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Titre : L'Ouest-Éclair : journal quotidien d'informations, politique, littéraire, commercial

Éditeur : [s.n.] (Rennes)

Date d'édition : 1932-09-28

Contributeur : Desgrées du Lou, Emmanuel (1867-1933). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 135307

Description : 28 septembre 1932

Description : 1932/09/28 (Numéro 13110).

Description : Collection numérique : BIPFPIG14

Description : Collection numérique : BIPFPIG29

Description : Collection numérique : BIPFPIG35

Description : Collection numérique : Fonds régional : Bretagne

Description : Collection numérique : Yroise, bibliothèque numérique de Brest

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k659050m

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 18/01/2011

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MALAISES P*R1S, 27 septembre. La situation extérieure est généralement considérée comme étant, économiquement, en voie d'amélioration; mais politiquement, elle se complique, et les hommes d'Etat assemblés à Genève, le président Politis en tête, ne cachent point leur inquiétude. En effet, tandis que les informateurs commerciaux signalent les progrès de l'esprit de coopération et des ententes industrielles internationales; tandis qu'ils se félicitent d'un léger accroissement du trafic ferroviaire, des prix des matières premières, des ventes des produits manufacturés et de la construction dans certains pays, nous voyons chanceler le gouvernement britannique d'union nationale, nous voyons le cabinet dictatorial Papen-Schleicher payer d'audace et l'Italie fasciste poursuivre sa tactique de provocation. On dirait, par ailleurs, que d'accord avec l'U.R.S.S., trois ou quatre grands peuples y compris le Japon, s'entendent pour donner l'assaut à la Société des Nations, tandis que d'anciens ci neutres hésitants et craintifs, osent à peine la défendre.

A la vérité, c'est autour de la question des armements que se soulèvent les angoisses. Tout le monde a peur de la guerre, et, dans les divers pays d'Europe, si l'opinion publique sentait que les travaux de la conférence vont se dérouler dans une atmosphère de loyauté, si l'on voyait clairement que les dirigeants veulent la paix, cette peur se dissiperait, la confiance renaîtrait, et avec elle un vaste courant d'affaires. Pouvons-nous espérer que d'ici quelques jours, cette loyauté nécessaire, cette indispensable bonne volonté régneront vraiment à Genève ? Après de multiples concessions dans tous les domaines, la France se dispose à donner une nouvelle preuve de son sincère et profond désir de pacification. D'ici au 10 octobre, elle va étudier un projet d'organisation parallèle de la sécurité et du désarmement, rendant possible une reconnaissance du principe de l'égalité et donnant, sur le plan juridique, satisfaction à l'Allemagne et à l'Italie. Si l'accord doctrinal se fait, la Commission générale du désarmement se réunira dans la première quinzaine de novembre, et les perpectives seront favorables; si l'on échoue au départ, la situation sera des plu? guyes, psychologiquement et matériellement.

A l'intérieur, en France, un malaise subsiste. Le succès des conversions n'équilibre ni le budget général (déficit 8 milliards au moins), ni les budgets latéraux dont parlait hier au Mans, M. Caillaux (déficit 5 milliards). Les marchés sont tous au ralenti. La balance commerciale sera dans quelques jours déficitaire de 3 milliards. Le système libéral deproduction. d'échangea et de consommation ne parait point se reconstituer. Il nous reste tout de même une chance de redressement et c'est le Parlement qui seul, peut la faire jouer. La responsabilité de nos députés et de nos sénateurs est immense à l'heure où nous sommes. M. Lamoureux, rapporteur général du budget, le déclarait solennellement à Montluçon à l'heure même où M. Caillaux expliquait au Mans l'ampleur du déficit, pour réussir il faut constituer une majorité de concentration et d'umon, a l'exclusion des socialistes. L'heure est venue de rompre avec le collectivisme sous toutes ses formes. Repousser toute suggestion et tout suffrage socialiste, c'est la condition péremptoire du salut.

U-A. PAGES.

iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimuiiiiiii LA MODE D'AUTOMNE

manteau sombre.

UN HYDRAVION POSTAL

LANCÉ CONTRE UNE JETÉE Deux morts, quatre blessés

Rome. li septembre Un nydravion postal parti de Venise pour fneste surpris par t orage. a été oblice d'amenr au large de Grado Lance contre la jetée du port de Cirado. l'appureu s est retourne Un passager de nationalise autrichienne M Fredent Reibmajei. et un mécanicien. M Les pi'oiei- le raclujtelegiapnisu- .-i un autre passager ont été bleisw

à L'OSSUAIRE DE CHAMPAGNE l^ft

La plaque commémorative du président Doumer et de ses quatre fils.

SOURIRES

WIVWWV

Chicago a son concours de bavards, ni plus ni moins béte que nos championnat' de danse. Parler continuellement durant cinq jours et demie on accorde aux concurrents un petit repos par 24 heures, parler de n'importe quoi pourvu que la langue fonctionne (pluie, beau temps, polifique, littérature, sports, produits pharmaceutiques. etc.), parler pour ne rien dire en émettant des sons, faire du bruit, quoi le/ est le règlement de cette compétition qui fient du charivari, de la réunion publique et de l'engueulade à cent sous les soixante minutes. Que deviendra le gagnant de ce concours ? demande un de nos confrères.

Il est naturel que cette question soit posée, tous les matches sensafionnels devant faciliter au vainqueur l'entrée d'une carrière. Les concours de beauté assurent le recrutement des studios où l'on toume les concours du Conservatoire ouvrent les portes des théâtres. A mon humble avis, le premier bavard de Chicago n'aura que l'embarras du choix il sera, selon sa volonté, roi des camelots, charlatan ou parlementaire.

Parlementaire ? N'oublions pas, en effet, qu'en Amériqae les campagnes électorales exigent plus d'aptitudes physiques que de qualités intellectuelles. Les orateun, s'exerçant sur la grande échelle, font soixante réunions par jour, pérorant chaque fois devant des auditoires finmense3. Le tribun américain est une caisse sonore, un mécanisme verbal dont le moteur n'a pas de ratés, un haut-parleur monté sur jambes, aux cordes vocales inusables, au larynx en fer forgé. C'est inovï ce qu'on réclame d'un candidat député aux Etats-Unis. Nous sommes sidérés lorsque nous lisons les comptes rendus de leurs élections titanesques et orchestrées. Le concours de bavards de Chicago a donc son utilité. Il met en valeur les organes exceptionnels, les perroquets résistants, entraînés, intarissables. Ce concours sélectionne les ténors aoant le lever du rideau.

Heureux paya que le Nouveau Monde 1 Une ville entière se donne la peine de découvrir le prince du bagout, lequel ne se doute pas encore qu'il a une fortune dans le gosier 1 Le Petit Grégoire Voir en « Dernière Heure »

A LA SOCIÉTÉ DES NATIONS

PAUVRES PETITS 1

Sur de la paille pourrie, à côté d'un père ivrogne, gisaient sept enfants Un des malheureux meurt à l'hôpital

Lille, 27 septembre. Un habitant de Valenciennes, M. Pierrard, se presentait hier à la caserne de la gendarmerie de Denain et déclarait avoir aperçu vers 18 h. 30, alors qu'il se trouvait A Haulchin, un enfant Age de six ans, complètement nu et cou- vert de brûlures. « Le pauvre petit, dit-il, semblait souffrir atrocement. Il était accompagné d'un de ses frères à peine plus 0.gé que lui. Il me raconta que son frère avait mis le feu à ses vêtements en jouant avec des allumettes et qu'il s'appelait Lemoine ».

Voici ce qu'ont appris et ce que virent les gendarmes, qui se rendirent aussitôt sur les lieux

Le nommé Lemmoine. 52 ans, vit dans les ruines d'une briqueterie abandonnée, route de Denain, avec ses sept enfants, dont l'aine a 13 ans. Le plus jeune a 18 mois. Toute la nichée a été abandonnée par la mère, la femme Lucie Bodequin, qui un soir a suivi un Algérien

Dans l'abri ouvert à tous les vents adopté par Lemoine, ivrogne invétéré, les pauvres gosses étaient couchés les uns sur les autres, sur de la paille pourrie et de vieux chiffons sales. Au milieu d'eux, l'enfant nu criait. Sa chair se détachait en lambeaux de sa poitrine, de son dos, de son ventre. L'ivrogne, ivre-mort, ronflait. Les gendarmes ne purent le réveiller. Ils prévinrent le maire d'Haulchin, qui fit aussitôt transporter le petit martyre à l'hôpital de Valenciennes. où, quelques heures après son admission, il mourait dans d'atroces souffrances. Le père indigne a été arrêté.

A-T-ON DÉCOUVERT

vu mmuv mArnum CONTRE LE CANCER ?

WrxsBADnr, 27 septembre. Le physicien Brasch a exposé au congrès des médecins allemands, à Wiesbaden, qu'il est parvenu à dissocier des atomes du plomb alors que jusqu'à présent cet élément avait par sa lourdeur résisté à toutes les tentatives de ce genre. M. Brasch a réussi en outre il produire artificiellement des rayons radioactifs plus intenses que les radiations naturelles et que les rayons X. Cette dernière découverte serait de nature à offrir de nouvelles perspectives en médecine et en biologie, notamment en ce qui concerne le traitement du cancer et la destruction de certaines cultures de bactéries.

MORT D'UNE DESCENDANTE DE NAPOLÉON

Roue. On apprend la mort, à Fane de la comtesse Forqunata Bracci, la dernière petite-nièce de Napoléon.

LE TREMBLEMENT DE TERRE DANS LES BALKANS ON COMPTE DE NOMBREUX MORTS

Le tremblement de terre des Bal- f kans que nous avons annoneé hier q dans ta plupart de nos éditions a eu de tragiques conséquences d'après tes nouveaux renseignements qui nous le sont parvenus et que nous publions i ci-dessous s SALOItIQUE, 27 septembre. De vio- I j, lentes secousses sismiques. qui ont dure t t i 10 secondes. ont jeté la panique parmi la population, qui s'est enfuie des mai- a sons et des salles de réunion. a A 23 heures, une deuxième secousse s'est produite et une troisième à 3 heu- res du matin.

Les secousses ont été ressenties dans 1 toute la Macédoine et la Thrace i, Pptcentre semble être la Chalcidique. Selon les nouvelles officielles, toutes les maisons des villages de Yefso. Neorodos. Stratoniki. Staghira. Neo- hori se sont effondrées. Les premiers télégrammes annoncent 120 morts et plusieurs centaines de blessés

Saiomque. 27 septembre. Des nouvenes sont parvenues a Saiontque con- firmant la gravité du séisme de la Chalcidique. Des victimes surprises en pieui sommeil uiseni écrasées sous les déuombref dea maisons qui se sont écroulées Des secousses slsmisques légeres ont encore été ressenties la dernière a eu lieu a 13 heures.

M Gonatas. gouverneur de la Ma- cédoine est parti a bord du torpillem t Pergamos » se rencant sur les lieux du sinistre pour diriger les secours Athèkes 27 septembre Les nouveaux renseignements parvenus de Chalcidique donnent des détails sur 1m

ûsqu'à minuit. Une quinzaine de vilages situés sur la côte orientale de la ;halcidique sont presque complètenent détruits; les habitants ont été urpris pendant leur sommeil, ce qui xplique le nombre élevé des victimes: 3 population de toute la région sinisrée est dans l'épouvante

Les derniers renseignements evaluent .pproximativement le nombre des vicimes à 150 tués et 250 blessés; il y mrait 3.000 maisons écroulées.

t, Phou- '.en Geer ) LE CHALUTIER « SIMON -D L'HAMEL « QUI SE PORTA AU SECOUES DU SOUS-MAHIN

L'EXPLOSION A BORD DU « PERSÉE »

Il y a trois morts et sur les trente blessés trois sont encore dans un état très grave Dés prodiges de sang-froid et de dévouement UNE ENQUETE EST OUVERTE POUR RECHERCHER

LES CAUSES DU TRAC!QUE ACCIDENT

LE PEMtE DANS L'ARSENAL APRÈS L'ACCIDENT

(De notre reaactton cneroourgeotse). CHERBOURG, 27 septembre. Du nouvel et terrible accident qui vient d'endeuiller la Marine et la France et qui survient si peu de temps après l'épouvantable catastrophe du Prométhée sur un sous-marin du même type, nous avons pu donner hier dans nos éditions successives les principaux létails. Nous allons y revenir aujourd'hui, surtout pour les lecteurs de nos premières éditions qui n'ont pas pu connaître en particulier la liste des victimes, communiquée seulement après minuit par la Préfecture Maritime de Cherbourg.

Le sous-marin Persée, construit par les Chantiers Navals de Blainville, à Caen, et arrivé à Cherbourg le 27 décembre 1931, pour y procéder à ses essais de recette et à son armement, avait à son bord au moment où l'accident se produisit 77 hommes, se décomposant comme suit officiers et hommes d'équipages du « Persée », 48 hommes personnel des Chantiers Navals de Caen. 18 personnel des Etablissements de La Chaliassière, 5. Lorsque ie sous-marin rentra au port, on comptait 32 blessés mais, en réalité, un bon nombre n'étaient fort heureusement que des blessés atteints de brûlures relativement légères, qui purent rentrer à leur domicile après avoir été pansés à l'Hôpital Maritime

L'accident

Plus les heures passent, plus il est possible d'obtenir des renseignements 1 précis sur l'accident. Le sous-marin, on le sait, procédait à des essais de moteur Diesel. Il naviguait en surface, tous panneaux fermés. Aux environs de 15 h. 15, l'ordre fut donné de pro-

ceaer aux essais a toute puissance, ue maximum venait d'être noté quand une formidable détonation retentit en même temps que 'des flammes parcouraient le navire dans toute sa longueur et qu'une fumée étouffante envahissait tous les compartiments. Le

domicilie il oaeii eu icaiuaub soirement à Cherbourg, rue Asselin. et qui fut tué sur le coup 2» M. Raymond Thomelin, ouvrier des Chai-tiers Navals, domicilié à Caen, 8, rue du Vaugueux. et résidant à Cherbourg. rue Grande-Vallée 3° M. Henri Car-

iPhoLo Bazire.) LE VICE-AMIRAL LE D'O E'T UN GROUPE D'OFFICIERS SUR LE SOUS-MARIN

lieutenant de vaisseau Bertrand commandant le Persée qui était sur la passerelle prit immédiatement les dispositions de sécurité extérieure, vérifia la fermeture des panneaux des prises d'air, des prises d'aspiration, puis ceci étant tait, descendit par le panneau du kiosque qui fut aussitôt refermé, pour prendre le commandement de la manœuvre. Jusqu'alors les premières mesures avaient été prises par le lieutenant en second Lherminier et par l'ingénieur mécanicien Baugard qui l'un et l'autre, malgré leurs blessures restèrent à leur poste.

Un ouvrier nous a dit L'ingénieur Baugard, ayant les mains brûlées était dans l'impossibilité de s'en servir et par conséquent ne pouvait descendre seul dans la chambre des machines pour se livrer à des vérifications Il m'a demandé de l'accompagner et nous sommes allés ainsi dans la chambre emplie de fumée où gisait l'ingénieur Lecok tué sur le coup et plusieurs blessés ».

Trois morts

Hier, au début de l'après-midi, on comptait trois morts, savou 1° M George Lecok, ingénieur des Chantiers Navals, marie, père d'un enfant,

reau, ouvner des Chantiers Navale célibataire, domicilié a Caen et résidant à Cherbourg. 24. rue du Basin. L'état des blessés

Dans la nuit de lundi à mardi, la Préfecture Maritime de Cherbourg avait communiqué la liste suivante qui donnait les premiers renseignements sur l'état des victimes qui sont l'objet d'un pronostic réserve MM. Hermite, des Chantiers Navals Français Bolinard, ouvriers des Constructions Navals Delberghe. matelot du sous-mann Persee

Sont en surveillance à l'Hôpital Maritime le lieutenant de vaisseau L'Herminier, l'ingénieur mécanicien Bougard. le maître mécanicien Merour, le second maître électricien Ker- jean; les quartiers-maitres mécanicien» Bastard et Palllancier, le matelot mécanicien Nolin. du sous-mann Périme: l'agent technique Ollivier, des Conv tractions Navales MM. Evard. ingénieur Le Faitey. Bernard, Carbone!. Douze. Bancet Preynat, Bouitler, Au- lagne, Corolleur, Berthelémy. Levasloc. ouvriers des Chantiers Françats et Etablissements de La Chaliassière.

Ont rejoint leur domicile aprèe cm* sèment MM. l'Ingénieur du GÉMB


Maxime Ijmga. Jes ouvriers 4as Constructions Navales Pregent, Lucas, BefuveUle, l'ouvrier des Chantiers Navals Français Tesson

Disons des maintenant que dans l'ensemble fétat de ces blessés seyi- blait hier matin plutôt rassurant.. Certes, avec les brûlures et les fractures, il convient de se montrer ré- serve, comme le font toujours les honorables médecins de l'Hôpital Marittaie. mais ceux-ci se .montraient plutôt optimistes. Passent les heures qui viennent nous prouver qu'ils n'eurent pas tArt-

Une enquête officielle est ouverte Dès lundi soir, le vice-amiral Le D'O. préfet maritime, a nommé la Commission réglementaire qu'il a chargée, sous la présidence du commandant Le Moaligou, de procéder à l'enquête officielle sur les causes de l'accident. Cette Commission s'est mise à la besogne hier matin et elle a continué son travail sans désemparer pendant toute la journee. Elle a d'abord entendu le lieutenant de vaisseau Bertrand. commandant du Parade, et de nombreux témoins. puis elle a procédé, A l'intérieur du sou." marin, à toutes sortes de constatations. Le vice-amiral Le D'O s'est rendu luimême, dans la matinée d'hier, à la station des sous-marins où il a été reçu par le commandant et les officiers de flottilles. Le préfet maritime a visité le Persée et a constaté que les dégâts intérieurs causés par l'explosion, mis a part, le navire. en temps que navire, n'avait pas souffert.

Le vice-amiral Le D'O a tenu à ce que ses premières visites fussent pour les victimes de l'accident. De bonne heure, il s'est rendu a l'hôpital maritime où il est allé d'abord s'incliner devant les trois morts et exprimer aux représentants des familles présents, en particulier à Mme Leroux. les sympathies personnelles du Ministre de la Marine et les condoléances de la Marine tout entière.

L'amiral n'a pas manqué de féliciter et de remercier le corps des médecins de la marine et les infirmiers qui. dans la potree et la nuit de lundi, se multiplièrent autour des blessés et réussirent, dans le minimum de temps, à prodiguer leurs soins dévoués et compatissant* à tous ceux qui en avaient beL'état-major du « Persée »

Le Persée a pour oommandant le lieutenant de vaisseau Daniel Bertrand. marte, père de plusieurs jeunes enfants, âgé de 32 ans, et qui, comme nous le disions hier, est assurément un des officiers sous-mariniers de la flotte française les plus justement cotés. AdmisBible à l'Ecole de guerre, où Il doit entrer dans un proche avenir, le lieutenant de vaisseau Bertrand s'est mon- tré, lundi après-midi, un véritable chef dont la belle conduite a été unanimement appréciée.

Des témoins nous ont pa/lé de lui avec un réel enthousiasme, quand ils nous ont raconté comment le oom»inondant du Parade descendit bravement dans les compartiments des machines, après avoir assuré la sécurité extérieure de son bâtiment, et comment il veilla, avec un dévouement sans borne, à ce que des soins empressés fussent donnés à tous les malheu- reux blessés qui l'entouraient. Il n'est que juste de dire que le commandant du Persée avait un étatmajor digne de lui Son second. le lieutenant de vaisseau L'Herminier, âgé de 30 ans, qui fut sérieusement brûlé et est en traitement à l'hôpital maritime, eut, de l'avis de tous, une attitude héroïque. Malgré ses brûlures, il se précipita dans les compartiments dangereux et veilla, lui aussi, avec l'enseigne de vaisseau Blanchard, tant à la sécurité intérieure du navire qu'a j l'évacuation des blessés.

Quant à lingénieur-mécanicien Bou- gard, on le vit se multiplier dans le compartiment des Diesel pour se ren- dre compte de ce qui se pcssalt et ne penser à ses propres brûlures, pour- tant profondes et douloureuses. que quand tout danger eut disparu.

Il serait injuste de ne mentionner que les officiers de l'état-major du navire car, sur les 77 hommes qui se trouvaient sur le Persée, il n'en est pas un qui n'ait fait tout son devoir et plus nue son devoir.

Un ordre du jour rendra certainement un hommage mérité à tous les gradés, ingenieurs, manns et ouvriers qui avaient pris place sur le Persée. Cet ordre du Jour ne manquera pas de dire que. malgré la gravite dts circonstances, il n'y eut bord aucune panique, que chacun resta dans la mesure du possible à son poste et qu'en la circonstance les civils se montrèrent à la hauteur des militatres.

il y aura pourtant lieu. paraît-il, d'accorder une mention spéciale à un homme comme M Claude Preynat, chef monteur des établissements de la Chaliasstcre qui. aussitôt apres l'ex- plosion. et bien que grièvement blessé lui-même, eut assez de présence d'es- prit pour s'élancer vers les moteurs Diesel et les arrêter

La présence d'esprit d'un jeune aviateur

Bref il y aurait encore beaucoup d'autres actions fort louables à citer en exemple. L'autorité supérieure voudira se charger de ce soin. Mais nous nous en voudrions de ne pas accorder une petite place, dans l'espèce de pal- marès que nous sommes en train de dresser, l'enseigne de vaisseau aviateur de réserve Bonnet qui se trouva sur les lieux de l'accident sept minutes après son envol, sur les ordres du vice-amiral préfet maritime, et qui réussit, après s'être rendu compte de ce qui se passait sur le Persée, à attirer l'attention du patron du cha'utier 8im>»-Dvluim<U, de Fécamp, et à lui

laite -MaqMNtdre qu'il devait en h%fte se porter au secours du sous-marin' «n avaries.

d'v <*Éb«er

C'est Assurément grâce mi jeune «viateur que le patron et l'équipage du' ee dirigèrent le gîtes rapide- ment possible vers le Persé; .et purent le prendre ep remorque, ttpres une manpeuvre pleine d'adresse et qui fait, nous a-t-on assuré, le .plus grand hop-.os» au ittJxep.

Ce «ni mt otrtmtn, «'«et la rupture brutale d'une premiere amarre, un QJUn put rsiier uromptjement le *ou6-«M.ria «t i* chalutier et que celui-ci faisait SI route vers Cherbourg, remorquant le Persée, lorsquj survinrent les remorqueurs Nessus et Roule, les sous-marine Surcoût e; Diane, le Chasseur !6, qui avaient été invités ¡,. .«e porter « l'ajd* du Ptriée, Certes, de tels faits sont communs dans la marine et nul de «eux qui les accomptiasent ne songent à en tirer ysuité, mois ce n'est pu une raison pour que la presse ne les fasse pas connaître, en soulignant fe mérite de ceux qui les accomplissent. Le communiqué «ffiâel

du ministère de la Marine

Le ministre de la Vartne communique la note suivante

Le sous-marin Persée, bfctiment de 1.370 tonnes, construit par les chantiers navals français, procédait, daus l'après-midi du 26 septembre, au large de Cherbourg, a des essais en surface. Pour une cause encore indéterminée. le earter de l'un des moteurs Diesel fit explosion.

Sans mettre le bâtiment en danger. cet accident causa plusieurs victimes. M. Leeock, ingénieur des chantiers navals français, fut tué sur le coup cinq hommes blessés grièvement, parmi lesquels MM. Thomelin et Carreau, des chantiers privés, décédèrent. dans la nuit.

Vingt-deux blessés moins graves, cumprenant deux ofllctera, un Ingénieur de l'industrie et des ouvriers ou marins dont nous donnons la liste par ailleurs.

L'explosion fut suivie d'un léger commencement d'incendie, rapidement maîtrisé par le personnel du bord qui fit preuve en cette circonstance difficile du calme le plus complet. Une section d'hydravions envoyée survoler le Persée, sitôt l'alerte donnée, amérit près de lui, entra en communication avec le commandant et alerta un chalutier qui se trouvait dans le voisinage. Le Persée fut Immédiatement secouru par la sousmarins Diane. Méduse et Surcouf, qui évoluaient dans les parages, et les blessés purent racavoir aussitôt les premiers soins.

Le remorqueur Roule fut envoyé par la direction du port pour l'assister et lui porter des secours médicaux suP' plémentaires.

A 19 h. 30, le Persée rentrait au port remorqué par le chalutier. Les blessés graveg furent transportés d'urgence i l'h6pital; les autres purent s'y rendre .par >uw propres moyens.

Une enquête a été ouverte aussitôt pour rechercher la caue de cet accident. Mais dès maintenant, il est certain que le personnel tout entier occupe aux essais militaires et civils à fait preuve du plus grand courage et du calme le plus complet et a procédé sans la moindre défaillaace aux manœuvres de première urgence. i Ce que dit le lieutenant de vaisseaa Bertrand

Tout naturellement, nous sommes allé rendre visite au lieutenant de vaisseau Bertrand, commandant du Persée, dans le nouveau domicile, rue Jeanne-d'Arc. qu'il habite avec sa jeune et belle famille. Comme nous lui rapportions une partie des appréciations flatteuses que nous avions recueilliez sur son compte, le lieutenant de vaisseau Bertrand nous a arrêté d'un geste

i Non, non, Il ne faut pas t'occuper [de moi. a-t-11 dit; j'ai juste fait ce que Je devais, et n'importe quel cama- rade en eut fait tout autant à ma place dans des circonstances aussi tragiques.

« Quoi qu'il en soit, je déplore de tout mon cœur les morts trop nombreuses causées par l'accident d'hier après-midi et les horribles blessures dont souffrent tant de braves gens, qui' je viens de voir pour la seconde fois à l'hôpital maritime. J'ai eu la grande satisfaction d'apprendre de la bouche des médecins et de constater p ir moi-même que la plupart des blesses sont dans un état plus satisfaisant qu on eût ose l'espérer beaucoup d'entre eux ont très bien supporté le coup dur qu'ils ont subi peu à peu ils se I remontent, et Il y a lieu d'être dan" I 1'ensemble phitôt optimiste.

Mon camarade et second L'NLRm in ter. l'ingénieur mécanicien Bougard sont beaucoup mieux.

« J'en dirai autant des autres oiesses bien sûr. il y en a de grièvement atteints, mais on a des raisons d'espérer.

« Dans le malheur qui nous a frappe. j'al eu la principale satisfaction que puisse souhaiter un officier de martne atteint par une catastrophe quelconque, celle de ramener le bàtiment confié à mon commandement et d'avoir pu limiter les dégâts et les avaries. « Ce que Je vous demanderai de dire surtout, c'est que la navigation sousmarine n'est nullement atteinte par l'affaire de lundi après-midi. L'accident n'est pas du tout un accident de sous-marin c'est purement et simplement un accident da matériel qui aurait pu se produire n'importe où en usine, au bac d'essai, etc.

a La coïncidence a fait que l'explosion se soit prodmte sur le Persée, mais elle se serait aussi bien produite ailleurs. e Ce qui maaitsa, au contrai** oaro- i bien m» souoinacins comme le f«r«4t

(Photo Van Gmv.1

«VEQmrAOB DO CHALUTIER « SIMON-DUHAMEL »

sont solides et doués de sérieuses qua- lités nautiques, c'est qu'à part les lnstallatlons intérieures, soufflets volatilise» par la déflagration, le navire luimême est resté indemne et flotte comme si de rien était.

f f ne remaaque qui l'impose, c'est que le Persée ne naviguait pas lundi dans des bondttions normales, en raison de la période d'essais. Son équipage était surchargé par la présence des représentants des Chantiers .navals et autres établissement* qui. -en temps ordinaire, n'auraient pas été à bord.

« Il n'est donc pas surprenant que cet équipage dooblé ait comporté un nombre de blessés plus considérable qu'il n'eut été en temps ordinaire. c Mon équipage seul n'a eu du reste que 8 blessés, et cela montre que le danger de navigation sous-marine ne saurait être exagéré.

« Enfin, Je vous serais obligé de dire combien J'ai apprécié la belle con.duite des TÇ hommes qui se trouvaient avec mot -Sur le Persée je le répète. n n'y a eu aucune-panique et chacun a fait tout son devoir. »

Le* teams en chalutier

« Simm-Duhamel Il »

Nous avons déjà readu hommage au dévouement du capitaine et de l'équipage du chalutier Duhamel Il. qui appartient 1 le Société des Pêcheries de Pécamp, et que nous eûmes l'occaston de voir hier midi sur rade de Cherbourg. Le Simon-Duhamel Il a pour chef k capitaine Richard et pour patron de pêche M. Lemaftre, qui l'un et l'autre ont dignement servi la France pendant la guerre l'un était en effet embarqué sur le SaintAntoinerde-Paaoue et y mérita la croix de guerre l'autre assura la sécurité des eonvoîs du côté de Bizerte avec les patrouilleurs. L'équipage du SimonDvftanel ne comporte en ce moment que 11 hommes le navire, en effet, avec cet équipage réduit, se rendait de Fécamp à Bordeaux, pour y porter les 550 firmes de morue qu'il a rapportées de sa pêche au Groenland. Le capitaine Richard et M: Lemaltre ont bien vouht nous raconter quel fut lenr rfclt dan» le tragique aprèsmidi de iandi.

Le récit da capitaine Richard c Nous alriona, nous ont-Us dit, de Fécamp à Bordeaux et passions devant ie sémaphore de Jardeheu, lorsque nous aperçûmes un sous-marin qui était survolé par plusieurs hydravions. Notre première pensée fut que ce navire devait être un sous-maria porte-avions lorsque nous vlmes arriver vers nous un hydravion qui tourna autour de noue chalutier et dont le pilote nous faisait des gestes que nous ne comprimes pas tout d'abord. A un moment donné, nous aperçûmes le pilote, qui n'était autre que renseigne de vaisseau de reserve Bonnet. monté sur son fuselage, et qui, avec une témérité et une bravoure qu'il faut saluer, nous faisait de grands gestes pour nous engager à nous diriger vers le sous-marin. Nous décidâmes de lui donner satisfaction. pensant bien que loute ivtte numtque devait avoir des raisons graves Au bout de 10 irr-niiu-s nous, «rriv&ni«e pres du Pcrtee Tous

les hommes de l'équipage avaient mis leur ceinture de sauvetage et nous aperçûmes sur le pont les blessés qui venaient d'être sortis de la chambre des moteurs. Nous nous efforçâmes d'accoster, pensant- tout d'abord que peut-être le sous-marin faisait eau et se trouvait en danger de couler. Finalement, nous comprimes qu'il s'agissait seulement de le prendre en remorque. Un premier câble qui nous fut passé par l'équipage du Persée se rompit alors nous lui envoyâmes nous-mêmes 200 des 500 mètres qui composent notre câble d'acier. L'opération fut assez difficile, mais elle fut hautement facilitée par le lieutenant de vaisseau L'Herminier. le second du Persée, que nous apercevions sur le pont, la figure et les mains toutes brûlées, et qui, avec une bravoure et un sang-froid admirables tint à mailler lui-même notre câble sur la patolre du sous-marin. La remorque ainsi établie, nous nous dirigeâmes doucement vera Cherbourg. Nous avions déjà fait une route asaea appréciable, lorsque nous dûmes arrêter sur l'Invitation du commandant du sous-marin Surcoût, qui venait d'arriver, et qui tenait avec raison à faire passer d'urgence le médecin de son navire sur le Persée pour donner les premiers soins aux blessés.

« Entre temps, nous fûmes rejoints par les remorqueurs de l'arsenal et par le chasseur, sur lequel on embarqua les blessés et qui tirent route aussitôt vers Cherbourg. Nous reprîmes notre route, encadrés par les remorqueurs et par les sous-marins, et nous animes par arriver sans encombre sur la rade de Cherbourg. >

Nous n'avons pas ménagé nos compliments au capitaine Richard et à M..Lemaitre qui, soit .dit an pV"w^t. est accompagné bord par sa femme. Mais ces deux vieux loups de met, pas plus du reste que les hommes de leur équipage, n'ont semblé porter la moindre attention à tous nos compliments, et le capitaine Richard nous a simplement répondu; comme le lieutenant de vaisseau Bertrand nous l'avait fait quelques Instants plus tôt t N'importe quel marin en aurait fait autant.

LES CAUSES

DE L'ACCIDENT

La Commission d'enquête, présidée par le commandant Le Moaligou, dira dans son rapport quelles furent les causes exactes et officielles de l'accident. Très certainement, la commission estimera que cet accident ne fut dû. comme nous l'avons dit dès le premier mement, qu'à une explosion du carter des Diesel. Là-dessus tout le monde est d'accord et c'est, en partis cuHer Caris de tous les représentante des Chantiers navals de Caen et des établissements ChaKassière que nous avons rencontrés.

Résumons leurs déclarations pour ne pas alourdir trop considérablement ce compte rendu.

Le Persée, partit en mer lundi matin vers 8 heures. Il s'était rendu dans le secteur qui lui était attribué pour y poursuivre ses opérations. n s'agissait notamment, après montage ut re-

¡Photo Bsïire.i

TX VICE-AMIRAL LE D'O. PHE FVT MARITIME, S'ENTRSTÎENT. PRfcS DU « PEBStE AVEC D ZTS OrFTCIERS DE LA FlOTniXE< Le clatwiinn effleter à droite Nt le i>*w*«w>nt de vals^ea* Brtrand,

montage des appareils, d'effectuer un essai en surface destiné à éprouver le bon fonctionnement des moteurs a ̃mita puissance.

Jasqu'à la heures tout alla bien. La vitesse avait été augmentée progresatveownt et on allait atteindre une vingtaine de nœuds lorsqu'une détonation se Lt entendre. Une grande flRTT" illumina tout l'intérieur du navire. Hommes et choses furent comme soufflés et projetés violemment dans toutes les directions, puis une épaisse fumée se répandit dans tout la navire, plongé subitement dans l'obscurité. C'est seulement quand on • pu rétablir r électricité qu'on se rendit compte de ce qui venait de se pas| ser et comme bous l'avons déjà dit, on Se porta au secours des blessés !Ion sans avoir bouché toutes les ouvertu- pour parer à tous risques d'incendie. Il est parfaitement exact que l'explosion du carter est due à la 'chaleur excessive quil a supportée, mais aussi que c'est la première fois qu'un pareil accident se produit. Il faut exclure toute idée

de sabotage

Au cours de leurs longs récits, nos interlocuteurs ont fait à leur tour les plus vifs éloges de tous ceux qui se! trouvaient sur le Persée, notamment due l'état^major et du chef monteur Peyrenat, dont nous avons parlé par ailleurs. n est à peine besoin de dire «ju*à aucun moment Il ne fut fait la moindre allusion à des bruits consécutifs de sabotage comme Il en a couru, parait-il. dans certains milieux parisiens.

N'oublions pas de noter en passant que. le premier moment de stupeur passé, on n'éprouva à bord aucune inquiétude au sujet de la solidité du navire et de sa flottabilité. Le bruit d'une chute d'eau fit penser à quelque avarie possible de la coque, mais on se rendit vite compte que ce bruit provenait de l'eau qui s'échappait d'un tuyau rompu des moteurs Diesel et qu'en somme, de ce côté, il n'y avait rien à craindre.

Ce qu'on dit au ministère

Au sujet de l'accident, le commandant Fénard, chef du cabinet militaire du ministre de la Marine de guerre, a bien voulu nous déclarer

« Le public- dites-vous, s'étonne de la répétition d'accidents dans une même série de 5 sous-marins.

D'abord le Protée.. là, tout ce qu'on a pu dire à son sujet est pure légende pas le moindre accident jamais néant.

« Le Promdthe 1 L'accident a été dO très vraisemblablement, presque certainement, à une fausse manœuvre; donc rien absolument rien d'analogue avec ce qui s'est produit sur le Persée. € Quant au Persée, pour une cause encore indéterminée le carter de l'un des moteurs Diesel fit explosion là encore il y avait à bord un personnel civil parfaitement spécialisé là encore il s'agissait d'essais. Donc. depuis la guerre, malgré les quelque vingtcinq sous-marins mis en service deux accidents et tous les deux au cours des essais.

Comment l'accident du Persée at-il donc pu se produire ? Peut-on le savoir déjà ? Peut-être une des garnitures pas assez étanche a-Ueile laissé passer une partie des gaz dans le carter où elle s'est mélangée à l'huileLe carter du Persée a éclaté tout comme certains moteurs même électriques éclatent. tout comme certaines chaudières exnlosent, tout comme certains ponts s'effondrent et cela malgré l'ensemble de orécautions orises.

c Le bâtiment a-t-il été en danger ? Aucunement vous savez d'autre part que les essais auxouels se livrait alors ce bâtiment de 1 37G tonnes' étalent des esssis en surface r.

L'émotion à Cherbourg

Nous avons dit déjà combien l'émotion ut vive lundi soir à Cherbourg. Un nouvel accident survenant si rapidement après la catastrophe du Pro.wiéthée. la présence aueai sur le sousmartn d'un nombreux personnel civil, ne pouvait qu'affecter profondément la population locale.

Les meilleures nouvelles des blesses dont un seul sérieux. M. Boiinard. appartient à la population cherbour- 1 geoise sont venues rasséréner un peu les esprits

Les petites colonies de Caen et de Saint-Etienne, composées des personnels, des Chantiers navals et de la Chaliassière. ont été par contre très affectées par facoldent qui a fait dans leurs rangs son plus grand nombre de victimes.

Les Caennais déplorent les trois morts de M. l'Ingénieur Lecok et des ouvriers Thomelin et Carreau, qui jouissaient tous de la parfaite estime de leurs subordonnés ou camarades. Il n'est personne en particulier qui ne fasse le plus vif éloge du lieutenant Lecok, ancien second-maitre de la Marine, qui occupait une place de choix aux Chantiers Navals et auquel souriait te plus bel avenir.

Les autres blesses de Caen n'avaient à Cherbourg que des domiciles provi- soires

Ainsi quil convient de le faire re eiarquer, ce sont tes Etahlissements ChaSassière qui étaient charges de la fourniture des Diesel et ce sont tes délègues de ces établissements qui se trouvaient te plus près du carter qm mt explosion Or chose tout a fait curieuse ce personnel n'a que -elativement peu souffert. al 's oue le personnel dee Chantiers navals, qui se trouvait, en raison de ses occupations. dans des compartiments voisins. a eu un nombre très conrid^rable de blés- Ce fait s'explique par la force de !a déflagration oui a souffle les compartiment* voisins et a produit n nombre consklrraiilF de fractures. Deux iw> reteepé

Le vrinsrd dont i? s'pgl? c'est, au due de set camarades de Caen. M.

Joseph Plugnon, du personnel de» chantiers navals. M Plugnon n'a pu été blessé sur le Percée, bien qnil se trouvât près de collègues gravement |atteints. Or, il se trouvait également il y a quelques années à côté te >M- tenant de vaisseau Carriou. Jonque I celui-ci eut la tête emportée dans on accident qui se produisit ï> Ca«o à bord du GUukos. E. COMPCUL. j

Les essai* déjà effectnés Il Paris. 27 septembre. Le aoos-ma- rin Persée est muni de deux moteurs a combustion interne. Ces moteur» avaient déjà subi les essais suivants en usine 6 heures à puissance maximum: à bord. 3 heures a puissance maximum. Au cours de ces essais le fonctionnement avait été très satisfaisant.

Le 16 xptembre, !e Persée procédât» aux derniers essais avant recette. il avait déjà effectué 3 heures à puissance moyenne. C'est au moment où allaft entreprendre une marche à puissance maximum que l'accident s'est produit. Les familles des victimes seront secourues

PARIS, 27 septembre. M. Leygue». aussitôt l'accident du Persée, connu a donné des ordres pour oue tout ce qui pourrait soulager la situation des vie- times et de leurs familles lui soit si- gnalé d'urgence.

M. Leygues a envoyé le télégramme suivant au vice-amiral commandant en chef, préfet maritime de Cherbourg: « Veuillez exrrimer auz victimes de l'accident du Persée ma douloureuse sympathte. Je souhaite de tout coeur aux blessés une prompte et complète, guérison et leur envoie l'assurance de ma profonde sollicitude.

c G. Leyguo.

Une déclaration de M. Daniéloa 1 Paris, 27 septembre. M Daniëtou. président de la Commission de la Marine, s'est rendu ce matin au Ministère de la Marine, où il s'est entretenu aveo M. Georges Leygues de l'accident survenu au sous-marin Persée.

Interrogé à ce sujet. M. Daniélou a fait les déclarations suivantes « L'explosion qui s'est produite sot le Persée ne peut, à mon avis, êtr» imputable qu'à un défaut de construction. D'après les renseignements que j'ai pu obtenir jusqu'ici, des essais analogues à ceux auxquels on procédait a la vitesse maximum avaient déjà été faits à l'usine et à bord sans le moindre incident. Si un défaut existait dans une des pièces du carter, il est possible, d'ailleurs, qu'il n'ait pas produit immédiatement l'accident, mais ce défaut dans la fabrication aurait pu et aurait dit être repère avant l'embarquement des Diesel Je ne doute pas que l'enquète reconnaitra la pièce qui fut en défaut et qui provoqua l'explosion.

Jusqu'à plus ample information, il ne faut voir dans cette explosion qu'un accident de machine, comme il peut s'en produire partout, mais rien qui mette en cause la stabilité et la sécurité du navire lui-même. Il

TEMPÊTE TROPICALE SUR LES ILES VIERGE New-York, 27 septembre. Une tempête tropicale qui s'est abattue sur les îles Viergges (Antilles) a, selon toute apparence, atteint Porto-Rico. car les communications avec cette ile ont été interrompues aujourd'hui.

On annonce en dernière heure que les communications ont été rétablies avec San-Juan (Porto-Rico).

Le cyclone qui a passe sur lile aurait atteint hier soir une vitesse de 160 kilomètres à l'heure.

On n'a pas d'autres détails

Sax JtTAB (Porto Rico), 27 septembre. Le bilan des victimes de l'ouragaa qui s'est abattu sur Porto Rico se monte à 30 tués et plusieurs centaines de blessés. En outre, des milliers de personnes se trouvent maintenant sans abri

PIOTE COMMERCIALE Pourquoi le Rhum Saint-James est-il le seul qui ne subisse pas lei fluctuations du marché des rhums ? Parce qu'il n'est pas un rhum de commerce, parce qu'il n'est pas solidaire des mercuriales des rhums Coloniaux, dont il se différencie essentiellement par son origine, sa fabrication spéciale et son haut prix de revient.

Provenant de terroirs illustres. issu d'une longue et patiente élaboration qui assure sa perfection, le Rhum St-James a été de tout temps considère comme un type de rhum hors classe, unique en son genre, dans la production rhummlère de nos colonies. J. H. MYSTÈRE ÉCLAIRCI

LA FIN LAMENTABLE DE L'OFFICIER TURC Lyok. 27 septembre. Le passage à Lyon de l'ancien officier de la ma. rine turque Hikmet Pacha, disparu depuis le moins de mai. vient d'être retrouve par le commissaire d'Oullins. M Verdeaux. oui A reconnu son signalement.

L'officier. se trouvant le 25 mai dernier en gare d'Oullins. voulait tout prix voyager et ne possédait que cinq sous en poche

Quelques iours après, le 9 tuin. des passant découvrirent le même personnrgr. oom otèt pment nu. qui se cachait derrière un arbre.

M Verdoatix le nt interner à l'asile çle non. où il mourut nuelques tours après.

EN QUELQUES LIGNES Paris. Le X' congrès annuel ds la Confédération Internationale des Travailleurs Intellectuels a tenu sa pr«mtfre féance a in heures. Vfiaa> titut international de coopération •• tellectuella.


L'EXPLOSION DU "PERSÉE" L'état des blessés

CHERBOURG, 27 septembre (de notre rédaction). Dans la soirée, l'état de tous les blessés, à l'exception d'un seul qui continue à donner de vives Inquiétudes, s'était notablement amélioré. Certains qui paraissaient d'abord gravement atteints, vont beaucoup mieux. La rapidité des secours

On n'a pas manqué de remarquer la rapidité et la précision des secours qui ont été envoyés par la Marine des le premier appel lancé par le Persee. C'est qu'en realité, la catastrophe du Prométhée a servi de leçon et le viceamiral Le D'O, préfet maritime, a pris un certain nombre de mesures destinées à éviter à l'avenir qu'un sousmarin puisse couler sans qu'on sache exactement où il se trouve. Désormais, chaque sous-marin en essais s'est vu attribuer un secteur dans lequel il doit évoluer, sous la surveillance des guetteurs des sémaphores, prêts a donner l'alarme à la moindre alerte. D'autre part, l'arsenal et la base aéronautique sont toujours prêts à envoyer sur les lieux tout le matériel nécessaire. Tout s'est passé rapidement lundi et on ne saurait trop insister sur ce fait que moins de sept minutes après l'alerte, les hydravions survolaient le Persee, renseignant les autorités sur ce qui se passait et pouvaient rendre en même temps les services que l'on connaît.

L'armateur du Simon-Duhamel M. Duhamel, de Pécamp, l'un des armateurs du chalutier qui porta secours au Persée est venu à la Préfecture Maritime et a rendu visite a l'amiral Le D'O. Celui-ci n'a pas manqué de remercier l'armateur du précieux concours que son navire a apporté à la marine et l'a prié de transmettre ses remerciements et ses félicitations à l'équipage.

Ingénieurs en mission

Hier soir sont arrivés à Cherbourg, venant du Ministère de la Marine, l'ingénieur-mécanicien général Jauch et l'ingénieur-mecanicien en chef Robillard, chargés de représenter le ministre près des victimes et d'enquêter en même temps sur les causes de l'accident du Persée.

Y eut-il deux explosions ?

D'après les déclarations faites par certains témoins de l'accident, il y aurait eu deux explosions successives et très rapprochées, l'une dans le carter des Diesel et l'autre qui produisit la forte déflagration cause des plus fortes blessures, dans le compartiment des Diésels.

Les premiers résnltats

de l'enquête

CHERBOURG, 27 septembre. L'enquête menée par la Commission présidée par le commandant Le Moaligou, à bord du sous-marin Persée, a établi que l'accident avait comporté deux chocs violents suivis de l'éclatement du carter du moteur Diesel; puis, par suite de la déflagration dans le compartiment des moteurs, les hommes ont été projetés contre les cloisons par la violence de l'air et ont été blessés d'autant plus grièvement que le compartiment était exigu. C'est pour cela que quatre membres de l'équipage ont été atteints de fractures du crâne, dont trois mortelles, et que d'autres marins ont été gravement brûlés.

LE PRÉSIDENT

DU SÉNAT CUBAIN

ASSASSINÉ

LA Havane, 27 septembre. Le docteur Velasquez Bello, président du Sénat Cubain, a été blessé mortellement par un inconnu au moment où il sortait de sa résidence située à proximité d'un club de la Havane. Transporté aussitôt à l'hôdital militaire, le docteur Velasquez Bello y a succombé peu après.

M. Bello était chef du parti national libéral qui avec le concours des partis conservateur et populaire avait formé le gouvernement de coalition que le général Machado présidait depuis 1924.

On signale que quatre autres assassinats d'hommes politiques ont suivi celui du docteur Vasquez Bello.

ON RENTRE

Les vacances sont finies et la nuit qui tombe plus vite fait songer à la saison d'hiver. Au premier rang des objets nécessaires à la maison se place le 19acon d'Alcool de Menthe de Rlcqlès. Produit hygiénique complet, le Ricqlès est économique.

L'ouragan de Porto-Rico 200 morts

Sak-Juah (Porto-Rico), 27 septembre. Le Gouverneur de Porto-Rico estime que le bilan des victimes de l'ouragan est de 200 tués et au moins de 1.000 blessés.

A Saint-Domingue

Saikt-Domihgue, 27 septembre. Un ouragan souffle violemment à San Pédro de Macoris. Il approche de la capitale où les autorités prennent toutes les précautions nécessaires pour éviter le renouvellement de la eatastrovhc de 1930. au cours de laquelle 2.500 personnes furent tuées et 10.000 blessées.

APRÈS OTTAWA

EVITERA-T-ON

EN ANGLETERRE UNE CRISE

MINISTERIELLE ? Une démission est probable, celle de lord Snowden

Londres, 27 septembre. DowningStreet a été ce matin le théâtre de discussion, entre les ministres, sur le problème libéral.

Les ministres conservateurs, comme d'ailleurs M. Mac Donald lui même. font tous leurs efforts d'abord pour empêcher la crise ministérielle, ensuite, cette crise ayant toutes les chances de se déclancher, pour en limiter les effets.

1 -s libéraux samuélistes exercent certainement une pression considérable sur leurs collègues simonistes pour les convaincre de quitter le caainet. Jusqu'ici, il apparait que cette pression n'a pas éte très efficace, et le groupe Simon semble résister à toutes les attaques. La détermination prise par les samuélistes serait utilisée par eux pour amener les simonistes a revenir a une ligne de politique gent!rale plus conforme à la doctrine libérale, tant au point de vue extérieur qu'intérieur.

La démission de Lord Snowden est très probable, celle de Lord Sankey l'est moins. Une autre démission en perspective est celle de Lord Lothian, libéral, samuéliste et sous-secrétaire d'Etat pour l'Inde, dont la compétence en matière indienne est particulièrement précieuse dans les circonstances actuelles.

Les pourparlers qui ont eu lieu ce matin à Downing-Street ont eu pour objet de faire le point avant 1 réunion de demain.

Si l'on en croit le correspondant parlementaire de la Press Association, les ministres samuélistes feraient au cours de cette réunion une prétendue tentative de conciliation et proposeraient au premier ministre de retarder jusqu'à la conférence économique mondiale, l'application des accords d'Ottawa.

M. Thomas, interrogé sur la nature et le résultat des pourparlers s'est refusé à donner des précisions mais a simplement dit qu'il fallait s'attendre demain à de grandes choses. Les charges de budget de l'Education Nationale Un discours de M. de Monsie Carors, 27 septembre. A l'occasion de l'ouverture de la session du Conseil général du Lot dont Il est président, M. de Monzie, ministre de l'Education nationale, a prononcé un discours dans lequel, après avoir dressé la balance des effectifs scolaires 3 millions 387.130 en 1928, 4.096.392 en 1931 et plus de 4.100.000 prévus pour 1932. il a ajouté

c Le chiffre atteint par les dépenses de personnel dans l'enseignement soit 2 milliards 32 millions semble en regard des circonstances un chiffre prohibitif; c'est dans ces conditions que le gouvernement a estimé devoir supprimer un certain nombre de postes pour créer le même nombre de postes dans les provinces ou des agglomérations insuffisamment desservies. a Le ministère Herriot a promis la gratuité intégrale des études secondaires: il n'admettrait pas, personne n'admettrait que cette gratuité coïncidât avec une notable réduction des bourses d'entretien sans lesquelles la gratuité serait quasiment vaine. « Or, par le fait même de cette gratuité, il y a de plus en plus de candidats aux bourses des enseignements primaire, secondaire et technique 26.600 en 1930, 58.856 en 1932. Les examens n'ayant pas été modifiés pour 14.886 candidats reçus en 1930, il y en eut 36.749 en 1932. J'ai reçu 42.000 lettres de recommandation: aucune réponse n'a été faite à ces 42.000 lettres jusqu'au jour où l'examen des dossiers et des titres a permis d'envisager les bénéficiaires du classement Sur 36.749 enfants reçus à l'examen. 16.179 seulement ont obtenu des bourses, soit 36 du nombre des candidats reçus pour le primaire. 67. pour le secondaire. 75 pour le technique. » M** CREPIN BAPTISE

L'ESCADRILLE DES BENJAMINS ORLY, 27 septembre. Mgr Crépin, coadjutellr de l'archevêque de Paris, est venu cet après-midi à l'aérodrome d'Orly pour baptiser les trois avions de l'escadrille des Benjamins, portant les noms de Ville-de- Paris, Ville-deCabourp et Vtlle-de-Divea.

Une voiture 6 cv. moderne doit avoir 6 cylindres

LES DÉSESPÉRÉS

Un jeune homme se suicide sur la tombe de sa mère

Rouer, 27 septembre. A PontAuthou, le jeune Norbert Quesnay. âgé de 24 ans, s'est suicidé au cimetière, près de la tombe de sa mère, en se tirant une balle de revolver à la temne. Il est mort ce matin à l'hôpital dé Pont-Audemer.

LE

LE CHANCELIER VON PAPEN REPOND AU DISCOURS DE GRAMAT L'égalité des droits que réclame l'Allemagne n'implique pas son réarmement prétend le premier ministre du Reich qui ose reprocher à la France de n'avoir pas désarmé

Berlin, 27 septembre. Le chancelier von Papen a accordé au rédacteur en chef de l'Agence Wolf une interwiew dans laquelle il a répondu au discours prononcé dimanche à Gramat par M. Herriot, à la question « Voyez vous dans le discours prononcé dimanche par le Président du Conseil Français une perspective de discussion pour le désarmement », le chancelier a répondu

« Je suis malheureusement obligé de vous répondre par la négative. Je n'y vois qu'un acte rendant plus difficile toute espèce d'entente et une confirmation de l'exposé purement négatif de la note française du 11 septembre. Cela n'a rien d'étonnant car .lorsque M. Herriot qui à Genève, pendant l'interruption des travaux de la Conférence s'était déclaré prêt à des négociations diplomatiques rendit public notre premier pas dans ce sens et avant même de nous répondre, saisit un grand nombre d'autres Etats de la question Allemande sans même nous demander notre consentement, ainsi que l'aurait voulu la loyauté ou tout au moins la courtoisie, déjà alors, il était clair que la France ne souhaitait pas une entente.

L'égalité de droit

c A cela viennent s'ajouter une série de manifestations françaises, dont le discours de Gramat est provisoirement la dernière, qui s'efforcent de bouleverser les données du problème et d'ajourner les débats. C'est pourquoi je précise Il ne s'agit pas de réarmement allemand, mais du traitement de celle-ci sur un pied d'égalité.

La Conférence du Désarmement a été convoquée et ouverte sans que des restrictions soient faites à l'égard de la position d'égalité de l'Allemagne. L'Allemagne a été admise il y a six ans à la S.D.N. sans que des réserves fussent faites sur le traitement d'égalité et même à Versailles où les vainqueurs n'ont pas craint d'imposer à l'Allemagne les conditions les plus inouïes, personne n'a osé demander sa disqualification perpétuelle dans le domaine militaire.

« L'issue de la discussion qui a lieu actuellement a été ajournée. Ce n'est pas nous qui avons choisi le moment de la discussion de cette question. Bien plus, la Conférence a pris contre notre volonté des décisions contraires à l'égalité de droits pour l'Allemagne. « La question qui s'est posée et à la- quelle pas plus que la note anglaise, la note française n'a répondu, est la suivante Quelle portée les décisions de la Conférence du Désarmement ontelles pour l'Allemagne ? Nous demandons que la convention du désarmement que le monde a déjà dû attendre depuis si longtemps soit valable pour nous comme pour tous les autres. Nos revendications pratiques qui sont injustement soupçonnées de tentatives de réarmement ne signifient rien d'autre que notre désir bien entendu dans le cadre de la convention de jouir de la même liberté pour l'adaptation de nos armements à nos conditions sociales et nationales que tout autre Etat. Nous n'avons jamais demandé à être armés autant que la France et d'autres Etats. Nous voulons l'égalité des armements par le moyen de la réduction de leur niveau général.

Deux poids et deux mesures c Nous avons constamment déclaré que nous sommes partisans de toute limitation des armements pourvu qu'elle soit étendue à tous. Nous avons répété qu'à notre avis la convention du désarmement ne saurait aller trop loin, mais le discours de Gramat prouve à nouveau que l'on veut établir deux poids et deux mesures.

« -Malgré ses faibles effectifs, la Reichswehr doit passer pour une armée offensive. Toutes les armes qui sont entre nos mains doivent être considérées comme offensives, alors que les importantes forces des autres pays -ne servent qu'à la défense. Nous devons nous contenter de constructions juridiques pour notre sécurité, tandis qu'à côté les autres Etats prétendent conserver la plus grande partie de leurs énormes armements militaires.

c Je ne veux pas m'arrêter à l'argumentation juridique des gouvernements français et anglais parce qu'elle me parait tout à «fait indéfendable. Nous fondons notre revendication, non seulement sur l'article 8 du covenant de la S. D. N., auquel elle se réfère, mais nous demandons que ses prescriptions soient appliquées au même degré à tous les Etats et nous considérons comme impossible que subsistent au sein de la S. D. N. deux sortes de droite.

L'édncation de la jeunesse

c Si le président du Conseil françaia se plaint que l'on enseigne à des enfants l'art de tuer. Il oublie complètement que c'est en France que la préparation militaire de la jeunesse est faite depuis des années sur une grande échelle et que le projet de loi sur la < préparation militaire de la jeunesse » (en français dans le texte allemand) constitue l'un des point» esaentiels de la réforme de l'armée fran-

çaise. En dehors de cela, tout Français physiquement apte est formé au métier des armes.

« Par contre, il y a lieu de remarquer que' l'ordonnance du 13 septembre relative à l'éducation sportive de la jeunesse allemande n'a aucun caractère militaire et n'a pour but que de développer la formation sportive et la vie commune dans un esprit de camaraderie. A quoi servent d'inutiles soupçons et que viennent faire les menaces répétées de prétendues révélations ? Tout cela ne peut que travailler dans un sens contraire au rapprochement.

Les armements de la France « C'est avec étonnement que j'ai lu les indications relatives aux réductions soi disant considérables de l'armée française. Certes, quelques années après la guerre, la France a démobilisé son armée de campagne. A part cela, tout ce qui a été fait dans ce domaine est moins un désarmement qu'une transformation des armements qui fait passer l'élément essentiel de la puissance militaire française dans ses réserves et dans son matériel. Estce un témoignage de désarmement que les dépenses militaires de la France aient augmenté de 100 en six ans ? Le chiffre des effectifs présents sous les drapeaux induit en erreur parce que la vraie valeur de cette force armée est dans ses réserves mobilisables et toute comparaison est fausse qui ne tient pas compte du fait que l'Allemagne ne possède aucune réserve mobilisable et se base uniquement sur les effectifs présents. N'importe quel militaire breveté sait qu'aujourd'hui la force d'une armée repose dans son matériel technique. Aucune description de l'armée française qui ne parlerait pas de ses nombreux canons, de ses chars de combat, de ses avions, etc. ne.peut être tenue pour exacte. « Ce que nous demandons, ce ne fut jamais l'armement au même niveau que nos voisins, mais le désarmement dans l'Europe entière et dans le monde entier, ainsi que le traitement de l'Allemagne sur un pied d'égalité dans les méthodes de desarmement et dans l'évaluation des facteurs d'armement. » Le chancelier déclare snsuite que le traitement sur un pied d'égalité avec les autres nations constitue un droit élémentaire pour tout peuple et qu'il n'y a pas lieu de parler. à son sujet, de gratitude ou d'ingratitude.

Les relations commerciales

avec la France

Parlant des relations commerciales avec la France, le chancelier ajoute que l'Allemagne n'a pas à dire merci pour le surplus d'exportation que lui a valu le traité de commerce à la suite de la crise mondiale.

« L'Allemagne, dit-il, a subi les effets de ce traité patiemment pendant les années les plus défavorables et n'a pas plus recouru à des mesures de contingents unilatéraux qu'elle n'a menacé de dénoncer le traité. L'Allemagne ne doit pas non plus dire merci pour l'annulation des réparations, qui n'a été octroyée à Lausanne qu'en raison d'une situation devenue intenable pour tous ses créanciers.

Il ajoute que personne n'a remercié l'Allemagne pour le sacrifice de trois milliards qu'elle a fait à la collaboration internationale.

ec De plus, déclare M. von Papen. on ne peut exiger de la gratitude de l'Allemagne pour l'évacuation de la rive gauche du Rhin. Que l'on se représente pas ce que furent les souffrances endurées par la population sous le régime de l'occupation ennemie. » Soulignant à nouveau le désir de l'Allemagne d'être traitée sur le même pied que les autres nations, le chancelier conclut

« Jamais l'apaisement de l'Europe ne pourra être réalisé tant qu'on essayera de faire descendre des Etats au rang de pays de moindre droit. Ce n'est que lorsque les peuples auront compris le point essentiel du problème qu'ils tendront à une réconciliation que pour le moment l'absence de disposition à négocier de la part des hommes d'Etat menace d'enrayer. » Changement de Lune Soyez prudent nettoyez l'intestin de vos enfants. Faites la fameuse cure de 3 jours de bon « Vermifuge Lune elle coûte 5 fr. (Pharmacies) et ferme la porte à la maladie en tuant tous les Vers, même les miscroscopiques. Les négociations

commerciales

franco-allemandes

PARis, 27 septembre. Les conversations franco-allemandes au sujet des mesures de contingentements que le gouvernement allemand désire mettre en vigueur à l'égard de certaines importations agricoles françaises commenceront à nartir de .ieudi R octobre.

M. HERRIOT CONFÈRE AVEC M. HENDERSON ET AVEC LES DÉLÉGUÉS DE LA PETITE ENTENTE Genève, 27 septembre. M. Herriot qui était arrivé, hier soir, à Genève et avait eu un entretien avec sir John Simon avant le départ de celui-ci pour Londres, s'est entretenu, aujourd'hui, avec M. Arthur Henderson, président de la Conférence du désarmement. Cette conversation n'a duré qu'une vingtaine de minutes. Les aeux interlocuteurs se sont reiusés à faire aucune confidence à l'issue de leur conversation.

Il est manifeste que celle-ci a porté sur les moyens de poursuivre les nego- ciations relatives à la réduction des armements et sur la situation créée à cet égard par l'abstention de l'Allemagne.

Les efforts de M. Henderson Genève, 27 septembre. M. Henderson s'efforce de provoquer une reprise des négociations entre le Reich et les principales puissances intéressées. Le président de la Conférence a conféré successivement dans la journée avec MM. Herriot, le baron von Neurath et le baron Aloisi, premier délégué italien, mais toujours le ministre des Affaires étrangères du Reich se dérobe, soit qu'il assure que la réclamation de son Gouvernement sur l'égalité des armements demeure intangible, soit que l'émotion soulevée en Allemagne par le discours de Gramat ne lui permette pas d'engager utilement la conversation dans le moment présent.

M. Herriot, dès son retour à Genève, a compris le caractère sérieux de la situation Ce soir il a réuni dans son salon avec M. Hymans, ministre belge les représentants de la Petite Entente M. Zaleski (Pologne) et M. Benes (Tchécoslovaquie) MM. Fotitch (Yougoslavie) et M. Antoniade (Roumanie).

Pendant une heure et demie, les délégués de ces six puissances fermement attachés au maintien du statut européen ont examiné ensemble en toute liberté comment l'oeuvre nécessaire du désarmement peut se concilier avec l'entente allemande. Des ces délibérations commune ne pourra sortir le jour venu qu'une initiative prudente et raisonnable qui, loin de laisser la France isolée, dans une négociation vitale démontrera au contraire aux yeux du monde la légitimité de ses appréhensions en même temps que sa volonté pacifique. La Conférence du désarmement, en effet, est vouée à un échec certain, si elle ne parvient pas dans les prochaines semaines à améliorer l'organisation de la sécurité par le renforcement du contrôle.

APRÈS LA DISSOLUTION DU REICHSTAG

VON PAPEN A COMPARU DEVANT LA COMMISSION D'ENQUÊTE

La séance s'est déroulée

sans incident

Berlin, 27 septembre. Le chancelier von Papen a comparu cet après-midi comme témoin devant la commission de sauvegarde de la représentation populaire, commission du Reichstag qui s'est érigée en commission d'enquête pour essayer de faire la lumière sur les i.icidents obscurs qui ont entouré la dissolution du Reichstag.

Pour la première fois, depuis la séance historique du Reichstag, le chef du Gouvernement et le président du Reichstag. le national-socialiste Goering se retrouvaient en présence et les assistants escomptaient de vifs incidents. Leur espoir aura été déçu et c'est dans une atmosphère sinon calme du moins correcte que les débats se sont engagés sous la présidence du socialiste Paul Loebé. Après avoir brièvement donné sa version des incidents qui l'ont amené à jeter le décret de dissolution sur le bureau du président, le chancelier von Papen a dû répondre à un feu roulant de questions et faire face à toute une série d'affirmations contradictoires. Il l'a fait en général avec modération et a paru garder une complète maîtrise de soi.

L'impression d'ensemble qui parait se dégager de la déposition du chancelier et des discussions qu'elle a soulevées, est que la confusion la plus complète a régné au cours de la séance du Reichstag. aussi bien dans le camp gouvernemental que dans le camp de l'opposition qui craignaient l'un et l'autre d'être pris de vitesse'. Il en ressort aussi que si le président nazi Goering n'a rien fait pour faciliter la tâche Cu Gouvernement, celuici a négligé les précautions élémentaires qui lui auraient permis de faire entendre la déclaration gouvernementale avant la dissolution.

DÉMISSION DE M. TITULESCO A LONDRES

BucAREST. 27 septembre. M. Titulesco a remis sa démission du poste de ministre à Londres en date du la novembre. Le Gouvernement l'a prié de revenir *<>' s* décision.'

AU CONSEIL DE LA S. D. N.

LES PRÉPARATIFS DE LA CONFÉRENCE ÉCONOMIQUE

ET FINANCIÈRE

Un voeu franco-espagnol

pour la collaboration ouvrière

GiNtvr, 27 septembre. Le Conseil de la S. D. N. s'est occupé d'abord de la collaboration de la presse à l'organisation de la paix.

Le rapporteur, M. de Madariaga (Espagne), a proposé de transmettre l'Assemblée les résolutions de la conférence de Copenhague et la documentation réunie par le secrétariat, et il a conclu que. dans le domaine de la presse comme dans tout ce qui touchait à l'information de l'opinion publique, toutes réformes doivent être fondées sur le principe du respect de la liberté. Les propositions du rapporteur sont adoptées.

Après quelques autres rapports, le Conseil a autorisé le secrétaire général à prendre les mesures financières nécessaires pour faire face à la réunion à Genève de la commission préparatoire d'experts de la conférence économique et financière déridée à Lausanne. M. Paul-Boncour et M. de Madarlaga ont insisté pour que soient associées étroitement à la préparation de la conférence les organisations ouvrières représentées au sein du B. I. T.

Le rapporteur, M. Eden, sous-secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères de Grande-Bretagne, a répondu que le comité du Conseil, qui se réunira le 3 octobre pour s'occuper de la préparation de la conférence économique, exami- nera la question soulevée par les représentants de la France et de l'E.spagne. L'affaire du Chaco

Genève. 27 septembre. Le Conseil de la S. D. N., réuni en séance secrète, s'est occupé ce matin de la question du Chaco.

Le président du Conseil a lu un avant-projet de télégramme qui serait adressé aux deux pays en cause, les exhortant à respecter les engagements qui sont pris vis-à-vis du pacte et leur signalant qu'ils doivent soumettre le litige du Chaco à une procédure quelconque d'arbitrage.

Cet avant-propos a été entièrement approuvé par le Conseil.

Il s'agit, selon nos informations, non de substituer l'action du Conseil à toute autre procédure de règlement pacifique déjà existante, mais de coordonner les efforts qui sont faits en Amérique avec ceux de la S. D. N.

La démission

de Sir Eric Drummond

Genève, 27 septembre. Le Conseil de la S. D. N. a accepté ce matin la démission de Sir Eric Drummond. secrétaire général de la Société des Nations qui cessera ses fonctions au mois de juin 1933.

Einstein s'est retiré

de la commission de la S.D.N. BERLIN, 27 septembre. L'illustre mathématicien Einstein s'est définitivement retiré de la commlssio de la S.D.N. pour la coopération intellectuelle La commission a désigné pour lui succéder le docteur Kruess, directeur de la Bibliothèque d'Etat prussienne, qui était depuis plusieurs années le délégué suppléant du professeur Einstein.

A L'ASSEMBLÉE DE LA S.D.N. Genève, 27 septembre. L'assemblée de la Sociéte des Nations a tenu sa troisième séance cet après-midi. Le président, M. Politis, a fait connaitre que la Pologne demandait le privilège de sa rééligibilité au Conseil

La discussion générale a été ouverte sur l'activité de la S.D.N. au cours de l'année écoulée. L'assemblée a entendu M. Hughes, délégué de l'Australie, et M. Ouo Tay Chi. ministre de Chine à Londres.

Après avoir entendu l'Aga Khan. délégué de l'Inde, et le délègue du Paraguay, l'assemblée renvoie la discus- sion à demain matin.

LE POURCENTAGE

DES FARINES PANIFIABLES PARis, 27 septembre. Le Journal Officiel publiera demain un décret fixant à soixante-six pour cent (66 %) le taux maximum d'extraction des farines panifiables destinées à la con- sommation indigène.

Les troubles du Brésil Rio-de-Janeiro, 27 septembre. Un communiqué officiel annonce que les troupes fédérales ont poursuivi leur avance contre les forces rebelles de l'Etat de Sao-Paulo et ont repris aux rebelles les villes de Mocava, Cascavol. Les rebelles battraient en re- traite vers Itaplstangy.. UN VILLAGE EN FEU Dix-sept victimes

Varsovie, 27 septembre. Dans la petite ville polonaise de Rubiel, un grand incendie a éclaté réduisant en cendres 35 maisons; onze paysans i six enfants ont péri dana les Bêê* met,


transformons an livre ancien

WWns ahnons les livres anciens pour la richesse de leurs reliures, la grâce de leurs tons c'or vieilli.

S'il est dommage de sacrifier un livre dont le texte présente un intérêt quelconque, par contre certains livres, dont les feuillets sont incomplets ou déchirés, peuvent être conservés si nous les transformons en bolte. Voici comment nous procéderons Nous tracerons, sur la première feuille un trait à un centimètre et demi du bord. Ensuite, tranchons les feuillets sur cette ligne, afin de ménager le creux formant coffret.

Nous nous servirons pour cela d'un canif, ou d'un rasoir très tranchant. Quand ce délicat travail est achevé, nous passerons les parois au papier de verre très fin. afin d'enlever les déchets de papier, et d'unifier dans le cas ou notre main inexperte aurait laissé quelques « bavures s.

Passons ensuite une couche légère de colle forte chaude, et doublons la boite d'un joli papier (une bande pour le tour, un rectangle pour le fond) Ce papier imprimé dans de jolis tons, se trouve chez les libraires, sous le nom de papier de Java. Ainsi constituée, lu boite deviendra un charmant bibelot à offrir ou à contenir bonbons, cigarettes, etc.

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SI BÊBË DOKT MAL. Il est probable que quelque chose cloche dans son alimentation ses repas ne sont pas assez abciidants, ou pas assez digestes. Souvenez-vous qu'à défaut du lait materne!. le meilleur moyen pour assurer à un enfant le bon sommeil de la ranté. c'est de l'allaiter au lait bart NESTLÉ. X, •»<> in< Ir w.if ei: Boit >miie»

attention

aux maladies contagieuses

S'a mm fallait me peme novoelle de 'obligation, pour les malades atteints d'affection* contagieuses, de S'isoler ou moins pendant quelque temps et d'éviter le contact des gens bien portant, nous la trouxrions dans l'aventure étrange survenue récemment à un jeune fiancé de Chicago. Il eut la malchance d'être atteint de scarlatine. A peine remis, dès sa première sortie, il courut chez sa fiancée et Or, dix ;ours plus lard, délai de f incubation de cette maladie, la jeune f ille était atteinte à son tour de scarlatine et, peu après, rrroarait. Les parents de l'infortunée, insensibles an désespoir de celui oui devait être leur gendre, le poursuivirent deoant les tribunaux sous l'inculpation d'homicide par imprudence. Il fut effectivement rendu responsable de la mort de la jeune fille et condamné à payer une fork indemnité.

Ceci nom remet en mémoire an ioénement du même ordre survenu, il y a une cinquantaine d'années et dont les conséquences furent, hélas I infiniment plus meurhières. Un navire anglais, arrivant aux Iles Fidji, y débarque plusieurs matelots atteint de rougeole et stattonne quelque temps dans un des nombreux ports naturels creusé$ au flanc des Iles. Il reprend la mer après la guérison et f Isolement à

tem des moitiés. Qtelqtses naturels étaient entrés en relations avec t équipage pendant que celui-ci était terre. LA rougeole se déclara parmi les Fidjiens. Cette maladie, bénigne pour des Européens, prit une gravité exceptionnelle chez les ftwfc gènes non encore immunisés par une longue série d'atteintes antérieures et en tua quarante mille, soit le tiers de la population Ces considérations nous expliquent la nécessité de l'isolement des malades, de la propreté du mains et de la peau, de la désinfection des oétements et du linge qui leur ont servi, de la désinfection répétée de la bouche et de la gorge. L'isolement doit durer aussi longtemps que le malade est porteur de germes dangereux. Quant à la désinfection, elle doit être réalisée por des procédés certains tels que la vapeur sous prusioq pour les étoffes et le lessiuage à chaud pour le linge. Les murs nus seront blanchis à la chaux, les murs couverts de papier seront retapissés. Les peintures à l'huile devront être laoées on refaites. L'exposifion au soleil et le battage au grand air des couvertures et de la literie est an moyen excellent de lu débarrasser des germes qu'elles eontiennent.

Dr Maurice LeboN.

de pied en cap

transparente, l'écharpe faite de bandes de satin tressées de plusieurs couleurs pour donner à une toilette d'après-midi la note indispensable d'élégance et de recherche. Faute MALARDOT.

Une femme de goQt n'ignore pas que, dans une toilette. le choix des accessoires doit être soigneusement étudié, car c'est de lui, et de lui seul, que dépend l'harmonie d'un ensemble et son raffinement. La robe peut être de bonne coupe mais extrêmement simple simple et surtout sobre. Et que chaque accessoire, sac, gants, chaussures, échaspe, soit minutieusement choisi.

Ainsi une Parisienne élégante ne saurait sortir le matin qu'en souliers de crocodile ou de chevreau marron, de forme Richelieu, à deux boutonnières seulement, c'est-à-dire dégageant biea le cou de pied. Pour les belles et chaudes matinées, elle pourra choisir le daim ou le chevreau blanc perforé, et incrusté de marron, de noir ou de marine. L'après-midi, elle portera des escarpins sobrement garnis d'un petit motif d'émail, de métal brillant ou d'écaillé. Les escarpins de même tissu que la robe, ou de chevreau de même couleur. sont extrêmement élégants et servent à composer des ensembles d'une grande distinction ils sont complétés par des bas d'un ton plus clair que le matin, et de soie plus fine. Le soir, enfin,- l'escarpin de cothurne, la sandalette de chevreau, de crêpe de chine ou de marocain connaissent une très grande vogue.

La variété des ceintures, plus encore que celle des chaussures, est inépuisable et se prête à mille fantaisies, cette saison. Ici. c'est une ceinture de fine paille de ton naturel, fermée par une boucle de bois ailleurs, c'est du feutre blanc poilu à boucle de métal brillant Ailleurs encore, c'est du cuir de plusieurs couleurs tressé, ou du crin, ou du papier, ou de la cellophane. On peut porter toutes ces ceintures à la ville aussi bien qu'à la plage, et il n'est paa Indispensable qu'elles soient en harmonie avec d'autres accessoires, chapeau ou sac.

Quant aux eaca ils prennent une certaine importance dans l'ensemble d'une toilette. Le sac du matin ne sera pas ausai élégant que celui de l'aprèsmidi. et celui du soir sera plus petit et plus précieux.

Un des meilleurs sacs de sport ou de voyage est le sac sellier, en crocodile. box, porc, agrémenté d'une monture et d'une poignée en métal ou en cuir. L'après-midi, la coupe des sacs, la matière dont Us sont faits, et leurs fermoirs sont très étudiés. Les formes sans angles, légèrement boursouflées et arrondies, tantôt ornées d'un cabochon de couleur, ou d'un fermoir de métal précieux, prouvent un grand souci de recherche. L'antilope, le chevreau, le métal chromé, le crêpe Georgette ou la mousseline finement plissée, les belles soieries unies sont employées pour ces sacs qui. presque aussi hauts que larges, n'ont pas de poignée. Pour le soir, enfin, vous hésiterez entre le sac à rabat, à fermoir arrondi, en lamé ancien aux tons passés, à moins que vous ne préfériez le petit sac rond en perles blanches, rosés, vertes ou bleues, ou la bourse au petit point d'Aubusson ou de Beauvais. ou encore le sac rond. clouté de paillettes ou de strass.

Continuant la revue des détails qui sont l'élément vivant de la mode, toute sa fantaisie et toute sa personnalité, nous voici au chapitre de l'écharpe. dont le rôle cette saison est de premier plan dans la mode. Ne semble-til pas en effet que, pour sa seule gloire, les couturiers nous aient fait adopter des encolures plates et nues, qui caractérisent nos robes manteaux et tailleurs d'été ? L'ésharpe peut être, soit assortie à la garniture du chapeau, à la blouse, soit absolument contrastante. Le jersey, le surah rayé, le crêpe de Chine à pols. sont les plus employés et rivalisent avec le carré de fin lainage, la cravate de mousseline de laine

CHOCOLAT-MENIER

notre

patron

Ne 649. En une méme pochette, deux modèles de CHAPEAUX

1° Béret emboitant bien la tête, composé de tranches formant le dessus et montées dana un bord en forme pour le dessous

2o Chapean composé d'un fond bien embottant et d'une passe relevée au côté gauche et complètement descendue à droite. Cocarde de ruban plissé. Métrage béret, 0 m. 70 en 65 chapeau, 0 m 80 en 65. Prix des deux patrons réunie 3 francs.

des patrons pour la rentrée des cesses

MANTEAU eu lainage N* OU pour 11 à 13 ans. Le mouvement de pèlerine oenvient aux nliettes grandes et minces, car il coupe la hauteur en même temps qu'il élargit les épaules.

Métrage 2 m. 35 en 140. Prix du patron 3 francs.

TABLIER eu alpaga, satlnette ou 00tonnade W 640, pour 8 a 10 ans. Décolleté eu arrondi, il e4t fermé au côté droit sous une bande rapportée. Poche au cOté gauche.

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KOBE en lainage Ne 641, pour 11 à 13 ans. Corsage découpé au milieu du devant, puis boutonné sur un rabat de soierie multicolore assorti au col. Jupe élargie devant par des crevés de plis plats. Métrage 2 m. 20 en 100. Prix du patron 3 franca.

MANÏKAI' en bure, grosse popeline ou drap. N° 642. pour 8 à 10 ans. Des dents pointues appliquées sur des plta reposée» ornent le dos du manteau. Col découpé en denta sur le devant. Métrage 1 m. 8û en 140. Prix du patron 3 francs.

TABLIER en satinette ou cotonnade, No 643, pour 11 à 18 ans. Devant à plie et dos droit.

Métrage 2 m. 'la en 100. Prix du patron 3 francs.

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PAHDLsSl S N° 646 en ratlne drap ou serge, pour 8 a 10 ans. Le dos, formant pli creux 4e monte sur un empiècement découpé en pointe au milieu. Martingale A la taille. Devant croisé. Col et revers tailleur. Métrage 2 m. 20 On i 140. Prix du patron 8 francs.

composé d'un pull-over avec ferme- ture a tirette métallique et ceinture de cuir à la taille, et d'une culotte droite en drap ou serge.

Métrage pull-over, 1 m. 60 en 80 culotte. 0 m. 80 en 140. Prix des deux patrons réunis: 3 francs.

PARDESSUS N° 647 pour 11 à 13 ans. Devant croisé manches raglan col et revers genre tailleur pouvant se fermer à volonté. Métrage 2 m. 20 en 140. Prix du patron 3 francs.

TABLIER No 648, pour 6 a 7 ans. Droit devant et au dos, boutonné devant sur le coté droit. Encolure carrée. Métrage 2 m. 80 en 80. Prix du patron 3 francs.

conseils pratiques ••••••••

Lessive sans feu, C'est là un procédé bien pratique. Pour 35 litre* d'eau faites fondre environ 450 grammes de savon coupé en petits morceaux Remuez ensuite pour obtenir une dissolution complète. Ajoutez deux cuillerées à bouche d'ammoniaque, puis deux cuillerées à café d'essence de térébentine. Ceci fait, versez cette solution dans une lessiveuse, ajoutez le reste de l'eau et mélangez le tout avec soin

Plongez le linge pièce a pièce dans ce liquide et imbibez-le complètement. Couvrez ensuite et laissez tremper dix ou douze heurea.

Si le linge est très sale, frottez-le ensuite avec les mains dans cette eau savonneuse et rincez-le à l'eau claire. Après l'avoir essoré, passez-le au bleu et la lessive sera faite sans le concours du feu, ce qui dans les installations provisoires est quelquefois surtout pour une lessive, ui« gros problème ou un grand embarras.

Hygiène. SI vos ongles se cassent facilement, vous les rendrez plus fort si vous les enduisez chaque soir, pendant quelques semaines, de la pommade suivante 15 grammes de lanoline. 15 grammes de vaseline et 3 gr. 5 d'acide salicylique.

Vous diminuerez beaucoup la combustibilité du papier en l'imprégnant d'une solution d'alun à 25 p. 100.

Tous ces vêtements d'enfants seront taillés dans de beaux lainages souples, qui composent d'ailleurs la plus grande partie dei modèles d'automne conçus aussi bien pour les mamans que pour les enfants. Ces beaux tissus de fabrication française sont présentés sous des aspects si variés que nulle monotonie ne se dégage de ces ensembles.

Adressez les commandes, accompagnées des nom et adresse écrits très lisiblement et de 3 francs en tlmbresposte au Service des Patrons de la Puge féminine de l'Ouest- Eclair, 11, boulevard des Italiens, Parls.

Les commandes ne sont reçues que pendant huit jours. Délai de livraison une semaine environ. (Aucun envol n'est fait contre remboursement.) Nous rappelons a nos lectrices que seules correspondent a un patron les figurines au dessus desquelles une mention l'indique expressément. D'aprés les explications donnéee sur la pochette. Il est aisé de diminuer ou d'augmenter nos patrons suivant la taille désirée.

l'encrier à l'eau de savon, dans laquelle vous aurez mis un peu d'ammoniaque. Ensuite, vous l'enduirez de la pâte suivante que vous ferez en mêlant 25 grammes d'alcool, 6 grammes d'eau avec 3 grammes de carbonate de soude et 7 grammes de blanc d'Espagne Utilisation des pelures d'oranges. Ne jetez pas les pelures d'oranges ou de citrons, on peut les utiliser de pluaieurs manières. Le zeste enlevé avec un couteau (sans prendre la peau blanche), vous le faites macérer dans de l'alcool Un mois après ou plus, bien entendu vous pourrez employer cet alcool parfumé pour des gâteaux, crèmes, etc. ou délayé dans de l'eau comme Boisson rafraichissante et stomacale.

faites l'inventaire

de votre armoire à linge • • • ̃ •• •

Ch/Um*. flmijfat à «étrMOM >tw»wj» iPnAhn* wh> «̃<*» /f«f**>* +*nim tntm »*Urm

après la période heureuse des vacances, la maîtresse de maison faisant retour aux choses sérieuses, fait l'inventaire de son linge de maison

Elle constate souvent, non sans amertume, que les tisrus ̃nie sont pas éternels et que bien des ptéces sont à remplacer.

Examinons ensemble ce que doit posséder un ménage aisé composé par exemple de cinq personnes et d'une domestique.

Dans la cuisine ou l'office. Les torchons seront nombreux, ils doivent être changés très souvent, c'est un tort de les trop salir, le lavage en est plus pénible et l'usure plus grande. Ayez donc trois douzaines de torchons à vatsselle. Ils devront de préférence être choisis de grande taille, en tissu de fil écru, le a pur fil essuie mieux et fait un meilleur usage. N'oublions pas qu' « acheter bon marché coicie trop cher ». Procurons-nous de bons torchons en Un nous compenserons aisément le léger excédent du pris

longue. Les industries due Iin sont d'ailleurs parvenues à faire baisser les prix des tissus de fit jusqu'ici tnaccessiblei et les meure la portée de tous. Profitons donc de ce moment favorable pour garnir nos armoires. Il n'est pas nécessaire de choisir une toile trop serrée (elle se resserre au lavage), mais elle ne doit contenir aucun apprêt pour vous en assurer, frottez l'étoffe entre les doigts.

Une douzaine d' essuie-verres en toile de lin ne pluchant pas. quadriUlés avec des filets rouges. Une dou- zafne d' essuie-mains ou si vous désirea faire des économies de simples ser.viettes de Coüette de petite dimension, que l'on suspend dans la cuisine d l'aide d'une petite attache en galon croisé.

Dans un prochain article nous eraminerons combien de pièces sont nécessaires pour le cabinet de toilette et pour notre table

Annie Damtzk.

la joie du retour

A la joie de partir en vacances, succède une joie non moins vive celle de rentrer chez soi.

Pour moi, je ne retrouve jamais mon petit logis sans un tressaillement d'aise mes bibelots sous leur couche de poussière ont fidèlement gardé la maison mes meubles se tiennent à leur place habituelle la place que je leur ai choisie les coussins alanguis sommeillent en attendant que le pose ma tête sur eux. Je me sens un peu comme une fée qui, de sa baguette,

va secouer la torpevr de tout ce peupla, éveiller tout un monde.

Dans la chambre d'enfants, le spectacle est plus émouvant encore les poupées, les bras rigides. ont des mine» attristées le lapin, l'éléphant, le chat et le chien de peluche piquent du nez sur le tapis, inconsolables.

Vides, désespé-ément vides sont lea petits fauteuils, les petites Chaises lilliputiennes. n règne Ici un ordre insolite, les chers démons n'ont pas repris possession de leurs domaine. H» entrent en rafale et en cinq minutes toutes ces choses mornes, Inanimées se remettent à vivre d'une vie mouvementée, frénétique.

Au retour de vacances surtout si nous revienons d'un « petit trou pas cher » où notre chambre ressemblait un peu à la cellule d'un moine nom apprécions bien mieux notre confort. notre luxe, notre goût, pour tout dire. Oui, vraiment. ces tentures ont été bien choisies, ces statuettes nègres font là une tache heureuse, ce bouddha énigmatique est juste à la place qui lui convenait. Nous découvrons notre home, nous en apprécions mieux le charme pour l'avoir un peu oublié.

Pour peu que nous ayons habité un hôtel fréquenté par des gens bruyantes. il nous semblera que notre appartement (ou notre maison) est particulièrement paisible, particulièrement protégée des dieux.

Car, l'avez-vous remarqué, les geai qui sont hors de chez eux n'ont plus aucun respect du repos des autres? Ces mêmes personnes qui ne supportent pas chez eux que la « dame du dessus marche avec des talons quand 22 heures ont sonné, trouvent tout naturel, une. fois qu'ils sont en villégiature, de claquer les portes en rentrant se coucher à minuit, de siffler l'air en vogue à une heure du matin, ou de danser la bourrée sur le coup de deux heures au retour du casino.

Par un curieux phénomène ces gens qui, chez eux, ont une certaine discrétion, dès qu'ils sont à l'hôtel, tiennent absolument à mettre leurs voisins de chambre au courant d moindres détails de leur vie matérielle et spirituelle. Et ces détails sont. en général. si peu harmonieux, que nous non» passerions fort bien de les connaître Il n'est pas jusqu'il la pudeur la plus élémentaire qui soudainement ne perde toas ses droits. Il m'est arrivé de voir, bien malgré moi. le torse d'ailleurs charmant de ma voisine de villa au bord de la mer. car elle faisait sa toilette toutes fenêtres ouvertes afin que nul n'en ignore.

A la campnene. n'est-ce pas. on retrouve le sentiment de la nature

Est-ce ce sentiment de liberté. de retour à la nature qui bouleverse nos facens de vivre abolit en nous le sens des convenances et supprime toute retenue ?

Telle charmante Jeune personne emprunte au monsieur d'en face son pylama, histoire de s'amuser un peuLa femme du dit monsieur fait une figure empoisonnée. Les voisins qui ont suivi la scène s'amusent comme de petits fous.

Car ceci est encore un phénomène de villégiature, les gens qui dans leur ville ne s'occuo^nt jamais de rien ni de personne. suivent avec une attention particulière les moindre faits et gestes du couple d'à cô.o et des demotselles d'en face On est là pour ne distraire. Tout est prétexte à s'amuser un peu.

Mais que le voisin se permet de risquer un œil chez nous et nous fronçons aussitôt le sourcil.

Quel indiscret Quel toupet

Ah la douce quiétude de notre chambre persiennes closes. porte bien fermée lumière douce de la petite lamne, tiède mollesse du divan, on ne trouve cela que cher sol. j'allais écrire on ne crée cela que pour sol

Ce qui nous émeut au retour c'est de retrouver l'atmosriihère de notre chez nous. intacte, notre atmosphère. Ah, que l'on est bien chez soi

Oh. RABETTT

petit courrier ••••••••

A « Mariette ennuyée Il. Faites chaque soir une application de la solution suivante

Borate de soude 6 gr.

Glycérine 50 gr.

Alcool SO gr.

Eau de rosés

A «balhias tout fleuri n. Pour dé» velopoer votre poitrine faites des abattions a l'eau froide et prenez si cela suffit pas des médicaments à bat Omhsenlc dont "itre médecin »«̃ aaa* aciia l'ordo/i nce,


A CAEN

L'assassin de la fermiere du Breuil-en-Auge

a expié son crime

Luttant désespérément, il dut être porté

jusqu'à la guillotine Caen. 37 septembre (de notre rédaoJustice est faite Rabab Bédrat. cet Algérien qui. le 26 janvier dernier, a assassine pour la voler une fermière été guillotiné hier matin devant 1a prizon de Caen où il était en cellule depuis le 7 Juillet 1932. date à laquelle il avait été condamné à la peine capitale par les assises du Calvados. B6drat qui, dans l'accomplissement de non crime affreux. avait montré un sang-froid et un courage épouvantable n'a pas su faire preuve d'une même niaitrlse de lui-même devant le châtiment suprême et c'est en luttant déses- pérément pour ne pas mourir qu'il dût être porté par six hommes depuis sa cellule jusqu'à la guillotine et il dut encore être maintenu fortement. C'est environ vers quatre heures que le fourgon contenant les bois de Justice descendu de son wagon à la gare de la Petite-Vitesse arriva devant la prison de Caen. Depuis plus d'une heure, un important service d'ordre assuré par 200 hommes de troupe, les gendarmes et des agents de la police municipale avait dégagé tous les abords immédiates de la maison cellulaire et sous les ordres des officiera du 1290 R. I. du commandant de gendarmerie Dauphin, du capitaine Bercier. de l'adjudant Vivier, de MM Moser. com-

L'ASSASSIN HABAH BEDRAT qni, hier, a expié «on crime

=48%aire de police remplaçant M. Brochet, commissaire central, en congé Gelinet, commissaire du 3' arrondis-. sèment, avait inatallé des barrages à l'extrémité de chaque rue ou chemin pouvant amener a proximité de la petite place circulaire au centre de laquelle, face à la porte de la prison, et à environ 4 mètres de celle-ci, fut dressée la sinistre machine.

Dans un silence impressionnant, les différentes pièces la composant furent sorties une à une du fourgon et rapidement mises en place. Tout est prêt lorsque afin. 10, après que M. le docteur James, médecin de la prison, eut pénétré le premier, se présentent à ieur tour la porte de la maison cellulaire, le défenseur de Bedrat. Me Grugny et un prêtre musulman de la secte des Malékites. venu spécialement de Paris pour assister le condamné dans ses derniers moments.

Dix minutes après arrivent leur tour MM. Savinel, directeur, et Morillon. sous-directeur de la prison. Enfin, à 5 h. 35, descendent de voiture MM. Dorly, substitut général Esnault, substitut de M. le Procureur de la République Legal, juge d'instruction P'olliot et Pasquier, greffiers. Après avoir donné lea dernières instructions pour le service d'ordre qui se renforce chissent eux aussi la double porte de la prison et accompagnés de M' Orutny et du prêtre musulman pénètrent dans la cellule de Bédrat. Celui-ci dort d'un sommeil profond et calme et lorsque M. Dorly, après l'avoir réveillé, lui apprend que son recours en grâce ayant été rejeté, il va lui falloir avoir du courage, il ne comprend pas. Il faut que le prêtre musulman lui explique dans sa langue que le moment d'expier est venu.

A cette nouvelle, l'Algérien se jette sur son lit en poussant de véritables hurlements et ne veut plus en bouger. Il est nécessaire que quatre gardiens viennent lui passer son pantalon et, tout en luttant, le transporter jusqu'au greffe où doivent être remplies les dernières formalités et où doit être faite la toilette du condamné. Quatre gardiens sont encore nécessaires pour le maintenir pendant que les aides du bourreau lui dégagent la nuque et découpent l'encolure de la chemise. Dès vue ces opérations sont terminées, MM. Dorly et Esnault quittent la prison et tête nue viennent se placer devant la guillotine. Quelques secondes après. Da pénétreront il. nouveau dans la prison pour en ressortir presque aussitôt. A ce moment, la porte s'ouvre toute grande et cependant qu'un bref commandement c Présentez armes 1 » se fait entendre, Bédrat apparaît se débattant avec rage au milieu des six hommes qui le portent et poussant des cris presque inhumains. Le temps fort court qui s'écoule jusqu'au moment où. à 6 h. 30 exactement, tombe le couperet parait très long av '̃rtonnos se trouvant sutour 'tr« maCttBfc

TRAGIQUE RETOUR DE FOIRE Une auto s'écrase

contre un pylone

à Saint-Martin-sur-Oust On compte un tué et un blesaé Rxpoa, 27 septembre. (De notre correspondant). Dans la soirée de lundi. M. Joseph Plguel, commerçant à Saint-Mutin-sur-Oust. rentrait en automobile à son domicile, revenant de { la foire de Questembert en compagnie de M. Debray, boucher dans la même localité.

Ea arrivant près du poste électri- que de Saint-Grave, vers 22 heures, la lumière des rhares de la voiture s'étei- gnit subitement. M. Piguel, trompé par la lueur que donnait un des pylônes supportant les fils électriques dirigea sa voiture sur ce pylône qu'il prenait pour la route et l'automobile vint s'é- 1 craser sur la masse du pylône M Piguel brisa son volant sur sa poitrine et eut des côtes enfoncées. M. J Debray. projeté dans le pare-brise se trancha la gorge sur la glace brisée. Le premier M. Piguel revint à lui. il dé- gagea quelque peu son camarade et se rendit au bourg de Saint-Grave pour y chercher du secours. M. Debray perdant son sang abondamment fut conduit immédiatement par un auto- mobiliste complaisant à la clinique de Malestroit. mais il y décéda au cours de la nuit.

L'état de M. Piguel est aussi satis- faisant que possible.

La voiture a eu le radiateur, les pha- res et l'avant démolis.

AVANCES BANCAIRES SUR LES CÉRÉALES En raison de l'abondance des récoltes et des besoins actuels de liquidité et aussi en vue de stabiliser enfin les cours dans l'intérêt général, dss avances bancaires peuvent être consenties par l'escompte de warrants la Banque de France accepte en effet à l'escompte des warranta gagéa par des céréales. La quotité des préta varie selon la surface du souscripteur de 50 à 65 La Chambre de Commerce, Invitée à ialre connaître ces conditions aux intéressés, rappelle que son outillage public comporte les magasins généraux de la Mabilais. boulevard Voltaire à Rennes, habiletés pour la délivrance de warrants.

Tandis qu'il labourait, un journalier meurt frappé de congestion Mjsssac, 37 septembre. (De votre correspondant)

Lundi, M Jean Rialland, journalier agricole, âgé de 68 ans, était en journée chez M. Derennes, cultivateur aux Ourmes-de-Guipry.

n était a chasruer avec son patron lorsque vers midi il tomba subitement sur la charrue.

M. D venues qui conduisait les chevaux !tant retourné et croyant son Joum-iler malade, se porta à son secours, mais c'était Inutile, car le malheureux Rialland venait de mourir de congestion, la figure complètement violacée. Le docteur Pras n'a pu que constater le décès.

M. Rialland était bien considéré et très économe. Une somme de 2.714,15 a été trouvée sur lui, dont huit pièces de 5 francs.

Les gendarmes de Messac et M. le maire de Guipry ont procédé aux constatations d'usage.

DANS LA MAYENNE

Urn auto contre

un poteau télégraphique

MiTBimt, 27 septembre. M. Jean Muzard circulait en auto sur la route d'Evron, lorsqu'on voulant éviter deux chevaux qui se trouvaient en liberté sur la route, il alla couper en deux un poteau téléphonique. Il n'j eut pas d'accident de personnes, mais l'auto est sérieusement endommagée.

Rtnverti par une auto

LAVAI., 27 eeptembre. M. Paul Ouesdon, de La Croixille, circulait hier soir sur la route de Paris à Brest lorsqu'il fut renversé par une auto.

Il fut relevé par les témoins de l'accident et conduit à son domicile où un médecin, appelé à lui donner des soins, constata qu'il avait une jambe fracturée.

DANS LE FINISTÈRE

Tamponné et tué pat une auto Quimptr, 27 septembre. Lundi soir, alors qu'il rentrait à son domicile, à Pont-l'Abbé, M. Jeaa-Louia Le Pape a été tamponné par une auto, qui l'a renversé et tué.

La gendarmerie enquête pour déterminer les circonstances de ce tragique

A CONCARNEAU

Trois marins thoniers se noient

en regagnant. leur bord Leurs compagnons, accrochés aux chaînes, sont sauvés

Coxcarxeau, 27 septembre tde notre correspondant). Hier soir. lundi,, vers neuf heures. les habitants du Passage, en Lanriec. entendirent des apxls au secours provenant d'une db;ance de 50 mètres environ du rivage, Lu Nord-Est des remparts de la Vifle31ose.

L'équipage du dundee thonier c CO 2007 Urs y Fan a, patron Yves Le Bris, ie Névez, avait pris place à bord du :anot annexe pour regagner le bord, orsque l'embarcation coula sous les nommes qui la montaient. N'écoutant lue leur courage, M. Elie. boucher au Passage: Jules Tollec, tailleur d'habits tu même lieu, et deux matelots de la minasse sardinière a La-Concamoise ». François Tern et Joseph Broublazet, sautèrent clans une embarcation et se Mrtèrent au secours des naufragés. Deux d'entre eux purent être recueillis. as étaient frappés de congestion. On es transporta sur la cale du Passage W l'on idenfla Laurent Guyader. né le 28 novembre 1886. Nevez, marié. oère de deux enfants de 18 et 20 ans, ît Yves Couliou. né le 6 juin 1891, à Mevez. marié et père de quatre enfants iont l'aîné à 12 ans.

Mandés par téléphone, les docteurs Dupouy et Le Strat, de Concarneau ilrent transporter les deux matelots au iomlclle de Mlles Le Créach, commet jantes. Malgré les solns qui leur furent prodigués pendant plus de deux heu.res, Guyader et Couliou ne purent être ramenés à la vie.

Les autres hommes de l'équipage avaient pu se cramponner aux chaînes les autres dundees mouillés à proxinité. Malheureusement, un autre matelot, François Heloury. né le 16 mars L905, à Nevez. marié, père d'un enfant le 3 ans et dont. détail navrant. la veuve attend bientôt un second bébé. soula à pic. Son cadavre n'a pu être retrouvé.

Cette traRique noyade a jeté la consternation dans toute la contrée où les nalheureux disparua étaient très connus et estimés.

MORT DANS SA 103e ANNÉE

(Photo Le Bihan. Penve&an.)

M. Yves NICOLAS,

doyen des marins du commerce, chevalier de la Légion d'honneur, titulaire de la carte du combattant, vient de s'éteindre doucement à Penrenan, près de Lannlon. Il était entré dans sa 103* année le 2 février dernier. POUR VOS TRICOTS Les plus jolies laines à tricoter, celles qui permettent de réaliser des travaux parfaits, vous seront livrées aux plus bas prix de fabrique, par les

Filatures de la Marjolaine

93 rue de l'Ouest, & Roubaix (Nord) Ecrivez aujourd'hui même, pour demander l'échantillonnage complet des laines à tricoter que vous recevrez franco par retour du courrier sans aucun engagement de votre part. Notez notre adresse, c'est plus sür

FILATURES DE LA MARJOLAINE 93, rue de l'Ouest, ROUBAIX (Nord) UNIYERSITÉ DE RENNES Baccalauréat

Les examens écrits du baccalauréat commenceront lundi prochain, à 7 h., pour la deuxième partie et mardi pour la première. Les inscriptions sont closes Les candidats se rendront directement dans leur centre d'écrit, sans convocation.

Adresser la correspondance relative au baccalauréat à M. le directeur de l'Office du Baccalauréat, place Hoche, il. Rennes.

Licences

Les candidats aux divers examens de licence doivent établir dès ,à présent une demande sur papier timbré à 3 fr. 60 rappelant très exactement la nature de l'examen qu'ils désirent subir et l'adresser sans retard au secrétariat de la Faculté intéressée. Joindre à la demande une enveloppe avec timbre et adresse.

HORRIBLE DRAME

Près de Niort,

deux sexagénaires

sont assassinés

Leur maison

est ensuite incendiée Loubillé. 27 septembre. (De notre envoyé spécial.) Mardi matin. vers 10 heures, les habitants des Maisons Blanches de Loubillé eurent leur attention attirée par de la fumée s'échappant entre les tulles de la maison des époux Belliard.

En pénétrant dans la maison. un spectacle horrible s'offrait au regard les deux vieillards gisaient inanimés sur leur lit, et au milieu de la pièce des flammes s'élevaient d'un édredon et d'un banc.

Le docteur Louis Gay, de Chef-Boutonne, appelé en toute hâte, ne put que constater le décès de$ époux Belliard.

Le mari portait une plaie derrière la tête sa femme avait été lardée de coups. Une première plaie de 10 centimètres de long s'ouvrait au cou, du côté gauche une autre, au-dessus de l'arcade sourcillière gauche, semblait avoir été faite par les deux pointes écartées d'une paire de ciseaux. Le maréchal des logis chef Gervais, de chef-Boutonne, et le gendarme Panou, dès leur arrivée, constatèrent qu'une grosse pierre avait été poussee derrière la porte, dans la serrure de iaauellp on trouva un passe-partout. Dans l'armoire, une pile de linge avait été renversée, et l'on n'a pas trouvé les économies des vieillards, n semble que le vol, qui a pu être commis dans la nuit, soit le mobile du crime, et que l'incendie a été allumé pour dissimuler celui-ci.

Le capitaine Duc et le gendarme Billet, de Melle, vinrent dans l'aprèsmidi en renfort.

Des voisins ont été entendus, dont le témoignage pourrait être important. Ce dou6le crime a jeté la consternation dans la région. Les époux Belliard étaient infirmes la femme était paralysée depuis le mois de novembre et âgée de 70 ans le mari. âgé de 73 ans, était impotent et devait marcher avec deux cannes. F. D. Le train des engrais

va bientôt à nouveau

circuler dans notre région Paris, 27 septembre. Pour la troisième fols, les chemins de fer de l'Etat vont faire circuler sur leurs lignes leur train des engrais et des semences sélectionnéea.

Son itinéraire sera cette fois le suivant

Octobre 20, Chenillé; 21, Tiercé (Maine-et-Loire) 25, Saint-Pol-deLéon (Finistère); 26, Montauban-deBretagne (Ille-et-Vilaine); 27, Argentré-du-Plessis dlle-et-Vllalne) 28, Lamballe (Côtes-du-Nord).

Novembre 8, Saint-HHaire-de-Vlllefranche 9, Loulay; 10, La Tremblade 11, Saint-Agnan (Charente-Inférieure) 15, Ourville; 16, Longuevllle (Seine-Inférieure); 17, Brionne. Décembre 13, Deival; 14, Guéméné-Penfao 1S, Carquefou; 16, Clisson (Loire-Inférieure)

A chacun des arrêts du train, une conférence sur l'emploi rationnel et rémunérateur des engrais sera faite par le directeur des Services Agricoles du département.

Au cours de ce circuit, 13 tonnes de lots d'engrais seront en outre distribués gratuitement par voie de tirage au sort aux visiteurs du train.

Il n'est pas sans intérêt de rappeler qu3 depuis son inauguration en août 1929, le train des engrais a déjà prospecté 160 centres différents et reçu la visite de plus de 80.000 cultivateurs. LE CRIME

DE LA FORÉT DE GOUFFERN Le mystère demeure entier Ameutai», 27 septembre. (De notre envoyé spécial). Plusieurs individus connus comme braconniers ont été interrogés hier par la brigade mobile venue de Rouen. L'un des braconniers soupçonné à cause de ses antécédents a pu fournir l'emploi de son temps. D'autres personnes ont été appelées & fournir des renseignements qui ont été reconnus exacts.

D'autre part, un armurier expert d'Argentan, M. Deverre, a été commis par le Parquet pour indiquer le calibre des plombs se trouvant dans le corps du faisan tué par le braconnier. M. Deverre ne manquera pas de dire si la cartouche trouvée dans le bois de Silly, en Gouffem. contient des plombs semblables à ceux qui ont tué le faisan. Une version

Nous avions hier posé une question. Pourquoi le garde-chasse a-t-il abandonné son fusil et son sac ? C'est certainement pour rejoindre plus facilement le braconnier qui devait être moins robuste, sans cela, M. Faure n'aurait pas laissé là son fusil.

Le garde connaissait-il le braconnier? Non, sans doute, car il n'aurait pas manqué de dresser procès-verbal sans avoir besoin de connaître exactement l'identité du délinquant.

OÔMentltux, protêt. affalrasUtlglMiM* mus. loyer*. luocoMloni, impsts. «te.Cnvol des r*nMlRnem*nta contre tn*n- du de 6 ir. ou Mlmit VQuemSolatr.

Le ïeips qu'11 fait Aujourd'hui Z8 septembre St Céran. Le soleil se lève a 6 n. 40. et se couche ù 18 tt. 36.

La tune se ulve à 4 h. 14. et se couche a 17 h. 62.

Nouvelle lune le 30. 6 n. 30.

Température? maxima du 26 septembre. Perpignan, 21*; Salnt-Rauna«l. Marseille. Marignane. 25»; Pau. Clermont-Ferrona. 31 •• Roy an. La Coubre, Bayonne Toulouse. Dijon. Nancy, 20-; Strasbourg, 1»«; Lyon. BeUort. 18-; Nantea. 17': Rennes. Tours, 16*: Valenclennea. Calais. Sainc-Inglevert. ruris. Salnt-Maur. Le Havre. 15»; Brest, 14».

Températures minima du 37 aeptembre. Saint-Raphaël. 15°; Perpignan. Marseille. Marignane.- 13* Bayonne. Lyon. 12° Bordeaux, 7oulouae. Nancy. Il*; Clermont-Ferrand. DIJou. Besancon, Strasbourg. 10': Calais. Salnt-Inglevert. Rennes. Nantes. 8'* Le Havre, Brest, 7'; Valenctennea. Pana, SatntMaur 5».

Evolution probabte de la situation fusqu'au 28 septembre, à 18 heures. Le 27 septembre. a 7 heurta, une baisse de -18 à -20 millibars en 24 heures sera centrée a mi-chemin entre l'Islande et la Norvège et s'étendra a Ils.lande 5 a 10 millibars, aux Shetland et au nord-ouest de la Scandinavie. Une autre caisse centrée sur L'Italie 4 millibars s'étendra au golfe de Gênes et aux Balkans. Une vaste hauase couvrira le reste de l'Europe avec maximum de +18 millibars au nord des Pays- Bas.

En France, amélioration générale par le nord-ouest sous l'action de la hausse. ProbabiUté-

pour la journée du 28 septembre. Vents. Dans la moitié nord variables faibles. Dans le sud. le eud-est et le nord 6 il. 10 mètres, prenant de la force (mistral). Ailleurs, secteur nord passant a nord-est modérés.

Etat du ciel. Dans le sud et le sud-est, ciel trois-quarts couvert ou couvert avec pluies et orages. devenant quart ou demi-couvert avec belles éclaircles. Ailleurs, brouillard la matin. ciel brumeux, demi couvert avec belles éclalrcles dans la Journée.

Température. Dans tout« les r6gion* en hausse.

14. fin

Cherbourg De ou 18-ou vanne. à Les Sables La â.17 51 15.40 ou--

LES ASSISES

DANS LA RÉGION Dans la Sarthe

Le Maks, 27 septembre. La Cour d'Assises de la Sarthe a jugé dans son audience d'hier un nommé Eugène Troboul, ancien sous-caissier de la Caisse d'Epargne de Mamers et qui. en cette qualité, détourna une somme de 140.000 francs.

Troboul a été condamné à trois ans de prison.

Dans la Loire-Inférieare

Naktes, 27 septembre. La Cour d'Assises de la Loire-Inférieure Jugeait hier un ancien facteur. Pierre Tarsiguel qui, au cours de la nuit de Noël 1931, s'introduisit par effraction dana deux fermes de St-Etienne-de-Montluc où il s'empara d'une somme d'environ 400 francs.

Assez banale affaire qui n'en a pas moins coûté deux ans de prison et cinq ans d'interdiction de séjour à Tarsiguel.

Dans la Manche

Coutahœs, 27 septembre. La Cour d'Assises delà Manche, dans son audience d'hier a condamné une jeune mère coupable, la fille Buhot, de tXgulleville, à deux ana de prison avec sursis.

LA JOURNÉE

14 h. 45. A l'Bxoelsior Le Contes S'amuse.

Au Sélect Un homme en habit. 30 h. 4a. A l'Excelsior Le Congrès 8'amuse.

Au Sélect Un homme en habit. LES ACCIDENTS

DE LA CIRCULATION UNE AUTO ET UNE MOTO ENTRENT EN COLLISION

Mardi, vers 10 h. 30, à l'angle des rues Saint-Hélier et Adolphe-Leray, une collision s'est produite entre l'auto de M. Adolphe Haguet. employé de commerce et le motocycliste Raymond Jolivet.

Ce dernier a été légèrement contusionné à la jambe droite et à la face. Après avoir reçu les soins nécessaire. il a pu regagner son domicile. UN MOTOCYCLISTE DERAPE Hier matin, vers 7 heures. un motocycliste, le jeune Auguste Mallard, âgé de 18 ans, domestique de ferme, qui se rendait chez son patron. s'est très légèrement contusionné à la flgure, principalement le côté droit. L'accident s'est produit à deux cent mètres du pont de Cesson, sur la route de Rennes à Paris.

Après être resté près d'un quart d'heure évanoui sur la chaussée le blessé fut relevé par un automobiliste de passage et reconduit au domicile de ses parents.

UN CYCLISTE SE JETTE

SUR UNE AUTO

Hier après-midi, vers 14 heures, un cycliste s'est jeté contre une auto qui traversait le pont Jean-Janvier. Dans la collision, la bicyclette a été sérieusement endommagée. Aucun accident de personne à signaler. DEUX CYCLISTES

ENTRENT EN COLLISION

Mardi matin, un peu avant midi, rue d'Antrain, deux cyclistes roulant en sens Inverse sont entrés en collision.

Dégâts matériels Insignifiants. UNE CHUTE DANGEREUSE

M. Michel Delorme, âgé de 29 ans, passait à bicyclette, vers 17 heures. rue des Fossés lorsque par suite d'un dérapage, il tomba sur la chaussée. Relevé par des témoins de l'accident, le cycliste fut pansé dans une maison voisine, puis il put regagner son domicile.

ENCORE UNE COLLISION

Rue de Fougères, vers 18 h. 15, une collision s'est produite entre une auto conduite par M. Dufresne et une volture hippomobile appartenant à M. Oorlaux. Tout se résume à des dégâts pir jro«nts matériels.

Une femme

grièvement blessé par une auto

iDe notre rédaction lavalloise) Un grave accident s'est produit hier soir vers 10 heures, rue de Bretagne, en face le débit Léon.

M. Murât, négociant à Rennes, revenait de Laval en automobile, Iorequ'il renversa avec son véhicule une dame Mérienne, blanchisseuse, qui roulait une voiture à bras.

Mme Mérienne a été blessée assez grièvement. Elle a la clavicule brlaie. Elle a reçu les soins que nécessitait son état.

M* Rable, huissier à Laval, a procédé aux fffln*tiflta*</fctl* >

APRÈS L'ATTENTAIT Deux des inculpés

auraient manifesté l'intention de faire la grève de la faim Ce n'est pas à nous que l'on fera le reproche d'avoir gêné l'action de ls justice par la puolication d'intorma.tions plus ou moins fantaisistes en ce qui concerne l'enquête ouverte à la suite de l'attentat de Rennes. Nous avons tenu à ramener les faits à leurs justes proportions et nous nous sontmes bornés à informer nos lecteurs des faits, au fur et à mesure qu'ils se déroulaient.

En voici aujourd'hui un nouveau M. Klin, directeur du laboratoire municipal de Paris, l'expert compétent qui fut chargé de rechercher au moyen de quel engin on fit sauter le mont*. ment de l'Hôtel de Ville, aurait déposé son rapport. Et les conclusions de l'expert ne manqueraient pas, asaure-t-on d'être intéressantes, surtout pour la défense des six jeunes gens actuellement inculpés.

On prétendait en effet jusqu'alors que deux bombes avalent été placées sur le monument. Au cours de leurs premiers aveux, deux des inculpés avaient confirmé cette version. Or, si nos renseignements sont exacts, l'expert affirmerait aujourd'hui qu'il ne fut fait usage d'aucun engin pour faite sauter le monument. Seule, une charge de poudre assez forte, placée iL un endroit adroitement choisi, aurait suffi à faire basculer le lourd bloc de bronze qui n'était du reste que très légèrement retenu à la façade de l'Hôtel de Ville.

Mais, encore une fois, empressons- nous de le dire, nous ne donnons ces renseignements qu'à titre documen- taire. L'enquête officielle se poursuite dans le calme et le plus grand secret. Nous nous garderons de troubler les! enquêteurs dans leur tache délicate et difficile.

Voici pourtant qui serait plus certain les six inculpés qu'assistent M» Jacques Gonnon, du barreau de Rennes, et M1 Philippe Lamour, du bar- reau de Paris, ont en effet adressé au magistrat instructeur une demande de mise en liberté provisoire. Dans la journée d'hier, accompagnés de leur avocat rennais, Philippe Jeusset et l'alné des frères Catelliot sont venus devant le Jugt d'instruction pour lui confirmer, qu'au cas où ils seraient mis en liberté provisoire, ils s'engageaient à comparaître à la première convocation qui leur serait adressée. On ne s'est pas encore prononcé au 1 Parquet sur la suite à donner à la demande des inculpés. Mais nous croyons savoir que Jeusset et l'ainé des Catelliot auraient manifesté leur intention de faire la grève de la faim et qu'lls commenceraient samedi il. mettre leur projet à exécution si la mesure qu'ils réclament n'était prise! en leur faveur.

Nous ne savons pas ici si l'enquête a prouvé la responsabilité des inculpés! actuels. Mals, ce que nous savons. c'est qu'ils aont responsables eux-me- mes des mesures prises contre leur personne et que, s'ils sont innocents, ayant tout fait pour se faire passer pour les coupables, ils ne devront qu'aux lâches qui se cachent derrière eux et oui refusent de se faire con- naitre, d avoir eu à subir lee rlgiMMI de la Justice.

I


LA PROCHAINE SAISON THEAIRALE

QUELQUES VEDETTES

Mlle LUCIENNE D'ARTEVILLE j première chanteuse légère

M. PAUL ANDU

£r~nd premier comique

Mlle LISE BOVÏ

divette d'opérette

APPtiKTGMENT A LOUER, à pièces. n s'aârtaeer Mme THOMAS, i. rueEdouard-Turquety. RENNES.

A tlder. après décès. Janzé. très bon FONDS Bonnet*rte-Lay*Hes pr enfants S'edr M, BERTHELOT. notaire Janr>. PlM TtPM OUVRIERE COIFFEUSE duler. Ecrire Havas. Rennes, n, 769,

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LE SERVICE PHARMACEUTIQUE DU DIMANCHE, DES JOURS FÉR ES ET DE LÀ NUIT EST IL SUFFISANT, A RENNES ?

lieu d'instituer un service médical de permanence dans les mêmes conditions ?

Nous coritinuQns à recevoir dés lettres de nos lecteurs qui s'intéressent à cette Question du service pharmaceutique et médical. Nous avons publié dernièrement les observations d'Un vieux Praticien en voici de lui de nouvelles -qui ne manquent pas d'intéc Tout le monde sait qu'à Rennes les boucheries, les boulangeries, les charcuteries sont fermées le dimanche. « Qu'arriverait-11 si on autorisait à tour de rôle une boulangerie, une boucherie à rester ouvertes le dimanche? C'est bien «impie, ce commerçant serait bon à emmener à Saint-Méen avant midi, ayant perdu la notion des choses.

« Qu'arriverait-il si un seul médecin était de garde le dimanche, le pauvre serait fourbu et n'aurait pas fini ses visites à :.minuit, sans parler .des pansements que les nombreux accidents de la route, ce jour-là, nécessitent « Concluons la seule pharmacie de garde est une absurdité, un danger public; elle est incapable de'faire face aux besoins d'une grande ville comme Rennes.

f J'en arrive au point douloureux Pourquoi les pharmaciens se font-ils tirer A l'oreille pour instituer le service à deux ? Question de jalousie pro- fessionnelle et commerciale.

c Parmi les pharmaciens rennais, 11 faut distinguer deux catégories bien nettes

c 1" catégorie la grosse botte, dont le patron est assisté de multiples aides; celui-là trouve la chose très bien, il a le sourire et le soir arrivé, aussi dispos que le matin, il classe les billets de banque dans son portefeuille; aucun effort physique ne l'a déprimé. catégorie, la plus nombreuse et je dirais la plus intéressante Le pharmacien ayant un personnel réduit au strict nécessaire, et qui paie de sa personne en travaillant et en surveillant l'exécution stricte des ordonnances et de tout ce qui sort' de son officine. Celui-là doit prendre au moins deux extras ce jour-là, d'où frais supplémentaires"et comme ces extras ne sont pas au courant de la placé de chaque chose, qui varié avec chaque pharmacie, perte de temps et rendement médiocre.

« Ce pharmacien, je le dis hautement, fait la une corvée et n'a, en fin de compte, aucune satisfaction morale à la fin de sa journée si' tant est qu'il ait une satisfaction pécuniaire. « Et bien, cette deuxième catégorie de pharmaciens, la plus nombreuse, ne veut pas prendre la garde le dimanche en même temps que la grosse boite, qui souvent attite le client par des procédés alléchants et fabrique en série des produits omnibus.

« Voilà la vraie raison. Et alors, c'est bien simple, mettons ces grandes maisons de garde le dimanche deux par deux et instituons dans les faubourgs le même service deux par deux le dimanche suivant. Voilà' la solution. « Maintenant, parlons du service de nuit.

« Que fait-on quand on vient habiter dans une tue de la ville ou dans un quartier ? On s'assure dès les premiers jours des commerçants qui vous entourent, bouchers, épiciers, boulangers et enfin. en cas de maladie, des médecins et pharmaciens.

c Et par. le.' oU\dire.. on saura très vite si le- médecin, si le pharmacien fait le service de nuit. Si oui, on dort tranquille, si c'est non, on va un peu plus loin, on fait la même enquête et alors. en cas de malaise, on n'est pas pris au dépourvu .et on va sonner Il coup sur à la porte du praticien. Mais il ne. faudrait pas que des imbéciles en goguette, les soirs d'hiver, s'amusent, comme le fait se. produit trop souvent, à sonner à la porte de tous les médecins et de tous les pharmaciens, car alors ces amusements stupides dégoûtent à tout jamais celui qui se met au service de ses semblables et qui se trouve en présence de ces fumistes. Et ceci n'est que trop vrai et trop fréquent.

c Comme conclusion, le Conseil municipal, dans un vote, doit demander aux deux syndicats d'assurer le service du dimanche comme je l'ai indiqué, c'est le déstr de tout Rennes. .Un' vieus Praticien.

Donc le Vieux Praticien, qui a une grande expérience sans aucun doute, est partisan, lui. aussi, de l'ouverture de deux pharmacies les, jours fériés et il signale le danger qu'il y a de faire supporter à un seul pharmacien tout le poids d'une journée chargée. Quand donc prehdra-t-ori cette sage décision ? D'autre part. voici une lettre d'un de,nos lecteurs qui, lui, est catégorique et- se prononce, pour le- service de nuit et le service à deux pharmacies le dimanche. Voici ce qu'il nous écrit Monsieur.

« Je suis avec intérêt votre enquête sur la nécessité d'Instituer l'ouve:-ture d'une deuxième pharmacie le diirtanet d'un service de nuit. Je ne suis pas pharmacien. de 1™ classe. mais je suis assez en relations avec eux. qu'il me soit donc permis de leur dire

qu'ils sont en train de ne pas gagner la sympathie du public par la résistance qu'ils opposent à une chose pourtant très normale. Les motifs invoqués par le Président du Syndicat et par deux pharmaciens dont vous avez publié la correspondance ne tiennent pas à l'examen sérieux. Deux pharmacies ouvertes le dimanche au lieu d'une En voilà une révolution dans les habitudes des officines de Rennes Et pourtant, bien peu de villes en France de l'importance de Rennes se contentent d'un seul pharmacien le dimanche. On sait bien que vous n'y êtes nullement obligés, mais consciencieusement, ne croyez-vous pas que l'étendue et la population de Rennes ne nécessite pas deux pharmacies ouvertes les jours fériés ? Et après tout si cela doit vous occasionner un surcroit de travail et des frais, pourquoi n'auriez-vous pas, dans ce cas, un tarif supérieur à celui de la semaine ? Les médecins n'ont pas que je sache le même tarif ? Ce sera peut-être le moyen d'éliminer le client d'un cachet d'aspirine, et ma foi on est peut-être bien content quand il vous a pris une forte migraine imprévisible la veille de pouvoir acheter un cachet quelconque fût-il payé deux fois plus cher t Quant au service de nuit, je suis certain qu'au fond de vous-mêmes, vous déplorez qu'il soit quasi impossible de trouver un médecin le dimanche et très difficile un pharmacien, car vous le savez fort bien cela, je vous J'ai personnellement entendu dire bien des fois. Ce- qui vous est demandé pour un service de nuit est, à mon sens, assez simple. Je ne suppose pas. en effet, que l'on prétende vous voir de garde toute la nuit. Votre officine éclairée t a giorno et votre élève dormant d'un oeil sur le comptoir, attendant le client problématique mais je pense que l'on vous demande de vous entendre afin que le public, s il a besoin du secours du pharmacien dans la nuit, sache qu'en s'adressant à telle pharmacie, dit de garde, il sera certain de ne pas appeler en vain. Cela représente une petite organisation à étudier qui ne dépasse pas, certes, la compétence de votre Président de Syndicat, car la grosse difficulté réside dans le fait que certains pharmaciens habitent en dehors de leur oHicine. Bien des raisons militent en faveur de ce service de nuit: combien de médecins font leurs visites après 7 heures et donnent une ordonnance qui ne peut être exécutée que le lendemain ? elle reviendrait au service de nuit. le médecin étant juge de son caractèré d'urgence. A mon avis comme pour le service du dimanche, personne ne trouverait exagéré que vous majoriez vos prix de fournitures de nuit. Mais avant d'instituer ce service, il faut dire en toute justice que le service de garde de nuit d'un médecin est à instituer avant le service de garde de nuit du pharmacien, l'un est le corollaire de l'autre et l'un est à peu près inutile sans l'autre.

Il y a là certainement un petit changement dans les habitudes des médecins et des pharmaciens à moins que les uns et les autres s'entêtent à ne vouloir apporter, à la situation anormale présente, aucune amélioration à l'exemple de nos édiles municipaux qui eux s'entêtent à n'apporter aucune amélioration au service d'enlèvement des ordures ménagères et de la réglementation 'de la circulation en ville.

Signé B. »

Mme Pierre GALLE a repris ses leçons de chant

Impasse Bel-Air, Rennes.

Le matelot en bordée

avait dévalisé son compagnon Muni d'une permission libérable, un jeune matelot, Pierre Sanguenet était venu, voici quelques jours planter sa tente près de Rennes. Il avait trouvé à s'employer dans une ferme du Petlt-Cussé, en Chantepie, et semblait devoir couler des jours sans histoire. Las L'attrait de la grande ville fascinait le domestique de ferme et hier après-midi, ayant demandé son compte, à son patron, il s'en fut sur la grand'route, hâtant le pas vers Rennes.

Le soir, un de ses compagnons dc travail s'aperçut que son pécule se trouvait diminué de 70 francs. Il pensa que c'était Sanguenet qui avait pris la somme, et vint immédiatement narrer sa mésaventure à la gendarmerie. Des patrouilles furent organisées, sous la direction de l'adjudant Charrier et quelques minutes plus tard. ce dernier qu'accompagnaient les gendarmes Paillot, Michel et Frémont. découvrait le voleur aux environs de la gare.

Pierre Sanguenet a avoué son vol. Il a passé la nuit au violon et sera aujourd'hui déféré au Parquet.

A TRAVERS LES SOCIÉTÉS J.»

« LES TROMPETTES RENNAISES» i

LA SOCIÉTÉ « LES TRO MPETTES RENNAISES »

l'idée et prirent l'Initiative de fonder une société qui accueillerait tous les Joueurs de trompette. Quelques-uns étaient d'anciens trompettes de régiment. Il y avait là MM. Blain, Govet, Pal, Frohard, qui décidèrent de grouper autour d'eux quelques amis la société Les Trompettes Rennaises était fondée.

Le recrutement n'était pas des plus faciles. Les joueurs de trompettes ne courent pas les rues. aussi les adhésions n'étaient guère nombreuses. Toutefois un noyau d'une dizaine de trompettistes s'était formé; c'était plu qu'il n'en fallait pour réussir. M. Pal prit la direction de la troupe et. en avant. Depuis ce temps, les Trompettes Rennaises ont toujours été de l'avant.

Un comité fut formé. M. Saucourt, administrateur de l'Ouest-Eclair en accepta la présidence. M. Pal était vice-président, MM Blain, Lhuilier, Frohard, Grimoux, Govet, Dugas et Martin étaient membres de ce comité. Les adhésions arrivaient une à une; les joueurs de trompettes se groupaient et M. Jouvin fut nommé chef de la fanfare, M. Lécuyer en étant le sous-chef. Quel était le but poursuivi? Permettre à tous ceux qui le désiraient de pratiquer l'instrument connu sous le nom de trompette, de donner des concerts publics et de prêter son concours aux comités des fêtes.

C'est à partir de 1927 que se mani- feste réellement l'activité de la société. qui est affiliée à la Fédération musicale de France. Les adhérents sont plus nombreux et l'on peut se produire en public.

Le premier déplacement des Trompettes Rennaises eut lieu le 17 juillet 1927 à Saint-Brieuc, à l'occasion de la fameuse Coupe Florio, organisée par l'Ouest-Eclair et l'A. C. des Côtes-duNord. Le concert qui fut donné à cette occasion sur les Promenades à SaintBrieuc fut un véritable succès et c'est de ce moment que date l'ère de prospérité de la jeune société.

Puis les Trompettes Rennaises organisent des bals sous les Lices et fêtent la Sainte-Cécile à l'église de Toussaints. On les demande un peu partout et toujours elles prêtent leur concours avec empressement. L'année 1927 a été très belle pour la société. Celle-ci, pour la première fois, se réunit en assemblée générale le 10 janvier 1928, sous la présidence de M. Chaussures PIERRE 3, Rue d'Orléans, RENNES vous prient de lire avec attention leur circulaire (image) distribuée actuellement par leur service de publicité.

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saucourt, qui exprime le désir de voir la société continuer dans cette vole. La fanfare se compose à ce moment de 39 trompettes, 21 musiciens et 6 à la batterie, soit au total 66 exécutants, alors qu'un an auparavant on n'en comptait que 45. La société ne se contente pas de faire de la musique; elle distribue aussi des secours, à l'occasion d'une naissance, chez un membre exécutant reconnu comme nécessiteux. Ses finances sont bonnes, tout marche à souhait.

Enfin eut lieu l'épreuve de classement de la société; le dimanche 5 février 1928, a 10 h. 30, les Tromyettes Rennaises se réunissaient devant l'hôtel de l'Ouest-Eclair pour subir les épreuves de classement. Le jury, composé de MM. Letourneux, Robert et Noreau, décida de classer la société en 3' Division, lr Section. Ce succès était tout à l'honneur de la jeune socété et aussi de son chef dévoué M. Jouvin. Le 27 mai, les Trompettes Rennaises prenaient part au concours international de Saint-Nazaire. Les récompenses à ce concours furent les suivantes l"r prix de lecture à vue; 1er prix d'exécution a» prix d'honneur. MM. Lécuyer et Duval, solistes, obtinrent un 2e prix d'honneur. C'était un résultat magnifique. On ne devait pas en rester là. Les progrès sont constants. Partout où elle passe, aux fêtes de La Guerche et de Vitré, la fanfare est appréciée comme il convient.

En 1929, la série heureuse continue. Bals et concerts se succèdent avec la même réussite et le déplacement de Dinan, le 26 mai, est un triomphe. La société participe également au concours de pêche de Bourg-des-Comptes. organisé par L'Ouest-Eclair, toujours avec le même entrain. Les années s'écoulent et voici 1931.

Les 24 et 25 mai 1931 avait lieu à Fougères un grand concours de musique. Les Trompettes Rennaises y prirent part et y remoortèrent un 1«r prix d'exécution un 2« prix de lecture à

vue un premier prix d'nonneur aveo félicitation du Jury. Puis, de 3* division 1" section, la société passe en 24 division, 1" section. A ce même concours, elle remporte également un prix de direction. Dans les solistes, Duval obtient un premier prix et au concours de solfège, M. Le Bru, de division supérieure, est gratifié d'un premier prix avec félicitations du jury. La société est classée. sa valeur s'est confirmée. Du reste, tous les ans, les Rennais l'entendent avec plaisir aux fêtes du Mail, aux concerts du Thabor ou aux différentes réunions de sociétés.

Le nombre des exécutants va toujours croissant. N'est-ce pas un signe évident de prospérité ? C'est un noyau d'excellents camarades entretenant de bonnes relations et où l'entente règne sans ombrages. Tous les ans également, quand Il n'y a pas de concours, la société organise dans une localité des environs, une fête de famille en été. Et ce jour-là, les vallées ou les bois retentissent des rires joyeux et des gais sona de trompettes.

Nous souhaitons longue vie et une prospérité constante à cette société éminemment sympathique. Avec un comité aussi clairvoyant et un chef aussi dévoué, le plus bel avenir lui est assuré. Le passé s'en porte garant. A PARTIR D^AUJOÛmBS MERCREDI.

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EN PASSANT. TOUJOURS LE YO-YO

Nous recevons ta lettre suivante Mousieur LE Piétoji DE SERVICE,

La chasse est ouverte. Vous y êtes allé de votre côté, j'y suis allé du mien. Le hasard a voulu oue nous nous

Et, comme dans la chanson, l'ami Bidasse pourra dire an régiment,

On a fait des orgies.

On a bien passé le temps rencontrions devant le même gibier, Nous avons tiré presque ensemble. votre article d'hier le prouve. Quoiqu'il en soit, permettez-moi de voua adresser une petite fantaisie rimée sur la grosse question du jour, et que j'avais l'intention de destiner, ces temps-ci, à votre journal:

Un jeu qui partout faa fureur, Jeu que le Ciel en bonne humeur Inventa certain jour pour amuser la terre, Le Yo-Yo, puisqu'il faut l'appeler par 1 son nom,

Capable de peupler, d'un seul coup ChaRégne sur l'homme sa manière. irenton Ila le possèdent tous, et tous sont nos- Les petite et les aranda, par lui sont ab-° Isorbés

On les voit. animés par une flèvre Intense De leurs doigts, agités d'une étrange déImence

Faire monter, descendre et remonter sans L'objet fascinateur mis en toutes les [mains.

Depuis le tout bambin échappé de nourIrlce.

En passant par l'ainé, revenu du service, La famille au complet, jusqu'à la grand'1 maman

Yoyotte a du matin au soir. C'est effrayant 1

Effrayant Je dis bien. Il touche à la folle, Ce geste machinal, c'est une épidémie Qui fait de Jour en Jour de rapides pro[ grés.

Les plus graves cerveaux, par lui sont [menacés.

Demain, depuis le haut jusqu'en bas de [l'échelle

Chacun voudra tenir l'innocente ficelle Dû danse le Joujou hébète et pas méchant, emblème incontesté du gâtisme immi- [nent.

-'t nous verrons alors des choses fantac- 1 tiques:

A yo-yo s'emparant des hommes poli- tiques

ït montant à l'assaut des Chambres. du [Sénat,

sera eapaLîc, un jour. de faire un Coup 211e ira, sans tarder, cette nouvelle idole l'arml les a Immortels » siéger sous la [ Coupole, tinstaller sur les bancs de l'Université, .bouleverser enfin toute la Faculté

hémis laissera choir, à son tour, sa balianes; <

,• Cour. en plein débat, suspendra l'au[dlence

Ajut se livrer soudain 8 quelque-match fameux,

Requérant les Jurés pour tenir les enjeux. On verra cette chose étrange. lnconce- Ivable

OalbUr, prêt à trancher le ool d'un mite- ) (râblé!

M. HERRIOT A DÉLAISSE LA PIPE POUR LE YOYO

Pins de longueurs dans les déclara- tjons mintstérielles. Désormais, nn nenl peste suffira Oh yoyo Le yo-yo d'une main. de l'autre le déclic. Oublier son client et reprendre son tic Le jouet tentateur s'en ira d'une étape S'implanter, sans façon, chez les fils ( d'Esculape

Et ceux-ci lafsseront sans le moindre riemords

Le malade endormi, toutes tripes dehors! Bref, de tout et de tous. le yo-yo sera Imaltre.

Terrible en vérité Voulez-vous me [permettre

De tirer de ceci, la Juste conclvsion ? J'attribue au yo-yo cette définition «Jeu nouveau, qui, pour l'homme est de Ce que le Doryphore est aux pommes de (terre »

C. Gibart.

En effet, M. Gibard, la chasse est ouverte. ou 8t vous le voulez bien, le procès. car, enfin, c'est un véritable procès qui s'ouare aujourd'hui, une véritable pokmique.

y aura-t-il dés « yoyotards » et des e antl-yoyolards

Cest ce que nous apprendrons bientôt, puisque nous donnerons la parole au ministère public comme ci la défense

DE LA LUMIERE S. V. P.

Nous recevons cette lettre d'un autre lecteur

MONSICUR LE PlETO» DE SERVICE.

Voici l'hiver qui approche. la nuit •natte db ton» beura. a. les

c édicules d'utilite publique t ne sont jamais éclaires. Il en résulte naturellement de fâcheux bains de pieds. Ne pourrait-on, vraiment pas, placer dans ces endroits quelques opportunes ampoules électriques qui les rendraient un peu plus hospitaliers ? Mais si, cher lecteur, il le laudrait I Nous avons déjà, l'an dernier, réclame plusieurs fois l'éclairage des ves- pasiennes » et nous n'avons pas été entendus. Aurons-nous plus de succés cette lots ?

COMPARTIMENTS

POUR FUMEURS.

Dans notre courrier

MONSIEUR LE PIÉTON DE SERVICE, Empruntant toutes les semaines la ligne du cimetière du Nord dea T E. R. voilà plusieurs fols que J'y rencontre des fumeurs.

Jeudi dernier, deux sous-officiers assis à l'intérieur après avoir lu la pancarte interdisant de fumer, se: sont mis à griller leurs cigarettes incommodant toutes les dames qui se trouvaient à l'intérieur du tramway.

De même, un jeune homme, il y a quelque temps, fumait sa pipe dans le car.

Pourquoi ces messieurs ne vont Ils pas sur ta plate-forme.

Pourquoi aussi, les employés des trams ne font-ils pas respecter les règlements ? Je vous serai, très reconnaissante, de bien vouloir publier cette lettre, car je ne suis pas la seule à être incommodée. Nous n'osons pas faire de réflexions à ces messieurs de crainte d'être mal reçues.

UNE LECTRICE ASSIDUE

DE L'Ouest-Eclair.

Evidemment, Madame, les règlements sont formels. et puisque, à l'intérieur des cars élcctriques il y a des pancartes interdisant de fumer, les fumeura devraient s'incliner. Si vous étiez à nouveau fncommodée, vous auriez tort de ne pas en taiie la réflexion au contrôleur ou même à votre voisin qui, nous en sommes persuadés, se hâterait de jeter son. mégot.

UN COUPLET POUR LE SERVICE DE LA VOIRIE.

On nous écrit

MONSIEUR LE PIÉTON DE SERVICE, Lecteur assidu de L'Ouest-Eclair depuis sa fondation, je me permettrai de vous signaler trois faits qui se passent dans notre ville

1° Je vois presque tous les jours, vers 15 h. 30, un employé de la voirie, qui, avec une raclette, nettoie l'inté- rieur des conduits et répand sur la chaussée les détritus qu'il en retire. Ces tas, assez gros, restent depuis ce moment jusqu'au lendemain matin sur la rue où le service de répurgation les enlèvent. Autrefois, lorsque ce nettoyage se faisait, l'employé enlevait le dessus du conduit et le tout, tombait directement dans un égout. Que fait-on de l'hygiène ? Car ces tas d'ordures, écrasés par autos et motos, se répandent le long des maisons et deviennent une source véritable d'in- fection. 2" Dans le milieu de la rue Dupant- des-Loges, il a été construit une maison qui est tenninée depuis bientôt un an. Il existe une palissade qui Dbstrue complètement le trottoir et qui commence à se désagréger. A quoi sert-elle ? Rendez-vous compte, Monsieur le Piéton, et vous verrez qu'entre la palissade et la maison il y a de quoi nourrir des lapins A l'heure actuelle, les trottoirs ne sont pas de trop pour les piétons En effet car en terminant, notre aimable correspondant réclame la création de passages cloutés.

Renues avatt jusqu'à présent la réputation d'une ville morte. Si elle i changé à ce point qu'il est indispensable d'y créer des passages cloutés. tant mieux

Nous livrons la suggestion au service compétent..

LE PIETON DE SERVICE.

NOUVELLES RELIGIEUSES A la Basilique Saint-Aubin en N.-D. de Bonne-Nouvelle Le tri-centenaire du vœu

pour la cessation de la peste (1632-1932)

En 1624, une terrible calamité, la peste, s'abattit sur la Ville de Rennes. Le manque d'eau salubre dont se sont toujours plaints les chroniqueurs, favorisa cette épidémie à laquelle les Rennais n'étaient que trop habitués. Mais celle qui éclata, en 1624, surpassa toutes les autres, tant par le nombre des victimes qu'elle fit que par sn durée (1624-1632). Albert de Morlnin. rappelant cet épisode, ajoute judicieusement dans son style imagé i L'épaisseur des murailles et la généreuse résistance des soldats peuvent arrêter des armées. mais la corruption contagieuse de l'air ne peut être empeschée de l'un, ni repoussée de l'au- tre ce fléau attaque indifféremment le soldat empistolé et armé jusqu'aux dents et le villageois nud et désar- me. »

On n'abordait plus à Rennes que comme en la région des morts », écrivait un autre chroniqueur, et on fut obligé de fermer au cadenas plus de deux mille maisons. Toutes les classes de la société payèrent leur tribut à l'affreuse maladie. Contre elle, on recourut bien des fois à la prière. mais en vain.

Au mois d'octobre 1632, un prêtre, dont le nom ne nous est pas parvenu. eut l'idée de demander à tous les corps constitués de la Ville de faire un vœu à la Sainte Vierge. Il s'en alla trouver Mgr de Cornullier, évô- que de Rennes, et lui exposa son projet. L'évêque l'accueillit favorable- ment, réunit le Clergé, le Parlement et la Communauté de Rennes et il fut décidé que la ville érigerait un monument commémoratif dont la matière serait d'argent et qui repré- senterait la cité aux pieds de NotreDame.

Incontinent la résolution du vœu prise, disent les auteurs contemporains, la maladie cessa et disparut tout d'un coup comme par enchantement. »

Restait déterminer le sanctuaire

auquel serait confiée la garde du voeu.- Les notables ayant laissé à cet égard toute liberté à Mgr de Cornullier, le prélat choisit la célèbre chapelle de de Bonne-Nouvelle, au couvent des Dominicains.

Pourquoi cette préférence ? N'y avait-il pas, à Rennes, d'autres sanctuaires où la Vierge était très honorée ? Sans doute, mais aucun n'avait alors une renommée comparable à celle de la chapelle des Dominicains. Les ducs de Bretagne, depuis longtemps, avaient toujours aime à reven- diquer le titre de fondateurs du cou- j vent de Bonne-Nouvelle. Après eux, les rois de Franse en Hrent autant. A Bonne-Nouvelle, l'ordre breton de l'Hermine avait été institué en 1382. Plusieurs fols, les assises solennelles des Etats de Bretagne, qui gouvernaient l'ancien duché, s'y étaient tenues, surtout à partir de 1591. Déjà, à cette époque peut-être, s'était accréditée une légende qui voulait que le tableau de Notre-Dame de Bonne-Nouvelle eût été donné par la duchesse Anne, si chère au coeur des Bretons.

En tous les cas, ceux-ci savaient « la grande et fervente dévotion qu'elle avait toujours eue à la Vierge des Dominicains

Ce sont ses propres paroles. Et pour le montrer encore davantage, avant de quitter la. Bretagne pour devenir reine de France, elle voulut offrir sa couronne ducale à Notre-Dame de BonneNouvelle.

Tous ces faits, ajoutés aux miracles qui s'opéraient plus nombreux qu'ailleurs dans cette chapelle privilégiée, firent accepter avec la plus grande joie la décision de Mgr de Cornullier

1632 Dans quelques jours, il y aura exactement trois cents ans que le vœu libérateur a été émis. Ne fautil pas marquer cette date et rappeler au souvenir de tous l'insigne faveur dont notre ville fut, en ce moment, l'heureuse bénéficiaire ? Beaucoup l'ont pensé et c'est pourquoi de gran- des solennités se préparent à SaintAubin pour les 6. 7, 8 et 9 octobre de cette année. Prochainement nous en publierons le programme.

UNE EXCURSION

A MI-FORÊT_ET LIFFRÉ La Compagnie des Tramways à Vapeur d'Ille-et-Vilaine a l'honneur d'informer le public qu'elle mettra en circulation, le dimanche 2 octobre 1932, des trains spéciaux à prix réduit à destination de Mi-Forêt et de Làffré. L'horaire observé sera le suivant ALLER HEURES

Rennes-Saint-Cyr. départ. 9 58 Croix de la Mission. 10 3 Palais du Commerce.. 10 6 Viarmes 10 il Chapelle-Boby 10 15 Octroi de Paris. 10 17 Maurepas 10 21 La Mi-Forêt, arrivée. 10 49 Liffré, arrivée. Il » RETOUR

Liffré. départ. 17 28; La Mi-Forêt, départ. 17 41 Rennes-Maurepas. arrivée. 18 11 Octroi de Fougères. 18 13!: Octroi de Paris 18 15 Chapelle-Boby. 18 17 Viarmes 18 21 Palais du Commerce.. 18 26 Croix de la Mission 18 29 i Sain t-Cyr, arrivée. 18 34 Prix du billet (aller et retour) 3 fr. i Nota. Les billets pourront être pris à l'avance aux gares de Rennes (Saint-Cyr, Croix de la Mission, Viarmes et La Touche).

SELECT SB1 Un enchantement pour l'esprit

Une fête pour les yeux

Une belle comédie parlante

GRAINS DE BEAUTÉ avec Simone ('erdan, Roger Trevllle A LA Sali.i DU Colombier, 7, rtte de I Plélo. Dimanche prochaln 2 octobre, 1 16 h. 30 précise», un programme de choix sera do nouveau projeté sur l'écran de la salle. Un comique Dans un garage un grand drame en sept parties Calvaire d'Enfants, film d'ori- gine tchèque, interprété par deux petits < artistes de génie. Blanka Dodo et Muais Dajclies. Prix des billets 3, 2.50. 2.00, 1.50. S'adresser à la sacristie de Toussaints dès maintenant, ou à la porte de la salle, le Jour de la séance, il partir de 14 h. 30. La séanoe commencera immédiatement par le drame. Avis aux retardataires. ̃

CINEMA PARLANT 5 de la Maiaon du Peuple DEMAIN

m En soirée à 20 Il. 45 Un homme i tiré de la pièce d'André 5 5 PICARD et Yves MIRANDEÏ interprété par

iSuzy VERNON, Fernand" 1 GRAYEY, BARON Fils, ¡ | DREAN, etc..

Prix des Places 3-5-71 Au cinéma parlant

de la Tour d'Auvergne

On nous communique

Nous rappelons au public rennais que le cinéma parlant de la T. A. donnera cette semaine un programme de toute première qualité, tant par la netteté et l'esthétique de la vision que par la somptuosité de l'enregistratlon vocale ou musicale.

Les Chevaliers de la montagne, comédie dramatique; Coeur de gosse, comédie sportive; Eclair-Journal, dernières actualités.

Les séances auront lleu, jeudi, vendredi et samedi an soirée à 20 h. 30 et dimanche en matinée à 14 h. 30, ainsi qu'en soirée à 20 h. 30.

La location est ouverte au bureau de la T. A. à partir d'aujourd'hui de 10 h. à midi.

Les prix des placée eont de 3 fr., 5 fr. et 7 fr.

Le temps des cerises et des promenades vespérales est passé, les soirées sont longues et monotones, ne restez pas à vous morfondre dans l'ennui et l'inaction. Elargissez le cercle de famille en venant vous récréer dans Votre belle et grande salle familiale de la Tour d'Auvergne.

SYNDICATS SOCIÉTÉS Chez LES RETRAITES DES Chemins DE FER DE l'Etat. Les sociétaires de l'Associa2lon mutuelle des agents retraltés des Chemins de fer de l'Etat sont priés d'assister à l'assemblée générale qui aura lieu le vendredi 7 octobre 1932 à 14 heures précises dans la salie de réunion de la mutualité. Palais -Sslnit-Georf;es 3* étage entrée rue Gambetta. Ordre d_n Jour lecture. du, procèsverbal de la dernière réunion: situation financière du troisième trimestre 1932. Les adhésions soront reçues, ainsi que le versement des cotisations et le polii- connase des livrets, avant et après la P. S. La réunion du bureau aura lieu le vendredi 30 septembre 1932, 14 heures.

SYNDICAT PROFESSIONNEL du LIVRE (C.F. r.c.). Pour plusieurs raisons, dont chacune serait valable à elle seule, le comité syndical a décidé de ramener au dimanche 2 octobre prochain, la seconde assemblée générale statutaire 'de 1932. prévue précédemment le dimanche 9 octobre. Elle se tiendra également à 10 heures précises. 7, rue de Corbtn mène ordre du jour. Le comité s'excuse le ce contre-temps et espère que tous es membres du Syndicat se feront un ievolr d'y assister. Questions impor:antea.

ECOLE NORMALE D'INSTITUTOICES. La rentrée est reportée au limanche 2 octobre, avant 17, heures. ECOLE PRIMAIRE SUPÉRIEURE 3E RENNES. La Directrice de 'Ecole Primaire Supérieure de Renies a l'honneur d'informer les familes que la rentrée des classes est fixée lu dimanche 2 octobre pour les élèves nternes au lundi 3 octobre pour les ilèves externes.

ETAT CIVIL DE RENNES

NAISSANCES

27 septembre. Roaellne Veillard, 130, rue de Fougères: Jean Souchet, 99, rue de Brest: René Daufin, 2. avenue 3ros-Malhon; Yves Grégoire, rue Clé- nence-Roger; Jacqueline Martin, rue tean-Macè: Liliane Voland. Hôtel- leu. Henri Perchais, rue Jean-Macé.

Dicte

27 septembre. Oualbert Ooudard, 19 ans, retraité des chemins de fer, ieuf, rue Berlioz. 5; Léon Bourrée, 57 ins, magasinier, marié. 3. canal SaintMartin; Emile Auguln, un mois, 20, rue tfauconsell; veuve Even, née Daniel, 62 ins, 108, rue de Paris; Jean Lechertier, >0 ans, s. p., célibataire, boulevard de Verdun; veuve Le Tertre. née Bellier, 53 ins, 4, boulevard de Beaumont. Convois mortuaires

8 heures Mme Simon, rue St-Héfer, 30. St-Héller. Nord.

8 heures Mme Désolés, Hot?l-Dleu. Est.

10 heures M. de Goeabrliuitt boule- 14 heures enfant Auguin. rue Mau:onseil. Sacrés-Cœurs, Est.

MORDELLES

ETAT CIVIL. Publications de ina•iages. Pierre Marie Jubanet, cultivateur, domicilié au bourg de Salnt-Jaclues de la Lande et Aune Marie Macé, :ultlvatrlce, domiciliée a la ferme des 'hampe de Beauvals, on Mordeiles Pierre Marie Pclllor. cultivateur. domljtlle nux Lormals. en Pac6 (I.-et-V.) et Henriette Qucnntlliêrc. cultivatrice à la raraudière. en Pacê Pierre Grasland. cultivateur, domicilié à Bernlal. en Bréal Eur-Montfort et Yvonne Demay. cultivatrice aux Marres, en Mordelles Albert Marion, cultivateur, domicilié au doute de Vern-sur-Seiche H.et-V.h et Marie Tocqué. cultivatrice, domiciliée tu Mée, en Mordelles Jean Trémtntln, cuisinier domicilié à Rennes et Marie Antoinette Lucas. au bourg de Mordelles. François Detoc. domicilié MordeUès et Albertine MèrauU. aulttatitoe domlolll*» Montgarmona. i

Brus

UNE (VIEILLE CONNAISSANCE. Proux Jean, dont l'arrestation est signalée, n'est pas un inconnu à Bruz. principalement dans la contrée de la Rablne de Blossac.

Il avait établi son quartier général chez M. Renault, débitant et un beau soir, il l'a quitté sans lui dire au revoir et sans lui''demander de comptes. Pour convaincre ses victimes, il employait toujours le même procédé. Ayant besoin d'argent, il devait toucher le trimestre de sa pension d'ici quelques jours et il rembourserait le jour de l'échéance et très largement, mais il a justement quitté le pays quel- ques jours avant cette échéance.

AUJOURD'HUI

20 heures Ecole Saint-Léonard, répétit:on de la Chorale féminine. 20 hzures A l'ancienne poste, répétition de l'Harmonie.

20 h. 30 Au Cinéma du Peuple Eclair-Journal Parlant; Flûte de Pan; Blanc comme Neige.

20 h. 45 à l'Etolle Cinéma actualités et attractions sonores et parlantes: Le Capitaine Craddock, grand film chantant et parlant.

La semaine dans les cinémas AU CINEMA DU PEUPLE

bxercredi, jeudi et samedi à 20 h. 30; dimanche, à 14 heures et 17 heures Eclair-Journal parlant Jeux Olymptques de Los Angelès. Parade à Tokio. etc.

Un dessin animé Flûte de Pan, sonore: un complément sonore et Roland Toutain et Koval dans Blanc comme neige,- film parlant.

A L'ETOILE CINEMA

Mercredi, jeudi, samedi, dimanche, soirée à 20 h. 45; dimanche matinée à 13 h. 45 et 17 heures; jeudi, matinée à 14 heures.

Les Actualités parlantes PathéJournal La traversée de Paris à la nage; le monument de l'Yser à Dixmude la traversée de l'Atlantique par la Famille volante; une ascension à Chamonlx en motocyclette; la fin des Jeux Olympiques à Los Angelès.. La chanson la plus populaire du monde Les Gars de la Martne, dans le grand film Le Capitaine Craddock, réalisé' par Erick Pommer, le réalisateur du « Chemin du Paradis i et du « Congrès s'amuse », interprété par Jean Murat, Kate de Magy; Alice Tlssot, Paul Olivier, Rachel Devirys.

En supplément au programme Lu grands Brigands de TAir, documentaire parlant; Toby gagne le derby, dessin animé; Potion magique, comique sonore.

Location comme d'usage, téléph. 3-04. Jeudi en matinée, prix spécial aux enfants 1 1ianc.

LE IIISAGE DE LA IIILLE Le montage des tentes d'un cirque est toujours un événement et les curieux, en foule, se rangent en corde sur la place Carnot.

Faut-Il penser que ce cirque, qui est d'hiver orfe autour de lui une atmosphère refroidie ? On l'aurait cru la journée d'hier, sous son ciel bas, semblait une veille de Toussaint, pluvieuse et réfrigérante.

Les travaux de bitumage de la partie si mauvaise de la rue de la Forêt ont débuté hier. La succession de pavés inégaux va disparaitre enfin. Nous permettra-t-on de suggérer que le long des parcours détournés, un sens unique soit créé ? Rue de l'Hoapice, rue Saint-Louis et nie des Prés, tout au moins. Les embouteillages sont fréquents, déjà en ces parages, aux jours ordinaires. Ne compliquons pas davantage la circulation à cette heure où le débouché n'existe plus rue de 1a Forêt.

Et puis, on prendrait peut-être l'habitude de ce sens unique et on la garderait.

Dans l'après-midi, le train de Paris ramenait a Fougères, douze « moutards et moutardes » qui avaient passé des vacances à la colonie d'Averne*. CONSEIL MUNICIPAL Le Conseil municipal de Fougères se réunira vendredi prochain, à 20 h. 30. à. l'Hôtel de Ville.

L'ordre du jour de la séance comporte t

Budget de la voirie vicinale. Li* tes électorales nomination de troia délégués. Elections à la Chambre de Commerce désignation de délégués. Proposition des répartiteurs pour 1933. Affaire Baglione autorisation d'entériner une action JudW ciaire. Bien communaux résiliation de baux. Assurance contre les accidents. AssuranCe contre l'incendie. Téléphone approbation de contrat. Cantines scolaires approbation de marchés. Baux d'entretien approbation du cahier des char-

RENNES. Vous êtes prié d'assister aux obsèques qui auront lieu le jeudi 29 septembre, Il 8 heures, en l'église de Saint-Etienne, pour le repos de

Monsieur Léon BOURRÉE

décédé A Rennes, Canal Sairut-Martuv 3, le 26 septembre, dans sa 68' année. On se réurltrh' a 'la maison' -mortuaire A 7 h. 40.

L'inhumation aura lieu au cimetière du Nord.

De la part de Mme Léon Bourrés, son épouse; Mme Gardien, sa belle-sœur; de ses neveux, nièces, petite-neveux, pcitltcs-nlèces, cousins, cousines, et de toute la famille.

Le présent avis tient lieu de faire part. RENNES. Vous êtes prié d'assister aux obsèques qui auront lieu le jeudi 29 septembre, Il 8 heures, en l'église de Toussalnts, pour le repos de

Madame Veuve Auguste LE TERTRE ttée Marie-Ange BELLIER

décédée en sa demeure, A Rennes, boulevard Beaumont, 4, le 27 aoptembre, dana sa 84- année.

On se réunira 1 la maison mortuaire à 7 h. 45.

L'Inhumation aura lieu au cimetière du Nord.

De la part des familles Bellier et Prlmault.

Le présent avis tient lieu de faire part. RETIF-RS Vous êtes prie d'aster aux convoi, service et Inhumation qui auront »leu le Jeudi 29 septembre. à 10 h. 30 (heure ancienne), en l'église de Retters. pour le repos et le salut éternel de l'âme de

Monsieur Alphonse RICHARD

Epoux de Madame Marie MAUGERE, Notaire honoratre

Afatre honoraire de Retters

Ancien conseiller gênerai

du canton de Retiers

Chevalier de La Legion d'honneur décédé en son domicile le lundi 26 septembre a l'âge de 72 ans, muni des sacrements ae Eglise On se réunira à la maison mortuaire a 10 neures. De la part de Mme Alpbonse Richard, son épouse Mme Cnalgnon, sa fille; M. Jean Chalgnon. son petit-fils; M. lQaugére, président du Conseil général, son oeau-pere M. Emile Richard. son frère de toute la famille et du Conseil municipal.

Le présent avis tient lieu de faire-part. ~SAINT-SERVAN-Stm-MER Le capitaine Guillemette. du 41' R. I.. et Madame; Miles Simone et Gisèle, Mlle Marcelle Cornillet, ont la grande douleur de vous faire part de la perte cruelle qu'ils viennent d'éprouver en la personne de leur fils. frère et neveu chéri LOUIS

pieusement décédé le 27 septembre 1932, à l'Age de 11 ans. et vous prient d'assister aux obsèr;ue« qui auront lieu le Jeudi 29 septembre

On se réunlra la maison mortuaire, rue Qulbert, à 9 heures 30

Ce la part de Mme veuve Quillemette. M. Emlle Cornillet. Mme veuve Cornillet et sa fille, Mme et M. Henri Marion et leur fils. Mme et M. Eugène Cornillet et leurs fils, ses grand'parents, oncles, tantes, cousins et cousines. Le présent avis tient lieu de faire part. LAVAL. Vous êtes prié d'assister aux convol. service et Inhumation qui auront lieu le vendredi 30 septembre 1932. à 10 heures, en l'église NotreDame dea Oordellera de Laval, pour le repos et salut éternel de l'àme de Madame Elle GORET

née Loutac TOUPIN

décédée en son domicile, a L,aval, rue d'Ernée. n- 25. le 27 septembre 1932, dans sa 67- année, munie des sacrements de l'Eglise.

Priez Dieu pour elle.

De la part des familles Qullat. Beaumont et Carestia.

On se réunira à la maison mortuaire il 9 heures 45.

Les personnes qui, par erreur ou omlssion, n'auraient pas reçu de lettres de faire part, sont priées de considérer le

RENNES. Vous êtes prié d'aalster au convoi et à la messe d'enterrement de Monsieur GOUDA RD-GFALBERT Rctraité des Chemins de /er

décédé à Rennes, 6. rue Berllos, dans 70o année, qui auront lieu le jeudi 29 septembre 1932, a 10 heures du matin, en l'église des Sacrés-Cœurs. On se réunira à la maison mortuaire à 9 h. 50. L'inhumation aura lieu au cimetière ̃De la part des familles A. Départmrt, A..Ptcoreau, M. Blain, ses enfant» «Tpa. T* présent avis tient lieu de f alrwpait, ANTRAIN-SUR-COUESNON.- Voue êtes prié d'assister aux obsèques de Monsieur Francis CAILLARD

décédé dans sa 41« année, qui auront lieu le jeudi 29 septembre 1932, à 10 h. 30 (heure légale), en l'église d'Antraln-curCouesnon.

De la part de Mme Gaillard. son épouse: de Roger, Marie, Léonie Guy et Maurice Calllard, ses enfants- de M. et Mme Alexis Caillard, de M. et Mme Glémarec, de M. et Mme J.-M. Bouteloup, de M. et Mme Golfler. de M. et Mme Louis Bazin et M. et Mme Ernest Bazin. ses frères, sœurs, beaux-frères. belles. sœur», neveux et nièces, cousins at couaines: des familles Thomiissin et Lwwg», Le présent avis tient Iloudr faire part. NANTE& Vous êtes prié d'assister aux obsèques de

Monsieur Edouard BOÜET

Représentant de ta Maison Welller et Ci* décédé accidentellement, dans sa 33' année. Le deuil se réunira il l'église de N.-D. de Bon-Port, le Jeudi 29 septembre, a 9 heures 45.

Inhumation Cimetière Miséricorde. De la part de Mme Edouard Bouet, son epouae; de srs enfants; de Mme Bouet, sa mère- Ville M.-L. Bouet, sa sœur; de toute la famille et de la Ma1Bon Weul et Cie.

O«t ttvla tient lieu de faire part.

NANTES LORIENT. vous êtes prié d assister aux obsèques de

Monsieur Benjamin LE DIBERDEB Architecte-expert

pieusement décédé, à l'àge de 68 ans. rue Affre, n- 1, où le deuil se réunira le jeudi 29 septembre, à 7 heures 30. Offices Basilique Saint-Nicolas. A l'issue de la cérémonie religieuses le corps sera transporté a Lorient où une seconde cérémonie sura lieu le mémo jour. 16 heures. Réunion 1. gare de Lorient.

De la part des familles Le DlLerder, Besnè. Paul Landots. Chassln. de Ker- gommeaui, Drevet. du Bo notiez de Karorguen,.

Cet avis tient lieu de faire part.

REMERCIEMENTS

RENNES-GUICHEN-PIPRIAC- M. Courtel et ses enfants ainsi que toute la famille remercient bien sIncèrement toutes les personnes qui leur ont témoigné de la sympathie & l'occa.sion du décès de

Madame COURTEL

PARAME CANCALE. M. l'abbé Eugène Lohier. recteur de la Vüle-ésNonals; M. l'abbé Alfred Lohier. aumônier de Notre Dame-des-Chènes, Paramé; M. et Mme Théodore Guillouz et leurs enfants, M. et Mme Eugène Gullloux et breux témoignages de sympathie qui leur ont été apportés à l'occasion de 1* mort de

Madame veuve Jatllen LOHIER née Marie-Louise GU1LBERT

leur mère itrand'mère et arrière-grand%mi<re. remercient bien vivement toutes les perwnnes qui ont bien voulu s'msocler leur deuil.

RENNES. Mme Céleetln Lainé. ses enfants et toute la famille, dans l'impossibilité de répondre aux personnes si nombreuses qui leur ont témoigné de la sympathie à l'occasion du décès de Monsieur Célestin LATNC »

les prient de bien vouloir trouver 99 l'expression de leur teconnalusas».


ges. Traitement du commissaire de police. Indemnité a M. Abdola. chef du bureau de l'Assistance. Ecoles primaires élémentaires indemnités de logement. Construction d'un immeuble pour le Syndicat d'initiative droits de mutation. Dénombrement de la population du 8 mars 1931 vote de crédit. Questions diverses. SYNDICATS & SOCIÉTÉS

ASSOCIATION DES LOCATAIRES Une grande et importante réunion organisée pzr l'Association des Locataires aura lieu en la salle des têtes de la mairie, le dimanche 15 octobre prochain.

CARNET DE DEUIL. Nous apprenons la mort à 71 ans de Mme veuve Mare, mère de Mme Hubert, place du Théàtre.

Nous prions toute la famille d'agréer nos bien vives condoléances.

UNE FÊTE CHAMPÊTRE A LA MADELEINE. La date du dimanche 16 octobre a été retenue par nos jeunes gymnastes du « Drapeau pour offrir S leurs amis et bienfaiteurs une fête champêtre au prcgramme pittoresque inédit et joyeux.

Sur le terrain de la Madeleine, jeune5 et anciens se livreront à des matches hilarants; des attractions nomoreuses sont prévues et des comptoirs bien achalandés et variés se dresseront. Fête de p:ein air, fête d'intimité qui va clore pour les « Gars du Drapeau s une saison d'été p:eine de beaux succès.

L'entrée sera gratuite.

LE$ CIVETS A BON MARCHE. Plusieurs clapiers avaient été, la semaine dernières, dans divers coins de la ville, visités et. débarrassés de leur contenu.

A la suite de trois plaintes, la po- lice ouvrtt une enquête et hier surprenait Jean Lecré et sa femme .demeu- rant 41, rue de Rillé, dégustant du civet. a Il vient des Halles centrales a, affirma le mari

Cependant ^cuisinés (à leur tour, les époux Lecré reconnurent avoir volé l'animal et d'autres auparavant. Loovigné-da-Déscrt

LA FOIRE AUX POULAINS. La foire annuelle aux pou:ains est fixée au vendredi 7 octobre prochain. D'ordinaire, une nombreuse affluen- ce d'acheteurs et de visiteurs se rend ce jour-là à Louvigné. Souhaitons qu'en dépit des difficultés de l'heure, la foire connaisse cette année encore un beau succès.

AUJOURD'HUI

A 21 heures représentation de gala du Cirque d'Hiver de Paris, place du Un vol d'une rare aadace Lundi, vers 13 h. 15, alors que les ouvriers et les ouvrières des établisse- ments de fourrures Sabouret, boulevard des Rochers. attendaient sur le trottoir l'ouverture des portes des ateliera, une dame rousse, agée de 45 ans environ, portant un chapeau rond et noir, des vêtements de couleur sombre, de taille et de corpulence moyenne, pénétra dans les bureaux et, se disant envoyée par Mlle Ripnel, commerçante honorablement connue de la place No- tre-Dame, se fit remettre à vue pour cette dernière quatre fourrures de re- nard argenté. On les lui remit sans défiance, mais ne voyant rien revenir M. Sabouret. pris de doute, nt deman- der à Mlle Ripnel si son choix était fait. C'est ce qui fit découvrir le vol non seulement cette personne n'avait rien demandé, mais encore elle igno- rait tout de l'affaire et M. Sabouret n eut d'autres ressources que d'aller porter plainte à la police.

L'enquête, menée par M. le Commissaire, fit découvrir que la femme en question avait été vue dans deux cafés de Vitré, l'un place de l'Eventail, l'autre place Notre-Dame, auprès de chez Mlle Ripnel là. elle avait de- mande à l'aubergiste l'adresse d'un fourreur à Vitré. On lui avait Indiqué la maison Sabouret

Toutes les recherches faites jusqu'ici pour retrouver la voleuse qui se disait être de Saint-Brieuc (?) ont été inutiles. Le montant du vol s'élève à 5.000 francs. L'enquête continue. A VITRE

LE CIRQUE D'HIVER UE PARIS

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OFFICE MUNICIPAL DE PLACE-,MENT GRATUIT. On demande bonne à tout faire, cuisinières pour Vitré, Laval, Evrun et Fontenay-le- «>mte bonnes de restaurant, homme à toutes mains, un bon ouvrier agricole et un jeune commis maréchal. Apprentis pour atelier cycles-motos de 13 à 15 ans couture pour hommes (garçons ou filles de 13 à 14 ans). L'Office dispose de ménagères à l'heure et à la tournée, femmes de chambre sachant ccudre, un employé de bureau, une employée de commerce (tiendrait à être nourrie et logée), charretier, ménage jardinier et basse- cour, femme occuoé? ou non, ména- ges pour maisons bourgeoises, châteaux et ferme.

les assurés affiliés à la Caisse dé- partementale des Assurances Sociales s adresseront également au même bu- ETAT CIVIL

Natstancts. Merle Cardans, rue Poterie André Loury, rue de la liber Jacqueline Birdnt. rue Notre-D\me: André Faucheux, rue Pasteur 13- Ester Riot. rue d'Embes.

Publications de manager Néant Mariage.. AInhorse Haes to~zeron. rue Dupu-sr-Iin, et Msr'e Bune:. 3.p.. rue Duguesc::n.

Décès Victor Mélafrré. 73 a^-s surveillant dea PT.T.. rue Pasteur 13 Marie Gatebols. 81 ans, à la Oullmnra:s, André Charloup, 17 ans ,rue de

Retiers

NECROLOGIE. Nous apprenons la mort de M. Richard, maire honoraire de Retiers, ancien conseiller général dTlle-et-Vilalne. Les obsèques auront lieu Jeudi à Retiers.

SOUS-OFFICIERS DE RÉSERVE.- Une école de perfectionnement pour sous-officiers de réserve fonctionnera à Retiers à partir du 1« octobre. La première séance aura lieu le dimanche 9 octobre, à 9 heures, dans la salle de fêtes de Retiers.

Les S. 0. R. de toutes les communes du canton sont instamment priés de se présenter munis de leur livret militaire Le Pertre

CHIPFRE D'AFFAIRES. L'impôt sur-le chiffre d'affaires, la taxe d'abatage et l'impôt sur les automobiles, se- ront perçus à la Mairie du Pertre, le samedi 1er octobre, de 9 heures à midiEtrelles

DISTILLATION. La période de distillation pour la commune d'Etrelles commencera à l'atelier public, lundi prochain.

LA GUERCHE-DE-BRETAGNE CONSEIL MUNICIPAL Le Conseil municipal se réunit aujourd'hui à 9 heures, salle habituelle de ses séances, à la mairie. Ordre du jour 1° Avis du Conseil sur la vente de terrain à Montfion; 2° approbation d'un marché pour l'achat de pierres; 3° érection d'un monument à Aristide Briand: 4° com- munication d'une lettre de l'ingénieur des Travaux Publics; 5° demandes et affaires diverses 6° assistance aux vieillards, aux femmes en couches, al- locations militaires.

TROISIEME FOIRE D'ANGEVINE, | Hier eut lieu la troisième foire d'Angevine, favorisée par un temps à peu près favorable, elle attira beau- coup de monde à La Guerche.

Les animaux étaient bien représen- tés, les cours s'étaient maintenus, les beaux sujets se vendaient bien. Les chevaux et les poulains se ven- j daient guère mieux qu'aux précédentes foires, cependant il y avait davantage d'acheteurs.

Sur le marché aux vaches, il n'y avait pas de changement; vente difficile.

De nombreux stands étaient installés sur le chamo de foire où diverses marchandises étaient exposées; il y avait des voitures hippomobiles et instruments agricoles de toutes sortes, les acheteurs n'avaient que l'embarras du choix. Les forains étaient venus nombreux, quoique ce soit la dernière foire, les attractions foraines eurent des amateurs.

ACTE DE PROBITE. Mme Blaln, du hameau de la Hayère. en Rannée, a trouvé hier, rue d'Anjou, à La GJerche, un portefeuille contenant une ceruaine somme d'argent qu'elle s'est empressée de déposer à la mairie. Nos félicitations à Mme Blain pour son acte de probité.

COURS D'EDUCATION MENAGERE. Les cours d'éducation ménagère reprendront au début de novembre. Pour tous renseignements, s'adresser aux Sœurs de Saint-Vincent de Paul, rue Jeanne-d'Arc.

AU CERCLE SAINT-CONWOION. La saison théâtrale va reprendre au patronage Saint-Comroïon. Les dates retenues pour les prochaines -séances sont celles des 6 et 11 novembre en matinée.

Pièce en préparation Les yeus de Clotilde.

AU PATRONAGE ST-VINCENT DE PAUL. Les séances récréatives annuelles organisées par les jeunes filles du patronage Saint-Vincent de Paul doivent être données les diman- ches 20 et 27 novembre.

ARTISTIC CINÉMA. Ainsi que nous l'avions annoncé, une salle de cinéma édifiée spécialement pour le film parlant était en construction 7, rue Jean-Jaurès. Les travaux sont aujourd'hui complètement terminés et l'inauguration de cette salle doit avoir lieu dimanche.

Il y aura séances samedi soir et dimanche en matinée et soirée avec au programme Big House. un des plus récents films parlants, dont le succès se trouve chaque jour confirmé. Nous reviendrons sur cette manifestation oui constituera un événement pour notre ville, car jusqu'ici il n'était pas possible d'apprécier un film parlant, étant donné l'acoustique particulièrement mauvaise de notre salle des fêtes.

EPAVES. Le jeune Jean Queïnnec. 12 ans, dont les parents demeurent Grande-Rue, a trouvé cours Bertrand, un binocle en or qu'il s'est empressé de remettre au bureau de police

M. Marcel Julian. de la Rive, a trouvé un porte-carte avec l'initiale P., contenant une petite somme d'argent. Ces objets sont à la disposition de leurs propriétaires

Guichen

L'HEURE DU RÈGLEMENT. Le 15 avril dernier, le tribunal du Mans condamnait pour abus de confiance et par défaut à 2 mois de prison un sieur Paul Visage, âgé de 43 ans, originaire de Montguyon (Charente-Inférieure). Cet homme, après sa condamnation vint travailler dans notre région et notamment aux carrières de Goven. L'heure de purger sa peine ayant sonné, Visage fut recherché par les gendarmes qui le retrouvèrent à L3ssy, samedi dernier, travaillant pour le compte de M. Daniel.

Visage a été transféré à la maison d'arrêt de Redon pour purger sa peine.

Bain -de-Bretagne

AUX ANCIENS CO.vlBA'ITANiS. Nous apprenons que dimanche prochain à 10 heures, les Anciens Combattants faisant partie de la MutuelleRetraite, se réuniront salle des fêtes de la Mairie dans le but de constituer un bureau. Tous les Anciens Combattants Mutualistes de la section devront assister, un avis individuel leur est adressé, et leur présence est absolument in- dispensable. UN JOURNALIER MEURT i-RAPPG DE CONGESTION. Lire en tête de la Chronique Régionale.

NOE-BLANCHE

LE COMICE AGRICOLE DU CANTON DE BAIN

La charmante petite commune de Noë-Blanche, a connu dimanche dernier une affluence inusitée de visiteurs à l'occasion du Comice Agricole Cantonal et de la Fête Locale de l'aprèsmidi. 7a journée a obtenu un magnifique succès et nous devons, nous faisant l'interprète de tous les visiteurs, adresser nos plus vives félicitations au Président de l'Union Agricole, au Maire de Noè-Blanche et à tous les membres du Comité. Voici les résultats du palmarès

SERVITEURS RURAUX

Hommes. i" prix, Jean Landel, de Noë-Blanche; 2e prix, Louis Roux, de Pomménise; 3o prix, Joseph Bouchard, de Messac; 3e prix ex-eequo, Jean Poirier, de Noë-Blanche.

Femmes. i" prix, Edith Herrouin, à Cogneuf, en Bain; 21 prix, Jeanne Glffard. de Noë-Blanche, 3- prix, Léontine Migault, de Bain.

TAUREAUX

Race bretonne pure race. Prix unique, Pierre Gérard, à Bagaron en Pléchatel.

Race Maine-Anjou. 1er prix, Chevalier Pierre, à la Noë, en Bain; 2° prix, Ferdinand Cogrel, à Cogneuf, en Bain.

Races diverses. i« prix, non décerné 2e prix, Julien Briand, à Linguéniac, en Noë-Blanche; 3- prix, Auguste Rambaud, à Messac; 4e prix, François Frashin, à Merhaulé. en NoëBlanche; 5- prix, Pierre Massiot, à l'Erablet, en Bain.

GENISSES ET VACHES

Race bretonne (génisses). l«r prix, Pierre Gérard, à Bagaron, en Pléchatel 2e prix. au même.

Race bretonne (vaches). 1«' prix, Auguste Rambault, à Messac; 2e prix, Rageault, à la Monnerie, en Messac 2e prix ex-œquo. Auguste Rambault' au bourg de Messac; 4' prix, Pierre Fournel, au Domaine, en Messac. Race Maine-Anjou (génisses) l« prix, Pierre Chevalier, à la Noë, en Bain; 2« prix. au même.

Race Maine-Anjou (vaches). l« prix, Auguste Rambaud, au bourg de Messac; 2e prix, Pierre Chevalier, à la Noë, en Bain; 3e prix, au même. Races diverses. 1er prix, non décerné 2e prix, Bourgeon, à Baudouin, en Messac; Se prix, Jean Burel, à Langerais, en Noë-Blanche; 4' prix. B, i geon, à Baudouin, en Messac; 5- p»»x, au même; 6' prix, Pierre Briand, à Tréhel, en Noë-Blanche; 7° prix, Thomas Lebeau, à la Romnais, en Messac; 8e prix, Julien Chabin, au bourg de Messac.

POULAINS

1" prix, Pierre Chevalier, à la Noë, en Bain; 2« prix, au même; 3e prix, Maurice Pivan, au Bouduns, en Crevin 4e prix, Joseph Gérard, à la Gaudinais, en Messac.

1-r prix, non décerné; 2- prix. Pierre Gérard, à Bagaron, en Fléchatel; 3« prix, François Bily, à la Maintais, en Messac; 4e prix, Pierre Gérard, à Bagaron, en Pléchatel; 5° prix, Pierre Dubois, à la Bennerals, en Noë-Blanche 6. prix, veuve Rabu, à la HauteVille, en Noë-Blanche; 7« prix abbé Renault, au bourg de Noë-Blanche. JUMENTS

1er et 21 prix, Pierre Chevalier, à la Noë, en Bain; 31 prix. Victor Guyot, à la Jousselinais, en Bain; 4e prix, Baptiste Rouault, au Peul, en NoëaBlanche 5- prix, Julien Huard, aux Pins, en Bain: 6" prix, Maurice Julien, à la Prais, en Bain.

TRUIES

Prix unique, Colin, à la Cochardais, en Bain.

BREBIS

1", 2« et 31 prix»: Maurice Julien, à la Prais, en Bain.

BEURRES

Beurre demi-sel. 1" prix, Marcel Péniguel, de Noë-<Blanche; 21 prix, Guillois, à la Rigaudelais, en NoêBlanche; 3e prix, Guyot Jean, à la Joussalinais, en Ba:n; 4<- prix, Mme Monnier. à Noë-Blanche; 5" prix, Maurice Julien, à la Prais, en Bain; 6» prix, Ferdinand Cogrel à la Prais en Bain; 7e prix, Mme Pelé, à Noë-Blanche; 8* prix, Léon Daniel, à la Migorais, en Messac.

Beurre doux. ler prix. Mme Delalande, à Pancé; 2» prix, Maurice Julien, à la Prais. en Bain; 3e prix, Jean Guyot, à la Jousselinais, en Bain; 4« prix, Ferdinand Cogrel, à Cogneuf. en Bain.

ANIMAUX DE BASSE-COUR Lapins. ler prix, Belmont Joseph, à Bain; 2° prix, Francis Dubé, au bourg de Noë-Blanche.

Volailles. i«r prix, Jules Colin, à la Cochardais. en Bain; 2' prix, Julien Tessier, au bourg de Noë-Blanche. PRODUITS AGRICOLES

ET HORTICOLES

1er prix, Jules Colin, à la Cochardais, en Bain; 2° prix, Rageault, à la Monnerie. en Messac; 3° prix ex œquo, Auguste Rambaud, au bourg de Messac, et Francis Dubé, à Noë-Blanche; 5° prix, Charles Aubry, à la Bodais, en Bain; 6e prix, Chaplais, à Tréhel. en Messac; 7e prix, Pierre Péniguel, à NoëBlanche 9° prix, Pierre Chevalier, à Noë-Blanche.

Médaille argente: Alexandre Richomme. à Bain pour son exposition de blé et sa collaboration au Syndicat de semences.

MACHINES AGRICOLES

Diplbmes Pierre Delagrée, au bourg de Noë-Blanche; Victor Guibert, au Point-du-Jour, en Bain; Yves Juguet, à Bain.

Nos félicitations aux heureux gagnants.

CONTRIBUTIONS INDIRECTES. L'Impôt sur le chiffre d'affaires et la taxe sur les automobiles seront perçus à Montfort le lundi 3 octobre et non pas le 5, de 9 heures à 12 heures et de 14 à 16 heures.

MUSIQUE. Tous les musiciens sont priés de se réunir pour la répétition qui aura lieu à l'heure et au lieu ordinaire vendredi prochain.

A LA PERCEPTION. A partir du l'r octobre, les bureaux de la perception seront transférés à l'ancienne poste, boulevard du Colombier.

A M. Baulard. notre nouveau percepteur, nommé en remplacement de M. Busnel, admis sur sa demande à la retraite et qui reste à Montfort au milieu de nombreux amis, nous adressons nos meilleurs souhaits de bienvenue.

Un terreneuvier de Saint-lHalo dans les eaux nantaises Hier après-midi est entré dans le port de Nantes, venant du Groenland, un trois mâts nommé le Père Pierre. C'est la première fois depuis 1914 qu'un terreneuvier après campagne vient à

Nantes décharger sa cargaison. Elle re- présente 350 tonnes de morue et c'est croyons-nous, la pèche la plus heureu- se de la saison.

Ce fut un petit événement joyeux que l'arrivée du fin voilier dans les eaux nantaises qui hélas ne connaissent plus les beaux navires d'autrefois.

RÏEN NE VA PLUS

DANS NOS CASINOS

Non seulement parce que les jeux sont finis, mais encore parce que leur produit a été cette année de plus en plus déficitaire.

Dinard qui, dans le passé, atteignait plusieurs millions entre 3 et 4 les bonnes années, a vu sa cagnotte tomber cette année à moins de 700.000 francs, soit 50 de moins que l'an dernier.

Paramé qui avait connu jadis de beaux jours, est complètement tombé avec un chiffre de .27.336 francs qui n'a pas dù donner beaucoup ae pourboires au personnel.

Seul, Saint-Malo s'est défendu, atteignant le chiffre de 460.000 francs, contre 530.000 l'an dernier.

La crise, on le volt, s'est fait durement sentir sur les Casinos. Que sera 1933 ?

DINARD

Un audacieux vol de bijoux quartier de Saint-Enogat La police enquête sur un vol de bi- joux renfermés dans un coffret et estimés une dizaine. de mille francs, commis dans ries circonstances assez mystérieuses, dans une villa du quartier de Saint-Enogat. La propriétaire n'a pu préciser à quelle date remonte le vcl, n'ayant pas passé ses bijoux en revue depuis le 2 ou 3 août dernier. Disons toutefois que le personnel. interrogé, a dù être mis hors de cause. On se perd en conjectures sur les circonstances dans lesquelles ce vol a pu être commis. On peut cependant espérer que les enquêteurs arrêteront sans tarder l'auteur de ce coup d'audace et les soupçons qui ont été portés disparaîtront complètement quand le voleur aura pu être identifié.

REGATES DES COUPES

DE LA VOILE DINARDAISE Les régates organisées par la Voile Dinardaise le 25 septembre dernier ont constitué l'épreuve la plus dure de la saison. Rien n'y a manqué, sauf le soleil. Le vent, tour à tour N.-O et S.-O. soufflait, vers la fin des régates, d'un sens à terre et de l'autre au large. Si l'on ajoute le grain de 3 heures, au cours duquel il ventait en furie, on se fera une idée des difficultés que nos gens de la Voile eurent à surmonter à l'exception d'un bateau qui abandonna, tous achevèrent le parcours.

Au cours de la distribution des prix, au Café Banquetel, le président. à l'occasion de cette dernière journée, remercia tous les membres pour le parfait esprit du Club dont`ils avaient fait preuve au cours de la saison. Il félicita tous les équipages tant des voiliers que des doris qui, toujours en dépit même de certaines difficultés, ne manquèrent jamais de s'inspirer de la devise de la Voile « Tous pour chacun, chacun pour tous ».

Il rappela que tous les succès obtenus au cours de la saison et notamment celui de la dernière fête de nuit, dont le souvenir restera gravé bien

longtemps dans la mémoire des Dlnardais, étaient le résultat de la bonne camaraderie qui, toujours, exista parmi les membres.

Il remercia, tout particulièrement les membres du Comité MM. Hains, Alno, Gautier, Tranchant, Allô, Gaudin, Poulet, Nevo et j'en oublie qui. avec un véritable dévouement, ne cessèrent de se dépenser pour l'organisation de toutes les manifestations. Il remercia également toute la presse

HORAIRE DES TRAINS D'HIVER. Le service des trains d'été se terminant samedi 1.r octobre, la Compagnie des Chemins de fer de l'Etat mettra en marche, dès dimanche prochain, 2 octobre, à la Gare de Dinard, son service de trains pour la saison d'hiver, suivant l'horaire ci-après

Arrivée. 7 heures (express) 9 h. 33, 15 h. 2, 17 h. 21 (express) 19 h. 45 (Auto S. A. T. O. S., les jeudis et samedis seulement 22 h. 10. Départ. 7 h 34, 7 h. 30 (Auto S. A. T. O. S.) jeudi et samedis seulement. 9 h. 9 (express) 12 h. 39, 17 h. 25, 20 h. 57 (express).

UOI.-i)K-BKETA(,NE

PERFECTIONNEMENT MILITAIRE. Les sous-officiers et caporaux de réserve qui désireraient suivre les cours de perfectionnement militaire, sont priés de se faire inscrire de suite à la brigade de gendarmerie de Dol.

Les premiers cours auront lieu les dimanches 16 et 30 octobre, à neuf heures du matin.

CONSEIL MUNICIPAL. Ce soir. mercredi 28 septembre, à 17 heures. réunion du Conseil municipal, pour 1" Examen du cahier des chargea des droits de place, en vue de l'adjudication prochaine

21 Election d'un deuxième adjoint au maire, en remplacement de M, Martin-Duchesne. démissionnaire 3' Questions diverses.

APRES LES COURSES Les per. sonnes qui ont des bons ou des factures a faire payer par la Société dea Courses sont priés d'en toucher le montant le plus tôt possible chez M Beurrier, 27. rue Alsace-Lorraine. AMICALE DES S.O.R. Ce soir, mercredi 28. à 20 h. 30, réunion des membres de l'Amicale des Sous-Officiers de Réserve, chez M. Diais, 7, rue d'Angers.

LES EPAVES. Une bicyclette, dont la plaque d'identité porte le nom de « Coué, à Seerc ». a éte déposée au Commissariat de police

UN OUVRIER TOMBE DE VELO. En se rendant à son travail. M. Dion fils, demeurant au Nardais. ouvrier maçon chez M. Jamin, entrepreneur, est tombé de vélo. par suite d'un malaise subit.

Rele/é par des passants, il reçut dans une maison voisine les soins d'un docteur, puis fut reconduit en voiture à son domicile.

Rougé

U. N. C. Les membres de la seo tion de l'U. N C. sont priés de se reunir à la mairie, dimanche prochain, 2 octobre, à 9 heures.

Motifs de la réunion: 1" Disposition à prendre en vue de la fête de Drapeau à Noyal-sur-Brutz, le 9 octobre 2° Elabor ition du programme pour l'anniversaire de l'Armistice; 3° Demandes de l'Almanach du Combattant oour 1933: 41 Paiement des cotisations pour les quelques retardataires.

CAUSERIES DU DOCTEUR Fractures

De même que l'on peut tomber de dix mètres sans aucun domnzage, on peut se casser une iambe en descendant d'un trottoir et les sports les moins violents ne sont pas garantis sans fractures. Tout pratiquant ou supporter peut donc être témoin d'un accident de ce genre et doit savoir la conduite à tenir Une fracture c'est la brisure d'un os qui peut être simplement fêlé (fracture incomplète), complètement sectionne mais sans que les morceaux aient bougé (fracture sans déplacement) ou plus ou moins compliquée. Très souvent les muscles qui s'attachent aux deux extrémités ae l'os font « chevaucher » les fragments, lesquels dans ce mouvement blessent les tissus avozsinants, causant une douleur qui provoque une contracture plus forte des muscles. aggravant encore le dégât. Il peut méme arriver qu'une pointe osseuse perfore la peau, permettant ainsi aux microbes extérieurs de pénétrer dans la lésion, ce qui est une complication redoutable

On peut reconnaitre une fracture a l'impossibilité dans laquelle se trouve le blessé de se servir du membre blessé, à la douleur, à la crépitation que font les tragments osseut en frottant l'un contre l'autre. à la déformation de la région. Mais si l'on ne trouve pas ces signes, il ne faut pas les rechercher car les manoeuvres faites pour cela causent de la douleur et risquent d'aggraver le mal tandis qu'il n'y aurait aucun inconvénient à traiter comme un fracturé un blessé qui ne le serait pas, au moins pour les premiers soins.

Donc ne pas rechercher les signes de fracture considérer comme fracture tout accidenté suspect de l'étre. Quelle conduite tenir alors ? En voici les trois principes directeurs ne pas faire souffrir et. autant que possible, empêcher de souffrir empêcher ta fésion de s aggraver: mettre le blesse en condition d'être correctement traite le plus tôt possible

En pratique. sans toucher au point douloureux maù «n soutenant ferme-

ment le segment blessé de part et d'autre de ce point, immobiliser ce segment pendant qu'un aide y appli.que un appareil sommaire de contention On immobilise ainsi l'avant-bras dans une écharpe allant du coude aux doigts, la jambe en l'enroulant dans un oreiller et en attachant le tout par de larges serviettes avec la jambe saine, un os long quelconque en l'unissant à une tige rigide comme un rosier à son tuteur Ainsi on peut transporter le blesse jusqu'à l'hôpital sans que les cahots de la route mobilisent les fragments osseux

Si le membre est nettement déforme (raccourci, formant une coudure et douloureux) il faut se rappeler que cet ensemble de troubles est dû à la contracture des muscles qui attirent les fragments l'un vers l'autre. On devra combattre cet effet en saisissant le membre à pleines mains (c'est en hésit-tnt qu'on fait naal) et en tirant fo: t, mais sans à-coups, dans l'axe du membre. L'angle se redresse et la douleur s'atténue; alors on immobilise comme nous disions plus haut, en ayant bien soin de ne relâcher la traction qu'une fois le membre parfaite.ment fixé Ensuite fouette cocher 1 à la clinique 1 » Cela épate moins les badauds que de faire crier le patient en prétendant le rebouter, mais c'est plus utile, plus charitable et plus efficace, autrement dit: plus sportif Dr L. BARBEDOR.

AUX CLUBS, DIRIGEANTS

ET ARBITRES

A titre Indicatif, la commission des arbitres du district Bretagne-Nord croit de son devoir de rappeler les modftications apportées aux règles de Jeu par l'International Board

Loi 1. A la décision de l'International-Board du 11 juin 1927. ainsi conçue

« Un match International est considéré comme un match joué sous les règlements d'une compétition ».

Il y a ltau d'ajouter

f O«tta décision ne lie <jue le» quatre

associations britanniques à l'égard des matchs internationaux (InternationalBoard, 2 juin 1932).

Les quatre associations britanniques dont il est question, sont l'Angleterre, l'Ecosse, l'Irlande et le Pays de Galles. Loi 5. Remplacer la seconde phrase ainsi conçue

« Le joueur rejetant le ballon doit se tenir debout, les deux pieds touchant le sol. sur le terrain situé à l'extérieur de la ligne de touche, le visage tourné vers le jeu. ».

Par la phrase suivante

« Le Joueur rejetant le ballon doit se tenir debout, les deux pieds touchant le sol. sur la ligne de touche ou sur le terrain situé a l'extérieur de la ligne de touche, le visage tourné vers le Jeu ». Pour dissiper toute équivoque, nous tenons a faire remarquer que le fait pour un Joueur de prendre part au Jeu. avant que le balon ait touché un autre joueur, constitue une infraction à l'article 5. infraction qu'à l'inverse des autres cas prévus au dit article. est et reste pénalisé d'un coup franc simple contre le Joueur effectuant la rentrée. Loi 17. Il y a lieu de supprimer de l'énumération figurant dans la première phrase de la loi, le chiffre 5. le reste sans changement.

MATCHES AMICAUX A Montfort-snrMeu

U. S. MONXFORTAISE (1)

bat CERCLE PAUL-BERT (2) par 5 buts à 4

C. P.-B. (3) bat U. S. M. (2)

par 5 buts à 0

Dimanche dern:er a eu lieu à Montfort l'ouverture de la saison de football. D'abord, nos jeunes de l'équipe seconde se firent magistralement battre par 6 buts a 0. A noter que ces 5 buts le furent en première mi-temps. En seconde, la valeur au eoal Arondel. à qui nous devons des félicitations, empêcha le score de s'aggraver.

A 15 heures très précises. M. Barbot, députe, eut le beau geste de donner le coup d'envol du match C.P.B. (2) contre U.S.M ,1).

D'entrée l'U.S.M domine, mais l'avant centre du C.P.B. marque imparablement, puis Deus. te goal montfortais fait une. grosse faute et .aisse rouler la balle au fond de ses filets C.P.B. 2 U.S.M. 0.

L'U.S.M domine toujours et marque à son tour par trois fais, sur de belles descentes A la mi-tempo le score ut de U.S.M. 3 C.P.B. il,

A la reprise, le C.P.B. égalise sur une échappée nettement offensive de l'ailler droit, alors que les arriéres montfortals levaient les braa pour Indiquer la faute.

Ensuite, Montfort marque deux JoUa buts signés E. Bosonet et Ch. Hervé. puis ceux minutes avani la tin de la partie, un penalty trop sévère est aocordé au C.P.B. que Mallard transforme. U.S.M 5 C.P.B. 4.

Partie assez équilibrée où l'U.S.M. eut peut-être une légère supériorité. Au C.P.B. équipe plus homogène, plus athlétique, tandis qu'à l'U.S.M, plusieurs individualité!) urlllantes. malt manque de cohésion les demis aile» furent faibles, les arrières et le dem:centre furent excellents, le goal eut deux buts à se reprocher, et les avant» doivent oeaucoup mieux faire. Faisonsleur confiance. A noter que l'U.S.M. Jouait avec deux remplaçants

Bon arbitrage en première m:-tempa d'un arbitre du C.P.B. mais en seconde mi-temps, un autre arbitre du C.P.B. prit .e sifflet. il fit de son mieux mala très certainement accorda deux bute Irrégulier. au C.P.B.

Enfin. be.le Journée sportive dont tous furent contents. 8

LE S. U. AGENNAIS

RENTRE EN GRACE

Paris 37 septembre La Fédération française de Rugby vient d'aviser le S. U. Astennals que. désormais ce club pourrait Jouer les matche3 amicaux sur son terrain Ce terrain avait été frappé de disqualification la saison dernière.

HELEN MADISON

N'EST PLUS AMATEUR

La nageur américain; Helen MadlaoB détenant le- record du monde du bre de records du monde battu- • une un contrat avec une maison d •looneUd.


t Tous les Sports 3

EN AMERIQUE

Perty-misa Sarah Paltrey

vainqueurs en double mixte

Los-Angeles 27 septembre. Dans la finale double mixte des championnat» de tennu de la côte Suo-Ouest du PaclHque. Perry et Miss Sarah Palfrey ont battu J. Rosateb. et Mrs Harper 6-3 6-2.

LES CHAMPIONNATS

INTERNATIONAUX DE PARIS Paris, le 27 septembre, La pluie ayant fait trêve, les parties des deuxièmes Championnats Internationaux de Paris ont pu se dérouler normalement et le juge-arbitre. M. J Foucault a pu rattraper le retard de la veille. On a Joué au cours de la matinée toutes les dernières parties des tableaux éliminatoires. du slmple messieurs et du simple dames et le premier tour du tableau final du simple messieurs et du simple dames. ainsi Que le premier tour des doubles.

Dans le premier tour du tableau final, le Su:sse Sisher s'est facilement qualifié pendant que Gentlen. ainsi que Ph. Cijan devaient s'employer pour triompher de leurs adversaires. Les vainqueurs des tableaux éliminatoires aucun jusqu'alors n'a pu réussir à franchir le Premier tour.

Après le meeting du Stade Français Rousseau. Robert Paul et Sera Martin jugés par l'Intran

Rousseau possède une bien belle forme cette année La preuve eL est Qu'il gagna encore plusieurs epreuves. D'ailleurs Rousseau est le favori de la foule. Avant le 100 métrés, on pouvait entendre un papa dire à la petite fille « Tu vois celui-là en bleu sombre ? C'est Rousseau. Il va gagner sans mal. à

Pour ne pas changer. Robert Paul a jonglé avec les 7 mètres Il s'en fallut. d'un demi-centimètre Que son récent record de France ne passât de vie à trépas. Quand ou annonca c Robert Paul. 7 m 48 deuxième. Laborde. 6 m. 73 La valeur de la performance de Paul tut admirée comme elle le méritait par tout le public y compris les néphrtes.

c Il était A prévoir que Séra Martin prendrait sa revanche sur le jeune Schllsen. Vraiment, on se demande pourquoi Sera n'a pas couru en tacticien aussi adroit l'autre dlmanche à Dusseldorf ? Hier, il démontra nettement de combien il était supérieur au champion allemand.

Qualificatifs ponar boxeurs

Dans Paris-Soir m

t En ce qui concerne la publicité en matière pugilistique. les Anglais ne semblent rien avoir à envier aux Américains. Voici comment, par exemple, Ted Broadrlble. une ancienne gloire du ring devenu manager, présente ses principaux poulains dans une revue spécialisée

c Mac Corklndale (Cœur de Lion) Jack O'Malley d'Irlandais souriant! Wll'.ie Uuwin ile Blond Platine Dom Volante l'Araignée bate.il.euse): Net Tarleton (le futur champion du mon- de I: Phtneas John (le matin souriant): Hyams l'oncle vicieux); Len Becyon ile charmant bébé): et least not least George Daby (le garçon de bureau de Dickson). 0 Encore le match

Stade Rennais-Red Star

Dans Match

i 6 buts a 2 1 C'est évidemment un résultat un peu forcé. Mali. tout de même, le Red Star méritait de vaincre, et de vaincre nettement le Stade Rennais. En fait de redressement, les Audomens. qui avaient Jusqu'ici subi deux défaites sur le terrain, ont réussi quelque chose de magnlfique. et Red Star-Rennes restera dans l'histoire du premier Championnat de France professionnel comme un grand match. dont il est impossible, pour l'instant, de prévoir toutes les conséquences et dont les conclusions se résument ainsi: Rennes n'est plus en tête de son groupe; le Red Star s'est retrouvé 5 Dons t'Intran

a La faiblesse des Rennais, elle est uni doute due essentlellement A leur absence des compétitions ces années passées. Leur équipe possède une belle technique. e Elle fait du jeu ». comme on dit sur les touches. Mais elle n'a pas encore trouvé l'allure, le ton nécessa:re pour s'imposer devant des formations chez qui la vitesse joue un rôle primordial. Rennes a été d'abord battue par la vitesse du Red-£tar. « Pourtant l'équipe bretonne passe- de des fooballeurs qui savent aller vite et droit au but. Tei Kaiser qui marqua peut-étre le plus beau but de l'après-midi. dans un rush impressionnant. Tel Dominique qui donna de superbes occasions a ses ailiers par des passes de la tête étonnantes de puissance. Mais ne confondons pas vitesse individuelle et vitesse d ensemble. 5

Dans Paris-Soir

Tout le monde s'attendait assurément a voir le Stade Rennais tenir tête au Red Star mieux qu'il ne l'a fait. Les Rennais jouissent d'une réputation qui n est pas usurpée pour ceux qui ont eu l'occasion de les voir t l'oeuvre l'an dernier La qualité du jeu Ctle nous leur avons vu prs':quer nous a fait le» comparer aux équipes professionnelles de l'Europe Centrale Il est vrs: que l'an dernier les Rennais comptaient environ huit étrangers dans leur équipe. Cel6 leur était possible. car Us ne disputaient que des rencontres amicales Mais cette année le règlement ne tolère pour les épreu- ves officielles qu'un maximum de Quatre étrangers. Il a donc fallu aux Ren nais constituer une toute autre è-qui- pe. Ce QUI revient à dire que. tandis que les autres clubs se renforçaient, eux étalent amenés a s'aftaibllr. Le cas est cur:eux et unique t De* arbitres professionnel* Dans t'Auto

a Malheureusement. ces ma'cbes tré, serrés du Championnat de Francf Il pro sont en général très mai arbitrés. C'eat d'autant nlue sensib:e en ce commencement ce saison, où le» Joueurs manquent de forme et où les équipes n'o~? :la!- encore la rohéaion nèceeea:re Le prtytc oroteéte 1ei at- 14 qu'on ne lui donne psa le

spectacle attendu. La faute en est très souvent au directeur du jeu qui le dirige mal. Pourquoi ne pas créer un corps d'arbitres professionnels et exiger d eux une sc:ence certaine et une autorité sans défaillance ? On y est. parait-il opposé, rue de Londres. t Je pense qu'il faudra y venir. »

MAX SCHMELING

BAT SIK WALKER

New-York, 27 septembre. Le match en 15 rounds qui mettait ce son aux prises l'Allemand Max Schmelllng et l'ancien champion des poids moyens Sik Walker s'est terminé par la victoire de Schmellng sur knock-out à la huitième reprise.

LA COUPE GORDON-BENETT Bal 27 septembre. Selon une dépêche de Varsovie reçue Il Bàle à 13 h. 40. le ballon américain V.S.-Navy a atterri ce matin à 10 heures prés du village de Wasjule ienvirons de Vilnal. Les aéronautes le lieutenant Settle e2 le pilote Bushnell sont en bonne santé. Le ballon est légèrement endommagé. Il semble Que l'U. S. Navti ait parcouru une distance un peu plus longue que le Goodyear-vill et qu'il doive être classé premier s'attribuant ainsi la coupe Gordon-Bennett. S'il en est ainsi la prochaine coupe Gordon-Bennett se disputera aux Etats-Unis.

Le classement provisoire

BALE. le 27 septembre. Voici le classement provisoire de la Coupe GordonBennet

1- U.S. Navv 1.536 km. 2. Goodyear VIII 1.383 km, 3. Petit-Mousse 1.233 kilomètres; 4. Polonia 1.164 km.: 5. 14 De Abril 1.143 km. 6. Gdynia 1.075 kilomètres- 7 Essen 1.053 km.; 8. Aventure 1.035 km.: 9. Base! 999 km.; 10. Belgica 948 km.: 11. Victor de Beauclatr 894 km.- 12. Barmen 852 km.; 13. Zurich 796 km.: 14 Lafayette 789 km.: 15. Dcutchland 757 km.; 16. Brandenburg 686 km

Le classement définitif sera établi quand les instruments de bord des ballons seront parvenus à Bâle. 0

CHEZ LES VIEUX DU VOLANT Les 7 et 9 octobre

Le rallye des ancêtres

C'est les 7 et 9 octobre que t. Les Vieux du Volant le groupement national officiel des anciens de l'automobile, organisent avec le concours du M. C. F. sous le contrôle sportif de l'A.C.I. F. l'épreuve rétrospective appelée le Rallye des Ancêtres.

Le Rallye des Ancêtres est réservé aux véhicules automobiles construits antérieurement au 1" Janvier 1905.

Les véhicules engagés devront rejoindre Paris le 7 octobre où les concurrents se feront pointer obligatoirement Il l'arrivée entre 14 et 16 heures. Ils devront avoir effectué le parcours choisi par eux à une moyenne égale à 15 kilomètres-heure et s'être fait pointer au départ par un représentant des Pouvoirs sportifs reconnus. Ils devront également participer à l'épreuve qui aura lieu le 9 octobre à l'autodrome de Montléry à l'issue de laquelle les résultats du Rallye des Ancêtres seront publiés officiellement.

Il n'y aura qu'un seul classement ou entreront en jeu l'ancienneté du véhicule, la distance kilométrique parcourue. la moyenne obtenue a l'autodrome de Montléry sur deux tours du premier circuit, (virage aux Deux-Ponts et piste de vltessei, soit environ 6 kilomètres. Pour l'ancienneté du véhicule, chaque année antérieure à 1900 rapporte 5 points pour le classement final. Quant à la distance parcourue chaque 50 kilomètres ou fraction de 50 kilomètres parcourus donnent 5 points au concurrent. Enfin la moyenne obtenue dans l'épreuve de l'Autodrome de Montléry donne 2 points 1/2 par kilomètre ou fraction de 5 kilomètres. Le gagnant sera celui qui totalisera le plus grand nombre de points.

A l'heure actuelle « Les Vieux du Volent 1, ont reçu les engagements sul1. Maurice Becquet (Renault 1903); 2. Lucien Haubourdin (Renault 1902). Rappelons enfin que les engagements doivent être envoyés le plus tôt possible au siège social des Vieux du Volant 10. rue Pergolése Il Paris. ou le règlement est à la disposition des intéressés. ainsi qu'au Motocycle-C:ub de France, 13. boulevard Gouvion. St-Cyr. à Paris et Il l'Au2omoblle-Club de l'Ile-deFrance. 8, place de la Concorde.

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DU BIDON DE 5 LITRES

A LA FERTE-BERNARD (Sarthe) LA Fert*-Bernard, 27 septembre 19i;2. Le treizième concours du bidon de cinq litres a remporté a nouveau le plus Le départ fut donné dimanche dernier, à 8 heures. 11 voitures, qui avaient été vérifiées la veille.

Les classements ci-après ont été établis par catégories, en voitures de tourlsme er en voitures utilitaires en tenant compte du kilométrage parcouru, du nombre de places ou du poida utile tr^risprrtè.

Vo'tures de tzvnrne. Classement établi d'après le nlus grand nombre de kilo. parcourus 1 indice de performen(-8 963.967: 2. Quéru iRosenuart), 842.496; 3. Boutet fila (Roiengart).

756.320: 4. Butsart (Plat), 706 968; 5. Couaerc iRosengarti. 702.156; 6. Le Donné iRosengartl. 612 898- 7. Callerot. (Hotchkissi, 407.570; 8. Olivier (Rosengarti. 389 498.

Voitures utilitaires. Classement établi d'après le plus grand nombre de tonnes kilométriques parcourues 1. Emery (Peugeot], 103.870; 2. Vaudelon (Citroën). 97.322; 3. Dordaigne (Rosengart). 76.124; 4. Bachelier (Rosengart). 37.583.

Classement par catégories. Les cI.sements ci-debso'.is sont exprimés pour l'ensemble des deux épreuves Distance parcourue avec 5 litres d'essence et distance parcourue avec 5 litres de mélange ternaire {essence, benzol et alcool). Voitures de tourisme. 1" catégorie. jusqu'à 5 chevaux. 1. Quéru (Rosengart 4 chevaux. 4 places, total, 210 kilomètres 624 (essence. 104 km. C85): ternaire. 106 km. 539; 2. Olivier (Rosengart. 4 chevaux. 2 places), 194 km. 749 (essence, 99 km. 031); ternaire. 95 kilomètres 718; 3. Boutet fils {Rosengart, 4 chevaux. 4 placesl, 189 km. 080 (essence. 93 km. 220) ternaire. 95 km. 851; 4. Couderc (Rosengart. 4 chevaux. 4 places). 175 km. 532- essence, 80 km. 580; ternaire, 94 km. 959; 5. Le Donné IRose-ngart, 4 chevaux, 4 places). 153 kilomètres 227; essence, 74 km. 159; ternaire, 79 km. 068.

2' catégorie 6 et 7 chevaux. 1. Bulsard (Plat, 6 chevaux. 4 places). 176 kilomètres 742; essence, 86 km. 136; ternaire, 90 km. 606; 2. Kempf (Mathis, 7 chevaux. 7 places), 140 km. 568: -ssence. 66 km. 182; ternaire, 74 km. 386. Mise hors course de M. Kempf Valentin pour avoir poussé sa voiture. 3' catégorie. Néant.

4*. catégorie Il à 13 chevaux. 1. Callerot iHotchkiss, 13 chevaux, 5 places). 81 km. 514- essence, 36 km. 953; Voitures utilitaires. Catégorie A charge utile de 200 à 300 kilos. 1. Bachelier (Rosengart), 4 chevaux, 200 kilos, 234 km. 062: essence. 133 km. 446; ternaire, 120 km. 616; 2. Pigeon (Rosengart. 4 chevaux, 200 kilos), 188 km. 815; essence, 99 km. 014; ternaire, 89 km. 801; 3. Moreau (Rosengart. 4 chevaux, 200 kilos), 182 km. 975; essence, 98 km. 188; ternaire, 84 km. 727.

Catégorie B charge utile, 400 d 1.000 kilos), 1. Dardaigne (Rosengart. 4 chevaux. 400 kilos). 190 km. 312; essence, 94 km. 574; ternaire, 95 km. 738; 2. Emery (Peugeot, 6 chevaux, 850 kilos), 122 km. 206: essence. 58 km. 670' ternaire. 63 km. 536. •>

Catégorie C charge utile, 1.100 d 2.500 kilos. 1. Vaudolon (Citroën 9 chevaux. 1.400 kilos). 69 km. 516; essence. 33 km. 636: ternaire. 35 km. 880. Après l'épreuve, un banquet fut servi l'Hôtel du Chapeau-Rouge, à La FertéBernard. sous la présidence de M. Gourdeau, sous-secrétaire d'Etat aux travaux publics.

M. Pérée. au nom de M. Pineau, directeur de' l'Office national des combustibles, donna ensuite des détails techniQues sur le nouveau carburant employé cette année.

M. Gourdeau parla de la circulation routière et des mesures qu'il comptait prendre, notamment en ce qui concerne l'éclairage des véhicules, puis des obstacles. D'importantes modifications au Code de la Route doivent être apportées Pour résumer, brillante journée, aucun accident, une organisation impeccable qui falt le plus grand honneur au Comité. 48

Aurore de Vitré. Sont convoqués pour demain soir Jeudi 29 septembre, à 20 h. 30, au patronage Saint-Martin, boulevard de Lnval, les membres de la Commission sportive de l'Aurore, ainsi que les Joueurs des trois équipes de basket-ball.

Présence Indispensable de tous. 8 Tour d'Auvergne (Basket-ball). Tous les Joueurs pratiquant le basket sous les couleurs de la Tour d'Auvergne sont priés d'assister à l'entrainement qui aura lieu ce soir mercredi à 20 h. 30 au siège social.

Sont spécialement, convoqués à cet entraînement les joueurs suivants pour la signature de leurs licences

Beucher, Portal, Delaunay, Thlolals, Thébault. 8 Stade Rennais U.C (Basket-hnll et athlétisme). Tous les Joueurs de basket et coureurs 8 pied sont instamment convoqués aujourd'hui mercredi à 20 h. 30 au Café de l'Europe. Communication très importante pour la saison à venir Présence indispen- sable de tous. MM. les membres des Commissions sont conviés. 8

COURSES A RAMBOUILLET 1 Rambouillet, le 27 septembre. La nouvelle société des courses de Rambouillet a droit aux félicitations des amateurs du sport hippique car ces réunions sont vraiment remarquables: programme bien composé, partants nombreux, départs et arrivées bien arbitrés pur l'excellent Juge qu'est M. Duperray. L'épreuve Importante aujourd'hui était le Prix de l'Abbaye des Vaux de Cernay disputée par 7 concurrents Ce prix de 25.000 francs est revenu à Ro- se Croix qui débarrassée de Goldmith tombé a mené ensuite de bout en bout. 0 Résultats

PRIX DE LA Boissière réclamer 8.0UU :r., 1.600 m., 11 part.) 1. Sar- dine-Nouvelles (G. LhuiUier). W. Littauer. 2. Réclame iJ Chevaler) Mme Clry-Rœderer 3. Galilée Il (L. Whit- tlnghami Georges Aubry.

Non placés Pique-Nique (R. Leblanc 1 Caupalay (C. Herbert) MerryGuard (R. Peltleri Green-Hat (R. Arnal) Saudreutl (L. Ftchet) ComedyQueen tH. Curtlsi; Almarosa (N. Pelât); 8iritrt2 (M. Pecqueuxi

Ptux DES VotsINS (10.000 fr.. 1.200 m.. 8 part.). 1 Ztchron IL. Robson). baron R. de Rothschild 2. Massilta Il lA. Lavlallei Emile Marchand: 3. Lancenay (C. Herbert). James Hennessy. Non placés Ma Commère 1 J. Peckett) Mlte Melbourne iR Lefève) Co- lonel-Lankershim 4R. Jougant) Domi- nette IL Fichet) Rita (E. Botssay). PRIX DE BONNELLES (2- prix de la Société de Sport en France apprentis 1" catégorie 10.G00 fr.. 2.200 m., 7 part.). 1. Euphrosvre (S. Smith). Jamea Hennessy 2. Cannibale (A. Beaupar:ant). Mme Ch. Barlller 3. Marsala (F. Pratt), 0. Cunnlngton.

Non placés Gagne-Petit (R. Peltler). appartient n Mme Charles Barlller et court couple gagnant avec Cannibale Pilla lE. Durand) American-Star (A. Dlxoni Isabel (R. Ricard).

PRIX DE LA CROIX St-Jacques (haies. 13.000 fr.. 2.800 m.. 6 part.). 1. Dip'omat iS. Rochet). Mme L. Doucet; 2, Aux Armes (A. Magdelalne), marqul»

de TriquervUle • 3. Tofcto (C. Gardiner). J. Mayer.

Non placés Astaroth (S. Smith) Aimaole lU. Oavazej Sakhara (M. Denton).

Prix de l'Abbaye DES Veoa DE Cernât (steeple-chase, 22.450 francs, 3.400 métres), 7 partants. 1. Rose-Croix (H. Howes). Ed. Boulienger: 2. Friponnet (0. Warren), M. Golodetz; 3. Aita (J.-G. Costadoat). Jean Stern.

Non places Portla-id (S. Bush), Goldsmith. (R. Lockl. Koulibiac (M. DavY), Rose-Croix (Q. Davaze).

PRIX DE Baville (steeple-chase militaire. 2- série. 2.500 francs, 3.500 mètres, 10 partants). 1. Asaïs (M. Chausson), M. d'Aymery; 2. Parthana (M. de la Tour), M. de Saint-Didier: 3. SaintPierre (M. Grives), M Grives. Non placés Diapason (M. de Salverte). Abyssinta (M. de Dionne), Ultimante IM. de la Horie). Elvezir (M. Blondel), Miarka II (M. d'Ideville), Carmenta (M. de Bellegarde), Melba (M. Grandplerre).

Parl-outuel

1" c. Sardine-Nouvelle. o. 18. 8.60

8.50 5.50 P. 8.50 p. 7. 3' c. Euphrosyne 11.50 P.

4e c. Diplomate o. 30. P. il.

Rose Croix Il P. 10.

21. 11.60 P. 6.50 7.50 11.50

COURSES A MAISONS-LAFFITTE Partants probables

Prix DE LA SAONE (à vendre, 7.500 fr., 1.000 mètres). Vieux Marcheur (R. Adeline) Necklet (G. Duforez) indienne (J. Lyon) Begodera (C. LalanDe) Miss Blue (Ch. Semblât) Sarepta (R. Ferré) Guillerette Il (E. Mantelet) Heure Bleue (A. Lemée) Dia.manka (R. Peltler) Masked Parade (L. Maflletl Chebli (E. Bolssay) Grand Coeur (R. Brothes) Melichar (M. Lynch) L'Aigle Royal (L. Bosch) bfarron Chaud (C. François) Hélette (L. Valxelfisch) Douchka (M. PoincetiPaoline (N. Pelat) La Fileuse (L. Sehuin) Côte d'Emeraude iW Sibbritt) Légion Romaine (M. Allemand) Pond Lity (P. VLUecourt) Raisonnable (R. Arral).

Partant douteux Delighted (X). Prix DU DANUBE (15.000 francs, 2.000 mètres). Les Cluzeaux (R. Perrain) Genevois (R. Valssien hletchoui IG. Delaurle) Cromos (R. Leurson) Bright Zagrcux in. Pelat) Appio Claudio (M. Polnceti Sideourna ou Lalo (A. Rabbe) Monarchiste (A. Lavlalle) Brasero (E. Botssay) Guise (F Pecqueux) Pietra iCh. Semblât). PRIX ou RHONE (a vendre. 7.500 fr.. 1.800 mètres). Trentino (A.-F. Robln) Paradisier (C. François Exilé (L. Robson) Menot ou Le Loir (A. Hatton) Chips (A. Fleuryi Sweet Potatoe (E. Boissay) Maltot (E. Brierre) Uramcs (G. Delaurle I Montpmçon (Ni. Leroy) Turco (R. Leursoni Orre (W. Bail) Empcdocle (G. Duforezi King Coal (P. Laubenheim) Santa Flora (C. Herbert) Indora iF. George)Barcarolle (R. Tondu) Zoo phi te (L. de Brabant( La Résolution (R Lefève) Dorite (R. Fortin) Mouke ou Madame Putiphar (C. Bouillon) Vitalité (Ch. Semblât) Muscadine Il (J. Laumainr Jaca (M. Margot) Ella (M. Poincet) Isudora iG. d'Assezati Grenade Fi (R. Fauvet) Za/iritsa (J. Earperl.

LA COUPE d'Or (100.000 francs. 2.000 mètres'. Amportas (W. Sibbritt); Jus de Raisin (C. Bouillon) Dean Swift (W Jonstone) Fire Oit (Ch. Semblât): Bièvres (A. Rabbe) Fenold (V Zabrakl Pougatchen (R. Brethes) Sand Dance (J. Paillasson).

Partant doutelix Guise (X).

HANDICAP DE LA SEINE (50.000 francs. 3.200 mètres). mtbou (W. Jonnstone); Robertico (L. VaïxelHlch) Monsavon (G. Duforez) Donphail (F. Rochetti) Dark Lady (A. Rabbe) Beltc Aude (M. Leroy) Vaillantil (M. Margot) Translucide (A. Cheret); Rhône (C. Herbert); Langennerie (W. SiDbrltt) Timbre Poste (H. Bonneau) Dark Dem (J. Harper) Treize (M. Lynch) Mamote (L. Pratt) Kirmusin (L Seguln) Mélusine (N. Pelat) Rldotto (P. Vlllecourti; Grand-Croix (R. Hubert) Charançon (A. Dlxon) Trombe (G. Lecaveller). PRIX DE LA Mediterransz (12.500 fr., 1.100 mètres). Artli (M. Margot) Point d'Interrogation (N. Pelat) Le Val d'Aulnoy (R. Breton) Tight Pinch (R. Jouve) Wey Not Il (R. Adeline) Idéaüste Il (E. Duforez) Firebrand (L. Rotson) Oriflamme il (G. Delaurle) Euadajoz (P. Wicket) Keplte (R. Leurson) La Goulette (M. Allemand) Répartie Il (W. Pearce) Amapolas (C. François) Stargote (A. Rabbe) Abyla (C. Lahinne) Canathos (R. Brethes 1 Atlantide (A. Hatton) Plume Rouge (L. Bosch) Maypole (P. George): Alhucema (M. Pecqueux).

PRIX DE LA PICARDIE (hales, 10.O0O fr., 2.500 mètres). Le Tigre (E. Glelzes) Polanois (A. Magdelalne) Prince des Ténèbres (C. Joiner) Elysée (R. Dubus) Prince OH (R. Lock) Kertys (M. Plaine) Weite Davel (M. Maginoti; Camelote (P. Barrau) Abricot III (R. Burette) Eoce Caballus (R. Bail) Anastasie (P. Hamel) Valdamour (J. Luc) Silver Bay (Cazotte) L'Etape (G. d'Asserat) Le Fortium (M. Brunet). 0 Pronostics

1" c. Pont-Lily. Begobera.

2« c. Noiseau. Sidnoulca

3. c. Francolin. Montpinçon.

4" c. Jus de ratsin, Saint-Brtac 5« c. Bmason, Monsavon

6« c. Canathos. Alhucema.

T c. Le Tigre, Roitelet.

Pronostics de la presse spéciale PARIS-SPORT

lr~course Begobera.

2' course Guise.

3e course Chips.

4» course Pougatchev).

5« course Ridotto.

6» course Kephte.

1< course Elysée

AUTEUIL-LONGCHAMP

lr* course Mtss Blue.

2» course Guise.

3" course Sweet Pot.

4* course Fenolo.

5e course Kirmusin.

& course Kephte.

7· course Camelote.

LES ACHATS

DE L'ADMINISTRATION DES HARAS

Laitoerneau. le 26 septembre (de notre envoyé spécial). Après La Rochesur-Yon, la Commission des trois inspecteurs généraux, MM. de Terras. Reynard et de St-Palais. s'est transportée à Landerneau où les opérations qui précèdent les achats viennent de commencer aujourd'hui.

Comme d'habitude, je me garderai bien, avant que les achats soient définitifs, d'apprécisr tel ou tel cheval, ou même d'indiquer mes préférences Attendons espèce Lou telle cqJ&saTie. qui, je l'espère bien, seront favorables à la Bretagne; je l'espère d'autant plus que l'ensemble des chevaux que je connais et qui scnt présentés pour les achats est excellent.

Les postiers que nous avons vus ce matin sont de la bonne formule, suffi-, samment d'aplomb en général et marchant bien, et puis ils m'ont paru' d'une graisse plus raisonnable. Je ne dis pas que leur squelette soit appa-i rent, que la musculature du travail ait remplacé celle de l'oisivete, mais il y a progrès; et c'est à l'épreuve que nous! le devons, ce progrès qui est incontestable.

Pour les races de demi-sang, les éta-, Ions sont bien aussi quelque peu essayés, mais qu'est-ce que la petite épreuve à laquelle ils sont soumis, en regard de celle à laquelle nous avons assisté aujourd'hui et qui est spéciale aux seuls chevaux de trait de la Bretagne, puisque partout ailleurs, que ce soit dans les Ardennes. dans le Bou-I lonnais, dans le Perche ou dans la' Mayenne, on n'exige des étalons de trait aucune preuve de qualité, nl même d'adaptation ?

A Landerneau, l'épreuve de la cote et des landes de Pencran est extrême-, ment intéressante. Elle es» si loue que sa description pourrait tenter un lltté-i rateur. Le cadre, l'ambiance et puis la gaieté des bonnes histoires que l'on' raconte entre deux arr:vees. tout cela sera un charmant souvenir que je m'en voudrais de gâter par la moindre critique. Je ne vois rien, du reste, à critiquer. Evidemment, on peut souhaiter que l'on tienne un plus grand compte de l'épreuve. Elle est contrôlée seulement au départ et à l'arrivée, et il est im-l possible de savoir comment les che-,vaux se sont comportés pendant le par- cours. Le jury des inspecteurs ne voit passer que les chevaux qui concourent pour les primes de vitesse; les autres, qui ont couvert dans le temps voulu (25 minutes) la première partie de l'épreuve, qui comprend un circuit de 4.000 mètres en terrain très accidenté, ces autres là disparaissent sans que les inspecteurs les aient vus le moindrement à l'oeuvre.

Si l'on ne veut pas imposer à tous l'épreuve de vitesse ce qui serait pourtant bien simple et qui ne pourrait gêner personne pourquoi ne pas exl- ger tout au moins que. à leur arrivée sur la lande, après les 4.C00 mètres de ce parcours, tous les chevaux, quels qu'ils soient, qu'ils fassent ou qu'ils ne fassent pas l'épreuve de vitesse, défi- lent au trot devant le jury qui les verrait ainsi un peu à l'ouvrage et qui, dans son appréciation pour l'achat, devrait tenir compte du degré d'adaptation et puis de la facilite et de la régularité des allures attelées ?

Je n'insiste pas, car si j'écris aujourd'hui quelques mots sur Landerneau c'est uniquement pour v bien marquer ma présence. Je suis venu et l'ai regardé rentré à Rennes, ie me propose de retourner à Landerneau pour la fin des achats et le dernier rappel; le serai plus libre alors pour dire toute ma pensée.

Je ne veux pourtant pas terminer sans signaler encore une fois l'aide magnifique que le département du Finistère apporte à l'élevage. L'allocation de l'épreuve d'auiourd'hui se monte à 106.000 irancs. dont 63.500 francs donnés par le Gouvernement de la Hépublique 4.000 francs par la Société du Demi-Sang et 2.500 francs par la Sportive. Quant au déoartement, il donne. de ses deniers. 36 000 francs.

Quand donc les départements des autres régions d'élevage se décideront-ils à prendre modèle sur le Finistère ? Les encouragements que l'Etat lui accorde et qui semblent considérables ne sont même pas proportionnes a ses eHort». Colonel CHARPY.

DEMANDES DE PERMUTATIONS Quartier-maître chauffeur demande perntutant pour Brest. Eerire Balali à bord du Tigre, Toulon (Van. Quart<er-maitre fusilier demande permutant pour Brest. Ecrire Le Calvez, 36, rue de Siam, Brest.

Matelot canonnicr non pointeur demande permutant pour campagne, ou embarqué à Brest ou Cherbourg. Ecrire Derisquebourq, groupe en réserve, Landévcitnec tFinistère).

Matelot électricien demande permutant pour campagne. Ecrire Dily. porte-ar'ons Béarn. 7'ou!on (Van. Matelot mécanicien d'aéronautique demande permutant pour Brest. Ecrire Leray Paul. 1" Cle, 1" sectton, C A.M., Rochefort.

Matelot fusilier demande permutant pour Brest ou Lorient, poste à terre ou e-nbarque. Ecrire d bord i« Guépa:d. Toulon (Van.

Matelot sans spécialité demande permutant pour Cherbourg. Ecrire Droutn, cuirasse Jean-Bart. Toulon. Matelot électricien demande permutant pour bàttment partant en crotsière. Ecrire Blanc, à bord du Condorcet. Toulon.

Matelot chauffeur demande permutant pour Lorient. Ecrire Le Gras, groupe de réserve, au Petit Rang, Toulon

Matelot gabier demande permutant pour toutes destinations. 2- escadre de préférence. Ecrire Rouault, à bord du Diderot, groupe de réserve, Landévennec iFini-itère)

Cette rubrique, entièrement gratuite, e-t ouverte à tous nos lecteur-. Nous n'insérons que les demandes individnelles et signées.

Flotte

Est arrivé à

Snlnt-Servan. le Pourquoi-Pas, le 27. Fait route vera

Beyrouth, l'aviso Vimy, le 26.

PORTS D'AFFECTATION

Corps du commissariat

Les commissaires de 2* et de 3e cl. sortant de l'école du commissariat de la marine reçoivent comme port d'affectation Cherbourg. MM. Royer de Véricourt. Nédélec Brest. MM Lescure. G-égolre. Cacaud. Schloesing Toulon. MM. Vlgouroux Jeannot. Augier des Crémiers. Combret.

PROMOTIONS

Syndics des gens de mer

Sont promus dans te personnel des Syndic* de» Otena ci@ Mar pour comp-

ter du 1er juillet 1932. à la suite du départ de Il. Trohet. syndic des gens de mer principal cors classe, le 1" Juin 1932.

A l'emploi de syndic de 3- classe il° tour, ancienneté) M. Le Grégam. syndic des gens de mer de 4' classe, a 1 Aberwrach (quartier de Brest), avec une ancienneté de 10 ans 8 mois 18 Jours dans ladite classe. L'agent le plus ancien ngurunt Immédiatement après lui sur la liste d'ancienneté comptant à cette époque 8 ans 10 mois 7 Jours d'ancienneté. M. Le Orégam bénéficie dans la 31 classe d'un reliquat d'ancienneté de 1 au 10 mois 10 Jours. Il prendra rang sur la liste d'ancienneté a la date du 21 août 1930

A l'emploi de Syndic Prindvat hors classe |2' tour, choix) M. Thebault. syndic des gens de mer principal de 1" classe a Saint-Malo; (3* tour, choix) M. Tréguer, syndic des gens de mer principal de 1" classe à Audlerne. A l'emploi de syndic de 3' classe il-, tour. ancienneté) M Faisan. syndic des gens de nier de 4' classe a PortLouis (quartier de Lorient avec une ancienneté de 8 ans 10 mois 7 Jours dans ladite classe. L'agent le plus ancien figurant Immédiatement après lui sur la liste d'ancienneté comptant a cette époque 8 ans 9 mois 4 jours d'ancienneté. M. Faisan bénéficie dans la 3' classe d'un reliquat d'ancienneté de 1 mois 2 jours. Il prendra rang sur la liste d'ancienneté à la date du 29 mal 1932. A l'emploi de syndic principal de 1™ classe 2' tour, choix) M. Lemaire, syndic des gens de mer principal de deuxième c:asse à Gravellnes (quartier de Duukerquei.

CONCOURS POUR L'EMPLOI DE COMMIS DE 4- CLASSE

DE L'INSCRIPTION MARITIME Le nombre des places mises au concours du 11 octobre 1932 pour l'emploi de commis de 4' classe de l'Inscription maritime est fixé à 12.

NOMINATIONS ET MUTATIONS Personnel de l'inscription maritime Sont nommés dans le personnel civa d'administration de l'Inscription maritime, a 1 emploi de comma de 4' classe pour compter de la date de la présente décision 2* tour (emplois réservésl, M. Rogard, ex-enselgne de vaisseau, du 21 Dépôt des Equipages de la Flotte en remplacement numérique de. M. Kolher. décédé: 3* tour (emplois réservés), M. Rocebi, adjudant au 155' régiment d'artillerie à pied en remplacement numérique de M Cloarec. décédé; 4' tour (emplois réservés). M. Nicolas, maitre canonnier sédentaire au bataillon d'artillerie de côte de Dunkerque. en remplacement numérique de M. Harln, admis à la retraite. 5' tour (recrutement normal, 1" catégoriel. M. Robin, ex-quartier maître fourrier, en remplacement numérique de M. Lefrançols, détaché au ministère des Colonies; 6' tour trecrutement nortnal. 2' cet.). M. Benard, cap. de la marine marchande, en remplacement numérique de M. Alloy, admis à la retraite 1- tour (emplois réservés), M. Grall, ex quartier maître électricien. en remplacement numérique de M. Rondeau, admis à la retraite: 2» tour (emplois réservés), M. Mevel, ex-soldat du 94* rég. d'inf.. en remplacement air

mérique de M. Haaier, admis à la r^ traite.

Ces commis reçoivent les affecta',ions suivantes NI. Rogard, au Gullvinec. en remplacement de M. Le Trotter non acceptant; NI Rocchi, a Mot»sellle, en remplacement de M. Lucchini, muté; M. Nicolas, au Havre, en remplacement de M. Rollet. muté M. Robtn. à Fécamp, en remplacement de M. Houttte. muté M. Bonnrd. a La Rochelle, en remplacement de M. Hlllion, muté; M. Grall, a Bordeaux, en remplacement de M. Kolher. décédé; M. Mével. au Havre. en remplacement de .NI. Le Fur. muté.

Les mutations suivantes sont prononcées dans le personnel civil d'administration de l'inscription maritime: M. Le Coz, commis principal de 2' classe a Nantes. est affecté sur sa demande à Brest, en remplacement de M. Le Corre, décédé: M Le Fur, commis principal de 2- classe au Havre, est affect. sur sa demande a Nantes, en remplacement de M Le Ooz. muté: M Calvar. commis de 4- classe a M.irennes. est affecté sur sa demande, a Bordeaux, en remplacement de M. Labenne, retraité

Ces mutations seront effectuées jans les délais réglementaires et donneront droit aux indemnités de déplacement pour MM. Le Coz et Le Fur. seulement.

AVIS AUX NAVIGATEURS

ARCHIPEL D'OUESSANT

Les navigateurs sont Informés qu'une bouée blconique a été mouillée le 23 septembre à cent mètres environ dans le sud-est du phare de la Jument. Cette bouée qu. est destinée a permettre de» mesures de hauteur de noule est surmontée d'un voyant de forme troncd nique.

ILE D'OUESSANT

Les navigateurs sont informés que le fonctionnement du radio-phare du Créach d'Ouessant sera momentanément Interrompu pour cause de transforma- tion des appareils du 29 septembre au Coordonnées géographiques 48"27'aS" et 6°7'47' W.

Paquebots et vapeurs longs-courrier.

AN F A touché Li Palmas le 26, allant de Marseille à Dakar. ANASTASIS parti d'Oran le 27. p. Buenos-Alres.

ARMVRV arrivé à Séte le 27, de Tarragone.

ALCONA parti de Macassar le 27 pour Hambourg.

ANBOISE arrivé à Diégo-Suarez le 26. allant à Maurice

ALABAMA parti de Port-Nechee le 26 pour Houston.

ARIADNE parti de Casablanca le BOIS-SOLEIL arrivé à Madère la 25. de Cardiff.

BELLS-ISLE arrivé à Rlo-de-JanaW ro le 25. de Dunkerque. BAMAKO touché Dakar le lant de Marseille a Zigh'.nkor BENARTY parti d'Oran le 91, paW DunJteraua.


BARON-GARRIOCH arnTé à Orange-Moutb le 27. d'Araew.

BVLGARIAN arrivé Graveaend le Il. de Patras.

BRITISH CHILVABY parti du Ha. vre le 27. pour Abadaa

BULLMOUTH arrivé Gênes le 27. !le Constant»..

BRITTA paru d'Hernoaand la 27, pour Vaïecoe.

arrivé le 27. de Londres.

CONTS BIANCAMANO arrivé à Bueuoa-Aires le 37. de Oénea.

CALCHAS partl de Dairen le 27. p. Olaagow

CITY OF NORFOLK parti du Havre le 27. pour Baltimore.

CLSN MAC FARLANE arrivé à Port-Saïd Se 27. de Marseille.

CIOTAT DE TARRAGONE arrtvé à 8*te le 27 d'AI'.cante.

CABO SAN AUGUSTIN: parti de Suenoe-Airea le 27, pour Marseille. parti de Port au Prince le 25.

'CABO TOME arrtvé à Marseille le 26. de Buenos-Alres.

CAPITAINE PAUL LEMERLE parti de Marseille le 27, pour Buanos-Aires. ̃ CHAMPOU.1OTI attendu Marseille. cL- Beyrouth.

CORINTHIE arrivé a B6ne le 27. de Stamboul.

KUBEE parti de Bordeaux le 27. EZECUTIVE parti de Philadelphie le 27. pour Naples.

EBETZA-MENDI parti d'Hartlcpool le 27. pour Livourne

arr:vé le 27. de Ballkpapan.

FLORWA arrivé à Dakar le 24, de Bu»nos-Al.-es.

FORT-LAMY touché Dakar le 24, •liant de Douala à Hambourg.

«̃ FOSCOLO parti d'Anvers le 27. p. Plume

FORT DE TROYON parti du Havre le 27.

FEUX-ROUSSEL arrivé Colombo la 26. Filant à Yokohama.

FORT-ARCHAMBAULT attendu au Barre, de la Côte d'Afrique.

GENERAL-G.4SSOUlN arrivé à Philadelphie le 28. de Londres.

HARUNA-MARV parti de Graveaend le 27. pour Marreille

HARHIET parti d'Hsrnosand le 27. pour Errce'one.

IPANEMA arrivé a Rlo-de- Janeiro le 25. de Marcel;

LINA arrivé à Tab'ebay, le 26. de Kotitardam.

L'ATLAVTIQUE touché Rlo-dc- Janeiro, le 23. allant de Paulllac à BuenosAire,

LIEUTENANTS UNT-1£)UBERT-B1E parti de Haiphong le 20. pour Dunkerque.

LIBERTY arrivé au Havre. le 27, de Dunkerque.

arrivé à Tampo. le 26. de Mobile.

MIN pi..i de Duskerque le 24. p. MARIETTE-PiCHA parti de Marseille le 27 »-our B?yreuth.

MANZOUI parti d'Anvers, le 27. pour Venise.

MITWJLA parti de Rouen. le 27, p. '.Algérie.

MADONNA parti de -Marsellla. le 27 pour Lagoa.

NICdA parti d'Anf»ra. le 27, pour PORTHOS parti de Port-Saïd, le 26. pour Marseille

PROVIDENCE arrivé à Alexandrie, le 26. allant à Beyrouth.

PARIS arrivé au Havre, le 27.

PIERRE-LOTI parti de Marseille. le 27, pour Ietambul.

PROESIDENT-PIBRCE attendu Marseille, de Kobé.

RECCA arrivé à Marseille, le Se. de Buenos-Alres.

ROCHAMBEAU attendu au Havre, de New-York.

STAD-ZWOLLE parti de Newport le 27, pour Philippeville.

SAN-ANTONIO partl de San-Franclaco. le 24. pour Portland.

SYROS arrivé au Havre, le 27, de Houston.

IWrJ'E0110 arrivé Anvers, le 26. SAUZFLAND arrivé a Gènes. le 27, de Dairen..

SAS-MATEO parti de Bordeaux. le 27, pour Lai-Palma*.

THEOPHILE-GAUTIER parti du PIrée. le 20. pour Marseille.

UCKERKARK parti de Colombo, le 27, pour Hambourg.

VILLE. DU-HAVRE parti de Tamatave. pour Marseille.

le VALCERUSA attendu a Bone venant de Palerme.

WINNIPEG signalé à Landseud le 17 allant d'Andwero a Vancouver.

WASHINGTON arrivé San-FrancUi-o. le 25 de Portland.

YALOU arrivé à Port-Saïd, le 26 du Havre.

Navires divers

Signalés par T. S. F. le 27 septembre A CASABLANCA-RADIO

Ranpurua, Djenné. Espagne, Rollon Martlnière. Viile-de-Majunga, Regois, Graf Zeppelin, Marrakech, Florida Montcalm.

A TANGER-RADIO

Martinière, Ranpura, Dromore, Meerkerk, Ohio, Kamsa, Maloja. Kaisar-1- Hind, Manora, Neuralia, Conde-de-Zubtria, Doukkala, Rollon, Ponzano, Biscaya Henri-Mory, British-Workman. KashuMaru, Cypria, Puchol, Laurent- Schiatfino, British-Domtnion, Penthame3. Porto-Fina, Glbel-Dersa.

A OUESSANT-RADIO

Agen, American-Banker, Alberte-Leborgne. Baron-Ogilvy, Bennevis. Bronte, Bessel. Bah-ram, Bristisch-Chivalry, Bornhohn. Benvannoch, Cabedello, Champlcin, Cavalla, Coryton. Capitaine-Bonelli, Capitaine Lebastard. Caudebec, Decrpool, Espagne, Eubee, Enseigne-deVaisseau-Maric-St-Germain, Ea>t-Gate, Formose, FUmston, Glenamoy, Gascon¡¡, Glaror.a, Galea, Goslar, Hilary Jumièpes. Janine, Xalmta, Xtpler, Klto. Lomas. Marie-Hélène, Macandros, Mitldja Ntcea,

NetO'Tonath, Ntahmaha, Navarra. Neatychi, Porta, Procida. P.-L.-M.-17, Ro.chambeau. Robert, Rochebonne, Ramon4, Rosé Schiaff ino. Rauaan. Roumanie. Roscville, Solov. Seclalké, St-Chamond, Stadarnhem, Sprinp-Fontein. StPalais. Stad-Vlaardingen, S.N.A.-8. SanJose. Ste-Jeanne-d'Arc, St-Camille. Santa-Marta, Torsol, Titania, Tovclll, UlUstad. VaUncia, Vesta, Waldinge, Winni.veg.

Caboteurs

♦ ALGER. Arrives le 27 Villiers de lunu El-Kantara, de Port-»"eaares Lamoncière, de Marseille Viliede- Te nés, ne Deliys

Parus ViUe-ât-Nice, pour Marseille Gouverneurs ueydan, pour Marseille BOJLCaNn,. Akhivss le 27 Barsac. we brut ViLe-de-Chàk>n, du Havre Rica. (le Rouen.

Parti Lamatlleraye, pour Bordeaux. BORDEAUX. AaRivu. le 27 Edimbourg, de Tunisie Chateau-Latour au Havre baint-Tropet. d'Oran Olivine, de Mlddlus-Brougb ChdteauPalnter, du Havre Oibur. de Danzig; Tresab. de Carulff 1 loer, de Copenhague Paris, de Glasgow.

PARTis Sneland. pour Swanséa Saint- Iropsz, pour Nantes Bilbao, pour Santander Gcorges-et-Henri, pour Nantes Dalila. Rotterdam. BONE. Arrives »e 27 SainteMarguerite, de Marseille; Marcel-Schiaj- lino, de Phillppeville.

PARTI le 26 Sillaro. pour Sfax. Attendus Smaland, de Kalamata Augustin-Leborgne, de Baatla MarieLoutse-Leborgne, de Saint-Louis-duRhdne Schiaflino-Frires, de Caen Le Sig, de Philippeville.

CARDIFP. PARTIS le 26 Southwell, pour Lannion Glenshesk, pour Loctudy et Quimper P.L.M 12, pour Nantes Paramé, le 27. pour Nantes. CALAIS Arrives le 26 Goldbell, de Faversham ^utoearrier Farde, Isle-of-Tlianet, Côte-d'Azur, de Douvres. Partis Walmer, Côte-d'Azur, Autocarrier, Farde, Jsle-of-Thanet, 'pour Douvres.

CAEN. Arrives le 27 EmileDeschamps, du Havre Saint-Bernard, du Havre.

Partis Borde. pour Rotterdam Viooé. pour New-Castle Danai. pour Blyth Adolphe-Leprince. pour Le Havre.

CASABLANCA. Arrives le 26, Capitaine Damiani, de Constant» le 27: Ariadne, de Bordeaux; Nicolas-Paquet, de Marseille.

Partis le 26. Henrt-Mory, pour Rotterdam Vaccares, pour Port-Lyautey; le 27. Marrakech, pour Bordeaux; Koutoubia, pour Marseille.

GRANVILLE. Arrive le 27, La Seine, de Boulogne

LE HAVRE. Arrhes le 27, Vit le-de-Bastia, d'Algérie, Dynamine ivotl.), de Cherbourg; Sainte-Barbe (voil.). de Bretagne.

PARTIS Lusnac. pour Dantxlg; Léon voll.).

mat. de Nantes. Bidassoa, de Nantes. PARTIS Sydney i voll. » pour Vannes: Annénier pour Earry.

♦ LA ROCHELLE-PALLICE. ATtknbus Marêchal-Foch, de Nantes; Cévennes, de Nantes; Sonia, Georges-Henri, Navora, Lucy-Btêberger, Penthitvre, Aralc.

MORLAIX. Parti le 23, Granville. pour Salrt-Brleuc.

♦ MARSEILLE. Arrives le 26, Kilbane, d'Oran; le 17, Arcturm, de Port Lyautey: Charlss-Rcux de BOne: CorteIl et Ginèral-Bcnaçarte, de B:.Etla: Marisy-.al-Lyautey, de Casablanca; Tlm. gad, d'Alger.

Partis le 28, Jaoquis-Schiallino, p. Alffer; Sanerland, peur Hambourg; le 27, Ardèche et Djebel Aurit, pour Onn- El Biar et Gouvzrnevr Charzy, pour Alger; lle-de-Beauté, pour Calvl.- Sidi-Aïssa, p. Mosta?acem: Sidi-Ferruoh. pour Bône: Cabo Santo Fosne, pour Gênes.

NANTES. Arrives Ie 27. J. L., de Nolrrroutlfr; As'triip, de Rotterdam Mérloe, du Havre i:ourgneuf, de Caen: Vesfa, de 8-ilnt-Naralro.

Partis Grrtnsha, pour Barry: J. L., pour Noirmoutier: Stan'slas Poumet, pour Vannes: Pvrfina, pour Dunkçrque; Asperi:y, pour Londres: Douar Brete, pour Concarneau; Vesta, pour SaintNazalre.

ORAN. Arrives le 27. Antinéa, d'A1ger Cambon, de Port-Vendres Emile DHm.as, de Mostaganem: Schiaf.lino, de Mostaganem; Isly, de Mostaganem; Marochino, de Nemours; Hermada, de Nlcolaiew; Cuiniguada, do Las Palmas; Guercil, de Mostaganem; Capitan SI/gara, de Melllla; S. N. A, 7. de Sfax. Partis le 27. Antinéa, pour Rouen: Agadir, peur Casablanca; Schiaffino frères, pour Alger; Isly, pour Mostaganem; Djurdjura, pour Mostaganem; Blida, pour Brest; Hermada, pour Christlansand; Marochino, pour Alicante; Luiniguada, pour Allier; Capitan Segara, pour Alicante: S. N. A. 7. pour Gand; Présfdent Dal Ptaz, pour Meelle.

Attekdds Laferrière et Cérès.

PORT-TALBOT. Parti le 26. Axinite, pour Saint-Brieuc.

PHILIPPEVILLE. Arrives le 28. Saint-Ferreol, de Sousse; Marcel Schiaffino, d'Allier; Sig, de Marseille. Partis Saint-Fereol, pour Bougie: Marcel Schiaffino, pour Bône. 3 Attendus Djebel, Dira. Bourges, de 1 Tunis; Finistère, de DJIdJelll. 6 ROUEN. Arrives le 27, Rane, 1 de Stockholm; Escaut, d'Anvers; fiapid, d'Amsterdam; Marcel, de Swansea: Bretland, de Dantzlg: Isadora, de Goole; Prestatyn-Rose, de Tyne; Gem de Car- diff: Kilrea, de Swansea; Redhall, de Blyth. c PARTIS Swallow, pour Londres. Pros- e per, pour Hartlepool; Marcel, pour Gand; Isadora, pour Tyne; Ardennfa, pour Gothemborg Helmside pour Anvers

ROCHEFORT. Arrive le 27, Nordburg, de Libreville.

SWANSEA. Parti le 26. FowerRose pour Morlaix.

SAINT-MALO. Arrives le 27.

Pourquoi-Pas, de Brest; Vera iangl.). de Jereey.

Partis Dinard, pour Southampton: Courrier i&ngl. pour Guernesey SETE. ARRivÉs le 27. Armuru, de Port-Talbot Berbère, Député-GouIon et Ari2pe, de Tunla Lévante, de Tartagone Marlt-Thérèse-Leborgne. Catfierine-Schiaffino et Ville-de-Cassis, d'Alger Oued-Sebou, de Marseille Antfin-Ivonio, de Séville

Partis Marte-Louise-Leborgne, Catherine-Schiaffino, Ville-dc-Cassis pour Salnt-Louls-du-Rhone Stdi-Okba pour Oran Oued-Sebou pour Tanger Schiaffino-24 pour Bône Anton- Ivonic pour Dubrounik Venizelot pour Calamata.

TREGUIER. Arrives le 27 Sainte-Jeanne (voilier). d'ErQuy Tony (voilier) de Roscoff.

PARTI Saint-Antoine (veiller) pour Perros.

TONNAY-CHABENTE. Partis le 27. Philoméne pour Bordeaux Cognac peur Llverpool.

TANGER. ARRtvt le 27, Doukkala, de Dakar pour Marseille.

Nouvelles du Groenland

M. Girard, armateur des cnalutler Téméraire et navires Cancalais et Côted'Emeraude, a reçu un radio de ces navires en pêche au Groenland Tout va bien a. bord.

Retour des Bancs

Le chalutier Spitzberg est arrivé à Fé.camp le 27, venant de Bordeaux, avec un chargement de morues.

Marche de Paris

Pents, 27 septembre ide notre correspondant spécial). Offre abondante à jeu prés conforme aux besoins. Hausse iur les soles, daurades et colins décadtés. Haisse sur les mulets, les raies et es turbots.

MAREE CRUSTACES

On cote au kilo (cours extrêmes! Barbues. 10 à 15 bars, 15 à 32 carreets, 5 à 9 colins décapités. 12 a 15 :ollns entiers, 1.50 à 13: congres. 3 à 1.50 crevettes grises, 2 à 3 crevettes

rouges grosses. 50 a 70 crevettes rougea petites, 15 a 45: daurades de France, 3 à 10: harengs français, 1.50 à 3 homards vivants. 12 à 24 homards morta, 5 & 12 langoustes vivantes, 14 à 24 langoustes Mauritanie vivantes. 14 à 20; langoustines. 4 à 9 limandes. 5 10; limandes-soles. 7 Il 13 maquereau français gros. 2 à 3.50 maquereaux français petits. 6 Il 9 merlans ordinaires. 1.60 à 3.60; muleta, 7 a 15 ratas entières, 1.50 Il 4 rousets-barbets, 12 24 rougets-grondins. 2 à 5 soles françaises grosses, 15 à 25 soles françaises petites. 8 à 16 turbots. 10 15.

On cote au cent Sardines salées grosses, 30 à 40 sardines salées moyennes, 20 à 30 sardines fraîches. 15 à 50. MOULES ET COQUILLAGES

On cote aux 100 kitos Moules diverses. 60 Il 110.

On cote au cent Coquilles SaintJacques. 50 a 125 hultres de Marennes, 90 à 150; hultres d'Arcachon. 30 a 52 huit:es portugaises. 21 à 36 hultres da Claires. 26 Il 44.

On 4 cota au sac Coques ou hémon, POISSON D'EAU DOUCE

On cote au kilo Ablettes, 2 à 8: anguilles vivantes. 10 & 13 anguilles mortes. 4 a 10 brèmes. 2.50 à 4: brochets vivants. 12 à 14 brochets morts, 5 à 12: carpes vivantes. 5 a 7: carpes mortes, 4 à 5 éperlans. 4 à 8 goujons, 10 à 15 perches. 3 à 5 saumon frigorifié- 4 à 14: tanches vivantes. 7 à 8 tanches mortes. 3 à 4 truites saumonées argentées 20 à 28 truites de pisciculture. 20 à 28 truites de rivière au-dessus de 125 gr., 27 à 28

Arrivages Marée. 244.000 eau douce, 17.000 coquillages. 35.200 dépose au frigorifique. 20.300 resserre de la veille, 37.600 quantités mines en vente. 335.300 quantités saisies le 25 eeptem. bre. 570 kilos.

Arrivages par gares Gare du Nord, 134.700 • Vtuglrard. 57.000 St-Lazart. 55.200 Orléans. 6.300.

iiimiiiiiitiiiiiiiiiiiaiiiiiimemiiiiimi Cours des changes

Prêceo Jour

Livre 88 20 88 1» Dollar 25 53 25 53 Belgas (100) 353 75 354 25 Lires (100) 130 90 130 95 Pesetas 1100) 209 Il 208 87 Florins (100) 1024 75 1025 n Cour, tchée. (100).. 75 50 75 60 Francs suisses (100) 492 Il 492 m Cour, suédoises (100) 452 75 Il. Zlotys (100) » 286

S ̃ ̃̃̃ tiens officielles. Renseignements totle* explicative gratuit* m do»

*»«nd«. «Obis, avenue J. B. Clément,

QH ̃H I S BMl Bkfls) BOULOGNE-SUR-SEINF

BOURSE DE PARIS Paris, 27 septembre.

Marché des plus calmes. Rarement séance avait été plus nulle et les échanges moins acttfs. L'ouverture a été lourde sur les avis défavorables des place* étrangères Par la suite, l'arbitrage de Londres et de Bruxelles ont paru rechercher leurs spécialités et la tendance est devenue meilleure. La clôture est très voisine de cel:e d'hier.

Notons aux banques, le tassement de la Banque de Paris à 1.844 i 18) et la bonne tenue du Lyonnais a 2.110 1+ 16).

Aux valeurs d'électricité, peu de changements notables.

Signalons aux prodults chimiques la nouveUe baissc de pechiney à 1.338 (– 37).

Internationales très calmes. Rio 1.540 (- 221, Canadian 437 (– IBi.

Même nullité au marché en banque, les Katanga sont peu changées.

Le groupe des mines a été relativement actif. Londres achetant ses valeurs favorites.

Banque Rxat LOYER

EMPRUNT DE CONVERSION 4 1/2 1932

SOUSCRIPTIONS EN ESPÈCES La Banque René LOYER disposant d'an stock important de Rentes anciennes convertibles. sera encore en mesure de recevoir pendant quelques Jours, malgré l'arrêt officiel, les souscriptions en espèce aux nouvelles rentes.

On peut en vereer le montant dans n'importe quel bureau de poste au crédit de son compte CHÈQUES POSTAUX 488. RENNES.

TERME MARCHE AU COMPTANT » »BONS 752 753 50 » » NANTAISE D'ECLAIR.. 456 452 Il BANQUE DE L'ALOIRII i » TRANSATLANTIQUE » NICHE 556 SUIEZ Actions 576 » 901 123j0 »I RUSSE »LORRAINE S01 1260 » société Civile (1/511 1895 75 » EST »1 840»[TURC 4 UNIFIE 42 n » 1129 » TURO 5 de parte. GALERIES ETAT 5 MÉTROPOLITAIN 1300 13» WAGONS-LITS Ordinaire A GAZ. 1495 »NORD 1014 2010 2180 »'1540 » Il' 443 Il 149 SOIR DE 180 98 il 98» »

Feuilleton de i, Ouest-£clair

Princesse d'un jour ROMAN D'AMOUR

Par Mareel IDIERS n les précéda vers le foyer, où !la S'installèrent devant une bouteille d"Heidslecl£

Roger bavardait toute sa gaieté revenue Il Parlait de choses îndlflerentes. de ta mustque, des interpretes, n'osant aborder devant GUberte. le sujet qui lui tenait au cœur Mais ses regards, en dépit des paroles banales, étalant plus éloquents que des aveux. Ds disaient

a Enfin vous êtes la vous dont le rive depuis le premier Jour ou le ha. bard vous a mise sur ma route I.Votre souvenir therl ne m'a pas quitte. Je vous ai cnerchee avec fièvre et voilà que vous m appara sset enfin, a nouveau La Providence nous rapproebe encore une (ou Mais aulourd'hm. jp voua tiens Je ne vous laisserai cas parur avant de vous avoir avoue le sentiment que vous m'lr.5pim et que l'absence n'a pu qu'exaspérer en mot.

Tandis qu'il la ramenait vas sa loge. tout alanguie et eara force de· via I» «̃savr de ee revoir qui. après

l'émotion du premier instant, l'empltesp' d'une Joie tremblante, U lui chuchota

Promettez-moi que Je voua reverrai ? Pardonnez-moi de vous avouer ceci au risque de vous paraître fat l. J'ai l'impression que le ne vous déplais pas. que vous avez pour moi un peu de cette attractive sympathie que j'ai pour vous- Pourquoi ne pas vouloir m'entendre. Pourquoi me repousser ?

Mais parce que..

Elle allait dire parce que notre amour est une folie. parce que vous êtes trop loin de moi pour que cette tendresse m'apporte autre chose que de l'amertume et de déchirants regrets. Et puis, elle se souvint brusquement qu'elle était pour lui la princesse Verkhlne. Une angoisse lui étreignit les tempes.

Tout bas. il prononçait

Je serai pour vous l'ami le plus respectueux.. le plus fervent.. Je ne vous parlerai pas de mes sentiments, si cela vous déplaît.. Mais. accordezmoi le plaisir infini de quelques Instants de votre présence

e Vous souvenez-vous de notre soirée à la Corbcllerls ? Nous nous entendions si bien. Je vous en prie ditesmoi que je pourrat vous revoir ?. Il la tenait souq le magnétisme obstiné de son regard.

Alors, le coeur. en elle. parla plus haut que la raison Elle lui glissa precipitamment

Eh bien I pulaque vous semblés y tenir, attendez-moi dimanche, cinq heures ches Martianitch Je vous autorise a m'oflrtr des pâtisseries russes et une tasse de the.

Et comme Ils étalent arrivés au seuil de la loge. très digne, trté « prtn.Msst a, Aaato tendit tes doigts Uns

sur lesquels Roger s'inclina avec la dévotion d'un fervent devant une lcone. CHAPITRE VIII

Restée seule avec Annie. Oilbsrte la regarda, sidérée

Mais. enfin, m 'expliqueras- tu La petite. deja. se repentait du ren- dez-vous imprudemment donné Elle passa sa main fiévreuse dans ses cheveux, d'un air de détresse

Ah I Je n'aurais pas dû., murmura-t-elle. Où cela me condulra-t-U ?.. Quoi ?. Qu'est-ce que tu Saurais pas dû ?.. Explique-toi. Tu vols bien que je bous d'impatience U Quel est ce Jeune homme et pourquoi t'appellet-il c princesse

Annie hésita.

Après tout, reprit Gilberte, l'examinant a la dérobée, tu es peut-être une vraie princesse?. n y a tant de gens c de la haute à tombés dans la misère. En serais-tu par hasard ? La jeune fille sourit

Romanesque, va I. Non, ne te monte pas l'imagination à propos de cet Incident Je ne suis nullement princesse, hélas

C'est dommage soupira Gllberte, sincére Ce qu'elles auraient été ébahies, les autres, quand je leur aurais appris la vérité EUes ne songeraient plus à te tracasser.

Annie demanda anxieusement Mais tu ne vas rien leur dire. n'est-ce pas ? Tu ne leur parleras pae de. de notre rencontre de ce soir ?. Avec ce beau leune nomme qui a de si bonnes manières ?. Et pourquoi ne leur en parlerals-je paa C'est flatteur pour toi d'être recherchée par un homme aussi chic. car 11 t'aime tu sais J'ai vu ça rien qu'à la façon dont 11 te regardait..

ne faut pu s"aflola Annie,

Promets-moi de garder le silence sur tout ceci 1."

Elle était si troublée que GUberte la considéra, soupçonneuse

Ma fille, reprit-elle après un instant, je ne comprends rien a tous ces micmacs. Pourquoi ces cachotteries ?.. Et pourquoi ce jeune homme t'a-t-U appelée « princesse à sans que tu protestes ? Cette affaire-la ne me parait point très catholique.

Je t'expliquerai, balbutia Annie. plus tard.

Ouais I As-tu donc 8i peu de confiance en mol t On n'est plus amies nous deux ?

Annie fut dispensée de répondre, car l'ouverture du deuxième acte s'achevant, le rideau se levait et des « chut » énergiques se faisaient entendre. Elles se turent, mais la main d'Annie alla presser amicalement celle de GUberte. réponse plus éloquente que des paroles.

Ce qui se passait sur la scène durant cet acte-là n'impressionna guère les deux occupantes de la loge Elles étalent chacune trop absorbées par leurs pensées pour prêter grande attention au spectacle Et si GUberte finit par se laisser captiver par les aventures du beau Lohe.-grin. Annie elle, n'entendait que la chanson éper- due de son cœur.

Dès la fin de l'acte, elle se leva Sortons, dit-elle: je ne veux pas le revoir.

Et quand elles furent au bas de l'es- caUer Ecoute, pardonne-moi de ne pas te faire de confidences Ce secret ne m'appartient pas.. Sache seulement que je l'aime.- et que cela est très malheureux. Sa voix s'était brisée sur oae mota et un flot de larmes Jaillit se ses yeux.

Malheureux 1 se récria GUberte. et pourquoi malheureux. s'1l t'aime suasi ï

Annie secoua la tête

Ce n'est pas moi qu'il aime. c'est celle avec qui il me confond.

Que veux-tu dire ?

Que le jour ou il saura que je ne suis qu'une modeste cousette employee chez Josette Soeurs », U s'éloignera de moi.

Je ne comprends pas ça. De deux choses l'une ou tu lui plais et U me semble qu'il te le démontre assez clairement et dans ce cas ce n'est pas parce que tu t'appelleras Mlle Annie Cordier. tout court, qu'il sentira sa tendresse diminuer, ou bien U n'en veut qu'à ton prétendu titre de princesse, et alors, tu n'auras pas à le regretter 1.

Annie eut un hochement de tête mélancolique

Il est trop loin de moi pour m'épouser.. et il y sa famille son milieu.- tant de choses qui nous separent..

Ses traite s'étaient contractes, exprimant la plus Intense désolation Gilberte fut emue

Dans ces conditions, pourquoi astu accepte de le revoir ? questionna-telle doucement.

Mais parce que Je l'aime 1 éclata la petite dans un sanglot. Ah vois-tu des le premier jour ou le t'ai vu. dés qu'il m'a dit de cette voix câline et persuasive qui est a la fois comme un ordre et une prière, des choses si ten.drea, si troublantes J'al compris que je ne pourrais Jamais plus entendre ces mots-là dans la bouche d'un autre. et que mon coeur était à lui pour toujours..

Bah 1 rétorqua Oilberte. on dit ça_ Les peines d'amour sont les moina

durables On les croit éternelles et, un beau jour. on se réveille guen de son mal comme d'une rage de dents.

a Et puis. aJouta-t-eUe amicalement, en voyant les prunelles de sa petite amie s'emplir de détresse, ne te fais pas de chagrin A chaque jour suffit sa peine, dit le proverbe. Espère, sans chercher à prévoir le pire Qui sait ? Tout s'aplanira peut-être D faut lutter pour conquérir le bonheur. Tu le mérites autant que la plus authentique princesse et si ton amoureux est un garçon intelligent. tl le comprendraSur ces pronostics rassurants. les deux jeunes filles se séparèrent. Gilberte ayant promis a Annie de ne point bavarder a l'ateüer et de garder pour elle ce qu'elle avait surpris ..Et ce fut le beau dimanche. le dimanche du rendez-vous

Annie se para avec un soin lnaccootume. Une allégresse chantait en elle, plus haut que son inquiétude

GUberte lui avait prête pour la et,constance une écharpe en taux vison qui éclairait de sa note fauve le strict tailleur noir, seule pièce somptuaire de sa modeste garde-robe Elle se mira avec comnl3lsance et se plut ft retrouver en elle cet air « distingue s et pas Danal » qui lui avait valu les suffrages du colonel russe. chez lady Ascott. lors de son amvee à la Corbellerle

Ce n'était pas sans raison qu'Annie avait choisi comme lieu de première entrevue. le salon de the de Martlanltch N'émit-cc pas donner ainsi pltm de vraisemblance à sa prétendue per- sonnante

tA sutvrtJ

La publicité de VOuest-Eclair «ak Ift noins obère Parce que


LE COURS DU BÉTAIL DANS LE MONÇE

Roua donaom cl-denoua. en francs et su kilo vit. le» cours approximatif! QUI nous sont Parvenu et les plus récemment Pratiqués dans certaine pays étrangers.

liane mark bOTtoS' a l.t6: port*. <4ilemàffne bovins. 1.20 à 4.15; porcs *£Q a à.bO; moutons. 2.05 4.35. Tchécoslovaquie bovlnb. 2.60 à 4 parcs. 6.30 A 5.6a

Suisse bovins. 4 7,40- pores, 4,95 a 5.50; moutons, 6.75.

BelgUru* bovins. 2.30 4.60; porcs. liaUt bovins. 1.48 à 4.10: porc». 4.80. 2» à porcs, République Argentine porcs, 0.61 a «i«t«-Onis bovins. 1,55 4.10: porcs 2 2.20; moutons, 3.

Pologne bovins. 1,80 à 2.10: porca, 8.70 a 2.05- moutons, 1.50 a 1,90. »<»>ffi-*« bovin'16 1.80 à 2.66; porcs. 4 2b°UI>2lMVle

Hollande bovins. 1,76 à 4.10- porcs, S.60 à 3.25: moutons. 1.S6 2.40. Si en reQard de ces chiffres nous comparons les derniers cours pratiqués à La Villette. au kilo vif nous obtenons aux cours extrêmes

Gros bétail. 2.55 a 5.38; veaux. 462 » 7.50; porcs. b.40 à 7.70; moutons. 8.78 Il en résulte donc Que pour la vente des gros animaux le marché français se classerait comme prix de vente au 3" rang, pour les porcs et moutons au M COTATION DES ALCOOLS A LA BOURSE DE COMMERCE DE PARIS

La mano·uvre à la baisse en Bourse de Paris se continue et se précipite même. Elle était prévue.

En examinant le plus objectivement posstble les raisons qui pourraient militer en faveur de cette baleee, nous n'en trouvons aucune ai ce n'est le déair des vendeurs à découvert de réaliser une opération lucrative.

En effet dans le Midi les premiers r!sultats des vendanges sont navrants, il faut crois remonter en 1915 pour retrouver une année aussi désastreuse. Le* quantités d'alcools que produiront lès quatre départements méridionaux seront donc extrêmement réduites. Il n'y a du reste pas de vendeurs. Dans l'Ouest la pomme s'est tenue jusqu'ici a des prix assez élevés. La moyenne a été de 340 à 360 fr. la tonne rendue usine, commission d'achat comprise. Comme au début elle n'est pas très mure Il faut 2 tonnes 1/2 pour produire un hectolitre d'alcool pur. C'était l'alcool trop cher.

II fallait donc faire baisser coûte que coûte le prix de la pomme. Les grands stratèges de la Bourse de Paris se sont chargé» de cette mission.

Pour cela on crée une ambiance favorable en signalant le manque de trésorerie de la plupart des distilleries de l'Ouest, en parlant d'achats massifs d'aloool û" Algérie et en offrant après ce bourrage de crâne quelques centaines d'hectos d'alcool de l'Ouest. Les acheteurs toujours enclins à croire à la baisse se retirent du marché, les affaires sont paralysées et la cote de Paris diminue de 15 à 30 fr. tous les jours. Rien ne dit par exemple que la pom- me suivra les cours des alcools à Paris. La campagne dernière, cette même manœuvre a été exécutée, mais la culture en Bretagne et en Normandie a parfaitement réslitè.

V. C.

Paris. 27 septembre (De notre correspondant spécial.)

BEURRES. La demande était plus lente et l'on n'a fait qu'une légère baisse sur les beurres de qualités moyennes, grâce une diminution des expéditions.

Oit note au kilo (cours extrêmes avec cours moyens entre parenthèses) Beurres en mottes centrifuges des laiteries coopératives et Industrielles Charentes-Poitou, 14 19.80 117.701: Normandie. 15 à 18 (16.70). Touraine. 14 à 19.80 1 17-60» autres provenances, 14 à 17b0 (15 701.

Malaxée Normandie. 12 16.50 114.601; Bretagne. 12.50 à la la.101; autres provenances. 7 à 16.50 113.10). Beurre, en i'r<>c provenances dlverses. 12 4 12.60 (12.30).

Beurres en livret provenances diver.ses 11 à 17.50 (13).

Arrivages du Jour beurres français. 34.190 mottee ventes du jour. 2.726 mottee: resserre du Jour, 1.475 mottes. OEUFS. Les cours ont été très soutenus, avec quelques cas de hausse, notamment pour les œufE de choix, qui ont atteint 760 francs pour le colis de mille. Les affaires ont été cependant moins importantes que la veille. Cours par colis de mille œufs (cours extrêmes avec cours moyens entre parenthèses) Picardie, Normandie 550 Il 760 .'6301 Brie. Beauce. 650 740 166O1: Bretagne. 420 Il 600 (5301: Poitou. Toureine. Centre. 500 à 750 16301: Oham- pnime. Bourgogne. Bourbonnais. 570 630 (610) Auvergne. Midi, 670 à 600 1580 1: frigo. 500.

Etrangers Europe centrale 360 530 (480) outre mer. 440 500 (460). Arrivages du Jour 342 colis français. 3fl colis étrangers: ventes du jour 557 colis resserre du tour 1.082 colis français: 739 colis étrangers.

FROMAGES. Paras MOLLES. Bonne vente: hausse de 10 à 50 francs sur les Brie moyens: 5 à 10 fr. sur les laitiers; 10 fr. sur les Pont-1'Evêque cour» fermes sur les camfmberts. Prix au cent camemberts Normandis. 100 a 340: divers, 50 à 170: Pont:'Ev»mie. 150 380: chèvre. 40 300. Prtx d 1a dizaine Bris, gran* rroule, laitier. 90 à 160

Pâtes ekcmee Très bonne vente •™u.<«e de 20 fin fr. sur gruyères: 50 100 fr. sur les Comté.

Aux t00 kilo* Port-Salut. 300 à '000: gruyère. 150 Il 1.150: Comté. 800 1 1.150.

Arrivages pttea molles 7V.028 kilos: ̃«tes sèches. 14 520 kilos.

VIANDES. Débit plus facile avec ï-o-'rs fermes

On cote au kito (cours extrêmes) Barr. Quart derrière non traité ̃nem'érr qualité. 6 7.60: deuxième 5 4 5.90: troisième. 3.60 a 4 90. quart devant. 3 à 550' eloyau. 6 a 13.50. tram entier » SP à 10 paleron 3.50 à 6.60 VEAU Hin-n- de 0.?0 *ur leô première et deuxième qualités'

̃ntler ou demi première qualité, 10 •

la: deuxième. 8 a 9.90: troisième. 7 ( 7.90; pans, culseeau, carré, 8 a 14.60 basse complète 4.50 à 8.50.

Mouron. Première qualité. 19 à 14 deuxième, 9 11 90: troisième. e à 8.90 flsot. 10 30: carré. 12 à 30; épaule 7.50 à 13: agneau de lait 10.50 a 17.PORC.: Hausse de 0.30 sur 'ambon Demi première qualité. 10.20 Il: deuxième. 7 & 10.10: longe ou filet, f à 15; reins. 7 A 12.50: poitrine. 7 a lQ.2C Jambon. 8 & 14.30: lard. 6.50 à 10 Arrivages du Jour 290.000 kilos. VOLAILLES. Les offres étalent exagérées en ce qui concerne les pouleu nantais, gatlnala et lapins, qW col perdu les premiers 0 fr. 50, et les seconds 0 fr. 25 0 fr. 50. Dans l'ensemble, néanmoins, la demande a été asseï pressante.

On cote ou kilo (cours extrêmes) canards rouennals, 12.Su à 14: nantais, 13.60 à 14; de ferme. 10 à la: gros agneaux, 6 à 11.50; dindonneaux nantais,. 11 à 14: foie gras d'oie. 60 à 60; lapins gatlnals. 11.35 à 11.76 lapins divers. Il a 11.50: oies en peau, 6 i 8: oles dépouillées. 9 a 11; poulets nantais, 13 à 15: poulets gatlnals. 14 a 19: poulets Bresse. 16 a 17-50; coquelets. 13 15: poulets congelés étrangers 13 à 16: poules de Bretagne. 12 14. On cote d la pièce (cours extrêmes): P'BJOBS igros et petits). 4 à 9: pintades. Volailles vivantes. n cote au kilo (cours extrêmes) canards. 9 Il 10; lapins 6 7.2à: poulets Jeunes, 11 à 13: poules et coqs vieux. 10 à 11: dindes. 10 à 14. Arrivages 74.000 kilos; resserre du Jour: 8.400 kllos; resserre de la velue. GIBIER. Vente moyenne; cours On cote d la pièce (cours extrêmes): callles, 4 à 7; canards sauvages. 5 & 10; faisans coqs 28 32; '«'sans poules, 16 2S: '"pas. de garenne, 4 12; lié.r*en'»2o™ 0;^evrRUts' 14 a merles, 1.50 à 2.50: perdreaux Jeunes. 8 14.50: On cote au kilo (cours extrêmes) chevreuils 19 18: lapin de garenne Arrivages 8.000 ktioe.

LÉGUMES. Avec une demande active, les détenteurs ont pu, malgré les importants quantités offertes, relever les cours de 20 à 30 fr. pour les haricots a écosser. 10 à 20 pour laitues de Paris 10 pour choux verts. 10 A 25 pour carottes des ertus et 25 à 50 pour poireaux, Seuls les navets aux 100 bottes ont perdu 20 à 30 fr.

On cote aux 100 kilos ail 120-250 carottee de Meaux 60-100 ̃ charo.pl- 4OO-65O; chicorée Nantes. Orléans 100160 choux de Bruxelles 200-280 cornichon» 60-300 ̃ endives 350-450 6plnard» 10-140 escaroles de Nantes 100150 lores 100-120 haricots verts Angers. 9tumur, Orléans 60-400. Paris 60400. départements 50-300. beurre 80-200. mange-tout 100-180, A écosser 180-250 flageolets 50-100 laitue de Nantes 120-200. départements 100-180; mâches 200-350 navets Meaux 60-100 oignons en grains 80-180 oseille 60-100 persil 100-150 poivrons 100-300 potirons 40-80.

Pommes de terre Hollande commune 75-100. rosa 70.76, ssuclsse rouge 40-50, Esterling 25-35. Etoile du Nord 40-60. On cote au cent artichauts bretons 40-140 aubergines 30-60 chicorée Nantes 40-76, Paria 30-60 choux verts Paris 20-80, rouges 30-78 choux-fleurs Saint-Malo 140-160. Paris 30-200 courgettes 10-20 escaroles 30-80 laitues 30-90 romaines b0-100,

On cote aux 100 bottes carottes des Vertus 80-125, de Montesson 100150 ciboules 100-125 échalotes nouvelles 100-150- estragon 125-150: fenouil 650-700 navets 30-60 oignons 125-200: panais 60 100 poireaux 200-300 radis noirs 150-260

On cote aux 216 bottes cresson 40-60. On cote ci la botte céleri en branches 1-3 thym 1.60-3.

On cote d la pièce oélerl-rave 2-4. FRUITS. Les raisins toujours abondante accusent un nouveau recul de 20 à 50 fr. sur les raisins et 200 iL 300 sur les figues fraîches. Reprise de 10 A 20 sur les tomates. Dans l'ensemble, les affaires se font très lentement. On cote aux 100 kilos brugnons 400600 figues fraîches 200-500 noisettes fraîches 360 600 noix vertes len brou) 250-300, fraîches (écalées) 650-650; prunes reine-claude 250-550. mirabelles 200-220. quetches 120-160 raisin blanc 130-220, noir 200-250. muscat 30D-450, chasselas Motssac 260-460 œillade 300460 tomates Midi 90-150, départements 80-140.

On cote d la pièce melons Nantes 3-8 Parle 6-14.

On cote à 1a corbeille fraises Niort, Poitiers. Orléans 4-5.

On cote au kilo fraise* des Quatre Saisons 10-12: Pruneaux 40-50.

Au cent bananes des Antilles 40-60. Aux 100 kilo» bananes des Canaries 450-500.

Paris LA Villette, le 27 septembre (de notre correspondant spécial). Au petit marché aux veaux, U a été amené en tout 73 animaux. dont 35 du renvoi de la veille et 38 arrivants des provenances suivantes 9 de l'Eure-etLoir. 20 de l'Indre-et-Loire et 9 de Seineet-Marne.

La vente de ces animaux a été assez facile et d'autre part l'orientation du marché de cette viande aux halles a été active. Tout a été vendu

Cours av Kilo de viande nette 1" Quahté 11.60. 2- 10. 3' 8.50. extra 12.80: au kilo poids vit 1" qualité 6.90. 2« 6.70. 3- 4.68. extra 7.94.

BOURSE DE PARIS

Clôture

Paris, le 2 septembre.

BL*8. Tendance lourde. Disp. Cote officielle 112. base 76 Kgs. Courant. 116.40-110 payee; prochain. 116 payé; novembre. 116,15 payé; 3 d'octobre. 117 paye; 3 de novembre. 117.75 payé 3 de décembre. 118.25 payé: 3 de Janvier 118.25-120 FARINES. Tendance calme. Courant. lncoté prochain. ,62-163: novembre. 163 payé: 3 d'octobre. incoté 3 de novembre incoté 3 de décembre, incoté. 3 de Janvier, incoté.

AVOINES iU:v.) Tendance soutenue. Courant, 88.50-89: prochain. 86.50 payé; novembre. 86.50 payé. 8 d'octobre. 86 payé: 3 de novembre. 86.60 ach.; 3 de décembre 87-87.50 3 de Janvier, 87.75 payé.

SEIGLES Tous ineptes.

ORGES. Tous inodtés

MAIS. Tous Incotés.

SUCRES Tendanc* soutenue Coui-snt. 219-219.50 payés; prochain. 213 payé 3 d'octobre 213 payé; 3 de novembre 213.50-214 payés

Cote officielle. 319 i 220.

ALCOOLS (libres). Ibus Incotas. ALCOOLS ilibresi. Cours officieux Oourant, 395/920; prochain, 890/900 8 d'oot., 886/900: nov.. 880/900; 3 ci@ nov., Incoté; déc.. 890/905; 3 de déc 915/925; 3 de Janv., 620/950; 3 de tév. 925/950.

CAOUTCHOUCS, Crêpe* Jir8t loti et feuilles lumées gaufrées Courant, 2.95 vend.; proche â35/2,»0; 3 d'oeî.. 2.90/3: nov., 2,90/295: 3 de Janv. 3/3,15 fév.. 3/3,10; 3 d'avril, 3.15/3,38' mai, 3 25 ach. Marché nul.

FARINE DE CONSOMMATION 173 BLÉS. Cote officielle 112.

BOURSE DU HAVRE

Cldtar*

Le* cour» s'entendent. Pour les cotons Type Good Middling, en francs par 60 «Joj pour les Typetos. tn /ranci par 60 kilos.

Li HAVRE, 27 septembre.

COTONS. Tendance calme. Vente 2.050 balles.

Septembre, 250; octobre, 251; novembre. 252; décembre. 254; Janvier 255 février 256; mars. 257; avril, 257; mai, 259: juin 360: juillet. 261: août, 861. CAFES, Tendance soutenue. Vente 4.600 sacs.

Septembre 277. octobre 364.76 novembre 264.75. décembre 252.50. janvier 249.50. février 246.50. mars 234.75, avril 232.25. mai 238. Juin 227, Juillet 225.25, août incoté.

BOURSE DE LYON

Clôture

Lyor, 27 septembre.

Le Mlog en francs valeur 60 jours escomptables

SOIES. Grèges Italie extra 13/15. 95. Orèges Syrie bon deuxième ordre 9/11. 90/92. Grèges Cévennes premier ordre. 13/16 t»i/97.

Japon matures 1 1/2 13/15. 88/92. Grèges filature Chine petit extra 9/11, 115/120.

Canton Best N- 1 3/15, 80/83.

BOURSE DE MARSEILLE

Clôture

Marseille, le 27 septembre.

Les I00 kilos nus au comptant sans HUILES. Arachides fabrique disponible 246 (6% de taxe en plus) de coprahs, disponible 18a.60 de palme blanche 187,80 Dallomey (Oafl Marseule 147.60.

De graines comestibles arachides neutralisées désodorisées 300-310 Ru risques supérieures 316-320

D'olive 1" pression 490-480. 2» pression 460-440 • Algérie surfine 460-420 Borjas extra 250-240 Andalousie extra 235-225, surfine 210-190.

MARCHÉS ETRANGERS

METAUX

Les métaux sont cotes par tonne» de 1.016 kilos en livres, shillings et pence sauf l'or cote par once trop (31 pr. 103 en shillings; l'argent aott par once trot en penoe et te mercure var potiche de 7b Uvres.

Loicdre». le 27 septembre. intfmoine qualité spéciale 42 a 43 10/. Cuivre comptant 34 6/3 trois mois 34 8/1 1/2; Bes Selected 38 10/0 à 37 15/0 électrolytique S8 10/0 à 39. Êtain comptant 161 11/3 trois mois 162 13/9.

Plomb anglais comptant 14 15/0 étranger comptant 12 13/9 étranger livraison élolgnée 12 18/0,

Ztno comptant 15 1/3 livraison éloignée 16 1/3.

Argent comptant 17 11/16: deux mois 17 13/16.

Or 119 /B.

Mercure 9 7/6 à 9 12/6.

CEREALES

Les biés sont cotes sur tes marchés de Liverpool. en shillings et pence, les 100 livres Les mais ptata sont cotés en shillings et pence, les 480 livres cal pour les marches a' Amérique du Nord, tes cours s'entendent en cents pas bushet Dans ta prattque courante on admet pve 1 bushel de bte 27 Kilos 2. 1 bushet de tnaU 2b ktlos 1 dollar •> 100 cents.

Pour les marchés d'Amértque du Sua, Les cours sont en veto$ et centavos. les 100 kilos.

♦ LIVERPOOL. 27 .septembre Ouverture. Blés tendance calme octobre. 5/6 3/4 décembre. 5/6 6/8 mars, 5/7 3/8 maïs incitas.

%• LIVERPOOL, 27 septembre. Clôture. Blés tendance factle. Octobre, 5/6;; décembre. 6/5 7/8; mars, 6/6 3/4. Vfaïj tendance calme; La Plata (C.A.F.i. leptembre-octobre, 18/9; oetobre-novemare. 19/4 1/2; novembre décembre, 19/9. ♦ WINNIPEQ, le 27 septembre. Clôture Bits octobre, 60 S/8; décembre, 62 3/8: mal, 57 1/4. Avoines octobre, 23 7/8: décembre, 23 7/8 mal. 27 1/2. octobre. 31 1/6; décembre, 33 1/2; mat. 38. Orges octobre. 26 1/8: décembre, 28; mai, 32. · CHICAGO le 27 septembre. Ouverture. Blés tendance calme. Sep:ernbre, 51 1/2: décembre, 54 1/4- mai )9 3/4. mais. Tendance calme Septembre, lncoté décembre. 28 5/8 nai, 33 7/8.

♦ CHICAGO, le 27 septembre. Clo:ure Blés dur d'hiver n° 2 disponible, 54; dur d'hiver no 3, disponible. lncoté; sur septembre, 52 1/8: sur décembre, 54 1/8 54 1/4: sur mal. 89 3/4 A 69 5,8; mal, bigarré no 2. disponible. 28 3/4:

«ur septembre, 34 8 IA\ sur décembre, M 1/2; sur mal, 34; avoines, sur septembre, 16 1/8; sur décembre. 17 7 8: 1 sur mal, i0 3/4; seigles no 2. dlsponlble. Incote: sur septembre 33 7/8; sur décembre. 86 1/8; sur mal. e.

♦ NEW -YORK, le 27 septembre. Clôture. Blés roux d'hiver n- 2 dlsp 63 3/8: dur. 62 6/8; bigarré durum. Incoté. Maïs bigarré pour l'exporta•*• BUENOS-AIRES. 27 septembre. Tendance facile. Blés sur ootobre. 6.90-6.90: sur novembre. 6.85-6.85; sur février 6,45-6.55: mals sur octobre, 4,90-4.90: sur novembre, 6.05-5.05; sur décembre. 5,15-b,16; aminé* sur octobre, 5.55-5.55; orges disponible lncoté. 4.85.

̃»> ROSARIO 27 septembre. Blés sur novembre, fl.66-6.75: sur février. 6.40-6,55; mals sur novembre. 4.854.9à; sur décembre. 5.00-6.05.

COTONS

Pour Liverpool en pence par livre (453 grammes

Pour New-York et New-Orleans en dollars et cents par ltme.

♦ LIVERPOOL. 24 septembre. Clô.ture. Haute-Egypte septembre, 7.23; octobre. 7.28' novembre. 7.28; décembre. 7.28; Janvier. 7.30; février, 7.34; mars, 7.34; avril. 7,37; mai. 7.37 Juin. 7.41: Juillet. 7.41; août. 7.41

Sakellaridls Septembre, 8.23; octobre. 8.33; novembre, 8.39; décembre, 8.35; Janvier, 8.46: février. B.54; mars, 8.54- avril. 8.59; mai. 8.62: juin, 8.70; Juillet. 8.70; août. 8.70.

Américains Septembre. 5.79; octobre, 5.79; novembre, 5.76; décembre. 5 76 Janvier 5.78: février, 5.76; mars, 5.77i avril, 5.77; mal. 578: juin, 5-78: julilet, 5.79; août. 5.79; septembre. 5.79. · NEW-ORLEANS. le 27 septembre. (clôture Dlsponib'e 7,50. Janvier 7.53, mars 7.59, mai 7.68, Juillet 7 75 octobre 7.38, décembre 7.47/49. ♦ NEW-YORK. 27 septembre. Clôture. Disponible. 7.50. Janvier. 7.47; février, 7.51; mtrs, 7.56; avrll 7.69; mal. 7.63: Juin. 7.66; Juillet. 7.6Ô/72; août! incote; septembre, incoté: octobre 7 37 7.38; novembre. 7.40; décembre. 7,43 SUCRES

Pour Londrea en et pence, te quintal anglais iôO kg 8)

Pour New- York en cents par litre ♦ LONDRES. 27 septembre. Ouverture. Base 96u. tendance faible octobr^5;9 vend., 5-7 1/2 ach. Janvier. 6-9 1/2 vend.. 5-8 3/4 ach. mars. 5-11 1/4 vend.. 5-10 ach. mal, 6-1 1/4 vend.. 6-0 3/4 ach. août. 6-4 vend.. 8.3 ach. ♦ LONDRES. 27 septembre. Clôture. Tendance a peine soutenue octobre. 5/9 vend.; 6 1/3. ach.; Jan- S^i1,3/,4' payé; mal. 8/1 3/4, payé; août, 6/4 1/2, payé.

· NEW-YORK. 27 septembre (ouverture). Centrifuge Cuba, 314. & terme sur décembre 105. Janvier 1C2. martt 103. mai 105, juillet 109.

CAFES

En cents par livre 463 grammes (Type Su».

•%• NEW-YORK, le 27 septembre, Rio n» 7 disponible. 9 3/4, mars 6.28. mal 5.89, juillet 5.69 septembre 119331 5.58. décembre 7.36. Ventes approximatlves, 11.000 sacs.

AU CONCOURS AGRICOLE DE MARIGNY

t

1 Photo Lequeurre. à Marlsny

Deuxième prix des taureaux au concours de Marigny. A M. Eugène Du6osq, de la Chapelle-en-Juges.

i ♦ HEDE. 27 septembre. Farines 1" qualité, de 168 à 160: blé, de 100 a 105; 1 sarrasin, de 72 t 73: avoine. de 70 à 76: orge, de 70 à 72; son, de 53 à 80; paille de 28 A 29; foin, de 36 à 38.

Vachea, de 3 a 3.25 le kilo: veaux, de 7.26 le kilo.

Beurre en gros, de 14 14.25 le kilo; en détail, de 15.25 à 15.75 le kilo; œuf» 6 fr. la douzaine.

Poulets, 20 a 25; canarda, 18 à 23: la.pins. 16 a 18: pigeons, 10 a 12 la couple; perdrix, 6. à 7; lièvres. 30 à 23. laplni Cidre, de 110 à 11b la barrique. ̃% «AINT-BB1CE-EN-COGLE8, 26 sep.tembre 1932. Farines 160; blé 10C à 105. sarraam 75; avoine ia. orge 10; son 60: paille 155 à 160: foin 860 à 380. Beurre en gros. la a 12.50 le kilo en détail, 13 t 18b0 le kilo dufs ô fr, la douzaine.

· CRAON. le 26 septembre. Farine 165-168; blé 103-lOS; avoine 65-70; orge 60-65 son 40-46 paille 80-90 foln 100-110.

Beurre. le kilo en gros 12-12.50. au détail 12.60-13; œufs 6-6.38 la douzaine. Poulets 30-30 la coup.e canards 2b36 la couple oies maigres 19-28 pièce lapins domestiques 10-20 pidce, Cidre 130-160 la, barrique • pommes a cidre 260 les 1.000 kilos.

COUTANCES, 26Beurre, 14.50 à 15.60 le kilo; oeufs. 7.25 a 7.75 la douzaine: Poules. 30 à 38 fr. le couple: poulets 38 à 44: oies. 40 a 48; dindes 80 a 110- lièvres. 28 à 35; quel.ques perdreaux, a k 12.

♦ NOZAY, 26 septembre. Farine de froment. 163 a 136 fr.; farine de sarra.sin. 178 180 fr.. aux 100 kilos. In qualité, prix de la minoterie.

Froment, 106 a 106; seigle. 79 a 80; orge mouture, 80 8a; avome. 76 à 77 sarrasin, 76 a 77, aux 100 kilos, prix d'achat du commerce à ta culture. Son de froment 49 a 50. son de sarrasin, 73 & 74; touiteaux de coprah en plaques, 69 A 70; tourteaux d'arachides en farine, 94 a 95, aux 100 kilos, prix de vente du commetce.

Ray gres d'Italie, 3 a 3.35- graine de trèfle, 2 à 2.50. au kilo prix de vente. Foin. lr qualité, 110 a 115 fr.. aux 500 kilos: paille, sans affaires.

Cidre, la barrique de 230 litres environ, 125 a 130 fr., droit* de circulation en sus,

Pommes mares. 1*0 a 150 fr.; pommes de vent, 125 & 130 fr.. aux 500 kilos. Boeuf, le kilo sur Pied, 2.80 a 3.80: vache. 2.50 à 2.90: veau, 5 fr. mouton, 4.50 4.75; porcs gras, 6.40 à 6.50. pour ces derniers animaux suivant qu'ils sont livrés après le repas du matin ou à jeun, et qu'ils pèsent moins ou plus de 100 kilos.

Beurre, le kilo, en gros. 14.80 à 15 fr.en» détail. 16 à 16.25: œufs, la treizaine. 6 fr.; poulets, la couple, petits. 22 27; gros engraissés, 28 à 36, à raison d'environ 10 fr. le kilo vivant; canards, ta couple. 24 à 32; oison. la pièce. 128 il. 32. raison d'environ 6 a 6.50 le kilo vivant; lapins de clapier 11 16 fr. la pièce. Bons lièvres, 19 à 21 rr.; levrauts. 10 i 15; belles perdrix. 8 7; perdreaux et poulllards. 3 à 5: lapins de garenne, 5 à 8; pigeons ramier», 4 a 5; ràles, cailles. 1 à 2.50. Le gibier est toujours très abondant et la vente en est plus facile en raison de la température un neu moins lourde.

Porcelets de 6 à 8 semaines. 150 à 190 fr.; de 2 à 3 mois. 200 à 280 fr.; grands courantlns de 3 à 4 mois, 290 à 350 fr.; belles Jeunes truies adultes. 300 à 380 fr.

LES ARTICHAUTS

SAjitT-PoL-ox-Lxoii. 37 septembre.Ce matin, on a compté environ 140 voitures d'artichauts sur la place du marché de l'Evêché. Arrivages assez importants; transactions actives. Cours a tendance ferme. LES POMMES DE TEBBB

♦• Saivt-Pol-db-Uok, 27 septembre Les pommes de terre sont cotées aux 60 kilos

Blanches, 10 a 16 francs suivant qualité et variété; jaunes, 19 à 21 fr. suivant qualité.

LES OIGNONS

Saint-Pol-dc-Iiéoii, 27 septembre.Les oignons sont payés la culture. 36 à 36 fr. les 50 kilos: peu de demandes les cours ont une légère tendance la baisse.

LES ÉCHALOTES

Saint-Pol-de-Léo», 27 septembre. Les échalotes sont payées à la culture 40 à 45 fr. les 50 kilos, suivant qua- lité: cours soutenus.

LES AULX

V Saint-Pol-de-Lzox, 27 septembre,L'ail nouveau vaut 40 fr. les 50 kilos. POMMES A CIDRE

LA Fcnrft-BcBNAKD 275 à 300 les 1.000 kilos.

Mohtebouro 280 les 1.000 kilos. Evrettx 320 les 1.000 kilos; poires à cidre, 210.

Le Mans 250 à 280 les 1.000 kilos. Lisixux 350 les 1.00C kilos: poires à cidre. 200.

Na.ttes 330 à 350 les 1.000 kilos. LA OUERCHE. 290 à 295 les 1.000 kilos.

1NFORMATIONS PERSONNEL

DES SERVICES DU TRESOR M. Loue. commis principal du trésor de 3* ctasse à la Trésorerie générale de la Vendée a été affecte en la mè:ne qualité a la perception de La Roche-surYon.

M Querrand commis principal du Trésor de Il' classe à la perception de Hèdé. a été affecte ema même qualité a la Trésorerie générale de la Vendée. M. Lautout. commis du Trésor de 31 classe a la perception de Ouingampbanlleue a été affecté en la même qualité à la perception de Hédé 'Ille-et-Vl- laine..

Par arrêté en date du 26 septembre 1932, du directeur de la comptabilité publique. M. Escande chef des bureaux premier fondé de pouvoirs de 30 classe. i la trésorerie générale de la Mayenne a été affecte à la Trésorerie générale de l'Eure pour y remplir les fonctions de premier fondé de pouvoirs

ECOLES VETERINAIRES

Liste des élevés admis dans les écoles nationafes vétérinaires en 1932

Ecole d'Allort. MM Aychet, Bayé. Bellon. Blaizot Boiteux. Boneli Boulay. 3arbonei Chevrot Courréges David. Jenlaud Dumanchin. Eloy. Faucheux. Habart Jacob Yves Jacquet Jung. Leiras, Le Callonnec. Lecompte Le GenoU. Le Hyarlc. Lelandais Maître» Monîler. Morin Morre Orblchon Papier Picard. Riuer. Royer Saunier. Sulplce. Ecole de Lyon. MM. Baguet Beruon Brocard Clément Delage. Ferrando. SuUlaln. Hauteserre Jacob Lucien, .aacombe. Leoa»e Marmoa Moreau 'terre. Plot. Proton. Roulet. Schang Tempes. Thirot. Troulllot. VlallU. VI>ert.

Scole de Toulouse. MM Albert. îelievllle Bouscatel Brand. Brunet, lhaigneau. CruvelLer. Dolsem Elsen îodfraln. IUarteln Lambert Ledlgabel. Mariette Màury Bey. Rin Rouqustte, ichmLtt, Sourd. Vettuel. Vive*

DANS L'ARMEE PEOMOTIONS

Artillerie coluniale

Les éléves-ofnciers dont les noms sul« veut qui ont satisfait aux examens del sortie de l'Ecole Militaire ci artillerie, 1 bout promus lu grade de soua-lleute.nant

MM. AlUou. Perrusels-Touzct. Chabut. Osiriûnet. Delbrell. Bru. Tartaroli, Sa-1 I guln. Lapone. Epherré. Philippe. Cou-i dert, couillon, Guiraua. Chamorand, Weiss, Luflatle. Flour, Gauvnt, Coua-I chon. Massiot. Cleutat, Garçonnet, Calzaront, H^meret. Burûan. Berthou Ml«i oaelh. Dugravot, Rétif. Ner. Le Olonaec, Mannarim, Evahn

Les sous-lieutenants dont les noms suivent qui avant leur entrée à t'Ecole Militaire d'artillerie, ont démissionné du grade de lieutenant de rexrve, sont nommés au grade de l'eutenant à titre temporaire

MM. Alltou, Ferrue. Touzet. Gamonet. Bru. Laporte, Philippe. Massiot. Cleuta*. Garconnet. Le Glonaec.

Tous les officiera designée ct-dessus devront se présenter a l'Ecole d'application d'artillerie à Fontainebleiu. le 17 octobre 1932.

BREVET DE PREPARATION

MILITAIRE SUPERIEUR

Liste pa- ordre de ménte des candidats vétérinaires ayant obtenu en 1933 le brevet de préparation militaire supérieur

A 9. Guérlt, Ecole nalre de Toulouse, La Rochelle, recrutement de La Rochelle; 18. Quarante Jean, Ecole vétérinaire d'Allort: Coutances, recrutement de Salnt-Lô; 18. Reydellet. Ecole vétérinaire d'Allort; Le Faulq, recrutement de Caen- 26. Josso. Ecole vétérinaire d'Aifort, Saint-Nazaire. recrutement de Nantes.

Catégorie B Jeunes gens ayant remis le diplôme civil exige par l'instruc- tion du 29 septembre 1925, Incorporables au mois d'avrll 1933 47. Sourdln, Ecole vétérinaire d'Aifort. Saint-Germaln-du-Plnel. recrutement de Rennes: 63. Bonnet, Ecole vétérinaire de Touloufe. Narbonne, recrutement de La Rochelle.

Liste par ordre de mérite des jeunes gens ayant obtenu en 1932 le brevet de préparation militaire supérieur au titre du train

Catégorie A Jeunes gens ayant remis le diplôme exigé et incorporables en octobre 1932, candidats ayant concouru pour l'artillerie 22. Baçuelin. classe 1931. Institut Catholique d'Arts et Métiers de LlUe recrutement de Laval. Catégorie C Jeunes gens n'ayant pas remis le diplôme exigé, candidats ayant concouru pour l'infanterie

7 Rousse., classe l!):u. Ecole nationale d'Arts et Métiers d'Angers, recrutement de Nanties

Candidats ayant concouru pour l'art 11lerle 6. Uisallc. classe 1932. Ecol* d'arts et métier» d'Angprs, recrutement de Rayonne.

Candidats ayant concouru pour le gé, nie 4- Bouyon, classe 1932. Ecole ne,.tionale d arts et métiers d'An ;ers. recrutement de Périgueux: 6. Yong Hing. lasse 1908. Ecole d'Arts et Métiers d'Angers, recrutement de Fort-deFrance.

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UDIO-RENNES 1 t. t 272 m. 12 h. 15. Musique enregistrée sur lisuues Ultraphone Ouverture de aoé£c et Paysan, orchestre (Suppé) 'heure exquise, mé.odle (Reynaldd iahn) Sérénade de Chanson d'amour Schubert) Sélection d'opéras, or:hestre (Mozart) Tes yeux, mélodie René Rabey) Je ne vcux que des Leurs, mélodie (Barbiroli) La forge Ions la foret, orchestre (Michalis) ̃ lez l'horloger, orchestre (Orth) Peronne, tango chanté (Morelii) •' Janais, valse chantée (Aïvaz) La valse ces mauvais garçons, orchestre iLéo Janiderflj Marpoton, one-«tep orhestre (A. Manoe). + 18 h. 15. Udlo-Journal de France. « 20 heures. Informations. 0 20 h 15 t La ulture physique et les sport* cauerle de M. Bougoin, professeur l'Insltut Régional d'E. P., au Lycée et aux colea de Reunes. ♦ 20 h. 30. c Renies, Il y a cent ans ». causerie de d. Henri Jouln. ♦ 20 h. 45. Conert symphonique avec le concours de tlle J. Sandraz. du Théâtre Antoine rémler, de M. Jacques Rousseau, basse u Grand Théâtre de Nantes, et de orchestre de l'Association. Programie Ouverture de Guillaume Tell Bosslnli Suite russe (Albert Doyen)- ylma, ballet (Léo Dellbes) Paillasse, blection (Léo Cavalloi Défilé tartare Marc Delmas). Poésies dites par ale J. Sandraz. Mélodies et airs opéras, chantés par M. Jacques tousseau.

PARIS P. T. T. 1 k. 447 m. 18 h. 15. Radlo-Journal de France. 19 h. 45. Disques. ♦ 20 heures. délais de Prague. Diffusion depuis le 'hégtre National de Prague, de l'opéra :usalka, conte lyrique en trois actes, e Jaroslav-Kvapil, musique de Antoine morak.

TOUR EIFFEL 15 k. 1.445 m. 20 h. 30. Le radio-concert symbonlque. sous la direction de M. Flâment. Musique à travers champs. veil d'impressions agréables en arriant à la campapne (Beethoven-Salaert) A la fontaine (Charpentierlouton) Les feuilles du maitn tJ. trauss Winter) La campagne s'éveille dament) Hymne aux fleuri (Paul rankey) Au moulin (Glllet). « 1 h. 10. Dernières dépêches et comjunlqués. « 21 h. 20. Suite du idio-concert Flament Sous les tilouls (Massenet- Mouton), clarinette 3lo M. Brun:au violoncelle solo I. Marchesini Cortège dea mots<07ieurs (Fr. Casadessust Ronde dans n champ de coquelicots (Ak.menkohapeller) Le ictit berger fDebussyreirton) Galop dans la prairie (Nostty) L'angélus tHopartz-Chapelier). Krtoncelle solo M. Marchealni Sous ois (Stanb-Mouton): lietour de chaste tubry) Clair de lune (Debussy-Mou)n).

RADIO-PARIS 100 k. 1.724 m. 6 h. 45. Leçon de culture phyrfjue. ♦Th. 30. Prévisions. « h. 45. Musique enregistrée tlada iRimsky-Korsakoff) Mélodie a la majeur (Rublnsteln-Mellchar) haneon d'amour .Schubert-Bert»). ♦ heures. Prévisions « 12 heures. Causerie par M. Leaud, inspecteur e l'Enseignement primaire de la Seine: Travul et loisirs. à 12 h. 30. lsques Au Casino SltiUetta ubads d'amour, par Marcel Darleuz uo Vadis Le baiser d'Eunice Jour 'amour; saxophone, M. Viard La Ue du tambour-major Si mes vers oaieni des ailes Mai Sérénade tziW±J*i «m «atarpe* So^m eJ«J

ciennes Bans. le joueur de flûte Mazurka de Coppélia Patrouille turque Le Mikldo Emma Livry clarinette. Pierre Lefèvre Je taime (suite de valses). 13 heures. 13 h. 30, 14 heures. Cours de bourse et Informations.. 15 h. 45. Cours de bourse. « 18 h. 30. Causerie La vinification en blanc. par M. Marsals Cours Météo Résultats des courses. 19 heures. Causerie par M. José Germain c Claude Farrère en liberté » 19 h. 30. Causerie médicale par le docteur Hautant « Les traitements de la surdité.» 19 h. 45. Cours Informations. « 20 heures. Lectures littéraires présentées par M. Denis d'Inès. de la Comédie-Française Mémoires de Beaumarchais ♦ 20 h. 30 Informations Météo. 20 h. 40. Chronique de la mode. + 20 h. 45. Kadio-Théatre Les fables (d'Esope ï'ranc-Nohaln), avec le concours de MM. Louis Selgner. Raymond Girard, Baconnet Mme Marie Cazeaux. de l'Odéon, 21 h. 15. Revue de la presse Informations. 22 heures. Disques Opérettes modernes RoseMarie, sélection (Friml) O ma bien-aimée (Lehar), par Fred Gouln Paganini Amour, toi seul sur la terre (Leharl, par Louise Dhamarys Moineau iBeydts) i Tous les souvenirs d'amour » c L'escarpolette par Roger Bourdln Le chant du désert (Romberg) rêve. chant du désert, marche du premier acte Air du. sabre, par Mlle Marcelle Denva Ho. je ne veux que son amour, par M Ponzlo Le Tzarcvitch. fantaisie (Lehar) Nina Rosa iRomberg) t Toutes les femmes sont perfides » c Nina Rosa », marche Sidonie Panache c A quoi bon aimer »•' « La vie la plus belle ». par Mme Edmée Favart c La cantinière « C'est Rosalie », par Mlle Loulou Hégoburu. BORDEAUX-LAFAYETTE

(12 t. 304 m.)

20 h. 30. Orchestre: Marche itaNenne (J. Rousseau) Au Mississipi, Idylle (Qauwln) Célèbre gavotte de la princesse iCslbuika) Amina, sérénade égyptienne (Llnekel Coptélia, ballet IL., Dellbes) La fille du Bédouin, one-step (Morettl) battre Wilfram, opéra-comique en un acte, de Reyer. avec le concours de MM. Robert Couzinou. Ressa. Le Cormeray, et de Mlle Chauveau-Eourdll.

FECAMP (Basse-Normandie) 225» 9 12 heures. Disques L'amour est une fleur sauvage L'amour quelle belle histoire; Tes veux Sans ton amour, sans ta chanson, sans ta caresse La petite femme du Tour de France Raconte-moi te» rives Je ne veux que des fleurs La chanson d'autre/ou, 12 h. 30. Informations. · 12 h. 45. Radio-concert Danse hongroise no Il (Brahms) Deux copains Disons-nous ru Je suis comme ça Eternelle ivresse Tant qu'il y a de l'amour Danse hongroise n- 2 Vacances Je sens mon cceur qui bat très vite Toi tout près de moi Effleurement Je me souviens toujours. « 19 h. 30. Radio-Gazette Normande.. 20 heures. Informations. + 20 h. 30. Concert Le Catd Système D (scène militaire) Les pompons rouges Sélection sur Faust Marche du 113' régiment Exercice de tir Marie-Marie. + 21 heures. Radio-concert Sélection sur La Mascotte lAudran), et Les mousqvetaires au couvent (Varney). ♦ 22 heures. Dancing. ♦ 23 heures. Oancert par le i Novelty Orchestra ». ♦ 23 h. 30. Quatre mélodies ♦ 23 h. 45. Accordéon. + 24 heures. Dancing. LILLE 1 k. 265 m.

rmdlo-tbefttr» be Frit» Bueh. « IL ». Informations. + il h. 80. Dancing.

POSTE PARISIEN (DU), k. 20 h. 30. Journal parM du poète. et informations, 20 h. 45. Concert 22 heures. Retransmission d'orchestre du Lido. 23 heures. Dernières informations.

STRASBOURG 12 IL S45 m. X 20 h. 30. Audition théâtrale avec le concours de Mmes Maujean. Genya Marat. Guth-Quénel, Jeanne Wlld Arnette Brincourt et M. Jean Hazard Isoline, conte de fées en trois actes et dix tableaux, poème de Catulle Mendia. musique d'André Messager. 23 24 heures. Retransmission do la Station Coloniale Quintette Jean Clergues.

RADIO-TOULOUSE 8 k. MB IL 20 h. 30. Orchestre symphonique Pacific (Honneger) La princesse jaune (Saint-Saëns); Le ver luisant et Amina (Lincke) Ronde villageoise (Chabrier). 21 heures. Récital de violoncelle A Napoli Sicilienne Peer Gynt Danse d'Anitra La mort d'Aase. 21 h. 15. Extraits de films sonores Les as du turf Bonsoir m'amour Quand ça veut sourire. ♦ 21 h. 30. Grand orchestre, airs d'opéras comiques et d'opéras La fiancée vendue La dame blanche fantaisie L'Africaine, fantaisie Faust, fantaisie. « 22 heures. Chants rus-'ses Le doute En mettant la cape Donne-moi ta main Les yeux noirs. ♦ 22 h. 15. Informations. 22 h. 25. La Journée toulousaine. ♦ 22 h. 30. Musique de danse Ma maison du Sud C'est votre faute La femme de mes rêves Si Je vous avais Mon amour en vacances Déjà Loin de vous Sur un chameau. + 23 heures Quelques airs d'opéras Don Juan Fête complète chez Capulet; Sérénade; La Walkyrie Drapé dans une cape noire Siegfried Chant de forge. 23 h. 15. Morceaux d'orgues Ballet égyptien Un palais de rêve Chant d'oiseaux le soir, 23 h. 30 La demi-heure pour le Maroc et le Journal sans papier. « 0 h. 5. Demiheure de musique anglaise.

BRUXELLES 20 IL Ma m. 20 heures. Sélection du Mi rac le de Saint-Antoine, musique de Fernand Brumagne. Distribution Virginie. Mme Béatrice Andreant Saint Antoine M. R. de Laye Gustave. M. Rubeau Achlle, M. Avaert le Curé M Mazy le docteur. M. Geodel Joseph. M Vas- teman le brigadier, 'M. Morissen le commissaire, M. Jean Mertens Mlle Hortense, Mme Dubols-Kort Valentlne, Mme Teugels la niéoe. Mlle Brûlez. Chœurs et grand orchestre. A l'entr'- acte le Quart d'heure des Auditeurs. Après la sélection Journal parlé, puis Diffusion du concert donné en la salle Memlinc à Anvers.

MILAN 8 k. 7. 500 m. 8

(Tarin j s k. 7. U6 m. 1)

30 heures. Radlo-JoumU. ♦ 20 h. 30. Transmission de la comédie de Darlo Nlccodeml, en 3 actes l'Aube, le jour et la nuit.

]ROUE 75 IL 441 m. 2

(Naples 1 k. 7. SI] m. 4)

19 h. 16. Nouvelles agricoles. 6 20 h. 15. Conférence médicale. « 20 h. 46. r–. Himi Pinson (LéopcavaUo).

BEROMUNSTER (456 m. 6) 60 t. 20 heures. Relais de Prague. Informations.

SOTTENS (Suisse romande)

P. 25 k. L. 403 m. 8

12 h. 40. Concert d'orchestre Rip. ouverture (Planquette) Suite printanière (Wesoly) Chant russe (Lalo) les Huguenots, sélection (Meyerbeer) Canzonctta (d'Ambroslo) ̃ Madame, sélection (Christiné) Amour printanier (Oscar Strauss). ♦ 20 heures. De Prague Roussalka (VOncUne), opéra en trois actes, texte de Jaroslav KvapU. musique d'Antoine Dvorak. ♦ 21 heures. Dernières nouvelles.

LONDRES

National-Daventry (1.554,4). S kw. 10 h. 15. Service du Jour, 10 h 30. Signal horaire, 12 heures. Q. Maclean à l'orgue Nommape, marche (Wagner) Danse des /leurs (Delibes) Lyrics d'amour indiens (Woodf orde-Flnden ) Stéphanie, eavotte (Czibulka) Cheveux d'argent et coeur d'or (Maurice) Boabdil, ballet (Moszkowski). 12 h. 45. Relais du Plcadllly Hotel Deux coeurs, valse (J. Strauss) Tango (Perraris) le Prince étudiant, sélection (Romberg) Douce, légère et tendre musique (Berlin) Bel amour, valse (King) Sélection de mélodies de Schubert (A. Urbach) Si Mes vers avaieni des ailes (R. Hahn) Mattnée (Léoncavallo). ♦ 13 h. 30. Ciramophone. ♦ 15 h. 30. Le Bournemouth Municipal orchestra Hamadryade, poème (Bedfond) Suite pour corde» (Gordon Jacob) R. Brldburg. pianiste. dans Concerto en la mineur (Schumanni. Orchestre Symphonietta (Rlmsky-Korsakowt. « 18 h. 48. R. Mllne à l'orgue. ♦ 17 h. 16. L'heure enfantine, 18 heures. Nouvelles. 4 18 h. 30. Lea bases de la musique. Musique pour piano de Mozart Rondo en rë Rondo en la mineur Sonate en la, 18 h. 50. Conférence le Cinéma. 20 heures. Concert afekbuft^ ûtt£r^f£ tftuàsEUA ftHMlcte

de piano n' 1 en fa. ♦ 21 h. 40, Nouvelles, 22 heures. Musique de Régional 45 IL 356 m.

20 heures. Musique de danse. 4 21 h. 20. Precession, caricature par E. King Bull. Musique do V, HelyHutchlnson. « 22 h. 25. Musique de danse.

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Feuilleton ae L'Ouest- Eclair

'il 28 septembre 1932 16

Lt Mari

au Cendrillonne Par DYVONNE

Ma chère enfant, permettez-moi ̃ vout embrasser, dit la ch-rmante mme en ^'approchant de Réjane qui i rendit de grand cœur son étreinte laissez-moi vous dire que vous n'R- z besoin de l'indulgtnce de personne )us entendez. monsieur son mari ? Niez que Je vous présente. vous êtes Jouissante

Trop. chère madame. Réjane l'est JP

Pas du tout. elle est délicieuse. Il n'y avait guère qu'une vingtaine personnes M de Salut-Aygulf. un au vieillzrd aussi bienveillant que femme. se précipita vers Réjane. Mon cher L?roy-Duball, dit-il, us ne m'aviez pu dit que vous aviez lois) pour épouse une scintillante ̃ene ni que vous t amèneriez ici dans parure d'écaillés marines L'amour-propre des hommes est ̃ad. ta mauve lse humeur de Ouy rab*\ ^rr* J'avueU ft°ttr*iir f* a

sa femme. Du reste, elle était ravissante dans les perles vertes et bleues de sa tunique qui pâlissait son Sn visage mais exaltait 1 pourpre frai.che de sa bouche.

.Pareille à un des magnifiques œillets rouges qu'on vend à Venise, dit quelqu'un.

Ce fut donc aimablement que Guy répondit

Cette sirène a dO émerger de la lagune où vous avez votre pahis, un palais. Réjane, qui semble extérieurement tendu de velours vieux rase He bien, nous vous enlevons tous deux avec nous. dit Mme Saint-Aygulf, afin que votre sirène retrouve sa patrie liquide.

Mais le diplomate répondit un peu brièvement

Merci, je ne puis accepter, je reste à Paris cet hiver.

Il s'approcha d'un groupe d'hommes où il retrouva Pierre Robert qui se fit présenter à Réjane en songeant c Quel animal que ce Leroy-Duball ce n'est pas moi qui, le soir de mes noces, eût fui cette jolie tourterelle » Les femmes n'étaient pas moins bien impressionnées. Elles entouraient Réjane. Il y avait là lady Mackland, une Ecossaise de vieille race, cosmopolite. fréquentant toutes les cours européennes et qui, bien qu'elle s'en défendit à coups de fards et de teintures, avour.lt la soixantaine Sa longue tête chevaline et distinguée, ses yeux bistrés, lui donraient un air fatal Guy l'avait surnommée lady Macbeth.

A côté d'elle la petite Mme Regnault. la femme d'un attaché d'ambassade en Suède qui. redoutant l'hiver sctndlnave, restait à Paris. Rousse,

sait vingt ans, alors qu'elle en avait trente. Et d'autres qu'on nommait à Mme Leroy-Dubail, tous gens plus ou moins dans la carrière ou qui l'avaient été.

Et leur conversation éblouissait positivement cette jeune provinciale. Ils ne faisaient, en somme, que parler de leur métier. Eussent-ils été banquiers et les noms des grandes banques, ^eux des titres, des valeurs, des spéculations se fussent croises dans leur entretiens. Mais étant dip:omates, ceux qu'ils 'rencontraient dans 1 exercice de leur profession s'appelaient grandsducs, archiduchesses, souverains, excellences. Or, il est évidemment beaucoup plus brillant de dire c La dernière fois que j'ai diné à Madrid, a côté de l'infant Miguel. J'avais à ma gauche l'archiduc Juan d'Autriche.. » que d'émettre Au diner de Bouchonnet, le directeur du Comptoir agricole international, j'étais placee entre l'administrateur des Bétons armés et le président de la Banque des petits propriétaires ruraux.. Mais Réjane était trop jeune pour bien analyser tout cela et il lui semblait vivre un conte de fées. Elle ne se rendait pas compte, par exemple. qu'une petite Mme Regnault née Perrlchon n'eüt jamais été reçue à la cour de Suède. Mais, en qualité de femme d'un attaché d'ambassade, représentant un grand pays, elle pouvait être invitée à la table royale. Et son humour reprenant le dessus, Réjane songeait à ses soeurs bien plus entichées qu'elle de noblesse et qui, en entendant voler ainsi dans l'atmosphère d'un salon, ces noms de princes et de reines, eussent été transportées. Maintenant on la questionnait sar M» Tftftfitngpffl n&tAlfis et sur aes im-

pressions de Paris. Ses Impressions ? Elle n'osait dire qu'elles étaient sommaires et que l'accueil de son mari les avaient encore dissipées. Mais elle comprenait qu'elle ne devait pas blesser ces Parisiens la recevant avec une telle bonne grâce et répondit J'ai encore bien peu visité la capitale. C'est une ville pour géants avec ses maisons hautes et je n'ai encore rien vu d'aussi sympathique que ce salon Louis XVI.

Elle était parfaitement sincère. La vaste pièce claire, les femmes élégantes, l'amabilité de chacune la détendaient. On la trouva très spirituelle et l'on jugea qu'elle fera merveille dans une carrière qui demande infiniment de tact.

Le vieux Saint-Aygulf, qui avait été vingt-cinq ans ambassadeur, vint s'asseoir a côté d'elle et dit à Guy qui ne parut pas entendre

Mon cher, je fais la cour à votre femme C'est le privilège de mon Age 1 Je puis dire de Jolies choses aux dames sans que leurs maris s'en inquiètent, hélas Savez-vous, petite madame-sirène, que vous ressemblez à un Luini ? Les madones de Luini ont votre figure ftne, au menton un peu pointu avec un sourire aux paupières voilées. comme vous 1 J'ai. à Venise, une sainte Cécile de Luini pour laquelle vous eussiez pu poser. Oh je rêve tant de Venise 1 dit-elle.

Il répondit avec un peu d'amertume

C'est la ville où l'on oublie les déceptions de la vie-

Réjane se rappela ce que lui avait dit son mari Saint-Aygulf n'ayant jamais été apprécié à ao juste valeur Malt toujours représente la Fnoce

dans des Etats d'importance secondaire. Il reprit

J'ai des études charmantes sur la Cite des Doges, je vais aller vous les chercher

Momentanément elle fut seule sur une causeuse. Guy avait disparu. Derrière un paravent déplié l'isolait d'un autre groupe. Une conversation en demi-ton lui parvint

C'est inimaginable, disait une voix fémlnie, savez-vous qui vient d'arriver ?

Gabrielle Drugères 1.

Comment ici. dans une soirée, si peu de temps après la mort de son mari 1

Elle n'est pas en robe de soirée, mais en tailleur, et ne paraîtra pas au salon. Je l'ai entendue dire à Mme SaintrAygulf que sachant Guy LeroyDubail ici. elle désirait lui dire quelques mots d'urgence.. On l'a introduite dans la bibliothèque.

Elle vient le relancer Jusqu'ici 1 Puisqu'il est marié.

En tout cas ce n'est point pour sa fortune, car elle est bien plus riche que lui.

Mais sa présence ici est, je trouve, d'une incorrection et-.

Le reste se perdit dans un murmure Pâle, figée, Réjane écoutait encore.. Les paroles entendues lui semblaient explicites, Elle avait l'impression de toucher au mystère qui aasombrissait la vie de son mari. Ce n'étalent sans doute pas des soucis de carrière qui l'avalent éloigné d'elle, mais une femme, comme l'avait pressenti le curé de Prancoz. n y avait une femme dans la vie de Guy. une rivale du nom de Gabrielle Drugères. et il Leroy-Dufeaa »vatt dUnu» do aakaV

depuis quelques Instants, c'est qu'il était avec elle 1 Avec elle 1

Elle n'éprouvait pas la souffrance

aiguë de la Jalousie, mais une angoissa douloureuse, le sentiment précis de son impuissance a consoler Guy. Et pourtant le désir intense de connaître cette femme s'empara de Réjane, mais elle n'osait bouger. Cependant la jeune femme se sentait pâlir elle craignit qu'on s'en aperçût et qu'on la quetionnât. Alors, se levant discrètement, avant que Saint-Aygulf ne revint, elle gagna machinalement un salon voisin. Une portière relevée découvrait l'angle d'une autre pièce déserte. Elle s'en approcha et demeura sur le seuil, le cœur battant.

Son mari et Mme Drugères étalent

debout face à face.

Et Réjane avait l'impreasion, en ra-

gardant Gabrielle, que de sa vie elle n'avait vu femme aussi belle. Grande. coulée comme une statue de bronze dans la gaine de sa robe notre, la voile de crêpe rejeté découvralt un profil de Minerve antique. Et si Réjane n'avait jamais contemplé une aussi remarquable personne. Jamais non plus elle n'avait vu à Guy l'expression qui changeait son visage.

Elle lui connaissait un front mélan-

colique ou sévère. souvent distant. Ce soir une flamme intense brûlait ses yeux il y avait dans sa pâleur, dans le pli de sa bouche, une ardeur passionnée, une douleur et une beauté qui le rendaient Infiniment émouvant. En face de Gabrielle. mais sans même lui tenir les mains. 11 disait (et ses paroles ne surprenaient pas moins Réjane, que son attitude)