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Titre : L'Écho d'Alger : journal républicain du matin

Éditeur : [s.n.] (Alger)

Date d'édition : 1915-03-04

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327596899

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb327596899/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 67558

Description : 04 mars 1915

Description : 1915/03/04 (N1084,A4).

Description : Note : GG14181.

Description : Collection numérique : Documents consacrés à la Première Guerre mondiale

Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique

Description : Collection numérique : Zone géographique : Afrique du Nord et Moyen-Orient

Description : Collection numérique : Thème : Les droits de l'homme

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k7579680f

Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-10396

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 05/08/2013

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NOTE DU JOUR

J'ai dû, hier, vers deux heures moins le quart de l'après-midi, descendre de chez moi, pour corriger une bande de vauriens qui, postés au carrefour des rues EdgarQuinet et Auber, maltraitaient et poursuivaient les jeunes élèves se rendant au Petit-Lycée de Mustapha.

C'est un passe-temps trop fréquent de ces petits misérables qui s'attaquent soit aux écoliers de cet établissement, soit aux écolières d'une pension très convenable du boulevard Victor-Hugo.

Hier, ils s'en prenaient à un garçonnet de dix ans, fils d'un officier qui, étant au front, ne peut protéger son enfant.

Naturellement, la-bande s'est dispersée à mon approche ; j'ai pu saisir le plus grand et lui ai administré quelques coups de canne sur les jambes.

Je sais qu'ainsi faisant, l'ai contrevenu à là loi, nul n'ayant le droit de se faire justice soi-même et à plus forte raison de faire iustice aux autres.

Mais la loi doit protection aux citoyens et à leurs enfants. Or, j'ai signalé, à plusieurs reprises, la situation créée dans les rues d'Alger par l'empire qu'on y laisse prendre aux voyous et personne n'intervient.

- On ne peut pourtant laisser maltraiter soit ses enfants soit les enfants dont les pères se battent, en ce moment, pour la France, loin de leurs familles. Bien entendu, sur les six ou sept chenapans de la bande en question, pas un seul ne devait être d'origine française.

En dehors des heures de rentrée et de sortie des écoles, ces mêmes petits rôdeurs insu!tent les femmes qui passent, effraient les fillettes qui vont faire des commissions.

En voilà assez ! Les pères de famille vont être obligés de faire eux-mêmes la police de la rue et, pour ma part, à la prochaine occasion, je frapperai plus fort que je n'ai fait hier. P. L.

La Situation Militaire

NOS OPERATIONS A L'AUBERGE D'AL-

GER. - NOUS PROGRESSONS EN CHAMPAGNE. — LA SITUATION DESESPERÉE DES ALLEMANDS A VAUQUOIS. — LA SITUATION SUR LE FRONT ORIENTAL.

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*:jf'.

Il faut nous reporter au Communiqué de 23 heures du 2 pour avoir quelques détails. Ils ne sont pas très nombreux mais ils sont bons.

- Tout d'abord, on nous parle de l'Auberge d'Alger, à l'Est de Reims, dans le massif de la Pompelle, au Nord de Prunay. Il y a longtemps que ce nom n'avait été prononcé. Les Allemands ont effectué sur ce point des attaques facilement repoussées.

Faut-il voir dans cette offensive le désir de contre-carrer notre avance plus à l'Est, sur le front Perthes-Beauséjour, et de nous inquiéter ? Cela est bien possible, mais le résultat est plutôt désastreux pour l'ennemi.

A

En ce qui concerne le front de Champagne, nous constatons que le Communiqué indique aujourd'hui que notre progression s'est étendue, non seulement de Perthes, mais encore de Souain à Beauséjour.

Ceci confirme ce que nous disions avant-hier, c'est-à-dire que nous devions avoir progressé aussi le long de la route de Souain à Tahure.

Donc, sur tout le front Souain-Beauséjour, nous nous sommes rendus maîtres de toute la première ligne de tranchées allemandes ; il s'agit là d'un front de douze kilomètres et les dernières nouvelles nous annoncent que nous avons déjà progressé au delà de cette première ligne I

Je persiste de plus en plus à penser qu'il s'agit là d'une attaque à fond et que nous assistons depuis huit jours à la poussée sur Vouziers -

***

La meilleure preuve de la situation désespérée dans laquelle les Allemands se trouvent à Vauquois, c'est la forte contreattaque à laquelle ils se sont livrés sur ce point. Ils ont été repoussés et nous avons maintenu notre avance.

- A

Pour les mêmes, motifs, les Allemands ont contre-attaqué à la lisière nord du bois Le Prêtre où nous leur avons enlevé il y a deux jours l'une de leurs dernières positions. Le résultat a été tout aussi infruc- tueux qu'à Vauquois.

**»

Nous continuons à être de plus en plus rassurés sur les événements du front oriental. Les Russes ont commencé à bousculer une partie de l'aile droite allemande forte de deux corps d'armée. Mais ce n'est là que le sixième ou le septième des forces allemandes.

Restent le centre et l'aile gauche qui he sont pas encore décrochés.

, Toutefois, si, comme nous sommes en droit de l'espérer, les Russes ont pu amener des renforts sérieux vis-à-vis de la droite allemande et s'ils continuent leur avance, le centre et la gauche allemande seront obligés de se replier rapidement pous peine de subir, ainsi que je le disais dernièrement, la plus grande catastrophe jnilitaire du siècle.

D'auire part, cette reculade sur le rive droite de la Vistule forcerait les Allemands à évacuer leur front de la BzouraRawka, et la répercussion s'étendrait même au delà de la Pilica. »

En ce qui concerne la Galicie et la Bukovine, les nouvelles paraissent bonnes ; elles sont encore trop confuses pour que l'on puisse en tirer des conclusions.

XXX.

Nouvelles Par! m intaires

LE CUMUL DES TRAITEMENTS POUR LES DEPUTES MILITAIRES NE SERA

PAS ADMIS

PARIS, 3 mars. — Une note de la Présidence du Conseil informe que le Président s'est mis d'accord avec le Président de la Commission du budget pour déclarer que le. cumul de l'indemnité parlementaire et du traitement militaire ne serait pas permis. (Paris-Echo.)

Un sous-marin allemand est coulé par un vapeur anglais

LONDRES, 3 mars. — Le vapeur anglais « Thordis u a éperonné et coulé un sousmarin allemand qui tentait de le torpiller.

(Havas. )

COMMENT LE « THORDIS » A COULE

LE SOUS-MARIN ALLEMAND

LONDRESJ 3 mars. — Le livre de bord du vapeur anglais « Thordis », qui a coulé un sous-marin allemand, mentionne que dimanche dernier, à environ huit milles de Beachy Head, le périscope d'un sousmarin a été signalé. Le sous-marin a passe -à tribord .du « Thordis » et a pris position à environ 25 brasses de ce vapeur. Le capitaine, ayant aperçu le sillage d'une torpille, gouverna droit sur le périscope, un craquement fut entendu et l'on ne vit plus de sous-marin. (Havas).

UNE INTERVIEW DU CAPITAINE DU

VAPEUR « THORDIS »

LOXDRES, 3 mars. — Le capitaine Bell, du vapeur « Thordis », du port de Newcastle, qui a coulé un sous-marin allemand, a déclaré au correspondant du cc Daily Express » :

Il était 9 heures 30 du matin, quand j'aperçus devant nous le périscope d'un sous-marin ; nous nous trouvions à huit ou dix milles au Nord Nord-Est de Beachy Head. J'appelais tout le monde sur le pont, tandis que le sou$-marin. qui se dirigeait vers nous passait à tribord et vénait prendre position. Quelques minutes plus tard j'aperçus le sillage d'une torpille à notre poupe, mais elle nous rata, sans doute en maison de l'état de la mer qui était mauvaise. Aussitôt je piquai droit sur le sous-marin dont je butais le périscope ; au même instant nous avons senti et entendu un craquement dans les profondeurs du navire. ,

Le « Thordis » se trouve maintenant à l'ancre dans la baie de Weymouth. (Paris-Echo.)

« L'EPERLAN » A TUÉ LE « REQUIN »,

DIT LE » MATIN »

PARIS, 3 mars. — Le « Matin » félicite le capitaine du vapeur « Thordis » qui a coulé un sous-marin allemand après avoir été attaqué par lui.

Quelle excellente leçon, dit-il, elle donne aux paisibles navigateurs que la piraterie allemande met en péril et qui veulent s'y soustraire. Comme le requin dont la mâchoire est disposée de telle • sorte qu'il lui faut se coucher sur le flanc et presque sur le dos pour saisir sa proie, le sous-marin ne peut lancer sa torpille qu'à condition de présenter sa pointe en avant à l'ennemi qu'il veut frapper. Il ne peut, en d'autres termes, tirer sur lui, qu'en chasse, jamais de côté ni en fuite.

Il en résulte — et c'est ce que le capitaine anglais a parfaitement compris — que la présence de submersibles étant connue on doit surveiller les traces en forme de sillage, que laisse toujours à la surface la navigation à moitié sous-marine de la torpille, éviter d'un coup de barre la terrible rencontre de l'engin et foncer à toute vitesse et de biais sur le point d'où il est parti.

C'est ce qu'a fait le brave marin, commandant d'un navire de.. commerce, que voulaient torpiller les pirates. Bien lui en a pris, car il a réussi à éperonner avec sa proue leur coque de bronze qui n'a pas tenu sous le choc. Cela a dû causer une tragique surprise chez ces assassins amphibies qui visent les navires désarmés, pour obéir aux ordres de leur détestable kaiser et de ses indignes amiraux; ils croyaient meurtrir le passant inoffensif, mais leur victime s'est rebiffée et c'est elle qui les a mortellement frappés.

L' « Eperlan » a tué le « Requin ». (ParisEcho.)

——————.—————

I/Armée AUamande

DIMINUÉE DE VALEUR ET

DÉMORALISÉE, ELLE NE TIENDRA

PAS LONGTEMPS EN BELGIQUE

LONDRES, 3 mars. — Le correspondant du « Daily Express » à Amsterdam fait un long récit des impressions d'un lieutenant de l'armée allemande qui a déserté et est arrivé à Gand.

En ce qui concerne l'avenir de l'armée allemande, le lieutenant estime que sa situation empire de jour en jour. Les meilleurs de ses soldats sont tués ou invalides. Il n'y a plus dans ses rangs que de petits jeunes gens ou des vieillards.

Les Allemands pourront. sans doute se maintenir quelque temps encore, dans leurs positions actuelles ; mais aussitôt qu'ils en seront délogés, ils devront évacuer les Flandres et probablement la Belgique entière et leur retraite sera assez rapide.

Le moral des soldats est mauvais et leur confiance est considérablement ébranlée. (Paris-Echo.) *

LES HOSTILITÉS

Sur le Front occidental

Notre progression continue en Champagne

COMMUNIQUE OFFICIEL

Paris, 3 mars, 15 heures.

Rien d'important à ajouter au commu.

niqué d'hier soir.

EN CHAMPAGNE. — Nous tenons tou.

te la première ligne de tranchées allemandes depuis le Nord et l'Ouest de Perthes jusqu'au Nord de Beauséjour.

Sur plusieurs points nous avons progressé au-delà de cette ligne.

D'autres progrès ont été signalés hier au soir ; ils sont tous confirmés ; tous ont été maintenus.

EN ARGONNE. - Canonnade.

Sur le reste du front rien à signaler.

Ce que disent les critiques militaires

PARIS, 3 mars. — Sur notre front, écrit le général Berthaut dans le Petit Jour-, nal, les actions offensives de détail continuent malgré le mauvais temps qui oblige parfois sur certains points à les ralentir, sinon à les interrompre.

En ce qui concerne la partie du front nord-sud on signale une attaque de l'ennemi contre les Anglais, vers Saint-Eloi, au sud d'Ypres. Ce fait montre la stabilité de la ligne de nos alliés, car elle n'a pa|J varié depuis des mois.

De là jusqu'en Champagne, il n'est question de rien. L'ennemi s'obstine à dépenser ses obus contre la malheurerfée ville de Reims. Il doit cependant être fixé sur l'inutilité absolue de ce genre de bombardement au point de vue des opérations militaires et, en général, sur le peu d'efficacité des moyens de terrorisation qu'il emploie.

Dans la région des Hurlus, nos progrès méthodiques se poursuivent partout ; sur l'ensemble de notre front de combat, les contre-attaques des Allemands restent impuissantes, même celles de leurs meilleures troupes et en particulier de la Garde.

Elles n'ont d'autre résultat que de leur faire perdre beaucoup de monde.

Lguerrede mines et de tranchées l courte distance est toujours la seule possible dans les forêts de l'Argonne. Notre attaque vers Vauquois est parvenue à la crête du- mouvement de terrain où le village est construit; elle n'en a pas été re.jetée; elle a même progressé sur le petit plateau et s'y accroche malgré les contreattaques. Il est probable que nous apprendrons très prochainement le succès définitif de cette affaire qui a une importance réelle, quoique très localisée.

Notre succès s'affirme aussi au bois Le Prêtre et dans l'affaire de Chapelotte, également d'intérêt local.

Enfin, en Alsace, où, pour le moment, nous paraissons nous borner à la défensive, nous maintenons nos positions fermement en dépit de tous les assauts de l'ennemi.

Ainsi, pour l'ensemble, la situation est bonne sans aucune exception.

— M. Marcel Hutin dit dans l'Echo de

Paris :

Nous devons particulièrement être satisfaits de notre action en Champagne.

Les informations que j'en reçois sont de nature à faire exulter de fierté le pays lorsqu'il saura par les détails que notre état-major fournira quand le moment sera venu, tout ce que nos braves, du haut en bas de l'échelle hiérarchique, ont déployé de courage, de tenacité et d'entrain, pour percer les lignes ennemies.

Les Allemands se rendent compte de l'importance de l'effort que nous accomplissons. C'est avec la rage du désespoir qu'ils se défendent ; c'est avec un enthousiasme indescriptible que nous les attaquons. On se bat corps à corps dans les tranchées, à coups de grenades et de pétards, à la mélinite. Les tranchées sont prises et reprises dix fois dans le même journée. Les Allemands, avec leurs, obusiers de gros calibres, envoient des projectiles qui ont fréquemment tué leurs propres combattants. Notre artillerie riposte avec succès et nous continuons à avance;'.

Si les Berlinois sont rationnés de pain, ils le sont encore plus de victoires. Mais on leur a annoncé, lundi, qu'à quelques endroits sur le front occidental, les Fran-

çais ont à nouveau employé, comme il y a quelques mois, des obus qui, en explosant, dégagent des gaz asphyxiants et malodorants, sans faire de dégâts ! Eh quoi !

eussent-ils voulu que nous les parfumions à la violette ?

Et que voilà donc une piètre réponse à l'accusation formelle lancée par notre communiqué de samedi contre le haut commandement allemand, de faire asperger les occupants de nos tranchées de Malancourt avec du pétrole enflammé !

Saluons d'un mot la magistrale façon dont nos alliés russes ont brisé l'offensive ennemie à la frontière de la Prusse Orientale et mis 'en déroute les deux corps d'armée allemands qui opéraient dans la direction de Prasnych. Dans peu de semaines les Russes seront à nouveau en territoire ennemi et cette fois pour de bon !

(Paris-Echo.).

L'échange des grands blessés

UN CONVOI DE BLESSES FRANÇAIS

ARRIVE A LYON

LYON, 3 mars. — Deux cent cinquante grands blessés, prisonniers en Allemagne, parmi lesquels se trouvent plusieurs soldats d'Afrique, sont arrivés dans la matinée à Lyon, venant de Constance, dans un train sanitaire suisse.

Dès leur arrivée, ils ont été conduits à la salle d'attente de la gare des Brotteaux où les formations sanitaires locales leur ont servi un petit déjeuner.

Ces blessés ne se plaignent pas des soins reçus dans les hôpitaux allemands; mais après leur guérison, la vie qu'ils ont menée dans les camps a été très pénible. Soumis à une discipline de fer, ils étaient attachés à un poteau pour la plus minime infraction, même involontaire.

Le traitement que subissent les prisonniers français dans ces camps est moins dur que celui qui est infligé aux prisonniers anglais et russes. Ces derniers sont' traités avec une brutalité révoltante.

Les correspondances des prisonniers avec leur famille diffèrent suivant les camps. Un adjudant dit que, prisonnier depuis plusieurs mois, il n'avait pas pu renseigner jusqu'ici sa famille sur son sort, ni recevoir de nouvelles de ses parents.

Des automobiles du service de santé et des tramways aménagés spécialement dans ce but ont transporté les blessés vers les formations sanitaires. (Havas.) i

Le Brigandage Naval

Allemand

LA NOTE FRANCO-ANGLAISE

NE SOULÈVE AUCUNE OBJECTION

AUX ETATS-UNIS

NEW- YORK, 3 mars. — La note francoanglaise qui annonce des représailles contre l'Allemagne a reçu de la presse américaine un accueil très différent de celui qui a été fait à la note de l'Allemagne, relative à l'établissement d'une -zone de guerre. Tandis que cette dernière note a donné lieu à des commentaires violents et qu'on a appelé cette zone de guerre la « zone d'horreurs », les journaux, sans donner, évidemment, une, approbation complète à la note de la France et de l'Angleterre, ce qui serait évidemment difficile, n'élèvent contre cette note aucune objection.

Cela est symptômatique et, dans les milieux bien renseignés, on considère que les Etats-Unis formuleront une protestation plus ou moins platonique, mais pas plus.

Ils feront tout ce qu'une nation neutre est tenue de faire, mais ils h'iront pas audelà.

Une partie de l'opinion américaine, qui n'est astreinte à aucune réserve politique, s'est déjà rangée sans hésitation du côté des puissances alliées. (Havas.)

LA NOTE FRANCO-ANGLAISE EST

COMMENTÉE AVEC BIENVEILLANCE

EN ITALIE

ROME, 3 mars. — La noté anglo-française annonçant les représailles des alliés contre- l'Alle _.oomrrtentée,

bienveillance par la presse italienne, qui constate que les mesures prises par la

Grande Bretagne et la France sont une nouvelle leçon donnée à l'Allemagne qui a foulé aux pieds tous les traités internationaux. (Paris-Echo.)

UNE NOUVELLE NOTE SERA ENVOYÉE PAR LES ETATS-UNIS A LA FRANCE

ET A LA GRANDE-BRETAGNE

WASHINGTON, 3 mars. — Le Gouvernement enverra une note à la Grande-Bretagne et à la France pour leur demander les moyens qu'elles comptent employer dans la mise en pratique de l'interception des marchandises à destination et de provenance de l'Allemagne. Le Président Wilson estime que la note anglo-française esquisse une politique suivie, en termes généraux, mais sans définir les moyens de la mettre en pratique. (Havas)

LA PRESSE AMERICAINE ET LA NOTE

FRANCO-ANGLAISE

NEW-YORK, 3 mars. — Voici les opinions des journaux de New-York sur la note franco-anglaise :

Du Herald :

C'est le résultat logique et inévitable de l'action de l'Allemagne.

- De l'Evening Post :

On ne peut s'opposer à Washington à ce blocus franc.

— De la Press :

Les Etats-Unis doivent prendre leur part dans les difficultés de l'heure.

— Du Sun :

Les Etats-Unis protestent vigoureusement contre l'arrêt - -au commerce des neutres. (Paris-Echo.)

LE PRESIDENT WILSON PREND

POSITION

WASHINGTON, 3 mars. — M. Wilson a informé le Congrès qu'il est personnellement d'une hostilité irréductible à l'égard de toute législation qui établirait l'embargo sur les expéditions d'armes et de munitions aux belligérants, quels qu'ils soient. (Paris-Echo.)

LE BLOCUS CAUSERA DE SERIEUSES PERTES AU COMMERCE HOLLANDAIS

AMSTERDAM, 3 mars. — Les milieux maritimes d'Amsterdam et de Rotterdam se montrent vivement intéressés par les déclarations des Gouvernements britannique et français. Toutefois l'avis général est d'attendre les événements avant de formuler une opinion, mais on ne se dissimule pas qus le blocus causera des pertes considérables au commerce hollandais. (Paris-Echo.)

LES AFFAIRES VONT ETRE RENDUES

TRES DIFFICILES, DISENT LES

JOURNAUX SCANDINAVES

COPENHAGUE, 3 mars. - Les journaux scandinaves croient voir dans la réponse franco-anglaise au blocus sous-marin allemand, une intention d'établir dans la mer Baltique un contrôle sur les exportations scandinaves des denrées alimentaires. Ils disent que les affaires vont être rendues très difficiles. (Havas.)

LES HOSTILITÉS

L'Attaque

des

Dardanelles

.0 -

Des cuirassés français embossés dans le

golfe de Saros bombardent les ouvrages de Boulaïr.

(Communiqué du Ministère de la Marine)

PARIS, 3 mars. — Les opérations de la flotte anglo-française contre les défenses des Dardanelles ont continué hier et aujourd'hui.

La division française du contre-amiral Guepratte opérait dans le golfe de Saros et avait pour objectif les forts des lignes de Boulaïr.

Le « Suffren » a bombardé avec succès le fort Sultan et le « Gaulois » a dirigé son feu sur le fort Napoléon dont les casernes ont été incendiées tandis que les garnisons évacuaient les ouvrages.

Pendant ce temps le « Bouvet » a bombardé et a gravement endommagé le pont jeté sur la rivière Cavack. (Havas. >

Hardie reconnaissance de

trois contre-torpilleurs -

ATHENES, 3 mars. — On signale l'intrépidité dont ont fait preuve trois contretorpilleurs qui se sont avancés sous lefeu de l'ennemi jusqu'à Kanak-Kalesi et ont constaté que la ville était évacuée. (Havas.)

Las banques de Constantinople se transportent en

Asie Mineure.

ATHENES, 3 mars. — Le bombardement des Dardanelles a recommencé -hier. Les navires de la flotte alliée ont pénétré à l'intérieur du détroit. Quatre cuirassés bombardent les positions de l'armée tur~tM <tMM t< ~Mert~Nfw'). ';;:'- La panique augmente d'heure en heure à Constantinople. Les caisses de la Banque Ottomane, de la Deutsche Bank et de la Wiener Bank ont été transportées à Konieh, en Asie Mineure. (Paris-Echo.)

Les Turcs auraient l'intention de faire sauter la mosquée d'Omar.

ATHENES, 3 mars. — Le dragage des mines continue avec succès dans les Dardanelles. Les avions des alliés rendent des services inestimables à la flotte dont ils ; règlent habilement le tir. Les Turcs préparent leurs dernières lignes de défense sur le Bosphore et dans la mer de Marmara; où de nouvelles batteries ont été disposées. On dit qu'ils ont l'intention de faire sauter la célèbre mosquée d'Omar. (Paris-Echo.)

La population de Constantinople est en proie à l'affolement.

ROME, 3 mars. — Une haute personnalité turque arrivée hier à Brindisi venant de Constantinople a fait les déclarations suivantes :

La nouvelle du débarquement des alliés dans la péninsule de Gallipoli et de l'occupation de certains forts des Dardanelles a affolé la population ottomane qui ne se sent plus en sécurité à Constantinople.

Des centaines de blessés qui arrivent chaque jour et sont soignés dans les mosquées affirment que les alliés s'avancent le long de la péninsule. -

Jamais, dit en conclusion l'interlocuteur du journal, Constantinople n'a été aussi effrayée des menaces de la guerre.

(Havas. )

- --.

La prise du « Oacia *

LA LEGISLATION ALLEMANDE,

COMME LA LEGISLATION FRANÇAISE,

JUSTIFIE CETTE CAPTURE

PARIS, 3 mars. — A propos de la capture du navire « Dacia », il est intéressant de comparer les législations française et allemande en ce qui touche à la question du transfert de pavillon et au changement de nationalité des navires.

Législation française (Instructions sur l'application du droit international en cas de guerre adressées par le Ministère de la Marine aux officiers généraux, supérieurs et autres, commandants de forces navales et de bâtiments de la République) :

Article XIII, paragraphe 112.— Le transfert sous pavillon neutre d'un navire ennemi effectué après l'ouverture des hostilités est nul, à moins qu'il ne soit établi que ce transfert n'a pas été effectué en vue d'éluder les conséquences qu'entraîne le caractère des navires ennemis, par exemple, par suite d'un héritage.

Paragraphe 113. — Toutefois, il y a présomption absolue de nullité : 1° Si le transfert a été effectué pendant que le navire est en voyage ou dans un port bloqué ; 2° S'il y a faculté de réméré ou de retour ; 3° Si les conditions auxquelles est soumis le droit de pavillon, d'après la législation du pavillon arboré. n'ont pas été observées.. -

Législation allemande (Reichs Gesetzblatt) (3 août 1914). — Ordonnance relative aux prises, du 30 septembre 1909 :

Article III, paragraphe 12. — On doil considérer comme vaisseaux ennemis ceux qui ont été transférés, après l'ouverture des hostilités, sous un pavillon neutre : 1° Si le commandant du bâtiment capteur n'a pas acquis la conviction que ce transfert aurait eu également lieu si la guerre n'avait pas éclaté, par exemple par suite d'un héritage ou en vertu du contrat de construction ; 2° Si le transfert a eu lieu pendant que le navire était en voyage ou dans un port bloqué ; 3° S'il y a faculté de réméré ou de retour ; 4° Si les conditions auxquelles est soumis le droit de pavillon, d'après la législation du pavillon arboré, n'ont pas été observées.

Le rapprochement ci-dessus établit la similitude des deux législations. (Havas.;

L'INCIDENT NE DONNERA LIEU A

AUCUNE PROTESTATION

LONDRES, 3 mars. — On mande de New-

York au « Telegraph » :

Il n'y a pas à craindre que des complications résultent de la saisie du « Dacia ».

Le Gouvernement et le Président Wilson estiment que l'Amérique serait mal venue de protester contre toute mesuré pouvant trouver un précédent dans les usages suivis, au cours de la guerre de Sécession, par les Etats du Nord contre les Etats du Sud.

Ce point de vue logique et pratique est aussi celui de la majorité des citoyens des Etats-Unis. Il y aura sans doute quelques conversations diplomatiques, mais ce sera tout.

Les Américains se rendent compte que les alliés combattent pour leur existence comme nations et que tout en désirant rester dans les meilleurs termes avec les neutres, ils ne sont pas disposés à accepter, en opposition avec feur volonté bien arrêtée, des représentations qui pourraient porter quelque atteinte à leurs moyens de lutte. (Paris-Echo.)

LES HOSTILITÉS

Sur le Front du Caucase

Les Turcs sont repoussés

- partout

(Communiqué officiel)

PETROGRADE, 3 mars. — Dans la région de Transtchorokh les tentatives des Turcs pour contre-attaquer nos troupes ont été repoussées le 1sr mars avec de grosses pertes pour l'ennemi. Dans la région di Olty nous avons également combattu avec succès. Dans les autres régions on ne si.

gnale aucun changement. (Havas.)

L'ENTENTE LA PLUS COMPLÈTE

RÈGNE ENTRE LES ALLIÉS

LONDRES, 3 mars. — On télégraphie de Pétrograde au.« Morning Post » que les troupes russes ayante lundi, recommencé leur marche en avant sur le front asiatique et ayant balayé les Turcs de la région de Trantschorok, ont pu avancer de plusieurs étapes et approchent maintenant d'Oltrchai.

Une certaine activité se manifeste également à l'est de ce front. Les Russes-marchent par les cols vers It sud d'Alashkert.

Les deux forces réglant leur avance l'une sur l'autre sont à des distances à peu près égales de leur point de départ. Cela et l'action navale des alliés, à l'entrée des Dardanelles fournissent une preuve de plus de ce que les plans des opérations de cette guerre ont été parfaitement concertés par les -états-majors alliés. (Paris-Echo.)

, -

La « Croisade Française »

PARIS, 3 mars. — Les journaux annoncent qu'un Comité, comprenant les noms de Mmes Juliette Adam, Augagneur, DeIcassé, Poincaré, les duchesses de Rohnn et d'Uzès, Mme Viviani, etc., vient de se former sous le nom de « Croisade Française », dans le but d'organiser dans les pays neutres une propagande féminine en faveur de la France. (Havas.)

12.0

Contre les Embusqués

LES AUTOMOBILISTES DU SERVICE ARME SONT REMPLACES PAR DES HOMMES DU SERVICE AUXILIAIRE

PARIS, 3 mars. - On lit dans « L'Homme Enchaîné » :

A partir de ce jour, dans le camp retranché de Paris, les automobilistes CI ppartenant au service armé seront rcmpLrcés, au volant, par des hommes des ser vices auxiliaires. Enfin ! Il est inconcevable, en effet, qu'on ait pu priver aussi longtemps nos unités combattantes d'excellents éléments sans s'apercevoir que les services auxiliaires offraient, pour les remplacer, d'abondantes ressources inemployées. Il serait encore plus surprenant que la mesure adoptée pour le camp retranché de Paris ne fût pas étendue à tout le territoire ou le scandale des athlètes au volant n'a pas encore pris fin.

(Paris-Echo.)

:

En Angleterre

LES MECANICIENS GREVISTES DE

LA CLYDE VONT REPRENDRE LEUR

TRAVAIL

LONDRES, 3 mars. — Le Comité de la grève des mécaniciens de la Clyde an.

nonce que les ouvriers ont voté à une immense majorité la reprise du travail pour jeudi.

C'est à cette grève que M. Lloyd Geor.

ge faisait allusion dans son discours dti dimanche dernier, lorsqu'il exhortait les ouvriers à se souvenir que le pays était en guerre et qu'ils devaient s'occuper à fabriquer des armes et des munitions pour la Grande-Bretagne et les Alliés pendant -que les soldats sacrifiaient leui vie sur le ,Mont, (Ha vas.)


LES HOSTILiTÉS

-' 6 lé-

Sur le Front oriental

-—

Les succès russes s'accentuent sur tout le front. — Les Autrichiens subissent des pertes énormes dans les Carpathes.

Communiqué

de l'état-major du généralissime

PÉTROGRADE, 3 mars. — Sur le front qui B'étend entre le Niémen et la Vistule, nos troupes ont continué, le 1er mars, leur offensive.

Au nord-ouest de Grodno, nos troupes progressent avec succès ; l'adversaire, en leur opposant une résistance tenace, s'est replié au-delà de la ligne formée par les villages de Mankovice, Ratiejri et Rakowice.

L'ennemi poursuit le bombardement d'Ossowetz avec des obus de très gros calibre.

Entre les rivières Pissa et Rozcga, nos troupes, accentuant leur offensive, approchent de la route de Myszinee à Kolno.

Dans la région de Prasnysch, l'ennemi, serré par nous, se retire précipitamment sur Janow et Mlawa.

Nos troupes mènent également une of.

fensive réussie dans le secteur plus proche de la Vistule situé dans la région au sud de Rodzanowo.

Sur la rive gauche de la Vistule, on ne signale aucun changement.

Dans les Carpathes, les Autrichiens, mettant., action une nombreuse artillerie, ont prononcé, le 28 février, une attaque vigoureuse mais sans résultat aucun contre.le front de soixante verstes qui s'étend entre Ondawa et le San. Déjà, la veille, des colonnes serrées d'infanterie autrichiemne s'étaient concentrées à portée de fusil de nos positions. Les premières attaques, dans la nuit du 27 au 28 février, et le 28, au lever du jour, furent dirigées contre la région de Tworilne, où pourtant les Autrichiens ont subi des pertes considérables.

Au centre, dans la région de RabbelRadzeiouw, pendant toute la journée du 28, un combat acharné,, d'une ténacité extraordinaire, s'est développé, les attaquas de nos adversaires aboutissant fréquemment à des corps à corps.

Les pertes de l'ennemi ont été extrêmement considérables. Tous les versants des montagnes et les ravins sont jonchés de cadavres. Beaucoup d'unités autrichiennes ont été exterminées jusqu'au dernier homme.

Au nord de Stropko, l'ennemi a prononcé, dans la nuit du 1er mars, six attaques en masses serrées qui ont été dispersées chaque fois par notre feu de mousqueterie et notre mitraille. Après avoir repoussé la sixième attaque, notre infanterie s'est lancée dans une attaque à la baïonnette 3t a culbuté définitivement les Autrichiens qui se sont retirés de nos positions. Le nombre total des prisonniers faits ces jours derniers, dans cette région, est d'environ mille hommes.

Une nouvelle attaque contre la hauteur

892, près de Kozicuwkà, a été repoussée ; les forces ennemies qui ont envahi la Ga.

licie Orientale ont été arrêtées.

Sur les voies conduisant de Kalisch à Stanislavoff, les Autrichiens ont subi une défaite importante, après laquelle ils ont dessiné leur mouvement de repli.

Près de Sielce, nous avons fait 17 officiers et 1.250 soldats prisonniers. Nous avons pris, en outre, quatre mitrailleuses.

(Havas.)

LES RUSSES BOMBARDENT

CZERNOVITZ

; LONDRES, 3 mars. — On mande de Bucarest au « Daily Telegraph » :

On a reçu, hier, dans cette ville, la nouvelle d'une grande victoire russe en Bukovine. L'artillerie russe a détruit le réser-

voir de Sadagora, privant ainsi d'eau potable Czernovitz.

On mande également de Bucarest au « Daily Mail » que l'artillerie russe, en position près de Sadagora, a bombardé Czernovitz. (Paris-Echo.) 1 LE JOURNAL « L'INVALIDE RUSSE »

EXAMINE LES CONSEQUENCES DE

LA BATAILLE DE PRASNYSCH

PÉTROGRADE, 3 mars. — Le journal « L'In-

valide Russe », organe du Ministère de la Guerre, écrit :

La bataille de Prasnysch a décidé du sort des opérations ultérieures sur le front russe. Jamais action, sur le théâtre oriental de la guerre, eut une importance aussi grande. La bataille de Prasnysch va décider si, oui ou non, la Prusse Orientale sera coupée de l'Allemagne. (Paris-Echo.)

Ce que disent les critiques militaires

PARIS, 3 mars. — Dans la Liberté, le colonel Rousset constate que von Hindenburg a manqué une fois de plus son affaire.

Varsovie lui échappe irrémédiablement.

Que va-t-il faisé, maintenant ?

Le recul désordonné de son centre met en mauvaise posture ses troupes du Niémen. D'autre part, celles de la Bzoura et de la Rawka, n'ont pas bougé et peuvent d'autant moins songer à une attaque directe qu'en Galicie Orientale, les Autrichiens ont subi une lourde défaite, et que si l'on ne va pas, derechef, à leur secours, ils risquent d'être complètement bousculés.

Enfin, en Bukovine, les Russes ont repris l'offensive. Après trois jours de combats violents, ils ont réoccupé en partie Stanislaw et marchent maintenant sur Czernowitz.

Dans ces conditions, tout est remis en question, et il va falloir tendre à ces alliés impuissants une main secourable. Quelle que soit l'élasticité que donne au recrutement des armées la surabondance de la population germanique, il paraît difficile de faire face à des obligations aussi complexes et aussi multiples. Je crois donc que la victoire russe ouvre pour les Allemands une période de crise dont ils auront grand'peine à sortir, surtout si, comme tout porte à le croire, l'opération des Dardanelles continue à donner d'heureux résultats, et si, sur le front occidental, les alliés poursuivent leur lente mais constante progression. (Paris-Echo.)

Les Ressources Allemandes

ILS PILLENT TOUT LE BETAIL DE

BELGIQUE

LA HAYE, 3 mars. — Sept trains chargés de vaches et de chevaux, confisqués en Belgique et dans le Nord de la France par les autorités allemandes, ont été dirigés sur le centre de l'Allemagne pour parer à l'insuffisance des vivres. Un grand nombre de vaches provenant de Belgique ont été vendues à Berlin au prix de 500 francs la bête. (Paris-Echo.)

LA HAUSSE DES POMMES DE TERRE

CAUSE UNE ANGOISSE REELLE

EN ALLEMAGNE

AMSTERDAM, 3 mars. — Les autorités allemandes se préoccupent des approvisionnements du pays en pommes de terre. Les journaux y consacrent de longs articles.

Le journal berlinois « Welt am Montag » préconise la confiscation des pommes de terre en quantité suffisante pour que la population puisse vivre jusqu'en mai et juin. Ce journal déclare que de la question des pommes de terre dépendent la victoire et l'existence même de l'Empire allemand tout entier. En effet, les mineurs de'Wéstphalie menacent de cesser le travail, la ration de pain qui leur est accordée étant insuffisante.

A Stuttgard, le prix de la bière a monté de 3 marks 35 l'hectolitre à 4 marks. En Autriche, à Salzbourg et Pilsen, l'augmentation est de 3 couronnes par hectolitre.

Le « Reichs Anzeiger » du 1er mars publie une ordonnance du Conseil fédéral fixant une échelle de prix qui varie entre 50 et 64 marks le quintaL On veut ainsi prévenir le gaspillage des pommes de terre. (Paris-Echo.)

En Australie

LES SOUSCRIPTIONS EN FAVEUR

DES BELGES ATTEIGNENT

VINGT-QUATRE MILLE LIVRES

STERLING

MELBOURNE, 3 mars. — Les souscriptions de secours pour les Belges ont atteint, la semaine écoulée, 24.000 livres sterling. (Havas.)

En Hollande

DES MINES FLOTTANTES SONT JETÉES A LÀ COTE OU ELLES

EXPLOSENT

LA HAYE, 3 mars. — Une mine flottante a explosé dans la matinée sur la côte de Kierikzee en Zélande.

Cinq civils ont été tués.

D'autres mines ont explosé près de

Westkapelle. (Havas.)

LES NEUTRES

EN ITALIE

LES SANCTIONS DU PROJET DE

DEFENSE MILITAIRE ET ECONOMIQUE

ROME, 3 mars. — Le projet de défense militaire et économique déposé par le Gouvernement punit l'exportation frauduleuse ou la tentative d'exportation de marchandises interdites de un à cinq ans d'emprisonnement, d'une amende pouvant atteindre cinq fois la valeur des marchandises et de la confiscation de celles-ci.

Le projet -punit également de un à 30 mois de prison et d'une amende de 100 à 3.000 lires, toute tentative faite en vue de se procurer des renseignements militaires.

La publication èt la communication des nouvelles militaires sont punies de peines d'emprisonnement qui peuvent atteindre deux ans et d'amendes qui peuvent monter à mille lires. (Havas.)

UN GROS ENVOI DE CUIVRE

SUR BERLIN EST ARRÊTÉ A CHIASSO

MILAN, 3 mars. — On a découvert, à la station internationale de Chiasso, un wagon contenant 470 quintaux de cuivre dissimulé sous des légumes à destination de Berlin.

Les recherches ont établi que l'expéditeur était un chimiste italien d'une maison de Berlin qui a une succursale à Turin. Des perquisitions faites dans les magasins de cette succursale ont fait découvrir de grandes quantités de fil de cuivre.

Le « Secolo », qui donne la nouvelle, aj oute :

Nous sommes en mesure de prévenir les préposés des douanes que 20.000 quintaux de cuirs ont été achetés, par trois Allemands, à différentes maisons de Milan, et que ces marchandises doivent être également expédiées sous le couvert de fruits et de légumes.

EN ROUMANIE

UN PROJET DE LOI POUR LA

NATURALISATION D'UN ALLEMAND

EST REPOUSSÉ PAR LE SENAT

BUCAREST, 3 mars. — Un incident des plus significatifs s'est produit au Sénat roumain.

Un projet de loi tendant à autoriser la naturalisation de l'Allemand Becker ayant été soumis à l'Assemblée, M. Dobresco, sénateur de Prahova, a protesté en disant que ce n'était pas le moment de faire entrer des Allemands dans la nation roumaine.

M. Bratiano, président du Conseil, est intervenu pour soutenir le projet de loi en disant qu'il ne fallait pas faire intervenir les questions politiques dans une question purement personnelle.

Malgré cette intervention, le Sénat a repoussé à une grosse majorité le projet de loi, (Havas.)

EN BULGARIE

LES ORPHELINS DE LA GUERRE

LIBERATRICE

SOFIA, 3 mars. — D'après des renseignements recueilis par le Conseil d'Administration du Fonds. d'assistance pour les orphelins de la guerre libératrice, le nombre de ces derniers est établi à 39.433 dont 26.657 indigents qu'il faudra secourir. Mais ce chiffre est incomplet car il manque encore les renseignements d'un certain nombre de communes qui n'ont pas envoyé leurs listes. (Havas.) —,————————— —.——————-——

Le Transit BulgarD-Roumain

L'ACCORD A INTERVENIR EXCLUT LE

MATERIEL DE GUERRE

BUCAREST, 3 mars. — Le Ministre des finances de Roumanie et le Ministre plénipotentiaire de Bulgarie, M. Radef, vont signer un deuxième accord concernant le transit par chemin de fer, entre les deux pays.

Le matériel de guerre est totalement exclu de ce transit, sous quelque forme que ce soit. (Paris-Echo.)

«boa-

Notre effort financier

PLUS DE QUATRE MILLIARDS ONT ÉTÉ SOUSCRITS POUR LA DEFENSE

NATIONALE

PARIS, 3 mars. — Le Ministre des Finances va demander une nouvelle élévation de la limite d'émission des Bons du Trésor.

Le 26 février, le montant des Bons de la Défense nationale en circulation, déduction faite des remboursements, s'élevait à 3.065 millions. En y ajoutant 140 millions de bons ordinaires et 354 millions de bons placés aux Etats-Unis et en Angleterre, on arrive à un total de 3.560 millions.

Les souscriptions aux Bons de la Défense nationale ne se sont pas ralenties, depuis l'ouverture de la souscription aux Obligations de la Défense nationale. Cette dernière souscription, ouverte. le 25 février, a donné déjà des résultats importants. Elle a permis de dégager le marché financier de la presque totalité des titres 3 et demi pour cent, qui étaient encore flottants. Le Trésor a reçu, en outre, en numéraire, des sommes qui, pour les trois

premiers jours seulement, ont atteint 80 millions.

Le montant total de la souscription aux obligations a été de 428 millions pour les trois premiers jours. A cette heure, elle dépasse 600 millions. (Havas.) .—.————————— ———————————

L'Aviation et la Guerre

PRIS PAR LA TEMPETE, UN

« ZEPPELIN » EST DETRUIT

LA HAYE, 3 mars. — Une tempête a abattu un « Zeppelin » qui survolait Cologne pour protéger la ville contre les aviateurs ennemis.

L'équipage a été sauvé. (Havas.) ———————————

La Contrebande de Guerre aux Etats-Unis

LE JURY FEDERAL REDIGE UN ACTE

D'AOCUSATION

CONTRE LA « HAMBURG-AMERIKA »

NEW-YORK, 3 mars. — Le jury fédéral a rédigé un acte d'accusation contre la ligne de Navigation « Hamburg-Amerika » qui a déposé à la douane de faux papiers pour des navires destinés à transporter des fournitures de charbon aux navires de guerre allemands.

Cinq individus sont inculpés. (Paris-

Echo.)

r~AiïëLire

Desclau.:x:

L'AFFAIRE SERA DECIDEMENT JUGÉE

LE 15 MARS. - LES INCULPÉS

SONT AU NOMBRE DE SIX

PARIS, 3 mars. — On lit dans l' « Intransigeant » :

L'instruction de. l'affaire Desclaux est définitivement close. L'affaire viendra devant .lé Conseil de guerre de Paris le 15 mars. Les inculpés sont au nombre de six.

Ce sont : Desclaux, la femme Bechoff, le sergent Dupuy, Verges et Pinson, employés du Trésor et des Postes, ainsi que Dauzias, le convoyeur.

Les inculpés seront jugés en vertu des articles 196, 202 et 248 du code de Justice Militaire et des articles 59, 62 et 420 du code pénal. C'est donc bien le droit militaire et les sanctions qu'édicté son code qui leur seront appliqués.

Le rapporteur doit conclure à la mise hors de cause de Mme Dauzias, du sergent Lawless et de deux autres soldats, impliqués primitivement dans l'affaire.

(Paris-Echo.)

Le Voyage du Général Pau

LE CENERAL REND HOMMAGE AU SOUVENIR DE PI ERRE-LE-GRAND

PÊTROGRADE, 3 mars. — Le général Pau a déposé une couronne sur le tombeau de l'Empereur Alexandre III et il a reçu la visite du corps diplomatique et des Ministres, puis il est allé à la maisonnette de Pierre-le-Grand.

Le général se rendra demain à la résidence royale de Tsarkoié-Sélo. (Havas.)

Nouvelles Financières

OBLIGATIONS COLONIALES SOUMISES

A AMORTISSEMENT

PARIS, 3 mars. — Le mercredi 10 mars 1915, il sera proéédé, au Ministère des Colonies, au tirage annuel de l'amortissement des emprunts suivants : Emprunts de la Guadeloupe 1892 et 1901; emprunt de la Martinique 1892 ; emprunt de Saint-Pierre-et-Miquelon 1902 ; emprunt de la ville de Nouméa. 1892 ; emprunt de la ville de Pointe-à-Pitro 1902. (Havas.) ———————————

DANS L'ARMÉE

PROMOTIONS

Artillerie Sont nommés lieutenants : les sous-lieutenants réservistes Novack, Granara, Serpette, du 58 groupe de campagne d'Afrique. (Havas.)

Sont nommée aspirants, les candidats élèves-officiers de réserve d'artillerie Colonieu et Daumarie, du 3e groupe, et Daussant, du 5e groupe d'artillerie de campagne d'Afrique. (Havas.)

Artillerie (territoriale)

Est nommé au grade de lieutenant : M.

Pisser, sous-lieutenant au 38 groupe de camPisser, d'Afrique. (Havas.)

pagne

Infanterie

Sont promus au grade de sous-lieutenant d'infanterie i

MM. Lardinois, maréchal des logis-fourrier ; Blin. adjudant-chef au 66 chasseurs d'Afrique ; Barbeaux, adjudant, et Mousarrat, maréchal des logis-chef au 10e hussards ; Balay maréchal des logis au 7e cuirassiev ; Richard, maréchal des logis-chef au 7e chasseurs, affectés au 76 régiment de marche de zouaves ; Tirrey, maréchal des logis-chef au 12e chasseurs, affecté au 7e régiment de marche ; Tirpelle, adjudant de spahis, affecté au 3e tirailleurs ; Gauthier,

adjudant-chef au 4e hussards, affecté au 3e zouaves ; Reubelmar, maréchal des logis au 4e cuirassiers, affecté au 7e tirailleurs ; Janin, maréchal des logis au 7e cuirassiers, affecté au 2e zpuaves ; Cardin-Décieux, maréchal des logis au 9e cuirassiers, affecté au 1er zouaves.

Stolz, Strichard, Decoin, maréchaux des logis au 9e cuirassiers, affectés au 4e zouaves ; Calcas, maréchal des logis -au 10e dragons, affecté au 7e tirailleurs ; Gmniail, mar-échal des logis au 15e dragons, affecté au 8e zouaves ; Audie, maréchal des logis au 19e dragons, affecté au 7e tirailleurs ; Crochu et Castel. maréchaux des logis au ?26 dragons, affectés au 7e zouaves ; Favier, maréchal des logis au 26e dragons, affecté au 2e tirailleurs.

Baul, adjudant au 31e dragons, affçcté au 1er tirailleurs ; Duprat, maréchal des' logisfour-rter au 3e chasseurs, affecté au 8e tirayieurs ; Maurin, maréchal des logis au 7e chasseurs, affecté au 3e tirailleurs ; Baldy, maréchal des logis, au 1er hussards, affecté'au 8e zouaves ; Rougier, maréchal des logis au 6e hussards, affecté au 3e tirailleurs ; Lefebvre, adjudant au 13e hussards, affecté au 6e tirailleur-s ; Grisoni, adjudant au 1er chasseurs d'Afrique, affecté au 6e tirailleurs ; Bourdereau, maréchal des logis-chef, Vassoigne, maréchal des logis au 1er chasseurs d'Afrique, affectés au 3e tirailleurs ; Pelletier, maréchal des logischef au 3e chasseurs d'afrique, affecté au 6" tirailleurs ; Agnely et Fauvert, maréchal des logis au 36 chasseurs d'Afrique, affectés au 8e zouaves ; Laulaine, maréchal des logis, et Siron, adjudant au 36 chasseurs d'Afrique, affectés au 2e zouaves.

Uir-Caussy. maréchal des logis au 4e chasseurs. affecté au 2e zouaves ; Villevalois et Santoni, maréchal des logis au 4° chasseurs d'Afrique, affecté au 7e zouaves ; Gillet de Chalonge, maréchal des logis au 5e chasseurs d'Afrique, affecté au 3e tirailleurs ; Escure, adjudant au 6e chasseurs d'Afrique, affecté au 2e zouaves ; Bauchet, maréchal des logis au 1er spahis au Maroc, affecté au 2° tirailleurs ; Thieblemont, maré,chal des lo, gis-fourrier au 1er spahis au Maroc. affecté au 2e tirailleurs ; Thivat et Berthier, -maréchaux des logis de spahis, affectés au 5e tirailleurs ; Bénard et Valassagne, maréchaux des logis au 2e régiment de marche de spahis, affectés au 2e zouaves. (Havas.)

Infanterie (armée territoriale)

Est nommé colonel : M. Bertin-Mourot, lieutenant-colonel au 99e régiment territorial d'infanterie. (Havas.)

MUTATIONS

ETAT-MAJOR DE L'ARMÉE

MM. Giraud, capitaine breveté au 4e zouaves, et Serph-Dumagnon, capitaine au 2e zouaves sont mis hors cadres. (Havas.)

Infanterie

Les sous-lieutenants de réserve : Weinling, du 2e bataillon sénégalais algériens, passe au 4e bataillon sénégalais ; Donafost, capitaine d'infanterie hors cadr-es au Maroc, est affecté aux troupes du Maroc ; Maroc, d'Espinay, lieutenant au 1er zouaves,

Dard est mis hors cadres et affecté au service des renseignements au Maroc Occidental. (Havas.)

M. Vidalin, capitaine de spahis au Maroc, passe au 27e dragons ; M. Forgemol, capitaine au 2e spahis, passe au Se spahis ; M. Demetz, lieutenant-colonel au 1er. tirailleurs passe au 7e tirailleurs ; M. Lebedeff, lieutenant russe au 2e étranger, passe au 13° chasseurs à cheval. (Havas.)

BOURSE DE PARIS

Du 3 mars

RENTES FRANÇAISES

3 %, cours de clôture, 70 ; 3 Amortissable, clôture, 76 30 ; 3 1/2 %, 90 82.

RENTES ÉTRANGÈRES

4 Espagne extérieure, 84 75 ; 5 Russe libérée, 90 05 ; Emprunt Marocain 1904, 430 ; Emprunt Marocain 1910, 468 ; Emprunt du Gouvernement Général de l'Algérie, 374.

"1'#

ACTIONS (Clôture. Comptant) <., Banque de France, 4.665 ; Crédit Lyonnais, 1.051 ; Banque Ottomane, 455 ; Banque naisl, 'Algérie, 2.340 ; Compagnie Générale de Transatlantique, 100 75 ; Suez, 4.100 ; RioTinto, 1.490 ; Bône-Guelma, 570 ; ThomsonHouston, 560 ; Métropolitain, 440 ; Phosphates et Chemins de fer de Gafsa, 694 ; Sosnowice, 785 ; Mokta-el-Hadid, 1.705.

OBLIGATIONS (ClOture)

P.-L.-M., fusion nouvelle, 358 ; P.-L.-M., fusion nouvelle, 362 ; Est-Algérien, 373.

DIVERS

Actions de la Debeers, 255 50 ; Panama (bons à lots), 99 50 ; Rand Mines, 117 50 ; Goldfields, 37 ; East-Rand, 37.

CHANGES -

Sur Londres, 25 305 à 25 405 ; sur l'Italie, 88 1/2 à 90 5 ; de Paris sur Madrid, 5 10 à 5 20.

MARCHÉ COMMERCIAL

Sucres blancs no 3, de 58 25 à 58 75 ; sucres raffinés, de 93 à 93 50 ; cafés Havre, 50 75 ; blés, de 30 à *31 50 ; farines, de 65 à 68 ; alcool, 105.

ECHOS

UN SAINT-EUGENOIS AVIATEUR

Nous apprenons avec plaisir que le jeune Roger Léon, des « Gymnastes Saint-Eugénois », après avoir passé cinq mois sur le front comme observateur « en aéroplane » chargé spécialement du repérage des batteries et des formations ennemies et du réglage des tirs de notre artillerie, vient d'obtenir ses brevets de pilote aviateur de l'Aéro-Club de France et de pilote aviateur militaire.

C'est tout joyeux qu'il vient de retourner au front où l'appellent encore ses nouvelles. fonctions.

Nous lui adressons nos sincères félicitations

et souhaitons qu'il nous revienne bientôt en bonne santé et Ouvert de lauriers.

LES ALGERIENS A L'EXPOSITION DE LYON

Le Jury de l'Exposition vient de décerner un.

diplôme de médaille d'or à Mme Serra, brodeuse, rue de Chartres, 14.

Le superbe ouvrage qui lui a valu cette nau-t te récompense est exposé dans la vitrine de son magasin « A la Main de Fée ».

Nos félicitations.

LE « RÉFUGIÉ » EN ALGERIg

Nous signalons au public le Bulletin publié sous ce titre par le Comité de Secours du Département d'Alger aux Réfugiés belges et français

Nous engageons tous les réfugiés belges et français à s'adresser à ce Comité, 2, boulevard de la République (Hôtel de Ville), Alger, ainsi que tous nos concitoyens qui pourraient et voudraient s'associer à son œuvre patriotique et humanitaire.

MESURE D'EQUITE

M. Ferdinand Buisson a demandé à M. Mil-, lerand, au nom de la Ligue des Droits de l'Homme, que les commandants de dépôts dressent des états nominatifs des embusqués avec l'indication des motifs.

LES DONS

Nous avons reçu une somme de 7 francs produit d'une collecte faite entre les ouvriers indigènes de la Maison Bure, à Vauban.

Cette somme est destinée à l'oeuvre du P** quetage du Soldat Algérien.

1

Prohibitions de Sortie

EXPORTATIONS A DESTINATION DE LA

TUNISIE, DE LA ZONE FRANÇAISE

DU MAROC ET DES COLONIES

FRANÇAISES

Par dérogation aux prohibitions de sortie actuellement en vigueur, M. le Gouverneur Général, suivant un arrête du 26 février 1915, a autorisé l'exportation ou la réexportation, lorsque l'envoi a Pour destination la Tunisie, le Maroc Occidental français et les colonies françaises, de tous les produits, olfjets et marchandises visés par les décrets des 21 décembre lh, 9 janvier et 4 février 1915, à l'exception des produits ci-après : armes de guerre de toutes sortes, bestiaux (y compris les chameaux et non compris les porcs pesant moins de 70 kilos), cacao, chocolat, caoutchouc, balata, gutta-percha bruts ou refondus en masse, y compris des déchets de caoutchouc et l'ébénite, capsules, de poudre fulminante et détonateurs, chevaux, ânes et ânesses, mules et mulets, chutes, ferrailles et débris de vieux ouvrages de fonte, de fer ou d'acier, cuivre, minerai ou métal pur ou allié, effets d'habillement, de campement, d'équipement et de harnachement militaires, farineux alimentaires de toutes sortes, à l'exception du millet, des marrons, châtaignes et leurs farines, du pain. de gluten, des pommes de terre de semences en caissettes, fourrages, foin, paille, fulminate de mercure, graines a ensemencer (légumineuses, graminees, fourragères et autres, y compris la ja- resse), limailles et débris de vieux ouvrages de cuivre, d'étain, de zinc, purs ou alliés, œufs de volaille, poudres et explosifs assimilés (coton-poudre, 'coton-:rutre, nitro-glycérine, fulmi-coton, etc., etc.), Y

compris la dynamite, projectiles et autres munitions de guerre, salpêtre, soude caustique, soufre et pyrites, sucres bruts, sucres raffinés et candie, sulfate de cuivre et verdets, bouillies et poudres cupriques.

L'exportation de ces derniers produits peut être autorisée, sur demande individuelle, chaque fois que les intérêts de défense nationale et les besoins de la coBsommation algérienne le permettent.

L'arrivée à destination de tous les produits expédiés doit être garantie par un acquit à caution.

D'autre part, peuvent également être exportés ou réexportés, sans autorisation préalable et sans formalités spéciales, a destination du Maroc Oriental, tous les produits, objets et marchandises, dont la sortie est prohibée, à l'exception des produits suivants r armes de guerre de toutes sortes, bestiaux (y compris les chameaux et non compris les porcs pesant moins de 70 kilos), caoutchouc, balats, gutta-percha bruts ou refendus en masse, y compris des déchets de caoutchouc et l'ébénite, capsules de poudre fulminante et détonateurs, chevaux, ânes et ânesses, mules et mulets, chutes, ferrailles et débris de vieux ouvrages de fonte, de fer ou

d acier, cuivre, minerai ou métal pur ou allié, effets d'habillement, de campement, d'équipement et de harnachement militaires, fulminate de mercure, limailles et débris de vieux ouvrages de cuivre, d'étain, de zinc, purs ou alliés, œufs de volaille, poudres et explosifs assimilés (coton-pou* dre, coton-nitré, nitro-glycérine, fulmi-coton, etc., etc.), y compris la dynamite, projectiles et autres munitions de guerre, salpêtre, soude caustique, soufre et pyrites, sulfate de cuivre et verdets, bouillies et poudres empiriques.

Pour les changements d'adresse, nos abonnés sont priés de nous adresser l'ancienne bande et 0,50 en timbres-poste, pour frais d'impression des nouvelles bandês-

t feuilleton de l'Echo d'Alger N° 20

Petite Marquise

Par Arthur DOURLIAC

(Ouvrage couronné par l'Académie Française) xiii

Sœur Lina

F -., Est-ce que vous allez rester là ?

— Mais, sans doute, je ne veux pas quitter Georges ; d'ailleurs, depuis votre pansement, parfait cependant, ma jambe est toute engourdie et ne pourrait plus rue porter ; en conséquence, je m'installe.

— Soit, Georges serait content de vous voir s'il revenait à lui.

Lucien hocha tristement la tête, il voyait son ami bien malade et dissimulait mal ses inquiétudes sous un semblant de gaieté.

Lina embrassa tendrement ses parents et les renvoya, bon gré malgré, dans leur chambre où les deux vieillards passèrent la nuit en prières pour l'enfant qu'ils avaient, vu grandir et qui agonisait là tout près d'eux, et pour toutes les familles que cette journée avait encore mises en deuil.

Quanl à Chloë, elle demeura avec sa jeune maîtresse, mais comme elle s'obstinait à veiller celle-ci lui déclara qu'elle, la renverrait si elle ne voulait pas dormir, et la négresse ne. - tea plus pré-

sentant toutes les apparences du sommeil à défaut de la réalité..

Une faible lumière éclairait la petite pièce et le visage du blessé se détachait livide sur la blancheur de l'oreiller.

Assise à son chevet, la jeune fille contemplait. ces traits creusés par la souffrance, elle écoutait ce souffle faible comme celui d'un enfant, et une sorte d'abattement physique et moral s'emparait d'elle, succédant à la surexcitation nerveuse qui l'avait soutenue jusque là.

S'il allait mourir, mon Dieu !

Avec une immense désolation, elle voyait la douleur poignante du père : elle entendait le cri désespéré de Marthe, ce reproche de sa confiance absolue j de sa foi naïve en son amie :

« Tu étais là et tu l'as laissé mourir 1 »

— Non, ma pauvre chérie, je te le rendrai, va ! murmura-t-elle.

Réagissant contre cet instant de défaillance, elle retrouva son énergie et, loin d'être effrayée par la responsabilité qu'elle assumait volontairement, elle sentait redoubler son courage,étant de ces âmes viriles pour lesquelles il n'est jamais de trop lourde tâche et qu'aucun devoir n'effraie.

Les heures passaient.

Succombant à la fatigue, Lucien s'était assoupi ; Chloë, immobile dans son coin, semblait une statue de bronze.

Tout à coup Georges ouvrit les yeux ; il eut un. éclair de joie en reconnaissant Mlle de la Hanse, et d'une voix à peine distincte : L

— Merci, dit-il.

Puis, son regard devint terneA vitreux

et une écume sanglante monta à ses lèvres.

Lina eut une minute d'angoisse terrible, la respiration était arrêtée, le cœur ne battait plus.

— Georges, mon cher Georges, s'écriat-elle.

Cet appel sembla ranimer le mourant et un souffle, bien léger, effleura la joue de la jeune fille, penchée vers lui.

Alors, elle releva la tête et vit Lucien et Chloë l'interrogeant avec inquiétude.

Ce ne sera rien, j'espère, dit-elle, mais j'ai eu bien peur.

Elle reprit sa place et resta plongée dans une vague rêverie.

Ses idées suivaient maintenant un autre cours. Elle ne songeait plus à Marthe, à son père, mais à elle-même, au vide affreux que lui laisserait son ami, s'il n'était plus là.

Jusqu'alors, son affection pour lui, malgré l'estime respectueuse qu'elle lui accordait plus qu'à tout autre, était nuancée d'une sorte de familiarité protectrice, provenant d'un orgueil inconscient, la plaçant à ses yeux dans une sphère a part.

Cette fierté n'avait rien de commun avec la morgue insolente du parvenu ou la hauteur insupportable de son enfance, mais elle n'en existait pas moins perçant sous la simplicité charmante de ses manières.

Brusquement, dans cet instant suprême où elle avait cru l'âme du jeune homme prête à échapper, une révolution s'était faite en elle et elle avait éprouvé un tel déchirement qu'elle en était demeurée toute troublée.

Et, cherchant à analyser cette impression confuse, son regard restait rivé à cette tache rouge au front du blessé et elle songeait à la blessure ancienne, reçue à la même place. pour elle.

La nuit s'acheva paisiblement.

Pendant deux jours, Georges fut plongé dans un lourd coma

Puis, la fièvre se déclara, accompagnée de délire.

En proie à une agitation effrayante, le pauvre garçon se débattait, s'épuisait en efforts, luttant contre un ennemi imaginaire, en mêlant Prosper, les Prussiens, ses colères d'enfants, ses haines d'hommes. Il appelait son père, Marthe; Lina surtout avec des divagations insensées où revenaient sans cesse un mot : « officier, officier [ » qu'il répétait avec une tenacité douloureuse, répondant à une pensée obsédante.

Et Morel mâchonnait sa moustache, regardait furtivement le beau visage de Mlle de la Hanse qui, doucement, calmait le malade, essuyait la sueur qui baignait son front et lui prodiguait ces soins délicats et tendre dont les femmes ont le secret.

Au fond, en écoutant son nom invoqué ainsi par cette voix mourante, elle se sentait émue, surprise et fière à la fois de ce grand frère qui la grondait pourtant si souvent, et elle commençait à comprendre la place qu'il occupait dans la sienne.

A chaque visite le docteur hochait la tête :

Son existence ne tient qu'à un fil et sans vous, mademoiselle, il serait déjà rompu.

Et les jours passaient.

Un matin, Lucien s'étendait longuement

sur les circonstances glorieuses de la blessure de Georges ; Lina l'écoutait attentive, quand elle le vit se lever et faire le salut militaire.

Mme Lavieille introduisait un officier à barbiche blanche ; c'était le colonel.

Après quelques paroles courtoises, il s'aprocha du lit du'blessé.

Miné par la fièvre, il n'était plus que l'ombre de lui-même, ses mains amaigries se crispaient sur le drap dans ce geste inconscient que le peuple, au langage imagé, appele « faire son paquet ».

— J'ai tenu à venir vous remercier moi- même, sergent Bornis, à a vous dire que vous avez été porté à l'ordre du jour pour votre conduite et, qu'à ma demande, la croix vous a été accordée.

Le jeune soldat regardait sans voir, écoutait sans entendre, mais en apercevant le ruban rouge, un éclair d'intelligence brilla dans ses yeux, il saisit le glorieux insigne d'une main tremblante et le serra convulsivement en murmurant :

— La croix, officier, Lina !

— Officier, dit le colonel qui avait saiji ce mot, je me porte garant que vous ]e serez avant peu, si vous voulez rester au régiment, ce que je souhaite de tout mon cœur.

Et en se retirant :

— C'est votre fils, monsieur ? dit-il à

François.

— Non, mon colonel, je n'ai pas cet honneur, mais son père est mon meilleur ami et je lui répéterai fidèlement vos paroles.

— Dites-lui qu'il peut être fier d& son fils !

Et il ajouta tristement :

— Ce sera la dernière croix portant le

date du siège.

Paris capitulait.

-' - XIV �

Comment un vainqueur d'Iéna fêta les vainqueurs de pas en 1871

Ce fut un jour de deuil quand se répandit par toute la France cette triste nouvelle :

« Malgré sa fière devise le vaisseau a sombré, Paris a capitulé I »

Mais

Mais hélas I (l'égoïsme ne perd jamais ses droits) pour beaucoup ce fut aussi un soulagement.

C'était la paix, la fin des maux que l'on endurait depuis six mois, la fin des combats, la fin des angoisses, le retour des prisonniers dans leur patrie.

Et les pauvres pères, les vieilles mères étaient bien un peu excusables d'oublier, les provinces perdues pour les enfanta retrouvés.

Chez les Prussiens, la joie fut sans oor îles, insolente et brutale, car ces Germajns, qui s'indignaient d'être traités de barbare* lorsqu'ils incendiaient les villages et boiffbardaient nos monuments, ne savaient pas être généreux dans la victoire.

• Pour eux c'était le triomphe, l'cntré à Paris et le retour à Berlin, avec les dra.:.!

peaux conquis. et les pendules volées.

Partout, les villes occupées par ICft vainqueurs, des villes françaises, durouc célébrer l'écrasement de la patrie, semblables à ces captives forcées de figurer autour du char triomphal do quelque général romainA allant au- Capitole.

LA s1!h.\


LA JOURNÉE DU 75

VVVVVVWVVVVVVVVVWWVVVVA/VVVVVVVVWVVVVVVVVWVVVVVV

A ALGER

Le produit de la Journée du 75 à Alger 1 dépassé toutes les esperances. Il atteint le chiffre énorme de 32.909 fr. 30.

On ne peut qu'en féliciter l'actif propagandiste de cette belle fête patriotique, M. Weddel 'et les dévouées quêteuses, qui ont mis leurs grâces et leur admirable zsie, au service de la plus noble des causes,!

celle de l'œuvre de nos soldats au front.

A CASTIGLIONE

Ainsi que les organisateurs de la Jour- née du 75 dans notre commune 1 avaient espéré du patriotisme de la population, cette journée a donné les meilleurs résultots.

La vente des insignes a rapporté la somme rondelette de 258, fr. 35, recueillie par Mlles A. Crouzet et M. Sabatier, 107 fr. 05 ; G. Petit et L. Bottinelli, 63 fr. 50 ; Y. Dufrénoy et Roux, 46 fr. 50 ; H. Martmez et A. Escriva, 41 fr. 30. La grâce et la gentillesse de nos charmantes concitoyennes sont pour beaucoup dans ce magnifique résultat..

M. Sabatier, qui avait bien voulu donner une représentation cinématographique au profit- de l'œuvre, a vu son initiative récompensée par un bénéfice de 100 francs.

La tombola, dont l'organisation a été parfaite a produit 300 francs, soit au total, 658 fr. 35 qui ont été adressés par M. Crouzet, maire, au délégué principal, à la Préfecture.

Tous les organisateurs, parmi lesquels il convient de citer MM. Crouzet, maiTe ; Petit. receveur des Postes, le bon M. Ehrmann, etc., ainsi que beaucoup de nos concitoyens, ont bien mérité de nos braves soldats.

M Mil IIIU

La Journée du 75 a bénéficié d'un temps si I ndide Miliana présentait dimanche dernier son aspect des jours de fête. Une foule • norme n'a cessé de circuler dans les rues, rot-sages, vestons, uniformes constellés d'insitrnes vendus au profit de l'œuvre du « Soldat au front ».

Dès le matin; une nuée de charmantes jeunes quêteuses se sont répandues par la ville et la banlieue, se dépensant pour grossi r le plus possible la .recette. Inutile de dire que la tâche de ces demoiselles était largement facilitée par l'empressement avec lequel chacun allait au devant recevoir l'emblème de la terreur des boches et déposer dans les troncs leur obole..

Ce fut une belle journée où la générosit de notre population, qui se manifeste toujours largement quand il s'agit d'oeuvres patriotiques, a d'une façon .toute spéciale été mise à contribution si l'on songe' que la recette a été de 822 fr. 30, chiffre qui n'a jamais été atteint depuis l'organisation des fêtes au profit des œuvres nécessitées par l'état de guerre.

Nous félicitons le Comité d'organisation, ainsi que ses gracieuses collaboratrices, pour le succès qu'ils ont remporté dimanche dernier.

A PALESTRO

Favorisée par un temps splendide, la journée du 75 a complètement réussi dans notre village. Dès 9 heures, nos infatigables quêteuses se multipliaient pour la Vente des insignes de notre admirable canon. De 3 à 5 heures, notre dévouée Société de Musique, l'Harmonie de Palestro a fait entendre, sur la place de l'Eglise, les Hymnes nationaux de nos alliés et des chants patriotiques. Nos félicitations à M. Dumitriu, notre chef de musique, pour la réussite absolue de ce concert patriotique. Sa besogne était difficile en ce moment où la mobilisation l'a privé de ses principaux éléments, et c'est avec ses pupilles qu'il a dû organiser ce concert qui a été en tous points réus si. Merci donc à notre chef et à ses dévoués musiciens. Merci à nos charmantes quêteuses et à toute la population qui a apporté ,)n obole à l'œuvre patriotique du 75. Le lotcl de la. ameute ja été dû 1S1 Ir. £ 5 qui ont rté adressés à la Préfecture.

A L'ALMA

Grâce au zèle de nos gracieuses jeunes filles quêteuses, la Journée du 75 a eu un beau résultat. La somme de 305 fr. 50 a été recueillie pour l'œuvre du Soldat .au front.

A toutes et à tous, nous disons : Merci !

A AMMI-MOUSSA

La fête du 75 a été favorisée par un temps superbe. Le produit des quêtes s'élève : a Ammi-Moussa, à 222 fr.; à FÀ-AIDF, à 31 fr.; à GuilLaumet, à 25 fr.; soit en tout, h 308 fr.

A SOUMA

La Journée du 75 a produit la somme do 148 fr. 55, qui a été adressée à la Préfecture, à M. le délégué principal de l'œuvre du Soldat au front.

A DOUAOUDA

La Journée du 75 a produit dans notre centre la somme de 121 fr. 15. Ce succès est dû au zèle de nos dévouées quêteuses : Mlles A. Micot, A. Alvado, M. Breton, L.

Chabot, L. Delriu et M. Chauffour, auxquels la Municipalité a adressé de sincèr-es félicitations.

AU FONDOUCK

La Journée du 75 a produit dans la commune la somme de 414 fr. 85, qui a été adressée à M. le délégué cantonal du Tou['ing-Club.

Ce résultat est dû tant à la générosité de la population qu'au zèle inlassable de nos aimaJiles quêteuses. Que tous et toutes 3n soient vivement remerciée, au nom de nos vaillants soldats.

A TIZI-OUZOU

La vente du « héros du jour », organisée à Tizi-Ouzou par le Sous-Comité des .Femmes de France, a été favorisée par un soleil radieux. Le dévouement et l'activité des organisatrices ont été justement récompensés ; la recette a été des plus fructueuses Dès 9 heures, de charmantes et gracieuses jeunes filles, par groupes de deux, l'une tenant une corbeille emplie d'emblèmes du ranon 75, l'autre ayant un brassard de la Croix-Rouge, se répandaient dans tous les quartiers, recevant partout le meilleur ac-

cueil. Pas un corsage, pas une boutonnière, pas un burnous qui ne portât son 75, chacun tenant à glorifier le merveilleux engin de guerre, à qui reviendra une large part dans la victoire finale.

A 3 heures eut lieu à la Mairie le tirage de la magnifique tombola, dont 160 lots furent donnés aux heureux gagnants.

La journée s'est terminée par une représentation cinématographique donnée dans la salle Bousquet, où se pressait une grande affluence.

La recette totale s'est élevée à la somme de 1.700 francs.

Merci aux organisateurs et à tous ceux qui ont contribué au succès de cette mémorable fête patriotique, et saluons l'aupe prochaine où le « héros du jour » fera entendre ses chants de victoire 1

A FORT-NATIONAL:

La Journée du 75, que le soleil, boudeur depuis quelques semaines, voulut bien honorer de son concours, a démontré d'éloquente façon que les appels fréquents faits à leur générosité ne sauraient tarir la bourse, ni le cœur des habitants du Fort. Jamais nos gentilles quêteuses n'avaient encore

cueilli si riche moisson.

C'est que chacun, comprenant l'impérieux devoir de l'heure présente, prodigua sans compter, pour la Patrie : organisateurs, leurs efforts ; jeunes filles, leurs sourires et leur grâce ; artistes, leur talent ; tous, pauvres et riches, gros sous et pièces blanchea.

Nul, certes ! n'oserait s'en glorifier, songeant qu'à la même cause, chaque jour tant de mères donnent leurs fils, tant de héros leur -sang.

Pourtant, il convient de remercier ici tous ceux dont le concours a réalisé un succès sans Drécédent- et nmir n'pn citer oue auei-

ques-uns - : M. le Lieutenant Sudry dont il gnorer le savoir faire n'est plus permis d'ignorer le savoir faire et le dévouement inlassable comme organisateur et qui, dans « Un Quart d'heure sur le vif » s'est révélé revuiste observateur et spirituel ; M. Mercier qui s'est affirmé une fois de plus parfait comédien ; M. Fassina dont les beaux vers nous ont tour à tour émus et enflammés ; MM. Poquet, Lagord, Chabas, Prouho et tant d'autres, artilleurs ou zouaves, chanteurs et diseurs impeccables ; MM. Nusa et Langlois dont l'art a sa faire, d'une halle triste et nue, la plus exquise des salles de fêtes ; M. Richevillain dont les programmes, artistiquement illustrés, commémoreront cette journée du 75 ; enfin l'excellente musique du 4e bataillon de zouaves qui, sous l'habile direction de M. Colesse, nous a fait frémir aux mâles accents de marches guerrières.

La vente des insignes du Touring-Club de France, tant au Fort que dans les écoles indigènes, a produit 1.045 fr. 70, et le concert, tous frais déduits, 555 francs ; c'est donc, en chiffres ronds, une somme de seize cents francs qui ira grossir la caisse de l'œuvre du « Soldat au front. »

Et .maintenant. économisons pour donner encore 1 - X.

A VAUBAN

La vente du 75 dans le petit village de Vauban s'est élevée à 60 fr. 30.

A LOVERDO

La Journée du 75 a été particulièrement fructueuse dans notre petit centre. Grâce au précieux et dévoué concours de Mlles Jeanne et Zélie Mateu, filles de l'adjoint spécial, Paulette Malleval, Louise Guibert, Adèle Payrouse et Paule Guibert, la recette s'est élevée à la somme de 154 fr. 80, qui a été envoyée à M. l'administrateur de la commune mixte de Berrouaghia. -

Nos remerciements bien sincères à nos généreux donateurs et à nos dévouées vendeuses.

A TIZI-RINIFF

La Journée du 75 a été particulièrement réussie.

La Quête faite par notre dévoué adjoint indigène Mékaoui Amar, parmi la population du douar ATselindja, a produit la somme de 80 fr. 10.

La collecte faite dans notre charmant village par nos dévouées quêteuses, Mlles Lucie Habran, Marcelle Guignard et Berthe Bédouin, a produit la somme de 93 fr. 75, soit au total la somme de 173 fr. 85, qui a été adressée, par les soins de la Mairie, à M. le délégué principal de l'œuvre.

A nos dévoués collaborateurs, à nos dévouées collaboratrices, ainsi qu'aux généreux donneurs, nous adressons nos plus chaleureux remerciements.

A AZAZGA

La Journée du 75 a obtenu un grand succès dans les centres de la commune mixte du Haut-Sebaou.

A Azazga, centre chef-lieu, avec l'assentiment du Comité Central, cette fête avait été avancée de 24 'heures, pour la faire coïncider avea le marché hebdomadaire et y faire participer de nombreux visiteurs.

Sous la présidence de M. Gérolami, notre si sympathique administrateur- intérimaire, un Comité composé de notre infatigable et dévoué commis de commune mixte, M. G.

Gay, excellemment accompagné des charmantes et bien dévouées collaboratrices, Mlles Balazuc, A. Deschanel et Mischler, a une fois de plus obtenu beaucoup de succès, et certes ce résultat est dû à l amabilité et au grand dévouement de nos gracieuses concitoyennes.

La recette a été fructueuse et dépasse

duo francs. —

A Tamda, Mlles Antoine, Barry, Laligant, A. Larmande, L. Larmande et A. Leccia, ont aussi droit aux meilleurs éloges ; leur dévouement va jusqu'à se rendre dans les tribus environnant ce centre, et leur recette a dépassé 80 francs.

A Freha, grâce à la collaboration de M.

Papillon, facteur receveur, et de Mlle A Papillon, les résultats sont aussi très bons.

Richert, les résultats sont aussi très bons.

A Yakouren, centre si avantageusement connu par les touristes, notre nouvelle et sympathique institutrice a su obtenir des résultats très satisfaisants, dont nous ne connaissons pas exactement encore les chiffres.

En somme, malgré l'absence de près de 8Q de nos concitoyens actuellement mobilises, on peut dire que le succès a dépassé

nos espérances, et que le 75, ce brave démolisseur de boches, a été le vainqueur de cette journée.

Nous félicitons tous ces dévoués collaborateurs, et au nom des Comités de nos centres, nous remercions bien vivement nos généreux donateurs.

A LAMARTINE

Dans notre coquet petit centre, la journée du 75 a été très réussie. La petite médaille était offerte par Mlles Roth, institutrice, Nivoix, Laveaux, Cordier et Lancelot.

La recette a été de 152 fr. 50, dont 47 fr., produit d'une tombola composée des lots les plus variés, gracieusement offerts par nos habitants.

Nos remerciements bien sincères aux charmantes quêteuses et aux généreux do- nateurs.

A BOGHAR

Notre petite commune, de plus en plus réduite depuis la mobilisation, a voulu néanmoins prouver ses sentiments patriotiques et son amour pour la Mère-Patrie, en se réunissant dimanche 28, dans la salle de la Mairie.

Une petite soirée artistique, dirigée comme à l'habitude par nos camarades Vitry, adjudant d'administration du génie, et Savoreiin, secrétaire de la commune mixte d'Aïn-Boucif, a été des plus réussies.

Mlles Feuillet, Mas, Tempier, Terrasson, Pierson, Lucchini, Ligougne, Roche et Gernolle ont rivalisé de zèle pour distribuer le petit insigne, et ont remis à M. le Maire la somme de 238 fr. 60.

La présidence de cette petite fête de famille était assurée par le capitaine commandant d'armes, l'administrateur et M.

Carlotti, notre dévoué maire.

Nous croyons de notre devoir de remercier une fois de plus MM. Savornin et Vitry pour le dévouement avec lequel ils organisent, avec peu d'éléments, des soirées aussi bien réussies ; sans oublier Mlle Vaqué, lwtre dévouée institutrice, qui a organisé deux jolis chœurs avec ses élèves.

Nous remeroions bien sincèrement donateurs et quêteuses de leur dévouement envers nos braves soldats.

A SAINT-FERDINAND

La Journée du 75 a obtenu un beau succès dans notre petite localité.

Grâce au zèle et au dévouement de nos charmantes quêteuses, Mlles Rollin Renée et Alexandrine, Raillard Jeanne, Mas Marguerite, Vignes Julie et Baldo Juliette, la somme de 156 tr. 45 a été recueillie et ver-

sée au Comité.

Toutes nos félicitations.

MAHELMA

La Journée du 75, favorisée par un temps superbe, a produit dans notre centre, malgré les nombreux vides faits par la mobilisation, la somme de 226 fr. 60

Nous remercions bien sincè.rement les charmantes quêteuses : Mlles Fenet Séraphine, Béranger Léontine, Covès Marie, Vallès Joséphine, Sarrio Marguerite et Hourcadette Alice, à qui revient tout l'honneur.

du succès de cette journée patriotique.

Merci aussi aux généreux donateurs;

A HANOTEAU

La vente du canon 75 a eu dans notre petit centre un plein succès, grâce au concours dévoué d& la toute gracieuse Mlle Tour nier, institutrice suppléante, parmi nous depuis quelques jours. Cette vente, qui a rapporté la somme de 25 fr. 60, a été remise entre les mains de M. Georges, notre adjoint spécial, qui a bien voulu se charger de la faire parvenir à M. l'administrateur de la commune mixte de Ténès.

Nous remercions très sincèrement les généreux concitoyens, qui ont tous, dans la mesure du possible, apporté leur obole pour cette œuvre patriotique.

Nous adressons en même temps nos meilleures félicitations à notre charmante quêteuse, Mlle Tournier, qui, par son précieux concours, a rendu plus facile la vente du mémorable canon 75.

A DUPERRÉ

Favorisée par un temps superbe, la vente du 75 a produit, dans notre commune, la somme de 244 fr. 50.

Au nom de nos soldats, nous remercions vivement les généreux donateurs et en particulier les gracieuses quêteuses, Mme Macia, Mlles Hébert, T. Garcia, G. Henry, J.

Cornet, CI. Henry, J. Gournail et J. Roziell, ainsi que Mme Roziell, qui, par leur concours dévoué ont assuré un tel succès à cette grande fête patriotique.

A MARENGO

Six groupes de charmantes jeunes filles ont dès le matin du 28 février sollicité les habitants de :Marengo et de sa banlieue, Desaix et Montebello (annexes).

Le résultat obtenu par ces gracieuses quêteuses est de ceux dont on .peut se louer, puisque sans sortir des limites de notre commune, la somme totale recueillie a été de 1.084 fr. 85.

Le Maire remercie la population de son acte de générosité qui viendra en aide à nos soldats au front. Il remercie tout particulièrement ses collaboratrices : Mlles Bergon, Boudet, Brulard, Duflon, Dufour, Gormond), Gouin, Guende, Just, Lajous, Lefebvre, Lucas, Marion, Mercadal, Miécamp, Muret sœurs, Ouhayoux, Pavia, Pernet, Robert, Rolland, Thomas, Vivo, Mesdames les Institutrices, ainsi que MM. les Instituteurs pour l'appoint que tous ont bien voulu accorder dans la circonstance.

Le résultat obtenu paraît être des meilleurs, grâce à la bienveillance et à l'activité de tous, ce dont on ne saurait trop les remercier, ainsi que M. Lacassy pour une quête faite dans son établissement.

Les fonds ont été adressés au Comité Central à Alger.

LA VIE SPORTIVE

PREPARATION MILITAIRE

Conscrits Gymnastes d'Alger

Les cours de préparation militaire en vue de l'obtention du B.A.M. (passé actuellement après incorporation), ont lieu deux fois par semaine, les. mardi et samedi, de 8 heures 30 à 10 heures du soir ; le jeudi, un cours spécial de gymnastique a lieu aux mêmes heures.

Les élèves qui ont fiait une demande à la subdivision de passer l'examen pour être admis élève-officier de réserve sont invités à suivre très assiduement ces cours, l'aptitude physique étant indispensable pour l'admission.

Les cours de gymnastique pour les pupilles (au-dessous de 15 ans) ont lieu tous les mercredis et samedis, de 5 heures 30 à 7 heures du soir.

Inscriptions à la salle, 10, rue du Docteur Trolard, les jours de cours.

Aujourd'hui jeudi, 4 mars, à 6 heures du soir, réunion du Conseil d'administration, au siège social.

Dimanche 7 mars, à 7 heures du matin, tir à l'arme de guerre au Fort-l'Empereur.

Obligatoire pour les élèves des classes 1916 et 1917, sous peine de radiation.

Les Spectacles

SPLENDID CINEMA

Aujourd'hui, dernier jour de l'immense succès de : Le Secret de l'X Mystérieux, qui a obtenu chaque fois salle comble ; les Actualités de la Guerre, scènes comiques pour les enfants, etc., etc. Matinée à 3 heures ; soirée à 8 h. 30. Téléphone 28-56.

SALLE BARTHE (Pathé Cinéma)

Aujourd'hui, deux matinées, à 2 heures et Il à 4 h. 30 ; siirée à 8 h. 45. Dernièr-es de :!

Néron et Agrippine, drame historique en six parties : l'incendie de Rome, les lions dévorant les chrétiens, les torches humaines, etc., etc., etc., autant de scènes inoubliables.

Pathé-Journal (actualités de la guerre). Orchestre de choix. Demain x Mariage d'Argent, grand drame.

CINEMA OLYMPIA

Aujourd'hui, une seule et grande matinée à 4 heures 30 précises, pour permettre aux familles de voir pour la dernière fois Le Fusil de Bois, grand drame de l'actualité, l'histoire de cet enfant tué lâchement par un officier prussien pour l'avoir mis en joue avec un fusil de bois. La Soif de l'or, grand drame. La Piste Argentée, grand drame. Le Divorce, superbe drame et les Actualités de la Guerre. programme incomparable. Pas d'entrée gratuite ; mais des nouveautés au programme.

ALHAMBRA CINEMA

Aujourd'hui, à 3 heures, grande matinée enfantine gratuite pour les enfants au-dessous de 10 ans, accompagnés. Soirée à 8 h.

30.

Magnifique programme. La Glu, la célèbre pièce de Richepin, avec au premier rôle la gracieuse Mistinguette. La servante indélicate, comédie dramatique. Caroline et le Photographe, scène dés plus amusantes, etc. Actualités de la guerre. Guichet ouvert dès une heure trente.

MODERN' CINEMA

Le plus grand Cinéma d'Alger.

BÜ'uJevar<l Bon-Accueil

Arrêt des Tramways, rue Drouillet

Aujourd'hui, grande matinée à 4 heures.

Le Sphinx, grand drame en 4 parties, immense succès. Le Fantôme Blanc, comédie dramatique en 3 parties. Voyage en Egypte.

Une Noce à Luna-Park, etc. Soirée à 9 h.

Sjiitît Gmiercial

Dans sa dernière séance, la Chambre Syndicale, sous la présidence de M. J.

Tarting, président, a examiné les questions suivantes :

Enquête sur les produits allemands et austro-hongrois

Les Présidents de group ont été invités à répondre au plus tôt au questionnaire adressé, à ce sujet, par le Syndicat Commercial. Les résultats de cette enquête doivent être communiqués incessamment aux ministres compétents et au Président de la Commission du Commerce et de l'Industrie de la Chambre des Députés.

Souscription en faveur du Comité

Franco-Belge

Le montant total de cette souscription a atteint 6.215 francs. Cette somme a été versée à M. le Directeur du Crédit Lyonnais, trésorier du Comité.

DERNIÈRE HEURE

Fin du service télégraphique de l'Agence Havas et de notre agence particulière » Paris-Echo

Sur le Front

Occidental

Nous progressons sérieusement en Champagne et en Lorraine.

; (Communiqué officiel)

PARIS, 3 mars. 23 heures.

DE LA MER A L'AISNE. — Canonnade d'une intensité variable.

Les Allemands ont recommencé à bombarder Reims à -- midi, ils se sont servis

d'obus incendiaires.

EN CHAMPAGNE. — Sur le front, au nord de Souain, Mesnil et Beauséjour, nos progrès Se sont poursuivis et accentués.

Nous tenons sur tout le front d'attaque, c'est-à-dire sur une longueur de plus de six kilomètres, un ensemble de lignes allemandes représentant en profondeur un kilomètre.

Nos progrès, aujourd'hui, ont été particulièrement sensibles à l'Ouest de Perthes, où nous avons enlevé des tranchées et élargi nos positions dans les bois ; nous avons également gagné du terrain au nord de Mesnil,

Enfin, dans la même région, nous avons repoussé plusieurs violentes contre-attaques. Un régiment de la Garde a subi des pertes énormes.

avons fait une centaine de prisonniers et Depuis le dernier communiqué nous avons fait une centaine de prisonniers et pris des mitrailleuses.

Plusieurs attaques allemandes ont été facilement repoussées dans le bois de Consenvoye (au nord de Verdun) et dans le bois Le Prêtre (nord-ouest de Pont-àMousson).

Le voyage du général Pau

1 -

LE GENERAL - EST -- INVITÉ

A DEJEUNER PAR LE TZAR

PETROGRADE, 3 mars. — Le Tzar a reçu en audience au palais de Tsarkoié-Sélo le général Pau, qui fut ensuite invité, avec l'ambassadeur de France, au déjeuner impérial.

Après le déjeuner, les Souverains ont reçu la suite du général. (Havas.)

La prise du « Dacia »

DANS L'ATTENTE DE LA DECISION

DU TRIBUNAL DES PRISES

BREST, 3 mars. — L'équipage du « Da* cia -M quittera Brest demain, dans l'aprèso( midi, pour le Havre. Le capitaine du vtq peur restera à Brest, où il attendra la dé-i cision que les autorités françaises pl'en, dront au sujet du vapeur. (Havas.)

LES NEUTRES -

EN GRECE

REUNION D'UN CONSEIL DE LA COURONNE

ATHÈNES, 3 mars. — On annonce la pro*" cbaine réunion d'un Conseil de la Cou* renne, sous la présidence du Roi, poufï délibérer sur l'attitude qui est dictée à ïat Grèce par les événements présents. Lat ; Chambre se réunira après ce Censée (Paris-Echo.)

LA PRESSE DEMANDE

LA COLLABORATION DE LA GRECE" AUX OPERATIONS DES DARDANELLES

ATHÈNES, 3 mars. — La presge grecque dans l'ensemble, se déclare nettement ers faveur d'une action de la Grèce aux côtés de la Triple Entente, dans les opérations qui ont actuellement lieu dans les détroits.

Tout en exprimant sa pleine confiancer dans la sagesse du Gouvernement, poufl prendre la décision qu'il convient, ellej considère que la continuation de la nen..

tralité serait désastreuse pour les inté-< rêts grecs, car il ne s'agit pas d'un profil à tirer, mais d'éviter qu'à la suite des modifications apportées aux statuts des dé-4 troits et de Constantinople, rhellénisinô ne se trouve en présence de voisins et d'uni état de choses qui paralyseraient tout son développement et tous ses projets.

L' « Etnos » dit notamment :

D'une façon ou de l'autre, les efforts du( Gouvernement grec doivent tendre à obtenir de la Triple Entente des garantie contre le danger bulgare, de façon à pouw voir agir librement.

LES GRECS ACTIVENT L'ARMEMENT

DE LEUR FLOTTE ET DES COTES

ATHÈNES, 3 mars. — Le Ministre de lai

Marine a décidé de faire placer sans res, tapd, sur chaque bâtiment auxiliaire de 14 flotte, un certain nombre de canons da petit calibre à tir rapide, commandés enf Angleterre. Un certain nombre de forts de la côte grecque seront également arinén des mêmes pièces M. Romanos, ministre de Grèce à Paris, a eu hier une longue entrevue aveq M. Venizelos, à qui il a exprimé sa conviction du triomphe final des armées fran çaises, dont la situation est excellente à tous les égards. (Paris-Echo.)

Commission de secours aux blessés et aux familles des mobilisés

Cette Commission s'est réunie le 11 février 1915; elle a distribué à nouveau 330 francs à des militaires et à des familles dont la situation est digne d'intérêt.

Le montant total des sommes versées à ce jour s'élève à 4.200 francs.

Créances sur des maisons appartenant aux nationalités ennemies

Plusieurs dossiers sont parvenus au Syndicat Commercial.

Une Commission a été nommée pour poursuivre l'étude de cette question. Elle a décidé d'intervenir auprès du Gouvernement et des représentants de l'Algérie au Parlement pour réclamer des mesures susceptibles de sauvegarder les intérêts des créanciers des maisons austro-allemandes.

Achat de boissons par les Commissions d'ordinaires

Sur la proposition du 8e groupe, le vœu ci-après a été adopté :

« Le se groupe (négociants en vins et loueurs de futailles) demande à M. le Ministre de la Guerre de recommander aux Commissions d'ordinaires, employant les bonis des corps de troupes à des achats de boissons, d'acheter, autant que possible, du vin qui est tout désigné par ses qualités nutritives et reconstituantes. »

Rétablissement normal des trains de nuit entre Oran et Alger et vice-versa

Le vœu suivant a été adopté :

« Que les Pouvoirs publics veuillent bien intervenir auprès de l'autorité militaire pour le rétablissement normal des trains de nuit entre Oran et Alger et vice-versa, suivant les horaires en vigueur avant la mobilisation. »

Interdiction de la fabrication et de la vente de l'absinthe et similaires

La Chambre syndicale a décidé d'ap-

puyer auprès des Pouvoirs publics les revendications du 3e Groupe (Liqueurs et Spiritueux) en demandant que la nouvelle loi prévoit des indemnités pour les commerçants et représentants qui vont subir des., pertes sensibles du fait de l'interdiction de la fabrication et de la vente de l'an- ; sinthe.

Elle a décidé de saisir de la question!

les sénateurs et députés d'Algérie. te moratorium <

Le vœu ci-après a été adopté : ;

1° Que le moratorium commercial soie maintenu jusqu'à une date fixe, après lak signature de la paix ;

2° Qu'à cette époque le paiement des échéances soit envisagé par fractions mensuelles ; 3° Que dans le but d'atteindre les débi* teurs solvables, mais de mauvaise volonté, il soit permis au créancier de faire la preuve de leur solvabilité qui, une fois

établie, devra permettre l'exercice de poursuites par la voie du droit commun ;

4° Qu'enfin il soit possible d'obtenir, sur simple requête motivée, une ordonnance de justice prescrivant toutes mesures con..

servatoires et d'exécution utiles contre les débiteurs susçeptibles de faire disparai.

tre leur actif pour se soustraire au pai601 ment de leurs dettes.

(A Suivre).

XXIIe GROUPE

(Entrepreneurs de camionnage)

Le 22e Groupe du Syndicat Commercial Algérien est convoqué dans la salle des dét.

libérations de la Chambre Syndicale, aim jourd'hui, jeudi 4 mars 1915, à neuf du ma< tin, Palais Consulaire..

XIe GROUPE

(Entrepreneurs de travaux publics)' .,' Le 11e Groupe du Syndicat Commercial A gérien se réunira aujourd'hui, jeudi 4 mars 1915, à cinq heures précises du soir, aq Secrétariat du Syndicat Commercial AlgéH rien, Palais Consulaire.

feuilleton de rEcho d'Alger N° 48

LA PETITE lOUA VE

II

LA GUERRE

DEUXIÈME PARTIE

En famille -

— Décidément, mon brave, tu penses à tout. Vois plutôt, maman : il s'est procuré des draps qu'il va mettre à mon lit où tu coucheras. Il a un matelas pour moi qu'il va arranger dans mon petit bureau qui est attenant à cette pièce, et si cette combinaison te convient, il demande à quel hôtel tu es descendue, pour aller prévenir.

- Mais, mon fils, j'ai couru vainement Béthune à la recherche d'une chambre. Il n'y a plus d'hôtels ouverts. A midi, j'ai déjeuné dans un restaurant où j'étais non seulement la seule dame, mais la seule figure non militaire. Je ne me suis pas demandé une minute comment je ferais.

Je ne pensais qu'à une chose : te voir.

- Eh bien, tout est pour le mieux.

Les récits, les confidences se prolongèrent fort avant dans la nuit. Le lendemain, madame Valmont mère partit, munie des pouvoirs nécessaires pour recueillir chez elle la femme de son fils, qui enT l'a, pauvre petite malade inconsciente, dans ce vieux mais beau logié dont elle aurait dù depuis longtemps avoir franchi la porte en joyeuse et jolie souveraine.

Le père de Valmont, que l'âge retenait presque touj ours à la maison, voua une véritable adoration à la jeune femme qui, entre son infirmière, ce vieillard plein de sollicitude pour elle et la mère de son mari, coula une vie très douce, à peine coupée de temps en temps par une de ces crises dont le docteur Robert avait parlé a son ami.

A la première visite du médecin, Andrée marqua qu'elle reconnaissait en lui une personne qu'elle avait pris l'habitude de voir ; mais elle ne sembla pas entendre ou comprendre ses questions. C'est ce mutisme ou plutôt cette façon de rester étrangère à ce qui l'entourait qui semblait caractériser son mal et ne se modifiait pas ou presque pas.

Cependant, bientôt, on remarqua que dès qu'elle entrait dans l'appartement de ses beaux-parents, elle se dirigeait vers un portrait de Paul, peint par un élève de l'Ecole des Beaux-Arts, alors que Valmont, âgé dç 23 ans, au sortir du régiment, était encore au Quartier Latin. Eile le contemplait longuement, alors qu'elle n'accordait pas un regard aux autres tableaux.

Deux fois par semaine, la mère du capitaine écrivait longuement à son filoJ, lui décrivant dans ses moindres détails la vie de ce foyer éprouvé, marquant une affection de plus en plus vive pour la jeune femme et se complaisant à dépeindre la sollicitude, l'adoration dont le vieux père l'entourait, ayant fait de cetto chère malade le but, le centre de sa vie.

-. Yers tes grands gestes

Le jour même où Valmont avait assuré

le retour de sa mère vers Paris, il avait reçu du grand quartier général un pli l'invitant à se rendre auprès du généralissime.

Valmont fit le trajet avec l'une de ses voitures, laissant les autres sous la garde de leurs chefs respectifs, après avoir spécialement recommandé à Eugène une surveillance de tous les instants.

Le général Joffre reçut l'officier d'une façon toute cordiale.

— Capitaine, je suis heureux de vous dire que vous répondez à ma confiance.

Je vous félicite de vos sorties. Je vous félicite encore plus peut-être d'avoir su garder votre monde au repos quand il le fallait. Je sais, d'ailleurs, de quelle façon utile ce repos a été employé. Etes-vous, de votre côté, pleinement satisfait de vos voitures ?

— Emerveillé, mon général. Je n'ai pas constaté une défaillance soit dans leur mécanisme de marche, soit dans leur outillage de guerre. J'ai même pu éprouver leur force de résistance. Un obus de 150 a éclaté à quelques mètres de leur stationnement, les criblant d'éclats. C'est tout juste si leur cuirasse en porte quelques traces. J'ai là, précisément, celle où les marques sont le plus visibles.

— Je la verrai volontiers tout à l'heure.

— Quant à mes « équipages », je n'ai à leur rendre qu'un témoignage de satisfaction qui s'étend à tous, sans exception.

— C'est un sentiment que je partage et que je vous charge de leur exprimer de ma part. J'ai, du reste, l'intention de les porter collectivement et individuellement à l'ordre du jour de l'armée.

— Merci, mon général.

— Capitaine, je veux que vous emportiez un gage de cette satisfaction. Faitesmoi connaître ce que je puis faire pour vous.

— Général, je suis personnellement tout récompensé par vos paroles. Décoré et promu depuis peu, je ne puis rien demander et ne désire rien dans l'ordre militaire. Mais si vous voulez me permettre de profiter de votre bienveillance, ce sera pour vous signaler un de mes compagnons de la première, heure, un brave et un dévoué qui est sergent.

— Le sergent Eugène ?

— Lui-même, mon général.

— Vous voyez que je connais votre histoire. Eh bien, vous emporterez, ce soir, son brevet de sous-lieutenant. C'est bien cela, n'est-ce pas ?

— Oh ! mon général, vous comblez mes désirs avant même que je les formule !

— Capitaine, cela ne me suffit pas, en ce qui vous concerne. Je m'attendais à votre réponse. Mais puisque vous ne savez pas découvrir quelque chose qui vous touche, il a bien fallu que je m'en occupe à votre place. Voici une rectification de Médaille militaire que vous voudrez bien envoyer, avec mes respects, à madame Valmont.

Et, le visage rayonnant de bonté, le généralissime tendit au capitaine un brevet de Médaille militaire au nom de madame Andrée Faubert, épouse Paul Valmont.

C'était encore prévenir, de la façon la plus délicate, une préoccupation de Valmont qui s'était parfois demandé si la médaille accordée au zouave André Faubert pourrait ê transférée à sa femme revenue à la santé..

Aussi, bouleversé d'émotion, ne trouvait-il point de termes pour exprimer sa reconnaissance :

— Ah ! mon général, comment vous dirai-je.

— Ne me le dites pas, mon ami. Je sais que je vous ai fait plaisir, et c'est tout ce que je voulais.

Je vous ai mandé ici, ajouta le général, pour dériver son propre attendrissement et l'émoi de l'officier; pour que vous receviez en mains propres un pli de la plus haute importance. Vous ne l'ouvrirez que le jour où vous y serez autorisé par une mention spéciale du communiqué quotidien invitant les officiers porteurs de plis à prendre connaissance de leurs instructions. Jusqu'à ce moment, vous porterez ces papiers sur vous ; vous ne les laiserez pas, la nuit, hors de votre portée. Vous les détruirez plutôt que de les laisser prendre, et si vous vous voyiez en danger d'être pris ou tué. Ces ordres doivent vous en faire comprendre l'intérêt.

— Mon général, nul au monde n'aura ces papiers moi vivant, ni même mort.

— Bien. Un de mes officiers d'ordonnance vous remettra, avant votre départ,

ce dont je vous ai parlé. Au revoir, capitaine.

Valmont sortit de cette entrevue le cœur rempli d'un enthousiasme profond pour ce chef qui, au milieu des grandes préoccupations qui l'assaillaient, trouvait le temps et le moyen de faire de la bonté. Il ne se disait pas que l'une des principales qualités des grands manieurs d'hommes, c'est précisément cette bonté, levier plus puissant et d'un effet plus prolongé que tous les autres pour obtenir certains dévoue-,

ments.

A la popote des officiers où il déjeuna,; il apprit que l'autre section d'automobilesn'avait pas donné au généralissime ta même satisfaction que la, sienne.

L'officier qui la commandait avait vou-j lu « faire du zèle ». Il s'était cru obligé à sa prouesse quotidienne et n'avait pas su s'abstenir et s'arrêter quand il le fallait. Aussi, une de ses automobiles était elle actuellement au fond d'un ravin, en..

lisée dans la neige, et malgré tout le mal qu'on se donnait pour l'en sortir intacte, on craignait fort qu'elle ne soit endommagée, peut-être hors de service, ce qu avait fort mécontenté le général Joffre.

Il apprit aussi que c'était le généralisa sime lui-même qui, le 27 janvier, avait en" voyé le régiment de dragons intervenu pour achever sur les Allemands l'œuvre de déroute des automobiles avec l'ordre, un peu mystérieux pour son colonel, que ce lui-ci avait exécuté brilamment. Valmont admira donc une fois de plus la sûreté d.

jugement qui avait fait prévoir au grana chef sa présence sur ce point, et se félicitfj d'avoir si bien répondu intuitivement P cette attente.

A la fin du déjeuner, un jeune capitaine vint le demander :

— Voici, mon cher camarade, le pli dont le généralissime vous a parlé, ainsi qu'une commission de sous-lieutenant dont \,°Wt connaissez la destination. Vous pouvez rai gagner Béthune quand il vous plaira.

Valmont comprit l'invitation et se d!& posa aussitôt au départ. -

i*


Auteur de la Guerre

A ALGER

Comité départemental de l'œuvre des

Vêtements chauds pour les soldats

Présidente : Mme Vérola

Liste des souscripteurs et donateurs,

du 1er au 25 février -

Souscriptions : du personnel de la Préfecture pour les -étr-ennes des soldats, 224 fr. 50 ; du personnel du Service des Contributions Directes, 70 ; du personnel du Service Vicinal (5e versement), 150 ; du personnel de l'Ecole coloniale d'apprentissage de. Dellys (2e versement), 110 ; des indigènes de la commune de Littré, 78,15 ; des indigènes du douar Bou-Khanou (commune mixte du Chéliff), 100 ; des viticulteurs de la commune de Rivet, 718,95 ; recueillies par Mme Gavarry, 18,75.

Subventions : de la commune de Tipaza, 100 fr.; de la commune de Littré, 120 ; de ta commune de Maison-Blanche, 300 ; de la commune de Mirabeau, 500 ; de la commune de Béni.'Méred, 50 ;t de lia commune d'Aïn.Sultan, 25 ; de la commune mixte du Chéliff, 200 ; de la commune mixte du Sersou, 200 -, du Syndicat départemental de défense contre le hylloxera, 2.000 ; VerseDlent par un groupe d'ouvrières (sur leurs Maires). 46,40 ; Versement de la Confédérat.inn des Visrnerons Algériens, 700. --

.-. --- ",J

Reçu : de Me Tondu, Tizi-Ouzou, 28 fr. 20 ; le M. V. Debray, 50 ; de Mme DeLahaye, 5 ; le M. Tardres, 10 ; de M. Babillot, 5 ; de Me Canolle, 5 ; de Me Cazelles, 20.-

Dons en nature. — Mmes Mayer, Collinet, Lebaily. Coche, Vollensweider, Couland, Richard, Villa, Balot, de Soliers, Langlois, Saliège, Hiart, Fritsch, Berthier, Everarts, Isnardi, Félix Rambert, maison Fassma, taquet, Robin, Marneur, Rozey, Amoudruz, Thibaut, école de filles de Kouba, sœurs Doctrine Chrétienne, Mme Blanc pour les élèves de 68 et 6e classes de 1 école de la rue de Normandie, commune de Téniet-elHaàd, M. et Mme Wollenhoven (Bourbaki), Conjités de Marengo, d'Affreville, Dames de Bou-Saâda.

Dons en nature pour les réfugiés français et belges. - Mmes Barret, Carrere, Rollin, Fournier, Giirard, Cordaire, Maréchal, IMoahyeux, Charles Pélissier, Thomas, Freynet, Dameron, Dupont, Valensm, Pelegrine, Kellermann, Butez, Schneider, Garcia, Rolin, Rolland, Kest, Arnaud, Chipot, Laguilhonie, Verola, Brqussais, Amalric, Malaterre. Gavarry, Colomiès, Weiss, Coste, Saliège, Schmith, Georges Hanotel, Ribouîât, Mackray, Combralier, Visbecq.

Le Comité départemental a organisé, au profit de l'œuvre du 75. une tombola qui a produit la somme de 285 francs. Mme Vérola, présidente, adresse ses bien vifs remerciements à tous ceux qui l'ont aidée de leur aimable et généreux concours : les dames de l'Ouvroir, les ouvrières et les principaux commerçants d'Alger.

Extraits de quelques lettres de remerciements adressées à la Présidente de l'Œuvre

Très reconnaissant de l'envoi de trois caisses de cigarettes et d'effets chauds qui nous parviennent par l'intermédiaire du dépôt d'Aix, je remercie, au nom de tout le régiment, Mme Vérola et les dames du Comité d'Alger d'avoir bien voulu penser à nous. Toute arrivée de tabac d'Afrique fait le bonheur du tirailleur.

Veuillez agréer, etc.

D. colonel du J6* tirailleurs.

Nous venons- de recevoir deux baUots de vêtements chauds contenant 100 chemises, 100 caleçons, 100 tricots, 100 plastrons, 100 passe-montagnes, 100 ceintures, 100 paires de gants et 200 pair-es de chaussettes. Suivant votre désir, ces vêtements seront distribués à 100 de nos hommes, choisis parmi ceux-qui partent sur le front. Grâce à votre sollicitude, ils supporteront mieux les rigueurs de la température. -

Je vous remercie de tout cœur, Madame la Présidente, tant en mon nom, quau nom du régiment tout entier, du bien que vous faites à nos -chers soldats. Notre reconnaissance va aussi aux membres de -votre Comité, à tous ceux qui s'intéxessent à votre œuvre.

A., commandant, 2e étranger.

Je viens vous remercier du gracieux et nécessaire envoi que l'œuvre des Vêtements chauds nous a récemment adressé. Des tricots, ants, etc., réchaufferont nos membres engourdis par un froid glacial, et leur bienfaisante chaleur nous rappellera que le beau soleil d'Algérie fait éclore parmi les fleurs les plus généreux sentiments. Merci, Madame, du fond du cœur. Ce soir, nous viderons notre quart de café en l'honneur des belles et bonnes Algériennes, si doucement bienfaisantes aux petits soldats de France.

Veuillez agréer, etc.

L.

J'ai l'honneur de vous accuser réception d'un colis d'effets en laine pour la composition de 50 paquetages, ainsi que des taNet,tes. de chocolat, des bouteijles deau de Pologne et paquets de cigarettes, le tout destiné aux hommes de ma batterie. C'est toujours avec le plus grand plaisir et la plus profonde reconnaissance que nous recevons de notre chère Algérie, dont le patriotisme s'est manifesté si ardent, des envois d'objets qui nous permettent d'adoucir le sort dé nos soldats, soumis à une température rigoureuse et privés de votre beau soleil.

H., lieutenant d'artillerie.

Madame,

L'assor-timdnt complet de vêtements chauds pour. 50 hommes, que vous avez bien voulu m'annoncer dans votre lettre, vient d'arriver au front. J'en ai fait distribuer bien vite tous les objets aux spahis du régiment et je tiens à vous exprimer toute leur reconnaissance.

Veuillez, je vous prie, être mon interprété auprès des généreux donateurs et agréez, etc.

S., colonel, 5e chasseurs.

Madame,

J'ai l'honneur de vous accuser réception du colis de cigarettes que. vous avez bien voulu, au nom de l'œuvre des Vêtements chauds, adresser aux chasseurs de mon régiment. Cette nouvelle marque d'attention dont ils viennent d'être l'objet témoigne des nombreuses sympahies laissées à Alger par nos cavaliers. Ils ont été très sensibles à votre envoi et je suis heureux de ,vous adresser leurs remerciements en y Joignant les miens.

Veuillez agréer, etc.

Cl., colonel, 5e chasseurs.

- ïsous avons l'honneur de vous accuser réeeptiop. des deux ballots d'effets chauds destinés aux hommes du 19e bataillon. Ces effets ont été distribués en quatre lots identiques et adressés ce jour par nos soins à MM. les capitaines commandant les compagnies 19/1, 19/2, 19/3 et 19/i, en les priant de distribuer ces effets aux hommes les plus nécessiteux de leur compagnie. A cette occasion, je me permets de vous adresser mes meilleurs remerciements pour le dénouement que vous montrez pour la santé de nos braves soldats, et vous prie d'agréer, etc.

M. commandant. 2e génie.

;J -

1 Madame,

Je m'empresse de. vous informer que le ballot de vêtements chauds que vous destinez est arrivé ici et part sur le front. Je (vous adressa, au nom de nos marins com-

battants, mes meilleurs remerciements, ainsi

battanqtus, 'aux»dames de votre Comité, et vous WifiiSt'agréer, etc. !'-

C., capitaine de vaisseau.

Madame, - i. , ;{,.fi

J'ai l'honneur de vous accuser réception de douze colis contenant des vêtements chauds et des chocolats. Je suis l'interprète de tous les militaires du groupe d'aviation en vous adressant mes sincères remerciements pour cet envoi, qui a été immédiatement dirigé sur les formations en campagne. Je vous prie de faire part de ces remerciements aux généreux donateur-s qui contribuent à votre œuvre. -

Veuillez agréer, etc. *

A., commandant le groupe d'aviation.

Aux Fumeurs

La maison BASTOS met en vente des boîtes de 10 petits cigares, au prix de 40 centimes la boîte, dénommés Cigares DES BELGES, en mémoire du vaillant peuple qui nous seconde si bien dans la guerrfc actuelle.

Ces cigares bien présentés, d'un goût léger tout en état très aromatiques, seront certainement goûtés des bons fumeurs.

A travers Alger

Bulletin Météorologique

Résumé des observations faites à Alger le 3 mars, de 7 h. du matin à 6 h. du soir Baromètre. - A 7 h. du matin, 763,6 ; à midi, 763,7 ; à 6 h. du soir, 764,2.

Hausse : 0,6.

Vent. — A 7 h. du matin, Est, petite brise ; à midi, Est, petite brise ; à 6 h. du soir, Est, faible brise.

Mer. — Peu agitée toute la journée.

Ciel. — A 7 h. du matin, couvert, brouillard ; à midi, couvert, brouillard ; à 6 h.

du soir, demi couvert.

Température. — A 7 h. du matin, 10,6 ; à midi, 14,2 ; à 6 h. du soir, 10,6.

Minirna : 9 ; maxima : 16 ; moyenne : 12,5.

m/vvyvwwvwii

A popos d'une confusion. — Le public est mis en garde contre les agissements d'une feuille, parue dimanche matin, et que les vendeurs de journaux, évidemment stylés à cet effet, appelaient « Papa-Louette ».

e Papa-Louette » ne paraît pas en ce moment. Son propriétaire est mobilisé sur le front, et il lui est difficile de défendre ses intérêts lui-même' ; il doit se borner à demander à ses. amis de ne pas confondre le nouvel organe avec « Papa-Louette ».

« Papa-Louette » n'a cessé momentanément sa -publication, au mois d'août, qu'à cause de la guerre. Il n'est pas disparu pour toujours. Mais son directeur, ses rédacteurs ont pensé qu'un journal « pour Tire » en ces heures tragiques ne pouvait garder sa place à Alger. L'heure de rire n'est pas

encore revenue.

Quand il le faudra, « Papa-Louette » reparaîtra, avec une foule de notes, prises sur le vif de la guerre.

t/VWVWVWWWl

Agression. - La nuit dernière, vers 11 h. 30, un commerçant mozabite, Boufara Brahim, passait boulevard. Carnot, lorsqu'il rencontra deux indigènes qui, sans provocation, se ruèrent sur lui et se mirent en devoir de le dévaliser.

Après avoir enlevé sa montre à la victime, les malandrins prirent la fuite, mais

time, d'eux, Boucharzi Mohamed, fut arrêté par Jes agents de la Police municipale et écroué.

fcwwwvwww

Cent quatre-vingt-cinq francs disparus. —

Un ouvrier, Firmin Bonneval, caviste chez M. Bex, marchand de vins à l'arrière-port, constatait. hier matin qu'une somme de 185 francs, placée dans une poche de son veston avait disparu.

Ba.nlieue d Alger

SAINT-EUGÈNE

Vagabondage. — Vers 3 heures du matin, un individu pénétrait dans une villa. dans l'intention de faire main-basse dans le poulailler Afin de pouvoir se sauver plus aisément, il s'était dévêtu, ne conservant que le pantalon, et afin d'éviter d'être pris, il s'était enduit le corps d'huile. Ses précautions furent inutiles, car il fut appréhendé et conduit au poste, où, après interrogatoire de M.' Hébert, commissaire de police, il déclara se nommer Hadj Omar Mohamed ben Mohamed. Se trouvant sans papiers, sans profession, sans domicile fixe, ni moyens d'existence, il a été déféré au Parquet.

Condoléances. - Nous apprenons, par une lettre de son capitaine, que le souslieutenant Marcel Mattei, du 5e régiment de ligne, est tombé au' champ d'honneur le 15 février, frappé à la tête par les éclats d'une grenade. Blessé antérieurement, il venait à peine de terminer sa convalescence, quand il est revenu à son poste aux premières lignes.

Nous présentons à Mme veuve Mattei et à sa famille nos plus vives condoléances.

HYfilEHE DU SOLDAT

L'Alcool de Menthe de Ricqlès est indispensable dans tout paquetage. Il assainit l'eau, préserve des épidémies et dissipe tous malaises. C'est un stimulant énergique.

Avoir soin d'exiger du Ricqlès.

Dans les Départements

- (DE NOS CORRESPONDANTS)

Département d'Alger

BUDA

REMERCIEMENTS. - L' « Echo d'Alger » a relaté, en son temps, Je joli geste des élèves de l'école de la Place Lavigerie, qui offrirent aux soldats blessés de nombreux cadeaux sur. le montant prélevé d'un côté sur le produit de leurs tirelires et aussi sur la privation de friandises.

M. le docteur Boulet, médecin militaire de l'hôpital civil de Dunkerque à Rosendael (Nord), à qui fut expédié l'envoi, remercie les généreuses petites donatrices par la lettre suivante, où se reflètent des sentiments du plus pur patriotisme :

« Rosendael, le 13 février 1915.

lit Chères enfants,

lit Merci pour nous ; merci pour les soldats que nous soignons.

et Vos envois font tant de plaisir 1 Que de douces pensées ils éveillent 1 C'est la famille ; il y a bientôt six mois que je n'en ai plus de nouvelles.

« C'est le temps où nous étions assis sur les bancs de l'école. Nous récitions Laprade :

Toi, qui de si leste façon,

Mets ton fusil de bois en joue,

Tu seras soldat, cher petit.

Balles de plomb et de fer Te siffleront à chaque oreille.

« 0 bons vêtements chauds 1 Le fusil de bois est loin et vos mères, Laprade le savait, ont refoulé leurs larmes en nous embrassant au départ. C'était le devoir.

« Notre «-demain » est venu. Que sera le vôtre, « l'après-dem«in » ?

« Qu'il soit heureux ; plus de ces jours affreux ; que votre France soit toujour-s plus forte.

« Croyez, ayez confiance en l'avenir.

« Aimez votre Patrie, vos bons parents, vos maîtresses.

« Je vous embrasse toutes. Merci à vos familles, à vos maîtresses, merci cordial.

: - - - « Docteur BOULET. »

SUR LE CHAMP DE BATAiLLE. — Nos bons camarades A. Paillet, du 142e d'infanterie, et G. Ronda, du 1er tirailleurs, viennent, pour leur belle conduite au feu, d'être promus sergent et caporal-fourrier sur le champ de bataille. Au brave sous-officier et au vaillant caporal, à leurs mamans, Mmes veuve Paillet et veuve Ronda, nous adressons nos vives félicitations.

GOUTE DE LAIT. — Le nombre des admissions des jeunes bébés va croissant ; aussi nous réjouissons-nous des résultats obtenus.

Nous rappelons qu'il a été distribué pour tout le mois de février 1915, quatre mille sept cents biberons de lait stérilisé.

Stérilisation du lait, rue Fourrier, 25, ,maison Eugène Texier.

VIN POUR NOS SOLDATS. — Vin offert à l'armée par : MM. Aimé Choulet, 42 hect.; Soupène père et fils, 10 ; Joseph Cortès, 6 ; Ernest Gaudin, 6 ; J.-B. Mestre, 2 ; Alboue et Bensaïd, 12,40 ; Joseph Gonzalvès, 2,60 ; Daniel Ardiley, 1,20 ; Dominique Bou, 1,05 ; Joseph Bou, 1,15 ; de Josselin, 6 ; Joseph Mestre, 6 ; May" lier frères, 2 ; Veuve Alvado, 2 ; J. Vaïls, 2 ; Delprat, 6 ; Gaston Martin, 6 ; Jacques Seillès, 6 ; Le Belhomme, 18. — Total : 138 hect. 30.

LA REDEMPTION, DE CÉSAR FRANK. — Nous apprenons que, sur l'initiative du très actif directeur de la Société Sainte-Cécile, M. A.

Gonzalès. la « Rédemption », de César Frank.

sera exécuté, à Blida, au profit du monument aux Blidéens morts pour la Patrie.

La « Rédemption » fut écrite à Paris en 1870.

Nous reparlerons de cette audition musicale, qui est appelée à recueillir les suffrages de tous les amateurs.

MAHELMA

TOMBÉ AU CHAMP D'HONNEUR. — Nous apprenons la mort de notre concitoyen Sol François-Charles-Gabriel, tombé au champ d'honneur le 11 février. Le défunt était le frère de notre garde champêtre, à qui nous adressons nos vives condoléances.

PORT-GUEYDON

PROMOTION. — Le jeune Michel Meyer, fils de M. Meyer, propriétaire à Port-Gueydon, qui était élève-officier au 2e génie à Alger, vient d'être nommé aspirant au 5e génie à Versailles. *

Nos sincères félicitations. ,

FORT-NATIONAL

POUR NOS SOLDATS. — Le ministre de la Guerre a adressé la lettre suivante à M. Lesueur, Teceveur des Contributions Diverses à Fort-National, qui avait été chargé de lui transmettre le résultat d'une récente fête :

« Paris, le 22 février 1915.

« Monsieur,

cr J'ai l'honneur de vous accuser réception de la somme de cinq cent qua,.re-vingts francs (580 fr.), produit d'une matinée organisée le 17 janvier dernier au Fort-National, q,ue vous avez bien voulu m'adresser en faveur de nos soldats.

« J'ai été très sensible à votre généreuse initiative et je vous prie d'être auprès des membres de votre Comité l'interprète de mes meilleurs remerciements.

« Vous pouvez être assuré que votre don recevra une destination conforme à la pensée qui vous a guidé.

« Agréez, Monsieur, l'assurance de ma considération distinguée.

cc Signé : MILLERAND. »

HANOTEAU ",

DE RETOUR DU FRONT. — Dimanche soir, à l'arrivée du courrier, nous avons été surpris de voir venir parmi nous M. Léon Bidart. Parti pour le front, le 9 octobre, d'Alger, il avait connu la vie des tranchées pendant un mois. Il tombait malade (car il faut ajouter que ce' dernier était un peu maladif) et éait évacué sur Fontainebleau, à l'hôpital 15 des Héronnières, où il était soigné. Un congé de convalescence de deux mois lui a été accordé et c'est chez lui, au milieu de ses parents et de ses amis, qu'il passera ce temps accordé. Nous lui adressons nos vœux de prompte guérison.

SUR LE CHAMP DE BATAILLE. - Nous sommes heureux d'apprendre que, pour fait de bravoure, notre ami Auguste David, frère de la toute gracieuse institutrice de Warnier, Mlle David, vient d'être nommé caporal sur le champ de bataille. Nos sincères félicitations.

MILIANA

ETAT CIVIL. — Naissances. - Ghnassi& André Makhlouf ; Alarcon Maria ; Galbés Marie-Angële ; Chicha Aouïcha Marie-Louise ;

Côte Fernande-Albertine ; Ramos Jean-Michel ; Eyraud Emile-Auguste ; Tordjman Moïse ; Acosta Antonir Julienne, Alice-Clar-isse-Yvonne ; Ghnassia' Albert-Abraham ; Linarès Espérance ; Galons Sàlvator ; AIman Suzanne-Jeanne Blas Manuel ; Fernandez Félicien ; Laïk David-Marc ; Olibert Vicensa ; Bouillin François-Emile ; Molinès Salvador ; Arnau José ; Berruezo Pedro.

Décès. — Dahan Kamir, âgée' de 34 ans ; Alarcon Francisca, âgée de 2 ans ; Campillo Gaspard, commerçant, âgé de 69 ans ;

Ferrer Jean, âgé de 45 ans, entrepreneur de travaux ; Llinarès Vicenza, âgée. de 73 ans.

Mariage. — Allègre Etienne-Célestin, hor" loger à Miliana, et Mlle Troussel Suzanne, sans profession, demeurant à Miliana.

Revue Maritime

L' « Eugène-Péreire » de la Compagnie Générale Transatlantique, cocnmàndant Porre, est entré hier soir dans notre port, venant de Marseille, à 19 heures, ayant à bori 529 passagers.

Dans ce nombre sont compris 279 prison niers allemands, escortés d'un détachement de 18 hommes du 114e territorial, commandés par l'adjudant Vergier.

Le débarquelment s'est effectué' sans incident et immédiatement après ce groupe a été dirigé sur la caserne des Isolés en attendant le transfert dans l'intérieur.

Le plus jeune de ces hommes a 17 ans et le plus âgé 44 ans. Ils appartienent à toutes les classes de la société. Les Polonais étaient peu nombreux, à peine une douzaine. *

La foule des curieux étant} nombreuse, quelques légères bousculades se sont produites, vites réprimées par un service de police très sévère.

L' « Eugène-Péreire » reprendra la mer demain à midi 30.

P. C.

MOUVEMENT DU PORT

Arrivées du 3 mars

De :

Bari : V. ang. Baldersby, 2.218 t., rel.

Cherchell : V. fr. C.-C.-Achaque, 68 t., vin.

Cette : V. fr. Eugénie, 914 t., fûts vid.

Port-Gueydon : V. fr. Jeanne-Antoinette, 48 t., d. m.

Bougie : V. fr. Ville-de-Tunis, 1.071 t., d. m.

Bougie : V. fr. Notre-Dame-d'Afrique, 92 t., chaux.

La mer : Voil. ang. Aguila II, 12 t., lest.

Barry Docks : V. ang. Roumanie, 1.638 t., charbon.

Civita-Vecchia : V. ital. Lavinia, 227 t., douelles. -

Marseille : V. fr. Alsace, 1.204 t., d. m.

Palma : Voil. ang. Aréoplano, 18 t., lest.

Marseille : V. fr. Mascara, 1.604 t., d. m.

Navires ayant retiré leur patente de santé pour reprendre la mer

Pour :

Port-Vendres : V. fr. La Marsa, 897 t., d. m.

Huelva : V. ang. Baron Sempili, 868 t., lest.

Baltimore: V. ang. Baldersby, 2.218 t., ch.

Marseille : V. fr. L'Aude, 1.214 t., d. m.

Cherchell : V. fr. Jeanne-Antoinette, 48 t., div. march.

Tipaza V. fr. C.-C.-Achaqu«, 68 t., d. m.

Tunis; V. Drôme, 2.101 t., d. dii.

Gibraltar ; V. fr. Luisito, 29 t., tabac

Arrivées et Départs

Liste des passagers arrivés à Alger le 3 mars par le paquebot Eugène-Péreire :

MM. Ségala. — Charvet. — Jalabert. —

Volgelin. - Blanc et Mme. — Abdmnomen.

— Masson.. — Ricord. — Mme Ferniod et un enfant. - Cordoihu. - Mlle Datté. —

Mme et Mlle Chevalier. - Mme Garde. —

Hulst. — Beudjo. — Mme Bentolila. — Mme Reverdi. - Mme de Toulet. — Buto, Mme et un enfant. — Mlle Chodeà. - Paul. —

Ali Kadour. — Famille Auman. - Vergier.

— Blancet. - De Gran. - Amiel.

COMMUNICATIONS

Sociétés

La Betterave. — Jeudi 4 mars courant, brasserie du Phénix (salon aéservé) à 17 heures, séance du Comité ; à 18 heures, réunion de tous les sociétaires.

** Pour les enfants .-

Le meilleur fortifiartt: ¥ les Pilules Pink

Les enfants malingres et chétifs peuvent, à partir de l'âge de 5 ans, tirer le plus grand profit du traitement des Pilules Pink qui favoriseront leur développement, leur croissance et leur donneront toujours du sang riche et pur, des forces qui mettront le bambin à l'abri des nombreuses maladies épidémiques : rougeole, scarlatine, influenza, croup. Voici d'ailleurs quelques exemples de l'excellence des Pilules Pink dans le traitement de la débilité des enfants.

A

1 -

Mme Huteau, 28, rue des Arts, Nantes, écrIt: -

« Je tiens à vous remercier, car vos Pilules Pink ont fait beaucoup de bien à mon petit garçon. A la suite d'une mauvaise fièvre, l'enfant n'avait pas retrouvé sa santé d'autrefois. Il était toujours triste et ne jouait pas «001110116 les autres enfants. Il n'avait pas d'appétit et sa mine était souffreteuse. Il m'a donné "à - ce moment beaucoup d'inquiétude. Depuis qu'il a pris les Pilules Pink, c'est un vrai petit diable. Il a toujours faim et se porte à merveille. »

***.

M. Pouget Alexis, demeurant à Arlod, parBellegarde .(Ain),..écrit :

« Nous avons été très satisfaits des résultats donnés par les Pilules Pink. Nous avions auparavant dépensé beaucoup d'argent en achat de médicaments de toutes sortes et tout cela sans résultat. Notre petite fille restait toujours sans force et sans appétit.

Dès qu'elle a eu pris les Pilules Pink, on a pu constater que sa santé devenait meilleure. En peu de temps eUe a été rétablie. »

*

M. Louis Tardif, rue de l'Industrie, à Venissiëux (Rhône), nous a informés de la guérison de sa fille Jeanne :

« Ma fille, éprouvée par la croissance et la formation, était très souffrante. Elle était pâle, triste, sans appétit et se plaignait de palpitations et de vertiges. Elle était très faible. Elle a pris vos Pilules Pink et tout de suite il v a eu amélioration sensible.

Grâce au traitement des Pilules Pink elle est revenue à la santé. »

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Ecrire N. Georges, 3, rue du Roussillon, Alger.

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Ecrire ou s'adresser à la concierge, 99, rue Rovigo, Alger.

ETAT-OIVIL -"«•

Naissances du 3 mars

Anger Maud ; Malia Pierre ; Vila Marie ; Bernasconi Henri ; Padovani Jeanne ; Sentana Michel ; Carnpillo Philippe ; Escortell Joseph ; Garabœuf Marie ; Pérez Marie ; Aparici René ; Farace Françoise ; Mar-

quès Anna ; Eorras Louis ; Pons Pierre i

Agius Charlotte. •

Décès du 3 niar&

Pignero Sylvie, 30 mois 1 Bondu Andrée, 6 ans ; Veneruso Philoinena,"Veuve Focone, 70 ans ; Benedetto Maria, .épouse Costanzo, 64 - ans ; Rossi Pila, 30 - ans.

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Madame veuve Dominique Cristofini et m fille Simone ; les familles Laloue, Lignières,' Puccinelli, Lauze et Martin, -

Ont .la douleur de faire part à leurs ami.

et connaissances du. décès de leur cher et regretté »

Dominique CRISTOFINI

Réserviste au 46 zouaves leur mari, père, gendre, beau-frère, neveu.

cousin et allié, mort au cjlamp d'honneur, le 19 février 1915, à l'âge de 30 ans.

Madame JaCob Djian et ses quatre enfants ; Monsieur Simon Djian et ses enfants ; ; -

Les familles Draï, de Blida et de Cherchell Djian,: de -Marengo et de Miliana ; Senanedj, de Duperré, et les familles Meyer, Chouïk, Bourgél, de Blida, et Médioni d'Alger ; V

Le personnel de la maison Draï frères, de Blida,

Ont la douleur de vous faire part de la perte cruelle qu'ils viennent d'éprouver en la personne 'de

Jacob DJIAH

Soldat au 3e zouaves leur cher époux, père, fils, nev-eu, cousin,beau-frère et ami, tombé au champ d'hon.

neur, dans sa 35e année.

REMERCIEMENTS ET AVIS DE MESSE

Devant l'affluence des -sympathies qui leur ont été- témoignées, la comtesse et le commandant de Fayolle, ne pouvant formuler de remerciements particuliers, adressent l'expression collective de leur profonde et sincère gratitude tous les amis et connaissances qui ont pris part au deuil cruel qui vient de les frapper en la personne de leur regretté fils et beau-fils

Jean-Edouard CHALON DE FAYOLLE

tué à l'ennemi, à l'âge de 22 ans.

Et les prient de bien vouloir assister au service qui sera célébré pour le repos de son âme, le samedi 6 mars, à 9 heures du matin, en l'Eglise Sainte-Marte-Saint-Charles de l'Agha.

REMERCIEMENTS

Mada.me Jules Stora aîné et ses enfants t les familles Stora, Marchina, Bensimo;:-Mar china, remercient bien sincèrement toutes les personnes qui Idur o/;t témoigné des marques de sympathie â l'occasion du décès de leur cher et regretté époux, père.

frère, gendre, beau-frère, neveu, eoufin el allié

Jules STORI Aîné survenu le 24 février 1915.

Les avis de décès sont reçus, à des prix modérés, jusqu'à dix heures du soir, au Bureau auxiliaire de Publicité de l'ECHO D'ALGER, rue d'Isly, 46, en face des Etablis.

sements Méritan-Marcé (téléph. 21-73). et jus.

qu'à onze heures aux Bureaux de SIECHO D'ALGER, 26, boulevard Carnot. (Tél. 20.54).

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MM. les Actionnaires sont convoqués en Assemblée générale pour le Mercredi, 24 Mars 1915, à 4 heures du soir, au siège social, 3, boulevard Carnot, à Alger.

ORDRE DU JOUR :

iO Lecture du rapport du Conseil d'Administration et examen du bilan ; lecture du rapport des Commissaires aux comptes ; approbation des comptes de l'exercice 1914 ;

20 Nomination des Commissaires aux comptes pour l'exercice 1915 ;

3° Questions diverses.

L'Assemblée générale se compose de tous les actionnaires possédant au moins vingt-cinq actions. Tous propriétaires d'un nombre d'actions moindre peuvent se réunir pour former le nombre nécessaire et se faire représenter par l'un d'eux ou par un membre de l'Assemblée.

Les titres ou les récépissés de depôt en banque doivent être déposés au siège social avant le 18 Mars courant inclusivement et les pouvoirs deux jours avant l'Assemblée.

Le Conseil d'Administration.

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ASSEMBLEE GENERALE ANNUELLE DU 31 MARS 1915

MM. les actionnaires de 13 Société Immobilière et- Agricole de l'Harrach sont convoqués par lé Conseil d'Administration, conformément aux prescriptions des statuts et notamment aux «stipulations des articles 30, 34, 35, 36, 37, 43 et 44, en Assemblée générale annuelle à Alger dans une des salles de la Mairie, pour le mercredi 31 mars pra chain,.à 10 heures du matin.

Ordre du jour :

1° Lecture du rapport du Conseil d'Administration et examen du bilan et des résultats généraux. Lecture du rapport des Commissaires aux comptes. Approbation des comptes de l'exercice 1914.

20 Renouvellement du Conseil d'Administration.

3° Nomination des Commissaires aux comptes pour l'exercice 1915.

4° Questions diverses.

Tout propriétaire d'actions au porteur a le droit d'assister à cette assemblée ou de s'y faire représenter par un actionnaire, en déposant ses titres jusqu'au 25 mars courant inclusivement soit au -Siège social, soit au Crédit Lyonnais, à la Compagnie Algérienne et à la Société Générale, leurs succursales e1 leurs correspondants Les propriétaires d'actions nominatives ne sont pas astreints à ce dépôt et peuvent assister à l'Assemblée ou s'y faire représenter par un ac-

tionnaire, sur ia présentation de leurs titres.

p. le Conseil d'Administration, Le Directeur Général je.

la Société

Maurice PASQUIER.

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