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Titre : L'Écho d'Alger : journal républicain du matin

Éditeur : [s.n.] (Alger)

Date d'édition : 1923-12-17

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327596899

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb327596899/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 67558

Description : 17 décembre 1923

Description : 1923/12/17 (A12,N5183).

Description : Note : GG14181.

Description : Collection numérique : Documents consacrés à la Première Guerre mondiale

Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique

Description : Collection numérique : Zone géographique : Afrique du Nord et Moyen-Orient

Description : Collection numérique : Thème : Les droits de l'homme

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k7581146g

Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-10396

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 14/10/2013

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Lire aujourd'hui

La Vie SporHve

La Situation

diplomatique

: Paris. 16 décembre. (De notre correspondant spécial) ;

, La démarche du chargé d'affaires allemand au Quai d'Orsay, annoncée depuis plusieurs jours déjà, a eu lieu samedi. Ce n'a d'ailleurs été qu'une entrée en matière.

M. de Hoesch s'est borné à demander à conférer au sujet de la Rhénanie et de la Rhur et, afin d'y rétablir une organisation administrative régulière; il a proposé la créa.

lion d'une commission franco-belgo-allemande.

; M. Poincaré a très froidement ÍlccueiUi icelte -suggestion. Il a demandé qu'elle fût1 précisée dans un aide-mémoire qui lui a été remis dans le courant de l'après-midi.

Mais dès maintenant il parait peu probable que le gouvernement français accepte de soumettre à une. commission internationale le régime de territoires qui, jusqu'à la fin de l'occupation, doivent demeurer sous notre juridiction exclusive. Si le cabinet du Reich a des observations à faire au sujet de l'organisation administrative, il n'aura qu'à les présenter au gouvernement français. Quant à la situation économique des territoires ocçupés, elle se trouve d'ores et déjà réglée par les accords directs intervenus entre nous et les industriels de la region. r u -

Il ne faut donc voir dans la demanâe formulée par M. von Hoesch qu'un moyen d'amorcer des pourparlers d'un ordre plus général et c'est, en effet, dans ce sens, que s'est orientée la conversation. - -

Avec beaucoup de courtoisie, M. Poin'caré a fait savoir au chargé d'affaires que, la résistance passive ayant effectivement cessé, il n'y avait plus d'empêchement à ce .qu'il écoutât les déclarations ou propositions que pourrait formuler le cabinet de Berlin. Mais, en même temps, pour éviter toute fausse interprétation ou illusion, il-a d'emblée précisé quels seraient l'attitude et point de vue du gouvernement français.

Ces explications ont coïncidé d'ailleurs très exactement avec les prévisions que, dès qu'il fut question d'une démarche de

M. von Hoesch, j'ai été en situation d'é,.. mettre au sujet de ce - que serait la réponse

* française à toute suggestion allemande, desz c. 1.JJL £ £ mLù te'- '::.1. ****** C jamais M. Poincaré n'acceptera d'empiéter sur les attributions de la commissioTi des Réparations; Toute offre allemande touchant aux Réparations, sera renvoyée à cette commission. il

Quant, à la Rhur, elle ne sera évacuée qu'au fur et à mesure des payements allemands et la dernière tranche ne sera restituée que lorsque le dernier centime des Réparations aura été acquitté. D'ici là, les autorités françaises d'occupation demeurf: ront à leur poste, sans que soit tolérée au cune diminution de leur compétence. Il en ira de même pour la régie franco-belge des tïckemins de fer. Enfin nous n'écouterons aucune. Insinuation, relative à une modifica, tion des conditions dans lesquelles la Haute Commission Interalliée administre les territoires occupés.

Ainsi le terrain des conversations qui pourront suivre, se trouve strictement délimité. L'Allemagne sait désormais à quoi s'en tenir. Il n'y à plus qu'à l'attendre dans les propositions ultérieures qu'elle croira devoir formuler. A ce propos il importe de bien se méfier des intentions du ministre des Affaires Etrangères, M. Stresemann, dont le seul but demeure de nous faire sortir de la Rhur et qui évidemment ne manquera pas de manœuvrer, une fois de plus, dans ce sens. C'est en vue de cela que M. Poincaré a si sévèrement précisé d'avance jusqu'où la France est disposée à al-

fer et quels sont les terrains de discussion éù toute incursion reste interdite.

On peut résumer la situation actuelle par la formule suivante : la France ne demande pas mieux que d'entrer en conversation directe avec l'Allemagne, si celle-ci a des offres sérieuses à présenter. Mais à aucun prix elle ne tolhera que le gouvernement du Reich reprenne son double jeu et essaye de nous duper une fois de plus. Sous cette réserve, on écoutera avec bienveillance ce que viendra dire au Quai d'Orsay, soit M.

von Hoesch, soit l'ambassadeur, si l'Allemagne se décide à en nommer un.

CUY DE SAINT-CLAIR.

La Commission d'enquête JI- sur la vie chère

ENERGIQUES DECLARATIONS

DE M. KLOTZ

Paris, 16 décembre. — La sous-commission des finances, chargée d'enquêter sur la vie chère a choisi ses. membres, comme elle appelait à 'la. présidence M. Klotz, celui-ci a fait cette déclaration : :

a J'accepte, mais à une condition, dans l'état actuel des choses, de marcher révolu tionnairement. c'est-à-dire, de ne me laisser arrêter car aucune considération ».

Si cette parole, comme nous voulons le croire, est prononcée sérieusement, - peut-être cte commission obtændra-t-elle dans la lutte contre les abus criants des résultats effectifs Elle espère apporter. des solutions fermes au Parlement et au Gouvernement dès l'année 1924. Elle ^demande à M. Poinçaré de donner des instructions formelles à toutes les administrations pour faciliter sa tâche.

ENSUIS8E

UN COMPLOT CONTRE LE PRESIDENT

Genève, 16 décembre. - La police de Lausanne à découvert un complot dirigé contre le nouveau président de Confédération Helvétique, M. Chuard. Celui-ci devait ê..re victime d'un attentat, au.-cours de la journée rlevendrdch. à Lausanne, où il devait se rendre à l'occasion d'une réception donnée en Bon honneur. >

L'enquête menée par la police a abouti à j'arrt:¡,tioD d'un médecin lausannois^

Après les Elections, anglaisés

LES LIBERAUX, AU COURS D'UN MEETING, DOIVENT DECIDER DE -LEUR ATTITUDE -

; Londres, 15 décembre. — L'intérêt de la situation politique anglaise se concentre sur la réunion libérale de mardi qui groupera, au « National Liberal Club », sous la présidence de -M. Asquith, cent soixante-six élus du Parti.

De la décision Qui sera prise dépendra le sort du Cabinet Baldwin à la rentrée des Chambres. C'est ce qui confère à ce meeting j une irrande importance. L'attitude des libéraux, très incertaine ces jours derniers et contradictoire même en ses divers aspects — se dessine* peu à peu, à en juger aujourd'hui. par ce que disent les ortranes autorisés du parti : le Daily Chronicle, les Dally News, la Westminster Gazette et le Star.

La tactique libérale, a moins de changejpaents touiours possibles à la dernière heure, paraît devoir !S'orienter dans le sens suivant : 1° mise en minorité du gouvernement actuel: 2° tolérance momentanée d'un Caibinet travailliste ; 30 renversement du Labour Party; 4° avènement du Cabinet libéral.,

Toute la presse libérale insiste sur l'i;mpossibilité de laisser en fonctions, à présent, un gouvernement conservateur.

M. Lloyd George, ( rappelant avec amertume la fin de son gouvernement de coalition, disloqué par la défection des unionistes, déclare que -cette coalition fut une nécessité désagréable mais utile dans des circonstances exceptionnelles, et que le « Carlton Club » a tué difinitivement le système coalitionniste.

Ni coalition de droite, ni coalition de gauche : tel est 1e mot- d'ordre libéral ; mais.

comme selon la rnaxime. constitutionnelle, il faut au roi un gouvernement, les libéraux sont tout naturellement d'avis que le meilleur serait un gouvernement libéral.

LES FILLES DE LORD CURZON DANS - L'OPPOSITION

Londres. 16 décembre. — Suivant une dépêche du. correspondant à Londres de la Chioago Tribune, Lady Irène Curzon, fille de lord Curzon et de Mme Mary Letter, de Chicago, sa première femme, l'homme d'Etat britannique aurait versé des sommes importantes au Labour Party pour la lutte électorale en exprimant ouvertement l'espoir que les élections mettraient fin à une politique qui consiste et à entretenir au Foreign Office des vieillards tombés en enfance. »

Une autre fille de lord Curzon, lady Cynthia Mosely, dont le mari est membre du Parlement pour Harrow. a mené une campagnè active contre le parti conservateur. On raconte qu'elle a formulé sur son père des appréciations très sévères. ILady Irène aspirerait maintenant à être nommée « dame d'honneur de là garde-robe de la freine » :

Suivant la tradition britannique, le parti au pouvoir dispose d'un certain nombre de places à la cour. De nombreuses dames tra- vaillistes 'lui disputeraient déjà cet honneur.

Congrès

DES SYNDICATS A C m COL ES a^DES ALPES ET DE LA PROVENCE

r Marseille, 16 décembre. (De nôtre correspondant particulier). — Le congrès des Syndicats agricoles des Alpes et de la Provence qui, constitue une grande manifestation annuelle, s'est tenu aujourd'hui. Toutes les associations régionales étaient représentées.

Ces délégations ont exposé les vœux de leurs groupements, notamment ceux ayant trait à l'éntreti'en des chemins vicinaux, à la fixation rfdu prix minimum du blé, à l'extension du régime des colis agricoles aux réseaux secondaires, au marché des engrais.

Le bureau existant est maintenu.

--M. Tacussel présente un rapport très intéressant et très documenté sur sa mission d'études en Angleterre en vue de créer des débouchés à nos fruits et frimeurs, dans ce pays. Il donne, à ce sujet, des détails suggestifs basés sur les expériences qu'il a faites lui-même et dit la façon d'emballer les fruits e; les raisins, ainsi que les préférences des Anglais. II conclut en disant qu'il y a là un marché à conquérir. - -

Le docteur 'M. Petit, délégué des Syndicats agricoles du Sukl-Est à Lyon, présente des observations judicieuses sur l'organisation et la propagande à faire en faveur de nos produits en Angleterre.

Le député, M. Gavoty, appuie ses observations. Il donne quelques indications sur le rapport de l'inspecteur commercial du P.L.M Après sa mission en Angleterre, il a proposé de (favoriser la culture du cassis. La Compagnie P.L.M. a promis d'accorder, des permis aux expéditeurs français qui iraient à Lon'dres vendre nos raisins. Elle voudrait" organiser un voyage de commerçants anglais en France pour visiter nos centres de culture. Il croit qu'il y a de très belles perspectives pour nos produits sur las marchés anglais.

M. Aussel, président de l'Union fédérale des associations agricoles des Alpes-Maritimes, lit une étude remarquable sur la révision du tarif douanier qui doit conserver un caractère de ^protection des intérêts agricoles..

Une série de vœux sont adoptés et le Congrès 'e-st clos. -

Aux Éta,ts-TT nis

UN'FERMIER NÈGRE TUE, BLESSE

ET SE FAIT TUER

New-York. 16 décembre. - Au cours d'une discussion d'intérêt, .un fermier nègre a tué son propriétaire, puis il s'est armé d'un fusil et de plusieurs pist-olets et a gagné la brousse, sur les bords du Mississipi.

A trois milles de Drew la police blanche, qui le poursuivait, a été surprise par 'lui dans une embuscade: il y a eu plusieurs blessés.

Le nègre s'est alors caché dans un fossé où il à tenu en cespect, jusqu'à la nuit, plusieurs centaines de personnes. Il a fallu amener une mitrailleuse.

Ile nègre ne -s'est rendu qu'après avoir été blessé mortellement. Il avait tué trois personnes blessé onze autres, dont quatre ne srvuiront pas à leurs blessures.

AU MEXIQUE

iA NEW-YORK ON C!ROIT A LA

PROCHAINE D'EF,AITE DU PRESIDENT

OB-RECON -

New-York, 16 décembre. — On exprime ici une opinion très pessimiste sur la situation des troupes fédérales mexicaines. On croit qu'elles ne tiennent plus que le chemin de fer aboutissant à Loroda. C'est la dernière des cinq routes -qui relient la capitale du Mexique à la frontière américaine. Aussi Icroit-on que le président Obregon est sur le point Id'être cerné par l'armée rebelle.

Manifestation te fractionnaires interdite

,

Paris, 16 décembre. - Une manifestation du cartel des services publi,cs ayant été annoncée pour lundi à la place de l'Opéra, M.

Poincaré a reçu hiei après-midi le ministra de l'intérieur et le préfet de police, qui sont yenus l'entretenir des mesures d'ordre nécessaire®.

La manifestation est interdite.]

L-a Démarche Allemande

La Repora franco-Belge :aii Ismoraii! a8

, Jon Hoescn sera Incessamment remise

UNE EXPLICATION OFFICIEUSE DE LA DEMARCHE ALLEMANDE

Berlin. 16 décembre. — On publie, au sujet de la nouvel'e démarche des chargés d'affaires aîlemanis à Paris et à Bruxelles, là note officieuse suivante :

On apprend de source autorisée, au sujet de la nouvelle démarche eu gouvernement d'Empire auprès des gouvernement français et belge, Que lès chargés d'affaires d'Allemagne à Paris et à Bruxelles ont été invités à provoquer, aux Ministères des Affaires Etrangères de France et de Belgique, un entretien SUT l'ensemble des -questions resultant de la situation politique et exprimer le point de vue du gouvernement allemand dans les termes suivants, étant donné que, maintenant, on convient, du côté français et du côté belge également, que la résistance passive, dans les régions occupées, a pris définitivement fin et qu'il n'existe plus d'obstacle, d'après les déclarations précédentes des deux gouvernements. à la discussion approfondie, aussi bien de la question" des réparations que de celles du Rhin et de la Ruhr.

La question des réparations est entrée dans une nouvelle phase à la suite de la décision, de la Commission des Réparations, au suiet de l'institution de deux Comités d'experts.

Bien que l'Allemagne veuille faire tout soft possible pour rendre fructueuse l'activité de ces deux, Comités. elle ne peut guère espérer arriver, par cette voie, à une solution rapide et directe de la question.

La véritabl-e solution réside bien plutôt dans une réglementation nouvelle et radicale à établir avec la participation de toutes lès puissances intéressées, qui comprendra la question du Rhin et de la Ruhr, inséparable de la auestion des réparations.

La formation des deux Comités d'expertsn'empêche nullement, de l'avis du gouvernement du Reich. de procéder, dès maintenant, à un nouvel échange de vues, de gouvernement à gouvernement, sur l'ensemble du problème. Un échange de vues de ce genre est d'autant plus urgent que la lumière doit être faite" très rapidement sur la situation existant dans les régions occupées..

Si la lumière n'était pas faite, les délibérations des Comités et de la Commission des Réparations n'auraient aucun fondement solide. Les accords conclus par les autorités d'occupation avec iles industriels allemands et l'àdiiiiiristration des chemins de fer ne suffiront pas, à beaucoup près, à garantir la reprise dé la vie économique idans les régions occupées. - - -

D'abord, il est douteux que l'industrie aC lemande. malgré, sa bonne volonté , pujsse.

exécuter les accords ; -ensuite, un certain nombre d'autres questions extrêmement importantes doivent être réglées, et panmi cel-^ les-ci, la reconstitution de l'Administration allemande désorganisée par les expulsions et la condamnation de-c fonctionnaires, et les relations, éèonJmiQues, dos territoires OCcupés "SViSc l'Allemagne non occupée. ",., Si ces questions n'étaient pas réglées. Jlà création dans les régions occupées d4un état dé chooes seulement tolérable, un assainis-

sement des finances du Reich et aussi le règlement de da nuestion des réparations, seraient inimaginables.

Les questions du genre de celles indiquées ne pouvant- être éclaircies que par des négociations de gouvernement à gouvernement, le gouvernemnt allemand propose d'entamer immédiatement des négociations.

La hote afoute qu'on ne sait encore rien, à Berlin, au ujèt de la 'réponse faite par M.

Poincaré au mémorandum remis au cours de la journée par le chargé d'affaires d'Allemagne à IParis.

LES DESIRS QUE DOIT EXPRIMER LA

NOTE ALLEMANDE ET LA REPONSE QU'Y FERA VRAISEMBLABLEMENT

M. POINCARE

Paris, 16 décembre. — Les milieux allemands et français observent la même <discrétion sur la teneur de l'aide-mémoire alle-, mand nui a été remis à M. Poincaré.

Le rédacteur diplomatique de l'Agence Havas croit savoir que M. de Hoesch n'a réclamé. ni verbalement ni par écrit, l'évacuation de la Ruhr. Le Reich ne repousse (pas les accords avec les industriels et les chemins de fer ; il propose d'entamer avec la France et la Belgique des négociations en vue de rétablir dans la Ruhr et en Rhénanie une organisation administrative allemande.

Il exprime le désir de discuter avec les alliés, l'ensemble du problème des réparations et de faciliter les travaux des deux comités d'expeits.

La France et la Belgique ne refuseront pas vraisemblablement .une conversation, puisque la résistance a .cessé complètement. Il semble d'autre part que le Reich désirerait des accommodements, sinon l'abolition de la barrière douanière et le retour des techniciens et des fonctionnaires expulsés,, pour faciliter le fonctionnement des chemins de fer et la -perception' des impôts

M; Poincaré a préparé dans la soirée un projet de note commune franco-belge dans laquelle il maintient fes principes directeurs de la (politique basée sur l'application des traités ; il s'oppose au désaisissement de la C. D.R. ; il maintient les prérogatives de la haute commission en Rhénanie et il refuse d déposséder les autorités franco-belges responsables de la sécurité des agents d'occupation.

Sous ces réserves, M. Poincaré accueillera toutes les suggestions officielles de Berlin concernant le rapatriement non global des fonctionnaires ; le renouvellement des contrats avec la M.I.C.U.M., ou toute question relative à l'occupation et aux réparations.Le projet de M Poincaré sera soumis à Bruxelles aujourd'hui dimanche et la note sera remise éventuellement au Relch.màin lundi. ,-

POURQUOI LE COUVERNEMENT

DU REICH RECHERCHE

UN ARRANGEMENT DEFINITIF

Paris, 16 décembre. — De M. Bidou dans le Figaro: 1

Les industries de la Rhénanie, pays de douze millions d'habitants qui exporte des produits chimiques, des cuirs, des chaussures. du bois, du papier, des textiles, des vins. ont signé depuis le 10 novembre, avec la Haute Commission Interalliée à Coblence, une série d'accords privés, par lesquels ils s'engagent à payer certains droits notamment les licences d'exportation et les taxes douanières, au titre des réparations. Ces droits, dès la fin novembre, produisaient par jour près d'un million et demi de francs.

D'un mot le service des réparations, interrompu pendant dix mois, recommence; mais au iieu que ces réparations soient faites par l'Etat allemand, elles sont faites au titre privé par des sociétés allemandes qui deviennent ainsi créancières de l'Etat pour tqutes les -sommes qu'elles auront avancées. L'Allemagne politique contracte ainsi une dette formidalble. envers l'Allemagne industrielle.

Celle:ci ne la réclamera évidemment pas en marks;- mais en privilèges. Depuis longtemps, Stinnes convoite le ré- ; seau des chemins de fer d'Etat quand il présentera-sa note à Berlin, c'est le paiement qu'il demandera. Le gouvernement du Reich est bien préoccupé de cette situation. Aussi il lui faut négocier un arrangement défini-

tit De là, la démarche de von Hoesch, qui demande qu'on fixe, entre Paris, Bruxelles et Berlin un statut définitif de la Rhénanie et dr, la Ruhr, arrangement dont la pointe offensive est tourneé contre les accords de novembre.

I L'ACCORD FRANCO-BELGE :

'Paris, 16 décembre. — Les gouvernements belge -et français sont en complet accord sur sens de la réponse à faire à l'Allemagne.

L; texte français serait remis demain matin..

LA REPONSE DE M. POINCARE

PARVIENDRÃ CE SOIR A M. DE HOESCH

- Paris. 16 décembre. — M..Poincar é fera parvenir ce soir, au chargé d'affaires allemand. la réponse du gouvernement français à la communication faite, hier, au Quai d'Orsayt par M. de Hoesch.

CE QUE DIT LA PRESSE FRANÇAISE

; Paris, 16 déc«nbre. — Le Petit Parisien écrit : *

Nous exprimions, hier. le regret que la tyilhelmstrasse ait jugé-utile de signaler à l'attention universelle la démarche que M.

Von Hoesch était chargé de faire auprès de M. Poincaré. Les événements prouvent, en ..effe', qu'une plus grande discrétion eut été préférable.

L'entretien du Président du Conseil et du chargé d'affaires d'Allemagne n'a duré qu'un quart d'heure à peine. Il ireut pas et ne pouvait pas-avoir, de résultat -décisif. Il serait extrêmement - fâcheux que la réserve, facile à nrévoiJ, dont est entourée cette prise de contact, fût considérée, hors de nos frontières, comme une fin de non recevoir déguisée ; il' serait très regrettable, si l'intention du chancelier Marx est véritablement de rechercher un terrain d'entente avec nous, qu'on voie dans Ses précautions dont le gouvernement français, instruit" par les leçons du passé, croit devoir s'entourer, une preuve que la France veut se dérober à une conversation. Tel n'est certainement pas le désir de M.. Poincaré. S il a manifesté le souci de ne rien faire .'à l'insu dp nos alliés ou à l'encon tre des règles fixées par le traité, cette préoccupation de loyauté; 'de correction, ne dissimule, à aucun degré, l'arrière pensée que la conversation ne peut aboutir. - - Ce qu'il importe de savoir ; ce que la suite des événements va prouver, c'est -si TA1lemagne est prête à manifester sa 'bonne volonté et si la glace peut être rompue.

Une négociation ? Il n'en est pas question à l'heure présente. On imagine mal une conversation suivie, aussi longtemps que le Reich n'aura .pas, à Paris, un ambassadeur.

„ Pour le moment il ne peut sagir que de provoquer uae détente indispensable.

pu Jourmi g , î-ft. réponse frneçaise et, sans doute U$1, la réponse de là Belgique tiendra, à éçaftqr, formellement, 'toutes les généralisations dangereuses, mais laissera la porte ouverte à une négociation plus restreinte et plus précisé, qui pourrait se limiter, à la. recherche des moyens de stabiliser le régime 'des territoires occupés.

De d'Echo de Paris

Depuis deux jours, une certaine hésitation, se montrait parmi nous; le Dr Marx et ses collègues voyant l'Allemagne courir à l'abîme, s'étaient-ils dit enfin que le mieux était de ne plus s'élever contre da politique du II janvier et de solliciter une entente avec la France et la Belgique ? Ou leurs nouvelles démarches attestaient-elles simplement que,contre les puissances occupantes, ils reprenaient les manœuvres du Dr Cúno et de M.

Stresemann ? L'Allemagne tout en pratiquant des formes plus discrètes, oppose une négation radicale à la politique du i'i janvier. Partie de ces prémises, eNe oppose ensuite une négation à peine moins radicale, en dépit des atténuations verbales employées, à l'œuvre' de la - commission des réparations et à l'observation du traité de Versailles.

Parlant de la démarche de M. Von Hoesch, le Matin écrit ;

Pour ne point faire de polémique inutile, nous négligerons ce que disent les journaux de Berlin et notamment le Berliner Tageblatt, qui prétend que cette démarche vise à rétablir l'tAIacmagne sur le pied d'égalité avec les autres puissances. Le gouvernement du Reich se soucie, nous voulons l'admettre, d'arriver à des résultats plus substantiels.

Si son unique but était de troubler notre politique rhénane et de remettre sur 3e tapis toute l'affaire des réparations, ses efforts seraient voués à l'insuccès. La situation de la France est très forte; elle ne compromettra aucun des résultats -qu'elle a péniblement acquis.

Si elile découvrait dans l'attitude allemande un désir de manœuvre et non d'entente, il lui serait permis de rompre; mais si elle se rend compte de la sincère volonté de rétablir une paix réelle, elle ne s'arrêtera pas aux détails et travaillera honnêtement à un accord.

DANS LA RUHR

ILES OPERATIONS DE LA M.I.C.U.M.

DusseMorf, 16 décembre. — Le bilan approximatif des opérations 'de la M.I.C.U.M., daté du 15 décembre, est le suivant : - Le montant des taxes et des licences d'ex portation 's'élève à 22 millions ; les impôts sur le charbon effectivement verses, à 128 millions ; les impôts arriérés, dus par les industriels, à 274, millions ; la valeur Ides (produits pour réparations, expédiées à l'Entente, déduction (faite des frais de transport, à 390 millions.

Soit, au total, une somme Ide 814 millions de francs..

,

ON ABAISSE LE PRIX DU CHARBON

Dusseldorf, 16 déceimbre, — Une réunion Ides propriétaires des mines a -eu lieu hie" à Essen, au cours de laquelle on a abaissé le prix 'du charbon, afin de soutenir la concurrence avec l'industrie .britannique.

UN ACCORD IMPORTANT ENTRE LES

INDUSTRIELS ET LE COMITE DES

LIC,ENCES

Coblence, 16 décembre. — Un accord très important entre les représentants des industries textiles des territoires occupés et le comité Ides licences, agissant au nom de .la haute commission a été fait.

Les fabricants allemands s'engagent à fourniT au compte des prestations et des livraisons en nature, les produits fabriqués qui seront commandés en exécution du traité ou des accords subséquents. Ces livraisons ne donneront lieu en aucun cas à un paiement par les alliés, mais elles seront portées au crédit de l'Allemagne. - - - -.

11 sera accoiide. aux industriels, dei licences t ion étaiblies d'après le contiage *«~ 1 1, 1924

.{-ô.,

La mort mystérieuse de

, Philippe Daudet

INTERESSANTE DEPOSITION

DU LIBERTAIRE LEFLAOUTER

-

Paris. 16 décembre. — L'instruction sur la mort de Philippe Daudet s'est trouvée complète aujourd'hui par la déposition du témoin H. Lefiaouter, libraire, 46, boulevard Beaumarchais, devant le juge M. Barnaud.. On ne savait pas ce que fit Philippe depuis samedi matin à huit heures et demie, heure à laquelle il Quitta le « Grenier Gringoire » où il dormit quelques heures, jusqu'au moment où il se tira un coup de révolver à 16 heures 15 dans un taxi, boulevard Magenta. Cete lacune dans l'enquête est aujourd'hui comblée.

M-. Leflaouter-est re libertaire dont le nom fut prononcé au moment du crime de Germaine Berton au sujet d'une bicyclette qu'avait gardée un des comparses dans l'affaire, l'anarchiste Gohary.

Voici ce que M. Lefl-aouer a déclaré au juge. -, Samedi. 24 novembre, vers onze heures et demie du -matin, j'étais dans ma librairie, lorsque se présenta un jeune homme distingué appartenant à la classe bourgeoise qui médit: » Boujour copain !'Je-viens à Paris, mandaté par une .organisation pour commettre un attentat sur une personnàlité et il sortit un browning. Le jeune homme était très excité et nerveux ; il me demanda à acheter a Les Fleurs du- Mal », de Baudelaire. Je lui montrai plusieurs éditions, mais aucune ne lui convint. Il voulait un (petit format. Je lui dis de revenir -l'après-midi vers quatre "heures et que je ferais tout mon possible pour lé lui procurer. Il me dit qu'il avait passé la nuit' aux Halles, afin de ne pas avoir à donner son nom à l'hôtel. -La conversation entre nous dura sept- à huit minutes. :

A 4 heures, exactement, mon client revint, sa première parole fut celle-ci : « Je suis filé par les agents .depuis la place -de la Bastille et ta boutique est entour-ee de « mouches ».

Je vais tirer dans le tas et en « descendre » quatre ou cinq. Je le calmai en lui disant que pour quatre tués, il en surgirait 20 autres.

Je l'apaisai de mon mieux et il sembla m'écouter. Je lui donnai 'le conseil de retourner en (province chez lui. Il sembla consentir, mais il ajouta : e Que vont dire les- camarades en constatant que je ne remplis pas mon mandat ? Ils vont me traiter de lâche.

Tu leur répondras que les lâches, ce sont eux. Je lui offris de l'argent et lui remis 80 francs environ. Il partit.

Le lendemain, dimanche, dans l'Action Français, je lus le fait divers de quelques lignes où était mentionnée la tentative de suicide d'un jeune homme dans un taxi au boulevard fag-nta. Je. pensai -que c'était mon jeune exalté et me rendis à l'hôpital Lariboisière où l'on me montra le corps. Je reconnus le jeune libertaire. Cependant comme je ne savais pas son nom et ne pouvais fournir aucuns renseignements sur lui, je déclarai ne pas le connaître. Je ne sus que plus tard'que c'était le fils de M. Léon Daudet.

Les conséquences du séïsme japonais

LES PERTES SONT ÉVALUÉES

A CINQ MILLIARDS DE YENS

Màrsèille. 16 décembre (De notre correspondant 'particulier). — Le paquebot anglais cr Màlwa J, de -la Peninsular Oriental Com- panv, était de passage dans notre port pour Quelques heures d'escale.

Nous avons recueilli à bord quelques renseignements inédits sur les suites du sinistre japonais : le a Malwa » vient de Kobé.

Les officiers du bord ont rapporté sur cette ville des détails sur ce que coûtera la reconstruction des zones sinistrées. Les chiffres qu'ils nous ont communiquée sont significatifs et n'ont pas besoin d'être commentés.

Qu'on en juge ;

Les pertes causées par les tremblements de terre n'ont pu être encore officiellement évaluées, mais plusieurs estimations particulières sont nubliées ; toutes ces estimations, reposant sur des bases, très sérieuses, s accordent à fixer le chiffre des pertes à cina milliards de yens.

A première vue, ce chiffre paraît incroyable car les tremblements de terre enregistrés dans le monde entier depuis vingt ans n'ont jamais atteint même la moitié de ce chiffre.

Mais le dernier désastre embrasse une zone très étendue qui comprend plusieurs grandes villes.

La destruction des propriétés assurées atteint seule deux milliards deux cents millions de yens. Dans cette somme ne figurent pas les propriétés du gouveçneinent. les télégraphes, les chemins de fer, les arsenaux, les propriétés "de l'armée et de la marine qui ne sont pas assurées ni contre l'incendie ni contre les tremblements de terre.

Les arrangements préliminaires et les règlements concernant la reconstruction de la capitale sont terminés. Les manufactures et les fabriques du Japon ont une animation extraordinaire. partout on prend des ouvriers supplémentaires. A Osaka, par exemple. on fabrique la machinerie électrique complète pour Tokio, des voitures, des wagons et les machines pour les chemins de fer. On fabrique aussi beaucoup de charpentes pour les baraquements dans la zone dévastée.

i

Tribunal Correctionnel de la Seine

UNE AFFAIRE D'ESCROQUERIES

DE PLUS DE VINGT-TROIS MILLIONS

Paris. 16 décembre. — Demain comparaîtront devant la 11e Chambre du Tribunal correctionnel de la Seine présidé par M. Maillet, M. Jean Galmot, député de la Guyane, son frère. Georges Galmot et M. Chamoin.

administrateur des établissements Bisquay et Arraing inculpés d'escroquerie* fit arrêtés sur la plainte de la Société 'Centrale des Banques de Province. -

M. Jean Galmot se serait fait avancer par cet établissement plus de 23 millions sur des marchandises entreposées dans les docks des établissements Bisquay-Arraing à Bordeaux.

Or. aux dires de l'accusation, la presque totalité de ces marchandises n'existait pas et les warrants présentés pour donner confiance aux créanciers n'auraient' été purement que fictifs.

Les autres opérations d'escompte et de recouvrement de traites suspectas sont également reprochées à M. Galmot

On annonçait -au Palais que la Société centrale des banques de province, qui s'était constituée partie civile au début de l'information èri même temps que le courtier M.

Ravaud. aurait retiré sa plainte. Seul le ministère public représenté par le substitut M.

Frémicourt soutiendrait l'accusation. Le bâtonnier M. Henri Robert défendra M. Jean Galmot.

MF8 Chresseil et Dubrule plaideront pour

MM. Georges Galmot et Chamoin.

M. Painlevé parle

Chanibery, 16 décembre. — M. Painlevé à fait une conférence devant les délég-ués des organisations républicaines, du département.

L'orateur a préconisé l'union de terus les partis de gauche aux prochaines élections. Il a fait le procès du 'bloc national et a critiqué le traité de Versailles.

Les bandits 1

, dans une usine

ILS VOtLENT LA PAYE DES OUVRIER?

1- ET TIREHT SUR LE POINTEUR -

Paris, 16 décem'bre. — Un crime a été coar mis; cet après-midi, idans une usine de St..

Denis, occupant une soixantaine d'ouvriers.

Deux ménages habitent cette usine. L'uns est la famille du concierge et l'autre, celle

du pointeur.

Le (pointeur, M. Mottler, âgé de cinquante ans, est occupé chaque samedi dans l'après.

midi à payer les ouvriers. L'ouvrier Leoorf.

déjà réglé, était dans le bureau quand deux individus entrèrent. Une scène très ferève se (déroula que Lecorf raconte ~~ainsi :

« M. Mottler, était assis à sa taible de tra* vail pour payer les ouvriers, quand la porta s'ouvrit. Je vis deux individus se précipiter 4e revolver au poing. Instinctivement je me mis contre la cloison et ne fis aucun mouvement. M. Mottler essaya de se lever, mais les individus tirèrent sur lui. Il fit un tour «nç lui-même et tomba -à la renverse. --

« Un des individus posa son revolver sut la table, alors que l'autre individu tirait en* core trois coups Ide revolver sur le pointeut qui était à terre.

4 Après avoir pris l'argent, les individus sortirent tirant sur quelques ouvriers accou.

rus de la cour. personne ne fut atteint. Les.

(bandits s'enfuirent à toutes jambes. n <, Malgré la rapidité de la scène, un jeune ouvrier "Put cependant donner à la police quelques détails inté-essants sur la façon dont étaient habillés les deux fbanldibS. L'un d'une taille de 1 m. 70, avait la tête envelop'pée d'un pansement. Il .portait des lunettes dont les verres étaient teintés, des lunettes d'automobilistes. Il était 'êtu d'un pardessus foncé et avait autour du cou un cachenez. Les autres vêtements étaient de couleur somble.

(Le second; un peu plus petit, avait également des vêtements foncés, mais il portait un pantalon de fantaisie.

Tous les deux étaient coiffés de casquettes;, le plus grand paraissait- avoir 27 ans ; le plus petit 25 ans. <

'La concierge, Mme Vander, aperçut aussi les bandits, mais son attention nè fut pas attirée oute mesure du fait que chaque same-" di les ouvriers malades ou (blessés viennent toudher leur paye quoique ne travaillant pas Dès que le crime .fut connu, le commissaire de police de St..Denis. M. Rud, fit battre les environs, mais aucun indice n'a été découvert.

M. Mottler a été atteint de deux balles qui.

lui ont traversé la poitrine de part en part.

Quatre coups de feu ont été tirés dans le vestibule précédant le bureau.

Les drames du revolver

UNE JEUNE FILLE EST GRIEVEMENT.

BLESSÉE PAR UN CHAUFFEUR

Paris, 16 décembre. — Une jeune fille Louise SpeioOhmayer, Jgée de 17 ans, a-été blessée, ce matin à 8 heures, rue de Tolbiac, d'un coup de revolver au visage par le chauffeur Henri André, igé de 24 ans, qui s'est enfui aussitôt après.

Poursuivi par les témoins de la scène, il » a braqué et déchargé son arme sur les nombreux poursuivants, mais sans atteindre personne.

La blesse a été transportée à l'hôpital Ccb ',' cîria,. dans un état très ferrare.

-Le meurtrier il pas encore été arrêté.

L'aiïairs de la me taenarps

',' LE VERDICT

Paris, i6 décembre. - Le verdict a rendu hier très- tard dans la nuit.

Marguerite Voisin est acquittée.

Sont condamnés : Penchi à 5 ans de réclusion et 10 ans d'interdiction de séjour i Castelli à 10 ans de travaux forcés et 10 ans d'interdiction de séojiir ; Dante' Mosca à 8 ans de travaux forcés ; Daniel Guidi à 3 ans de prison; Silve Mosca à 5 ans de réclusion et 5 ans '<l'interdiction de séjour; Jenser et Richard Reith à 5 ans de prison.

Tous les incullpés sont solidairement responsables et doivent 900.000 francs au titré de restitution, au ministère des P. T. T.

Le satyre de Lezinnes

DE CRAVES SOUPÇONS PESENT

SUR MARCEL RAMON ARRETE HIER

Tonnerre, 16 décembre. — Marcel Ramont le jeune homme de 23 ans, arrêté pour des attentats aux mœurs commis sur des fillet-

tes à Lezinnes, sur qui sem/bilent peser de graves soupçons, quant au meurtre de la petite Dreffier, a été ramené de Tonnerre au village où fut perpétré le meurtre.

On l'a conduit à l'endroit dv meurtre, puis au domicile de son père où une perquisition n'a donné aucun résultat.

Toutefois, les sabots du jeune homme portent une arête vive à la cambrure. Or, cette arête se trouve parfaitement sur Jes empreintes laissées sur le terrain que la pluie de ces jours derniers n'a pas modifié. C'est une grave présomption de plus contre le jeune homme, mais les langues qui, au début, marchaient volontiers contre les étranger soupçonnés, se montrent beaucoup plus réservées depuis qu'il S'agit d'un jeune homme du pays.

Les enfants, qui ont vu un individu emmener la petite Dreffier, hésitent à reconnaître Ramon. La tâche des magistrats est rendue ainsi difficile.

Petites Nouvelles

NEW-YORK. — Le président a ordonné la fermeture au commerce international des ports de la Vera Cruz et de Manzanille.

VARSOVIE. — Le leader populiste Thugutt -- a été chargé de - former le cabinet. --,-

lt'« 6cho » amusant

COMPLIMENT

— Quand je suis en sociétéf je dis des bêtises aussi grosses que moi.

— Oui, chez vous la chair est forte.

mais l'esvrit est faibléll


izootof3all Qssociation

COUPE DEPARTEMENTALE

STADE DE St-EUCENE

RCMC bat M SA par 3 buts (1 pénalty) i 1

Au coup d'envoi les Maison-Carréens, descendent et surprennent Bessekri, qui sorti de ses buts ne peut empêcher le ballon d'y pénétrer. Les marins se reprennent et attaquent à leur tour, mais le RCMC les refoule et attaque à son tour. Les descentes se succèdent et les deux équipes attaquent tour à tour. Le jeu est égal et l'on sent chez les marins l'absence de Raimondi. Après 22 minutes de jeu, sur faute de Roussel un pénalty est accordé au ROMC botté par Legrand il est transformé. Loin de se décourager les marins repartent à l'attaque et 2 minutes après Fourastier sauve l'honneur. Puis le jeu est égal jusqu'au repos. - -

A M reprise Carlier reprend sa place au centre avant et enlève sa ligne de forwards, mais les marins peu chançards perdent plu- sieurs occasions de marquer. Les « rouge et noir » précisent quelques instants le commandement mais Rouland et Collet sauvent plusieurs fois leur but. Enfin après 16 minutes de jeu, sur un corner obtenu par les poulains de Legrand, les Maison-Carréens marquent un 3° but .Les marins repartent, mais Arnaud trop lourd arrête plusieurs descentes. Fourastier et Illoul se distinguent mais sans succès. Les R. reprennent le commandement mais les marins se défendent énergiquement et la fin arrive sur la victoire de Maison-Carére par 3 buts à 1.

Au RCMC Georget, Cattmi, le goal, Bergonzo et l'extrême gauche se distinguèrent ,particulièrement.

A la Marine Fourasàer, Illoul, Collet, Roulaud furent les plus actifs sans parler de la.

ligne de dexni qui est toujours la. force de J'équipé.

Bon arbitrage de M. Richard.

A HUSSEIN-DEY

En partie amicale la lro équipe de l'ASB bat la lr^ équipe de l'OHD par un but à 0.

Partie très correcte. Partie tout à l'honneur de l'OHD pour sa belle résistance. 211 équip~3

Sur le stade -d' Hussein..Dey, la 26 équipe de l'OHD fait match nui avec la 1re équipe du RASA. aucun but n'ayant été marqué, sur la fin la 2° équipe d'Hussein-Dey a terminé à 8 équipiers.

Bon arbitrage de M. Sintès.

F.S.I.N.A,

Coupe de l'Avenir

La finale de la Coupe de l'Avenir a été jouée hier matin au Stade B. La mi-pluie avait rendu le terrain un peu lourd: Toutefois le Sportinog,,-'Club du Pilotage et l'Jbérica-Foot-*ball-Club se sont livré? une lutte ar7 dente. A la première mi-temsps sur passes en ciseaux de Çaruana;. Fèvre et Lhermitte un ibut magnifique est marqué par le Pilotage. Quelque temps avant la mi-temps, le S.C. P. marque à aouveau.

A la reprise l'!lbeI"Ú:a bien enlevé ar Mary exerce une .forte pression sur le SCP. mais

Coll, arrière sûr et Lhermitte goal, se j;, tinguent. Lofrédo envoie souvent en corner.

- Un pénalty est accoHlé, à l'llbérica qui le

transforme superbement.

Peu après la fin. est sifflée sur la victoire du Pilotage. i

En 2e lieu, le Cercle des Sports a joue contre le S.C.P. une partie amicale fort animée.

A la mi-temps du 1er match, 4e C.S. faisait courir son 2e cross. Voici les résultats techniques : 1. Choudàr (2 fois 1er) ; 2. Allaouat, 3. Lamali Omar ; 4. Chaibal I 5. Lamali Salem, etc.

série : 1. Nessira Boualem ; 2. Boutelja;

3. Athméd ; 4. Ben Omar, etc..

A la suite de-ce cross dix coureurs ont été 'rlésignés pour représenter le Club au Cross populaire de l'.f;cho d',AI&ilr: Choiidar I et Il; Allaouat, Hamadi: Abdelkader; Lamali 1 et II ; Cllabal; Djelouli et Nessira.

A ORAN

Oran, 16 décembre (de notre correspondant sportif). Le Football Club bat Saïda par

2 à 1.

Le Sporting de Bel-Abbès bat le Populaire par 4 buts à 0. La Marine bat le RICO par 4 à 1. Perrégaux bat Mostaganem par 5 à 0. Oudjda et Joyeuseté font match nul, par

2 à 2.

Une belle partie

Oran, i6 décembre (de notre correspondant particulier). — La partie la plus importante des Championnats du retour se jouait, hier, au Stade du « Gallia » entre les équipes 4 du Galiia-Club Oranais et du Club Athlétique Liberté.

Les pronostics, leS' uns raisonnablement exprimés, les autres ironiques, ont été bouleversés et le CALO a été en somme- le vainqueur moral de l'épreuve dont le résultat s'est terminé par un score de 2 à 2.

Le Club Athlétique dont le moral a été superbe, durant toute la partie, s'est nettement imposé, attaquant très souven et se heurtant surtout à un gardien de valeur et heureusement servi par les circonsances et le

hasard.

Une foule nombreuse se pressait et manifesta sa .sympathie aux joueurs du CALO qu'une presse, n'ayant aucun sens ed son rôle, avait voulu montrer comme incapable de tenir devant les joueurs du Gallia. En plus de cette circonstance, les partisans de a Ligue d'Oranie et leurs adversaires se sont trouvés en nrésence à cette occasion.

'Sans nul doute, les partisans de la scission et ceux qui sont partis en guerre pour jeter le trou'ble dans les milieux sportifs de l'Oranie en auront été pour leurs frais et ont dû accepter les résultats d'une partie correctement jouée, arbitrée énergiquement et avec une impartialité exemplaire.

La partie fut ardente et la balle, contrôlée à tour de rôle, fut l'objet d'une lutte sans cesse soutenue. Dès les premières minues, le Gallia marque, à la suite d'un shoot de Domké à plus de 20 mètres ; la balle frappe la barre tranversale et pénètre sans que Sanchez. calculant mal la trajectoire, tente de sérieux efforts. Dès lors, les Athlétiques attaquent avec une belle énergie par passes classiques et conçues de la plus admirable façon.

Allé s'est mis à l'ouvrage et défend son camp avec -une maîtrise et une sûreté soulevant quelques ovations du public..

La mi-temps arrive sur ce résultat : Gallia

1 .CALO. 0.

La rapidité extrême du jeu se maintient durant la seconde mi-temps et les joueurs du CALO sont consternés par un nouveau point réalisé par Domke àun e une minute à peine de la reprise.

Sous l'impulsion énergique de Cutilla et de Seillès, les Athlétides. avec une vigueur" renouvelée, reprennent le commandement et obtiennent le meilleur sur leurs adversaires ; :puis Montoni, après une belle course, se rabat, shoote au but et la balle pénètre dans le camp du Gallia. Malgré l'intervention d'Allée. la balle subit une déviation, à la suite d'un rebond sur une pierre du terrain.

Galia-2. CALO 1.

Les attaquants du.CALO reprennent leurs offensives ; le Gallia attaque mollement et les joueurs paraissent fatigués ; c'est Amoros recevant un centre d'Olivès qui marque un deuxième point pqur le CALO. A la dernière minute, Aboab exécute un schoot à quelques mètres des poteaux ; la balle frôle : c est une occasion qui s'envoie* pour le CALO de remporter une victoire qu'il méritait largement.

La partie devait être gagnée par le Club de St-Antoine et ses joueurs se montrèrent supérieurs par le moral qu'ils montrèrent dans l'infortune et aussi par leurs oualités individuelles et d'ensemble..

Le Gallia joua avec trop de confiance dans le succès de la partie, il fut, indépendamment de cette infériorité, dans les qualités morales, dominé par un adversaire meilleur que lui sur le terrain. :

Disons pour être complet que l'équipe du CALO était privée de deux titulaires et celle du Gallia était au complet.

A PERREGAUX

Perrégaux. 16 décembre (de notre correspondant sportif). — Le match de foot-ball retour comptant pour le championnat officiel s'est déroulé sur le terrain de La Perrégauloise entre la première équipe de l'ISM et nos locaux, la partie est au profit de la La Perrégauloîse qui bat son adversaire par cinq buts à zéro. Arbitrage très impartial.

EN FRANCE.

'UN MATCH MOUVEMENTE

Après le foot-bail, ta bagarre

Marseille, 16 décembre (de notre correspondant particulier). — Un match de football association, comptant pour lé-championnat de Provence, se jouait cet après-midi, entre le « Pontèyes-Sports » et le « SportingClub Victor-Hugo ». La partie fut si brutale que l'arbitre, au cours de la mi-temps, quitta le terrain. 1 Perdant tout sang- froid, les joueurs se livrèrent à un pugilat général auiquel les sîpeçtateurs prirent part. Les revolvers furent mime sortis mais heureusement, personne n'en fit usage.

La nuit tomlbant, la bagarre prit fin sans qu'on ait eu à enregistrer de blessé sérieux.

A Lyon, l'Association Sportive Moiitferrandaise 1 bat l'US Ambertoise 1 tiar 3 buts à 0.

A Reims, le Football Club Mohon a battu le ASS du parc Pommery par 2 buts à J.

Sur le stade Buffalo. match entre le Club Français et le Club Bischwiller. Ce dernier remporte une victoire par 3 buts à 2.

Football Rugbg

CHAMPIONNAT DU DEPARTEMENT

D'ALGER

Sur le terrain du RASA nous avons assisté à deux matches de championnat. Le lever de rideau mettait eR présence les équipes premières du RCMC et. du SOS. Les premiers l'emportèrent- après une partie où ils n'eurent pas toujours l'avantage par 11 points

(3 essais, 1 but) à 0.

Malgré l'absence de Constant, nous vîmes quelques beaux départs de trois-quarts où les ailiers et le centre Lalande se distinguèrent particulièrement.

Après match, courtoisement joflé et ma- gistralement arbitré par M. Micoubeau, les, équipiers premiers du RASA et de la Marine j Sportive se présentent sur le terrain pour disputer à leur tour le dernier match de la poule Aller du championnat.

Au RASA, notons l'absence inexpliquée de lové. celle de Rieunier encore indisponible, ei du pilier Groslet. Ce sera un handicap sérieux pour le RASA. Le sifdel d'arbitre est tenu par M. Grappinet qui s'acquittera de sa tâche avec la plus grande compétence et une

autorité mcontestee.

Dan,s les premières minutes de jeu la, Marine par l'intermédiaire de son trois-Quart ail-e Dumas marque un S&perbe essai qui se complique d'un but. Cette performance est follement acclamée.

La mi-temps se terminera sur ce résultat, la Marine Sportive menant par 5 à 0.

Le jeu reprend terne, confus. Pas de jolis départs comme dans le match précédent, peutêtre est-ce dû à l'état du terrain et du ballon.

Les équipes dominent tour à tour avec un certain avantage au-RASA.

Dans les dix dernières minutes seulement André du RASA réussira un sjufperbe but. Et deux minutes avant le coup de sifflet final, Laffont sur un dribbliny bien. suivi marque un essai qui donnera la victoire au RASA par 6 à 5.

6. C'est la troisième victoire du RASA qui gagne donc la poule aller du championnat.

Nous ne citerons pas de noms. Les éloges vont aux uns et aux autres. 'Nous ne vîmes pas de brutalités et c'est déjà beaucoup.

Arlette Belb's.

A PARIS

Aujourd'hui au Vélodrome Parc des Princes, le Stade et le Racing qui étaient à égalité de points pour la deuxième place du championnat de Paris se rencontraient, c'é tait leur soixante-quatrième rencontre de rugby. Le Rateing a été victorieux par 23 poin: à zéro.

Sur le Stade BergCJyre. le stade Poitevin rencontre l'Olympique, ce dernier l'emporte par 19 à Zéro, maigre une brillante défense du vaincu.

, A REIMS

A Reims, cet après-midi sur le terrain du parc Pommery, s'est di-sputé un match de rugby entre le Club Olympique de Billancourt et la Société Sportive du Parc Pommery. Billancourt a battu Pommery par 31 à 3.

A LYON

A Lyon, l'Association Sportive l\{ont",Ferrandaise (1), bat Stakle Nantais (1), par 10 à 0.

Championnat du Centre, 28. série. A Issoire, le Sporting-Issoirien (1), bat l'US Vi chyssoirc (1), par 6 à 0.

A TOULOUSE

Stade Toulousain contre TOEC. -- Le stade Toulousain est victorieux par onze points à' trois.

A BAYONNE

A Bavonne, le matdh Aviron, Bayonnais contre Biarritz. l'Olympique Aviron, bat Biarritz, par 14 6.

h Qoge

LA ,.EUNION DE SAMEDI A l?ATTRACTtON-PARC

Peu de monde !. rien d'étonnant, puisqu'il s'agissait d'amateurs combattants P' ¡ur un titre. Et pourtant, à l'exception des trJÍ.-; boxeurs pords coqs sur lesquels je reviens plus bas, la demi-finale et la finale des poids mouchas (furent l'objet de combats qui soulevèrent l'entoousiasme des quelques sportifs qui assistaient à cette réunion. Le vain queur de ce tournoi, Kaddour est un bel athlète, très en souffle. Combattif à l'excès, ses coups sont portés avec rapidité. mais ,sans aucune précision ni méthode ; il frappe au petite oIl'heur et .c'est bien grJce à sa puissance extraordinaire qu'il eût raison Ide Régis la'dversaire scientifique qui lui était apposé au quart .de finale.

Davério, qualifié pour la finale, ne put se mesurer avec Kaddour, par suite d'indisposition après son rude com'bat contre Yayahoui. C'est d'ailleurs regrettable, car Davério est de taille à tenir tête facilement à Kaddour.

Yayaoui est un rude cogneur, mais il a le grand tort cfè se confiner dans le combat de près. Il ne varie donc pas dans sa manière de boxer; seuls ses « bloquages » sont à retenir.

Sempéré a de la ligne, mais manque de force. Il est plaisant à voir.

Sauvayre n'est pas assez combattif, mais il a de bons principes et pourra mieux faire.

4

Abderrahmann est un boxeur courageux qui fournit un joli match contre le rude Davério. -

Le Cross Populaire s «L'Echo d'Alger»

(Dimanche 23 Décembre -1923)

NOTRE EPREUVE REMPORTE LE PLUS GRAND SUCCES. — 150 ENGAGES. —

LE RACINC CLUB PHILIPPEVILLOIS S'INSCRIT PARMI LES CONCURRENTS. — L'INTERNATIONAL SERVELLA PRENDRA PART A LA COURSE le succès dépasse nos plus légitimes espérances. A l'heure où paraîtront ces lignt. 150 coureurs appartenant aux clubs et régions les plus diverses ont donné leur adhésion.

Notregrande épreuve pédestre sera donct,sans conteste, la plus grande qui ait été organisée à ce jour sur le territoire de la grande Colonie africaine

Les' meilleurs clubs algérois ont engagé leurs meilleurs coureurs et le Racing Club Phiîippevillois a tenu à faire le déplacement pour essayer d'ajouter un nouveau fleuron à sa couronne déjà si belle ; nous aurons donc le t>laisir de voir aux prises les Scialo. les Siafa. les Raunier, si connus déjà, avec les meilleurs représentants de la capitale.

A la veille des championnats régionaux et interrégionaux préparatoire, en le sait, au Cross national, 'F occasion étair propice d'opposer les unes aux autres les meilleures équipes départementales.

Les Lounès. le vainqueur persévérant de nos trois derniers Cross. Saïd Amar, qui connut tant de victoires, et la belle équipe du GalHa Sports qui renferme des hommes de valeur tels que Pavia, Ferrary, Frangy, Abbès. Mokrane. essaieront de tenir la dragée haute à leur redoutable adversaire du département voisin, La lutte sera donc belle et nous sommes assurés d'assister à une compétition hors de pair --et qui marquera dans l'histoire sportive de notre belle ville.

M. L.

Nous sommes heureux de pouvoir im- noncer qu'en plus des objets d'art mis en I compétition entre les équipes interdéparte-1 mentales algériennes, la Direction de VEcho d'Alger, offrira aux gagnants de la grande épreuve de dimanche, certaines récompenses individuelles. Le premier de la première catégorie recevra, ,un superbe chronomètre Lip ç-laqué I or. Le second une montre Lip en acier bruni. - | Le premier de la seconde catégorie se verra attribuer un chronomètre Lip en argent.

Les Autres recevront de$ médailles artistiques et des breloques.

Clôture des engagements

En raison du grand succès remporté par notre épreuve et afin de donner aux retardataires -le dernier quart d'heure de réflexion, nous consentons à l'eculerla -date définitive de clôture des engagements ,au jeudi 20 dé- ombm iH*ohafn, à midi. Passé cet ultime* «délai, il n'en sera plus accepte.

LISTE DES ENGAGES

Rugby Association Sportive Algéroise. lre catégorie : Challal Ahmed, Meziani Me?itane, Hamoud Saïd, Ben Attiah Ahmed, Strvella Joseph, Fernandez Joseph, Meunier Coste, Valentin Louis, Zacliarie Albert, Serre Robert. Maire Edouard, Bona Marceaù. Ellul Edouard. Delpech Emile, Pastour Georges, Triompho César, Berenguer Fernand. Gow Donald.

2e catégorie ; San-chez Marcel, Verdu Marcet Marty Georges, Valentini Louis, Mabrouck Abderrhamané, Dordron Maurice, Maire Eugène, Levant André, Cristi, Cardona Louis. Lav Gabriel, Santacreu Vincent, Trincheatt, Arbona Antoine, David Louis, Tritch Henri, Cernicaro Charles, Devillard Armand.

Cailla Sports d'Alger. - Pavia Antoinc; Perri Joseph, Perri Jean, Martel André, Ferrar-- Sadi, Aparisi Marcel, Guendouze Abdelkader, Pico Vincent, Mouloua.di Mohamed, Frangy François, Chaib Belkacem. Pepay Henri, ; Noury Attab, Perinaud Albert, Caiazzo Vincent, Cristi Lucien, Ballester Raphaël, Abbès Silas, Mokrane.

Association Sportive Montpensier. — Moulou^ Chafari, Abbès, Saïd Amar, Lounès, Merdj, Belaïdi Saïd, Bourroubah. Roch, Saïd Mohamed, Halit, Zacharie Antoine, Poinsot, Merroud, Areski Chefari, Galmard, Matteï, Mohamed beii Saïd, Mohamed ben Me^saoud.

Association Sportive Saint-Eugénolse. —

Dekhani. Botizianz, Bag, Sebaoui Belkeçin, Touami, Amrouni, Sahli Amar, Ben Youseef, Fares Zémouri, Chalabi, Tytgart, Dubreuil, MesqUida, Soles, Zouaoui.

Red Star Club Lavigerie. — Vella Miarcel, Vella François, Dard Gustave, Canazzi Jean,

Serres Guy, Jacono Pascal, Delav Albert, Reboul André, Claverie Etienne, Fourastier Lucien. Giraud René.

Olympique d'Hussein-Dey. Henrion L., Mazella Antoine, Vomero Marcel. lanera Baptiste, Gaudet Alphonse, Mvr Désiré, Mathis Georges, Juan Paul, Bonvalot Jean.

Racing Club Philippevillois. — Scialo Jean, Raunier Charles, Siafa Sassy, Debono Jean, Miadaule Armand, Palenc Félix, Garcia, Gallet. Gorneau, Loche'. -

Sporting-Club d'Ei-Biar. — lre catégorie : Sales Lucien, Seguy Barthélémy, Pons Joseph, Garcias François, Baldo Vincent, Bonitchi Michel, Pons Raymond.

2° catégorie : Rabet Madani, Moussa Mangou.mbel William.

9e Régiment de zouaves. — Sergents Jean Civatte, Jean Trumph, Demandre P.ierre,.

Martin Frédéric; caporaux Henri Coste, Georges Gilabert., Gros Henri, Filio Vincent ; zouaves Louis Albano, Paul Bernard, Alphonse Duroux.

Indlvlduets. - Brigadier-trompette Georges Mathis (58 chasseurs d'Afrique); isergent Kessar (9* tirailleurs) ; caporal Berenguier (9° tirailleurs); tirailleur Merdj (9e régiment) ; Allano Théo, sergent au 6e régiment de tirailleurs à Tlemcen, Vomero Marcel {Boufarik) ; Manera Baptiste (Boufarik);

Liiomme André (13e tirailleurs coloniaux à Alger) ; Laurent Guastavi (ind .,Alger) J Alfred Molina (ind.. Alger) ; Lacombe Louis (ind., Alger).

ITINERAIRE

Première catégorie

Départ de la Direction de l'Echo d'Alger, (lboulevaFd Carnot) — traverser le boulevard Laferrière — rue Monge — carrefour de la rue Michelet — rue Charras — rue Clauzel — place Hoche — continuer la rue Clauzel — tourner à gauche dans la rue Edgard-Qùinet — rue Balzac - c-hemin de l'Abbé-Grégoire — boulevard Beauprêtre - tourner à droite et prendre la rue Horace-Vernet traverser la rue Michelet - rue Ampère — dhemin de la Solidarité - le Télenaly, les Casemates — rue Berthézè'ne passer de vant la caserne des Douanes — chemin Pasteur — rue Michelet rue Monge — traverser le boulevard Laferriè-re — arrivée à la Direction de l'Echo d'Alger boulevard Carnot.

., Deuxième catégorie

Départ de la Direction de l'Echo d'Alger (ibouleyard Carnot) — traverser le boulevard Laferrière — rue Monge -;. carrefour de la rue Michelet — rue Charras — rue Clauzel — place Hoche - continuer la rue Clauzel — tourner à gaudhe dans la rue Edgard-Qu'net — rue Balzac — chemin de l'Aibbé-Grégoire — boulevard Beauprêtre — tourner à droite et prendre la rue Horace-Vernet — traverser la rue Michelet - rue Ampère — chemin de kt Solidarité - le Télemly, jusqu'au chemin Pasteur - chemin Pasteur — riie Michelet rue Monge *— trarereér le boulevard Laferrière — arrivée à la direction de l'Echo d'Alger (boulevard Carnot).

-. Heure de départ de la course

Le départ de la course, sera donné en face de nos bureaux sis boulevard Carnot, à 15 heures 30 précises pour la première catégorie et à 15 heures 40 précises pour la seconde catégorie. ,

Dossards

Les dossards, fournis par nous, seront remis aux délégués des équipes et aux individuels le dimanche 23 décembre à une heure qui sera ultérieurement tfixée.

.- Contrôleurs »

Reppelons que chaque société engagée en équipes doit fournir 4 contrôleurs chargés de prendre à différents en-droits du parcours le passage des concurrents ; ceux-ci devront en conséquence se munir de papier et dp crayon: Ils devront être rendus à la place qui leur sera désignée une demi-heure au moins avant le passage de lA course. et remettre leur feuilles de contrôle à notre direction, dès que les derniers coureurs seront passés à leur poste, qu'ils ne devront quitter qu'à la dernière extrémité.

Réclamations

Rappelons que les réclamations pour être valables devront être déposées j motivées à note rédaction, boulevard Carnot, avant le départ de l'épreuve. Toute réclamation concernant un fait de course devra nous parvenir, écrite, dans l'heure qui suivra rarrivée du dernier coureur .de l'une ou: l'autre caté.gOJ'ie. TQute réclamation devra être signée d'une (personne responsable.

Nota. — Pour tous autres renseignements, s'adresser à notre direction ou consulter de numéro de l'Echo d'Alger de samedi prochain.

Les poids coqs -

Trois amateurs sont inscrits : Ferrât, ftraoco, Vachet. A part Bracco, qui semble être au courant des premières notions de boxe, les deux autres sont totalement dépourvus des principes les plus élémentaires.

Aussi, assistâmes-nous à des combats d'un comique ridicule, combats qu'il est préférable de ne point commenter., ; Bracco étaif sortant, mais étant donné les adversaires insuffisants contre lesquels il boxait, les juges n'accordent pas de décision.

Pour le plus grand bien du « Selft Défens » il serait désirable que les professeurs de salle s'abstiennent de présenter des élèves au public, non encore initiés.

LES RESULTATS

Poids mouches

Quart de finale. — Davéric et Abderrahmann se livrèrent un combat acharné. Il fut intéressant d'ailleurs du premier au troisième round.

Davério obtint Ta .décision par 3 voix.

Yâyaoui battit Semperré par 2 voix. Combat monotone où Yayaoui se montra supérieur, dans l'intingting.

Kaddour battit de justesse Régis par 3 voix.

Joli combat où la science fut battue par la force. ,

Demi-finale. — Davério eut raison par 3' voix de Yayaoui. Très beau combat où Davério. grâce à sa belle boxe, réussit à triompher.

Kaddour, bien que handicapé par son coin-bat avec Régis. se montra plus agressif que Sauyayre et réussit à marquer plusieurs belles séries qui lui valurent la victoire par 3 voix.

Finale. — Davério. indisposé après son match contre Yayaoui, ne peut remettre les zats. et Kaddour -fut. déclaré champion du département d'Alger des poids mouches.

F. Sicart.

FEDERATION FRANCAISE DE BOXE

MM. les officiels de la FFB sont priés d'as- sister à la réunion nui aura lieu mercredi 19, à 19 heures 3Q, Brasserie Laferrière.

Un délégué de l'Amicale des Mutilés, est prié d'y assister.

CRANID. CALA INTERNATIONAL

La grande soirée pugilistique de vendredi prochain au Nouveau-Théâtre revêtira un éclat extraordinaire et sera sans contredit la plus belle manifestation du genre de l'année L'exiguité relative de la salle - regrettons.

le — ne permettra Das-à tous lés spprtsmens

d'assister au brillant spectacle de leur prédilection qui leur est offert par l'Amicale des !

Mutilés ; ",.!

La rentrée de PiocheHe en formé brillante d'une part contre Clément, champion officiel de Suisse toutes catégories, le match dei deux anciens et ibrillanfs adversaires de Musnoz, l'Italien Piacentini contre Joé Coby et le choc si impatiemment attendu du rude cogneur Xavier et du remarquable encaisseur Beb Youssef constituent une soirée d'un équilibre .parfait et d'un attrait exceptionnel. De plus ces six « vedette du ring » seront encaldrées d'hommes tqui « viennent », qui ga gnent un à un leurs galons de grands « AS o).

Ce sont les Impérato, Fred, Kid Germain, Lemmo, .Ben Cinoubanc et Ori-oli ,

Tous ces noms, sélectionnés entre les meilleurs par les organisateurs sont déjà célèbres. Ils assurent par avance aux fervents de la boxe les émotions les plus saines et violentes que procurent le courage, la décision et la science réunis.

ILes grands « LS » : Clément, venant de

Genève, Piacentini, de Milan et Joé Goby, de l'Armée d'Occupation du Rhin, vont arriver dans nos murs les premiers jours de cette semaine.

Ajoutons que l'organisation, rendue d'ailleurs facile dans un Théâtre, sera parfaite.

Des trams pour toutes les directions des taxis et des autobus ramèneront les flots de spectateurs qui auront assisté à cette belle soirée.

Les Bureaux de location continueront à fonctionner au Nouveau-Théâtre et à BijouGoncert jusqu'à épuisement du nombre limité de billets qui leur ont été çonfiés.

Datation

A L'ETRANCER

MATCH PARIS-BRUXELLES

BRUXELLES BAT PARIS

Bruxelles, 15 décembre.. — Voici les résultats du match de natation Paris-Bruxel-

les

200 m. brasse : 1. Bouvier (Paris) en 3'9 2/5 - 2. Sommer (Paris) en 3'11 3/4; 3. Lemmens- (Bruxelles) en 3'14.

100 m. dos : 1. Faignard (Bruxelltes) en 1'25; 2. Ducès (Paris) en 1'25215; 3. Collinet (Paris).

400 m. nage libre : 1. Vanypelseer (Bruxelles) en 5'sô 2/5; 2. Clutts (Bruxelles) ; 3. Maignard (Paris) i 4. Mathès (Paris),

200 m. relais (4 fois 50 mètres) quatre cages : 1. Bruxel'les (Faignard, 'Lemmens, Vanderelest, Vanscheele); 2. Paris (Ducos, Bou", vÍer, Eleck, Paulus).

Plongeons au tremplin : 1. Lenormand (Paris) et Sauvage (Bruxelles) ex-œquo ; 3.

Van Sintian (Bruxelles) ; 4. Daiflan (Paris).

100 m. dames : 1. Mlles Nougaret (Paris) en 1*31 1/5; 2. Van Dievoet (Bruxelles) en i'32 2/5; 3. Parrez en i'3Ô 3/5; 4. Beek (Paris) en l'37 3/5.

250 m. relais (5 fois ço m.) : 1. Bruxelles en 2'28; 2. Paris en 2'38 4/5.

Water-polo: Bruxelles 4 buts; Paris o.

Classement général : Bruxelles 50 points et demi ; Paris 33 points et demi.

Çposs*cocmtP9

DEUXIEME CROSS DE LA PREMIERE

FOULEE

Malgré lemauvais temps, tependant imprévu, la plupart des jeunes coureurs engagés dans cette intéressante épreuve fut fidèle au rendez-vous donné pour 9 heures du matin au Stade RASA. Le parcours, fort ju-di-cier.

sement tracé par M. Pava, empruntait le terrain de manœuvres, maintenant à peu près débaras,sé de ses clôtures et constructions

En première catégorie (au dessus de 16 ans) la victoire revint encore une fois au jeune Martel du Gallia., devant Messaoud de l'ASM et Valentin du RASA. Ces trois coureurs oct de l'étoffe et promettent un bel avenir. En deuxième catégorie Sanchez du RASA se classe premier devant Cluzcl du GS qui précède l'imposante phalange du RASA.

Ce clufb fait cette anaée un effort méritoire qui doit être signalé.

Après l'reuve toute cette ardente jeunesse eut la satisaction de recevoir de suite tes récompenses de leur effort et ce fut pour ,beauc»up le nlus beau moment de la matinée.

On se sépara. ensuite pour se donner rendezvous au Cross Populaire de l'Echo d'Alger qui doit revoir aux prises avec leurs 'aînés, toute cette merveilleuse graine de coureurs.

, Résultats

Ire catégorie : 1. Martel (GS) ; 2. MerrÓud (ASM) ; 3. Valentin (RASA) ; 4. Maire aîné IRAS A) ; 5. Velli M. (RSCL); 6. Triompho (R.i\'SA); 7. Pastour (RASA); 8. Reboul (RSCL); g. Arczki (AiSM) ; 10. Canazzi (RSCL); 11. Delpench (RASA); 12. Serre (RASA); 13. Jacono (RSCL).

Classement par équipe: 1, RASA 7 points;

2. RSCL 14 points.

28 catégorie. - u Sanchez (RASA) ; 2.

Cluzel (GS); 3. Tritsch (RASA); 4. Valentini (RASA); 5. Pîétri USLA), 6. Cardona

(RASA); 7. Maire Eugène; 8. MabrQuk; g.

Cristi; 10. Marty; 11. Trincfcereau ; 12.

dron (tous du RASA) ; 13. Bucltmann (US LA): 14. Arbona. (RASA); 15. «Regmeg (USLA); 16. Selbriaa (GS);, Z7. Verdu; 18.

Levan; 19. Lay; 20. David (tous du RASA); 21. Couret (USLA) ; 22. Montero ; 25. Ca.

brera; 24. Rouyani (tous du GS).

Classement par équipe : 1. RASA 8 points ; 2. US Lycée d'Algier 18 points; 3. GS 19 points.

Qasl^ett-ball

!R4auvaise journée pour ce spdtt, cependant si intéressant. A Alger le RASA et le Gallia ne trouvent pas d'adversaires devant- eux et gagnent par forfait. Il n'en peut être autrement : la composition de certaines équipes est un obstacle certain à la diffusion de ce sport. La ligue d'athlétisme se doit de remédier au plus tôt à cet état de choses. Sous peine de voir ses efforts rapidement anéantis.

Il est en effet souhaitable que les nouveaux venus à ce ieu puissent de temps en temps trouver la satisfaction d'avoir l'impression de défendre leurs chances. Que dira-t-on si, pour la diffusion du foot ball association, on autorisait. dans les championnats la participation de professionnels I

Ifaain'Tennis

LE MATCH ASSE-RAQUETTE-CLUB

Les premières parties de la rencontre Raquette-ASSE se sont disputées jeudi dernier sur les courts du Raquette-Club. Elles nous révélèrent un joueur d'avenir M. Antoni (RC), âgé de 15 ans à peine, il nous surprit agréablement par l'intelligente et la sûreté de son jeu. Il domina constamment son adversaire M. Coriat (ASSE) ne lui laissant que 2 jeux en partage dans les 2 sets disputés. M. Scudier (RC) disposa de M. Causse (ASSE) (par 6/3. 6/3 dans une partie, où maigré de nombreuses fautes dûes au manque d'expérience, on pût* néanmoins admirer de fort jolies balles. Enfin M. E. Geffrov (RC) tiès en forme battit M. Cardinet (ASSE) par 6/2-6/0. Le joueur du Raquette peut, quand il est dans un de ses bons tours, inquiéter les meilleurs..

Les matches devaient se terminer hier, mais la pluie qui tomba dans la nuit de samedi à dimanche, rendit - les courts impraticables.

- - M. V.. L..

Les Echos Sportifs

- DANS LE MONDE SPORTIF

Nous sommes heureux d'apprendre l'entrée aux Etablissements BERLIET à Alger à titre de vendeur de Monsieur LE NORMAND DE LA FOSSE particulièrement connu et estimé dans le monde automobile et nous revenant après une longue absence en Oranie. -

Nous lui souhaitons la meilleure bienvenue.,

ÇÇelisme

CROSS CYCLO-PEDESTRE LE L'A'S'S'E'

Réservé aux coureurs de l'A.S.S.E.

3 février 1924

Le 'Premier dimanche de février, se dispu- tera un cross cyclo-pédestre, qpi servira de préparation au Championnat de cross de l'U.V.F. Ce cross se disputera entre les membres de la section cycliste de l'A.S.S.E. De nombreux prix récompenseront les participants,

EN FRANCE.

AU VEL' D'ifIV'

Match franco-belge de demi-fond : première manche, 15 kilOIDtres, 1. Miquel en 13 minutes 1" 1/5 ; 2. Linart, à un tour un quart ; 3. Sérès à un tour et demi ; 4. Verken.

Deuxième manche. 25 kilomètres : 1. Miquel en 21 minutes 43" 4/5 ; 2. Sérès, à 230 mètres ; 3. Linart à 5 tours ; 4. Verken, îj 6 tours.

Qbuloçnanie

CONCOURS INTERCOMMUNAL

Hier te bar des Boulomanes avait organisé un concours intercommunal, Sous le contrôle "de l'Association Sportive des Boulomanes Algérois. En voici les résultats :

1. Equipe composée de MM, Hursterr, Curot fils, Allies.

2. Equipe cODlposée de MM. Dimayo. Rusça c~t ÇzamiblF dc Mi~l. Dimayo, Rus- ca et Gambiér Félix.

poipon

LE RECRUTEMENT ET LA SELECTION

DES RAMEURS

Le Rowing-Club d'Alger vient de recevoir l'avant-pTogramme des Régates Internationales qui seront organisées le lundi de Pâques 21 avril 1924, sous le patronage de la ville de Nice et de la Fédération des Sociétés Nautiques de la Méditerranée.

Le Rowing-Club d'Alger est officiellement invité à iparticiper à ces régates.

Nous sommes en droit d'espérer que notre jeune club d'aviron répondra à cette invitation en déléguant à Nice une de ses meilleures équipes de rameurs.

Les bons éléments ne manquent certainement pas au Rowing-Club ; ma il faut, d'ores et déjà songer à la préparation des rameurs et à leur sélection pour former une équipa homogène susceptible de défendre honorablement les couleurs de la société. Il faut donc se mettre, dès maintenant, à l'ouvrage et saas désemparer.

Le sport de l'aviron, e en effet, de la part de celui qui désire le (pratiquer sJlCère.

ment, une grande constance dans l'effo't ; l'apprentissage est long et rude, ï'entratBe- ment ne l'est pas moins et le iaanieMént de l'avimn, en course, est très délicat.

Il est indispensable que les dhefs d'entral.

nement songent à se préoccuper du recrutement de leurs rameurs, de leur sélection et de la formation des équipes en choisissaS.

autant que. possible, des rameurs de mêniç taille et de même poids.

Une fois que les équipes auront été constituées et bien entraînées, il restera à procé-

Id-er à une épreuve éliminatoire à la suite de laquelle ie capitaine d'entraînement désigne..

ra ceux des rameurs qui auront des chances de défendre avec le plus de succès les couleurs du Rowing-Club d'Alger.

Nous souhaitons désormais que les équipiers sélectionnés soient assidus aux seaaces d'entraiaeaaent. - > :'

Toujours la même animation au Rowing-

Club les dimanches.

Hier matin 16 décembre, nous avons pu suivre les évolutions d'un quatre, d'un deux de poiate et de deux candés.

Le -quatre de pointe, qui était composé de MM. Soissons, Juanéda, Jongla et an-, ger avait comme chef de nage un junior de la Basse-Seine, récemment admis au IW- wing Club.

Hier après-midi, nous avons noté également un quatre de pointe qui malgré la fOrte houle, n'a pas hésité à faire des sorties en -- dehors - du port..

Nous apprenoas qu'une nouvelle société « Club Nautique d'Alger s, qui à été fondée il' y a quelques mois, dôit entreprendre incessamment des travaux pour l'installation de Sxin local sur les quais de la darse de l'Amirauté.

J Ce Club Nautique comprendra une section importante d'avirôn.

Nous lui sonrhiïtons a de succès.

Fulms.

'- 0' ', ,;",.,"Jf,

INFORMATIONS DIVERSES

Paris. — Le Comité Olympique informe rue sa Commission d'aviron a terminé ie j;(rO oeuwe de son programme et, seules, des questions de détail restent à mettre au point. V ot ce qui a été arrêté au point de vue orgaf nisation : ..,

Parcours : 2.000 m: en ligne droite î ga-, rage et vestiaires, douches isolés du pubilî à 800 m. en aval du départ sur la rive droite ; tribunes (4.000 ipl. assises) à l'arrivée ; réseau téléphonique reliant le départ, le garageet l'arrivée. Postes de signalisation aux 1.000 et 1.500 m. Le juge à l'arrivée sera place sur une plate-forme au niveau de l'eau et isolé du public; un photographe et une sténodactylo enregistrant le rapport du juge-arbitre, seuls admis au poste du juge-arbitre.

La commission a déterminé le nombre d,es arbitrée et commissaires ainsi que le mat^ï10*nécessaire aux journées de régates ; pontons flottants au départ et à l'arrivée ; aux gan) ges, 4 pontons fixes de 15 m. sur 3, dont 2 pour l'embarquement et 2 pour le débarque-

ment.

Différents projets d'horaifes ont été établis, mais ne seront d'ërinitrveinènt retenus qu'après la réception dès engagements ; des à présent, la commission, estime que 4 nées seront suffisantes ayee départs^de 10 en 15 minutes (éliminatoires et demi-f\nàles). et de 30 en 30 minutes (fiRàlês). Sur la} nye gauche, face aux tribunes; un tâW-ea* d'affichage de 10 m. 'de large swir 7 m. de ,haut«yf« indiquera aux 500. 1.000, .1,500 et 2-000 m~ très la position des équipes en course.

Le nombre de .courses sera de ? : Pair Oar.

4 av-ec barreur, skiff, .4 .sans' barreûr 2 avec barreur, double-sculls et de 9 pointe.

Les membres de la commission roni: M Bouttemy Brun, Cadiot, Delchambre. MaroC-' chai. Patry, Ternisien.

6sepime

EN FRANCE.

UN BEAU CALA A NANTES

Paris. 16 décembre. — Samedi soir, la Fédération d'escrime de l'Ouest avait organise

* à Nantes un grand gala d?e-scrim-c. L , CODl- mandant Perrot, champion militaire <1 pe a battu à l'épée en húit toùchcs contre quatre Mûrie du Cercle de Nantes, Dunet, champion de Paris, victorieux par huit touches à six du maître Nantais Lecoq, Lucien Gatrdin, chaudement applaudi a pris nettement le meilleur sur deux maîtres itaheas de grande valeur, MM. Guido Gianese au tleuret et Mangiarotti à l'épée;

Communications

Spoptioea

A.S. Montpensier. - Les sociétaires sont avisés que les réunions du conseil .d administration auront lieu à l'avenir le Jeudi de chaque semaine à 18 h. 30 âu: Cafe du N on:1.: Les Conscrits Gymnastes. — A dater du, 18 courant les cours auront lieu de la façon suivante :

Adultes : mardi et jeudi à 20 h. JseÎT tion de gymnastique. Mercredi et venareai a 20 h. 30 (section sports et BPME).

Pupilles : mercredi et samedi à 17 h. 30.

sports et gymnastique.

Dimanche, adultes et pupilles, sport?, gymnastique, foot-ball, tir de guerre ou tir.

réduit. -

Gallia-Sporte (section cycliste). - Ce soir, réunion Brasserie de la Paix, boulevard Gé..

néral-Farre. -

Ordre du jour 1 Causerie sur le cyclo-ré, destre.

Patriote d'Alger. — Ce soir Itmdi cours pour les pupilles. de la 2e section et -o»r les CPSM (topographie), à 6 heures au local ainsi que réunion du conseil.

U.V.F. — Réunion à 19 h. de la: commission des courses, Bar Tout V- Bien.

Sont convoqués les membres titulaires des sociétés pour 1924 et MM.. Cuba Hilaire, Du"!

rapd Bastien,


EN PASSANT

Les Beautés du Réglement

Il y a quelque temps, le directeur d'un établissement commercial d'Alger écrivait au directeur des Postes la lettre suivante :

Monsieur le Directeur,

Notre Société devant changer, sa raison sociale, nous vous prions de bien voul oir nous faire connaître au plus tôt les formalités qu'il conviendrait de remplir pour obtenir la modification de la dite raison sociale sur votre Annuaire Téléphonique.

A vous lire, 'etc.

La question était simple et vous vous dites : On a répondu à ce monsieur :

— Envoyez-nous votre nouveau titre, on le changera en réimprimant l'annuaire.

ou :

— Allez donc chez notre imprimeur et informez-le de votre désir.

Eh! bien, l'Administration n'a pas pensé comme vous. Elle a répondu textuellement:

Aux termes de l'article 12 de la loi du 13 brumaire an VII, les pétitions et demandes même en forme de lettres, adressées aux autorités constituées et aux administrations, doivent être établies sur papier timbré.

J'ai, en conséquence, l'honneur de vous renvoyer la lettre ci-jointe, en vous priant de la faire reproduire sur timbre.

Veuillez, etc.

Ne trouvez-vous pas admirable cette idée du fonctionnaire de l'an VII de ne permettre au contribuable la moindre démarche écrite sans que soit intervenu le

fisc ?

Car, et cela est réel, depuis cent vingtcinq ans, les Français n'ont pas le droit de demander un renseignement à leurs propres employés sans payer une dîme.

Le plus étonnant, c'est que le monsieur de l'an VII avait si bien rédigé son texte que celui-ci s'est trouvé- applicable au téléphone qu'il ne prévoyait certainement pas.

Et je me demande quel statisticien pourra nous dire combien d'argent a coûté au bon populo ce très simple article 12 de la loi du 13 Brumaire, article qu'à une époque où nos députés chambardent chaque jour les textes anciens, on se gardera bien lU jamais modifier.

Pourtant!. quand une administration a un caractère commercial, comme celle des P. T. T., on pourrait peut-être oublier un formalisme qui serait amusant s'il n'était coûteux et vexatoire, et s'il n'entravait le développement d'une industrie qui n'est d'Etat que parce qu'on le veut bien.

PIERRE-EDMOND.

ECHOS

AUJOURD'HUI

Fête à souhaiter : Saint-Gratien.

A 8 heures 45, à la Salle des Fêtes du Lycée, soirée artistique de l'Association des Anciens Elèves du Lycée d'Alger.

Spectacles :

Au Théâtre Municipal : Relâche.

A l'Alhambra : La Fille de Mme Angot.

Au Nouveau Théâtre : Relâche.

Au Casino : Vedettes Louis Vasseur :

Claudine Boria ; Paullien.

Cirque Nava : Attractions sensationnelles.

Cinémas : Consulter notre rubrique des spectacles.

CONCEfrt ADELE CLEMENT

Vendredi prochain 21 courant Mademoiselle Adèle Clément, violoncelliste, donnera un récital à la salle des Beaux-Arts.

Virtuose déjà réputée, Mlle Clément interprétera des œuvres classiques et modernes dans lesquelles les amateurs pourront apprécier son talent. Au piano, Madame Souillart. Nous publierons incessamment le programme de cette séance. Location ouverte chez Colin, 12, rue Dumont-d'Urville et aux Beaux-Arts.

ASSOCIATION DES ANCIENS ELEVES DU COLLEGE ET DU LYCÉE

Nous rappelons que c'est ce soir lundi, à 8 h. 45 que l'Association des Anciens Elèves du Lycée d'Alger, donne son grand concert officiel, suivi de bal. Les autorités invitées ont favorablement accueilli la démarche, et M, le Gouverneur général, VOtl-; lant donner au groupement universitaire que constitue r Association une marque de sympathie a fait connaître qu'il assisterait au concert, M. le secrétaire, général du Gouvernement et M. le Préfet d'Alger ont également annoncé leur présence.

Les organisateurs ont élaboré un programme digne de leurs hôtes et d'euxmêmes. Ce programme groupe les noms des principaux artistes du Municipal et de l'Alhambra, aimablement autorisés par teurs directeurs, et des professeurs et virtuoses de talent.

On pourra applaudir successivement Mmes Granville et Homère, MM. Arnoux, Ducret, Garcia, Lemay et Morin qui ont gracieusement accordé leur concours pour cette solennité artistique.

Après le concert, grand bal, avec le concours de l'orchestre Verkerk-Perret, dont la réputation n'est plus à faire à Alger.

Il est rappelé que ce concert est strictement réservé aux membres de l'Association et à leurs familles. Une permanence sera ouverte au Lycée de 4 heures à 6 heures, pour l'inscription des membres actifs ou honoraires.

RECTIFICATION

Nos lecteurs ont certainement remarqué, dans notre numéro d'hier l'annonce de la grande épicerie de la Médaille d'Or, 4. avenue de la Bouzaréa, bien connue pour la qualité de ses produits et la modicité de ses prix. Or une erreur matérielle s'est glissée dans la liste des prix que nous avons publiés.

Il faut lire :

Chicorée Raverdy av. cartes postales : o fr. 30.

Vin rosé ou blanc, le litre : 1 fr. 15.

On peut téléphoner pour les commandes au 20.74.

DANS LE PORT

Le paquebot André Chenier, des Messasageries Maritimes, a fait escale hier, venant de Mersina, Beyrouth, Alexandrette, Tripoli, avec 518 passagers, dont 213 militaires pour Alger, revenant du Levant, et a repris la mer dans la soirée pour Marseille avec aes passagers et 151 émigrants embarqués à Beyrouth-

Le paquebot hollandais Prinses Iuliana a égalemênt fait escale, avec 166 passagers dont 28 pour Alger, en provenance do Sou- thampton.

Ce vapeur est reparti pour Gênes et Batavia.

La POTASSE d'ALSACE est la base de la fumure des vignes.

DES FILHS

LA CLORIEUSE AVENTURE

au Splendid Cinéma

La direction du Splendid Cinéma vient de présenter La Glorieuse Aventure qui passera à son écran à partir de lundi.

C'est un beau film, bien mené, intéressant.

Et c'est quelque chose de mieux : Le premier film en couleurs naturelles.

Entendons par ces mots que la bande positive déroulée par l'opérateur n'a pas été coloriée après coup, comme on l'a vu sur certains films - procédé qui sera toujours défectueux, étant donné la multiplicité des images à repeindre — mais que, par suite des progrès de la photographie, l'épreuve en couleur a été obtenue directement.

On voit où cela peut mener.

Que demain soit trouvé le moyen, cherché par tant d'inventeurs, ide rendre le relief aux agrandissement cmégraphiques, que soit perfectionné la photo en conleurs naturelles dont la Glorieuse Aventure est le premier exemplaire animé, et l'on se rend compte du bond en avant qu'aura aloris fait l'art muet.

Et je ne parle pas de la synchronisation avec le phonographe ou l'orchestre qui deviendra un jour parfaite.

On peut compter que dans un avenir proche le cinéma sera un art complet qui permettra, non pas de supprimer l'opéra ou la comédie, mais Ide rendre accessibles a tous, et de transmettre à la postérité, le jeu, le mouvement, la voix, les traditions, les costumes de nos grands artistes.

C'est dans cet ordre d'idées que l'on peut considérer la Glorieuse Aventure, comme une étape, # et une étape fort intéressante, d'un art qui, depuis sa création n'a cessé de progresser. Et avec quelle raJpiidité,

Vous souvenez-vous des premiers films présentés au public en 1895 ? Si l'on vous avait dit, à cette époque : « Les bandes futures seront la reproduction exacte de la nature et de ses couleurs », vous ne l'auriez pas cru. Le rêve d'hier est devenu une réalité.

Est-ce à dire que l'on ait obtenu la perfection? Non. En nous plaçant à cet unique point de vue de a reproduction des couleurs, il y a des faiblesses dans ila Glorieuse Aventure, à côté de fort beaux décors. Mais l'effort est visible. Le résultat est tangible.

Certaines vues de plein air, certaines parties de l'incendie, dans le beau film que présente le Splendid Cinéma, valent des tableaux de maîtres.

On les verra avec intérêt et l'on souhaitera que se fasse rapidement l'évolution que marque vers le mieux, vers un art plus perfectionné. La Glorieuse Aventure.

R. D.

A L'ALHAMBRA

TD É D É

La distribution réservée à « Dédé » pour cette reprise est sensiblement la même que celle de l'an dernier ; le rôle d'Odette fut tenu cette fois par Mlle Granville. On ne saurait tarir d'éloges sur cette artiste et quand elle prend des libertés avec son texte on lui pardonne bien volontiers car elle ne cesse pas, pour cela, d'être charmante.

M. Guittard, que le public acceuille dès qu'il paraît avec des applaudissements demeure l'excellent Robert qu'il nous a appris à connaître, bien que, vocalement, il laisse un peu à désirer. Il serait cucieuxJJe- vou ,M. iLemay tenir à son tour, cet emploi ; l'intérêt de la distribution s'en trouverait renouvelé.

M. d'Aurlec, Mlle Gombert sont toujours très satisfaisants. M. Ducret se taille un grand succès au 3e acte. M. Noel est drôle ; très drôles aussi les trois ouvriers délégués du syndicat.

Et nous adressons des compliments nombreux et choisis aux six gentilles « petites femmes » oui tiennent l'emploi des vendeuses. Les jolis costumes qu'elles inauguraient rehaussèrent leurs danses et leurs sourires en fleur.

Stéphan.

NOUVEAU THEATRE

« Le Billet de Logement »

Il v a loin du petit café de M. Tristan Bernard à l'étape du trente-sixième régiment de hussards de MM. Antony Mars et Kéroul.

Les milieux différent et les rimes qui s'y dépensent n'ont point même sonorité.

Le garçon l'monadier Albert sacrifie à Vénus et à Bacchus, avec plus de finesse que ne le fait le major Labourdette. Nous sommes il est vrai, ici, en vaudeville militaire, genre pour lequel « secon gneu-gneus » et hilarité se mêlent de gros sel.

Un officier pudibond, afin d'échapper aux avances pressantes d'une bourgeoise osée, troque son billet de logement contre celui de son colonel. Une homonvmie fatale le çonduit alors dans une maison où, seule la vertu a oublié de pénétrer. Labourdette s'y laisse aller innocemment à la bonne chère, au champagne et à la volupté. Il ne méritera plus désormais le sobriquet de commandant Il La Candeur ».

Cetc gaudriole sans grossièreté, comporte des personnages et des imbroglios amusants oui animent avec entrain et talent les comédiens du Théâtre municipal.

Mme Pouvaud donne du mouvement et de la séduction à l'épouse volage du nharmacien d'Evreux. Cette sœur de Mme Bovarv se mue en soubrette campagnarde, et la seconde incarnation offre autant d'attrait que la première. Mme Yette Avril sait, avec esprit, exprimer l'amoralité légère de l'insouciante courtisane. Mmes Tremblay et Leprince jouent les dames Miartin dans une note juste.

T'ai fait même constatation nour, l'excellent Moulard que présente M. Cassiat, un comique de la bonne proIe. M. Grouillet m'a paru transposer trop dans la personnalité du viveur-soldat, la facture de son garçon de brasserie. La silhouette du major est esquissée avec rondeur nar M. Raine. M. Cahuzac donne de l'autorité à celle du colonel. MM. Moret, Théron, Combes, Lairrange, complètent la distribution homogène de cette pièce écrite nour dérider de refractaires hypocondriaques.

NOTES D'ART

Exposition de Peinture

SAiLLE'OES BEAUX-ARTS

Je m'en voudrais de ne pas signaler ici — même tardivement — la très intéressante initiative de la Société des Beaux-Arts qui, dans sa vieille salle rafraîchie et rajeunie par les soins du peintre Antoni, a groupé quelques peintres. C'était ta faire une intelligente inauguration de cette heureuse transformation.

J'ignore — et ne veux pas savoir — qui présida le choix des peintres figurant dans ce groupement; on s'est étonné de n'y point trouver certains noms connus; au fait la Société est maîtresse chez elle et elle avait le droit de sélectionner ses invitations au surplus, la place elle-même était limitée.

1 Quelques belles toiles comme celles de M.

Jacques Denier — un 'beau paysage plein de lumière et d'espace et la pointe du vert galant; de M. de Bùzon — un austère paysage de Kabylie et un étonnant coin de la Bouzaréa éblouissant dans l'impitoyable netteté d'un jour cru; de M. Bascoulès — une nature morte que j'aime moins que ce très joli aperçu d'Alger vu des dunes d'HusseinDey (je crois) dans un choix savoureux de gris très fins e de M. Carré — un calme et1

noble paysage résumant tout le caractère de notre Sahel algérien et deux études en montagne très remarquables ; — ces quelques toiles, dis-je, suffiraient à conférer un attrait peu ordinaire à une exposition. Mais d'autres noms sollicitent l'attention de l'amateur ; ce sont de MM. Bouriolle, avec ses pittoresques cafés maures ; Noailly, avec un intérieur kabyle ; Rousseau-Virlogeux dont la couleur s'éparpille (légère et fraîche ; Chevalier, fin et distingué; Taïb, et ses villes de rêve; Jacques Simon, avec un paysage d'une beauté classique; Frailong, qui exalte une belle journée au bord de la mer d'un pinceau ardent et sûr; Germain-Thill, Rochegrosse, Dabat, et Mmes Ketty, Carré, d'une fantaisie ravissante et dont l'Arabe chez les courtisanes est un poème délicieux d'observation et de couleur; Gautier avec des falaises de Varengeville; et Hélène Gautier dont la nature morte a de solides qualités.

L'envoi de M. de Hérain, fort important, mériterait de longs commentaires, mais il faut nous 'borner : ses gravures à l'eau forte sont généralement des études fouillées de physionomies paysannes; quelques-unes atteignent une singulière force d'expression par la synthèse des traits caractéristiques de ces modèles; voyez « Le berger Pailloux », la « Vieille Madeilon », « Veranette », « L'homme au bonnet de loutre » ; ils résument la race de telle ou telle province de France avec ses défauts et ses qualités.

Dans ses portraits de notoires contemporains M. de Hérain arrive à faire surgir sous ies traits incisifs de son burin l'esprit même de ses modèles; son « Jules Guesde », sun « Général Nivelle » pourraient servir de té moignage à cette assertion. Et dans une séTie de portraits internationaux — si on peut dire — qu'il exécuta pendant la guerre il a fix-ê le caractère distinctif des nombreux types humains qui se rencontrèrent dans cette cohue de races.

M. de Hérain est également un sculpteur de talent ; quelques portraits de femme nous apprennent la souplesse de son métier tandis que la « tête d'homme dressé contre l'adversité » et l'étude de « Vieille femme » nous en affirment la puissance.

, C. S. M.

TRIBUNAUX

Cour d'Appel d'Alger

ESCROQUERIE. UGEMENT INFIRME

La quatrième chambre de la Cour d'appel a eu à statuer hier matin sur le cas d'un caïd, chef du douar Doukhan, près de Guelma, dans le département de Constantine, inculpé d'escroquerie. En réalité il s'agit de trafic, de pourparlers engagés entre le caïd et un autre indigène influent pour faire réformer un conscrit indigène. Une somme de mille francs avait été remise au caïd Azizi Mohamed ot.n Ali qui av"il reversé immédiatement la somme au coreligionnaire influent qui devait faire des démarches auprès du major chargé de la visite des conscrits.

Le jeune indigène ayant été reconnu bon pour le service ses parents réclamèrent à Azizi la somme versée : le caïd s'en fut chez celui qui avait encaissé, mais ce dernier ne put rembourser que se^t cents francs.

Ce trafic éveillait bientôt l'attention de l'administration qui avait été avisée par une lettre anonyme et une enquête était ouverte par le parquet de Guelma.

Déféré à l'audience correctionnelle du tribunal de Guelma le 12 octobre dernier, le caïd Azizi était condamné pour -escroquerie à trois mois de prison et 500 francs d'amende.

Sur appel du prévenu la cour a acquitté le caïd Azizi. motifs pris de ce que les éléments constitutifs du délit d'escroquerie n'existent pas dans les 'faits de la cause.

Néanmoins la Cour par l'organe de son président M. Bonelli a blâmé énergiquement de tels procédés regrettant que le code pénal ne fournisse pas, en pareil cas, les moyens nécessaires pour les rérrimer ; la cour étant dans l obligation de se maintenir sur le terrain du droit strict.

M0 Bouieeret du barreau de Constantine pour le caïd Azizi.

Composez ou achetez vos engrais viticoies à base de POTASSE D'ALSACI:.

Inauguration des Habitations

k , à bon marché

Au moment même où le Parlement s'occupe une fois de plus, de la crise du logement, la ville d'Alger doit être fière de constater que les efforts tentés par sa Municipalité pour remédier à l'insuffisance des appartements, n'ont pas été vains et que l'Office public partements, d'habitations à bon marché a déjà réussi à réaliser une partie de ce vaste programme que 'se sont tracé nos édiles.

Le long du boulevard Malakoff, dans un des quartiers les plus populeux de notre cité, se sont dressés ces derniers mois, de vastes immeubles à cinq étages, à l'architecture à la fois sobre et plaisante : l'un d'eux, complètement terminé, contient quarantecinq logements, destinés 1 des familles nombreuses nui y trouveront, pour un loyer des plus modiques, le « home le plus désirable.

Ces logements, construits sous la direction de MM. Richard, architecte et Lafon, entrepreneur, sont le premier échelon des vastes travaux entrepris sous l'égide de l'Office, et, hier matin. M. le Gouverneur Général Steeg procédai à leur inauguration, entouré de nombreuses personnalités parmi lesquelles nous remarquons : IMM. Raffi, Aliez, Guastavino, Ch. Aboulker, Morard, Boivin. Chéau, Tailliart, Ginoux, Rigal. Dr St-Martin. Pasquiet-Bronde, Lovera, Tarting, Billiard. Boumedine Kakachi, Hannooouche, Grégori, Dr Lemaire, Poulalion, Raby, Vautrin, Poulain, Fuster, Massia, Leroage, etc. etc.

Après la visite des appartements de trois ou quatre pièces, clairs et moderne, dans une salle du rez-de-chaussée, décorée fraîchement, au milieu des plans et des maquettes des futures constructions de l'Office, 'M. Pasquier-Bronde, adjoint au maire et Président de l'Office prend la parole.

Après avoir exposé dans quelles conditions s'est créé l'Office, de quelles ressources il disposait et quel était son but immédiat

« construction d'immeubles à logements collectifs, destinés à la location simple », M.

Pasquier-Bronde explique que sur toute l'étendue de l'agglomération algéroise s'élèveront cês immeubles au 'Champ de Manœuvres, à Belcourt et à Bab-el-Oued.

« Le premier immeuble présenté à la population algéroise, dit-il, et qui fait l'objet de l'inauguration d'aujourd'hui possède trois façades sur Tue ; le prix annuel des locations est limité pt la loi elle-même à 910. Le choix des locataires a été dominé par le souci d'avantager les famillec nombreuses : les enfants qu'abritera la nouvelle cité seront au nombre de 215 pour 45 familles, soit près de 5 enfants par logements.

Un anpartement a été mis à la disposition de la Goutte de Lait pour l'organisation d'un nouveau service de consultations de nourrissons et de distribution de loit stérilisé. »

Puis, 'après avoir remercié les différents services qui se sont employés à favoriser l'essor de l'Office, M. Pasquier-Bronde rend hommage au personnel administratif et technique de l'organisme qui a poursuivi avec zèle la tâche obscure mais si profitable qu'est la construction de .logements à bon marché.

M. Raffi maire d'Alger, remercie M. PasquieT-Bronde des efforts faits par lui et par ses collaborateurs dans la « lutte contre le

taudis. »

« Vous auriez pu, dit-il, pour économiser les fonds si narcimonieusement mis à votre disposition, créer la maison banale, la « caserne » immense où seraient venues s'entasser, pêle-mêle les familles nombreuses, riches seulement d'Afants. Cela vous ne l'avez pas voulu. Faisant vôtres les conceptions généreuses de notre conseiller technique, M. Poulalion, chef de section à la mairie d'Alger, vous avez créé sur ses conseils et ses plans, ces -uatres immeubles dont la Ville peut à bon droit s'enorgueillir.

« Continuez, Messieurs, votre œuvre de mieux-être, de vrsde paix sociale. Poursuivez résolument cette politique de l"ha!bitation que vous venez si 'heureusement d'annoncer ; le champ est neuf, et une vaste propagande vous attend.

« Au nom de la population d'Alger, et tout particulièrement des familles nombreuses, dont je sais par expérience les difficultés, j'applaudis à votre réussite, je vous remercie. »

M. Steeg prononce ensuite le discours suivant ;

« Mon cher Président, mon cher Maire,

« Messieurs,

« Comment n'aurais-je pas répondu avec un empressement joyeux à votre invitation?

Vous ne m'avez pas convié à une manifestation estentatoire et oratoire, mais à une constatation. Nous sommes réunis aujourd'hui non pous parer de la pourpre des mots le néant des actes, mais pour enregistrer des résultats. Ces résultats, je comprends qu'ils vous apportent une vive satisfaction et une légitime fierté.

« Dira-t-on qu'il n'y a pas Iieu de s'enorgueillir de ce groupe de quelques maisons qui vient d'être édifié et 'qu'il ne permet pas encore de résoudre la rude crise du logement dont souffre votre grandissante et laborieuse cité ? Sans doute. Mais est-ce en ne faisant rien qu'on la résoudrait plus vite ? Dirat-on que vous vous contentez trop facilement de trop peu ?'Ce reproche n'est pas de nature à vous émouvoir, car il viendrait vraisemblablement de ceux qui se contentent de rien. D'ailleurs, vous n'êtes pas, nous ne sommes pas des satisfaits. Nous mesurons la disproportion qu'il y a entre les besoins impérieux et vastes que nous connaissons bien et la médiocrité des moyens dont nous disposons. Ce n'est que dans les nuages quo l'on peut construire instantanément de somptueuses cités. Elles ont l'éclat fragile de Part-en-del et elles ne donnent qu'un abri précaire contre le soleil ou contre la pluie.

Vous, plus lentement, mais plus solidement, vous avez bâti sur la terre. Le laboureur jette de temps à autre un regard 'derrière lui pour voir si le sillon qu'il a tracé est profond et droit. Vous-mêmes, lorsque vous dressez le bilan de votre labeur ce n'est pas pour vous arrêter, ce n'est pas pour vous

reposer, c'est pour éprouver la fécondité de votre méthode d'action.

« L'inauguration à laquelle nous assistons en ce moment ne démontre-t-elle pas, de la façon la plus saisissante, que vous n'avèz pas perdu votre temps, que vous avez été les exécuteurs tenaces et ingénieux de la pensée généreuse de la ville d'Alger? Vous nous avez exposé votre programme. La première partie en est déjà accomplie. L'expérience, dès maintenant, vous apporte le réconfort et l'encouragement du succès. Vous ferez plus, vous ferez mieux, avec le concours de tous les hommes de bonne volonté qui apprécient dès maintenant, la noblesse de votre effort, les obstacles auxquels il se heurte.

« Certes, vous vous êtes placés en face de cette 'crise du logement dont chacun parlé qui provoque au Parlement et dans les tribunaux une législation et une jurisprudence sans cesse renouvelées, qui dresse les uns contre les autres propriétaires et locataires, dont les intérêts contraires sont parfois également respe tables. Vous y apportez une atténuation par l'accroissement du nombre des logements .pour (familles nombreuses.

<( iMais, je le 'sais, votre attention s'est portée d'abord vers ceux qui étaient les plus dignes d'une sympathie agissante, vers ceux qui 'supportent les charges les plus lourdes, vers ceux qui assurent, au prix de sacrifices continus, la persistance de la société. Les familles nombreuses sont celles qui ont le plus

,besoin de place et ce sont elles qui en trouvent le plus malaisément. Cette difficulté ne Idate pas de la guerre, elle ne date pas des désordres économiques qui l'ont suivis. Av m la -guerre déjà, dans les faubourgs des grandes villes, c'était une plaie et une honte que le logis exigu, sans air, sans lumière, où s'entaissaient le père, la mère, les filles, les garçons. Le taudis a toujours été Ipourvoyeu r d'alcoolisme, de tuberculose, de vice Tout naturellement, il chasse vers les distractions abrutissantes et redoutables du 'cabaret l'homme, et parfois la femme. Il pousse tout naturellement les enfants à la rue, dont les spectacles équivoques exaspèrent précocement les instincts les plus pernicieux. Dans le taudis, la promiscuité albjecte abolit toute pudeur ; dans le taudis, la maladie se multiplie par la contagion, la famille se dégrade, la vigueur physique, l'énergie morale, tout cela s'étiole, et, au lieu d'hommes et de femmes sains, honnêtes, utiles, le taudis apporte à la société des individus qui sont pour elle une charge, une humiliation, un péril.

« Mon cher Président, mon cher Maire, vous m'avez demandé mon concours : il ne vous manquera pas. Le problème oui vous préoccupe a été. pour le représentant de l'immense agglomération parisienne que ] ai l'honneur d'être, un sujet d'obsédant et angoissant souci. Il y a des maux si anciens, si profonds, que quelques-uns les jugent inévitables et v voient la rançon, pour ainsi dire, de la vie collective. Non, non ! nous ne pouvons pas accepter qu'il v ait des maux nécessaires, et ni vous, ni moi ne nous abandonnerons à une résignation d'égoïsme et de paresse. Comment ! La science d'un Pasteur a pu faire reculer les maladies' les plus redoutables, et l'énergie continue, vaillante, désintéressée d'hommes réfléchis et ardents ne pourrait pas opposer une résistance victorieuse à certains fléaux? Ces maux, certes, nous voulons leS guérir, mais n'est-il pas plus facile, plus économique de les prévenir?

Les sacrifices que nous consentirons pour les habitations des familles nombreuses se traduiront par des réductions de dépenses de l'Assistance publique et de l'administration pénitentiaire. Ce que nous accorderons au logis ouvrier, nous le gagnerons sur le bureau de bienfaisance, sur l'hôpital, sur la prison.

« Un logis clair et joyeux, où la famille a hâte de se trouver réunie, où -le garçon, la fillette, au retour de l'école, trouvent une table propre sur laquelle ils placent leurs cahiers.,4etft'ls livres. pour étudier leurs leçons, faire leurs devoirs, accroîtra le rendement de notre ceuvre scolaire. Cela ne permet-il pas l'ascension des enfants du peuple vers un savoir plus précis, un çragne-pain mieux assuré. une moralité nlus haute ? LP logis clair, le logis ioyeux inspire la nropreté du corps, celle de l'âme aussi ; il donne à l'enfant le '-'-oût de l'ordre, de l'ordre dans la demeure u'il habite, peut-être aussi dans la cité à laquelle il appartient. On dit que « l'habit ne fait pas le moine ». Il est certain qu'il ne suffit pas d'être bien logé pour se bien conduire : mais ce serait véritablement un miracle ue la vertu puisse fleurir dans un bouge !

« L'œuvre à laquelle l'Office Municipal des habitation,s à bon marché de la Ville d'Alger, son actif Conseil d'administration, son distingué président, M. Pasquier-Bronde, consacrent tant de zèle désintéressé, est si haute, elle offre pour l'avenir même de la

Nation une importance si décisive qu'elle doit être continuée, complétée. M. le Maire nous rappelait, il y a un instant, l'activité précieuse des Sociétés privées qui assurent à leurs membres la propriété de leur maison.

Cela ne suffit pas encore. L'accomplissement d'une tâche semblable ne saurait être abandonné aux seules initiatives privées, si dignes qu'elles soient d'admiration et de gratitude. Il y faut la collaboMtion de la commune, il y faut la collaboration de l'Etat.

Celle du gouverneur général ne vous fera pas défaut : ie vous l'ai accordée, bien modestement. dans la limite, hélas- des ressources dont ie disposais. Ces ressources, je ferai tout ce qui dépendra de moi pour les accroître. Croyez-le bien. autant que vous je souffre de leur insuffisance : ce serait pour moi une telle joie de pouvoir travailler utilement à la réalisation de votre programme, programme de générosité française, programme de progrès démocratique !

« N'est-il pas naturel que. par lui et pour lui. nous soyions tous, Messieurs, étroitements unis? » (Applaudisements unanimes.) Et vivement intéressés, les invités se sont retirés, espérant voir sous peu se réaliser le magnifique programme de l'Office des logements à bon marché.

A TRAVERS ALGER

LE COUP DU PORTEFEUILLE. — Boulevard de France, Abbès Menouar ben Taïeb, 43- ans, accompagné de deux compères laissait tomber à terre un portefeuille ne contenant que des papiers. Un quatrième indigène naïf ramasse le portefeuille et le visite.

Celui qui l'a laissé tomber revient sur ses pas et le demande à celui qui l'a ramassé ; ce dernier- le rend. Mais alors Menouar lui dit : 9 H y avait 400 francs dedans que tu as pris »• L'autre proteste. Menouar aidé de ses deux accolytes fouille le malheureux pour soi-disant retrouver l'argent qui n'était pas dans le portefeuille et le dévaliser de tout ce qu'il a en poche.

C'est pour cela que Abbès Menouar a été arrêté hier et sera déféré au Parquet. Ce nouveau genre de vol s'appelle le vol à la Sétifienne.

MOINDRE MALAISE

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N~ VOUS ÊVtTERA t

RJIUIFE et ORIPPE

B8glstre corn" Bordeaux N' 8 U

TENTATIVE DE VOL. — A deux heures, Mme Vve Foissier. qui tient une épicerie au marché de la Lyre, a trouvé dans son magasin où il avait pénétré par effraction un jeune indigène qui avait déj'à préparé un panier de provisions qu'il voulait emporter.

Le malfaiteur a pu prendre la fuite. Il est recherché.

Une bonne précaution

Lorsqu'un simple rhume se prolonge et produit de l'essoufflement, craignez de devenir asthmatique ou emphysémateux. Employez alors la merveilleuse Poudre Louis Legras qui a obtenu la plus haute récompense à l'Exposition Universelle de 1900. Elle calme instantanément les plus violents accès d'asthme, catarrhe, essoufflement, toux de vieilles bronchites, et eruérit progressivement. Une boîte est expédiée contre mandat de 2 fr. 85 (impôt compris) adressé à Louis Legxas, 139, Boulevard Magenta, à Paris.

CHEZ L'HORLOGER. — ta nuit dernière, après avoir fracturé la porte d'entrée, des malfaiteurs ont pénétré dans le magasin d'horlogerie de Aïed Abdelkader, rue d'Anfreville et ont emporté sept .réveils en nickel, une pendule et cinq montres en métal blanc, le tout d'une valeur de 150 francs.

ANDALOUSE

Se méfier des SUBSTITUTIONS

ACCIDENT D'AUTO. — Hier matin Mme J., demeurant 2, rue d'El-Biar, a été renversée au boulevard Bru par une auto. Relevée avec des contusions assez graves, Mme J. a reçu, à son domicile, des soins du docteur Dubouchet. ,

VINS MOUSSEUX, R. Bammout. Tél. 27-65

CO.MŒDIA. — A l'occasion du Réveillon de Noël, la société Comœdia organise une grande soirée dansante dans les somptuaux salops de l'Hôtel Oriental. Des divertissements nombreux sont promis aux invités.

LA BIENFAITRICE. — Le Conseil d'administration de la « Bienfaitrice » a le plaisir d'informer ses membres que, dans le but de continuer les saines traditions d'antan, Farbre de Noël qui fait la joie des tout petits de nos mutilés, sera paré cette année d'un éclat tout exceptionnel.

Les parents membres actifs, bienfaiteurs et honoraires ainsi que tous ceux qu'intéresse cette œuvre si vraiment philanthropique sont cordialement invités à la distribution des jouets et bonbons qui aura lieu, le dimanche 30 décembre courant, à 10 heures très précises du matin, au local de la « Bienfaitrice », rampe de l'Amirauté.

t-r i 'r-l~-- ~l,

Avis très important. L'inscription des enfants désirant recevoir un cadeau, est ouverte à partir de ce jour au siège social de l'Association pour l'Education professionnelle des mutilés de guerre d'Alger. 102, rampe Magenta, 102, Alger (près la gare d'Alger) et sera close irrévocablement le 29 décembre, à 11 heures du matin.

ESPERANCE ESTUDIANTINA. — Cette aimable Société informe la population algéroise que le tirage de sa tombola aura lieu le 23 courant, à la Mairie d'Alger.

Les lots sont exposés dans une des vitrines des magasins d'ameublement de la Maison Française, appartenant à M. Attinault, rue Charras.

Le Conseil d'administration renouvelle ses remerciements à ses nombreux et généreux donateurs.

FRATERNELLE DES MUTILES ET REFORMES DE GUERRE DE L'AFRIQUE DU NORD. - La fête de l'Arbre de Noël organisée par le groupement et fixée au jeudi 27 décembre à 8 h. 30 du soir, salle des fêtes (ancien Foyer du Soldat, rue

Wais?e1 Alger). Les sociétaires ne s'étant pas mis à jour avec la caisse à la date du 15 décembre, date déj'à fixée, se verront privés de tout droit. La Fraternelle tient à remercier les. généreux donateurs qui l'ont aidée à organiser cette petite fête de famme.

BANLIEUE D'ALGER

HUSSEIN-DEY

Club des boulomanes. — Les nombreux fervents du jeu de boules de notre localité se sont réunis dimanche dernier et ont formé un groupement qui a pris nom ; « Club des Boulomanes d'Hussein-Dey ».

Un bureau provisoire a été formé. Ont été nommés : Président, Bruguières Paul ; trésorier, Pons François; secrétaire, Portela Pierre ; assesseurs, Gornès Jean, Scott Jean, Gélabert Joseph, Sintès Michel.

Un concours intermembres aura lieu dimanche 16 courant. Les joueurs désirant faire partie de la société pourront y participer.

MAISON-CARREE

Le mauvais temps. — Par suite des nombreuses pluies tombées ces Tours derniers, le mur de soutènement du jardin de l'école primaiie supérieure de garçons s'est écroulé hier mardi, à 4 h. 15, sur la route conduisant à Fort-de-l'Eau. Quelques instants plus tard un enterrement arrivait et c'est miracle -ue plus de 50 personnes n'aient pas trouvé la mort.

L'oued Harrach a également augmenté son niveau d'environ 2 m. 50 du 11 au 12

La balMO-URMO. — Le oai uonne par n08 héroiques saneurs-pompiers pour fêter la Sainte-Barbe a acquis un succès aussi brillant aue mérité. Comme nous avions pu le prévoir les salles de fêtes de la mairie furent hélas trop petites pour contenir l'affluence énorme qui s'y nressait.

Samedi, 8 décembre, à 21 h. précises, le bal commençait, un quart d'heure plus tard la Marseillaise saluait l'arrivée de M. Tourenne, maire, accompagné de M. H. Crocherenne1, er adjoint, qui sont reçus par. M J.

r i e,

Crocherie, sous-lieutenant, commandant la subdivision et les principaux gradés ; Mu Tourenne après les avoir félicités, offre une coupe de Champagne à tous les sapeurs.

Le bal se continua au son dA-, danses les mieux choisies Dour ne se finir qu'à une heure très avancée de la nuit.

Le lendemain, à midi, ru grand restaurant de la Poste, un banquet terminant la fête réunissait autour des tables, coquettement garnies et aux côtés de M. Crocherie : MM.

Tourenne. maire ; Altairac, conseiller général - H. Crocherie, 1er adjoint : Daspres, lieutenant au 5e Tiraileurs, représentant M. le Colonel Parfait, commandant d'armes ; Sintè- lieutenant, commandant la subdivision des sapeurs-nompiers d'Hussein-Dey ; Pons, sous-lieutenant, commandant celle de l'Arba ; les délégations des saDeurs-pompiers de ces deux communes. M. Zevaco délégué financier retenu s'était fait excuser de ne pouvoir assister au repas.

Après le traditionnel discours orononcé par M, Crocherie, auquel réoondit M. Tourenne, maire, qui félicita les saoeurs et leva la coupe en leur honneur, vint le tour des chansonnettes et monoloeues qui furent chaleureusement aDPlaudis.

Puis tout le monde se sépara, heureux d'avoir passé une bonne fête.

Association de Foucault. — La conférence de maître Roure, avocat à Blida. sur « Le rôle s- rial de la femme Il, donnée ieudi dernier dans la salle de Foucauld, avait attiré un public nombreux et choisi. Nul n'ignore qu'il ast de la plus haute importance de déterminer le rôle social de la femme, car ce rôl"" rejaillit de façon directe sur l'organisation de la famille et donc, de la société tout entière.

Avec une grande richesse de documentation, dans un langage clair et accessible à tous, 'souvent avec une chaleur d'expression qui provoqua d'un.animes applaudissements,

le jeune et brillant conférencier exnosa les deux grands mouvements d'idées qui dominent la matière : d'une part, les effets de l'église catholique pour le relèvement féminin ; d'autre part, le mouvement féministe qui a pris naissance au milieu des transformations économiques du 19e siècle.

Après avoir indiqué les raisons qui nous contraignent à condamner ce dernier parce que fortement marqué d'individualisme, maître Roure démontra que c'est à la nature même des choses qu'il faut demander une solution ; or, celle-ci nous indique nettement que la fonction fondamentale de la femme, c'est la maternité. Pour remplir dignement cette fonction, la femme a besoin d'une famille fortement organisée et dans laquelle les lois et les mœurs lui réservant une --ce prépondérante ; d'où la nécessité de réformer profondément l'organisation familiale, tant en ce qui concerne l'administration des biens, qu'en ce qui touche notamment à la puissance paternelle.

C'est cette réforme, aussi nécessaire qu'urgente. qui fera l'objet d'une prochaine conférence de maître Roure.

Importante arrestation. — A la suite de trop nombreuses plaintes en escroquerie portées contre inconnu au commissariat de police, des instructions sévères ont été données pat M. Hébert, notre commissaire, en vue de mettre un frein à ces exploits.

La dernière plainte, qui rèmonte au 11 -té.

cem'bre, était portée par un indigène originaire de Tizi-Ouzou, lequel se disposait à regagner son domicile lorsqu'il fut accosté par un jeune indigène hafoillé à l'européenne qui, après s'être fait passer pour conducteur du service d'autobus Alger-Tizi-Ouzou, lui remis, contre la somme de 20 francs, un soi- * disant billet de place, qui n'était autre qu'un récépissé d'objet recommandé des Postes, qui n'a naturellement pu servir au plaignant, lequel n'a pas oulblié de donner le signalement exact, au commissariat, de son fameux chauffeur. J..

Or, vendredi 14 courant, l'inspecteur de police Lescarret appréhendait dans une rue retirée de la ville un indigène répondant exactement au signalement donné et qui était occupé à tamponner divers reçus. Amené au commissariat, il a déclaré se nommer Albassi Amar ben Mouloud, repris de justice et déjà condamné pour escroquerie. Fouillé, il a été trouvé porteur de nombreux récépissés semblables à celui donné contre 20 francs et d'un timbre en caoutchouc devant servir à quelque nouvel exploit.

L'information suit son cours et de nombreu.

ses plaintes sont à nouveau enregistrées.

L'inculpé reconnait les faits qui lui sont reprochés et a été placé sous mandat de dépôt par l'officier du Ministère public.

Fumez VOS vignes à base de POTASSE

D'ALSACE.

NOS SOCIETÉS REGIONALES

LES AVEYRONNAIS D'ALCER

Dimanche 9 décembre, a eu lieu, à la Grande-Terrasse, aux Deux-Moulins, le banquet d'hiver des Enfants de l'Aveyron.

A droite et à gauche du président, le svmpathique M. Rességuier. autour de tables artistement fleuries et bien garnies, avaient pris f.'!.lce les convives et leurs invités.

Remarqué dans l'assistance : Mmes Serres, Alazard. Fabre, Unal, Alric, Bravard, Bousquié, Blanc, Rességuier, Mlles Gros, Payrac, etc.

MM. Fabre, vice-président, Dr Gros, Besombres, Unal, Sicard, Serres, Andrieu, Bousquié, Bravard, Alric, Moyrigat, Peaux-r etc.

Bien que les sociétaires fussent moins nombreux qu'au dernier banquet la réunion n'en fut pas moins charmante, pleine d'en-

train et « lous festonnéjaïrés » tout heureux de se trouver entre compatriotes, dans une atmosphère de parfaite amitié, firent grand honneur au menu soigneusement composé et finement servi

Au Champagne, le président, en termes dé.

licats, remercia les dames, les demoiselles d'être venues en grand nombre égayer par leur présence cette agarve familiale. Il dit ensuite combien il regrettait l'aibsence des membres de Ili.Association empêchés par la maladie, des deuils récents ou par des affaires urgentes.

Après avoir levé -sa coupe à la prospérité toujours croissante de la jeune Société, elle compte trois ans à toeine, — il porta une santé aux Présidents d honneur c

M. Monssevin, sénateur de l'Aveyron ; il M. Maurice Colrat, ministre de la justice.

M. Monsserlin, (sénateur de l'Aveyron ; il leva son verre à tous las sociétaires et à leur famille, et il adressa des remerciements à M. Ginestet, vice-président des « Enfants du Tarn » pour avoir bien voulu accepter l'invitation du Consml d'Administration et remplacer l'aimable M. Bonnet éprouvé pai la mort de son père.

De vifs applaudissement couvrirent les dernières paroles du président et un triple ban fut battu en son honneur.

Il céda ensuite la parole tà M. Ginestet.

Dans la langue des félibres, M. Ginestet déclara combien il était touché de l'accueil cordial qui lui avait été réservé et présenta aux « Enfants de l'Aveyron » les fraternelles salytations de leurs cousins les « Enfants du Tarn ».

Après un ban chaleureux, la parole fut donnée, à M. Fabre. Il sut se tailler un beau succès dans une poésie de circonstance, écrite dans cette langue du terroir, si riche et si pittoresque, dans laquelle il excelle à faire passer l'âme des .gens et des choses du pays natal.

Un concert fut ensuite improvisé : Mme Bravard charma l'assistance de sa très belle voix, dans plusieurs airs d'opéra chaleureusement applaudis ;

Mme Blanc fut vigoureusement ovationnée dans « Lou Poutou » et MM. Fabre dans « Bressaïrole » de l'abbé Bessou, et Boileau, jeune artiste à la voix bien timbrée et soutenue, méritèrent les vifs applaudissements dont ils furent l'objet.

Ce fut alors le tour des chœurs languedociens : « Oquélos mountagnos, 01 foun dé la Prado », et.. chantés joyeusement par toute l'assistante.

A T'heure du bal, les couples s'enlacèrent et tourbillonnèrent aux sons entrainants de la bourrée et des danses classiques et modernos.

On se sépara fort tard enchanté de cette fête charmante et réussie.


Dernière Heure

La Réponse de M. Poincaré à la noteallemande

Paris, 15 décembre. — Le gouvernement allemand a fait déjà connaître le sens des propositions qu'il a adressées au gouvernement français par l'entremise de son chargé d'affaires à Paris.

Nous croyons savoir que M. Poincaré dans la réponse qu'il a fait remettre ce soir à M.

de Hosch s'est inspire des considérations suivantes : La résistance passive paraissant avoir cessé dans la Rhur, M. Poincaré a déclaré qu'il sera toujours disposé à conférer avec la représentant officiel du gouvernement allemand sur toutes les questions dont ce gouvernement aura le désir de le saisir, en faisant remarquer toutefois, que sur les problèInes qui intéressent également les autres aliiés. le gouvernement français se réserve avant de répondre le droit de se concerter avec eux.

La note du chargé d'affaires d'Allemagne appelle, par ailleurs, les observations suivantes : 'concernant les réparations, le gouvernement français ainsi qu'il l'a déclaré déjà à maintes reprises ne consentira ni à se dessaisir de la coimmission instituée par le traité ni à envisager un rgleiûent quelconque qui ne Serait pas rigoureusement conforme à ce traité.

La commission continuera à fonctionner avec tous les pouvoirs qui lui ont été conférés et sans aue ses droits, vis-à-vis de l'Allemagne, puissen en rien être diminués. L'échange d'iaées proposé par le gouvernement allemand et auquel le gouvernement français ne refuse pas de se prêter, ne peut donc avoir pour objet ni pour résultat une atteinte portée aux prérogatives de cette commission ni une préparation directe ou indirecte à la réVision du traité.

Sur les- questions du Rhin et de la Ruhr, le gouvernement français n'a rien à changer aux vues qu'il a exposé. Il ne saurait consentir à en dessaisir soit les autorités francobelges dans la Ruhr, soit la haute commission interalliée dans les autres territoires occupés.

Quant à l'établissement du moklus vivendi dans une ou dans l'autre de ces régions, 'e président du Conseil est tout disposé à écouter les suggestions du gouvernement de eBrlin et de les commitfiïquer, S'il y a lieu, avec son avis, aux autorités compétentes.

On acceptera notamment toutes les conversations relatives à la prorogation des accords avec les industriels ; le rétablissement de la vie économique et les questions administratives. étant entendu que le gouvernement français maintient son droit absolu de con,sentir aux réintégrations des personnes expulsées qu'après un examen individuel. M. Poincaré constate en terminant que les commissions interalliées de contrôle militaire j :tJ'-ont pas pu encore reprendre leur fonctionnement régulier et déclare que tant qu'elles I ne l'auront pas repris, l'Allemagne ne peut pas prétendre qu'elle exécute loyalement le traité de Versailles.

La reprise un travail dans la Mr

ELLE PROGRESSE JOURNELLEMENT

ET DES RESULTATS IMPORTANTS

SONT ENREGISTRES

Dusgeldorf. 16 décembre. — La reprise du travail progresse normalement.

Chez Thyssen, à Hamborn, on compte 2 hauts-fourneaux en activité, 2 convertisseurs

préparation et 3 fours Martin en chauffige.

Cnez Krupp, à Rheinhausen, 2 hauts-fourneaux .produisent, 1 convertisseur est en activité et 3 sont en préparation; les laminoirs Commencent à travailler.

A Essen, 10 fours Martin sont en marche A l'usine Neureinische StaMwerke. 2 fours Martin ; A GuteH fneug, à Oberhausen, 1 haut-fourneau : à Heinrisccfshutte, à Hatt'ngen, 3 fours Martin.

Les exploitations directes ont produit le 15 décembre, 1704 tonnes de chartbon, 5745 tonnes de coke, 8.477 tonnes" de lignite, extraite et 1.416 tonnes de briquettes de lignite fabriquées.

Le total des recettes de la MÏCUM est pàssé de 128 millions le 10 décembre à 151 millions le 15 décembre.

La valeur totale du produit des réparations, si on en déduit les- frais de transport et des taxes-tiré de la Ruhr, par les services de la MICUM à attein 815 millions de francs.

Au cours de la semeine. le total des wagons Ne 10 tonnes déchargés journellement dans la Ruhr a dépassé 8.000.

Vers la République grecque

LE PAYS SEMBLE S'Y DIRICER

RAPIDEMENT

Athènes, 16 décembre. '- Tous les journaux de l'opposition qualifient les élections de comédie électorale et invitent les électeurs ahti-vénizélistes à s'abstenir d'y participer. Les journaux vénizélistes engagent vivement les électeurs à aller en masse aux urnes et disent qu'il s'agit de l'avenir du pays.

Dans de nombreux milieux politiques, on Õtifije que quel que soit le résultat des élections, le maintien de la royauté parait bien difficile et que la Grèce semble marcher rapidement vers la -proclamation de la République, probablement même avant la convocation de l'Assemblée Nationale.

LES ELECTIONS SE DEROULENT

DANS LE CALME

ET LA TRANQUILLITE

Athènes, 16 décembre. - Les élections se sont déroulées tranquillement jusqu'à midi.

Les électeurs de l'opposition s'étant abstenus de participer au vo'te et étant restés chez eux, les rues n'ont pas présenté l'animation et l'agitation coutumière des jours d'élections.

Les candidats des listes mixtes, vénizelistes et républicains, seront nécessairement élus.

Drame dns une usine

UN RSNBEICNEMENT QUI PEUT ETRE

UNE PISTE

Paris, 16 décembre. — A propos du crime de St-Denis, un des plus anciens ouvriers de l'usine dit :

Ce crime n'est certainement pas le résultat d'une vengeance; il a été bel et bien prémédité et accompli par des sens au courant des usages de l'établissement.

— Mais, demandons-nous, soupçonnezvous quelque ouvrier renvoyé ou quelque personne ayant été an rapport avec le chef pointeur ? < :

— Je ne désigne personne, répond cet ouvrier, mais je me souviens du passage ici, il y a quelques mois, d'un espagnol aux allures inquiétantes ; il est resté quinze jours - ou trois semaines à l'atelier puis il est par-

ti.

Cet espagnol n'avait rien d'un ouvrier ; s'il est venu prendre place parmi nous, ce ne peut être que pour se faire délivrer quelque certificat justifiant de moyens d'existence.

L'ouvrier termine en disant : Il avait les mains par trop soignées, cet espagnol. Il évitait trop les taches pour être un gars d'attaque à l'ouvrage ; ses chemises fines, ses chaussettes de soie, son pantalon au pli irréprochable, ses chaussures de choix. Tout cela n'est guère une tenue d'ouvrier en fer.

Le signalement de ce bizarre compagnon correspond assez à celui du meurtrier, dinné par les témoins du drame. Dès qu'ils ênt recueilli cet important renseignement, les inspecteurs de la police judiciaire se sont mis en chasse.

Une manifestation des heures

Paris, 16 décembre. — Cet après-midi à 16 heures, à l'issue de plusieurs réunions organisées par la fédération des locataires, un mot d'ordre a été donné pour faire grouper tous les assistants place de la Bastille afin de manifester et de tenir une réunion en plein air en faveur de la diminution des loyers.

La police avisée envoya sur Dlace des gardes municipaux et des vardiens de la paix, afin d'empêcher la manifestation.

Autun incident ne s'est produit.

EN SUISSE

UN ATTENTAT IMAGINAIRE

Berne. 16 décembre. — Une agence télégraphique suisse déclare que la nouvelle selon laquelle un attentat devait être commis à Lausanne, à l'occasion d'une cérémonie, contre M. Chuard, président de la Confédéra ion, est dénué de tout fondement.

ntùflfés et Anciens (ombaffanfe

UN GRAND CAi-A PRÉSIDÉ

PAR M. MAGINOT

Paris. 16 décembre. — M. Maginot apr-, sidé, cet après-midi, la matinée organisée,

au manège de la rue Jean-J aurès, par l'Association des mutilés et anciens combattants du 1S9 arrondissement.

Après une éloquente' allocution de M. Fabrv, député. M. Maginot, devant un auditoire de 7.000 personnes, a rappelé les obligations. contractées par la nation envers les Victimes de la guerre, et plus particulièrement envers les orphelins sur lesquels tout le D:W'" a le devoir de veiller.

En terminant son dis-cours. INI. Maginot a fait appel à l'union de tous les citoyens soucieux d'obtenir pour le pays la paix qui doit consacrer ses droits et assurer sa sécurité.

LES SPORTS

FOOT-BALL-ASSOCIATION

-r Coupe de France

Rouen, 16 décembre. — Le Racing Club de Rouen bat le SC d'Abbevi_ lle par 1 btit' à o.

BOXE

Matches amateurs France-Belgique

Liège, 16. décembre. — Les matches de boxe France-Belgique amateurs se sont disputés hier soir à 'Liège. Voici les résultats: Beleuze, (France), bat aux points Moreau (Belge) ; Sibille ..(,Belgc). bat aux points HuaTd (France) ; DUlfo (Fr. bat aux points

Thons (Belge) ; Lépine (France), bat aux points Occhevis (Belge) ; G. Delarge ('Beige), bat aux points Lacayerie (France) ;

Becken (Belge), bat aux points Drolez (Fr.); F. Delarge (Belge), bat aux points François i(France) ; Nokin (Belge), bat aux points Spindier (France).

La Belgique gagne donc par 5 points contre 3 à la France.

CROSS-COUNTRY

Challenge Maurice Boyau

Résultats par clubs : 1. Olympique de Paris, 11 points; 2. Etoile Sportive de JUVIST, 94 points ; 3. AS Excursionnistes Lyonnais, 143 peints ; 4. AS Montferrandaise ; 5. CO Creusotin ; 6. 10 Cornois; 7. A. Amicale de ParisS; 8. CA Beglais

Le chalenge des Corporations Léopold

Mourter

Aujourd'hui a été disputé, à Corneilles-enParvis. le challenge des Corporation Léopold Mourier.

Fn 1 absence de Gaston Huet, Dolquès a enlevé la première place avec aisance.

Résultats : 1. Dolquès, couvrant les 8 ki- lomèlres du parcours en 23' 20" ; 2. Lauvaux ; 3. Corlet ; 4. Oarmant ; 5. Piétri ; 6 Georges ; 7. Achèr ; 8. Beausire ; 3. Phillips ; 10.

P,, zzi.

AVIRON

Le Congrès de l'Union des Fédérations d'Aviron

[L'Union des Fédérations françaises d'aviron doit se réunir en Congrès au mois de février prochain. Chaque Fédération est invitée à s'v faire représenter par deux délégués. Jusqu'à présent, la Fédération des. Sociétés nautiques de la Méditerranée avait confié ses intérêts à deux membres appartenant à des clubs parisiens; mais ceux-ci ont toujours paru négliger les Société d'aviton de la Méditerranée.

Aussi, convient-il de se réjouir de la décision prise par la Fédération de la Méditerranée, au cours du Congrès tenu le 25 novembre dernier, de désigner deux délégués appartenant à des Sociétés dépendant de la Fédération.

C'est ainsi que MM. Devos, président de la société"" « La Pelle » de Marseille et Giraud, président du » Rowing Club de Marseille », ont reçu mission d'aller à Paris défendre les clubs de la Méditerranée.

A ce propos, nous souhaitons ardemment que la Fédération des société d'aviron de l'Afrique du Nord ne tarde pas à se créer, afin de se faire représenter au futur congrès de l'Union des Fédérations.

Les rameurs d'eau douce, qui sont plus nombreux, ont naturellement une tendance fâcheuse à négliger les intérêts des rameurs d'eau salée.

- Nous apprenons que la Fédération des sociétés nautiques 'de la Méditerranée a fixé au 22 juin 1924 la date de ses régates, au cours desquelles seront disputés les divers championnats.

Nous souhaitons que les couleurs du « Rowing Club d'Alger » y soient représentées.

.courses Hippiques

A Alger

NOTRE FAVORI TIGRE-ROYAL

TRIOMPHE DANS LE PRIX

DES SOCIETAIRES

10.000 FRANCS, 1.800 METRES

Le temps qui menaçait dans la matinée s'est maintenu au beau; le soleil a faIt de fréquentes apparitions; le sport a tenu toutes ses promesses 4e sorte que l'après-midi a été des plus agréables pour la nombreuse et élégante assistance qui s'était donné rendez-vous au Caroubier.

Les services ont très bien fonctionné.

Les épreuves

Dans le Prix Enoch, trot, 3.000 francs, Quatorze- Juillet a vécu sur son avance jusqu'à la fin du premier tour où Windsor et Quelle-Veine l'ont débordée. Tout l'intérêt de la course s'est dès lors confiné sur la lutte qui mettait aux prises les deux juments ; Windsor a dû à sa régularité et à deux mauvaises fautes de Quelle-Veine commises. au moment où celle-ci allait lui prendre l'avantage, de finir première. Finissant très fort, Patriote s'est adjugé le second accessit, paraissant même mettre en péril la place de Quelle-Veine.

1. Windsor à M. J. Ramis (F. Spitéri) ; 2. QueMe-Veine à M. X. Licari) ; 3. Patriote à M. J.-Ch. Ellul (Ellul fils). -

Temps : 2825, 2835 et 2955 en 4/45 1/2,

4'48, 1/2.

Pari mutuel. — Pesage : gagnant 83,50 ; placés 32 et 19,50. Pelouse ; ganânt 6g fr. ;

glacés 19,50 et ir.

Forfait : Riri.

La gagnante faisait sa rentrée après une longue absence par suite d'accident. Forward et A.gnel partent en tête dans le Prix des Banques, course plate handicap, 6.000 francs, 2AOO mètres, puis se laissent suppléer au commandement par Piperotte et Petite-Mère celle-ci remontée de l'arrière-garde. Dès le passage devant les tribunes, Petite-Mère avec sur ses talons Piperotte mène un train d'enfer ; on arrive ainsi jusqu'au bout de la montée où Forward progressivement amenée de la quatrième position où elle avait été sagement maintenue vient attaquer les leaders, Petite-Mère laisse passer, mais Piperotte oppose une vive résistance à Forward ; il faut à celle-ci pour fui prendre un léger avantage sur le poteau toute l'énergie de Vatard, troisième Petite-Mère devant Agiiel à deux longueurs ; Liberty était forfait ; Flore a refusé de s'employer ; quant à Mirontaine. elle a été loin, bien loin de montrer la même forme que dimanche dernier.

1. Forward à M. Brossette (Vatard) ; 2.

Piperote à M. X. Lecari (Goodenough) ; 3.

Petite-Mère à M. Surjean (G. Marti).

Une tête, quatre longueurs, deux Iongneurs; temps 2'51",

Pari mutuel : pesage gagnant 23 fr., plafés 16 et 28 fr.; pelouse gagnant 11, placés fr. 50 et 12 fr. k

ILE PRIX DES 80CIET«*RËS

10.000 francs. — 1800 mètres

Nos prévisions s'y sont réalisées. Tigri Royal, notre favori a brillamment enlevé l'épreuve en venant à quelques mètres du but prendre un avantage facile à MiMe Feuilles nui. dans les tournants, avait attaqué et réglé Look at Me. Celle-ci précédait d'une longueur Mareuil qui avait assuré Un train rapide jusqu'entre les derniers tournants où Look at Me. Mille Feuilles, puis Tigre Royal l'avaient acosté et réglé

Dans cette épreuve où le départ avait été magistralement donné, King-Lear qui se trouvait au milieu du peloton a du sans (Joute être accroché ; le poulain a culbuté et son jockey Caruana est tombé sur la tête. Caruana est resté longtemps étourdi ; on a cru un instant la chute lui avoir été fatale. Il n'en était rien heureusement et nous avons appris avec plaisir que la chute du jockey de l'écurie Licari n'aurait aucune conséquence fâcheuse pour lui.

Tigre Royal a confirmé par cette belle victoire se course de dimanche dernier où bien que très désavantagé au départ, il n'avait été battu que d'une courte tête par Look at Me.

Il est entraîné par M. Spiteri.

1. Tigre Royal, à M. A. Grech (Vinciguerra) ; 2. Mille -Seuilles, à M. Frendo (Tendero) ; 3. Look al Me, à M. Tami ben Daoud (Frtfd) ; 4. Mareuil, à M. Bonello (Semblât).

Temps : 2' 4" 7/10e. -

Pari mutuel. — Pesage : cragnant 25 fr. ;

placés, 14, 15,50 et 21 fr.. Pelouse : gagnant, 11 fr. 50 ; placés, 6,50 7 et 8,50.

Une longueur, deux longueurs, deux longueurs.

Forfait : Princesse Royale.

La victoire de Tigre Royal svr le terrain lourd, sur une quatre ans spécialiste des 1.800 mètres. Mille Feuilles, est à cosiclérer ; elle classe Tigre Royal comme un excellent poulain ; c'était l'impression qu'il nous avait d'ailleurs faite la première fois et dont nous avions fait part à nos lecteurs.

Kingh Lear a fait dans le peloton toute la course sans son jockey, et quelle course ! Le poulain, -qui eût été à l'arrivée certainement, a DU être repris au pesage où il s'était précipité par une barrière ouverte. Le poulain s'est blessé au jarret droit.

Dans le Pfix des Vagues, course plate à réclamer, 4.000 francs, 2.000 mètres, La Comédie s'est fait coiffer sur le poteau par Ardémis, avec qui elle. était aux prises depuis

l'entrée de la ligne droite; Ardémis a fait au mutuel la jolie cote de 100 fr. 50 ; troisième Verseur, à une tête, devant Flyer. La distance ttait trop courte pour Rieuse.

1. Ardémis. à M. Ben Redouane (Alsopp) 2. La Comédie, à M. X. Lkari (Giltet) ; 3.

Verseur, à M. vBonnel (Tendero).

Une encolure, trois longueurs, une tête.

Temtps : 2' 21" 1/2. Pari mutuel : Pesage, gagnant, 100 fr. 50.

Placés : 35,50 et 25 fr. Pelouse : gagnant, 30 fr. Placés, 18,50 et 11 fr.

Forfait : Mirofitaine.

Le Prix Azur trot, handicap. 4.000 francs s'est terminé dans un mouchoir. Bravo le 'handicap-eur Uxlbrige a vécu, régulièrement sur son avance jusqu'entre les tournants où Riri qui avait fait une course remarquable et qui entre temp, a mi-chemin en face avait faussé compagnie à Ravageuse avec qui il avait longtemps frotté sulky à sulky ec avait à quelques mètres plus loin contraint QuelleVeine a lui céder le Ipas a gagné avec une seconde avance sur Quelle-Veine revenue sur la fin ; troisième à une longueur, Démon devant Ravageuse et Uxbrige dans l'ordre.

Temps : 3.33Ô mètres, 3.225 et 3.390 en 5' 25" 5' 26" et 5' 26" 1'2 : 1. Riri à M.

T,..Ch. Ellul (Ellul fils) ; 2e Quelle-Veine à M. Licari (F. De;bono) ; 3. Démon à M. Vitoz (G. Vitoz).

Forfait : Tapage.

Pari mutuel : Pesage : gagant, 64,50. Placés, 31,50 et 39. Pelouge, : gagnant, .25 fr.

Placés : 14,50 et 20 fr.

'Nos favoris sofit ifldrquâs en caractères gras. :

Matfrhot.

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EN FRANCE

A Vinoennes

Prix Jonzac. — Trot monté. — 2.500 m. —

1. Uriel Cinq ; 2. Utbain ; 3. Union.

Pari mutuel.— Pesage : gagnant, 34 fr. 50.

Places. 12 fr. 50, 14 fr. M, 11 fr.

Prix Agen. — Trot attelé. 2.500 mètres.

— 1. Ulm ; 2. U.pathus; 3. Ultique.

Pari mutuel. — Pesage : gagnant, 13 fr.

Placés : 5 fr. 50, 8 fr., 8 fr. 50.

Prix Brive. — Trot attelé. — 2.800 mètres.

— 1. Tradition ; 2. Tapageur ; 3. Thésé.

Pari mutuel. — Pesage : gagnant, 34 fr.

Placés, 16 fr., 18 fr. 50, 18 ir, 50.

Prix Bordeaux. — Trot monté. — 3.000 m.

— 1. Stabat ; 2. Tienneval.

Pari mutuel : Pesage : gagnant, 46 fr. ;

Placés : 25 fr. 50, 32 fr.

Prix Maurice de CHéest. — Trot attelé. 2.800* mètres. — 1. Shelty ; 2. Sans-Tache ; 3. Serralongues.

Pesage : gagnant, 80 francs. Placés: 26,50,

41 fr. 50, 16 fr. 50.

Prix Argentan. — Trot attelé. - 2.800 m.

— 1. Roi Albert ; 2. Qukk-Silver.

Pari mutuel. — Gagnant, 30 ff. ; Placés,

15 fr. 50, 19 fr.

LA VIE UNE VER Si TA IRE

FACULTE DES SCIENCES

Ménéralogie appliquée. — M. Brives, professeur, cours public du lundi 17 décembre à 17 heures, au Laboratoire de Géologie.

INFORMATIONS MARITIMES

Radio du « Couverneur Général Cambon » Cambon quitté Port-Vendres dimanche treize heures. Arrivera lundi 14 heures 30.,

Commandant Lota.

Dans les Départements

DE NOS CORRESPONDANTS

DEPARTEMENT D'ALGER

BOUZAREA -

Obsèques. — Samedi ont eu lieu, au milieu d'un grand concours de parents et d'amis et en présence de toutes lés notabilités de Bouzarea, les obsèques de Mlle Joséphine Puech, fille du négociant si connu et si -estimé.

Mlle Puech a été enlevée à l'âge de 22 ans par un mal impitoyable. C'est la deuxième fille que M. et Mme Puech perdent en moins de dix-huit mois. Aussi la douleur des pauvres parents est inexprimable et on ne sait vraiment quelle consolation offrir à une famille aussi cruellement frappée dans ses plus chères affections.

Au nom de l'Echo d'Alger nous présentons nos condoléances à Mme et M. Puech, ainsi qu'aux sœurs et frères de la défunte et nous les prions de croire à toute la part que nousprenons à leur chagrin.

DOUAOUDA

Mariage. — Nous apprenons avec plaisir le prochain mariage de la toute gracieuse Mlle Paule-Joséphine Llopis. fille de notre estimé conseiller municipal M. Llopis Vincent, propriétaire-viticulteur à Douaouda, avec M.

Louis-Eugène Rayret, viticulteur à Boufarik.

Nos bien cordiales félicitations.

LES SPECTACLES

THEATRES

THEATRE MUNICIPAL (Direction Le Danois). — Demain mardi à 8 h. 30, pour les représentations de Mlle Dilson, de l'Opéramique dont le beau talent et le charme ont d'elle une de nos plus délicieuse chanteuse légère du moment, avec le concours du ténor Angel

LA VIE DE BOHEME

Cette brillante distribution sera complétée par MM. Blouse, Clauzure, Cilbert-Moryn et Mlle Clairval.

Prochainement. Création à Alger 1 LA

MECERE APPRIVOISÉE.

Location ouverte. Trams.

NOUVEAU THEATRE. — Demain mardi l'inépuisable succès de fou rire : -

LÉ BILLET DE LOÛÈMENT remarquablement interprété par Mmes Yette Avril, Tremblay, MM. Raine, Crouillet, Cassiat, Moret, etc. Au 2e acte : La Main d'Eltienne, chanté par Mme Yette Avril, et toute la troupe.

Prochainement création à Alger : La Ma- rlée de la rue Bab-el-Oued.

Location ouverte. Trams.

THEATRE DE L'AHAMBRA. — Ce soir,

à 8 h. 45, à moitié prix, dernière représentation de

LA FILLE DE MADAME ANCOT avec le concours des deux divettes Mmes Blanche Delimoges et Le Dantec et de toute la troupe.

Loc. ouv. Trams.

Bar américain.

CASINOS

CASINO MUSIC-HALL. — Ce soir. lundi, débuts des Malvy Bros, acrobates comiques ; grand succès de Claudine Boria, réaliste et de Paulli-en, comique. Au programme encore : les 3 Bartros, acrobates: le Miroir, attraction originale ; les Villé-Régls, duettistes et Amourette et Dupré, comédiens gymnastes.

Loc. de 10 à 12 h. et de 4 à 7 h.

CINEMAS

GE zi e,

Matinée 4 heures Soirée 9 heures Continuation du beau succès obtenu par : AU PAYS DES PAGODES ET DES

ELEPHANTS

magnifique documentaire dont les trois dernières parties sont aussi belles que les premières.

Et présentation d'un film sensationnel :

HURLE A LA NIORT

grande scène dramatique dont le pricipal personnage est

UN CHIEN

l'admirable chien policier belge Strongheart jouant le rôle du loup Francœur, dans les extraordinaires paysages de la Sierra Névada, et mettant son flair et son véritaible génie de la scène au service d'une œuvre d'aventures passionnantes.

Dudule apprenti guerrier

est le plus amusant. le plus drôle, le plus cosmique paru à ce jour des films tournés par l'inimitable.

1 DUDULE

Prochainement : LE PETIT CHOSE, d'Alphonse Daudet. Mise en scène par André Hugon.

A L'OLYMPIA

En mat. 4 h., et en soirée 9 h. : Programme nouveau et de grand gala.

Une superproduction.

Le mystère de la Vallée Blanche

Remarquable roman d'une jeune canadienne pour qui, « Un sacrifice se paie par un sacrifice ». Les scènes de cette brillante énigme se déroulent à travers les régions désertes du Canada, au milieu des neiges éternei■les, dans le silence impressionnant de ces mornes solitudes où les glaciers dressent leurs 'pics majestueux comme un défi à 1 audace des hommes.

Le Mystère de la Vallée Blanche

est un véritable labyrinthe où le doute, la surprise et l'angoisse attendent le spectateur à chaque détour pour lui arracher le fil con ducteur de l'intrigue et lui faire subir le délicieux supplice d'une curiosité toujours en éveil. Act. doc., Comique. Loc. Tel. 19.(7.

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La Meilleure Société

Matinée 4 h., soirée 9 h.

Attention I Attention A C'est aujourd'hui que le Splendid Cinéma présente

La Glorieuse Aventure

premier grand film en

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superbe comédie dramatique en cinq parties.

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1 fr. 50. Fauteuils réservés 2 fr. 50.

Location ouverte. Hâtez-vous si vous désirez avoir-une bonne place. - -

Téléphone: 28-56

CINEMA DU PLATEAU. — Soir 9 h.

Raquel Meller dans LA GITANE BLANCHE, srr. drame avec superbes courses de taureaux ; LA PORTEUSE DE PtAIN, gr.

ciné-l'oman de Xavier de Montépin ; BEAU* CITRON. 1

VA,RIETESiIN,EMAS. — Soir 9 h. Pola Negri dans LE RAGHAT, superbe drame en 5 p. ZI GOTO DANS LES COULISSES, fou Tire en 2 part.

CINEMA MONTPENSIER. — Soir. 9 h. — MARIN MALCRE LUI, fou rire en 4 part joué par Lui ; LES RODEURS DE L'AIR, 9e ép. ; LE ROYAUME DES ABEILLES, superfbe documentaire en 3 ip.

ALCAZAR-CINEMA. — Soir. 9 h. : LA DAME AU RUBAN DE VELOURS, gr. dr.

avec Ch. de Rochefort ; LES RODEURS DE L'AIR, 10e et dernier ép. LES LIONS SONT LACHES, fou-rire 2 p.

CINÉMA PALACE. *- Soir. 9 h. William Farnum dans SON PLUS GRAND SACRIFICE, drame poignant, LES RODEURS DE L'AIR, 8e ép.

ATTRACTIONS

CIRQUE NAVA (Champ de Manœuvres).

- Devant l'énorme succès et pour les nombreuses p_ersonnes qui n'ont pu assister aux représentations faute de places, la Direction a décidé de prolonger de quelques jours son séjour parmi nous. Aujourd'hui lundi à 8 h.

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Location au Cirque de 10 h. à midi

16 à 18 heures.

LE GRAND CIRQUE A. RANCY court la France depuis 1852, soit 71 sans avoir Jamais eu besoin de changer 1 seigne. Il n'est pas nouveau pour nouson passage à Alger en 1897 est tou présent à la mémoire de tous. Il passer superbes collections de fauves et autres maux et nous avons pu admirer il y a dizaine d'années ses extraordinaires phoi, jongleurs et musiciens ainsi que ses morans pêcheurs. Il nous amène cette ci ses lions féroces ett sa merveilleuse t lerie composée de 40 étalons dressés, j.

fiant ainsi sa devise « toujours beau, jours nouveau. »

COMMUNICATION

Association Symphonique. — Ce soir, répétitions générale dans le nouveau local de la société 6.

rue Drouillet à 20 h. 30. Présence indispensa-Me de tous les membre6.

La Lyre Algérienne. — Mardi 1er et 2e ténors; mercredi, barytons et basses; vendredi, -réunion générale. Dispoeition prendre pour l'orranisa.

tion de l'Arbre de Noël.

Orphéon de Bab-el-Oued. — Mardi à 20 h. 30, basses et barytons; mercredi 1er et 26 ténors t vendredi à 20 h. 30, réunion du bureau et as., semblée générale.

Les Enfants de l'Algérie. — Lundi à 18 heure», comité; mardi pwmiefs ténors et barytons ; mercredi basées et 2e ténors; vendredi, ensemble.

Mercredi et samedi, cours de solfège de 1licet de musique.

Syndicat Commercial Algérien. — Le 3®e groupe (tissus) ee réunira aujourd'hui à 5 heures du.

soir, au Syndicat Commercial Algérien.

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Maurice LECLERC-CHEVAL1ER

êugé de 23 ans, décédé à Maison-Carrée le 16 dé.

cembre 1923 rue Colonel Duruy (Quartier Belfort).

Ses obsèques auront lieu à Maison-Carrée au.

jourd'hui lundi à quinze heures.

Priez pour Lui.

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FEUILLETON DE L'ECHO D'ALGER 35

J1RÈHES MITES

PAR

-: V. BLASCO IBANEZ

Roman traduit de l'Espagnol

par C. HERELLE f.

Publié par autorisation spéciale de

MM. Oalmann Levy

éditeurs à Paria

VI

Gallardo, tendant la muleta -devant les yeux de 'l'animal, renvoya tranquillement en arrière, avec la pointe de son épée, les iban iderilles qui retomfbaient entre les cornes.

Il voulait procéder au « descabello » (i).

Après avoir avancé l'extrémité de la lame vers le haut du crâne et cherché le point vulnérable, il fit un ibrusique eéfort pour enfoncer l'aetoc. Le taureau frémit douloureu ement, mais resta Odbout, et, d'un rude coup Ôe tête, repoussa le fer.

Une partie du public grogna, et l'on entendit même quelques sifflets.

— Malédiction ! grommela Gallardo.

- Pourquoi ces gens me traitent-ils avec tant d'injustice ?

De nouveau le matador appuya l'estoc, et il réussit enfin à atteindre la moelle épinière. Le taureau tomba foudroyé.

Du côté de l'ombre, on applaudit par esprit de classe; mais, du côté du soleil, ce lut une explosion de sffflets et d'invectives.

Gallardo, tournant le dos à ses insulteurs. salua ses oartisans avec la muleta et

l'épée. Il était exaspéré par les huées de cette canaille, et, de rage, il serrait les poings.

« Que veulent-ils donc ? 'Le taureau ne permettait pas davantage. C'est une cabale montée par mes ennemis. »

Et il demeura une bonne partie de la course debout près de la barrière, considérant avec un dédain affecté ce que faisaient ses camarades et les accusant tacitement d'avoir intrigué contre lui.

Quand il reprit les instruments de mort pour son second taureau, il ordonna au Nacional et à un autre péon d'amener la bête avec la cape vers les gradins occupés par la populace. Il connaissait son public ; il savait qu'il fallait flatter les « citoyens du soleil », cette remuante et terrible démagogie qui -apportait au cirque ses haines sociales, mais qui passait avec la plus grande facilité des sifflets aux applaudissements, dès qu'une légère marque - de considération venait flat-

ter son orgueil.

Les péons, lançant leurs capes au taureau, se mirent en devoir de l'attirer vers la partie ensoleillée de la piste. La populace accueillit cette manœuvre par un mouvement de joyeuse surprise. Le drame de la mise à mort allait donc se jouer, non à grande distance, comme cela arrivait' presque toujours pour la commodité des richards assis à l'ombre, mais du côté des prolétaires et précisément sous leurs yeux.

La bête, restée seule un instant, se : ta sur le cadavre d'un cheval, donna de la tête dans les flancs ouverts, enleva sur ses cornes, telle une loque pendante, la pitoyable cat' asse qui répandait autour d'elle ses entraille- et ses excréments. Le cadavre retomba, presque plié sur lui-même, -et le taureau s'en fut, d'une allure indécise; mais il revint bientôt flairer le chevai avec des reniflements sonores, et, pour la seconde fois, il plongea ses cornes dans ie ventr& béant, tandis Que le -nrblic riait de cettl tupide

obstination à chercher de la vie dans uni ccrps inanimé.

- Vas-y, mon fils !. MÙtin ! quelle vigueur ! Continue : je te regarde.

Mais soudain l'attention de la foule se détourna du taureau en furie pour se porter sur l'espada qui traversait la piste à pas rapides, cambrant la taille, tenant d'une main la muleta ramassée autour du bâton et, de l'autre main. balançant l'épée comme une légère badine. Tout le public du soleil appaudit.

Tu les as gagnas ! dit à Juan le Nacional qui était venu se poster à proximité du taureau, la cape prête.

La foule battait des mains, appelait l'espada :

— Par ici!. Par ici!.

Tous, pour ne perdre aucun détail de la lutte, voulaient que le taureau fût tué en face de leur gradin.

Gallardo hésitait entre les appels contradictoires de ces milliers de bouches. Un pied sur l'étrier de la barrière, il cherchait l'endroit le plus propice pour la mise à mort.

Mieux valait, en somme, conduire le taureau un peu plus loin. Le matador se sentait gêné par le cadavre de ce cheval dont la triste dépouille obstruait toute cette partie de l'arène. Quand son choix fut fait, iil jeta sa montera sur les gradins, et cent mains s'allongèrent, pressées les unes contre les autres, pour saisir ce dépôt sacré.

Gallardo fit signe au Nacional de lui préparer la bête par une passe de cape ;• puis il déploya la muleta ; et l'animal fonça en soufflant, passa sous le chiffon rouge.

— Olé! rugit la foule, reprise d'amour pour son ancienne idole et disposée à admirer tout ce qu'accomplirait Gallardo.

Il continua son travail, aux acclamations de la populace qui le voyait de près et qui lui donnait des conseils de prudence :

- Attention!. Le taureau a encore tous ses moyens!. Ne te place pas entre lui. et la barriè NI C'cr"<~'c ta retraite librel

D'autres, plus enthousiastes, lui recommandaient l'audace :

— Envoie-lui un de tes bons coups !.

Vlan. D'une estocade, tu le mets dans ta poche!.

Mais la bête était trop grande et trop méfiante pour se laisser « mettre dans la poche ». Excitée par le voisinage du cheval mort, elle montrait une tendance à revenir près de lui. comme si la puanteur de ce ventre ouvert l'enivrait.

Après diverses évolutions, le taureau, fatigué par la muleta, demeura enfin immobile sur ses pattes.

Le matador avait derrière lui le cadavre du cheval. C'était une fâcheuse situation ; mais il était déjà sorti victorieux de situations pires. Il voulut profiter de l'arrêt de la bête. Le public le stimulait. Parmi les hommes qu'il apercevait debout à la contrebarrière et le corps penché en avant, pour ne rien perdre de l'acte décisif, il reconnaissait maints afficionados de la basse classe, qui, après lui avoir témoigné de la froideur, semblaient disposés maintenant à l'applaudir, touchés qu'ils étaient par 4a déférence dont il avait fait preuve envers le peuple.

Il se disposa donc pour l'estocade, leva l'épée à. la hauteur de ses yeux. Mais. brusquement, il lui sembla que la terre tremblait, qu'il était projeté au loin, que tout le blait.

cirque s'écroulait sur lui, que le ciel s'emplissait de ténèbres et qu'un effroyable vent d'aval rugissait dans l'obscurité. Son corps vibra douloureusemnt des pieds à la tête ; son crâne bourdonna comme s'il éclatait ; une angoisse mortelle contracta sa poitrine, et il eut la sensation de choir dans un précipice sans fond, de s'abîmer dans le néant.

Au moment précis où il s'élançait pour porter le coup, le taureau s'était rué à l'improviste contre lui.

Le choc brutal fit rouler et disparaître entre lesmpattes du monstre galoppant cet ennemi paré de soie et d'or. Les cornes n'avaient pas transpercé l'homme ; mais toute l'armure frontale -l'avait heurté, renversé, ter-

rassé comme par un coup de massue.

Le taureau, ne voyant plus devant lui que le cheval mort, allait charger de nouveau sur cette carcasse ; mais il sentit entre ses pattes un obstacle, et, méprisant le cadavre, il préféra s'attaquer à la brillante marionnette qui gisait sur le sable, l'enleva au bout d'une corne, la secoua quelques secondes, la rejeta de côté. Puis, une troisième fois, il fit mine de fondre sur le torero évanoui.

La multitucl,e étonnée par la rapidité de ces péripéties, demeurait muette, le cœur serré. La bête tuerait l'homme. Peut-être était-ce déjà fait.

Mais un cri soudain jaillit de toutes les gorges et rompit le silence. Une cape venait de se déployer entre le taureau et la victime; une étoffe était pour ainsi dire collée au mufle par des bras vi'Youreux qui &* efforçaient d'aveugler la bête. C'était le Nacional qui, dans une impulsion de dévouement désespérée s'était précipité vers le monstre et exposait sa propre vie pour sauver celle de son chef.

Surpris de ce nouvel obstacle, le taureau tourna la queue à 'homme gisant et chargea contre le Nacional. Celui-ci, eneragé entre les cornes, reculait en agitant la - cape, ne sachant comment se tirer de ce mauvais pas, mais satisfait, malgré tout, d'éloigner de Callardo la brute féroce.

Le public, intéressé par ce nouvel incident, oubliait presque l'espada. Tout !e monde criait, comme si les cris pouvaient aider le courageux banderillero. Les femmes sanglotaient, défournaient la tête, >se tordaient les mains. Enfin, juste à l'instant où le ta reau baissait le front pour frapper, le Nacional eut la chance de réussir à se dégager par un écart, tandis que le taureau,

dans l'élan d'une course folle, conservait sur ces cornes la cape réduite en guenilles.

L'émotion éclata en un tonnerre d'annlaudissements. La multitude versatile acclamait le Nacional et remarquait à peine le corps inanimé que quatre hommes enaportaient de l'arène le tête ballante, au ttilieti des tore-

ros et des employés du cirque.

A Séville, pendant toute la soirée, on ne parla que de la blessure de Gallardo, la plus grave qu'il eût reçue de sa vie. Plusieurs journaux avaient déjà mis en vente des feuilles spéciales, et la nouvelle, télégraphiée par toute l'Espagne avec d'abondants commentaires. produisait autant 'd'effet que s'il se fût agi d'un personnage politique victime d'un attentat.

Dans la rue des Serpents, l'imagination andalouse se donnait carrière. Selon les uns, le pauvre Gallardo venait d'expirer : c'étalft sûr, car le renseignement venait d'un homme qui l'avait vu sur son lit de l'infirmerie, blanc comme unefeuille• de papier, le crucifix entre les mains. Selon d'autres, il respirait encore, mais il ne tarderait pas à mourir : il avait toutes les entrailles arrachées, le coeur, les reins, tout, et le taureau avait fait de son corps un vrai crible.

Par le fait, Gallardo était assez mal en point : il avait une iambe cassée, un coup de corne dans le bras, des contusions à tous les membres. Mais il n'en avait pas moins repris connaissance assez xite, et, vers neuf heures du soir, on put le rapporter chez lui.,

(A suivre.)

(i) Le « descabello » consiste à enfoncer la pointe de l'épée un peu en arrière des cornes, de façon à couper la moelle épinière 4 la jonction de la colonne vertébrale et du crâne, ce tqui amène la mort immédiate de l'animal. C'est un coup de grâce par lequel on achève une bête déjà estoquée. Mais, ,lorsque le coup est mal porte, il n'en résulte pour la ibête qu'une piqûre légère, et cette maladresse excite toujours l'indignation des spectateurs. — On distingue plusieurs sor- tes de a descabellos ». Celui dont il e'agii ici est le « descaoello a pulsb ». Le matador, aifffes- avoir pla-ce la pointe de l'épée à Peudroit voulu, remonte lentement la garcle jUg..

qu'à la position verticale, puis, ..a un couli sec. enfonce la laine. ,


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* 13 décembre 1923. — Haricots gris, 2S0 à 300; haricots verts, 300 à 350; haricots beurre, 90 à 160 ; tomates côtelées, 80 à 85 ; tomates lisses. 90 à 100 ; courgettes, 150 à 175; poids anglai-s. 280 à 300: pois nains, 180 à 200; ar-

tichauts, la <douz.. 7 à 8; pommes de terre, 65 à 75 ; oranges, le cent, 75 à 80 ; mandarines, le cent, 60 à 65; citrons, le cent, 35 à 40.

15 décembre 1923. — Haricots g-ris., 275 à 300; haricots verts, 300 à 325; haricots beurre, 100 à 110 ; tomates côtelées, 75 à 80; tomates lisses. 100 à 110 ; courgettes, 160 à 175; pois anglais, 275 à 300 ; pois nains, 180 à 200 ; artichauts. la douz., 7 à 8; pommes de terre, 65 à 75; oranges, le cent, 80 à 85; mandarines, le cent, 60 à 65; citrons, le cent, 35 à 40.

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Monsieur Henri F AU RÉ

Ancien Entrepreneur de travaux publics m

Membre fondateur de l'Association

Et vous prient de vouloir bien aseister à eeô obsèques qui auront lieu aujourd'hui lundi, à 10 heures du matin.

On se réunira, au domicile mortuaire rue d'Alger, à Maison-Carrée.

M. Emile Lalanne ; Mme et M. Vielfaure et leur fille ; Mme Vve Perrin et ses enfants ; Mme Marie-Louise Lalanne en religion goeur Véronique ; Mme et- M. Joseph Lalanne et leurs enfants ; Madame et M. Perrin et leurs enfants ; Mme Vve Lalanne et son fils ; iM. l'Abbé Lalanne ; Mme et M. Heboul et leura enfante; les fa.

millee Lalanne, * Pandellé, Laooste, Vielfaure, Jacques Guiraud Perrin, Lillo, Marcel Guiraud, Ont la douleur de vous faire part de la perte cruelle qu'ils viennent d'éprouver en la personne de

Madame Marie LALANNE

Née PANDELLE

leur épouse, mère. (belle-mère, grand-mère, tante, alliée et amie décédée à Alger le 16 décembre 1923 à l'âge de 75 ans munie des Sacrements de l'Eglise. ,.

Et vous prient de vouloir bien assister à ces i obeèques qui auront lieu aujourd'hui lundi 17 dé- > cembre à 2 heures du soir.

Réunion au domicile mortuaire rue Poiret n* S.

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Le .- Courrier ne Lyon

PAR

1ARCJIARIO

XLVII

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- Pourtant, reprit le médecin, je ne croi pas que ça traîne. Il n'v a plus ni espoir, ni remède. Vous êtes un homme, n'est-ce pas ? Vous me permettrez de parler ainsi, avec cette brutale franchise, plutôt que de chercher à vous abuser.

Oui docteur, je vous remercie.

Si ie pouvais faire quelque chose pour prolonger sa vie., ne serait-ce que d'une heure je vous assure que je le tenterais volontiers.

Louiset laissa tomber sa tête sur sa poitrine.

— Allonss fit le médecin en lui prenant la main, il faut du courage !

- Louiset ! dit La Fouine, sois fort.

Le pauvre frère de Miette secoua l'étreinte douloureuse qui l'obsédait.

- .C'est un parti à prendre, fit-il en se retevant, c'est un sacrifié à faire.

- Oui, mn ami., et il faut avoir le courage de le supporter bravement 1

— Eh bien! je l'aurai J

A partir de ce moment. Louiset ne quitte pas un instant le chevet de sa sœtrr. Il lui parlait de ceux qu elle aimait.

Elle voulait lui répondre rfârfois. -

»— Non, lui disait-il, ne parle pas. Miette j je t'en prie, tu te fatigues. — Parle-moi de Mireille. dit la belle Arlé-

lenne.

— Ma fille ! s'écria Louiset à ce doux souvenir.

— Oui, de ta fille.

— Elle doit être grande et belle maintenant !

La toux vint interrompre ce colloque affectueux.

A chaque seconde la mort s'approchait davantage, guettant sa proie. -

La pauvre sœur de Louiset passa encore un jour dans cet état. -

Le lendemain la journée parut meilleure.

Louiset se mit à concevoir quelque espoir, non pas qu'il crût à un rétablissements, mais il pensait que le mal lui accordait un répit. Miette, en cette journée, semblait avoir erag-né au moins un mois de vie.

Il n'en fut rien. La nuit fut horrible,- agitée, douloureuse. La pauvre malade ne put goûter un -seul instant de repos. La toux déchirante ne la laissa pas tranquille pen-

dant cinq minutes.

La Fouine secondait son malheureux ami.

Vers le matin, au moment où le soleil allait se lever, un accès plus violent se déclara. Puis il sembla que ce corps amaigri, que cet être exténué n'avait plus la force suffisante pour soutenir un choc aussi rude.

La toux ne pouvait plus se faire entendre. ,

Louiset essuyait avec un mouchoir les lèvres de sa soeur. Le ,ling-e était, à chaque foi,s taché de sang. On ne voyait plus sur le visage de Miette que deux points rouges et deux yeux brillants au fond de leurs orbites obscurcies.

Le râle de l'agonie succéda à la toux.

Louiset et La Fouine comprirent que tout était fini. -

A Ouand Je premier rayon de soleil passa sous le rideau rouge de la voiture que la brise soulevait, la mourante eut un sourire. 1 Ce fut le dernier.

Louiset lui répondit.

Miette le saisit par la main. Ses lèvres s'agitèrent faiblement. On put lire dans leur mouvement ce mot suprême ; « Adieu- -

Le jeune agent s'avança. Les yeux de sa sœur encore ouverts étaient déjà ternes.

Aucun regard n'y brillait plus.

Elle était (morte.

-- Ma pauvre Miette! dit tout bas Louiset avec un accent impossible à décrire.

Il la tenait par la main. Il se baissa et

1 embrassa longuement au front.

C'uand il se releva, ses yeux étaient pleins de larmes.

La Fouine avait assisté avec émotion à cette scène touchante. 11 voulut essayer de consoler s- n ieune ami.

'Luuiset. debout auprès de, cette couche funèbrc; ruJlait ne plus pouvoir en détacher les yeux. Il demeurait muet, immobile, en proie à une douleur excessive.

— Louiset, mon ami, ditotLa Fouine qui saisit Vune de ses mains, allons, du cv.7.

rage 1

Le jeune agent serra la main qui pressait la sienne, il leva alors les yeux vers 'La I ouine.

— Ah ! re n'est pas le courage qui orne manque, répondit-il. Pour elle, ne vaut-il pas mieux Qu'elle soit morte ?

- — Tu as raison. un mal comme celui-là est impitoyable.1a mort vaut mieux.

— Ce qui m'afflige par-dessus tout, c'est cette séparation. cette destinée cruelle qui l'a noursuivie et frappée. Il y avait si longtemps que je ne J'avais vue. Je la retrouve. et c'est pour la voir mourir !. (Pauvre Miette-

Le jeune agent était fort Il baisa une nouvelle fois le front de la morte, puis il se releva; Du revers de sa main, il essuya ses yeux humides de larmes.

- Allons, dit-il avec résolution, maintenant il faut soager à ce qu'il y a à faire.

Sur l'ordre de La Fouine, l'un des petite Italiens alla chercher le médecin pour qu'il constatât le décès. 1

Le lendemain matin. Miette fut inhumée dans le cimetière de Dijon. Il n'y avait que trois personnes derrière sa bière ; c'étaient

son frère, La Fouine et l'agent Moulinier.

Il n'v avait ,pa's"deux heures que La Fouine et Louiset avaient quitté leur collègue dijonnais, quand ils - le virent revenir. Moulinier avait l'air radieux.

- Qu'est-ce qui vous amène? lui demanda vivement La Fouine.

— Je crois, fit l'agent, avoir vu l'un des bandits que vous m'avez signalés. Dubosc.

- Dubosc !. Vous avez vu Dubosc ?

- Il est en prison.

La Fouine et Louisct étaient haletants.

— En prison ! fit notre habile policier. Ah !

racontez-moi vite comment cela s'est passé.

- .J. ne sais si c'est bien lui, dit Moulinier; mais au signalement que vous m'avez donné je ne crois pas me tromper; il vient d'arriver de Lyon sous l'escorte de quatre, gendarmes, pour répondre d'un crime nouveau.

C'est à Lyon qu'il a été arrêté ?.

- OUI.

— Menez-moi à la prison. Il faut que je le voie.

L'agent Moulinier ne s'était pas trompé.

C'était bien Dubosc que l'on venait d'amener à la prison de Dijon.

La Fouine et Louiset, conduits par leur collègue 'dijonnais, s'y rendirent.

Dubosc était dans un cachot éclairé seulement par un soupirail dont l'ouverture était garnie de solides barreaux croisés entre eux, à l'intérieur et à l'extérieur. Ce soujurail prenait jour sur une cour, et il était extérieurement masqué par un auvent en bois, ce qui fait qu'il aie pénétrait dans le cachet qu'une faible lueur de jour.

On savait que le bandit était un être dangereux, un malfaiteur redoutable. n avait du njoins été signalé de la sorte par le commissaire du pouvoir exécutif de Lyon, car on ne savait pas en réalité qui il était. Dans la porte du cachot, — une porte solide et épaisse en cMne, garnie d'énormes ferrures-rouillées, - une ouverture d'un décimè-

tre carré était pratiquée. Cette ouverture était encore protégée par une croix en fer qui empêchait de passer la main.

C'est devant cette espèce <de judas que

Moulinier amena les deux policiers.

La Fouine s'avança.

Du'bosc était en ce moment allongé sur le grabat qui lui servait de couche. Sa tête relevée s'appuyait sur sa main, le bras étant plié.

En entendant marcher dans le corridor, il tourna la tête vers le judas. Il vit les agents.

II comprit du moins qu'ils appartenaient à la police, car le corridor était obscur et il ne pouvait pas voir leurs traits. D'ailleurs, il ne connaissait ni La Fouine ni Louiset.

La Fouine l'examina un instant.

Le bandit eut un mouvement de dédain.

Un sourire canaille passa sur ses lèvres. Il haussa les épaules et détourna la tête.

— C'est bien. lui dit La Fouine.

— Oui, c'est lui, confirma Louiset.

Nos deux policière laissaient rayonner leur joie' sur leurs visages. Enfin ils tenaient Dubosc, le principal auteur du crime o - Lieursaint, celui que l'on avait confondu

avec Lesurques.

Au fait, la ressemblance était frappante.

Saaif la couleur des cheveux qui étaient .très bruns, tandis que Lesurques les avait blonds, il y avait une similitude complète entre eux.

La Fouine et Louiset se communiquèrent leurs impressions à ce sujet. Avec leur clairvoyance en quelque sorte professionnelle, ils étaient bons juges en la matière.

- Vous ne voulez pas lui parler ? demanda Mouliirier.

— Je verrai, répondit La Fouine, je demanderai peut-être au juge un permis de; communiquer avec lui.

- Il n'a pas donné le nom de Dubosc.

- Oh ! cela ne m'étonne pas.

- Son ordre d'écrou porte le nom de Rouland. — Comment a-t-il été arrêté J i

'Moulinier ne connaissait que la substance 0e l'ordre de transfert qui avait accompagné le 'bandit à la prison de DijLn.

Cet ordre portait :

« Le nommé Charles B.>uJctn,:t. prévenu d'assassinat et de vol sur ja p.!';'(Ulne du citoyen Joanny Bellenave, pour être transféré à Dijon où il a à purger un jugement de contumace. »

Voici lès faits :

Un au auparavant un vol important avait été commis à Dijon. On avait dévalisé une église. Les ciboires, les calices, les ostensoirs, tous les objets du culte ayant uneyaleur avaient été enlevés. L'un des voleurs avait été pris au moment où il cherchait à vendre de l'or fondu provenant de ce vol, car pour écouler plus facilement le métal précieux les bandits avaient fait fondre les vases sacrés. Il avoua son crime.

On savait qu'il avait un complice-et, d'ailleurs, il le nomma : Charles Rouland.

Cet homme, un Italien, qui se nommait lui-même Beppo Grivolli, profita de la circonstance pour charger son complice. 11 prétendit avoir été étranger au vol que Rouland aurait commis avec un autre ; quant à lui, son r s'était borné à recevoir de Rouland et ae -son ami de la matière d'or et d'argent qu'il était chargé de rendre.

Le tribunal criminel nad=-i-t pas son S"S.

tème de défense. On le condamna à vingt ans de fers. Charles Rouland fut en même temps condamné par contumace !

Mais le bandil, qui n'était autre que Dubosc. avait disparu et était demeuré' introu vable.

D'autre part, à Lyon. le crime commis sur

Joanny Bellenave avait «préoccupé la justice.

On avait interrogé la domestique de Joan.

nv Bellenave. Elle n'avait rien vu.

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Mohammed ben Mohamrrîed commerçant, rue Dupuch, 25 et rue Montaigne -22, Alger

Par jugement sur requête en date du 14 décembre 1923, le

Tribunal de Commerce d'Alger a déclaré closes, pour cause d'insuffisance d'actif, les opérations de la dite liquidation judiciaire.

Faillite

feu Fassina Joseph, en son vivant négociant, 3, rue Littré, Alger et Zrahia Fassina.

Par jugement sur rapport du Tribunal de Commerce d'Alger, en date du 14 décembre 1923 l'union des créanciers 'de la dite faillite a été dissoute et 1° feu Joseph Fassina, J'un des faillis, déclaré excusable et 20 le sieur Zrahia Fassina, non excusable.

Liquidation Judiciaire

Société en Commandite simple <( Rebaud et Cie » et Rebaud Gustave, siège social 19 rue Icissonier, Alger.

-" - Par jugement sur rapport en daté du '14' décembre 1923, le Tribunal de Commer.ce d'Alger a homologué le procèsverbal de maintien du - Liquidateur M. Aug, dans la dite

Liquidation judiciaire.

Liquidation Judiciaire

Camus Louis commerçant, 13, avenue Bab- el-Oued. Alger.

Par jugement sur rapport en date du 14 décembre 1923, le Tribunal de Commerce d'Alger a homologué le procèsverbal de maintien du Liquidateur M. Aug, dans la dite

Liquidation judiciaire.

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Pansérieux

nég-ociant en vins, 4 rue Pélissier et actudment. 7, avenue Pasteur, Alger.

zPar jugement sur rapport en date du 14 décembre 1923, le Tribunal de Commerce d'Alger a homologué le procèsverbal de maintien du Liquidateur M. Aug, dans la dite Liquidation judiciaire.

Déclaration de Faillite

Par jug ement de défaut en date du 14 décembre 1923. le Tribunal de Commerce d'Alger a déclaré en état de failli-

te le sieur Simoni Louis, commerçant au Climat de France, Villa Amoros, Alger.

Par le même jllgement le Tribunal a désigné M. Causse. l'un de ses membres,-en qualité de Juge-Commissaire et a nainmé M. Déliot; syndic provisoire.

Pour extrait:

Le Greffier.

H. NICOLAS-MISSARELY

j t Etude de Maître Henry VEROLA. Chevalier de la Légion d'Honneur, avoué près le Tribunal Civil d'Alger, V demeurant, 2, place d'Isly.

DIVORCE

D'un jugement rendu par défaut par la première Chambre du Tribunal Civil d'Alger, le 14 octobre 1922, enregistré et devenu d-éfînitif.

Entre : Madame ScheTidr, née Riveccio Césira Catherine Formata, sans profession" épouse de M. Gaston Foélix' Rousset, demeurant à Alger, rue Monge, n° 3. D'une part.

Et : M. Gaston Félix Rousset, demeurant à Alger, ruè Monge, 3.

D'autre part. ;

Il appert que le divorce a été prononcé par défaut entre les époux Rousset. aux torts et griefs du mari et que Me de BARON, notaire à Alger, a été commis pour liquider les droits des parties et que l'inseriion prévue par l'article 247 du Co-.1 de Civil a-eu lieu dans le journal La Dépêche Algérienne, du 20 janvier 1923, enregistré.

Pour insertion,

Signé : Henry VEROLA.

Ministère de la Guerre

Subsistances Militaires

ADJUDICA TION

One adjudication de 600 qx d'anthracite aura lieu à la Mairie d'Alger.. le 4 janvier 1924, à 9 heures.

Les lots ne .pourront être in..;: férieurs a 200 qx. j

Les pièces du marché et le Cahier des Charges spéciales pourront être -consultés à la Manutention Militaire et à la Sous-Intendance Militaire «A», 9, rue Maréchal-Soult à Alger.

En cas d'insuccès total ou partiel de l'adjudication, les quantités non adjugées seront mises en. réàdjudication le 18 janvier 1924, à 9 heures.

Pour tous renseignements, comploémentaires. consulter les affiches. \j

BUREAU DES DOMAINES

Q'ALCER

Le jeudi 20 décembre 1923,

à 10 heures, il sera procédé dans la cour de ]a.Manutention

*

Miliiairc,. rue de Constantine, à Alger. à la vente aux enchères publiqes de :

500 quintaux de son. ,

130 qUintax de remoulage. de blé dur.

provenant du Service des Vivres. -,

Au comptant et 7,50 en sus.

Le Receveur des Domaines, ,

• L. LEBEAU.

LA CONSTIPATION ABRÈGE LA VIE |

Elle engendre, favorise, entretient e t complique les maladies de dépression : Elle est la cause initiale de la vieillesse i

prématurée. La thérapeutique moderne, d'après les recherches de nos plus illustres savants reconnaît que la plupart ~H

! s!! des éléments morbides s'élaborent, prennent naissance et se développent dans l'intestin. Véritable égout collecteur de l'or- l

! ganisme, l'Intestin est le siège de fermentations favorables aux microbes, aux toxines et autres poisons organiques de toute ;

nature. Ces fermentations ont d'autant plus actives, la pullulation des microbes est d'autant plus intense que l'Intestin j est plus encombré. L'accumulation des matières fécales constitue un véritable bouillon de culture dans lequel les microbes ;

les toxines, les poisons intestinaux les plus virulents, se développent, reproduisent avec une effrayante rapidité. Dans !

son trajet circulatoire à travers toutes les parties du corps, le sang véhicule et disperse ces semences de maladies, ces éléments de B N

décrépitude qui minent les constitutions les plus robustes. Et l'on s'étonne des signes prématurés de vieillesse chez tel hom-

j S me. de la beauté qui s'étlftle chez telle femme, de la mollesse, du manque de force de tel jeune homme, de l'anémie, du teint KlS

! chlorotique de telle jeune fille. gpg

NE CHERCHEZ PAS PLUS LOIN B

Interrogez-les : ils avoueront qu'ils sont constipés. Et c'est de là que viennent tous leurs maux, depuis l'Anémie, la flj

Chlorose jusqu'aux maladies d'Estomac, depuis la Goutte et les Rhumatismes jusqu'à l'Eczéma, l'Artériosclérose et la Neuras- fi|9

thénie. A tous ces malheureux qui souffrent par leur faute, qui empoisonnent leur existence, qui abrègent leur vie, il faut BhH

dire, il faut répéter sans se lasser : B|n

I LES PILULES DUPUIS I

préviennent, combattent, suppriment LA CONSTIPATION ffl j ELLES RÉUSSISSENT LA OU TOUT A ÉCHOUÉ 1

Les PILULES DUPUIS rétablissent toujours la liberté d3 l'Intestin ; elle assurent d'une façon régulière, automatique ff

l'évacuation quotidienne des résidus, des déchets intestinaux ; elles expulsent les éléments fermentescibles au sein desquels S

vivent les microbes, agents infectieux des maladies les plus graves ®,

Constipés, quelles que soient l'ancienneté et l'opiniâtreté de votre constipation, vous pouvez être certains que les PILU-

LES DUPUIS vous en débarrasseront. Bj

Eviter l'encombrement intestinal, assurer la liberté du ventre, pratiquer journellement l'expulsion des fermentations micro- Bj|j

biennes qui menacent à toute heure la santé, c'est le seul moyen d'éviter nombre de maladies, de retarder l'apparition de la p|j vieillesse, de conserver aux organes un fonctionnement régulier et au corps entier toute l'activité de la jeunesse.

!j LES PILULES DUPUIS FONT TOUT CELA j

Les exiger, dans toutes les pharmacies, en boîtes de 2 francs (impôt en sus portant une étoile rouge sur le couvercle.

Les mots « Dupuis Lille » sont imprimés en noir sur chaque pilule de couleur rouge. 1

Dépôt général : Ch. BAILlŒUIL, docteur epharmacie, 109, r. Léon-Gambetta, Lille g

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Etude de Me Alfred BRISDOUX, licencié en droit, not dire à A.1ger. rue de l'Abreuvoir, n° 2.

VENTE

Aux Enchères Publiques Au plus offrant et dernier

enchérisseur <' d'Une USINE

installée à Alger, arrièreport de. l'Agha, sur les terrepleins de la Chambre de Commerce, dénommée autrefois « Ateliers Algérois de Constructions Mécaniques » eu aujourd'hui « Fonderies el Ateliers Métallurgiques d'Algie rie ».

Cette usine qui est outillée pour la réparation des navires et pour l'exécution de tous travaux se rapportant à l'industrie du fer et de ses dénvés.

comprend : ..-

I. -- Une fonjVri?, de fonte, de bronza de laiton et d'aluminium.

II. — Une atelier de nic,c anique générale. r.

III. — Un atelier de for.

de chaudronnerie, de serrurerie et de charpente en 1er.

IV. — Un atelier de menuiserie et de modelage.

V. — Un atelier d'électriéité et de réparations d'automobile.

VI. — Bureaux et logement de gardien.

Ensemble le matériel et l'ou.

tillage servant à l'exploiration' de la dite usine, la clientdel.

l'achalandage en dépendant, la droit aux baux, des terrain- 'sur leqsuels s'exploite la dite usine ainsi qu'à la jouissance dûs' constructions y édifiées enseiia-" ble encore les matéri,tUxà- provenir de la démolition des.

Jites constructions à l'expiration des baux en cours.

L'adjudication aura lieu lè 20 décembre 1923, à 15 heures en l'étude c.t par le ministère de Mc BRlSDOUX, no aire^àf'.

Alger, 2, rue de l'Abreuvoir.

La vente est poursuivie à.la..

requête de Monsieur Andié Harri'ot. docteur en droit, syn" die de

Hamot, faillite, près le Tribunal de Commerce de la Seine, d""meurant à Paris, rue de Savoie" n° 16 agissant au nom ec Lom-' me syndic de l'Union des créanciers de la faillite de ":lâ Société « Les Affréteurs Réunis ».

En vertu d'une ordonnancede Monsieur le Président du Tribunal de Commerce de la Seine, juge-c-ommissaire de la faillite de la Société « Les Af-

fréteurs Réunis » en date du 7 novembre 1923.

A l'encontre de la dite oqê- té « Les Affréteurs Réunis » société anonyme au capital de 14.800.000 francs, ayant son siège à Paris, rue Scribe, nir» méro 15.

MISE A PRIX

L'Adjudication du dit fonds ie Commerce « Fonderies et Ateliers Métallurgiques d'AI-v férié » aura lieu sous les char- tes et conditions énoncées àn ;ahier des charges et cur là

et sur nise à prix de 250.000-

Les matières premières, les ; narcliandises en magasin, sGont évaluées à à dire d'ex)erts et payables copaptaut ; vec le prix d'adjudi. cation. -, -

Consignation pour eticlié- ir : 15.000 fr.

Frais de poursuitesi et de e en sus.

Pour tous renseignenertf.» dresser à Me BRISD.oU}{;¡ otaire, rédacteur du câhîot" deâ harges; - -