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Titre : L'Ouest-Éclair : journal quotidien d'informations, politique, littéraire, commercial

Éditeur : [s.n.] (Rennes)

Date d'édition : 1935-11-06

Contributeur : Desgrées du Lou, Emmanuel (1867-1933). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 135307

Description : 06 novembre 1935

Description : 1935/11/06 (Numéro 14244).

Description : Collection numérique : BIPFPIG14

Description : Collection numérique : BIPFPIG29

Description : Collection numérique : BIPFPIG35

Description : Collection numérique : Fonds régional : Bretagne

Description : Collection numérique : Yroise, bibliothèque numérique de Brest

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6603378

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 18/01/2011

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LA GUERRE D'ÉTHIOPIE

ne nouvelles

négociations

anglo-italiennes

LE DUCE A REÇU HIER

SIR ERIC DRUMMOND

Rome, F novembre. M. Mussolini a reçu sir Eric Drummond. ambassa- deur de Grande-Bretagne. L entretien

SIR ERIC DRUMMOND

devait avoir lieu hier, mais avait été retardé de 24 heures.

On pense que, comme les précédents. il a eu pour objet d'entretenir la detente anglo-italienne. Les retraits de troupes et de bateaux auraient été envisagés au cours de cette conversation. Cette entrevue semble confirmer l'information du rédacteur diplomatique du Daily Mail qui assure que de nouveaux efforts vont être tentés pour diminuer la tension existant entre la Grande-Bretagne et l'Italie. à propos notamment de la présence de la flotte britannique dans la Méditerranée. Les discussions diplomatiques vont reprendre prochainement au sujet du retrait de quelques navires britanniques La Grande-Bretagne deman-era en échange le rappel d'autres troupes italiennes de la frontière de Lybie.

Sir Samuel Hoare a fait à M. Baldwin un rapport optimiste sur cet aspect de la question italo-abyssine.

D'autre pan. les experts navals Italiens sont attendus à Londres. Ils viennent officiellement pour envisager les modalités de la prochaine conférence navale: mais il n'est pas douteux qu'ils auro-t avec les autorités britanniques des entretiens sur la situation en Méditerranée.

Deux jours d'arrêt

dans l'offensive du Nord DANS L'ATTAQUE AÉRIENNE D'UNE CARAVANE DE MUNITIONS, 500 ABYSSINS AURAIENT ÉTÉ TUES OU BLESSES

Asmara, 5 novembre. Les troupes italiennes, ayant arrêté leur avance, se sont fermement établies sur une ligne commandant tous les accès aux vallées d'Agoula et de Soullo. La pluie tombe en abondance et l'aménagement des routes s'impose. On prévoit l'occupation de Makalé pour le 8. La tête de la colonne du général Pirzio Piroli se trouve actuellement à 24 kilomètres de la ville.

Une attaque

de l'aviation italienne

Rome, 5 novembre. Un message de Djibouti, reçu ce matin a Rom. annonce que deux escadrilles d'avions italiens ont bombardé une caravane transportant des armes et des munitions de la Somalie britannique jusqu'à Harrar.

On croit que 500 Abyssins ont été tués ou blessés. Plusieurs tonnes de munitions et une grande quantité d'essence ont explose et pris feu aussitôt après le lancement des bombes. Rome, 5 novembre. Un envoyé spécial du Popolo di Roma donne des détails sur le massacre fait par des aviateurs italiens de 500 Ethiopiens qui transportaient des armes, des munitions et des provisions d'essence de la Somalie Britannique à Harrar. Le correspondant relate que la caravane, qui comprenait des camions et des quadrupèdes et qui avait été soigneusement organisée, a été attaquée à l'improviste par les escadrilles italiennes dès qu'elle eut passé la frontière de la Somalie Britannique..

Les avions, volant à basse altitude, foncèrent sur la caravane et Jetèrent des bombes d'abord sur les camions, qui furent littéralement réduits en miettes puis, revenant à l'assaut, ils firent pleuvoir sur les quadrupèdes et sur l'escorte de petites bombes qui. explosant à terre, arrosèrent le sol de mitraille dans un rayon de 150 mètres. Volant au ras du sol, les aviateurs mirent enfin en action leurs mitrailleuses.

Les hommes de la caravane, qui, aux premières explosions, s'étaient blottis dans les buissons, se ressaisissant enfin, mirent en batterie quelques mitrailleuses mais leur feu se révéla inefficace contre les avions italiens, qui rentrèrent sans avoir subi d'avaries.

Un succès abyssin dans l'Ogaden HARRAR, 5 novembre. Le petit poste de T.S.F. du quartier général de Djldjiga vient de capter un message du commandant des forces éthiopiennes opérant à la pointe extrême sud-est de la province d'Ogaden, annonçant que dans la région de Dolo une petite armée abyssine aurait réussi à effectuer un mouvement tournant. contraignant les Italiens à battre précipitamment en retraite et à rentrer en territoire de la Somalie italienne.

On apprend en outre que les Ethiopiens tiendraient toujours Gorahei. malgré le bombardement aérien de la ville par les avions italiens.. (Voir la suite en Dernière Heure)

Le front du nord éthiopien tel que les Italiens sont en train de l'établir. De la, les armées du général de Bono se proposent de marcher vers Dessie. C'est pour parer a cette offensive que le ras Seyoum, de son côte. pousserait ses troupes du lac Tana vers le lac As hangi.

La partie hachurée représente le front italien en cours de rectification.

La parole est à M. le président du Conseil

PAR15, 5 novembre. M. Pierre Laval piononcera-t-il enfin, avant la rentrée des Chambres, le grand discours public, le grand plaldoyei substantiel et vigoureux qui s impose ?

Contre les attaques violentes du «Front populaire », contre les calomnies radicales et socialistes, le Gouvernement ne se défend pas. il agit, me direz-vous. Ce n'est pas suffisant d'abord parce que dans certaines circonstances l'acte n'exerce pas sur le sentiment populaire le même effet que la parole ensuite parce que les actes salutartes. en politique financière, économique, administrative, ne peuvent jamais produire leurs conséquences bienfaisantes avant quelques mon.

Les premiers décrets ont été mis en application en août les seconds datent d'une semaine. La loyauté la plus élémentaire, la logique le plus simple et la plus droite commanderaient d'accorder à M. Laval et à ses collaborateurs, comme les Belges l'ont fait à M. van Zeeland, au moins une année de trêve et de crédit. Pratiquement, un pays et un Parlement raisonnables décideraient de reporter à octobre 1936 tout jugement d'ensemble sur l'oeuvre considérable élaborée par les ministères, oeuvre qui va S'accomplir seulement maintenant et qui ne peut porter ses fruits RÉELS qu'au cours de l'année prochaine. La sentence populaire c'est-à-dire les élections législatives serait rendue ainsi en connaissance de cause le citoyen jugerait sur pièces comme l'on dit au palais. Mais non La coalition des chambardeurs et des remplaçants ne veut pas laisser à la vérité et à la sagesse le temps d'apparaître. C'est tout de suite, en pleine période de préparation du redressement. qu'ils entendent faire sautes les bases de t ésfc&ce et chuter les ouvrieii. Ils ont, du

reste. des complices de poids, dans l'équipe même qu'ils veulent abattre. Non, non M. Laval ne se défend pas assez I a a tort son silence enhardit l'adversaire et décourage les amis.

En ce moment, la campagne du « Front commun o pour la dévaluation, la spolia- tion, le socialisme d'Etat, le secours aux Soviets, prend une telle ampleur les néocartellistes ont tellement aveuglé les masses sur les conséquences d'une faillite et d'une inflation que, d'une part, ces masses y veu- lent courir, et que, de l'autre, les classes moyennes (radicaux nantis en tête, bien entendu) cachent leur épargne, la trans- forment en or, ou l'abritent à l'étranger. La perspective soit d'un Cabinet prisonniei des collectivistes, soit des élections F Fron· populaire qui nous mettront le franc à deux sous, frappe d'angoisse SURTOU7 LES CLASSES MODESTES, LE PETIT COMMERCE. LES RETRAITÉS ET PENSIONNÉS, LES BRAVES GENS QUI ONT QUELQUES MILLIERS DE FRANCS D'ECONO- MIES et qui sentent venir, par la dévaluation, un affaissement de 30 de leur pouvoir d'achat.

Votre devoir strict. Monsieur le Prési- dent du Conseil, est de rassurer au plus tôt tous les Français antirévolutionnaires, tous ceux qui ne veulent ni banqueroute, ni gachis. ni dictature. Pas d excursions dans le domaine de la politique extérieure on y reviendra plus tard. Pour le moment. nous voulons savoir ce qui va se faire chez nous, et ce que vaut l'Exécutif. Dites-nous fortement les conditions du salut, les raisons de l'espérer, et aussi votre résolution de prendre contre l'ennemi public, la contreoffensive pratique assez longtemps différée. I»-A. F AGES.

LES GANGSTERS EN AUTO Une armurerie de Melun cambriolée et pillée Incursion dans un garage aux environs d'Etampes PARIS, 5 novembre. Ce matin, à 5 h. 45. le commissaire de police de Charenton était avisé par un gendarme de la brigade de Charenton que, vers 4 h. 30. deux jeunes gens très elégamment vêtus, montés dans une conduite intérieure de couleur bleue, avaient nus à sac une armurerie de Melun, emportant fusils et revolvers. Les deux individus avaient pris ensuite la fuite en direction de Paris.

Dans la matinée également, la préfecture de police informait que des bandits en auto avaient tenté de dévaliser un garage. dans un village près d'Etampes.

On se demande s'il, ne s'agit pas de la bande qui avait opéré à Melun. L'enquête

Meluh, 5 novembre. L'enquête ouverte sur le cambriolage d'une armurerie commis ce matin a établi que la voiture dont se sont servis les bandits et dont les feux étaient éteints. doit être une Renault conduite intérieure. Il n'a pas été possible d'en relever le numéro. La valeur des quinze fusils de chasse volés est de 8.000 francs environ. Un fusil et un marteau, celui-ci ayant servi à briser la vitrine, ont éte retrouvés dans le ruisseau devant l'armurerie.

M. Rigault, l'armurier, n'était pas chez lui la nuit dernière,; sa femme et son bébé de 16 mois étaient seuls à la maison

Des barrages de routes ont été établis dès les premiers moments par la gendarmerie.

UN DEUIL DANS L'AV1ATION L'ÉQUIPAGE FRANÇAIS DE L'AVION DE LIAISON CHILI-BRÉSIL

A TROUVÉ LA MORT DANS UN ACCIDENT Les quatre victimes appartenaient à la Compagnie Air-France

Nous avions signalé hier que l'on était resté sans nouvelles de l'avion Qui assure la liaison Chili-Arqentine avec le service aérien transatlantique AirFrance Dakar-Natal.

Dans ta soirée, on apprenait, ainsi que nous l'avons annonce dans la plupart de nos éditions, que l'appareil avait été contraint d'atterrir sur la plage de Villa-Condé. dans l'Etat de Bahia (Brésil). On donait l'équipage comme sain et saut.

Cette nouvelle, hélas, devait aujourd'hui s'avérer en partie fausse, en ce qui concerne le sort des aviateurs, ainsi qu'en témoigne la dépêche suivante Paris, 5 novembre. La Compagnie Air-France a reçu ce matin un radiotélégramme de Buenos-Aires confirmant l'accident survenu à l'avion postal transportant un important courrier de Santiago-du-Chili à NataL

Au cours de cet accident dont les causes sont inconnues, l'équipage compose du pilote Depecker, du radiotélégraphiste Le Guidou, du mécanicien Morel et du navigateur Clavère. a trouvé la mort.

L'aviateur Dabry, qui a réussi se poser à proximité du lieu de l'accident, a récupéré dix-sept sacs postaux. Comment f ut décounert

le lieu de l'accident

Paris, 5 novembre. Un pilote de haut mérite, Depeker; un navigateur de grande râleur qui comptait quinze traversées de l'Atlantique Sud, Clavère un radio et un mécanicien hors de pair, Le Duigou et Morel, s'étaient envolés tous les quatre de Bahia dans une nuit sans lune, un peu avant minuit, dimanche. Ils transportaient le courrier hebdomadaire qui avait quitte Buenos-Aires dimanche matin. Clavére, le navigateur du Santos-Dumont, arrivé à Natal le 28 octobre, et le mécanicien Morel étaient les passagers de l'équipage Depecker-Le Duigou. Quarante minutes après le décollage de Bahia, Le Duigou lança son dernier message. Puis ce fut le silence. Pendant 24 heures, deux avions pilotés par Roland et Dabry sillonnèrent la côte du Brésil. Sur une petite plage, Roland et Dabry découvrirent des sacs de courrier éventrés. Des habitants d'une localité située près de Aracaju brandissaient des drapeaux blancs en direction de la mer. En passant au ras du sol, où ils ne pouvaient atterrir. Dabry et Roland ne remarquèrent pas la présence de leurs quatre camarades. La chute du jour arrêta les recherches qui ne purent reprendre que ce matin.

A 10 h. 05, Dabry un ancien co-équipier de Mermoz, pilote et navigateur, chef de la base de Natal, et le radio Cruvellier avaient achevé leur reconnaissance Après avoir acquis la conviction que l'accident s'était produit près de Nhambupe, Dabry décida de se poser sur la grève malgré les risques que présentait un tel atterrissage. L'avion roula quelques mètres et capota. Dabry a Cuvellier ne furent pas blessés.

Les corps n'ont pas été retrouvés A 10. h. 05, Dabry adressa le message suivant à c Air-France t L'équipage du courrier d'Amérique du sud est décédé. Les corps n'ont pas été retrouvés. 17 sacs de courrier ont été récupérés. Nous avons capoté. Ne sommes pas blessés.

La deuxième journée d u rocès Stavisky LE PRÉSIDENT BARNAUD APRÈS AVOIR RETRACÉ LA CARRIÈRE DE L'AVENTURIER PROCÈDE A L'INTERROGATOIRE

DE DESBROSSES ET DE FARAULT

Paris, 5 novembre. Nous voici enfin si l'on peut dire dans le vit du sujet. Hier, la journée pouvait paraitre la préface nécessaire et un peu ennuyeuse du procès. Le président Barnaud a montré, au cours des quelques heures pendant lesquelles il a occupé son siège, qu'il entendait ne pas tolérer les incidents inutiles.

M· de MoTo-Giatteri en a conçu Quelque amertume. Et il a boudé aujourd'hui. Il faut songer d'ailleurs que si l'on ne se décide pas d'un commun accord à faciliter la tâche de celui qui a la responsabilité de la police de l'audience, il est tout à fait impossible de prévoir la fin des débats.

On a donc réussi à examiner cette après-midi le cas de deus des inculpés de l'affaire d'Orléans Desbrosses et Farault.

Auparavant, M. Barnaud a pensé qu'il était bon de faire asseoir au banc des inculpés le principal acteur de tout le drame. Il est certain que, docile, le fantôme de Stavisky a consenti à lever la trop riche 'Pierre tombale qui recouvre ses restes au Père Lachaise et qu'il se trouve désormais dans la salle. S'i1 n'est vlus justiciable des sanctions humaines, on peut aussi regretter qu'il soit éternellement muet. Si l'ombre de l'escroc pouvait parler, quel démenti éclatant apporterait-il à tous ceux qui maintenant le renient et prétendent, avec plus ou moins d'audace, n'avoir jamais soupçonné la valeur réelle de ses agissements 1

Sa veuve, sur qui veille fidèlement M' de Moro. n'a pu contenir ses sanglots lorsque le président a évoqué la tragédie de Chamonix où, dans l'affolante solitude glacée, cet ancien monarque se sentait traqué et sur de sa perte.

L'exposé du président qui occupa une grande heure n'était pas inutile. L'acte d'accusation trop soucieux du détail et de la chronologie des faits manque vraiment, dans une aventure de ce genre, surtout de la concision capable de le rendre accessible à un auditoire non préparé. C'est le cas des jurés hommes de bonne volonté et de conscience irréprochable, mais nullement spécialisés pour la chicane, En condensant le document massif il a facilité la tâche de ces braves gens. Voici donc deus interrogatoires terminés à peu près dans le calme. A 18 heures on a solennellement refermé la porte du coffre-fort et la salle évacuée pour la deuxième fois, le malheureux garde de service s'apprêta à passer sa nuit blanche tête a

tête peut-être avec un fantôme ironique qui ne cessera plus de rôder alentour. Pierre LAMBLIN Paris, 5 novembre. A partir de midi trente, la salle des Assises de la Seine, où vont continuer au cours de cette deuxième audience les débats du procès Stavisky. s'emplit lentement des mêmes personnages que la veille. Chaque inculpe en liberté connait maintenant sa place dans le prétoire. Successivement arrivent le député Bonnaure. le visage soucieux Camille Aymard, souriant; Paul Lévy, une volumineuse serviette sous le brasLes avocats de Paul Lévy communquent à la presse, quelques instant»

LE PRÉSIDENT BARNAUD

avant l'ouverture de l'audience. une requête adressée au président de la République et demandant que viennent témoigner à la barre des témoins, M. Paganon, ministre de l'Intérieur, et M. Georges Mandel. ministre des P.T.T. La Cour fait alors son entrée. Il est 13 h. 5. Les inculpés détenus sont dans le box des accuses, où ils occupent le» mêmes places que la veille.

Tout de suite, dans un profond silence, le président Barnaud «'adressa

UNE VUE D'ENSEMBLE DU BOA DES ACCUSES

De tranche à droite, au 1- rang Desbrosses, Farault, Ratai, Hayotte, Bardi de FourtWL

Au 2- rang Tissier, Cohen, Digou in.

A A9> 3» ranj i Guébin, Dubarry, Bomamino «t-6Mfc


atnt jurés pour leur expoter l'activité de Stavisky.

c Messieurs les Jurés, dit-Il, ainsi que vous l'avez déjà compris, l'ombre d'un mort va dominer ces débats. Il faut que vous sachiez qui il était. Fils d'un chirurgien dentiste de nationalité russe le jeune Serge ne fit pas des études très sérieuses, et l'on peut dire qu'il n'eut jamais aucune profession bien définie. II était incapable de tour effort sérieux-.

Pendant cet exposé où sont rappelées la jeunesse et diverses escroqupries de Stavisky. Mme Satvisky. à son banc. au fond du prétoire. baisse la tête. le menton sur la main Soudain, elle se met à pleurer

Au-dessus des lois

i La vie de Stavisky continue le ptésident Barnaud. a été marq;ee par une longue suite d'escroqueries o' d'entreprises malhonnétes. Mégalomane, il se croyait au-dessus des lois Il asp-rait à être un maître de la finance mais il manquait d'imagination U était faussaire et corrupteur et il saura avec intelligence sentourer d'hommes de main et s'en servir. Brutal. harii. non dépourvu de charme. il saura exploiteur les divers personnages dont il besoin. H saura également se procurer des sommes considérables pour vivre la vie de luxe qu'il a toujours rêvée. Une grande passion le jen c Mais sa grande passion. est le jeu. Là encore, incapable de se maitriser, il force la note. C est ainsi qu'il a jeté les bases d'une escroquerie colossale, lorsqu'au dernier moment. se sentant perdu, Il s'en alla mourir dans cette vallée de Chamonix. laissant le pays tout secoué de ses escroqueries. » Toute la vie de l'escroc est ainsi évoquée avec précision par le président qui poursuit

c Nous sommes en 1926. La police vient de découvrir à Brunoy une affaire de faussaires dont Stavisky est l'organisateur. Il est arrêté à Marly-le-Roi et mis en liberté provisoire le 22 décembre 1927. Tous ses efforts tendent alors à éviter la solution de ses affaires Il y a 19 renvois devant les Chambres correctionnelles

c Il fonde sous de faux noms des Sociétés telles qu'en 1929 les établissements Alex, pierres précieuses et bijouterie en tous genres les Crédit municipaux d'Orléans et de Bayonne ont un établissement qui alimentera leurs caisses et leur fournira de fausses pierres. La même année, la Société Foncière voit le jour. C'est ensuite la S.IMA, la S.A.P.I.E.N.S., la S.A.P.EP., ces deux dernières destinées à affermer la publicité de certains journaux L'escroc mène la grande vie. Il joue On le voit dans tous les casinos de la côte basque et de la Côt3 d'Azur. 11 a une écurie de courses, commandite des théâtres.

.< De plus en plus, il a besoin d'argent. Le Crédit municipal d'Orléans va y pourvoir. C'est l'engagement des pierres fausses, l'émission des faux bons. Mais Stavisky exagère En juillet 1930, les opérations atteignent la somme de 20.340.000 francs. La municipalité est mise en éveil. Des contrôles sont opérés. Stavisky doit quitter Ortéans. Il va apparaître à Bayonne. Cest ensuite le rappel de l'escroquerie de la ville du Sud-Ouest, sur laquelle faillit se greffer l'affaire des optants hongrois, l'arrestation de Tissier le 23 décembre 1935, la fuite de Stavisky. Ce dernier avait retiré 259 millions de bénéfices de ces diverses entreprises Les experts n'ont pu tr0uver l'emploi de 40 millions.

Des aide-mémoire

c Messieurs les jurés, j'espère jous avoir suffisamment éclairés, dit en terminant le président. Du reste, je vais vous faire remettre, si la défense ne s'y oppose pas, des feuilles où figurent les noms des accusés et où sont brièvement exposées leurs inculpations. n n'y a aucune opposition. On distribue les feuilles. Là-dessus, l'audience est suspendue pendant quelques minutes. Il est 14 h. 15.

A la reprise de l'audience, à 14 h. 40, le président commence la série des interrogatoires.

Interrogatoire de Desbrosses Raoul Desbrosses se lève. Il est lnculpé, en tant que directeur du Crédit d'Orléans, de taux en écritures publiques et complicité d'escroquerie. Se trouvant à Orléans, il a accepté des bijoux venant des établissements Alex pour 43 millions de prêts et il a émis a Orléans 21 faux bons au bénéfice de Stavisky. On lui reproche aussi d'avoir montré à l'homme de Stavisky,

Tissier, comment il devait opérer. Le président Barnaud rappelle jes exploits de l'accusé qui approuve poliment. yomme le président lui parle de chiffres et d'irrégularités, Desbrosses a un geste vague de la main « C'est bien possible ». Et une autre fois c Je ne me souviens pas du tout ».

Le président, aussitôt « Vous avez perdu beaucoup de mémoire. (Rires.) Oh oui, répond Desbrosses d'une voix lamentable.

Mais enfin, vous étiez très bien avec Stavisky; vous lui donniez des conseils, ajoute le président.

Quelquefois.

Le président énumère les prêts qu'il consentait. Ces prêts ne devaient pas dépasser 3.000 francs, mai: une autorisation préfectorale est intervenue, autorisant des prêts plus élevés. A partir de ce moment, fait obserser Desbrosses. tout fut régulier. {.Rires.)

Et avant, ça ne l'était pas ? Demande le président. (Nouveaux rires.) En 1928. vous avez remis sept bons à Stavisky pour les faire escompter. Oui. Stavisky devait me fournir des fonds. Mais après, il m'a dit qu'il n'avait pas pu escompter ces bons. répond Desbrosses, qui donne de ses agissements une raison assez simpliste. Il faut croire, dit-il, que M. Alexandre (MC) àttiuné «**• mcaliraunns oui

m'ont paru bonnes, puisque Je n'ai pu insisté. (Rires.)

Desbrosses, au surplus, n'a jamais douté de l'authenticité des émeraudes. Cela ne me regardait pas, dit-il. Il y aval. un appréciateur.

LE Présidest. Par quels moyens Stavisky s'est-il procuré de l'argent ? Je ne le sais pas.

Vous l'avez pourtant singulièrement aidé en fabriquant de faux bons. Des bons irréguliers. (Rires.) Desbrosses se décide à parler. Il déclare

M. Alexandre. désespéré, est venu me trouver. « Aidez-moi, me dit-il. Signez-moi des hors. s Je refusai. C'est alors que M Alexandre sortit son revolver de lais me tuer dit-il. J'eus peur du vandale en ayant un cadavre dans mon bureau. »

D'une voix monocorde. semblant réciter une leçon apprise. Desbrosses, poursuit Et j'ai signé. Je lui ai remis des bons irréguliers. »

LE Président. Combien ?

Vingt et un.

Desbrosses affirme de nouveau qu'il n'a jamais douté de l'authenticité des émeraudes. Les faux bons émis ont pourtant aidé à dégager ces dernières. Dans son esprit, ces bons étaient simplement des avances sur les émeraudes. Leur montant atteignait 21 millions de francs, alors que le talon et la souche ne portaient qu'une somme de 11.003 francs.

En résumé, le directeur du Crédit municipal d'Orléans se juge lui-même en déclarant aux jurés qu'il est un imbécile; mais le président rectifie tout de suite en lui appliquant le quaficatif de faussaire.

Desbrosses accepta d'aller à Bayonne.

Le Président. C'était pour aller faire la même chose qu'à- Orléans. Vous étiez l'homme de Stavisky. Combien vous ont rapporté vos malversations ?

Desbrosses. De la prison. (Rires.) Le Préside»!. Et encore ?

DESBRossEf. 113.000 francs.

Le président veut suspendre l'audieuce, mais Desbrosses a une déclaration à faire

c Comment n'aurais-je eu confiance, Messieurs les juI'és. en Alexandre, qui fréquentait des personnages importants, des députés, des sénateurs. Aucun obstacle ne résistait devant lui (sic).

Lz Président. Quelles relations? Quels noms ?

Desbrosses se tait. très embarrassé. M' Marie de Roux, défendeur de Camille Aymard, insiste mais Desbrosses observe la même réserve prudente. J'étais à Orléans. J'ai entendu dire ça. (Rires.)

Là-dessus, l'audience est suspendue. Il est 16 heures.

Interrogatoire de Farault Puis Farault est sur la sellette. Il était appréciateur du Crédit d'Orléans. Il est accusé d'avoir surestimé les pierres, en grande partie fausses. engagées à Orléans par Hayotte et Stavisky.

Farault a l'allure d'un brave homme qui parait bien étonné de l'histoire qm lui arrive. Il parle avec un accent beauceron, d'une voix émue qui se raffermira peu à peu. Il affirme qu'il n'a trouvé que des émeraudes véritables

dans les peirres soumises à son examen. n n'a eu entre les mains aucune émeraude soudée.

LE Préside!»!. N'avez-vous pas été frappé par la grande quantité des émeraudes engagées 155 ?

FARAULT. Il y avait le consortium, la maison Alex. qui servait d'intermédiaire.

Farault n'a été inquiet lui, qu'au cours du secnd trimestre de 1929. C'était à cause de la crise. C'est pourquoi il aemanda l'expertise de quelques pierres, en deux fois. Les expertises furent rassurantes Mais il y a un malheur, c'est que les pierres expertisées n'ont jamais été engagées à Orléans. Elles provenaient d'autres établissements auxquels Stavisky les avait empruntées.

LE Président. Comment expliquezvous ces opérations 7

FARAULT. Je ne me méfiais pas. Je n'ai expertisé que des bijoux de valeur. Je n'ai eu aucun doute sur leur valeur Ah non. je n'ai jamais eu de cailloux de la Loire (sic) entre les mains.

D. Quelles étaient vos relations avec Alexandre?

R. On se voyait quand Il venait il. Orléans. On déjeunait ensemble. Ce n'était pas des relations mondaines. Farault discute non sans adresse et avant de s'asseoir d'* aux jures qu'il a derrière lui tout un ppsse d'honi»*tete. Une partie ci"ile a quelques questions a lui poser sur l'expertise Linzeler. Le Substitut gênerai Cassagnau intervient sur le même sujet. Farault a-t-il oui ou non estime les pferres véritables empruntées par Stavisky ou de fausses pierres? L'inculpe ne se souvient plus très bien. ri n'a pa vu la substitution.

Le Substitut gênerai Cassagnau d'une voix vibrante: c Ne vous y êtesvous pas prête?

Farault atterré ne sait que repondre il balbutie a Ah non tout de même. pour qui nu prend-on la Les défenseurs dc Fa:ault ne veulent pas que l'audience soit levée sur cet incident défavorable et a leur tour posent diverses questions

A ce moment est évoquée la vie de Farault a Orléans, la bonne reputation dont il fouissait dans la ville. L'avocat de Johen M' Andre DeJmas, bâtonnier du barreau de Bayonne, défenseur le Tissier. interviennent enfin à propos des circonstances qui entourent l'expertise d'un appréciateur de crédit municipal Quelques éclat; de voix emplissent encore le prétoire On observe quelque confusion. Puis !e président Barnaud lèv. l'audience Il est 17 h. 40. Les débats continueront demai-, a 13 heura

UNE VASTE ESCROQUERIE A LA LOTERIE NATIONALE Un million, peut-être deux, gagnés par une banque

spécialisée dans les « dixièmes » et dont les deux directeur. ont pris la fuite

PARIS, 5 novembre Ce, matin, à 9 heures, un homme d'un certain âge se présentait dans une toute petite banque appelée Banque Financière Parisienne, située 3 bis, rue de la Chaussée d'Antin. L'homme était rayonnant de Joie, il brandissait un dixième du billet portant le numéro 1.023.836, qui au dernier tirage était sorti remboursable à un million. Je viens toucher mon lot, dit- aux employés.

Attendez une minute, lui fut-il répondu. Les directeurs, qui sont allés lu pavillon de Flore se faire rembourser le billet. ne vont certainement pas tarder à rentrer. »

L'homme attendit. Une heure, deux heure- aucun directeur e se mon- trait. D insista. Un employé se rendit alors aux bureaux directoriaux Tout était bouleversé. Il fallut se rendre à l'évidence les directeurs. MM. Lecalon et Adamion s'étaient envolés avec le million.

On apprit en effet peu après qu'ils s'étaient présentés dès hier matin au pavillon de Flore. Aussitôt le commissariat du quartier de Chausséed'Antin, ainsi que le Parquet, furent alertés, et les magistrats se transportèrent immédiatement à la Banque Financière Parisienne

t Certainement ils doivent être très loin à l'heure qu'il est nous a confié un employé. Aucun de nous n'a été payé. Comme les délais prescrits pour rembourser les billets gagnants leur donnent 48 heures, ils sont certainement maintenant à l'étranger. »

Cependant, au dehors, d'autres gagnants arrivaient.

On a pu constater déjà que pour un billet gagnant un million, délivré en dixièmes, deux cent cinquante parts avaient été vendues, et ce n'est sans doute pas tout. La Banque Financière Parisienne avait des démarcheups dans beaucoup d'endroits; on 'pouvait en voir à la sortie du métro, de l'Opéra. à l'Hôtel de Ville, dans un très grand nombre de cafés. Les banquiers avaient inondé de dixièmes de billets toutes les portes cochères de Paris, sous lesquelles s'abritait un de leurs démarcheurs. Pourtant Lecalon et Adamian ont négligé quelques petits lots.

Mais voici m'il est question, après une perquisition à la Banque Financière Parisienne, et £.pris une enquête approfondie, d'un second millioA qu'auraient négligé de rembourser les deux ingénieux er;rc"S.

POUR LE JUBILE

DE L'INVENTEUR LUMIÈRE Paris, le 5 novembre. M. Mario Roustan, ministre de l'Education Nationale, vient d'adresser aux recteurs une circulaire leur recommandant d'associer la jeunesse des écoles à la célébration du jubilé scientifique de Louis Lumière, auteur de découvertes comme le cinématographe et la plaque autochrome, et les prient en conséquence de bien vouloir faire faire le 6 novembre dans tous les établissements scolaires une courte leçon qui retrace l'œuvre de Louis Lumière et mette en valeur sa haute portée scientifique, la diversité de ses applications et les titres eu' ce grand savant français s'est créés à la gratitude de ses contemporains et à l'admiration de la postérité.

SOURIRES

Je veux aller en prison

A brute-pourpoint, à deux gendarmes qui cheminaient le long d'une route, un jeune homme des environs de Strasbourg fit cette déclaration..

Diable, dlable répondirent, interloqués, les représentants de la force publique. Vous paraissez décidé.. Mais êtes-vous un candidat sérieux ? Nous voulons dire avez-voua accompli quelques-unes de ces formalités d'entrée sans lesquelles il est impossible d'obtenir un bout de banc dans une geôle T Je veux aller en prison

Quels -sont vos titres ? Avez-vous commis un délit ?

Jai volé.

Le Jeune homme avait en effet subtiUsé un vélo à son légitime propriétaire. Avec la volonté de le rendre, bien sur. La bécane n'était qu'un prétexte pour arriver plus vite chez le gardien-chef des pailles humides.

Triste fait-divers cueilli entre cent autres qui dénotent aussi le désarroi de notre époque bouleversée

Ces gendarmes. J'en suis persuadé, en ont entendu de toutes les couleurs au cours de leurs tournées urbaines ou rurales.. Ils n'avaient peut-être Jamais rencontré le brave type de vingt ans, sans feu. sans lieu et sans travail, sollicitant comme une faveur le droit de séjourner quelques mois dans un pénitencler.

Je veux aller en prison

Ce cri poignant rend un son lugubre. De tous les édifices publics propres a recourir les misères humaines il n'y a donc que les maisons d'arrêt qui soient susceptibles de tenter un pauvre bougre

La, parbleu, sans lanterner dans les vestibules, sans passeur de concours difflcnes, on se fait admettre- Il n'est même pas besoin de faire' apostlller la demande par un personnage Influent. Au. hasard, on commet une bêtise-. Les portes s'ouvrent.

Mais où allons-nous si les braves gens d*M>ni|iaris envahissent tes cellules retenues depuis belle lurette par la pègre l. La prison, récompense réservée aux malheureux plus particulièrement touchés par les crises

La prison, dernier abri des citoyens ayant gugne on lot d'infortune a la grande loterle du Progrès ?.

Décidément, on aura tout vu en 1936

A DRAGUIGNAN

LE TUEUR DE BERGERS EN COUR D'ASSISES

5 novembre: C'est auIjourd'hui que comparait devant les assises du Var Joseph Sasia. sujet italien, plus connu sous la dénomination de « tueur de bergers Il. inculpa dE cinq crimes commis à quelques mois d'intervalle dans la région du HautVar assassinat à ^layosc, du cordonnier Conno à Taradeau. du maitregraisseur Fassal à Flayose de nouveau. du berger Crois à Ampus, du berger Rouvier à Vérignon, du chauffeur Gallianô.

Sasia est âgé de 49 ans il est né à Rossano (Italie) en 1886. Vivant de rapine et de braconnage, il habitait un cabanon dans le quartier de Nouragono. à proximité de Dragnignan. C'est dans ce cabanon qu'on a retrouvé la plupart des objets volés à ses victimes: six montres, des gants, des mouchoirs, etc. Sasia compte du reste quatre condamnations pour vols divers

A considérer les divers crimes commis par Sasia, on a pu croire un instant avoir affaire à un fou. Il n'en est rien. Le médecin commis pour son examen mental estime que son intelligence est assez lucide pour qu'il ait exécuté ses forfaits dans un état de compréhension réelle.

Au banc des accusés. Sasia se pré-

sente en bleus de mécanicien. Sa physionomie ne reflète en rien l'intelligence, mais il n'a nullement l'air inquiet. Il parait jusqu'ici indifférent L'interrogatoire

L'interrogatoire de l'inculpé est monotone. Sasia discute de détails insignifiants. Il reconnaît les assassinats du berger Rouvier et du chauffeur Galliano. Il prétend avoir tué Rouvier de crainte d'être tué par lui et Galliano. parce que celui-d l'aurait menacé et injurié.

Sasia maintient la rétractation de ses aveux en ce qui concerne l'assassinat de M. Vassal et du berger Troin. Les témoins

On procède ensuite à l'audition des témoins

Le docteur Henriette Pélissier, médecin aliéniste, rend compte de l'examen mental de Sasia, qui n'a révélé aucune tare physique ni mentale. D'une intelligence fruste, Sasia, par son genre de vie, avait acquis la mentalité de l'homme des bois. et la pratique du braconnage lui faisait assimiler aux animaux les hommes, qu'il tuait comme du gibier.

L'audience de raprès-midi L'audience suspendue à midi, après l'audition de quelques témoins, est reprise au début de l'aprés-midi et débute par la déposition du maréchal des logis de gendarmerie Franceschi qui relate l'enquête lors des crimes du Haut-Var Le chef de la brigade de Vidauran rapporte également l'interrogatoire de Sasia au moment de son arrestation: sa déposition est accablante pour l'accusé qui ne cesse cependant de répéter qu'il n'a commis « que deux crimes a et qu'il le regrette beaucoup. Le criminel persiste à nier les dépositions faites après son arrestation: il prétend avoir acheté la montre du maître greffier Vassal à un quidam sur le marché de Draguignan. Le dépositions de la veuve de Vassal. du frère de lerdinand Troln, de la veuve de Rouvier et de la sœur de Giannîni viennent confirmer les éléments de l'inforiation.

Divers témoins donnent d'excellents renseignements sur Giannini.

L'audience se poursuit par les plaidoiries des parties civiles.

Le réquisitoire et la plaidoirie de la défense auront lieu demain.

vwvi

UNE MANIFESTATION DE 2.000 TAXIS

A BOULOGNE-SUR-SEINE Un chauffeur condamné

devait être saisi

Paris, 5 novembre 41 chauffeurs de taxis avaient été dernièrement frappés par le Tribunal de Versailles d'une amende Ce 300 francs, pour concurrence illégale faite aux transports en commun départementaux. Les sommes dùes devaient être payées par l'ensemble des 41 condamnés. Elles ne le furent point et ce matin on devait procéder à la vente des meubles de l'un des condamnés

La corporation des chauffeurs de taxis fut alertée et l'on put voir ce matin. dans les rues de Boulogne-surSeine, aux abords du domicile du chauffeur saisi, un pittoresque cortège de 2.000 voitures de place dont les chauffeurs venaient protester contre la saisie de leur camarade.

Le commissaire de police ayant déclaré que la vente n'aurait pas lieu, les 2.000 voitures se dispersèrent, et la cité boulonnaise reprit sa physionomie habituelle.

QUELQUES DÉCRETS-LOIS

-Droit proportionnel de patente sur les locaux d'habitation La loi du 6 juillet 1934 qui v supprimc le droit proportionnel de patente sur les locaux d'habitation a décide qu. la perte qu'entraînerait cette suppression pour les budgets ues collectivités loca'es devrait être comblée par des ressources nouvelles appropriées. En attendant que les dispositions nécessaires aient pu être prises et afin d'éviter aux collectivités locales un déficit de trésorerie important, le Trésor, au cours de ces derniers mois, a fait aux collectivités locales des avances calculées d'après la somme procurée par les centimes avant la réforme de 1934.

Il apparaissait donc urgent de régler la question'posée par la loi du 6 juillet 1934, aussi bien dans l'intérêt du Trésor, qui supporte depuis plusieurs mois des dépenses qui ne devraient pas lui incomber, que dans l'intérêt des collectivités locales qui désirent pouvoir établir sur des bases solides leur projet de budget de 1936.

Il paru nécessaire tout d'abord de modifier légèrement le régime actuel du droit de patente qui frappe les professions libérales en vertu du décret du 30 novembre 1934, afin d'éviter de faire profiter certains contribuables de dégrèvements trop importants que la situation actuelle ne permet pas de justifier. Il serait inéquitable, en effet. d'imposer à d'autres catégories de contribuables de nouveaux sacrifices sans avoir au préalable pris les mesures nécessaires pour que les bénéficiaires du transfert de charges ne jouissent pas d'une exonération excessive. C'est la raison pour laquelle l'article l«r du projet de décret ci-Joint réalise un aménagement du droit proportionnel de patente sur le local professionnel qui frappe l'exercice des professions libérales.

La part la plus importante du déficit creusé dans les budgets départementaux et communaux par la loi d- 1934 sera comblée par un aménagement. tant du nombre que de la valeur des centimes additionnels aux trois contributions, patente, foncière et mobilière. Cet aménagement a été calculé de telle sorte qu'un effort plus grand so fourni par les contribuables patentés, dont le plus grand nombre ont bénéficié de la suppression du droit proportionnel sur les locaux d'habitation. Cet aménagement des centimes ne permettant pas de combler intégralement l'insuffisance des badgets com-

munaux, le solde sera prélevé -.sur le fonds commun du chiffre d'affaire», préalablement alimenté dans la mesure nécessaire par les trois ressources ci-après

Majoration de 20 francs du droit du timbre des permis de chasse départementaux. Le prix de ces permis est actuellement à peine au coefficient 3 par rapport au prix d'avant guerre, et il apparaîtrait très faible si on le compar- aux divers autres frais qu'entraîne l'exercice de la chasse. La majoration de 20 francs que nous proposons laissera encore le permis départemental au coefficient fort raisonna' de 2 1/J par rapport à l'avant-guerre;

2° Taxe sur les distributeurs d'essence. Il a paru au comité supérieur de l'administration départementale et communale qu'il n'était pas sans intérêt de frapper d'une taxe légère les distributeurs d'essence, dont la multip:ication n'est pas sans présenter certains inconvénients dans les communes et aux abords des agglomérations: 3° Abandon par l'Etat de la moitié des sommes versées par les départements, communes et établissementa publics à titre de contribution aux frais de garderie et d'administration de leurs forêts soumises au régime forestier.

Les diverses mesures ci-dessus ne pouvant entrer en application qu'en 1936, ü a semblé que l'année 1935 devait faire l'objet d'un régime transitoire et que. pour cette année, l'Etat devrait prendre à sa charge les avances qu'il a été amené à faire et qu'il continuera à faire jusqu'à la fin de l'année aux collectivités locales. Tel est l'ob;:t de l'article 10, qui autorise l'onverture d'un compte spécial de trésorerie destine à suivre cette subvention exceptionnelle de l'Etat aux collectivités locales.

ARTICLE PREMIER. Le tableau D de la nomenclature générale les commerces, industries et professions passibles des droits de patente annexé au code général des impôts directs est modifié comme suit

1° Le premier alinéa est ainsi complété

« A l'égard des patentables du tableau B ci-après, architectes, avocats inscrits aux tableaux des cours et tribunaux, avocats au conseil d'Etat et à la cour de cassation.. voués. chirurgiens, commissaires-priseurs, dentistes. greffiers, huissiers, ingénieurs civila, mandataires agréés près les tribunaux de commerce, médecins, notaires. officiers de santé, référendaires aux sceaux, vétérinaires. chefs d'institution et maitres de pension, le droit proportionnel est fixé comme il suit

COMMUNES FRACTION DE LA VALEUR LOCATIVE 'l'AUX où est exercée la profession de l'ensemble de l'établissement Comprise entre 0 et 4.000 20·

Paris Comprise entre 4.000 et 6.000 Supérieure à 6.COO 5.

Communes de plus de Comprise entre 3 000 et 4.500 10 habitants Supérieure à 4.500 Communes de Comprise entre 0 et 2.400 Comprise entre 2.400 et 3.600 tants et au-dessous. Supérieure à

20 La dernière phrase de l'alinéa intitulé Il Taux du 20 e est supprimee. ART. 2. Pour chaque département et pour chaque commune, l'administration des contributions directes calcule, d'après les données des rôles primitifs de l'année 1934. la perte net t. de principal fictif causée par la suppression du droit proportionnel sur les locaux d'habitation compte tenu de la réforme des droits de patente applicables aux professions libérales réalisée par l'article 3 du décret du 30 novembre 1934 et par l'article 1er ci-dessus. Le montant de la diminution des ressources départementales et communales est constaté en appliquant à la perte nette de principal fictif ainsi déterminée le nombre de centimes additionnels portant sur la contribution des patentes compris d^ns les rôles de 1934.

ART. 3. Dans chaque département, les prir.cipaux fictifs servant de base au calcul des centimes additionnels départementaux et communaux, déterminés conformément aux articles 305 à 311 du code général des impôts directs, sont majorés dans la proportion nécessaire pour ramener au eniffre compris dans les rôles primitifs de 1934 le montant des impositions départiementales suppoE:3s établies pour la n.ême année, en tenant compte de la perte nette de principal fictif déterminée comme il est dit au premier alinéa de l'article 2, ainsi que des dispositions de l'article 1" du décret-loi du 30 octobre 1935, fixant les nombres maxima de centimes additionnels rue les conseils généraux et les conseils municipaux peuvent voter sans autorisation spéciale.

Axr. 4. Lorsque l'application de l'article 3 ne comble pas la diminution des ressources d'une commune constatée cc..formément à l'article 2 ci-desst le reliquat de cette insuffisance, arrondi à la centaine de francs inférieure est prélevé chaque année sur le fonds commun constitué en vertu des articles 13 et 14 du code de l'irrpôt sur le chiffre d'affaires, et auquel seront versées les ressources créées par les articles 5 et 7 ci-après

ART. 5. Il est perçu, en addition ai droit de timbre et au droit prévu par les article- 199 .,t 200 du code du timbre, un droit de 20 francs sur les permis de chasse départementa"x ART. 6. Il est institué sur les distributeurs d'essence une '^xe dont le tarif annue. est fixé à

50 francs pour les appareils installés à poste fixe;

25 francs pour tous les autres appareils

L'assiette et le recouvrement de cette taxe sont assurés par l'administration des contributions indirectes.

Les contraventions aux dispositions qui précèdent et à celles d? l'arrêté prévu par l'article 8 seront constatées et poursuivies comme en matière de c. indirectes.

.ales seront punies d'une amende de 50 francs en principal et du quintuple des droits fraudés ou compromis sans préjudice de la confiscation des appareils saisis.

ART. 7. fonds A partir lu 1« janvier à ci-dessus recevra le cinquième du

montant de l'impôt perçu à l'occasion de la Hivrance ou du renouvellement de la carte d'identité des étrangers. ART. 8. Un arrêté du ministre des finances déterminera les mesures nécessaires à l'exécution des articles S et 6 q-ii précèdent.

ART. 9. Les dispositions des articles 3 et 4 du présent décret recevront leur première application pour 1936. Les budgets départementaux et communaux de ladite année seront, le cas échéant, modifiés en conséquence. Le nombre des centimes sera, s'il y a lieu, réduit d'office en ce qui concerne les communes pour lesquelles l'application de l'article 3 entraînera une augmentation de recettes.

A titre transitoire, pour l'exercice 1935. il sera alloué par l'Etat aux départements et aux communes des subventions égales à la perte de recettes subie par les collectivités locales du fpit de la réforme du droit proportionr de patente. Ces subventions seront payées par le débit d'un compte special à ouvrir dans les écritures du Tré.sor. qui sera soldé par transport au compte des découverts du Trésu. La signalisation rouhère

La loi du 3 juillet 1934 portant rati6cation par la France de la convention internationale du 30 mars 1931 sur la signalisaticn routière ne prévoit pas de sanctions pénales en cas d'infraotion aux obligations qu'elle édicté. D'autre part, l'article 2 de la loi Impose le remplacement complet des signaux non réglementaires avant le Ir janvier 1936, et le dernier alinéa de l'article 3 prescrit que i tous panneaux, indications ou signaux établis en violation des dispositions du dit article 3 devront être supprimés avant le 1" ianvier 1936 ».

Il a paru nécessaire, pour remédier à ces difficultés, de compléter sur ces divers points les dispositions de la loi ou 3 juillet 1934.

Art. 1" Dans le dernier alinéa de l'article 2 de la loi du 3 juillet 1934 la date du rr janvier 1936 est remplacée par celle du 1" janvier 1938

Art. 2. Le dernier alinéa de l'article 3 de la même loi est remplacé par les deux alinéa* suivants

a Toute infraction aux dispositions qui précèdent sera punie d'une amende de seize à trois cents francs la répression en sera poursuivie conformément au décret du 28 décembre 1926 sur l'unification des compétences en matière de police de la circulation et de la conservation des voies publiques. c Toutefois, les panneaux, indications ou signaux établis antérieurement au 1" novembre 1935, et qui ne satisfont pas aux dispositions du présent article, seront tolérés jusqu'au 1- janvier 1938. »

L'encombrement

des véhicules à remorque

Art. V. Le troisième alinéa de l'article 2 du décret du 30 juin 1934 est modifié comme suit

c La longueur totale, soit d'un véh>


cide articulé constitué par un tracteur 14écanique et une semi-remorque, soit de l'ensemble formé par un véhicule et sa remorque. toutes saillies comprises, mais non compris l'attelage si ie vehicule est à traction animale, ne doit pas dépasser 12 mètres étant entendu que. mesurés séparément. chacun des éléments. véhicule et remorque, ne dépassera pas 10 metres. »

Art. 2. Le premier alinéa de l'article 3 du décret du 30 juin 1934. est modifié comme suit

t Sous réserve des dispositions de l'article 14 du code de la route concernant. les transports exceptionnels. le poids total en charge ne doit jamais excéder 15 tonnes pour un véhicule unique et 18 tonnes pour l'ensemble formé par un véhicule et sa remorque ou pour un véhicule articulé »

Art. 3. L'article 6 du décret du 80 juin 1934 est modifie comme suit e Les dispositions du présent décret sont immédiatement applicables. t Toutefois, pour les véhicules mis en circulation avant le 1" janvier 1936. les dispositions de l'article 2 du premiers alinéa de l'article 3 et du premier alinéa de l'article 4 ne seront applicables qu'à partir du 1" janvier 1939 Passe cette date. les préfets pourront. â titre exceptionnel, autoriser à circuler l'intérieur des villes. les véhicules destinés au transport des personnes et dont le gabarit est compris entre 2 m. 35 et 2 m..50 »

La liberté de la presse

et les gouvernements étrangers Art. 1*. L'article 36 de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse est modifie ainsi qu'il suit

Art. 36. L'offense commise publiquement envers les chefs d'Etat étrangers, les chefs de gouvernements étrangers et les ministres des AHaires étrangères d'un gouvernement étranger sera puni d'un emprisonnement de trois mois à un an et d'une amende de 100 fr. à 3.000 fr.. ou de l'une de ces deux peines seulement.

Un écolier découvre

le cadavre d'un sexagénaire assassiné

'Bourges. 5 novembre. Un enfant du hameau de Lézère, en se rendant à l'école. a découvert. gisant au bas d'une échelle conduisant au grenier de son habitation, le cadavre de M Pierre Bernard. 63 ans. cultivateur. Celui-ci portait de profondes blessures à la tète près du corps se trouvaient les sabots du sexagénaire et une lanterne.

On crut tout d'abord que M. Bernard avait fait une chute en descendant de son grenier. mais les gendarmes de Sancoins ne tardèrent pas à établir que les objets trouvés pres du cadavre constituaient une mise en scène. M. Bernard avait été tué a l'aide d'une hache qui a été découverte peu après sous un hangar voisin. A côté, se trouvait un linge maculé de sang avec lequel le meurtrier avait essuyé l'outil.

On suppose que M. Bernard, qui vivait seul, a été attiré au dehors au cours de la nuit par l'assassin qui le frappa sauvagement, lui fracassant le crâne. Le mobile du crime n'a pu être établi. Le sexagénaire passait pour posséder une certaine aisance mais rien ne semble avoir été dérangé à l'intérieur de la maison. En outre, on a trouvé sur le cadavre une somme de 5.600 francs l'hypothèse d'un crime ayant le vol pour mobile étant écartée, l'enquête va s'efforcer d'établir s'il s'agit d'une vengeance.

Le Président de la Chambre

de Commerce de Paris

constate les heureux effets des décrets-lois

'Paris, 5 novembre. M. Henri Garnier, président de la Chambre de Commerce de Paris qui présidait, cet aprèsmidi l'assemblée des présidents des Chambres de commerce a passé en revue, dans un discours longuement applaudi les événements économiques récents et en a fait une analyse détaillée. Puis examinant les résultats des decrets-lois antérieurs au 30 octobre, Mv Garnier précise

e Les résultats se voient surtout dans le projet de budget déposé en septembre par le ministre des Finances. Les dépenses publiques permanentes, celles du budget ordinaire sont arrêtées au chiffre d? 40 milliards, en diminution de 7 milliards sur le budget de 1935. Par rapport au plus haut niveau de 19?2. c'est une réduction de 15 milliards soit de 28 environ. Le budget ordinaire se trouve ainsi ramené au-dessous du chiffre des crédits .votés en 1928 et c'est un résultat considérable, puisquz la situation politique du franc cesse d'être en désaccord avec sa position technic. e. e Dans l'ordre économique, on constate, d'autre part, une heureuse reprise de certains prix agricoles qui étaient tombés à des niveaux de misère. Souhaitons de voir s'afiermir cette tendance vers une restauration progressive du pouvoir d'achat rural indispensable à l'équilibre économique intérieur. »

i LA GRÈVE

-,DANS LES MINES BELGES '"feSi/jf elles. 5 novembre. La grève qui s'est déclarée dans le bassin de Uège s'étend à 21 charbonnages.

1HIIEIIJ1RE PARIS, 6 novembre. 5 heures du matin.

i LES DEUX FACES DU CONFLIT ITflLD ftBYSSIH

LES OPÉRATIONS LES ÉTHIOPIENS

livreraient près de Makallé une bataille dont l'issue déciderait de leur tactique Addis-Abeba, 5 novembre. Dans l'entourage du ministre éthiopien de la guerre, on donnait aujourd'hui a entendre jue les forces abyssines commenceraient à livrer bataille aux troupes italiennes dès que celles-ci arriveraient près de Makai:?. Il semble toutefois que le négus ne veuille pas engager toutes ses forces dans cette bataille et que seuls les éléments composant les armées commandées par les ras Seyoum et Kassa y prendront part.

Selon l'issue de cette bataille, les forces abyssines composant ce que l'on pourrait appeler la deuxième ligne de combat et qui se trouvent en ce moment rassemblées sur une ligne allant de Dabat à Rama, en passant par Sakota entreront ou non elles aussi en action.

On annonce d'autre part que le prince héritier est attendu à Addis-Abeba demain ou après-demain. H demeurera, dans la capitale abyssine, pendant que son père se rendra sur le front nord dans la région de Dessié. > Des prêtres coptes

font leur soumission

FRONT DU TIGRÉ, 5 novembre. Au cours de la progression de la première brigade du Corps indigène, le long du torrent Soullo. les soldats virent venir vers eux des êtres étranges vêtus comme des femmes. C'étaient les prêtres de 30 églises qui Se rendaient dans les lignes italiennes en chantant le Psaume de David. La coutume du pays veut que ce soient les femmes qui. en signe de dévotion. offrent aux prêtres leurs vêtements sacrés et leurs ombrelles. Ces vêtements sont toujours d'une grande richesse.

La soumission

d'un chef éthiopien

FRONT DU TIGRÉ. 5 novembre. Le dedjaz Mode Gabriel, chef de la région de l'Agamé, a fait sa soumission, il s'est rendu à Adigrat. où sur la place du Marché, en présence du général de Bono, il a exprimé ses sentiments de fidélité à l'Italie.

UN ATTENTAT

CONTRE LE NÉGUS ? ASMARA, 5 novembre. On apprend à Asmara, quartier général des troupes italiennes, par un message reçu d'Addis-Abeba qu'une bombe qui n'a pas explosé a été trouvée dans un des appartements du Palais de l'empereur à Addis-Abeba. Les autorités abyssines ont ouvert une enquête afin de retrouver l'auteur de cet attentat. Les restrictions

sont commencées en Italie Rome, 5 novembre. Pour la première fois aujourd'hui, les boucheries sont termees ainsi qu'elles ie seront désormais une fois par semaine en vue de résister aux sanctions. Les hôtels et les wagons-restaurants servent des repas à plat unique. Les veuves de guerre, constituées en comités provinciaux ont commencé leurs visites dans chaque maison pour surveiller l'application des mesures de restrictions édictées par le Duce. En même temps, on annonce que les médecins vont intervenir dans le même sens. De plus, on vient de déclarer la guerre 'aux spécialités médicales importées des pays sanctionnistes. L'organe professionnel. Le Forze Sanitarie publiera Je tableau des médicaments importés en regard des médicaments italiens correspondants. L'Italie a importé pour 66 millions de spécialités étrangères en 1934. Le Syndicat national des pharmaciens a été invité à prendre des dispositions dans le même sens.

Négociations anglo-espagnoles pour des bases

en Méditerranée ?

Madrid, 5 novembre. Tous les journaux reproduisent les informations de Londres parues dans une partie de la presse étrangère, selon lesquelles l'Angleterre négocierait ces jours-ci avec l'Espagne au sujet de la constitution de dépôts et de bases d'approvisionnement dans la Méditerranée. LA PERTE

DE L'AVION FRANÇAIS AU BRÉSIL

Le radio était originaire

de Bretagne

PARIS, 5 novembre. Joseph Le Duigou, radio navigant, victime de la catastrophe de l'avion postal d' « AirFrance x, est originaire de Rosporden (Finistère), où il est né le 29 janvier 1904.

Entre à l'aviation postale le 20 mai 1928, il comptait 2.240 heures de vol Il laisse une veuve et un enfant. Les causes de la catastrophe qui entraina la mort de quatre éléments d'élite du personnel navigant d'AirFrance ne sont pas encore connues. Jepecker avait 1 1 ans. Jlavère 32 ans. Le Duigou, 31. Ils étaient tous chevaliers de la Légion d'honneur. MoTel. 37 ans, est marié et père d'un enfaut.

LES NÉGOCIATIONS L'ENTREYUE

Mussolini-Sir Eric Drummond a eu pour premier objet

la question méditerranéenne Rome, le 5 novembre. Au sujet de l'entrevue de M. Mussolini avec Sir Eric Drummond, le communiqué suivant a été remis

a L'objet de cet entretien, comme celui du 29 octobre dernier, a été la situation italo-anglaise en Méditerrannée ».

En réalité les rencontres successives de Sir Eric Drummond et de M. Mussolini, si elles portent toutes sur le même sujet et ne paraissent pas toujours apporter de résultats tangibles, font à chaque fois progresser le problème italo-britannique. La question éthiopienne est plus ou moins réléguée au second plan et la GrandeBretagne ne proteste pas contre la poursuite de l'avance militaire italienne. Elle cherche surtout à obtenir une évacuation progressive et si possible totale des trcupes italiennes envoyées en renfort en Lybie, à la frontière égyptienne et évaluées à 50.00t hommes. sans compter les 14.000 hommes qui représentent les garnisons ordinaires de Tripolitaine et de Cyrénaï- que.

En d'autres termes, la libre poursuite de l'action du corps expéditionnaire eri Ethiopie peut être considérée comme un avantage pour Italie tandis que le retrait des troupes italiennes de la Lybie en constituerait un pour la Grande-Bretagne.

Quant au maintien de la « Home Fleetn dans la Méditerranée, il crée un 'état de fait favorable. à l'Angleterre. LES DÉCLARATIONS

DE POSTES DE T.S.F. PARIS, 5 novembre. Le ministère des P. T. T. communique la note suivante

« Les déclarations des postes récepteurs de radiodiffusion effectuées, en application des dispositions du décretloi du 21 septembre dernier, ont dépassé, à la date du 3 novembre, le chiffre de 400.000. de telle sorte que le chiffre des postes déclarés qui atteint à l'heure actuelle près de 2.500.000 a augmenté de plus d'un demi million en l'espace d'un trimestre. C'est donc un supplément de crédit de plus de 20 millions qui va pouvoir être utilisé, dès maintenant, pour apporter de nouvelles améliorations au service de la radiodiffusion.

« Les vignettes qui d'après les termes du décret-loi doivent être apposées sur les postes récepteurs, sont actuellement en cours d'impression. Le ministre a donné des ordres pour que les bureaux de postes en soient approvisionnés d'urgence de telle manière que les sans-filistes puissent les retirer sur présentation de leur reçu, à partir du 15 novembre prochain. »

La tension

polono-tchécoslovaque Le Gouvernement de Prague est remanié;

celai de Varsovie obtient

les pleins pouvoirs

PRAGUE, 5 novembre. En raison de deux attentats effectués a l'aide de bombes, samedi et dimanche, dans le bassin de Teschen. la circulation est interdite à partir de 22 tieures, dans la partie Tchécoslovaque du bassm Les restaurants et cafés sont tenus de fermer à cette heure. Tous rassemblements et réunions sont strictement interdits.

Deux gendarmes tchécoslovaques qui, en conversant avec des gendarmes polonais. ont fait queloues pas sur le territoire polonais, viennent d'être condamés par le tribunal de Wodzislaw à deux mois de prison chacun.

Une déclaration de M. Bénis à la Chambre tchécoslovaque Prague 5 novembre. Le ministre des Affaires étrangères tchécoslovaque. M. Bénès. a fait aujourd'hui a la Chambre un expose très complet de la situation internationale.

Apres avoir longuement expose le conflit italo-ethiopien et exprimé le vœu que le mandat confie a Geneve a la France et a l'Angleterre pour tâcher de découvrir une tormule de transaction entre l'Italie et le Negus puisse aboutir rapidement a une réalisation, le ministre a fait une declaration sur le conflit qui semble devenir de plus en plus aigu entre Polonais et Tchécoslovaques dans le bassin de Teschen.

Aucune tendance d'amélioration ne se manifeste jusqu'ici dans nos rapports, a-Wl dit. Le gouvernement tchécoslovaque est tout dispose a s'entendre avei la Pologne par voie de négociations directes, et il ne renonce à aucune des propositions qu'il a faites dans le passé pour liquider le conflit dans un esprit objectif. i Le nouveau chef

du gouvernement est M. Hodza PRAGUE, 5 novembre. M. Masa- ryk, président de la République, a fait connaître, ce soir, qu'il acceptait la démission de M. Malypetr, président du Conseil, qui posera sa candidature à la présidence de la Chambre. En même temps, M. Masaryk a signé la t nomination de M. Hodza qui conserve pour le moment le portefeuille de t l'Agriculture tout en devenant chef du Gouvernement. É M. Milan Hodza est un des plus ar- f dents partisans de la Petite Entente ( et il se trouve tout à fait d'accord en I politique extérieure avec M. Edouard Benès, ministre des Affaires Etrange- res.

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LES PLEINS POUVOIRS AU GOUVERNEMENT POLONAIS i

Varsovie, 5 novembre. Le Sénat a accordé les pleins pouvoirs au Gouver- I nement.

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L'AMBASSADEUR DE BELGIQUE < ET LE MINISTRE D'ÉTHIOPIE PRÉSENTENT t LEURS LETTRES DE CRÉANCE A M. LEBRUN

Le nouveau ministre d'Ethiopie, reconduit par M. de Fouquières, à sa sortie de l'Elysée.

Paris, 5 novembre. Le président de la République a reçu ce matin en audience officielle le comte de Kerchove de Denterghem, qui lui a remis les lettres par lesquelles !o roi des Belges l'accédite en qualif d'ambas-

sadeur extraordinaire et plénipoten- tiaire, à Paris; puis M. Wolde Marram qui lui a également remis les lettres l'accréditant en qualité d'envoyé ex- traordinaire et ministre plénipoten- tiaire d'Ethiopie à Paris. i

FAITS DU JOUR

Un pseudo-capitaine arrêté. Versailles, 5 novembre. La gendarmerie a déféré au Parquet de Versailles un faux officier, Pierre Clauzel, 40 ans, marié et père de deux enfants et demeurant, il Paris, 52, avenue PhilippeAuguste. Cet individu qui avait revêtu l'uniforme de capitaine d'infanterie s'était rendu dans une vente publique à Marly-le-Roi et avait acheté pour 11.000 francs de meubles qu'il avait payés à raison d'un chèque sans provision.

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LA RESTAURATION EN GRÈGE

Athènes, 5 novembre. Dans un message envoyé aux Grecs. le roi Georges, se réjouissant de son pro- chain retour dans son pays, exprime sa confiance dans l'avenir, son oubli 1 du passé et déclare que, pour àccom- plir sa tâche. sa force est dans l'amour de son peuple a.

Abolition dé la censure < ATHENES, 5 novembre. Le Gou- j 1 vemement grec a signé aujourd'hui un décret abolissant la censure sur tout le territoire hellénique. ]

SUISSE

(altitude: usa • itson)

TRAITEMENT,, TUBERCULOSE ̃ SOUS TOUTES SES FORMES 8 RENSV. 5T-' DE DÉVELOPPEMENT. LEY31N LA COMMISSION DES FINANCES ET LA DÉVALUATION

Une lettre du Comité de salut économique PARIS, 5 novembre. Le Comité de Salut Economique, ému des amendeliens récemment votés par la Commis;ion des finances de la Chambre. a idressé au président de cette Commis¡ion une lettre dont nous détachons es passages suivants

«t Les amendements que vient de vo,er la Commission des finances que fous avez l'honneur de présider, met,ent en péril le franc, en détruisant, par l'augmentation des dépenses un équilibre budgétaire, déjà précaire, qui i été réalisé sans tenir suffisamment :ompte de la nécessité d'adapter rigou'eusement les charges publiques aux possibilités contributives réelles, c'estt-rire, économiques du pays.

Après avoir vivement critiqué un ?ote qui tend a à détruire les premières ondations de l'assainissement finan;ier » et à provoquer la dévaluation, le iecrétaire général du Comité de Salut Economique. M. P. Nicolle. conclut « A la suite du vote des derniers jmendements, la nécessité d'enlever LUX parlementaires toute initiative en natiere de dépenses n'est jamais appa•ue aussi impérieuse.

Il Le Comité de Salut Economique 'este convaincu que la superfiscalite ssue de l'étatisme est la cause prin;'pale du marasme économique. L'effort le la Commission devrait donc porter cut entier sur la mise en œuvre d'une iéflation fiscale massive, seule capable le réduire l'écart entre les prix à la production et ceux à la consommation, permettant a la fois la revalorisation les premiers et la diminution des seconds en augmentant le pouvoir l'achat des consommateurs, assurant linsi la reprise de l'activité économilue, sans laquelle aucun assainissement lnancier ne peut être envisagé. a AU CONSEIL GENERAL DE LA CORSE

M. Piétri justifie la position du gouvernement

au regard des décrets-lois Ajaccio, 5 novembre. A l'ouverture ie la session du Conseil général de la :orse, M. Piétri, député, ministre de a Marine, a été réélu président de l'assemblée.

Le ministre a prononcé, à cette occasion, un important discours politique font voici les passages essentiels s Le Gouvernement qui est aux aflaires ne s'est point arrogé despotiquenent, comme on serait tenté de le croire à certaines lectures, le droit de régler par décrets ce qui relève de ia oi. C'est une faculté qu'il a sollicitee iu Parlement, et il l'exerce en vertu ie la délégation, librement débattue, 3ui lui en a été donnée par le législateur lui-même.

« Bien plus, la politique des décretslois fut à l'origine même de sa formation et je crois être d'autant plus qualifié pour en parler que lorsque le Président de la République voulut bien ne charger, après l'échec inattendu du :abinet Bouisson, d'une mission que je ne recherchais guère, je crus, mais en iain, pouvoir revenir une dermère fois i l'essai d'une procédure de discussion. Objecterait-on que. légalement investi pour un temps et un objet, l'un et l'autre limités, du droit de substituer ses décisions il, celle des Chambres, le Gouvernement de M. Laval a outrepassé son pouvoir ? A qui le ferait-on croire de bonne foi ? Qu'on aous montre le parlementaire assez naïf pour avoir imaginé que ces iécrets-lois. nés d'une détresse budeétaire certaine et d'une catastrophe possible de la monnaie. étaient faits jour autre chose que pour l'économie, la restriction et le sacrifice 2 a

1 heure

qui vaut 6 jours Olmo étant devenu l'homme plu>: vite du monde pendant l'heure a été engagé aux 5 Jours d2 Paris et il déclare c Je serais ingrat si avant tout ;e ne criais pas Vive le Vin de Frileuse c'est ce fortifiant qui m'a permis de vaincre. Que les jeunes sportifs m'imitent et qu'ils suivent la cure de Vin de Frileuse. Cet extraordinaire fortifiant coûte 6 francs chez votre pharmacien ».

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EN MISSION A BERLIN Est-elle venue négocier le retour du Reich à la S.D.N.

Berlin, 5 novembre. Une personnalité politique anglaise dont le nom est rigoureusement tenu secret a séjourné vendredi et samedi à Berlin, où elle serait venue en mission semi-offrcielle.

Selon des renseignements dignes de foi, cet émissaire aurait fait des sondages auprès des milieux dirigeants ailemands, en vue de savoir à quelles conditions l'Allemagne retournerait à la S. D. N. et notamment quelles seraient les réformes que le Reich désirerait voir apporter aux statuts de l'organisation de Genève pour y reprendre sa place.

M. LAVAL

DE RETOUR A PARIS PARIS, 5 novembre Le président du Conseil, venant de Clermont-Ferrand, où il s'était rendu après son voyage à Genève est rentré, ce soir. à Paris à 19 heures. Il a regagné aussitôt le quai d'Orsay.

Un aviateur tué

dans un accident d'auto Lyoh, 5 novembre. Près de Brignais. une automobile conduite par un bous-officier du 35' d'aviation, à Bron. M. Dallery, est entrée en collision avec un camion.

Transporté à l'hôpital militaire Desgenettes. à Lyon, le sous-officier est décédé, cet après-midi.

Une fabrique de bonneterie détruite par le !eu

Lille, 5 novembre. Un violent incendie a détruit, ce soir, la vaste fabrioue de bonneterie, rue de Roubaix, à Tourcoing. Un bâtiment de 66 m. de longueur sur 30 de largeur, contenant des machines de grande valeur, des métiers et des stocks de laine. a été complètement anéanti. Les dégâts s'élèvent à deux millions, on ignore les causes du sinistre.

TROIS ENFANTS

TROUVÉS ASPHYXIÉS Strasbourg. 5 novembre. Ce matin. a Westhoffen, trois des enfants de M. Charles Réiss, restaurateur, ont été trouvés asphyxiés dans leurs lits, dans la chambre qu'ils occupaient en commun. Le décès a été provoqué par des émanations d'oxyde de carbone prov#> nant d'une cheminé,


Elégante cape en astrakan noir d'André Brunswick.

Le chapeau en 1 entre garni d'un gland est de Anne Roland. (Photo Luigi Dlas.)

Soignez vos mains et vos ongles

Bst-11 rien de plus joli qu'une main de femme aux doigts AiseWe 1 la peau fine, aux ongles soignés et teintés ? Pour être parfaite, une main doit être de taille moyenne, étroite, allongée, le dessus légèrement potelé, les phalanges bien dessinées et d'un coloris un peu plus accentué que le reete de la main. Le pouce doit arriver à la première articulation de l'index et le petit doigt à la première phalange de l'annulaire.

Ce eont la les rétries de l'esthétique. Mais toutes les femmes ue sont pas nées avec de teilles mains, dites-vous. C'est Juste et il suffit de quelques soins pour que, de vilaines, vos mains deviennent fines et élégantes.

Accordez-leur chaque un moment pour effacer les traces que les travaux du ménage auraient pu laisser et donnez surtout a vos ongls des soins tout particuliers c'est de leur nuance et de leur taille élégante que dépendre. la beauté de vos mains.

n vaut mieux ne pas couper les ongles, male les limer en leur donnant la forme désirée. Trempez ensuite le bout des doigts dans une eau èavonneuse pendant dix minutes, séchez et enduisez leur base d'un peu de vaseline. Puis. avec un petit bâtonnent d'ivoire ou d'os, repoussez les peaux de façon a dégager les lunules blanches. Enlevez la vaseline et passez sous le bout des oncles une curette entourée d'un brln d'ouate trempée dans l'au oxygénée afin qu'Us Dolent bien blancs. Il ne vous reste plus ensuite qu'à vernir vos angles. Ohotslasez ce vernis avec prudence pour qu'il n'abîme pas vue ongles et ne les rende pas cassants. Prenez de préférence un vernis à basé de oopal, laque végétale employée déjà par les él6gantes de l'antiquité. Utilisez par exemple le Super-Coplafc, vernis qui réalise un réel progrès sur tous les produite connus Jusqu'alors. Très dur. parfaitement aonerent, il n'abîme pas les ongles et résiste très longtemps aux lavages répétés. D'un emploi facile, le Super-Ooplak s'étale sur l'onze en une seule couche comme une huile laquée vite transformée en un émail précieux.

Ayez soln.si si vos ongles étalent déjà enduits de vernis, d'en faire disparaître toute trace à l'aide d'un dissolvant avant de les teinter a nouveau. Que votre main ne tremble pas pour appliquer le vernis, qu'il n'y ait pas de bavures et que le pinceau ne passe que verticalement de bas en haut de l'ongqe. Vous pouvez respecter la lunule blanche si vous le désirez. Mais la mode veut qu'actuellement l'ongle soit complètemeat recouvert pour allonger et affiner les doigts. Voici vos ongles faits et bien faits. Ils Jouent avec la lumière comme les vitraux clune Cathédrale avec le solelL

L'hiver nous ramène les chauds manteaux L'hiver dêéjà proche nous ramène les chauds manteaux et sur les chauda manteaux les chaudes fourrures.

En cols, en plastrons, en gilets en capes, en bordure, elles s'étalent et nous protègent de la morsure du vent ou du froid pénétrant.

Les formes et les adaptations sont variees. Vous pouvez avoir un gUet de léopard sur une robe de sport brune vous le déplacerez et vous en garnirez votre manteau. Vous pouvez choisir un col-Jabot en brjltschwantz ll garnira élégamment votre robe d'après-midi lorsque vous quitterez votre manteau. La cape de renards argentés enrichira un manteau d'aprèsmidi et ne sera pas déplacée sur le manteau du soir. Le collet d'astrakan que vous ajouterez sur votre tailleur d'automne pour le transformer en tailleur d'hiver réchauffera également votre manteau d'aiprès-midl. Vous le voyez, les fourrure amovibles se prêtent à de multiples combinaisons. Quant aux fourrures inamovibles, elles forment des cola Imposants montant jusqu'aux oreilles, des plastrons confor- tables ou de grandes bandes de 60 à 70 cm. de hauteur dans le bas des manteaux. Les tailleurs d'hiver, les manteaux trolsquarts et les vestes évasée.d sont bordées partois d'une baade étroite d'astrakan. Certains manteaux comportent un empiècement entier et des manchss en fourrure alors que le petit col droit est en tissu.

La fourrure est aussi utilisée cette année en multiples garni- ̃' tures. Les brandebourgs noirs que vous voyez sur cet ensemble ̃>! de lainage violine sont en caracul. Les bandes cintrées qui forment empiècement sur ce manteau gris fer sont en agneau gris clair. Les bouton,; carrés qui fixent le col. les manche» et les poches de ce manteau de sport sont en léopard. Le» bandes étroites qui rayent horizontalement le buste et les manches de ce manteau d'apres-midi sont en martre. Et cM dessins aériens tracés sur ce déshabillé de tulle sont d'étroite» bandes de mongolie, alors que les damiers alternant sur cet autre déshabillé sont constitues par de petits morceaux de vison.

Quant aux manteaux et aux capes faits tout entiers en fourrure, Ils sont nombreux. Les manteaux longs croisent largement sur le devant, couvrent la robe et sont assez évasés du bas afin de laisser une aisance suffisante pour la marche. Les manteaux trois-quarts sont vagues et assez courts. La forme des capes est assez reenerenae. des ouvertures latérales ou une sorte de manchon intérieur permet de causer les mains. Les capes trois-quarts du soir sont en vison travaillé de J»çon Inédite les bandes se retcrment au centre à la façon d'une spirale aï>et!e Les renards qui composent aussi dé somptueuses capes du soir sont disposes en rayons de soleil

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Pour les premiers froids, Jenny présente cette charmante jaquette de loutt% Toque en feutre noir de Lemonnier.

(Photo Luigi Diaz.) -i

^E^ïS^s^E^ï^ï^S^ï^S^ï^^»^?^?^™?»^»»! ̃


AU PAVILLON ^DE FLORE. tes quatre Clissonnais ont touché, hier matin, les trois millions de la -Loterie Nationale

•iKioto transmise par Delluogram me. service spécial de l'Ouest '•"latr.y Voici les gagnants clissonnais du gros lot de 3 millions sortant du PavilIon de Flore. En tête M. Taté, suivi de son beau-frère.

Paris, 5 novembre (de notre rédaction parisienne). Un nombreux public se pressait dès ce matin aux abords du Pavillon de Flore dans l'espoir d'apercevoir les quatre gagnants du gros lot de 3 millions, dont le départ de Clisson avait été annoncé dès hier.

Ce fut d'abord le traditionnel défilé des nombreux favoris de la fortune venant se faire rembourser les lots les plus divers.

Puis, vers 9 h. 15. quatre hommes très simplement habillés descendirent d'un taxi et attirèrent aussitôt l'attention des observateurs par le fait qu'ils ordonnèrent au chauffeur de laisser tourner le moteur de son auto au ralenti.

Ils ont l'air bien pressé de partir, fit remarquer un spectateur.

En un instant, le bruit se répandit que l'on se trouvait en présence des gagnants du gros lot. Le fait était exact. C'étaient bien MM. Allain, Taté, Fradin et Lusseau venant toucher le montant de leur lot. Le billet fut rapidement vérifié et 50 minutes plus tard, malgré les précautions prises on cpprit que les hi-ureux gagnants allaient sortir du pavii^n.

Les photographes se mirent en bataille, leurs appareils prêts à mitrailler les Clissonnais. L'attente fut vaine.Pendant que tous avaient les yeux fixés sur le porche central, une petite porte s'était ouverte à vingt mètres de là et, lorsque l'on se retourna attiré

par le bruit de la brusque accélération d'un moteur, les quatre hommes, le col relevé, s'engouffraient dans le taxi qui les avaient amenés, échappant ainsi aux questions indiscrètes des reporters. Cependant notre photographe eut le bonheur de réussir à braquer son objectif sur les nouveaux millionnaires, fixant malgré eux leurs visages réjouis sur la plaque sensible.

La voiture démarra immédiatement et disparut dans la circulation parisienne, emportant les quatre Clissonnais sur le chemin du retour- et du bonheur aussi.

Un peu plus tard. nous avions le plaisir de retrouver M. Taté sur le seuil du petit hôtel où lui et ses heureux associés étaient descendus.

Ce n'est pas ça. nous confla-t-11, qui nous fera tourner la tête Trois millions pour un seul eussent été trop. Tel quel, nous recevons l'aisance mais non la fortune.

Voyez-vous, ajouta-t-il encore, nous représentons, nous quatre. 11 enfants. Considérez-nous uniquement sous cet aspect. Je vous assure, c'est le seul véritable.. Vous m'avez compris ? à Tous quatre, un ppu plus tard. discrètement et simplement, comme Us étaient venus, franchirent le porche de l'hôtel vers la rue sans qu'aucun des passants se doutât un seul instant qu'il venait de côtoyer les plus favorisés parmi les élus de cette défunte onzième tranche.

LOIRE-INF£R>E Un maroquinier nantais

assassiné et jeté

dans la Loire

Nattes, le 5 novembre (De notre rédaction). On a découvert aujourd'hui dans la Loire, près de Mauves, le cadavre de M. Pierre Piton, maroquinier à Nantes, disparu le 15 octobre.

Le ·malheureux était porteur de 10.000 francs au moment de sa disparition. On n'a retrouvé que 900 francs. Tout porte à croire qu il a été assassiné, puis volé.

On recherche le meurtrier.

L'exposition des danses '̃' régionales à Paris Parie, 5 novembre. Le 8 novembre ouvre aux Archives de la Danse, 6, rue Vital, à Paris, l'exposition la plus attrayante du la saison. Cette belie manifestation est consacrée aux danses régionales de France. Des costumes de fête de chaque province, des instruments de musique, des gravures, des tableaux et des objets bien divers tels que des masques, des poupées, des maquettes, évoqueront la joie de nos aïeux se manifestant par la danse. Les ethnologues, les musiciens, trouveront là également des documents d'un intérêt considérable.

Ajoutons que la Bretagne sera particulièrement bien représentée, grâce a notre compatriote Guy Le Floch, secrétaire général de l'exposition chupens blancs du Morbihan, chupens bleus de Quimper, vdtsinent avec des photos, des tableaux, des faïences, évoquant la gavotte, le jabadao. la ridée. Nous invitons tous nos compatriotes se rendre aux Archives de la Danse et à prendre part aux visitec-conferenoes qui auront lieu tous les samedis et tous les lundis.

demandes partout.»

N L'ALMANACH

L'OUEST-ÉCLAIR

POUR 1936

CALVADOS Une confrontation

entre les deux inculpés de l'af faire d'empoisonnement de Thury-Harcourt FALAISE, 5 novembre. (De notre envoyé spécial)

Nous avons dit comment une lettre présentée aux Assises de Caen avait permis l'inculpation du chef de brigade Montigny dans l'affaire d'empoisonnement dont fut victime la femme Lepareur.

Actuellement, il y a, en effet, non pas un inculpé et un co-inculpé, mais bien deux coupables.

Comparaitront-ils tous deux simultanément sur le banc des prochaines Assises ? La suite de l'instruction le dira. Une confrontation a donc eu lieu entre le gendarme Lepareur et son chef. Rien n'est sorti de positif de cette comparution devant le Parquet falaisien. Les inculpés sont restés sur leurs positions, maintenant intégralement leurs précédentes déclarations. Cependant. nous devons dire que le chef de brigade ne parait pas devoir être i.tteint bien lourdement par les charges portées contre lui dans cette triste affaire.

Ajoutons que de nouvelles lettres anonymes ont encore éclairé la justice sur les agissements de la brigade de Thury-Harcourt.

Enfin, quant à présent, on ne peut préjuger de la suite que donnera l'instruction à l'affaire dans un sens ou un autre avec ces derniers éléments d'enquête.

ILLEs-VILAlKE FACULTÉ DE DROIT

Examens oraux du 5 novembre 2' BACCALAUREAT

Reçus MM. Le Niniven (Astez Bien). David, Genest, Joubert, Lemaire. du Plessis de Grénedan. Riou. Mlle Bri- dier (Passable).

DOCTORAT

Diplôme de Droit privé et d'Histoire du Droit combinés. (Examen B.) MM. Bernard (Bien) Choplin. Joncour (Assez Bien) Dilhac. Godin. Le Gal'.o. Mlles Bricaud David. Roblin (Passa51e).

CAPACITÉ

2* Année. M. Calliec (Passable).

CÔTES-8-HORD Un violeat incendie détruit les bâtiments d'une ferme Sur la route du Quiou, à tros ci quatre kilomètres d'Evran, se trouve la ferme du Petit-Breil, appartenant a M. Rouault de la Vigne, haoitart Rouen, exploitée par M. Gourdel L'importante exploitation étend sur trente-cinq mètres, l'alignée de ses bâtiments comprenant, dans l'ordie, la maison d'habitation, l'écurie. le cellier, l'étable.

C'est dans le grenier, situ? au premier étage de cette dernière, que se déclara l'incendie. Il fut aperçu. verb 18 h. 30, par les fermiers qui purent à temps sauver les bêtes. Trouvant dans le foin et les diverses récoltes ur. facile aliment, le feu se communiqua rapidement à la toiture, s'étendit, le vent soufflant avec violence, à la rangée des bâtiments, si bien que les efforts des sauveteurs durent se borner à sauver quelques meubles. Toi.t fut brûlé blé, fourrages, récoltes mobilier agricole et autre. Les pertes très importantes, sont au moins partiellement couvertes par une assurance. A l'heure actuelle on ignore les causes exactes du sinistre. La gendarmerie d'Evran enquête.

Ajoutons que prévenus seulement à 20 h. 20, les pompiers de Dinan, arrtvèrent à 21 heures sur le 'héàtre de l'incendie situé à plus de quinze kilomètres de la ville. A leur arrivée l'ensemble des bâtiments était déjà en flammes et ils ne purent rendrp les mêmes services que s'ils avaient été appelés dès le début du sinistre. Esperons que le prochain fonctionnement du Syndicat intercommunal de lutte contre l'incendie, permettra, grâce aux puissants et rapides engins dont il disposera, d'éviter d'aussi importants s4nistres.

MORbIHAN Un quinquagénaire est trouvé asphyxié LE HAVRE. 5 novembre. On a découvert asphyxié dans sa chambre, au 40 de la rue de Bretagne, M. Pierre Turfigo, âgé de 55 ans et originaire de Quiberon.

Le malheureux devait assister dimanche a Sanvic au baptême d'une de ses petites-filles et on avait été fort étonné de ne point le voir à la cérémonie. Ce fut une de ses filles, Mme Georges Turfigo, qul, inquiète de ne point le voir, alla dimanche dans la soirée frapper à sa porte M. Turfigo était étendu sans vie, tout habillé sur son lit. D'après l'enquête, il s'agirait d'un accident.

Aujourd'hui, 6 novembre St Léonard Le soleil se lève à 6 h. 46 et se couche 16 h. 23.

La lune se lève à 14 h. 5 et se couche à 1 h. 12.

Pleine lune le 10, à 14 h. 42.

Températures maxima du 4 novembre. Marseille, Pau. 18°: Biarritz. 17°: Perpignan, Lyon, 16*- Royan, Bordeaux. Toulouse, Antibes, Dijon, Nancy. 15: Le Havre. Brest, 14°; Tours, Clertnont-Ferrand, 131: Calais. Rennes, Nantes, Reims. 12°; Valenciennes, Paris, Avord. 11°; Strasbourg. 7".

Températures minima du 5 novembre. Biarritz. 13°- Brest. Royan, Perpignan 11°- Le Havre, Tour3. Nantes, Bordeaux. Toulouse. 10-: Paris, Rennes. Avord Antibes. Reims. 9°- Valenciennes. Clermont Ferrand. 7°: Lyon, Dijon. Strasbourg. 6°; Marseille, 5°.

Evolution de la situation. Les perturbations contournent par le sud et par l'est h zone de basses pression, du nord-ouest de l'Europe. Une hausse qui s'étend de l'Irlande à l'est de l'Espagne, envahira demain la France (+ 10 mbsl et l'Italie (+ 6 mbsl. Une baisse qui couvre le nord-ouest et le centre de l'Europe sera centrée sur la Baltique et la Scandinavie (- 12 mbs). Un système nuageux qui s'étend de la mer du Nord aux Pyrénées et intéresse une grande partie de la France, s'élotgnera vers t'est-nord-est et quittera le pays au cours de la nuit prochain?. Après une amélioration de très courte durée, un autre système qui s'étend de la Manche au nord-ouest de l'Espagne, traversera toute la France au ccurs des trente-six heures à venir et sa partie postérieure envahira à sa suite tout le pays. à l'exception du sud et du sud-est. Probabilités

pour la journée du 6 novembre

Réglons Ouest et Bretagne temps médiocre très nuaseux. se couvrant par intermittence, avec adverse. Vent centre Ouest et Nord-Ouest modéré irrégulier sur les côtes; le maximum de température sera en baisse par 'apport L la veille.

Vents. Dans le quart nora-ouest. secteur nord-ouest faibles. modérées sur les côtes. Ailleurs. secteur sud-ouest faibles, tournant à nord-ouest

Température En baisse générale, plus sensible dans le quart nord-ouest

M. H" 8 H"

(h.) dm (h.) dm

Cherbourg 3.24 51,5 16 1 54 Granville 1.29 107.5 14. 9 114.5 Saint-Malo 121 97,5 14 1 104.5 Safnt-Brieuc 111 93.5 13.51 97.5 Paimpol 1.10 83.5 13.46 88.5 Brest » à 12. 5 65 Lorient 1156 42.5 » Vannes 14. 5 42.5 b » Les Sables 0. 2 41.5 1233 44.5 La Rochelle » » 12.22 50 Saint-Nazalre 0 2 42.5 12.33 45.5

1 ANNONCES CLASSEES » paraiuam ANNONCES édition*.

LA JOURNEE

CINEMAS

14 h. 30. Au Royal Rothchlld. 14 h. 45. Au Select Madame Bo- 14 h. 45. A 1'Excelsior Les Yeux Noirs.

17 h. 30. Au Royal séance spé- ciale.

18 heures. A L'Ouest-Eclair Monsieur, Maname et Btbt.

20 h. 30. Au Royal Rothchlld. 20 h 45. Au Select Madame Bo- vary.

20 h. 45. A VExcelsior Les Yeux Noire.

CONCERTS

17 h. 30. salle des Beaux-Arts, rue Hoche premier concert de la Société des Concerts du Conservatoire.

EXPOSITIONS

9 h. 18 n. Galerie Jobbé-Duval, rue Victor-Hugo exposition Victor Boner.

15 heures. Chez Jon Ruai, 1. rue Victor-Hugo vernissage de l'exposition du peintre Edouard Mahé.

LA JOURNEE JUDICIAIRE

13 h. 30. Au Palais de Justice audience de la Cour d'appel.

HALL DE « L'OUEST-ECLAIR n 16 heures. In/ormations. Exposition des plus récentes photos de l'actualité mondiale.

18 heures Cinéma parlant Monsieur, Madame et Bibl.

LES VOLS.

.d'une couverture

Les nommés Klain Olivier, chiffonnier, âgé de 27 ans, demeurant à Rennes, rue Frédéric-Saget, et Peuro Marcel, manœuvre, âgé de 31 ans, domicilié 38, rue de Brest, ont soustrait une couverture de laine au préjudice de M. Crocq, habitant cité PierreMartin.

Interrogé par M. Amiot, commissaire de police du troisième arrondissement, Peuro Marcel déclara que c'était son ami Klain qui lui avait remis la couverture. Quant à Klain, interrogé à son tour, il dit que M. Crocq lui avait vendu la couverture avec des chiffons. L'enquête continue.

».d'un vélo

Avant-hier, entre 20 h. et 21 h., M. Emile Roullé, plombier, demeurant à Rennes, 5, rue de Nemours, avait déposé sa bicyclette devant un café siWé mênv» rue.

Quand après plusieurs minutes d'absence, il voulut la reprendre, il eut la désagréable surprise de constater sa disparition.

M. Roullé qui estime à 350 fr. environ le préjudice qui lui est causé, a porté plainte contre inconnu au commissariat de la place de la gare. Une enquête est ouverte en vue d'identifier l'auteur de ce larcin.

..d'une dynamo

Hier après-midi, M. Julien Beasse, employé de commerce, demeurant à Rennes, 51 bis, rue Duhamel, a porté plainte contre inconnu pour vol d'une dynamo de bicyclette.

M. Béasse estime à 45 fr. environ le préjudice qui lui est causé.

Une enquête est ouverte.

M. Charles Bodin est élu président de la Société des Concerts

du Conservatoire

Dans sa réunion du 4 novembre, le conseil d'administration de la Société des Concerts du Conservatoire a été appelé a élire son nouveau président, en remplacement de M. Charles Laurent, décédé.

Nous apprenons que M. Charles Bodin a réuni l'unanimité des suffrages et présidera désormais aux destinées de notre société de concerts qui ne pouvait faire un meilleur choix. L'AMOUR DE L'ART

Quatre expositions

au début de novembre Le vernissage de l'exposition Edouard Mqhé a lieu cet après-midi à la galerie Rual, rue Victor-Hugo.

Dans la même rue Victor-Hugo, le peintre Victor Boner expose ses œuvres depuis le 2 octobre, à la galerie Jobbé-Duval.

Le 8 novembre, deux vernissages celui de l'exposition Théophile Lemonnier, dans son atelier, rue de Clisson et celui de l'exposition MérielBussy dans la galerie Briand, rue de Robien.

Peinture pas morte

Le concert du Conservatoire La location pour le concert du Conservatoire, qui a lieu aujourd'hui, avec le concours du oarytor. Penzera, à 17 h. 30 aux Beaux-Arts, se poursuivra jusqu'à 17 heures chez MM. BossardBonnel, Deschaux. Duros et au Comptoir Musical de l'Ouest.

L'ouverture de la salle se fera à 17 heures. Le public est prié d'arriver très exactement, le concert devant commencer à 17 h. 30 très précises. L'entrée de la salle sera interdite pendant l'exécution des morceaux. Harmonie DES Chemins DE Fer DE l'Etat Les musiciens sont informés que la prochaine répétition a lieu ce soir a 20 h. 45, au local habituel. Le i Vomit».

APRÈS L'ACCIDENT

DE MAITRE NOEL

Nous avons fait prendre hier des nouvelles de M' Noël, avocat à la Cour blessé lundi soir dans l'accident que nous avons relaté et nous avons appris que l'état du blessé :tait aussi satisfaisant que possible et ne mettait pas ses jours en danger; M' Noël était cependant dans un état de faiblesse qui n a pas permis à M. Lefèvre, commissau-j de police, de l'interroger; cet interrogatoire aura lieu cet après-midi. Nous présentons à M' Noël nos meilleurs vœux de prompt et complet rétablissement.

Une réunion du Syndicat Professionnel des Cheminots au Palais Saint-Georges Hier soir, à 17 h. 30, le Syndicat professionnel des Cheminots, affilié à ia Confedération Française des Travailleurs Chrétiens, a tenu une importante réunion au Palais Saint-Georges, à l'issue de laquelle l'ordre du jour suivant fut adopté à l'unanimité c Le Conseil fédéral des Cheminots de France (C. F. T. C.) réuni le 27 octobre 1935.

c Approuve pleinement l'attitude du Bureau fédéral dans la lutte engagée contre les décrets-lois et lui fait con- fiance pour poursuivre l'œuvre entreprise.

c Compte sur les organismes qualifiés de la Fédération pour développer leur action de défense des intérêts féminins, plus directement atteints par les décrets-lois.

c Se félicite de la constitution du cartel syndical chrétien des Services Publics qui ne manquera pas de donner plus d'efficacité à la défense des intérêts solidaires des fonctionnaires et des cheminots.

c Se range entièrement au point de vue exprimé par le Comité national de la C. F. T. C. le 20 octobre, sur l'unité syndicale et devant les propositions de fusion reçues de la Fédération Confédérée des Cheminots, constate qu'il demeure impossible, moralement et pratiquement, de réunir dans les cadres de la même organisation, pour une activité féconde, des éléments séparés par de graves divergences doctrinales. c Oppose à cette formule, celle parfaitement réalisables des ententes conclues en vue d'objectifs bien délimités et permettant de mettre en œuvre la solidarité profonde qui existe entre les travailleurs de toutes opinions. c Invite la Fédération à intensifier l'action auprès des Pouvoirs Publics et des collectivités locales pour obtenir une coordination plus rationnelle des différents moyens de transports tenant compte des intérêts généraux de la Nation et sauvegardant les droits du personnel.

c Affirme son attachement au syndicalisme chrétien, seul capable d'apporter des remèdes efficaces aux maux dont souffre le monde du travail. » UNE MAUVAISE RENCONTRE Victor Maréchal, 53 ans, journalier, sans domicile fixe, s'est présenté hier au commissariat de la place SainteAnne et a déclaré ce qui suit < Dans la nuit de lundi à mardi, ditil, entre minuit et 1 heure, j'ai été abordé, à un endroit que je ne peux préciser, par une femme qui était accompagnée d'un homme, tous deux paraissant âgés de 30 ans environ, et d'un garçonnet de 15 ans. La femme me demanda 2 francs. Je lui -épond,s que je n'étais qu'un ouvrier et que je ne pouvais lui donner d'argent « Alors, poursuit Maréchal, ;a femme m'a saisi par mon cache-col, tandis que l'homme a fouillé dans ma poche droite et m'a volé mon porte-monnaie contenant 50 francs et un paquet de tabac. Je me suis dégagé et i ai réus,i à m'échapper. »

Maréchal a porté plainte. Une enquête est ouverte.

UNE PETITE EPONGE.

Nous recevons la lettre suivante Monsieur le Piéton de Service, Ne croyez-vous pas que, une petite éponge, légèrement imbibée d'eau, serait très utile, à tout acheteur de timbres au détail, si celle-là lui était placée à portée dans chaque bureau de tabac.

Hygiène et commodité trouveraient là une agréable petite place.

Veuillez croire, Monsieur, l'assurance de mes salutations distinguées. PITIE POUR LES AGENTS

Exposés au vent, au froid, à la pluie, nos sympathiques agents restent stoïquement à leur poste aux carrefours pour régler la circulation. On imagine, combien cette faction immobile peut être pénible en cette saison, aussi ii faut tout faire pour assurer un minimum de. confort aux représentants de l'ordre.

L'agent qui stationne au carrefour rue Jean-Jaurès-quai Lamartine-Quai Chateaubriand est exposé à un vérita ble arrosage par suite du mauvais état de la chaussée nid.s de pie entre tes pavés, flaques d'eau, affaissement du sol, etc. Chaque voiture Qui passe lut envoie une gerbe d'eau sur les jambes 1 Nous espérons jien qu'ainsi avertis, les services intéressés remédieront à cet état de choses, montrant ainsi un minimum d'égard envers 'de dévoués jonctionnaires municipaus.

Le sac dérobé lundi

à une foraine

est retrouvé dans une église

Mais les 2.000 f r. qu'il contenadt avaient disparu

Dans notre numéro d'hier, nous avons relaté dans quelles circonstances Mme Galli, marchande de fourrures. domiciliée à Paris. 30, boulevard de la Villette. avait été victime, vers 14 heures, boulevard de la Liberté, du vol de son sac à main contenant une somme de 2.000 francs en billets de banque, son billet de retour de chemin de fer, un passeport et divers bibelots.

Mme Galli porta plainte aussitôt pour vol contre inconnu au commissariat de la place de la Gare. Celuici ouvr'; une enquête et des recherches furent également effectuées par le service de la Sûreté.

Or, peu de temps après, vers 18 h. 30, une demoiselle X. qui était entrée dans l'église Sai.nt-Aubin eut son attention attirée par un sac à main en cuir noir qui semblait être abandonné sur une chaise. Ce sac à main n'était autre que celui de Mme Galli. Quant aux 2.000 francs en billets .de banque qui se trouvaient à l'intérieur, ils avaient disparu.

Les recherches se poursuivent en vue d'identifier le ou les auteurs de ce vol audacieux.

QUELS SONT CES VANDALES ? Dans la soirée de lundi, vers 22 h. 15. M. et Mme Boulanger, demeurant 22, canal Saint-Martin, étaient couchés et dormaient lorsqu'ils furent Téveillés par des cailloux qu'on lança.t contre la porte vitrée et tout aussitôt un carreau volait en éclats. Les auteurs de ce méfait n'ont pu être identifies et Mme Boulanger a porté plainte contre inconnu.

Une voisine aurait entendu deux voix d'hommes et une voix de femme. Celle-ci aurait dit notamment Venez, partons, le chien est méchant. » Une enquête est ouverte.

OBSÈQUES

Hier matin, en l'église de Toussaint* ont été célébrées, au milieu d'une a»sistance considérable, les obsèques de M. Ulysse marchand, beau-père de iA. Paul Pagot, administrateur-directeur de la Société Economique de Rennes. Le char funèbre était couvert de nombreuses couronnes et gerbes et une foule innombrable accompagna jusqu'au cimetière du Nord la dépouille mortelle de M. Marchand.

A sa famille ci cruellement éprouvée, nous renouvelons ici nos sincères condoléances.

OBSEQUES

MÊZIÉRES-SUR-COUESNON RENNES- Vous êtes prié d'assister au convoi et à la messe d'enterrement, qui auront lieu le jeudi 7 novembre, à 10 heures 30. en l'église paroissiale de Mézières-sur-Couesnon. pour le repos et salut éternel de l'âme de

Madame veuve LE FAOU

née Marie-Louise BAUDRY

décédée en sa demeure au bourg de Mézières-sur-Couesnon, le lundi 4 novembre 1935, dans sa 83' année, munie des Sacrements de l'Eglise.

On se réunira à la maison mortuaire à 10 heures 15. L'inhumation aura lieu au cimetière de Mézièressur-Couesnon. De la part de Mlles Marie et Jeanne Le Faou, M. et Mme Catherine et leurs enfants ses enfants et petits-enfants. Des familles Bourdiniére. Baudrt, Lhermenier, Le Faou et Colazet.

PARIS LOUVIGNli-DE-BAIS Mme Emile Thomas, née Bestin Mme Madeleine Thomas, en religion mère Sainte-Anne, des religieuses hospitalières de Vitré M. et Mme Yves Thomas. à Strasbourg, et toute la famille. ont la douleur de faire part du décès de Monsieur Emile THOMAS

Ancien huissier à Rennes

pieusement décédé le 2 novembre, dant sa 72' année, en son domicile, à Paris, 150. rue de Rennes.

Le service religieux aura lieu en l'église de Louvigné de Bais le jeudi 7 novembre, à 14 h. 30, suivi de l'inhumation dans la sépulture de famille. Priez pour Lui

REMERCIEMENTS

SAINT-SERVAN-Sr-MER. Mms veuve Bourgine. M. et Mme Bernaben et toute la famille remercient bien sincèrement toutes les personnes qui leur ont témoigné de la sympathie à l'occasion du décès de

Monsieur Jean BOURGINE

VITRE ÉTRELLES- Mme Eu.gène Gaudinau et sa famille, dans l'impossibilité de répondre à toutes les personnes qui leur ont témoigné de la sympathie à l'occasion de la perte si cruelle qu'elles viennent d'éprouver en la personne du

Colonel Eugène GAUDINAU

Commandeur de la Légion d'honneur les prient de trouver ici leurs reme*- ciements bien sincères et l'expression de leur vive reconnaissance

PONTORSON- M René Daussy, le docteur et Mme Henry Daussy. et leur famille remercient très sincèrement tous ceux qui ont bien voulu leur témoigner leur sympathie à l'occasion du deuil cruel qui vient de les frapper en la personne de

Ma*ime René DATJSSY

Née Angèle LEROY


AU CONSEIL GÈNÈRAL D'ELLE •ET-VILAMNE

Dans son discours, M. Gasnier-Duparc adresse à ses collègues un appel à l'union, la discipline et à la patience qui permettront à la France, champion de la Paix, de surmonter la crise et de sauver le pays OU L'ON REPARLE DE LA CONSTRUCTION D'UN PONT SUR LA RANCE

fcfin, l'exactitude va peut-être devenir l'une des qualités des membres de l'Assemblée départementale. Comme il l'avait annoncé la veille, M. GasnierDuparc, à 15 heures précises, se trouve au fauteil présidentiel, il la disposition de ses collègues ». Et le timbre électrique qui sonne dans les couloirs et dans les salles de commission appelle en séance les conseillers généraux. Si bien que cinq minutes ne se sont pas écoulées entre l'entrée de M. Gasnier-Duparc dans la salle du Conseil Général et le moment où, la séance publique ayant été déclarée ouverte, M. Brionne, secrétaire, procède à l'appel nominal. Voilà qui fait bien augurer de la façon dont seront dirigés, désormais, les séances du Conseil Général. L'assemblée, du reste, est au complet, sauf M. Thébault que la maladie retient encore à la chambre. Sans doute pour bien montrer qu'il n'a pas l'intention de s'endormir dans le confortable fauteuil présidentiel, M. Gasnier-Duparc l'a relégué derrière lui, dans l'angle de la grande cheminée et il a conservé le fauteuil ordinaire de tous les conseillers.

C'est M. Dumont, sous-préfet de StMalo qui, présent à la séance, hérite pour aujourd'hui du fauteuil symbolique abandonné par l'actuel président du Conseil Général. Il convient du reste, que nous ajoutions à la liste publiée hier des ofaefs de service de l'administration départementale qui suivent les débats de cette session, M. Martin, sous-préfet de Fougères et M. Mazeran, directeur de l'Asile de SaintMéen.

M. RUPIED

(Vu par P. G.)

Tout de suite, dès que les conseillers généraux ont gagné leur place, M. GasnieriDuparc se lève pour prononcer ne pouvons mieux faire que de la reproduire intégralement.

L'allocution de M. Gasnier-Dnparc « Mes chers Collègues,

e Si votre vote généreux d'hier m'a fait éprouver une des émotions les plus intenses et les plus douces de ma vie politique, j'en ai été aussi, par certain côté, une victime.

J'ai voulu tout de suite vous remercier, et je l'ai fait fort mai Et, renvoyant a aujourd'hui, le prononcé du reste de mon allocution, comme si mon opinion et ma pensée pouvaient avoir quelque poids, j'ai été présomptueux, ce qui est un péché, et tout péché s'expie.

« Je voudrais vous dire mille choses aimables, avec plus d'amabilité encore. e Constatons simplement, si vous le voulez bien, que le Conseil Général est une IAssemblée charmante.

Un appel à l'union

c Autrefois, avant la guerre, il étant plus souvent en bataille qu'aujourd'hui. La guerre, en rapprochant dans un péril commun et pour une défense commune, les Français de toutes classes et de toutes conditions, aura eu au moins ces résultats de répandre dans l'âme de chacun, une sincère estime et une vive sympathie pour tous ses frères dans la Patrie, et de ramener à des proportions plus exiguës, l'importance des rivalités purement politiques, qui ont été si puissamment dominées, durant les années de guerre, par la nécessité d'assurer le salut public, et la continuation de la Patrie, selon son génie propre et ses grandioses traditions historiques. (Applaudissements unanimes).

c Aujourd'hui, en tout cas, c'est un large plaisir de se rencontrer ici deux fois chaque année, de discuter de problèmes éternels et jamais absolument résolus.

« Avez-vous remarqué que ce sont toujours les mêmes questions qui composent l'ordre du jour du Conseil Général ? Avez-vous remarqué que, presque toujours, les mêmes orateurs font les mêmes interventions ? Voilà qui simplifie la besogne du président. a Vous ai-je, pour ma part, assez en-,nuyé avec les Tramways Bretons et les inneffables T.I.V. ? Et ce n'est pas nni. Et même ça rebondit plus que jamais avec virulence.

e Aussi, suis-je bien aise d'avoir passé la main à notre excellent collègue M. de Tanouarn qui, lui, ne vous ennuiera pas.

On se retrouve chaque fois avec la même satisfaction et le même sourire mais chaque fois nous avons une année de plus et parfois notre regard se voile de mélancolie, lorsqu'une place reste vide, et nous rappelle la grande loi de la nature qui, à toutes choses, donne un finissement.

c En définitive, nous nous entendons fort bien. Il faudrait que se généralise cette harmonie et le souhait que je forme pour la France, en ces heures tragiques, est qu'elle présente à toutes les forces externes et contraires, la cohésion d'un bloc sans fissures. e C'est très possible. Car nous sommes tous animés de la même volonté et du même courage.

« Quel citoyen, quel Français reculerait devant l'application des mesures propres à conjurer la crise, cette crise réelle qui répand sa misère et son décoùragement sur les plus forts, sur les plus actifs, sur les meilleurs.

L'expérience française

c Mais nous vivons à une étrange époque, où il est plus difficile de connaître son devoir que de l'accomplir. La guerre a bouleversé l'ordre du monde. Des peuples qui étaient clients sont devenus producteurs. La science a pénétré chez des peuples jusqu'alors mineurs. Non seulement les découvertes merveilleuses dans l'ordre de la technicité ont permis d'intensifier la production, mais les foyers mêmes de la production se sont multipliés. Autrefois on souffrait de la famine, de l'insuffisance des riahesses aujourd'hui on souffre de trop d'abondance et de produits.

t C'est un phénomène nouveau, une maladie nouvelle. Les économistes se sont divisés sur les remèdes à appliquer certains, nourris de la substance des doctrines traditionnelles, libérale et orthodoxes, estiment que l'application des vieux et éternels principes, est de nature à ramener l'harmonie dans la production et les échanges.

c D'autres, épris de nouveauté, développent des systèmes et des thèses considérés jusqu'ici comme de pires hérésies, n'hésitent pas à proclamer qu'il faut pratiquer des méthodes dont il importe peu qu'elles nous précipitent vers l'inconnu car, disent-ils, l'inconnu peut être favorable.

e En tout cas, plusieurs, lassés de piétiner sur place et de discuter sur des thèses d'école, tentent chez eux des expériences. C'est la voie la plus rationnelle et la plus logique. Il y a l'expérience américaine, l'expérience anglaise, l'expérience belge. Je ne parle pas de ceux qui se sont remis le soin de leur destinée à l'intuition d'un seul homme.

Nous pouvons suivre actuellement l'expérience française.

On la jugera sur ses résultats, mais la loyauté et la raison veulent qu'elle se poursuive dans sa liberté et dans toute-son étendue.

e Le Gouvernement à qui, à tort ou à raison, le législatif a temporairement délégué partie de ses pouvoirs, en a largement usé. Si l'on avait l'esprit de chicane, on pourrait peut-être dire qu'il les a un peu étendus. Car il ne devait s'agir que de la défense du franc or, on a vu l'exécutif porter sa faux dans tous les domaines du Droit. Il se présente après avoir accompli une œuvre considérable. Il faudra, sans doute, amenuiser certaines dispositions d'ordre particulier quelquesune sont un peu inquiétantes. Mais il faut patienter.

En sommes, nous avons traversé et nous sommes encore dans la période ingrate, celle où l'on sème. Supportons-la avec courage. Puisque l'expé- rience est en cours, et que nous arrivons au-delà des commencements toujours difficiles, persévérons avec bonne foi et ténacité, et en faisant le crédit raisonnable. Nous verrons les suites de la semence et quel sera le fruit récolté. M. Guerher. Très bien. Très bien.

a Si les affaires se redressent, poursuit M. Gasnier-Duparc, si les échan- ges se multiplient, si le profit s'enfle et grandit la prospérité revenue équi- librera elle-même le budget, elle augmentera les facilités de paiement et le confortable de la vie.

« Mais, si la misère persiste, si les rouages de la mécanique économique grincent ou s'arrêtent, il faudra bien reconnaître, avec la même bonne foi, que les économistes et les financiers orthodoxes se sont trompés, et il faudra alors montrer le même courage, pour surmonter les répugnances, abandonner les vieux espoirs, et s'engager dans des voies nouvelles avec la même ténacité.

La question agricola

e Une des questions les plus épineuses, les plus pressantes est, sans contredit, la question agricole. Elle impose son angoisse d'une façon particulière ians ce département, qui tire sa plus grande prospérité des ressources de la terre. Le blé, le bétail, attirent spécialement l'attention.

c Il faut être juste et reconnaître que dans ce domaine les efforts sont grands. Si les dispositions légales sur l'élimination du bétail malade et inférieur sont appliquées normalement, si la hideuse fraude ne vient pas encore énerver l'action des mesures prises, il devra s'ensuivre une amélioration certaine de la situation, de la valeur et de la qualité du bétail maintenu. Quant au blé, il n'en vient plus de l'étranger. On assiste d'ailleurs, heureusement, dans le domaine agricole, à une revalorisation des prix. Espérons lue c'est un sign*.

Une intervention de M. Bodenan, préfet.

« Encourageons le Gouvernement à persévérer dans ses efforts et à les intensifier.

La France veut la Pai:

e Mais tous les sacrifices, toutes les abnégations, tous les succès ne serviraient à rien si les désastres nés de la guerre, à nouveau survenaient à raison d'autres guerres.

c L'expérience est sans enseignement devant l'aveuglement des hommes. c Des montagnes de ruines, des mers de sang ne semblent pas les avoir détournés des tristes carnages, ni avoir extirpé de leur raison la croyance à une guerre productrice.

c La guerre est cependant dévastatrice dans tous les domaines. Dans le domaine matériel, c'est évident. On ne gaspille pas impunément pendant des années la virilité et la jeunesse des peuples, ni le capital sorti du travail de plusieurs générations. Et dans le domaine moral ? Croit-on que la Civilisation et sa fille la Justice, et même la finesse de l'intelligence, peuvent résister longtemps à l'epreuve qui les livre en pâture à la brutalité de la force ? Et le Droit, qui n'est que l'application de la justice et de la morale dans les rapports entre les hommes, croit-on que l'idée du Droit pourra maintenir sa bienfaisance, si la force apparaît comme supérieure et comme c l'ultime ration des tyrans et des conquérants ?

«Et voici cependant qu'on se demande vraiment, et avec de grandes raisons, si les tueries abominables ne vont pas se renouveler, apportant l'ultime misère à un monde criminel et déchu.

« La France, et vous le savez mieux que tous les autres, mes chers Collègues qui êtes en contact permanent avec les plus robustes et les plus sains de ses fils, je veux dire les paysans, la France a horreur de la guerre et est profondément attachée à la Paix. e Elle a réalisé son unité depuis longtemps déjà les diverses provinces qui la composent se sont miraculeusement fondues et constituent cette entité d'une incomparable valeur. spirituelle qu'est l'âme française.

« La France ne désire rien au delà de ses frontières, elle ne demande que sa sécurité et la possibilité de vivre dans le travail et dans l'ordre. « Aussi est-il logique et raisonnable qu'elle veuille se tenir en dehors des conflits surgis entre les autres peuples. Et voici précisément qu'une guerre se poursuit qui déchire la Paix aux frontières de l'Europe et de l'Afrique. c Partisans acharnés des humanités classiques, nous savons mieux que personne ce que nous devons à Rome et à l'antiquité latine. La Grèce a créé la Raison, Rome a créé le Droit. Toutes deux nous enseignent l'amour de la Patrie et une haute conception des devoirs civiques.

Les merveilles d'art de l'Italie sont un éblouissement pour l'esprit raffiné. Nous avons travaillé à l'unité de l'Italie et nous ne saurions oublier que nous avons combattu côte à côte pendant la grande guerre.

c Nous n'oublions pas non plus que peut-être cette grande nation n'a pas reçu exactement sa part à l'heure des

M. MAUGÈRE

donne des explication

règlements. Aussi, notre amitié pour l'Italie jaillit-elle de notre coeur comme spontanément.

c Mais pourrions-nous, en toute justice, jeter l'anathème à une autre Nation, sous prétexte qu'elle est faible et qu'elle n'a pas une conscience aussi définie de sa propre nationalité que ne l'ont les peuples d'Europe.

La France qui a pleuré sur la Pologne et sur l'Irlande ne saurait accabler une Nation faible. Notre grande loi, dans cette affaire, semble donc de nous efforcer de limiter le conflit, et de le faire cesser dans l'intérêt de la paix générale et de l'humanité. Mais la question n'est pas aussi simple, ni aussi restreinte. Il faut porter ses regards plus loin vers l'avenir, et aussi dans l'espace. Des intérêts plus généraux sont en jeu il s'agit en somme, de l'avenir du Pacte et de la Société des Nations, auxquels l'intérêt français est de demeurer passionnément attaché.

Le Pacte est notre sauvegarde, la base solide de notre sécurité, n ne faut pas le laisser prescrire; il ne faut pas, si un jour nous sommes appelés à l'invoquer, qu'on puisse nous répondre que nous l'avons piétiné. Le Pacte a fait naître chez tous les peuples l'immense espoir d'un droit international perfectionné et supérieur, destructeur de guerre.

Faut-il abandonner la route difficile où nous sommes engagés, qui part du Pacte, pour aboutir à plus de raison et de génerosité dans les relations in-

ternationales. Il ne nous resterait plus alors qu'à renforcer et à multiplier les armements. Or, l'expérience a aussi démontré, que l'accroissement irraisonné des armements conduit à la guerre. Et puis, il y a dans le Pacte des articles dont on parle peu, les articles 22, 23, ceux qui les suivent, et qui offrent un champ merveilleux et infini à l'activité pacifique des Nations. Malheureusement, on les a un peu oubliés.

c Nous devons d'autant plus persister dans notre politique de fidélité au Pacte, que la Grande-Bretagne, notre puissante voisine, se fait le champion héroïque et opiniâtre de cette politique. Or, l'amitié britannique m'apparait quant à moi, comme une des bases de la sécurité française et de l'équilibre mondial. L'Angleterre répète que, dans cette affaire, elle ne cherche et ne défend que la Paix et le salut du Pacte international

c Les Ministres britanniques l'ont répété fortement et à de multiples reprises. L'intérêt et les buts britanniques sont donc convergents. Aussi, faut-il déplorer cette campagne qui a déferlé à travers notre Pays, portant haut la critique contre nos voisins d'Outre-Manche. Ils ont ressenti une blessure profonde et cruelle, qu'il faut tout de suite panser.

x Etait-il permis d'oublier si vite qu'ils étaient à nos côtés à la Marne, que pour soutenir l'honneur des Alliés, ils ont établi chez eux une institution dont ils ont horreur, la conscription. Etait-il permis d'oublier si vite, que 900.000 d'entre eux sont morts sur le territoire de la République. Retrouvons notre mémoire dans les cimetières de la Somme, de l'Artois et des F'lan- ires, où ils reposent à côté des nôtres i la lueur des petites lampes, qui veillent sur les morts.

Messieurs et chers Collègues, disons au Gouvernement, que le vœu des po- 1 pulations bretonnes, travailleuses, courageuses, si rempliea d'idésl, ut

que se maintienne la Paix, dans le cadre du Pacte loyalement appliqué, dans le cadre de la Société des Nations, charte du droit nouveau, dans le cadre de nos amitiés, telles qu'elles sont sort'es de la guerre.

Ces idées sont d'ailleurs celles que l'on entend développer tous ces jours, sur tous les points du territoire. Je ne vous apporte rien de nouveau et ne vous livre que des redites. Disciplinons-nous.

c Disciplinons-nous selon la loi, cette expression entendue dans le sens élevé et un peu mystique que lui donnait déjà Socrate, et qui est repris par les juristes modernes.

c Que le Gouvernement soit de son côté un gardien jaloux de toute son autorité.

Selon la parole récente d'un grand Cardinal; c'est au Gouvernement qu'appartient l'autorité dans l'Etat. Vouloir lui en substituer d'autres c'est l'affaiblir et créer l'anarchie Un régime a le droit et le devoir de se défendre et la République a ce devoir et ce droit plus peut-être que d'autres régimes parce qu'elle s'appuie sur la quasi-unanimité du Peuple.

« De tous côtés des forces nouvelles nous sollicitent. Faisons-leur leur juste part. Il faut montrer de la hardiesse. Mais gardons-nous d'une hardiesse excessive, qui ferait éclater les cadres suffisants, où se meuvent, très à l'aise, les initiatives et les travaux des hommes de France, et où se heurtent et se mélangent dans une liberté large et féconde, tous les mouvements et tous les bouillonnements de toutes les pensées.

« Quant à nous, donnons tout de suite notre exemple l'étude de graves problèmes nous réclame. Mettons-nous au travail avec la résolution de les résoudre, en ne tenant compte que du seul intérêt général et du meilleur aménagement des deniers publics. Il n'y a pas de petite besogne et toutes les énergies sont fécondes.

Ayons devant les yeiuz et dans le cœur l'image de la Patrie. Elle nous demande à nous, qui représentons le moment présent de sa conscience et de sa vie de la maintenir à la hauteur de son histoire superbe.

« Répondons à son appel (applaudissements unanimes).

« M. le Préfet,

Je vous exprime la sympathie et la confiance de l'assemblée départementale.

Vous administrez le département avec une largeur de vue et de conception qui répond à la mentalité moderne.

« Vous aimez l'administration; vous connaissez à fond la législation qui la régit, et vous défendez les intérêts du département avec intelligence et énergie.

« Nous vous en remercions. Nous comptons que vous nous conserverez votre collaboration avertie. Et je vous prie aussi de transmettre à vos collaborateurs, à quelque degré de la hiérarchie, les remerciements du Conseil Général. »

Un contradicteur M. Ferron

Les applaudissements qui accueillirent l'allocution de M. Gasnier-Duparc crépitent encore, que, déjà. M. Ferro s'est levé.

M. Gasnier-Duparc. M. Ferron, vous avez la parole.

Et le Conseiller général d'Antrain de dire, lui aussi, la grande émotion qu'il éprouve d'être obligé de se lever pour contredire certains passages du discours présidentiel.

« Mais, dit-il, il faut ouvrir les fenétres en plein jour. » se défendant mais il n'en était guère besoin, car chacun s'en rendait compte de vouloir faire de grandes phrases et de beaux discours, le Conseiller général d'Antrain, au milieu des protestations de l'assemblée, déclare qu'il eut opposer, malgré les obstructions « son idée préconçue (sic) sur la situation. » « Certes, dit-il, je suis obligé de me rendre compte qu'il n'y a plus de bataille, au sein de l'assemblée. Mais je voudrais que cette union serve à revivifier le pays, à abolir la misère. On parle de crise, mais j'ai le regret de vous dire qu'il n'y a pas de crise. C'est le progrès, c'est la science, c'est la machine (sic) qui ont amené la misère des hommes. »

Et sur ce thème M. Ferron brode d'un ton pleurard. Selon lui, s'il ne survient pas un changement de régime, tout est perdu. M. Ferron ne voit autour de lui que malhonnêteté et mercantilisme.

Et comme presque tout le monde sourit, M. Ferron se fâche.

Oui, souriez, dit-il, il faudra bien pourtant que vous adoptiez un système nouveau, un système qui. un système que.

Les mots se perdent dans le brouhaha. M. Gasnier-Duparc essaie d'endiguer le flot.

M. FERRON. Je ne nie pas votre bonne volonté, votre bonne foi, mais vous n'avez pas de programme. Si l'on vous suit, c'est le retour vers l'esclavage Le Gouvernement fait de la politique, mais il se désintéresse des droits et des aspirations du peuple, de ce peuple dont nous sommes. Cette fois, les rires éclatent.

Et M. de Tanouarn interrompt. Mais, le remède ?.

Le remède Je vais vous l'indiquer.

Les rires redoublent.

M. Ferrok. Ah vous riez. M. Gaskier-Dupa-c (qui, d'un geste, a rétabli le calme). Nous ne rions plus. Nous sommes effrayés. M. FERRON. sérieux. Vous avez peur. Eh 1 oui, vous n'avez jamais

défendu que vos Intérêts personneli. Un jour viendra.

Voilà M. Ferron qui nous prédit et qui souhaite l'approche du Grand Soir ». M. Ferron tribun rouge 1.Sans blague 1. Et après avoir nié la crise, le voici qui en trouve la cause dans la politique de déflation pratiquée par le Gouvernement. Enfin il s'arréte, essouflé.

M Gasnier-Duparc lui répond avec calme.

x Il n'est pas, dit-il, dans les habitudes qu'un président prenne part aux débats, et ce n'est pas moi qui instaurerai ce système nouveau Mais M. Ferron m'a interpellé. Je dois lui répondre. Au reste, je serai bref, et la protestation que je ferai entendre, je la formulerai en votre nom à tous, mes chers collègues. Je ne saurais, en effet, laisser dire que nous avons ici défendu des intérêts personnels. Tous, tant que nous sommes, nous avons, de bonne foi et de tout coeur, voulu servir l'intérêt général dans le sens où nous lé comprenions. C'est tout ce que Je répondrai à M. Ferron. Au surplus, nous verrons dans l'avenir ce que valent ses prophéties. La discussion est close. Monsieur le Préfet, vous avez la parole. »

Une mise au point

M. le préfet Bodenan se lève pour remercier le Conseil général, et notant ment son président, de la confiants

M. FERRON

(Vu par P. OJ

qui lui a été témoignée et de l'hommage qui a été rendu aux services de l'administration départementale. Cet hommage. M. le Préfet le reporte sur tous ses collaborateurs, à quelque service et à quelque grade qu'ils appartiennent.

« J'ai trouvé, dit-il, à mon arrivée à la Préfecture dille-et-Vilaine. voici près de cinq ans, un esprit d'ordre et de discipline, une ardeur au travail que je tiens à souligner. »

Et il termine en assurant l'assemblée départementale qu'avec l'aide de tous ses collaborateurs, il continuera de faire ce qu'il faudra pour mériter la confiance oui lui a été témoignée. M. Chupin demande la parole pour une mise au point. On n'a pas oublié que, la veille, avant l'élection du bureau. M. Rupied avait fait cette constatation regrettable que la majorité des gauches se réservait tous les postes de contrôle.

« Vous en avez fait autant », avait répondu M. Maugère.

<t Non, avait précisé M. Rupied. Je vous ai même abandonné ma place. » « Ce n'est pas vrai », s'était entêté M. Maugère.

M. Chupin a fouillé les archives. Et textes en mains, il démontre qu'en effet en 1924, 1925 et 1926, M. Maugère fut l'élu de la majorité de l'époque. N'a-t-il pas été élu, en 1926, vice-président de l'assemblée à l'unanimité des voix?

« Vous voyez bien, conclut M. Chupin, que nous avons cherché à réaliser l'union. »

M. Maugère ne répond pas et l'oa aborde l'examen des rapports.

La situation financière La parole est donnée à M. Guy La Chambre, rapporteur général du budget, qui va faire l'exposé de la situation financière du département <n Messieurs, dit-il, depuis l'impression du rapport de présentation de M. le Préfet sur le budget départemental, des faits nouveaux sont intervenus, notamment la parution des décrets-lois du 31 octobre, qui modifient de façon importante certaines des indications qui y sont énoncées, tant à propos de l'exécution du budget en cours qu'à propos de la présentation du budget de 1936.

I. Exécution du budget de 1935 « M. le Préfet vous signale que la valeur du centime départemental, qui


éUlt de 70.251 fr. 09 en 1984, est tombé» à 63.1(4 francs en 1935, ce qui entiaine pour le Duaget départemental ue 1935 en cours ci exécution un dencit dexecution ae 4.511.667 francs. t Cette indication, exacte a la date ,'oilM. ie Prétet a déposé son rapport, se trouve aujourd'hui modifiée par un décrei-.oi du 31 octocre qui a paru à titre ti ansitoire, pour 1935, attribution J' par l'Etat aux collectivités locales de subventions egales à la perte suoie » au cnef de la suppression du aroit proportionnel de patente sur l'habitanon sans d'ailleurs préciser la date • de mandatement de ces subventions. a Par ailleurs la diminution de 4.511.667 francs indiquée par M. le Préfet comme correspondant à la perte de recettes provenant ue l'aoaissemant de valeur du centime départemental se trouve déjà partiellement compensée par les attributions provisoires et mensuelles faites jusqu'en ?win 1935 sur la base des rôles de 1934. il en resuite que le budget départemental eût été en déficit à la fin de l'exercice 1935 de 3.650.QOO francs, déficit qui, aux termes des nouveaux décrets-lois, va se trouver comblé par l'octroi d'une subvention compensatrice.

t n en résulte que la somme de 5.885.148 fr. 56 encaissée par le département au titre des soldes de la participation de l'Etat aux dépenses d'assistances pour des années antérieures, somme qui n'était pas prévue en recettes au budget de 1935 5e trouve disponible et si vous décidez de la rattacher à l'exercice en cours elle viendra s'ajouter à l'excédent de recettes de 850.000 francs qui figure à 1 additif n» 45.

« Toutefois il est du devoir de votre rapporteur de vous signaler le caractère exceptionnel de cette recette de 5.885.148 fr. 56 ayant trait à plusieurs exercices et de vous recommanaer de n'en user qu'avec la plus grande c.rconspection, le mandatement des subventilons dues par l'Etat tant du chef des dépenses a'assitance de l'exercice ` en cours que de tous autres chefs et notamment du chef de l'allocation compensatrice en matière de patente ne pouvant fort bien n'intervenir que dans un long délai et îUsceptiDle ae ce chef de causer au département les plus graves difficultés de trésorerie s'il était fait un emploi immédiat de la somme de 5.885 fr. 56 qui constitue dans les circonstances actuelles un volant de trésorerie précieux.

Prélèvements à opérer au titre des décrets-lois sur le budget de 1935. Votre première commission vous propose d'adopter dès maintenant la proposition de M. le Préfet tendant à effectuer à due concurrence le roduit de ces prélèvements au remboursement anticipé de tout ou artie du capital restant à amortir sur l'emprunt de 1.925.805 fr. du 1" octobre 1926 contracté au taux d'intérêt simple de en utilisant a cet effet la faculté qui a été conférée par décret-loi, nonobstant toute clause contraire aux collectivités intéressées. IL Présentation du budget de 1936 « Dans son rapport M le Préfet indique qu'il a prévu à titre provisionnel, en exécution des instructions de M le Ministre de l'Intérieur, une recette estimative de 4.500.000 francs en compensation de la moins-value des centimes additionnels résultant de la suppression de la patente sur les locaux d'habitation.

« Depuis lors est intervenu un décret-loi du 31 octobre qui édicte les mesures destinées à compenser cette perte de ressources. Elles consistent dans

le Dans une réforme des droits de patente des professions libérales comportant majoration de la quotité du LOTERIE NATIONALE Le dixième de billet (12, tranche ¡ Il fr. L'assortiment de 10 dixièmes 110 fr. Adressez-vous Il M. LEROY. Tabacs 4. rue de Nemours, Il RENNES, avec mandats et enveloppe timbrée

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Fté DES ABATTOIRS ET CONSERVES ALIMENTAIRES du \ORU de l'AFRIQL'E (S.A.C.A.N.A.)

Eté A. au capital de 5.000.000 de francs. Siège social MAISON-CARREE (Alrer) DEUXIEME AVIS DE CONVOCATION L'Assemblée Générale Ordinaire Annuelle du 30 octobre 1935 n'ayant pu être valablement tenue, faute de quorum. MM. les Actionnaires de la S.A.CA.NA. sont convoqués de nouveau en Assemblée Générale Ordinaire Annuelle pour le mercredi 27 novembre 1935. à 11 h. du matin à Paris. Bourse du Commerce, rue de Viarmes ( 1"

ORDRE DU JOUR

1* Rapport du Conseil d'Adminlstration sur les opérations de l'exercice 1934/35.

2* Rapport des Commissaires aux comptes sur cet exercice.

3* Approbation s'il y a lieu desdits rapports.

4' Quitus aux administrateurs.

5* Questions diverses.

Le Conseil d'Administration.

AVIS très important. Ne peuvent faire partie de l'Assemblée Générale ou ne peuvent s'y faire représenter que les Actionnaires dont les titres auront été déposés cinq Jours au moins avant l'Assemblée Générale. soit au Siège Social ou dans une Banque d'Alger de Paris ou de Rennes.

droit proportionnel à l'égard des valeurs locatives excédant un certain chifire.

2u Augmentation obligatoire de 8 à 18 du nombre des cent.mes départementaux ordinaires portant iur la patente.

3" Majoration des principaux fictifs en ce qui concerne les départements a due concurrence de la perte su oie. « Les instructions disposent que les budgets départementaux devront être étaolis en tenant compte de ces nouvelles indications et notamment c dès qu'il aura arrêté le chiffre de la proportion de majoration à appliquer en vertu de l'art. 3 du décret. le Directeur des Contributions Directes vous transmettra un état présentant la quotité des principaux fictifs majorés. en fonction desquels devront être réglés pour 1936 les budgets du département et des communes ».

« De ces indications il résulte que votre rapporteur n'a pas actuellement la possibilité de vous indiquer le nombre exact de centimes qu'il serait nécessaire de voter pour équilibrer le budget du département puisque nous ignorons encore à l'heure actuelle le rehaussement de la valeur du centime qui va résulter de l'application des nouvelles mesures et portans à quel chiffre définitif il s'établira.

Nous ne pouvons pas davantage statuer sur les propositions de M. le Préfet ayant trait à l'utilisation des économies résultant du prélèvement de 10 et fleurant au compte d'emploi puisque nous ignorons encore le nombre exact de centimes qu'il sera nécessaire de distraire au profit de l'équilibre budgétaire. Tout au plus pouvons-nous considérer les données figurant à la page 9 comme ayant une valeur indicative, notamment l'utilisation d'une somme de l'ordre de grandeur de 590.000 francs susceptible 1 d'être affectée au service d'emprunts nouveaux.

e A ce sujet votre rapporteur a le devoir de vous signaler que parmi les dépenses les plus importantes qui ne sont pas comprises dans le projet de budget figurent notamment les crédits qui vous sont demandés par les rapports spéciaux suivants

NI 26. 2' commission. Service vicinal. Amélioration de la visibilité dans les tournants et croisements dangereux. NI 31. 2' commission. Service vicinal. Modernisation programme de 1936. NI 32 2< commission. Service vicinal. Programme de désenclavement de 1935.

NI 33. 2, commission. Service vicinal. Programme vicinal d'accélération. NI 47. 2» commission. T.I.V. en ce qui concerne le crédit de 2.151.500 fr., achat de matériel, et de 250.000 fr., indemnités de licenciement.

N. 48. 2e commission Tramways bretons.

NI 50. 2« commission. Génie Rural. Construction chemins ruraux.

NI 84. 3' commission. Demandes de la ville de Dinard.

Quant aux propositions de M. le Préfet relatives à la réduction et à l'unification du taux de subventions accordées par le département à la construction des chemins vicinaux et ruraux. votre première commission estime qu'il n'y a pas lieu de les retenir tant en raison des besoins de nos populations rurales si profondement atteintes par la crise qu'en raison du chômage qui se fait si durement sentir chez les ouvriers agricoles. Elle estime en outre que la participation réclamée aux communes dans les dépenses du service vicinal constitue une contre-partie suffisante au recouvrement par elle des journées de prestation. »

Après que M. Charles Guernier eût félicité le rapporteur général du budget, le Conseil général a adopté les conclusions de M. La Chambre. L'examen des rapports Et l'on passe maintenant à l'exa- men des rapports de la première commission. Sur la proposition de M. Serge Gas, le Conseil décide, en ce qui con- cerne l'institution régionale des jeunes sourdes-muettes et aveugles de La Chartreuse, près Auray, l'institution départementale des jeunes sourdsmuets et aveugles de la Persagotière, à Nantes, l'asile-école de Chilly-Mazarin, de renouveler les bourses pour les enfants actuellement présents dans les établissements, de voter dans ce but un crédit global de 55.000 francs, et de donner délégation à la commission départementale pour examiner les de- mandes qui viendraient à être déposées pendant les intersessions. La même décision est prise pour les élèves boursiers de l'école de rééduca- tion de Créhen-Dinan. Le crédit voté est de 43.000 francs. De même pour l'institution des sourds-muets de Rillé, crédit voté 110.000 francs. M Serge Gas fait encore adopter différents rapports concernant l'administration du cours départemental d'accouchement. Puis, cependant que, par habitude. sans doute, mais aussi pour user des prérogatives que lui confère l'honorariat, M. Maugère va s'asseoir au bureau, à côté du président. M. Pavy fait, maigre M. Ferron, adopter un rapport qui stipule que la commune de Chateaugiron ne pourra utiliser le château de Chateaugiron, offert au département par le regretté M. Guérault, qu'aux conditions du legs. Toujours sur la proposition de M. Pavy, le Conseil vote un crédit de 110.000 francs pour le Comité Breton de participation à l'Exposition Internationale de 1937.

M. Hubert fait adopter un rapport autorisant le remboursement par anticipation par la commune de SaintSenoux d'une somme de 3.000 francs sur le montant de l'avance qui lui avait été consentie pour la construction du chemin vicinal ordinaire n° 8. Dans un second rapport, il fait adopter le remboursement à la commune de Plerguer d'une somme de 1.950 francs, versée en trop.

Dans son rapport sur l'augmentation des indemnités de déplacement et de séjour allouées aux membres ouvriers des Commissions du Travail. M. Ferron exposa les revendications du « ca- marade Jean Batas » (sic) qui, justifiées. sont prises en considération,

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La « Maison dn Poilu »

On n'a pas oublié que dans une lettre acaebo^e au pit^ct. Ai. ie uucteur Patay, président ue i u.n.C en iiie-eiVna.t, avait ueinaiiae la mise a ta du>ptuiLion ûjs Anciens Coiiiudii.aui.j>, aaiis le besoin de 1 immeuble dit « ne la PileUere » qui, dependaixe de i Asi.e Saint-Meen, aorita récemment les reiugiés sarrois. Le docteur Patay aurait ainsi installe une Il Maison du Poilu Considerant que le nombre des pen- sionnaires de l'Asile augmente constamment et que l on envisage d'ins- taller à la Piletière des « malades tranquilles », M. Ferron demande au Conseil de rejeter la demande du doc- teur Patay.

M. Hubert plaide la cause des Anciens combattants. Et, M. le Préfet, ajoute que, ne voulant pas tolérer des internements arbitraires, il lui semblerait logique de voir les malades, dits tranquilles » réclamés par leur famille. Ainsi, l'on n'aurait pas besoin de les installer à la Piletière. La question est renvoyée à la prochaine session. Une série de rapports de M. Bohuon fait connaître la suite donnée à des vœux présentés par les Conseils d'arrondissement et règle la façon dont seront distribuées les subventions aux Comices Agricoles 5.000 francs tous les, quatre ans aux Sociétés de courses de chevaux, aux Sociétés de pêche 1.620 francs aux Bourses du Travail et aux Syndicats professionnels 450 francs abattement fait des 10% prévus par les décrets-lois. Une subvention de 1.000 francs est votée en faveur du Comité Départemental de l'Enseignement technique, pour l'aider à développer son action dans le département.

La modernisation des chemins Sur la proposition de M. Letort, M. Pinault est designe pour représenter ie Conseil à la Gommission d'invalidité de la caisse déparieineiuale aea ,ct»-i- tes. Un credit de 1.47U francs est voté pour la mudilication de 1 éclairage elec- trique de l'annexe de la Préfecture, rue Martenot. Un autre crédit de 2.225 francs 60 est vote pour l approfondissement du puits de la caserne de gendarmerie de Sens-de-Bretagne. Puis, M. Bodard fait adopter le vœu suivant, qui est signé de MM. Bodard, lui-même, Letort, Morel, Ferron, de Quénétain, etc..

« Sur l avis de la Commission des économies pour la recherche de réduction des dépenses dans la modernisation des chemins départementaux, les Conseillers généraux soussignés proposent la méthode suivante

a 1°) Si dans l'utilisation de 1 mètre cube de gros gravier 8/25. on incorporait 20 à 259b de gravier fin dit 5/8, étant entendu que ces deux graviers seront passés ensemble afin de s'assurer l'élimination des sable et poussière, on obtenait un bon matériau.

a Le gravier fin comblerait les vides qui ne manquent pas de se produire quoiqu'on fasse, et avec l'addition du goudron on aurait un véritable aggloméré garantissant contre les infiltrations.

La longévité de la couche d'usure n'en serait aucunement réduite. a Si l'on admettait cette méthode 1 économie qui en résulterait ne saurait être inférieure à 10% sans préjudice des rabais éventuels qui ne pourraient que s'accélérer bien que l'emploi de ce menu gravier serait en proportion réduite.

« 2o) II conviendrait d'uniformiser le calibrage des matériaux dans tout le département et ceci étant, toutes suggestions nouvelles ne devraient être adoptées sans préavis entre les entrepreneurs et le service.

« 3°) Lorsqu'un entrepreneur de nationalité étrangère n'apporte pas la preuve qu'il subit toutes les charges de 1 entrepreneur français, il devrait être astreint à un rabais supplémentaire, tel que cela se passe dans un département L'inscription d'un crédit de 120.000 frs destiné à payer les honoraires du personnel des ingénieurs du Service Vicinal appelés à faire des plans et à surveiller les travaux d'exécution de certains chemins ruraux provoque une assez vive discussion.

M. PERRON. Vous payez des honoraires à des gens qui sont déjà payés et qui font si bien leurs études' que l'on arrive cela s'est produit dans une adjudication à Saint-Brice-en-Coglès à obtenir sur l'exécution des travaux prévus des rabais qui atteignent près de 50%- Cela n'est ni sérieux, ni honnête. M. le Préfet fait remarquer que le département et les communes sont liés par un contrat.

M. Quessot voudrait que l'on fasse travailler à cette occasion des ingénieurs il y en a qui se trouvent sans situation. Ainsi lutterait-on contre le chômage.

Avec M. Lainé, nous voyons le Conseil renouveler le mandat de MM. Carilleé. Charpentier, Gendrot, Lainé, Simon à la Commission interdépartementale des transports intéressant les Côtes-du-Nord et l'Ille-et-Vilaine. Puis l'assemblée déclare d'utilité publique la modification des alignements du chemin de grande communication ng 3. au droit de la propriété de M. Beaugeard, dans la traverse de St-Briac. Une subvention de 17.750 francs est accordée à la commune de Saint-Méloir-des-Ondes pour la construction de trottoirs et de caniveaux pavés. La commune de Cherrueix obtient la même faveur pour une somme de 12.000 francs. M. Brionne fait adopter différents vœux concernant des suppressions de barrière à certains passages à niveau, puis M. Méhaignerie présente un nouveau projet de règlement du recrutement des cantonnierschefs qui est adopté, près c!ue M. Quessot a demandé que les cantonnierschefs soient d'abord recrutés parmi les cantonniers et que M. Morel a demandé qu'on titularise les auxiliaires.

Un crédit de 3.733 francs est voté pour la commune de Saint-Jean-sur-Vilaine. à la demande de M. Bobille. pour la construction de trottoirs et de caniveaux pavés. Avis favorable est donné à l'étude du projet de désenclavement de hameaux intéressant les communes de Marcillé-Raoul et de Saint-Méloir-desOndes.

Quelques décernés actes présentés par M. Desbois et l'on aborde les rapports de la 31 Commission. M. Rupied obtient une subvention de 7.433 francs pour l'exécution des travaux de restauration du lambris de la voûte de l'église de Champeaux: une autre de 7.500 francs pour la restauration du château de Fougères.

L'assistance médicale gratuite

Après avoir décerné acte à M. le Préfet du rapport présenté par M. Roudeau, directeur de l'Assistance publique,

̃or la situation de la Protection des Enfants du Premier Age, M. Poree demande au Conseil ae lenciter M. Rondeau pour le zèle e: lime-ligence qu'il déploie dans l'accomplissement de sa tâche. Puis, avec le rapports sur les previsions budgétaires des Services de l'Assistance medicaie giatui.e, une longue discussion s'institue. M. Ferron proteste en eflet contre les tarifs des médecins. M. Bohuon signale lui aussi que les assistés sont le plus souvent les premiers 3 abuser et il demande, pour frei| ner leur ardeur à se précipiter chez le médecin au moindre « bobo qu'ils soient astreints' à participer pour un dixième aux frais de visites médicales. M. Chupin fait remarquer que lapplication des Assurances Sociales devrait avoir déchargé le budget de l'Assistance médicale gratuite.

c C'est le moment, insiste M. Quessot, de faire adhérer aux Assurances Sociales »

M. La Chambre signale un autre abus Celui des assistés de l'extérieur, des malades qui vont se faire soigner au loin, dans des hôpitaux où le prix de journée est très élevr, et qui ont conservé comme domicile de recours la petite commune qui doit payer pour eux.

M. Serge Gas, directeur général au Ministère de la Santé Publique, va donner à ses collègues d'intéressants renseignements. C'est ainsi qu'il indique que les barèmes vont être revisés et qu'un service de contrôle sera institué.

Un crédit de 12.000 francs est voté encore pour l'Ecole d'infirmières visiteuses de la Tuberculose puis M: Le Poullen profite du rapport de M. Porée sur la situation du sanatorium interdépartemental d'Hauteville (Ain); pour dire tout le bien qu'il faut penser de cet établissement, qu'il vient, en sa qualité de membre du Conseil d'Administration, désigné par le Conseil général, de visiter.

Et la séance prend fin sur une interI vention de M. Pinault qui souligne la gravité de la situation des tuberculeux entassés à l'Hôtel-Dieu et qui demande que le Conseil envisage la création d'un nouveau sanatorium.

Séance publique aujourd'hui, à 15 heures.

le Et à 15 heures précises, souligne M. Gasnier-Duparc. afin de ne pas perdre les bonnes habitudes que nous commençons à prendre

Ajoutons, en terminant, qu'il est vraisemblable que la question des T. I. V. ne sera évoquée que durant la séance de vendredi après-midi. Jehan Tholomé.

Où l'on reparle du pont sur la Rance Le Conseil général s'occupera encore, au cours de cette session, du pont sur la Rance.

Voici en ellet le vœu que M. Guy La Chambre a déposé hier sur le bureau du Conseil général

a Le conseiller general soussigné, Considerant que le refus opposé par le Conseil général à la mise à exécution du dernier projet de pont sur la Rance était base sur le caractère aléatoire tant de la participation financière réclamée au aépartement, que du rendement de l'exploitation. e Considérant que les maires des communes intéressées se proposent de lormer un syndicat de communes qui prendrait en charge la garantie précedemment réclamée au aepartement en cas de déncience des péages et plus généralement tous autres risques et irais d'entretien afférents à l'exécution de l'ouvrage

e Consiuerant dès lors qu'il ne serait plus réclamé au département qu'une subvention contenue dans la limite d'un maximum déterminé pour l'exécution des seuls travaux d'élargissement et de construction des voies d'acces, ce qui est du ressort normal du département, à l'exclusion de toute subvention pour l'exécution de l'ouvrage proprement dit dont le paiement serait entièrement supporte par l'Etat et les communes intéressées a Considérant dès lors que les objections sur lesquelles était fondé le refus du Conseil général se trouvent ecartées

e Considérant, par ailleurs, l'acuité de la crise de chômage dans l'arrondissement de Saint-Malo qui compte plus de 1.000 chômeurs. secourus sur le.; fonds de l'Etat, des communes et du département

Considérant l'allègement considérable que ne manquerait pas d'apporter aux charges de chômage supportées par ces collectivités l'execution de l'ouvrage

« Considérant enfin l'urgence qui s'attache à la décision du département, la subvention de l'Etat aevant être imputée sur les crédits actuellement en cours d'attribution au titre de l'outillage national

Emet ie voeu

« Que le Conseil général, au cours de sa présente session, fixe, au vu des propositions de M. l'ingénieur en chef, le montant de sa participation à la construction des voies a accès, sous réserve de la réalisation des conditions ci-dessus énoncées, pour permettre de comprendre l'exécution du projet dans les travaux d'outillage national actuel- lement en cours. Y A-T-IL EU ESCROQUERIE ? A la foire d'octobre, M. Denieul Jean, 32 ans, cultivateur à la Chaudraie en Rennes, avait engagé comme domestique le nommé Arsène Ijeschamps, a qui il avait remis, comme arrhes, :a somme de 15 francs.

Le fermier avait dit à Deschamps le Tu te rendras le matin, place du Champ-Jacquet et là tu verras la fermière, dans une voiture attelée d'un cheval gris, qui livre du lait dans .e quartier. Tu viendras à la terme en voiture. n

Deschamps alla bien place du Champ-Jacquet, mais il n'y vit point de laitière. Et comme il n'avait pas pris le nom et l'adresse de son futur patron, car il est complètement illettré, il ne sut où le retrouver. Il s'engagea chez un autre fermier et garda les 15 francs, ne sachant à qui les rendre. Deschamps a déclaré qu'il n'avait pas eu l'intention d'escroquer 15 francs et s'offrait à les rembourser. APRES LA REUNION DES EXPERTS-COMTABLES DE BRETAGNE. Dans le compte rendu de la réunion des experts-comptables de Bretagne qui s'est tenue dimanche à Rennes, nous avons omis de signaler la présence de M. Ferrand, expertcomptable près les tribunaux et conseiller fiscal à Dinan.

LOuen- Eatatr puoiie enaque tout des t ANNONCE CLASSEES paniUUlt d*n» tu U *rt'"i?n>

A propos d'une réorganisation des T.I.V. La riposte des partisans da rail aux pprfisans de la route Quelques déclarations de M. Pansart

Le syndicat des TJ.V. nous a communiqué un long mémoire à propos de la réorganisation des T.I.V., problème dont nous avons entretenu ces jours derniers les lecteurs de Z'Ouest-Eclair. Voici quelques extraits de ce mémoire

c Qui disait que les T.I.V. étaient morts? Mais non, la preuve, c est qu'ils vont encore occuper nos conseillers généraux à la session de novembre. Eh, bien oui; toutes les discussions à leur sujet, discussion que l'on croyait réellement terminées, vont recommencer telle est la décision prise par le ministère des Travaux Publics. L'avenant qui avait été discuté, signé à la session de mai et qui avait occasionné une inutile session extraordinaire fin 1934 n'a pas été ratifié en haut lieu. « Si la coordination des transports Oh! la belle expression qui, en réalité, veut dire la désorganisation des transports n'a pu se faire au comité départemental et pour cause, c'est que les lignes abandonnées par les T.I.V. ne sont pas celles que voudraient MM. les Transporteurs routiers.

c Je comprends très bien que M. Lefeuvre, de Fougères, préférait RennesFougères au lieu de Rennes-GrandFougeray qu'on lui abandonne, que MM. Pansart et Pages, de Saint-Malo, préféraient Rennes-St-Malo à BréalPipriac-Redon. Mais voilà les T.I.V. restent sur ces lignes et comme ils sont établis depuis plus longtemps, Ils ont la priorité et ces Messieurs seront obligés de céder la place d'après le décret de coordination.

Les lignes abandonnées, telle la ligne politique du Grand-Fougeray. la ligne saharienne de Bréal-PipriacRedon ne rapporteraient rien, alors il a fallu chercher ailleurs et l'on a jeté le dévolu sur La Guerche et BéchereL « Et puis, d'autres considérations seront envisagées, tel le déficit croissant des T.I.V. et qui est dû 1° à la crise économique; 2° à la concurrence des transports routiers.

« A la crise économique mais qui en est responsable, si ce n'est le Gou- vernement qui n'a rien fait pour l'enrayer. Les grands réseaux ne sont-ils pas en déficit 10 millions par jour je crois déficit dû aux mêmes considérations.

Les décrets-lois ne sont-ils pas là? Ah! il y a une question principale qui revient à chaque session les centimes additionnels; oui, lorsque l'on parle d'essayer d'atténuer le déficit des T.I.V., aussitôt on prétend vouloir épargner les centimes additionnels aux contribuables.

Mais ce que l'on oublie de dire, c'est que le budget des routes, des chemins de toutes sortes, sera dans un avenir prochain quadruplé, si ce n'est plus. Où prendra-t-on l'argent? A ce moment, je crois que les centimes additionnels rentreront dans la danse. a Dans cet état de choses, le principal intéressé, l'usager, celui qui se sert du tram, l'a-t-on consulté? Non, on le tient à l'écart pour la formation des commissions départementales de coordination, comme on a laissé à l'écart le personnel qui, lui, est sacrifié d'avance.

Un commerçant disait dernièrement « Sur mes impôts, je dois payer 15 francs de centimes additionnels pour le déficit des tramways; eh bien, je les paie volontiers car en six mois je les récupère par mes transports qui sont garantis et qui sont moins chers que par tout autre moyen. n

Quant au personnel des Tramways, à toutes ces familles qui en vivent, cela n'est pas intéressant, c'est une quantité négligeable. n

Le syndicat élève ensuite des doutes sur le résultat de la proposition des transporteurs, d'employer dans leurs firmes le personnel mis à pied par la suppression .des tramways.

« Pauvres TI.V. Un journaliste disait dernièrement que tu étais une honte lorsque tu passais le long des jardins du Palais du Commerce Pourtant, on aurait pu garnir tes plateformes de plantes vertes pour te rendre plus beau, puisque l'on est dans la ville des jardins. Mais celui qui réellement se sert du tramway n'en demanderait pas tant l'ouvrier qui voyage le prend parce que ses tarifs sont à la portée de sa bourse et qu'il y a avantage. Il lui suffirait d'avoir un peu de confort, comme cela avait été prévu, et un peu de vitesse, chose facile à réaliser.

a En définitive, ce réseau est comme tant d'autres. La politique a joué un grand rôle pour sa construction, elle joue encore un grand rôle pour sa destruction.

On va sacrifier la vie économique d'un département pour satisfaire quelques individualités sans se soucier des intérêts des collectivités qui paient pour alimenter la caisse nationale et départementale. Si on pouvait être sur qu'après la suppression, il sera payé moins de contributions ? Au contraire, on en paiera davantage, car il faudra élever le budget du service routier, véritable gouffre du budget départemental.

On parle toujours du déficit des T.I.V. mais on oublie de dire combien coûte l'entretien du réseau routier. Les transporteurs prétendent qu'ils paient une forte rançon pour leur entretien, mais néanmoins, si ma memoire est fidèle, le budget de ce ervice pour toute la France entière est en déficit de 4 milliards pour ne parler que des routes nationales et départementales qui sont à peu près en état. Les chemins vicinaux et ruraux sont délaissés et se contentent d'un petit entretien.

< A l'Assemblée départementale d'Ille-et-Vilaine, un seul conseiller genéral a jeté un cri d'alarme pour la réorganisation du réseau. Il y a cinq ans, il commençait à dire « Avec te déficit que vous payez chaque année, mcdernisez donc ce réseau Pour qu'il puisse lutter contre toute concurrence et qu'il puisse vivre par ses propres moyens ainsi. n C'était trop beau ce projet, il fallait le laisser mourir, car depuis bientôt quarante ans que le réseau existe, il est resté tel qu'il était à sa naissance, avec le même matériel. A Saint-Malo, la ligne n'est même pas raccordée aux chantiers celle de Fougères n'est pas raccordée à l'Etat ainsi que toutes les têtes de lignes. « MM. les Conseillers généraux ne le doutent pas qu'en arrêtant le trafic

sur les lignes visées à leur dernière session, ils augmenteront le déficit. La ligne de Saint-Malo aura à ella seule plus de deux cent mille francs de déficit du fait qu'elle n'aura plus les autres lignes du réseau à alimenter. Et il en sera de même pour les autres lignes, d'où une répercussion sur tous les transports, d'où dévalorisation des produits agricoles.

< Dans un département pas très éloigné du nôtre, où l'on a totalement supprimé le réseau secondaire pour le remplacer par un service routier, il y a eu 80 cw des marchandises anciennement transportées par voie ferrée de perdu et le déficit a été plus éleve qu'avant. N'est-ce pas là pourtant un exemple frappant ?

c Allons, MM. les Conseillers généraux, réfléchissez un peu, construises avant de détruire, réorganisez avant de désorganiser, car la répercussion de votre projet sera néfaste pour tout le département dille-et-Vilaine. < Nous voyons dans un journal corporatif les articles suivants dont nous citons quelques passages pour terminer

a Coordination. Au début de septembre, les comités techniques départementaux n'ont pu envoyer au ministre que quelques plans de coordination aes transports voyageurs. DiX dossiers envoyés sont en observation. Neuf dossiers incomplets renvoyés au préfet.

a Cinq dossiers soumis au ministre, au comité central de coordination. Quant à la coordination des transports marchandises, on est encore en période de recensement des véhicules et à la réception des déclarations. A cette vitesse-là, la coordination n'est pas prête de se faire. Maintenant dans un deux.ème article intitulé « Des usagers qui se plaignent, pourquoi les ruraux ne veulent pas la suppression de leur chemin de fer ni le remplacement par l'automobile » Nous relevons les principaux parcs que

« 1° Les transports routiers ne présenteront ni stabilité, ni sécurité. < 2° Ils augmenteront les dangers déjà trop grands de la route.

« 3° Avec les autocars les usagers payeront plus cher, étant constamment à la merci des entreprises, lesquelles auront toutes les exigences et en arriveront à abandonner certaines lignes ou à réclamer des subventions aux communes.

« 4° Il y aura pour nos routes de très grosses dépenses d'entretien et d'aménagement wù sera l'économie ?) s 5° Les autocars laisseront trop souvent les voyageurs sur la route ou prendront des voyageurs debout en surcharge, ce qui ne sera pas de sécurité.

a 6° En ce qui concerne le camionnage marchandises il sera plus onéreux que par chemin de fer.

Il 7" Les ruraux considèrent le porte à porte comme du bourrage de crâne. a 8o La suppression des lignes secondaires sera la ruine de la petite industrie installée près des gares « 90 Pourquoi tuer tout ce qui vit du chemin de fer, dans l'intérêt d'une seule industrie ?

« 10" Ils soutiennent que le déficit des réseaux doit être réduit par une sérieuse revision des transports gratuits ou à prix réduits.

« Il- Les ruraux ne veulent plus être les éternels sacrifies, ils veulent le maintien de leur chemin de fer et de leur gare.

« Tels sont les principaux points de cette protestation signée d'un maire d'une commune de la Seine-Inférieure. « Dix-huit municipalités ont émis des protestations analogues contre la suppression des lignes de ce département.

« Voilà les effets de la coordina» tion ».

Le Syndicat des TJ.V.

De nouvelles déclarations

de M. Pansart

Nous avons rencontré hier à Rennes M. Pansart, l'un des transporteurs intéressés dans la question du maintien ou de la suppression de certaines lignes des T. I. V.

M. Pansart n'a pu que nous confirmer le texte de la lettre qui a été adressée aux conseillers géneraux par les trois transporteurs dont les services sont visés.

Il a ajouté cependant « Ce n'est pas seulement une recette supplémentaire de 80 mille francs environ dont bénéficierait annuellement le budget du département, c'est, en plus. la suppression des trois millions en-ciron de déficit annuel actuel que creuse, dans le budget du département l'exploitation des T. I. V. Il s'agirait donc au total d'un gain de trois millions quatre-vingts mille francs au bénéfite des contribuables. Et cela compte « J'ajoute que les engagements que nous avons pris dans notre lettre à MM. les Conseillers géneraux seront tenus facilement et que les usagers des cars ne souffriront aucunement de la suppression des T. I. V. Au contraire. nous aurions la possibilité d'assurer le service des bagages et des marchandises de porte en porte. sur nos itinéraires habituels sans perte de temps. C'est donc une facilité qui s'ajouterait a toutes celles que présente l'utilisation du car, moyen de communication rapide, moderne et confortable.

« Et puis, voyez-vous, l'on ne revient pas en arrière: on ne saurait arrêter le progrès dans sa marche Hier c'étaient les d.ligences; aujourd'hui ce sont les cars; demain ce seront les avions.

« Le persnnel des T. I. V. défend ses intérêts; c'est son dtroit; il a raison nous le comprenons parfaitement. Mais il comprendra aussi que nous défendions les nôtres qui se confondent, nous le croyons sincèrement, avec l'in.térét général ».

A QUI LA CHIENNE ? Le 4 novembre, une jeune chienne, genre épargneul breton, tête marron, corps gris et marron, âge un an environ, a été trouvée.

S'ad-esser d'urgence garage de L'Ouest-Eclair, face église Toussaint^ Rennet.


Le Stade Rennais a fête l'élection de M. Chateau

En haut les membres du comité du Stade Rennais ont une conversation très animée. Au centre, de gauche à droite quelques membres de la section de hockey. M. Chateau répond au toast que lui a porté M. Odorico au nom du Stade Rennais.

En bas, de gauche à droite M. Odorico pendant son allocution. Quelques jeunes footballers du S.R.U.C. Une gerbe vient d'être remise à M. et Mme Château.

Le Stade Rennais réunissait hier soir à son siège social ses membres honoraires et actifs pour un vin d'honneur à l'occasion de l'élection de son viceprésident, M. Chateau, au titre de premier magistrat de la cité. Nombreux furent ceux qui répondirent à l'appel du Comité stadiste. Nous avons noté près de Mme et M. Odorico, président, la présence de M. Château et Mme M. Branchu et Mme M. Grall et Mme MM Folliard. Deleusme. Galesne. Jacquart, docteurs Pelé, Baderot, Leroy. Le Mouel, Guillard, Pelé MM.

Graff, Gourdon, de Tobdo, Hardy, Delepine, Cavalan, Jouannic, Novello, Montcarré, de Doncker, Baudet, Brizard, Malfilâtre, Lebreton, Nuss, Bagot, Hervé, Gendrot, Gilardot, Châtel, Bonjour, Marchand, Thoraval fils, Radond, Bonneville, Cadoret, Barre, Ribierre, Travers. Vaugeois, Trolez, Guibert. etc. Nous avons noté également la présence des joueurs des équipes de footbalL des membres des sections de basket, de hockey, d'athlétisme. M. Odorico prit la parole pour féliciter M. Chateau de son élection et

lui offrit au nom du Stade Rennais une magnifique écharpe tricolore, symbole de sa fonction.

M. Chateau assura le Stade Rennais de son entier dévouement à la cause sportive et tout particulièrement à celle du grand club rennais. Ces deux discours furent très applaudis. Deux joueurs minimes de la section de football association offrirent à Mme et M. Chateau deux magnifiques gerbes et l'on but à la prospérité croissante et aux succès futurs du Stade Rennais.

y AURA-T-IL

PARTAGE DE RESPONSABILITÉS? Comparaissent MM. Joseph Travers, 20 ans, cultivateur à Piré-sur-Seiche et Jean Ernould, 36 ans, notaire à La Guerche. Ce dernier a fait appel, et le ministère public aussi, de la décision du Tribunal correctionnel de Rennes en date du 25 juillet les condamnant. 1 premier à 100 1rs d'amende avec trois-quarts de responsabilités dans l'incident qui va suivre et le second à 25 frs avec un quart seulement. Mme Ernould ayant été blessée, le Tribunal confiait une expertise médicale à M. le chirurgien Guibourg et déclarait qu'il n'y avait lieu à provision.

Le lundi 12 novembre, vers 17 h. 30, l'honorable notaire accompagné de sa femme et de leur ami M. Lucas, venait de Rennes à La Guerche, par la route nationale 163, Rennes-Angers. Son auto marchait à 60 kilometres environ. Parti en code de Rennes, il était en plein phare depuis Chantepie. A une quinzaine de mètres seulement du carrefour formé par la route suivie et le chemin de Chaumeré il. Pire, il aperçut l'hippomobile de M. Travers débouchant à sa gauche. Pour parer au danger, il essaya d'éviter la tête du cheval déjà passé, dit-il, dans le carrefour et de prendre la route de Pire. Mais il ne put exécuter sa manoeuvre et voulant reprendre la route de La Guerche, il monta sur le talus.

M. Ernould fut peu blessé, M. Lucas fut atteint au nez et à la main. Le pire était réservé à Mme Ernould qui eut, du choc, trois incisives et une molaire brisées.

M' Jaigu occupe pour M. Ernould et M? Hardouin occupe pour M. Travers.

M. l'avocat général se rallie aux conclusiors <)u défenser de M. Travers quant au partage des responsabilités. L'arrêt est remis à huitaine.

UN FAILLI GARÇON

Quimperlé J.-M. Yhuel. 18 ans. apprenti boucher à Quimperlé, a été condamné par le Tribunal correctionnel de cette ville, pour coups et blessures volontaires à ses père et mère, à 1 an et 1 jour de prison. Il a déjà eu affaire il. la justice, malgré son jeune âge. Cette fois, il a porté de violents coups de pied à sa mère, qui. en compagnie de son mari. travaillait aux champs. S'étant éloigné d'eux, il leur jeta des cailloux. Le 16 septembre. 11 frappait encore sa mère d'un coup de fouet, et le 17 son père d'un coup de poing: il le jetait même par terre et brisait tout autour de lui.

Ayant rappelé, u désirerait aujourd'hui avoir un avocat. La Cour, déferant à sa manière de voir, renvoie l'affaire au 12 décembre. Yhuel démontrant, par exhibition c- lettres, qu'n a une promesse de visite de l'un des membres du barreau.

MANUEL THÉORIQUE ET PRATIQUE DE RADIESTHËSIE, préface de l'abbé MERMET. Instructions précises pour découvrir les sources. les giaements métalliques, faire le diagnostic des maladies et rechercher toute chose cachée a l'aide de la baguette et du pendule. Prix franco recommandé 82 francs contre mandat adressé a la Librairie de « L'Ouest-Eclair a, 3, rue du Pré-Botté. Renne».

A la Société Archéologique La Société Archéologique d'IUe-etVilaine vient de publier le tome soixantième de son Bulletin et Mémoires. C'est une belle publication, illustré de XXXVII-192 ages qui comprend le résumé de ses travaux de l'année 193435. C'est d'abord le récit fort intéressant, quoique très succint, ses Procèsverbaux de séances par M. Emile Evellin, secrétaire général de la soeiété. Viennent ensuite la série des Mémoires, dans l'ordre suivant Les derniers Chateaubriand de Beaufort, une branche peu connue de la famille de l'illustre écrivain, avec des notes généalogiques, par M R. Chassin du Guerny Un sermon incendiaire à réglise Saint-Sauveur de Rennes en 1790, très érudite étude de M. l'abbé Raison sur la liberté du culte au début de la Révolution; Quelques monuments mégalithiques du sud de l'llle-et-Vilaine, par M. Collin, chargé de conférences de géologie à la Faculté des Sciences; Les grandes figures du Palais de Rennes un magistrat oublié Le président Malherbe (17551845) dont M. le conseiller Xavier d'Haucour a su mettre en relief la noble figure; trois notes très curieuses de M. l'abbé Raison Le CuIte de StJob en Illeet-Vilainè; La Croix des Trois Ezéchés et les Souvenirs de l'ancienne église de Betton, où le docte historien sait faire revivre avec intérêts de vieux et petits événements Vilaine et Cantache, une étude hydrographique pour expliquer une confusion possible au sujet de la Vilaine passant à Vitré, par M. Henry Tortelier Les diverses armoiries des Miniac en Bretagne, par Mme A. Dutertre Le Coffre de Gahard; La Croix de Guipel et la Croix processionnelle du Chapitre de la Métropole de Rennes, études de M. Emile Evellin qui a su mettre en évidence la splendeur des anciennes pièces d'orfèvrerie de Haute-Bretagne qui n'ont rien à envier à celles du Finistère; enfin les découvertes de la Bouëxière ont fait l'objet de trois mémoires remarquables qui terminent cette publication; le premier de M. Victor Couey, ayant trait à la découverte du cercueil et de la statuette: le sujet deuxième du savant archiviste, M. H. Bourde de la Royerie. concernant les notes historiques sur Allion et le troisième de M. L. Collin sur les Monuments mégalithiques des environs de la Bouëxière.

Ce volume comptera parmi les lus curieux de la collection et sera toujours avantageusement consulté. E. R.

Aujourd'hui

dernière de ROTCHILD DEMAIN

BACH

sera de retour

au ROYAL dans eon meilleur film

BOUDE CHOU

EXCELSIOR ATTENTION

Aujourd'hui Mercredi

et demain Jeudi

dernières séances du plus beau film de l'année

LES YEUH HOIRS qui triomphe toujours

à Paris au Madeleine

(3e mois)

L'inauguration de la salle des fêtes du Comité des fêtes de la. rue de Vem Dimanche prochain, 10 novembre, sous la présidence d'honneur de M. Château, maire de Rennes, aura lieu l'inauguration de cette salle que de nombreux membres du Comité s'empressent de terminer et s'ingénient à lui donner le plus agréable aspect. Les différentes attractions de la fête attireront un nombreux public. Toute la journée Il y aura des Jeux pour les grandes personnes et les enfants dans le terrain situé rues Francisco-Ferrer et Albert-Thomas.

Un concert débutera à 14 heures et se déroulera avec le programme suivant

Première PARTIE. 1. Chœur Gu groupe artistique 0 ma chère naison, de Dalcroze 2. La bergère Colinette (Les Saltimbanquesl, Mlle Boulais; 3. morceau de piano (Yvette Delom) 4. monologue comique (M. Rousseau) 5. Sérénade, de Schubert Le temps des cerises (M. Ferré) 6. Le plus joli rêve (Mlle Grenea) 7. morceau de piano (Marie Olivaux) 8. Les deux portières (saynète Mlles S. Rault et Rouxel) 9. extraits de Carmen et des Cloches de Corneville, M. Troussier, lauréat du Conservatoire 10. Ballet exécuté oar 30 enfants en costumes ravissants Comme autrefois ».

Deuxième PARTIE. 1. Chœur des enfante c La fauvette » de Dalcroze 2. piano et violon. Mlles Delom et SuzHaye 3. Paysanneries. M. Dubois 4. La chanson, des heures (M. Morvan) 5. Ni oui ni non, monologue (Mlle Boulais) 6. morceau de piano, Paulette Riveron 7. Rêve et Charme d'amour (Mlle Denalsl 8. comédie Tribunal pour parants Mlles Rault. Rochelle, Rouxel, Saulnier. Delom MM. Rouxel, Haye, Cavaillès

Le piano d'accompagnement sera tenu par ?file Gapaillard.

A 20 h. 30, un grand bal terminera la fête sous la conduite du brillant orchestre c Carillon-Jazz i

Matinée DES Etudiaht* EN Notariat. Fidèles à leurs traditions, les étudiants en notariat ouvrent officiellement la saison des matinées estudiantines en offrant à leurs nombreux amis une grande matinée dansante le jour du 11 novembre, dans les salons Gadby avec le concours du Lily's Orchestra. On dansera de 15 heures a 21 heures. Le publiât* de vOuett-Eclatr «si M Bol» chère parce Que la Plus pioducUT»

LES AVANT-PREMIÈRES "LA TOSCA

avec Gaiseppe Lugo

M. G. Iugo qui vient chanter à Rennes pour la première fois est le ténor favori des habitués de l'Opéra-Comique où depuis deux ans, il prend petit à petit, possession de tous les grands rôles du répertoire de ce théâtre.

Le ténor GUISEPPE LUGO

de l'Opéra-Comique

Après avoir débuté dans le répertoire italien (qu'il chante en français) il triomphe en ce moment dans toutes les œuvres de Massenet Manon, Werther, etc. etc.

G. Lugo? Une belle taille, un physique à la romaine, un timbre délicieux dans le velouté, brillant dans l'aigu. Sa voix semble s'épanouir en-

MAKTHE NESPOULOU8

de l'Opéra

core quand la phrase musicale demande de la force; il atteint les notes de haute-contre avec une facilité, une aisance, un brio qui provoquent l'enthousiasme des spectateurs. C'est avec La Tosca qu'il connut son premier triomphe à Paris et c'est dans cet ouvrage qu'il va conquérir jeudi les suffrages des Rennais.

C'est la splendide chanteuse de

PAUL CABANEL

de l'Opéra

l'Opéra Mlle Marthe Nespouloi» <que l'on entend trop peu souvent à Rennes) qui sera Floria Tosca » l'un de ses meilleurs rôles et le populaire Paul Cabanel sera ovationné dans le rôle de « Scarpia » dont il est l'interprète rêvé.

Avec une pareille interprétation La Tosca va attirer la foule des grands soirs.

CONCOURS POUR LA NOMINATION D'UN PROFESSEUR AU CONSERVATOIRE DE RENNES. Un concours aura lieu au Conservatoire de Rennes, le mercredi 18 décembre 1935, à 14 heures, pour la nomination d'un professeur de solfège (cours supérieur des jeunes filles).

Pour tous renseignements, écrire à M. le Directeur du Conservatoire de Rennes.

MATIN= DANSANTE di l'Absociatio» SpoRTrVE des P.T.T. Rennais. Dimanche prochain 10 novembre, à 14 h. 30, une matinée dansante sera donnée dans les salons Gadby. 156, rue d'Antrain. Le Liberty-Jazz au grand complet exécutera les toutes dernières nouveautés. Entrée 6 francs. Réduction aux membres honoraires et sociétaire».

Pour les grands galas

de comédie des 1 0 et 1 novembre à Toutes-Grâces

en faveur des orphelins

Rappelons que pour les deux grands galas de bienfaisance qui seront donnés dimanche et lundi prochains, à 14 h. 30, à Toutes-Grâces, en faveur de l'orphelinat de la rue de Fougères, avec le concours du Cercle dramatique le Manteau d'Arlequin, qui interprétera la délicieuse comédie en trois actes Gai, marions-nous, de M. Albert Acremant, la vente des billets se poursuit chaque jour à la librairie Lecomte, 7, place du Palais, au bureau de tabac c A la Havane », à l'angle de la rue de Fougères et du boulevard Sévigné, chez M. Delaunay, à la c Bottine Parisienne 15, rue d'Antrain, et à la permanence de l'oeuvre N.-D. de Toutes-Grâces.

Le spectacle sera complété par trois intermèdes donnés avec le concours de M. Cabellier, baryton d'opéra, du jeune prodige de l'archet, Robert Blancher, élève de M. Magadur, et de deux jeunes artistes qui, sous le pseudonyme des sœurs c Tsïng-Mûng a se feront entendre dans une amusante fantaisie chinoise.

A la fin du spectacle, vers 17 h. 45, la Cie des Tramways Electriques de Rennes, sur la demande du comité d'organisation, assurera un service entre Toutes-Grâces et la place de la Mairie.

AVIS AUX AUTOMOBILISTES On nous communique

Le Syndicat des Agents Généraux d'Assurances de Rennes, grâce à la bienveillance de la Presse locale, avait précédemment mis en garde les automobilistes contre les sollicitations dont ils pouvaient être l'objet, en vue de contracter une assurance pour la garantie des décimes additionnels institués par les décrets-lois, lorsqu'une condamnation à l'amende vient sanctionner la contravention ou le délit qu'ils auraient commis.

L'illégalité de cette assurance apparaissait manifeste à bien des esprits et la plus sérieuse argumentation juridique permettait de penser que les décimes additionnels, accessoires de l'amende, devaient suivre le sort du principal et conserver, comme l'amende, le caractère d'une peine personnelle, sans qu'il fut possible d'obtenir la garantie de leur remboursement.

Il y avait d'ailleurs en fait, pour les automobilistes sérieux, plus d'une raison de ne pas s'alarmer. Les Tribunaux, après comme avant les décrets-lois, conservent la possibilité, par le jeu des circonstances atténuantes, de maintenir le principal de l'amende aux mêmes niveaux que précédemment. Si les chauffards et les récidivistes peuvent redouter une rigueur accrue, dans la généralité des cas ce sont les mêmes peines qui sont prononcées. Les décimes additionnels nouveaux alourdissent sans doute alors le chiffre de la condamnation, mais dans une proportion qui, si désagréable que soit l'élévation de la note, ne met pas en péril la situation de fortune de l'Automobiliste. Il n'y a pas d'intérêt majeur à se prémunir contre le risque auquel, normalement du fait des décimes additionnels, il sera exposé. Quelques chiffres, si nous ne craignions d'abuser de l'hospitalité du journal, permettraient de le démontrer.

Quoiqu'il en soit, la question vient d'être réglée par l'un des derniers décrets-lois. Les principes anciens sont consacrés et l'assurance des décimes additionnels a été déclarée illégale. Ce même décret-loi a réduit en même temps le maximum des amendes. Nous portons cette décision comme nous l'avions promis, à la connaissance des automobilistes. Ainsi se trouve légitimée la position qui avait été prise, dans cette question de l'assurance des décimes additionnels, par la presqu'unanimité des Compagnies ou So-

ciétés françaises qui ont eu la clatw voyante sagesse de s'abstenir.

Naturellement, les automobilistes que auraient contracté une assurance pour la garantie des décimes additionnel», sont fondés à réclamer le remboursement des primes qu'ils auraient acquit* tées.

CHEZ LES Blesses DU Poumon. Le Conseil d'Administratlon des c Blessés du Poumon » invite très instamment ses adhérents de vouloir bien se réunir au siège de .a section. 1, rue Kléber. lundi 11 novembre prochain, à 8 h. 45 précises, pour se rendre au Pantuéoa déposer une gerbe, en souvenir de tous nos camarades morts pour le Pays. Nous comptons sur la présence de tous.

Se munir de l'insigne fédérale.

CERCLE DES SOUS-OFFICIERS D'INFAHTERIE DE RENNES. Le Comité du Cercle a l'honneur de prévenir tous les camarades inscrits à l'Ecole de Perfectionnement Que l'assemblée zènérale du Cercle aura lieu le jeudi soir 7 novembre à l'issue Ce la séance d'instruction. salle du Colombier. Le Comité.

LA FRATERNELLE MUSICALE. RépétU tlon ce soir mercredi 6 courant a 20 h. 30, pour les tambours. clairons et trompettes au lieu habituel. La présence de tous est absolument indispensable. Service à assurer pour le 11 novem.bre.

Le Comité fait connaître que M. Albert Lebouc n'appartient plus à la Société.

L'intérim du secrétariat sera assuré par M. Murgalé.

Pour tous renseignements concernant la société, s'adresser à M. H. Bouclé, vice-président, 14, rue J.-B. Ba-ré. Pour le Comité. le vice-président:

H. BOUCHÉ.

ETAT CIVIL DE RENNES

NAISSANCES

5 Novembre. Nicole Lemée, 4, rue de Qulneleu Jacques Bouchery, 1, rue Paul-Féval.

DÉCÈS

5 Novembre. Néant.

CONVOIS MORTUAIRES du 6 novembre

9 h. 1/4 Mme Letailleur. boulevard Sévigné 51 bis, Notre-Dame. Dman. 10 heures M. Duhamel, rue de Nantes 49, Toussaints, Nord.

SAINT- MEDARD SUR-ILLE

FETE DE L'ARMISIICE. La lète de l'Armistice aura lieu le dimanche 10 novembre.

A 10 heures, service religieux pour les soldats morts au champ d'honneur et pour les membres de la section decédés puis cérémonie au monument aux morts et dépôt d'une gerbe de fleurs.

A 11 h. 30, vin d'honneur chez Mme veuve Gréhal; compte rendu moral et financier de la section.

A 12 heures, banquet chez M. Gautier, débitant.

MELESSE

COURS D'ADULTES. Les cours d'adultes ouvriront à l'école publique de garçons de Melesse le vendredi 8 novembre 1935. Us auront lieu le mardi et le vendredi de chaque semaine, de 19 h. à 20 h. 30. Prière de se faire inscrire à l'école.

BETTON

FETE DES ANCIENS COMBATTANTS La fête des Anciens Combattants de Betton aura lieu dimanche 10 novembre, sous la présidence d'honneur de M. Louis Chauvel, maire de Betton. ancien combattant et membre du conseil d'administration de l'U.N.C., avec le concours de la fanfare L'Eveil de Betton. Voici le programme de cette journée à 7 h. 45, réunion devant la mairie des Anciens Combattants (porteurs de leurs décorations et insignes); défilé avec le fanion de l'U.N.C., la fanfare et les enfants des écoles. A 8 heures. cérémonie religieuse, Messe à la mémoire des soldats de Betton morts à la guerre et à la mémoire des Anciens Combattants, allocution; à 8 h. 45, cérémonie au monument de* morts.

Un la[@ niai @lui | CINÉMA FAMILIAL LA TOUR D'AUVERGNE = (léléph. 43.89.)

RAMU dans EN PREMIERE PARTIE

RAPT D'ENFANT Le i avec Dorothea WIECK ̃ MATINÉES Jeudi à 14 heures; Dimanche à 15 heures; Lundi à 15 heures = SOIRÉES Jeudi, Samedi. Dimanche. Lundi, à 20 h. 30.

Location gratuite partir de mercredi, de 10 h à 12 n. et de 16 h. à 18 h. | SlBIBIBIBIBIBIBiaiBIBIBIBlliaillliaïaiBIBIBIBIBlfllBIBiaiaiBiaiî


A t h. 15, salle de la mairie, assemblée générale de l'U.N.C.; rapport moral et financier de la section; réélection des membres sortants (pour le bureau: le secrétaire L. Clément; pour le Conseil d'administration: L. Chauvel et J. Day); nomination d'un trésorier; séances d'études; inscriptions pour 1936. (Il sera remis gratuitement, par les soins de la section d'U.N.C., à chaque inscrit, un annuaire du combattant.)

A 10 h. 30. vin d'honneur de l'Armistice, chez le camarade Louis Helleu, au bourg.

A midi, banquet des poilus, par souscnption réduite, chez le camarade Emile Gautier, Au Rendez-vous des Pécheurs » (prix: 7 fr.) Retirer sa carte de banquet avant le 7 novembre. dernier dé!ai.

La population tout entière, la Municipalité. les enfants de toutes les écoles et les sociétés sont invités à se joindre aux anciens combattants pour ces cérémonies.

LIFFRE

U.N.C. Fête de l'Armistice. Elle sera célébrée le dimanche 17 novembre, avec le programme suivant A 8 h. 30, messe pour les anciens combattants défunts.

A 9 h. 30. hommage aux morts, au monument du cimetière; formation du cortège, rue de l'Eglise.

A 9 h. 45. réunion générale de la section de l'U.N.C. à la mairie. Vers 11 heures, sous la halle, vin d'honneur. Tous les anciens combattants de la commune sont cordialement invités; noter que par A.C. nous entendons titulaires de la carte et mobilisés au front ayant droit au port de la médaille interalliée. Remise de décorations.

A midi. banquet, restaurant Chauvin, au Bâton-Roulant; menu de choix, prix 9 francs. Tous les A.C. sympathisants et sympathisantes y seront accueillis avec plaisir.

ST-ACBIN-D'AUBIGNÊ

LA LIQUIDATION DE LA COOPÉRATIVE « LA SENONAISE ». Dimanche 10 novembre aura lieu, à la

salle des fêtes de St-Aubin-d'Aublgné, une réunion des cultivateurs du canton intéressés dans l'affaire de c La Senonaise » de Sens-de-Bretagne.

FETE DE L'ARMISTiCE. Les camarades de la section de l'U. N. C. sont priés de se rassembler le 11 courant, à 9 heures, place de la Mairie, pour se rendre au Monument aux Morts.

A 10 heures, grand'messe pour les morts de la guerre. A la fin de la messe, réunion chez le camarade Coudray. Paiement des cotisations sur présentation de carte de membre de l'U. N. C.

A 12 heures, >anquet à l'hôtel Vigner. Prix 11 francs.

CINTRÉ

VOL DE POMMES. En ramassant des betteraves dans un champ lui appartenant, M. Fontaine, cultivateur à Cintré, s'aperçut avec surprise que les pommes tombées sous ses pom- miers avaient été dérobées.

M. Fontaine porta plainte pour vol contre inconnu à la gendarmerie. Celle-ci ouvrit une enquête qui permit d'identifier le voleur., un certain M. Hue Jean, âgé de 74 ans, originaire de Rennes, domicilié actuellement à Corindet, en Cintré, qui reconnut avoir dérobé un boisseau de pommes environ à M. Fontaine.

JANZÊ

FETE DE L'ARMISTICE.- Elle sera célébrée le dimanche 10 novembre A 8 h. 15, rassemblement à l'Hôtel de Ville des Anciens Combattants et de sa municipalité.

8 h. 30, Messe solennelle pour les enfants de Janzé Morts pour la France.

9 h. 15, place de l'Hôtel de Ville, formation du cortège pour se rendre au Monument aux Morts.

Ordre du cortège Enfants des écoles, Pupilles de la Nation, Sapeurspompiers, Musiques Sainte-Cécile et de l'Amicale Leïque, Sous-officiers de réserve, Anciens Combattants, Conseil municipal.

La population est invitée à se joindre en grand nombre au cortège.

BJtDACTION i 11, boulevard Jean-Jaurès (Tel 3-CS).

OEPOT CENTRAI, i 18. rue dn Tribunal

L'AYENIR DE LA CAISSE DE CHDMAGE A la recherche des solations pratiques

Hier soir s'est tenue une importante Et puis les marchés d'exportation de assemblée à l'Hôtel de Ville. la chaussure sont fermés. Le maire, M. Rebuffé, présidait, en- Ajoutez à cela l'inquiétude et l'intouré de ses adjoints. MM. Lesongeur, sécurité venues des préoccupations docteur Frémond, Duhamel et Ha- internationales, avec aussi, une hausse mard-Pacory; de MM. G. Cordier, pré- formidable des cuirs en raison des nésident de la Chambre syndicale des cessités des équipements militaires. fabricants; Louis Alliaume vice-pré- c Il faut cependant ne pas rester sident du Syndicat du commerce; de au pied du mur. Reprenons les idées nombreux membres du Conseil muni- de M. Lorre et de M. Lecarboullec qui cipal; des industriels, des entrepre- peuvent se compléter. neure. des commerçants divers, des En effet, la répartition des chôRajouta le double compte rendu *&«*£££ raisonnables. des séances particulières tenues par éeDufie tient auparavant à noles fabricants et par les commerçants. ter l'impression de découragement leur temps. portant d'abstentions des fabricants. M. la séance, ramassa donc, en ou- Plusieurs sont sans doute disposés vrant la séance, les principales obser- faire, comme nous un méritoire vations pratiques recueillies, et tout effort. Mais s'ils se sentent isolés, ils de suite dut noter avec regret que le devront abandonner! Il faut donc comtravail efficace du < décongestionne- mencer par quelques réalisations. Ou ment de notre caisse de chômage alors ?

demeurait à faire. Et le maire rappelle l'amoncellement Fallait-il donc conclure que l'effort des emprunts, des annuités de remdemandé à toute la cité était impos- boursement, etc.

sible? L'assemblée reprit les données c Nous sommes d'autant plus intédu problème, et finalement envisagea ressés à une solution que nous sommes une solution dont les jours prochains les plus gros contribuables p, lance devront permettre d'apprécier le bien- M. Cordier.

fondé, l'essentiel, comme on l'a dit, M, FOURNIER INTERVIENT l'action. étant de se lancer directement dans A son tour. le secrétaire des Syni LE DE VUE dicats Confédérés note qu'on se trouve LE POINT DE VUE au pied du mur, et peut-être sans esDES COMMERÇANTS poir. Les usines qui ont dû fermer M. Louis Alliaume présenta les con- leurs portes ont mis beaucoup d'ouclusions de la réunion des commer- vners, en chômage cependant il s'est De ce côté, un nouvel effort pour ^^g1 partie. Mais aujourd'hui l'embauchage apparaît impossible il les effectifs sont partout à plein. Cependant, une trentaine d'inscrits des mesures gouvernementales: telle, leur commission, chargée d'étudier et Il demande aussi la suppression des l'apprécier les cas particuliers, ont pre- heures supplémentaires, du travail à Ils trouvent dans des travaux com- vais à l'extérieur (on pique à Gorron me le ravalement prescrit des façades pour des usines fougeraises). des maisons particulières ou usines, les Toutes choses en faveur desquelles branchements aux égoùts et au réseau les syndicats ouvriers bataillent depuis d'eaux pluviales, l'adjudication des longtemps, mais qui devant la situatravaux municipaux, etc., un remède tion actuelle ne peuvent être d'une au chômage. portée pratique.

Aussi bien que dans la suppression +

des heures supplémentanres, l'emploi âiiinrntn'mn des ouvriers de l'extérieur, etc. AUJOURD'HUI Le maire fait observer que les dif- 20 h. 15. rue Rallier réunion de la ncultés de l'heure ne peuvent permet- section de basket du Drapeau. tre à la ville d'exiger beaucoup de la 20 h- «, à l'Etoile Caravane, plupart des petits propriétaires. Au **niuïa Le Grand Jeu. Sur un point particulier, M. Four- nier répliquera tout à l'heure que la T j diminution du nombre des employés La semaine les CMUm serait une solution plus que boiteuse.

L'EXPOSÉ DE M. CORDIER AU FAMILIA M. Gaston Cordier retrace, à son Semaine de grand gala. Les actualitour, son rôle « d'agent de transmis- tés du monde (Dranem, grand artiste sion entre la Municipalité et ses et bon coeur est mort, Paris transforCollègues de l'Industrie. mation- les deuils de l'air, le conflit Hélas. œnst™n beaucoup trop éthiopien, etc.) un film unique sur la lors de la réunion ont brillé par leur légion étrangère Le grand jeu, de absence Aux 95 convocations, 28 ont Jacques Feyder.

répondu présent ». Les autres et Ce film tourne au Maroc avec le M. Cordier les cite n'ont pas ré- concours de la légion étrangère nous pondu. montre ce qu'est le corps d'élite inTrois lettres de M. Thomas et Mérel terprété d'une façon magistrale par et du Magasin des Coopératives de Charles Vanel, Françoise Rosay, PierFrance sont parvenues en excuse. re Richard, Wilm Pitoeff, Larquay à Excuse valable, car dans chacune qui Marie Bell a apporté son grand tade ces maisons il n'a jamais été li- lent. c Nous sommes durs, mais Juscencié de personnel, même au plus fort tes >. disait le fameux colonel Rollet, de la crise. et c'est ce qui, en fin de compte a été Le président de la Chambre Syndi- mis en valeur par Feyder et Camille cale évoque alors les diverses raisons Bert. Rien que pour cela ce film méri- qui peuvent excuser ce « désintéresse- te de passer partout, en France et à ment n d*une cinquantaine d'indue l'étraneer où beauccun d'erreurs se triels de la place la saison est creuse sont glissées au sujet de la Légion. A Jusqu'en janvier la clientèle nous citer Marie Bell dans le rôle de la co- boude un peu. en raison de la crise Quette et qui est parfaite dans la fille les ordres et commandes sont très ré- de cabaret Charles Vanel est un lé- duita. gionnaire plein de sincérité.

A L'KTOILS

Mercredi, jeudi, samedi, dimanche, soirée à 20 h. 30 dimanche, matinée à 13 h. 30 et 17 h. Les actualités du monde (la guerre en Ethiopie, Dranem est mort, Grèce, le coup d'Etat monarchique, la mode. etc.); en première partie Paulette, garçon manqué un film d'un humour remarquable dont les protagonistes sont Janet Gaynor et Warner Buster, un film d'un charme exquis.

En seconde partie Caravane, qui réunit une interprétation hors ligne avec Charles Boyer, Annabella, Marcel Vallée, André Berley, Pierre Brasseur et Conchita Montenegro. Ce film dû au célèbre metteur en scène du Congrès s'amuse est appelé à dépasser le succès de ce dernier, ce qui n'est pas peut dire, c'est un spectacle tout à fait inédit dans le domaine du cinéma, l'action prend place en Hongrie dans des décors d'une ampleur inusitée, dbnt un néanmoins représente un village entier, avec ses maisons, sa gare, ses cafés, son église et sur la colline dominant le tout, un immense château, le château de Tokay.

C'est un film que l'on voit et revoit avec plaisir.

AU PEUPLE

Un programme de gaité avec un Fernandel déchainé. Lucien Baroux, le jeune premier Pierre Brasseur, Betty Stockfield, etc. dans La garnison amoureuse. film aux aventures hilarantes, vivement mené dans le décor et les costumes toujours amusants tau moins à la scène et à l'écran !) de la caserne et des troupiers.

Complément documentaire et actualités.

Le mauvais temps

CMse des accidents de la rate A FOUGÈRES,

UN PIÉTON A LA JAMBE BRISÉE PAR UNE AUTO

Lundi soir, vers 20 h. 15, l'auto d'un cultivateur de la Bourdinais, en Montours, M. Jean-Marie Feuvrier, a heurté et renversé un passant, presque à hauteur du portail de l'Hôtel-Dieu. La pluie qui tombait dru et une part de fatalité semblent être à l'origine de ce malheureux accident. Un ouvrier en chaussures, M. Amand Haley, 57 ans, qui habite rue LouisBourdon, aux Cotterets, en Laignelet, revenait vers la ville, en compagnie d'un fabricant, M. Leloutre, tous deux s'abritaient sous le même parapluie. M. Leloutre marchait sur la bordure du trottoir; M. Haley suivant le caniveau. Ils n'entendirent point survenir l'auto.

M. Feuvrier. de son côté, très gêné par la pluie, longeait le trottoir, sur sa droite, descendant lui aussi vers la rue Tle la Forêt. Il ne s'aperçut de la présence des deux piétons qu'au moment du choc. Il donna un coup de volant, mais trop tard, et fit encore une trentaine de mètres.

M. Haley, heurté par le milieu du radiateur, gisait la jambe gauche brisée. Le docteur Neveu, diagnostiqua une fracture ouverte, et prescrivit l'admission du blessé à l'Hôtel-Dieu. L'automobiliste n'était que depuis deux mois titulaire du permis de conduire.

DEUX CYCLISTES DÉRAPENT DANS DES

CIRCONSTANCES IDENTIQUES A Lécousse, sur la route de SaintJames, un cultivateur de Parigné, M. Fernand Rété, 35 ans, du village de Cimardeux, s'est blessé dans les circonstances suivantes

Il revenait en vélo, de voir sa femme en traitement à la clinique St-Joseph. A la sortie du chemin de Montaubert, surpris sans doute par une auto qui allait déboucher sur la grand'route, il obliqua à droite, mais sa bicyclette déreipa dans l'herbe de la berme, le cycliste fut projeté sur un des poteaux de l'entrée du chemin.

Il fut atteint à la tête, à l'oreille et au côté droit. M. le docteur Robert, de Fougères, lui a prescrit un repos d'une quinzaine de jours.

A la sortie de l'agglomération de Saint-Brice. au Bas-Bourg, M. Amand Lecrecq, 38 ans, domestique au RocherPortail, à la Selle-en-Coglès, est tombé dans des circonstances analogues. Il revenait au château de Mme de Boutrays, en vélo. Ayant entendu une auto venir derrière lui, il serra à droite. Mais dans la boue et par la déclivité de la chaussée, les pneus glissèrent, M. Lecrecq fut précipité à terre. Il se releva, blessé à l'arcade sourcillière droite et les mains égratignées. Le docteur David lui a donné ses soins. A COMBOURTILLÈ,

L'AUTO D'UN FOUGERAIS DÉRAPE ET SE RENVERSE

A 80 mètres environ du village de Villouer, en Combourtillé, l'auto de M. Auguste Asline, épicier, 16, rue Lesueur, à Fougères, a fait sur le goudron mouillé de la route de Vitré, un dérapage violent qui l'a jetée sur la gauche de la chaussée.

Sur la berme, les roues gauches de la voiture passèrent sur un tas de pierres, le véhicule se retourna alors complètement dans le fossé, les quatre roues en l'air.

La jeune Simone Asline, quinze ans, réussit à sortir et appela au secours; ses père et mère ne pouvaient en effet se tirer seuls de l'auto. Des fermiers voisins accoururent; il leur fallut scier les montants de bois de la capote.

Un heureux hasard a permis que les passagers se soient tirés au mieux de ce capotage. Cependant, Mme Asline se plaint de violentes douleurs internes dans la colonne vertébrale. Le docteur Picot a réservé son diagnostic. Les élections au Conseil

de prud'hommes sont retardées 1" CATEGORIE. INDUSTRIE MEMBRES PATRONS

M. Georges Lebossé, fabricant de chaussures, rue de Vitré, ayant posé sa candidature, on nous prie d'inviter MM. les industriels de la 1" catégorie à ne pas oublier d'aller le dimanche 17 novembre, à la mairie, salle Voûtée, entre 8 heures et 16 heures. pour voter. N. B. Nous avons modifié la date que portait ce communiqué. Les servi- ces de la Préfecture viennent en effet de faire savoir que le second est re- porté au 17 courant.

TRIBUNAL CORRECTÏONNE UNE AFFAIRE DE FAMILLE QUI SE COMPLIQUE

Un dimanche de mai, au soir, du tapage gênant était mené au 122, rue de la Forêt par M. Ernest Gingat, 60 ans tout le quartier en fut, dit-on. ameuté. D'où contravention.

Or, ce n'était qu'un prélude à un enchevêtrement inextricable le plain- tes contradictoires.

M. Gingat assura en effet qu'il se disputait chez lui à cause d'une scène dont la Barrière de l'Etoile, route de Saint-James fut le décor.

Il transportait dans son auto outre son jeune fils André, 16 ans, sa femme, son beau-fils, M. Taillandier et Mme Taillandier, de la rue de RiUé. On se chicana dans la vciture le conducteur stoppa et I scène se poursuivit au grand air. M. Gingat se plaignit d'avoir écopé divers coups dans l'aventure.

M. Taillandier, à son tour, porta plainte. Le jeune André Gingat lui aurait envoyé derrière la tête une pierre, et aurait décoché divers coups brutaux à Mme Taillandier.

On revit un peu la bagarre de la Barrière de l'Etoile quand devant les juges, les cinq inculpés se re-lancent au visage des interpellations pittoresques sans trop d'aménité.

Tout s'apaise vite les deux époux Gingat ont retiré, chacun de son côté, la plainte portée contre l'autre. c Ils ont retrouvé leur lune de miel », dit le défenseur, M' Rufflé.

Le ministère public en augure donc qu'une légère peine d'amende suffira à sanctionner l'épisode pour qu'à nouveau le ciel luise serein sur la fa- mille.

Après M* Rufflé qui a plaidé l'acquittement de Mme Gingat, M' Menez intervient en faveur des époux Taillandier.

Chacun des cinq écope une amende de 16 francs le jeune André Gingat voit sa déclaration pleine de franchise récompensée par le sursis. LE VEGETARIEN 100

La semaine passée les gendarmes arrêtaient en plein Fougères le trimardeur G. Flochlay.

L'homme, barbu comme une statue du Moyen-Age, transportait dans son havresac un kilo de patates, une marmite, un litre d'alcool à brûler, etc..< Depuis des années je ne croque que des légumes

H n'est pas question de lui reprocher ces instincts végétérariens mais seulement certaine habitude qu'il a d'emprunter aux champs le long de =a route, sa subsistance de féculents. 15 jours de prison.

UN PENSIONNAIRE

QUI PROLONGE SON SEJOUR Arrêté pour vagabondage, le sieur Le Dû était incarcéré quand on remarqua dans son bagage un blaireau, un couteau et divers autres impedimenta, inhabituels chez un tel homme. Or, un cultivateur des environs de Luitré s'était plaint d'avoir été volé par un vagabond. H y eut enquête. Le Dû passa des aveux.

H fera donc deux mois de supplément l'e Hôtel Saint-Roch». UNE VOLEUSE

Une louvignéenne de La RocheCreuse, Mme Gouin, née Victorine Roussesu, reconnaissait un jour devant la maréchaussée qu'elle avait volé un portefeuille lesté de 250 francs chez Mme Guérin, sa voisine.

c Je me suis condamnée moi-même. j'ai dit cela pour sauver la petite connaissance

Et elle persiste à nier tout geste indélicat.

Les renseignements sur son compte sont mauvais et la desservent, d'autant qu'on lui vit un beau jour, peu après le vol, un billet de 100 francs dans les mains: événement inaccoutumé

Un mois de prison avec sursis et une amende de 25 francs.

SYNDICATS ET SOCIÉTÉS SOUVENIR FRANÇAIS

Les membres du Souvenir Français et de l'Association Fraternelle des Anciens Militaires sont priés d'assister à la messe qui sera dite le 11 novembre, à 8 h. 30, à l'église Saint-Léonard, pour les soldats et marins morts pour la France, et de se joindre au cortège qui se rendra au cimetière.

AU DRAPEAU

Section de basket. MM. Bertin, Gautier, Rochelle, Godeau, Sireuil, Sourdin, Chauvel, Collet, Lebeau, Beauquis, Médard, Leloutre, Cheron, devront se trouver ce soir rue Rallier. A 20 h. 15 précises, réunion importante puis, à son issue, entraînement. Présence absolument indispensable. COMITE DE LUTTE

CONTRE LA GUERRE

Jeudi soir aura lieu salle des réunions, à 20 h. 30, une assemblée générale du comité de lutte contre la guerre.

Tous les adhérents sans exception sont priés d'y assister.

SYNDICAT DES PROPRIETAIRES Consultation de M. Loyer demain jeudi, aux lieu et heure habituels. SAINT-AUBIN-DU-CORMIER

UN HEUREUX GAGNANT. M. Brizoux Elie, receveur buraliste, rue de la Garenne, vient de gagner un petit lot de 1.000 fr. à la loterie nationale. Le numéro gagnant terminait par 60.

PRESTATION DE SERMENT. Le Tribunal au cours de son audience d'hier a reçu le serment de M. Jean Macé, conseiller prud'homme, ouvrier menuisier.

SAINT-JEAN-SUR-COUESNON CHUTE MALENCONTREUSE. Ces jours derniers, Mme Ory Joseph, demeurant à la Selinais, en SaintJean-sur-Couësnon, voulut aller aider son mari à faire le graissage d'une grosse voiture dans la cour de la ferme.

En arrivant près de la voiture, elle glissa sur un bout de bois et tomba à terre. Dans sa chute, elle se fit une grosse entorse. Le docteur Châtellier, de Saint-Aubin, lui a donné ses solns et prescrit un long repos.

DEPOT CENTRAI 12 ror 4r t*arti TRIBUNAL CORRECTIONNEL Vol dans une maison mortuaire. M. Charrière, Louis, âgé de 39 ans, distillateur ambulant à Châteaubourg, est prévenu de voL délit commis dans des circonstances un peu répugnantes, le 12 août dernier. Ce jour, Charrière était allé à Louvigné-de-Bais pour veiller le corps de Mlle Boitel Joséphine, décédée la nuit précédente. Au cours de la nuit de veille, il alla dans une chambre voisine faire quelques vérifications avec la soeur de la défunte. Là, il aperçut une somme d'argent placée dans une petite cassette. Il conçut le projet de s'approprier cet argent. Aussi profita-t-il d'avoir besoin d'un objet placé dans l'armoire pour s'emparer, à l'insu de tout le monde, de la somme contenue dans la boite, c'està-dire 600 francs. Quelques jours après, lorsque la disparition de cet argent fut connu, les soupçons se portèrent sur Charrière.

A l'enquête, il avoua son larcin. Mais à l'audience d'hier, il se rétractera. A la lecture par M. le Président de sa condamnation, qui était de deux mois de prison avec sursis, il fait montre d'une telle insolence que le Tribunal lui infligea une peine de 2 mois de prison sans sursis.

Bris de clôture. M. Jardin JeanMarie, âgé de 39 ans, journalier à Montfloud, à La Guerche-de-Bretagne, est prévenu de bris de clôture délit commis le mardi 3 septembre dernier, au préjudice de son oncle. Jardin Julien, avec qui il était en très mauvais termes. Il déclare à l'audience que depuis des années, il était en butte aux vexations continuelles de son oncle, mais qu'il regrette son geste, provoqué par la colère. M' Carro, avoué à Vitré. plaide pour le prévenu. Ce dernier est condamné à 16 francs d'amende avec sursis.

L'auto fila. M. Renard Jean, 23 ans, commerçant à Gévézé, est prévenu de refus d'obtempérer et infraction au code de la route, délit commis le 20 août, vers 9 h. 30. Ce jour-là, le gendarme Houssin, de La Guerche-de-Bretagne, circulait en moto sur la route de Visseiche no 163, lorsqu'il aperçut une auto tramant une remorque et marchant à la vitesse de 80 km, vitesse interdite avec remorque. Il suivit l'auto et pendant 2 kilomètre siffla pour la faire arrêter; ce à quoi il ne put parvenir que dans le bourg de Visseiche.

A l'audience, M. Renard déclare n'avoir pas entendu les injonctions du gendarme. Comme ce délit n'est pas prouvé, le Tribunal l'acquitte sans dépens mais se déclare incompétent en ce qui concerne les infractions au code de la route.

Le prévenu était défendu par M" Cahiêre, avoué à Vitré.

Vols de poissons. Le 14 août dernier, vers 23 heures, M. Fournier Henn, 42 ans, journalier aux Epronnières en Prince, est allé démolir un pan d'un vivier appartenant à M. Mouton, de Pnncé. pour mettre l'eau à courir et ainsi s'approprier le poisson. Les soupçons s'étant portés sur lui, il avoua le larçin.

A l'audience, il fait montre de beaucoup de regrets. Le Tribunal le condamne à la peine de 25 francs d'amende avec sursis.

Le 20 août dernier, vers 5 h 45, le garde Brémond Henri exerçait une surveillance en bordure de l'étang d'Arraize en Martigné-Ferchaud, lorsqu'il aperçut un nommé Béloin Hilaire, 21 ans, ouvrier maçon à SainMVTorand en Martigne, qui, au moyen d'une agraffe attachée a une corde, essayait de retrouver un engin que le garde soupçonnait être tendu. Ayant abordé Belain, celui-ci avoua avoir tendu une L'inculpé ne se présente pas à la barre. Le Tribunal donne défaut contre Béloin et le condamne à la peine de 50 francs d'amende.

CONSEIL MUNICIPAL Le Conseil municipal de Vitré se réunira à l'Hôtel-de-Ville, en session ordinaire, le jeudi 7 novembre, à Voici l'ordre du jour de cette séance. Prolongement de la canalisation d'eau; logement du garde du jardin public; suppression des augmentations de dépenses; chalet de nécessité, projet trottoir, dallage en ciment; cimetière, tombeau des Ursulines; presbytère Saint-Martin, non réception des travaux, rapport; salle de gymnastique, :ikii réception des travaux, rapport; travaux divers; incendies, frais de déplacement; compagnie des sapeurs-pompiers, cahier des charges, vestons de cuir; ferme de la Tisonnais, bail; ferme de Villermé, bail; ferme des Vergers, bail; ferme de la Massonnais, bail; polices d'assurances, autorisation polices d'eau, annulation- admission en non valeur; fonds de chômage, crédit supplémentaire; fonds de chômage, commission paritaire; pension-secours, demande de Mme Rougerie aliénation de terrain, plan; Conseil des Prud'hommes, indemnité; subvention, demande; Théâtre municipal, autorisation; bourses d'artisanat rural, demandes; marchés, autorisation; lotissement de Pré-Clos; pension de retraite, exonération du prélèvement, demande; statut du personnel municipal; questions d'assistance aux ia- milles nombreuses.

MARCHÉ HEBDOMADAIRE. A l'occasion du 11 Novembre, le marché de lundi prochain est reporté au mardi. A LA MAIRIE. Les bureaux de la Mairie seront fermés le lundi 11 no- vembre toute la journée. Le bureau de l'Etat-Civil sera ouvert le dimanche 10 novembre, de 10 heures à 11 heures. POUR LE 11 NOVEMBRE. Le s président de l'Union des Mutilés et Ré- formés de guerre de Vitré prie tous les adhérents de vouloir bien se réunir le lundi 11 novembre, dans la cour in- térieure du château, à 9 h. 15. pour se joindre au cortège officiel qui se ren- dra au monument aux morts et au cimetière.

Comme les années précédentes, l'Union des Mutilés déposera une r tterbe de fleurs au pied du monument, i

LE BAL DES OFFICIERS DB RESERVE. C'est le samedi 7 décemore qu'aura lieu, dans les salons de l'HOtel de Ville de Vitré, le grand bal annuel organisé par l'Association des Officiers de Réserve de l'Arrondissement, au profit exclusif du Bureau de Bienfaisance de Vitré.

Cette soirée, a l'organisation de laquelle les membres du Comité apportent tous leurs soins, connaît depuis plusieurs années un gros succès. Indépendamment du cotillon toujours réussi. une amusante loterie divertira cette fois l'assistance. Gageons que la soirée dansante de 1935 dépassera encore en gaîtè et élégance les précédentes, et que la population de Vitré et des environs répondra avec plus d'empressement que jamais à son appel intéressé,

OFFICE MUNICIPAL DE LACEMENT GRATUIT. On demande t bonnes à tout laire, domestique de 1erme, apprenti-mécantcien TS.F.

L'Office dispose de manœuvres métallurgistes, Jeune homme connaissant comptabilité, Jeune fille sténo-dactylocomptable expérimentée. bonnes a tout dactylo débutante ou écritures chez faire. femmes de ménage, jeune fille soi, ménages toutes mains, ouvrier forgeron. menuisiers conducteur d'autoe expérimenté, ouvriers et ouvrières ea chaussures

CHUTE DE CHEVAL. M. Morlier André, 23 ans, ouvrier agricole chez ses parents à Cuillé (Mayenne), en rentrant dans la cour de la ferme monté sur un cheval, a fait par suite d'un écart de la bête, une chut^ grave. Il s'est fracturé le péronné de la jambe gauche et fait des contusions graves du côté gauche.

Il reçut les soins de M. le docteur Le Boron, de la Guerche-de-Bretagne. Le blessé devra observer un repos complet de deux mois.

Nos vœux de guérison. j ETAT CIVIL

Naissances. Denise L'Olliercru, rue de Renne, 29 Francis Georgeault, rue Pasteur 13: Suzanne Romé, rue EtéCroix, 20 bis.

Publications de mariages. JeanMarie Bertin culüvaeur aux Rayées, et Lucie Hervagault, cultivatrice, a la Riverie Jean-Marie Blin, journalier, rue de Paris, 32, et Philomène Beaudouin. cuisinière, 28, rue de Paris Ferdinand Bellier, coiffeur, rue de Brest, 4, et Fauvette Bigot, employée de commerce, rue Beaudrairie, 22.

Mariage. Néant.

Décès. Victoire Aubert, épouse Gnbert, Journalière, 33 ans, rue du BaaVal Philomène Cheanais, ex-lingère, 68 ans. rue Pasteur, 13 Jocétthine Buifet. veuve Rocher s. p.. 76 ans, rue du Rachapt, 56 Emile Loury. couvreur, ta ans. rue Notre-Dame, 46; Victoire Jolivet, épouse Hamon, s. p., 29 ans, rue Pasteur: Marie Robe, veuve Lolllvier» s. p., 76 ans, à la Guilxnarau.

CHATIIXON-EN-VENDELAIg

U. N. C. La section des A. C. s'est réunie le 1er novembre pour procéder a l'élection de son bureau, le président M. de Raguenel étant démissionnaire. Le résultat du vote fut le suivant MM. P. Brault, président A. Travers, vice-président; R. Brault, trésorier A. Saulnier, secrétaire. M. Saulnier crut devoir donner sa démission et fut remplacé par le camarade François Flard.

M. Brault, président, prenant la pe.role, dit tous ses regrets aux membres démissionnaires de les voir quitter le bureau et les remercia des services rendus à la section. Il remercia aussi les A. C. de lui avoir témoigné leur confiance et leur promit de mettre tout son dévouement au service de la section.

Il fut décidé ensuite que le banquet annuel aurait lieu le 10 novembre. Tous les combattants y sont conviés,, moyennant la modique somme de 10 francs chacun.

Le bureau fait appel à la bonne vo.lonté de tous les A. C. de l'U. N. C, à leur esprit d'union, et leur demandai d'être tous présents ce jour-là. Les cartes seront délivrées chez le secrétaire jusqu'au jeudi 7 novembre au soir.

Depuis le 1" novembre, date de cette réunion, il a été convenu que dimanche prochain, la grand'messe serait célébrée à la mémoire des morts de la guerre. A l'issue de cette messe, un Libera sera chanté au pied du monu-' ment. ,i DOMAGVË

ANNIVERSAIRE DE L'ARMISTICE. Un service solennel sera célébré, en l'église de Domagné, le lundi 11 no. vembre, à 7 heures, pour les soldats, tombés au Champ d'Honneur. Tous les, anciens combattants sont priés d'y as^ sister. Réunion à la mairie, à 6 h. 45, des anciens combattants pour se ren«, dre à l'église. Après le service, visite au monument aux morts.

Les sociétés locales, U. S. D. et sa., peurs-pompiers, sont priées de sa joindre aux anciens combattants. Le dimanche 10 novembre, un banquet sera servi chez M. Louàprel prière de se faire inscrire le plus tôt! possible.

SAINT-DIDIER

LOTERIE NATIONALE. Nous, croyons savoir qu'un lot de 10.000 fr* a été gagné au dernier tirage. Ce lot; réparti en plusieurs parts, a apporté! la joie dans plusieurs ménages de la petite bourgade de Saint-Didier. Le billet gagnant avait été acheté au bureau de tabac de la rue de Nemours.

ARGENTRE-DU-PLESSIS

SERVICE PHARMACEUTIQUE. Dimanche prochain, M. Aimé Lainé, pharmacien, place de l'Eglise.

LA GUERCHE-DE-BRETAGNE PASSAGE DU CONTROLEUR. Le contrôleur des contributions de Vitré sera a La Guerche demain Jeudi 7 novembre, pour la révision annuelle des bases des diverses contributions.

CHEZ LES S.O.R. Une séance d'ins. truction des S.O.R. du canton de La Guerche aura lieu dimanche prochain. 10 novembre à 10 heurea. Réunion au bureau de la brigade de gendarmerie. UNION CATHOLIQUE. Une réunion de l'Union Catholique des hommes du canton de la Guerche aura lieu dimanche prochain 10 novembre. Programme de la journée Pour les cadre, à 9 h. 30, conférence au Pen-l' sionnat de la Providence suivie de la; Sainte Messe à 11 h. 30, dernière :onférence. L'orateur de la matinée iera M. l'abbé Leclair, ancien mis̃ionnaire diocésain.

A 14 h. 30, au Patronage des Jon;leurs, route des Sablonnières, conféence pour *ous. Le sujet l'Eglise en face de la crise, sera traité par un orateur de la Maison des Œuvres de Rennes.

RETIERS

SEANCE DE TIR DES S.O.R. Nous appelons que c'est dimanche 10 novemMe t ü heurte, au'aura lieu la aéanc*


de tir des S.OR. du canton de Retlera. Comme d'habitude. elle aura lieu dans la carrière de la Sévinals appartenant à .M. Joseph Geslin, président de l'Amicale. En conséquence, nous prévenons les perbonnes de l'entourage Que la circulation sera interdite dans la zone danger4use pendant toute la durée du tir.

LA FETE DU SOUVENIR.. Cette année, cette fête sera célébrée dimanche 16 novembre et est organisée comme toujours par la section de l'U N.C. Voici le programme' à 7 heures, messe du souvenir pour les camarades morts à .a guerre; sermon de circonstance: à l'Issue de la messe. défilé au monument des morts au cimetière, où selon la tradition une couronne sera déposée. Cette année il n'y a pas de banquet, et un vin d'honneur sera offert par la section à ses adhérents.

A la Cour d'Appel de Rennes INCONSCIEMMENT VAGABOND Yves Boizard, 37 ans, carrier, sans domicile fixe, lors de la constatation par les gendarmes, le 31 soüt, de son état de vagabondage, mais qui réside actuellement chez un cultivateur des environs de Redon, dont il est le domestique, a fait appel. Le Tribunal, à la date du 6 septembre, le condamnait à six jours de prison avec sursis. Boizard se présente d'une façon très correcte et n'a nullement l'air d'un coureur de route. Il était d'ailleurs à bicyclette, et porteur d'une somme de 250 francs, fruit de son travail au service de la commune de Langon. Il serait même créancier d'une autre somme qu'il aurait gagnée à cette époque, et dont le mandat ne lui aurait pas encore été réglé.

Il prétend encore, aujourd'hui, qu'il ne se croyait pas soumis aux exigences de l'anthropométrie, à telle enseigne, qu'ayant appris être soupçonné d'un vol de pommes, il alla, de lui-même, s'expliquer avec la gendarmerie. C'était se jeter dans la gueule du loup. Les renseignements, sur Boizard, le montrent comme ayant eu des fréquentations suspectes, ce qui explique les soupçons dont il fut l'objet. S'il a fait appel, c'est qu'ayant son permis de conduire, il risque, par une condamnation éventuelle, dans l'ordre de la circulation, de perdre le bénéfice du sursis.

M l'avocat général demande la confirmation. Ainsi en ordonne la Cour. Les relations ferroviaires avec l'arrondissement

Nous pensions que cette question dont nous avons entretenu nos lecteurs à diverses reprises se trouvait désormais réglée. Il n'en est rien. Voici du reste la lettre adressée par M Dautry, à M. Bret, député, à ce sujet Comme suite à ma lettre du 3 septembre dernier, j'ai l'honneur de vous faire connaitre que la conférence trimestrielle d'arrondissement de Rennes a jugé qu'il serait intéressant d'avancer le départ de Redon du train 3688 pour établir sa liaison à Coismo, avec le train B. N. C., lui-même en correspondance à Messac avec les trains 3672 vers Châteaubriant et 3675 vers Ploërmel.

Dans ces conditions, nous retenons cette modification parmi celles que nous nous proposons d'étudier pour .e service des trains au 15 mai prochain. Veuillez agréer, etc. »

Nous avions pensé que la modification que nous avions demandée pouvait être faite d'un jour à l'autre, mais nous avions compté sans la procédure administrative! En attendant sa réalisation, les clients habituels de la Compagnie vont sans doute trouver qu'une automobile est bien pratique et peut-être se décideront-ils à en acquérir ?

L'ÉCLAIRAGE

DE LA PLACE DE LA RÉPUBLIQUE Nous avons fait connaitre que la Commission municipale avait fixé son choix pour l'éclairage de la place de la République. Mais la fourniture des appareils choisis pouvant demander un certain temps, la municipalité a agi fort sagement en faisant placer au rond-point de la place, deux lanternes électriques provisoires.

Cette mesure s'imposait d'urgence; quelques accidents s'étant déjà produits en ce point devenu fort obscur, depuis la disparition de la fontaine de Gibon.

LA FÉTTE DU 11 NOVEMBRE. Voici le programme de l'anniversaire de l'Armistice

Le dimanche 10 novembre, à 17 heures, à la salle des fêtes, conférence par M. Coant, inspecteur de l'Enseignement Primaire, à Redon, sous le patronage du syndicat d'Initiative de Redon. Sujet A travers le pays pittoresque de Redon ».

Le lundi 11 novembre, à 10 heures 30, M. le sous-préfet, la municipalité et le conseil municipal, accompagnés des anciens combattants, veuves, orphelins et ascendants de guerre, des

médaillés militaires, des fonctionnaires, des notabilités, délégations de sociétés locales et des écoles iront déposer une gerbe de fleurs au pied du monument élevé à la mémoire des enfants de Redon morts pour la France. Formation du cortège quai JeanBart, en face de l'Ecole Primaire Supérieure. Départ à 10 heures 45. A 11 heures, station devant le monument aux morts. Le cortège observera une minute de recueillement.

A l'issue de la cérémonie, remise de décorations sur le cours Clemenceau. Le lundi 11 novembre, à 17 heu- res, cours Bertrand, concert par l'Harmonie Municipale.

Le mercredi 13 novembre, de 16 à 17 heures, distribution de pain aux indigents de la commune.

Le maire de Redon prie les présidents de sociétés locales qui désireraient faire remettre officiellement des décorations à leurs membres, à l'occasion de la fête nationale du 11 novemtre, de bien vouloir les déposer au secrétariat de la mairie au plus tard le 9 novembre, dans la matinée. CHANTELOUP

FETE DES ANCIENS COMBATTANTS. Les anciens combattants de Chanteloup, réunis à la Mairie le 27 octobre, ont décidé de célébrer leur fête annuelle le 17 novembre, au Petit-Fougeray.

Les anciens combattants de Bourgbarré et de Corps-Nuds y sont cordia- lement invités.

Programme A 9 h. 45, réunion des anciens combattants place de l'Eglise; réception du capitaine Cherel et des sections voisines.

A 10 heures, grand'messe solennelle à l'intention des enfants de Chanteloup morts au champ d'honneur. Cérémonie au monument aux morts. Absoute, allocution du président, dépôt d'une gerbe de fleurs et remise officielle de la médaille militaire à M. Judéaux par le capitaine Cherel, grand mutilé de guerre et chevalier de la Légion d'honneur.

Après cette cérémonie, dislocation. A 13 heures, banquet par souscription chez M. Dumast, au Pont. GUIGNEN

VOL. Recherchant 1 auteur d'un vol de lanterne de bicyclette au préjudice de M. André Delablayer. domestique chez M. Michel, les gendarmes eurent à interroger un sieur Désiré Fontaine, carrier à la rue Gicquel en Guignen.

Fontaine se déclara innocent du vol commis au préjudice de M. Delablayer, mais il reconnut être l'auteur d'un autre vol de lanterne de vélo commis à Messac il y a 7 ou 8 mois, alors qu'il travaillait au Bœuf en Messac. Fontaine qui n'en est pas à son coup d'essai répondra de ce vol.

BAIN-DE-BRETAGNE

LA FETE DU 11 NOVEMBRE. La manifestation du souvenir aura lieu cette année le 10 novembre, elle se déroulera dans l'ordre suivant A 8 h. 30, place de la Mairie et rue de l'Hôtel de Ville, rassemblement et organisation du cortège dans l'ordre adopté les années précédentes. A 8 h. 45, défilé, les enfants des écoles précédés de « l'Aurore Musicale » et suivis par la Sainte Cécile, prendront la tête du cortège, derrière la Sainte-Cécile, les pompiers et leur drapeau, ensuite, la municipalité et les autorités, viendront ensuite, les sousofficiers de réserve et leur fanion, puis les combattants.

A 9 heures, service religieux à la mémoire des enfants de Bain, morts pour la patrie.

A l'issue de la cérémonie religieuse, le cortège accompagné du clergé, se rendra au monument aux morts. Ensuite, à la mairie, les combattants seront reçus par la municipalité, qui leur offrira un vin d'honneur. Devant la mairie, les honneurs seront rendus aux drapeaux et La Marseillaise sera jouée par la Sainte Cécile.

A midi. à l'Hôtel des Quatre-Vents, banquet par souscription, prix de la carte. 10 francs.

Le bureau de la section a décidé de prélever une somme de cinq francs sur l'encaisse, la carte de banquet pour les camarades ayant acquittés leur cotisation pour 1936, sera seulement de cinq francs; de plus, comme l'an dernier. une tombola gratuite sera tirée. Merci d'avance aux camarades donateurs et aux amis qui voudront bien nous offrir des lots.

ARRESTATION. En vertu d'un mandat d'arrêt émanant de M. le juge d'instruction de Chateaubriant, la gendarmerie a procédé à l'arrestation de Julien Peuzet, journalier agricole chez M. Moreau. Peuzet est originaire de Lusanger et inculpé de détournement d'objets saisis.

SAINTE-MARIE

LA CAMBRIOLE CONTINUE Les 19, 20 et 21 octobre dernier, des cambriolages étaient commis à Renac, Sainte-Marie et Bains-sur-Oust au préjudice de plusieurs cultivateurs et d'un commerçant ayant un colis aux T. I. V. 850 francs furent volés au préjudice des époux Jean Macé, du Pont-d'Agré, en Sainte-Marie et 620 francs et des effets au préjudice de M. Moison, du Péclot, en Bains-sur-Oust.

L'enquête ouverte par la gendarme-

(Photo Berthelot, Bain.)

toflODPt dai low-pfficlen de réserve de Bain-de-Brétafne.

rie permit d'obtenir des Indications assez vagues et l'auteur des cambriolages ne fut pas découvert. Or voici que le 3 noven:bre un nouveau cambriolage a été commis à la Groussinais, en Sainte-Marie, chez M. Cheval. t chose bizarre .e cambrioleur a emporté de l'argent et des effets, mais en abandonnant les effets volés précédemment chez M. Moisan, de Bains-sur-Oust 1 La gendarmerie qui continue son enquête a appris que le l™ novembre un inconnu avait été surpris Guer en action de cambriolage, mais avait pu s'échapper. Est-ce le même homme qui est revenu le surlendemain dans notre région ? Espérons que le malfaiteur sera démasqué sous peu.

ACCIDENT DU TRAVAIL. M Morand Joseph, travaillant au service des égouts en ville, s'est blessé assez sérieusement à la main gauche en creusant une tranchée. Un repos de trois semaines environ sera nécessaire à sa guérison, a déclaré M. le docteur Cardot, de Montfort, qui l'a soigné. ETAT CIVIL

Naissance. Fontaine Louis, rue de Rennes.

Décès Lechaux Jean, 57 ans, ouvrier agricole hôpital-hospice Bastard Joseph, 73 ans, rentier. veuf de Martinière Pauline, rue Saint-Nlcolas. PAIMPONT

UN GROS CAMION SE RENVERSE DANS UN FOSSÉ, Dans la nuit du 4 au 5 novembre, vers 1 heure du matin. un accident s'est produit sur la route nationale no 24, à la sortie des Forges de Paimpont. face l'étang du Perray.

Un gros camion de l'entreprise de déménagements Brion, de St-Malo, qui revenait avec un chargement de Vannes et qui se dirigeait vers Rennes, s'est jeté contre un talus sur le côté gauche de la route; ce lourd véhicule avait longé sur plusieurs mètres l'accotement pour franchir ensuite le fossé en passant entre un poteau télégraphique et un sapin qu'il a en partie déraciné avant de s'arrêter.

Fort heureusement, cet accident se borne à des dégâts purement matériels; la cabine et la carrosserie avant du camion sont en parties détruites. La cause serait due, parait-il, à la direction qui se serait bloquée et, malgré les efforts du conducteur, le véhicule ne put reprendre la direction de la route.

Dans la journée d'hier, le camion a été dépanné et a repris son chemin pour Rennes.

LA FÊTE DE L'ARMISTICE. La section de l'U. N. C. célébrera l'anniversaire de l'Armistice le dimanche 10 novembre.

A 8 h. 30, réunion dans la salle de la Mairie. Questions diverses; paiement des cotisations 1936.

A 10 heures, Grand'Messe en l'honneur de nos soldats morts à la guerre, suivie d'une absoute au Monument aux Morts. Aussitôt après, remise de décorations.

A midi, banquet par souscription chez M. Jules Allaire (prix, 10 frs).

Les dames sont admises au banquet, et les cartes seront délivrées jusqu'au 7 novembre au soir.

PLELAN-LE-GRAND

U. N. C. La fête de l'Armistice sera célébrée le dimanche 10 novembre avec le programme suivant

A 8 heures messe à la mémoire des morts de la guerre, suivie du chant du Libera au pied du Monument et dépôt d'une couronne.

A l'issue de la cérémonie, vin d'honneur gratuit offert par la caisse de la section à tous ses membres, chez M Isidore Bachelot.

A 12 h. 30 banquet par souscription chez M. Andeler (prix de la carte. 11 frs 90). Se faire inscrire au plus tôt. MEDREAC

OBJETS PERDUS. Il a été trouvé un parapluie et un klakson d'automobile, qui ont été déposés à la mairie de Médréac, en attendant d'être reclamés par les intéressés.

TROUVE MORT SUR LA ROUTE. M. Gaudin Eugène, de la Ville-Eon en Plouasne, a été trouvé mort lundi matin sur la route de Plouasne à MéI dréac, en face de la ferme du Plessisau-Gat. Il était tombé sur la route, la face contre la terre, à côté de sa bicyclette. M. Gaudin était malade depuis très longtemps.

La gendarmerie enquête. BÊDCB UNE FAMILLE BIEN EPROUVEE. Dans le bourg, une famille de commerçants tailleurs, les époux Gicquel viennent d'avoir la grande douleur de perdre leurs deux enfants un garçonnet de 3 ans et une fillette de 9 ans. Il y a un tnois exactement le garçonnet, terrassé par la méningite, était emporté en quelques jours.

Hier, à 10 heures, la fillette, victime de la même maladie était conduite au cimetière accompagnée d'une assistance nombreuse et émue venue apporter eux parents éplorés le réconfort de sa présence.

A la famille Gicquel si cruellement éprouvée L'Ouest-Eclair présente ses condoléances attristées.

Q

COUR D'APPEL DE RENNES UN CYCLISTE TUE PAR UNE AUTO L'automobiliste Louis Racine, chauffeur au service du garage Lalanne, qui avait été acquitté dans une affaire d'homicide involontaire, où le cycliste Doriac avait trouvé la mort, le 30 août dernier, à Dinard, est condamné par la Cour à 25 fr d'amende et à payer il. la veuve de la victime 10.000 fr. net plus 1.000 fr. à Mlle Doriac. Racine, a i déclaré la Cour, avait une responsabi- lité beaucoups plus atténuée que celle de la victime. AVANT LE 11 NOVEMBRE. En vue des cérémonies d:i 11 novembre. l'entreprise Couellan procède actuellement à la remise en état du monu-

Pour ou contre la fermeture dominicale des magasins d'alimentation ?

Nous avons annoncé la réunion qui se tiendra ce soir mercredi, à 20 h. 30, dans la salle du Tribunal de Commerce et à laquelle sont conviés tous les commerçants en alimentation de SaintMalo.

Cette réunion est provoquée par un certain nombre de commerçants favorables a la fermeture.

Cependant les avis sont partagés. Outre la clientèle qui est appelée à dire son mot, certains commerçants ont des raisons de préférer le statu quo. Une brève enquête nous a permis de réunir ces diverses raisons et de les résumer.

Il faut dire tout d'abord que peu de magasins occupent un personnel désirant légitimement jouir du repos hebdomadaire. L'exploitation du commerce se fait en famille.

Nombre de commerçants sont, d'autre part, installés depuis quelques années seulement. Ils ont acheté très cher des fonds dont les bénéfices se trouvent aujourd'hui largement réduits. Pour ce faire, ils ont parfois pris de lourds engagements. Dans ces conditions, ils estiment qu'il n'y a pas trop de jours dans l'année pour travailler. Mais il est d'autres considérations dont il convient de tenir compte. En effet, le commerce d'épicerie, par exemple, comportera vente des conserves, jambons, etc. Or les charcuteries restent ouvertes le dimanche.

Il comporte aussi la vente des gAteaux, bonbons et articles de confiserie et les pâtissiers et confiseurs ne ferment pas.

Devront-ils donc voir leurs clients aller s'approvisionner ailleurs, contraints qu'ils seront de fermer leurs boutiques ?

Un épicier nous parlait enfin de la question du lait. Le dimanche, on fait généralement la grasse matinée Si les magasins ferment à 9 heures, nombre de litres de lait resteront pour compte, à moins que les commerçants ne s'astreignent à faire la tournée des étages, ce qui parait impossible. On le voit, il y a des difficultés à la réalisation du projet de fermeture et autant que de cas particuliers ou presque. Il apparaît que les avantages ne les compensent pas. Et c'est pourquoi la réunion de ce soir sera intéressante et devra être suivie par la majorité des commerçants de la branche. Il ne serait pas logique, en effet, qu'une décision fût prise à la hâte et par quelquesuns, décision conforme à leurs désirs propres.

« LE BARB1ER DE SÉVILLE » AU CASINO DE SA1NT-MALQ Le c Théâtre pour tous donnera sa première représentation de l'année scolaire le vendredi 8 novembre, à 16 h. 15, dans la salle des spectacles du Casino.

Il fait interpréter la comédie du Barbier de Séville, de Beaumarchais, par une troupe parisienne d'artistes professionnels qui compte, entre autres, Francine Verdière, Maurice Le- roy, de la Porte Saint-Martin; Victor Monteuil, du Théâtre National de l'Odéon.

La location des places est ouverte à la librairie des Corsaires, rue Porcon. ELECTIONS PRUD'HOMMALES.– Par décret, M. le Ministre du Travail et de la Prévoyance Sociale vient de fixer le scrutin de ballottage pour le renouvellement partiel du Conseil de Prud'hommes au dimanche 17 novembre au lieu du 10, comme nous l'avion annoncé. L'Union des Syndicats de la région malouine y présentera trois candidats

1" catégorie Bâtas Jean, président du Conseil de Prud'hommes, conseiller sortant.

2* catégorie Herquln Francis, ouvrier chaudronnier, conseiller municipal de Saint-Servan.

3\ catégorie Briant Paul, employé de chemin de fer en retraite.

Nous demandons aux électeurs de bien retenir la date du 17 novembre et de se rappeler que le scrutin s'ouvrira dans les trois villes de St-Malo, Saint-Servan et Paramé, à 8 heures du matin et sera clos à 16 heures. Nous les avisons que des bulletins leur seront adressés à domicile. Ceux qui n'en auraient pas reçu, les trouveront au bureau de vote, ainsi que leur carte d'électeur.

Le secrétaire de l'Union J. BATAS. APPAREILLAGE D'INCENDIE. A l'issue de leur exercice mensuel de dimanche, les pompiers de St-Malo, sous la conduite de leurs officiers, le capitaine Pinabel, les lieutenants Renard et Leray, se sont rendus aux Nouvelles Galeries où M. Véron leur a montré le nouvel et moderne appareillage d'incendie de cet établissement.

On espère cependant qu'ils n'auront jamais l'occasion de s'en servir. Cette visite a permis de constater l'excellence de l'agencement et a été suivi d'un vin d'honneur au cours duquel MM. Véron fils et Pinabel ont échangé des toasts.

MALO-COMŒDIA. Dimanche en matinée, salle des fêtes de la rue de Toulouse, la troupe Malo-Comcedla interprétera au profit de la société des Corsaires llalouins, la belle pièce d'ErckmannChatnan L'Ami Fritz. Le public aime les acteurs de cette belle troupe d'amateurs, et les noms de J. Jouanne, Raoult, Etrillard, Piquet, Parentholne, Guérin, Miles Blanc Tertry. Govet, Parenthoine. sont trop connus du Dubllc pour les présenter. Retenez vos places chez M. Jouanne, rue de Dinan.

SAINT-SERVAN

NÉCROLOGIE

Nous avons appris avec regret le décès prématuré de Mme Pluvinaee survenu au domicile de son fils. M' Pluvinage. le jeune et sympathique huissier. rue Jacques-Cartier.

Nous prions ce dernier ainsi que toute sa famille d'aecenter les condoléances émues de L'Ouest-Eclair..

(7ONVOIS MORTUAIRES DU 6 NOVEMBRE 9 h. 15 Mme Pluvinage. rue Jacques-Cartier. ézlise paroasiale. cimetière de Lorette

SOIREES THEATRALES. Les soixges du yiioGlub seront données cette

année, comme de coutume, le mardi 17 et le mercredi 18 décembre prochains, dans la salle des c Variétés Cinéma n. à Saint-Servan. Au programme: Pile ov. Face, comédie en 5 actes de Louis Vemeuil.

Etant donné l'importance du spectacle, le rideau sera levé à 20 h. 30 précises, et non à 20 h. 55. comme les années précédentes.

DOL-DE-BRETAGNE

BAL DE L'ARMISTICE. A l'occasion de la fête de l'armistice, la section doloise de l'U. N. C. organise, au profit de sa caisse de secours, un grand bal avec orchestre qui aura lieu sous les halles, dimanche soir, à 21 heures. SPECTACLES. Cette semaine, au cinéma des Familles, rue Pierre-Flaux Verdun, souvenirs d'histoire », très beau film de Léon Poirier, entièrement sonore et parlé, reconstitution émouvante et prodigieusement vraie de la grande tragédie de 1914-1918.

Au cinéma du patronage Saint-Samson La Sympohnie inachevée n, superbe production cinématographique, avec Marthe Eggert, musique de Franz Schubert.

ESSAI DE REGIONALISME. Nous avons dit hier le très bel essai cinématographique de régionalisme tenté par la direction du patronage Saint-Samson qui a réussi un film superbe sur la Bretagne.

Nous apprenons que cet intéressant essai va être poursuivi et complété et, dans quelques mois, nous pourrons admirer les plus beaux sites et les côtés les plus pittoresques de notre vieille province, en un ensemble harmonieux qui nous permettra de parcourir successivement la Haute-Bretagne et la Basse-Bretagne, si différentes d'aspect mais également ravissantes l'une et l'autre.

Ce sera un des documentaires les plus complets réalisés sur l'ensemble du pays breton.

Félicitons-en chaleureusement la direction du patronage dolois.

LES ÉPAVES. Trouvé un gant de cuir marron une somme d'argent un petit portemonnaie contei nant une petite somme et une plaque de bicyclette. Les réclamer à la mairie.

BANQUET DE L'ARMISTICE. Le banquet annuel de la F. N. C. R. aura lieu dimanche prochain 10 novembre, à 19 heures, au buffet de la Gare. Les dames et sympathisants sont cordialement invités.

Prière de retirer ses cartes le plus tôt possible chez MM. Trochon, président P. Renault, vice-président P. Raymond, trésorier et Boulanger, secrétaire. Les carnets de souscription devant être rendus jeudi soir, à 18 h., au trésorier.

Un bal clôturera cette soirée.

BAGUER-PICAN

ASSEMBLÉE DE LA SAINT-MARTIN. Dimanche prochain se tiendra, au bourg de Baguer-Pican, l'assemblée de la Saint-Martin.

Des jeux divers et de nombreuses attractions seront organisés, aussi les visiteurs trouveront-ils des distractions variées en même temps qu'ils pourront faire une agréable collation de galettes et de saucisse.

Les forains ne paieront aucun droit de place.

FÊTE DE L'ARMISTICE. A l'occasioa de la fête de l'Armistice, les Anciens Combattants de Baguer-Pican sont invités à se réunir à la mairie, dimanche prochain à 13 h. 45.

lA 14 heures, le cortège se rendra au monument aux morts de la guerre où seront déposées une couronne et une gerbe de fleurs.

Au retour, un vin d'honneur sera offert dans la salle de l'école des garçons, aux membres actifs et honoraires de l'association, sur présentation de la carte 1935.

Tous les Anciens Combattants se feront un devoir d'assister à cette manifestation du souvenir.

COMBOURG

Le Vélo-Club Combourgeois est constitué

Dans une cité sportive comme la ville de Combourg. il se devait qu'une société cycliste prenne naissance. Nous avons déjà, depuis quelques années, un groupe de cyclo-touristes, aux destinées desquelles président notre camarade Clément Houitte et un comité sportif chargé de l'organisation des diverses épreuves cyclistes du pays. En 1931. le comité sportif organisa une grande course intitulée le Grand Prix de la Ville de Combourg, cette épreuve connut un tel succès qu'il fut déeidé de la renouveler chaque année. Les meilleurs routiers régionaux, puis des vedettes du cyclisme international se sont mesurés dans nos murs; c'est ainsi que les Favé, Kéravec. Goasmat, Cogan, Nicot. Jaffredou, Drouet, Henéaux. Le Dilly, Le Goff, Le Doaré, Ropartz. Chasles, Goupil, Mahieux, Chauvin, Boisselle, Fontenay, Allory, Danjean, Potiron; puis les Le Drogo, Bisseron. Weiss. Fournier, Wrzeciono, Grenu. Rossi, Deforge, Salazard, Robache, Krauss, Capelle, Minardi. Buttafochi, etc. etc. ont soulevé l'enthousiasme des nmbreux sportifs de la région.

Lundi soir, une importante réunion eut lieu, à laquelle assistèrent une trentaine d'amis de la « petite reine ». Après la discussion de diverses questions eut un exposé donné par M. Dubost sur le but de cette réunion, il fut décidé de constituer une société cycliste.

LE BUREAU

A l'unanimité, le bureau définitif de la société a été ainsi composé

Président d'honneur: M. Emile Bohuon. maire et conseiller général; Président actif: M. Ernest Gornouvel; Vice-Présidents: MM. Emmanuel Guihard et Victor Louazel: SecrétaireM. Edmond Bernardy; Trésorier: M. Léandre Leborgne.

Membzres du bureau: MM. Alfred Aubry. Georges Daniou, Eugène Gautier, André Derouault, Jean Guérin, Henri Guitton. Frnest Hochard, Louis Hodebourg, Jules Juet, Joseph Le Pauder. Pierre Péchard et Paul Raison. Section cyclo-touriste: M. Clément Houitte.

Directeur sportij M. Henri Dubost. L'Hôtel-Restaurant du Centre a été choisi comme siège social de la société pt celle-ci portera le nom de Vélo-CLub Les couteurs du club seront bleu à bande jaune.

Une prochaine réunion aura lieu ultérieurement.

DERVAL

ENTRE FRERES. Le 1er novenv bre, M Poiner Edouard. 34 ans. épicier au Grand-Fougeray, se trouvait a Derval. A l'occasion de la Toussaint, il se rendit au cimetière sur la tombe de ses parents. Vers 17 h. 30. il alla voir sa propriét.é. sise à la Bruère, même commune. Depuis la Saint-Michel dernière, cette ferme est inhabitée; aussi il fut fort surpris de trouver dans l'étable les vaches de son frère François, 51 ans, cultivateur au dit lieu. M. Poirier Edouard détacha les animaux et les fit sortir dans la rue. A ce moment, François arriva, armé d'un bâton: il en porta plusieurs coups à Edouard, qui fut blessé, notamment à la tête. Ce dernier a déposé une plainte pour coups et blessures contre son frère. Mais celui-ci, interrogé par la gendarmerie, donne une autre version de la scène. Enquête de la gendarmerie. Rouée

OU SONT PASSÉS LES 250 FRANCS? Depuis trois ans, Mlle Chàtelain Amélie, 26 ans, est domestique chez M. Boucherie, cultivateur à la Duiautais en Rougé.

Au début du mois d'octobre 1933, elle déposa dans l'armoire qui lui est affectée pour ramasser ses effets, ses économies, soit 750 francs en billets' de 100 et 50 francs.

Cette armoire est placée dans la cuisine de la ferme; elle n'est jamais fermée à clef. L'argent en question était placé dans une boite en bois fermée à clef, déposée dans le tiroir de l'armoire.

Or, le 6 octobre dernier, Mlle Chatelain prit dans sa cassette un peu d'argent et celui-ci n'avait pas été dérangé. Le 26 du même mois, ayant à nouveau besoin d'argent, la domestique constata alors qu'un billet de 100 francs et trois de 50 avaient disparu.

Sur sa plainte pour vol, la gendarmerie a ouvert une enquête; les habitants de la ferme qui. seuls, connaissaient le lieu où se trouvaient les économies de la domestique, ont été interrogés.

Flotte

Le torpilleur Typhon, venant de Marseille. est arrivé à Toulon le 4 novembre. Le torpilleur Ouragan., venant de Cherbourg, est arrivé à Brest le 4 novembre. L'aviso Quentin-Roosevelt, de la station navale de la Manche. de la Mer du Nord et d'Islande, a Quitté Bouloene le 4 novembre pour une croisière aux pêcheries du Pas-de-Calais.

Le pétrolier Loing, venant d'Abadan, est arrivé à Dlego-Suarez le 4 novembre. Le pétrolier Var, venant d'Oran, est arrivé à Bizerte le 4 novembre.

Le pétrolier Elorn, venant de Konakry, est arrivé à Casablanca le 4 novembre.

Le transport Aude a Quitté Dunkerqul le 4 novembre. à destination de Calais. Cherbottbg. le 5 novembre. Les sous-marins Iris, Minerve, Amazone et Orphée sont sortis pour exercices.

Paquebots et vapeurs longs-courriers

ARIZONA parti de Mejlllones M 4 pour Iquique.

AGEN arrivé il. Las Palmas le 4 de Casablanca.

ALSINA parti de Marseille le 5 pour Buenos-Aires

ALLIER parti de Trinité le 2.

ALASKA parti de St-Thomas le 3BANFORA passé à Gibraltar le S allant de Doualla à Marseille.

CANADA parti de Dakar le 31 pour Cona ry.

CAMPANA touché Dakar le 2 allant de Buenos-Aires à Gènes.

CHATEAUROUX parti du Havre le 4 pour la C. O. A.

COLOMBIE arrivé au Havre le ô de Cristobal.

CHELLA arrivé à Marseille le 5 de Casablanca.

CAIhO-CITY arrivé il. Marseille le 5 de Libii.. ille.

CEPHVE parti de Papeete le 2 pour Marseille.

D'EVTRECASTEAUX passé il. Gibraltar le 4 allant de Dunkerque il. liaiphong.

DJENNE passé il. Gibraltar le 4 allant de Dakar à Marseille.

D'ARTAGNAN arrivé à Colombo le 4 allant à Yokohama.

EXERMONT parti d'Oran le 5 pour Alger.

ERIDAN parti de Port-Said le 4 pour Dunkerque.

FORT-ARCHAMBAULT parti du Hâpvre le 4 pour la C. O. A.

GENERAL-NETZINGER arrivé à Marseille le 5 de la Réunion.

KAKOULIMA parti du Havre le 5 pour Port-Bouet.

KILISSI touché Dakar le 31 allant du Havre à Port-Bouet.

MONTAIGNE parti de Dakar le 3 pour Kaolac

MEDIE-ll touché Las Palmas le 4 allant de Marseille à Dakar.

MEXIQUE attendu à St-Nazalre. MEDEA arrivé au Havre le 4 de la C. O. A.

OREGON arrivé à Los Angeles le 4 de Rotterdam.

PLUVIOSE arrivé il. Balboa le 4 de Talara.

PAVON parti de Dunkerque le 4 pour Anvers.

PETITE-TERRE parti de Rouen le 5 pour Basse-Terre.

STRATHAIRD parti de Tanger le 5 pour Marseille et Yokohama.

SAN FRANCISCO arrivé il. Balboa le 3, de Seattle.

S.4N ANTONIO parti de Tacoma le 2 pour Le Havre.

SI KIANG touché Aden le 4 allant de Kobé à Dunkerque.

SAN PEDRO parti de New-Orléana le 4.

SAN JOSE parti de San Francisco le 2.

THEOPHILE GAUTIER arrivé il. Istanbul le 4 de Marseille.

VILLE DE REIMS signalée il Glbral. tar le 3 allant d'Antwerp à La Réunion.

WINNIPEG arrivé à Dunkerque le 5 du Havre.

WYOMING attendu au Havre de


> Navirea divers

Slmalés par T, S. F, le 5 novembre A CASABLANCA-RADIO Penthievre, Andrt-Moirand, Marrã kech, Nord-Caper, Ville-de-Basiia. A TANGER-RADIO

André-Moyrana, Banfora, Djurdjura, ?°r'>HS'HJnn- K°^oubia, Lillois, Mari rakech Monsclet PX.M. 16. S.N.A 8, A OUESSANT-RADIO

Marguente-Fmaiy. Taoarka. GabrielGuisthau, Indiana, Mexique. Wyoming. San-Dlego, Portneux. Samt-Didier Auvergne. S.N..4. 7, Remois. Chef^Mecinicxen Armand-Blanc, Cerès, Kerysa, Chdteauroux. Laurent-Schiaffino. Bahram Saint-Prosper. Cap-Blanc, Lucie-Delmas, Capitaine-Augustin, Motrix, Fort-Archambault. Capitaine-Bonelli.

NOUVELLES DES BANCS

Le 4 novembre. les chalutiers suivants Duguay-Trouin, Groenland, SM.-Legassc, Aspirant-Brun SergentGOuarne, Atlantique, Avant-Garde ont signalé « en pèche, tout bien bord ». St-Pierre-et-Miouelow, le 5 novembre. Sorti Islande après avoir livré 3.500 quintaux de morue et pris du sel et du charbon.

Marché de Paris

Paris. 5 novembre (de notre correspondant spectal Leb offres étalent chargées. mais Il y avait des Besoins aussi, en dehors des maquereaux et turbots qui ont fléchi, les cours ont-ils ete défendus, avec même une plus-value il- pour les daurades.

MARÉE-CRUSTACÉS

On cote au kilo (.cours extrêmes) barbues. 6 a 8.50; bars. 8 IL 14: carrelets. ̃* colins décapités 9 à 11: colins entiers, JT. 4 à 9.50: congres, 1.50 IL 3 crevettes grises, 4 IL 13: crevettes rouges grosses. 50 à 70 petites, 15 à 20: daurades de France. 2 à 7: harengs français. 0.50 à 1: homards vivants, 13 a 20: homards morts. 8 IL 12: langoustes vivantes, 14 a 22; langoustes Mauritanie vivantes, 12 à 16; langoustines 3 à 6.50 limandes, 2 a 7; limandes-soles. 4 à 8: fottes, 2 6 6.60: maquereaux français gros, 1 IL 1.50; petits. 1.50 IL 3.25- merlans brillants, 1.50 a 3: merlans ordinaires. 0.50 IL 1.75: mulets. 4 à 8; morues salées. 1.75 à 3.50: raies entières. 2 à 3 50: rougets-barbets. 4 IL 8; rougets-grondins, 1 à 3: soles *̃- françaises grosses, 12 à 16- petites. 1) a ̃ 9: turbots, 5 IL 8.

On cote au cent sardines salées grosses. 20 à 25: moyennes, 15 à 20; petites, 5 à 12; sardines fraîches, 10 25.

MOULES ET COQUILLAGES On cote aux 100 kilos moules di- verses, 80 à 84; moules de Boulogne, 100 à 120.

On cote au cent coquilles SaintJacques. 15 à 45; huîtres de Marennes, 45 à 145: huîtres d'Arcachon, 35 à 60; -huîtres portugaises. 18 à 30; huîtres de "•'• Claires. 18 à 38; oursins. 10 à 30. On cote au kilo coques ou hémon. 0.30 à 0.60.

POISSON D'EAU DOUCE

On cote au kilo ablettes, 1.50 3.60: anguilles vivantes, 8 à 10; mortes, 2 à 6: brèmes. 2 à 3: brochets morts. 5 L 8: carpes vivantes, 3.75 a 4; mortes. 1 a 3: éperlans, 2 à 3.50: goujons. 5 à 7; per_ches, 2 à 4; saumon frigorifié. 8 IL 16; tanches vivantes. 5 à 5.50: mortes. 3 à i 3.50; truites saumonées argentées, 16 à 18; truites de pisciculture. 8 IL 17. Arrivages marée, 369700 kilos: eau ° douce, 10.500 kilos; coquillages, 47.300 ^kllos; déposé au frigorifique. 40.000 kllos resserre de la veille. 46.000 kilos; quantités mises en vente. 474.300 kilos: quantités saisies le 4 novembre. 1.402 kilos.

Arrivages par gares Nord. 219.900 kilos Vaugirard. 75.300 kilos- Saint-Lazare, 76.200 kilos; Orléans. 13.400 kilos. DANS L'ARMÉE ETAT-MAJOR GENERAL

Les généraux dont les noms suivent sont placés dans la 2* section (réserve) du cadre de l'Etat-Major général de -l'armée ou du cadre du corps de «ante militaire le général de brigade Hue, '̃ gouverneur de Dunkerque. commandant le secteur défensif des Flandres et le groupe de subdivisions de Dunkerque; le médecin général inspecteur Baron, "'̃•membre du comité consultatif de Santé, à la disposition du ministre de la Santé J publique, pour présider la commission permanente des services de santé milltaire de la Guerre, de la Marine et des Colonies.

LES CRÉANCES COMMERCIALES SUR L'ITALIE

Le mtnistère du Commerce publie au Journal Officlel d'aujourd'hui l'avis suivant aux industriels et commerçants français en relations d'affaires avec l'Italie

MM. les Industriels et Commerçants sont priés de faire connaître avant le 12 novembre courant, au ministère du Commerce et de l'Industrie, direction des accords commerciaux, 66, rue de Bellechasse, à Paris, les créances qu'ils possèdent sur l'Italif

Ils voueront bien fournir deux listes séparées portant la première, sur les créances échues qui n'auraient pas encote fait l'objet de transferts en francs la seconde, sur les créances non échues. Chacune de ces listes devra indiquer le nom et l'adresse des débiteurs Italiens- le montant de la créance: la date de l'échéance- la nature de la marchandise ou du service auquel elle s'applique l'indication des banques italiennes' qui auraient demandé le tranefert.

» D'autre part, l'attention de MM. les Industriels et commerçants se trouve 'spécialement appelée

1» Sur les dispositions du décret du 28 octobre 1935 qui interdit toute vente iL crédit a l'Italie

2. Sur l'interét qu'Us ont. dans les circonstances actuelles, à subordonner au paiement comptant en francs toutes les exportations qu'ils peuvent effectuer en Italie.

INSPECTION GÉNÉRALE

DES FINANCES

Le Journal Officiel du 1- novembre public un arrêté modifiant le programme du concours pour l'emploi d'adjoint a l'inspection générale des finance*.

PROPOS HEBDOMADAIRES

Où les pronostics da championnal de France sont défaillants Paris, a tiot'embre (de notre correspondant sportif parisien). Il y a de! fois bù l'on a la veine et d'autres fou où la veine déclare forfait. Aussi bien l'on donnait comme équipes victorieuses dimanche dernier celles du Racing, de Séte, d'Ezcelsior, du Red Star, de Cannes, de Sochaux, du Stade Rennais et de Valenciennes, et, si Valenciennes, le Stade Rennais et Sochaux ont justifié les Pronostics, Cannes, le Red Star. Excelsior Sète et le Racine ont humilie le pronostiqueur en se faisant battre par Strasbourg, Lille, Metz, l'Olymptque de Marseille et Fives avec le jeune Jean Lauer comme avant-centre déjà de classe.

La roue, une fois encore, s'est mise à tourner et tandis que Séte, sortant un mauvais numéro, rentrait dans le groupe, Metz en sortait pour reprendre la place de leader. Celle-ci depuis le début de La saison a été prise en partape par Cannes, Excelsior, Metz et Sète (2e journée). Cannes et Sète (3e journée Sète (4- journée). Cannes, Excel8ior et Fives (5e journée), Excelsior 16e tournée). Eicclsior, Ol. Lillois et Racing (7- journée Cannes, Excelsior, Fives, Sète (8journée), Sète (9' journée). Met» (10e journée). Dans l'ensemble, Sète et Excelstor sont cinq fois nommés, Cannes 4 fois, Fives et Metz 2 fois, Ol. Lillois et Racing, une fois.

Fait rare et qu'il ne faut pas laisser dans l'oubli, cinq équipes Sochaux, Metz, Ol. Lillois, Strasbourg et Valenciennes furent victorieux sur terrains adverses, tandis que Fives, 1101. de Marseille et Rennes gagnaient chez eux. C'est ainsi que l'exception confirme la règle.

Les équipes continuent à se tenir de très près, le Stade Rennais ne se trouve qu'd quatre points de Metz et Valenciennes à cinq points. Mats le sort des derniers qui reçoivent tapes sur tapes n'est pas enviable. Alès et le Bed-Star paraissent embourbés dans leur ornière. Infortuné Red-Star qui fait de magnifiques recettes, qui est toujours excusé par un public de partisans et qui ne peut sortir une équipe qui ne risque pas de descendre en seconde division. la présence de Stabile n'a puère galvanisé l'équipe. Sas est furieux de la popularité du nouveau venu Aston ne se donne plus grand mal. Pinel joue encore plus mal maintenant qu'autrefois et Dominique n'est plus que l'ombre de lui-même, malgré tout son courage. Par ailleurs les demis ne sont plus jeunes Stabüe, tout seul, ne peut gagner un match, et s'il n'est pas aidé il succombe fatalement. Le championnat, qu'on interrompra dimanche prochain pour faire place au match France-Suède, reprendra le 17 ttovembre. Nous reviendrons dans quelques jours sur le match international FranceSuède. Disons aujourd'hui que l'équipe française parait plus homogène que celle de Franco-Suisse. Elle est surtout formée de joueurs qui sont résolus à foncer de l'avant et a jouer le jeu e à la française », c'est-à-dire pour qui connait le football, a l'anglaise, comme les grands amateurs anglais d'autrefois. On a pu se réjouir récemment quand on a lu que l'équipe de Paris (arlequins de franco-étranger8) était formée d'hommes qui jouaient à la française. Pour un peu on aurait pu croire que les Kennedy, Sas, Jordan, Stabile et Bossi s'étaient formés en France et qu'ils s'étaient Jait embaucher pour apprendre i jouer au football chez nous.

Pour l'instant on va recommencer a nous assommer avec les W, les WM. les grands W et les grands M, avec un ou deux jambapes. Il faut penser qu'on fichera la paix aux joueurs, sinon aux teneurs et taux spectateurs qui se moquent de W comme de l'AZ et qui se complaisent à l'attaque à outrance. On va encore nous barber a avec le demi attaquant et le demi policeman. Verriest sera-t-il offensif ou défensif ? On recommencera à couper les cheveux en quatre et à donner des leçons de tactique à Verriest. Et, quand on aura complètement abruti l'équipe. on sera étonné qu'elle ait pu être battue. Nous avons eu une heureuse Coupe le France, heureuse en ce sens que tous tes favoris ont passé le tour sans coup férir. Les pros n'ont pas laissé d'éclopés sur la route et même Nancy a remporté une victoire, ce qut fera époque. Il reste ou restera, car iL y a des matches nuls BO équipes de ce troisième tour auxquelles on adjoindra pour le 24 de ce mois les seize battus des seizièmes de finale ̃ Strasbourg, Valentianey. A. S. Saint-Etienne, Villeurbanne, O. Lillois, Calais, Roubaix, Amiens Bruay, Tourcoing Reims, A. S. Brestoise, Saint-Servan, C. A. Paris, Alès et Nimes quoique défunt Ces 96 équipes joueront 48 matches qui donneront 48 vainqueurs. Et avec les 16 derniers exempts resteront debout 64 équipes qui disputeront 32 matches, les seize derniers exempts sont Mulhouse, Sochaux. Metz, Excelsior, Fives, Valenciennes, Rouen, Quevilly, Stade Rennais, Racing Club, Red Star, Marseille, Sète, Cannes, Antibes et Montpellier. Voilà le mécanisme présent et futur de la Coupe.

Les Six Jours Cyclistes

.Aujourd'hui commencent les Six Jours Cyclistes de Paris qui ne paraissent pas avoir le don de remuer la foule, on n'est pas habitué à des Six Jours de novembre. Aussi bien n'o-t-on pas l'air de mordre à l'hameçon. Le publia est routinier, casanier, il lui Jaut du temps pour s'y mettre. Exemple le vélodrome que ce public déserte peu à peu parce qu'il n'y trouve plus l'émotion de jadis et parce qu'aussi la jeune génération est portée vers d'autres sports, le football en particulier. Il faut bien dire que les recettes au vélodrome baissent assez progressivement. On en accuse la crise C'est peu croyable, car pendant ce temps les sommes encaissées au football augmentent et l'on voit le Red Star, dont l'équipe reçoit cependant tapes sur iapes, faire 150.000 francs de recettes dans un match ordinaire. On voit également le Parc des princes, vélodrome du reste, faire salle comble au match Paris-Vienne, alors que la direction du Palais des Sports, autre vélodrome. se lamentait de la détection populaire. Les Six Jours des routiers parviendront-ils à dégeler le public ? A mon avis cela n'a aucune importance étant donné que nous avons allaire à une commercialisation à outrance du sport. Mais pourquoi ces Six Jours de routiers ? On nous a expliqué que les routiers valent mieux que les spécialistes qui se livrent à des combines désordonnées, aussi que les routierj sont gens honnêtes qui disputent honnêtement leurs chances. Dans ces conditions on voudrait donner à ces Six Jours une belle apparence Sportive.

On voulait ausst. car pour donner un peu d'émotion au public il avait été convenu que les routiers se disputeraient un premier prix de grande valeur dont le premier serait seul bénéficiaire. Les coureurs qui savent romme tout le monde ce qu'est une course de Six Jours ne l'entendirent pas de cette oreille. Ils allèrent trouver les organisateurs et leur tinrent le propos suivant

t Votre premier prix ou votre grand prtx va faire l'objet d'un partage certain avant le départ. Donc il nous parait tnutile de le donner et mémz de l'annoncer. Revenez donc aux mesures traditionnelles, à chacun son cachet suivant sa valeur, cachet journalier et ne parlons pas de grands ou de petits cachet pour La durée du spectacle, et prix ».

Les organisateurs se son inclines. Il n'y a décidément rien à faire avec les écureuils, spécialistes ou routiers pour les inciter à faire un peu de sport. Nous allons donc vivre six -ours d'ennui, où les chasses, les tours pris et repris, lex primes annoncées à tous les échos, les classements modifiés tnstantanément, surtout qu'à présent, un classement spécial portant sur un nombre de Points importants (de 50 à 1001 sera établi chaque soir à 23 heures.

Aurons-nous en avril prochain les Six Jours vraiment 6 jours, avec les spécialistes ? Les organisateurs affirment Que non. Les initiés hochent ta téte disant que cela dépendra du succès financier des Six Jours routiers, et nous ne verrons pas pour l'instant, les PijnenburgWals, les Charlier-Deneet, les BroccardoGuimbretière.

Plein les paniers

Le premier tour du Championnat de France de basket s'est déroulé paisiblement. Aucun favori n'a disparu dans le panier, au contraire, car les écarts ont été élevés Montferrand plus 45 points Black Harriers plus 16 points Cheminots Rennais plus 25 points Saint-Hipvolute plus 19 points S. C. P. O. plus 13 points Montrouge plus 21 points Métro plus 65 points Stade Français plus 61 points F. A. Mulhouse plus 24 points C. A. MuLhouse plus 48 point» Charleville plus 7 points sur lssv Nice plus 8 points sur F. C. Lyon plus 3 points sur Cannes Reims plus 6 points sur les Quatre-Chemins. Ce sont donc l'O. Lillois et le Stade Français qui se partagent les honneurs du plus grand écart en plus. Seize matches avaient lieu, le P.U.C. gagna par forfait de l'A. S. Lyonnaise. Dans les 15 matches, les équipes victorieuses ont marqué 749 points, soit une moyenne de 50 points par matchea c'est du beau travail.

ROBERT-GUÊRIN. 0

Le Prince Bertil de Suède

assistera au match France-Suède PARIS, 5 novembre. La Fédération Française de Football a été avisée que S. A. R. le Prince Bertil de Suède assistera à la rencontre du match de football France-Suède qui se déroulera dimanche prochain au Parc des Princes. D'autre part, le ministre de Suède à Paris, M. Hennings. assistera au match et au banquet qui sera donné dans la solrée. Le docteur A.-W. Barton, de.la Fédération britannique, a été désigne d'un commun accord par la Fédération Française et Suédoise comme arbitre. Il sera assisté comme juge de touche par MM. Callant (Belgique) et Reuter (Luxembourg). 0 COUPE DE FRANGE

ERREUR N'EST PAS COMPTE Une erreur s'est glissée hier dans notre article relatif à la Coupe de France. Nous disions, en effet, que l'Ouest avait encore dix représentants en course. Nous omettions la vieille et glorieuse U.S.S.M. exempte des trois premiers tours éliminatoires. Nous nous excusons de cet oubli regrettable.

C'est donc 11 clubs et non pas 10 comme nous l'avons dit hier par erreur. que l'Ouest compte eacore en compétition. Une brillante représenta- tion, comme on peut en juger, puisque on y trouve le Stade Rennais. l'A. S. Brestoise, ru. S. Servannaise, le F. C. Lorientais, l'U. S. Douarnenez, le Stade Briochin, Lorlent-Sports, le S. C. Ouest, le Stade Quimpérois. l'E. S. Saint-Brieuc et le Stade Lamballals. 7-8 Championnat de la L.OJA DIVISION DE PROMOTION Un coup d'oeil en Promotion avant le 3' tour du Championnat Arrêtés pendant deux dimanches, les rencontres de championnat reprennent dimanche.

GROUPE B

Les matches suivanta sont à l'afftche E. St-Brieuc-Stade Dinanals Jeanned'Arc-Etoile Dtnardaise La BeaumanoirEn Avant

Les Stellistes Briochins qui viennent de se qualifier pour le prochain tour de la Coupe de France. auront face à eux le Stade Dinanais. Tenant compte de leurs dernières sorties, nous ferons des Brlochins nos favoris.

Entre la Jeanne-d'Arc et l'Etoile Dlnardaise, match serré en perspective. Prévoyons la victoire des Servannais. Les deux leaders seront aux prises à Dinan. Après une rencontre qui sera sûrement intéressante, nous pensons qu'En Avant devra s'incliner et la Beaumanolr sera seule en tête dimanche soir.

GROUPE A

L'Armoricaine qui ces deux derniers dimanches n a pu aligner son équipe au complet, effectue le difficile déplacement de Couoameau. Si elle veut s'en revenir vainqueur, il faudra que ses avants se décident à Jouer de façon plus efficace.

Au Guilvinec. l'U. S. O. Brestoise et Relecquoise sera l'hôte de l'U. S. Gullvlniste Elle doit gagner, son éaulpe pratiquant un Jeu plaisant et surtout efficace.

A Saint-Pol-àe-Léon, ÎTJ. S. Quimperloise et l'E. S. du Krelsker seront aux prises. Les Stelllstes Saint-Politains auron:, aussi l'occasion de remporter leur première victoire en championnat. Le Stade Léonard se déplace à Lesneven. Voilà une rencontre dont Il est difficile d'en prévoir l'Issue et nous nous abstiendrons.

GROUPE C

L'U. S. Servannalse et Malouine s'en ira à Fougères battre le Drapeau sans avoir trop à forcer, tandis Que la Tourd'Auvergne à Inclinera sans doute de-

vant l'U. S. de Beaureeard aul aura l'avantage de Jouer sur son terrain. A Angers, le C. S. Jean-Bouln sure, comme adversaire les Cheminots Rennais. Les Angevins, derniers au classement, essaieront en vain de battre les Cheminots Rennais, leaders actuels avec l'U. S. Servannalse.

A Laval les Francs-Archers et l'U. S. du Mans seront face à face. Ces deux équipes sont bien près l'une de l'autre. Nous pencherons pour une victoire des Francs-Archers, non sans une sévère défense des Manceaux.

GROUPE D

Un match serre est a prévoir à Angers entre le C. U. Angevin et le C. O. Choletais.

En examinant les derniers matches de ces deux équipes, nous désignerons les Universitaires Angevins comme gagnants. Le Véloce Vannetais oui tient à conserver la première place, s'efforcera et réussira à battre l'U. S. de Basse-Indre. La Mellinet ira à Saint-Nazaire où elle se heurtera à l'équipe locale. Les Nazairiens se tiennent bien pour un début en promotion et doivent venir à bout des Nantais pendant que les Anceniens et Alréens essaieront de se départager à Ancenis. A notre avis le gain de ce match doit revenir aux locaux.

Equipes SECONDES

Les matches suivants seront Joués dimanche

S. Léonard-S. Lesnevien E. DinardaiseJeanne-d'Arc U. S. Servannalse -Tour d'Auvergne; U. S. du Mans-Francs-Archers. 45678 M. J.

DISTRICT HAUTE-BRETAGNE A Rennes A. S. P. T. T. (1)

bat CADETS DE BRETAGNE (1) par 3 buts à 0

RENNES. le 5 novembre. L'équipe de l'A.S.P.T.T. se présente complètement remaniée du fait de l'indisponibilité de quelques Joueurs.

La première mi-temps verra un net avantage des P. T. T.; cependant ceuxci ne réussiront à marquer qu'une seule fols, )es Cadets étant tous massés dans leur but. A la reprise le jeu est plus ouvert, néanmoins les P. T. T. réussiront un 2' but presqu'aussitôt. Le demicentre postier blessé sérieusement, quitte le terrain pour ne plus v revenir. Réduit à 10, l'AS.P.T.T. fait montre de sa supériorité en ajoutant un 3* point à son actif. Les Cadets se ressaisiront sans pouvoir conclure.

Les meilleurs aux Oadets furent le goal, qui évita une plus lourde défaite à son équipe avec lui citons l'avantcentre.

Aux P. T. T.. bonne partie de tous. L'arbitrage de M. Bouché fut juste et clairvoyant. 8 MATCHES AMICAUX RESULTATS DIVERS

A ARRADON

Les Clissons battent les Goélands par 5 à 1. Ce score ne représente pas la physionomie de la partie. Si la première mi-temps fut à l'avantage des Clissons, les Goélands dominèrent nettement pendant toute la deuxième partie, mais ils ne surent pas réaliser.

Toute l'équipe des Clissqns est à féliciter pour son joli Jeu de passes, sûres et rapides.

Aux Goélands, qui Jouaient avec plusieurs remplaçants, l'ailler gauche s'est fait remarquer par ses beaux centres malheureusement inutilisés pour beaucoup. 6 7 8 A AMANLIS

Union Sportive Chàtillon-Noyal bat Association Sportive Amanlissienne par 3 buts à 1.

Dès le début, Amanlis domine et à la vingt-septième minute. le demi-centre de l'Union marque contre son camp. La mi-tempalest atteinte sur ce score. Dès la reprise, les visiteurs jouent l'attaque et sur un centre de l'ailier gauche, l'avant-centre reprend et égalise.

Puis une belle descente de l'Union et égalise.

Puis une belle descente de l'Union, et l'avant-centre marque un deuxième but, puis quelques minutes après il ajoute u ntroisième but. La partie se termine ainsi.

A Amanlis, à féliciter, l'arriére gauche et l'avant-centre à la première mitemps.

A l'Union, belle pvtle de toute l'équipe. 8 A PONTORSON

S. L. Antrain (1) bat Scolaire Pontorsonnaise (2 par 4 buts à 1.

D'entrée Pontorson attaoue et Guérinel doit stopper, puis les visiteurs s'organisent. A la 9' minute un penalty accordé à Pontorson, shooté par Quémener est mis en corner par Guérinel et dégagé. Puis sur une longue passe de Mazure, Delarue bien placé shoote et marque après un quart d'heure de jeu. Quelques minutes plus tard, un cafouillage se produit devant les. buts locaux. Garnavault passe au goal pour dégager le camp, seulement ce dernier laisse la balle pénétrer dans les filets. Uns belle ouverture de Quémener à Grandguillotte permet à ce dernier d'approcher dans les 18 mètres visiteurs, et de centrer à Luizard oui marcue lmparablement. La mi-temps arrive sur ce score de 2 buts à 1 au profit de la S.L.A. La deuxième mi-temps verra un Jeu égal. Antrain marquera un troisième but à la sortie d'un cafouillage devant les bois pontorsonnais. et à la 35e minute l'avant-centre antrainais ajoutera un quatrième et dernier point.

Quémener fut le meilleur des 22 joueurs. Se sont mis en évidence Pouessel et Garnavault chez les locaux Mazure et Delarue chez les visiteurs. Large arbitrage de M. Clément Louiche. DEMANDE DE MATCHES

L'Avant-Garde Guerchaise. libre le 10 novembre, désire conclure match amical sur terrain adverse ou sur son propre terrain, avec équipe 3' série. Ecrire à M. Jacq, secrétaire, ou téléphoner au 1 à La Guerche. 8

A. S. Halles Centrales de Rennes. Tous les joueurs sont priés d'assister à la réunion qui aura lieu ce soir A 20 h. 30, Café Le Breton. 8 Cadets de Bretagne (basket-ball). Sont convoqués ce soir à 20 h. 30, pour formation des équipes pour dimanche prochain Prévost, De:anoé, Renaudln, Année. Garçon, Vlmeux, Orain, Ollivier, Verger. Chartler, Dayot et Julot. L'équipe deuxième jouera Jeudi soir à la T.A., à 20 h. 15, et la première vendredi à 20 h. 15. Présence indispensable.

Course à pied Sont spécialement convoqués ce soir a 20 h. 30. aux Cadets, formation des équipes pour Chalenge Delarue, dimanche prochain André Lenouvel, Lavollé. Souchet, Veillard, Doucet, ainsi que les nouveaux, pour l'entrainement. S

Championnat de Bretagne RÉSULTATS DIVERS

A RENNES

Cercle Paul-Bert (4) bat Espérance de Bécherel (1), par 23 à 12.

Les Jeunes Joueurs du Cercle firent preuve, tout au long de la partie, d'une supériorité technique Indiscutable sur une équipe cependant en nets progrès sur l'an passé. A la mi-temps le C. P. B. menait par 13 à 8. Remaraué à Bécherel Manoury au Cercle bonne partie d'ensemble.

Cercle Paul-Bert (3) bat Tour d'Auvergne 13), par 35 à 22.

Ayant un meilleur contrôle du ballon et des passes mieux assurées, les joueurs du Cercle eurent le plus souvent l'avantage. Toutefois ils se firent souvent prendre en défaut par les coups de boutoirs de Delaunay qui marqua à lui seul la presque totalité des points de son équipe. A la mi-temps le Cercle avait l'avantage par 13 à 9. 8 CHAMPIONNAT DES PATRONAGES A Saint-Malo

COTE D'EMERAUDE (1)

bat J.-C. DE PARAi\1É (1)

par 89 points à 9

Match .sans histoires qui vit la nette supériorité d'une équipe déjà ancienne contre la J. C. nouvellement créée. La C. E. n'a eu aucun mal à vaincre les Paraméens. Ceux-ci, débutants, ne sont pas encore bien adaptés à ce sport. Ils ont fait preuve d'un courage et d'une bonne volonté évidentes. Leur formation est pleine d'avenir. Et loin de se démoraliser, ils doivent continuer. Ce résultat n'est pas un malheur pour eux.

A la C. E. qui ne Se glorifie pas de cette victoire, tous firent bien le peu qu'ils eurent faire.

A la J. C., bonne partie de toute l'équipe.

Arbitrage Impartial de M. Lenfant, de 6t-Enogat. 8

La première soirée

des Six Jours des Routiers Paris, 5 novembre. La soirée d'aujourd'hui se déroula à un rythme accé- 1ère. Elle comportait différentes épreuves dont la plus originale fut certainement l'épreuve pédestre réservée aux lutteurs. L'on vit des stayers et Maréchal sortir vainqueurs du hollandais Walls. Puis des sprinteurs avec le français Chaillot, beaucoup plus habitué à la piste, triompher nettement du champion d'Italie et du champion du monde. Il y eut des exhibitions qui enthouslasmèrent le nombreux public présent, mais ce que tous attendaient anxieusement était le départ de la course de longue durée, c'est-à-dire des six Jours. sous le commandement de Jules Ladoumègue.

COURSE PEDESTRE réservée AUX LUTteurs. 1. Brendel 2. Loew 3. Michot 4. Misuet 5. Declane.

COURSE DE DEMI-FOND disputée EN TROIS MANCHE AVEC POURSUITE. 1" manche.Maréchal bat Walls de 20 mètres. 2« manche, en ligne, disputée également sur 10 kilomètres. 1. Maréchal 2. Walls, à 5 mètres.

3' manche sur même distance. 1. Maréchal 2. Walls. à 80 mètres. Classement général. 1. Maréchal, S poiats 2 Walls, 6 points.

CRITERIUM DE VITESSE. Finale. 1. Chaillot 2. Rtgont une longueur S. Merkens.

MATCH OMNIUM PAR équipes

Première manche (1 kitomètre contre la montre). Pecqueux-Tonneller, 1 8" 2/5 2 Diot-Ignat, l' '.0" 4. Broccardo-Dayen. l' 13" 2/5 4. "'er' reau-Deschamps, l' 13" 3/5.

Deuxième manche disputée sur ,.000 mètres par points. 1. Pecqueux-Tonneller, 42 Doints 2. Dlot-Ignat 3. Terreau-Deschamps 21 pt6. 4, BroccardoDayen. 20 points. 3« manche en poursuite par équlpes 4.000 mètres. 1. Pecqueux-Tonneller, 4'59": 2. Broccardo-Dayen; 3. Diot-Ignat; 4. Terreau-Deschamps. Classement général. 1. PecqueuxTonneller. 3 p.; 2. Diot-Ignat, 7 p.- 3. Broccardo-Dayen. 9 p.: 4. Terrea eschamns. 11 p. 0 Apràs le coup de pistolet lâchant les 15 équipiers sur la piste, quelques tours sont menés au train. Puis la première fugue est à l'actif de Pélissier qui réussit., au cours de la demi-heure, à prendre un tour. La première série des sprint,? au nombre de 10 furent ragnés par Magne Prier. Plemontesi, Le Dro- go 12), Danneels. Leducq, Guerra, Bondue'. et Pélissier.

Après la série des prints. le classement était le suivant 1. Pélissier Magne, 19 points couvrant les 45 km. 220 contre 44,750 l'année dernière.

A un tour 2. Aerts-Danneela. 10 points; à deux tours 3. Leducq-Spei- cher, 14 pts. 4. de Caluwé-Bonduel, 12 pts. 5. Guerra-Battesinl 11 points 6. Olmo-Piemontesi. 10 pts. 7. Archam- baud-Lapébie. 10 lits.; 8. Moineau-Rl- gaux et Thlerbach-Umbenhauer, 4 pts. 10. Pellenaers-Valentyn, 0 point à trois tours 11. Le Grevès-Le Drodo. 18 points 12 Montero-Prior, 12 pts. 13. S. Maë<R. Maës, 4 points 14. VlettoGiorgetti, 2 pts. 15. Camusso-Mqrelll. ntoljg l;ia. F. jarnctnuel esldaoinnn.

PIGEON RECUEÏLLI

Un piïebn voyageur portant les bagues ] suivantes Entente Rennes A. V. 7S9 < 225-215 0-33 France a été recueilli par M. Jugué, jardinier au château de Clayes tl.-et-V.). 8 AGRICULTEURS, ELEVEURS « L'OUEST-ECLAIR » t EST VOTRE JOURNAL Toni les joan il vons réserve une pan Votre intérêt vous commande de Hrt i 4 L'OUEST-ECLAtK » x

Lundi Il novembre, à Vitré GRAND GALA DE BOXÉ Le Comité des fêtes de Vitré vient de charger le Ring Rennais d'organiser une réunion de boxe à l'occasion des têtes de l'Armistice. Nous pouvons affirmer déjà que cette manifestation oui mettra aux prises le Ring: Rennais, le Stade Lava>

CHATELIN,

l'excellent boxeur du Ring Rennais, qui participera à la réunion d« 11 novembre à Vitré.

lois et le Box. Club Foulerais, attirera à Vitré tous les sportifs de la région qui auront le plaisir d'assister pour la première fois dans leur ville à un sala de boxe aussi palpitant que ceux organisée à ce jour à Rennes, Saint-Malo, SaintBrieuc ou Laval.

Nous reparlerons prochainement du détail de cette organisation. 8

bans surprise

se poursuit la Coupe Albert Canet PARIS, 5 novembre. Sans heurta, sans aucune surprise, le tournoi de la Toussaint, doté de la Coupe AlbertCanet et organisé par le T. C. de Paris. se poursuit sur courts couverts. Tous les exempts des tableaux éliminatoires du simple se sont qualifiés pour le second tour sans avoir été sérieusement Inquiétés. Dans le simple dames, Il en fut de même t. quatre Joueuses qui joueront les quarts de finale. Jean Borotra. retenu par ses occupations et ne pouvant jouer que très tard en fin d'après-midi, a pris hier de l'avance. n s'est, en effet, qualifié pour les quarts de finale du simple messieurs en battant Vieillard, et pour les demi-finales du double mixte aux côtés de Mme Boégner-Rosambert.

SIMPLE MESSIEURS

Tableau final, premier tour. P. Goldschmidt bat G. Billaudot 6-3. 8-4. Bouy bat Dessair 6-2. 6-3

R. Billaudot bat Bolelli 6-4. 6-4. J. Brugnon bat Cousin 6-2. 6-3. J. Jamaln bat Sollogoub 8-6. 6-4. Berthet bat Barillet 6-1, 6-2.

Huitième de finale. J. Borotra bat Vieillard 7-5. 6-1.

SIMPLE DAMES

Deuxième tour. Mme Fournier bat Mlle Esptnasse 6-4. 6-1.

Mme M. Bernard bat Mme Sauer 6-1, 6-2.

Mlle Mellerio bat Mlle Wallace 6-3, Mme Caron-Culbert bat Mme Mal. jnan 6-2. 6-4.

Mlle Horner bat Mme Epsteln 6-2. B-0.

Huitièmes de finale. Mme Boégner»Rosambert bat Mme Savelsberg 6-2. 8-0. Mme Aubert bat Mme Chandoa-Moett B-0. 6-2.

Mile Pannetier bat Mlle Fournier Mlle Neufeld bat Mme CaUou 6-2. 5-3.

DOUBLE MESSIEURS

Deuxième tour. Claude-Bolelll bat. tent P. Goldschmidt-Moreau 6-3, 6-3. DOLTHLE DAMES

Premier tour. Mlle Conquet-Mme M. Bernard battent Mlle Emery-Mll'e Perreau 6-3, 6-1.

DOUBLE MIXTE

Premier tour. Mlle Barbler-Leoueuf battent Mlle Foy-Dubois 6-3, 5-7. 6-1. Mme Aubert-Bolelli battent Mlle Mar- auet-Van Eude 6-0, 6-0.

Quarts de finale. R. Rodel-Mm« Saron-Culbert battent B. Berthet-Mm» Saoutchifc 6-2. 4-6. 6-4.

J. Borotra-Mme Boégner-Rosambert battent R. Billaudot-Mlle Bertrand 8-2, 5-0. 0

UN TOURNOI INDIVIDUEL DE PROPAGANDE

A RENNES DIMANCHE

Le Comité de Bretagne Informe tous es joueurs de la région qu'un grand ournoi individuel de propagande aura leu à la Goupillais (Chemin de ronde), t Rennes, dimanche.

Ce tournoi, organisé par le Lyra PP. 3.R., sous le contrôle de la Fédération ?.T.T. est ouvert à tous les Joueurs li:enciés.

Pour la première fois, ce tournoi sers llvisé en cinq catégories, dotées chacule de deux prix.

Catégorie dames; catégorie débutants joueurs n'ayant pas participé au chamjlonnat d'Ille-et-Vilaine par équipes); :atégorie 3. série; catégorie 2W érte; <s*;égorie 1' série.

Engagements. 3 fr. pour messieurs et fr. pour dames. Se faire inscrire au ;iége du Lyra, Café des Cottages. 100. ue de Nantes, Rennea, Jusqu'au 7 novembre inclue, à


COURSES A ENGHIEN

Paris, le 5 novembre. Nous avons eu aujourd'hui un véritable temps d'hiver, ce qui n'a pas empêché le public de venir nombreux Enahien où se courait comme épreuve importante le SteepieCbase de Novembre. Huit concurrents ee sont présentés sous les ordres du starter. Malgré les deux livres dont bénéficiait aujourd'hui Birijac vis-à-vis Gérouste celle-ci l'a battu nettement Dar une longueur, confirmant ainsi sa bonne forme. C Kcsullato

PRix DE BATONNE ,steeple, a venrtr». 6.000 fr.. 3 400 m.i. 7 partants.- 1. Mon Boy (R. Bâtes a M. Chacon; 2 borreca (J. Léger 3 Pilicar iC Mauoerti Distances 1 1. 1/2; 6 long.; 5 :ong Mutuel gagn 10: pi 8 15

Non placés Mariak. Old Glory. T'tntamarre Mczxgue.

PRIX DES BLEUS (haies, 10.000 francs. 2.600 m.). 18 partants. 1 Tnbut iLefur). a M. Deleau: 2. Prawn Curry iDubus): 3. Tebessa (Bonneau).

Distances 2 long.; tête: 3 long Mutuel g 46 pi 14.50. 9.50. 41.50. Non places tfuareuil. Vert et fort Tulipier, Take My. Faliero. Œdipe. Castelnaudary. Boucaro. Snobinard. Chanceux. Pamphilos Folle Jazbat Katherine 0/ Aragon, Zette de Sapote Villanelle

Prix DE PAU (haies, a vendre. 6.000 Ir., 3.000 m.j. 8 partants. 1. Albert (R. Haès), à Mme Fockemberghe; 2. Saducéenne (R. Lucas); 3 Cuckoo IC-V. Lombard.

Distances 2 1. 1/2: 2 long.; 3/4 long. Mutuel gagn. 15.50 pl 7. 7.50. 8. Non places Zagraa Le Majestic, Ye- rinupé, Fils de Mars, Montréal

STEEPLE CHASE DE NOVEMBRE ihandlc, 20.000 fr., 3 800 m.l. 8 partants ler Geronste (R Bâtes à M. Fouard; 2. Sirijac (H Carnes 3. Belle Bleue 11 .J Frigoul i

Distances 1 long.; 3/4 long.; 4 long. Mutuel gagn. 22.50; pi. «. 7.50. 9. Non placés Serpolet. Similor, Feratnand, Le Titien II, Kaltant.

Prix DE LA NAVARRE (haies. 8.000 fr.. 2.800 m.). 7 partants. 1. Archimede il (J. Hieyte). a M Pelat: 2 Timbale (A Remette 3 3 Jongleuse (H. Hugonl. Distances 2 long.- 4 long.: 5 long Mutuel gagn. 44.50; pi. 21. 12.50. Non placés Baoule. Verdure (Il, Le Premier 11, Flayox.

PRIX DU Jurançon (steeple. 12.000 fr.. 3.000 m.). 5 partants Ecurie Mme Chipault gagnante 1. Papillon Bleu (H. Cames); 2. Rhus (A. Bâtes Distance loin

Mutuel gagn. 9; pi. 10.50. 19. Non placés Karagan (tombe); Pompon (tombé); Neurestan (tombé). PRIX PRO PATRIA (attelé. 10.000 fr., 2.800 m.). 11 partants 1. Houat IH. Masson). haras de Saint-Pair-du-Mont: 2. Indiana VI (R. Ceran Ma1llard); 3. Gaby Blonde (P. Gitton)

Durées 4' 7" 3/5; 4' 7" 1/10; 4' 8"; Réduction l' 27" 7/10.

Mutuel gagn. 29: pi. 10.50. 15, 9.50. Non placés Histoire de Rire VII, Hérode, Jacoby 11, Gaucho, Golap, Généreux, Frimont, Horus Il. 0 COURSES A MAISONS -LAFFITTE Partants probables

Paix DE L'Armorique. (Hales hand. 10.000 fr., 2.800 m.) Inpré (GDavaze); Aihamas (R. Le Fur); Royal Il iA. Reinette) Sorcellerie (A. OUieri; Bushland (C. Maubert): Péronnelle lM Brunet). Prix DE LA VALLÉE (à vandre. 6.000 francs. 1.100 mètres). Boscetto iP. Monnier); Guipure (F. Rochetti); Winter Qleen (J. Thompson); Princesse de Paris (G. De6tandau): Inika (N. Ogle); .Rose ol Zion (H. Saint-Jost'; La Gonfrière (L. Lyne): Casemate (L. Vaixelfisch); Girouette Il (M. Caboussat); Lizzie (P. Nivault): Enflammée (C. Rivaux); Gin Rala (W. Johnstone): Brabançonne Il (R. Vonwlll); Cerda (H. Brlerre )

Prix DE LA Genevrat* (hana.. 12.000 francs, 3.100 métrés). L'Estaque (L. Seguin); Mondicourt ,N Truin); Passeflamme IX.): Savonette (J. Laumanl; Syphax (J. Thompson); El Jazbal (A Sans); Corbeille de Noces (L Lyne); Pompadour (T. Brooks): Son Excellence (E. Mantelet); Empnse ou Thi Ba fM. Allemand); Thébes (M. Béguiristain Mélusine (B. Guimardl; Bonhomme (M. Caboussat): Vancouver (A. Schreiner); Croix de Feu (R. Hubert): Excelauque (M. Morell: Roselande (T. Jalon); Princess Rosé (R. Vonwill).

PRix DE S/urrEtni. là vendre, 6.000 fr. 2.000 métres). Adulateur lE, Leroux); Rosier .R. Vonwilll; Tel Aviv (C. Elliott) Sidi Brahim (A Montané): Naaman ou Algorad iE. Mantelett; Tibi iL. Lyne); Choyé (J. Labbét: La Sylphide (W. Johnstone): The Sheik (R. Ferré); Belle au Bots (F. Rochettu Cap Corse iX.i; cimentât (J. Sables): Charlatan IL. Besson): Réaumur (G. Bridglandl: Lickety Split IN. Pelat); Kitzy iG. Delaurie); Katusha (P. Segura): Péanut IX.); Azor iT. Lajon); Thandail iR. Arnal); Danaïde (J. Laumain); La Porallée (A. Coquin); Savon Cuticura IR. Renaud) Waliflower (P. Wimbée); Djainume (R. Germond).

Prix Ramus (20.000 fr.. 2.600 métrés). Bilbao IV IF. Rochettil Sabre au Clair Il (J. Thompson): L'Orillamme ou Bartholdi (W. Johnstone I; William, the Conquérant ou Sokhari (C Elliott); Saint-Andreics (G. Bridglandi: Racleur (F. Hervé Lorenzo de Medici (G. Duforez': Tramas (P. Villecourt); Mlle de Puypareau (A. Dupuldt).

PRIX DU VAL là vendre. 6.000 francs, 1.100 mètres).- Crevecœur (A. Hatton): Irrigarri (M. Lolliéroui: Anneau de Saturne (R. Dornaletchel Sa.asto (H. Signoret Parville iG. Rateau): Athis (W. Johnstone Baker Pasha (L. Lynel; Alcée Il (R. Pages): Le Yiso (C Boulllonl; Haut Brion 'F. Hervél.

PRIX LE PRODIGE (12.000 francs. 1.500 mètres). Tapageur iA. Dupult1: Cariua iC. Elliott Patchakamac R Lockl; Le Brasier (X.): Fays les Verneu lA, Rabbel; Bovtlrky (G. Thierryi Hordeville (H. Brierret: Guitton iG Bridgland Lurdy Gurdy fN. Kriegelsteinl; Quiproquo (N Pelât): Brave Mic (G. Destandau): Icarus (X.l: Mitron IM. Lolllérou): Petit Duc <C Bouillon); Inachos (G. Delaurlei: Messidor (X.): Silverline IC. Sautoun: i: The Vamp 'H. Soutter): La Chouette (M Bémlristain): Valekirye iJ. Solasi: Pandora (M. Allemand): Terre Promise Il (X.); Nacelle II ou Tapette (M. Ceboussat); Gnoc Da (W Johnstone); Queens Gallery IF. Hervé).

Pronostica

1- c. Bushland. Péronnelle 2e e. La Gon/rière, Cerda: 3' c. Thi Ba. El Jaabal; 4' c. Tel Aviv. Katusha; 5- c Lorenzo de Medici. Mlle de Puipareau; 6* c. Crevecœur. Bohémond. 7' c. Lightearted Pandora.

Pronostics ce t» presse ̃peciah PARIS-SPORT, 1" c. Ingré. 2' c. .Rosé ol Zton; 3' c L'Estaque. 4' c Ecurie Monnat; 50 c. Bi.'bao IV, & c. Crevecœur; 7' c Canus

LE JOCKEY, 1" c. ingre; 2' c. Cerda 3' c. Corbeille de Noces, 40 c. Tibi- 5 c. Lorenzo de Medici. 6> c Crévecœur; 7· c Canus < Oouieutieux. proce» arlair** .j'irf.r.tMt. baux. loyer* MMvt-&>iima, oii^ni* <>lc.. BafCM des rentes ueuicuu &jhUk ui^a- Ou lttU.U ÊOitÊté fOuesi-tcuim.

PARIS. le 5 novembre. (De notre correspondant spécial}

BEURRES, La demande n'a pas été suffisamment active pour débarrasser entièrement le* gros arrivages les cours eont en régression, urtout pour les beurres fins.

On cote au kilo icours extrêmes avec cours moyers entre parenthèses) Beurres en -nottes Centrifuges des Laiteries Coopératives et Industrielles Charentes-Poitou, 11 a 14.20 (13 ) Normandie. 10.50 a 13 50 112.201 Touraine. 11 a 14.20 (13) autres provenance», 10.50 a 12.50 (11.701.

Malaxes Normandie, 10 a 12.50 (11501 Bretagne 9 à 12.30 (11.201 autres provenances. 8 a 11.30 (10). Beurref en vrac Provenances diverses 1 à 11.50 (1150).

Beurres en livres Provenances diverses. 10.50 à 11.30 (10.80) beurres salées. 10

Arrivages du tour Beurres français (kilos 41.780 pour 3.877 mottes. Ventes du jour (mottes), 3.630. Resserre du jour (mottes). 2.074. ŒUFS. Le volume d'affaires est moyen, mais on se défend assez bien, grâce aux petits arrivages

Cours par colins de mille oeufs (cours extrêmes avec cours moyens entre parenthèses)

Picardie. Normandie. 580 & 820 (680); Tourains Centre. 590 à 820 t680) Champagne. Bourgogne, Bourbonnais. 630 a 650 i640l Auvergne. Midi. 580 à 700 .6501 conserve. 350 a 500 1450) frigo. 400 a 500 (460) outre-mer, 300 à 530 i450l belges. 750.

Arrivages du jour (collé 391.

Ventes du jour 1 colis 762.

Resserre du jour (colis). 1.549. dont un étranger.

FROMAGES PATES MOLLES Marche calme. Cours en baisse Prix au cent Camemberts de Normandie. 120 a 230 Camemberts divers, 80 à 140 Pont-Lfivêque. 150 à 275 chèvre. 55 300.

Prix à la dizaine Brie grand moule. 250 à 28C Brie moyen moule. 125 à Brie laitier, 120 150.

PATES SÈCHES Cours soutenus et vente assez facile

Aux 100 kilos Port-Salut. 600 a 1.000 gruyère. 650 a 950 Comté. 600 à 900 Hollande. 1.250 à 1.600 Arrivages Pâtes molles. 71.880 kllos pâtes sèches 20.870 kilos.

VIANDES. Les arrivages étalent moyens, mais Ils se sont p'.acés avec difficulté à cause du temps peu favorable.

On cote au kilo (cours extrêmes) BŒUF Baisse de 0 fr. 50 en première qualité.

Quart derrière non traité

Première qualité 4-6 deuxième qualité. 3-3.90 troisième qualité, 2-2.90 quart devant. 1-2.80 aloyau et milieu de train de côte. 5-11 train entier, 47 paleron, 2-4.50 bavette 2-4. VEAU. Entier ou demi

Première qualité. 8.50-10.20 deuxième qualité. 7-20-8.40 troisième qualité. 6.20-7.10 pans cuisseau, carré. ?.20-12.20 basse complète, 4.20-7.20. MOUTON. Baisse de 0 fr. 50 sur l'agneau.

Première qualité, 11-13 deuxième qualité. 9-10.90 troisième qualité. 68.90 gigot. 12-18 carré, 14-30 épaule. 6-11 agneau. 12.50-15 chèvre, 1.50-3.

PORC. Demi

Première qualité. 6.80-7.50 deuxième Qualité. 5.30-6.70 longe ou filet. 7.5010.50 reins. 5.80-8.50 po'trine 4-6 jambon. 6.50-9.50 lard. 3.50-5.50.' Arrivages du jour 300.000 kilos. VOLAILLES. Les besoins étalent restreints et l'offre assez ample. On n'a pas pu défendre les cours des lapins morts, oies en peau .poulets ejunes vivants et poulets morts du Centre et du Centre-Ouest. Par contre, une plusvalue a été obtenue pour les canards morts et oies vivantes.

On cote au kilo (cours -extrêmes) Agneaux de lait. 10-12.50 agneaux gros. 12-15 canards Rouennais. 12.5014.50 canards Nantais, 12.50-14.50 canards de ferme, 8-10 dindes Gàtinais et Touraine poules. 10-11.50 coqs. 8-9 dindes du Midi poules, 10-11.50 foie gras d'oie 20-^0 lapins du Gâtlnais et Touraine. 8.25-8.75 lapins de provenances diverses. 7.75-8.40 oies en peau. 6.50-7.50 oies dépouillées 8-8.50 poulets Nantais. 10.5011.50 poulets du Gâtinais, 11-12 poulets de Touraine, 11-12 poulets de Bresse. 12.50-14.25 poulets des Charentes. 11-12 poules de Bretagne. 10-11. On cote à la pièce (cours extrêmes) Pioeons (gros et petits, 4-8 pintades, 10-16.

On cote au kilo (cours extrêmes) Volailles vivantes canards. 7.50-8.50: lapins. 5.75-6 25 oies. 6 50-7.50 dindes. 7-11 poulets jeunes Gâtinais. Charentes. 8-10 poulets vieux Gâtinais. Bretame 8-9.

Arrivaqes 85.000 kilos.

Resserre de la veille 6.700 kiloe. GIBIER. Vente pénible. Baisse générale.

On cote à la pièce (cours extrêmes) Cailles de vigne. 4-6 canards sauvages. 6-13 faisans coqs. 12-19 faisans poules. 10-16 grives. 1-2 lapins de garenne. 2-6 50 lièvres 18-25 levrauts. 10-17 merles. 050-1.25 perdreaux jeunes. 6-9 perdreaux vieux. 57 pigeons-ramiers, 3-5 pilets, 5-7 sarcelles. 2-4.

On cote à la douzaine (cours extré- mes)

Alouettes, 10-14 cailles. 36-48.

On cote au kilo (cours extrêmes) Cerfs ou biches, 5-7 chevreuils. 1012 lapins de garenne dépouillé. 6-6.50: marcassins. 9-11 sangliers. 5-8

Arrivages 14.500 kilos.

LEGUMES. Les acheteurs ont pu faire pression sur les cours des principaux légumes verts, des carottes et navets en bottes et des choux-fleurs. parce que l'offre était plus fournie. Seuls les haricots mange-tout sont plus fermes.

Cours extrêmes aux 100 kilos

Ail. 450 à 550 carottes de Meaux. 40 à 80 carottes de Créances. 70 à 90 champ!?nons couche extra. 580750 moyens. 450-600 de conserve. 400500 cèpes. 500.1 000 girofles. 450-550; CVcorées Nantes Or'é-ms. 200-250 c'iout de Bruxelles, 100-28'1 crosnes. 250-400 échalotes. 200-300 échalotes-oignons 60-100 endives belles. 170-260 epinards départements. 100150 épinards région parisienne 90183 haricots verts d'A'gérie. 500-700: d'! Midi. 350-800 haricots mance-tout d.i Midi. 350-400 haricots écosser. 160-200 haricot» secs, 250-450 laltu-s de Nantes. 250-350 lent'lles 350500 mâches rér:on parisienne. 250450 navets de Fins pt Viarmes, 40 80 ornons en gra'ns 35-70 ̃ oseille 75150 patates, 160-200 pissenlits ver'.s de Paris. 150-250 po's verts du Midi, 250-'>00 pois cissés. le^O potirqn. 30-50 topinambours. 40-60 salsifis de Holîands 240-230 salsifis d'Orléans. 10O-200.

Cour* extrtm"* oui Ion l-'lo* Pimsi" d: frr; H-i'landi" commune s0-70 Ros- 50-75 Sau.sse 1 rouge 60-70 Eerst"linzen. 40-50 Fu- sore, 38-42 nouvelles d'Algérie. 80-180. i

Cours au colis

Artichauts bretons. 60-85.

Cours au cent

Aubergines. 30-60 chicorées région parisienne. 30-70 choux verts de Paris, 60-90 choux rouges, 30-70 chouxfleurs de Saint-Malo. 100-160 chouxfleurs de Paris. 30-180 Escaroles, 30- 80 laitues de Paris. 60-120 laitues du Midi, 35-125.

Carottes des Vertus. 100-130 carottes de Montesson. 110-150 ciboules, i060 estragon, 50-100 fenouil du Midi, 200-240 navets région parisienne 50100 panais. 100-200 poireaux de Mon- tesson 250-350 poireaux ordinaires. 15.50 radis noirs. 100-150.

Cours aux 216 bottes

Cresson. 80-135.

Cours à la botte pointes d'asperges, 3-3.75 celeri en branches. 1-2 oélerirave, 0 50-2.50 salsifis rég on parisienne. 125-2 salsifis de la Manche, 0.50-l thym. 0.50-1.

Cours au kilo truffes. 60-80.

FRUITS, On a mieux vendu les oranges tomates et raisins ordinaires. mais un tassement s'est produit sur les clémentines, raisins et poires extra. On rote aux 100 kilos (cours extrêmes) Châtaignes. 60 à 100 co:ngs. 180 a 250 clémentines 560 a 700 dattes 400 à 800 figues fraîches. 200 a 450: figues sèches. 300 à 600: mandarines 600 à 60u marrons français. 120 à 180 nefles. 150 à 300 noix fralches (écalées) 250 a 380 noix èeches diverses. 300 a 450 oranges d'Algérie, 200 a 400 poires de choix, 350 à 650 poires communes 50 à 150 pommes d» choix, 350 à 600 pommes communes. 60 à 200 pommes de Californie. 220 a 370 raisin blanc charentats. 110 à 130: raisin blanc du Midi. 200 a 320: raisin Muscat. 400 a 1.000 raisin Chasselas Moissac non branché. 200 a 500 raisin Chasselas Moissac branché, 300 à 800 tomates d'Algérie 230 à 300 tomates du Midi. 100 260 On cote à la caisse Poires de Callfornie. 95 à 115

Aux 100 kilo.. Bananes des Canaries. 425 à 475 bananes de Guinée et des Autilleô, 325 à 400.

PARis. 5 novembre. (De notre correspondant spécial.)

Les offres au petit marché aux veaux ont comporté en tout 97 animaux. don: 41 du renvoi de la veille et 56 arrivants des provenances suivantes Indre. 6 Indre-et-Loire, 22; Maine-et-Loire, 10: Pas-de-Calais. 7: Seine-et-Oise, 11. Les affaires ont été calmes Tout a été vendu.

Cours officiel» au kilo de viande nette première qualité, 9.50- deuxième, 8: troisième. 7: extra. 10.60.

Au kilo poids vif première qualité, 5.70: deuxième, 4.56; troisième, 3.85; extra, 6.57.

BOURSE DE PARIS

Clôture

Paris, 5 novembre.

BLÉS. Tendance faible; disponible cote officielle, 80; courant, 80, 79.75, prochain, 81. 81.75 payés; janvier, 82.50, 82.25 payés; 3 de décembre, 82. 82.50; 3 de janvier. 84.25 payé; 3 de février, 85.75 payé: 3 de mars, 87, 86.75 payes; 3 d'avril, 87.25 payé.

FARINES. Sans affaires; courant. 114 vend.- Janvier incoté; 3 de décembre incotè; 3 de janvier Incoté; 3 de février lncoté; 3 de mars Incoté; 3 d'avril incoté..

AVOINES. Tendance soutenue; disponible cote officielle. 52: courant, 54 payé- prochain, 54.75 payé; janvier, 55 ach.; 3 de décembre. 55.25. 55.50; 3 de Janvier. 56.50 payé; 3 de février, 57.23, 57.50; 3 de mars, 57.50. 57.75; 3 d'avril. 58.25. 58.75.

SEIGLES, ORGES, MAIS. Tous Incotés.

SUCRES. Tendance ferme; courant 171, 171.50 payés; prochain, 173 payé; Janvier. 174 payé; 3 de janvier. 174. 174.50 payés 3 de février. 174.50. 175 payés. Cote officielle, 170.50 à 171.50. CAOUTCHOUCS. Crêpes first latex et )euille% fumées gaufrees courant. 4.80 payé prochain. 4.90-4.95 3 de janvier, 5.05-5.15 février. 5.05 payé 3 d'avril. 5.25-5.30 mai, 5.30 payé 3 de Juillet. 5.50 payé août. 5.50-5.55. FARINES DE CONSOMMATION. Cote officieuse établie par la Chambre Syndicale de l'Industrie Meunière Parisienne 135.

BLES. Cote officielle 80.

BOURSE DU HAVRE

Clôture

Ls HAVRE. 5 novembre.

COTONS. • Tendance à peine soutenue; vente 11.550 balles. Novembre 243. décembre 243.50, Janvier 243.50. février 244, mars 245.50, avril 246, mai 247.50, Juin 247.50. juillet 248.50, août 248.50. septembre 248.50, octobre 247.50. CAFES. Tendance à peine soutenue; vente 500 sacs. Novembre 115.75. décembre 117.75, janvier 117.75. février 120, mars 119.75. avril 120.50. mal 121.50 juin 121.50, Juillet 123.75. août 124.50, septembre 125, octobre incoté.

BOURSE DE MARSEILLE

Clôture

MARSEILLE, le 5 novembre.

HUILES. Arachides à fabrique disponible, 290 à 315; de coprahs, disponible. 192.ou de palmistes, disponible, 186,25; de palme blanche, 165; Dahomey iCafl Marseille, 140.

De graines comestibles Arachides neutralisées désodorisées. 355/365 Runsques supérieures. 365/380 sésames alimentaires désodorisées, 365/375; ordinaires. 355/365.

D'Olive Tunisie 1" pression. 410/390; 2» pression, 380/390: Algérie surfine. 370/350; Borjas extra. 210/200; Andalousie extra, 180/ 170- surfine. 180 De lin Disponible. 260/275.

RIZ. Saison novembre. 58.50 paye, décembre. 58.25 payé et ach. janvier. 57.50 ach février 56.75 ech. :nars. 57.25 payé et ach.: avril. 57.50 ach., 57.75 vend mai. 56,50 payé et vend juin. 58 nominal.

Stock 5.000 quintaux.

MAIS Jaune novembre. 54.75 payé et vend.; décembre, 53.75 pavé et vend.: janvier 54 payé et vend.: février 54 50 tviyé mars. 55 50 payé et ach.: avril, 56.50 r-iyé et vend.; mai. 56.25 vend. juin. 56 25 nominal.

MOUCHE A FEMME

OE ROTBAIX TOI'K( OING

Tourcoing. 4 novembre

LAINES PEIGNÉES type unique novembre, 20.10: déermbre. 20.10: lan vier. 20.30: février. 20.40: mars. 20.70. avril, 20.80, mai, 21; Juin. 21.10: Juillet, 21.10; août, 21.20, septembre. 21.30; oc-

tobre 21.40; affaires enregistrées 145.000 kilos.

ROUBAix, 5 novembre.

LAINES PEIGNEES type unique novembre. 20.10; décembre. 20.10; janvier, 20.30: lévrier, 20.50; mars, 20.8ù; avril, 20.90; mai, 21.10; Juin, 21.10: juillet, 21.30; août. 21.30; septembre. 2140; octobre, 21.50; affaires enregistrées 180.000 kilos.

MARCHES ETRANGERS

METAUX

̃%̃ LONDRES. 5 novembre. Antimoine qualité spéciale. 55 a 56 Cuivre comptant. 35 414 1/2 trois mois. 35 11 10 12 Bes Selected, 38 15/0 40 Electrolytique. 33 15/0 a 40 5/0.

Etam comptant, 224 10/0 trois mois. 212 12/6.

Ptomb anglais comptant. 19 10/0: étranger comptant. 17 12 6 étranger, livraison éloignée. 17 12/6.

Zinc comptant, 16 2/6 livraison éloignée. 17 7/6.

Argent comptant, 29 5/16 deux mois. 28 7/8.

Or 141/3 1/2.

Mercure 12 5/0 à 12 7/6.

CEREALES

· LIVERPOOL, 5 novembre (Clôture). Blés tendance facile; décembre 6/1: mars 5/9 1/8: mai 5/8 3/4. Maïs tendince facile: La Plata (Cafi: novembre J6/6- décembre 15/9: janvier 15/9, fétrier 15/10 1/2.

· BUENOS-AIRES. novembre iclôture Blés nov. 8.20; déc. 7.97 maïs nov. 4.40: dec. 4.46; janv. 4.55; avoines nov. 6.55.

♦ ROSARIO, 5 novembre (clôture). Blés ̃ nov.. 8.20; déc. 8.00; mais nov. 4.28; déc.. 4.35.

· WINNIPEG. 5 novembre (clôture). Blés décembre 84 1/4: mai 88 1/4; seigles décembre 39 1/2: me: 43 1/8; avoines décembre 27 7/8: mal 29 7/8; orpes décembre 32 5 '8; mai 35 1/2. ♦ CHICAGO, 5 novembre (clôture). Blés n° 2 disp. incoté; n° 3 disp incoté. décembre 97 3 '8 à 97 V2; mal 96 3/4 à 96 7/8; juillet 89; mais disp. incoté: décembre 58 5/8: mai 59 1/4: Juillet 60 1/2: avotnes décembre 26 1/2: mal 28 1/2: juillet 28 5/8: seigles disp incoté: décembre 49 7/8: mat 51 1/8; Juillet 51 7/8; orpes Incotés.

COTONS

LIVERPOOL. 0 novembre (octobre). Américains novembre 6.18. décembre 6.15. Janvier 6.11. février 6,10. mars 6.09. avril 6.07. mai 6.06. juin 6,04, juillet 6 03. août 5.96, septembre 5.90, octobre 5.84. novembre 5.80.

Haute Egypte novembre 6.94. décembre 7.01. janvier 7.04. février 7.03, mars 7.03. avril 7.03. mal 7,03, juin 7D3, juillet 7,03, août 7.03.

aakellaridis novembre 8,96. décembre 8,70. janvier 8,66. février 8,51. mars 851. avril 8.45. mai 8.45, juin 8,41. juillet 8.41. août 8.41. septembre 8.41, octobre 8.41.

♦ NEW-ORLEANS, 5 novembre (clôture). Disp. 11.40: décembre 10,9911.00 janvier 10.87-89: mars 10.84: mal 10.83; juillet 10.81; octobre 10,64-66. SUCRES

,*LONDRES, 5 novembre (Clôture).Base 96- tendance calme novembre 5/1 1/2 vend. 4/9 ach.; mars 4/11 3/4 vend. 4/11 1/2 ach.: mai 5/1 1/2 vend. 5/1 1/4 ach.: août 5/3 1/2 vend. 5/3 1/4 ach.: décembre 5/5 1/2 vend. 5/5 1/4 ach.

MORBIHAN

♦ PLOERMEL, 4 novembre. Les 100 kilos en culture froment. 73 à 75 net seigle 48 à 50; avoine grise, 52 à 54: avoine blanche, 46; blé noir, 47 à 49; orge, 48 à 50; farine, 130 à 135; son. 43 à 45.

Les 500 kllos foin. 110 & 115; paille de blé, 90; d'avoine ,85; d'orge, 80; de seigle. 85 à 95.

Foire de quinzaine réduite par le mauvais temps; transactions calmes; vente satisfaisante, sans Que l'on puisse noter de variations appréciables dans les prix, la remarque étant défectueuse. Le kilo bœufs gras, 2 à 2,10; les bons couples, 2,20 à 2,30; la fourniture, 1.80 2 2

Demande faible dans la catégorie travail, les prix variant en six dents ou rongés de 1.800 à 2.500 francs la nièce. Remarc.ue nulle. Placement facile .«des vaches de bonne qualité, avec minimum de 1.000 francs; les amouillantes de (iualité ordinaire se traitant entre 600 et 850 francs; deuxième choix, 350 à 550 francs; génisses pleines. 600 à 800; génissons, 300 à 500 francs.

Veaux, 4,50 à 4.80 et 5 le kilo: agneaux toujours demandés et de cours soutenus à 4.50 à 5 le kilo. les meilleurs à 5.25 et 5,35 et même 5.50. vendus en totalité. Porcs gras, 4 à 4.25 le kilo; première qualité charcuterie lusqu'à 4.50: laitons de vente calme, à 76 à 85 francs; les meilleurs en gros laitons à 85 à 95 francs.

MAYENNE

CRAON, 4 novembre. Les 100 kilos blé. 70 fr.; avoine. 50 à 55 fr.; orge. 55 à 60 ;> farine. 118 à 120 fr.; son, 35 à 45 fr.

Les 500 kilos paille de blé. 90 à 115 fr.; foin, 130 à 150 fr.

On cote à la barrique cidre ordinaire. 60 à 70 fr.; cidre première qualité. 90 à 110 fr.

On cote à la pièce poulets. 8 à 12 francs: poules. 9 à 11 fr.: canards. 9 à 12 fr.; lapins. 7 à 11 fr

On cote au kilo beurre, en gros. 8 à 9 fr.: beurre. au détail, 9 & 9.50; oeufs, la douzaine, 7 à 7.50.

ILLt-ET- VILAIN».

♦ LA GUERCHE DE BRETAGNE, le 5 novemore. Commencé sous la pluie mais terminé par beau temps, le marche de ce matin n'était pas chargé en animaux et fut suivi, la foire devant avoir lieu mardi prochain.

Les vaches de boucherie n'étaient que deux: elles furent vendues seulement sur le pied de 1.75 la livre de viande I emnt toutes les deux assez àcees. Les veaux pouvaient être une soixantaine. En raison de ce faible approvlsionnement il n'y eut pas de relève et le cours n'a pas subi un gros fléchissement. néanmoins on se rendait compte < Que la demande n'était pas active et que 1 la tendance était encore a la baisbe. Quelques animaux très bien tournes lu- c rent payes sur le pied de 2.35 la livre mais la plupart des marches furent conclus sur celui de 2.20 et les sujets ma- a

diacres ne trouvaient pas plus de 2-2.05. Les porcs. Les gras valaient 2.052.10 la livre. Les maigres avaient encore un peu de demandes mais cependant ne se sont guère traités au-dessus de 2.2b la livre. Les laitons dont l'achalandage n'excédait pas 250 têtes se vendaient nettement moins bien qu'aux derniers marchés et si quelques sujets de qualité extra purent trouver 110-115 fr., tous ceux de choix courant et qui pesaient de 15 à 18 kilos se sont négociés entre 90 et 100 fr. Tendance la baisse. Les pommes. Transactions moins actives aujourd'hui; nous avons même enregistré une légère baisse mais nous croyons qu'elle n'est que momentanée. Celles destinées a la fabrication du cidre étaient donc payées 220 fr. la tonne seulement. Pour les variétés a couteau, la plus cher c Le Carel » n'avait preneur qu'à 1.200 fr. la tonne au lieu de 1.400. SENS-DE-BRETAGNE. 4 novemore. Beurre fin. le kilo en gros. 9.50 10 fr.: beurre extra, le kilo. 10.20; au détail. il fr. Cours sans changement Œufs, la douzaine, 7 fr. Hausse de 1 fr. par douzaine

Cochons de lait amenés 60. vendus 35, de 105 a 110 fr.: les forts ont atteint 115 120 fr. Cours stationnaire. Porcs aras la livre vif, 2 fr.

Veaux, la livre vif. 2.20 il. 2.25; hausse de 0 fr. 15 par livre.

♦ ANTRAIN-3UR-COUESNON, 5 novembre. Les 100 kilos blé, 70 74 avoine. 52 a où orge. 48 il. 50 sarrasin, 50 à 55 farine, 1 Il* a 120 fr. son, 42 à 45 fr.

Les 500 kilos pauie de blé. 90 a 100 paille d'avoine. 35 il. 90 foin, il fr. On cote à la barrique cidre ordinaire. 60 à 6o ci-ire première qualité 65 à 70 fr Droits en sus.

On cote a Ia pièce poulets, 11 a 14 il: poules 12 à 14 canards, 10 a 13 lapins. 8 à 12 lièvres. 2C 22. On cote au ilo beurre ordinaire. 10 à 10.35 beurre fin, 10,35 à 10.50 œufs, la douzaine, 6.50. Cours stationnaires.

HEDE 5 novembre On cote a la barrique cidre ordinaire. 75 80 cidre première quai.té. 80 à 85. Les droits de circulation demeurant à la charge de l'acheteur.

On cote aux 1.000 kilos pommes a cidre. 215 à 220 pommes de distillerie, 175 à 180 fr

On cote les 50 kilos pommes de terre. 20 fr.

On cote poulets, au demi-kllo 3,75 4 lapins, le demi-kilo. 2.25 a 2 50 lapins de garenne, 7 9 fr .a pièce lièvres, la pièce. 12 15 perdrix. la piè.e. i 5.50.

On cote au ?emi-kllo beurre ordinaire doux. 4,50 à 4.75 beurre fin doux 4,75 à 5 fr.; beurre salé (ordinaire). 5 à 5.25 beurre salé, fin, 5.25 à 5,50 la douzaine oeufs. 7 à 7.10.

♦ SAINT-AUBIN-D'AUBIGNE, à novembre. Beurre en gros de 9.50 a 11,70 le kg.. quelques extras ont atteint 11 francs le kg.: beurre en détail de 11,70 1270 le Kg.; œufs, la douzaine, 7 francs.

LOIRE-INFERIEURE

♦ NOZAY, 4 novembre. Les 100 kg% blé. cours du commerce. 70 71; avoine. 52 a 53 seigle pour semence, 69 70; orge. 57 à 58: sarrasin. 53 54; son de froment, 43 à 44- son de sarrasin, 51 à 52; trèfle violet suivant propreté, 320 380.

Les 500 kgs paille de blé, 105 à 110; foin. 110 à 120.

On cote la barrique de 230 litres environ cidre ordinaire. 120 130, droits de circulation en sus.

On cote à la couple poulets gras et jeunes. 25 à 32: poules vieilles. 16 a 22; pigeons domestiques, 6 à 6.50. On cote la pièce lapins domestiques. 8 à 12; raison d'environ 3 à 3.25 le kilog environ vivant. On cote au kilog beurre en gros 9; en détail, 10 à 10.50; oeufs (la douzaine), 7.

On cote au kilog sur pied en animaux de boucherie de boqne qualfté moyenne génisses. 2.25 à 2.50- bœufs 2 2.40: taureaux, 1.80 a 2.10: vaches, 1.25 1.60; veaux. 4.25 4.40: moutons de l'année, 4.50 à 4.75: porcs gras. 4.15 à 4.20.

On cote la pièce porcelets laitons de 6 8 semaines. 80 à 115: porcelets de 2 à 3 mois; 120 à 160; grands courantins de 3 à 4 mois. 170 à 220: belles Jeunes truies adultes, 180 à 230. Marché assez bien approvisionné de bonne marchandise mais peu pourvu d'acheteurs, la pluie les ayant empêches de partir de chez eux.

MORBIHAN

♦ QUESTEMBERT. 4 novembre. Les 100 kilos en culture froment. 72 net; seigle. 47: avoine grise. 47; blanche. 45; blé noir. 47; orée. 45 47; farine, 128 à 132; son, 42 à 45.

Les 500 kilos foin. 110 120: pallle de blé, 80 à 90; paille d'avoine. 80; paille de seigle, 85 à 90.

t barrique cidre ordinaire. 140: première qualité, 150: cidre nouveau soutiré. 130: droits en sus.

La couple poulets de grain. 10 à 16; pigeons. 6 à 7; canards 1 5à 25. La pièce lapins. 10 à 16.

La livre beurre en gros doux. 3.50 4: salé, 4,50 à 4,75: en détail demi-fin, 5 à 5.25; de table fin, 5,50. Cours maintenus.

La livre lièvres. 3 3.10; lapins de garenne, 2 à 2,25; perdrix, 6 à 7 la pièce. MANCHt

♦ SOURDEVAL, le 5 novembre. Petits porcs 110 150 la pièce, soit 2.75 à 3 la livre poids vif. Approvisionnement normal. Vente facile. Cours sans changement sur ceux du 25 octobre. Beurre. 11 a 11.50 le kilo oeufs. 7 & 8 la douzaine Cours Inchangés. LES LÉGUMES

LES POMMES DE TERRE

♦ SAINT-POL-DE-LÈON, 5 novembre. Les pommes de terre sont actuellement payées à la culture pommes de terre à chair blanche, 15 fr. Blanche (Up to date) 17 fr.; Jaune de Hollande. 13 fr.; Julie chair Jaune. 22 fr.; pommes de terre triées pour la semence, 20 à 24 Ir.; pommes de terre sélectionnées, 24 à 25 fr.

LES OIGNONS ET ECHALOTES ♦̃ SAINT-POL DE LEON, 5 novembre. Les oignons sont actuellement payes la culture il. raison de 8 il. 10 francs les 50 kilos suivant qualité. Les échalotes, a la culture, de 10 à 12 fr. les 50 kilos suivant qualité. Cours soutenus. LES AULX

♦̃ SAINT-POL DE LEON, 5 novembre. L'ail est actuellement pavé à la culture à raison de 160 180 francs les 50 kilos.

LES ARTICHAUTS

♦ SAINT-POL DE LEON, 5 novembre. Environ 70 voitures ont été amenées ;e matin sur le marché de la place de 'Evêché.

Les artichauts ont été payés aujoutl'hui à raison de 175 à 185 francs les iO kilos suivant qualité.

Cours stationnaires. Transactions usez actives. Arrivages peu Importants.

LES CHOUX-FLEURS

PAIMPOL. 4 novembre. Transac- tions très lentes. Arrivages de marcbau.dises assez importants. Les cours sont toujours très bas. la grosse marchandise se vend à la tête. de 0.20 à 0.30. la moyenne 0.10 la petite pas de cours.. • SAINT-MALO, 5 novembre. Arrvi vages importants bien que moins, nom»* breux qu'hier. Les cours ont fléchi à nouveau, le 30 francs les moyens de 10 à 15. et les cent de gros choux-fleurs étant payés petits 5.

La température assez douce qui persiste fait venir plus vite les choux, et d'autre part le transport s'effectue dans de moins bonnes conditions. Telles sont les circonstances qui expliquent cetta chute des cours

LES CAROTTES ROUGES ♦̃ SAINT-POL DE LEON. 5 novembr». Les carottes rouges sont payées à cette épocue a la cutture, à raison de 15 à 18 fr. les 50 kilos, suivant qualité et variété. Cours stationnaires.

LES POMMES A CIDRE BROONS. 5 novembre. Les pom. mes a cidre sont cotés 260 a 270 fr. li tonne et les pommes de distillerie, 180 à 185 fr.

SENS DE BRETAGNE. 4 novembre. Les pommes a cidre se vendent 220 230 fr. la tonne Les pommes de distille- rie. 200 fr. la tonne. VIMOUTIERS. 5 novembre, lA saison se continue très active. Les cours sont en hausse et oscillent entre 190 et 203 fr. le: mille kilos, soit de 5.25 à 5.65 la baratée au demi hectolitre. Quel- ques marchés à 210 et 220 fr. Tendance de hausse. Z.. ̃* VILLEDIEU-LES-POELES. a novem- bre Les cours actuels des pommes 4' cidre sont de 6 à 6.25 le barattée. NOZAY. 4 novembre. Les poni»,i. mes à cidre sont vendues de 168 à 175 francs les 500 kilos en commerce. Droits de circulation en sus. ̃* CRAON 4 novembre. Les pom. mes à cidre se vendent de 130 à 150 fr» ̃* les 500 kilos. ♦ MONTEBOURG, 4 novembre. On cote aux 500 kilos pommes à cldxe»».d, 160 à 165 francs. ORAGES FINANCIERS VILLE DE PARIS 1875

Le numéro 11.500 est remboursé par4 100.000 francs

Le numéro 101.624 est rembourse par 50.000 francs.

Les trois numéros suivants sont remboursés par 10.000 francs 21.446 306.388 492.269.

Les quatre numéros suivants sont rem· bourses par 5.000 francs 4.899 46.135 jm 134996 344.416.

Les vingt-cinq numéros suivants sont remboursés par 1.000 francs

19.239 22.595 47.612 61.572 94.312^ 112.363 151.680 153.483 195.856 2I0.033 227.651 231.062 236.757 25Ù 819 255.45J 295.598 300.339 307.808 342.554 347.223 356.277 405.513 447.033 470.452 471.303- 5.095 numéros sont remboursables au pair. VILLE DE PARIS 1912

Le numéro 323.949 est remboursé par 50.000 francs. Le numéro 142.645 est rembourse par 10.000 francs.

Les cinq numéros suivants sont rem126.343 150.385 254.109' 289.731 393.690 Les 81 numéros suivants sont rem- bourses par 500 francs

2.569 9.033 9.296 9.652 15.694 21.948 58.417 67.322 67.742 84.694 94.419 122598 124.458 125.712 135.431 140.72J 143 023 143.072 160.095 167.305 173.993 175.767 179.488 217.842 233.941 242.083 248.332 293.193 324.245 347.654 348.823 351.941 352.995 366.966 385.564 397.026 397882 403.507 406.109 426.169 427.734 434.513 443.015 443.939 446.524 458.153 471.238 476.791 487.866 496.381 498.302 499.376 500.932 517.871 524.941 526.589 535.605 542.406 545.019 557.814 558.764 559.637 567.490 574.637 575 748 580.621 585581 593.119 600.745 124.111 625.012 626.197 638.092 638.270 665.217 665.318 684.257 684.310 68H.739 689.277 699.643

FONCIÈRES 3 1/2 1913

Le numéro 539.571 est remboursé paif 250.000 francs.

Le numéro 166.052 est rembourse par 25.000 francs.

Les deux numéros suivants sont remboursés chacun par 5.000 francs 563.450 et 669.606.

Les cinquante numéros suivants sont remboursés chacun par 1.000 francs 19.217 21.187 28.163 120.861 198.98» '̃ 202.070 205.568 229.002 230.681 234.144 237.722 239.180 252.186 281.436 313.412 322.639 326.695 368.710 369.385 374.444 389.171 414.586 417.378 462.938 467.443 473.819 486.120 500.617 504.450 579.151 618.004 628.451 667.298 174.832 680.584 681.900 704.607 709.582 717.376 718.557 766.274 807.022 827.464 850.052 861.140 897.028 897.420 922.406 939.890 997.500 FONCIÈRES 1879

Les deux numéros suivants sont rem» bourses chacun par 100.000 francs 764 538 929.854 Le n. 962.651 est remboursé par 25.000 francs.

Les deux numéros suivants sont rerobourses chacun par 10.000 francs 703.375 1.022.233

Les cinq numéros suivants sont remboursés chacun par 5.000 francs 141.774 565.619 1.082.389 1765.947 1.788.701

Les 90 numéros suivants sont remboursés chacun par 1.000 francs

2.554 6.767 11.337 48.981 61.463 76.578 105.376 200.313 206.461 212.582 235339 237.393 244.706 255.298 273.068 278.028 281.092 295.024 316.083 328.072 334.052 350.950 360 428 381.359 384.655 439.253 541.949 556.128 572.947 593.738 601.499 622.830 637.060 637.962 663.105 664.456 667.784 672.526 691.479 696.933 714.038 719.740 735346 749.725 790.704 815.019 833 604 864.292 938.013 1.040.471 1.052.798 1.055.190 1.080.932 1.086.796 1.099 052 1.121.262 1.146.129 1.168.169 '1.173.332 1.180.349 1.211911 1.223.517 1.229.171 1.256.814 1.268569 1.284.759 1.321.013 1.322.412 1.343.478 1.384.630 1389 812 1.401.070 1.440.250 1.443.233 1.458.092 1.463.203 1.515.426 1.521.931 1.615914 1.623.319 1.643.988 1.646.920 1.670.047 1.670.24» 1.699.985 1 703.164 1.729.593 1753.023 1.788.491

FONCIÈRES 1885

Le numéro 323.192 est rembourse par 100.000 franco. r*ri Le auméro 11.318 est rembourse par 25.000 francs

Les six numéros suivants sont remboursés chacun par 5.000 francs 47.004 275 144 392.419 447 45J 614.667 725 762

Les 45 numéros suivants sont rem.boursés chacun par 1.000 franc, 4.308 64.244 69 247 76.236 79.718 97 063 98.766 102.791 134.425 192.147 192.147 192.745 233.823 251.796 284.514 293.823 379.482 419398 420.863 450 375 451.115 472 9 5 495 102 612.948 620 728 558 582 564 29f 577.123 580 651 583.833 603 660 616808 631.499 660852 671.692 684 541 684 o53 705 700 73 851 752.662 764 Slb 808340 915 451 936952 939-797 Trois mille soixante sept numeraQ sont remboursables au pair.


VOICI LE MOMENT de votre Cure DE RlÇHELET

Aux changements de saison toutes ces maladies récidivent ou s'aggravent: affections de la peau, rhumatismes, douleurs, varices, phlébites, ulcères variqueux, artério-sclérose, etc.

L'être humain n'échappe pas aux In fluences des changements de saison 1 sang alors t travaille et cette poussée & traduit, pour une foule de personnes, pa une recrudescence de leurs maux. L'arthritique voit ses vieilles douleur te réveiUer. S'il est atteint d'une maladii de peau dartres, furoncles, acné, eczé ma, psoriasis, herpès cette dermatoa s'aggrave, et les intolérables démangeai sons t'exaspèrent. L'arthritique redoute encore les changements de saison pour le! troubles qu'ils apportent la circulation. La pression sanguine augmente, mais let artères sont moins souples. Les insomnie» de l'artério-scléreux se prolongent,le! migraines, ses vertiges deviennent plus intenses. Les jambes du variqueux enflent ,la meaace delà phlébite, de l'ulcert pèse sur lui.

La femme qui a mal dans le ventre a des époques plus douloureuses: elle se sent exposée aux tumeurs, aux fibromes aux salpingites, aux ovarites.

Même les gens bien portants sont dlsagréablementlmpressionnés ils éprouvent des nausées, se sentent las, et n'ont pas d'»ppétit- C'est le moment pour tous de se soigner, de purifier le sang en le débarrassant des éléments nocifs qui le salissent. La science moderne nous a dotés à cet effet d'une médication puissante autant que facile à suivre le Dépuratif Richelet Intégral, véritable rectideateur de la masse sanguine, capable d'expulser radicalement toutes les toxines et tous le» déchets accumulés dans le sang. La cure de Dépuratif Richelet Intégral doit d'autant moins être diflérée que les effets en sont sensibles dès le premier flacon. En voici des preuves: Une circulation rétablie Souffrant d'une mauvaise circulation, d m particulier de pariée» qui cédaient langue je me fatiguais un peu trop rai faû une cure de Dépuratif Richeiet qui m'a sauvée. J'ai d'abord diminué de 14 kilos, me» époques sont redevenues normales, met maux de tête ont disparu et les plaies de mes tombes se sont fermées aujourd'hui, ma santé est. parfaite, et /e août en exprime toute ma reconnaissance.

Mme Thérèse ALVAREZ;

*i m des Halles, Bagnères-de-Bigonw ( Hautes-Pyrénées).

Arthritique héréditaire e « Etant arUj-itique héréditaire je soafr frais fréquemment de vertiges, maux dt tlle, migraines, douleurs de reins, malaises s qui se sont aecentués après la venue d'un bibi, et qui se sont compliqués de varices avec enflure des jambes à la moindre ta> Ugue. Aujourd'hui, grâce à votre Dépurati/ ̃ Richelet, tout ceta a disparu, ma délivrance est complète et définitive. Je suis heureuse 1 de vous le dire.. >

Mme A. CARRET,

4S, rue Fondary, Paris (1M). Elle souffrait d'eczéma Etant atteinte d'eczéma et de ernefta démangeaisons qui me désespéraient, fat la joie de vous informer que tout cela n'est de Dépuratif Richclct ont suffi pour m délivrer de mon mal.

Mme Vve POPEGUEN,

à Lamiquelix, Lorient (Morbihan). La vie prolongée

le CANCER évité

On voit par ces exemples que l'action du Dépuratif Richelet Intégral «'exerça sur tout l'organisme les articulations s'assouplissent, les ulcères sèchent et se ferment, la circulation est régularisée et les troubles disparaissent, faisant place A une heureuse sensation de bien-être. Les bienfaits du Dépuratif Richelet Intégral sont plus étendus encore du fait que son inimitable formule vient d'être nouvellement renforcée par l'adjonction de sels de magnésium, dont on sait aujourd'hui la remarquable action.

Le Dépuratif Richelet Intégral se présente donc à la fois comme le préventif le plus efficace que nous avons contre le cancer, et comme le complément indispensable de tout traitement anticancéreux. Il rajeunit l'organisme, accroît la vitalité des cellules, épargne à ceux qui en font usage les accidents prématurés de la vieillesse et du prostatisme, et mérite plus que jamais le nom d'élixir de longues vie qui lui a été si souvent donné.

Dans toutes les pharmacies. A défaut; et pour renseignements, écrire aux Laboratoires Richelet, 6, rue de Belfort; Bayonne (B.-P.).

PROGRAMMES DU JOUR URE TOUS LES VENDREDIS, NOTRE PAGE SPÉCIALE DE T. S. F,

KENNES-BKETAGNU

4- 288 m P. 40 n.

Fi h. 60. »̃• "TT. • \f- '1 -la. Parls-P.T.T. Informatlona, revue de p..

a a. à 9 h. 40. Parla-P.T.T. Infoç* mations, revue de presse (reunut.iu*»i. 10 h. Concert de musique variée, avec le concours de l'octuor Britannicus, ouverture (Scassola); Un sctr a Sorrente (Cannas-Auvray), violon solo: M. Magadur, professeur au Conservatoire; Mipnon, fantaisie (Thomas)- Les hérétiques, duo (Ch. Levadél; DélilahVoJte (Nichools); Phi-Phi, sélection, de Christiné Enchantement (Massenet) Trèa Jolie (Waldteufel).

11 h. Llmoges Mireille (Gounod): Ballet italien; Songe d'amour après le baL <Crlbulxai; La fauvette du Temple

(Messager); Esquisse (Messmer); La Jolie fille de Perth (Bizet).

12 h. 15. Montpellier. Concert par l'orchestre de la station Marche indienne (Sellenick); Cigale et Magali (Casadesus) Le roi d'Ys (Lalo); Danses hongroises (Gérald); Lohengrin (Wagner) Esclarmonde (Massenet); Amy Robsart, fantaisie (Lara); Naila (Giaubert) Loin d'eux (Desprez); Les barbares (Salnt-Saêns); lllys (Ganne). 13 h. Tour Eiffel Cours.

13 h. 10. Relais de Parls-P. T. T. Météo. Informations, bourse.

13 h. 30. Montpellier Suite du concert.

14 h. 20. Tour Eiffel: Cours, divers. 14 h. 30. Relais de Parls-P. T. T. Concert offert par l'Œuvre de la Radio aux Aveugles.

15 h. 45. Tour Eiffel: Cours, divers. 17 h. Tour Eiffel Cours.

18 h. 30. Radio-Journal.

19 h. 30. Disques, Informations communiqués, progremme des spectacles Paillasse, duo (Léonearallo) Le vaisseau fantôme, ballade: Parsifal, récit de Kundry (R. Wagner) Faust, Avant de quitter ces lieux (Gounod); Patrie (Paladllhe); La Toaca, Le ciel luisait d'étoiles (Pucclni); Les pécheurs de pertes (G. Bizet): a) De mon amie; b) Je crois entendre encore; Le barbier de Séville, Des rayons de l'aurore (Rosslnl). 20 h. Les actualités par les chansonniers de la Butte.

20 h. 30. Soirée variée, organisée par l'Association des Amis de RadioRennes, avec le concours de Mme E. Martin, Mme G. Chevalier, M. Guézennec, M. Bréhé et M. Martin. Orchestre, direction Maurice Henderlck.

Première partie. Concert Nabuchodonosor, ouverture (Verdi); a) Sérénade de l'amant jaloux (Grétry)- b) Stances (Flégier), M. Guézennec; Divertissement «ur des chansons russes IH. Rabaud). orchestre; a) Chère nuit (Alfred Bachelet); b) Je suis la reine de la nuit (A. Messager), Mme Martin; Chanson italienne, aubade (A. de Taye). Deuxième partie. Le testament de M. Crac, opéra bouffe en 1 acte, musique de Ch. Lecocq. Isolin de Castafiol M. Bréhé; Chlcorat, tabellion M. Martin; Isabelle, fille de Chicorat: Mme Martin; Thibaude, servante Mme Chevallier.

Troisième partie. Musique légère I Port-Saïd, scène orientale (José Armandola); a) L'Angélus du soir (G. Perducet) b) La coupe des plaisirs (A. Petit), Mme G. Chevallier; Lontanetta, pour quintette à cordes (G. Razlgade); a) La maison normande (Desportes); b) C'est le printemps (Franchlno), Mme G. Chevallier; My Uttle Girl (Uhry), orchestre.

ÉCOLE SUPERIEURE DES P. X. T. 431 m. 7. 80 kw.

6 h. 60. Météo. 7 h. et 8 h. Presse. + 8 h. 40. Chronique du minlatère de l'Air.. 9 h. Presse. 11 h. Limoges.. 12 h. Tourisme. 12 h. 15. Montpellier. + 12 h. 45. Présentation de vedettes, par René Gerly. 13 h. Tour Eiffel. « 13 h. 10. Météo. 13 h. 16. Informations. ♦ 13 h. 25. Bourse. « 13 h. 30. Montpellier. 4 14 h. Espéranto. ♦ 14 h. 20. Causerie médicale par le docteur Marceron. 4 14 h. 30. La Radio aux Aveugles Improvisation, par Jean Pergola Mélodies par Germaine Chevalet; Lecture de poèmes d'auteurs contemporains aveugles. Roland Charmy Berceuse (G. Fauré); Guitare (Moszkowski); Ronde des lutins (Bazzini); Le vrai procès de Jeanne d'Arc, par la Compagnie PitoeB. Simone Minet Le tombeau de Couperin (Ravel); Por la Carreta en auto (Turina); Lucien Dorvai Elles sont blondes (Gardoni); Conseils aux nouveaux-né3 (Jardin) La semaine des amours Adieu. adieu (R. Stolz). « 16 h. Disques. ♦ A 16 h. 30. Causerie d'hygiène. A 16 h. 45. Actualités scientifiques, par M. Ostoya. + 17 h. Concert symphonlque. ♦ 17 h. 30. Chronique maritime, par Dessoudelx. ♦ 17 h. 45. Causerie médicale. 18 h. Marche écossaise; Nuages (Debussy); Mélodies par René Talba Stornella Fore (Respighi); Deux chants corses (Tomasl); Guitare (d'Ollone); Extrême-Orient (de la Presle). ♦ 18 h. 30. Informations. ♦ 19 h. 30. Mérou/ (Rabaud); Isoline (Messager). + 20 h. Tourisme, par Georges Géville. 20 h. 15. Le fait du jour, par Croclkla. ♦ 20 h. 20. Mélodies. ♦ 20 h. 30. Variétés Sarabande et Tambourin (Leclair); La mouche (Lavagne) Pierre Bertia, de la 00médie-Française Les chansons de ta Renaissance; Mlle Lasklne, harpiste La source (Zabel): Danse espagnole, de Holy; Patrouille (Hasselmans); Dussane. sociétaire de la Comédie-Française Les repas; La montre (Sacha Guitry); Les prunes (Daudet); Le Barde Mllbéo A la pointe du Cap Breton (Constantin); Un soir de Noël (Rodor); Le chant du matelot (Pleven); Marcel Moyse Variations sur Le carnaval de Venise (Benedict); Mireille Berthon, de l'Opéra hème (Pucclni); Sextuor de clarinettes: Prélude, Gavotte et Gigue (Bach); Le voi du bourdon (Rlmsky-KorsakofT) Rouquetty, de l'Opéra Hérodiade (Mas- senet); Sapho (Massenet); Les cygnes (Busser); Orientale (Gaubert); Lorsque l'heure tiendra. Entendez-vous la mer qui chante; Pénduik; La mésange. La coccinelle (Hugo); Premiers pas; 'L'écui/ère (Frane-Nohaln) Chant slave, de Barat; Deuxième caprice (Mendelssohn) + 22 h. 30. Informations.

TOUR EIFTEL 206 m. 15 kw 20 h. 30. La double échelle, opéra comique en un acte d'Ambroise Thomas, avec Mlle Sonia Almy Gllly, Cathelat, Talba et Lovano. Orchestre direction Jean Clergue. ♦ 22 h. Fin. POSTE NATIONAL KADIO-PABIS 1.650 m. 75 tw.

6 h. 45. Culture physique. 4 7 h. Disques. 7 h. 15. Heure. Presse. ♦ 7 h. 45. Culture physique. + 8 h. Disques. ♦ 12 h. Causerie apicole, par M. Caillas: L'élevage artificiel des reines ». ♦ 12 h. 15. Concert, avec Fanny Lancret Marche française (E. Fllippucci); La Gitana (Buoalossl)- Sérénade discrète (A. Bosc); Mariskaczardas 4AIbi); Larghetto (Gounod); L'Auvergnate (Ganne); Marche des petits

soldats de plomb (Pierné); Tes ytux bleus comme les deux (Fétras); Fresh as a Daisy (Scholl); Nocturne (Chopln); Corrida real (Anduaga); Promenade matinale (Lacome); Moraima (Espinosa): Tarentelle (Jeanjean); Patrouille siamoise (LJncke); Les patineurs (Waldteufel) Flirtation (blxon); Sérénade des baisers (Micheli); Le monde attend que le soleil se lève (Seitz); Pour fêter l'amour- Séparation (P. Dangry-M. Gambler); Le logis du rêve; La rvae blonde. 12 h. 53. Informations. 14 h. Les plus belles pages de Stendhal. par M. Arbelet. 14 h. 30. Poste Colonial. ♦ 16 h. Musique de chambre, avec Mile Soyer.. 17 h. Causerie par Albert Ranc t Les hautes pressions 17 h. 15. Courrier des livrea, par Ballly. + 17 h. 30. Concert symphonique, avec M. Talba Le Messie fHœndel). ♦ 18 h. Demi-heure des Jeunes La dernière rose d'automne légende (d'Estrac). ♦ 18 h. 30. Concert symphonique. 19 h. 30 à 20 h.Causeries. ♦ 20 h. Chansons par Line Marlys Reprends-moi dans tes bras (Blxio); Un mot sur le sable (Chagrin); Vivre pour toi (Bixio); La nuit (Rodgers) Mélodies par Géo Fontex Chanson à l'inconnue (Boyer); C'est une lettre d'amour (Yerri); Eh bien c'est tout (Nicholls); Madame Poule (Ackermans). 20 h. 30. Presse. » 20 h. 45. Colombo, pièce en 4 actes et 5 tableaux, par MM. Michel Murray et Jean Sylvain, d'après la nouvelle de Mérimée. ♦ 22 h. 45. Heure. Musique de danse. BOKDLAUX-LAFAYfcTTE

?'la m. 6 25 kw

30 h. 20. Soirée de fantaisie. Léon Raiter avec Mad Rainvyl, Marcel's On a pas tous les jours vingt ans (Pothier); Chantons toujours (Koger); Comme une poupée; Jamais plus (Sylvain) Pour qui, pour quoi (Pothier); Mesdemoiselles (Charlys); Un amour comme te nôtre (Borel-Clerc); Viens (Ralter); Non, tu n'as pas compris (Koger); Petit clocher (Pothler); La valse à Antonin (Koger)- Si l'cantonnier bouchait les trous (Pothier); Dans la verdure; Les informations humoristiques; Les petits cadeaux; Les vaches du Tyrol Feu d'Espagne (Levai); Potpourri sur tes refrains français; Fantaisie sur la Cucaracha; Test beau vinçt ans (May); A l'ombre [Ralter); Potpourrt sur les valses fran;aises; La ménagère apprivoisée, comé1le en un acte de Pierre Veber. + A 12 h. 30. Paris-P.T.T.

RADIO-NOUMANDIE (Fecamp) 86» m. 5. 1 tw.

9 IL 15. Accordéon. ♦Un. Chansonnettes. « 12 h. 30. Heure des auditeurs.. 12 h. 45. Journal parlé. « 15 h. 30. Concert. « 17 h. 15. Disques. ♦ 17 h. 30. Orchestre. 18 h. 45: Chronique de Paul-Louis Hervler t Manies et croyances ». ♦ 19 h. Heure des auditeurs. 20 h. 30. Arsène Lupin banquier (Lattès); Mandrin (Saluc); Awr (Gabaroche); 6neore cinquante centimes (Christine). ♦ 21 h. Paris-Marche (Mezzacapo); Sur un marché persan (Ketelbey): Caardas (Ooldberg); Les cloches en lolie (de Buxeuil); IL pleut sur la route (Hlmmel); La berceuse de Jocelyn (Godard); Que ie suis content (Bousquet); L'as-tu dit ou l'as-tu pas dit (Bousquet) Quand on sera motorisés (Carolus) Rigoletto (Verdi); Songe d'amour après le bill (Ozibulka); Souvenir de Venise, Strauss (Mezzacapo)' Hymne d Jean Bart (Rieffenshal) ♦ 23 h. Mu.sique de danse. ♦ 24 h. Musique de danse.

POSTE PARISIEN iSUmo-SIl tw. 20 h. 15. Concert. + 20 h. 45. Causerie. + 21 h. 5. Feuilles d'automne, spectacle de suggestions radiophoniques, réalisé par Jean Laurent, avec André Laurent La voix humaine, de Jean Cocteau; Préludes et Nocturne, de Chopin; Poèmes de Musset, Baudelalre, Verlaine et Sully Prudnomme. ♦ 21 h. 45. Entr'acte. #22 h.- Depuis l'El Garron, ochestres de Raymond Gottlled. ♦ 22 h. 30. Musique légère. 23 h. Reportage par Georges Briquet des Six-Jours cyclistes de Paris. A 23 h. 20. Fin.

RADIO-TOULOUSE S18-60 60 kw. 20 h. Orchestre viennois Rêverie de fleurs (Translateur); Nouvelle sélection de valses (Anclifle); Trois heures du matin (Marchettl) Rlve sur l'océa'n (Gungl). ♦ 20 h. 15. Airs d'opérettes: La fille de Madame Ançot, Ah I c'est donc toi, Madame Barras (Lecocq); La fille du répiment, Pour me rapprocher de Marie (Donizetti); Surcoût, Mon navire si beau (Planquette); Rêve de valse Oui, c'est une valse de rêve (Strauss). ♦ 20 h. 30. Bach et Laveme. ♦ 21 h. Bucoliques, fantaisie radiophonique.. 21 h. 35. Orchestre musette Amoureusement (Gardoni); Depu is que la vous aime (Scotto); Mtnoute (Deprluce). ♦ 21 h. 45. La flûte enchantée, opéra de Mozart. 22 h. 20. Trompe de chasse. 22 h. 30. Informations. ♦ 22 h. 35. Orchestre de danse. 23 h. Obsession, tango; Je fat donné mon coeur (Lehar); Czaràas (Montl). + 23 heures 20. Orchestre de jazz.. A 23 h. 30. Mélodies.. 23 h. 45. Marcheg militaires. ♦ 24 h. Le caveau de minuit. «Oh. 15. Informations. ♦ 0 h. 20. Orchestre.

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Un nouveau grand hebdomadaire « CHOC »

Nous emprenona la prochain» parution d'un nouveau grand hebdomadaire parisien Choc (adresse 48, rue des Petits-Champs, Paris).

C'est le colonel Maurice Guillaume. administrateur de la Petite-Gironde, de Paris-Miài et de plusieurs Journauc de l'Afrique du Nord, qui en est à la fois le propriétaire et le directeur. Le colonel Guillaume est bien connu dans la région de l'Ouest, où Il compte des amitiés et des alliances de famille. Choc sera un Journal extrêmement vivant, d'une formule toute nouvelle. n paraîtra d'abord sur 8 pages grand format. Son prix modique de 0 fr. 60 le numéro et 16 francs l'abonnement constitue un véritable record.

n compte déjà les plus éminents collaborateurs dans tous les domaines. L'un de 6es attraits ne manquera pas d'être l'ardeur toujours courtoise de ses articles et de ses nombreux échos. qui s'attaqueront à toutes les branches de la vie matérielle et spirituelle. Les hommes de lettres les plus aimés du public ont assuré Choc de leur collaboration. dés le premier numéro paraltra un grand roman Inédit de Maurice Debroka et un document sensationnel, le carnet de route de Claude Parrdre, de l'AcadèmleFrançalse. Choc comportera étalement une rubrique régionale. Rennes et toute sa région y seront largement représentés. Il semble qu'un journal d'une formule auasi séduisante soit en droit de compter, comme l'espèrent ees promoteurs, eur un brillant succès.

OFFICIERS DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE

ET OFFICIERS D'ACADÉMIE Par arrdtés du Ministre de l'Education Nationale, pris l'occasion de diverses cérémonies présidées par un membre du Gouvernement pendant le mois d'octobre, ont été nommés Officiers de l'instruction publique MM. Bigot (Gaston-Eugène-François) à Caen (Calvados) Services rendus aux Œuvre* complémentaires de l'école. Gracin (Erneat), au Mans (Sarthe) Services rendus aux Œuvres postscolalres.

Iabat (René-Vlctor-Gaston-WlUlam) Douarnenez (Finistère) Services rendus l'enseignement.

ECOLE

NATIONALE DHORTICULTCRR Liste des candidats, classés par ordre de mérite admis L'École Nationale d'Horticulture de Versailles, à la suite du Concours d'admission de 1935 MM. Hamy, Pasquler, Le Graverend, Ctoubert, Trébuchet, Moncourtois, Dubois (André), Dubois (Raymond), Quennehen, Catala Goulln. Faivre KoempSen, Noir, Gavrel, Saumère, En'gel, Gondouin, Audoux. Jaoquy, Ravazé, Richard, Parlât, Vacher, Avril, Beau, Fhilïbert, Pérot. CastalnQ, Michel (GeorSes), Trou moud, Bonneau, Hamel. Pampilion, R.ostalng,

En outre, M. Miche! (Peter), de nationalité allemande, est admie au titre étranger.

LISTE D'ADMISSION A L'ECOLE NATIONALE

SUPERIEURE DES MINES

Ont été nommés élèves titulaires de première année à l'Ecole nationale supérieure des mines de Saint-Etienne MM. Chenot, Rivier, Bonnet, Cabane, Varin, Meslin, Courreaux, Joux, Vince,

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de fourrure ou 3.000 r en espèces GAGNANTES

de la DEUXIEME SEMAINE nous ayant autorisés

à publier leurs noms t

10", Mme Royer, 14, rue Prancols-Mlron, Parls, Il- M. R. Querel, La Civette, 7. rue de la Poste. Dinard. 12», Mme Pinhede. 12. rue Françols-Millet, Paris. 13", M E Kindlg. chez M. Wlntz n' 73. à Wolfisheim (B.-R.). 14', Mme O. Noël, Cœur Volant, Louveciennes (S.-et-O.). 15', M. Louis.Chanlon, 63, rue Edith-Cavell, Le Creusot. 16'. Mme J. Feaez, 68, rue Carnot, Lourches (Nord). 17» Mme Marlte Faivre, 50, rue de Lagny. Montreuil (Seine). 18", Mme Haedens, 84. Cours des Girondins, Libourne. 19' Mme Charrere. 86, rue de l'HOtel-de-Ville, Paris..

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PERSONNEL DES SERVICES

DE L'ADMINISTRATION

DES FINANCES

Le Journai Officiel du 3 novemtt»» publie un décret fixant les condition» de recrutement d'auxiliaires temporaires de l'administration centrale.

TARIF DES FRJAIS PHARMACEUTIQUES EN MATIERE D'AOCb DENTS DU TRAVAIL.

Le Journal Officiel du 1" novembre publie un arrêté fixant le tarif des frai» pharmaceutiques en matière d'accidenta du travall.

PERSONNEL

DES TRAVAUX PUBLICS

M. Lebourller, ingénieur ordinaire d 38 ciaeee des ponts et Chaussées à Bon», remis par le gouvernement général da l'Algérie à la disposition de l'admlnls» tration des Travaux publics, a été mis. sur sa demande. à la disposition du ministère de la Marine, à dater du 1« novembre 1935, pour être affecta à la résidence de Brest, au service des travaux maritimes.

Il sera considéré comme étant plaoé dans la situation de service détaché. M. Doyen, Ingénieur ordinaire d8 3* classe des Ponts et Chauasées, remis .par le ministère des Colonies à la dis.position de l'administration des Travaux publics, a été adjoint sur sa demande, dater du ler novembre 1935, la résidence du Mans, à l'ingénieur en Chef des Ponts et Chaussées chargé de la 10' circonscription de contrôle de transport et de distribution d'énergla électrique aux services publics.

Feuilleton de L'Ouest-Eclatr

du 6 novembre 1935 48

Le

mystère

de

St-Malo

Roman inédit

par John MASKE

(Tradnit de l'anglais

par Vincent MILNAC)

Avez-vous des nouvelles de la petite Américaine, Mme Hiram K. Jenkins, qui possédait ce damné collier ? demanda-t-il Jérémie.

Ma femme a reçu une lettre d'elle juste avant que nous quittions l'Angleterre. Elle est avec son mari à Chicago. Je crois qu'elle a rendu le collier à ses premiers propriétaires.

Vraiment Eh bien, ce fut une affaire extraordinaire, répondit le chef courtoisement, et en remplissant leurs verre3. Quant à moi. J'estime qu'il eût mieux valu le précipiter au fond de la mer, avec son histoire sinistre. Des joyaux de cette nature devraient être détruits. Le monde serait libéré de leur Inrti^ynn^ yw^ligTiA £( leur POftSeSSiOn

n'ajoute rien au bonheur de l'humanité. Il y a donc des hommes qui des- cendent dans les mines et y risquent leur vie. Il y a des hommes qui sont mis à mort par des assassins, parce que ceux-ci convoitent les dépouilles qu'ils ont arrachées à la terre; et les manifestations de la vanité se multiplient, laissant derrière elles un sillage de sang humain

Jérémie était tenté d'approuver; l'entrée de l'agent qui apportait le contenu du garde-manger sur un plateau mit fin à la conversation.

Tous se levèrent en même temps. Trois paires de mains se tendirent pour soulever l'immense gâteau. Mais Mr Kha devança les autres. Il le soupesa, en poussant un cri de surprise. Par la barbe du Prophète, il est lourd La femme qui l'a confectionné n'avait pas la main légère, ou bien. Vous permettez, Monsieur le Chef ? Avant que le chef pût répondre, Il avait passé un doigt à travers le gâteau, de bas en haut, tandis que sa face bronzée témoignait d'un intérêt croissant. Car ses doigts avaient trouvé quelque chose de dur.

Allah soit loué

Il éleva le gâteau en l'air, et considéra la brèche, qui avait un pouce de profondeur, I1 prit un couteau dans sa poche et découpa un carré de quatre pouces de surface.

Puis, tremblant comme la feuille du tremble, il posa le gâteau sur le bureau. Son visage était transfiguré, animé de l'ardeur du pèlerin qui arrive en vue de la Ville Sainte après de longues années de voyage. Sans prononcer un mot, il se mit à genoux, en se prosternant devant le gâteau.

Ils l'observaient en silence, en eaMyant de prendre part à sa joie pro-

fonde et extatique, et l'esprit tendu vers une pensée unique.

L'idole sacrée des Dilikis, le dieu Khe-he-tah, se trouvait ici, dans son enveloppe comestible. L'Aiguille ne tenait pas encore la proie convoitée à Lorsque AbduUah-Im-Kha se releva, il regarda d'un œil anxieux les trois spectateurs de cette petite scène orien-'tale. Il fit un geste de supplication. Je puis l'emporter, n'est-ce pas? Je puis l'emporter maintenant. Monsieur le Chef. Je donnerai aux œuvres charitables de Paris la somme que vous fixerez. Mais, je puis emporter le gâteau, n'est-ce pas ?

Jérémie fit remarquer, en a-parte, à Cainsforth, que toute cette affaire dépassait l'imagination, ou, comme disent les Anglais, c emportait le gâteau puis, il eut honte aussitôt de cet accès de légèreté et de ce jeu de mots. Mais, le chef fit un geste de protestation.

Pas encore, Mr Kha. Il y a d'abord certaines formalités à accomplir. Mais, plus tard, nous nous entendrons certainement, et je vous promets que le contenu du gâteau ne passera pas en d'autres mains que les vôtres, quand le moment sera venu. Mais, pas maintenant, Mr Kha.

Parce qu'il nous reste beaucoup à découvrir. La femme qui l'a confectionné, par exemple. Elle n'abandonnera pas aussi facilement la proie qui lui aura fait commettre un crime. C'est une fine mouche que cette Jeanne Montaigne. Et vous aussi, Mr Plack, vous êtes habile, pour avoir découvert ainsi cette cachette. Je vous tire un grand coup de chapeau, comme vous dites en Angleterre.

Jérémie rougit comme un écolier, en

s'entendant louer de la sorte par une personnalité aussi compétente: Je n'ai fait autre chose qu'additionner deux plus deux, et constater que le résultat est quatre, Monsieur le Chef. Mais j'ai songé à un petit plan qui s'il a votre agrément, ne peut manquer de faire tomber le poisson dans nos filets. Que Mr Kha emporte l'objet à son hôtel, et que le monde entier l'apprenne Faites insérer un exposé complet de l'affaire dans les journaux du matin. Le poisson, attiré par un pareil appât, ira se faire prendre avant que vous n'ayez le temps de compter jusqu'à trois

Le chef réfléchit

Ce serait risqué, dit-il enfin. Et, songez-vous à Mr Kha ? Sa vie ne vaudrait plus un centime dès que la nouvelle aurait transpiré. Il aurait une légion de bandits à sa porte dans les vingt-quatre heures.

Mais non si vous le faisiez garder, lui et son trésor, par une force armée. Même en ce cas, je ne serais sur de rien, sachant à qui nous avons affaire. Mais, c'est une idée, une idée très intéressante. Nous devrions pouvoir en tirer quelque chose. Qu'en pensez-vous, Mr Kha?

Moi ? Vous le demandez ? Abdullah-Im-Kha rejeta les épaules en arrière, comme un soldat à la parade. n sembla soudain, à ceux qui l'observaient, que sa personne solitaire était flanquée des cohortes de héros dont Il descendait. Debout dans cette petite pièce, d'où l'on apercevait la cité endormie et ses feux innombrables, Il apparaissait comme une statue de bronze, celle du Courage, éternel comme l'Himalaya lui-même, sans crainte comme un dieu. S'inclinant profondément, il ajouta

C'est assez pour moi d'avoir en ma possession limage Sacrée, fût-ce au prix de mon humble existence Je me remets entre vos mains, Messieurs. Voilà un homme Qu'en ditesvous, Monsieur le Chef ? Ça marchera, je vous assure que ça marchera. Mais, le chef ne se laissait pas convaincre si aisément. Il s'assit à son bureau, et se mit à réfléchir, tout en Jouant avec un coupe-papier. La chose valait qu'on y songeât. Il s'agissait de construire, pièce par pièce, un édifice parfait, dont Il serait l'architecte responsable.

Asseyez-vous, Messieurs. Discutons la chose à tête reposée. Et veuilles m'écouter.

L'horloge de Notre-Dame martela trois coups sonores avant que le petit comité ne se séparât, et que l'édifice ne fût achevé suivant les idées du chef. Il semblait qu'il n'y eût aucune fissure dans l'élaboration du plan. Il se montra un homme soucieux du détail; mais en même temps un homme d'un solide bon sens, qui pesait chaque chose avant de se prononcer.

Ils rédigèrent leur plan par écrit, y introduisant des modifications, des additions, des propositions, de façon à le rendre aussi parfait que possible. On désigna Cainsforth pour répandre la nouvelle. Il s'assit au bureau du chef, et appela au téléphone la rédaction du Journal de Paris. Us écoutèrent en silence, tandis qu'il dictait la nouvelle qui allait mettre, dans la matinée, tout Paris en rumeur.

Puis, Ils prirent leur chapeau, Se! rèrent la main du chef, et constatèrent que le c gâteau du destin J, comme Jérémie l'avait dénommé, avait été déposé dans le grand coffre-fort. Ils lortttent dans l'aube grise, ayant

conscience d'avoir fait du bon travail et d'avoir réussi à amorcer le piège. V

Le Journal de Parla s'étendit su l'affaire, l'annonça en gros caractères. Plus d'un lecteur laissa refroidir son café au lait matinal, absorbé qu'il était, lui et son auditoire, par le côté excitant de l'aventure.

Des porteurs de journaux criaient la nouvelle dans les rues de Paris. La vente du journal allait toujours croissant, et vers midi, la nouvelle, grâca aux dernières éditions, était connue de tous; elle avait progressé comme un incendie de prairies, portant partout la fiamme sur son passage.

Une petite vieille aux cheveux gris et au dos voûté acheta un numéro du Journal de Paris, tout en se rendant au marché, et dans le saisissement qui s'empara d'elle à cette lecture, en oublia tous ses achats.

La nouvelle se répandit rapidement dans les bas-fonds. Elle fut connue d'un individu à la taille élancée, portant la casquette à visière de l'apache. assis dans un sous-sol en train de siroter un café, tout en se caressant le menton rasé de frais. Il fit signe du doigt à trois autres, qui accoururent, et apprirent la nouvelle avec des expressions variées de satisfaction, qui se reflétaient sur leurs physionomie» sinistres.

Le « gâteau du destin 1 à Quatre tête» se penchèrent sur la feuille chiffonnée. Quatre cerveaux se mirent à élaborez des plans.

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I^ger retournement de tendance. Des las premiers cours, des achats assez Importante en rentes, pui devaient du reste se poursuivre durant toute ia séance, ont détermine des prises de bénéfices sur les valeurs qui avaient été le plus lavorkées aux dernières séances. Une nuance d'Irrégularité a donc prévalu. Notons cependant la résistance des achats de Londres sur certains titres du groupe Sud Africain

Aux rentes, le gagne une fraction Importante à 70.60, de même le 4 1/2 A à 84.60.

Banques, sons grands changements. Réaction des produits chimiques Rhône Poulenc. »65 ( 161 achats en Citroën a 79.50

Aux internationales, le Rio a ete plus hésitant à 1.368 (–17). ainsi que la Royal à 2 148. Bonne tenue de la Canadien à 153.

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Feuilleton de L'Ouest- Eclata

du 6 novembre 1935 41

Quand

'l'amour

vous tient. ROMAN

par Georges LE FAURE -Sur ces paroles, Lucette s'éloigna, tMublee, réconfortée aussi.

In y avait si longtemps que n'avaient retenti à ses oreilles des paroles compatissantes, si longtemps que sa main avait frissonné au contact d'un autre main cordiale et amie, qu'il lui semblait sentir ses épaules en partie déebargées du poids qui les accablait. Les mauvais papillons noirs qui l>*aaillajent depuis plusieurs heures •étaient envolés l'espoir, le divin espoir, avait glissé un rayon lumineux dans son cerveau embrumé de trisUn autre qu'elle-même croyait à l'inr^fwt de papa Astier. Cet autre lui mmtt trnihatte de rcus«ir.

CHAPITRE IV

PIERRE DONNE DE SES NOUVELLES « P.-S. J'ai oublié de vous parler, ma bien chère Marcelle, d'une rencontre assez singulière que je fis à Paris, la veille même de mon départ pour Bordeaux.

e J'étais assis à la terrasse d'un café, en compagnie de lord Stockton et d'un de ses amis. lorsqu'une jeune fille se mit à chanter avec un art tel et une voix si chaude, si prenante, que, tous les trois ainsi d'ailleurs que tous les consommateurs sommes demeurés sous le charme.

e Quand elle eût fini, elle fit une quête dont elle remit le montant à un petit garçon qui s'en fut en la bénissant comme elle passait à proximité de notre table, l'ami de Stockton, un impresario, l'arrêta au passage et. après lui avoir posé quelques questions, lui proposa un engagement qu'à notre grande surprise elle refusa.

e Il semblait cependant que cette offre tombait comme l'on dit à pic, car elle était plus que simplement vêtue et son pauvre visage portait l'empreinte de la détresse morale la plus profonde.

c Or il se trouvait qu'elle me connaissait de vue. et ce fut à moi qu'elle expliqua les motifs de son refus, après s'être nommée.

c C'est Mlle Astier, la fille du malheureux voisin de votre père, que le tribunal a condamné au bagne. Elle croit à l'innocence de son père, s'est mise en tête de la prouver et c'est là la raison qui lui a fait décliner les offres si tentantes de M. Dussolier bien qu'elle parut être dana une situation phte ane er1ttque.

c En être réduite à descendre dans la rue pour provoquer, par ses chants, la charité des passants Pauvre petite Elle aussi, comme nous, elle est victime de la fatalité-, et, par surcroit, elle est seule

Mais elle est pleine de courage et je souhaite qu'elle réussisse.

c Encore une fois, tous mes souvenirs attristés.

c Je vous écrirai dès mon arrivée à Marrakech, d'où je partirai pour gagner les mines, où je dois prendre mes quartiers pour plusieurs mois. c Et bon courage. »

Les lignes qui précèdent formaient le post-criptum d'une longue lettre que M. de Pont-Maugis à son débarqué du bateau qui l'amenait de France écrivait à la terrasse de l'hôtel Moderne.à Casablanca.

D'ailleurs, en quittant lord Stockton et ses deux compagnons, la jeune fille s'était sentie l'âme toute ragaillardie par les réconfortantes paroles qui lui avaient été prodiguées.

Evidemment, ce n'était pas tout ce que lui avait dit Christian de Pont- Maugis qui lui permettait de faire face à l'inextricable situation dans laquelle elle se trouvait.

Ayant refusé de saisir la planche de salut qui lui était offerte, elle allait se trouver le lendemain dans une situation toute semb:able à celle dans la- quelle elle se trouvait présentement. c'est-à-dire sans argent et sans moyen d'en gagner.

Mais elle marchait allègrement. ayant hâte maintenant d'avoir rejoint son humble logis où peut-être Marianne comprendrait-elle tout ce qu'elle avait à lui raconter.

Qu'on y songe 1. La fille du condam- ne entendant dire, par l'unc des vio- <

times du crime qu'elle ne croyait pas à la culpabilité du criminel.

Son âme débordait de joie; elle eût voulu pouvoir arrêter les passants et leur crier

H est innocent vous entendez. mon père est innocent 1.

Quand elle rentra, elle trouva Mme Astier profondément endormie, et, ellemême, elle était tellement fatiguée des deux longues courses faites à pied qu'à peine au lit elle succomba au sommeil. Quand elle s'éveilla, le soleil brillait dans la petite chambre et Lucette se sentit l'âme baignée de joie: mon Dieu ces beaux rayons seraient-ils par hasard les messagers d'un peu de bonheur

Levée. elle vit Mme Astier, qui. assise sur son lit, la regardait d'un air peureux de grosses larmes lui silonnaient le visage.

Qu'as-tu, maman ? s'exclama la jeune fllle, en courant à elle et lui entourant le cou de son bras, qu'as-tu ? Pourquoi ces pleurs ?

Les sanglots éclatèrent et Marianne masqua son visage contre t'épaule de la jeune fille.

Tu souffres ? interrogea celle-ci. en passant. dans un geste maternel, ses mains sur les cheveux gris de la pauvre femme.

J'ai du chagrin, confessa celle-ci d'une voix dans laquelle il y avait comme de la honte

.et pourquoi, du chagrin ? Une visible hésitation immobilisa durant un moment les lèvres de Mme "lier qui finit par répondre, mais a roix si basse, que ce fut à peine si Lu:ette l'entendit

J'ai mal agi. j'ai volé

Une exclamation jaillit de la bouche to lit Jtnne Alto.

Volé. toi comment cela 7_. et qui as-tu volé ?.

Toi bégaya la pauvre femme que des sanglots secouaient.

Moi tu dis que tu m'aa volée I. Oui. dans la valise- les cent francs.

Lucette comprit et apitoyée par le, remords affreux qui déchirait le cœur de la triste victime, répondit tout de suite, sans hésiter.

Les cent francs de la valise mais ils étaient à toi autant qu'à moi. Ils étaient à nous. Ils étaient là pour qu'on s'en serve. Si tu les as pris. tu as bien fait. c'est que tu en avais besoin, n'est-ce pas ?

Oh oui, affirma-t-elle, en bais- sant la tête. bien besoin.

Lucette déclara, sur le ton le plus naturel du monde Alors, c'est parfait et je ne comprends pas l'état dans lequel tu te mets pour une chose aussi banale. Marianne attachait sur elle des regards trempés de larmes et dans lesquels luisait une incertitude

Alors, demânda-t-elle. bien vrai. tu ne m'en veux pas ?

Pas le moins du monde, je t'assure.

Marianne hésita encore et demanda Mais. pour les dépenses, comment vas-tu faire ? Tu n'a plus d'argent. et j'al tout pris tout pris. Ah je suis une misérable. une misérable De nouveau, elle éclata en sanglots. Mère maman supplia Lucette.

Et elle s'efforçait de la consoler par des mots tendres, comme on fait pour les petits enfants.

Tout bas, ainsi qu'une fillette qui confesse sa faute, Mme Astier murmurait ̃m tnWpn «*• b»? ««nslota

Demain.. comment vas-tu faire Vu J'ai pris tout ce que tu avais 1 Ob t malheureuse que je suis

Mais non. ne te désole pas, m1 maman chérie; nous ne sommes p« aussi pauvres que tu crois.

Tout à coup. l'idée lui était revenu du chèque que, d'autorité, lord Stockton avait glissé dans son réticule; et, bien qu'elle eût l'intention formelle de la lui retourner par l'intermédiaire de IL Dussolier, à voir cette pauvre femme désemparée, elle venait de penser tout à coup que cette générosité providentielle pouvait sauver la situation.

Elle allait donc mettre Marianne as courant de ce qui lui était advenu la veille, lorsque, toute pantelante de sanglots, mais les prunelles rayotv nantes d'une flamme qui lui montait du cœur, la pauvre femme confessa .Il m'a écrit une lettre si tendra* me plaignant de tout ce que je souflr. dans des termes qui prouvent combien quoique éloigné de moi il oampatit à mon sort, désolé de ne pouvoir rien pour me consoler_

Elle ajouta, d'une voix exaltée

Je l'ai retrouvé, dans cette lettra, tel qu'il était lorsque, tout petit, 11 grimpait sur mes genoux pour m. mieux câliner.

Elle cacha son visage dans ses main* murmurant, son cœur crevant d'amour maternel

Pierre Mon Pierrot 1–

Lucette la considérait avec un grand apitoiement non qu'elle crût, au fond d'elle-même, à la sincérité des manifestations filiales du jeune homme la scène du bois de Cise, demeurée ancré» dans sa mémoire, lui avait révélé la véritable nature de celui qu'elle avait aimé, depuis sa plus tendre enfance, A r*»*l <t*im fr*r*. M «trttirpt.


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Réadjudication des lots non adjugés le 3 décembre 1935, à 14 heures. Les pièces nécessaires pour les candidats nouveaux devront être fournies au plus tard le 26 novembre (réunion de la commission d'admission, s'il y a lieu. le 29 novembre).

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MARY. Comment, vous, ma chère Liliane, après 10 ans d'absence LILIANE. Que je suis heureuse, en effet, de vous retrouver dans votre home si charmant et si acc ieillant Et puis, je revois tous vos chers souvenirs, et même ce couvre-parqute qui n'a point changé et qui pare votre intérieur d'une si chauje intimité.

MARY. Sans doute. mais quelle facilité d'entretien aussi Un coup de chiffon journellement et tous les mois un peu de cire, voilà tout le prix du CONFORT et de l'HYGIÈNE. Mais à ce propos, je me rappelle encore toute la peine que j'ai eue d'obtenir autrefois ce couvreparquet qui fait votre admiration. Un revendeur croyant profiter de mon incompétence et de ma crédulité, chercha à me faire acheter un article beaucoup plus cher.

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