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Titre : L'Écho d'Alger : journal républicain du matin

Éditeur : [s.n.] (Alger)

Date d'édition : 1921-09-22

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327596899

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb327596899/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 67558

Description : 22 septembre 1921

Description : 1921/09/22 (A10,N4367).

Description : Note : GG14181.

Description : Collection numérique : Documents consacrés à la Première Guerre mondiale

Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique

Description : Collection numérique : Zone géographique : Afrique du Nord et Moyen-Orient

Description : Collection numérique : Thème : Les droits de l'homme

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k7579333r

Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-10396

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 05/08/2013

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La Situation

Diplomatique

Paris, 21 septembre. De notre correspondant spécial :

Athènes, après avoir essayé de fuser pendant quelques jours, ne peut davantage dissimuler l'échec lamentable de la campagne entreprise en vue de s'emparer d'Angora, campagne qui s'est brisée 65 kilomètres plus en avant de cette capitale, à la boucle du Soungarivs. Les Grecs se replient, paraît-il, en bon ordre, mais ils confessent qu'ils se replient. Ainsi se trouvé vérifié tout ce que prédisaient depuis des mois ceux qui avaient une foi modérée en l'offensive hellénique et considéraient que rien' ne pouvait être considéré comme définitivement acquis, tant. que l'armée de Papoulas n'aurait pas franchi l'épreuve du début de, la mauvaise, saison.

Il serait d'ailleurs exagéré d'affirmer que- les Grecs ont subi de retentissantes déiai!es. Nous sommes payés pour savoir ce que valent" les communiqués turcs oui ont pour coutume de prêter à l'adversaire

des pertes plus considérables que ne sont ses effectifs. Les 7'urcs, au cours -de toute cette campagne, se sont montrés, militai.

rement parlant, très inférieurs aux Grecs.

Mais ils ont eu la patience, la ténacité. Ils ont exactement, évalué les obstacles qu'opposerait à .leurs ennemis une région sans routes, sans villes, ou tous les villages so tt dévastés et qui ne peut fournir l'omb e d'approvisionnement à une armée d'invasion. Ils. ont calculé ce qu'il en coûtera.t pour assurer une route d'étapes de plus 300 kilomètres. Aussi n'ont-ils guère prononcé. d'attaques directes contre le fro t ennemi. Suivant' la vieille tactique Osmanli. -ils se sont bornés à s'accrocher au terrain. à l'entrecouper de petits retranche.

ments de campagne et à y prolonger, dans chaque rencontre, la résistance presque au-delà de l'imaginable, de façon à retarder à chaque pas les progrès des ennemis Quant à leur force offensive, ils l'ont concentrée en de faibles colonnes volantes, très rapides et très mobiles, chargées d'opérer il leurs risques et périls, survies flancs et arrières de l'ennemi.

Cette méthode guerrière leur a réussi,

en ce sens que Papoulas, qui croyait occuper Angora dans la première quinzaine do septembre, en est encore fort loin, tandis qu'à cette progression extraordinaire me rrt lente' me lui imposaient les Turcs, il a usé toute les forces de son armée.

Donc, je le répète, les Grecs n'ont pas subi d'échec tactique décisif. C'est straté.

giquement que leur campagne a échoué, parce qu'ils sont arrivés au moment où, de par les rigueurs de la saison; ils-, de-

vraient pouvoir établir leurs quarliats d'hiver dans et- autour d'Angora, cependant qu'il leur est impossible de s'arrêter dans lé pays dénudé et désert où se trouve le gros de leur armée. Il faut, par conséquent à tout prix, qu'ils avancent ou qu'ils récilent. Avancer, ils ne le peuvent plus : ils sont encombrés de blessés, de malade dont le nombre va croissant de jour en jour,- les pistes défoncées, par où passe leur chemin d'étapes, ne leur permettent plus, ni d'assurer un ravitaillement suffisant des soldats, ni une évacuation normale vers l'arrière des hôpitaux de campagne.

Voilà pourquoi ils sont réduits à reculeA Aussi sont-ils en droit d'annoncer que leur retraite s"accoinplit régulièrement et en bon ordre. Mais - c'est le propre de ce genre d'opération, difficile entre toutes, qu'on sait bien comment elle commence, mais qu'on ignore comment elle finira. Napoléon aussi, lorsqu'il quitta Moscou, voyait ses régiments s'aligner comme au champ de manœuvres; cependant, au lendemain dtt passage de la Bérézina, de cette fière armée, que rèstait-il P

Sans essayer d'établir aucune comparai- son incongrue, Pdpoulas, sur 'le Sungarios, dispose encore d'un certain nombre d'unités très combatives et capables de faire face à l'ennemi; Mais lorsqu'il aura dépassé la voie ferrée Eski-Chehir Afioun Ka rahissar, de combien la pluie, la neige, les orages et les intempéries de toutes sortes auront-elles fait fondre l'armée grec que C'est le terrible aléa de toutes les retroites, surtout quand elles s'effectuent en pays perdu.

Aussi y a-t-il quelque saveur à constater les gloussements de poule effarée pour ses poussins, avec lesquels la presse britannique s'apitoie sur le sort des Grecs et leur prodigue les excellents conseils. Les journaux de Londres n'ont pas l'air de se douter qu'un Constantin rentrant à Athènes après la perte de son armée, de ses ambitions et la faillite des folles espérances du peuple grec, pourrait se voir amené à reprendre le chemin de l'exil — cette 'fois du fait de ceux-là mêmes qui, au lendemain de la chllte"de Venizélos, l'acclamaient avec le plus d'enthousiasme. Telle est cependant la situation exacte et si le gouvernement constantinien s'y trouve acculé, l'Angleterre y a sa large part de responsabilité. Croyez bien qu'à la Conféren: ce de Londres, lorsque Constantin et son Parlement rejetèrent avec une morgue si hautaine les offres de médiation du Conseil Suprême, les conseils secrets de M.

Lloyd George les poussèrent catégoriquement dans cette voie. Il s'agissait alors de fouer un bon tour à la France, qui était aux côtés des kémalrstes. Avec une patience angélique, la France a attendu que les événements se prononçassent et aujourd'hui que la partie est perdue sour les Grecs, une mission française, dirigée par M. FranklinBouiUoll, est en route pour Angora, afin d'y signer un traité franco-turc, dont notre chef de mission emporte le projet, déjà paraphé à Paris entre les envoyés kémalistes et M. Briand.

C'est une belle revanche pour les intérêts français en Orunt. Entre temps, les Anglais sont fort empétrés de leurs protégés grecs que, faute de mieux, ils renvoient à la Société des Nations.

GUY DE SAINT-CLAIR,

DISPARITION MYSTÉRIEUSE 1

SQUELETTE RECONNU grâce à 1 râtelier.

Le défunt, un industriel parisien avait disparu depuis 18 mois

Tournai. 21 septembre. — Depuis quelques jours on a découvert dans un ravin de la banlieue de Tournai un squelette d'hom. i me dont les vêtements avaient à peu près disparu. Tous les efforts faits pour l'identifier restaient vains, lorsque grâce à un ratlier qu'il portait il vient d'être reconnu.

EJ) effet, un dentiste de Tournai a déclaré que cette pièce avait été fournie par kii à M. Henri Pollet. industriel à Paris, où il dirigeait une importante usine de fabri- cation de feuilles d'or pour l'ornementation..

M. Henri Pollet a disparu depuis 18 mois ; toutes lés en au C'tes faites pour le retrouver étaient lestées sans résultat. Il avait un ménage très uni et Quatre enfants ; ses affaires étaient prospères.

La disparition, oui 'fit grand bruit, était restée et reste encore mystérieuse. Il a été certainement assassiné au cours d'un voyage d'affaires dans le Nord et la Belgique.

Il était alors porteur d'une assez forte somme.

Les Jetons-Monnaie

des

Chambres de Commerce

Depuis le 15 septembre, la" Banque da France délivre des jetons en bronze d'aluminium. Les particuliers qui se présentent aux guichéts de -la rue Croix-des-Petits-Champs ci* reçoivent chacun jusqu'à 50 francs.

Ces jetons portent -sur le côté face un Mercure assis avec, en exergue, les mots : Commerce, Inustne, 1921. Sur le côté pile se i:t cette mention Bon poxiiM t**xx & £

Détail curieux à noter i C'est Joseph-l ï déçois Domard qui en frappa le coin en 1&S&; £ Ur une commande de la Chambre de Comiucire de Marseille. Ce Domard fut le graveur des admirables monnaies de Louis-Philippe, les plus belles qu'on ait faites au XIXe siècie.

Afin de marquer que ces jetons sont émis en dehors des conventions de l'Union latine, ils paraissent sous l'égide des Chambres de Commerce de France. Il en a été frappé. pour une quarantaine de millions.

A la Société des Nations

LA QUESTION D'ARMENIE RENVOYÉE

AU CONSEIL SUPRÊME

Genève, 21 septembre. — L'assemblée de la Société des Nations a commencé la discussion des rapports de ses commissions.

A propos de la question d'Arménie, le délégué de la Grèce a conjuré l'assemblée de ne pas se contenter de simples résolutions qui seraient le signal de nouveaux massacres.

M.. Bourgeois a fait remarquer que l'assemblée n'a pas pouvoir de solutionner la question, ne pouvant aucunement constituer un Etat arménien indépendant, comme certains le demandent.

L'assemblée a adopté la résolution Suivante :

c Considérant que le Conseil Suprême a proposé d'envisager, dans la réunion du traité de Sèvres, la création d'un foyer national pour les Arméniens ; considérant que l'imminence d'un traité de paix entre la Turquie et les puissances alliées à une date rapprochée, invite le Conseil Suprême à prendre des mesures dans le traité pour sauvegarder l'avenir de l'Arménie, donner aux Arméniens un foyer national indépendant, une administration autonome, »

Le docteur Nansen a reçu des félicitations de l'assemblée pour les résultats réalisés au point de vue du rapatriement des prisonniers de guerre.

M. Ador a exposé la question de la lutte contre le typhus en Europe Orientale et invite tous les Etats à s'associer efficacement, par un concours financier, aux travaux féconds de la commission des épidémies.

Le professeur Murray, de l'Afrique du Sud, a présenté un rapport sur l'organisation internationale du travail intellectuel.

L'amitié franco-italienne

LE ROI REÇOIT LA MISSION FAYOLLE

AVEC UNE BONNE GRACE

CHARMANTE

Rome. 21 septembre. — La mission française qui se rend au Monte-Tomba s'est arrêtée à Turin saluer le roi venu expressément de Roconigi, sa villégiature.

Le sénateur Taddei a souhaité la bienvenue au nom - du Gouvernement et le maréchal Fayolle lui a répondu. La mission s'est rendue au Palais Roval pour asisster à une audience du roi qui n'était pas au programme et qui est due à l'initiative personnelle de Victor Emmanuel.

Le roi a fait visiter à ses hôtes sa galerie d'armes : servant lui-même de Q»Uide il a fait remarquer les pièces intéressantes, notamment l'uniforme de caporal de zouaves de son aïeul,

PETITES NOUVELLES

-

BERLIN. — L'association des anciens combattants, qui se préparait à fêter l'anniversaire de la bataille de Tannenberg, à Bernau a été surprise pas les socialistes qui ont disperse 1 assemblee et se sont emparés des drapeaux et des insignes monarchistes que portaient les manifestants et les ont ensuite brûlés.

MARSEILLE. — M. Henry Bourget, directeur de 1 Observatoire de Marseille, professeur à la faculté des sciences, est décédé.

UNE USINE SAUTE

PLUS DE MILLE MORTS,

des milliers de blessés

L'explosion détruit les usines de la « Badische Aniline »

Mayence, 21 septembre. — Une fabrique de produits chimiques de la régicm de Lud.

wigshafen, installée à Oppau, a fait explosion dans la matinée.

Le. nombre des victimes dépasse mille morts et plusieurs milliers de blessés.

L'explosion a été ressentie à plus de vingt kilomètres à l'entour, notamment à Mannheim, où il y a eu un mort et une cinquantaine de blesses.

Les causes de la catastrophe sont inco nues.

Le bourg d'Oppau est entièrement détruit et toutes les communications sont interrompues.

HUIT CENTS OUVRIERS ENSEVELIS

ET -- TUES -- SOUS -- UN -- LABORATOIRE --

Mayence. 21 septembre. — Voici quelques détails sur l'explosion de la fabrique de produits chimiques d'Oppau.

Une première explosion s'est produite dans un vieux bâtiment à 7 h. 45 ; puis des explosions nombreuses se sont succédées sans interruption, empêchant 'd'aller au secours des victimes.

La catastrophe aurait eu son origine dans le laboratoire 53 qui a été soulevé par la pression de l'air et a croulé tout entier; 800 ouvriers étaient dans le bâtiment; ils .ont tous été tués.

Les vitres ont été brisées jusqu'à Worms et Mannheim, où à vingt kilomètres du lieu de l'explosion, il y-a eu un tué et une cinquantaine de blessés.

Oppau n'est plus qu'un monceau de ruines.

Le nombre des morts dépasse mille; celui des blessés plusieurs milliers.

Toutes les communications sont rompues et il est difficile d'avoir d'autres détails, notamment sur les causes du sinistre.

L'EXPLOSION A CREUSE l UN ENTONNOIR DE TRENTE METRES

Mayence. 21 septembre. - C'est ce matin, à 7 heures 30 exactement, que s'est produite la catastrophe d'Oppau. Les usines de la !

« Badische Aniline a et de la c Soda Fa., brick » se succèdent sans interruption sur le bord du Rhin sur une longueur de trois kilomètres, depuis Ludwigshaffen où so trouvent les anciens bâtiments. lUSQu'à. OD pau où s'élevaiént des laboratoires construits depuis le début de la guerre. C'est dans ces derniers que la catastrophe s'est produite.

D'après des renseignements recueillis sur, les lieux, elle serait dûe à une explosion, par suite de l'excès de pression de deux gazomètres placés à çôté- l'un de l'autre. Toute cette partie de Husinè a été littéralement pulvérisée.

L endroit où s'élevaient les deux e-azomùtrès est maintenant un entonnoir de 125 mètres de, diamètre pt de plus de 30 mètres ele ))1"<,,1 (;;;..l;;:;ul. ," _, Tout autour çe ne sont que débris de toutes sortes, pierres, morceaux de bois, rails, poutres en fer tordues. Le sol s'est soulevé ou affaissé uar endroits. Il faut faire 200 me* tres pour retrouver un pan Je mur debÓut: A Quelque distance de l'entonnoir des débris d'un atelier flambent encore en dégageant d'éoaisses fumées jaunes, Une forte odeur d'ammoniaque flotte dans l'air.

Des énuines de sauveteurs pompiers et de soldats francais font des fouilles d'où -ils retirent à tout moment quelques cadavres.

LA CATASTROPHE A EU LIEU

A L'HEURE DE LA RELÈVE

ET A AINSI ATTEINT DEUX EQUIPES

Il est impossible d'évaluer encore, même approximativement, le nombre des morts. La catastrophe s'est produite un peu avant que l'équipe de nuit quitte l'usine ; un grand nombre d'ouvriers de l'équipe suivante attendaient à proximité le moment de reprendre le travail.

D'après l'évaluation d'un ingénieur de l'usine, il v avait sur les lieux, au moment de la catastrophe, environ 3.000 personnes.

On parle de 1.500 morts, le chiffre de 1.000 n'est en tout cas pas exagéré.

La plupart des cadavres retirés des décombres de l'usine sont méconnaissables. Il y eut à l'usine même relativement très peu de blessés.

Le petit village d'Oppau, situé à proximité de l'usine, présente l'image de la plus grande, désolation ; un tiers environ de ses maisons sont complètement détruites ; les toitures des autres maisons ont été arrachées comme par un ouragan. Là aussi il y a eu beaucoup de morts et un- grand nombre de blessés. Les rescapés s'efforcent de déménager leur mobilier ou de sauver ce qu'ils ont de plus précieux.

Des scènes déchirantes ont lieu à tout moment au petir cimetière du village, où 10ft cadavres ont déjà été alignés sur le gazon.

L'explosion a été si violente qu'elle a été entendue jusqu'à Francfort et que dans un rayon de 5 kilomètres, il ne reste pas une porte ., ni une fenêtre intactes.

LE CIMETIERE D'OPPAU A ETE BOULEVERSE. — LES TROUPES FRANÇAISES COOPERENT AUX

SECOURS

Au petit cimetière d'Ojppau, à 400 mètres du lieu de l'explosion, plusieurs pierres tombales, doat la moindre Pèse 100 kilogrammes. ont été soulevées et projetées à une vinctainc de mètres. «

Le service de sauvetage fonctionne admirablement.; des formations sanitaires françaises v collaborent.

Dès oùc la catastrophe a été connue les secours ont afflué de toutes les villes environnantes i toutes les automobiles publiques et privées et un grand nombre de véhicules de toutes sortes ont été réquisitionnés pour assurer le transport des blessés. Les routes qui conduisent à Oppau sont noires de monde.

Un régiment d'infanterie coloniale et le premier régiment malgache de Ludvigshafen se sont immédiatement rendus sur les lieux où ils assurent le service d'ordre, et coopèrent au sauvetage.

Le général de Metz. délég-ué sunérieur de la Haute Commission dans le Pàlatinat, est arrivé ce matin A 11 heures.

4--e-

LA RUSSIE ROUGE

UN APPEL A L'OPINION MONDIALE CONTRE LES CRIMES BOLCHEVISTES

Paris, 21 septembre. — Le comité exécutif de la Constituante russe à Paris lance un appel à l'opinion mondiale contre les assassinats politiques, l'emploi des violences et même de là torture, qui sévissent plus particulièrement depuis quelque temps en Russie bolcheviste, notamment, contre des savants connus, des artistes de talent, des femmes et des vieillards innocents des crimes dont on les accuse et qui n'ont commis rien d'autre que de vouloir aider le peuple russe cxtéau £

LA COUPE GORDON BENNETT

: 1 talion toile

flans la Mer fMe

On avait cru primitivement qu'il était le vainqueur

Londres, 21 septembre. — Dans la Coupe Gordon Bennett, la première place passe au « Zurich », ballon suisse piloté par Ambru ter, qui a attèrri dans l'ile Lambay, sur la côte orientale d'Irlande, ayant parcouru 750 kilomètres.

tMais un ballon manque encore, le a City of. SaintiLouis »,. américain, piloté par Bernard von Hoffmann. Son passage a été signalé au-dessus de l'Irlande. On craint qu'il ne soit allé s'égarer- sur l'Atlantique. Mais les professionnels disent qu'Hoffmann, pilote expérimenté, se sera arrêté à temps et qu'il pourrait être le vainqueur de l'épreuve.

UN PETIT VAPEUR RECUEILLE

LES NAUFRAGÉS

Paris, 21 septembre. -7- Le dernier ballon dont on était sans nouvelles, le a City of Saint-Louis », alourdi par la pluie et n'ayant plus de lest, est tombé lundi soir dans la mer d'Irlande, à 8 kilomètres de la côte.

Il a été aperçu par l'équipage du petit vapeur a Thistle P. qui a recueilli les naufragés.

La victoire reste donc au ballon suisse « Zurich » ; la deuxième place échoit à l'Anglais Henry Spencer.

- Le Général Pershing en France

, CORDIALE RECEPTION AU HAVRE

Le Havre, 21 septembre. — Le général Pershing est arrivé à bord du paquebot « Paris J, salué par les batteries des navires de guerre. Il a été reçu par le maréchal

Franchet d'Esperey, représentant le gouvernement, M. Lallemand. préfet, M. Meyer, maire, le vice.amiral Jaurès et différentes personnalités.

Un vin d'honneur lui a été offert à l'hôtel de. ville. -

Le général a communiqué, à la presse un radio qu'il a vait reçu à bord. hier soir, du maréchal Foch, lui exprimant en termes très

Cordiaux, la lote de revoir le général en chef dont .là .loyale collaboration lui fut si précieiuse pendant la guerre. Après avoir signé @ le livre d'or de la ville au Havre, et celui des anciens combattants, le général Pershing est parti avec le maréchal Franchet d'Esperey pour Paris.

SON ARRIVEE A PARIS

Paris. 21 septembre. — Le général Pershing est arrivé à Paris cet après-midi, à 17 h. 10. Il était accompagné par le major Tohn QuakcmakCr, son officier d'ordonnance, le' maréchal Franchet d'Esperey, le vice-amiral Jaurès, le commandant Langlois et le colonel Dentley-Mott, attaché MIULWwe. améfirain$Pexi:*.

tr.:. aahïë sur le quai de gare, pavoisée aux couleurs américaines et françaises, par M. de Foulquière, directeur protocole. représentant du gouvernement. le commandant Deredingers représentant le Préisdent de la République Sir T. Herrick le général Buat, le général Hergault, le préfet de la Seine. etc.

Les honneurs étaient rendus par une compagnie du 103 régiment d'infanterie, avec musique et drapeau.

Après avoir salué les étendards de l'armée américaine du Rhin et de la légion américaine à Paris et passé en revue la compagnie d'honneur, le général Pershing s'est rendu au milieu des acclamations d'une foule nombreuse, à l'hôtel Crillon, où des appartements lui ont été retenus.

L'ENTHOUSIASME DES PARISIENS

Paris. 21 septembre. — Le public parisien a fait une réception enthousiaste au général

Pershing. Dès la sortie de la garo Saint-La-

zare, il est salué par de nombreux cris ie : « Vive Pershingl Vive l'Amérique! Il Place du Havre, son automobile est entourée par la foule qui la découvre. Elle ne parvient que difficilement à continuer sa route. Rues du Havre, Tronchet, Royale, les mêmes cris se répètent, des que le général est reconnu, et celui-ci, souriant, salue gracieusement la fou.

le qui continue à l'acclamer.

-

La situation du Cabinet britannique

LES MEMBRES DU GOUVERNEMENT SONGENT A RENDRE A LA NATION

COMPTE DE LEUR MANDAT

Londres. 21 septembre. — On déclare de source autorisée oue. sauf s'il est nécessaire de fortifier la position du gouvernement tiendant cette période grosse des possibilités les plus graves. il n'v a positivement aucune probabilité de dissolution de la Chambre et d'appel aux électeurs dans l'acceptation usuelle du terme,.

Toutefois en octobre ou novembre k Premier Ministre et ses collègues du Cabinet provoqueront des réunions dans toutes les oarties du pays afin de rendre compte de Ifur mandat.

LA QUESTION IRLANDAISE ET CELLE DES SANS TRAVAIL INOUIETENT LES MINJSTRES Londres. 21 septembre. — Le Ministre de l'Hygiène publique et le Ministre du Travail sont arrivés à Inverness et en sont repartis à destination de Gairloch où une conférence du Cabinet doit se tenir au suiet de la question irlandaise et de celle des sanstravail

* « m »

Tchitchérine vitupère

Londres, 21 septembre. - Tcliitchérine a envoyé à toutes les puissances alliées une note qui équivaut à une pure réitération des insinuations malveillantes qu'il a faites, il v a deux semaines à l'égard de la commission de secours aux affamés.

Cette note fait à nouveau grand état des histoires de complot qui déjà a été établi comme étant une mystification. et il Semblerait que l'envoi d'une telle communication actuellement a pour cause le désir d'éviter une réponse à la demande d'explications faite aux soviets par le gouvernement britannique au sujet d actes hostiles en Asie centrale.

—— ♦ —.

Le Budget de la Guerre

LA COMMISSION DES FINANCES

EN A COMMENCÉ L'EXAMEN

Paris 21 septembre. — La Commission des Finances a commencé l'examen du budget de la Guerre, sur rapport de M. Calary de Lamazières, pour la partie concernant les effectifs et le matériel, et sur rapport de M. BouillouxLafont, pour la partie concernant les établissements d'artillerie et le Maroc,

L'AVENTURE DU RIFF

Les Espagnols se replient vers Meia bombardée

Les colonnes ont été durement éprouvées

Paris. 21 septembre. '"- Des informations transmises d'Espagne signalent que. les deux fortes colonnes sorties le 16 de Mélil., la pour tenter une diversion sur les ver.

sants Nord et Sud du Gurugu. n'ont pas pu atteindre Iqsirs obiectifs,

Durement éprouvées elles ont dû se, réplier. Le feu d'artillerie des Riffains est * devenu plus intense ; les obus tombent au centre de Mélilla faisant des victimes dans la, population. "'-

A PART CELA TOUT EST CALME ET

LES TRIBUS SE SOUMETTENT

Madrid. 21 septembre. Les nouvelles parvenues de Mélilla signalent Que le calme absolu rèane sur toute la zone occupée. Il semble oue des chefs nombreux de douars aient demandé l'aman.

D'autre nart. un correspondant prticu": lier de Berkane télégraphie à l'instant Que toute la tribu des Kebdana. qui occupe la rive gauche de la Moulouva. aux environs de Cap-de-l'Eau, aurait ',fait sa - soumission aux autorités espagnoles de Souk-el-Arba.

Enfin on annonce qye Selouan aurait été pris par les troupes espagnoles hier.

LES ESPAGNOLS ACCUMULENT

LE MATERIEL DE GUERRE

Madrid 21 septembre. — Les journaux espagnols donnent des indications sur le matériel de guerre, qui se. fabrique en dehors de celui commandé à l'étranger.

Aux établissements militaires de Trubia on construit des camions automobiles blin: dés de 3 mètres 800. de 1 m, 900 de large et de 1 m. 370 de hauteur ; la caisse est blindée. Ces voitures pèsent 3.500 kilos et sont entièrement recouvertes d'une feuille d'acier nickelé de cinq millimètres d'épaisseur. La caisse est pourvue de huit meurtrières latérales ; il v cri a. quatre autres à l'avant et à l'arrière et permettent le fonctionnement de quatre mitrailleuses et de huit fusils.

Les hostilités gréco-turques

LES GRECS VEULENT TRAITER, MAI £ j

PAS DIRECTEMENT AVEC LES

KEMALISTES

Athènes, 21 septembre. Plusieurs' conférences, auxquelles assistaient les colonels Exadactylos et Macricostas. ont eu lieu hier entre les membres du gouvernement.

MM. Gounaris et Baltazzis sont restés en relations constantes avec le ministre de le guerre qui, de Brousse, a mis le gouvernement au courant de la situation militaire sur le front.

Dans les milieux gp u ve r nem e n t aux. on Continue à cfosrrrer .'Uu-e-' sûr? ltt manière dont les négociations de paix seront entamées. Selon l'officieuse Nea Imeria. il paraît certain que la Grèce ne traitera pas directement avec les kémalistes. mais enta-merait des négociations de paix par l'intermédiaire des Alliés, lesquels garantiraient les clauses du futur traité.

On dément ici que M. Gounaris irait prochainement à Londres.

LES GRÈVES DU NORD

MM. DANIEL VINCENT ET LOUCHEUR

VONT A NOUVEAU INTERVENIR

Paris. 21 septembre. = L'échec des pour.

parlers engagés tant par le ministre du Triâtvail que par le président du Conseil, cause une grosse déception chez les ouvriers.

On dit que M. Daniel Vincent et M. Loucheur. comme députés du Nord, vont tenter une nouvelle intervention.

CHEZ LES PATRONS. — ON SIGNALE

DES REPRISES

DE TRAVAIL UN PEU PARTOUT

Roubaix, 21 septembre. — On assure que la commission intersyndicale patronale va entendre ses mandataires au cours d'une réunion qui aura lieu ce soir ou demain matin' au plus tard. On croit qu'elle mettra à l'étude une nouvelle suggestion dont l'adoption aplanirait sans doute le conflit.

Les éboueurs ont repris leur service dans la matinée. Le personnel de la tannerie de Château-Blanc a repris son travail ; il en est de même dans la brasserie de Lannoyc et celle de Hem.

A Wattrelos, les employés de mairie et les ouvriers municipaux ont repris tous le travail. A Tourcoing, le service des eaux a repris le travail ce matin. Demain, les éboueurs se remettront au travail ; enfin on croit que les ouvriers du gaz prendront ce soir la même décision.

La femme coupée en morceaux

ANDRÉE BERNIER AVAIT UN AMI

A CHOISY-LE-ROI

Paris, 21 septembre. — Nous avons déjà signalé hier que la police avait reçu des indications qui doivent permettre de constater, de façon précise, si la femme coupée en morceaux est bien Andrée Bernier.

Une personne, qui ne signe pas sa lettre tout en déclarant qu'elle se fera connaître si c'est indispensable, transmet une lettre de la victime prouvant bien qu'ils ont été en relations. Elle dit avoir connu la victime de 1913 jusqu'à 1919 et signale qu'à la suite d'une pleurésie, il lui fut fait, dans sa jeunesse, une ponction dans le dos qui laissa une cicatrice de douze centimètres.

D'autre part, on a appris qu'Andrée Bernier se rendait une fois par semaine dans la région de Choisy-le-Roi voir quelqu'un. On recherche celui qu'elle venait visiter.

.0-00

Un audacieux escroc

Boulogne-sur-Mer, 21 septembre. - La polic, recherche un escroc disant être ingénieur dans une usine de la région d'Amiens.

Cet indiviclu s'est présenté chez un bijoutier de la ville, auquel il a demandé de lui confier un choix de bijoux.

Le bijoutier ayant refusé il alla dans une autre bijouterie où le commerçant, moins méfiant, lui remit un lot de bijoux d'une valeur de 70.000 francs.

L'escroc emporta 1er bijoux en disant qu'il allait les montrer à sa fiancée et qu'aussitôt son choix arrêté, il rapporterait ceux qui ne conviendraient pas et règlerait l'achat.

Le bijoutier attendit vainement le retour de son client ; mais, par contre, il reçut de Compiègne un paquet contenant une partie des bijoux volés, pour une valeuj de ^0.000 francs.

SOIRÉE DE BOXE

au Modern-Cinéma

La saison pugilistique s'ouvre ce soir, danfl a salle spacieuse du boulevard Bon-Ac\Iil. Lq0 organisateurs ont mis sur pied -in proRTamjne qui satisfaira les amateurs lU CI Noble Art ».

Six combats se dérouleront au cours de ;ette soirée. Nous connaissons la valeur de ous les hommes Qui seront en présence.

nous les avons déià vu boxer. Nous oou* /ons donc affirmer que ces c.ombats seront l'un réel intérêj sllortif,

tMUNOZ

Quant au combat des poids welters MU* \TOZ, d'Alger, contre MARC POLO de Marseille :aui aura la durée de 12 rounds le 3' ce sera sans contredit le Clou de la oirée. Munoz oui vient de faire match nul .v.ec un homme de classe tel auc Menean.

mra devant lui un fougueux adversaire que nous avons vu contre Berthaudin.

La tactique de Marc Polo est do partir iite dès le premier round et de frapper, frapwf. pour épuiser son adversaire. Mais Muaoz oonosera son saper-froid habituel, à cet"e foullue. et aissez scientifique il placera souvent son puncha : arec efficacité. Nous ne hasarderons pas-lîà'proTtfestitv'taais nous .itJlRlmcs cprtains $. rtSft un b nlatub Hli sera précédé de combats très intéressants avec les boxeurs Guivaud. Torrô, Breuil, Dug-ara. G L Fumat, Chevassus, Court Lesacre Estève et Schednisser.

Tous les combats avec gants de 4 onces.

Les. fonctions officielles seront remplies nar MM. Jams et Géo Gras, arbitres. Messerschmit, Bonfils, Sempéré, juges; Scottoi

MARC POLO

Joseph, chronométreur; MicbMe, speaker.

Service médical par le docteur Casteui,

Les organisateurs n'ont rien négligé pour la réussite de cette soirée. Les améliorations apportées à la salle permettront de mettre à la disposition du, public plus de 1.200 pla-

ces numérotées ; quapt aux pourtours, plus de deux mille personnes, pourront y trouver place. L'aération de - la sâfle a été prévue et ce sera parfait, surtout par ces temps de canicule.

————————————— -

Le devoir récompensé

Blida, 21 septembre (de notre correspon.

dant particulier). - Nous avons. dernièrement. relaté les circonstances au cours desquelles l'agent de nolice Meziati Abdelkadet avait été frappé d'un coup de couteau ar bas-ventre par un malfaiteur, qu'il tentaji d'arrêter. eii il)ondince, le coura-

Perdant son sang en abondance, le courageux agent avait été transporté à l'hôpital militaire ou une intervention chirurgicale lui était pratiquée par M. le médecin-chif Bé raud.

Entre temps, le Maire de Blida sollicitait de M. le Ministre de l'Intérieur la médaille d'or du dévouement. ,

Celle-ci ayant été accordée, MM. Rocas et Collignon, 1er et 2e adjoints. Penette, secrétaire général de la mairiè. Prunier commissaire central par intérim, se sont rendus hier à l'hôpital et. en présence -d-'une délégation de gradés et d'agents de police, la médaille d'or a été épinglee sur la poitrine de l'agent Meziati.

Ajoutons que, giij.ee aux soins éclairés qui lui ont été prodigués avec rapidité, l'agent Meziati va beaucoun mieux.

Avec nos compliments, nous lui adressons nos souhaits de prompte guérison.


Il - - 1 r -

La Situation Electorale

- -, "-- J," "Jl 11 i i il -

*

Les discours tenus par M. Abbo, dans les différentes réunions où il » pris la parole, illustrent, d'une façon lumineuse, tout ce que nous avons écrit sur ce candidat.

Si M. Abo; n'était pas déjà bônois, jusque dans les moelles, il mériterait d'être proclamé citoyen honoraire d'une. cité où l'art de la. démagogie a ,été élevé à la hauteur d'un principe.. , - r M. Abbo, qui est aristocrate par tempéfamen, affiche, en effet, des théories subversives, qui contrastent étrangement avec Son allure de jeune prince oriental.

Il veut partager la propriété, car ir estime que le capital est un instrument de travaii. ,.' -',.

« Si vous donnez, dit-il, à un maçon une truelle, il ne faut pas la lui donner trop lourde parce qu'alors son instrument de travail ne sera plus maniable. »

D'où iK résulte que M. Abbo demande simplement le partage des terres.

f C'est avec ce système séduisant au possible que les émissaires de Lénine ont réussi à provoquer la désertion dans les rangs des paysans russes mobilisés.

* « Allez dans vos villages, leur avait-on dit, la République des Soviets va partager les terres et ceux qui arriveront trop tard a'en auront point. n *

Jetant armes et bagages, les soldats du Tsar envahirent les trains, grimpèrent jusque sur le toit des wagons et laissèrent aux Allemands la liberté de se retourner contre nous.

On sait ce qu'il advint par la suite de ce partage. -

Mais la promesse avait produit son effet..

v 09 est toujours content, quand on n'a rien, de partager le bien des autres.

Le tout est de savoir si le déséquilibre sccial qui résulte de ces spoliations n'est pas pire pour ceux qui en sont dupes que la situation dont ils se plaignaient antérieurement.

Au fait, M. Abbo ne se leurre pas sur la réalisation possible des promesses qu'il fait. Le principal, pour lui, est de promettre.

Quant à tenir, c'est une tout autre histoire. 1

Dès qu'il arrive au chapitre des fonctionnaires, M. Abbo dit simplement ceci :

« On m'accuse d'avoir lia haine des fonctionnaires. C'est faux"

« La meilleure preuve est que si l'on mettait tous les fonctionnaires dans un ba- teau à soupape et que l'on m'invitât à ouvrir cette soupape, eh bien, je ne rouvrirai peut-être-pas! » 4

Cela fait rire .quelques assistants, et M.

Abbo est satisfait. î

Le programme politique et économique de ce candidat n'est pas, comme on voit, très compliqué.

M. Abbo ne s'attend pas à étudier en détail les -problèmes algériens. Il recherche surtout Teffet immédiat d'une boutade sur un auditoire et il en suppute, le bénéfice possible au point de vue électoral.

Sa profession de foi procède du même Système,.. ,' ; ;. ;

Nous la donnons à titre de curiosité.

: *

•Mes. chers concitoyens, :,:' < Peuttre. jugeréz-voxis, avec mes amis, qu'en cette période de crise générale et de

malaise;, il faut, pour vous- représenter au Parlement, un homme énergique, indépendant, qui .sait dire ce qu'il pense faire Savoir librement ce .que vous jpensez vousmcrn. libmment ce (lue vous' jrns~ez vous-

Ma candidature est avant tout une ean., didature d'affaire, essentiellement placée sur k terrain économique.

Comme la majorité d'entre vous, je. souffre le la crise terrible qui atteint à la fpis l'agriculture, le Commerce et le travail Impôts ruineux arrêt des affaires par le resserrement bancaire, escomptes d'intérêts usuraires, ce sont là calamités qui m'atteignent comme elles vous ont atteints.

Comme vous, avec vous, je veux protes ter et nous défendre.

J'estime que l'heure n'est pas air sectarisme, mais bien, à l'union de tcus les Français dans un large esprit de tolérance pour travailler en commun au relèvement national.

Républicain de gauche sincère, c'est avec le drapeau de mon parti que je me présente à vos suffrages et si vous m'envoyez au Parlement, j'irai grossir les rangs de ceux qui pensent que la République doit poursuivre son orientation vers le progrès et rechercher en collaboration de plu:'S en plus étroite aliec les classes laborieuses, la solution au prohlpmo «nrial.

Algérien, né auxr environs d'AîfW, et profondément attaché à la colonie, je veux que PAlgérie reste bien Française. Vous me trouverez toujours fidèle à mon passé et à mon programme: prêt' à lutter contre quiconque voudrait porter atteinte à la suprématie française.

Fermement partisan d'une autonomie toujours plus large, je veux être, à Paris, le scrupuleux observateur des directives qu'il appartient attx Assemblées Algériennes de donner aux représentants de l'Algérie au Parlement. ., -

» -" •

Vive la France ! * : j Vive l'Algérie ! *

* Vive la République 1 - Abbo.

La première impression qu'on ressent, à la lecture de ces quelques paragraphes de lieux-communs, c'est que M. Abbo ne s'est rien cassé pour les écrire.

Si on apprend que ce candidat est mort d'une méningite, ce ne sera sûrement pas l'élaboration de son programme qui eg aura été la cause.

: Si les électeurs du département d'Alger estiment que la situation angoissante, où se débattent les différentes classes de la société, doit être résolue pfr M. Abbo, c'est qu'ils attribuent à ce candidat un pouvoir empirique capable de guérir tous les maux par la seule vertu de son joyeux optimisme.

Car n'importe qui est capable de dire à des électeurs : impôts ruineux, arrêt des affaires, resserrement bancaire, etc.

Il est moins aisé, en revanche, de dire quel remède on espère apporter à ces différentes calamités.

Mais, de cela, M. Abbo ne se soucie pas. Le principal, pour lui, nous l'avons, dit est de frapper l'esprit des simples, ce qui est dans la méthode des enseignements pratiques à l'usage des candidats constantinois.

Le malheur pour M. Abbo est que les électeurs du département d'Alger, peu habitués à ces billevesées, demandent à être payés d'une monnaie plus substantielle.

Ils veulent des actes, un passé, une expérience., des études approfondies et un travail- préalable.

Quand la série des affaires algériennes actuellement en suspens viendra en discussion devant la Chambre des députés, il ne s'agira pas de monter à la tribune pour faire - le casseur d'assiettes. -

C'est un genre qui n'aurait pas beaucoup de succès auprès des parlementaires habitués à entendre des orateurs sérieux et documentés.

Les Algériens sont à la veille de voir se régler leur destinée.

Les questions de sécurité, d'autonomie, de transports* de politique indigène-vont probablement venir en discussion.

Il ne s'agira pas de heurter Topinion de la Métropole, mais de la convaincre.

Nos représentants auront besoin de faire appel à une habileté consommée, à une documentation parfaite, à une dialectique serrée. ,:,

Si, au lieu d'avoir à défendre des intérêts. généraux, nous avions à présenter la défeyse de nos. propres intérêts. soit devant le Conseil d'Etat, soit devant un Jribunalj soit devant une assemblée quelcorîqùèy tef quel, * de M. Abbo ou <fe M. Uudaflîei irions-nous choisir? : - f

, N'importe lequel d'être noas ne man querait pas de se dire : « Puisque j'ai la bonne fortune d'avoir sous la main un

homme, qui connaît mes. affaires, qui est colon, qui a déjà fait ses preuves, qui est, par surcroît, un excellent avocat, ce qui ne gâte rien, c'est à celuilà que je vais donner mandat de me représenter. »

Or, l'intérêt général n'fpas autre chose que la somme de nos intérêts particuliers. -.-

- Oa a beau s'en désintéresser, on est obligé, tôt ou tard, de payer les pots cassés.

C'est pourquoi nous disons à tous nos amis de la ville et de l'intérieur :

y Votez pour Oudaille!. Suivez le conseil de l'Echa iralger, qui ne vous a jamais trompé, qui vous a toujours recommandé les meilleurs candidats et en qui vous avez eu confiance jusqu'ici !. »

Plus tard, vous - nous remercierez de vous avoir proposé Oudaille, comme vous nous avef- remercié de vous avoir proposé Lefebvre et FiorL

E BAILAC-

THÉATRE DE L'ALHAMBRA

Saison 1921-1922

Au public Algérois, ; <

Nous avons l'honheur da vous soumettre le tableau de la troupe - engagée pour la saison 1921-19&J, et le répertoire aie nous avons arrêté. La plupart des nièces ifui constituent ce dernier sont des prïvilèges spéciaux qui nous ont été accordés par la société des auteurs.

Comme il vous sera facile de vous en rendra compte, nous avons voulu en dehora de certaines créations du répertoire moderne.

nous attacher à choisir des pièces sortant du cadre. courant, pièces en costumes avec musique et décors nouveaux, comme : Aux Jardins de Murcie. Le Grillon du Foyer, Maison do Danses. Les Aventures do Monsieur Pickwick. Le Crime du Bouit. de la Fouchardière, Les Cinq Messieurs de Francfort Lo Chasseur do chez Maxlm's. PeK.

de mon cœur, Si que je s'rais Roi, la délicieuse fantaisie, revue de MM. Rio et Gignoux ; toutes pièces dont l'action est soulignée à l'orchestre par des musiques descène écrites par des musiciens comme : Massenet. lacquet. Estéban. Martv, etc.

Nous nous permettons. en ootre: de vous rappeler que malgré les charges énormes oui alourdissent le Budget de toute exnloication- théâtrale, nous avons déçid4 da ramener le prix des places au prix d'avant KuerM ifauteuû d'orchestre : 6 francs), etfort très méritoire nue vous encouracerez.

nous l'espérons. en assistant nombreux à nos spectacles ainsi Que vons le fitesr d'ailleurs ks deux années précédentes. < Pour la Société de l'Alhambra :

Charles Malinconf, Directeut artistiçrfte,.

ADMINISTRATION

MM..,

1. Le Danois, regisseur général de la scène. -

2. Glafi. 2" régisseur général.

3. Marty. SalvaZnac. Raine. Méraï, Claret, seconds régisseurs. :

4. F. DomeTgfue. contrôleur énérar.

5,. Gustave contrôleur général. G. Ferran. secrétaire général.

7. Lo Monier. tjeiniré décorateur.

8. Tendero - chef' machiniste.

9. Gravereau" chef él-ectriçieu.

TABLEAU DE LA TROUPE

MM. Viguicr René, fort jjeune premier rôle; Paul Marcel premier rôle; Guittard, jeulie premier comique : Le Dano. oremier comique jeune- (composition); ; Dorban, j^rand premier Comîuue (comédie) : Levet. grand premier cDmiate (vaudeville) : Glas composition ; Clariond. fort ieune premier des ieunes premiers rôles ; Méral, ieune premier des jaunes premiers comiques ; Bosc, jeune premier comique ; Albert Clary, premier comique ; Marty, comique marqüé; Salvagnac, coauque marqué ; Raine, composition; La.

rie, comique marqué; Claret, composition] Duray, jeune premier.

lfrnes Marcelte Reaot, coquette soubrette, grande coquette-, Blanche David, fort jeune premiet rôle ; iar.c(* Gylda. fort jeune première des je«ECS premiers rôles ; Dargelle, première ingénnité ; Stéphane, coquette des jeunes premières ; Sybel Bardet coquette marquée. duègne (comédie); Provost, duègne (vaudeville); Glas. coquette marquée ; Mehaty, composin; Rosel, jeune première des ingénuités ; Ilgare, jeune coquette ; Levet, soubrettc Bosc. soubrette; Lestiine. comoosition; Dorsan. composition ; Deschamps, duèsine^

REPERTOIRE

Créations à Alger. — La 13* Chaise, L lnconnu, La Maison cernée, L. cinq Messieurs de Francfort, Le Lyg, Aux Jardins de Murcie David Copperfield. Le Grillon du Foyer, La Murson du Bon Dieu, Faible Femme, Le Crime du Bouif, Madame flirte, L'Ange du Foyer, L'A man't de Cœur, Les Aventures de Monsieur Pickwick, Maison de Danses, Si que. j'serais Roi Peg. de mon cœur, La

Danseuse éperdue. La Femme de mon Ami, Un Monsieur en habit, La Huitième Femme de Barbe-Blfne, Le Chasseur de chez Maxim's. La Maîtresse imaginaire, Amour quand tu nous, tiens ! ! r Le Bercail, J'ose pas, Oscar tu le seras; Une Poule de Luxe, Taupin a des idées noires.

Reprises. — Fédora, Petite Peste, Le Secret de PolichiaelIe, Le Cœur dispose, La Belle Aventure, L'Espionne Franciilon, Et moi j'te dis qu'elle t'a fait de l'œil. Occupetoi d Ami.'h.e., La Présidente et Le Peïit Caïé, avec il. Guittard, te créateur du rôle à Alger.

La saison s'ouvrira, le 29 septembre 1921.

AUX CHEMIttS DE FER DE L'ETAT

La Direction des Chemins de fer Alger riens de l'Etat tient 4 prévenir les candidats À se~ emplois- que les cadres sont 414 COR*nlet et Qu'cn conséquence il ne peut, jusqu'à nouvel ordre, être donné une suit© favorable aux demandes d'adnpssipa»

Chronique Electorale

! t .'s, -f' * -

; M. Ancey a été le grand organisateur de la candidature Abbo. 1 ,

C'est lui qui a patronné ce candidat auprès des quelques colons qui, au nombre d'une douzaine environ, se sont institués les mandataires de la Confédération. i

On peut donc dire sans vouloir attn- buer à M: Ancey, qui en a déjà beaucoup, un nouvel enfant, qu'il est le père de la candidature Abbo.

Sachant que M. Abbo n'était pas ce que l'on peut appeler un républicain de vieille souche,- nous en avions - conclu- que M.

Ancey partageait les opinions politiques de son candidat. * t-

Voici comment M. Ancey se défend dfc n'être pas républicain : - t

* * j Algr. le 20, septembre 1921. :

Mon cher- Directeur,

ci, Ma surprise a été grande en ouvrant l'Echo d'apprendre que celui ,qpe vous appelez ,votre excellent ami et collaborateur n'est, en somme. qu'un royaliste soutenant la candidature d'un autre royaliste, votre ami Abbo.

1 Vraiv vous allez un peu fort et si vous n'étiez pas fixé sur mes opinions politiques, vous aviez la possibilité avant d'écrire votre article, de me sonder à ee sujet, tandis que quatre jours auparavant nous causions ensemble en bons camarades des deux candidats qui avaient le plus de chance de réussite.

Lorsque la Confédération des Agriculteurs désigna Abbo aux électeurs, je n'avais pas à m'attacher aux opinions politiques de notre candidat, estimant, qu'avant tout, un député; candidat, doit être plutôt un homme d'affaires qu'un politicien à nuances plus ou moins sincères.

Cependant, mes opinions personnelles en matière politique m'auraient nettement interdit de donner mon apçui à un candidat qui

n'aurait pas- été un sincère et franc républicain. --

1 Je puis vous donner une preuve au moins; de mes opinions politiques en vous rappe- lant que lorsque j'étais maire de l'Aima, mon premier soin fut de déloger le curé du presbytère ët d'installer dans ce bâtiment communal le médecin communal. - ; Je ne crois pas que ce soit là un acte de; royaliste. i S'il vous fallait d'autres gages pour confirmer mes opinions résolument contraires aux opinions royalistes et vous prouver qu'd-i les ne sont, pas,, de. circonstance, je pourrais: vous dire qu'aucun de mes six enfants n'est baptisé, leur laissant le choix d'adopter la; religion qu'ils voudront lorsqu'ils seront eni âge de le comprendrcr 1 Vous reconnaîtrez là certainoement une indépendance' et une liberté d'esprit que l'on; ne rencontre pas chez beaucoup de républicains même très avancés et qui ne peuvent me faire passer pour un sectaire pas plus en religion qu'en politiaue. - 5 J'espère que ces déclarations sont assez franches et catégoriques pour obtenir maintenant ic brevet de républicain bon teint guq vous allez certainement me décerner. : Mais à défaut d'un brevet, il-me suffit ':Q'ú vous reconnaissiez loyalement l'erreur q<ie| vous avez commise en me taxant de fflonafri chisfe. : Veuillez agréer, mon cher Directeur mes meilleurs sentiments. F. A ..,¡; 1

- F. Ancey. ]

Si. pour nous prouver davantage squ at] tachement à, la République, M. Ancey doit déloger encore quelque malheureux curé de campagne, nous préférons nous en rap porter tout de-suite à sa déclaration. -Nous serions désolé, en effet, que ces braver ecclésiastiques servissent de sujets d'ex] périence à tous les hommes politiques dti département, ce qui ne tarderait pas à. prd voquer, dans nos modestes paroisses, des hécatombes regrettables et queiqu^ t^ w justes. r

Quant aux entants, je confesse sânp honte que les miens sont baptisés, comme moi-même, et j'ai commis cela sans me douiter que l'administration de ce sacrement religieux pourrait un jour porter atteinte à ma réputation de républicain. ",

J'en demande pardon à mes amis politiques et je les invite à demander à M. Abbo si l'exécution des curés du département fait aussi partie de son programme. ;

Quoi qu'il en soit pour donner ,satisfa'çtion à M. Ancey, nous lui décernons volontiers le brevet qu'il sollicite avéc nuance rouge-sang. --'

E. B. j

-- '-l'!

ITINERAIRE DE M. ABBO

Jftidi, 22 septembre. — Damier», 8 htres ; Loverdo. 9 heures ; Ben-Chicao. TO heures : Berrouaghia. 11 h. 15; Brazza, 14 h. 30 ; Bertville. 18 h. 30; Ain-Bessem. 20 h. 30j ;

Vendredi, 23 septembre. Aboutville, 8 heures; Bouïr 11 heures ; Maillot. 14 h. S); Fort-National. 18 heures; Tizi-Ouzou, 21 heures. ': Samedi. 24' septembre. — Félix-Faure, 8 heures ; Zatra. 9 heures ; Courbet. 9 h. 30 BenefOntaine 10 h. 30; Ménerville, 11 h. 30"; Le Corso. 14 heures : L'Aima, 15 heures ; S i - Pi er re-St- Pa u 1 M heures. i

Dimanche. 25 septembre. - Arbatache, 8 heures: Fondouk. 9 "heures ; Rivet. 10 heures; Arba. 11 heures ; Sidi-Moussa. 14 heures: Roviero, 15 heures; Bouïnan. 16 heures ; Chebli- 17 heures ; Birtouta, 18 heures ; Maison-Carrée..21 heures.

LE MÉRITE AGRICOLE

Dans la récente promotion du Mérite agricote,. nous relevons avec plaisir la nomination, au grade d'officier, de notre concitoyen M. Emile Grimai, professeur honoraire à la Faculté de médecine d'Alger, père de notre excellent ami Me Grimai, ancien secrétaire de Lefebvre dont les récents travaux de chimie agricole ont déjà reçu la consécration de l'Académie des Sciences.

Nous le félicitons bien sincèrement de cette nouvelle distinction. »

Nous relevons également, le .nom de FM.

Tritsch, l'actif et sympathique commissaire de police du 3e arrondissement, vice-président de l'Amicale des commissaires de police, qui a été nommé chevalier.

Nous lui adressons toutes nos félicitations.

,

Chez les - Sténographes

Matinée-Concert

Le conseil d'administration du Cercle Amical des Sténographes e1 Dactylographes d'Algérie a J'honneur d'aviser les élèves eg les sténo-dactylographes professionnels qui prirent paiî aux épreuves générales annuelles de sténographie dactylographie, comDtabilité,, des 16.et 17 iuiUet dernier, que la distribution des certificats leur indiquant les notes obtenues à chaque série, aura lieu la dimanche 2 octobre 1921, à 2 h. 30 de l'aprèsmidi dans la vasto et coo.uctte salle des fêtes de la Brasserie de l'Etoile. S'J. rue d'Isly Alger.

Le C.A.S.D.A. organisa en cette circonstance avec Les gracieux concours du Plectre Algérois et du Club Sténograohique d'Alger, un magnifique concçrt de famille, suivi d'u*ne grande sauterie. r -

Le comité d'organisation s'est deià assuré le concours d'une pléiade d'artistes amateurs très estimés du public ajr-érois. -

- Un excellent orchestre placé sons la direction du maëstro Bolufer. réservera des surprises agréables aux disciples de Tfyerpskhon». i

Nul doute qu'un brillant succès ne vienne ceuronncr les multiples efforts des dévoues' membres do la Commission des fêtes dCIÇet important groupement. :

* 4 EN PASSANT

i $

EPURA TION ec

.'} NECESSAIRE * <•- t

Lundi soir, à huit heures, place Bugeaud, un monsieur en casquette administrait à sa.,. « marmite » une royale correction. w -

Jly eut à cette manifestation de la justice- de la pègre bon nombre de spectateurs, me dit-on.

Aucun n'intervint, -pas même ceux dont la consigne est d'empêcher les bagarres, les crimes et les attroupements.

Une dame apprit à son détriment que si le colon, quand sa propriété de rapport ne rend pas, na pour toutes ressources qu'à se plaindre du Gouvernement, les industriels qui exploitent la chair féminine ont, pour développer la production de celle-ci, des arguments d'autre valeur.

Quel qu'ait été l'intérêt de cette scène pour les passants, on me permettra de trouver de iiureilles représentations déplacées au centre la ville. ,

Que les apaches s'expliquent entre eux hors barrière, il n'y aura pas grand mal ; que des leçons de bonne conduite soient tonnées, dans certains quartiers, à certaines personnes qui les paient très cher, ce sera peut-être regrettable, mais il est inadmissible que les principaux quartiers de la ville, que les rues qui, par suite te la .configuration de cette dernière,. sont le passage obligatoire de toute une population sérieuse, soient le théâtre permanent des représentations de ce genre.

Est-ce parce que l'on épure périodiquement Marseille? Alger, à certaines époques de l(mnéè. est envahi par des touristes d'un genre spécial, qui font preuve de vraiment trop de saingêne.

Pourquoi, quand on ne peut se méprendre sur leur véritable profession, ne sévit-on pas contre eux ? ',"

Il serait facile de les prendra en flagrânt délit.

Les rues du centre d'Alger sont si mal éclairees, d'une lueur si faible d'aquarium, qu'ils y évaluent avec un sans-gêne admirable, y surveillant leur récolte avec autorité, la casquette sur 1'0reille et le mégot aux lèvres. d'aller

Pourquoi ne les prie-t-on pas d'aller ailleurs7 — Tous ont un métier! dira-t-on.

Oui, la plupart montrent -à là police un livret de chauffeur — pour avoir droit à celui de navigateur, il faut naviguer un mois par an, et ¡/J'esl beaucoup. Mais où travaitienf-ïls ? Quel est le patron qui les emploie ? Ils sont en dwmage, dira-t-on. Soitl Alors, sont-ils inscrits à la caisse des chômeurs?

MI-est avis que si on le voulait bien, beaucoup d'entre eux seraient obligés d'aller « chauffer » leurs marmites sous un ciel moins ardent..

II suffirait pour cela de les serrer d'un peu près et de se montrer impitoyable pour ceux qui ne peuvent justifier d'autre moyen d'çxistence que celui qu'ils cachent si peu. -'

, PIERRFEDMOND.

Une femme cambriolait mil S ses voisins

La Sûreté a mis fin à ses exploits et a arrêté une receleuse et un

receleur, ses complices

L4 service de la sûreté vient de procéder à l'arrestation d'une femme cambrioleur qui s'entendait à merveille à dévaliser ses voi.

sins de palier sans aue ces derniers p.uist- .sent seulement la soupçonner tant elle « Itfa* paillait » arec habileté et dexter 1 •.!, !

Les. agents dernièrement que des biioux dérobés en oçt tobre 1920 se trouvaient entre les mains d'une receleuse connue la fëtnm6 Benaïtn Aima, épouse Bensimon. âgée de 30 atis de- meurant rue Mareago. lé.

Une perquisition opérée par M. Siniès, commissaire de la sûreté, au domicile de la femme Bensimon, faisait découvrir tout un lot de bagues, broches, tours de cm en ",J, le tout évalué à 1.200 francs et provenant d'un vol commis par la dame Barcelo Juliette née Hugue. âgée de 28 ans, ménagère. demeurant boulevard Gambetta. n° 18. ,

'C'est chez M. Bthazera Paul. voisin de palier de la dame Barcelo, que le larcin a été commis. La femme cambrioleur a fait également main basse. sur une somme de 560 francs en billets de banque.

Là ne se sont pas bornées ces opérations.

Chez M. Dupré, autre voisin de Dalier, là femme Barcelo pénétrait dans l'appartement à l'aide de fausses clefs et s'emparait de cinq pièces en or de 20 francs et d'une atftfce pièce fin or de 40 francs. Poursuivant leurs investigations. M. Singes et ses agents découvraient le reçeleur de cette précieuse monnaie le sieur Boussefa Bellali ben Embareck, âgé de 29 ans, évicier. 1, rue Montpensier.

Bpussefa. agissant de bonne foi. a-t-il affirmé.. avait fait l'acquisition de ces pièces à raison de 30 francs l'une pour les pièces de 20 francs et 60 francs pour la pièce de 40 francs,

Le vol-chez M. Dupré "remonté au mois d'avril dernier, - -

Les femmes Barecto, Ruisiman 10 sieur Boussefa ont fait des avettx et ont été arrêtés, Présentés à M. Defours. juge d'instructioji ils ont été écroués..

La femme Barulo est reprise de iirstice ; elle a déjà été condamnée à six mois de prison avec sursis par le tribunal de Bîida.

nour vol commis à Affreville. en 1917.

L'enquête se poursuit. -

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Un autobus dans un - ravin

Cherchell, 21 septembre. - (De notre correspondant narticulier), — L'accident qu'a relaté l'Echo d'Alger avant-hier s'est produit non loin de Villebourg et près- de la ferme Cervera. 9 personnes occupaient la voilure. Les causas de l'accident ne peuvent être attribuées au défaut de construction de la voiture dont le châssis a supporté sans céder un choc. des plus violents ; l'autobus avant plongé dans un ravin de 4 mètres environ de profondeur.

Pour une raison inexoliauée le chauffeur, qui faisait par intérim le traiet pour la première fois n'a plus été maitre-de sa machine. Le mécanisme da direction a été retrouvé absolument intact, - y

Les vcvya^çyrs sont plus ou moins blessés.

Celui qui se trouvait près du chauffeur a eu lè nez écrasé' un autre a eu une fracture du bras • et les autres des contusions violentes.

Les blessés hospitalisés à l'hôpital do Çlierchell sont dans un état satisfaisant.

LES MOUTS MFERMENTÉS

A la suite de certaines difficultés créées au monde vinicole-par l'application du décret du 19 août 1921, réglementant la loi du 1er août 1905, sur la répression des fraudes, régime des boissons, etc., M. Claude Petit, député d'Oran, a adressé au ministre de l'Agriculture un long télégramme que l'Echo d'Alger a reproduit le 19 septembre-courant.

M. Petit a reçu la réponse suivante, qui dissipera certainement toutes les inquiétudes des viticulteurs; et négociants d'Algérie :

« Ministre Agriculture à Petit, député, Mascara,

« Décret 19 août dernier interdit nullement emploi mi-fermentés pour édulcoratioa. -

« Moûts ayant jusqu'à 2 degrés alcool, malgré mutago soufre restent considérés comme madtSL »

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La Question du Blé

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- Les Minotiers répondent aux Colons

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Impartialement nous avons pulblié le compte rendu des débats tenus par les délégués. des Syndicats agnccles au sujet de la question du blé ; impartialement, nous reproduisons ct-dessous une lettre que nous adresse, en réponse aux colons, le président du groupe de la minoteiie au Syndicat Commercial, ,

Entre tes producteurs et les minotiers, le public jugera. r Nous ferons simplement remarquer. qu'au cours des discussions qui eurent lieu parmi les agriculteurs, il ne parut nullement que la question des céréales ait pu être soulevée dans un but électoral, comme semble le croire M. Narbonne.

- Les colons sont mécontents de leur sort.

Ils l'ont dit et c'était leur droit.

— Ce n'est pas notre faute, affirment aujourd'hui les minotiers d'Alger.

A ce propos — je puis me tromper - me sera-t-il permis- de donner une impression, personnelle ?

Les agriculteurs ne m'ont pas paru, dans tous leurs discours, faire preuve de la moindre animosité vis-à-vis des minotiers d'Alger, particulièrement. Ils n'ont fait à aucun de ces derniers le. reproche d'avoir le moindre arriéré vis-à-ws de l'Etat. Ils semblaient faire uniquement allusion aux « difficultés que certains des minotiers de l'Algérie peuvent avoir avec l'Administration », pour employer l'expression de M. Narbonne lui-même.

Sous ce rapport, ils pourraient fort bien se trouver d'accord avec ce dernier.

PIERRE-EDMONE.

Monsieur le Directeur.

La question du prix des blés. des farines et du pain ayant été présentée au public par des articles de preS.,. ou des délibérations de groupements agncoleS, dans des conditions assez confuses, et qui s'aggravent d'importantes inexatitucles de fait, j'ai l'honneur de vous prier de mettre sous les yeux du public les -renseignements ci-dessous, qui sont de nature à l'intéresser et à l'éclairer t

Cours des blés

Le cours dès Mes tendres algérîRTfe sans défaut est de 75 francs dans les ports exportateurs (Oran, Mostaganem, Arzew), et de 77 50 à Aiser, place d'importation.

Le blé exotique vaut actuellement en moyenne, au cours du chang-e, 77.50 rendu dans les ports européens d'importation.

Si donc la sortie des blés d'Algérie était autorisée sur l'étranger, les blés algériens ne trouveraient pas acheteur à plus de 78 francs C.A.F., soit 73 francs maximum bord algérien.

C'est ainsi que les blés du Maroc qui sortent librement Sur l'étranger sont vendus à 70/72 francs bord départ. Par conséquent, le cours des blés à Alger est à plus de 4 francs au-dessus du cour$ de ces blés sur le marché mondial.

Faut-il ajouter qu'il est dangereux de coosi tituer des stocks à ces prix, étant donné qu tout le monde ignore : : i 1° Ce que sera le cours des blés de 1 Argentine et de l'Australie qui seront récoltés en janvier prochain seulement;

Quel sera le cours du change .à ce mo-

,ment-là .-

Enfin, il y a contradiction dans les allusions à la spéculation que font certains colons, et l'effondrement des cours dont ils se plaignent par suite du' manque d'acheteurs ; car la spéculation suppose des achats, intensifs à bas prix. *

La vérité eSt que la minoterie algéroise est pourvue paur un mois à peine et. que les eoIons refusent le prix de 77,50 rendu à Algel qui lur est offert pour des blés normaux.

Sommes dues par la minoterie au ravitaillement

Il est faux de dire que quarante-cinq millions sont dus par la minoterie algérienne.

D'après mes enseignements, l'ensemble des sommes à recouvrer sur la Duntene e toute l'Algérie atteindrait à peine quinie millions.

Les principaux minotiers d'Alger, qui semblent être particulièrement visés par la ca.

pagne poursuivie depuis plus d'un Inais, de.

clarent qu'ils n'ont aucun arriéré avec au et qu'ils ont payé les blés. régùlièreinent au fur et à mesure qu'ils ont. reçu les ordres de versement. * - -'

Us ae peuvent- être rendus rospotisawi |Vs des difficultés que certains .de leurs con , res de l'Algérie peuvent avoir avec l'acmi tration.

Contrôle de la minoterie

La minoterie algéroise demande elle-même la création d'une commission permanente da contrôle pour mettre fin aux campagnes *dn pressé qui se produisent régulièrement a chaque période électorale-à Alger. -,

Elle rappelle qu'à une première reuni. o^».

comprenant les représentants des CODO.

mateurs, des colons, du commerce, des- Inl- notiers et de"l'administration-, il a été tabh.: 1° Que bien avant la dite réunion, les minotiers d'Alger avaient mis spontanément et gratuitement leurs locaux à la dispOlt.¡()D des colons..

2° Que bien avant cette réunion ilsaii:nt fait connaître qu'ils'étaient disposés ¡,.. fau.e aux colons des avances au. taux* de la BtlD- que de l'Algérie. : :

3° Qu'ils offraient de payer les blés, à la pa- rite de l'exportation soit 67 francs a ce , ment-la. ,. -' ,

40 Que si la baisse des farines ne s'éta't' pas produite plus tôt, c'est que les prix moyens des achats effectués en iulIlet soit à l'administration, soit à des colons. dnt peut citer les noms, dépassait largement 80 francs. -

Aujourd'hui, ils peuvent étab ir :

Que les colons n'ont pas rep0^4tes offres d'achat à 67 francs offres faites en pkcm<- où, on se plaignait du manque total -d'acb-eteUS.

20 Que la hausse du blé de 67 francs fr. 50 a suivi la hausse du dollar et la hausse de la métropole et qu'elle n'a aucun rat]port avec l'agitation qu'on-a chercn à crcer.

Prix des farines. Prix dd pain

Les blés valent à Alger plus cher que sur toutes les places d'Algérie (' 'n}ù s bas

La farine est à Alger à un cours s que partout ailleurs a parité du pn des blés (94 fr. nu)..

Le cours du blé et le prix des v sont plus en rapport; nous somme f dtîcla_ l'établir. Les minotiers de rintérieur déclarent ne pouvoir continuer à traval er. ns ces conditions et demandent unc réullieil pour examiner cette question* Cette réunion aura lieu jeudi prochain. -

Je tiens d'ores et déjà a rassurer pubHc

quant au prix du pain. Nous et nous rons de le maintenir au tau* gardemanderons à la municipalité d.i\lger. g.

dienne des intérêts des conSOÏO „inteursd'é tudier avec nous le meilleur mo„vjen pour y parvenir. Avec, mes remerciements, je ,vous pr! d'a.

gréer, Monsieur le Directeur. l'asurbn de mes sentiments les plus di,stinPcs..

, - , du les Narbonne.

Président du 78 gro:upc (ra i n ot<? r i e - s e m ", i du Syndicat t amnierc^l dAj igu- i-e.

- ÉCHOS

LE TEMPS QU'IL FAIT

Une dépression s'étend de l'Islande. (Seydisf jord 747 mm.) à. la. Scandinavie. Un anticyclone recouvre les Iles Britanniques, la France, le centré et l'Est de l'Europe (Dantzig, 773 mm.). Sur l'Espagne, le bassin méditerranéen et l'Afrique du Nord, les pressions eont voiaâaea de 763 mm. Ea, Algérie, des pluies orageuses et du siroco poît signalés en divers points du réseau. Co matin, le ciel est nuageux ; les vents, de faibles à aseea forts, soufflent en majorité des" régions du Sud.

Etat de la mer. — Nemours, belle ; Alger, belle; Cap-de.Garde, belle ; Bizerte, très belle.

Température - Journée du 20 septembre maxima..: Alger, 37 ; Tizi-Ouzon. 40 ; Gu^oia, 38, Constantine, 35 ; Biskra, 35.: Journée du 21 septembre. - Alger, minimum : 26°7 ; maximum, 31"4..Pression athmosphérique. - Alger, à 13 heure, 762 mm. 3

Probabilités pour le 22 septembre. — Grains orageux dans l'Ouest et le centre. Siroco dans 1 Est.

19 m*"

CITATION

A été cité à l'ordre de la division :

Lasserre Jean-Lucien, caporal au 20 groupe d'aviation, anciennement à la Ilo compagnie du 2e régiment de tirailleurs algériens: « Bon gradé, _énerg-ique et brave. BleaSe grièvement le 25 septembre 1915, au cours d'une - attaque devant St-Hilaire-le-Grand. »

CHASSE. - Les Etablissements DARNE ont livré pour cette ouverture plusieurs milliers de fusils de leur marque. Ce succès industriel est dû à la supériorité bien établie du fusil Darne. Dem. catalogue : à Saint- Etienne. 73, cour? Fauriel, et aux armuriers dépositaires. -

Se méfier des imitations.

--. LES « TEMPORAIRES » DES SERVICES DE LA GUERRE

De toutes parts s'élèvent dés protestations de mutilés et de réformés de tous ordres, ainsi" que de veuves de guerre, tous employés comme « temporaires » dans les services de la guerre.kC'est qu'il est question d'en licencier un grand nombre, alors que resteront en place des hommes qui ont évité le$ marmites et des dames et demoiselles auxquelles la guerre n'a apporté que des bienfaits.

Il faut licencier du personnel, c'est entendu, puisque, petit à petit, les affaires militaires se liquident. Mais pourquoi les premières victimes de cette opération seraientelles justement celles qui ont déjà souffert de l'épouvantable cataclysme de 1914-1918, les unes en y perdant un membre ou la santé, les autres en y laissant un mari, un fils ou un père, soutiens de la famille?

Nous ne voulons pas croire qu'on commette une pareille injustice vis-à-vis de ceux dottt o. disait. il n'y a pas bien longtemps encore, que nOus leur devions tout.

- '--""

CIINIOIIE Maladies de peau et vénérien-

vljllilUlJEi nés. 58, r. Michelet. Tél. 25-10.

——

Au banquet offert à Monsieur STEEC.

Gouverneur Général de J'Algérie. le 13 sep.

tembre. à Paris, la veille de son départ pour tembre. runioue Champagne figurant au me-

Alger,

nu fut lo Savoureux « CORDON ROUGE », de C.-H. MU M M et Clej propriété de la Société Vinicola de Champagne, à Reims.

BIENFAISANCE

Nous avons reçu d'un généreux anonyme la somme de vingt francs pour les orphelins de la guerre.

Au nom des petits, merci !

MARIAGE

Nous apprenons, avec plaisir le. prochain mariage de M. Max Deizamdes. receveur des Domaines à Fort-National avec la charman,.ta. Mlle. Andrée Soula. de Damietter.

Nous adressons nos meilleurs vçru., uc bonheur aux futurs époux et nos. compliïnoets à leurs familles.

-——

<-————— .-. "L"-"-

NAIS:;A-' \LS

d'apprendre la Nous avons le grand plaisir cg naissance d'un superbe petit g"ç.», fils de

Mme et de M. Henri Ducros, a adjoint à Aumale. Gibai instiiv Mme Ducrjs est fille de M. Gibal, instituteur à Alger, -et nièce de 1\1. Cordier, chef du

Trafic à la Compagnie raie Transatiail.

tique. paul-lie~nri.

Quant au bébé. il s'appellee vie.

Nous lui souhaitons longue et bon" vie.

, oÔant. sont - Mme et M. Camille Bès, neg ante fillette les heureux parents d une qui a reçu le prénom d'Eveline. el Nos meilleurs vœux de bonheur au bébé ei nos félicitations aux heureux pareO*5,

mSFOKETUKmp

- L'incendie de la Régbaïa

Alma. 21 septembre (de notre dant particulier). Nous avons sis * qu'un immense incendie avait éclaté dans la forêt de la Réghaia et annoncé qUées d

pulations indigène et européenne, sénégalais deux compagnies de tirailleurs énergique.

envoyées d'Alger, - combattaient énergiquement le fléau.

Aujourd'hui on a réussi sino? à faire la complètement l'incendie, du inOlnSt été COIn.

part du feu. et si 200 hectares on dé.croir^ plètement détruits, on a tout »e ooo autre*s* que l'on est arrivé à sauver les 200 actre& qui restent. et la façoI) La promptitude, des secours ej ja £ heureuse dont ils ont été per.

mis de sauvegarder les propriétésavoisinanl le lieu du sinistre. Seule ia f(l ,,,c Salhte. 4 Marie, appartenant à M. Man de été e. ,

teinte et a nerdu 4.000 nuintaux, de n~ai'l~ le et

de fourrages, qui ont été détruits. devoirs si Nous manquerions à tous nos si nous ne signalions pas le assant au lar.

commandant dun navûe qui. p)ense hrâ gre de l'Alma et ?„,rceva..< ill'-,,',sant au lar.

sier, n'a pas hesite à stopper rt très aetiv son équipage qui a pris une é pàrticulr" au secours. Il nous aurait om du b ment agréable de mentionner le :gne au timent. mais l'équipage sa bes £ gne TOu, née, a regagné son bord sans - s e *y»art| du plus strict incognito. ,

Quel qu'il soit - nous avons à coe-,ur de-. re.

mercier capitaine et équipage de leur beau geste de solidarité.. -

A

La forêt des Maâlifs en feu

El-Affroun, 21 septembre (de notre correspondant particulier). — Up vicient incendie s'est déclaré hier soir, vers 8 heures, sur la montagne située. en face la Rare de llOued.

Djer, dans la forêt des Maalif s. ,

Cette montagne est complantee de différentes essences, notamment de chenes lièges et de pins, ce qui, en quelques heures. a formé un immense brasier de plUSIeurs Kilomètres.

L'incendie est activé par.- le vent du Sud

Les dégâts sont très importants. ,onA l'heure où je vous télégrapRie le {O; nerre gronde, et si l'orage éçlate. se at.

dernier pourra avoir raison du fléaU. E 'id tendant.. le feu prend une extensiOJ1, cons ra ble»


Jl travers filger

LE MEURTRE D'ALFRED SALLES.

RECONSTITUTION DU CRIME. — Mardi dans la matinée a eu lieu, en présence de M. Renucci. juge d'instruction, la reconstitution du drame de la rue Brueys, ou, le 2 août dernie-r, Alfred Salles fut tué a coups de revolver.

Le principal accusé, Lubrano, qui a toujours revendiqué son entière culpabilité, ainsi que ses co-inculpés, étaient présents, assistés de leurs défenseurs.

Un témoin s'est révélé sur les lieux. Sa déclaration a porte sur le nombre de coups de revolver qui auraient tiré sur les frères Salles. .,

Les déclarations des accusés n'ont pas varié dans leur ensemble, mais cette reconstitution du crime a permis de mieux préciser certains points.

Cette opération judiciaire avait attiré dans ce quartier populeux un nombre assez considérable de curieux.

——

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A PROPOS DE L'AFFAIRE DES CHAIS MILITAIRES. — M. le capitaine Savary, du bureau de recrutement d'Alger, nous adresse une lettre dont nous extrayons le passage Suivant :"

« L'officier d'administration de lra classe inculpé n'a pas droit, en vertu des règlements militaires en vigueur, à l'appellation de capitaine. Il ne vous échappera certainement pas que cette rectification atténuera un peu les conséquences fâche\s et les Commentaires désagréables dont a pu être victime un homonyme de l'officier en question. Recevez, etc. »

Nous donnons volontiers acte à M. le capitaine Savary qu'il, n'a rien de commun que le nom avec l'officier d'administration compromis dans l'affaire en question.

——

ABUS DE CONFIANCE. Pour abus lie confiance d'une somme de cinq cents francs au préjudice de M. Rose, commerçant à Alger Qui lui avait confié cette som«10. le nommé Hadj Madani ben Hadj, 31 ans, domicilié 19. rue du Chat. a été arrêté hier par le service de la sûreté,.

-. Il sera présenté au .Parquet.

——

DEMANDEZ UN GOUDRON GRAS

-—— .-

VOL D'EFFETS. — Sur mandat du Parquet de Rouen, les agents Verlassen et ffourdan, de la sûr.eté générale, ont procède à l'arrestation des sieurs Arthur Coma, navigateur. 36 ans demeurant ru.e Bélisaire, a, et André Dattario., 22 ans. navigateur deincurant Ù. impasse Micinsa. Tou's deux sont inculpés de vol d'un grand panier en osier, contenant une certaine quantité de linge et d'effets d'habillement au préiudice Idu sicur Maurice Benyayer. ex-chauffeur à ,bord du cargo « Laurent J. de la Cie Sçhiaffino.

Au moment de leur arrestation les deux inculpée étaient en possession de.s objets yolés.

Préserité à M. le Tuge d'instruction Gros, ils ont' été .plac:ê.s sous mandat de dépôt.

ils ont été placés sous mandat de dédôt.

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VOL. — M. Ouzilou David, demeurant rue du Soudan, est venu déclarer que dans l'un des tiroirs de son armoire, dans son appartement, il lui avait été volé une somme de 1.496 francs, ainsi que deux bons de la DéTcnse nationale.

Le volé n'a aucun soupçon.

0

LE FEU. — Un incendie s'est déclaré, la nuit dernière, sur la terrasse d'un immeuble de la ramoe Valée. Il avait pris naissance dans la buanderie et s'était propagé rapidement à la toiture.

Le feu a été éteint après une heure d'efforts par les pompiers. Les dégâts sont peu importants.

Le service d'ordre était dirigé par M. Pons, commissaire du 5e arrondissement.

———— ——

SOCIETE CIUSEPPE CARIBALOI. Nous rappelons que les cartes pour l'excursion et banquet à Castiglione peuvent être retirées, au prix de 20 francs tout compris, au siège social et au magasin Romoli, rue

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LE RASOIR. Voulant séDarer deux in-1 digènes qui se disputaient dans son établis- sement. Hamadouclie Boujid ben Ahmed, 38 ans gargotier, demeurant 13.. rue Barbe- rousse a été frappé d'un violent coup de rasoir, par un grand indigène blond., qui a pris aussitôt la fuite.

Le blessé a été soigne par le docteur Castelli qui a ordonné son hospitalisation d'urgence. ,

L'agresseur est recherche.

-

ACCIDENT. — A 14 heures 30. le cantonnier Ballester J.. âgé de 59 ans, au service de la ville, conduisait un liaquet d'eau, place du Général-Desaix, à Bab-el-Oued ; aiassant rue Condorcet, il a été heurté par un autobus et légèrement blessé.

Il a regagné son domicile après avoir reçu des soins du docteur Montéro.

A L'ESBROUFFE, - Le marchand de volailles Diaf Boulounas ben Mohamed allait Faire la monnaie d'un billet de vingt francs à un indigène qui la lui avait demandée quand.

re dernier lui arracha les quatre billets de cinq francs et prit la fuite.

La Sûreté a été avisée.

PORTEFEUILLE DISPARU. - L'ouvrier maçon Carbonnel Jean pour travailler, avait quitté sa veste t quand il a voulu remettre son vêtement, il a constaté que son portefeuille, contenant 35 francs 75 et divers papiers, avait disparu.

Plainte a été déposée.

0-0-4-- --

ARRESTATION. — A la suite d'une information ouverte par le commissariat du 3e arrondissement, le nommé Mabrouk Abdelami ben Ahmed, 47) ans récemment arrivé de Bô11e, et logeant dans un hôtel de la rue de Chartres, a etï arrêté pour vagabondage spécial et pour port d arme prohibée.

Il sera déféré au Parquet.

BANLIEUE D'ALGER

BIRMANDREIS

Fête des conscrits classe 1922. — Les grandes fêtes organisées par les conscrits <de la classe 1922, dimanche 25 et lundi 26 septembre. eurent un grand succès. Nos futurs soldats font tous leurs efforts dans ce but,

La fête foraine sera complète, si on en

juge par les emplacements retenus.

Dimanche et lundi, jeux de quilles; pris; ; un veau, deux moutons.

Jeu de crapaud ; prix : deux moutons, un agneau. Jeu d'anneaux 1 prix 8 deux moutons et nrix d'encouragement. Course de chevaux le lundi, avec de jolis pri

Bal pendant les deux jours, avec un brillant orchestre.

Service d'autobus assuré pendant les deux jours, entre Alger-Birmandreis et Douéra,

jusqu'à mjnuit.

HUSSEIN-DEY

Les permapences du Comité Oudaille sont situées:

Passage du commandant Holbeck (en face la Maine). et au Café de la Jeunesse Algérienne, rue de Constantine. Téléphone : 0-57.

Comité : président d'honneur: Emile Faust ; président actif : Bonis, conseiller municipal; secrétaire : Juanéda Germain, architecte ; secrétaire-adjoint, René Bertrand ; trésorier : Prignello Henri ; assesseurs : quartier du Pont : Vicidomini, conseiller municipal ; Honoré Salor et Pons Joseph, conseiller municipal ; quartier du centre : Seva, conseiller municipal; Pujos, conseiller municipal ; Francasti, conseiller municipal; quufisr du Caroubier : Scotto Joseph, Jean Prignele, Bosc Michel.

Le Comité est prié de se réunir vendredi, à 6 h. 30 du soir, au local Holbeck-

SOUS UN TRAM

GRAVE ACCIDENT

PLACE DU GOUVERNEMENT

Un accident du travail, qui aurait pu avoir encore d.es conséquences plus. graves s'est produite hier après-midi, à quatre heures., place du Gouvernement et a provoqué une vive émotion parmi les nombreux témoins.

Pendant une manœuvre de trams, en face de l'ascenseur de la place du Gouvernement le receveur des C.F.R.A., Auzanne Edmond, de 50 ans, demeurant avenue de Bourgogne, au Hamma, marié et père de deux enfants a été nris sous un tram électrique qui reculait. Aux cris poussés par les témoins la voiture stoppa rapidement et le receveur fut retiré de sa dangereuse position.

Il a été transporté au Commissariat de police du 38 arrondissement où le docteur Castelli constata que le receveur Auzanne avait des contusions multiples au thorax, au bras g-auçhe, etc.,. et souffrait de douleurs internes.

Le blessé a refusé d'être hospitalisé et a regagné, dans l'auio-ambulance, son domicile.

Une enquête est ouverte.

Une bonne volait..

SON AMI RECELAIT. MAIS LA POLICE

SURVINT, --

Oran. 21 septembre (De notre correspondant particulier). Dapuis un certain temps, M. Bensoussan Sadia. marchand de cuirs au boulevard du 2° zouaves, était victime de vols successifs : tout d'abord, il constatait la disparition d'un stock important de marchandises entreposées dans sa cave, d'une valeur de 2.000 francs. Peu après, son portefeuille était soulagé d'un billet de banque de 100 francs, et enfin, tout récemment, on enlevait de la poch e de son gilet 550 francs de numéraire, plus une montre en métal et sa chaîne en or. Persuadé que l'auteur de ces méfaits n'était autre que Sa bonne, Anna Gusman, âgée de

24 ans, M. Bensoussan fit part de ses soupçons à M. Braud, commissaire chef de la brigade mobile d'Oran.

Selon les instructions de leur chef les agents Courtaud et Gayinard prenaient en filature la domestiaue et la surprenaient hier, vers une heure du soir en conversation avec son amant Samuel Amsély. âJré de 22 ans, sans profession avouable. -

Anna Gusman fut arrêtée a sa rentrée chez ses patrons et Amsély fut appréhendé à son tour au moment où il prenait le train pour Sidi-bej-Abbès d'où, sa maitresse est originaire et où celle-ci devait le rejoindre.

Chez Amsély furent ensuite retrouvées la montre et la chaine soustraites ; mais cette dernière, déjà fondue, était transformée en « kholkhaT h , - - - - - -,

Les agents apprirent ensuite que les cuirs dérobés avaient été vendus en leur temps à un cordonnier de la rue des Jardins, qui les a d'ailleurs écoulés depuis mais qui aura à fournir des explications.

Après interrogatoire, l'inculpée et son complice, qui ont fait des aveux, seront déférés au parquet.

-*a *

Pour nos Malades

Dimanche. 18 courant, a eu lieyt de 14 heures à 16 heures 30. dans les iardins de l'Hôpital Civil, le 5e concert des hôpitaux civils, avec le concours de la musiaue des Amis Réunis des P. T. T.. sous l'habile direction de M. Petrequin et d'excellents artistes amateurs.

Même affluence de malades si ce n'est plus et aussi succès commet. a Salut au Printemps » et « Reflet d'Amour » ont été exécutés d'une manière impeccable par l'orchestre des Amis Réunis des P/T.T. aRcnelie », élève de M. Asenci nous a rappelé Montélus dans « Trop Tard » et « Sous le Draneau ».

« Rodo ». ténorino dans son répertoire « LI1my » a été longuement ovationné dans la « Chanson des Yeux Bleus". « Le plus troublant poème » et « Sérénata ».

« Bouchaud », des Concerts Parisiens, a été désopilant dans « Kaddour à Biskra » et « Comment je suis passé Caporal ».

« Esouch », comique. a déridé les plus

moroses dans « Mon Ecossais ». c Je ne sais pas ce qjue j'ai » et « Les Allumettes ».

MM. Girard et Sanchis, accompagnés au piano par M. A. Camau, ont exécuté en véritables artistes « Le clair de lune de Werther ». duo de violon. -, -

M. Scotto. fin diseur, a eu sa part de succès dans « Madame Chrysanthème » et « Le Tango Chaviré ». -

Mme Bouchaud. fine diseuse, a été également applaudie dans « Les Rubans de la Vie » et « Le Rêve Passe ».

Darber, de l'Alcazar de Marseille, et Comœdia. a été étourdissant de verve comique dans « Je suis Tirebouchon ». « Le Communiqué de Salamique », « Ben Ali » et le « Conseil de Révision ».

Bamboul. 1er comique excentrique, a -fait rire aux larmes l'auditoire dans « Il n'était cas là » et « Pôles des jambes ».

Mlle Fernande Wurtz, 1er prix de la Foire-

Exposition. a eu sa large part d applaudissements dans « Le Cœur et la Main » et la « Prière de la Tosca » accompagnée par Mlle Vermesch. professeur de piano, une véritable artiste, Mlle Fernande Wurtz ne mérite pas seulement des félicitations pour sa voix splendide et l'art dont elle s'en sert, mais encore pour l'empressement qu'elle emploie à prêter son gracieux concours à toutes les bonnes oeuvres.

Enfin pour clore cette charmante matinéeconcert, « Charley », le gai chanteur fantaisiste dans son répertoire « Perchicot », a récolte une moisson de bravos.

Nous croyons savoir que le prochain concert réserve une véritable surprise dont nous ne causerons pas davantage aujourd'hui.

Au nom de nos chers malades ej en notre nom personnel nous adressons nos sincères remerciements au dévoué président des « Amis Réunis des P.T.T. ». M. Roncayol, au sympathique directeur et organisateur du groupe artistique. M. Asenci. à qui revient une large part du succès., à son secrétaire, M. Fourcade. à M, Pons Alexis propriétaire du « Bar Jean Bart » pour le don qu'u nous a fail parvenir pour nos malades, et [ainsi <111'a.ux dévoués artistes, et g^usi^içn^

DERNIÈRE HEURE

La Catastrophe de la « Badische Aniline»

RECIT D'UN ;TEMOIN OCULAIRE

Oppau, 21 septembre. — Un capitaine du 1er régiment d'infanterie coloniale du Maroc à Ludwigshafen, témoin oculaire de la catastrophe d'Oppau, a fait le récit suivant 1

u Il était environ 7 h. 30 ; je me promenais à cheval sur la route de Ludwigshafen à Op pau et me trouvais non loin de l'usine de produits chimiques. Soudain, j'entendis un bruit sourd ; la terre paraissait avoir tremblé et une immense colonne de flamme et defumée jaillit à quelques centaines de mètres' de là.

« Immédiatement après, une explosion eut lieu et un tormidable déplacement d'air me renversa, ainsi que ma monture.

« Quand je me suis relevé tout interdit, un nuage épais de poussière et de fumée caçhait complètement la partie de l'usine située à proximité du gazomètre. Des matérianv de toutes espèces : poutres, pierres, briques. s'abattaient sur la route. -

« Entendant des cris derrière moi, me retournai et constatai que le village d'Oppau était aux trois quarts détruit, comme par un tremblement de terre.

Peu après, un bâtiment de l'usine flamba et une forte odeur d'ammoniaque se répandit dans l'air. Les ouvriers de l'usine et les habitants d'Oppau s'enfuyaient, épouvantés, à travers champs.

Vingt minutes après la première explosion, une seconde, moins violente, se produisvt.

L'alarme avait été rapidement donnée, et moins d'une demi-heure après la première explosion, les secours commencèrent à arriver. Malheureusement, comme on craignait une nouvelle cxplosiQJl" les équipes de sauveteurs n'ont Das nu entrer efficacement en action. avant neuf heures,

Le général Pershing en France

LE PROGRAMME DU GENERAL Paris, 21 septembre. Aucun programme) exact n'a été encore établi pour le séjour du

général Pershing en France. Cependant il est probable que le général séjournera d'abord deux ou trois jours à Paris et qu'il y fera de nombreuses visites.

Demain, un grand dîner lui sera offert à l'ambassade des Etats-Unis. M. Barthou et tous les maréchaux r assisteront. Il se rendra ensuite à Coblence, où est le grand quartier général américain de l'armée du Rhin et passera en revue les régiments américains d'occupation ; puis il ira visiter, dans la zone des batailles, les divers cimetières américains du front. Ensuite, il fera un court séjour à Chaumont. où pendant longtemps le grand quartier général américain séjourna.

Son retour à Paris est prévu pour le 1er octobre. Le 2 octobre aura lieu la cérémonie de la remise solennelle de la médaille du Congrès au soldat inconnu.

Le général Pershing quittera de nouveau Paris le 4 ou 5 octobre pour l'Angleterre, où une cérémonie analogue à celle du 2 octobre aura lieu sur la tombe du soldat inconnu anglais.

LA QUESTION IRLANDAISE

LES CONDITIONS DE M. LLOYD

CEORCE

QUE FERA M. DE VALERA

Londres, 21 septembre. - Le DaU^ Express croit que dans sa réponse aux sinn,feiners, M. Lloyd George déclarerait défini tivement Qu'il est impossible de traiter avec éux. tant Qu'ils n'abandonneront pas leur prétention à l'indépendance complète de l'Irlande. Les sinn-feiners doivent nécrocier en tant que membres de l'Empire britannique,

D'autre part le Daily Mail croit très probable que M. de Valéra retirera définitivement sa prétention d'envoyer ses délégués comme ceux -. d'un Etat - souverain indépendant : mais il n'est pas certain ovvil renoncera à insisler sur la question de séparation. - .-

M. LLOYD GEORGE PREPARE DANS , LE SILENCE LE TEXTE

DE SES PROPOSITIONS DERNIERES

Londres, 21 septembre. — Suivant un télégramme de Gairloch il est maintenant probable que la réponse à M. de Valéra ne sera pas envoyée avant la semaine prochaine,

Les termes de la lettre de M. de Valéra sont. en effet, considérés comme tellement obscurs qu'il sera nécessaire de soumettre un Drojet de réponse au comité du Cabinet récemment constitué L)Qur s'ocuper de la question irlandaise.

L'OPTIMISME REGNE DE NOUVEAU

A D'UBLLN --

Dublin. 21 septembre. Une nouvelle esi narvenue ici ce soir suivant laauelle 'M.

Llovd Georire prépare une offre qui. par les termes dans lesquels elle est conçue, est de nature à être acceptée par M. de Valéra et ses collègues. Cette nouvelle a causé la plus grande ioie dans les milieux politiques.

Le sentiment général actuel à Dublin est que ce message marquera la fin de l'échange de correspondance et nue le prochain pas fait le sera vers la salle des conférences.

.6 a *.

A la Société des Nations

BLOCUS ET HYGIENE

Genève, 21 septembre. — La commission des questions juridiques et constitutionnelles a adopté un rapport de sa sous-commission sur la situation des petits Etats qui, en raison de leur exiguité ne peuvent pas être admis dans la Société des Nations comme membres ordinaires.

La commission du désarmement et du blocus, dans sa séance de cet après-midi, a adopté le nouveau texte de l'article 16 du pacte concernant l'emploi de l'arme économique. Le nouveau texte autorise le conseil de la Société des Nations à différer l'application du blocus pour certains membres de la Société si cette mesure permet mieux d'atteindre le but visé ou de réduire les pertes et les inconvénients résultant de l'application de l'arme économique.

La commission a entendu ensuite le rapport qu'elle a adopté, de M. Schanzer, sur le blocus. Ce rapport sera présenté à l'assemblée.

M. Rivas Vicuna (Chili) a présente un rapport sur la question de l'hygiène. M. Hanotaux a formulé quelques observations relativement aux compétences de la commis- sion interaationale d'hygiène, dont il ne voudrait pas voir diminuer l'autorité. Sous cet.

te réserve, le rapport a été adopté.

LA QUESTION D'ALBANIE

Genève, 21 septembre. —^ On croit savoir que le Conseil de la Société des Nations, dans sa séance de cet après-midi, s'eSt occupé de l'affaire d'Albanie et a déridé de la porter à la Conférence des Ambassadeurs.. Un appel serait adresse aux puirëaijçfs pour leur de; mander leur intervention dans le conflit qui s'est produit entre la Serbie et l'Albanie.

LES GRÈVES DU NORD

UNE MOTION DE SYMPATHIE

AUX CREVISTES

Paris, <51 sepetmbre. — Le convent maçonnique du Grand Orient de France a ypté uije motion exprimant sa sympathie aux grévistes du Nord* ; : f

La Contérenceje Washington

LES GRANDES LIGNES DU PROGRAMME DE LA CONFERENCE

Londrejs, 21 septembre. — Le canevas provisoire du programme du gouvernement américain à la conférence de Washington a été établi comme suit- :

il> Pésarmement : A) Limitation des armements navals. Base de leur limite et exécution des conditions : B) Règles pour le contrôle des nouvelles méthodes de guerre ; CJ Limitation des armements terrestres.

20 Questions se rapportant à la Chine, principes de leur application et application des questions suivantes : A) Intégrité territoriale ; B) Intégrité administrative ; C) Porte ouverte. Egalité au point de vue administratif et industriel ; D) Concessions, monopoles et autres privilèges économiques ; E) Développement des chemins de fer ; F) Tarifs ferroviaires préférentiels ; G) Position des accords ou contrats actuellement existants ; H) Question se rapportant à la Sibérie et à la Chine.

Iles mandatées.

Ce canevas a été transmis aux gouvernements participant àla conférence, lesquels ont été informés - nue l'ordre du jour ci-dessus ne comporte que des suggestions et qu'on peut y ajouter des sujets de discussion ou en retrancher.

Au sujet du canevas ci-dessus, on apprend de source anglaise qu'il Se rapproche plus ou moins de celui communiqué par le gouvernement britannique, il y a une huitaine, et les milieux bien informés estiment qu'il ne fait réaliser aucun progrès sensible.

Les conditions qu'on se propose de discuter sont. dit-on généralement trop vagues et de portée trop étendue, comme, par exem nIe, les questions ayant trait à la Sibérie.

Jusqu'ici, aucun délégué britannique n'a été officiellement désigné. Le nom de M. Bonar Law a été prononcé, et quoiqu'il se puisse qu'on ait pressenti, non officiellement, 'M.

Bonar Law à ce sujet, il est douteux qu'il lui - soit possible - de - se rendre - à Washington.

AUTOUR DU DEPART DES DELECUES

FRANÇAIS

Paris, 21 septembre. — Contrairement à l'information donnée par certains journaux, ce n'est pas sur le cuirassé « Paris », mai; sur le paquebot du même nom que prendront passage les personnes qui doivent accompagner le Président du conseil à Washington.

MM. Briand et Sarraut s'embaroueront sur le croiseur « Edgard-Quinet ». -

- *-a-* -

Les hostilités gréco-turques

COMMUNIQUE TURC

Angora. 28 septembre. - A l'Ouest du Sangarios, la poursuite de l'ennemi continue et notre pression se développe. Nous continuons à recueillir des canons, des mitrailleurs, des automobiles et d'autre matériel abandonnés par l'ennemi. Nous construisons un pont sur le Sangarios et avons pris ls pontons et d'autres matériaux que les Grecs n'avaient lias emportés.

L'ARMEE CRECQUE, EN DEBANDADE,

SUBIT UN NOUVEL ECHEC

Constantinople, 21 septembre. — Selon des nouvelles de source kémalistes, les troupes turques venant d'occuper Sivri Hissar et arrivant du sud, auraient fait subir aux Grecs un nouvel échec.

L'armée grecque battant en retraite; qui se trouvait un peu à l'est de Sivri Hissar Yris, s'est rencontrée avec l'armée turque qui occupait Sivri Hissar ; elle aurait subi de lourdes pertes. Le reste se serait enfui, abandonnant armes et munitions.

On annonce l'occupation de la ligne fortifiée Chumuchane Mihalidiick par les Turcs oI'Qu]. continuent la poursuite de l'ennemi..

LES CRECS POURSUIVENT LEUR

RETRAITE SOUS LA PRESSION DES

FORCES KEMALISTES

Constantinople, 21 septembre. — Suivant des nouvelles.de source kémalistes, les Turcs continuent leur attaque générale. Galib Pacha, commandant les forces turques de Munia, poursuit son offensive suivant les ordres reçus d'Angora. ,

Les troupes turques de la presqu'île de Nicomédie continuent leur progression dans la direction d'Eski Cheir. Des colonnes volantes turques harcèlent de tous côtés les forces hellènes.

Le Conflit Austro-Hongrois

L'ITALIE N'ENVERRA PAS

DE TROUPES DANS LE BURCENLAND

Rome, 21 septembre. — Le Corriere d'Italia apprend que le Conseil des Ministres s'est occupé du différend austro hongrois.

M. Bonomi a confirmé l'intention de l'Italie d'exiger le respect de la délibération des Alliés mais il a déclaré également qu'en aucun cas l'Italie n'enverrait des troupes dans le Burgenland. - - --

La Petite Entente et la Hongrie

DECLARATIONS DE M. TAKE JANESCO

Genève. 21 septembre. — M. Take Janesco, ministre des Affaires Etrangères de Roumanie. arrivé hier à Genève, a déclaré au représentant de l'Agence Havas que la question de l'admission de la Hongrie dans la Société des Nations regardait seulement la Société dans laquelle il a une absolue confiance i mJ!is..:. que le gouvernemenit roumain et ses alliés de la Petite Entente s'opposeraiejit de la manière la plus catégorique à son admission actuelle, ce qui ne constituerait, d'ailleurs qu'un ajournement. Une telle attitude est dictée par des raisons décisives.

En voici deux : La Hongrie n'a pas exécuté ni même res.pecté les traités, témoin la question du Burgenland qui est un véritable scandale. Le gouvernement hongrois ne veut pas reconnaître la déchéance des Habsbourg et son attitude à ce sujet est équivoque.

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La presse anglo-américaine de Paris

LE PROCHAIN DEJEUNER DE

L'ASSOCIATION

Paris, 21 septembre. — M. Briand a reçu ce matin M. John Bell, président de l'Association de la presse anglo-américaine de Paris, venu le prier de présider le prochain déjeuner de l'Association. M. Briand a accepté avec le plus vif plaisir cette invitation. Le déjeuner est fixé au mercredi 19 octobre. Les ambassadeurs de la Grande-Bretagne et des Etats-Unis seront conviés.

En Allemagne

UNE NOUVELLE SAINTE-VEHME

Berlin, 21 septembre. — Depuis l'assassinat d'Erzberger. on a acquis la certitude qu'il existe- en Allemagne plusieurs Sociétés seerbtes reproduisant les tribunaux mystérieux cic la Sainte-Vehme.

La principale est 1 organisation D, qui recevait des fonds de certains gros propriétaires, banquiers et industriels nationalistes. Elle a organisé le recrutement de volontaires pour la Haute-Silésis et essayé de créer dans tout te pays un terrorisme politique.

La presse républicaine allemande réclame une enquête à ce sujet.

LA SOCIAL-DEMOCRATIE A FAIT

ALLIANCE AVEC LE PARTI BOURGEOIS

Berlin, 21 septembre. — Le Congrès socialdémocrate de Goerlitz a adopté, par 270 voix contre 71, la motion acceptant 4e collaborer lê^ec le aarti bourgeois» *

L'ancien président du Conseil pfussien a résumé ainsi Ta situation :

ê La social-démocratie se transforme; de ,parti d'agitation, elle devient parti de gouvernement. On considère que le Congrès de Goërlitz marque ainsi une - étape importante dans la politique intérieure de L%Ilemagne, permettant la formation d'un bloc de concentration contre les réactionnaires et laissant en dehors les extrémistes de gauche.. »

-

EN BELGIQUE

LA LOI ELECTORALE MET LES DEUX

CHAMBRES EN CONFLIT

Bruxelles. 21 septembre. — Le sénat continue la discussion de la loi électorale. Il a voté par 58 voix contre 44, un amendement substituant au texte de la chambre la disposition disant que le corps électoral sera semblable pour la province et la commune. Le conflit entre les deux chambres conti-l nue.

m » ■ •

En Pologne

LE CABINET EST FORME

Varsovie, 21 septembre. — Le cabinet a été constitué. M. Pomkowski est président du Conseil, ministre de l'Instruction et des Cultes.

.* a

En Australie

UN COUP DE CRISOU DANS UNE MINE

Brisbane, 21 septembre. - Un coup de grisou a eu lieu dans les mines de MountMullingan. Trente-sept cadavres ont été déjà retirés des décombres et on a peu d'espoir de sauver les trente-trois autres hommes ensevelis dans la mine.

Un ultimatum fantaisiste

Londres. 21 septembre. — La légation polonaise à Londres déclare absolument dénuées de fondement certaines dépêches de Berlin au sujet de l'existence d'une soi-disant conspiration contre les Soviets et d'un ultimatum 'du Gouvernement Polonais au Gouvernement Soyiétique.

Les aliénations contenues dans ces dépêches sont entièrement fausses.

Le prérendu complot contre les Soviets

UNE NOTE DU COUVERNEMENT

ROUMAIN

Bucarest, 21 septembre. — Le gouvernement roumain a envoyé à ses représentants diplomatiques une circulaire démentant les bruits tendancieux relatifs à une tension entre la Roumanie et lès Soviets. La Rouman ie eSt toujours prête à repousser une agression que rien, du reste ne fait prévoir, et à garder une attitude calme et conciliante.

Aucune pression ne pourrait changer l'attitude de la Roumanie.

DANS LA MARINE

Paris. 21 septembre. - Sont destinés : les capitaines de frégate Mars aux sous-marins alg-éro-tunisiens : Garnier, le capitaine de frégate, aux formations de marins indigènes de Bizerte.

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Charlot en voyage

Paris, 21 septembre. - L'artiste américain de cinéma, Charlie Chaplin, dit Charlot. quittera demain Paris pour l'Allemagne, où il séjournera quatre jours, puis il reviendra à Paris.

La banditisme ai chemin de fer

UNE DAME ASSAILLIE PAR DEUX

KABYLES

Auch, 21 septembre. — Une dame de Bor- j deaux voyageant Seu'e allait descendre à la gare de Barbotan-les-Thermes, quand deux ouvriers kabvles l'ont assaillie, lui réciamant ses bijoux, dont un riche collier de perles.

La dame repoussait les deux agresseurs et appelait au secours. Elle allait agiter le cordon de la sonr.ette d'alarme quand les courriers de postes qui occupaient le compartiment voisin se mirent à la portière du wagon et mirent en fuite les deux agresseurs.

La gendarmerie locale les a arrêtés tous deux dans la journée. Ils étaient occupés dans une ferme voisine.

LES RESTITUTIONS ALLEMANDES

Berlin, 21 septembre. — Au 31 août, il avait été restitué à la France 5.107 wagons de chemin de fer et 599 voitures privées; à a Belgique, 6.567 wagons et 208 voitures privées.

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NOS COURRIERS

Marseille. 21 septembre. — Arrivée : eOudjda », venant de Bône et Philippeville.

Départs : « Sidi-Brahim », pour Oran ; «

« Savoie », pour Alger.

En vue : « Timgad », venant d'Alger.

-0

PETITES NOUVELLES

STOCKHOLM. — Ladv Parmoor a annoncé son intention d'assister au Congrès de secours aux enfants russes qui doit se tenir ici. Maxime Gorki et un représentant français seront paiement présents.

Sport Nautique d'Alger !

Les régates à la voile de dimanche dernier ont eu lieu avec le plus grand calme, mais cela ne fit pas l'affaire des coureurs du S.N.A. qui, bien que gens fort pacifiques, n'apprécient pas le calme et lui préfèrent un bon petit vent.

Vers midi, une légère brise, prometteuse d'un vent plus frais, permit de donner les départs aux diverses séries et la première bouée fut virée par tous les coureurs. Mais cette brise ne tint pas et, faiblissant à vue d'oeil, finit, après quelques sautes de direction, par tomber tout à fait, et un fort courant d'Est s'étant établi, la deuxième bouée ne put être virée que par les manœuvriers de premier ordre, Seuls, dans les petites séries n'ayant qu'un demi ou un tour à parcourir, le « Dahlia » et le « Piféar », gréés au tiers, et les petits latins, c Lotus », Il Brise-d'Alger » et « StAntoine P. finissent péniblement le parcours.

Les grands modernes et les grands latins, ayant deux toucs à parcourir, purent, avec leurs grandes voilures, accomplir le premier tour, mais se trouvant dès le deuxième en panne de vent, durent presque tous abandonner.

Le coucher du soleil qui, comme le veut le règlement, suspend la course, laissait en ligne les voilés au tiers « Bec-Fin » et « Eden » côte à côte, terminant presque leur course. Le grand latin « Sainte-Claire » et « Le Bleuet », grand moderne, qui avant seul viré toutes les bouées de ses deux to'irs, était bien près du but.

En présence de ces résultats, la commission des régates a décidé de faire recommencer cette course dimanche prochain 25 sep- tembre, mêmes heures, mêmes dispositions. Seuls pourront y prendre part les coureurs précédemment inscrits, les résultats restant acquis pour ceux ayant pu terminer le parcours.

Réunion de la commission des régates vendredi prochain 23 septembre, à 6 heures, au local du S.N.A.,

la Reconstitution de l'Europe Nouvelle

d'après Ludendorff

L'ALLEMAGNE EST INCAPABLE

D'ENTREPRENDRE UNE NOUVELLE

GUERRE

L'envoyé du Matin à Munich a interviewé le général Ludtndorff dans cette ville.

Le journaliste a procédé pour cette inter, view par voie de questions et de réponsci écrites.

Trois questions avaient été posées :

Dans la première, le journaliste demandait au général si on devait bien le considérer comme un homme qui prépare. pour un avenir prochain, une guerre de revanche.

Voici sa réponse : « Tout chef militaire doit savoir clairement ce qui est possible et ce qui ne l'est pas, ou bien ce n'est pas un chef de guerre. Une revanche de l'Allemagne contre les Alliés, spécialement contre la France est pour des temps indéfinis complètement impossible.

« Au point de vue technique militaire, la France a une armée richement pourvue de tous les moyens de combat, prête à marcher en tout temps, et qui pourrait écraser toute organisation ir ilitaire allemande hostile à <a France. Cela est d'autant plus vrai que, par la destruction de l'industrie de guerre, nous avons perdu toute possibilité dé nouveaux armements. -

cr C'est une absurde imagination que 1^ pensée d'une armée allemande apte à la guerre moderne et que cette armée puisse être organisée et être mise sur nied en secret. L'armée allemande qui DQurrait lutter avec la moindre chance de succès contre une armée ennemie pjitilléc à la moderne, devrait avant toute choe s'appuyer sur une grande industrie de guerre allemande, telle que naturellement. elle ne pourrait jamais être créée à nouveau dans le secret -

« Personnellement, ajoute Ludendorff. je vis -en Bavière, exclusivement comme un simple particulier. Je n'exerce aucune autorité sur lo gouvernement bavarois. »

LA NECESSITE D'UN ACCORD

ANCLO-FRANCO-CERMANIQUE

La deuxième question portait sur les relations de l'avenir entre l'Angleterre, la France et l'Allemagne.

A ce sujet, Ludendorff dit :

« Les peuples européens dépendent économiquement les uns des autres. Tout Etat européen est pour les autres Etats européens d'une importance vitale, comme débouché économique, et aucun membre de ce corps économique ne peut aller à sa ruine, sans que les autres peuples européens n'en soient grièvement lésés.

« La grande question de l'avenir est la suivante : Est-ce que les peuples de l'Europe particulièrement l'Angleterre, la France et l'Allemagne, trouveront la volonté décisive de surmonter le passé et de se tendre.

la main pour refaire la vie économique de l'Europe, sur la base d'accords réalistes, en tenant compte également de l'intérêt de tous le? peunles ?

« Si une telle volonté ne se démontre pas, comme je le redoute, il eSt impossible alors. d'être optimiste.

« Je crois ou'un. effroyable effondrement de toute l'Europe sera inévitable. »

LE DANCER DU BOLCHEVISME

ET LA RUSSIE

Troisième question : Que pensez-vous du danger bolcheviste et de l'avenir de la Russie.

Ludendorff répond :

« Je l'ai déjà dit. Je considère le danger bolcheviste communiste comme beaucoun plus grand qu'on ne le juge en Europe occidentale. Car ce danger menace tous les peuples civilisés de l'Europe, et il s'est accru par le fait que les gouvernements européens n'ont pas su, après la fin de la guerre, arrêter la ruine économique.

La lutte efficace contre le bolchevisme est impossible aussi longtemps que l'inimitié persistera entre les grandes nations européennes. et la délivrance du peuple russe. sa reconstitution économique ne seront possibles que si les grandes nations européennes s'unisSent pour résoudre ce vaste problème.

BOURSE DE PARIS

du 21 septembre 1921

Physionomie du marché. — Pendant la séance, transactions calmes ; tendance indécise. Parquet finit en lourdeur générale. Toutefois, les Ottomanes sont excessivement fermes, à cause du succès des troupes kémalistes.

Marché des valeurs. — 3 %, 56,15 ; 3 amort., 69,33 ; 3 1/2 87,85 ; 5 %, 81,45 ; 4 °/ libéré ancien, 65,60 ; 4 1918 libéré, 66,25 ; Ville de Paris 1919, 403 ; Emprunt 1920 5 libéré, 95,25 ; 6 libéré, 97 ; Banque de France, 5.550 ; Banque de l'Algérie.

3.640 ; Compagnie Algérienne, 1.300 ; Crédit Foncier d'Algérie libéré, 548 ; Crédit Fon-

cier, 710 ; Obligation Foncière 1917 libérée,

274 : Crédit Lyonnais. 1.500 : Société Géné-

rale, 705 ; Bône-Guelma : act. 428, oblig.

256,50 ; Est-Algérien act. 454, oblig. 254,50 ; Paris-Lyon-Méditerranée : act. 780, fus. anc.

261, fus. nouv. 264 ; Ouest-Algérien, oblige 258,50 ; Compagnie Transatlantique, 271 ; Messageries Maritimes. 229 ; Suez, 6.060 : Gafsa : act. 675, part 880 ; Maroc 1904, 450 ; Maroc 1910. 600 : Rio Tinto, 1.460 ; Crédit National, 457 ; Mexican Eagle, 253.

Changes. — Chèques Londres, 53,16 ; Italie. 59 1/2 ; Espagne, 186 ; New-York dollar, 14,295 ; Suisse, 245,75 ; Belgique, 100,25 ; Hollande, 450,25 ; Marck, 13 1/8 ; Norvège, 177 ; Roumanie, 13 1/4 ; Vienne, 1 3/8.

Cenève. — Francs, 40.70 ; marks, 5,412 ; couronnes, 0,54 ; lires. 24,225.

Bourse Commerciale

Le Havre, 21 septembre. — Café : à l'ouverture,. courant, 149 ; octgre, 142. Tendano soutenue.

En clôture : courant 149.50; octobre, 142.50. Tendance soutenue.

Coton. — En clôture : courant. 383; novembre, 379. Tendance soutenue.

Laine. — En clôture : courant. 490; novembre. 470.

Chiçago-blé. 1 dollar 25 cents 34. Tendance faible.

Paris. 21 septembre.. — A l'ouverture : Avolnes noires : courant, de 61 à 60.75 ; octobre, 60.50; novembre-décembre. 59.25 ; quatre de novembre, de 60 à 60.25; quatre premiers 60_50. Tendance ferme.

Avoines diverses, courant, 60 ; octobre.

octobre. 59; novembre-décembre. 58.50; quatre de novembre. 58.75; quatre premiers, 60.

En clôture : avoines noires 1 courant, de 61 à 61.25; octobre. 60.25; novembre-décembre. 59.50; quatre de novembre. 60; quatre premiers, 60.25. Tendance calme.

Avoines diverses, courant, 60; octobres, 59; novembre-décembre, 58^50 ; quatre de novembre, 58,75 ; quatre premiers. 59,75.

Sucre n° 3. — Entrepôt de Paris, courant,

240.

HALLE AUX BLES

Paris. 21 septembre. — Blés plus facite.

Disponible. Bretagne. 71 ; Ille et Vilaine.

de 72 à 73; Sarthe, Mayenne, de 72 à 73 : Indre, de 74,50 à 75: Touraine, Allier de 4,50 à 76; Yonne, de 74 à 74,50: Somme, de 72 à 72 50 ; Seine et Marne, de 74,50 à 75; Loire Inférieure, Maine et Loire, 74.

L'ECHO DIALOMI se charge de toua Isa

DESSINS DE PUBLICITE

affiches, annonose. etc.

S'adresser au bureau du iournaU


CONTE DE L'ECHO DJALGER

Le Moyen

i, ■— Bonjour maman, dit Jacques Peirault en entrant dans la grande salle commune de ferme qu'il avait transformée en atelier ; et, déposant son bagage de peintre, il alla vivement à sa mère, et la prenant affectueuSement aux épaules :

- Embrasse moi bien, ajouta-t-il, je i ai mérité : j'ai beaucoup travaillé ce matm.

Sans attendre qu'elle commençât, il 1 embrassa lui-même avec tendresse, et quand elle lui eut rendu ses baisers :

— D'ailleurs, je n'y ai pas grand me. n-te avec un temps comme ça ! Et il montra, par la fenêtre ouverte un paysage de l'Ile de France qui étendait jusqu' l'horizon sa paix heureuse et souriante.

Mme Perrault, excellente femme .,- presque paysanne ft pas tout à fait bourgeoise — regarda son fils avec une satisfaction émue çt gardant ses mains entre les siennes :

- Tu es content?

- Mais oui, puisu'il fait beau, que j'ai bien travaillé et que je suis près de toi.

Mais elle ne Se trompa pas à son regard : — Ah ! si tu pouvais oublier, fit-elle en soupirant.

— Maman, dire qu'on oublie c'est avouer qu'on se rappelle encore ce qu'on .veut oublier. Alors. tu vois. Et puis, tant que ie t'aurai. le reste est si peu de chose!

Après un moment où l'âme de la mère et du fils communièrent dans une adoration silencieuse :

— Petit, dit Mme Perrault, c'esC jour de marché ; je vais faire quelques provisions.

Je ne serai pas longue l revenir. Non!..

je ne veux pas que. tu m'accompagnes. tu dois être fatigué. tu vas te reposer en m'attendant.

Après qu'il eut suivi sa mère jusqu'à l'a porte, Jacques resta un moment, le coude appuyé au chambranle les yeux perdus sur ie paysage.

eah, fit-il tout à coup en secouant sa rêverie, je finirai bien par être maître de

moi :

Et prenant .un carton bourré de croquis, il se mit à les ranger. 11 s'était, pour cela, assis devant la table, tournant le dos à la porte qui restait ouverte Sur le jardin. Aussi ne vit-il pas un jeune homme qui avait poussé la barrière et s'approchait avec précaution de la maison. Quand il fut tou.t près de Ja porte, l'étranger aperçut Jacques, et 11 {ut un mouvement oui disait qu'il avait trouvé celui qu'il cherchait. Vivement il entra : — Enfin ! je te trouve ! s'écria-t-il en mêftie temps.

Jacques se retourna =

- Robert, s'exclama-t-il avec une surprise joyeuse et, cédant à sa rwemière impulsion-, il allait se jeter dans les bras que l'au.

tre lui avaii ouverts. Mais il se retint et tendant seulement sa main :

-; Que viens-tu faire ici? ajouta-t-il sans effusion.

- Et tu oses me le demander ? C'est inouï Comment, tu disparais brusquement sans avertir personne, sans laisser la moindre trace tu aggraves ce lâchage par un silence qui dure depuis trois mois et tu me demandes, à moi, 'Robert. ton ami le plus ancien et le plus fraternel, ce que ie Vlen faire ici ? Ma parole, c'est à- rester foudroyé sur la place, comme chante l'honnête Lescaut dans « Masion ».

Et comme Jacques restait muet :

- Enfin, vas-tu parler ? vas-tu m'expliKuet cette trahison — parfaitement : trahison, le mot n'est pas trop fort — car une Amitié comme la mienne a le droit d'exiger Jlcs comptes. Si tu savais, aiouta-t-il avec tmotion, oar quelles inquiétudes je suis passe, toutes les hypothèses désolantes que j'ai supposées si tu sav.$cis le mal ciae je me 3U15 donne pour te retrouver - et la joie tjuc j'éprouve en ce moment de te voir vivant et bien portant.

Tacawes qui. depuis que Robert était arrive. luttait contre lui-même, n'y tint .plus et prenant les mains de son ami :

-. JRoitert. pardonne-moi; je me suis très niai conduit avec. toi. mais sois tranquille.

notye, aniiti*: reste intacte dans cette aven.

'lOI (,

- Ah! je savais bien. triompha Robert, fP.ais puisqu'il v a aventure, tu vas me la *acoiiteî.

—* Plus tard. je t'expliquerai plus tasd.

^lais. dis-moi, tu viens d'arriver ?

— A. peine. Le temps de descendre à l'hô-

Id et £k, faire, un brin de toilette. -

— A l'hôtcl! Mais tu vas me faire le plaisir de venir t'installer ici chez moi. Il y a da la place pour quatre.

- Pour deux, ça sera suffisante cai, mon.

vieu. tseos-toi bien. it vais t annoncer quelque chose de renversant. je suis ma-

rié !

— Toi!. et depuis quand?

- Depuis un mois. Crois-tu.. hein ! Moi, l'ennemi juré de mariage ! D'ailleurs j'ai laisse ma femme à l'hôtel. le tentas d'y courir et k -le ramène,,., avec les bagages, NQA. mon vieux. seul, 7'irai seul.

— Mais attends un peu. donne-moi des détails.

- Plus tard. je t'expliquerai plus tard.

A mon tour de ménager mes effets ! et suivi de Jacques qui l'accompagna jusqu'au po £ la-il. Robert sortit presque en courant.

— Ah ! le cher, le brave ami. pensait Jacques en rentrant. C'est vrai. Je mQ rends compte que je r*»e suis très mab c©Bihtifc avec lui, et j'ai eu grand tort- de sacrifier l'amitié à l'amour. mais je me rachèterai. chef Robert. Sa venue me réconforte. Le voilà arié. Pourvu que cela n'influe pas sur 80S relations.

A ce moment Mme Perrault rentra chargée, de plusieurs paniers divers abondamment garnis. Saas lui donner le temps de se débarrasser Jacques la mit au ocurant par avec une solubilité joyeuse de l'événement qui s'était produit en son absence. Dè.s que Mme Perrault eut compris de quoi il retournait, elle s'inquiéta de la maison, de sa toilette. Il lui fallait préparer une chambre et utt déjeuner pour lequel elle n'avait rien prévu d'etraordinaire; et quant à elle, sans être coquette, elle.

voulait être présentable. Elle. sortit dans le plus grand trouble.

Ceci fit penser à Jacques qu'il était aussi dans une tenue un peu négligée pour recevoir fa femme de son ami ; il monta dans Sa chambre faire un peu de toilette.

Quand il fut redescendu, il n'attendit paslongtemps : il était occupé à arranger quelques fleurs dans un pot de grès sur la tablequand il entendit la vpix de Robert :

- Mon cher Jacques, je te présente ma femme !

Il se retourna aussitôt, mais il eut à peine porté ses yeux sur la nouvelle venuQf qu'il pâlit affreusement, et dans un mouvement de, recul, vint s'appuyer sur la table pour ne pas chanceler. Cette faiblesse dura l'espace :d'un, moment. Il se reprit :aussitôt et s'inclinant :

— Madame, dit-il, je suis heureux de vous connaître. Robe-rt est mon meilleur ami. et Pn disant, ces mots il osait regarder la jeune femme dans les yeux et ce regard exprimant un reproche, si farouche, que celle-ci dut baisser -les siens :

— Comme vous êtes celui de Robert, répondit-elle. il m'a souvent parlé de vous.

Il Elle paraissait elle aussi dans un trouble véhément, qu'elle surmontait à peine. Robert, qui semblait n'avoir rien remarqué, prit alors la- parole :

— Ah mon cher, tu peux remercier Madeleine. Figure-toi que lorsqu'elle fut au courant de ta disnarition et du chagrin qu'elle me causait, elle m'aida dans mes recherches avec un dévouement. une ardeur.

qui nous rapprocha. oui, mon vieux. Tous les jours nous nous rendions compte mutuellement de nos découvertes. Elle. de son côté. avait entendu dire. moi du mien, on m'avait répété. et l'on s'encourageait, et l'on s'enthousiasmait. si bien. qu'on a fini par réussir. Ah mes enfants, reprit-il en changeant de ton, il faut que je vous laisse un moment. on me fait des difficultés à ta gare pour mes bagages. il paraît qu'ii faut que j'y aille voir moi-même. c'est l'affaire d'un moment. ça vous permettra de faire plus amplement connaissance. à tout à l'heure î

Et il sortit rapidement, <

Aussitôt, l'attitude de Jacques changea et, s'approchant de la jeune femme qui restait immobile :

— Pourquoi venez-vous? dit-il, la voix sourde et mauvaise. Est-ce la curiosité da ma souffrance qui vous amène ici? A quel cruel instinct avez-vous obéi pour oser vous présenter ici au bras de mon ami. de mon seul ami, dites? Perversité ou bravade?

Et dans son indignation, il la traita de la plus injurieuse manière en lui donnant les plus basses intentions.

— Je suis venue seulement. pour vous demander de me pardonner, dit-elle à la fin, prête à défaillir.

- Alors il courut Ȉ elle et la prenant dans ses bras ; --

— Madeleine. Madeleine. est-ce vraiment (lue vous avez compris le mal que vous m'axas fait ?

Incapable de narrer elle fit si.2;:ne que oui.

Jacques l'amena jusqu'à un fauteuil où elle se laissa aller. écrasée par une émotion qu'il

respecta. Puis, quand elle eut repris un peu de calmet elle parla. Elle lui dit qu'elle'lui devait cette exploration et qu'elle ne pourrait viVL sans la lui donnef. Elle lui avoua quel misérable orgueil lui avait fait rompre leurs secrètes fiançailles :

— Pourquoi vous ai-je rendu votre parole? Un son, vous souvenez-vous, le dernier où nous nous sommes vus ?.li. Vous m'avez parié ds votre art ayee une ardeur si passionnée. un enthousiasme, tellement exalté qu'à ce moment j'eus le sentiment subit et très net que iamais dans votre vie je n'occuperais la oretotère place et due l'amour de votre art passerait toujours avant l'amour hràkgôn — et périssable — au,c je pouvais vous inspirer. Et puis je nie sentais comme honteuse, moi qui me vantais d'être une. cérébrale, de cet abandon total que je vous avais fait de ce qu'avant de vous connaitre je croyais intangible et n'appartenir qu'à moi. Vous étiez entré dans ma vie en conquérant - et toute l'indépendance de mon estnjt. de ma nensée. vous me la ravissiez comme vous alliN ravir aussi cette indépendance matérielle Que je me flattais de posséder.

Et cet abandon ie voiis le faisais avec un consentement si joyeux que lorsque j'y pensais. j'en étais humiliée - diminuée semblait-il. Quel détestable orgueil me conseillait donc nom aller me faire nier ce qui est justement la preuve indéniable et nécessaire do l'amour !

Elle s'était arrêtée de parler et des larmes pressées coulaient de ses yeux qu'elle avait fermés du moment où elle avait commencé sa confession.

— Madeleine, dit alors Jacques, vous m'aimez donc encore? Moi je n'ai pas cessé un moment de penser à vous. et pourtant vous m'aviez refusé même l'aumône d'une explication. C'est pour vous fuir, c'est pour essayer de tuer votre souvenir et cet amour que je suis venu me terrer ici. Mais ni la solitude, ni le travail n'ont pu diminuer cette adoration que je voyft vouais en dépit de tout, et si parfois je vous ai maudite, c'est que je n'arrivais pas à vous chasser de mon souvenir.

A genoux, devant le fauteuil, il l'avait prise dans ses bras ; eUe se laissait alter, souriant à travers ses larmes, inconsciente et consentante, quand à ce moment, comme s'il l'avait attendu, Robert parut à la porte : — Eh bien. mes enfants, ne vous gênez plus, s'exclama-t-il. Il dit cela sa.hs colère, sur un ton de plaisanterie ; mais Jacques ne l'entendit pas ainsi. Il se leva, passa avec égarement ses mains sur son visage :

- Robert, articula-t-il difficilement, écoute. j'ai dû autrefois. il v a trois mois.

épouser celle qui est ta femme. j'aurais dû te le dire. mais c'était notre secret. c'est pour cela que j'ai quitté Paris. que je suis venu ici. Et puis tu vois, s'écria-t-il, en passant tout à coup à la fureur. elle est revenue. pour la simple satisfaction de me voir malheureux et de te faire jouer à toi, mon ami, ce rôle de dupe ridicule, espérant bien que je deviendrais jaloux de toi. L'amour et l'amitié. elle a voulu tout bafouer. et elle y est arrivée. Mais je vous chasse. vous entendez bien. je vous chasse tous les deux uarce que je vous hais. Allez-vous-en. allez-vôus-en- tout de suite.

Et comme pour fuir luimême cette scène, il sortit en courant come un fou par la porte qui donnait dans les appartements.

Restés seuls» Madeleiae et Robert se regardèrent d'un air piteux et désolé.

Eh bien. il a réussi, notre moyen, avoua celui-ci.

- Nous venons de le faire souffrir abominablement et inutilement, ajouta Madeleine ; l faut aller tout cle suite auprès de lui et tout lui avouer. Dans son désespoir, il est capable de tout. -,

— Oui, mais comment faire ?

Hésitants, ils allèrent franyer timidement à la porte par où Jacques étant sorti. A la. fin, Mme Peirault parut l'air sévere et réprobatcur :

— Madame.,, commença Madeleine.

- Mon fils m'a tout dit. Il faut vous en aller.

— Ah ! vous êtes Sa mère. s'écria RQbert.

on va peut-être pouvoir s'entendre avec vouel - Monsieur, je vous prie de respecter la douleur de mon fils et la mienne.

- Mais laissez-moi parler!.

- C'est inutile.

— Madame ,si vous saviez essaya de placer

Madd'ltine ,"

— Je sais que vous êtes celle qui a fait le malheur de mon fils ; je ne veux pas vous

-

èntepdre. Et Mme Perrault se préparait à sortir.

— Ah ! oui. vous êtes bien sa mère, s'écria Robert. mais comprenez donc. mademoiselle n'est pas ma femme !.

- Monsieur. la plaisanterie en pareil

cas.

- Mais puisque je vous affirme que c'est un moyen que nous avons imaginé, mademoiselle et moi, pour tâcher de connaître les vrais sentiments de votre fils.

- C'est moi. madame, qui suis aller trouver M. Robert, sachant qu'il était le meilleur ami de Jacques. Je l'ai mis au courant de tout ; je lui ai appris ma faute, mon repentir, et surtout mon désir de reconquérir Jacques, ca- j'ai toujours aimé votre fils, et cet amour contre lequel j'avais longtemps lutté par orgueil. je voulais le lui rapporter intact, en toute humilité, si toutefois il était encore temps.

— Alors, continua Robert nous avons imaginé ce subterfuge. Evidemment, c'était- scabreux. et je ne dis pas qu'il ait parfaitement réussi. Mais aussi, il est enragé, ce Jacques !

Mme Perrault se tourna vers Madeleine : — Vous m'assurez que vous aimez toujours mon fils ?

— Ah ! Madame, si profondément que je donnerais ma vie pour lui faire oublier toutes les souffrances que je lui ai causées.

— Alors il n'était pas besoin de tant de complications. Jacques n'a pas cessé de vous aimer et une franche explication eut mieux valu.

- Je vous le disais bien, Robert.

— Pardon, c'est vous qui avez exigé le stratagème.

- Attendez-moi, interrompit Mme Perrault. et je vous ramène Jacques. Il vaut mieux que ce scoit moi qui lui explique.

— Pour sûr, armrouva Robert.

Un moment après, Jacques tombait dans les bras de Madeleine.

Tandis que, discrètement à l'écart. Mme Perrault et Robert se communiquaient la joie que ce speetacte leur procurait.

— Mon Dieu, déclara Jacques, avec un soupir d'intense satisfaction, lorsque la première émotin fut calmée, çouvais-je supposer ce matin qu'il m'arriverait tant de bonheur à la fois et que je me retrouverais au milieu des trois êtres oui me sont les plus chers au monde.

— Mon petit, conclut Mme Perrault, des mains amies qui se cherchent, même dans l'obscurité, finissent toujours par se rencontrer.

Gustave Stéphan.

>

Une annonce dans i : L'ÉCHO D'ALGER

| f C'est de VÙr 1,1 ot*"-"Oee»» --

Les Courses de Perrégaul

ENGAGEMENTS DE LA PREMIÈRE

JOURNÉE

Perrégaux, 21 septembre. — De notre correspondant particulier :

Prix du. -Tretttng. Première manche r course au trot monté ou attelé en partie liée, 10.000 francs. Distance : lre roanche, 2.500 mètres environ : Mauvais-Singe, à M. Rlanquer ; YSer. à M. Brissona; Quolibet, à M. Bertin; Robinson à M. Loubier; Hoche, à M. Delisle ; Kalmia, à M. Lafforgue ; Quintaine, à MM. Hobolle et Denis; Quinquina, à MM.

Soler ; Rafale, à M. Giriru,

Prix des Fellahs. — Course pJate. libre réservée aux indigènes de la commune de Perrégaur. 800 fr. Distance : 3.000 mètres environ.

Les engagements sont reçus jusqu'au dernier moment.

Prix du Commerce. — Course plate : 2.000 francs. Distar.ce : 2.300 mètres environ. —

Querido, à MM. Remadin et Pérez; Victoire* à M. Benyamina; M&litas^à M. Delisle.,

Prix du Trotting. — Deuxième manche. Course au trop monté ou attelé, en partie liée.

IOwOOG francs. 2.300 autres eaviroa. - Mêpaes engagements que pour la première manche,

Pix du Gouvernement général. — Course au trot monté ou attelé : 2.000 fr. Distance :

3.500 mètres environ. Princette, à M. Mille ;

Lorraine, à M. DelisJe; Farceur, » M.-J'ouvre;

Rafale, à Ar. Grun.

Prix. Colonial de la Société spsrt&e cTEtv eouragemeni de Frn&ae. Course plate ze sé.

rie : 2.080 fr. Distance 2.500 mètres environ.

-- High. à M. Dermy ; Quérido, à MM. Remadin et Pérez.

Prix du Tretfttng. - Belle s'il y a lieu. Distance : 2.COO- mètres. — Mêmes engagements que la première manche.

DEUXIEME JOURNEE

Prix de la MaItltta. Course au trot monté ou attelé ; 2. f1'. Distance : 3.000. mè.

tres environ. - Mauvais Singe à M. Blanquer; Sirène, à. M. Brisson; Séduisante, à M. Roméo; Quolibet, à M. Bertin; Peter Milkes, à M. Loubier ; Hop, à M. Heclc ; Sapnir, à M. Jouve; Quiataine, à MM. Robolle et Denis ; Mutigny, à M. Bonelio.

Prix du Croissant. — Course plate libre entre indigènes : 1.(0) fr. Distance : 3.000 mètres environ. - Les engagements sont reçus jusqu'au dernier moment.

Prix de ta Ville de perrilJ.aux,' Course plate : 7.000 fr. Distance : 1.300 mètres environ. — Indienne, à îié. DCFmy; Le Vigilant, à M. Zermati; Miette, aux haras des QuatreChemins ; Vladivostock, à M. Delisle.

Prix de la Société d'Encouragement d'Algérie. — Course au trot monté ou attelé : 3.000 fr. Distance : 3.500 mètres environ. Princesse, à M. Mille ; Lorraine, à M. Delisle; Farceur à M. Jouve; Rafale, à M. Girin.

Prix des Chemins de Fer et Banques. —

Course au trot monté libre : 1.000 fr. Distance :. 4.000 mètres environ. — Grisailles, à M. Llédo Antoine ; Habra, à M. Llédo. Antoine; Royal, à M. Valverde ; Epsom, à M.

Ichoua ; Marquis, à M. Mas ; Risette, à M.

Ricaud.

Prix du Conseil général et du Syndicat dM

Eaux. — Course au trot monté ou attelé mixte, à réclamer : 3.000 fr. Distance : 3.600 mètres environ. — Sirne. à M. Brisson ; Quolibet, à M. Bertin ; Peter Milkes. à M. Loubicr; Hou. à M. Heck ; Irisée, à M. Jouve ; Listrac, 4 MM. Robolle et Denis ; Annamite, à M. Lopez ; Rafale, à M. Girin.

LES COURSES AU TROT

LES DEPARTS

Notre excellent confrère Colin, du Carnet de la Semaine, a entrepris le voyage de Vienne. (Autriche) et nous communique la réflexioii suivante qu'il a faite à propos des courses a.u trot et de leur agencement.

* On sait que l'hippodrome de Vienne est la perfection même, en ce qui concerne 1% disposition de la piste et les procédés utiliséSpour obtenir le maximum de vitesse chez l trotteur attelé.

« Je profiterai de l'existence des courses au trot, à Paris, écrit notre confrère, pour faire quelques observations que je serais très heureux de voir retenir par la Société du Demi-Sang, et cela dans l'intérêt du départ.

« On sait combien il est difficile au starter de donner un dépast dans les rendements de distances et surtout de le donner irréprochable. Il faut donc chercher par tous les moyens possibles à rendre la tâche plus facile. Je vous apporte Fun de ces moyens. Je ne l'ai pas inventé ; j'ai simplement noté la façon dont on procède à l'étranger, c'est-àdire à Vienne, où le goût du trotting est très développé.

« Dans, les rendements de distances le cheval ne doit jamais dépasser la ligne de son poteau de départ et le driver, dans ses évolutions. tourne toujours à droite, ne dépassant pas également la ligne des concurrents qui le suivent. De la sorte, chacun évolue dans le'space- qui lui est concédé et, en tournant du même côté, il évite toute rencontre dangereuse.. C'est simple dans son application et cela rendrait un véritable service aus-

si bien aux hommes qu'au starter.

Chez nous, il n'est pas rare de voir le start remonter la tête et vice versa ; toutes les distances se confondent avant qu'on ne donne le départ qui n'est pas toujours heureux, forcément. Et trop souvent il fait l'objet d'un Vol de la part d'un driver.

« On a toujours le droit de copier UJJ boa système. Si celui-ci était adopté par la Sb^ xiété du Demi-Sang, elle n'a.urait certâinement pas à le regretter. »

En Algérie, la question des départs a été résolue Dar les deux coups de fusil, le premier pour la mise en place, le second, cinq minutes après. pour le départ. Le systèmeest bon à la condition que les coups de feu ne soient pas tirés dans les oreiWes des chevaux, mais au centre de l'hippodrome. II n'est pas parfait car ce cui'^n appelle le « vol au départ » par un driver habile. pour ne pas employer un autre qualificatif, peut se Dïocluixc au vu de la fumée qui Drécède la détonaJion, Pour éviter la fraude on précbniso le départ au sifflet. moyen a cléi-à, parait-il. don&« d'excellents JX'suJtats. Quelle est la société qui l'essaiera chez nous ?

LES ALLURES

Puisque nous sommes sur fe chapitre « trot ». si nous causions un peu des allures? Les sportsmen n'ont pas perdu le souvenir des incidents, regrettables pour tout le monde, provoqués par les: allures de certains sujets et les mesures gui parfois en ont été la conséquence.

A la veille d'une saison qui s'annonce particulièrement brillante, il faut à tout prix que "les meilleurs trottistes s'entendent et soumettent aux sociétés un moven net, sûr ne laissaint pas la porte ouverte à la défilade ou à la discussion et sur lequel les juges se baseront pour. le cas échéant, prononcer un distancemenL Partant du nripeine exact, admis par tous les trottistes et amateurs que tout sujet « gagnant à la faute » doit être distancé sans oitic. on pourrait, croyonsnous, trouver, une solution ne prêtant à aucune équivoque et décider en même temps l'affichage pendant la course du numéro du cheval méritant le distancement.

Nous étudierons, bien entendu, ici. les suggestions qui pourraient nous parvenir sur cetta question.

Mauricet.

Allocations et Tournées Rensuelles

Kouba. le mercredi 21 septembre-, de 8 heures à 11 heures.

Hussein-Dey, jeudi 22 septembre, toute la journée.,

Birmandreïs, vendredi 23 seDtew.we. de 14 heures à 18 heures.

Les paiements non effectués seront remis, au mercredi 5 octobre à ta recejte * <PAteêr-J

Sud, 9, ma de Mulhouse,

Syndicat Commercial Algenen

Réunion du lurealJ du 20 s;pte",r. 1921

Présidence de M. J. Tarting, président Achat de tabacs algériens par faRés" française. M. le président expose ce qui suit :

A la date du 12 août 1921, le Syndicat Com-

Commercial Algérien avait demandé à M. le m,inistre des Finances de lui faire- connaître, pour l'année 1921, le programme des- achats de tabacs de la régie française en Algérie.

M. Mayer, ingénieur en chef, inspecteur du service Us tabacs, par lettre du 8 spternbre courant, a répondu qu'il se tenait à sa disposition pour lui donner wrbatemew, à ce sujet, les renseignements qu'il lui serait possible de fournir.

A la suite de cette correspondance, M, Tarting a eu un entretien téléphonique, le 14 septembre, avec M., Mayer, qui lui a exposé ce qui suit :

Les quantités fixées par département soat les suivantes :

Alger, 10.000.000 de kilos ; Constastine,

Q.,3W.oo() k}oQ.s ; Ora». rien.

Pouy le département de Constantine, le ministre a signé, pour plusieurs années, avec la Coopérative « Tabacco un contrat pour une quantité importante de quintaux de tabacs d'une qualité choisie par l'Administration. -

Suivant ce contrat, les tabacs seront payés à raison, de 32& francs, le quintal. Ce prix a été établi au consMaaeiîçement de l'année où les cours étaient encore élevés et au iatfmeût où l'Oa craignait la famine en Algérie.

Poux les planteurs de cette légion ne faisant pas partie de la coopérative. l'adminis tration est autorisée à leur payer le prix de 300 francs par quintal, soit 20 francs de moins. Cette différence a été prévue pour compenser les efforts de ce groupement, qui est au capital de 300.000 francs, et doit remplir, envers l'Etat, diverses .obligations.

Les manufactures de l'Etat ayant constaté une perte assez sensible dans les tabacs ir.rigués, après fermentation, le gouvernement a décidé de n'acheter que des tabacs cultivés ea- terres sèches.

En février 1921, M. Mayer a fait part de cette décision à M. Froger, conseiller général, et à deux planteurs de Boufarik et de Souma, qui étaient venus auprès de lui en délégation ; il les a engagés à la faire connaître aux colons, afin qu'il n'y ait pas de protestations au moment des achats.

Les tabacs du département d"r nécessitent une sélection par suite de leurs nombreuses variétés. Toutefois, les prix offerts aux belles qualités correspondent aux prétentions des vendeurs.

Quelques achats de tabacs irrigués ont pu avoir lieu à Hussein-Dey et à Blida ; cela est dû à une faute de l'Administration, mais depuis le 1er septembre, il a été formellement interdit aux eiHrepreneurs d'acheter de ces tabac, les quantités de tabacs non irrigués pouvant atteindre le chiffre de dix millions de kilos indiqué pour le département .d'Alger.

M. Mayer a fait observer qu il ne pouvait mieux avertir les colons qu'en précisant à leurs délégués les nouvelles conditions d'achat de l'Administration. Il appartenait à ces délégués de les signaler aux intéressés en faisant usage de la plus grande publicité possible.

2° Règlement transactionnel. — Les Chambres de commerce d'Alger, de Constantin, de Bougie, le Tribunal-de commerce d'Qran et les Syndicat' commerciaux de Bônc, Djidjelli, Mostàganem et Sétif approuvent les conclusions du rapport du Syndicat Commercial Algérien, en demandant l'abrogation de la loi du 2 juillet 1919 concernant le règlement transactionnel.

3° Exportation des pâtes alimentaires sur l'étranger. — Par lettre du 9 septembre 1921, M. h Gouverneur général répondant à .une demande du Syndicat Commercial, autorise l'exportation Sur l'étrang-er, d'ici la fin de l'année, d'un contingent global de 12.000 quintaux de pâtes alimentaires.

4° Construction de nouvelles écuries aux abattoirs d'Alger. — Ccrame suite à une réquête du 35° groupe (patrons bouchers), M.

Le Maire informe qus la Municipalité a décide de faire étudier sans retard, : par le service compétent, la possibilité de construire de nouvelles écuries à l'abattoir d'Alger.

D'autre part, 'pour donner satisfaction aux patrons bouchers. la Ville est disposée, pour l'avenir, à passer des baux de trois ans pour la location des écuries de l'abattoir.

5o Règlementation des numéros « W 16 ».

— A la suite de nombreuses réclamations des garagistes, le Syndicat est intervenu auprès de M. le Gouverneur général pour que la. réglementation des numéros a W 16 » soit bien précisép et ne donne plus lieu à des tracasseries de la part des employés de l'administration.

6° Fourniture des wagons. — Par lettre du 17 septembre 1921. M. le Gouverneur général fait connaître que le nouveau régime institué par les arrêtés précités a pour but, non pas d'assurer aux réseaux le recouvrement des droits, de stationnement dus pour le séjour prolongé du matériel dans les gares de départ, mais bien d'éviter, ou tout an moins de réduire la durée d'immobilisation du matériel et d'assurer, ainsi, l'exécution des transports dans un délai minimum.

Il n'avait pas échappé, d'ailleurs, à son administration, que le nouveau régime n'était pas sans présenter quelques inconvénients, mais. en présence des avantages à attendre de la limitation du nombre des. wagons réclamés aux besoins réels des chargeurs, il avait néanmoins paru plus conforme à l'intérêt général dR. prendre des mesures susceptibles d'assurer la sincérité des demandes de matériel.

En fait, les renseignements recueillis près des administrations de chemins de fer ou fournis par 1P service du contrôle, établissent que le versement des arrhes a donné d'excellents résultats.

C'est ainsi que de nombreux expéditeurs.

ont réduit considérablement l'importance de leurs dell\s. et reconnu qu'en réalité ces demandes étaient exagérées, quand ils ont dû verser des arrhes en rapport avec le nombre des wagons demandés.

L'institution des arrhes devrait donc être maintenue tout au moins tant que l'effectif du matériel n'aura pu être suffisamment accru pour que l'exagération de' certaines de.

mandes n'ait pas une répercussion fâcheuse sur la fourniture dès wagons attendus pour

des besoins réels et sincères.

loutefois, tenant compte des remarques formulées par divers groupements agricoles er , commerciaux, M. le Gouverneur généra) a invité les réseaux à examiner les modifications qui pourraient être apportées dès maintenant aux dispositions des arrêtés des 4 mai et 6 juin 1921 sans compromettre la fourniture rapide et régulière du matériel.

La réponse définitive des administrations de chemins de fer ne lui est pas encore parvenue ; il pense cependant qu'un accord, interviendra très prochainement pour réduire l'importance des arrhes, tout en augmentant le nombre des wagons susceptibles d'être demandés journellement par un même expéditeur.

Ce serait une amélioration sur le régime actuo]. en attendant qu'une satisfaction plus complète put être donnée au vœu du Syndicat commercial algérien. ,-

M. le- Gouverneur général aioutc que son administration suit cette question de très près et que, dès qu'il paraîtra possible de renoncer aux sanctions instituées pour assu-.

rer la sincérâté* des demandes de matériel, il ne manquera pas de provoquer les mesures nécessaires a cet effet.

Le Président : J. Tarting.

Pour extrait conforme :

Société des Tramways Aériens

A partir du 26 septembre courant., la Société des Tramways Algériens délivrera, à chacun des élèves fréquentant les écoles d'enseignen&ents );>l':u:ncure.. secondaire et profes«ionneïy eilr- fera la demande, une carte scolaire destinée à lui permettre de bénéficier de la réduction de prix sur la ligne de l'Hôpital du Dey à la Çolon-Y<>iro} et au

boulevard Ifm. pendant rannee scolaire ll1922.

En dejnandant cette carte, chacun des. intéressés devra remettre. à l'agent qui est

chargé de la délivrer, une photographie non collée de quatre à cinq centimètres de hautéur et de trois à quatre centimètres de larèur. La photographie est destinée à être collée sur la carte, qui sera rigoureusement personnelle.

————-————-——

La Vie Sportive

Callia-SportsK — Ce soir, 17 heures, entraînement foot-ball association, lieu habituel.

Equipiers plemieu désirant se déplacer à Boufarik dimanche, se faire inscrire ce soir, à. 18 h., 3& Vendredi, 18 h. 30, réunion du Conseil d'Administration à la Bourse.

A.S.A. (Groupe Fémina). — Ce soir, à 16 heures, entraînement aux sports athlétiques et bas- ket-ball. Stade ïBgas&OB.

Les membres du Conseil d'Administration sont tenue d'assister à la réunion d'aujourd'hui jeudi 22 septembre, à 18 h. 15, Café de la Valette. Or- dxe du jour tJf~t important. Présence indispensable. St. Q4iaiIlv<>q,* ATK le clQlCué, de l'A.S.B,

A5$ottiutM{k Sueetive St-Eugénoise (Section Fé.

.iaine.Ç& soir, à 18 heures précises, réunion au nouveau local. Préaeac^ indispensable de toutes les sociétaires. Ordre du jour très important.

Ctttt &p«rtU A(s.4roia^ - Entraînesaent au football association ce eoiy à partir de 4 heures. Tous éQitipi:e,rs disponibles au loeal à 3 heures. Dimanehe déplacement de la première éipt) à Bl:d, /CSAJSk — La ComwaissioTî de. te-anis iuyit* lesmembres, dames et i»es«ie«re, déstraet pratiquer Mo st, à eavoyer leur adhésion au secrétaire adjoint. an Café Cotonial, avant samedi 24 courant, à midi.

Cojaaasission de foot-ball, rémnion Café Colonial, vendredi 23 coaEaiarfc, à 18 b.e& JeuQi. entraînement au foot-ball en vue de la formation dea équipes secondes et troisièmes.

Conseil d'Administration. Réunion extraordinaire au Café Colonial Vendredi, 18 heures.

T.S.F.S.F. — Demain, vendredi, réunion du Conseil de la FatiQu à. 20 h. 30, Café Colonial.

MM. les présidents de clubs ayant des sections féminines- et n'ayaat pae été représentés à la réunion précédente, eont priés d'e»voy«r un délégué.

COMMUSKATIONS

SyINioat du Pwsennali Civil des Magasin et SwrviM9 AdDiMistiatiîs 48 la au";' — Réunion générale du pertoniael civil, syndiqués ou non, des services de santé, Iate»dkau«es, Eecrutjuaeftlu Etajs-llajor, Fensioaa, Centre d'Appareillage, CotB* de troupe et H' Cotps.

Vendredi, 23 septembre lm. à 6 heupes du soM, Bourse du Travail, rue- Massiou-de-Clerval. Ordre du jour : Licenciements;

Syndicat Commerciai .l:\lgérleo. — Les. minotiers du département d'Alger se réuniront aujourcMtui jeudi 22 septembre, à deux heures et demie du soir, au Syndicat Commercial Algérien, Palais Consulaire.

Artistes Amateurs d'Alger. — Jeudi, 22 courant, répétition de comédie au local habituel, a 18 h. 30 ; vendredi 23, Conseil au bar Colonial à 20 h. 30 ; samedi 24, répétition d'osehestFei. à. 18 heures, chez M. Cappiello, 5, rue Drouillet, Amis Réunis des R.T.T. — Sa.i 2A. gra«4 bal à 20 h. 30. Dimanche 25, matinée dansante à 15 heures, et- soirée à 20 h. 30.

Salle. Exposition,. 5 pour cent réduction'aux sociétaires. et militaires non. gradés.

Comœdia. — Membres du Bureau, réunion à 19 heures, chez M. Karsenty, pianiste.

INFORMATIONS MARITIMES

du 20 au 21 septembre

Arrivées. — voil. esp. Laud. d'Alicante, avec d. m. ; rem. holl. Roma. de Rotterdanas.

rel; vap. fr. Ville de Majunga. de Rouen et Oran, avec d. m. ; voil. fr. Sa.n Guiseppe, de Djidielli, avec traverses ; voil. fr. Antoinette, d'Oran, avec Coaltar ; vap. fr. Ma.nouba. de }Xa.rseill> avec d. ru..

Départs. — Vap. fr. Béréniçe, pour Huelva. avec d., m. : vap. fr, Nelly-Lasry_ pour Rouen, avec d. m. ; vap. fr. La Marsa* pour P-ort-Vendres. avec d. Dit. : voil, ital. Luisa Vcrdérame, pour Kénitra. avec ciment ; van.

fr. Wilfred. pour Tunis avec d. mL; voil.

Itak Assunta. pour Naples. avec poisi. salés; voil. ang. Basilide. pour Gibraltar, avec tabae-; var. fr. Maréchaii JoifÈre,- j^eur avec d. m. ; vao. holl. Roma. pour Venise, rel. ; van fr. Maréchal Foch, poui Marseille avec d. n*. ; voil. esp. San José, eaux Cap de Fèra. avec Of.£'C.

ÉT.A. T-OIV:IL

Haissar.e«s a Sot" 1821. - Schœttee William ; Azuard Françoise ; Coh- BenM.. ; Thoraval Georges ; Adjus Roger ; Vataf Lucieane ; Puchol Henri ; Buiz Vincent ; Laurent Eliane; Taperet Paul.

Décès du 21 septembre 1921. -:- Pallliser Jean Laurent, 53 ans ; Llobell Vincent Philippe, ?

mois ; Bertomeu Francisco, 57 ans ; Zarrouati Abraham, 57 ans ; Rovirat Jean, 2 mois ; Ben Barok Guenouna, veuve Fredje. 86 ans ; Carrier Eadoxie, 61 ans ; Forner Robert, 8 moi& ; Pite" Camille, 63 ans ; Palacio Marie, vouvo Diaaa»> che, 71 ana ; Gaiidet ijeiuy, 20 mois.

Les ôpeeTfleites

THEATRE DE L'ALHAMBRA, - Abonnements. — On "peut dès aujourd^Inii, aw guichet de location de l'Alhambra, se faire inscrire pour les abonnements aux premières et aux matinées.

Abonnement aux 46 premières, payable, moitié en Souscrivant et moitié à la 246 représentation.

Abonnement aux 35 matinées, payable en souscrivant.

Les abonnements seront délivrés an prix, net des places, c'est-à-dire sans hJSBtlon.

Les abonnés - de la saison dernière sont informés que leurs anciennes places leur sont réservées pendant 48 heures.

Prix des places, toutes taxes comprises : Fauteuils d'orchestre, de balcon, loges de balcon. 6 francs la place ; Stalles d'orchestre, 4 francs ; Ze galerie et Circulation, 3 fr.; Amphithéâtre; 1 fr. 50. Location 10 en sus.

Guichet ouvert "au théâtre, le matin de

10 à 12 heures et l'après-midi de 14 à 18 h.

Les personnes désireuses de faire de la publicité sur le rideau-annonee de l'Alhambra, sont priées de s'adresser à M. Ch. Malinconi, 2, rue Dumont-d'Urville. Tél. 6-84.

M. Domerg-ue, contrôleur général de l'Alhambra serait reconnaissant aux habitués de l'Alhambra de bien vouloir lui indiquer un appartement.

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SPLENDID CINEMA, SELECT, 9, rue de Constantine, — Mat. 4 h., avec un nouveau et magnifique programme : LA MAISON HANTÉE (uclu&lv.it. Caumonî), drame de toute beauté en 4 parties, interprété par des artistes de premier plan. Caumont-Journal donnant les actualités les plus intéressantes de - la semaine, et uik- cique désopilant : FATTY A L'ECOLE. En soirée, au SPLENDID PLEIN AIR, rue Waïsse, à 9 heures, même programme.

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CINEMA OLYMPIA. — Salle la plus kaiche et la mieux aérée. — Matinée 4 h. 30, soirée 9 h. Dernières du très beau drame : INNOCENTE ET COUPABLE J MYSTERIA (9e et dern. ép.t. Corn. Loc. Tél. 19-07.

TRI AN ON PALACE. - Aujourd'hui, matinée cinématographique à. 3 h. 30, soir. 9 h. :

LE SONCE D'EVELYNE, dr.; MYSTERIA (4e épis.). Sur scène, succès des Los. Ragas.'

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BRASSERiC OU GOQ HARDI, — Concert instrumental toujours le mieux choisi, musique la plus savante. Concert vocal le plus varié. Terrasse la pins agréable, lumières tamisées par les frondaisons. L'idéal du confort par ses sièges de repos.

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CRAND CINEMA DU PLATEAU-SAULIÈRE. — Mat. 4 h., soir. 9 h. : Ult MILLION DANS UNE MAIN D"ENFANTI conte romanesque ; WILLIAM BALUCHET, RG-t DES DETECTIVES (4e ép.).

, —— m » J - -

VARIETES CINEMA. - Mat. 4 h., soir.

9 h. : LES TRACES MYSTERIEUSES, drame ; LES CAPRICES DE MARION, coméd.

je»

ALCAZAR CINEMA. — SOIr. 9 h. : UN BRILLANT POLICEMAN, comédie; CHARLOT TRAVAIL-LE, comédie.

'e Oe

B CINEMA PALACE. — Mat. 4 h., soir. 9 h.

L'AMOUR ET LA HAINE, drame ; WILLIAM BALUCHET, ROI DES DETECTIVES (3e épis.).

LES CONCERTS D'ALCE- T,OU-:UST.

16e concert d'été. — C'est ce soir, jeudi, que cette dévouée société cle musique clôturerj ses concerts d'été sur la place du Gouvernement.

Voici les morceaux qui seront exécutés à

21 heures, sous la direction de M. Jean Jeanson, avec le gracieux concours de la cliqua des Gymnastes Saint-Eugénois, dirigée par M. Casagrande :

Bab-el-Oued, pas redoublé , avec clique Goitre; Si j'étais Roi ouverture, Adam Nelly. marche triomphale, Benoît ; Ptk;¡ des Pierrettes, Allie-r- Hermionne, fantaisie, Sali ; Alsace-Lorraine, avec clique, Ben.

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Réunion à 20 h. 45 sur la place. Tenue et instruments.

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M. et Mme A s «tan* Fiedj et 1^ 1\?Bensim?m ges ; M. et Mme S. Freclj ; Mme et * N. BenslIuOll et leurs enfants ; Mate el> 24. onen et lum-9 enfants ; M. et Mme Jemb Baruch et leu.rs en.

fants ; lea familles FrMj:, Bft < Drida, XarOualid, Zéraffa, Marcha, Iklaïclte, Drlda, Karsenty et Neboth ont la douleur do faire part à leurs amis et connaissances de la perte cruelle qu'ils vieanent d'éprouver en la personne de

Madame veuve Simon FREDJ

née B ABU CM

leur mère, ralld-nt.èze. belle-mère, soeur, tante.

cousine , alhée décédée le 21 septembre 1921, àb l'âge de 86 a~

Et vous prient de bien voll)oir a&aùmr à ses obsèques. qui auront lieu jeudi, à IQ heures du matin,

Réunion au domicile mortuaire, 16, rue r> e^na" chère.

M.- Janolis, espert en cempt~HM~ près les V1bonaux d'Alger et Mme, IIOO Jean et leur fille Paule ; M. Hector Jean, expert en comptabilité &«èa lM. tribunaux d'Alger, et Mme, n®* * tois ; Mme Yve Janolin, à. Vif (Isère) ® vve Courtois ; Mme et M François Janom maIre de Fontaine (Isère ; Mme et M. Henri Chagrot.

employé au P.-L.-M., et leur fils Ilectar ; M. et et Mme Victor Roizon et leur Ms fl(

Vizille. (Isère) ; M. et Mme Antoine Laffont et leurs eafants ; M. et M:l!IW J-~Mt Bt&n~ taire à Vit (Isère), et leurs enfants ; les familles

Melmoux, Trouagie», Gautier, Elipél'iquette en quier ont ls. croulup de vous fa.a.e part de la perte cruelle qu'ils vienneat d'érouver an la personne de

O dett*~Hétt»e JAMOLIN

leur fill" soettr, petite-filbe, a,rl'wj;e pt'4ite-fiU&.

nièse e4 cousme, décédte lit Al»er>, le 21^» mbr® dans son tl'el.lBe. wtûiK et vous pri*M d'assis~ ter it ses obsèques qui auroat lieu a J uiUi à quatre heures et demie. Bertlie.

Réunion au domicile morruaire, 5, rue Ber+ha.

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OFFICE D'ETAT-CIVIL. (h. nti1 et CIe).

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Le Conseil d'Administration - SyndIcat dtl

Personnel du vree- de. Santé prW lea camara- d.ee d'assister aux obas^ues d& 18111' regrette

JULES-HONORE

décédé hier à l'hôpital civil de M tjetaplia.

Réunion à l'hôpital, aujourd'hui, à deux heures de l'après-midi.

REMERCIEMENTS ET AVIS DE MbbSG

M. et Mme Barès Paul et leur fils ; Mme et M. 'eiJi. Victor ; M. a*. Mine Rares AUguaia et leitra Hs ; Mme Vve AUJIQ Touret de Ml- lhias remercient bien sincèrement toutes les personnes qui leur ont témoigné de touchantes * ques de sympathie à l'occasion du décès de leur regrettée

Marie BARES, née TOURET

née TOuret et vous prient de bien vouloir assister au sel'

vice funèbre qui sera célébré samedi 24-septembre 1921, à 8 heures du matin, en l'église Samt-Bonaventure

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REMERCIEMENTS

M S? Albou, professeur au Lycée d'Alger, ou tous les siens, remercient bien sincèrement tou.

tes les personne qm. leur ont ténâoigmé tant de marques do sympathi. e a 1 occasion cUceB de leur très regrettée

Madame S. ALBOU, née Berthe AZOULAY

née Berthe Azoutay survenu le 13 septembre 1921- -4e

ERRATUM. — Il a été omis dans l'avis de à/Jo cès de jean AOVI RA

paru dans l'6et<« d'Alger d'hier, M. et Mme An.

dré Martinot et leur flUe.

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DANS LES DÉPARTEMENTS

(De nos Correspondants particuliers)

Département d'Alger

BOUFARIK

Avertisseur d'inoendie. — Le maire de la Ville de Boufarik informe les habitants que la sirène électrique servant d'avertisseur d'incendie. sera mise en mouvement tous les âimîiBchcs matin, à 9 heures précises. afin de s'assurer de son bon fonctionnement.

Naissance. — Un gros garçon du nom de Georces-Louis chez Madame et M. Julien Robelin, caissier à Facnce de la Compagnie Algérienne de Boufarik.

Nos sincères compliments aux parents et souhaits de longue vie au nouveau-né.

BIRTOUTA

Conseil municipal. - Le dix-huit septembre le Conseil municipal s'est réuni en session extraordinaire sous la présidence de M.

Coudray, maire.

Non sans protester, il vote Ja somme de 2.345 francs qui lui est demandée comme lestant due dans le contingent des traitements de porteurs de contraintes.

Emet un avis favorable au projet de classement d'un chemin dans la vicinalité orditoaire.

Demande une subvention d; 20.000 francs pour travaux intéressant la population - indigène.

Demande le rétablissement de la quininisation et fait des propositions pour 1922 pour

la réorganisation de la lutte antipaludique.

Emet le vœu que la colonie fasse procéder au curage de l'oued Grigue.

Vote un crédit de 500 francs pour honoraires dûs à l'architecte communal.

Vote un crédit de 150 francs pour analyse d'eau potable et décide d'en continuer le IJwjet.

Renouvelle les diverses commissions.

Décide des réparations au groupe scolaire zlt de faire porter du gravier sur la place publique. 1

A ce sujet il convient de signaler que nos édiles ont offert de porter gratuitement une certaine quantité de gravier, il serait à Souhaiter que l'exemple soit suivi.

FORT-DE-L'EAU

La Société Musicale « Les Enfants de Fortde-l'Eau donne un grand bal le dimanche 25 courant, dont le bénéfice sera versé à la liste de souscription du Monument aux Morts pour la France.

Les prix d'entrée seront : cavaliers, 2 fr. ;

dames, r fr. ; enfants o fr. 5-.

Nui doute que la population se portera en foule à cette soirée étant donné son but pa*

CUYOTVILLE

Accident. '- Dimanche au soir, vers 10 meures 15, l'indigène Mohamed ben Ahmed., de passage, pris légèrement de boisson, eut .la malencontreuse idée de se coucher sur le ioarapet de la place Marguerite au coin de la terrasse du Café du Roulage. Tout d'un coun et on ne sait comment, aux yeux dé, nombreux consommateurs qui se trouvaient sur la terrasse, l'indigène voulant probablement se retourner tombait dans là place Margueritte d'une hauteur de cinq mètres.

immédiatement le garde indigène Aïbelhadi qui se trouvait on tournée de ce côté se précipitait à son secours ainsi d'ailleurs que d'autres personnes, notamment M. Cutzach, ancien infirmier et conseiller municipal oui, constatant la -. gravité du cas. l'indigène vomissait le sang et se plaignait de fortes douleurs manda le docteur Le Rochais. Celuici ne put venir qu'une heure après et ordonna son transport à l'Infirmerie Communale où il fut admis d'urgence, le docteur ayant constaté une fracture du poignet gauche et des contusions internes.

Hyménée. — Nous apprenons le prochain mariage de Mlle Rose Pc,.. fille de notre ami M. Pons, conseiller municipal entrepre"

neur de peinture et M. Assante Robert. fils de M. Assante Joseph, propriétaire au, plateau de GuyotvUle.

Aux futurs époux nos meilleurs vœux de bonheur et aux deux familles nos bien vives félicitations.

L'ARBA

Tombola. - Dimanche. 18 septembre. a eu lieu le tirage de la tombola. Voici les principaux numéros gagnant :

Le numéro 2375. une bicyclette ; le n° 1941, une montre. bracelet or; le n° 1835. un tour de cou or; le n° 1168. 1-000 kilos de chaux hydraulique; le n° 19o7, un mouton; le n°

2190, un fruitier argent; le n° 403. un bol à sucre vieil argent ; le n° 1416. un cabaret argent ; le n° 2363. un sucrier vieil argent.

58 autres lots divers dont les numéros suivent :

0055 1318 2415 3696 4529 0332 1416 2544 3844 4616 0351 1806 2684 3839 0403 1835 2829 3851 0529 1941 2908 3856 0688 1945 2975 3863 0704 1956 3061 4001 0718 1957 3084 4042 0663 2055 3388 4044 0974 2110 3391 4114 0975 2190 3411 4250 1053 2231 3516 4358 1082 2327 3533 4427 1087 2363 3551' 4475 1116 2386 35S9 4483 1168 2393 3695 4513

Les lots devront être retirés avant le 1er octobre. Passé ce délai ils resteront acauis au comité..

Le comité des fêtes remercie vivement la.

population Qui a participé au succès de la tombola.

ROVICO

Fête des dimanche 25 et lundi 26 septembre. — Samedi soir, grande retraite aux flambeaux avec le gracieux concours de la Société de musique de l'Arba.

Journée du dimanche. - Course de bicyclette cantonale, à 14 heures : (r prix, 40 fr. ;

2' prix, 20 fr. ; entrée, 3 francs. Jeu du pot cassé. Jeu de la poêle. Concours de la plus belle grimace. Course à pied (ommunalel.

Course à la bougie. Course en sac. Jeu de ciseaux.

Après .les jeux, matjnee-sauterie et distribution de bonbons aux enfants.

Journée du lundi. — A 2 heures, Course de chevaux au trop monté ou attelé (communale) : 1er prix, 100 fr. ; 26 prix, 50 fr. :

Prix d'entrée, 20 fr„ Minimum 4 coureurs.

Course de chevaux montés : 1er prix, 40 fr. ; 2* prix, 20 francs. Prix d'entrée, 5. francs.

Minimum quatre coureurs.

Grande fantasia arabe.

Grand bal arabe pendant les deux jours.

Pendant les. deux soirs grand bal.

Orchestre, illuminations et décoration de la maison Spinoza, d'Alger.

Des emplacements gratuits seront réservés aux marchands forains qui pourront s adresser à M. Forga Martin, secrétaire trésorier.

Le meilleur accueil' sera fait aux personnes qui voudront bien nous honorer de leur présence;

Le président d'honneur Dumas, maire ; président. Brès Paul pèrc; vice-nrésident, Mourgues Marceau; secrétaire-trésorier, Forga Martin. *

ROUIBA

Fêtes de Rouiba. — Liste des numéros gagnants de la tombola non retirés :

297 326 405 603 803 1306 1380 1441 1997 2233 2238 2407 2412 2490 2500 2504 2517 2629 2688 2857 3195 4246 5284 7923 8162 8371 8440 8485 8505 9420 9985

Les lots non retirés le à octobre seront acquis au comité.

Musique. Solfège. — La Société Les Amis de Rouiba informe les jeunes gens et adultes que les cours de solfège seront repris, à partir du mois d'octobre. Se faire inscrire jusqu'au 3 octobre, dernier délai, au siège de la Société, ou chez le chef.

Fêtes des conscrits de la classe 1922. Les jeunes gens de la classe 1922 organisent, pour les 24 et 25 septembre courant, une grande fête de jour et de nuit. Une erreur

regrettable l'a fait intituler. Fête des Vendanges 1. Le désastre du vignoble contraste trop avec cette appellation, et nos jeunes gens ont trop le sentiment réel pour fêter la tristesse qui nous atteint tous.

il faut lire : « Grandes fêtes des conscrits de Rouiba d. Cette fête, qui s'annonce exceptionnellement brillante, a été placée sous la présidence d'honneur de M. Louis HumBert, maire, M. Vernet Edmond, adjoint, et du Conseil municipal. Rien n'est négligé pas nos futurs poilus pour lui donner le plus bel éclat. Nous relevons au programme de nombreuses réjouissances, pour le dimanche,, de quoi contenter les plus difficiles. Apéritifconcert. Sauterie, jeux divers, et les deux soirs, grand bal, orchestre de 15 musiciens de choix, qui feront entendre un répertoire inédit. L'éclairage et la décoration seront merveilleux, et la coquette place de la Mairie, étincelante de mille feux, sera parée comme aux plus grands jours de fêtes.

La tâche entreprise par nos conscrits est lourde, aussi les félicitons-nous de leur audace et leur souhaitons le plus franc succès.

FONDOUCK :- Fête locale. — La fêta locale, aura lieu les dimanche et lundi 9 et 10 octobre prochain.

L'organisation en est assurée par notre jeu ne société musicale et tout fait espérer que cette fête sera des plus réussies. Un avis ultérieur indiquera le programme des jeux.

Des emplacements gratuits seront réservés aux forains, qui devront se mettre en rapport avec M. Gachet, au Fondouck.

DOUERA

Les fêtes. - Nous apprenons avec plaisir que les fêtes annuelles ue cette charmante localité auront lieu les 8, 9, 10 et 11 octobre prochain. Un avis ultérieur et des affiches feront connaître lo programme des réjouissances qui dépasseront certainement tout ce qui. a été fait jusqu'ici, étant donné la compétence bien connue des organisateurs.

Des emplacements gratuits seront mis à la disposition des marchands forains. L'adjudication des divers jeux aura lieu le dimanche 25 septembre courant, à 10 heures du matin, sur la place de la Mairie.

DELLVS,

Ftançailles. — Nous sommes heureux d'apprendre les fiançailles de notre jeune concitoyen Armand Billet, fris de - Mme et M. Hillet Henri, propriétaire et entrepreneur à Dellys. avec la toute charmante Mlle, Morabito Antoinette, fille de M. MQrabito. commençant à Dellys. Nos félicitations aux parents et nos meilleurs vœux aux futurs époux.

Mariage. — Samedi. 17 septembre, a été célébré à Dellvs le mariage de M. Gouget, architecte à la mine de l'Ouenza, avec Mlle Scheid, institutrice à l'Ouenza. sœur et belle-sœur de, Mme et M, BolL propriétaire à Dellys.

Fêtes communales. — Les fêtes de Dellys des 4. 5 et 11 septembre viennent de se terminer a la satisfaction de toute la population.. - h.'

Lors de l'inauguration du stade militaire, devant toute les troupes de la garnison, le général commandant la division d'Alger, M.

Deshayes de Bonneval, a remis la rosette de la. Légion d'honneur à notre sympathique commandant Guibert, ainsi que plusieurs coiations aux parents de nos braves enfants tués à l'ennemi et à de nombreux mutilés.

Les épreuves sportives ont donné de très beaux résultats. Plusieurs premiers prix ont été attribués au Cercle des Sports d'Alger.

Le tournoi de foot-ball a été gagné par l'A.S.D. de Dellys par un but à zéro au Cercle des Sports.

Nos félicitations à M. le commandant Fal.

gos et à M. le capitaine Adler, pour l'organisation de leur superbe stade, qui permettra à toute notre jeunesse de se livrer à tous les sports et à la préparation militaire.,

Les jeux nautiques de lundi ont été parfai- tement réussis et fort appréciés du public.' Pendant les soirées de bal. une foule de danseurs tourbillonnaient sur le dallage de la place Carnot, devenue trop petite pour une telle aflfuence de couples.,

En somme, on. a pu 'avoir d'agréables journées, grâce à notre comité d'organisa tion civil et militaire. Aussi nous leur rcssons toutes nos félicitations.. j

Tombola. - Numéros ga-g-mm t

3 16 31 36 54 gf 94 m 113 115 117 135 138 139 142 lM 171 175 182 191 197 880. 225, 228 23$243 249 86a 272 294 306 310 31» 361 363. 36* 397 423 433 441 449 464 473 490 500 501 513 525 577 578 595 613 650 662 678 700 710 7e6 729 730 74 £ 746. 765 776 782 793 805, 806 811 843; 851 865 869 879 890^ 897 900 901 905 91r 9t2 966 967 1005 10U 1023 1038 1045- 1070 1084 1094 1107 1113 1122 1130 1156 1165 1167 118* 1190 1192 1206 1221 1238 1239 1252 1273 1285 1304 1316 1 330 1331 1333 1341 1343 1348 1361 1367 1368 1388 1389 1415 1419 1422. 1450 13 1497 1510 1515 1530 1552 1553 1555 1560 1562 1570 1594 1604 1618 1621 1623 1632 1637 1642 1647 1670 1671 1683 1704 1751 1761 1773 1776 1777 1812 1843 1856 1861 1862 1869

Les lots non réclamés à la date du 30 sep- tembre 1921 resteront acquis aux fêtes et seront déposés à la Mairie.

CARNOT

Fêtes annuelles. — C'est par une chaleur tropicale et orageuse que les fêtes de notre cenrre ont eu lieu, ce qui n'a pas tmpêch» une foule nombreuse d'y participer. Les nomr Lreux divertissements et attractions, ainsi que lor panoplie des trophées, de guerre ont suscité la curiosité des étrangers.

Les boulomanes s'en sont donnés pour l'obtention des prix attribués. Deux concours de boules, dotés--chacun d'un premier prix de 75 francs, ont été enlevés, l'un par le grjnjpô Maltardivé, Renier, Capella, l'autre par Gounelle, Gomila, Paseron, des Attafs.

Les tirs au fusil et à la carabine ont attiré de nombreux amateurs dont nous donnons ci-après les noms des lauréats :

Carabine 6 mill.. : 1er prix, Tocsca Séraphin, 48 p.;; prix, Morand, 47 p.; 3° prix, Baltardive père, 47 p.

Pupilles : 1er prix, Schneider fils, 47 p.;

2e prix, Gérard Baltardive, 46 p.

Fusil de guerre : 1er prix, Baltardivc père, 49 p.; 2e prix, Chckalil, 49 p.; 38 prix, Ha-

choud, 49 p.

Pupilles : 1er prix, R. Junillon, 49 p.; 26 prix, L. Roudot, 48 p.

Les courses et les sauts avaient réuni quelques. partants dont les vainqueurs ont montré leur performance :

100 m., 400 m. et saut en hauteur, 1 m. 50 : 1er' prix, Ravenay, de Kherba ; 26 prix, 100 mètres, Séraphin Toesca ; 2° prix, 400 m., Pierre Humbert.

A signaler la disqualification de notre champion du saut en hauteur, Edmond Paillard, qui s'est vu disqualifier à 1 m. 30, mais continuant les sauts, a franchi 1 m. 55. Le comité, pour l'encourager, lui a attribué un prix de consolation égal au 1er prix. Le lauréat du Saut n'ayant franchi que 1 m. 50.

Nous avons eu le plaisir de constater la joie des tout petits lorsque le moment fut venu de la tombola enfantine. Les jouets distribués à profusion firent les délices des enfants et des parents.

Les bals, très bien illuminés et décorés, attirèrent une centaine de couples qui ne cessèrent de tourbillonner jusqu'à 3 heures du matin, tant l'orchestre du maestro M. Dardel était entraînant.

La tombola-réclame ne put être tirée par suite d'un programme trop chargé. Le tirage en a été effectué le dimanche suivant et sommes heureux d'en faire connaître la liste des numéros gagnants, dont les bénéficiaires n'auront qu'à réclamer les lots avant le 1er octobre :

6 18 27 44 60 67 109 125 135 147 173 200 217 241 277 281 290 346 364 400 447 508 526 601 633 681 691 708 747 783 829 863 883 909 958 966 1018 1167 1174 1201 1211 1240 1241 1245 1259 1287 1288 1328 1355 1385 1450 1479 1505 1508 1543 1582 1653 1656 1697 1701 1748 1755 1788 1859 1926 1945 1979 2001 2045 2060: 2065 2066 2Q68 2085 2130 2154 2173 2189 2215 2224 2246 2275 2290 2301 2316 2376 2377 2434 2489 2499 2523 2558 2571 2596 2651 2661 2692 2693 2717 2721 2764 2872 2911 2967 2968 2971 2976 2988

Le comité adresse Ses meilleurs remerciements aux généreux donateurs qui, par leur offrande, ont contribué au succès des fêtés, de Cariiot.

HANOTIAU

Lee Fêtes. — Les Têtes annuelles de Hanoteau, grâce au concours tout dévoué et intelligent des- ora¡aaisa.te\W:Ss- ont un brillant

sjuccès», -

Les courses de chevaux et à l'anneau avaient attiré beaucoup d1 étrangers des centrer environnants, qui aussi ont pris part aux jeux de boules. et autres.

Pendant deux soirées, dans un bal rustique, brillamment ilhminé. tourbillonnèrent jusqu'à une, heure très avaocée; cre nombreux couples entraînés au son- d'un orchestre- composé de l'élite des musiciens de Ténès.

Tous se sont quittés en se disant : A l'année prochaine ! a

Département d'Oran

MASCARA

Un télégramme de M. Steeg. — Aux souhaits de bienvenue que M. Louis Martin, maire, lui avait adressés au moment de son arrivée à Alger, M. Steeg, notre nouveau gouverneur général, a répondu par le télégramme suivant T

« Alger-Palais d'Eté. Gouverneur irénéral

Algérie à Louis Martin maire Mascara.

très sensible aux souhaits de bienvenue que vous voulez bien m'adresser, je vous en remercie et vous prie d'être mon interprète auprès population tout entière;, je compte Sur votre collaboration, à l'œuvre de concorde et de prospérité dont le Gouvernement m'a chargé. — Steeg. »

Une lettre de M. Steeg. — A l'adresse de bienvenue qui lui avait été télégraphiée par le Comité de Concentration républicaine de Mascara, M. Steeg, gouverneur général de l'Algérie, a fait parvenir à M. Pascal Muselli, vice-président du Comité et conseiller général, la lettre suivante :

« Monsieur le Vice-Président,

« Vous avez bien voulu, vous faisant l'interprète des sentiments du Comité de Concentration républicaine de Mascara, m'adresser vos félicitations et vos souhaits de bienvenue' à l'occasion de la réunion organisée pour recevoir M. le sénateur Gasser et M. le député Petit.

« Je tiens à vous exprimer mes plus vifs remerciements et je vous prie d'être mon interprète auprès des membres du Comité de Concentration républicaine de Mascara, qui peuvent être assurés que j'attache le plus grand prix à la sympathie et au concours des républicains dévoués à la prospérité de l'Algérie.

« Veuillez agréer, Monsieur le Vice-Président. l'assurance de ma considération très distinguée.

« Le gouverneur général,

« T. STEEG. »

Notre prochaine saison théâtrale. - M.

Bernard Carreras, directeur de notre scène pour la saison d'hiver 1931-1922, apporte actuellement le soin le plus minutieux au recrutement de la troupe de tout premier ordre, dont il a à cœur de doter notre ville pendant les quatre mois qu'il passera parmi nous.

Des renseignements particuliers qui nous sont parvenus nous permettent d'annoncer d'ores et déjà à nos lecteurs l'engagement de

M. Bélery. premier ténor d'opérettes, qui fit la saison dernière à l'opéra du Caire, où il obtint un gros succès.

Nous publierons en temps opportun le tableau complet de la troupe.

Au tribunal. — Par décret paru au Journal Officiel, M. Loumaigne, juge au tribunal de Mascara, a été chargé du règlement des ordres pendant l'année 1921-1922.

AIN-TEMOUCHENT

Facilités de transport accordées aux familles des Morts pour la France. — Ont droit à un voyage gratuit sur terre et sur mer une fois pai an : -

Les veuves ascendants et descendants ; les frères, sœurs des militaires et marins orphelins et célibataires morts pour la France.

Ces mêmes personnes peuvent user de leur droit annuel au voyage gratuit pour aller assister à l'exhumation du corps de leur îarent lorsqu'elles sont avisées Qu'elle doit avoir lieu en vue de la restitution du corps Qu'elle ont réclamé. Au cas où il .ailit d'al-

br ri > 'date: fwe assister à rtiOA' du rue tfu. transfert demandé- nar- la famille, et uniquement dans ce cas. si à défaut d'autra ayant droit, la veuve ou le seul ascen#a®< survivant du militaire décédé est impotent ou- hors d'état, pour eau se de santé de faire le vovasre. il veut se faire remplacer par ua seul des proches parents du défunt choisi 0-: clusivement uamni les frères. sseuPS; oD£les..

tantes» n-evewx. nièces.

Ont droit également à un voyage gratuit sur teujfi et sur mer en 3e classe (aller et retour) les veuves. ascendants et. descendants des militaires disparus, désireux d'ailes enf pélériaage sur le lieu de la disparition certifiés - les documents officiels. Les intéressés se trouvant dans les conditions peuvent s'adresser pour renseignements à M. G Gouverneur général de H Algérie,

Département de Constantine

SETIF

Challenge des Hauts-Plateaux Sétiflens. -.a Voiri les résultats techniques du challenge organisé, dimanche 11 courant, par le Groupement Sportif Sétifien. au Stade Militaire de Sétif. sous le patronage des autorités civiles et militaires :

Course do 100 mètres, finale, — 1. Pages,; en 11" 3/5 ; 2. de Champeaux ; 3. Bouzouza, tous du G.S.S._l 4. Zammouth. du 3' Ia" ves.

400 mètres, finale. - 1. Bouzouza. 5iV' 3;5 ; 2. de Champeaux 3. Cornetto. S.O.S.; .i Parmentier. S.O.S.

800 mètres. — Bouzouza, Xibeiras, de Champeaux. tous du G. S. S.

S.L.S.E. - 1. Corchinoux. S.O.S.. 3 m.

11; 2. Nisard, Sétifienne; 3. Cornetto; le Xibeiras. -

S.L.A.E. — 1. Parmentier. 5 m. «0 ; linier. G.S.S. i 3. Bouzouza; 4. Oliviéri, St O.S.

S.H.S.E. - 1. Daumarie G.S.S.. 1 m. 38 2. ex-aequo. Xibeiras et Nisard ; i. Corchi noux.

S.H.A.E. - 1. Molinier. 1 m. 57; 2. C„ orJ.

chinoux ; 3, Deluca, Sétifienne ; i. Mauma-' rie *

Perche. — 1. Nisard. 2 m. 90: 2. )[orea;.¡.

Sétifienne; 3. Pailhas. S.O.S._: 4. Pagès.

Poids de 8 kg. — 1. Bouzouza, 8 m. 02 ; ï. Ligomari, Sétifienne. 8 m. 60; 3. Xibei* ras ; 4. Daumarie.

MM. Agostinetti et Chappuis. membres uii m. 3.5 ont atetint hors chaHcnee. le l6* 9 m. 35 le 2" 8 m. 97.

Classement pal clubs. - 1. Groupement Sportif Sétifien. 90 noints : 2. Stade Olympique Sétifien. 135 ; 3. la Sétific.nn-:-. 163.

Trois courses, hors challenge, bnt été égs* lement disnutées : le a.000 m. est revenu 5 Barthollei, - du Sporting Club Constantinois, nrécédant Richard, du G. S. S.

- Le 1.500 ni. relais a été l'occasion d'un brillante victoire nour le G.S.S.. dont les

équipiers malgré les « témoins » tombes on mal mis ont enthousiasmé les spectateurs, en remontant leurs concurrents, et en arrivant au but avec une vingtaine de mètres d'avance. L'équipe du G.S.S. comprenait Xibeiras. 200 m. : de Chamrseaux. 400- m. ; EouLa course eveliste (66 km. routo de Constantine). a été gagnée par Tomassini, devant Pace,. tous deux du G.S.S.. suivis. ds Girardi, et de Rvf indépendants.

Enfin, au concours de précision pour roo.

balelrs (heading). se sont classés le' Cavaillé, 2C1 Cohen et Daumarie. tous trois du G. S. S.

PERRECAUX

La fête du cçntre. — A l'occasion des fèt^s du 25 septembre, le stade perrégaulois organise des épreuves pédestres.

A 8 heures : course de vitesse, 200 mètres i prix : au premier, 10 fr.; au deuxième, 5 ir.

A 8 h. 30, cross-country doté de prix d.)

25. 20, 15 et 10 francs.

A 8 h. 35. course de relais, doté d'un prix de 20 francs.

Inscriptions libres et gratuites.

Tous les prix sont offerts par le mair".

Il y a déjà beaucoup de forains et la f,t" s'annonce comme devant être très brillante.

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Me Albert BRESSON, notaire à Alger, rue de la Liberté, n° 6.

PURGE

d'Hypothèques Légales

A la requête de Monsieur

Spcnnato (Léonard), négociant demeurant à Alger, rue HenriMartin. n° iq.

Notification a été faite : Premièrement. — Par ex ;lpoit de Pinaud, huissier à Orléansville, en date du quatorze septembre mil neuf cent vmgt-un :

A Monsieur Cottret (Auguste), cultivateur, demeurant à Lalla-Aouda (commune d'Orléansville), pris en qualité de subrogé-tuteur de la mineure' Mouraillès Elise-Paulette, laquelle a pour tutrice naturelle et légale sa mère Madame Cascalès Incarnation, sans profession, épouse de M. SautiCr, Achille-Nicolas, propriétaire, avec lequel elle demeure à la Ferme commune d'Orlcansville, veuve en première nôœs de M. Fleury Denis et en deuxièmes noces de M. Mouraillès Paul- J ules-Louis-Polycarpe.

Deuxièmement. - Et par exploit de Falen, huissier à Alger, en date du trois .septembre mil neuf cent vingt-un ï" A Monsieur Fleury (Pierre-Louis), dessinateur à la Compagnie des CheminS- de fer de Paris-Lyon-Méditerranée, demeurant à Alger, rue d'Isly, n° 47 bis, pris en qualité de subrogé-tuteur du mineur Fleury (Louis-Médéric), lequel a pour tutrice naturelle et légale sa mère sus-nommée aujourd'hui Madame Sautier. ,,' : 20 Et à Monsieur le Procureur de la République près le tribunal civil de première instance d'Alger.

De l'expédition d'un acte dressé au greffe du tribunal civil de première instance d'Alger, le aeux août mil neuf cent vingt-un, enregistré, constatant le dépôt fait au greffe le dit jour, de la copie colladonnée d'un contrat reçu par M* Vésine-Larue (EdouardCharles), notaire à Alger, substituant Me Albert Bresson son confrère aussi notaire à Alger, le vingt-cinq juillet mil neufl cent vingt-un, contenant vente

DarM. et Madame Sautier, sus-nommés, à M. Spennato, requérant.

D'une propriété rurale située sur le territoire de la commune de Chéragas, canton Nord et arrondissement d'Alger. portant le nO* 145 section B du plan cadastral de la dite commune, d'une contenance de sept hectares quatorze ares environ, plus amplement désignée au dit contrat moyennant le prix principal de cinquante mille" francs.

Avec déclaration que les dites notifications leur étaient faites, conformément à l'article 2194 du Code civil pour qu'ils aient à prendre telles inscriptions d'hypothèque légale qu'ils aviseraient dans le délai de deux mois et qUe faute par eux de se mettre en règle dans ce délai l'immeuble dont il s'agit serait et demeurerait définitivement purgé et libéré entre les mains du requérant de toutes hypothèques de cette nature.

Avec déclaration en outre à M. le Procureur de la République près le tribunal civil de première instance d'Alger que les précédents propriétaires indépendamment des vendeurs étaient :

10 M. Crisias (Marius-Michel) et Madame Becker Blanche-Marie. son épouse, demeurant ensemble à Chéragas ; 20 M. Faner (François) et Madame Villemin Marie-Marguerite. son épouse, demeurant ensemble à Chéragas; 30 M.

Lami ou Lamy Gabriel, propriétaire demeurant à Chatou (Seine-et-Oise) ; 40 M. Faner Jean-Sébastien, les mineurs Marie - Antoinette Faner et jeannette-Colombe Faner, M.

Faner Antoine et Madame Coll Catherine - Antoinette, son épouse ; 50 Monsieur Tachet François - Isidore et Mme Raynal Madeleine, Son épouse ; M. Mazet Jean-PierreMarius, Madame Mazet MarieAntoinette-Claire, épouse de M. Gueit Hippolyte-Victor, Madame Mazet Claire-Josépliine. épouse de M. Couret Joseph-Marie-Hippolyte. Madame Mazet Augustine-Marie-Eugénie. épouse de M. Faure Auguste-Michel. et M. Mazet Joseph-Pierre.

-Et que tous: ceux du chef desquels il pourrait être pris des. inscriptions pour cause d'hypothèque légale n'étant pas connus du requérant, ce dernier ferait publier la dite notification dans un des journaux. désignés, pour- les annonces judiciaires conformément à la loi.

Signé : BRESSON,

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DE LA FOURNITURE

DE LA VIANDE FRAICHE

Le 1er octobre, à 15 heures, il sera procédé à l'adjudication de la fourniture de la viande fraîche nécessaire à la iq" Section de commis et ouvriers militaires d'administration à Alger, pour la période du 1er novembre 1921 aut 30 avpj 1922 inclus.

Les demandes d admission a concourir devront parvenir à l'officier d'administration de ire classe, commandant la IQe Section de C.O.A., le 28 Septembre 1921. avant 10 heures, terme de rigueur.

En même temps que les demandes de soumission, les pièces suivantes devront parvenir au commandant de la section.

10 Un extrait du casier judiciaire ne remontant nas à plus de trois mois.

2° Un certificat de moralité et de solvabilité ;

30 Un extrait de rôle des impôts sur les locaux professionnels ; :

4° Un certificat de non faillite ;

5° Une pièce justifiant de la nationalité ou de la naturalisation.

La Commission rejettera les demandes oui ne seront pas accompagnées des pièces cidessus.

Le cahier des charges peut être consulté tous les jours, le matin, de 8 à 10 heures, le soir, de 2 à A heures.

Le montant approximatif pendant les six mois de la fourniture est de 25.000 fr.

Ce chiffre donné à titre de simple renseignement ne saurait engager le Corps envers l'adjudicataire. »

Alger, le 2 r Septembre 1021.!

L'officier d'administration de Ife classe commandant,

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Me Albert BRESSON, notaire à Alger, rue de La Liberté, n° 6.

Mîlillf Ha"

Aux termes d'un acte reçu par M° Vésine-Larue EdouardCharles, notaire à Alger, ayant substitué M* Albert Bresson son confrère aussi notaire à Alger, le quatorze septembre mil neuf cent" vingt-un.

Monsieur Montoyo (J acquesFerdinand), commerçant, demeurant à Alger, avenue Babel-Oued, nQ 13, a cédé et transporté aux prix, charges et conditions qui - y sont stipulés :

A Monsieur Climent (LouisRaphaël), employé de commerce. demeurant à Alger, rue Michelet, n° 52.

Tous saS droits sociaux dans la société en nom collectif constituée entre lui et M.

Climent (Emile), négociant, demeurant à Saint-Eugène, rue Anna n° 6. suivant acte reçu par M6 Bresson, notaire à Alger; le seize avril mil neuf cent treize, sous la raison et la signature sociales:,« E.

Climent et MontoyoJ » avec siège social à Alger rue BabAzoUn, n° 2, et nour une durée de dix. années à compte?

du premier avril mil neuf cejit treize. -

La .dite société ayant pour objet l'exploitation d'un fonds de commerce de débit de tabacs situé à Alger, à l'angle de la rue Bab-Azouh et de la place du Gouvernement portait- îc n° 2 sur la rue BabAzoun. , Par suite de cette cession la J société existant actuellement entre M. Climent Emile et M.

Montoyo se trouvera exister A partir du premier octobre prochain entre M. Climent Emile et M. Climent Louislaphaël tous deux associés en - nom collectif pour moitié chacun e £ se continuera entre. MM Climent pour le temps, qui en reste a courrir soit jusqu'au premier avril mil neuf cent vingt-trois. de la

Comme conséquence- de la dite cession. la raison et la signature sociales de la société seront à rtir du 1er octobre prochain IQ2 i s « Climent frères JI,

Pour inscrtiQn, Signé : VESINE LARUE substituant Me Bresson.

Une expédition du dit acte a été déDosée, à chacun des greffes au tribunal de Commerce d'Alger et de la Justice de Paix du canton Nord d'Alger, le 20 septembre H)2I.

- Pour mention :

Signé : VESINE-LARUE.

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