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Titre : La France à vol d'oiseau. [Volume 1] / Onésime Reclus
Auteur : Reclus, Onésime (1837-1916). Auteur du texte
Éditeur : E. Flammarion (Paris)
Date d'édition : 1908
Sujet : Géographie -- France
Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34011391b
Type : monographie imprimée
Langue : français
Format : 2 vol. (571, 546 p.) : couv. ill. ; in-16
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Description : Contient une table des matières
Droits : Consultable en ligne
Droits : Public domain
Identifiant : ark:/12148/bpt6k75063h
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-L15-129
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
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'envient bien qu'on t'écrive Vosge ou Vosges, où Y~ge, c'est une identité de nom appliquée a. deux contrées plus ou moins identiques.
On appelait Vôge la contrée comprenant à la fois d'abord le pays essentiettement marneux, agricole dont Mireeourt est la ville majeure puis la montagne des Faucilles, qui n'est pas une montagne, mais un socle raviné faisant pont entre le Plateau de Langres et les Vosges: ensuite ~ne ef~ainc vraiment. vosgienne par ses roches, par toute sa nature d'aucuns l'annexent même ù ces Faucilles; il en sort une foule do torrents versant a la ~a'')ne naissante t'eau courante qui en fait en quelques lieues une rivière au destin g)orieu\, une rivale paisible du Hhône tumultueux.
La Vôge, aussi bien les prétendus monts des Faucilles que la montagne réellement vosgienne il l'ouest do lietoiremont, appartient au grès des Vosges, au grès bigarré, au calcaire coquillier sur lesquels- pointent encore ça et là quelques tfots de granit. Là où elle se nomme Faucilles efto se montre comme un plateau sylvestre d'environ 600 mètres d'altitude, ce qui est aussi l'étévation du Plateau de Langres, son continuateur vers l'ouest-sud-ouest. Très sylvestre est aussi la montagne, purement et simplement vosgienne, qu'on rattache a l'est aux dites Faucittes, là oit courent Coney, Semouse, Augrogne, Combeauté des terres de tempérament froid, des étangs, des tourbières, dés fuines on dit ailleurs des fagnes des bo:a et encore des bois, cette Vôge-I& a ses beautés, surtout sa mélancolie.
Plateaux Lorrains.' Le Saintois. Ce que les Lorrains n'appellent pas la Montagne est pour eux la