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Titre : L'Ouest-Éclair : journal quotidien d'informations, politique, littéraire, commercial

Éditeur : [s.n.] (Rennes)

Date d'édition : 1931-06-03

Contributeur : Desgrées du Lou, Emmanuel (1867-1933). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 135307

Description : 03 juin 1931

Description : 1931/06/03 (Numéro 12627).

Description : Collection numérique : BIPFPIG14

Description : Collection numérique : BIPFPIG29

Description : Collection numérique : BIPFPIG35

Description : Collection numérique : Fonds régional : Bretagne

Description : Collection numérique : Yroise, bibliothèque numérique de Brest

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k658567w

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 18/01/2011

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UN AVION MILITAIRE S'FCMSE PRÈS DE METZ Les quatre occupants sont tués

Meiz, 2 juin. Un avioi appartenant à la 4' escadrille du il, régiment d'aviation de bombardement. en garnison à Metz et dans lequel avaient pris place quatre militaires. a U it une chute hier soir, sans doute par suite d'une perte de vitesse, à 25 kilomètres au sud-est de Metz. entre Herny et Vatimont.

Les quatre occupants ont été tués sur le coup ce sont l'adjudantchef Weber, le caporal Renard et les soldats Georget et Rimy.

Des détails

Metz, 2 juin. Voici des renseignements complément? -es sur l'accident d'aviation au cours duquel un adjudant, un caporal et deux soldats ont trouvé la mort

L'adjudant-chef René-Joseph Weber, né le 26 novembre 1898 à Tousanges. domicilié à Metz, :marié sans enfant. avait conduit à Strasbourg trois mécaniciens du 11' r-'çime: t d'aviation qui devaient réparer r > vion demeuré en panne. Sur l'ordre du colonel commandant le 21 régime) d'aviation de chasse de Strasbourg, l'adjudant Weber ramena à son retour trois soldats de iiiiMiiiiiiiiiiiiiimiimiiiiiniimiiiimii

ce dernier régiment le caporal Rémy, né à Epinal, domicilié à Gérardmer le soldat André Renard, né à Messy (Seine-et-Marne), et le soldat Gean GeorgeL

A 19 h. 10. les habitants de Vatimont entendirent le bruit du moteur d'un avion qui survolait le village à faible altitude. A peine l'appareil eut-il disparu derrière un coteau de 500 mètres de hauteur, situé près de Vatimont. qu une forte détonation alerta les habitants.

Un corps coupé en deax

Après de courtes recherches, les débris de l'avion et les corps de ses occupants ont été retrouvés. Le corps du pilote Weber avait été sectionné en deux. La partie inférieure du corps adhérait encore au siège de l'avion, tandis que la tête et le tronc gisaient à une cinquantaine de mètres de l'ap- pareiL L'un des soldats avait ouvert son parachute; mais, par suite de la faible altitude, celui-ci n'a pu se Le compte-tours qui a été retrouvé est bloqué à 1.400 tours, ce qui indiquerait une marche normale de l'appareil qui, pris dans un trou d'air, est tombé brutalement.

IlIUtlIlllllllllllllllllllllllllllllllllItlII

tE DOCTEUR LACET RCCUSÉ D'EMPOISONNEMENT COMPARAIT AUJOURD'HUI DEVANT LES ASSISES

(Wlde World Photo)

La prison de Montpellier, où est incarcéré le prévenu,

que l'on voit en médaillon.

Mokpellibr, 2 juin.- Dans Montpellier, ville aux belles promenades et aux grands cafés, on ne parle que du procès du docteur Laget. procès qui commence demain matin, 3 juin. devant les Assises. On sait que Laget est accusé d'avoir empoisonné ses deux femmes, Sarah et Suzanne Alexandre, et d'avoir tenté d'empoisonner sa soeur, Mlle Laget.

Le procès promet d'être long 58 témoins sont cités par l'accusation et par la défense.

Ce matin, le bruit courait que demain, dès l'ouverture de l'audience. les défenseurs de Laget déposeraient des conclusions pour demander le renvoi du procès à une autre session.

La raison de ce renvoi serait qu'une feuille locale a publié hier un article qui présenterait un exposé tendancieux de l'affaire, capable d'influencer la décision des jurés. Qu'y a-t-il d'exact dans cette nouvelle? L'envoyé spécial de l'Agence Haras s'est rendu auprès de M' Louis Merlat. un des défenseurs de Laget, lui poser cette question

Nous n'avons jamais eu cette pensée, nous a répondu M» Merlat. Non. Pas de conclusions, demain, pour poser la question de suspicion légitime. M' Clément et moi. d'accord avec l'accusé, nous ne demandons. après une instruction de quatorze mois, qu'à être jugés.

« "̃"••̃̃̃̃̃̃"̃̃iimmiiiilllllllIlllllllllilllllllllllllllMlMliiiiiii =:= SOURIRES

En quittant, Vautre jour, au Havre, haite au Président de pouvoir longavec ostentatior., la salle du banquet temps encore avaler ce soleil liquide où des maires américains appréciaient que, dans mon hydrophobie chronique, joyeusement le jus de nos coteaux, j'abhorre; je lève mon verre comme M. John C. Porter a exécuté un geste je soulève mon chapeau pour saluer, parfaitement inutile. Sa fuite devant même si je redoute le- courants d'air; tint flûte de champagne voulait dire je le lève sans y attacher d'imporJe me moque du président Dou- tance, par courtoisie, pour faire commergue à la santé de qui vous levez me tout le monde. ^«7lie"Semef T verres Quant Mais M. Porier est, je crois, un 2 votre vin, je'le place au-dessous de tomme difficile à convaincre à cheleaU, en dépit de sa réputation mon. val sur des principes ndicules, il restUIle 1 tera solidement en selle Tus9u'au bout Cette attitude n'était aimable 711 de son voyage à travers le vieux Tllr M"1 pour 1a Champagne, ™nde 1. Je ne vois qu'une solution ?JF^ i? Elle avait mémé concilier les règles de l'hospirue l'ambassadeur des Etats-Unis en explosive de quelques Yankees c'est cadencé sur les bords de la Seine d'éloigner des banquets olliciels les •xpUquera à la première occasion, au Américains buveurs d'eau. Et puisarouche John C. Porter, les lois de qu'ils SOTtev. d'eux-mêmes, à l'heure a politesK européenne des toasts, pourquoi ne pas les prier Que vous a donc lait, ô estomac de boire leur eau en famille, gentiment létabusé, Ze souriant M. Doumergue ? dans leur chambre d'hôtel ? onoree-voùt que vous avez troublé les Somme toute, nous n'avons de leçon iernièrea heures de son septennat ? à recevoir de personne quand nous tachez, gentleman, qu'en France on dégustons nos produits nationaux. En le refuse jamais de « boire la ne disant rien, devant certains films anté de quelqu'un l'expression « je certains bobards exportés ou certains ive mon verre p est d ailleurs pure- comptes à dormir debout, nous metzeni symbolique et infiniment com- tons beaucoup d'eau dans notre vin, wde, elle permet de rester c sec » n'est41 pas vrai ? A nos visiteurs, s'ils oui en affichant un programme hu- aont polis, de mettre à leur tour un peu ude 1 Venu pr-nez votre coupe en de vin dans leur eau, d'autant que zain, vous prononcez quelque voeu du ce vin nous le l. ar offrons. sans facout des lèvres, vous reposez si bon ture et sans échéance au fond du ous semble votre coupe sur la table. verre

e lève mon verre, c'est-à-dire je sou- Le Petit Grégoire.

LA FETE DES FILETS BLEUS AURA LIEU LE 2, AOUT A CONCARNEAU

De gauche à droite' M- Marie Le Heurt, Maàe Le Noac'H, J^U £?(£%%? Suzanne Le Mao et Germaine Jaffrézic

UN AMI DES CONTRIBUABLES Il relançait les retardataires, proposait des transactions. et gardait les sommes perçues Marseille, 2 juin. La police de sûreté a arrêté le secrétaire de la Fédération des syndicats commerciaux et industriels des Bouches-duRhône, M. Marius Lapierre, 47 ans, inculpé de faux, abus de confiance et d'escroqueries. en raison de ses fonc'tions de secrétaire général de la Fédéiation. Lapier'é avait un accès facile dans les bureaux des grandes administrations, à la Préfecture, à la Mairie, etc. Depuis longtemps déjà. il avait mis à profit ces facilités pour S'emparer d'imprimés administratifs les plus divers, et il les utilisait pour faire de nombreuses dupes. C'est ainsi que, sur des imprimés d'une perception, il avait établi des rappels d'impôts soi-disant non payés. Les contribuables ainsi relancés reçurent peu après la visite de Lapierre. qui offrit une transaction. n encaissa ainsi des sommes importantes. D'autres commerçants, vendeurs ou acquéreurs de fonds, se virent invités à verser des provisions. Ce fut Lapierre qui encaissa. Malheureusement pour le secrétaire général, un commerçant avisé refusa de se laisser duper et avertit la police. On arrêta Lapierre après enquête. La perquisition opérée chez lui ne fit rien découvrir en dehors d'une grosse quantité d'imprimés, mais Lapierre profita 4le sa arésence chez lui pour prendre un canif dont il voulut se servir au retour à la prison. U se frappa à la poitrine, ne se faisant qu'une blessure peu profonde. Un magistrat est tué par sa femme

Colmar, 27 juin. M. Billing. juge au Tribunal cantonal de Colmar, a été tué par sa femme, qui. a tiré sur lui luatre coups de revolver. La meurxière a tenté ensuite de s'empoisonner.

Renée Cusset passe aujourd'hui (levant les Assises de la Loire Saint-Etienne, 2 juin. C'est demain que comparaîtra, devant les Assises de la Loire, Renée Cusset, cette jeune fille de 16 ans qui, lasse de reproches justifiés, tua sa grand' mère, Mme veuve Constant.

Après avoir lardé de quarante coups de couteau la pauvre femme. Renée Cusset s'apprêtait à mener la grande vie quand elle fut arrêtée.

LES ORAGES

La foudre traverse un bureau de poste

TARBEs, 2 juin. De violents orages, accompagnés de grêle, se sont déchainés sur toute la région. La grêle a gravement endommagé les vignobles. A Pouyastruc, la foudre est tombée sur le bureau de poste. Le tluide a pénétré dans le bureau en suivant la canalisation électrique qu'il a sérieusement endommagée, puis, .sous la forme d'une boule incandescente, il ;a.traversé la.-pièce' sans causer. de dégâts.

«vide Worla Photo)

Mme Doumergue, ex-madame Graves, sortant de son domicile, avenue de Wagram.

UN SÉNATEUR MENACÉ DE POURSUITES

PARIS, 2 juin. Au début de la séance d'aujourd'hui, le président a fait connaître à l'assemblée qu'il était saisi d'une demande en autorisation de poursuites contre un membre du Sénat.

Renseignements pris, cette demande concerne M. Mejan, sénateur du Gard.

FRANÇAIS EN BELGIQUE (Wlde World Photo)

général

LA CONVOCATION DES CORTÈS Une note officieuse la fixant au 14 juillet souligne

que c'est une date historique

Madrid, 2 juin. A l'issue du Conseil des ministres une note officieuse a été communiquée. On lit dans cette note qu'au cours du Conseil, le président a fait approuver le préambule des dispositions du décret de convocation des Cortès constituantes.

comme il a été décidé précédemment, auront lieu le 28 juin. Si, dans certaines circonscriptions, le minimum légal des voix n était pas atteint, de nouvelles élections pourraient avoir lieu le 5 juillet. L'inauguration des Cortès constltuanLa note officieuse déclare qu'ainsi ta date anniversaire de la prise de la Bastille coïncidera avec l'ouverture du Parlement et les trois mois d'existence de la République espagnole.

̃̃̃•̃iBiBiaiBiaïaïaiBi ̃̃̃̃̃̃̃•>

DES RÉVÉLATIONS SUR LE CABINET NOIR AMÉRICAIN

ELLES NOUS APPRENNENT

QUE LE PRESIDENT ÏÏILS01

SERAIT MORT VICTIME

D'UN EMPOISONNEMENT CRIMINEL NEW-YORK, 2 juin. Il n'est brult, en ce moment, a New-York que des révélations sensationnelles contenues dans le volume publié par le major Herbert 0 Yardley, sous ce titre Anaerica s black chamber (le Cabinet noir américain).

Le major Yardley, qui fut pendant la grande guerre chef du bureau cryptographique à Washington, déclare entre autres choses qu'un jour un télégramme chiffré, tombé par hasard entre ses mains, lui causa une vive émotion.

c Il ne s'agissait de rien moins, ditil, que de l'assassinat du président Wilson. soit en lui administrant un poison lent, soit en lui faisant absorber dans de la glace des microbes de l'influenza. Il m'est impossible de dire si ce complot était bien réel. Toutefois, il est un fait indéniable, c'est que le président rouva à Paris les pre-

miers symptômes du ial qui devait l'emporter et qu'il mourut ensuite d'une maladie de langueur. »

Interrogé à ce propos, dit le NewYork Herald, le major général Peyton C. March qui fut chef d'état-major en 1919, a déclaré ou'il n'avait jamais entendu parler du moindre complot contre le président Wilson

Poursuivant le cours de ses révélations le major Ardley prétend que le succès de la délégation américaine la première conférence de Washington fut due en grande partie aux agissemr-^s du « '-binet noir » américain. L'interception et le déchiffrage rapide des télégrammes envoyés à leurs Gouvernements respectifs par les délégués des autres nations simpüfièrent singulièrement sa tâche i Charles E. Hugues, président de la délégation américaine.

Et il ajoute que le cabinet noir américain fut supprimé en 1929 par le secrétaire d'Etat qui proclama l'inviolabilité de toute correspondance diplomatique.

Le New York Héraid, ajoute que toutes les divulgations ont été accueillies avec le plus grand scepticisme dans les milieux diplomatiques. Le secrétaire d'Etat prétend n'avoir jamais entendu parler du <t Cabinet noir a en question.

n est vraisemblable que le volume du major Yardley n'a pas fini de provoquer aux Etats-Unis des polémiques de presse.

né.

L'ITALIE SOUS LA DICTATURE

C'est un véritable régime de terreur que les fascistes ont instauré contre les catholiques

PARIS 2 juin. Les graves difficultés qui s'élèvent présentement entre le SaintSiège et le gouvernement fasciste sont, pour une certaine presse, l'occasion de revenir sur la question des accords du Latran (février 1929). On blâme le pape d'avoir signé le traité reconnaissant sa souveraineté sur la « cité du Vatican n, et le concordat qui règle les rapports entre f Eglise et l'Etat. On répète qu'il a, avec légèreté ou pour des considérations de prestige, fâcheusement lié le sort de la papauté avec celui d'un régime politique. Il est vraiment singulier que l'on interprète de la sorte des faits qui constituent précisément la démonstration éclatante de l'indépendance du spirituel C'est maintenant que l'on voit bien clair. C'est aujourd hui que l'on peut faire sans crainte d erreur la constatation suivante Un concordat entre le Saint-Siège et une puissance politique n'implique en aucune façon une solidarité quelconque entre la doctrine de l'Eglise sur le pouvoir civil et la doctrine de l'Etat avec lequel la papauté contracte. Si cette solidarité existait, il faudrait admettre que le Vatican devient luthérien le jour où il signe un concordat avec l'Allemagne, qu'il se fait anglican s'il s'entend avec ('Angleterre, et qu'il inclinera vers Confucius le jour où il établira un accord avec la Chine On ne saurait formuler sottise plus colossale.

En réalité, la multiplication des concordats ne peut que marquer l'indépendance réelle, profonde et superpolitique du pouvoir religieux dans le monde. Toujours semblable à elle-même dans l'affirmation du loyalisme envers les constitutions établies et dans la recherche de la paix entre les citoyens, l'Eglise a prouvé son désir d'éteindre les prétextes de rébellion que certains intégristes voudraient trouver dans son attitude à ('égard de tel ou tel gouvernement. Elle dit

« Je veux m entendre avec tous pour bien démontrer que je ne suit inféodée a aucun. Je reconnais des droits à toute autorité civile dans son domaine, afin de

délimiter et de réserver plus nettement le mien. Je suis en dehors de tout système d'alliance politique ou économique, puis- que je cause avec toutes les nations et ea dehors de leurs intérêts matériels respectifs. Je puis, sans me lier à leurs conceptions terreshes, m'accorder spirituellement avec tous les royaumes, puisque d'une part, la charité me le commande, et que. d'autre part, mon royaume, à moi, n'est pas de ce monde. »

Tel est le sens profond du geste accompli par Pie XI en février 1929. Il n'y a que les ignorants ou les sectaires pour en contester la sagesse et ta grandeur.

L.-A. PAGES.

UNE SÉRIE D'ATTENTATS

MILAN, 2 juin. (De notre correspondant particulier)

Les nouvelles que malgré les silences de la presse italienne soumise à la censure on a ici sur la campagne fasciste contre les catholiques organises, indiquent que les agents de Mussolini ont réussi a établir une nouvelle atmosphère de terreur d'un bout à l'autre de la péninsule. L'Osservatore Romano dont la vente est pratiquement interdite hors de la Cité Vaticane. a été le seul à signaler les derniers épisodes de cette lutte caractérisée par une extrême bruCes épisodes sont tous du même type des escouades de vingt, trente individus armés se jettent dans la rue sur des jeunes isolés, assez courageux pour avouer leur foi en portant les insignes de leurs associations, les assommant sans pitié. La plupart de ces attaques se sont passées dans les environs du Cercle Universitaire Catholique de Rome, sorte de forteresse que de faux étudiants s'étaient proposés de détruire et que la police du Duce a fini par fermer.

Mais les fascistes n'ont pas borné à ce théâtre principal, leurs, cour».

dts de VOsservatar*.

Une maternai wtœ or pSRmge Le matin de samedi, une escouade de 40 fascistes revêtus de leurs chemises noires et de leurs fez, armés de matraques arrivaient en coup de foudre à la porte du bureau d'une oeuvre d'assistance pour les jeune* mères sortant de couche' et pour leurs bébés Ce bureau se trouve dans un local attenant à l'église StJoachim. Une jeune fille était de garde à la porte. Devinant les intentions du groupe, elle eut le temps de la fermer, mais terrorisée par les sommations et les coups de matraque des fascistes elle finit par ouvrir. L'escouade' se précipita à l'intérieur et commença un saccage en règle, opérant une destruction complète. Dans une pièce voisine était installée le bureau d'une conférence de Saint-Vincent-de-Paul on s'y livra j à la même opération. Non loin de là, il y avait le siège d'un centre ca- tholique. dont les vitres furent bri- sées et le concierge fut blessé. Le soir du même jour, à 21 heures, une attaque minutieusement préparée était déclanchée contre les lo- caux où sont installées les oeuvres de la paroisse de Satnt-Laurent-en-Damase.

il y avait dans une pièce des petits enfants qui apprenaient leur catéchisme on les bouscula sans ménagement.

De même on a mis à sac les bureaux de la dvita CathoUca, revue rédigée par des Jésuites. Cinquante fascistes après avoir démoli deux portea, firent irruption à l'intérieur. Ils cassèrent tout ce quili purent, Us arrachèrent des images de saints et les jetant dans la rue cm 11s jet&- rent également des centaines de volu- mes.

Quand après le départ des fascistes, un commissaire de polie* crut bon de faire son apparition, un agent qui l'escortait fut reconnu par des rédacteurs de la Civita Catholica, eomme un des auteurs de la destruction.

un cvichi imcatdii

Parmi les exploits accomplis dans d'autres villes, à Vérone, l'autre nuit des fascistes arrivés en auto devant l'évêché ont enduit la porte de benzyne, puis ils y ont mis le feu. L'évêque et ses collaborateurs dor- maient a l'intérieur. Heureusement le concierge, réveillé par le bruit, a pu alerter les pompiers qui sont arrivés à temps pour sauver le palois qui est un monument historique du dix-septième siècle.

A Civita Vecchia, les fascistes, après avoir saccagé les locaux de deux cercles de jeunes gens, ont envahi l'évêché après avoir brisé sa porte. Des meubles artistiques de valeur ont été détruits. Le vicaire général, Mgr Conpagnucd, a été giflé. Dans la même ville les fascistes ont envahi deux couvents de franciscains.

A Gtel&go, les fasciste* ont bless* le curé, un mutilé de guerre, qui avait été d*J4 l'objet de tous vlolaooe» précédemment.

A Venise, pendant la nuit de samedi dix cercles au moins ont reçu la visite d«s agents dé MnâtolTrif -Ils ffent Steme pas respecté des ouvre* organisée» pour secourir les chômeurs, qui sont à Venise aussi nombreux que dans les autres centres. On a détruit, par exemple, des baraques où les ouvriers «ans travail recevaient gratuitement les ouUls nécessaires pour la pêche.

Des blessés sont signalés à MIlan parmi les étudiants catholiques de l'Université de l'Etat et de l'Ecole polytechnique assommés par des étrancers.

Repritmllet

contre les violences fascistes De plusieurs endroits, on signale d'autre part la réaction qui commence. A Venise, par exemple, des fascistes qui avaient envahi l'église de SaintAntoine du Lldo ont été mis en fuite par la population. A Venise également, un instituteur fasciste, ayant çifflé un de ses petits élèves qui portait l'insigne de la Jeunesse Catholique a vu les autres enfants quitter la classe par solidarité avec la petite victime.

A Vérone, au lendemain de la tentative d'incendie de l'Evéché, la population est allée en masse acclamer l'évêque.

Des faits plus graves se sont passés à Udine. Ici, une foule composée en grande partie de chômeurs que les organisations catholiques aidaient largement a incendié l'hôtel de ville. Les manifestante ont engagé une bataille avec la police. Il y aurait eu 5 morts et 30 blessés.

A Palazzuolo d'Adda, la milice fasciste venue pour réprimer une autre manifestation. a été reçue coupa de fusil. Finalement des personnes arrivées de Trleste affirment qu'un grand ferment règne dans la ville. La brigade Sassarl a été mobilisée pour prêter main' forte à la police. Tout rassemblement est interdit dans les rues et les cafés doivent fermer leurs portes à 22 heures au plus tard.

Aa Cercle littéraire français

Le prix de roman esr décerné à M. Romain Roussel

Paris 2 juin. Le prix de roman du Cercle littéraire français (cinq mille francs) décerné annuellement à un jeune romancier de tradition française, encore inédit, vient, pour la quatrième fois, d'être attribué à Romain Roussel pour son roman Le chemin des Cerctu.

Le jury a aussi particulièrement apprécié parmi les quatre-vingt-sept ouvrages soumis au concours, Mayoan, de René Violalnes, et Pour la palerle, de Marguerite Desbrueres.

I1 a décerné une bourse de mille francs à Georges Belloni, auteur de La Porte d'ivoire.

Le prix du roman sera remis au lauréat dans le courant de juin, dans un dîner de gala qui aura lieu au studio du Cercle littéraire français fsalons du Cercle d'Iéna. nôtel Roland-Bona-

(Wid* World Photo.)

LE PROFESSEUR PICCARD

La héro8 de la atratoaphère, entouré de sa petite famille.

LES BREVETS D'INVENTION DEVANT LA CHAMBRE

PARU, 2 juin. Après avoir enregistré diverses rectification* de vote, de la Creuse, et voté un crédit de 000.000 franc* destiné à perpétuer, par un monument élevé à Boulognesur-Mer, la mémoire du maréchal Douglas Haig, la Chambre continue l'examen du projet sur les brevets d'invention.

Une tondue controverse, relative aux droits des inventeurs, s'engage. Finalement, l'on se met d'accord sur une formule de M Durand, spéciflant que, e dans le cas où la demande est faite par les aypnts droit de l'inventeur, ceux-ci devront déclarer que l'invention est bien due à leur auteur ». L'article 6, en discussion, est adopté. Les suivants dénient avec rapidité. L'article 38 est réservé. Il prévoit la possibilité pour l'inventeur d'obtenir une rémunération supplémentaire en cas d'insuffisanqe de prix.

L'article 33 pose le principe Il L'invention d'un salarié lui appartient en propre. » La mise au point de ce texte provoque de copieux échanges de vue* d'ordre technique et juridique. l'Indre, juge les dispositions de la Commiaelon tout à fait Insuffisante* en ce qui concerne le cas d'une Invention safte par an employé lié par un contrat de travail et fait adopter un amendement décidant que l'invention faite par un employé lui appartient en propre, sauf si elle rentre expressément dans l'objet même de son contrat de travail ou si elle résulte directement du travail qui lui est départl; dans ce cas oDe est la copropriété de l'employé et de l'employeur. En cas de cession par un employé de sa part de nropriété, son employeur a un droit de précnptlon. Quand il n'y a ^as de propriété, si l'employé, pour réaliser son invention, a utilisé des moyens matériels mis à sa disposition par son employeur, celui-ci a droit à une indemnité. L'amendement Hymans est adopté par 296 voix contre 265.

ML Rognon fait décider que les brevetés qui n'auraient pas payé les taxes dans les délais prévus par les lois abrogées seront lavés des déchéances encourues, s'ils ont néanmoins acquitté les droits dans les délais de grâce prévus par la nouvelle loi, et cela même antérieurement à sa promulgation.

Sur quoi, la suite du débat est renvoyée à jeudi.

Indemnités de chômage

des dockers

L'ordre du jour appelle une question de M. Tasso au ministre du travail sur la nécessité de modifler la réglementation actuelle relative au palement des indemnités de chômage aux ouvriers dockers. Il regrette que l'Etat applique d'une façon trop rigoureuse les règlements et refuse de secourir les chômeurs partiels.

M. Laxsky, ministre du travail.- Le chômage des dockers ne comporte pas de subventions de l'Etat, car cette catégorie de travailleurs, considérés com| me occasionnels. est soumise à de fré- i quents débauchages. Cependant, J'ai cherché conunent on pourrait résoudre le problème, car il est évident que ces travailleurs doivent être secourus. J'ai préparé un projet par lequel les caisses de sec.ours créées par les com- munes ou départements pourront participer aux subventions de l'Etat et distribuer des secours aux dockers ne travaillant pas plus de trois jours par semaine.

Le Ministre du Budget répond ensuite à trois questions de M. Aies, au sujet de la ristourne de 35 par hectolitre d'alcool accordée aux viticulteurs.

La manifestation en l'honneur de M. Briand

Le Président fait connaitre qu'il a reçu deux demandes d'interpellation. une de M. Monnet. l'autre de M. >rre Cot. sur les scènes fâcheuses qui se sont produites au cours de la manifestation du 22 mai en faveur de la politique de paix poursuivie par M. Briand.

ri fait également connaitre qu'il a reçu de MM. Marty et Duclos une demande d'interpelation sur les violences policières exercées systématiqueI ment contre les ouvriers. La date du M. Chassalgne-Ooyon qui désirait interpeller sur le déficit probable du budget de 1981-1832 apprend de M. Piétri qu'il lui sera fourni *v ce sujet des explications jeudi puisque le col- lectlf viendra en discussion ce jour 1 lia. Sur M, la stase* «t m*. J

L'affaire des faux bons de la Défense Nationale aux Assises de la Seine L'interrotatoier du barytod Martial

Paris, 2 juin. La Cour d'assises de la Seine juge aujourd'hui les fabricants de faux bons de la Défense Nationale. En tête. Martini, baryton d'opé- rette et faussaire. Il n'a point chanté. comme on l'a dit récemment, à l'Opé- ra de Marseille, mais il a connu de petits succès à Bayonne et dans des théâtres pour tournées. Il fut réellement candidat un instant il. la direction de l'Opéra de Marseille, mais ce n'était pas un candidat sérieux. Au moment où il fait son entrée ·u banc des témoins, deux jeunes ailes se précipitent vers lui en criant « Papa Papa » Ce sont les filles de Martini qui sanglotent. Elles bousculent gardes et avocats. Leur mère, qui Unglgote elle aussi, les calme. Quant a Martini, il fait la moue et s'assied, .mpasslble.

Après l'interrogatoire d'identité, on entend la lecture d'un très long acte d'accusation. Il y a une soixantaine de témoins. Puis ce sont les constitutions de partie civile. L'Etat et la Caisse d'amortissement demandent la restitution des sommes escroquées à l'aide des faux bons. Martint se lève pour répondre aux question: du président qui lui dit tout d'abord Voua avez chanté, mais dans des seconds rôles. Vous n'étiez qu'un bon amateur. Votre moral ''̃i laissait à désirer. Vous viviez de trois maltresNon. proteste l'aocuaé. Elles n'alent pu d'argent et je leur en donVous étiez leur protecteur, alors, si l'on veut. C'étaient des malbeureuses.

Le président s'adressant M. Martini

On vous dit prétentieux. L'ACCUSE. Toute le monde l'est. Moi j'ai su faire quelque chose. Li Psaantsn. Quelque chose 1 Six millions de faux bons.

L'accuse. Non cinq seulement. Et il s'assied satisfait de lui avec le sourire ce n'est qu'un interrogatoire d'identité.

Lea comparses

Intertaglia répond avec un fort accent on a sur lui de bons renseignements. Richard de Suzy. né en Allemagne a comparu déjà pour vol devant la Cour d'Assises d'Aix, qui l'a acquitté comme ayant agi sans discernement. Il n'a presque jamais vécu de son travail ou, s'il s'occupait, c'était dans des affaires financières assez malheureuses.

Favetier n'est pas un accusé muet, mais un accusé aphone.

c Laryngite, siffle-t-il d'une voix imperceptible, les gaz, la guerre. p Pascal a un visage rasé et des cheveux blancs il est réprésenté oomme un très bon ouvrier. Julien le Radio est un beau garçon brun.

Marcellin a une tête rougeaude et des moustaches tombantes d'honnête homme. la a pourtant quelques peccadilles à se reprocher et quelques condamnations sur son casier. Enfin voici Delegato dernier de la bande, déjà condamné à Montpellier à deux ans de prison.

« Oui, dit-il c'était justice, on fatsait passer des pièces de vingt francs en plomb

L'audience est alors levée. On reprendra demain l'interrogatoire de Martini sur le fond.

UNE BOMBE EXPLOSE ET TUE SEPT SOLDATS FRANÇAIS EN SYRIE

Loidrxs, 2 juin. Une dépêche de Damas (Syrie), annonce que sept soldats français ont été tués et trois autres grièvement blessés par l'explosion soudaine d'une bombe qu'ils avaient trouvée dans une caverne des environs de Damaa.

UN PRIX DE L'ACAbEMIE DE MEDECINE

Paris, 2 juin. L'Académie de Médecine a décerné à l'unanimité le Prix de Monaco (100.000 francs), au docteur Adrien Veillon, chef de service à l'Institut Pasteur, qui s'est spécialisé dans l'étude des microbes aérobic.

iwmt Wonà Photo).

PIANISTES VOLANTS

Pills lit Ward, duettistes fameux, ellectuent piano comprit Itwê déplacement* m avion.

i.Wiae Worlo Photo.

àl. Longuet (.France) qui a prononcé un discourt au Congrès socialiste de Leiptig.

LE SÉNAT ADOPTE

DIYERS PROJETS DE LOI Paru, 3 juin. Le Sénat va di8cuter le projet de loi adopté par la Ohambre des Députés, fixant le nombre de dbcorations sans traitement de la Légion d'honneur et de la Médaille militaire mises à la disposition du Ministre de l'Air et destinees aux militaires \les réserves des forces aériennes (aéronautique militaire).

M. de Lubersac donne lecture d'un rapport favorable. A cette occasion, il exprime le regret que la Commission n'ait pas encore été mise à même de statuer sur la question du rattachement du personnel de l'aéronautique militaire au Ministère de l'Air. M. Dumesiol, ministre de l'Air. Nul plus que moi n'a le désir de voir le parlement se prononcer sur la question de la constitution du ministère de lTMr. La Chambre est Saisie des textes qui doivent la régler.

Le projet de loi est adopté.

L'ordre du jour appelle la discussion de la proposition de M. Tournan et de plusieurs de ses collègues, tendant à autoriser la création d'offices publics de reboisement. M. Tournan, rapporteur, conclut à l'adoption.

La proposition est adoptée également.

La séance est levée et renvoyée à jeudi prochain, à là heurea.

L* AFFAIRE S ARRET Le juge a interrogé Sarret et lu saurs Schmidt

Marseille, 2 juin. Sarret a été in- terrogé par M Rochu, juge d'instruction, sur son passé. Rien de particulièrement intéressant n'est sorti de cet interrogatoire au cours duquel Sarret a confirmé ce que l'on savait délà. Né à 'Trieste, naturalisé français, il fit ses études à Marseille et à Aix; tAta du journalisme, n'y réussit pas et devint homme d'affaires, avant de devenir escroc et assassins. Les soeurs Schmidt lui ont succédé dans le cabinet du juge d'instruction.

Le posé des deux sœurs

Marseille, 2 Juin. Catherine et Philomène Schmidt, en présence de leurs avocats. M11 Grisoli, Battini et Vidal-Naquet, ont fait connaître au juge d'instruction, M. Rochu, ce que fut leur vie.

Nées à Gessertshausen (Bavière), filles d'un gendarme, elles furent élevées au couvent et vinrent à Paris en 1913.

Catherine se plaça comme femme de chambre chez un diplomate italien. Grâce à la protection de celui-ci, elles évitèrent, en 1914, le camp de concentration. Philomène fit la connaissance d'un réfugié des régions envahies. M. Villette, et les deux soeurs s'étaburent avec lui à Vitrolles, près de Marseille, où, de 1918 à 1918, elles vécurent de la confection pour des maisons d'équipement militaire. Elles vinrent habiter ensuite Saint-Barnabe, dans la banlieue de Marseille, où Phllomène épousa M. Villette.

A la cérémonie, Catherine rencontra Sarret pour la première fois. Villette étant mort deux mois après, Catherine se trouva en butte à un chantage pour avoir utilisé de faux papiers. Elle demanda des conseils à Sarret. Celuici la St marier à un sexagénaire, M. Deltreuil, et Sarret reçut 3.000 frs de commission. Ce fut un mariage blanc. M. Deitreuil mourut en 1924, Mais Catherine, par son mariage, était devenue Française. Les deux sœurs s'installèrent au centre de Marseille et y achetèrent une maison de rendezvous, en 1925; elles ne la gardèrent que quelques mois, après l'affaire de la villa l'Hermitage.

L'interrogatoire des deux soeurs se poursuivra jeudi.

L'AVION DE COMBAT

LE PLUS RAPIDE DU MONDE Londres, 2 Juin. On annonce que le nouvel avion de combat aurnommé « Hawker Furie ». construit dans le plus grand secret et dont les essais ont été effectués a une altitude si élevée que l'appareil était pour ainsi dire invisible à l'oeil nu, sera montré au public samedi prochain au coura du Derby aérien de Brookland.

Les experts anglais affirment qu'il s'agit de l'aéroplane de combat le plus rapide du monde. Sa vitesse atteint en effet 320 kilomètres à l'heure. La publicité de L'Ouest -Kelav est le mais* obén paro» que la plu* produaUT*.

1 00°\o américain

100 <% Américain. C'est le titre d'un curieux livre, que M. CMorges BenottLévy a composé en traduisant et interprétant la pensée de M. William Featnerd).

Qui est ce William Feather ? C'est l'homme moyen d'une Amérique moyenne, infiniment plus près de nous que celle qu'un Jules Verne nous présenta dans son Testament d'un excentrique. Ni héros, ni saint, mais nonnête homme, homme de bon sens. homme aussi débonnaire à l' c ange du foyer n qu'à ses petite tyrans, homme de parole vis-à-vis de ses collaborateurs et de ses voisins. Il lui a plu de donner des conseils à ses compatriotes, de bons conseils de père de famille, comme nous disons en France, et c'est dans ce recueil d'aphorismes et de récita vivants que M. Benoit-Lévy a largement puisé. Feuilletons le livre ensemble.

Dans son discours de réception a l'Académie française, Alfred de Vigny divisait l'Humanité en deux catégories d'un côté, les penseurs (poètes, savants, artistes, écrivains) de l'autre. les improvisateurs (hommes d'action, politiques, manieurs d'affaires). Ua Français prétendra olontiers à figurer des deux côtés de cette ligne divisoire. Un Américain, non. Manier des affaires suffit à son ambition. « J'aime les affaires, nous confie M. William Feather, parce qu'elles engendrent la concurrence, parce qu'elles nous obligent à la sincérité. parce qu'elles exigent du courage, parce qu'elle* sont l'essence de la vie, parce qu'on y trouve la récompense des actes et non des mots et la prompte pénalité pour les erreurs, le désordre ou l'inefficacité, parce que, chaque jour, elles consti- tuent une nouvelle aventure ». Avez-vous du goût pour le métier de maître d'école ? Tous les hommes d'affaires sont des maîtres d'école. L'Américain 100 est un hommes positif, précis, et, comme l'on dit en anglais matter of tact. n est opti- miste, car l'optimisme rend le précieux service d'accroître les forcea de confiance qu'il nous faut posséder pour réussir une grande entreprise. L'idée américaine est née l'année où la ma- chine à vapeur fut inventée. Avec elle, il est devenu possible de fonder une civilisation sur la prospérité. Le 100 Américain est saturé des idées de prospérité et d'égalité. Il pense en termes de chevaux-vapeur. « C'est pour cela que nous sommes toua inventeurs, écrit M. W. Feather. que l'ouvrier amé- ricain est devenu un directeur de machine*, au lleu d'être resté un ma- Douvre. C'est pour cela que notre production par ouvrier est le double de celle de notre rivale la plu* proche et que les salaire* américains sont lai plus élevés du monde P.

Comment notre auteur conçoit-Il la progrès ? Le progrès, selon lui, se manifeste par des voies inattendues. L'automobil* est de celles-là. L'automobile contribue à élever le nlvww dm moeurs et a former le caractère. Le peuple américain est sana conta* aujourd'hui, le peuple dominateur, puisque, sur son sol, on ne circule plus guère qu'en auto. Le génie des Etats-Uni* est d'avoir développé une moyenne élevée dans l'éducation et le bien-être. Jamais dans toute l'histoire du monde on n'a vu cent millions de personnes ai bien logées, ai bien vêtue* et si bien protégées que dans lae Etats-Unis d'aujourd'hui.

L'Américain 10Q n'a pas la tête métaphysique. Il n'y a, selon lui, de problèmes qu'humains, voire alimentaires. La grande affaire, la seule, c'est la vie pratique.

Voulez-vous maintenant s*» idées sur l'Art M. William Feather nous confie qu'il ne met pas les pieds dane un musée deux fois par an. « Je soutiens. nous dit-il, que l'art découle de l'utilité, que la forme est créée par la fonction et que la meilleure manière de faire une chaise artistique est de faire une chaise confortable Ne sonriez pas les Grecs, constructeurs du Parthénon, n'ont jamais pensé autrement pour eux, déjà, le beau était un aspect de l'utile.

N'allons pas plus loin pour aujourd'hui.

Est-ce qu'elle ne vous semble pas, cette civilisation de l'Américain 100 fortement entachée de matérialisme 7 L'américanisme 100 est une énergétique, peut-être, à la manière du shintoïsme japonais. Il nous incite à mesurer le prix de l'effort personnel (« personne, excepté vous, ne peut vous dérober votre réussite éventuelle ». a dit Emerson), mais son vice est, justement, de demander trop à l'énergie humaine et de ne plus exiger de l'ouvrier aucun effort d'intelligence; ainsi il lui enlève sa personnalité. Ce n'est pas lui qui travaille, c'est la machine. C'est parce que l'ouvrier d'Amérique a perdu l'habitude de penser que lee statistiques des grandes industries indiquent une décroissance du rendement chez l'ouvrier d'usine à partir de quarante ans et le classent après 46 ans lion tout au plus à manier le balai ». Les réactions de la vie matérielle sur la vie morale sont, la-bas, vous le savez, extrêmement pernicieuses. ^'Amérique prétend être la terre bénie des foyers heureux et de l'enfance heureuse. Or elle est le pays où l'on divorce le plus, où le toit familial est le plus fréquemment déserté, où l'enfant se fait le plus rare.

Et la machine 7 Hélaa quelle dtoevante maîtresse elle fait 1 L'Amérique de 1831 languit d'avoir trop produit. La crise économique y a pris l'allure d'un cyclone. Relisons les statistiques 8 fc 7 millions de sans travail; diminution de 40 dans la production de l'acier, de 90 dans celle des automobiles baisse de 15 à 20 des produits aUmcouiMli iMUottflQ de 3» des

transports par chemins de Ter. Les pertes boursières ont atteint le chiffre de 60 millions de dollars. La râleur des récoltes a baissé de 28 Les salaires sont les plus élevés, oul quand on les touche mais la vit est la plus chère.

La machine américaine est devenue la machine fabriquer des chômeurs. L'idéal de 1& civilisation fondée sur la prospérité s'avère extrêmement dif.ficile à atteindre. Au surplus, comme! le fait observer M. Georges Duhamet dans sa Géographie Cordiale de l'Europe, si la civilisation nrécanique a pa se développer particulièrement aux Etats-Unis, elle n'en est pas moins la conséquence d'inventions purement européennes. L'Europe a toujours moins de leçons à prendre en Amérique qu'elle n'en a à donner aux Américains, fussent-ils 100 Rouvrons le livre de l'allemand Friedrich Sieburg pour apprendre que notre pays, la France, a vis-à-vis du reste du monde un rôle bienfaisant a tenir celui « d'opposer une résistance tenace au perfectionnement social (ou du moins à ce que certains peuples croient tel) afin que le bonheur du monde ne lui soit point sacrifié ». L'Américain 100 ne détient pas, comme il le croit, le secret du bonheur. Eugène LE BRETON.

(1) Cet ouvrage n'est en librairie. B s* trouve «xclvulvtmeut à l'adresse ptosonnall» de M. Oeorgw Benott-Lévy, «l'Etoile». Pesalcart, me», Le prix en eet de 26 fracoa, 18 tr. 00 par la poste,

Les élections roumaines sont un gros succès

pour le cabinet Jorga

BUCAREST, 2 juin. D'après les résultats connus ce matin, les listes d'union nationale pour le gouvernement ont obtenu 66 des suffrages exprimés. Les majorités les plus compactes ont été enregistrées dans l'ancien royaume et la Bessarabie.

Les nationaux paysans arrivent an second rang. Ils ont réussi avoir la majorité dans certains départements de Transylvanie, mais dans la plupart des départements de l'ancien royaume il* n'ont obtenu que M à peine des suffrages

Il, JOROA

Vu par Ex.

(Beproduouoa latardita)

Le groupe libéral Georges Bratiano obtiendra probablement six mandats. Le parti hongrois, avec 2 des suffrages, sera représenté à la Chambre de même.

Le parti Averesoo et la Ligue antisétnite, qui semblent devoir recusiBir également 2 des voix, auraient ans représentation parlementaire.

Selon les résultats connus jusqu'A présent, tous les autres groupements n'auraient pas obtenu respectlTeman» 2 des suffrages et par conséquent ne seraient assurés d'aucune représeatation parlementaire.

LA COMMISSION D'ENQUÊTE DEMANDE A M. RENAUDEL DE RETIRER SA DÉMISSION Paris, 2 juin. M Louis Maria, après s'être mis d'accord avec ses collègues, a adressé, au nom de la Cou» mission d'enquête, uiw lettre à M. R«> naudel, pour lui demander de revenir fin du Congrès de Tours.

L'inhumation aux Invalides des grands chels de l'Armée Paris, 2 Juin. Ainsi que nous l'avons déjà annoncé, la ceftmcctt commlmorative de l'inhumation «ta Invalides des maréchaux, amiraux st généraux ayant exercé un grand oon* mandement en 1914-18 se fera te <U« manche T juin.

A 9 heuree, un service religieux aura lieu à l'église Saint-Louis dM Invalides.

A 10 h. 23, en présence du président de la Ftépublique, sur l'esplanade de* Invalides, le minUtre de 1a Oa*m prononcera un discours et les troupes de la garniaon défileront; deux tribuims seront édifiées, l'une réservée ault familles, l'autre aux membre da Gouvernement. du Parlement et Mis autorité» omclelHa.

mWMMJOEME HEURE PARIS, 3 Jntn. 5 heures du matin

LE REPRESENTANT

DE T. S. F.

TROUVÉ DANS LA SAONE AURAIT ÉTÉ ASSASSINÉ LYM, 2 juin. M. Sarbach, chef de la Sûreté poursuivant son enquête sur la disparition de b'. Pierre Boisaubert, a recueilli les déclarations de deux témoins qui ont remarqué à 1 h. 45 et à 2 heures, un peu en amont du pont de 111e Barbe, une auto abandonnée, les phares en vellleuse, qu'ils croient être celle de M. Boisaubert.

L'hypothèse du crime reste la plus vraisemblable. M. Bolsaub.rt était très liant, très conflar. rocontait volontiers ses affaires et montrait son argent

On n'a pu encore découvrir le café de Neuville où le représentant avait rendez-vous dimanche soir, à 22 heures, avec un client, sensément pour livrer un appareil de T S. F.. On croit que M. Boisaubert aurait été attiré dans un guet-apens. Le représentant avait parlé a sa femme de ce rendez-vous dès samedi. Le dimanche. il passa l'après-midi avec sa famille chez son beau-frère, à Caluire. où il joua au tennis et se montra enjoué comme de coutume. A 22 heures, il partit pour Neuville. A ce moment. le revolver qu'il avait toujours dans sa voiture était encore dans sa gaine. Cette arme n'a pas FASCISME

CONTRE RELIGION Un discourt du Pape

-̃ Ont Du x ATicAK, 2 juin. Recevant aujourd'hui un pèlerinage mexicain avec l'archevêque de Mexico et les élèves de Pio Latino Américano, le Pape a prononcé un discoure dans lequel il a fait de nombreuses allusions à la situation actuelle.

Le Pape s'est déclaré ému par la présence de tous ces fils qu viennent de el loin et qui ont eu eu: aussi tant à souffrir. il leur a dit combien il avait en ce moment lui-même besoin de consolation.

Dieu veut le bien, dit-il, mais permet aussi le mai et la pensée la plus douloureuse pour le Pape, c'est que ce sont certains de ses fils qui commettent le mal contre d'autres fils qui lui sont chers comme la prunelle de ses yeux. Le Pape ne s'est montré ennemi de personne; c'est pourquoi sont inexplicables les attaques et les violences contre ses enfants. Les Mexicaine peuvent témoigner que le Pape a toujours recommandé à l'action catholique de ne pas faire de politique et il a toujours eu la consolation voir été obéi Si certaine, parfois, ont voulu mal les interpréter, toutefois les directives données ont été en général bien comprises et l'action catholique a été obéissante et disciplinée s.

Un télégramme

de l'évêque de Berlin

Berlin. 2 juin. L'évêque de Berlin Mgr Schreiber, a adressé au pape en son nom et en celui du chapitre et des fidèles du diocèse, un télé gramme dans lequel il exprime sa grande douleur au sujet des actes qui se sont produits en Italie et à Rome contre l'action catholique.

AU CONGRÈS SOCIALISTE DE LEIPZIG

"La majorité se prononcerait pour la politique de soutien au gouvernement

Leipzig, 2 juin. M. Breitscheid, président de la fraction parlementaire du Parti social-démocrate au Reichs- tag a prononcé aujourd'hui devant le Congrès un grand discours sur le dan- ger fasciste. M. Breitscheid montra les dangers d'une politique extérieure qui entraînerait le gouvernement sur la voie nationaliste. Il doute que M. Curtiussoit l'homme capable de pré- venir un tel danger. Après les débats d'aujourd'hui, il est bien démontré que le parti social-démocrate ne quittera pas sa ligne de conduite envers le gou- vernement Bruning, bien que plusieurs orateurs de l'opposition se soient pro- noncés contre la politique de soutien au cabinet actuel.

Les orateurs en question n'ont trou- vé qu'un faible écho dans les tribunes et aucun parmi les délégués du Congrès. On espère que demain la fraction parlementaire du parti l'emportera avec 9; 10 des voix.

La réforme électorale en Angleterre

Londres, 2 juin. A la Chambre des Communes, la réforme électorale a été votée en troisième lecture, par 278 voix contre 228.

UN AVION SANS MOTEUR SUR VOLE BERLIN

Berlin, 2 juin Pour la première lois hier, un avion sans moteur a survole Berlin. Parti du terrau. d'aviation de Tempelhoi. après avoir reçu l'impulsion d'une jtomobil qui ie traîna à l'aide d'un câble jusqu'à ce qu'il eût atteint v- ? hauteur de ̃ 800 mètres, l'aviateur 3tto Fuchs atteignit près de 1.200 mètres en utilisant les courants ascendants et croisa pendant us d une heure audeasus des quartiers du centre.

LES TROUBLES COMMUNISTES EN INDO-CHINE

Un exposé de M. Paul Reynaud à la Commission des Colonies La Commission des Colonies s'est réunie cet après-midi. Elle a entendu M. Paul Re: naud. ministre des Colonies, sur le situation des colonies françaises d'Extrême-Orl.nt. Le ministre a indiqué en premier lieu qu'elle est la situation politique des divers pays de l'Extrême-Orient, tous travaillés par le communisme.

Passait ensuite à l'examen de l'Indochine, dont la situation est relativement privilégiée, le ministre s'est expliqué sur les événements récents du Nord de l'Annam. Il a indiqué que l'effort communiste a échoué partout en Indochine, à l'exception de cette région du Nord Annam. qui a été de tout temps troublée.

"1 a donné lecture d'un télégramme duquel Il résulte que les communistes se livrent sur la population indigène à des actes de terrorisme comportant l'incendie, le pillage, l'assassinat et la torture appliquée même à des enfants.

Il a montré que l'assaut des postes indigènes, auquel les communistes se sont livrés à l'occasion du il, mai, a été fait par des bandes armées portant des drapeaux et des insignes soviétiques. qui ont été repoussées par des troupes se trouvant en état de légitime défense.

Les pertes des rebelles se sont élevées un chiffre total de 175 tués. Il résulte des télégrammes dont lecture a été donnée à la Commission, que la version transmise de Saigon à divers journaux, et suivant laquelle des cortèges pacifiques, présentant des revendications ont été reçus à coups de fusil, déforme entièrement les faits. cette occasion, le ministre a donné lecture d'un document saisi récemment sur un meneur communiste arrêté à Hanoï et duquel il résulte que la préparation de l'attaque générale communiste sera confiée au Gouvernement central, jusqu'à ce que le Gouvernement provisoire soit organisé.

Le plan ajoutait Il est de nécessité immédiate de s'approvisionner en bombes, poignards et revolvers. Il précisait que l'ordre général de l'attaque serait donné à l'improviste, dans toute l'Indochine et que les comités provinciaux avertis peu de jours auparavant se réuniraient nul ne pourra alors sortir de l'Assemblée, -ous peine de décapitation, après la prise d'une ville, le Gouvernement militaire sera organisé.

Les voeu., des présidents de Chambre de Commerce PARIS 2 juin. Les présidents des Chambres de commerce se sont réunis aujourd'hui, sous la présidence de M. André Baudet, président de la Chambre de commerce de Paris. I1s ont émis un certain nombre de voeux demandant notamment

10 Que la proposition de loi Chanal visant les unions de coopératives agricoles et de consommation, la proposition de loi Barthe visant le statut fiscal des coopératives agricoles et le projet de loi qui vient d'être déposé par M. le Ministre de l'Agriculture soient repoussés par le Parlement; Qu'un nouveau texte réglementant le statut fiscal des coopératives agricoles depuis si longtemps attendu et si désirable, pour permettre à l'activité économique du pays de se développer dans la paix sociale, soit enfin établi en tenant un juste compte des intérêts qu'il doit concilier et non opposer; 20 De faire poursuivre par ces commissions, d'une façon plus active, la recherche des mesures devant permettre la généralisation de la taxe unique à la production partout où elle est possible.

Les résultats des élections en Roumanie

Bucarest, 2 juin. Le ministère de l'Intérieur poursuit la centralisation des résultats des élections, afin d'établir les pourcentages et la répartition des sièges. Le nombre des votants a dépassé le chiffre de 2.400.000. Le gouvernement a 60 des élus, soit plus de 300 sièges à la Chambre. Les nationaux paysans ont obtenu 16 des suffrages et auront approximativement une vingtaine de sièges. Le parti de M. Georges Bratiano 7% et le parti du général Averesco entre 5 et 6, ce qui donnera environ 9 sièges au parti de M. Bratiano et 7 à celui du général Averesco.

Le parti hongrois aura approximativement 12 sièges. Le groupe Lupu, la Ligue Antisémite et social démocratique et la ligue contre l'usure de Cartel avec l'ancien chef national Stère dépasseront chacun deux pour cent et seront représentés à la Chambre. IL TUE SA BELLE-MERE BLESSE UNE VOISINE ET SE SUICIDE

Auxepre. 2 juin. Robert Aubert. 27 ans. demeurant à Migennes, profitant de l'absence de son père a tué de trois coups de revolver la seconde femme de celui-ci. Une voisine. Mme Flamand, qui voulait intervenir pour désarmer le meurtrier a reçu une balle en pleine poitrine. Le meurtrier s'est ensuite enfermé dans sa chambre et s'est rait sauter la cervelle. Ce drame est dû à des rivalités de famille.

LE CHANCELIER BRUNING ET LE DOCTEUR CURTIUS PARTFNT AUJOïmïVHUI POUR LONDRES

Berlin, 2 Juin. On apprend de source autorisée que le chancelier Bruning et le docteur Curtius quitteront Berlin demain soir pour se rendre à Londres.

La d0léantef du Reich

LONDRES, 2 Juin. Le rédacîur di- plomatique du Daily Herald qui. récemment, accompagna M. Arthur Henderson à Genève, prévoit aina qu'il suit ce rui se passera pendant le weekend. au cours de l'entre"ue des Chequers.

Le Dr Brunlng et le Dr Curtius diront à M. Mac-Donald et à M Henderson que la situation économique de l'Allemagne est nos. seulement grave. elle jst désespérée, malgré des économies sauvages. Le déficit monte et monte parce que le ndement c ;s impôts baisse. L'union douanière avec l'Autriche devait les aider mais la France menace de s'opposer à cette union, même si la Cour de La 7'taye la déclare légale. n ne reste qu'une chose à faire reviser le plan Young, diminuer les paiements annuels qui incombent pour les réparations. L'Angleterre dira qu'elle n'y peut rien toute seule

Le rédacteur diplomatique du Daily Herald ajoute que MM. Mac-Donald et Henderson assureront à leurs visiteurs qu'ils savent la gravité de la situation économique de l'AU'magne et qu'il y a un sérieux mouvement de sympathie pour le gouvernement allemand et le peuple allemand dans leur difficile altuation.

Vers une révision du plan Young Mais us feront ressortir que le plan Young ne concerne ris seulement la Grande-Bretagne et l'Allemagne, la France et la Belgique, mais aussi l'Italie. les créanciers mineurs et les EtatsUnis.

Les difficultés financières, les questions des réparations et des dettes de guerre s'entremêlent inévitablement aussi diront-ils à l'Allemagne de consulter chacun des intéressés et de leur demander que îoute la question soit examinée de nouveau et cela promptement si la situation est aussi désespérée qu'elle le dit.

C'est là le sage conseil qui sera donné aux repréaentants allemands.

ECHOS PARLEMENTAIRES Le statut de la tntiadtan

Paris, 2 Juin. Le groupe de la viticulture du centre Ouest de 1 a France, qui comprend, comme on le sait, les quatorze départements du bassin moyen de la Loire, s'est réuni aujourd'hui mardi, sous la présidence de M. Louis Proust, député dindreet-Loire.

Lecture a été donnée par le président des amendements du projet de statut de la viticulture, qui va venir incessamment devant le Parlement. UNE SERIE D'INCENDIES EN POLOGNE

Trois morts, vingt blessés

Varsovie, 2 juin. Dans les trois derniers Jours, plusieurs régions de la Pologne ont été ravagées par de nombreux incendies dont les causes sont inconnues. Cent maisons ont été. détruites. On signale trois morts et une vingtaine de blessés. Le plus grand incendie a éclaté dans la ville été brûlées. oat

M. Gaston Gérard

au Congrès des Hôteliers

du Centre et de t'Ouest

Tours, 2 juin. Au congrès des hôteliers, limonadiers, restaurateurs et débitants de boissons du Centre et de l'Ouest M. Gaston Gérard a pris la parole. Il a défini le rôle de l'hôtelier dans la nouvelle organisation touristique de la France et a développé un large programme basé sur la formule républicaine La France guérit, repose et distrait.

Deux émules d'Alain Gerbault Sydney, 2 juin. Le vapeur Katos, à 200 milles au large de la côte de la Nouvelle-Galles du Sud, a rencontré deux Suédois montés dans un simple canot, qui lui ont déclaré qu'ils étaient partis de Suède il y a deux ans pour faire le tour du monde et qu'ils avaient traversé l'Atlantique, le canal de Panama et l'Océan Pacifique, via les Hébrides.

LES FAITS DU JOUR Une sacristle incendiée. Pau. 2 juin. Un incendie a détruit la sacristie de l'église de Gan, ainsi que les vases sacrés et des vêtements sacerdotaux. Le maitre-autel a été endommagé. Le dégâts s'élèvent à une soixantaine de mille francs.

A l'Exposition Coloniale

L'ASSOCIATION

IlES GRANDS PORTS FRANÇAIS Paris, 2 juin. M. Charles Chaumet, sénateur, ancien ministre, président de l'Association des grands ports français et de l'ûnior des Chambres de commerce maritimes, a fait les honneurs des stands des ports maritimes français à l'Exposition coloniale, cet après-midi à 16 heures. Ont pris part à cette manifestation groupée, les ports autonomes des Chambres de commerce, notamment celles de Brest, Cherbourg, Granville, La Rochelle, Nantes, Saint-Nazaire, Saint-Brieuc.

LA GRÈVE DU TEXTILE Des deux côtés on cherche

à mettre fin à la grève

Lille, 2 Juin. Tant du côté ouvrier que du côté patronal, on cherche à mettre fin à la grève générale' du textile Roubaix-Tourcoing. Ce matin, diverses entrevues ont eu lieu entre le préfet du Nord, M. Langeron, et des industriels de Roubaix, de Tourcoing ou même de Lille; ces derniers cherchent à venir en aide à leurs collègues et essayeraient par leur intervention de trouver un terrain d'entente. Les grévistes reçoivent en moyenne 250.000 francs de secours par semaine. La ville de Luie ferait voter un crédit de 50.000 francs en leur faveur.

La nonvelle législatien

des ci-devant d'Espagne Madrid, 2 juin. Le ministre de la Justice a fait approuver par le Conseil un décret en vertu duquel Article 1" on n'accordera plus à l'avenir aucun titre ou distinction nobiliaire Article 2 les titres existants ne comporteront plus aucun droit (option à charge, etc.), ni privilège d'aucune sorte Article 3 dans les actes de l'état-civil et dans tous les documents publics, les titres de noblesse ne seront pas consignés.

L'assassinat

des deux vieillards de Nibas La reconstitution du crime

ASBEvniE. 2 juin. Ce matin a eu lieu la reconstitution du drame de Nibas. commis le 5 mai, au cours duquel un fermier, M. Delahaye, âgé de 75 ans et sa soeur Marie, 82 ans, furent assommés et ligotés par les nommés Marceau Cunat et Adfred Guiilemont. Les deux assassins ainsi que leur complice Genty ont pris place dans une camionnette bâchée, encadrés par des gendarmes et des gardes républicains. lA Nibas, la foule très dense a poussé des cris de a A mort r. Puis dans la maison, on a procédé à la reconstitu- tion du crime.

Les victimes étaient représentées par les gendarmes. Les assassins ont renouvelé leurs aveux. Cunat a déclaré s'être présenté contre contrôleur de banque et lorsque le fermier a ouvert son coffre et sorti ses titres il a fait signe à Guillemont de frapper. Celuici a assommé le vieillard.

Tous deux ont explique comment, ils root ligoté. A l'arrivée de la vieille fermière. Cunat la frappa à mort et la ligota avec Guillemont. Cunat a reconnu à nouveau qu'il avait porté au vieillard qui s'était un peu relevé, un coup de pied qui lui brisa l'os frontal. Une aviatrice américaine va tenter la traversée de l'Atlantique

NEW-YORK, 2 juin. L'aviatrice américaine mix Ruth Nicols qui dut, il y a quelque temps, ajourner sa tentative de vol entre les Etats-Unis et l'Europe, compte quitter l'aérodrome de Rooscvelt-Field demain ou aprèsdemain pour se rendre er France \ia Terre-Neuve où elle devra se ravitailler en essence. Miss Ruth Nicols calcule qu'en prenant son vol à SaintJean de Terre-Neuve pour se rendre au Bourget, son appareil traversera le Nord de l'Océan Atlantique en 15 heures. L'aviatrice américaine espère en effet pouvoir voler à une vitesse d'environ 320 kilomètres à l'heur0.

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Un traité commercial

entre

la France et les Soviets ? LoNDRES, 2 juin. On télégraphie de Moscou qu'il est possible que M. Dvoleski, commissaire adjoint des Soviets au département du commerce extérieur, se rende prochainement à Paris pour négocier un traité commercial avec la France. Ces discussions commerciales coïncideraient avec des négociations en vue de la conclusion d'un pacte politique de non-agression entre la France et les Soviets.

Nous publions cette information à titre purement documentaire et sous les plua expresses réserves.

EN QUELQUES LIGNES PARis. Le Gouverneur général de l'Indochine, Pierre Pasquier, est parti pour Marseille, pour rejoindre son poste à Hanoï.

PARIS. M. et Mme Paul Doumer ont offert un déjeuner en l'honneur du général Pershing.

Bastia. Pour avoir lâchement assassiné son vieux bienfaiteur, un nommé Michel Palmier!, 23 ans. navigateur, a été condamné aux travaux forcés à perpétuité.

Bassorah. L'aviateur Scott qui se rend d'Australie en Angleterre est arrivé à Bouchir.

DERNIERES DEPECHES SPORTIVES

ESCRIME

LA FINALE DU CHAMPIONNAT DEPtE

PARIS, 2 Juin. Au cours de cette cinquième Journée a été cirée la finale du Championnat d'Epée des Officiera de réserve.

En voici les résultats 1. Lieutenant Tainturler il victoires: 2. Lieutenant Bermann, 9 3. Lieutenant Luliau. 8 4. Lieutenant Atgler, 8: 5. Capitaine Mainbourg, 7: 6 Capitaine Bontacips. Il; 7. Lieutenant Sub!on, 5: 8. Lieutenant Ferry, 4 9. Capitaine Perrot. 4 10. Capitaine Prunier, 2 11. Capitaine Nicolas, 1 12. Lieutenant Remouy. LE CHAMPIONNAT D'EUROPE VIENNE. 2 juta. Voici les résultats des tournoie d'escrime à l'épée pour le championnat d'Europe 1. Bachard: 2. Schmetz: 3. RnfTall: 4. Rousiet: 5 et 6' Journant et Prat; 7. Coutrot, tout Fra&cau.

Dernières nouvelles maritimes Une croisière anglaise en Manche Roue*. 2 Juin. Le vapeur Killarnei venant de Liverpool, est entré dans la port de Rouen cet après midi à 15 h. 15, avec 127 passagers, n effectue actuellement une croisière de Llverpo0l aux Il,* Scllly. par Rouen, St-Malo. Jersey e* Guernesey. Ce navire, qui a cent mètre» de loa«, restera dans le port Jusqu'à vendredi.

Aujourd'hui 3 Juin sainte Clotilde Le soleil se lève à 4 h. 53 se coucha La Lune se lève à 0 h. 12 se cou. che à 6 h. 44.

Dernier quartier le 8 juin, à 7 h. 18. Nouvelle lune le 16 Juin. à 4 h. 2. Premier quartier le 28 Juin. à 1 h. 21. Pleine lune le 30 lu In à 1 h. 47. PARU. le 2 juin. Température ma.xima du 1- Saint-Raphaël. 25 Sète, 23 Marseille. 22 Toulouse. Lyon. 21; Bayonne. Clermont-Ferrand. Besançon. Strasbourg. 19 Parts. St-Maur. Dijon, 18 Valenclennes. Poitiers. :-Iantes, Royan. Nancy. 1? Rennes. 18 ̃ Bordeaux. 15 Calais. Le Havre. 14.

Te-mp2rature minima du 2 Marseille 16 SvRapùaël. Bordeaux. 15 Royan, 14 Toulouse, 13 Brest. Bayonne. 12 Paris. St-Maur. Dijon. Strasbourg. 11 Avor, Nancy. Rennes. 10 Calais. Le Havre. Besancon. Tours. 9. Lyon. Valenclenne. 8 Nantes. 7.

Situation probable jusqu'au i tutn, à 18 heures. Une hausse de + 8 + 10 millibars sera le 3 luin. a 7 heures sur les Pays Bas une baisse de S millibars abordera l'Irlande et la péninsule Ibérique une autre baisse à millibar; sera sur la Laponie En liaison avec la hausse 0-dessus. le temps va s'améliorer dans toute la France. sur le Nord-Ouest et la Bretagne où en liaison avec la baisse de l'Irlande. le ciel deviendra couvert avec quelques chutes de bruine.

Probabilités pour la journée du 3 jain Vent dans la moitié Est variable faible Nord, dominant dans la moitié Ouest secteur Sud-Oueet faible.

Etat du ciel. Régions Bretagne nord-oufst et nord très nuageux, couvert, brumeux, quelques pluies ou bni:nes ailleurs beau, nuageux. un peu brumeux le matin.

Température. Régions Bretagne et nord-ouest stationna'.re ailleurs en hausse. A Parla maximum 21.

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pourles jeunes' mamans

Voici une jeune femme qui, jusqu'alors, était vive et gaie. Son entourage l'a vue avec inquiétude perdre peu à peu son entrain et aussi sa force. Son caractère s'attriste. Ses proches s'essaient en vain à la distraire.

Son appétit ayant diminué, on a eu recours pour elle à des nourritures généreuses et reconstituantes. Malgré jela, elle maigrit, pàlit, se décourage de plus en plus, n'a de coeur à rien faire et se déclare atteinte de neurasthénie. Su pâleur inquiète son mari. Son sommeil est irrégulier et coupé de rêves ou d'heures d'insomnie.

Qu'a-t-eUe ?

Le coeur et les poumons sont indemnes. Le système nerveux présente des réactions normales. La tonicité des muscles est bonne. Tous les systèmes paraissent être en bon état. Alors? Il s'agit quatre-vingt-dix-neuf fois sur cent de symptômes imputables à une ptose générale des viscères, conséquence de la vacuité abdominale qui suit la délivrance. Les parois de l'abdomen, insuffisamment musclées, se sont laissées distendre. Le matelassage graisseux intra-abdominal a générale- ment disparu, de sorte que les organes flottent dans le ventre. Il en résulte un état de constipation, cause de tout le mal et source de l'intoxication chronique qui atteint toutes les fonctions. Ajoutez à cela une foule de préoccupations et de soucis nouveaux auxquels la jeune maman était mal préparée ou méme point préparée du tout élevage des enfants, crainte de voir l'affection du mari se relâcher, curiosité gênante et indiscrétion des voisins, repliement sur soi-même aboutissant au découragement.

Que faire ? Exiger que la jeune maman dorme et que ses enfants soient «t réglés B de telle manière qu'elle n'ait pas à se lever la nuit. Prescrire le port d'une sangle abdominale qui contrebalance la ptose et en neutralise les pernicieux effets. Obtenir qu'aucun commentaire de sa santé ne soit désormais fait devant elle. Qu'on ne la tracasse pas avec des appréciations ou des considérations pessimistes. Peu ou même pas de remèdes, mais une alimentation saine, combinée avec l'usage quotidien, après chacun des principaux repas d'une tasse de thé de Jouvence Ce sera le moyen le plus sûr de libérer l'intestin devenu paresseux et de susciter une véritable désintoxication organique.

Si l'on a soin d'observer ces préceptes, on ne tarde-a pas à s'apercevoir que la jote de vivre est revenue dans l'esprit de la jeune malade et que tous les nuages se sont dissipés.

nar

L'AljWEMTATION DES JUMEAUX Pourquoi voit-on si peu de ^jumeaux arriver a l'âge adulte? C'est que, la plupart du temps, l'un des enfants es) plus fort que l'autre, et que, de plus, la maman nourrice a bien du mal à satisfaire deux appétits à la fois. On sauverait bien des jumeaux chétifs si l'on adoptait pour eux, parallèlement au lait maternel ou pour le remplacer, l'excellent Lait Sucré NsstIé. C'est le lait idéal des délicats, des fragiles, cpmme aussi des nourrissons robustes; car il est riche en crème et en vitamines, garanti pur. et nourrissant au premier chef.

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Les bonnes habitudes Nous devons attirer votre attention sur quelques remarques que votre tendresse maternelle appréciera certainement.

1° Bébé dort et c'est l'heure de sa tétée ou de son biberon. n ne faut pas redouter de réveiller bébé mais seulement pour l'alimenter, ou bien, il ne dort pas et, avec ùes cris perçants, Bébé réclame sa tétée avant 1 heure fixée; Maman doit rester insensible, et soumettre Bébé à une discipline imposée pour son bien.

2o Dans la chambre où couche Bébé il faut maintenir une température ré. gulière. Veillez à l'absence des coût rants d'air attention aux refroidis- sements

3» Bébé est mouillé il faut se h&i ter de changer la couche chaque fait qu'elle est salie, afin d'éviter les lrâî tations de la peau, parfois bien em nuyeuses. t Mamans vous vous rappelerez ou» l'avenir de la santé de Bébé dépend de la régularité de l'alimentation, de l'exactitude des soins que vous lu( D' M_

LA CITE DES PLEURS

1. Attirée par un concert dt gémi3sements. l'armée du Générai Fosfatin pZJ2? Wenttt en vue de la Cité des

de le Il n'existe aucune Foslatin fait vider dans le lac sa farine magtque », Puis monter dans les boites ses soldats

Les habitants voyant venir vers eux des boites de cette c farine magiQue s dant la renommée est Parvenue

2. Cette ville est peuplée d' umts qui pleurent sans arrêt et Tmi de leurs larmes alimente un arami JM qui l'entoure, c Le Lac Salé i

vogue le galère-.

6. Et. ainsi, la ville lut prise- d'- tliouaiasme et sans coup férir.

Le succès d'une marque entraine les imitations Lorsqu'une marque s'est imposée par ses mérites (qualité de fabrication, composition, efficacité), il est habituel de voir naître à mesure que son succès s'affirme toute une série de produits dont la présentation, la si- militude de nom, etc. tendent à créer une confusion malhonnête avec le produit de marque.

Il importe de ne pas se laisser tromper plus particulièrement lorsqu'il s'agit de produits dont l'emploi doit avoir un retentissement sur la santé.

Par exemple en matière d'alrmet». tation infantile, il n'y a pas des Pho»> phaLines, mais une PHOSPHATTNB la PHOSPHATINE FALIERES La mot PHOSPHATINE est dépose, c'est une marque. Il faut exiger la PHO3PHATINE FALIERES, cette célèbre farine alimentaire préparée scientifiquement dans une usine modèle et qui procure à des millions d'enfante la force et la santé.

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VlLLADJES-LA-JtTHEL, 2 juin. (De notre envoyé spécial). Un temps épouvantable. le tonnerre. H fait noir et il pleut, les nuages roulent bas. Nous gagnons par des routes désertes et boueuses la jolie petite ville de Vilaines-la-Juhel.

Une noble tâche nous dirige vers ce village. Un ouvrier, un humble cordonner. inconnu et pourtant combien méritant, a exposé à l'Exposition Artisanale de Bruxelles, quelques travaux exécutés par lui durant le dernier hiver.

TI vient d'être officiellement infor"né par le Gouvernement de la très liaute distinction que lui confère le ministre du Travail belge L'insigne or du travail.

Qu'est-ce donc que cette récompense ? Tout simplement le plus haut prix que peut obtenir un ouvrier exposant au grand palais de Bruxelles. M. Champain. tel est son nom, a bien voulu rous recevoir. Tout d'abord pour être exact disons qu'il nous prit pour de nouveaux clients. Ne voulant en aucune façon tromper sa bienveillance. nous lui avouâmes le but de notre visite et que nous lui saurions gré de nous conter comment il vint à expoeer ses travaux à l'Exposition Internationale de Belgique.

J'ai 43 ans et je suis né à Jeuron, nous dit-il. C'est un bourg de 1.500 habitants situé à 9 kilomètres de Villaines -la- Juhel. Mon père était cordonnier également. Dès l'âge de 13 ans commença chez lui mon apprentissage. Appelé à Paris pour faire mon service militaire. i'y restai trois années pour apprendre mon métier à fond ». Je devins premier ouvrier c' az un des principaux bottier de la rue de la Paix.

Puis la guerre vint. Je partis comme mes camarades dès les premiers Jours d'août. Je fus blessé en Juillet 15. Réformé ->ar suite de mes b'Assures en 1916. je vins m'installer à Villaines. dans cette boutique.

Elle est bien belle votre boutique, comme vous dites si bien M. Champain

Oh mais voyez-vous maintensnt, c'est un beau magasin. Ça n'a pas été touiours facile; mais enfin maintenant je vis bien.

De succès en succès

Comment êtes-vous venu à exposer vos travaux ?

C'est M. l'Inspecteur de l'Enseignement technique de Laval qui m'obligea voici cinq ans, à présenter quelques-uns de mes travaux à l'Exposition de Caen. J'expédiai une paire de bottines, mais je ne me déplaçai pas. D'ailleurs je ne suis jamais allé à une exposition artisanale.

c J'obtins une médaille de vermeil et à Paris la même année une médaille d'or.

L'année suivant- j'exposais à nouveau et je c gagnais le diplôme d'honneur et la grande médaille d'or du Congrès de Paris.

c En 1929, je présentai quelques travaux que j'avais faits l'hiver, chez moi pendant me: veillées J'appris quelques jcurs après que le jurv de l'Exposition me décernait 1» Grand Prix de Paris de l'Exposition et que j'étais déclaré officiellement Meilleur artisan de France. Je reçus la médaille d'or du Grand Palais. c Dame » j'ai fait graver sur ma boutioue.

Avec justes raisons, M. Champain

Oui peut-être Mais voyez-vous J'ai longtemps réfléchi avcrt de prendre cette décisio". Dans c nos pays » on n'u'me pa? '̃<̃ sens qui étalent leurs titres. Mais enfin comme les gars de chez nous aiment les bons souliers. ils viennent beaucoup chez moi.

C'es' tellement vrai, que ce dimanche. c: -lornteeux clients, heureusement se. vis rat Mme Champain. coupèrent souvent notre intéressant entretien

Mais M. Champain. vous avez dernièrement exposé vos œuvres à l'Exposition Artisanale de Bruxelles ? Oui. c'e^t vrai L'Association des Artistes et Artisans de I^once m'avait prié ces temps derniers d'expos»r quelques travaux à l'ETposit:on belre. Je présentai dei:x paires de chaussures de luxe pour dame Pt in enccirement en bois acrémenté de cuir fantaisie formant rosaces.

Vous êtes aussi avancé que moimême. Monsieur, puisque vous en conSftfcm ym résultats. » i

Très juste, en effet, mais je voudrais voir cet insigne en or que vous a décerné le Gouvernement belge. M. Champain nous quitte alors puis revient quelques instants après, avec, dans ses mains le trophée tant envié des artistes et artisans c'est une large médaille avec un très sobre motif (un marteau dans le sens vertical, orné de feuilles de laurier, surmonté de la couronne) est officiel et ne peut être porté en réduction, car l'insigne mesure 9 centimètres et pèse 150 grammes, que par les lauréats du travail.

Le vaillant ouvrier nous montre alors le diplôme d'honneur de l'Exposition. lequel cite les différentes sanctions que peuvent encourir ceux qui. illégalement porteraient l'insigne. Quand reviendront ces bottines et ce cadre ?

Ah mon pauvre Monsieur, je n'aurai plus l'occasion de les revoir. l'achat et j'ai accepté leur offre. Un modeste

J'aurais été charmé de photogra,phier ce cadre qui, je le sais, était une merveille, aussi je vais me conso- 1er en prenant une photo de votre Insigne. Vous allez photographier mon insigne ?

Que oui, sans oublier votre charmante dame et vous-même.

Mais pourquoi donc ?

Pour vous mettre dans le journal

Oh Monsieur, je ne mérite pas cela.

Nous dûmes faire preuve de beaucoup de persuation pour enfin amener Mme et M. Champain a bien vouloir accéder à notre demande.

Je vais changer de veston et mettre des souliers, nous dit-il. Puis s'enfonçant dans l'arrière-boutique, il revint quelque.? minutes après chaussé de bottines faites par lui et qui sont une merveille.

Admirant le bijoux ciselé, mes yeux se portèrent sur la boutonnière de M. Charnpain.

Vous etc. officier d'Académie ? Oui Monsieur, depuis quelques jours.

Et me présentant le Journal Officiel, je pus lire

c Officier d'Académie M. Champain, cordonnier à Villaines-la-Juhel » De nombreuses médailles. Diplômé et lauréat de nombreuses expositions Grand Prix de Paris; meilleur artisan de France. Titalaire de l'insiene or du travail belge; officier d'Académie: telles sont les principal distinction d'un humble travailleur, liesse et réformé de guerre, d'une petite ville de la Mayenne. D'un ouvrier francais qui. hors de nos frontières rappelle aux étrangers que dans les plus humbles cités de France, il existe encore des artisans et des artistes dont les oeuvres peu connues n'en sont pas moins belles et nobles.

Ces ouvriers là font honneur à notre pays et ce serait impardonnabie que de ne pas les faire connaître à ceux qui sont toujours prêts à les admirer. à les louer, à 'es aimer.

Profitant d'une très courte éclaircie nous braauions l'objectif sur Mme et M. Chamoam. Puis nous excusant d'avoir troublé leur repos, nous quittâmes ces braves gens sur une touchante parole de modestie du noble ouvrier c N'écrivez pas trop Ion- sur nous. JACK.

UNE JOURNÉE

A L'EXPOSITION COLONIALE Une excursion à prix réduit est organisée de Rennes, de Fougères, d'Angers, d'Alençon à Paris-Montparnasse, le 7 Juin.

Pour l'horaire et les conditions, consulter les affiches dans les gares

ÉLEVEURS

MARCHANDS

jvani de conclure vos marches. Use» ncs UEPKCHb* COM'IVKI'Ml.l-.> i:i *UKI< OLCS «peclatement de 13 » VILLETTE 3, tes n FUIIIES ET VI ARCHES DrJ LA REGION les HALLES CLNTUALES n de Paris.

• LE GRAND PARDON

DE NOIRE-DAME DE (Suite et fin.)

Le beau temps

La pluie qu fait rage, toute la matinée, n'a heureusement pas retenu les gens chez eux. Comme nous l'avons dit, c'est le Haut-Léon qui domine. Puis la coiffe de « Kastellin n et celle des Filles de la mer, douarneniste et camarétoises accortes, n'ayant gardé du costume que la coiffe. Les iliennes n'apparaissent pas et le clan de Plougastel, hommes ou femmes, n'est guère représenté. L'élément bourgeois est nombreux Brest a fourni un fort contingent. Outre les pèlerins des cars, deux bateaux ont accosté dans la matinée dans les critiques du voisinage. Ceux qui n'ont pas hésité sont récompensés, car vers les dix heures, la pluie cesse. C'est un temps gris d'abord, puis du soleil, qui va faire resplendir les verdures fraîchement lavées et les ors de l'ajonc et du genêt les piquant, çà et là, de leurs tons fauves. Il va faire beau, et de suite la gaité reparaît. En attendant la grand'messe, on fait valoir les marchands de souvenirs. C'est en vain que nous recherchons la belle épingle de verroteries coloriées, ornées de clinquant mauresque, et spéciale à nos pardons bretons. « Monsieur ça ne se fait plus », nous dit-on Hélas que de choses ne se font plus Qui fera le départ, le bilan de ce qui reste et de de qui s'en va ? Pourtant selon une coutume millénaire, une foule silen- cieuse de trois cents pèlerins, étran- gers au bruit et à la joie des autres, processionne sans cierge autour du sanctuaire. Il n'y a plus de cordons de cire jaune, encerclant, trois fois, les murs gris. de gens pied-nus ou en corps de chemise, le cierge à la main, mais il y a toujours des orants qui prient, Dieu sait, avec quelle foi 1 La langue bretonne

Le marchand de chansons bretonles. melon en tête. et lévite au dos.

tant aux épaules, ces mains contrefaites, ces pieds tordus. Près de la petite charrette à bras, qui l'a amené, un homme, à figure fine, aux grand yeux. présente, dans ses membres détonnes. un raccourci complet de la misère humaine. Ces dégénérés seraient s'il faut en croire certains méI decins, les descendants de ces mariages entre lépreux tolérés dans nos madeleines médiévales. La science désigne leur car, sous le nom de Mal de j Morvan, du nom du docteur de Lan| nilis qui le précisa. Les aveugles ne manquent pas. Nous contrôlons une rupture entre deux de ces derniers infirmes, réunis jadis par une filiation prétendue. Nous les avons vus au FolI goét, à Kerdévot, à la Palud, à SainteAnne de Vannes dans les marchés de i la région, implorer la pitié des chrétiens « evit daou zen dal, tad hag e i vab (5) » Aujourd'hui les hasards d'une recette mal partagée, ou d'une saoûlerie, les ont dissociés et chacun d'eux quête et se plaint, à l'un et l'autre bout du village

La procession

Le son des vêpres a de nouveau congrégé les fidèles autour de l'oratoire champêtre. L'office est chanté sur les vieux tons gallicans, les grands tons « toniou ar c'hrampouz gwiniz », le ton des crêpes de froment, qu'ont faites, en, prévision de ce jour, pour les cousins et amis, les habitants àu bourg Les psaumes s'alternent de la musique de Lesneven, si entraînante. Monseigneur harangue son Peuple de la corne de l'oratoire. Il rappelle les deux fêtes que Rumengol célèbre, la Vierge Marie Mère de Dieu, Mère des Chrétiens, depuis les paroles du crucifié à Saint-Jean, et ces mères Bretonnes et Françaises, que toute la Patrie célèbre parce qu'elle leur doit tout ce qu'elle a de sain et de fort. Mgr Duparc les exalte en même temps que la'

iPhoto-Cllché Ouest-Eclair.) 1

Quelques minutes de repos en attendant le passage de la procession. 1

comme un personnage d'Olivier Perrin est entouré, près du cimetière d'une clientèle avide qui lui paye ses feuillets vingt sous l'un. Nos campagnards lui montrent qu'ils estiment encore leurs chansons natives. D'ailleurs, à Rumengol le breton est dans toutes les bouches, même, et surtout sur les lèvres peintes des coquettes filles de Rumengol, le breton est dans toutes la côte. Et peut-il en être sutrement, dans la patrie du barde Le Scoux ? 9 La grand'messe

Le beau carillon annonce là-haut, de sa svelte chambre, ouverte aux quatre vents, l'arrivée de Monseigneur. Bientôt le pieux cortège, croix en tête entre aux travers des rangs pressés, dans le champ du couronnement. Le prélat tient chapelle tandis que M. l'abbé Billant, recteur de Plouhinec chante la messe. A l'Evangile, M. l'abbé Herry, curé-doyen de Sizun, prononce le 'sermon breton où se mêle l'hommage à Marie et aux Mères de France, dont on célèbre aujourd'hui la fête. Aux vêpres de ce soir, Sa Grandeur reprendra en français, le même thème.

Les mendiants

Le déjeuner tiré des sacs à provisions et mangé dans un champ ou sur les tables hospitalière des auberges, et des hôtels du Faou, s'achève. On reprend le chemin du bourg si l'on s'en est éloigné, non sans aumôner, en passant, les mendiants agenouillés au long du chemin, et clamant leur détresse à voix haute. Qui donc disait qu'il n'y avait plus de mendiants ? Certes, ils sont loin des trois cents déguenillés d'Emile Souvestre faisant la loi dans la trêve sainte, trois jours 1 durant Mais nous aurons « toujours < des pauvres parmi nous Il y a ces 1 infirmes aux moignons mobiles. s'agi- I ]

Vierge dont la Maternité divine mit en joie il y a quinze siècles, la ville d'Ephèse où le Concile la proclamait Vierge et Mère.

La procession se déroule ensuite autour de l'enclos sacré. Les porteurs d'insignes luttent contre le vent, de toutes leurs jeunes forces. Des groupes de jeunes filles richement vètues portent, elles aussi, des bannières, des brancards. Un groupe de jeunes soldats en fait autant pour les reliques. Le cantique de N.-D. de Rumengol alterne avec la musique de Lesneven. Itron Varia Rumengol

Gwerchez galoudus, Remed-holl Roit deomp hirio en lzan'Doue Iecfhed ar c'hori hag an Ene. (6) Un nombreux clergé des alentours, parmi lesquels nous reconnaissons l'officiant et l'orateur du matin, ainsi que MM. les chanoines Joncour, vicaire général et Boucher secrétaire général, abbés Le Corre. recteur de Rumengol, le Moign, recteur de Hanvec, l'église mère de Rumengol, précède l'Evêque. Mgr Duparc est toujours le Prélat distingué et « vieille église de France que l'on connait ». Il va, bénissant, et derrière lui c'est la foule des errants, le moutonnement des coiffes blanches. Le soir, à table d'hôte, des représentants de commerce ne se cachent pas de la grande impression que leur fait cette figure que l'on dirait descendue d'un vitrail. « Il doit être au moins cardinal, dit l'un d'eux Il a de la soie rouge à la mitre Il A l'église où avait lieu le salut, s'est terminée cette pompe à la fois simple et majestueuse, tandis qu'au jehors l' « Adoromp oll s'échappe pur un un peu nasalisé, tel des choeurs le l'Hellade, de la bouche des chan;euses de l'Argoët et de l'Arvor qui 2'ont pu trouver place dans l'église.

• Photo-Cliché Ouest-Eclair.) Va groupe de pèlerins déjeunant sur l'herbe.

C'est fini. Un tour à la fontaine gothique. une écuellée d'eau sainte qui guérit de tous les maux, car la Vierge de Rumengol « Remed-oll » n'a pas de spécialité, et nous disons adieu à cette terre consacrée.

Là-bas, dans le parc aux autos, chacun rejoint sa maison roulante. Au travers des carreaux, les coiffes renseignent sur leur direction, sans qu'il soit besoin de lire le nom du garagiste Tout naturellement il y a des disputes et comme tout se mêle en ce bas monde, la note comique salue notre départ « B. d'âne, dit notre conducteur à un imprudent qui se jette à notre devant, tu peux pas te tirer de la ? » c Espèce de réplique l'autre, est-ce que je suis-t-allé sous ta roue ? »

Léon LE BERRE.

(Abalor).

(5) Pour deux aveugles, le père et son fils.

(6) Madame Marie de Rumengol. Vierge puissante. Reine et Souveraine Donnez-nous aujourd'hui au nom de Dieu, la santé du corps et de l'âme. (1) Voir l'Ouest-£clair des 1- et 2 Juin. LE brame de vasles (Dena-Sèvres)

Malgré ses dénégations,

Joseph Messager a été arrêté et écroué

Parthenay, 2 juin. (De notre correspondant). Dans notre numéro d'hier, nous avons raconté le drame navrant, qui s'est déroulé lundi matin. à Vasles, dans une cabane de charbonniers. Un Breton, Joseph Messager, âgé de 28 ans, blessa, par vengeance, son ex-maitresse et tua un charbonnier qui voulait la défendre.

Après son arrestation, Joseph Messager fut amené à Neuville-du-Poitou, où M. Poirault, procureur de la République et le commandant de gendarmerie de Parthenay se rendirent.

L'interrogatoire

Le criminel fut conduit ensuite sur les lieux, à la ferme de Brun-La Saillette. et mis en présence des cinq témoins qui l'avaient aperçu, le matin. à la Roulière de Vasles.

Messager ne manifesta aucun repentir. Au contraire, l'air narquois, il nia être l'auteur du meurtre de Testier et de la tentative de meurtre contre la femme Tournât, son ex-maitresse. Il prétend avoir passé la nuit de dimanche à lundi, dans le pailler d'une ferme de la commune de Latillé (Vienne) et avoir quitté ce lieu lundi matin, vers 9 heures pour se diriger sur les Essarts (Vienne).

Malgré une confrontation sévère entre les témoins et le criminel, dirigée par les magistrats du Parquet de Bressenre, Message nia jusqu'au bout être l'auteur du crime.

L'arrestation

Sur mandat d'arrêt délivré par M. le juge d'instruction Delage, Messager fut emmené en automobile à Parthenay par M. Barbe, commandant de la gendarmerie de cette ville, et écroué aussftôt.

Au moment de son départ, le criminel fut l'objet de la part de la population de Vasles, d'une manifestation hostile.

Ce matin, à 2 heures, il était dirigé sur le parquet de Bressuire sous bonne escorte.

L'état de la femme Tournat

La femme Renée Tournat, qui fut blessée par un coup de fusil alors qu'elle s'était réfugiée dans la cabane de Brun-La Saillette, avec le malheureux Testier, qui y trouva la mort, est dans état satisfaisant.

L'arrivée à Bressuire

Bressuire, 2 juin, (de notre correspondant).

Joseph Messager, 28 ans, l'auteur de l'épouvantable drame de Vasles, que nous avons relaté hier, est arrivé ce matin, vers 8 heures à Bressuire. Il a été immédiatement incarcéré à la mai- son d'arrêt.

Le criminel sera vraisemblablement interrogé demain, dans la matinée, par M. Delage. juge d'instruction. DE NOUVEAUX DÉTAILS I Nous recevons de notre rédaction niorfaise les nouveaux détails qui sui-,vent

Joseph Message -.t originaire de Loncnt. Renee Tuunut, femme divorcée, l'avait rencontré à Tours. Mais la brutalite de l'homme avait rompu l'idylle à La Haye-Descartes.

Dès ce moment, le meurtrier d'aujourd'hui profera contre son ex-amie des menaces de mort qui. sur la dénonciation de Renée Tournat, conduisirent Messager à la maison d'arrêt de Tours.

Celui-ci, pendant son incarcération, révéla que Renée Oournat avait commis un avorcement, grâce aux soins d'une faiseuse d'anges de Poitiers, dont l'affaire fit grand bruit ces temps derniers. Inculpes tous les deux. elle d'avortement. lui de complicité, ils devaient comparaitre prochainement devant le tribunal correctionnel de Poitiers. Ils étaient en liberté provisoire. Sorti il y a, quelques jours de prison. Messager était venu à la recherche de Renée Tournat, qui travaillait à la scierie de la Saillette.

Ainsi que nouï l'avens dit. le meurtrier n'avait cessé de menacer son exrnaitresse et ceux qui voulaient la protéger.

Nos lecteurs savent dans quelles circonstances le drame se déroula, rapide et tragique, dont la principale victime fut le pauvre charbonnier Testé qui voulut protéger la jeune femme. Arrêté!

Les bois de la Saillette bordent la route de Vasles à Latillé. Aussi Messager avait-il, son crime perpètre pris à bicyclette la direction de Latillé. A 10 heures, il s'arrêta aux Essarts village situé à 3 kilomètres de Vouillé (Vienne), chez M. Blanchard, où il se fit servir de la bière. A 11 heures, les gendarmes apprenaient son passage, et se mettaient à sa poursuite.

Il fut découvert à Masseuil, où il s'était rendu chez M. Guéri, qu'il avait eu comme compagnon de travail dans les bois. Tous les deux burent chez Mme Neveu, où il acheta une boite de homard et quelques bouteilles de vin. Puis il se rendit chez Mme Berger. Messager dit à la patronne « C'est-il malheureux d'arriver à 27 ans pour faire ce que j'ai fait ce matin. Mais d'ici ce soir, je ferai un autre mauvais coup Et il raconta son crime, ajoutant qu'il aurait tué le père Tournat, oncle de Renée, s'il l'avait rencontré.

Quand les gendarmes arrivèrent, il déjeunait chez M. Guéri, qui habite en bas du bourg de Masseuil. Craignant de recevoir des coups de revolver, les gendarmes décidèrent de le prendre par surprise, et 4 hommes s'offrirent à les aider MM. Marcel Boislier, Lucien Quillet, André Hullin et Eugène Marceau.

Comme Boislier et Quillet arrivaient en bas de la côte de Ringer, Messager partait à bicyclette en direction de Quinçay. Boislier, qui le connaissait, l'interpella. L'autre descendit de bicyclette et dit Il Je viens d'en tuer un couple. J'ai tué la Tournat et un vieux charbonnier n.

Et à nouveau il fit le récit du crime. Pendant que son interlocuteur lui offrait une cigarette pour tromper son attention, Quillet, de son côté. n'était pas resté inactif. Il était parti à la recherche des gendarmes et avait cédé sa bicyclette à l'un d'eux qui arriva à l'improviste et tira un coup de revolver en l'air en criant. < Haut les mains 1 ».

Le criminel était pincé. n était 14 h. 30 environ.

Menottes aux mains, il fut conduit à Masseuil. puis sur les lieux du crime pour la reconstitution du drame, car MM. Poiraud. procureur de la République. et Delage, juge d'instruction, avaient la délicate mission de déterminer les circonstances exactes de la mort du charbonnier Testé. Messager avait-il tué celui-ci volontairement, dans sa colère folle. ou l'avait-il atteint par mégarde. en visant une deuxième fois Renée Tournât ? La discrimination était délicate, mais l'habileté et l'énergie des magistrats enquêteurs sont bien connues ne se sontelles pas brillamment manifestées dans de toutes récentes affaires ?

Une constatation- nrus semble importante. L'arme meurtrière était une carabine à un seul coup. Un certain laps de temps s'est donc écoulé entre le 2» et le 3" coup pour l'introduction de la cartouche, et Renée Tournat s'était déjà effondrée, quand partit le troisième coup. qui atteignit le pauvre charbonnier en pleine tête. Messager, dans sa rage, avait-il visé celui-ci à ls tête ? Fernand Daudih. VOuest-EciaiT publie enaoue 'our des ANNONCES CLASSEES s. paraissant n^ns ses 1? éditions.

LA JOURNÉE

13 h. 30. Au Palais de Justice Cour d 'Appel.

14 h. Rue Saint-Hélier Tribunal militaire.

14 h. 45. A VExcelsior La Grande Mare.

19/i. A rOuest-Eclalr Cinéma. 20 h. 30. Palais Saint-Georges réunion des Mutilés du Travail, 20 h. 45. A VExcelsior La Grande Mare.

20 Ie. 45. Au Sélect Prisonniers de la Montagne.

20 h. 45. Au Thabor concert de la Musique Municipale.

APRÈS L'ACCIDENT

DE LA PLAINE SAMT-HELIER Nous sommes allés, hier, à 1"HôtelDieu, prendre des nouvelles de M. LîKiicoi, le malheureux cheminot qui. le 31 mai, eut la jambe broyée par un wagon dans la plaine Saint-Kelier et du; subir l'amputation.

Le blessé va aussi bien que possible et ses blessures au cràne ne sont que superficielles.

Nous formons des vœux pour que M. Larnicol se remette promptement de son malheureux accident.

L'Ouest-Eciair publie chaque Jour des a ANNONCES CLASSEES à paraissent dans «es la éditions. i

Ce soir, au Thabor,

Concert de Gala

Nous rappelons le programme du beau concert gratuit qui sera donné ce soir, à 8 h. 45. au Thabor, par la Musique Municipale, avec le concours de Mme Avram Clervoy. pianiste M. Magadur. violon, et M. Bélin, basse chantante.

1. Le Capitole Toulousain, allegro (Vaninetti) 2. Troisième Marche aux Flambeaux (Meyerbeer), trompettesolo M. Bonxrdet 3. a) Rende du Veau d'or, de Faust (Gounod) b) Sérénade de Méphista, de la Damnation de Faust (Berlioz) M. Bélin, basse chantante 4. Beliet de Coppélia (Léo Delibes), Musique Municipale; 6. Paqanini (F. Lehar), solo de violon M. Magadur 7. Parade d'Amour, Marche des Grenadiers V. Schertzinger). trompette-solo M. Bcnarûsi. Au piano d'accompagnement Mme Avram-Clervoy.

LES EPAVES

Voici lu liste des objets trouvés ci::ns ls jwr::ee du 2 juin et déclarés dans les Commissariats

Au du 1" arrondissement un sac à main contenant une certains somme!: un béret baa.que. une manche de jaquette.

Au Cornv.issnriat du 3' urrondis$t->ment: une médaille, un chapelet.

UN MOIS A L'HOTEL-DIEU Mémoires d'un malade devenu garçon de salle

(Photo-Cliché Ouest-Eclair, i

T La façade de l'Hôtel-Dieu

D'ailleurs l'hôpital est sain;

On s'y berce sur le sein

De tel ou tel médecin.

P. Verlaine.

C Je n'ai plus qu'une mère, c'est l'Assistance Publique », écrivait quelQue part le pauvre Paul Verlaine, déjà misérable et désabusé. Pourquoi donc cette réflexion emère me venait-elle à l'esprit lorsque je franchissais les grilles de l'Hôtel-Diei dont j'allais, pendant quelques jours, chercher à pénétrer la vie. C'est peut-être parce que. parmi tant d'amertume, il y avait une art de vérité, peut-être parce que la génération d-, bohèmes, moins poétique, moins fe-.tasque, existe encore et que ces hommes, à défaut d'une sollicitude maternelle, sont obligés de recourir à celle que prodigue aux déshérités à quelques coupables aussi ce personnage anonyme doté de -îoyens formidables qu'est l'Assis- tance Publique

tPholc-Clu-hé Ouest-Eclair.)

L'entrée à l'Hôtel-Dieu

d'un « voyageur ».

A tous les malades qui ont recours aux bons soins des services hospitaliers, ne sont pas réservées les attentions et les prévenances que Verlaine devait au prestige de sa vie et de son talent. Mais, pour tous, l'Hôtel-Dieu est un abri, un refuge où certains viennent se reposer, guérir et quelquefois mourir dans un lit, comme un banal bourgeois, dans un lit aux draps blancs et frais, après avoir trimé toute leur vie pour gagner le pain du lendemain. Mère ou refugr, qu'importe après tout, ce rôle est de nos jours depassé et est par beaucoup méconnu ou calomnié. Car, il faut bien !e dire, la réputation de l'Hôtel-Dieu est franchement mauvaise et il n'est pas rare d'entendre dire J'aimerais mieux mourir que d'y aller. » Elle n'est sans doute pas pleinement justifiée et certains, qui crient le plus fort leur mépris, seront bien contents d'y retrouver un jour une santé compromise. En tout cas, le meilleur moyen était d'aller voir ce qu'il en est. C'est ce que nous avons fait. sacrifiant pour un long mois notre liberté pour passer de longs jours d'ennui dans les salles aux lits bien rangés et aux parquets bien cirés. C'est ainsi qu'un « malade » bien portant. pour tromper l'ennui des journées de printemps, acquit, au cours de longues parties de dames ou de cartes, une habileté et une technique qui lui permettraient de faciles triomphes dans d?s clubs de sous-préfectures.

J'ai voulu tcut voir

J'ai voulu tout voir et je crois avoir tout vu. car loi qualité de malade n'autorisant qu'un champ d'action relativement restreint. je réussis à me fairr embaucher cornue garçon de salle aux appointements royaux de 21Q francs par mois Ce ne fut pas toujours gai, mais, qu'importe, le métier a des exigences que l'o.. ne di· ute pas Et comme l'occasion m'est oiferte. ce que j'ai vu, je v is le dire en toute bonne foi, avec la seul ambition. amis lec- teurs, de vous faire participer, de loin il est vrai. a la vie d'un établissement qui. à lui seui. est presque i"-e cité. du moins si "ous voulez s:;ivr? celui qui fut plus d'une semame le frère des bonhommes € Gu:gnon » des bon- hommes Pas de rhancf ».

Malade, J'abord

Il est fort probable que l'Hôtel-Dieu ne m'aurait pas offert gite et pitance •lit is Maap'ic présentation d'une carte

de journaliste, car Dieu sait que M. Charles Bougot dans la maison, seigneur et maitre ne nourrit pas à l'égard de la corporation une amitié des plus chaudes. Le personnel surveillant partage les mêmes idées et certains de nos confrères, qui, lors de la mort de Mir. Bessarabo, avaient pu se ..isser dans les couloirs, se souviennent de l'accueil qui leur fut réservé. De ce côté, je n'avais rien à espérer, le règlement est inflexible. J'ai donc pris la filière normale, et j'y suis entré tout bonnement comme malade muni du certificat classique qui sert dans la maison de mot.de passe a Je soussigne, X. docteur en méde- cine, certifie que M. Y. doit être hos- j pitalisé d'urgence. »

En lettres d'or quelque peu ternies, il est vrai les différents bureaux sont indiqués et le concierge, presque imposant, m'a conduit aux bureaux j où, sur présentation de mes pièces d'état civil et de mon certificat, on me remit la feuille d'entrée.

Tout en procédant aux formalités d'usage, M. Raymond André me dévisageait derrière ses lunettes d'écaille, et je craignais à tout instant qu'il me reconnût. Le tour eût été raté et, la fois suivante, il aurait aL moins fallu simuler un accident d'automobile pour pouvoir entrer.

Enfin, tout alla sans encombre, et, après avoir failli me perdre dans les dédales des couloirs, je parvins jusqu'à la salle Saint-Augustin, qui m'avait été désignée. J'ai su, depuis, qu'il y a à l'Hôtel-Dieu deux services de médecine générale et que les malades sont répartis dans l'un ou dans l'autre suivant leur jour d'entrée. C'est ainsi que « Saint-Augustin s reçoit le lundi, mercredi, vendredi, et Saint-Louis » les autres jours, chaque salle recevant de plus un dimanche sur deux.

J'avoue que je n'avais nullement songé à choi Ir le médecin qui allait s'occuper de ma « maladie », mais que je m'étais préoccupé de choisir mon mal. Rien n'est plus facile, après l'entrainement pratiqué au lycée ou la caserne, surtout quand on a à sa disposition un de mes manuels d: méde- cine populaire qui vous caractérisent en trois lignes votre maladie et vous indiquent infailliblement les remèdes qu'il faut prendre pour guérir sans passer chez 12 médecin. Soyez sans crainte, votre concierge vous indiquera la manière de vous en servir.

Qui paiera ?

Ma feuille d'hospitalisation en main, je me présente à la Sœur qui jette sur ma pauvre personne un regard compatissant en pensant, j'imagine, au mal terrible qui semble me condamner à entrer dans sa salle.

Ne croyez pas que j'allais sans vergogne me faire loger et nourrir par

l^.ioiu-^i C/.e UULir-Ï.CLAIR La convalescence dans les jardins. cette bonne .issistance Publique. C'est une mère qui saint compter et elle se préoccupe de bonne heure de savoir qui paiera le prix de la pension dans l'établissement. lequel prix varie de quinze à dix-neuf francs, selon que vous êtes dans un service de médecine du de chirurgie.

Le bureau, par l'intermédiaire d'une employée, s'enquit rapidement de savoir qL. paiera et peut-être ai-je gagné quelque considération en répondant x C'est moi. » « Autant de démarches à faire en moins » a-t-on dû se dire, car si je m'étais déclaré insolvable, la Commission des Hospices se serait i

retournée vers la commune, et je devine la stupéfaction d'un conseil municipal de la campagne bretonne, quand lui aurait éte présentée la note de mes frais d'hospitalisation.

Je suis donc sans remords, n'ayant en aucune façon lésé la Commission des Hospices; bien au contraire même. car jî garde l'intime conviction que mon hospitalisation ne lui a pas coûté 15 francs par jour. du moins si j'aprécie le menu qui m'a été servi; mais, comme je suis bon prince, je ne l'accuserai pas d'avoir fait des bénéfices. Un numéro

Enfin, me voilà dans un lit confortable et souple. Déjà, je ne suis plus qu'un numéro, mon nom ne compte plus et lorsque j'entendrai dire c Estce que le 8 veut de la soupe ? je saurai que c'est de moi que l'on s'occupe. Fendant une semaine je serai a le 8 », quelque chose d'anonyme comme dans une maison bourgeoise, Il le Monsieur du secor Il ou c la petite du cinquième ».

Beaucoup de nos lecteurs ont eu l'occasion, à un moment ou à un autre, d'aller voir un parent ou un voisin en traitement à l'Hôtel-Dieu. Et, à quelques variantes près, qui a vu une salle d'hôpital les a toutes vue.

De chaque côté de la salle, il y a une douzaine de lit tous pareils et audessus de chacun d'eux est peint un numéro qui constitue son unique iden- tité. La feuille d'hospitalisation est pendue à un clou sous 1. feuille de température sur laquelle la Soeur marque au crayon _:eu un désespérant 37" qui témoigne, à l'évidence, que mon état n'est pas des plus désespérés. Je m'arrangerai demain matin pour avoir l'air plus malade.

Au fond de la salle se trouve un petit autel paré de roses de coton, toutes fières de leur magnifique couleur rouge, conservée depuis lei:r passage dans un bain c' fuschine. Le parquet est bien ciré et déjà je commence à croire que l'on exagéré et que, après tout, l'Hôtel-Dieu est une maison mieux tenue qu'on veut bien le dire.

Mias, en un clin d'œil, j'ai tout vu, jusqu'au Christ suspendu au-dessus de ma tête, et il est dé.. temps de faire connaissance avec mes voisins de lit, dont l'un la mine patibulaire pourrait bort bien avoir des choses intéressantes à me raconter.

(A suivre.) Georges Hirard.

DÉDAIGNANT

LA PUBLICITE COLOSSALE

QUI N'EST

QU'UNE BANALE AMORCE

LES CIRQUES

REUNIS

informe les RENNAIS qu'ils donneront au Champ de Mars, Samedi 6, Dimanche 7, Lundi 8 et Mardi 9 Juin, à 20 h. 30, une série de représentations de LEUR FORMIDABLE

PROGRAMME

UNE DESCENTE DE PARQUET A CHAVAGNE

Une gamine qui promet

Le Parquet de Rennes s'est transporté hier après-midi à Chavagne. Ce transfert a été motivé par les déclarations d'une jeune voleuse de 12 ans qui, interrogée hier après-midi par M. Donnio, juge d'instruction, sur les circonstances d'un vol de 3.000 francs, commis par elle au préjudice de son patron, M. Dupont, cultivateur à Chavagne, avait déclaré s'être débarrassée du produit de son vol en le jetant dans une mare où, affirmait-elle, on devait le retrouver. M. Donnio voulut vérifier le fait immédiatement. Escortée par les gendarmes qui l'avaient amenée de Pontchaillou où elle est en surveillance, la fillette conduisit sur les lieux M. Donnio, juge d'instruction M. Bataglini, substitut du procureur de la République et M. Enry, greffier. Mais c'est en vain que les gendarmes explorèrent la mare que leur désigna la gamine. Ils ne retrouvèrent rien. L'enfant qui persiste à ne pas vouloir lindiquer où elle cacha les 3.000 francs volés, a été reconduite dans la soirée à Pontchaillou.

A propos do déplacement et du renforcement du poste de Radio-Rennes

.'tous avons publié l'autre jour, dans ces colonnes, le point de vue. nantais de la question. Nos colonnes étant 'argement ouvertes à toutes les collaborations, nous avons inséré l'article sans modifications et sans commentaires. Il nous apparait cependant que le plus simple est de laisser le ministre décider, selon les nécessités techniques, du lieu où devra être construit le nouveau poste. Le département d'Ille-et-Vilaine nous parait cependant devoir conserver le poste de Radio-Rennes. Quelqu'un qui est particulièrement qualifié, nous disait hier « Votre correspondant a rédigé son article de telle faço-à que la finale aboutisse à l'indication de la localité. de son choix Pouancé. Mais rassurez-vous, l'Ille-et-Vilaine gardera sens doute le poste de Radio-Rennes. La question est, d'ores et déjà, traaichée. ou presque. >

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A TRAVERS LES SOCIÉTÉS RENNAISES Un beau groupement corporatif

la Chambre syndicale des patrons coiffeurs de Rennes

Le pays tout entier et spécialement la Bretagne ont vu depuis les premières années du xx' siècle une effervescence extraordinaire de syndicats et de groupements corporatifs. On a compris que les intérêts d'une classe ne peuvent être défendus que par dés gens mandatés effectivement par cette classe, en connaissant tous les besoins autrement que par des relations plus ou moins éloignées.

Dans notre petit voyage à travers les sociétés Rennaises, nous aurons souvent, et nous nous en félicitons à parler de ces syndicats. Ils sont nombreux, aussi nombreux que les corps de métiers ou les diverses professions. Aujourd'hui, sans qu'on veuille y voir un ordre logique où une préférence marquée, nous entretiendrons nos lecteurs de la Chambre Syndicale des patrons coiffeurs.

Un animateur

Au numéro 16, de la place SaintAnne, demeure M. Jules Guillet, le fondateur et le président actuel de la Chambre Syndicale des Patrons Coiffeurs de Rennes.

Lorsque nous nous présentons à son salon il est très occupé à compulser des livres et à effectuer des comptes. Néanmoins il se prête avec la meilleure grâce du monde à notre petite interview.

Faut-il présenter M. Guillet à nos lecteurs ? Si oui, nous ne pouvons mieux faire que de citer ici, un article de J. Gestaler paru en décembre 1930 dans le journal mensuel l'Union des Syndicats de Coiffeurs, qui est l'organe officiel de l'union fédérale des syndicats et groupement patronaux des coiffeurs de France et des Colonies.

Cet article portait comme titre Nos Militants et disait ceci

« Notre excellent confrère (et le mot n'est pas trop grand) possède plus d un titre important dans notre corporation.

« Né en 1880, à Rennes, Jules Guillet est toujours resté attaché à sa belle province pour laquelle il a donné toute son activité de militant.

« Dirai-je qu'il est né coiffeur ? Daté déjà par de bons parents, il n'entre qu'à l'âge de 15 ans (et l'on

M. Jules GUILLET,

président du syndicat de Rennes. ne devrait pas commencer plus tôt) comme apprenti chez le papa Perroin, célèbre dans la région pour l'éducation en série, le moulage, le façonnage de vrais apprentis.

« Jusqu'en 1904, il fut l'ouvrier modèle et consciencieux, mais ses justes ambitions le poussent à s'établir. « Dès cet instant, il sent son grade social et conçoit son action généreuse dans une corporation patronalement mal défendue à l'époque.

En 1906, le voilà fondateur de la Chambre syndicale des patrons coiffeurs de Rennes, il en devint vite le président et assura des destinées glorieuses, pleines de fruits' et de bienfaits pour tous.

« Il sut, un des premiers, faire réajuster les tarifs en rapport avec les cours de l'existence troublée que nous menons depuis la guerre.

« Les misères lui inspirèrent dans tous les domaines des actes généreux. C'est ainsi que Jules Guillet organisa dans sa Chambre syndicale une Caises de secours en cas de maladie et une autre en cas de décès, et c'est encore lui qui fut toujours le meilleur médiateur pour applanir au mieux les difficultés des rapports entre patrons et ouvriers et défendre les intérêts de chacun.

Son activité débordante, exemple vivifiant dans notre grande Fédération, touche et vient à bout de tout. Il lutte contre les bureaux de placement payants, la crise d'apprentissage, pour l'Union syndicale dans l'Ouest, la création de syndicats qu'il fait affilier à notre U. F., il s'intéresse à tout, colonie de vacances. école, etc., etc.

« Je ne peux et ne veux tout citer de son œuvre, cet article succinct n'étant qu'un juste éloge, modeste et sans battage, de ce bon camarade, de ce maitre-coiffeur, de ce blessé de guerre, revenu de la grande tourmente en ayant compris que c'est dans le travail que l'on répare les blessures les plus profondes.

« Les récompenses et les titres les plus enviés, auxquels chacun applaudit, ont successivement encouragé Jules Guillet à faire mieux encore. « Voici pêle-mêle son tableau d'honneur

c Médaille de bronze de la Mutualité en 1920; Médaille de bronze des Assurances sociales au Congrès national de 1926; Médaille d'argent du Mérite fédéral au Congrès fédéral de 1929; Brevet de professeur à l'Enseignement commercial; Palme de la Société nationale d'Encouragement professionnel Médailles et diplômes en récompense de 26 apprentis entièrement formés; Membre titulaire de la Chambre de Commerce de Rennes, Président de l'Union amicale des Coil* feurs de l'Ouest (division de la Breta-

gne); Membre .du Conseil fédéral (Section province de notre U. F.); Président de l'Union départementale des syndicats d'Ille-et-Vilaine; Directeur de l'Office régional de placement gratuit; Président du Comité d'actiun de défense artisanale de Rennes et environs, etc., etc.

« Que dire de plus, sinon que bientôt, sur la demande de tous ses amis, nous espérons que la prochaine promotion des palmes académiques comprendra le nom si méritant de Jules Guillet, que je suis heureux de citer en exemple aux milliers d'associés à notre action.

Jules Guillet, ami dévoué depuis la première heure à notre cause si entraînante, sera encore longtemps un défenseur de tout cœur et avec raison de notre Union fédérale si vitale aussi suis-je fier de sa présentation parmi la colonne de nos militants. »

Nous n'ajouterons qu'un mot à cet article élogieux, c'est que les vœux des amis de M. Guillet se sont réalisés, car celui-ci a reçu il y a quelques temps, ainsi que nous l'avons annoncé les palmes académiques. L'oeuvre accomplie

Elle se résume pour ainsi dire dans l'oeuvre de son président. Néanmoins, nous croyons qu'il est nécessaire d'ajouter quelques mots à ce qui a été dit plus haut.

C'est donc le 13 novembre 1906 que fut fondée la Chambre syndicale des Patrons Coiffeurs.

Cette fondation s'imposait. Jusqu'à cette date, il n'existait pas de tarif uniforme.

« C'était nous dit M. Guillet, le temps de la barbe à 4 sous et de la coupe de cheveux à 6 sous.

Les ouvriers fournissaient un nombre indétermine d'heures de travail, et aucune œuvre sociale ne leur venait en aide. La Chambre syndicale, une fois fondée commença d'abord par lutter contre les tarifs à bas prix. Peu à peu un redressement se fit et à l'heure actuelle, on peut dire qu'elle a obtenu pleine satisfaction bien que les coiffeurs souffrent eux aussi, de la crise économique.

Avant les assurances sociales, la Chambre Syndicale avait prévu une caisse de secours en cas de maladie ou de décès, qui ont toujours aidé puissamment les coiffeurs dans la détresMais l'oeuvre essentielle c'est la fondation d'une école professionnelle de coiffure pour apprentis et un bureau de placement gratuit.

Cette école prit fin en 1926 par suite du manque d'apprentis mais jusqu'à cette date, elle put former 85 élèves, dont plusieurs obtinrent un certificat d'aptitude professionnelle de l'Enseignement technique

L'activité syndicale des patrons coiffeurs de Rennes est, on le voit, de» plus intenses, et tous les membres du bureau, depuis le président M. J. Guillet jusqu'à MM. Brillet, vice-président, Mignot, secrétaire, Gérard, secrétaire adjoint, Salmon, trésorier, sont à féliciter.

Ils prêchent d'exemple et se dévouent sans compter pour l'oeuvre qu'ils ont entreprise. Les résultats obtenus sont un gage pour ceux qu'ils obtiendront dons l'avenir.

La promenade annuelle des Anciens des Beaux-Arts Nous rappelons que la promenade annuelle des Anciens des B.-A. aura lieu, dimanche prochain, 7 juin, à Fougères. Départ à 8 heures de la rue Hoche, en face l'Ecole.

Le déjeuner (20 francs), aura lieu, en pleine forêt, au restaurant SaintFrançois et le dîner (16 francs), à Liffré, hôtel du Vivier.

Nous avons donné les menus des deux repas. Ils sont, l'un et l'autre exquis.

Les anciens, leur famille et leurs maîtres sont cordialement priés de prendre part à l'excursion. Ne pas oublier que le dernier délai, pour s'adresser au secrétaire, M. Georges Ruai. 17, rue Hoche, expire aujourd'hui même, mercredi 3 juin.

LES ÉLÈVES

DE L'ECOLE D'ARCHITECTURE ONT DÉMÉNAGÉ

Les élèves de l'Ecole d'Architecture ont quitté hier leurs salles de la rue Hoche pour gagner les anciens bâtiments de la rue Kléber qui abritaient jadis les services du bureau de recrutement.

Les Archis est-il besoin de le dire, n'ont pas déménagé à la cloche de bois. Chassés de leur vieille demeure pour les besoins de l'installation organisée rue Hoche à l'occasion de la célébration du cinquantenaire de l'école des Beaux-Arts, ils ont tenu à partir en beauté.

Et ce fut un joyeux cortège que celui qu'ils formaient, accompagnant les camions chargés de matériels. Une fois de plus, les étudiants ren- nais ont donné quelque animation à notre ville. Et ceux de nos concitoyens qui les virent dénier prirent grand plaisir à suivre le truculent La ville de Rouen a mis au concours, dernièrement, la composition d'une cantate pour soli, chœurs et orchestre pour les fêtes de Jeanne d'Arc.

Le 1" prix a été décerné à M. Paul Pierné.

Le jury a réservé un 21 prix à notre jeune compatriote René Guillou, grand prix de Rome. Nous lui adres- sons toutes nos sincères félicitations.

La tête du Souvenir et des Ancien de Toutes-Grâces

Les diverses réunions de cette fête qui eut lieu dimanche au siège de l'oeuvre furent chacune une occasioi nouvelle de constater l'excellente canu raderie qui unit les Anciens entre eux La messe qui eut lieu à 8 heures el demie, célébrée par M. l'abbé Pocquo permit en outre de constater que 11 souvenir des morts de la grande guerre est religieusement entretenu chez let « Cadets », chacun des survivants sa chant se recueillir et prier.

Au cours de la cérémonie, la vov très agréable de Mme Jean Bruel a fit entendre dans un Panis Angeliciu fort bien nuancé et un Tota Pvlchn es très pieux.

Le Libera fut ensuite chanté à l'unie son pour les morts dont l'appel fut fail par l'officiant qui donna l'absoute. Cérémonie toujours consolante, mai toujours émouvante

Ainsi que le comportait le programme de la journée, l'assemblée générale des Anciens suivit immédiatement la messe.

On y procéda aux élections des membres du Conseil en remplacement des conseillers sortants. MM. Math. Ollivier, Francis Monnier, Louis Gourheua et Armand Danet furent élus.

Il fut ensuite pris quelques décisions d'ordre intérieur.

L'Assemblée générale de l'association s'ouvrit immédiatement. Les rapports ayant trait à l'organisation matérielle et financière de l'oeuvre furent adoptés, et votées les résolutions soumises.

L'heure du banquet sonna et l'on se retrouva chez le traiteur Gadby, mais sous la tente. Oh certes, il eut été très poétique de savourer, sous la caresse des tilleuls, les bons mets servis mais les averses successives menacèrent trop souvent de mettre leur eau dans le vin des convives, et damecette menace peut ne pas plaire à tout le monde.

Ce ne fut que menaces heureusement et tout se passa bien.

A l'heure des toasts, M. le Général Lefort, président d'honneur des « Cadets » prit la parole en des termes si chaleureux. si cordiaux, si paternels pourrait-on dire, qu'il recueillit les applaudissements sans réserve de toute cette jeunesse (relative pour certains) quand il termina sa spirituelle allocation par cette devise qu'ont adoptée les « Cadets » Cadet je suis. Cadet je reste, Cadet toujours

M. l'abbé Pocquet du Haut-Jussé répondit à M. le Général Lefort avec cette étonnante verve que tous se plaisent à lui reconnaitre. Le directeur de Toutes-Grâces a réellement hérité en éloquence des dons que son éminent père posséda en litérature. Il nous fait passer des instants délicieux, abordant avec aisance les sujets les plus divers les fondant, les juxtaposant, en en faisant un ensemble dans lequel chacun cueille quelque chose dont il se souviendra.

L'on peut dire que l'abbé Pocquet s'est acquis près des Jeunes et des Anciens de Toutes-Grâces l'unanimité des suffrages. Il est bien dans la tradition et nous sommes heureux d'avoir pu le constater une fois de plus dimanche.

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La chanson des c Cadets » entonnée par M. Malard un bon ténor ma foi fut reprise au refrain par toute l'assistance et ceci fit encore plaisir a ceux qui en entendirent les tout premiers accents et qui, aujourd'hui, malgré leurs cheveux neigeux, la chantent avec le même élan, avec la même foi que jadis.

Apres un salut du T.-S. Sacrement, commença la séance récréative annon- cée.

Nous nous devons de féliciter les < Bleus de la Rampe qui interprétèrent artistiquement Bonhomme Jadis » et la c Recommandation » dans un décor dont la mise au point ne laissait rien a désirer.

Guy Bernard sut camper un c Bonhomme Jadis » bien naturel et rendre parfaitement toutes les finesses de ce rôle délicat.

Décidément, la troupe de ToutesGrâces compte en lui un acteur dont le talent s'affirme de jour en jour et que l'on sera heureux de retrouver la saison prochaine.

Yves Kergohel a tout à fait la physionomie qu'il faut pour les rôles de jeune premier 1830. Il sut tour à tour cacher son jeu vis à vis du vieillard et faire éclater son amour pour Jacqueline. Ce rôle était tenu par Mlle Pierrette, dont le naturel offre toujours tant de charme.

Tous méritent les meilleures félicitations qu'ils voudront bien partager avec Jacoues Brancourt, directeur très étudié, mais se laissant tout de même prendre par la rusé M. Mine 'A. Jacquelin), chemineau très réussi.

Amicale des Anciens Elèves

de l'Ecole d'Industrie

M Le Rouzic, le sympathique directeur de l'Ecole nationale d'Agriculture, ayant bien voulu autoriser l'Association amicale des Anciens Elèves de l'Ecole d'Industrie à visiter son établissement, cette visite aura lieu dimanche prochain, 7 juin.

Rendez-vous à 9 heures précises, route de Brest, en face de l'Ecole M. Leroux, professeur à l'Ecole. fournira les explications et renseignements utiles et, de plus, fera passer devant les visiteurs quelques Hlms intéressants.

C'est la dernière réunion de la saison aussi nul doute qu'elle n'obtienne le même succès que les précédentes. Le Comité de l'Amicale ne saurait donc trop engager les sociétaires et leurs familles qui pourraient se joindre à eux à la visite de cette magnifique Ecole, l'une des plus belles et des mieux agencées de notre pays

imiiiiiiiiiiiiiiiiiiimimiiMiicmiiiiiiii

SYNDICATS à SOCIÉTÉS

Société des Aucuns Cavaxjxrs. Tous les sociétaires sont priés de bien prendre date pour le 5 Juillet prochain, date arrêtée à la dernière réunion pour la sortie annuelle de la Société Qui, comme les années précédentes, comportera Concours de pêche, de tir, de palets jeux divers et bal champêtre. La Commission d'organisation rendra compte, dans une réunion qui aura lieu le samedi 13 juin, de ses démarches faites à ce sujet et de la localité choisie pour cette fête.

AVIS aux LAUMATS du CONCOURS de LA S. P. A. o'I-rr-V. Le président de la Société prévient les lauréats qui ont participé au dernier concours pour la protection des animaux, que de nombreuses récompenses n'ont pas encore été réclamées au siège de la Société. 10. rue Victor-Hugo. Bennes.

Il engage vivement ces derniers ou les maîtres, à les retirer dans le plus bref délai, car passé le 24 juin, et avec beaucoup de regrets, ces récompenses resteraient acquises Il la Société. Fanfare LA Totjk d'Auvergne. Ce soir mercredi 3 juin. répétition générale pour tons les sociétaires.

Présence absolument Indispensable. Le Secrétaire.

A LA TOUR D'AUVERGNE. Dimanche dernier, rentrant victorieux du Challenge d'IAthlétisme. les membres de la T. A. furent invités par leur si dévoué président, M. A. Baulieu. à prendre, au siège social, un vin d'honneur. Tour à tour. le directeur et le président prirent la parole, pour féliciter du succès remporté, les athlètes et remercier ceux qui les avaient si bien préparés, ainsi que tous ceux qui avaient contribué à l'organisation de cette fête si bien réussie. Ensemble. ils travaillent maintenant à la préparation du Festival-Concours du 2 août.

N.-B. Un oubli s'est glissé dans le compte rendu du Challenge de dimanche à la tribune d'honneur, près de M. Baulieu. président de la T. A.. on remarquait M. E. Ruban, administrateur de la Société Immobilière, propriétaire du terrain de sports.

Ouvriers DU Bâtiment. Syndiqués de toutes tendances et non-syndiqués vous êtes Invités à assister à la réunion unitaire du bâtiment, qui aura Heu le Jeudi 4 Juin, à 8 h. 15 du soir, dans une salle du Palais Saint -Georges. Ordre du jour Le sabotage de la semaine anglaise: Les salaires et autres revend:cations Intéressant les ouvriers du bâtiment. (Communiqué). ASSOCIATION des OFFICIERS DE RESERVE DE RENNES, Montfort ET REDON. La promenade annuelle a été fixée au dimanche 21 juin. L'itinéraire choisi comprend Fougères. Mortain et la Suisse Normande.

Les camarades qui désireraient assister à cette promenade sont priés de se faire Inscrire. avant le 15 juin, chez M' Leroy, avoué. 6. rue Nationale ou chez M. Jeusset. 3. quai Chateaubriand. Toute demande d'inscription devra être accompagnée de la somme de 20 francs. La publicité Ge rOuest-Vclau est la moins chère parce Que la Plus productive lllllllllMIMIIIIIimilIMMIIIMllllliiiiaii

OBSEQUES

RENNES. Vous êtes prié d'assister au convoi et la messe d'enterrement de

Monsieur POUESSEL

qui auront lieu Jeudi 4 juin. à 10 heures, en la chapelle de l'Hotel-Dleu. L'inhumation aura lieu au cimetière de l'Est.

De la part de la famille.

Le présent avis tient lieu de faire part. FOUGERES. Vous étes prié d'asalster aux service. convoi et inhumation de

Monsieur le Docteur GASTEL

décédé Paris, le 31 mal 1931, dans sa 68' année, muni des sacrements de l'Eglise, qui auront lieu le jeudi 4 juin, à 10 heures, en l'église Saint-Léonard de Fougères. On se réunira à la gare à 9 h. 30.

De la part de Mme Lucien Gastel. son épouse: M. et Mme Paul Le Ker. ses enfants; MM. Paul. André et Hervé Le Ker, ses petits-enfants, et des familles Gastel. Galippe, Doussin, Vignat. Pol.rler, Fauchet, Mathieu. Bizln et Bridel. Priez Dieu pour Iui 1

NI fleurs, ni couronnes.

Le présent avis tient lieu de faire part. PLELAN LE GRAND SAINTSERVAN SUR MER. vous êtes prié d'assister au convoi et à la messe d'enterrement de

Vénérable et Discret Messire

Jules GUYON

Missionnaire

décédé subitement & Saint-Pierre-dePlesguen dans sa 72' année, qui auront lieu le vendredi 5 juin, à 10 heures (heure ancienne), en l'église de Plélan-le-Grand.

De la part de l'abbé A. Guyon, recteur de La Baussaine de ses frères et sœurs et de toute la famille.

Le présent avis tient lieu de faire-part. PARIS T.ATT.T.ft Vous êtes prié d'assister au convoi et a la messe d'enterrement de

Madame Veuve Georges JACOBER née Berthe VALENTIN

pieusement décédée en sa demeure, à Paris, 55, rue de Ménilmontant, qui auront lieu le Jeudi 4 Juin, à 10 h. 30 (heure légale), en l'église de Utile. De la part de M. et Mme André Hutin. ses enfants: Mme veuve Levé, sa soeur; M. et Mme Oger, ses neveu et nièce, et de toute la famille.

SAENT-SULIAC- -vôus êtes prié d'assister aux convoi, service et Inhu=Ion de

Madame Pierre MACE

Née Françoise BENIC

déoédée à SaLrU-Sullac. le 11 juin. dans aa 66' année. mume des Sacrements de l'Eglise qui auront lieu en l'église de Saint-Suliac. le Jeudi 4 juin, à 10 heures (heure ancienne).

De la part de M. Pierre Macé. son époux; M. et Mme Pierre Macé: M. et Mme Jean Macé. M. et Mme Jean Pirois; M. et Mme Adolphe Roussel; M. et Mme Louis Leray, ses enfants: de ses petite-enfants; des familles Bourges. Mo!dre: et Macé; de toute la famille et de des amis.

Ce présent avis tient lieu de faire-part. LE TRONCHET-PLERGUER. Vous êtes prié d'assister au convoi et à la messe d'enterrement de

Madame Veuve André LAHUPPE Née DELAUNAY

pieusement décédée dans sa 74* année, qui auront lieu le jeudi 4 juin, à 10 heures (heure ancienne), dans l'église du Tronchet.

De la part de Mme Vve Eugène Lahuppe, sa belle-fille M. et Mme François Huet, Mlle Joséphine Lahuppe. aes enfants Mlle Andrée Lahuppe. André et René Huet. ses petits-enfants; des familles Lahuppe et Delauuay. Le puisant avis tient lieu de faire-part.

DOL-DE-BRETAGNE. Vous êtes prié d'assister au convoi et à la messe d'enterement qui auront lieu le Jeudi 4 juin 1931, à 10 heures du matin, en l'église cathédrale de Dol. pour le repos et salut éternel de l'âme de

Monsieur Léon DERENNES

Ancien industriel

Officier d'Académie

Artcierc professeur à l'Ecole Primaire Supérieure de Dol

décédé en sa demeure, le lundi 1« juin 1931. dans sa 72' année, muni des sacrements de l'Eglise.

Priez Dieu pour lui 1

On se réunira à la maison mortuaire, rue Lejamptel, à 9 h. 45. De la part de M. et Mme Derennes, ses enfants; de ses petits-enfants, et de toute la famille.

Le présent avis tient lieu de faire part. DOL-DE-BRETAGNE. L'Union Patronale du Bâtiment de l'arrondissement de Saint-Malo invite tous ses membres adhérents à assister aux obsèques de leur regretté collègue, ami et doyen du groupement,

Monsieur DERENNES

Entrepreneur de menuiserie à Dol Ses obsèques auront lieu Jeudi 4 juin, à 10 heures, à la Cathédrale de Dol. Le Présideat Ch. Fourniere.

CANCALE. Vous êtes prié d'assister aux convoi, service et Inhumation de Madame Veuve MORAND

née KERGUENOU

pieusement décédée dans sa 78' année. qui auront lieu le jeudi 4 juin, à 10 h. De la part des familles Morand. Moy, Dagorne. Noblet, Kuerguenou. Fauchon, Lemonnier. et de toute la famille. On se réunira à la maison mortuaire à 10 heures moins un quart.

Le présent avis tient lieu de faire part. PARAMÉ SAINT-IDEUC. Vous êtes prié d'asister aux convoi, service et inhumation de

Madame Pierre KERMEUK

née Pauline LEVALLET

décédée pieusement, en son domicile, au Pont-Robert, dans sa 43' année, qui auront lieu le jeudi 4 Juin, à 10 heures, en l'église de Saint-Ideuc (heure légale). De la part de M. Pierre Kermeur. son époux Henriette Kermeur. sa fille Mme veuve Kermeur, sa belle-mère M. l'abbé Demai. son oncle, et des familles Chopier. Chauvel. Baslé et Husson. ses soeurs, beaux-frères et bellessoeurs. et de toute la famille,

Le présent avis tient Heu de faire part. avis DE nerfs

JERSEY C. I– SAINT-MALO- Nous apprenons la mort de

James RENOUF

Epoux bien-aimé de Marion BRUNNING décédé le 28 mai 1931 à Jersey C. I., à l'âge de 76 ans. (Dernièrement Il Saint-Malo.)

Regrets profonds.

Le présent avis tient lieu de fairepart auprès des parents et amis. REMERCIEMENTS

DINARD– PARAME- Mme Vve Bastide. Mlles Denise, Irène et Andrée Bastide. M. Raymond Bastide, et toute la famille remercient bien sincèrement toutes les personnes qui leur ont témoigné de la sympathie Il l'occasion du décès de

Monsieur Robert BASTIDE

RENNES. M. Jean Badin, le Docteur et Mme F. Chevrel, le Docteur e Mme D. Leroy, et toute la famille, dans l'impossibilité de remercier personnel- lement les nombreux amis qui leur ont témoigné tant de sympathie dans la pert,e cruelle qu'ils viennent d'éprouver en la personne du

Docteur Eugène BODIN

Professeur d l'Ecole de Médecine de Rennes

les prient de trouver ici l'expression de leurs sentiments de profonde reconnais- sance.

Une exposition des peintres de la Butte sous les Arcades

1Photo-Cliché Ouest-Eclair..

L'exposition Blossier sous les Arcades.

Hier, après-midi, les arcades de l'Hôtel des Postes avaient un cachet pittoresque qui eut tenté un Yvon. Une exposition de peintures de toutes sortes depuis la toi:c impressionniste jusqu'à la peinture à l'huile aux allures romantiques, où passe un vol de mouettes sur une mer démontée, où voisinent les dessins rehaussés et les paysages japonais, a attiré hier de nombreux visiteurs.

Deux artistes sympathiques vont et viennent, s'affairant, plaçant et commentant :,urs œuvres.

M. et Mme Blossier, comme chaque année sont revenus Rennes, enchantés de leur randonnée à travers la France.

Ils ont enrichi leur collection de belles œuvres bretonnes.

Ils partiront de Rennes satisfaits.

La fête champêtre

des Anciens Poilas d'Orient La Section d'Ille-et-Vilaine des Anciens Poilus d'Orient organise, pour le dimanche 7 juin, une grande fête champêtre à la Janais, à 5 kilomètres de Rennes, sur la route de Lorient. Le matin, à 9 heures Grand concours de pêche, avec de nombreux prix.

A midi Grand banquet (dont le prix est de 16 francs).

L'après-midi Jeu:- divers, lâcher de ballons, danse et tirage d'une grande tombola.

Le Comité demande a. tous les anciens poilus d'Orient de participer à cette belle manifestation de solidarité. Il prie les camarades inscrits d'envoyer d'urgence leur adhésion au camarade Le Moal (26. route de Châtillon, à Rennes). Ils peuvent venir avec femmes et enfants, cette manifestation étant très exactement une fête de famille.

Si le temps veut bien être favorable, la fête champêtre des anciens poilus d'Orient comptera parmi les plus belles de la saison.

MATINÉES & SOIRÉES

LE GARDEN-PARTY DES Aoris. Le 14 juin 1931. à 15 heures, garden-party dans le jardin de l'école. avec le précieux concours des artistes de la « Coccinelle ». le Llly's-Orchestra et les pickup de la maison A. Blanchi.

Au studio des plaisirs. Pour décor La Nature 1

Des jeux vraiment nouveaux théâtre de verdure.

Envolée de ballons et un concours de fleurs.

Salon de bridge offert aux excellents Joueurs.

A l'ombre des ülleuls imprégnés de musique.

Tea room and five o'clock dans un cadre rustique.

Le jazz. dancing. tango, accents évocateurs.

Rêves et tourbillons aux charmes prometteurs 1

Un souper vénitien par un do.ux crépuscuie.

A la fraîcheur du soir Chimère minuscule

Cocktails à l'Ange bleu s, musichall, attractions.

Grand bal toute une nuit. Des Illurninations.

̃H EXCELSIOR OB Le même succès que Parade il'Amour sera obtenu avec Maurice CHEVALIER dans son film entièrement en français LA GRANDE MARE Louez vos places. Téléph. 30-85. SELECT Ul Le chef-d'œuvre du cinéma muet. qui a tenu en exclusivité au Marivaux de Paria

LES PRISONNIERS

DE LA MONTAGNE

de Pabst et Fanck

avec Gustave Diessl et Léni Riefenstahl. Ce film. enregistré au-dessus des crevasses, des abîmes, dans les plus hautes montagnes, est une œuvre de toute beauté.

INSTITUT REGIONAL D'EDUCATION PHYSIQUE. (ACadémie de Rennes et Caen). Jeudi 4 juin, de 8 h. 30 à 9 h. 30. amphithéâtre Assicot, professeur M. Loisel. pédagogie l'Education physique féminine. 9 h. 35 à 10 h. 55 Amphit'ratre de physiologie, professeur M. Castex. Physique origine de la chaleur animale régulation de la température. 11 h. 15 à midi 15 Pédagogie appliquée (pour les garçons), gymnase du Lycée, professeur M. Gatin. Série d'exercices correctifs gradués pour enfants et adolescents.

Pour les filles (gymnase municipal), professeur Mlle Pouliquen. Les différents groupements.

15 à 16 heures Exercices pratiques (pour garçons et filles, stade Courtemanche. Professeur, M. le docteur Barbedor. Lancer du marteau. 16 h. 30 à 17 h. 30 Amphithéâtre d'anatomie. Professeur, M. Sourdin. Anatomie généralités sur le système nerveux.

ETAT CIVIL DE RENNES

NAISSANCES

Andrée Trochet. 53. rue Paul-Féval Lucienne Audran, Pont-Lagot; Hélène Besnard. La Gaudlnais; Raymonde Legrand. Hôtel-Dieu; Renée Rouauit, 64. avenue du Cimetière-de-l'Est; Gisè'e Sorel, 196, rue de Fougères: Andrée Mi- chel. 27. rue de la Parchemlr.erle- Jean- nlne Verger, 114, rue Saint-Malo. 4

DECES

Mme Cherbonnel née Brossais. 35 ans, 72. avenue du Mai!; Mme Roullé, née Bouvet. 52 ans, 1, rue Victor-Hugo veuve Houël. née Bossard. 71 ans, 122, rue de Paris: Auguste Bourgaut, 53 ans, gendarme en retraite, veuf, décoré de la médaille militaire. 4. rue Ad.-Leray Auguste Noël. 70 ans, marié, manœuvre, 81, rue Ange-Biaise; Adèle Vigoland, 8 ans, Hôtel-Dieu; MaximUlpnr.e Rcguedas, 8 mois, Hôtel-Dieu: René Pouessel, 44 ans. marié, chef d'équipe de vente. Hôtel-Dieu: Philomène Clermont, 77 ans, s. P.. célibataire. 4, rue Ado1pheLeray Bernard Gicquel, 8 jours, rue du Général-Marguerite.

Convois mortuaires

10 h. Mme Cherbonnel. avenue du Mail, 72, Saint-Etienne. Nord.

10 h. M. Jamois, rue Saint-Hélier. 103. Saint-Hélier Est.

13 h. 45 enfant Bolley. église NotreDame. Nord.

14 h. M. Vllly. Hôtel-Dieu. Est. 14 h. M. Noël, rue Ange-Bla!ze, 81. Sacrés-Cœurs. Est.

16 h. enfant Lamy. Hôtel-Dieu. Est. Janzé

CHUTE GRAVE DE BICYCLETTE. M. Gambert, garçon boucher à Corps-Nuds, qui prenait part à une course de la Lande-des- Planches, a fait une chute ma'Jieureuse de bicyclette, au lieudlt « Tournebride a, sur la route du Sel à Tresboeuf. Il s'est blessé assez gravement au coude et au genou. Le docteur Morin lui a fait les pansements nécessaires.

OUVERTURE CLANDESTINE D'UN DEBIT. Une contravention a été dressée par la gendarmerie. à M. Beusnel, débitant à la Lande-des-Planches, lequel avait ouvert, sans autorisation. un débit provisoire dans une maison lui appartenant et voisine de la sienne. PROCESSION DE LA FETE-DIEU L'itinéraire de la procession de la Fête-Dieu, cette année, sera le suivant

Rues de la Mayenne, du Point-dtiJour, du Champ-de-Foire (côté ouest), Nantaise, Lantivy. du Chanoine-Rossignol et place de l'Eglise.

CHEZ LES ANCIENS COMBATTANTS. Le président invite tous les membres de la section de se réunir en assemblée générale, à la mairie, le dimanche 7 juin, à 9 h. 15 du matin (heure ancienne).

Ordre du jour rapport moral, rapport financier, journal mensuel, vœux et questions diverses.

Les cotisations non régiées encore seront reçues.

Thorigné

UN VAGABONG. Les gendarmes en tournée ont arrêté, près du village de Poprena. en Thorigné-sur-Vilaine. le nommé Landreau, Alcide, 30 ans. manœuvre, sans domicile, né le 23 février 1901, à Tnilouze (Indre-etLoire) et qui travaille très irrégulièrement. Landreau ne possédait P23 de J carnet anthropométrique.

Saint-Médard-sor-IUe

VABONDAGE ET MENDICITE. La femme Lego, veuve Maillard, 36 ans. se présentait les jours derniers à la ferme de M. Honoré, à Launay, et demandait au cultivateur un coin pour se coucher. Les gendarmes qui se trouvaient précisément là. lui demandèrent son identité. La femme Lego, qui se disait journalière agricole. fut reconnie comme ne travaillant pas, De plus, elle m possédait pas de carnet anthropométrique. Estimant que a chiner » des bolées, d'une ferme à une autre, n'est pas une pro- fession, les gendarmes mirent la fem- me Légo en état d'arrestation. Gnipel

CONCOURS DE PALETS, La société « le Palet gtlioellois » orga- i nise le dimanche 7 juin un grand concours de palets sur planche. 5 m. 50 ouvert à tous les amateurs d2 la région. Nombreux prix en espèces. QUÊBRIAC k

Elle menace sa prétendue rivale d'un revolver et lui dit 1 « Voilà ce qui t'attend!»

Un de ces jours derniers, Anna Boudoux. qui demeure chez ses parents, cultivateurs à la « Mare en Québriac, sortit de chez elle pour al- i 1er chercher du trèfle dans un de ses s champs, situé à 600 mètres de là. A p son retour, comme elle passait au vil- d lage de la Croix aux Brèches, elle fut d soudainement apostrophée par la fem- i me Lesguer Léontine, cultivatrice, qui L lui reprocha d'entretenir des relations intimes avec son amant, le nommé d constant Leprleur, qui vit avec elle. t

La jeune Slle nia énergiquement, mais ne parvint pas à convaincre la femme Lesguer, qui, sortant de la poche de son tablier, un revolver et une boîte contenant sept balles, lui cria Voilà ce qui t'attend », et braqua l'arme dans la direction de la jeune fille.

Sur les entrefaites, survint M. Ernest Boudoux, le père d'Anna, qui reprocha à la femme Lesguer, les propos qu'elle tenait et son attitude menaçante. Ce à quoi celle-ci répondit Ce n'est pas à vous que j'ai à /aire ».

M. Boudoux porta plainte contre la femme Lesguer. pour menaces de mort. Les gendarmes enquêtèrent et interrogèrent la femme jalouse, qui déclara lit J'ai simplement voulu lui faire peur. Je regrette mon geste vif». Procès-verbal a été dressé.

BOURGBARRE

LA TOMBOLA

DES ANCIENS COMBATTANTS Liste des numéros gagnants

344 1.634 1.807 1.274 1.569 928 1.915 1.749 326 790 911 602 1.638 56 549 1.691 1.904 1.383 1.905 130 1.582 1.471 1.422 1.204 1.646 1.367 1.467 1.709 1.983 307 135 1.636 110 705 1.506 867 1.599 1.496 1.469 1.369 1.462 1.651 19 1.363 160 1.214 1.746 1.924 145 434 35 182 1.834 1.206 1.296 1.362 1.812 1.473 967 1.297 1.260 416 Les lots non réclamés dans les trois mois deviendront la propriété de l'Œu- vre: les réclamer chez M. Fleury, au bourg.

AUJOURD'HUI

20 h. 45, Etoile-Cinéma Les trois Masques; Chiqué, films parlants et actualité6 parlantes.

TRIBUNAL CORRECTIONNEL Audience peu chargée que celle de mardi dernier et au cours de laquelle furent seulement appelées les trois pentites affaires dont voici le compte rendu

En l'absence de M. Isnard. président du tribunal, retenu par un deuil, c'est M. Joncour, juge au tribunal, qui présidait mardi dernier l'audience du tribunal correctionnel.

APRES UNE COLLISION

Dans la soirée du 28 avril, en remontant dans son automobile stationnée au carrefour de l'avenue de la Verrerie et de la route de Laignelet, un boucher de la rue de Nantes à Fougeres, constata que, pendant sa courte absences l'aile arriere gauche de sa voiture avait été un peu abimee par un choc.

Des gendarmes vmrent a passer presqu'aussitôt. Le propriétaire de l'auto leur raconta sa mésaventure. Non loin de là, a quelques cent metres sur la route de Laignelet, ceuxci rencontrèrent justement un attelage et appréhendèrent le conducteur le pensant susceptible de leur donner quelques renseignements utiles. Celui-ci surpris, prétendit ne rien savoir et n'être pour rien dans l'affaire, mais pressé de questions finit par reconnaitre que sa voiture avait bien pu heurter, au passage. l'auto arrêtée là et qu'en fait il avait bien ressenti un choc à cet endroit. C'était suffisant.

Mais pour ne pas s'être arrête c'est un délit de fuite. Le proprietaire àe l'attelage, M. A. Leueau. de Malhaire, en Laignek comparait devant le tribunal et est condamne A 50 fr. d'amende.

LE PEU GALANT VOlMh Rentrant chez lui, rue des Fontaines à Fougères, le soir du 27 avril dernier. M. Léon Leloup, 40 ans, maçon, passa sous la fen2tre de sa voisine, Mlle R. juste au moment où celle-ci faisant son ménage secouait quelque chose par la fenetre. Le maçon fut-il incommodé ? Il le dit, en tous cas, joignant le geste à la parole, il entra vivement chez voisine, saisit un balai qui se trouvait là, comme par hasard, à portee de sa main et en asséna au moins un coup sur la tête de Mlle R. qui blessée dut se faire examiner par un docteur et a produit un certificat médical.

Leloup, lui, prétend qu'après avoir reçu de la poussière en passant sous la fenêtre de la voisine, il fut encore insulté et provoqué par elle, et que menacé d'un balai il le saisit et en porta un ou deux coups sur la tête de Mlle R. tout simplement. Le peu galant voisin Léon Leloup reconnaît les faits qu'on lui reproche. Le tribunal le condamne à 15 jours de prison.

ECHANGE D'ARGUMENTS

FRAPPANTS

Un soir du mois dernier, c'était le 11 mai, vers 19 heures, M. Pierre Brizoux, revendeur, rue Amiral-deGuichen, vint trouver M. Maurice Guillard, mécanicien, rue de Vitré, à propos d'un transport de meublé à effectuer.

On parla de cela et d'autre chose encore puisque bientôt une discussion éclata au cours de laquelle M Brizoux aurait été bousculé et obligé de se défendre comme il put avec sa canne.

Son antagoniste raconte la scène de toute autre façon et prétend que insulté il aurait tout simplement sais: M. Brizoux par le bras et l'aurait poussé un tout petit peu il ajoute que frappé à coups de canne, il ne s'est même pas défendu.

Le tribunal condamne M. Maurice Guillard à 50 francs d'amende. VENDEUR est demandé. S'adresser Dépôt Ouest-Eclair, Fougères.

Autour d'une information « Le Cuir », organe quotidien des industriels du Cuir et de la Chaus,ure parlant d'une réunion d'un groupement important annonce dans un le ses derniers numéros que l'accord iéfinitif a été signé vendredi et que M Cordier, de Fougères sera appelé à a direction technique.

Cette nouvelle société groupe, dit-on le grosses firmes et c'est M. René Cordier, de Fougères, Qu'il s'agit en

effet, pour la direction technique en question.

M. René Cordier étant actuellement absent de Fougères on n'a pu ni confirmer ni infirmer la nouvelle qui parait certaine et intéresse naturellement la ville de la chaussure qu'est Fougères.

DANS LES CINÉMAS Voici le programme qui sera donné cette semaine dans les cinémas de Fougères

Cinéma Familia soirée jeudi et samedi à 20 h. 30 matinée dimanche à 14 et 17 heures.

Semaine de cldture William Russel et Barbara Bedford dans Autour d'un Diamant, comédie dramatique Edmond Van Daële. dans Le Châtiment, grand film dramatique français de Charales Delaume avec Josyane, Madeleine Martellet et Marcel de Farcin illm surprise et actualités, orchestre Stellaphone.

Etoile-Cinéma soiree mercredi, mercredi, jeudi, samedi et dimanche, 20 h. 45 matinées dimanche 13 h. 45 et 17 heures. Semaine de clôture, grand gala Les trois Masques, film français parlant 100 tiré de la célèbre pièce de Charles Méré. vendetta corse avec Jean Toulout. Renée Héribel, François Rozet. et Marcel Vibert. Un grand film parlant de Pière Colombier Chiqué, avec Charles Vanel actualités parlantes concours international de musique championnat de danse au Coliséum course cycliste, championnat de France de demi-fond inauguration de l'Exposition coloniale, etc.

Les Fcugerais ne voudront pas manquer de profiter des dernières séance8' que leur donne le Cinéma-Familia, comme l'Etoile-Cinéma avant la clôture annuelle.

A la Cour d'Appel de Rennes

Lumière excessive et mortelle

Le 24 décembre, entre 16 et 18 hM. L. Blouin. 53 ans, venant de SaintHilaire-du-Harcouët, rentrait à Fougères, les phares en veilleuse, tenant sa droite, à une allure de 12 kilomètres l'heure. La visibilité n'était pas très bonne ce soir là par le fait de la réverbération et le contre-jour de l'éclairage public. Soudain, à 70 mètres de lui, il put voir une seconde auto, allant, elle, de Fougères à La^nelet, tous phares aliumés. Il était en droit de penser que cette auto, abaissant ses feux se mettrait en règle avec les exigences du Code de la Route. Mais il n'en fut rien et cmq secondes ne s'étaient pas écoulées que le bolide de 75 kilomètres à l'heure le croisait en continuant à l'éblouir. Par malheur, M. Elouin n'avait pas aperçu un obstacle. Cet obstacle était constitué par un quasi-sexagénaire. M. Toussaint Blanchard. 69 ans, poussant une brouette non éclairée, alors que ce petit véhicule aurait dû être éclairé att moins d'un feu blanc. La rencontre advenue devant le portail de l'HôtelDieu fut mortelle.

M. Maurice Baudet plaide pour M, Blouin. n démontre que la responsa·bilité en cette affaire retombe pour un peu sur l'infortuné» Blanchard qui n'a pas éclairé sa brouette, mais surtout sur l'auto éblouissante et rapide, restée inconnue. M. l'Avocat général sans entrer tout à fait dans les raisons de la plaidoirie ne s'oppose pas à ce que le jugement de Fougères, en date du 24 février, portant 8 jours de prison avec sursis, et 50 francs d'amende ne soit amendé par la suppression de la peine de prison, les renseignements sur M. Blouin étant de tout premier orclre, la Cour met l'affaire en délibéré.

i Da côté du Parc des Sports Dans un centre important comme Fougères, où le sport est particulièrement en honneur et qui possède de ce côté là un renom maintenant bien établi, il est tout naturel qu'on ne négligeât point tout ce qui touche au sport, a tous les sports et put y contribuer le mieux possible

Notre Parc des Sports passait déjà pour un des plus beaux de la région, les aménagements nouveaux, les récentes transformations qu'on vient d'y effectuer le classe mieux encore et en font à présent un terrain de sports comme il faut en attendant toujours mieux, car, petit à petit l'organisation sous le contrôle du comité de gestion se perfectionne, s'améliore et répond mieux sans cesse aux nécessités du sport ou des sports.

Là-bas, en effet, au terrain du boulevard Edmond-Roussin, on ne pratique pas seulement le football, mais le cyclisme. Des sociétés locales y donnent leur fête, on y voit aussi d;s festivals dont le dernier en date fut il y a une dizaine de jours celui du grand concours national de musique. Il faut donc que l'endroit convienne à toutes ces sortes de manifestation et y su tisfasse.

Le but est d'ailleurs atteint, et la nocturne cycliste organisée par 1* Sport Ouvrier Fougerais pas plus tard que samedi. permit aux sportifs et curieux venus très nombreux, de constater l'aménagement nouveau et à propos du Parc des Sports, on vient juste de placer de nécessaires barrières aux deux virages, côté de l'entrée, et le même travail est prévu pour les deux autres

La reconstruction nécessaire du muB rue de la Rouerie, a permis de repor. ter un plus loin la limite utile du ter. rain de sports de la pelouse et d'aug. monter en même temps la piste cycliste qui se trouve mesurer maintenant 380 mètres au lieu de 330 précédem. ment. Ainsi aménagé, le vélodrome dd Fougères vient en bonne place parmi les meilleures.

Sans doute pourrait-on souhaite encore que la piste fut cimentée am virages et qu'un éclairage spécial, un éclairage adéquat fut installé pour jea réunions de nuit et permette quand il s'agit de courses cyclistes pour ng parler que de cela, d'en suivre bien el comme il faut toutes les péripéties.mais avec du temps et de la patience on y arrivera peut-être. On dit encore que la buvette côté tribune sera iris.tallée de la même manière que celle du pourtour et que le terrain lui aussi sera un jour ou l'autre aménagé et arrangé.

A ceux qui s'en occupent, au comité de gestion, il reste, comme on vol%

encore à faire après tout ce qui l'a déjà été.

Fougères, grand centre sportif renomme. vaut de maintenir sa réputation et de la développer encore, on s'y emploie d'ailleurs et c'est très bien ainsi.

AU PERSONNEL DE L'USINE CORDIER. On nous communique Ce soir, à 20 h. 30, Maison du Peuple, réunion du personnel de l'usine Cordier.

Saint- Anbin-do-Connier..

APRES UN ACCIDENT D'AUTO.Un dimanche de mai dernier dans l'après-midi tout près de Livré sur Changeon une automobile conduite par M. Aubry, de Vitré et dans la.quelle se trouvait plusieurs personnes capotait. Une seule personne, M. Lemaitre fut blessé, les autres s'en tiraient indemnes ou presque et la voiture ayant naturellement subi des dégâts matériels importants.

D'après l'enquête menée par la gendarmerie de St-Aubin-du-Cormier, il résulterait que c'est pour éviter un cycliste qui ne se serait pas rangé comme il faut que le conducteur aurait vivement bloqué et que l'accident se serait produit. Le cycliste en question, domestique à Livré-sur-Changeon ne se serait même pas arrêté après l'accident dont il aurait été la cause involontaire.

L'enquête continue.

La Bazonge-dn-Désert

ACTE DE DESESPOIR. On fut bien étonné dimanche matin à la Josselinais en la Bazouges-du-Désert de ne point trouver Mme veuve Leray, comme à l'ordinaire.

Et c'est en cherchant dans la ferme où pouvait être passée sa belle-mère que son gendre eut l'idée de monter au grenier où il eut la cruelle surprise de trouver pendue Mme Leray.

n semble que la pauvre femme qui très affectée par un deuil de famille ne semblait plus jouir depuis quelque temps de toutes ses facultés ait attenté à sa vie dans un moment de neurasthénie aiguë.

Le docteur de Mon:igny, mandé aussitôt n'a pu que constater le décès et délivrer le permis d'inhumer.

Saint-Christophede-Valains

UNE DESESPEREE. On était surpris à la Haute Hale en SaintChristophe de Valains de ne pas voir rentrer Mme Demay partie depuis la veille au soir dimanche.

C'est le jeune Demay âgé de 11 ans qui monté par hasard dans le grenier y trouva sa mère pendue à une poutre et ayant cessé de vivre.

Très affectée par des pertes d'argent Mme Demay en était devenue neurasthénique et c'est sûrement au cours d'une crise plus violente qu'elle est arrivée à cet acte de désespoir. NECROLOGIE. Nous apprenons la mort de M. Joseph Fouasse, conseiller municipal de Saint-Christophe de Valains, ancien maire de la commune dont les obsèques ont été célébrées mardi au milieu d'une nombreuse assistance.

A la famille que frappe ce deuil nous présentons nos bien vives condoléances.

Tremblay

ETAT CIVIL. Naissances. Pierre Launay, aux Fossés; Alexandre Busnel; Maurice Gautier; Louis Macé; Joséphine Noury, aux Grands-Champs. Mariages. Eugène Delamarche. tailleur à Billé, et Jiarie-Jcoeph Dugué; Louis Lahogue, cultivateur, et Emilienne Belliard; Paul Baudry et Anastasie Thory.

Décès. Victor Gautier, 34 ans, directeur de l'Hôpital-Hosplce; Marie-Joseph Gigory. 54 ans; Jeanne-Marie Lortn. 69 ans; Amélie Desclos, 66 ans; Charles Hamon. 27 mois; Joseph Lodin. 64 ans; Jeanne-Marie Brard. 63 ans. PARCE

UN CYCLONE

Dimanche, dans la soirée, vers 17 h. 30, une tornade a fait d'importants ravages sur les territoires des communes de Billé et surtout de Parce. Aux Bénes. en Parce, une vingtaine de pommiers ont été arrachés, deux hangars ont été endommagés; les dégâts ont été évalués à plus de vingt mille francs.

St-GEORGES-DE-REINTEMBAULT BRAVO, LA FRATERNELLE La sociéte de musique de Saint-Geor- ges vient de remporter un beau succès au concours de Fougères, où elle obtint un 2* prix de lecture à vue et un 2 prix d'exécution. Le jury lui décerna deux palmes et une superbe médaille. C'est pour fêter ce succès que les musicien faisaient dimanche leur rentrée de concours. Après un défilé dans la rue de Louvigne, ils furent reçus à la mairie par M. Lucas, maire de Saint-Georges, conseiller d'arrondissement, entouré de ses adjoints et d'un certain nombre de conseillers municipaux. M. le Maire adressa aux musiciens de chaleureuses félicitations au nom de la municipalité et de la population tout entière. Il loua les qualités d'administrateur de M. le docteur Hamel. le dévoue président de la Fraternelle. Il félicita également M. Coudray, le vice-président, qui s'intéresse toujours beaucoup aux progrès de la société et ses félicitations s'adressèrent ensuite à M. Picouay, qui eut le mérite de diriger la musique au concours, alors qu'il tenait la baguette depuis cinq semaines seulement. M. le Maire rappela le souvenir de M. Brégeon, qui avait formé les musiciens et qui, de loin, va se réjouir du résultat obtenu. Après le discours de M. Lucas, la musique donna un concert sur la place et un vin d'honneur fut ensuite offert par la municipalité.

Nous présentons nous aussi à tous les membres de la Fraternelle nos bien vives félicitations et espérons que ce succès sera ur. encouragement pour l'avenir et un gage de prospérité de la société.

ETAT CIVIL. Naissance. Victor Coquelin a la Perrière.

Mariaue» Victor Carnet. à Montours. et Rosace Michel, à St-GeorQes J.-M. Tumome. a La Bazouge. et MarieLouise Barbîdette. a St-Georges Joseph Lesage a 5; -Georges, et Alice Gérard à St-Georges Léon Leduc, à St-Georges. et Joséphine R'ault, a St-Georges Décès. Emile Bordeau au bourg 44 ans julie Baron, au bourg, 69 ans L'OFFICE NATIONAL DES COMBATTANTS et La calte in Combattant, de Beiuchamp. Envoi franco contre ^a^iH.t de 3 tr 50, adressé à la librairie dm rouest-sclatr. Rennea.

Au Théâtre Municipal Pour la clôture de la saison théâtrale à Vitré. la Tournée Ch. Baret a eu la main très heureuse en nous donnant KnocK. l'amusante comédie de M. J. Romains.

Dès le début où nous faisons connaissance des acteurs auteurs d'une vieille auto démodée dont les roues sont actionnées de très ingénieuse manière le rire nous prend, et ne nous quitte pas jusqu'à la chute du rideau. Toute la pièce est amusante, et allègrement menée et le titre ne trompe pas c'est vraiment le triomphe de la médecine et aussi celui de la persuasion. Evidemment tout cela est quelque peu équivoque et la façon de raisonner du docteur Knock est sujette à caution mais c'est si bien présenté, les acteurs ont mis tant de talent à rester dans la mesure que le rire l'emporte j sur la surprise et qu'on se sent de l'in- duleence pour ce docteur businessman dont le succès est assuré somme toute par la bêtise de ses clients. Sa victoire sur le docteur Parpalaid lui-même. svmbole de l'ancienne école routinière et honnête -jurnit une finale des plus heureuses à cette amusante comédie. j Tous les acteurs furent excellents dans leurs rôles. MM. Jean Fluer en KnocK et Mouzique dans le premier gars obtinrent un succès bien mérité. MM. Hérouet (docteur Parpalaid) Ferrat (Mousquet, le pharmacien), M. Spicker (deuxième gars) leur donnèrent fort heureusement la réplique. Du côté des dames bien que la pièce ne leur ait pas permis de faire valoir leurs charmes naturels, elles ont le mérite de rendre de façon très plaisante et très fine les rôles qui leur étaient départis. La paysanne entr'autre, craquante de force et de santé.nous a beaucoup plu en malade ».

Détail très amusant lui aussi, mais cette fois, nous avons compté parmi les spectateurs cinq docteurs des vrais ceux-là qui semblaient suivre la pièce avec le plus vif plaisir, pourvu qu'ils n'adoptent pas les théories du confrère Knock » c'est nous qui serions frais

Le Bonheur s par lequel débutait la soirée est un agréable lever de rideau de Pierre Weber où le cœur finit par l'emporter sur l'intérêt. Cela console un peu de la réalité, décidément le théâtre a du bon

Malheureusement, il y eut au cours de la soirée quatre pannes d'électricité durant lesquelles le pauvre docteur Parpalaid qui se trouvait en scène dût éclairer toute la salle avec son briquet. C'était décidément le malheureux de la soirée.

Renseignements pris au sujet de ces de notre ville nous a informés qu'elles panes intempestives l'usine d'Electricité étaient dues au secteur Electrique de Laval. H. B. OFFICE MUNICIPAL DE PLACEMENT GRATUIT. On demande bonnes à tout faire, cuisinières, femme de chambre, gardiens supplémentaires pour Musée (service 3 heures tous les après midi du premier dimanche de chaque mois), forgeron, couvreur, représentant en vins, terrassiers, bourrelier de 16 à 17 ans. petits pâtres et domestiques de ferme des deux sexes.

Apprentis boucher et mécanicien (garage).

Pensionnés de guerre: voyageur en bonneterie, terrassiers, mineurs et carriers.

L'Office dispose de ménagère à l'heure. factrices pour l'alimentation, mercerie, bonneterie et tissus ménages pour basse-cour bonne de restaurant chauffeur (tourisme ou poids lourds), et un mécanicien -chauffeur pour usine. Pour tous renseignements, s'adresser au bureau de l'Office, place de la Gare, Vitré.

CLASSEMENT DES CHEVAUX ET VOITURES. Nous rappelons que le classement des chevaux, juments, mulets et mules et des voitures aura lieu pour le canton Ouest de Vitré, le samedi 6 juin, à 7 heures du matin (heure légalel, place de la Halle-aux-Grains. S Y N D I C A T D'INITIATIVE. L'Assemblée générale des membres du Syndicat d'Initiative « Essi » de Vitré, s'est réunie, au siège du Syndicat, place de la Gare, à Vitré, le 18 mai 1931. à 17 h. 30, sous la présidence de M. Rupied.

Le président a fait le compte rendu moral du Syndicat et exposé à l'Assemblée les travaux et les projets de l'Essi.

Ce rapport a été approuvé à l'unanimité.

De nombreuses et intéressantes questions ont été discutées concernant notamment les moyens financiers du Syndicat, la conservation des monuments, la publicité générale, l'amélioration des locaux.

Divers vœux ont été présentés et adoptés qui seront transmis notamment à l'Administration des Chemins de fer de l'Etat.

MM. Choleau, Sauvé, Laillet, ont été chargés par l'assemblée générale, des rapports particuliers et des missions de propagande ou d'organisation qui feront l'objet de l'activité du Syndicat pour le prochain exercice. Les comptes du trésorier ont été approuvés à l'unanimité

MOTO-CLUB VITRÉEN. Les membres du Moto-Club de Vitré sont priés de bien vouloir assister à la réunion qui aura lieu chez M. Colinet. rue Bertrand-d'Argentré, le samedi 6 juin, à 20 h. 30. Présence indispensable.

Objet de la réunion constitution légale de la société élection du Comité définitif organisation d'une promenade, etc.

ETAT CIVIL. Naissances. Arlette Henry, rue de Rennes, 50; Maurice Larose, boulevard Châteaubriant; Amand Beaudouin, à la Picotière; Yvette Théaudin, rue Saint-Louis. 11; Marie-Thérèse Rozé. au village de la Haie-Robert; Marie Blin. aux Ormeaux.

Mariage. Pierre Lebouc. maçon, rue du Petlt-Rachapt. 8. et Rosalie Rousseau. cultivatrice. à Domalain.

Décès. Pierre Lucas, cultivateur. 69 ans rue Pasteur. 13: Perrine Genouel. veuve Boucher, s. p.. 81 ans. rue de Verdun: Marie Le Berre. veuve Créach. s. p.. 69 ans, rue de la Mériais, 7: Renée Millet, s. p.. 90 ans. rue de Paris. 45: Joséphine Bessinais. veuve Jamais, s. p.. 58 ans. rue de Balazé. 4. La Guerche-de-Bretagne

AUTOUR D'UN LARÇIN. Mme veuve Rousseau, avenue de la Gare. a eu un jeune rosier grimpant volé dans son jardin situé faubourg de Vitré lotissement Paillard).

La personne qui a été vue le prendre est priée de le rapporter sous peine de poursuites.

UNE DÉLÉGATION DU PORT DE BRISTOL VISITE LE PORT DE SAINT-MALO

But à atteinte développer les relations commerciales entre le Sud-Ouest de l'Angleterre

et la région desserwie par Saint-Malo

(Photo-Cliché OUEST-ECLAIR.)

MM. Gasnier-Duparc, maire; Brouard, président de la Chambre de Commerce, et Dumont, sous-préfet, reçoivent le lord-maire à sa descente du car.

Le nouveau port de Saint-Malo, dont l'inauguration officielle doit avoir lieu dans le courant de juillet, retient de plus en plus l'attention de tous ceux qui, en France comme en Angleterre, sont à la recherche du progrès en vue du développement économique des deux pays.

Il y a quelques semaines, c'étaient les représentants de la grande Compagnie anglaise Southern Railway qui, de concert avec M. Dautry. directeur des Chemins de fer de l'Etat, et M. Watier, directeur des ports maritimes, venaient visiter les travaux du port de Saint-Malo-Saint-Servan, en voie d'achèvement.

Aujourd'hui, ce sont de nouveaux visiteurs que l'amitié vigilante de M. Dautry pour notre région, a su diriger vers Saint-Malo.

Et ces visiteurs sont de marque l'Alderman A. T. Clothier, lord-maire de Bristol, et Lady Mayoress; l'alderman E. M. Dryer, chairman Port of Bristol; E. J. Ta.ylor, président Bristol Développement Board et Mrs Taylor; R. A. Jones, gênerai manager Port of Bristol; M. A. Woodward, secretary of The Lord Mayor and Sword bearer; Miss Thomas, assistant secretary of Lord Mayor.

La délégation de Bristol, venue de Rouen par Bagnoles-de-l'Orne, était arrivée la veille au soir à Saint-Malo, dans un car luxueux mis à sa disposition par les soins de M Dautry. Elle était descendue à Franklin où des chambres avaient été retenues pour ses membres.

MM. Dautry et Watier, empêchés au dernier moment de venir à SaintMalo, s'étaient fait représenter, le premier par M. Hauttère, que nous avions déjà vu à Saint-Malo, et le second par M. Lemoine, ingénieur en chef de son service.

LA RECEPTION

A L'HOTEL DE VILLE

La réception officielle des membres de la délégation a eu lieu hier matin, à 9 h. 30, dans la salle des Grands Hommes de l'Hôtel de Ville. L'entrée avait été. comme de coutume, préparée par M. Redon, l'habile jardinier de la Ville, qui avait eu soin de fleurir les tables sur lesquelles un vin d'honneur était servi.

A l'heure dite, M. Gasnier-Duparc, maire de Saint-Malo, reçoit les hôtes de notre port, entouré de MM. Baudet et Leborgne, ses adjoints; Dumont, sous-préfet; Brouard, président de la Chambre de Commerce; Follin, président du Tribunal de Commerce. Parmi les notabilités présentes, nous avons reconnu MM. Ameline, membre du commerce extérieur, ancien député, président de l'Union des Exportateurs Rabut, ingénieur en chef des Ponts et Chaussées; Gaspard, ingénieur du port; Fromal, président du Syndicat des Armateurs; Villalon, A. Gasnier-Duparc, membres de la Chambre de Commerce; Sabatier, président de l'Union Industrielle et Commerciale Tiberge et Guérin, du Comité des fêtes; Le Deuff, du Syndicat d'Initiative Turpin, maire de Paramé, et Savatte, son premier adjoint; Hémar, architecte de la Ville: Pasquier. secrétaire de la Chambre de Commerce; Baron, Gauthier, de la Chambre de Commerce: Le Poncin, directeur de la Marine; du Bouetiez, administrateur principal à Saint-Malo: Hamon et de Veulle, de la « Southern »: Tanguy. des Ponts et Chaussées; Lepeer et Martin, courtiers maritimes: Joly. chef de gare de Saint-Malo; Gicquel, président des négociants sécheurs: Aubry, Legay, docteur Guiot, Lhote, Gras, Seux, conseillers municipaux.

LE DISCOURS DE M. LE MAIRE Les présentations faites par M. Hauttère, M. le Maire de Saint-Malo prononce une allocution de belle venue littéraire pour saluer les hôtes de la Cité-Corsaire.

Nous sommes très honorés, dit-il. de recevoir les hôtes illustres d'une nation amie venus visiter le port de StMalo. Sans doute, nos deux pays se sont portés des couos dans le passé. mais la participation d'une élite anglaise aux fêtes commémoratives de Jeanne d'Arc qui viennent de se dérouler magnifiquement à Rouen, n'estelle pas la preuve que Les deux pays surtout après l'épreuve de la denière guerre sont décidés à collaborer dans le sens d'une organisation faite de plus de justice et de plus de liberté. Les Français, flls de la Révolution, n'ou-

blient pas que l'Angleterre est la terre classique de la Liberté. Les soldats des deux pays ont combattu côte à côte pour défendre des intérêts non seulement matériels, mais surtout moraux qui sont le gage d'une civilisation toujours meilleure vers laquelle les peuples tendent.

Parlant de Bristol. M. Gasnier-Duparc salue une ville antique qui comme Saint-Malo se glorifie d'être une cité maritime. « Des malouins ont découvert le Canada, mais vos ancêtres découvrirent le Labrador. Je salue votre présence dans nos murs comme le gage d'un amour de la paix qui seule peut permettre à nos pays de se développer pour leur plus grande prospérité. C'est dans cet esprit que la ville de St-Malo est heureuse de vous recevoir dans un esprit cordial de généreuse fraternité.

Et pour terminer, M. le Maire lève son verre en l'honneur du lord maire de Bristol, de la Lady Mayoress, des personnalités présentes et porte un toast au roi d'Angleterre et à la famille royale.

DISCOURS DE M. BROUARD PRESIDENT DE LA CHAMBRE DE COMMERCE

La visite de la délégation de Bristol a surtout un but pratique. M. Brouard de la Chambre de commerce va donc tenir un langage pratique. C'est pourquoi l'Ouest-Eclair doit à ses lecteurs de reproduire son discours en entier. c Monsieur le Lord Maire,

« Monsieur le Président du Conseil d'Administration du « Port,

c Mesdames,

Messieurs,

c J'aurai préféré vous laisser sous le charme de l'éloquent discours que vous venez d'entendre, mais j'ai le devoir et aussi l'agréable plaisir de souhaiter à mon tour la bienvenue au nom de la Chambre de Commerce de Saint-Malo. à Monsieur le LordMaire, à Monsieur le Président du Conseil d'Administration du Port, au représentant de la Chambre de Commerce et aux notabilités de la ville de Bristol, que nous avons l'honneur de recevoir aujourd'hui.

« Des régions supérieures où le distingué maire de Saint-Malo vient d'entrainer vos esprits, je m'excuse de les orienter maintenant vers un point de vue tout prosaïque et d'être contraint d'employer ici le langage sévère des hommes d'affaires, puisque c'est de notre situation commerciale que je désire vous entretenir un instant.

« Vous avez voulu profiter de votre séjour en France pour connaître le port de Saint-Malo-Saint-Servan. J'ajoute tout de suite que votre visite survient fort à propos. Elle se produit en effet au moment même où notre port transformé, moins soumis que par le passé aux fluctuations du flot, va pouvoir en un rythme régulier, jouer le rôle en vue duquel on le dote d'améliorations de toutes sortes. Notre désir est très vif de développer nos opérations commerciales maritimes et tous nos efforts sont dirigés vers ce but. Cet objectif ne nous est d'ailleurs pas particulier et nous savons qu'à Bristol, vos préoccupations sont identiques. Aussi bien, à l'heure actuelle, qu'il s'agisse de la France ou de l'Angleterre, le point de vue économique prend une place croissante et il tend à prendre le pas sur tous les éléments dont dépendent la grandeur et la prospérité des peuples.

c Les relations commerciales entre les ports de Saint-Malo et de Bristol peuvent être élargies et nous espérons qu'en examinant ensemble les moyens, c'est-à-dire en recherchant quels sont les produits qui auraient à intérêt à transiter par cette voie, nous parviendrions à améliorer la situation présente. C'est une question qui nous intéresse au plus haut degré.

c Jusqu'à ce jour, en ce qui concerne votre région, nous n'avons guère reçu que les charbons du canal de Bristol de notre côté, nous n'avons pu vous expédier que quelques navires de pommes de terre primes. Il nous semble qu'on peut faire mieux.

<n est bien évident que vos navi-

res apportant du charbon seraient mieux placés que bien d'autres s'ils trouvaient à Saint-Malo un fret de retour. Ils pourraient ainsi réduire à la fois et le fret d'aller et le fret de retour, ce qui serait avantageux pour tous. Il y a également lieu d'étudier s'il existerait entre les deux ports des éléments de trafic suffisants pour créer une ligne régulière.

Tout à l'heure, lorsque vous visiterez notre port vous pourrez constater le gros effort financier consenti par la Chambre de Commerce pour l'améliorer. Il sera possible désormais de recevoir des navires de fort tonnage et presque à toute heure dixhuit heures sur vingt-quatre ce qui leur donnera de grandes facilités et supprimera les sujétions de marée qui existaient précédemment.

Certes, nous n'avons nullement la pensée d'établir une comparaison entr3 le port de Saint-Malo et celui de Bristol qui se réclame, à juste titre, parmi les plus importants de la Grande Bretagne, et qui est remarquable par son agencement, par la puissance de ses docks, cependant vous pourrez vous rendre compte que l'outillage existant dans notre port permet une manutention rapide de chargement et de déchargement aux navires qui le fréquentent.

« Enfin, Messieurs, je tiens à attirer votre attention sur l'innovation due à M. Dautry, le distingué Directeur des Chemins de Fer de l'Etat, qui vient de créer, vià Saint-Malo, une correspondance directe de Southampton à Bordeaux, allant même jusqu'en Espagne. Cette voie dénommée ici « Côte d'Emeraude-Pyrénées » est certainement des plus intéressantes puisqu'elle permet d'effectuer ce voyage avec un minimum de temps et de dépenses. En partant dans l'après-midi de Bristol, en traversant de nuit, on sera de bonne heure dans la soirée à Bordeaux et à Biarritz. « Nous vous serions reconnaissants de faire connaitre ce service aux compatriotes de votre région et même de l'Ouest de l'Angleterre, qui auraient à se rendre dans le Midi de la France et jusqu'en Espagne. Il est en effet manifeste que désormais, grâce à sa transformation, le port de Saint-Malo St-Servan est tout indiqué pour être le point de liaison entre l'Ouest de la Grande Bretagne et la France. « Messieurs, il existe une formule qui, à la faveur d'une vieille expérience, peut être considérée aujourd'hui comme intangible, c'est celleci la fonction créé l'organe. Cette loi, appliquée à la vie économique, s'est avérée entièrement exacte. Mais la réciproque aussi peut être vraie pourquoi l'organe ne créerait-il pas la fonction ? C'est l'expérience que qui, par suite des améliorations apportées, voit s'ouvrir devant lui de nombreuses perspectives d'avenir. Je souhaite que les réalités se confondent avec nos espérances, qu'un large courant d'affaires s'établisse entre nos deux pays et contribue, en nous apportant la prospérité réciproque, à assurer la Paix du Monde que nous désirons tous.

« C'est dans cette pensée que je bois à la santé des dames qui nous honorent de leur présence, à la santé du Lord-Maire de Bristol, au Président du Conseil d'Administration du Port et de toutes les notabilités qui les accompagnent ».

LA P.ÉPONSE DES VISITEURS M. Dubois, professeur d'anglais au Collège de Saint-Servan, traduit les discours de MM. Gasnier-Duparc et Brouard. Puis c'est au tour du Lord Maire de Bristol de prendre la parole. Il le fera en anglais, mais M. Dubois nous traduit ensuite sa pensée. Il remercie M. le Maire et les notabilités présentes de la réception si cordiale qui lui est faite. Il n'a pu, le matin, que jeter un coup d'oeil sur les transformations que le port de Saint-Malo est en train d'achever. mais il en a vu assez pour constater que l'effort tenté est considérable.

De son côté, le port de Bristol pro- cède actuellement à des améliorations. Le lord Maire serait donc très heureux si M. le Maire de Saint-Malo, le Président de la Chambre de Commerce et les personnalités du pays pouvaient rendre à Bristol la visite qu'il fait aujourd'hui.

Les relations commerciales qui existent entre bristol, le Sud-Ouest de l'Angleterre et l'Ouest de la France desservi par le port de Saint-Malo peuvent et doivent se développer. Le lord Maire ne doute que de la collaboration des deux ports ne sorte un nouvel essor commercial qui sera profitable à tous. Il termine en remerciant M. Dautry de la facilité accordée à la délégation pour son voyage à 3aint-Malo et il se félicite de l'innovation qu'est le rapide Côte-d'Emeraude-Pyrénées.

Après le lord Maire. M. Dryer, charman of the Docks, prononce une courte allocution. Il se dit heureux de se rencontrer avec les commerçants de Saint-Malo et de voir les améliorations qu'ils sont en train -e faire à leur port. Il se propose de les voir pour dire ensuite dans un esprit tout amical ce qu'il en pense.

Tous ces discours sont chaleureusement applaudis. et on vide les coupes de champagne pendant qu.i les conversation vont leur train dans les groupes. sations vont leur train dans les groupes.

PROMENADES

A la sortie de l'Hôtel de Ville, les membres de la délégation anglaise, sous la conduite Le MM. Gasnier-Duparc, Brouard et Hémar. visitent la ville. Ils font le tour obligatoire des Remparts et finissent par le château de la Duchesse-Anne, place Chateaubriand.

Après le déjeuner, qui a eu lieu à l'Hôtel Franklin, le lord Maire de Bristol et sa suite sont remontés dans le car de la Compagnie Satos qui les avait amenés de Rouen et ils sont venus au marché de Rocabey. MM. Brouard et Pasquier, de la Chambre de Commerce; Ameline, Fromal et Brot, exportateurs, les ont reçus sur la place où ils leur ont donné des explications sur le fonctionnement du marché qui travaille presque exclusivement avec la clientèle anglaise.

Le lord Maire et sa suite sont ensuite repartis pour Rothéneuf où ils ont visité les rochers sculptés et, par Paramé, ils sont revenus à Saint-Malo pour la visite du port.

AUX TRAVAUX DU PORT

A 15 h. 45. le car S.A.T.O.S. stoppe près la Bourse de commerce; les membres de la délégation assistent à la pose du dernier cube de ciment du barrage de la passe de la Bourse. M. Hauttère donne à ses hôtes toutes les

précisions que nos lecteurs connaissent relatives à l'aménagement de la gart maritime et des quais.

MM. Rabut et Gaspard, plans en mains, exposent aux Britanniques la marche des travaux et ce que leiu réalisation permettra; M. Brouard, accaparé, de façon d'ailleurs très aimable, par le président de Bristol, discute, explique et convainct son auditeur.

L'on remonte ensuite dans le véhicule des chemins de fer de l'Etat, qui par la chaussée des Corsaires, conduit les notabilités aux chantiers du Naye à Saint-Servan.

MM. les ingénieurs Rabut et Gaspard, accompagnés de leurs collaborateurs, MM. Legros et Tanguy, guident la caravane parmi le dédale des échafaudages et des machines-outils. L'INAUGURATION DES PORTES DE LA GRANDE ECLUSE

M. Clothier, lord-maire de Bristol, inaugure officiellement les portes monumentales de la grande Ecluse, en appuyant sur la manette qui commande électriquement leur fonctionnement.

Tout se passe parfaitement et dès le contact établi, les imposants vantaux se rejoignent sans heurt.

Visiblement, nos hôtes sont impressionnés un des membres de la Chambre de Bristol nous dit l'admiration de ses compatriotes pour le merveilleux outillage électrique, les ports de Grande-Bretagne utilisant surtout la force hydraulique pour ces genres de manceuvres.

La visite se poursuit instructive pour nos hôtes qui, méticuleusement s'intéressent aux moindres détails, prennent des notes et sont enchantés de ce qu'ils voient.

Il faut cependant quitter l'immense chantier du port pour partir à Cancale. où le thé traditionnel est servi aux citoyens de la Grande-Bretagne. C'est ensuite le retour à Saint-Maki et le diner à l'hôtel de l'Univers. LE BANQUET

Après une agréable excursion dans la province cancalaise au cours de laquelle la délégation ne cacha pas son admiration pour la baie dominée par le Mont-Saint-Michol, nos hôtes regagnèrent leur hôtel pour se préparer au diner offert par la ville et la Chambre de commerce.

La Grande-Bretagne a conservé ses coutumes ancestrales et nos amis britanniques mettent un point d'honneur à garder intacte leur réputation. C'est en costume d'apparat, vêtus d'un habit de velours, l'épée d'argent à la poignée finement ciselée passée à la ceinture, coiffés du tricorne, le lord-maire de Bristol fait son entrée à l'Hôtel de l'Univers eu seuil duquel l'attendent les premiers magistrats de la cité malouine.

autour des tables disposées avec t prennent place les diverses personnalités qui ont accompagné la délégation dans sa visite.

Après le diner, excellemment servi selon la tradition fameuse de Perrault, Gasnier-Duparc, maire, se lève et porte un toast à S. M. George V et à la ville de Bristol. Le maire du grand port anglais se lève aus;.itôt pour lever sa coupe en l'honneur du président de la République Française. Les coupes dans lesquelles pétille le vin de France se choquant dans une aimable entente, et M. Gasnier-Duparc prend la parole.

Le maire de Saint-Malo a le secret de savoir dire' aux hôtes de la cité les mots qu'il convient. Avec cette éloouence qui lui est si particulière,* M. Gasnier-Duparc dit tout l'honneur que ressent la cité corsaire à recevoir ses amis britanniques. Il retrace le glorieux passé de Saint-Malo. et rappelle le souvenir des Chateaubriand, des Jacques Cartier, et des autres malouins illustres. Dans une belle envolée il déclare « que si la cité est petite dans son cœur de pierre, elle reçoit ses hôtes avec un cœur conscient de sa grandeur. Nous irons vous voir à Bristol, poursuit M. Gasnier-Duparc, et nous conserverons le meilleur souvenir de votre si aimable visite. > M. le Maire termine par u. c Hurrah » en l'honneur de la ville de Bristol et de la Grande-Bretagne.

M. le lord-maire de Bristol, en des termes délicats, remercia la ville de Saint-Malo de son aimable accueil. Il exprime les sentiments d'amitié qui doivent unir les deux ports et porte un toast à l'entente parfaite, source de profits pour les deux nations amies. M. le président du Conseil d'administration du port de Bristol donne ensuite so.i avis sur la visite de la délégation aux travaux en cours. n parle de l'outillage très modernisé de notre port, et traduit la satisfaction et l'étonnement de ses compatriotes. Il cite quelques chiffres du trafic commercial de son grand nart où des records qui ont été battus, qui se sont élevés notamment l'an dernier, pour les graines. à un million de tonnes et pour les fruits à sept millions de grappes de régimes de bananes. M. Drayer termine en renouvelant ses remerciements à la ville de Saintî£alo et à la Chambre de commerce, pour son aimable accueil, souhaitant qu'avec le nouveau port de Saint-Malo des relations plus intenses et réeu !'•'̃res s'établissent entre les deux centres. GRAND CONCOURS DE PALETS ET BOULES. L'Union Bouliste et Paletiste Malouine organise un grand concours de palets et boules. les dimanches 7 et 14 juin, ouvert à tous sociétaires et amateurs, doté de 600 fr. de prix.

Les jeux seront organises comme suit: deux concours sur planches (1 cible. 5 cibles! un concours sur terre de 12 mètres un concours de boule placage. Les jeux commenceront à 9 heures et fermeront à 18 heures ces deux jours.

Cet concours auront lieu avenue JeanJaurès aux cafés de l'Etoile. de TerreNeuve et Poussin.

La société ne répond pas des aocldents.

P.-S. Le grand concours fédéral de la société (palets, ayant lieu le 28 juin, MM. les commerçants sont priés de résêrver bon accueil aux membres désignés qui passeront les solliciter afin de récolter quelques lots.

TRAMWAY CONTRE AUTO. Hier, dans la soirée, le tramway a pris en Acharpe une automobile débouchant de la rue du Progrès. Pas d'accident de personnes, ma's dégâts matériels ae part et d'autre.

CLMIONNETTE CONTRE TRAMWAY.- Hier. vers 18 heures, une collision s'est produite à l'angle de la rue du Centre et du Sillon entre la camionnette de la maison Garnier, de Cancale. et un car électrique.

Il n'y a pa d'accident de personnes, mais les dégâts matériels sont importants.

LE SERVICE D'EAU

Ainsi que nous l'avons annoncé les travaux du service d'eau ont été adju- rés. Les bâtiments, les tranchées et la )ose de tuyaux seront effectués par l'Entreprise Huet et Maillard. d'A'ranches.

Actuellement le dossier de l'adjudi;ation est à la Préfecture pour approation. C'est une question de jours. gais les travaux devraient pouvoir :ommencer d'ici un mois.

Etant donné leur importance il ne aut guère compter qu'ils seront terninés avant fin 1932. Il est incontestable que pendant leur durée la ville je sera guère propre et les rues en xai état. D'autre part la circulation léjà difficile partout. sera impossible îertaines rues qui devront être bar•ées.

Il faudra prendre notre mal en pa;ience.

A la Cour d'Appel de Rennes Arrêt dans un délit de fuite

à bicyclette

Prononçant san arrêt, dans une affaire jugée en chambre du Conseil, et précédemment contre un mineur D. la Cour estime que, contrairement aux dispositions du jugement rendu, ;n première instance, par le Tribunal correctionnel de Redon, la bicy:lette doit être assimilée à un véhi:ule et d'autre part, que le refus de s'arrêter est constant dit que D. a agi avec discernement. et le condamne en 16 francs d'amende avec sursis, déclare M. D. son père, civilement responsable.

Cet arrêt est d'autant plus intéressant que, jusqu'ici, la jurisprudence n'avait pas coutume de considérer la bicyclette comme un véhicule ordinaire.

CIRQUE RANCY. C'est le veniredi 5 juin prochain que le Cirque Bancy séjournera dans notre ville et V donnera une grande représentation, place de la République.

Guignen

DU GIBIER A BON COMPTE. Comemnt advint-il aux oreilles des gendarmes que quelques personnes du bourg avaient mangé du lapin de garenne dans les jours qui suivirent l'Ascension ? C'est ce que nous ne saurions dire. Toujours est-il que M. Joseph Cloteaux, cordonnier et Mme Edmond Huet. tricoteuse, reconnurent le fait. Ils avaient acheté chacun. pour le prix de 3 fr., un lapin de garenne à un domestique de ferme et s'en étaient régate.

Ils reconnurent ingénuement que c'était le bon marché de la denrée qui les avait tenté et Mme Huet ajouta qu'eile n'avait pu distinguer si c'était un garenne ou un lapin domestique qu'on lui avait offert.

Par la suite le chasseur fut retrouvé, c'était Arnaud Chesnais, jeune domestique au service de M. Pierre Cloteau, du Val, en Guiguen. Chesnais reconnut que pour se distraire le jour de l'Ascension, il avait été chercher le chien de son ancien patron, M. Louis Guérin, de la Bézardais; il savait l'animal très bon pour la chasse. Avec son adde il avait pu prendre 2 lapins à coups de bâton, lapins qu'il avait vendus le soir même pour 3 fr. pièce. La gendarmerie a dressé procès-verbal

Pléchâtel

DELIT DE PECHE. Passant sur les rives du Semnon, les gendarmes remarquèrent prés du moulin de Quécouard, une branche de saule enfoncée dans la vase sur le bord de la rivière. Ladite branche servait à retenir par une corde une nasse tendue dans le lit de la rivière. Les agents de l'autorité la retirèrent; elle ne contenait que quelques morceaux de pain placés en appât

Quelques minutes plus tard. Lucien Legaud. meunier au Quénouard, se reconnaissait propriétaire de la nasse qu'il avait achetée a Bains il y a une quinzaine de jours. Le meunier fut gratine d'un procès- verbal pour pèche en temps prohibé avec engin prohibé. En effet, les mailles de la nasse n'étaient pas de la dimension réglementaire.

Maure-de-Bretagne

POMMIERS MUTILÉS. Plusieurs cultivateurs du voisinage de Grouit ont constaté que de jeunes pommiers greffés depuis un an avaient été mu2ilés à coups de faucille

Ce sont M. Ange Barre. M. HédreuL M. Hamelin et M. Pierre Bidauat. Les pommiers étaient plantés dans des champs aux « Bois » et à la « Haliee ».

La gendarmerie a ouvert une enquête pour retrouver le ou les auteurs de ces actes de malveillance

TRIBUNAL CORRECTIONNEL! Outrages à la pudeur. L'OuestEclair a relaté lors d'une dernière audience, que le nommé L. était poursuivi pour outrages a la pudeur en présence de deux témoins, mais que les dépositions de ces derniers étaient en complet désaccord avec ce qu'elles avaient dit aux gendarmes lors de l'enquête.

Le gendarme enquêteur entendu confirme l'exactitude de son rapport, mais il faut croire que la pudeur des t'.noms n'a pal été bien offensée car elles ont trop facilement oublié ce qu'elles ont vu. et elles ne peuvent dire si c'était une chemise, un caleçon ou. la lune

Aussi M de Goascaradec demande purement et simplement l'acquitte- ment de son client.

Le tribunal, et.imant qu'en effet les faits ne sont pas caractérisés, acquitte L. et le renvoie sans dépens.

Attouchements tvipudiques. C'est une affaire O''i remonte à 1929 et qui a été portée la connaissance de la justice par ur.e lettre anonyme. Le sieur G.. Jean, 45 ans, couvreur à Saint-Méen. est prévenu d'avoir exercé des violences d'une nature spéciale sur ia personne de la jeune L. actuellement âgée de 13 ans. dont les i parents -i trouvaient absents.

DEMANDES DE PERMUTATIONS Maitre mécantcien venant de terminer campaprte serait désireux de permuter avec camarade premier au tour colon,at ou tête de liste Ecrire Laurent Henri, proupe réserve speciale, D. il. de Toulon (Var)

Quartier -maître canonnier ordinaire aemande permutant pour campapne. de prejérence en Chine. Ecrire Lannon Antoine, torpilleur Léopard. Brest Finistère).

Cette rubrique, entièrement gratuite, est ouverte à tous nos lecteurs; nous n'insérons que tes demandes individuelles et signées.

FLOT7 E

Font route vers

Pagopago. l'aviso Beliatrix, le 30 Dunkerque. la 2* escadre. le 1-, et l'aviso Ancre le 2.

Batoum. le pétrolier Loing le 1". rarente. la 1« division légère le 1-. Algésiras l'aviso Mandement le 2. Glasgow. l'aviso Quentin-Roosevelt. le 2.

Sont arrivés a

Nanklng. l'aviso Marne, le 29.

Dunkerque. les torpilleurs Touareg, Annamite et Somalt, le 2.

Morlaix. les avisos Meuse, Otse et Somme, le 2.

BREVET D'AERONAUTIQUE

Officiers de marine

Par décision du 28 mal. le brevet d'aéronautique a été délivré aux officiers dont les noms suivent

MM. Hamel Ch.-A. lieutenant de vaisseau Pierret R.-E.. enseigne de vaisseau de 1« classe. pour compter du 17 avril 1930.

MM. Desportes J.-H.-M., capitaine de corvette Sarton du Jonchay J.-Y., lieutenant de vaisseau Rue enseigne de vaisseau de lr classe; Goyaud J.. lieutenant de vaisseau pour compter du 9 mai 1931.

Récompenses

Les récompenses suivantes ont été accordées aux officiers du corps de santé et-après désignés

TEMOIGNAGE OFFICIEL DE SATISFACTION. M. Laurent. méd. de 1 classe, pour « le dévouement et le tact avec lesquels 11 a rempli les fonctions de médecin-major du navire hôpital Sainte Jeanne d'Arc ».

FELICITATIONS DU MINISTRE. MM Le Chiton. médecin princ.: Négrié médecin de le classe pour « le zèle et le dévouement dont ils ont fait preuve en prodiguant leurs soins aux malades contagieux ».

REMERCIEfciENTS DU MINISTRE. M. LISran. médecin général de 2- CI.. chargé d'organiser le stand du service de santé à l'Exposition Internationale d'Anvers, tout en continuant a exercer ses fonctions de médecin en chef. membre du Conseil supérieur de santé, a su mettre en valeur dans une présentation artistique très remarquée. l'effort de la marine ».

M. Bastlan. pharmacien chimiste de le classe. pour le zèle et l'esprit scientifique, dont il a fait preuve, dans ses fonctions de chef du laboratoire des recherches. spéciales à Toulon ». MEDAILLE D'HONNEUR

DES EPIDEMIES

Par décision du sous-secrétaire d'Etat en date du 18 mal 1931. la médallle d'honneur des épidémies en bronze a été accordée aux quartiers-maîtres Infirmiers Jeannot, en service au pavillon des contagieux i A accompli un service particulièrement pénible pendant l'été de 1930, auprès des malades Lamour. « s'est distingué en donnant des soins à des malades contagieux. particulièrement des femmes et des enfants

NOUVELLES DIVERSES PROMOTION DANS LE PERSONNEL DES D. P.

BREST. 2 juin. Sont promus Au grade de quartier-maitre. Les matelots D.P.. Batany Jean et Le Béon Jean.

A l'audience, G. nie énergiquement et réfute toutes les dépositions des témoins, dont un notamment déclare que G. lui a avoué avoir touché à l'enfant et qu'il a offert une certaine somme aux parents pour arrêter toute plainte.

Dans un réquisitoire très serré, M. Lelièvre, substitut faisant fonctions de ministère public, fait ressortir que la faute de G. est suffisamment prouvée et il demande au tnjunal de la sanctionner comme elle le mérite. G.. est condamné à un mois de prison avec sursis et à 50 fr. d'amende. Violetues. Le nommé Rocher Marcel, 22 ans. journalier en Breteil, est poursuivi pour avoir, le 31 mars, vers 19 h. 30. porté des coups et occasionné des blessures au sieur Vigne Jean. 37 ans. cultivateur aux Echanges, en Breteil.

Rocher nie énergiquement, bien que les témoins déclarent l'avoir vu sur la route de Montfort et que Vigne affirme l'avoir bien reconnu comme celui qui l'a frappé de deux coups de poing dans la figure, lui fracturant l'os du nez et lui fermant un œil. A toutes les questions du président, Rocher s'obstine dans son entêtement et répond invariablement Je ne l'ai pas vu ».

M. le substitut Lelièvre demande une sévère répression pour cet acte de sauvagerie et, malgré ses dénégations. Rocher se voit condamner à 8 jours de prison et aux dépens.

INTERDICTION DE PUBLICITÉ. L'arrêté préfectoral relatif à l'installation de distributeurs automatiques d'essence sur la voie publique est complété comme suit

« Il est interdit, d'une manière absolue. au bénéficiaire de l'autorisation, d'apposer ou de laisser apposer sur les distributeurs d'essence, aucun panneau ou emblème quelconque de publicité ou aucune mention autre que le nom du constructeur de l'appareil. » Plélan-le-Grand

MORT SUBITE. Nous apprenons, avec regret, la mort subite de M. l'abbé Gayon Jules, missionnaire, décédé au presbytère de Saint-Pierre-dePlesguen et dont l'inhumation aura lieu. vendredi, à 10 heures, à Plélan. Nos sincères condoléanoes à la famille.

L'AVISO ANCRE »

A QUITTE LE HAVRE

LE HAVRE, 2 Juin. L'aviso Ancre, qui était retenu dans notre port, par des réparations de machines, est reparti ce matin,

LES CROISEURS a POURVILLE « DUQUESNE ET « SUFFREN » A TARENTE

Tarekte 2 juin. Les croiseurs Tourville. Duquesne et Suffren, ayant bord des officiers qui effectuent un voyage d Instructlon. sont arrivés a Tarente. Les saluts habituels ont été échangés. L attaché naval de l'ambassade de France et le consul de France à Barl sont arrivés ce matin à Tarente. Office religieux à la mémoire des anciens élèves

de l'Ecole Naoale décédés PARIS, le 2 juin. Les diverses associations d'anciens élèves des Grandes Ecoles :ont régulièrement célébrer deoffices religieux la mémoire de leursdtsparus Plusieurs de nos camarades on: pensé que l'A.E.N. plus récemment fondée. pourrait adopter avec avantage cefp tradition le ooiutell d'admmstratlon a estimé que le moment étaLt venu. Une messe suivie d'absoute sera donc célébrée la chapelle Saint-Louis de. Invalides à 10 h. 45, le dimanche 14 Ju.n i931, à la mémoire des anciens élèves de l'Ecole Navale décédés, tombés au champ d'honneur ou morts pour la France. La messe sera dite par le R.P. Colomban ,capitaine de frégate de réserve A. Lefebvre, promotion 1888). La quête sers faits au bénéfice des œuvres de l'A.E.N et pour couvrir les frais de la cérémonie Les anciens élèves de l'Ecole Navale leurs familles et leurs amis sont instamment priés de venir nombreux cette manifestation.

AVIS AUX NAVIGATEURS

BREST, 2 juin. Confirmation d'Avurnav. La bouée lumineuse à feu fixe blanc, peinte en blanc, portant l'inscription Roche Blanche, sera mouillée mercredi 3 juin 1931 par 48° 57'30" N. 3» 59'00" W. Greenwich, à un mille au sud de la position présumée de la Roche Blanche.

NOUVELLES DIVERSES Le retour du vapeur anglais « Discovery-ll » des mers da Sud LONDRES, le 2 juin. Le vapeur anglais Discovery II, parti il y a 18 mois faire des recherches dans les mers du Sud, en vue de déterminer scientifiquement les zones et périodes propices à la pêche à la baleine, est rentré en Angleterre aujourd'hui. L'expéditIon que vient d'effectuer ce navire, qui avait été spécialement construit et aménagé pour se livrer à l'étude des condition météorologiques ainsi qu'à des travaux de biologie a, parait-il, donné d'excellents résultats notamment, ceux qui relèvent des sondages autour des Des Sandwich Shetland Méridionales. Arcades et Bouvet.

On croit que les observations qu'il rapporte tendront à rendre la navigation dans l'Antarctique plus pratiquante. Prix « Charles-Roux

En mémoire de son président. M. J. Charles Roux, la Société The Land Benk of Egypt a fait don d'un titre de 300 fr. de rente, à l'effet d'instituer un prix annuel destiné à venir en aide à des orphelins de marins décédés des suites de naufrage ou d'accident de mer de préférence à bor des bâtiments de la marine de commerce et qui se seront fait particulièrement remarquer par leurs bons antécédents militaires, leur esprit de discipline et leur belle conduite dans les circonstances où ils auront trouvé la mort

Il est rappelé aux chefs de quartiers l'existence du prix dont il s'agit, afln qu'ils établissent, à partir de l'année 1932 (l'attribution étant faite pour l'année courante), des propositions qui étant donné les conditions d'attribution paraissent pouvoir être relativement Service gratuit de consultations radio-médicales en mer

Les navires se trouvant en mer et disposant d'un poste radlotélégraphique, entre autres, les bâtiments de pêche peuvent obtenir de sconsultatlons radiomédicales en se mettant en communication avec la station Ostende-Radio Indicatif d'appel 0. S. T.).

Ces renseignements devront être fouruis aussi complets que posslble dans ordre ci-dessous

Caractéristiques du navire- son indicatif d'appel: nature du coffre à médicaments: description concise, claire et complète de tour tes symptômes relevés sur le patient, etc.

La demande de consultation peut être Introduite en langue français ou flamande. Les consultations sont fournies gratuitement

Paquebots et vapeurs longs-courriers

ARRIVES. A Montévidéo. le 31. Criton, d'Anvers à Bahia. le 1«. Mont Kemmel. de Buenos-Ayres •DaKar. le 31. Saint-Firmtn. d'Anvers à Rio de Janeiro. le 31. Amiral Viltaret de Joyeuse d'Anvers • à Buenos-Ayres. le 30. Lorient, de Kaolack à Los-Angelès. le 31. Winnipeg. de Dunkerque à Galveston le 2. Guaae.oupe. du Havre à New-York le i. Ile de France. du Havre Lisaonne. le 2. Alcantara, allant à VUro à Fremantle. le 2. Narkunda. allant à Adélaïde à Vigo. le 2. Highland Bri.onde, allant à Lisbonne à PortSaïd. le 2. Somali. allant à Colombo à Rio de Janeiro. le 2. Ipanèma allant à Santos à La Havane. le 2. isTJnpne. allant à Véra-Cruz à Bordeaux. le 2. Llantair. de New-York à Anvers, le 2. San José. de Rotterdam a Bahia. le 2. Marta Adèle, de Gènes à Sydney, le 2. Mongolia. allant à Brlsbane • à Bombay, le 2 India, de Gênes: à Suez, le 2. Fulpor, allant à Marseille • Port-Saïd. le 2. Stattordshire. allant à Rangoon à Barcelone, le 2. Exilona, de NewYork & Gênes. le 2. Glizia. de Sunderland à Lomé. le 31. Fort de Douaumont, allant à Douala a Suez. le 1". Cap Paradan. allant à Bordeaux à Marseille, le 1- Céphée. allant à Dunkerque ̃ au Havre. le 1". Rollon, allant à Rotterdam Il Londres. le 31. Docteur Pierre Benoit. allant à Vladlvostock à St-Nazatre. le 11. Mexlqtte, du Havre ̃ au Havre. le 31. San Antonio, de Duntterque à Los Angeles, le 31. Wvoming. de San Francisco à Port-Saïd. le 1«. Azay le Rideau, de Marseille à Suez. le 11. Ardeshir. d'Abadan le 2. Cap-Padaran d'Haïphong • à Marsellle, le 1-, Cêphte, de Sydney Géra-

nia, de La Plata Ieonso, de PortGentil Woctittels, de Cocunada au Havre, le 2, Washington, de Vancouver à Bordeaux, le 2, Navarra, de Las Palmas Ohio, d'Oran.

PARTIS. De Buenos-Ayres, le 30. Eubée, pour Le Havre; de Dakar, le 30. Indénie, pour Conakry; de SanFrancisco. le 29. Wyominp, pour Anvers; de Montevideo, le 2. Alslna et Eubée, pour Santos; de Marsellle, le 2. Providence, pour Naples; de Douala, le 2. Touareg, pour Lagos: du Havre. le 2, Saoule, pour Bordeaux; de Colombo, le 2. Meonéa, pour Copenhague; Oxtordshire, pour Rangoon; ae Pénang. le 2, Pénm, pour Yokohama: de Vladivostock. le 2. Achilles, pour L,ondres; d'Odessa. le 2, Andes-Maru, pour Anvers; de Colombo, le 2. Hakusan-Maru, pour Marseille; de Rangoon. le 2. Shropshire, pour Marseille; de Santos, le 2. Sambre, pour Le Havre de Rio de Janeiro, le 2 ConteVerde, pour Gênes; de Montréal, a 2. Valtorita. pour Marseille, de Québec, le l-, Teseo, pour Gênes; de Barcelone, le 2. Cabo-Villano, pour NewYork: de Gênes, le 2. Conte-Biancamano, pour New-York; de Douala. le 30. Foucauld. pour Matadi; de Tabou, le 30. Fort-Médine, pour Hambourg de Cotonou, le 31, Fort-deSouville, pour Douala; de Djibouti, le 1", d'Artagnan, pour Yokohama de Madras. le 1«. Chantilly, pour Marseille du Havre. le 1«. Espérance, pour Nouméa; de Shanghaï, le 29. Commandant Dorise, pour Dunkerque: de Singapore, le 1", Meinam, pour Haïphong; de Port-Talbot, le 1T, Nicolas-Toussaint, pour Kénitra: de Tamatave. le 1t, Ile Saint-Paul; de Marseille, le 1", Sursum-Corda et Valcérusa, pour Gênes; le 2. Brandon, pour Oran; Providence, pour New-York: Salinu, pour Trieste; du Havre, le l*, Linois, pour Dunkerque; de Bordeaux. le 2. Marrakech, pour Casablanca Alabama, pour Colon; Ohio, pour Saint-Nazaire.

Navires divers

SIGNALÉS AU POSTE D'OUESSANT PAR T. S. F. Le 2 juin Goleta, Rose-Schia/fino, Pellerin-de-la-Touche, Washington, Vulcain, Wisconsin, Jacques-Cartier, York, Général-Gassouin, Indiana, Nungesser-et-Coli, Espérance, Cap-la-Hève, Pyrénées, Claudius-Magnin, Cip, Garonne.

PASSÉS. Gibraltar le 1-, P.-L-.M.-23 allant de Caronte & Barry Dungeness le 2, Bahram, allant de Abadam Dunkerque.

SIGNALÉS. A Landsend le 1", Albi, allant de Rotterdam à Montréal à Gibraltar le 1", Monique-Schiaffino, d'Alger Georges-et-Henri, d'Alger. MOUVEMENTS PROBABLES.- Pellerin-de-la-Touche attendu au Havre aujourd'hui vers 23 heures.

Caboteurs

ALGER. PARTIS. Le 2, Lamoricière, p Marseille.

BOULOGNE. ARRIVES. Le 2. Médoc, de Brest.

PARTIS- Le 2, Cap-Griz-Nez, p. Casablanca.

BREST. ARRIVES. Le 2. Sund, de Londres; Pierre-Marie ivotl.), de Molêne; Crozonnet (voil.), de Plougastel; SaintFrançois (voil.). d'Audlerne.

PARTIS. Le 2, Edern, p. Plymouth; Watergat, p. Plymouth; Mérignac, pour Lorient; Camaretois, p. Camaret: Dauphin (voil.), p. Port-Launay; Qulmpérois (voll.), p. Quimper; Saint-Jean (voll.). p. Quimper.

BORDEAUX. ARRIVES, Le 2, Barsac, d'Anvers; Psyrfié, de Cardiff: Brion, de Cardiff; CordufJ, de l'Angleterre Philomel, de Londres: Lormont, de Llverpool: Pomerol, de Nantes. Partis. Le 2. La-Mailleraye, p. Nantes; Garonne, p. Le Havre: Seine, p. Copenhague: Harraton, p. Sundertand Alfa, p. Rouen; Excelsior, p. Helsingfors.

BIZERTE. PARTIS. Le 2, Ducd'Aumale, p. Marseille.

CONCARNEAU. ARRIVES. Le 2 Juin, Eglantine (voil.). de Cardlff. CASABLANCA. ARRIVES. Le 2. Imércthie, de Mazagan; Maréchal Lyauley, de Marseille.

PARTIS. Le l", Doukkala, pour Marseille; le 2, Paul-Emile Javary, p. Kénitra; Oued-Grou, p. Tanger; Penthièvre, p. Kénltra.

LEGUE-St-BRIEUC. Mouvement du port du 15 mal au 1" Juin. Arrives Clandeboye (anglais) avec 633 t. de charbon; Blush-Rose (angl.), avec 764 t. de charbon; Welsh-Rose. (angl.) avec 645 tonnes: Zuid-Bayerland avec 495 tonnes de phosphates; Emperor (angl.) avec 863 t.; Broomlands (angl.). avec 700 ton.; Nyverdal 1 hall.) avec 800 ton.; Belt (all.) avec 330 t. de goudron: Unverzagt (allem.), avec 960 tonnes de charbon: SaintJoseph, avec 125 t. de ciment; Val de La Haye, avec 319 t. d'asphalte; NewVerdun (angl.), sur lest.

PARTIS. Morlaix, avec 10 tonnes diverses; New-Verdun rang!.). avec 16 tonnes diverses.

LORIENT. ARRIVES. Le 2. Arez, de Cardiff: Brazmor, de Nantes. Président de Lairt, de Bordeaux; Sydnay (voit.). d'Hennebont.

Partis le 2. Scor/1, pour Cardlff; bfa Préférée (voilier pour Belle-Ile. LES SABLES. Arrives le 2, Jeanne et Marc (voil.) de l'Ile de Ré. sur lest.

PARTIS le 2, Jeanne et Marc (voit.) pour l'Ile d'Yeu. avec 5 tonnes de Rogue.

LA PALLICE. Arrives le 1". Olliza, de Bordeaux Seine, de Bordeaux. PARTIf le 2 Paramé. pour Rotter- dam.

LA KOUHiSLLiE. ARRIVES le 2. Ossian. de Cardiff.

PARTIS le 2. Delajoy (voil.), pour Saint-Martin de Ré Fromentin 'voit.). pour Art en Ré.

MORLAIX. Arrives le 30 mal. ne le 1" »uin. Clara-Monks de Cardtff.

PARTIS le 30 mat. Clara-Grammerstort, pour Rotterdam • Granville. pour Saint-Bneuc le 1" Juin. Amphitrite voil. pour Perros-Guirec.

MARSEILLE Arrives le 1", SidiRrahim. d'Aïs" Ie 2. Général-Bona- parte, de Bastia Gouverneur Chanzy, d'Alger: Nicolas Paquet de Casablanca: Ville de Cossu i* Tunis.

PARTIS. Le 1· Franc. pour Nice Saint-Elme, pour Port-Vendres le 2. Diebel Amour, pour Oran: Ei-biar, pour Alger Martinique, pour Oran SidiFerruch. pour Bône Timpard pour Alger.

.NANTES. Arrivés le 2. Svangen (suéd.), de VartsaJa; Luna morv.). de Bergen de 1", Aveyror., de Bordeaux PARTIS le 2. Luna, pour Trondjem Perctianîon (voîl.). pour Qulmper VirgoVénèranda ivoil.i, pour Lorient: Etoiledes-Mers ivoll) pour Lortent le 1" Jacnuri-Cartier, pour Le Havre. ORAN ARRIVÉS

PARTIS le 2, Président- Dal-Piaz, pour Marseille.

PHILIPPEVILLE. ARRIVÉS le 2. Charles-Roux, allant à Bône.

ROUEN. Arrivés le 2, Erudix, de New-Castle ̃ Dwarssée de Harbourg le 31, St-Jean, du Havte.

PARTIS le 2. Foch-Rose, pour Sunderland; Dorothy-Rose. pour Le Havre Nephrite, pour Swansée The-Emperor pour Lanelly Corbank, pour Sunderland Swarssée, pour Caen.

ROSCOFF. ARRIVÉS le 2. SaintEnoch, de Darsmouth Weston, de Dublin Burrincton, de Jersey Collin, de VVeymouth St-Pierre (voil.), de Poole Léonie (voll.), de Poole.

Partis le i-, Cénacle (voll.), pour Poole.

SAXNT-NAZAIRE. Arrives le 2. Léonora, de Hambourg; St-LouU (voit.). de Noirmoutier.

Partis le 2, Penchateau, pour Nantes Hautbrion, pour Caen Etoile-desMers (voil.), pour Belle-De.

TREGUIER. Arrivés le 31 mal. Glénarch (ang.), de Quemper; Harfield (anglais), de Dubléa: Beeston, de Premington Briarlield (ang.), de Bristol; Wheat-hill (ang.). de Plymouth: Poptar (anglais). de Weymouth; le 11 juin. Portadovow, de Vexford. tous sur lest: Pomelin, de Boulogne, avec du ciment. PARTIS le 31, Heatherfield iang.1. pour Cardiff. avec 266 t. de pommes de terre; Saint-Endical, pour Weymouth. avec 120 t. de pommes de ter>-e; Teiçn. pour Plymouth. avec 106 t. de pommes de terre, et 500 kilos de petits pois et fraises.

Deux vapeurs, avec une cargaison de pommes de terre, en partance à la marée.

Exportationse depuis le 21 mai 2 630 tonnes; cours moyen. 80 fr. les 50 kilos. TUNIS. Arrives le 1". Saint-Clair, d'Alger.

Le vapeur « Matignon

conle après avoir été abordé

Rouem, 2 Juin. Le steamer Matignon, désarmé et amarré au val de La Haye. prés de Rouen, abordé à l'arrière par le vapeur suédois Nordanswik, s'est enfoncé et a coulé.

COURRIER POUR LE GROENLAND SAINT-MALo, 2 Juin. Les familles des marins du Cancalais et de la Cote d'Emeraude, actuellement en pêche au Groënland, sont priés d'adresser leur correspondance chez M. Girard, 10. quai François I«, à Cancale, jusqu'au 10 juin, en vue de leur acheminement par le chalutier Téméraire, qui doit partir de Salnt-Servan le samedi 13 juin.

Marché de Paris

PARIS, 2 Juin (de notre correspondant spécial). Vente moyenne, l'approvlsionnement pourtant normal n'a pas empêché une baisse sur la sole, mulet, langouste. homard, bar, barbue. Tandis qu'il y a hausse sur la daurade. gros maquereaux et raie.

Marée Crustacés. On cote au kila icours extrêmes 1 Barbues. 8 à 15 bars. 18 à 38 carrelets, 4 & 7 colins décapités, 9 à 13 colins entiers. 3 à Il congres, 2 à 6 crevettes grises. 3 à 6 crevettes rouges petites. 2.50 7.50: daurades de France. 2 à 10 homards vivants, 15 à 25: homards morts. 8 à 14 langoustes vivantes 25 a 35 limandes. 3 à 8 • limandes-soles. 1 à 9 maquereaux français gros, 2 a 5: maquereaux français petits, 6 à 12 maquereaux StJean-de-Luz. à la ligne. 6.50 à 7 merlans ordinaires. 0.50 a 5 mulets. 10 à 22 raies entières. 2 à 4.50; rougetsbarbets. 5 à 20 rougets-grondins. 2 5 soles françaises grosses. 14 à 22 soles françaises petites. 7 à 10: turbots. 8 à 13.

On cote au cent Sardines salées moyennes. 20 à 40 sardines salées petites, 5 à 20 sardines fraîches. 50 à 90. Mouies et coquillages. On cote aux 100 kilos Moules Islgny-Honfleur. 60 à 80 moules diverses, 90 à 120.

Poisson d'eau douce. On cote au kilo Ablettes. 5 à 10: anguilles vivantes. 16 à 20 anguilles mortes, 5 15 barbillons. 6 brèmes. 4 à 7 brochets morts. 10 à 20 carpes vivantes. 8 à 9 carpes mortes, 3 à 6 éperlans. 2 à 7 goujons. 8 à 20 perches. 6 à 8 saumon Iran ;ais. 32 40 saumon petit. 32 à 50 saumon frigorifié. 4 IL 20; tanches mortes. 5 à 7 truites saumonées argentées. 25 à 60 truites de pisciculture. 12 A 22 truites de rivière au-dessus de 125 grammes, 22 à 28.

Arrivages Marée. 232.700; eau douce. 5.800; coquillages. 1.500; déposé au frigorifique. 21.200- resserre de la veille. 44.100 quantltés mises en vente. 285.700: quantités saisies le 31 mai. 1.309 kilos.

Arrivages par gares Gare du Nord. 141.500 Vaugirard. 63.900 St-Lazare, 24.80:) Orléans. 8.100.

Marché de Lorient-Kéroman

Lorient, 2 juin. Sont rentrés Artha. 7 t. 300 Bolinders, 4. t. 600 Cécile 11, 3 t. 900 Kermancy, 6 t. 200 Kéryado, 10 t. M. René 7 t. 500 MenGuen 6 t. 100 Sterne 6 t. 100 SaintGuenaël 13 t. 800.

On cote ânons. 0.76 aiguillettes, 8; chiens. 1 chinchards, 1.76 congres. 3.75 grondins, les trois caisses, 3.85 grondins rouges. 1.68 homards, 17 Juliennes, 2.25 langoustines, 3.50 limandes. 2.75 lottes entières. 4.25 petits maquereaux, 6 gros merlus. 10 merlus blessés, 9 gros merluchons, 5.50 petits merluchons, 2.25 merlans brillants. 9 merlans drague, 2.76 pelons. 2.25 pocheteaux, 2 petites raies. 1.75; grosses raies, 2.75 rougets, 14 soles. 28 solettes, 14 turbots. 11 touilles, 2.

Sont annoncés pour demain Grèbe, Port-Lay.

Vlarche de Nantes

NANTES, le 2 juin. Cours extrêmes carrelets.3-4 le kilo; merlus 8-10: merluchons 3-7 merlans 1.50-5 dorades 3-7 maquereaux gros 4,50-5. petits et moyens 8-10 grondins gris 1,75-2 raies bouclées 3-5 grondins rouges 1,50-5 raies sablées 2-3 crevettes grises 6-7 soles 10-30. sardlnes de St-lGlles 16-20, des Sables 15-18 le cent; crabes vivants 3-4 le kilo langoustines 3.50-10 limandes 2-6.

Marché de Concarnean

CoNcARNEAU, le 2 juin. Pas de langoustines au marché de ce matin mardi à l'encan municipal, par suite du mauvais temps de ces Jours derniers. Les variétés fraîches consistant en petits maquereaux ou cavailles de ligne, aiguillettes, merlans brillants, etc.. On cotait

Au rougets-barbets petits 14 à 16 12 à 18 et 80 à 111 le cent soles, très rares, 20 à 25.

Au cent petits maquereaux 120 à 140 merlans brillants 110 à 130 aiguillettes 110 à 140 pelons 110 à 115. A la couple limandes et limandessoles lorientaises 1 à 7 solettes ou céteau 0.60 à 1.

A ia pièce sutroani taille • lieus moyens 7 à 10 tacots 1 à 3 grondins gris 0.40 à 1 rougets-grondins 0.50 à 1.50 pironnéaux 1 à 1.50 semi-dorades 1 à 2 raiteaux 0 50 à 1.

Les cours des gros crustacés n'ont pas variés depuis quelques Jours. On cote homard de côte 14 à 18 langouste rouge 24 à 26 crabe-tourteau 1.50 le kilog vif tout venant. Pour le homard et la langouste une certaine taille est exigée.

Les apports lorientals consistaient tout particulièrement en limandes, grondins gris, rougets, grondins et merluchons moyens. On cotait le merluChon 1.35 à 4.

LA LEGION D'HONNEUR

DU COMMANDANT RODRIGUEZ Un groupe d'éleveurs bretons m'adresse la lettre suivante

Landerneau, 27 rnat 1931.

A Monsieur le Colonel Ch&rpy,

Rédacteur de La Vie Chevaline, l'Ouest-Eclair, Rennes.

Les éleveurs bretons soussignés, réunis a Landerneau pour la livraison des étalons trait-postiers achetés ces jours derniers par le Gouvernement eepsgnol, ont 1'honneur de vous exposer ce qui suit

M. le commandant Rodriguez. chat de la mission espagnole qui, depuis plus de 16 ans préside aux achats d'étalons bretons pour le compte de son Gouvea'nement, ayant été eleve récemment au titre étranger. La dignité de chevalier de la Légion d'honneur françaises, la grande majorité des éleveurs bretons le plus vif déslr de marquer, a cette occasion. sa grande reconnaissance à cet officier supérieur, en lui offrant, par souscription, une croix de la Légion d'honneur artistique qui lui serait remise ultérieurement.

En votre qualité de chroniqueur hippique apprécié, de représentant Influent de la Société Nationale du cheval de trait léger et comme dignitaire vousmême d'une des plus hautee distinctions dans notre Ordre de la Légion d'honneur, les eleveurs oretons aéraient heureux si, le cas échéant, vous vouliez bien accepter de remettre cette croix à M. le commandant Rodrigwez. Ils vous demandent donc de prier la Direction de l'Ouest-Eclair, dont vous tenez avec éclat la rubrique de La Vie Chevaline », de vouloir bien ouvrir dans ses colonnes une souscription dont le produit serait destiné a l'achat de ce souvenir qui perpétuerait le sentiment de respectueuse reconnaissance que les Bretons garderont à M. le commandant Rodriguez.

Les soussignées remercient d'avance i% Direction de l'Ouest-Eclair et vouemême et vous assurent de leur respectueux dévouement.

Signé Kerdllès Moal, Bodxos,

Le Rue Marcel, Le Run Jean.

Goarnisson, Hamoaou Bodl-

lls. Autret, Roué Henri. Trao-

vouez, Riou Louis. Kériiren.

Pour répondre au désir de ces éleveurs, nous ouvrons une souscription dont nous pouvons donner dès aujourd'hui la première liste d-dessous. lA montant des souscription devra être envoyé d mon adresse d 1'Ouest-Eclair. ou bien être remis d M. Louis Aud'hui, 4 Morlaix.

Colonel Charft.

MM. Kerdiles, père et fils, PleyberChrist, 200 fr.: Moal Hamon, Plouènan, 100 fr.: Bodros G.. Landlvisiau, 50 fr.; Le Rue F.. Saint-Tîiégonnec, 50 fr.: Le Rue Marcel, Morlaix. 50 fr.; Tranvaues J.-M. et Le Roux, l'remaouezan. 60 Ir.; Gouarnisson J.-P.. Guician. 20 fr.; Kérl.ven Jean-Louis. Plouvorn, 50 tr.; Hamonou. Joseph. Plouvorn. 50 fr.; BodlLts Guillaume, Plouvorn, 50 fr.; Autre» Jacques, Plouénan. 100 fr.; Roué Henri, Plougoulm. 200 fr.; Aud'hui Louls, Morlaix, 1Q fr.: Riou Louis, propriétaire de Hôtel de Bretagne Landerneau, 20 tr.; Le Roux Guillaume, loueur d'autos, Morlaix. 10 fr.: Journal Le Phare de Morlaix. 50 fr.; Patauit E.. Morlaix. 100 fc Total 1.160 francs,

LE CONCOURS HIPPIQUE DE RENNES

Maintenant que notre réunio* de Rennes vient d'avoir lieu, il convient d'attirer l'attention sur certaines particularités de son programme. La Société Hippique dTHe-et-Vilaine a voulu encourager tout rpift* lement les jeunes chevaux tramât qui débutent dans les concours, et dans ce but, elle a institué une catégorie spéciale de prix réservés aux chevaux français de 4 à 6 ans. Pour la première journée il y avait même pour ces chevaux, un parcours spécial de chasse dans lequel, par conséquent, les désobéissances n'étaient pas pénalisées.

Ces jeunes chevaux de 4 à 6 ans étaient soumis de plus à un examen de modèle et d'allures, par un jury présidé par le directeur du Haras de la région et, pour leur modèle et le style, ils avaient droit à une prime, prime réservée, bien entendu, aux chevaux qui avaient fait tout le parcours sans être éliminés.

Il nous a semblé que cette initiative a été fort bien accueillie les propriétaires et cavaliers se sont déclarés très satisfaits.

Pour la première fois, la Société Hippique pouvait utiliser le Stade Municipal, mis à sa disposition par M. le maire de la ville de Rennes L'installation confortable et extrêmement pratique et puis le sol excellent à tous les points de vue ont charmé tous les cavaliers qui se sont bien promis de revenir l'an prochain. En 1932, notre concours aura lieu comme autrefois, le samedi et le dimanche et non pas le vendredi et le samedi comme cette année où par force majeure, nous avons dû renoncer au dimanche et alors nous pouvons d'ores et déjà tabler sur le succès certain de notre conc(JBrs de l'an prochain.

Colonel Charpy.

CONCOURS-EPREUVE

• D'ETALONS DE CAEN

Un concours-épreuve pour étalons de demi-sang, âgés de 3 et 4 ans, aura lieu à Caen, les mardi 16 et mercredi 17 juin 1931.

Mardi 16 juin, à 8 heures mensuration.

A 14 h. 30 épreuves de chevaux de selle.

Mercredi 17, à 8 heures épreuves du coles.

A 14 h. 30: épreuves des carrossiers Les fonds alloués sont les suivants: 10 Selle Une prime de 2.500 fr.; une prime de 2.300 fr. une prime de 2.000 fr. deux primes de 1800 francs une prime de 1.500 fr une prime de 1.200 fr. Au total 7 primes pour 13.000 francs.

2s Cobs Une prime de 1500 fr une prime de 1.400 fr. une prime de 1.200 fr. deux primes de 1.000 francs deux primes de 900 tr. • quatre primes de 800 fr. une prime de 700 fr. une prime de 600 fr. Au total 11 primes pour 10.800 francs 3= Carrossiers Une prime de 2.000 francs une prime de 1.800 fr. une prime de 1.500 fr. une prime de 1.200 fr. deux primes de 1.000 fr deux primes de 900 fr. deux primes de 800 fr. une prime de 700 fr. Au total 11 primes pour 12.6W franc». Consulter les affiches.

CAUSERIES DU DOCTEUR De la grenouille

au noyé

Le promeneut qui voit sur ta berge une grenouille décapitée aéclare « On lui a coupe la tête, elle ne bouge ptus. elle est morte », et •*« bout de sa canne il la repousse Or. il peut arriver qu'à ce contact la bête lasse un mouvement d'esgune. Que se passe-t-n donc ? Il se passe qu'une grenouille privée de sa télé, oniane indispensable, est appelée à cesser de aime sou5 peu. mais que toutes les varties de son corps ne meureni Il' pas instantané menf et au ménre moment

Ce qvi est vrai d'un animal à sang troid ?st moins évident chez un être aussi perfectionné que l'homme, dont iovs les organes dépendent étroitement les uns des autres. liés qu'ils sont pal un systemi nerveui au$:i complexe que sensible

Tovtelois, il est des cas dar-s lesquels un homm- cesse de respirer ou :)rrd connaissance, tendis que persistent les battements de sot, cceur On peut aussi (par les anesthésiqvesi sup primer la sensibilité tout en conser vaut les tonctions végétatives mais pensables et, finalement, des signes certains d'arrêt de fonctionnement d'un appareil essentiel peuvent être consfatés alors que la vie continue dans les autres systèmes organiques Il y a quelques iours, encore, les lournaiu siqnnlaient le ces d'un électrocuté chez qui le médecin légiste avait constate la plupart des signes du décès. mais pas la riqidité /Vu! ne oouvait dire s'il était mort ou non Peu de temps auparavant. un homme avait demande qu'on poignarde son cadavre pour avoir la certitude de n'être pas enterre vivant L'an passé, 'J'était un richisisme Américain dont le cercueil était tapisse d'avertisseurs Hectriques pour signaler le moindre de ses viouvements en cas de réveil. Il ne faut pas déclarer mort un homme qui ne bouge plus. dont on ne perçoit plus le pouls et chez lequel même un médecin constate (dans les médiocres conditions d'examen d'un "ccident à la campagne) quelques-uns des gros symptômes d'arrêt de la vie. Nous sommes donc entièrement d'acrord avec M. Latyman pour conseiller aux nageurs, promeneurs ou spectateurs à quelque titre d'un sauvetage de noyé, de pratiquer des manœuvres prolongées de respiration artiticielle contre tout espoir. En pcussant les choses à l'extrême, on ne devrait cesser les manœuvres que lorsque paraissent les signes se décomposition cadavérique. Il C'est ridiculement long ». dira-t-on. Mettons trois jours, si vous voulez En admettant que ce soit sans résultat qui veut se ranter de n'avoir pas perdu 72 heures dans son existence ? Et si vous saviez qu'ur. être cher, retiré d'un fleuve, vient d'être abandonné par les sauveteurs, au bout d'une demi-heure et qu'un inconnu a été ranimé après trois heures ? Et si l'exemple de vos inutiles manœuvres incitait un imitateur à en pratiquer d'aussi prolongées dans un cas où, précisément, elle réussiraient ? Et si, cette fois. le noyé. c'était vous ? Eh bien Ma grenouille sans tête vous aurait sauvé la vie. C'est pourquoi le m'en serai Loulu de ne pas vous faire faire sa connaissance. Dr L. BARBEDOR.

(11 Il ne s'agit pas ici de la mort dans son sens métaphysique, mais uniquement de la cessation des phénomènes physiques et chimiques qui caractérisent la vie.

Le Grand Prix

« Henri Nogues »

Organisé par le V.C. Rennais sous le patronage

de « L'Ouest-Eclair »

sera couru dimanche 7 juin Voici quelques précisions sur le circuit H. Nogues qui sera couru dimanche prochain. Lj distribution des dossards aura lieu a partir de 13 heures, chez H. Nogues. cycles. place St.->-Anr:e Elle finira à 13 h. 45 h-ure à aqu:ll; ies concurrents se rendront devant l'Ecote Normale de garcons. d'où se: donné 14 heures pré. lies, le départ officiel.

La liste des primes s'est a'ior.gée senslblement et ceci nous fait prévcir un intérêt soutenu de l'épreuve. Bapp: Ions aux coureurs de troisième» ca'égo- rie et t'ébutsnts. Qu'une rartle de c:s! primes I=ur est réservée et qu'ils n'ont pas a craindre fe voir les as :es em- pêcher de réaliser quelques petits Dronts.

Pour éviter toute erreur en ce qui concerne le parcours, rsppeions-le. L'itinéraire

Bennes (Octroi route ae Saint-Maloi. Rendes La Brasse. Géve^e La Chapeile-Chaus-6?. au lieu de paver à la Barre de Béehe-p| la course prend a la direction ce M1niac-ur--Bécvierel. Bécherel. Barre de BJ^ho-e). Tinté" e, ci!lé. Balnt-Rimy-du-P rin Sens-deBreterne St-Aurir-d'Aubiçnê Bettcn, R:nnes soit environ 100 Kilomètres. L'arrivée sera iugée faubourg d'Ajitrain. LES PRIX

Ho~s catégorie 1'' et 2' catégorie. 1.400 1r.' 2. 300: 3. 200: 4 100: 5. 60: 6 50. 7 25: 8 25 Irs

3' catégorie >l débutants. 1Un cadre e" 50 francs: 2. 200 trs.: 3 150 terne é'ectriaue et 10 fr.: 7. une trot-* e de voyaga et 10 fr.: 8. une penduiet e e. 10 fr.: 9. une 'antenne ac£*ylèn^ et 10. une rendulete et 10 fr.: 11. un pneu pt 10 fr.: 12. une chambre à air et 10 fr.

Ce=. prix sont susceptlb'es d'être augmente-;

Les vrimes. A ia Chapelle-Chaussée ,o-nité des fêtes 25 fr.: M. Thyard. 5 fr.: M. Trochon inrtitrteur 10 fr.: M Bu m»!, boulanger. 25 ?r.: M. Guécr.-in bou?her 5 fr.: M. Subiry. cycles, 10 fr.; M. Ménard, président du Cornue

des Fêtes, 5 fr.; M. Charual. trésorier du Comité des Fêtes, 5 fr.

A Bêcherel. M, Tasbille. mécanicien 20 irancs.

A Tinténiac. M. Lehry. percepteur 15 fr.; M. Gauthier. 10 fr.; Anonyme S fr.; M. Rouxe! garagiste. 15: M. Chan;trel maire. 10 Ir.. M. Jeanne. 5 fr.; M. Gicquiaux. 5 fr.; Mme Pinault 10 fr. Mme Besnter. 5 fr.

A Rennes. Restaurant Gadby. 50 .« ,,c i\i tr une France sportive inconnue de :a p.ace SainteAnne. 25 fr.; M. Glbolre assurances 50 fr.: M Rouauit. boucher. 20 fr.: un plau?, du vélo 20 fr.: M Hersant chaussures Au Chat Noir e 2 Paires de .-h a assures cyclistes.

Les engagements sont reçus chez M. H. Nogues. place Sainte-Anne, Rennes D.-cl; 2 francs.

UNE GRANDE AMERICAINE DES « AS

DIMANCHE 14 JUIN. A RENNES h, ° '??!, 9 un nouveau gala Que le Comité du Véloce-Club Rennais convie, le 14 Juin prochain. tous les sportifs. et pour cette circonstance, un programme tout à fait attrayant a été élaboré; on en Jugera par le résumé ci-après.

1. Prix G.eorses Havard: vitesse sociétaire troisième et quatrième catégoriesvitesse toutes catégories avec série finale de seconde et finale de premier: ccurs? poursuite de- frères ennemis limitée i 15 tours et enfin le clou de la réunion sera sans conteste, l'américaine de 2 heures avec classement tou- tes les 20 mlnut2s

I-çur cette américaine. des equipes vedette ont été engagées et nous revlen- drons d'ail:eurs sur les performances de chacune d'eile; disons cependant dès aujourd'hui qu'au nombre des engagés nous aurons

Choury-Fabre. Louet -Mouton. Bach frères Lebreton-Briens. Canard-Le Dantec. Le Drogo. Gautho. etc. etc. tou-'e* équipes capables de prétendre à une victoire: donc le moins que l'on puisse dire. c'est qu'elle sera ardemment dispuLes coureurs rennais désireux de participer à la c#irse de vitesse sociétaire troisième et quatrième catégories sont priés d adresser 1 eur engagement à M. Wurtz. 10. rue des Fossés, avant samedi prochain. g Dimanche 7 juin

St-Nazaire-Nantes-St-Nazaire ("• année, 124 kilomètres)

sous le patronage

de « L'Ouest-EcIair »

Course ouverte à tous coureurs francais, sauf amateurs, des départements limitrophes et non limitrophes du déparfement de la Loire-Inférieure. Les engagements sont reçus chez M. Abot, quincaillier, place du Bassin, Saint-.Vazaire, accompagnés de la somme de 5 francs.

Clôture des engagements jeudi soir 4 juin.

A

L'itinéraire de l'épreuve emprunte le parcours suivant

Départ Saint-Nazaire, Montoir, Savenay. St-Etienne-de-Montlue, route du Milieu. Nantes, La Contrie, boulevard des Anglais, route de Vannes, Sautron, Le Temple. Savenay. Montoir, SaintNazaire (arrivée).

La distance est de 124 kilomètres. Rappelons les prix affectés à l'épreu-

Au premier, 500 fr. offerts par l'OuestEclair au 2^, 350 fr. offerts par l'OuestEclair: au 3'. 250 fr. offerts par l'OuestEclair au 4e. 200 fr.; au 5e. 150 fr.; aux 6- et 7'. 100 fr. aux 8» et 9e. 75 fr.; au 10e. 50 fr.

Prix spéciaux débutants et coureurs 4e catégorie 100, 75, 50 fr.. un boyau, un boyau, un boyau. un boyau, une selle, un frein.

Prix spéciaux aux coureurs du V. C. Nazairien 100. 75. 50 et 25 fr. Prix spéciaux aux débutants du V. C. Nazairien 100. 75. 50 et 25 fr.

Au total. plus de 2.500 francs de prix. Nous donnerons demain l'horaire probable de l'épreuve.

Le départ en sera donné à 13 heures de la rue Henri-Gautier. L'arrivée est prévue pour 17 heures, avenue de Lesseps. face à la grille de la caserne de la Brjandais.

LMkontrôle de départ sera Installé à de midi à l'hôtel du Berry. où la *fttribution des dossards aura lieu. BASKET-BALL

A LA COMMISSION REGIONALE DE BASKET-BALL DE LA LE A. Réunion du 25 mai 1931

Présents MM. Masson Camln. Daudin. Lebouc. Vallée.

Excusé M. l'abbé Gehl.

Homologations. 3 mal, A. S. des Cheminots (2i bar S R. U C. (2) par 26 à 9

10 mal. A. S. Cheminots Rennais (1) bat E'oiie Dlnardalse (1) par 34 à 16. 14 mal A. S. Cheminots t2i bat. Etoile Dlnardait-e (11 par 21 a 19

Amendes. 10 tr. au Stade Rennais 0 C. 'matche du 3 mal. pour absence de licences Meunier et Loysance). La Commission proclame ses cham. pions pour la saison 1930-31

Division d'honneur équipe 1. Association Sportive des Cheminots Ren- nais éauipe Il. Asscciatlin Sportivr 'les Cheminots Rennais lunlors Stade R'-in.ls U C.

Promotion équipe 1. Avenir de StEtienne équipe Il Espérance de Salnt- Hé:ier.

La Commission adresse ses félicitations o tous ces c.i'.bs

Lettre de la F^iàa'wn La Ccnmiscion approuve la repense faite a la Fédirarlon sur la situation du basket en' B-etnzne

La Commission propose ta date du 6 1uin pour l'assemblee générale du hasket.

78 Le secrétaire VALLEE.

MESSAGER

DE LA COTE D'EMERAUDE

Dimanche 7 juin 1931. concours ministériel D 120 milles en mer. mise en panier le 6. à 14 heures. clôture, 15 heures: de service. Bouillie. Boyer. Il est rappelé aux amateurs constatant avec des appareils multiples. qu'ils doivent se servir de l'étrée pour 1'ititro- duction dans le baguler.

Résultat du concours de société sur Niort 1. Lesné: 2. Coutault: 3. La- mandé: 4. Sauthier: 5. Routier; 6. Bouillie; 7. Basly.

L'Ouest- Ecinii publie chaque Jour des ANNONCES CLASSEES i peralesant I dana ses 13 édition*.

IROITCtèME RÂDIfHRALLYE Organisé par ci RADIO-ARMORIQUE »

Sous le patronage des journaux « L'Uuett-bclau

et « Radio-Magazine

Avec le concours du Radio-Club de Nantes et des postes de la Tour Eiffel, P.T.T. (Pans! et 8 G.N. (Nantes). AURA LIEU A NANTES LE 7 JUIN

Rappelons que l'épreuve sera disputée dans une zone limitée comme suit 11 Au nord de la Loire par le G C 75 depuis la Loire jusau'à l'Erdre et le G.C. 37 depuis l'Erdre Jusqu'à la Loire. 2° Au Sud de la Loire par le circu:: direct Nantes. La Chapelle-Heulin. Vallet. Clisson, Montaigu, Rocheservières Logé. Touvois. Machecoul Bourgneuf. Cheméré. Bouaye Nantes.

Les renseignements qui précédent. n'indiquent pas l'Itinéraire, mais seulement les limites de la zone à l'intérieur de laquelle l'épreuve sera disputée. L'épreuve comportera quatre séries d'émissions

1° à 9 heures. Tour-Eiffel Paris P.T.T. Radio-Rennes.

2° à 10 heures Tour-Eiffel Paris P.T.T. Radlo-Rennes.

3° à 11 heures Tour-Eiffel Paris P.T.T. Radio-Rennes.

4° à 12 heures 8 G.N.

Le rallye consistera

1° A noter les messages passés aux heures ci-dessus

2° A découvrir le « contrôle d'arrivée » Le départ est prévu à Nantes à 8 heu-res, plac? Delorme. Un contrôle obligatoire aura lieu au départ. Les concurrents devront suivre la voiture pilote jusqu'au terminus du tramway au Lion d'Or, route de Clisson.

Les concurrents se rendront dans la direction de disson par la route nationale 148 bis. Ils ne devront pas dépasser Clisson avant d'écouter le message de 9 heures. sous peine de disqualification. Un contrôle secret fonctionnera à cet effet.

Les concurrents devront obligatoirement emprunter l'itinéraire indiqué par le message de 9 heures et suivre les Indications pour capter les messages de 10 et 11 heures.

Des contrôles secrets fonctionneront sur l'ensemble de l'itinéraire imposé. A 11 h. 55, tous les concurrents devront être de retour à Nantes, dans le quartier Morrohnlère, pour prendre le dernier message transmis à 12 heures par la station 8 G.N.

Au cours de cette dernière émission, les concurrents recevront tous les renseignements utiles pour découvrir le contrôle d'arrivée.

Le classement

Le classement sera des plus simples tout mot manquant dans quatre messages à noter sur les carnets de route (9 heures, 10 heures et 11 heures Tour Eiffel, et 12 heures 8 G.N.), comptera pour autant de points de pénalisations qu'il comportera de lettres Le concurrent qui aura totalisé le moins de points de pénalisation sera classé premier. Il a été décidé que tout engagé solitaire à la fois pilote de son véhicule et manipulant son poste de T.S.F.bénéficiera d'une remise de 10 points sur le total des points de pénalisation qu'il aura éventuellement groupés. En cas d'ex-sequo. la priorité reviendrait d'office au concurrent solitaire.

Le premier qui se présentera au poste d'émission bénéficiera d'une réduction de 20 points sur le total de ses points d2 pénalisation 15 points seront déduits au second 10 au troisième 5 au quatrième tous les suivants à partir du cinquième ne devront plus compter qu" sur la réception de leurs massages On voit par conséquent que le Rallye n? revêt point un caractère technique 5; redoutable qu'il doive rebuter les hésitants. La liste des nombreux prix que nous avons déjà publiée ajoute à l'attrait du côté sportif et scientifique de l'épreuv? dotée de plus de 25.000 francs de récompenses.

Sans-flliste, n'hésitez pas et envoyez votre adhésion sans plus de retard Radio- Armorique. 12. rue Copernic. Nantes

Etablissements Fonteneau. 44 rue Desaix. Nantes

Radio-Club de Nantes, 28, rue GénéralBedeau. Nantes:

Ouest-Eclair. 5. place du Commerce. Nantes.

Le jury

Le jury. sous la présidence d'honneur de M. Henry Morin. administrateur de l'Ouest Eclair, sera composé de MM Huchet, président du Radio-Club de Nantes Jorge Laboureur, directeur de Radlo-Armorique J. Cox, chef de la rédaction nantaise de l'Ouest Eclair H. Martin, vice-président du Radio-Club de Nantes, et Baron, du Radio-Club de Nantes.

La totalité du parcours sera d'environ 115 kilomètres, sur des routes qui, en général, ont été reconnues en bon état. Après l'arrivée. un banquet facultatif réunira officiels et concurrents, au pavillon du Petit-Port, chez M. Luquet, le renommé traiteur. Le prix du repas est fixé à vingt francs.

Les résultats du classement seront annoncés en fin du banquet, qui sera suivi d'un bal et d'une petite fête sans-flliste.

Les engagés

M. Pllard, vendre Renault. Nantes M. Cosse, voiture Renault. Nantes M. Métayer, voiture Citroën. Nantes M. Gauduchon voiture Donnet. Nan tes

M. Genevray, voiture Talbot, Nantes. Il. Joubert. voiture Voisin. Nantes. M. Pâtissier, voiture Ford. Nantes. M. Gulllet. voiture Peugeot. Nantes M. de Monti. voiture Flat. Nantes. M. Jouzel, voiture Citroën. Nantes. M. Borella. voiture Citroën. Nantes M. Griveaud, voiture Peugeot. BasseIndre.

M. Campln voiture Delage Pans M. Benausse, voiture Bugatti. Paris. M. Henauit, voiture Citroën, Nantes. M. Vineux. voiture Bugatti. Paris. M. Saran-Proutière. voiture Citroën. Nantes.

LIGUE DE BRETAGNE

D'ATHLETISME

Championnats de districts

Les championnats de districts seront disputés le dimanche 7 juin.

Ceux d'Ille-et-Vilaine A Rennes. Stade Courtemanche, à 14 heures. Côte d'Emeraude, à Dinard Stade Port-Blanc, à 16 h. 30. Mayenne, à Mayenne terra:n de l'Union S. Mayennalse, à 14 heures. Côtes-du-Nord terrain de l'Etoile St-Brieuc, à 9 h. 30. Finistère, à StPoi-do-Léon terrain du Stade Léonard. à 14 heures. Morbihan terrain du Parc des Sports, organisés par LonentSports.

Challenge de Bretagne

Le Challenge de Bretagna sera dispute à Rennes le 14 juin, sur le terrain du Stade Courtemanche. Le montant des engagements est de 10 Irancs par équipe Les épreuves sont les suivantes trois hommes pour le 100 mètres- trois hommes pour le 400 mètres trois homme? pour le 1.500 mètres. 4 6 7 8

AU TENNIS-CLUB RENNAIS Le Tournoi de Printemps

Le Tennis-Club Rennais organise le samedi 6 et dimanche 7 juin, un tournoi réservé aux joueurs de troisième série et non classés par la Fédération comprenant des épreuves simple messieurs, simple dames et double-mixte. Les engagements sont reçus au club méme. soit à la conciergerie, 2. rue du Père-Bourdon, soit par téléphone au 2024. Ils sont gratuits peur les membres du Club.

Droit pour les personnes étrangères :-iu C'ub 10 francs par EP"-=o'.ine en simple 15 fr. par équipe de doub'e. Le droit d'entrée est paTable en s'inscrivant.

'11111 Il 111111111111111111111111111111111111111111 Les balles sont fournies par le Club. Les engagements seront clos le vendredi 5 juin, à 12 heures.

Les joueurs qui ne sont pas libres le samedi sont priés de le spécifier en s'engageant.

Les convocations seront affichées vendredi soir, au Club et parattront dans le journal samedi matin.

Le Comité.

AUTOMOBILISME

LES 24 HEURES DU MANS (Circuit permnanent de la Sarthe, 13-14 juin 1931)

Les vainqueurs du Grand Prix d'Italie seront au départ

La société des automobiles Alfa-Roméo qui a engagé deux voitures dans le IX' Grand Prix d'Endurance de 24 heures vient d'informer l'Automobile-Club de l'Ouest, que ses deux voitures seraient pilotées de la façon suivante Première voiture par Campari et Marinonl deuxième voiture par Mlnola et Zehender.

Nous n'avons pas besoin d'insister sur la valeur de cette équipe qui sera complétée par une troisième voiture engagée par Lord Barl Howe, de Londres. et dont les conducteurs seront Le capitaine Birkln et Lord Earl Howe.

Ainsi, nous verrons au Mans parmi les pilotes de l'équipe Italienne. les récents vainqueurs du Grand Prix d'Italie qui s'est disputé sur 10 heures et aux côtés de Lord Howe. le grand spécialiste des 24 heures qu'est le capitaine Birkin cela nous promet du bon sport et on peut être assuré que le record établi l'an dernier par la société des Automobiles Bentlev subira un rude assaut. Ce record était de 2.930 kilomètres s'il est battu le cap de 3.000 kilomètreb en 24 heures sera nrobablement franchl.

Pour les sociétaires de l'A. C. O. Les sociétaires de l'Automobile-Club de l'Ouest à l'occasion du IX' Grand Prix d'Endurance de 24 heures ont droit a trois entrées gratuites dans les enceintes oiMcleues. et Hisqu'a corcurrpnce de places disponibles 2 2 places numérotée-. demi tarif, dans les tribunes ils peuvent également benéficler d'une

Ânrèe le hean vo?8«fe du Stade Rennais en Tunisie

Sur le pont du bateau vogu-.int fers la Tunisie,

les équipiers du S.R.U.C. se reposent.

réduction de 50 sur le prix de la carte de garage. Ces cartes gratuites et de réduction sont délivrées dans tous les bureaux de l'A. C. O.

Pour retenir ses places

On peut retenir ses pi- -es à l'avance pour assister au grand évent sportif et industriel des 13 et 14 juin en s'adressant. en France a) dans tous les bureaux régionaux de l'A. C. O. à Alençon, Angers. Blols. Caen. Chartres. Cherbourg. Dieppe. Evreux. Lavai. Le Havre. Nantes, Poitiers. Rennee. Rouen. SaintLÔ. Saumur. Tours.

b1 au bureau de Paris. 16. rued'Athénes (9'I

En Angleterre Aux bureaux de The Automobile Association. Fanum House, New Coventry Street, London W: L 0 La LICORNE 1" DU CLASSEMENT GENERAL AU RENDEMENT DU CONCOURS DU BIDON DE 5 LITRES

En se classant Dimanche dernier à La Ferté-Bernard Première au rendement dans le concours du Bidon de 5 litres avec M. KAMPF, les Automobiles LA LICORNE prouvent à nouveau les qualités exceptionnelles de 'eur fabrication.

AU TOUR DE FRANCE, au début du mois, 3 6/8 CV. LICORNE effectuent les 5.000 kilomètres du parcours, capota sévèrement plombés.

AU BOL D'OR, le Lundi de la Pentecôte, VALLON sur 6/8 CV. LICORNE parcourt 1.801 kilomètres pendant 24 heures, sans autre arrêt que les ravitaillements.

C'est bien la voiture au point qui vient à point.

CONVOCATIONS

Cadets de Bretagne. Basket-ball. Les joueurs suivants sont convoqués aujourd'hui mercredi 3 juin, à 20 heures précises au siège de la société pour entraînement Bourdin, Lehagre. Lenormand. Delanoë. Helle-u, Letessier. Renaudin. Ollivier, Leroy, Lhotellier. Gabby, Bastard, etc.

M. Lehagre est prié d'apporter le ballon. 8 Cadets de Bretagne. Athlétisme Tous les athlètes des Cadets de Bretagne sont convoqués le mercredi 3 Juin 1931, de 18 h 30 à 20 h. 30. au Stade Courtemanche pour entraînement. Cadets de Bretagne. Basket-ball. Les joueurs dont -les noms suivent sont convoqués ce soir mercredi, à 20 h. au siège, pour entraînement MM. Maurice. Helleu, Lenormand I et II, Bourdin, Le Texier, Gadby, Renaudin. Leroy. Martin. Lhoteller, Lehagre. Collet. Espérance de St-Hélier Les athlè- tes et délégués ayant participé au challenge départemental d'athlétisme des patronages. sont instamment priés d'assister à la réunion qui se tiendra ce soir au siège social, 25, boulevard Laënnec. à 20 h. 30 très précises.

LE RAID HIPPIQUE DE PAIMPOL P&impol, le 2 juin. Par suite des averseè tombées au cours de la nuit, la piste du champ de foire était détrempée et lourde.

Huit chevaux avaient été engagés, mais six seulement se rangent l'appel du starter.

Le départ pour la première manche, très vivement et âprement disputée, a été donné le matin vers 10 h. 30, dans l'ordre ci-dessus Tibère pasee en tête. suivi de Berdouilleux, mais tous deux. l'un suivant l'autre, se trompent de parcours Casablanca en troisième position serrée de près par Wal-Over prend la tête, puis viennent Quercus et Damery. Tibère et Berdouilleux se remettent en piste et d'un train superbe remontent progressivement. Dans un magniflqu» effort, Berdouilleux passe Walk-Over et termine la première manche à une demie lolngueur de Casablanca.

1" manche 1. Casablanca 2. Berdouilleux 3. Walk-Over 4. Tibère 5. Damera. 6. Quercus.

A 14 h. 30, les superbes coursiers, qui ne se ressentent nullement de l'effort fourni le matin, se remettent en piste pour la deuxième manche, comme la première, vivement menée. Les départs sont donnés dans l'ordre des arrivées de la première manche. Berdouilleux prend vivement la tête devant Casablanca, mais ayant à peine effectué les troisquarts du premier tour. il est oblige de s'arrêter par suite de l'écrasement de l'une des roues de son sulky. Casablanca passe en tête et les arrivées se font dans l'ordre suivant 1. 2. WalkOver 3. Tibère 4. Quercus 5. Damery. Troisième manche. Pour la finale, les concurrents repartent dans l'ordre d'arrévie de la deuxième manche. Casablanca afute et se trouve dépassée par WalkOver que. malgré un effort méritant, elle ne parviendra pas à rejoindre, toutefois elle remonte et termine très près. La finale, et par conséquent le raid. est gagnée par 1. Walk-Over (2.000 fr. 2. Casablanca (1.200 fr.); 3. Tibère (1.000 fr. } 4. Quercus (500 fr.) 5. Damery (400 fr.).

Il est regrettable qu'au début de la deuxième manche, la roue du sulky de Berdouilleux se soit brisée, car les deux dernières manches bien disputées et vivement menées. ont un peu perdu de leur attrait par suite de l'absence du superbe cheval de M. Lesconnec qui eût été probablement le gagnant du raid. 7 8

X'KSES A hN'GHIE.N

Enchien. le 2 juin 1931. Le temps qui Daraft remis avait incité les sportsmen & venir aujourd'hui assez nombreux à Enghien. Le steeple-chase de juin leur a permis de se rendre compte que la Sociét2 Sportive d'Encouragement ne négligeait rien pour satisfaire leur curiosité. Il a donné lieu à une fort belle course menée rondement et dont l'arrivée au bout de 4.500 mètres fut palpitante entre les quatre premiers qui finissaient en l'espace de moins de une longueur et demie. Le résultat fut des plus Imprévus avec la victoire de Regaion qui donnait au mutuel un joli rapport à ses rares partisans sa dernière course Justifiait d'ailleurs pleinement le dédain en lequel Il était tenu car parti presque favori Il n'était Dius capable au bout d'un tour de se maintenir dans le peloton et finissait très loin de So!re le Château qu'il battait aujourd'hui de peu après une Jutte acharnée. En dehors des chevaux placés. La Maréchale 111 et Dinlome ont très bien couru menant toute la course jusqu'au dernier saut de l'Open Dltch.

Le prix Omar. trot attelé. qui terminait la journée est revenu À Carrey C. trottant le kilnmètr- en l'28"9/10. 0 Résultats

Prix DE LA Nive (haies, vendre aux enchères, 7.500 francs. 3.100 mètres). 1 Ma chérie (A. Chauffeur). Cte A. de BolF?e!in 2. Grande (R. Georcre). G. L Bloch.

Non placé Croisette fJ. Bertlnl) tombée et remontée.

Pxtx JOURNALISTE Isteeple-chase. 15.000 francs. 3.400 mètres. 6 partants). 1. Iton (C. Domlnlcl). Marquis de la Chapelle 2. Daily Mail (H. Howes). J. Mayer 3. Dianthe (R. Loclt), comte de

la Forest 4. Olymptc iP. Hamel). P- Boussac.

Non placés Le Semilant (G. Lester): Wakeful (A. Kalley).

Paix DE l'Auxekrois (haies, vendre aux enchères. 7.500 francs. 2.800 métree. 8 partants). 1. Cassfs (G Cervol. Jacques Foui: 2. Balbi iP. Sentier). J. TJissot 3. Tric tA. Ollien. P. Va/elUe 4 Suilbie (P. Kerloegan). Mlle C. Culnet. Non Dlacés Sost lA. Kalley) Xy tus (J. Luc) Madoura Il (F. George): Miss Elder (R. Trémeaul.

Steeple-Chase DE Juin (handicap, 30.000 fr.. 4.500 mètres. 15 partants). 11 Regalon tD. Leroy) A. L. Mellar 2» Soire le ChBteau (M. Bonaventure) J. l'or:: 3. Dort Mystery (M. Brunet) P. Lederlln 4' Amenemhat (R. George) P Halbrom.

N. P. Le Bout; (J. Bedeloup) • Kerjean iA. Kalley) Le Bosphore iH. Glelzesi Dar Way (E. Dume) Ma3ter, Quack iR. Petit)- Very Well (H. Haes); C'ruethary (R. Haea) Bouchon (A. Gulgonnet) La Maréchale 111 iJ.-G. Cos- tadoat) Dtplôme fA. Chauffour) Zenobutre (J. Luc).

PRIX DU SEMUROIS (haies handicap, 12.000 fr.. 3.200 mètres. 10 partantsL. 1- Legendaire (H. Cames) 2- tioncha*, lant (J. Bedeloup) 3- Prince Charmant iP. Kerlceean) • 4« Dusky Boy 1 IG. Verzêlei

N. P. j'oaspertuis iM. Thery) Stone Broke (J. Luc) L'Incertain iH. Howesi Sambad (G. Chaussemy) Grœnendael (R. Lock) Albéron lA. Gulgonnet).

Pr.rx du Charolais (haies 10.000 francs 2.900 metr=3. 10 Dartantsl. 1. Mousquetaire lA. Chauffeur). E. Ronot 2. Ave Cœsar (S. Rochet). Mortlmer SchuT; 3. Jacques de Savoie (P. Hieronimus). Comte de Rivaud 4 Etival (P. Kerloegam Mtle O. Guinet.

Non placés Castlebar (M. Denton); Le Val (J. Lue) Red Gauntlet (R. Féger) Epanouissante (R. Haèsl WilIv Martin (D. Leroy) Merlin (L. Oilo); PRIX OMAR (attelé. 7:500 fr.. 2.800 m-, 16 partants). 1. Carre¡¡ C. (R. Simonard) Sahna 2. Daisy (H Manon) H. Manon 3. Espoir de la Seulles (J. Potrler) E. Lecetit 4 nénilimian 'Debono) H. Pancrati.

Non placés France Picard Il (Vanlandeghem) Etoile Filante VI fBegou): Excellence (Lecomte) Fleurus Wilkes (Lefèvre) Emile Il IF. P. Maresca) Coupe File (Wlazeuskl\ Fontane Il (Verzele) Epi A (Sourroubllle) Fantaisie (Netter): Eglantine VI fA. Buttl): Café Noir fCarré) Cuzien (B. Zlmln).

Pari

Ma Chérie G. o. 20 9 P. 11 9. 24 00, G. P. 10

P. 19 50 10 00 P. 74 00

Sobre-le-Château 50 15 50 50 19 50

9 50 Prince-Charmant P. 13 50 c. 33 50' P. 10 50

10 50 Jacques-de -Savoie 24 50 55 00 11 00 60

COURSES AU TREMBLAI

Partants probables

Prix POLYGONE vendre, 6.000 tri 1.000 m. L.D. Master Man (Cû. Semblât): Alençonnaise (E. BoOtequin) Taormina (L. Vaixelflsch) Le Cre»-, nois (T. Turner): Saucy Sally (A. Wlldman) Jorara (G. Delaurie); Kiora (U. Robson): Clairon (A. Rabbe); La Pou- le d'Eau, (S. Rochet): Paillardise, (L. Maillet); Bravissimo, (H. Hugon); Mr Lord (R. Tondu): Scarlet Fleet (0. Néale) Lake S. Fleet, (C. Sautour); RUru* (C. Lemoine). Sans Perm (X.): La Dotphine, (G. Weston): Ariotte, (M., Thuant); Coquine, (R. Lamarellle); Cyclope Il. iE. Lethlen): Zelmira. (F. Hervé).

PRIX Bri^nne. (Apprentis. 10.000 frs. 2.150 mètres). Romano Il, (E. Schmouklerl; Bardos, IA. Lavlalle): Tolga (A. Bunker): Ghilberti (A. Wlldman) La Fossette. (R. Fauvet); Koulibtac, (G. Weston Ln Mode, (E. de Sommer); Sabéenne, (J. Pages); Da-'guesseau, (J. Forest); Cannibale, (R, Fortin); Mitou (C. Lemoine); Syphax, (M. Margot); Saint-Gond (R. Lefève); Saint-Albin (W. Willoughby); Diamantaire (P. Wicket); La Câline. (G. Leca- veller); Arche d'Alliance, iR. Cadot); Louiza iM. Pecqueux).

PRIX Fraudulent (à vendre. 10.000 fr., 1.600 mètres). Le Paon (G. Bartholomew), La Balustrade (G. Weston), Sanguinolette iL. Robson). Evohe (D. Daniel). Boude (E. Goldin). Lelia 11, IM. Leray), Sermaize (R. Lavallée). Sa- nani (A. Lavlalle). Queen-Ofs (R. Brethès). Annabella (M. Pecqueux). Jolie Fille Il IG. Duforez). Jane Seymour IR. Germond i

PRIX Franc-Tireur (10.000 Ir. 3.000 mètres. P. P.). Fénelon (M. Allemand). Rock-Fleet (A. Rabbe). Thevray (R. Brethès), Bridoux (A. Chauffour), Okapi (L. Robson). Tchello (F. Hervé), Le Pacifique (A. Wildman). Rhfine (T., Turner). Finis (D. Guiho). Titi Bag (Q. Duforez). Ravin (A. Esllng). Espoir IV (J. Teasdale). Sapristi (G. Lecaveller). PRIX Finlande (25.000 francs. 2.000 mètres. P. P.). Rose Rouge (C.-IL Semblat). Fille de Salut (D Torterolo), Samba (C. Herbert) Express Zita (X.). PRIX Smnt-Ctr (handicap 10.000 fr, 2.300 met. (G. P.). Edurofite IC. Bouillon) Portland. (Pecqueux) Zombe (P. Pappalardo) Pie Bleue (A. Rab- be). Sabéenne tE. Goldln > Propylée iL. Robson) Prophète. Minou en Vel iT. Brooks) Le Drapeau (G. Duforez); Ulrich IA. Français) Franeker (R. Lefève' Gagne Petit (A. Chéret) Toi- sa (A. Bunker) Sueddy (R. Hubert) Trémolo 'J. Chevalier) Ris IH. Bonneau) Marquis de Sedig IV. Flora) Savristi (G. Lecaveller).

PRIX SALTARELLE (12.000 fr., 1.400 m. (P. J.). Forêt de Teil (X.) Vogue Joueuse (M. Leroy) Agresseur (R. TonPour le Roi :E. Chancelier) Passe» Muscade .A. Chéret) Heur Etoile (0néale) Rebellion (L. Robson) Peace Sliadow (G. Weston) Barberousse (O. Bouillon) Honolulu (D. Torterolol Kilkish (X.). Vect. des Dieux (G. Duforez) Darya Ranée IL. Guéllne) Spirote (R. Fortin).

Pronostics

1" course The-Saracen, Jovara.

2" course Romano Il, Irritative.

3' course Xnnnbeila. La Balustrade. 4' course Bridotcx, Ffnelon.

5< course Fil~<de-SaivU Scurle HoB» mann.

6« course Eduro)lte, Propylée.

T course Masked-Jester, Jean-Beh Pronostics de la Presse spéciall PARIS-SPORT

1" c. My-Lord. ̃ 'ilù 21 course: Ghilberri. 3' course La Balustrade. -^J 4' course Rhône. <-«i 5' course Fille-de-Salut.

6' course Le Drapeau.

T course Pour-le-Roi.

AUTEOTL-LONGCHAMP

1" course Saucy-Sally.

2" oourse Sabéenne.

3' course La Balustrade.

4» course • Bridoux.

5* course Fille-de-Salut.

6« course Eduyofite.

T course Masked-Jeiter.

Lettre de mon Village

Culture d'avant-guerre

et culture d'aujourd'hui

Nombre de phénomènes d'origine diverse centralisation Industrielle, concentraJlsatlon urbaine, troubles monétaires, variations dans le courant des échanges, etc., tiennent sous leur dépendance et font évoluer d'une manière incessante les conditions du travail agricole.

Au point de vue social et économique. Il est essentiel Que le sont de l'homme des champs ne soit pas sacrifié.

Dégager les assises de sa situation actuelle par rapport à celle d'avant guerre, évaluer comparativement ses yrofits et ses charges, représente de ce fait un problème capital, problème d'ailleurs infiniment complexe.

'Quiconque aborde cette étude commence par consulter les statistiques, par rapprocher les cours des mercuriales. L'impression qui se dégage de ce premier examen peut faire supposer que l'agriculture a retrouvé son équilibre d'antan qu'il ne reste plus trace dans le monde rural des perturbations profondes accumulés par une époque tragique. En effet, les prix de vente atteignent souvent le coefficient cinq, parfois le dépassent les rendements à l'hectare sont généralement en progression les chiffres de production totale rejoignent ceux de 1913. Te: résultat étant obtenu d'un effeccü moins nombreux, cultivan2 4as étendues plus restreintes. Il est tentant de supputer un bénéfice unitaire supérieur à celui d'autrefois, une sltua•rton individuelle maintenue, sinon améliorée. pour l'agriculteur.

Déduction simpliste en vérité, dont l'illégitimité s'éclaire immédiatement du fait de la désertion de tant de ruraux, de l'abandon d'exploitations jadis florissantes dont ils se détournent pour Chercher ailleurs un nouveau destin. Ce n'est, en effet. qu'après avoir dissocié oour les analyser séparément tous les éléments dont la conjonction partielle et totale caractérise la situation respective des diverses situations de producteurs ruraux. qu'il devient possible de prétendre à une appréciation d'ensemble.

Toute profession fructueuse crée foyer d'attractlion si la terre est délaissée. c'est qu'elle Juge mal ou qu'elle ne paye »lus. Or. non seulement l'exode maintes fois dénoncé n'est pas enrayé. mais son rythme a plutôt tendance à s'accélérer. Cette observation devait être soulignée avant d'aborder la présentation, le rapprochement ou la discussion de chiffres. de constatations qui. parfois, il faut en convenir, Impliqueront progrès dans une branche déterminée ou pour une zone limitée.

LE PÈRE AJJTODTE.

iA suivre).

Paris. 2 Juin (de notre correspondant pedal)

BEURRES. L'offre en sensible diminution permet malgré une vente moins importante une fermeté des cours qui se traduit par une petite augmentation sur les bons centrifuges.

On cite au kilo (cours extrêmes avec "ours moyens entre parenthèses) Beurres en moties

Centrituoes des laiteries coopératives .t industrielles Charentes-Poitou, 14 a 20.50 (17.30) Normandie. 13 à 17.50 15.70) Touraine. 14 à 20.50 (17.30) autres provenances. 8 à 17.50 (15). Malaxés: Normandie. 8 Il 15.50 (13.20): Bretagne. 10 à 15.50 ;13) autres provenances. 8 Il 14 H2.50I.

Beurres en vrac Provenances diver,es. 12.50.

Beurres en livres Provenances dlerses. 10 à 14.50 (11).

Beurres étrangers Hollandais. 17.50. Arrivages du Sour Beurres français Wlos). 32.627: ventes du Jour (mottes). :i.O86 resserre du jour (mottes). 1.492. ŒUFS. Vente toujours modérée. mais cours maintenus.

Cours par colis de mille oeufs (cours extrêmes avec cours moyens entre parenthèses' Picardie. Normandle. 290 à 550 (5001 B-ie. Beouce 440 à 520 (460) Bretagne. 220 à 340 (300> Poitou. Touraine. Centre. 300 550 '4601 Champagne. Bourpoïne Bourbonnais. 380 à 450 14201 Auvp-Ene Midi. 300 à 400 (380) Canes. 430.

Arrivages du Jour icolls). 599: ventes

du jour (colis), 929 resserre du jour icolls). 2.020.

FROMAGES. PATES MOLLES Pas de changement dans les cours. mais placement très lent. Beaucoup de marchandlses sont en mauvais état.

Prix au cent Camemberts Normandie. 125 a 300 divers, 50 à 150 Pontl'Evéque. 150 à 250 Chèvre. 30 à 250. Prix à la dizaine: Brie grand moule, 130 à 180 moyen moule. 60 à 120 laitier. 30 à 85.

PATES Sèches Vente Peu active. Cours maintenus pour marchandise en bon état. mais très faibles pour celle détériorée.

Aux 100 kilos Port-Salut. 250 à 850 Gruyère. 1.100 à 1.350: Comté. 900 à 1.200: Hollande. 525 à 760.

Arrivages pâtes molles, 66.064 k. pâtes sèches. 10.066 k.

VIANDES. Débit facile. sauf un peu de difficulté pour le veau, mais très facile pour le porc dont l'offre est insuffisante.

On cote au kilo (cours extrêmes) BOEUF. Quant derrière non traité 1" qualité. 15 à 16.50 2' qualité, 13.50 à 14.90 31 qualité. 7 à 13.40 Quai* devant. 3 à 8.50 aloyau. 9 à 25 train entier. 7 à 17.25 paleron, 4.50 à 8.b0 bavette. 5 à 8.50.

Veau. Entier ou demi lu qualité. 14.50 à 16: 2' qualité, 12 à 14.40: 3* qualité. 10.50 à H .90 pans, cuisseau. carré. 13 à 20 basse comnlète, 8 à 12. MOUTON. lr« qualité. 16.50 à 18 2* qualité, 14 à 16.40 3' qualité. 10 à 13.90: gigot. 13 à 24: carré, 14 à 36: épaule. 10 à 15.50: agneau de lait. 16 à 20.50.

PORC. Hausse de 0.30 à 0.50. Demi If qualité. 10.30 à 11 2' qualité. 7 à 10.20 longe ou filet, 10 à 18.50 reins. 9 à 14 80 poitrine. 5 à 8 Jambon. 8 4 12.80 lard. 4 à 8.

Arrivages du Jour (kilos). 280.000. VOLAILLES. Le début de 1a semaine marque une vente peu importante. et par suite d'une offre un peu trop abondante. les cours sont en baisse de 0 fr. 60 sur les lapins, 0 fr. 20 sur les oies. 1 fr. sur tes poulets de Hambourg. Par exception, les poulets de Bresse offerts en quantité Insuffisante, sont en hausse de 1 franc par kilo. On cote au kilo (cours extrêmes) Canards Rouennais. 18 à 20 canards Nantais. 18 à 20: canards de ferme. 10 à 16 gros agneaux. 12 à 16.50 lapins Gatinais. 15 à 15.50 lapins divers. 14.75 à 15.40 oies nouvelles. 10 à 13.50 poulets du Houdan, 32 à 34 poulets Nantais Gâtlnais. 27 31.50: poulets Bresse, 29 à 36 poulets de Hambourg. 15 à 22 poulets congelés étrangers. 15 à 22: poules de Bretagne. 14 à 17 chevreaux de Touraine. 10.50 à 11.50: chevreaux de Touraine. 10.50 à 11.50: chevreaux d:vers. 8.50 à 10.50.

On cote à la pièce (cours extrêmes) Pigeons (gros et petits). 4 à 11.50: pintades. 22 à 28.

Volailles vivantes

On co ̃ au kilo (cours extrêmes) Canards. 9 à 12 lapins. 9 è 10.2fi oies. 8 à 10 poulets jeunes. 17 à 23 poulets et coqs vieux. 10 à 12.50 poussines gros. 4 à 8 noussins petits. 1.50 à 3 canetons. 2.50 à 11 oisons. 7 & 22.

Arrivages Tkilos), 69.000: resserre du iour (kilo.) 11.700.

GIBIER. Néant.

LEGUMES. La demande se maintient dans de bonnes conditions. Mais en raison de l'augmentation des arrivages. il y a baisse de 100 à 200 francs sur les haricots verts de toutes provenances, haricots beurre d'Algérie 10 à 20 fr. sur les pois verts de Nantes 30 à 110 fr. sur les pois verts de Paris. 50 à 100 francs sur les oignon» nouveaux 30 fr. sur les chicorées de Nantes. Arrivages très insuffisants en pommes de terre nouvelles. qui sont en hausse de 20 à 30 francs aux 100 kilos sur toutes les provenances.

On cote aux 100 kilos AU. 400 à 550 asperges en vrac, 100 a 450: carottes de Meaux. 100 a 160 Nantes, Sully. 200 à 450 cerfeuil. 150 à 250 champignons couche extra. 900 à 1.200 moyens, 850 a 950 conserve, 780 à 900 chicorée Nantes. Orléans. 180 à 250 échalotesoignons. 80 à 150 épinards, 100 à 130 fèves du Midi. 500 à 1.100 d'Algérie 300 à 700 haricots d'Algérie. 400 à 500 haricots secs, 160 à 350 laitue de Nantes. 50 à 200 départements. 120 200 lentilles. 250 a 450 navets nouveaux de Nantes. 50 à 180 oignons en grains. 190 230: oseille. 100 à 150; persil. 150 à 250 Dois verts de Nantes. 300 à 340 Dois verts de Paris. 220 à 320: mangetout. 300 à '50 cassés. 220 à 260 topinambours. 70 à 90.

Pommes de terre nouvelles Algérie et Maroc. 210 il 240: Espagne. 180 à 200: Midi 120 à 250: Noirmoutier. 100 a 210: Saint-Malo. 100 à 210- Palmpol 100 à 210: jaune ronde. 80 Il 90.

On cote au cent Artichauts du Midi, 20 a 125 bretons, 50 à 175 choux nouveaux Manche, 20 à 60 Angers, 20 à 60 choux-fleurs Barfleur. Cherbourg, 160 à 180 Angers 50 à 200 Parts. 200 a 400 courgettes d'Algérie. 50 IL 90 laitues. 15 à 40: Romaines. 40 à 100. On cote aux 100 bottes Ciboules, 50 à 100 navets. 125 à 200 oignons. 200 à 300 panais. 75 à 125 poireaux. 100 à 300..

On cote aux 216 bottes Cresson. 60 à 120.

On cote à la botte Oignons nouveaux Nantes. 2 à 3 rhubarbe, 0.25 à 0.75: thym. 0.50 a 1.

FRUITS. La vente est assez modérée. mais les arrivages de fruits nouveaux sont plus abondants. De ce fait. les cours sont en baisse de 100 à 400 fr. sur toutes les provenances de fraises 50 fr. sur les cerises et bigarreaux 40 à 50 fr. sur les tomates Algérie. Les premières cerises de Paris, Yonne, sont offertes de 350 à 450 fr. tes 100 kilos. On cote aux 100 kilos Abricots d'Espagne. 300 à 900: amandes vertes. 350 à 700 bigarreaux. 300 à 650 cerises de Paris et Yonne. 350 à 450 fraises de Carpentras. 600 à 1.100 Saumur, 600 à 1.000 du Lot, 700 à 1.200 Montauban. 900 à 1.000 oranges. 250 à 400 pommes choix. 700 à 1.400: communes. 250 à 450 tomates Algérie, 400 à 550 des Canaris. 450 à 600.

On cote à la pièce Melons Nantes. 20 à 90.

On cote à la corbeille Fraises de Niort. Poitiers. Orléans. 10 à 15. On cote au kilos Pruneaux, 3 à 8. Au ce t Bananes des Antilles. 60 à 66.

Aux 100 kilos Bananes des Canaries. 300 à 650.

Paris-La Villette, 2 juin (de notre correspondant spécial)

Au petit marché aux veaux Il a été amené en tout 140 animaux, dont 109 du renvoi de la veille et 31 arrivante des provenances suivantes du Loiret il de l'Indre-et-Loire 20.

La vente a été facile et l'orientation du marché aux halles assez bonne. Tout a été vendu.

Cours officiels au kilo viande nette 1" quarité. 15.40; 2' qualité, 13.60; 3' Qualité. 12.60; extra, 16.80. Au kilo poids vif 1« qualité. 9.24: 2» qualité. 7.75: 3' qualité. 6.93: extra. 10,42.

BOURSE DE PARIS

Clôture

PARIS, le 2 juin.

BLES. Tendance calme, Disp. Cote Officielle, 180 à 182; courant, 182.25 à 182.50 payés; prochain, 170 payé; août 161.25 à 161 payés.

FARINES. Tendance sans affaires

courant, 235 vend.; prochain, 236 vend. Juillet août 236 vend.- 4 de septembre. ^23 vend.

AVOINES. Div. Tend. soutenue; courant, Incoté; prochain. 88 payé; août. 82.75 payé.

SEIGLES. Tous incotés.

ORGES. Tous Incotés.

RIZ ET BRISURES. Tous Incotés. MAIS. Tous Incotés.

SUCRES. Tendance lourde; courant, 217.50 à 218 payés: prochain. 219 payé: août. 219.50 à 220 payés septembre. 218 à 217.50. 217 payés; 3 d'octobre, 215 payé; 3 de novembre. 215.50 payé; Cote Officielle, 218 à 219. ALCOOLS (libres) Tend. Tous incotés.

wLaaPo8 .sed4c5tel.autijd nceoaoûnda ALCOOLS (libres). Cours officieux, courant, 13.05/13.15; 3 de juin. 173.05 à 13.50; juillet. 13.1/13.25: août, 13.15 à 13.25: septembre. 11.60/11.70: 3 d'octobre, 10.25/10.25.

CAOUTCHOUCS. Crêpes First Latex et feuilles fumées gaufrées. Courant. 4/4.15; prochain. 4.15/4.30; 3 de juillet. 4.40. vend.; août. 94.40 vend.; 3 d'octobre, 4.40/4.55; nov.. 4.40/4.55; 3 de janv.. 4.65/4.75; fév.. 4.65/4.75. Marché nul.

FARINE DE CONSOMMATION.- Cote officieuse. 255.

BLÉS. Cote officielle, 180-182. BOURSE DU HAVRE

Ouverture

Le Havre, 2 Juin.

COTONS. Tendance à peine soutenue. Vente, 600 balles. Juin 289. juillet 290. août 293, septembre 293, octobre 296, novembre 297, décembre 300, Janvier 302, février 304. mars 308. avril 308, mai 312.

CAFÉS. Tendance soutenue. Vente. 6.250 sacs. Juin 230.75, juillet 228,25. août 228,25. septembre 221,75, octobre 218,75, novembre 216.25, décembre e 215,50, janvier 215,50, février 215,50. mars 213, avril 212, mal 210.50. Clôture

LE HAVRE, 2 juin.

COTONS. Tendance calme, vente 40.200 balles juin 288. juillet 289. août 291, septembre 292, octobre 295. novembre 296. décembre 298. janvier 300. fécrier 302, mars 305, avril 305. mal 310.

CAFES. Tendance soutenue, vente 4.750 sacs juin 231.50, juillet 229. août 229, septembre 222.75, octobre 219.75. novembre 217.25. décembre 217.25. janvier 217.25, février 217.25, mars 214.50. avril 213.50, mai 212.25. LAINES. Tendance calme juin 680. Juillet 680. août 680. septembre 680. octobre 680 novembre 680. BOURSE DE MARSEILLE

HUILES. Arachides à fabrique disponible, 267,50 de coprahs, disponible, 188 de palme blanche 188 Dahomey (Caf) Marseille, 160.

De graines comestibles arachides neutralisées désodorisées 315-330 Ruflsques supérieures 325-400 sésames aUmentaires désodorisées 340-350

D'Olive Tunisie. 1" pression 640-670 2' pression 500-620 Algérie surfine 530560 Borjas extra 240-260 Andalousie extra 220-230 surfine 210-215.

NOS BONNES VAC HES NORMANDES

(Cllché Chambry, à Rouen.)

Voici t Madelon », H.B.N., une vache qui se classa première et championne au Concours départemental de l'Orne, en 1929. A Paris, en 1930, au Concours laitier-beurrier, elle arrivait quatrième avec 39 kgs 300 de lait et 2 kgs 255 de beurre, en 48 heures.

« Madelon » appartient à M. Maurice Coulon, éleveur, à la Sapaie, prés Laigle (Orne).

BOURSE DE LYON

LYON, 2 Juin.

SOIES. Grèges Italie extra 13/15. 125.

Grèges Syrie bon deuxième ordre 9/11 120.

Grèges Cévennes premier ordre 13/15. 125/130.

Japon filatures 1 1/2 13/15, 127.50/ Grèges filature, Chine, petit extra 9/11 165/170.

Canton Best 13/15. 95/100.

MARCHÉS ETRANGERS

CEREALES

LiVEKPOoL. 2 juin (clôture). Blés tendance soutenue, juilfct 4/3 7/8: octobre 4/5 1/4 décembre 4/6 5/8 mais, tendance calme. La Plata caf. avril-mal 14/6. mai-juin 14/6, Juinjuillet 14/6.

Chicago, 2 juin (ouverture. Juillet 59; septembre 58 3/8ç décembre. 61 1/4: Mars supprimé.

CHICAGO. 2 juin. Blés dur. incoté; N° 3 disponible, Incoté Juillet, 59 1/4: septembre, 57 7/8 à 57 3/4 décembre. 61 1/8 à 60 7/8 mats disponible. incoté juihet, 56 1/2 septembre. 52 7/8 décembre. 46 7/8 avoines juillet. 26 1/8 septembre, 26 5/8 décembre, 29 seigles disponible, incoté juillet. 36 septembre, 37 3/4 décembre. 40 5/8.

Winnipeg, 2 Juin. Blés sur juillet, 60 octobre. 61 3/4 décembre. 62 3/4 avoines sur juillet, 28 3/8 octobre, 29 3/4 seigles juillet, 34 3/8; octobre, 36 3/4 décembre, 38 1/4 orges sur juillet. 30 7/8 octobre. 32. Buekos-Aikes. 2 juin. Tendance soutenue. Blés sur juin, 5.60 juillet, 5.65 août, 5.65 mo«s sur juin, 3.90; Juillet. 3.95 août. 4 avoines sur juillet, 3.85 orpes 4.10.

Rosario. 2 juin. Blés: sur juin. 5.75 juillet. 5.70 mais sur juin. 3.80 juillet. 3.85.

New-York, 2 juin. Blés roux disponible Incoté dur, Incoté bigarré, Incoté maïs 70 1/2.

COTONS

Liverpool, 2 juin (clôture). SakelZaridis juin 7.28, Juillet 729, août 7.33, septembre 7.45, octobre 7.50. novembre 7.57, décembre 7.67. janvier 7.73, février 7.85, mars 7.85. avril 7.95. mal 7.95.

Haute-Egypte juin 5.45, juillet 5.45, août 5.49, septembre 5.58. octobre 5.62. novembre 5.65. décembre 5.68, janvier 5.75. février 5.83. mars 5.83. avril 5.91, mal 5.91.

Américains Juin 4.49. juillet 4.53, août 4.56. septembre 4.60, octobre 4.64. novembre 4.67. décembre 4.71, janvier 4.75. février 4.74. mars 4.83, avril 4.86. mai 4.90, juin (1932) 4.93.

New-Orléans 2 juin (ouverture). Juillet 8.40 octobre 8.68/8.70 décembre 8.89/8.90 mars 9.19 2> avis Juillet 8.37 octobre 8.72 décembre 8.94: New-Orleans, 2 juin. Clôture. Disponible, 8.07 Juillet, 8.32 octobre, 8.65167 décembre. 8.85 janvier. 8.96: mars, 9.19 mal, 9.36.

NEw-YoRx, 2 juin. Clôture. Disponible, 8.35: juin. 8.19; juillet. 2.28-30: août, 8.36 septembre, 8.50 octobre. 8.65-67 novembre, 8.76 décembre. 8.87-88 janvier, 8.99 février, 9.08 mars, 9.17-19 avril. 9.25 mal, 9.34.

SUCRES

New-York. 2 juin (ouverture). Centrifuges Cuba, 325 a terme sur juillet 120. septembre 127; décembre 136: janvier 137; Mars, 143.

Londres, 2 juin (ouverture). Tendance calme, base 96 .Juin 6/4 1/2 vend. 6. ach. août 6/4. Payé. déc. 6/7. mars 6/9. Payé. mai 6/11 3/4 vend. 6/10 3/4

LONDRES. 2 juin (clôture). Tendance facile base 96° juin 6/4 1/2 vend. 6. achet. août 6/4. vend. 6/3 1/2 ach. décembre 6/6 3/4 vend. 6/6 1/4 ach. mars 6/7 3/4 vend. 6/7 1/4 ach. mal 6/10, vend. 6/9 1/2. ach.

CAFES

Nrw-YoRK, 2 juin. Disponible, 6.9/16 ;Juillet. 5.99 septembre. 6.11 octobre. 6.15 décembre. 6.23 janvier, 6.29 mars. 6.33 mal. 6.36. Ventes approximatives. 31.000 sacs.

CRAON 1er juin. Farine Ire Qualité de 246 à 250 Blé de 174 à 176; Avoine de 102 à 105 Orge, de 105 à 108 Son de 60 à 70: Pallle de 100 à 110 Foin de 120 à 170.

Veaux amenés 15. vendus de 3.60 a 4 fr. la livre porcs gras amenés 8, vendus de 40 à 150 la pièce. Marché très restreint.

Beurre en gros, de 10 à 10.50 le kilo; en détail, de Il à 12 fr. le kilo œufs, de 4 à 4.25 la douzaine. Marché toujours bien approvisionné. On cotait la couple Poules 30 à 45 poulets. 28 à 40; canards. C2 à 45.

QUESTEMBKRT. 1" juin. Farines, première qualité. 242 à 245; blé, de 168 à 170; seigle. de 78 à 80; sarrasin, de 90 à 92: avoine, de 90 à 92; son. de 70 à 75; paille, de 140 à 160; loin, de 100 à 130. Calme pour les céréales et peu de transactions depuis quelques semaines, ia plupart des greniers étant complètement dégarnis. Sans changement pour les fourrages. Seule la paille logée et de bone qualité est demandée pour l'emballage.

Bœufs amenés, 426. vendus de 4.75 a 5.50 le kilo; taureaux amenés, de 2.50 à 3 le kilo; vaches amenées, 113. vendues de 3.50 à 4 le kilo i900 à 2.100 fr.); veaux amenés. 158. vendus de 6 à 6.50 le kilo: agneaux, de 7 à 8 le kilo; porcs gras amenés, 75, vendus de 5.25 à 5.75 le kilo; porcs maigres, amenés, 109, vendus de 4.50 à 5 le kilo (130 à 350): porcs de lait amenés. 154. vendus de 40 à 70 la pièce.

Vente lente pour toutes les bêtes à cornes avec baisse appréciable sur les vaches et les bœufs de traction. Les bouts de boucherie de choix maintientient leurs cours. Marché aux veaux bien approvisionné avec tendance à un fléchissement. Les agneaux sont demandés, par contre, les vie"yi moutons sont délaisés. Faible pour tous les porcs, principalement les gros et les porcs maigres. Ceux d'une centaine de kilos sont les plus recherchés.

Poulains, de 900 à 1.300: chevaux de 3 à 5 ans. 2.600 à 3.200; chevaux de service, 3.100 à 4.500. Peu de dema.ndea de chevaux, les travaux actuel n'étant guère pressés.

Beurre doux. de 9 à 10 le kilo; beurre de tatile. de 10 à 12 le kilo: œufs, 3.50 les treize. Calme pour les beurres, en raison de l'abondance de marchandises, du temps orageux qui contrarie fortement l'expédition. Légère tendance à la baisse pour les œufs, malgré la petite quantité envoyée sur le marché. Marché aux volailles bien approvisionné avec faiblesse des cours sur les préoédentes semaines. On cote la cousue de vieux, de 25 à 32. selon qualité (4 à 4.50 la livre); les moyens de 28 à 36 la couple, selon la grosseur i5 à 6 la livre); les jeunes de 21 à 27 la couple; lapins, de 12 à 23 pièce (3 à 3.50 la Iivre vivant); pigeons. de 8 à 10 la couple. Cidre, de 270 à 290 la barrique :ogée. Foire moyenne pour la saison actuelle, malheureusement la mévente des animaux provenant de l'arrivée en grande quantité de produits étrangère, a fort contrarié le commerce, les cultivateur» hésitant à faire des achats.

LA GUERCHE-DE-BRETAGNE, 2 juin. Vaches, amenées 12 il. 14, vendues 1/3 de 1.000 à 2.400 la pièce veaux amenés 80 à 90, vendus 9/10 de 3.50 à 3.80 la livre moutons amenés 7. vendus 3 de 2.50 à 4 fr. la livre porcs de lait, amenés 320 à 350. vendus 4/5, de 50 à 80 pièce porcs moyens, amené* 20 à 25, vendus 2/3. de 200 à 400 fr. la pièce

Beurre de 5.25 à 5.50 la livre œuf» 3.50 à 3.75 la douzaine.

Bon marché ordinaire. du monde, de la marchandise, en quantité largement suffisante sur les différentes places la temps très nuageux s'est maintenu pendant le marché.

Les vaches étaient bien représentée8 comme qualité c'étaient des Jolie» bretonnes de servnice. Les prix sont en baisse. vente difficile.

Les veaux étalent trop nombreux pour la journée car les expéditeurs voulaient faire la baisse mais ce n'est pas facile il en a été fait une dizaine de relève. Les porcs de laie comme les veaux, trop nombreux pour les besoins, sa vendent difficilement, il en a été fait une certaine quantité de relève. Les moyens subissent la baisse des petits. le cours des gras à Paris, ne varie pas. toujours très bas.

Le beurre et les œufs n'ont pas changés de prix. ce temps orageux est mauvais pour ces denrées.

Farines 1- qualité, de 235 à 23l; blé. de 172 à 175: avoine, de 95 à 100: orge. de 90 à 95; son, de 65 à 67: paMle, de 110 à 120; foin, de 120 à 130.

Poules. 30 à 35 la couple: poulets, 25 à 30: pigeons. 11 Il 12: canards. 28 à 35: lapins domestiques. 15 à 20 pièce: oie», Cidre, de 210 à 220 la barrique.

Feuilleton de L'Ouest- Eclair du 3 juin 1931 28

Pour tout l'or de la mer

Grand roman inédit

Par Georges

Apr.rr uois mois d'une croisière dont le jeune homme commence à se demander si. en somme, elle n'a pas été simplement un prétexte à l'éloigner pour un motif inconnu il revient. Et. devant lui. se dresse. surgi comme par magie. cette Bête symbolique rcconsti- j tuée en copie exacte. mais ving ou trente Ioif p:u· grande que l'original. c«lle qui rêve depuis quarante sie- jcles au flanc des Pyramides devant le Désert libyque. La magie Raymondo l'a tout de suite expliquée, d'uiljeurs trois mille ou-' vriers et l'étonnante malléabilité au ciment arme Les a-jirrs S".hinx. la- bas au long c1 Nil. ils sont en granit pa tiemment. lentement ciselés et polis par des liiilhers o'esciaver pliant sous le bèîon L.U1 >e«.t qui <ilire et de concerte •»̃••<: le pavs d Armer il a ete j coule d un oinc les carres de ter enche- vêtree.1- asiv ii matière molle presque instan i an '-înem durcit sur piace Ainsi l'a voulu orct'Tino Ip « Maître » ce d'Izan qui nrend du coup. ure figure extrnord;r>a)rt ams la a tat.ique cet ingerutur-cnimiF'e aux tonnes d- Quasimodo ressuscite cet étonnant Dirinon, qui semble toue! avec la msriert docile ses ordres. Dirinon le Gnome;

ainsi fa expliqué, toute blanche, légère I et souriante, Raymonde la Fée. Sous la lumière froide et fantômale 1 de la lune, il se dresse, ce Sphinx; et, malgré qu'il vienne de parcourir, sous la conduite de la Fée, les méandres intérieurs de la Bête en ciment armé, Yves. encore l'esprit bouleversé. ne réalise pas ce qu'il est en train de vivre. Avidement, le cou tendu. les yeux écarquilles. tentent de se reprendre au nom d? la froii'.? raison dans le calme au?::ste de la solitude nocturne, Pléven reparde la Bête dont la taille semble encore- grandir par les prestiges de la nuit.

Le corps énorme. croupe gonflée, arriere-t,rain enfoncé dans la terre de la lande dont les griffes des formidables pattes mordent le sol. le ventre immense qui se vautre au !;t de sable de la grève et s'étale jusqu'à la mer où il vient se baigner, le dos en immense ecliine dont .a sécheresse du ciment arme n'atténue ni le rude archaïsme, ni la beaute des lignes, les pattes de dene .:eidant rien de leur souplesse a être devenues des jetées avançant en eaux profondes la tête enfin, la têt*1 ou rien ne manque. ni le modelé puissant des joues et du menton

longe la barbe carrée dans son étui réglementaire, ni la forme droite du nez à l'impeccable ligne, ni le dessin élégant des yeux aux paupières lourdes, ni le klaphte encadrant le visage. Tout cela agrandi, mais en des dimensions qui gardent les proportions et les valeurs auxquelles l'oeil est accoutumé dans la vision des colosses d'Egypte

La matière même ce ciment qui est trop aisément rugueux et froid à l'œil est belle et chaude dans la qualité du modelé inattendu; et la blanche lueur glacée de la lune caressant cette croupe, ces flancs et cette tête, rappelle à Yves Pléven certaines nuits passées aux pieds du Sphinx qui a vu l'Exode de Moïse et les triomphes de Ramsès le Grand.

Mais ce Sphinx de là-bas est un bloc, une manière de montage bâtie de main d'homme et de pierre pleine. Ce Sphinx d'ici est rreux, et lui, Yves, conduit par Raymonde, vient de passer deux heures à visiter les organes inouïs cachés sous cette apparence de Bête égyptienne accroupie au littoral d'Armor. Se souvenir de tout ce qu'il a vu ? Le marin en serait bien incapable. La conductrice l'ensorcelait plus que la visite et le charme de la Fée maîtresse de cet extraordinaire domaine faisait tort à la puissance des mécaniques enfermées par le Gnom" Dirinon au ventre du monstre mythologique

Pourtant, quelques visions surnagent dans cette incohérence du premier contact. Dans le poitrail qui. par une porte réplique de la porte ouverte aux pectoraux du Sphinx de Ghizèh. prend passage directement sur le bassm a flot encadré par les pattes de devant. il y a des machines Les machines que Dirinon a inventées, que lui seul connaît,

que lui seul dirige, et qui, sous l'aspect d'un fantastique alambic, manœuvré par l'électricité, équipé par des radiosaimants, et tout étincelant de lampes multicolores, de serpentins de verre. de tubes éclairants, d'ampoules étincelantes, d'autoclaves en bronze d'aluminium, de piles aux types inconnus. de volants tournant à pleine allure, de turbines toutes luisantes de cuivres et d'aciers sont le cœur vibrant, battant et brûlant du monstre l'engin mécanique et chimique par quoi les eaux marines sont aspirées, traitées, et débarrassée de leur or avant d'être rejetées au loin vers les fosses des grands fonds, par le moyen de canalisations longues de plusieurs milles et mouillées à grand travail jusqu'à une distance utile, tandis que d'autres tubes aspirants attirent du large des eaux fraîches à débarrasser de leur richesse. Yves a voulu quelques explications soit que réellement, elle ne les connaisse pas, soit que, par obéissance à des ordres de son père, elle n'aie point voulu parler. Raymonde a montré ou joué une ignorance qui a déroute Pléven et paru réjouir Dirinon, installé derrière une sorte de table de commandement chargée de manettes et de commandes. ct guettant d'un regard sans indulgence le nouveau venu, a son gré trop curieux.

A une question plus précise, Raymonde s'est d'ailleurs nettement dérobée

Notre bon ami Dirinon vous expliquera tout cela, un jour. plus tard. Nous avons 'ï temps. Et c'est son domaine. Ce soir c'est un premier contact. Un rapide contact-

Et la jeune femme s'est empressée de conduire Yves a travers le reste de l'édifice, où se trouvent la chambre des

machines, le logement des quatre hommes qui servent de garde permanente au Sphinx, l'appartement de Dirinon lui-même, celui qui est réservé à Yves. tandis que, tels les seigneurs féodaux d'autrefois, dans leur donjon, d'Izan et sa fille ont leur appartement dans les épaules carrées de la figure géante, juste au-dessous de cette tête qui constitue, avec toutes ses commandes électriques et ses appareils de signalisation et d'observation, le poste de guette et le réduit central de l'étonnante usine secrète.

Quant aux pattes allongées en jetées, leur fonction est double former un port qu'une vanne peut isoler des surprises du mauvais temps, et guider, en les protégeant de leur armure de ciment. les tubes qui filent aux lointaines profondeurs, les uns appelant les eaux vierges vers le Sphinx, les autres rejetant les eau:; traitées vers les abîmes. Et. la visite finie. Raymonde entraîné Pléven, étourdi à la fois de tant de nouveautés et tout bouleversé par le voisinage de la jeune femme vers cette terrasse où, après l'avoir enveloppé ;e quelques savante coquetteries insistantes. elle \']en\ de l'abandonner à ses réflexions dans le calme noctune.

Lentement, un peu d'ordre se remet dans les idées du marin. Avec une volonte décuplée. il essaie de se reprendre. de se ressaisir Mais. la surprise, la fatigue. l'émotion une inquiétude aussi qu'il ne peut dominer ni maîtriser le bouleversent dans son cerveau. dans son coeur, dans sa chair il pousse un long souiir puis. soudain. sursaute Là-haut. sous le front de la Bête les yeuN viennent de s'allumer. Deux brutales projections électriques,

l'une verte, l'autre rouge. Les deux faisceaux cherchent, glissent au long de l'horizon, vont reviennent, puis enfin se fixent. Et, brusquement, tous deux ensemble ou alternativement, les yeux bicolores se mettent à clignoter des longues, des brèves. des interruptions, de longs éclair appuyés. Et. comprenant que là-haut, en pleine nuit, le Maître du Sphinx travaille, Yves Pléven se demande à quel interlocuteur inconnu veillant à l'autre bord de l'horizon, le mystérieux d'Izan passe ainsi des ordres incompréhensibles.

Chancelant de fatigue, perdant pied. et, dans sa lassitude, désespérant. pour le moment du moins, d'éclaircir tant d'énigmes, le capitaine Pléven. les membres soudain lourds et la tête douloureuse, comprend qu'il lui faut regagner, en attendant le jour qui, peutêtre amènera un peu d'éclaircisement, le logis assigné dans l'intérieur de la Bête. Il se redresse. Et. comme pour invoquer une puissance de clarté capable de lutter contre les puissances obscures dont il se sent, pour l'instant, la proie, e, prière fervente, ses lèvres murmurent tout bas

Guillemette. Guillemette » (A suivre}.

Copvrignt oy Geurse: G.-Toudouza, mai \9j1.

piaiBiBimaiaiaiaiaiBiaiBiaiac L'ANEMIE est dangereuse i soignez-la a temp> par la 1 TONITRINE

SÏNS-DE-BRETAGNE. ler Juin. Parme», première qualité. 340-242; Ole. i 174-178; seigle. 80-85; sarrasin. 80-82; avoine. 98-100; orge. 85-90; pallie. 190126; fota, 95-100.

Porcs gras. 3.25 le kilo; porcs de lait. 120-160 frs. la pièce.

Beurre en gros. 11-12.50 le kg.; en détail. 13.60 le kilo; oeufs, 2.60 douz. Baisse de 0 fr. 50 par douzaine sur les œufs. Baisse également pour le beurre sur le marche précédent.

Cidre, 180 à 190 frs la barrique.

Marché plutôt faible. à cause de a foire de Bennes.

SADTT-AtlBIN-D'AtJBIGtNÊ. 2 juin.Farines, 1- qualité, de 236 à 238; 2qualité de 232 à 234: blé, de 174 à 176; i&rraafen. de 98 à 100; avoine, de 104 à 105; orge, de 104 6 105; son, de 66 à 68; Bifiie, de 18 Il 20; .foin, de 25 Il 30: mais Launcnals, dit dent de moulin, de 148 à 150; mais à volatile, de 118 Il 120; maie des Landes. 128 a 130: balase su: la farina; cours maintenu sur le blé On note du oalme dans les cours des oéréales secondaires.

Porcs gras, vendus de 6 à 6.20 le KUo; porcs maigres ameads, 50, vendus de 5*0 à 6.20 le kl3o: porcs de lait amenés 4. vendus de 100 à 120 la pièce.

Beurre en gros de L2.50 & 13.30 le ktto: en détail, de 13 a 13.80 le kilo; croîs, de 2.90 à 3 la douzaine. Cours maintenus pour le beurre où l'on volt des différences de 0 fr. 80 par kilo avec les marches voisins. Baisse de 0.26 par douzaine.

Cidre, de 175 a 190 la barrlque.

Très bon marché, bien approvisionne, surtout en beurres et œufs. L'avance du marche a du bon et nous avons remarque aujourd'hui une affluemee que nous n'étions pas habitués à voir :ors des dern4ers marchés.

AjmiAIN-SUiR-OOUESNCW. 2 Juin.Farines première qualité, de 238 à 242: deuxième qualité, de 230 à 23S: bilé, de 17C à 1?2; méteil.. de 95 à 100: seigle, de 96 à 100: sarrasin, de 95 à 100: avoine, de 90 à 95: orge. de 90 à 95; son. 76; paille, de 120 à 126; foin, de 130 a 135. Baisse légère sur le blé et sur les petites graines, sauf le sarrasin et le seigle. Boeufs de boucherie. 4.50 à 5 le kilo: vaches, de 4.10 à 4b0 le kilo; veaux, de 4 à 4.10 la livre; porcs gras. de 5.50 à 6.26 le kiio; poros maigres courants, de 200 à 260 la pièce; porcs de lait, de 70 à 110 1 apièce. Légère reprise au marché aux porcs.

Poulaines, de 2.000 à 3.200; chevaux de 3 à 5 ans. 3.500 à 4.800: chevaux de service. 1.500 à 2.600.

Beurre en gros, de Il 12 le kilo; en détail, de 12 à 13 le kilo: œufs en gros, de 2.50 a 3 la douzaine: en détail, de 3 à 3.50 la douzaine. Cours très bas pour les beurres: effondrement oomjplet du cours des oeufs.

Camemberts de la vallée de Loyaance. 99 les grandes; 21 les petits, par douzaines: les petits suisses au détail se vendaient 0.50 pièce; poules grasses, la couple. 40 à 50; poulets entras, 45 à 52; moyens, 40 à 40: canards, de 40 & 48; pigeons, 8 12; lapins forts, de 15 à 22 pièce: lapereaux. 5 à 7 pièce

OVir», sur lie, 170 à 180 la barrique:

soutiré. 200 à 210 la barrique, drolta en suA.

SAINT-JAMES, i, Juta. Pallie, de i90 à 180 les 500 kilo*; foin, de 140 a 160.

Porca de lait, vendus de 100 a 180 la pièce.

Beurre en gros, de 12 18 le kilo; en détail, de 14 à 14.25 le kilo; oeufs. de 3 4 la douzaine Baisse sur les œufs. Poules, 34 a 38: poulets. 36 a 42: canards. 30 » 36; oies. 30 à 36 pièce. POMMES DE FERRE NOUVELLES Smut-Malo. 2 Juin. La journée d'hier, faible comme arrivages n'avait enregistré que 3.836 paniers de 50 kilos. en raison du mauvais tempe qui avait géné les arrachages.

Aujourd'hui, le beau temps étant favorable, les arrivages ont été beaucoup plus importants: certainement plus du double.

Les cours qui atteignaient 110 et 112 francs hier soir, ont débuté ce matin à 100 fr. et 102 francs. Dans l'aprés-mldl. en raison de l'flûuence de la marchandise. ils sont descendus & 90 francs pour terminer A 92 francs. La marchandise est très belle et la campagne s'annonce dans de bonnes oondltions

La marque c La Salnt-Malo décidée par les cultivateurs en accord avec les exportateurs a été mise en application aujounfhui. Elle a été bien ac- cueiMie par tous.

Saikt-Pol-dï-U»», 2 juin. Au mar- ché d'hier après-midi, les pommes de terre nouvelles étalent cotées de 78 à 80 francs les 50 kilos ce matin. on les paie de 80 82 francs suivant qualité PAIMPOL, la juin. Mardi matin. le marché s'est ouvert au cours de 9596 fr. le panier pour atteindre très rapidement 98 et même 100 fr.. prix qui a des chances de se maintenir au moins pendant toute la journée. Plusieurs vapeurs sont en charge dans les bassins

Treguœr, 1- Juin. La campagne a commencé le 20 mai. soit avec un retard de huit Jours sur les années précédentes. Mais le trafic actuel tente de rattraper le temps perdu.

En 1930. à la date du 31 mai. Il avait été expédié 145 tonnes de pommes de terre pour 3.262.000 francs, et du 20 au 31 mai 1931. nous constatons une exportation de 3.160 tonnes pour 4.567.000 francs, soit un déficit de 2.985 tonnes. mais un excédent de valeur de 1.305.000 francs.

Grâce au beau temps, les arrachages ont été plus nombreux. Les cours qui se sont maintenus, une partie de la journée, ont marqué le soir une certaine faiblesse. Néanmoins, on cote toujours de 75 85 francs, selon les provenances.

Sur la côte, les primeurs se font plus rares, mais par contre les communes de l'Intérieur commencent il fournir de grosses quantités.

LES ARTICHAUT8

Saiut-Pol-de-Léoh. 2 luta. Les arrivages au marché de ce matin ont été assez importante on a oompté environ

150 voitures sur la place de l'Evêchè les transactions ont été actives cours soutenus avec, en clôture, une légère tendance à la hause. On a payé de 130 à 150 francs les 60 kilos.

POIS ET HARICOTS

Bordeaux, 2 juin. Au marché aux petits pois de Brlve. apports faibles. On cote 186 à 200 les 100 kilos.

A Villeneuve-sur-Lot, cours de 90 à 95 fr. les 60 kilos

DANS L'ARMÉE

ECOLE POLYTECHNIQUE

Avis relatif an concours d'admission à l'Ecole polytechnique en 1931 Examen» oraux. La lettre mittale tirée au sort pour déterminer l'ordre d'appel des candidats de Paris est la lettre X. Une liste alphabétique unique. comprenant à la fois les candidats françals et étrangers, sera établie pour Parts et pour chaque série formée par les candidats de province.

Examens du 1" degré. Les examens du 1- degré admissibilité, commenceront le lundi 15 juin, à 7 heures.

Examens du 2* degré. Les examens du 2- degré commenceront le jeudi 18 juin, à 7 heures.

ETAT-MAJOR GENERAL (Réserve) Le colonel d'Infanterie en retraite Cornier. est nommé au grade de général de brigade dans la 2« section réserve du cadre de l'Etat-Major Général de l'Armée.

Au cadre de réserve. Le général de division Le Gall, commandant la cavalerie du Maroc, est placé dans la 2' sectioa réserve.

INFORMATIONS

81 CONGRES DENTAIRE

INTERNATIONAL

Les dentistes milltatres de réserve son» autorisées à assister au 8* Congrès Dentaire International qui se tiendra Paris, du 2 au 8 août 1931.

La participation à oe Congrès sera considéré comme période d'exercices de deux jours

Ceux de ces officiers de réserve qui désireront participer pourront s'adresser à la direction du Service de Santé de la 10e région à Rennes pour obtenir des renseignements complémentaires. CONGRES DE L'ENTENTE

GENERALE DES RETRAITES Bordeaux, 2 juin. Les 30 et 31 mal dernier a eu lieu à Bordeaux un congrès de l'Entente générale des Retraités auquel prenait part la Fédération des Fonctionnaires.

Au cours de cet Important congrès fut accepté un contre-projet, au projet de loi déposé par le Gouvernement, pour

l'application de l'article Ml de lt Loi de Financée du 16 avril 1930.

Ce contre-projet indique les moyens de trouver les ressources financières néceasalree pour accorder la péréquation des pensions a tous les retraités sans MM. Salou président de la Fédération des retraités civils et militaires du Finistère et L'Hostis. secrétaire général de la Fédération des Marins de tous grade* en retraite et veuves, représentaient le* marins

MEMENTO

LA SITUATION DES FACTEURSRECEVEURS ADMIS A L'EXAMErD'APTITUDE A L'EMPLOI DE RECEVEUR DE 6* CLASSE

M. Pezet, député du Morbihan, ayant demandé quetques précisions sur la situation des facteurs-receveurs admis a l'examen d'aptitude A l'emploi de receveur de & classe et dont 1a nomination se fait attendre, a reçu de M. le Ministre dee P.T.T la réponse suivante Monsieur le Député

et Cher Collègue.

vous avez bien voulu appeler mon attention sur la situation faite aux Beceveurs admis à l'examen d'aptitude a l'emploi de receveur de 6» classe et vous m'avez demandé d'envisager leur nomination dans les bureaux qui viennent d'être transformés en recette de 8' classe.

J'ai l'honneur ae vous taire connaître que les facteurs-receveurs. titulaires de bureaux transformés, ont la faculté, s'ils ont satisfait à l'examen spécial d'aptitude il. l'emploi de receveur de 6' classe. d'être promus sur place lorsque leur tour de nomination est atteint. Dans le cas contraire Ils peuvent être maintenus à leur poste, s'ils consentent à subir ultérieurement les épreuves dudit examen, en vue de leur nomination sur place.

Dans le cas où les établissements de facteur-receveur transformés ne sont pas pourvus de titulaire au moment de leur transformation en recette, ces établissements doivent. aux termes des réglemente, être offerts, s'tls ne sont. pas recherchés par mutatlon, aux dames employées a promouvoir receveuses et aux commis reconnus inaptee a assurer leur service par le Comité Médical Régional.

Je me trouve dons dans rimpoaalbl- llté de réserver une suite favorable A la proposition que vous m'avez suggé- rée. et Je vous en exprime mes plus vifs regrets.

J'ajoute que depuis quelques mois les nominations de facteurs-receveurs en qualité de receveurs sont devenues plus nombreuses, ainsi que le montre le tableau ci-dessous indiquant le pourcentage des recettes attribuées à oes agents à la suite des consultations effectuées au cours de l'année 1930 7 maria 1,5 là ma) 6,5 19 septembre 10 8 décembre 27 D'autre part, à la suite de la consultation du 30 mars dernier. 16 bureaux

|J>roguene«J_(2uinçaillcrie«> Grand» Magasins, etc i.

sont restés, disponibles. Quelques-un» de ces postes eeront attrtbuée aux commis qui ont la priorité sur les facteurs- receveurs, mais U en restera certaine- ment un nombre Important qui sera réservé à ces derniers.

Dana cee conditions U est permla d'espérer que la nomination des candi» dats qui restent pourra être accéléré* par la suite

Je me trouve donc dans l'impoeslbl7 mars 1. 15 mal: 6.6 19

Feuilleton de L'Ouest-Eclair

du S Juin 1931 2'1

AU BOUT DU FIL L BARCLAY^| Traduit de fanflsis

par & de Salnt-Sesond

XX

Rodney retarde la situation en face Rodney n'avait pas eu l'intention de passer la soirée chez lui. Après sa seconde rencontre avec Madge dans Bond Street, 11 s'était dirigé vers le théâtre Keith et, s'arrêtant devant le théâtre de Prowse, il y choisit une bonne place d'où il pourrait bien Jouir du spectacle. Par là même. fi n'aurait pas le loisir de penser. Pourtant la neuvième heure du soir le trouva confortablement installe dans son fauteuil, la pipe la bouche, et nullement enclin à prendre le divertissement projeté. mais au contraire résolu à envisager en face la situation actuelle.

Au réveil, le matin, il avait éprouvé ce retour subit à la conscience des choses qui est souvent la conséquence d'un bon sommeil. Il lui avait semble que tes événements de la soirée précédente avaient été un rêve absolument impossible.

Dans son tub, en sifflant, en se rasant et s'habillant, il s'était répété plusieurs fois, comme pour imposer silence à une certitude qui le hantait

J'ai eu un rêve diabolique, un rêve Impossible, véritablement diabolique. Mais en même temps que le déjeuner, vint l'information de Jake. racontant que la veille il avait été appelé au téléphone par une dame qui avait dit « Etes-vous là et qui, lorsque Jake répondit que M. Steele était sorti, avait refusé de donner aucun message. en disant qu'elle resonnerait le lendemain. c Ce qui signifie, ajouta Jake, aujourd'hui »

Aujourd'hui sonnerait de nouveau 1 Peut-étre le fera-t*De 1 Imbécile que je suis de l'espérer, sachant qu'elle ne le fera pes J'ai commis le péché qui ne se pardonne pas, qu'aucune femme ne pardonne refuser l'offre généreuse qu'elle fait d'elle-même; j'ai adressé cette rebuffade à la seule femme que j'aie jamais aimée ou désirée.

Il s'était lui-même chassé du paradis terrestre. II ne pouvait en rendre personne responsable, pas même un serpent menteur.

II continua sa revue mentale des événements de la matinée. Après avoir déjeuné de bonne heure, il était demeuré à la fenêtre de la bibliothèque. attendant le lever tardif du soleil, comptant machinalement les petites boules qui pendaient des branches des platanes, se détachant sur le ciel gris. Tournant la tête vers la gauche, son regard était arrêté sur les fenêtres de Madge. n apercevait l'endroit précis où il s'était tenu durant les tragiques minutes de la soirée précédente, luttant contre un désir effréné d'écraser, d'étrangler, de tuer quelqu'un de sa propre main

Pour la première fois depuis son arrivée, les stores de cette bow-window

étalent levés. I1 voyait le coin de la table à écrire de Madge, sur lequel luisait une grosse règle en ivoire. Il l'avait déjà remarquée la nuit dernière, cette règle, et il avait résisté au désir de s'en saisir dar» la première exaltation de sa colère et de sa douleur, pour la jeter au loin comme une pierre. n restait assis en évoquant ses souvenirs à la lueur du foyer, ses grandes mains brunes se crispant, se serrant l'une contre l'autre.

Oh la misérable, l'infernale menteuse Isa pardonner ? Jamais I Jusqu'à mon dernier souffle je la mau- Son impuissante fureur lui faisait mal. Il en gémissait tout haut. Puis, il se souvint du tendre appel que Madge lui avait fait d'ouvrir son cœur, d'adoucir sa peine en l'exprimant. même si ses mots étaient durs pour elle à entendre Faites-mol du mal, lui avait-elle dit, si cela peut vous soulager. Mais, ô mon ami. ne souffrez pas comme ça

Voilà une femme qui aimait véritablement 1

Elle voulait sauffrir à la place de l'homme qu'elle aimait

Et à ce moment-là 11 s'était éloigné sans répondre Même au paroxysme de sa fureur. 11 avait bien compris que les mots qui lui venaient aux lèvres ne pouvaient pas être prononcés devant Madge. Mais qu'avait-il fait pour lui éviter plus tard une peine, et lui avait11 dit une seule parole pouvant adoucir pour elle cette pénible explication? Non. pas une seule. Ce qu'il lui avait donc fallu, à elle de patience, de courage et d'amour 1 Lui, n'avait su que blâmer, faire des reproches et finalement déserter.

Sa colère tombée. 11 n'était plus que confus et repentant.

Une fois encore, il reprit le fil des événements du matin.

Le ciel gris s'était coloré en jaune pâle entre la forêt des cheminées. Ensuite le fier soleil, dans l'air humide, apparut d'abord énorme et rouge, pour perdre de son volume et pâlir à mesure qu'il montait dans le ciel d'hiver. A ce moment-là. il eut la sensation d'un. écolier pris en faute regardant de nouveau la bow-window, il aperçut Madge guettant aussi le lever du soleil Un calme ineffable émanait de la gracieuse silhouette. Les rayons du soleil levant doraient la belle chevelure. Madge ne tourna pas la tête ni ne regarda de son côté; mais pendant quil l'observait, elle appuya son front contre le carreau, là où il avait appuyé le sien le soir précédent.

Comme elle semblait loin de lui loin de tout homme au monde 1 Il rougit de honte en se rappelant de quelle manière il lui avait répondu. S'éloignant rapidement de la fenêtre. 11 essaya vainement de se mettre au travail.

Le besoin d'agir avec un but déterminé l'avait jeté à la recherche de la pauvre marchande d'allumettes, recherche a'ayant eu pour résultat que trois rencontres avec lady Hilary Qu'elle était belle, assise seule dans sa voiture 1 Et quel charmant sourire en le saluant Ensuite. lors des autres rencontres, elle s'était dispensée du salut et son sourire avait gagné en gentillesse; il exprimait même un certain amusement.

Cependant. Steele se demandait avec inquiétude si. à la longue, le souvenir de sa brutale injustice de la veille n'al-

téreratt pas les sentiments de Madge a son égard.

Eh bien si cette complication se produisait, il y mettrait fin. rapidement.

Dieu merci, il était toujours son propre maître Et sa liberté ne dépendait de la fantaisie de personne Il n'avait qu'à quitter Londres. l'Angleterre et même l'Europe.

Nouvelle cause d'inquiétude de qui Madge tenait-elle le muguet dont elle s'était fleurie le matin Peut-être de Billy. Mais qu'importait 1

-H aimait la jolie toque en zibeline sur les souples cheveux châtains à reflets roux. Evidemment, ce n'était pas la toque d'une veuve. Mais ainsi que te disait Mrs Bellamy Il Pourquoi Madge garderait-elle le deuil ? »

Probablement elle se remarierait. Elle avait, Il est vrai, attendu fidèlement son retour à lui. Mais ne s'était-11 pas mis lui-même hors-concours en lui faisant entendre qu'il n'avait plus l'esprit tourné vers le marlage ? I1 devait certainement y avoir un grand nombre d'hommes ne demandant qu'à consoler une femme aussi séduisante que lady Hilary.

SU lui fallait, une seconde fois, la voir se marier, sa souffrance serait assurément moins aiguë.

Il serra les dents et dut admettre la vérité cette fois ce serait pis.

Jadis, son cœur était celui d'un adolescent Aujourd'hui. il approchait de la quarantaine. Et elle était plus belle. plus attirante que jamais.

Cependant. Il ne désirait pas l'avoir toujours avec lui. il répugnait à se sentir lié.

Pourquoi n'avait-11 pas pu la garder quand il était jeune, qu'il la souhaitait

toute, pour toute la vie ?

Maintenant, par sa faute, Il avait tout perdu. même le réconfort de la voix amie. Il n'osait plus espérer qu'elle l'appellerait au téléphone.

Le sourire de Madge avait été très amical; mals l'orgueil aurait suffi pour le rendre tel.

Il s'approcha de sa table et attira 8 lui le travail qu'il avait commencé 1» matin.

A 10 heures un quart, la sonnerie d« téléphone retentit.

Il prit le récepteur.

Etes-vous là ?

C'était la voix de Madge.

Oui dit-11

Bonsoir. Rodney.

Bonsoir. Madge.

D attendit quelques instants Puis Dites-moi. Madge. murmura-Ml d'une voix émue

Aucun" réponse ne vlnt.

La communication était coupée.

n raccrocha le récepteur.

Après tout les femmes pensent quel» quefols à tenir leurs promesses.

xxi

Pourquoi pas

Le lendemain, Steele. suivant l'eng* gement pris alla chercher Mrs Bella.my pour la conduire à l'église de Marylebone.

Ils trouvèrent l'entrée de la sacristine puis se firent donner le registre de l'ai* née 1846 où le 12 septembre avait été enregistré le mariage si romanesque des deux poètes.

BOURSE DE PARIS /uus. le 2 juin. Après une ouver.:e en très forte réaction sur la veille, je à la faiblesse accentuée des places étrangères, des achats très ostensibles en Banque de France ont provoqué un revirement complet de la tendance, et incite quelques vendeurs à se couvrir. L clôture a pu ainsi se faire a des cours très voisins de ceux d'hier.

Seules, les valeurs Internationales soumfsea aux dures !ois de la partie restent très déprimées. Signalons toutefois que le comptant a dû absorber de très grosses ventes du portefeuille, et que la liste des valeurs cotées aujourd'hui, j offres réduites, était assez impression- Les banques françaises, les valeurs d'électricité, de charbonnages et de pro- duite chimiques terminent en très léaer gain.

Aux métallurgiques, âlectro Dives perd encore 53 fr. à 1.672.

Faiblesse de tout le groupe International. Rio. 1.850 (–20). Royal, 1.980 -après 1930) ( 65) obligations participantes. Kreuger, 490 ( 28).

Au marché en banque, le groupe des mines a été médiocrement tenu De Beeta. 434 (–23). Pref. 850 (–45), Tharsis. 236 (–19).

Cuprifères oflertes. les Katanga perdent de 100 à 200 Ir.: le cuivre ayant encore perdu une fraction sur la veille. La Perte reperd tout le bénéfice de son avance de la veille, à 56.50 (-8.50). Aux Industrielles Vieille Montagne est encore lourde à 1.086 (–26). La Hotchletts. 1546 (–181 <" VHvdrocire à 4Sfi Banaue Bene LOYER.

MARCHÉ A TERME

PARQUET

Précéd. Jour

3 PERPÉTUEL 89 151 89 15 3 AMORTISSABLE 91 751 91 95 5 1915-1916 102 50 102 65 4 1917 103 35, 103 30 4 1918 103 75 103 80 5 1920 AMORTIS» 136 35 136 55 6 I9Î0 102 10 102 05 4 1925 i 131 501 131 52 6 ̃¥, 1927 AM0RTISS. 103 15 103 25 5 1928 AMORTISS. 102 751 103 15 BANQUE DE FRANCE. 15925 «16000 » BANQUE DE L'ALGERIE i> 1) BANC. NAT de CREDIT. 1065 » 1060 » BANOUE DE PARIS .2060 '>|206.i » BANQUE TRANSATL. 780 782 u BANQ. UNION PARIS.. 1130 »,1110 » C ALCERIENNE 1740 "'1698 » OOMPT' LYON ALEM. 405 »! 395 » OOMPT' D'ESCOMPTE.. 1525 »! 1530 » CREDIT COMMERCIAL. 1014 '>"1004 CRED. FONC. FRANCE 5240 »i.5245 » CRED. de L'IND.-OH. 242 » 240 » CREDIT LYONNAIS 2315 »i2270 » CREDIT MOBILIER 645 »! 635 < Ste FIN" FR" ET COL. 370 » 380 » SOCIETE CENERALE 1380 » 1375 ̃> RENTE FONCIÈRE 1 769 »| 769 » St* «V FONCIERE 375 ;>| 370 i) SUEZ ACTIONS 14141) »!14190 Il PARTS DE FOND". » >| 13050 5té CIVILE (1/5/). 4060 » 4015 » EST 1000 »! 995 « MIDI 1175 »1185 >• NORD ORLEANS SANTAFË 1500 ol430 » METROPOLITAIN 1314 »|1305 ̃> TRAM DE SHANOAI 1114 »!llO0 LYONNAISE Dit EAUX 2495 » 250U DISTRIB. D'ELECTRIO. 2220 i>!223£ ELECTR. DE LA BEINE. 784 •> 781 > ELEC. et GAZ DU NORD 851 »! 853 <> ELEOTR. 'Oie Général»' 2360 » 2360 EN» ELEC. du LIT. MED. 1203 »I1215 n en'' ÉLEC. Nd FRANCE 806 805 » 1NORD LUMIERE 2480 "'2510 » THOMSON HOUSTON 540 'H 5U ̃• UNION D'ÉLECTRICITÉ 1000 'ilOOÏ » l âOISRIU de FIRMICNY 320 » 315 M

PARQUET

Précéd. Jour

ELECTRO-DIVES FORCES ACIER. Nd EST 693 u 680 » TREFIL DU HAVRE 1559 »1550 » OOURRIERES 808 »! 815 » LENS 641 » 648 » VICOICNE et NŒUX 794 »i 800 n PLATINE » i>; 200 PLATINE 140 '>l 95 » KUHLMANN 526 ni 521 PHOSPHAT. DE CAPS* 525 470 PECHINEY 1780 »!1780 0HARGEUR8 REUNIS.. 391 ni 386 » TRANBATLANTIQUE 318 n 315 0 VOITURES A PARIS 875 » 880 >̃ AIR LIQUIDE 852 » 865 CAOUTCH. INDOCHINE. 175 nI 171 n CITROEN 581 »' S80 » CULTURES TROPICALES 32 501 31 FORD 193 » 180 » PATHE CINÉMA Jouit» 131 »| 131 n Capital. 152 »l 154 »

PEUGEOT 287 n 275 r> SAY (RAFFINERIE) 1680 » 1675 » UNION EUROPEENNE.. 965 »l 97? n RUSSE CONS 1" et S1.. 3 451 3 68 SERBE 4 1895 111 n 108 50 TURC 4 UNIFIE 33 80; 32 90 TURC 5 1914 .24 55 24 20 BANQ. NAT. MEXIQUE. 255 »: 246 n BANQUE OTTOMANE 545 "I 524 u CREDIT FONC. EGYPT 3280 D.3205 n CANADIAN PACIFIC 67 < u WACONS LITS ORD 235 1 235 CENTRAL MININO. ?JJ §15 » MONTECATINI 195 r> £•>» RIO TINTO 1870 »I185O AZOTE Norvège) 1191 «'118U LAUTARO 263 » 243 ORIENTAL CARPET 280 ni 273 PÉTROFINA 440 »' 429 » ROYAL DUTCH 2035 il 1980 » PORTUC" DES TABACS 215 nl 210 » SUCR D'ECYPTE ORO 442 »' 41S LIVRE STERLING 121 09 124 18 DOLLAR u. 2i SOI 26 U

BANQUE

Précéd. Jour

BONS MEXICAINS 6 %̃ 229 »< 218 » ALBI (MINES D') 594 584 » BALlA KARAIDIN 25 25i 25 25 BANQ. NAT<< d'EGYPTE 3358 » 3255 BRAKPAN 368 »! 360 BRUAY 388 »i 383 » CAIRO HÉLIOPOLIS 1238 ».1235 CAMBODGE 71 501 72 n CANADIAN EA1LE 40 25' 40 75 0A0UTCH0U08 79 )> 78 •> OAOUTOH. 'Action» V).. 280 235 OHARTERED 122 50 119 50 COLOMBIA 68 »; 68 OONCORDIA 59 » 58 » CROWN-MINES 536 »| 528 DE BEERS OROIN 447 »! 424 » DE BEERS-PRÉP 895 »| 850 CEDULD 501 »| 495 » CENERAL MINING 91 501 87 50 OOLDFIELDS l.-S » 131) » HOTOHKISS 1363 » HUAHONACA 44 » 4i> 50 HUELVA·COPPER 64 62 75 HYDRO ELEOTR. OBRE. 491 »• 486 ̃> LANQLAATE 160 »l 159 50 LIEVIN 418 »l 407 » LORRAINE 169 II! 158 » MALOPOLSKA 28 501 22 50 MEXIOAN EAGLE ORD. 38 39 » MICHELIN 1/6 de parts. 1220 »I116O » MINES ET MINERAIS.. 38 75! 37 25 GNOME ET RHONE 281 1 375 MOZAMBIQUE 35 »| 34 n PHO8PH. CONSTANTINE 457 455 PLAKALNITZA 43 » 48 i0 RAND MINES 348 »| 342 ̃̃ SHELL TRANSPORTS 279 »> 268 » TANGANYIKA 116 »' 113 50 TERRES ROUGES 166 164 50 255 50 SOIE DE TUBIZE 196 »l 194 » UN. MIH. KATANOA 0. 2660 » 2470 01». 2605 »]?410 n VIEILLE MONTAGNE 1111 »!lO85 ̃•' VINS et SPIRITUEUX 165 >̃ 161 WtIT RAND lU 50. 68 50

MARCHÉ AU COMPTANT

PARQUET

Précéd. Jour

BANQUE INDO-CHiNE. 4430 »|4310 » SOO. MARSEILLAISE 936 M 938 i) FONC" NORD FRANCE. » »̃ 360 ̃) PARISIENNE 6LEOTR. 400 »l 404 AIR COMPRIMÉ 45M »4450 <> CABLEB TELEGRAPH. 236 »' 330 » Electricité de BREST 235 >H 234 CAEN 360 » 360 PARIB. 1189 »i 1180 a ÉNERGIE INDUSTRIEL. 354 »l 362 » NANTAISE D'ÉCLAIR. 520 », 500 i) ACIÉRIES LONGWY 763 »l 76H CHANTIERS St NAZAIRE 514 »! 490 FIVSS-LILLE 1265 *1225 » SCHNEIDER 1450 ANICHE 2200 ANZIN 1635 »I159O » MOKTA EL HADID 4650 > 450') LE NICKEL 245 »l 23C » KALI Ste-THÉRÉSE 2355 » 237» '̃ RHONE POULENC 870 IX 875 » SAINT CC8AIN 2900 >!2885 » ENTREP. de CRENELLE » 1900 i) CIMENTS FRANÇAIS 4760 »' 1700 » POLIET et CHAUSSON.. 1965 »|1970 » BON MAROHÉ 592 » 595 » CHAPAL Il GALERIES LA FAYETTE 118 111 » OROSI DI BAOH 53 50! 52 » PARIS-FRANCE 1671 »ll66fl » AGENCE HAVAS 1360 > 1290 » LIBRAIRIE HACHETTE. 1920 »'1911 » CIRAGES FRANOAIS 1150 » 1105 » MATER. USINES A OAZ 1475 »|1452 » FREINS WESTIHON. 610 »I1915 » BEO AUER » »l » » ORED. FI" FRo-OANAD. 7400 » 7170 •> EST A8IATI" DANOIS 3900 ».4200 » BANQUE

MONACO 5350 x MODDERFONTEIN B. 6425 il[6425 DIST. 0U 8LAVET le-, r n BTABL. OEOROET Fils 284 »j 283 m PERNOU HOTELS REUNI* i p uilOOO »

OBLIGATIONS

Précéd. Jour

BONS TRÉSOR 6 1924 738 50 737 7 1926 553 iJ 554 S* 7 1927 550 n| OBLIGATIONS 6 1927 517 >M 318 a PT.T. 5 1928 527 iJ 527 Il P.T.T. 4 S/2 1929 523 ») 514 » Z 6 1919 A LOTI. 630 50 634 » £>i 5 <* 19Î0 A LOTI, 580 580 » oi>6 6% 1921 A LOTS.. 552 » 551 50 «O- 6 JUILLET 1922. 500 o\ 547 » gï/6 1923 1"' LOTS 561 n| 5S3 Il î( 6 1923 2" LOTS. 560 562 » ̃• 6 1924 A LOTS, i 569 n 563 » 0. AUTONOME 4 1 1929. 1036 n11036 » Y. PARIS 3 1871 a iota 405 >H 394 n 3 1910 Il lots 359 », 364 Il 4 1930 Il lots 979 977 » FONOIERES 3 » 1883.. 384 519 » COMMi" 3 t906 a Iota 445 »l 445 a FONC" 3 1909 a lot» 232 »t 232 a 00MM« 3 a lot» 232 »< 23J a FONC. 3 1!2 191? a lots 464 ul 465 » COMMi" 4 %193,1,lots 974 »| 981 a COMMtn 4 1931 3 lot» 1013 »|1O13 » EST 3 ANCIENNES 413 413 » EST 5 1921 A 960 ni 945 a ETAT 6 1927 966 w 966 Il LYON 2 1/2 <«, 374 >J 373 Il LYON 5 1921 A 940 945 » MIDI 3 ANCIENNES.. 395 »| 395 a 3% 1921 A 362 359 Il NORD 3 ANCIENNES.. 421 >H 420 a 5 If, 1921 A 950 ai 955 a ORLÉAt 3 3 1921 A.. 364 364 Il 5 1921 A.. A.. 982 M 960 a

6 1921 A.. 479 «9 a OUEST 3 ANCIENNES 406 »i 406 a ALLEM. 5 1 :PI. Young) 756 »j 761 » BRESIL t% 1910 'Jce Cte) 575 545 » EGYPTE UNIFIÉE 368 » 368 » JAPONAIS 4 1910 370 501 367 » MEXIQUE 4 OR 1910. 27 40, 25 a OTTOMAN 4% 'Douanes! » ni » 0" OENER, ÉLEC. 4 1/2 945 »l 950 Il ÉLE0TRO DIVES 4 V2 931 »' 940 » KUNLMANN 4 Il! i 912 911 » ENTRi CRENELLE S %̃ 969 »l 984

comment La Science Fait Maintenant faraitre Les Femmes Jeunes Aliment Pour la Peau Nouveau et Surprenant BIOCEL -Provenant de JEUNES ANIMAUX Un Célèbre Prof tt$*ar j| An Coun d'Expériences Cliniques «f Montre Comment l'Extrait dt Bioeal *| EaltTt Le* Ridtt Au De Médecine Viennois à la Faculté de Médecine de Vienne f pronnut de JEUNES ANIMAUX'. Femme, de 50 à 7Z Au.

Contrairement à l'opinion générale, il a été montré que les rides ne sont pas causées par l'âge mais par une insufdsance d'extrait de bioeel dans la peau. Cet extrait de biocel dont dépendent la fraîcheur et la beauté de la peau a été extrait de jeunes animaux.

lA. femmes de m> *ii» peuvent facile.ment n'en paraître que 3u et garder l'air jeune en faisant simplement usage tous les jours d'une petite quantité Je ce remarquable extrait de biocel, maintenant contenu dans la Crème Tokolon, Aliment Irour la Peau, couleur rote.

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KJUMU-Kl.IN.-u .» K 4 112 ai 18 h. 15 Relaie de Parts-P. T. T. Radio-Journal de France.

30 h. De Rennes Informations. 3iM«»i iiieué». Demi-heure Parlopnone. Jo fc. Drffosion du concert de tala de la Musique municipale de Rennes, au Thabor, sous la direction de IL Robert Le Capitole Toulousain, allegro ,Veninewe); a' Marche aux /lambeaux (Meyerbeer), trompette solo. 5t. Bonardet, professeur au Conservatoire; M. Belin, baste chantante; Ballet de Cappella Léo Delibes), M. Mags.dur, violoniste. professeur au Conservatoire: Lakmé, sélection (Léo Dellbes); Parade d'amour, Marche de* grenadiers. Le piano d'accompagnement, de la Maison Bossard-Bonnel, sera tenu par Mme Avram-Clervoy.

PAKiS-P. T. T. 1 k. 447 m.

a h. Informations. « 12 h. Chronique de la vie intellectuelle et sociale. ♦ 12 h. 15 Chronique du tourisme. ♦ 12 h. 25 L'heure Columbia ». ♦ 11 h. Concert offert par l'Œuvre de la Radio aux Aveugles, avec le concours de la troupe Jean Lorges. a) Oh le théâtre (Thémard t b ) Cinq cents avion» iL. Michel), par Mlle Claude Marthell, de l'Européen; Le chansonnier Amelot. dans «es «uvres humoristiques a) Par abonnement (Pierre Dac); b) Critique de Polyte (BucT Trémolo), Mlle Luoynette, de l'Apollo; L'original chasseur à pied Daroef I- a) Pour les civils (Helbé-Ouvrard): b) C'est beau, la nature (Ouvrard); a) La Soixantaine iWacho); b) Les Berceaux (G. Fauré/, par Utile Simone Triboulet; M. Eugel, dans son répertoire Consultation de 1 à 3 heures, comédie en 1 acte de A. de Lorde, Interprétée par Mme Marthell et M. Jean Lorges; Valse (Ohoplni, par Mme Jtae Roux; a) La Vieux Mendiant (Paul Delmet); b) L'Amour de ma vie (Box), M. Jean Lor.ges; Mme Lucynette et Darcel I-, dans les scènes de la vie de caserne; Pan, dans l'oeil, opérette en 1 acte de F. Beissier, musique de Vau Parys et Ph. Paris, interprétée par Mlle Simone Triboulet et M. J. Larges.. 18 h. 15 Radio-Journal de France.. 19 h. 30 Causerie par M. Bocquillon. ♦ 19 h. 40: La Semaine extérieure v par M. Peytavl de Faugères. » 19 h. 46 t La lutte contre les Parasites par M. Stoquer. ♦ 20 h. 20 Causerie Conclusions sur la mode ». par Mme Coullaud-Mlnler.

20 h. 30 Concert donné par l'Harmonie du VI' arrondissement Polonaise n- 4 (Chopin); ouvertude de La Gazza Ladra (Rossinl); air dt La Statue (Reyer). chant; M. Louis Laffitte; fantaisie sur Le Trouvère (Verdi), bugle solo. M. Jaoquelin; basse, M. Nlgoc; cornet et trombone soli, MM. Paolozzi; Duo du Roi d'Ys (Lalo). Mme Germaine Ooarpeatier et M. Louis Laffitte; entt'acte de La Colombe (Qounod); Boléro, pour clarinettes (Blémant); Air de lime Butter/ly (Pupcinl) chant Mat Germaine Charpentier: Sélection sur Le Cid (Massenet). chef d'orchestre IL Oombelle. Informations, transmission de l'heure. Musique de danse du Oollseom de Paris.

TOUR UFFEL li k. L445 m. Il 5 O. à S h. 30 Relais P.T.T. infarmations. 0 10 h. à à 10 h. 35 Emistion scientifique. 10 h. 40 Cours du catt, coton, poisson. Annonce de l'heure. 11 h. à à 11 h. 30 Transmission de cartes météo. « 19 h. à 12 h. 25 Météo. t 12 h. 26 16 h. Centre d'Informations. » 16 b. ô 16 n. 90 Cours de Bourse et commerciaux. ♦ le h. 46 Journal parlé. Etude sur la musique, par M. Victor Larboy (avec audition). La politique étrangère, par M. Pierre Desoaves. Chronique de l'Exposition Coloniale. Résultat des oourses. La vie féminine, par Mlle Lino Collne. Le* Anciens Combattants, par il. Jean Volvey. Propos en l'air, par M. Oeorge Del&mare. La Politique, par M Marc Freyssinet. Paradoxes, par Mllt Denytt Vautrin. 20 h. 20 Météo.

20 h. 30 Soirée récréative pour la jeunesse. • 21 heures Concert symphonique La Grotte de Finçal, ouverture iMendelsaohn ) Marguerite au Rouet i Schubert). Air de Baliet de Rotamonie (Bchubert-Delaœare) Lansutur d'amour (Ed. Flament); Solo de violon, par M. Oantrelle, soliste des Concerts Colonne et Lamoureux: Les deux Pigeons Messager Entrées des Tttgantfj Scène et pat des deux pigeons; Thtme et variations; Divertissement; Danse hongroise; Final.

RADIO- '-ARIs 17 k 1.724 m 6 h. 46 et 7 h. 30 Culture physique. T7 7 h. 4S Musique enregistrée. b. Informations. « 19 h. 45 Coure et informations. « 13 h. Bourse des /̃leurs. Informations. « 12 h. Conférence par M. Léaud «Pour l'Enfance anormale ».

12 h. 30 Muaique enregistrée 1. Le Roi d'Ya 'Lalo). Margared 0 ma •csur enregistré par Mlles Cernay et Oaulay, de l'Opéra-Comique: 2. La route lointaine (Famine romance bohémienne interprétée par l'orchestre de balalaïka de M. Tchernoyaroff, ténor solo M. OfuuowsKy; 3. Soir de Florence Sunday -Ralter-Bertal -Maxi bon i sérénade enregittrée par Fred Goum: 4 Content d'avoir dtt ça iJouve-VylePtlbuai, chansonnette comiQue par DorvIle; S. Grisante folie tRaltsrTeckr. valse: 6..Atlanth ChatrlerMaudrui. La vie est un rêve, par Ber̃̃ Ml«fc Y. rnmoMutttt (Marceau;,

interprète par r accordéoniste Maroeau; 8. Olt I lala papa mantari (R. de Buxeuil-Brevard-Farrise), one-step par les Vagabonds Parisiens. 13 h. 5 Musique enregistrée 1. Les 28 jours de Clairette (Roger), fantaisie par l'orchestre Victor Alix; 2. La fille de Madame Anpot (Lecocq), a) Certainement j'aime Clairette, chanté par M André Bauge; b) De la mère Angot. Je suis la fille, chanté par Mme film Vlva; 3. Le Petit Duc (Lecocq), Couplets du départ, chanté par Mlle Dhamarys; La trie parisienne (OSenbach), pot-pourri par l'orchestre Paul Godwin; 6. La belle Hélène (Offenbacti), Amours d1vins, Invocations Vénus, chanté par Mlle Mireille Borthon; 6. Dans l'ascenseur iDu/ernols), comédie interprétée par Mlle Gaby Morlay et M. Duvernois; 7. Les Saltimbanques (Qacne) Deux airs, chanté par M. André Noël' 8. Princesse C tardas iKalman), Deux airs, chantée par Fred Gouin; 9. Moineau i Henri Beydts). sélection par l'orchestre Fred Mêlé. 13 h. 30 Bourse (2avis). 4 14 h. Bourse (3- avis). Cours des cafés et cotons. ♦ 16 h. 30 Cours de clôtule des Bourses, etc. ♦ 17 h. 56 Cours. t 18 n. Musique enregistrée 1. Sidi-Brahim (arr. PorOt), pas redoublé par l'orchestre militaire; 2. Les Goélands (Lucien Boyer), c h a n s o n chant6e par la Palma; 3. Demande et réponse (8. Colertdge-Taylor) solo de violon exécuté par Mlle Yvonne Curtl; 4. Un baiser fou (José Mojlca et Troy Bander* extrait du film e Le prix d'un baiser ». boston chanté par Robert Marlno; 6. Ohé 1 le$ aminches (Roger Dufas et F. Gardoni), Java musette exécutée par Fredo Gardonl et Manuel Puig; 6. Anatole tu l'as connu (paroles de Louis Bousquet ) monologue dit par Bach; 7. Trop tard, boston; 8. Etait-ce un rêve (S. Coslow-L. SDler-A. Brltt), valse chanté par H. Marcel Véran; 9. Rosés du Midi (Johann strauu), valse. 16 h. 30 Causerie sur c l'Oldium de la vigne par M. Marsais. Courses. 19 h. Par M. Pierre Mac Orlan « La Letton étrangère espagnole ». ♦ 19 h. 30 Par le docteur Balthazar 9 Rebouteux et charlatans 19 h. 46 Cours, Informations. ♦ 20 h. Causerie et lecture par Mme Suzanne Devoyod, sociétaire de la Comédie-Française Les poètes du Hoggar ». ♦ 20 h. 30 Résultate sportifs. 20 h. 35 Chronique de la mode, par Mlle José. « 20 h. 40 Chronique de Dominique Bonnaud.

20 h. 45 Radio-Théâtre La farce du pendu dépendu (Henri Otaéon), avec le concours de MM. Louis Seigner. Chamarat. Dumesnil, Brlonne. Baconnet et Mme Marie Cazaux. ♦ En entr'acte, à 21 h. 15 Informations et l'heure exacte. · 32 h. Radio-Concert Chante populaires (musique enregistrée) 1. La Vovette, marche (Cayla): 2. Le turlututu des pâtres (Cayla): 3. Belle rose, marche iÇ%71&): 4. L'Alouette (Cayla): 8. Mon père a six cent. moutoM .Cayla); 6. Chantons pour passer le temps (Cayla); 7. La belle ttabeau; 8. Au fond du pré.

RADIO-TOULOUSE H k. J8Ô m. 20 h. Opéra-comique Ramuntcho (Pierné); Si J'étais rot (Adam). ♦ 20 h. 16 Tangos argentins. 20 h 30: Chansonnettes La Tour iixiiel..v v. Au salon de l'auf0 .Uacb-Laverne); Les Barbus (Pearly-Chagnon); Marseille (Francesohinl). 4 20 h. 45 Orohestre symphonique Sérénade italienne [Wolfl. Cloches du soir iMarelan). « 20 h. 65 Chronique de la mode.. 31 h. Philharmonique. 22 h. Concert offert par lé Journal Le Haut-Porteur J Ramona (Way- ne}: Çtnging in tlte rain; C'est une chanson d'amour Offenbach); RoseMarie iFriml): Ce ji'est qu'une idylle ,Mercier); Sérénade (Gounod); Le vallon (Oounod). ♦ a2 h. 30 Informations · 22 h. 46 Danse, ♦ 23 h. L'heure du auditeurs, ♦ 23 h. Fin de l'émission.

ALGKK i 10 k. 363 m. Il

20 h. Cours, evo. ♦ 20 h. la 1 A propos *de Bouddhas P, propos fémintne de Martine. ♦ 20 h. 30 Quelques soll variés Polonaise, Date (Bach) Scltirrzettino. BQte (Taffanel); Sete di baci, banjo (Fazio): The bird Ht the uiater/al. siffleur (Rager). 20 h. 48 Quelques chansonnettes Jamais (Alberty); Le» reines de Paris (Bernard); Le pauvre clochard (Baron).*20 h. 53: Dernières informatione; heure exacte. 21 h. Concert varié Brune ou blonde, valse ( Waldteuf el ) Sérénade iLalo): Les .oisons (Victor Massé ) Parade des soldate (te bois (Jessel); Patrouille au clair de lune iBattle). 4 21 h. 30 i Parmi les derniers livres parus chronique littéraire de M. F. Hugues. docteur en droit. 21 h. 48 Concert classique Le calme de la mer, ouverture (Mendelssohn); L'escarpolette, symphonie (Mozart); Les béatitudes, prologue iC. Franck). « 83 h. Quelques chants d'opéra Carmen, Trio des cartes 1 Billet) Werther, Lorsque l'enfant tMassenet): Werther, Pourquoi me réveiller. iMassenet): Sigurd, Air r d'Utah (Reyer); Le Prophète. Cavatine iMeyerbeer). ♦ 23 h. 30 Musique variée enregistrée Cavalerie légère, ouverturr isuppéi; Fine and dandy, fox iBwlftl; The verdict of lige. fOX (fteEst): Mamila's, fox iTrapaca); Grenada tneantadora, fox (Trapata).

BOKDEAUX-LAFAYETTE

Il k. 301 m.

20 h. 16 Disques. « 30 h. 30 2* festival Missent*, Histoire dt la muai*

que par M. Caujolle. Par l'orchestre Hérodiade, prélude, marche et danse sacrée. Chant enregistré Hérodiade il est doux, il est bon· Vision fugitive; Dors ô ci.té perverse. Par l'orchestre Hérodiade, ballet. Chant enregistré Hérodiade; Salomé, Salomé, air de Jean. Par l'orchestre Le Cid, ballet. Chant enregistré Thaïs; La paix soit avec aous; Honte, horreur;; Va, mendiant, chercher ta vie ailleurs; De son amour i'ai détourné mon coeur, air du miroir. Par l'orchestre et violon solo Thaïs, méditation. Par l'orchestre Ariane, Andante et Menuet des Grâces. Chant enregistré Don Quichotte, Quand apparaissent les étoiles; Je suis le chevalier errant; Seigneur, reçois mon âme: Alza ne pensons qu'au plaisir d'aimer. Par l'orchestre Esclarmonde, fragments de deux suites.

BORDEAUX-SUD-OUEST

3 k, 238 m.

20 h. Chant Il y avait un thé tango (Pothier); Toinon Lison (Gabrielf); L'Orgue (Cros); Danse macabre (Saint-Saëns) Au fond du square (Bousquet): H est gentil (Bousquet) Le Txarewitsch (Lehar); Suiett !Yamma (Frost). ♦ 20 h. 30 Dernières nouvel.les. 20 h. 45 Téléphoto.

FËCAMP U 22 m. 9

12 h. RaOlo-oonoert 1. Pot-pourri de l'opérette Die Fiedermaus; 2. Riode-Janetro, tango |May); 3. Mon idéal fox-ttot (Robin); 4. Dans la vie quand on tient le coup, fox-trot (Robin); 5. Où étais-le hier 7 slow fox (Sid Merrlman)r 6. De toute mon âme, tango (Becce); 7. Mariage Uet oiseaux, foxtrot (Harry et Henri Toblas); 8. Vous étes la plus gentille fille du monde (LingqulS); 9. Marche du Chevaliers de la montagne (Becce) « 20 heures Cours et informations régionales. ♦ 20 h 30 Badlo-ooncert 1. Ballet i'Isoline, suite en quatre numéros (Messager), a) Pavane, b) Mazurka, c) Séduction, d) Valse; 2. Les chants magyars, fantaisie hongroise (Ta van); 3. La danse d'isis iH. Verdun); t. Nuit et songes (Schubert); 5. La vie parisienne, sélection (Offenbach).

NORD P. T. T. 1 k. 265 m. 20 h. Concert Bousslan et Ludimilla, ouverture (Gllnka); Prélude de Lohengrin (Wagner) Poursuite de clowns (Marc Delmas); Don Juan, sérénade (Mozart); Chanson triste (Duparo) Concerto pour contrebasse (Storck); Carnaval (Guiraud); Sérénade (Baint-Saëns); Le Barbier de Seville, air de Figaro (Rossini); Les fleurs que nous aimons iCrémieux); L'espace valse (Waldteufel i Les Huguenots, fantaisie (Meyerbeer); Helvetia (Scassola); Marche nuptiale japonaise (Translateur).

S1KA8BOURG-P. T. T.

12 k. 345 m. 2

20 h. 30 Concert instrumental. Conoert Consacré aux œuvres de compositeurs alsaciens Contemporain» 1. Der Zaubermantil, Le manteau magnifique; Deux mélodies (J. M. Erb. professeur au Conservatoire de Strasbourg) 2. L'n soir d'été, nooturne; Romance pour violoncelle (M. RosKam); Marche tzigane (Frltschi; 3. Adagio de la symphonie en sol mineur; Réveil du printemps, mélodie (Flasoh), Rlnseistn; 4. Valse intermède. Ttmpo di minuetto, pour violon (M. Ofégolre); Tes yeux, mélodie (Flesch): M, Barth; 5. Mon amout, valse lente (Gluck); 6. Cappricclato, Deux mélodies (Flesch), R.Monohé; 7. Prélude de Thomat Sttltzen Cette petite, mélodie (Flesch); Illusion bercée (A. aross); 8. Feutliet d'album, pour violon, M. Orégoire (A. Ountz); 4. Senta, Tout Strasbourg (R. Schneider). 0 22 h. 30 Musique de danse enregistrée. 23 h. 30 Disques La Veuve Joyeuse (Franz Lehar), valse exécutée par Fredo Qardonl et Manuel Puig; Dans ma péniche (Borel- Clerc), valse-Java, exécutée par Jeffry's Jazz; Valse troublante (A. Bosc), exécutée par Fredo Gardoni et Manuel PUIS; Les Allobroges (arr. A. Porot), exécuté par l'orchestre A. Courtade; Le retour de la mazurka (Marc Selling) exécuté par Fredo Gardonl et Manuel Pulg, refrain chanté par Le Roy; Du und du (Johann Strauss), valse exécutée par orchestre symphonique sous la direction du maestro Wllhelm Wacek.

BARLKLONE l 1t. 6. ni m. a 29 h. Thé dansant, ♦ 21 h. 30: Cours de français. ♦ 22 h. Informations. Musique légère. 22 h. 45 Récitations. ♦ 23 n. Informations dé presse. ♦ 23 h. 5 Œuvres de Federico Alfgneo. Orchestre, choeurs, soli de chant et de violon; Chansons pour chant et piano; Chansons pour deux voix et piano; Sardanas.

BRUXELLES s 20 k. SUS m. 20 h. Disques. Audition de l'heure espagnole (Ravel). ♦ 21 h. Entracte. Un écrivain beige Robert Vivier. 21 h. 15 Disque», Soirée consacrée A la musique populàlre russe. 4 22 h. Journal parlé.

MILAN 8 Il le, 7. 30(1 m. 8

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(Gênes 1 IL 4. 312 m. 8)

19 h. 36 Muslqtss reproduite, 4 20 h. 20 Conférence médicale. ♦ 20 h. 43 La rois de Stamboul, opémtt (LW FaU).

HUME 75 k. 441 m. 2

(Naples 1 IL 7. 331 m. 4)

20 h.: Radio-Journal.. 30 h. 30 Causerie médicale. 4 20 h. 60 Yéphistofeles, opéra en 3 actes de Botta. LANGENBERG 18 k. 5. 472 m. 4 30 h. Concert ouverture joyeuse iLedschner) Mélodie (Tranalateur) Mélodies de Grigri (Ltncke); Burlesque ,Clemus); Radio-théâtre; Bulles de savon; Cavallerie légère, ouverture (Suppè); Parade (Erkleben); .Retraite aux flambeaux (Kronberger) Contracte, pot-pourri (Robrecht); Valse (VOllstedt); Musique viennoise (Komeak); Morose (Llndemann). 4 22 h. Informations. Concert. Orchestre. 4 28 h. Dancing.

STUTTGAKÎ-A1UHJLACK.EH

78 k. J60 m.

20 h. 30 Concert Petite suite de théâtre, op. 61 IE. Tooh); L'enlèvement au sérail, air (Mozart): Trois chant. chinois (Braunfels). ♦ 21 h. Récitations. 4 21 h. 30 Chansons à succès et airs. 4 22 h. 30 Informations diverses. 4 32 h. 45 Musique tzigane de Budapest.

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(Lausanne P. 0 k. 6. L. 678 m. 7) (Genève P. 1 k. 25. L. 760 m.1 30 h. De Lausanne Soirée d'opéra. La Walklirie (Richard Wagner). 4 22 h. Dernières nouvelles de presse communiquées par l'A.TS.: prévisions du temps; indication de l'heure. LONDRES

National 61 k. 1.554 4 et ?1 m 1 10 h. 16 Service du jour. 4 10 h. 45: Causerie. 4 Disques. 4 12 h. 45 Réeltal d'orgue Symphonie en soi mineur, n» 6 (Widor); Pastorale (Roger-Ducasse) Fantaisie en mi (Wolstenholm). 13 h. 30 Musique légère. 4 14 h. 30: Disques. 4 14 h. 45 Reportage sportif du derby. 4 15 h. 15 Disques. + 15 h. 30 Concert militaire L'Entente cordiale, marche (Ailiers); Mireille, ouverture (Gounod); Danse espagnole (Sohméline) Bournemouth Calling, valse (Featherstone); Le Roi Vapabond, sélection (Friml); Fête du melon d'eau, finale (Thurbau). Airs de Wood, Stanford, Batten, par Joanna Goff, soprano. Si voua l'aviez conipris (Denza): La vieille douce chanson (d'après Caprtce viennois) (Kreisler), par Joanna Goff, violon. 4 16 h. 45 Reginald New a l'orgue. 4 17 h. 15 L'heure des enfante histoires, munique. 4 18 h. Londres Rég. 4 18 h. 15: Informations. 4 18 h. 40 Les bases de la musique oeuvres de Bach au piano, par James Ching. « 19 h. Causerie. 4 1S h. 25 Causerie scientifique. 19 h. 45 Récital de violon par Peggy Cochrane: Cansona et danse ;Medtner): Mélodie (Gluek); La Chasse IScarlattl) Historiette (Gershwin) Barcarolle iFauré); Molly au rivage iGranger). 20 h. 15 Turandot, acte 1 iPuccinli, relayé de Covent Garden. 4 20 h. 50 Intermède. 4 21 h. Informations. 4 21 h. 20 Causerie. 4 21 h. 35 A Picoadillv Dally, de Gordon McConnel. 4 22 h. 20 Dancing. Régional 45 k. 356 m.

20 h. Causerie en allemand. 4 20 h. 38 Concert d'orchestre, version sur « Une Princesse de Kenslngton P. 21 h. 25 Discussion. 4 22 h. Informations. 4 22 h. 15 Dancing. Nord-Kegional 10 k. 479 m. 30 h. National angl. 4 20 h. 16 National angl. 4 21 h. 16 Informations. 4 21 h. 20 National angl. 4 21 h. 35 National angl. 4 22 h. 20 Dancing.

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(Daventry 5 OB 38 k.)

20 h. Londres Régional. 4 30 Il. 30 Nouvelles régionales. • 20 h. 36 Londres Régional. 4 21 h. Londres Régional. 21 h. 25 Dancing. 22 h. Informations. 4 22 h. 19 Londres Ré- gional. 22 h. 30 Télévision expérimentale.

ONDES COURTES

175 m. CANNES 8 F.Y. Essais dans la soirée. 4 61 m. RADIO L.L. Relais. 4 50 m. 26 RADIO-VATICAN 18 h. Emission en phonie. 18 h. 30 Emission en graphie. 4 50 m. MOSCOU Relais Stchelkovo (voir progr.). + 49 m. 05 RADIO-SAIGON 12 h. 30. 13 h. 30 et 14 h. 45 Concert. Informations. 4 42 m. 8 RUGLES 8 BP 13 h. 30 et 14 h. Liaisons bilatérales. 4 42 m. ̃BOtJLOQNE-SUR-MER 8 PJ 20 h. 45: Essais. 4 31 m. 38 BERLIN-ZEESEN 14 h. Disques. 16 h. Concert, 17 h. 30 Pour la jeunesse. 19 h. Concert. 30 h. 30 Concert. 22 h.: Informations. Disques. 4 31 m. 28 RINDHOVEN Conoert jusqu'à 2 h. du matin. 25 m. 53 OHELMSFORDD. 4 25 m. 20 RADIO-COLONIAL Essais dane la journée. 4 23 m. 39 RABAT Essais de 11 à 13 heures. 4 19 m. 84 RADIO-VATICAN 9 h. Phonie. 9 h. 30 Graphie.

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froid, l'humidité et le surmenage. Cependant, les gens, les plus sobres sont parfois les plus rhumatisants. Il y a autant de crises en été qu'en hiver et les gens les plus sédentaires y sont aussi sujets que les plus surmenés

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