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Titre : L'Écho d'Alger : journal républicain du matin

Éditeur : [s.n.] (Alger)

Date d'édition : 1924-07-14

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327596899

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb327596899/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 67558

Description : 14 juillet 1924

Description : 1924/07/14 (A13,N5393).

Description : Note : GG14181.

Description : Collection numérique : Documents consacrés à la Première Guerre mondiale

Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique

Description : Collection numérique : Zone géographique : Afrique du Nord et Moyen-Orient

Description : Collection numérique : Thème : Les droits de l'homme

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k7581686q

Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-10396

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 04/11/2013

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NÓTEDUJOUR

Paris. 13 juillet. —- De notre ; rédacteur parisien : - On n'ose guère parler de la chaleur à des * algériens surtout lorsque l'on connait les épreuves qu'elle leur vaut et que l'on s'associe aux Ínquiétúdes qui en résultent.

Pointant le sujet s'impose de telle sorte qu'il est difficile\de l'éviter. Elle influe sur le programme de la Fête Nationale puisqu'elle motive la suppression de la revue de Longchamp.

Le Gouvernement n'a pris cette décision qu'au dernier moment car il désirait vivement associer l'armée à la fête de la République pour bien prouver que certains partis, qui feignent d'en

accaparer le culte, ne font en cela qu'un bluff *" mensonger.

Le Président de la République et les membres du Gouvernement se rendront à neuf heures du matin à l'Arc de Triomphe et déposeront une gerbe de fleurs sur la tombe du Soldat Inconnu.

C'est là, devant le camarade sans nom, que seront remises les décorations des hauts gradés de la Légion d'honneur qui auraient été délivrés sur le front des troupes si la revue avait eu

lieu.

Il semble que, dans les rues de Paris, les ,'drapeaux flottent un peu plus nombreux que les années précédentes ; cependant, il n'y a point à se le dissimuler, ce ne sont guère les appartements particuliers qui sont pavoisés mais plutôt les banques, les bureaux d'entreprises, tes cafés et autres établissements publics.

Il est vrai qu'à Paris les appartements parti'culiers se font de plus en plus rares et que ceux qui abritent les familles françaises pourraient $ compter.

;. La Capitale (Je la France n'a plus- de logis pour les enfants de la France ; ses immeubles énormes comme ses maisons plus simples, sont accaparés par la finance internationale, le K mercantisme » cosmopolite et par les météques opulents qui en chassent le travailleur franfais.

C'est là une des raisons qui laisse planer, dans l'atmosphère épaissie de la ville démesurée, une brume de mécontentement : on y dansera certes et à tous les carrefours, car je ne sais pas ce qui empêcherait *^es amateurs 'rit! danse de se livrer à leurs ébats, mais je ne crois pas, qu'en cette journée de Fête Nationale, il y ait beaucoup de joie spontanée et sincère, ni d'enthousiasme républicain. J -

Même dans les illuminations et les pavoisements on sentira les restrictions de la vie chère..

, , Civis,

-- A L'ELYSEE

- Mgr LEYNAUD CHEZ M. DOUMERCUE

Paris. 13 juillet. - M. Gaston Doumergue, président de la République, a reçu ce matin I\Ígr Leynaud, archevêque d'Alger.

La Revue du 14 Juillet

ELLE N'AURA PAS LIEU A PARIS

.--L.. - P<t. > juilicc. —- En raison. CL* la L i-aiféiatufe et .pour éviter les accidents. le général Nollert, ministrte de la Guerre vient de décider que la revue du 14 juillet n'aurait pas lieu cette année à Paris.

Le Président de la République et les membres, du gouvernement S'e rendront, à y heures, à l'Arc de Triomphe de l'Etoile pour y déposer une gerbe de fleurs suf la tombe du soldat inconnu.

Un détachement de touttes les armes, avec musique et drapeaux, rendra les honneurs pendant cette cérémonie, au cours de lafi uelle seront remises les décorations de Êraad-croix, d!e grand officier et de commandeur de la Légion d'honneur, décernées à l'occasion du 14 juillet.

Les procès Caillaux et IKIalvy

LA LIGUE DES DROITS DE L'HOMME

DEMANDE A LA CHAMBRE

DES DEPUTES DE PROCEDER A LEUR REVISION

Paris, 13 juillet. — Le comité central de la Ligue des Droits de l'Homme communique l'ordre du jour suivant :

; « Ayant acquis la preuve que la condamnation de MM. Malvy et Caillaux par la Cour de Justice a été précédée d'une longue suite d'illégalités. d'intrigues et de machinations ; « Considérant que- l'intérêt public et la garantie des droits de l'individu exigent que de. telles menées soient rendues désormais impossibles ;

i a Rappelant, comme on l'a proclamé au moment des condamnations, qu'au-dessus de la souveraineté de la Ha,ute-Cour plane la souveraineté de la conscience publique ;

« Le Comité de la Ligue des Droits de l'Homme invite la Chambre de-s députés à instituer une -commission d'enquête aux fins de faire toufe'Ta lumière sur tous les moyens employés dès l'origine pour tromper l'opil'lion publinue et aboutir à une condamnation njustifiée ».

La santé de Zaglhoul Pacha

- SON ETAT N'INSPIRE AUCUNE ,-

H' INQUIETUDE

Le Caire, 13 juillet. — Zaghloul pacha, dont les blessures sont peu graves, possède Un entrain remarquable. Il a reçu de nombreuses visites et d'innombrables messages die sympathie.

! :' On confirme,que la balle' a traversé l'avantbras pendant qu'il saluait la foule et lui a éraflé les muscles du côté droit de.la poitrine.

Le capitaine Sadoul à Berlin

- Berlin, 13 juillet. — Le capitaine Sadoul, Actuellement de passage à Berlin, aurait fait

- des démarches auprès de l'ambassadeur de

- Ffancte. - -

ta Convention de Tanger

L'ADHESION DES ETATS-UNIS

(Londres, 13 juillet. — Les Etats-Unis ont fait savoir a la France et à la Grande-Bretaffne qu'ils, étaient disposés, sous certaines ronditions, a adhérer a la convention de Tanger signée à Paris le 15 décembre 1923.

Ils voudraient des explications plus détaillées sur certains articles de vcette convention qui affecte Tes droits américains dans la zone de Tang-er. Ils voudraient connaître dé façon plus nrécise l'intention de la nouvelle administration concernant la promesse de maintenir la porte ouverte et concernant l'acceptation par l'administration mixte de toute responsabilité pour la sauvegarde des intérêts américains.

, Les américains ont refusé de prendre part fi 1 administration de la zone de Tang-er. Toutefois ils ont fait savoir qu'ils étaient prêts à donner leur coopération. Ils estiment cependant c':e le rôle qu'on leur impose de jouer dans la zone d'administration de Tanger est hors de proportion avec celui imparti aux puissances qui ont néorMiS

M. Doumerpe intime -

UNE LETTRE DU PRESIDENT DE LA

REPUBLIQUE AU MAIRE DE SON

VILLAGE NATAL

Marseille, 13 juillet (de notre correspondant particulier). — M. Fontana, maire d'Aigues-Vives (Gard) vient de recevoir la lettre suivante de M. Doumergue, qui répond aux félicitations adressées par sa ville natale lors dé son - élection.

Présidence de la République

« Mon cher Fontana,

« Excuse-moi de ne pas t'avoir répondu plus tôt. Depuis que je suis arrivé à l'Ely.sée, je n'ai pas eu une minute de repos, les visites, les réceptions, le travail m'ont un peu accablé. J'espère que cela se calmera dans quelques jours et que je pourrai enfin Mspirer.

« J'ai été très -h'}reUx de la joie d'Aig-ues-.

Vives et je puis t'assurer qu'au moment même où l'on m'annonçait mon élection ma pensée est venue vers tous, vers mon vieux et cher village qui fut le berceau de ma vie politique et où j'ai trouvé les amitiés, les dévouements, l'entrain et les initiatives qui m'ont permis, d'abord d'entrer au 'Parlement et ensuite d'y demeurer pendant 30 ans jusqu'au jour où la confiance de l'assemblée nationale m'a porté 'à la magistrature suprême. *

1« Tout cela, je ne saurais l'oublier. Mais hélas ! toute médaille a son revers et celuici sera que je ne pourrais pas venir, comme je le faisais autrefois, passer mes vacances dans ma vieille maison, m'y reposer, aller au -Mazet, parcourir nos garriguets. et nos pioches. Je ne sais ni quand ni comment je pourrai venir, mais je chercherai certainement le moyen de pouvoir me rendre pour quelques heures à Aigues-Vives.

« Ce ne sera pas, bien entendu, pour être fêté officiellement. Le charme de ce voyage, quand je pourrai le faire, sera qu'il soit simple. La plus belle fête sera que je puisse serrer les mains de tous les amis dans ma maison, parcourir les rues comme autrefois, me promener quelques minutes comme un simple habitant. Nous reparlerons de cela plus tard, quand j'aurai vu comment je pourrai venir.

« A tous les amis, fais mes bonnes ami-

.tiés,

« Gaston DOUMERGiUE »

Après la Conférence lfe la Petite Entente

DECLARATIONS DES MINISTRES

Prague, 13 juillet. — A l'issue de la conférence de la Petite Entente, les trois Ministres ont fait aux journalistes d'importantes déclarations.

!Mi Nintchitch a réfuté énergiquement les bruits touchant les prétendus dissentiments devant entraîner la dissolution prochaine de la Petite Entente.

Nous avons accgmoli, a-t-il dit, un travail effectif : nous sommes arrivés à des résultats précieux, et comme toujours l'accord a été complet, concernant ces rapports avec tous les Etats voisins et sur toutes les questions intéressant la Société des Nations. Nous avons envoyé à nos renrésentants l'instruction de procéder solidairement.

M. Duca a déclaré qu'il quittait Prague très content de l'échange de vues auquel il a été procédé.

Je suis. a-t-il dit., convaincu que noua avons cacaos con^lide i œuvre à XaQiteiie vnoas avons travaillé, dans un esprit de loyauté et de parfait accord, depuis trois ans. Théoriquement la Roumanie serait prête à reconnaître les Soviets, mais pratiquement c'est impossible aussi longtemps que la Russie refusera de reconnaître nos frontières actuelles.

M. Bénès, de son côté a déclaré : Pour la reconnaissance de la Russie nous avons constaté des difficultés spéciales de la part de la Roumanie. La situation de la Yougo-Slavie reste telle qu'elle était à la Conférence de Belgrade. Mol-même, 'e suis partisan ..ili:. reconnaître, les Soviets, quand le moment sera opportun, c'est-à-dire quand cette reconnaissance sera dans l'intérêt de la. TchéCD-Slovaquie, de la Petite Entente et de l'Europe.

M. Bénès est aussi partisan de l'entrée

de l'Allemagne dans la Société des Nations - la cûadition que cette 'entrée soit préparée ? façon à profiter à la pacification de l'Europe.

La Société des Nations ne doit pas être mise dans une situation telle, que la présence de l'Allemagne au sein de son Conseil, menacerait la Société des Nations elle-même.

Quand les puissances se seront mises d'accord sur le rapport Dawes, l'heure viendra de discuter la question de l'entrée de l'Allemagne.

ATJ BRÉSIL

SUCCES DES TROUPES GOUVERNEMENTALES

Rio de Janeiro, 13 juillet. —. Un communiqué officiel annonce que les opérations gouvernementales se poursuivent favorablement contre les mutins qui paraissent à bout de resources.

LES REBELLES CEPENDANT

PRETENDENT ETRE LES MAITRES

DE LA SITUATION

Buénos Ayres, 13 juillet. — D'après des informations reçues de la frontière, le bruit court que les rebelles de Sao Paulo auraient capturé le général Noronha et obligé le gouvernement à évacuer le palais,

Le bombardement a causé des dommages à l'école du Sacré-Cœur; plusieurs élèves ont été blessés.

Le erénérai Ysidoro 'Lopcz, chef des rebelles a déclaré que le mouvement était dirigé contre le gouvernement fédéral et a exiprimé l'espoir que les autres Etats adhéreraient.

Ir'cc 6cho » amusant

-

- Alors tu as réussi à avoir ion premier prix de violon?

— Oui, grâce à un bon coup de piston il

Ali LA S. D N

W- LA PROCHAINE ASSEMBLEE *

DE SEPTEMBRE

Genève, 13 juillet (de notre envoyé spécial) : -

Six semaines nous séparent de cette assemblée de la Société des Nations à làquelk.

MM. Herriot" et, Mac Donald ont donné l'assurance publique qu'ils viendraient assister.

M. Mussolini n'a pas fait connaître dUClel- lement ses dispositions, mais ses représentants les plus qualifiés en Suisse ne doutent pas .qu'il ne suive l'exemple de ses collègues de France et-de GrandeBretag-ne,

On parle aussi à mots couverts de la venue probable d'autres chefs de Gouvernements, de M. Primo de Rivera, entre autres.

Quoiqu'il en soit, .la Société des Nations prépare cette assemblée exactement de la même manière que les précédentes.

L'intérêt de la prochaine- assemblée pourra, en effet, différer mais son programme sera à peu près le même. Or ce programme, qui est actuellement mis au point, est rempli de réunions, de commissions et de conférences de toutes sortes, destinées à rédiger des rapports pour la prochaine assemblée. Tel est le cas de la commission pour la réduction des armements qui a siégé toute cette semaine.

Nous entendrons donc de nouveau parler.

en septembre, du pacte de garantie mutuelle à propos duquel la France prépare sa réponse officielle, de la fabrication des armes, de guerre chimique, de l'esclavage, des réfugiés. de la coopération intellectuelle, etc.

Parlera-ton de l'admission d'un nouvel Etat ? Rien jusqu'à présent ne 'semble l'indiquer. jOn aurait pu supposer que la Turquie poserait sa candidature, mais la Turquie prend prétexte de ce que le traité de Lausanne n'est pas encore ratifié par tous les Etats contractants pour ne pas s'intéresser à la Société des Nations. Il est possible que cette disposition se modifie, il est vrai, si d'ici le premier septembre, les, ratifications sont acquises.

Il reste la question de l'Allemagne. Plus encore que les années précédentes, la question de son admission sera agitée avant et ^pendant l'assemblée. A l'heure actuelle, voici l'état de la question :

L'Allemagne ne paraît pas disposée à demander son admission, parce qu'elle juge cette demande inopportune. Sait-elle qu'elle pourrait peut-être, en posant sa candidature, entraîner un veto favorable et la majoiite re quise de l'assemblée. Mais elle sait aussi qu'en agissant de la sorte, sans accord, pour le moins tacite, avec les grandes puissances, non seulement elle n'obtiendrait pas le siège Qu'elle convoite au Conseil, mais qu'elle apporterait un trouble peut-être mortel dans l'orzanisation de Genève.

Le gouvernement actuel n'entend pas, croyons-nous, procéder de cette façon.

D'autre part, l'opinion semblait prévaloir, chez les gouvernements les plus intéressés que l'admission de l'Allemagne doit être le couronnement d'une ère nouvelle d'apaisement ; il paraît alors naturel que l'Allemagne pénètre à la fois dans la Société des Nations et dans son Conseil.

Toute la question est de savoir à quel moment. même à supposer qu'on brûle les étaipes, se produira le moment psychologique.

Peu de gens pensent qu'il puisse se produire d'ici le mois de septembre. Toutefois,, les événements évoluent si rapidement, l'incertitude touchant les résultats éventuels de l'tm*nftM!tite C,-,'}f't'Tencc: de Londres c-1 5i grande qu'il est impossible de se livrer à ce 'Sujl 'à' a'uçune prophétie.

II n'y a qu'une seule chose certaine, c'est que la présence, à Genève, des chefs des gouvernements alliés, suivant de près la Conférence de Londres, constituem un événement politique - international considérable.

Les travaux de la Commission pour la

réduction des armements

Genève, 13 juillet (de notre envoyé spéci, al). — Au nombre des questions examinées cette semaine par la commission temporaire mixte pour la réduction des armements, figure celle ayant trait aux effets probables des découvertes chimiques et bactériologiques dans les prochaines guerres. C'est principalement par les interventions de lord Robert Cecil que la commissicil doit s'o^cuoer aujourd'hui de cette question. Lord \Robert fut toujours hanté par le développement que pourraient prendre les découvertes de la science -chimique dans une guerre éventuelle. Pour y obvier, il avait demandé naguère que rous les savants du monde fussent priés de rendre publique leurs découvertes, mais la commission de coopération intellectuelle de la Société des Nations consultée répondit par la voix de M. Berssen qu'une pareille invitation adressée aux savants serait certainement illusoire.

Lord Robert 'Cecil imagina alors de faire procéder a uneenquête dont les résultats sont aujourd liui communiqués à la commission Un rapport est présenté par le colonel français Requin dans un esprit et une forme purement objectifs. Le but de l'enquête était de révéler à l'opinion publique mondiale les effets que produisent les moyens de destruction 1s plus puissants mis parla science moderne au service de la guerre moderne Il ne s'agissait pas de discuter la légitimité de la guerre chimique ou bactéru^ogique, mais de rechercher simplement tout ce qui est permis ou non par les lois de la guerre et est néanmoins possible, afin de donner à l'opinion publique la mesure exacte de ce qu'elle peut redouter.

Un comité a été spécialement nommé par la commission. En conséquence, il :;'est adressé à un certain nombre de savants appartenant à une dizaine de pays, y c: mpris 1 Allemagne. C'est au demeurant, la réponse de ces savants qui est aujourd'hui devant la commission qui sera demain drv-int l'assemblée de la Société des Nations. I.'enquête a Porté sur les effets des paz irritants, suffocants ou asphyxiants toxiques et semble avoir établi que ces gaz cont d'un l.age courant dans l'industrie <n tmps de paix.

Au début de la dernière *erre, le nombre des gaz asphyxiants connus s'é.'evait à une trentaine. Aujourd'hui certains évaluent à plus de mille le nombre 3es l':: z fa* :.c* -ncnt produits dans l'industrie. Il en rf-sulte que l'arme chimique est à la iispo-ition de tcute grande' puissance industrielle pt'sédant des usines chimiques, de l'avis des spécialiste ces usines pouvant être transformées presque dans une nuit. Pour ce qui est de l'arme bactériologique, les avis sont partagés.

Les uns pensent que nos 'l..onn;l!S ances actuelles en hygiène et en micro biologie Ilmiteraient l'extension des épidémies qui pourraient être provoquées tant parmi les combattants que dans les populations civiles et qu'elles ne pourraient avoir une influence décisive sur l'issue des hostilités.

D'autres savants, beaucoup plus circonspects. pensent qu'il convient d'envisager à 1 avenir l'arme bactériologique avec plus de reserves. L'impression qui 'se dégage de 1 enquête est que les peuples doivent connaître les dangers qu'une nouvelle guerre leur ferait subir et envisager toutes les mesuras pour parer aux découvertes sans cesse renouvelées de la science chimique.

AUX Éta te-Unis

M. MAC ADOO PROMET L'APPUI DES

DEMOCRATES A M. JOHN DAVIS

v New-York, 13 juillet. — M. Mac Adoo, candidat démocrate à la Présidence qui vient d'être battu, 7)ublie une déclaration avant de partir pour l'Eurooe sur l'« Homeric » promettant tout son appui à M. John ïiuas- ainsi «tw relui de toute la listç ':'

LA SESSION* PARLEMENTAIRE

CllÀflBRE

SUITE DE LA SEANCE DU 12 JUILLET

Le projet cfamnistie

LE PARAGRAPHE 1 EST VOTE

On vote les derniers paragraphes de l'article premier qui visent certaines infractions relatives à l'exercice illégal de la médecine, aux délits et contraventions en matière de navigation maritime, à l'infraction à la loi de iyi8 relative à l'interdictioù de l'abatage des oliviers et à la loi relative à la iprotection de l'appellation d'origine.

LA DISCUSSION DU PARAGRAPHE 2

A-minuit 30 on arrive à l'article 2 qui vise, en premier lieu, la correspondance avec l'ennemi et à la forfaiture, c'est-à-dire, aux condamnations prononcées contre MM. Caillaux et Maivy par la Haute Cour.

La discussion s'anime. M. Blaîsot demande à nouveau l'ajournement du débat, faisant remarquer que le -Sénat s'est ajourné au 31 juillet. 'déclare que chacun

M. Herriot déclare que chacun a son opinion faite sur la question posée par l'article 2 et qujjI est en conséquence inutile d'ajourner la discussion. -

M. Blalsot insiste mais, à -main levée, la

Chambre décide de continuer-la discussion.

M Perinard proteste contre la confusion dans laquelle le vote a été émis.

L'extrême gauche pousse des clameurs hostiles.

Nous voulons siéger nous siégerons crie

M. Cachin, -' * -.

M. Périnard répond que l'opposition qui a collaboré avec bonne grâce à l'œuvre de la Cc.'rmission va changer d'attitude (Exclama ticmg ironiques à l'ex trême-gauche).

M. Cuérin demande les dispositions qui visent les condamnations de MM. Caillaux et Malvv ; il U, au milieu des clameurs des gauches. les textes sur ces condamnations et il déclara qu'il n'accepte pas qu'on efface des condamnations qui ont été régulièrement prononcées. -

LE CAS DE M. CAILLAUX

On vote tout d'abord sur la suppression du texte qui amnistie (l'article 78) c'est-à-dire le cas de M. Caillaux.

Le scrutin donne lieu à un pointage; l'opposition, décidée à faire de l'obstruction au vote de la loi a bourré, en effet, l'urne de bulletins. Tandis qu'on pointe elle demande li suspension de la séance et dépose une demande de scrutin public.

Ce nouveau scrutin donne lieu à un nouveau pointage. Cette fois le débat est interrompu et par 309 voix contre 207 la Chambre fëpousse l'amendement Guérin. L'amnistie est donc votée pour la condamnation Qui a frappé M. Caillaux.-

LE CAS DE M. MALVY

M. Barillet- demande alors qu'on supprime da projet le texte qui accorde l'amnistie pour forfaiture, c'est-à-dire mour la condamnation de M. Malvy.

M. Herriot, président du Conseil, prend la parole. — Je ne répondrai pas, dit-il, au nom du Gouvernement, qui ne veut pas rendre un jugement politique, mais comme homme.

Ayant assisté à ce douloureux procès je déclare qu'en mon âme et conscience je n'ai ai «s considéré M. Malvy eoiprnc (ounahl:- de ce qui lui a été reproché et ma conviction n'a lias changé (Vifs applaudissements à gauche)."-

L'amendement BariUet est repoussé pr.r 338 voix contre 144 après pointage. La Chambre vote ensuite les divers [paragraphes de l'article '2 qui accordent l'amnistie pour de nombreux délits : violation de domicile, rébellion, outrages et violences envers les d-épositaires de la force publique, etc.

LA REVUE DU 14 JUILLET AMENE

UNE DIVERSION

Entre temps, pendant les pointages MM.

Pierre Laval et Marcel Héraud présentent une proposition tendant à la suppression de , la revue du 14 juillet en raison de la température.

Le général Nollet déclare. — J'ai pensé qu'il fallait attendre la matinée du 13 juillet ipour prendre une décision, cela afin d'être fixé sur la température.

M. Laval demande si la revue sera supprimée si la chaleur persiste.

Oui. répond le général Nollet.

En province aussi demande M. Laval.

Oui. répond le général Nollet, j'ai donné des instructions très souples aux chefs locaux. •

En tout cas, dit M. Herriot, le Gouvernement tout entier se rendra à l'Arc de Triomphe pour porter au Soldat Inconnu son hommage et celui du Parlement (Vifs applaudissements).

M. Morinaud demande qu'en cas de suppression, au 14 juillet, la revue soit reportée au 4 septembre.

M. Maginot réclame son renvoi au 11 novembre.

UNE MOTION DE M. LEBOURC

L'incident est clos et M. Lebourg présente une motion tendant à inviter le gouvernement à suspendre toute expulsion jusGU'(tU vote du projet sur les loyers renvoyé l'après-midi au Sénat.

Le Carde des Sceaux déclare que ce texte répond à ses intentions et qu'il fera parvenir aux parquets des instructoins pour qu'il soit sursis aux expulsions jusqu'au 31 juillet. Cette proposition est adoptée.

L'ARTICLE 2 DU PROJET D'AMNISTIE

EST VOTE

On revient à l'amnistie.

M. Blaisot proteste contre le vote de l'tensemble de l'article 2 et demande d'ailleurs le renvoi de la discussion. Il fait lemarquer que la Chambre n'test pas en nombre. (Protestations à gauche.)

Comme le député du Calvados insiste, les pupitres claquent, mais l'opposition ne renonce pas à son obstruction. Elle demande le pointage sur le vote de Ttensemble de l'arlicle 2, qui est finalement adopté par 310 voix contre 202.

La suite de la discussion est alors renvoyée à cet après-midi, à 3 heures.

La séance est levêe à 4 h. 10 du matin.

- -

SEANCE DU 13 JUILLET

La loi sur les meublés est v définitivement votée

1 La «séance est ouverte à 3 heures. M. Painevé préside ; une centaine de députés sont présents.

La Chambre adopte sans modifications, à la demande de M. René Renoult. Garde des Sceaux, les projets de loi adoptés hier matin par le Sénat sur la réglementation des meublés.

La discussion sur le projet d'amnistie continue

Elle reprend ensuite l'examen du projet d'amnistie. Après une discussion assez confuse, l'article 3 est adopté : Il amnistie les délinquants primaires pour les délits ou les infractions ayant donné lieu à des peines correctionnelles et commis avant le 8 juillet 1924, et lorsqu'il s'agit des militaires ayant appartenu au moins trois mois à une unité combattante ou ayant été cités à l'ordre du jour ou pensionnés pour plessure ou maladie. ;

Certaines exceptions sont prévues en ce rui concerne les condamnations pour vols, escroqueries. abns de confiance- banqueroute

frauduleus'e. attentat aux moeurs, excitation de mineurs à la débauche, vagabondage spécial, etc..

On passe à l'article 4.

- Le Général Nollet déclare que le gouvernement entend exclure de l'amnistie, l'espionnage, la trahison. l'intelligence avec l'ennemi, la désertion à l'ennemi et l'insoumission.

Le Ministre ajoute que l'article 13 lui donne le droit d'user de la grâce amnistiante et qu'il est décidé à en user dans l'esprit le plus libéciL Il demande à la commission de se ramer au texte du gouvernement.

M. Vicllette. ranoorteur, accepte en prenant acte de la déclaration du Ministre de la Guerre en ce qui concerne l'usage de la g-rftce amnistiante.

LE CAS DES INSOUMIS

M. Uhry veut confier à une commission le soin d'examiner les dossiers des insoumis qui n'ont pas été condamnés, cela en vue de l'application de la grâce amnistiante.

Le général Noliet lui répond. Les insoumis qui n'ont pas été condamnés n'ont qu'à rentrer et à se constituer prisonniers.

M. Violette suggère qu'on pourrait user largement de la liberté provisoire à leur égard.

Mais M. About proteste. Il est inadmissible.,. dit-il, de placer sur le même pied ceux sui ont fait leur devoir et ceux qui ont abandonné le pavs.

L'article 4 est adopté avec le texte du Gouvernement.

M. Morinaud combat l'amnistie en bloc des insoumis. Ce serait, dit-il, commettre la plus grave des injustices à l'égard des bons français qui, fixés à l'étranger avant la guerre, n'ont pas hésité à tout abandonner, femme, 'enfants, intérêts, ipour courir au secours de la Patrie en danger (Vifs applaudissements).

M. Morinaud cite alors le cas de M. Firmin Faure, ancien député d'Oran, que la déclaration de guerre a surpris en pleine Cordillère et qui est venu de la République Argentine pour faire son devoir.

•M. Firmin Faure îest parti sur le frontdit-il, où il a obtenu de nombreuses citations, la Croix de guerre et la Légion d'honneur. Quand il est retourné là-bas. il a appris qu'il était ruiné et il a déclaré simplement : « Je ne. regrette rien. J'ai fait mon dtevoir » (Vifs applaudissements).

Ceux que nous ne voulons pas amnistier, ajoute M. Morinaud, ce sont ceux qui sont restés à l'étranger pour faire fortune et mettre leur peau à - l'abri. (Vifs applaudissements.)

M. Marty demande l'amnistie pour l'es insoumis et les déserteurs à l'ennemi.

M. Morinaud demand e à M. Marty quelle est son opinion sur le cas du lieutenant indigène qui, à Tracy-le-Val. a déserté à l'ennemi et a accepté, moyennant finances, de travailler nos soldats indigènes prisonniers.

— Il n'a pas réussi, ajoute M. Morinaud, mais il nous a ensuite combattus comme colonel dans l'armée turque.

M. Marty répond qu'il s'agit de trahison et non plus de désertion à l'ennemi.

L'amendement Marty est repoussé et quelques autres amendements subissent le même sort.

L'art. 5 concernant l'amnistie pour divers délits militaires, notamment l'abandon de poste, le refus d'obéissance même en présence de l'ennemi, les outrages de supérieur envers l'inférieur et réciproquement, les vols militaires. -

M. Ernest Lafont demande que l'amnistie soit encore étendue aux voies de fait commises :j)ar un inférieur sur un supérieur avant le 11 novembre 1920.

Il obtient finalement satisfaction.

M. Marcel Héraud fait toutefois ajouter ces mots « A condition ou? les auteurs de ces infractions aient passé*- U":Jb s;,)!.s au îrûot dans une unité combattante ».

Mais M. Renaudel protesta contre la décision de la commission oui accepte l'amendement de 'M. Marcel Héraud.

On vote sur cet amendement qui est adopté par 268 voix contre 246" après pointage.

La séance est levée à 20 heures.

La suite de la discussion est renvoyée à demain aprèan-midi.

EN ALLEMAGNE

LE CHANCELIER MARX FAIT D'IMPORTANTES DECLARATIONS AUX JOURNALISTES ALLEMANDS

Berlin, 13 juillet. — Le chancelier Marx a prononcé un discours à la réception des jclurnalistes allemands par le chef de la presse du gouvernement à la Wilhelmstrasse.

Après avoir parlé de la situation précaire dans- laquelle se trouve l'économie allemande, il a déclaré :

« Je dois malheureusement constater que les espérances, qui s'étaient manifestées dans une large partie du peuple allemand, au moment de la publication des propositions et des exigences du rapport des experts ont fait place à de graves soucis et à de vives craintes.

.« Dès le début nous nous sommes rendus compte que la mise en exécution du rapport des experts ne pourrait être possible et efficace que si "l'on inaugurait une nouvelle ère de bonne volonté, et d'entente loyale ; non seulement au point de vue économique, mais aussi au point de vue politique.

« Le gouvernement allemand c'était laissé guider par ce point de vue, lorsqu'il a fait savoir à la commission des réparations qu'il considérait le rapport des experts comme une base pratique, en vue d'une solution du problème des réparations. C'est dans cet état d'esprit que nous avons entrepris sans perdre de temps les travaux préparatoires, en vue de sa mise en exécution.

Si M. Poincaré a vraiment déclaré au cours de son discours au Sénat que l'Allemagne n'avait encore rien fait en vue de la mise en exécution du rapport des experts, • cette affirmation ne correspond nullement au véritable état des choses.

« L'état d'esprit qui nous a guidé au cours de ces travaux et qui a permis l'élaboration du rapport des experts, est celui d'une entente franche et loyale, et un échange de vues franc et loyal ; il est aussi celui qui s'élève au dessus des Tuines de la guerre, qui permet de regarder franchement l'adversaire et de lui tendre franchement la main, animé de la volonté de commencer non seulement la reconstruction de l'Allemagne, mais aussi de toute l'Europe »

iM. Marx a proclamé ensuite que l'Allemagne devait participer à la Conférence de Londres, sur un pied d'égalité avec les Alliés. Ajoutant que le peuple allemand aspirait ardemment à la conclusion d'une entente loyale. -

Il a prétendu ensuite-que l'Allemagne était depuis 1919 victime d'humiliations successives ; il a constaté que le rapport des experts a éveillé de nouveaux espoirs dans le peuple allemand qui, dit-il, est toujours prêt à accepter de lourds sacrifices pour sertir 'de la situation actuelle. •*

« Nous voulons le rétablissement de la -situation conforme au traité de Versailles, nous voulons que le traité de Versailles et la convention rhénane* soient entièrement remis en vigueur, et constituent une base juridique Sur laquelle nous nous expliquerons, avec nos anciens adversaires, dans un esprit d'entente loyale, et pour le meilleur profit des deux parties.

La seule condition que nous mettons à l'exécution du rapport des experts, est qu'il devra être loyalement accepté et exécuté par tous les intéressés dans son contenu e'. eus son esprit.

« Pour nous le rapport exige le ■.tarissement de notre situation juridique et la création, de toutes les. conditions et amendements nécessaires au rèlèvement économique des allemand. »

En terminant le chancelier Marx r ( ':1aré que l'entrée de l'Allemagne dans 'a ociété des Nations devrait sauvegarder la prospérité <&t l'honneur de l'Allemagne.

Mm enniijio ET SOBIIOT

--- -: en IibeNe '1 -

■ (

; EXILES PAR LE DIRECTOIRE

1 A FUERTE-VENTURA, ILS SONT ENLEVES PAR M. DUMAY, DIRECTEUR DU « QUOTIDIEN.

Paris, 13 juillet. — Le Quotidien publie 11 note sensationnelle suivante :

-. A l'heure où nous mettons sous presse un dépêche de M. Henry Dumav nous apprend que sa croisière sur les côtes du Maroc et des Canaries vient de se terminer, après des aventures dont plusieurs faillirent tourner au tragique, par le i)lus heureux des succès.

Au cours d'un précédent voyage il avait promis aux deux .grands exilés espagnols, l'illustre humaniste Unamuno et le vaillant chef du narti républicain Soriano, de les libérer.

Bannis par le Directoire, qui leur avait donné comme prison l'îlot rocheux de Fuerte Ventura où les chèvres elles-mêmes ne trouvent du lichen que juste assez pour ne pas?

mourir de faim, ils avaient mis dans notre directeur tout leur espoir de libération.

Dans les dernières semaines leurs appels étaient devenus de plus en plus pressants.

Tandis que M. Henri Dumay, retardé par des accidents divers, organisait sur la côte marocaine son expédition, les deux nobles victimes qui se demandaient si elles n'étaient pas abandonnées jetaient vers nous de véritables cris de détresse. ,

Mais notre directeur était le dernier homme à renoncer à son entreprise généreuse, quelles que fussent les difficultés et quel que fut le.

péril. ---" --

La dépêche que nous recevons nous informe de la parfaite réussite de ses projets.

MM. Unamuno et Soriano ,"t été enlevés pat lui à leurs géôliers de Fuerte Ventura.

Le bateau qui portait les exilés et leurs sauveteurs voguait vers Madère lorsqu'une heureuse fentre en mer leur apprit la me* sure d'amnistiellfin imposée au général Primo de Rivera par une protestaion publique.

Changeant le cap, le'xipéditioa, s'est alors dirigée vers Las Palmas où elle est arrivée hier soir et d'où nou £ comptons recevoir un nouveau télégramme. -

Pressés par l'heure nous n'avons que Tfl temps de publier -ces lignes hâtives pour rassurer les nombreux amis à qui nous avions dû cacher la vraie raison de l'absence prolongée de M, Henri Dumay.

L'Autodrome de Miramas

SON INAUCURATION A REVETU

UN CARACTÈRE TRÈS pRILLANT

Marseille, 13 juillet (de nntr' correspondant partiqulier). - Aujourd'hui a eu lieu l'inauguration de l'autodrome de Miramasen-Crau. C'est le premier autodrome construit en France. La piste mesure cinq kilo- mètifes deux cents de longueur, sur seizo mètres de large.

A cet événement sportif assistaient de très nombreux spectateurs venus de Marseille. et de toutes les villes du Midi.

A 11 heures du matin, M. Victor Peytral.

ministre des Travaux Publics, accompagne de M. Louis Peytral, chef adjoint de son cabinet, est arrivé de Paris. Il a été reçu à 13 gare de Miramas par M. -ThïëQîj, préfet dh-.-dû-Rhône ; M. G. uin. 1;:'" ristz es ; M Pabqaet,. préside«U du C gênerai ; M. I laissières, sénateur et maire de Marseille, qui l'ont conduit à l'autodrome.

Il a assisté à l'épreuve des grosses motos, puis un lunch a été servi. -

M Albert Rousset. président de l'Automobile Club dte Marseille, a remercié le Ministre de s être souvenu qu'il était provençal , ei d avoir honoré cette inauguration de sa presence.

Le grand ouvrier de cette œuvre, a-t-il ajouté, est M. Paul Ballot (l'assistance applaudit Jong-uemnt), Ce que nous avonvoulu faire ce n'est pas un prétexte à exhibitions, mais un champ. d'expériences, qui sera a une incontestable utilité, pour permettre aux constructeurs français de -recon(uérir la suprématie qu'ils détenaient dans cette branche.

Après un 'toast de MM. Thibon. Flaissic res. PasQuet -Gouin, le ministre a exprimé sa joie ds Provençal en yenantpréside.

l'inauguration d'une œuvre provençale appelée à un retentissement national. Il a féli.

'cité les réalisateurs de cette heureuse idée; Paul Bablot et Albert Rousset.

Un autodrome tel que celui-ci était une nécessité pour .notre industrie automobile.

Après le lunch. le cortège officiel a regagne la tribune pour assister à la fin des épreuves.

Pendant la durée du meeting, les pilotes de 1 Ecole d'aviation d'Istres ont exécuté dc-5 vols en patrouille et des vo]s acrobatique-s très applaudis.

Belle iournée pour l'avenir des sports mécaniques en France.

Les épreuves

Voici le classement des motos de 175 cmc i

1. Soin-do, sur Monet et Goyon, a fait les

150 blomètres en 1 h. 45' 13", a la moyennede 35 kilomètres 540 mètres à l'heure ; 2. Jeamn. sur Monet et Govon. en 1 h. 55 10" - 3.

Panset. sur Alcyon. 1 h. 57'8" ; 4. Vache ; 5..

Pierre ; 6. Clecli; 7. Girard.

,Classement des voiturettes de 1.100 cmc :

1. Orello (Amilcar). couvrant las 250 kilomètres en 2 h. 30' 56", à la moyenne de 09 ki.

lomètres 500; 2. Astrubald (Amilcar), à 5 mètres ; 3. Bac (Salrnson).

Classement des cyclecars de 750 cmc : 1..

Dufour (B.N C.) a couvert 250 kilomètres ea heures L o, à la moyenne de 87 kilomètres 500.

Le record du tour de l'autodrome a été établi par Olivier, sur E.H.P. en 2'30" 2/5. à

la moyenne de 11J kilomètres 522 mètres à l'heure. Roche a abandonné au deuxième tour, Wuillamy au huitième et Gardarelli au douzième.

Motos de 250 cmc ; Chéret sur R-.vin a fait les 400 kilomètres en 3 heures 3:46".

4 Motos de 250 cm3 : 1. Alfter. sur A.Y.S., en

4 heures 9 32

Motos de 500 cm3 : 1. Gillard. sur Peude en 3 heures 5257", soit une moyenne de 102 kilomètres noo à l'heure.

Le clou de la journée était la course des grosses voitures, qui avaient à effectuer 150 kilomètres : 1. Alzacra, sur Sumbeam. en 1 heure 5'40" ; 2. Durav sur Daoust, en 1 heure 11'27" : 3. Guvot sur Daoust. en 1

L^I?0^nae de Alzaga est de

147 kilomètres 70 a 1 heure..

L'affaire de l'« Ancre Bleue »

VAQUIER AURAIT FAIT

DES DECLARATIONS IMPORTANTES

Londres. 13 juillet. -' L'affaire Vaquier semble devoir entrer dans une nouvelle phase.

Il est en effet vivement .(!uestion, dans la presse anglaise, d'une déclaration faite par Vaquier à son interprète vendredi dernier.

Rien .de précis, sur la nature de ces déclarations, n'a pu être obtenu ; les milieux of ticiels gardant la plus grande discrétion.

Mais les déclarations faites par Vaquier sont considérées comme des .plus importantes, et le fait est prouvé par l'entrevue directe qufa eu .1ieu--,- à ce sujet, à Whitehall, entre le procureur général et le chef de la police du comté de Surrev. >

LES JEUX OLYMPIQUES

LES OLYMPIADES

< A gauche: VÀmêricain TAYLOR/ vainqueur du 400 tnètres haies en 52" 2/5

(record du' monde). A droite l'Américain OSBORNE, qui franchit la barre à

L*. m. 98 (record "ôtympiquefZ

Athlétisme

Après la Septième Journée

LE CROSS-COUNTRY, 'VERITABLE

CALVAIRE, SEMBLE

AVOIR FAIT CONNAITRE LES LIMITES

DU COURAGE HUMAIN

Paris. 13 iuillet. — Il faisait hier, dans le stades de Colombes, une chaleur torride. Sous cette chaleur s'est disputé, en plein soleil, le cross-countr^, qui comportait un classement individuel et un classement par équipes. deux occasions pour une nation en ligne d.'a,ccumuler des points. -

• Les coureurfi inscrits des sept équipes complète et les concurrents pour la course individuelle, défilèrent sur la piste avant de prendre le départ dehors du stade. Nous iRHorions, Quand nous les voyions passer devant nous, souples et légers malgré quelque 40 degrés de chaleur qui nous laissaient haletants. que ces coureurs, Finlandais, Américains, Anglais. Espagnols, Italiens, Suédois, Français, allaient trouver dans les chemins creux du début de leur trajet, des nids de chaleur qui constituaient de véritables fournaises. '11 y eut certes, dans ce cross, une lutte de muscles d'athlètes, mais il y eut surtout une lutte de volontés.. La tâche imposée était si formidable qu'elle a fait d'innombrables victimes.

Pour nous, qui attendions les vainqueurs dans le stade où se faisait leur arrivée et le classement, nous n'eûmes tout d'abord que les échos, et nous savions par le haut-parleur que Nurmi, Ritola et les Suédois Wide. fameuse triplette, avait pris la tête sur leurs concurrents et s'était détachée. Puis, à la porte du Marathon, nous vîmes apparaître l'inévitable vainqueur, le formidable et placide Finlandais Nurmi, qui avait à parcourir sur la piste, avant de passer la ligne d'arrivée,trois cents mètres. De sa foulée égale, presque paisible tellement elle semblait aisée. sans effort il termina sa course. Aucun concurrent n'apparaissait à la .fameuse porte des vainqueurs. Ce fut seulement l' 24" 3/5 après son arrivée que Ritola, champion exceptionnel de la classe de Jean Bouin et de Shrubb, passa le poteau. Trois cents mètres après lui, en 35' 21" , l'Américain Johnson se classait troisoème.

La course, jusqu'ici, semblait normale. On avait vu d'abord le surhomme, puis les champions, ainsi qu'il était prévu. Vint le quatrière Harpér (anglais) qui nénlblcmem. termina, puis, pris d'une défaillance du être emmené par ses soigneurs.. Le cinquième fut le français Lauvaux. athlète à la peau fan.

née, cuivrée par le soleil. Le second américain suivit de Studenroth.

Avant eux, toutefois, la porte du Marathon avait vu apparaître le maillot rouge aux couleurs d'Espagne, celui d'Anilia Aquilar. Mais ce valeureux coureur, sitôt sur la piste, s'effondrait, pris de convulsions et devait se confier aux i;ié'kc:as, sans terminer les 300 derniers mètres de la course où il s'était si vaillamment dépensé. Un autre américain, puis Afrikander, suivaient, après lesquels apparurent les couleurs bleues si populaires des français et des finlandais.

Heuet se classait huitième et les. deux suivants. Lehmatainen (finlandais) et Marchai (français) nous donnèrent le frisson. La course. comme l'eut contée Edgarci Poe, fut une invraisemblable rivalité de deux hommes ivres, dont toutes les forces étaient épuisées, qui zig-zaguaient, titubaient. Tout était absent en eux. sinon la volonté de terminer et de contribuer à la victoire du drapeau.

Quels pauvres.'quels grands athlètes ! ces exténués qui s'approchent du poteau ! Quels grands enfants dans leur vaillance ! le finlandais Lehmatainen fut accompagné pas à pas par un ami et termina sans s'en douter. Le français Marchai, effaré des gestes qu'il ne pouvait plus comprendre, tomba à, trente mètres du but. Notre équipe semblait compromise dans ses chances, lorsqu'un des notres encore. Noriand, loque humaine menée par la seule volonté, termina quatorzième. Nous avions, grâce à ce dernier, ia troisième place au cross international, comme nous avions, grâce à Lauvaux. la cinquième place au cross individuel.

Dehors du stade, durant la course dans les champs que nous n'avions pas vue, les drameg avaient été innombrables. Qu'on en juge : Lauvaux, notre cinquième homme, était 21e à la première boucle. Il avoua que jamais, durant la course, il ne passa de concurrent. La chaleur l'épuisait, il courait donnant toutes ses forces, sans plus, et s'il fut un des vainqueurs, c'est parce que, devant lui, seize hommes sont tombés !

Autre aventure : un témoin de mes amis était placé près de la banquette de trois mètres, presque à pic. Après Nurmi et Ritola, il vit arriver le troisième, \V'ide. Le suédois que nous avions vu si magnifique sur, la piste du stade semblait une manière de fantôme. Il aborda l'obstacle à mi-côte, sans force, et roula jusqu'en ba-s. Nouvel essai et nouvelle chute. Il reprit son élan, s'aida du sol, des ronces et de la corde, parvint au sommet. Alors la corde cassa et wide, qui était déjà tout ensanglanté, roulait en bas.

On se précipita, il refusa tout secours. Il eut risqué d'être disqualifié en se faisant aider, il espérait encore -se classer ! Le kilomètre plus loin, la" voiture ambulance le ramassait.

Son sort fut cehii de la plupart des autres.

Le Français Dolgues, âgé de 18 ans, eut été peut-être un des vainqueurs, mais les managers voyant que quatre des nôtres le prêchdaient, dont Marchai qui tomba avant de terminer, jugèrent que notre équipe se clussait et évitèrent à son jeune âge un te n il le calvaire.

Telle course ne se raconte pas. Elle eut son surhomme : Nurmi, je.5 héros : 1es Mncurrents classés, ses victimes ; mais Jle noeus donne l'angoisse de songer à ce que n'a, si la température ne change pas, la course de 42 kilomètres du marathon. Darmi les concurrents hors combat 'hier. parce que l'inso-

lation en terrassq, il y en fut un, le suédois Tudresson, qui resta dans le coma durant deux heures, à l'hôpital Beaujon. Dans la soirée il était enfin hors de danger, mais il devra garder la chambre longtemps.

Songe-t-on aux effets de la chaleur torrdc durant là course de 42 kilomètres. Il y a risque de n\ort. L'heure de départ n'est pas fixée : au début de la matinée ou à la fin de la soirée, le sport ne peut que gagner à éviter de. graves catastrophes. Il ne faudrait pas que le deuil vint ternir la magnifique apothéose des Jeux Olympiques de Paris.

, Les autres épreuves, deux records

, du monde battus

Des autres épreuves que dirai-je ? Le bi..

lan est simple : deux records du monde battus, le triple saut par l'australien Winter qui, avec 15 mètres 525 dépossède l'américain Dan Ahèran, recordman depuis 1911 avec 15 mètres 519, et le record des 400 mètres relais qui appartenait à. l'équipe américaine victorieuse aux Jeux Olympiques d'Anvers, avec 42" 1/5, est battu nar l'Angleterre avec 42". Dans la série suivante, la Hollande égale l'ancien record avec 42" 1/5, tandis que la France se qualifie pour la finale des relais èn 42" 1/5. Il

Quelle lutte fantastique aujourd'hui dans la finale du décathlon. Enfin Osborne, vainqueur. n'a pu menacer le record non offIciel, mqis si extraordinaire et si réel de l'indien Ihorpe. Derrière Osborne, vainqueur avec 7.710 points, §e classent dans l'ordre l'américain Norton, l'esthonien Klumberg, le finlandais Hunsari, le sud-africain Suhtherland et le suisse Gerspach.

Le classement final du

Decathlon

Décathlon. — Classement final i 1. Osborne (Etats-Unis), 7.710 points 775 (record du monde battu) ; 2. Norton- (E-tats-Unis). 7.350 points ; 3. Kleimberg (Esthonie), 7-320 ; 4. Huaari (Finlande). 7.041 ; 5. Sutherland

(Sud-Afrique), 6.704 ; 6. Gerspach (Suisse),

6.743.

La Huitième Journée d'athlétisme,

10.000 mètres marche

FRIGERIO REEDITE SON EXPLOIT DE 1920

10.000 mètres marche finale : 1. Frigerio (Italie), en 47' 49" 2. Gcodwin (Angleterre), à 200 mètres; 3. Mac Gaster (Afrique du re ) à

Sud) ; 4. Pavezi (Italie) ; 5. Schwab (Suis se) ; 6. Clarke (Angleterre) ; 7. Fradegada (Italie) ; 8. Bosatra (Italie) ; 9. Hin'kfe (EtatsUnis) ; 10. Clermont (France).

- 400 mèt ces relais

LE RECORD DU MONDE EST ÉGALÉ

PAR L'EQUIPE AMERICAINE

400 mètres relais. Finale : 1. Etats-Unis, 41" (record du monde égalé); 2. Angleterre; 3. Hollande ; 4. Hongrie; 5. France; 6. Suis.

se.

s e.. 3.000 mètres par équipes

LE RECORD OLYMPIQUE EST BATTU

PAR LA FINLANDE

3.000 mètres place. Finale : 1. équipe Finlande, 8' 32" (record olympique) ; 2. GrandeBretagne: 3. Etats-Unis ; 4. France.

1.600 mètres relais

LES ETATS-UNIS BATTENT

LE RECORD DU MONDE

1600 mètres relaies. Finale : 1. Etats-Unis, 3'16" (record du monde) : Suède, GrandeBretagn. Cilnad, France, Italie.

Disque

LE RECORD OLYMPJQUE EST BATTU

Disque, finale : 1. Hocqenze (Etats-Unis), 46 mètres 155 (record olympique) ; 2. Mydymaa (Finlande), 44mètres 95; 3. Lieb (EtatsUnis), 44 mètres 83 ; 4.. Pope (Etats-Unis), 44 mètres 42 ; 5. Adkilot (Norvève). 43 mètres 405 ; 6. Hautfranst (Etats-Unis), 42 mètres 49.

Marathon

STENROOS EST VAINQUEUR.

EL OUAFI SE CLASSE SEPTIEME

Le Marathon a été gagné par Sttenroos ,"Finlande), eff-ectuant les 42 kilomètres 105 du parcours en 2, h. 41'22" 3»5.

Au départ, le Grec Krains prend la tête, suivi de Cuthbtert (Canada). Les deux hommes arrivent ainsi au contrôle du Val Notre-Daihe et mènent toujours à Cormeillesen-Parisis, précédant Url (Autriche), BrOos (Belgique) et Jansen (Danemark). La Patte d'Oie d'Herblay voit toujours Krains premier, mais de Màr (Etats-Unis) remplace Cuthbert à la seconde plaæ.

Le Français Verger est alors quatrième, précédant. Mellor ,(,Etat-s-Unis), Alavoine (Belgique) et Url (Autriche). Au contrôle

suivant, à Pierre-Laye, Verger (France) inèm ne devant De Mar (Etats-Unis), Krains (Grèce) Mellor (Etats-Unis) et Manhes (France).

A Saint-Ouen l'Aumône, IÍiprÕs 19 kilomètres 250, Verger est au commandement, ayant couvert la distance en 1 - h. 12' 8", devant Stenroos (Finlande), De Mar, etc.

A mi-course, au virage de Pontoise, Verger a cédé le pas au Finlandais Stenroos qui passe avec 26 secondes d'avance. Au contrôle suivant le Français a encore rétrogradé et passe seulement sixième. (Stenroos; est premier, précédant Die Mar, Bertini (Italie); Manhes (France), Haloneh (Finlande).

A Pierrrelaye, pas de changement pour les trois premiers, mais Halohen est quatrième devant Mac Leod Wright (Grande-Bretagne), Lossman (Esthonie), El Ouafi (France) et Manhes (France). Verger (France) a aban-

donné à ce contrôle. A la IPatte-d'Oie-d'Herblay, après 31 kilomètres, Stenross passe premier et Bertini second, ayant ravi cette place à De Mar, tesoisième. Viennent ensuite Halonen, Loosman, El Ouafi et Plaza-Reyes (Chili). A Cormeilles-en-Parisis, après 34 kilomètres 350, Stenroos passe le premier en 2 heures 12' 22". Derrière lui l'ordre n'est pas changé. Stenroos est toujours en' tête au dernier contrôle et pénètre finalement sur le stade où il termine brillamment la dure épreuve, faisant flotter une fois encore le drapeau finlandais pour la clôture du tournoi athlétique.

Les autres concurrents se classent ainsi: 2. Bertini (Italie), en 2h. 47' 19" 3/5; 3. De Mar (Etats-Unis), en 2 h. 48' 14" ; 4. Haï men (Finlande), en 2 h. 49' 47" 2/5; 5. Ferrij (Grande-Bretagne), 2 h. 52' 26" ; 6. Plaza Reyes (Chili), 2 h. 521 541 1, 7. El Ouafi (France), 2 h. 54' 19" 3/5; 8. Kinn (Suède), ( F rance ) , 33" 2/5-, 9. Carreras Salvador (E~spa-

2 h. 54'

(France), 33" 2/5; 9. Carreras Salvador (Espagne) ; 10. Lossmann (Esthonie) ; 11. Jansen (Danemark) ; 12. Manhes (France) ; 13. Cuthbext; (Canada); 14. Mac Auley (Canada); 15.

Alavoine (Belgique).

Classement final

Classement définitif du tournoi d'athlétisme :

1 1. Etats-Unis, 255 points : 2. Finlande, 166; 3. Grande-Bretagne. 85 !p. 1/2: 4. Suède, 31 p.

1/2; 5. France, 26 p. 1/2; 6. Italie, 19.

LAWN-TENNIS

Le tournoi de tennis des Olympiques a commencé dans la matinée sur des courts spéciaux aménagés dans l'année du stade de Colombes. Malgré l'absence de M. Tilden et M. Joli son, chez les hommes et de Mlle Lenglen chez les femmes, le tournoi n'en constitue pas moins un véritable championnat du monde sur terre battue.

VC{i,ci les résultats acquis au cours de la matinée : Simples messieurs Muller (Suisse) bat Wei (Chine) ; le champion Torralva

(Chili) bat Casanovas (Portugal) (w.o.) : Nielsen (Norvège) bat Balas (Yougoslavie) (w.o.) -; Tegner (Danemark) bat Kilèmen (Hongrie) par 5 à 4, 6 à 1 et 6 à 1 ; Ferrier (Suisse) bat Schybergson (Finlande) par 6 à 4 ; 6 à 3 et 6 à 3 ; Halot (Belgique), bat Ireland (Irlande), par 6 à 1 ; 6 à 4 et 6 à 4 ; Caitaruzza (Argentine), bat Bapadiîutoulos (Grèce), par 7 à 5 et 6 à 1 ; Zerlrtndes (Grèce), bat Szekwong (Chine) (w.o.); Leimbrugger (Hollande) bat Weilock (Chine) (w.

o.) ; Luppu (Roumanie), bat Delcanto (Mexique), par 6 à 4, 6 à 3 et 6 à 4 ; Flaquer bat Torralva (Chili, par G à 4 ; 3 à 6 et 6 à- 0; De Morpugo (Italie) bat Wolf (Luxembourg) par 6 à l, 6 à Q et 6 à 0 ; Hortal (Argentine) bat Castro (Portugal) par 6 à 1, 6. à 4 et 6 à 2 ; Sysée (Indes) bat Langaart: (orvège) par 6 à 2, 6 à 2 et 6 à 3 ; Debran f Suisse), bat-Mac Créa (Irlande) par 6 à 4,

6 à 4 et 6 à 0 ; Gilbert (Angleterre), bat

Durdilenski (Yougoslavie) par 8 à 6, 6 à 1 2 à Cet 6 à 2.

Simple messieurs : iMacenauer '(Tchécoslovaquie) bat Lamens.,{Belgique) par 6-0. 6-1,

6-0 ; Kehrlurg (Hollande) bat Roman (Roumanie) par 6-1, 6-1, 6-2 ; Aeschliman (Suisse) bat Dumas (Argentine) par 7-5. 6-4, 6-0; Ricliardson (Afrique du Sud), bat Sindu (Espagne), par 6-4, 6-4, 6-3 ; Çraholm (Finlande) bat Brooks (Australie) w.o. ; Kings-cote bat RoUrer (Th>écoslovaquie), par 6-3. 6-4, 4-6. 3-6, 6-3 ; BoTotra (France), bat Honda (Japon) par 6-3, 6-3, 7-5 ; Jacob (Inde, bat Moralès (Espagne) par 6-2, 6-4, 6-4 ; Van Lennep (Hollande), bat Szecheuno par w.o. : Huhter (Etats-

Unis) bat Grahm (Finlande), par 6-3, 6-3, 6-0 ; Bayley (Australie), bat Schuldt (Finlande), par 6-1, 6-3, 6-4 ; Willard (Australie), bat Raymond '(Afrique du Sud), par 2-6, 6-4, 6-4. 2-6, 6-4 ; Bach (Danemark) bat Lozanne (Mexique) par 2-6, 8-6, 9-7, 6-4..

LE TOUR,NOI DE DAMES

RésuStats par suite de forfaits

Bien que ,1e tour des dames ne soit pas commencé, quelques unes des concurrentes ont fait parvenir leur forfait, ce qui donne ainsi pour quelques rencontres, le résultat suivant :

Simples dames : Mlle Wills (Etats-Unis), bat Mlle Marnet (Espagne) w.o. ; Mlle Sheherd Barreau (Angleterre), bat Mme Fonnodana (Espagne) w.o. ; Mme Fick (Suède), bat Mlle Krenosey (Hongrie) w.o.

Doubles dames : :Mme Petery Rrencsey

(Hongrie) bat Mme Marnet Fonrodona (Espagne), w.o.

Cousin (France) bat Caude (Afrique du

Sud), 4 à 6, 6 a 3e 6' à 2, 6 à 4 ; Wennengen

(Suède) bat Kiachmayer ((Hongrie) par 8 à 6, 6 à 2, 6 à 4 ; Cochet (France) bat Colam- bo (Italie) par walk-over.

Simple dames : Mme Golding (France) bat Mme Von Essen (Suède) par 6 à 4, 6 à 2.

.'Double dames : Mme Peterie et Mme Krensoy (Hongrie) battent Mme Marnet et Mme Fomodàrio (Espagne), par walk-over.:

YACHTING

Meulan, 13 juillet. — Le départ de la 2e manche est donné à 14 heures aux huit concurrents qui ont pris part à la première manche : Belgique, Portugal, Norvège, Angleterre, Suède, Espagne, Finlande, Hollande.

Au début, vent faible. L'Esipagne prend un bon départ.

Au premier tour, passent dans l'ordre suivant : Espagne, Belgique. Hollande, Finlande, Suède,. Portugal, Angleterre, Norvège.

Au deuxième tour, les concurrents ayant te vent arrière se suivent, séparés d'une dizaine de mètres. Après la troisième bouée du retour. la Belgique perd du terrain, ainsi que l'Espagne. La Suède regagne énormément.

Dès le début du troisième tour, la lutte est serrée entre .la Hollande, l'Espagne, la Belgique, la Finlande. la Norvège et la Suède.

La Hollande et la Belgique se détachent de leurs adversaires de 200 mètres. A l'arrivée, la Belgique prend une demi-longueur sur la Hollande.

La Belgique,qui gagne les deux manches, est déclarée champion olympique de cette première épreuve.

LA BELGIQUE EST CHAMPION

OLYMPIQUE

Voici le classement de la deuxième manche :

1. Belgique, en 1 h. 46' 12"; 2. Hollande, en 1 h. 46' 12"; 3. Finlande, 1 h. 47' 40"; 4.

Espagne, en 1 h. 48' 20"; 5. Suède, en 1 h.

48' 40" ; 6. Norvège, en 1 h. 49' 30" ; 7. Angleterre, en 1 h. 53' 40"; 8. Portugal, plûs de deux heures après les deux manches.

Le classement par points est le suivant : Belgique. 2 points ; Norvege, Suède, Espagne. Finlande. 8 points; Hollande,10 p.; Angleterre, 13 points ; Portugal, 15 points.

Une course de barrage va se courir entre la Norvège,, la Suède, l'Espagne, la Finlande.

Les classements

La course de barrage disputée sur deux tours de piste, soit 9 kilomètres, a été gagnée par la Norvège, derrièrè, la Suède, seconde, la Finlandé troisième et l'Espagne quatrième.

Le classement des concurrents après les deux premières épreuves est le suivant :

1. Belgique, 2 points; 2. Norvège, 8 points après barrage ;3. Suède. 8 points après barrage; 4. Finlande, 8 points après barrage ; 5. Espagne, 8 points après barrage ; 6. Hollande, 10 points ; 7. Angleterre, 13 points; 8.

8. Portugal, 15 points.

Ls classement par nations, après cette première épreuve est le suivant :

1. Belgique, 10 points - 2. Norvège, 5 points ;

3. Suède, 4 points 5. Espagne, 2 points ; 6.

Hollande. 1 point.

Les deux épreuves pour bateaux à voiles de 6 à 8 mètres commenceront le 21 juillet, au Havre.

NATATION

LES EPREUVES

Paris, 13 juillet. — Le tournoi olympique de natation, quoique venant en cinquième et sixième place par le nombre d'engagés, n'en est pas moins un des olus intéressants de-3 J (-Ui" Olympiques. Ce meeting dépasse en effet tout ce qui a été fait jusqu'ici et pourtant le succès de Stockholm, en 1912, a été immense.

21 nations sont enrayées : Australie, Autriche, Belgique. Canada, Danemark, Espagne, Etats-Unis, Finlande, France, GrandeBretagne, Grèce, Hollande, Hongrie, Irlande, Japon, Luxembourg, Norvège. NouvelleZélande. PoriuR-al, Argentine, Suède, Suisse, Tchéco-Slovaciuie et Yougo-Slavie ont envoyé leurs meilleurs nageurs. Le programme très chargé se déroulera durant huit jours et comprend notamment: 100, 400 et 1.500 mètres nage libre messieurs, 100 et 400 mètres nage libre dames; 100 mètres nage sur le dos messieurs et dames ; 200 mètres brasse messieurs et dames ; plongeons Tv800 mètres relais messieurs ; 400 mètres relais dames. Enfin, im tournoi de water-polo.

Trois épreuves ont été disputées : la première série des 1.500 mètres nage libre ; le premier match du tournoi de water-polo réunissant les engagements de 14 nations.

Le premier tour doit mettre en présence l'Italie contre la Suède, la Hongrie contre lu Grande-Bretag-ne, la France contre les Etats-Unis, la Hollande contre -la Suisse, l'Irlande contre l'Autriche et la Grèce contre la Tchéco-Slovaquie. L'Espagne et la Belgique ont été exemptés.

A ces tours, toute nation battue une fois sera éliminée. Le premier match ayant lieu ce matin oppose l'Italie à la Suède.

SERIES DES 1*500 METRES NACE LIBRE MESSIEURS

Le record du monde est battu par Chariston et le record de France par Rebeyrol

Voici les résultats des différentes épreuves des 1.500 mètres nage libre. Les deux premiers de chaque série et le meilleur troisième des cinq séries sont qualifiés pour les demi-finales fixées au 14 juillet.

Première série : 1. Annison (Grande-Bretag-ne), 22'38" 4/10 : 2. Smith (Etats-Unis), 22'48" 8/10; 3. Christie (Australie), 22'49" 4/10 ; 4. Klein (France). ; 5. Onoda (Japon), abandonné.

Deuxième série : 1. Ake Borge (Suède), en 22'56" 2/10 ; 2. Taylor (G.-B.). 23' 16" 6/10 ; 3. Noda (Japon). 23'44" 2 10 ; 4. Rebeyrol (France). 24'4i?" 8/10. Quoique quatrième, Rebevrol n'en bat pas moins les records de France des 800 et 1.500 mètres.

Troisième série: 1. Chariston (Australie) en 21'20" 4/10 ; 2. Hatfield (G.-B.), en 22'26"

8/10 ; 3. Howell (E.-U.), 22'48" 2/10 ; 4.

Bassilopoulos (Grèce), 26'17" 4/10 ; 5. Roje (Yougo-Slavie) v abandonné.

Chariston mène toute la course et termine dans un style sunerbe, battant le record du monde détenu par Arne Borw (Suède) en 27' 35" 3/10..

4.500 mètres nage libre

Arne Borg bat à nouveau le record du monde

Quatrième série : 1. Arne Borg (Suède), en 21'11" 4/10 (record du monde) ; 2. Takai&ki (Japon). en 22'43" 2/10 ; 3. Bacialupo (Italie), en 25'4" 1/10.

Cinquième série :1. De B pan repaire (Austrai-ie), on 00'1£" G/W ; 2. Vernot (Canada'j, en 23'11" 4/10 ; 3. Pôllegry, (France), en 24' 7" 6/10.

'Belle course du marseillais Pellegry qui bat les records de France des 800 mètres, des 1.000 mètres et des 1.500 mètres.

, Datation

CHALLENGE « PONS CESAR »

Organisé par l'Association Sportive

Montpensier

Les actifs et dévoués dirigeants de l'ASM ont remporté hier un réel succès, et ont droit à toutes nos félicitations. L'organisation matérielle fut suffisante et si quelques fautes ont été commises dans la régularité des courses, il ne faut pas en faire retomber la faute sur les organisateurs. Les officiels et délégués de clubs sont les seuls responsables de ces irrégularités. Néanmoins les résultats sportifs ont été dec plus intéressants.

Le 50 mètres cadets voit la supériorité du RASA qui avec l'ASM ont une jolie pleiade de jeunes de valeur qui promettent pour l'avenir.

Les s-éries qualifient Mai.re, Cabanelas, Delmas et Verdu. Pour la finale des premiers, Maire se détaché immédiatement et conserve son avance.

1. Maire (RASA) ; 2. Cabanellas (ASM); 3. Delmas (RASA) ; 4. Verdu (RASA); 5. Ferrigno (ASM); 6. Giménez (RASA).

Le 100 mètres dos est pour les spécialistes du RASA l'occasion e prendre une nette avance. Quatre maillots verts s'alignèrent en effet en finale.

1. Rod Ed. (RASA) : 2. Rod Marcel (RASA) ; 3. Eyer (RASA) ; 4. Klein M. (RASA) ; 5. Calo (ASM) ; 6. Bazus (ASM).

Les 100 mètres nage libre, toutes catégories revient de haute lutte à la Marine qui possède en iPelaz, Castiglione et Moreau des hommes de classe se qualifiant pour la finale avec Donald du RASA, le récent vainqueur de Pelaz.

Dès le départ, 'Pélàz se détache, Moreau, Donald et Castiglione .mènent de front, mais Moreau semble prendre la tête et Donald fatigué par un récent 400 mètres est sur le point d'abandonner. Mais stimulé par ses supporters, il continue et termine la distance. (MSA) ; 2. (Moreau (MSA) ; 3.

10 Pelaz (MSA) ; 2. tMoœau (MSA); 3.

Castiglione (MSA) ; 4. Gow Donald (RASA) ; 5. Rod Ed. (RASA) ; 6. Maurel (RASA).

Le 400 mètres est pour Maddalena, le crack du Gallia l'occasion de prouver sa supériorité ainsi que sur le 1.500 mètres, mais je reprocherai à Maddalena de ne pas faire sa course régulièrement et d'avoir voulu être classé aux 400 m. second en s'arrêtant à 50 centimètres de l'arrivée et en laissant toucher Donald avant lui. Les officiels auraient du en l'occasion le classer 2°, ce qui aurait été régulier. Quoeza eut un très joli retour et inquiéta fortement tDonald à l'arrivée.

1° Maddalena (GS) ; 2. Donald (RASA);

3. Quazza (ASM) ; 4. Paul (ASM) ; 5. Ferrer Henri (ASM) ; 6. Barriod Maurice (A.

S.MJ.

Les 1.500 mètres sont un peu monotone et la lutte se circonscrit entre Ferrer, Donald et Barriod, car Maddalena se détache de suite et n'est plus inquiété, accentuant sans cesse son avance. Où sont les vieilles luttes Maddalena, 'Moreau Paul.

1. Maddalena (GS) ; 3. Ferrer Henri (ASM); 3. Cow Donald (RASA) : 4. Barriod Maurice (ASM) ; 5. Bonalem (RASA) ; 6. Barriod Henri (ASM).

!Les 500 mètres relais par dix nageurs furent franchement irréguliers car toutes les équipes sauf l'ASM furent arrêtées on ne sait pourquoi au premier relai pendant que Montpensier filait et prenait une quarantaine de mètres d'avance pour n'être plus rejoints. La course semblait être pour le RASA mais les Marins n'avaient pas dit leur dernier mot et Titlam, Moreau et Castiglione ^.cpmlilerond le retard de leurs ieunes camarades. Pelaz finissant partout devant le RASA pour terminer avec une dizaine de mètres devant Rod et très près de l'ASM : 1. ASM ; 2. MSA ; 3. RASA ; 4. GS.

Le 200 mètres relai, 4 nages hors challenge met en présence des équipes de 28 plan et le RASA l'emporte facilement. Les marins semblaient devoir prendre la 20 place se font remonter et dépasser à la nage libre par l'insuffisance de son 4e nageut : K RASA ; 2. ASM ; 3. MSA ; 4. GSJP,

Les 200 mètres débutants voient un lot imposant de partants et le jeune Delmas se qualifie premier alors qu'à mon avis Ambrosino était le vainqueur et qu'il a réédité le geste de Maddalena, laissant toucher Delmas avant lui. L'arrivée est assez serrée pour les 8 premiers.

L .Delmas (RASA) ; 2. Ambrosino (USA); 3. Triomphe (RASA), 4. Di Crescenzo (RA

SA) 5.. David (RASA) ; 6. Schiano (MSA) ;

Perripaud (GS) ; 8. Cars (MSA) ; 9. Aphone (RASA) ; 10. Lounès (ASM).

Les 200 mètres ondines toutes catégories se dispute en réalité entre des jeunes de l'ASM et' la petite Maugusi fourni encore la victorieuse :

1. Maugusi (ASM) ; 2. Scott-o Marie (AS M) ; 3. Ferigno Gracieuse (ASM) ; 4. Roméo (ASM) ; 5. Lubrano (ASM) ; 6. Scotto F. (ASM).

Les plongeons de haut vol ordinaire sont pour Bazus de l'A. S.M., l'occasion de confirmer sa victoire de dimanche dernier.

Regrettons l'abstention des « as » du G.S.

J.P. qui pour une raison que nous ne vou1ens pas discuter n'ont pas prêté leur concours à l'A.S.M. C'est-d'autant plus coupable que tous les clubs ont prêté sans question de « prix » leur concours ,dimanche dernier au challenge du G.S. J.P.

1. Bazus (AS'M) ; 2. Borg (USA) ; 3. Vauclare Lucien (ASM) ; 4. Rossi (USA) ; 5.

Thomas (GS)-Rodenas V. (ASM) et Rey (RA SA).

Le match de water-polo

Le clou de la réunion fut le match de water-polo qui opposait l'ASM à la MSA. On se souvient qu'au cours des championnats actuels, l'ASM .battait la MSA, champion 1923, par 3 buts, à 1. Ce match était en quelque sorte une petite revanche morale pour les Marins. Les deux Guipes sont respectivement handicapées par l'absence d'un équipier, Barriod 'M. à l'ASM et Bastou à la MSA. A la première mi-temps, le score est nul, bien qu'un but ait été marqué par chaci!" équipe mais refusé 'par l'arbitre. Les Marins se ressaisissent en deuxième mitemps et prennent nettement l'avantage en battant le goal adverse par quatre fois. La rencontre fut assez jolie dans l'ensemble et les Marins ont mérité leur victoire.

Arbitrage insuffisant.

En résumé excellente journée pour le sport dont peuvent être remerciés les Jacquot, Vota. Cals, Simonet, Guérin Lavonneir, etc.,

tous très dévoués et très actifs.

Jack.

LA REUNION D'ORAN

La deuxième journée a été ce que d'aucuns n'attendaient, superbe. Le public bien plus nombreux a chaleureusement applaudi la pleïade de nageurs qui étaient venus se ranger sous les ordres des organisateurs, qu'il faut féliciter pour leur dévouement.

Le 200 ondine revient à Mlle Collet. Dans Pordre Villa Marthe et Pérez Jeanne de Mostaganem, puis Shell, G.M.O.

Bel-Abbès avec Baranoski, Kojack, Grandelef. Kaemmers. Ehles enlève le 250 relais en 3'36" 4/5 ; deuxième Mostaganem ; troisième, Glorieuse.

Amand, du FCO, eo 8'52" 3/5, gagne le 400 mètres, précédant dans l'ordre Sellés de Mottaganem ; Duffour de la Glorieuse ; Ehlès de Bel-Abbès ; Leguen du RICO ; Dumont de la Glorieuse ; Dumoulin de Mostaganem.

JJrokk François jraerno 1P AÛO. {un-inr., "--Il

9'40 2/5 pour le Raoing, dans l'ordre Ballongue du RICO ; rnero de la Glorieuse ; Ivars. Violette, As-sorin. de Mostaganem ; Lirola Antoine, du Racing- sauve le RICO.

Ehlès gagne encore le 100 mètres sur le dos en 2'5" battant nettement Banos du Racing et Baranès de la Glorieuse.

Lirola aussi enlève le 100 mètres dos junior devant Romero et Lirola Antoine, tous du Racing. Ce club que tous devraient prendre en exemple, est la seule société d'Oran qui ose pratiquer tous les sports.

Pour clo_^e cette magnifique journée Mlle Malonda effectua d'une hauteur de dix mètres un superbe plongeon.

Athlétisme

A BlllDA

MATCH RED STAR-FCB

Hier, à Blida, le FiCB rencontrait en un match d'athlétisme le Red Star Club Lavige-

rei. Ce fut un succès de plus pour le grand club local qui remporta sur son valeureux adversaire une belle victoire. Il v eut des prformances remarquables. Salvano sauta 6 m.

70 en longueur, saut favorisé, il est vrai, par le terrain en pente.

Bensaïd battit Lludriguès, hampion d'Alger dû saut en hauteur, passant 1 m. 74.

Le Red Star. gagnant de nombreux chal-1 lenges à Alger, ne put que remporter la course relais de 1.000 mètres. Ce qu'il fit d'ailleurs dans un style magnifique.

Félicitons vivement les Blidéens du grand succès de la réunion suivie pamn nombreux public. Les épreuves disputés se déroulèrent très rapidement, donnant satisfaction à tous, spectateurs et organisateurs.

Cette première victoire encouragera fortement la Commission athlétique du FCB, et dimanche un grand match opposera aux locaux le Racing Club Algérois.

Résultats techniques

83 haïes. — 1. Salvano (FCB) 12 2/5 ; 2.

83 haies. (RSCk) ; 3. A l caras .(FCB) ; 4.

Pettinato (RSCI.) ;' 3, Alcaras (10CB) ; 4.

Colombier (FCB) ;

FCB 8 points — RSCL, 3 p.

Saut longueur. — 1. Salvano (FCB) 6,70; 2. Bonello (FCB). 6,20 : 3. Fedelich (RS CL) ; 4. Colombier (FCB).

PCB, 9 points — RSCL, 2 points.

400 mètres plats.— 1. De Mazière (RSCL); 2. Paris (FCB) ; 3. Clandel (FCB) ; 4. Reboul (RSCL).

FCB, 5 points — RSCL, 6 points.

- Relais 4x100. — 1. FCB ; 2. RSCL ;

FlCB, 4 points -- RSCL, 1 point.

Poids. — 1. Gustin (FCB), 10 m. ; 2. Dardenne (FCB). 9 m. 76 ; 3. Socias (FCB) ; 4.Serrès (SCCL).

FCB, 11 points — RSCL, 1 point.

Disque. — 1. Millet (RiSCL) 28 m. 70 ; 2.

Gustin (FCB). 28 m. 57; 3. Dardenne (FCB) ; 4. Denis (FCB).

RSCL 5 points — FCB, 6 points.

Saut en hauteur. — 1. Bensaïd (FCB), 1 m. 74 ; 2. Lludriguès (RSCL) 1 m. 70 ; 3. Petinatto (RSCL), 1 m. 62 ex-sequo, Alcaras (FCB).

FCB, 5 points — RSCL, 6 points.

1.000 mètres relais (400, 300, 200, 100).

- 1. RSCL ; 2. FTCB. -

RSCL, 4 points — FCB, 1 point..

Total général. : 1. FCB, 66 points ; 2 RS

CL, 32 points.

LA BOXE A ALGER

LA REUNION DE SAMEDI

A L'ATTRACTION PARK

Belle chambrée, samedi, à l'Attraction Park. Les organisateurs, MM. Bonnet, sans avoir pourtant fait une réclame exagérée, ont obtenu malgré toisifc un assez beau 'succès qui ne peut que les inciter à persévérer dans leur initiative. La salle de l'Attraction se prête bien, d'ailleurs, aux réunions d'été. Bien aérée et spacieuse, elle ne- peut qu'attirer les amateurs de la boxe.

Comme programme, à l'exception du grand combat, il était parfaitement compris. Aussi les rencontres furent-elles suivies avec inté,rêt, pa, r les spectateurs, particulièrement les matches mettant aux prises les poids mouches.

En résumé, agréable soirée et toute à l'honlIeUr de MM. Bonnet que nous félicitons

Les combats

En 4 rounds de 3' les poids mouches Gantés et Barra nous montrèrent qu'ils étaient tout à fait novices. Gantès eut- lo meilleur et enleva la décision. ;, Sur la même distance deux autres poid : mouches, Ali ben Hady et Carriciose rentrèrent furieusement, Ali fut déclaré vainqueur par 2 voix.

Deux poids légers Scotto et Ziani en 6 re.

prises de 3" fournirent un joli combat., Ziani tout particulièrement se fit remarquer, par sa souplesse et son beau jeu de jambes Le match nul fut mal accueilli par le public, Scotto un peu gras n'ayant « travaillé M isérieusementquedans les trois premiers rounds, sans s'assurer un avantage précis.

Ziani au contraire s'employa à fond, touchant moins efficacement. peut-être, mais combien plus souvent que Scotto.

Deux autres poids légeis. Rovetto et Bet" Kacem firent un combat intéressant ciui fut arrêté au quatrième round. par suite de l'abandon inexplicable de Rovetto. Scientifique, puissant, ce dernier avait en face de lui un homme fougueux et courageux, qui était bien décidé à ne pas se laisser malmener. C'est sans doute ce qui énerva Rovetto qui « laissa çà là. » Belkacem fut déclaré comme de juste vainqueur par abandon. Ce boxeur est à revoir. r

Le grand combat

Il fut bien petit. Evidemment, il n'alla pas à la limite des 12 rounds.

Xavier n'avait pas, en Stéphamini, un adversaire de classe ! Ce dernier, dès le premier round s'embusqua derrière ses gants jusqu'au moment où l'arbitre arrêta le combat (3e round) pour infériorité manifeste. Xavier enleva ainsi une victoir.e bien facile (lui ne permet vraiment pas encore d-e Parrprc-' cier.

Comm,e auparavant, il manque totalement de sang-froid ; c'est vraiment dom rnage, car son « gauche » est toujours des plus dangerex. Stéphanini en fit d'ailleurs l'expérience dès la 2e reprise.

Sauvayre et Orioli firent 6 rounds de 3' de toute beauté. Ces deux poids mouches furent plaisants au possible, ne cessant de batailler avec énergie et scientifiquement durant les ; 6 reprises. La victoire revint à Oricli par 2 voix. qui toucha plus souvent que Sauvavre.

Kaddcur avait cette fois pour lui donner la réplique un homme difficile à boxer, Lala. Pour deux poids coqs, le combat fut bien monotone. Ces deux boxeurs firent surtout des « rounds » d'observation, et c'est tout. Ce n'test guère qu'à partir de la quatrième reprise oue Kaddour plaça .quelques jares séries qui auraient au lui donner la victoire à la rigueur. Kaddour nous avait habitué à mieux. Lala fit de son mieux ; il n'attaqua cme très rarement, se contentant d'esquiver et d'essayer des gauches de volée.

Ce match fut déclaré nul.

Castiilo et Lemmo (poids plumes) furent les deux hommes de la soirée. Combat merveiHeux à tous les points de vue où. Castiilo se montra nettement supérieur. Lemmo fit preuve d'un courage digne d'éloges et d'une combativité exemplaire.

Castillo est à suivre sérieusement, c'est un pugiliste d'avenir. La décision de cette rencontre lui revint ar 3 voix. F. S.

-- Ççelisme

STADE MUNICIPAL

La réunion organisée par le Gallia. con- ,, cessionnaire des matinées cyclistes, vit autour de la piste de nombreux amaifeurs de la « petite reine ». Il esc vrai que Remadni, placé en vedette, attira ses nombreux partisans. Malheureusement il n'e brilla pas et ne fut pas le sprinter que nous étions accoutumé à voir.

L'organisation, surveillée par l'œil de maître, qui était à l'occasion le délégué de service Dianoux, fut très bonne : les commissaires furent à leur place ; il n'en est malheureusement pas toujours ainsi. La tenue des coureurs est,, par exemple, un peu élastique. Tel concurrent se présente en maillot d'entraînement défraîchi et peu agréable à l'œil. Il faut songer au public qui paie, ce que l'on oublie souvent.

Le coureur Bedon eut les honneurs de la journée, en battant régulièrement Remadni, annoncé comme champion de l'Afrique du Nord ? ?

Résultats techniques

Prix d'Encouragement. lre série (3 tours).

- 1. Azrour ; 2. Relieu

2e série. — 1. Méziane ; 2. Campello.

Repêchage : 1. Campello.

Match Omnium vitesse (3 tours). - 1. Be-

don ; 2. Remadni ; 3. Bassas.

Prix d'Encouragement, finale. — lrc manche : 1. Meziaafc ; 2. Azrour ; 3. Campelio.

20 manche : Meziane ; 2. Azrour ; 3.

Campello.

3e manche : 1. Meziante ; 2, Azrour : 3.

Campello.

Match Omnium (Australienne 15 iours). —

1. Bedon : 2. Remadni ; 3. Bassas.

Remadni se relève à quelques' mètres du but et perd naïvement sa victoire.

Match Omnium (individutelle, 30 tours,

10 sprints) :

1er sprint : Bedon, Bassas, RemaJni.

2e sprint : Bassas. Remadni, Bedon.

3e sprint Bedon, Remadni. Bassas.

4e sprint : Bedon, Remadni. Bassas (arrêté).

5e sprint : Bassas, Remadni. Bedon.

6e sprint Bedon. Remadni, B-assas.

7e sprint Bassas, Remadni. Bedon.

8e sprint Bedon. Bassas, Remadni.

9e sprint Bassas, Remadni, Bedon.

10e sprint : Bedon. Remadni. Bassas. 20 P.!

Total : Bedon, 22 points : Basass. 20 p.;

Rtemadni, 18 points.

Classement général. : 1. Bedon, 28 points ;

2. Remadni, 22 points ; Bassas, 22 points.

Remadni ayant un meilleur classement, obtient la deuxième place.

Américaine, 100 tours. - 1. Bedon-Guer cy L., à un tour ; 1. Relieu-Meziane.

Course de 70 kilomètres

Résultats techniques

1. Ben Ydir (Blida ASSE), 2 h. 40 ; Besadi (ASSE), une longueur ; 3. Pr:or (GS). une longueur ; 4 Lambèze (USCV) ; 5. Louel (GSM) ; 6. Tremol (USCV) ; 7.

Marchica (CGM) : 8. Loissier (GSM) : 9.

Grimaud : 10. Azim : -11. Sintès ; 12. Dziri ;

13. Labadie. Kous, Bramle, Morales. Piro,

Cizillac, Béranguer, Anglade. C. L.

Courses projetées

20 juillet. — Prix Sarrobert. Douéra (AS

SC), 30 kilomètres.

20 juillet. — Grand Prix de Crescia (AS

SC), 45 kilomètres.

21 juillet. — Prix Election (GS), 60 kilom.

3 août. - Prix Reus (ASSE), 150 kilom.

3 août. — Prix de la Pointe-Pescade (AS

SE), 20 kilomètres.

15 août. — Grand Prix Griffon (GS) 236 kilomètres.

24 août. — Prix Sorin Sintès (Chlebli AS

SE). 150 kilomètres).

ECHOS

Le jeune champion des 100 kilomètres Guercy L. reçut hier. à la réunion du Stade.

des mains de M. Lacoste, chef-délégué, une médaille offerte, par la Chambre Syndicaledu Cycle de -- Samt-Etienne. -

Les cracks Varo, Thomas, participeront les 14 et 20 juillet à des épreuves sur routes à Alger et à Bône préférant le sol algérien au succès incertain de la Métropole.

Dans le Circuit du Midi. deux coureurs, Guercy et TurqUI. accompagnés de deux managers ont pris part à l'épreuve disputee les

12," 13 et 14 juillet. Se sont-ils perdus en route ? Aucune nouvelle n'est parvenu ea.

core à Alger.

CINÉMA OLYMPIA

JEUX OLYMPIQUES

BON pour une réduction de 20 sur le prix ordinaire d'une place.

ECHOS

'AU¡OURDJHUI

-

: Fête à souhaiter : Saint-Henrt*.

Courrier à poster :

Pas de départ de paquebot-poste pour France.

: Correspondance par avion : A 20 heures, defmère levée à Alger R.P. du courrier pour Prance, à acheminer pâr avion d'Oran à Tou-

louse.

Spectacles :

Cinémas : Consulter notre rubrique spéciale.

T. S. F.

Programme des émissions radlophoniques d'aujourd'hui

(Heure -normale de Greenwich)

- Radio-Paris : Longueur d'onde 1.708 m. A 11 h.

45. Concert tzigane ; Coquette énigme, ait de iballet (Berry) ; Fontaine du bonheur (Dyck) , Vision païenne, danse grecque (Fosse) ; Petit-Pier.

tôt (Marneur) ; Bambolina (Lehar Lett) ; KjûtBïi

(hiri (Foudrain Delsaux) ; Propos tendres, air de ballet (Oracey) ; Menuet (Mommaert) ; Largo Càéa (Dessus et Sénéchal) ; Ruses d'indiens (Aoker.

JIIlans) ; Automne (Roger Weiller) ; Barcarolle vénitienne (Fauchey) ; Romance (Nerini) ; Çhanson du Nid (Porret) ; Divertissement (Fauohey).

A 15 h. 45. — Concert avec le concoure de collâtes : Ouverture patriotique de Mehul : aux (Morta pour la Patrie, chant et .paroles de Cnaries

Peguy (Février) ; Sambre et Meuse, chant du

14 Juillet ; Chant de Gossec (1792) ; Eomance patriotique, violoncelle (Devienne 1792) ; Hymne de Sa Fraternité (Chérubini 1792) ; Hymnt, à FMf, ohant (Lesueur, 10 messidor) ; Hymne a la Liberté (Gossec, 1792) ; La Mareeillaise, chant.

A 19 h. 30. — Résultat des courses, communiqué Bavas.

'A 20 heures. — Impressions vécuea d'un soir Ide 14 Juillet vu de Montmartre.

, Londres: Longueur d'onde 365 mètres. A 19 heuTes. — Concert de Compositeurs contemporaine anglais, Benjamin J. Dale.

A 21 h. 45. — Hugues, conducteur de troupeaux, Vaughan Williams, joué par la troupe nationale de il opéra britannique, transmis du théâtre Royal.

Cardiff Longueur d'onde 363 m. A 18 h. 30. —

Concert dè la musique de l'aviation britannique.

A PROPOS D'UNE CAMPAGNE

7 Depuis quelque temps un journal de défense des mutilés mène, nous dit-on, une ardente campagne contre trois fonctionnaires algérois. Nous n'avons nullement l'intention de prendre parti pour ou contre ces personnalités, mais un tract qui est répandu à profusion en ville et qui vient de nous 'être remis, prend leur défense. Il est signé par les présidents de toutes les Sociétés de la région d'Alger créées dans le but d'aider les victimes de la guerre. --

C'est dire l'importance que prend dans une catégorie très importante de la population, et qui n'est pas la moins intéressante, une polémique dont on peut regretter qu'elle soit de nature à opposer des gens dont les souffrances, les infirmités, les deuils auraienL-4ii çûwnter d'union.

Ne serait-il pas utile, dans l'intérêt de tous, qu'une enquête soit ouverte?

Vingt-six présidents de Sociétés, de mutilés, de réjormés, de veuves et orphelins de guerre, d'anciens combattants, d'entr'aide aux œuvres de guerre, de pères et mères dont les fils sont morts pour la Patrie. viennent de donner un témoignage de sympathie aux trois fonctionnaires dont on a critiqué la gestion.

r. Ne croit-on pas qu'il serait nécessaire de faire confirmer leur geste _en publiant les résultats d'une enquête officielle qui mettrait fin, une fois pour toutes à l'agitation nefaste créée dans les milieux de mutiiës ?

DE FORT-DE-L'EAU-PLAGE

^anisation de la Soirée Orientale qui doit avoir lieu au CASINO DE FORTDE-L'EAU jeudi 17 juillet, est maintenant achevée.

- (Voir programme aux spectacles.)

LA BIENFAITRICE

Samedi soir, cette Société aè bienfaisance donnait, au Théâtre de l'Alhambra, une soirée qui fut des plus réussies. Sous l'habile direction de M. Bitard, des artistes amateurs, membres de la 'Société, se firent applatidir dans un programme des plus éclectiques.

- Après la representation, un bal réunit les spectateurs aux accents entraînants d'un jazz de premier ordre.

« LA POTINIÈRE », 5, rue de Constantine. Ses grandes spécialités de glaces : Coupé Orientale, Noisette Sultane, Coupe Jack.,

DISTINCTION HONORIFIQUE

Dans les dernières promotions du Nichan Iftikhar, nous relevons avec plaisir le nom de M. Louis Le Bars; négociant, Chancelier du Consulat de Honduras, au grade d'officier. Président fondateur de la Société La Parisienne, il fut fait officier uu Mérite Agricole pour ses études consacrées tout entières à l'aviculture et à l'éfacàiiorî civique et sportive.

<- La sçuplesse et la grâce de son esprit, sa nature douce. poétique et rêveuse, complétée par une rectitude de jugement, une pfécision dans lés observations J et les déductions, et une netteté dans l'action, ont

Imprimé à tous ses travaux un cachet personnel tout à fait caractéristique. Nous hommes heureux de le féliciter.

Champagne POL ROGER, le goût du jour

suceEs ALGERIENS

C'est avec plaisir que nous apprenons que M. Marcel Christo/le, élèVB de l'Ecole Nationale des Beaux-Arts d'Alger, et fils de M. Christofle, architecte diplômé du Gouvernement, vient d'être admis dans les premiers rangs à l'Ecole Nationale des Beaux-Arts de Paris (section d'architecture).

— Nous apprenons également que M.

Fernand Nin. fils de M. Antoine Nin, propriétaire à Saint-Eugèm, vient d'être reçu avec succès au concours d'admission à l'Institut Agronomique de Paris

, Nos - bien vives - félicitations.,

DE FORT-DE-L'EAU

Nous savons maintenant que la fête organisée par M. Saint-Michel pour jeudi prochain au CASINO DE FORT-DEL'EAU, aura pour thème « Soirée Orientale ».; Nous en. donnerons prochainement le programme détaillé.

SABLETTES. Bar américain. Orchestre.

LE DOCTEUR F. LAGROT ouvrira son cabinet le 15 courant, 4, rue Richelieu.

Consultations de 2 à 4 heures. Tél. 41-60.

DANS LE PORT

Lë paquebot « Prinses-Juliana », venant d'Amsterdam, via Southampton, a fait escale hier à Alger, avec 247 passagers, dont 18 pour notre port. Après avoir renouvelé ses provisions de soute, ce navire a repris la mer pour les Indes, via Gênes,

Fêtes du 14 Juillet

A ALGER 1

C'est par une température relativement douce qu'ont débuté hier soir les fêtes et réjouissances organisées en, notre ville à l'occasion du 14 Juillet.

Dans la soirée, l'animation a été grande au centre de la ville et dans tous les quartiers ; divers édifices particuliers, banques, brasseries et cafés, dans nos - principales artères avaient illuminé.

Un peu partout, de Mustapha à Bab-el-Oued, au milieu des faux dé bengale, des fusées et des pétards, des retraites militaires et civiles se sont déroulées avec le concours de la troupe et des nombreuses sociétés de notre ville.

Ces retraites aux flambeaux comme chaque année — ont obtenu un brillant succès- Il en a été de même pour toutes les fêtes organisées dans les différents quartiers, fêtes et réjouissances qui se continueront aujourd'hui.

Aucun incident grave ne nous a été signalé, malgré l'affluence grande dans les principales artères.

AU COMITE DES FETES OU QUARTIER

LAFERRIERE

Hier matin, à dix heures, dans les locaux mis gracieusement à sa disposition par le Cercle des Négociants, le Comité des fêtes du quartier Laferrière offrait un Champagne d'honneur aux notabilités de la ville.

Nous eumes le plaisir d'y rencontrer, prouvant leur sympathie à ce Comité d'initiative. MM. Guastavino et Morard, délégués financiers ; Villeneuve. conseiller général ; Tarting-, président du Syndicat Commercial; Tartinga, djoint au maire.d'Alger r les représentants de l'autorité militaire ; MM. Dominique, Juzaud, Plantier., Padinovi. Hannedouche, Gaudet. Romoli, Ponsignon, Gomis, Raimbaud, Buida, Guida. Letellier, les représentants de la presse algéroise, etc.

L'orchestre de l'Africaine jouait. En pensant à lui, et aux sociétés patriotiques qui défileront aujourd'hui, M. Topin-Bichon, président, prononça, avec un remarquable accent patriotique des paroles qui allèrent au cœur de tous. Il les fit suivre de l'exposé des desiderata du quartier Laferrière, programme fort modéTé, mais des plus intéressants, dont feront bien de s'inspirer uNS édiles.

M. Morard, au nom de tous, lui répondit exaltant l'œuvre de solidarité accomplie pif] les commerçants du quartier.

Puis, M. Rigal, flétrissant les barbares alimentaires, se déclara prêt à toujours apipuyer les fêtes populaires. Il annonça la prochaine érection du monument aux morts et déclara, ce dont personne ne doute, que les électeurs jureraient à leur juste valeur les édiles qui se représenteront dans un an aux suffrages de leurs concitoyens.

Après ce rappel aux devoirs civiques, 1=-Orchestre, impeccable, joua la Marseillaise, et les assistants, aux sons de l'air national, se donnèrent rendez-vous, pour le soir, aux fêtes du quartier qui, véritablement, étaient admirablement réussies.

Comité des fêtes de Mustapha, Belcourt,

Hamma et Ruisseau

Square du Champ de manœuvres. - A 15 heures, grand concen par l'Estudiantina de Mustapha-Orphée et Les Amis des P.T.T.

Combats dq boxe par la salle Faustin-Fumat et le Sporting-Club de Belcourt.

Exercictes gymniques par le Club Gymnastique de Mustapha et La Préparation Militaire île Mustapha, avec le concours de leurs clique et fanfares.

A 17 h. 30, grande sauterie et farandole enfantine.

A 21 heures. grand bal populaire à grand orchestre.

Place du Marché de Belcourt. — A 16 heures, concert par l'Estudiantina de Belcourt.

Au Ruisseau. — A 14 heures, grand concert par l'Avenir Artistique du Ruisseau.

Hôpital civil de Mustapha. — A 15 heures, grand condert par l'Estudiantina L'Espérance, Théâtra et L'Amicale Estudiantina.

GRANDE MATINÉE DANSANTE

C'est aujourd'hui lundi 14 Juillet, à l'occasion de la Fête Nationale, qu'a lieu, à 2 h. 30 de l'après-midi, dans la vàste let coquette salle de l'ancien Foyer du Soldat, rue Waïsse, spécialement aménagée pour la circonstance. la grande matinée dansants organisée par l'active Commission des fêtes du Cercle Amical des Sténographes et Dactylographes d'Algérie.

L'excellent orchestre Séria, Jazz Joany, placé sou l'habile direction de M. Serra, exécutera les plus belle.? danses modernes et les plus entraînantes, à la grande joie des invités qui viendront en foule à cette belle fête familiale.

Tous les sténos-dactylographes ainsi que leurs parents et leurs amis sont amicalement invités à cette matinée du 14 Juillet.

Rien n'a été négligé par le Comité des fêtes du CASDA pour confiner même les plus difficiles.

Nul doute Qu'un brillant succès ne vienne couronner les multiples efforts des dévoués membres du Comité d'organisation.

SOCIETE DE SECOURS MUTUELS

«Les Anciens militaires Coloniaux»

Dans sa dernière assemblée générale du 30 mars 1924, les membres de l'Amicale dej Anciens Militaires Coloniaux ont décidé et approuvé la transformation de l'Amicale en

Société de secours mutuels. A cet effet, de nouveaux statuts ont été élaborés par une commission spéciale. Ces statuts ont été approuvés par M. le ministre de l'Intérieur en date du 19 juin 1924.

La société est placée sous le patronage de: * 'M. Niessel, général de corps d'armée : M.

Mohnoven, général de division, commandant les troupes noires ; M. Paulinier. général de corps d'armée en retraite, présidents d'honneur et Mme Vve Trincavelli. présidente d'honneur.

Le Conseil d'administration est ainsi composé : président : M. Guastavino, délégué financier, conseiller général; vice-présidents : M. Goubet P., facteur-receveur des P.T.T. et M. Tissier L.. sous-inspecteur des C.F.R.A.; tiésorier général : M. Rodé A., comptable ; trésorier-adjoint : M. Vago A., comptable ; secrétaire général : M. Goubet E., employé de banque ; secrétaire-adjoint : M. Bizet H., chef d'atelier des C.F.R.A. ; assesseurs : MM.

Echernier J.. retraité des douanes ; Libérati C., propriétaire ; Letellier P., commis des 'Domaines et Lepleux E., représentant de com-

merce.

Commission des fêtes, enquêtes, etc. —

Vice-président *: M'. Lévêque T., capitaine de marine ; assesseurs : M, Plantevin H., mécanicien ; M. Abrami A., employé à l'E.A.; M. Lebone G., commis des Domaines, et Armand P., temployé de commerce.

Les fonds de l'Amicale, s'élevant à la somme de 1.260 francs, ont été versés en compte de la nouvelle Société.

Le conseil d'administration fait un appel chalereux à tous les anciens coloniaux ainsi qu'aux militaires de l'active oui sont titulai-

res d'une ou de plusieurs médailles coloniales, ainsi qu'à ceux qui ont fait du service dans l'une ou l'autre de nos colonies françaises. Il les engage à venir grossir le nombre des adhérents en se plaçant sous les plis du drapeau de la Société, leur permettant de jouir des avantages enumérés dans les nouveaux.statuts. Pour tous renseignements s'adresser au siège social, 103, rue de Lyon, Alger.

Contre la sriss fin îogsnnl

UNE INTERESSANTE INNOVATION

En raison des difficultés sans nombre qui entravent à l'heure actuelle la reprise de la construction des locaux d'habitation, il faut rendie hommage et apporter un encouragement à ceux qui n'hésitent pas à employer leur activité et leurs capitaux dans un but des plus utiles à la population de notre ville, l'édification de nouveaux immeubles où, sans « pot de vin » ni « pas de porte », les locataires peuvent enfin trouver un logement.

Un de nos concitoyens. M. Henry Urios, fêtait hier, dans chez Frespecli, la terminaison d'un grand immeuble nouvellement constiult, situé rue Edith Cawell.

Après la cérémonie inaugurale, il avait tenu à réunir en un banquet tout intime ses (collaborateurs, et, autour de l'entrenrenur, amphytrion aimable, se groupaient : MM.

Richard, pèret fils, architectes ; Layacomo Joseph, conducteur de travaux ; Meley, Luccioni. des services municipaux ; Bruel, de la Maison Koller ; Legade, Layemi, marbrier ; Dufeau, peintre ; Trouche et Miremont, plâtriers ; Pons, constructeur des stores ; Sempéré, de la Maison Lengedre ; Christiné, menuisier ; Cervera, plombier ; Rafau, serrurier ; Brun, monteur électricien ; Tettonii entrepiteneur ; Meillard, Kespi, Ramadier, Boulourd et de nombreux invités.

Après un repas des meilleurs, au cours duquel la gaieté ne cessa de régner et au moment où le champagne pétillait, M. Urios prenant la parole remercia ses collaborateurs de l'aide apportée par eux dans cette entreprise menée à bien et dit quelles difficultés il lui a fallu surmonter, au cours de cette tâche qu'il s'était indiquée. Vivement applaudi, M. Urios est félicité par les assistants.

Puis, les chansons et les monologues complément obligé de toute réunion, viennent terminer cette manifestation toute familiale -et, tard dans la soirée, la réunion prend fin.

P.

Les méfaits du siroeo

UNE REUNION DES COLONS

DE PALESTRO

Sur l'initiative du Comice agricole de Palestro, les colons (tant viticulteurs que céréalistes) des communes de Palestro mixte et de plein exercice, se sont réunis le dimanche 13 juillet à 10 heures du matin, à l'effet de prendre les mesures nécessaires pour parer, dans la mesure du possible aux dégâts importants subis par eux en suite de la vague de chaleuj du 4 juillet et de la sécheresse de cette année.

Après un exposé de la situation fait par M. Bizot, l'assemblée décide la nomination d'une commission chargée d'estimer les pertes subies et de prendre toutes mesures utiles.

Ont été nommés : MM. Huillet Louis, maire de Palestro. représentant la municipalité ; Cailler Félix. Bizot Gaston, Dubouchet Jacques. propriétaires-viticulteurs à Palestro ; Polge Edouard, gérant de domaine à Palestro ; Sauzet Edouard, Paget et Teissier Auguste, tous trois adjoints spéciaux de Thiers, Beni-Amran et Laperrine Ben Harcun.

Cette commission commencera ses travaux mercredi 16 iuillet.

L'assemblée émet, en outre, les vœux suivants et charge la Commission de les faire aboutir :

1° Demander aux pouvoirs publics de comprendre Palestro dans la liste des localités sinistrées *

2° Un questionnaire sera adressé à chaque exploitant du sol. Il devra être retourné d'urgence, rempli, au président de la Commission. M. Huillet, maire de Palestro. La Commission sera ckarsçée de la vérification des renseignements fournis.

3° Demander une exonération totale ou partielle, suivant l'importance des dégâts subis par chaque colon, de l'impôt sur les bénéfices agricoles et de l'impôt sur la propriété non bâtie.

par chaque colon, de l'impôt sur les bénéfices africoles et de l'impôt sur la propriété non bâtie.

Cette exonération est très légitime, attendu que les bénéfices sont transformés en pertes absolues et que beaucoup seront, ipar suite à court pour entreprendre la prochaine campagne agricole. Les colons de Palestro ne veulent point douter, en la circonstance de la mansuétude des pouvoirs publics et espèrent que ceux-ci feront le geste nécessaire pour ne pas aggraver leur gène en leur réclamant des, impôts qu'il sera impossible d'acquitter.

40 Les colons manifestent leur satisfaction pour l'œuvre entreprise par la Confédération des agriculteurs d'Alger à l'occasion de la calamité présente.

Courses Hippiques

A. BcaifariK

Boufarik. 13 juillet. — Malgré la chaleur que nous subissons depuis quelques temps une affluence nombreuse se pressait hier sur le coquet hippodrome de Xila pour assister à la dernière réunion d'été organisée par la Société hippique de Boufarik. Il est vrai qu'une brise légère venait de temps à autre rafraîchir l'élevante assistance ou l'élément féminin comme de coutume ajoutait une note

gaie. -

Le pari mutuel a fonctionné à la satisfaction de tout le monde. La philharmonique le Progrès de Boufarik sous la direction de son chef M. Caussat fit entendre au cours de la réunion les meilleurs morceaux de son répertoire.

Nous manquerions à notre devoir si nous n'adressions pas aux dévoués commissaires boufarikois nos vives félicitations pour l'organisation de courses toujours suivies avec intérêt par les fervents du beau sport qu'est l'hippisme.

Résultats techniques

Prix des Burnous. — Course plate libre.

-2.000 mètres. 1. Maboul, à M. Aïssa dit Souris ; 2. Messaoud, à M. Bouchenafa; 3. Hammama, à M. Benailia Djelloul.

Pari mutuel. — Pesage : gagnant 27 fr., placés, 10,50 à 12 francs.

Prix Antoine Ollivier. - Course au trot handicap. — 3.000 mètres.

1. Joconde, à M. Alibert, monté par Canicio ; 2. Mandataire, à M. Bancharel, drivé ipar Parès; 3. Pavilly, à 1\1. Testouli.

Pari mutuel. - Pegage : gagnant, 30 fr. 50; placés 18 fr. 50 et 44 fr. 50. Pelouse gagnant, 17 fr. ; placés 13 et 18 fr. 50.

Prix des Commerçants. — Course plate à réclamer. — 2.000 mètres.

1. Le Mercadan, à M. Avelin ; 2. Murena, à

M. Temim; 3. Law-Teniiis, à M. Ferrari.

Pari mutu. — Pesage : gagnant, 51 fr. ;

placés., 15 et 13 francs. Pelouses : gagnant,

18 fr. ; placés, 6 fr. 50 et 5 fr. 50.

,Prix de l'Yser. — Steeple-chasse militaire de troisième série. - 3.000 mètres.

1. Hatus au maréchal des Logis Pantalcci ; 2. Narus au maréchal des logis Foutano ; 3. Horoscope, au maréchal des logis Sala.

Pari mutuel. — Pesage gagnant, 31 fr.; placés, 17, 18 et 29 francs. Pelouse gagnant, 20 francs ; placés. 10, 24 et 14 francs.

Prix des Platanes. — Course au trot à réclamer. — 2.900 mètres..

1. Arras à M. Cazassus, drive , par Spitéri ; 2. Pavilly à M. Testouk. drivé par Abdelkader ; 3. Sar-Leyburn a M. Y. EUul cousin,

Pari mutuel. — Pesagne gagnant, 28 francs placé, 22 francs et 41 fr. 50.

Pelouse gagnant, 24 francs placés, 14 et 26 francs.

Prix d'Eté. - Course plate. - 1.900 mètres.

2. Fil-Doré à M. X. Licari ; 2. BelleBleue à M. Bonnello ; 3. Gai-Luron à M.

Greek.

Pari mutuel.- Pesage : gagnant, 17 fr. 50; placé, 12 fr. 50 et 13 francs. Pelouse gagnant 10 francs ; placé, 6 fr. 50 et < francs.

LES CONTES DE L'ECHO D'ALGER j

La Ruse du Baronnet

-

C'était une ravissante personne" que la comtesse Julie de. Roquefeu.ille; figurez-vous une adorable blonde, dans tout, l'épanouissement de cette trentième année, si séduisante chez les jolies femmes.

La comtesse de Roquefeuille était veuve, mais ce veuvage .considé:r:ahleme n .tempé ré par' desN. regrets fort supportable,faisait qu'ajouter à sa beauté une mélancolie douce et aimable. !Le comte de Roquefeuille, un brillant officier de cavalerie, de son vivant grand coureur de boudoirs et joueur acharné devant l'Eternel, s'était fait tuer crânement un (beau matin, au PlessisPiquet, pour une futile altercation survenue à son cercle. Le temps du deuil réglementaire était écoulé ; déjà l'hôtel de Roquefeuille s'ouvrait à deux battants devant les adorateurs désireux d'apporter à la jolie veuve le tribut de leurs hypocrites consolations.

Parmi les soupirants de l'aimable comtesse plusieurs étaient, des gentilshommes accomplis : le vicomte Jean d'Aubeterre, un causeur gai et spirituel au possible et, ce qui ne gâte rien, possesseur d'une fortune princière. Le duc Contran d'Ussel, u-n Parisien à la verve endiablée, sceptique comme Voltaire et élégant comme Brummel. Mais, celui qui tenait la corde dans les bonnes grâces de la comtesse était sans contredit le baronnet William Roseberry, un gentleman correct et sérieux, le parfait modèle de l'homme du monde.

Or. un soir de novembre, dans le petit salon rouge de l'hôtel de Roquefeuille, devant la monumentale cheminée de marbre griotte, sous l'œil sévère des portraits de famille, la comtesse et le baronnet causaient, d'une bonne causerie amicale, dans laquelle entrait à coup sûr, sinon de l'amour, du moins une estime réciproque.

Sii William essayait d'amener la conversation sur un sujet auquel il tenait sans doute beaucoup, mais l'espiègle comtesse s'échappait par la tangente, et le pauvre baronnet, au bout de deux heures d'entretien, ne voyait guère avancer ses affaires, quand tout à coup, brûlant ses vaisseaux, il brusqua le mouvement :

— Savez-vous bien. dit-il, comtesse, que si de mauvaises gens pouvaient nous voir, fen tête-à-tête, au coin du feu, ils seraient bien capables de nous prendre pour des amoureux.

La comtesse éclata d'un rire perlé et, secouant sa tête blonde :

— Comme vous y allez, sir William! Vous m'aviez promis d'être sage, et voilà que vous vous émancipez ! Ne protestez pas ! Je vous vois prêt à me refaire pour la mille et unième fois un de ces réjouissants tableaux à la peinture desquels vous excellez ! Vous allez me parler des cottages fleuris dans les vallées d'Ecosse, de la cornemuse de vos morvtagnards et des crépuscules contemplés à deux sur les grands lacs noyés de brume.

Ah çà ! monsieur, seriez-vous poète?. et un petit mouvement d'effroi souligna cette interrogation.

- Poète! madame! hélas non! Je ne le suis pas, mais s'il le fallait, je serais capable de le devenir pour vous chanter mon amour sur toutes les cordes de la lyre,..

— Si vous m'en croyez, sir William, dit la comtesse, nous laisserons là cet entretien.

Je vous ai déjà dit ce que je pensais des

hommes, et le peu de cas que je fais de i leurs insipides, protestations d'amour. Je n'aimerai iamais qu'un homme décidé à m'obéir aveuglément, à satisfaire mes moindres caprices, à n'être pour moi qu'un esclave dans la plus large acception du mot, un de ces hommes comme/il n'!en existe plus, fidèle, dévoué jusqu'à l'idolâtrie, capable de descendre au fond du gouffre pour y chercher la perle aui manquerait à ma couronne.

Malgré toutes vos qualités, sir William, vous ne pouvez, pas plus qu'un autre, être cet homme-là.

— Qu'en savez-vous, dit le baronnet. Demandez-moi une chose insensée, folle, impossiblé et nue je meure si. sur l'hure, vous n êtes pas satisfaite!. - -

La comtesse ébaucha un sourire d'incrédulité. et de sa voix harmonieuse :

- Vous vous trompez vous-même, sir William ; vous m'avez dit souvent que vous m'apparteniez corps et âme. Il ne me faudra pas longtemps, j'en suis sûre, pour voir s'effondrer ce dévouement dont vous me gratifier avec tant de largesse. Et tenez, je vais vous mettre à l'épreuve ; je ne vous demanderai pas votre vie, mais rien qu'une parcelle de vous-même. Et, jetant les yeux sur la main gauche du 'baronnet, une main fine et patricienne, à l'index de laquelle brillait une émeraude vert-de-mer. Si je vous demandais votre main gauche, par exemple, que me répondriez-vous ?

— J aimerais mieux vous donner la droite, riposta le baronnet. Mais, si vous tenez à la gauche.

Et se levant avec une dignité singulière : j - C'est sérieux ? dit-il. - Absolument !

- Madame la comtesse, demain à midi, je vous enverrai ma main gauche.

Et saluant avec grâce, sir William Roseberry prit congé de la comtesse.

Le lendemain, paresseusement étendue dans une chaise-longue, la comtesse de Roquefeuille rêvait, avant complètement oublié l'entretien de la veille. lorsque; midi sonnant, un domestique vint remettre un écrin de la part de sir William Roseberry. La comtesse tressaillit et considéra l'écrin avec curiosité; il était en maroquin rouge, de forme crblongue et exhalant un parfum subtil et pénétrant. Après avoir longtemps hésité, elle l'ouvrit, et recula épouvantée ; dans la gaine de velours rouge reposait une main aristocratique et fuselée ayant à l'index l'émeraude vert-de-mer. Alors les dernières paroles de William Roseberry revinrent au souvenir de'la comtesse. Elle n'eut plus aucun doute ; le baronnet avait pris au sérieux une simple parole de coquetterie, et, en véritable gentleman, il n'avait pas reculé devant l'étendue de ce sacrifice. Mme de Roquefeuillef affolée de désespoir, sonna fébrilement. Elle envoya ses gens à l'ôtel du baronnet; on lui répondit que sir William était parti de la veille pour un voyage dont on ne pouvait présumer la fin.

La ipauvre femme resta seule, devant la main blanche et rigide qu'elle n'osait fixer, de peur de la voir tout à coup se lever pour la maudire.

Alors, Julie de Roquefeuille fut prise d'un violent accès de terreur ; puis le calme lui revint. elle pleura longuement devant cette main loyale faite, pour les actions nobles et généreuses, inerte maintenant dans l'écrin de marocain rouge. Sous l'âpre couip de fouet du remords, la comtesse sentait sa vie irrémédiablement perdue. Ah ! comme elle regrettait sa coquerie maudite envers un homme qu'elle aimait. car elle le sentait bien. elle l'aimait. Il fallait pourtant prendre un A parti. Elle fit faire ses malles et, le soir même partit pour une proipriété qu'elle possédait en Touraine.

Là. une existence d'abnégation commença pour * elle l elle se voua aux bonnes œuvres, vécut comme une recluse ne communiquant avec le dehors que pour porter secours a de pauvres familles de ipaysans. Elle resta seule avec sa pensée dans de perpétuelles méditations en face de cette main implacable, compagne de ses jourt de tristesse et de ses longues nuits d'insomnie. Cela dura quinze ans.

Tulie avait bien changé ; iamai's le spirituel Jean d'Aubeterre et l'élégant Gontrant d'Ussel n'auraient reconnu la jolie veuve dans cette rigide ipersonne aux cheveux grisonnants. sévèrement drapée de longs habits de deuil. Quelle expiation! Elle avait fait rechercher sir William, mais impossible dé retrouver sa trace. Où était-il ? Sans doute promenant par le monde, lui aussi, son incommensurable douleur. Or, jugez de la stupéfaction de la comtesse, quand, un beau jour, le baronnet en personne vint la suriprendre dans sa retraite.

C'était bien lui, toujours glacial et correct, avec quelques fils d'argent en plus dans la barbe et dans la chevelure, mais, chose étrange. il avait ses deux mains, deux mains bien à lui. en chair et en os. La comtesse n'eut pas besoin de lui demander le mot de l'énigme, car avec une bonne grâce parfaite, le baronnet tinj: à peu près le discoure suivant i

— Ne vous étonnez pas, madame la comtesse. si vous me voyez devant flOus au comiplet, et, Dieu merci, possédant tous mes membres auxquels j'ai le prosaïque défaut de tenir -énormément. Je n'ai voulu que vous punir de vote impitoyable coquetterie et cette main, dont vous avez fait probablement une relique, n'est autre que la main d'un garçon coiffeur, mort il y a quinze à l'hôpital de la Charité et dont un de mes amis, étudiant en médecine, avait bien voulu me, faire cadeau.

Excusez ma petit comédie, et sans rancune, n'est-ce pas ?

Et sur ce. le loyal William Roseberry, barOIinet, pivota sur ses talons et s'éloigna en sifflotant un air de Chasse.

Auguste FAURE.

A TRAVERS ALGER

PHARMACIES de service aujourd'hui :

Cardon, 12, Avenue Pasteur. Téléphoni

16-58.

Pétrus. 2, rue Sadi-Carnot. Téléphone :

17-27.

Bereni, 2. place de Chartres. Tél. 3-69.

Laffargue, 1. av. de la Bouzaréa. T. 16.16.

Roussel, 57, route Malakoff. Saint-Eugène. Télénhone : 0-10.

VOL DE LINGE. — Pendant qu'elle s etati absentée de chez elle. il a été voîé à Mme Jeanne Mathieu, gérante d'hôtel, lue de la Marine, du linge et des effets pour une valeur de 110 francs environ.

FORT-DE-L'EAU PLAGE

Vu l'affluence des touristes et baigneurs M. SAINT-MICHEL, directeur du Grand Hôtel et Casino, prie son aimable clientèle de retenir tables et chambres à l'avance pour les 13 et 14 juillet. Tél. 0-21.

ACCIDENT D'AUTO. — A 11 h. 40. au Champ-de-Manœuvre, M. Laraburu Léon, 53 ans, aiguilleur aux C.F.R.A. a été heurté et renversé par une auto.

Relevé avec des contusions sur diverses parties du corps, le blessé a reçu des soins du docteur Coste.

IEYIÂHMCACHÂT1

LA MEILLEURE EAU DE RÉGIME I

Rein - Foie - Artério-Sclérose I

DANS LA HAUTE VILLE. — Hier aprèsmidi. au cours d'une discussion dans la haute ville, le nommé Bouchemia Mohamed ben Boudiemah, 18 ans, a été frappé d'un coup de couteau dans le dos. Il a été soigné par le docteur Castelli qui a ordonné son hospitalisation.

Les agresseurs, au nombre de trois, ont été arrêtés par les agents Ouagnini et Poli.

Anisette du Phénix

TIRACÉ DE LA TOMBOLA DE L'AMICALE DES MUTILÉS DU DEPARTEMENT D'ALGER. — La Fête Nationale fera des h'eureux parmi nos concitoyens qui ont pris des billets de l'importante tombola de l'Amicale, des Mutilés du département d'Alger..

Le comité ne peut actuellement satisfaire les demand'es qui lui sont adressées, car il ne reste plus qu'un nombre infime de billets.

Aussi les dépositaires mutiles, détenteurs de carnets invendus sont priés de vouloir bien les rapporter d'urgence au siège de l'Amicale, place de la Pêcherie.

Nous rappèlons que le tirage aura lieu suiourd'hui lundi 14 juillet, à 16 heures a te Mairie d'Alger.

CE SOIR à 22 heures à l'ARBOSTORA, Colonne-Voirol. grande soirée de gala avec le réputé orchestre du professeur DARMEN et son jazz. Taxis à la sortie.

ENFANTS DU RHONE. — Une sortiepromtenade en autocar pour Sidi-F-crruch, par Douéra., ayant été décidée pour le 26 courant, les sociétaires désiiteux d'y participer sont priés d'envoyer leur adhésion au plus tôt au trésorier, M. Chaillet, 10, rue de Picardie, ou au siège social, Brasserie Masclaux, les mardi 15 et 22 courant.

ORPHEON DE BAB-EL-OUED. — Notre vieillie chorale a été autorisée, par arrêté préfectoral en 'datè du 29 avril 1924, à émettre une tombola dont le gros lot est de 1.200 francs. Le tirage est fixé au 28 septembre 1924. Vu la rapidité ave; laquelle s'enlèvent les billets, les personnes de l'intéri'eur en désirant sont priées d'en faire la demande t M. Bezzina, café Cité Bugeaud, rue Desmoulins. qui l'eur adressera des pochettes de cinq ou dix billets contre la somme de 2 fr. 75 ou 5 fr. 25.

TOMBOLA DE LA SOCIETE ELIAOU H AN NABI, — Le tirage de la grande tomhola gratifiée de nombreux lots dont les deux premiers consistent en une chambre à coucher en ciré acajou ornée de cuivre massif, d'une valeur de 3.000 francs, et en une obligation du Crédit National 1920 5 de 500 fr.

bénéficiant de huit tirages par an et pouvant gagner un million de francs, n'a pas encore eu lieu faute de vtente de l'intégralité des billets.

Le Conseil d'administration de cette importante Société de bienfaisance et d'assistance (reconnue) fait un pressant appel à tous l'es détenteurs des carnets et les prie d'activer la vente et faire parvenir le montant au président, M. I. Senanès, négociant, 23, boulevard Baudin à Alger,

Les retardataires peuvent se procurer des billets à Algter, chez MM. Senanès, 23. boulevard Baudin ; D. Moatti, 2, rue Médée ;

Jonathan Tabet, 28. Tue de. la Lyre; D. Oualid, 2, rue Rovigo ; E. Durand et Cie, meubles. 31 rue - Bab-Azoun.

TOMBE DU TRAM. — A 17 h. 45 du soir. près de l'ancien vélodrome, le receveur des C.F.R.A., Parienti Nessim, 19 ans, est tombé du tram en marche et s'est légèrement blessé au bras gauche. Il a reçu des soins du docteur, H. Cabannes puis a regagné son domicile.

BANLIEUE D'ALGER,

SAINT-EUGENE

Les Gymnastes Saint-Eugénois. — Notre vieille société de gymnastique vient de remporter au concours fédéral de Blida les plus beaux succès. Elle y présentait une section d'adultes une seciton de pupilles et-son excellente clique.

En comioétition avec 34 sociétés de l'Afrique du Nord, les sections d'adultes et de pupilles ont obtenu, au concours en section le 3e prix couronné. Aux productions spéciales et aux pyramides, elles obtiennnt le 1er prix d'excellence couronné avec félicitaions. Enfin, la clique de tambours et clairons qui concourt en division d'honneur se classe premieère de l'Afrique du Nord avec félicitations du jury.

Ces excellents résultats sont dûs particulièrement au dévoué moniteur général M.

Santamaria et M. Casagrancf le dévoué chef de clique à qui nous adressons nos sincères félicitations.

Fête communale. — A l'occasion de la fête communale le Sport Nautique Saint-Eugénois fera disputer à Saint-Eugène le dimanche 20 juillet 1924, l:e, challenge de natation « Paul Monthus » offert gracieusement par M. le député Fiori.

Cette manifestation organisée sous les règlements de la 2 FNS, comprendra en plus du challenge 3 épreuves pour ondines, cadets et débutants dotées de nombreux prix dont quelques-uns dûs à la générosité deM. le iSénateur Duroux de la Cie Générale Trans-

atlantique et des directeurs .des magasins « Aux Dames de France ».

Les prix affectés au challenge sont exposés à Alger, rue d'Isly, dans les vitrines des ma* gasins « Aux Dames de France ».

Les prix résérvés aux courses hors chalen ge seront exposés ultérieurement à SaintEugène. - -

KOUBA

Classe 1925 et ajournés des classes antô* rieures. — Les jeunes gens appartenant à ces classes et désireux d'être déclarés soutiens de famille par la commission canto* nale, sont priés de déposer leur demande le plus tôt possible à la Mairie.

Secousse sismique. — Un fort grondement souterrain suivi d'une violente explosion qui secoua le sol fut ressentie à Kouba mardi dernier à 16 h. 06. La/durée du seïsme fut de 2 secondes.

Fêtes annuelles. — Les fêtes de notre charmant village, qui sont fixées, comme nous l'avons déjà dit, aux 3 et 4 août, s'annoncent déjà comme devant être un gros succès.

Notre vaillante société musicale, la a Philharmonique », qui s'est chargée de l'organisation, ne péglige rien pour que les nombreux algérois qui voudront bien nous honorer de leur visite soient entièrement satisfaits. Le programme, dont nous reparlerons, renferme de nombreuses surprises qui amuseront tout le monde.

La commission espère que la population, voudra bien lui témoigner son encouragement en réservant le meilleur accueil aux commissaires délégués à la souscription.

L'adjudication des divers jeux et de la 10cation des chaises aura lieu le dimanche 13 juillet à 8 heures du matin, à la mairie.

MAISON-CARRÉE

Distinctions honorifiques. — Nous avons pu relever dans la dernière liste parue, les' noms de MM. Barraud, -gardien du cime-, tière ; Poirrey, collecteur des marchés. ;

Pons, chef de bureau à la Mairie, et Chatelard, chef de bureau à la Mairie, qui se voient accorder la 'Médaille d'honneur com-

munale.

C'est une juste récompe-nse qui leur est attribuée après plus die 20 années de bons et loyaux services ; aussi sommes-nous heureux - de leur adresser nos bien vives félicitations certains que nous sommes' là les interprètes de tout Maison-Carrée.

Ecole publique de garçons. — Il est rappelé aux familles qu'un cours de vacances sera assuré à l'école de garçons à partir du 16 juillet prochain par des maîtres de l'école. Lies parents qui désireraient' faire suivre ces cours à leurs enfants sont priés d!e les y envoyer à la date indiquée ci=dessus, à 8 heures du matin.

Succès universitaire. — Dans la dernière promotion de l'Ecole d'électricité indus.

trielle d'a Marseille, nous relevons avec plaisir le nom de M. Enfile Danière, qui vient d'obtenir le diplôme d'ingénieur électricien délivré par la Faculté des Sciences des Bouches-du-Rhône. Nous sommes heureux d'adresser toutes nos félicitations au jeune lauréat, qui est le fils de notre si estimé concitoyen M. Jean Danière.

UN FILM INTÉRESSANT

Ce soir, à 9 heures précises, les Sociétés des « Hauts-Fourneaux et Fonderies de Pont, à-Mousson » et « Eau et Assainissement » feront passer au Splendid Plein Air un film d'une grande valeur technique concernant la fabrication des tuyaux en fonte et leur pose.

Les vues qui seront déroulées sont relatives aux travaux exécutés pour la Ville de Paris, pour l'adduction des eaux Je la Voul- zic dont le débit atbeint près de 100.000 m3 par jour, nécessitant l'emploi de 58.880 mètres de tuvaux -en fonte et de 1.250 millimètres de diamètre intérieur pesant ensemble 52.400 tonnes.

Le délai d'exécution très court imposé et respecté ponctuellement par les deux Sociétés fait honneur à l'industrie et à l'entrepjisï françaises.

Les Eclaireurs Français

AU CONCOURS FEDERAL DE -BLIDA

Le concours de l'Union Fédérale des Sociétés de gymnastique a été cette année l'occasion de réunir trois des principales sec- * tions d'Eclaireurs Français d'Algérie. En effet, les Eclaireurs ck-s troupes de Blida Mostaganem et Alger avaient établi un camp commun tout à proximité du terrain de concours. Ce camp, judicieusement étudié, comportait tout le confortabe voulu. L'es tentes dortoir, ambulance, matériel. téléphone, secrétaires, les cuisines, douches, ont été très remarqués par de nombreux visiteurs.

Durant les trois journées de concours, les Eclaireurs ne c'essèrent de rivaliser d'initiative et de bonne camaraderie et c'est bien à iegret que chacun, le concours terminé, prit le chemin du retour.

L'Association des Eclaireurs Français a obtenu le premier prix de scoutisme, et c'est avec fierté que ses éclaLeurs savent que c'est la quatrième année consécutive qu'ils détiennent la première place. (Maison-Carrée 1921, Oran 1922, Bône 1923. Blida 1924.) L'on peut être fier de Blida, car ce concours marque la plus belle manifestation de scoutisme qui se soit faite en Algérie à ce

lour.

Qu'il nous soit permis de remercier MM.

Dominique, président dfe l'Union Fédérale ; M. Thisse, président du Comité d'organisaiion ; - le colonel de Chateaubriant ; commandant Raffiniac ; MM. Simounet, ChetQlUty et Atlani, membres de l'Union, qui ont bien voulu inspecter l'organisation de nos petits éclaireurs et les en ont vivement félicité.

Nos compliments aux chefs des troupes de Blida, Mostaganem et Alger pour leurs efforts incessants qui viennent de maintenir au premier rang l'Association des Eclairfeurs Français.

Pour terminer, faisons des vœux pour que le concours de Perrégaux voit réunis toui les groupements d'Eclaireurs Français d'Algérie dont quelques-uns ont été cette année dans l'impossibilité dte se joindre à nous.

Fêtes et Concerts

CRANDES FETES ANNUELLES

DU HAMMA

Les grandes fêtes de ndtre coquet quartier organisées par le Club Gymnastique de Mustapha, auront lieu cette année les 3 et 10 août.

Samedi. 2 août, à 8 heures 30, grande retraite aux flambeaux par la clique de la Société. Dimanche, 3 août, à 7 heures 30, ouverture des concours de boules, crajpeajux et quilles. Penenfants, mouvements d'ensemble et pyramides exécutés par la Société, grande sauterie.

Les deux soirs à 8 heures 30 ; Grand bal.

Nul doute qu'avec un tel programme nos fêtes n'obtiennent tout le succès qu'elles mé.

ritent.

INFORMATIONS MARITIMES

NOS COURRIERS

« Radio du Couverneur-Cénéral-Chanzy 1

Arriverons vers 15 heures Levassor.,

Radio du « Couverneur-Cénéral-Cambon »

« Cambon » arrivera Alger, lundi. 8 h. 30-

Lota.

MOUVEMENT DU PORT

du 12 au 13 juillet 1924

Arrivées. — Vap fr. Goumier. de Bougie, d m.; vap.fr. Timgad, de Marseille, d. m.: vap. fr Carmel-Achaque, de Tipasa, d. m.; vap. ang. Mercuria, de Novorossisk. rel.; vap. ang. Greldon, de Nicolaieff, rel.; vap.

youg-o Naprifed. de Susak, bois ; vap. fr.

Honorine-Achaque, de Bôn. d. m.; vap. fr.

Finistère, de Bougie, d. m.; vap. holl. rnnses-Juliana, de Southampton, d. m.; vap.

ang Ben-Clune. de Karachi, re.; vap. fr.

Tafna, de Marseiie, d. I?J.:; vap, fr NotreDame d'Afrique, de Philippevillte, pyrite ; vap. fr. HerffiJa, de Bougie, d. m.; vap. fr.

Dunaréa. de Sfax, rel.; vap. holl. Voo^dijk,

de New-York, rel.

Départs. r- Vap. fr. Ohio, pour Oran, d. m.; vap. suéd. Othello, pour Bougie, bois; vap. frt Timlrad. pour Marseille, d. m

DERNIÈRE HEURE

La Conférence de Londres

COMPOSITION DE LA DELEGATION

ITALIENNE

Rome, 13 juillet. — La délégation italienne à la. conférence d. Londres sera composée de quatre délégués, savoir : président, MM. de Stéfani, ministre des Finances ; de Nava, mimistre de l'Economie national ; marquis de La Torretta, ambassadeur à Londres ; Pirelli. chef de la délégation italienne des experts pour le rapport Dawes.

Sept experts et un secrétaire compléteront la délégation.

EN ITALIE

LE MAUVAIS TEMPS D,ANS le PIEMONT

, Rome, 13 juillet. — On mande de Biella à la Tribuna *.

Un violent orage s'est déchaîné sur la vallée de Cervo, dévastant les territoires de plusièurs communes et détruisant vignes, ve : gers et futaies.

Une vingtaine de personnes ont été blesstée par la chûte de pierres et de tuiles anachées des toits et des grelons, pesant jusqu'à 400 grammes. La bourrasque a emporté les toitures de Quinze maisons.

De violents orages sont signalés dans d'aubes régions.

En Eispagne

LES MINEURS DES ASTURIES

SE METTENT EN CREVE

Madrid. 13 juillet. - Le Journal de Madrid annonce que les patrons refusant d'augmenter les salajres. la greve générale sera pro- eiarnée le 14 juillet dans toute la zone minière des Asturies.

NOUVELLES PARLEMENTAIRES

, CHAMBRE

LA LEVEE CENERALE DES PUNITIONS

DANS L'ARMEE

A L'OCCASION DU 14 JUILLET

M. Henri Auriol, député de la Haute-LGaTonne, vient d'adresser au ministre de la Guerre la lettre suivante : Il m'apparaît, à l'heure actuelle, comme -une nécessité que les troupes , en , voyant disparaître les inconvénients d'une revue ne soient pas privées des avantages traditionnels qu'elle comporte. Je vous demande donc qu'une petite amnistie s'apère des demain dans tous les régiments de France, des colonies et des protectorats et qu'une levée générale des punitions à l'exception de cel.

les qui motivent la comparution devant le Conseil de guerre, soit dès ce Soir, ordonnée par vous. LE DROIT SUR LE BLE

:A la suite des interventions des parlementaires algériens, M. Queuille vient de les informer qu'il ne prendra aucune initiative, fin juillet, au sujet du droit sur le blé (fui se trouvera ainsi porté automatiquement de 7 à 14 francs.

Vengeance d une délaissée

Marseille, 13 juillet (de notre correspon',",am particulier). - Dél aissée dëpuis lie

mois de mars dernier par son mari. Mme Qergév. habitant à Alger, apprit que l'infi- dèle résidait à Marseille en compagnie de la demoiselle Fadzoun, -âge", de 22 ans.

Jurant dte se venger, Mme Clergé arrivait à Marseille en compagnie de son frère et aujourd'hui s'est postée dans le couloir de l'hôtel habité par le couple.

Mlle Fadzoun, sortant la première, reçut lé "contenu d'un flacon de vitriol lance par l'épousie délaissée. Brûlée au bras gauche, au côté gauche et au front, la victime a été

£oignée dans une pharmacie.

Son état est satisfaisant.

La vitrioleuse a été arrêtée.

DANS 1A MARINE

NOUVELLE CLASSIFICATION

DES80U S-MARINS

Toulon, 13 juillet. — Le ministre de la * Marine a arrêté une nouvelle classification,, après le tonnage des unités de sous-marins, devant prochainement entrer en service.

L'appellation de sous-marin de première classe sera réservée à tout sous-marin dont le déplacement en surface est égal ou supérieur à 850 tonnes en charge normale ; celle de sous-marin de deuxième classe à tout autre sous-marin dont le déplacement en surf;-..

est inférieur ou égale à 850 tonnes.

La classification est donc la suivante : Première classe de sous-marfins, type « Halbronn J, « Requin », « Lagrange ». Fulton », « Nereïde », « Dupuy-Delpme », « Léon-Mignot »., -,i

Première classe de mouilleurs de mines : - 'a René-Aubry a, « Maurice-Callot », « Pierre

Challey ».

Deuxième classe, type « Ondine », « Daphné i « Bellone », « Carissan », « Aretuse », a Clorinde », « Amazone ». « Obyrne », « Brumaires.

- Deuxième clase de mouilleurs de mines : < Victor-Reveillé. ». « Astrée ».

LES SPORTS

Les Jeux Olympiques

WATER-POLO

LA SUEDE BAT L'ITALIE 7 A 0

Paris, 13 juillet. -r- Les équipes sont ainsi composées :

Italie. — But : Vallée ; arriérés : Berrutti et Ca^zaciga ; demi : de Luca; avant; ; DllJ Case, BaUa et Ambrosini.

i Suède. — Bui : Maumann; arrières : PcrsS'in et W. C. Anderson ; demi ; N-lrber: avants jL. C. Anderson, K. E. Auderson et Backlund. ,

Nette supériorité des Suédois qui pa"ais**nt dès le début plus vites et plus précn, s'assurant continuellement le contrôle de la balle. A la mi-temps la Suède mène tpar 5 buts à 0.

Durant la 2e reprise, les Italiens se reprennent un peu, mais ne peuvent empêcher la Suède d'augmenter son avance. Finalement la Suède bat l'Italie par 7 à 0.

j 1 Hongrie bat Grande-Bretagne par 7 buts à 6, après trois prolongations de 5 minutes.

France bat Etats-Unis par 3 buts à 1 après une prolongation.

AVIRON

LES REGATES OLYMPIQUES

Paris, 13 juillet. — Les régates olympi- ques ont débuté aujourd'hui. Résultats des deux de pointe, sans barreur:

lr série : 1. France, en 9' 42". I/o; 2. Angleterre 10' 10" 4/5. Très bonne impression de l'équipe de France.

L'Angleterre, dont le chef de nage était malade encore la veille, n'a pu donner une idée exacte de sa valeur. Les deux équipes sont qualifiées pour la finale.

2e série : 1. Hollande, seul partant. Temps:

10' 02".

QUATRE DE POINTE OUTRICCER

AVEC BARREUR

Quatre de pointe outrigger avec barreur :

lre série : 1. Etats-Unis en 7' 19"; 2. Belgique ; 3. Espagne.

26 série : 1. France en 7' 10" ; 2. Angleterre en 7' 21" 1/5 ; 3. Pologne loin.

S. série ; 1 Italie m 7» 13" :- 9. Honerrie,

e série : 1. Hollande en 7' 8" V* ; 2. Suisse

7' 12" 1/5.

SABRE

Les résultats de ce matin sont ainsi obtenus:

Italie bat Belgique par 8 victoires, 46 touches à 6 victoires, 50 touches.

Hongrie bat Etats-Unis par 14 victoires à 1.

Argentine bat Espagne par 13 victoires à 3, Tchcoslovaquie bat Danemark par 12 victoires à 9.

LES EPREUVES DE L'APRES-MIDI

Hollande bat l'Espagne par 12 victoires à 4.

France bat Danemarh par 10 victoires à 6.

Italie bat Etats-Unis par 12 victoires à 4.

Hongrie bat Belgique par 10 victoires à 6.

France bat Tchécoslovaquie par 8 victoires, 43 touches à. 8 victoires, 49 touches.

Argentine bat Hollande 1par 10 victoires à 6.

Gymnastique

EN VUE DES JEUX OLYMPIQUES

La 3e des épreuves organisées par l'Union des Sociétés de Gymnastique de France en vue de sélectionner* l'équipe qui représentera nos couleurs aux Jeux Olympiques a eu lieu à Clermont-Ferrand.

Voici la liste des gymnastes qui la composeront et l'ordre de leur classement au concours de sélection :

1. Seguin Albert, de Vienne.

2. Delsarte Léon, de Valenciennes.

3. Gounot Tean, de Nevers.

4. Cordonnier Eugène, de Haubourdin.

5. Huber Joseph, de Mulhouse.

6. Gangloff François, de Bischein.

7. D'Herville Félix, de Colmar.

8. Higelin Alphonse, de Mulhouse.

9. Bixel Auguste, de Mulhouse.

10. Parmetier Alexandre, de Nevers.

11. Moser Jacques, de Strasbourg.

12. Heeb Ernest, de Strasbourg.

13. Vill Joseph. de Erntein.

14. Garnier Arthur, de Mulhouse.

Cyclisme

AUX FETES DU BOULEVARD

LAFERRIERE

Une des attractions les plus intéressantes des fêtes du boulevard Laferrière sera sans contredit la course cycliste de vitesse organisée par le Gallia-Sports sur le boulevard Carnot. Sur cette longue ligne droite les jeunes sprinters lutteront de vitesse pour conquérir les beaux prix offerts nar le comité.

L'épreuve M disputera aujourd'hui à partir de 16 heures par séries, demi-finales, repêchage et finale. -Les engagements seront clos à midi chez M. (P. Réant, rue Montaigne.

EN FRANCE

SERES ENLEVE LE GRAND PRIX D'ETE

Le Grand Prix d'Eté, une heure derrière moto a donné les résultats suivants :

Au bout de 19 minutes, Linart, souffrant, abandonne. Dans la demi-heure 37 kilomètres 800 par Sérès. dans l'heure :

1. Sérès, 76 kilomètres 333 ; 2. Parisot, à 15 mètres : 3. Grassin, à 125 mètres ; 4. Lavalade, à 10 tours : a. Lejour. à 20 tours.

BOXE -

CHAMPIONNATS DE NOVICES

Le sportif quartier des Sept-Merveilles. à

l'occasion de sa fête annuelle, âl confié au dévoué Geo Gras l'organisation d'un championnat de novices. Nombreux sont les engagements à ce- tournoi et chaque catégorie verra aux prises- de s débutants ayant la fer-

me intentiôn de vaincre pour' leurs premières armes.

Nows verrons a cette compétition du véritable sport. sincère et exempt de « combines ». des combats disputés avec acharnement et qui auront pour récompense l'honneur, "pour chaque vainqueur des "catégories disputées, de porter avec fierté la médaillebreloque vaillamment gagnée.

Salle Marcellin : Saver, 45; Djallé, 50; Carlis. 57 ; Capo. 61 ; Martinez, 57; Barrat, 45 ; Barrat, 50 ;Bacri( 44. 1

Salle Pétronelli : Vacher, 49; Diamante, 55; Rigal, 53; Helmer, 57 ; Sapéna, 49 ; Selles, 43; Chirou, 53; Gantès, 53; Zélasco, 44; Bonano,

57. p Salle F. Fumât : Llorca, 49; Pérez, 50; De Cruz, 48; Castillo II, Rovetto II, 66 ; Richard, 61.

Salle Xavier : Smets, 50; Madi, 50; Oriol,

57 ; Brunet II, 66.

Rampe Valée Sportive. - Krauss, Abder,

Kid Fred, Cherchali, Ayoun.

Indépendant :Atlané.

Les engagements seront reçus par Géo Gras jusqu'à 16 heuresr, ce jour. La pesée et la répartition des matches auront lieu à la même heure.

A 17 heures, dans le bal en plein air, se disputeront les éliminatoires et demi-finales.

Le dimanche 20 juillet se feront les finales du championnat des novices encadrées de matches amateurs champions d'Algérie.

Qouloçnanie

BOULOMAN-CLUB DE L'ESPLANADE

DE BAB-EL-OUED

Grand concours de boules sur le terrain de l'Espérance doté de 250 francs de prix par la ville d'Alger auxquels s'ajouteront les mises d'entrée de 5 francs par joueur.

Parties en 15 points par équipe de tros joueurs.

Règlement du jeu, celui du Bouloman-

Club.

Ouverture du jeu à 7 h, 30.

Se faire inscrire au siège social, Café de l'Esplanade, 8, - rue Géricault.

Communications

5poptices

U.V.F. — Mardi 15 juillet, réunion de la commission des courses à 18 h. 30 Bar du Commerce : Distribution des carnets du brevet militaire. les coureurs indépendants sont priés de venir retirer leur certificat. Les membres titulaires -recevront ceux de leur société.

Examens et Concours

DEPOTS ET CONSIGNATIONS

Un concours pour l'admission à l'emploi de rédacteur stagiaire sera ouvert à la Direction générale des Cses d'Amortissement et des Déoôts et Consignations à Paris (56, rue de Lille) dans la première quinzaine de novembre 1924.

Nombre de places mises au concours : A).

Les candidats doivent être âgés de 18 ans au moins et de 20 ans au plus le 1er janvier 1924 ; ils doivent être pourvus du bac-

calauréat.

Les traitements des rédacteurs sont actuellement de 6.000 à 11.000 francs. Les Sous-chefs de bureau (11.000 à 14.000 franci plus l'indemnité exceptionnelle de 2.000 fr., sont recrutés narmi les rédacteurs ; les chefs de bureau (14.000 à 18.000 francs plus l'indemnité exceptionnelle de 3.000 francs) sont recrutés parmi les sous-chefs ; les chefs de division (18.000 à 22.000 fr. plus l'indem.

nité exceptionnelle de 4.000 fr. ) sont recrutés parmi les chefs de bureau A ces traitements s'ajoutent l'indemnité de résidence (1.600 francs pour Paris) , l'indemnité de cherté de vie (maximum 720 fr. par ant les indemnités pour charges de famille (49r> fr.

pour chacun des deux pemiers enfants et 840 francs pour chacun des suivants).

Une notice contenanc le programme détamé du concours, l'indication des pièces à produire et les renseignements relatifs aux traitements est remise ou envoyée aux personnes Qui en font la demande au Conseiller d'Etat, directeur général de la Caisse des dépôts et consignations (service du PersopnelL 56. rue de Lille à Paris '76).

Ceux qu'on a oubliésaux Jeux Olympiques

LES CHEVALIERS DE L'ARC

ET DE L'ARBALETE

On réclame, pour les sports de l'Arc et de l'Arbalète, l'honneur d'être admis aux Jenx Olympiques.

Et, de fait, ce ne fut point justice de les oublier. Ce sont là de nobles jeux dont il faut maintenir la tradition. Le goût s'en est démocratisé de nos jours, mais c'est une chose fort émouvante encore que de voir avec quelle pieuse ferveur les archers d'à présent ont respecté les coutumes de leurs ancêtres.

La plupart de leurs compagnies ont conservé les bijoux rituels les colliers d'orfèvrerie, ornés de l'oiseau symbolique que portait dans les cérémonies, le roi de l'arc, c'est-àdire celui des confrères qui avait, le premier dimanche de mai, abattu le « papegai ». Elles gardent aussi d'anciennes bannières de scie fanée, qui datent du XVIIIe siècle, pour le moins, et sur lesquelles se détache, en une broderie naïve, la figure d'un Saint-Sé-bastien percé de flèches ou d'un Saint-Geôrgse caracolant.

Autour de ces drapeaux vénérables, les archers, le poignet gauche garni de la manchette de cuir, l'arc détendu sur l'épaule, le carquois de fer sur le dos, défilant, l'air martial et fier, en hommes qui ont ouï parler de la haute antiquité de leur noble jeu et connaissent les exploits insignes de leurs ancê très.

En Belgique et dans la Flandre et le Hainaut français on se livre surtout au tir à la perche. Cette perche est plantée Ite plus souvent au milieu de verdovantes prairies ; sa hauteur, est d'un peu plus de trente mètres.

Elite est terminée, à son sommet, par une lige de fer de laquelle d'autres tiges de fer s'écartent en bpuquet ; à l'extrémité de chacune de ces baguettes sont fixés des ois'eaux de bois qui, suivant leur hauteur sur la perche, portent des noms différents : oiseaux supérieurs, poules, cailles, guetteurs, etc.

L'oisteau planté à l'extrémité de la perche est plus gros que les autres et s'appelle le Coq. C'est celui qu'il faut i.battre le premier dimanche de mai pour être proclamé

roi.

Dans le tir à la perche, la flèche a unte longueur de soixanté-cina centimètres ; elle va s'élargissant vers son extrémité, à laquelle s'adapte un cylindre de corne assez solide pour n'a pas se briser quand il atteint les oiseaux.

L'effort que doit faire le tireur pour tendre l'arc à la longueur de la flèche est d'environ cinquante kilogrammes.

Dans le Cambrésis, en Picardie, dans P'IIte de France, le tir au bersault est surtout en honneur. Il se fait horizontalement.

Le beisault est un cadre en bois, jlans lequel des fétus de paille de trente à quarante centimètres osnt sterrés à l'aide de boulons et forment une masse compacte.

Au milieu du bersault est fixé, soit un carton, soit un cercle en fil de fer de vingt centimètres sont serrés à l'aide de boulons ter son trait ou dans le carton, ou dans l'intérieur du cercle. Le tir se fait à une distance moyenne de quinze mètres, avec des flèchtes plus fines, plus légères que celles employées Dour le tir à la perche, et terminées en pointe.

Jadis, les prix du tir à l'arc consistaient en nièces d'orfèvrerie et en vaiselle d;ar": gent ou d'étain : orfèvrerie, pots à lait, louches couvercles et grands plats ornés en relief. Bans les concours des villes, on voyait les archers vainqueurs, au milieu de leur compagnie, défiler fièrement, portant, attalief. Dans les concours des villes, on voyait qu'ils avaient conquis..

Plus tard. les objets utiles furent remplacés par des prix en espèces. Déjà, avant la guerre, les occasions où l'on tirait pour trente à cinquante mille francs de prix n'étaient pas rares. Mais, depuis lors, les nobles jeux de l'arc et de l'arbalète avaient failli disparaître à tout jamais dans la grande crise mondiale. -

Partout, les Allemands avaient saisi les armes — oh! les dangereuses armes que ces arcs et ces arbalètes ! — et les avaient détruitesj. partout, ils avaient jeté bas les perches de tir et en avaient fait du bois à brûler.

Mais., dès la lendemain da la o&ûç, la tradition fut partout renouée. Aux derniers! recensements, on assurait qu'il se trouvaient dans le Nord de la France et en Belgique, de trente-cinq à quarante mille tireurs d'arc.

Une véritable armée.

Pour être moins nombreux que les archers, les chevaliers de l'arbalète ne sont pas moins fiers de l'ancienneté de leur jeu. Il v a, à Bruxelles, une société de tir à l'irbaîète, le Grand Serment Royal des Arbalétriers de StG-eor!:,:cs, qui s'honore de compter tplus de six siècles d'existence : elle a été créée en l'an 1304.

Mais si les sociétés d'arbalète sont particulièrement nombreuses en Belginue- et dan nos régions du Nord, c'est à Paris que se trouve le maître incontesté du tir à l'arbalète, moderne Guillaume Tell. Et ce n'est qu'un artiste bien connu 'de la Comédie Française, M. Falronnier.

M. Falconnier. était naguère le plus extiaordinaire tireur d'arbalète qu'on pût imaginer. S'il avait voulu exploiter son adresse devant les SPGct.urs des music-halls, il y eut fait fortune, à coup sûr. Mais il se contentait de succès plus intimes. Pour quelques parisiens, ses amis, il renouvela le fameux coup de Guillaume Teill. Une de ses élèves, Mlle Mira Ceti, eut assez de confiance dans son maître pour lui servir de cible.

Pour se rendre compte de la difficulté de cet exercice, il faut savoir que l'arbalète n'a pas de hausse et que, pour diriger le tir, elle ne porte qu'un simple guidon fixé .Pour atteindre la nomme placée sur la tête de Mlle Mira Ceti, M. Falconnier devait, en outre, tenir compte de la distance. A dix mètres, il visait la bouche ; à 15, entre les deux yeux. à 20, le haut du front. Le trait ne portant pas droit, il est indispensable, en effet, de * tenir compté de la trajectoire.

Et jamais le tireur ne manqua son but.

Faut-il maintenant s'étonner oue ces armes antiques de Parc et de l'arbalète aient encore tant de partisans ?. Non ! il faut souhaiter, au contraire, que le goût s'en perpétue. Elles constituent un divertissgjnent peu coûteux et un salutaire exercice ; elles développent, en effet, le coup -d'ceil, la force et la sûreté de la main. et elles préparent de bons tireurs, car il est infiniment plus difficile d'atteindre un but avec une flèche qu'avec une balle.

Encourageons-les donc. ces bonnes armes ancestrales qui ne servent qu'à tirer sur des cibles de paille et des oiseaux de bois.

Ernest LAUT.

« d'AIuer» en France

Durant-la saison d'été, l'Echo d'Alger est en vente dans les principales villes d'eaux de France dont nous publions la liste ci-après avec celle des dépositaires :

Aix-les-Bains, chez Pauchand,' 21. rue de

Genève.

Bagnères-de-Luchon, chez Dourteau. 24, * avenue Carnot.

Barèges, chez Mlle Frilet.

La Bourboule, chez Gougnol, boulevard Cle-- menceau. - „ , -

Chamonlx, chez Comte, Grand-Rue.

Châtel-Guyon, chez Desparain, avenue Baratier, et au kiosque (entrée du Parc).

Cauterets, chez Luche, place Maréchal-Foch et chez Vignolls, Librairie Populaire.

Clermont-Ferrand, chez Martel.

Contrexéville, chez Rollin.

Evian-les-Bains, chez Fournier, 74, rue Nationale.

Plombières. chez Renault, rue Guillot.

Le Mont-Dore. chez Boivm. rue Ledru.

Royat, chez QuiJici. rue Nationale.

Vals-les-Bains, chez Martin, avenue Farencourt. dé Paris , Bon-

Vichy chez Buttez, 72, rue dé Paris ; Bonnin, rue du Commerce ; Deville.

Vittel chez Pierrot Vauthier, Etablissement thermal.

D'autre part, l'Echo d'Alger est en vente aux bibliothèques des ffares ci-après : Paris : Gare de Lyon, bibliothèque Hachette.

quai et chez Mme Vauriot, vestibule).

Lyon-Perrache, quai et vestibule.

Marseille, quai et vestibule.

Toulouse : Matabiau, quau

DANS LES DÉPARTEMENTS

(De nos Correspondants particuliers)

DEPARTEMENT D'ALGER M

BABA-HASSEN

Fêtes communales. — Puissamment stimulé par la générosité de nombreux souscripteurs, notre inlassable comité chargé de l'organisation des fêtes communales des 3, 4 et 5 août prochain, redouble l'ardeur afin d'en re- hausser l'éclat por un programme sans .précédent dans la commune. Désireuse d'ajouter aux attractions des fêtes, notre jeune et vail- lante société Les Boulomanes de iiàba-Hassen, organise de son côté, un prand concours de boules comportant au moins 1.200 francs de prix. qui aura lieu le dimanche 3 août et obtiendra le plus grand succès..

Dans le programme rue nous publierons prochainement, relevons encore une magnifique tombola déjà dotée de lots nombreux et superbes.

Enfin, l'excellente Société philharmonique Les Enfants de Dottéra, au-dessus de tout éloge, a bien voulu accepter d'apporter son piécieux concours à nos réjouissances et, pendant les deux nuits de la fête, elle fera entendre, sous la savante direction de son distingué chef, M. Bontemps, l'es danses les plus ravissantes et les plus entraînantes d'un répertoire spécialement choisi pour la circonstance.

Il va sans dire que nos nombreux amis du dehors retrouveront, tant auprès de notre svmpathique population que du comité ces fêtes, l'accueil si cordial et si empresse des années précédentes.

Succès d'examen. — Notre jeune ami MRogier Marcel, fils de notre sympathique concitoyen M, Rogiler André, propriétaire et conseiller municipal à Baba-Hassen. a récemment subi avec succès les laborieuses épreuves de philosophie du baccalauréat.

Nous lui en exprimons nos bien vives félicitations.

CAP-MATIFOU

Eau d'alimentation. — Le maire de CapMatifou nous prie d'informer les concessionnaires qu'en présence de la pénurie d'eau qui sévit en ce moment et soulève les réclamations nombreuses dont la mairie est saisie, la municipalité recherchant les causes de cette pénurie, a acquis la certitude qu'elle provient pour une grande part, du sans-gêne avec lequel certains abonnés peu scrupuleux s'approprient illicitement des quantités d'eau auxquelles ils n'ont pas droit privant ainsi le reste de la population de cet élément si indispensable.

Ils les prévient qu'une surveillance rigoureuse va être exercée et que la municipalité sévira avec la dernière rigueur contre tout abonné qui aurait changé à son avantage, par un truquage quelconque de son robinet de jauge, le débit d'eau auquel lui donne droit son contrat d'abonnement.

Comme première sanction, l'eau sera supprimée à tout concessionnaire dont le débit de la concession sera trouvé supérieur à celui auquel il al droit et ce sans, préjudice des poursuites judiciaires dont il sera l'objet.

Obsèques. — Une foule considérable de parents et d'amis accompagnait samedi, matin à sa dernière demeure, un des premiers colons de notre localité, M. Monjo Diégo Salvator, enlevé à ses enfants orphelins, a la suite d'une cruelle et longue maladie. M.

Monjo, la compagne de. ses jours, venait il y a un an à peine, d'être ravi à son af-

tectlOn.

Puissent les marques de sympathie qui ont été prodiguées en cette circonstance douloureuse à la famille, si intéressante et si justement estimée du défunt, atténuer le chagrin vraiement poignant qu'éprouvent ses enfants et les nombreux membres de la famille. Nous nous inclinons devant cette douleur et présentons à tous ceux que cette perëe met en deuil nos compliments attristés de sincères condoléances.

Fête Nationale. — Des attractions inac- coutumées sont réservées cette année à notre population qui s'apprête à fêter dignement la fête nationale. Des travailleurs s'occupent sans trêve à l'organisation de l'emplacement du bal populaire qui sera donné sur la place à cette occasion. Des concerts musicaux seront donné-: la iourhée durant par notre musique locale « Les Enfants de Matitou ».

Le soir et en attendant l'inauguration de la lumière électrique, un éclairage à l'acétilcne bien compris éclairera à jiorno le bal public qui sera donné sur la place, à La Pérouse, chez le vatel Costa un banquet auquel assisteront plus de 100 convives, réunira une bonne partie de notre population qui a souscrit avec empressement à ce premier banquet populaire qui, espérons-le, se renouvellera tous les ans à pareille époque.

AIN-TAYA

Fête Nationale. — Lundi 14, vers 6 heures du matin, aubade à l'Arbre de la Liberté et au monument aux morts.

Suivant ses vieilles traditions, la Société musical se rendra à Surcouf, où elle se fera entendre sur la placte de ce joli petit, centre à la satisfaction de ses habitants.

De retour à Aïn-Tava, apéritif-concert.

Le soir, grand bal populaire devant la mairie, avec un brillant orchestre qui. sous la direction de M. P. Génesta, chlef de musique, exécutera les plus jolies danses de son nouveau répertoire. Le Maire invite ses concitoyens à bien vouloir pavoiser leurs maisons.

MAHELMA

Fête Nationale. — Voici le programme des fêtes du 14 juillet.

A 6 heures, réveil et salve d'artillerie. A 11 heures apéritif ; de 15 à 17 heures, jeux, course aux ânes, course en sac, jeu de tonneau, de la poêle, course à pied Dour les petits et les grands et autres jeux. De beaux prix seront distribués.

A 17 heures matinée, danses choisies.

A 18 heures, apéritif.

A 21 heures, grand bal avec un éclairage féérique.

Distribution de prix. — Le préau de notre école de garçons fut tout juste suffisant pour contenir la foule qui était venue applaudir les lauréats et lauréates de l'année scolaire écoulée. La partie concert fut des miteux réussie. Nous avons noté : Mlle S.

Lafon, qui sut dire avec aisance quelques vers de circonstance ; Mlles Dahak. dont les monologues mirent tout le monde en gaîté ; Mlle' P. Gomila, qui se révéla un sriffleur de talent ; les élèves de la deuxième classe qui ne parvinrent pas à décider qui, des garçons ou des filles, sont les plus gourmands.

Enfin, pour finir, t Diécette fit défiler devant nous les principaux héros de nos contes enfantins : F. Cano ten mère erand fut applaudie ; Mathilde Covés en chaperon-rouge, était gentille à croquer, et ce fut, du reste, l'avis du loup qui heureusement resta dans la coulisse : M. Caubet fut un Pouctet fort réussi et L. Ferrandis un chat botté malicieux à souhait.

M. Suavet, maire de Mahelma, prit la parole et, après avoir félicité le personnel enseignant de son dévouement, donna aux enfants qui l'écoutaient, quelques conseils pleins d!e sagesse. Ce fut ensuite la lecture du palmarès et le défilé des enfants venant sur l'estrade chercher le plix mérité par le travail de l'année.

Nous ne voulons pas terminer sans remercier les musiciens de l'Harmonie de Mahelma et leur dévoué chef, du concours précieux qu'ils prêtèrent pour cette circonstance.

OUED-EL-ALLEUC ,1 Fêtes locales. — Les fêtes annuelles des 29 et 30 juia ont obtenu un succès sans précédent. La visite de la « Castiglionnaise »J tambours et clairons et l'exhibition si intéressante des gymnastes de Koléa ont donné à l'après-midi du dimanche un entrain particulier. Nous adressons à ces deux sociétés nos plus sincères remerciements. Les différents jeux et concours avaient attiré de nombreux concurrents particulièrement le concours de boules dont le premier prix a été décerné au groupe de Castiglione.

Le bal féériquement éclairé et dirigé par un orchestre d'élite avait attiré un si grand nombre de visiteurs que les couples avaient peine à contenir sur les différentes places et à suivre les danses entraînantes exécutées par l'orchestre. Fêtes réussies en tous points.

Les organisateurs ont droit à nos compliments.

CHERCHELL

Médaille militaire. — La médaille militaire à titre posthume vient d'être décernée au caporal Marius Savornin, de la classe 1905, mort au charnu d'honneur à Tracy-le-Mont le

25 octobre 1914. Le caporal Savornin était le fils de Mme et de M. Savornin, secrétaire de commune mixte à Cherchell.

Concours. — Un de nos concitoyens, M.

Paul Merle vient d'être reçu avec le numéro 2 au concours pour les fonctions d'administrateur-adjoint de commune mixte. Nous lui adressons nos bien vives et sincères félicitations.

Fiançailles. -— Nous anprenons avec plaisir les fiançailles de Mlle Florence Keller, fille de Mme et M. Keller, tonnelier à ChercLçll avec M. Harrv, fils de Mme et M.

Hàrry, ancien carrossier, propriétaire à Cherchell.

Aux jeunes fiancés, nos meilleurs vœux et nos félicitations aux parents.

MOUZAIAVILLE

Ligue de l'Enseignement. — Les membres de la Ligue de l'Enseignement sont informés que, pendant les vacances scolaires, la distribution des ouvrages de bibliothèque sera assurée à l'école de "garçons les samedis, de 10 heures à 11 heures.

Cours de vacances, — Un cours de vacances fonctionnera à l'école de garçons, dans la classe de M. Soléra, de 8 heures à 10 heures, à partir du lundi 21 juilet.

Fêtes locales annuelles. - Le comité est composé de la façon suivante :

Présidents d'honneur : MM. Duroux, sénateur ; Fiori et Mallarmé, députés ; Muller et Lorion. délégués financiers ; Chuffart conseiller général ; Blard, maire ; Tesquet, adjoint.

Président actif : Bcmpunt Alfred, vice-président : Scléra Maurice : trésorier : Blard Maurice ; secrétaire : Dupeyré Henri ; assesseurs : Jean René, Escriva François, Lasch René. Autreux Hippolyte, 'Azéma Eugène, Vierne Marceau.

Les fêtes sont fixées aux 9, 10, 11 et 12 août.

Le comité fera tout son possible pour que ces réjouissances, dont le programme sera publié ultérieurement égalent et même surpassent celles des années précédentes. Il espère que le meilleur accueil sera réservé à ceux de ses membres chargés de réunir les souscriptions.

ARBATACHE

Hyménée. - Le jeudi 10 courant a été célébré à l'Arbatache le mariage de Mlle Léonie Gastaud, fille de Mme et M. Léon Gastaud, propriétaires et maire de l'Arbatache, avec M. Pierre Couture, propriétaire à Birtouta, neveu de M. Mourgand, rentier à Alger. Les témoins étaient MM. 'Charles Bayard, négociant à l'Arbatache et Léopold Mourgoud' d'Alger.

La bénédiction nuptiale fut donnée avec pompe en la modeste église du village, magnifiquement aménagée pour la circonstance. Trois Officiants, parmi lesquels M. le curé Viziex du Fondouck, présidaient à la cérémonie religieuse où un très beau discours fut lu devant une assistance nombreuse par' M. le curé de la paroissse.

Un lunch des plus exquis réunit dans la même pensée de sympathie une centaine de convives. -

L'Echo d'Alger adresse. aux deux familles nouvellement unies ses sincères félicitations et ses vœux de bonheur aux jeunes époux.

MENERVILLE

Conseil municipal. — Dans le compte rendu de la dernière réunion du Conseil municipal, une ommission s'est glissée en ce qui concerne la Question scolaire.

Nous avions en effet oublié de mentionner crue ,1e Conseil municipal a porté de 300 à 500 francs l'indemnité de logement allouée aux instituteurs et institutrices à partir du 1er janvier 1924,

Le Conseil municipal, à cette occasion, a été heureux de voter des félicitations au corps enseignant de Ménerville pour tes résultats merveilleux obtenus par nos écoles aux divers examens et concours (certificat d'études, bourses, brevet élémentaire, etc.)

Ecole supérieure. — Le Maire dans le même ordre d'idées a fait connaître au conseil que la construction de l'Ecole supérieure de garçons, a Ménerville était mez-rito û « YrT+> ■ gramme des travaux scolaires à exécuter de j.925 à 1929, arrêté par les Délégations financières lors de Leur dernière session.

Ecole de filles. — La construction du groupe scolaire des filles en projet detpuis 1912 sera un fait accompli au cours de la même période-:

Ainsi sera résolue la question de l'instruction primaire et supérieure, dans notre commune qui comporte à elle seule une population scolaire d'uire densité telle qu'elle peut garnir onze classes.

CAMP-DU-MARECHAL

Fête communale. — La commission des fêtes de la commune a été formée, et est ainsi composée : Président, M. Joseph Marter fils; vice-présidents,. MM. Marcell Fund et René Knecht: trésorier, M. Josejih Bianchi ; secrétaire, M. Paul Hildenbrand ; commissaires, MM. Giés. Fontan, Lucien Knecht, etc.

Avec, une telle commission, renfermant notre belle et ioyeuse jeunesse, nous pouvons prédire d'avance un beau succès à nos fêtes.

Dès que le programme sera arrêté nous le ferons connaître aux lecteurs de l'Echo d'Alger. 'c '1 1 b.

Le Conseil municipal a vote une subvention de 2000 francs.

Les fêtes auront lieu les 16, 17 et 18 août prochain.

Une souscription va être mise en circulation. Nous engageons bien vivement nos concitoyens à lui faire bon accueil.

En terminant jipus souhaitons une réussite complète, dans leur entreprise, à tous ceux qui vont se dévouer pour l'organisation des réjouissances. Comme toujours, il y aura foule à Camp-du-Maréchal ces jours-là.

Vaccinations. — M. Meinard. médecin communal a commencé ses séances de vaccinations antivarioliques. Nous ne saurions trop insister auprès des chefs de famille pour qu'ils soumettent leurs enfants à cette indispensable et prudente opération.

Un avis je M. le Maire a fait connaître aux habitants les iours, lieu et heure auxquels le médecin se tiendra à la disposition du public, dans la salle des visites de la Mairie.

DELLYS

Bienvenue. — A la suite du concours ouvert à l'Ecole coloniale d'apprentissage pour le recrutement d'un contremaître pour l'atelier de fer et par arrêté du 2 juillet, M.

Sodano Eugène est nommé contremaître de 3e classe.

Les épreuves imposées au concours garan- tissent la compétence du nouveau fonctionnaire à qui nous adressons avec nor sincères félicitations, une cordiale bienvenue.

LOVERDO

Distribution des prix. — Le dimanche 6 juillet avait lieu la distribution des prix aux enfants de nos écoles.

Dans la cour de 1 cole des filles, décorée de guirlandes multicolores et de drapeaux, nombreux sont les parents et invités venus témoigner leur attachements à l'école.

Après le discours d'usage prononcé par Mlle l'Institutrice, M. l'adjoint spécial et M.

le Sous-Préfet qui avait tenu à présider cette solennité, prennent successivement la parole.

Une estrade a été aménagée et décorée pour les divertissements.

Les petits se font applaudir dans une chanson mimée.

Cinq fillettes semblablement costumées dansent en chantant la « ronde du Jupon ».

Deux élèves de l'école de garçons récitent le « Garçon dHôtel ».

Enfin, dans une saynète « Les Provinces à Paris », douze enfants des deux écoles, les filles portant la coiffe et tous portant le costume provincial, aux couleurs voyantes, récitent, chantent et dansent d'une façon parfaite. A noter l'exécution de la Marseillaise qui souleva de nombreux applaudissements.

Les choeurs furent chantés impeccablement. L'orchestre de Médea avait choisi les plus jolis morceaux de son "répertoire.

Puis ce fut la lecture du paliharès et la distribution des prix.

Le soir après la retraite aux flambeaux, un bal termina à propos cette belle journée.

Toutes nos félicitations à Mlle Duport et à M. Vautrin, nos instituteurs, dont le dévouement a iété récompensé par la réussite de cette gentille fête

- -- -- miliana

Les fêtes des 5 et 6 juillet. — Malgré une; chaleur étouffante, elles furent pleinement réussies, et les étrangers à la 'vine ainsi que!

la population milianaise se pressaient en foule aux guichets du Jardin Magenta, afin. de re-* tirer les tickets d'entrée.

Quoique certains émettent des critiques' injustifiées, nous ne pouvons que louer l'or-' ganisation parfaite qui présida à ces fêteS!

et sut ainsi éviter l'encombrement et le dé-' sordre. Tout le monde avait sa place et tes.!

dévoués organisateurs et commissaires se' sont dépensés pour donner satisfaction à tout le monde.

Le concert du amedi fut des mieux réussis et c'est sans ménagement que le public a témoigné ses applaudissements aux artistes émérites. rtels : Mmes Desintillant, Geoffroy,, Dalmav et Henry-Paquot ; MM. Visac, Jeannot, Vidal, Calvelli et Sapina. Il y en eut pour tous les zoûts,du sentimental, du gai.., et même du fou-rire,car la revue : « Fou. tu vien » restera longtemps gravée dans la mémoire des charmantes dames qui composaient l'auditoire.

« Werther » a été rendu inpeccablement ef fait grand honneur aux artistes de talent qui' interprétèrent ce chef-d'œuvre : Mmes Gœf-' fIov, Desintillant et M. Sapina.

.Quant à Jeannot, Dalmay, Vidal et Cal- velii., inutile de nous étendre sur leur, compte. Qu'ils sachent seulement que Miliana les reverra toujours avec plaisir et qu'ils savent réellement « faire rire un coup ». Une note spéciale à lorchestre d'anciens combattants (une surprise de la dernière heure faite au président des A.C.) parfaite, sans l'habile direction du chef de musique Lauze:'i'écution semblable à ce qu'ils surent tous faire sur le front, c'est-à-dire juste, entraînants et d'un répertoire chois;. Merci à eux.

La venue de la musiqu'e des zouaves a été un véritable événement, car la réputation' dont elle jouit la faisait désirer ici, de tout le monde. Arrivée à 12 heures, elle est reçue par une délégation d'ancitens combattants avec son drapeau, et la musique des Mines du Zaccar, avec son drapeau également et toujours prête à saluer les Sociétés de musique se rendant dans nos murs. La gare * est noirte de monde qui, après avoir assisté au splendide apéritif-concert donné par la musique des Mines du Zaccar au Jardin Magenta. avait tenu à saluer également les jeu,, nes zouaves musiciens. Lorsque le train entre en gare, la musique des Mines joue une marche. M. Chevalier, le sympathique chef de musique du ge zouaves, accompagné de l'un des - sous-chefs, M. Escoffier. est reçu par M. Sbragia, président de l'U.N.C. et.

par M.

après quelques paroltes de bienvenue, un cortège se forme, afin d'aller apporter au monument aux morts de Miliana, le salut des jeunes zouaves. Défilé par les rues SaintPaul et Saint-Jean, après un arrêt devant la Mairie et devant la 5e brigade d'infanterie, où les zouaves jouent la Marche des Zouave; Le général Baille, qui vient d'être promu tout dernièrement brigadier,- parait au balcon de l'hôtel de la subdivision et salue.

Des applaudisstements éclatent et le cortège se remet en route, pour se masser devant le monument aux morts,-où la Marseillaise est exécutée par les zouaves, alors que religifeu.

sement le public écoute, découvert et que les drapeaux s'inclinent

Ce devoir accompli, très simpement, nos leunes amis vont enfin prendre leur repas à l'Hôtel de France, où nous savons que le propriétaire. M. Louis Le Campion, un ancien combattant, n'a rien négligé pour le-à, soigner. ---

Que dire du festival et de la bataille de confetti, suivis de sauterie. Les zouaves fu rent remarquables et ils durent voir par les applaudissements que leur bonne musique fût goûtée. Une note spéciale à la Société deà Mines du Zaccar, qui ouvrit ce festival.

Enfin le bal fût une véritable féerie, l'orchestre parfait et le feu d'artifice fit l'admiration des grands et des IPetits.

Et c'est taid dans la nuit que. prit fin cette manifestation joyeuse, Qu'il serait désirable de voir chaque année se renouveler.

Certes, si le sympathique M. Edouard Gar- cia, a trouvé un associé aimable en sa mapesté siroco, il faut lui adresser ici des félicitations bien. méritées. En effet notre concitoyen, n'avait rien négligé, pour que la buvette soit irréprochable et de vieux milianais disaient que jamais les fêtes n'avaient possédé une organisation aussi parfaite, où il fut possible ^-être srrrf prtfprt; et frais.

Le service d'ordre mené admirablement par l'autorité militaire et la police locale, le contrôle (tâche ardue et pénible) dirigé par les membres du conseil d'administration de l'U.

N.C. et ceux de la Caisse Mutuelle-Retraite des A.C., s'il fût sévère, permit à la recette de ce faire. Certes les camarades Bellot, Zenatti, Mathey, Grevet, Tissandier Jacques, eurent un mal inouï ipour accomplie leur mission et souvent même, certain public peu consciencieux et habitué à entrer à 1 œil les trouvèrent un peu. durs, mais ils ont la reconnaissance de l'U.N.C., cela leur suffit.

Bref fêtes dont il sera gardé longtemps le souvenir et en adressant au Conseil d. Administration des Anciens Combattants -de Miliana toutes nos félicitations pour * œuvre osée entreprise et réussie à la satisfaction générale, nous nous faisons volontiers son interprête pour remercier de tout cœur la population milianaise et étrangère, si bonne et. si généreuse, les autorités civiles et militaires, le ln régiment de tirailleurs (MlH3.

na), la municipalité, la Société anonyme des Mines du Zaccar, les zouaves (musique),, la société musicale des mines du Zaccar, le Syndicat d'Initiative, les Artistes Algérois,

MM. Lloret Joseph, Anton et Mabouc, Mme et M. Edouard Garcia, etc.. etc.. qui ont apporté si généreusement leur précieux concours et contribué à la réussite des fêtes dont le bénéfice doit être versé à la Caisse de Secours de l'UNC.

Une - mention spéciale au trésorier général de l'Association, M. Gaston Couturier., qui s'est acquitté de la direction générale, sans compter et à M. Vve Eyraud. qui s'était chargée des confetti. ,.. — .r

La presse, les Cies P.L.M. m T.M.M. ont droit aussi à une grande reconnaissance, pour leur aimable bienveillance en cette occasion.

1 LACHOUAT

Mariage. — Le 7 juillet a été célébré IÈ mariage de Mlle Lalou ben Aran avec M.., Aran ben Slimane Sebbàn. commerçant 3^ Laghouat. Mlle Lalou est la ?œur de Mol Abraham Lalou. conseiller municipal.

Nos vœux aux jeunes épffax, nos comp'ï.:.

ments aux familles.

DEPARTEMENT D'ORAN

MONTAGNAC

Incendie. — Hier 9 courant, vers une heure et demie de l'après-midi. un incendie s'est déclaré sur les aires à battre de la ferme Perrin, sise au douar Ouled-Alaa.Une meule, d'environ' quatre cents quintaux de blé et une seconde meule-de 100 à 15q quintaux d'orsre. non encore dépiquées. ont été la proie des flammes.

La bàtteuse appartenant à M. Bénito. en-, trepreneur de battages, demeurant à Tlem-: cen, a été également presque complètement, détruite par le feu. L'incendie immédiatement combattu nra ptr: être entièrement éteint que dans Ja matinée d'auiourd'hui.

Les dégâts causés sont couverts entièrement par une compagnie d'assurances.

Cet incendie, purement accidentel. ne doit être attribué qu'à l'imprudence d un ouvrier.

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L'OLYMPIA I;

o Exclusivité des films officiels tournés sous le contrôle du Comité

ADRESSE dé VACANCES

Monsieur l'Administrateur de L'ECHO D'ALGER

26, Boulevard Carnot, Alger.1

Veuillez suspendre le service de l'ECHO D'ALGER qui m'est fait à l'adresse collée dans la case ci-dessous ; - - • ;

l

1 ,

Découper dans une de vos dernières bandes votre ladresse

* actuelle et la coller dans ce cadre.,

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et me l'envoyer à partir du (i). r. à l'adresse De VACANCES (2) ci-dessous :

Sans autre avis de ma part, prière de rétablir le service à mon ancienne adresse à dater du (3) ',.,-,,'

Le 0-- .-.

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- » 4

ti-jcit la somme de 1 franc en timbres pour ces deux changerais (3)

(il Prière de tenir compte d'un délai minimum de 0 jours du jour de l'envoi. - -

(2) Les abonnés qui ne connaissent pas la date de leur retour devront porter ici la mention « jusqu'à nouvel avis J. 1

* (3) Il ne pourra être tenu/ompte que des demandes accompagnées de leur montant.

Union Générale des Petits Betraiies'

DE L'AFRIQUE DU NORD

ASSEMBLEE GENERALE DU 6 JUILLET

* Les petits retraités, membres de l'Union 'Générale, se sont réunis en assemblée généxale le 6 juillet 19'.,14 dans la salle du Splendid Cinéma, sous la présidence de M. L.

Abraham, président de l'U.G. des P.K.

Le président déclare la séance ouverte a 9 heures et fait l'éloge funèbre du camarade Bourély, décédé dans l'exercice de ses fonctions -de membre du Conseil d'administration.

Après avoir rappelé qu'il fut l'un des onze fondateurs de l'Union goénérale-et -un mutualiste militant, adresse à la mémoire de ce vieux camarade son fraternel et affectueux souvenir, sentiments partagés ipar -toute l'as- semblée.

Mutations dans le Conseil. — Pour rempJa.

cer dans le sein du conseil d'administration les camarades : Bourelv, décédé ; Mariani, avant manqué plus de 3 fois sans motifs aux séances du conseil, et Galanant partant pour France, les camarades Teissier, Giorgi et Maurette, proposés, ont été élus à l'unanimité.

Changement de status de la Société. — Le président fait connaître à l'assemblée que la Société ne peut plus rester dans le cadre restreint lixé par ses statuts, et qu'il y aurait lieu d'y apporter des modifications ayant pour but de la transformer en Société de secours mutuels. -

Cette transformation, dit-il, ne nuira nullement et ne fera pas négliger la question qui nous tient tant à cœur « la péréquation intégrale des pensions » que nous poursuivrons jusqu'au bout, mais permettra au con'traire d'obtenir des pouvoirs publics, aide et subventions, si nécessaires pour la créati-on de la maison de retraite, que pour ta distribution de secours plus télèvés, à nos sociétaires dans le besoin.

Pour ces Iilisons, je vous demande de-m'au-

toriser à porter les modifications nécessaires aux statuts et à faire déclarer le plus tôt possible, la société d'utilité publique.

Ces' propositions sont adoptées à l'unanimité par l'assemblée.

Insignes. - A la demande d'un grand nombre de sections de l'intérieur et de sociétaires d'Alger, le conseil d'administration avait et échargé d'adopter un insigne. Le Président fait connaître que le conseil d'administration a arrêté son choix sur l'insigne suivant : deux mains enlacées en métal argenté, montées sur un ruban tricolore, le tout cousu sur un bouton pour être porté à la boutonnière. Le prix en est des plus modiques, 0 fr. 90, par conséquent accessible à la plus petite bourse du plus petit retraité.

Cet insigne est adopté à mains levées pai l'assemblée.

Causerie sur les pensions. — Le Président de l'Union Générale fait à l'assemblée une causerie très intéressante sur la loi du 14 avril 1924 relative au nouveau régime des pensions civiles et militaires. Donne-t-elle ou ne donne-t-elle pas satisfaction à tous les retraités. De l'étude du texte intégral de la loi, nonf elle ne satisfait pas l'ensemble des retraités, dit-il en substance, et il s'efforce de démontrer par des exemples, l'anomalie qu'elle -présente.

Cependant pour être bien fixé et pour déterminer de façon précise, les droits de chacun, il y a lieu d'attendre la parution-du décret d'administration publique, pour l'application de la loi.

Après réponses faites à quelques questions posées par quelques membres de l'assemblée, la séance est levée à 11 heures.

COMMUNiCATIONS

Espérance-Estudiantina. - Réunion de tous les membres exécutants avec instruments, à 14 heures au local. Tenue 'bérets, ineignes.

Concert musical offert aux malades de l'Hôpital Civil de Mustapha.

Syndicat d&s Ouvriers boulangers d'Alger. —

La réunion du lundi est renvoyée au mardi .5 juillet à 10 heures 30 du matin, Bcuree du Travail.

La Lyre Algérienne. — Aujourd'hui, réunion au local à 14 h. 30, tenue d'été. Mercredi 16, à 20 h.

30, premiers et deuxièmes ténors. Jeudi, à 21 heurèe, comité ; vendredi, à 20 h. 30, baases et bary.

tons.

syndicat Commercial Aigérien. - Le 3e groupe (liqueurs et epiritueux) se réunira mardi 15 juillet,' à 10 h. 30 du matin au Syndicat Commercial Algérien, Palais Consulaire.

Gouvernement Général de l' Algél'ie s

Emprunt Algérien 6 010 1921

(loi du 5 août 1920 et décret du 20 janvier 1921)

TIRACE DU 5 JUILLET 1924

Liste des obligations sorties au 5e tirage d'amortissement :

1.381 à. 1.400 126.801 à 126.820 346.741 à 346./60 4.721 à 4.738 148.341 à 148.364 351.221 à 351.240 5.681 à 5.700 167.781 à 167.840 354.681 à 354.7CO 27.441 à 27.460 169.781 à, 169.800 355,541 à 365.56a 28.041 à 28.C60 172.361 à 372.380 356.301 à 356.320 28.341 à 28.360 185.641 à 185.660 378.721 à 378.740 31.701 à 31.720 193.061 à 193.080 383.681 à 388.700 40.941 à 40.960 201.961 à 201.980 408.821 à 408.840 46.761 à 46.780 250.441 à 250.460 41.6.561 à 416.580 48.321 à 43.340 257.361 à 257.380 420.861 à 420.830 62.341 à 62.360 274.421 à 274.440 423.C81 à 423.1G0 88.361 à 88.580 281.114 à 281.120 425.941 à 425.960 94.561 ii 94.580 291.961 à 291.980 429.181 à 429.200 96.1 Cl à 96.120 296.681 à W6.7C0 447.261 à 447.280 99.521 à 99.540 307.201 à 307.220 514.801 à 514.820 100.241 à 100.260 314.481 à 314.5G0 527.681 à 527.700 115.381 à 115.400 328.201 à 308.220 536.201 à 536.220 121.281 à 121.300 331.681 à 331.700 537.541 à 537.560 548.201 à 548.220

La présente liste comprend 1085 numéros et réduit à 54.882 le nombre des titres Testant à rembourser' jusqu'à l'amortissement définitif de "l!emprunt.

Le remboursement des obligations et le paiement des coupons auront lieu, à partir du 1er octobre 1924, aux caisses des établissements ci-après :

Comptoir National .(l'Ercmn> de Paris ; Banque de Paris et des Pays-Bas ;

Crédit Lyonnais ; ÍSociété Générale pour favoriser le développement du commerce et de l'industrie en France ;

Crédit Algérien ;;

Compagnie Algérienne ;

Crédit Foncier d'Algérie et de Tunisie ; Société Marseillaise de crédit industriel et commercial et de dépôts

Caisses de la Trésorerie générale de l'Algérie.

Emprunt Algérien 6 0[01923

(lois'des 5 avril, 30 mars 1922 et 23 juillet 1921)

Décret du 3 mai 1923

TIRAGE DU.5 JUILLET-192'4 .t

Liste des obligations (certificats définitifs) sorties au 20 tirage d'amortissement :

566.926 à 566.950 823.126 à 823.150 1.000.261 à 1.000.375 603.426 à 608.450 835.451 & 835.475 1.002.976 à 1.003.000 631 501 à 631.525 844.4ol à 844.475 1.017.676 à 1.017. 700 637.876 à 637.900 881.901 à 881.925 1.022.301 à 1.G22.325 650.251 à 650.275 888.776 à 888.800 1.039.776 à 1.039.800 657.926 à 657.950 889.076 à 889.100 1.064.626 à 1.064.650 658.501 à 653.525 £ 97.126 à 897.150 1.125.826 à 1.125.850 667.501 à 667.525 906.776 à 906.800 1.144.801 à 1.144.825 687.626 à 687.650 914.351 à. 914.354 1.148.851 à 1.148.875 688.076 à 688.100 917.826 à 917.850 1.156.026 à l.156.0W 689.276 à 689.300 919.401 à 919.425 1.156.901 à 1.156.925 693.876 à 693.900 923.701 à 923.725 1.180.076 à 1.180.100 701.676 à 701.700 933.001 à 933.025 1.196.876 à 1.196.900 706.676 à 706.700 934.576 à 934.600 1.212.351 à 1.212.375 729.551 à 729.575 951.951 à 951.975 5.229.101 à 1.229.125 773.501 à 773.525 963.001 à 968.025 1.233.026 à 1.233.050 796.801 à 796.825 971.526 à 971.550 1.240.776 à 1.240.803 814.651 à 814:675 975.076 à 975.100 1.249.001 à 1.249.025 818.601 à 818.625 981.4S5 à 981.500 1.259.151 à 1.259.175 820.001 à 820.025 - 1.270.001 à 1.270.025

La présente liste comprend 1.435 numéros et réduit à 720.871 le nombre des titres rest int à rembourser jusqu'à l'amortissement définitif de l'emprunt.

I e remboursement des obligations et le paiement des coupons auront lieu, à partir du 1er octobre 1924, aux caisses désignées pour l'emprunt 6 de 1921 et, en outre, à la- Baiique industrielle de l'Afrique du Nord. ** h

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Tarif spécial C. V. no 2

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L'Administration des Chemins de fer algériens de l'Etat et la Compagnie des Chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée, ont l'honneur d'informer le public qu'elles viennent de mettre en application un nouveau tarif spécial G.V. n° 2 qui prévoit, moyennant le paiement d'un su-élément de 1 fr. 85

(majoration et impôt compris) quelle que soit la classe occupée, la délivrance d'un billet dit « billet d'arrêt » donnant droit aux voyageurs munis de billets d'aller et retour pour un parcours d'au moins 200 kilomètres ou d'au moins 400 kilomètres (aller et retour) de s'arrêter les premiers à une gare intermédiaire du narcoufs, les seconds à deux gares intermédiaires du parcours. Ces arrêts peuvent d'ailleurs avoir lieu au choix des voyageurs, soit tous à l'aller, soit tous au retour, soit un à l'aller, l'autre au retour, mais ils n'ont pas pour effet d'augmenter la durée de validité du billet. v

Les porteurs de billets d'aller et retour et de billets d'arrêts doivent, lorsqu'ils s'arrêtent dans une gare intermédiaire, les présenter ensemble à l'agent charge, du Contrôle qui les leur rend après avoir apposé le timbre de la gare sur le billet d'arrêt.

Indépendamment de res billets d'arrêts les vc.vageurs munis de billets d'aller et retour délivrés pour un parcours d'au moins 200 kilomètres ou d'au moins 400 kilomètres (aller et retour) conservent toujours la faculté de -,s)arrêter sans supplément de nrix et sans billet d'arrêt les premiers une fois et pendant une période de 2-4 heures au maximum et les seconds deux fois pendant deux périodes de 24 heures au maximum « au cours du vovage de retour seulement ». étant entendu qu'ils feront viser leur coupon de retour à leur arrivée dans les gares où ils s'arrêteront.

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« Comme placement, on ne peut en trouver un plus sûr ni un peu plus rémunérateur.

puisque la Société fabriquera les matières premières qu'elle cultivera et lécoltera sur les terres lui appartenant. C'est un fait constant que, dans les colonies, un hectare peut donner comme bénéfice net mille francs par an. La Société, devant être propriétaire de cinq cents hectares, aura un revenu que 1 on peu évaluer certainement bon an mal an. à un jninimum de 50 pour 100. Il s'agit donc d'un (placement de premier ordre et de tout repos.

Les bénéfices à retirer de l'exploitation agricôle -des terres seront considélables. car il ne sera distrait du prix de vente des produits que les frais strictement, faits pour les obtenir.

« Le capital des Sucrerie, assuré à une compagnie spéciale, sera garanti contre tou-

te chance de perte quelconque. »

Pouvait-elle douter ? D'où viendraient des înquiétucles ?

Déjà un navire était parti quelques mois auparavant, transportant sans aucun doute dans la colonie le matériel nécessaire. Elle y trouverait, à son arrivée, l'installation terminée.

Le vent fraîchissait.

Elle sentit, contre son épaule, s'appesantir la tête blonde de Sabine. sa mère ber-

L'enfant s'était endormie sur sa mère bercée par le bateau.

— Viens, dit-elle. cherchons où nous pourions dormii.

FIe s'informa. On la fit descendre. Puis, elle, s'arrêtèrent dans l'entre-pont, se cognant à des jambes étendues. Des ronflements partaient de ces 'corps. Les émigrants étaient entassés là..

On montra à Henriette une misé, ra, bli e pai-il-

Iasse..

- Pour vous deux ! *

Et on leur ieta une mauvaise couverture de ccton. *

C'était là qu'elles allaient passer la nuit.

Autour d'elles, une malpropreté repoussante.

Une odeur infecte se dégageait de ces choses enfermées et leur mo/ïta tout de suite au cœur avec une nausée.

Elles voulurent remonter sur le pont. Là, du moins, l'air était pur. Elles iraient s'asseoir dans un coin et reposeraient ainsi.

Mais on les aperçut et on les chassa avec des injures.

Elles revinrent à leur IPailIàsse. La fatigue fut plus fortp que le dégoût. Elles finirent par s'endormir, d'un sommeil de fièvre. Sabine se réveilla en sursaut dix fois, jetant ses bras autour du cou de sa mère. Celle-ci essayait de la calmer avec des douces paroles.

Au lever du jour, elles s'échappèrent de ce taudis et remontèrent. Peu à peu le pont s'emplissait de tous les passagers. Ils riaient.

01s chantaient. Ils croyaient courir à la fortune. Quelques jours avaient passer avant

les premières misères, avant les premlre:) désillusions.

Pour Henriette, l'effroi allait venir des le premier iour. -

La cloche venait d'appeler les passagers au repas du matin.

Ils se ruèrent vers la salle à manger et s'installèrent comme ils purent.

Henriette et Sabine, bousculées, étaient les dernières. - , Contre la porte, une photographie, grande comme un tableau, atttira le ^regard de la ieune femme. Cela représentait un homme robute. aux larges épaules, aux yeux faux, a l'allure décidée. Il était en grande tenue, coiffé d'une casquette d'officier de marine avec la broderie du képi d'un général de division, vêtu d'une vareuse avec les mêmes broderies aux parements et, au collet, des boutons d'or sur lesques étaient ciselé un lion -appuyé sur un glaive.

L'homme portait un pantalon blanc, avec une bande d'or, et sa main s'appuyait sur une magnifiaue épée à poignée d'or.

Dans un angle du portrait, un écusson, avec l'exergue : « Parcere subjectis, de bellare superbos. » entre deux drapeaux à bandes rouge, blanche et bleue; au milieu, un lion d'argent couronné, sur fond d'azur.

Mais de tout cela Henriette ne voyait qu'une chose :

La figure de l'homme.

Elle arrête un émigrant par le bras. lui montre le portrai, t et demande ,;

Qui est-ce ?

- Le fondateur de la colonie. en grand costume.

— Son'nom?

L'émigrant la regarde, Surpris. Il croit qu'elle te moque.

— Eh bien, vous êtes la seule a ne pas le connaître. Son nom, qui est devenu célèbre, est Robert Cœurderoy.

Oui, c'était lui, elle l'avait bien reconnu du premier couu. Mais elle ne voulait pas

ui uAi-e 1

Alors, un voile de ténèbres se déchira devant ses yeux et derrière Cœurderoy, chef de cette expédition, elle entrevit sa fillle, la belle aux cheveux d'or, elle vit Diane, et elle devina.

Mère et enfant étaient victimes ! !.

Elle eut un moment de désesoir. affreux.

Comme 'une tigresse prise : au piège et jetée dans une cage dont les solides barreaux la séparent désormais de la liberté, elle courait par ce navire en sanglotant,, avec des cris inarticulés. Sabine, effrayée, se pendait à son bras. Mais la frayeur de l'enfant ne faisait que redoubler le désespoir de sa mère.

— Je ne veux ipas de cet exil. Je veux que l'on me descende, avec mon enfant, au premier port où le bateau s'arrêtera.

On l'entoura. On crut qu'elle était folle.

Des gens eurent pitié d'elle. Il y avait d'autres femmes parmi les émigrants. Elles essayèrent de l'entraîner. Henriette réoistait.

.— Non, non, laissez-moi. Je, nux tout dire, je veux qu'on sache tout. On m'a tendu un piège et j'y suis tombée. C'est une infamie. Et puis. vous autres aussi, vous qui êtes des victimes, comme moi, et vous courez à la mort certaine. Vous avez eu confiance dans l'homme qui s'est fait le chef de cette expédition et qui est l'âme de cette entreprise. Eh bien je le connais, cet homme. Ah! si j'avais 'su. Mais non, il fallait me le cacher. Cm: -homme est un escroc sans sfcrupuLes, pr$É £ à tous les crimes pour satisfaire son ambition et arriver à la fortune. Cette colonie vers laquelle vous tendez les bras n'existe pas. C'est une immense du' £ £ rie où vous perdrez la vie tous, entendez-vous, tous !.

On ne la croyait guère. On se mit à rire.

Mais le capitaine, craignant le scandale, la fit enfermer avec Sabine.

Ce fut le soir seulement qu'on la relâcha, quand on vit Henriette plue calme, et sur sa

promesse de ne plus tenir des propos de révoltée.

— Autrement, je vous fais mettre les poucettes, moi, ma belle, dit le capitaine, et jusqu'à ce que nous soyons à la colonie, vous ne sortirez pas du fond de la cale.

Elle promit tout ce qu'on voulut.

Elle avait peur qu'on ne lui prit sa fille.

Mais elle resta pendant plusieurs jours comme hébétée, dcmifolle. presque sans prononcer un mot. s j

Il y avait trois itinéraires pour se rendre à la Nouvelle-Algérie. Car il existait bien vraiment, ce rocher stérile, autour 'duquel Cœurderor faisait tant de tapage. Les voiliers prennent par le Cap de Bonne-Espérance, la mer des Indes et le Sud-Australie.

Les vapeurs prennent par le .canal de Suez et la mer Rouge, suivent jusqu'à Singapour et, selon la saison et la direction des vents, achèvent le trajet par le Nord-Bornéo, les Célèbes et les Moluques, ou par la mer de Java et les détroits d'Ombay et de Torrès.

We longs mois allaient s'écouler, parmi des misères plus lamentables encore.

Elle murmurait tout bas, à l'oreille de sa fille :

-;—' Oh ! ma pauvre enfant chérie, qu'ai-je fait de toi ? Où t'ai-je emmenée ? Que vas-tu devenir ? Me pardonneras-tu jamais ?

— Maman, je ne me plains pas" je suis auprès de toi.

— Non non, tu as le droit de m'accuser et de te plaindre.

Egarée, elle ajoutait :

— Je n'ai pas songé à toi.. Je n'ai songé qu'à moi, à mon plaisir, à ta douleur que j'aurais si l'on m'obligeait à vivre loin de toi. Je n'ai été qu'une égoïste et une mauvaise mère.. J'aurais dû me dire que je te condamnais aux pires aventures et que je n'avais pas le droit de te faire une pareille existence. J'aurais dû me dire qu'auprès de ton père oui t'aime, ta vie eût été plus

heureuse. Tu n aurais iamais manque ae rien. Ton père t'aurait épargné tous les soucis, tandis que moi, moi, an dirait que j'ai fait exprès de t'arranger une vie d'infortune et de larmes.. Une mauvaise mère..

puisQue je n'ai pensé qu'à moi. Mon Dieu mon Dieu. comment faire? 1

Et elle jetait des regards de folle, des regards de rage impuissante, sur cette immensité glauque de la mer. l'éternelle et infranchissable barrière qui la séparait désormais du reste du monde.

Sabine lui souriait, la caressaitt lui adressaié de doux reproches, câline.

Et Henriette fermait les yeux < pour ne plus rien voir. et elle écoutait l'enfant qui essayer de sécher les pleurs maternels.

Elle allait avoir seize ans, la gentille Sabine, et elle était belle autant que sa me j'avais été et l'oétait encore. Blonde, avec des veux bleus très tendres, contraste 'parfait avec la brune Henriette aux yeux d'un noir veloutée v

Mais. à part cela, elle ressemblait à sa mère. Elle en avait la grâce parisienne, la ligne souple. Pélégance. Et ce visage de blone- de. où les épreuves avaient imiprimé je ne sais quelle maturité précoce. conservait parfois encore pourtant certaines expressions de l'ei fant.

A bord, tout le monde l'admirait!. Elle, pure, probe, triste, sans coquetterie, ne voyait personne.. Ce jeune cœur n'avait point battw^ encore, mais il promettait d'être, comme celui de la mère, fidèle, vaillant et infiniment tendre. -

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de M0 FAURE. licencié en droit. notaire à Alger, rue Dumont d'Urville, n° 2.

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BELLE PROPRIETE, connue sous le nom de. propriété « Caïd Ahmed », située à ElBiar-. canton Nord d'AVer,-en bordure de la route d'El-Biar à la Colonne-Voirol. d'une contenance de 2 h.* énviron, ensemble les constructions y edifi-ées, 'comprenant :

: 1° Une Maison Mauresque, restaurée à la française élevée d'un rez de chaussée et d'un premier çtaffe, couverte en tuiles.

2° Une autre maison mauresQue élevée d'un rez de chaussée ét d'un. étapre. couverte en tuile. ,

3° Construction à simple rez de chaussée, couverte en terrasse.

4° Eourie et remise avec appartement au-dessus formant premier étae.

5° Bâtiment sur piliers.

6s Ecurie et hangar ouverts sur piliers. 7° Cour, terrasse close de murs' ëarrelée avec dalles en marbre blanc et en ipârtje couverte par un avant-toit.

Pour plus amples renseignements s'adresser à l'étude deMe - FAURE. notaire. -'"

Etude - ,-,- de M* Lucien SIDER, avoué près le Tribunal civil de première instance d'^ Alger, y demeurant, rue d'Isly, n° 48.

Expropriation BERCER

: VENTE

aux Enchères Publiques sur surenchère ensuite de saisie réelle. de ; UNE

PROPRIÉTÉ

située à Port-aux-Poules, commune de Courbet, canton de Ménerville, arrondissement et département ¡'AIg-er. de la contenance de r, hectares 91 ares 15 centiares, en'nature de vig-nes terres de culture et broussailles, ensemble les constructions y édifiées.

Plus amplement désignée ciaprès:

vendredi 8 août 1924 a 8 h. du matin, à l'audience des criées du Tribunal Civil de première instance d'Aller, séant au Palais de Justice de la dite ville, rue de Constantine, n° 10.

On faic savoir à tous ceux qu'il appartiendra :

Qu'en vertu :

1° D'un procès-verbal de saisie réelle de M" KIEFFER, huissier, à Ménerville, en date du 7 mai 1921. visé, enregistré, dénoncé et transcrit avec sa dénonciation au premier bureau de la Conservation des Hypothèques d'Alffer, le 19 mai HZ!, volume 18, numéros 51 ef 52 ; - - - - - , ,

2° D'un jugement cfe ccture et publication du cahier des charges rendu par la Chambre des criées du Tribunal Civil d'Alger, le 8 juillec 1921. enre.

gistré ;3* De .plusieurs jugements de renvoi de la vente rendu par la Chambre'des 'Criées du même Tribunal ;

40 D'un jugement de subrogation rendu par la même Chambre, le 23 novembre 1923, enreg-istré. au profit du Bureau Central des Syndicats Agricoles de Mlgérie.

5° De plusieurs autres jugements de renvoi de la vente rendus par la même Chambre des criées. le dernier en date du 9 mai 1924, enregistré, fixant la vente au 20 iuin 1924.

6° Des jugements d'adjudication et acte de surenchère ciaprès énoncés.

Et aux requête, poursuites et diligences du :

Bureau Central des Svndicats Agricoles de l'Algérie, dont le siège est à Aig-er, boulevard de la République, n° 1, poursuites et diligences de son Directeur Général, demeurant au dit siège.

Pour lequel domicile est élu en l'étude de Me Lucien SIDER, avoué près le Tribunal Civil de première instance d'Al qrer, v demeurant, rue d'Isly, n° 4N, lequel est constitué /Si continuera d'occuper p:lUr lui sur la présente poursuite de vente'et ses suites ;

A l'encoatre de :

Madame Est&chy Marie Apnolonie-Mélanie, veuve; de M.

Tean Emile Berger, propiiétaire, demeurant à Port-aux-Poules. commune de Courbet ;

Partie saisie sans défenseur ni avoué constitué ;

~> En pTesence ou eux dûment apelés de :

1° M. Maurice. Maire, propriétaire, demeurant à ElAchour.

Adjudicataire surenchéri, avant M> Lucien SIDER pour avoué constitué ;

2° M. Rulquin Léon, propriétaire, demeurant à El-Biar, arrêt Scala.

Surenchérisseur ayant Maître DUPUY pour avoué constititué.

Il sera procédé le vendredi 8 août 1924 à 8 h. du matin à l'audienc des criées du Tribunal Civil d'Aller, au Palais de Justice de la dite ville, rue de Constantine. n° 10. à la vente aux enchères publiques, sur surenchère, par voie de saisie réelle, ensuite de subrogation.

en un seul lot de l'immeuble ci-après désigné.

DESICNATION

de l'Immeuble à vendre

telle qu'elle est insérée au procès-verbal de saisie

Une PROPRIETE, située à Port-aux-Poules, commune de Courbet, canton de Ménerville, arrondissement et département d' Iï r, de la contenance de 17 hec'ares 91 ares, 15 ceniiares, formée de la moitié d'uné propriété d'une contenance totale de 35- h. 82 ares 30 centiares, portant au plan de l'enquête J du douar des Issers-el-Aouida- ne les numéros 2109 partie A, 2062 vartie, 2064 partie, et au plan de lotissement de Port- i aux-Poules, le n° 3.

Elle-est limitée au Nord, par la Place Publique ; à l'Est, l bar le lot rural n° 4 du même lotissement à M. Benoît eu acquéreur ; au Sud, par la route

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et à l'Ouest, par la deuxième moitié de la dite propriété appartenant actuellement à M.

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Sur cette propriété existent : 1 v Six hectares environ de vigne française, non phylloxércç de douzième feuille.

2° Environ 95 ares de même vig-ne. de quatrième feuille.

3° Environ 1 hectare, 10 ares de mémo vi/rne plantés en février 1921.

Le surplus en rerres de culturc et broussailles.'

, 4° Tjn hansar {onstrl"lit sur neuf piriers en briques, couvert en bois. de 12 mètres de longueur et 7 mètres de larg-eur, clos partie en planches, partie en briques sur champ et partie en roseaux.

Un puits avec poulie et petit abreuvoir.

Un gourbi en roseaux couvert en chaume, à usaure de kammès.

Elle est exploitée par Mme veuve Bercer, partie saisie.

Cette propriété est imposée au rôle des Contributions: suivant l'extrait de rôles dont la teneur suit : 1 *"** Algérie. — Département d'AJerer — Contributions Diverses — Arrondissment c11 Alcrer — Recette de Ménerville — Commune de Courbet — Extrait de rôles présentant la si-

tuation de Mme veuve Bergrei: à l'époque de ce jour — Dates de publication des rôles; diverses.

Contributions et taxée -di verses.

Impôt foncier, propriété non bâtie, exercice 1919, article 4 ".-. fr. 113 97

TélXp sur les locaux professionnels, proprié té non bâtie, exercice 1919. art. 16 fr. 27 20

Bénéfice exploita-

tion agricole, exercice 1919 article 6 fr. 55 23

Loyers, exercice

1920. article 108, fr., 8 00

Total f r. 204 46 Bases d'imposition : T.L.P.

12 sur valeur locative de 120 fi.*

Principal 12 par taux

14,40.

B.E.A. 1919. 3/4 de valeur locative de terrer exploitées .'?6 - 1.85 valeur du cheptel

10 C. net imposable : 734.80.

F^.B. sur 986,75.

A déduire les paiements faits:,' savoir : le 18/6 1920, d'après quittance, n° 4962, 204,46.

Certifié et arrêté la présente situation à la somme de néant.

Fait à Ménerville le 26 avril 1921. Pour le Receveur des Contributions 'Diverses, signé illisiolement.

Tel que le dit immeuble s'étend, se poursuit et se cbmporte, dans toutes ses aisances et dépendances.

PROCEDURE

Suivant iug'ement de l'audience des criées du 20 juin 1924* M. Maurice Maire, susnommé. s'est rendu adjudicataire de l'immeuble sus-dési- gné, moyennant, outre les charges. le prix principal de cinquante-cinq mille trois cents francs.

Mais par acte fait au Greffe de ce Tribunal le 27 juin 1924 M. Léon Rulquin aussi susnommé. a déclaré surenchérir d" sixième voulu/nar la loi, le dit 'rix d'adjudication, et le porter à la somme de soixantequatre mille six cents francs.

Cet acte de surenchère a été dénoncé nar acte du Palais en date du 27 juin 1924.

MISE A PRIX -

Outre les -charg-es, clauses et conditions du cahier des charges, les enchères seront ouvertes et reçues sur la mise à prix ci-après offerte :par le surenchérisseur, savoir :

Soixante quatre mille six cents francs, ci 64.809

Frais, droits fixe et pioportionnel en sus.

NOTA. — Il est déclaré, con fermement à l'article 696 du

Code de Procédure civile, que tous ceux du chef desquels il pourrait être pris inscription .< d'hypothèque légale, devront la requérir avant la transcription du juffement d'acliudica.

tion, à peine de forclusion.

Fait et rédigé par Me Ludem

SIDER, avoué poursuivant

Aliter le 6 juillet 1924.

L'Avoué poursuivant.

-

Signé L. SIDER.

Enregistré à Alger, le 12 juillet *1924. "ar le Receveur qui a Der., lev droits.

Pour tous renseignements, s'adresser à l'étude de Me L.

SIDER. avoué poursuivant, rue d'Islv, n° 48, et pour prendre communication du cahier des charges au Greffe du Tribunal Civil, où il est déposé.

ATTENTION !..

Le gaz est le combttstibîfli idéal. il est toujours prêt à fonctionner et revient moiai cher que le charbon.

Le prix du gaz applicable aux consommations des relevés de compteurs des mois tis mai, Juin et juillet. est de 0 tr. 68 le mètre cube, dans ia commune d'Alger.

Ministère de la Guerre

Service des Subsistances

Militaires

Achat de 5.000 quintaux de

Paille pressée.

APPEL D'OFFRES

Les intéressés sont informés qu'ils peuvent faire des offres pour la fourniture en question à Monsieur le Sous-Intendant Militaire, chargé du Service des Subsistances, 9. rue MaréchalSoult à Alger par soumissions remises ou adressées a ce fonctionnaire. avant le 25 juillet 1924 à 10 heures du matin.

L'approbation du marché est Eésentée à l'autorité supérieure

Le Cahier des Charges spéciales pourra être consulté- à la Sous-Intendance Militaire « A x et au Parc à Fourrage d'Alger.

AFFREVILLE

Suis acheteur de 500 mètres voie Deoauvtlie et de 6 wagon* nets d'occasion, bon état.

Adresser offres à M. RAMO< propriétaire à Affrëville.

CHIENS

Arrêt,. Caurant, Policiers

Chenil Malpassé. Marseille

Liquidation Judiciaire de la Société

,TRAMALONI et CIROUD

Négociants à Alger

VENTE

aux enchères publiques

Le mercredi 16 juillet 1924.

à 2 heures 30 du soir. dans un hangar situé à la Pointe-Pescade, appartenant à M. Attardi.

près du Bureau de Poste, il sera procédé, à la vente aux enchères publiques, nar ministère de Me TROUCHE, commissaire priseur, du matériel ci-après :

3 Vignoculteurs à moteur; 2 presses à briquettes et à tulles à main. Cette dernière avec ses moules ; 9 crics de 5 tonnes ; 2 pignons de roues Latil T.A.R.. Pièces de rechange diverses de T.A.R.. Pièces diverses de Touraud-Latil ; outillage divers. Pièces diverses de Chapron, etc.. etc.

Au comptant 3 en sus.

Cette vente est autorisée par ordonnance de M. Buttori, lU'

ge Commissaire de la Liquidation Judiciaire en date du 16 juin 1924.

Le Commissaire priseur.

TROUCHE. .,

Le Liquidateur iudiciaire..

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40 fr. par mois, jusqu'à paiement complet de l'appareil. Signature : 1Rll6 DllBlOni-U ISf Vlil6# ALGER ^!fl

Nom et prénoms "-"":",. '-., 29 rue d'Arzew, ORAN Ni

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