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Titre : L'Écho d'Alger : journal républicain du matin

Éditeur : [s.n.] (Alger)

Date d'édition : 1919-07-14

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327596899

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb327596899/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 67558

Description : 14 juillet 1919

Description : 1919/07/14 (N2667,A8).

Description : Note : GG14181.

Description : Collection numérique : Documents consacrés à la Première Guerre mondiale

Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique

Description : Collection numérique : Zone géographique : Afrique du Nord et Moyen-Orient

Description : Collection numérique : Thème : Les droits de l'homme

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k75767566

Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-10396

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 20/06/2013

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La Situation Diplomatique

Paris 13 juillet, — De notre correspondant spécial :

Nous voici aux fêtes de la Victoire. N'é. tait le déplorable incident de Fiume qui 'exige une intervention rapide et énergique, la diplomatie chômetait totalement. Encore se borne-t-elle à expédier les affaires urgentes.

C'est ainsi qu'une lettre de M. Clemenceau annonce la levée du blocus et le rétablissement des relations commerciales avec l'Allemagne. La hâte apportée à cette mesure pourra être diversement appréciée. Elle procède de cette conception qu'il faut, 'de toute urgejicç, rétablir les transactions du commerce français avec l'étranger et ouvrir des débbuchés à notre industrie ;

::>[, on ne nous achètera qu'autant que nous achèterons nous-même ; sans compter que l'ouverture de nos frontières, si elle doit provoquer la Itausse sur certaines marchan- dises, amènera la baisse sur certaines autres et constituera un acheminement vers la normalisation de nos rapports économiques avec l'étranger.

La Commission coloniale a réglé la répartition des colonies allemandes. Nous n'y gagnons peut-être pas tout ce que l'on espérai, mais nos territoires dans l'Ouest africain sont cependant considérablement

'élargis et nous approchons du moment où l'Afrique Occidentale française constituera -- un ensemble homo&ène.

Les négociations sont déjà reprises avec l'Allemagne pour régler les détails de l'occupation de la rive gauche du Rhin.

Une commission, composée de 200 officiers, va partir pour Berlin afin de surveiller l'exécution ■ des clauses militaires du traité de paix.

; Entre temps, les Cinq se préoccupent de rétablir de bons rapports entre f lie et la France. On dit même qu'un traité de garantie, analogue aux traités franco-américain et franco-britannique, serait déjà signé entre Rome et Paris. Je ne sais si les choses sont aussi avancées, mais je sais que, de part et d'autre, des hommes tels que MM. Tittoni et Luzatti, Barrère et Gustave Rivet, -s'emploient activement à assurer une entente durable entre les deux

puissances latines.

Et maintenant, place à nos glorieux ba'taillons, escadrons et batteries, gloire aux drapeaux victorieux qui, précédés des trois maréchaux de France, défileront demain sous l'Arc de Triomphe!

Gloire à nos poilus!

Devant la grandeur de cette journée de fête militaire, la diplomatie s'efface. Il n'y' a place que pour célébrer la majestueuse m vaillance des vainqueurs.

Mardi, nous verrons à recommencer notre tâche quotidienne, car bien des affaires restent à régler■. ».an.

Mais' demain appartient aux soldats de

France !

GUY DE SAINT-CLAIR.

M. Poincaré à Amiens

Paris, 13 juillet.— M. Poincaré a quitté Paris ce matin, pour Amiens, à l'occasion du Congrès des maires des régions libérées. Il était accompagné de M. Klotz et- de M. Lebrun, ministre des Régions Libérées.

t Amiens, 13 juillet. — La ville est pavoi. sée, le temps est beau. M. Poincaré arrive à 9 h. 30 et est salué à la gare par les autorités et est acclamé par une foule nombreuse. MM. Poincaré, Klotz et Lebrun passent sous' un arc de triomphe et le président reçoit des fleurs que lui remettent dc:s enfants des écoles pour Mme Poincaré et le cortège va au cimetière, où sont inhumas les soldats français et anglais. Le président a déposé deux palmes devant les monuments des soldats anglais et français tombés dans la Somme ; des soldats fran-

çais et anglais présentèrent les armes.

M. Poincaré s'est ensuite rendu à l'Hôtel de Ville à 10 h. 30. Il a été reçu par la Municipalité. Le Maire, dans son. discours de bienvenue, relate les souffrances de 1.<\ ville, où les bombardements firent de nom-1 breuses victimes : 88 tués, 598 blessés etdétruisirent 1.500 maisons. Aujourd'hui, la population est presque revenue au chiffre d'avant la guerre.

M. Poincaré, répondant au Maire, a, dans son discours, rappelé les tentatives renouvelées des Allemands contre Amiens, qu'ils faillirent reprendre en mars 1918, après l'avoir pris au début de la guerre. Le pré sident termine en félicitant la vaillante po pulation. ,

LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE

VISITE LA CATHEDRALE

Amiens, 13 juillet. — M. Poincaré est écouté avec attention par les maires des régions libérées. Il donne connaissance de la décision du ministre des Finances pour les paiements des avances aux- sinistrés. Puis M. Poincaré visite ensuite le village picard reconstruit, et, après un déjeuner froid de cinq cents couverts, M. Poincaré visite la cathédrale, gravement endommagée. et parcourt les quartiers en ruines. A 14 h. 30, le président repartait pour Paris.

La Société des Nations

LA CREATION D'UNE VILLE

INTERNATIONALE

Bruxelles, 13 juillet. — Le Comité interallié du monument commémoratif du drame mondial demande la fondation d'une ville internationale comprenant des jardins, des cités et un centre intellectuel mondial La ville serait l'aboutissement de la voie sacrée des fronts et; étant neutralisée elle pourrait devenir le sfège définitif de l'a Société des Nations.

LA TRAVERSÉE DE L'ATLANTIQUE

LE R.-34 A ATTERRI

Paris, 13 juillet. — Le R.-34 a atterri à

Pulham-Norfolk, à 7 h. 02.

LE « R-34 » EFFECTUE SON VOYAGE

DE RETOUR EN 75 HEURES

Londres, 13 juillet. — Ldvoyage de retour du dirigeable « R-34 », favorisé par un fort vent, a duré 75 heures et trois minutes, alors que le voyage d'aller avait duré 108 heures.

Le Tour de France Cycliste

QUINZE COUREURS SONT, ENCORE

QUALIFIÉS

Perpignan, 13. juillet. — Quinze coureurs encore qualifies dans le Tour de France cycliste sont partis à deux heures ce matin

pour effectuer la Huitième étape PerpignanMarseille.

L'ARRIVEE A MARSEILLE

Marseille, 13 juillet. — Arrivée du Tour de France cycliste à 15 h. 30 : Alavoine, Luccotti, Scieur, Lambot, Christophe et Duboc. La durée de "la course a été de 13 h. 50. Masson a abandonné à Montpellier.

o.

NOTRE RÉGIME DOUANIER

LES MODALITES DU REGIME

PROVISOIRE I

Paris, 13 juillet. — Le Gouvernement a supprimé les droits c ad valorem » sur les importations et les a remplacés par un procédé paritaire, consistant à multiplier le produit des droits spécifiques, par des coefficients de majoration représentant le rapport entre la valeur officielle des marchandises en 1913 et en 1918, ce coefficient ne devant, dans aucun cas, dépasser le chiffre 3. Les taux des coefficients seront revisés périodiquement par une commission interministérielle, afin de les maintenir en harmonie avec les prix des marchandises.

Le Gouvernement apportera la levée des prohibitions d'exportation de certaines den rées alimentaires, l'autorisation d'exporter en ayant provoqué la hausse.

L'Affaire des Mistelles

DE VOLUMINEUX RAPPORTS «

SONT ADRESSÉS

AU JUGE D'INSTRUCTION

Perpignan, 13 juillet. — M. Pachot, commissaire aux délégations judiciaires, a envoyé de volumineux rapports sur les résultats de son enquête dans l'affaire des mistelles, à M. Weiss, juge d'instruction au Par quet de la Seine. M. Pachot. continuant ses recherches, est allé à Port-Vendres et a Cerbère où il a examiné les comptes courants et les dépôts en' banque de certains négociants dont il a contrôlé la comptabilité.

LA GREVE DU 21 JUILLET

A LA FEDERATION NATIONALE

DES TRAVAILLEURS DE LA MARINE

Toulon, 13 juillet. — La Fédération Nationale des Travailleurs de la Marine a envoyé la circulaire suivante aux organisations syndicales de la marine :

«* Pour nous conformer aux instructions de la commission administrative de la C.G. T. inspirées par la volonté du dernier comité nationale et sanctionnée par les décisions prises en Angleterre par les délégués des organisations ouvrières de France, d'Italie et de la Grande-Bretagne, le Comité Fédéral vous invite à prendre toutes les dispositions utiles pour généraliser le chômage dans votre milieu maritime, le 21 juillet 1919. jour fixlé pour la démonstration internationale projetée. Il reste bien entendu que la démonstration envisagée sera limitée à la jour née du 21 juillet.

D'autre part, le Syndicat des Travailleurs du Port avise que les camarades du Conseil d'administration et des receveurs délégués, réunis le 10 courant ont décidé, dans la prévision du mouvement préconisé par la C.G. T. pour le 21 juillet, de nommer une commission administrative, afin de rallier toutes les bonnes volontés pour faire appliquer les décisions prises. -A

LE MOUVEMENT GRÉVISTE

LES CARÇONS DE CAFE TOULOUSAINS

EN GREVE

Toulouse, 13 juillet. — Les garçons de café ont décidé de faiic grève à partir d'au- jourdJhui.

TOUS LES RESTAURANTS ET CAFÉS

PARISIENS ROUVRIRONT DEMAIN

Paris, 13 juillet. — Sur l'intervention du ministre du Travail, les patrons restaurateurs et limonadiers, ainsi que les représentants du personnel en grève, s'accorderaient sur les modalités de l'application de la loi de huit heures. Tous les établissements rouvriront demain et les autres revendications feront l'objet de pourparlers ultérieurs.., l CI .——————————-

Au Congrès des Ouvriers des Porte et Docks

-

Paris, 13 juillet. — Le Congrès des ouvriers des ports et docks a eu lieu aujourd'hui, dans la matinée, sous la présidence de M. Baly, de Boulogne-sur-Mer, assisté de M. Augier, de Marseille, et de M. Sury, du Havre. Il a voté un ordre du jour déclarant que, justement ému des tentatives d'introduction de main-d'œuvre étrangère dans les travaux des ports, il engage le Bureau de la Fédération à s'intéresser à l'application intégrale de la législation actuellement en vigueur et lui donne mandat pour adopter toutes dispositions utiles, afin d'obtenir une règle de travail sauvegardant les intérêts nationaux.

Dans l'après-midi, les congressistes, sous la présidence de M. Tribassa, de Cette ; Laplasotte, de Bordeaux, et Boyer, du Havre comme assesseurs, ont adopté un ordre du jour déclarant que devant la hausse constante du coût de la vie, ils décident de mener une action commune afin d'arriver à l'introduction d'un salaire minimum de

20 francs par journée de huit heures de travail effectif.

- ————————.———

Le relèvement des salaires

LES EMPLOYÉS MUNICIPAUX

DE PARIS

Paris, 13 juillet. — Le Conseil Municipal de Paris a adopté des propositions de son administration touchant le relèvement des traitements du personnel de la Seine et de l'indemnité de cherté de vie, qui est établie à 730 francs.

Le relèvement des salaires exigera une dépense de 116 millions.

■ .-.

Au Conseil de guerre de Toulon

LES INCIDENTS DE LA MER NOIRE

Toulon, 13 juillet. — Le Conseil de guerre a jugé trois matelots poursuivis à la suite des incidents survenus sur les navires de la Mer Noire. Le matelot Léopold B., du cuirassé « Bretagne », prévenu d'outrages par paroles envers un gendarme en exercice de ses fonctions, a été condamné à cinquante francs d'amende avec sursis. Le matelot Eugène T., du cuirassé « Bretagne », poursuivi pour le même délit, aggravé de voies de fait sur le même gendarme, a été condamné à un mois d'emprisonnement et cinquante francs d'amende. Le quartier-maître électricien Antonin S. du 5° dépôt des équipages de la flotte, inculpé d'outrages par pa roles envers un gendarme a été acquitté.

- - -b -

En Bèlgiqu.e

UN MONUMENT EN L'HONNEUR

DU ROI ET DE L'ARMEE

Bruxelles, 13 juillet. — Les représentants de diverses Sociétés ont pris l'initiative d'ériger à Bruxelles un monument en l'honneur du roi et de l'armée belge..

LES FÊTES DE LA VICTOIRE

à %/VVVVVVVVVVV\A/lA/VVVVVV/V\VVVVVWVVVVWVVVVVVVVVVVVVV\ n -1 -

GLOIRE AUXJfAINQUEURS !

LES MARECHAUX JOFFRE, FOCH

ET PETAIN

REÇOIVENT DES EPÉES D'HONNEUR

Paris 13 juillet. — La remise aux trois maréchaux des épées d'honneur offertes par la Ville de Paris a eu lieu cet après-midi sur la place de l'Hôtel de Ville en présence d'une foule considérable.

Les personnalités officielles, ministres, ambassadeurs et le gouverneur militaire de Paris prennent place sur une estrade. Dix-huit cents hommes de troupe représentant des délégations de vingt-deux régiments, notamment des 3e, 4e, Se et 9° régiments de marçhe de zouaves, du 4e régiment mixte de zouaves et tirailleurs, du 36 bataillon d'infanterie légère d'Afrique, qui obtinrent la double fourragère rouge et la Croix de Guerre se rangent par -- files.

Les maréchaux Joffre, Foch et Pétain arrivent en voiture devant l'estrade. M. Poincaré arrive à 4 h. 30, de retour d'Amiens, remet la croix de la Légion d'Honneur aux drapeaux. M. Evain, président du conseil municipal de Paris, retrace ensuite les principaux exploits des Maréchaux. M. Autrand, préfet de la Seine, - fait l'éloge de.s trois grands capitaines dont le génie a rendu inutiless les plans des plus habiles adversaires et termine en disant :

cr Messieurs les maréchaux, la Ville de Paris vous présente respectueusement des épées d'honneur. Leur acier est trempé comme vos âmes et les éclairs qu'il projette au soleil de tiles les plans des plus habiles adversaires çaise ».

Les maréchaux remercient, puis le cortège, pénètre dans l'hôtel de ville. Il entre dans la grande salle des fêtes où le rejoignent le soldats qui ont formé les faisceaux dans la, cour de la Caserne Napoléon.

-- - APRÈS LA CEREMONIE ]

M. Poincaré, les maréchaux et les poilus assistent ensuite à uii concert organisé avec le concours du théâtre aux armées. Des artistes de l'Opéra, de a Comédie-Française se font entendre ; puis le président, les maréchaux et les poilus sont conduits au buffet où ils choquent leurs verres dans un geste d'admirable sympathie. La foule stationnant sur la place acclame frénétiquement les maréchaux- quand ils quittent l'Hôtel de Ville. -

LA PREMIERE. SOIREE

DES REJOUISSANCES

Paris, 13 juillet. — Quoique, contrariée par le mauvais temps, la premiere soirée des réjouissances populaires a obtenu un vif succès.

Des couples joyeux ont dansé toute la nuit, jusqu'aux premières heures, dans les flaques d'eau.

Les retraites aux flambeaux ont parcouru les principales voies, suivies par une foule nombreuse qui acclamait les musiciens.

A cinq heures du matin, de nombreuses bandes de fêtards sont encore attardées dans les rues.

Hier après-midi, MM. Clemenceau et Pi-

1 chon sont allés aux Champs Elysées constater l'état des travaux de décoration.

Reconnus par la foule, ils ont été l'objet d'une belle ovation.

M. Clemenceau, entouré, dut serrer plusieurs centaines de mains.

LA SECONDE JOURNEE

Paris, 13 juillet. — La seconde journée des réjouissances en l'honneur des fêtes de la Victoire s'est déroulée cet après-midi sous un beau ciel, au milieu d'un grand enthousiasme.

A partir de deux heures, les grands boulevards présentent une grande animation. De nombreux promeneurs, dont la plupart ont arboré les insignes nationaux se dirigent vers les Champs Elysées pour admirer les voies principales, où défileront demain les tfjoupes glorieuses. Aux principaux carrefours, des musiciens ambulants, qu'accompa-

gnent des chanteurs, jouent et enantent aes airs populaires que de nombreux promeneurs accompagnent aux refrains. Le public ad-

mire en passant le pavoisement des maisons et notamment les inscriptions, que des commerçants ont placées ce matin, dès le lejfer du jour, et sur lesquelles on lit : « Salut aux Poilus sauveurs de la Patrie ».; sur d'autres, particulièrement remarquées, on lit : « On les a eu grâce à nos poilus et maintenant au travail pour les avoir - !! » Les terrasses des cafés regorgent de consommateurs et bien après l'heure de l'apéritif le public commente diversement les principales phases de la grande guerre.

UN SERVICE AUX INVALIDES

EN L'HONNEUR DES MORTS

Paris, 13 juillet. — Le maréchal Foch a assisté, dans la matinée, dans la chapelle du palais des Invalides, à la messe du Souvenir chantée par la Maîtrise des Orphelins de > Guerre en l'honneur de leurs pères glorieusement tombés au champ d'honneur. Les ar tistes du Conservatoire et la Garde républicaine ont participé à la fête. ,a

AU MONUMENT DE CAMBETTA

Paris. 13 juillet. — Cet après-midi, des délégations du Conseil général de la Seine et du Conseil Municipal de la ville de Paris se sont rendues devant la slGtue de Gambetta, aux Tuileries, où elles ont déposé une palme au pied du monument.

BELLE MANIFESTATION FRANÇAISE A BARCELONE

Barcelone, 13 juillet. — La colonie française de Barcelone a organisé aujourd'hui une brillante manifestation en l'honneur de la victoire des Alliés. Un « Te Deum » a été chanté à l'église Saint-Augustin. Y assistaient, le corps consulaire des Etats alliés, les autorités communales, des combattants de la grande guerre, des mutilés et les parents des volontaires catalans morts au champ d'honneur. Une adresse a été envoyée au roi Alphonse XIII.

- DANS LA COLONIE FRANÇAISE

A LISBONNE

Lisbonne, 13 juillet. — Ce matin, à dix heures, un Te Deum a été chanté à l'église de Saint-Louis des Français, pou; célébrer la signature de la paix. ,

Après la Signature I

LA * Frîûir AGÂïiCE :. ::.;: :.-;.- :;::::

EN HAUTE SILESIE

Varsovie, 13 juillet. — A Katowice, devant le conseil municipal, le président, M. Villepohlan a lu une lettre du président Philippe, de Opole, annonçant l'occupation de la Haute-Silésie pour la mi-.août. Le conseiller municipal Grofmel a proposé d'organiser une propagande .et des réunions afin d'influer sur les éléments allemands en vue du plébiscite. Le plébiscite coûtera des sommes énormes mais il ne faut pas tenir compte de la dépense. Grofmel a avoué que les Allemands ont commencé déjà à montrer de l'activité. Dans toutes les localités, des hommes de confiance ont été établis afin de diriger la propagande.

LES AUTORITES POLONAISES

ONT DES ENTREVUES

AVEC LES DELEGUES DU CONSEIL

DES OUVRIERS ALLEMANDS

Varsovie, 13 juillet. — Des conférences entre les délégués du Volksrate de la Prusse occidentale et le commissariat du Conseil national de Posnanie, au sujet des relations futures entre Polonais et Allemands sur les territoires attribués à la Pologne, ont eu lieu à Varsovie. La population allemande était maintenue par le gouvernement prussien, jusqu'au dernier moment, dans ia conviction que le traité de paix ne serait pas signé. Là signature a. eu uii effet dé courageant ; les délégués du Volksrate ont donc décidé de *ntcndrc avec les Polonais.

Les délégués du Volksrate ainsi que le président du Conseil national polonais sont arrivés à Varsovie afin de négocier avec le commissariat du 'Conseil national de Posnanie réuni actuellement à Varsovie. Les délégués allemands ont insisté sur le fait qu'ils veulent empêcher toute effusion de sang et garantir des iclations amicales entre les autorités Bolonaises et les habitants allemands des territoires restitués à l'a Pologne. Il a été décidé de publier des proclamations communes exhortant à la tranquillité et garantissant la protection aux minorités nationales. Une proclamation analogue sera publiée par le Conseil national de Posnanie.

M. LANSING FAIT SES ADIEUX

A LA FRANCE

Paris, 13 juillet. M. Lansing, secrétaire d'Etat aux Affaires Etrangères aux taire Etats-Unis, au moment de quitter Paris, a adressé au peuple français le message suivant :

« Qu'il me soit permis, par la voie de la presse française, de dire un affectueux adieu à la France et au peuple français et d'exprimer ma profonde gratitude pour toute la courtoisie qui * m'a été témoignée au cours des mois que j'ai passés chez vous. •

« Je retourne dans mon pays fivec le vrai sentiment de ce que la France a souffert pendant la guerre, mais aussi avec la conviction encore plus profonde que le courage qui lui a permis d'aller jusqu'à la victoire l'assistera à travers les dures journées de sa reconstruction.

« Le retard dans le départ de mon bateau fait coïncider mon départ avec la veille de ce jour qui joue un si grand rôle dans l'histoire de France et qui est maintenant doublement consacré, par le premier défilé de la victoire des puissances .alliées et associées. La tentation de rester ici était grande, mais des nécessités impératives n'empêchent d'y succomber. Les besoins de la paix, y compris la ratification du traité et de l'accord franco-américain et le développement qu'a pris la tâche du département des Affaires Etrangères aux Etats-Unis en vue de faire face aux nouveaux problèmes, sont non moins rigoureux que ceux de la guerre, et je suis sûr que le peuple français, à qui je dois tant, appréciera mieux que tout autre l'appel du devoir.

« Signé : LANSING. »

LA LEVEE DU BLOCUS

Londres, 13 juillet. — Le Daily Mail apprend de Coblence que la Commission interalliée, après réception de la nouvelle de la levée du blocus, a adressé à la population'

une. note annonçant que le commerce libre était rétabli entre les zones occupées et non occupées sous certaines réserves. L'importaI ti?l'c!f.s armes dans la 2one occupée est dn1 eruite.

t, LE GOUVERNEMENT ACHÈTERAIT

LES STOCKS AMERICAINS

Paris, 13 juillet. — M. Paul Morel, secré -taire d'Etat à la liquidation des stocks, interviewé par l'Intransigeant, a déclaré que, sui le désir de la Commission américaine de li

quidation des stocks, il a envisagé l'achat de l'ensemble des stocks restants des armées américaines. Déjà, plusieurs milliers de chevaux et plusieurs centaines de camions et i autos sanitaires ont été mis à la disposition des régions libérées.

Cent mille tonnes de sucre auraient été achetées et suffiront à peine à combler le déficit des mois derniers.

M. Morel a déclaré impossible de donner des chiffres sur les stocks restants, l'inventaire des Américains remontant à février. M. Morel pense que d'ici très peu de temps une solution sera trouvée qui satisfera les deux pays.

LE RAPATRIEMENT DES PRISONNIERS

Paris, 13 juillet. — Le Matin croit. savoir que, contrairement à l'assertion d'une note de 1 agence Wolf, disant. que le rapatriement des prisonniers allemands devra s'effectuer dès la mise en vigueur des clauses du traité, le rapatriement ne pourra être commencé que dans la mesure où les Allemands donneront au traité un commencement d'exécution, notamment en envoyant en France la main-d'œuvre civile pour la reconstruction des régions dévastées. LE MECONTENTEMENT EN CHINE

Londres, 13 juillet. — On mande de Pékin au Times : * «

La paix n'est pas célébrée en Chine, car le pays manifeste son mécontentement du règlement de la question du Chantoung. Cependant le refus de la délégation de signer le traité a causé, dit-on, une grande joie et on prétend que les délégués passeront dans les annales de l'histoire comme des héros nationaux. Le boycottage antijaponais a diminué, mais il' continue cependant et il est susceptible de redevenir, à tout moment, une question brûlante. La reconstitution du cabinet ne fait aucun progrès parce que, quoique les militaristes de Pékin se rendent compte de la nécessité de recourir à leur participation, ils ne jugent pas 'opportun de se mettre en avant.

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En Allemagne

.LE RENDEMENT DES IMPOTS

Bâle, 13 juillet. - On télégrapie de

Berlin :

La Cermania dit que l'impôt sur l'augmentation des fortunes1 établi pendant la guerre sera prélevé progressivement penr dant une durée de trente ans ; il donnera à l'Empire trois milliards annuellement.

L'impôt simple sur les bénéfices de guerre rapportera dix milliards pendant les neuf premiers mois.

QU'ON NE CHERCHE PAS A JOUER

SUR LES MOTS

Paris, 13 juillet. — Saint-Brice écrit dans le Journal :

« Qu'on gie cherche pas à jouer sur les mots.

« Ir y a beau temps que n'existe plus le fameux blocus de famine autour duquel les Allemands ont mené grand tapage.

« Dès le mois de février ajoute SaintBrice, la convention de Bruxelles a assuré la nourriture de l'Allemagne par un ravitaillement en vivres et en matières premières.

« Depuis lors, les cris de détresse ont cessé ; n'est-ce pas l'a meilleure preuve que les Allemands ne souffrent plus ?

« Les seules mesures maintenues n'avaient donc pour objet que d'assurer le strict contrôle commercial pour sauvegarder le gage des Alliés et protéger les intérêts des puissances dont l'industrie ruinée est menacée de se voir stiprfjlanter sur les nouveaux marliés brusquement ouverts. »

LA DISCUSSION

SUR LA CONSTITUTION CONTINUE Bâle, 13. juillet. — On mande de Weimar : Le président de l'Assemblée nationale,

FerhembachJ, a ouvert la séance de la Chambre hier a 9 h. 50.

La Chambre liquide une série d'interpellations d'intérêt local. Elle passe ensuite à la discussion de la deuxième partie de la constitution sur l'es droits et obligations fondamentaux des Allemands.

L'article 107 stipule que ces droits et obligations fondamentaux constituent une ligne de conduite; il limite les droits de l'administration pour légiférer et laisse aux soins de l'empire et des Etats narticuliers le soin de traiter certaines questions juridiques.

Le député Koch, de Cassel, trouve que le temps où il' était nécessaire de créer des droits fondamentaiiY pçf naccp

« Dans un Etat démocratique, dit-il, on a toujours l'occasion, par une décision de la majorité, d'élever à la force de loi ce qui n'est prévu # ici que superficiellement.

« Il faut,* maintenant, s'en tenir aux droits fondamentaux contenus dans le projet, mais se limiter à ceux-là, sans en ajouter d'autres. »

Le commissaire de l'empire, Freuss, prie la Chambre d'ajourner ka discussion en troisième lecture de la partie constructive du projet.

La 'Chambre décide qu'une prochaine séance aura l'ieu samedi, à 9 h. 30, pour discuter en première et deuxième lectures la loi sur la durée du service militaire.

SEPT SOLDATS FRANÇAIS BLESSÉS

Paris, 13 juillet. — L'Echo de Paris apprend. de source allemande, que sept soldats français ont été blessés à la suite d'une rixe qui a éclaté à Berlin entre eux et des habitants.

REMANIEMENT MINISTERIEL

Bâle, 13 juillet. — On mande de Weimar : Malgré les démarches faites auprès de lui, M. Wissel a décidé définitivement de se retirer. M. Bauer a prié la fraction à laquelle appartenait M. Wissel' de désigner son remplaçant. La nomination de M. Schmid paraît assez probable..

NOS DRAPEAUX BRULES

Paris, 13 juillet. — On mande de Berlin au Matin :

Le lieutenant von Simons, auteur de la destruction des drapeaux français à l'arsenal de Berlin, a été arrêté.

Il a fait des aveux complets.

MAXIMILIEN HARDEN AMBASSADEUR

Londres, 13 juillet. — Le Daily Mail reçoit de Copenhague une information selon laquelle on confirmerait que Maximilien Hard'en aurait été pressenti pour le poste d'ambassadeur à Washington.

LES IMPORTATIONS

Bâle, 13 juillet. — La Gazette de Zurich apprend de Berlin qu'au cours d'un discours, Bauer a déclaré que l'importation sera libre en principe mais que celle de tous les objets de luxe sera interdite.

BERLIN CREE UN OFFICE SPECIAL

Amsterdam, 13 juillet. -. On mande de

Berlin :

En vue de l'expédition uniforme des affaires nécessitées par l'exécution du traité de paix, une section spéciale a été créée à l'Office des Affaires Etrangères sous la direction du conseiller secret Simon.

DEUX MINISTRES DEMISSIONNENT

Bâle, 13 juillet. — On mande de Berlin :

- Le ministre de l'Economie, M. Wissel; le sous-secrétaire au "Ministère de l'Economie, M. Hoellendorff ont présenté hier leur démission. - t

LA CREATION D'UNE PROVINCE PARTICULIERE EN HAUTE-SILESIE

Bâle, 13 juillet. — Le Gouvernement prussien a l'intention de prendre en considération la constitution d'une province particulière, en Haute-Silésie, qui, selon - la consultation populaire, aurait montré lé désir de la population de rester unie à la Prusse.

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L'ANARCHIE RUSSE

L'UNITE D'ACTION SUR LE COLFE DE r FINLANDE

Londres, 13 juillet. — Le correspondant du Daily Express à Helsingfors télégraphie :

Il faut s'attendre à des événements importants en Russie très prochainement. On observe le plus grand secret sur les plans de campagne contre les bolchevistes, mais il est possible d'affirmer, à la suite d'une conférence importante qui a eu lieu à Helsingfors, entre les représentants politiques et militaires de la Grande-Bretagne, de la Russie et de la

Finlande, que des décisions ont été prises qui mettront fin à Hncertitude actuelle. L'évacuation de Riga par la landwer allemande améliore la situation générale et permet une grande liberté d'action sur les autres points. L'armée du général Rodzienko, 1 en Ingcrmanie, et l'armée de la Russie du

Nord, reçoivent actuellement des renforts en hommes, en artillerie et en matériel. L'armée finoise, concentrée le long de la frontière du golfe de Finlande, à côté du lac Ladoga, est prête à intervenir. Le ministère de la guerre i a passé des cpmmandes importantes et il a annoncé de nombreux changements dans le haut commandement de l'armée.

Il serait prématdré d'affirmer qu'un plan d'action défini a été ratifié, mais l'opinion générale, dans les cercles bien informés, est que l'intervention est proche. .———————————— ————————————*

AUX ETATS-UNIS

LE COMMERCE CERMANO-AMERICAIN

Londres, 13 juillet. - On mande de NewYork, au Daily Mail :

Un message de Washington dit que la reprise complète du commerce avec l'Allemagne ne saurait être réalisée avant le milieu de l'hiver. C'est ce qu'on a annoncé au Schipping Board. , Le Département du Trésor s'occupe, en effet, d'établir un système de paiement et de crédits, et il est nécessaire de nommer des agents chargés de veiller aux intérêts des Américains en Allemagne.

Les fonctionnaires du Schipping Board désigneront le tonnage pour l'Allemagne et il se peut qu'on annonce bientôt ouvertement l'établissement d'une ligne maritime entre Hambourg et l'Amérique.

-*a*.

En Hongrie

LES ALLIES VONT PRENDRE ENERGIQUEMENT POSITION

Vienne, 13 juillet. — Le Neue Wiener Tagblatt apprend d'une source autorisée que les représentants de l'Entente à Vienne ont décidé de prendre énergiquement position, contre les menées de la république hongroise des conseils. Un courrier spécial a été envoyé à Paris, dans la semaine, pour chercher les pouvoirs nécessaires auprès des puissances alliées et associées.

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En Pologne

Varsovie, 13 juillet. — La Diète de Pologne a voté la suppression des titres de noblesse et des décorations à l'exception des titres universitaires et des ordres militaires. Il est interdit de porter des titres et décorations étrangères, sans autorisation spéciale.

Au Congrès National Socialiste

LA QUESTION DU TRAITE DE PAIX Paris, 13 juillet. — La Commission administrative permanente du parti socialiste avait convoqué dans la matinée le Conseil national extraordinaire afin d'examiner le traité de paix et dicter aux élus l'attitude qu'ils devront observer au Parlement lors de la discussion du traité. M. Marcel Cachin, député de la Seine, présidait, entouré de MM. Albert Thomas, Renaudel, Mayeras" Longuet, Delory, députés ; Grumbach, de Colmar; Jean Martin, de Mulhouse, délégués de l'Alsace et Lorraine.

Sur la demande de M. Dumoulin, délégué des Ardennes, le Conseil à décidé de discuter cet après-midi la question des sanctions a prononcer contre les élus du parti qui. ont voté les cierniers crédits militaires demandés av. Parlement.

A la séance de l'après-midi, M. Mistral, député de l'Isère, préside. M. Landier, du Cher, insiste fortement pour que le groupe parlementaire socialiste formule toutes ses réserves au sujet du traité, dans un document qui serait lu à la tribune et en quittant ensuite la salle des séances. M. Grumbach, de l'Alsace-Lorraine. apporte une résolution tendant au vote contre la ratification du traité.

M. Bedouce, député du Lot-et-Garonne, propose l'abstention motivée, réservant la possibilité de reviser le traité. M. Sembat s'élève avec force contre la théorie que l'Allemagne payera tout, que personne ne veut plus prendre à son compte* maintenant. Pour lui, l'Europe nouvelle qui sort du traité de paix est encore 1 Europe de la guerre et il se dit partisan, lui aussi, de l'abstention motivée. Après M. Sembat, M. Renaudel, député du Vat, ancien directeur de l'Humanité, se déclare également partisan de l'abstention motivee. Il croit au succès de la Société des Nations. M. Paul Faure déclare au contraire, que les élus du parti ne peuvent rautier de leurs votes l'œuvre de violence qu'est le traité de paix, il est vite interrompu véhémentement par M. Delory, député du Nord et ancien maire de Lille, qui rappelle ses souffrances et celles de ses concitoyens pendant les années de l'occupation allemande. Jamais, dit M. Delory, les populations du Nord n auraient accepté un traite de paix qui les aurait annexées à l'Allemagne.

M. Delcourt confirme la déclaration de M. Delory et se félicite de la victore qui soustrâit le Nord au joug allemand.

On propose alors de nommer une commission de résolution qui rédigera le texte dictant leur attitude aux députés du parti. Un violent tumulte s'élève, de nombreux orateurs, dont M. Longuet, député de la Seine, refusent la nomination de cette commission qui. selon eux, ne fera que confirmer les precedentes et aboutira à un texte ou toutes les opinions seront représentées, sans qu'aucune soit satisfaite. Ils n'admettent la nomination de cette commission que si le Conseil lui donne comme directives le refus. de la ratification du traité. Le tumulte continue. M. Marquet, de la Gironde, dit que si > l'on ne se met pas d'accord on ira à la rupture de l'unité.

Finalement, le Conseil a décidé qu'il n'v a pas lieu de nommer une commission de résolution et la suite est renvoyée à demain.

EN ITALIE

M. NITTI CHALEUREUSEMENT,

ACCUEILLI PAR LE SENAT -.

Rome, 13 juillet. — M. Nitti, après avoir parlé à la Chambre des. mesures prises en faveur des combattants, a conclu en disant que l'Italie est l'unique grand pays qui se soit rénové sans posséder les matières premières indispensables.

« L'Italie, a-t-il dit, sort de la guerre con- * tre l'un des plus anciens et des plus puissants Empires.

« Elle doit avoir la certitude de sortir victorieuse de toutes les difficultés- actuelles. »

LES TROUBLES A ROME

Rome, 13 juillet. — Le Popofo Romano, seul journal paru ce matin à cause de la grève des typographes, dont le cahier des revendications nouvelles n'a pas été accepté par les éditeurs., a fourni des renseignements sur les incidents qui se sont produits, dans la soirée d'hier, dans le quartier Testaccio. par les ouvriers sortant de leur travail.

Ils ont commencé par un assaut méthodique des magasins. -

La force publique a essayé de mettre un terme à ces incidents, mais vainement, car elle a été assaillie à coups de pierres et- elle a dû faire usage des armes.

Trente personnes ont été blessées.

LA CENSURE EST MAINTENUE

A L'EXTERIEUR

Rome, 13 juillet. — Contrairement à certaines informations parues à l'étranger, la censure pour les journaux est abolie seulement à l'intérieur de l'Italie. Elle continue à fonctionner à l'égard des télégrammes de presse pour l'étranger. .*-a*-

En Turquie

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LES JUCEMENTS

DE LA COUR MARTIALE

Constantinople, 13 juillet. — Les sentences prononcées hier par la Cour Martiale contre les membres du dernier gouvernement unioniste seront soumises à la sanction du Sultan, qci, très probablement, les ratifiera.

Le procès des fonctionnaires accusés des massacres d'Arméniens à Trébizonde a repris hier.

APRES LES MASSACRES D'AIDIN

Paris, 13 juillet. - On mande de Smyrne au Matin :

Sur le désir exprimé par le commandant italien et le commodore anglais, la colonne grecque qui avait établi une tête de pont sur la rivière Méandra, près d'Aidin s'est repliée au Nord de la rivière.

Le Matin signale une nouvelle concentration de troupes turques.

La voie ferrée reste sous le contrôle des troupes françaises du génie et cette voie n'a été menacée, à aucun moment.

DANS L ARMEE

LECION D'HONNEUR

Sont nommés chevaliers : MM. Gauthier. lieutenant de territoriale au 6e chasseur? d'Afrique ; Martiflaggi, lieutenant de territoriale au service des renseignements du Maroc ; de Poulpiquet du Halgouët, capitaine de territoriale au 5e chasseurs d'Afrique ; Lambertin, lieutenant territorial au 5e chasseurs d'Afrique ; Néret, lieutenant territorial au 1er spahis ; Emanueli, vétéri-. naire major de 2e classe de la réserve, de l'état-major de la place d'Alger ; Aouize rate, vétérinaire major de 29 classe de la réserve au 3e spahis ; Viglié, capitaine territorial du parc d'artillerie de Casablanca Brenet, lieutenant de réserve du Se groupe à pied d'Afrique ; Champeval, adjudant maître armurier territorial du parc d'artlllerie d'Oudjda ; Thomas, attaché de 2* classe à l'intendance de i'Afriqae du Nord ; Meunier, sous-intendant de 2e clause de réserve de l'Afrique du Nord ; Bageron. attaché de lre classe de la réserve : Delpech; officier d'administration de 2e classe de la réserve ; Saussis, officier d'administration de lr9 classe ; Delacour, officier d'adminis. tration de lra classe ; Bernard-Lapommeray, médecin major de 2e classe.


RECTIFICATIONS

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Notre excellent confrère La Dépêche Algérienne a publié hier un article-circulaire de M. Mamelet, secrétaire général de Y Alliance Républicaine Démocratique..

Cet article, émanant du groupement le plus fossile qui soit dans le Muséum des politiciens, est surtout dirigé contre le jeune parti de la Démocratie Nouvelle.

Nous dirons prochainement pourquoi l'Alliance Démocratique — même avec l'appui de ses solennels parrains — est aussi, incapable que les autres partis anciens de faire, aboutir dans l'avenir les ré formes économiques et politiques qu'elle n'a pas su réaliser dans le passé.

Pour aujourd'hui, contentons-nous de cê der la parole à Lysis qui rectifie certaines erreurs commises par M. Mamelet dans son article:

M. Mamelet, secrétaire général de l'Alliance Républicaine Démocratique, veut bien nous informer, dans le Bulletin officiel de son organisation, qu'il n'est pas un partisan de la Démocratie Nouvelle parce qu'il n'approuve ni ses conceptions ni ses méthodes. Nous devons avcrer que cette révélation ne nous cause pas de surprise particulière et ne fait naître en nous aucun sentiment d'amertume, d'autant que les critiques de M. Mamelet sent soirtoi sement exprimées.

Nous prions seulement notre confrère de ne pas publier des renseignements inexacts sur notre personne : il nous présente comme un ancien secrétaire de Jules Guesde, 4 qui nous n'avons pas-adressé la parole de notre vie : il insinue que nous avons, comme on dit vulgairement, retourné notre veste ; il dit même expressément que nous venons du cû'iectiv!srne Ce sont là des erreurs de fait que M. Mamelet ne doit pas propager, quelque utiles qu'elles soient à sa thèse.

Nous tenons à dire en passant, parce que nous avons l'intention de parler plu,;: longuement de la question le moment venu que nous ne sommes pas un écrivain à vues inconsistantes qui brure aujourd'hui ce qu'il a jadis adoré, comme en produit le régime politicien avec lequel nous n'avons aucun point de contact, pas même celui-là.

C'est en 1906 que nous avons débuté dans la grande presse. Or, depuis cette date, c'est-à-dire depuis treize ans, il n'y a pas une ligne écrite par nous qui ne reflète les mêmes idées directrices auxquelles nous avons été constamment fidèle. Ces idées sont celles de la Démocratie Nouvelle.

Nous aurons l'occasion d'expliquer dans quelles circonstances nous avons été le collaborateur de l'Humanité, sans - être membre du parti socialiste, comme écrivain indépendant. Jaurès nous a présenté dans ces termes aux lecteurs de son journal ; il savait que nous ne partagions pas ses points de vue, mais il reconnaissait que nous représentions des vérités qu'il ne pouvait pas exprimer lui-même.

Ecrivain indépendant, avant a guerre c'était tout ce qu'on pouvait être, quand on n'était ni du parti socialiste ni des autres partis politiciens, parce qu'on concevait comme possible quelque chose de plus

propre et de plus moderne que le régime des parlementaires de métier.

Ecrivain indépendant, très bien, mais où écrire? Lecteur, il moins d'être de la profession, il vous est bien difficile de vous représenter par quel calvaire doit passer celui qui veut publier certaines vérités dans les journaux français. Cela n'est peut-être pas arrivé souvent à M. Mamelet. Nous n'avons pas connaissance qu'il ait pris à partie, d'une, manière audacieuse et compromettante pour lui, la haute finance ou les hommes au pouvoir : aussi peut-il juger malaisément notre cas.

En dépit des allures démagogiques du journal officiel du parti socialiste, avec lesquelles nous n'avons jamais sympathisé, l'Humanité n'en était pas moins le seul organe de la presse quotidienne, à notre connaissance, où l'on pouvait critiquer librement les agissements des grands financiers français.

Faut-il vous rappeler, monsieur Mamelet, que nous y avons dénoncé dans une dizaine de « leaders », avec documents à l'appui, comment les dépôts des capitalistes français étaient placés dans les banques de Berlin qui s'en servaient pour appuyer la politique extérieure et développer l'industrie de leur pays contre nous? Aucun de vos partis ni de vos journaux — nous parlons de ceux que vous prétendez représenter des idées saines — ne nous a soutenu ou cité dans ces campagnes honnêtes que nous avons poursuivies dans un splendide isolement ; ils ne nous ont pas appuyé davantage quand nous avons dénoncé de grands emprunts étrangers que vos amis, les politiciens, s'apprêtaient à autoriser dans des conditions bien criminelles, puisqu'il s'agissait de prêter des centaines de millions à des Etats ennemis qui ont combattu contre nous. En cette occurence comme dans les autres, votre parti n'a pas dit un mot. Il n'a donc pas été mauvais pour la France que nous écrivions à IJHumanité, monsieur Mamelet.

Depuis, nous avons vu bien d'autres scandahes : ceux de Malvy, de- Caiuaux, de Longuet, etc. ; il y en a des centaines, parce que notre milieu politique est pourri, mais quel rôle a joué votre parti dans la dénonciation de ces crimes? Absolument aucun.

Nous en connaissons la raison : les dirigeants de votre association sont de vielx routiers parlementaires qui ne peuvent pas rompre les liens de camaraderie qu'ils ei tretiennent depuis de longues années avec ces hommes tarés. Au fond d'eux-mêmas, assurément, ils n'approuvent pas leur conduite, mais elle ne leur inspire pas non plus beaucoup d'indignation, parce qu'ils sont endurcis à la manière de l'homme qui ne s'émofionne pas devant un homme mort, parce qu'il voit tous les jours des çadavres: à la Morgue. -

Vous qui connaissez l'impuissance des politiciens professionnels les mieux intentionnés, et qui sentez notre pays gagner tous les jours en décomposition, faute d'une direction énergique, n'est-il pas triste que, voyant surgir la force nouvelle attendue depuis si longtemps et qui peut seule vous sauver, il vous vienne à l'esprit seulement de l'étouffer? '! LYSIS.

ECHOS

V AOANOES

Nous servons à nos lecteurs, pendant les vacances, des abonnements de villégiature AU prix de dix centimes le numéro, quelle que soit la durée de l'abonnement.

Nous nous mettons à la disposition de nos abonnés pour faire connaître gratuitement à leurs amis et connaissancse, par la voie de l' « Echo d'Alger », et sous la rubrique « villégiatures », l'adresse de leur séjour à la campagne.

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DANS LA LEGION D'HONNEUR

La liste des nouveaux chevaliers de la Légion d'honneur que nous avons publiée hiet contient les nominations de plusieurs offi ciers ou sous-officiers sympathiques entre tous et que leurs brillants états de service désignaient plus particulièrement à l'attention de leurs chefs.

A tous les nouveaux chevaliers qui nous excuseront de ne pouvoir le faire individuellement, nous adressons nos sincères félicitations. - Mais on nous permettra de nous réjouir particulièrement de la nomination de notre ! ancien confrère, Emile Renaudin, neveu de j notre directeur, qui fut longtemps directeur du Petit Oranais -et qui, pendant la guerre, fut sOjs-lieutenant au 2e bis de zouaves, eu France et en Orient.

Les nombreux amis que compte Renaudin, et surtout ceux qu'il a laissés dans la presse, se joindront à nous pour le féliciter.

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A l'ordre de l'A.L.G.P:

Le canonnier servant Paul Laforgue, du

120e régiment d'artillerie lourde :

« Jeune canonnier intelligent, plein d'allant et courageux ; dans la nuit du 14 au 15 juin 1918, comme premier çontact avec l'ennemi, a rempli les fonctions de coureur entre rE.M. du groupe à la batterie en forêt de Villers-Cotterêts, allant et venant avec un sang-froid superbe sous un très violent bombardement à obus explosifs et toxiques. »

Le canonnier Paul Laforgue est le fils de M. Laforgue Jean, préposé des douanes à Alger.

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A. de la Salle, 3, r. Zola. T. 25-28. Réglaseur.

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LA DEMOCRATIE NOUVELLE

Les membres adhérents du parti de la Démocratie Nouvelle sont invités à se réunir jeudi soir, à 6 heures très précises, dans les salons de la Brasserie de l'Etoile (1er éta ge). Présence indispensable.

La lettre de convocation devra être présentée à lOentrée.

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C'est jeudi qu'aura lieu la première de la

Revue d'Henri Fiori :

La Dame de chez Maklouf

TRENTE TABLEAUX d'actualité débordant de saine et robuste gaîté, de franche et bonne humeur. Cette revue est pimpante, du plus haut comique, alerte, fraîche, et c'est en chantant à tue-tête que LA DAME DE CHEZ MAKLOUF s'offre à nous.

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DEPART DE < LA MARSA »

Par suite de circonstances imprévues, la Compagnie de Navigation Mixte a l'honneuJ de prévenir MM. les Passagers que le départ de son paquebot « La Marsa » sur Port-Ven- dres ne pourra être effectué que mercredi 16 juillet, à midi, au lieu de mardi 15.

Les bagages seront enregistrés mardi de 18 heures a 11 heures et de 2 heures à 5 heures, ainsi que le matin du départ.

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LES PRIMES DE DEMOBILISATION

En raison des fêtes, et de la revue du 14 Juillet, le bureau militaire de paiement des primes de démobilisation du Quartiei Pélissier ne sera pas ouvert ce jour-là.

UNE PROTESTATION du général Nivelle

Nos lecteurs sont -au courant des incidents soulevés par le manque de fermes dans l'invitation faite au maréchal Joffre de participer au défilé de la Victoire.

Cet incident est aplani. Le premier généralissime de la guerre sera acclamé par" les Parisiens en même temps que deux de ses successeurs : les maréchaux Foch et Pétain. -

Un seul ne prendra pas sa part des ovations populaires : c'est le général Nivelle. Généralissime des troupes françaises en 1916-1917, il a été omis dans les convocations à la grande cérémonie militaire du 14 Juillet.

Ceux qui connaissent le général commandant en chef les troupes de l'Afrique du Nord se seraient étonnés s'il avait laissé sans protestation cette étonnante omission.

Nous avons tenu à renseigner nos lecteurs et nous sommes en'mesure d'annoncer que le général Nivelle a protesté énergiquement auprès du Ministre de la Guerre contre l'attitude du Gouvernement à son égard.

La Journée des Mutilés

C'est donc aujourd'hui qu'a lieu dans toute l'Algérie la Journée de la Victoire au bénéfice des Mutilés et Réformés de l'Afrique du Nord.

Il serait superflu d'insister outre mesure sur l'opportunité de cette grande manifestation de - solidarité patriotique que la population algérienne est d'ailleurs unanime à approuver ainsi qu'il en ressort des nombreux témoignages d'encouragements et de félicitations reçus par le Comité.

Hier encore, M. Robert David, directeur du. cabinet civil du Gouverneur général de l'Algérie, écrivait au président du Comité :

« Mon cher Président,

« J'ai à cœur de m'associer à la manifestation généreuse que vous organisez, à l'hommage mérité qui va être rendu aux soldats héroïques, mutilés de la grande guerre, mais qui auront la joie de fêter demain la Victoire que la France leur doit.

« Vous voudrez bien trouvez ici la somme de cent francs avec tous mes vœux pour la réussite d'une journée où nos populations algériennes, charitables et patriotes, tiendront à soulager des infortunes si dignes d'admiration.

« Votre bien affectueusement dévoué,

« Signé : Robert DAVID. »

En ce jour de consécration de la Paix victorieuse où la France frémira sur son char de triomphe, chacun fera son devoir. Aussi tous, grands et petits, riches et pauvres, confondus dans une réconfortante communion, apporteront-ils leur obole aux glorieux et sympathiques mutilés et réformés de la grande guerre qui sont l'image sacrée de la France.

Dons

A la suite des dons précédemment publiés il convient d'ajouter la somme de cent francs adressée par M. Robert David et une somme

de 254 fr. 10 représentant la vente des insignes effectuée dans les églises d'Alger, à l'Office du dimanche matin, par un groupe de dévouées demoiselles, sous la direction de Mme Esbert.

Avis aux collaborateurs et collaboratrices de la Journée

Le Comité croit utile de rappeler que les quêteuses et quêteurs doivent se trouver à la permanence qui leur a été désignée, à 7 heures précises du matin.

La même exactitude est demandée aux mutilés et réformés qui assureront le contrôle des permanences.

Les quêteurs ou quêteuses sans affectation pourront se présenter à la Préfecture où siégera le Comité central.

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TRIBUNAUX

Cour d'Appel d'user

COMPOSITION DES CHAMBRES

POUR L'ANNEE JUDICIAIRE 1913-1929

Première Chambre. — M. Madaune, premier président, M. Debrach, président. — Conseillers : MM. Garet, Ladureau, Sabardin, Goux, Le Clerc.

M. Robe, procureur général.

M. X., avocat général.

M. Costedoat, greffier en chef.

M. Chantreaux, greffier.

Deuxième Chambre. — M. Lacaze, président.

Conseillers : MM. Junilhon, Thiodet, Perrin, Chambre, Roudolphi, Olivaint.

M. X t avocat général.

M. -Mathieu, greffier.

Troisième Chambre. — M. Bonelli, président.

Conseillers : MM. Granval, Etienne,. Angeli. Le Chaux, de Lalagade, Pouyanne.

M. X., avocat général.

M. Mac-Carthy, greffier.

Quatrième Chambre (Appels correctionnels)

- M. Fulconis, président.

Conseillers : MM. Constant, Clairac, Lespès, de Barrastin, Marneur, Truc.

M. X., avocat général.

M. Kuster, greffier.

Chambre des mises en accusation. — Président, M. Debrach.

Conseillers : MM. Marneur, Truc.

M. X., avocat général.

M. Alfred Rousseau, greffier.

Tribunal Correciisaml d'Alger

Présidence; de M. Nivert, vice-président SPECULATION ILLICITE. SALADE

Nous avons relaté en leur temps les opérations faites par les commissaires de police d'Aller dans les différents marchés de la ville pour rechercher ceux des vendeurs de légumes exagérant par trop leurs prix. Trois jardiniers, contre lesquels des procèsverbaux furent dressés, étaient déférés samedi à l'audience correctionnelle pour spéculation illicite, en l'espèçe vente de deux douzaines de salades romaines à 10 francs.

Le sieur Pons Jean; jardinier à DélyIbrahim, inculpé, déclare qu'il a vendu la corbeille de salades 10 francs et que cette corbeille contenait 30 pieds.

Le tribunal a prononcé, contre Pons Jean la peine de 100 francs d'amende.

Même cas pour Torrès Jean, de Fort-del'Eau : vente de deux douzaines de salades à 10 francs. M, Torrès déclare qu'il a vendu au" poids et que de cette façon l'acheteur avait 42 pieds environ.

Coût : 100 francs d'amende.

Cas un peu différent en ce qui concerne M. Trani, pour vente de 12 salades à 3 fr. 25. Acquitté.

Cour d'Appel d'Alger

(4e Chambre)

Présidence de M. Bonelli, président

de Chambre

TROMPERIE SUR LA QUALITÉ DE LA MARCHANDISE : PETROLE TRÈS SPECIAL

La 4e Chambre de la Cour d'Appel d'Alger a eu à juger samedi un cas extrêmement curieux en matière de tromperie sur la qualité de la marchandise, dans lequel on ne sait ce qu'il faut admirer le plus : la hardiesse et le sans-gêne des vendeurs ou la naïveté des acheteurs. -.

Ces derniers, des indigènes de la région de Sétif, désiraient, en janvier dernier, faire l'acquisition de pétrole, et on leur désigna, comme pouvant leur donner satisfaction, un matelassier de Sétif, le sieur Nabet Fredj, qui, effectivement, leur livra pour 110 francs deux bidons de pétrole. Les récipients étaient convenablement soudés, mais, chose étrange, ils ne dégageaient aucune odeur, absolument rien de cette odeur particulière à l'huile minérale. Chez eux, les dits indigènes gar nissaient leurs lampes et constataient avec stupéfaction que le pétrole était inopérant.

Ils en recherchaient les causes et découvraient que le pétrole acheté à un taux pourtant raisonnable : 55 francs le bidon, n'était que de l'eau, ne brûlant pas, éteignant plutôt.

Plainte était portée par les acheteurs et une instruction ayant été ouverte, le sieur Nabet Fredj était amené à déclarer que les dits récipients avaient été préparés par Zaoui David, bijoutier à Sétif ; lui n'avait été que l'intermédiaire de bonne foi.

Le Tribunal correctionnel condamnait Na bet et Zaoui chacun à trois mois de prison. Seul Nabet interjetait appel.

La Cour a confirmé, à l'égard de ce dernier, la peine prononcée en premier ressort.

Société de Tir d'Alger

Pendant l'été et jusqu'à la rentrée des vacances, les tirs pour les jeunes gens n'auront lieu que le dimanche matin, de 7 h. 30 à 11 h. 30. L'entrée du stand, le dimanche .soir et les autres jours de la semaine, est exclusivement réservée aux sociétaires.

Grand concours. — Les lauréats sont priés de retirer leurs prix en espèces le plus tôt possible, au siège social, 28, rue de la Liberté (bureaux ouverts les mardi et vendredi, de 17 h. 30 à 19 heures).

POUR LES AGRICULTEURS

M. le Ministre de la Guerre vient d'autoriser M. le Gouverneur général à proposer aux agriculteurs d'Algérie la cession de 19 tracteurs Baby-Holt de 45 chevaux, au prix unitaire de 30.276 francs, le paiement devant être effectué au Trésor préalablement à la cession.

Les agriculteurs algériens désireux de faire l'acquisition de ces appareils devront adresser leur demande à l'Association coopérative agricole de l'Algérie, 9, boulevard Carnot, à Alger, qui effectuera toutes les opérations nécessaires pour le compte des intéressés.

Les appareils sont actuellement entreposés au parc du train des équipages, à Alger. L'autorisation de les visiter doit être demandée au chef du service automobile de l'Afrique du Nord, état-major de l'armée de l'Afrique du Nord, à Alger.

*0 @-

Confédération des Agriculteurs du département d'Alger

REUNION DU CONSEIL DIRECTEUR

Le Bureau et le Conseil Directeur se réuniront le mardi 15 juillet,- à 2 h. 30 de l'après-midi, au siège de la Confédération, 4, rue Maréchal-Bosquet. Téléphone 32-11.

Syndicat Commercial Algérien

Entrepreneurs de camionnage

Les membres du XXIIe Groupe tEntrepreneurs de camionnage) se réuniront demain, l, mardi 15 juillet 1919, à 9 heures très précises du matin, dans la salle des délibérations de la Chambre syndical Palais Consulaire.

La Fête Nationale et de la Victoire

0 A ALGER J

MMMN\N\I\NV\I\MI\I\N\I\N\I\N\N\MM. ;

14 JUILLET

La Fête Nationale prend cette année, en France tout au moins, un caractère exceptionnellement grandiose.

Nous regrettons qu'il ne puisse en être de même en Algérie où nous avons à célébrer, pour notre bonne part, en même temps que la Victoire, la mort de ceux qui nous l'ont chèrement acquise.

- Un défilé restreint des troupes de la garnison, quelques lampions et des flon-flons d'orchestre feront de cette manifestation nationale, à Alger comme dans toutes les villes de province, une fête banale.

C'est à Paris que se déroulera le défilé inoubliable des soldats de la grands guerre qui ont bien mérité la gloire de passer avec fierté sous l'Arc de Triomphe. Paris qui souffrit avec héroïsme de la barbarie boche ; Paris, cœur de la France, qui, deux fois, fut menacé par la convoitise ennemie ; Paris pour qui toute la Nation trembla souvent, avait droit à cet honneur, et nul cadre d'ailleurs ne pouvait mieux convenir à la glorification des vainqueurs.

Des millions de poitrines, quand passera Foch sur les Champs-Elysées, quand pa raîtront les drapeaux de nos régiments d'élite, acclameront la France. 1 Joignons notre voix à celles des heureux: qui, au passage des héros, peuvent crier, leur joie de la paix enfin conquise.

C'est la fête de la Victoire qui efface les angoisses de cinq années.

Vive la France!

Oui, vive la France ! Mais dans la griserie du succès qui ne diminue pas la tristesse des deuils, n'oublions pas que pour que la France vive, pour que le sacrifice de nos morts, ne soit pas inutile, il faut travailler et travailler avec plus d'énergie que jamais.

N'y a-t-il pas d'occasion meilleure que celle de la plus grande fête nationale pour demander à tous les Français de ne pas se laisser entraîner dans des luttes déprimantes de personnalités, de partis, de classes, et de se concentrer uniquement au travail, à la rénovation de toutes les forces productrices de la France,

N'est-ce pas le jour de leur rappeler qu'un million et demi de Français sont morts pour que la Patrie reste grande et forte et que ce serait un outrage à leur mémoire que de pas continuer leur œuvre ? N'est-ce pas le moment enfin de rappeler l'effort énorme donné par nos alliés, moins éprouvés que nous et qui nous menacent économiquement plus que la puis sance militaire allemande ne nous a jamais menacés?

Nous avons triomphé de cet accident qu'était la guerre. Réjouissons-nous, mais ne nous laissons pas mourir maintenant d'épuisement.

Et que ce ne soit pas un cri vain que celui que pousseront aujourd 'hui des millions de Français :

« Vive la France ! »

J L'ECHO D'ALGER. .-. ca f' 'w'

Le e TE DEUM

à la Cathédrale d'Alger

Préface somptueuse à l'apothéose émouvante de nos soldats vainqueurs. C'est, comme aux temps de Luxembourg et de Condé, après Rocroi, après Lens, après Nerwinden, la cérémonie du « Te Deum » par quoi commencent à Alger les Fêtes de la Victoire.

Dès neuf heures, la population afflue aux abords de la cathédrale ; le sanctuaire est envahi. Le vaisseau central réservé aux hommes s'emplit d'une foule compacte, tellement mêlée qu'il est impossible d'y distinguer les classes sociales. L'union sacrée persiste ici, victorieuse des égoïsmes, dédaigneuse des polémiques tapageuses et vaines, fière de proclamer sa foi.

Les soldats sont venus en nombre. Ils prennent place dans le chœur qui leur est réservé, à côté des mutilés, leurs frères héroïques. Comme Jeanne au sacre de Reims. après avoir été à la peine, c'est eux qui sont à l'honneur, au premier rang.

Les mères, les épouses, les sœurs — qui dira- ce qu'il y a parmi elles de veuves et d'orphelins ? — se pressent dans les bascôtés.

Jusqu'à la fin de la cérémonie, l'afflux continuera, sans désordre toutefois, tant l'empressement est tempéré par le respect. ,. La décoration de la basilique est sobre. Des faisceaux de drapeaux tricolores sur écu de même, aux majuscules d'or R. F. C'est la simplicité démocratique d'une église de sous-préfecture. Les hautes colonnes blanches, la frise vaste où se sont drapées si souvent des tentures de fête et de deuil, relèvent, par leur noblesse, la simplicité de l'ornementation.

L'autel s'est vêtu plus richement des ors des fêtes majeures. Ils ressortent avec un goût ferme sur l'immense draperie de Dourpre qui fait un fond de décor à la clarté du chœur et au sommet de laquelle une croix d'étoffe blanche silhouettée d'ampoules électriques qui s'allumeront tout à l'heure, détache sa devise chrétienne : « Pro Deo et Patria ! » Pas de fleurs. Mais autour des marches de l'autel, formant comme une garde d'honneur avec les bannières i des confréries, les deux drapeaux des mu-I tilés d'Alger. i L'affluence est telle, et, malgré les me- sures prises, la circulation devient si diffi- cile, du porche a*u chœur, où sont les pla- ces réservées aux autorités civiles et mili- taires, qu'on découvre avec peine les per- sonnalités les plus 'en vue.

Remarqué toutefois, à leur passage dans l'étroit couloir central : M. Bordes, secrétaire général au Gouvernement Général ; Canolle, représentant M. Jonnart ; M. Mairin, représentant M. le préfet Lefébure ; M. le maire de Galland ; M. Celly, adjoint; M. Robbe. procureur général ; M. le général Bajolle, commandant la division ; M. le général Gladel ; M. l'intendant général Peltier ; M. le contre-amiral Eng ; M. le docteur Soulié ; M. PeIlcport, vice-président de la Société de Géographie; M. Basil Cave, consul d'Angleterre ; MM. les consuls de Portugal, de Danemark, d'Italie, de Suède et de Norvège ; M. Manoel. représentant le consul d'Espagne ; M. Billiard, M. Tarting, les fonctionnaires des Contributions, des magistrats, les membres des Facultés, Mme Voinot et M. Darbéda, délégués de la Croix-Rouge, etc., etc.

Un peu avant dix heures, les tambours et clairons sonnent aux champs. Le général Nivelle fait son entrée ; il gagne le chœur et la place qui lui est réservée au milieu des soldats et des mutilés. Le défenseur de Verdun est bien à sa place.

Presque aussitôt la cérémonie commence. Mgr Piquemal, qui préside, fait son entrée au milieu du clergé de la cathédrale, dans les sonorités de la < Marseillaise B.

Quand elle a pris fin, un hymne s'élève, chantant la Patrie victorieuse. C'est la cantate : « France f », de Marcel Laurent.

Aux dernières mesures, un bruit prolongé de chaises remuées. On fait face à la chaire ppur écouter Mgr Bollon.

Orateur émouvant, il trace, avec une éloquence qui, dans bien des yeux d'hommes, fit briller des larmes, le panégyrique de notre victoire.

Il dit les misères, les affres, les douleurs, l'héroïsme de nos soldats. Il montra ce que la France doit-de reconnaissance aux morts, aux mutilés, à tous ceux qui ont bataillé. Il rapporta l'hommage du triomphe à Dieu qui rendit efficaces ces efforts. N'est-ce pas la profession de foi du maréchal Foch luimême ?

Des applaudissements enthousiastes accueillirent sa péroraison.

Alors s'éleva le chant sacré de la Victoire. Nos esprits en avaient désappris la symbolique beauté. Ce qui n'était qu'une réminiscence et une prose sacrée est enfin redevenu un hymne d'action de grâces.

La messe d'actions de grâces commence enfin, tandis que la chorale, groupée autour de l'orgue, -entonne à pleines voix le « Dieu le veut » de Gounod.

Une sonnerie de clairons. C'est l'Elévation. La clique sonne et bat aux champs. Les fronts et les bannières s'inclinent.

Un nouveau choral éclate. Les voix chantent avec Haydn :

« Tout l'Univers est plein de sa magnificence. »

L'office est terminé. Tandis que le célébrant se retire, la musique du 1er zouaves exécute l'a « Marche de Sambre-et-Meuse >. La cérémonie s'achève par l'absoute donnée par Mgr Piquemal. Ce sont les voix de la maîtrise qui la chantent. Une mélancolie sort de ces voix fraîches qui répandent sur la tombe des pères et des aînés les baumes de la liturgie chrétienne.

Nous n'aurons garde, en félicitant les organisateurs de cette belle cérémonie, d'oublier la Maîtrise de la cathédrale et la « Cœcilia », groupées et dirigées avec tant d'autorité par M. Assante, la musique du 1er zoua ves, les musiciens volontaires de l'Orchestre Municipal, lé maître de chapelle, M. l'abbé Salmon, et le talentueux organiste de la cathédrale, M. Dutard, qui ont, par leur concours, assuré la réussite de cette solennité.

Pierre BADIE.

Souvenir aux Morts

Au Cimetière de Saint-Eugène

Hier, dans une pensée touchante, Alger honorait ses héros morts pour la Patrie. L'Amicale des Mutilés, se conformant à la demande de M. Clemenceau, avait organisé une imposante manifestation au cimetière de Saint-Eugène.

Longtemps avant l'heure fixée pour la cérémonie. une foule nombreuse se pressait dans la vaste nécropole.

A 4 heuns, Monseigneur Piquemal, entouré du clergé d'Alger et suivi des ministres des divers cultes, faisait son entrée dans la nécropole. Les autorités civiles et militaires, l'Amicafe des Mutilés, la musique du 1er zouaves, celle des boys-scouts, prenaient place à leur tour dans le carré militaire.

Dans l'assistance, nous avons remarqué : M. Bordes, secrétaire général du gouvernement, représentant M. Jonnart ; M. le commandant Ferrât, officier d'ordonnance de M. le Gouverneur général ; M. le capitaine de frégate Biseuil, représentant le contreamiral Eng ; M. Pommier, représentant M. Lefébure, préfet d'Al'ger; M. de Galland ; une délégation de l'Association des Réformés de guerre, avec son drapeau, et de nombreuses personnalités de .notre ville.

Après avoir donné l'absoute. Monseigneur Piquemal prit la parole et. dans une allocution vibrante de patriotisme, célébra la mémoire des morts pour la Patrie :

« Tous ces héros dit-il, qui, pour la France, ont donné leur vie, n'ont fotcfiatt* un sacrifice inutile. Ils sont morts pour fa terre, mais de là-haut ils continuent leur œuvre et veillent toujours sur les destinées de leur pays. »

A son tour, M. Begou-Bonnefon, au nom de la religion réformée vint saluer ceux qui, glorieusement, tombèrent dans la mêlée.

Le président de l'Amicale des Mutilés, M. Paul Privât, exposa ensuite l'e but que s'étaient proposés les organisateurs de cette émouvante cérémonie :

— En conseillant, dit-il,4a veillée des armes, le président du Conseil a voulu que tons les Français de toute race et de toute opinion, le même jour, au même moment, communient dans la même suggestion patriotique et fiaternelle : le culte du Souvenir.

Magnifier les héros de la Grande Guerre ! Exalter leur courage et leur abnégation ! tel est le but qui nous réunit dans cette enceinte sacrée.

Aucune date ne convenait mieux a cette cérémonie que la veille du Grand Jour National Français, qui commémore la conquête de nos premières libertés. Du plus petit hameau de notre belle Nation, jusqu'à la Capitale, de tous les cœurs, aujourd'hui s'exhale un hymne de gratitude et d'admiration envers ceux qui ont payé de leur existence le maintien du Droit et de l'Intégrité de la Patrie. Héros obscurs ou connus, votre sacrifice héroïque a sauvé la famille française!. A vos mères, à vos pères, à vos épouses, à vos enfants dont la douleur poignante est éternelle, FAmicale des Mutilés du département d'Alger, qui ne comprend dans son sein que des combattants qui savent ce qu'est une charge à la baïonnette, adresse l'hommage de son impérissable sympathie !.

Survivants de l'horrible tuerie, n'ayant lais sé dans le charnier de la bataille qu'une partie de leur corps, les Mutilés, débris lamentables mais glorieux, ont conservé et transmettront aux générations futures le culte du Souvenir de vos chers disparus !.

Ils feront mieux que d'entretenir sur l'autel de la Patrie ce feu sacré : ils veilleront à ce que le bénéfice des résultats obtenus par le sacrifice de la vie des meilleurs entre tous les Français ne reste pas illusoire. Ils s'opposeront de toute la force qu'il leur reste à la diffusion des théories bolchcvistes, d'origine boche, tendant à rendre vains, inutiles, sans beauté et sans gloire la mort de plus de quinze cent mille Français!.

Soldats de la Marne, de l'Yser ou de Verdun ! Soldats aux capotes bleu horizon ou kaki ! Soldats aux manches vierges de galons ou constellées d'étoiles, votre âme douloureuse et inquiète plane encore sur les champs de bataille, sur la France dévastée!. Notre chair saignante et meurtrie vous crie par toutes ses blessures : « Dormez en paix, Morts Immortels ! L'holocauste de votre jeunesse au cruel vieux Dieu allemand portera ses fruits, et nous ne vous laisserons pas arracher ce que vous avez conquis avec une abnégation sans exemple dans l'Histoire du monde !. Conçue dans votre sang, fécondée

par nos deuils et nos larmes, votre œuvre sera maintenue par nous, malgré les prota gonistes d'une émasculée internationale. Et vous mutilés qui m'entourez, n'oubliez pas que les fruits de la Victoire, notre prospérité à venir, dépendent de notre concorde et de la ténacité de notre volonté pour l'établir et la consolider. Que tous nos efforts tendent au même but ; que chacun, par son travail, par l'influence de l'exemple et de la parole, contribue à cette union sociale, fondement même de la Patrie, comme l'a si bien dit Clemenceau. A vous tous, enfin, patriotes qui m'écoutez, j'envoie ce cri de 1.?atriotes qui m'écoutez, j'envoie ce cri de ralliement et de fraternité :

« Vive la concorde nationale ! Vive la démocratie laborieuse t Vive la France unie, productive et forte ! Vive la France demeurée la France, grâce au courage et à l'esprit de sacrifice de ses admirables soldats ! »

M. Bordes, secrétaire général <du Gouveruement Général, vint, au nom du Gouvernement, apporter aux héros qui ne sont plus le témoignage de la reconnaissance de la France.

« Je tiens, dit-il, à affirmer qu'une union complète existe entre l'armée et le Gouvernement, et c'était pour nous un devoir de venir aujourd'hui ici apporter à nos grands

morts un témoignage de notre estime et de notre éternelle reconnaissance. C'est, en

effet, grâce à eux, et grâce aussi aux mutilés qui ont senti passer au-dessus d'eux le frisson de la mort, que nous. avons pu vaincre les hordes teutonnes ! # - Puis, voyant un grand blessé assi. s sur un tombeau, M. le Secrétaire général, saisi d'une émotion qui s'empara de tout l'audi. toire, fit un magnifique éloge des mutilés., M. de Galland, maire d'Alger, prit ensuite la parole.

« Vous me permettrez, dit-il. de vous dire ce que j'ai ressenti en écoutant les

vibrantes paroles des orateurs qui m'ont

précédé et de remercier tout d'abord M.

Privat et l'Amicale des Mutilés, qui eurent l'idée bien française de venir ici honorer nos morts. Je trouve ce geste particulièrement touchant, parce qu'il est juste que dans notre joie de la victoire si chèrement achetée, nous fassions la première place à ceux qui donnèrent leur vie pour nous assurer le triomphe final.

« J'en remercie ici, poursuivit-il, le président de l'Amicale des. Mutilés, car cette pensée généreuse viendra consoler un peu toutes les familles en deuil. »

Les discours étant terminés, le drapeau de l'Amicale des Mutilés vint s'incliner devant le monument des morts pour la Pa,. trie, tandis que les clairons des boys-scouls sonnaient aux champs. La musique du 1er zouaves, qui entre chaque discours s était fait entendre, joua la « Marseillaise » et le foule prit la route d'Alger, profondement impressionnée par cette belle cérémonie patriotique. -

La Veillée des Armes

La Retraite. — Les Iilum incitions

Préludant aux grandes fêtes de la. Victoire qui auront lieu officiellement aujourcl nu: lundi 14 Juillet, ce fut hier dimanche la veillée des armes, la journée funèbre des morts glorieux et des mutilés.

Des cérémonies religieuses ontéteceiebrées le matin et raprès-midi à la Catnedrale et au Cimetière..

, En cette circonstance, l'AmicaIç. des MutIles avait décoré de crêpes les balcons de son local, place du Gouvernement. Cette ornementation de deuil était impressionnante et fut fortement remarquée..

Le matin, à 11 heures, l'Association d,es Mutilés, ayant en tête son président Asciene, avait convié ses membres, ainsi que la musique des zouaves, à un apéritif à la Brasserie Laferrière. Un don gracieux de 1.00a francs avait été offert à l'Association des Mutilés et l'es membres nécessiteux de cette œuvre si intéressante ont bénéficié de secours.

Dans les communes environnant Alger ou avaient lieu des fêtes, des quêtes ont été faites au profit des mutilée èt personne ne se refusait à verser son obole. Aujourcl nui, lundi, la population d'Alger aura à coeur de se re ntrer généreuse à l'égard des braves Mutifes à qui nous devons tant de reconnaissance. Nous croyons savoir qu hier encore, le distingué secrétaire général du gouvernement général, M. Bordes, a promis à M. Haro pour l'oeuvre de rééducation niunicipale des Mutilés, une forte subvetIOn.,

La ville d'Alger a fait élever sur leinpia- cement où, ce matin, aura lieu la revu.lp. cernent où, ce matin, aura lieu la r * * place Laferrière, un immense Cénotap e à la mémoire de nos glorieux disparus; ¡l porte ces inscriptions : < Salut aux - mo s tombés pour la Patrie » et « Des monts, des plaines, des profondeurs des mers aa tent les voix des morts vers l'azur pu ciel ». Aux quatre coins de ce catafalqe, recouvert de crêpe, et sur lequel ont étéplacés une capote bleu horizon, oniee oe a fourragère aux couleurs de la LegIOIl neur, un casque, etc., quatre torenes allumées. „ Le soir, à 8 h. 30, a eu lieu la rtlëU:rl aux flambeaux, qui, sur tout son pary. » avait attiré une foule énorme. La ®u 1 des zouaves, des détachements de tr. de la garnison, des chasseurs d'Afrique. d d soahis, les pompiers, la PhIlharmonJQ1.!e ;:: Bab-el-Oued, les boy-scouts, le Club, etc., etc., composaient le cortège q'!ll. parti de Bab-el-Oued a P»rcouru &S rlll- cipales arteres de notre viHè, KO rmiiccu u des feux de bengale et des illuminations.

vant la Préfecture et devant l'Hôtel 19a Corps, la retraite s'est arrêtée et. ae brillants morceaux de musique, ainsi r que l'hymne national, ont été exécutés.

La dislocation a eu lieu au squaie de la République, au milieu de l'allégresse nationale.. - ----

Le service d'ordre, dirigé par M. valJle officier de paix, n'a pas eu à IntervcnIr.

Puis sur les boulevards, rue d *sl^ •^ de Constantine, la foule intense a a les illuminations de la Mairie, J.VC des Assemblées algériennes, du t" ~: banques, de la Grande Poste, des îJ, w3 de la Préfecture, des Galeries de r ; des casernes, etc., etc. —

Toute la ville est en liesse. Partout de la musique, de la gaîté..

Signalons les bals où il y avâlt rto,,,u,~ au boulevard Général-Farre et au - ; du Soldat, ce dernier brillamment 0 par l'intéressante Société le Muguet, V ,..é",'dée par la toute charmante Mlle J..,uc!cnne Croizet et M. Michèle. Danseurs et aJarseuses se livrèrent longuement a leur plaIsir iavori. ,

Et la fête en ville dura jusqu'à fort tard, sans qu'aucun incident soit à signaler.

JOURNÉE DU 14 JUILLET

Ce matin, à 8 heures, boulevard fer- rière, revue des troupes de la garnison remise des décorations ; défilé des troupes, des Sociétés civiles et des divers groupe-

ments constitués de la ville. Le soir, a 8 h. 30, au square de la République, concert populaire et gratuit. La c Marseillaise » sera chantée par la Lyre Algérienne Embrasement du square.

LES REGATES

Au programme des régates que nous avons publié, il faut ajouter deux courses réservées aux marins de l'Etat :

1° Youyous de chasseurs, 2 avirons, 1 rameur, 1 barreur ; «

2° Canots de dragueurs, 4 avirons, rameurs, 1 barreur.

N. B. — Messieurs les sociétaires du S.N.A. sont informés que des chaises sur chalands leur sont réservées pour eux et leurs familles..

Des cartes de famille leur seront d-jé,,lr.» vrées au local du S. N .A. (bureau du secrétariat), aujourd'hui jusqu'à midi.

Pour les sociétaires personnellement, leurs cartes de sociétaire suffira a l'entrée. Les dames sont priées de fermer leurs ombrelles pendant les jeux et régates.

LES MÉDAILLÉS MILITAIRES

Aujourd'hui 14 juillet, à 7 heures du matin, réunion de tous les médailles mIhtalres, appartenant ou non à la Société, au square Bab-Azoun (au bas du boulevard Laferrière, près de la grande Poste).

Le port de la médaille militaire est obligatoire.

AU BOULEVARD LAFERRIERE

B-oulevard Laferrière, près la statue Lamy. — Matinée à 3 heures : Jeu du baquet; jeu des ciseaux pour deoseUes; je de la poêle ; courses en sac ; jeu de la marmi. te.; — Mât de Cocagne.

Nombreux prix en espèces et objets. 'Vlc-

A 5 heures, enlèvement du ballon « La Victoire ». - Farandole.

SQUARE DE LA RÉPUBliQUE

Ce soir lundi 14 Juillet, à l'occasion de la Fête Nationale, concert patriotique offert à la population algéroise par l'orchestre des concerts d'été, avec le concours de M. Yvars et la Lyre. Algérienne, dans la « Marseillaise ».

Programme. — La Marseillaise (Rouget de l'Isle). - Sambre et Meuse, marche (Turlet). — La. Fille du Régiment, fantaisie (Donizetti). - La Housarde, valse militaire (Ganne). - Le Père La Victoire, marche (Ganne). - La Fille du TambourMajor, fantaisie (Offenbach). — La Marseillaise (Rouget de l'Isle), chantée par M. Yvars et la Lyre Algérienne. ,

Le chef d'orchestre : F. Gaillard.


CONTES DE L' « ECHO D'ALGER »

Aux Jardins

Léthargiques

.De notre collaborateur Gustave Stephan

.To drink deep and to dream

In that sweet solitude.

D. G. ROSSETTI;

1

Accoté à la fenêtre du wagon qui m'emporte toujours plus avant dans le Sud, je regarde, sans enthousiasme, agoniser un crépuscule si pauvre en couleurs qu'il frise l'indigence.

Ce matin j'ai secoué sur les quais de la gare de l'Agha la poussière abondante et sans gloire qui, dès juillet, abandonne la chaussée d'Alger pour ne s'y reposer qu'aux premières pluies d'octobre, et qui vous farde avec un soin attentif visage, vêtements et chaussures.

Nous avons passé presque sans transition 'de la moiteur de bain maure du littoral a l'ardeur desséchée de l' « intérieur ï, comme on dit ici.

Des petites villes, qui ressemblaient à des provinciales qui' auraient mal tourné ou à des hétaïres arabes qui se seraient rangées, ont jalonné notre route. Le ciel, assez clair, au départ, et tendu d'ùn tulle impondérable d'humidité, s'est couvert, à mesure que nous atteignons les hauteurs, de ce voile blafard des jours de siroco, qui neutralise la lumière et Paspect des choses. Asphyxié par les vapeurs, le soleil suffoqtte et meurt sans faste, avant même de disparaître derrière les montagnes qui barrent l'horizon.

0 splendeur des couchants d'Orient, ne serais-tu, toi aussi, qu'une réputation frelatée, qu'un riythç* littéraire ?

Par la portière je tends mon visage au vent m'augmente la vitesse du train; c'est comme l'enveloppement d'un foulard soyeux et brûlant qui essuie la moindre trace d humidité et, malgré la sensation 0e chaleur, l'impression est voluptueuse.

Lavons-nous des brumes ponacres et dissolvantes de la candide El-Djezâïr ! Les yeux mi-clos sous la caresse ardente et piesque douloureuse, je vois défiler le même paysage désolé, sans grâce et sans grandeur dans cette absence de lumière. Des tons décolorés, fins, trop fins, aux premiers plans, et là-bas toujours les mêmes montagnes, aux sommets presque horizontaux que Ion ne dépasse jamais, au point que fon se demande si l'on ne tourne pas autour. C'est a donner le mal de me?. — « C'est que tu as mal au cœur ».

Qui a parlé T'rès de moi ? Dans le compartiment la nuit est complète; au plafond une veilleuse languissante plaque des lumières et des ombres mouvantes sur les faces de mes compagnons, y accusant des stigmates de passions et de vices et cela représente tant de luttes, de détresses et de souffrances que mon écœurement s'accentue encor.

Oui, mon âme a bien mal au cœur, comme dit jé ne sais plus quel poëte décadent. Maintenant que la nuit complice et confidente est dans la place, je puis te l'avouer, à toi « qui me ressemble comme un frère s et qui as élevé la voix tout à l'heure. Ce n'est pas la curiosité qui me pousse là-bas vers le pays des mirages; c'est la nécessité, une imp-erieuse nécessité de se refaire une existence gaspillée en six mois, au moyen de quelques économies inaliénables. André, mon garçon, tu es ruiné; ton cœur est vide, il faut le remplir, si tu veux vivre ; et c'est pour cela fuie je vais vers toi, solitude dont on m'a vanté la bienfaisante anesthésie, espérant que tu m'apporteras l'oubli, l'oubli d'un visage qui paraîtrait clair dans la nuit même et d'une grâce pliante que je retrouve partout avec une netteté affolante.

Je ferme les yeux pour échapper à 1 affreuse vision d'homme qui se noie qu offre mon compagnon d'en face quand il dort.

Qu'allez-vous dire, cruelle amie, qui fùtes ma raison d'être, quand vous apprendrez que j'ai réussi à m'arracher de vous. Votre sourire exprimera-t-il l'étgnuement ou la satisfaction. Car, brutalement, sans même la pauvre aumône d'une raison, vous m avez signifié mon congé, avec des manières vulgaires d'huissier.

Nine, je vous ai détestée, maudite ; tel Des Grieux j'ai accusé votre si petit cœur d'êtr: trois fois féminin — comme si ça ne suffisait pas d'une fois — et si je ne vous ai pas traitée de « sphinx étonnant » c'est qu'il y a des noms d'animaux moins légendaires pour dési gner les femmes de votre sorte.

J'ouvre les yeux ; mon voisin s'enfonce encore dans sa noyade; il gargouille affreusement. Clore les yeux sur ce qui est, c'est les ouvrir à ce qui fut ; pourtant, je préfère les fermer au psent, et je revois, indigne amie, ce soîr ou je vous ai adressé la parole pour la première fois dans les couloirs du Théâtre, On jouait « Manon D. justement. - Ah ! comme j'aurais dû saisir la coïncidenœ! - « Mademoiselle. — Eh quoi! — Je ne sais. j'obéis. je ne suis plus mon maître ! » - Et allez donc ! Eternelle banalité des premiers mots échangés qui m'est une source de souvenirs passionnés et douloureux. Si je ne vous ai point enlevée après le duo, c'est que l'ami sérieux était dans la salle et qu'il n'entendait point, paraît-il, jouer les Guillot de Morfontainc.

Mais il ne perdit rien pour attendre. En rentrant chez moi, je chantais ; je chantais, tout en brûlant des allumettes, en montant mes cinq étages; la tête sur l'oreiller je chantais encore et le petit jour me surprit que je fredonnais' d'une ardeur à peine affaiblie. 0 délices de l'insomnie!

Le lendemain, par exemple, je ne chantais plus. Je m'aperçu que le sentiment que je nourrissais exigeait une large portion quotidienne de tristesse, de souffrance et de renoncement. Pourtant si je payai fort cher - au figuré, divine afflie — vos rares sourires et vos courts abandons, ce fut peu de chose en comparaison de ce que me coûta la définitive séparation. J'entends encore votre voix sans éclat me déclarer : * Je déteste les hommes qui pleurent. » Sapho a la manque, va !

Je sais bien qu'en m'exilant de la vill.e., où les hasards ennemis me faisaient vous rencontrer presque tous les jours, c'est moins vous que l'idée que je me suis faite de vous que je veux fuir. «

Voilà pourquoi j'ai accepté une situation quelconque et indéfinissable dans un bled aéseitique vers qui je vais et où je compte arriver dans trois jours.

Mon ami Georges qui est un « Sudiste » fervent et expérimenté, m'a affirmé qu'en six mois le mal serait enlevé c comme avec Ja main ».

Désert, que je déteste et désire. ta soli- tude m'apportera-t-elle l'oubli léthargique et bienfaisant ?

Gustave Stéphane ■■ ■ * » » ■

Société de Géographie d'Alger

et de FAfrique du Nord

LISTE DES NOUVEAUX MEMBRES

MM. Mairin, attaché au cabinet du préfet d'Alger; Pergola, attaché au cabinet du préfet d'Alger ; Baïlac, conseiller général, directeur de l'Echo d'Alger; Durand, inspecteur du Crédit Foncier d'Algérie; Lieutenant Asnard, du service d'aviation d'Alger; Lieutenant Audoin-Dubreuilh, du service d'aviation d'Alger; Bonnet, secrétaire général de la Cie du Canal de Suez, à Paris; Du Vivier de Streel, vice-président du Rail Africain, à Paris; Larfaoui Mahmoud, interprète auxiliaire près le tribunal. Alger; Mlle

Sourrouil-le, à Alger; MM. Dejean, chirurgien-dentiste, à Alger; Olivaint, conseiller a la Cour d'Appel d'Alger; Dessaux, capitaine d'infanterie, 10e tirailleurs ; Onden. chef d'escadron, command?.t le 6e groupe d'artil-

lerie d'Afrique; Tordjman. interprète iudiciaire, à Tébessa ; Docteur Dana, à El-Biar ; Huck, propriétaire à Alger; Augras, avocat à Fedj-M'Zala (Constantine) ; Schiaffino, armateur à Alger; CattSii Louis, géomètre en retraite à Alger; Mazard. représentant de commerce à Alger; Magliolji. aidministrateur de commune mixte à Macbhon' Alfonsi Alexandre, industriel à Alger; Grossetti, vétérinaire-major, à Sétif; Granjean

Georges, lieutenant au 4e zouaves* publiciste à Paris; Saliceti josph. à Sucy-en-Brie, {Seine-et-.Qise}«

A TRAVERS ALGER

LES VOLS. — Pendant qu'il était au bain, on a volé au tirailleur Kalfi Salah sa chéchia avec un billet de 20 francs dedans.

— A la gare d'Alger, on a enlevé au spahi Saïdi Ali, en permission, une valise contenant du linge et des effets.

— Après l'avoir frappé, des malfaiteurs ont dérobé à Maamen Aïssa, journalier, une sonifcie de 15 fr. 30.

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COMMENCEMENT D'INCENDIE. — Le feu s'est déclaré dans une cave appartenant à M. Pinelli, au n* 3 du boulevard Baudin. Ce commencement d'incendie, parmi des planches et du papier, a été rapidement éteint.

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COUP DE COUTEAU. - A la suite d'un coup de couteau qu'il avait porté à un autre indigène, le nommé Mokrani Amar ben Lounès a été arrêté et sera présenté au Parquet.

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ACCIDENT MORTEL. — Hier, dimanche, à midi, pendant qu'il était. occupé, avec d'autres ouvriers, à charger du charbon à bord du vapeur anglais « Huwsker », ancré dans le port, le journalier indigène Ahmed ben Messaoud, dit « Tunitf », 30 ans, sans domicile fixe, est tombé au fond de l'une des cales du navire. Ramené sur le pont, il avait cessé de vivre. Le cadavre a été transporté en canot sur le quai où les constatations ont été faites par M. Canavaggia, commissaire de permanence, assisté de M. le docteur Gardon. La mort est due à une fracture du crâne. Le cadavre a été envoyé à la morgue.

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ARRESTATION. — Inculpé de vol et en vertu d'un mandat d'amener du juge d'instruction, le nommé Blidi Mohamed ben Smina, 25 ans, a été arrêté par la Sûreté générale et écroué.

WWWVVM TROP ARME. — Hier soir, rue du Regard, l'in- digène Bouyaguem Salah, 30 ans, armé d'un revolver chargé, a été arrêté et sera présenté au Parquet.

Banlieue d'Alger

BIRMANDREIS

Aujourd'hui, 14 juillet, à l'occasion de la Fête Nationale et de la Victoire, grand bal avec orchestre.

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La Vio Sportive

CYCLISME

Brevet de l'U.V.F. (50 kil.). — Le Comité d'Alger de l'Union Vélocipédique de France a fait disputer hier sa première épreuve pour l'obtention du brevet militaire de TU. V.F. de 50 kilomètres. Il s'agissait, pour les concurrents, d'effectuer le parcours (Saint-EugèneZéralda et retour) en moins de 2 h.34, sans changer de machine et sans recevoir aucun soin de personne. Bien que nous ne soyons qu'au début de la reprise du cyclisme, on verra, par les résultats, que l'épreuve a obtenu un succès qu'il convient de souligner : 62 cyclistes s'étaient engagés ; sur 48 partants, 38 se sont classés et ont droit au brevet. Ce sont, dans l'ordre : Remadni, ayant couvert la distance exacte de 50 kil. en 1 h. 43; Bassas, Brazzi, Trentinella Gaston, Olivas (ces cinq premiers coureurs formant le peloton de têté). Suivaient de près, Font, Castillano, Diéras et Bonacolta, puis sont classés Lakrousse, Sabater, For nés, Cadel, Rousseau, Maréchal, Vincenti, Fodoyel, Arbonna, Piris, Gaulois, Pouyaud, Luiggi, Dubois, Cuvillier, Auge, Borloz, Dahan, Soler, Will, Papillon, Legras, Rigo. Fuentès, Falzon. Achouclie, Blisonsky, Vigneron, Alphonse Salerno. Bien que cette épreuve ne puisse être appelée une course proprement dite, on lui a attaché autant d'intérêt qu'à une des grandes épreuves d'avant-guerre ; la première place a été chaudement disputée. Il convient de citer les nerformances de Brazzi et Bonacolta, classés aux places d'honneur malgré une crevaison.

Ce Brevet avait attiré beaucoup- de monde au départ, à l'arrivée et sur le parcours où les Municipalités de St-Eugène, Guyotville, iStaouéli et Zéralda avaient organisé des services d'ordre. Nous avons pu suivre l'épreuve en compagnie des commissaires de la course : MM. Vicient et Dominguez, dans une auto mise à leur disposition par le sympathique sportsman Tisserand l'ancien routier bien connu. Suivaient dans d'autres voilures MM. Godard, président de l'E.C^. ; A. Pinard, secrétaire de l'E.C.A: ; R. DIa. noux, directeur sportif de la R.O.A. ; Bertrand, Guardiola, Poncetti. Frossati. Le départ fut donné par M. Debatista. starter ; les arrivées jugées par MM. Bauvais et VenEud.

SPORTS ATHLETIQUES -

Challenge de Maison-Carrée. — Le Racing-Club de Maison-Carrée organisait hier, à l'occasion des fêtes annuelles de cette ville, un Challenge d'athlétisme dont les résutats techniques nous parviennent trop tari pour être insérés dans ce numéro. Nous en donnerons le détail demain.

Les résultats par équipes sont :

1er Association Sportive Algéroise, 171 points ; 2e Football-Club Blidéen, 208 ; 33 Gallia-Sports, 311; 46 Red-Star Algérois, 314; 56 Olympique d'Hussein-Dey.

FÉDÉRATION ALGÉRIENNE

DU COMMERCE ET DE L'INDUSTRIE

Cet important groupement a donné mercredi, 9 courant son assemblée générale annuelle, salle des Mariages de la Mairie d'Alger. La séance fut ouverte à 18 h. 20 sous la présidence de M. Léon Célérier, président de la Fédération.

Après adoption du procès-verbal de la dernière assemblée générale de 1918, M. Marois, trésorier, rendit compte de la situation financière de la Fédération, particulièrement florisante, et constata son action morale croissante, le nombre de ses adhérents nouveaux pendant le dernier exercice ayant dépassé le chiffre de 150.

M. Célérier, président, exposa ensuite, en un langage clair et précis, les travaux effectués par la Fédératfon pendant l'année qui vient de s'écouler et les résultats nombreux obtenus en faveur du commerce et de l'industrie algérois et algériens. Il traça les grandes lignes des questions à l'étude et dit lde's en espoirs de réalisation que l'on est en droit d'en attendre.

Le mandat de M. Célérier étant expiré, l'assemblée le réélit à l'unanimité et par acclamations ainsi que les trois membres sortants du Conseil d'administration, MM. Bossy, Lepage et Vidal. *

M. Montagné fut nommé en remplacement de M. Christofle, démissionnaire parce que ayant quitté les affaires. *

M. Célérier clôtura la séance en remerciant les sociétaires présents d'avoir bien voulu l'honorer encore une fois de leur confiance et son Conseil d'administration de lui avoir toujours prodigué sa collaboration la plus éclairée et la plus précieuse.

,

Service Médical de Colonisation

gont actuellement dépourvus de titulaires les circonscriptions médicales de colonisation désignées ci-après :

Département d'Alger. — Tablat, Sidi-Aïssa, Burdeau, Rabelais, Boghar.

Département d'Oran. — Kalfa, Uzès-IeDuc, Oued-Taria, Bedeau, Pont-de-l'Isser, Lamoricière.

Département de Constantine. — Aïn- Tagrout Gambetta, La Medjana, Penthièvre,

La Meskiana, Arris.

Repression de la fraude sur les vins

Le Maire de la ville d'Alger a l'honneur d'informer les intéressés que, par arrêté, en date du 2 juin dernier, M. le Préfet a fixé au 160" novembre prochain le terme extrême du délai pendant lequel les déclarations de récoltes de vins et de vendanges devront être faites à la Mairie.

Les déclarations tardives ne seront pas admises, quel que soit le prétexte invoqué par les retardataires. Le défaut de- déclaration en temps utlle comporte comme sanction l'interdiction de Caire circuler le visu

Dernière Heure

Les Responsables de la Guerre

LA SITUATION DE L'EX-KAISER

Chicago, 13 juillet. —" Le coriespondani du Chicago Tribune à Berlin, écrit ;

« On ne doute pas ici que l'ex-kaiser ne soit environné d'agents de la police secrète français et anglais et que toute tentative de fuite aboutirait à son arrestation.

On croit que le Gouvernement actuel est opposé à son retour en Allemagne car il pour rait en résulter une effusion de sang. »

M. TITTONI A PARIS

Paris, 13 juillet. — M. Tittoni, ministre des Affaires Etrangères d'Italie, est arrivé à 14 h. 30.

EN SUISSE

UN CONGRÈS. DU PARTI RADICAL

Saint-GaTI, 13 juillet. — Aujourd'hui, au Congrès du parti radical, le conseiller fédéral Schulthess a prononcé un discours politioue et a envisagé la question de l'entrée de la Suisse dans la Société des Nations. Il a fait ressortir les avantages commerciaux et économiques que l'a Suisse pourrait retirer de son admission.

En "Eïollstncl©

LA SEMAINE ANGLAISE ADOPTÉE

PAR LA CHAMBRE

La Haye, 13 juillet. — La Chambre a adopté un projet de semaine de 45 heures pour l'es usines et les ateliers.

Au Brésil

L'INAUGURATION D'UNE ECOLE

D'AVIATION

Rio-de-Janeiro, 13 juillet. — A l'occasion de l'inauguration de l'école d'aviation, le ministre de la guerre a exprimé sa pleine confiance dans la mission française d'aviation. L'ambassadeur de France, le ministre de la

Marine et de nombreuses notabilités assistaient à la cérémonie d'inauguration.

Une affaire tragique

UNE FEMME EST TUEE

PAR SON AMANT

Oran, 13 juillet. — Cette nuit, vers 1 h. 30 du matin une discussion mettait aux prises en pleine rue Berriyere Ouzme Miloud, âgé de 30 ans et sa maîtresse Felala Kadra, âgée de 27 ans. Soudain, au paroxysme de la cclère, l'indigène portait à la jeune f tir me plusieurs coups de matraque sur ia tête et un coup de couteau au ventre.

Transportée à l'hôpital, civil, Felala Kadra y est morte ce matin, à 5 heures. Le meurtrier a été arrêté.

Contributions Directes e1 Cadastre

Avis aux jeunes gens subissant en 1919 les épreuves de la 2e partie du baccalauréat

En raison des profondes modifications apportées au régime des impôts directs par les lois récentes, l'Administration des Contributions directes et du Cadastre se trouve dans l'obligation de procéder à un recrutement de personnel plus important que par le passé.Les jeunes gens désireux d'entrer dans cette Administration bénéficient donc momentanément de circonstances particulièrement favorables.

Les emplois mis au concours sont ceux de surnuméraire, grade qui donne accès à celui de çontrôleur. Pour être admis à concourir, les candidats doivent êtrë pourvus d'un diplôme complet de bachelier.

Le prochain concours aura lieu vers la fin de 1919.

Pour plus amples renseignements, s'adresser à M. le Directeur départemental des Contributions directes à Alger, rue Monge, n° 8.

Expéditions pour l'Intérieur

CHEMINS DE FER P.-L.-M. ET ETAT Expéditions de petite vitesse des marchandises dont la manutention incombe aux chemins de fer acceptées par la gare de l'Agha les 15 et 16 juillet :

Marchandises de 2e catégorie. — P.-L.-M. — Le 15, du n° 7.573 au no 7.600 ; le 16 du n° 7.601 au n° 7.630.

Marchandises de 3e catégorie. - P.-L.-M. — Le 15, du n° 7.861 au n° 7.890 ; le 16 du n° 7.891 au n° 7.920.

LA VIE COMMERCIALE

Cours officiel du 12 juillet 1919

Vins algériens, nus. cruai - Alger. — Vin rouge, le degré, de 7 fr. 50 à 8 fr. 50.

Toutes les qualités réunies et distillerie comprise. Marchandise épuisée à la propriété. Achats ne portant que sur les reventes. Cours en hausse continuelle.

Spiritueux. — 3/6 de vin, 86° à 95°, les 100 degrés, de 830 à 850 francs.

Marché très ferme ; achats très actifs. 3/6 de marc, les 100 degrés, G50 francs. Marchandise manque ; cours nominal.

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BIBLIOGRAPHIE

UNE ŒUVRE PATRIOTIQUE

Il est important de lutter contre la campagne de mensonges que l'Allemagne a entreprise pour essayer de se disculper du crime d'avoir voulu et fait une guerre féroce aux hommes et aux choses.

Très encouragée par le Gouvernement, la maison Michelin a, dans ce but, fait imprimer des Guides des champs de bataille. Elle a voulu que ces guides, dépassant l'objet propre à de tels ouvrages, c'est-à-dire la description d'itinéraires, soient une histoire des grands faits dont les pays décrits ont été le théâtre.

Ils sont précédés d'un exposé des opérations militaires tiré de sources officielles, qui a été rendu aussi clair que possible.

La partie « guide » prend le touriste par la main et le dirige sur les lieux où des faits héroïques se sont passés et urtout ceux que la barbarie boche a transformés en ruines.

Dans le récit même sont intercales des extraits de documents officiels sur les crimes allemands, de façon que tous ceux qui auront en mains ces volumes oij Dt toujours présents à la mémoire les actes de cruauté commis par ces barbares.

Les photographies qui illustrent ces ouvrages sont si nombreuses que le touriste qui n'aura pas l'occasion de faire un voyage pourra faire chez lui un pèlerinage aux régions libérées.

Sont parus actuellement :

1° Une trilogie sur la bataille de 1^ Marne qui se compose des trois volumes suivants : « L'Ourcq », « Les Marais de Saint-Gond »,

« La Trouée de Revigny v ;

2° Un volume en anglais sur la première bataille de la Marne ;

30 Un petit volume sur « Amiens a en français et en anglais.

Vont paraître incessamment d'autres volumes sur : SoMsons, Lille, Reims, Verdun, etc., etc.

La Maison Michelin a voulu, complétant son but de défense française, contribuer à la reconstitution nationale, et a décidé de verser tous les bénéfices qu'elle pourrait tirer de la vente de ces guides à l'Allliance National pour la repopulation.

Ces guides sont en vente dans notre ville chez les principaux libraires et les bons agents du cycle et de l'automobile. Ils pourront également vous être envoyés franco du dépôt de Paris de la Maison Michelin, 99, boulevard Péreire.

LES SPECTACLES

NOUVEAU THEATRE. — Fête Nationale et de la Victoire. En matinée et en soirée, deux représentations du succès Ma Mie Rosette.

Jeudi, pour la première fois, la plus hilarante des revues algéroises : La DantOtde chez Maklouf, de Henri, Fiori,

Location ouverte. Trams.

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CASINO MUSIC-HALL, Aujourd'hui lundi, à l'occasion de la Fête de la Victoire, deux grandes représentations avec le concours de toute la troupe. En matinée à 2 h. 30 et en soire à 8 h. 30 : Tré-Ki, l'incomparable comique fantaisiste ; Siguard et son chien, acrobate jongleur ; de Vernay, chanteuse à voix ; les frères Edward's, acrobates voltigeurs de mains à mains, et Noutsi, équilibriste japonais. Une Journée de bonheur, vaudeville en un acte. Location à l'avance, au Casino, de 10 à 12 h. et de 4 à 7 heures.

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CINEMA OLYMPIA. — Au gala d'aujourd'hui, en matinée à 4 h. et en soirée à 9 h., programme spécialement composé pour les Fêtes de la Victoire et de la Paix: Le Calvaire, 12e éoisode de La Nouvelle Aurore. — Flambeau au pays des surprises, dessins animés de Benjamin Rabier.

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CRAND - CINEMA DU PLATEAU-SAULIÈRE. — Aujourd'hui, en matinée à 3 h. 30, soirée à 9 h. : La Dette, drame américain en 4 parties. - Lorsque tout est fini, drame, etc.

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ATHENEE. - A l'occasion de la Fête Nationale. — Clôture de la saison. — A 4 h., matinée sensationnelle ; dernière représentation : La Petite Vendeuse de Journaux, jolie comédie sentimentale en 4 parties. - Ambroise le Shériff, comédie d'aventures en 2 parties. - Documentaires, Actualités, etc.

WMWVW -

SPLENDID CINEMA (select). - Auioard'hui lundi, en matinéè à 4 h. et en soirée à 9 h., dernières projections du 2e et dernier épisode de Vendémiaire, merveilleux drame en 2 épisodes, interprété par René Cresté dit Judex,. et de La Femme fatale, superbe vaudeville en 2 parties.

Aération, Ventilation. — Téléphone 2S ..b

Dans les Départements

(DE NOS CORRESPONDANTS)

Département d'Alger

BLIDA

Arrestations. — Un indigène d'El-Affroun avait été frappé et volé rue Fourrier, vers minuit. Les auteurs de l'agression, deux tirailleurs et un indigène ont été découverts et arrêtés par M. Giudicelli, commissaire du 2* arrondissement.

Ils seront traduits devant le tribunal répressif.

Cour criminelle de Blida. — Une session de Cour criminelle s'ouvrira à Blida le 26 juillet, a 14 heures 50, sous la présidence de M. Juniliion.

Assesseurs jurés français : MM. Godail Joseph, propriétaire, Douaouda; Grès Louis, propriétaire, Marengo; Guyon Jules, propriétaire, Kbléa; Doyon Eugène, propriétaire, Fouka.

Assesseurs musulmans. — MM. Baba Ameur, propriétaire, Blida; Souillamas Ali, commerçant, Cherchell; Zouaoui Amar, lieutenant en retraite, Blida; Ramoul Benyoucef, capitaine en retraite, Médéa.

Les pharmaciens. — Les pharmaciens de notre ville, scrupuleux observateurs de la loi de huit heures, ferment leurs officines de 12 à 14 heures. Il s'ensuit une situation pénible en raison des cas urgents qui peuvent se produire dans une ville de l'importance de notre cité.

MM. les pharmaciens ne pourraient-ils s'entendre pour qu'une pharmacie, à tour de rôle, reste ouverte pendant les heures indiquées ci-dessus ? Nous sommes persuadés qu'il aura suffi de poser la question pour la résoudre aussitôt.

GUYOTVILLE.

Le paIn à bon marché. — Le Conseil municipal do notre commune, sur l'initiative de M. Simounet, conseiller municipal, président de l'Amicale des Démobilisés, .et grâce à. ses démarches auprès de M. le Gouverneur général, a pu obtenir une forte subvention de la colonie, afin de faire bénéficier les familles nombreuses, nécessiteuses et les mobilisés du pain à bon marché.

Les personnea qui ont fait la demande et les membres adhérents de l'Amicale des Démobilisés sont instamment priés de retirer leur carte au secrétariat de la Mairie.

BORDJ-MENAtEL

Fête des démobilisés. — La fête organisée par l'Amicale des Démobilisés a obtenu un succès sans précédent. Beaucoup de personnes des communes avoisinantes avaient tenu à rehausser l'attrait de cette dernière. Une. commission des plus dévouées, qui s'est dépensée sans eompter, pour arriver, en huit jours seulement, à ce résultat et qui comprenait MM. Jung, Laronde et Marry, a droit à toutes nos félicitations.

Le bal, superbement décoré et illuminé copieusement, fut plein d'entrain et de gaieté et ne fut troublé par aucune note discordante.

Des toilettes vraiment exquises. Des danseuses et des danseurs, intrépides tourbillonnant aux accents d'une musique de choix, laquelle, sous la direction du maëstro Tilo, sut retenir jusqu'à une heure avancée, presque à l'aube.

MILIANA

Encore la poste. — Décidément, c'est une gageure. Il n'y a toujours qu'un guichet ouvert au public. Qu'a-t-on fait de l'auxiliaire envoyée pour K deuxième èuichet ?

Le service téléphonique marche on ne peut plus mal aussi. Nous avons vu de nos concitoyens attendre plus de deux heures une communication, sans l'obtenir d'ailleurs. Nous demandons une enquête. Le public milianais finirait par se fâcher si l'Administration des P. T. T. continuait à le traiter de la sorte.

WATJCNIES-LES-ATTAFS

Fête locale. — Les jeunes gens de Wattigniesles-Attafs organisent une fête pour les journées des 17 et 18 août prochain, sous la présidence d'honneur de MM. Billet, maire, conseiller général, et Gounelle Albert, adjoint.

La Commission est composée de : Siegwald Micbel. président; Siegwald Edouard, vice-président; Bouecary Antoine, trésorier; Siegwald Georges (fils), secrétaire; Henri Siegwald (fils); Gomila Antoine (jeune) et Gounelle Gaston, commissaires. La Commission prévient les marchands forains que des places leur seront réservées.

DOUERA

Fête Nationale du 14 juillet. — La revue sera

passée le lundi 14, à 9 heures du matin.

L'éclat de cette revue sera rehaussé par la présence de la musique qui, sous l'habile direction de M. Bontemps, prêtera son concours gracieux. La population entière est priée d'assister à cette manifestation patriotique à laquelle prendront part les enfants des écoles, les délégations des mutilés, des vétérans et les démobilisés qui voudront bien se présenter..

STAOUELI

Départ. - Mme Chartagnat, qui, depuis 7 ans, dirigeait avec beaucoup de succès l'école de filles de notre centre, vient d'être nommée directrice de l'école maternelle de la place Saint-Augustin, à Alger.

Nous sommes heureux de cet avancement bien mérité et nous en félicitons bien sincèrement Mme Chartagnat qui, en plus des succès obtenus aux divers examens du certificat d'études, avait su donner un brillant essor aux œuvres philanthro- piques nées de la guerre, notamment à l'œuvre des « Pupilles de l'Ecole ».

Aussi est-ce avec beaucoup de regret que nous 1:1. voyons partir.

Cours de sacances. — Les familles sont informées qu'un cours de vacances fonctionnera à l'école des garçons à partir du 16 courant.

Aote de probité. — Le 11 juillet, les enfants de M. Pérez Barthélémy, demeurant à Staonéli, ayant trouvé une enveloppe renfermant 500 francs et une pièce d'identité, l'ont remise à leur père qui l'a fait parvenir à son propriétaire.

BIRTOUTA

Syndicat agricole. — Une réunion présidée par M C. Perriquet & eu lieu à la Mairie le 7 courant.

Husiours questions intéressantes étaient à l'ordre du jour : achats de semences, d'engrais, de piquets, d'huiles et graisses pour moteurs et machines. C'est surtout la question de la motoculture qui a été envisagée. Tous les membres présents ont été d'avis qu'en raison de la pénurie de main-d'œuvre il importait de s'acheminer vers cette manière de cultiver. Ils ont décidé que des essaie auraient lieu prochainement dans la propriété Garcin-Michaud, à proximité du village.

Une Annonce dans l'ECHO D'ALGER

C'EST DE LOOR

FETES ET CONCERTS

Estudiantina de Mustapha. — Les membres des deux sections sont convoqués, aujourd'hui lundi, 14 juillet, à 7 heures précises du matin, boulevard Laferrière (près la poste)" pour prendre part au défilé.

L'après-midi, à 3 h. 30, réunion au local, pouj se rendre au festival qui aura lieu au square du Champ de Manœuvres.

COMMUNICATIONS

Association Mutuelle des Anciens Zouaves et Tirailleurs. — A l'occasion de la Fête Nationale et delà Victoire, les membres de la Société ainsi que leurs familles sont priés d'assister à l'apéritif gratuit qui leur sera servi après le défilé, dans les salons du Bar Colonial. Le meilleur accueil sera fait aux Aneiens Zouaves et Tirailleurs désireux de faire partie de la Société. Philharmonique de Bab-el-Oued. — Travaux de la semaine :

Mardi, cours de solfèges pour les élèves; mercredi, réunion du Conseil d'administration; vendredi, répétition générale; commissaires de salle, M. Navarro; samedi, 19 juillet, bal à. grand orchestre, sous la direction Havart, au Foyer du Soldat. Des surprises seront réservées aux amateurs de la danse.

Les Artistes Amateurs d'Alger. — Après la revue du square Laferrière, réunion au. local pour se rendre à un apéritif An l'honneur des fêtes de la Victoire.

ETAT-OIVIL

Publications de mariages. - Lagarde Just, industriel, et Mélis Hélène; Dupriet Henri, matelot, et Avene Pauline; Girard Paul, sous-lieutenant, et Lacombe Céline; Arnaud Pierre, peintre, et Brossault Suzanne; Alimi Fredj, commis-greffier, et Lachkar Lisa; André Marcel, caissiereomptable, et Fievet Marie; Bernard Camille, distillateur, et Pcchberty Marie ; Benoît Henri, chef dc cuisine, et Montane Marie; Bourge Louis, tanneur, et Crescenzo Anna; Brau Evaristo, coiffeur, et Banegas Maria ; Cheraki Chalom, interprète au, xiliaire, et Boiikabsa Félicie; Clément Jean-Baptiste, ferblantier, et Devesa Isabel ; Casanova Joseph, ébéniste, et Arnone Ernestine; Etienne Pascal, employé P.-L.-M., et Sintès Agathe; Gracia Vincent, maçon, et Pardo Antoinette; Goinez Jean, journalier, et Sanchez Françoise; Piquemal Gabriel, agent commercial, et Bertin Ernestine; Serey Fernand, sous-officier, et Etienne Alice; Zammit Emile, employé P.-L.-M., et Mazeau Sara; Baldachino Paul, employé C. F. R. A., et Terrier Jeanne ; Berger Joseph, mécanicien P.-L.-M., et Cor Angèle; Barranco Diégo, musicien, et Saura Carolina; Grégori Benoît, pilote, et Molinès Emilie; Lévi Maldouf, professeur de l'Université, et Guibert Gabrielle; Sposito Libéra, pêcheur, et Testa Marie; Tomas Salom, ébéniste, et Morant Antoinette; Triay André, peintre, et Valenza Jeanne; Gimet Gaston, chaudronnier, et Diara Caroline; Cavalier Louis, comptable, et Moralès Anna; Soussi Judas, gérant maison de commerce, et Cohen-Akinine Esther ; Canova, Rinaldo, forgeron, et Spitery Marie; Malkhou Mimoun, commerçant, et Temsit Mouni; Lechaire Marc, directeur maison de commerce, et Trigano Adrienne; Fourcaud Pierre, employé Etat-Algérien, et Lamy Reine; Hacen Kaddonr, contremaître docker, et Pipaud Marie; Montiel José, boulanger, et Mestre Vicenta; Pérès Jean, chaudronnier, et Ferrer Francisca ; Hidalgo François, mécanicien, et Ascenci Hélène; Boronat Jean-Baptiste, chauffeur service des eaux, et Auricchio Anna ; Peter Paul, comptable, et Gallet Marie; Boccia Charles, comptable, et Vautrin Georgette; Bordenave Emile, représentant de commerce, et Chevalier Marcelle; Peyronnet Jean, chef de gare, et Demolins Geneviève; Aujoulet René, ingénieur, et Augeard Marie; Garcia Salvador, maçon, et Martal Marie; Llinarès Joseph, journalier, et Ballester Thérèse; Kalifa Simon, chauffeur d'auto, et Bettan Messaouda; Leca Antoine, rédacteur des postes, et Boyer Anne; Viviant Emmanuel, mécanicien C. F. R. A., et Cormery Aimée; Mariée Georges, censeur au Lycée, et Vacher Gabrielle; Delin Nicolas, colonel de gendarmerie, et Rétaux Paule.

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Retour dernier tram.

CONCOURS DE FLOBERTi

Madame Veuve Guignot et ses enfants, Gabrielle et Henri ; les familles Argnani, Nola, Beausee, Guignot, Bernard et Maldiny; le Personnel des « Caves du Château »,

Ont la douleur de vous faire part de la perte cruelle qu'ils viennent d'éprouver en la personne de

Mademoiselle Andrée GUIGIOT

leur fIlle bien-aimée, sœur chérie, nièce,« cousine et alliée et amie, décédée à Alger, le 13 juillet 1919, dans sa vingtième année, munie des Sacrements de l'Eglise.

Et vous prient de bien vouloir assister à ses obsèques qui auront lieu aujourd'hui, 14, à 5 heu-

res et demie.

On se réunira au domicile mortuaire, 22, rue Levacher.

OFFICE D'ETAT CIVIL (L. Cosso-Centil et Cieli 64, rue de Conslantine. Téléphone: 27-03.

, 11111 il m

Monsieur Louis Faure, adjoint technique du Service des Ponts et Chaussées; Monsieur Alphonse Faure, officier d'administration, Madame et leur fils Pierre; Madame Veuve Matte; Moncieur Charles Matte, directeur de la Colonie Pénitentiaire de Birkadem, et Madame; Monsieur Georges Matte, contrfileur des Contributions DiI rectes, chevalier de la Légion d'honneur, Madame [et leurs enfants; Monsieur Henri Matte, attaché d'intendance; Monsieur Fournet, Madame et leur fille; Moneieur Alphonse Faure, capitaine en retraite, chevalier de la Légion d'honneur; Monsieur Léon Matte, propriétaire à Mouzaïaville. et ses enfants; les familles Félix Faure, de Mustapha; Préveau, de Brie (Seine-et-Marne-; Paysant, de Belcourt; Chevesich et Corroyer, d'Orléansville; Prost et Bourgeois, de Blida,

Ont la douleur de vous faire part de la perte cruelle qu'ils viennent d'éprouver en la personne de

Madame Louis FAURE

Née Romélie MATTE

lIeur épouse, mère, grand'mère, fille, sœur, tante. nièce, belle-sœur, cousine, alliée et amie, décédé. à Alger le 13 juillet 1919.

Et vous prient de vouloir bien assister à ses obsèques qui auront lieu aujourd'hui 14 juillet, à 4 heures du soir. « Réunion au domicile mortuaire, 1, rue Henride-Grammont, près de l'église de l'Agha, fin de la rue Bourlon.

Selon la volonté de la défunte, la cérémonie sera des plus simples et on est prié de ne pas apporter de couronnes.

OFFICE D'ETAT CIVIL (L. Cosso-Centil et CiCfc 64, rue de Constantine. Téléphone: 27-03.

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HAUSSONVILLERS

Madame et Monsietrr Philippe Martzloff et oee enfants; Mademoiselle Eugénie Martzloff; Madame et Monsieur Louis Soulages, commissaire spécial des chemins de fer de l'Etat, à Neufchatelen-Bray (Seine-Inférieure); Madame et Monsieur Albert Entremont, adjudant au 5. tirailleurs à. Maison-Carrée; Mademoiselle Louise Soulages ; Mademoiselle Léontine Martzloff; Madame Veuve Cleiss et ses enfants, de Neuvillers; Madame et. Monsieur Goëtz et sa famille (Alsace),

Ont la grande douleur de vous faire part do la perte cruelle qu'ils viennent d'éprouver en la, personne de

Madame Veuve Louis SOULAGES

Née Catherine CLEISS

leur mère, belle-mère, grand'mère chérie, boeur.. tante et alliée, décédée à Haussonvillers dans sa. soixante-neuvième année, munie des Sacrement» de l'Eglise.

Les obsèques ont eu lieu à Haussonvillers le dimanche 13 juillet courant, à 10 heures du mar tin.

Priez pour elle 1

Mme Vve Daure et son fils Gustave Mme Vve Daure, de Marseille; M. Louis Daure et sa famille, de Constantine; Mme Vve Poitevin et sa. fille, Mme Vve Maglione, de Marseille; M. Vincent Sapéna; M. et Mme-Emmanuel Sapéna; M. et Mme Eulriet; Mme Vve Charles Sapéna et ses. enfants; Mme Vve Boyer; M. et Mme Boyer; les familles Sapéna, Rizzo, Massia, Triquera, Niox, Bastélica, Dalmau, Lachai», Gaylau, Marz, Lubin, Reus, Anglade, Rolland,

Ont la douleur de vous faire part de la pert& cruelle qu'ils viennent d'éprouver en la personne de

Monsieur Léonard DAURE

Voyageur de la Maison E. Plantier et ses fil, leur époux, père, fils, frère, neveu, oncle, cousin et allié, décédé le 13 juilet dans sa 47* année. Et vous prient de bien vouloir assister à eee obsèques qui auront lieu le 14 juillet, à 4 heures da Mir.. Réunion au domicile mortuaire, 48, rue Rovigo. Administration FRANCESCHI et Cie, 10, Place Bugeaud, Alger. — Téléphone 19-79

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1 Monsieur Léon DAURE

leur dévoué collaborateur et ami.

REMERCIEMENTS ET AVIS DE MESSE

Madame et Monsieur Burnet, de Genève; Mademoiselle Marie Roumezin, sœur Madeleine Sainte-Agnès; Monsieur L. Basset, négociant, 13, boulevard Bugeaud, Alger, remercient sincèrement toutes les personnes qui leur ont témoigné leur sympathie lors du décès de leur regrettée mère.

Madame Veuve BASSET

Et les prient d'assister au service funèbre qui sera dit pour le repos de son âme en l'église Sainte-Marie-Samt-Charlea de l'Agha, le .mardi 15 courant, à huit heures et demie du matin. OFFICE D'ETAT CIVIL (L. Cosso-Centil et Cleh 64, rue de Constantine. Téléphone: 27-03.

REMERCIEMENTS

Monsieur Robert Loiseau, sa fille Renée et ea famille remercient bien sincèrement toutes les personnes qui leur ont témoigné leur sympathie à, l'occasion de la. mort de

Madame Robert LOISEAU décédée le 11 juillet 1919.

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Il y existe :

Une maison en façade sur. la/ rud Sadi-Carnot où elle porte le n° 53.

Un bâtiment en façade sur la rue Molière où il porte les nos 3, 5 et 7.

Un bâtiment derrière le précédent.

Un autre bâtiment.

Un hangar.

Et un dernier bâtiment, sur la rue Buneautre.

II. — Le fonds de commerce proprement dit qui s'exploite a Alger, rue Waisse, n° 3, comprend : La clientèle et l'achalandaec v attachés.

Le droit au bail des locaux et magasins.

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Les marchandises en magasins et dans les entrepôts.

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L'adjudication du 8 juillet courant n'ayant donné aucun résultat en raison du mode de paiement indiqué au cahier de.- charges, il a été décidé que les paiements seraient effectues au fur et à mesure de l'avancement des travaux dans les conditions ordinaires des en treprises de travaux publics.

MM. les Entrepreneurs qui désireraient concourir dans ces nouvelles conditions sont in vités à déposer, directement ou par poste, leurs soumis sions à la Mairie d'Isserville, au plus tard le samedi 19 juillet courant, avant onze heures du matin.

Ils devront, au préalable, faire viser leurs déclarations indiquant leur intention de soumissionner au Bureau Centra d'Etudes et de Travaux.. 1, rue Tancrède, à Alger (cabinets fusionnés de MM. Car ret, Chauzy et Ripert), où la formule de soumission leur sera indiquée.

Isserville, le 12 juillet 1919. Le faisant fonctions de Maire,

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