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Titre : L'Écho d'Alger : journal républicain du matin

Éditeur : [s.n.] (Alger)

Date d'édition : 1921-05-09

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327596899

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb327596899/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 67558

Description : 09 mai 1921

Description : 1921/05/09 (A10,N3331).

Description : Note : GG14181.

Description : Collection numérique : Documents consacrés à la Première Guerre mondiale

Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique

Description : Collection numérique : Zone géographique : Afrique du Nord et Moyen-Orient

Description : Collection numérique : Thème : Les droits de l'homme

Description : Collection numérique : Littérature

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k7578497q

Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-10396

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 05/08/2013

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Les Transports Maritimes Postaux

entre la France et r Algérie

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Il est nécessaire que l'opinion algérienne soit éclairée sur les problèmes de l'heure présente, parmi lesquels celui des services maritimes postaux entre la France et l'Algérie est d'une importance capitale.

Au mois de juin 1920, « les Délégations Financières » s'inquiétèrent d'en trouver la solution. Elles repoussèrent cet amalgame bizarre connu sous le nom de « Consortium des Compagnies de Chemins de fer et de Navigation » et adoptèrent une motion demandant :

10 Le système des subventions postales en faveur des compagnies françaises pour les services postaux et le transport des voyageurs et des marchandises de grande vitesse ;

20 En ce qui concerne les transports commerciaux, la liberté du Pavillon pour une longue durée..

Elles marquaient ainsi le caractère d'intérêt public des services de la première catégorie et elles assuraient à ceux de !f:¡ seconde, avec la libre navigation, le pouvoir régulateur, que les services à concurrences sont à même d'exercer lorsqu'il s'agit de déjouer les ententes dommageables au commerce ou de barrer la route aux frets spéculatifs.

En prenant cette résolution -par 41 voix contre 5, les Délégations se croyaieut à l'abri de toutes surprises. Malheureusement, elles avaient compté sans les manœuvres de certains qui, à l'encontre d'un vote aussi nettement exprimé se firent les chaperons du projet de consortium condamné et parvinrent à lui faire reprendre pied.

Il a donc fallu recommencer la bataille.

Au fait, qu'est-ce que le consortium?

C'est la réunion des Compagnies de cherriins de fer et de navigations des deux ri"es de la Méditerranée, de leurs représentants et de ceux de l'Etat métropolitain, de l'Etat algérien, de la Corse et de la Tunisie.

D'après l'avant-projet, dressé sur le désir du Gouvernement, par M. Dal Piaz, président du Conseil d'administration de la Compagnie Générale Transatlantique, les lignes -. de navigation entre la France, la Corse, l'Algérie et la Tunisie, sont remises n ce groupement. Celui-ci devant les administrer, il en confie les services aux Compagnies de navigations considérées désormais comme des gérantes. Comment seront-elles rémunérées? par une garantie d'ijtjtérêîs et une -régie intéressée. Quant

gestion ,ÛO:autres, elles seront couvèrtes par le produit des tarifs fixés et appliqués par. le consortium, aux passagers et aux marchandises. En cas de déficit de l'exploitation, le Conseil Supérieur du Consortium qui est d'ailleurs E propre émanation, augmentera les tarifs. Toutefois, si cet "accroissement soulevait par trop contre lui les voyageurs et les expéditeurs, il lui resterait une ressource. celle de recourir à la subvention qui Incombera obligatoirement aux budgets des Etats et à celui de la Corse. Etant donnée Ja situation financière des collectivités associées, il est plus que probable que seule l'Algérie supportera ce surcroît de charges. On verra ainsi la partie payer pour le tout.

,. Irresponsable, doté d'une garantie (J'intérêts qui, tuera toute économie ou toute initiative heureuse, sans aucun frein contre le gaspillage et la gabegie, cet organisme se révèle dans toute la beauté de l'étatisme. Lorsqu'il aura des besoins d'argent. il pressurera le commerce et surtout l'agriculture, notamment dans ses productions en vins, en céréales, en primeurs, en bétail, en tabac, en tuiles, qui sont dans l'obligation de qafider à l'exportation le plus clai £ >de leurs profits. Quand il ne pourra plus aller au delà, il puisera dans la caisse de l'Algérie alimentée par l'uni,versalité des contribfiables. Si, contre toute attente, un pafeil projet triomphait, les transports maritimes constitueraient un monopole des plus funestes entre les mains de l'Etat dont l'incapacité en matières d'entreprises a contribué à la ruine de nos finances et au désordre économique.

Je me suis attaché à en montrer les grades inconvénients et même les périls au point de vue de l'Algérie. L'avenir et la prospérité de notre pays reposent, on le sait. sur ces échanges commerciaux qui sont la véritable expression de sa richesse.

,Or, le mouvement commercial est rigoureusement tributaire des transports mariti-

mes. Sans eux, l'Algérie, à cause de sa position insulaire, serait enfermée par la mer comme dans une prison.

Toute l'erreur de ceux qui ont tenté d'é.

tablir une assimilation entre les lignes de chemins de fer et celles de la navigation, vient de ce qu'ils ont considéré un port comme une gare de chemins de fer, alors que c'est un marché vivant ; et une ligne maritime, comme un trâcé rigide, impératif, alors que la mer, domaine de la liberté par excellence, confère aux navigateurs la faculté de se mouvoir dans toutes les directions. Enfin, entre les transports terrestres et les transports maritimes, ils subsistera toujours des différences profondes, et à vouloir les supprimer, on nous priverait des avantages que procure la circulation sur mer qui doit rester à «bien meilleur compte que l'expédition par terre.

Le consortium écarté, que désirons-nous?

En premier lieu, nous ne voulons plus revoir les abus commis par les Compagnies de navigation sous le couvert du monopole du Pavillon et sur lesquels j'ai fourni au Conseil général des précisions. Les frêts onéreux, les tarifs abusifs, leur inégalité qui choque la probité commerciale, le caprice inconcevable de la solution donnée aux réclamations ne disparaîtront que si nous disposons de la liberté du Pavillon.

Cette liberté, les colonies françaises en jouissent depuis longtemps. Ce n'est donc pas un régime de faveur que nous réclamons. Nous demandons, non sans raisons légitimes, à être délivrés d'une loi d'excep tions et à être traités comme les autres pos-

*

sessions nationales. Il ne faut plus que l'Algérie reste la rançon des Compagnies de navigation avec le monopole du Pavillon.

Là est le point le plus grave du débat Il le domine, car il porte dans ,les plateaux d, sa balance, d'un côîér la vie avec la liberté et de l'autre la ruine, la déchéance avec la contrainte du Pavillon.

Sans doute, le cabotage français reste soumis au monopole du Pavillon. Mais tandis que dans la Métropole le cabotage peut se soustraire aux trusts grâce aux chemins de fer et aux voies fluviales, en Algérie on ne peut y échapper, car on a toujours la mer et rien que la mer devant soi.

Les Compagnies maritimes qui desservent l'Algérie sont dans la situation suivante :

Le 11 juin 1919, elles ont dénoncé leur contrat. Néanmoins, elles continuent à assurer te se/vice rëgulier des paquebots.

Mais la dénonciation libère l'État de certaines obligations, de telle sorte qu'aujourd'hui ce service ne coûte rien ni à la

Métropole, ni à la Colonie. Il n'en est pas de même des. Compagnies. En vertu d'une loi de 1886, elles sont tenues de transportèr gratuitement les sacs postaux. Elles déclarent aujourd'hui qu'il leur est impossible de maintenir des services réguliers sans de nouvelles conditions.

Nous avons l'espoir qu'avec les principes si nettement posés par les Délégations er avec un cahier des charges approprié qui garantira l'exécutiton des conventions à intervenir, les Compagnies répondront favorablement à l'appel de l'Algérie. Le Conseil général, le Congrès des commerçants, le Syndicat commercial algérien, la Confédération des Agriculteurs, ainsi gué la Chambre de commerce d'Algeç en ont eu le sentiment très net en se ralliant avec une unanimité remarquable qui dofflîé à leurs délibérations une autorité incontestable, à la motion votée par les Assemblées algériennes.

- "Ce problème sera soumis le 27 mai courant, à Paris, à la Commission instituée par le Sous-Secrétariat d'Etat de la Marine marchande et dont les parlementaires algériens font partie. J'ai été heureux d'y faire adjoindre, avec un membre de chacune des Chambres de commerce d'Alger, d'Oran et de Constantine, interprètes des intérêts commerciaux dont l'exclusion à l'origine était inadmissible, trois délégués financiers à Résigner par les Délégations Financières.

C'est donc à la grande clarté des faits que seront étudiés et résolus le problème des- transports maritimes postaux entre la Métropole et l'Algérie et celui de la liberté du Pavillon, puisque, sur mon insistance, les deux questions ont été intimement liées.

Jacques DUROUX, Q^n»îf ûni» ,1' A 1 nrût»

La Situation. Diplomatique

Paris, 8 mai, — De notre correspondant spécial:

Comme le le clisais hier, il n'est que Írop certain qu'en Haute-Silésie, l'état de çhoses va s'aggravant. Malgré le retour à

Oppeln du général Lerond, l'insurrection, évaluée entre 70.000 et 100.000 hommes, f{;agne de jour en jour du terrain et fait capituler- les uns après les autres, les villes fiabitées par des Allemands. Je veux, croire ;que les Chiffres du plébiscite furent sincèTes Mais on constate aujourd'hui qu'en fait jd'Allemands, il n'y a que quelques groupes fans importance, tandis que les. Polonais tiennent irrésistiblement tout le pays. Il en 'résulte même cette situation paradoxale et 'baroque que si nous montons la garde làas, si nous y exposons la vie de nos soldats, c'est pour défendre les intérêts de quelques richissimes capitalistes berlinois, propriétaires des mines, contre leurs aupriers polonais ; ce qui est une duperie qui m'a pas de nom. Ainsi, c'est samedi prochain que tombe la paye de quinzaine Mais pour que les ouvriers soient payés, ii faut que l'argent arrive de Berlin. Et bi cet argent n'arrive pas, comment feronsnous pour contenir les grévistes exaspérés ?

Oh 1 le 6(14 Wil y, a l'offre du Mouvez-

nement allemand 'de faire intervenir la reichswehr pour la soi-disant défense de l'ordre. On dit même que cette offre s'accompagnerait d'une menace voilée : celle de ne pas examiner notre ultimatum, si nous refusons de céder sur la question ae Haute-Silêsie. Cela n'est-il pas charmant?

Et n'est-ce pas à se demander qui commande : si ce sont les vainqueurs ou bien plutôt les vaincus

Ce qui est irritant surtout c'est que toute cette difficulté a son origine dans l'hostilité qui ne désarme pas, de l'Angleterre contre la Pologne.

Hier, à la Conférence 9es AmBassadeurs, on en a eu la preuve, lorsque le délégué britannique a sorti un projet rde solution provisoire qui aurait, en moins de huit jours, engendré une guerre germanopolonaise. Ne proposait-il pas de remettre immédiatement à l'Allemagne toute la rive gauche de l'Oder, de ne donner à la Pologne que les districts insignifiants de Pless et de Rybnik et de garder sous l'autorité ae la Commission interalliée et des soldats français toute la zone rninire l'

Le déni de justice eut été tel que nul gouvernement à Varsovie n'aurait été capable de contenir la poussée belliqueuse du peuple entier contre l'Allemagne, sans compter que la France y perdait tout son prestige ilubyts Polonais.± -,

C'est demain lundi que ce beau projet va être solennellement enterré. Mais il faut i réellement avouer que nos alliés sont mal inspirés en nous mettant ainsi face à face avec les Allemands, quatre jours avant l'échéance du 12 mai. Surtout qu'à Berlin, comme à Munich, ces bons apôtres de Boches sé montrent de moins en moins disposés à accepter les termes de notre ultimatum. Ils continuent bien à patauger dans les embarras d'une crise ministérielle où les candidats à a chancellerie se succèdent comme capucins de cartes. Il n'est plus question de l'ineffa-¡ ble Schwander. Mais Stresemann rencontre un autre concurrent en la personne de l'ambassadeur à Paris von Mayr, lequel d'ailleurs ne paraît pas très empressé d'accepter le fardeau que le président Ebert voudrait charger sur ses épaules.

Lequel de ces fantoches finira par décrocher la timbale ministérielle? La chose, au fond, importe assez peu, car aucun ne dispose d'une majorité réelle au Reichstag, aucun n'est capable d'imposer sa volonté à cette assemblée.

Les députés se bornent à indiquer qu'ils ne veulent pas entendre parler des condi.

tions de l'ultimatum. Seulement, ils voudraient bien n'accepter. la responsabilité ni d'une adhésion, ni d'un refus. Alors qu'estce que les ministres avec qui les Anglais nous inviteront à traiter Des hommes de paille qui se résigneront à tout ce qu'on vcudra, signeront tout ce qu'on leur imposera et s'éclipseront ensuite, de façon que l'Aile marine ait tout loisir de manquer à sa parole et à sa signature.

Ce qui rend l'infamie de cette manœuvre surtout visible, c'est que les Allemands inclinent à faire porter le poids du débat, non plus sur les réparations, mais sur le désarmement. Ils veulent bien signer un chiffon de papier par lequel ils s'engageraient à payer, mais sous condition qu'on leur laisse les canons, les mitrailleuses, les avions et les soldats nécessaires pour pouvoir nous dire au premier jour : — Nous ne payons plus. Si vous voulez votre argent, venez le chercher.

CUY DE SAINT-CLAIR.

Après la Conférence de Londres ',.

LK SITUATION INTERNATIONALE

EST GRAVE

Paris. 8 mai. — Le Temps écrit :

A mesure que les iours se passent, à mesure que les engagements exigés de l'Allemagne prennent de plus en plus un caractère de trompe-Toçil, le peuple français et le peuple allemand se trouvent engagés de plus en plus dans une voie qui mène aux crises vio-lp'n*®?, car 351 pas dn1.lt vont choses*( iir ^udra. tôl.oti tard. que les Français re- commencent à combattre pour préserver leur indépendance nationale, ou que les Allemands se soulèvent contre ceux qui confisquent leurs libertés politiques. Les soi-disants ménagements de Londres risquent de nous conduire à une nouvelle guerre européenne ou à une vraie révolution allemande.

NOS TROUPES SUR LE RHIN

Paris, 8 mai. — Le correspondant du Matin à Dusseldorf, parlant de la présence de nos troupes. dans cette ville, donne le détail suivant :

« J'ai sous les yeux une carte impressionnante de l'occupation de Dusseldorf. Nos troupes n'y sont pas disposées au hasard, mais dans quelques pâtés de maisons- seulement bien définis et marqués au rouge sur la. carte.. A droite et à gauche, il y a plaça pour faire tomber des obus suivant la dfstance qui sjïpftre les quartiers VJsés des îlots rouges iàifaïunisés eq. d\"S d'une révolte arméé--tlé Dusseldf. Si nos troupes étaient -rrtenacées, teusles quartiers marqués en blanc sut la carte deviendraient instantanémept- fa cible des batteries belges disposées au Sud-Ouest de la "ville, dont le tir a été soigneusement réglé à l'avance..»

Les Troubles en Haute - Silésie

v -

LA DISCUSSION AU SEIN DE LA CONFERENCE DES AMBASSADEURS

Paris. 8 mai. - Le Petit Parisien donne les précisiorfs suivantes sur la discussion poursuivie au sein de la Conférence des Ambassadeurs. touchant la question de HauteSilésie. Cette solution consistait à attribuer immédiatement à la Pologne les districts de Pless et Jljbnik et à l'Allemagne les districts de la rive gauche de l'Oder ; la partie contestée, c'est-à-dire la partie proprement industrielle serait maintenue sous l'administration des alliés ce qui permettrait aux troupes alliées de s'y concentrer pour le rétablissement de l'ordre.

Cette proposition, dit le Petit Parisien, sera examinée par. divers groupements, aucuns décision ne sera prise a son sujet avant demain lundi, toutefois il est peu probable qu'on la juife acceptable car. il y aurait un grave inconvénient à exciter les esprits par une demi-solution, mais la conférence, a fait une besogne plus utile, en décidant un nouvel examen du tracé de la future frontière polono-allemande.

Actuellement on se trouve en présence de deux rapports, dont un émane du général Le Rond et un autre auquel se sont ralliQS te colonel Percival et le général italien Marinis.

Chacun de- ces rapports propose le partage différend de la Haute-Silesie et s'accordant pour attribuer Pless et Hybnik à la Pologne et les territoires à l'ouest de la région industrielle à l'Allemagne.

Lai Conférence des Ambassadeurs a jugé Qu'un nouvel effort pouvait être demandé à la commission pour qu'elle tentât d'aboutir à une cohclysion unanime. 11 reste à espérer, conclue le Petit Parisien, que la Commission se hâtera par une prompte délibération à mettre fin à l'incertitude actuelle.

Pertinax dans l'Eoho de Paris, s'élève contre la proposition anglaise de cette solution provisoire. Qui ne pourrait, dit-il, que mener à 'une guerre germano-polonaise.

DansTEcho de Parle, Pertinax souligne la nécessité d'un réglement équitable de la question de la Haute-Silésie.

Il éxprinie l'espoir que la thèse du général Le Rond 1 emportera sur celle de ses collègues anglais et italiens qui, on le sait, proposent d'attribuer seulement à la Pologne, les districts de Pless et de Rybnick.

ON l, CALOMNIE PRUSSIENNE Paris, 8-inai. - Le correspondant du Journal à Berlin précise qu'au cours du discours belliqueux qu il a prononcé devant le Landtag de Prusse, le ministre de l'Intérieur Dominictts est allé jusqu'à affirmer qu'il avait surpris en Haute-Silesie des officiers et des soldats français pccUpés à faire sauter des voieèferfîeli^ - a

Les autorités françaises ont immédiatement protesté officiellement contre ces affirmations mensongères.. M. Dominicus se réJrac.

tan., a dû reconnaître devant le Landtag que ses Informateurs l'avaient trompé.

FRANÇAIS ET POLONAIS. - « TUER UM FRANÇAIS, C'EST TUER UN FRÈRFT ». - LE NOMBRE DES INSURGES.

Paris, 8 mai. — Le correspondant du Petit Journal à Beuthen précise que, à part la mort d'un sous-officier français, tué parce qu'il n'avait pas arrêté son auto, comme les insurgés lui en intimaient l'ordre, et une bagarre entre Polonais et Allemands au cours de laquelle deux soldats français ont été blessés,. jusqu'ici il n'y a pas eu de conflit entre les Polonais et les Français. Au contraire, il y a eu de graves collisions entre Italiens et Poîofiiusj parce que les Italiens, au lieu d'em-

Floyac des moyens de conciliation comme ont fait les Français, ont préféré la ma* niere forte.

D'autre. part, le correspondant du Journal montre la situation délicate des Français en HagtoSiïésie. Les insurgés polonais proclamer hautement leur intention d'éviter tout conflit avec nous. -Ils font circuler ce mot d'ordre : « Tuer un Français, c'est tuer un frère m,

On évalue à 70.000 le nombre des insurgés.

Le même correspondant conclut en disant qu'il est absolument urgent de régler la question de la Haute-Silésie, afin que le sang français ne coule pas pour défendre les intérêts des propriétaires de mines allemandes.

UKT NOTE ALLEMANDE DE BERLIN

AUX ALLIÉ8

Piris, 8 mai. — Le b&uit courf à Berlin quelle gouvernement allemand aurait l'intention d'adresser aux gouvernements alliés unetnote diplomatique ayant presque le caractère d'un ultimatum, invitant les alliés a dir Qui ou non s'ils sont disposés à envoyer deff| forces militaires suffisantes en HauteSil&îe supérieure, pour protéger la population; allemande..

C'ht de la réponse que les Alliés d,onneraiendt que dépendrait 1 action militaire alleman E;i --ffaute-Silésie. la situation reste extraordJ^airement tendue. Les milieux militaires allemands prêchent la guerre contre la Po.

logne et préconisent l'envoi immédiat de la reichswehr en Haute-Silésie.

A PROPOS DE L'ENVOI EVENTUEL -DE TROUPES ALLEMANDES

Berlin, "8 mai. - D'après la Cerqâalfc, l'Allemagne- ne songe pas à faire. i rite r venir la Reichwehr en Haute-Silésie saas l'assentiment des alliés et s'élève çQBtrè les interprétations différentes jisiïfîées à la parole du chancelier.

LA SITUATION

D'APiVeS DES NOUVELLES D'ORIGINE ALLEMANDE

Berlin. 8 mai. — D'après des nouvelles de scngteallemande. venant de Haute-Silésie, la situation serait grave. Les troupes italiennes auront abandonné Krandrzin.

- insurgés après un combat sanglant, auront contraint Konigshttîte à capituler.

Ala suite de négociations, les insurgés ont évacué Ribnick.

D autre part, la ville de CoSel est dégagée.

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a Communistes manifestent iM wti?ré. Cenrak

• — : } r

Pari,?. 8 mai .- Répondant à l'appel du comité « contre la guerre ». les-révolution* naues de la région parisienne, les communistes, les syndicalistes et les libertaires sont allés, cet après-midi, au Pré Sainl-Ger-vais en portant des bannières. Sur la bUtt;;' été 1)lacé un chapeau rouge. Des ,.tinKS- ont été tenus en plein air pour festercontre l'appel de la classe 1913,..

Dès 14 heures, de _reUÍ militants se trouvaient sur le lie la réunion. Un grand nombre d'entre eux Dortaient l'insigne des soviets ou l'antine rouge. ;

A 15 heures, après le chant de 1 Internatio-

A ont commencé les discours. A îa trinale, ont commencé les discours. A la tflbune oP 1 prennent la parole : Monmousseau, secretaire de l'Union des Syndicats de la Seine, Touve. du Bâtiment, et Frossard.

A la tribune n° 2. Tomasi. Cachin et Lucie Calliord pour le parti communiste. A îa tribune n? 3. Lbohne. Charles et Rappoport, pour le parti communiste.

A la tribune nO. 4. Georges Pioch. pour le parti communiste, et Rousset pour le comité de défense sociale.'

A la tribune n° 5. David^ du Bâthnent, et LartIgue. des P.T.Tt, foôur l'Union des Syndicats de la Seine. Vaillant-Couturier et Dejonghes pour le parti communi te.

A la tribune n° 6. Monatte. pour l'Union des Syndicats de la Seine. Henri Tores et Alexandre Blanc, pour le parti communiste.

A la suite de la manifestation du Pré SaintGervais, un groupe d'anarchistes, bannières déployée", voulurent rentrer à Paris par la porte Saint-Denis. Ils se heurtèrent à un fort cordon policier. Les manifestants jetèrent des pierres sur 'le service d'ordre. Les agents, pour se dégager, mirent sabre au clair et tirèrent des coups de revolver en l'air. Les manifestants se rendirent alors au pas de course < au Pré Saint-Gervais.

Plusieurs agents et manifestants sont blessés.

A 18 h. 15. les manifestants, du talus Ses fortifications, ont jeté des pierres sur les agents. Ces derniers, après avoir tiré en l'air, escaladèrent le talus -- et repoussèrent les ma-

nifestants qui ont pris la fuite dans plusieurs directions. >

Les gardes républicains a cheval ont filégagé le boulevard Serrurier. On siatiale peu de personnes blessées R'ravement r'"

.:. Paris, 8 mai. — Au coij^rS des bagarres à l'issue de la réunion du, t'ré SaintGei-vajs, ia police, étant intervei^de pour empêcher les manifestants de rentrer à Paris, plusieurs gardes républicain" et agents de police ont été blessés assez grièvement. Les manifestants ont été dispersés. Quelques-uns ont été blessés. Pltfsieurs arrestations ont été oné,

rées. ,..:. - - - - -

VIOLENTES BAGARRES

.- Paris, 8 mai. — A 19 heures, une sérieuse bagarre s'est produite au boulevard Serrurier. Les manifestants apercevant des automobiles amenant des gardiens de la paix en renfort. tirèrent des coups de revolver dans la direction des voitures. Personne ne fut atteint, mais les agents descendirent des voitures et une violeute bagarre eut lieu. Les manifestants brisèrent les grilles des arbres, *jnmloyèrent des morceaux de fonte en guise de projectiles. Les agents chargèrent les manifestants. Plusieurs personnes furent blessées.

Au cours de la journée, plusieurs arrestations ont été opérées. ;

Parmi les blessés, se trouve un jeune homme Qui a reçu une balle de revolver. Il a été conduit à l'hôpital. Un homme d'une soixantaine d'années passant au lieu des bagarres est décédé subitement. On crut d'abord qu'il avait été atteint par un projectile mais, vérification faite, il est mort d'une embolie.

M. Vaillant-Couturier, accompagné de M.

Tomas. secrétaire de l'Union des Syndicats de la Seine, est allé au commissariat réclamer la mise en liberté des manifestants, mais vu les délits relevés, les arrestations ont été maintenues.

IIOS COURRIERS

J5aintes-Maries-de-la-Mer. 8 mai, 17 heures (par .radio).I".- Mustanlià II arrivera nroba-

[blépieftt ltiMti. ftts : "trente

Les Fêles de Jeanne d'Arc

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A PARIS

LA CEREMONIE DEVANT LA STATUE

DE LA PLACE DE RIVOLI

Paris. 8 mai. — La municipalité avait fait pavoiser les édifices municipaux, l'hôtel de ville, les vingt mairies. Les facultés, la bourse, les statuts de Jeanne d'Arc étaient décorées. Dans toute la capitale, des drapeaux tricolores et des bannières bleu et blanc ornent les fenêtres. Toutes les églises célèbrent la fête de la Sainte.

Dans le 1er arrondissement, on a édifié, sur les marches de l'église de Saint-Roch.

un décor représentant la Porte Saint-Honoré, près de laquelle Jeanne fut blessée le 8 septembre 1429.

Les fêtes ont commencé devant la statua de Jeanne d'Arc, place Rivoli. à 9 h. 30. Des détachements de troupes de la garnison et dés fusiliers marins entouraient la place. On remarquait les couronnes qu'avaient offertes M. Millerand, le gouvernement et ia ville.

Etaient présents : MM, Leredu. Autrand, le commandant de Rindinger. repiésentant M. Millerand ; les conseillers municipaux. les généraux Berdoulat et Dubail. et les personnalités officielles.

Après la a Marseillaise ». M. Marraud a prononcé le discours suivant :

e. En instituant la fête nationale de Jeanne d'Arc. le Parlement a voulu commémorer les vertus de notre pays sous l'égide de l'une des lumineuses figures de notre histoire. Aucun pays n'a vu fleurir une épooée plus émouvante que celle de l'humble fiile. »

L'orateur, rappelant la situation de la France au moment où parut Jeanne, a montré d'où pouvait venir en ce moment le salut de notre pays.

« Il vient des profondeurs sociales où se tiennent des réserves latentes - ignorées d'elles-mêmes, forces qui renouveflent les sociétés en péril. Le salut vient des dernières profondeurs dq jjêtfpie. La jeune fille allait faire cg, !l n'avait pas pu faire les puissants de ce monde.

« En 1914, quand la grande tourmente s'abat sur le pays., comme Jeanne, le peuple de France entend des voix qui lui ordonnent de courir à la frontière, défendent le désespoir et lui commandent de n'avoir de cesse que l'ennemi soit bouté hors de France.

e Le 2 août 1914, c'est le grand souffle chevaleresque de la bonne Lorraine qui anime tous les coeurs. Hélas! combien de Français ont acheté par un glorieux martyre le sacrifice fait au pays. Mais ce n'est pas vainement que dans l'épreuve et la victoire, le faisceau des énergies nationales se sera desserré et qu'une même pensée aura pendant quatre années guidé les volontés concordantes.

« Il y a maintenant trop de joies et de douleurs communes, et une union bienfaisante et douce peut fleurir. Voilà pourquoi il est doux à la France de fêter en Jeanne non seulement la flamme du patriotisme qui la sauva, mais encore la concorde entre citoyens qui est l'essence de la même Patrie. »

Succédant au ministre, M. Guillaumin, ttice-présidôo^ du Conseil municipal, au nom de 4 VIHç ,-ùz Paris, 1>J&.f'-ft Jtsatëïié' ^assarance de la Véûéra\î©n de tous-îes Français.

Il rappelle les ïnanifestatiOns de sentiment populaire, chaque fois que s'est présentée populaire, d e célébrer l'héroïne.

l'occasion de célébrer l'héroïne.

« Près de cinq siècles sont passés, dit-il, 'édpuis que s'est tue la noble voix de la vierge guerrière ; mais son esprit guide encore nos destinées. Cette place a pu voir l'échec de ses armes. Le fleuve coulant à travers notre ville a pu, arrosant Rouen, engloutir les cendres de la martyre. Jeanne est toujours victorieuse et vivanté.

« C'est que sa véritable victoire elle ne l'a pas remportée à Orléans ni à Patajr, ; mais elle l'a gagnée dans l'âme du peuple, en y gravant le nom de la Patrie et en préparant ainsi le destin glorieux de l'avenir éblouissant de la France immortelle. »

Les discours terminés, les délégations des Vétérans, de la Ligue des Patriotes, etc., défilent devant la statue.

D'autre part, de nombreux cortèges se sont formés en divers points de Paris pour rendre hommB: aux statues de Jeanne, notamment stïr la place Sajnt-Augustin. où s'étaient groupés les élèves de Saint-Cvr, de Navale, de .Polytechnique, de Çentrale, de l'Ecole Agronomique et de Normale, et le cortège, précédé de la musique, défile devant la statue de la place Saint-Augustin, par les grandes artères de la place des Pyramides. -

Les défilés devant les statues de Jeanne ont duré toute la matinée. D'innombrables couronnes y ont été déposées.

A la Trinité, le maréchal Foch et la m chale assistaient à l'office.

CONTRE-MANIFESTATIC^S

Paris. 8 mai.,Une -Côntre-manifestation a eu lieu ce matin, ée Rivoli, provoquée par un nommé LOI:'iS Frère, représentant de commerce, qui a': ait recruté des figurants de auxquels il avait donné cinq francs pour cinémsai. ffler eur le passage de Léon Daudet.

Djx-nel. figurants arrêtés ont été ensuite remis e". liberté. Mais Louis Frère a été garder a ia disposition de la police.

aris. 8 mai. — Place des Pvramirl PC "nP

Contre-manifestation s'est produite aux cris de « A bas Jeanne d'Arc 1 A* bas la guerre ! »

La police et la garde républicaine sont intervenues. Dix-neuf arrestations ont été opérées.

Paris, 8 mai. Le représentant de commerce arrêté ce matin, place Rivoli. au moment où se déroulait la cérémonie devant la statue de Jeanne -d'Arc, a été remis en liberté. Seul un figurant, embauché pour la manifestation, a été envoyé au dépôt. C'est un argentin, porteur d'aucun papier.

DANS LES EGLISES DE LA CAPITALE

Paris, 8 mai. — Les cérémonies religieuses. commencées avec la messe, se sont poursuivies l'après-midi. Dans toutes les chapelles les vêpres ont été chantées en l'honneur de la te.

A l'église de Saint-Denis, dans la chapelle ou, si l'on croit la tradition, Jeanne d'Arc serait venue prier, a commencé à 16 heures un triduum.

Après les vêpres, le chanoine Courbe, curé de Saint-Jacques du .Haut-Pas, a prononcé le sermon. Une procession et le salut ont terminé la cérémonie.

Mais c'est à Notre-Dame que la cérémonie la plus importante a eu lieu. Mgr Dubois, cardinal, archevêque de Paris, présidait l'office. Après les chants, Mgr Ginisty, évêque de Verdun, a prononcé le panégyrique de la Sainte, symbole de l'héroïsme et du patriotisme français.

— Elle incarne, a dit le prélat, au plus haut point les vertus de notre race.

L'évêque de Verdun a évoqué ensuite les combats où elle conduisit ses armées à la victoire :

— Le martyre a fait d'elle une sainte la sainte de la Patrie, et quand la FranceJ de nouveau menacée dans son existence, s'est tournée vers elle, il semble qu'elle ait voulu, une fois encore, sauver la douce France, et nul doute que dans le ciel son intervention ait favorisé la victoire de nos armes.

Ayant ainsi associé nos armées d'autrefois à celles d'hier, sous l'çgidc de la Sainte, Mgr Ginistry a glorifié celle-ci dans une éloqtitltc. pérotaion..

; l-à céréi&Çùie s'est Terminée pa? ïat protes-

sion et le salut, à l'issue duquel la bénédic-'

tion a été donnée par Mgr Dubois.

A ORLEANS

LES FETES A LA CATHEDRALE

Orléans. 8 mai. — A dix heures. M. Bon* nevay a été reçu sur le seuil de la cathédrale par Mgr - Filial. chancelier, qui l'a accompagné jusqu'aux places réservés.

Le ministrè était accompagné du préfet.

du maire, des adjoints et des membres du conseil municipal.

Dans les stalles réservées de la cathédrale.

avaient pris place : le général ToulnrKe.

commandant le 56 corps d'armée, et de nora-t breux officiers généraux et supérieurs: MM.

Darblay. Le Bpecq et Maurisson. députés da Loiret; Inizan. député du Finistère ; Regnier, député de l'Yonne: l'abbé Lemire. députedu Nord; About. député de la Haute-Saôné; abbé Delasor. sénateur du Bas-Rhin : Obe.

kirsch, député du Rhin ; Mayer, député de la Moselle; Lenail.' député du Rhône; le viCemajor Mav. de l'armée américaine ; M. Latfargue, représentant la NouvelIcNOrléans, MM- Reef et Leprince. adjoints au maire d'Orléans; Viger, pj^si^ient du conseil généf rai ; et de nombreux conseillers généraux, magistrats et fonctionnaires.

Derrière eux venaient le cardinal Luçoni archevêque de Reims, le cardinal Granito di, Belmonte, représentant du Pape. -

La maîtrise a chanté une .messe spéciale ment écrite en l'honneur de Jeanne d'Arc par M. Théodore Dubois. membre de l'Institut.

et dont c'était la première audition.

Comme elle l'avait fait pour le ministre, lai foule applaudit les parlementaires, les archevêques. les évêques et les cardinaux qui. sur le parcours, bénissaient les spectateurs massés sur six rangs de profondeur.

Lorsque le cortège est arrivé à l'hôtel de ville le cardinal Granito di Bel-môme a exprimé toute sa gratitude au maire d'Orléarfé pour l'accueil que la ville avait fait au représentant du Saint-Siège.'

En compagnie -du cardinal Luçon. il - altJ ensuite auprès de M. Bonnevay pour reinép cier le Ministre. ;

A 15 heures .30 a eu lieu. sur la place Martrois. la cérémonie militaire de la prés«tentation des drapeaux à la statue équestre ^Jeanne d'Arc. Les drapeaux orésëhtés sont,, ceux du 131 d'infanterie, dit 40e territoriak des 2400 et 3318. et les étendards des régi--1' ments de chasseurs à cheval, qui sont garnison à Orléans. ,: Au moment où les personnages officiels * prenaient place sur la tribune d'honneur. le maire d'Orléans a adressé au ministre de.J#' justice une allocution. Le ministre a on. > du.

A la fin de la cérémonie. le ministre est lé à la préfecture au milieu des a^claina'tioçé -:.

de la foule. Il repartira à 5 heures'' pour "Pa*

ris. -, -

EN PROVINCE ,

Paris, 8 mai. Bien qu'un certairL-nombré* de Municipalités se soient absteu-cs.-Ia fêta nationale de Jeanne d'Arc a été cciéUrée avec éclat dans toute la France.

A Marseille, après une; revue, ., solenelle a été célébrée <*n j:

Fabre, évêque de Mar^iMp. Y" as^isSaidnr^ les autorités civiles et militaires, sauf la At«t~-' nicipalité. ,:' A Lille, les universités de l'Etat, les université catholiques et les écoles laïques libres ont défilé devant la statue érigée placll Jeanne-d'Arc.

A Lyon, le recteur de l'Académie, et M.

Thalamas, vice-recteur, marchaiene G»a têt;, du cortège. -

A Toulon, une revue a eu lieu en présence de toutes les autorités, sauf de la Municipalité socialiste. Le commandant et les élèves-- officiers du croiseur « Jeanne-d'Arc » avaient décoré tout particulièrement le navire pOl':'

tant le nom de l'héroïne. i A Cherbourg, la fête a été célébrée à." éclat par l'armée et la marine. La Municipal lité, qui s'était abstenue, n'avait pas fait pat*", voiser les bâtiments municipaux, mais de nombreuses maisons particulières pavoisèrent ; une revue des troupes a eu lieu place Napoléon.

- A Strasbourg, les troupes nfaéfilé devaai la statue de Jeanne d-Ârc, érigée sur lit place de la RépulJhtjtie ; les autorités municipales et religieuses (protestantes et israé< lites) n'étaient pas reprép^-htêcs.

A Montpellier à ':;StÍe de la revue, à lai quelle la JVI^jcfpalité n'assistait pas, les troupes (défilé devant la statue de Jeanne d'Ar £ , tandis que des chœurs étaient exécupar - les - enfants des écoles. -

A Limoges, malgré le refus de la Municipalité de participer à la fête, plusieurs quartiers étaient magnifiquement décorés. Unemanifestation, ayant à sa tête les élus socialistes, a parcouru la ville en chantant des refrains révolutionnaires et en sifflant devant les maisons pavoisées.

A Dijon, la Municipalité s'est bornée à faire pavoiser les édifices publics. Une revue a été passée en présence du maire M. Proit et du président de la Cour d'appel. Le pané* gyrique de la Sainte a été prononcé à la cathédrale par le R. P. Adeie, de Nancy.

A Lorient, la fête nationale a été célébrée avec une grande solennité et avec le concours de toutes les autorités civiles, mililtaires et maritimes.

A Brest, à l'issue de la revue passée S l'occasion des fêtes de Jeanne d'Arc, des manifestants de la jeunesse syndicaliste ont injurié les officiers et poussé des cris hostiles à l'armée, au passage d'un détache" ment regagnant ses casernements. Les manifestants ont été refoulés par les troupe dans la cour de la Bourse du Travail. Quel-, ques arrestations opérées ont été maintenues.

Saint-Etienne. 8 mai. - Ce soir. au cour de la cérémonie en l'honneur de • Jeanne d'Arc célébrée à l'église, Quelques manifestations se sont produites. # Des coups de revolver ont été tirés, mais il n'y a autun blessé. La police a rétabli le calme. -'

—————————————————————————— en*

A ALGER

Les Fêtel ii la Une Luit

La Journss du Monument aux Morts

Alger, en communion de pensée avec la France entière, a dignement et grandît sèment célébré la fête nationale en l'honneur de Jeanne d'Arc, la bonne Lorraine.

Dès le matin, sous le grand ciel bleu qu'illumine un soleil aux chauds rayons, notre ville a pris la parure des grands jours ; drapeaux et oriflammes claquent au vent léger de ce beau jour de mai ; la foule, parée, se presse dans nos grandes artères et surtout aux abords du boulevard, où va se dérouler la première cérémonie militaire.

A huit heures, la batterie du musoir tire une salve d'honneur de vingt et un coups ; la voix du canon se fera entendre encore à midi et le soir à six heures.

Dans une pieuse pensée pârlriotique (l'union nationale, le comité du Monument aux Morts de la. ville d'Alger a fait coïncider s~


it journée » avec les fêtes organisées en l'honneur de la douce et vaillante Lorraine ; aussi, durant toute la journée, depuis le matin jusqu'au soir, quêteuses et quêteurs se sont répandus en ville ; et notre souhait le plus vif, notre vœu le plus ardent est que la recette ait été fructueuse, très fructueuse pour qu'Alger puisse, enfin, ériger à la mé'moire dé ses enfants tombés au champ d'honneur un monument digne d'eux et digne d'elle.

Cérémonie Militaire

REVUE DE TROUPES.

REMISE DE DECORATIONS

C'est Sur le boulevard de la République, avec ce superbe décor qu'offre la baie d'Alger ensoleillée et bleue, qu'a eu lieu la revue de troupes et la remise des décorations.

Les différents détachements de troupes de Ja garnison sont échelonnés de la place du Gouvernement à la rue Waïsse. Des tribunes ont été dressées devant le square Bresson, face à la mer ; la tribune officielle seule est recouverte d'un vaste velum qui protège des ardeurs d'un soleil un peu chaud. Y ont pris place : M. Abel, gouverneur général de l'Algérie ; M. Dubief secrétaire général du Gouvernement général ; M. Lefébure, préfet d'Alger, accompagné de son chef de cabinet, M. Guérin ; M. Raffi, maire d'Alger, entouré de ses adjoints et de nombreux conseillers municipaux ; M. Robert, vice-présiflent des Délégations financières ; M. Richard, président du Conseil général.; l'amiral Laugier ; Monseigneur Laynaud, accompagné de son secrétaire particulier, M. le cha-' noine Thiénard ; M. Robe. procureur général ; M. de Galland." ancien maire d'Alger ; M. Ardaillon, recteur de l'Université d'Alger ; les membres du corps consulaire ; le colonel Clavery et le comandant Tingry, ile la maison militaire du gouverneur ; les directeurs et chefs de service du Gouvernement général et de la Préfecture ; de nombreux délégués financiers. et conseillers généraux, etc.

Dans les tribunes de droite et de gauche avaient pris place Mme Abel et de très nom.

breuses dames, en élégantes toilettes claires, s'abritant sous des ombrelles aux vives couleurs.

Les officiers sans troupe et ceux devant recevoir une décoration se sont-placés face aux tribunes, aux côtés des drapeaux du 9e touaves et du bataillon de sapeurs-pompiers n'Alger.

A neuf Heures précises. arrive. par la place 3u Gouvernement, le général Mespie, com mandant la cavalerie en Algérie, accompagne d'un brillant état-major ; il vient saluer M. le Gouverneur général et les autorités, puis passe en revue les troupes qui lui sont présentées par le général Gladel, commandant la subdivision.

Cette partie de la cérémonie se déroule rapidement. Puis avec le cérémonial imposant habituel, il est procédé, par le général Mesple. dans l'ordre de la Légion d'honneur, et par le colonel Bertrand, pour la Méaaihe militaire, à la remise des décorations suivantes :

Commandeur de la Légion d'honneur : Belleculée. chef de bataillon de l'école des sousofficiers de Miliana.

Officiers de la Légion d'honneur : Judet de Lacombe, médecin principal de 2e classe du Service de santé; Jigue, capitaine, 2e tirailleurs marocains. *

, Chevaliers de la Légion d'honneur: Bayard, sous-intendant militaire de 3e classe ; Sallier, capitaine, de l'état-major du 1ge corps d arîîîée ; Duvaux, capitaine du centre d'instruction physique ; Tarillong, capitaine des saoeurs-pompiers ; Soleau capitaine au 136e bafaill on 5énéglais Clevenot, capitaine au 1er régiment de zocaves ; Rue, médecin-major de

te classe ail centre spécial uc reiurmc ; lYCUtier, lieutenant àu v9 zouaves ; Le Breus, lieutenant au 9e zouaves * » f ot« lieutenant au ge rouaves ; Hau, lieuetnani , zouaves ; AAylouaves; Hau, lieuetant ,:::o:y ge zouaves; Ayrnârd, lieutenant au 136e baL- sénégalais ; bœuf, lieutenant au C.R.Ï p -Vendeuii, lieutenant au C.R.I.P. ; Huguenin, heu,tennt au 1er groupe d'artillerie; Rivet, m -cin,

Ride-iftaior die classe à l'hôpital MailiC'-j.

Baïlaç, .lieutenant (9e muaves) : Saydt lieute-

nant - te zouaves) ; Lhnal lieutenant (9" zouaves) ; Prévost, lieutenant 9° zouaves: Vergine. lieutenant (9e zouaves ; Passeron, lieutenant (3° groupe artillerie) ; Coulouvrat, lieutenant (1er tirailleurs) ; Barbet, lieutenant (13e régiment d'infanterie; Vaillant, lieutenant (7e groupe artillerie); Poux, lieutenant 7e groupe artillerie) ; Degand, lieutenant (7e ■ groupe artillerie) ; Mattei, médecin- aide-major de lre classe ; Morali, aide-major de lie classe ; Calleja, sous-lieutenant (1er groupe artillerie) ; Sasso, sous-lieutenant (9e zouaves) ; Charpy, sous-lieutenant (9° zouaves) ; Marchioni. aide-major de 28 classe.

Médaille militaire. — Poivre, adjudant, du 27° train ; Rouvet, adjudant, du 136e sénégalais ; Santa-Maria, adjudant, du 9e zouaves ; Chevalier, maréchal dés logis chef, du 5e chasseurs d'Afrique ; Barroux, sergent, du 136e sénégalais ; Thomas, sergent, du 1360 sénégalais ; Joly. sergent, du 136e sénégalais ; Cîî2^eU maréchal des logis, du 120 d'artillerie de .mont9-ir;ne ; Enriotti, gendarme ; Lasserre, gendarme ; 1SraJ?oni, médecin sous-aide-major

(2e régiment colohi; Baux, adjudant (25e section d'infirmiers ; Cnàraet, 2e classe (165° R.

I.) ; Mignucci, 26 classe rra régiment infanterie) ; Decombaz, 20 classe (9° tirailleurs) ; Baldo (décédé). z: classe (60e R. I.).

Croix de guerre ou cîécsratîon étrangère : Krief, caporal (3e zouaves), cro~ 'de guerre; Allevi, 26 classe (273° R.I.), croix cfc guerre; Duthil adjudant, du 5e tirailleurs, méille militaire anglaise; Olmeta, adjudabt-chef rs.

tirailleurs), médaille de l'Yser.

Tous les nouveaux promus ou décorés sont chaleureusement félicités.

Tambours et clairons ferment le ban, la musique des zouaves exécute les dernières notes de la « Marseillaise s, la remise des décorations est terminée. Les troupes se forment pour le défié, conduites par le général Gladel : c'est d'abord la musique du 96 zouaves et le drapeau du régiment, puis viennent leô gendarmes, les pompiers, les artilleurs, le génie, les zouaves ayant à leur tête le colonel

Bertrand. les tirailleurs algériens, les tirailleurs sénégalais, le train des équipages, les infirmiers, les hommes du centre d'aviation, les chasseurs d'Afrique avec leur fanfare, les autos-mitrailleuses et les spahis.

La revue est terminée. ,

M. le général MeSplé vient à la tribune officielle saluer les autorités : M. le Gouverneur général lui serre la main en le féliçitant de* la belle tenue des troupes. Les tribunes se vident rapidement ; la foule se répand en ville, applaudissant à leur passage les trouls qui regagnent leurs casernements respec- tifs aux accents de marches entraînantes.

- LES FELICITATIONS i

DU GOUVERNEUR CENERAL

A l'issue de la. revue, M. Abel, gouverneur général, a adressé au général la lettre suivante :

a l te a Mon cher général,

°. Les troupes de la garnison d'Alger ont, une fois de plus, attesté par leur mâle tenue au cours de la revue de ce matin, leur résolution de continuer les nobles traditions de jeurs devancières. Elles ont dignement honoré la bonne lorraine dont la République a voulu célébrer l'héroïsme et le patriotisme.

« Je suis heureux de vous en féliciter et je vous prie de leur transmettre l'expression de ma vive satisfaction.

a Veuillez agréer, mon cher général, l'assurance de ma haute considération et de mes pieilleurs sentiments.

« Signé. ABEL, Gouverneur Général J.

A. S.

La Cérémenie à la Cathédrale

Ce n'était pas seulement la foule des grands jours suivant une formule trop usitée : c'était toute la multitude chrétienne débordant le parvis. recueillie. pféssée. avide de communier dans le culte de la Sainte de la Patrie.

L'église cathédrale était ornée de faisceux 3e drapeaux tricolores. Les nefs regorgeaient de fidèles. A l'autel. Mgr l'Archevêque d'Alger officiait.

Dans le chœur, tout le chapitre et un nombreux clergé. Dans la nef centrale, les invités de Mg-r 'l'Archevêque : M. Celly, représentant M. Raffi. maire d'Alger: les généraux Pt.uHnier et Mme. MAL Richard. Mes-

nIé. Stanislas. Peltier, Glade). Lévy; les colonels Marquet, Jouin. Bertrand et le 9e zouaves ; Descoins, commandant la cavalerie ; Clavein, Drogue, Clausse ; l'amiral Laugier, les capitaines de vaisseau Le Gac, Biseuil ; M. Basset représentant le préfet ; M. le Premier Président ; M. Robe. procureur général ; MI Foissin. bâtonnier; M. le Proviseur du Lycte d'Alger; M. Friedmann, grand rabbin; MM. Bernard Brunei ; Boulogne, conseiller du gouvernement ; Billiard. Tarting» Maurie, secrétaire, du Gouvernement général ; les Consuls de Grande-Bretagne, de Grèce, de Honduras dè Danemark, de Suède, des Pays-Bas des Etats-Unis, du Chili, de Monaco, de Portugal, de Norvège; MM.

Trouillet. Paysant. préfet honoraire; Mesplé.

président de la Société de Géographie; le docteur Massenet. M. Rouquet. conseiller général. etc. -

Au cours de Ja cérémonie. la maîtrise de la cathédrale, les Noëlistes et la Schola de Saint Augustin ont exécuté, sous la direction de l'abbé Delporte de Lille. la messe en plainchant grégorien, en même temps que les chants et cantiques annoncés au programme.

Mgr Leynaud avait tenu à prononcer luimême le panégyrique de l'héroïne nationale.

En contraste avec l'éloge claironnant que Sa Grandeur faisait à l'office de l'Ascension du grand empereur, instrument de la colère divine Elle situait dans les hautes régions de idéal national et religieux le rôle de la libératrice de la Patrie. Si l'homme du destin est encore discuté cent ans après sa mort tous les partis s'inclinent respectueux et déferents devant la pure et merveilleuse figure de la bonne lorraine.

La cérémonie fut suivie avec un recueillement profond par l'assistance qui se retira à la , fin de l'office tandis que la « Cœcilia » exécutait la cantate « A l'Etendard ».

Cette belle et émotionnante manifestation ci union nationale et patriotique prouve la persistance des Sentiments de solidarité française Ilé de la guerre et qui lui ont survécu.

P. Rariie.

r. gaUlv.

A LA SYNACOCUE

A l'occasion de la fête de Jeanne d'Arc M. le grapd rabbin d'Alger a prononcé à l'office du matin, au* grand temple de la place Randon, une allocution patriotique glorifiant l'héroïsme de la bonne lorraine.

ADrès la prièrç pour la République, le grand rabbin a fait appel à nouveau aux fidèles de toute la communauté en faveur du monument aux morts de la vile d'Alger.

Les Fêtes de l'après-midi

LE DFILJ: DES SOCIÉTÉS

Malgré les attractions offertes ailleurs, grand est le nombre de nos concitoyens demeurés en ville et important celui des visiteurs de l'intérieur venus pour assister aux fêtes en l'honneur de Jeanne d'Arc et participer a la « journée » du Monument aux Morts.

Vers deux heures, c'est du côté de Babel-Oued que l'animation est grande ; du boulevard Général-Farre doit partir, pour se dérouler en travers la ville le défilé des nombreuses Sociétés.

Le départ a lieu à l'heure indiquée et daips un ordre impeccable ; c'est d'abord les trompettes des chasseurs d'Afrique ouvrant la marche et la musique dtf-, 9e zouaves, puis viennent ; la Société des Anciens Zouaves, 1 Amicale des Mutilés de Guerre, la Française, l'Association des Mutilés et Réformés de Guerre, Jes Médaillés Militaires, l'Amicale des Veuves de Guerre, les Vétérans de 187071, la Légion Etrangère, Alger la Blanche, les Amis Réunis des P. T. T.. la Bienfaitrice, l'Association Professionnelle de Rééducation des Mutilés. les Enfants de l'Algérie, le Gymnaste Club, la Patriote.

Le deuxième groupe comprend, après la musique dû 5e tirailleurs, l'Amicale des Coloniaux, la Société de Guiseppe Garibaldi, les Eclaireurs de France, l'Union Sportive Douanière, la Joyeuse Harmonie d'Alger, les Orphelins Israélites. Alger Fanfare, le Club Gvmnastique de Mustapha, la Société de préparation militaire de Mustapha-Inférieur, l'Association de la Jeunesse Catholique Française, le Patronage de Saint-Bonaventure,

une 5D!:jét indigène, 1 Espérance Sportive Algéroise c?t' Je pi;.?n.e de Saint-Augus tilt. ,.

Sur tout le parcours, place 1\1 Gouverne.

ment, place de la Républiqu: PfjaU cir-Pguged"

-, dra- où la foule est massée, les ûCCÎé. tçi;. ,.T?; peaux en tête avec leurs musiques, cHque"

et fanfares, sont chaleureusement appîai;* dies.

AU BOULEVARD LAFERRIERE

Le défilé, sans aucun incident, grâce à un service d'ordre très bien compris, arrive vers trois heures au boulevard Laferrière, où se trouvent réunies les autorités. r

Au bas du jardin Guvnemer, faisant face à a mer, sur un socle de fortune, une statue à la mer, sur un socle de fortune, une statue de Jeanne d'Arc a été érigée. La foule est difficilement maintenue dans ce vaste quadrilatère, d'où le coup d'œil est vraiment féerique ; les sociétés se, placent en ordre, dans le terrain légèrement en pente en face de la statue, près de laquelle une tribune a été dressée. - u..

Parmi les autorités et notabilités présentes. nous remarquons : M. le colonel Clavery et le commandant Tingry, représentant M. le Gouverneur général ; M. F. Maury, directeur du Cabinet de M. le secrétaire général au Gouvernement général, représentant M. Dubief ; M. Luigi, attaché au cabinet du Préfet, représentant M. Lefébure ; M. le lieutenant de vaisseau Mourier, représentant l'amiral Laugier ; M. le général Mesplé, comman-

o2Jlt la Cavalerie en Algérie ; Mgr Leynaud, archevêque d'Alger, accompagné de son vicaire général, M. le, chanoine Dauzon; M.

Boivin, dirtCfeut de l'Intérieur; M. Rouzaud.

directeur des Cl¡ins de fer de l'Etat ; M.

Raffi, maire d'Alv. ; les adjoints et les membres du Conseil l'vlcil ; M. de Galland, président du Comité du Monument aux morts ; M'. Billiard, président de la Chambre de commerce ; M. l'abbé Mairie, aumônier militaire ; M. le colonel Gai-d ; M. le colonel Bertrand ; M. Pagès, secrétaire du député d'Alger, représentant M. H. F<ori ;

M. Mesplé, président de la Société de Géographie ; des délégués financiers et conseillers les représentants des Anciens combattants. de l'Orphelinat Mutuel du Peuple, etc. ; des délégations d'officiers de tous les corps de troupes.

Aussitôt* que tout le monde est rangé, les drapeaux des sociétés viennent s'incliner devant la statue.. les clairons et tambours sonnent « Aux champs », les musiques exécutent la « Marseillaise » et M. Raffi., maire d'Alger, accompagné de ses adjoints et des membres du Conseil municipal, vient déposer, au nom de la ville d'Alger, une magnifique couronne de fleurs aux pieds de Jeanne d'Arc.

Des applaudissements éclatent de toutes parts : l'instant est vraiment impressionnant.

DISCOURS DE M. RAFFI, Maire d'Alger

Le Maire d'Alger gravit ensuite la tribune et, d'une voix forte prononc b pe beau discours suivant z

« 'Mesdames.

« Messieurs.

« Mes chers enfants.

« Une loi du 10 juillet 1920 a institué la fête nationale de Jeanne d'Arc le jour anniversaire de la délivrance d'Orléans.

« Les membres du Parlement, qui ont pris l'initiative de proposer cette loi ont entendu, non seulement magnifier la sublime et touchante héroïne, mais encore et surtout créer une fête d'entente patriotique et de concorde nationale.

« Jeanne d'Arc. la bonne Lorraine, quel plus noble exemple pour réaliser un tel idéal d'union entre les Français !

« Née dans un petit village des Vosges, à Domrémy, en 1412. à une époque où la France était loin d'avoir son unité nationale,, Jeanne eut, dès son enfance, le spectacle attristant des luttes fratricides entre les Français.

« Le village de Domrémy avait particulièrement à souffrir des incursions incessantes des soldats anglais, trop souvent alliés à des soldats français.

« Aussi, dans ce village, tous les habitants étaient-ils Armagnacs, c'est-à-dire du parti national sauf un seul qui était Bourguignon.

« Elle était extrêmement pieuse et son cœur lui faisait souhaiter tirdemmmt aue la

! Providence permit au « gentil roi de Fran-

ce » de mettre à la raison tous ses ennemis et « bouter les Anglais hors de France. »

« Dans un état d'exaltation patriotique, elle eut des visions et elle entendit des voix qui lui disaient d'aller au secours du Roi da France et de le faire sacrer à Reims.

« Mais elle était femme et toute jeufië encore. D'innombrables et insurmontables obs-

« D'innombrables et insurmontables obstacles paraissaient s'opposer à un projet aussi, téméraire.

« Jeanne, longtemps hésitante, finit par obéir à ses voix.

« Avec une inlassable énergie, avec une inconcevable vaillance, elle sut ranimer les courages, communiquer à tous sa foi patriotique; elle réussit à vaincre les Anglais, délivra Orléans et eut la joie de faire sacrer Charles VII à Reims.

« Un magnifique élan était donné, il fallait poursuivre l'œuvre si admirablement commencée; mais on perdit un temps préci-eux, Jeanne ne fut pas écoutée. Notre héroïne, blessée à Compiègne, fut prise çt livrée aux Anglais.

« Pour perdre l'héroïque jeune fille, poui ruiner l'œuvre immense qu'elle avait accom

plie, on lui fit un procès monstrueux, qui aboutit à sa condamnation.

a Au cours de ce procès, Jeanne fut sublime de simplicité, de douceur, de ferveur patriotiqùe et de mépris de la mort.

« Elle fut brûlée vive.sur la place du vieux marché. à Rouen.

« Cette mort affretise, elle la subit avec une résignation qui arracha les larmes à ses bourreaux mêmes.

« Le martyre de cette sainte fille servit beaucoup mieux la cause de la France que la plus - éclatante des victoires.

« Le cœur de tous les Français avait tressailli. Jeanne devenait un symbole ; un sentiment national très profond s'était forme.

(Applaudissements.)

« Ainsi Jeanne d'Arc a puissamment contribué à 1 unité de la France, et. comme l'a écrit un grand écrivain, la Pucelle n'est pas seulement le type le plus achevé du patriotisme. elle est encore l'incarnation de notre pays dans ce qu'il a de meilleur. Il v a dans la physionomie de l'héroïne du XVO siècle, des traits qui la rattachent à la France de tous les temps : l'entrain belliqueux, la grâce légere. la gaieté primesautière. l'esprit mordant.

dant. l'ironie méDrisante en face de la force, la pitié pour les petits, les faibles, les malheureux, la tendresse pour les vaincus.

« On retrouve dans Jeanne d'Arc le génie national français dans ce qu'il a d'essentiel et de permanent. -

« Le poilu de 1914 n'est-il pas le digne fcén. tier de ces exceptionnelles gualités?

« N'a-t-il pas fait l'admiration du inonde entier par son indomptable énergie, son endurance stoïque dans les plus terribles épreuves par un héroïsme oui a dépassé les plus belles actions des temps anciens? (Applaudissements.)

« Glorifions en ce jour la douce Jeanne d'Arc, dont le sublime dévouement provoqua chez tous les Français une solidarité nationale, fit naître cette union qui assura finalement la défaite des ennemis de la Fran-

çe.

<f Glorifions ails si le poilu de la grande guerre, dont les mâles vertus ont sauvé notre Patrie-bien aimée des hordes germaniques.

c Qu'us monumebt digne de leurs magnifiques exploits conservé à jamais la mémoire de nos héroïques raorts4 en même temps qu'il attestera la reconnaissance, éternelle de ,, la Ville d'Alger pour ses glorieux enfants!

« Dans les circonstances' graves ,gue nous traversons, que l'exemple de ]eannè'--d'Arc, que le sacrifice de nos 1.500.000 morts demeurent sous nos yeux î

« Qu'une même pensée d'union nationale anime nos cœurs !

« Groupons-nous tous autour du drapeau de la France et du Gouvernement de la République ! Vive la France! » -

Ce discours, religieusement écouté, est salué par d'unanimes applaudissements.

DISCOURS DE M. DE GALLAND,

PRESIDENT DU COMITE

DU MONUMENT AUX MORTS

Après une marche entraînante exécutée avec maestria par l'excellente musique du

():) Hcrunvca, M. de Galland, aneiefa d'Alger et président du comité du Monùôient aux Morts, prononce d'une voix mâle èt' QU1 porte au loin. la brillante allocution Suivante :

« Messieurs,

! € Teanne d'Arc, suivant l'expression d'ur

! teT^nd fut * l'exaltation dans le bon sens tx ja e maison dans l'enthousiasme religieux. ~période .tra. gique" la, vire Au cours de cette" vi" sion des êtres surnatuLrel.tlm.u4nt - lame populaire, le réveil de l'idée dte pat.rie dans l'âme confuse et encore voiler du pctipie se révèlent dans la vierge de Dom5-Ç™y«

« Dans la main de Jeanne d'Arc, l't<endard bleu et blanc devient comme le signe ralliement de tous les espoirs et' des aspiratio^

ardentes vers la libération du sol de la France. C'est comme -le magnifique symbole de l'épanouissement d'un sentiment national.

« Jeanne d'Arc est née dans cette marche de Lorraine et de Champagne, qui, de tous temps a souffert des horreurs de l'invasion e, de la guerre. La petite paysanne, bonne, simple et douce, dans le « Bois des Chênes », entendit souvent les voix des dames de la vieille forêt. Elle alla vers sa mission, obéit à sa destinée et sauva la France.

« Comme l'a dit encore Michelet en des pages inoubliables : « La forêt c'est la révélation. Orléans, l'action. Reims l'honneur.

Paris et Compiègne, la tribulation et la trahison. Rouen, enfin, c'est la Passion. »

« Le premier piédestal qu'on lui éleva fut un enorme bûcher d'où, à travers la fumée et les flammes montèrent vers le ciel ses paroles suprêmes : « Pour le salut de son âme et de la France 1 »

« Aujourd'hui, la France entière, émue et reconnaissante, l'érigé bien haut sur un autre piédestal d'où sa figure inspirée rayonne sur son pays bien aimé. !

« Vous me permettrez d'associer le souve-!

nir de l'héroïne et de la grande martyre au Culte que nous devons aux héros de la guerre tombés au champ d'honneur. Leur mémoire en sera doutant plus exaltée.

a Nous avons besoin du concours de tous pourvue le souvenir des héros soit perpétué à traVN-p les âges, et qu'en l'honneur des soldats riiorts pour la France soit érigé un monument digne de leur vaillance, digne de notre ville.

« Ne l'oubliez bas! Les morts vont vite,

formule troublante que nous devons repous-

1 ser loin de nous.

« La vie est rapide dans sen cours.

« Hier » est loin déjà et « demain » ne doit pas- nous apporter le voile de l'indifférence ou le linceul de l'oubli. Car le passé s'estompe vite et se perd dans la brume, tel le bateau qui s'éloigne de la rive.

« Nous n'oublierons jamais tout ce que nos hommes ont fait, lorsqu'ils ont opposé leurs poitrines à la ruée de la barbarie. Sans eux que serait devenue la France?

« On a eu à cœur d'adresser l'hommage suprême au « poilu inconnu », au soldat anonyme qui est tombé, sans que son nom put être inscrit sur une stèle, Sur une croix, sur une tombe familiale. J'imagine qu'il n'y a pas de poilu inconnu ou de soldat anonyme. Il y a *le poilu, le soldat français en lequel se résument. comme en un type définitif et en une figure d'épopée, toutes les qualités et tous les traits caractéristiques d'une race : l'endurance, l'entrain, la belle humeur et le mépris du danger. Cette belle figure domine tout, avec la flamme dans le regard et les lèvres ouvertes d'où s'échappent aussi bien la chanson rythmée que le grand cri de ralliement : « Vive la France!

Tout pour la France! »

M. Ch. de Galland fut vivement félicité et chaleureusement applaudi pour son briliant discours. JIe

*

.Cette befïfe et patriotique cérémonie terminee, le défilé des nombreuses Sociétés se reforme, toujours impeccablement dirigé pas M. Sudry, président des Anciens Zouaves; le cortège passe devant la statue de Jeanne d'Arc et salue l'héroïne de Domrémy, la bonne Lorraine. Par la rue Charras et la rue Sadi-Carnot, il arrive au Champ-de-Manœuvre, à la Foire-Exposition, où la foule est immense. C'est là qu'a eu lieu la dislocation, à cinq heures.

Avant de terminer, il nous est agréable de féliciter le service d'ordre parfait,, assuré par les sapeurs-pompiers et la police, et dirigé par M. Billon du Plan, adioint délégué à la police qu'assistaient M. Moreau, inspecteur divisionnaire, et M. le lieutenant Brenet, des pompiers.

A

Dans la soirée et jusque fort avant dans la nuit, l'animation la plus grande n'a cessé de régner en ville. Dès - neuf heures du soir, les boulevards et nos principales artères sont envahies par une cohue, rarement rencontrée dans Alger. On admire les illuminations de la Mosquée, de la Cathédrale, de la Mairie, de la Poste, de l'Amirauté. de la Préfecture, de l'hôtel du 19e Corps, du Balais d'Hiver, de l'église Saint-Augustin, du Talais des Délégations, etc. La grande façade de l'Opéra d'Alger brille de mille feux étincelants, et sa décoration, due aux excellents électriciens du théâtre, est particulièrement remarquée..

Certains cafés, les grands établissements financiers ont fait de leur mieux.

Alger a dignement et grandiosement fêté Jeanne d'Arc, la glorieuse Lorraine, la sainte de la Patrie.

A. Souquet.

A BLIDA

Blida, 8 mai (de notre correspondant particulier). — Hier soir. en l'honneur de Jeanne d'Arc, une retraite aux flambeaux a parcouru la ville.

Dans la journée, des salves d'artillerie ont été tirées.

Ce matin, sur le boulevard Bonnier. le colonel Ardit. du 1er tirailleurs, commandant d'armes, a passé en revue les troupes de la garnison, qui lui ont été présentées par le commandant Balambois. du 1er groupe d'artillerie. -,

Dans la tribune officielle avaient prig- elace le commandant Rocas et M. Coliignon, adjoints au maire, entourés du conseil municipal. et toutes les autorités xiviffes, parmi lesQuelles de nombreux instituteurs et institutrices.

Près de la tribune, un. emplacement avait été réservé aux enfants des écoles communales. conduits par leurs maîtres. Ourida-Sports et la Société des Médaillés militaires avaient leurs places près des officias sans troupe.

Un essaim de gracieuses blidéennes. aux toilettes séduisantes jetait une note gaie sur cet apparat plutôt sévère.

Devant l'étendard' du 1er groupe d'artillerie et le drapeau des Médaillés militaires. le commandant Balambois reçoit la cravate de commandeur de la Légion d'honneur. Cette cravate, qui. d'ordinaire, est attachée par un général, l'est, aujourd'hui pour la première fois, par un camarade en grade du nouveau commandeur, le commandant Blanc, chef d'état-major du commandant de l'artillerie à Alger.

Le commandant Balambois. est le 30 de, toute l'artillerie française titulaire de la cravate de commandeur. Les deux autres sont le commandant Blanc et le commandant de réserve v^iillenïin, auî été détaché dans l'aVlaiW!1, , -

I. colon Ci Ardit fait ensuite officier de la LégiÕ d'honneiTJ le capitaine Boyer du 1er tirailleurs", et il rem5l Ja Médaillé^ rnalitaire aux gradés sitivants du tQeme régirent : adjudants Molinès et Lhéritlt: sergent m ior Chenel; sergents Cambo, Bo.t Vailais; caporal-fourrier Reimbed; sergent uAl- al- ré-

serve Nondedeu.

Puis, avec émotion, M. Bettoli reçoit la Médaille militaire qui, à titre posthume, a été -décernée à son fils. le sergent Marcel Bettoii, également du 1er tirailleurs. lequel est tombé glorieusement le 18 avril 1917. au moment où à la tête de ses hommes, il chargeait un fortin ennemi garni de mitrailleuses.

Un défilé impeccable, auquel prit part Ourida Sports, termina cette cérémonie militaire.

Une messe solennelle a été célébrée a JO heures et demie, en l'église Saint-Charles, Le curé Vial fit, en chaire. le panégyrique de Jeanne d'Arc, la sainte rédemptrice de la Patrie. Les autorités civiles et militaires I!t de nombreux fidèles y assistaient. La chorale .paroissiale exécuta deux morceaux : l'hymne « A l'Etendard » et « Dieu le veut D.

M. Eigil Ença. le virtuose' danois, exécuta sur le violon la légende de Vieni Aniac

Le concert donné à 17 heures, par les Amis Réunis, fut fort goûté et très applaudi. Cinquante-cinq exécutants étaient sur les rangs.

On s'apprête à exécuter le dernier morceau du progrâmme, les lampions s'allument et déjà les danseurs impatients envahissent la place où ils vont pouvoir satisfaire leur plaisir favori, si le ciel qui s'est couvert ne les en empêche pas.

——— ——a—« ——m—

De tous les Ciné-Romans Français

LE MEILLEUR

L'ESSO

sera publié prochainement par

L'ÉCHO D'ALGER

et projeté sur l'écran du

SPLENDID CINÉMA PLEIN-AIR

Une Annonce dans r "Echo dt Alger,.' c'est de r Or

LES SPORTS b

COURSES HIPPiQUES

A. Alger

INDEX" A M. BEN SMAIA (BAISI), GAGNE LE GRAND PRIX D'ALGER, APRÈS UN PARCOURS EFFECTUÉ DANS UN STYLE ADMIRABLE. HOCHE, A M. DELISLE (CASANOVAj), SE CLASSE SECOND A UNE DEMI-LONGUEUR.

Succjès aussi complet que celui de jeudi.

Toutes pourpres dehors, le soleil brille d'un vif éclat ; une brise délicieuse tempère l'ardeur de ses rayons, bien chauds déjà. Le sport se maintient passionnant de bout en bout et. ravie, l'élégante cohue qui se presse dans les ravissantes enceintes du Caroubièr, applaudit à tout rompre aux joûtes palpitantes qui se déroulent devant elle.

La Société des Courses d'Alger peut être fière de son œuvre ; elle puisera, nous en avons la certitude, dans la réussite méritée de ses réunions, toutes plus belles les unes que les autres, un regain de vie, une précieuse émulation dont l'hippisme en Algérie en peut que retirer de grands profits.

A ce titre, ses commissaires doivent, dans l'accomplissement de l'œuvre désintéressée, utile qu'ils poursuivent, pouvoir compter sur tous les concours. Celui de l'Echo d'Alger leur est absolument acquis.

La Grand Prix des Trotteurs

C'était l'épreuve capitale de la journée; de tous les centres de l'Algérie étaient accourus, pour s'en régaler. propriétaires et amateurs ; cette attente n'a nullement été déçue, au contraire. Mais voici brièvement la course.

Neuf concurrents sur onze. Patriote et Sam forfaits, viennent se ranger sous les ordres du starter. Les tribunes sont archi-bondées ; on attend avec fièvre le signal du départ.

Tout eh bas. au bout de la ligne d'en face, Mutiguy se cabre à maintes reprises ; Robinson rejoint doucettement sa place à 35 mètres de Rond de Cuir, qui nous fait meilleure impression que l'autre jour; Index est comme fixé au sol ; Kalmia. fin prêt. semblé une bê-

te à l'affût ; Lierru. à 10 mètres de son compagnon de boxe Hoche, rase la corde, prêt à filer; Peter Wilkes, Queen Mary, Olivette, sur la même ligne. semblent très calmes, tous trois. Soudain. cette dernière se cabre.

projette son driver à terre et, le sulky lui battant les flancs, s'élance dans une course folle sur la pelouse, où l'on finit par l'arrêter. Mais voilà le coup de feu du départ.

Robinson, tourné tête à queue, en est surpris ; quand il s'élance, ses adversaires sont déjà sur lui et Rond de Cuir, en tête4 a augmenté son avance.

Contrairement à son habitude, Index perd un temps infini à se mettre dans le train.

Dès le premier passage devant les tribunes, les intervalles se sont resserrés ; passent suc'çesivement : Rond-de-Cuir Kalmia Queen-

Mary, Lierru Robinson, Index, Mutigny,

Hoche, Peter-Wilkes. Rond-de-Cuir, Index, commettent de mauvaises fautes; leurs concurrents, Robinson, Queen-Mary, .Lierru, Mutig^iy vont un train régulier, Kalmta -et Hoche sont superbes. Rond-de-Cuir, Mutigny.. Robinsoç, ce dernier, en face, font des passages remarqués ; le deuxième tour s'accomplit; les adversaires approchent -des tribunes d'où partent des clameurs enthousiastes, où des bravos crépitent provoqués par le style, l'allure de certains d'entre eux.

Rond-de-Cuir commet une faute désastreuse ;

Kalmia, rudement bien, en profite pour régler rapidement le fils de José et Bellone et peur s élancer comme une flèche dans la descente; Lierru, très sérieux. le suit, précédant de peu Index et Queen-Mary. Le sentimept unanime des spectateurs est que Kalmia va ner facilement et que Lierru décrochera le premier accessit. Cette impression ne dure pas longtemps pour Lierru qui, au bout de la ligTae d'en face, s'arrête presque net et rétrograde, taillis que Rond-deCuir, Index et Hoche, toujours merveilleux, se rapprochent sensiblement ; Index est bientôt sur Rond-de-Cuir; il l'attaque, va le: pas-I sr. non, il fait la faute. ! Kalmia, lui, a déjà dépassé l'avant-dernier tournant ; il va toujours sérieux, toujours rapide. tout d'un coup, il s effondre, à bout de souffle, et Rond de-Cuir passe en tête, cependant qu'arrivent Hoche et Index, ce dernier énergiquement monte.

On estime qu'Index n'a plus rien à espérer. 1 espace le séparant des trois leaders étant considéré comme trop conséquent par rapport à la faible distance qu'il reste à parcourir aux chevaux de tête pour atteindre le poteau. Voilà la ligne droite ; Rond-de-Cuir y pénètre le premier ; sur lui sont Hoche et Kalmia ; tous les yeux sont braqués sur les sulkys, bientôt roue à roue. Qui l'emportera? Rond-de-Cuir! Hoche! crie-t-on de toutes part. Si le spectacle qui se déroule à 1 entrée de cette ligne droite est émotionnant, l'aspect qu'offre les assistants en délire, dans les tribunes et sur la pelouse, n'est pas- moins impressionnant. Mais bientôt, -im cri qui se répète comme un écho, retentit r

C'ès Jpdex ! Eh oui, c'est lui. Grandement favorisé pST la course que, monté, il fait à là c-Ofde, sérff-Ugement secoué par Baïsi qui veut vàrBcre et qî^ est stimulé par la vue des trois sulkrs- de tëî?- Qui se gênent mutuellement. le fils de Bemeêt et Cabourg passe comme une flèche. Hoche, C5 4.Ç £ .?rs> cherche à le rejoindre ; il fait cette uîifsi®.

tentative avec un courage extraordinaire, suivi de Rond-de-Cuir et Kalmia, qui luttent également avec une ardeur formidable.

Comme nous l'avions prévu, l'arrivée se fait dans un mouchoir ; Index gagne d'une demi-longueur sur Houhe ; Kalmia, qui a réussi à finir à une encolure devant Rond-deCuir, suit le fils de Général et Etrusque d'une demi-longueur ; cinquième, à une longueur seulement, malgré son départ désastreux. Robinson.

La course est finie mais le public se précipite vers le paddock pour revoir les « as à qui viennent de lutter avec tant d'énergie.

Index a marché en 1'37 et des fractions ; Hoche, sur celui de 1'38 ; Kalmia, en 1'39 ; Rond-de-Cuir. en 1'40: Robinson. en 1'39 et des fractions.

On était tout entier aux commentaires animés provoqués par cette fin de course, Quanr retentit la cloche annonçant le départ du Prix de la Société d'Encouragement de France.

En progrès merveilleux, Wladivostock a assuré le train, détaché loin, devant le lot, poursuivi par Gossip. Cplle-ci ne l'eut qu'à la fin de la montée ; elle triompha de trois longueurs de Wladivostock, que dans un rush impressionnant, Tilsitt vint coiffer sur le poteau.

Malgré son poids, victoire facile de Pendion. à M. Boisset, dans le Prix dui Printemps, et belle revanche dans le Prix des Sociétaires, de Risette-d'Ostende, dont nous n'avions pas voulu accepter comme exacte la défaite jeudi ; leâ événements nous ont donne raison.

Résultats techniques

Steeple militaire, 3° série bis. — 3.000 mètres. — Ier Epilogue, au maréchal-des-logis Sécuranni. du 6e spahis ; 28 Ponceau, au rcaréchal-aes-logis Oliver, du même régiment.

Piteuse exhibition d'Elu, troisième loin.

Temps : 3'«55".

Pari mutuel. - Pesage gagnant, 15 fr.. ;

pelouse, gagnant, 8 francs.

Retiré :Dagu>et.

Prix International, — Trot. — 1.500 fr. —

Ire Pierrette-II. à M. Ben Smaïa (Baïsa), 2.985 mètres en 5'23" ; 28 Lucrèce, à M. Vitoz (G. Vitox), 3.050 mètres, -en ç'23" 1/2; 3e Evaporé, à M. L. Gardiola (Carréas), 3.070 mètres en ç'25" ; 40 Wagon, à M. P. Vella

(propriétaire). -

Une demi-longueur, trois longueurs, cinq longueurs.

Pari mutuel.— Pelage, gagnant, 22 fr. 50; placés, 14 et 23 fr. ; Pelouse, gagnant, 15 fr. ;

placés, 8,50 et 12 francs.

Forfaits : Pimprenelle, Aïn-Beïda et Rafale.

Crand Prix des Trotteurs. — 15.000 francs.

— 1er Index, à M. Ben Smaïa (Baisi), 3.655 mètres en 5'56 ; 2 Hoche, à M. Delisle (Casantova). 3.620 mètres en p'56'' 1/2 ; 38 Kalmia, à M. Lafforgue (Delbosc), 3.605 mètres en

5'56" 7/10; 4e Rond de Cuir. à M. Mazella (propriétaire). 3.5SO mètres en 5'57".

Pari mutuel. — Pesage : gagnant, 32 fr '^• placés. 15 fr. 50, 17 fr. 50 et 17 fr. Pelouse : gagnant, 17 fr. 50; placés, 8 fr. ; 12 fr. et

9 fr. *

Une demi-longueur, une demi-longueux.

une encolure, une longueur.

Prix de la Société d'Encouragement de France. - 10.500 francs. 2.400 mètres. 1er Gossip, au Haras des Quatre-Chemins (Papin) ; au Haras des 0!4atre-

Chemins (Bureau); 3e Vladiva«fock, à M.

Delisle (Fred).

Trois longueurs, une encplure.

Temps : 2'44".

Pari mutuel. — Pesage : gagnant, 11 fr. -;' placés. 14 fr. 50. 14 fr. et 28 fr. Pelouse : gagnant, 5 fr. 50 ; placés. 7 fr. 50, 8 fr. et 21 fr.

Prix du Printemps. — Course p]at.- 3.500 francs. — 2.000 mètres. - 1er Pendion. à M.

E. Boisset (Vincip-uerra) ; 2e Sectateur, à M., Moumer (Fred). - -

Temps : 2'18".

Pari mutuel.- Pesage : gagnant, 21 fr. 50;

Pelouse : gagnant. 12 fr. 50.

Gagnant facile.

Prix des Sociétaires. — Steeple-chase. 3.000 francs. — 3.600 mètres. — 1er Risette d Ostende. à M. Foucard (Daumas), 2e Médicis, à M. Boisset (Vinciguerra) ; 3e Nigh and Morning. à M de Puchesse (Ducas).

Gagnante facile : Risette d'Ostende.

Nigh and Morning est loin d'être le stee, ple-chaser dont on nous avait parlé.

Temps : 4'37".

Pari mutuel. — Pesage : gagnant, 83 fr.

50; placés, 21 et 14 fr. 50.

A l'issue du Prix du Printemps, M. Diol vielle avait prié MM. les propriétaires, drivers. entraîneurs, jockeys, les représentant de la presse, à venir sabler une coupe de Champagne.

Au cours de cette cordiale réuion, qui se déroula dans le salon de la Société. le distingué Président de la Société prononça une allocution fort goûtée par l'assistance et £ laquelle, au nom des propriétaires, répondit

M. Laurens. M. Divielle eut nuçlques m rôles aimables pour la presse. Nous le remer.

cions vivement de cette délicate attention.

Mauricet.

PROCHAINEMENT

L'ESSOR

^EN FRANCE

A. Longchamp

, Paris, 8 mai. — Première course. - 1. GoL liwog ; 2. Sommereux; 3. Gaïacol. -

Pari mutuel. — Pesage : gagnant. 8/,50; placés : 21 ; 13 et 116,50. Pelouse : gagnant,

34,50 ; placés : 10 6,50 et 10. „

Deuxième course. — 1. Sourie, a M. Ecnayau, gagnant; 2. Garde Noble; 3 GlOoi nous ; 4. Favo.

Pari mutuel. — Pesage : gagnant, 29,501 placés : 16,50 et 12,50. Pelouse : gagnant, 12^50;.placés : 8,50 et 6.

'.troisième course. — 1. Happy Go; 2. Luc, ky ; 3. Hélîôs II ; 4. Mont Majella.

- Plâtre : gagnant. 50,50; placés : 21,50, 20. Pelouse : gagnant î 18,50; placés : 8,50 et 7,50.

Quatrième course. — 1. Tacite; 2. Petsik;

3. Upsalquitch.

Pari mutuel. — Pesage : gagnant, 15,50; placés : 11.50 et 21.50. Pelouse: gagnant, 7,50; placés : 5.50 et 9.50.

Cinquième course. - 1. Nepthys; 2. Roucouleyse ; 3. Harry Up II.

Pari mutuel. — Pesage : gagnant, 26,50; placés : 14,50; 44 et 32,50. Pelouse : Kagnant, 16,50; placés ; 7,50 16,50 * et 13.

Sixième course. — 1. Fruit confit ; 2. Le

Matolin ; 3. Plouvain.

Pari mutuel. — Pesage : gagnant, 31,50;' placés : 18 et 30. Pelouse : gagnant, 15 fr. i placés; 9 et 19,50. ,

, PROCHAINEMENT,

L'E S S O R

SPORTS ATHLETIQUES

EN ALGERIE

a

A Alger

FOOTBALL ASSOCIATION

Au stade municipal

Oran se classe pour la finale du championnat de l'Afrique du Nord, en battant Cons.

tantine par 9 buts à t.

Les dirigeants du football algérien ont obtenu hier un succès dont ils peuvent être fiers, car en dépit de la concurrence sérieuse que leur ont fait les courses de chevaux, la Foire-Exposition et les fêtes officielles de Jeanne d'Arc, il s'est trouvé plusieurs milliers de sportifs et d'amateurs du ballon rond qui sont venus assister à la demi-finale du championnat nord-africain, demi-finale qui mettait aux prises, sur le ground municipal, l' Union Sportive de Constantine et l'Association Sportive de la Marine d'Oran.

,." * *'

De très bonne c le public envahit les gradins et les tribunes "àu stade municipal.

Bien qu'étudiée avec soin, i'6fg'2JU5at|on est quelque peu débordée du côté des iribllSeSi; où l'affluence àssé les prévisions. En bons sportifs. queîtjues-uns rechignent uq peu, puis se casent à qui çiieux mieux. Le stade est en fête là foule eSt exubérante, le programme promet beaucoup,, les officiels sont affairés. C est vraiment un jour de première.

* -

Pour début du programme, la Ligue d'Alger a fait disputer le match pfficiel entre le Groupe Sportif d'Orléansville et le NoMoale Sporting Club d'El-Biar. Un intérêt tout particulier s'attachait à cette rencontré; car ces deux clubs se trouvaient à égalité dans le championnat du département.

Après une partie très intéressante, Ou lès Orléansvillois et les Normaliens se sont fait applaudir, le Normale Sporting Club ".— Biar a battu son adversaire par 2 buts a 1 et prend donc la huitième place dans le clas-i sement général du département.

Pendant le repos de la mi-temps, les organisateurs ont fait courir la finale au iuu mètres plat, dont les éliminatoires s etaienc courues le matin.

Des couloirs avaient été tracés en blan sur la piste en cendrée. Cette épreuve a été gagnée par Salvano, du F.C.B., en 11 J[-' devant Grasset Lucet et Mayaud, tous truib de l'A. S.A.. Des réserves auraient ete faItes par suite de faux départ. , 0 La finale du 400 mètres haies a donné les résultats suivants :

1. Finaltéri, A.S.M. ; 2. Disdet, A.S.A.

3. Thomas, A.S.M.

Avant le grand match entre 01 u b-t cons, tantine s'est courue la finale du 1.50U mètres; Mokdad. de l'A.G.A., a brillamment en cette épreuve dans le temps assez. coques IS

4'30" 2/5; 2. Alim II; 3. Moussaoui ; *• Vl*"< 5. Brissier; 6. Bourdins ; 7. Serres; 8. ad bès ; 9. Belaïdi Amar; 10. Challal-

Il est 4 h. 10 lorsque l'arbitre offidel, M" Bouzian, pénètre sur le terrain, ballon au centre et siffle pour rassemb e deux équipes qui vont se disputer la defl- finale. Passant, les Oranais à gauche et les Constantinois à droite les deux teams pnètrent sur le terrain salués par une forml., dable ovation. ,

Présentations d'usage, shake hand, hur rahs ! Le coup d'envoi est sifflé, les Ora s'emparent de la balle et descendent tres fort vers les bois d'Hermann, mais la efen- se de Constantine est là, qui dégage bien et loin, si bien que c'est au tour du goal ara.

nais de s'employer quelque peu. j

Le jeu est très serré de uart et d'a.utre. Les ;oranais qui sont lents e se mettra adc- tlon, i pratiquent néallmoj., beau jeu as


a

passes, déroutant les Constantinois qui semblent peu familiarisés avec ce genre de jeu.

Devant les buts, Kcnnet, d'Oran, passe à son co-équinier Beltra qui shoote vigoureusement. Mais Hermann avec beaucoup de Sang froid réussit à dégager du pied et se fait applaudir. Les constantinois s emparent de la balle et mènent une belle descente qui (échoue sur la défense oranaise. >

Plus habiles au contrôle de la balle, les toranais reviennent dans le jeu des constantinois et constamment bombardent leurs buts, mais la défense Bonchrétien et Boussonnej fait merveille. et Hermann qui est dans un de ses bons jours, réussit tous ses dégageiments qui souvent frisent l'acrobatie. Les oranais semblent énervés de cette résistance, qu'ils n'attendaient pas ; leur jeu devient plus vite. L'ailier gauche fait une descente qui faillit aboutir.

Une belle mêlée devant les buts, permet à Hermann d'arrêter à genoux un beau schoot, le goal co-nstantinois dégage, ses avants semDarent de la balle et font une belle descente mais l'arrière oranais réussit à envoyer le ballon en corner.

Le jeu revient à nouveau chez les constantinois oui jouent avec un beau courage et dont la défense est à l'ouvrage. Dominighetti rate de la tête un beau shoot.

1 Sur une nouvelle échappée, les Oranais s'emparent de la balle. Quennet passe à Bensadoun qui shoote, mais le Ballon passe audessus de la barre. ,

Peu après la mi-temps est sifflée sans résultat : zéro à zéro.

La troisième épreuve d'athlétisme inscrite tiu programme le 1.600 mètres relais, s'est Couru entre la première et la deuxième mitemps de ce match. Le public s'est beaucoup intéressé à cette course que 'Association Sportive Algéroise a gagnée avec son équip composée de *: Richard. Disdet, Lucet, André, devant l'équipe de l'A. S.M.

A la reprise, les deux équipes sont en pleine action et le ieu est mené très vite par les Oranais. Les Constantinois qui, pendant la première mi-temps ont opposé une belle résistance et ont exécuté quelques belles attaques, semblent moins à l'aise ; il est vrai que leur défense, qui a eu à supporter le plus gros effort, est de nouveau à l'ouvrage, le jeu se trouvant constamment devant les buts.

Hermann réussit un beau dégagement du poing. Vialla s'empare de la balle, passe à Fabet, qui, tente une descente, mais Seillès dégage. Cùtillas. qui est partout, reprend, passe à Dominighetti, qui shoote de la tête et la balle va frapper le poteau droit du but d'Hermann. Le point est sauvé. Pas pour longtemps, pourtant, car, sur une échappée, Hermann .qui est à genoux, reçoit le ballon.

T!ais il n'a pas le temps de dégager. Dominigetti le reprend du. pied et l'envoie dans les filets. Le premier but est marqué pour Oran.

A la remise en jeu, les équipes sont émoustillées, la confiance renaît chez les Oranais, qui se dépensent et qui veulent augmenter leur score. Sur une main du constantinois Bonchrétien, Pastor shoote un coup de pied franc. Bien repris devant les buts, Arqueros réussit de la-tête à marquer un deuxième but.

Les Constantinois se reprennent et attaquent, mais sans succès. Au contraire, le jeu fevient vers Hermann. Le goal constantinois veut parer un shoot de Pastor et quitte d'un peu trop loin ses bois. Cette faute faillit coûter un but à son équine,

Ce n'est que partie remise, car après une belle phase de iett. l'Oranais - Pastor passe - à

Arqueros, celui-ci - sse à Dominighetti, qui reprend de la tête et' t.-'-'un beau shoot, force à nouveau les bois d'Heri^ann.

C'est le troisième but po'ur Oran.

Les Constantinois ne vo."0*-1!5 pas sauver l'honneur ? Il reste quelques "minutes de jeu ;

3?s avants qui, durant cette ç,Utie, nont pas fait merveille, se'mparent de là oalle, descen dent et, malgré la défense J ou).. '(up.t-SeiIlès, réussissent à marquer un but.

Une minute après, la fin de c,tte belle.

partie est siffiée sur te résultat : Oi.'a'* vainqueur de Constantine, par 3 buts à - '(.'

Quelles conclusions tirer 'de ce matçh?

C est que le meilleur a gagné ; l'A.S.M.O. il dominé son adversaire, c'est incontestable'.

surtout dans la deuxième mi-temps. Cette équipe puissante nous a semblé plus scientifique que celle qui, l'an dernier, a matché contre les Tunisiens; elle Dossède des lignes d'avants et de demis très intéressantes. La défense, hier, n'a pas été trop à l'ouvrage, heureusement, car Jouguet, malade, n'a pu être < lui-même. Seillès a des dégagements précis qui servent bien - ses co-équiûiers.

Quant àu goal SantIago: il est difficile de le juger sur la partie d'hier.

A Oran, les mèîHeurg ont été tous les avants et tous les demis, quj ont fourni un très beau travail.

L'équipe de Constantine, que nous avions jamais vue, nous a fait une bonne impression par sa résistance et son cœur à l'ouvrage.

La défense, arrières et goal sont à féliciter sans réserves, mais les demis et les avants ont peu de science. Leurs ouvertures sont trop longues rendant ainsi le contrôle de la balle très difncile. Le jeu de passe n'est pas mauvais, mais pas assez suivi. Néanmoins, cette équipe possède quelques unités de valeur et, avec un peu plus de pratique de beau jeu, elle sera l'égale des meilleures.

9.

Nous devons féliciter M. Bouzian de son arbitrage très correct et très impartit.

Signalons que le tableau d'affichage a fonctionné à la satisfaction du public.

Félicitons la Ligue d'Alger de la 3 F.A. et les organisateurs du succès obtenu.

Et maintenant songeons*^ la grande finale

'du 22 mai

Oran se .rencontrera |avec lé champ.ion d'Alger, le F.C. Blidéen, pour le titre de champion de l'Afrique du Nord.

En raison de l'intérêt que va susciter ce match et de l'affluence qui se presser^ ce sur le Stade Municipal, il importe sur le Stade Nlunicipal ~tabli.d'Algdeer qu'urf boa service d'ordre soit établi. Nous savons les dirigeants de la Ligue d'Alger et les concessionnaires du Stade, soucieux de la réussite d'une teîîs manifestation, ils fe Tont tout pour cela, mais pous voudrions aussi que. comme autrefois, la troupe soit accordée pour le service d'ordre, afin d'aider à la bonne organisation.

Quel sera le champion de l'Afrique du

Nord? Oran ou Blida?

Nous connaissons les deux équipes, nous les avons vu jouer et pourtant nous hésitons a formuler un pronostic, car nous estimons qu'une équipe, quelle qu'elle soit, modifie son jeu. suivant la valeur de son adversaire.

C'est donc avec un intérêt tout particulier que les admirateurs des deux grands Clubs attendent le 22 mai pour connaître le Club africain 'qui aura l'honneur de rencontrer le Club champion de France.

H. Augard.

AU STADE DE L'EXPOSITION

Hier après-midi s'est joué, sur le Stade de l'Exposition, devant un public nombreux, le match-revanche d'association entre les équipes féminines de l'Association Sportive Algéroise et du Gallia-Club Oranais.

Nos jeunes footballeuses qui pour la plupart, possèdent une compréhension très exacte du jeu du ballon rond, ont joué une partie assez Serrée.

Dans la première mi-temps ce sont les oranaises qui menaient par 2 buts à 1.

Mais dans la deuxième mi-temps, les algéroises réussirent à égaliser. Vers la fin de la partie, les oranaises marquent un troisième but, mais deux minutes après les algéroises ne voulant pas être en reste, égalisent à nouveau et la fin est sifflée sur le match nul : 3 à 3. ,

d' La partie était arbitrée par M. Bertrand,

Oran.

Nos félicitations aux dévoués dirigeants et à leurs équipières.

Grand Prix des tôleries de France

ALCER-BLIDA ET RETOUR

100 kilomètres

Le départ a été donné à 2 n. 4' sur le boulevard Carnot. Un nombreux public a acclamé les 34 coureurs qui ont pris le départ.

..La course

A la Colonne, Remadni lâche ses concurrents qui suivent échelonnés; à Qirmandjreïs,

Saïd Amar, Galiano, Snoussi, Varo, sont victimes d'accidents de machines.

Remadni passe à Birtouta à 2 h. 45 ; Rochet et Serra sont à 200 mètres ; ensuite Guercy, Tixero, Salerno, Augé, etc., passent à deux minutes. Aux Quatre-Chemins, Salerno tombe ; Suducca casse sa chaîne. Pendant ce temps Redmani augmente son avance.

Nous passons à Boufarik à 3 h. 4'. Le seccnd groupe fait une chasse furieuse au leader. Le virage, à Blida, s'effectue dans l'ordre suivant : 1. Remadni, 3 h. 37'; Quercy, Serra, 3 h. 39'; Rochet. 3 h. 40'; Salerno, Serra4, 0'30" ; Bonacolta, Cuba A., à 3 h. 41';

3 h.

Snoussi, Augé, Cuba, Poncetti, Galéa, à 3 h. 42'. Au retour, Augé crève son pneu ; à Boufarik, Remadni'tombe. casse son guidon c* ses freins ; il répare et repart en vitesse, mais il verra son pneu crever encore après Boufarik. Le retour à Birtouta s'effectue dans l'ordre suivant : Serra, 4 h. 32" ; Rochet, 4 h. 32'30". Le 2e peloton, comprenant Remadni, Poncetti, Cuba, Quercy, Galéa, à 4 h. 35'. Au Gué-de-Constantine, Serra casse sa chaîne et abandonna. Dans la côte da Kouba, Rochet est rejoint..Quercv et Poncetti tenteront plusieurs fois le lâchage, sans réussir. C'est fini, la course est courue. Un peloton de cinq coureurs se présente au sprint. C'est Remadni, le champion de la R- O.A., qui gagne, devant Poncetti et Quercv à une demi-longueur.

Sur tout le parcours et à l'arrivée, un nombreux public a acclamé les coureurs.

Résultats technique8

1er Remadni (ROA). en 3 h. 27; 2e Poncetti (USAM), à une demi-longueur; 30 Quercv (CS), à une demi-roue ; 4e Snoussi (ROAf, à 10 mètres; 5° Cuba Anthoine (ES, Guvotville) ; 66 Rochet (ROA). à 1'; 70 Galéa (SSCA).

à 2' ; 8° Cuba (ROA); ge Salerno (ROA) ; 10e Bonacolta (USAM) : 11e Jack (ROA); 12e Mohamed ben Ali (ROA).

Nos félicitations à la R. O. A., aux organisateurs et au comité de l'U.V.F.

H.

TIR

Hier 8 mai, s'est ouvert, au stand de la Société de Tir d'Alger, au milieu d'une grande affluence de tireurs, le 2° Concours fédéral de tir de l'Union des.Sociétés de gymnastique, et le 496 grand concours annuel de la Société.

Les créneaux des différents tirs à l'arme nationale à la carabine de précision, au revolver, au pistolet et à la carabine scolaire ont été très fréquentés. Aussi, en raison de l'activité qui se manifeste au stand du Ruisseau, le succès de ce Concours est dès à présent assuré.

A signaler que de très beaux résultats sont déjà acquis à la catégorie si populaire « AIger-Bonheur », qui connaîtra en 1921 sa vogue habituelle.

Jeudi 12 mai, deuxième journée du Concours; séance de tir l'après-midi seulement, de 14 à 18 heures.

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A Oran

LA BOXE

Oran, 8 mai. - De notre correspondant sportif :

Belle chambrée au skating de Gambetta.

Benamou repFenant les réunions a eu un beau succès. -

Roumani bat Sebban aux points. Combat bien équilibré tout à l'avantage de Roumani.

Quoique très combattif, Sebban a été un peu inférieur.

Hernandis bat Kemmoun, par abandon.

emmoun avec son allonge avait une Supériorité sur le poulain Tendéro qui est plus petit. Hernandis plus musclé, mena le combat avec énergie. Au troisième round, il pouvait sonner son adversaire, mais devant l'attitude de Kemmo.un, il a préféré lui laisser terminer le. combat. Néanmoins Kemmoun a abandonné àu septième round. -

Bob Laclar a été vainqueur de. Lox points.. '-.

Les adversaires se rencontrent encore et

te '\lljours nous assistons à la souplesse de jeu de Bob qui est ^merveilleux.

Beautés bat Alcade aux points. Beautés a encore rencontré Alcade. Il a résisté avec avant \ge aux coups) (scientifiques. 1.1 sbrt grandi jie son combat, ce qui ne diminue pas les capacés de Beautés qui produit une belle impression par son attitude sur le ring.

Tendero .at Michaud aux points. Michaud a fait un combat tout de résistance. Devant les avafenches de coups portés nar Tendero, Michaud, la lèvTe fendue depuis le troisième round, perd beaucoup de sang. Son soigneur lui conseille .d'aba'udoner. Courageux, il termine le dixième rouad, se faisant souvent applaudir.

, - '---

EN FRANCE

FOOTBALL 'ÀSsocnrirum.

Paris,. 8 mai. — Dans le match entre" k-s.

équipes représentatives de Pari et de la province, Paris gagne par 2 buts à 0. -

Dans la finale de la Coupe des Académies, le Collège St-Marceau de Renfles bat le Lycée Poincaré de Nancy, par 2 buts à 1.

FOOTBALL RUCBY

F Championnat de la France Militaire. —

Finale : Le 5020 régiment des chars d'assaut de Béziers bât Je 8° génie de ToUis, par 12 points à 5.

Le prochain match entre les armées anglaise et française se jouërâ à Paris le lundi

de Pâques 1922.

CYCLISME

Course cycliste Paris-Rouen : 1. Samyn;

2. Ginisty; 3. Robert.

Brevet des 100 kilomètres. — Classement :

1. Bonnet ; 2. SchUck; 3. Lc*mbot.

Match de demi-fond derrière motocyclettes. — Classement général : 1. Fossier; 2.

Larrue- 3. Aertç.

Match international de vitesse. — Classement général : 1. Bailey; 2. Louet; 3. Dupuy.

A L'ETRANGER

LE TOUR DE BELGIQUE

, Bruxelles, 8 mai. — Dernière étape du Tour de Belgique : Namur-Bruxelles : 1. Lucien Duysse ; 2. Van Hevel ; 3. Defraye;

4. Masson.

Classement général : 1. Vermandel ; 2. Masson ; 3. Van Hevel ; 4. Budts ; 5. Dejonghe ; 6. Defraye; 7. Despontin.

ÉCHOS

LES SOLDATS ALGEROIS MORTS POUR LA FRANCE

Hier après-midi sont arrivés à Alger, par le « Maréchal Bueaud », les corps des soldats algérois morts pour la France dont nous avons déjà donné les noms. Le paquebot avait son pavillon en berne.

Une section du" ge zouaves, composée de 20 hommes, commandée par un adjudant, a rendu les honneurs à l'arrivée du « Maréchal Bugeàud ». Aussitôt Que le bateau eut accosté et après que les passagers furent descendus. la compagnie est montée à bord et deux hommes en armes ont été placés à la porte de la cale où se trouvent les cercueils.

Ce matin, pat les soins de la Compagnie Générale Transatlantique, les cercueils seront descendus et déposés dans la chapelle ardente aménagée sur les Quais, devant la Douane, en attendant les obsèques solennelles de ces glorieux soldats, obsèques qui auront lieu jeudi prochain. 12 mai, à deux heures de l'après-midi..

..*.

Le Colonel et les officiers du 9' zouaves seraient très reconnaissants aux familles qui ont eu un des leurs tombés au champ d'honneur, sous les plis du drapeau du e zouaves, d'informer le colonel de l'arrivée des corps à Alger. pour-qu'une délégation du régiment jse rende aux obsèques.

L'Association d'Alger des Anciens Combattante invite MM. les commerçants de la ville, à fermer leurs magasins pendant une heure au moment des funérailles des enfants d'Alger, cela en souvenir de ces glorieux morts et comme hommage à leur famille.

Le Conseil des Anciens Combattants prie tous les sociétaires de bien vouloir assister à la cérémonie funèbre.

-

NOS ECOLIERS A LA FOIRE-EXPOSITION

Pour permettre à l'enseignement de profiter de l'admirable leçon de choses que constitue la Foire-Exposition d'Alger, le Commissariat général veut bien en autoriser l'entrée aux élèves des écoles primaires et des écoles primaires supérieures, tous les jours, de 8 à 10 homres du matin., sauf les jeudis et les dimanches.

Chaque groupe de 40 élèves au maximum sera conduit par un maître ou une maîtresse.

L'Inspecteur primaire sera avisé au plus tard la veille des visites projetées.

POLICHINELLE

Cet\e délicieuse opérette-bouffe en 3 actes, 4 tableaux et 3 ballets, de P. Batail et F. Gaillard, sera donnée à l'Opéra d'Alger te 12 mai. en matinée, sous la présidence d'honneur de M. le Gouverneur général de l'Algérie, M. le Préfet d'Alger. M. le Maire d'Alger et M. Ch. de Galland. ancien maire d'Alger, au profit de l'œuvre du Monument aux Morts.

Location ouverte aux guichets du théâtre mardi, 10. Prix ordinaire des places d'opérette.

Foire-Exposition d'Alger

CONCERT

1. Après l'Assaut, marche (A. Terrier). —

2. Souvenirs d'Antan, valse lente (E. Reynaud). - 3. Les Masques, ouverture (C. Pedrotti). - 4. Loin du Bal (E. Gilletl. — 5.

Branca Torella fantaisie (de Fontmagne). —

6. Marche Russe IL. Ganne).

Entr'acte 15 minutes.

1. Les Cloches de Corneville, ouverture (R. Planquette). — 2. Berceuse Tendre (D.

Lederer). — 3. Valse des Ombrelles (G. Aubry). — 4. Gavotte de la Marquise (E. Métot). — 5. Sigurd, fantàisie (E. Reyer). 6. Radieuse, marche (E. Reynaud).

ASSEMBLÉE CENERALE DES

EXPOSANTS

Le Comité des Exposants a l'honneur de faire part à ces derniers qu'une réunion aura lieu ce matin, lundi 9 courant, à 9 heures et demie, au Skating Rink de la Foire, où M. le Commissaire général répondra à leurs revendications.

Le Comi, té,.

A TRAVERS LES STANDS

L'affluence continue au magnifique stand de la Maison E. PLANTIER et ses Fils.

Les visiteurs sont non seulement émerveillés par la qualité des produits qu'ils dégustent : produits essentiellement algériens et qui peuvent rivaliser avec les grandes marques, mais ils sont également étonnés (étant

donné la qualité) par les conditions de vilnte et les prix qui leur sont faits.

C'est avec satisfaction que nous signalons ce succès et que nous voyons avec non moins de plaisir le consommateur abolir le vieux dicton : « Nul ifest prophète en son pays J.

PROCHAINEMENT

L'ESSOR,

A TRAVERS ALGER

LA SURETE OPERE. — Inculpé d'agrcs sion suivie de vol et recherché très activassent, - le nommé Belarbi Mohamed ben AbdelkaCtet, âgé de 46 ans, a été arrêté, hief.

rue Médéerpar les agents. Ounas, Hamouda et Sahraoui.

— Trouvé porteur d'un rasoir, dont il menaçait les passants, l'indigène Zemouri Ahmed ben Boudiemah. 17 ans. a été arrêté, hier soir, rue des Chevaliers de Malte, par l'agent Seilhan.

— Pour infraction à un arrêté d'expulsion, Boftnet Jean, dit a Espagna », âgé de 20 ans.

manœuvre, suiet espagnol, a été arrêté par les agents de la sûreté Ounas. Hamouda et Sahraoui.

Ce soir, grand gala.

L'Homme qui vendit son âme au Diable

gî3-nd drame eji ë-parties, d'après le célèbre roman de P. Weber, cî -'Pmme comique un

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DEUX ACCIDENTS. - Hier matin, à 10 h. 30, en traversant la chaussée rue de la Liberté, Kaddour ben Mohamed, 561 ans, aiguilleur aux C.F.R.A., a été heurté par une automobile. Il a eu des contusions assez graves.

Dans la matinée, au boulevard de France, une motrice des C. F.R.A. est entrée* en colli sion avec un autobus. Un jeune homme qui se trouvait sur le marchepied de l'autobus, Mesnier Lucien, 18 ans, a été assez grièvement blessé. Il a été soigné par le docteur Castelli et hospitalisé.

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AU MARCHÉ DE LA RUE DES COLONS. — La nuit dernière, en passant par le toit, des malfaiteurs se sont introduits au marché des Colons, à Mustapha, et ont cambriolé six baraques de marchands, celles de Mlle Poretti Elisabeth épicière. Aïchou ben El Hadj, boucher, M. Paul Boussin, boucher, Mme Pérez Maria, charcutière, Mme Torres Antoinette, bouchère, et Kadech Mohamed ben Saïd épicier.

Les voleurs ont emporté de petites sommes d'argent et quelques marchahdises.

Une information est ouverte.

BANLIEUE D'ALGER

SAINT-EUGENE

Ecrasé par un tram. — Un accident mortel s'est produit, hier soir dimanche, vers huit heures, après l'arrêt de la Mairie et a provoqué une vive émotion.

Un indigène connu sous le nom de Messaoud, travaillant chez M. Carbonncl. imprimeur à Alger, est tombé accidentellement d'un tram des C.F.R.A.. parti d'Alger. Le malheureux a été pris sous les roues -de la remorque et a eu la tête écrasée. Il a été difficilement dégagé ; la mort a été instantanée.

Les constatations médko-légales ont été faites et le cadavre a été transporté à la Morgue. Une information a été ouverte pour établir les responsabilité ',

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NOUVEAU THEATRE. Ce soir, lundi, moitié prix à toutes les places, le merveilleux opéra-comique en trois actes : AMOUR TZIGANE, avec Piétro Lamy, Marguerite Lacroix, Hiernaux, Serrianl, Saint-Pré, Crépy, Mérina, Rollande, Rozé-Leprlnce, etc.

Mardi : LA FILLE DE Mme ANCOT, avec

Mme Henriette de Valen.

Mercredi : LES MOUSQUETAIRES DE LA REINE, qui firent salle comble aux deux premières. Les spectateurs furent enthousiasmés de l'interprétation.

Jeudi, à l'occasion des Fêtes du Rhamadan, grand festival indigène avec la grande vedette Mahleddlne, dans son répertoire ; Mour zino et son orchestre, et enfin, pour la première fois en Algérie : une pièce indigène inédite : BADIIAH ou les DERNIERS JOURS D'UN IVROCNE, interprétée en arabe par les membres de la Muhaddiba.

Vendredi, grand gala en l'honneur de Plétro LaMy : un opéra-comique et grand intermède en français, italien et espagnol.

Samedi, le plus grand événement artistique de la saison : LA BELLE DE NEWYORK. Entrées de faveur rigoureusement suspendues. Les personnes nui ont déjà retenu leurs places pour LA BELLE DE NEWYORK, sont priées de venir retirer leurs tickets.

Dimanche, en matinée : La Belle de New-

York.

THEATRE DE L'ALHAMBRA. — Ce soir et jours-suivants, continuation du colossal succès

PHI-PHI

qui, toujours applaudi par un public enthousiaste, est interprété de façon impeccable par Mmes de Nixo. Simonne Denay, Rossini, par MM. Delange, d'Auriec. et »

DREAN

dont l'inimitable fantaisie déride les plus moroses.

Location ouverte pour ces représentations.

Trams à la sortie des spectacles.

Entrées de faveur rigoureusement suspendues. V

..-..-

.CASINO MUSIC HALL. — Ce soir, débuts des 3 sœurs Favrets, danseuses à transformations ; de Lyria and Casthons. acrobates, et des MicrÓwitz, équilibristes. Au programme encore : les Flan-Valty, duettistes, dans leur sketch : « Femiria-Hotel » ; les 6 Manetti, acrobates sauteurs au tapis ; Paullien, le désopilant comique fantaisiste, et Crick et Crock, acrobates excentriques cascadeurs. Loc. de 10 à 12 h. et de 4 à 7 h.

1

ATHENEE. — Ce soir. grand gala. Première projection du film sensationnel : L'HOMME QUI VENDIT SON AME AU DIABLE, un des plus beaux, des plus pasîsionnants, des plus émottonnanis films qui aient été mis en scène. Tout Alger voudra voir ce superbe drame, si impatiemment attendu et qui a déjà obtenu à Paris et à Marseille un succès énorme. Et comme comique, CHARLOT, le roi des comiques, fou rire.

Pathé-Revue Actualités en supplément.

Dernier jour de CHARLIER.

Loc. de 10 à 122 et de 4 à 7 h. Tél. 27.16.

Prix des places (réduction de 50 %) : Balcon face et côté, 2 fr. ; stalle d'orchestre, 1 fr. 50; stalle, 1 fr.

SPLENDID-CINEMA SELECT, 9, rue de Constntine. — Matinée 3 h. 30. soirée 9 h.

LE TRÉSOR, drame en 4 parties lexclusivité Gaumont) interprété par l'artiste de talent Marie Plod.. Com. Doc. Act. et LA CANONISATION i'Zç JEANNE D'ARC = Les Fêtes solennèUâs de ttt~ UN piiOLE DE MONDE, comigoe, en deux, parties. - , Vendredi : un fim en 12 épisodes : LE TOURBILLON, plus beau que la CITi: PERDUE.

Très prochainement : le plus beau ciné-roman français : L'ESSOR, interprété par la grande étoile française, si regrettée, Suzanne Grandais.

CINEMA OLVMPIA.- Aujourd'hui, grand gala. En matinée 4 h. et en soirée 9 h., programme sensationnel : le célèbre hercule Maciste dans MACISTE CONTRE TOUS.

le plus gros succès des grandes salles parisiennes ; MAX ET SON TAXI, scène comique, jouée par l'inimitable Max Linder.

Act. Doc. Loc. Téléph. 19-07.

PLATEAU CINEMA. — Soirée 9 h. : Suzanne Crandais dans COSSE DE RICHE, superbe comédie dramatique en 6 parties ; LE COMTE DE MONTE-CRISTO (10° ép.).

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VARtETES CINEMA. — Soirée 9 h. :

FILLE DU PEUPLE, grand drame français en 5 parties ; LES MYSTÈRES DE LA

JUNGLE (12e et dernier "épisode). Courses hippiques d'Alger : LE GRAND PRIX.

—— —

ALCAZAR CINEMA. — Soirée 9 n. : FABIENNE, superbe comédie dramatique en 5 parties ; CHARLOT, çomique j LES MYS* TtSES DE LA JUNCi-E (110 épis.}r Actualités locales : Inauguration officielle tfs la Foire et vlsitâ de M. Culst'hail AU Jardin d'Elsar.

CINEMA PALACE. — Soirée 9 n. : TOUT SE PAIE, grand drame en 4 parties ; LE COMTE DE MONTE-CRISTO (8* épis.).

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Madame Henry Müller, née Fournier; Monsieur Henry Miiller; Monsieur André Laporte ; Mademoiselle Jeanne Laporte,

Ont la douleur de Vous faire part du décès de

Madame BELY-FOURNIER

leur mère. belle-mère. grand'mère, décédée à Alger, le 9 mai 1921, munie des Sacrements de l'Eglise.

Un avis ultérieur fixera la date des obsèques.

AVIS AUX MAIRES

Pour le Transport des Militaires

Morts pour la France

L'Office d'Etat Civil (L. Cosso-Gentil et Cie). chargé des opérations aux frais de l'Etat pour les communes de DOUERA. ARBATACHE, FONDOUCK. BIRMANDREIS, FORT-DE-L'EAU, se tient à la disposition des municipalités pour l'organisation des transpoits aux frais de l'Etat (tarifs ministériels).

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AVIS AUX FAMILLES

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40 %, de diminution sur Içs tarifs officiels OFFICE D'ETAT-CIVIL (L. Co^o.GentiT f-t Cie), 62 et 64, rue de Constantine. Téléphone : 27-P,.

Les familles Dégioanni, Sarragosa, Saint.

Duvalet, ChanJon. Pérez, Moralès, d'Alger ;.

Lanuza et Juanéda. de Maison-Carrée, vous font part du décès du regretté

Vincent LANUZA

survenu le 8 mai, à Alger, et vous prient d'assister à ses obsèques, qui auront lieu aujourd'hui 9 mai, à 4 heures de l'après-midi.

Réunion au domicile mortuaire, 6, rue Généraux-Morris, à Alger.

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Monsieur le docteur Charles Viallet et ses enfants : Pierre et Michelle ; Madame venve GrAnger ; Madame veuve Feste ; Madame et Monsieur la docteur Granger et leur fille ; Madame, Monsieur Maurice Gfranger et leurs.. enfants ; Mon* sieur Albert Granger, sous-préfet d'Orléansville ; Mademoiselle Louise Granger ; Madame, Monsieur Paillet et leurs enfante ; Madame, Monsieur Itevol et leurs enfants ; Madame et Monsieur Maurice Viallet ;

Les familles Marquand, RÍcci, Yorosolli, Simian.

Celly, Muller-Oelly, Froger, Viallet, Dumolard, Cbateau, Chataing, Charles, Durand, Porte, Menier, Charvet, Mazaré, Biron et Poncet, ont la.

douleur de vous faire part de la perte cruello qu'ils viennent d'éprouver en la personne de

Madame Jeanne V 1 A L LET,

née GRANGER

leur épouse, mère, soeur, belle-sœur, tante, bellefille, nièce, cousine et alliée, décédée à Alger, la 8 mai 1921, à l'âge de Z7 ans,' munie des Sacrements de l'Eglise.

Et vous prient de bien vouloir assister à ses obsèques qui auront lieu aujourd'hui, lundi, à dix heures.

On se réunira au domicile mortuaire, 7, riut Led ru-Rol lin.

11 ne sera pas envoyé de-lettres do faire part, le présent avis en tenant lieu.

OFFICE D'ETAT-CIVIL (L. Cosso-Gentil et Cie), 62 et 64. rue de Constantine. Téléphone : 27-03.

M. et Mme Eugène Nounou et leur fille ; M.

et Mme Eether Adjadje et leurs enfants ; M. et Mme Sauveur Sonigo et leur enfant ; M. Abra.

ham Nounou ; M et Mme David Nounou et leul' enfant ; M. et Mme Charles Nounou ; M. et Mme Jacob Nounou et leur enfant ; M. Edouard Nounou et leur enfant ; Mme veuve Saffar et se# enfants ; Mme veuve Bouchara et ses enfants , Mme veuve Chouraqui et ees enfants ; Mme veu.

vo Sinigo et ses enfants ; M. et Mme Zégouaty et leur enfant ; M. Elie Nounou, de Marseille.

M. Salomon Nounou, de Bel-Abbès ;

Les familles Nounou, Saffar, Chouraqui, Boachara, Sinigo, Zegouaty. Chemoul, Benfredj, de Blida, ont la douleur de faire .part à leurs ami* et connaissanoee de la perte cruelle qu'ils viennent d'éprouver en la personne de

Madame Veuve NOUNOU DENINA

letir mère, grand'mère, sœur, tante et alliée,'décédée le 8 mai, à l'âge de 71 ans.

Et les prient d'assister aux obsèques qui auront lieu aujourd'hui, lundi 9 mai, à 4 heutes du soir.

Rendez-vous au domicifè aaortuaire, 20, rue Mar- rengo.

OffiOé religieux, au Temple de la rue Soutin.

La famille ne recevra pas.

M. Jean Casanova, commis principal des eaux et forêts, et Madame ; M. André Cradeli et Mlle Crudèîi ; les familles Stéfani, Olmi et Antomori.

de Rastia ; Crudeli et Piéri, de Bône ; Ambrosini, d'Alger, et Mme veuve Pomproni, de Lapeyrouse, Ont la douleur de vous faire part de la perte cruelle qu'ils viennent d'éprouver en la personne de

Monsieur Toussaint CASANOVÆ

Sous-officier en retraite leur frère, beau-frère, oncle, neveu, cousin et al.

lié, décédé à Alger, le 8 mai 1921.

Et vous prient d'assister à ees obsèques qut auront lieu stujourd'huo, lundi à quatre heures.

Réunion au domicie mortuaire, rue Joiliville, ZL OFFICE D'ETAT..CIVIL (L. Cosso.Gentil et Cîefc 62 et 64. rue de Constantine. Téléphone : 27-03-

MORT POUR LA FRANCE

TRACY-LE-MONT (Oise) - TEFESCHOUN. - M.

Beck Maurice et sa nombreuse famille font part à leurs amis et connaissances de l'arrivée dm corps de leur regretté

SECK Lucien

leur fils et frère ché1'j; neveu, cousin et allié, leur fils et frère cher. 1915, à Tracymort- pour la France, le 10 S-vril 1915, à Tracyle-Mont (Oise), à l'âge de 27 ane.

Et vous prient de vouloir bien assift^r à sea obsèques qui auront lieu le mardi 10 àlai, 1923.

à trois heures du soir.

On se réunira, au domicile mortuaire.

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Téléphone : 24-02.

REMERCIEMENTS

ALCER-MANOSQUE (Basses-Alpes). — Mme ve..

ve Tron, ses enfants et sa famille, remercient bien sincèrement leurs nombreux amis et sont très touchés de la sympathie manifestée à l'occasion de la perte cruelle qu'ils ont éprouvée en la per sonne do

Joseph-Henri TRON

Professeur au Lycée

décédé à Alger, le 7 mai 1921.

OFFICE (TETAT-CIVIL (L. Cosso-Gentil et CleJ* 62 et 64. rue de Constantine. Téléphone : 27-03.

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Le 25 mai 1921, à 3 heures de relevée, il Sera procédé à la Préfecture d'Alger, Salle du Conseil de Préfecture, rue de Constantine, à l'adjudication publique des travaux ci-après kiésignés :

1. ier Lot. — Route nationale n° 4, d'Alger à Oran, du kilomètre 94+405 à 185+115. ,

Montant du cautionnement : 2.000 francs.

Travaux à l'entreprise 51.602 francs.

2* Lot. — Route nationale n' 14 d'Affreville à Mascara, de l'origine au kilomètre -30.

Montant du cautionnement : 3.500 francs.

(Travaux à l'entreprise : 106.211 francs.

38 Lot. — Du kilomètre 30 au kilomètre 98.

Montant du cautionnement : 2.500 francs.

(Travaux à l'entreprise 75.<1e; francs.

Lot. — Route nationale n° 18 d'AffreviUe à Bouira, de l'origine au kilomètre 40.,

., Montant du cautionnement : 1.000 francs.

Travaux à l'entreprise : 35.350 francs.

'On peut prendre connaissance des pièces du projet, tous les jours ouvrables :

1° Dans les bureaux de la Préfecture d'Alger (Salle des rchives), rue de Constantine, dé 8 à Il heures du matin et jde 2 à 4 heures du soir;

20 Dans lej bureaux de Monsieur l'Ingénieur ordinaire des onts et Chaussées, à MiHana, aux mêmes heures.

Les candidats à l'adjudication doivent présenter les pièces (réglementaires dans les délais prescrits par l'affiche d adjudication £ M. Pouyannc, ingénieur en chef des Ponts et Chaussées, 3, rue Berthelot, à Alger.

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aux Enchères Publiques

SUR LICITATION

1° D'UNE

MAISON 1

D'HABITATION sise dans l'intérieur du village de Guyotville, route Malakoff, n° n, connue sous le nom de la « Maison de la Boule d'Or».

2° D'UNE

tuis DE ira A BATIR

de forme rectangulaire, située à Alger-Mustapha, près du Jardin d'Essai, en bordure et à droite de la route nationale n° 5, d'Alger à Constantine.

Le tout plus amplement désigné ci-après.

L'adjudication aura lieu le Vendredi 27 mal 1921, à quatorze heures, en l'audience des criees du Tribunal civil d'Alger, séant au Palais de Justice de la dite ville, rue de Constantine, no 10.

On fait savoir à tous ceux qu'il appartiendra :

Qu'en vertu et en exécution d'un jugement rendu en Chambre du Conseil du Tribunal Icivil de première instance d'Alger, le vingt-cinq février 1921, enregistré.

Et aux requête, poursuites et. diligences de :

Madame Venezia Raffaela, veuve de M. Raffaele Lanza, demeurant à Naples;

20 M. Venezia Guiseppe, demeurant à Alger, 89, rue Sadi-Carnot;

3° M. Anacleirio Salvator ;

4° Madame Angelo de Robertis, veuve de M. Zanchi ;

5° Mademoiselle Mathilde de Robertis; -

6° M. Giovanni de Robertis.

Ces quatre derniers demeurant à Bari (Italie);

2.0 Madame Maria de Robertis, épouse de M. Piano, avoc jldquel elle demeure à Rome. et ce dernier pour assister et autoriser son épouse sus-nommée;

8° M. Tortorelli Grégorio, demeurant à Altamura (Italie).

M. Tortorelli Salvatore, demeurant au même lieu.

ioO M. Tortorelli Giovanni, demeurant à Spézia (Italie) ;

11° Madame Nicolas Perrone Teste, veuve de M. Tortorelli RapiiaëJ, demeurant à Materas (Italie), agissant comme tutrice naturelle et légale de ses enfants mineurs, François, Paul, Dominique et Salvatore

12° Madame de Crescenzo Anna, épouse de M. Dayan, pharmacien, avec lequel elle demeure à Maison-Carrée, et ce dernier pour assister et autoriser son épouse sus-nommée;

13° Mainte Venezia Cancetta. épouse de M. Francesco 'Oliviero, avec lequel elle ideme'ure à Chicago, Tày.lor Street, n° I73 et ce dernier pour assister et autoriser son épouse sus-nommée.

Ayant pour avoué constitué Me Lucien Sider, exerçant en cette qualité près le Tribunal civil d'Alger, y demeurant, rue d'Isly, n° 48.

Il sera procédé le vendredi vingt-sept mai 1921, à 2 heures du soir, à l'audience des criées du Tribunal icivil de

première instance d'Alger, séant au Palais de Justice de la dite ville. rue de Constantine. n 10. à la vente aux enchères publiques, sur licitation, en deux lots, des irn

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Premier lot

Une Maison d'habitation sise dans l'intérieur du village de Guyotville, en face la place principale, route Malakoff, n° 11, où elle a son entrée principale. Elle est connue sous le nom de « Maison de la Bou'le d'Or P. Cette maison couverte en tuiles plates, est élevée d'un étage sur rez-dechaussée.

Le rez-de-chaussée comprend : des magasins, ayant ouverture sur la route Malakoff et sur le derrière un four banal, des écuries et re! mises.

Le premier étage comprend huit pièces et cuisines occupées par divers locataires.

Le tout est limité : au Nord et à l'Ouest par des terrains appartenant à la commune de Guyoflville, à l'Est, par M.

Rougier et au Sttd, par la route Malakoff.

Deuxième lot

Une Parcelle de terrain à bâtir de forme rectangulaire, située à Alger-Mustapha, près du Jardin d'Essai, en bordure et à droite de la route natiohae n° 5 d'Alger à Constantine; la dite parcelle d'une contenance de trois cents mètres carrés, dépendait d'une plus grande propriété connue sous ile nom de « Petit Jardin d'Essai », que possède Mme Gage à l'endroit sus-indisué et portant le nO 2502 P. du plan cadastral de Ja commune de Mustapha, forme le lot n' 11 bis du plan spécinl de la propriété Gage, et fait partie du n° ooi du plan de lotissement.

Elle a pour limites : au Nord. la route nationale n° 5 ; à l'Est, le lot nO II du plan spécial de Mme Gage, dont elle est séparée par une ligne arbitraire située à trente mètres de l'amorce du chemin Vauban, avec la route nationale d'Alger à Constantine et perpendiculairement à l'axe de cette route. A l'Ouest, le chemin dit « Chemin Vauban », la séparant j3u Jardin d'Essai; le dit chemin faisant communiquer la route nationale n° e avec la route d'Alger à Kouba par le Ruisseau.

Est comprise' dans la présente vente et dans la contenance sus exprimée la partie d'un chemin d'exploitation qui coupe cette parcelle au Nord et au Sud, parallèlement au fchcmin Vauban.

MISES A PRIX

Outre les charges, clauses et conditions contenues dans le cahier des charges dressé par Ma Lucien Sidcr et dépose au greffe du dit Tribunal le 3 mai 1921, les enchères seront ouvertes et reçues et les immeubles Sus-désignés seront mis en vente, sur fles mises à prix suivantes, fixées par le jugement du 25 février 1921.

Pour le premier lot : Quinze mille fr., ci 15.000 fr.

Pour le deuxième lot :

Quatre mille fr., c; 4.000 Ir, ci FRAIS 4.000 fr.

Les frais de poursuite de vente et les droits en sus.

BAISSE DES MISES A PRIX

Les dites mises à prix seront baissées séance tenante ei sans formalités nouvelles au cas où elles ne seraient pas -couvertes, conformément aux dispositions du jugement du 25 février 1921 ordonnant la vente.

Fait et rédige par Mit Lucietf

Sider. avoué poursuivant.

Ager, le 4 mai 1921.

Signé ; L. SIDER.

Pour tous renseignements," s'adresser à Me L. Sidcr, avoué poursuivant, à Alger, et pour prendre communication du cahier des charges, au greffe du Tribunal civil d'Alger, où il est déposé.

Etude de Me DURAND, dé fenseur près le Tribunal civil de première instance d'Alger, v demeurant rue de Constantine. n° 11.

PURGE

d'Hpothèqtffl Légales

A la requête de : 1° M.

Mekki Hadj Mohamed ¡ben Ahmed ben El Mekki, cafetier maure, demeurant à Alger, rue de la Marine, n" 8, et 20 M. Mekki Hadj Belkacçui ben Ahmed ben El Mekki, propriétaire, demeurant à Biskra. Pour lesquels domicile est élu en l'étude de Me Durand. défenseur près le Tribunal civil de première instance d'Alger, y demeurant, rue de Constantine. n° 11.

Et suivant exploit de Jaïs, huissier à Alger. en date du trente avril 1921, enregistré;

Notification a été faite :

16 A Madame Cherqui (Julie-Alice), épouse de M. Sudaka ou Cheddaka (Joseph), propriétaire, avec lequel elle demeure à Alger, rue de Constantine, n° 11 ;

2° Au dit Monsieur Sudaka ou Cheddaka (Joseph) pris pour la validité de la procédure à l'égard de la dite dame Cherki son épouse susnommée;

3° A Madame Adda (AzizaAlice), épouse de M. Sudaka ou Cheddaka (Clialoum dit Charles), employé de commerce, demeurant à Alger, la dite dame demeurant actuellement à Saint-Eugène, près Alger. rue Liébert, n° 31 ;

4° Au dit Monsieur Sudaka ou Cheddaka (Chaloum dit Charles), pris pour la validité de la procédure à l'égard de la dite dame son énouse;

5° Et à Monsieur le Procureur de la République, près le Tribunal de première instance d'Alger. ..,

De l'expédition d'un acre dressé au greffe du Tribunal civil d'Alger le 22 avril 1921, enregistré, constatant le dépôt au greffe du dit Tribunal" de la copie collationnée d'un jugement rendu par la Chambre des criées de ce Tribunal en date du 3 décembre ^20, enregistré, contenant adjudication au profit de M. Mekki Hadj Mohamed et Mekki Hadj Belkacem. prénommés, acquéreurs conjoints et indivis dans la proportion de moitié pour chacun, moyennant outre les charges, le prix nrincipal de trente et un mille six cents francs, d'une maison de construction mauresque sise à AIger, rue de la Révolution, n° 6. autrefois n° 8, commune, canton Nord, arrondissement et département d'Alger, élevée d'un étage sur rez-dechaussée avec magasin donnant sur la rue, le tout d'une superficie de 170 mètres carrés environ, et limitée devant par la rue de la Révolution, derrière par Ali ben ou acquéreur, d'un côtoS Par Four- cdt1 ou acqu^®iir» d un autre côté rÆr Bousquet ou acquén'uf'. Le dit iimmeuble aya»*' formé le quatrième lot des immeubles licités à la requête de M. Sudaka ou Cheddaka Joseph, propriétaire, demeurant à Alger, à l'encontre de : 1° Mme Nouchi (Esther), veuve de M. Sudaka ou Cheddaka (Eliaou ou Elie), sans profession, demeurant. à Alger; 2e Mme Sudaka ou Chedtlaka (Aziza), épouse de M.

Safar (Jacob), négociant, avec lequel elle demeure .à Al"-er, et le dit M. Safar pris pour la validité de la procédure à l'égard de son épouse ; 30 Mme Sudaka ou 'Chelldaka (Nedjma). épouse de M. Bouchara (Léon), employé de commerce avec lequel elle demeure à Alger, et le dit M. Bouchara pris pour la validité de-la pro- cédure à l'égard de son énou-

se; 40 Mme Sudaka ou Cheddaka (Elisa-Djouar), veuve de M. Addi ou Haddi dit Ben Addi (Moïse), sans profession, demeurant à Alger; 50 Mme Sudaka ou Cheddaka (Louna dite Louise), épouse divorcée de M. Moïse Moha. sans profession, demeurant à Lille; 6.

Mme Sudaka ou Cheddaka

(Racliel), épouse de M. Cohea Solal (Aaron), commerçant, avec lequel elle demeure à.

Lille, et le dit INI. Cohen Solal pris pour la validité de la procédure à l'égard de son énouse; 70 Mme Sudaka ou Cheddaka (Nina-Alexandrine) r épouse de M. Albou (Chaloum dit Charles), comptable, avec lequel elle demeure à Alger, rue de Normandie, n° 10, et le dit M. Albou pris pour la vrjidité de la procédure à l'égard de son épouse ; 8° M..

Sudaka ou Cheddaka JChaloum dit Charles), comptable demeurant à - Saint-Eugu..

près Alger; 90 Mme Sudaka ou Cheddaka (Fortunée-Yvorine), épouse de M. Amzelleg, (Léon), commerçant, avec lequel elle demeure à Alger, et le dit M. Amzrfleg (Léon).,pris pour la validité de la; procédure à l'égard de sonépouse.

Avec déclaration à thacutt des sus-nommés que lav dite signification leur était faite conformément à l'article 2194 du Code Civil afin ou'ils aient à prendre telles inscriptions d'hypothèques légales qu'ils aviseraient dans le délai de deux mois à partir du dit jour, et que faute nar eux de ce faire dans Je dit délai, l'imjfmeu'ble ci-dessus désigné serait et demeurerait définitivement purgé et libéré entre les mains des requérants de toutes hypothèques de cette nature. ,.i

Avec déclaration en outre à'

M. le Procureur de la Rémlblique que les anciens propriétaires du dit immeuble sont indépendamment des vendeurs Sus-nommés : il M. Sudaka ou Cheddaka (Eliaou ou Elie) ;

2' Mme Sudaka ou Cheddaka (RoSjne), son épouse; 3" Mme Sudaka (Denina); 4°. Al. Jaiâ (j'Salomon de Sadia) ; 50 M., Jaïs (Isaac de Sadia) : 6° Min.

Jaïs (Kamoura, femme -de Durand (David); 70 M. Jaïs (Joseph de Sadia) ; 8° M. Jaïs (Abraham de Sadia); 9" Mme Jaïs (Saltana), veuve Moatti

(Joseph). 10° M. Jaïs (J smael de Sadia); II ° Mme Jaïs (Marianne bent Ismael), veuve Jaïs (Sadia de Judas); 12" AlJaïs (Chebabi de - Sadia) ; 13* M. Jaïs (Judas de Sadia); 14* M. Jaïs (Sadia de Judas).; 15* Mohamed; 160 Ali; 170 Ahmed; 180 Abderrahman ; 19®

Fathma; 20° Khadoudja. tous enfants de Mohamed el Tordjemann ben Hadj Omar; 21® Alenana bent Sid Abddkaritn Bougarra, veuve Mohamed et Tordiemann; ■?=• Mohamed et Tordiemnu ben Hadj Omar î 230 IIaçlj Omar ben Mohamed : 240 Hanifa bent Kaddour el Berhi; 25° Mouni bent Kaddour el Berhi ; 26° Iiamdau ben HaSsen Agha ; 270 Fathma bent Hassen Aghà ; 28* Goussem bent Hassen Agha 29° Hadj Mohamëd ben Hassen Agha ; 30° Hassen be.TÎ Mustapha ben Hassen Agha v 310 Aicha bent Mustapha ben: Hassen Agha; 320 Mustapha ben Hassen Agha; 33° Hassen Agha; 34° Mustapha beat.

Ahmed ben Chali et Société sous la raison socialei,, Jaïs - (Sadia de Judas).

Et que tous ceux du chef desquels il pourrait être pris.

inscription d'hypothèque légale n'étant pas connus des requérants, ces 'derniers feraient Duhlier la. dite noijficatioadans un des journaux d'Mgcr^ conformément à l'avis du Conseil d'Etat des 9 mai et t juin 1807-. -

Alger, le 6 mai 1921.

Signé ; DURANT.

Ministère de la Guerre

SERVICE DE

L tHafiillcmcnt U du Campement

Adjudication restreinte à la Mairie d'Alger, le 27 mai 1921 à 10 heures.

Entreprise de confection à façon en un seul lot de :

1.300 bretelles de carabine pour spahis. -

300 ceinturons de troune pour spahis.

300 dragonnes de sabre pour spahis.

1.600 sacs à cartouches des compagnies sahariennes.

1. 700 oeintLitrons porte-cartouches des compagnies sahariennes.

1.200 baudriers porte-cartouches et "orte-baïonnetle pour Compagnies sahariennes.

1.000 musettes en cuir pour spahis.

Les pièces nécessaires pour être admis à concourir devront parvenir à la Sous-Intendance Militaire B (31, rue MaréchalSoult), le 18 mai, avant heures. Réunion de la commission d'admission à la Mairie d'Alger le 23 mai 1921, à 10 heures.

Le cahier des charges spé, ciales et autres documents pourront être consultés à la SousfIntendance Militaire B.

En cas d'insuccès une réadjudication aura lieu le 10 juin 1021, à 10 heures, à la Mairie d'Al,ger. Dépôt des demandes nouvelles à la Sous-Intendance Militaire B, le 1er juin' 1921; avant 13 heures. Réunion de la commission d'admission - le six juin 1021 à 10 heures, à la Mairie d'Alger.

Pour tous autres renseignemehts consulter les affiches et le cahier des charges spëciaiese - : - ,

A VENDRE D'OCCASION

1: 0 Baleinière de plaisance, en chêne jusqu'à flottaison ayant 12 mètres, 3 mètres et 1 m. 30 hauteur au milieu ; 2° Comptoir en chêne, moyen état, ayant 4 mètres de long sur o m. 65 de large.

S'adresser chez M. ICHË, o. rue Roman, à Alger. Téléphone 1\-72.

Ministère de la Guerre

SERVICE DE rHabillemcnt et du CaDlllfment

Adjudication restreinte à la Mairie d'Alger, le 3 juin 1921, à 10 heures.

Entreprise de confection à" façon de 15.900 culottes de spahis en drap kaki (coupe en régie) réparties en 3 lots.

Les pièces nécessaires pour être admis. à concourir devront parvenir à la Sous-Intendance Militaire B (31, rue MaréchalSoult), au plus tard le 25 mai 102 l, avant seize heures.

Réunion de la Commission d'admission à la Mairie d'Alger, le 31 mai 1921, à 10 heures.

En cas d'insuccès total ou partiel une réadjudication aura lieu le 17 juin 1921, à ia heures, à la Mairie d'Alger.

Dépôt des demandes des nouveaux concurrents à la Sous-Intendance militaire B au plus tard le 10 juin 1921, avant seize heures.

Réunion de la Commission d'admission (le cas échéaart.

lé 14 "Juin 1921, à 10 hejrés, à la Mairie d'Alger.

Le cahier des charges spéciales et autres documents pourront être consultés à 109 Sous-Interidance Militaire B,