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Titre : L'Écho d'Alger : journal républicain du matin

Éditeur : [s.n.] (Alger)

Date d'édition : 1920-09-08

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327596899

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb327596899/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 67558

Description : 08 septembre 1920

Description : 1920/09/08 (A9,N3088).

Description : Note : GG14181.

Description : Collection numérique : Documents consacrés à la Première Guerre mondiale

Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique

Description : Collection numérique : Zone géographique : Afrique du Nord et Moyen-Orient

Description : Collection numérique : Thème : Les droits de l'homme

Description : Collection numérique : Littérature

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k7578406w

Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-10396

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 12/08/2013

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La SltuatiooDiploma tique

Paris, 7 septembre. — De notre correspondant spécial : -

L'incident polono-lithuanien marque une JDis de plus tout ce que renferme de mauvaise foi la politique bolcheviste, aussi bien que la politique allemande. De quoi s'agitil, en effet t D'Augustowo et de Suwalki.

l',est-à-dire de la région frontière de la Prusse orientale, avec laquelle les soviétistes veulent quand même maintenir de litres communications.

Ayant été lamentablement battus par les Polonais, ils déchaînent contre eux les Lithuaniens et ceux-ci, dont l'attitude fut toujours douteuse et suspecte, n'hésitent pas à se lancer dans un conflit armé contre leurs frères de race, pour le plus graid profit de Berlin et de Moscou.

Peut-être se souvient-on qu'encore au cours de la guerre, la Lithuanie sollicita l'honneur de devenir un grand-duché indépendant, sous l'autorité d'un des fils du kaiser et que Guillaume accueillit favorablement ce projet qui lui donnait une emprise directe sur le territoire russe. Ce n'est par conséquent pas d'hier qu'un fort parti allemand existe en Lithuanie. Quant aux compromissions avec les rouges de Lénine, elles ont été constatées dès l'époque où les soviétistes occupèrent Wilna et Grodno.

Cela ne veut pas dire qu'en Lithuanie il n'existe pas une minorité qui déplore une conduite aussi contraire aux intérêts, aux aspirations, aux destinées d'un pays que tout, aussi bien les liens ethnographiques que les liens économiques, semblerait devoir incliner vers un accord intime avec la

Pologne Mais il ne faut pas oublier que ni la Coniérence de la paix, ni le Conseil suprême des ambassadeurs n'ont jamais défini et précisé les frontières de la Lithulnie ; que ce pays vit depuis 1918 dans une confusion complète, Il n'est donc pas etonnantque le pouvoir y appartienne aux plus ambitieux et que ceux-ci soient précisément le plus disposés à vendre leur pays à n'importe quelle influence étrarzgère.

Il faut mentionner à l'honneur du gouvernement polonais qu'il a accueilli avec le plus grand sang-froid l'attaque inopinée dont ses troupes ont été l'objet ; qu'il s'est borné à faire repousser l'armée lithuanienne qui s'était livrée à une telle o/fensivè, sans que l'état de guerre fût proclamé, qu'il a aussitôt demandé à engager des négociations avec le gouvernement de LithrHnie, à propos de ce qu'il a consenti à appeler un « malentendu n, et qu'il a offert ie soumettre tout litige, s'il y en avait un à la Ligue des Nations. C'est là une preuve de modération dont il faut espérer qu'il sera tenu compte à la Pologne, Son attitude est d'autant plus méritoire que, 4» renseignements concordants, il résulte qui derrière précisément les troupes lithuaniennes, les soviétistes reconstituent le gros de leurs forces et que l'attaque lithuanienne ne fut qu'une sorte et action d'avantgarde, destinée à frayer la route à une nouvelle offensive bolcheviste. Aussi tenons-nous pour certain que la France ne permettra pas que, par de tels moyens obiiques, soient compromis les magnifiques ré sultats de la victoire de la Vistule.

Mais nous voudrions savoir quelle sera

finalement, vis-à-vis des Soviets, pris chaque jour la main dans le sac aux malices de mauvaise foi, l'attitude de nos alliés.

L'Italie commence tout de même à s'apercevoir du danger qu'il y a à entrer en compromission avec un adversaire qui se déclare l'ennemi de la paix mondiale et ne cherche qu'à fomenter la révolution universelle. Nos voisins d'Outre-Alpes ont aujourd'hui sur les bras un mouvement révolutionnaire qui, s'il n'en porte pas le nom, a du moins toutes les allures soviétiques. TLe gouvernement de Rome affiche un optimisme à toute épreuve, fondé sur ce qu'il appelle « le bon sens latin ».La situation par delà les Alpes n'en apparaît pas moins grave et le désordre fondamental introduit dans toute l'industrie métallurgique est de nature à donner quelque inquiétude aux meilleurs amis de l'Ifaïie.

Quant à M. Lloyd George, le bruit court que, abrégeant son séjour à Lucerne, il rentre directement à Londres où le rappellent les inquiétudes provoquées par un état de choses vraiment sérieux. Je ne veux pas seulement parler de l'angoisse causée par la déplorable agonie du maire de Cork — un précipice, dit le Times, le gouvernement se jette tête baissée mais aussi du développement chaque jour plus dangereux de la révolution sinn-feiner en Irlande, comme de la menace que fait peser sur le pays entier l'imminence d'une grève générale de tous les ouvrie:-s extracteurs de charbon.

Est-ce que dans tous ces troubles, poU.

tiques et sociaux, M. Lloyd George ne finira pas par distinguer la main de ces soviétist,es, avec les représentants desquels ..iJ. s'obstine dcoqueter

Nous pouvons être fiers de ce qu'en face (les incertitudes de ces deux politiques chancetantes, la France possède une politique nette, claire, ferme, française, qui; si elle est résolument poursuivie, fera de nous, avant peu, les arbitras de tEurop,',

CUY DE SAINT-CLAIR.

Le remboursement de rEmprnnt Français

AUX ETATS-UNIS

Paris, 7 septembre. — On sait que le 15 octobre prochain arrive à échéance l'emprunt de 500 millions de dollars contracté conjointement en 1915 par les Gouvernements britannique et français, chacun de ceux-ci étant de 250 millions de^ dollars. Les moyens de faire face à leur remboursement n'ont pas été sans donner lieu, sur les différents marchés intéressés, à des préoccupations qui se sont traduites, en ces derniers temps, dans la presse, par des informations généralement erronées.

Nous pouvons annoncer que le remboursement de la part française se trouve dès à présent couvert, dans les conditions suivantes : pour 150 millions de dollars, par des provisions de change que le Trésor fiançais

s'est assurées et auxquelles s'ajoutent des, envois d'or d'une certaine importance ; pour 100 millions de dollars, par la conclusion d'une opération de crédit sur le marché américain. Ajoutons qu'un nremier envoi d'or est déjà parti pour New-York, le 4 septembre, par le transatlantique « La Lorraine ».

Le voyage de M. Millerand

UN DEJEUNER A LA PREFECTURE

DE METZ

Metz, 7 septembre. — Le déjeuner offert par le préfet, en l'honneur de Ni. Niillerand, réunissait, en eutre le, maréchal Foch, MM.

Reibel, les généraux DeKoutte, Berthelot et Hirschauer, les sénateurs et les députes du département et les principales personnalités de Metz.

A BONN, WEISSENTURM et COBLENCE

Bonn, 7 septembre. — Le Président du Conseil, le maréchal Foch, les généraux Dégoutte'et Leconte, M. Tirard et d'autres généraux ont passé la revue des troupes dans la matinée, à 9 heures, sur le terrain. Les troupes françaises de Bonn sont venues ensuite se placer devant Kœnigshof et le défilé des uniformes bleu horizon -a commencé aussitôt, aux accents de la musique militaire et salué par les policiers allemands. La manœuvre a été absolument impeccable et a soulevé - l'admiration de la population allemande, massée au débouché de l'esplanade et qui ne T'Ut: pas être insensible à ce déploiement de force. Toutes les familles françaises de Bonn étaient venues assister à ce spectacle, "et c'est aux cris de : Vive la Franspectacle, MilUerand! Vive Foch! que la céce! Vive Mil1lernd! Vive Foch! que la cérémonie a pris fin.

Avant de quitter Bonn, M. Millerand a voulu, pensée qui sera unanimement approuvée, se rendre à la maison natale de Beethoven pour rendre hommage au grand mu- sicien. Après avoir signé le livre d'or du Musée Beethoven, le Président du Conseil et sa suite ont quitté Bonn pour gagner Coblence par la route magnifique qui longe le Rhin.

A Weissc:.nturm, le cortège a fait un court arrêt et M. Millerand va saluer le tombeau de Hoche. Des soldats américains et des chasseurs français, face à face, rendaient les honneurs. M. Millerand a déposé une palme et il est reparti.

Aux portes de Coblence, nouvel arrêt au cimetière français. Ici se dresse le monument funèbre de Marceau. Reçu avec le même cérémonial par les troupes françaises et américaines, M. Millerand a dépoâé également une couronne, puis il s'est incliné sur les tombes fiançaises des soldats de 1871.

Un peloton de cavalerie américaine est venu au devant du cortège et a fait escorte au Président, qui a fait sôn entrée à Coblence.

M. Millerand s'est fait présenter les hauts commissaires alliés et il s'est rendu au déjeuner offert en son honneur par M. Tirard.

Dans l'après-midi, il a visité la tête de pont de Mayence.

a »

L'ENTREVUE D11X-LES-BA1XS

LE PROCRAMME DE LA RENCONTRE

Paris, 7 septembre. — Excslsior précise que MM. Millerand et Giolitti discuteront notamment une proposition de M. Delacroix tendant à rendre plus efficaces les restitutions et les réparations. Le projet belge envisagerait notainment-la récupération de dix milliards d'œuvres d'art dérobées à la France et à la Belgique. Les questions polonaise, syrienne. albanaise seraient également discutées.

L'INCIDENT D'ERFIIRT

LES SANCTIONS ADOPTÉES PAR LE

MINISTRE DES TRANSPORTS

Berlin, 7 septembre. — Le ministre des transports a décidé eue les cheminots qui ont pris part au décrochage du wagon du train arrêté à Erfurt et à la destruction des munitions qu'il contenait, seraient non seulement révoqués, mais encore seraient poursuivis en justice et rendus responsables des dommages causés à 1 administration des chemins dé fer.

Le Vorwaerts approuve la décision du ministre. mais il craint qu'elle ne provoque une grève de protestation. Il blâme le ministre d'avoir refusé la collaboration des commissions de contrôle formées par le parti socialiste et les syndicats, ce qui eut permis aux communistes d'exercer une influence plus 'grande sur les cheminots.

La Freiheit déplore profondément l'incident et en rejette la responsabilité sur le ministre des transports.

La Cermania approuve sans réserve l'attitude du ministre.

Chemins de Fer Algériens de l'Etat

NOMINATIONS

Paris, 7 septembre. — Sont nommés : Facteurs : MM. Alllouche Benjamin; Pellerei Adrein, Mazella Antone, Berna Ernest, Portelli Hippolyte, Lannes Jean, Lunardelli Augustin, Di Coytanzo Jean, Bekka Saïd, Castagno Ferdinand.

Hommes d'équipe : MM. Ad oui Khalifa, Boudjenah Raphaël, Adjadj Albert, Hamadouche Achour. Kheffache Abdehamide, Lahrache Abdelmadj, Nounou Gaston, Ammiali Arab, Djaffal Ali, Ben Azouz Belkacem, Fitoussi Haï, Merouani Belaïd, (à défaut de candidats militaires).

Poseur : M. Galéa Xavier.

Monteur : M. Pla Francisco.

Frappeur : M. Fromento Albert.

Aides-monteurs : MM. Blondeau Edmond,

Bovis Camille.

Manœuvres : MM. Mazella Pierre, Zapata Salvador, Avargues José, Torres Antoine. --

La Politique Française envers l'islam

Paris, 7 septembre. — Au cours de l'inauguration du monument aux morts à Beaulieu (Ardennes), M. Lucien Hubert, rapporteur du budget des Affaires Etrangères, a nasSé en revue les grandes questions extérieures intéressant la France. Parlant de l'Islam, il a montré la nécessité de ne pas choquer les sentiments des musulmans qui ont fait preuve, durant la guerre, de la plus "'Tande loyauté envters la France. Nous devons leur témoigner notre reconnaissance en pratiquant la politique libérale qui convient à des libérateurs. Le Gouvernement fran çais, qui a donné son adhésion à ce programme, saura l'établir par des actes.

Les tremblements de terre

SUR LA COTE D'AZUR

Nice, 7 septembre. — Une légère secousse sismique s'est produite à 6 h. 30 sur toute la Côte d'Azur. Du côté de l'Italie, la secousse a été plus forte.

EN ITALIE

Rome, 7 septembre. — Des secousses de tremblement de terre s sont rnouvelées, ce matin, en Toscane. Le roi et la reine, qui -se trouvent dans leur villégiature habituelle, à San-Rossore. ont téléphoné à Pise pour avoir des nouvelles. Le tremblement de terre a été très sensible à Castel-N uovo-di-Garhgnana, Piève, Fosciana, Castigiione-di-Gav fagnana et ViIla-Collamandina, où l'on sirnale quelques victimes. Des secours ont été envoyés sur les lieux.

LA SITUATION

EN POLOGNE

COMMUNIQUÉ DE L'ETAT-MAJOR

Varsovie. 7 septembre. — Nos détachements continuent à repousser avec succès les attaques des troupes litliuaniennnes. Une compagnie de reconnaissance des troupes lithuaniennes, comptant 2 officiers, 200 soldats et 6 mitrailleuses, qui avait pénétré sur nos derrières, a été capturée..

A l'est de Jajnowka, une division *de la lésion a pris de nouveau 5 canons et 150 prisnniers.

Le long du Bug, feu d'artillerie, actions de patrouilles et de reconnaissances. L'action d'hier a amené la prise d'Hrubieszow, f,éfen- due avec acharnement par l'ennemi.

Dans la région de Tyszowiec, nos troupea ont avancé quelque peu et ont pris plusieurs petites localités.

En Galicie, l'ennemi, renforcé par de nouvelles troupes, a répété, le 5 septembre, ses attaques sur nos positions, en tentant obstinément de nous repousser sur la ligne de Bug et de la Gnila Lipa. Des luttes acharnées se sont engagées sous Parchacz, Busk, Krasne, Pniatyn ét Knichinicze. Nos détachements passant sans cesse à la contreattaque, ont infligé de grandes pertes à l'ennemi.

Sur le front sud. la situation est sans changement.

COMMUNIQUÉ BOLCHEVISTE

Zurich. 7 septembre. — Au sud de Bielostock. des combats avec succès alternatifs sont en cours.

A l'ouest de Groubebhow, nos troupes ont refoulé l'ennemi et ont fait 200 prisonniers.

Dans la région de Bogatine, nos troupes, après avoir percé le front ennemi, ont occupé la localité de Podkowon. Elles ont fait des prisonniers et pris 4 canons.

Dans le secteur de Crimée, dans la région de Péréïaslaw. nos troupes ont refoulé l'ennemi qui avait pris 1 offensive. L'ennemi a subi de lourdes pertes. Nous avons détérioré 3 tanks, dont 2 ont été pris par nous.

, UN DEMENTI

Berlin, 7 septembre. — Une information officieuse dément la nouvelle répandue dans la presse disant que les troupes polonaises auraient passé la frontière à Kleinleschienen nour désarmer les Russes.

TCHITCHERINE VEUT PRESfcRVER

LES DÉLÉGUÉS BOL CH ViSTES

DE TOUT CONTACT

Varsovie, 7 septembre. — Le prince Sapiclia a fait savoir à la mission p iona.'Sc & Riga que le commissaire du peuple Tchi.

tcherine exigeait du Gouvernement letton certaines garanties nouvelles : 1° immunité des locaux et des documents; 2° immunité du personnel auxiliaire ; 30 garantie que la déégation et le personnel soviétiste ne se.

ront point disséminés dans des logements éloignés les uns des autres, mais quTis agiront à leur disposition un grand bâtiment ou plusieurs bâtiments reliés les uns a £ x autres, formant une unité complète.

Le prince Sapiclia a prié, en conséquence, la mission d'intervenir auprès du Gouvernement letton et de communiquer les résultats obtenus à Moscou et à Varsovie.

LA POLOGNE SIGNALE A LA SOCIETE

DES NATIONS LES ACTES

P'H03TM.i?- £ DE LA LITWUÀiîî £ ■ Varsovie, 7 septembre. — Dans une note adressée à la Société des Nations, le g-ouvernement polonais, après avoir rappelé que les Lithuaniens, après la retraite polonaise, ont autorisé les bolchevistes à passer sur leur territoire, rompant ainsi la neutralité et qu'ils ont refusé d'évacuer ie territoire attribué à la Pologne par le Conseil Suprême. La même note informe la Société que les Lithuaniens, sans déclaration de guerre et en coopération avec les bolchevistes, ont attaqué les troupes polonaises à Souvalki et à Augustowo.

Elle ajoute que si les Lithuaniens persistent dans leur attitude, la Pologne, d'ici quelques dans leur attitude. la Polognc libre d'entainer~ jours, se considèrera comme libre d'entamer les opérations militaires nécessaires.

Le gouvernement Dclonais demande à la Société des Nations d'user de tous les moyens pour arrêter le gouvernement lithuanien dans son étrange entreprise, car il n'y a pas de doute qu'il soit devenu l'instrument des soviets.

L'OPTIMISME AU SUJET DE LA

CONFERENCE DE RICA

Varsovie, 7 eptembre. — Dans les milieux politiques, on est généralement enclin à l'optimisme au sujet de la conférence de Riga.

Il paraît certain que la question des frontières ne soulèvera pas de grandes difficultés.

On est persuadé que les bolchevistes renonceront à leur désir de s'immiscer dans les affaires intérieures de la Pologne.

La question ukranienne reste ouverte, les bolehevistes ayant l'intention d'insister pour que les Polonais, en signant la paix avec la Russie des Soviets, reconnaissent également la République des Soviets de l'Ukraine.

La seule chose à redouter réside dans les complications que peut entraîner la récente agression des troupes lithuaniennes. Elle donne lieu de douter des intentions pacififinues des lithuaniens et de celles des Soviets qui en sont certainement les instigiteurs.

l' ———————-——.——

Le Différend Lithuanien-Polonais

ULTIMATUM A LA LITHUANIE

Paris 7 septembre. — Un radio allemand dit que selon des nouvelles de Varsovie, le gouvernement polonais a adressé au gouvernement lithuanien un ultimatum exigeant le retiait des troupes lithuaniennes des territoires reconnus par le Conseil Suprême comme appartenant à la Pologne. Au cas où le gouvernement lithuanien n'accepterait pas ses conditions, le gouvernement polonais se considérerait comme en état de guerre avec lui.

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Dans la Russie Soviétique

DES FEMMES-SOLDATS

Copenhague, 7 septembre. — Le rédacteur social du Democraten de Christiania, M.

Cheflo, socialiste de gauche, qui revient de Moscou, où i. a participé au Congrès de, la troisième Internationale, raconte qu'actuellement toutes les institutions soviétistes sont gardées par les femmes des gardes rouges formées en un bataillon, qui ont assumé le service de garde dans les deux capitales depuis que la garnison a été envoyée sur le front. Ces femmes-soldats sont en uniforme et portent la carabine en bandoulière.

L'Anarchie en Russie

LA DEPOPULATION EST EFFRAYANTE

Helsingfors, 7 septembre. — D'après les comptes rendus officiels publiés par le commissariat de l'hygiène publique, la mortalité s'est éllevéc en Russie soviétiste, pendant l'année 1919, à 74,9 par mille habitants, contre 25,4 en 1917. Pour l'a même année 1919, la natalité a été de 13 pour mille contre 39,4 en 1917, de sorte que la première année de la révolution, la natalité équivalait une fois et demie à la mortalité et, après trois ans de domination bolcheviste la mortal'ité dépasse dix fois la natalité.

UNE OFFENSIVE DE CHANTAGE

SUR L'ANGLETERRE

Zurich, 7 septembre. - Un radio allemand dit que les nouvelles reçues de Moscou annoncent que, sur la demande de Lenine et de Trotsky. Enver Pacha a été nommé commandant en chef des forces bochevistes qui avancent vers les Indes. De même, les troupes bolchevistes du Caucase, de la Perse, de l'Afghanistan et du Turkestan ont été placées sous ses ordres.

Enver Pacha a passé deux jours au quartier général des rouges, après avoir été reçu à Moscou par Lenine.

Le radio ajoute que les milieux diplomatiques estiment que le but principal de cette manœuvre est de contraindre l'Angleterre à faire mlus vite la paix avec la Russie.

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La Centérence des Ambassadeurs

Paris, 7 septembre. — La Conférence des Ambassadeurs a examiné cet après-midi différentes demandes' qui lui ont été adressées par i'Allemagne au sujet de la Prusse Orientale, tendant à organiser des gardes spéciales -pour surveiller les bolchevistes internés en Allemagne et elle a préparé une réponse qui écarte les demandas du Gouvernement de Berlin, l'Allemagne disposant de moyens suffisants pour assurer la garde des internés dont l'acheminement vers les provinces du centre, à tiavers le couloir polonais, est déjà organisé.

La Conférence a décidé d'opposer une fin de non recevoir à la note allemande demandant l'envoi d une commission d'enquête neutre en Haute-Silésie. Enfin, elle a repoussé ia prétention du Cabinet de Berlin de refuser de reconnaître la compétence de M. Hines, arbitre américain, désigné pour la répartition du tonnage fluvial, sous - prétexte que les Etats-Unis n'avaient pas ratifié le traité de Versailles.

Prochaine séance, samedi.

Etat libre de Daeitzig

LE RENFORCEMENT DE LA GARNISON

ALLIEE

Londres, 7 septembre. — L'agence Reuter croit, selon une nouvelle de source allemande que la garnison alliée de Dantzig sera bientôt renforcée par des contingents britanniques, français et italiens envoyés des territoires plébiscitaires de la Prusse Orientale.

Les Grecs en Asie Mineure

LES OPERATIONS DANS LE SECTEUR

D'ALACHIR

Smyrne, 7 septembre. — Les opérations locales effectuées dans le secteur d'Alachir, en vue de nettoyer le secteur des forces ennemies concentrées sur le plateau de Simair, se sont terminées par l'occupation de la ligne de Simair, Tizentis, Ouchak. Les tFOstpes ennemies se sont enfuies avec de lourdes perles. Le butin tombé entre nos mains est assez considérable. Il est fait de canons, de matériel et de prisonniers.

EN ALLEMAGNE

UNE RESOLUTION DES CONSEILS

DES CHEMINOTS

Berlin, 7 septembre. — Au cours d'une réunion des Conseils d'entreprise des cheminots, tenue hier soir, ceux-ci ont adopté une résalution déclarant que tous les transports militaires à destination de la Pologne devaient être arrêtés. Les transports prévus par le traité de paix pourront circuler librement.*

Une motion tendant à ce que tous les transports militaires puissent être àrrêtés sans distinction a été .repoussée à une faible majorité.

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EN BELGIQUE

LA MISE AU POINT DE L'ACCORD

MILITAIRE FRANCO-BELGE

Bruxelles, 7 septembre. — La Dernière Haure dit que le général Magflinse, chef d'état-major général de l'armée belge, s'est rencontré lundi à Bonn avec le maréchal Foc'i avec qu: il s'ebt mis d'accord sur certaines modifications apportées au rapport technique primitivement arrêté, concernant le traité militaire franco-belge. On peut considérer cet accord comme définitivement établi. Des lettres entre les deux Gouvernements seront échangées au cours de cette semaine. La France par l'intermédiaire du maréchal Foch a admis certaines observations que le Gouvernement belge avait suggérées. Jeudi le Cabinet sera saisi du texte définitif arrêté entre les deux pays.

La Dernière Heure ajoute que le général Maglinse est arrivé mardi à Bruxelles et a été reçu par le ministre de la Défense Nationale à qui il a annoncé son plein accord avec le maréchal Foch Le document qui a été signé deviendra définitif dès que le Gouvernement belge aura donné sa ratification, ce qui sera fait incessamment.

Le ministre a vivement félicité le général Maglinse pour le zèle qu'il a déployé dans les négociations.

EXPERIMENTATION D'UN NOUVEAU

FUSIL POUR L'ARMÉE BELGE

Bruxelles, 7 septembre. — La Dernière Heure annonce qu'il serait question de doter l'armée belge d'un nouveau fusil dont les expériences se poursuivent actuellement au camp de Beverlloo, sous la surveillance de plusieurs officiers généraux.

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EN IRLANDE

PROTESTATION CONTRE L'ACTION

DES SINN-FEINERS

Paris, 7 septembre. — Sir Edward Carson, représentant de l'Ulster au Parlement britannique et ancien membre du cabinet de Guerre, adresse de Vichy, au Matin, au sujet des articles de ce journal sur la question irlandaise, une lettre dans laquelle il oppose la conduite des habitants de l'Ulster pendant l'a guerre à celle des sinn-feiners.

Les premiers se sont battus glorieusement à Thiepval et ont toujours défendu la conscription, tandis que les seconds conspiraient avec l'Allemagne contre l'Angleterre et la France. Sir Carson joint à sa lettre celle d'un, prêtre catholique irlandais, le révérend père Nicolas Lawless, adressée au Dally Telegrâph, incitant les catholiques, avant de protester contre les représailles anglaises, à commencer par protester contre les meurtres des policiers et à mettre fin aux crimes qui déshonorent l'Irl'ande catholique du Sud.

LE LORD-MAIRE DE CORK EST DE

PLUS EN PLUS FAIBLE

Londres. 7 septembre. — A midi. le lordmaire de Cork était de plus en plus faible.

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En Italie

LA SITUATION

CHEZ LES METALLURGISTES

Rome, 7 septembre. — Une note publiée par l'Agence Stefani dément formellement les bruits tendancieux répandus à l'étranger sur la situation en Italie en ce qui concerne le mouvement des ouvriers métallurgistes.

On espère que ce mouvement recevra une solution à laquelle les organisations ouvrières elle-mêmes travaillent. La vie se déroule normalement.

LE SIEGE DU TREMBLEMENT

DE TERRE

.Rome, 7 septembre. — Le centre du tremblement de terre a eu son siège dans la province de Massa, où plusieurs villages ont été endommagés. A Caleina, une maison s'est écroulée en ensevelissant une. femme dans une calrière. de marbre, dont un bloc en s'ecroulant, a tué un ouvrier et en a blessé trois autres.

EN MÉSOPOTAMIE

COMMUNIQUÉ DU WAR-OFFICE

Londres, 7 septembre. — Le Ministère de la Guerre publie un communiqué sur la situation en Mésopotamie. Il dit que dans l'Euphrate Inférieur, la garnison du camp, qui était en gare de Samavah, s'est repliée le « septembre sur un camn de l'intérieur.Samarah est calme et débarrassée de toute bande hostile.

Le Congrès Exîraerdisaire des Cheminots

SEANCE DU MATIN

Paris, 7 septembre. — Le Congrès national extraordinaire des cheminots a tenu sa première séance dans la matinée, sous la présidence d'honneur de M. Monmousseau, détenu à la Santé.

A propos des responsabilités de la grève, M. Sirolle a défendu l'action des administrateurs extrémistes.

La séance reprendra dans la soirée.

LA DEUXIEME SEANCE DU CONGRES

NATIONAL

Paris, 7 septembre. — La deuxième séance du Congrès national extraordinaire -des cheminots s'est ouverte à 14 h. 30. Plusieurs délégués combattent, tandis que d'autres défendent l'ordre du jour favorable aux extré mites. Sirolle affirme que la responsabilité de l'échec de la grève incomb e surtout aux militants de certains réseaux, li affirme avoir agi en parfait accord avec la C.G.T. et il demande à ses camarades de le juger. Il conclut en disant : « Quelque soit le jugement. nous ne partirons pas en brisant les cadres et nous ne provoquerons pas de scission comme cela a été fait en 1910, après la grève.

La séance est suspendue à 19 heures, sans qu'il soit procédé au vote. Elle reprendra demain, à neuf heures.

Dans la Légion d'Honneur

Paris 7 septembre. Par décret paru au

Journal

Paris, Officiel. sont nommés chevaliers de la Légion d'honneur : MM. Vandier, président du Tribunal de première instance d'Alger; Prope, procureur de la République au Tribunal de première instance de Tunis.

Paris, 7 septembre. — L'Officiel publie les nominations dans la Légion d'honneur du ministère des Pensions. Parmi les nouveaux chevaliers se trouvent M. Bailby, directeur de l'intransigeant, et Mme de Noailles, membre de l'Office National des Muoilés.

Bourse de Paris

du 7 septembre

Physionomie du marché. — La Bourse - est ferme, Les transactions y sont actives sous l'impulsion des avis toujours satisfaisants de Londres, et les nouvelles donnant le conflit polono-lithuanien comme - virtuellement terminé. La grande fermeté des banques françaises, du Rio Tinto, des sucreries, Egypte et Omnibus, la Banque du Mexique, gagne du terrain.

En coulisse, les pétrolifères activement recherchées, les De Beers, les aurifères, les valeurs russes et mexicaines Utah et Copper favorisées, les caoutchoutières lourdes sur la mauvaise tenue de matière première.

Marché des valeurs. - 3 %, 55.10; 5 %, 87.10; 4 1917 libéré, 70.05 ; 4 1918 libéré,

70.75; Ville de Paris 1919, 414- Emprunt 1920, IOI.80; Banque de France, 5.360 ; Banque de l'Algérie, 4.175; Société Marseillaise. 718; Compagnie Algérienne, 1.630 ; Crédit Foncier d'Algérie 765; Crédit Foncier, 735; Oblig.

fonc, 1917 libérée, 290; Crédit Lyonnais, fonc.

1.680; Société Générale, 761; Bône^Guelma : act. 450, oblig. 260 ; Est-Algérien : act. 482, oblig. 263; P.-L.-M. : oblig. fusion 273.50.

fusion nouvelle 271.50 ; Ouest-Algérien : obi.

255 ; Compagnie Transatlantique, 426; Suez,

1.340 ; parts, 1.639 ; Maroc 1904,

6.870 ; Gafsa, 1910, 665; Russe 1906, 42.50; Rio

435; Maroc 665; Russe 1906, 42,50; Rio Tinto, 1.734.

Changes. — Chèques Londres, 52.02; Italie, 65 3/4; Espagne, 217.50; Dollar, 14.62; Suisse, 240.25 ; Belgique. 106.50; Hollande, 463; mark, 28 3/4; Norvège, 213.50; Suède, 298.

Cours de Genève. France, 41.90; marks, 11.975; couronnes, 2.575: lires. 27.625; roubles, incoté ; Prague, 9.75.

Au CONSEIL de GUERRE de Constantine

L'AFFAIRE DU CAID BELKASSEM

DE SIDI-KHALED

Constantine, 7 septembre (de notre correpondant particulier). — Aujourd'hui ont commencé, devant le Conseil de guerre de Constantine, les débats d'une affaire qui lit grand bruit. Il s'agit de l'accusation portée contre le caïd Belkassem ben Moktar, de Sidi-Khaled, chevalier de la Légion d'honneur, d'avoir, à l'aide de dix indigènes qu'il avait lui-même poussés à ce crime, assassiné le nommé Touhami, du douar de SidiKhaled.

Quinze accusés sont sur les bancs. Me Morinaud et Me Chateau, tous deux du Barreau de Constantine, présentent leur défense.

Le Conseil' est présidé par M. le lie-utenant-colonel Lefèvre, du 3e chasseurs d'Afrique. Le commandant Duchâtel occupe le siège du ministère public.

La thèse de l'accusation tend à établir que l'assassinat de Touhami, sur le mot d'ordre du caïd Bel'kassem, a eu pour cause la vie de débauches menée par la victime. Véritable Don Juan arabe celui-ci occupait ses loisirs à séduire les filles de ses coreligionnaires et même, très souvent, leurs femmes. La rumeur publique accuse les filles du caïd d'avoir eu, elles aussi, avec Touhami. des rel'ations coupables..

On voit donc la genèse du crime. Belkassem aurait rassemblé les mécontents, ceuxlà même chez qui le déshonneur était entré, et leur aurait mis au cœur l'idée de la vengeance, qui fut exécutée chez le caïd luimême, dans la nuit du 2 au 3 juillet 1919.

Pendant que ses compagnons maintenaient

Touhami, ie caïd l'ui aurait porté un premier coup de couteau, l'atteignant à la figure et.

finalement, lui aurait sectionné le cou, presque jusqu à la colonne vertébrale.

Quarante témoins ont été cités, tant par la défense que par l'accusation. Plusieurs incidents ont déjà été soulevés au cours dis débats. Le caïd se prétend totalement innocent et victime de l'inimitié du cheik du douar voisin.

L'assistance indigène est nombreuse dans l'a salle du Conseil de guerre, en raison de là ncrsonnalité de l'inculpé et du retentissement du crime. Le verdict ne sera pas rendu avant demain soir dans la nuit eu même après-demain matin.

Le Banditisme dans le Bled

Nouveaux détails sur l'assassinat de M. Diotte

Les obsèques de la victime

L'allocution du docteur Aucaigne

Malgré ses blessures Mme Diotte est-hors de danger

Vialar, 7 septembre (de notre correspondant particulier). — Dimanche, 5 septembre, M. et Mme Diotte, de Taine, se rendaient, aux fêtes de Vialar, lorsque, vers 8 heures du matin, à une dizaine de kilomètres de ce.

dernier centre, ils ont été attaqués par deux indigènes qui; sous prétexte de. demander du feu pour allumer une cigarette, se sont approchés de la voiture. Après avoir assommé M. Diotte avec une énorme matraque (dobbous) et l'avoir fait tomber à terre, les bandits lui ont porté, avec une cruauté raffinée, de nombreux coups de couteau, dont un en plein cœur a détermine une mort foudroyante. Ils se sont ensuite jetés sur Mme Diotte, qu'ils ont également assommée et poignardée ; elle aurait certainement subi le sort de son mari si elle n avait eu la présence d'esprit de simuler la mort.

Ce n'est que lorsque les meurtriers eurent quitté les lieux, après avoir toutefois dépouillé leurs victimes de tout ce qu'ils portaient : argent, bijoux, etc. et emporté une valise contenant des vêtements. que Mme Diotte put, avec un courage surhumain, remonter en voiture et se remue à ia ferme Poulot, distante de 4 kilomètres, pour demander aux fermiers, MM. Saffroy et Valette Auguste, de se rendre immédiatement à l'endroit où gisait le cadavre, hoinblement mutilé, de son mari ; puis elle se tt conduire à Vialar.

Toute la population locale et de nombreux habitants des centres environnants suivaient les péripéties du match de football entre les équipes de Vialar et de Burdeau. lorsque parvint la terrible nouvelle. L'impression causée par cet épouvantable crime commi9 en plein jour, sur une route très fréquentée, à quelques kilomètres de lieux habités.. fut considérable. *

M. Gagey, administrateur principal, et Mle Juge de paix de Vialar se rendirent immédiatement" sur les lieux.

Le corps de M. Diotte fut ramené à Vialar.

Les obsèques ont eu'lieu lundi au milieu d'une affluence nombreuse et consternée ; elles ont revêtu un caractère véritablement impressionnant et solennel. La musique da la fête avait eu la délicate pensée de se joindre au cortège et d'accompagner la dépouille 'mortelle de M. Diotte jusqu'à la sortie du village, en jouant des airs funè* bres. l'église. M. le curé de Bourbaki, jtprès

A l'église, M, .le curé de- Bourbaki, ¡tprè avoir fait l'éloge du colon algérien qúe' pcc.

sonnifiaii bien le malheureux M. Diotte et exalté les vertus de ces travailleurs du soi qui peinent dans les solitudes du bled, a adressé un dernier adieu à son parois-?" r tomBé sous les coups de- lâches et sauvages assassins. Il a ensuite adressé à Mme Diqte, en cette douloureuse circonstance, les cuudoléances émues de l'assistance.

Au cimetière, M. le docteur Aucai.D amf de M Duttc, a pr.noncé l'a'i <;u:no ui allte

c Hier matin, la fête du village venait à peine de commencer, Vialar et Burdeau, dans mi match cwaftois se le pr de football, quand tout à coup, comme une traînée de poudre, se répandit l'effroyable nouvelle : Mme- et M. Diotte viennent d'être assassinés. Quelques instants après, une voiture ramenait Mme Diotte lardée de coups de couteau, assommée à coups de matraqu, mais vivante. Elle se trouve heureusement hors de danger à l'heure actuelle ; grâce à sa présence d'esprit, en faisant la morte, elle a échappé à ses assassins..

Quant à M. Diotte, sen corps a été retrouvé peu de temps après l'attaque sur le bord de la route où ses agresseurs l'avaient abandonné après l'avoir dévalisé. Il ne pon t < pas moins de dix blessures dont un coup de couteau en plein cœur ayant déterminé uaa mort foudroyante.

« C'est ainsi que de misérables bandits viennent tuer, en plein jour, sur une route très fréquentée; d'inoffensifs colons se rendant chez des amis qui les avaient invités à l'occasion d'une fête.

a Quel était le motif de ce meurtre sauvage ?

« Un seul apparaît clairement à l'heure actuelle, c'est le vol.

« Le nom de M. Diotte vient ainsi s'ajouter à la trop longue liste des martyrs qui ont arrosé de leur sang ce sol africain et l'ont rendu bien français. Devant cette mort brutale, qui ressemble à celle du soldat sur le champ de bataille, inclinons-nous tous profondément. respectueusement et bien bas.

Mais, en même temps, ne craignons pas de crier bien haut que de pareils attentats ne peuvent rester impunis ; il faut que les assassins soient retrouvés et expient leur ignoble forfait.

« La justice, la protection due par la France a ses enfants, en quelque lieu qu'ils se trouvent, exigent qu'un tel crime ne reste pas sans sanction.

« En attendant cette expiation, restons dignes. Calmons l'émotion bien naturelle qui étreint nos cœurs; Assurons Mme Diotte dont nous admirons le courage, de toute notre sympathie et saluons une dernière fois la dépouile mortelle de cet homme de bien qui vient de disparaître dans cette Algérie que nous jurons de garder et de conserver : française quand même. >

Nous souhaitons que Mme Diotte trouve dans les sympathies qui lui ont été témoignées en cette tragique circonstance un adoucissement à son immense douleur et nous lui renouvelons 1 expression de nos condoléances attristées ainsi que nos vœux pour son prompt rétablissement afin qu'elle puisse aider la justice dans la recherche des meurtriers. C. R.

DANS L'ARMÉE

MUTATIONS (Active)

Train hippomobile. — Le lieutenant Gou, non, du 4e bataillon d'infanterie légère d'A.

frigue, est affecté au 16e escadron, à Rabat, Train automobile. — Le lieutenant Cibaulet du 2e groupe d'artillerie de campagne d'Afrique, est affecté au 28* escadron.

♦a » ;

NOS COURRIERS

RADIOTELECRAMME

Nous recevons du capitaine Gentile^ com, mandant le « Mustapha II », le radio-sui* vant :

« Beau temps. Arrivée nrobable à PortVendres demain, vers onze heures et demiet

< GENTILE. »

-600

PETITES NOUVELLES

TIFLIS. — On signale le passage dan!

l'Azcrbeidjan du Russe Eliava, délégué soviétique auprès de Mustapha Khcmal,

BRUXELLES. — Le prince Léopold quit.

tera Bruxelles. le 1er octobre, pour aller et Afrique Occidentale, au-devant du roi et de la reine. Il les attendra à Dakar.

LA HAYE. — Le prince consort partira demain pour Paris visiter sa sœur, la grande-duchesse douairière Wladimir de Russie, dangereusement malade.


ÉCHOS

Xj© Temps CfU/il ftùt.

7 septembre. - Une am d& ]tre98iene supérie*res à 765 m/m couvre 1 Oueet. de Ïi Ë^uurroopp^« T^ * maximum 88 trouve jju de la, :Brew.a-ne (Breet : '16& m/rft). Ua. pression atmospMiiqoe reste un peu SS sur l Nord de ta Méditerr,.tnée (Sanguinanee : 759 Win')* Dans nOs régions, elle devient. uuiforme e 'Voisine de 761 m/m. Ce matin, les vente sont faibka et vanaWes ; le ciel est clair. %, mours : belle Alger

Etat de la mer. - Nemours : belle ; Alger : très belle Cap de Gaide, très houleuse v Bizerte : agitée.

Température. Alger : mTYiamxriimmnnm m., 25'5 » minimum, 18-9 ; Sid'~bel-Ab, 31' ; Blida. à' Aumale, 299 ; Sétif. 28" ? 'c.nstantine, 8- ; Bkkra.

34 ; Parie, 20' ; ilarieille, 30".

Pression atmosphérique Alger, à 13 heures,

761 m/m 3. le à e mbre. - Beau temps.

Probabilités Peurle, à septembre. - Beau tenlPI.

A LA COLONIE ESPAGNOLE

Le « Cercle Cervantès » a l'honneur d'inviter la colonie espagnole et tous ceux qui aiment la belle langue castillane a la comerencc publique que donnera le poète vénézuélien

M. Ismaël Urdaneta, aujourd1T;iuvjî fmerccrrecddii

B courant, à 6 heures et demie, en la salle des mariaes de là Mairic.

Le conférencier sera présenté par Il. Cortès, président du « Cercle Cervantès 11.

M. te consul général d'Espagne D. Gutlfermo de Leira y Roquer présidera cette so-

lennité. A.WWWVWVVVW'»

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—.

Du cbarboll pour r Allérie

M Ch.-Eug. Lefebvrc, député d'Alger, nous communique la lettre suivante que lui a. ach-cisée le Ministre des Travaux Publics:

« Paris, le 31 août 1920.

c Monsieur le Député et cher collègue,

« T'ai l'honneur de vous faire connaître qu'à la suite de la requête que vous m avez adressée, j'ai donné des instructions au seryice des charbons poux 1 extension à l'Algérie des mesures de péréquation appliquées en Fran{:c.

« Cette question nécessite encore quelques études. par suite des difficultés que soulevé l'assimilation des chemins de fer algériens aux réseaux français.

« Mais, en attendant qu'elle soit définitivement résolue, j'ai donné des ordres pour itu7on expédie, dès le mois cl aoû^ t, 10.000 tonnes de charbon allemand a Alger, dont le prix réduit de 210 francs, diminuera le prix moyen des charbons utilisés .aI' 1 Algérie.

a Agréez, etc.

Signé : LE TROCQUER. »

-0 -

k MiilkisijsJfp fc ï Colsiis

On nous commumuue la lettre suivante, - nue. M. le Gouverneur général vient a adresser à M. Claude Petit, député a Oran :

w Alger, le 1er septembre 19â0.

m Monsieur le Député et cher Collègue,

« J'avais répondu à votre télégramme du 18 de ce mois. relatif à 1 importation en Ai- gérie des orges retenues sur les quais de Casablanca.. lorsque m est parvenue votre lettre du 21, me priant de nouveau d intervenir pour obtenir la sortie de ces orges achetées par des négoci its oranais.

« Je ne puis, à mon vif regret, que vous sonfirmer les renseignements que je vous ai ùounés, à ce sujet, pai ma lettre du 24 courant. n° 4124. L u_:-

« Ainsi que je vous l'al indique, la smun

'du Maroc d'une nouvelle tranche de doj.ouu quintaux d'orge est subordonnée a la réalisation de l'achat, par rIntendance, des quantités nécessaires tant au corps d occupation qu'à la population civile du Maroc Occidental. quantités évaluées a environ i.<iw. iwu quintaux.

« Malgro mes demandes pressantes, r. le Résident général n'a pu accorder de dérogations à la procédure adoptée.

« Il ne m'est pas possible, dans ces conditions. d'intervenir utilement de nouveau en faveur des syndicats commerciaux d Oran et de Mostaganem.

« Mais j'ai signalé à M. le sous-secrétaire d'Etat du Ravitaillement la situation difficile créée à l'Algérie par cette décision, ainsi que par celle qui a interdit la sortie des orges de la Métropole.

« M. le sous-secrétaire dEtat a recherché les moyens de parer à cette situation dans la mesure du possible et il m'informe, par télégramme, que, pressant les achats d'orges étrangères, que je l'avais prié de réaliser pour le compte de l'Algérie, il va faire diriger sur la colonie *250.000 quintaux d'orge provenant de Bessarabie, dont 150.000 seront expédiés incessamment sur Oran et 100.000 4ur Alger.

« Le vapeur « D api'ne. » va arriver incessamment à Oran avec un. premier chargement de 52.000 auintaux.

* Ces quantités, iointes à celles importées iu Maroc sur le premier contingent de 300.000 Quintaux. dont la sortie a été autorisée et à celles qui ont été achetées en Bessarabie par des négociants algériens (et qui, à ma connaissance, atteignent déjà à ce jour environ 120.000 quintaux) permettront de faire face aux besoins les plus urgents.

« En attendant que ces importantes quantités aient été consommées. les nouvelles importations nécessaires pourront sans doute être réalisées.

« Veuilles agréer. Monsieur Te Député et Cher Collègue, l'assurance de ma haute considération.

« P. le Gouverneur général de l'Algérie, « Le Secrétaire général du Gouvernement, c DUBIEF. »

IAVI). CONCERNANT L'EXPORTATION

D'ORCES DE LA METROPOLE A

DESTINATION DE L'ALGERIE

Sur les instances de M. le sous-secrétaire

'd'Etat à l'Intérieur et de M. le Gouverneur général de l'Algérie, le Gouvernement, en vue de venir en aide aux populations de l'Algérie éprouvées par la récolte des céréales. vient de décider d'accorder la sortie de Ja Métropole à un certain continrent d'orge à destination de l'Aigrie.

En conséquence, les négociants qui ont traité des ventes d'orges pour l'Algérie sont irvités à adresser au sous-secrétaire d'Etat du Ravitaillement (service des dérogations), avant te 15 septembre, dernier délai, des demandes de licence d'exportation établies en 5 exemplaires.

Ces demandes devront être accompagnées de toutes les pièces nécessaires pour fournir la preuve justificative que les ventes Qat été

faites à destination de l'Algérie et, au plus tard, le -4 août 1920..

Toutes les demandes seront examme, es en vue d'attributions en rapport avec le contingent fixé. Elles seront renvoyées aux demaa- deurs dans le plus court délai possible.

L'INTERDICTION d'exportation des figues

LE CONSEIL MUNICIPAL DE Till-

OUZOU PROTESTE CONTRE L'ARR£TÉ

DU GOUVERNEUR GENERAL

Le Conseil municipal de Tizi-Ouzou a pris 1 initiative d'un mouvement de protestation contre l'arrêté d'exportation des figues. Dans la séance du 3 septembre, il a adogte le rapport suivant de M. Tuaury, adjoint au maire, rapport qui a été adressé aux pouvoirs publics et à tous les représentants et corps elus du département et de la région kabyle.

Rapport de M. Tudury, adjoint au maire

Par un arrêté paru dans les journaux, le 29 août. M. le Gouverneur général, dont d'ailleurs nous nous plaisons à reconnaitiL la bienveillance habituelle à l'égard des habitants de l'Algérie, interdit la sortie des ligues algériennes. Cette mesure nous est donnée comme devant servir l'intérêt général, En réalité, il n'y a là qu'une apparence ; cette interdiction, si elle était maintenue, aurait des conséquences nombreuses et tunestes. particulièrement pour la région de la Kabylie que nous habitons,

La récolte des céréales est déficitaire, cette année, en Algérie. Si Von compensait le manquant des céréales par les figues qu'on empêcherait d'exporttr. a pensé le Gouvernement général, le problème de la soudure serait resolu.

Ceci est une erreur. L'Algérie a toujours produit suffisamment de figues pour satisfaire largement aux besoins alimentaires de ses habitants et pour en exporter des quantités importantes sur la Métropole et letran ger. Chaque kabyle, à la récolte, fait sa pro: vision pour l'année et c:est ce qu'il a en trop

[qu'il vend ensuite, s'il le peut ! Les arabes i rnnçnmment des figues - et des dattes mais,

tout - comme les kabyles, du , reste, ils ne peuvent vivre que de cela. Nous en avons eu un exemple suffisamment démonstratif pendant l'année qui vient de s écouler. Les difficultés de transport entre l'Algérie et la Métropole ont gêné le commerce, qui n'a pu expédier de notre région que des quantités inférieures aux années précédentes. De ce fait, les producteurs et les commerçants de la Kabylie ont dû essayer d'écouler, en Algérie. les quantités leur restant disponibles.

Ils ne sont arrivés qu'à placer de modestes lets, malgré la crise des céréales (j'insiste sur ce point), qui a été très aiguë du mois d'avril à la moisson. Si besoin en était en quelques heures, on pourrait encore réunir sur le marché algérien des milliers de quintaux de figues datant de lannee dernière et inutilisés — inutilisables aussi, sans cloute car la figue ne se conserve pas indéfiniment. C'est là de la richesse perdue, sans profit pour personne. Si l'arrêté était maintenu. cette situation recommencerait encore et la perte porterait sur presque toute la récolte nouvelle..

Examinons les répercussions de cet arrêté au point de vue économique et administra,tif :.

Avant la guerre, les figues se vendaient de 15 à 20 francs le quintal. Actuellement, si leur sortie était autorisée, elles se vendraient sans doute de 60 à 100 francs, cette plus-value étant en rapport direct avec 1 augmentation générale des salaires et du coût de la vie. Ce dernier prix permettrait donc i à la Kabylie de vivre normalement.

Si au contraire., rarrete eian uidmu.uui: le cours des figues, faute d'acheteurs, baisserait tellement qu'une véritable misère s en- suivrait pour les producteurs qui n auraient plus assez d'argent pour acheter les autres durées alimentaires et les vêtements nécessaires à leur existence. La Kabylie deviendrait une région pauvre, et ce serait tant pis pour tous ceux qui y vivent. Tout le monde en souffrirait, aussi bien européens qu indigènes. Soit qu'on s'occupe d'agriculture, d'industrie, de commerce, soit qu'on exeice une profession libérale, qu'on soit patron ou ouvrier, il vaut mieux habiter un pays prospère qu'un pays ruiné. Et c'est de quoi la Kabylie est menacée.

Il est certain que si les figues ne pouvaient i se vendre.. la prospérité dans notre région perdrait beaucoup de sa valeur, la plupart des terres étant complantées en figuiers et con-

venant très peu aux autres cultures.

D'autre part, les préjudices causés, les pertes que subiraient les industrierls.. les commerçants, les transporteurs qui s'occupent des fruits d'exportation, et, qui, surpris par un arrêté pris à la dernière ure, ont engage, en prévision d'une campagne normale, des capitaux souvent considérables, compteraient pour un chiffre important.

Mais il est un préjudice plus grand encore que lies autres : pour trouver en France et à l'Etrang-er,. le placement de leurs produits, les producteurs et les commerçants ont dû, pendant des années, dépenser leur temps et leur argent en voyages et en réclame. Si la sortie restait interdite, les acheteurs européens se tourneraient vers les autres régions productives de figues, et, quand ils seraient entrés en relations commerciales suivies avec l'Espacne, le Portugal, l'Italie, la Grèce et Smyrne, il serait peut-être impossible à la Kabylie de reprendre, par la suite, sur le marché européen, sa place d'autrefois.

Il y a aussi la question du change et la conservation des capitaux français en France, qu'il ne faut pas oublier.

Enfin il est un point de vue administratif qu n'est pas à négliger. Les indigènes payent, pour la plupart, leurs impôts après la vente de ileurs récoltes, pour la production de laquelle ils etIg-ag-ent la plus grande partie de leurs disponbilités. Comment payeront-ils s'ils ne vendent rien? Déjà, plusieurs ont déclaré qu'il leur serait sans doute impossible, dans les circonstances actuelles de s'acquitter de leurs taxes. Un très gros déficit peut en résulter pour les caisses de l'Etat et le Gouvernement doit s'en inquiéter. Nous estimons, en tout cas, qu'il est de notre devoir de le signaler.

Pensons aussi, qu'un emprunt national est en préparation auquel il sera impossible à la population de notre région de souscrire comme précédemment, malgré son 'loyalisme et sa bonne volonté.

Pour conclure, notre devoir me semble tout indiqué. Il doit consister à faire tout notre t possible pour que M. le Gouverneur général, mieux éclairé, revienne sur une mesure qui lèse tant d'ntérêts. Nous proposons donc au Conseil municipal de Tizi-Ouzou, de voter la motion suivante, de la communiquer aux ■ Conseils municipaux des centres intéressés en les engageant à la voter" de saisir de cette r Question les élus de la région afin qu'ils protestent avec nous, de demander aussi à la

[Fédération des Agriculteurs, à la Chambre

.d'Agriculture, à la Chambre de Commerce

[d'Alger, de vouloir bien intervenir auprès du f Pouvoir responsable afin d'obtenir satisfaction le plus tôt possible.

r Motion

« Le Conseil Municipal de Tizi-Ouzou, vi-

« vement ému de l'arrête interdisant la sort tic des figues algérienne s, appelle l'attention c de M. le Gouverneur général sur les con« séquelles particulièrement néfastes de cet< te mesure pour la Kabylie.

« Il insiste de toute son énergie pour que

« M. le Gouverneur général, prenant en con« sidérations les raisons plus haut dévelop« pées, veuille bien rapporter le dit arrêté. »

Trésorerie Générale de l'Algérie

Liquidation des pensions

Conformément à la circulaire du 14 juin

(paragraphe 12)f les certificats d'inscription dont les titulaires ont repris du service pendant la guerre ne doivent pas être transmis à la Dette inscrite, même au cas où ils figureraient sur les listes adressées par cette

Direction. En conséouence les intéressés sont invités à envoyer directement au ministère des Pensions (lor service. 36 bureau):, une demande de revision conformément aux indications contenues au paragraphe susl..vÍ-;é et. de cesser d'adresser à la Dette inscrite leurs titres de pension dont il s'agit.

La culture du blé

ETUDE SUR LES MOYENS

D'INTENSIFIER LA CULTURE DU BLE DANS LES REGIONS MONTAGNEUSES

M. Lacroix, propriétaire dans la région médéenne, examinant les difficultés qui, cet hiver, ne manqueront pas, de surgir, a pris des dispositions pour exploiter son beau domaine. Dans les lignes très documentées qui suivent, il expose avec bon sens ce qu'il va tenter. Ses idées nous paraissent dignes de retenir l'llttention dzs autorités, des populations. et il nous semble que si elles pouvaient être judicieusement appliquées, elles ne manqueraient pas de donner les plus heureux résultats :

La sédheresse persistante de rannée 1920 ayant occasionné un désastre parmi les récie céréales (beaucoup d'indigènes n'ont même pas récolté le double de la semence), il faut prévoir que l'année 1921 sera très mauvaise, car nous , aurons à redouter, non seulement la famine, mais encore une recrudescence de crimes et de vols à main armée ; la faim est mauvaise conseillère et des gens inoccupés, n ayant rien à se mettre sous la dent, sont capables de tout

Le cheptel bovin indigène, décimé par plusieurs épidémies Successives de fievre aphteuse, est dans un état lamentable et sera incapable de faire un effort suivi, faute de abonne nourriture, dont les indigènes sont totalement dépourvus. Il faut donc s atten-

dre à voir les emblavures pour la prochaine

- récolte, réduites à leur plus simple expres-

sion, et Je chemei bovin cusparaura eu yaitie, dans notre réerion montagneuse, si rhiver prochain est rigoureux.

Nos terrains accidentés se prêtant mal à la culture par tracteurst culture fort coûteuse du reste et qui remplit les poches de nos amis américains qui nous fournissent l'essence.. il faut cependant trouver une solution qui permette de remédier à cet état de choses. En voici une simple et pratique, qui donnerait satisfaction à tout le monde :

Tous les colons européens possèdent des béchards à deux ou trois dents pour piocher leurs vignes et ont des parcelles de terre non cultivées, plus ou moins importantes, qui ne leur permettent pas toujours d'entretenir un cheptel bovin ; or, rien ne serait plus facile que de travailler à main d'homme tous ces terrains et y semer du blé, qui vient très bien dans ces conditions, l'expérience l'ayant démontré depuis longtemps. Je puis même affirmer qu'il serait assez facile de procurer des terrains aux colons qui n'enf posséderaient pas suffisamment. Ce système aurait de multiples avantages :

1 Q De pouvoir travailler tous les terrains, plus rapidement et plus économiquement qu'avec la traction animale, la nourriture des ani.maux étant à des prix fantastiques ;

Z, D'accomplir une œuvre philanthropique, en procurant, sitôt après les vendanges, des moyens d'existence à de nombreux indigènes l qui, ne pouvant labourer, seront très heureux de travailler pour faire pousser du blé, dès le mois de novembre ;

3° D'assurer la sécurité des campâmes, les gens occupés ne songeant pas à mal faire ; 4° De reconstituer, pour la prochaine campagne, un stock de nourriture pour les animaux, indispensable pour la conservation du cheptel bovin dans la région ;

5° De pallier à la crise du blé en intensifiant sa culture, ce qui engendrera la possibilité d'avoir, à l'avenir, du meilleur pain et à de"s prix abordables pour tous ;

6° De rassurer l'Administration, qui ne pourrait probablement pas constater d'un œil indifférent qu'une nombreuse population manque de pain et que les vols se multiplient, ayant tout intérêt à ce que la produc-

[ tion augmente et que le pain revienne à son prix normal.

II suffirait, pour la réussite de cette solution, que l'Administration puisse fournir, à un prix abordable, du bon blé de semence de la région à tous les propriétaires qui en feraient la demande et qui prendraient l'engagement d'homncur de le semer, et que les banques fassent des avances de fonds aux propriétaires qui seraient gênés pour exécuter ces travaux.

Je crois donc, qu'en réservant d'ores et déjà tous les bons blés de semence de la région, en faisant appel aux bons sentiments de tous les colons, la réussite serait certaine, car ks ouvriers ne manqueraient pas et ne se feraient pas prier pour travailler à faire pousser du blé.

Coût approximatif d'un hectare de terre cultivée peur ensemencer du blé dans la région avec divers systèmes

Motoculture (tracteurs). — Peu de propriétaires ayant des terrains propices pour ce genre de culture, ou pouvant se payer le luxe de posséder un tracteur, des colons ayant demandé le prix à forfait, le chiffre fixé a été de 200 francs par hectare de terre travaillée, pour des terrains très peu accidentés. Ce système, dans nos montagnes, est non seulement onéreux, mais a le désavantage de faire filer le plus clair du bénéfice dans les poches étrangères.

Culture par traction animale. — Cette culturc, qui est la plus rationnelle dans notre région en temps normal, devient très coûteuse et difficile à l'heure actuelle.

Prix minimum de la nourriture et des soins d'une bête de travail, par jour, 9 francs ; charrue attelée de 4 bœufs et 1 cheval, 9 francs = 45 fr. ; un laboureur et son conducteur, 10 fr.

Total par iour : 55 francs.

Donc, 3 jours minimum pour un hectare à 55 francs = 165 francs.

A ajouter en plus -'ar hectare, pour usure de socs. outillage et amortissement de capital engagé" 15 francs. Total par hectare : 180 francs.

Il faut, pour être logique, ajouter à ces frais 20 francs environ par hectare pour ia nourriture et les soins à donner aux animaux. quand il fait mauvais temps, et qu'ils restent à l'écurie sans pouvoir travailler, ce qui n'est pas rare en hiver, et ce qui porte le prix à 200 francs l'hectare environ.

Culture à main d'homme, — Cette culture, abandonnée longtemps, faute de bras, ou à cause du prix excessif de la main d'oeuvre.

devient économique et peut donner d'excellents résultats, dans les circonstances exceptionnelle où nous nous trouvons.

Dans toute notre région médéenne 30 hommes de bonne volonté, faisant une journée de 8 heures en hiver, à raison de 5 francs par jour, peut préparer un hectare de terre dans d'excellentes conditions, le capital engagé est insignifiant et Il'usure du matériel ne dépasserait guère 5 francs par hectare, ce qui produirait un total de 155 francs par hectare travaillé, c'est donc le moyen actuel le plus économique, et qui a l'avantage, je ,1e répète, de faire vivre des malheureux et de laisser Pargent dépensé sur place.

Ce moyen doit donc être employé le plus possible dans notre région, pour parachever !,œuvre des charrues et des tracteurs, tous

lès moyens étant bons pour intensifier la culture du blé, le point capital est d'économiser le beau blé dur de la région et d'en conserver le maximum pour la semence car il nous serait peut-être très difficile plus tard de nous en procurer ailleurs.

Ben-Chicao, le 25 août 1920.

P. LACROIX..

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Syndicat Commercial Algérien

Rétrocession des blés étrangers en faveur de l'industrie des pâtes alimentaires

Comme suite à la note parue dans l'Echo d'Alger du 3 septembre 1920 et en réponse à une demande des membres du 21e groupe (fabricants de pâtes alimentaires) du Syndicat Commercial Algérien, M. le Gouverneur général vient de faire connaître ce qui suit :

« Alger, le 6 septembre 1920.

« Monsieur le Président du Syndicat

Commercial Algérien, Alger.

t Monsieur le Président,

e En réponse à vos lettres des 4 et 27 août dernier, relatives à l'industrie des pâtes alimentaires, j'ai l'honneur de vous faire connaître que plusieurs chargements de blé dur exotique doivent parvenir assez prochainement en Algérie (à Alger, Oran et Philippeville) et que l'examinerai la possibilité d'en

rétrocéder une partie aux fabricants de pâtes alimentaires, afin d'assurer dans toute la mesure possible les besoins de la colonie en pâtes, tout en permettant de réserver notre blé dur indigène pour semences.

« Comme vous j'estime qu'il y a lieu de faire bénéficier l'industrie locale des pâtes alimentaires des dispositions du décret du 10 avril 1920, soit que les blés, durs introduits sous le régime de l'admission temporaire soient importés directement par un groupement des intéressés, soit qu'ils leur soient rérocédés par la colonie à des conditions à fixer.

« J'examinerai volontiers les suggestions que votre Syndicat pourrait avoir à formuler à ce sujet, ainsi qu'en ce qui concerne les mesures à prendre éventuellement pour éviter tant la consommation du blé dur indigène par les fabriques de pâtes que les spéculations auxquelles pourraient donner lieu les mesures envisagées ci-dessus.

« Veuillez agréer. Monsieur le Président, l'assurance de ma considération très distinguée.

« pr le Gouverneur vénérai de l'Algérie.

Le Secrétaire général du Gouvernement

« DUBIEF. »

*a*-

Confédération des Agriculteurs du département d'Alger

La Confédération des Agriculteurs du département d'Alger, après avoir pris connaissance des résultats de l'adjudication du 6 septembre. relative aux détenus et à l'établissement pénitentiaire de Berrouaghia.

Considérant que cette adjudication a eu pour résultat d'attribuer la location d'un domaine de 700 hectares et de la totalité de la main-d'œuvre pénitentiaire du département d'Alger à une firme possédant des milliers d'hectares de vignes, dans les meilleures parties de la Mitidja.

Considérant que les Délégations Financières avaient pris l'initiative d'un ensemble dé mesures ayant pour objet de favoriser la petite colonisation.

Considérant que cette assemblée' avait exprimé notamment le vœu de voir le domaine de Berrouaghia alloti en conséquence. Que l'Administration avait promis de se conformer à ce point de vue et de faire patticiper quelques élus à la rédaction du cahier des charges relatif à la location des détenus et de l'aliénation du domaine. Ce qui n'a pas été fait.

Considérant que les Associations agricol'es et la Chambre d'agriculture ont signa'é dernièrement le danger menaçant le peuplement français dans la Colonie par suite de l'accaparement colossal des meilleurs vignobles par certains spéculateurs.

La Confédération des agriculteurs du [parlement d'Alger se faisant l'interprète du i sentiment général' du pays.

Prie Monsieur le Gouverneur général Je ne pas accorder son approbation à la nouivelle adjudication des détenus et du domaine de Berrouaghia.

Question des figues. — Après échange de vues :

L'assemblée décide qu'il y* lieu de revenir sur la décision interdisant l'exportation des figues. Elle demande à ce sujet la liberté pleine et entière pour la producteur, sans qu'il soit tenu de se soumettre à des autorisations spéciales qui ont déjà fait l'objet de vives - - critiques. - -

Le simple bon sens indique que la Colonie manquant des céréales nécessaires à sa consommation et ayant peu de denrées, à échanger cette année doit pouvoir exporter tout l'excédent de sa production en échange ses importations.

- MM. les Présidents et les Membres des commissions du Congrès et du Concours Agricole sont priés de se réunir mardi prochain 14 septembre à 2 h. 30 du soir, 4, rue Maréchal-Bosquet, Alger.

La Situation Vinicole

La Confédération des Vignerons des trois ; départemeiits algériens nous adresse le communiqué suivant :

i. « La Confédération des Vignerons du [Midi a publié dernièrement le résultat de [son enquête dans le vignoble français, la-

quelle conclut à un déficit de 4 à 5 millions d'hectolitres comparativement à la production vinicole de 1919.

« D'après ces chiffres, la récolte de la France oscillerait autour de 48 millions d'hectolitres.

! « Les renseignements qui nous parviennent des différents points du vignoble algérien laissent prévoir, toutes proportions gatdées, une diminution de production beaucoup plus grande que chez nos confrères métropolitains.

« Suivant les régions le déficit effectivement constaté est de 1/4, 1/3 et quelquefois 3/2. Dans le département d'Alger, le littpral et la région Ouest de la Mitidja paraissent le plus éprouvés. Les communes de l'Est de la Mitidja seraient plus favorisées, ïa production y serait sensiblement égaie à délie de 1919.

a Chez nos voisins de l'Ouest, dans l'arrondissement de Sidi-bel-Abbès, le rendement serait égal à celui de l'année derrière.

< Nous compléterons notre information dès que les renseignements attendus des Jépaitements voisins nous seront parvenus. »

--

AMICALE DES DEMOBILISES

Dans sa séance du 30 janvier dernier, le Con-seil municipal d'Algerdécidait la remise de leurs taxes municipales de guerre à certaines catégories de démobilisés, sur la production de demandes établies sur les imprimés fournis par la Mairie.

Ces demandes ont été soumises à l'examen d'une Commission spéciale, qui a cru devoir en rejeter un nombre assez élevé.

Les protestations de nos camarades nous ont amené à soumettre le cas à M. -le Maire qui a bien voulu nous rassurer, ajoutant que sur le grand nombre des demandes examinées, il n'était pas possible d'éviter quelques erreurs d'appréciation.

Aussi, nous engageons nos camarades dont les demandes ont été l'objet d'un rejet qu'ils croient injustifié, à nous faire parvenir une nouvelle réclamation à laquelle ils join dront l'avis de rejet, les avertissements et tous renseignements sur leur situation. Nous ferons le nécessaire auprès de la Municipalité, afin d'obtenir que les engagements pris soient tenus.

——————————-——-

; Ltaimire de la Bataille de la Marae

Le journal Le Mutile de l'Algérie, organisateur de la cérémonie de l'anniversaire de la bataille de la Marne, qui aura lieu le di

manche 12 septembre, à 10 heures, au cimetière de Saint-Eugène devant le monument du Souvenir Français, et en présence des autorités civiles, militaires et religieuses de la Colonie, adresse un pressant appel aux Sociétés philanthropiques, patriotiques, mu

^icales, «jfhorallefs, gymnastiques. etc., qu; n'auraient pas encore envoyé leur adhésion, de le fajre sans tarder, afin de permettre au

Comité d'organisation d'arrêter le programme.

Un service de tramway assurera gracieusement le transport aller et retour des adhérents des Sociétés.

Le Comité prie également MM. les présidents de Sociétés désireux de prononcer un dtiscOUfS de vouloir bien l'en aviser sans retard, pour permettre le classement.

Le départ aura lieu le dimanche 12 courant, à 8 h. 3/4, devant les bureaux du Mutilé, 8, rue Arago.

Liste des Sociétés ayant remis leur adhésion : L'Amicale des Mutilés du département d'Alger ; L'Association des Mutilés et Réformés de guerre l'Afrique du Nord ; L'Association des Veuves et Orphelins de guerre de l'Afrique du Nord ; La Lyre Algérienne ; La Philharmonique de Bab-el-Oued ;

AJger- Toujêst; Les Anciens Combattants;

La Guiseppe Garibaldi ; L'Amicale des Anciens Militaires Coloniaux ; L'Orphelinat Mutuel du Peuple ; Les Anciens Zouaves et Tirailleurs; Alger-la-Blanche ; Alger-Faafare.

Association d'Alger des Anciens Combat.

tants (U.N.C.) - L'Association assistera

dimanche matin à la manifestation organisée par l'Amicale des Mutilés. ,

Le Conseil d'administration prie les membres de FA. d'y venir nombreux; le rendcz.

vous sera fixé par l'Amicale. <

Après-demain soir vendredi, à 18 h. 30, réunion du Conseil à la Mairie d'Alger.

Patriote d'Alger. — La Société assistera dimanche matin à la cérémonie organisée par l'Amicale des Mutilés.

Rendez-vous pour les gymnastes et la clique à 8 heures, au local.

Le président prie MM. les membres du Conseil de bien vouloir assister à cette manifestation.

A TRAVERS ALGER

MORT NATURELLE. — Hier matin on a trouvé mort dans la chambre qu'il habitait, rue Médée, M. Bringuier BenjaminProsper, 60 ans, originaire de Saint-Pargoi;se (Hérault).

Le décès a été constaté »-ar M. Comte commissaire de police, faisant l'intérim du 3e arrondissement, et par M. le docteur Cas: telli ; il est dû à des causes naturelles, emphysème pulmonaire.

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1 TROP CONFIANT. - Hanifi Mohamed, commerçant, de passage à Alger, avait confié à un indigène, dont il a donné le nom,

46 burnous d'une valeur de 4.115 francs, avec mission de les vendre.

L'indigène, chargé de la vente, n'a plus reparu; il est recherché par l'a police.

CHAMBRES CAMBRIOLIËES. — Des malfaiteurs ont pénétré, à l'aide de faussesclefs, dans la chambre de Ahmed ben Tahar, rue du Lockdor, et ont emporté des vêtements d'une valeur de 400 francs, ainsi qu'une somme de 60 francs.

— La chambre de Berber ben El Hadj rue de Nemours a été également visitée par les cambrioleurs 'mi ont em porté une certaine Quantité d'effets d'habillement.

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CABIIET DENTAIRE PIETTE

BOULEVARD LAFERRIÊRE F I K*Jj 1 K

¡(Angle Avenue Pasteur, 7) ta

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LE BON (1) GARDIEN. — Hier matin, les agents de service rue Bab-el-Oued arrêtaient un indigène trouvé porteur d'un balfot de linsrerie et d'effets et ayant sur lui, enroulée autour du corps, une couverture de laine neuve.

Le voleur est un nomme Djeballah Abdelkader ben Ahmed, 32 ans, gardien de nuit au service de MM. Stora frères, propriétaires des magasins « Au Petit Duc », rue Bab-el-Oued. Ce bon (!) gardien mettait en coupe réglée les magasins dont il avait la ; surveillance. Il y a certainement des complices.

Une enquête a été ouverte par le commis-

sariat du 1er arrondissement.

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COUP DE REVOLVER. — Hier soir, vers 11 h. 30, se trouvant rue Barberousse, [en face le numéro 20, le nommé Chaïb Mohamed ben Ali, 18 ans, gaçon d'écurie, demeurant avenue Durando, a été atteint par une balle de revolver qui l'a touché à la cuisse. Il a été soigné par le docteur Castelli, puis hospitalisé.

Le blessé n'a pu ou n'a pas voulu indiquer son agresseur. Une enquête a été ouverte.

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ARRESTATION POUR COUPS ET BLESSURES. — L'indigène Sahnoun Ahmed ben Ali, 23 ans, journalier, 12. rue des Pithieuses a été arrêté hier, rue Ménerville, par l'agent Verlassen, de la Sûreté --énérale, sous l'inculpation de-coups et blessures sur la personne du ieune Ahmed ben Ahmed, 12 ans. L'inculpé a été remis au 48 arrondissement, chargé de l'enquête.

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VOL DE 400 FRANCS. — ARRESTATION. — Les agents Journet et Andrès, de la Sûreté générale, ont nrocédé hier, avenue Gandillot. à l'arrestaticna de l'indigène Rechad Rabah ben Saïd, 25 ans, journalier, 34, avenue Gandiilot, repris de justice, inculpé d'avoir, le 3 septembre courant, soustrait à M. Bonner, employé chez M. Lobry, photograveur, 17, rue Hoche, une somme de quatre cents francs en billets de banque. Le 3e arrondissement est chargé de l'enquête et Rechad a été mis à sa disposition.

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LES MÉDAILLÉS MILITAIRES. — Réunion mensuellè remise au 19 septembre, pour permettre aux sociétaires d'assister à la cérémonie du 12 septembre, au cimetière de Saint-Eugène.

Réunion à la porte du cimetière, à 9 heures du matin.

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ALCER-TOURIST, — Services de la semaine : jeudi, à 8 h. 30, répétition générale :

2° Samedi soir. retraite à Samt-Eugène.

Réunion à 20 heures précises au siège social, 4, rue Jules-Fcay. Alger. Départ en voitures ; --

Dimanche matin, a a heures, celeoranon de l'anniversaire de la victoire de la Marne, au cimetière de Salilt-Eug-ène. Réunion à 8 heures, au siège social. Départ en voitures ; 4° A 14 h. 30, concert, place de la Mairie de Saint-Eugène, fête organisée par les anciens combattants. Reunion à 14 heures au siège social. Départ en voitures ;

5° A 21 heures, bal sur la place de la Mairie de Saint-Eugène. Réunion à Saint-Eug-ène, à 20 h. 30. On s'y rendra individuellement.

A ces divers services, tenue et instruments.

Prière d'être exacts.

MM. les membres du Conseil sont priés d'assister au service du dimanche matin, au cimetière, munis de leur insigne.

Dimanche. 19 courant, excursion à Castig-lione.

Le Ravire Ecole Varese

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Italiani ! Le navi scuola « Varese » e a Amerigo Vespucci » saranno nel porto di Algeri domenica 12 settembre.

Aile giovani forze marinare cui le nuove rccenti glorie delle armate di terra e di

mare hanno schiuso nuovi vasti orizzonti e nuovr campi d'azione sui quali la marina potrà rinnovare le gesta antiche apportando alla Patria la ricchezza e gli onan corne ai tempi dell' alato Leone e del S. Giorgio.

la Colonia italiana di Algeri sarà fiera di dare un cordiale benvenuto col saluto di questa terra ospitale.

Riunione aile ore 18 di giovedi 19 settembre, alla Dante, 19, rue de Constantine.

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La 'Vie Sociale

Syndicat du personnel civil des magasins et services administratifs de la guerre. — Assemblée générale le jeudi, 9 septembre, à 6 h. 30 du soir, rue Massien-de-Clerval. Bourse du Travall, pour le personnel de l'Intendance, Corps de troupes, Etat-Major, Services des pensions.

Ordre du jour : Revision des salairea ; situation du personnel ; questions diverses.

La Vie Sportive

U.V.F. — Réunion de la commission des courses ce soir, à 8 h. 30 ; comité directeur, à 9 heures, Bar Glacier.

L' « Algérie Sportive ». - Exceptionnellement, notre confrère sportif paraîtra ce matin.

Conscri'tf'Cyrnnasteet,. — Réunion du Conseil d'administration aujourd'hui mercredi, à 18 heures. au local, rampe da l'Amirauté.

Union Fédérale des Sociétés de Cymnastlque. —

Jeudi, 9 septembre, à 13 heures précises, réunion du comité d'organisation de la fête-oon4onre nautique, des jurés et commissaires, au siège social, 11. rue Berthezène, l'r étage.

COMMUNICATIONS

Artistes Amateurs d'Alger. — Réunion générale aujourd'hui mercredi, à, 8 h. 30, dajis les salles du Bar' Colonial.

Société coopérative des employés de chemins de fer algériens. — Complément d'avis : La commission de contrôle est composée de MM. Baud, Saoula et Gaffajoli.

Le boni de 1918 est en distribution ; 1e.8 eocié.

taires qui n'en auraient pas reçu le montant pourront le réclamer au siège de la société.

Dans les Départements

:DE NOS CORRESPONDANTS}

Département d'Alger

YESOUL-BENIAN

Le pont de POued-DJer. — Voici la mauvaise saison qui approche sur iacys sommetâ et les travaux de réfection du pont entre Ve.

soul-Bénian et Hammam-Rhira n'ont pas encore commencé: C'est donc qu'il nous faudra, ua troisième hiver, patauger dans l'eau du torrent souvnt impétueux r Quelle triste PePCte

Tout le monde se plaint ! Hammam-Rhira et Vesoul-Bénian veulent un pont, Cest le droit des gens de toute une région de solliciter des services compétents ce qui est '-°—' munément admis comme de necesse urgente ! Nous sommes étonnés qu'on attende nos justes revendications pour s poà des travaux qui, partout ailleurs, S'impo.

sent dès la première heure.

Et s'il faut attendre que toutes les formalî- tés soient remplies pour la reconstruchon du pont en lui-même, qu'on nous fasse donc édifier la passerelle promise pour lp * communications interrompues. Il , est inadmis.

sible qu'une population tout entière (dans un pays si fréquenté à cause de la station tiier.

male) soit privée si longtemps, et encore un hiver, d'une voie de communication aussi urgen te.

Routes. - Nous attirons l'attention des services compétents sur le très mauvais état de la route aux approches de la gare de Vesoul. Il en est de même de celle qui fait accé.

der immédiatement au village en venant d'Hammam-Rhira.

Qu'ils veuillent bien faire en sorte que nous ne soyons pas négligés, peut-être oubhés ?

alors que nous ne le sommes pas pour la solde des contributions, qui s'annoncent très onéreuses cette année !

ROUIBA

Distribution de sucre. Le Mair d ht commune de Rouïba porte à la onnassaDce de ses administrés qu'une àistributron. e sucre de ravitaillement aura lieu a la » à partir du mardi 7 septembre. Les distributions auront lieu les mardi, jeudi et samedi, de 9 à 11 heures du matin et de 3 à 6 heures du soir. On est prié de se munir d'emballag et de faire l'appoint. Les cartes seront retirées au Secrétariat de la Maine-

Aohat d'orge. Les propriétaires et fermiers de la commune de Rouïba qui deslJ'eraient faire l'achat d'orge de Tavitai..l. lement sont priés de se faire inscrire au Secretar de la Mairie.

MO UZAIA VILLE

Grande fête annuelle. -Les fêtes de notre localité, fixées au samedi 11, dimanche 12 et lundi 13 septembre courant, promtteu.t d'être cette année exceptionnellement briliantes, grâce au dévouement inlassable de notre commission des fêtes, à laquelle Se son.

joints quelques notables qui ont Ieeliement souci des intérêts de notre centre.

Le programme des réjouissances. qui attirera dans notre joli centre un grand nombre d'étrangers et surtout les PoPulations de2 centres environnants, qui a été élaborée avec le plus grand soin, est le suivant:

Samedi soir, grande retraite aux par notre excellente musique Les tnia i Mouzaïaville.

La journée du dimanche débutera à c" res du matin par le réveil en fantare et les salves d'artillerie.

A partir de 8 heures du matin aura lieu l'ouverture des divers jeux : tir, jeux dquilles, du boulet, truc et concours j inter- communal de boules. A 14 heures grande fantasia suivie de la course de bicyclettes pmu professionnels, de 80 kilomètres ; co chevaux au trot ; course de bicycle* es ama.- teurs aux anneaux.

Cette journée sera rehaussée par le , Bi• en- , veillant et précieux concours de la distinguée Société Blida-Gymnaste dans tous ses brit..

lants exercices. A 18 heures, grand dente, suivi d'un brillant concert sur la place.

La journée du lundi comprendra de nom.

breuses attractions. ,

Des prix importants sont prévus à tous ces jeux et concours.

Pendant les soirées de dimanche et lundi, grtmd bât avec orchestre de premier choix.

Il y aura aussi un splendide bal arabe.

Une superbe installation, dotée d'un bril.

I lant éclairage, est assurée par la maison Belloli, de Blida. , -. ,

Les étrangers savent qu us trouveront aans notre coquet centre des hôtels et établissements de premier choix, tels que les hôtels de la Treille, des Voyageurs, du Commerce et de la Place.

Cette fête coïncide cette année avec le cinquantenaire de notre troisième ; République et l'anniversaire de la grande victoire de la Marne. Elle doit donc être célébrée avec plus d'éclat.

BOUIRA

Pour le monument aux Morts de fa Cuerre.

— Voici la liste des souscriptions recueillies < Liste Pagnerre : Mme Vve Cas, 500 fr.

Mme Vve Myr, 100; M. F. Pagnerre, 1.000; Mme A. Dauvergne, 100; M. Salvador Cuesta, 25; Mme Vve Joseph Becker, 20; M.

Wargnier (gérant Daboussy). 5; MM. Henri

Bravais, 50; Geoffroi Brandt, 5; Maître Bové, 100; Mlle Félicie Oliver, 20; MM. Mameler 50 ; Isidore Dauvergne, 20 ! Eug, 5 ; Saffar, 3; Roselho, i; Clerc Paul, 30. Total : 2.058 francs.

2e Liste Panerre : MM. le lieutenant Dandler,Bouira, 5 fr. ; Antoine Marco. La-Baraque, 5; Vechetti Michel, La-Baraque, 3; Bravais Henri, Bouïra, 50; Laurier Jean, Bouira, 50; Gaëtan Alcorio, Bouïra, 2; Sabatier Jean, Maillot, 5 ; Sanchez Raphaël, Bouïra, 10; Caznavc Rémy, Bouïra, 10 ; Bordes AlphQlllSt Bouira, 5 ; Mlle Henriette Lacanaud, 10 ; MM. Théri Henri, El-Esnam, 3; caïd Mahdi ben Mansour, 5; Crasto Alexandre (militaire), 1; Dugrand Léon, Bouira, 5; Mme H. Bravais, Bouira, 10; caïd Khiddis Afrimjed, El-Enam, 10; Famille de Montrai, Boui.

ra, 50; MM. Jules Martin, 5; Rodriguès Antoine, Bouira, 10.

De Bouira : Mme Al, 5 ; Bertolli, 5 ; Mme X., 50; MM. Dalmezani François, 5; Turano MicheJ, 10; Oustry, 10; Munier Edmond, 5; Al4 lemand Edouard, 2 ; Dew Auguste, 10; Bourdon Alexandre, 5; Mlle Jeanne Fernande, 2';

MM. Benedetti Joseph, 5; Benedetti Antoi-

ne, 5; Bravais François, 10; Garric Léott, 5 ; Leddo, 5 ; Gaiklraud Pierre, 5 ; Sciano Joseph, 5 ; Laclaverie Romain, 20; Aït Mohamed Aïcoki, 10; Mme Vve Uené Paillasse,

100; MM. Capo François, 5; L. Aquilon, 5; Padovani, 5 ; 10 ; 3 ; Sliman, 5; 3; FerhaÉ, 2; Mme Renard, 5; MM. Simon Lévy, 15; Louis Deshaires. lu; Uggeri, 50; ., 2; 2 ; DxtraJïd, 2; Renauld, 50; Cabetich Baptiste, 1; Mar-

20 ; Flotte Maurice. î* :., co Antoine, 200 ; Mme Mazzini, 15 ; MM. Ha<e<

5; Gaillac, 200; Mme. NIazzini, 15; 1\ 1\.£. Hae.

berlin, 2; Estella J.-B., 5; Masclaum. 10; Antoine Capo, 10; Raoust Martial, 2; Nardi, père, 5; A. Legendre, 5; Surin Félix, 10; Perret Louis, 10; Petit Edmond-Louis, 10; Brandt Geoffroi, 5; Palmiéri Angello, 50; Bouchet Alexis," 5; Mme Charles Elzingre, 50* MM. Sapor Eloi, Aumale. 5; Macquet, El.

Esnam, 20; Thouillet, Bouira, 5. — Total ; 1.158 francs.

Liste Raulin : Besker Emile. 500 ; Raulin, 100; Torelle, 50: Mohamed Cherif, 5; Djeffa Kaddour, 20: Massat, 10; Psuba Amar, M, Duvigeant, 25; Sliman Domij, 10; J. d< Montravel, 15 ; Laugier 3 ; Reme, 20 ; Cardona, 5; Comité des Fêtes, 100; Tombola, 200. — Total : 1.073.

Liste Pruvost : MM. Marsilla, 25; Barus, 7 ; Keddis Kamouche, 15 ; Brunet Eugène, 5; Bernard François, 5; Hubert Emile. 2; Gaildraud, 7; Rougon. 200; Minoterie Pruvost, 100; Recette du concert, 680. — To« tal : 1.046.

Liste Vincent : MM. Vincent. 50; Savoie, 1; Marinacce, 1 ; Cavagné, 5; Marinacce, 11 de Montravel, 5; Thuillet. 5; AIlévl, 4.501 Bayle, 50; Favetto, 3; Pontier. 5; Lattab, 1 j Taam, 2 ; Kasler, 2 ; Lulsdorff, 3 ; Lucchi, i, — Total : 142 fr. 50.

Liste de la Compagnie Algérienne 1

MM. Mayen, 20 ; J. Taverner, 5 ; G. Chaussai, 10 ; Renon, 5 ; Veuve Amorettl, 20 j M. Adam. 40. — Total : 100. *

Liste Beni Sliman : Aboud Sliman (caid) 10 ; Kadi Ali (Khodja), 5 ; Keihan Ahmed (garde-champêtre), 5 ; Dehimin Chaban (cheikh), 5 ; Meheni Ahmed. 5 ; Zouaki Ali, 5 ; Kerrou Belkhir, 5 ; Ansère Mohamed, 5 i Bemahdi Ali, 5 : Bellabas Benaïssa. 2 ; Hadj Ali Abdella, 3 ; Latrech Ahmed Champ., 3 j Abdedou Ahmed, 5 ; Rahim Galia Saou4


Ch" 5 ; Djaffer Khodja Messehni, 5 ; Djaf-

fer Khodja Ali, 5 ; Khan Shiman, 2 ; Belghit Mohamed, 3 ; Belkadji Mohamed, 3 ; Touat Sliman. 5 ; Bouzid Chérif Chaouch, 5 ; Beggar Mohamed, 5 ; Hamdani Saïd, 3 ; Hamlaoui Mohamed, 3 ; Zouïch Amar, 2 ;

Amni Ali Amar, 2 ; Dthimi Omar, 5 ; Lemouchi Mohamed, 2 ; Mohamed Chérif Kadj, 5 : Nthérck Ahmed (ch.), 2 * Chaban Chaouch (co. m.), 5 ; Alim Amar, 2. - Total : J32

Les listes de souscription ne sont pas closes.

Département d'Oran

RELIZANE v

Tribunal répressif* — Audience du 28 août :

Au début de Faudience, le Tribunal, présidé par M. Bruno, reçoit la prestation de serment de MM. Gez, commissaire de police, et Bellia Jacques, adjoint au maire, désignés comme officiers du ministère public M. Bruno, le distingué et dévoué juge de pajx suppléant, dans une allocution bienveiiante, rend hommage au dévouement désintéressé de M. Dellia, qui répond qu'il est tout disposé à remplir ses nouvelles fonctions à la satisfaction générale.

Les jugements, dont la teneur suit, ont été ensuite prononcés contre :

1° Benadda Messaoud ould LakhaJ, tirailleur en permission, pour voies de fait, rébellion et outrages à agent : 6 mois de prison ;

2° Bemhra Abdelkader ould Mohamed, pour outrages : 15 jours de prison ; 30 Belhamiche Ahmed ben Messaoud, otfvriér tailleur, coups et blessures à agent : A mois de prison ;

4° Benhaida Mohamed ould Menouar, journalier, coups et blessures à un spahi; : 3 mois de prison ;

5° Benzahra Mohamed cmld Bouamrane, coups et blessures au brigadier poseur Régnès : 6 mois de prison ;

60 Bensaïd Mohamed oud Bouazza, détention d'armes et munitions de guerre ; 1 mois de prison et 200 francs d'amende.

Voleur arrêté. — Un excellent serviteur de la compagnie de chemins de fer P.-L.-M.

dé Relizane, M. Riniéri père, a. arrêté, au péril de sa vie, un malfaiteur dangereux, qui volait du blé sur un wagon, en gare.

Toutes nos félicitations.

Fêtes hippiques. — Les encouragements qui nous viennent de toutes parts nous font présager du grand succès que remporteront es Courses hippiques de Réllizanèt" fixées aux 19 et 20 septembre. Nous aimons à rappeler ici que le champ de courses de la

Mira, ameubli et remis à neuf, à la suite des travaux récemment exécutés, compte

Earmi les plus beaux et les plus recherchés hippodromcs de l'Algérie. p~

Nous publierons sous peu le programme des fêtes locales, que le Comité municipal est en train d'élaborer.

Pour tous renseignements, oh est prié de s'adresser à M. Raymond Hernandez, trésorier de la Société Hippique, à Relizane.

Nouveau caïd. — Nous apprenons avec plaisir la nomination de caïd, dans les importantes tribus des oulad Belhaïa (Guérès et Chabbet Etdiss), Zemmora mixte, de M.

Berlelhadj Djeîloui Hadj Abdelkader ouid l'agha Belahia. succédant au regretté caïd Mostefa, son frère.

Nos sincères félicitations au nouveau c&îd dés Ouïed Belhaïa, qui a rendu, pendant 4 grande guerre, les meilleurs services à J* cause française.

TIARET,

Grande Kermesse

organisée tes 12 et 13 septembre 1920 par le

Comité du Monument aux Morts

de la grande guerre, avec le concours de la

MUSIQUE DU 1er ETRANGER

de

SIDI-BEL-ABBES

AIN-TEMOUCHENT

Bienvenue. — Nous avons eu le plaisir de serrer la main à M. Soriano, directeur des trains d'Aïn-Tekbalet, venu en voyagf- d'études pour la prolongation de la ligne des carrières de marbre d'Aïn-Kial.

Une belle capture. — Entre Oued-Haîlou* et Turgot, au cours d'une partie de pêche, M. Poutingou Martial, aidé de son personnel, a capturé un requin ne pesant pas moins de l 90 kilos et mesurant 1 m. 50.

de

Nos félicitations.

La rage. — La gent canine recommence ses exploits. Notre ami M. Célestin Schot ter a été mordu par son nrôpre chien, qui a été reconnu atteint d'hydrophobie et abattu.

M. Sch_er a été dirigé sur l'Institut Pas- teur d'Alger.

D'autres cas de rage s'étant produits, le maire a aussitôt pris un arrêté réglementant la circulation des chiens en ville.

Le Service de la police s'est mis en campagne et de nombreux chiens errants ont été abattus. Nous serions heureux de voir les propriétaires. de toutous respecter consciencieusement le dit arrêté, ils éviteraient ainsi la propagation du mal qui est une véritable calamité publique.

Dernière Heure

En ZBelQ-iQ.u.0

MANIFESTATIONS EN FAVEUR

DE LA POLOGNE

Bruxelles, 7 sentembre. — Les Conseils communaux d'Anvers et de Gand ont voté un ordre du jour de sympathie en faveur de la Pologne. Les socialistes se sont abstenus.

LE REPRESENTANT DES SINN-FEINERS

A BRUXELLES

Bruxelles, 7 septembre. - M. Fielding, représentant de la République irlandaise à Bruxellles, a confirmé à la Nation Belge l'arfivée à Bruxelles de M. Gavan Duffy.

Celui-ci se refuse à toute déclaration.

LE MARTYROLOGE DE L'AIR

NOYÉSI

Zurich, 7 septembre. — Ce matin, à 9 heures 30, un avion est tombé dans le lac, près du Casino. A bord de l'appareil se trouvaient deux aviateurs. L'avion a été détruit et les occupants ont été noyés. Il s'agirait du lieutenant aviateur finlandais Leycr et du pilote italien Riva.

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PETITES NOUVELLES

DJOKJA-KARTA (Ile de Java). — Une réception a été donnée par le résident en l?honneur de l'aviateur Poulet, qui a été félicité par le sultan.

L'aviateur Poulet est reparti pour Soerabaja.

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INFORMATIONS MARITIMES

MOUVEMENTS DU PORT D'ALGER du 6 au 7 septembre 1920

Entrées : Voil. fr. Saint-Giro, de Ténès, avec 30 t. de d. m. ; vap. fr. Ant.-Achaque., de Cherchell, 40 t. d. m. ; voil. fr. SaintLouis. de Cherchell, 40 t. bois ; vap. fr.

Carmen, de Port Talbot. 2.095 t. charbon; vap. danois Hans- Tavsefi, de Rotterdam, 2.150 t. charbon ; vap. amér. Cold-Harbour, de New-York, 795 t. essence; vap. ang. Cleopatra, de Newcastle, 2.000 t. charbon ; vap.

fr. FélixTouache, de Marseille, 500 t. d. m. ;

voil. ital. Gil'da, de Marseille 180 t. d. m. ;

vap. fr. Basse-Terre, de Nantes, 843 t. d. m.

Sorties : Vap. fr. Finistère, pour Oran, avec d. m. ; vap. fr. Ant.-Achaque. pour Tipaza, avec d. m. ; voil. ang. Carmencita, p. Gibraltar, tabac; vap. belge Grenadier, p. Philippeville, sur lest; vap. ang. Tilly.

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fr. Mustapha-II, p. Port-Vendres, avec d.

m. et passagers; remorq. fr. Sud, p. Ténès, sur lest ; vap. fr. Timgad, p. Marseille.

avec d. m. et uassagers; van. fr. Sidi-Abdallah, p. Cette, avec d. m. ; vap. norv. Venus-II, p. Rufisqu, sur lest ; vap. fr. Mayenne, p. Bougie, avec d. m.

LA VIE COMMERCIALE

CHAMBRE DE COMMERCE

DE MOSTACANEM

Mercuriale du samedi 4 septembre 1920 Marché hebdomadaire : Bestiaux. — Le kilo net : Bœufs colons, 4 fr. 50 ; Bœufs indigènes, 4 fr. 50 ; Taureaux, 4 fr. 50 ; Vaches grasses, 4 fr. 50 ; Vaches demi-grasses, 4 fr.;

Moutons de boucherie, 4 fr. 50 ; Brebis de boucherie, 4 fr. 50 ; Porcs gras (vif), 7 fr. 50.

Marché permanent à Crains, Farines, divers. Le quintal : Blé tendre colon, 120 ; Blé dur colon, 130 ; Orge, 110 ; Avoine, 95 ; Farint s lres cylindrées, 153,50 ; Semoule Mostag-ancm" manque ; Son gros tendre, 70 ; Son fin tendre, 70.

Vins. - Sans affaires.

ÉTAT-OIVIL

Naissances du 6 septembre. Moussa Simone, Soulibérès Vincent Apicella Bolande, Sisco Aline, Sougnac Jean. JammeLe Renée; Boaziz Elie, Di Chappari Paillette, Gall Suzanne, Faichi Joseph, Momaud Abel, Valenson Gilberte, Ezmiro Fernande. Testons Yolande.

Naissances du 7 septembre 1920. - Bottela René.

— Vivès François. — Rosso Paul. - Florido JaoQOOs. — Piroue Fernanie. — Solivérès Marie. —

Gaïa Fernand. — Jauze Yvette. — Preiss Liliane.

- Botta dit Linklater Fndy, - Lussaud Charlotte — Onden René.

Décès du 6 septembre. — Valette Jeanne, 3 ans; Grindato Juliette, 20 ans; Pons Jacques, 48 ans; Rach Paulette. 2 mois; Pélégri Ramon, 58 ans; Dirson Louis, 78 ans; TéIOl Raphaël, 35 ans; Senton François, 35 ans; Pinet François, 97 ans; Bossean Eliane, 8 mois; Léotard Léon, 45 ans; Claérbt Georges, 45 ans; Andreucetti Clémentine, 83 ans; Sefraoui Alice, épouse Chevalier, 28 ans.

uecès du 7 septembre 1928. — Bringuier Benja.

mi,n, 60 ans. — Gilmett Joseph. 37 ans. — Garrez Jeanne, 32 ans. — Cambiaso Marcelle, 25 jours. —

Llodra Francisco. 70 ans — Kadoixr Marie, 32 ana. — Ramon Manuel, 78 ans.- Constancien François, 40 ans. — Di Pizza André, 5 jours.

LES SPECTACLES

ALHAMBRA. — Ce soir, à 9 h., continuation du beau programme : LE SIÈGE DES TROIS, comédie sentimentale, interprétée par Suzanne Grandais. Pathé-Journal. Comique. Loc. de 5 à 7 h. Tél. 23-11.

Vendredi : LA ZONE DE LA MORT, scenario et mise en scène de M. Abel Gance, interprété par MM. Mathot, Vernoyal, Mmes Brabant, Lionne.

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CINEMA OLYMPIA. Salle la plus fraîche et la mieux aérée. En matinée 4 h. 30, soirée 9 h. : LE PIÈCE, grande comédie amoureuse ; LE CA NT ROUGE flle épisode, sensationnel). Doc. Com. Loc. Tél. 19-07.

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SPLENDID PLEIN AIR, rue Waisse. Ce soir; à 9 h., cinquième gala : LA VOIE DOULOUREUSE, comédie dramatique en 4 parties (exclusivité Gaumont), richesse, beauté, interprétation, intrigue. Doc. Com.

et Splendid-Joumal (actualités les plus récentes). Tél. 28-56.

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CONCERTS DU SQUARE. — Ce soir, à 8 h. 30. avec le concours de Mlle Lina BUSCACLIA, Dame de Pique, Barbier de Séville, ouvertures. Mignon, Fille du Tambour-Major. fantaisies ; Faust, ballet ; Marche de CH. Simian, la Gioconda, etc. ;

chant : Faust, Bohême et le Nil, de Xavier Leroux, etc. Prix d'entrée : 0 fr. 75. Le chef d'orchestre : E. Métot.

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PLATEAU-CINEMA. — Harry Carey, dans TETE BRÛLÉE, drame en 5 parties ; LE GANT ROUGE, 10e épisode : Prise au piège.

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VARIETES-CINEMA. — ROCAMBOLE, 1er épisode : La Jeunesse de Rocambole ; FORFAIT DUR, par Rigadin.

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ALCAZAR CINEMA. — LE PLATEAU DE CIRE, drame en 5 parties; LE GANT ROUCE, 9* épisode.

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Ont la douleur de votte faire part de la perte cruelle qu'ils viennent cl éprouver en la personne de

Monsieur Charles-Antoine BEGUE

leur fils, frère, neveu, cousin et allié, décédé à EI-Biar, Ben-Aknoun. le 7 septembre 1920, à l'âge de 23 ans.

Et vous prient d'asei..ter à ses obsèques, qui auront lieu aujourd'hui mercredi, à dix heures.

On se réunira au domicile mortuaire, à BenAknoun.

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Ancien Juge au Tribunal de Commerce leur frère, beau-frère. oncle, cousin et allié, décédt à Brantôme (Dordogne), le 18 août 1920.

Un avie ultérieur fera connaître la date des obsèques à Alger.

Les obsèques de M. Charles DEBONO auront lieu à. Boufarik mercrfdi, 8 septembre, à troisheures ; réunion à la gare

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et à l'hôpital temporaire de Matifou.

Les demandes de soumission avec pièces à l'appui, carte d'électeur, patente, acte de naissance ou certificat de dépôt de pièces, etc.., devront parvenir au Médecin-Chef de 1 établissement avant le dix septembre 1320.

A Matifou, le 2 septembre

1920,

Le Médecin-Major de 2e cl.

médecin-chef de l'hôpital militaire de Matifou,

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Etude de Me I. ADDA, huissier, 7. place de la Républi-

que, Alger.

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Il sera procédé le jeudi seize septembre 1920, à deux heures de relevée dans les salles de ventes de M. Bonbonel, commissaire-priseur, 3, avenue Pasteur, à Alger, à la vente aux enchères publiques de : ,

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- vemain. oui, je reviendrai. Le soir, comme aujourd'hui.

— Plus tôt?

- Oui, plus tôt.

Autour d'eux le jardin blanchissait. L'ocleur de jasmin et de chèvrefeuille les enveloppait comme la douceur nocturne.

— Maintenant. il faut nous séparer, ditelle.

— Vous resterez là jusqu'à ce que je sois parti.

Elle demeura en effet, même après son départ, longtemps assise à la même place,les deux mains longues croisées sur la poitrine tomme si elle contenait le trésor le plus cher jsl une femme : la volonté d'un homme.

VI

Un cœur de jeune filie

Le lendemain, les Avenière attendaient Pascal. Leur accord sur la nécessité de l'installation à Paris commandait tant d'autres questions qu'il importait de résoudre sans retard : la date de la cérémonie qui serait célébrée dans l'intimité, le choir, d'un quartier et d'un appartement, les frais de l'entrée en ménage >a fixation de la rente que Laurence recevrait en dot.

La Veille, âptès le départ de son fiancé, la jeune iiile iWoM affloncé à ses Darcfits la yk-

-, ¡" "V

teire définitive.

- Nous n'aurions pu te laisser partir, proclamait son père rayonnant et qui attribuait une bonne part du succès à l'habileté des négociations menées par lui-même.

Seule. Mme Avenière ne témoignait aucune joie. A cette interrogation de Laurence : « N'êtes'Vous pas contente de me garder près de vous ? » elle avait usé répondre :

— Si j'étais sûre que ton bien soit là ?

Vois-tu : mieux vaudrait accompagner Pascal à Lyon. Son devoir à lui est là-bas. Oublienous au besoin.

— Allons. allons ! "vait grondé son mari aussitôt. N'allez pas gâter notre plaisir. Votre gendre est taillé pour réussir à Paris, et il le sait. Dans mon cabine, il a peut-être hésité.

Près de votre fille, il s'est reconquis, il a reconnu sa faiblesse et il en a triomphé.

- Maman. un homme comme lui, sans son ambition. serait malheureux comme les pierres.

La pauvre femme, effrayée de son audace, battit en retraite et cessa de défendre une idée aussi chimérique, aussi contraire au bon sens. Pour un peu, elle eût été accusée de manquer de cœur.

« Il m'a. promis de venir tôt», songeait Laurence-au jardin. A sept heures elle l'attendait encore, malgré sa promesse. On apporta enfin une carte-télégramme. Il s'excusait brièvement. sans donner de raisons, de son absence qu'une lettre expliquèreit. Mme Avenière s'informa s'il était malad.

Non, répondit la ieune fille qui, pour cette fois. ne sut pas dominer sa nervosité.

01 se servirait de ce prétexte, et il n'en parle pas.

- II n'a peut-être pa-s voulu t'inquiéter.

C'est généreux.

Laurence comprenait qu'il se passait quelque chose de grave : des nouvelles de Colletière sans doute, à la suite desquelles tout se trouvait remis en cause. Sa présence confondrait le fugitif. Elle proposa à sa mère d@all« cbet lui la cbexçbei.

— Ce ne serait pas convenable, objecta celle-ci.

La jeune fille ne se fût pas souciée de convenances en face d'un but à atteindre.

Avec une tranquille audace, elle eût couru à l'avenue de l'Observatoire. Mais elle pensa qu'à pareille heure elle rencontrerait difficilement Pascal, et que sa démarche ébruitée risquerait d'affaiblir son influence : l'amour qui poursuit son objet n'est plus sûr de lui-même. Elle renonça donc à cette fugue indiscrète, et passa un mauvaise soirée, une mauvaise nuit dans l'incertitude imaginant tantôt comment elle se vengerait de Fingrat qui s'était permis de 1.% tourmenter après la douceur de la veille, et tantôt étouffant de son mieux ses craintes et ses larmes. Car pour être enflammé de réussite et calculateur, or. n'est pas préservé d'aimer et quand la passion se heurte à toutes sortes de disciciplines, de > sentiments, de raisons ou de vanités et ricoche de l'un à l'autre, toute crainte lui devient dculeur, et de ses blessures mêmes elle s'exalte qu'elle doive triompher ou mourir.

Le matin vint à la longue. Elle s'imposa,

comme une pénitence, comme un dressage, de ne pas se lever plus tôt malgré son impatience, surtout de ne pas réclamer le courrier. La femme de chambre lui porta une lettre, « sa » lettre, dans le lit où elle s'immobilisait fiévreusement. Enfin elle saurait contre quoi il lui faudrait combattre; d'un obstacle nouveau, inconnu, dangereux, par avance eik ne doutait pas. Elle décacheta l'enveloppe comme un éclaireur en campagne scrute un bois, avec précaution et tous ses instincts sur la défensive. Elle fut bientôt renseignée : Pascal se déoloyait sur le grand chemin, en pleine lumière. Mais c'était si inattendu f

« Laurence, ma Laurence d'hier soir, j'ai passé une journée désespérée, et cependant je' ne puis aller à vous. Dans votre jardin tout s'oublie. qui n'est pas mon amour. Déjà en yom Quittant*, le long de- la Seine, je

I cherchais en moi cette perfection de bonheut rue vous m'aviez donnée, et je ne la trouvais plus. Ce ne pouvait être de vous avoir quittée que me venait ce désenchantement.

Depuis que je vous aime, chaque fois que je vous avais vue, je me réjouissais ensuite, avant de brûler de vous revoir que vous ne fussiez plus là, comme si je me reposais d'une trop grande joie dans une autre que je savourais plus paisiblement et que ie prolongeais à ma guise puisqu'elle ne dépendait plus que de moi. Et hier, ma tendresse me laissait un goût amer et trouble tout nouveau. J'en recherchais la cause, mais l'e diagnostic m'échappait.

« Ce matin, en rangeant mes. papiers, j'ai relu des lettres, j'ai revu des photographies

de chez moi, et j'ai compris, j'ai su d'où me venait ce goût de cendre qui me gâtait mon amour. Je suis atteint d'une faiblesse que je ne puis vaincre. Je suis lucide, je vois mon mal et je n'en guérirai pas. J'ai beau, pour recouvrer la santé, rassembler toutes mes idées, toutes mes convictions, exalter en moi, et c'est le pire, toutes les forces, oui, toutes les forces de mon amour, le ne passerai pas outre. Je me heurte à un mur. Je ne puis pas, et c'est tout.

« Je ne puis pas séparer ma vie de celle des miens. Je me suis cru libre et je suis enchaîné. Je ne crois pas aux obligations qui lient entre elles les générations. Je n'admets pas le rétrécissement qu'imposent les charges de famille. J'ai du devoir une notion plus personnelle : c'est envers nousmêmes qu'il existe, c'est en nous développant contre tous que nous le réalisons complètement. Je me dis, je ene répète ces axiomes dont mes amis et moi avons fait I?catéchisme de l'existence humaine, de la nôtre du moins. Et ces vérités évidentes n'agissent pas. n'agissent pl*us. Je les vérifie et je les trahis. Une force que le ne mesure pas, qui mo. vient de profondeurs inconnues. et qui, hier déjà, me dictait tnaîgré moi jui DatoIg" avant am m ""è

'nrès de vous, une force ou une misérable pitié me gouverne contre mon intelligence, contre, mon amour même. Je lui obéirai à n'en pas douter. Un jour ou l'autre, quand j'en aurai le loisir, il faudra bien que je l'analyse. Nous sommes plus complexes que je ne l'imaginais.

« A Paris, ma carrière, si j'en dois retirer un résultat pratique immédiat, est tout entière à créer. Il est probable que, de longtemps, je n'y pourrai rendre les services qui s'imposent à moi sans délai Je retournerai donc à Lyon, je reprendrai la clientèle de mon père, j'accepterai sa successton, je paierai les dettes d'ancêtres qui me sont indifférents, J'amènerai les jours de ma mère, j'élèverai mon frère, je marierai ma sœur. Voilà une tâche bien sage et bien méritoire. Je suis l'aîné : je tiendrai mes épaules au har naisi, je m'attellerai à ce char.

a Je m'y attellerai la rage au cœur, et je le traînerai si vite que je ne veux pas abandonner mes ambitions, que je ne veux rien abandonner. Dans dix ans, j'aurai 37 ans. Je reprendrai alors ma vie dans le sens où je la laisse maitenant. Ces dix années, je les utiliserai pour mon expérience, pour mes i

etudes. Interrompu dans les généralisations que je pensais entreprendre, je procéderai autrement. Mais je reviendrai à la science pure, je lui garde une part de mon avenir.

« Vous, Laurence, vous, mon aimée, comme vous m'inquiétez davantage ! Ce n'est pas le destin que j'avais rêvé pour vous. Ce n'est pe celui que désire, qu'exige votre père. il me l'a donné à entendre avec courtoisie. Votre dot même est soumise à mon installation à Paris ; comment n'en seriez-vous pas informée ? Il ne juge pas les choses à la manière de mon père a moi. Je pense comme l'un et j'agis comme l'autre. Après tant de travaux scientifiques, après tant d'efforts \'ters l'affranchissement intellectuel, être le théâtre d'une telle contradiction J

« L'honneur m'ordonne de vous rendre votre Darole, Les circonstances ne sont pin*

les mêmes que du temps, si rapproché et déjà si lontain, où je vous demandais votre vie. Nous nous sommes promis la franchise, la vérité. Je ne vous offre plus ni Paris, ni le voisinage de vos parents, ni le même avenir, ni le même genre d'existence. C'est une carrière plus modeste qui a ses charges, qui n'a pas de beauté. J'entends encore votre voix, votre chère voix me dire : a Vous savez que je vous eusse suivi n'importe où. »

Je l'entends et je me rassure, et puis j'ai peur. Laurence, vous êtes libre, je dois vous assurer que vous êtes libre.

« Ou plutôt non, on n'est pas libre. Moi aussi, je me croyais libre de choisir, et mon choix s'est fait sans moi. Le vôtre, il est en vous, il est fait, et j'ai peur.

« Demain matin, je porterai ma démission à la Faculté de médecine et je m'occuperai de mon petit déménagement que j'ai déjà commandé. Je prendrai le rapide de neut heures du soir. A huit heures, je quitterai l'avenue de l'Observatoire. Si je n'ai rien reçu de vous, ou si vous n'êtes pas venue, comme vous étiez un jour venue m'apporta votre réponse, alors je connaîtrai que vous ne m'avez pas choisi.

Laurence, Laurence, je ne puis terminer cotte lettre ainsi. Tout mon cœur déchiré vous appelle. Je vous aime et je vous attends. Il ne se peut pas que vous m'abandonniez.

« Ah ! Laurence, quoi que vnus décidiez; je sens bien que je vcus aimerai encore.

Vous avez été la lumière de ma jeunesse, et il me semble que cette lumière va s'étein.

dre. J'ai peur, et ma prur ne veui rien sui une décision qui s's prise «n moi. sans moi-même.

t TASCAL. »

(A suivre.).

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La Maison n'accepte pas de commande inférieure à S H 50 sacs. B H Pour les commandes s'adresser à : g M. Maurice EISENCHTETER jj 11. Boulevard Auguste-Comte, ALGER. — Téléph. 10-48 j

Etudes de :

1\t, Paul GAILLARD, avoué à Alger, boulevard de la République, 3.

t de M* DYE-PELISSON, notaire à Alger, place de la République.

VENTE -.

SUR LICITATION

(Les étrangers admis)

en un seul lot

D'UNE

Maison Mauresque

située à Alger, deuxième imfiasse Desaix, n° 4, élevée d'un étage sur rez-de-chaussée.

Le tout plus amplement désigné ci-après.

L'adjudication aura lieu le mardi cinq octobre 1320, à 15 heures, en, l'étude et par le ministère de Me Dye-Pelisson, notaire à Alger, place de la République.

"On fait savoir à tous ceux iqu'il appartiendra :

Qu'cta vertu et en exécution d'un jugement de défaut rendu par la première Chambre du Tribunal civil de première instance d'Alger, le 29 avril 1920, enregistré.

Et aux requête, poursuites e' diligences de : 1° le sieur Kiouane Mohamed ben Abderraman ben Mustapha ben

Ah, kodja de la commune mixte de Vialar, y demeurant; Madame Kadoudja - bent

Mustapha veuve de Khiouane ben Abderrahman ben Mostefa. propriétaire, demeurant à Alger, impasse Kléber, n° 2; 3? Madame Kiouane Fathma bent Abderrahman ben Mostepha, demeurant au même heu. veuve de Boukandoura Mohamed, propriétaire,demeurant au même lieu; 4° la dame Kiouane Houria bent Abderrahman ben Mustapha, épouse du sieur Chaïeb Abderahman avec lequel elle demeure au rr.ême lieu ; 5° le sieur Chaïeb Abderrahmari, demdurant au même lieu, agissant en tant eue de besoin pour autoriser et assister son épouse susnommée.

Agissant tous les sus-nommée en leur qualité d'héritiers de Kiouane Abderrahman ben Mostefa. Poursuivants, ayant avoué constitué et qui occupera pour eux sur la présente poursuite de vente et ses suites de M Paul Gaillard, chevalier de la Létrion - d'honneur, avoué

rrès le Tribunal civil de première instance d'Alger, demeurant dite ville, boulevard de la République, n° 3.

En présence ou eux dûment appelés de : 1° Madame Alem Ilaoua bent Tahar, veuve en premières noces de Mohammed ben Miloud et épouse en secondes noces de Moraksi

Madani ben Bclkacem, agent de police, avec lequel elle demeure à Saint-Eug-ène.

20 le dit sieur Moraksi Madani ben Belkacem, agent de police, denfeurant à Saint-Eugène, pris tant en son nom au besoin que pour la vali-

dité de la procédure à 'égard de sa dite épouse sus-nommée.

Co-licitants sans défenseur ni avoué constitué.

Il sera procédé le mardi cinq octobre 1920, à trois heures du soir, en l'étude et par le ministère de M3 Dye-Pclisson. notaire, demeurant à Alger, place de la République, commis à cet effet par ie jugement du 29 avril 1920, sus-énoncé et sur le cahier des charges par lui dressé et déposé au rang de ses minutes à la vente aux enchères publiques en un seul lot dc la maison dont la désignation suit :

DESIGNATION

Une maison d'habitation de style mauresque, située à Alger, deuxième impasse Deàix, n° 4, élevée sur terreplein d'un rez-de-chaussée et d un premier étage avec terrasse sur laquelle existent deux chambres.

Le rez-de-chaùssée comprend une cour intérieure, une galerie circulaire, trois chambres, cabinet d'aisance, un puits, deux chambres dans l'escalier conduisant au premier étage.

Le premier étage comprend quatre chambres, une cuisine et des lieux d'aisance. Ensemble le terrain sur lequel se trouve édifiée la dite maison d'une contenance de quatre vingt seize mètres carrés portant le n° 2014 du plan cadastral de la ville d'Alger.

Cette maison est limitée :

D'un côté par l'impasse Desaix :

D'un second par Ben Leghouat.

D'un troisième par Achène

Boursas.

Et d'un dernier par Kaddour ben Abderrahmane.

Ainsi au surplus que la dite maison existe, s'étend, se poursuit, comporte avec toutes ses aisances et dépendances.

MISE A PRIX

Outre les charges, clauses et conditions contenues dans le cahier des charges dressé par Me Dye-Pelisson, notaire à Alger, place de la République, eit déposé au rang de ses minutes, les enchères seront reçues sur la mise à prix de cinq mille francs,

fixée par le jugement

du 29 avril 1920, ci. 5.000 fr.

Au cas où l'enchère ne se-!

rait pas couverte, la dite mise à prix serait baissée séance tenante conformément aux termes du jugement du 29 avril

1920.

Les frais, droits fixes et proportionnels en sus du prix d'adjudication.

Pour extrait:

Loco : Me GAILLARD.

Signé : VEROLA.

Dûment enregistré. 1

Pour tous renseignements, s adresser en l'étude de M* Paul Gaillard, avoué à Algerboulevard de la République, n° 3, et en l'étude de Me DyePelisson, notaire à Alger, place de la République, dépositaire du cahier des charges et chargé de la vente.

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sur licitation

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DE DIVERSES

PARCELLES de TERRE

en nature de terres de labours. oliviers et une

Petite Maison

situés territoire de la commune de Dra-el-Mizan et douar Mezlioua, arrondissement de Tizi-Ouzou.

Adjudication fixée au vendredi dix-sept septembre 1920, à huit heures, en l'audience des criées du Tribunal civil à Tizi-Ouzou. 1

Premier lot

Un lot urbain, portant le numéro quatre-vingt-quinze du iplan de lotissement du village de Dra-el-Mizan. d'une cont-I inance d'environ huit ares, soixante,-dix centiares, ensemble ; les constructions y édifiées, ; comprenant une petite maison i construite en pierre, couverte ,en tuiles, comprenant deux pièces et un four. Misa à prix : 8.500 francs.

Deuxième lot

Un lot rural Dortant le numéro soixante-dix du plan de lotissement du territoire de Dra-el-Mizan, d'une contenance approximative de vingtdeux hectares quatorze ares, quatre-vingts centiares.

Mise à prix : 10.000 francs.

Troisième lot

Il est composé de :

Quatre parcelles de terre si-I tuées- toutes sur le territoire, du douar Nezlioua" commune!

mixte de Dra-el-Mizan, comprenant :

1° Une parcelle de labour et oliviers, appelée Boumia,!

!d'une contenance totale de, : quaranteun hectares vingtiiieuf ares, soixante-trois centiares. traversée de l'Est à l'Ouest par le chemin de fer :e' par la route nationale n° 5; 2° Une parcelle de terre de bhour et oliviers appelée Mardia, d'une contenance de six hectares, quatre-vingt-deuïx ares, quarante-sept centiares ;

3° Une parcelle de terre de j labour appelée L'Frid, d'une contenance de trois hectares, 1 seize ares, quatre-vingt-deux centiares ;

40 Une autre parcelle de terre contiguë à la parcelle cidessus. appelée Eddès, de la contenance de cinq hectares, huit ares, trois centiares.

Contenance totale approximative pour le 36 lot : cinquante-six hectares, trente-six ares, quatre-vingt quinze centiares. 1

Mise à prix : 30.000 francs.

NOTA. — Pour plus amples renseignements, s'adresser à M" Pierre Hacoun-Campredon, avoué-plaidant à Tizi-Ouzou.

Communs de Booraya

AVIS

Le 10 octobre 1920. à 10 heures du matin, il sera procédé à la Mairie de Gouraya, à la mise en location, par voie d'adjudication aux enchères publiques et à l'extinction des feux. pour une durée de 18 années consécutives, à compter du 1er novembre 1920, du lot rural n° 1. dont la superficie est de 40 hectares environ.

La mise à prix est fixée à

2.000 francs.

Le cahier des charges relatif à cette location est déposé au Secrétariat de la Mairie de Gouraya où le public peut en prendre connaissance tous les iours non fériés de 8 heures à 11 heures et de 14 à 17 heures.

Gouraya, le 3 septembre 1920.

L'adjoint ffons de maire,

MANON.

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Etudes de Me SIDER, avoué, et de Ma VESINE-LARUE, notaire (successeur de M* Sabatier).

VENTE

AUX ENCHERES PUBLIQUES

Le Mercredi 29 septembre

1920, à 3 heures de l'aprèsmidi, en l'étude et par le ministère de Vésine-Larue, notaire à Alger, de :

Un Grand Domaine

situé sur le territoire 'de la commune mixte de l'Edough, canton d'Ain-Mokra, arrondissement de Bône, département de Constantine et connu sous le nom de Domaine de l'oued Soudan des Beni-Salah, comprenant :

La forêt des Beni-Salah, d'une contenance de 8.126 hectares 44 ares 21 centiares.

Ensemble les constructions y édifiées consistant notamment en :

Pavillon de maître, habitation de gérant, habitation du contre-maître, trois petites maisons d'habitation, cantine, écuries, magasins, forges, norcheries, magasins à outils, bouchonncrie, tuilerie et puits.

Mise à prix : Un million cinq cent mille francs.

Frais de vente et remise proportionnelle en sus.

Pour plus amples renseignements, s'adresser à Me VésineLarue, notaire, rédacteur et dépositaire du' cahier des charges, et pour visiter, sur les lieux. *

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Société Mutuelle d'Epargne et de Prévoyance sociale i Entreprise privée assujettie au contrôle de l'Etat 1 j) Siège social : 55, rue de Rivoli, P AttiS

g Au tirage du 17 août dernier, CINQ Sociétaires de l'Afrique du Nord g

ont vu amortir leurs titres dont ils Oilt touché aussitôt le montant, ce sont : g MM.

B Vitali8 Evariste, facteur à Mercier-Lacombe, Oranie. ayant versé 50 francs, remboursé Si H à 12.500 francs. 9^ 8 Laloum Rachel, 17, rue Sadi-Carnot, Bou-Hâddid, Tunis, ayant versé 15 francs, rem- « B boursé à 2.500 francs. B

B] Rodrsguez Manuel, à Descartes, Oranie, ayant versé 15 francs, remboursé à 2.500 H 1 francs. g B M. Peyre Colonna, rue Lalahoum, 3, Algeï* ayant versé 22 francs, remboursé à g:

B S M. Peyre 1.0,30 francs. gj B Tcdgul Maurice, rue Philippe, 10, Oran, ayant versé 9 francs, remboursé à 500 francs. gj

1 Durand Joseph, rue Meissonier, 21, Alger, ayant versé 15 francs, remboursé à 500 fr. g

I Ces 5 amortissements portent à 112 ie nombre des adhérents de l'Afrique du Nord g g ayant touché par anticipation le montant intégral de leurs titres amortis aux tirages, B

9 soit un total de 106.000 francs payés pour 2.261 francs versés. g

I 8 Montant des capitaux souscrits au 31 décembre 1919 g

399 MILLIONS

3 Pour tous renseignements, notices, remises en cours des titres suspendus et de- g;

1 mande d'agences, s'adresser à la Direction Générale pour l'Afrique du Nord : i i 53, rue d'Ifely, Alger :

1 Les sociétaires en retard de leurs versements sont invités à adresser au plus tôt l,

1 leurs cotisations mensuelles pour ne pas perdre le droit au tirage.

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II est porté à la connaissance des intéressés qu'il sera procédé, dans les formes réglemcntaires à la vente, au plus offrant et dernier enchérisseur, des matériaux hots d'usage appartenant à l'a Commune.

L'adjudication aura lieu le Samedi 11 septembre 1920, aux heures et endroits suivants :

A 9 h. 30 au Marché au bestiaux, près des halles aux tabacs ;

A 15 heures au Cimetière européen.

Indication des objets à vendre

1° Au Marché aux bestiaux:

3 cuisinières grand modèle.

1 lot de ferraille, du poids approximatif de 1.500 kgs.

1 lot de vieille fonte, du poids approximatif de 2.000 kgs environ.

20 Au Cimetière I 3 lots de vieilles couronnes, ensemble 5.000.

1 lot de vieux marbres.

1 lot pilastres en fonte pour entourage 4 pièces.

3 entourages en fer forgé.

1 lot ferraille, poids aDoro-

ximatif 100 kgs. -1 lot pierres de taille pour entourage 4 pièces.

1 l'ot pierres tombales.

Blida, le 26 août 1920.

Pour le maire absent,

Le 1er adjoint ffons

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Etude de M0 Henri ROBERT, licencié en droit, avoué près le Tribunal civil de première instance d'Alger, demeurant dite ville, rue Joinville, 6.

(Application de la loi du 19 mars 1917)

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AUX ENCHERES PUBLIQUES

Sur licitation, aux plus offrants et derniers enchérisseurs. à l'extinction des feux,

EN QUATRE LOTS

Les étrangers admis de : Primo

ninirin avec cave et écurie, située sur le lot urbain n° 6, de la commune de l'Arbatache ;

Secundo I as DEnX Ln RURAUX

portant les nos 61 et 88 du mêm!e territoire ;

Tertio

Le Lot Rural

n° 94 de la dite commune ;

Quarto

PARCELLE

de 12 hectares 45 ares 30 centiares, dépendant du lot rural n° 157 du dit territoire.

Le tout plus amplement dé-

signé ci-après :

L'adjudication aura lieu le vendredi huit octobre 1920, à quatorze heures, à l'audience des criées du Tribu- nal civil de première instance d'Alger, au Palais de Justice de la dite ville, rue de

Constantine, n° 10.

On fait savoir à tous ceux qu'il appartiendra :

Qu'en vertu et en exécution dun jugement sur requête :rcndu en chambre du Conseil rar la première chambre du Tribunal civil d'Alger, le vingt trois juin mil neuf cent vingt, enregistré et expédié. Et aux requête, poursuites et diligences de :

Premièrement. M. Alexandre-Marcel Roche, cultivateur, demeurant au Fondouk, agissant au nom et comme tuteur raturel et légal de: 1° Germairie-Elisa Roche, née le 30 1

juillet mil neuf cent deux au Fondouk. et 2° Robert-Charles Roche, né le huit septembre mil neuf cent trois au même lieu. enfants mineurs issus de son mariage avec son épouse, la feue dame RoseCatherine Pastor, décédée au Fondouk le vingt-neuf mars mil neuf cent neuf.

Deuxièmement. Mme Rose Torrelli. sans profession, épouse de M. François Pérez.

garde-champêtre avec lequel elle demeure à 'Arbatache.

Troisièmement. Le dit M.

François Pérez, agissant tant en son nom personnel au besoin que pour la validité de la procédure à l'égard de la dite dame son épouse et l'assister et autoriser à ester en justice.

Quatrièmement. M. Charles Torem. camionneur, demeurant à Rouïba.

Cinquièmement M. Charles Torrelli. maçon,demeurant à l'Arbatache.

Sixièmement. Madame Catherine Pastor, sans profession, veuve de M. Etienne Truchi, demeurant à Abbo, canton de Dellys.

Septièmement. Mme Emélie Gay, sans profession, veuve de M. Antoine Pastor et épouse en secondes noces de M.

Amédée Peuchrain, cultivateur, avec lequel elle demeure à Draria.

Huitièmement. Le dit M.

Amédée Peuchraiii, agissant tant qn son nom personnel au besoin que pour la validité de la procédure à l'égard de la dite dame son épouse et l'assister et autoriser à ester en justice.

Neuvièmement. M. Mathieu Pastor. cultivateur, demeurant à Draria.

Dixièmement. Mme Louise Pastor. sans profession, épouse da M. Jacques Ughetto, cultivateur, avec lequel elle demeure à l'Arbatache.

Onzièmement. Le dit M.

Ughetto, agissant tant en son r"om personnel au besoin que pour la validité de la procédure à l'égard de la dite dame son épouse et l'assister et autoriser à ester en justice.

Douzièmement. Madame Lucie Pastor, sans profession, épouse de M. Vincent Espi, camionneur, avec lequel elle demeure à l'Arbatache.

Treizièmement. Le dit M.

Vincent Espi, agissant tant en son nom personnel au besoin que pour la validité de la procédure à l'égard de la dite dame son épouse et l'assister et autoriser à ester en justice.

Agissant dans un intérêt commun.

Poursuivants, ayant pour avoué M" Henri Robert, avoué près le Tribunal civil de premipTA încf-OTirp /-l'Ai rr/ir r1o'l'Vlonu

rant dite ville, 6, rue Joinville, lequel est constitué et ccniinuera d'occuper pour eux sur les présentes et leurs suites.

En présence ou lui dûment appelés, de :

M.. Michel Sénéca, gérant de ferme, demeurant à l'Arbatache, ci-devant, et actuellement au Fondouk.

« Pris au nom et comme subrogé-tuteur des deux mineurs Roche ci-dessus' nommés ; fonctions auxquelles il a été appelé et qu'il a acceptées suivant délibération du conseil de famille des dits imineurs tenu et présidé par M. le juge de paix du canton de Maison-Carrée. le sept juin mil neuf cent neuf, enregistrée. »

Sans avocat - défenseur ni avoué constitué.

Il sera procédé le vendredi huit octobre mil neuf cent vingt, à quatorze heures, à ia vente aux enchères publiques. aux plus offrants et derniers enchérisseurs, à l'extinction des feux, à l'audience des criées du Tribunal civil de première instance d'Alger, séant au Palais de Justice de la dite ville, rue de Constantine, n° 10, en quatre lots, des immeubles ci-après désignés :

DESIGNATION des Immeubles à Vendre

Ils sont situés commune de l Arbatache. canton de Maison - Carrée, arrondissement d'Alger.

Premier lot Une Maison d'habitation avec cave et écurie, édifiée sur le lot urbain n° 6 du territoire de la commune de l'Arbatache.

Ensemble le terrain sur lequel elle est édifiée, de la contenance de vingt-sept ares soixante centiares environ.

Le tout limité : au Nord, par M. Choisy ; à l'Est, par un ravin ; au Sud, par M.

Trcsca: à l'Ouest, par M.

Savio.

Deuxième lot

Les deux lots ruraux por-

tant les numéros 61 et 88 du territoire de l'Arbatache.

Le premier de la contenance de quatre hectares quatrevingt-six ares quatre-vingts centiares ; le second, de la contenance de quatorze hectares cinquante-trois ares vingt centiares.

Limités, dans leur- ensemble : au Sud, par MM. Jean Spiridin, Spitéri et Belkacem ; à l'Est, par une route communale ; au Nord, par M. Jacques Ughetto ; à l'Ouest, par l'oued Hamiz.

Troisième lot

La lot Hiral n° 94 du territoire de la commune de l'Arbatache, de la contenance de deux hectares soixante centiares.

Limité : au Sud, par un chemin communal ; à l'Est,par un ravin ; au Nord, par M.

Choisy et M. Arnold ; à l'Ouest par un chemin communal.

.Quatrième lot

Une Parcelle de terre de 12 hectares 45 ares; 30 centiares, en nature de broussailles, dépendant du lot rural n° 157, limitée : d'un côté, par les dépendances du barrage du Hamiz ; d'un autre côté, par la propriété Arnold Constant ; d'autre part, par divers indigènes et le reste du lot n° 157.

MISES A PRIX

Outre les charges, clauses et conditions insérées au cahier des charges dressé par M8 Henri Robert, avoué, pour parvenir à la vente des immeubles ci-dessus désignés et déposé au greffe du Tribunal civil de première instance d'Alger, où toute personne peut en prendre connaissance, les enchères seront reçues sur les mises à prix fixées par le jugement qui a ordonné la vente, savoir :

Pour le premier lot. à quatre mille francs, ci, .,. 4.000 fr.

Pour le deuxième lot, à dix mille fr.

c:.,..-~ 10.000 fr.

Pour le troisième lot. à mille francs, ci 1.000 fr.

Et peur le qua-

trième lot à cinq cents francs, ci. 500 fr.

Frais et remise proportionnelle er. sus.

NOTA. — Au cas ou le" mises à prix ci- iessus ne se raient pa couvertes, elles pourraient être baissées séance tenante par le Tribunal, sans formalités nouvelles.

Fait et rédigé par l'avoué poursuivant, soussigné, à Alger. le trente-un août mil neuf

(cnt vingt. 1

L'avoué poursuivant,

Loco : M6 Henri ROBERT.

Signé : VEROLA.

Dûment enregistré. Pour tous renseignements, s'adresser à l'étude de Me Henri ROBERT, avoué poursuivant à Alger, rue Joinville, n° 6, et, pour prendre communication du cahier des charges, au greffe du Tribunal civil de première instance d'Alger, où il est déposé et, sur les lieux, pour visiter.

Etude de Me Jules SAUREL, avoué à Oran, rue de Belle..

ville. a0 I-

Par jugement de défaut, faue te de comparaître, rendu paf le Tribunal civil de première instance d'Oran ( Première Chambre), le 9 juin 1920, enregistré et signifié.

Entre Monsieur Martin Jean, enmployé à la Compagnie Algérienne, demeurant à Oran, Gambetta, maison Saccone.

D'une part.

Et adame Marcelle Lasalvia, ,on épouse, avec lequel elle demeure de droit à Oran, mais résidant en fait à Alger, rue Guillaumet, n° 2.

D'autre part.

Il appert que le divorce a été prononcé d'entre les époux Martin aux torts et griefs de la femme.

La présente insertion est faite conformément aux dispositions de l'article 247 duCode civil et en vertu d'une ordonnance rendue sur requête par M. le Président du Tribunal civil d'Oran, le 2 septembre 1920, éxécutoire avant enregis-» -.rement.

Pour extrait :

Signé : SAUREL.

ASTHME

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Etude de Me Georges DUPUY, licencié en droit, avoué près le Tribunal civil d'Alger, y demeurant rue de l'Indus..

trie, 5.

Assistance Judiciaire du Bureau d'Alger en date du 20 mai 1913.

DIVORCE

D'un jugement de défaut rendu par la première Chambre du Tribunal civil d'Alger, ie 23 mai 1914. enregistré et régulièrement transcrit sur les registres de 'Etat-Civil de la commune d'Alger.

Entre : Madame Francisca Lopez, épouse de -Monsieuc Sébastien Ferrando, marin, avec lequel elle demeure de droit à Alger mais résidant en fait autorisée à résider mê* me ville rue Mizon, n° 15.

chez sa tante.

Et : Monsieur Sébastien Ferrando. marin, demeurant à AIger, rue Desaix. n° 1. ci-devant et actuellement rue de la Casba. - n° - 55. -

1 Il appert : que le divorce g

Il été prononcé d'entre les époUJ;

Ferrando aux torts du mari.

Et que ro.le de Baron, notaire à Alger, a été commis pour liquider les droits respectifs des parties.

Pour extrait î

H. VEROLA.

Etude de Me Georges DUPUY, licencié en droit, avoué près le Tribunal civil d'Alger, y demeurant rue de l'Industrie, 5. ■» -

Assistance Judiciaire du Bureau d'Alger en date du 22 juillejt 1919.

DIVORCE

D'un jugement de défaut, faute de couclure, rendu par la première Chambre du Tribunal civil d'Alger, le 28 février 1920, enregistré et régulièrement transcrit sur les registres de l'Etat-Civil de la commune d'Alger.

Enltre : Madame Henriette-

Rosa Cohen Bacri. s. p., épouse de Monsieur Aboucaya Marlin-Gaston, avocat, avec lecuel elle demeure de droit à Saint-Eugène, mais résidant en fait n° 1. rue Francklin.

Et : M. Aboucaya MartinGaston. avocat, demeurant X Saint-Eugène, près Alger, 46, route Malakoff.

Il appert que le divorce a été prononcé d'entre les époux Aboucaya aux torts du mari.

Et que Me , notaire à Alger, a été commis pour liquider les droits respectifs des parties. -

Pour (extrait :

Loco : Me DUPUY.

Illisible.

Etude de MG Georges DUPUYjli.

cencié en 'droit. avoué près le Tribunal civil d'Alger, y demeurant rue de l'Industrie, 5. -

Assistance Judiciaire du Bureau d'Alger en date du 18 décembre 1917

DIVORCE

D'un jugemef/t de défaut, faute de conclure, rendu pai la première Chambre du Tri.

hunal civil d'Alger, le vingt mars 1320, enregistré et régulièrement transcrit sur les registres de l'Etat-Civil. de la commune d'Alger.

Entre : M. Assaya Moïse, voyageur de commerce, de, meurant à Marseille. 27, rue Tapis-Vert, cheiz M. Martin Trigano..

Et : Madame Obadia Rohi.

ne, épouse de M. Assaya Moïse. demeurant à Alger, rue

Dab-Azoun. n" 25.

Il appert : que le divorce a été prononcé d'entre les époux Assaya aux torts de la femme.

Et que Me Gaudibert a été commis pour liquider leî' droits respectifs des parties.

Pour extrait :

tr 'U1. ri rH A