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Titre : L'Écho d'Alger : journal républicain du matin

Éditeur : [s.n.] (Alger)

Date d'édition : 1922-02-25

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327596899

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb327596899/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 67558

Description : 25 février 1922

Description : 1922/02/25 (A11,N4523).

Description : Note : GG14181.

Description : Collection numérique : Documents consacrés à la Première Guerre mondiale

Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique

Description : Collection numérique : Zone géographique : Afrique du Nord et Moyen-Orient

Description : Collection numérique : Thème : Les droits de l'homme

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k7580823k

Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-10396

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 28/10/2013

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L'EXPIATION

Le recours en grâce de Landru

- est rejeté

L'exécution de l'assassin de dix femmes et d'un enfant a été fixée à ce matin, samedi, au lever du jour

UN PLAIDOYER « lN EXTREMIS » -

Paris, 24 fiévirer. — Me de Mo-ro Giafferi p. tenté hier, le suprême effort qu'il lui était wossible d'accomplir pour sauver la tête de Laridru.

Quelle fut l'argumentation du défenseur ?

Tout d'abord dit le Journal, il a souligné un ordre de faits qui apparaît à ses yeux comme .un vice fondamental de l'instruction.

« jamais, dit-il, , on ne vit affaire dans laquelle il v eut" à côté d'une telle accumulation de présomptions, pareille défaillance de preuves tangibles. » : »

,Çe>rtaines irrégularités de l'instruction furent ensuite misés en évidence par l'emmnr 'défendeur.- Celui-ci. ibjsista -particulièrement sur cette circonstance qu'on avait fait grand étadè, la découverte des ossements découverts qui eue lieu quinze jours après l'attestation de Landru, au cours d'une perquisition opérée sans que les scellés eussent été préalablement apposés.

Mais, Me de Moro Giafferi s'est attaché surtout à évoquer le souvenir d'une très vieille affaire (elle remonte à 18C)8) qui présente, quelque analogie avec l'affaire Landru. Il s'agit de l'affaire Pel.

Pel, qu'ont avait surnommé le 9 petit horloger de Montreuil JI, était accusé d'avoir brûlé -sa bonne Elise Boshmer dans une cuisinière. - - - -

Le précurseur de Landru avait comme avocat M8 Laguerre qu'assistait un jeune stagiaire à qui la fortune devait singulièretnent sourire. Il s'appelait Alexandre Millerand.

M. Millerand a donné mémoire; Me de iVloro Giafferi n'eut pas à s'étendre très longuement pour lui rappeler nue tel condamné à mort par le jury Parisien, se pourvut ien cassation et que l'affaire renvoyée devant la coucr d'assises de Melun, se termina Par sa condamnation au travaux forcés à perpétuité.

M18 de Moro Giafferi appela sur un point

particulier J'attention du Président de la Republique : « Vous souvient-il, lui dit-il, de l'expérience que firent les experts ? Ils nrirenit -à la Faculté un corps entier; ils le brûlèrent dans une cuisinière identique à celle. de. Pel. La combustion ne fut complète qu'au bout de quarante huit heures. La cuisinière qu'on avait achetée à l'état dé neuf; était complètement, détériorée à la fin ds l'expérience. Notez qu'au contraire la cuisinière de Gambais est intacte ! Et puis chez Pel il y avait du sang, chez Landru, on n'ep trouva; aucune trace.' »

Impassible, dit ie Journal, le P.résident de la République l'écoutait:,

Une décision ne- saurait tarder. Que serat-èile ? e ajoute : c -Si rnQ'us en-crcFyons les échos qui filtrent à travers les murs de la prison de Versailles,

Landru lui-même ne se leurre d'aucun espoir.

Le Petit Journal assure, de son côté, que la décision de M. Millerand est imminente et sera prise vraisemblablement avant la fin de la seimaine.

LANDRU DANS SA PRISON

Versailles. 24 février. — Landru a passé une nuit très agjtéié, cependant il plaisante encore avec ses gardiens. Comme le coiffeur de .fa prison lui taillait la barbe et les cheveux* il lui recommanda de soigner sa bairbe pour plaire aux dames.

Dans le monde de la Justice on considère l'exécution comme très prochaine.

LE RECOURS EN CRACE DE LANDRU

EST REJETÉ

Paris. 24 février. — Le Président de la République a rejeté le recours én grâce formé par Landru.

L'exécution de Landru

PARIS, 24 FEVRIER. — LANDRU SERA

EXECUTE DEMAIN AU LEVER DU

JOUR.

La Situation ,] diplomatique:

-

Paris. 24 février. - De notre correspondant spécial :

Le télégraphe nous apprend que vous possédez en ce moment une escadre an- j glaise dans le port d'Alger et qu'elle est reçue par de grandes fêtes; comme elle le fut d'ailleurs récemment à Toulon. Ces tlianifestations de sympathie franco-britanniques sont excellentes. Elles témoignent de l'inaltérable solidité des liens amicaux que la fraternité d'armes et la

onsctence des périls courus en commun, ont forgé entre les deux peuples, liens amiicaux sur lesquels l'attitude réciproque des deux gouvernements reste sans influence.

M. Lloyd George peut avoir envie de se chamailler avec M. Poincaré, pour lequel, dit-on, il a une aversion personnelle. Cela ne saurait empêcher les deux peuples de rester profondément amis et de montrer ainsi la vanité des querelles politiques.

M. Lloyd George aura passé depuis longtemps que l'intimité des deux nations subsistera touiours.

Cette constatation m'a paru nécessaire, au moment où les premiers ministres de France et d'Angleterre vont se rencontrer dans des conditions de froideur qui nous changent des effusions lyriques, des promenades amicales, des repas en, commun, des thés et des parties de golf auxquelles M. Briand nous avait accoutumés. M.

Lloyd George déjeunera, dit-on, à Calais, et M. Poincaré à la sous-préfecture de

Boulogne, après quoi seulement les deux hommes d'Etat se rencontreront dans un des salons de la dite sous-préfecture. Ce sera, en quelque sorte, la rencontre de deux avoués venant plaider, chacun, la cause de sa cliente. De cordialité, il ne saurait être question. Estimons-nous heureux si de cette rencontre sort un apaisement des récents malentendus et si l'en'tente franco-britannique redevient capable de s'élancer vers de nouvelles destinées,

1consolidée et raffermie.

Si ce résultat peut être obtenu, il sera dû, en premier lieu, à l'habile conciliation pratiquée par M. Bénès, entre les cabinets de Paris et de Londres et, en second lieu, à l'intervention d'un de nos plus grands amis anglais, de l'ancien ambassadeur lord Derby, qui n'en est pas au premier service rendu à la cause de l'union et de la paix.

C'est lui qui a décidé le premier ministre a se rencontrer avec M. Poincaré et qui a mis fin ainsi à la situation pénible, créée par le fait presque sans précédent que le

Foreign Office a omis de répondre au memorandum français du 6 février.

M. Poincaré a été assez affecté de ce geste de lord Curzon, qui frisait presque l'inconvenance, pour exiger, avant toute entrevue personnelle, qu'il fût fixé sur icelles des conditions de la France qui etaient acceptées par le gouvernement de Londres.

M. Lloyd George ayant pris lui-même l'initiative de faire demander la rencontre avec M. Poïncare, n'a pas pu refuser de satisfaire à cette légitime sollicitation.

De là il résulte que les points suivants peuvent être considérés comme désormais acquis:

Ajournement de la Conférence de Gênes de trois semaines au moins.

A la Conférence, aucune question de réparations, aucun traité de paix, ne pour-

ront être mis en question.

C'est la Société des Nations qui sera 'chargée de surveiller l'exécution ultérieure des décisions de la Conférence.

La participation de la Russie soviétique 'a la Conférence de Gênes n'entraînera pas

sa reconnaissance « de jure » ; mais cela n'empêchera pas qu'on pourra contracter avec elle des conventions économiques.

C'est sur ces bases que s'engageront les conversations entre MM. Poincaré et Lloyd George. Comme on le voit, les principales difficultés sont d'ores et déjà écartées et il devient permis de prévoir que la France et l'Angleterre se rendront à Gênes dans un accord suffisant pour mettre à néant les projets subversifs des bolchevistes, soutenus, manoeiivrés par les Allemapis.

C'est une nouvelles qu'il m'est agréablè de vous confirmer, au moment- où vous re-

cevez si brillamment chez vous les marins britanniques; car c'est la preuve que se répercute chez les gouvernants le sentiment d'amitié fraternelle qui unit les deux nations.

CUY DE SAINT-CLAIR.

AU VATICAN

LA DATE D'OUVERTURE

DES PROCHAINS CONCLAVES

Rome, 24 février. — On assure, dans certains milieux, que le nouveau PaDe serait disposé à remanier la constitution « Vacante Sede. Apostolica JI, promulg-uée par Pie X, le 25 décembre 1Q04, en ce sens que le délai fixé pour l'ouverture du Conclave, après la mort du Pape, serait porté à vingt jours, à compter du décès du Souverain Pontife. Ainsi les cardinaux des deux Amériques auraient le temns de se rendre à Rome pour participer à l'élection.

Les obsèques de Mgr Combes

Tunis 24 février. — Toute la population chrétienne de Tunis a défilé, dans la journée d'hier et durant la matinée d'auiourd'hui. devant le corps de Mgr Combes, archevêaue de Carthage et primat d'Afriaue.

Ce matin, une cérémonie solennelle a eu lieu à dix heures. Msrr Lemaitre. le nouvel archevêque de Carthace et primat d'Afrique. conduisait le deuil, assisté de Mgrs Levnaud. archevêque d'Alger ; Durand, évêque d'Oran ; Tournier. évêque d'Hippozarite; Dupont. évêque de Thibar et Poloméni.

évêque de Ruspes. Il a dit la messe, entouré de tout le clergé tunisien et des pères blancs de Carthaee.

Le cortège oui comprenait le résident général ainsi .lue ses maisons civile et militaire. les ministres du Bev. le général Bobillot. commandant la division d'occupation, toutes les autorités civiles et militaires toutes les assemblées élues, toutes les notabilités et une errande partie de la Dooulation ont accompagné le char funèbre. Conformément à la volonté du défunt, celui-ci ne portait ni fleurs, ni couronnes et aucun discours n'a été prononcé.

Arrivé dans la pérpihérie de la ville. le cortège s'est disloqué. Le corbillard a continué par la route de Cartilage, où le corps sera déposé.

Demain, à dix heures, aura lieu à la Pnmatiale de Carthage, une messe solennelle a 1 issue de laquelle la dépouille de Mgr Combes sera ensevelie dans le caveau des primats de Carthasre, où dort déjà le cardinal Lavigerie.

Le meurtre de M. Dato

LA LIVRAISON DES ASSASSINS

PRESUMES DONNE LIEU

A UNE PROTESTATION

DES SOCIALISTES ALLEMANDS

TV I - r R 1

ocuiii, 24 levner. — Les socialistes majoritaires et indépendants ont protesté contre la partialité de la justice, indulgente pour les grands èt sévère pour les petits.

Ils s'élèvent contre la livraison des assassins présumés de M. Dato.

M. Radlbruck, ministre de la Justice, justifie la livraison des coupables par des raisons contenues dans la note que le gouvernement a publiée.

La Fédération générale des syndicats oublie une protestation où elle déclare que cette livraison est en contradiction avec l'idée qu'on se fait du droit et de la justice.

Nos Courriers

Marsellle. 24 février. — Est arrivé la a Savoie D, - venant d'Alger

AU PARLEMENT

L'Affaire Paul Meunier

Un grand débat à la Chambre sur les garanties de la liberté individuelle -

CHAMBRE

LA SEANCE

La séance est ouverte à 3 h. 10. M. Raoul Péret préside. Les députés sont nombreux.

Il v a également foule dans les tribunes.

A là demande du ministre des Finances.

la Chambre vote un douzième provisoire, applicable au budget spécial des dépenses recouvrables, pour le mois de mars l'JfêZ.

Le projet de loi relatif à la création d'une médaille commémorative de Svrie et de Cilicie, est provisoirement retiré de l'ordre du jour.

La Chambre clôt par le vote de l'ordre du iour pur et simple, la discussion d'une interpellation de M. Louis Roilin, sur les retards apportés au paiement des suppléments communaux d'indemnités dûs aux instituteurs du département de la Seine, en vertu de la loi d'avril 1921. - A cette interpellation a brièvement répondu M. Léon Bérard. ministre de l'Instruction publique.

Les interpellations sur l'affaire Paul Meunier

Le Président donne,, lecture d'une demande d'interpellation de M. Paul de Cassacrnac sur l'affaire Marguliès. Cette interpellation est iointe, à celles Qui visent l'affaire Paul Meunier et oui sont inscrites à l'ordre du iour de la séance. 'h -

Le débat s'ouvre ainsi à auatre heures de l'après-midi.

L'assemblée est houleuse.

L'INTERPELLATION DE M. JULES

UHRY

M. Jules Uhry. député socialiste de l'Oise, demande les raisons pour lesauels M. Paul Meunier a été gardé en D'tison pendant vingt-huit mois ?

Le député socialiste dit aue la au-estion dépasse la personnalité de M. Paul Meunier et qu'il s'agit des garanties de la liberté individuelle. Il fait ensuite l'historinue de l'instruction. M. Paul Meunier, dit-il, grâce

à sa forte constitution, peut-être a résisté pendant 28 mois. Mais aue de uauvres malheureux détenus ont succombé, avant que justice leur soit rendue !

Très aoplaudi à l'extrême-gauche M. Uhrv se félicite de ce qu'il v ait eu. à côté de magistrats indignes, des magistrats courageux et intègres, pour dissiper la terreur.

J'esr>ère, dit-il en terminant, que le eroufrernement acceptera un proiet de résolution établissant la responsabilité civile de l'Etat dans des affaires de ce genre. Pour le surplus. ie m'en remets au Garde des Sceaux du soin de répondre à ces s-upnôts de rltaiorité que sont les autres internellateurs. ies Lacotte et les Léon Daudet. (Hilarité et applaudissements à l'extrême erauche). :.

M. LEON DAUDET A LA TRIBUNE

VIOLENTS INCIDENTS

! M. Léon Daudet intervient ensuite. Il dit Que l'opinion nublique a été stupéfaite de l'arrêt que vient de rendre la Chambre des mises en accusation.

Le député royaliste parle sur un ton déclamatoire et, dès le début de son discours, son langage provoque de vives protestations à e-auche et à l'extrême gauche.

Il soutient que, si M. Paul Meunier et Mme Bernain de Ravisi sont restés 28 mois en prison, c'est qu'ils n'ont pas voulu répondre aux interrogatoires du commandant Abert et juge Cluzel et qu'ils se sont réfugiés dans ce qu'on appelle le maquis de la procédure. En d'autres termes, dit-il, ils ont fui la manifestation de la vérité pendant 28 mois.

On applaudit au centre et à droite.

M. Daudet fait d'ailleurs observer "u'on ne peut reprocher à M. Clemenceau la longue détention préventive de M. Paul Meunier, puisque l'arrestation de celui-ci date du 12 novembre IQIQ et que M. Clemenceau a quitté le pouvoir deux mois après, en janvier IQ20.

La salle devient de plus en plus houleuse et dès ce moment, le discours de M. Daudet qui parle cependant d'une voix tonnante, est haché d'interruptions.

A l'extrême gauche, MM. Berthon et MOUtet se font remarquer parmi ceux qui l'apostrophent avec le plus de véhémence.

L'orateur royaliste rappelle les voyages en Suissé de M. Paul Meunier et de Mme Bernain de Ravisi.

Comme. en parlant de cette dernière, il dit chaque fois : « La Bernain de Ravisi », chaque fois M. Berthon, qui fut l'avocat de l'inculpée, lui crie : goujat !

La discussion se poursuit ainsi au milieu d'un vacarme intense.

Le député royaliste rappelle les affaires Caillaux, Malvy, du Bonnet Rouge. En 1917, s'écrit-il, on a évité les mutineries militaires. Que l'on ptrennè garde de voir, sous le couvert de campagnes abominables, éclater des mutineries civiles, grâce à l'argent de l'Allemagne qui atteint les plus hauts som-

mets dé la magistrature !

Ces paroles provoquent à gauche un concert de clameurs.

Le président Raoul Péret rappelle M.

Léon Daudet à l'ordre.

M. Uhry en a dit plus que moi ! crie l'orateur royaliste.

M. Péret réplique : M. Uhry a visé des cas particuliers ; M. Léon Daudet porte contre la magistrature, une accusation générale qui n'est pas tolérable dans une assemblée.

On voit alors M. Daudet se retourner ve-rs le président et lui reprocher avec véhémence de l'interrompre et de l'avoir laissé insulter par l'extrême gauche.

Quand le silence est' revenu. M. Raoul Péret, très calme, très maitre de lui déclare : a M. Léon Daudet me reproche de l'avoir interrompu. Lorsque ie l'ai fait. c'est aue ses paroles étaient de nature à froisser les sentiments les plus sacrés de tous les membres

de cette assemblée. M. Léon Daudet a dit 1 qu'il n'avait pas eu l'intention de porter contre la magistrature une accusation collec- i tive. J'en prends acte. Notre collègue a aiouté qu'il avait été insulté iusoue dans la personne d'un membre de sa famille. l'ai rappelé à l'ordre, chaque fois que, dans le bruit, une insulte ou une iniure est arrivée jusqu'à moi et maintenant ie Prie toute la Chambre d'écouter et de ne pas interrompre. (De vifs applaudissements éclatent sur presque - tous les bancs de la Chambre). --

M. Léon Daudet continue. Il dit oue la trahison, ou du moins la camaraderie payée s'est sriissée jusqu'au sommet de la magistrature. Le président Monnier a reçu de l'arbent de Bolo. Il semble bien oue le président Bompard. oui a eu le tort d'écoutor les-wvis poitiques du sénateur Debiftre. a rendu un arrêt dont la revision s'impose. Il n'est pas

possible , que la France des combattants, de ceux qui sont morts pour la Patrie, puisse supporter d'être bafouée dans un arrêt oui est une honte. (Bruit). Le retour de la politique de Caillaux nous mènerait avant dix ans. sous la botte de l'Allemaerne. C'est à cela que ie demande au Garde des Sceaux.

au nom de son fils qui est mort à l'ennemi de songer !

La droite applaudit.

Li- séance est suspendue à 5 h. 25.

INTERVENTION DE M, LACOTTE

A la reprise de ta séance, on entend M. Lacotte, - qui voit dans le non-lieu en faveur de Paul Meunier le plus récent épisode du drame politico-bancaire auquel est lié, depuis de longs mois, le sort de la France.

DISCOURS DE M. PAUL DE CASSACNAC

M. Paul de Cassagnac entretient la Chambre de l'affaire Marguliès. Il présente ce dernier con rae un innocent qu'on a fait Sraquer pendant six ans, pour plaire au baron autrichien Roiemberg-, suspect d'espionnage et qui, pendant la guerre, s'est marié en Suisse avec une Allemande.

- En 1793. conclut-il, on guillotinait; aujourd'hui, on tente de déshonorer. Il est temps de prendre des mesures propres à protég-er la liberté des citoyens.

Comme M. Uhry demande quels étaient les avocats de Rozemberg et de Marguliès, M.

Paul de Casagnac répond qu'il ne veut pas verser dans les polémiques personnelles. REPONSE DU CARDE DES SCEAUX

M. Barthou, garde des Sceaux, intervient ensuite. Répondant aussitôt à M. de Cassagnac, il déclare que le tribunal civil est sais: de l'affaire Rozemberg contre Marguliès et quil lui appartient de régler ce différend.

Passant à l'interpellation Daudet, il déclare que s'il n'est pas intervenu au moment' ou le député royalisme portait de graves accusations contre la Magistrature, c'est que 1 intervention du président de la Chambre avait mis les choses au point.

Quant à l'honorable M. Bompard, qui préside la Chambre des mises en accusation, poursuit-il, tous ceux qui le connaissent et qui l'ont connu, il y a quelque vingt ans, dans cette Chambre, rendent hommage à la correction de son attitude, à sa loyauté à son indépendance.

Au reste, le Garde des Sceaux serait indigne de ses fonctions, s'il contestait un arrêt de justice. Il y a chose jugée. (Applaudissements).

M. Uhry a posé, lui, la véritable nuestion. qui est de savoir s'il y a eu abus ; si les inculpés ont été détenus contre lé droit et contre la loi, ou si les faits particuliers de la cause n'expliquent pas la longueur de la détention; et, plus haut encore, ce qui importe, c'est de savoir si le code d'Instruction Criminelle garantit suffisamment la liberté individuelle.

Dès le mois d'avril, mon prédécesseur M.

Bonnêvay, avait, en ce nui concerne la longue détention de M. Paul Meunier, provoque les explications du Procureur Général. L'instruction a traversé deux phases : d'abord confiée a la justice militaire, elle a été remise entre les mains de la justice civile, qui l'a conservée 14 mois.

Au cours de ces 14 mois, à raison des demandes répétées de mise en liberté -n-ovisoir- formulées nar les inculpés, le juge d'instruction n'a disposé du dossier complet qy pendant 60 jours enVIron.

Le Garde des Sceaux ajoute : Le gouvernement à d'ailleurs jugé nécessaire de renforcer les garanties la liberté individuelle.

Que veut-on de plus ? demande M. Barthou.

La poursuite de desseins politiques ? A cela. le gouvernement ne se prêtera pas. Mais ii est prêt à discuter le plus tôt possible, devant le Sénat, la réforme du code d'Instruction Criminelle. (Applaudissements à -auche).

Une demande de renvoi de la discussion est repoussée.

M. Ernest Lafont s'étonne de ce que le garde des Sceaux puisse prétendre que, si un homme et une femme ont été retenus en prison pendant 28 mois, c'est la faute des inculpés eux-mêmes.

Paul Meunier est un traitre ! crie M. Léon

Daudet.

Respectez au moins une décision de justi. ce ! dit le président Raoul Peret.

Non ! clame M. Daudet, parce qu'elle n'est pas respectable! Paul Meunier est un traître !

Le président Péret rappelle M. Daudet à

1 ordre, avec inscription au procès-verbal.

M. Ernest Lafont rappelle que M. Paul Meunier était l'avocat de Marguliès, alors que M. Albert Clemenceau était celui de son adversaire, le baron Rozemberg. Cela a suffi, dit-il, pour qu'il fût arrêté en plein mois de novembre, à la veille des élections.

M. Maurice Barrès interrompt. M. Paul Meunier, était, dit-il, universellement méprisé de ses collègues et on n'a jamais vu, dans une assemblée un homme jouissant d'un aussi complet discrédit (Applaudissements).

M. Ernest Lafont s'étonne de ce qu'un grand écrivain puisse manquer à ce point de délicatesse vis-à-vis d'un de ses anciens collicues (Bruits).

Le président Raoul Peret déclare que M.

Maurice Barrès est un de ecux qui honorent une assemblée (Vifs applaudissements)

La discussion continue, très animée.

M. Léon Daudet récolte un nouveau rappel à l'ordre.

M. PAINLEVÉ INTERVIENT

Voici une intervention à la tribune de M.

Painlevé qui tient à se défendre d'avoir, étant président du Conseil, fabriqué des faux pour perdre MM Daudet et Maurras.

Ceci amène de nouveaux incidents.

M. Painlevé rappelle que, lorsque les faits furent apportés à la tribune de la Chambre.

le débat s'est terminé par un ordre du jour qui ne blâmait pas les poursuites, mais s'clonnait du non-lieu dont avait bénéficié un royali ste.

M. Daudet s'écrie :

— Parbleu! c'était la Chambre de la trahison.

Ces paroles provoquent un nouveau vacarme.

Le président Péret et M. Poincaré protestent.

M. LEON DAUDET REAPPARAIT

A LA TRIBUNE

Invité à s'expliquer, M. Daudet dit qu il a seulement entendu viser Caillaux, Malvy et Paul Meunier.

L'incident est clos.

M. Daudet fait avec humour le récit des perquisitions opérées chez lui par des policiers qui, dit-il. étaient tout à fait sympalhiques et mieux élevés que beaucoup de personnes du meilleur monde. (Hilarité.) L'orateur met la Chambre en joie quana il déclare qU' le juge d'instruction lui aurait dit : « Cette affaire est absurde ; mais il ne faut pas enmbêter ce pauvre M. Pain'evé qui est tout de même président du Conseil. »

Cet intermède met la Chambre en gaieté.

SENAT

LA SEANCE

INTERPELLATION

SUR L'ORGANISATION

DE L'ENSEICNEMENT - TECHNIQUE

M. Bienvenu-Martin, vice-président, - ouvre la séance à 15 h. 15. I

M. Cuinînal interpelle sur les mesures à pmodre îMM- assurer l'application de la loi

NOS HOTES

L'Escadre Anglaise à Alger

LE CUIRASSÉ « REVENGE » battant pavillon de M. le Contre-Armral Sir Rudolf W. Bentinok

Ainsi que nous l'avions annoncé, la deuxième division de la uremière escadre de bataille de la flotte britannique de l'Atlantique est arrivée hier matin à Ale-er. Elle se compose des cuirassé? e. Revenge ». portant les couleurs du contre-amiral Bentinck : « Ramillies » : « Roval Oak » : « Resolution » et de neuf contre-torpilleurs.

A 11 heures, l'amiral Sir Rudolf Bentinck

commandant la division navale britannique de l'Atlantique, accompagné du Consul général et du vice-consul de Grande-Bretagne.

a rendu visite au Gouverneur général oui l'a reçu dans le grand salon du Palais *d'Hiver.

Dans l'après-mid. M. Steeg. accompagné des membifcs de son Cabinet civil et d-Qg officiers de sa maison militaire, a rendu sa visite à l'amiral anglais à bord du « Revenge ». o» il a été reçu avec les honneurs militaires. La musique du bord a exécuté la « Marseillaise l'.

A son départ le Gouverneur général a ét6 salué par les salves réglementaires.

tendant à l'organisation de l'enseignement technique, industriel et commercial.

L'orateur montre qu'il s'agit là d'une nécessité vitale pour notre vie économique, surtout depuis que les patrons ne font plus d'apprentis. Il y a lieu de se féliciter du rattachement de l'enseignement technique, au département de l'Instruction Publique et des relations cordiales du sous-secrétariat d'Etat avec le monde du commerce et de l'industrie.

Un autre résultat satisfaisant, (t'cst qu'à l'heure actuelle, nos écoles d'enseignement technique comptent 31.500 élèves, au lieu de 21.000 avant la guerre. D'autre part, 140.000 jeunes gens, au lieu de 50.000 avant la guerre, suivent les cours professionnels, créés par la loi Astier.

C'est dans le Nord que l'émulation a été d'abord la plus vive ét ensuite dans la Loire. Mais il faudrait que le gouvernement s'occupât activement des cours d'artiSanat, Il y a beaucoup à faire dans cette voie. Déjà on a organisé des cours de céramique dans la Haute-Vienne, dans la Drôme et dans les Alpes Maritimes.

L'orateur ajoute que. même dans i agriculture, se fait sentir le besoin de cours professionnels et qu'il faut accroître le nombre des Chambres de métier.

Il conclut en demandant à M. Gaston Vidal quel est son programme.

M. Cruppi appuie énergiquement M. Cuminal. Mais il insiste particulièrement sur l'enseignement professionnel des jeunes fi les. « afin, dit-il, que les femmes deviennent capables d'accéder au suffrage municipal ».

M. Roustan demande la collaboration de toutes les organisations intéressées à l'établissement des futurs textes de loi.

M. Gaston Menier déclare que les industriels doivent apporter leur concours aux constructions et aux créations nécessaires.

M. Serre estime Que les inspecteurs régio-

naux de l'enseignement technique devraient se voir assigner un secteur spécial à l'intérieur duquel ils feraient des tournées d'inspection.

M. Gaston Vidal, sous-secrétaire d'Etat, déclare que les crédits de l'enseignement technique ne sont pas suffisants Puis il montre que cet enseignement doit se manifester surtout après l'écoie primaire, dont les maîtres doivent dégager l'orientation professionnel'e de leurs élèves. L'apprenti doit recevoir, en dehors de l'usine, un complément de forma tion nécessaire.

a Les chambres de métier, continue M.

Gaston Vidal. devraient être organisées d'accord entre le monde patronal et le monde ouvrier. Elles seraient alimentées par une taxe que s'imposeraient les industriels. Cela se pratique ainsi en Allemnsrne. où des laboratoires magnifiques ont nu ^tre installés et nous dirions aux industriels : aide-toi. l'Etat t'aidera ! Les svndicats patronaux ont d'ailleurs déià consenti des sacrifices importants. »

M. Vidal indique encore certaines réformes que. l'on va opérer. Il conclut à la collaboration de l'initiative nrivée avec celle de l'Etat.

Un ordre du iour de confiance, présenté par M. Cumina lui-même, et nar M. Victor Bérard, est adopté à l'unanimité et clôt la discussion.

La séance est levée à 18 h. 30.

Séance mardi.

Nouvelles Parlementaires

UN AMENDEMENT A LA DEMANDE

DE NOMINATION

D'UNE COMMISSION D'ENOUETE

M. Barthe et plusieurs de ses collègues socialistes, ont déposé un amendement à la proposition de résolution de MM. Ignace et Tardieu tendant à constituer vne commission d'enauête sur l'affaire de la Banque Industrielle di=J3hine.

Ils demandent que cette commission d'enquête soit désignée, non au hasard des - bureaux et au caprice des majorités, mais par les roupes. pour permettre à tous les partis d'être représentés et de mener l'enauête à fond. Cette enquête devra dégacer toutes les responsabilités des dirigeants du « bic » et également toutes les responsabilités de la guerre des banques. qui menace le crédit du Pays.

L'exportation des fromages

Paris, 24 février. - Répondant à une question de M. Girod, député, le ministre de l'agriculture a déclaré que l'exportation de tous les fromages, y compris les gruyères à destination des colonies et des pays de protectorat français, peut être effectuée sans autorisation et sans donner lieu à une réception de droit de sortie.

Le drame de Castres

ON REVIENT A LA PREMIÈRE PISTE

Castres, 24 février. — Toutes les pistes locales 6sont abandonnées, dans l'affaire de l'assassinat du procureur de la République Caubet.

On en revient aux affaires militaires dont il s'est occupé, comme rapporteur près de divers Conseils de guerre.

Les relations franco - britanniques

M. DE SAINT-AULAIRE

ET LORD SUMMER FONT ENTENDRE

DES PAROLES DE CONCORDE

Londres, 24 février. - Parlant au banquef donné hier soir par l'Institut français de Londres, M. de Saint-Aulaire traitant des relations franco-anglaises, a conseillé d'écarter toute tendance à se livrer à des récriminations. »

« Nos deux pays, a-t-il dit. doivent colla' borer dans l'accomplissemeflt des tâches qui se présentent à eux. La France et l'Angleter-

re peuvent avoir des querelles de ménage ; mais celles-ci ne doivent pas se produire ou..

vertement devant « leurs enfants » c'est-àdire devant les nouveaux Etats de l'Eurone qui ont leur rôle à jouer dans la future prospérité du monde:. Rien n'est plus fatal à l'éducation des enfants que les dissensions entre parents, dont ils sont témoins.

« Dans le terme c entçnte cordiale. l'accent est sur le mot cordiale et cette cordialité donne une nouvelle vigueur et une nouvelle fermeté à l'entente. Grâce à l'a compréhension accrue et réciproque du point de vua de l'autre, nos deux nations collaboreront k Gênes. J'ai une foi entière, dit M. de 5aint, Aulaire en l'avenir de nos relations et dp no?

tre collaboration. »

Lord Summer qui prit ensuite la parole dit :

« Nous sommes et nous demeureron s amis. Ils faait qu'il en soit ainsi en raison dffs ,notre -:'-s.s et de notre dévouement à la caustf. Jjfc de la civilisation. Je l'espère en raison aussi de la bonne compréhension de l'un et de l'au< f,: tre. Il est impossible de concevoir que par quelque maladresse de la part de ceux qui dirigent temporairement les affaires des deux pays ou nar suite de quelque menée enne' mie. la France et la Grande-Bretagne puis' sent cesser d'être amies. »

L'escadre Anglaise à Toulon

Toulon, 24 février. - L'amiral Sir Cowan a exprimé à l'Hôtel de Ville sa joie de la rencontre entre les marines française et anglaise.

Il a remercié pour la réception cordiale et a rappelé le grand exemple que la France a donné au monde. Il a exprimé l'espoir (.l'on jouira prochainement d'une paix solide Que les deux nations, en restant côte à côte.

pourront assurer.

Après l'affaireje 1'"Amazone"

L'INCIDENT EST CLOS

ET L'« AMAZONE » EST REPARTI

POUR - L'EXTREME-ORIENT

Marseille, 24 février. — Après le passage de l'affaire au tribunal maritime, marqué par le retrait de la plainte du commandant Cochery, un dernier point restait à solutionner : les sept inscrits débarqués par la Compagnie des Messageries Maritimes devaient reprendre leur service, sans quoi le syndicat des inscrits laissait prévoir qua l'« Amazone » ne partirait pas. - -

Une reunion a eu lieu a ce sujet, met soir, en présence de M. l'administrateur de la marine à Marseille, entre les représcn" tants du syndicat des iscrits maritimes ef.

M. Bricard, agent général de la Compagnie.

Cette petite réunion a abouti à un accord parfait entre les marins et les armateurs. Il a été entendu Que les hommes débarqués de l'« Amazone » pourraient êàte rems par les capitaines à bord de n'importe quel vapeur.

Les incidents sont donc ainsi heureusement terminés et. ce soir. le paauebot «Amazone.

a levé l'ancre à destination de l'ExtrêmeOrient.

La situation en Palestine

LA VENUE DE JUIFS INDESIRABLES

DE L'EUROPE CENTRALE

Londres, 24 février. — Les nouvelles qui la délégation arabe de Palestine à Londres vient de recevoir au sujet de la gravité croissante de la situation en Terre Sainte suivent de près l'avertissement donné par iord North.

dliffe et montrent l'extrême urgence du besoia d'une enquête en Palestine. Arabes, chrétiens et musulmans en appellent à la nation britannique pour obtenir justice. Les Arabes décla.

rent que la paix va être menacée si l'on ne met pas fin à l'immigration des juifs indésirables venant de l'Europe Centrale, pouivus d'armes à feu par contrebande.

Lire aujourd'hui

- LE SAMEDR -

DE LA FEMME


L'affaire de la Banpe de Chine

CE QUE DIT LE « MATIN »

A PROPOS de la DEMANDE D'ENQUETE

DES DEPUTES CLEMENCISTES

Paris. 24 février., - A propos de la demande d'enquête, déposée à la Chambre par MM. Ignace et Tardi-eu, dès la nouvelle de Ilarr-estatloii-de M. Pernotte. directeur de la Banque Il\¡ustrielle de Chine. le Matin, s'étonne de ce Qu'on réclame ur. enquête pariementaire. à l'heure où la iustice montre de la vigueur, contre les dirigeants de la Banque IndustrieUe de Chine.

Le Matin demande si on veut ainsi transformer une affaire judiciaire en machine politique ou distraire l'opinion, oui réclame une enquête sur les conditions dans lesquelles fut arrêté, et libéré après 28 mois de détention. l'ancien député de l'Aube. M. Paul Meunier.

Si. en effet une commission d enquete est nommée. il ,.. faudra étendre son action. Elle devra eIiaúêter. afin de savoir- si des hommes politiques ont touché de l'argent pour attaquer ou pour défendre la Banque Industrielle de Chine. Elle devra également enquêter sur les maitres-chanteurs du Parlement et de la presse. EiJe devra enquêter.

afin de Savoir si M. Philippe Berthelot. au ministère des Affaires Etrangères, a défendu les intérêts de la France ou ceux de son frère.

Elle devra aussi enQuêter. afin de savoir si M. Paul Dutasta. secrétaire général aux Affaires Etrangères sous le gouvernement Clemenceau, a été. oui ou non, mêlé Pendant la guerre à des affaires de commerce avec l'ennemi : afin de savoir si certaines missions. chargées d'achats à l'étranger, ont gaspillé des millions par incapacité ou pour d'autres causes : afin de savoir si l'arrestttion de M. Paul Meunier au milieu de la campagne électorale, a eu. oui ou non, pour cause, la nécessité de sauver un client boche de M. Albert Clemenceau.: si. (#ii ou non. ,M. Georges Clemenceau a indirectement servi les intérêts du sujet ennemi Rosenberg ; si Paul Meunier est une victime ou un traitre. Elle devra enouêter. afin de savoir pourquoi et comment, malgré les lois interdisant l'importation de titres étrangers et celleg réglementât Wimportation de devh ses étrangères, une spéculation formidable a été faite ouvertement sur les titres des sociétés pétrolifères «Royal Dutch» et «Shell», depuis 1918. alors qu'auparavant ces actions n'avaient aucun marché en France : elle devra. enquêter sur les rapports de la politique du pétrole avec la politique du lait concentré et avec la politique des banaues.

Pour cette vaste instruction, une fois au'efle sera Commencée, il faudra reprendre la formule de la guerre : jusqu'au bout !

LA QUE Si ION M TANGER

Paris. 24 février. — Le Matin insiste sur la nécessité d'une explication franco-anglaise sur la Question de Tanger. Il rappelle quels sont les faits :

Les statistiques montrent qu'au point de vue commercial, ^vant la Jluerre. la France taisait près de 50 du commerce général iu port. Aujourd'hui, plus de 80 des propriétés non bâties sont entre les mains franîaises. Presque toutes les sociétés, industrielles, commerciales et les établissements d'utilité publique sont français ou dirigés par i des Français. Une importante population es- pagnole il est vrai. vit à Tanger inai ene 1

Est surtout composée de salariés.

En résumé, économiquement parlant, la

France occupe à Tanger une situation pré-

dominante. GéographiquerqAt et politiquement, la ville appartient au sultan. Or. iamais les traités sÎlirnés par la France avec l'Espagne et le Sultan n'ont prévu l'établissement d'un régime international dans ce port. mais seulement un régime spécial. La France ne demande pas que Tanger devienne ville française ; elle est prêté à admettre, par esprit de conciliation, rétablissement d'un port franc et l'onranisation d'uri conseil municipal où siégeraient des conseillers anglais. espagnols, français et marocains et le désarmement de la Place.

Mais elle n'ira pas plus loin. car elle ne saurait accepter Qu'on prive le sultan 'd'une partie de son Empire.

Après avoir rappelé l'héroïsme des soldats marocains pendant la .grande guerre, le Matin déclare qu'il. serait inique-de leur enlever Tanger, sous Prétiè^te d'îitternationalisation et que le régime ^iternational aurait pour effet de hisser :de nouveau le drapeau allemand sur cette ville. --

EN ANGLETERRE

LA REDUCTION DE L'ARMÉE

Chorley icoirit- de Lancastre). 26 février. —

Dans un discours prononcé à Chorley, le ministre de la Gutrre a dit que si les dépenses nationales ne dimmuaient pas, il n'existait pas d'espoir de voir la renaissance britannique, et que. prtant. le chômage deviendrait plus grave encore.

« Le devoir du Gouvernement britannique, a continué l'orateur, est d'affronter les risques navals et militaires incertains, plutôt que de s'exposer , à des crises économiques et financières certaines. »

En conséquence, l'orateur a déclaré qu'il 3t2.': prêt à recommander une réduction de 33.1XJO hommes sur les effectifs de l'armée britannique. Cette réduction entraînerait le licenciement de 24 bataillons d'infanterie, 47 batteries d'artillerie et l'équivalent de 5 escadrons de cavalerie, avec ses réductions correspondantes (lani le personnel des officiers supérieurs et des services auxiliaires.

VIOLENTE BAGARRE

ENTRE CHOMEURS ET POLICEMEN

Paris^ M février. — On mande de Londres au Matin :

Des désordres se sont produits, hier matin, à Leyton, dans l'Etat d'Essex, où 2.500 sanstravail se rendaient en cortège à l'asile de Vieillards de Westham, où ils ont demandé à être reçus par le secrétaire.

Leur requête ayant été repoussée, ils retournaient sur la grande place et faisaient appel à la foule qui y était massée. Celle-ci se joignit aux sans-travail et tous se dirigeaient à nouveau sur l'asile.

Mais deux cents agents de police, massés devant la porte du bâtiment, en prévision des désordres leur barraient la route.

Au cours de la mêlée qui s'ensuivait, de très nombreux chômeurs étaient blessés, ainsi qu'un agent de police.

La police a opéré de nombreuses arrestations.

En Allemagne

LES FUTURES ELECTIONS

PRESIDENTIELLES LES PRONOSTICS

Bcrlin, 2i février. — Répondant à une interpellation des nationalistes au sujet de l'élection du nouveau président de la République, le clancelier Wirth déclarait mercredi que l'élection pourrait avoir lieu bientôt.

que

M1. Ebert, le président actuel, n'a été élu qu'à litre provisoire.

Suivant la Constitution de Weimar, le président de la République allemande est élu par la nation tout entière et non par le Parlement. Tout citoyen, homme ou femme, âgé au moins de 3:1 ans est éligible.

L'Echo de Paris émet quelques pronostics au sujet des futurs candidats à la présidence.

Les partis nationalistes vont entreprendre une propagande formidable pour obtenir l'élection d'une personnalité de l'ancien régime.

Les nationalistes de Prusse se grouperont autour d'Hindenburg, qui a une assez bonne presse parmi les diverses classes du pguple.

Mais il faut compter que la Bavière mettra en

ligne le prince Ruprecht. Dans ce cas, tous les nationalistes allemands se grouperont autour du candidat bavarois.

Le candidat du centre catholique sera probablement l'ancien chancelier Fehrembach.

Quant cvtix socialistes of't aux démocrates, ils demAnderont le maintien d'Ebert.

L'élection du nouveau président, conclut l'Echo de Paris, va donner lieu à vue agitation qu'il sera très intéressant de suivre pour se rendre compte de l'évolution subie par le peuple allemand depuis les dernières élections du Reich.

Un duel sensationnel

DEUX MEMBRES DE L'ARISTOCRATIE ROMAINE VONT SUR LE TERRAIN.

L'UN D'EUX EST GRIÈVEMENT BLESSÉ.

A

Rome, 24 février. — Deux membres de l'aristocratie romaine, le prince Torlonia et le comte Lovatelli, après un incident au cours d'une fête donnée au Grand Hôtel, se sont battus au sabre. A la cinquième reprise, le comte ILovatem a été grièvement-blessé.

Voici l'origine de ce duel :

Le comte Lovatelli est un sculpteur de grand talent. La duchesse Torlonia, américaine, avant son mariage miss Elsie Moore, de New-York, très riche, avait commandé son buste à l'artiste. Elle envoya au sculpteur un chèque de 1.000 francs pour son œuvre, qui est fort belle.

Indigné, le sculpteur fit de sa statue une caricature où il remplaça un lys que la duchesse tenait à la main, par un dollar.

Le duc et le sculpteur se rencontrèrent dans un bal de chanté organisé au Grand Hôtel par les ambassadeurs d'Angleterre et des Etats-Unis. Ils eurent une altercation suivie d'un échange de témoins.

Le combat eut lieu dans une villa de la voie Flaminienne. La police ayant suivi les adversaires pour empêcher la rencontre, ceux-ci montèrent au second étage de la villa, où ils se battirent dans le salon, nus jusqu à la ceinture:

Les rats d'hôtels

L'UN D'EUX VOLE POUR CINQUANTE

MILLE FRANCS DE BIJOUX

Marseille. 24 février. — Dans un hôtel du centre de la ville Mme de Saint-Point Valentme. propriétaire du château de Seudot près d Aiaccio, a été dépouillée de tous ses biioux évauées à 50.000 francs, par un habile filou qui s'est introduit nuitamment dans sa chambre.

L'encéphalyte féthargigue

DES CAS NOUVEAUX SONT SIGNALES

Charleville, 24 février. — On signale un cas récent d'encéphalite léthargique, celui d'un habitant de Guiguicourt. qui dort depuis six jours.

On rappelle à ce propos qu'un; blessé de la guerre, originaire de Givet, dort à l'hôpital de Charlevijle depuis plus d'un ân. Il se réveille quelquefois pendant quelques minutes, mais il est dans l'impossibilité dé répondre aux questions oui lui sont posées.

Les attentats dans les trains

UN BANDIT TENTE DE VOLER PUIS D'ETRANGLER UNE DAME

Paris. 24 février. — Une dame qui voyageait dans l'express de Paris à Saint-Etienne a été attaquée entre Nevers et Moulins' par un individu qui essaya de l'étrangler et arracha son reticule.

Les cris dé la victime firent accourir des voyageurs qui tirèrent la sonnette d'alarme.

Immédiatement le train stoppa ; mais, le bandit parvenant à se dégager, sauta sur le ballast et s'enfuit.

Des bandes de loups en Europe

COMME AU TEMPS DES CRANDES

DISETTES DU MOYEN-AGE

Turin, 24 février. — Dans la vallée du Tanaro des meutes de loups ravagent les fermes. On a trouvé une dizaine de chiens déchirés et saignés et plusieurs ont été trouvés morts devant des étables dont ils défendaient i'enfrée. Des troupeaux de moutons ont été détruits.

Est=ce une erreur judiciaire ?

LE SYNDICAT NATIONAL

DES POSTIERS

DEMANDE LJr'REVISION DU PROCÈS

DE L'UNDJENTRE EUX

Brest 24 février. —Le facteur-receveur Jean Herriquet était récemment condamné

pour détournement d'un pli chargé de trente billets de 1.000 francs, par la Cour d'assises du Finistère, à quatre années d'emprisonnement.

Depuis ce jugement, certaines erreurs furent relevées dans l'enquête. Herriquet, âgé de 46 ans et père de sept enfants, est considéré par ses collègues comme un très honnête homme et la section finistérienne du Syndicat national des Postes a entrepris une campagne pour la révision de 'son procès.

Les drames du désespoir

APRES AVOIR TUE SA FEMME, OUI

VENAIT D'AVOIR UN BEBE.

IL SE SUICIDE

Le Havre. 24 février. — Ce matin M. Souza Netto. directeur de rairence au Havre du Llovd Brésilien, s'est suicidé après avoir tué sa femme dans son lit.

C'est une infirmière soignant la malheureuse. accouchée depuis trois semaines, oui a découvert le drame.

M. Souza Netto avait reçu, à 8 heures, la visite de M. Klingelhoffer. chargé par le Lloyd Brésilien à Paris, de vérifier sa comptabilité. A 8 h. 30 il tuait sa femme, puis se tuait lui-même.

Il a laissé une lettre disant sa noslJn désespérée en raison de sa gestion défieire.

- Les leffres anonymes de Tulles

Tulle, 24 février. — Le silence semblait se faire sur les lettres anonymes, lorsque deux nouvelles lettres viennent de réveiller l'ancien émoi.

Le juge d'instruction a été saisi de deux nouveaux faits. Il attend toujours le rapport définitif du docteur Locard, de Saint-Etienne.

BOURSE DE PARIS

du 24 février 1922

| Physionomie du marché. — Séance sans

! intérêt, parquet lourd affaires calmes. Aux changes, marché assez actif, devises fermement tenues.

Marché des valeurs. — 3 58,30 ; 5 %, 78,95 ; 4 %, libéré ancien, 64,60 ; 4 1918 libéré. 64,25 ; Ville de Paris 1919 395: Emprunt 1920 5 92,75; 6 libéré,1 94; Banque de France. 5.620: Banque Algérie. 3,840; Cie Algérienne, 1.150; Créd. Fonc. Alg. lib.,

514; Crédit Foncier. 818: Obi. Fonc. 1917 lib. 275 ; Crédit Lyonnais. 1.400: Société Générale. 703 ; Bône-Guelma : act. 426, oblig.

273 ; Est-Alsf. : act. 472. oblig. 267.75 ; Liron: actions 840. oblig. fusion 276. nouvelle 273 ; Ouest-Algérien : act. 421. oblig. 275 ; Cie Transat. 196; Suez. 5.580; Gafsa. 575: parts, 754 ; Espagne Extérieure, 14715 ; Mhroc: 1904 458, 1910 618; Russe 1906. 98,40; Rio Tinto. 1.260; Chemins fer routes Algérie. 109; Crédit National. 465 ; Mexican Eagle. 208.

Changes. - Chèque Londres 48.615: Italie. 56; Espagne. 176 25; New-York dollar.

11.045; Suisse" 216"; Belgique. 95: Hollande, lie. 56: Suisse. 1/32: Norvè<r€. 168.50: Suéde.

423: Mark. 5 1/32 ; Norvège. 188,50; Suède.

292; Roumanie. 8 7/16: Vienne. 0 i/4.

Cenèv8. Francs, 46 712: marks. 2,35 ; couronnes, 0,1050; lires. 26,025; Pramie. 8,75.

Bourse Commerciale

Le Havre, Jfévrier; — Cafés. — A l'ouverture : courant 155.25; mai 141.25. En clô- ture : courant 156.25; mai 142.25.

Cotons. — En clôture : courant 252 ; mai

244. ',' -

Laines- - En clôture ; courant 590; mai'

560.

^Jhîcago-bîèt Sur mai 1 dollar 43 c&ota siS.

AUTOUR DE L'EXPOSITION

LE PAVILLON DE L'INDUSTRIE ALGERIENNE

J'ai rencontré hier un des gérants de' l'Exposition et lui ai demandé (vous en eussiez fait tout autant à ma place) :

- Ça marche?

- Mais oui, m'a-t-il répondu. Pourquoi

ça ne marcherait-il pas?

* - La crise?

- Elle s'atténue. Le franc remonte; on sent en Algérie comme en France une tendance marquée à la reprise. Les commerçants se rendent compte que l'Exposition ne pourra qu'accentuer la marche vers le mieux et ils nous aident.

N'est-ce pas l'intérêt, d'ailleurs, de ceux qui sauront profiter de notre organisation?

La réclame qu'ils se feront à la Foire-Exposition leur sera d'autant plus profitable que le nombre de nos visiteurs sera plus grand cette année qu'en 1921.

— Pour quelles raisons?

— Pour deux raisons : la première, c'est que, profitant des observations si souvent faites à la précédente organisation, nous avons porté tous nos efforts vers les attractions qui seront nombreuses et variées et transformeront le champ de manœuvres en un véritable Luna-Park; la deuxième, c'est que nous avons décidé que le prix d'entrée serait uniforme et très réduit. Je pourrais vous indiquer une troisième raison, mais je n'en parle que pour mémoire. Ceux qui sont venus en 1921 ont gardé un excellent souvenir de leur passage à Alger; 1922 profitera d'autant plus de la réclame de l'an dernier que nous offrons mieux.

— Et puis il ne faut pas oublier que le séjour à Alger du Président attirera une foule ériorme de colons.

— Qui une fois ici en profiteront pour voir l'Exposition.

— A ce propos on a fait ressortir à maintes reprises la nécessité de montrer au représentant de la France les richesses de toute nature que possède l'Algérie.

Croyez-Vous que M. Mitlerandt qui ne!

pourra passer que très peu de temps ai l'Exposition, aura le temps de tout appré-j cier ?

— L'objection a été prévue. Il est certain que le Président en personne ne pourra s'arrêter devant chaque stand et se faire expliquer tout en détail. Il lui faudrait quinze jours. Il n'a pas l'intention, d'ailleurs, de rien acheter au cours de son voyage. La Foire-Exposition, où l'on exposera et où l'on vendra, est destinée à la masse des Algériens et de nos hôte.

- Cependant..,

.:.- Cependant M. Millerand fait un voyage d'études. Il se rendra compte, par une vue d'ensemble de l'Exposition, de Fintensité de notre activité économique qu'elle condensera. Nous avons voulu résumer encore plus pour lui et pour ceux qui, sans avoir grand temps, veulent se rendre compte de la valeur de la production algérienne..

Le beau pavillon qui permit l'an dernier d'apprendre si parfaitement ce qu'est la Kabylie, sera cette année affecté à l'industrie algérienne. "',

- C'est peut-être petit.

<•.— Non, car ce ne sera pas là une foire, nous ne demanderons pas à nos exposants de faire grand, mais simplement d'indiquer

ce qu'ils font, au moyen de graphiques, de tableaux, d'échantillons.

- Les minotiers, ", par exemple, qui n'ont aucun intérêt à la Foire et qui cependant constituent une des branches principales de notre industrie, peuvent participer à cette manifestation.

- Et combien d'autres avec eux : les alfatiers, les exploitants du liège et du bois, pour ne parler que de ceux dont les affaires sont très importantes et qui commercent peu avec le pays, trouveront là leur place. -Mais ils ne seront pas seuls.

Indépendamment des stands qu'ils auront

installé dans le grand hall et où ils développeront leurs affaires particulières, tous ceux qui, en Algérie exercent une industrie et contribuent à la prospérité générale, tiendront à honneur de prendre place dans cette salle, véritable salle d'honneur, bien faite pour renseigner le Président de la République sur l'effort commun accompli dans ce pays au nom et pour la France.

- Il me semble que pour pareille Ex-

position, des récompenses pourraient être attribuées.

— La question a été envisagée et sera très probablement résolue dans le sens de l'affirmâtive, 1

- Vous pourriez aussi demander l'appui du Gouvernement général, puisqu'il s'agit de résumer l'œuvre de toute l'Algérie. h

, .-.,; Nous sommes convaincus que celuici nous sera accordé et qu'aux produits exposés nous pourrons joindre, grâce à la collaboration des services officiels, des photographies et des graphiques fort intéressants.

— Il ne faudrait pas cependant que votre hall de l'industrie algérienne soit réservé à la grande industrie et aux grands producteurs. ,

- Je viens de vous dire que tous les exposants du grand hall du commerce pourront y trouver leur place à la condition, bien entendu, que leurs produits soient algériens. D'autres aussi, les petits industriels surtout, qui ne peuvent, pour des raisons budgétaires, louer et occuper un grand stand pendant quatre semaines, auront au pavillon de l'industrie un moyen de se faire connaître tout en collaborant à l'œuvre générale.

- C'est qu'il y a beaucoup d'industries en Algérie.

— Beaucoup plus qu'on ne le pense généralement. Essayez de les passer en revue.

- Nous avons cité la minoterie, l'alfa, le liège, le bois.

—- Ajoutez-y leurs dérivés : biscuiterie, Semoulerie, fabriques de pâtes alimentaires pour la première; sparterie, fabriques de bouchons, fabriques de meubles, carrosserie, etc.

Cherchez dans d'autres branches, vous avez toutes les industries se rattachant à l'élevage ; cuirs et peaux, chaussures, bourrellerie, laines, tapis, vêtements; aux pêcheries : conserves et poissons séchés; celles des machines agricoles, les fabriques de cigares, de cigarettes, d'allumettes, les fabriques de papier, celles qui traitent le crin végétal, les faïenceries, les tricoteuses, les imprimeries, les fabriques d'emballages, les industries du transport ; automobiles et navigation; la miroiterie, etc.. etc.

- - Vous en oubliez certainement. ;.

— J'en oublie. A cette liste trop réduite, ajoutez celle des arts indigènes : bijouterie, sculpture sur bois, tapis, broderies, etc.

— Et les mines!

[ — Et les distilleries!

î + Et les liquoristeries !

> /— On pourrait installer une fabrique d)nisette fen irôniaturèi.. £ * ; t f —Ce ne serait pas la moindre'; attyac-i tion. J 1

'i- Ni la moins courue. Mais le reste est suffisant. Je prédis à votre pavillon de l-I^dustrie un considérable succès.

/En tout cas :son intérêt est énorme.

Souvenez-vous de l'étonnement de beaucoup d'Algériens quand ils ont, l'an der-

nier, appris la prodigieuse richesse de la Kabylie.

Faire pour l'Algérie tout entière ce qui a été fait l'an dernier pour une région, est une excellente idée.

Le pubic y applaudira.

ROBERT DZIM.

ÉCHOS

LE TEMPS QU'IL FMT

Situation générale du 24 février. — La hausse barométrique a Continué sur le Nord et le Centre de l'Europe, la Méditerranée et l'Algérie. Le ba- romètre a baissé à. l'Ouest de l'Europe et sur le Maroc et le Sahara. Un massif de hautes pressions recouvre la France, l'Espagne et l'Ouest de la Méditerranée et de l'Afrique du Nord (Madrid 776 mm., Oudjda-Méchéria 773 mm.). Un faible

minimum se tient sur la mer Tyrrhénienne (Ca-

gliari 763 mm.).

En Algérie, ce matin, le uiel est beau dans l'Ouest et le Sud et couvert à l'Est où des pluies sont signalées. Les vents, assez forts ou forts, soufflent en majorité d'entre Ouest et Nord. T1 a plu hier et cette nuit en divers points du réseau not'mmenm.1 W, moitié est du Tell et des Hauts Plateaux.

En Algérie, ce matin, le ciel est beau dans guinaires à Cagliari, très houleuse à Alger et à Cap-de-Garde, houleuse à Bougie.

Avis aux ports. — Golfe du Lion, vent d'entre Ouest et Nord, modéré ou assez fort ; Baléares, vent d'entre Ouest et Nord modéré où assez fort ; Oran, vent variable modéré ; Alger, vent des régions Nord modéré ou assez fort ; Bizerte, vent d'entre Ouest et Nord assez fort ou fort.

Température. — Alger : Minimum, 11" 5 ; ma-

ximum 15°8.

Pression atmosphérique., — Alger à 13 heures, 770 mm. 2.

Probabilités pour le 25 février. — Le massif des hautes pressions s'affaiblira à l'Ouest de l'Algérie. Un minimum persistera vers la mer Tyrrhénienne. En Algérie, le temps sera beau ou nuageux avec vents variables dans la moitié Ouest, nuageux avec éclaircies et averses et vents d'entre Ouest et Nord assez forts dans l'Est.

Département d'Alger. — Nuageux avec éclaircies. Vent des régions Nord modéré ou assez fort.

LES RECEPTIONS DE Mme SIEE G

En raison du déjeuner qui sera offert le hindi 27 courant par le Gouverneur général et Mme Stee. en l'honneur des officiers de l'escadre anglaise, le jour de réception de Mme Steeg-, au Palais d'Hiver, est reporté au lundi 6 mars.

VISITE PRINCIERE

'jt

S.A.R. le duc d'Albe beau-frère du roi d'Espacrne. sera sous peu notre hôte. Il est.

en effet, attendu pour le 3 mars à Alger, où il descendra à l'Hôtel Continental.

A LA CATHEDRALE

C'est demain, à la. Messe des hommes de 10 h. 30, que M. l'abbé Thellier de Poncheville donnera sa conférence au profit des Eglises dévastées du Nord de la France dont il est originaire.

Il est rappelé que la nef et le chœur de la cathédrale sont exclusivement réservés aux hommes.

A l'occasior. de la cérémonie des Quarante heures, la Cœcilia exécutera : « Adora te » de Perruchot. « Lauda Sion » et « Célébrons ce grand jour ».

CULTE PROTESTANT

Eglise Protestante d'Alger. — Rue de Chartres. — Dimanche. 26 février, à 10 heures : Culte. Prédication de M. le pâsteur Bé#ou-Botiûefon.' Sujét : Là vraie atandeur.

AU GOUVERNEMENT GENERAL

Nous apprenons avec plaisir la nomination de M. Caravol. chef de bureau au Gouvernement général, comme chef adjoint du

Cabinet de M. le Gouverneur général, et de

M. André, sous-chef de bureau comme souschef du Cabinet.

Nous adressons toutes nos félicitations à ces fonctionnaires particulièrement distinizués.

COMPAGNIE ALGERIENNE

Dans sa séance du 17 février 1922, le Conseil d'Administration a décidé Qu'il proPOSerait a l'Assemblée générale des Actionnaires Qui sera convoquée pour le 30 mars 1922. de fixer à 65 francs le dividende de l'exercice 1921.

ALGER LA NUIT

Nous avons reçu pour le Comité d'organisation d' « Alger la Nuit D : de M. Chauderon. rue Levac'her 10 fr: d'un petit locataire de la rue Dumont-d'Urville, 5 fr. ; d'un garçon de café. 3 fr.

QUOIQU'ON FASSE. LE MANDARIN sera toujours préféré aux Amers et Bitters

CONCERT

C'est avec joie Que nous annonçons l'arrivé-e à Alger de deux jeunes artistes : Mlle Suzanne Lecointe et M. Lucien Cornette.

Nous sommes certain Que leurs deux concerts annoncés pour les 1er et 3 mars, bien Que venant après une brillante série. leur vaudront le même succès et la même sympathie Quils n'ont cessé de trouver à Paris et en province.

MARIAGE

Le samedi 4 mars, sera célébré à AïnTédélès, le mariage de Mlle Alice Laurent, fille de Mme et M. Laurent. propriétaire.

avec notre concitoyen et bon camarade Adolphe Pettine. fil$ de Mme et M. Louis Pettine. bijoutiers à Alger.

Nous adressons aux futurs époux nos meilleurs vœux de bonheur.

NAISSANCE

Mme et M. H. Haddé. nous font part de la naissance de leur fils René à oui nous adressons nos meilleurs vœux. en même temps Que nos félicitations à ces heureux parents.

Cp.S.IB. et brevets de spécialité

Les jeunes gens de la classe 1922 et ceux âgés d'au moins 18 ans inscrits sur la liste des candidats aux examens du C.P.S.M. et des brevets de spécialités (lre session) sont avisés qu'ils devront se réunir le samedi 4 mars 1922 à 6 heures 45 précises au stand de Ja Société de tir d'Alger au Ruisseau où aura £ eu l'épreuve de tir. Aucun retard ne terà adm&

Les PROPOS du LECTEUR

Courage à la poche

Ce projet d'éclairage de la rue d'Isly, à frais communs, par ceux qui l'habitent, est merveilleux. Il excite l'enthousiasme, fail affluer les souscriptions : un noctambule, une midinette versent chacun leur obole; la troupe nombreuse des a minuinettes » n'y manquera point.

Idée lumineuse, s'il.en fut, et qui projette sa clarté sur de vastes horizons.

On sait la pénurie de notre budget communal, où le déficit règne à l'état chronique. Il faut en prendre son parti, ne compter que sur soi-même.

Que l'on étende donc le procédé d' <( autopourvoyance » aux besoins de la cité, en commençant par les plus pressants.

Ainsi, il manque quelques 250 classes pour recevoir la population scolaire en surnombre. Que dans chaque quartier nonpourvu, les habitants édifient l'école nécessaire. -

Il existe 15 kilomètres de voies non classées, où la municipalité fait placer sur de belles plaques cette inscription: RUE PRIVÉE, pour bien montrer qu'elle n'a point autrement à s'en occuper. Que la population de ces rues pourvoie à leur mise en viabilité, à leur entretien.

Pour l'égoût collecteur, qui assainera la ville, arrêtera l'infection du port, tous les quartiers, sans exclusion, seront admis à contribuer.

Pareillement pour l'adduction d'eau, dont les projets grandioses sont à l'étude depuis

un demi-siècle.

> De même pour le plan général d'alignement et nivellement.

Et ccetera, et cœtera.,..

Les commerçants de la rue d'Isly nous montrent le chemin; nous leur devons une fière chandelle. -

Suivons le mouvement.

Courage à la poche t

Bistouri.

Notre concours des « Propos du Lecteur » a obtenu, ainsi qu'on a pu le constater, un succès considérable.

Nous avons reçu des compositions innombrables et nous avons été souvent très embarrassés pour choisir, parmi celles-ci, celles qui nous paraissaient les meilleures.

Notre nouvelle organisation ne nous permet plus de continuer la publication de cette rubrique, puisque nous sommes tenus de céder un peu de place aux enfants le jeudi, aux femmes le samedi, aux sportifs le lundi, etc.

Les grands ont eu leur part dans l'Echo d'Alger pendant ces quelques mois, qu'ils nous pardonnent de leur demander maintenant de céder un peu le tour aux petits, pour lesquels nous organisons un concours destiné à remplacer celui qui cessera à la fin de ce mois.

Comité des Fêtes d*Alger

CORSO FLEURI DES 25 ET 26 FEVRIER

VËCLIONE DU 25 FVRIER 1922

Depuis vingt quatre heures le baromètre mente monte. on, nei peut plus l'arrêter, pn soieil radieux va présicfcr aux fêteè du Carnaval H a!):per son précieux concours a tous ceux si nombreux qui sont venus spontanément s'offrir au Comité des fêtes. 1

M. le Gouverneur général a fait connaître qu'il rehausserait de Sa présence le Corso

et le Véglione. M. le Préfet et M. lé Maire d'Alger viendront une fois de plus témoigner par feuir présence de l'intérêt qu'ils portent aux efforts du Comité. M. le Président du Syndicat Commercial a prié les adhérents des divers groupes de donner congé à leur personnel; les Administrations civiles et militaires ont suivi.

Les Compagnies de chemins de fer accordent un réduction de 50 sur le prix des billets pendant les journées des 24, 25, 26, 27 et 28 février aux voyageurs se rendant à Alger. -. -

Cette réduction pour la Compagnie r.L.M. est délivrée par les gares d'Affreville à Hussein-Dey et de Médéa à Blida ; pour la Compagnie Etat par les gares de TiziOuzou et de Bouïra à Alger. Elle sera vaslable juqu'au premier mars inclus sans faculté de prolongation.

Enfin les musique des zouaves et ne l'escadre britannique prêteront leur si apprécié concours.

Quant aux concurrents ils dépassent en nombre, en beauté, toutes les prévisions pourtant toujours optimistes des organisateurs. De nombreux chars, 15 voitures, plus de 200 groupes sont inscrits. Plaignons le triste sort des jurés appelés à désigner les vainqueurs.

Les portes seront ouvertes à x heure et demie. Le public aura accès aux diverses places par les entrées suivantes :

Place du Gouvernèment : piétons, traves tis et voitures.

Rue Bosa : tribunes de première.

Rue de l'Aigle : tribunes de première.

Rue IIedru Rollin : tribunec d'honneur.

Rue Colbert : tribunes de première.

Rue Mérterville : tribunes de première et chaises.

Rue Waïsse r travestis et voitures.

En outre, pour aermettre aux officiers et marins de la flotte britannique un accès facile au Corso, deux 1, guichets supplémentaires seront installés l'un au bas de l'ascenseur, l'autre au bas des escaliers situés en face du square.

Les prix des places sont ainsi fixés : Tribunes d'honneur : 10 francs.

Tribunes de première : 5 francs.

Chaises : 4 francs.

Travestis : 3 francs.

Piétons : 2 francs.

Voitures non décorées : 50 francs pour

Quatre places occupées.

Le Véglione ouvrira ses portes à 9 heures. Presque toutes les places assises sont prises : il reste Quelques loires. fauteuils ou stalles ainsi que quelques tables.

La vente de toutes catégories de places continuera ce matin, de 9 heures à 11 h. 30.

Les retardataires en trouveront également au contrôle à l'Opéra.

Le souper par Petites tables aura lieu à une heure. Il est rappelé au';'" sera servi nar petites tables au prix fixe de Ouinze francs, vin compris.

SOCIÉTÉ DES BEAUX-ARTS

Création d'une classe de maintien, de danse classique et de caractère professée par Me Woods, professeur de danse à la Société.

Les cours auront lieu le jeudi de 5 à 7 heures. On est prié de se faire inscrire au Secrétariat de la Société. 4. rue Généraux Morris.

Avis aux Chasseurs

Par autorisation de M. le Gouverneur général est autorisée la chasse à la bécasse dans la zône de 30 mètres le long des rives des cours d'eau, étangs et marais non desséchés pendant la période d'ouverture spéciale au gibier d'eau.

On s'abonne à l'ECHO D'ALGER dans tous les bureaux ds #oste> sans éu»n frais.

Suite de la curieuse Mstoiref de spéculation sur les loyers

ISAAC ACHOUCHE

DEVANT LE JUCE D'INSTRUCTIOR Nous avons relaté hier les circonstancci dans lesquelles a été arrêté Isaac Achouche, qui exigea, on le sait, un pot de vin ou commission de 30.000 francs pour le renouvellement du bail du magasin que Mme .Yvette: occupe au 44 de la rue d'Isly.

M. le juge d'instruction Defour a, comme.

nous l'avons déjà dit, fait placer Isaac Achouche sous mandat de dépôt ; mais cette forman. te n'alla pas sans protestations et supplications de l'inculpé qui sollicitait un ai rang-ement.

Achouche offrait, en effet, de rembourser i. ntégralement M. Gérard, c'est-à-dire de remettre a ce dernier les 30.000 francs versés. et il ajoutait qu'il était prêt à verser une caution, si élevée fût-elle. M. Achouche Isaac, étant millionnaire, pouvait se permettre ce lang-ag-e.

— La loi, répliqua M. ie juge Defours. est égalé poar tous, pour les riches comme pour; les pauvres. Vous monterez à Barberousse.

Isaac Achouche, effondré sur sa chaise, complètement anéanti, consentit cependant à donner quelques explications. *

Lui spéculateur!. Mais it était une victi-

me, au contraire. C'est M..Gérard qui lui avait tendu un guet-apens. C'est lui qui l'a supplié de lui renouveler le baIt do Mm'"

Yvette. De commission, il n'en avait pas exigée. - M. Gérard, venant chez moi à SaintEu—gex ne pour la signature du bail, a laissé sur une table une liasse de billets de mH:o trancs. Ce que contenais cette liasse, je l'Ï,IIrnorais. C'est par pure bonté d'âme cud 7 ai agi ainsi, Mme Yvette voulant conserver son magasin à tout prix.

En gu-ise de réponse, M. le îuge Defours fit signe aux agents que l'interrogatoire était termin et Qu'il était temps de conduire Isaac

Achouche à Barberousse.

Cette affaire aura son dénouement devant ,le, Tribunal correctionnel, à une date a s se;* rapprochée, la preuve du délit étant fia* grante.

C'est Me Rey qui défendra Isaac Achouche.

« Toujours par quelque endroit fourbe sa laisse prendre », dit un vieux proverbe ; rien n'est plus exact, car voici la conclusion de l'histoire :

M. Gérard rentrera en possession de ses 30.000 francs; Mme Yvett a en mains la renouvellement de son bail pour six ans, à compter du 15 avril 1022, et Isaac Achouche; déféré en correctionnelle, sera puni commé fexige l'immanente justice.

TRIBUNAUX

Cour d'Appel d'Aloer

L'ANISETTE EST-ELLE UN SIMILAIRE

DE L'ABSINTHE ?

LA COUR NE SE PRONONCE PAS

ET SOUMET LA QUESTION

A UNE COMMISSION D'EXPERTS

DE PARIS

Au cours de son audience de jeudi dermei la Cour d'appel d'Alger (quatrième chambre) a vidé son délibéré dans une affaire d amsette dont l'arrêt était attendu avec une certaine curiosité par tous ceux que la question intéresse et particulièrement par les débitants de boissons et fabricants d'anisette.

Disons immédiatement que tous les intéresses ont été déçuç et que la Cour ne faisant droit ni aux conclusions de la partie appelante, les contributions diverses, ni aux conçlusionts de la, défense, a jugé qu'elle était incompétente pour en connaître.

Il s'agit, on le sait. d'une affaire jugée en premier lieu devant le tribunal de Tlemcea qui le 13 octobre dernier, acquittait un débitant de boissons de cette localité, Benkimoun Mardochée. Doursuivi pour circulation d'anisett forte, similaire d'absinthe. Une bouteille de ce liquide avait été saisie par la gendarmerie entre les mains d'un- jeune iar dikènqur'en avait indiqué la jjroveœracc^ - •Comme ncms l'indkruons plus haut. le tri*

| mmai renvoyait des fins des poursuites, l'inculpé Beikimoun, motifs pris de ce que ranISette saisie, contrairement aux dires d.

1 administration des contributions diversef rqrtie poursuivante, n'était point un similaire de l'absinthe.

Au cours de très longues nîaidoieries, Maître Le Dentu pour l'administration et ont Maître Rey pour l'inculpe Benkimoun, ont soutenu leurs différents points de vue. Maitre Rey culait faire admettre par la Cour que toutes les anisettes en général n'étaient point les similaires de l'absinthe. La cour n'a pas admis cette manière de voir. Elle a décidé dans l'espèce actuelle, que ce soient les commissaires experts désignés dans les for mes prévue-s par les lois des 27 juillet 1822, 7 mai 1881, et iq janvier 180:2 qui déterminent si le liquide incriminé était ou non un similaire de l'absinthe ce qui n'avait pas été fait par les premiers juges.

La bouteille d'anisette saisie à Tlemceu sera donc transmise à Paris pour être sou' mise aux experts sus-visés. En attendant5 décision la question reste en l'état.

SOCIÉTÉ DE TIR D'ALGER

Assemblée générale

L'assemblée générale annuelle de .la So ciété de Tir aura lifeu demain dimanche, 2 février, à 9 heures 30, à la salle de la Société des Beaux-Arts. 4, rue Généraux Morris.

Tous les Sociétaires sont instamment priés d'y assister.

Les votes par correspondance peuvent êtr* mis dans la boîte de la Société de Tir au siège social, 28, rue de la Liberté, jusqu'à samedi soir le) heures.

SUR LA ROUTE

La circulation, est interrompue sur la rOU" te nationale n° 5, au kilomètre 104, entre Aomar et DouJéra. par suite d'une crue de rOued-Djemar qui a enlevé la plateforme sur une centaine de mètres de longueur. Unavis ultérieur fera connaître le jour où la circulation sera rétablie par une déviation*

SOCIETE DES COURSES

La Société des Courses a l'honneur (l'in.

former le public que des cartes d'entrée au pesage pour les iournées des 26 et 28 févrieï 1322 seront en vente à l'Automobile-Club. 4.

rue Villegaignon. et à l'Imprimerie Moderne. bureau de l'Hippique, 2, boulevard La.

ferrière, Alger.

Cliemiiis de fer sur Routes d'Algérie

La Société a l'honneur d'informer le public, qu'à l'occasion des courses de chevaux qui doivent avoir lieu, le dimanche 26 et mardi 28 courant, l'hippodrome du Caroubier sera desservi par des 'trains électriques partant toutes les dix minutes de la place du Gouvernement, à partir de midi 25.

En outre, deux groupes de Rowann partiront à 12 h. 30 et 12 h. 40 du bas des Escaliers de la Pêcherie et marqueront l'arrêt aujl points suivants : Escaliers du Sauare. Escaiiers des Hangars-Abris (rue Loverdo). Boulevard Laferrière. Rampe d'Accès de l'Asrha et rue Molière, passeront à l'Arsenal , à 12 h. 53 et 13 h. 03, pour être rendus à l'Hippodrome à 13 h. 20 et 13 h. 30 pour l'ouverture des courses.

Le retour sera assuré dans les mêmss conditions par des voitures électriaues partant de l'Hippodrome toutes les 10 minutes pal ces mêmes groupes de Rowann et nar uq train composé de 10 voitures aménasrées. aux Quitteront l'Hippodrome 5 minutes après la dernière coursé et continueront jusqu'aux Escaliers de la Pêcherie.

Pendant - cette journée l'arrêt facultatii desservant l'Hippodrome sera régulier i»' Drès-midi


PROTOCOLE MONDAIN

Par COUSINE JEANNE

Nous commençons, à partir d'aujourd'hui, la publication, chaque samedi, des <( Conseils de Cousine Jeanne ».

La première série de ces conseils sera relative aux règles du savoir-vivre.

Nos lectrices y trouveront non seulement des renseignements qu'elles connaissent déjà pour la plupart, mais des appréciations très personnelles sur les mille et une conventions mondaines qui sont comme le code, de la femme dans la Société. -

Aucune plume n'est mieux quaiijiee que celle de l'auteur de ce protocole, qui est à la fois un brillant écrivain et une parisienne des plus raffinées. -

Au surplus, la guerre a tellement bouleversé nos habitudes que tout le monde nous saura gré de rappeler ici des choses un peu oubliées, hélas, comme il est facile de s'en rendre compte dans les salons, à la ville, au théâtre et partout.

Le Savoir-Vivre ne saurait être mis en traité afin - u'un l'apprenne par cœur. D'abord il est soumis à toutes les variations qu'imposant les différents pays. les milieux spéciaux, - et aussi les circonstances. C'est pourquoi on a raison souvent de dire : « Les Usages. » parce que ceux-ci se modifient d'une façon constante sous l'empire des nécessités, et même sous l'influence frivole de la Mode.

Néanmoins, quelques réglés basées sur les convenances réelles s'imposent à quiconque doit vivre dans la société de ses semblables.

On peut être très bien né, très bien élevé "dans le sens moral du mot, et se trouver en certains cas assez embarrassé dans ce qu'on appelle : « Le Monde ». On a vécu a l'écart, puis tout à coup un @ mariage, uni changement de situation imprévu nous jet-

tent dans la mêlée. Il s'agit de se tirer i d'affaire sans gaucherie trop apparente.

C'est alors qu'il fait bon de posséder un Kuide bien renseigné, un livre que l'on puisse consulter en y ajoutant foi, parçe qu'il commence par vous dire ceci i œ Le SavoirVivre, essentiellement fait de nuances, do.' être compris, médité, enseigné avec prudence car mis trop « à -- la lettre » il conuait

à des maladresses aussi complètes que J ig-nor.tno' le Savoir-Vivre n'a - rien de commun avec une science exacte ; l'expérience seule en donne la pratique. »

Il n'y a donc nulle honte lorsque débute Xdans l'activité de l'existence moderne, à ignorer « ce qui se fait » et à se renseigner en telle ou telle occurence.

Il v a bien une période d'initiation durant laquelle on se trouve bien de s'abriter derrière la responsabilité de ses supérieurs: pa.reiits, ch'efs. éducateurs. Se taire, observer, s'effacer, voilà tout le programme.

La jeunesse a le droit de paraître timide' jusqu'à la naïveté; mais au fond, elle nej doit pas atteindre la gaucherie. Voulue, cette timidité charme, parce qu'elle excuse desl petites fautes que l'on commet inévitablement, et qu'elle gagne bien plus l'indulgence et la sympathie que l' « aplomb » de mauvais ton, — qu'on aurait tort de confondre j avec Taisance d'une personne arrivée à cette maîtrise de soi qu'on acquiert avec le temps.

A tous les âges la parfaite éducation imposé ces vertus aimables et intelligentes de woîitèsse, de condescendance, de réserve discrète, de prévenance et de modestie qui pre-

viennent tout de suite en votre faveur.

Le « respect. trop oublié aujourd liui est dû aux vieillards, aux femmes, aux supérieurs, — en particulier dans la discussion.

Toute opinion, n'importe sur quel sujet, est - -défendable ; la combattre peut être un devoir, Mais un devoir qui n'exclut pas la déférence N'oublions pas qu'il n'y a aucun jugeuhtiI luvmain absolument sûr; les vaniteux ou leH ignorants seuls tombent dans 1 outrefuidancc.

Plus on est puissant, — et on l'est à tous les étages de la société vis-à-vis de quelqu'un, ne fut-ce que d'une façon temporaire, - plus on doit pratiquer la bonne g-râce. Il n'y a pas d'aristocratie de rang, d'argent ni de talent qui autorise les manières blessantes. L'art de commander, de refuser, de se dérober avec loyauté mais courtoisie irréprochahle, sans froisser ceux a qui Ion s'adresse, vaut la peine d'être cultive. L'esp' rit moderne et surtout la guerre ont nwn A nnp sorte de nivellement des classes

qui n'xistait pas autrefois. Cependant, on aurait tort d'oublier les lignes de démarcation Qui avaient leur raison d'être. C'est que- tian de tact, et non d'orgueil d'une part, ni d'humilité de l'autre. Voici un exemple :

Un riolie tailleur et son client (beaucoup moins riche) se trouvent forcés de partager la petite table d'un wagon-restaurant. Les deux hommes se plieront aux circonstances ,aIlS raideur d'un côté, sans familiarité de l'autre. Après le voyage (ou même le repas) chacun « reprend sa nlace » tout naturellement. Aucun préjugé ne sépare ces deux Français « qui se valent bien », mais une affaire de convenance; il est évident que si les fournisseurs sont tenus à distance des salons de leurs clients, c'est tout simplement pour éviter les malaises qui auraient chance de résulter des conflits commerciaux. Une dame et sa couturière n'auront aucun plaisir à se rencontrer après une discussion de facture.

(A suivre.) Cousine JEANNE.

AU JARDIN

pour tuer les pucerons

N'attendez pas que vos rosiers fleurissent; dès maintenant, luttez contre les pucerons.

Voici ce qui les tue :

*" Faire bouillir cinq minutes, 1/2 litre d'eau de pluie avec une forte poignée de gros sel.

Asperger copieusement avec l'eau refroidie.

Un rempart contre les limaces

C'est un faible rempart, puisqu'il s'agit d'une bordure de sciure de bois, disposée tout autour des carrés de salade, d'oseille ou de semis de fleurs et pourtant, cela suffit pour opposer aux limaces, un obstacle inaranchissable.

Un - piège à courtilières

Si vous avez à déplorer la présence de courtilières, enfoncez le long des plates bandes, quatre ou six pots en verre ou en fer bla.: (boîtes de conserve par exemple) de manière à ce que les bords arrivent à fleur de terre. Emplissez d'eau à ras et vous trouverez les malfaisants insectes noyés.

Un jardinier affirme que

le ricin éloigne les mouches et que les DmateÓ font fuir les guêpes. Piquez donc vos plans de tomates au pied de la tonnelle ou du berceau couvert de vigne..

TRAVESTIS D'ACTUALITÉS (par NAD.)

L'ACTUALITÉ

- - -

AVIATRICE

JOCKEY

ACADÉMICIENNE

Si vous souhaitez pour les soirées et les bals costumés qui vont suivre, un travesti qui n'ait pas été répété à plusieurs exemplaires à chaque véglione, voici ceux que nous vous proposons : c'est d'abord « l'actualité », la brillante actualité que nous revêterons de rouge bien entendu; sur sa robe sont appliqués ou peints les silhouettes de dirigeables, sous-marins, etc.; le corsage est réservé au service télégraphique indiqué par dés fils d'argent et sur la jupe flottent des rubans aux inscriptions diverses. La coiffure, interprétation du téléphone est aussi amusante que seyante.

Pour les trois sujets suivants un écueil était à redouter : celui de l'allure un peu trop masculine - « Nad » a parfaitement tourné la difficulté.

Notre pilote, tout en bleu horizon, porte sur une culotte courte et légèrement bouffante, une sorte de blouse russe serrée à la taille par une ceinture fauve. Elle se rehausse de la cocarde nationalè, du singe, de la cigogne ou du pélican, emblèmes des escadrilles. Le casque d'aviateur sera compris comme un passe montagne taillé dans du jersey de soie ou dans de l'organdi et surmonté des lunettes. Sur ce costume tous les fétiches sont admis en colliers, bracelets et breloques:

Je recommande le jockey à celles qui sont excessivement minces .* culottes de velours ou de duvetine blanche à défaut de peau bien coûteuse; petite blouse de lingerie à manches droites serrées au poignet. La veste est d'une coupe excessive-

ment chic; on peut la tailler dans du satin, du reps de soie, de la moire; en bleu elle se doublera de noir, d'orange; en violet de bouton d'or, etc. Les teintes choisies se répéteront à la casquette. Les bottes sont à revers fauve.

Les écuries célèbres à l'Hippodrome du Caroubier, fournissent Un choix tràs varié de tenues à adopter (voir Boitin-Bertin, Laurens, Boisset, Zermatti, Bonello, etc.) Si plusieurs dames-jockeys s'habillaient pareillement pour former Un groupe, - rune d'elle devrait porter une écharpe en sautoir, c'est la règle du turf.

Enfin, très majestueuse dans sa robe joliment drapée est l'Académicienne. L'habit est vert, les broderies sont d'or et par une gracieuse fantaisie, les pans de la veste

formant boléro s'allongent dans le dos en une souple et longue traine.

L'épée, le chapeau, les autres accessoires donnent beaucoup d'allure à l'ensemble de la silhouette; mais il convient de n'en être pas prodigue; car ils deviennent vite embarrassants, la mince badine du jockey même l'handicaperait sérieusement à l'heure du fox-trott.

MARTINE.

Dans notre prochain samedi nous indiquerons un moyen simple et peu coûteux pour obtenir tissus et broderies d'or et d'argent. 1

4 CAUSERIE 1

sur

l'(< Hygiène de la Beau é »

- -

Je me rappelle combien grande fut ma stupeur, le jour où je dégustais, pour la première fois. dans un bouquin traitant l'hygiène de la peau et du cuir chevelu, ces quelques lignes si rassurantes : Les expériences du Dr Rembinger ont démontré que le nombre de microbes laissés dans un bain par une personne non atteinte de maladie cutanée — proportionnel au nombre de jours écoulés depuis le bain précédent — était environ de : 40.215 par centimètre carré de peau ». 40.215 !. Une paille !

Et dire que le Dr Rembinger, ce jour-là, parle, c'est assez clair, d'une personne plutôt. propre. Je vous laisse à calculer le nombre de microbes que l'on pourrait trouver dans le bain de quelqu'un qui. n'aurait pas l'habitude de se baigner ; j'aime mieux ne pasj y penser.

— Mais, plus loin, dans le même livre, et pour terminer, une autre phrase, plus consolante celle-là, vint calmer un peu mes inquiétudes : « Il est vrai que la plupart de

ces espèces - microbiennes sont inoffensives ». Heureusement !. J'avoue qu'on aurait pu commencer par (a fin; car, ap- prendre aussi brusquement, une vérité si peu faite pour nous énorgueillir, par exemple : pour une femme impressionnable, qui même, sans être atteinte de maladie cutanée, a l'habitude de prendre des, bains, c'est un coup, un vrai coup J

— Aussi le Dr Bodin conclut-il en ses termes « Un grand bgifl savopneuj ¡q

moins une fois par semaine, est indispensable au bon équilibre de notre santé » un par semaine, c'est le minimum, il ne faut pas y revenir. -,

De tout cela je déduis : que notre visage, représentant à lui tout seul — même petit et mignon — une surface de quelques centimètres carrés ; étant plus que le reste de notre corps, exposé aux poussières, doit servir de. promenoir à un nombre de microbes, encore assez respectable ; d'où, la nécessité d'un nettoyage quotidien très consciencieux (en plus du grand bain savonneux hebdomadaire, le lavage de toutes les parties de notre corps, il me semble superflu de le dire, est aussi de toute première nécessité).

A ce sujet, tous les auteurs s'entendent pour recommander l'emploi du savon (surtout du savon blanc de Marseille), mais tous également, ne s'entendent pas moins, pour affirmer que certains visages, à l'épiderme très délicat, ne peuvent pas le supporter.

Alors ? Alors, pour ces épidermes très délicats, les uns préconisent le cold-cream, les autres la vaseline ou la lanoline, j'aime mieux le cold-cream ; comme le Dr Monin je reconnais que la vaseline dessèche toujours plus ou moins la peau ; la lanoline n'est pas assez molle sous le doigt pour être utilisée de cette façon ; à l'une et à l'autre je préfère le cold-cream. très pur et très frais, personnellement je n'ai qu'à me louer de son usage quotidien.

Il n'est pas inutile, je crois, de recommander ce nettoyage — par le savon ou le cold-cream — le soir avant le coucher ; bien des femmes pensent bien faire en ne se lavant que le matin au lever, ce qui est une gaffe, une gaffe qui peut ayOlt les pllÀ3 fâcheuses g^ugéquences* "-,y-,

En effet, dans le jour notre figure — bien que rationnéllëVnent recouverte de « Crème de Beauté », et de « poudre de riz » — s'impurifie plus qu'il ne faut, pour être débarrassée, le soir venu, de tous les microbes qui la souillent ; sans compter, que tout ce que nous y ajoutons pour la rendre plus agréable, en obstruant ses pores, contrarie sa respiration ; respiration cutanée qui doit se faire la nuit au moins, tout à son aise, dans le cas contraire la peau se fane assez rapidement.

Pourtant, lorsque les rides commencent à se former, l'application de compresses astringentes, redonnant à la peau l'eslaticité et le ressort qui tendent à disparaître, est tout indiquée, en prenant toutefois la précaution de ne pas traiter le visage en entier tous les soirs.

Pour le matin, je recommande l'eau tiède, tantôt aiguisée de quelques gouttes d'un bon vinaigre de toilette, tantôt de quelques gouttes d'eau de Cologne ; ou encore d'une demi cuillerée de. la bien faisante teinture de benjoin, tantôt additionnée d'une pincée de bicarbonate de soude, ou de borate de soude (il ne faut pas abuser des alcalins — je veux parler du bicarbonate et du borate de soude, car leur usage trop suivi 1 produit à la longue, sur la peau, un certaiYi vernis très peu séduisant). Le Dr Gaston recommande l'eau chaude, immédiatement suivie d'une affusion d'eau froide — l'eau chaude ayant l'inconvénient d'amollir les tissus, l'eau froide, l'avantage de les raffermir — cette opération doit, j'eh suis sûre, donner les meiileurs résultats, cependant, je lui préfère l'eau simplement tièd, ou encore, également tiède, l'eau de roses aux propriétés légèrement Astringentes. ---Rose ROLLAND.

--cy- C!' Docteur et* Pharmacie..

LA MODE A PARIS

A la réouverture d'Autteuil Mainteau de duvetine noisette garni de castor et broderies ton sur ton ea remarqua la largeur des marches. -

Ce egu'tme Femme

doit savoir

POUR VOTRE COLLIER D'AMBRE

C'est sans doute parce que l'ambre conserve la paix du cœur que la mode, souveraine fantasque, lui a, une fois pour toutes, laissé prendre place parmi nos parures.

De fait, rien n'est plus heureux qu'un collier d'ambre sur une robe blanche, noire, parme ou jade, d'ailleurs, déjà dans les temps préhistoriques, les perles d'ambre étaient en honneur, puisque des archéologues en ont découvert dans les sépultures de nos plus lointaines aïeules de l'âge de bronze.

Les colliers, les plaques d'ambre ternis se frottent d'abord doucement avec de la craie pulvérisée mouillée d'eau; ensuite avec un morceau dç flanelle imbibé d'huile d'olive, et enfin avec un chiffon sec, de laine douce, jusqu'à ce que le brillant soit revenu. *

Deux morceaux d'ambre se recollent aisément il suffit d'humecter les surfaces à joindre avec une solution de potasse caustique employée chaude. Presser fortement l'une contre l'autre, la soudure se fait naturellement. -

Jeannine V. — Pour que votre volière ne dégage aucune odeur désagréable, il n'y a qu un seul et bien simple moyen à employer. -

Badigeonnez au moins une fois par mois * le plateau qui constitue le fond de la cage avec du lait de chaux. (Ce lait s'obtient on deayant dans de l'eau une faible quantité de chaux).

CONTRE LES BOUTONS DE FIEVRE

On ne dira jamais assez les méfaits de ces désagréables boutons de fièvre, qui surgissent toujours à l'approche d'une soirée d'un bal et s'installent au beau milieu du nez. aux angles de la bouche.

Quand ils sont là, hélas, il n'y a plus qu a les sécher avec de l'oxyde de zinc; mois, quand on devine à une imperceptible rougeur un peu douloureuse, qu'ils vont pointer. on peut souvent les éviter en appliquant avec le doigt à peine humecté une bonne épaisseur de bicarbonate de soude. Une de nos plus jolies artistes affirme qu'une petite croûte de nain très chaude appliquée dès le premier indice donne neuf fois sur dix de bons v résultats; enfin le vieux docteur sensible à nos misères ajoute : plus de savon et lotions tiède d'eau de camomille art.

ditionnée de quelques gouttes de Coaltar; plus de poudre de riz. du talc.

LE NETTOYAGE DES TISSUS NOIRS

Préparer une eau de lierre en versant sur les feuilles de l'eau - bouillante et en laissant infuser pendant vingt-cluatre heures dans une tfcrrine fermée.

Pour laver, , employer une partie de cette eau telle quelle. ,

Pour rincer éclaircir ce qui reste avec de l'eau U chaude. - reste avec de

T.! Ne jamais tordre -le tissu, l'étendre à plat, sans faux pli, sur une corde et lorsqu'il est presque sec, repasser, à l'envers.

A LA CUISINE

POUR LE CARNAVAL

Un Mardi-Gras ne saurait se passer sn!

que ies crêpes sautent dans la poêle. Ï'am celles quj auraient oublié la recette de çette friandise bien paPtsienne. nous tenons à 14 rappeler :

Un 3L*dït6 - (Qui n'était pas Prosper Montagné) a dit:

Pour une livre de farine Prenez quatre œufs s'il vous plaît.

donc, dans un saladier, versez une iivI e de tanne en menageant un creux au milieu.

Pans ce creux jetez les quatre œufs (blùnc et jaune), une pincée de sel. deux paquets de sucre vanille et commencez à tourner leniement et longuement avec une cuiller de bois.

Délayez en - versant doucement du lait d'abord, iit de l'eau ensuite.

Pour que les crêpes soient fines. il faut Que la pâte soit parfaitement fluide .et très claire.

î'.?-ruC,U ® H. V0VS satisfait. terminez par une cuiller à bouche d'huile d'olive et un net-t verre à liqueur de fine Champagne

La pâte cloie reposer dans un endroit frais de dix à douze heures environ.

Pour faire les crêpes, employez mo:tié beurre et moitié saindoux (il n'en faut pas plus gros en tout qu'une noisette pour chaqu<j crêpe). Faites sauter habilement, saupoudrez de sucre vanillé et servez très chaud.

Sur la table, une bouteille de chamD.'iirne

uu tOUt au moins de Saumur mousseux est indispensable.

Un dernier conseil, depuis que le pain est hors de prix, la farine est parfaitement impure; donc. à défaut de « fleur de farine » ou de farine de gruau achetées en paquet a mi-travail employez le fouet à œufs pour battre la pâte; tout ce-qui s'attache aux branches du fouet doit être considéré comme indésirable. Alors seulement vous aurez des cré..

pes minces et umes sans ces veines épaisses qui le$ alourdissent.

BEICNETSSOUFFLÉS

Puisque c'est la saison où les œufs abon" aent, faites aussi des beignets soufflés.

Dans une casserole placée sur feu ardent, mettez 60 grammes de beurre, un verre d'eau, une prise de sel, une forte pincée de sucre.

Dès que l'eau bout, enlevez du feu, versez en pluie 125 grammes de farine tamisée: tournez. Lorsque la pâte (remise sur le feu) est bien mélangée, enlevez à nouveau, ajoutez un œuf. travaillez la pâte et terminez par trois œufs.

Jetez gros comme une noix de cette pute dans la friture de chaleur modérée.

POUR CRICNOTER A L'HEURE DU T»'HE

Langues de chat. Un blanc'œuf 40 grammes 4e farine. 40 (YrarpItl-e de sucre en semoue. 40 grammes de Purre.

sucre, la fanne et le b\rre Tourner très énergiquement et difzp~, la e par peti

tats allongés sur une plaque.

Mettre à four tloux pendant dix minute.

sortir la plaqup. retourenr les langues de chat vne à une t remetre au four cette fois Que.

ques minutes seulement.

-": -r Biscuit norvégien

Sucre : le poids de trois œufs.

Farine : le poids de deux œufs.

Beurre : le poids d'un œuf.

D'autre part, prendre 4 œufs ; mélanger les jaunes au sucre et à la farine, ensuite le beurre fondu en crème, ajouter un parfum et en dernier lieu les quatre blancs battus en neige.

Verser dans un moule beurré et fairç Cuirs une demi-ueure enviroq r


Jl travers Alger

Les ateliers du Minaret possède une collection de papiers peints remarquable et d'un prix raisonnable. Magasins de vente : Èscaliers de Chartres.

^A ujourd'hui, en matinée à 3 h. 30, soir. 9 h.

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VOL DE BIJOUX ET DE NUMERAIRE, — Les agents Ortéga et Dumenteuil de la sûreté générale ont arrêté hier la nommée Drissi Fatmah bent Mohamed, 24 ans, rue de Belfort, pour vol de numéraire et de bijoux consistant en montre, bague et chaîne en or au préjudice de Sadek ben Salem, demeurant rue de Lorraine, 19. L'inculpée qui à fait des aveux a été présentée au parquet et écrouée.

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Cinéma Montpensier

Le Doute

Vendredi 3 mars : L'ASSOMMOIR

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POUR LE VECLIONE

MENU CHOISI

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A L'OLYMPIA

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La Belle Dame sans merci

MATHIAS. SANDORF 1

Troisième épisode

AFRICAINE * DE MUSTAPHA. — A l'occasion des fêtes du Carnaval et de la MiCarême, cette Société organise une série de grands bals narés et masqués pendant les journées des samedi 25 février (soirée) : dimanche 26 (grand Véglione en soirée); Marlli Gras 28 (soirée).

Prix habituels des places. Buvette et buffet de 1er ordre. Excellent orchestres composé exclusivement. que de musiciens de l'Africaine. Danses nouvelles.

BANLIEUE D'ALGER

EL-BIAR

Carnet rose. — Mme et M. Vincent Palmer fils mécanicien. sont les heureux parents d'un gros bébé qui a reçu les prénoms de Armand Camille.

Nos bien sincères félicitations aux parents e; nos vœux de prospérité au nouveau-né.

Conférence. — Demin dimanche dans rEgli se ,l'EI-Biar, à la messe de o h., M. le Chanoine Theillier de Poncheville. donnera une conférence sur les « Souvenirs religieux de la guerre ». Les Messieurs sont particulièrement invités à y assister.

La cérémonie commencera à 9 h. très précises.

Le chœur de chant exécutera au cours de la cérémonie le « Panis angelicus » de Himmel et l'« Ave Maria » de Mme Tezier.

MAISON-GARRRE ,-

Bal des « Amis de l'Harrach.. — Le conseil d'administration de la Société Musicale « Les Amis de l'Arrach » de MaisonCarrée a décidé d'offrir à la population, le dimanche 26 février courant, un grand bal gratuit, dans ses salons de l'Eden-Cinéma.

Les personnes masquées ou travesties ne seront pas admises , à l'entrée.

Le chef de musique et les membres du

Comité des Fctes ont promis de donner entière satisfaction aux personnes qui assiste vont à cette soirée.

Derniers Heure

n 1 .i .i 1 1 , wn <

L'exécution de Landru

LES PREPARATIFS A VERSAILLES

Paris, 24 février. Vers la fin de la'près- midi des bruits contradictoires circulent au palais et dans les couloirs du parquet de Versaillès àü sujet de la date d'exécution de

Landru. On crut momentanément que l'ordre d'exécution ne serait donné que dans les premiers jours de la semaine prochaine.

L'information exacte commença à circuler vers 18 heures, quand on apprit que Me de Moro-Giafferi et son secrétaire avaient été mandés au Parquet du procureur général.

Peu après, èn dépit du silence des avocats. la nouvelle ne faisait plus de doute et confirmation en fut donnée vers 19 heures par Versailles, où un commissaire spé; cial se tenait en permanence.

On commençait déià à prendre les premières mesures pour le service ordre exigeant notamment des membres de la presse la présentation de leurs coupes-files pour leur délvirer une carte spéciale leur permettant l'accès au dedans des barrages qui vont être étabis aux abords de la prison.

L'ENTREVUE de BOULOGNE

LES DETAILS DU VOYAGE

DE M. LLOYD GEORGE

Londres, 24 février. - M. Llovd: George a quitté Londres cet après-midi pour Lvmpne., où il passera la nuit chez Sir Philipp Sassoon.

Demain matin. le premier ministre traversera la Manche Par le paciuebot de 10 heures 40 pour Calais. Il gagnera Boulogne probablement en automobile et rentrera par le paauebot de l'après-midi.

Il couchera de nouveau à LVIDPne et v passera peut-être la journée de dimanche.

pour rentrer à Londres lundi matin.

Le gentleman cambrioleur

Mme DE TOSSÀYMCOURT

EST ECALEMENT INCULPÉE

- DE COMPL-ICITË

Paris. 24 février. — Mme de Tossancourt vient

Parisd, 'être inculpée de complicité par M.

Bacquart, juge d'instruction, dans l'affaire des cambriolages commis uar Serge de Lenz.

CHAMBRE

FIN DE LA SEANCE

La discussion se prolonge. On entend M.

Ignace. ancien sous-seerctaire d'Etat à la Justice militaire, qui déclare couvrir entière-

Justice ment le commandant Abert et revendiquer les responsabilités de toutes poursuites intentées à cette époque. M. Ignace rappelle.

d'ailleurs, que le procureur général avait es-, timé qu'il v avait centre M. Paul Meunier et Mme Bernain de Ravi si des Chartres suffisantes.

En effet, constate M. Bathou, le procureur de la République et le procureur général ont soutenu jusqu'au bout la culpabilité :res accusés, mais la Chambre des mises en accusation a statué. On ignore la teneur de son arrêt, mais ne sérait-il pas expédient de ;e faire connaître au pays dans son intégralité?

(Vifs applaudissements.)

La clôture est prononcée. Quatre ordres sont déposés par MM. Uhry, Herriot, Périnard et Bellet.

M. Herriot dit qu'il ne veut pas revenir sur la chose jugée, mais qu'il veut arriver à rendre impossible les lenteurs judiciaires comme celles constatées dans cette affaire.

Il faut. dit-il, faire aboutir au plus vite la réforme du code d'instruction criminelle.

Si le projet soumis au Sénat aboutissait vite. ce débat aurait fait réaliser une errande œuvre. (Applaudissements).

M. Barthou déclare Que pour abréger le débat, le gouvernement acepte l'ordre du iour pur et simule qui comporte l'approbation de ses déclarations. Il s'enerage de nouveau à faire aboutir le proiet de réforme du code d'instruction criminelle.

L'ordre du iour pur et simple est ainsi adopté à mains levées.

La séance est levée à 10 heures 10.

LA VIE SPORTIVE

Un match international à Alger. — Le Rugby Club Algérois qui vient de conquérir de haute lutte le titre de champion d'Alger 1922 vient de conclure avec l'Escadre anglaise un match de rugby qui se jouera dimanche prochain 26 février à 15 heures au stand de l'Exposition.

Que fefont nos tricolores du U.C.A. contre les Anglais ? Nous ne pouvons que leur souhaiter bonne chance, en tout cas ce match leur sera un bon galop d'entraînement pour la demi finale de championnat de l'Afrique du Nord qu'ill!! doivent jouer le dimanche suivant contre Batna.

A. S. A. — Groupe Féminin. — Entrainement général au sports athlétiques. Formation des équipes adultes et minimes.

A. S. S. E. - Section Féminine. — Dimanche matin 7 h. 45, entraînement athlétisme, danses, bàskett-ball, football.

Association Sportive Algéroise. — Dimanche à 13 heures, tous les coureurs à pied au local du Champ de Manœuvres pour course d'une demi heure. Spécialement convoqué : Verger ; à 7 h. 30 entraînement sports athlétiques stade municipal.

Association Sportive Montpthsifif. — Dimanche match officiel contre F.C.B. Equipiers premiers et remplaçants, au local à 12 h. 45 très préeises.

Club Athlétique P.-L.-M. — Dimanche, à 7 h. 30 terrain B entraînement sports athlétique et football contre la Redoute.

Croune Sportif de la Redoute. — Tous les équipiers (lre, Z" et 3°) à 7 h. 30 au stade B pour match amical contre le P.-L.-3L

Stade de Saint-Eugène. — Foot-ball. - Aujourd liui à 1 h. 45, match entre les équipes de Cervantes FC et du CA de la. Société Générale ; à 3 h 30. l'AGA renconterra le GSA. Tribunes 1 fr.

Le Ralliement. — Dimanche matin à 8 h. tir

au stand du Ruisseau pour seotioils du CFBM.

Consulter le tableau des cotirâ à la eaUe :£(lr;

Quinet Pour. id préparatioJtdê jetions dévartt prendre part aux concourt d'Oraie, <16 Marseflîé et de Vichy.

Etoile Starry Marine Algéroise — Bftigby. Tons équipiers convoqués aujourd'hui à 13 h. au local.

Association. — Joueurs désignés pour rencontrer les Anglais cet après-midi, rendez-Vdus à 14 heures aux vestiaires du Stade d'Alger. Aujourd'hui à 14 heures au local équipiers premiers devant mateher en championnat le GalliarSports.

Normale Sportïng Club d'EI-Biar. — En vue du tournoi de Boufarik, tous les équipiers premiers, remplaçants et personnes les accompagnants éont priés de se trouver à la gare d'Alger a 12 h. 30.

Union Sportive Algéroises — Dimanche, matçîi officiel, 2" équipe contre RCMO à 3 h. à. MaièoIiCarrée. Départ CFRA à 13 heures (rue Walsse).

Gymnaste Club d'Alger. — Ce soir à a h. 15 rassemblement fanfare au local.

Demain 7 h. matin jaunes gens CPSM tir au stand du Ruisseau ; même heure équipes A et B d'association éntrainement stade du G.C.; 10 h.

à 12 h. sections de concours.

Mardi 28 février jour de Mardi Gras le cours de CPSM est supprimé ; le matin entrainement à l'association pour tous sociétaires disponibles.

E. B. O. — Dimanche à 7 h. 30. au stade

Jaubert, entraînement général athlétisme.

Rampe Valée Sportive — Dimanche matin 26, entraînement général au foolhali et à l'athlétisme terrain habituel. Présence indispensable des candidats lu CPSM.

Education physique. — Le 3" -cours théorique d'éducation physique aura lieu ce soir à 18 heures au siège de l'Union Fédérale, 44 bis, me de Constantine.

Ce cours est gratuit. Il est ouvert à tous les membres des sociétés de sports.

Olympique Sportif Agha. — Dimanche, 8 h. terrain habitue], match. Spécialement convoqués : Grazziani, Bastide, Humbert, Barthalay, Lepaytre, Guillot, Pellegrin, Pons.

Dans les Départements

DE NOS CORRESPONDANTS

DEPARTEMENT D'ALGER

FORT-DE-L'EAU

Fêtes du Carnaval. — Une grande matinée aura lieu dimanche 26. au Casino, à l'occasion des fêtes du Carnaval. Nous espérons qu'il y aura foule. Le soir, dans la salle des fêtes, grand bal masqué, organisé par la Société musicale Les Enfants de Fort-del'Eau.

Mardi 28, à 3 heures de l'après-midi, bal costumé d'enfants. Des prix seront décernés aux plus beaux et aux plus originaux. Le soir du Mardi-Gras, bal mensuel réservé aux membres honoraires. j

OUED-EL-ALLEUC

Bal masqué. — Un grand bal paré et masqué sera donné, dimanche prochain. 26 février. à 21 heures, dans la salle des fêtes, au bénéfice de la Société musicale.

Prix d'entrée : Cavaliers et travestis 2 fr.

50; cavalières 1 franc. Un plateau séra placé à l'entrée pour les familles.

Grand orchestre soys la direction du maestro Moisson. Répertoire de danses nouvelles.

Au Syndicat Agricole. — MM. les membres du Syndicat Agricole et de la Caisse Locale du Sahel Central sont convoqués en assemblée générale le dimanche 26 courant, a deux heures du soir, à la Mairie de Draria.

MOUZAIAVILLE

Ha!.. - A î o. casior. du Dimanche-Gras, un groupe de musiciens offrent à la population un grand bal paré masqué dans la salle des Fêtes. Prix d'entrée : 2 francs par cavalier et 0 fr. 50 pour les dames.

ROVICO

Bal des conscrits. — Les conscrits de la classe 1922 organisent un bal pour le MardiGras 28 courant, dans un local coquettement préparé pour la circonstance.

Les jeunes conscrits invitent la population à venir participer à ces réjouisances qui se répètent trop peu souvent.

L'orchestre sera dirigé par M. Spinoza, d'Alger, qui jouit d'une réelle réputation.

Une buvette sera installée tout près du bai.

Le meilleur accueil sera réservé aux personnes des villages environnants qui voudront bien les honorer de leur présence.

OUED-FODDA

Fêtes de fa Mi-Carême, — Êticouràgés par

le succès obtenu l'année dernière. cluelaues jeunes iVns de bonne volonté, organisent pour le 23 mars prochain, à l'occasion de la Mi-Carême, une srande fête de jour et de nuit.

L'après-midi il v aura une grande cavalcade. avec défilé de chars, voitures ou automobiles fleuris. et le soir un srrand bal travesti dans la salle des fêtes.

Le programme de ces fêtes paraîtra ultérieurement.

Le meilleur accueil sera réservé aux étrangers.

Les personnes qui voudraient v participer et se costumer seront les bienvenus.

LA RECHAIA

La Fraternelle. — musique « La Fraternelle » qui vient de se reconstituer avec l'élément ieune de ce centre, donnera dimanche soir. 26 courant, un grand bal.

Ces jeunes artistes, aidés du concours des anciens, et sous 1 habile direction de leur sympathique chef M. Olivès Pierre, monteront sur l'estrade pour se faire entendre dans leur début.

Mardi soir, 28 courant, grand bal masqué et travesti, avec le précieux concours des musiciens de l'Alma.

- DEPARTEMENT D'ORAN

MOSTACANEM

Croix Rouge Française. — Nous sommes heureux d'annoncer que le grand bal annuel du Comité de iJostaganem est fixée au 18 mars prochain.

Il aura lieu dans les salons du Grand Hc tel mus gracieusement à la disposition du comité et sera sans nul doute le grand événement mondain de la saison.

Le comité s'occupe avec soin de cette soirée Qui est appelé à remporter un vrai succès.

MASCARA

Mascara s'amuse. — Le tout Mascara mondain se donnera rendez-vous à la grande redoute Que la direction de l'Hôtel Bourellv

organisé pour lé 25 février. Dè très Délies ef riches surprises sçront distribua auk* Jieureux qui ijoiîrrciflt y assister.

D' D'h\J.tf ¡S .rf, ne indiscrétion nous permet

d'informer iïôs leqè.vjs qu'Un grand véglione est, en voie de prépafaqM et aura lieli au Théatre Municipal, Tes dimanche 26 et mardi 28 février à l'occassioh du màrdi-gras.

i. r

INFORMATIONS MARITIMES

MOUVEMENT DU PORT

du 23 au 24 février

Arrivées 1 Vap. fr. Finistèrre, de Bône. d.

m. ; vap. ital. MarzoccQ, de Tunis, lést ; v^p.

fr. C.-Achâque, de Cherchell, vin; Vap. fr.

Vulcàin. d Oran. d.rft. ; ap. nQrv, Christian Bors, de Gr.ioug, rel. ; vàp. hollf FTorapârk, de Constantza, rel. ; vap. ital. Nereïde, de Civita-Vécichia, rel. *, vap. àüg. Nuddea, de Bombay, d.m. : vp, grec Navachbs G. Sachtdùris, de Swansea, rel. ; vap. fr. Lam icière, de Marseille, d.ni.

Départs : Vap. ang. Hollinside, pour Rotterdam, minerai ; vap. fr. Manouba, pour Marseille, d.m. : vap. fr. Divâtte, pour Philippeville, d.m. ; vap. norv. Christian Bors, pour Falmduth, rel. ; vap. hoil. Florapark, pour Anvers, rel.

COMMUNICATIONS

Syndicat Commercial Algérie. — Les patrons bouchers se réuniront aujourd'hui, à 5 heures au Palais. Consulaire, 2" étage.

Enfants de l'Oranie, — Aujourd'hui apéritif général à 10 h. brasserie Laferrière

Loge.. Le Delta ». — Dimanche à 8 h. 30, conférence « La Crise budgétaire en France et en Algérie ».

La Parisienne, — Ce soir, réunion à 18 heures.

Mardi, 28 courant, au siège social thé dansant à 16 heures.

La Bienfaitrice. - nche au local répétition générale de l'orchestre à 9 heures.

Fraternelle Corse d'Alger. — Réunion de l'assemblée générale dimanche, à 10 heures, Mairie d'Alger (salle du Conseil).

En raison de l'ampleur des questions qui seront traitées lors de cette réunion, le conseil d'administration de la société invite tous les compatriotes d'Alger à y awtster.

ÉTAT-OIVIL

Décès des 23 et 24 février EPL2. — Degrange Françoise, 73 ans ; Rodriguez Rose, 3 ans ; Molina Joséphine, veuve Pérez, 70 ans ; Pastor François, 65 ans ; Kassis Louise, 13 mois ; Baille Augustin, 58 ans ; Daprès Edgard, 4 ans ; Sanglard Renée, 6 mois ; Oliver Joaquina, 21 ans ; Eiselé Caroline, veuve Chatelin; 58 ans ; Poglio Pierre, 71 ans.

Les 5peeTacLe5

OPERA D'ALGER. — Demain, dimanche, deux magnifiques représentations : en matinée, avec le concours de Mary Viard mai va bientôt nous quitter, SAPHO; én soirée, GUILLAUME TELL avec une distribution de tout premier plan.

Loc. ouv. Trams toutes directions.'

THEATRE DE L'ALHAMBRA. - Ce soir, à 8 h. 45, dernière représentation dé la désopilante comédie en un acte, d'Yves Mérande : UN HOMME EN HABIT, que l'on a applaudi à outrance à la première et nui plaira autant que « Le Chasseur 'def chez Maxim's » dont les acteurs de l'Alhambra ont tiré un si beau parti. -

Dans des rôles bien appropriés à leur talent se font applaudir MM. Le Danois, Guittard, Darban, Paul Marcel, Mmes Marcelle Renot, Gylda, Provost, etc.

C'est dire le charme que l'on peut trouver aux représentations d'UN HOMME EN HABIT.

Demain dimanche, en matinée: UN HOMME EN HABIT; en soirée : UNE FAIBLE FEMME.

Loc. ouv. pour ces i représ.

- Bar Américain. Orchestre.

CASINO MUSIC-HALL. — Aujourd'hui, continuation des débuts sensationnels de KERNOL et de" son 'assifante.' Ariane, dans "ses déconcertantes expériences ; de Ceorglne Marsa, diséuse et de Resca, chanteur fantaisiste. Au programme encore : Paul Cordon, l'homme qui renverse les lois de r^-ui-j libre ; Anna et Louis, éxeentriques musicaux et le Trio Frantos, équilibristes. Loc.

ouv. de 10 à 12 et de * à 7 h.

SPLENDID CINEMA SELECT, 9, rue de Constantine. — Le renclez-vous de la meilleure société- — Matinée 4 h. 30, soirés 9 h.

LE COFFRET DE JADE. film Gaumont, 6 parties. Ur. comique Biscot 2 parties. Doc.

Act.

Lundi 6 mars : PARISETTE qui fait courir la foule et que tout Alger voudra voir.

Avis. — Pour PARISETTE, le guichet d'a.

bonnement pour tous les épisodes (12 de réduct'on) est déjà ouvert. Tél. 28-56.

CINEMA OLYMPIA. — Matinée 4 heures.

soirée 9 heures. — Continuation du très beau nrogramme Gros succès di^ LA BELLE DAME SANS MERCI, drame délicieux.

agréablement interprété car nos deux excellents artistes M. jean Toulotit et Mme Tamie Dalevme. MATHIAS SANDORF. 3e cno'aue, très émouvant ciné-roman. Act. Doc, Loc. Tél. 19.07.

En supplément au programme : Le plus grand événement sportif : Le match de Boxe Cricri-Ledoux! Lundi, encore un grand chefd'œuvre français!

TRIANON PALACE. — Mstinée 3 h. ;

soirée : CALVAIRE D'AMOUR ch. en 4 part. : TOM MIX, dr. en 4 part. Sur scelle : La Boierita, danseuse espajlnole.

EDEN CINEMA (Champ de Manœuvres, téléph. ^Q-70). Soirée à 8 h. 45, LE RO-

MAN D'UN JEUNE HOMME PAUVRE, drame ; BARRABAS, 3e-ép. Sur scèjie : M.

DURIVA.

CINEMA MONTPENSIER.- Mat. 3 h. 30.

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terprété par Louise COlliney. Le Scandale de FATTY et PICRATT, fou rire. Location ouverte toute la journée au Cinéma. Tél. 42-02.

Vendredi 3 mars : L'ASSOMMOIR.

GRAND CINEMA DU PLATEAU-SAU-

MERE Soir 9 h.. CISMONDA d'après lé drame célèbre de Victorien Sardou.

L'HOMME AUX iTROIS MASQUES, 5e et 6e ép. Tél. 29-41:

VARIETES OINEMA. — Mat. 3. h. 30, soir. 9 h. Continuation du gros succès de L'ATLANTIDE, d'après le roman de Pierre Benoît, joué en entier à chaque séance. Orchestre sous la direction de M. Boffy. Location ouverte toute la journée au cinéma.

Téléph. 39-06.

ALCAZAR CINEMA. — Soir 9 h.. CHANTELOUVE, grand drame. LA POCHARDE 11* et 12" ép. CHARLOT COLTINEUR, fou rire. Lundi L'ATLANTIDE.

CINEMA PALACE. — Soir 9 h., BRAS 1

D'ACIER dans un Drame en Wagon-Lits, grand drame d'aventures. LA POCHARDE, 10e ép.; FATTY??.. fou rire.

Salle de Conférences, 2-i, rue de Tanger

Dimanche 26 février, à 20 heures

CONFERENCE AVEC PROJECTIONS par M. A. Meyer -

Sujet : QUE FAIRE DU SPIRITISME?

Entrée libre. Invitation cordiale-

ij empreinte

Comme tous les médicaments supérieurs, es Pilules Pink laissent une empreinte proonde dans l'organisme. Les Pilules Pink ne sont pas un produit à action éphémère. Leur efficacité est persistante, ce qui prouve la parfaite harmonie de leur formule et le soin :out particulier apporté à leur préparation.

Et il est de fait que les Pilules Pink sont :onsidérées comme un spécifique extrêmement actif de l'anémie, la nèurasthénie l'af:aiblissement général, comme de toutes les iffections résultant de l'apnauvrissement du

sang et de l'attalblissement du système nerveux.

Cela est si vrai que nombre de personnes, à la santé délicate ou dont le sang a tendance à s'appauvrir font régulièrement une cure de Pilules Pink à chaque changement de saison.

Dans cet ordre d'idées, un exemple qu'il nous paraît intéressant de citer, c'est celui dte M.

Martin, demeurant 32, rue de la Répu-

(CI. Aubert.) blique, a MainvilM. M. Martin liers (Eure-et-Loir).

Voici la lettre que nous avons reçue de lui : « Depuis Pâques 1919, que je fais régulièrement ma cure de Pilules Pink, ma santé est très bonne. Il est certain que les Pilules Pink vivifient le sang et le débarrassent de ses impuretés. Elles relèvent les forces et avec elles les organes reprennent leur fonctionnement normal. Je suis heureux de témoigner de l'efficatité des Pilules Pink ».

Pour les anémiques, les affaiblis, les enfants pendant la croissance, une cure de Pilules Pink à chaque changement de saison est nécessaire. Justement, la nouvelle saison s'annonce, c'est donc maintenant que la cure des Pilules Pink sera bienfaisante.

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Galantine de volaille Phénix

Cœur de filet Rossini

Pâté de foie d'oie à la udée

Chapon farci à la broche Choucroute Alsacienne

Ris de veau de France Clamart

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L'Epouse

du Soleil

de Gaston LEROUX

LIVRE VI

LE TEMPLE DE LA MORT

1

Ouand ses veux., peu à peu, se furent acîoutuanés à cet éclat comme, tout a l'heure, h s'étaient accoutumés à l'obscurité, Raync<.nd distingua tous les détails du Temple.

-k'Il regard fut attiré par l'autel central élevé le plusieurs marches et sur lequel étaient li&posées les coupés d'or remplies de graines ie maïs, îes eûcensoirs pour les parfums, ;cs aiguières destinées à recevoir le. sang du sacrifice et le grand cotateau d'or dans le jlat d'or.

Le regard de Raymond descend encore et il aperçoit alors rampartt sur les dalles qu'il avait cru désntes, glissatn d'un autel à l'aune et de chapelle en chapeRe actifs à la besogne religieuse et finissant de tbut préparer JOur la cérémoni. les trois gnomèej, les tfôis gardions du Temple aux trois crânes hideux.

La casquette-crâne, à qui les mammaconas ont donné dès son ptus jeune âge, par la déformation de sa tête, le gorôt du sang, presse les deux autres et de temps à autre sagte sur les degrés de l'autel, se hausse jusqu'au plateau d'or et regarde le couteau. Derrière l'autel et au-dcssur de l'autel, il y a une sorte de r-yramide d'or au sommet de laquelle se trouve un trône d'or. « Le trône du Roi », dit fsellana. Des deux côtés cW l'autel. et

cievant 1 autei, 11 y a trois autres pyramides assez hautes mais qui ne sont pas en or. Et il semble bien que ce sont les seules cho..

ses du temple qui ne soient pas en or. Ce sont des pyramides de bois. c Les trois bûchers », dit Orellana.

— Les bûchers ?. mais est-ce qu'on va la brûler ? demande la voix expirante de Raymond. y

— Non ! Non 1 elle, elle va être murée vive ; elle, c'est l'Epouse du Soleil ! Pourquoi veux-tu qu'on brûle l'Epouse du Soleil?

Ceia ne se fait pas ! Tu n'as donc jamais parlé de ces choses avec. um simple petit enfant aïmara. Un simple petit enfant aïmara sait cela ! Les- petits enfants ne voient pas le Temple de la Mort tant qu'ils n'y doivent pas mourir, mais tout le peuple aïmara et les petits enfants du peuple aïmara savent ce qui s'y passe. Tais-toi donc et regarde ! Cela vaudra mieux ainsi. Brûler l'Epouse du Soleil ! C'est inouï !. brûler ma fille !.

Et tu crois que je laisserais s'accomplir une horreur pareille ? Pour qui me prends-tu ?

Et pourquoi aurais-je appotté ma pioche ?

Je te le demande. Tu ne met réponds pas.

Tu fais bien ! Regarde tout autour de toi, sur les murs du Temple. Entre les plaques d'or, tu distingues des plaques de granit rouge. C'est le phorphyre avec lequel on ferme

les tombés des épouses du Soleil murées vivantes ! Compte ces plaques de phorphyre, compte tout alentour, tout autour, elles sont cent dans la muraille. Cent ! pas une de plus, pas une de moins ! le suis venu souvent ici, tout seul, reprit le pauvre fou, en soupirant. oui, tout seul. depuis que j'ai découvert les couloirs de la nuit un matin que ie me réveillai dans la grotte, au bord du laie !. Eh bien ! je te dis qu'elles sont cent !

Si j'avais su dans aqueUe de ces cent tombes de phorphyre on avait enfermé ma fille vivante, tu penses bien quel je l'aurais déirvrée. Mais comment savoir ? Impossible 1 Rien ne distingue ces tombes l'une de l'aure.Ce sont des plaques de phorphyre toutej

pareilles. Seuteimenfl, iUs îaont pas pisavsé qu'aujourd'hui je serais là, avec ma pioche!

Je verrai bien, cette fois, où ils metttront ma fille. Et quand ils seront partis, j'aurai tôt fait de de la délivrer !

— Elle sera peut-être déjà morte quand tu la délivreras, morte ,étouffée, fit Raymond qui étouffait, mais qui, dans son atroce agonie. essayait de percevoir, dans la bizarre* conversation' du vieillard et dans ce qu'il disait des tombes. unt lueur d'espoir.

— Non ! Non t elle n'aura pas le temps d'étouffer !. La nicitfe est profonde comme un placard. Elle peut s'asseoir dedans. Tu sais bien que nos morts s'assoient dans nos tombes comme chez eux. Elle peut respirer là-dedans au moins pendant une heure, peutêtre pendant deux heures. Et moi je l'aurai délivrée en dix minutes, c'est sûr !

Raymond, maintenant, ne quittait plus des yeux ces plaques de phorphyre derrière lesquelles dormaient les épouses du Soleil. Cette disposition funèbre des tombes n'était point faite pour l'étonner, car dans les panthéons (cimetières) péruviens ,il avait vu des murailles pleine de morts. Et actuellement, on les emmure ainsi, mais morts et non vivants certainement autant que possible. Et les plaques qui les recouvrent sont disposées en bel ordrè comme les rayons d'une biliothèque.

— Mais si elles sont cent dans leurs tombes, dit Raymond, il n'y a plus de place pour personne ! Ctes 'bûchers m'épouvantent ! Es-tu sûr qu'on, ne la brûlera pas ?.

— Mais oui ! J'en suis sûr ! affirma le vieillard. agacé. Sois donc tranquille. Les bûchers sont pour lès deux mammaconas iqun d'oivect mourir et précéder l'Epouse dans les demeures enchantées du Soleil.

— Mais il y a trois bûchers, ripostao Raymond qui se sentait devenir fou.

— Justement, le troisième bûcher qui est devant rautel est pour i'Epouse du Soleil la plus ancienne que l'on va désemmurer pour mettre ma Cille à sa place. Et cette vieille épouse, bien entendu, on va la brfH

1er ! Qu'est-ce que tu veux quils en fassent?

— Tu vois bien qu'on brûle les épouses du Soleil ! répond1 Raymond qui délire autour de cette idée du feu contre lequel il né pourrait rien si c'était par le feu que MarieThérèse devait mourir, tandis que l'emmurement tel que l'avait dépeint Orellana lui laissait quelque espoir.

— Je t'ai dit, répliqua encore le vieillard, cette fois tout à fait fâché, qu'il y a là cent épouses du Soleil auquel on en offre une tous les dix ans. Sais-tu compter, oui ou non ?

Eh bien ! la plus ancienne qu'on lui repirend tous les dix a&s pour mettrfe à sa place, une ancienne, la plus ancienne a mille ans !.

On peut bien brûler une épouse de mille ans !. Le Soleil en a assez au bout de mille ans !. Et la preuve, c'est qu'il la brûle luimême !. Oui ! oui ! c'est le Soleil qui allume les trois bûchers ! Sans cela, personne ne se le permettrait. C'est le Soleil en personne ! Tu vas voir !. Ecoute ! Ecoute ! les voilà !. les voilà !.

Les chants se rapprochaient et bientôt les prêtres apparurent.

En effet, le lointain grondement des chants se perefevait et bientôt les nobles, reconnaissables à leurs bijoux d'oreilles, pendants et poinçons que seuls pouvaient porter des descendants) de l'Inca firent leur entrée. Ils étaient vêtuts d'une sorte de chemise rouge sans manches et portaient chacun une oriflamme sur laquelle était brodé l'ar-en-ciel

en couleurs différentes qui constituait les armoiries, de chaque maison. Puis ce fut une troupe dfe jeunes filles qui balançaient, en marchant, des guirlandes de là saison et dont la chevelure s'ornait de couronnes fleuries. C'étaient les fillès die9 nobles, qui devaient jadis entrer dans les couvents des vierges dm Soleil puis s'offrir en sacrifice au dieu ou être choisies pow éppuses par l'Inca. Elles étaient suivies de leurs frères adultes : un groupe de jeunes Kenr; habiUés de jhcaritfeft blaachc» hr tasqvfiUe» itaÊt 'hro-

dée une croix (1), comme c'était la coutume pour les fils de nobles qui allaient être armés chevaliers. Puis s'avancèrent les curacas, qui étaient les caciques ou descendants de caciques, chefs des nations soumises par l'Inca et desf tribus qui avaient prêté le serment de fidélité à l'Inca, Ceux-là étaient habillés de chemises multicolores sans broderie d'or.

Ils s'étaient avancés jusqu'au milieu du Temple et tout à cou-,. comme les chants cessèrent, ils se retournèrent et tout le cortège se retourna vers, la -orte par laquelle il était entré. Un étrange silence avait succédé à l'espèce de bourdonnement rythmée que faisait le chant sous la terre et Raymond, dont la terrible angoisse grandissait de minute en minute, se demandait ce qui allait se passer quand un cri affreux, atroce, une clameur désespérée d'enfant que l'on égorge se fit entendre jusqu'au fond du temple. Les cheveux de Raymond se dressèrent sur son front.

— Qu'est-ce que ceci ? demanda-t-il d'une voix râlante.

— Ceci, lui répondit Orellana, ne nous regarde pas. C'est l'enfant que l'on sacrifie à l'entrée dut Temple d-ans la chapelle noire de Pacah'uamac, le Dieu Pur Esprit.

"II

Les misérables ! s'écria Raymond.

Et il était prêt à bondir sur eux. à commettre quelque folie quand Orellana le retint.

— Si tu veux sauver avec moi l'Epouse du Soleil, ne dis rien, ne fais pas un geste ou tout est perdu !. Si tu né te sens pas la force de cela, va-t'en !

Le jeune homme avait pris le poigent du vieillard et lui meurtrissait les chairs.

— Tu me fais mail dit Orellana. Il faut te tenir tranqille, quoi qu'il arrive, Quoi qu il arrive !.

- Ah ! le malheureux petit !. le mal-

(1) Voir Garcilasso : cérémonial du h'^ ram,

heureux petit !. gémit Raymond. c'est Christobal qu'ils ont égorgé !. quils en fi.

nissent une bomno fois et qu'ils nous tuent tous. je voudrais être mort!

— Tu devrais avoir honte , mon fils, de parler ainsi ! répliqua 3e fou qui était extra- ordinairement calme. Quand on a les nerfs de femme, on ne pénètre point dans le Temple de la Mort !

Et maintenant, on n'entendait plus rien.

Les nobles, les jeunes gens et les euracas se (retournèrent et continuèrent leur marche en silence, faisant le tour du Temple. Derrière eux, arrivèrent iee amautas (les sages) qui instruisent les enfants de l'Inca. Puis ce furent les Punchos rouges, qui entojarèrent l'autel comme une garde sacrée. Ni les uns, ni les autres n'avaient d'armes visibles. Dé-' filèrent ensuite les hauts dignitaires de la maison royale, vêtus du blanchana, qui est une chemise d ecorce dégère, très ample et peinte des nlus riches couleurs. Ces dignitaires portaient chacun un emblème barbare à gueule ouverte destiné à faire peur aux mauvais esprits qui rôdent toujours autour la maison.

Dans le moment que Raymond croyait voir apparaître Marie-Thérèse,il vit s'avancer une grande litière portée par desnobloes et sur laquelle était assis un personnage qu'il ne reconnut pas tout d'abord. Sa robe, ses sandales paraissaient tout en or, ses oreilles étaient alourdies par d'énormes, de prodigieux an-

neaux d'or qui tombaient jusqu'à ses épaules. Autour de sa tête il portait le llantu royal. turban de tissu le plus délicat, roulé en plis, de couleurs vives et diverses et orné des deux plumes de coraquenque. Ses terrines s'entouraient encore du borla dont la frange écarlate. mêlée d'or, lui couvrait en partie les yeux. Il descendit ce sa litière soutenu par deux pages et gravit les degrés de la pyramide d'or pendant que toute l'assistance se mettait à genoux et courbait la tête.

£ '«fait le roi.

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Siège social : Paris, 50, rue d'Anjou

MM. les Actionnaires de la COMPAGNIE ALGERIENNE sont convoqués en assemblée générale ordinaire le jeudi 30 mars 1922, à 11 heures du matin, salle des Agriculteurs de France, 8, rue d'Athènes, à Paris.

Aux termes de l'article 27 des statuts, l'assemblée se compose de tous les actionnaires propriétaii es de dix actions au moins, soit nominatives, soit au porteur.

Pour assister à l'assemblée générale, les propriétaires d'actions au porteur devront avoir déposé ieurs titres, dix jours au moins avant l'époque fixée pour la réunion, aux Caisses de la Compagnie à PARIS, Alger, Bône, Bordeaux, Cannes, Casablanca, Constantine, Marseille, McAtpellier, Nice, Oran, Tunis. Tanger et Vichy.

Il leur sera remis une carte d'admission nominative et personnelle.

Des formules de pouvoirs seront délivrées aux Caisess désignées ci-dessus aux actionnaires qui désireraient se faire représenter a l'assemblée générale.

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Monsieur Cheilletz Gaston, professeur à l'Ecole primaire supérieure d'Alger ;

Monsieur Cheilletz Paul, capitaine au long cours Compagnie Hâvraise Péninsulaire ;

Leurs parents et amis,

Ont la douleur de vous faire part de la perte cruelle qu'ils viennent d'éprouver dans la personne de

Monsieur CHEILLETZ Charles

Ex-Directeur de l'Ecole primaire supérieure de

Boufarik. En retraite leur père, parent et ami décédé à Metz Devantles-Ponts, 9, Roue de Plappeville, le 21 février

1922 à l'âge de 60 ans.

L'inhumation a. eu lieu à Metz le 23 février.

Alger, le 24 février 1922.

REMERCIEMENTS

BENI-MERED. — Monsieur, Madame et Mademoiselle Parent Joseph et leurs famille remercient bien sincèrement la Municipalité, les directrices des écoles ainsi que la population de Beni-Mered et dep environs pour les nombreuses marques de sympathie qu'elles ont bien voulu leur témoigner à l'occasion des obsèques de leur regretté

PARENT Léopold

Mort pour la France à Lunéville, inhumé à Béni-Mered le 19 février 1922.

REMERCIEMENTS

Madame Veuve Claude Champin et sa famille remercient bien sincèrement toutes les personnes qui leur ont témoigné tant de sympathie à l'occasion du décès de leur regretté.

-- Claude - CHAMPIN

AVIS DE MESSE

Monsieur le docteur Moggi, Madame Moggi et leurs enfants ; les familles Moggi et Perriquet prient leurs amis et connaissances de vouloir bien assister à la messe qui sera célébrée en l'Eglise St-Augustin, le 28 février à 8 heures 30 pour le repos de l'âme de leur regretté

Jean MOCCI

La famille ne recevant pas à l'issue de la cérémonie adresse, à l'avance, ses sincères remerciements aux personnes qui voudront bien y assister.

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Le Mercredi 22 mars 1922, à quatorze heures et demie, il sera procédé, en séance publique, par M. le Préfet d'Algerv i en Conseil de Préfecture, rue de Constantme, et en pré- sence de M. l'Ingénieur en Chef du Service des Travaux de Colonisation et du Génie rural, ou de son délégué, dans les forimes rélementaipes, à l'adjudication au rabais, sur soumissions cachetées, des travaux d'assainissement du centre de Burdeau.

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L'adjudication aura lieu le

(Vendredi dix mars mil neuf cent vingt deux, à quatorze heures de relevée, à l'audience des criées du Tribunal Civil die- première instance d'Alger. y séant au Palais de Justice, rue dé Constantine numéro 10.

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Deuxième lot : Huit

mille francs, ci.,. 8.000 Troisième lot : Quin-

ze mille francs, c.. 15.000 Frais et droits en sus et au prorata dés prix.

Pour extrait,

Signé : L. SIDER.

Pour tous renseignements is'adresser à Me Lucien SIDER, avoué à Alger, 48. rue d'Isly et à Me TEDESCHI, avoué, fr; rue de lia Liberté et pour prendre communication du cahier des charges au Greffe du Tribunal- Civil d'Alger, où il est déposé.

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Pour tous Renseignements, s'adresser à Me BACCARRERE, notaire à Orléansville ou à M. Arnaud (Léon), propriétaire à ChercheîH (Rocher 1

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Le lundi. 27 février 1922, à i heures de l'aprèsniidi, 1, rue du Dey à Alger, il sera procédé par le ministère de Monsieur BOMBONEL, commissaire-priseur à. la vente aux enchères publiques, en bloc ou en détail du matériel de café ci-après.

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Pour tous renseignements] s'adresser à M. _F. Aug, à son bureau, Palais Consulaire, à Alger.

Au comptant 3 p. 100 en sus.

Le Commissaire- jxriseur :

BOMBONEL.

Le Syndic :

F. AUG.

FAILLITE du sieur Michel VRLALVNGA. ex-camionneur,Cour des Messageries,

à Alger. - .;..,--, # -

, VENTE

Aux Enchères Publiques

Le mardi 28 février 1922, à Q heures du matin, soir la Pla-, ce du Gouvernement à Alo-er, il sera procédé par ministère j de !Mje A. BOMBONEL, commiosaire-priseur, à la vente aux enchères publiques de 20 chevaux, 1 mule, 7 camions, 1 âne av^c sa charrette, 1 voiture à 2- roues caoutchoutées, harnachennent et sellerie et différents autres objets.

Au comptant 3 p. 100 en sus.

Cette vente a lieu en vertu d'une ordonnance de M. Causse, juge-commissaire de la faillite du sieur Michel Villalonga. en date du 22 février

IQ22.

Pour visiter s'adresser chez M. Baptiste Mayer, entrepreneur de transports, usine Mayer frères, Oasis de Kouba.

Le Commissaire Priseur,

A BOMBONEL Le Syndic,

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Huit mille francs, ci. 8.000 Frais, droits fixe et proportionnel en. sus.

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s'adiresser à Me Jules CUTTOLI, avoué poursuivant ou TO LI, BRESSON, notaire qui

TOLI, BRESSON, notaire qui doit procéder à cette vente.

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L'adjudication aura lieu le Vendredi, dix mars mil neuf cent vingt deux, à quatorze heures, à l'audience des criées du tribunal civil d'Alger, séant au Palais de Justice, rue de Constantine, n° 10.

Mises à prix ier lot : Trois cent mille francs, ci 300.000

2e lot : Trois cent cinquante mille fr. ci. 350.000 Revenus : 1er lot : 16.730 40 Revenus 28 lot : 18.486 00 Frais et droits en sus et au prorata des prix.

Pour extrait.

Signé : L. SIDER.

POU/f tous renseignements;, s'adresser à Me Lucien SIDER, avoué poursuivant, à Alger, 48 rue dfisdy, tet paur prendre communication' du cahier des charges au Greffe du Tribunal Civil d'Alger, où il est dénosé.

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