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Titre : L'Écho d'Alger : journal républicain du matin
Éditeur : [s.n.] (Alger)
Date d'édition : 1924-11-16
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327596899
Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb327596899/date
Type : texte
Type : publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 67558
Description : 16 novembre 1924
Description : 1924/11/16 (A13,N5518).
Description : Note : GG14181.
Description : Collection numérique : Documents consacrés à la Première Guerre mondiale
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Description : Collection numérique : Zone géographique : Afrique du Nord et Moyen-Orient
Description : Collection numérique : Thème : Les droits de l'homme
Droits : Consultable en ligne
Droits : Public domain
Identifiant : ark:/12148/bpt6k7581415z
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-10396
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 28/10/2013
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LB SiïDïïIOMlPUIWWE
Paris, 15 novembre.. — De notre correspondant -spécial :
L'érection de la légation de France à Varsovie en ambassade est aujourd'hui un fait accompli et M. de Panafieu, qui remplissait jusqu'ici les fonctions de ministre avec beaucoup de tact et de doigté, pourra désormais parler avec la haute autorité qui appartient à un ambassadeur de France.
La transformation vient d'ailleurs à propos, au moment où nous sommes en négociations et avec les Soviets et avec le
Reich. Il y a des chances pour que nous nous entendions avec Moscou où, au fond, on attache une importance capitale à un accord, rétablissant les anciens rapports si cordiaux avec la France. Encore est-il nécessaire qu'au cours des conversations avec les commissaires du peuple, nous puissions nous faire respecter Or, pour cela, il est indispensable que nous trouvions à Varsovie le point d'appui à proximité de la frontière russe, qui fera comprendre à Rakowski, Krassine et consorts qu'avec nous on ne joue pas et que, si désireux que nous soyons de parvenir à un arrangement acceptable pour les deux parties, nous n'y consentirons cependant pas au détriment de nos intérêts vitaux. C'est dans ce sens que devra parler et agir notre ambassadeur à Varsovie.
Mais M. de Panafieu aura un autre rôle à jouer : celui de rappeler éventuellement à la raison les Allemands, s'ils continuaient dans la voie où ils se sont engagés avec une véritable outrecuidance.
Leur diplomatie, pour le moment, se ré sume en un nouveau discours de Stresemann qui se félicite, avec le manque de retenu d'un vrai boche, de toutes les concessions qu'il a déjà obtenues de la France, mais qui, loin d'y voir surtout un motif pour accorder largement à la France ce à quoi le traité de Versailles lui donne droit, aperçoit surtout dans notre mansuétude, un arrangement à nous demander plus encore. Avec ce singulier homme
d'Etat, qui a toujours su accepter sans rien rendre, il semble que ce soit une vraie gageure. Chaque fois que nous lui faisons une concession, il s'écrie: C'est entendu!
Mais lorsque nous lui demandons ce qu'il a à nous offrir en retour : Rien du tout!
s'écrie-t-il. C'est encore moi qui ai bien d'autres choses à vous demander.
.Oh! je sais qu'on peut invoquer un peu d'indulgence en faveur d'un ministre qui se trouve à trois semaines d'élections générales au résultat fort contesté et qui, lorsqu'il parle en public se sent toujours sur le tréteau électoral. Il n'en est pas moins utile de le ramener à une plus juste appréciation des choses et M. de Panafieu, de son poste d'observation à Varsovie, sera précisément en situation de rappeler aux Allemands que bien des difficultés non encore réglées sont pendantes et qu'à Berlin on fera bien de se souvenir que pour tout ce qui touche à la Vistule et à Dantzig, nous aussi aurions au besoin notre mot à dire.
On le voit : la promotion de M. de Pq..
nafieu est un acte diplomatique dans toute la force du terme et qui ne saurait être confondue avec les banales nominations qui se font de temps à autre au Quai d'Orsay.
L'affaire des conspirateurs espagnole, accuse chaque jour de nouveaux développements. La police a mis la main sur tout un nid d'anarchsites qui faisaient des achats d'armes et de munitions sur une vaste échelle et qui, des environs de Reims transportaient cette marchandise encombrante et compromettante jusqu'à la fron.
tière espagnole. Doit-on ou ne doit-on pas livrer ces conspirateurs aux autorités de Barcelone ou de Madrid? Je l'ignore. Mais ce que je sais, c'est qu'il est des choses que les règles du bon voisinage ne permettent pas de tolérer; sans quoi, demain, nous verrions la même comédie se jouer en sens inverse et des communistes introduire chez nous des caisses d'armes, destinées à servir « le grand soir ». La police a donc très bien fait de mettre tout ce joli monde à l'ombre et, quelles que sotent nos relations avec le gouvernement Primo de Rivera, de lui avoir rendu un service qui est d'ordre élémentaire dans l'étiquette in ter nationale.
GUY DE aAI NT-CLAIR.
A la Présiuence du Conseil
Paris. 15 novembre. — M. Herriot a reçu.
dans la matinée. .Nte. CalaIs, président du Groupe parlementaire radical et radical-socialiste et Dalimier, tiéputé.
Il a reçu égaîement le ministre du Pérou qui lui a demandé de présider le 8 décembre, à la Sorbonne la cérémonie du centenaire de la bataille d'Ayacucho. consacrant l'indépendance du Pérou.
M. Herriot a accepte. ,
M. Doumergue assistera également a cet.
te cérémonie.
A la commission consultative des farines
POUR LA STABILISATION DU PRIX
DU PAIN
Paris. 15 novembre. — Réunie à l'Hôtel de Ville la Commission consultative des farines a constaté que le cours de la farine panihable tirée exclusivement du blé français ressortait à 152 francs et avec incorporation -de 5 de blés exotiques. à 152 francs, soit une augmentation de 1 franc compensée pair l'accroissement du rendement en pain. Dans ces conditions en toute éventualité la hausse du prix du pain étant momentanément écartée la Commission a été d'avis qu'il y avait lieu id'autoriser l'incorporation de blés exotiques à condition que le pourcentage de l'incorporation soit indiqué sur la facture pour toute vérification utile.
La question du droit de douane sur le blé n'a pas encore fait l'objet d'un accord décisif à l'Office des céréales panifiables. Toutefois nous croyons savoir qu'à la fin de la dernière séance on considérait comme acquis (jt'e le droit ne serait pas supprimé et il paraissait probable que la suggestion de M.
Queuille prévaudrait en fin de compte. Il consiste à rembourser aux importateurs sur la justification que le blé a bien été transformé en pain en France - quatorze francs de droit. On arriverait ainsi à la stabilisation voulue du prix sans nuire aux agriculteurs.
Le gouvernement surveillerait les quantités importées et pourrait arrêter le rembourse.
jBent si des stocks se constituaient.
NOTE DU JOUR
Paris, 14 novembre. — De notre rédacteur parisien ;
La presse a signalé le geste de M. Paul Painlevé, président de la Chambre des députés, quittant son fauteuil du Palais-Bourbon aux heures nécessaires pour aller à la Sorbonne, à sa chaire de professeur de mécanique céleste et reprendre son cours, si apprécié du monde sayant.
Bien rares sont les journaux, même parmi ceux qui ne sont pas toujours équitables envers l'homme politique, qui n'ont pas rendu hommage à cette attitude de simplicité démocratique. Le Temps lui a consacré un article dans lequel, tout en félicitant M. Painlevé de garder un si haut souci de sa mission scientifique, il adresse au chef de parti quelques épigrammes, d'ailleurs formulés en termes très acceptables. C'est même, pour le grand organe des humanistes de la France, l'occasion d'une évocation fine et charmante des mœurs de l'ancienne Grèce, mère des républiques où, dit-il « on passait tout naturellement du service de la cité à celui de 'a sagesse ».
11 faut restituer aux mots leur signification essentielle pour apprécier cette pensée dans toute sa saveur. Le service de la cité, c'est rigoureusemen tla politique du mot même « polis », qui désignait la ville, et la sagesse c'est la science, car un seul et même mot exprimait ces deux entités jugées inséparables. Puisque le Temps sait et veut bien reconnaître M. Painlevé comme étant « présentement le plus authentiquement athénien de nos hommes d'Etat », une logique sans parti pris devrait le conduire à des conclusions tout autres que celles auxquelles il aboutit.
« Espérons, dit-il en effet, que M. Paul Painlevé, théoricien de l'hydro-dynamique saura, descendu de sa chaire, faire comprendre à ses amis que le meilleur moyen de se conformer aux leçons de la science n'est point de semer la discorde et le désordre dans la cité ».
Puisque le Temps s'incline devant la valeur athénienne de M. Painlevé il devrait, au lieu de lui adresser une telle leçon, se demander à luimême si ce n'est point par la spéculation scientifique, par le raisonnement mathématique, qu'il a été conduit aux opinions politiques qu'il professe ardemment. Alors peut-être le Temps comprendrait-il mieux la réponse que M. Herriot, qui n'est pas non plus un béotien, adressait l'autre jour à une harangue de la conférence MoléTocqueville : -,
« Comme il y a plusieurs sortes d'ordre, celui de la mort et celui de la vie, il y a aussi plusieurs sortes de désordre. Il y a un désordre fécond, car la charrue met la terre en désordre pour que la semence germe et devienne moisson. Ce désordre là est nécessaire à la prospérité de la cité ».,
CIVIS.
A travers le Sahara
CRADIS ET SES COMPAGNONS
PARTENT AUJOURD'HUI
Paris, 15 novembre. — Aujourd'hui l'importante mission. dirigée Dar M. Gaston Gradis. quitte Colomb-Béchar et s'élancera à travers l'Afrique, sur trois autos Renault à six roues.
L'Echo de Paris dont un des collaborateurs accompagne M. Gradis, donne sur cette expédition les détails suivants :
En outre de M. Gaston Gradis. l'expédition comprend onze voyageurs : le Maréchal Franchet d'Esperey, le commandant Ihler de l'Etat-Maior Général de l'Armée. le lieutenant Georges Estienne, M. René Estlnn.
<tous deux fils du Général Estienne. habitués du Sahara), notre collaborateur Henri Kérillis, trois soldats légionnaires du 1er régiment étranger et trois chauffeurs.
L'intention de M. Gradis est de suivre Fiti néraire jalonné par Beni Abbès à 200 kilomères de Colomb-Béchar : Adrar à 400 kilomètres plus loin : Zaouiet Reggant ou Taourirt. à 150 kilomètres d'Adrar où commence la partie la plus désolée du Sahara ; Ouallcn Tessalit 150 kilomètres d'Ouallen il compte atteindre le Niger vers Bourem à 450 kilomètres de Tessalit et descendre le fleuve vers Gao Ansango Niamey jusqu'à Gaya.
L'expédition traversera alors le Niger pienant le Dahomey dans toute sa profondeur : elle piquera droit vers Savé et. enfin gagnera
Kotonou.
La présence d'un Maréchal de Fr Ince suffit à souligner l'importance de cette grande exploration ; iamais. d'ailleurs. les questions intéressant nos colonies africaine? n'ont été d'avantage à l'ordre du jour, mais il suffit d'observer l'itinéraire qu'a choisi M. Gaston Gradis. itinéraire qu'il a d'ailleurs été le premier à reconnaître entre Adrar et Bourem et que le service géographique Je l'armée a décidé de nommer, sur ce parcours, « roure Gradis », pour comprendre que l'étude de communications" transafricaines sur ce tracé absolument linéaire est un des Luts essentiels de la mission.
M. Gaston Gradis qui appartient à une très vieille famille d'armateurs bordelais, se propose de relier par avions, en ligne droite l'Algérie, au golfe de Guinée.
On saisit sans neipe l'intérêt économique et surtout militaire a'une pareille liaison.
Un vol audacieux à Marseille
Marseille, 15 novembre (De notre correspondant particulier). — Ce soir. à 17 heures, Mlle Marthe Roux. 23 ans, employée chez M.
Bénet. marchand de bois, place du QuatreSeptembre. portait à la scierie de son patron une enveloppe contenant 6.100 francs, lorsque. rue Clotilde. elle fut soudain assaillie par deux individus aui lui arrachèrent la précieuse enveloppe et s'enfuirent.
La Sûreté recherche les auteurs de ce vol.
lr'« 6eho » amusant
— Alors, tu as touché l'argent?
— Non, Msieu. l'type m'a envoyé au diable.
— Alors, qu'est-ce que tu as fait?.
— Je suis venu vous trouveri
AU PARLEMENT
La Chambre a votti hier les Budgets de la marine marchande et des chemins de 1er
CHAMBRE
SEANCE DÛ MATIN
La séance est ouverte à 9 heures 40. M.
Bouyssou préside ; quinze-députés sont présents. :
On continue la discussion du budget de la Marine marchande
La Chambre reprend la discussion du budget de la marine marchande.
M. Castagnet se plaint de l'insuffisance dv crédit réservé à l'installation, à la restauration et à l'entretien des voies navigables.
M. LEON MEYER PROMET A L'ALGERIE UNE FLOTTE D'ETAT SI -"
* LES COMPACNIES RESTENT
INTRAITABLES
M, Léon Meyer, sous-secrétaire d'Etat inteivient à ce moment.
Il répond en premier lieu à M. Morinaud qui s'est plaint de l'absence de toute convention liant les Compagnies qui assurent le trafic entre la Métropole et l'Algérie.
Le GQuvernement est sur le point de prendre une décision, dit le Soùs-Socrétaire d'Etat. Au cours des négociations, qui durent depuis plusieurs années, les compagnies se sont montrées intraitables. Il faut en finir.
Si on ne parvient pas à un accord, une flotte d'Etat sera ,créé qui assurera les relations entre la France et l'Algérie (Applaudissements à gauche et à l'extrême-gauche).
MM. Thomson et Mallarmé remercient le sous-secrétaire d'Etat de cette déclaration.
M. Léon Meyer dit qu'en ce -qui concerne "cl'p!:ication de la lqj de huit heures dans la maunc marchande, les engagements qu'il a pris à Marseille seront tenus.
Les heures de présence compteront-elles comme heures de travail demande M. - Cana-
velli.
Le SÕus-Secrétaire d'Etat critique le décret de M. Rio et s'étonne qu'il ait pu affirmer que douze heures de présence équivalaient à 'huit heures de travail. Il estime, lui, que le matelot qui est sur le navire à la disposition du capitaine, prêt à l'effort, fournit un travail plus effectif que l'agent de police qui; la nuit, garde son noste sur un lit de camp!
Pourquoi les Anglais, qui s'v connaissent en marine, repoussent-ils la loi de huit heures demande, M. airé.
M. Léon Mever assure que les armateurs français ne subiront, du fait de l'application de la loi de huit heures, aucune concurrence Jang-ereuse.
Sur une question de M. Canavelli, il îndi que son décret, qui modifiera le décret Rio, pourra entrer en vigueur dès le mois de janvier.
On entend MM. Masson, Fernand Bouisson, Jade, Le Bail, Barthe, - De finsrui, .jtf Pouet -puis, la clôture, demandée par la Commission des finances, est mise aux voix à main levée. Le bureau déclare qu'il y a doute et on vote.
L'opposition fait alors parvenir au bureau une demande de [pointage. ,
La séance est suspendue de midi jusqu'à
3 heures.
SEANCE DE L'APRÈS-MIDI
LES CREDITS POUR LES PETITS PORTS La séance est reprise à trois heures. M.
Bouyssou, président fait -connaître le résultat du pointage : il v a seulement 288 votants ; le quorum n'est pas atteint.
M. Vincent Auriol déclare que. dans ces conditions, il n'insiste pas nour la clôture.
M. Ceorges Le Bail attire l'attention du Gouvernement sur l'insuffisance des crédits prévus pour les ports secondaires qui ne peuvent ainsi plus répondre aux besoins de l'armement pour la pêche.
M. Leguen demande un relèvement de cré-, dit immédiat. M. Léon Meyer répond qu'on a dépensé 8 millions pour les petits norts.
LA RESPONSABILITE DES COMPAGNIES
M. Roux-Freyssineng proteste contre la clause d'exonération de la responsabilité qui se trouve dans les connaissements en dépit des prescriptions du Code de Commerce qui n'admet que le cas de force majeure comme clause d'exonération. -
Cette clause exorbitante est imposée à tous les chargeurs. dit le député d'Oran ; un seul moyen d'y échapper ; ne pas s'embarquer 1 Une autre clause inacceptable, est l'obligation, en cas de procès, de plaider devant le tribunal du siège social de la compagnie de navigation ; depuis longtemps les chargeurs se sont plaints. Les armateurs ont répondu que les clauses critiquées étânt inscrite- dans les connaissements étrangers, il leur fallait bien les stipuler dans les leurs sous peine d'être handicapés dangereusement.
L'orateur affirme qu'il n'en est rien car la pratique contraire suivie par la marine des.
Etat-Unis a été admise comme règle inter-
nationale par les conférences de La Haye.
de Londres et de Bruxelles.
Il est urgent, dit M. Roux-Freyssineng, que cet accord soit ratifié par les gouvernements des états représentés à ces conférences. Sur les lignes bénéficiant du privilège du pavillon: la concurrence étrangère ne joue pas et rien ne s'oppose à ce que soit interdite la- clause d'exonération des responsabilités.
Si les compagnies résistent qu'on les menace de constituer, une flotte d'Etat, elles céderont. Quant à la navigation et à la concurrence par l'étranger, des négociations ont été entamées avec les pays intéressés; il faut obtenir la ratification des accords conclus dans les conférences internationales et, le cas échéant, passer outre car la clause de non responsabilité est une iniquité.
Un capitaine peut commettre toutes les fautes et personne n'est responsable, même pas du nombre de colis embarqués.
L'orateur termine en demandant au Gouvernement de mettre un teruîe à ces- ab.us intolérables. (Applaudissements.)
M. Léon Meyer répoid que pour les services contractuels et les compagnies à subvent Jons on arrivera à un accord. • - ,
— Pour la navigation privée, dit-il, nous
.poursuivrons les négociations avec le désir de les faire aboutir.
M. Auguste Reynaud proteste contre l'abattement de 400.000 francs opéré sur le crédit destiné à l'entretien des petits ports.
Le budget de la marine marchande est voté
(On passe aux chapitres.
Sur le chapitre 25, M. de Tinguy du Pouet s'inquiète du projet de décret qui tend à interdire l'exportation du poisson.
M. Léon Meyer déclare qu'il a Tenoncé à ce décret.
MM. Castagnet. Lefas, Le Trocquer interviennent sur les derniers chapitres, puis on adopte les budgets des invalides de la marine et de l'imprimerie nationale.
Le vote du budget des chemins de fer de l'Etat termine la séance
On aborde ensuite le budget des chemins de fer de l'Etat. M. CHérin (Manche) exprime le regret que le réseau de l'Etat n'ait pas été affermé à -une Compagnie privée.
M. Join-Lambert demande, pour la direction du réseau. plus de continuité et plu d'autorité et, rPûUt' l'exploitation, plus de souplesse.
M. H esse demande notamment la diminution des tarifs de transport pour les moules.
Comme il dit que c'est la Charente-Inférieure qui produit les plus belles moules en France, cruelquun, à droite, lui crie : u Ça se voit 1 » -
Mais M. Hesse riposte : „
— ivioxr collègue, M. de Tiuguy ca x qui en est aussi, ne me démentira pas. (Hilarité.)
M. Hector Molinié (Seine) se fait l'écho df doléances des abonnés de la banlieue du réseau de l'Etat. ,
M. Desoblin insiste sur la nécessité de la réintégration des cheminots.
M. Auffray demande le relèvement des salaires de base des cheminots et une exacte application de la loi de huit heures.
On entend aussi MM. Périnard et Bfaïsot puis MM. Candenac, rapporteur, et Peytral, ministre des Travaux Publics, répondent a ces diverses observations.
Le ministre dit notamment qu'après le votf du Sénat, le gouvernement se sent plus fort pour poursuivre la réintégration des cheminots. Il aioute qu'il a pu constater lui-même le bon esprit des réintégrés.
— Il leur appartient, dit-il, de montrer qui le réseau de l'Etat doit être un réseau modèle. Te compte sur eux pour cela.
M. Pevtral est très applaudi par la gauche.
Le budget des chemins de fer de l'Etat est voté.
La suite de la. discussion est renvoye, e à lundi après-midi. ,.,
La séance est levée à 7 h. 45.
Au Sénat
LES INFRACTIONS CONCERNANT LA FABRICATION DES LIQUEURS
SIMILAIRES DE L'ABSINTHE BENEFICIENT DE L'AMNISTIE
LA REOUVERTURE DES DEBITS
EST AUTORISEE
En fin de séance, hier, le Sénat vota un amendement de MM. Roustan, Serre, Tissier, Duroux, Gasser, rétablissant le texte de la Chambre et accordant Panmistie pour les infractions aux dispositions de la loi du 16 mars 1915, concernant les liqueurs similaires de l'absinthe à condition que les infractions soient antérieures au 15 novembre 1922 pour l'Algérie. La réouverture des débits est autorisée.
En Allemagne
UN DISCOURS DE M. STRESEMANN
SUR LA SITUATION POLITIQUE EXTERIEURE DE L'ALLEMAGNE
Dortmund, 15 novembre. — Le ministre des Affaires Etrang-ères. Stresemann a prononcé jeucti, dans une réunion du Comité central du parti populiste, un important discours sur la situation politiaue extérieure de l'Allemagne,
Il a dit notamment :
« Le but de la politique extérieure de l'Allemagne ne peut être que de rendr-e à l'Allemagne la pièce qui lui appartient. L'esprit d'entente et de réconciliation qui a présidé à la Conférence de Londres et en particulier aux négociations difficiles avec la France et la Belgique, a continué à porter ses frujis, et notre confiance dans la fidélité aux traités de nos adversaires n'a pas été déçue.
« L'importance particulière des nLociations avec la France tient surtout au fait qu'il s'agit de maintenir la détente politique doru le pacte de Londres a marqué les débuts.
L'entente économique avec la France sera un des instruments les plus efficaces de pacification européenne, et c'est pourquoi nous consacrerons toute notre attention a ces négociations.
a Nous àvons ouvert à la France le roar- ché allemand sous la clause du traitement de la nation la plus favorisée. Nous souhaitons crue, du côté français, le problèrtie pose soit résolu dans le même esprit de conciliation. »
PaTlant du général von Nathusius, M. Stresemann a exprimé l'espoir que la mesure nnee envers ce vieux soldat, qui allait accomplir en Alsace-Lorraine un devoir de piété filiale, n'est qu'une bévue commise par des autorités subalternes et que le gouvernement français s'empressera de la réparer.
Parlant des relations des Etats avec la Russie soviétique. M. Stresemann a déclare « Le gouvernement .français a prouvé, Par l'attitude qu'il a adoptée à l'égard du pou-j vernement soviétique, qu'il était impossible,' à la longue, d'éliminer des relations mondia-
les un facteur économique aussi important que la Russie.
« De même Qu'avant la' guerre, les intérêts français-et allemands se rencontrent actuellement en Russie. Peut-être même que le travail pacifique de la France, côte à côte à l'Ouest de l'Europe, contribuera à diminuer nos soucis à l'Est. »
Parlant du contrôle militaire et de l'incident regrettable d'Ingelstadt, M .Stresemanr a invité la population allemande à observer le plus grand calme et à ne pas Rener les dernières opérations du contrôle, dans l'intérêt même du pays.
M. Stresemann a dit en terminant :
« Le gouvernement allemand s'est décidé à demander son entrée dans la Société des Nations et continuera ses démarches dans ce sens.
« Le développement de la vie internationale ne sera assuré que par la confiance dont devront être imprégnées les relations réciproques des peuples et que par la volonté loyale d'une entente de tous les gouvernements.
Tous les peuples ont droit à la liberté et aux droits communs M. L'Allemagne ne demande rien autre que cette liberté et que ces droits communs.
Le désarmement allemand
VINCT MILLE FUSILS SONT SAISIS
CHEZ KRUPP
Londres, 15 novembre. — Le correspondant du Times à Berlin révèle quelques découvertes fort graves faites par la Commission interalliée de contrôle.
Malgré l'obstruction des autorités militaires aux usines Krupp, elle a saisi 20.000 fusils à répétition d'un nouveau modèle, au moment où on les expédiait sous le vocable de « matériel de tramway s.
A Kœhig-sberl{;OÍl s'est aperçu que l'artillerie de forteresse avait été été muée en artillerie mobile, transportable par voie ferrée.
Les 100.000 hommes de la Reichswehr, autorisés en vertu du traité de paix, possèdent des quantités d'armes, d'équipement et de harnachement suffisants pour équiper une ar.
mée cio" fois ulus. nnmhi-piigp.
L;; III "JI!
LE MOUVEMENT REVOLUTIONNAIRE
EN ESPAGNE
L'Affaire des Anarchistes
espagno's de Reims
LE CAS DE SERRAHO BLAS
Reims, 15 novembre. — Serrano Blas, l'es-l'espagnol anarchiste et manœuvre, n'a pas de chance. Mercredi dernier il était en train de se faire tailler la barbe chez son compatriote José ROQriguz, coiffeur, égalêment anarchiste lorsque arrivèrent d'abord les caisses de grenades, puis la brigade mobile de Châlons-s.-Marne. Le senor Blas fut saisi avec les grenades, bien qu'en pleurant il prétendit ne les avoir examinées qu'à titrede curiosité : « Te n'ai pas fait la guerre, moi, geignait Blas. je n'avais jamais vu ces trucs-là ! »
Serrano Blas a été gardé à la disposition de la justice.
LES LETTRES SAISIES AFFIRMENT
LA CULPABILITE nu COIFFEUR
ANARCHISTE -
«
Quant à Rod'iguez, M. Gay, juge d'instruction. a longuement interrogé le coiffeur oui ne. nie pas. c i our cause. la matérialilé des faits. Mais chez Rodriguez, on avait saisi une volumineuse correspondance en espagnol que M. Perrie. commissaire de la Sircté générale venu sr,éCIa('ment à Par s, a traduire.
Les documents viennent, ponf la plupart, d'outre-Pyrénées et les plus incessants témoignent que d Fsragne on avait adressé au coiffeur, des c ommandes précises.
« Pas de Minnenwerfers, disaient ses compagnons, neUS tn a"ons déjà ; mais des grenades. des torodlcs à ailettes et à maia ».
Les autres lettres ne sont pas aussi graves, mais plutôt amusantes, notamment celle où le Comité espagnol se plaint de n avoir reçu aucun subside des camarades français. « Ca ne les intéresse pas n, conclut amèrement le correspondant espagnol.
M. Perrier est reparti pour Paris, en emportant la liasse de lettres qu'il ss propose d'examiner plus attentivement. Dans ! état actuel de l'enquête, le procès n'intéresserait donc que les organisations espagnoles qui avaient simplement cherché à s'approvisionner à bon compte en munitions dans un terrain ou l'on en trouve encore à profusion.
ILE VOL DU CONSULAT D'ESPACNE
A ETE COMMIS AVEC UNE RARE
AUDACE
Paris. 15 novembre. — Contrairement à ce qu'on pouvait supposer d'abord, il n'apparaît pas Que les arrestations des espagnols trafiquants d'armes et de munitions, aient quelque rapport avec le vol de cachets et de formules de passeports, commis récemment au Consulat d'Espagne à Paris.
Le Consulat est installé au rez-de-chaussée du numéro 6. de 'a Cite Malesherbes. Mercredi dernier, quand les gens de service vin rent. le matin, pour nettoyer les bureaux, ils trouvèrent tous les papiers dans un invraisemblable désordre et constatèrent bientôt Que les cachets du Consulat avaient dû être emportés avec un certain nombre de formules de passeports. Les cachets avaient été laissés sur place par les voleurs qui s'étaient bornés à décoller les timbres de caoutchouc gravé. Un cachet en cuivre avait également disparu.
M. JO'AnHcq. 'rommis:';rl" âç la Direction ludiciaire n'a pu, à défaut d'indice permettant d'identifier les audacieux voleurs. qu'établir qu'ils sNétaient introduits dans le Consulat dans la journée du lundi
1 novembre.
Ils s'étaient dissimulés dans un local inoccupé et assez retiré et la nuit venue, le dernier emDlov parti, les voleurs ont visité tous les meubles. mais ont négligé d'emporter un certain nombre r- valeurs au, porteur et même de l'argent. Ils se sont emparés seulement des passeports et des cachets. Puis les voleurs ont couché sur le divan du Cabinet du consul et le lendemain ils sont partis sans attirer l'attention de personne.
Le 12 au matin, il v a tout lieu de croire qu'ils avaient déjà franchi la frontière.
Le Procès des Anarchistes
Paris. 15 novembre. — Il convient de faire toutes réserves sur les télégrammes envovés ouvertement de Madrid car ils sont soumis à une censure sévère. La dépêche suivante, reçue de Pampelune, paraît inspirée par le gouvernement qui tente d'impliquer dans le complot les chefs de l'opposition pour justifier les arrestations et les exécutions.
UN CONSEIL DE GUERRE JUGE
LES INDIVIDUS ARRETES
Madrid, 15 novembre. — Un conseil de guerre s'est réuni à Vera pour juger les individus arrêtés au cours des derniers incidents. #
Le minitère public a déclaré que le caractère révolutionnaire des faits sig-nalés exigeait un rapide châtiment. Il a demandé la peine de mort pour Sanchez Calaz et Satillan, et, pour Vazquez, six ans de prison militaire.
Le défenseur a qualifié les faits de délit collectif. Il dit que les accusés ont été seulement le jouet de feuilles subversives, rédigées par des tiers qui cherchent à semer le désordre en Espagne
Le défenseur estime que les accusés sont seulement coupables de délit contre la forme de gouvernement, délit qui ne doit pas être puni de mort, mais seulement de prison.
CE QUE DISENT LES ACCUSES
Pampelune. 15 novembre. — L'accusé Pablo Martin a déclaré notamment qu'il venait de France, àccompag-né d'autres individus pour prendre part à la révolution qui aurait éclaté en Es-pag-ne. Il a ajouté qu'ils apportaient des feuilles séditieuses qu'ils avaient laissées à Vera où elles avaient été distribuées par ordre de l'ex-député Soriano et du professeur Unamuno.
L'accusé Santillon a déclaré que le complot avait été préparé à Bayonne.
Manuel del Rie a déclaré que, pendant son séjour à Paris, il lui avait été promis qu'il serait un des directeurs du mouvement révolutionnaire, sous la direction ou avec l'intervention de Unamuno, Ortega et Gasset, Soriano, Blasco Ibanez, et Jose Vazquez.
Il a déclaré aussi que les hommes politiques espagnols cités ci-dessus seraient les directeurs du mouvement. -
José Izaguirre a déclaré que, le mois dernier, avait eu lieu à Paris une réunion des révolutionnaires espagnols à laquelle auraient pris part, selon lui, Rodrigo, - Soriano et d'auEspagnols notables.
Depuis lors, l'activité d'une propagande afin de provoquer la révolution en Espagne, serait dirigée de la capitale de France.
Il est à signaler que dans ses déclarations Gregorio Izaguirre assure- qu'il était convaincu que le mouvement échouerait malgré qu'il avait entendu ses compagnons déclarer qu'un changement favorable devait avoir lieu en Espagne sous la direction du comte Romanones.
L'AFFAIRE VON NATHUSIUS
Lille, 15 novembre. — Le nouveau conseil de guerre chargé de juger le généra] Von Nathusius se réunira à la citadelle de Lille le 20 novembre.
L'avocat du général allemand est arrivé à Lille et a conféré avec son client qui prétend n'avoir aucune peine à établir son innocence.
Von Nathusius avait, par l'entremise de l'ambassade allemande à Paris, réclamé sa mise en liberté provisoire. Cette faveur lui a été refusée par le Parquet militaire.
Nouvelles Parlementaires
CHAMBRE
LE RELEVEMENT DES TRAITEMENTS
DES FONCTIONNAIRES
Dans une nouvelle réunion tenue ce matin, le Groupe radical socialiste a poursuivi la discussion sur le relèvement des traitements des fonctionnaires.
Il a décidé d'envoyer au Président du Conseil une délégation qui lui demandera des précisions nouvelles sur ses intentions et l'entretiendra notamment de la péréquation des traitements que le groupe estime avoir été faite de façon défectueuse.-
.Il faut. selon lui, éviter de la rendre définitive, sans avoir au préalable, réalisé une vaste réforme administrative.. seule susceptible de donner une juste satisfaction aux revendications des fonctionnaires.
Cependant le groupe continuera à donner son appui au Gouvernement pour l'application des mesures qu'il croira devoir prendre avant l'étude de cette réforme.
UNE INTERPELLATION DE M. CACHIN
M. Marcel Cachin vient de déposer une demande d'interpellation sur les mesures auxquelles le Gouvernement compte recourir pour pouvoir répondre à l'appel lancé au pavs le 8 novembre par la Ligue Nationale Républicaine.
AU CROUPE RADICAL-SOCIALISTE
Le groupe socialiste au Parlement, a désigné MM. Chaussy, Gamard, Marquet, Paul Boncour et Sizaire, députés, pour le représenter à la levée du cercueil de Jaurès à Albi et pour accompagner le corps d'Albi à Paris., Le groupe socialiste a autorisé M. Payra à interpeller le Gouvernement sur la livraison aux autorités espagnoles de l'ouvrier espa- gnol Rey.
LE TRAITEMENT --
DES FONCTIONNAIRES
M. Herriot, président du Conseil, a reçuune délégation du groupe radical socialiste composé de MM. Cazal. président du groupe Dalimier. Robert Lassalle et Gaston Bazile, qui est venue l'entretenir de la question du relèvement du traitement des fonctionnairefe et procéder à un échange de vues.
* LES MEDAILLES MILITAIRES SANS
TRAITEMENT
Au cours de la séance de cet après-midi.la Chambre a voté définitivement, sans dé.
bat et sur rapport de M. Tranchand, un projet ayant pour but d'augmenter le contingent des médailles militaires sans traitement.
prévues en faveur des militaires des réserves par la loi du 21 juillet 1922.
Ce contingent qui était, pour la période de
1922 à 1930, de 13.500 est porté à 24.000 ; à oi 2.000 en 1922 et 1923. 5.000 en 1924.
4.500 en 1925 et 1926, 2.'500 en 1927, 2.000 en
4.500 en 1928, 1.000 en 1929 et 1930.
De plus, d'après un article, seront admis à concourir sur ces contingents ci-dessus pré-1 vus les hommes de troupe réformés depuis le 2 août 1914, rayés des contrôles pour bles..- sures de guerre ayant entraîné une invalidité inférieure à 65 pour cent et qui, jusqu'alors n'étaient pas admis à concourir.
Aux Assises de Strasbourg
UNE JEUNE FILLE ETRANGLEE puae
VIOLEE PAR LE SUSNEiLI.ANT
D'UN IMMEUBLE -',
Strasbourg, 15 novembre. — Hier, ont commencé devant la Cour d'assises les débats d'une attaire qui a, soulevé une très vive émotion dans la région, le 13 mai dernier : Une
jeune fille appartenant à une dcs-- familles les plus honorables, Mlle Marthe Hevman, fut assassinée dans des circonstances odieuses.
Fiancée à un avocat de Mulhouse, devant se marier prochainement, Mlle. Heymann avait pris rendez-vous avec Mme Bur pour examiner dans un immeuble occupé naguère par l'Hôtel Continental, une installation de Bains Qu'elle voulait acquérir.
Mme Bur étant absente, Mlle Heymaún.
fut reçue par le surveillant de l'immeuble, Jean Bliés. Celui-ci, mis au courant de sa venue, aurait ..;,;ris soin de congédier les ou- vr sreiqui travaillaient dans l'immeuble afin d? deumeurer seul avec sa visiteuse.
Sous prétexte de lui montrer l'installation, Jean Blies enferma Mlle Hevmann au rez-dechaussée et tenta d'abuser d'elle. Comme la jeune fille se débattait, il lui serra le cou jusqu'à ce qu'elle ait perdu connaissance, -et la.
viola.
Mais Mlle Heymann n'était pas mortt?.
Comme elle reprenait 'connaissance, Blies prit peur et l'assomma à coups de pelle.
Pour se débarrasser du cadavre, il le transporta dans un sac jusqu'au canal du Rhône au Rhin, à 2 kilomètres de la ville, et revint en toute hâte à Strasbourg, pour faire dis.
paraître les traces sanglantes de son' crime.
Mais il se rencontra avec la famille de sa victime, affolée par la disparition de la jeune fille.
Ce n'est qu'après 5 heures d'un interrogatoire minutieux que Bliès entra dans la voie des aveux.
Dès l'ouverture de l'audience, la matinée a été tout entière occupée par la lecture de l'acte d'accusation et l'interrogatoire de Jean Bliès. Les Tenseignements sur celui-ci sont très mauvais. L'accusé ne nie pas mais il feint d'avoir presque tout oublié. 'Les médecins experts, les docteurs Chavignv et Gelma ont conclu à l'entière responsabilité de l'accusé.
Sept témoins, parmi lesquels le père et la sœur de la victime, ont été entendus. Une foule considérable est massée devant le Palais de justice.
EN ITALIE
Some, 15 novembre. — La Chambre 1 adopté par 315 voix contre 6. un ordre du iour approuvant la politique du Gouvernement.
Le Gouvernement avait posé la question du confiance.
AVIATION
LES AVIATEURS HOLLANDAIS
A CALCUTTA
Calcutta, 15 novembre. — Les aviateurt hollandais sont arrivés provenant de Allaha- , bad.
LES SPORTS
BOXE
Dempsey se retirerait des rings
sans combattre
New-York. 15 novembre. — Le correspond dant à Paris du Times déclare peu probable la rentrée de Dempsey sur un ring, le champion voulant rentrer dans la vie nnvéG sans avoir jamais été battu.
Johnny Dundee en Europe -
Paris. 15 novembre. — On annonce la ve-À nue prochaine en Europe de lohny Dundee* champion du monde poids plumes.
Bombardier Wells combattrait à Paris
Londres, 15 novembre. —7 Bombardier Wells a annoncé qu'il allait bientôt combat* tre sur un ring de la capitale française.
SlkJ battu à nouveau en Amérique
New-York, 15 novembre. — Une dépêche de New-York annonce que le boxeur Tony Marullo a battu Battling Siki, dans un matcit en 12 rounds.
EN PASSANT
A propos de discipline
Je venais de grimper dans le tram, hier, quand une main se tendit vers moi. -
— Bonjour, mon vieux.
- Tiens, heureux de vous voir.
- Moi aussi, d'autant plus que je voulais ï/ous donner un sujet d'article.
— Allez-y 1 ils sont toujours les bienvenus.
- Tenez, le voici : regardez.
A ce moment, le tram roulait ; un voyageur descendait à gauche, en marche.
— Ce monsieur est imprudent, dis-je.
— Et vous parliez ce matin de discipliner le
public.
— Je ne me cache pas que la tâche est dure, très dure. Je n'ai d'ailleurs pas la prétention de..
— Soit, mais vous avez raison en frappant toujours sur le même clou.
Vous venez de constater avec moi une imprudence. Dites-donc à vos lecteurs que le danger de descendre à gauche, en marche ou à l'arrêt, devient plus pressant depuis que l'on a autorisé les autos à doubler à gauche.
L'autorisation municipale est juste. Les rues étroites d'Alger la lMtifient ; le nombre des trams aussi, bien qu'aux yeux des usagers il soit encore insuffisant.
C'est une raison de plus pour que ces derniers fassent grande attention.
— Les mauvaises habitudes sont lentes à s'ef-
facer.
— Il y aurait peut-être un moyen de faire comprendre aux voyageurs qu'ils ne doivent pas descendre à gauche ; boucher les portes. Une barre de bois, mobile que l'on déplacerait au terminus, ou une corde, ou une chaîne suffirait.
— C'est une idée, et je la soumettrai volontiers aux T.A. Seulement.. seulement, les dégagements seront réduits ainsi de moitié ct les voyageurs sont souvent si peu soucieux du voi-
sin.
— Oui, c'est ce que disait votre dernier article. Il avait pourtant pour but l'intérêt général.
— Votre observation aussi.
— Demandez quand même aux T.A. de faire cette petite dépense. Et demandez aux voyageurs 'd'être courtois et prudents.
- Une fois de plus.
PIERRE-EDMOND.
ÉCHOS
-
Le temps Qu'il fait
Situation générale du 15 novembre. — Le baro.
mètre a baissé sur le Sud-Ouest et le centre de l'Europe, a in ai que sur le bassin méditerranéen at l'Ouest de l'Algérie. Des minima de pression s'échelonnent sur l'Islande (743 mm.), l'Ouest de la France (Brest 760 mm.), la Méditerranée occidentale (763 imm.) et le Sud-Oranaie (Colomb-Bé).
char 763 mm.). Des pressions élevées se anain tiennent sur l'Est de l'Europe (Caristadt 780 mm.) et la péninsule ibérietue (Xadrid 768 mm.).
En Algérie, ce matin. le ciel est nuageux avec éclaircies, les vents soufflent de _Nord-Oues.t à dud-Oue-st. et sont faibles ou modérés. Il a plu hier sur 1& centre et l'Est du réseau.
La mer est houleuse à Cap-de-Garde et en Corse,
-belle ou agitée ailleurs.
Avis aux ports. - Golfe du Lion. Baléares, Oraii et Aîgèr, vents de Sud-Ouest à Nord-Ouest assez forts ; .Bizerte, vents de Sud-Ouest modérés., Vents es altitude. - Ouest Algérie : secteur Ouest' 8 a- Tfr-,m.; Ouest Sahara : eeefeur Ou" 8 à. lOm. id Est Algérie- : secteur Ouest 6 à 8 m.; E"Í', Sahara : .Sud à Ouest 6 à 8 m. Pression atmosphérique. — Alger, à 13 heures, 7(5 mm 6. - -
"rempérahlre.. — Alger; maximum 29°0 : minimum, 11°9. Jlaxima Blida, 18°; Ortéansville, 18> Tizi-Ouzou, 18°; Sétif, 11°. ,
Probabilité pour le 16 novembre. - Le minimum méditerranéen se creusera en s'étendant à, l'Ai.
Strie par l'Ouest. Le temps sera très nuageux ou oouved .a\'eè'UiesgurO;ilt su» It'Ouest et le centre du Tell et des Haute-Plateaux, Les vents
tourneront de Sud-Ouest à Nord-Ouest et seront modérés ou assez foits.. La température s'abaissera par l'Ouest
Département d'Alger. — Très nuageux puis cou-
vert avec pluies. Vents de Sud-Ouest à Nord.
.Ouest modérés à assez forts.
AUJOURD'HUI
Têtejà souhaiter : Saint Agnan..
Bas devenait de paquebot pour la France.
Correspondance par avion :
Correspondance par avion :
Courrier -pour. la France à acheminer par avion ¡J>Orarr à Taulouse. Dernière levée à Alger {Recette principale), demain lundi, à sept
heures du matin.
Spectacles :
A l'Opéra ; En matinée, La Traviatcr; en
Soirée, 'Càrmen.
& l'AlhamJbra: En matinée et en soirée,. Kiki.
Au Kursaal d'Alger : En matinée, Les Clo'ches de Corneville ; en soirée, Le Cœur et la Main. -
Aux Folies-Bergère : En matinée et en eoi-
We : Alger en Foliés.'
Au Casino : Max Hardine, Paulette Pastor,
)es Nardim, etc., etc.
Cinémas, ; Consulter notre rubrique spéCiale.
T. S. F.
Programma du émissions radfooftOKiaiiaa
..d'auJevrd'bal
Radio-Paris : Long, d'onde 1780 m. A 12 h. 45 : ftadio-eoneert par l'orchestre tzigane Radio-Pari» : Blinde frantais8 (Boellmann) ; Sur te lac, baréw rolle (A. Brody) ; Menuet (Boccherini) ; Dansas hencraiaas (Brahms* ; Sérénade, vLolèiuoelle (A.
Brunea.u) ; La Clochette (Danela) ; Sérénade (A.
CllaIrtrier)' ; Ba+fist des fleurs (F. David) ; OmfiMm (Mare DelJnas.r ; LietosEtat, violon (Kreisiter) ; Menuet (6. Doret).
16 li. 45 : lîadio-Ccncert. Fragmeuts du 3e acte liF. Garmcs. : Entr'acte. ma-rehe, scène des cart<Jb Air de Micaëla, Finale (Bizet) : Morceau de concerta violoncelle (Servais) ; Chaut ; Souvenirs Suisses, flûte (Hermann) ; Sérénade métaftOOtlqoo (M. Pe&se) ; Tambourin chinois, violon (Kretes.
1er) ; Chiaf : Bàttet 4b Is Reine" Sata ; Lsï J"t:h-es, Lés. Stabéenaes,! Rêverie arabe. Eusembl, Val-Se, finale (Gouned).
"1 H. •/ llacfîocôncert varrié.
22 h. t crie. par l'orchestre Jamnain.
",,". : l. -, d'aide- 468 m. - A 14- h.--; Radio iffusiolr dlWu.icso. la salle Pleyel du festival franco-polonais^ erganisé par Mme S. d'Astoria.
20 ;li. 45 ; Récital d'orgue donné par M. Georges Jàcob, organiste de la Société des concerts du Conservatoire, membre .du jury d'admtsshn au CORsel"\-toiie. —
Petit rarisian LLong. d'onde 345 m. A 21 h. 30.
Radio-concert avec? le con-cours de M. Jean Pernot, de l'Opéra-Comique:
Ouverture du Calife, de Bagdad (Boïeldieu) ; J')?ne les Steppes (valse d'Asie) (Volpatti) ; Aria (violon) (Rafl) ; Le Pas d'Armes du Roi Jean (StSaew»)- par-M. PftnO't ; Madame DutterlI-y (3,nectiouk(u);. Les Millions d'Arlequin <Drigo); Kareoà tA quod bon l'économie) (Masseinct), par M Jean Pernot ; L'Enfant prodigue (André Wormser) ; Chant Elégiaque (yjoloncelle) (Sckmit): Chanson, triste (GoJJÏew) ; Sérénadî Ardalouse (violon,) (Ben jamia Godard) ; Délir: d'Amour (Schumann) ; Les Semailles (Goliblier) BM M. Jeap Pernot r Ka..lu..tL<: (Fax-tret) (.Kem); :(.¡e-. SaJtimiian^uàa. (ii-élec-t.oonJ (Gaouie).
Bruxelles. : Long, d'onde 265 m. A 17 h. : Concert avec le concours de Mlle Marin.
» h. 30 : Concert avec le concours de MTIe Mergan. JJeiMfeïie» et aetualité.
Londres : Loim. d'oirde 36H m. A 20 h., canaerie Concert de imusique légère morceaux choisis.
Stuttgard : Long, d'onde 437 m. A 19 h. : Com-
positions bauoises ; 20 h. 15 : concert symphonique.
Les érmssians. de dUtaion lundi
Radio-Paris : A 12 h. 30. radio-concert tzigane: £ tif h. 46.. concert de i:lt.a.IH!OIl'B jvoi>ula,ires ; à L1
Bt.< causerie sur la. diirtse par M. Dominus.
Tour Eiftei : A 18 h., radio-concert vocal et instrHBentaL
P.TDT. : À 20 T1. 30, causerie sur la photographie par M. Colliri et eitr l'utilisation du vent comme force motricr, par M- Xavier Jave industriel.
Londres : A 19 h 30, chants histoire, épisoda.
une piège de tkéâère : La Vie ]I-eMmi-en:aè..
■rweettes ; A 17 JL, 7concel't umigeal; 20 b.
15, musique légère, cenee-rt et nouyeHes-
DFSPEHSAIRE PVBLiC D'HYGIÈNE
SOCIALE Er DE PRESERVATION
ANTITUBERCULEUSE
Le bal de bienfaisance qu'organise le.
fi décembre le Comité tfës- Fêtes, du. Com- merce et de l'Industrie, sera le seat dann:' cette année dans les salons de la Préfecture, -
Le Dispensaire Public d'Hygiène Sociale est heureusement appelé dans la répartition du résultat de cette fête b-rillante.
Il compte sur le concours de tous ceux qu'intéresse l'armement antituberculeux à développer en Algérie.
On peut se procurer des cartes au sièg; administratif,. 6, rue Joinville, et dans les dispensaires, 9, rue de Metz, et 24, rue Lazerges.
SIMONE, 3, r. Dumont-d'Urville. ROBES
KURSAAL D'ALGER
La Direction du Kursaal, soucieuse dz donner à ses fidèles habitués du dimanche une représentation parfaite des CLOCHES DE CORNEVILLE, leur présente à nouveau cette charmante opérette dans un cadre nouveau, avec une distribuibn impeccable, dont :
Mlle Docin, Ife chanteuse, dans le rôle de Serpolette ;
M. Monteri, lef ténor, adns le rôle de
Grenicheux,
que ces excellents artistes interpréteront pourla première fois à Alger.
M. Michail. inimitable dans le rôle de
Gaspard; Mlle Sandré, M. Farres.
En soirée, LE CŒUR ET LA. MAIN, où Mlle Dodds, une de nos charmantes concitoyennes, obtient un franc et mér;t.
succès.
UNE DATE POUR LES CHOPINEURS
C'est le 23 novembre qu'aura lieu la traditionnelle vente des vins des hospices de Beaune,
Les plus illustres chopineurs se trouveront réunis, le tâtoir d'argent à la main, dans le pittoresque logis. Ils apprécieront, à petites lampées gourmandes, le nectar bourguignon. Ils en feront miroiter les fossettes purpurines dans la tasse de métal.
Ils humeront la bonne odeur bachique, cracheront et exprimeront leur admiration par une enchère.
Espérons que ces enchères seront fructueuses.
Les célèbres vignes, en effet, nourrissent les pensionnaires de l'hospice dï Beaune. Et l'on pourrait peindre une allégorie à la fois mythologique et cocasse : « Bacchus allaitant les vieillards ».
LES FOLIES-BERGÈRE donnent aujourdJhui, en matinée à 14 h. 30 et le soir à 20 h. 45, les deux dernières de la revue « ALGER EN FOLIES », avec Jeannot dans son sketch, et en intermède
LAPALMA -
la grande chanteuse réaliste que tout Alger entendra.
UN JUGEMENT DE SALOMON
La ville de Girgentl en Sicile, désireuse de célébrer le poète Pirandello, songeait à débaptiser la rue Saint-Pierre pour lui donner le nom du poète. Elle y songeait d'autant plus que ta rue Saint-Pierre est 2 peu près seule dans la ville, la seule voie
importante, tout au moins.
Mais l'évêque et le clergé protestèrent.
Peu mOdernistes) ils ignorent Pirandello par contre, ils connaissent fort bien sain Pierre et ils n'admirent pas qu'il fût" dépossédé. Pour mettre fin au ^lilit, on chargea un tribunal compose d'habitants de la ville de résoudre la grave question. Et, après mûre réflexion, ledit tribunal décida qu'une moitié de la rue conserverait le nom de saint Pierre et que l'autre serait consacrée à Pirandello.
Que n'a-t-on commencé par là?
UNE BONNE AFFAIRE
« AU BON MARCHÉ », de Paris, 40 42, rue d'Isly, vous trouverez en réclame, lundi 17 et mardi 18, une EAU DE COLOGNE AMBRÉE, très parfumée, garan-
tie 62°, au prix tout à fait spéciai de 9 fr. 90 le litre environ, puis un article supérieur à 14 fr. 75 défiant toute concurrence.
En visitant nos étalages, vous vous assurerez. de nos prix incomparables en raison de la qualité supérieure de tous nos articles.
UNE EXPOSITION DE PEINTURE
C'est lundi qu'aura lieu, ait,, SyndkaS d'Initiative, 3, rue Dumont-d'Urville, te vernissage de Vexposition que nous avons déjà annoncée du peintre Nicolas Gwpeano.
Nous sommes convaincus que ce grand artiste, au talent si particulier et qui dé-- vient un fervent de l'Algérie, verra de nombreux amateurs d'art se presser à son exposition.
C'est également lundi que l'excellent humoriste Herzig ouvrira les portes de son exposition annuelle à Bijou-Concert.
A côté des charges dans lesquelles ce brillant artiste est pdssé maître, on trouvera à cette exposition de belles œuvres du peintre qui consacre tout son talent à 1/ A.lgérie.
D* FLOTTES, ex-chef de clinique, maladies de peau et Vénériennes, à la Faculté
58, rue Michelet (i à 5 h. et sur rendezvousT. 25710
LE MERVEILLEUX ET LES FORCES INCONNUES
M. Lafontaine, le magnétiseur célèbre, dont nous avons déjà admiré, il y a une douzaine d'années, les expériences les plus ,surprenantes dans l'art de la transmission de pensées et de la suggestion hypnotique, donnera aujourd'hui, dimanche une grande soirée, à 20 heures, dans la, salle des Beaux-Arts.
Les amateurs du merveilleux et les personnes qu'intéresse l'art si complexe de l'hypnotisme, apprendront cette nouvelle aveç grand plaisir.
La 10 C. V. 72 x 120 Th. SCHNEIDER, type 192.5, est exposée 9, rue Michelet, Alger. Téléph. 32-75. Catalogues franco..
Livraisons immédiates.
LE ROMAN DU MEDDAH
Tous tes lettrés qui suivent les chroniqaes de notre éminent collaborateur François Peyrey se souviennent des apprécia-
tions flatteuses qu'il nous donna du « Ro man du Meddah », la dernière œuvre parue de Ferdinand Duchêne, grand prix littéraire de l'Algérie en 1921.
Ils n'ont pas été surpris de voir la grande presse- parisienne se montrer à son tour très élogieuse à l'égard du ti roman dit Meddah ».11
Parmi les dernières critiques pames, celle de M. Louis Payen, qui fait autorité en matière littéraire, s'exprime ainsi :
« Nous avons aimé et apprécié à leur belle valeur les premiers romans de M.
Ferdinand Duchêne dans lesquels il nous promène à travers des paysages algériens et marocains et étudie, avec une rare pénétration, un grand sens de la couleur et du pittoresque, les mœurs et les âmes de ses personnages arabes. On n'aimera pas moins le volume qu'il vient de publier et dans lequel il nous raconte les aventures tour à tour passionnées, tragiques et heureuses d'un Meddah ou chanteur arabe. »
M. Louis Payen analyse ensuite le livre, résume excellemment l'histoire émouvante du Meddah, et il termine en disant :
« M. Ferdinand Duchêne a scruté avec beaucoup d'habileté £t d'amour cette âme d'Arabe naïve et fine, méfiante et ardente, passionnée et craintive et il a répandu sur toute son œuvre une poésie colorée qui lui donne un grand charme. »
Nous sommes heureux de nous trouver en communion d'idéei avec M. Louis
Payen, dont les éloges seront sensibles à tous les Algériens, puisqu'ils couronnent l'un de nos concitoyens.
AVEC LE SOURIRE
C'est , le titre de la nouvelle revue du
Casino des Folies-Bergère, dont la répétition générale payante aura lieu demain soir.
BERLITZ — LANGUES VIVANTES
Nouveaux cours (particuliers et collec tifs) Inscriptions tous les jours, 36, RUE D'ISLY
SALON DES ARTISTES ALGERIENS
«ET ORIENTALISTES
L -
La Société des Artistes Algérienl ci Orientalistes a l'honneur de faire connaître à MM. les artistes et à tous les sodé-, taires, que la Municipalité d'Alger a mis gracieusement à sa disposition la salle des fêtes de la rue Waisse et du boulevard Carnot pour Vorganisation de son 26" Sa.
Ion annuel, qui aura lieu du 2 février an 13 mars prochains.
SOUSCRIVEZ A L'EMPRUNT FRAN-
ÇAIS, à la BANQUE FRANCO-ALGLRIENNE, 4, rue de Constantine, à Alger, qui délivre les titres immédiatement.
RECITAL DE VIOLON DE Mlle NOËLA COUSIN
Mlle Noëla Cousin, l'éminente artiste virtuose, Soliste de la Soci-étê des Concerts du Conservatoire, des Concerts Colonne.
Lamoureux et Pasdeloup, donnera soi deuxième et defnier ïecital de violon, mardi 18 novembre, à 17 heures, dans la salle de la Société des Beaux-Arts, rue des Généraux- Morris,.
Nous donnons le programme de cettt remarquable manifestation d'art, de nature à satisfaire, nous en sommes convaincus, les artistes et amis de ta musique, si nombreux dans notre ville d'Alger :
Première partie. - Concerto de Nar dini. Deuxième partie. — Prélude et All.evgro, de Pugnani; Andante, de Haydn; Le PapilIbn, de Jeno Hubay; Mouvement perpétuel, de Riès.
Troisième partie. — Sicilienne et R; gaudon, de Francœur; Menuet, de Beethoven; Sérénade Andalouse; rhSarasate; Zapaieado, de Sarasate.
Au piano : Mme Cousin..
ALHAMBRA
KÏki
Pièce en 3 actes de M. A. Picanl
Kiki, c'est un petit être nerveux, vibrant et illogique comme un petit animal, changeant comme un nuage, perfide comme une onde, tour à tour menteur, sincère, tendre et cruel et à la fois si femme et si peu femme qu'il dcconcertç ceux-là m'llle qu'il aime. C'est ulJ.
petite fille rageuse, si drôle et si touchante au'on voudrait la battre et l'adorer.
- Cette étrange et fantasque créature aux si multiples aspects, c'est Mlle Bovy. dont le talent divers et souple nous a tenu- trois actes durant. sous son charme irrésistible. On imagine rien de Dlus jeune, de plus ioli, de 1)lus frais que- cette composition étudiée, fouillée dans ses moindres détails et qui donne l'illusioli de là plus franche spontanéité et d'un caractère le plus réellement impulsif.
On ne saurait non plus iouer avec plus d'esprit, de finesse et de gaîté —; e-t parfois aussi d'émotion vraie —, c& dernier acte de la. pièce de M. Picard, qui est une chose bien imprévue.
Nous croyions connaître lUne Boyy après « Peg; » et « L'Amour veillé ». Erreur ! il faut l'avoir vue encore dans « Kiki » où elle est surprenante.
Peu de rôles à côté de ce grand rôle qui absorbe tôut l'intérêt. M. Laurenson a fait le souffre-douleur bien peu à plaindre, et que l'on envie parfois de cette délicieuse et exécrable Kiki. A côté de lui nous avons remarqué M. Mille: fort bon dans un rôle de composition et, dans des personnages épisodiques,
Mlle Rov et MM; Andral et Rey. 1
Stéphan.
AUX FOLIES-BERGERE
Avec le Sourire
Décidée à faire triompher à Alger les revues à grand spectacle, la direction des Folies-Bergère a ouvert sa saison avec « Alger en Folies » qui détient actuellement le record- dés représentations pour les spectacles de ce genre. On nous annonce aujourd'hui comme très prochaine une seconde revue : « Avec le Sourire ».
Celle-ci est due à la collaboration de M. de Caigny, un spécialiste au brio duquel on doit les' très beaux ensembles que le public ne s'est pas lassé d'admirer dans « Alger en Folies » et de M. Edouard G il. un de nos confrères algérois à la verve liumo^isticj<ic et parfois mordante.
C'est dire que, tout en étant luxueusement montée avec tout le cachet des revues parisiennes à grand spectacle,, « Avec le Soutire » sera aussi une revue locale.
De la gaîté et de l'ironie, de l'entrain, de la verve, des ballets sensationnels et des s,cènes du plus haut comique, telle sera « Avec le Sourire .>.
Nous lui prédisons un franc et long succès. H.C.
La Vie Universitaire
FACULTÉ DE DROIT
Reprise des cours
Les cours commenceront à partir du lundi
17 novembre.
Dispense d'assiduité aux cours
Il est rappelé clue les dossiers pour l'ob.
tention ou le renouvellement de la dispense d'assiduité aux cours, avec autorisation de nrendre eumulativement les inscriptions en fin d'année, doivent parvenir avant le le"- décembre. (Demande sur timbre, diplôme, acte de naissance, certificat de fonctions ou de jnaladja ou de résidence, k
Noëla Coudu au Kursaal
Mlle Noëla Cousin, la célèbre violoniste si notoirement réputée sur les plus grandes scènes européennes est dans nos. murs- depuis peu.
Elle paraîtra lundi au Kursaal, dans un intermède musical spécialement composé pour offrir un inestimable régal artistique à nos concitoyens. La grande artiste a fait choix de ses plus beaux morceaux, et, voilà certes une appréciable compensation, dont nous lui sommes Tedevables en cette époque de rareté de spectacles d'art. Ce sera une soirée qui promet d'être le « great évent » de la saison, et tout ce qu'Alger compte de mondanités artistiques et musicales accourra au Kursaal lundi soir.
Rappelons que Mlle Noela Cousin est soliste de la Société des Concerts Lamoureux et de la Société des Concerts Pandeloup. Elle est de la lignée des plus grandes violonistes que notre srociété compte, et, en lui ad'ressant notre plus cordiale bienvenue, nous la remercions de nous offrir un superbe spectacle d'art lundi, au Kursaal, où son succès sera bien légitimement remporté. Ce sera un inoubliable enchantement artistique.
Stade Lapergue
AUJOURD',HUI DIMANCHE 16
NOVEMBRE
A 13 h- 30 :
CAPLM-NS EL-BIAR
A 15 h :
Sélection Algnr-fronn ce
Examens et Concours
FACULTÉ DE DROIT
2° Examen de dectcrai sciences iurityques Est admis : M. Duval.
1er Examen de doctorat sciences politiqum Sont admis : mention assez bien : M. Didier ; mention passable : M. Bourdin..
1er Examen de baccalauréat (2e partie) Sont admis : M-M. Lafuente, Bérard, Ferié,
Lumbraso. Soulé.
2e Examen de baccalauréat (lro partie) Sont admis : MM. Parès, Dou-chez.
-. 2e Examen de baccalauréat (2° partie)
Sont admis : MM. Parés, Douchez.
CYCLISME
Cet après-midi, à 1 h. 30
AU STADE D'ALGER
Grande Réunion cycliste
Course de vitesse (trois tours) avec la participation de Terrés (.champion d'Alger), Turqui, Cue-cy Au, Varo, etc.
individuelle t» Jritomètres, dix-Iiuit engagés
UNE HEURE ALAMÉRIGAiNE
Thomas-Varo
Toirès-Tuniui
Cuercy A.-Bessadi
Cuercy L.-Bail ester
Juan-Prîgent
Trémol-Marchiea Lopiz- Durand
C emi s- Betkace m
Méziane-Otlivar
Colin-Marqués
Lé duel que vont se" livrer les deux équipes TORRES-TURQUI et THOf.tA&-VARO qui se rencontrent- pour la première fois seïa certainement l'un, des plus beéblLx que l'on ait vu sur notre pi-ste. La magnifique forme montrée lors de la dernière réunion par Terres laissera-t-elle une chançe à l'équipe: ri-
vale Et CUERCY A., bien secondé par le pousseur BESSAOI, de même. que le populaire LOUISOU, aidé de BALLÉSTER, ne réussiront-ils pas à prençlflç. ua ton?.-; aux 4ïcmme3 de vitesse qui selàliïàaçn't les .fcârier actuellement dans les sprints ? ; , :
La course, réduite à une *h,etiré,, sera une continuelle empoignade et la foule se pressera encore aujourd'hui au STADE pour applaudir tous nos vaillants coureurs.
(Prix des places : Tribunes couvertes, #4 francs ; gradins, 1 fr. 50
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Dans les P.T.T"
Par arrêtés de M. le Gouverneur général ont été nommés dans le- service algérien des P.T/T. :
Receveurs. — A Bieni-Méred, MM. Perderean ; à Colonne Randon: Ste-Amie, ruracciok ; a Douéra, Vialtel; à El-Aricha, Proust ; à El Kseur, Briançon; aux Issers" Gabriel;, à Isserville, Salles; à Montcalm, Marthon; à Rouïbfi, Touzilliey.
c.ntritelln. — A Constantine R. P. MJ t Tabone, à Oraai Centsal, ; à Sidi.bcl,.
AJïbès. Multer ; à Seuk-AJiras, ManllonÍ; à Tiare t. Dublanc.
Commis 013 - - A AïnSe£ra:, Machabey ; à Alaer R.P., MM. Richard Dominique et Giacomini; à BôaeK d'Arcanselo et Chiarârilo ; à Rougje., LLsceas et Choisge, let; à Constantine R.P.. TdTdiieu et Reaas sia.
Agent méafliciln. - A Philippe ville, M-
Noyer.
Survettiarte. — A Sétif. Mlle TrQubat.
DaInes employées. — A Aïa- Beïda. Mme s ou Mlles Prat ; à Alger esplanade, Le Gouez ; à Bône, Voisin ; à Constantine central télégraphe. Barrère et Cohen;, à Constantine R. P.. Guiganti ; à a-ran Central téléphone, Dcsclaux-
la Bisultl 888 ViQa: 111 19.
Notre confrère agricole La Voix des Colons publie les premières déclarations de récoltes des vins du département d'Alger.
Pour toutes les communes • dont le délai de déclaration expirait le 5 novembre, le résultat est le suivant:
Stock des vins des récoltes antérieures : rgô.963 hectos.
Vins déclarés de 1924 : 3.82,1$27 hectos.
Il reste à attendre les déclarations des communes de : ,
Aïn-Bessem, Bir-Rabalou, Bouira, AinvBessem mixte, Beili-Mansour, mixte, Berrouighi,,]., Damiette, Lodi, Médéa, Berrouàghia mixte, Boghari mixte Miliana, Teniet-el-Haâd, Ébraz, Djendel. Sersou, Teniet-el-Haâd mixte, dont le délai de déclaration est reculé au 25 novembre Or, ces communes dont la récolte est sensiblement égale à celle de l'air deunier ont récolté en 1923 : 329.265 hectolitres.
Ce qui permet de fixer la récolte du département d'Alger à peu près à 4,150.000 .hecto*litres.
Confédération des Agricuhe&rs du département d'Alger
Réunion du bureau
MM. les Membres du Conseil d'administration sont priés d'assister à l'a réunion qui aura lieu, 2, rue Combe, le mardi 18. novembre 10-î, à 10 heures 30.
Ordre du jour
1° Adoption du manifeste de l'Assod;rdêI).
générale des producteurs de blé s'opposant à toute réduction directe ou indirecte du coefficient 2 sur l'entrée des blés exotiques.
2° Nouvelle révision des évaluations foïb.
cières Réponse du Gouvernement générât
3° Questions diverses.
Le Vice-Président;, Abbo.
BJf Savon Cadum "-
es eCOnOInlque à 1" emploi car il
s luLae jusqu a la dernière
A TRAVERS ALGER
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Zimmermann. 98. rue de Lvon. T éléph ne : 18-77.
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La Maison L EVEIL LEY FRERES attire l'attention de ses clients sur l'escompte de 7 qu'elle fait au comptant.
COUPS DE POING. — Midi Cherif ben Mrkili s'étant pris de querelle, dans un café maure de la rue Sadi-Carnot, avec un de ses coreligionnaires, Renouar ben Mohamed,, frappa ce dernier d'un violent 'coup de poing au' visage." Après avoir été pansé par le docteur Boutin, - iL a regagné son domicile..
La
< 4 41 i à>
a l'honneur d'informer sa nombreuse clientèle qu'à l'occasion des courses des chevaux de l'hippodrome du Caroubier un premier départ aura lieu aujourd'hui à i2 heures ; un second à I.) heures, Café du Vieux Grenadier.
BACARRE DANS UN CAFE. - Hier au soir à g h. .J.o. une bande, composée de cinq à six individus paraissant très surexcités, se présenta devant le café tenu par Mme Esther
Hosana Vve Vidal, 2, impasse Bruce.
Ils interpellèrent le garçon et lui mtime-' rent l'ordre de sortir ; prudemment celujci refusa. La bande alors envahit le café et se -rua sur lui. Mme Vidal voulut' ©'interposer et naturellement ce fut elle qui fut vio..
lemment frappée. Des consommateurs priïeni sa défense et la bagarre devint générale- ; des bouteilles de liqueur, servant de projectiles volaient dans l'air ! Puis nos énergumènes prirent la fuite laissant le champ de bataille jonché de verres cassés.
Le -garçon de café. s'en, est tiré avec un œil poché- ; quand à Mme Vidal, qui a été obligée; de s'alîfer elle a <étè cxtrmînétrparr H Docteur Soussy qui a constaté: de nombreuses contusions par tout le corps. Les agresseurs sent connus de. la police et seront inccssam ment arrêtés.
Gemmsnt apprendre
l'orthographe
Sans instruction, on n'arrive à rien dans la vie moderne. Or, la première des connaissances à acquérir, c'est,, évidemment, 1 orthographe. Savoir écrire correctement, c'est posséder la clef de toutes les carrières lucratives.
Le Co.iité d'Etudes Françaises a créé un < ours correspondance par lequel l'oithograohe est rendue extraordinairement facile.
Grâce à lui, nous pouvons, à tout âge, en toute discrétion, et pour ainsi dire en nous amusait, devenir très vite un « as » de l'orthcgrapLe, puisqu'il supprime toutes les < chinoiseries » et toutes les difficultés des méthodes ordinaires.. #
D^man iez donc tout de suite a IV». ie Direeteur du C.E.F., 47, rue Blanche, Paris (oe)*, rintéressante étude t.hrochure A.O.).: « Corn ment apprendre l'orthographe », qui vous sera envoyée gracieusement.
BtJGU-X VOLES, — Mme Richard avait nn moment quitté la chambre qu'elle occupe à FRôtef Molière. Un habile malfaiteur a jjetît coffret à bijoux, contenant deux. bag.ues profité de cette absence,, peur lui -dérober un el or, des boucles d'oreilles, etc., le tout d'une valeur de - 400 francs.
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de Paris, dont les robes ont été admirées sur Véra Sergine, Jeanne Proust, sera lieu-: reuse de présenter ses dernières, créations aux dnmes de la Haute Société d'Alg.er, les lundi 17, mardi r8 et mercredi iq courant de 2 à 6 heures, Hôtel des Etrangers.
A L'ES'lrR'OU'FFE. — En rentrant, chez elle: hier matin, rue Denfert-Rochereau, la dame Barbiéri Joséphine, 75 ans, a été bousculée par un indigène qui lui a arraché 45 fr.
qu'elle tenait à la main.
Après une assez longue poursuite, le voleur. Smadn Ahmed ben Salah, 23 ans, a été arrêté par M. Emile Cohen, employé dé commerce qui l'a conduit au commissariat.
BIJOUX
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CAMBRIOLAGE. — La nuit dernière, après avoir brisé le cadenas et la serrure de la porte d'entrée, des malfaiteurs ont pénétré dans une baraque à l'arrière-port de l'Aglia, près des. entrepôts de charbon Muller et ont emporté dfcs effets et du linge pour une valeur de 400 francs.
A quoi, bon votre sourire gracieux, vos dents Mancies et vos lèvres roses si votre haleine n'est pas discrètement parfumée par les délicieux Cristallis ?
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LE PORTEFEUILLE S'ENVOLE. — Ên débarquant du courrier qui le ramenait de ;France, M. Huré, de la Direction de FAgxiculturc au Gonverrrement Général*, a constaté la disparition de son portefeuille contenant une centaine de francs- et -divers- paprer
A L'ATELIER. — Pendant qu'il tfavairlait clans le four de la boulangerie, il a été volé à Hadi Ahmed Mehameé. ouvrier boulanger, une bague en or - forme serent.
d'une valeur de 55 francs, -
A LA TIRE. — Passant place du Gouvernement, Lamri Amar ben Mohamed, cultivateur a été victime d'un adroit filou qui lui a enlevé son portefeuille contenant 40 francs et divers papiers.
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VOL DE LINCE. — Dans le couloir-de son immeuble où il l'avait déposé, il a été volé à M. Toscnh Pérez, épicier, rue AdolDhc-Bbssd un sac contenant du Hng'c, pour une valeur de ;JOU francs.
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REVOLVER VOLE. - Pendant qu'il s'était absente, il a été volé dans le tiroir-caisse de 11. Accampora François, négociant, place Bresson, un revolver chargé de 6 - ballcs.
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SUR LE FAIT. — Au moment où il venait eTe dérober sept sacs dans les magasins de MM Cherki, négociants en céréales sur les Quais. le jeune Maamar Mohamed ben Ali.
15 ans. a été arrêté et sera déféré au Parquet.
Une Mise au Point
La Maison FASSINA à la RENAI-SSANCIE a l'honneur d'informer sa nombreuse clien-' tele qu'elle continue comme par le passé à tenir les rayons Bonneterie, Chemiserie, Parfumerie,. Ganterie, Parapluie, Mercerie. Ces rayons en raison de leur importance prendront une plus grande extension de façon à dcnner satisfaction à sa clientèle. Les coni'çtiQns • fourrjïref,,açuçU.. tou<jk>fur» vendues- snac. eux de '> liquidation jusqu'à épuisement du eteck.
;. A 1 occasion de là fusion des. deux maisons A la Renaissance et Comptoir des Bazars, rJace de Chartres (Maison Yaffi), aura lieu prochainement la liquidation des articles Jcueis et Bazars. Nous en indiquerons la date incessamment.
ALLUMETTES irk*
TRAM CONTRE TRAM. — Hier, vers 17 h. 30. un tram des C.F.R.A., se dirigeant vers Hussein-Dey, arrivait à hauteur de l'Arsenal. lors-que brusquement se présenta un autre tram qui reg-ag-nait le dépôt des machines. Le choc fut très violent. Le cadre de la première voiture fut brisé et les vitres volèrent en éclat. C'est miracle qu'il n'y ait pas eu à déplorer de pertes de vies humaines.
Il v eut une courte panique parmi les voyafieurs. Mme Walch. habitant le quartier de l'Abattoir. qui tenait dans ses bras son jeune enfant âg-é de quelques moi, a reçu un fort choc au côté, et Mme Marco" habitant Huscin-Dey. se plaint de douleurs internes.
Une enquête est ouverte pour établir les responsabilités.
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ACCF&EMT D'AtbTO. — En traversant Ta .c^ haussée, place du Gouvernement, Lk jeune Ribcz. Dahbia. bent Mohamed. 12 ans. demeurant chez ses parents. 6. rue des Maug-rebms, a été renversée p>ar «ne auto et légèrement contusionnée. Elle a reçu des soins du decteu-r Sabadini. ouis a regagné son domicile.
Fumez les cigares BREYFS JOfrRO
SOCIÉTÉ DE SECOURS MUTUELS SES ANCIENS MILITAIRES COLONIAUX. A l'occasion du départ définitif Dour la France du camarade Tissier Lucien, vice-président de la Société de secours mutuels des anciens militaires coloniaux, un apéritif d'honneur lui sera offert à la Brasserie dé la Bourse (Champ-de-Manœuvre), le mardi 18 courant, à 18 h. 30.
Le président ainsi que te Conseil d'administration prient tous les sociétaires de vouloir bien v assister.
Cotisation : 2 francs par sociétaire.
BANLfEUE D*Af-GER
SAINT-EUGENE
Vol et arrestation. — Le nommé Yahiaoui ben Ahmed, sans profession était rencontré la nuit dernière à une heure fort avancée sur le boulevard Pitolet par l'agent de service, le dévoué Pacha, qui bravant la pluie et le vent.
veillait à la sécurité de nos. concitoyens. No-.
tre noctambule, porteur d'un ballot de linge, ne pouvant en indiquer, la provenante, était arrêté sur le champ et conduit au commissariat de police. -
Habilement cuisiné, il avouait avoir cambriolé le cabanon de M. Dominique, à Portaux-Mouiches et déclarait même,. sans- fausse honte, être l'auteur du vol commis, huit jours auparavant, au même cabanon..
Opérant chaque fais sans: étré nullement inquiété,, il se promettait bien d'y retourner encore quand Dame Police mit-fin à ses ex- ploits nocturnes. Déjà condamné pour volà Yahiaoui est un repris de justice dangereux.
sortant à peine de prison. Il y retournera bientôt.
En attendant il a été écroué à la geôle. Notre actif commissaire a, ouvert une enquête.
Nos félicitations à l'agent Pacha;.,
KOUBA
Cercle ArtiStÎCIUe. --.-: Le président conrfe tous les membres du Cercle- à' une assemblée srénérale qui aura lieu le mardi soir 18 courant. au local. A l'ordre du jour figurent : le remplacement de M.' de Mag-nin, directeur anistinue démissionnaire ; l'organisation des concerts futurs ; ta réorganisation du- bureau.
f_eetQaH-CI" - Dimanche 16. à 7 h. 30, entraînement pour tous les sur le terrain de la crancle pinède. Cross couniry pour l'équipe des marcaeurs^
BOURSE DES VALEURS du 15 Novembre 1924 :
Physionomie du marché. -Mahé en légère amélioration. Transactions restreintes. Parquet résistant malgré l'irrégularité de certains groupes. Coulisse calme ; Clôture lourde. Changes peu animés en légère tension. -
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CONCORDIA 00 378 5.
BANOUE DE FRANCE. , 7800 00 "95 00 ^RELLAS.. 111*T"!"IiIIIIII^11 418 00 421 00
BANQUE DE L'ALGERIE I II.1 418 00 421 00
CREDIT FONCIER DE FB-1NCE 141800 .43000 OGOOLLOUFFIIEELLDD& S. 87 50 87 75
COMPAGNIE ALGERIENNE 1149 00 1160 00 RAND MINES 253 00 U52 0" iôtl 88 ---- 105 50 18188
CREDIT FONCIER 490 00 490 00 TTIARS'S :029 00 329 00 CBIDÏT .V®:I::I:I:I:I:II IM?OO IS^OO OE beers <ORD.) IOISOO 102200
COMPTOIR NATIONAL D'ESCOMPTE 970 00 970 00
SOCIETE GENERALE 773 00 772 00 VALEURS INDUSTRIELLES
SOCIETE MARSEILLAISE •
BANQUE PAWS ET PAYS-BAS 5500 t46000
BANQUE UNION PARISIENNE. I gg I ELECTRICITE DE PARIS 1475 00 1455001 BANQUE IND. AFRIQUE DU NORD 304 00 310 00 pARisiENNE (DISTRIB. ELECTRIQUE) ! 994 00 970 00 BANQUE OTTOMANE 863 00 86200 AIR COMPRIME 1690 00 1715 00 BANQUE NATIONALE MEXIQUE w 630 00 £ 22 00 THOMSON HOUSTON 516 00 514 00
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du 15 novembre 1924
Avoines. - Novembre 89,25. Ferme' décembre, Qi. Ferme; janvier-février, Q3.73Ferme; 4 janvier, 05.50. Ferme.
Blés. - Novembre. 125; décembre, 126,50; janvier-février. 12Q; 4 'de janvier, 130.75.
Sucres. — Novembre, 187. Ferme; décembre 180,50. Ferme; janvier, JQ2,50. Ferme; 3 janvier, 105.50. Ferme; 3 février, 108. Fer:me.
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les 100 kilos. 220 fr.; pommes de terre non .velles, les 100 kilos. 150 fr.
MARCHE DU HAVRE
Cotons (la balle de 50 kilos) — Ouverture; novembre 5Q8 ; décembre 59g; janvier 603 , février 604; mars 607; avril 600; mai 610
juin 609: juillet 606; août 604; septembie 597; octobre 587 Calme. Ventes 850 balles.
- Cafés (le sac de 50 kilos). — Ouverture : novembre 516,25; décembre 50.V75; janvier 404.50; février 403; mars 486.25; avril 482,50 ; mai 460,50; juin 463,50; juillet 4.52,50; août 446,50; septembre 436; octobre incote.
Faible. Ventes 3.000 sacs.
, Laines (la balle de 100 kilos). — Clôture ; Novembre 1820; décembre 1820; janvier 1700.
mars 1750; avril 1740; mai 1740; juin 1740; incoté 5 fois.
-
COURS OFFICIELS D'ALGER
PREMIER COUT
Cours du 9 au 15 novembre 1924
Céréales. — Les 100 kilos : Bles : tendre, (colon, 127 à 129; MaToc, sans affaire; indigène, 123 à 124; dur, supérieur. 153 à 154, toutes provenances, sans affaire; indigène.
sans affaire. - Orize : colon spérieur, 98 à
100 ; indigène, 95 a 97; Maroc lo W.
Avoine • Plata, 86 à 87; Algérie. 87 a 98, Maroc logée, sans affaire. — Mais. exotique, D5 à 97. - Fèves, toutes provenances (suivant grosseur et qualité), 90 à 103. - Foin, -- 35 à 38. - Paille. 15 à 17.
Huiles. — Huile d'olives surfine, 580 à 600; huile d'olives lampante, 8-9 degrés d'acidité oléique, 530 ; 16-18 degrés d'acidité oléique, 495. ■
Vins algériens (nus, quai Alger). — Vin rouge, le degré : extra, 13 à 14°, 7,25 à 7,75; premier choix, 6,25 à 6,75; deuxième choix, 5.75 à &J0 ; troisième choix. 5 à 5,50 distillerie propriété, le degré 4 à 4,25.
Vin blanc : de raisins rouges, le degré
6,00 à 6,75; de raisins blancs, le degré. 6,50 à 7.25.
Marché calme.
Spiritueux. — 3/6 de marc, 440 à 420.
Primeurs. — 11 novembre : haricots g-ris, 150 à 180; haricots verts, 160 à 200; haricots beurre, 125 à 140; tomates, 50 à 60; tomates lisses. 75 à 80; pommes de terre, 65 à 70; arlisses.
tichauts. la douz., 7 à 8; citrons, le mille 40 à 50 ; oranges. le mille, 100 à 120 ; mandarines, le mille 90 à 130. -
13 novembre : haricots gris, 100 à 120: haricots verts. 110 à 130; haricots beurre, 65 à 100: tomates, 40 à 50; pommes de terre, 70 à 75; artichauts, la douzaine 8 à 9; oran,ges, 100 à 120; mandarines, 90 à 130.
15 novembre : haricots gris, 75 à 100; haricots verts, 90 à 120; haricots beurre, 75 a 85; tomates, 50 à 70; tomates lisses, 80 à 85; pommes de terre, 75 à 80; courgettes. 120 à 140; citrons, 35 à 50; oranges. le mille 75 à 90; oranges Wilson, 120 à 130; mandarines, 80 à 100.
Tissus de coton. — Cretonne écrue. 80/16 k., 3,40, 3.35- , Langotte blanchie. 85/8 k.,
2.50, 2,45; Calicot blanchi, 3/418x16, 2,40,
2,35.
MARCHE DE NEW-YORK
Blés. — Roux d'hiver, no 2, disponible, 173 cents 1/2; durs d'hiver, n° 2. disponible, 168 cents 1/2.
Sucres. — Centrifuge Cuba. 578; décembre, 400; janvier. 341; mars, 314; mai, 321; juillet, 331.
MARCHE DE CHICAGO
Blés. - Le bushel de 35 litres : décembre, 154 cents 1/8; mai, 167 cents 3/8; juillet, 141 cents.
Maïs. — Disponible, 113 cents; décembre, 113 cents 1/8; mai, 118 cents 1/8; juillet, 118 cents 7/8. m
Avoines. — Décembre, 53 cents 1/4; mai,
53 cents 1/4: juillet, 58 cents 3/8.
Dernière Heure
Un cadavre dans la forêt de
Ramboui let
C'EST LE DEUXIÈME QUE L'ON
Y DECOUVRE EN SEPT MOIS
Versailles, 15 novembre. — Des inspecteurs de la première brigade mobile, à peine installés à Versailles. sont partis aux Buttes.
Noires. situées dans la forêt de Rambouillet.
et ont découvert, dans un taillis, le corps d'un homme de grande taille, tué depuis un an.
Etait-ce Ouémeneur? La question fut de suite posée. Le procès de Seznec. encore toul lJroche. faisait évoquer a tout naturellement J) la célèbre affaire.
Le médecin légiste Rabourdin a déclaré a'Près l'examen du cadavre, que l'homme découvert aux Buttes-Noires avait trouvé la mort il v a dix ou douze mois.
Le 11 mai dernier, on trouvait un autff cadavre. également nu, au coin du Bois, dan.
gnaSe endroit de la forêts de Rambouillet.
Est-on en présence d'un double assassinat?
C'est ce que la première brigade mobile est en train de rechercher.
En tous caï îecadavre des Buttes-Noires n'est pas celui de Ouémeneur La •corpute11^ et la taille du mort de la forêt de Rambouillet ne correspondant en rien avec le signalement précis de l'ancien conseiller généra, du Finistère.
LE DOCTEUR ANTONY VA PROCEDER , A L'I,DENTIFICATION DU CADAVRE
Versailles, 15 novembre. — Les inspecteurs ide la première brigade mobile, de concert avec les gardes forestiers, ont poursuivi dane la forêt de Rambouillet. à proximité de l'endroit où fut découvert le cadavre nu d'un ihomme. des trecherches qui n'ont donné au.
cun résultat.
Dans la matinée. le docteur Paul. médecir lIén-iste. en présence des membres du Parquet ide Rambouillet, a procédé, à 1 hôpital de cettt ville, à l'examen des restes du cadavre. D'a.
près les données du médecin légiste, la mort est due à une balle de revolver de fort calibre. tirée derrière la tête. à bout portant.
Le docteur Paul n'a. toutefois, pu définit exactement l'âge et la taille du défunt. A cet effet. d'accord avec le Parquet de Rambouillet. le docteur Antonv.profess-eur au Museum iprocèdera à l'identification des débris de ce cadavre, afin de déterminer l'âge, la taille, la date du décès. Le résultat de cet examen ne fera .connu Que dans plusieurs iour&
On iQGideiit au Me as fioemours
LE TENOR EXPULSE -
PAR LtE PRESIDENT DE LA LIGUE
ANTIALCOOLIQUE
Cherbourg. 15 novembre. - On jouait au théâtre municipal, la « Tosca », quand on vit le bouillant Mario tituber, la perruque de trave-s. Les sifflets fusèrent, mais le chevalier voulut demeurer en scène et s'improvisa chef d'orchestre, ce que voyant, le président de la ligue antialcoolique de Cherbourg, M. Allanic, exigea l'expulsion de l'artiste, le ténor Orsa.
Ce furent deux agents au lieu des bourreaux qui s'emparèrent du chevalier, après quoi le public évacua la salle.
En l'honneur du général Graziani
Paris, 15 novembre. — Le général Nollet a offert aujourd'hui un déjeûner aux membres du Conseil supérieur de la Guerre, à l'occasion du départ du général Graziani passé dans le cadre de réserve.
EN EGYPTE
LA DEMISSION DU CABINET
ZAGHLOUL PACHA
Le Caire, 15 novembre. — L'agence Reuter annonce qu'à la suite de dissentiments impliquant la démission de certains ministres, Zaghloul Pacha a remis sa démission au Roi.
D'autre part, Zaghloul Pacha a annoncé la démission du Cabinet à la Chambre qui s'est ajournée au 17 novembre.
UN VOL SIMULE
LE GARÇON DE RECETTE DEVALISE
ETAIT DE CONNIVENCE AVEC
SES AGRESSEURS
Marseille. 15 novembre (De notre correspondant particulier). — La semaine dernière. un garçon de recettes du Crédit Lyonnais. nommé Tettot. effectuait une tournée d'encaissements dans le, quartier du Rouet quand il fut brusquement assailli par deux individus venus en taxi dont l'un lui jeta une poignée de poivre au vis a go tandis que son complice lui enlevaif sa sacoche contenant 60.000 francs. --
L a. vittimè, fit un récit très détaillé de l'agression ; mais la sûreté eut quelques soupçons : Jettot donnait trop de détails et trop de précisions.
A la suite d'une minutieuse enquête et après un interrogatoire des plus serrés, l'encaisseur vient d êv/e arrêté ainsi qu'un nommé Gazai qui avrfit été son complice dans cette attaque simuiéé.
Douma crime eueniaiive û incsnttie
Caen, is novembre. — Les époux Chinni d'origine italienne, tenaient à Potigny (Calvados), avec leur fils et leur fille respectivement âgés de seize et quatorze ans, une cantine où prenaient pension une quinzaine d'ouvriers.
L'avant-dernière nuit, vers 2 heures, la jeune Chinni se sentit incommodée par une acre fumée qui avait envahi 'sa chambre contigue à celle de ses parents. Elle se leva et pénétra dans cette chambre qu'emplissait la fumée, tandis que des flammes s'élevaient du lit de ses 'parents. La jeune fille donna aussitôt l'alarme.
Son frère et les pensionnaires qui couchaient à l'étage au-dessus se rendirent aussi-tôt à son appel et éteignirent l'incendie. Ils virent alors, étendus sur leur lit, les cadavres des époux Chinni.
Les deux cantiniers avaient été assommés avec un marteau de forgeron. Puis l'assassin avait mis le feu au lit, après l'avoir arrosé de pétrole et avoir placé dessous une lampe à acétylène. Il - s'était enfui ensuite en laissant la porte de la cantine ouverte et avait abandonné dans la chambre le marteau dont il s'était servi.
A côté du marteau, on a trouvé vide le sac dans lequel les cantiniers plaçaient l'argent qu'ils possédaient et qui devait contenir une somme assez forte.
Le Bilan Commercial de la France
Paris. 15 novembre. — Pendant les dix premiers mois de 1924, nos importations ont été de 32 milliards 599 millions de francs pour 47 millions 400 mille tonnes ; nos exportations dépassent 33 milliards 979 millions de francs pour 23 millions 924 mille tonnes.
Ces chiffres accusent une augmentation de 9 milliards 639 millions de francs et 4 millions 139 mille tonnes, sur la période correspondante de 1923:
Un étrange suicide
UN CARRIER INDIGENE FAIT ECLATER
UNE CARTOUCHE DE DYNAMITE
DANS SA BOUCHE
Nédromph, 15 novembre (De notre correspondant particulier). — Le nommé Maffre Joseph, dit Abd Allah, qui travailait dans une carrière au lieu dit Tarnana (Djeballa),, commune de Nédromah (mixte) s'est suicidé en faisait éclater une cartouche de dynamite dans sa bouche.
Une enquête est ouverte pour établir les causes de cette fin désespérée.
Tirages Financiers
CANAL DE PANAMA
Le n° 205.661 est remboursable par 250.000 frs : le n" 1.628.765 est remboursable r-100.000 frs. ; le n° 9^8.423 est remboursab.e par 10.000 frs. : le n° 199.895 est remboursable par 5.000 frs.
Les numéros suivants sont remboursables par t)00 f r..,: -364.44 575.839w 1.139;069.
1.437.051. 1.570.852. 575-839-
D'autre part, 50 numéros sont remboursables uar 1.00Q frs. et 500 numéros sont remboursables par 400- francs.
Courses Hippiques
- Alger
Dimanche 16 novembre - 13 h. 30
COUP D'ŒIL ET PRONOSTICS
C'est avec un agréable empressement que nous avons dit hier tout.l'attrait qu'allaIent présenter les joutes de tantôt; nous avons donné également toutes indications utiles sur les sujets appelés à courir au Caroubier pour la première fois.
Il ne nous déplaît pà-s au contraire d'jnci.
ter encore les sportsmen à prendre le chemih de rhippodrome où les attend un spectacle passionnant à l'extrême: on sait d'autre part que le pesage du Caroubier est propice aux manifestations mondaines par excellence ; si le soleil daigne l'égayer de ses précieux ravons, il sera certainement le rendez-vous des elegances de la saison.
Nos appréciations
Dans le Prix Jockey, des réserves s'imposent sur Petrovitch et Réséda qui courront pour la première fois à Alger ; Réséda a couru à Relizane en i'43 et Petrovitch a de mo-destes performances en France ; entre les autres, le papier nous indique que la lutte doit se circonscrire entre Tempête, Uxbridze.
Unité, Unité, Tubéreuse et Lucrèce narmi lesquelles nous choisirons Unité d'abord, puis Uxbridge et - Tubéreuse.
Un inédit en Algerie, dans le Prix du PaddOCk. Silver-Yen à M. Andréoli. Le cheval a dr la classe et est susceptible, bien. de iouer un rôle seneux dans la course. Nous faisons sur lui les réserves d'usage. Nous craignons la distance trop longue pour Mektoub, AixIémis. Spotless. Les protagonistes de l'épreuve mseims, blent devoir être les représentants Brossette, Pandion. Hedera, 'Look-at-Me. Cœlia se retrouvera ici a égalité avec Pandion oul'iii- a battu dimanche mais en recevant dix livres, de lui; le galop de dimanche gura été profitable à Pandion et sa revanche sur Cœlio ne serait pas pour nous surprendre. Pour le second accessit, Hedera reparaissant après une longue absence, nous oblige à opter pour Look-at-Me.
Dans le Prix Louvois. Robinson qu'on dit maintenant avoir retrouvé ses moyens d'antan. Raiah, Thalie, Oullls. Rhum Négrita.
Queen Mary, Tapage et Pontoise feront leur rentrée. Ils -semblent d'ailleurs tous. 'surtout sur le terrain qu'on aura dimanche, barrés par Ravageuse qui doit régulièrement reprendre Uppercut à oui elle ne rend Hus que cint mètres au lieu de qo. Il Ira et Vol au Vent I es accessit seront chaudement disputés pa" Uppercut. Sir-Levburn et II Tra ; nous les avons désignés dans l'ordre dec calculs. Sablonnière débute: noi'« avons dit hier qu'on la donnait en T'i,3 en France.
Le Critérium des Pouliches
Concurrence et Hibernian se désignent nettement à l'attention dans le Prix d'Essai des Pouliches; on dit qu'Harmony galope également, mais nous voyons à Concurrence et Hibernian pluj de classe qu'elle: Fièré Chandelle a été battue facile par Affreville; Silssienne courra pour la première fois; Naitoure n'a rien de bien probant à son actif. Force ncus est de nous arrêter sur Concurrenre.
Hibernian qu'Affreville, acclimatée déjà. pourrait talonner énergiquement.
Narus n'a rien à esperer si le military se passe normalement ; à défaut d'autre part de Galopin qui serait tombé boiteux à l'exercice, notre choix se fixera logiquement sur Artaban -- et - Bristol.
Nestier qui figure dans le Prix Fernand Ricci débute en Algérie: il a-gagné en piat en France et ceci-lui vaudra de partir bien appuyé. Nous ne pouvons nous que voir en lieu l'outsider possible. Gai ILuron se recommanderait de sa victoire de dimanche si le tôt des chevaux battus étaient de la classe de ceux qu'il va rencontrer ici. et parmi eux il y a Perdigon, Fil Doré. Mareuil et sa compagne d'écurie Belle-Bleue, Princesse Royal".
La course va être menée à un train d'enfer car il y a là des spécialistes des 1800 mètres; la brillante victoire en France de Perdigon nous incite à en faire notre favori devant Mareuil et Fil Doré.
Nos favoris
Prix Jockey. — UNITJS, UXBRIDGE. TU
BEREUSE.
Prix du Paddock. — PANDION. CŒLIO,
LOOK-AT-ME.
Prix Louvois. — RAVAGEUSE. UPPER-
CUT, SIR LEYBURN.
Critérium des Pouliches. — CONCURRENCE, HIBERNIAN. AFFREVILLE.
Military. - ARTABAN. BRISTOL.
Prix Fernand Ricci. — PERDIGON. MA.
REUIL. FIL DORE..
Mauricet.
— MM. Petit et Paume, propriétaire et entraîneur de Le Serpentin nous signalent qu'ils n'acceptent pas comme régulière sa course de dimanche. Ceci concorde bien avec notre appréciation sur le fils de Mordant et Serpentine 0
-
Le Comité de la Société des Courses a l'honneur de rappeler à MM. les Membres de la Presse que la partie de la tribune, située à proximité du poteau de l'arrivé et af-
fectée aux membres fondateurs, leur est également réservée.
Pendant les meetings d'automne et d'hiver. les opérations du pesage et du pari mutuel commenceront à 1 h. 30 et le départ de la première course sera donné à 2 heures très précises. Les autres épreuves se suivront régulièrement de 25 minutes en 25 minutes.
En conséquence, MM. les Propriétaires et Entraîneurs sont informés que 'les chevaux devront, pendant la course précédant celle dans laquelle ils sont engagés, se tenir sur le terrain devant le bâtiment des Stalles, pour être prêts à entrer dans le paddock, dès le premier signal.
Pour les courses à réclamer. les chevaux devront être renvovés du Paddock, dès que le pesage sera termjné. et se tenir sur le terrain devant le bâtiment des Stalles jusqu'après l'expiration du délai de réclamation:
Dans les Départements
(DE NOS CORRESPONDANTSI
DEPARTEMENT D'ALGER
DOUERA
Football. — Dimanche 16 nnvambre, la première équipe de notre Société descendra à Alger pour v rencontrer en maLh officiel l'A. S. des Deux Magots. 13 h. 30. Nous engageons les sociétaires à assister à cette partie qui 'sera des plus intéressantes. 1
ISSERVILLE
Bai public. — Le bal public qui devait avoir lieu le 11 novembre et qui a été remis, aura lieu auiourd'hui dimanche 16 courant, à 20 h. 30, dans la salle des fêtes, à Isserville.
CHAIBA
Cave Coopérative. — Tous les viticulteurf de la région de Chaïba qu'intéresse la création d'une Cave Coopérative sont priés d'assister à la réunion générale qui aura lieu à Chaïba. lundi '8 courant, à 2 h. 30 de l'aprèsmidi. en vue de la constitution de la Société.
Présence indispensable, vu le peu de déla" dont on dispose pour l'envoi des dossiers au Gouvernement général.
M. Boyer. délégué de la Caisse régionak d'Alger, sera présent et fera une causerie sui le su iet.
AIN-BESSEM
Fêtes sportives organisées par le SOAB. —
AuiourcThui 16. de 8 heures à 10 heures, concours de boules: de 10 heures à 12 heures.
exhibition de tennis.
L'arès-midi. match de football, mouvementf d'ensemble pour les pupilles de la Société, course de relai. grand défilé de la Société.
A 15 m. 30. concert par le groupe artistique Les Merles Blancs, d'Alger.
A 18 h. 30, apéritif-concert.
Le soir. à 1 heures, grand bal avec l'excellent orchestre d'Aïn-Bessem.
DEPARTEMENT DORAN
AIN-TEDELES
Match officiel. — Dimanche prochain 16 novembre à 9 h. du matin aura lieu le second match officiel de la saison. La première du Gallia Tédelésien se rencontrera avec la première équipe -du Sporting-Club Fleurusien.
NOUVELLES -
MARITIMES
EN MER
RADIO DU « LAMORICIERE »
Arrivée probable 16 heures 30.
Lamoricière.
DANS LE PORT
LES TRAVAUX D'AMELIOATION
UU PORT D'ALGER
Comme nous l'avons indiqué les travaux1 d'-extension ou port d'Alger vont commencer prochainement.
Cvux de l'amélioration du port suivent toujours leurs cours. C'est ainsi que le service ties Fonts et Chaussees procede actuellement à la démolition du vieux iorun éaitié sur la jetée de l'Est, où l'on pourra bientôt disposer d'une emplacement assez important et principalement pouvoir communiquer ctu Sud au Nord, à la grande satistaction de nos pêcheurs et promeneurs.
ARRIVEES ET DEPARTS DE NAVIRES du 14 au 15 novembre 1924
Arrivées. — Vap. fr. Moulouya, 1291 tx.
venant de Philippeville, d. m., arm. N.M., ¡¡Ln d'att. Marseille ; vap. holl. Hercules, 1372 tx, venant d'Amsterdam, cp., arm. Nederl., port d'att. Amsterdam, allant à Salonique ; vap. angl. Grelisle, 3172 tx. venant de Karachi, rel., arm. India Line, port d'att, Londres, allant à Anvers ; vao. fr. Raphael,
27 tx, venant de Djidjelli, bois, arm. Baroni, port d'att Alger ; vap. fr. Duc-d'Aumale, 1964 tx, venant de Marseille, d. m. et pass., arm. C.G.T., port d'att. Marseille, allant à Marseille; vap. fr. Schiaffino-Frères, 2031 tx, venant d'Oran-A*zew, d. m. ; arm. Schiaffino, port d'att. Alger; vap. angl. Coquetdale, 885 tx, venant de Newcastle, charb. arm. Marschall.- port d'att. Sunderland ; vap. fr. Actif, 436 tx, venant de Bougie, d.m., arm. Schiaffino, Dort. d'att. Alger ; vap. dan. Harriett,
673 tx. venant de Newport; charb., arm. Forenède, port d'att. Copenhague ; vap. grec Eleni. 1782 tx, venant de Constantza, rel., arm. Valmadis. port. d'att. Syra, venant de Anvers ; vap. angl. Hatimura, 4169 tx, venant a..- Calcutta, rel., arm. British India, port d'att. (Londres, allant à Londres ; vap. fr. Rabelais, 3155 tx, venant de Sousse, op., arm.
Cie Affr. Français; vap. Dantzig Galata, 1633 tx, venant d'Anvers, rel., armat. Deutsch Oiient, port, d'att. Dantzig, allant à Tripoli; vap. fr. Ville de Dellys, 69 tx, venant de Cherchell, vin, arm. Schiaffino, port d'att. Alger, allant à Cherchell ; vap. angl. Dramatist, 3423 tx. venant de Karachie. rel., arm. Harrison, port d'att. Liverpool, allant à-Gibraltar.
Départs. — Vap. fr. Savoie, d.m., pour Marseille: vap. fr. Antoine-Schiaffino, d.m., pour Bône; vap. ital. Ripveelio, d.m., pour Trieste-, vap. fr. Saint-Thomas, d.m., pour Cartagène.
A MARSEILLE
ARRIVEES & DEPARTS DE MARSEILLE
Arrivées du 14 novembre : Le « Lamoricière » venant d'Alger; du 15 novembre : 'Le « Maréchal-Bugeaud » venant de Philippeville.
Départs du 15 novembre : Le a Gouverneur-Général-Chanzv » pour Alger; le « Gouverneur-Général- Jonnart B pour Oran.
LES SPECTACLES
Il
THEATRES
OPERA D'ALGER (Dlreotlon D. Prunet) — Aujourd'hui, en matinée. à deux heures :
LA TRAVI AT A
opéra en 4 actes de Verdi, avec MM. Raoul Cirard, Claude CharmatÍ Fernand Auriol Barrios, vaillard. Mme Jane Lefer, Ida Lo' vens. Odette Dynès.
Le spectacle sera terminé par le ballet
LA FETE A PIERROT
ballet pantomime en un acte d'Edmond Le Roy, musique de Larché, dansé par Mlle Belloni (Pierret), Mlle Bellencourt (Colombine), Devillez (Arlequin), Pierrots et Pierrettes coryphées et dames du corps de ballet.
En soirée, à vingt heures précises, avec le concours de M. César Vezjini, de l'Opéra Comique, en représentations.
C A RMEN
opéra en 5 actes de G. Bizet, qu'interpréteront MM. César Vezzanl, C. Cousin, F. Auriol, Barrios, Cannevari. Veihar. et. Mmes uora Nordier. Suzanne Bouchard, Ida Lovens, Odette Dynès.
Au 28 acte: CI LA ROMALIS J. dansée par Mmes Belloni et Devieze.
Au 48 acte : GRAND BALLET dansé pai les premiers suiets. les coryphées et les da.
mes du corps de ballet.
Location ouverte. — Trams à la sortie.
KURSAAAL D'ALGER. — Matinée à
14 h. 30 :
Les Cloches de Corneville
Soirée à 20 h. 30 :
Le Cœur et la Main
Demain lundi, soirée de gala :
FLUP! et un concert de Mlle Noëla Cousin., la plus célèbre violoniste de nos jours.
La location est ouverte.
La Direction a décidé, dans un but de vulgarisation artistique, de ne pas auguientei les prix des places. Elle prie les mercs de famille d'éviter d'amener des enfants en bas âge qui pourraient troubler l'audition.
THEATRE DE L'ALHAMBRA. — Aujouiv d'hui. en matinée, à 2 h. 30, et ea soirée, à 8 h. 45, pour les DEUX DERNIÈRES REPRESENTATIONS de l'excellente artiste
Mlle Berthe BOVY
sociétaire de la Comédie Française :
4 KIKI
l'amusante pièce de Raoul Pkard, qui a été unanimement applaudie.
Location ouv. Trams. Bar Améri'.:ai!l.
CASINO MUSIC-HALL..- Aujourd'hui dimanche, matinée à 2 h. 30, soirée à 8 h. 30, Grand succès de :
Pauletle PASTOR
diseuse réaliste
Au programme encore : Max Hardine, comique bouffe; les Nardini et leur prodige, chef d'orchestre; les Bluxon Pays. danseurs sud-américains, et lesForinay, combinaison acrobatique. Adieux de ;
Félix FORD
J'interprète du film « La Bataille » .montrant les mvstères du cinéma
Loc. de 10 à 12 h. - et de 4 à 7 h. Demain lundi débuts de ; Chester KiiJsîon, wnlorsionniste, et des Piaia, équilioiistes.
THEATRE DU CASINO DES FOLIESBERCERE. — Aujourd'hui dimanche en matinée et le soir, deux dernières de la revue « Alger en Folies » avec en intermède
LA PALMA
la grande diseuse réaliste que tout Alger viendra voir. Demain lundi, 17 novembre. Répétition générale payante de la nouvelle revue
AVEC LE SOURIRE
qui dépasse en splendeur et mise en scène sa devancière.
Location ouverte *, Bijou Concert et Papeterie Eng-el. 57, rue Michelet. De minuit à 2 heures du matin. Dancing.
Trams assurés à la sortie
, BILLARD
Académie d'Alger, 4, rue Arago
Résultat du jnatch handicap d'hier soir : Toledann 100 (en 29 reprises, moyenne :
3.44) + 200 hand. = 300.
Rougon : 188.
Ce soir à 18 heures, au cadre de 45/2 :
ROUGON-SIM1AN
M. Simian reçoit 210 points de 300.
11 billards .Briotet de iiautJe précision à la disposition des amateurs. Entrée libre.
-
:. CINEMAS
CINÉMA OLYMPIA
Matinée 4 h., soirée 9 h. Dernières du délicieux programme :
SO S LE SOLEIL D'ESPAGNE
Grand drame. Riche mise en scène Excellente interprétation avec de Rochefort et David Powell L'ESPIÈCLE, gr. comédie en 5 actes.
Ac.. Doc. Loc. sans frais. Tél. 19.07.
DEMAIN LUNDI
Programme de gala. La' charmante Cloria
Swanson dans une superproduction :
La Be Femme de Birbe-Bleue
Splendid Cinéma Select
La Meilleure Société
Matinée 4 h. — Téléph. ; 28-56 — Soirée 9 h.
Dernières de :
L'ÉTERNEL COMBAT
et
PETIT pÈam-
s En matinée grande distribution, aux enfants. de bons pour l'arbre de Noël.
Demain lundi
Un grand film français de Louis Feuillade :
Pierrot e t Pierrette
qui, tour à tour, tiendra le public en gaîté, et le fera pleurer til ï ndra le public en gaîté, et le fera pleurer, lr est interprété par René Poyen (ex Bout-de-Zan) et la petite Bouboule.
Diavolo court sa chance
,, Oui pourrait ne pas admirer le seul émule qu'admire Douglas Fairbanks? Ce qui stupéfi( en Richerd Talmadge, c'est l'aisance avec laquelle il accompli ses prodigieuses prouesses. - Rien ne trahit l'effort. Il semble impondérable ; il ne bondit pas, il voltige : tout est tremplin pour l'élasticité de son corps.
Bientôt Bientôt Bientôt
La plus belle production cinématographique de l'année
SCARAMOUCHE
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SQUIBS, MEMBRE DU PARLEMENT
Etude de mœurs londonniennes
L'héroïne de Rose de Picadilly et de La
Petite Marchande de Meurs.
LE VOLEUR EMBARRASSÉ
Comique interprété par Billy Bevan.
DEMAIN, matinée 4 heures, soirée 9 heures.
Le triomphe du jour avec
JACKIE COOGAN
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L'Enfant du Cirque
Le film qui obtient depuis trois mois le plus grand succès à Paris
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VARIETES-ÇINEMA. — Mat. 3 h. 30, soir. 9 h. : Galaor dans LA BOULE DE FEU, gr. comédie d'aventures sensationnelles en 6 p. ; L'ENFANT DES HALLES, 4° chapitre ; MALEC, fou rire - en 2 p. ---
CINEMA DU PLATEAU. — Mat. 2 h. et 4 h. ; Soir. 9 h. : Schutz et France Dhellia dans LES RANTZAU, gr. comédie dramatique; L'ENFANT DES HALLES, 3e rhapitre. — Orchestre Bolufer,
CINEMA MONTPENSIER. — Mat. 3 h.
30 ; Soir. 9 h. : CLAUDINE ET LE POUSSIN ou LE TEMPS D'AIMER, gr. comédie sentimentale en 5 parties; L'ENFANT DES HALLES, 2e chap; HCOTO CASELOU, fou rire en deux parties.
ALCAZAR-CINEMA. — Mat. 3 h. 30; soirée 9 h. : Ben Turpin dans L'IDOLE DU VILLACE, fou rire en 4 parties; L'ENFANT DES HALLES, gr. ciné-roman en chapitres, avec Signoret (Peaudure et Romèchç} et le petit de Baer fie Môme Berlingot).
CINEMA PALACE. — Mat. 2 h. et 4 h.; soirée 9 h.; Tom Mix dans L'INVINCIBLE; LES DERNIERES AVENTURES DE TARZAN.
EDEN-CINEM,A (Ch.-Man). — Mat. 3 h
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L'Orient mystérieux
Doc. Com. — Vendredi, 21 : CABIRIA.
BIJOU-CINEMA. — Mat. 2 et 4 h.. soir.
9 h. : DIAVOLO REPORTER, drame 5 p. ;
LES LOIS DE L'HOSPITALITE. comique 7 p. ; LE LOUP-GAROU, sériai avec Nick Carter.
ATTRACTIONS
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et distribution gratuite d'objets d. cotillon.
On dansera jusqu'à 7 heures.
A 9 heures, grand bal de famille avec, en supplément, attraction sur poids et extenseur par le champion Belge.
"CONCERTS
MUSIQUE DU ge ZOUAVES. — Programme des morceaux qui seront exécutés le dimanche 16 novembre 1924, à 15 heures, au square Bresson, par la musique du 9e zouaves : 1. Altière, marche (F. Andrieu); 2. La Saint-Hubert, ouverture (Pares) ; 3. Troisième Solo de concert, pour hautbois (Colin), exécuté par le zouave Gabet; 4. Les Cloches de Corneville, fantaisie (Planquette); 5. Leda, valse (Allier).
ETAT-OIVIL
Décès du 15 novembre. — Galana François, 11 are ; Mavoux René, 18 mois ; Pilon Jeanne, 6 mois; Conil Joséphine 42 mois ; Llorens Gabriel.
3 mois ; Martin Henri-Victor, 3 mois.
Naissances du 15 novembre. — Cardona Ange, Delamaide Renée, Smadja Colette, Scotti Mathil.
de. Mahloul Anna, Baisisat Isabelle. Campa Louis, Grimait François. Debray Jacques, Toisa Henri, Aunay Claude, Chavanne Berthe. 4 Publications de mariages. - Baldo Georges, navirateur, et Surle Joséphine ; Berenguer Isidore.
ellipIoyé P.L.M. et Matas Joséphine ; Bordonaro Jean, maçon et Bruno Marie ; Cun Raphaël, employé de commerce et Pons Clémence ; Guesfca Vincent, tourneur sur métaux et Sempéré Ma,
nuela ; El Bar Abraham, musicien et Sonigo An na ; Farkas Georges, employé de* Banque et Pon.
Jeanne ; Fitoussi Isaakar, négociant, et Cahabaton Alice ; Franchot Georgee, lieutenant au long cours et Benoit Simonne ; Gtirard-Hirne Georges, chef d'eacadron d'artillerie, Officier Légion d'Honneur et Mignard Jeanne ; Longobardi Jean, ingénieur des Mines et Gaizard Yvonne ; Levy Isaïe, oordOIUlier et Strouchi Chaouikha; Lebahr leiioua-* commerçant et Abou Marie ; Mainfroi Louis, .employé P.L.M. et Jeanselme Marcelle : Massa Vincent, patron cocher et RotoJo Ida ; Miqueu Ernest, sergent-major et Grafeuil Jeanne ; Onest& Javotta Charles, vérificateur contributions diver.
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leur fils, frère, petit fils et allié, décédé à Alger, le 15 novembre 1924 à l'âge de trois mois.
Ses obsèques auront lieu aujourd'hui dimanche à 2 heures de l'après-midi. On se réunira au domicile mo-rtuaire, 54, rue de Lyon (Belcourt).
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Club Cymnastique de Mustapha. — Le Conseil d'Administration, les fanfares, les gymnastc-e, ont le regret de vous faire part du décès de
HtmriVictor MARTIN
Fils- du chef de fanfare de la Société
et vous prient de bien vouloir assister à. ses obsèques qui auront lieu aujourd'hui dimanche '6 novembre 1924 à 2 heures -de l'après-midi. -,' Fanfare et gymnastes en eaequette.
Réunion à 1 h. 45, 54, rue de-Lyon.
Maieon ROLDAN, Pompes Funèbres
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Madame Veuve Elie Bouchara ;
Madame et Monsieur Elie Tabet et leur demoist,lle ;.,
Monsieur Maurice Bouchara. ;
Monsieur et Madame René Botichara ; Mademoiselle Georgette Bouchara; Madame Vve David Timsit et sa famille T Madame Vve Joseph Bouchara et aa famille ; Madame Vve Samveî Boucliafa ; Madame et Monsieur Maurice Bengaïd Les famulles Athon, d'Alger et de Paris 5 Madame Veuve-Elle Zermati et sa famille ; Monsieur Emile Djian et ea famille ; Monsieur le- Docteur Jais, Madame et leurs enfants ; - •
Madame et Monsieur Piociot et leurs enfants ; Monsieur et Madame ,, Georges Jaïs et leurs enfants ;
Monsieur et Madame Alphonse Jaïs et leurs er.fante ;
M<maiaus et maluma ouard Jaïs et lçiUSi ei^iaut ;- - .-
i, Les familles Bouchara. d Alger et de Paris ;
'£ab, Tmsit, Athon, Zermati, '.aÏs. Giacob»i,
Bensaïd, Notiehi, Mamain, Dérida, Narboni,
Ont la douleur de vous faire part de la perte cruelle qu'ils viennent d'éprouver en la personne de ,.
Elie BOUCHARA
leur époux. père, frère, grand'père. beau-père, beau-frère, oncle, cousin et allié, décédé à Alger le 15 novembre 1924 à. i'àge de 73 ans, et vous prient d'assister à ses obsèques qui auront lieu aujourd'hui à 14 heures. On se réunira au domicile imortuaire, Boulevard Gambetta n" 1.
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La famille 11e recevra pas. -
Madame Veuve Henri Maréchal ; Messieurs An-
dr£,. Maurice et Henri Leplus-ILabeneck ; Madame Martin ; les familles Leplus-Habeneck, Mari- chai et Martin,
Ont la douleur de vous faire part de la perte cruelle qu'île viennent d'éprouver en la perronrte de
Monsieur Henri-Albéric MARECHAL Chef de Travaux à la Mairie d'Alger -
leur époux oncle et allié, décédé à Alger à t'âga de 70 ans. -, - - - -.- ..-
Et vous prient de vouloir bien assister à ses cbfcèques qui auront lieu aujourd'hui dimanche 16 novembre à seize heures. -
Réunion au domicile mortuaire, 77. Chemin du Télemly. -;
L'inhumation aura lieu au cimetière du Bpulsvard Bru.
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Les Francs-Maçons d'Alger, ont la douleur de vous faire part du décès de leur regretté M. F.-.
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et vous prient d'assister à 'Bet; obeèques quf auront lieu aujourd'hui dimanche à seize heure6.
Réunion au domicile mortuaire, Chemin du Té" leanly, 77.
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Madame Vve Joseph Collavet et ses fils Henri et Louis ; Monsieur Léon Lludriguez et Madame,, née Collavet ; .Monsieur Albert Meudic et Madame. née Collavet, de Duzerville et leure enfants; Monsieur Georges Cachia et Madame, née Collavet et leur fille ; Madame Vve Perruchot, née Collavet, de Kénitra ; Madame Vve François Colla* vet et son fils Paul, de Djidjelli ; -
Les familles Coll .vet. Perruchet, Aubé, Médina, Corbi, Diconstanzo, Lludriguez, Meudic, Cachia, ont la douleur de vous faire part de la perta cruelle qu'ils viennent d'éprouver en la personne de
Monsieur Joseph COLLAVET leur épouse, père, grand-père, frère, oncle. Seau-père, beau-frère, cousin et allié décédé à Alger le 15 novembre 1924 à l'âge de 64 ans , Et vous prient de vouJoir bien assister à se obsèques qui auront lieu aujourd'hui dimanche -6 novembre 1924 à 4 heures du soir.
On se réunira au domicile mortuaire, 6, Boulevard Thiers, Belecurt.
Maison ROLDAN, Pompes Funèbrea
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BISKRA. — Les familles des Ait Nabeth et lel familles alliées, ont la douleur de faire part it leurs amis et connaissances du décès de leur re< gietté -
MESSAOUD AKLI
décédé à Rirskra. le 14 novembre 1924.
REMERCIEMENTS ET AVIS DE MESSE
Les familles Sintès, Meroadal, Larroux, parentl et alliés, ne pouvant répondre individuellement expriment leure sentiments de profonde gratitude à toutes les personnes qui leur ont témoigné leur sympathie à l'occasion du deuil cruel qui les a frappés en la. personne de x Madame Veuve Thomas SINTES
Née Marguerite PONS
et les prient de bien vouloir assister au service funèbre qui sera célébré pou'r le repos de son âme- Io jeudi 20 novembre à 9 heures du matin en l'Eglise d'Hussin-Dey
REMERCIEMENTS .,
Madame Vve Ildefonse et ses enfentr Alice.
François, Emile et toute leur nombreuse famille, xcmercient sincèrement "temtee les personnes qui; leur ont témoigné tant de marques 3e .sympath\!
à l'occasion du décès de -.. - -
Monsieur François ILDEFONSE
survenu à Alger le 8 novembre 1924.
Maison ROLDAN, Pompes funèbrea
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- - - REMERCIEMENTS
Monsieur et Madame Pons et leurs nombren-fey familles iemerctent bien sincèrement: leurs am.
et connaissances qui leur; gnt montré tant de marque* de sympathie lors du déeès de leur re- regretté fils
, Michel PONS
décédé accidentellement -- le 26 octobre.
- 7*** REMERCIEMENTS - 'c-;.
Le Docteur A. Claude ; Madame et le Doctes.
Lacroix ; Messieurs André et Robert Claude ; Monsieur Georges Beudon et sa famille ; Le Doc., teur Beuden et sa famille, de Dellys ; Madame Charles Hauin et ceg optants ; Madame Vve Justin vBeudo». et <€& enfants, do Cheïbu ; les famille laeroix, d'Alger; Bruant et Niel, de Marnia
Proust et Terminet, d'Auteuil ; Faleonetti, d'Al.
ger; Dumas, de Rovigo, très touchés des marques de sympathie. Qui leur ont été témoignées à l'oocasioa du décèll de leur chère regrettée
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adressent leure; bien vifs remerciements à totti leurs amis et connaissances qui ont bien voula prendre part à leur prof ou île douleur.
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LA VIE SPORTIVE
STADE LAPERCUE
Aujourd'hui dimanche, aura lieu le match sélection Alger contre Province. Les 22 meilleurs joueurs ont été choisis par la Ligue tFAla-er. Il nous est difficile de faire un pronostic, les deux défenses étant de force égale.
Avec Louisou dans les bois, je donnerai la victoire à l'équipe algéroise. En match d'ouverture se rencontreront le CA PLM et le NS El-Biar. qui doit reprendre sa place en division d'honneur. Si Phébus daigne nous favoriser, il doit y avoir foule sur le ground Saint-Eugénois.
Les amateurs de ballon rond assisteront à une belle manifestation de foot-ball. Il y aura du beau jeu et nombreux seront les sup-
porters des clubs ayant des membres sélectionnés Qui viendront applaudir nos as de l'« assoce ».
Convocations
Croupe Sportif Joyeuse Pensée. — Aujourd'hui, match officiel en deux équipes au stade de St-Eugène.
3e équipe contre RSCL à 7 h. 15 précises;
2* équipe contre Fouka à 8 h. iq précises
Le match contre Fouka en équipe ire est renvoyé au 30 novembre, entraînement des équipiers premiers au- stade de St-Eugène entre 7 heures et 8 heures. <
Marine Sportive Algéroise. — Rugby. —
Pour tous les joueurs, entraînement aujourd'hui, à 9 h. 30. au Champ de Manœuvres.
Rendez-vous à la Brasserie Lyonnaise. -
S.O.S. Cadets de Casoogne. — Rug-by. —
Tous équipiers, aujourd'hui, 12 h.. Brasserie de ia Bourse, Champ de Manœuyie; pour -déplacement Maison-Cahoée : Championnat.
Racing Club d'Alger. — Ce matin, à 7 h.
30, au Stade, tous les joueurs disponibles sont convoqués pour matches amicaux.
Union Fédérale. — Matches d'aujourd'hui : à 8 heures, UGA-AGSM ; à 9 h. 30, GC-LS.
S.C.B.O. — Ce matin, à partir de 7 heures, entraînement de tous les joueurs de football au Champ de Manœuvres,
Association sportive des Boulpmanes algérois. — Il est rappelé aux sociétaires et amis
des boules Que le banquet annuel de 1924 de l'A.S.B.A. aura lieu le 16 novembre a la
Brasserie de l'Hippodrome, au Çxroubier.
Un apéritif sera servi à 11 heures à tous les membres présents, et le repas à midi précis. Le banquet sera suivi d'une matinée de famille.
Fêtes et Concerts
MATINEE DANSANTE A BEAU-SEJOUR
Ct dimanche qu'aura lieu la superbe matinée dansante annoncée [par Comœdia.
Nul doute aue les vastes et somptueux salons de Beau-Séjour seront ce jour-là le rendez-vous dé toute la jeunesse amusante d'Al-
ger. jLes organisateurs se, sont fen effet dépensés sans comptèr 'i.lr satisfaire- tout té monde. Le réputé J hy Dery a promis de se surpasser dans ses derniers succès. Enfin pour permettre à tout le monde d'assister à cette matinée moderne les prix ont été fixés à 2 francs pour les dames et 3 francs pour les messieurs,
SUR LA ROUTE
Le public est prévenu qu'à la suite d'un important glissement de terrain la circulation est difficile, surtout par temps pluvieux, au point 44 km. 330 du chemin de grande communication n° 16, entre le col de Zougara et Palestro. -
COMMUNICATIONS
Les Enfants de l'Aveyron. - Les sociétaires sont priés de se faire inscrire le plus tôt possible pour le banquet du 23 novembre.
Les militaires orginaires de l'Aveyron qui désireraient prendre part au banquet pourront retirer des cartes chez M. Auziech, rue Bab-Azoun, 22.
Enfants de la Drôme, Hauts-Alpins. — Afin de prendre les dernières dispositions pour le banquet du 30 courant, les Conseils d'adminirtration se réuniront aujourd'hui à 17 h. 30 chez Bonnamy, o, rue de Tanger.
Les manuscrits non insérés ne sont pas readM Le Directeur-Gérant : E. BAlLAO
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La ville d'Alger désire acquérir une automobile neuve de 5 à 10 CV. 3 places.
Les propositions sous pli cacheté à la cire seront reçues en Mairie jusqu'au jeudi 27 novembre inclus.
Les plis seront ouverts le lendemain à 10 heures, en séance publique.
Frais ordinaires (1.30 °/, environ) à la charge du fourrl..
seur.
Le Maire,
A. RAFFI.
DEPOT DE REMONTE ET D'ETALONS DE BLIDA
Adjudication des Fumiers
pour l'année 1925
Le jeudi 4 décembre 1924, à 9 heures du matin, il sera procédé. au Quartier de la Remonte, à l'adjudication publique. sur soumission timbrée et cachetée, des fumiers à provenir des étalons et mulets de remonte, pendant l'année 1925, touchant une ration journalière movenne de 3 kg", de foin, 4 kir 500 de paille et 4 kg.
d'orge ou avoine.
L'adjudicataire devra déposer un cautionnement d'une somme égale à la valeur des fumiers produits pendant 30 leurs, calculée d'après le prix du marché et l'effectif normal des animaux..
Ce cautionnement est réduit de moitié pour les soumissionnaires qui joignent à leur soumission l'engagement d'une caution solidaire et personnelle dûment reconnue solvable.
Ne pourront être autorisés à soumissionner que les personnes pouvant justifier de leur qualité de Français où d Indigène algérien.
On peut prendre connaissance du cahier des charges au bureau du Dépôt dt Remonte, à Blida. Blida. le 15 novembre 1924.
Le Chef d'EscadronCommandant le Dépôt, De BORDESOULLE.
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Le mardi 18 novembre 1924.
à 10 heures du matin, en la salle des ventes, sise à Alger, 3. avenue Pasteur, il sera vendu aux enchères publiques, sur saisie :
Divers obiets et marchandises se trouvant généralement dans une droguerie, tels que bidons de vernis, paquets de lessive, boîtes de cirage, couleurs diverses, ficelle, etc.
Au co. Jetant et 7.50 en
sus. L'Huissier poursuivant
Signé : L. DUMARAIS.
9e Régiment de Zouaves
- ADJUDICATION
pour la vente des fumiers en 1925
L'adjudication des fumiers provenant des chevaux des officiers et des mulets du Corps, logés à la Caserne d'Orléans pendant l'année 1925. aura lieu le jeudi. 18 décembre 1924 à 9 heures à la Caserne d'Orléans (Bureau du Trésorier).
Le Cahier des charges est déposé dans les bureaux du Trésorier. Caserne d'Orléant où les intéressés pourront en prendre connaissance.
DEPOT DE REMONTE
ET D'ETALONS DE BLIDA
Adjudication des Carottes
Le jeudi 4 décembre 1924.
à 9 h. 30, il sera procédé, au [quartier de la Remonte, à l'adjudication pour la fourniture des carottes à faire au Dépôt de Remonte et d'Etalons de Blida, pendant l'année 1925.
L'adjudication aura lieu sur soumission cachetée.
La quantité moyenne journalière à fournir est d'environ six quintaux, pendant une période de 30 jours, du 1er juillet au 30 juillet.
Le cahier des charges et les états de renseignements concernant cette fourniture sont déposés au bureau du Dépôt de Remonte à Blida. où les intéressés pourront en prendre connaissance.
Blida. le 15 novembre 1924.
Le Chef d'Escadron Commandant le Dépôt, De BORDESOULLE.
5e Régiment de Chasseurs d'Afrique
Commission des Ordinaires
ADJUDICATION
Le lundi 8 janvier 1924. Il sera procédé au quartier Marg-ueritte. à Mustapha, à l'adjudication publique des fournitures suivantes :
1° A 8 h. 30 : Epicerie ; 2° à 14 h. : Pommes de terre ; 1er lot. Alger ; 2e lot, Ténietel-Haâd; 3e lot. Orléansville.
Nécessaires aux ordinaires pour la période du 1er janvier 1925 au 31 mars 1925 inclus pour l'épicerie et du 1er jan-
vier au 30 juin 1925 inclus pour les pommes de terre.
3° A 14 h. 30 : Légumes frais ; 4° A 15 h. : Poisson.
Nécessaires aux ordinaires du 5e chasseurs d'Afrique, stationné à Alger, pendant la période du 1er janvier au 30 juin 1925 inclus.
5° A 15 h. 30 il sera procédé pour la période du 1er janvier 1025 au 30 juin 1925 inclus à l'adjudication des issues, os et eaux grasses provenant des ordinaires du Corps stationné à Alger.
En cas d'insuccès la réadiùdication est reportée au lundi 15 janvier 1925 (mêmes heu- res).
Alger, le 14 novembre 1924. I
Le Président de la
Commission des ordinaires.
Signé :
CHAVANE DE -éÀLMASSY
M-et IVIme DUCERF
Chirurgien-Dentiste
D F M P
Spécialité d'appareils sans plaque. Bridge couronnes, 35 il rue Michelet, Alger, de 9 h. i à 17 heures.
1. Etude de Me AUJOULET. notaire à Alger, rue de l'Iindustrie.
n° 5.
Adjudication Volontaire
Le mercredi 10 décembre 1924. à 15 heures, en l'étude de Me AUJOULET.
TROIS LOTS DE TERRAIN à Bâtir d'un seul tenant situés commune ; d'El-Biar, canton Nord d'Alger en bordure de la route Carrossable d'El-Biar- à la Colonne-Voirol dite 'chemin Beaurepaire. détaché de l'ancienne propriété Chekiken.
Premier Lot
Superficie 940 mètres carrés.
Deuxième Lot ¿, Continu au précédent superficie de 804 m2 35 dcm2..
- Troisième Lot .Contigii aux deux précédents superficie de 789 m2 40 dcm2.
MISES A PRIX
1er lot 16.090 2e lot .,. 12.100 3° lot 11.800 Prise de Dossession réelle im médiate.
Consignation pour enchérir.
j'8 du montant de l'adjudication. Réunion des lots. après les' adjudications partielles.
Pour renseignements s'adresser à Me AUJOULET. rédacteur du cahier des char- ges.
E~~*D u PU 1
«P pour prévenir et combattre fp
Mi les troubles, les maladies de la circulation fjm
|H et les accidents qu'elles déterminent l||
On peut avancer sans exagération que l'encombrement
intestinal, conséquence de la constipation, est l'obstacle le jmm plus formidable qui puisse se dresser en face de l'appareil mÊË circulatoire. D'une part, la compression des vaisseaux par les
matières accumulées dans l'intestin, d'autre part, l'encom- B
®||? brement du sang, qui récolte sur son passage une quantité ~-~ jpip excessive de déchets, aboutissent à des accidents externes, ~j~ ^1% tels que : les varices, les hémorrhoïdes, etc., et à des troubles jÊm internes : apoplexie, congestion cérébrale, artério-sclérose fiilr gpfc dont personne n'ignore la gravité. ~J!~
L'usage des PILULES DUPUIS, en assurant d'une façon KjË
J^ppiSP j bien réglée la liberté de l'intestin, constitue le plus efficace jpa
~j~ des préventifs contre toutes ces affections. Et comme leur «m
Bpa traitement comporte tout d'abord une évacuation régulière fâÈË des décnets, les PILULES DUPUIS, ont leur place marquée
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5e Régiment de Chasseurs d'Afrique
ADJUDICATION
des Fumiers et Dépouilles
Le lundi 8 décembre à 9 h., au quartier des Chasseurs à Mustapha, il sera procédé aux adjudications suivantes :
1° Des fumiers, pour la période d'une année, des chevaux logés dans la caserne de Mustapha (5e Chasseurs d'Afrique. Ecoles de spécialités indigènes).
2° Des dépouilles des chevaux morts ou abattus dans les places d'Alger et d'Hussein-Dey, pour une période d'une année. 1
Consulter les affiches et, 1 pour prendre connaissance des cahiers des charges, s'adresser au Bureau de l'Habil-' lement, quartier des Chasseurs).
tous les jours de 8 à 10 heures, et de 14 à 17 heures.
Le Colonel Commandant le ; Régiment : l,
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Le samedi 13 décembre 1924« à 14 heures, il sera procédé à Tizi-Ouzou, dans une des salies de la Sous-Préfecture, à la vente aux enchères publiques.
en 25 lots, de divers immeuolea eopartenant à l'Etat, et situés sur les territoires des communes de Tizi-Ouzou (centre de Tizi-Ouzou et cuynemer.
douars Sikh ou Meddour.
Zmenzer. Betroussa) et de MiraDeau (douar Tirnitine).
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08 a. 30 c. à 8 h. 24 a. 80 c, Mises à Prix, variant de 35 francs à 5.000 francs.
Prendre connaissance du cahier des charges au bureau des Domaines de Tizi-Ouzou et dans les bureaux de la Direc.
tion des Domaines à Alger, 9, rue Berthelot. ,
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FEUILLETON DE L'ECHO D'ALGER
Les Femmes
, des Borgia
ROMAN HISTORIQUE D'AVENTURES
PAR
Louis GASTINE
PREMIERE PARTIE
KIV. — L'étreinte de la papauté
César, après une à deux secondes d'hési-
Sation, recula en s'indinant.
Il voyait que son père était incapable de lui adresser un mot de remerciement et d'approbation.
Cependant Alexandre VI s'efforçait de réagir contre son horreur du cardinal de Valence car il avait repris sa place au Sacrt Collège, et toutes les fois qu'il le revoyait à distance. par' son attitude, sa sérénité, son maintien César lui donnait l'exemple de l'impénétrabilité qu'il aurait dû affecter.
Ouelques semaines : plus tard, le 17 octobre, mieux en état de" cacher ce qu'il éprouvait encore, le pajpe fit inviter son fils par le cardinal d'Agrigente à une chasse aux environs d'Ostie.
j Ë n cette circonstance, il se' rapprocha mê.
me très ostensiblement de César et quelques paroles s'échangèrent entre eux ; mais à une certaine distance de toute oreille indiscrète, tant Alexandre VI - craignait de n'être pas assez maître de lui.
— Votre retour à Rome, lui dit-il, a été fparfait, et i'ai su que vous nous avez repré-j sente à Cauoue d'une manière admirable.
— Grâce au saint caractère dont vous m'aviez revêtu. -
Cette modeste réponse plut au saint-pèr< et lui fit exprimer un regret dont César fut très frappé.
— Qu'il est .fâcheux, ajouta le pape, que vous ne puissiez vous accommoder d etrt prince de l'Eglise !
Le cardinal de Valence ne manqua p.as dt sentir la portée de cette exclamation. Elle exprimait assez clairement Qu'Alexandre VJ ne prétendait plus l'obliger à rester parmi les cardinaux, et Qu'il consentirait, dans un delà plus ou moins proche, à le rendre à la vie civile en le dégageant de ses vœux.
- Le imême mois (le 20 décembre 1497) l'annulation du mariage de Lucrèce avec Giovanni Sforza fut prononcée, car le seigneui de Pesaro avouait enfin, par écrit, son impuissance. et prescrue aussitôt on parla pOUl la ieune fille du pape d'une autre union, bien plus élevée, qui devait resserrer les liem établis entre Naples et le Saint-Siège.
Frédéric d'Aragon consentait à donner à Lucrèce pour époux le frère cadet de Sancia : don Alonzo - fils - naturel d'Alphonse II
mort sur le trône de Naples.
A partir de ce moment, prévoyant bien au'il ne s'aliénerait pas ainsi les nouvelle dispositions favorables' de son père, Césai se montra plus souvent qu'auparavant er costumé de cavalier: il parut avec moin: d'asssiduité au Sacré Collège des cardinaux Plusieurs fois par semaine, il traversait la ville à cheval magnifiquement vêtu, l'épée au
côté. accompagne de ses deux pages intimes Carlos et Serafino, non moins xichement parés aue lui.
Or. on commençait à savoir que l'un de ces beaux pages : Serafino, n'était pas un ieune homme, mais une femme, car, Suzanna, selon le désir du cardinal de Valence, reprenait au château de Saint-Ange les vêtements de son sexe et s'y montrait à tous d'une familiarité avec lui marquant qu'il était son amant
Timide dans les circonstances ordinaires de la-vie, réservée, discrète, et même pudique, la jeune femme devait se faire violence pour s'atticher « maîtresse de César », comme il le lui demandait.
--Etonner. Faire médire. Scandaliser par toi." c'est précisément Ce que je réclame de ton dévouement, ravissante Suzanna.
» Je veux que tu sois vue dans les plus élégants et les plus somptueux costumes par toutes les personnes que je consens à recevoir.
» Je veux que les plus riches parures, les bijoux les plus précieux ornent et encadrent ta beauté.
» Je veux que l'on sache ta splendide chevelure, rivale de celle que toutes envient à Lucrèce ; ton teint si frais, égal au sien ; tes épaules et ta gorge plus admirables que ces charmes tant vantés de la « Farnesma ».
» Je voudrais que l'on sût combien, de la tête aux pieds, tes perfections l'emportent sur celles des plus séduisantes Romaines, afin que l'on parle davantage de notre union.
— Mon adoré, je préférerais n'être plus que pour toi, répondait en rougissant Suzanna.
— Je le préférerais aussi. Mais il importe que la vie privée du cardinal de Valence fasse scandale, et que ce scandale s'augmente de toutes les envies, de toutes les jalousies, de toutes les humiliations causées par l'éclatante supériorité de tes attraits, pour que s'impose davantage la nécessité de me retirer du clergé. - - - - .-
Le respect de la religion ne permettait pas à César de se montrer publiquement dans les voies de Rome avec Suzanna vêtue en femme. Mais il donna, au châteàu de SaintAnge. une grande fête où plus de cent invités des deux sexes le virent se présenter, s'appuyant avec la plus amoureuse familiarité sur l'épaule de l'incomparable Sicilienne dans un costume de frêles étoffes, drapées à l'antique, comme les « tanagra » L. J.i ne lais-1 saient dus guère à deviner ce qu'elles voi-1 ment.. 1 1
Entre ces manifestations calculées pour sa délivrance du cardinalat et les actes de présence de plus en plus rares qu il faisait au Sacré College, César, à partir du début de l4lJ8, ne s'occupa que de la préparation de ses -campagnes de guerre pour la reconstitution ( ^s anciens Etats romains.
Pour ces études militaires dont il ne voulait faire confidence à personne, Suzanna remplaçait son secrétaire intime, le jeune Agapito d'Amalia et le cardinal s'émerveillait de l'intelligence avec laquelle la jeune femme, s'assimilait ses conceptions.
Pendant qu'il travaillait ainsi avec la plus vive ardeur à ses futures conquêtes, masquant ce labeur par une aparence de vie licencieuse avec une favorite d'origine inconnue lSuzanna), le grand retentissement du diame mystérieux de la mort de Gaodia s'atténuait peu à peu.
De la recherche des assassins, il n'était plus question. Abandonnée" la réforme des mœurs du clergé, si furieusement promise pai Alexandre VI, n'inquiétait plus aucun de ceux qu'elle devait corriger. et, comment d'ailleurs le pape aurait-il osé la poursuivre lorsqu'il lui naissait alors de la belle « Farnesina » un fils qui ne pouvait être attribué au mari-de Julia Farnese : Ursinus Orsini — puisqu'il n'était son mari que de nom.
A ce moment la scandaleuse naissance de l'enfant de Julia, — que trois ans plus tard
Alexandre VI devait reoonnaîre" - préoccupait pourtant moins l'opinion à Rome que la sécularisation du cardinal de Valence, considéxée comme probable et prochaine.
César,, depuis qu'il savait son père décidé de ne pas le maintenir prêtre, déclarait, en effet, ouvertement, qu'il (renonçait aux ordres sacrés et que, pour ce motif, il ne se faisait point scrupule de manquer au vœu de chasteté. -
— Ce vœu, ajoutait-il, n'est d'ailleurs pas uv dogme de foi, mais une mesure de discipline ecclésiastique que l'apôtre saint Paul condanipa jadis et fit rejeter avant son ias-1
titution ipar d'autres conciles, beaucoup plus tard.
D'avance, on considérait donc le cardinal de Valence comme sécularisé, en principe, par Alexandre VI.
L'hiver de 1497-1498 s'acheva pourtant tout à fait enchanteur pour ces deux amants, qui réalisaient la plus parfaite union immatérielle et matérielle de l'amour.
Au début du printemps, inondant l'Italie de son déluge de fleurs, accumulant sous l'admirable azur dont jouit la péninsule toutes les merveilles de la nature. le « renouveau » accentua l'enivrement de bonheur dont ils ne parvenaient point à se rassasier.
A cheval, sans aucun compagnon, sans serviteurs. ils effectuèrent maintes promenades, dans lesquelles s'attardant souvent, ils renonçaient à revenir à Rome. Ils demandaient alors asile à quelque auberge où, libres, inconnus. ils s'abandonnaient éperdument à toutes les expressions de leur tendresse et d'une passion qui ne s'amoindrissait pas de ses excès mais s'en exaltait.
De jour comme de nuit, ils ne se quittaient presque plus. Néanmoins, trois fois, le cardinal de Valence, tpour des affaires du sacré collège, où l'on ne pouvait se dispenser de sa présence, dut laisser Suzanna au château Saint-Ange pendant une demi-journée. Et la troisième fois. la quittant le matin du 14 avril 1498, vers la neuvième heure, il annonca au'il ne reviendrait probablement pas
avant la neuvième heure du soir, parce qu'il s-* rendait à Tivoli avec plusieurs membres du sacré collège.
TivolL l'antique « Tibur », séjour de prédilection d'Horace, de Properce, de Catulle, di )\léène et de Salluste, pleine des rhers d'œuvre de l'antiquité, projetant son adrai rable cascade dans la riante vallée du même nom, se dressait sur un sommet escarpé à Luit lieues de Rome.
En excursion: à deux reprises, César et Suzanna s'y étaient déjà rendus incognito.1
Chaque fois, à cause de l'éloignement de Rome, ils y couchèrent dans une « osteria », fort modeste auberge, dont l'isolement, la, propreté rare, la bonne cuisine et l'extrême complaisance de l'hôtelier nommé Remigio, leur avaient pK :, Le cardinal de Valence, revenant le soir à Rome avec ses collègues du sacré collège, pressait le voiturier qui les transportait pour rentrer moins tard, en faisant observer que li lune, alors dans son plein, éclairait assez bien la route pour permettre d'y lancer les chevaux à vive allure. ':.
Il n'arriva pourtant au château Saint-Ange
qU'à neul heures et demie, et, pour se hater de rassurer son amante, certainement inquiète de cette demi-heure de retard, il s'é.
lança vers leur appartement.
Il ne parla à aucun des officiers et serviteurs lé saluant au passade; il écarta menae assez brusquement le majordome, Jacopo et le valet de chambre Panfilo, qui tentaient de lui parler et qui le suivirent à respectuetu se distance.
Le cardinal ne trouva Suzanna ni dans Ta gtande galerie où ils travaillaient habituellement ensemble, ni dans son appartement personnel, ni dans celui qu'il avait affecté à la belle Sicilienne.
Suzanna était absente.
Stupéfait, à ce moment il avisa Jacopo e* *
Panfilo QUI n'osaient approcher de lui, quoique l'ayant suivi, et les appela.
- Suzanna ?.. Comment n'est-elle pas id ?. Où se trouve-t-elle ?. Serait-elle mon, tée aux terrasses ?.
— Monseigneur, dona Suzanna est partiq tantôt, à une heure après-midu avec carlose fit Jacopo.
— Suzanne est sortie ?,..
— Carlos nous a dit, reprit Panfilo. qu'il allait vous rejoindre à Tivoli avec dona Su* zanna, comme vous l'ordonniez.
- Moi ? je n'ai rien ordonné de semblab;(> ! Me rejoindre à Tivoli ? c'est insensé t
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Le jeudi 27 novembre 1924 à 14 heures, dans des locaux sis. rue Auguste-Hardy à "Belcourt (Alger) il sera procède :par le ministère de M" BO MBONEL commissaire priseur. à
la vente aux enchères publiques de :
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Tout ce matériel est visible sur les lieux, rue Auguste-Hardv. à Alger.
Cette vente est autorisée par ordonnance de Monsieur Bâconnier. iuge-<:ommissaire de la liquidation iudiciaire en date du 17 octobre 1924.
Au comptant 3 010 en sus.
Le Commissaire priseur,
BOMBONEL.
(Le Liquidateur iudiciaire,
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10 heures ; il sera procédé au Bureau des Domaines d'Alger, bd Baudin, 19, à l'adjudication sur soumissions cachetées des :
Fumiers à provenir des chevaux de gros trait du Parc régional d'Alger. pendant l'année 1925.
Cahier des charges déposé au bureau des Domaines d'AlKer.
Le Receveur des Domaines, * L. LEBEAU.
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Le jeudi 20 novembre 1924,
vente aux enchères, sauf retrait:
Le matin, à partir de 8 heures ; ,
Les «rages hardes (12 mois) du 16 au 31 octobre 1923.
Le soir à partir de 2 h. t
Les jraffes bijoux du 16 ou 31 octobre 1923.
Pour tous renseignements consulter les affiches ou écrire à la Direction.
L'Etablissement prête sur nantissements de valeurs mobilières libérées au porteur ; il reçoit des dépôts de fonds en comptes-courants à vue : 3 net d'impôt. Tél. : 0-72.
Etude
de Me DUMARAIS, huissier à Alger. 8, rue d'Isly.
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) Le mardi 18 novembre 1924,1 à 10 heures du matin, sur la- i Place, du. Gouvernement, à Al-, ffer. il sera procédé à la vert-j te aux enchères publiques, par le nUnIstèTe de qui de droit de
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Le mardi 18 novembre 1924, à 10 heures du matin, il sera procédé à la vente aux enchè-, res par le ministère de qui dei droit, à .Alffer^ sur les lieux i de la saisie. 13, rue Tirman, de :
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