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Titre : L'Écho d'Alger : journal républicain du matin

Éditeur : [s.n.] (Alger)

Date d'édition : 1921-08-15

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327596899

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb327596899/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 67558

Description : 15 août 1921

Description : 1921/08/15 (A10,N4329).

Description : Note : GG14181.

Description : Collection numérique : Documents consacrés à la Première Guerre mondiale

Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique

Description : Collection numérique : Zone géographique : Afrique du Nord et Moyen-Orient

Description : Collection numérique : Thème : Les droits de l'homme

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k75785957

Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-10396

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 05/08/2013

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La Situation Diplomatique

Paris. 14 août. :- De notre correspondant spécial :

1 Tandis que le Conseil Suprême accaparait toute l'attention par les convulsions Où s'agitait l'alliance franco-anglaise, non loin du quai d'Orsay, au Louvre, dans les salons du Ministère des Finances, une autre conférence se tenait, dont on ne s'occupait guère, et où cependant s'accomplissait une besogne de graves conséauences.

A preuve que, lorsque M. Briand lut mis au courant des résultats que repré-1 sentait raccord financier définitif signé au cours d'une séance de nuit, il refusa d'accepter cet accord sans beaucoup d'explications supplémentaires. Chose cu-

rieuse, le délégué du Japon se joignit à lui pour formuler les mêmes réserves. Lorsque furent connues les résolutions.

de M. Briand et du vicomte Ishii, grande fut l'émotion parmi les Ministres des finances alliés :

-' Hé quoi, s'écrièrent l'Anglais, sir Robert Horne, et le Belge, M. Theumis, nous sommes venus ici munis de pleins pouvoirs, nous avons travaillé sur la foi que le Ministre des finances français, M.

Doumer, était investi de la même autorité, et voici que M. Briand remet tout en question !

Mais la réponse a été de nature telle que ces Messieurs n'ont pas pu, quoiqu'ils en eussent bien envie, la contester.

Il s'agissait, leur a-t-on fait observer, de la répartition du premier milliard de marks or que l'Allemagne doit avoir intégralement versé au 31 août. Or, Messieurs, vous avez réparti ce milliard de telle façon que la Belgique en touche la plus grosse part, en raison du droit de priorité qui lui a été reconnu; le restant doit servir à rembourser à l'Angleterre ses frais d'occupation de la Rhénanie (que les

Anglais comptent à 15 francs par soldat britannique et par jour, tandis que le soldat français ne coûte, dans les mêmes condi lions, que 6 francs par jour).

Or, que devient dans tout ceci la France? Elle n'a' donc pas un soud toucher?

C'est tout juste si, à titre de fiche de consolation, on lui a accordé la réparation d'une injustice criante, commise à Spa, qui a déjà soulevé, de notre part, les plus vives protestations. L'Allemagne, on le sait, doit nous livrer mensuellement un quantum de charbon. Hé bien, M. Lloyd George, pour favoriser l'exportation anglaise, avait fait établir que ce charbon nous serait facturé au prix très fort qu'exigeaient de nous, à répoque, les propriétaires de mines britanniques. Véritable déni de justice : nous devions payer le charbon allemand au nteme prix que le charbon anglais. C'est à cette monstrueuse anomalie qu'on s'est décidé de mettre fin. Tout le charbon livré par l'Allemagne jusqu'au 31 août 1921 nous sera facturé, non plus aux prix anglais, mais au cours allemand, ce qui réduit pour nous la valeur de cette fourniture de 140 millions de marks or, que nous récupérons.

- Evidemment, ces 140 millions de marks or, représentent pour nous un avantage appréciable. Mais, est-ce une raison pour que le milliard de marks or, actuellement versé par l'Allemagne, nous file devant le nez : passez muscade 1 pour s'engouffrer tout entier dans les caisses de la Belgique et de l'Angl£te .rre ?

Voilà ce que M. Briand n'a pas admis, pas plus d'ailleurs que l'arrangement en vertu duquel la valeur des mines de la Sarre doit être portée à notre débit, en diminution de ce que nous doit l'Allemagne.

En d'autres termes, on s'était arrange de telle façon que la créance de la France était reportée à des temps meilleurs. Pour l'instant, nous n'aurions rien à toucher, ni au titre des réparations, ni même à celui de l'entretien de notre armée du Rhin. Au contraire, la Belgique et l'Angleterre se partageaient immédiatement l'argent liquide, tant que l'Allemagne était en humeur ie payer.

Rendons cette justice à M. Doumer que c'est lui-même qui a averti M. Briand du désavantage flagrant pour la France de l'accord conclu. Il a ajouté que c'était bien lui qui présidait la conférence financière.

mais que, se trouvant régulièrement à un contre deux, il s'était vu condamné à l'impuissance. Aussi invoquait-il l'aide du président du Conseil, maintenant que celui-ci était déchargé des lourds soucis du Conseil Suprême.

Alors M. Briand a notifié ses volontés à ta Conférence financière. En matière aussi grave, le protocole que celle-ci a signé fie peut passer que pour un arrangement technique; quand à la décision définitive, elle ressortit exclusivement du Conseil des

Ministres de chaque pays engagé.

Devant cette argumentation sans réplique, MM. Horne et Theunis ont 'da s'incliner.

II est donc bien entendu que la Conféjrence financière n'a fait qu'un travail préparatoire et que l'acceptation de ses conclusions reste la prérogative du gouvernement.

C'est ainsi que les choses ont fini et il est fort heureux qu'il en soit ainsi, sans quoi nous étions dupés une fois de plus.

GUY DE SAINT-CLAIR.

, La Politique Autrichienne

LES RELATIONS

AVEC LES TCHECO-SLOVAQUES

Vienne, 14 août. — Le Président du Conseil, M. Schober, a exposé devant la Commission principale des affaires étrangères, la situation politique de l'Autriche.

Parlant de sa récente entrevue avec les dirigeants tc'héco-slovaques, M. Schober a souligné la cordialité et l'esorit pacifique des tchéco-slovanues. Il a déclaré que la Répubique autrichienne indépendante trouvera toujours la sympathie de Prague. Il a reçu l'assurance que la Petite Entente est avant tout. un instrument de paix appelé à assurer l'exécution des traités, y compris les rer

clauses concernant les Habsbourg, et n'est Nullement dirigée contre un pays en particulier.

LES RELATIONS AVEC LA HONGRIE

Parlant, des relations avec la Hongrie. M.

Schober a déclaré que la remise de la Hongrie Occidentale doit être terminée le 27 août et que des négociations avec la Hongrie se poursuivent, mais sont rendues difficiles par H fait que la Hongrie change souvent de point de vue et a fait récemment de nouvelles propositions que M. Schober a communiquées à la Commission.

La Commission a voté une résolution déclarant aue lè Gouvernement autrichien ne devra poursuivre les négociations avec la Hongrie que lorsque, suivant les traités de Saint-Germain et du Trianon, la province de Hongrie Occidentale sera remise à l'Autriche dans le délai fixé au 27 août.

0-0

Les Espagnols au Maroc

LES OPERATIONS.- SANS NOUVELLES

DU GENERAL NAVARRO. — UNE TRIBU FAIT SA SOUMISSION

Mélilla, 14 août. — Deux colonnes ont appuyé aujourd'hui l'installation d'un blockhaus près de Tercera-Caseta. L'opération s'est effectuée sans incident.

Le haut-commissaire espagnol n'a pas reçu d'autre nouvelle du général Navarro et de se3 compagnons de captivité.

La tribu des Beni-Gorfet, se trouvant (lanS la zone de Larache. a fait sa soumission (dixsept chefs de douars, représentant plus de 14.000 Maures, se sont soumis).

LES TROUPES QUI SE TROUVENT

A MELILLA

Mélilla, 14 août. — Avec neuf bataillons qui sont attendus, il. y aura ici 25.000 honi mes, sans compter la cavalerie, l'artillerie et le Génie, les corps auxiliaires, la légion étrangère et les troupes indigènes. Les opérations militaires commenceront vers la fin du mois.

LA SITUATION

Melilla, 14 août, — La tranquillité est complète sur toutes les positions.

EN ESPAGNE

LE PROGRAMME DU NOUVEAU

CABINET

- Madrid, 14 août. - Le programme du nou.

veau Cabinet, qui lui permettra de résoudre les affaires pendantes sans compromettre les partis qui composent le Gouvernement, consiste dans l'ouverture du Parlement dès miseptembre. En plus des questions relatives au Maroc, on lui soumettra la question des transports, la loi Sur la banque et le budget.

Le nouveau Gouvernement prêtera serment demain a 11 heures afin de donner le temps d'arriver à Madrid aux ministres absents.

LA COMPOSITION DU MINJSTERE

ET LA PRESSE

Madrid. 14 août. — Les journaux font un excellent accueil au nouveau ministre des affaires étrangères M. Hontoria, dont le Heraido de Madrfd notamment dit qu'il est plein de sang-froid, réfléchi et prudent.

Un communiqué officiel parle de la décision et de la bonne foi avec lesquels on ja procédé à la constitution du cabinet. Il et juste toutefois de reconnaitre, ajoute un journal, que M. Maura a trouvé partout la meilleure volonté et Que tout le-monde s'est empressé a lui faciliter sa tâche. -

Le DlaftO. Universal dit que M. Maura en acceptant à Theure grave ,..lie' traverse l'Espagne. la mission de constituer le nouveau ministère, a donné une nouvelle preuve de son ardent patriotisme. Aussi, ajoute le journal, il n'est aucun espagnol qui n'éprouve aujourd'hui pour M. Maura, la plus vive et la ulus sincère gratitude.

La CorreSpondencla Mllitar dit :

Le cabinet Maura aura une tâche bien rude à remplir. Il faut donc que tout le monde lui prête son appui sans condition ni réserve. Ce journal ajoute, à propos d'une action au Maroc : « Agissons avec calme. »

Madrid, août. —- M. Maura convoquera le Parlement pour mi-septembre.

Madrid 14 août. — Le Gouverneur civil de Madrid et la plupart de ceux des autres provinces ont adressé leur démission au nouveau cabinet. Le Gouverneur civil de Barcelone qui est général, en même temps qu'il a présenté sa démission a demandé à être envoyé au Maroc.

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AU MAROC FRANÇAIS

DEPART DU MARECHAL LYAUTEY

- POUR LA FRANCE

Casablanca, 14 août. — Le maréchal Lyautey a quitté Rabat dans la matinée, se rendant à Casablanca, où il s'embarquera à 17 heures à bord du yacht militaire «Diana», à destination de Marseille.

Légion d'Honneur

Paris, 14 août. - M. Legigau, rédacteur en chef de l'Agence Havas est nommé chevalier de la Légion d'honneur,

A L' « OFFICIEL, »

UNE DEMARCHE DE M. FIORI Paris, 14 août. — Répondant à une question du député Fiori, le ministre des Finances a déclaré que l'arrêté du 24 décembre 1920 relatif au payement des pensions accordées en vertu de la loi du 31 mars 1919, sur la production de la carte d'identité photographique, n'était pas applicable en dehors de la Métropole. Un texte spécial, étendant la mesure susvisée à l'Algérie et aux pays de protectorat, a été soumis aux départements ministériels intéressés. Les instructions nécessaires seront adressées aux comptables aussitôt la publication de l'arrêté ministériel, actuellement en préparation. Jusque-là, les comptables sont tenus d'observer les règlements encore en vigueur.

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Le coût de la vie en France

LE PRIX DU PAIN

Marseille, 14 août. — Le Maire de la Ciotat ayant fixé le prix du pain à 1 fr. 10, les boulangers ont refusé d'accepter la nouvelle taxe et ils ont décidé de fermer leurs magasins à partir de demain lundi. Les protestataires demandent ciue le taux du pain soit porté à 1 fr. 20.

- ——————

eu €or, £ £ des Mufilés de Guerre

LA DEUXIEME SEANCE

Paris, 14 août. — La deuxième séance du congrès des fédérations des associations des mutilés de guerre a eu lieu cet après-midi.

Deux ordres du jour ont été votés : un protestant contre la situation faite à la Russie et l'autre demandant que l'industrie française ne fabrique plus de munitions de guerre.

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Incendie de forêt

Auch. 14 août. Un incendie oui a duré trois iours. a détruit 50 hectares de bois dans la forêt de Goujon, canton de l'Isle Jourdain.

l Le château de Goujou a uu être préservé.

AU IUUK d (Oh Ell suï EqlE

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., Les derniers échos de ces mémorables assises interalliées

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LA DERNIERE JOUTE DE M. BRIAND

Paris, 14 août. — La question du maintien des sanctions a été solutionnée à la suite d'une dernière intervention de M.

Briand, qui a déclaré : -

« Lorsque, en mai les Alliés jugèrent que l'Allemagne s'obstinait à refuser le paiement des réparations, la France proposa de renforcer les sanctions, en occupant la Ruhr.

« Certainement, l'opinion publique allemande, dans l'ensemble, ne comprend pas encora que- la guerre a été gagnée par les alliés.

Une démonstration de force est nécessaire pour l'exécution des conditions des réparations. L effet de la mobilisation d'une classe française à été immédiate; M. von Simons a quitté le pouvoir et a été remplacé par M.

Wirth, qui s'efforce de remplir loyalement les engagements de son gouvernement. à

M. Briand poursuit:

c L'attitude énergique de la France et de ses-alliés produisit immédiatement un heureux résultat. Dans l'opinion du gouyernement français, les sanctions ne constituaient nas un but, et si tous les résultats qui les motivèrent en mars étaient atteints, la-France 1 proposerait Ja levée des sanctions mditaires aussi bien qu'économiques. :

« Si,: dernièrement, la politique du cou- vernement allemand semble s'être modifiée.

c'est que l'AHcmagne croit peut-être qu'il n'existe plus entre les alliés la même cohésion qu'au moment où ceux-ci décidèrent les sanctions et quand ils s'accordèrent pour envisager l'occupation de la Kuhr

« Mais les gouvernements alliés ne peuvent pas-oublier l'existence en Allemagne d'éléments de trouble; qu'en quinze jours les Allemands reconstituèrent une armée de 40.000 hommes abondamment pourvue de matériel.

« Un grand danger subsiste donc, et le cabinet Wirth peut -etre remplacé par un cabinet réactionnaire. Donc dans ces condition:s, la levée prématurée des sanctions, au tions, d'un apaisement, aboutirait à une tenlieu sion des rapports franco-allemands. Les gouvernements alliés seraient désarmés contre le mauvais vouloir des nouveaux dirigeants du Reich.

« La France n'a pas d'arrière-pensée de brimade. Depuis deux ans le peuple français attend les justes réparations des maux que la guerre, provoquée par l'Allemagne, lui a fait endurer. La France mobilisa toute une classe sans s'en servir, mais le peuple français, calme et généreux, ne comprendrait pas qu'au lendemain du jour où ses magistrats furent insultés à Leipzig, le gouvernement allemand obtienne la levée de toutes les sanctions.

<t Toutefois, continue M. Briand. comme le gouvernement allemand s'est efforcé, dans une certaine mesure,, de tenir ses _(rt:rh';nts de" mai, le gouvernement français pro- pose lui-même la levé e des sanctions économiques dans les conditions qu'a indiquées M: Loucheur. »

- M. Briand conclut :

« Pour les sanctions militaires, l'heure n'est pas encore venue de les lever ; elle viendra prochainement si l'Allemagne fait face à ses obligations au sujet des réparations. et si elle facilite le travail de la commission veillant au désarmement. Cette question des sanctions militaires pourrait être reprise au prochain Conseil Suprême. »

LES COMMISSIONS DE CONTROLE

Le Conseil a pris ensuite une résolution relative aux commissions de contrôle fonctionnant en Allemagne, lesquelles seraient maintenues en envisageant, conformément à la proposition du maréchal Foch. leur réduction progressive.

LE CONSEIL SUPRÊME MAINTIENT

LES SANCTIONS MILITAIRES

Après le discours de M. Briand le Conseil, se rangeant à l'avis du premier ministre français, a décidé de maintenir les sanctions militaires et de lever les sanctions économiques dont la suppression sera effective d'ici le 15 Septembre, sous les conditions que l'échéance du 31 août sera intégralement versée et qu'il sera créé un organisme interallié pour surveiller la délivrance de6 licences d'importations.

La commission de Coblence assurera le régime de transition pour préparer l'action des- mesures précitées.

LE CONSEIL AFFIRME L'UNION

DES ALLIÉS

Le Conseil Suprême, sur la proposition de M. Briand et avec l'approbation chaleureuse de tous les membres du Conseil, a voté une motion disant :

« En. terminant ses travaux, le Conseil tient à affirmer une nouvelle fois sa volonté de maintenir un étroit accord entre les Alliés, accord qu'il considère plus que jamais comme indispensable à la paix du monde. »

La séance du Conseil a été déclarée ensuite clôse.

QUELQUES NOUVELLES.

LES DEPENSES OCCASIONNÉES PAR

L'OCCUPATION

Paris, 14 août. — La plupart des membres du Conseil de la Société des Nations ne sont pas à Paris. Le vicomte Ishii, ambassadeur du Japon et président du Conseil s'est mis en rapport avec eux par dépêche. 11 attend leurs repenses avant de pouvoir décider où et quand le Conseil se réunira pour se saisir du problème haut-silésien.

On sait que les décisions de 1a Commission financière interalliée ont été transmises au Conseil Suprême, seul compétent pour statuer.

Le Temps croit savoir que le chiffre (!e base adopté pnuT les dépenses de l'occupation serait celui du coût du soldat français environ 18 francs quotidiennement. Ce chiffre serait valoré de deux marks or par soidat britannique et de trois marks or par soldat américain, en raison de l'éloignement de ces armées de leurs pays respectifs.

La Commission nommée par le Conseil Suprême pour étudier cette question fera son rapport pour le 1er novembre.

,/I,.- - -

KORFANTY EXPRIME

SA RECONNAISSANCE A LA FRANCE

Paris. 14 août. — M. Korfanty, dans une interview accordée aux iournaux. a exprimé sa reconnaissance et celle de son peuple pour l'attitude à la fois ferme et conciliante Que le Gouvernement francais a observée au cours des débats sur la question de Haute-Suésie.

Au sujet du renvoi de la question au Conseil de la Société des Nations, Korfanty a déclaré qu'il ne pouvait exprimer aucune OtfiTWGn décisive et personnelle avant d'être entré en çontact sur place en Haute-Silésie avec la population polonaise et avec le gouvernement polonais de Varsovie.

« .Ja surs heureux, a ajouté le leader po.

lonais. de reconnaitre Qu'au Conseil Suprême le gouvernement français a fait tout son possible pour défendre notre juste cause et les droits Que nous tenons du traité de Ver sailles lui-même. Sovez sûrs que jamais notre population n'oubliera l'aide eue vous

nous avez apportée ; elle sp era toujours reconnaissante au peuple français.

« Nous conservons la plus haute confiance que le gouvernement continuera à défendre énergiquement les justes revendications des ouvriers et paysans polonais de Haute-Silésie et nous avons foi dans l'avenir. Nous espérons fermement que 'le triomphe de notre cause contribuera puissamment à assurer la paix de 'l'Europe. »

En terminant. Korfanty a déclaré -qu'il ne comptait pas quitter Paris avant une huitaine de jours et qu'il regagnera son pays -en passant par Copenhague et DantzÜr.

OU ET QUAND SE REUNIRA

LE CONSEIL DE LA SOCIÉTÉ

DES NATIONS

Paris, 14 août. - Selon le Matin, il est probable que c'est à Genève que se réunira le Conseil de la Société des Nations, qui, sur la requête du Conseil Suprême, devra décider du sort de la Haute-Silésie. En effet, explique ce journal, les services techniques de la Société des Nations qui sont en train de préparer l'assemblée générale de septembre, pourraient difficilement se déplacer quelques jours avant pour se rendre à Paris.

D'autre part, on sait que le vicomte Ishi se concerte actuellement avec ses collègues du Conseil exécutif sur la date de réunion parmi eux.

M. Bourgeois, dont la santé est heureusement rétablie. Sera à Paris mercredi matin, venant d'Evian, en vue des pourparlers préliminaires, fait observer le Matin. Il est vraisemblable que la session extraordinaire du Conseil exécutif aura lieu entre le 20 et 25 août : la date la plus probable est le lundi 22 août.

DEPART DE LORD CURZON ET DE

- SIR ROBERT HORN

Paris, 14 août. Lord Curzon. ministre des Affaires Etrangères britannique, et sir Robert Horn, chancelier de l'Echiquier, retournant à Londres, ont quitté Paris par le rapide de midi ; ils ont été salués à la gate du Nord par M. de Fouquière, directeur du Protocole, et les représentants du ministre des Affaires Etrangères, du préfet de police.

Lord Hardinge, ambassadeur d'Angleterre à Paris, a accompagné le ministre jusqu'au wagon.

UNE OPINION ANCLAISE

Londres, 14 août. — Revenant sur la question silésienne, l'Observer fait un vif éloge du travail accompli par M. Lloyd George et dit que tout le pays doit être fier de lui.

Selon lui la France veut, par tous les moyens, affaiblir l'Allemagne, alors que l'Angleterre estime que désorganiser un système industriel déjà existant c'est non seulement faire tort à l'Allemagne, mais meort au monde entier.

En terminant l'Observer approuve et félicite M. Lloyd George d'avoir énergique.

ment maintenu le point de vue britannioue.

Il ajoute, en se félicitant de ce que la décision à prendre soit remise aux soins du

Conseil de la Société des Nations :

c La perspective d'un désaccord permanent avec la France était tout de même trop pénible après ce que nous fîmes les uns peur les autres. »

M. JASPAR RENTRE EN BELCIQUE

Paris, 14 août. M. Jaspar. ministre belge des Affaires étrangères retournant en Belgique, a quitté Paris à 8 h. 5.

LES DELECUES ITALIENS QUITTENT

A LEUR TOUR PARIS

Paris, 14 août. — MM. Bonomi et Délia Torrettare sont partis pour Rome à 21 h. 30.

IMPRESSIONS ET COMMENTAIRES

En France.

Paris, 1 £ août. — La plupart des journaux constatent que la dernière journée du Conseil Suprême a révélé la volonté des alliés de rester plus que jamais unis et solidaires devant l'Allemagne. Une grosse question est résolue : c'est celle des sanctions. La décision prise est, de l'avis unanime, là meilleure confirmation de la politique de surveillance, en même temps que de collaboration, que les circonstances recommandent instamment vis-a-vis de l'Allemagne.

Le Petit Parisien rappelle les événements qui ont amené l'application des sanctions économiques et militaires. Au point de vue économique : la création d'une barrière douanière sur le Rhin, le prélèvement de 50 sur les importations allemandes ; au point de vue militaire : l'occupation des trois ports sur le Rhin, de Dusseldorf, Ruhrort et Duisbourg.

Le Petit Parisien suppose donc que les membres du Conseil Suprême - ont tenu à faire, entre les mesures qui ne gênent personne, comme les mesures d'ordre militaires et celles qui ont une répercussion générale, une distinction qui ne s'inspire nullement du souci d'être agréable à l'Allemagne. Si les obligations de l'Allemagne concernant le désarmement et les réparations n'ont pas encore été strictement remplies, et, par conséquent justifient encore l'occupatron par nos troupes de certaines villes allemandes, par contre, la bonne volonté manifestée par le gouvernement Wirth pour remplir ses obligations, rend logique Ja suppression des mesures douanières.

Tel est du moins l'avis du Petit Parisien.

Contraires à la politique des réparations qui a été précisée depuis les entretiens de MM. Loucheur et Ratheneau, écrit le Petit Parisien, les sanctions économiques pouvaient également devenir une gêne pour ceux qui font du commerce avec l'Allemagne, c'est-àdire pour les alliés eux-mêmes. C'était une arme à double tranchant.

D'ailleurs le chroniqueur du Petit Parisien souligne que deux conditions ont été formulées : le paiement par l'Allemagne, au 31 août du reliquat du milliard qu'elle a commencé à payer le 31 mai dernier, et enfin l'organisation. dans les territoires occupés, d'un Système de contrôle interallié d'importation qui rende impossible tout boycottage détourné des marchandises alliées.

- - - --

Le Petit Journal constatet lui aussi? que l'accord entre les représentants des puissances alliées s'était rarement manifesté avec autant d'unanimité et aussi spontanément que dans la journée d'hier.

Lord Curzon, écrit-il fut le premier à soutenir M. Briand. et" M. Bonomi trouva, à l'adresse de la France, des paroles délicates qui émurent l'auditoire.

Cette dernière journée a été des plus laborieuses, et dans les questions essentielles, comme, par exemple, le contrôle du désarmement, rien de positivement important n'est changé au régime de surveillance imposé à l'Allemagne.

Selon le Petit Journal, ce serait sur la proposition de M. Loucheur lui-même que les conditions dont parle plus haut le Petit Parislen, à propos de la suppression des sanctions économiques, auraient été posées au

gouvernement allemand. C'est de même notre ministre des Régions libérées qui a conclu à l'utilité du maintien des sanctions militaires.

', En Crèce

Athènes. 14 acùt. Les iournaux com.mentant la discussion du Conseil Suprême sur la question d'Orient, expriment Jeur" re connaissance pour l'attitude de l'Angleterre.

La

UN ARTICLE DE M. POINCARÉ

Paris, 14 août. — Dans un article intitulé « Doit-on le dire? » que publie le Matin, M. Poincaré établit une comparaison entre la diplomatie d'avant-guerre et la diplomatie actuelle. , : ; .;

11 déclare que si la suppression de la diplomatie secrète est une grande réforme, il existe encore des coulisses en marge des représentations périodiques données actuellement, et il affirme qu'en réalité la diplomatie n'a jamais été plus clandestine que depuis qu'elle a annoncé, qu'elle allait désormais se nicher sur les toits.

M. Poincaré ajoute que pour avoir l'air de tenir sa promesse, elle se croit obigée de donner en pâture un certain nombre de nouvelles retentissantes. Il remarque que cette publicité truquée remplit en général merveilleusement son objet. Mais M. Poincaré ajoute :

Pour bannir des chancelleries la diplomatie secrète, était-il indispensable de fournir à la mauvaise foi des pangermanistes des armes contre la Pologne. la Tchéco-Slovaquie. la Roumanie, la Yougo-Slavie, l'Italie et la France? Certes. M. Lloyd George n'a jamais eu l'intention de faire tort à aucun des alliés de l'Angleterre, et pas plus qu'il ns lancé ses boutades sur la Normandie et l'Alsace-Lorraine avec la pensée de nous désobliger, il n'a voulu conférer des titres à l'Allemagne sur les anciennes dépendances de la couronne des Habsbourg. Sa manière de parler de l'histoire n'en prête pas moins aux plus fâcheux malentendus. Trente, Treste, Pola ont appartenu à la maison d'Autriche Etaient-ce donc des villes allemandes? Et le Reich va-t-il avoir la prétention de les revendiquer ?

La Haute-Silésie a commencé par faire PuItlCv de la Pologne, elle fut ensuite rattachée a la Bohême et quand la Bohême passa sous l'autorité de la maison d'Autriche la Haute-Silésie devint elle n: * me autrichienne.

M. Lloyd George croit-il qu'alors Prague et la Bohême soient devenues allemandes ?

Le raisonnement de M. Lloyd George, parce qu'il a été livré à la publicité, peut donc être invoqué demain par le Reich contre les autres peuples qu'a libérés la paix. Une diplomatie moins bruyante n'eût-elle pas eu ses avantages ? Mais, dit encore M. Lloyd George, les prussiens ont possédé la Hautebilésie pendant 177 ans c'est-à-dire pendant plus longtemps que la France elle-même n'a eu 1 Alsace-Lorraine avant 1870, et tant que dura cette possession la Prusse n'a cessé d enrichir la régicn en y apportant ses capitaux et son travail.

Laissons, encore ici les imaginations historiques de M. Lloyd George. Il oublie que Metz devint française, en 1552. que Mulhouse se donna volontairement à la France, que 1 Alsace tout entière jura sous la Révolution de rester fidèle à la Pairie indivisible et quelle a toujours tenu son serment, même iorsou die p'.:nisgait, sous; l'oppression de 1 étranger. La Comparaison de M. Lloyd George est donc à tous les égards parfaitement déplacée.

M. Poincaré termine en disant :

Que dirait M Llovd George si maintenant le chancelier Wirth s'emparait de sa brillante argumentaion pour réclamer l'Est-Africain ?

Au Congrès de la Paix

LA SEANCE DE CLOTURE

Luxembourg, 14 août. — Le Congrès de la paix a clôturé ses travaux après le vote de diverses résolutions, dont une applaudissant à l'initiative du président Harding de convoquer une conférence de désarmement, mais ajoutant que le désarmement complet ne pourra se faire que par la Société des Nations, comprenant tous les peuples civilisés.

De plus, le Congrès demande, en attendant les décisions de la Conférence de Washington, que toutes les constructions nnvales soient Suspendues et que, comme première étape pour le désarmement sur terre, les armées des grandes puissances soient réduites au moins dans la mesure permise à l'Aile.

magne par le traité de Versailles.

Toutes les propositions présentées par la Commission de propagande ont été adcptées, ainsi que celles des Commissions pour l'éducation et pour les études sociales et économiques.

Le prochain Congrès aura lieu à Londres.

Les Etats-Unis et la Paix

ON PREPARE LES TRAITÉS AVEC

LES EMPIRES CENTRAUX

Londres, 14 août. — On mande de Washington que l'on apprend que le texte du traité avec l'Allemagne s'achève rapidement et sera bientôt prêt pour la signature.

Le président Harding a dit au Sénat que le traité prend forme tous les jours, mais qu'il ne lui sera pas soumis avant le mois de décembre.

On croi t que le président Harding a informé le sénateur Borah que le traité suit de près les lignes de la résolution Knox et porte des clauses spécifiant la sauvegarde des droits américains, en tenant compte des arrangements économiques conclus précédemment par les alliés.

On apprend que les Etats-Unis se sont mis au travail pour préparer les traités de paix avec la Hongrie et l'Autriche. On croit que M. Harding ne fera pas de proclamation formelle dc--paix avant que les traités soient achevés, ainsi que celui avec l'Allemagne.

EN ALLEMAGNE

LES TENDANCES SEPARATISTES

DE LA BAVIÈRE

Berlin, 14 août. — La Bavière a protesté auprès du Gouvernement d'Empire contre l'article d'une nouvelle ordonnance sur les céréales qui interdit aux Etats allemands le prohiber les exportations de céréales destinées à des parties de l'Empire. Elle allègue que la liberté commerciale fait monter le prix du pain.

Le Worwaerts écrit au sujet de cette protestation que la Bavière ne pouvait pas donner une preuve plus complète de sa désaffection à l'égard de l'Empire.

La Tempête en Méditerranée

Marseille. 14 août. — Par suite de la tempête régnant sur tout le littoral méditerranéen, plusieurs navires attendus depuis hier.

n'étaient pas encore signalés cet après-midi.

Le transport de l'Etat c, Vinh-Long », arrivé hier de Beyrouth, avec des troupes et Qui devait appareiller aujourd'hui, n'a pu prendre la inçr.

La Conférence Financière

Intorailléa

LA REPARTITION DU PREMIER

MILLIARD ALLEMAND

Paris. 14 août. — La Conférence f~ irteralliée qui siégeait depuis le 9 août, a clôturé, cette nuit, ses travaux par la signature du document qui a été adopté, avec les réserves faites par les représentants de la France et du Jaoon au sujet de l'approbation des conventions passées par leur Gouvernement respectif.

Voici les grandes lignes de l'accord intervenu :

Un arrangement règle tout d'abord les conditions dans lesquelles sera réparti le premier milliard' payé par l'Allemagne, qui s(rv.,ra, Dartie à régler les frais de l'armée anglaise d'occupation et partie à payer jusqu'à due concurence la priorité de la Belgique.

LE PRIX DU CHARBON ALLEMAND

LIVRÉ A LA FRANCE

D'autre part. il est entendu que tout le charbon reçu de l'Allemagne jusqu'au 31 août par Rotterdam et par Anvers, et qui était tarifié au prix du charbon d'exportation anglais, sera compté au prix intérieur. C'est la solution de la question du prix qui avat roulevé depuis de longs mois de nombreuse discussions à la Commission des réparations et ailleurs.

Cette décision représente pour la France un avantage actuel de 140 millions de marks or

LE REMBOURSEMENT DE LA DETTE

DE GUERRE BELGE

Les modalités de remboursement de la det-

te de guerre de la Belgique, c'est-à-dire des avances consenties à ce pays par la France, l'Angleterre et l'Amérique pendant la guerre, ont été également réglées équitablement, dt façon qu'aucune réduction S('n<;;bl ne :,Óit oDérée sur la part de la France dans les versements qui seront effectués par l'Allemagne au cours des premières années, comme cela aurait pu arriver si d'autres modalités, envisagées à diverses reprises, avaient été appliquées. -

M. BRIAND REFUSE DE SANCTIONNER.

SANS UNE ETUDE APPROFONDIE,

LES RESULTATS DE LA CONFERENCE

FINANCIERE

Paris 14 août. — Le Matin dit :

Lorsque dans l'après-midi d'hier, M. Briand a connu les résultats des négociations de la conférence financière qui avait été conduite jusqu'alors en dehors de lui, il-avertit qu'il se refuserait à les sanctionner avant d'en avoir fait une étude approfondie.

Cette décision émut fort les financiers. Sir Robert Horn et le ministre des finances belge, <M. Theunis, firent remarquer qu'ils avaient pleins pouvoirs pour- traiter avec le ministre des finances français, doté des mêmes droits nu'eux. Il .leur fut répondu, qu'en l'occurence ce n'était ni à l'Angleterre ni à la Belgique qu'on demandait des sacrifices, mais, une fois de plus, à la France, et que ni des experts sans responsabilité, ni un membre quelconque d'un gouvernement, ne pouvaient avoir le droit de consentir au nom du Gouvernement de sen pays, l'acceptation de chiffres Stupéfiants.

Au cours d'une nouvelle ré' nion prolongée '1I.-del à de minuit. M. Douter fit "admr*"i<* par la majoiilé de la Conférence, que les .çisîons t'ri -s St:.1.nt (>;nsH!->-'B arrangement tedllliqu-e soumis à î neeen*

tion -n-iwrnJmprK-

Le Conseil des Ministres aura, suivant : u

te Drobabilité et suivant toute logique, à se prononcer sur les conclusions de la Conférence financières, qui ne sauraient être acceptées sans exnlication. <~

LA VALEUR DES MINES DE LA SARRE

PORTÉE AU DEBIT DE LA FRANCE

En outre l'accord stipule que la valeur des mines de la Sarre, qui reste à évaluer. sera portée au débit de la France sur le compte des versements effectués avant le premier mai IQ2I. La somme représentée par la valeur.

de ces mines, ajoutée aux prestations en natuie déjà reçues de l'Allemagne dépassant le montant total des frais engagés par la France pour l'entretien de l'armée d'occupation. il sera tenu compte de l'excédent par la Commission des réparations à la France.

dans un délai de cinq ans, à courir du iet novembre 1922 ; c'est-à-dire qu'à partir du moment où il est vraisemblable que la priorité belge aura été servie et où, par conséquent l'imputation du « dit excédent pourra se faire sans diificulté sur la part de la France

dans les versements annuels de l'Allemagne.

LES BONS ALLEMANDS

DE LIBERATION

L'arrangement règle également la question relative aux bons de Ebrat; ')); prévus car l'accord du 8 novembre lîHt, ^concernant les Etats alliés auxquels ont ét™cédés des territoires autrichiens.

Enfin, les membres de la Conférence ont décidé de prendre toutes les mesures utiles pour éviter dans le cours des changes les importantes fluctuations qui pourraient être provoquées par les opérations que doit faire l'Allemagne en vue de se procurer les devise étrangères qu'elle doit verser aux puissances alliées.

En Haute-Silésie

LES CRIMES ALLEMANDS

CONTINUENT

Beuthen, 14 août. — Les Allemands continuent leurs crimes. Dernièrement, à Lesnica, des stosstruepper ont attaqué sur la route plusieurs membres du comité plébiscitaire local. L'un d'entre ceux-ci réussit à s'échap per. Tous les autres furent tués et leurs cadavres jetés dans l'Oder. à Amalienhof.

D'autres stosstrupper ont fusillé plusieurs Polonais pour avoir trouvé sur eux des pa 1 piers. prouvant qu'ils appartinrent auparaw vant à l'armée du général Haller.

LES SILESIENS PETITIONNENT POUR

ETRE REUNIS A LA POLOGNE

Zabrze, 14 août. — Les habitants du district de Zabrze et de Gleivitz viennent de teair d'importants meetings de protestation.

Dans une série de communes on a décidé à l'unanimité d'envover au Conseil Suprême une pétition demandant la réunion à la Pologne de ces deux districts.

Dans celui de Gleiwitz. quinze ont donné leurs voix à la Pologne, 5 seulement à l'Allemagne.

La pétition porte la signature des mairet et les cachets des communes.

LA POLOCNE SE SENT CRAVEMENV

LÉSÉE

Varsovie. 14 août. - Le renvoi à la Société des Nations du problème haut-silésien. cause à la Pôlogne un préjudice considérable. Le Conseil des Ministres a décidé d'en faire part aux rmissances alliées.

Ce renvoi maintient l'état d'incertitude où se trouve actuellement l'établissement défini-, tif d'une administration intérieure.

EN ITALIE

LES LUTTES FRATRICIDES

Rome, 14 août. — Sur plusieurs points de l'Italie on signale encore des rencontres enire les fascistes et les arditi. On compterais un mprt et plusieurs blessés.


Les hostilités gréco-turques

UN DEMENTI DE L'ETAT-MAJOR CREG

Athènes, 14 Mut. — L'état-major dément les informations turques disant que dans ta nouvelle bataille au-delà d'l £ ski-GÊeir, lesGrecs ont été battus. Aucun combat sérieux rfat, eU lieu depuis la prise d'Eski-Cheir.

Il n'y a eu que quelques escarmouches contre de petits détachements turcs qui ont été dispersés.

COMMUNIQUÉ HELLENIQUE

DU 12 AOUT

Athènes. 12 août. — Nous avons repoussé, en leur infligeant des pertes, des patrouilles ennemies devant Nicée.

Calme sur le reste du front.

Ajoutons à la suite de ce communiqué, qu'une dépêche de SmyTnc, de Source privée mais sûre. annonce la reprise d'un mouvement offensif imminente.

En marge de la Grande Guerre

UN GRIME RESTE tMPutU

Compiègne, 14 août. — Une enquête est actuellement ouverte par le Parquet de Compiègne pour rechercher les responsabilité d'un crime commis au bourg de Vandelicourt, canton de Ribecourt, le 5 septembre

M14.

Le soir de ce jour-là, au moment précis où les Allemands battaient en retraite. un incendie Se déclarait dans un hangar appartenan.t à M. Eullou, maire. Le coupable fut reconnu pour être un nommé G«*iille Caron, alors âgé de 18 ans, qui, à plusieurs reprises, avait proféré des menaces envers son ancien patron, M. Bullou le menaçant notamment d'incendier sa maison. Après avoir été arrêté chez son oncle, Caron aurait été traîné par la foule près du hangar en feu, assommé et jeté dans le brasier. De nombreux témoins vont être entendus.

EN mmurn

LES GISEMENTS DE PETROLE

Athènes, 14 août. — Qii mande de Janina que les recherches effectuées en vue de de couvrir des gisements de pétrole ont' abouti à des résultats satisfaisants. Dix-huir puus ouverts dans la région de Dracotza fournis sent du pétrole de qualité égale au petrole de Bakou

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L EX-EMPEREUR CHARLES BJAU>TRfSH,¡

Genève, 1'4 août. — Comme les pourparlers engagés avec l'Espagne et le Danemark par l'ex-empereur Charles ne - sont pas en'core termines, on croit que fe Conseil fédé- ral prolongera le séjour de l'ex-empfereur en Suisse. Néanmoins, on croit que ie ConSeil fixera un terme à ce nouveau séjour.

UN AUTOBUS PARISIEN

ATTAQUÉ

-s -

LE RECEVEUR ET LE& V0-VACSUR9 METTENT LES BAf#8H<TS EN FUITE.

IJLUt-X ARRE8TATFGNFS

Paris, 14 août. — LI fiefte (te Paeiay, dit qwr la nuit dernière un autobus de la ligne Mont- martre-Rue du Poteau, a été attaqué pay cinq individus qui ont pris d'assaut Igi vnl*ire.

Avant que les voyageurs- fussent revenus de leur surprise, des coups violents, dey tassons d. bouteilles et des oierres s'abattaient sur eux. Les malandrins essayaient ainsi d'étourdir les voyageurs pour dévaliser te receveur qui était blessé lui-même en voulant intervenir et n'hésitait pas alors à faire usage de son- revolver.

Devant cette attitude énergtrçwe frt devant la résistance des voyageurs les ciory indivis dus ont pris lia fuite. Le receveur ar tiré alors des coups de revolver datte leur direction, mais sans les qtteindre. >w

- Une *on<J*î (Fiigerttl!e..4#Ar nas#$ail?, a été assez hcureu'Ser "pôttr arrêter deux d*rS bandits.

Trois voyageu-re ortt été assez grièvement blessés à la figure.

UNE MISE AIT ;&rff't

ETE LA PREFECT-(Mlt VE PmCGE

Paris, ia août. — Apr £ s enquête faite par t commissariat du quartier de Clinmrcort, .k Préfecture de police déclare qu'il est inexact qu'un autobus ait été envahi. hier soir, par une bande d'individus ayant tenté de rançonner les voyageurs. Il s'agirait simplement d'un acte commis par quelques gamins - ouï. rue du Poteau. auraient lancé deS pierres sur une voiture de la' ligne MontmartrePlace Saint-Michel. Le receveur, pour tes effrayer. lés aurait menacés de son revolver.

Personne n'a été blessé.

C'est vraisemblablement1 ce petit fait divers qui a donné lieu à l'information publiée par un journal de la matinée.

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Mystérieuse Agresstort

Paris. 14 août. —• Ce matin. 3r 5 heures, M.

Drapeau suiet canadien, courtier demeu rant dans un hôtet, rue", cfc Budapest. avant rns un tâfxi place Pisranc pour aHr au Bois de Bouîo'srg^, accompagné de trois individus de Boutocog'n~na. 'isssd~ pas, s'aperçut en cours de tpTïl ne connaissait pas, s'aperçut t'n cours de route de la disparition de sa montre" avec Ja chaine. Arrivés au boulevard* Fbu <;srt\'ann.

deux individus s' e-nfui'I"'1'lf, M. Iîona Drapeau tira alors trois coups de revolver sur eux.

On ignore s'il v à des pf'essés. Ouaiït ati troisième individu Diavid' Moïse. 32 ans. Il a' été arrêté et censi&rfé a'u poste dé police. JSf. If")na Drapea'u ri-ei n'avait él'àeún' panier sur lui et qui était légèrement pris de boisson a été également consigné.

tHMtrci (tft"J ft CHASSE

Marseille, 14 août. - L'ouverture de !a chasse dans les Bouches-du-Rhône, a été marquée par un accident navrant.

Au quartier de la Cabane -près de Salon, le jeune Sauvan Gabriel 19 ans, a tué accidentellement son camarade Beluguet- Edmond, 17 ans. En sa'utant tous d'eux un ruisseau, le premier eut la g-achetre de son fusil accroché par une brindille, le -coul) partit, atteignant Beluguet dans le dos et provoquant une mort foudroyante.

—————————————— Clc:i.

Les incendies en France

Marseille, 14 août. — fjii certain nombre d'incendies se sont allumés aujourd'hui sur les collines avoisinant Marseille, notamment à Sainte-Marthe, à la Panouse, 3- Septemes.

Quelques-uns de ces feux ont rapidement nris une grande extension à eause de la violence du vent; mais les pompiers et les troupes sont vite arrivés sur les lieux et ont réussi, après un travail acharné à réduire les dégâts, purement matériels, à leur, strict minimum.

NOS càuRRtEttS

Radio de la « Marsa »

Nous recevons du commandant de la r Marsa 1, le radio suivant :

« Les-Saintes-Maries-de-la-Mer, r4 août. —

16 heures. — Marsa arrivera lundi 13 heures.

Lota. »

PETITES NOUVELLES

LENS. — Au cours d'une agression, l'Algérien Lazharie Sagliir a tranché, de deux coups de rasoir, la tête à son compatriote Benhady. Le meurtrier est en fuite.

CASSEL. — Une partie du personnel de l'une des deux gares de Cassel, qui réclamait une augmentation et&' salaires, s'est mise en grève sans attendre les résultats des négociations engagées.

ÉCHOS

DANS LA l.£GION V'RONNElJR

Nous avons eu la5 plaisir cPappyftnçFre par notre service télégraphique, que M. LegrKran, rédacteur en chef à l'Agence Havas, vient d'être nommé Chevalier de la Légion d'honneur.

Au nouveau titulaire nous présentons nos meilleures félicitations.

A Titre de Réclame

A la Mascotte. 1-f, rue Bab-Azoun. AIJtr.

Bas Sole « Végétale s, article garanti. Toutes nuances. La paire. t0,45

DANS L'ENSEIGNEMENT

M. Gognely, professeur de sciences à l'E, cole Primaire Supérieure d'Alger, est nommé directeur de l'Ecole Primaire Supérieure de Miliana.

C'est là un excellent choix qui honore celui qui en est l'objet, comme il assure la prospérité du bel établissement d'enseignement de Miliana.

Au nouveau Directeur nos meilleurs vœux de bonne réussite.

L'AS DES CIGARETTES

LA GRANDE MARQUE

0.25 ; 0.40 ; 0.50 ; 0,60

POUR NOS MALADES DE L'HOPITAL DE MUSTAPHA

Une fois par semaine, les malades de rh5 pital Maillot ont la- satisfaction d'assister i un concert musical qui constitue pour eux un dérivatif à leurs souffrances et une distraction salutaire.

Ceux de l'hôpital de Mustapha n'apprécieraient certes pas moins que leurs frères en douleurs de Maillot une pareille aubaine, ci une distraction analogue serait par eux chaleureusement accueillie.

Nous sommes persuadés, à l'Echo d'Alg**' qu'une telle suggestion' dont le mérite revient à M. Muscat, délégué permanent de la Fédération des Services de santé' pour "Afrique du Nord, qui nous écrit à ce sujet une lettre que nous regrettons fort de ne pouvoir reproduire faute d'e place, sera suivie J une

prompte réalisation or que bientôt un concert hebdomadaire viendra a-pporrer un peu de réconfort et d'e gaîté à nos malaues de l'hôpital de Mustapha.

! L'utilisation de la force des marées

UNE EXPÉRIENCE VA ETRE TESTÉE : PRES DE BREST

LA DEPENSE DU PROJET est fV^L^ÉE : /Ii ae MILLIONS &E FRANCS

depuis deux ans, une commission dite dH la (If houille bleue » fonctionne au ministère des travaux publics. Elle s'occupe de l'utilisation de la force des marées Or voici que la Commission de la c houille jbleue J), sortant d'u domaine de le théorie et de la spéculation, vient de soumettre à M.

Yves Le Trocquer, d<^> propositions complèites .lnrdié'es dans fous leurs detaiis, aux 'fm'S d'établissement d'une station « maré-moitnee », la nremière.

Ee' ministre dos travaux publics, après en !zloir pris1 connaissance, a' décide de faire xrocédtr ïans retard aux enquêter réglementaires. C'est un gr-a":d pas effetfa# vers la* réalisation d'un problème qui fut longtemps considéré comme relevant du domaine de l'utopie.

L'expérienec aiira1 li, ett- d'a'rtSi le Finistère - car ii s'agit d'tln expérience encore que tentée sur une vaste échelle - > PA^ber\\fi'a'Ch' L'endroit paraît hewre'ustfment choi si: La proximité de Brest doit permettre un' nlcm'ent' facile de l'énergie captée. D'awtre part. la mirêe se fait très fortement sentir à :"cstuai.

Pouf emJft.-a'si"," l'eau

Le projet sonsiste dans Péfti'Wissenieilf d'un barrage de 150' mètres- de longueur sitUt; à 30 naètres environ en amont de tourelle balise de B'erQ"-aJ}-'fuL L2 p.èJ:(> d c barrage est arasée à la cote ('-f 1*2ç,8r0è)te , soit c«f mètres environ au-dessus du niveau de marée de vives eaux.

Ce barrage est formé de caissons eP' béton arm^. Dans le Caisson central qui mesu- rera 35 mètrés de long et 22 mètris de larrre, sont placés des turbines et des alternateurs ; dans le, caisson d'e droite est aménagée une écluse avant son radier à la Côte (+3,00) e' lFun largeur suffisante paur- donner passai de tux barques de pêche et même an petit matériel* de dragage.

Ce barrage permet d'etprtVaifrasiuer (Ón sfrtionr un' cube variant de 2 à î millions mètres Cubes stÜvatn l'a hauteur de lii marée.

Ainsi se trouve réalisé un bassin à double effet qui fonctionne ainsi :

Lorsque ia marée nionte et que lia d'énjvd lation entre le niveau de la mer et' celui dubassin atteint 0 m. 70. les turbines entrent en fonctionnement.

Lorsque la maTée est étale. la différence dé itilvewu s'annule entre l'extérieur et le bassin, puis se rétablit en' sens inverse en ma1 rée descendante n: ainsi, deuy fois Dat- ma rée. soit pendant huit à dix heures de foncHonnem-ent. les turbines, qui- sont lrrposé('S' de manière à fonctionner dans le même sens, quel que soit le sens de l'écoulement d'e l'eau, fournissent une puissance variable à chaque instant et qui s'annule à chaque renversement de sens du courant

Les turbines, au nombre de quatre, dévelonpperont chacune une puissance de 75 à t.360 chevaux. DoiW aiVernateiits accoutres 3ux tuibines fourniront du courant à 1.500 volts.

L* régorhrrfëatiOn cfa l'éftefgle<

Un dispositif a été prévu pour régulariser cette énergie çsseijiielilcm'ent di continue; il consistera à construiré Sur i- rh'!u.

ris un barrage de 30 mètres de hauteur qui permettra- d'emmagasiner 12 n Iri' Jbo, de mètres cubes d'eau douce sous une chute variant de 8 à 2# mètres. Ainsi sera tounn le courant aux heures d'arrêt de la station t marémo- trice JJ.

L'ensemble dé ces dispositions aura pour résultat' de fournir une puissance pouvant" atteindre jusqu'à t.SM' chevaux,

La puissance complètement régularisée ét continue sera de 1.600' chevaux*.

La production annuelle en lowh sera de 111 millions de kwh, correspondant à une quantité de charbon annuelle de 16.500 tonnes.

La dépensé totale du projet est évaluée à millions de francs.

Ainsi, l'expérience d'é l'Aber-Wrach ouvrira la' voie à une utilisation rationnelle et économique de l'une des Sources de puissance dont nous pouvons disposer dans les régions de la France les plus déshéritées axt point de vue de la houille blanche et de la houille verte.

—— - 4b tb.4w----

CaMrtt snrïossL

des COllseme" du Çontmerce Éxtérieur

Agenoê Régionale de l'AI«éria

L'Office National d'u Commerce Extérieur vient de faire naraitre un dossier commercial relatif aux prochaines Foires d'Ecliantillons de Trieste et de Naples. Les intéressés nourront en prendre connaissance à l'Agence Régionale du Commerce Extérieur, 1, rue

Littré. de 8 h. 3(1" à 11 h. 3(t.

L'agence Régionale fournira aux exporta teurs de vin qui lui en feront la demande.

,des renseignements sur les débouchés qu'ils trouveront en Norvège, par suite des nouvelles prohibitions d'importation de vins de liqueurs. édictées Dat ce pays.

: ACTES OFFICIELS

Par arrête de M. le Gouverneur Général1 l'Algérie. en date du 12 aoM 1921, M. Kfatite Henri. contrôleur-adioint stee?teiré, ûjis à la1 disposition du Gouvernement Général. est affecté au département d'Algeiv,

LES SPORTS vwwvvwvv\vwww\v\vwv\\w^vCv\vvvwiwv\w^

srORTS ATHLETIQUES

A Algér

Grand Prix Cycliste d'Alger

Par suite de la démolition de l'ancien vëlod'r()r,l tfe Mustapha les courses cyclistes .1 1 vitesse avaient fait place aux courses de fon-' sur route, et nos sprinters ou stayers na- vaient que le long ruban des routes pour imposer leur supériorité.

Notre Comité algérois de l'Union Véloci pédique de France, qui a su surmonter, au cours de ces dernières années, bien des d, f..

ficultés. a réussi à briser l'indifférence de ceux pour qui il était Ur raison d'être rt, grâce à quelques dévoués fervents, de la « Petite Reine », il nous a fait revivre, hier, une vieille page du cyclisme algérien.

Sur le boulevard Carnot, dans un cadre incomparablement beau, se sont déroulées des épreuves cyclistes qui ont été suivies avec intérêt par un public très nombreux.

A voir courir et virer sur ce coin d'Alwcr nos jeunes coureurs, les uns très habiles, les autres encore inexpérimentés, nous faisions un rapprochement avec les manifestations d'autrefois, qui se déroulèrent. aru même en droit, il y a quelque vingt-cinq ans, et no- s avons retrouvé dans le public, comme d.us les coureurs, le même enthousiasme, e m') me effort athlétique suscités par 1' « empoignade » des athlètes.

*

La première de ces réunions cyclistes * été l'occasion d'un succès nés marqué pour les dirigeants du comité de l'U.V.F.. des tribunes avaient été dressées, des chaises disséminées sur le parcours, des barrières maintenant la foule, un tableau d'afficliazé des rénant la fou l e. un tabl~-

sultats. les ffi<,:iels; à leur place, autant de points- qui- avaient été prévus et oui ont été observés - ce qui a assuré le confort pour le public et la régularité des épreuves pour les. coureurs: Par ces temps de fêtes et de canicule l'exode vers la mer. est intense et pourtant Quelques milliers de apectarcurs sont venus anplaudir les coureurs. C'est donc qù-'il1 y a un public pour le cvcHs-me, comme il v en a un pour la boxe et pour le root-baH et nous ne doutons pas que lorsque nous aurons notre piste sur le slade municipal, l'é preuve que ru. V. P. vient de faire courir « Le Grand Prix Cycliste de la Ville d'Alger t. sera un des gros « évents » de la saison.

LES EPREUVES

Lo Grand Prix des Tout-Petits, qui cî-ait réservé aux coureurs âsrés de moins d'e 17 ans et n'avant jamais couru, s'est disputé sur une distance de 1.006 mètres.

Deux séries et un repêchage ont eu heu et c'est le ieune Aiache A. qui enleva, l'éprcu,ve d'ans un style plaisant devant Aziouz et Cassai.

?

Le Grand- Prix cycliste de la Ville d')rl ger avait réuni 42 coureurs-, dis séries éliiminatoiivs et si» séries de repêchage ont nécessaires. Les demi-finales et leS finalesdevant se courir aujourd'hui.

Ces demi-finales eT ces repêchages ont donné lieu > de belles luttes qui ont, é\& très a^)i/la'udies.

N'Olf's> donnons plus loin les résultats techniaues. *

La course de prime en raison. du, nombre d'engagés a étê. scindée en deux courses de J'v ef 2it catégorie. Le pubHc a été très intéressé par ce genre de course qui demande des coureurs et surtout de ceux qui veulent à chaque tour enlever une prime, un effort athlétique continu.

Dans la courte de lw 2* catégorie, c'est kr ieurie Alfuri, qni a' réii<!?i avec un brio mav gnifique, à enlever toutes les primes v compris la nrio devant Salerno. A. Tacq- et Seller dans J'ordre.

> Dans la* course de première catégorie,, la ,lut'te a plus- serrée. La première prjme a éré êni'v¿-<,' par Guercy devant Remadrti ; les 2' s8 4°; ¡;f! 6* primes sont gagnées paJt Remadni ; la septième revient & Guercy qui bat à l'emballage lé crack blidéen ; la huitième est enlevée par Salerno P., et c'est est enlevé~m par Salerno P., et~ c'est

Stijucca qui enlève la neuvième. Dans la prime finale, Suducca qui a pris une belle avance n'est pas inquiété et enlève la ioe iprime devant Ballester, Remad'ni et Guercy, Jdans l'ordre.

4$

Pour terminer le programme d'e cette journée, une course de consolation avait été réservée aux coureurs éliminés du Grand Prix.

C'est le ieune Torrès qui gagne de loin devant Manzi, Buono et Saïd Amar.

* Pendant les épreuves, rexcellente fanfare du Gvmnaste-Club et la Joyeuse Harmonie, ont charmé les spectateurs de leurs morceaux entraînants et choisis

Souhaitons an* organisateurs un auSsi beau succès pour la' jburnéc d'aujourd'hui, qui comporte un programme dit nlus haut intérêt, puisque se courra la finale du Grand Prix d'Alger.

If. Augard.

PREMIÈRE JOURNÉE

gdw,litts techni M' es

Prix dtsp Tout-Petits. — r" série. — 1"

Aiache ; 2' Aziouz , 3* Folcher.

2e serie. Ier Cassar ; 20 Terlizi ; 3* Canaccini.

Repêchage. — 1er Folcher ; 2' Valentin ; e Vianolli.

Finale. — Ir Aiache ; 2' Aziouz ; 3* Cassar.

Grand prix de la Ville d'Alger. -:- lnf srie, — 1. Bhouski ; 2. Tixeran ; 3. Torrès.

2e série. — 1. Balisier; 2. Seller; 3. Al mandros.

3e série. — 1. Sudacca; 2. Salerno A.

411 série. — 1. Altari i 2. Dencausse ; 3.

Bonacolta.

5e série. — 1. Poncctti; 2. Manzo ; 3. Noll

Louis.

6e série. — 1. Guercy; 2. Pouyaud André,

3. Buano.

7° série. — 1. Treptinella; 2. Ayachc.

$6 série. — 1. Remadni ; 2. Jacq ; 3. Serra.

M série. - 1. Snoussi; 2. Salerno p, i 3.

Grippa.

10° série. - 1. Dubois ; 2. Galiéro F. ; 3.

Ferro.

Repêchage. — 1re série, Seller; Ô* série, Salerno A.; 3" série, Dencausse; 40 série, Ayache ; 5° série, Jacq ; 6e série. Galiéro F.

Courses de primes

2e' catégorie. — Le jeune Altari enlève de la première à' la neuvième prime.

La prime finale est gagnée par lui devant

2e Salerno A, 38 Jacq, .fi! Sener.

lro catégorie. — Guercy, lre et 7* primes ; Remadni 2°, 3e, 4e. 5°. (Se primes ; Salerno L., prime ; Sudacca, 9e prinie.

, Prime finale. — 1. Sudacca; 2. Ballester; a Remadni ; 4. Guercy.

GOTifse de CdtîsttJaffOrt, sur 20b0 mètres 1. Torrès; 2. Manzo; 3. Buono; 4. Saïd Amar, Buono; 4. Sa*fd

DEUXIÈME JOURNEE

Progi'amffté

1. A 2 h. 36 Défilé des concurrents. 2. Military réservé aux militaires (2.000 m.).

-—'3. Les « demi-nnales du Grand Prix. —

4. Prix des jeunes (3.500 m.). — 5. Deuxième : Consolation du Grand Prix (2.000 m.). — 6.

Finale du Grand Prix. — 7. Course par éliminations (7 000 m.). - 8; Course d'honneur.

A.S.S.E.

Voici les résultats des critériums de natation de }" ASsocitiún Sportive Saint-Eugé noise courus cé matin:

Ondines. — 600 mètres: 1. Mlles Guasch ; 2. Renotton; 3. Candéla ; 200 mètres : 1. Mlles1 Çuasch ; 2. Renotton; 3. Aravit ; Plongeons : 1. Mlles Renotton ; 2. Guasch.

Hommes. — 60 mètres : 1. Pavillard ; 2.

Cier; 3. Soubrillard, 4. Robe ; 5. Cortegg4anf •' é. Moaiti ; 806* mtrés r f. Coin ; 2. P'avillard ; 3. Ciér : 4. Carreras ; 5. Crouzier :

800 mètres : 1. Coin, 18' 19P' 4/5 ; 2. Barbarm, 19' 39" 2/5; 3. Coquaud, 20" 3" 2/5; Fl9Jl-i

geons : Cier Robe, Carreras Barfearitt, Cdquaud.

Commuft'ofué : Entraînement de la semaifle à 18 heures : Mardi, ondines; mercredi, ra versée du port, départ môle Lyvois ; jeudi et samedi, ondines ; vendredi, plongeons et vitesse et demi-fond.

SPORTS ATHLETIQUES

F.F.F.A. — Article a des règlements de la C.A. :

Tout club ct'AJ,rer et de ses environs galfirEugène, EI-Blar, Majson-Carrée) devra désigner autant de candidats arbitres plus un qu'il aura d'équipes engagées aux cha.mpionnats.

Tout club de division d'honneur de l'intérieur devra désigner au moins deux candidats.

Les candidats suivront les cours d'arbitrage organisés par la C.A. (A Alger, en principe, une fois par semaine, dans l'intérieur et les environs suivant les besoins et les possibilités).

En cas d'insuffisance, de démission, d'absence volontaire aux convocations, de décès ou de radiation des candidats arbitres ou arbitres, les chefs procéderont à leur remplacement, dès qu'avis leur sera donné par la C.A.

Tout club qui ne pourra fournir le nombre voulu d'arbitres ou de candidats arbitres sera passible d'une amende mensuelle de vingt francs par arbitre manquant.

Cette disposition aura effet à partir du jour de l'ouverture des cours d'arbitrage (en.

Ml : 3 août).

Tout club qui serait pénalisé dans les conditions ci-dessus, pendant trois mois consécutifs sera' exclus des compétitions régionales.

Les clubs Sont priés d'adresser la liste de leurs arbitres ou candidats arbitres à la commission avant le 23 août

Coûts à Alger. tous les mercredis àx 8 h. 15 sous-sol de la brasserie Laferrière.

Les arbitres officiels doivent assister à ces cours.

Le Président d'e la C.A.

fi. BelgeOI.

-A- Bône

GftAftmO'&NAT B'E WATATf&M

SE L'AFRIQUE OU r,¡oR..,

- 100 mètres, nage libre. - 1. Klein ; 2. Pélaz.

4<x) mètres, nage libre. - r. Maddalenna ;

2. Klein.

rçoo mètres, nage libre. — 1. Maddalena;

2: Moreau, à une brasse.

4.000 mètres, nage libre. — 1. Curciot, de Tunis ; 2. Gimenez, d'Alger.

100 mètres, nage sur Je ds. -- i. Rod- i d'Alger ; 2*" Bazas.

200 mitres, brasse. — 1. Rod, d'Alger.

Plongeons. - 1. Roussel, d'Alger ; 2. Fot-

:CGn!, d'Alger.

Course relai. — Première : équipe d'Afger.

Ondines — 1KX) mètres. — 1. Mile Klm; js Mlle Jacquet.

: - 300 mètres. — 1. Mlle Klein ; 2. Mlle Jac-

quot.

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VEcîïo d"Alger a fait quelque chose d'utile pour vous.

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Actifs en tenue à 7 heures ce matin, au local.

Association Sportive Saint-Eugénofse. —

En raison des fêtes du 1,5 a-oût, lar réunion hebdomadait^é du. Conseil aura lieu mardi 16;

F.F.f.A. — Commission des arbitres. —

: Lao, réuuiîon; fivéc nour ce jour est remise à : mi 16, à 18 h. [5; 1

i EN FRANCE

LES' .ItO'JE'fS DE ÔAPriiÊfJTlËR

Boulogne. 14 ao gt. - Descamps manager de Carpentier, a fait des déclarations au ; su jet des projets de Carpentier.

Avant de rencontrer Tom Gibbons, en janvier' 1022, en Amérique, pour le titre de champion du monde demi-lourd. Carpentier rencontrera' c'n octobre ou en novembre, à Londres Un adversaire qui Wra' désigné dans quelques jours. Puis, pour ses adieux au ring, Carpentier fera un match populaire à Paris.

Descamps escompte la victoire de Carpentier dans toutes ces rencontres.

cotises nirrsmits

EN FRANCS

A V1ch:)t

Vichv, 14 août. - Première course. - 1.

Rumilly ; 2. Janvier; 3. Rose de mai.

Pesage, 14. Pelouse, S.

Deuxième course. — 1. Total Inconnu ; 2.

Référendaire ; 3. Torpille.

Pesage, 11. H, l/¡t. Pelouse, 6, 6 8.

Troisième course. - 1. Quand Ehsabct;

2. Miss Harbeck ; 3. Pierrot V

Pesage, 22,50, 14,50 16,50. Pelouse, 16, 8,

12 50;

Quatrième course. 1. La Framboi; 2.

Orbedor; 3. La Porrmssion.

Pesage. 35, 23, 40,50: l'êlousc, 15,50, 13. Pesagê, 35, 23, 40,5». Pelouse, 15,50, 13,50,

17,50.

Cinquième course. — 1. Odessa; 2. Le

Loupillon; 3. Intrépide.

8. Pesage, 189.50; 46 14. Pelouse, 76 50 ; 6,

8.

Sixième coursé. — 1. Veille de Giotre ; 2.

Apache (tombé).

Pesage, 16,50. Pelouse, 9,50.

A Dauv.lle

DcanvillC', H août. - Première ÉôUrse. -

1. ftingsîey ; 2. Whist n; 3. Ceinture.

Pesage, 12.50 Pelouse, 6.

Deuxième course. 1. Marvel; 2. Upsalquitch ; 3. Massis.

Pesage, 181, 64 50, 30. Pelouse, 65,50 26.

13,50.

Troisième course. - 1. Phusfa; 2. Glo.

rious ; 3. Bateau.

Pesage, 61,50. 21, 12,50. Pelouse, 29, 9, 6,50. , ob, Quatrième course. — r. NoùVél An ; 2.

Vespertillon, 3. Viburnum.

Pesage. 16, 1'4 50, 37,50. Pelouse, 9M 7.20: Cinquième course. - Fisticulf; 2. Pantagruel; 3. Zapanie.

Pesage, 183, 35,50, 26, 14.50. Pelouse. 9*3,

15,50, 14,50 7. - J Sixième course. — T. Yesterday; 2. Sopp-le-Haut; 3. Le Renfort.

Pesage, ,)@ 81,50, 26, 33,50, 19,50. Pelouse,

39,50, 11 50, 24, 10,50.

A. Dieppe

Dieppe, 14 août. — Première course. 1. Lagiraudière ; 2. Bad Nature ; 3. La Semeuse.

Pari mutuel unifié..—. 19, T0 et 10,50.

Deuxiènie course. — 1. É>rysdàte ; 2. Bad or Good ; 3: Fritz Guerre.

Pari mutuer. — 12,50'.

Troisième course. — 1. Derber ; 2. Fér le

Haut, 3. Irisfj Lady.

Pari mutuel. — 11,50. ,

Quatrième course. — 1. Campistron; 2.

Etoupe ; 3. Reine Crevette.

Pari mutuel. — Gagnant. 14 ; placés, 9,50 et' 12.

Cinquième course. — Stéepie-C&a'Sé, nti partant : Jacqueline Il refuse atiX obstacles ét ne termine pas la course.

Sixième course. — Cross-Country Militaire, cinq partants i Italienne avait pris la tête,

Mais dan* la ligne droite Lambin IIT menait et l'empmrtait ; 2. Mizam II.

Pari Inufud. — Gagnant 65 ; placés, 27 et 25.

Septième course. — Le Steeple-Chase n'a pas eu lieu, faute de partants, les Sous-ofnciers étant en manœuvre.

fi travers filger

COUP DE COUTEAU. — A cinq heures du soir, rue Desaix le nommé Timagount Mohamed ben Ahmed, 25 ans, journalier, a été frappé par un indigène qui a pris la fuite.

Le blessé a été soigné par le docteur Castelli, puis hospitalisé.

L'auteur du coup de couteau a été arrêté.

c'est un nommé I-nalnian Mohamed ben Ali.

22 ans, gargotier.

Il sera déféré au Parquet.

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- .c

RfÉ&ffTftrÉFm ARÊTES. - Inculpés d'avoir, dans la nuit du 0 août, à Sidi-Moussa. tué un indigène d'un coup de matraoue, les nommés Mnhawed ben Attab, 55 ans.

Abdessatem Ahmed ben Derradji, 60 ans. et Abdessalem Rabah ben Ahmed 22 ans. ont été arrêtés par les agents Jourdan et Seilami, de la Sûreté et placés sous mandat de dépôt.

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—— .00 -

"F lit Of" a~S'Y~~T. — Alors qu'il faisait du seandaie sur la1 voie publique, et avait provoqué un fort attroupement, le nommé Chamboisière Eugène. 24 ans. imprimeur, A été arrêté par les agents ©uagtieWîuni et Arguimbaud. de la police municipale, aidés de l'aEejit Barkati, dte li»1 Sà-reté.

Chamboisière sera poursuivi' pour ivresse manifeste, ©utr^ges et; rébellion ». agents.

—— ——

FILOU ARRET'I:.--- Depuis quelque temps un escroc indigène, richement vêtu faisait des dunes chez les docteurs de notre ville ; à plusieurs, il avait dérobé des broftxes et des objets de valeur.

A la suite d'actives recherches- de la Sûreté, et d'une filature Serrée, le filou, un nomm Lar-b ¡ Chétif Mohamed ben Belliacem, 38 ans. se disant courtier, repris de justice.

a été arrêté par les agents Marco et Sanchez, de la SÜrété,

Il' sera présenté au Parquet.

--

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ben Djjlali, 37" a'ias, a été frappé pftï un a-ut, tre indigèiie, CBaoucli® Ahmed» ben4 M^ha^ m«d', 2& a-nS; chauffeur, d'un coup dé matra que qui lui a? fracturé le' maxillaire droit.

Visité par fe docreut Gastelli', fe ÉtesSé a été blospirafeé.

L'agresseur » été arrêté par l'ag".en Serba^, de ia pohce m\\nièÍ'pa-i. ,

1'0""!! IlE ., Rf" emùievale die la République, le soldat (hi' 19*' Génie MercadaOmar 20 ans, est toiftëé d'un tram des C.F.

R A en marche et s'est fui-ti des contusions grave?.

Il a' été hospitalisé par les soins de l'autorité militaire.

-— ..ca ——

COUP DE RASOfR. — A Sept heures au soir, rue du Chval, le' marchand; de légume

Malek Mohamed ben Mahdi, 25 ans, a etc frappé par Belkacem ben Abdallah, 40 sus, qui a pris la fuite, d'un coup de rasoir au bras gauche..

L? blessé a été hospitalisé après avoir été visicé par k d jeteut* Castelli'.

Le chevalier du rasoir a été arrêté par les ager-'s Gorgos et Ourouane, de la police municipale.

£f)SfN. Af rOf^.

Dans le courant de 1-après-Midi, place de la Lyre, le jardinier Jovert Vincent, qui eîalt allongé près de sa voiture chargée de legumes, a été assailli et frappé par des- intlieneS' qui1 lui ont volé son veston cotiten-ant -.,a chaîne, sa montre et une petite somme d'aïgent.

Quatre algressenrS ont été arrêtes DUt après, par le brigadier Darnou'x et l'agent Rosia~e. de la police municipale.

BANLIE'UE D.f ALGER

SAINT-BU&EftÊ

Découverte d'un foetus. — Hier matin, à huit heures, le commiss'aire de police était averti par M. Lajarthe directeur de l'Office détective, à Alger, qwil venait de découvrir à la mer le cadavre d'un nouveau né et qu'il l'avait' retiré de l-rati et placé sur le sable en face le cabanon Pa-storine.

De l'enquête faite immédiatement par M.

le commissaire de police, il résulte qu'on se trouve en présence d'un fcet'us âgé de 5 à î mois paraissant avoir séjourné peu de temps dans Feau.

L'enquête se poursuit pour découvre i auteur de cet acte.

99YOZAREAN

SSI*vloe atatôfvioSllfe. — Te suis, je m'empresse de commencer par fà, un des chauds partrsa.TS du service automobile BouzaréaÃlg-er qui a: été inauguré depuis quelVrues mois. iLa comnvùîie y trouve un surcroit de prospérité et les Algérois désireux de goûter la fraie lie ùï de la montagne, une grande commodité. Donc, fout ce qui pourra être fait pour encourager ce service doit être tenté.

Qu'on me permette cependant quelques réflexions sur les améliorations qu'il exige 110 Pour le quart' d'heure, toutes relations se trouvent interrompues entre Bouzaréah et El-Biar, bien que les rapports commerciaux entre les deux communes fussent assez actifs.

2° La première voiture partant d'Alger arrive à la Bouzaréah vers dix heures, si bien que les ouvriers qui veulent monter pour commencer leur ioui-née à sept heures sont obligés de s'en aller à pied; ce qui n'est pas pour faciliter l'emploi d'ouvriers algérois à Bouzaréah, ni pour diminuer lé' prix de la n:irr-d'œuvre.

3° L'affluence des éstiveurs a la Bouzaréah est telle que déjà le service automobile di rect devient insuffisant et que pour monter cbns le, véhicule, il ne faut pas craindre les bousculades.

Or, ces trois inconvénients pourraient être corrigés à la fois nar l'établissement d'une deuxième automobile, allant de Bouzaréah à l-Biar et retour.

Celle-ci dabord1 assurerait la poste, et notts débarrasserait du bourriquot qui àçtuellement fait le service. En second héU, elle donnerait satisfaction, à la fois aux habitants d'El-Biar et à ceux de Boùzaréah. En dernier Htu, comme cette automobile correspondrait avec le T.M.S., elle dégorgerait en partie le service direct et permettrait a Ceux qui ont affaire à Bouzaréah de bon matin, d'y arriver à Thetrfe voulue.

A tous les points de vue, ce serait tout bénéfice. Aussi je recommande ridée à la mutticipâîité. Il ne s'agit pas de créer une concurrence à l'actuél ruy de transpérts. Au* contraire, é'é^t ar lm qu d faurlrarf faciliter la eréatiê» éetfb ligne supplémen taire qui, en augmentant ses recettes. ferait l'affaire de tous. * ,

Id

CONTE DE L'ECHO D'ALGER

Le Détective malgré 11

En entrant dans le hall de JcfffiS'n-Ho^se, Walter Crome s'effaça pour laisser p35,r; une dame qui arrivait ea même temps que lui. Dans ce court instant il eut le temps de remarquer qu'elle était grande tailla et d'une beauté assez rare pour qu'on la distinguât au passage puis, occupé d'auxurs par son vestiaire, il la perdit de vue parmi ldt foule des invités tort nombreux* tllte prr Jerome K. Jermyn avait conviés à l'occasion du mariage de sa fille. Sir Jermyn avait fait princièrement les choses et son vieil et somptueux hôtel se prêtait d'ailleurs admirable- ment à ces sortes de fêtes.

C'ebt à l'un des bouts du (p»111" -as,on « Queen Anne s que se pressait la M~ic avec le plus d'effervescence ; on y avait exposé en effet les cadeaux de mariage, don-t- (IuePques-uns, légendaires. éfaient di^cs de figurer acu e British D. Il y avait la,

Sur des tables tendues de velours OiOu-nuiï des bijoux et des pièces d'orfèvrerie en q'Ja-nti:é surprenante; les plus précieux etaient placés sous des vitri nes, les autres, doM beaucoup étaient encore de grande vatcuf, étaient simplement posés dans leur ecrin, a purtée de la main.

Voilà de1 quoi tenter les voîéûrs, P~~

Walter, ou plutôt les kleptomanes, car c est faire injure à Sir Jermyn de suppos->:JI qu'. Il v ait des voleurs parmi ses invités. Au faIt, non, c'est une hypothèse t'ès vraisenrmaoie de supposer que' quelque iiitry'S' sc aOtt faufilé ici à la' faWjr d'un nom d'el,%Prlllftt Ou d'une carte d'invitation dérobée. cela fze YOlt eo'iraxn-ment dïtne certains bals offiCIelS; C'est même un coup classique pour aller au bal du lord-maire sans y êti- invité.

Tout en' monologuant intérieures^^ wvj_?." ter remarqua deux messieurs de ml}e très correcte et même d'allure distingua qUI ne quittaient point ks abords de la table d'exposition et qui. au lieu dte sa^ bsc^j,xî dans kt contemplation des bi jou, érocnt niutôt très occupés à guni'!1eI' ceux qUI les ad..

miraient.cr Des détectives privés, pensa Walter; Sir Jermyn a eu la même pensee que moi. Il n allait s'éloigner quand il aper- eut de l'autre côté dé la table la jeune i®1»1»® qu'il avait croisée en entrant. DébaîTawîoe de son manteau et da son- éeharpe elk:,.apparaissait maintenant dans tout l'éclat dune beauté arrivée à ce point dont on pcût diw qu'elle a réalisé toutes les pfoihes^es d uwb première jeunesse. Très élégante, rtm'IS avec sureté, son attitude avait quelque Ç!l

hautain que pourtant l^'e^pression du reff^a démentait. Cette expression Walter 1 <I.r lMa- d'égarée ou de pathétique sans trtuteixMB se rendre compte si elle était passai ou naturelle. En effet les yeux de 1 îneonnue allaient des bnou aux personnes Quï' 5*-^ liaient comme pour les interroger ? !)arlotfl en s'arrêtant snr les deux policiers ils s'emplissaient d'angoisse. Cependant a !llftlfu.

rations n'étaient pas assez extérioriséep w être très visibles et il, avait fallut toy^r*:^ 4>A^ ention particulière dm Walter p'o«t k yfil1\a quer. Un moment lte jeune fen\tU mais ce fut pour revenir bientôt, comme lU.

cinée par les bijoux.

Tout à coup il y eut dans la foule lfU ua siiivi d'un remous plus- pressé". Lne^ » suffoquée. venait de se woiwei1 if18*, y incident provoquait utte légère 11lque. L- tention générale accordée am iliioue, des détectives eux-mémes, se dëtoilluw Uri instant et dans cet instant Walter <1^ If avt pas cessé d'observer son inconnne ,an allonger la main vers un écran ttou* »_ de la table, saisir et aussitôt ren1t^er la foule. Sfais en faisant ce de recul elle avait jeté un regard autour d'elle et elle" avait rencontré celui djs Walrer. comprit aussitôt cet homme l'avait vue. »

visage déjà pâle devint livide, ses yeu. ~<~ grandirent liu@eirds; elle ne chercha pag. a fuir. èll attendit. É& efttet, lte jeune nt!e s'était décidé à s'approcher et; q»iand?r lût tout s d'elle,, ôik- mwiiwji»-;, m'arretez ICI je me tue. » Et WTaiter e par le mouvement de sa main qui venai d' Cacher l'écrin d'axes son Sac qu'elle die saisir un revolver. - Il Sortons, a] ou ta r- » , vous suis !' y

Sans aucun doute elle prenait' Walter , ^v^ un policier. Celui-ci, jugeant que c pas le lieu s'cx'pliqueï laissa P pas le lieu mor dire se borna a Pàt- compagner au ves^t^T ire.

Dès qu'ils fure dehors elle demanda:

— O'ù me conduisez-vous ?

t- Où il vous plaira d'aller, répondit wwa-jîi-

ter.

Muette, elle le regarda avec j. S bête traquée et qui demande grac _• trom_ s'émut. — Je suppose que vous pez dit-il, je ne suis pas un policier et si je vous ai1 vu. prendre ce bijoU, c roua a fait par hasard.

— Et vous allez me dénoncer? a rf.

Walter ne répondit pas tout de su A ce, moment la jeune femme chancela P - a s'évanouir ; il la Soutint et la coftd JU.

qu'à un banc de l'avenue. Jors' ell eu crise violente de larmes mêlée de plaitite-S

- ,Ou al-Je fait?. je suis une 9!^TTreje suis perdue, gémissait-elle, tft toaj re- venaient ces mots ; J'ai honte. c cni lm j'ai Il 0 nte

En l'écoutant Walter était d e r convaincu qu'il n'avait pas affair a un tim- minelle proféïfsiorneliè et il d^vinaft un dr;!; me sous ces sortes d'aveux. Il ?»vo ,.xmp préférait cela, et puis, quand la 1e13

fut un peu calmée : — * Ne crai £ D«* riens, dit-il, je suis Un gentleiiKiS. pfl:t a v<?

fendre service art vous le jugéz utiI, r-aT yaj

, }a la conviction maintenant que ce ne,g Dl am cupidité ni un autre mauvais -..cï qui vous a poussée à agir comme vous J'avez f'ait.

- Votre indulgence ne ni'eiciiSe J? <v.

pondit-elle, j'ai conscience que Je vienq- de commettre un afctc infâme et fi, je fa^.

ma vie pour n'avoir pas été am..nè(! 16 fa'!- ma v ie pour n'avoir pas été a"l,'3,*I'e,t àfai re mais ce don même eut été inutile daaa cette occasion. Mon Dieu, ajouta-'" avec abandon, pourquoi ne me corf il pas à vous qui. sans me connaître, 1111 e tant d'intérêt et- nui wnez de me saur. du deshonneur — aux yeux du monde auj inoi. iie car aux vôtres.

— Je ne vous condamne pas , 'vUte jt condamne votre acte J* vou» e repète, J, ne demande qu'à vous servir. N-C lu 1

u nî^iaa nerez-vous donc pas une cOhk.ce aU UpIr.

égale a la mienne? Elle e^t ee ions-. ^upir_ — < Se neut-il qu'en- e so~ vraiment è ?

« Se nput-il qu'elle soit Pardonnez-moi, reprit-elle vivement, votre intervention c'est peut-ètrc le sa''at r moj^ Mais ne restons pas là. voulé* vous.? ]^eS licemen pourraient nous remarque et J al encore un reste de dignité à S"Ju'er. l.

Alors tandis qu'ils remontaient l'ave~ elle parla : ,

« Je suis la femme de lord Eveland dont vous avez certainement ente»xi i parler.

Il y a. douze ans j'ai épousé cet h01"l'l:m f,~ le n aimais pas et j'i du le fît** 1 la ruine à ma famille car j'ai un père une mère et des sœurs que j'adore. L°^ jrvela-nd était à cette époque une mtelligeiîC^ hrilla'nte mais un être sans le moindre rt I?ral et corrompu de vices. Je dois s ataftt u autorisée à le juger ainsi, J'n vom vou„ lez bien me croire admettez que je me sa- cr fiais ï)our l''e - s ini*en~; Ds an-él~s Je menai crifrais pour lès miens. Des le à côté de cet homme une vie q'ûr ft, qtfe nar certains côtés odieuse car Il me respec-

tait encore assez peut ne pas ep-fF cn,,w;tt prisse une pjirt dans ses débauches. Souvent il me laissait seule pendant des jours au bout desquels on le ramenait exténué et moribond par ses excès. je le soignaIS ceJ¿eu- dant ef il m'en savait gré.

Un jour il arriva ce qui devait arriver fi

Un jour il arr 1va Il qi vait a,rvv r me présents un de ses amis, - un ce ses complices - un homme plus cU* h:ri et séduisant. J'aurais dû prendre garde sur le seul témoignage de lenrs f¡"éJUéJ'lts t étroites relations, mais j'étais jelTI, /$e à la fin de cette vie sinistre qui me (i t r,,t quait moi-même. J'écoutai les avet1 - "t les promesses de cet homme. LTn an ja ecuj entre lui et mon mari, mais aûfJout de, de~

mois A il s'était, déjà découvert à mOI (omtn'' une an'le de ,",'oue. plus ignoT)!e énfrc (teie celle de son ami et qui par calcul, avaint perdu fa: mienne. Ce. citi'il ne poúvaJt i, avait et assez «rr'an'de quantité de mon mari, c'est à moi quTl le demandait : de I'arjreîV iJ l fallait de l'argent. Joueur et débauche il lui coulait entre les mains comme une eau cou-


rante. A la fin à bout d'écœurement, j'eus mi sursaut et je lui fis entendre que tout était fini entre nous. C'est alors qu'il me menaça de te servir de lettres qulè j'avais eu l'imprudence de lui écrire, des lettres qui me condamnaient et que jamais DI mon mari, ni surtout ma famille et le monde ne m'eussent pardonnécs. Ces lettres connues c'était le scandale où sombrait,, non seulement mon honneur mais celui de ma famille dont la situation dépendait de la mienne. Affolée je pavai des sommes énormes pour ravoir ces lettres, mais le misérable, maître de la situation, recevait l'argent et refusait de les rendre. A court de ressources j'usai d'expédients indignes jusqu'à ce soir où, à bout a* tout, je me demandais par quel moyen je pourrais ml procurer la somme que me réclamait cet homme, sous la menace de livrer mes lettres demain matin à mon mari. J'étais invitée à la soirée des Jermyn. je m'y rendis comme une somnambule. Devant tant de bijoux amassés il me vint une épouvantable idée, elle me fit d'aberd horreur. et puis les événements se firent eux-mêmes complices.

cette femme qui s'évanouit. ce trouble qui suivit. enfin, vous avez pu vous rendre compte vous-même du reste. Maintenant que vous Savez tout. Que voulez-vous que je fus.e ?:. Que nouvez-vous faire vous-même ?

Il eut mieux valu que vous fussiez véritablement le policier que j'ai cru que vous étiez.

tqut serait fini à cette heure. je suis une misérable.

— Non. une malheureuse, répliqua Walter.

Et pourquoi ne voulez-vous pas que je vous porte secours ? Cet homme, dites-vous, doit vous rencontrer demain matin?

- Qui. à dix heures, Kensington Gardens.

- J'irai avec vous. , Kensington Gardeus.

- Il se tient Sur ses gardes.

- Moins que vous ne croyez. C'est parce Qu'il est certain que vous n'oserez confier votre secret à personne, pas même à la nolice, qu'il montre tant d'audace. Mais que je paraisse au bon moment, comme k détective que vous pensiez que j'étais et vous verrez s'il rie perd pas les trois quarts de son aplomb.

— Mais, vos s vous compromettez terrible- ment dans cette aventure.

— Bah ! j'aime l'aventure. et puis la satisfaction de vous être utile.

Et ils convinrent ensemble d'un plan d'action.

Le lendemain la stature respectable et la froide décision de Walter impressionnèrent assez vivement le maître chanteur pour qu'il cédât, sans trop se faire prier les lettres compromettantes. Elles y étaient toutes : Walter les compta une à une en les mettant dans les mains de Lady Eveland. Après quoi il permit au monsieur, pâle de fureur impuissante, de a^s'alkr faire pendre ailleurs ».

— Et la bague, demanda Lady Eveland, après qu'elle eut exprimé toute sa gratitude à son sauveur, qu'en faut-il faire?

— La retourner anonymement à Sir Jermyn en l'engageant à choisir un peu mieux ses policiers une autre fois. à moins que vous ne préfériez que je la garde comme souvenir.

Custavé STEPHAN.

A Travers la Presse

« SARBANAPALE » AU LOUVRE

Ce légendaire roi de Ninive vient de faire son entrée au Louvre. L'acquisition du tableau de Delacroix inspire ces réflexions à M. Louis de Mcurvilie, dans le Gaulois :

Delacroix a laissé de cette légende une grande et superbe toile qui n'a rien d'inconnu, mais qui entrée ilans la collection du foaroîl Vitta, il y a une quarantaine d'années, pour la Somme de 80.000 francs, vient d'être achetée par le Louvre au prix actuel de 800.000. Tout a décuplé de valeur depuis quarante ans ; ce prix n'a rien qui JVOUS étonne auprès du petit Vermeer qu'on offrait au Louvre pour la somme de 700.000 flortafe, ce qui, avec le change, représentait une somme fabuleuse. Un riche Hollandais en a fait racquisition et l'a donné à son pays c'est un beau gPstc digne de la Royal Dutch, dont le donateur est le président.

Le 4 Safdanapale » d'Eugène Delacroix est d'autant plus intéressant qu'il marque l'influence de Rubens sur Un aussi grand artiste, je l'examinais, hier* en toute tranquillité dans la salle des Etats, fermée maintenant au public et où resplendissent tant de chefsd œuvre du dix-neuvième siècle.

Là sont les œuvres ek; Géricault, Courbet, iliilet, Ingres. et il semble que l'on devrait mettre à part, dans une autre salle les tableaux d'Ingres, tant ils souffreht dans leur pâleur et leur calme et majestueuse correction. du voisinage des emportements et des vives couleurs d un Géricault et d'un Delacroix. Ce sont deux grandes écoles, mais entièrement opposées.

Moins impressionnant que Il a Entrée des Croisés à Constantinople », qui lui fait face et qui est la marque de la personnalité de Delacroix, te « Sardanapale » conçu dans la manière et exécuté dans les tons de Rubens.

montre une foueue incomparable, une imagination débordante et un magistral coloris.

C'est une excellente acquisition.

LE CAS DE L'ONCLE TOM

De M. G. de la Fouchardière (Œuvre) : La congrès de New-York est tout à fait sympathique. Quinze mille noirs se sont réunis, venant de toutes les parties du monde. et Ils n'ont pas commencé par échanger eaire eux des couas de matraque et de revolver. sous prétexte de légères différences de nuances ; ce fait ut tout à fait remarqua- ble, si vous v Son^ei bien. -

Mais ce qui est tout à fait attendrissant.

c'^ ^st Que le nègre a commencé par envoyer un télégramme à Londres, miant le roi George d'user de son influence en faveur de l'émancipation de l'Irlande, de l'Egypte, de ! !n..e et de quelques autres pays protégés ou civilisés par l'Angleterre.

C'est seulement après avoir songé aux autres races opprimées que de bcns nègres de sont préoccupés de leur propre sort. Ils n'ont pas l'audace de prétendre, vis-à-vis des blancs, à une égalité dont les exclut leur couleur, ni , à une liberté dont les prive un atavisme de servitude, ni à une fraternité dont ils sont déchus depuis certaine facétie imaginée par Cham sur le mont Ararat et qui, bien que d un goût déplorable, ne justifiait pas Une malédiction éternelle.

Ce ne sont pas les noirs qui ont été chercher les blancs. Ce sont les blancs qui

ont envoyé chez les noirs des explorateurs bientôt suivis de missionnaires de militaires, de fonctionnaires, de mercantis et de négriers.

Or les bons nèg vivaient heureux, en famille, sous leurs cocotiers et dans une tenue que nous envions par ces jours de canicule. Ils avaient leurs sorciers et leurs dan rings, comme nous avons les nôtres ; ils ne s'entretuaient que dans la mesure de leurs besoins et dans un but comestible; en quoi leur barbarie ingénue était très supérieure a la barbarie slave et même, tout bien pesé' a la barbarie européenne.

L UTOPIE DU DESARMEMENT

M. Ernest Pezet étudie avec une clairvoyante lucidité, dans la Voix du Conibftt- tant, la qtlcstion du desartnement.

tant la question du désarmement c(,' M -

Le rlésarrhetnent? Certes, quel ancien combattant non seulement ne le souhaite, mais ne le veut ardemment ? Mais quel homme de bon sens se hasarderait à le décréter unilatéralement ? et quel « demi-dieu » le pourrait imposer simultané et sincère?

Le désarmement? De quelles armes s agitil? Des canons, des mitrailleuses dos navi res de guerre, des avions militaires?. Mais l'aviation commerciale, la marine marchande, le charbon, le fer, les potasses, les laboratoires et les hauts-fourneaux, les voies ter rées et le cours des fleuves, la Sttprm;'ltic des m-ers la primauté des changes, la lertilîté du sol et la fécondité des mères son aussi deS armes aujourd'hui, et oueîlfis armes !

L'épreuve, en est faite : instruments de tra, vail, conditions 4e la Vie même, dans la paix tout cela se mue avec une faciité singulière en armes de guerre.

:Mais ce désai-menient-là qui l'imaginerait possible? Quand desarmera-t-on, au Surplus les cerveaux Ct les coeurs? Et pour comL'en de lustres, on n'ose pas dire de g-énéraljl)¡)S, ce rl;;<:-'rmmeIit écrits - V ,~c cependant pourrait-il durer? Et serait-il synenroruque dans tous les Rays ?..»

LA FEMME ET LES EXAMENS

UNIVERSITAIRES

M. Emile Dermenghem donn dans l'Infor- mation, d'intéressantes statistiques à ce sujet :

Le baccalauréat continue à attirer de plus en plus les jeunes intellectuelles; un certain nombre passe aussi la licence. et même l agrégation spéciale féminine. Il s'en trouve même, depuis quelque temps, à se présenter à l'agrégation proprement dite, jusqu'ici réservée pratiquement aux hommes. Lune d'elles a même. cette année, été reçue triomphalement deuxième à ce difficile concours. au moment même où elle allaitait Son bébé.

La proportion entre hommes et femmes semble varier généralement de i à 5 ou de à 10. Nous trouvons, par exemple, pour les deux baccalauréats dépendant de la Faculté des sciences 325 jeunes filles inscrites sur 3.055 candidats. Au premier sont reçues

87 jeunes filles (sciences-langues) pour 49^ ac'mis (il y avait eu 1.253 candidats, soit w d'admis). Au second (mathématiques) sont reçues 80 jeunes filles pour 822 candidats (il y avait eu 1.473 candidats, soit 55 d'admis).

La proportion n'est pa<* moins importante pour les lettres. Nous voyons au premier « bachot » latin-grec. 20 jeunes filles reçues sur 317 (534 candidats, 52 admis). Pour le latin-sciences. 24 sur 219 (686 candidats, 31 admis). Mais au latin-langues vivantes, l'élément féminin devient la maiorité abso!ue ; 320 jeunes filles, en effet, viennent d'v être admises sur 557 (1.325 candidats. 42 admis).

La philosophie n effraie plus maintenant le sexe faible. Nietzsche avait d'ailleurs dit que c'est la femme qui incarne la raison, tandis que l'homme, plus su jet, selon lui. - passions violentes, incarnerait plutôt la sensibilité ; mais cette oninipn semblait paradoxale.

Au deuxième baccalauréat littéraire (philosophie). on trouve 2W jeunes filles reçues pour 1.138 admis (2.146 candidats s'étaient présenlé. 3 ont été admis).

Si nous passons à la licence, nous voyons, peur la licence ès-sciences, dans les diverses spécialités dont les plus austères ne rebutent pas les jeunes candidates, 1.500 inscrits, dont 1.00 environ seulement se sont presentés à l'examen et parmi lesquels il y a 262 femmes.

La proportion est à peu près la même pour la licence ès-lettres, mais elle se relève et atteint 1 sur 2 en moyenne, pour la licence de langues vivantes. L'an dernier, il y a eu déjà pour celle-ci, en Juilkt, 30 femmes reçues sur 61 candidats admis et en octobre 17 sur 15 ?

En ce qui concerne le choix des langues, l'anglais a de beaucoup la préférence. Voici, d'ailleurs, les chiffres pour la session de juillet : anglais, 18 femmes. 13 hommes ; allemand, 7 femmes, 8 hommes; italien, 4 femmes. S hommes ; espagnol, 1 femme, 5 hommes.

Notons d'autre part qu'il y a à la Faculté des sciences, nous dit-on au secrétariat, 3.037 étudiants inscrits en tout, dont Ï.O^ hommcs et 493 femmes pour les Français, ct 419 hommes et 59 femmes pour les étrangers.

LE LARYNX DES CHANTEURS

L'Italie a fait à Caruso des funérailles splendides. Et cela est bien, car il semble que l'on ne témoignera jamais assez aux magiciens, qui hous font oublier quelques instants l'ordinaire de nos soucis ou qui tnultiplient le bonheur d'une heure heureuse, la reconnaissance enchantée que des esprits chagrins leur dément, mais qui leur est Strictement due.

A propos de la mort du grand ténor, M.

Maurice Hamel examine médicalement dans le Supplément littéraire du Gaulois, le larynx du chanteur :

La voit pour être belle et complète doit naître d'un organe normalement constitué.

Le docteur J. Poyet, qui a consacré ses fortes et clairvoyantes études au larynx des chanteurs, prétend que la qualité des sons émis dépend beaucoup de la structure de la table du larynx.

Il faut d'abord que la voûte palatine ne soir pas surbaissée ou P)1 mais qu'elle soit Creuse et bien voûtée ; il faut oue ia gorge soit profonde ; en d'autreg termes, il faut une grande distance du bord des incisives à la uaroi postérieure du pharynx.

Il faut que le voile du palais Soit assez long pour que, dans ses mouvements d'élévation, la luette s'applique complètement sur la paroi postérieure du pharynx. -

Si le voile du palais et court, il reste un espace ouvert qui communique ava: les fosses nasales et la voix prend le timbre naâcnn#.

Les amygdales ne doivent pas être volumineuses. Cependant, ce n'est pas là une condition indipensable pour avoir de la voix, èt une belle et bonne voix, malgré de grosses amygdales, il faut bien se garder de toucher à ceeles-ci car on s'exposerait à changer complètement la voix.

Enfin, les fosses nasales doivent être conformées normalement, et surtout présenter ni polypes ni déformations ni éperons de la cloison ni hypertrophie des cornets.

Mais ce que ne dit noint M. Hamel c'est Due , l'aDPH''('ll vocal de Caruso présentait une particularité très curieuse. Caruso avait une double Motte.

A QUOI RÊVENT LES JEUNES FILLES

Telle est la question —- toujours Uouvc'le — que se pose uotre confrère l'Avenir, en nubliant l'information suivante :

On vient de découvrir toute une séiie de lettrés écrites par des jeunes filles de grande famille à des lutteurs , et des histrions, pour leur dire l'admiration qu'elles avaient conçue pour leur plastique sculpturale et leur vi gueur athlétique.

, t N'ès-tu pas, écrit l'une d'elles, Phœbus Apollon, dans lfe corps d'Hercule. En vérité tu es un dieu pour moi !

» Ta beauté, ta force ont effacé de la terre, pour mes yeux, tous les autres hommes. »

On doit à la vérité de dire aue ces missives enflammées datent de 2.000 ans. Elles viennent, en effet, d'être découvertes dans les ruines calcinées de Pompéi.

CUIRASSÉS MONSTRES -

Il Semblerait que la guerre a condamne 1 emploi des grosses unités navales pour donner la préférence aux petites unités, surtout aux sous-marins. Dans le Figaro, le viceamiral Bienaimé démontre que c'est là pure apparence et que, bien loin de disparaître, les cuirassés vont connaître une vogue nouvel-le :

A la thèse extrémiste des partisans exclusifs de la poussière maritime, les grandes puissances navales, Angleterre, Etats-Unis et Japon répondent en se lançant de plus en plus dans la voie des cuirassés monstres et h'y jettent certainement pas tant de milliards dans le simple but de s'étonner les uns les autres.

Loin de nier. en cela, el danger des nouveaux engrais de destruction dont la guerre a démontré la redoutable efficacité, elles prennent tous tes moyens de s'en défendre en adjoignant à leurs forces de haut-bord les divers éléments reconnus indispensables pour es protéger. Les règles de la stratégie et de la tactique deviennent de ce fait beaucoup nlus compliquées. mais rien ne permet d'affirmer Que le cuirassé n'est plus « le maître d - la bataille b et c'est pour cola que tout les Ie.3 pavs ayant quel-nue prétention à l'empire ,les mers ou simplement à la maîtrise dans leur zone d'influence restent, dans J'état actuel des choses, condamnés à era avoir.

Je dis « condamnés » parce que. pour répondre à ses buts. le Capital Ship est obligé de se faire toujours plus gros et qu'il doit par conséquent, être énorme ou ne pas être

Avis aux Lecteurs de L'Écho d'Alger

Noa lecteurs et amis sa rendant en France seront heureux d'apprendre qu'à partir du 1er juillet, l'Administration de l'ECHO ., ALe ER leur consentira des abonnements da villégiature do un ou deux mois, au prix de TROIS FRANCS PAR MOIS.

Ecrire avec adresse exacte à M. l'Administrateur dl l'ECHO D'ALCER.

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DERNIÈRE HEURE

AU CONSEIL SUPRÊME

L'ALLEMAGNE ACCUSE LES POLONAIS

DES TROUBLES

SURVENUS EN HAUTE-SILESIC

Paris 14 août. — La lettre du Conte il Suprême au chargé d'affaires allemand, informant celui-ci que la décision au sujet de la Haute-Silésit est retardée, et invitant le gouvernement allemand à prendre les mesures nécessaires en vue du maintien de l'ordre dans la région, est publiée ce soir à Berlin.

Une note officieuse donnant la teneur de cette lettre accompagne la publication des remarque& suivantes : :

La note du Conseil Suprême établit malheureusement que la décision est de nouveau différée. En ce qui concerne l'exhortation adressée au gouvernement allemand, celui-ci s'est, comme on le sait, toujours efforcé de maintenir l'ordre en Haute-Silfsie. Cet ordre ne fut troublé que par des intrigues et des actes de violence des Polonais.

L'Amitié Franco-Américaine

BORDEAUX FAIT UNE BELLE RECEPTION A L' «AMERICAN LECION »

Bordeaux, 14 août. — Les 170 membres de la Légion américaine, venant de Blois et se rendant à Tatbes pour assister à la pose d'une plaque commémorative sur la maisoa du maréchal Foch, sont arrivés en gare de Bordeaux à 3 heures. Ils ont été reçus !)'U les autorités civiles et militaires sur le quii de la gare.

Les principales Sociétés militaires et d'anciens combattants assistaient à la cérémonie.

M. Jolin-Enery, accompagné du colonel

Franklin-Dollier et des députés ct sénatt-jri des Parlements d'Etat, a reçu les souhaits de bienvenue des représentants du préfet et du maire..

Il a répendu en quelques mots très ap jeudis où il a exalté la coMfraternité affectueuse qui unit étroitement ls deux grandes, RépublIques.

L'hymne américain et la « Marseillaise » ont été joués par la musique du 144e d'infanterie, tandis que les IW légionnaires £ 2 pressaient autour des étendards, dont d U' ont été envoyés par le corps d'occupation américain sur le Rriin.

Puis un légionnaire a entonné la « Marseillaise J, que tous les assistants ont reprise 'en chœur.

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En Allemagne

UNE ALLIANCE GERMANO-RUSSE AFFRANCHIRAIT L'ALLEMAGNE

DE L'ANGLETERRE ET DE LA FRANCE

Berlin, 14 août. — Le comte Reventlow, pangermatiiste échevelé, exprimait récemment l'opinion qu'une alliance de l'Allemagne avec lA Russie monarchiste affranchirait l'Allemagne de l'Angleterre et de la France, mais que, néanmoins, on devait dès maintenant pratiquer une politique russe cç que les gouvernements démocratiques allemands n'avaient pas fait

Le Drapeau heup dit que. contrairement à l'opinion du Comte Reventlow les gouvernements démocratiques allemands ont parfaitement pratiqué une politique russe, mais Seulement que cette polittoue a été antibolcheviste.

LES SPORTS

BOXE

Paris, 14 août. — Match en dix rounds ; Prunitr bat -WÛHS aux points. -

EN AUTRICHE

'ON CRAINT UNE GREVE DES

CHEMINOTS

Vienne, 14 août. — La commission principale du Conseil National a repoussé le pro ict tendant à donner satisfaction aux revendications des cheminots. La grève des cheminots paraît donc inévitable.

L'Affaire Irlandaise

RESUME DE LA CORESPQNDANCE ECHANGÉE ENTRE LE PREMIER

BRITANNIQUE ET M. DE VALERA

Londres, 14 août. — On a publié aujourd'hui le texte de la correspondance échangée entre MM. Lloyd George et de Valera. En voici le résumé :

Les offres du gouvernement britannique étaient les suivantes : l'Irlande jouirait des statuts des Dominioas britanniques, comme le Canada et le Sud Africain, avec une complète autonomie en matière d'impôts, de finances et de dépenses natiooaks.

Les réserves faites par le gouvernement britannique sont les Suivantes ; la marine biitannique conservera le contrôle absolu Sur le..; mers qui entourent l'Irlande. L'Irlande devra contribuer pour sa cote-part aux frais d entretien de l'armée et de la marine britanniques., à la dette de guerre et aux pensions.

A cette offre, M. de Valera répondit que les nationalistes irlandais et les sinn-feinners ne pourraient cas accepter ces propositions, car le peuple irlandais ftc voudra pas les avaliser. En effet, ces propositions sont antinomiques, Elles commencent par reconnaître le droit pour l'Irlande de déterminer son propre sort et dérogent à ce principe par des stipulations qui constituent une ingérence inadmissible dans les affaires de l'Irlande.

M. de Valera maintient que le droit pour l'Irlande de déterminer elle-même son propre Sort, doit être accepté dans son intéerrité. Il ajoute que l'Irlande est,- comme les autres petits Etats européens prête à affronter tous les hasards de l'indépendance en se basant sur sem droits moraux.

M Lloyd Gecrge a répondu que le gouvernement britannique ne saurait admettre la orétention de l'Irlande de faire une scission avec l'Empire britannique : le parce que l'Ulster ne peut pas être contraint à accepter cette idée : a" narce que de par sa position géographique, l'Irlande constitue une paitie irtégrante du groupe des iles britanniques, et qu'elle ne peut en être détachée.

Enfin, M. Lloyd George a invité M. de Valera à prendre en considération les propositions britanniques.

L'ULSTER SE DESOLIDARISE D'AVEC LES SINN FEINERS ET AFFIRME SON LOYALISME ENVERS L'ANGLETERRE

Londres. 14 août. — Sir James Craig.. premier ministre du Parlement de l'Ulster. c'està-dire des six arrondissements dissidents de l'Irlande, a écrit à M. Lloyd George pour lui déclarer a nouveau que les habitants de l'Ulster ont toujours voulu conserver lear qualité de sujets britannioues.

« Le Gouvernement de l'Ulster, dit-il dans Sa lettre, refuse de se mêler aux conditions du règlement qui pourra intervenir entre la Grande-Bretagne et le reste de l'Irlande ; il compte bien eue les Sinfi Feiners resuecteront le statu 1qua en tJlster : nu'ils fie se mêleront * pas du Parlement de l'Irlande du Nord et ne léseront pas les droits algériens.

On n'aura aucune conférence avec M. De Valéra tant oue cttat-et s'aura fars reconnu à l'Ulster le droit de àc se soumettre à aucune autre autorité que celle du roi George et du Parlement britannique, a

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La famine en Russie

UN APPEL AU PROLETARIAT-

EUROPEEN

Berlin, 14 août. La Frdhelt publie un Kppet du parti des, travailleurs socialistes démocrates russes (mencheviks), commuàqué par les soins de la légation soviétiste de Bet lin à une délégation étrangère à ce J-1J.T!1 ct.

invitant le prolétariat européen à venir en aide à la Russie affamée.

PETITES NOUVELLES

VIENNE. — La circulation fiduciaire de l'Autriche a passé à 54 milliards, soit une augmentation de 3 milliards.

Dans les Départements

(DE NOS CORRESPONDANTS)

Département d'Alger.

BIRTOUTA'

Mérite Agricole.- Nous relevons avec laisir le nom de Mlle Louise G-arcin. dans- les nouvelles promotions au grade de chevalier.

Nos félicitations.

L'ARBA

Syndicat de défaftae eontre las er»a de g,oued-ftor& - Lt maire de la commune de !'Arba. informe ses administrés, qu'une réunion aura lieu le mercredi 17 courant, à cinq heures du soir. dans la salle de la Mairie.

en vue de constituer définitivement le Syndicat de défense contre les crue& de l'OuedRora.

La haute administration, n'attend rjus que la formation de ce syndicat pour lui allouer la subvention de soixante-quinze mille francs nécessaire aux travaux à exécuter.

Les intéressés qui ne pourraient assister à cette réunion. sont priés de vouloir bien S3 faire représenter en donnant mandat à un membre adhérent.

Prime aux éleveurs. — La Commission de distribution des primes d'encouragement aux éleveurs de la race chevaline, opérera à l'Arba, le mercredi 14 septembre prochain.

Une 50rnm de 400 francs, a été mise à la disposition de la Commission par l'autorité supérieure et une autre de 100 francs, par le Conseil Municipal de l'Arba pour Être distribuées en primes aux éleveurs.

Des achats de chevaux, auront lieu immédiatement après la. distribution des primes.

Pour plus amples renseignements, consulter l'affiche déposée à la Mairie.

MEDEA

Naissance. — Madame et Monsieur Eug.

Malherbe, tailleur à Médéa. sont les heureux parents d'un superbe garçon qui a reçu les prénoms de Jean-René. Toutes nos félicitations aux heureux parents. meilleurs vœux au bébé.

EL-AFFROUN

Les fêtes. — Sur 'l'invitation du comité provisoire adressée à. la population, une réunion a eu lieu mardi dernier à la mairie.

Au cours de cette réunion, il a été procédé à la nomination de la commission chargée de l'organisation des fêtes. Ont été nommés par acclamations :

Président : M. Pérez Aimé ; Yice-présidents : MM. Pavia Jean et Pérez Joseph ; secrétaire : M. Cottin Gabriel ; trésorier : M. Bouschet Jean ; assesseurs ; MM. Reculard Gustave, Noguerra Antoine. Raphaëll Emile, Calfou Adolphe, Wagner Paul, Monneret Ambroie. GresSieja, Jeulin Albert, Spengler Fernand, Moulin Paul: Noël Alphonse. Tenne Marms.

Nombreuses demoiselles et nombreux jeunes gens commissaires.

Le comité d'honneur se compose de : MM. Duroux, sénateur ; Henri Fiori, député ; Victor Chuffart, conseiller général ; J. M. Müler vice-president du Conseil général, délégué financier ; Averscng Gaston, maire ; Danière Lucien, adjoint au maire, président de l'Union Musicale ; et de MM.

les conseillers municipaux.

Il a été décidé que les fêtes auraient lieu les 17, 18, 19 et 20 septembre.

Le comité se propose de ne rien négliger pour en assurer la réussite complète. pour l'aider dans sa tâche difficile, il prie la population de bien vouloir réserver un bon accueil aux listes de souscription qui circuleront incessamment.

Un avis ultérieur fera connaître le programme des réjouissances, ainsi que la date d'adjudication des jeux.

Des emplacements seront réservés aux forains qui en adresseront la demande au président.

Le pain à 1 fr. 05. — Un arrêté du maire prescrit qu'à dater du 15 août et jusqu'à nouvel ordre, le prix du pain est fixé à 1 fr. 05 le kilo, pesé.

Les pains dits de < fantaisie » ne seront pas soumis à la taxe.

A défaut d'une quantité en magasin du pain taxé. suffisante pour répondre aux demandes, les boulangers devront livrer e kilo de pain de fantaisie au prix de la taxe.

Les boulangers devront prendre à la mairie un exemplaire de cet arrêté, qu'ils devront constamment tenir affiché dans un endroit apparent de leur magasin.

BOU-SAADA

Accident tfn travail. — Etant occupé à différentes réparations -dans k mécanisme du moulin pendant qu'il fonctionnait, un européen, M. Gras, ouvrier chez M. Ferrér., a été gravement blessé au ventré.

Aux cris nousses par le malheureux- le provriétatre, M. Fecréro qui 6e trouvait non loin. s'empressa de bloquer les machines du moulin et vint à cheval sur les lieux où ii prodigua es premiers soins au blessé

Un ami Infidèle. — Depuis longtemps, la boutique d'un commerçant indigène, nommé Larbi ben Ali ben M'hamed, sise rue Babouan. était mise en coupe réglée par l'un de ses amis, un coreligionnaire du nom de El Hadj ben Abderrahman ben Delaoui. Celui-ci paraissant assez expérimenté, faisait ses coups sans trop en abuser, ce qui lui permit de continuer ses opérations qui demeuraient inaperçues pendant Un certain temps tout en tardant la confiance que lui témoignait Larbi.

Voici comment les choses se passaient : Comme les après-midi sont assez chauds, pour se reooser à la fraîcheur, les deux camarades allaient tous les jours après le dîner au vamaâ Lalibassc où ils se livraient à de longues siestes. Là Larbi se débarrassait de sa gandoura dans la poche de laquelle se trouvaient habituellement ks clefs de son magasin. Lorsque celui-ci était au plus fort de son sommeil. El Hadi emportait les clefs et s'acheminait vers la boutioue de Larbi, en l'enfermant au djamaâ. Une fois ses affaires terminées. El Hadj regagnait tranquillement le dormeur, déposait les clefs à leur place et Simulait lui-même le sommeil.

Un long temns s'écoula ainsi, sans que Larbi s'aperçût de rien. Mais un jour, Larbi se réveilla en l'absence de son ami et constata la disparition de ses clefs. Il se vêtit en hâte et courut vers son magasin. lorsque arrivé à mi-chemi n il rencontrait El Hadj.

Après une discussion engagée entre les deux ex-camarades, Larbi enleva les clefs a faisait et le contraignit à avouer ce qu*il faisait de sés clefs Le butin s'élève à Une importante valeur.

El Hadi ben Abdcrrahman ben Dellaoul, a été écroué.

Blessé par un cheval. — Mercredi, dans la matinée pendant que des spahis de la garnison allaient.. comme d'ordinaire, arracher de l'alfa, un accident est survenu à la hauteur du moulin Ferrère. Un spahi, Ahmrd ben Mohamed, du 64 escadron, a eu une jambe fracturée par une violente ruade d'un cheval non monté guidé par un de ses voisins de rang La dureté du coup fit que le cavalier, n'étant plus maître de sa monture, fut jeté à terre et aussitôt relevé par ses camarades.

Le blessé a été rapidement conduit à jbô-

Pital, où il a reçu les premiers soins.

Département d'Oral)

MASGARA

Conseil MuntolpaJ. — Le Conseil municipal s'est réuty vendredi à courant» à cinq heures du soir, sous la présidence de M.

Louis Martin. maire.

Dès l'ouverture de la séance, le çotnptft administratif de l'exercice 1920. dont lecture est donnée par M. Silvestre, preiaier adjoint, est approuvé à runanimité et l'assemblée adresse des remerciements et des félicitations au Maire pour sa bonne gestion.

Ce compte est arrêté comme suit i Recmees : 1470.152 Ir. 68.

Dépenses : 916.725 fr. 86.

D'où un excédent de recettes 4* S53-420»lb.

Après des félicitations qui lui ont été exprimées, le Maire remercie le Conseil du témoignage de confiance dont il vient .'itre l'objet et déclare que la bonne gutiea de IQ20 est surtout due à la collaboration assidue et éclairée de l'assemblée coiimunaîc.

Le Conseil approuve ensuite le eeApté (Set gestion présenté par M. le Receveur municipal et sur la proposition du maire, lui adresse des félicitations pour le dévouement dont il n'a cessé 4e faire preuve dans l'exercice de ses délicates fonctions.

Est également approuvé en son entir le budget supplémentaire de 192 Jqui s'élève à:

Recettes : 907.461 fr. 85Dépenses : 769.020 fr. 39.

Excédent de recettes : i37-5i4jr- 46.

Le Conseil fixe comme suit le chiffre des centimes additionnels ordinaires et extraordinaires à percevoir au titre de l'exercice

ii)22 :

5 centimes additionnels ordinaires sur la contribution foncière (propriété bâtie et non bâtie) pour dépenses d'utilité commu-

nale ; 1

20 5 centimes ordinaires additionnels pour dépenser des chemins vicinaux ;

3* 5 centimes extraordinaires additionnels pour le traitement des gardes-champêtres ; 16 centimes extraordinaires additionnels pour travaux communaux ;

5° 100 centimes extraordinaires additionnels pour insuffisance de revenus.

Est rejetés la pétition formulée par divers propriétaires et locataires d'iowneubles de ta rue Victor-Hujro et tendant au déDlcement de l'urinoir situé à l'entrée du Petit square attenant à j'Enlise

Les conseillent d'un commun accord, font en effet remarquer et à juste raison aue si la suppression de cet urinoir de l'endroit attuel peut être chose facilte. il n'en eat WM de même de son transfert, oui ne manqeurait nas de soulever à bref délai les protestations d'autres habitants. Le maintien à l'emplace- ment actuel est donc adopté.

Es approuvé le tiroi-et de plantations d'oliviers dans les Communaux de Saint-André et de Saint-Hippoîyte. L'avant mètre et te détail estimatif s'élèvent à la somme de 18.009 francs.

La candidature de M. Bernard Carreras cemme directeur du Théâtre Munkipal pour là saison prochaine, précédemment agréée par la Commission ses Bea»x-Artâ, dans sa séance du Ier courant est adoptée à l'unanimité.

Un crédit èé te.ooo francs est voté peut frais de toute nature occasionnés par répidmie de typhus depuis le Ier mars 1921 (amé- liagetasnt de l'ambulance, achat de matériel, soins médicaux et frans d<e Murfiturt dts malades).

Le Conseil faisant droit aux (e.aMés de MM. Record, tailleur, tue de Mostaganem, et Aziia Maklouf rabbin, vote peut rhartlia d'eux, une somme de ioo fund; peut frais de trousseau de leurs filles, admises & l'école normale d'Oran.

Sur la demande de M. Renucci, inspècteur primaire, le cours complémentaire de l'école de la rue Alexandre III devant étri organisé avec des sections spéciales, agricoks et commerciales, qui pourront rèndre de très grands services dans une région comme celle de Mascara, le dédoublement ae ce cours s'impose. Le Conseil à l'unanimité, en vote le principe et prend l'engagement d'inscrire, pendant une période d" trente ans, au nombre des dépenses obligatoires de la commune, celles qui lui intombent par suite de la création d'un nou Veau poste de professeur à ce cours complémentaire.

L'installation de% bains-douches à l'école primaire supérieure de filles, dont la directrice de cet établissement demande la réalisation, reste à examiner; le coût des appareils de ce genre étant encore relativement élevé.

Le vœu émis par le Conseil municipal dans sa séance du 1$r juin dernier, tendant à la création d'un arrêt en pleine voie & proximité du village de Saint-André, n'a pu être retenu par le Gouvernement Général, 1 enquête à laquelle ce vœu a été soutais ayant établi la modeste importance du chiffre de la population intrsséc, la proximité de la gare de Mascara et la forte déclivité de la ligne dans la région considérée.

Avis favorable est donné à plusieurs demandes de dégrèvement de taxes locatives formulées par des indigents de la commune.

Après examen de quelques autres questions d ordre secondaire, la séance est levée à 6 heures 30.

Commission arbitrale des leyftg. la première audience & la 118 session de cette Commission sera tenike le 22 août courant, à la Justice de paix.

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UN JARDIN à environ 500 mètres d'Orléansville, près la route d'Alger à Oran, ensemble les constructions y édifiées d'une contenance de 2 hectares 64 ares OS centiares.

Mise à prix : 10.000 fr.

Onzième lot

UN LOT URBAIN sis au village d'Oued-Fodda, en façade sur la rue de la Gare,

ensemble les constructions y édifiées, d'une contenance de 1.800 mètres carrés.

Mise à prix : 15.000 fr.

L'adjudication aura lieu le mercredi 24 août 1921, à sept heures à l'audience publique des criées du tribunal de première instance d'Orléansville.

S'adresser pour tous renseignemnts, à Me P. Meissoninier, avoué poursuivant.

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Le lundi 12 septembre 1921, à o heures, il sera procédé à la Mairie d'Alger, à l'adjudication publique, sur soumissions cachetées, de l'entreprise es transports de denrées, Ilquides, matériels, futailles vides et emballages divers du Service des Subsistances militaires dans la Place d'Alger, pour la période du lr novembre t()2i au 31 octobre iq22.

à effectuer sur les parcours ci-après:

i° Manutention militaire à quais Alger ou Agha et port d'embarquement et vice-versa.

20 Parc à fourrages, aux mêmes destinations.

L'instruction et le cahier des charges relatifs à. cette adjudication sont déposés dans les bureaux du Sous-Intendant militaire (rue Maréchal-Soult, n° o) Service A, où le public sera admis à en prendre connaissance et pourra demander tous renseignements nécessaires.

Les personnes désireuseS de concourir à l'adjudication devront adresser une demande écrite avant le 25 août IgZ l, à 15 heures, au Sous-Intendant militaire précité.

En cas d'insuccès total ou oartiel de l'adjudication ci dessus et du concours consécutif qui la suivra une réadjudication aura lieu le mardi 27 septembre 102'.

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Un siège administratif autonome sera créé dans chaque arrondissement géré par un directeur régional responsable ; il aura son personnel, sa comptabilité, sa caisse mutuelle de répartitions des bénéfices attribués à la filiale. Chacune étant mise en liaison directe avec les autres, nous pourrons recruter en France plus de .10.oqo épiciers Sociétaires que nous alimenterons par des produits achetés directement à la production et seront répartis au prix d'achat allégés des bénéfices des intermédiaires.

Cet organisme national constitue un trust de la Représentation générale en France qui exige la création à Alger, Oran, Constantine, Tunis, Casablanca et autres centres de production d'un Comptoir Banque en marchandises pour actionner leur double va et vient d'importation et d'exportation de tout ce qui est nécessaire à nos coloniaux tant production que consommation.

chaque Banque en marchandises est placée sous la régie dune Triplex Direction responsable qui devra se faire assister par un agent courtier négociateur dans chaque canton.

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