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Titre : L'Ouest-Éclair : journal quotidien d'informations, politique, littéraire, commercial

Éditeur : [s.n.] (Rennes)

Date d'édition : 1930-05-21

Contributeur : Desgrées du Lou, Emmanuel (1867-1933). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 135307

Description : 21 mai 1930

Description : 1930/05/21 (Numéro 11249).

Description : Collection numérique : BIPFPIG14

Description : Collection numérique : BIPFPIG29

Description : Collection numérique : BIPFPIG35

Description : Collection numérique : Fonds régional : Bretagne

Description : Collection numérique : Yroise, bibliothèque numérique de Brest

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6581893

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 04/12/2008

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Le Syndicalisme et l'Etat

La revue « i'Etat Moderne », qui étudie Ies problèmes soulevés par la réorganisation de l'Etat, des administrations et des institutions publiques, en vue de leur adaptation rapide aux besoins de la vie moderne, a ouvert récemment une enquête sur l'intégration du Syndicalisme dans l'Etat x. Invité à exprimer son sentiment sur ce sujet, notre rédacteur en chef à Paris, M. L.-A. Pages, a répondu par la lettre que voici au directeur de « L'Etat Moderne à

Monsieur et cher confrère,

Vous me demandez s'il convient de régénérer les partis politiques par le syndicalisme et de réaliser l'intégration du syndicalisme dans l'Etat. Est-ce bien la méthode qui conduit à l'organisation de l'Etat sur des bases techniques, à la sauvegarde des institutions démocratiques et républicaines, à une sérieuse garantie de la liaison entre le politique et l'économique ? Je réponds oui. Cette inté¡ration est un moyen d'adapter, d'ajuster l'Etat aux exigences des temps nouveaux elle permettra de régler plus conformément à l'intérêt général la production, la répartition, la circulation des biens elle pourra orienter la politique vers l'utilité générale. Mais attention Il faut entendre le mot syndicalisme dans un sens très large, ne point considérer le syndicat comme le groupement des Intérêts exclusivement professionnels, et de plus, veiller à ce qu'il ne puisse se mettre au service de tel ou tel parti. Le syndicat n'est point une panacée. Il est un des facteurs essentiels de l' « organicisme dans la Cité. Il n'est pas le seul. Je m'explique

L'Etat républicain actuel n'est pas moderne. Pourquoi ? Parce qu'il demeure encore échafaudé sur le dogme de la démocratie libérale, c'est-à-dire Individualiste (en droit public et privé, en économie, en philosophie). C'est pour cela qu'il a vieilli c'est pour cela qu'il a perdu son autorité réelle. Ne rencontrant naguère devant lui aucune limite que l'individu ne trouvant aucune résistance de la part de corps et d'institutions' intermédiaires, il a envahi tous les domaines il a pénétré partout et a pris en charge une multitude de besognes qui ne sont pas de sa compétence. S'avisant de pourvoir à tout, il a paru toutpuissant. En réalité, il s'est affai- bli parce qu'il s'est dispersé. Il n'a pu accomplir ses fonctions essentielles. En empiétant, il s'est dilué. Il a fait de Il c étatisme a, ce Qui est funeste pour l'Etat.

Pour ressaisir son autorité, il doit donc opérer une sorte de rétraction. Il doit reconnaître, avec les droits de l'individu, les droits des corps intermédiaires et des groupements naturels, les homologuer par la loi, et s'appuyer sur eux. A lui seul, certes, de légiférer et d'administrer, mais dans cette direction organique et sociale. Alors, consolidé par cette correspondance aux volontés collectives organisées, retrouvant sa valeur et sa force dans le consentement des associations, il redeviendra l'arbitre et le souverain légitime.

Mais qui sont ces c corps intermédiaires jusqu'ici nCsugés par l'Etat, et dont la collaboration reconstituera sa puissance ? Ce sont la Famille, la Commune, le Syndicat, les Organisations intellectuelles, économiques, morales (Universités, Chambres d'Agriculture, d'Industrie, de Commrce, Associations pour la Natalité, pour le Progrès moral, etc.). Tels sont les groupes naturels qu'il convient, dans une Démocratie moderne, d'intégrer dans l'Etat, non point pour se substituer à lui car il

ne saurait être ni une union de familles, ni une fédération de communes, ni une confédération d'associations professionnelles mais pour concourir à son organisation, chacun à sa' place, chacun selon son utilité propre. Je dis c chacun à sa place », et vous me voyez venir, n'est-ce pas. Je ne veux pas que le syndicalisme professionnel et économique ayant pris la sienne, il accapare en outre celle des autres groupements humains. Le syndicat professionnel doit jouer, dans l'Etat moderne, un rôle des plus importants, les rapports entre l'économie et la politique étant aujourd'hui plus étroits et plus profonds que jamais, soit par les hauteurs de la direction intellectuelle et technique, soit dans les régions plus modestes de l'exécution. Mais, de grâce, point d'excès Prenons %arde aux hypertrophies Ne créons pas l'Etat corporatif à la mode fasciste, ou l'Etat communiste à la mode soviétique Je vous propose la formule suivante d'intégration des corps intermédiaires dans l'Ebat

Premier degré Les groupements naturels, organisés en Associations et Syndicats, forment des Conseils consultatifs (Conseil national flamilial, économique, communal, de l'éducation.'etc.) collaborant avec le pouvoir exécutif en vertu d'une loi précisant leur recrutement et leurs fonctions.

Deuxième degré La deuxième Chambre Se Sénat) sera composée pour les deux tiers de représentants des corps intermédiaires. Ce n'est pas, notez-le bien, un Sénat professionnel. C'est une assemblée de délégués 'des associations familiales, universitaires, etc. aussi bien que des syn.dicats patronaux, ouvriers, agricoles, des syndicats de médecins, de commerçants. d'écrivains et autres travailleurs. A côté de la REPRÉSENTATION POLITIQUE DE L'ETAT (première Chambre et, pour un tiers, deuxième Chambre), nous aurons donc la REPRÉSENTATIOR ORGANIQUE DE LA NATION. C;est là, je crois, de la spécialisation bien comprise et de la 'rationalisation sans risque. C'est du réalisme qui me parait moderne. C'est la recomposition et la synthèse, à la tête de la République, des forces organisées, de toute origine et de toute nature, qui vivent, pensent, agissent, produisent et se reproduisent dans le pays. Il vous plait de baptiser ce régime République syndicaliste ? Après définition, moi je n'y verrais point d'inconvénient. Mais le terme est équivoque et le peuple n'en discernera pas le contenu. Je préfère Démocratie, tout simplement.

Car nous ne sommes pas en démocratie nous sommes en. Nébuleuse.

Veuillez agréer, cher Monsieur, l'assurance de mes sentiments sincèrement confraternels.

L.-A. PAGES-

UNE RICHISSIME AMÉRICAINE FONDE UN COUVENT

DE CARMÉLITES ET SE RETIRE DU MONDE

NEW-YORK, 20 mai (spécial). La richissime veuve de M. Edward C. Lot, bien connue dans la haute société de Newport et de New-York, vient de remettre à l'ordre catholique des Carmélites son magnifique domaine de Stoneleigh, transformé en couvent, et s'y est retirée elle-même.

Une fête airienne à Orly.

Un carré d'as De gauche

à droite

MM. Goulette, Taillant,

Léna Bernstein et Marchesseau. IWlde World Pùotoi

(Wlde World Photo).

Le concours de la plus belle amazone au Bois de Bologne.

LA MODE

UN ANCIEN « TOMMY » HÉRITE D'UN CHATEAU FRANÇAIS \v\wvwv

Saikt-Louis (spécial). Un agent d'assurances de cette cité, M. Charles M. Ziegler, vient d'être informé qu'un château d'une valeur de 700 mille fr., sis en France près d'Arnaga, lui était légué par M. Adolphe Bonnet, qui vient de mourir à l'âge de 82 ans. L'heureux héritier avait fait connaissance de son généreux donateur à la fin de la guerre alors qu'il était Tommy, il avait en effet été chargé de s'occuper des propriétés américaines dans la région d'Arnaga, et il avait été logé chez M. Bonnet, qui s'était pris pour lui d'une très vive ̃ifttecljion. L'agent d'assurances ne s'attendait pourtant pas être couché sur le testament de M. Bonnet et c'est avec une joyeuse surprise qu'il apprit la bonne nouvelle. Il va venir cette année prendre possession de son domaine, qui rapporte chaque année plus de 25.000 francs

LA POPULATION DU MONDE LA HAYE, 20 mai (spécial). Selon les statistiques de l'Institut international de la Haye, la population actuelle du globe dépasserait 2 milliards d'habitants. L'Asie en groupe 950 millions, l'Europe 550 millions, l'Amérique du Nord et du Sud 230 millions, l'Afrique 150 millions et l'Océanie 7 millions. En ajoutant à ces chiffres ceux des régions d'Islande, le total dépasse les 2 milliards. En mai 1927, le recensement du monde était de 1 milliard 906 millions d'habitants.

LE CHIFFRE 3 DANS L'INDE \v\yvww

Bombay. Récemment, un habitant de Bombay, deux fois veuf déjà, désirait se remarier. Or, le chiffre « trois est considéré comme funeste dans linde, et notre homme voulait éviter naturellement que ses noces eussent lieu sous des auspices défavorables. Pas moyen de tourner la difficulté sans se marier effectivement. Que fit Hindou ? Il se présenta devant le brahmane avec une poule, qu'il dé- clara. vouloir épouser. Le représen- tant du Bouddha, nullement étonné, accomplit les rites habituels. Après quoi, le mari, froidement, tua sa nouvelle femme. Puis, tout danger de mauvais sort étant conjuré, il convola avec une quatrième, plus légitime.

On peut penser que la troisième Et les frais du repas d'épousailles.

SOURIRES Rien de mieux pour nous faire réfléchir qu'une grève de fonctionnaires. Le plus curieux, &est que, assez souvent, les subordonnés de l'Etat, qui menacent de se croiser les bras, sont ceux-là nlÈmes qui nous rendent les services les plus immédiats. Ainsi pour les P. T. T.

Ah I la perspective des jours sans lettres, sans télégrammes et sans téléphdhe nous a donné le grand frisson Non, mais voyez-vous ça, hurle M. Buzinesse, je n'ai pas reçu mon courrier ce matin. Et mes journaux financiers, où sont-i1s ? En panne, au fond de la boîte du /acteur ?

Alors que, si M. Buzinesse était philosophe, il décréterait que les jours de grève dans les postes sont des jours de fête pour lui, le choix du mois de mai est d'ailleurs très heureux, que les clients des P. T. T. en profitent donc pour aller à la campagne, M. Buzinesse serait-il pareillement indigné si on lui annonçait une grève des contrôleurs et des percepteurs ? Je parie qu'il ehaugerait de ton Après tout, hein, c'est l'Etat qui supportera un léger retard dans ses encaissements. Moi, ça ne. me gêné pas de recevoir, en décembre prochain, les feuilles que j'at l'habitude de' cueillir en juin. Mais c'est plutôt rigolo, ces protestations du fisc Ht

Et songez à l'explosion de joie que provoquerait chez les enfants la grève générale des instituteurs

C'qu'il a raison de se fàeher, le maître, déclarerait Toto d'un air très entendu. Parce que. le surmenage, on ne peut le guérir que par l'école buissonnière, pas ?

C'est toujours sous un angle très personnel que les citoyens, avancés ou en herbe, considèrent les mouvements sociaux. Qui prendrait garde, je vous le demande, à la mauvaise humeur des conseillers d'Etat s'ils abandonnaient, un matin, leurs dossiers ? Très peu de gens, ma foi, tandis qu'un repos insolite des facteurs fait jaser toutes les communes de France et de Navarre. Que voulez-vous ? Plus un fonctionnaire est près du public, plus le public est esigeant à son égard. Aujourd'hui, les postiers atteignent tout le monde. Pour être sympathique, leur grève devrait être de très courte durée, car P. T. T. ça veut aussi bien dire Pas Trop Tendue.

Le Petit Grégoire.

LE FILS DU RICHISSIME ROCKEFELLER A MOINS DE RESSOURCES QUE

LES AUTRES ETUDIANTS HANovE, 20 mai (spécial). Le richissime américain John D. Rockefeller junior accorde à son fils, qui est étudiant à Dortmouth, des subsides moins importants que ceux que touchent les autres camarades du jeune homme. Celui-ci doit en effet se contenter de 1.500 dollars par an (environ 30.000 francs), ce qui lui suffit tout juste ppur couvrir ses dépenses. Tandis que de nombreux étudiants possèdent leur auto dès leur entrée au collège, Nelson Rockefeller n'aura la sienne que lorsqu'il en sera à sa dernière année d'études, et encore, ce ne sera pas une vqituve de luxe. Malgré tout et peut-être à cause de cela le fils de Rockefeller est un des étudiants les plus populaires de Dort: outh.

JALOUSE, ELLE TUA SON MARI

Le jury l'acquitte

Poix, 20 mai. Dans non audience de ce matin, le jury de l'Ariège a acquitté Francessine Guilhaumat, épouse Subra, qui tua son msri, maire de Benagues, dans un accès de jalou-

UN DÉGRÈVEMENT

QUI S'IMPOSE

CELUI DE L'IMPOT

SUR LES TRANSPORTS Paris, 20 mal. Quand nous avons indiqué notre préférence pour des dégrèvem2nts massifs, nous pensions en particulier à la diminution de l'impôt qui frappe les transports. Il serait injuste de dire que rien n'a été fait dans cette voie. L'article 10 de la loi du 31 juillet 1929 a exonéré de l'impôt sur les transports les bestiaux, les denrées de première nécessité et les marchandises en transit et à destination d'un pays étranger.

De plus, l'article 9 de la loi du 29 décembre 1929 a exonéré les céréales en grains, les pommes de terre et les fruits frais. C'est quelque chose, mais ce n'est pas assez. Il est indispensable que le Gouvernement propose la diminution générale du taux de l'impôt sur les transports.

La Confédération des Groupements Commerciaux et Industriels deFra* «: reçue par M. Paul Reynaud, ministre des Finances, lui a exposé les sentiments du commerce et de l'industrie à l'égard des dégrèvements fiscaux Il importe d'achever l'oeuvre commencée. Faut-il rappeler la propagande faite, à l'instigation des pouvoirs pubUcs, en faveur de la consommation du poisson ? Cependant le poisson n'est pas compris dans les articles q»i ont bénéficié d'un dégrèvement quand on a abaissé l'impôt sur certains transports. C'est une des causes de la cherté du poisson.

Une *marque s'impose. Autrefois, quand las mandataires parisiens renvoyaient aux mareyeurs leurs caisses vides, le retour se faisait à un prix très bas. Aujourd'hui, le voyage du retour coûte autant que celui de l'aller. La conséquence est qu'on ne retourne plus les caisses au port de pêche et qu'à chaque envoi on 'use de caisses neuves. Les frais d'emballage, joints aux frais de transport, augmentent beaucoup le prix de la marchandise. Ce n'est pas ainsi qu'on aboutira à accroître, comme il serait souhaitable, la consommation du poisson.

Octave Axjbert.

An cours d'une promenade, deuz, jeunes gens se noient PARis, 20 mars, Des pécheurs ont découvert, hier matin, en Seine, entre Veruon et Pressagny-l'Orgueilleux, un canoë chavire la quille en l'air. Ils avisèrent la gendarmerie de Vemon, qui apprit que l'embarcation appartenait au fils de M' Robineau, notaire à Paris, qui possède une propriété a Pressagny.

Une visite à ce dernier permit de reconstituer le drame qui a dû se produire dimanche soir, M. Jean Robineau proposa à deux amis, MM. Marquet de Vasselot, fils du distingué conservateur du Louvre, et MartinLeroy, de profiter d'une belle fin d'après-midi pour faire une promenade en Seine. M. Martin-Leroy, trouvant qu'il faisait trop frais, déclina l'invitation, mais M. Marquet de Vasselot accepta; les deux jeunes gens partirent, on ne les a plus revus depuis et toutes les recherches entreprises par les familles éplorées n'ont à ce jour donné aucun résultat.

L'ÉRUPTION DU VOLCAN TÉLÉMOJO

BATAVIA. 20 mai. Le nombre des victimes de l'éruption du volcan Telemojo se monte à 47. Cinq corps ont été retrouvés les autres cadavres sont encore sous la couche de boue ou ont été emportés.

Les pluies après l'éruption BATAVIA. 20 mai. Les pluies qui sont tombées sur la montagne aggravent la situation dans la région de Telemojo. On devra évacuer le village de Kajeomas et hospitaliser les habitants dans les casernes avoisinantes. Un amas de boue infranchissable rend presque impossible la recherche des cadavres.

(Wtde World Photo).

The Entreprise y, le défenseur

de la coupe américaine de voiliers.

EN MARGE DU TRAITÉ

DE LATRAN

LES CATACOMBES Romt, 20 mai (De notre correspon'

dance particulière). La direction

des monuments de l'Etat italien vient

de s'acquitter définitivement de l'obligation établie dans un des articles du

Concordat du Latran qui reconnaît au Saint-Siège la propriété des catacombes de Rome et d'autres régions de la péninsule. Des administrateurs,

nommés par le Saint-Siège, viennent

d'en prendre possession.

La découverte des catacombes est un

des chapitres les plus gorieux de l'ar-

chéologie chrétienne. C'est par hasard

qu'on, put retrouver les premières.

Le 31 mai 1578. un éboulement

s'était produit à quelque distance de

Rome, dans un vignoble de la via Sa-

laria. A travers le sol défroncé, on

aperçut au-dessous un ancien cime-

tière. Des personnes courageuses, qui

y descendirent avec des torches, furent

frappées par le spectacle de vastes

galeries avec des niches, des sarco-

phages, des peintures murales et des

plaques de marbre portant des ins-

criptions. La lecture de ces inscrip-

tions ne laissait pas de doute sur la

nature de la nécropole des martyrs

chrétiens en grand nombre étaient

ensevelis là. Parmi les savants qui se

consacrèrent à éclaircir le mystère. les

plus célèbres sont le flamand Philippe

de Winghe, le cardinal Baronius. auteur

des « Annales ecclésiastiques » et un

dominicain espagnol, Alphonso Ciac-

conio.

L'existence de cimetières chrétiens

souterrains du temps où le christia-

nisme naissant était persécuté, n'était

pas Inconnue des érudits. Mais les

tâches mu:tiples, imposées aux pre-

miers Papes par la défense de l'Egh.*

contre les invasions incessantes sur le

sol italien, avaient recouvert d'oubli

ces témoignages magnifiques des pre-

miers confesseurs de la foi chrétienne.

C'est à peine si l'on connaissait encore

à Rome un cimetière chrétien primitif

souterrain, sis au-dessous de l'église de Saint-Sébastien, sur la voie Ap-

pienne, mais ses proportions ne lui

donnaient nullement l'aspect de cata-

combes. Quelques années avant la dé-

couverte de la via Salaria, un moine,

Panvinio. classait dans un livre tous

les cimetières de la Rome chrétienne.

C'était peu de chose.

L'effort le plus méritoire pour mettre

en valeur ce trésor historique que les

catacombes représentent pour la civi-

lisaition chrétienne est dû à un savant.

presque oublié aujourd'hui. Antonio Bosio, dont les origines mêmes sont

incertaines. Son lieu de naissance

semble avoir été Malte, mais il était

à Rome depuis l'àge de deux ans. A

la fin de 1593, c'est-à-àire quinze ans

après la découverte de la via Salaria,

Bosio commença l'exploration métho-

dique du réseau souterrain, s'avançant

dans les galeries ignorées, pénétrant

partout, recueillant chaque souvenir, chaque fragment de pierre offrant de

l'intérêt. Aucun danger ne l'arrêtait

Le cortège

historique

de Jeanne d'Arc à Compiègne. (Photo Meurlsael.


dana son entreprise. En 1629, la, veille de aa mort, aes explorations dans le sous-sol vénérable conti- nuaient encore.

L'ouvrage qui porte son nom et ou l'on trouve résumé tout ce qu'il a découvert a été reconnu, par cet autre grand -naître de l'archéologie chréienne, De Rasst, comme l'encyclopédie de tout ce qu'on aavait jusqu'alors sur la Rame souterraine.

De Roui étant mort à l'âge de 72 ans, en 1894. ses élèves n'ont eu qu'à suivre ses traces pour résoudre les nombreux problèmes liés à la genèse du christianisme et à réclusion de l'art chrétien primitif, dont les catecombes restent le' théAtre émouvant.

La tache de garder et de mettre en valeur la richesse idéale des catacombes est dévolue, maintenant, a l'Institut pontifical d'archéologie chrétienne, auquel l'administration de l'Etat italien a donné non seulement les cinquante-quatre catacombes romaines (onze sur la rive droite du Tibre, quarante-trois sur la rive gauche), mais aussi celles qui existent a Cagliari, à Chinsi. à Naples. à Nola, à Syracuse et dans d'autres centres une cinquantaine encore. Un vaste programme de travail pour recudllir tous les éléments d'histoire, de topographie, d'éplgraphie et d'art, dont les catacombes ont gardé le secret pendant vingt siècles, a été tracé. On commencera par Nola, où vit le souvenir d'une figure éminente de saint et de savent, saint Paulin. qui, de Bordeaux sa ville natale, ayant émigré à Ncfla, chanta là dans ses vers le martyr Félix et défendit vaillamment contre ies barbares son troupeau. Le quinzième centenaire de l'évèque-poète tombe l'année prochaine.

A. GtnssAj.

NOUVELLES RElIGIEUSES

La France du Travail à Rome Rome, 20 mai. Le pèlerinage de la France du Travail a été reçu aujourd'hui, au palais Taverna, par l'ambassadeur de France et Mme de Fontenay. qui avaient, à cette occasion, Invité toute la colonie française, civile et religieuse. M. de Fontenay a prononcé, en recevant ses hôtes venus en foule, une allocution très applaudie. Mgr REMOND ÉVÊQUE DE NICE Rome, 20 mai. Mgr Remond. au- mônier général de l'Armée du Rhin. est nommé évéoue de Nice.

Mgr Jules-Narcisse-Paul Remond était, jusqu'ici, évêque titulaire de Olysma. Il est né à Salins, dans le Jura, le 24 septembre 1873; Il fit ses études à Besançon, à. Fribourg-enBrïsgau, puis au Séminaire français de Rome. Licencié es lettres, docteur en philosophie et en théologie, n fut aumônier du lycée de Besançon.

Mobilisé en août 1914 comme lieutenant, Il a fait toute la campagne, qu'11 a terminée comme chef de bataillon, décoré de la Croix de guerre, officier de la Légion d'honneur. Il fut sacré évêque en 1921. Mgr Remond était l'aumônier général de l'Armée du Rhin.

L'évêque de Saint-Dié est souffrant

Sadit-Dié, 20 mai. A la suite d'un refroidissement contracté au cours de sa confirmation, Mgr Foucault, évêque de Saint -Dié, âgé de 87 ans, a dû s'aliter.

M. SOKOLNIKOFF

EST EN FROID AVEC LE GOUVERNEMENT

DES SOVIETS

Londres, 20 mai. De la Morning Post

Le gouvernement des Soviets a refusé à M. Sokolnlkofl, son ambassadeur à Londres, la permission de se rendre Moscou où il désirerait exposer devant l'international communiste les difficultés auxquelles il aura à faire face lorsque le quartier général du bureau de la propagande aura été transféré de Berlin à Londres. On déclare qu'un courrier spécial a quitté Moscou pour apporter à l'ambassadeur les instructions du gouvernement de Moscou.

TOUT VA BIEN, PARAIT-IL, A L'AMBASSADE SOVIÉTIQUE Paris, 20 mai. L'ambassade de l'U. R. S. S. nous communique la note suivante

Plusieurs journaux parisiens ayant reproduit l'information suivant laquelle le gouvernement soviétique a sommé huit hauts fonctionnaires de l'ambassade de 1TJ. R. S. S. à Paris de rentrer à Moscou pour fournir un rapport sur leur activité, ces fonction* naires s'étant, parait-il, rendus coupables de malversations, le bureau de presse de l'ambassade de l'U. R. 8. 8. en France déclare que cette nouvelle est Inventée de toutes pièces, aucun fonctionnaire de l'ambassade ne s'étant rendu coupable de malversations ni n'ayant été rappelé Il Moscou. LA PROPAGANDE

COMMUNISTE

BUDAn6T, 20 mai. La nuit dernière. la police a arrêté six communistes à Szeged. On a pu établir qu'à Mako une organisation communiste avait été cr6ée.

Au Comité franco-allemand. Pa.ris. 20 mai Le Comité franro-allemand d'infoi nation ct dr rioramrntation, fondé Il y a quatre ans, à LuxemL'urg par Emile Mayrisch, a tenu t Heidelberg sa- huitième session du 16 au 18 mal.

M. TARDIEU PRONONCERA LE 1" JUIN, A DIJON,

UN DISCOURS POLITIQUE Paru, 20 mal. Deux Jour» avant la rentrée des Chambres, c'iat-à-dlre le dimanche 1" Juin. M. Tardieu prononcera un grand discours politique à Dijon. Dès ce matin. M. Gérard, haut-commissaire au tourisme, est parti examiner sur place l'organisation de cette manifestation.

Tandis qu'à Lyon, parlant devant les Anciens Combattants, le président du Conseil avait délibérément exclu toutes les préoccupations politiques, à Dijon, U Indiquera au contraire les directives que compte suivre le gouvernement. aussi bien en politique intérieure qu'en politique extérieure, économique ou sociale.

Le samedi 31 mai, au cours d'un Conseil des ministres qui se tiendra à l'Elyséer, M. Tardieu mettra le président de la République et ses collègues au courant de sa déclaration.

M. Tardieu va se reposer

Paris, 20 mai. M. Tardieu, président du Conseil, ministre de l'Intérieur, s'absentera demain de Paris pour se reposer pendant une huitaine de Jours avant la reprise dès travaux parlementaire*.

Le memorandum

sur les Etats-Unis d'Europe Deux méthodes: Briand, Mussolini Berlin. 20 mai. Sous le titre Mussolini et Briand; sombre début pour la pan-Europe à, le Vorwaerts trace un parallèle entre le récent discours de M. Mussolini et le memoran.dum de M. Briand et, tout en faisant des réserves quant au programme du ministre français déclare que l'idée conçue par lui est saine et prépare l'avenir, alors <ive le ton du dictateur Italien rappelle un « passé imprégné de sang b.

L'ttouteur de l'article conteste ensuite que dans bien des milieux, on reproche au mémorandum de M. Briand de vouloir instaurer l'hégémonie française en Earope. Il est d'avis qu'à ce point de vue Il faut examiner soigneusement le mémorandum du ministre des Affaires étrangères français et conclut « Les corrections qu'il faudra y apporter, nous nous refusons à les envisager d'après la manière italienne. Le chemin montré par M. Briand conduit au progrès, celui de Mussolini mène à une catastrophe sanglante. Le socialisme allemand et le socialisme international n'hésiteront pas un seul instant, lorsqu'il s'agira de choisir entre ces deux routes.

La réponse du Danemark

sera affirmative

COPENHAGUE, 20 mai. Le Poltken, organe officiel, annonce que la Com.mission des Affaires étrangères se réunira le mois prochain pour examiner le mémorandum de M. Briand concernant l'Untai fédérale européenne, et ajoute « Il ne peut guère y avoir de doute: la réponse officielle du Danemark sera oui »

L'opinion américaine

Nïw-York, 20 mai. Le Herald Tribune est d'avis avec M. Briand que des efforts pour réaliser des accords politiques doivent précéder la conclusion d'une union économique européenne et exprime l'opinion que c la création d'une nouvelle psychologie européenne sera graduelle et, en défi; nitive, servira non seulement les Intérêts de l'Europe, mais aussi ceux du monde entier ».

Le Morning- World reconnaît que e M. Briand est bien avisé en se diri- geant d'abord dans le sens politique plutôt que dans le domaine économique D.

Quant au New-York Times, il loue l'intention du mémorandum, en décla- rant « que pour le moment, il convient toutefois d'envisager ce memorandum comme un rêve attrayant plutôt que comme une réalité prochaine Ce journal doute qu'il soit sage de faire dépendre le développement politique et économique d'accords politiques. Chez les Soviets

Moscou, 20 mal. Un communiqué annonce que le chargé d'affaires de France a remis à M. L'tvinofï le memorandum de M. Briand sur le projet de Fédération européenne.

La politique d'échanges internationaux

Washington, 20 mal. L'ambassadeur d'Espagne et le ministre suisse ont critiqué, dans des discours qui ont été radiodiffusés en Amérique, les modifications envisagées au tarif douanier sur les importations. Ces manifestations, souligne-t-on, soulèvent un grand intérêt dans les milieux politiques

UNE CONFÉRENCE

INTERNATIONALE AU SUJET DES NAVIRES MARCHANDS Lokdres, 20 mal. Les délégués il la conférence internationale qui doit discuter de l'établissement de la ligne de charge uniforme des navires marchands de toutes les nations, se sont réunis dans la matinée au Foreign Oftlce. Trente-deux nattions sont représenté».

LE travail dans tes mines. Genè1 ve, 26 mai Le Bureau international du travail a envoyé au,: gouverne'menti des Etatt, membres, de l'orga| nlaation le rapport qu'il a élaboré sur la durée du travail dans les Mines de charbon.

LE PREMIER ACTE D'UNE TRAGÉDIE

La fin mystérieuse

d'un riche Vénézuélien Il meurt victime

d'un foudroyant poison.

et Sonia a disparu

Paris, 20 mai. On célébrait lundi, à Srlnt-Phlllppe-du-Roule. les obsèques de M. Ramon de Fancia. issu d'une illustre famille du Venezuela C'est le premier acte d'un drame mystérieux sur lequel on faisait le silence depuis une semaine.

M. Ramon de Francia est mort, en effet mardi dernier, vers minuit, dans un bar de Montparnasse. n est mort empoisonné par une terrible drogue semble-t-il, habilement mêlée à une liqueur qu'il venait d'absorber. Une femme bien connue des établissements de nuit, Sonia, l'accompagnait. Depuis cette fin trapue, Sonia a disparu© avec 30.000 francs que le Vénézuélien venait de retirer d'une grande banque de la rive gauche.

Drame ample et rapide

Au reste, le meurtre s'il est vrai qu'il s'agisse d'un crime est angoissant.

Voici ce que raconte un témoin. J'étais attablé dans la petite salle du bar lorsque je vis entrer un homme assez jeune, très élégamment vêtu, qu'accompagnait une femme moins âgée que lui.

« Ayant commandé une consommation, tous deux s'entretinrent deux minutes à voh basse et échangèrent même, si mes souvenirs sont exacts, .quelques papiers et absorbèrent en même temps un petit verre de liqueur verte.

« L'homme se leva à ce moment, re dirigea d'un pas ferme vers le lavabo qui se trouve à l'extrémité de la salle. Très à l'aise, il sourit à sa compagne. sifflota un air de danse, puis disparut. « Une minute ne s'était pas écoulée que la porte du lavabo s'ouvrait à nouveau. L'homme ressortit aussitôt, mais sa figure était devenue affreusement pâle il titubait; s'accrochait au* Je regardai la jeune femme elle froissait un mouchoir dans ses doigts; sa figure semblait ravagée par la stupeur, mais elle ne flt pas un pas vers l'homme qui, à deux mètres d'elle, cloué sur place par la douleur, l'implorait du regard.

e Tout à coup, le moribond battit l'air de ses mains et. poussant un faible cri, s'affala sur le plancher. b Dans le bar, ce fut l'affolement. La compagne du Vénézuélien se levant tout à coup, s'écria

Je vais prévenir son frère». Puis elle hela un taxi, s'y engouffra et -disparut. Pendant ce temps, on emportait à l'hôpital de la Charité le moribond qui expirait dans d'atroces soudfèhces.

Le diagnostic dé l'interne fut net intoxication violente. Le Parquet prévenu ordonna l'ouverture d'une instruction. Le corps fut transporté à l'institut médico-légal. Mais la famille de la victime s'opposa, parait-il, à l'autopsie. Un examen superficiel, pratiqué par le professeur Balthazard, confirma le diagnostic de l'interne de la Charité.

L'enqnête

Et maintenant, des inspecteurs de la police Judiciaire recherchent Sonia, dont la déposition pourrait si utile- ment éclaircir ce mystère.

Les enquêteurs ont cependant appris que M. Ramon de Francia avait retiré 30.000 francs d'une banque. Qu'e?* de- venu cet argent puisque cette somme n'a pus été retrouvée sur le riche Vé- nézuélien ?

La mort eist due à l'héroïne Paris, 20 mai. C'est à la suite de l'absorption d'une forte dose d'héraine que serait due la mort presque soudaine de M. Ramon de Francia, ce jeune Vénézuélien qui fréquentait les dancings de Montparnasse.

LE VOYAGE

DE L'AVIATRICE JOHNSON BATAVIA, 20 mai. L'aviatrice Amy Johnson a quitté TJomas -ce matin, a 8 h. 45, pour Semarang où elle a atterri a 10 heures.

SOURABAYÀ. 20 mai. Amy Johnson a atterri à 13 h. 20.

HANGAR MILITAIRE INCENDIÉ

Versailles, 20 mai Un Incendie dont les causes sont encore inconnues s'est déclaré dans un hangar abritant des tanks du 53' régiment de chars d'assaut, au camp de Satory, à Versailles.

Au cours du sinistre, trois hangars, une douzaine de chars d'assaut, une dizaine de camions et du matériel divers ont été détruits. Il n'y a eu aucun accident de personne, mais les dégâts sont considérables.

LE BANQUIER EN FUITE

EST RENVOYÉ DANS SON PAYS Cherbourg, 20 mai. Le banquier londonien John Field, qui, recherché pour banqueroute, avait gagné NewYork après être passé il y a un mois en Belgique. en Suisse et en France a été jug1? indésirable par le luge- et déporté.

n est pasté ce matin en racle Cherbourg. Il bord du Beranaarla. ou il a été rejoint par un policier qui le fera arrêter à son arrivée à Southampton. Le passif de John Field se monte à environ 8.500.000 francs.

DANS LES P. T. T.

LE CONGRÈS DU SYNDICAT NATIONAL

P&M, 20 mal. Ce matin, a la p:tière séance du congrès des P.T.T., les commissions étaient ainsi constituées Traitements M Belin (de Lyon) rapporteur M Brisson «de Paris central) Réforme financière président M. Gâteau (de Mâcon) rapporteur M. Cournères, secrétaire du syndicat Hygiène président M. Echamel (de Vierzon); rapporteur M. Oouget de Casteras (des ambulants) Revendications et vœux présidente Mme Perret (de Marseille 1 rapporteur M. Dupont, secrétaire du syndicat: Statuta président M Lemoine (de Rennes) rapporteur M. Faivre, des téléphones (de Paris) Recrutement, avancement et Ecole supérieure des P.T.T. président M. Poupin (de Limoges) rapporteur M. Blanc, de l'Ecole supérieure des P.T.T. Dans la deuxième séance du congrès du syndical national rips agents des P.T.T. les commissions ont poursuivi et terminé l'examen des rapports moral et financier et des questions proposées par 1a commission, administraLes séances plénières commenceront demain matin, 9 heures. Les débats, en raison des circonstances présentes. s'annoncent comme devant être laborieux et peut-être même passionnés. La plupart des délégués n'ayant pu, d'après les dernières prescriptions ministérielles, obtenir Un congé exceptionnel pour assister au congrès, ont transformé ce congé exceptionnel en une demande de congé d'affaires qui leur a été généralement accorde par l'Admini.stration. Les délégués semblent disposés à tenir leur congrès dans là discipline et l'ordre et à s'en tenir à l'ordre du jour établi préalablement. n est certain toutefois que la question des traitements Inscrite à cet ordre du jour soulèvera de nombreuses interventions et un long débat. Une note de la C.G.T.

Paris. 20 mai. La Commission administrative de la C. G. T., après avoir adressé à la Fédération postale et au Syndicat national des Agents des P. T. T. l'assurance de sa solidarité, s'élève contre les mesures disciplinaires qui ont été prises à la suite des incidents découlant du mécontentement général, et dont elle réclame le retrait. Une première somme de dix mille francs a été votée en faveur des postiers et peatières atteints par les sanctions. Cette somme sera remise à la Fédération postale.

LE CONGRÈS DU COMMERCE EN GROS DES VINS, CIDRES ET SPIRITUEUX

n Parmi,. 20 mai. Le Congrès au Syndicat national du commerce en gros des vins, cidres, spiritueux et fcqueorss'est ouvert sous la présidence de M. Prats (Cette); assisté de MM. Cusenier, Saudemont (Arras) et Perraz, secrétaire général. 450 délégués représentent 192 syndicats régionaux.

Après un échange de paroles de bienvenue, lecture a été donnée du rapport moral dans lequel le secrétaire général du Syndicat a rappelé les grandes questions crise viticole, loi Dessein, taxe unique sur les vins, transports, qui ont retenu J'attention du bureau et fait l'objet de démarches. Enfin M. Besombe a présenté le rapport financier.

L'assemblée a procédé ensuite à l'élection.d'un certain nombre de membres du bureau Ont été élus vicenrésidents. MM. W. Thomann (Alsace-Lorraine. Hémard (Montreuil) et D?îoas (Bordeaux); secrétaire-général. M. Mouquet (Dieppe); secrétairegénéral adjoint, M Sardet (Paris), membres. MM. Lechten (Strasbourg), Monnier (Fécamp), Germain (Beaune), Gardon (Gray), Albaert (Paris), Siffrein-Gautier (Avignon), Soucachet (Moulins). Crabie (Limoges). La crise de la viticulture Paris, 20 mal. M. Tardieu, président du Conseil, ministre de l'Inté- rieur, a reçu ce lutin MM. Duroux et Saurin, sénateurs, MM. Roux-Freissineng et Brière, députés des départements algériens. Il les a mis au courant des entretiens qu'il avait eus la veille avec les représentants de la viticuiture métropolitaine et ceux de la viticulture algérienne.

Il leur a en même temps exposé les grandes lignes des mesures que le gouvernement compte proposer aux Chambres dès la rentrée.

HARjUCIRI

Paris, 20 mai. On mande de Tokio

M. Kusakari, membre de l'état-major général de la Marine, redoutant les conséquences du traité de Londres pour l'avenir de la marine japonaise, s'est suicidé. La police continue à protéger étroitement l'amiral Takarabe, ministre de la Marine.

L'amiral Takarabé défend

le traité naval

Touo, 20 mai. L'amiral Takarabé, ministre japonais de la Marine, qui vient de rentrer de Londres.,où il faisait partie de la délégation japonaise & la conférence navale, a eu, peu après son arrivée, un long entretien privé avec l'amiral Kato. Dans une déclaration, l'amiral Takarabé a exprimé sa r. connaissance à la presse et au public pour l'appui qu'ils lui avaient donné Il a dit que seule? les générations à venir pourraient îpprécier à sa juste valeu. les Néanmoins les extrémistes accusènt l'amiral Takarabé d'avoir trahi les intérêts du Japon au profit de l'Angleterre et des Etats-Unis.

LE MYSTÉRIEUX CHEF TOUAREG Ce n'était pas le capitaine Voulet, déclare le général Joalland. Le capitaine Voulet est mort. Lorie*t, 20 mai. (De notre rédaction lorientalse) Tout récemment, notre confrère Le Nouvelliste du Morbihan », rapportant une conférence du gér -al Joalland, actuellement en retraite a Loeient, soulevait tout le drame du Tchad, du 14 juillet 1899, dont les tristes héros furent les capitaines Voulet et Chanoine.

Certains journaux de la presse parisienne sont également revenus sur cette vieille affaire.

L'Ouest- -clair reproduisait hier rnatln une curieuse opinion, parue 'ins l'« Intransigeant » Qui était ce vieu chef Touareg qui se cachait mystérieusement au centre du continent- noi.- ? '1 Etait-ce vraiment le capitaine français Voulet 7

Nous nous apprêtions à solliciter de M.' le général Joalland. une audience, quand nous apprîmes que notre confrère lui avait posé le matin la qjestior.

Nous ne pouvons mieux faire que de lui passer la parole

Ah vous venez pour l'article paru dans l'Ouest-Eclair ce matin. Tenez, je l'ai en main; c'est de la fable, tout simplement. Du reste, mon livre va paraltre. Il fera taire tous ces racontars. Ah t les histoires vont Vite en Afriqur Oa y raffole du merveilleux; et puis, on cause tant i Je trouve tout de même un peu raide qu'un Monsieur vienne dire Voulet n'est certainement pas tombé dans les conditions et circonstances décrites par le général Joalland. Le général Joalland n'affirme que ce qu'il a vu et ce dont fi est sûr. Répondrez-vous à ces articles, mon général ?

Nullement. Ceux qui les ont écrits, attendront mon livre.

Connaissez-vous cet officier letton ?

Nullement. J'en ai connu un jadis au désert, mais Il n'a rien de commun avec lui.

Vous affirmez donc que le capitaine Voulet est bien mort ? 7

Et Chanoine aussi, quoi qu'en dise l'article de l'« Intransigeant du 5 mal. Il y eut sept rapports envoyés au ministre; chacun de nous l'écrivit de son côté Meynier; Pallier, le médecin les sous-officiers et moi. Ici, une note d'émotion se perçoit dans la voix du général

J'ai encore là (il désigne une armoire), une copie jaunie de mon vieux rapport. C'est le lendemain de l'évènement. Aucun de nous ne s'est communiqué sa rédaction. Comment expliquez-vous qu'ils concordent ? « Voulet a été enterré, un quart d'heure après avoir été tué, par les soins des sous-officiers français Boutel et Touraud, qui en ont témoigné dans leurs rapports.

et Je ne puis pas dire autre chose. Et nous avons pris congé du général.

L'Aide de l'Algérie au Midi ruiné

Montauban, 20 mai. M. Bordes, gouverneur général de l'Algérie, a fait savoir à M. Caperan, maire de Montauban, que les délégations financières d'Algérie venaient de voter une somme de 4 millions pour les sinistrés de Tarn-et-Garonne, ce qui porte à plus de 6.300.000 francs les secours de l'Algérie.

Cette somme, dit le Gouverneur général, devra être spécialement «fiectée à la reconstruction de la ville de Montauban.

La chatte aux dousshv» Le cas est peu ordinaire et se passe dans le coquet petit village de Bermlcourt, près de Saint-Pol-sur-Ternoise. Il est assez commun de rencontrer des poules surveillant avec angoisse les ébats de jeunes canetons, à l'éclosion desquels elles ont présidé, mais Il est par contre très surprenant de voir une chatte élever des poussins. C'est le cas, pourtant, qui se présente chez Mme veuve Clavon, à Bermicourt.

Couchée dans une petite manne d'osier, une jeune chatte garde jalousement une jolie couvée de douze poussins, les soigne et les réchauffe avec amour

D'un œil diligent, elle suit leurs mouvements, les épie 9t si l'un d'eux s'éloigne, bien vite elle va vers lui, le prend délicatement dans sa gueule et vient le déposer dans son nid, sans lui faire le moindre mal.

Le spectacle est vraiment curieux. de cette brave petite bête, au milieu de sa nichée adoptive.

Les poussins vont, viennent et picorent autour d/ la manne, où se tient leur. protectrice.

Certains, sans gêne aucune, grimpent sur son corps et vont, sautillant, de la tête à la queue. Parfois, lasse, la chatte s'ébroue et l'on voit choir de minuscules boules jaunes dans la petite manne.

Très attentionnée, la maman se re- cule pour faire place aux poussins qui piaulent avec vigueur.

Que penser vraiment d'une telle singularité ?

A Bermicourt, les gens veulent y voir une simple question de dressage. Mme veuve Clavon est, parait-Il. très experte en la matière. Elle a, entre autres, élevé et dressé de nombreux animaux, notamment une jument, du nom de « Comète » qui, aux dires de tous, était une merveille de préparation et aurait obtenu un grand succès dans les cirques ou attractions foraines.

Quoi qu'il en soit. il était plaisant de souligner ce curieux cas de sentiments maternels, affectés par une chatte vis-a-vis d'animaux d'une race toute différente.

(Le Télégramme

du Pas-de-Calais.)

LrHANl>EUR!> E7 MISÈRES O'O.VA 1 VICTOIRE, par Georges CimtsCXAU.–Un beau volume franco 83 fr. 36 contre mandat adressé d la bibliothèque de VOuest-EoUHr, 88, rue du Prè-Botté.

Un nouvel ordre i; « Le mérite maritime tf M. Louis Rollin, ministre de la Marine marchande, vient de faire signer par le Président de la République 1» décret portant exécution de la loi du 9 février 1930. instituant l'ordre du Mérite Maritime.

Cette décoration est créée pour récompenser la valeur professionnelle des marins et le mérite des citoyens qui se sont distingués pour le développement de la marine marchande, des ports, des péches et des sports nautiques.

Comme pour la Légion d'honneur, un conseil de l'ordre veillera au respect du statut du Mérite maritime. Les cinq milliards affectés d l'outillage national

Paru, 20 mai. Le comité de l'outillage national s'est réuni dans la matinée au Ministère de l'Ultérieur, sous la présidence de M. Tardieu. Ont pris part à cette délibération MM. Paul Reynaud. Germain Martin, Pernot, Mallarmé, Laurent-Eyn ac, Marraud, P.-E. Flandin, Louis Roliin, Champe.tier de Ribes, ministres PrançoisPoncet, Potiche. Baréty. Lillaz et Lautier, sous-secrétaires d'Etat Cette réunlon a eu pour but d'arrêter la répartition flnale des cinq milliards affectés par le gouvernement à l'outülage national, suivant sa première déclaration ministérielle.

UN AVION ALLEMAND

CAPOTE

Madrid, 19 mal. On mande de Séville au journal Informaciones. qu'un avion venant d'Allemagne et conduisant le courrier a capoté. Les deux aviateurs ont été blessés.

MERMOZ A L'HONNEUR Montevideo, 20 mal. Le directeur do « L'Imparcial a a remis une médaille d'or à l'aviateur Mermoz, en présence de M. Bouilloux-Lafont et de diverses personnalités. Une réception à la légation de France a eu lieu après cette cérémonie.

A Buenos-Ayres

BtJEHos-AiRES, 20 mai. Un avion piloté par l'aviateur Mermoz et ayant a bord M. Bouilloux-Lafont, a attferïf à l'aérodrome de Pacheco à 10 h. 31 Mermoz et M. Boullloux-Lafont ci été l'objet d'une chaleureuse réception.

CHUTE D'UN AVION FRANÇAIS AU MAROC

Casablanca, 20 mal. Un avion Potez, du 37> régiment d'aviation, faisant partie d'un groupe de trois appareils qui se rendaient de Marrakech à Tunis, est tombé, pour une cause inconnue, à Sidi-Abd-Allah, près de Fez. Les deux sergents qui le montaient ont été blessés; l'un d'eux est dans un état grave.

EDOUARD RAMON,

LE COMPTABLE INDÉLICAT DES MUSÉES NATIONAUX, EST CONDAMNÉ

Paris. 20 mai. Edouard Ramon. qui comparait aujourd'hui devant la 13* chambre correctionnelle, était agent comptable des Musées nationaux Il est inculpé d'avoir détourné 543.000 francs au préjudice de l'Administration.

Ramon, d'abord publiciste et littérateur, était entré en 1926 en divers cabinets ministériels, puis au service des Musées nationaux. Ses ressources ne lui suffisant point, il puisa dans la caisse. notamment pour organiser à New-York une exposition de peintures modernes dont il avait espéré retirer un profit considérable.

Aux charges de l'accusation, Ramon oppose divers arguments. Les seules dépenses qu'il reconnaît sont celles qu'il a faites pour l'exposition de New.York. Quant aux faits eux-mémee, Ramon ne peut les nier.

Divers témoin: l'éditeur Baudinière, le poète André Salmon, les peintre» Foujita et Kissling viennent déposer en faveur de l'accusé. Ils sont disposés, disent-ils, à organiser une exposition pour rembourser l'Etat.

Le substitut Cassagneau rend hommage à la solidarité des artistes, mait Il demande une condamnation sans indulgence.

M' de Moro-Glaferi. défenseur de Ramon, essaie de transformer le procès de son client en un procès des errements de la comptabilité publique. Finalement Ramon est condamné à 1 dix-huit mois de prison sans sursis et au paiement de 543.000 francs ans Musées nationaux.


LE « GRAF-ZEPPELIN » SURVOLE

L'ATLANTIQUE

Tout-va bien

Sévuxe, le 20 mai. Le Graf-Zeppelin.est parti à 8 h 32 (Greenwich) et a mis le cap sur Huelva.

CADix, 20 mai. Le vapeur Delfino a communiqué avec le Comte Zeppelin à 13 h. 10 Greenvich. Le dirigeable a signalé que le voyage se Poursuivait sans incident. Le Deljino se trouvait à ce moment par 35'39" nord et 11'24" ouest.

LAS PALMAS, 20 mai. On signale que le Comte Zeppelin se trouvait à 15 heures Greenvich par 34*35" nord et 12' ouest voyageant à la vitesse de 50 milles à l'heure.

Ste -Croix -de-Téhérife, 20 mai. Le Zeppelin a annoncé à 16 h. 40, par l'intermédiaire de la station radio de St-Michel, que tout allait bien à bord. Encore une secousse

sismique en Perse

LONDRES, 20 mai. Un message de Téhéran annonce qu'une forte secousse sismique a été ressentie, hier soir, sur une grande étendue de la région de Shiraz et qu'une dizaine de personnes ont été tuées.

On ne dispose pour l'instant d'aucune équipe de secours, toutes celles disponibles ayant été dirigées, à la suite du désastre récent qui causa la mort de plus de 2.000 personnes, vers les régions sinistrées de l'Azerbeidjan. LE RÉGIME DU BLÉ

PARIS, 20 mai. L'Officiel publiera demain un décret portant application des dispositions de l'article 3 de la loi du 1" décembre 1929, relatif au régime de l'admission du blé, et une circulaire relative au commerce des blés, de la farine et du pain.

L'AMÉRIQUE RATIFIERAIT

LE TRAITÉ DE LONDRES

Washington, 20 mai. La Commission des Affaires étrangères et le Comité naval, persuadés, dès à présent, qu'il y aura une majorité pour ratifier le Traité de Londres, ont voté des motions tendant à hâter la conclusion des débats sur le Traité. On espère en finir avec les témoignages dans quelques jours et transmettre le Traité au Senat dont la ratification est considérée comme certaine. Des réserves seront sans doute présentées par le sénateur Swanson.

LES BANDITS CHINOIS MENACENT

DES VILLES ENTIÈRES Chahghai, 20 mai. L'activité des bandits est particulièrement inquiétante dans le nord du Kiang-Si, où la localité de Kou-Lin se trouve directement menacée. De nombreux étrangers résident actuellement dans cette station de montagne, qui est presque encerclée p".r les brigands. Le gouverneur de la porvince a demandé par télégramme au gouvernement central d'envoyer d'urgence des troupes.

Terminée pour combien de temps? Londres, 20 maL On mande de Hong-Kong, au Times

Les Cantonnais, après avoir battu et contraint à la retraite les troupes du Kouang-Si, ont décidé d'envoyer un renfort de 20.000 hommes de Nankin. n semble que la guerre soit temporairement terminée dans le Sud de la Chine. Les habitants du Kouan-Toung craignent de nouveaux désordres au moment du départ des troupes.

Les actions

de la Banque Internationale obtiennent en France

un formidable succès

Paris, 20 mat L'émission publique des 16.000 actions constituant la tranche française du capital immédiatement exigible de la Banque des règlements internationaux a eu lieu le mardi 20 mai au siège central de la Banque due France, de 9 heures il. midi. Le nombre des actions souscrites s'élève à 2.541.717, c'est-à-dire à plus de 158 fois le nombre des actions offertes.

La Banque de France procédera,dans un très bref délai, à la répartion des actions attribuées et au remboursement de la fraction des provisions versées qui excède le montant exigible. A titre d'acompte sur ce remboursement, elle crédite, dès le 21 mai au matin, les souscripteurs titulaires d'un compte sur ses livres d'une somme égale à 90 des provialons versées par eux à l'appui de leurs souscriptions.

Paris, 20 mai. On annonce que La conférence des représentants des trésoreries, des banques et de. la Banque des Règlements internationaux s'ouvrira jeudi, à Paris, par une réunion préliminaire des délégués des trésoreries et qu'elle se poursuivra pendant toute la journée de vendredi. D'une façon générale, on pense que l'accord complet entre les délégués sera acquis avant samedi.

Le coup

du « valet de chambre » PARis, 20 mai. Devant la Cour d'Assises de la Seine ont comparu cet après-midi, deux cambrioleurs, Louis Penjean, âgé de 35 ans, Charles Bourbe, âgé de 30 ans, et deux receleurs, Henri Charpentier. âgé de 37 ans, et André Seylanientz, âgé de 26 ans. S'étant rencontrés à Montmartre, Penjean et Bourbe avaient décidé de se procurer de l'argent en faisant le coup du valet de chambre ». Il s'agissait de se placer comme domestique chez de riches particuliers pour pouvoir s'emparer des bijoux, de l'argenterie et. si possible de l'argent. A l'aide de faux papiers, Penjean entra au service de M. et Mme Godillot,' tandis que Bourbe devenait valet de chambre chez M. Keith Trévor, mari de Mme Jane Marnac. Penjean prit chez ses patrons environ 500.000 fr. de bijoux; Bourbe déroba à Mme Jane Marnac un manteau de Chinchilla et un collier de Perles, en tout plus de 6.000.000 fr. De plus, Penjean dérobait chez M. et Mme Lévy, deux colliers de perles et une cape de vison représentant plus d'un million, et Bourbe s'emparait, chez le marquis de Ganay, d'un pendentif et d'un collier de plus Ce 3 millions.

Une partie des objets déroba fut vendue en Espagne par Bourbe. Le reste avait été confié aux réceleurs Charpentier et Seylaniantz.

Après l'audition de quelques témoins, l'audience est renvoyée à demain.

UN OFFICIER

DE L'ARMÉE ROUGE

ASSASSINÉ A MOSCOU

LONDRES. 20 mai. Un télégramme de Moscou via Riga annonce que le commandant Murovieff, de la 10« brigade de cavalerie de l'armée rouge, a été tué aujourd'hui par un inconnu d'un coup de revolver, alors qu'il se promenait dans une des rues les plus fréquentées due Moscou.

EN QUELQUES LIGNES Dresde. Par 50 voix contre 46, la Diète saxonne a voté sa dissolution Oslo. Un violent incendie s'est déclaré dans le château du prince héritier. Les dégâts sont très importants.

L'AFFAIRE

DES FAUX MILLET

A ^INSTRUCTION

Une confrontation

Melun, 2 mai. Convoqué par M. Milon, juge d'instruction à Meiun, chargé de l'instruction de l'affaire des faux Millet, M. Lock et Thomson, fils de M. Croal Thomson, décédé et propriétaire de la galerie d'art de Barbizon House de Londres, s'est présenté aujourd'hui à 14 heures au Palais de Justice de Melun. Il était arrivé le matin de Londres et était accompagné de M. Flater, son démarcheur, de M: Delabtre avocat, de M. Branet, avocat anglais et de M. Young, solliciter. M. Thomson a été introduit auprès du Juge d'instruction vers 14 h. 15. Peu après J.-Ch. Millet qui qvait été extrait de la prison, arrivait au Pa.lais, accompagné de son avocat, MI Chantepie. Une confrontation a eu lieu presque immédiatement. Elle a porté sur l'escroquerie d'une statue de Rodin, vendue 10.000 francs par J.-Ch. Mildet. Ce dernier avait négdigé de remettre le montant à M. Thomson. L'histoire de « l'homme au van » Vers 19 heures, Millet que le juge avait fait sortir de son cabinet pendant une demi-heure, a. été appelé de nouveau. Il s'agissait de s'éclairer sur la vente du tableau l'« Homme au. Van » également confié à- Millet par M. Thomson et dont l'histoire est assez curieuse

M. Croal Thomson, père de M. Lockert Thomson, était depuis 1912 en relation d'affaires' avec M. Ch. Millet, fils du grand peintre et père du détenu actuel. Il lui avait acheté de nombreux tableaux et dessins d'une incontestable authenticité. En 1926, J.-Ch. Millet vint le trouver et lui düt « Mon père est âgé, c'est moi dorénavant qui continuerai l'affaire, mais je demande une commission de 5 n.

M. Thomson n'avait aucune raison de soupçonner le petit-fils du grand artiste. Aussi lui accorda-t-il sa confiance. C'est vers cette époque que J.-Ch. Millet proposa à M. Thomson l'« Homme au Van comme étatnt l'oeuvre de J.-F. Millet.

Le tableau resta dans la galerie londonnienne pendant trois ans, puis en 1929, J.-Ch. Millet offrit de se charger de son placement à Paris. Il alla chercher à Londres le tableau qu'en fin de compte on retrouva chez un marchand, M. Métier.

Quel eat l'autear de la lettre Après avoir passé par un certain nombre d'intermédiaires, l'Homme au Van avait, au cours de ses pérégrinations, acquis des certificats d'authenticité dont l'un signé par la propre femme de J.-F. Millet datant de' 1893 et un second de 'M. Caroal Thomson lui-même.

Cette lettre dactylographiée sur papier à en-tête de la maison Thomson et datée du 10 avril 1926, dit en substance « Cher Monsieur Millet, je vous adresse la lettre que votre grand'mère, Mme veuve J-F. Millet, m'a écrite le 6 août 1893, concernant le tableau de votre grand-père, l'Homme au Van. Ce tableau est resté dans ma collection depuis cette époque. Je le garantis authentique. Thomson. »

Or, à l'instruction, M. Thomson a contesté la signature de la lettre. J.-Ch. Millet en a décliné la paternité. On se demande si Millet, au cours d'une de ses visites à Londres, n'aurait pas subtilisé du papier à en-tête de la maison Thomson pour faire de faux certificats.

Jeudi il y aura confrontation entre M. Thomson, J.-Ch. Millet et le copiste Cazot.

LA TEMPÊTE SÉVIT

SUR LA COTE PORTUGAISE Lisbonne, 20 mai. Une violente tempête sévit actuellement sur la côte sud du Portugal et plus particulièrement dans la région de Saro. Plusieurs embarcations ont coulé et une dizaine de marins ont été noyés. Les dégâts matériels occasionnés à plusieurs bâtiments ancrés le long de la côte, sont très élevés.

LA DESOBEISSANCE CIVILE AUX INDES

Les volontaires ont vendi

45:000 kilogi de sel

Bcgaum, 20 mal. Le capitaine commandant les mille volontaires qui' ont fait une incursion contre le dépôt de sel de Shlroda est rentré à Belgaum. Il a déclaré que quoique 321 arrestations aient été opérées. les volontaires se sont emparés et ont vendu 45.000 kilos de sel.

Une attaque en masse

contre un dépôt de sel

Londres, 20 mai. Un télégramme de Bombay annonce que le Congrès nationaliste hindou a décidé que l'attaque en masse contre le dépôt de sel de Dharanana a été fixée à demain. Les volontaires ont déclaré qu'ils étaient fermement décidés à pénétrer coûte que coûte à l'intérieur du dépôt.

Le parricide Adrien est un déséquilibré Toulon, 20 mai. Le docteur Fougue, médecin spécialiste de l'asile d'aliénés de Pierrefeu, appelé à fournir un rapport sur l'état mental du parricide Paul Adrien, a fait tenir ce document à M. Emile Roux, juge d'instruction. Il conclut que Paul Adrien a agi dans un moment de folie et que son cas relève d'un désiquilibré caractérisé.

Paul Adrien a eu cet après-midi, dans la prison, une nouvelle et violente crise. Il s'est jeté sur son gardien et l'a contusionné. On a dû lui passer la ca'misole de force et lui mettre des fers aux pieds.

UN AVIATEUR ITALIEN SE TUE Madrid, 20 mai. A l'aérodrome de Getafe, le lieutenant-colonel Philippe Monti, attaché naval italien intéri maire depuis décembre, s'est tué en effectuant un vol d'essai sur une avionnette qui lui appartenait.

LE CABINET ANGLAIS

EN MINORITÉ

A LA CHAMBRE DES LORDS LONDRES, 20 maL Le Gouvernement a subi une nouvelle défaite à la Chambre des Lords, au "jet du projet sur les charbonnages. Un amendement demandant de retarder Jusqu'en janvier 1935 la mise en vigueur de la loi a été adopté par 42 voix contre 8, soit une minorité de 34 voix.

LA REVALORISATION DES PENSIONS

PARis, 20 mai. Le Journal Officiel publiera demain un décret instituant une Commission chargée d'élaborer les textes prévus par l'article 111 de la loi de finances du 16 avril 1930, en ce qui concerne la revalorisation des pensions.

Le congrès

des allocations f amiliales Lille, 20 mai. Après une journée préparaitoire, le 10* congrès des allocations familiales s'est ouvert aujourd'hui à Lille. Le matin on a entendu plusieurs rapports. L'après-midi, après l'audition de divers orateurs en faveur du logement, le congrès émit le vœu que les caisses de compensation, développant de ce côté leur action sociale, facilitent à leurs allocataires l'utilisation toujours plus large de la législation sur les habitations à bon marché soit directement sous forme de mesures en faveur de l'amélioration du logement. de l'aide au paiement; ou soit en contribuant directement à la création ou au développement des Sociétés d'habitation à bon marché et des Sociétés de crédit.

Le congrès des agents de contrôle d'assiette

et de perception des douanes Paris, 20 mai. La 3' séance du congrès du syndicat des agents de contrôle d'assiette et de perception des douanes, le rapport moral a été adopté à l'unanimité. Il en est de même pour le rapport financier

Le congrès aborde ensuite la question des traitements, M. Médori précise la proposition du syndicat à ce sujet et examine ensuite le projet pris en considération par un récent conseil syndical, au sujet de la pénétration du cadre des commis dans le cadre des controleurs.

Sur la proposition de M. Ousin, une commission est désignée et se réunit immédiatement pour préciser la position du congrès en ce qui concerne les modalités pratiques de pénétration. L'assemblée examine ensuite les moyens d'action susceptibles d'être appliqués pour le cas où les négociations actuellement en cours entre la C. A. P. et les pouvoirs publics s'avéreraient sans résultat. Une commission est finalement nommée pour étudier les suggestions émises et établir un plan d action précis et détaillé. Au congrès des vins et cidres PARis, 20 mai. La séance de l'après-midi du congrès du Syndicat national du commerce .en gros des vins et spiritueux a été occupée toute entière par la discussion des rapports présentés sur la question des transM. Stell a parlé du paiement du droit de circulation sur les vins et cidres suivant la capacité exacte des bouteilles. Les questions de l'étiquetage des colis et des transports des sirops ont fait l'objet de vœux qui seront présentés à l'assemblée générale. Enfin une longue discussion a eu lieu sur le retour des fûts vides, la manutention et la détaxe.

LES FAITS DU JOUR L'importation du blé en Espagne. Madrid, 20 mai. Hier a été signé un décret interdisant l'importation en Espagne et aux iles Baléares du blé et des farines de provenance étrangère, tant que le prix du blé national ne dépassera pas 53 pesetas les 100 kilos. Pendant un mois, l'importation du manioc et du tapioca est également interdite. La taxe sur le blé est également abolie.

DANS L'ARMÉE

PROMOTION

ARTILLERIE. 2' section de l'étatmajor particulier, est promu au grade de capitaine le lieutenant Ribouleau de Nantes, maintenu.

Une Boisson

qui lave le sang

Les âcretés du sang, en s'accumulant dans l'organisme, provoquent toutes sortes de troubles dont les plus visibles et souvent les plus tenaces sont les maladies de la peau boutons, clous, acné. herpès, dartres, eczéma, plaies suppurantes. Le seul moyen de remédier à ces accidents, c'est de laver le sang, de le débarrasser de tous les déchets qui l'encras- sent, au moyen de la Boisson Blanche de l'Abbé Magnat. Il suffit de prendre cette boisson fortement dépurative pendant une semaine ou deux comme une tisane pour voir tes boutons sécher, les plaies se fermer et tous les accidents de la peau disparaître. La Boisson Blanche peut être prise même par les enfants. Elle est employée depuis 55 ans par des milHers de familles. On la trouve dans toutes les pharmacies au prix de 7 fr. 95 le flacon pour faire un litre de boisson.

UN MAIRE COMMUNISTE

ENVOYAIT

AU « SECOURS ROUGE » LES FONDS DESTINÉS

AUX SINISTRÉS DU MIDI AMIENS, 20 mai. Un arrêté préfeotoral suspend pour un mois de ses fonctions, le maire communiste de Longueau, M. Prost. Cette décision est motivée par le fait que M. Prost a envoyé au CI( Secours Rouge n les fonds recueillis dans sa commune pour les sinistrés du Midi.

Trois cents maisons détruites par le feu

LE CAIRE, 20 mai. On mande de Siout que deux incendies ont éclaté samedi dans la région du Manfalout. Au village de Timsah. vingt personnes ont été tuées et trois autres grièvement brùlées. 226 habitations ont été détruites. A Beni-Saleh. il y a eu 6 tués; c°nt maisons ont été détruites

MANIFESTATION ANGLOPHOBE A COLOGNE

Cologne, 20 mai. Hier soir, un certain nombre de jeunes gens ont manifesté devant le Consulat d'Angleterre en criant A bas Mac Donald et en brisant quelques vitres à coups de pierres. Après avoir badigeonné en couleur rouge, d'inscriptions outrageantes pour l'Angletterre. le trottoir et les murs devant le Consulat. ils sont partis. La police est arrivée trop tard pour les arrêter.

Feuilleton de l'Ouest- Eclair

du 21 mai 1930 35

LA BELLE

ET LA BETE Par Mari. DONAL

Je ne vois pas l'impossibilité de dire ce qui est. Je suis un peu le parents des enfants; l'est tout simple qu'ils vivent à Green-House. Vous. Sa voix s'éteignit soudain; il respira avec effort. Une honte l'oppressait de son manque de générosité, de la servitude à laquelle il l'avait contrainte. Sa gorge se serrait. S'il était facile, en effet, d'expliquer la présence des enfants de lady Béatrice O'Brian à Inchlonay, il l'était moins de définir l'état de Mlle de Kerhir.

Ce fut elle qui reprit

-Ma situation personnelle parai.

trait ambiguë quoi que vous fassiez, quoi que vous disiez: il vous resterait a me présenter comme la parente pauvre, que je ne suis pas Dépendance pour dépendance. je préfère celle qui me permet de gagner ma vie.

Cette Uère réplique aurait dû coupez court A l'obscure résolution qui germait dans l'esprit de Philippe revenir sur les arrangements conclus. assurer tout de auite aux enfanta les

avantages qu'il leur tenait en réserve, libérer ainsi Mlle de Kerhir.

Alors une grande douleur l'effleura. Ce serait la perdre: elle retournerait en Bretagne.

Mais puisque c'était juste, il devait aller jusqu'au bout. Il dit

Non, vous ne demeurerez point à Inchlonay en qualité de parente pauvre achetant sa vie quotidienne par d'incessantes complaisances. Vous pouvez, si vous le désirez, rompre l'engagement moral qui lie votre existence à la nôtre. Ce que j'ai promis de donner aux enfants dans un temps futur, je le double dès 'aujourd'hui. Vous-même recevrez.

Monsieur, votre pensée délicate me touche vivement; mais les enfants sont heureux ainsi et ne le seraient pas davantage s'ils jouissaient de plus abondantes libéralités. Quant à moi, je ne vous suis aucunement parente; j'accepte dé vous une large rémunération de mon travail: je refuse ce qui serait un pur don. (Elle parlait très doucement). Je suis heureuse ici l'existence que je mène à Inchlonay m'est infiniment agréable: Mme Pawell est maternellement bonne (elle eut un rire fin et malicieux), je me suis faite à votre humeur. et le travail que vous me confiez m'intéresse de plus en plus. Ne me proposez donc pas de partir. D'ailleurs. je suis Bretonne et têtue, comme vous le savez: je me trouve bien ici et désire y rester: le m'y sens estimée-

Et aimée, ajouta-t-il d'une voix tremblante. Ma sœur ne saurait plus se passer de vous.

Cette dernière phrase contenait beaucoup plus de choses que les mots n/en exprimaient. Il regretta de l'avoir prononcée, craignant que la jeune fille n'en comprit le sens caché et n'en fût froissée.

Maie elle n'alla point au delà de ce qu'elle entendait.

Alors le cœur et l'esprit de l'homme sont tout contradiction Philippe eut un sursaut de chagrin. Ghislaine était si loin de lui, que jamais elle ne devinerait l'infini de tendresse qui dilatait son âme. Mais qu'il guérisse, et il osera lui dire.

En résumé, reprit-il au bout d'un instant. Quelle résolution prenonsnous ?

Oh c'est très simple. Je continuerai mes fonctions de secrétaire, et mon emploi de dame de compagnie: je ne me mêlerai point à votre société et ne paraîtrai au salon que si j'y suis nécessaire Je ne désire pas du tout à connaître Mme Arriman et lui servir de distraction. Laissez-la me considérer comme subalterne et m'écarter de son élégante personne.

Mais vous êtes aussi noble. plus noble qu'elle Mademoiselle.

Une noblesse qui ne va pas en huit-ressorts compte si peu qu'il sied de n'en point trop parler.

Il sera fait comme vous le désirée, mademoiselle de Kerhir. A propos de mon nom, reprit-elle,

un peu émue et rougissante, et à propos de cette fleur (elle » montrait la rose ivoirine dans l'aiguière de Murano placée devant Philippe), il serait peut-être utile d'enlever la flche Indicatrice du rosier. Quelqu'un pourrait s'étonner.

Voilà ce que je craignais, dit-il, un peu rouge aussi, vous êtes fâchée. Du tout; l'idée de m'associer à Madame votre sœur que j'aime si respectueusement .est tout à fait charmante, mais il faut que personne ne puisse s'en moquer. Or, il peut sembler à plusieurs que baptiser une rox d'un nom d'étrangère soit une excentricité inadmissible.

Il aurait donné beaucoup pour lire jusqu'au tréfond de l'esprit de Ghislaine pendant qu'elle parlait et entendre toutes les menues voix qui bruissaient dans son coeur et lui dictaient ses paroles.

Mais il répondit seulement

Vous avez raison comme toujours. Mademoiselle j'enlèverai la nche Néanmoins la rose 'd'ivoire restera pour moi, pour nous, Mlle de Kerhir Si vous y tenez. répondlt-etlc aimablement. Cette fleur est merveilleuse et il y a quelque vanité à lui ser.vir de marraine. Me donnerez-vous au moins une greffe de ma filleule ? Non; c'est mon bien à mol: J'y tiens égoïstement. Nous partagerons Jessie, si vous voulez

I1. riait pour voiler de gaieté sa pensée très grave et profonde.

Ghislaine resta un moment perplexe.

cherchant un sens subtil qui lui échappait, puis elle se détourna sans rien ajouter

Et ils commencèrent leur travail du jour.

Au grand étonnement et à 1» grande Joie de Ghislaine, il dit tout à coup, en lui tendant un paquet de lettres Tenez, Mademoiselle, puisque écouter les jérémiades et y répondre vous semble une occupation agréable. lisez cela. Je n'ai pas le droit de vous priver d'un plaisir. C'est d'ailleurs dans vos attributions. •

Décidément, ce cœur hostile s'amendait, cette âme farouche ne repoussait plus le devoir catégorique. Un rayon de lumière y faisait épanouir un germe de volonté.

XV

La gorge de G. Faroll se serra quand retentit le timbre annonçant la visite de O'Brian.

Que lui voulait-il ? Lui parler de l'accident arrivé à Mlle de Kerhir ? se renseigner sur sa gravité ? s'excuser. se justtfier ?

Le docteur ignorait que Philippe ne savait rien, que Ghislaine n'avait point parlé du tout de sa blessure. Il regardait le châtelain d'Inchlonay venir du fond de l'allée, appuyé d'un côté sur sa béquille, soutenu de l'autre par le nègre attentif. Le panier con- duit par un poney de toute beau' stoppait sur la route. « Quelle ruine 1 murmura George, répétant une savoir. l'exclamation

écnappée au mari de Maud Harrisson. Et c'est à ce malheureux que va l'amour d'une femme comme Mlle de Kerhir

Le souverain dispensateur qui a m1a au cœur des femmes la pitié leur a fait un don funeste. Elles vont à la misère comme les fleurs au soleil. Aux plus nobles, aux plus hautes, échoient les pires sacrifices.

G Faroll était d'âme trop raffinée pour soupçonner le calcul dans le sentiment tout-puissant qui poussait Ghislaine vers Philippe. Il lui faisait cet honneur et c'était aussi son honneur a lui de penser qu'elle aimait lord O'Brian pour le bien qu'elle pouvait lui faire, et non pour les avantages materiels considérables dont bénéficieraient elle-même et les siens. Plus elle grandissait dans son respect, plus il la regrettait Mais jamais Il ne tenterait de détourner sa tendresse il n'aurait désormais pour elle que la pieuse sympathie qu'un fidèle a pour sa sainte Elle ne se douterait jamais que son rêve l'avait élue pour souveraine.

lA JUllTÉ.)


robes élégantes

rosé, travaillée de nervures.

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CONFITURE D'ABRICOTS

ECONOMIQUE

Prendre 1 kilo d'abricots sec», I kilos de potiron tout épluché, 3 kilos le sucre.

Bien laver les abricots puis les mettre à tremper dans une terrine assez jrande pour qu'ils puissent se gonfler pendart 24 heures avec deux litres ¡t'eau. Faire époutter, recueillir l'eau. Cuire le potiron coupé en petits morceaux, dans l'eau qui a servi à tremper les abricots, laisser bouillir une iemi-heure, passer au pilon, mettre cette purée dans la bassine avec le sucre et deux verres d'eau, bien remuer et laisser bouillir une demi-heure, ajouter ensuite les abricots et laisser bouillir encore une demi-heure te rendre compte de la cuisson comme pour les autres marmelades mettre en pots, couvrir le lendemain. On peut y ajouter quelques amandes mondées coupées en lames. Le potiron donne une Jraichcur qui enlève à la con titure le goût de fruit sec. PETE (Entremets alsacien)

Faire bouillir un detni-litre de lait avec un petit morceau de vanille, trois ou quatre morceaux de sucre et quelques grains de sel {le sel peut être supprimé). Dclayer dans un bol une bon -s cuillerée à bouche de farine dans un peu de lait froid, verser le contenu du bol dans le lait bouillant et tourner jusqu'à ce qu'on obtienne une bouillie semblable à celle que l'on prépare pour les enfants. Une fois la bouillie obtenue, laisser cuire doucement et pendant une bonne heure. Prendre ensuite un plat allant au jour, le graisser avec du beurre. Vcrter la bouillie dans ce plat, en ayant soin cl: détacher de la casserole la partie de bouillie qui y adhère et de la méla»ger avec la partie liquide. Mettre quelques parcelles de beurre sur le plat ainsi préparé et faire dorer au jour 10 minutes environ.

LA FORMATION DES OS

Le squelette de l'homme s'ossifie entre la «»r»t»nce et la 210 année: mais c'est surtout dan» la première et la deuxième ̃oTances que s'amorce l'ossificalion des cartilages, et que peuvent se manifester des déformations osseuses. Or. l'enfant doit trouver dans ses alimente les étéments minéraux nécessaires. Le lait, pauvre en matières calcaires, doit donc être assez tôt complété par des bouillies riches en matières minérales et en vitamines. Rien ne vaut pour cela la Farine Lactée Nestlé, qui a'impoas tan outre par une richesse nutritive et une digestibilité remarquables.

L'infirmière-major.

C etf en cette laiton que ces robes font les plus utiles. Les joiltnees deviennent longues, le soleil brille, la toilette un peu usagée que l'on glissait sous le manteau ne saurait plus être portée. Le problème peut la femme coquette Mais raisonnable réside dans la difficulté d'avoir quelques-unes de ces robes sans que le budget en soit par trop grève. Ce n'est pas là, chose impossible. Une même toilette, un même ensemble peuvent parfaitement être utilisés en des occasions diverses. Voici, par exemple, un chine imprimé dont la jupe est faite d'un double volant plat et le corsage souple et uni. Pour la ville, vous le compléterez d'un boléro à manches et d'un jabot mobile. Pour le soir, sans manches, assez ouverte, sans jabot, lequel est remplacé par un bijou, vous aurez une charmante toilette de réception intime.

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DK.IA. VOLS PREPAREZ, Madame. vos robes de vacances. Songez à les faire dans une des jolies cretonnes Imprimées qui portent la signature réputée des « Lisières Fleuries (Fabrication Paul Dumas).

Cette combinaison est plus réussie encore avec ces mousselines et voiles fleuris se portant a volonté sur des fonds plus on moins clairs.

Un lourd crêpe de chine, un beau crèpesatin composent des robes simples mais habillées dont la garniture réside dans le travail des nervures, découpes, etc. L'on peut même compléter cette robe d'un troisquart ou d'un manteau droit et obtenir un taillcur élégant.

Un routard à pois fins, en tissu cravate chevronné, une moire quadrillée, peuvent servir d'ensemble courant ou de robes habillées. Il suffit dans ce cas de supprimer la parure de lingerie blanche et d'enrouler une écharpe de tissu à l'encolure. Le georgette uni travaillé de plis, d'une teinte douce bleu-saxe, vert-pousse, tabac-d'orient, réalise avec les manches longues collantes et mobiles une robe pratique. La robe-manteau rend aussi les plus grands services taillée en marocain et ornée du revers souple, doublé de clair, croisée et enroulée, elle recouvre parfois la toilette de soie légère dont le devant du corsage s'entrevoit dans l'ouvertuie de cette manière, grâce à l'agrafe simple, il est facile d'avoir deux robes en une seule.

Marthe GASSSIER.

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243 B. Mousseline de sole noire garnie d'incrustations. Echarpe et cape, boucle de strass.

..miiiiiiiiiiiiiiiiiiiiinimiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimi saignement

de nez

C'est un incident fréquent tout les âges de la vie, mais surtout pendant l'enfance. Il provient d'une hémorragie tiégeanl sur la muqueuse nasale, et dans l'immense majorité des cas, de la partie de cette muqueuse qui tapisse la cloison médiane du nez.

Le saignement de nez procède de causes diverses. Le plus souvenf il suit un choc,. une blessure directe, une fracture des os du nez ou des os de la base du crâne. D'autres fois, il témoigne de la présence de petites tumeurs déueloppées aux dépens de la muqueuse nasale, telles que angiomes ou polypes. Il peut suroenir aussi à la suife d'une stase veineuse siégeant dans le domaine des veines cérébrales dans ce cas, il faut considérer le saignement de nez comme un événement providentiel il est, en quelque .orle, .10 soupape de sdreté qui permet au trop plein du sang de s'écouler au dehors et d'éviter la congestion cérébrale.

Enfin, on observe aussi le saignement de nez chaque fois que l'on te trouve en présence d'une maladie infectieuse- grave qui modifie la composition au sang ? C'est le cas dans la fièvre typhoïde, la rougeole, la scarlatine, l'anémie et la chlorose. Ces deux Bemières causes expliquent quantité de- saignemenls de nez spontanés, survenant en pleine santé apparent, surtout chez les jeunes /illes et les enfants. Quel est le traitement de ce symptôme ? Le plus souvent, il cède à la compression simple pratiquée extérieurement, de part et d'autre du nez, à l'aide d'un linge imbibé d'eau fraîche. Le froid provoque un spasme vasculaire local qui tend à effacer la lumière des petits vaisseaux de la muqueuse nasale et suffit presque toujours à arrêter l'hémorragie.

On a recommandé de combiner celle compression locale avec de larges inspiratfons qui ont pour effet de provoquer une sorte de vide sangutn dans la téta et

dessus de lit Le dessus de lit contribue beaucoup à l'élégance d'une chambre, qu'il %'agisse d'un lit classique avec monture de bois ou de- métal, ou d'un lit divan. Le lit tient trop de place dans la disposition d'une pièce pour que l'on néglige sa décoration.

La mode du dessus de lit en guipure, en dentelle, en tulle même a totalement disparu, on en a reconnu la fragilité et l'entretien coûteux. De plus, cette tache blanche de la guipure donne au milieu des soieries et des tapis une note disparate, qui n*eot plus du tout en rapport avec nos goûts actuels.

Les dessus de lit modernes sont en soieries ou en tissus divers comme le lin, la jute et les tissus unis, ou parfois brodés et peints sont du. plus charmant effet décoratif.

Sur un grand lit à panneaux de bois, une soierie moderne à dessins très réguliers et très sitnples, et d'un coloris qui ne fatigue pas les yeux est d'un effet toujours certain.

Les côtés rapportés, sont montés sur un liseré de ton uni. L'oreiller a sa trousse particulière. Des dessus de lit classiques peuvent être faits chez soi, mais ils doivent être doublés et travaillés très minutieusement. Sur un Ut de bois clair, érable, citronnier, bois peint, le taffetas est très heureux. On peut alors, sur les côtés, rajustés un volant à la vieille, qui enlève la sécheresse du taffetas. Un grand coussin de taffetas piqué d'or ou d'argent garnit le milieu du_ lit. Ge même taffetas peut être entièrement piqué pour le dessus de lit mais sans comporter de volant. Le pongée, la toile de soie épaisse comme un shantung se travaillent de la même façon. Dans une pièce d'un caractère très moderne, le dessus de lit en lin, en toile, tissés de tons différents, les motifs formant des dessins géométriques ou cubiques sont bien à leur place. Les tons clairs, beige et brun, parfois soulignés d'un fil de métal, les gammes de vert, les jaunes sont parfaits dans les matières très simples et d'un prix très abordable.

Su^jcertains lits qui ne comportent comme bois apparent que le panneau du fond, et la bande basse qui cerne le sommier, les grands motifs réguliers font merveille.

Les divans au contraire, demandent des étoffes presque unies, ou des dessins très fondus, et pas trop marquants.

C'est ainsi que l'on se sert des reps à gros grains, des étoffes à côtes souvent de deux tons, des velours anglais clairs ou foncés. Ces reps modernes ont un caractère très particulier. Faits de matières mélangées ils représentent une dépense minime, tout en étant inusables.

Les velours anglais beige, gris, tourterelle, ou marron sont ravissants avec les bois sombres du mobUier moderne. A la campagne avec les bois peints, et les lits d'autrefois, les jolies toiles vives, à ramages et à fleurs font de ravissants dessus de lit, à liserés ou à volants, auxquels on assortit les rideaux.

Th. LA TouR.

lllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllillllllllllllll de soustraire le malade aux dangers d'une congestion cérébrale.

Si le saignement de nez est rebelle, il faut rechercher la petite plaie saignante et procéder à son tamponnement, à l'aide d'ouate imprégnée d'eau oxygénée ou d'une solution d'antipyrine, ou d'une solution d'alun, ou enfin, d'unc solution d'adrénaline. On porte le tampon au contact de la plaie muqueuse saignante à l'aide d'une petite pince et on laisse le tampon à demeure pendant quelques instants ou même quelques heures. Dans les cas graues, on peut être amené tamponner non seulement par les narines, mois aussi par l'arrière-gorge. C'est exceptionnel.

Si le saignement de nez traduit l'existence d'une maladie générale, ontuera le traitement spéciol à cette maladie, ce sera un traitement indirect sans doute, mais cependant le seul logique pour arrêter des hémorragies nasales relevant de celle cause.

Docteur Maurice L.EBON.

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La stérilisation est toujours complète. VICTIME DE LA T. S. F. Babette. Jean, le suis jalouse 1 JEAN. Toi, Babette ?

BABETTE. Oui, jalouse de ce meuble inesthétique dont tu fis récemment l'acquisition et qui t'accapare tellement que tu n'as plus un regard pour moi.

JEAN. Si tu lisais les jouraux, Babette, et en particulier les programmes radiophoniques, tu ne traiterais plus si dédaigneusement mon poste de T. S. F.

BABETTE. Pourquoi donc ?

JEAN. Parce que dorénavant, chaque dimanche, Hadio-Paris diffusera les airs à succès de nos meilleures opérettes, ceci grâce à la générosité d'vn mystérieux anangme.

BAPETTE. .4??/ Ah! Voilà qui pique mn curiosité naturelle.

JEAN. Pas pour longtemps, le pense, quand le t'aurai dit que c'est lui aussi qui pare toutes les femmes d'un indé/inissa.ble charme et qui. Babette. Inutile de continuer, Jean J'ai déjà deviné Ce ne peut être que.

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LE RALLYE-RADIO AUTOMOBILE DU 25 MAI Organisé par « RADIO-ARMORIQUE » sous le patronage de « L'OUEST-ECLAIR »

La clôture des engagements pour le grand Rallye Automobile du 25 mal a été fixée nos lecteurs le savent au vendredi 23

Les demandes de renseignements nous parviennent nombreuses, et les feuille* d'engagement s'enlèvent rapidement. Précisons, en quelques lignes les conditions de l'épreuve Départs a) de Nantes vers Savenay à 8 heures, boulevard Delorme. (concurrents de la catégorie A. papillons blancs);

b) De Rennes. vers St-Nazaire par Redon et Pontchàteau, à sept heures devant l'hôtel de l'Ouest-Eclair. rue du Pré-Botté (concurrents de la catégorie B, papillons rouges).

Premier message passé par la Tour Eiffel à 9 heures, pour être noté sur les « carnets de route remis au déCatégorie A a Savenay (visa des carnets, à la voiture-contrôle, panllIon bleu, avant le départ de Savenay jusque 9 h. 15);

Catégorie B en cours de route, entre Rennes et St-Nazaire (visa dès carnet* par la c voiture-contrôle i papillon bleu, qui précédera immédiatement les concurrents).

Second message passé par la Tour Eiffel à 10 h. 16, pour être noté, par tous les concurrents, à St-Nazaire. boulevard de l'Océan (visa des carnets avant 10 h. 30).

Départ vers La Baule, pour découvrir, entre La Baule et Le Poullguen, le poste secret b 8 ON., qui émettra, en phonie sur 248 mètres de longueur d'onde, entre 10 h. 30 et Troisième message passé par le dit poste 8 GN., â 11 heures. Ce messege contiendra des indications précieuses pour faciliter sa découverte, que nous pouvons annoncer comme ne devant pas présenter de très sérieuses difficultés, mais seulement un petit peu de perspicacité.

Remise définitive des carnets de route » au poste secret avant 11 h. 46. Le classement

Le classement sera des plus simplts tout mot manquant dans un des trois messages à noter sur 1es carnets de route (0 heures et 10 h.15 Tour Eiffel et 11 heures 8 ON, sur 248 mètres de longueur d'onde) comptera pour autant de points de pénalisation qu'il comportera d« lettres. Le concurrent qui aura totalisé le moins de points de pénalisation sera classé premier.

n a été décidé que tout engagé solitaire à la fois pilote de son véhicule et manipulant son poste de T. S. F. bénéficiera d'une remise de 10 points sur le total des points de pénalisation qu'il aura éventuellement groupés. En cas d'ex-eequo, la priorité reviendrait d'office au concurrent solitaire.

Le premier qui se présentera au poste d'émission bénéficiera d'une réduction de 20 points sur le total de ses points de pénalisation; 15 points seront déduits au second; 10 au troisième 6 au quatrième; tous les suivants, à partir du cinquième, ne devant plus compter que sur la réception de leurs messages pour le classement.

On voit par conséquent que le Rallye ne revêt point un caractère tech- nique si redoutable qu'il doive rebuter les hésitants. La liste des nombreux prix, que nos lecteurs auront trouvée dans l'Ouest-Eclair de dimanche dernier, et que nous publierons à nouveau jeudi, ajoute à l'attrait du côté sportif et scientifique de l'épreuve dotée de plus de 25.000 francs de récompenses. Sans-fllistes, n'hésitez pas, et envoyez votre adhésion sans plus de retard

A RADIO-ARMORIQUE. 12. rue Copernic, à Nantes

Aux Etablissements FONTENEAU, 44. rue Desaix, Nantes (Tél. 135-43) Au RADIO-CLUB DE NANTES. 28. rue Général-Bedeau, Nantes

Aux bureaux de la rédaction nantaise de l'OUEST-ECLAIR, 5, place du Commerce, à Nantes (Tel 112-53); A L'OUEST-ECLAIR (service T.S.F.). 38, rue du Pré-Botté. Rennes (Tél. 36-76).

Le jury

Le jury, sous la présidence de M. Henry Monts, administrateur de YOuett-Eclair, sera composé de MM. Hochet, président du Radio -Club de Nantes Fortemeau, ingénieurconstructeur, 44, rue Desaix, à Nantes; Cox, chef de la Rédaction nantaise de l'Ouest-Eclair; et Georges Nouvel, rédacteur à 1'Ouest-Eclair, à Rennes. A l'écoate

Nous annoncions hier que le poste 8 G N devait procéder hier soir. entre 21 et 22 heures, à une avant-dernière émission d'es4ai destinée à parfaire le réglage des récepteurs.

Un cas de force majeure a empêché M Fonteneau <" procéder it cette émission, qui aura lieu ce soir, mercredi, entre 21 heures et 22 heures. Les engagér

(départ de Nantes)

1. M. Musseau, sur voilure Ford; 2. M. Sauvbstre, sur voiture Chenard; 3. M. André Pilard. sur voiture Renault

4. M. Moussu), sur voiture Citroën. 5. M RIEM, sur voiture Donnet;

6. M. Gekevray, sur voiture Talbot: 7. M. Vricko», sur voiture Bugatti: B. M. Ducos, sur voiture Amilcar.

9. M. LucAs, sur voiture Peugeot: 10. M. Cossf, sur voiture Renault: 11. M RIAU.AHD. sur voiture Renault: 12 M Buwnur.D. sur votturr MonptOoyon:

13 M Lhohoué;

14 M. Gufawo. sur voiture Lirorne: 15 M REixeusi, sur voitur» Citroen; 18. M. Sarar, sur voiture Citroen; 17. M. Joooit, sur voituro Renault;

18. M BARAAULT.

19. M. Saffre, sur voiture Renault; 20. M. Parmentier, sur voiture Citroën. Les engagements sont reçus jusqu'au 23 mai, dernier délai

21. M Viaud, à la Bernerie, sur voiture Renault

22 M Agdesse, rue du Moulin, à Nantes. sur voiture Citroën.

Nous donnerons demain tous détails concernant l'heure, le lieu et le prix du déjeuner, facultatif, ainsi que le programme de l'après-midi, qui réservera des surprises.

Sans-filistes, automobilistes et motocyclistes de Nantes, allez voir dès aujourd'hui, à RADIO-ARMORIQUE, 12, rue Copernic, les innombrables prix qui sont réservés aux concurrents du Rallye, et inscrivez-vous en même temps pour la grande épreuve de dimanche prociain.

FÊTE des FLEURS I PENTECOTE t 8 et 9 Juin 1930 î Le procès de P « Edgar-Quinet » à Brest

LE COMMANDANT BENOIST COMPARAIT DEVANT

LE CONSEIL DE GUERRE MARITIME

La première journée

BREST, 20 mai (De notre rédaction). Hier s'est ouvert à Brest le procès de l'Edgar-Quinet. Le capitaine de vaisseau Benoist a comparu devant le Conseil de Guerre maritime, présidé par le contre-amiral Basire, assisté des contre-amiraux Berthelot, Nlelly, Hervé, Andouard, les capitaines de vaisseau Museller et de la Passardière. Une foule nombreuse est venue assister aux débats. Au premier rang, on remarque l'amiral Guépratte, le héros des Dardanelles.

Le commandant Benoist parait et le président procède à l'interrogatoire d'identité. Ensuite le greffier, M. Martel, officier des Equipages de la Flotte, donne lecture du rapport. C'est l'ex- posé des faita la route vers Casa- blanca, la roche Inconnue, le choc, les secours, et l'abandon du croiseur qui est irrémédiablement perdu.

La séance est levée et reprendra l'après-midi, a 14 h. 15.

l, lE^errogauure

La séance de l'après-midi, toute entière, est consacrée à l'interrogatoire du comparant, le capitaine de vaisseau Benoist. Celui-ci se lève pour donner certaines explications et mettre au point certaines inexactitude» du rapport. Il expose l'intérêt de la navigation côtière pour les élèves officiers, car l'école d'application doit être avant tout une école de seconds de quart et non de commandants. L'amiral Basire rappelle les instructions nautiques qui prévoient une certaine prudence et mettent particulièrement en garde contre les dangers évidents d'une navigation entre un cap et une ile reliés par des fonds rocheux accidentés.

Le commandant Benoist répond que les côtes algériennes ne présentent pas ces caractères généraux, entre un cap et une ile, le fond y est généralement sablonneux.

Le commandant de i'Edgar-Qutnet parle avec une assurance qui semble traduire une entière quiétude quant au dénouement du débat et qui surtout parait la marque d'une conscience tranquille.

Le contre-amiral Hervé demande au comparant s'il était dans son intention, au cours de l'exercice du 4 janvier, d'habituer les élèves aux risques de la navigation côtière. Le commandant Benoist répond « Oui, en quelque sorte, puisque je me croyais sur des fonds de 20 mètres, profondeur limite au point de vue sécurité. Le capitaine de vaisseau Richard, commissaire du Gouvernement, pose ensuite diverses questions.

Il demande au comparant sur quelles instructions ministérielles il a pu se baser pour faire de la navigation côtière avec le Quinet alors que pour ces exercices l'emploi d'annexes est prévu. Il reprend les termes de « pilotage à du commandant Benoist Vous avez dit tout à l'heure que vous croyiez remplir les vues du département en faisant du pilotage ? Le commandant Benoist. Cela veut dire pour moi « navigation côtière ».

Le commandant Richard. Le pilotage n'est pas cela Il consiste exactement à naviguer en suivant des alignements nettement déterminés Oz vous n'en suiviez aucun lorsque If Quinet s'échoua

« J'estime résuma enfin le com. mandant Richard que votre routf avait étc mal tracée »

Sur ceUr escarmouche, qui ouvrf véritablement les débats, le Conseil Hi Gu?rrp lève la séance

Aujourd'hui, fin de l'Iiitfrrogatoin du commandant Benolit et déposi' 'tiens de huit témoins.

Aux Journées Universitaires de Paris

Au lendemain de Piques, s'est tenu à Paris un congrès dont la presse a peu parlé, les organisateurs ayant voulu la plus grande discrétion. Nous pouvons dire cependant que neuf cents membres de l'enseignement public, professeurs de Faculté, de lycées et d'écoles normales, Instituteurs et Institutrices, se sont trouvés réunis pour ces journées universitaires et en ont suivi activement les travaux. -Parmi les rapporteurs figurait M. Liegant, professeur de mathématiques la Faculté de Rennes. Le cardinal Verdier, archevêque de Paris, a présidé en personne la dernière séance d'étude et prononcé une allocution,

Signalons parmi les ecclésiastique* qui ont pris la parole au cours de ces réunion le P. Pinard de La Boullaye et M. Paris, aumônier général de l'Union des universitaires catholiques. Ce congrès s'est terminé, le troisième jour, par un pèlerinage à Chartres, en train spécial, pèlerinage qui a été très impressionnant.

LES MARAIS DE REDON M. Ernest Pezet étant intervenu en javeur des riverains des marais de Redon a reçu la réponse suivante Monsieur le Député,

Vous avez appelé mon attention sur une réclamation des riverains des marais de Redon tendant à obtenir l'ouverture des écluses de la région afin de faire écouler les eaux qui, à la suite des pluies récentes, recouvrant le marais et menacent .de compromettre ieo reçoit et des lourrages.

J'ai l'honneur de vous faire connaître que je viens d'inviter M. le préfet de l'Ille-et-Vllaine à soumettre l'étude de cette question aux ingénieurs du service hydraulique. Dès que ces renseignements que j'ai demandés me seront parvenus, je ne manquerai pas d'examiner à nouveau cette question et je ne perdrai pas de vue, vous pouvez en être assuré l'intérêt que vous portez à cette affaire.

Veuillez agréer. Monsieur le député etc.

LA GRAMDE FETE

AUTOMOBILE

organisée à Loudéac

par l'A. O. des Cotes-du-Nord,

le Syndicat des Motoristes

des Côtes-du-Nord

et le Moto-Club

des Côtes-du-Nord

sous le patronage Qe

« L'Ouest-Eclair »

anra lien le 25 mai

Programme et règlement de la grande fête automobile organisée

LE 25 MAI 1930, A LOUDÊAC par l'Automobile-Club

des Côtes-du-Nord,

le Syndicat des Motoristes

des Côtea-du-Notd

et le

Moto-Club des Côtes-du-Nord sons le patronage de

L'OUEST-ECLAIR

Le succès de la fête automobile de Loudéac s'afflrme de jour en jour. Les engagements sont déjà nombreux et nous n'attendons pour en commencer la publication que les listes des concurrents inscrits à Saint-Brieuc, Loudéac et Dinan, et qui ne sauraient tarder à nous parvenir.

Nous l'avons dit, l'épreuve en ellemême est excessivement simple. Elle est agréable à entreprendre et ne peut manquer d'lntéresaer les concurrents qui y prendront part.

Pour les personnes que l'épreuve de régularité n'intéresse que pour le spectacle qu'elle offre, rappelons que le gymkana qui se déroulera l'aprèsmidi à Loudéac et qui comprendra l'épreuve de la bascule, du verre d'eau, des chaises, etc. leur fera passer de très agréables moments. Les Trompettes Rennaises, dont on connaît la valeur, rehausseront l'éclat de la fête en se faisant entendre au cours de la journée.

Gageons que Loudéac connaîtra la même affluence que pour les Courses, et que les visiteurs qui s'y seront rendus remporteront un excellent souvenir de la fête.

Pour s'engager

Les engagements seront reçus jusqu'au 24 mai 1930, au siège du Syndicat des Motoristes, il Dinan; au siège social de l'A. C. des :ôtes-du-Nord, 6. place Dugguesclin. ou a l'OuestSciatr, 38. rut au fre-Botte, Rennes Lae taxe de 20 francs sera perçue par engagement qui donnera droit au concurrent de prendre part au gymkana de l'après-midi. Les membres du Syndicat des Motoristes, de l'A C des Côtes-du-Nord et du Moto-Club des Côtes-du-Nord sont dispensés de tous frais d'engagement

Les renseignements suivants seront nécessaires a l'inscrlptton

1 Nom 1'1 prenoms du concurrent. 2 Adressa complète

3 Huile choisie pour te départ 3 Marque et force du véhicule (pour une moto spécifier si elle est munie ou non d'un slde-car)..

5. Nombre de passagers.

6. Indication de la compagnie d'assurance du concurrent.

7. Moyenne déclarée pour l'épreuve de régularité.

Fidération des Marins Pêcheurs de l'Océan

Avis aux patrons

qui commandaient à la pêche au large avant l'application du décret du 20 juillet 1924 Lorient, 21 mai 1930.

A la suite des démarches qu'il a faites au ministère de la Marine marehande M. Tristan a reçu le la mai, de ce département, la lettre suivante Cher Monsieur Tristan,'

Comme suite à notre dernière entrevue, je vous adresse sous ce pli copie d'une circulaire destinée à fixer, suivant les basée sur lesquelles nous de délivrance du certificat de capacité qui permettra à un bon nombre de patrons non brevetés d'obtenir la penalon de la 5r catégorie de la Caisse des invalides.

Cette circulaire indique notamment: 1° Les administrateurs des quartiers devront adresser la liste des marins de leur quartier bénéficiaires des dispositions transitoires du dernier alinéa de l'article 16 du décret du 20 juillet 1924, c'est-à-dire des marins qui, antérieurement au 23 juillet 1924, date de la publication de ce décret, justifient avoir exercé régulièrement pendant 6 mois au moins les fonctions de patron à bord des navires prati1

quant la pêche dans la 2« zone ou la pêche au large telle qu'elle est définie par le décret du 16 juillet 1910. 2° Les directeurs de l'Inscription maritime, en conformité de l'article 2 de l'arrêté du 27 janvier 1925, fixeront dans chaque centre déterminé par eux et en tenant compte des commodités de la pêche locale, une session spéciale pour l'obtention du certificat de capacité réservé aux candidats portés sur les listes dont Il a été question ci-dessus.

Tous les marins inscrits sur ces listes devront être convoqués individuellement. Ils se présenteront au jour fixé à l'inspecteur de la navigation spécialement appelé à cet effet, qui s'assurera par une interrogation sommaire que les intéressés ont réellement 1a pratique du métier.

3° A la suite de cette épreuve élémentaire, il sera procédé, par l'administrateur de l'Inscription maritime, à la délivrance du certificat de capacité aux intéressés.

En conséquence des dispositions Indiquées dans cette circulaire, tous les patrons pêcheurs qui commandaient avant 1924 et qui ne sont pas en possession du certificat de capacité, sont invités à s'assurer auprès de leur quartier respectif s'ils figurent bien sur la liste dressée par l'Administration.

Ils devront également Informer de leur situation tous les présidents des syndicats. dont ils font partie. Il ne s'agit pas, en la circonstance, de passer l'examen de capacité mais bien de régulariser, après un interrogatoire sommaire, une situation de fait.

Régularisation qui aura pour effet de classer dans la 5' catégorie les patrons-pêcheurs qui figuraient dans la 6« catégorie fixée par la loi du 1" janvier dernier.

Le président de 1a Fédération, F. Tristah.

LA JOURNÉE

13 h. 30, au Palais de Justice Cour d'Appet, Tribunal Correctionnel. 14 heures, rue Satnt-Hélier Tribunal militaire.

18 h. 30, d la Maison du Peuple 20 h. 30. d Salnt-Hélter Soirée bretonne.

30 h. 45, Quai Lamennais Réunion du Syndicat des horlogers.

Soirées dans les cinémas.

'la FETE DES mères Le 25 mai, jour de la Fête des Mères, tous les Rennais auront à cœur de prendre part à cette manifestation. Ceux qui ont encore la joie d'avoir leur mère, voudront lui témoigner par un hommage public leur reconnaissance.

Les autres, en souvenir du grand amour qui a bercé leur enfance, tiendront à donner à toutes les mères un témoignage de vénération.

Tous auront un hommage pour celles qui assurent par leur dévouement la vie et l'avenir du pays.

Voici le programme de la Journée des Mères

9 h. 15, service religieux au Temple; 10 h. 30, messe à la Cathédrale. Allocution, chant, cérémonie pour les enfants 14 h. 30, séance familiale et récréative à l'Hôtel de Ville, sous la présidence des autorités officielles concert par l'orchestre du Conservatoire chant, saynètes. Lecture des meilleurs travaux donnés au concours dans les écoles publiques et privées, sur ce sujet « Pourquoi j'aime ma mère ». Remise des prix aux lauréats. Discours de 'M. le Maire de Rennes. Décoration des Mères de familles nombreuses 16 h. 30, place de la Mairie. concert par la musique militaire. Lancement de cent mille papillons sur la ville de Rennes portant de belles pensées su" les Mères.

Ces papillons feront l'objet d'un concours dont les conditions seront indiquées ultérieurement par les journaux et par affiches.

Toutes les familles rennaises auront à cœur de participer à cette fête. Les personnes qui désirent contribuer à c.te manifestation de sympathie envers la mère et la famille nombreuse, peuvent s'adresser au secrétariat du comité Foyer Famrial, 34, place des Lices, Rennes.

H. LASNIER, 4, quai E.-Zola, Rennes Nouveaux DENTIERS perfectionna: INSTITUT REGIONAL

D'EDUCATION PHYSIQUE (Académie de Rennes et Caen) Cours du jeudi 22 ntai 1930

8 h. 30 à 9 h. 30 Ecole de Médecine, Pédagogie, M. Loisel.

9 h. 30 à 10 h. 30 Ecole de Médecine, Hygiène (L'hygiène de la croissance en rapport avec l'éducation physique et le sport), docteur Bourdinière. 11 heures à midi (pour les jeunes filles) Ecole Normale d'Institutrices, Organisation d'une fête scolaire (Mlle Pouliquen).

11 heures à midi (pour les garçons) Cercle Paul-Bert, M. Bougouln, exercices aux agrès.

15 heures à 16 heures Stade Courtemanche. M. Barbedor, vitesse, javelot, fond, demi-fond.

16 h. 30 à 17 h. 30 Ecole de Médecine, M. Sourdin, anatomie,

DISTINCTION HONORIFIQUE Nous apprenons avec plaisir que M. Alphonse Travers, ancien chet d'atelier à l'arsenal de Rennes, vient de recevoir la médaille d'honneur des employés civils des établissements de l'armer

No» sincères félicitations.

La police met fin aux exploits d'un trop grand amateur de bicyclettes

La police a arrêté, lundi soir, un individu répondant au nom d'Albert Monnier, pris en flagrant délit de vol alors qu'il s'emparait d'une bicyclette à la porte d'un café rennais.

Interrogé au commissariat du 1" arrondissement, Monnier 6'est reconnu l'auteur de plusieurs vols au sujet desquels des plaintes avaient été déposées par les victimes. Il en a tant volé de vélos, parait-il, qu'il ne se rappelle ni les lieux, ni les dates, ni le nombre.

C'est ainsi que le 17 mai il s'empara de trois bicyclettes l'une en face du café Malouin, rue André-Desille une seconde en face du débit Lefèvre, rue Lebouteiller la troisième enfin au préjudice de M. Poullais Clément, facteur intérimaire, près du café Clavel, boulevard Beaumont.

Le 18 mai, nouvel exploit. Il s'emparait d'une couverture dans un taxi en stationnement avenue Janvier. Un ami du chauffeur, témoin du vol, courut à la poursuite du voleur. Monnier se voyant pisté lâcha la couverture et un trench-coat qu'il portait sur le bras et il disparut.

Aucune plainte n'ayant été portée pour vol d'un trench-coat, la personne à qui on aurait dérobé ce vêtement est priée de se présenter au commissariat de police.

Enfin le quatrième vélo volé au sujet duquel a été alerté le 1" arrondissement est celui de M. Bois Maurice, voyageur de commerce. Ce dernier avait laissé sa machine en face du restaurant Hermer, vers 22 heures le 18 mai. Quand il en ressortit le vélo avait disparu.

Ajoutons que toutes les bicyclettes dérobées ont été retrouvées et rendues à leurs propriétaires.

Le sieur Monnier Albert, qui a eu déjà maille,à partir avec la police, ne semble pas jouir de toutes ses facultés mentales. Le vol de bicyclettes semble être une véritable manie chez lui, et s'il dérobe les vélos c'est pour les déposer dans d'autres endroits, dit-il Pas toujours, puisqu'il en est quelquesuns qu'il a essayé de revendre. Monnier a été interrogé hier par le commissaire du 3» arrondissement, qui serait saisi, croyons-nous, d'un nombre important de plaintes.

L'enquête continue.

CHEZ LES ANCIENS SOUS-OFFICIERS

Nous' avons annoncé tout récemment que l'Association des anciens sous-officiers des armées de terre et de mer (73' section) avait projeté d'organiser sa rJtc annuelle d'étc le 25 mal.

De nombreux sociétaires, retenus par des engagements antérieurs, ont, tout en manifestant leur vif regret de ne pouvoir participer à cette sortie, demandé au Comité s'il n? serait pas possible d'en modifier la dat.e. Dans un louable désir de satisfjwtion commune, le Comité n'a pas hésité reporter cette fête de famille à une date ultérieure, que nous ferlons connaître à nos lecteurs.

Autour du concours d es cid res d e 1930

Le succès du concours-foire des cidres a été considérable et déjà s'organise pour la Foire-Exposition de 1931 une manifestation plus Importante encore. Au titre du concours 1930 si- gnalons les dons ci-après 50 francs offerts par M. Plnault, député d'Illeet-Vilaine une médaille offerte' par M. Quéinec, député du Finistère.

POUR LA GRANDE

ET LA PETITE PATRIE Trois séances dp gala

C'est ce soir, qu'au patronage Saint. Hélier, à 20 h. 30, le groupe d'artiste*, délégué par l'Œuvre des Institutrice* Libres du Finistère, donnera ta première représentation.

A Rennes, capitale de « la vieill* duché s de Bretagne, o.i ne se fera pas faute de céder à la tentation d'aller jouir d'un beau spectacle en secomplissant une bonne œuvre.

Ce;¡ jeunes bretonnes, qu'accompagne le sympathique Ab-Alor, le barde quimperlois, ont au coeur un amour vibrant pour leur province natale.

Elles vont nous faire subir le charme des mélodies inégalables, jaillies des terres celtiques, des mélodies bretonnes, galloises, irlandaises, écossaises. Elles se feront les interprètes de nos compatriotes célèbres les Thlelman», les Bourgault-Ducouldray, les Le Dantec, les Botrel, les Taldir.

Elles nous transporteront en plein* Breiz-Izel dans les déroulements de cette CI Noce Bretonne » qui fut Un triomphe pour M. l'abbé Maréchal. C'est donc une véritable manifestation régionale que nous convient ces vaillantes jeunes filles qui n'épargnent ni leur temps, ni leur courage, pour procurer un peu de bien-être à leur* camarades, les petites institutrices li- bres du Finistère. Les bénéfices de la tournée sont consacrés, en effet, s leur Maison de Repos de Riec-surBelon, Ker-Anna.

Le trois séances de gala de ce soir, de jeudi en matinée et en soirée, la Tour d'Auvergne; de vendredi, i 20 h. 30, au collège Saint-Martin, ras.sembleront tous ceux qui sont restés fidèles au f «jnux pays de nos pères. t Prix des PlMte Réservées, 6 fr. premières. fr.. .Secondes. 4 fr.; troisièmes, 3 fr.

UNE GRANDE SOIRÉE organisée par les Crapouillots

de l'Ouest

au pro6t du monument aux mort» de l'artillerie de tranchée

Le concert qui doit être donne au théâtre de Rennes, le samedi 24 mal, à 20 h. 30 très précises, au profit du monument aux morts de l'artillerie de tranchée, semble devoir apporter aux Rennais, le maximum de référence* pour une réunion de ce genre.

La musique du 41' R. I. et l'orchestre du Cercle Paul-Bert assurent im- partie musicale.

Les groupes théâtraux de RennesComœdia (M. Guihery, Mme E. Martin. Mlle T. Judéaux et M Martin) et de la Coccinelle (Mme Guyader, MM. Fontaine, André, Collin), interpréteront deux comédies, mettant tout leur cœur et tout leur talent à satisfair* le public le plus difficile.

D'autres artistes qui n'ont nul besoin de publicité et dont l'éloge n'est plus à faire, forment un beau cadre à cette présentation.

Il nous faut citer Mmes Le Trividte et Rocca, M. Renault, qui, dans Un style particulier, sait trouver les accents nécessaires. M. Rigoulot fils, et enfin M. Rigoulot, basse-chantante si appréciée, qui, en la circonstance interprétera de façon magistrale les magnifiques vers de Vletor-Hugo

Ceux qui yieusemtnt sont morts pour la Patrie. », avec accompagnement de l'orchestre.

Les impressionnants Perron'3 and Partner, doivent chercher & nous arracher un cri d'admiration. pour leur travail de souplesse et de force et G. Edward et M. Marietty viendront également en des minutes trop courtes créer un peu d'effroi et vous arracher un soupir de soulagement.

Avant que la location n'ouvre vendredi, nous aurons l'occasion de vous parler des deux sensationnelles attractions qui apporteront à ce concerna véritable cachet de bonne oomaBition.

Les grandes soirées d'Art

LE CONCERT ENESCO Voici le programme qu'interpréter» le Maître Enesco lundi 26 mai, à la salle Excelsior

Concerto en ut majeur (Vivaldt- Kreisler); Romance en sol (Beethoven); Fantaisie sur des thèmes basques (0. Pierné): Aubade provençaL (Couperin-Kreisler): Bagatelle en sty*le roumain (Scarlatesco): Tzigane <M» Ravel); enfin, la Sonate en ré mineur. de Brahms, avec François Cholé. La location est ouverte Librairie Leperdit.

Le NOUVEL ANNUAIRE D'ILLfiET-VILAINE, pour 1930, est en vente à la Librairie de l'Oaest-Eclalr, 38, rue du Pré-Botté, et dans les bureaux de tabac. Prix 15 francs. Franco pu poste contre un mandat de 17 fr V). ERREUR AUX GUICHETS DES P. T. T. Une erreur est signalée au guichet de l'Emission des mandats à la recette principale des postes.

Les personnes qui ont effectué dea opérations à ce service le vendredi 16 mai, dans l'après-midi, sont priée* de vouloir bien vérifier leurs compta*.

Cherbourg 2 h 39 16 h. 19 1 h. 11 13 h. 17 13 h. 1 h. 13 h. 11 Paimpol 1 h. 8 h. Brest 11 h. 27 0 h. 3 h. le Vannes 13 h. 36 Sables-d'Olonne 11 h. 82 0 h. La Rochelle 11 h. 57 0 h. La publicité de


Une Conférence

du P. Lhande

sur le Maréchal Focti v L'orateur retrace la physionomie du grand Français disparu

Le R. P..Lhande, prédicateur, écrivain et conférencier bien connu des asns-filistes, a fait à Rennes, lundi soir, dans la salle de la Tour d'Auvergne ,spus lias auspices de la société des Conférences de l'Ouest, et sous la présidence du Cardinal Charost, une conférence sur le Maréchal Foch. Le Père Lhande a été très mêlé à la vie intime du maréchal. Il nous l'a montré tel qu'il l'a connu, très grand, d'un esprit extrêmement large et d'un cœur généreux, toujours ménager de la peine des uns et du sang des autres, grand Français et grand chrétien. Voici un compte rendu détaillé de cette belle conférence, qu'un millier de'personnes ont écoutée et applaudie.

Un Celtlbérien de race pare

< Il est parmi les génies humains, dit le conférencier, deux ordres de grandeurs les uns appartiennent avant tout à leur petite- patrie et en sont la gloire tels Mistral, Brizeux, Tolstoï; certains, quelque fervent que soit le culte dont leurs petites patries les honorent, demeurent devant l'Histoire la fierté, l'honneur, l'apanage de l'Humanité c'est le cas d'un Dante, d'un Cervantes, d'un Goethe, d'un Napoléon, d'un Foch; leur province na- tale s'efface, elle disparaît, comme éblouie de tant de gloire. Jadis la pe- tite province de Galilée a donné à 'l'Humanité l'Enfant -Divin né sur son sol, toute adoration gardée, je me permettrai ce rapprochement pouf t marquer la fierté que mes Pyrénées natales garderont éternellement d'avoir donné au monde ce fils prestieux de ses terres les plus antiques, d'avoir donné à la France le soldat le plus glorieux de l'Histoire, celui, du moins, qui a conduit les armées les plus innombrables à la plus éclatante des victoires. »

r.e P. Lhande se promet de retracer la physionomie du Maréchal d'après ses souvenirs intimes. Il ne parlera pas du stratège cela dépasse sa compétence. Le P. Doncœur s'est essayé à ce rôle dans les pages concrètes, compactes, serrées sobres et nerveuses d'une toute petite brochure Les Préccptes de Focli. M. Louis Madelin et le général Weygand, ce fils d'élection du Maréchal, l'ont repris en l'amplifiant, on les lira tous trois avec fruit. Pas davantage le conférencier ne s'inspirera d'une polémique récente, qui a pu jeter sur le rayonnement de la grande guerre et sur son apothéox une ombre amenuisée. Toutes les victoires ont, hélas, leur décadence Nous devons pratiquer généreusement l'oubli des décadences et ne garder que le souvenir des grandeurs. Le P. Lhande n'a pas connu lemaréchal Foch avant la tourmente. Il ne -v pas rencontré pendant la guerre. /€ II était trop grand, j'étais trop pet dit-il. C'est à Paris, après l'arïtnistice, que leurs communes origines pyrénéennes ont rapproché les deux hommes. Une collaboration assez régulière s'en est suivie.

Par la parole et par l'activité, le maréchal et le Père Jésuite ont travaillé ensemble à l'érection des grands monuments commémoratifs de la guerre ceux de Dormans, de Rancourt, sur les frontières de l'Argonne et de la Somme, où le maréchal avait perdu son fils et le Père Lhande son frère. Un autre sentiment les réunissait le culte que le maréchal, en souvenir de sa première éducation à Metz, nourrissait pour l'ordre des Jésuites.

Les Pyrénées d'abord. Foch les aimait d'amour. le Je n'oublie pas, dit 1L conférencier. qu'il avait aussi des attaches profondes avec votre noble et antique terre de Bretagne, puisqu'il devait lui demander un jour celle qui allait être son appui, son soutien, sa consolation la compagne de sa vie. » Pyrénéen, Foch appartenait à cette antique race celtibérienne, dont un rameau est fixé à l'ouest, chez nous Bretons un autre dans le sud-ouest avec les Ibères et les Basques- De l'ibère. Foch avait toutes les qualités foncières endurance, ténacité, ardeur, goût de l'escalade si l'on peut dire goût de l'effort constant, difficultueux et quelquefois c'est le défaut de la qualité un peu rageur et bougonneur. Ainsi font les petits chevaux de Tarbes ils trépignent et dévorent l'espace

Le nom de Foch, que l'on devrait prononcer Foque, est un vieux mot roman qui encore, dans le latin et le vieux français, conserve la signification de feu et par extension de foyer. Nom prédestiné, pour celui qui devait conduire la Guerre par le feu de l'intelligence et pour la protection de nos foyers Aussi, quand nous érigerons à la gloire de Foch le monument définitif que la France attend, le j'espère, dit le P. Lhande qu'un ciseau fidèle gravera fur la pierre ou le bronze la vieillie devise que Foch réalisa deux tpls par sa constance et sa vaillance FTO arts et pro Jocis »

Du Bigourdan. Foch avait le masque énergique, sobre. la physionomie ardente, le teint brun facilement colors. le menton en V. le crâne du type ibérique, c'est-à-dire brachycéphale pur des yeux de braise, le port de JEUNES rlUUtO ,ont demandées par les PAPETERIES DE BKKT.ltiNK. rue de Lorlent. RENNES.

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forant la Fête des Fleurs

1930

Ainsi que nous l'avons annoncé, dimanche dernier eurent lieu, à l'Hôtel de Ville, les élections de la Reine et Qes Demoiselles d'honneur de la Fête des Fleurs 1930.

Notre photo

montre Mlle Antoinette Daniel, la gracieuse majesté. au milieu de ses demoiselles d'honneur.

lui tête haut et la taille droite. Son frère. le P. Germain Foch, lui ressemblait beaucoup ce galbe d'une finesse extraordinaire et à l'expression infiniment douce reproduisait à s'y méprendre la physionomie du grand Maréchal.

Quand, aux jours sombres de l'agonie, la foule anxieuse entourait là demeure du grand guerrier, elle murmurait, en livrant passage au Père jésuite « C'est le P. Foch, le frère du Maréchal » La mort à quelque temps de là, devait accentuer encore sur le masque du religieux cette ressemblance fraternelle. Le P. Foch N'eussent été sa modestie et sa santé chancelante, il fut parvenu aux premières charges de l'Ordre, tant son prestige y était grand. C'était un orateur-né II avait, à un degré plus haut encore que son frère, l'imagination brillante, la tournure d>sprit littéraire. Il était doué d'un cœur de flamme. Le P. Germain Foch avait de son ainé, qu'il vénérait et dont. tout jeune, il avait subi l'ascendant, la concision d'expression relevée par un style humaniste, la hardiesse des appréciations, le courage des idées.

Ici le P. Lhande conte l'anecdote fameuse de 1905. Le général Foch était chef d'état-major du Ve Corps d'armée, commandé par le général Millet, un nrotestant. Le chef du Gouvernement, alors M. Clemenceau, avant conçu le dessein de redresser l'Ecole de Guerre, le général Millet, ̃fit signaler au Tigre le général Foch comme étant l'un des chefs les plus capables de remplir ses vues. C'était un geste courageux. Le récit de l'entrevue de Foch et de Clemenceau tient en trois lignes. Je vous offre l'Ecole de Guerre », dit le Tigre à son interlocuteur. Le futur maréchal répondit au président du Conseil: « J'ai une objection. Laquelle? J'ai un frère jésuite. Ah ça, mon général, je m'en f. x Parole pas littéraire, peu élégante, mais, à vrai dire, assez commode dans un cas pareil. "Le maréchal fut longtemps le dirigé d'un éminent Jésuite, le P. Léonce de Grandmaison. auteur d'un ouvrage 'fort apprécié sur Jésus-Christ. Les deux hommes étaient faits pour s'entendre, ils avaient les mêmes qualités de cœur et d'esprit. Souvent le maréchal entrait à la rédaction des Etudes « Le Père de Grandmaison estil là ? Non ? Tant pis. II' y a toujours un Jésuite dans la boite ? J'enir; Et il entrait. Lui aussi, le maréchal avait son franc parler. Le chrétien

C'était un chrétien de race, profond et ardent. Il avait une dévotion particulière pour Notre-Dame de Lourdes. Il y revenait souvent, pendant ses séjours à Valentine, sa maison c campagne basquaise, sœur, dans l'espace, du manoir breton de Traofeunteniou. On voyait le général, au pied de la grotte, abimé dans une prière profonde. La religion de Foch était d'autant plus ardente que dans ses fonctions officielles il n'en faisait pas étalage. Il vivait sa foi, sans ostema- tion comme sans faiblesse. Et sa con- 1 duite en cette matière lui valait un supplément de respect de la part des mécréants eux-mêmes. Que d'hommes. et parmi les plus grands, ont rendu dignement hommage à cette foi qu'ils ne partageaient pas Sans rien sacrifier de ses devoirs ni de ses convictions, Foch savait revêtir dans ses fonctions imposées une sorte de respectabilité voulue. Il était, et il le savait, un personnage mondial, et donc appartenant à tous les hommes. Foch posséda cet art, parfaitement dépouilla de diplomatie; qui consiste à être sol, mexorablement soi et à se donner à tous. tout en se réservant le domaine de la religion intégrale, sans que nul ne fût froissé dans ses convictions personnelles.

La foi d'un maréchal Foch a été assez rayonnante pour qu'un jour, par un hommage nécessaire à la vérité, un homme dont on n'attendait pas cet entier courage, ait pu, parlant à l'Europe entière. en dire le bienfait. Ici. le P. Lhande donne lecture d'un extrait, très caractéristique, du discours prononcé devant la Coupole des Invalides, le jour des obsèques du maréchal Foch,

BIBIBIBIIIBIIIBIBIBIBIBIBIBIBIBII par M. Raymond Poincaré, alors pré- sident du Conseil. « Ce jour-là, dit le i P. Lhande, -M. Raymond Poincaré a 1 fait une belle et noble action » Un homme de raison et de volonté 1 Le conférencier en arrive à la psy- chologie -foncière du maréchal. Celuici représente au degré le plus élevé peut-être, le type de l'homme formé dans la tradition du vieil humanisme français, non pour la forme, mais pour le fond. C'était, dit le P. Lhande en une formule concise, « un être humain ,harmonisé dans les hauteurs ». Chez lui se réalisait ce qu'un vieil humaniste, le P. Longuet, appelait la hié- rarchie des facultés. Au-dessus de tout la Raison, l'Intelligence, l'Esprit. La Raison ? mais quelle Raison ? La Raison, intuitive, la Raison bondissante, qui d'un seul coup d'aile saisit comme d'un coup de serre les dernières conclusions, les « résultats », comme il disait, lui Le maréchal avait une manière de tic il arrêtait son interlocuteur au beau milieu de la phrase commencée. (Attendez », disait-il (avec lui, il fallait toujours attendre.) et la formule concise jaillissait de ses lèvres il avait trouvé la conclusion que l'autre cherchait.

Foch n'avait rien du littérateur, rien de l'orateur, rien du phraséolo- gue. Il mettait sur les mêmes rangs de l'indulgence et du dédain les grands bavards de la Chambre et. un bon nombre de ces péroreurs qu'on appelle les grands prédicateurs. Mais il montait d'un seul coup sur ces cimes de la pensée où se rejoignent les grands philosophes, où Virgile converse aux Aristote, où Dante se rencontre avec son maître saint Thomas d'Aquin. Par son intelligence lucide, par les formes claires et sereines de sa pensée. Foch, écrivain, comme l'a dit l'auteur des Préceptes, fait songer à ce splendide et serein exposé de la doctrine %sociale chrétienne, telle que l'a étalée sur la table de ses immortels Encycliques le diaphane et lucide vieillard du Vatican, Léon XIII. -La méthode de Foch

Qu'est-ce que la guerre ? Une œu* vre toute de dynamisme moral, de volonté. La victoire jaillit du choc des différentes intelligences et des différents génies. Est-ce le bras qui la fait surgir ? Non, c'est le rayonnement de l'idéal et du cœur. Mieux vaut, au cours d'une guerre, entretenir le moral d'une nation qu'entasser des munitions sans négliger ce dernier point, bien entendu. Cette tactique de Foch, on l'a vue s'affirmer à Verdun. Deux conceptions de la force se sont affirmées là. D'un côté une accumulation de troupes, de'masses humaines vouées à l'holocauste, une muraille de cadavres de l'autre, la tactique de la chaine sans fin, tendant à économiser le sang précieux de la race aussi bien qu'à nourrir le moral. On vit tous les bataillons français défiler, depuis le front des Vosges jusqu'à la Mer du Nord. On les vit repasser, tous blessés, mais pas anéantis. Ils étaient allé chercher, devant la Cité-Ostensoir, le baiser de la Mort. Ils en emportèrent assez d'âme pour tenir et pour vaincre. Et nous fûmes sauvés C'était la méthode de l'esprit opposée à celle du canon la méthode de Foch. C'est à la Raison supérieure, dans l'avenir comme dans le passé, qu'appartiendra le triomphe 1

« Tenir »

Mais, le chef, il faut qu'il sache parler au cœur. Un élément primordial du succès dans toutes les batailles vient du psychisme global de la foule. Une volonté de vaincre nettement afilrmée s'impose et à une troupe et un peuple.

Le 12 août 1928, recevant à Traonfeunteniou, le P. Doncœur, le Maréchal lui disait « Il faut savoir ce qu'on veut et le poursuivre d'une façon soutenue et tenace. » C'était la maxime de sa vie. Toujours la proclamation, la louange perpétuelle de l'intelligence et de la volonté. « La force d'esprit et la force de volonté, disait-il encore, sont les premières conditions de la victoire. Ceux-là sachant vouloir peuvent vaincre, car victoire égale volonté. » Ne dirait-on pas du Tacite? Cette discipline de la volonté, on sait

lu'elle eut un jour le privilège d'étr2 mposée par Foch à un.peuple tout en;ier, quand il laissa tomber de ses lèrres sèches, le mot d'ordre Tenir. Le conférencier évoque, à ce propos, es mois sombres de 1917. On murmurait à l'oreille du poilu les mots de Défaite et de Folle Aventure. La propagande infâme devait échouer. Que :aites-vous là? » disait-on au soldat et ie préférence, au père de famille. i Nous répondions tous, dit le P. Lhande ce que nous faisons, nous ne le savons pas très bien, mais nous suivons l'ordre du hcef nous tenons. La plus belle des victoires fut notre récompense. »

L'homme Intime

Le conférencier va nous entretenir maintenant des facultés affectives et émotives de Foch. Elles étaient délicates, profondes, mais elles ne s'affichaient pas. Elles se voilaient. Elles avaient comme la pudeur de soi. Ses facultés «ensuives, le maréchal, volontairement, les tenait dans une certaine mesure, dans un certain rendement. Même dans la maladie, l'âme maîtrisait le cœur, mais un mot, un sourire, un battement des paupières trahissait avec splendeur ce trésor caché. « Sur son lit d'agonie, conte le conférencier, je dis au maréchal Les soldats que vous avez conduits « à la victoire vont vous recevoir au Ciel. » Il étendit le bras d'un geste si large qu'il ressemblait à celui de l'épée tendue, mais il avait, ce geste, l'expression de l'élancement du baiser. »

Il faut se souvenir de ce que déclarait, au lendemain de la mort du maréchal, sa jeune télégraphiste, au représentant d'un journal « Tout le monde parle de son génie: laissez-moi vous parler de sa bonté. Tout son entourage l'adorait. On supposait qu'il planait, que son regard ne vous apercevait pas. Et tout à coupj il montrait qu'il était tout près de nous. » Cette connaissance approfondie des êtres simples qui l'entouraient, cela peint l'homme et le soldat. Souvenons-nous 1 Avant .1'armistice, quand l'orgueil allemand s'effondra dans la clairière de Rethondes, le maréchal pouvait se dire « Encore quelques gouttes de sang français et j'entre en triomphateur à Berlin » Mais non. Foch était de la race de Jeanne d'Arc à voir couler le sang de France ses cheveux se hérissaient sur sa tête. Il s'effaça. Lui, qui n'avait qu'une confiance modérée dans les politiciens de l'arrière, il se remit à leur décision des fruits définitifs de la Victoire.

C'est parce que les grands chefs français sont faits ainsi que sousleur conduite on se fait hacher c'est pour cela aussi qu'il faut s'attendre de la part de l'âme française, toutes les fois qu'elle a pu défaillir aux revirements les plus beaux. A l'appui de ses paroles, le P. Lhande conte la jolie anecdote de ces deux ouvriers parisiens qui, le jour du Défilé sous l'Arc de Triomphe, voyant apparaitre dans l'encadrement de la porte prestigieuse la silhouette d'un de nos plus glorieux généraux,murmurèrent «Tiens, le voilà, l'assassin, le tueur d'hommes » Mais, quelques minutes après. quand, au bruit mêlé du bourdon de Notre-Dame et des canons de Vincennes, le chef prestigieux passsa à la hauteur des deux égarés, tous deux, d'un même élan, tendirent leur casquette vers le général et d'une même voix crièrent « Vive Mangin » Les poilus s'étaient retrouvés. Peut-on désespérer d'un pays dans lequel il suffit d'une vision si rapide et si brève la simple vue d'un chef aimé pour retourner à ce point les âmes?

L'agonie

Le conférencier évoque, pour finir, les heures douloureuses celles de l'agonie du grand chef. Ses heures suprêmes furent d'un grand chrétien. Le jour que la maladie le terrassa, comme le P. Lhande, son confesseur, tentait de le rassurer « Non, dit-il, je me considère comme appelable devant le Souverain Juge d'un moment à l'autre. Faites votre devoir. » Je

,ul administrais les derniers sacre- ncnts. dit le conférencier, et de ce our il ne songea plus qu'au royaume i: la vraie grandeur, au Ciel » Ainsi mourut celui qui avait inscrit ians l'histoire, la plus belle, la plus rrandiose, la plus méritoire peut-être des victoires. Quelques jours après, s'était l'apothéose terrestre tout un peuple ému conduisant jusqu'à sa demeure dernière lé grand triomphateur le 1918.

C'est une véritable ovation qui accueille la péruraison du P. Lhande. Le Cardinal Charost, pour mieux traduire la gratitude de l'auditoire envers le talentueux conférencier et pour mieux s'associer à l'hommage rendu par lui, à la mémoire du maréchal, cite, à son tour, quelques propos du grand Français et accuse encore quelques traits de sa physionomie. « Le maréchal, ditil était un contemplatif. Tous les grands hommes sont des contemplatifs.6a gloire sera en effet, d'avoir opposé la méthode de l'esprit à la méthode du canon et d'avoir cru à la conscience. Les Allemands ne croient pas à la conscience, se plaisait-il lui même à répéter. Et c'est vrai. Nous avons des raisons de croire que l'Allemand de 1930 persévère dans son cerveau. Mais admirez le beau destin de notre pays. Les héros que trouve la France trouvent un peuple qui les comprend, même quand il a été domestiqué. »

Le cardinal Charost, lui aussi, est longuement applaudi.

Eugène LE BRETON.

LE RALLYE-RADIO DU 25 MAI

ORGANISÉ ENTRE RENNES ET LA BAULE-LE POULIGUEN sous le patronage de

« L'OUEST-ECLAIR » Nos lecteurs ont trouvé chaque jour, en « Chronique régionale », les détails du grand RALLYE-RADIO AUTOMOBIBLE organisé, dimanche prochain, par « Radio-Armorique », sous les auspices de notre journal.

Nous n'y reviendrons ici que pour souligner, d'une manière toute particulière le gros intérêt que les sansfilistes rennais et de la région, posses- seurs d'appareils à lampes, trouveront à prendre part à cette épreuve aussi attrayante qu'originale.

Une série de prix spéciale est, en effet, accordée au groupe de concurrents qui prendront, dimanche, à I heures, le départ de Rennes. Ces prix seront distribués, en dehors de celui auquel tout engagé peut prétendre par son classement général, et dont nous avons publié la liste dimanche dernier, en tenant compte seulement de la réception du premier message passé par la Tour Eiffel, sur la longueur d'onde habituelle, à 9 heures précises.

En voici la nomenclature

Un diffuseur Le Las (valeur 695 fr.; Un chargeur tl'accus 4 volts:

Trois lampes Philips A 425:

Un voltmètre de poche; un voltmètre à encastrer, des établissements Brion-Leroux-Jeanno, de Paris; Trois abonnements d'un an à Radio-Magazine ».

L'attribution de l'un de ces prix n'enlève rien à la possibilité qu'aura tout concurrent classé de choisir, à son tour de classement, celui qui lui convient le mieux parmi les 25.000 fr. de prix dont l'épreuve est dotée. Quand nous aurons ajouté que le premier du classement général recevra, en toute propriété, et en plus de son ou de ses autres prix, une magnifique

COUPE-SOUVENIR

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DE LA « MAISON CHRISTOFLE » offerte par l'OUEST-ECLAIR

il ne sera pas nécessaire •d'insister sur l'intérêt d'une telle compétiotion. Rappelons qu'il n'est point nécessaire d'être, à la fois, propriétaire de voiture et d' appareil de T. S. F., pour participer au Rallye. Tout possesseur d'une automobile peut s'entendre avec un propriétaire de poste récepteur pour former une équipe, qui concourra sous un numéro d'équipe.

Tous renseignements complémentaires peuvent être obtenus à nos bureaux (Service T. S. FJ en même temps que les feuilles d'engagements. Les engagements sont reçus accompagnés de l'unique somme de 10 francs jusqu'au vendredi 23 mai, à 18 heures, à l'Ouest-Eclair (service T. S. F.)

Sans-Filistes, dans trois jours il sera trop tard

LA FETE DU PRINTEMPS A L'ABRI DU SOLDAT

C'est demain jeudi à 13 h. que s'ouvrira la fête du Printemps à l'abri du soldat. Tous les enfants savent déja qu'un cadeau leur a été promis et ils viendront nombreux accompagnés de leurs parents.

Pour permettre à tout le monde d'accéder aux comptoirs et aux attractions nous demandons aux visiteurs de respecter les consignes et d'observer le sens unique. Les autos pourront entrer par.le boulevard de Chézy et se garer dans le parc. La fête commencera par un con-

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la sali.: du rez-de-chaussée et pendant que nos jeunes musiciens lanceront leurs meilleurs morceaux, lea visiteurs et visiteuses émerveillés évolueront devant les comptoirs et les attractions.

Il y en aura pour tous les goûts et

pour toutes les bourses mais il n'y aura que de belles choses.

Vendredi, samedi et dimanche, l'or-

chestre symphonique du 41 sous la direction de M. Fauvy se fera entea4re.

Pendant le cou. ces c.uatre aprre-

midi, des séances théàrrales et de près- tidigitation, des concerte avec chant, deux opérettes et des séances de Guignol seront donnés sans arrêt.

Dimanche prochain, la grande, attraction sera incontestablement Sagar Nadir, le mystérieux Hindou de l'Olyc pia. Dans un décor printanier et revêtu d'un riche costume, Sagar Nadir transportera votre imagination au milieu des Indes. Là vous assisterez charmés par une musique adaptée à une série de manipulations de haute dextérité avec boules d'ivoire, foulards et colombes.

Donc à demain à la fête du prin-

temps.

Cour d'Appel de Rennes

Pour finir la malchance

Le 12 novembre, un Nantais, NI.

Mason, qui avait déposé sa bicyclette contre un mur. rue des Usines, à Nantes, était obligé, quelques Instants plus tard de se rendre à l'évidence la machine avait disparu.

Quelques mois plus tard, le 25 fé-

vrier, M. Masson, passant devai.t un magasin de cycles, eut un haut-lecorps en évidence, à l'étalage, il venait de reconnaître sa monture, dont on n'avait même pas rafraichi la peinture. Il ne fit qu'un bond à l'intérieur de la boutique, où le maitre du lieu, avec la plus extrême bonne grâce, déclara que le vélo lui avait été cédé d'occasion par un inconnu.

La police fut alertée et ne tarda pas

a identifier le vendeur. Il s'agissait d'un navigateur en disponibilité, un certain Jégo, âgé de 30 ans. Celui-ci avoua tout ce qu'on voulut. Mais prétendit, après, avoir été poussé par la misère. Sa femme venant de mettre un enfant au monde, et la misère 1 régnant au logis, il avait pris ce qu'il croyait devoir lui rapporter quelque argent.

Le Tribunal correctionnel de Nantes

condamne Jégo à 6 mois de prison, peine que confirme la Cour d'AppeL Une réhabilitation

M. Rajallu, mann au commerce.

venait en droite ligne de Marseille quand il débarqua « sur le pont de Nantes ». A peine avait-il avalé une gorgée d'air atlantique, qu'il tombait littéralement dans les bras d'un colltgue, un de ses plus chers copains. On but, on but tant, qu'une heure arriva où Rajallu. tanguant trop fortement, fut dans l'impossibilité de trainer sa valise.

Il Doussa un soupir de soulagement

quand un flâneur des quais, Victor Ponoir, manœuvre, sans domicile fixe s'offrit comme « petit nègre ». L* groom improvisé emboîta le pas aux deux marins tout pevoisés, et on rebut.

A un moment. Rajallu se retourna

pour faire le point. Plus de Pontoir. La valise, bonne Sainte-Vierge, une valise qui contenait la plus riche des cargaisons. On s'en fut vers le commissariat de police.

Pontoir, retrouvé, se frotta les yeux

et il se meurtrit la poitrine à force de battre sa coulpe il était saoul perdu le pauvre et, bientôt, ayant perdu le nord. il s'était vu isolé du reste de la flottile. Il avait jeté l'ancre sous un pont et avait ronflé, la valise près de lui. Au réveil, il s'était aperçu que celle-ci s'en était allée à la dérive. Quelqu'un l'avait prise à la remorque. Le Tribun-1 de Nantes ne voulut pas

être dupe de ce qu'il croyait une fable et condamna d'abord, par défaut. Pontoir, à 3 mois et 1 jour de prison, élevant la peine, sur opposition a 8 mois.

Pontoir, désolé, a tenu à venir faire

à la Cour, le récit de la bordée imprévue dans laquelle l'entrainèrent Rajallu et son compagnon. Il ne veut pas qu'on le suspecte de s'être approprié les 2.250 francs contenus dans cette valise au'il porta précautionneusement jusqu'aux bornes du sommeil. La Cour. touchée, estime qu'il y a

doute et que ce doute doit bénéficier à l'accusé.

« Avec qui voulez-vous lutter?

Le 20 avril 1930, Le Gac. dont le

torse est assez large pour contenir un buffet d'orgues et pour emmagasiner toute une vengeance, buvait et tohitruait au café de la Gare, à Brest.

Les gendarmes, qui passaient, voulu-

rent faire silence. Ils furent mal reçus et Legac, faisant rouler ses muscles sous son chandail, les provoqua. Les représentants de l'autorité, pru-

dents. demandèrent du renfort. Le Gac. alors, ne se connut plus. Il voulut faire son héros et lutta à l'antique, cassant des dents et meurtrissant des membres.

Enfin maîtrisé, malgré son serment

de « démolir » tous les gendarmes. il fut condamné à 3 mois de prison car le Tribunal correctionniel de Brest. !e 29 avril.

Sur appel. la Cour confirme. Le Gac.

en niant l'évidence, ne faisant plus preuve du même courage que naguère. Un supplément d'informations

Mme Aufïret, marchande de coquil-

lages, à Lorient, avait projeté, pour le 2 août 1929, une promenade en campagne. Elle partit à bicyclette, avec un groupe d'amis, emportant, non seulement des crabes qu'elle avait cuits et du beurre, mais toutes ses économies, soit e.CSO fr.

La promenade, par Penmané, fut

charmante. On cassa la croûte, au retour, dans un débit, près de la passerelle du Scorfl, à Lanester, au moment où on venait de rencontrer Mme Petltbols, 49 ans, marchande de légu- mes à Lorient, venue au devant de • la caravane.

Mme Auffret regagnait la ville, te-

nant sa bicyclette à la main, quand une des touristes. Mme Lenabec, fille de Mme Petitbois. lui fit remarquer que son sac à provisions, placé sur le porte-bagages de la machine, s'était ouvert et qu'il s'en était échappé des papiers. La malheureuse marchande de poissons s'aperçut ainsi que son magot avait disparu.


APRÈS L'ACCIDENT DES RABINES DE BLOSSAC t

(Photo Ouest-Eclair.)

En haut L'arrivée sur le po nt de Blossac. On distingue nettement la différence de largeur eatre l'entrée et la partie centrale du pont.

En bas Une vue de l'automobile accidentée.

On enquêta. Les soupçons se portèrent sur Mme Petitbois. Celle-ci, qui s'était plainte, récemment encore, de sa situation précaire, fit, au mois d'août, des dépenses somptuaires, partant en villégiature et plaçant de l'argent au Crédit Lyonnais.

Une perquisition fit découvrir chez elle un bon de la Défense Nationale, achète en novembre 1927 et à echeance à 2 ans. Mme Auffret le reconnut formellement, au pliage, comme étant celui qu'elle avait cru devoir fourrer avec son capital, dans son sac à victuailles.

Les explications de Mme Petitbois parurent embarrassées, à l'instruction. Elle prétendait avoir reçu, en août, 3.000 fr. d'un hôtelier de Groix. Ce règlement était en réalité postérieur aux divers dépôts qu'elle fit à la banque et à son voyage à Groix, Belle-Isle, Auray, etc.

Le Tribunal correctionnel de Vannes la déclara coupable du vol du portefeuille perdu par Mme Auffret et la condamna à 6 mois de prison. Elle a fait appel. Son défenseur, MI Georgel, a réuni plusieurs certificats tendant à démontrer que Mme Auffret, en agissant avec son pécule comme la chatte promène ses petits chats, peut très bien l'avoir perdu ailleurs qu'à Lanester.

L'affaire paraît si embrouillée que la Cour ordonne un supplément d'information.

MATINÉES & SOIRÉES EXCELSIOR Ce soir, 8 h. 30, un très beau s programme avec le documentaire t unique

PERDUS AU POLE Expédition SNOW <

La capture de la baleine, la chasse à l'ours blanc, aux phoques, etc., est grandiose. j

Une comédie dramatique CHATEAU DE SABLE SELECT

DOLORÈS DEL RIO

CHARLES FARREL

dans une grande porduction LA DANSE ROUGE Une comédie gaie

LE FEU AUX POUDRES Interprété par JUNE COLLYER et CONRAD NAGEL

c POPAUL ET Virginie » A TOUTESGrâces. Pour terminer la Journée consacrée dimanche prochain 25 mal à 1. fete du Souvenir et des Anciens de Toutfes-Gràces, la groupe artistique de l'Œuvre offrira au publie rennais une représentation de grande envergure. Il s'agit de la comédie d'AHred Machard, Popaut et Virginie, qui doit faire évoluer 31 acteurs et 18 enfants sur la scène de notre grand patronage.

En s'attaquant à une pièce de cette importance, M. René Hamel, le régisseur de Toutes-Grâces, n'a craint ni sa peine, ni les difficultés Inhérentes à la tâche si souvent ingrate du metteur en scène. Il a su s'entourer de concours dévoués et faire une distribution très appropriée des nombreux rôles de cette comédie.

M. René Hamel sera récompensé dimanche prochain, et par la présence d'un public considérable et par les npiriiiiâlssemcnts qui en Jalllttont. Neuf devons faire connaître au public que Popaul et Virginie ne pourra être Nprcseute Qu'une seule fois. Il lm9ettA donc que chaque famille désireuse

d'assister à cette unique séance retienne sans retard les places nécessaires. Les plans sont déposés, comme de coutume, chez Mme Béon, libraire, rue Nationale, 6, et chez Mme Thébaolt. chaussures, rue d'Antrain. Se hâter de louer pour être bien placé. Le rideau se lèvera à 15 h. 30.

SYNDICATS & SOCIÉTÉS SYNDICAT DES OUVRIERS PEINTRES. Les ouvriers peintres sont priés d'assister & la réunion de leur corporation qui aura lieu le mercredi 21 mai, à 6 h. 30 du soir, à la *5rtie du travail, salle de la Maison du Peuple, rue SaintLouis. Ordre du jour Application du contrat.

Le Bureau.

FANFARE LA TOUR D'AUVERGNE. Ce soir, à 8 h. 15 très précises, répétition générale pour tous les sociétaires. La présence de tous est nécessaire en vue- de l'étude des morceaux du concours. Le secrétairt.

SYNDICAT des HORLOGERS, BIJOUTIERS, JOAILLIERS, orfèvres DE rennes ET D'ILLE-ET-VILAINE. Réunion des syndiqués ou non, mercredi 21 mal, à 20 h. 45 très précises, au siège social, quai Lamennais. Présence indispensable. Ordre du jour Réception, le 26 mai courant, du président de la Fédération des Chambres Syndicales de France Réorganisation du bureau syndical. Le présidcnt E. Grimoux.

Chez, LES ANCIENS DE SAINT-MARTIN. Demain Jeudi, 22 mal. assemblée générale des Anciens de Saint-Martin, sous la présidence de Mgr Gry.

Suivant la coutume, grand'messe à 10 heures. suivie d'une réunion à la salle des fêtes pour l'élection de membres du comité. Puis. banquet.

Les Anciens qui désireraient participer au banquet sont priés d'aviser d'urgence M. Dalibot, ancien notaire, trésorier de l'Association, 63, rue de la Palestine, Rennes.

DONT ACTE. Nous avons reçu de M. Firmin Marchand, dont il a été question au cours du procès Thomas, la lettre suivante

« J'ai subi l'opération de l'appendicectomie, des admission d'urgence, a l'bSpital Laënnec, à Paris, le samedi 3 mai. J'ai quitté cet établissement le jeudi 15 mai, après les 12 jours de rigueur. Mon état de faiblesse bien compréhensible, ne m'a pas permis de me rendre à Rennes le vendredi 16. Au prix d'efforts inouis, au risque d'une éventration, je suis parvenu à effectuer le voyage le samedi. J'ai demandé alors à être entendu. Vous savez que cela m'a é1"' refusé; vous concevez dès lors que la façon ultra-légère avec laquelle vous avez traité mon indisponibilité, ne pouvait être acceptée par moi. » F. Marchand. Nous insérons volontiers cette mise au point, en faisant remarquer, cependant à son auteur, que nous n'avons pas traité ultra-légèrement ni l'affaire Thomas, ni ses à-côtés.

ETAT-CIVIL DE RENNES

Naissances

20 mai. Pauie Ponson, 19. rue Lechapeller: Denise Philippe, 77. rue de Fougères; Charles Navarre, 195. rue de Paris; Alexandre Folligné. rue JeanDÉCÈS

20 mai. Mme Bernault. née Grlgnon. 42 ans. Hôtel -Dieu: Veuve Rkgeard. née Clément. 77 ans, boulevard de Verdun.

Convois mortuaires

du mercredi 21 mai 1930

8 heures Mlle Nicolas, boulevard Volney, 24. Notre-Dame, Nord.

8 heures Mme Dupent, rue du Mall, 37. Salnt-Etlenne. Nord.

8 heures M. Vallée. rue Dupont-deeLoges, 38. Saint-Hélier, Est.

8 heures Mlle Renaud. HOtel-Dleu, Mlle Rastel. rue AdblpheLeray. 4. Montfort.

10 heures M. Dolln. rue de CoBMogon, 11. Saint-Etienne. Est.

10 heures M. Lemoux. impasse du Cbamp-de-la-Vlgne. Sacrés-Coeur». Est. 2 heures Mme Berhault. Hôtel-Dieu. 4 heures Mme Deshommes HôtelDleu Est. Hédé A LA SALLE DES PÈTES. Mercredi, à 21 heures (heure légale), cinéma Othello, d'après la .tragédie, émouvante de Shatespeare.

DQCu.mentp.tre.> Et pour terminer la séance, une scène de comique iréslstible.

Bnu

UN ACCROCHAGE DANS LA NUIT. Dimanche soir, vens 10 heures, une auto conduite par M. Lelièvre Jules, boulanger à Pont-Réan, suivait la route de Redon, s'en revenant de Rennes et .retournant vers Pont-Réan. Arrivé près du hameau du VertBuisson, M. Lelièvre aperçut une autre voiture venant en sens inverse. Il se rangea sur l'accotement droit, aveuglé par les phares de l'autre automobile. Au moment où il la croisait, cette dernière vint heurter assez violemment le véhicule de M. Lelièvre et continua sa route.

M. Lelièvre constata que sa voiture était sérieusement endommagée. Une enquête a fait découvrir le conducteur de l'auto tamponneuse, M. Lesaulnier Robert, voyageur de commerce, qui a Indemnisé M. Lelièvre. Saint-Aubln-d'Aubirné

CONCOURS DE PALETS DU 18 MAI. Sociétaires. A 18 m. sur terre: 1. Lebastar, 60 p.; 2. Morel, 52; 3. Turoche, 50.

A- 12 mètres sur terre 1. Touffait 1 72; 2. Colléaux, 68; 3. Tizon, 66; 4. Lemercier, 64; 5. Ravenel, 60.

Sur planche à 5 m. 50 1. G. Cintré, • 33; 2. Bénoit, 32; 3. Hervot, 31; 4. Serrand 29; 5. Bigot, 28.

Non Sociétaires. A 12 m. sur terre: 1. Lefais, 70 p.; 2. Poulain, 68; 3. Stanger, 64; 4. Duval, 60; 5. Neveu, 56; 6. Bagtit, 52; 7. Boulanger, 44. A 5 m. 50 sur planche 1. Touchais, 30; 2. Lévéque, 25; 3. Gaudin, 23; 4. Gourgain, 23; 5. Huguet, 20; 6. Simonneau, 19: 7. Lenolr, 18. t

GRANDE FÊTE ANNUELLE DE L'UNION SPORTIVE LIFFREENNE. La fête annuelle de l'U.S.L. est fixée au dimanche 15 juin. Le programme élaboré par le comité nous promet une journée intéressante. Nul doute que le succès obtenu les années précédentes ne soit dépassé cette année.

Dimanches 1er, 8 et 15 juin, de 9 à 12 heures, concours de tir à la carabine au stand de la Mairie. Concours de palets, Hôtel de la Gare. Concours de pavois, Hôtel Derqué.

De nombreux prix en nature et en argent sont affectés à ces concours. Dimanche 15 juin, de 14 h. 30 à 17 h. 30, grande séance sportive à l'Ariançon ,route de Rennes Exercices physiques par les pupilles de l'école de garçons. Courses, sauts, lancer du poids par les adultes. Grand match de football équipe des Mariés » contre équipe des « Célibataires A.

Le Rallye-Cor Liftréen se fera entendre sur le terrain.

Entrée gratuite pour les enfants accompagnés.

18 heures, distribution des prix à la Mairie.

18 h. 30, banquet par souscription, Hôtel Derqué. Prix 12 francs. 20 h. 30, bal à 'grand orchestre sous les Halles. Janzé CHEZ LES ANCIENS ELEVES DE SAINT-JOSEPH. Il est rappelé que l'assemblée générale annuelle des anciens élèves et amis de St-Joseph aura lieu le jeudi 29 mai, jour de l'Ascension. L'allocution de circonstance sera- donnée par le R. P. Arondel, des Pères Blancs, ancien élève de l'école St-Joseph. La Ste-Cécile se fera entendre pendant la messe de 10 heures (heure légale). Après la messe, pèlerinage au Monument. La population voudra certainement s'unir aux anciens pour rendre hommage aux nobles victimes de la grande guerre. A midi. banquet au pensionnat. Il est important de s'inscrire ayant le 24 courant, dernier délai.

Après la fête de Printemps Les remerciements du Comité

Le Comité des Fêtes de Vitré, remercie bien incèrement la Municipalité et le Conseil municipal, tous les Comités de quartiers, les Commissaires, la Presse locale et régionale, ainsi que toute la population vitréenne, du précieux et dévoué concours apporté par tous à notre Grande Fête du Pintemps. Grâce à eux, notre fête a revêtu un caractère grandiose et inoubliable.

Merci également à toutes nos sociétés locales qui sont toujours si dévouées à prêter leur concours à nos fêtes et qui sont si appréciées de toute la population vitréenne.

Tous les fournisseurs sont priés d'envoyer leurs factures ainsi que les bons de bocks et apéritifs au Président du Comité des Fêtes, M. Tropet, avant le 30 courant, dernier délat.

Le Comité des rues de Paris et d'Ernée prie les commerçants qui auraient livré des fournitures pour le char de ces rues de faire parvenir au plus tôt leurs factures chez M. Chauvet, cordier, trésorier du Comité, afin qu'elles soient acquittées dans le plus bref dé-

Le Congrès départemental deTlLNX.

Les camarades du département viendront certainement nombreux à ce congrès qui s'annonce comme devant dépasser èn importance et en enthousiasme ceux des autres années. Ils ne regretteront certes pas le déplacement quand ils auront entendu les orateurs de choix auxquels le Comité fait appel.

Un banquet substantiel, dans une salle pouvant contenir 2.000 convives, ne sera pas pour le moment le moins apprécié; dans le menu on n'a pas oublié de faire figurer le cher « pinard nf le jus traditionnel, sans lesquels il n'y a pas de soldat. La ville de Vitré cité très accuelllante. s'apprête à-recevoir dignement ceux qui sauvèrent la patrie aux jours douloureux de la grande épreuve. Parmi ces derniers, beaucoup, peut-être ne connaissent pas cette ville, où le

moyen-age a laissé un peu partout son empreinte. Ils seront à la fois étonnés et charmés en voyant pour la première fois l'imposant château féodal, qui domine de haut la vallée profonde de la Vilaine naissante, les restes des murailles et des vieilles, tours de la ville, ses belles églises, ses antiques rues et leurs maisons à porche, son magnifique jardin public, etc.

Le Comité départemental prie les hésitants de donner sans retard leur adhésion à leur comité local, en lui versant la cotisation du banquet, soit 15 francs. A Vitré, les camarades Rimbert, vice-président, et David, secrétaire, continuent à recevoir ies adhésions.

Une permanence sera ouverte le jour du congrès au Théâtre municipàl, où auront lieu également les séances d'étude. Pour éviter des frais assez considérables, le Comité a decidé de déposer à cette permanence les cartes de banquet. Les présidents y retireront donc les dites cartes pour leur section.

Demain. nous donnerons le programme du congrès.

POUR LA PROPRETÉ DES RUES. Le maire a l'honneur de rappeler aux habitants qu'ils doivent arracher les herbes qui croissent au devant de leurs demeures. et jardins, conformément aux dispositions de l'arrêté municipal du 21 septembre 1904.

CONSEIL DE REVISION. Les opérations du Conseil de revision pour les deux cantons de Vitré se sont déroulées hier en la salle de la Justice de Paix au château, sous la présidence de M. Jouany, secrétaire général de la Préfecture dllle-et-Vilalne. En voici les résultats

Canton Ouest. Ajournés classes 1928 et 1929, inscrits 28 service armé, 8; service auxiliaire, 3; ajournés, 4; exemptés, 11; à la clôture, 2. Classe 1929, 2< fraction inscrits 55 service armé, 34; service auxiliaire, 2; ajournés, 6; exemptés, 3 bons absents, 4 à la clôture ou engagés 6.

Classe 1930, 1™ fraction inscrits, 63 service armé, 43; service auxiliaire, 2; ajournés, 5; exemptés, 3 bons absents, 3; à la clôture et engagés. 7.

Caaton Est. Ajournés cL 1928 et 1929 inscrits 20. Service armé, 15; aervice auxiliaire, 1 exemptés, 2 ajournés, 2.

Classe 1929, 2e fraction inscrits 62. Service armé. 38; service auxiliaire, 3; ajournés, 4; exemptés, 7; bons absents. 2: la clôture et engagés, 8. Classe 1930, 1" fraction inscrits 60. Service armé, 46 ajournés, 5 exemptés, 5; bons absents, 3; engagé, 1.

UNE REUNION DES A. C. Les membres du Comité de la section de Vitré sont priés d'assister à la réunion qui aura lieu au château aujourd'hui, 21 mai, à 20 heures et demie.

La Guerche-de-Bretagne

AUTOUR DU CAMBRIOLAGE. La gendarmerie a pu rejoindre :e nommé Ménard, désigné comme ayant participé à la Demative de cambriolage de l'immeuble de M. Cornet, industrie. Interrogé, il a voulut nier les ftits, mais, confronté avec ses comparses, ceux-ci maintinrent leurs première déclarations et désignèrent formellement Ménard comme y ayant participé.

Montautour

VOL D'UN PORTEMONNAIE. M. Joseph Ollivier, cultivateur à l'Epine, en Montautour, a porté plainte pour vol d'un portemonnaie contenant 78 francs et une plaque d'identité de bicyclette déposés dans un tiroir de son armoire. Ce vol a été commis pendant une absence d'environ un quart d'heure de sa femme, qui était allée lui apporter son déjeuner.

M. Ollivier a fait part de ses soupçons à la gendarmerie qui a ouvert une enquête et entendu une personne qui a nié énergiquement être l'auteur de ce vol.

L'enquête continue.

Le Val d'Izé

ENTRE FEMMES Mme Maretheux 25 ans, cultivatrice au PlessLsdu-Fossés, en le Val-d'Izé. gardait une vache sur un petit chemin de terre, en compagnie de sa fillette, âgée de 21 moi. Tout-à-coup, surviennent sept à huit vaches que menaient au champ les sœurs Marie et Sainte Aupied. Comme le troupeau passait un peu près de son enfant, Mme Maretheux voulut l'écarter. Alors, soudainement furieuses, les deux sœurs fmppèrent la jeune femme à coup de bâton et la tirèrent par les cheveux, Sainte, plus surrexcitée que se sœur, lui porta a la tête deux coups de bâton qui lui occasionnèrent deux profondes blessures d'où le sang coulait abondamment. La victime a reçu les soins du docteur Dingé, de Liné, qui lui a prescrit 10 jours de repos.

La gendarmerie a ouvert une enquête. Marie et Sainte Aupied ont déclaré regretter bien vivement leurs violences, mais prétendre que c'était Mme Maretheux qui avait commencé, ce qui est dénié par la victime. Chàtillon-en-Vendelai»

CARNET DE NAISSANCE. Le Docteur et Mme Bouëssel Dubourg née Le Templier sont heureux de vous faire part de la naissance de leur fils Patrick.

Le 18 Mai 1930.

ST-AUBIN-DU-CORMIER

Subvention pour un réseau de distribution

d'énergie électrique

M. Lefas, député dille-et-Vilalne, a reçu de ministre de l'Agriculture, la lettre suivante

Monsieur le Député,

« Vous avez appelé mon attention sur la demande de subvention présentée par le « Syndicat de Saint-Aubindu-Cormier-Liffré en vue de l'exécution' d'un projet de réseau rural de distribution d'énergie électrique. c Je suis heureux de vous faire sa-

voir que j'ai décidé d'allouer au Syndicat une 4' et dernière tranche de subvention, payable dans la limite des dispositions budgétaires, s'élevant à 186.000 francs, le maximum de la subvention flxé à 486.000 francs par ma décision du 7 avril 1628 étant ainsi atteint.

< Veuillez agréer, Monsieur le Député, l'assurance de ma haute considération.

< Le Ministre de l'Agriculture..

Assurances sociales La Caisse.Primaire Interprolessionnel2e de l'arrondissement nous comnmntQUe

Avis aux Anciens Combattants et Victimes de la Guerre bénéflciaires de la ici du 4 août 1923. Suivant l'article 51, paragraphe 5 du nouveau texte de la loi sur les Assurances Sot. ciales. la majoration de 25 à 60 pour r. cent qui leur est accordée actueller ment sur les versements bénévoles qu'ils effectuent à l'un des organismes mutualistes visés par' la loi du 4 août 1923, leur sera attribuée également sur la fraction de leurs cotisations d'assurances sociales afférente au risque c vieillesse.

r Avis aux ouvriers. Sont tenus de faire une déclaration

g a) les salariés étrangers b) les salariés retraités ou en instance de ree traite c) les salariés chargés de famille qui n'ont pas fait connaître à l'employeur le nombre de leurs enfants à charge dont le salaire ne dépasse pas 17.000 francs s'ils ont un enfant 19.000 francs s'ils en ont deux, et 25.000 francs s'ils en ont trois et plus.

La Caisse Primaire Interprofessionnelle de l'arrondissement de St-Malo est ouverte de 9 heures à midi tous les jours ouvrables.

INTERRUPTION DE COURANT. La foutniture du courant électrique sera interrompue de 12 h. 15 à 13 h. 15, les jours suivants mercredi 21, jeudi 22, samedi 24, dimanche 25 et lundi 26. COLLISION D'AUTOS. Lundi soir, vers 20 heures, M. le docteur Nicoleau, de Paramé, suivait l'avenue Pasteur, venant de Paramé. en automobile. Il allait tourner pour pren)j dre l'avenue B)aize-de-Maisonneuse, après avoir signalé son mouvement, i lorsqu'il fut abordé par une autre au,1 tomobile conduite par M. Brunet. rue Jacques-Cartier, à St-Malo. Ce dernier avait cru avoir la place de passer es entre l'automobile du docteur Nicolse leau et une autre qui stationnait. Les dégâts matériels sont assez importants n- à la voiture du docteur Nicolleau. e-

Mt Guillou, huissier, a fait les cont-

tatatioris.

LE NOYE DE L'ECLUSE. Noua

avons relaté hier les circonstances dans lesquelles le corps du matelot Parenthome, de la goélette Ocëonte, a. été trouvé noyé lundi soir près d< l'écluse.

L'enquête a. conclu à une mort pu-

rement accidentelle, le marin fatigué ayant dû se coucher à proximité du quai de l'écluse.

Le corps a quitté St-Malo hier soir

à 17 heures, pour être transporte à Pleubian, où auront lieu les obsèques. LE NOUVEL ESCALIER DU SIL-

LON. -On vient de commencer la construction du nouvel escalier d'accès du Sillon à la plage, en face la. rue des Pourlieurs. D'autre part, on démolit un peu plus loin l'établissement des Bains-Chauds. Amélioration heureuses pour cet endroit à l'entréè de St-Malo.

SOCIETE DE GYMNASTIQUE LA

MALOUINE. Le Comité rappelle a tous ses membres désireux d'accompagner la société qui prend part à la fête de la Jeunesse à Rennes. le jeudi de l'Ascension, 29 mai, qu'ils devront se faire inscrire jusqu'au mercredi 21 mai au Gymnase municipal, de 20 h. 30 à 22 h. ou le jeudi 22 mai, jusqu'à midi, à M. Picot, bureau de l'octroi, Porte Saint-Vincent.

Le prix du repas sera de 8 fr., bois-

son comprise. (Communiqué).

OBJETS PERDUS ET TROUVES.

Dimanche dernier, 11 a été trouvé, ville de Combourg, un sac à main de dame contenant différents menus objets et une petite somme d'argent. Le réclamer à Mme Urbain Loisel, demeurant place des Halles.

Lundi dernier, jour de foire, M. Léon

Régault fils, demeurant chez ses parents, rue de la Barrière, a trouvé, place des Halles, une certaine somme d'argent qu'il s'est empressé de déposer à la mairie.

Le même jour, M. Guéguen, de pas-

sage chez M. Merdrignac, demeurant place des Halles, a trouvé rue de la. Poste, une somme d'argent qu'il a également déposées à la mairie.

Nos félicitations à ces braves gens.

Il a été perdu entre Combcurg est

Bonnemain, un siège d'auto, recouvert simili cuir noir, le rapporter à la mairie de Comeurg.

ARRESTATION. Un nommé Eu-

gène Delucard, domestique à la ferme du Vtd-ès-BoutUts. a été arrêté par la gendarmerie, pour attentat à la pudeur. conduit à Sa.int-Ma.io et écroué à la Victoire.

LEDUC, Place Atexandre-m. solde

actuellement des chaussures de totle blanche et autres chaussures d'étd pour hommes, dames et enfants, à des prix très au-dessous de Ia valeur réelle 35 fr., 25 fr., 19 fr., 15 fr.. 10 fr. ASSEMBLEE DE LA CHAUSSEE.

L'assemblée de la. Chaussée aura lieu le dimanche 1" juin.

OBSÈQUES RENNES. Vous êtes prié d'assister au convoi et à ta messe d'enterrement de

Madame DERVAL

Née Yvonne GESRET

décodée accidentellement à Blossac. dans sa 23' année, qui auront lieu le Jeudi 22 mal à 10 heures du matin. en l'église des Sttcrés-Cœurs. On se réunira à la maison mortuaire, 19, rue Mauconseii. à 9 h.'45. L'inhumation aura lieu au cimetière du Nord.

De la part de M. André Dervai. son époux M. et Mme Oesret. ses père et mère M. et Mme Armand Dervai. son beau-père et sa belle-mère; M. et Mme Louis Foulon. M. Georges Gesret. M. et Mme Lucien Gesret, ses frères, sœur, beau-frère et belle-sœur neveux, nièces. cousins, cousines et nombreux amis. Le présent avis tient lieu de faire-part. St-SERyAN-SUR-MER. Vous êtes prié assister au convoi et messe d'enterrement qui auront lieu le jeudi 22 mai 1930, à 10 heures du matin (heure légale). en l'égllse de St-Jouan-desGuérets. pour le repos éternel de l'Ame de

Madame Pierre LEMOULEC

Mëe Marte BERNIER

décédée en sa demeure à la Bréhaudals, à St-Jouan-des-Guérets, dans sa 30" année, munie des sacrements de l'Eglise. On se réunira à la maison mortuaire à 9 h. 30 (heure légale).

L'inhumation aura lieu au cimetière de Lorette, St-Servan-sur-Mer. De la part de M. Pierre Lemoulec, son mari M. et Mme Joseph Bernter, ses père et mère Mme Vve Lemoulec, sa belle-mère ses frères, beaux-frères. belles-soeurs, oncles et tantes et toute la famille.

Le présent avis tient lieu de faire-patt. SAINT-BENOIT-DES-ONDES. Vous êtes prié d'assister au convoi et à la messe d'enterrement qui auront lieu le jeudi 22 mai 1930, à 10 heures du matin (heure ancienne), en l'église paroissiale de St-Benott-des-Ondes. pour le repos et salut éternel de l'Ame de Monsieur Jean-Marte CONTIN décédé en sa demeure le 19 mal 1930. dans sa 80' année, muni des sacrements de l'Egllse. On se réunira à la maison mortuaire à 9 h. 45.

De la part de Mme Contin. son épouse M. et Mme Contin, son fils et sa belle-fllle Eugène, Marie, Joseph et Léontine. ses petits-enfants, et de toute la famille.

PLENEUT SAINT-BRIEUC. Vous êtes prié d'assister aux obsèques de Mademoiselle Pacte OLIVRY

pieusement décédée dans sa 18* année. qui auront lleu le mercredi 21 mal, à 10 heures, à l'église de Pléneuf. La levée du corps aura lieu au Val-André, t. ValJoll, à 9 beures 30.

De la part de Mme William BcelleHébert, née Reux. si,, mère: de M. Wiiii<un Seeiie-Hèbert. son beau-père; de Mme veuve Reux. sa grand'mère; de M. et Mme Maurice Reux. M. et Mme Emile Reux. ses oncles et tantes: de MM. Maurice et Emile Reux. ses cousins, et de toute la famille..

Le présent avis tient lieu de faire-part. CAULNES. Vous êtes prit d'assister au convoi et la messe d'enterrement de

Monsieur Léonard LOUES SARD décédé a Cauines. dans sa 50' année, qui auront lieu le Jeudi à 10 heures (heure ancienne), dans l'église de Caulnes.

De la part de Mme Louessard. son épouse: André et Michel Louessard. ses ni* M. et Mme Pau! LoueMard, M. t'

Mme Louis Lagoutte. ses frères et soeura, et de toute la: famille.

Le présent avis tient lieu de fairepart.

ROMILLË Vous êtes prié d'assis. ter au convoi et & la messe d'enterrement qui auront lieu le Jeudi 23 mai 1930, à 10 h. 30 (heure ancienne), en l'église paroissiale de Romillé, pour le repos et le salut éternel de l'&me de

Mademoiselle Marie-Ange BAUDAIS décédée en sa demeure à Romlllé, le 19 mai 1930, dans sa 51' année, munie des sacrements de l'Eglise.

On se réunira à la maison mortuaire & 10 h. 15. L'inhumation aura lieu au cimetière de Romtilé.

De la part de M. et Mme Amand Balluais. M. et Mme Hyacinthe Vie). ses sœurs et beau-frères: M. et Mme Amand BaUuats. MM. Pierre. Joseph et Francis Balluals, MM. Pierre et Aibert Baudats. Miies Marie et Thérèse Bailuals Mlle Marie Viei, ses neveux et nièces, et de toute la famille.

Les personnes qui par erreur ou omission n'auraient pas reçu de fairepart sont priées de considérer le présent avis comme en tenant lieu.

GUER. Vous Ates prié d'assister aux convoi et messe d'enterrement de Monsieur onb HAMON

Ancien boucher

décédé en sa demeure, rue du Four, t Guer. qui auront lieu le Jeudi 22 mal. 10 heures (heure ancienne).

De la part de M. et Mme Louis Hamon, son fils et sa belle-fille: de M. eC Mme Biécon, son gendre et sa aile; de4 familles Hamon et Razé.

Le présent avis tient lieu de faire-part. DINAN-SAINT-CARNE. Vous êtes prié d'assister aux convoi et ee)'<vice d'inhumation de

Madame Jeanne-Antoinette-SyMt

DE U6GEARD

Veuve de Monsieur Bertrand

DE FERRON DU CHESNN

décédée. 3. place Saint-Louis, le 20 mat, munie des sacrements de 1 Eglise, qui auront lieu le samedl 24 mal, à 10 heures, en l'église Saint-Sauveur de Dtnan. A l'issue de la cérémonie, le corps sera. transporté à Saint-Camé où fLura lieu l'inhumation.

De la part de M. Bertrand de Ferron du Chesne, son fils; du colonel de Réals. de M. Pierre du Mottay. du colonel de Cuverville. ses rendre*

Le présent avis tient lieu de faire-pe.rt. PARAMB SAINT-MALO. vous êtes prié d'assister aux obsèques de

Monsieur Féilx AVRIL

décédéàitBrilIantais.Iel8matl9M. & 1'Age de 72 ans. muni des sacrements de l'Eglise.

Le convoi partira de la maison mor*tuaire le mercredi 21 mal, à 9 h. 4:. pour se rendre à l'église paroissiale et de la au cimetière de Saint-Malo.

De la part de Mme Avril, son épouse? M. et Mme Guy Marlolle et leur ait; M. Louis Avril, interne des hôpitaux. ses enfants et pettt-nis: M. TMiguy, ecn'' beau-pète: Mme Gabrie) Ferrand. lA sieur, et de toute la famille.

Le présent avis tient lieu de faire-pejt. REMERCIEMENTS

SAINT-MËEN-LE-GRAND; Ma-' dame veuve Dromer, ses enfante et toute Ia famille remercient sincèrement. les personnes qui ont bien voulu leuEj' exprimer leur sympathie à l'occaslon du décesde

Monsieur Victor DROMER

LE VIVIER-SUR-MER. Madame veuve Punel et ses enfants, M. et Mme Bertrand et leurs enfants, M. et Mme Ganier et leurs enfants remercient bien sincèrement toutes les personne* qui leur ont témoigné leur tympMhJe à )'occ<tston du décès de

Monsieur Jean MURY


DMMtt OOUOMBZ PARAMtENNE. Réunion générale mercredi 21 mal, au Siège, mai- rie de Paramt. a 8 heure*. Prettttoe la. ARRESTATION POUR CONTRAIN.TE. Le nommé Ange Lemaux, 30 ans, manoeuvre i la Bmardtère. en Paramé, a été conduit à La Victoire, où U passera cinq jours. Il faisait l'objet d'une contrainte dont le montant était de 161 rr. 32. N'ayant pu d'argent. Il ne put l'acquitter.

Diaard

UOUZ PATRIOTIQUE DES FRAN.ÇANZS. Une conférence sera donnée dimanche 35 mai, à 15 heuraa, Cité Paroissiale, à Dinard. par M' Har. douin. avocat du barreau de Rennes, qui traitera un sujet d'actualité du plus vif intérêt pour les ligueuses, qui ne manqueront pas de venir en grand nombre entendre la parole de l't.xce1lent conférencier. UNION CATHOLIQUE DES HOM- MES. Ce même jour, 25 mai, a la heures 30, à la Cantine scolaire, à Dinard, réuaon des Membres des Unions Catholiques du canton et conférence par M' Hardouin. du barreau de Rennes. FtenTtait

REÛNION DE6 SINISTRES. On noua communique avec prière dinaé- rer

t Dimanche derniers, avait lieu, à la Mairie de Pleurtuit, une réunion dea sinistrés de la commune. Un syndical <t< défense y a été formé. La préai- dence a été confiée à Mt Le Jean, no- taire: la vice-présidence à M. Diverd; M. E. Méhouas a été nommé trésorier; M. Ch Lemaitre a accepté les fonctions de secrétaire et MM. L. Rebout et L. Rouget ont été nommés aeae< eera. L'aaaiatance a donné mandat au bu. reau polir qu'il obtienne du msire, communication

1" Du montant dea expertiMe et la date a laquelle eues ont été faites ainsi que des sommes retenues pour chacun 2" Lui donne mandat pour protester auprès de la Préfecture, contre la façon par trop cavalière dont certaines expertises ont été faites; lui demander qu'il soit tenu compte des dévia d'évaluation que les sinistrés ont fait faire par des gens de métier

3° L'assistance laisse au buttu te soin de ilxer la prochaine réunion et. nérale.

Les membres du burea'j invite tous les sinistrés à s'adresser d'urgence, au syndicat, et sans exception, de façon à obtenir un pourcentage plus é!evé. de$ sommes allouées, une meiNeure répartition des aBocations (caT))taux parti. cuMers et agriculturel enfin des dért- vements d'impôts appréciables a.uxquels les sinistrés ont tous droit. CANCANE

Miettes d'histoire locale la visite de Vauban en 1689 A une récente réunion de la Société historique et archéologique de SaintMMo, un des membres les plus actifs de cette société, M. l'abbé Descottes. a évoqué la visite que Vauban fit à Caneale le 16 avril 16M

<r Il nous montre, dit le compte rendu de cette aéance, la foule mahm<ne accompagnant la diligence de M. de Vauban qui se rend à Caneale avec M. Garangeau Il va étttdier les *tenus que l'on pourrait établir sur la côte pour an-éter une descente anglaive possible. Deaeendu à la pointe du GfOMn ,il a vite fait de reeottnattre lea points où il serait utile d'étaoHr des batteries, mais en même temps, tt s'émeut de constater qu'il tt'ettte aucune carte de Bretagne et qu'il !y a pas d'ingénieut titulaire pour le province. Il n'a pas de cesse qu'il n'ait fait présenter aux Etat, une proportion dana ce <en< et l'il n'obtint pas gain de cause sur le sujet d'un ingénieur, il réussit à faire établir une grande carte par évéché dont M. Descottes a été assez heure= de se pro.curer un exemplaire.

c Vauban, après avoir étudié la. côte de Cancale, se rendit a !'entboucure du Couftnon et y traversa les m.arais de Dol. Il aurait eu alors le projet assez 8ingulier de détourner le Couesvon vers CMteauneu/, mai malgré certaines a//<rrMt(on, Il ne tetnb!e pas que ce projet putMe être réellement attribué à Vauban; il pro. poaa au contraire, un autre moyen de (Mnot'fr !p< marais de Dol et le marais de Saint-Coulomb en leur creuaant un lit t)Er< la .Rance Ce projet parfaitement admissible, /u< arrête par la peur de la dépensé, mats il pourrait encore être repris de nos fours et il ne faut pas s'effrayer d'une forte dépense si elle est payée par le profit, qu'on en tirerait.

COMMISSION CANTONALE DE STATISTIQUE. Ces jours derniers s'est réunie, à la mairie, sous la préti<tenee de M. Guern1er, député et conseiller général du canton, la Commission cantonale de statistique dont lea travaux servent à l'établissement de l'enquête générale agricole pour 1929-1630, ordonnée par la loi de finances du 27 décembre 1929.

La. Commission se compose de M. Givois. Juge de paix du canton de Caneale: de MM. Noël Rayer, maire de Cancale: Moulin, maire de SaintMéloir-des-Ondes: Collin, maire de Saint-Coulomb; J.-B. Lemonnier, ancien adjoint au maire de Cancale, exportateur à Limonay; Maubon, ancien maire de Hire): Ernest Gouret, Louis Gillet. de Cancale; Bacherot, chef de la brigade de gendarmerie.

Tous les éléments de la production agricole ont été pour chaque commune passés successivement en revue. NAUFRAGÉ DE LA a MARGUERITE t. Au moment où nous écrivons ces lignes, on n'a pas encore retrouvé le cadavre de l'infortuné Auguste Trédan. ce marin de la Jtforpuerite, disparu en mer dimanche, dans la nuit, dont l'Ouett-Matr d'hier annonçait le décès.

Contrairement t certains bruita, il n'a pas été entrainé par le chalut. car c'est précisément où les autres marins de l'équipage jetaient le cha1ut à la mer qu'ils s'aperçurent de la disparition soudaine de leur malheureux camarade.

Auguste Trédan. âgé de 56 ans. marié et père de fam:ue. avait, jusqu'à l'an dernier, pratiqué If dur métier de la pêche à la morue sur les Bancs de Terre-Neuve, et c'est, au moment où n étatt en droit de jouir d'un Mpct

bien gagné, tout en pratiquant la petite pêche pendant la belle saison, qu'il t été enlevé brutalement t l'af. foyer où on le pleure, après avoir échappé ai longtemps aux innombrable* dangers de l'Océan.

BAINT-PMtE

APRÈS AVOIR TRAÎNÉ UN CYCLISTE..

UN AUTOMOBILISTE PREND LA FUITE

Samedi soir, vers 21 heures, M. Francis Vaase, 18 ans, demeurant chez ees parents à la Leformr's, en St-PèreMarc-en-Poulet, se rendait à bicyclette au village des Gatines. En arrivant a la Marelle, il vit venir en face de lui une automobile arrivant de St-Malo. Le cycliste et l'automobiliste étaient chacun sur leur droite. Ils auraient donc pu se croiser sans accident, mais soudain l'automobile obliqua & gauche, heurtant la roue avant de la bicyclette. qui se trouva en travers devant t'autre véhicule.

Le cycliste qui n'avait pas bougé de sa machine, fut traîné avec elle par le radiateur, sur environ 5 mètres. L'automobile s'étant arrêtée, M. Vasse se dégagea seul. Le conducteur de t'auto qui n'avait pas bougé de son siège, lui dit < C'est toi qui as tort », et Il repartit.

Des témoins de l'accident essayèrent de l'arrêter en se plaçant en travers de la route, mais il passa quand même. Son numéro fut relevé par toutes ces personnes et l'accidenté lui-même. C'est la 2M4-L.

La gendarmerie a dressé procès-verbal au conducteur, encore inconnu. La bicyclette de M. Vasse est hors d'usage, mais lui n'est pas gravement blessé.

COMBOURG

LA FÊTE ANNUELLE DE LA MI-MAI

Dimanche dernier, avait lieu, dans la jolie cité de Combourg, la fête annuelle de la Mi-Mai, favorisée par le beau temps. Les visiteurs arrivaient de toutes parts, le matin, pour assister à la grande cavalcade qui fut au-dessus de tout éloge. Nous sommes heureux d'avoir remarqué bon nombre d'amis et d'amateurs de fêtes venus soit de Dinard, Saint-Serva.n. St-Malo, Fougères, Pontorson, Rennes, etc., etc. La fête s'est déroulée suivant le programme donné le grand l&cher de pigeons voyageurs avait attiré l'attention d'un nombreux public: les sportifs ont également suivi avec intérêt la course cycliste qui s'est déroulée sur un parcours de 50 kilomètres. 20 coureurs prenaient le départ. Les primes ont été enlevées par Briand. Berthelot, SUard et Hanio. L'arrivée s'est ainsi faite 1. Boixière, 2. SUapd. S. Bernard. 4. Brioiet et 5. Bertheiot.

A l'heure indiquée, sa majesté la Reine et ses demoiselles d'honneur étaient reçues & l'Hôtel de Ville, par la municipalité. Quelques instants plus tard, eUes prenaient place dans leur manifique char et à 15 heures, le cortège s'ébranlait.

Nous avons pu admirer à notre aise le travail' gigantesque que la population de la ville a fourni pour la confection de tous. ces magnifiques chars. Que dire d'eux ?. Ils méritent tous le même éloge et les travailleurs des différents quartiers de la vIe méritent toute notre admiration pour leur dévouement.

Le banquet, fort bien servi à l'hôtel Chateaubriand, réunissait de nombreux convives et une franche gaité ne cessa de régner pendant tout le repas. Le bal, d'une correction impeccable, fut t-ès animé et le Jazz Combourgeois mérite d'être féUctté.

Nos organisateurs peuvent être fiers de leur succès.

Nous adressons aussi nos félicitations à la musique de Montreuil-surIlle et son dévoué chef M. Perrin, ainsi qu'à nos trompettes municipales combourgeoises qui se sont dépensé sans compter.

DOL-DE-BRETAGNE

LA FETE DES FLEURS Ainsi que nous le disions dimanche dernier, la Fête des Fleurs du le, juin s'annonce sous les meilleurs auspices. Chacun rivalise d'entrain pour la mettre au point, de façon parfaite. On travaille activement à la confection des fieura artificielles et a l'agencement des chars, dont plusieurs, nous dit-on, constitueront de véritable. merveilles.

Nous publions ci-dessous la liste des groupes, chars et voitures fleuries qui figureront dans le cortège.

1. Groupe de cavaliers (hussards de Marceau) 2. crique de la Samson- naine; 3. Corbeille Louis XV; 4. Ba- teau; 5. Voiture fieurie 6. Groupe hindou (un éléphant et gardes) 7. Puits enchanté; 8. Nid de rouges-gorges 9. Musique municipale; 10. Char de l'U. S. Doloise; 11. Char de la Semeuse 12. Pompiers de Nanterre (groupe comique); 13. Clair de lune (lumineux) 14. Voiure fleurie; 15. Voiture fieurle attelée d'un bouc; 16. Harmonie des chemins de fer; 17. Panier de genêts; 18. Char de la Gymnastique (SamBonnaise); 19. Arlequins cyclistes (groupe); 20. Char de la Madelon 21. Chaise à porteurs, avec escorte de laquais, marquis et marquises 22. Voiture Directoire: 2g. Sabot breton; 24. Chalet baromètre; 25. Voiture fleurie; 26. Pousse-pousse tonicinois 27. Colombier (avec plusieurs lAchers de pigeons); 28. Musique du 41' régiment d infanterie; 29. Char de la Reine 30. Voiture fleurie, avec un clown; 31. Voiture neurie; 32. Groupe de cavaliers quêteurs et quêteuses costumées, etc.

Comme on le voit, le nombre des chars, voitures et groupes le dispute t la variété aussi peut-on prédire à cette fête un immense succès. Si, comme nous l'espérons, le beau temps est de la partie, c'est par miltiers que tes visiteurs se donneront Il rendez-voua dans notre ville coquette!B<ct ptf<< pour les accueillir tout.

DE TRIBORD A BABORD

Une pétition en faveur

des < douze ans de grade Le Président de l'Association des marins de tous grades retraités du port de Lorlent nous a demandé de bien vouloir insérer ce qui suit Les lois du 18 avril 1831 (art. 11) et du Il août 1679 (art. t) accordaient aux Officiers-Mariniers et QuartiersMaîtres. réunissant 12 ans de grade et plus, une bonification de 1/6 du montant total de leur pension de retraite, en compensation de l'impossibilité où ils trouvaient d'accéder aux grades supérieurs parce que leur htérarchie s'arrêtait aux bas grades.

Ce 1/5 constituait une sorte de grade à "ancienneté et l'Etat l'a reconnu de 1831 à 1924 par des engagements formels.

L'ancienne hiérarchie. en effet, ne comprenait pas autant de grades que celle actuelle.

Les boulangers, cordonniers, tailleura s'arrêtaient au grade de quartier-mattre. Aujourd'hui les premiers peuvent atteindre le grade de 2- maitre: les autres le grade de maître.

Les dhauffeurs s'arrêtaient à qartter-maitre; aujourd'hui Us peuvent devenir premiers maîtres.

Aucune des spécialités n'avait le grade de maitre principe. On n'arrêttait à premier maître; on trouvait de* officiers mariniers de 12. 16. 17 Mt de grade et plus.

Il n'en est plus de même aujourd'hui. On s'est aperçu, bien tard. qu'on pouvait remédier à cet état de choses en créant le grade de maitre principal et en augmentant le cadre des officiers des équipages,

.Les < 12 ans de grade que nous pouvons appeler les « Sacrifiés auraient pu atteindre ces gradfe s'ils avaient existé à leur époque, car ils en remplis salent les fonctions.

Ce 1/6 constituait donc une compensation à un état de choses dont ils n'étaient pour rien.

La loi du 14 avril 1924. traitant déjà les marins dans des conditions inferieures de retraite à celles du personnel civil, en ne comprenant pas dans leur solde pour le calcul de la retraite les sommes qu'ils perçoivent réellement, a fait table rase de cet avantage du 1/5. Cette méconnaissance des droits acquis est d'autant plus surprenante qu'elle a maintenu ceux dea fonctionnaires employés civils et ouvriers de l'Etat, dont la date de nomination ctait antérieure à celle de la promulgation de la loi (art. 74). La suppression du 1/5 a donc été une grave injustice que l'examen du tableau ci-dessous fera ressortir de fa.çon mathématique.

Tableau faisant ressortir l'injustice commue par la MtppreMton du 1/5 acquis en vertu des lois antérieures: Situation du Retraité 1"' maitre de 25 ans de service, 20 annuités en plus, 12 ans de grade; Ancienne pension 2.460 fr.; Nouvelle pension 11.693 fr.: Coefncient 4,7.

Situation du Retraité 1" maltre, 25 ans'de service, 20 annuités en plus Ancienne pension 2.050 fr.: Nouvelle pension 11.693 fr.; Coefficient 5,7 Situation du Retraité 2e maltre, 25 ans de service, 10 annuité* en plus, 12 ans de grade; Ancienne pension 2.136 fr.; Nouvelle pension 9.160 fr.; Coefncient 4.2.

Situation du Retraité 2' maitre, 25 ans de service, 20 annuités en plus; Ancienne pension 1,800 fr.; Nouvelle pension 10.468 fr.: Coefficient 5,8. Les arguments qu'on fait valoir en faveur de la suppression du 1/5 sont les suivants

10 L'octroi du 1/5 permettrait aux < 12 ans de grande » d'avant 1924 de dépasser la solde servant de base au calcul de la pension.

Le tableau d'après, composé d'exemples pris au hasard, prouvera le contraire.

Premier maître mécanicien de direction de port, retraite n° 148.110 solde servant de base au calcul de la retraite, 13.140 fr.; Retraite actuelle, 8.760 fr.; Retraite majorée du 1/5, 10.536 fr.

Quartier-maître boulanger, retraite n" 150.M4 solde servant de base au calcul de la retraite, 8.162 fr.; Retraite actuelle, 6.693 fr.; Retraite majorée du 1/5, 8.059 fr.

Deuxième maltre clairon, retraite no 112.938 solde servant de base au calcul de la retraite. 13.086 fr.; Retraite actuelle, 6.874 fr.: Retraite majorée du 1/5. 8.248 fr.

Maître mécanicien de la Flote, maximum de retraite no 148.345 solde ser.vant de base au calcul de la retraite, 14.350 fr.: Retraite actuelle, 11.480 fr.; Retraite majorée du 1/5 13.776 fr. 2° Que les officiers-mariniers actuels seraient moins bien traités que les restraités leurs aines.

Grave erreur. Avec le genre d'avan.cernent actuel, la retraite proportionnelle, les emplois réservés, la création des maitres-principaux, l'augmentation du nombre des officiers des équipages, tous avantages que les anciens n'avaient pas, nous affirmions qu'on ne rencontrera plus de gradés de 12 ans de grade et plus; qu'en tout cas, connaissant les conditions qui leur seront faites, ils ne seront pas frustrés à leur insu.

Crédits. Les crédits nécessaires pour revenir au 1/5 pour les retraités d'avant la loi du 14 avril 1924 seront peu élevés vu le petit nombre des bénéaciairea qui décroît sana cesse. ConcfMïo. La Marine se plaint à juste titre de ne plus trouver de marins. Pourquoi ?

Parce qu'elle ne tient pas ees engagements parce qu'elle traite plus mal son personnel marin que son personnel civil.

Que dirait-on d'un patron qui violerait son contrat de louage de travail ? Les tribunaux compétents lui donneraient tort et le mettraient en demeure de respecter sa signature. L'Etat devrait être le dernier des patrons à renier ses engagements. C'est là un geste immoral au dernier chef. Ne soyons donc pas étonné que les retraités ainsi lésés n'engagent pas leurs fils, leurs neveux, leurs parents & aller servir la marine.

Quel est l'amendemant à apporter t la loi du 14 avril 1924?

Le bénémce du 1/5. accordé par les lois du 18 avril 1831 (art 11), 5 août 1879 (art. 3), 18 janvier 1905, Mpprï

par la loi du It avril 1924 est rétabli en faveur des anciens bénéficiaires ofBciert.mariniert, quartters-maitree des équipage: de la note et marins dentaires, réunissant 12 ans de grade et plus avant la promulgation de ta loi.

Le JotvMux.

FLOTTE

Sont arrivée 1

Fort-de-France. tes sous-marins Venpeur et Redoutable, le 19.

Oherbourg, l'aviso Ancre, le 30.

Font route vers

Toulon. le mouilleur de mine* Cattor et le transport M<)re, le M.

Btzerte. le pétrolier Lofnc le 19. t,eru)<e)c. l'aviso euent<n-Koo<et;ett le le. Batoum. le pétrolier Doraocne. le 18. Le pétrolier vter, construit a Bordeaux pour la marine nationale. a quitte le port pour Cherbourg, sa base COMMANDEMENTS

Le maître principal timon, er Nicol a été nomme au commandement du Ramier, remorqueur à Cherbourg. Le maitre Drinctpel timonier Thépot a été nomme au commandement du Paon, remorqueur Toulon.

Le premier maitre de manœuvre Ntdélee a été nommé au commandement du ra<!te6o«ro. remorqueur a Bizertt. Le premier maître timonier Quemener a été nommé au commandement de 1 ttt/tHte. remorqueur à Brest.

A la retraite

L'agent technioue principel de pre. mière cluse Morvant. s. été admis t la retraite, a titre d'ancienneté de services et sur sa demande. pour compter du 20 mai 1930.

Les pensions des veuves de guerre Les veuves de guerre, qui ont vu leur pension péréquée par la lot du le avril dernier, ajttendent avec une impatience légitime la régularisation de leur situatton. Comment va-t-elle t'opérer ? Il convient d'envtMger deux cas net. tement déterminés les titutres d'unepantton concédée et celles qui ne benenetent encore que d'un titre d'aUooatton provisoire d'attente,

Les titulaires d'un livret de Pension n'ont, pour le moment, aucune démarche & etTectuer, le paiement du nouveau taux devant être réglé conformément à des instructions qui seront données ultérieurement par l'admlnistratlon des Finances.

n n'en est pas de même pour les veuves qui disposent d'un titre provisoire. Conformément a une instruction Insérée au Journal Officiel du 13 mal, sur la. demande des intéressée, les intendances départementales procéderont à à l'échange de ce titre d'allocation provisoire.

Le titre remis en l'emplacement tiendra compte des nouveaux taux de base et des suppléments, dont le point de départ est fixé au 1" janvier 1930. En conséquence. les veuves intéressées doivent adresser Il l'intendance qui l'a établi. le titre qu'elles détiennent en demandant l'application de l'instruction du ministre des Pensions du 12 mal 1930.

NOUVELLES DIVERSES

LES RAIDS DE NOS SOUS-MARINS Pour la première fois. des sousmarins français ont traveésé l'Atlantique. Un groupe composé des unités Redoutable et Vengueur est, en effet. arrivé récemment à Fort-de-France (Martinique), après une longue traversée de 4.900 milles marins 19.200 kilomètres). Partis de Brest le 24 mars, les deux navires ont gagné Casablanca, puis Dakar. De ce port, lis se sont dirigés sur tes îles du Cap-Vert, où lis mouillaient. I1s ont enfin atteint Fortde-France le 27 avril.

Le Redoutable et le Vengeur déplacent 1.6SO tonnes en surface et 2.080 tonnes quand Ils sont en plongée. Lon.gueur, 92 mètres largeur. 8 m. 16. Leurs moteurs de surface, du type Dlesel-Sultzer. leur assurent une vitesse de 19 nœuds. Ils portent, en outre, un Diesel auxiliaire de 750 chevaux pour la recharge des accumulateurs actionnant les moteurs électriques de plongée qui fournissent ta vitesse de dix noeuds. Leur armement comprend un canon de 100 m/m, un de 37 m/m antiaérien, dix tubes lance-torpilles. Leur rayon d'action est de 8.000 milles, ce qui leur permet de tenir la mer pendant 33 jours sans etoper. Les aménagements du bord ont été conçus pour fournir a l'équipage le maximum de confort réalisable dans les conditions de navigation particulières à ce genre de bâtiment.

La longue randonnée de nos sousmarins s'est accomplie sans aucun tnci.dent ni avarie, tant dans la coque que dans les appareils de propulsion. Elle constituait cependant une assez dure épreuve d'endurance et souligne l'excellence de la construction de ces bâtiments, tous deux provenant de l'arsenal de Cherbourg.

Le Redoutable et le Vendeur séjourneront Quelques temps aux Antilles dont Ils visiteront les principaux ports, et où Il n'est pas douteux que leur priésence éveillera un grand intérêt. Un joint de vapeur saute

sur le torpUtenr a Vanban

LORttKT. 20 mat. Le contre-torpilleur Vauban allait appareiller pour e<. sais. quand un joint de collecteur situé entre deux chaudières sauta.

Peu d'ouvriers se trouvaient auprès du générateur. Un seul fut légèrement brûle au visage.

Cet occident matériel n'apportera que peu de retard aux essais du Vaubatt.

Les mutations suivantes t-ont prononceet.

Cors des administrateurs de l'inscrip«on maritime: M. Verdier. administraleur de premXre classe de l'inscription maritime, chef du quartier de Treguter. est appelé à dirttr le quartier du OuUvlnec.

M. LMbordes. admtnittrMeur de premtere classe de t'tnecrtpuon maritime, adjoint au chef du quartier de Rouen, est appelé & diriger le quartier de Tréguler, en remplacement de M. Verdier, mute.

M. de LeMteuc. de Kerouara. tdmtntetraiteur de première elaMe de rinecription maritime, ohef du quartier du OuU. vinec est appelé & continuer ses nervlces t Rouen. en qualité d'adjoint en chef du quartier, en remptaotment de M. Latbordes. muté.

M. Verdier sera mis en route dana fée délais réglementaires: M. de Leeeteuc de KerouaM. attendra sur place ton remplaçant et sera à ce moment rate immédiatement en route pour rejoindre son nouveau poate. dans le. délai. re. <t*<n*at<)))'et; M. LMbofd<$ sera mi< en

route à l'exptrtfMon du congé qui lui a été accorde, pour compter du 19 mat IBM.

Le paquebot < t,<t<et <

est retarde par de téère* avMitt SAmr-NAZAixt, 20 mai. Par suite de légère* avarlea survenues à ses hélices, le paquebot t.U[et<a. venant de Buenot-Ayres. et dont le port d'attache est Bordeaux. a été deroute sur Baint-Nazaire; en hommes de l'équipage malade* ont été transporté* à l'hôpital.

CttiMe de prévoyance

Les offeclro-marlnlers ayant opté précédemmen.t pour les Pensions et versemente de la 3'catégorie ancienne Caisse des Invalide*) sont classés. tant pour les taxe* 4 acquitter que pour la penaion 4 recevoir dans la 3' catégorie nouvelle.

La question est posée de savoir dans Quelle catégorie ce;¡ marins doivent ngurer en ce qui concerne les tarlis nouveaux de la Caisse de Prévoyance. Le ministre fait eonnaitr" que les intéressée doivent recevoir de cette dernière caisse le traitement qui leur est accordé par la cataae de retraites des inscrit* maritimes. Lee termes de la loi on£. en effet. une portée générale; Il n'y aurait d'ailleurs aucune raison pour justifier un classement dînèrent. alors que la ici nouvelle a tendu à l'unincation des tarife.

AVIS AUX NAVIGATEURS

DouARtnmtz, 19 mai. Une bouée à fuseau, peinte en vert et portant l'insortption Locqueltas t a été moulUée dans le Sud de l'épave coulée du chalutler du même nom.

Ba.:ls6ge provisoire pour l'exécution des drapâtes de 1a nouvelle passe d'entrée de la Gironde 1- La bouée lumineuse n* 5, peinte en noir et montrant un feu fixe rouée, a été déplacée de 4M mètres et t 212' de sa position 2* Une bouée ordinaire à fuseau, peinte en blanc, surmontée d'un voyant cylindrique et portant en noir la lettre C, a été mouiHée: S* Une bouée ordinaire à fuseau. peinte en blanc et surmontée d'un voyant conique et portant en noir la lettre D, a été mouillée par 45' 39' 36" Nord et 1' 19' 39" Ouest.

NAVIRES DIVERS

TOUCHÉS. A Bahia, 19, Jam4fque, aH. de Buenoa-Ayrea à Hambourg fort<!e-Som)H!e, aN. d'Anvers à Rio-Grande: Wont-K'cmme!. aJl. de Buenos-Ayres à MarseUle; à Dakar. 17, AMn<t. ait. de Marseine à Buenos-Ayree.

PASStS OU SIGNALtS. A Gibraltar. 19. Oued-Beht, aU. de Marseille à Kaolack: il Périm, 30. Désirade, ait. de Bordeaux à Haïphong; à Périm, Explorateur- Grandidier, ait. de MaraeUie à Maurice, LecoTtte-de-Ltfe, ail. de la Réunion à MareeHIe; & Douvres, 19, rr<msife, ail. de Curaçao & Rotterdam; t Gibraltar. 10, PresMent-Seroent, t.M. de Boston à Rouen; il St-Vincent. 19, Jtfson. ali d'Anvers à Buenoe-Ayres. SIGNALtS PAR T. S. F. AU POSTE D'OUE9SANT LE 20 MARS. Rorqual, Otta<!e!oKp< !<ce-/t?ttte. Omphale, Ontario, !tf7e-Se/:ta//ino, Artésien, B<KMtM. La-Garonne, PeHeWtt-de-ia-rouce, Naustoaa, Saint-Clair, tfpnr-Garritiruet. Germafte-L.D.

PAQUEBOTS ET VAPEURS LCG3-COL'RRR6

ARRIVES, A New-York, 19, De Grasse, du Havre; à New-Orléans, 18, Net;nda, du Havre: Qalveston. 18, JV<ae<a, du Havre; à Philadelphie. 18, Minnesota, de Dunkerque; t Dakar. 18, Eh:t!e-Detmas, Da;tome; ail. de Port-GentU à Hambourg; CapitaineLuio. de Kaolack; à Vparaiso. 18. Georcrte, ail. de Dunkerque & Talca.huano t Santa-Fé, 17, Entt;tt;ti, de Trieste; à Panama, 19, Androtnede, ail. de Nouméa à Dunkerque & Buenoe-AIres. 18. Afs!ti;Mt, de Bordeaux; au Havre, 20, Orepon. de Dunkerque; Min d'Indochine; Formose, du Brésil; t Marseille, 20, Britannta. de Bombay Oued-fM, de Kaolack Sphno Fouteen, de Darban Wfuaabore. de Rosarto; Alger. 18. CommandantMages, de La Palliée: Bahram, de Dunkerque Moeear, de Douala.

A Cotonou, 18, Fort-ae-r)-0t;on; t ValparaiEO. 18, Ceorcte; à Pointe à Pitre, 19, Pérou et Sèvre; à Seafttle. 17, jtr<<on< à New-Orléans. 19, Neoada; à Majun<a. 19. Genéral-VOyron, atl. à Maurice.

PARTIS. De Ptymouth, 19. PelleriTt-d.e-La<ouc?K, p. Colon; 18, La/at/ette, p. New.York; de Philade'/hie. 17, Motrix, p. Dunkerque; de Dakar. 17. Adrar, p. Tabou; Satt-Proper, p. Duala; de Bordeaux, 18, Aroturu, p. Runsque: Mtfirton, ail. de Librevtile à Marseille; Mrnc, ait. du Havre i Buenos-Ayres: du Havre. M. SaintMichel, p. Auvert; Saint-Luc, p. l'Australie: fora/ftc. p. Côte d'Afrique: de Marseille. 20. Campana, p. BuenoaAyres Recca, p. New-Orléans; de Bordeaux, 20, Afarrat:ee/t, p. Casablanca d'Aizer. 19, Commandant-Mage., p. Port-Saïd; Nopcar. p. Marseille! Barhant, p. Abadan.

D'Aller. 19, Commandant -Mages, pour Hatphong; de Btzerte. 19. xay.teRideau, p. Mar*etHe; de Port-Saïd. 19. p. Marsetlle; de Loa Angeles. 16. WtTtnipeo, p. San Francisco: de Plymouth, 19. Pe!!erit-<!e-f.a[0che, p. Bordeaux; de Lomé, 17. BraM; de Port-Gentil, 17, Foucauld; d'Anvers. 20. Amirat-Ganteaunte; 19, Battfo; de Cotonou, 18. CaMattee; de Orand-Bassam. 16. Fort-deDouaumont; de Suez. 20, ceft,' de Dakar, 18, u''<ett)/; de Bahia. 19. JaTtatoue et fort-de-Sout)ttte.

VAPEURS CABOTEURS

ARRIVÉE. Au Havre, 19, La Mailleraye, de Lorient; 20, Poioctt., de Gdynia; Kot!om, de Marseille; IL Mariieiiie. 20, Nicolas Paquet, de Casablanc· etit/-La*ry, de Mostaganem; G.-G.-C/mn, d'Alger; EJpaenc, Bottgie, Doucpa, de Sfax: Campac'M', de Gênée; Génerai-Bonaparte, de Baatia; Quartz, de Carthagéne: & Nantes, 20, Tetfs, de Swansea: Bidassoa, de Lorient; Penhir de Londres, via Dunkerque; Bro'up'ott-Afanor. de Bordeaux: Caboul, de Rot.terdam: Can<nac, de Rouen; t Alger. 20, SMtt:bo, de MarMiHe; Et Golea, de Port-Vendres; Jtfot:tcm-Sc/[)a//iTM). de Rouen: a Bordeaux; 20. Aveyron, de Nantes: Henr<-Se<pter. de Nantes; York. de Cardtit; t Tunis, 19, Guyane; & Casablanca, 20, Cap-fedhata. de Dunkerque: Asni, de Mazagan; Afareca!-Lj/at<te; de Marseille; à Rouen 20, Fraternir, de Garaton; Beaumanotr. de Casablanca- Sten<<)t. de Cardin: t/ondKtais, de Swansea: York-Riuer, de Goole; Lestris, de Huelva; ViHteff!, d'Alger; Mta:ora, de Curacao: Oise, de Londres Même. d'Anvers; ffM, de Newoa<.tte; Kaipa, de Biyth; Kfno. de Stockholm: v'at-o/-Afou)bfat<, de Methti: t Alger, 18. jtntta-Bu-, Dcmfta. G.-G.-Chatt. de Marseille: Madatt. de Baae:J:o<e-Sc<a//ifto, de Phllippeviilt: 19. Nicole-Schiaffino, de Brest: Dunarea, de Dunkerque; Sainte-Maxime, de Nantes: rtead, de MarseUle; à Caen, 19. T/tbe. de Rotterdam; r<' Dart de Mtiion: Nantaise. de Rotterdam La Afaftterayf. de Lorlent Daptte, de NewcaMie: Medee. de FortTalbot; Doro<)/-J:os' de Newport Sturdu-Rose, de Honfleur; à Bouiotne, 90. Hautbrion. de Breat: Pom<tf<< de Dieppe: à GranviUe. 19, B'f'- Rot. de Blyth: G''ant'<tte. de Boulogne: à Lorienrt, 20. vap. Cl-Caudal, de Pa- j Mte; <(ntattett&Wt. de Bu*tie.

A Satnt-Mo. lb. <t<?M, de Soathampton Dtnard, de Jersey: tta*FatOn, de Guerneuf: 20. de Southampton; St-Br«ttc. de Jereey. PARTIS. De Breat. ao. Lauftttt*No/tta//<no, p. Oran; au Havre. 2 Potnerot. p. Rouen; Sauternes, p. Ratterdam; de MareeUie. 19, Deoet-DM, p. Ntce; 20, ym<'re[/tte- p. Batoumo tteor, Afariette-Pac/Mt, p. Beyrouth; Satnt-Servnn, p. TunH: G.-G.-rirnM! et Sidney-La3ry. p. Bône: S<<tt-ffrru<: et V(!te-fi<-S<Mtt<e. p. PhUipperUtt;' Vt:!e-d€-B<)TK; p. Bougie; JSi-Bia)- et G..G.-J<Mn<t. p. Aler artinttte et Aftttana, p. Cran: S<di-:Ma, p. Mottet. nem rrudtjanp, p. RbM: de Nejitet. 20, BMaMoa. p. Bordeaux; Ba)/tr«, n Port-Tat.bot: d'Aller, 20. lino, p. Ortn: rtntcad. p. MtjtetUof) lino, p. Bâte: de CMttbttmc*. JOt ETtUe-Baudot. pour la mer: Dou)c)tat p. MfuttUe: 20, J)fe<m«. p BordMujn de Rouen. 20, Fre)/. p. Bordeaux Don, p. Tyne: reo. p. SwanMa: Xf<t)% p. Goole; Regina, p. Tyne; Escaut, tt. Rotterdam; Seine, p. Ameterdm: C<t<L tH, p. RoMerdam: d'AVer. 18. BattM, p. Rouen: Hermoa, p. Sète: sMe C. MrsetHe: 19, G.-G.-Can2! Demti, Aftc/tt-Ctattde. p. MarseUIe: Nancéen, p. CaM.Ma-noa: Médéa, p. Rouen: de Ceen. 18, Cfrce, p. NewcMtte: TaU/0', p. Nantee: Xattct, p. Rotterdam: La. aiMeraye. p, Le Havre: de Lortemt. 20. Bfdaxoa. p. NaMee: ffatt. p. Belle.De Satnt-MaJo. 19. Ardena, p. Sou* thampton: State/ord. p. Southamptoa? Enptncer. p. Londr''a.

VOIUERS CABOTEURS

ARRIVES. A Brest, 20. D*n<M J)f< d,Ol6ron; JErfca, du Havre' à N'UMet. 20. Sa<nc-jeaTt-Bap<<c. de Notrmoutter: à Boulogne, 20, Wa{)M/rie. de Saint-Malo: à Lorient. 20 Char le,.Alb9rt. de Nantes.

A Satnt-Mmto. 20, Georee'<tre. Jersey: Ardente, de Portemouth.

PARTIS. De Brett. 20. Il. 3e. Nantee.

De Saint-Malo 13, tuMx, p. neubt* han: Marit-Francoiae, p. Pacte; 20. rt. t'o;e. p. Boulons.

NOUVELLES DES BANCS. SAmrMALq 20 mal. M. Gtrard. armtteuf du remeratre, a reçu un radio de et chalutier, en pêche sur les Bancs, algnft.)ant tout bten à bord.

Nouvelles des banee

Bulletin quotidien

de la Société des Œttt)re< de Mer

TERRE-NEUVE, 19 mal. Position du navtre-h&pttal, 44° 45, 50' 4S 'Petite brise de nord-ouest mer belle da nord-ouest temps clair pression atmosphérique. 764 mm. température, + 7'.

Navires visités Ermfttfe. ZMOf de G'-aTtt'<!fe, Ermite, MertiTt-Peceur. Pesoador de Saint-Malo.

Le sloop '( Saint-Ives a coulé

devant Le CroMic

LORIENT, 20 mai. Le sloop Saint.Yves avait a.ppareiUé de LorieM avec u chtrpemtnt de rogues pour La TurbalLe et Le Crobh:

On apprend que ce voilier a toucM une roche dans )ea parages du Croate. Le patron. LoutB Tonnerre. et lea hommes de l'équipage se sont sauvéa dans le canot du bord. Il est possible que la cargaison solt mise à l'abri, mai* le bateau est considère comme perdu. Il jaugeait 24 tonnes et a.ppMtentttt t Mme veuve Kerhuel.

PARIS, le 20 mal (de notre eorreapott. dant ftpecMt). Vente assez active en géneral et très bonne sur le congre. la daurade. le homard est le merlan br1llant, tandis que la grosse quantité mise en vente a provoqué une baisse sensible sur ta sole et te colin, moins force sur te turbot et le maquereau.

MARRE-CRUSTACtS. On cote aw kilo (cours extrêmes) barbue, 6 t 14 bars. 10 35 carrelets. 2*6; chiens de mer décapités, 1 & 4 colins décapttes. 7 & 9 entiers. 4 à 7 congres. 2.50 à 7.50. crevettes grises. 2 a 3 rouges grosaes. 60 & 90 daurtLdoe de France. 3 A 7.50 h&reugs françait. 4 t 5 homards vivan.t<. 18 t 26 morts. 10 à 26 langoustes vivantes. 26 jt 40 Mauritanie vivantes. 30 24 taognuatlnes. 5 & 11 limandes 2.50 & 12 11mandes-soies. 3 a. 8 maquereaux français gros. 3 à 4.50: [wtiM. 6.50 t 9: merlans brillants. 5 t 8 ordinaires 1 à 4 mulets. 10 & 25 rates entitrea. i a 4 rougets-barbets. lj à 22 rougetsgrondins. 2 à 5 sol" françaises grosses. 20 à 25. petttes 10 t )9: turbota, '? à 12.

On cote au cent sardines M.ieee pttMet, 15 à 35 fratches. 30 a 90.

Le Temps Mî Aujourd'hui 21 mal: Sainte Gisèle Le soleil se lève t 5 h. 04 et te couche & 20 h. 31.

La. tune se lève t 2 h. 37 et se couche t 12 h. 45.

PAtus. 20 mai' remperatrt maxima du 19 mat. Anttbes. 22° Perpignan. 21 Bayonne. 18 Nantes, Parts. Bordeaux. Toulouse, Besaueon, 17 Renne*. Tours, Royan (La Coubre), Lyon. Clermont-Ferrand. Strasbourg, 16 Dijon. Nancy, 15 Valenciennes. 14 C<<Jtd<. Brest. 13 Le Havre, 12.

Température minima du 20 mai. Brest, Il- Paris. 10 Rennes, Le HttVK, Calais, Tours. 9 Royan. Bayonne. 7 Valenciennes. Nantes, 8 Lyon, Marsetite. Dijon 5 Bordeaux. Najicy. Strasbourg. 4 Besancon. 2 Oiermont-Ferrand, 1.

EHOiutton probable de la situation *< 21 mai d 18 heures. Une hausse de + 10 à + 13 mbs s'étendra le 21 mal t 7 heures de l'Ue aux Ours au centre de la Norvège elle s'étendra à l'Europe centrale (+2 +4'mbs) et jusqu'au sud de t'Hatie (+5 mbs).

Une baisse de 10 it ? 13 mb< eBT)htra l'Islande et s'ttendra à l'oueet de l'Islande (–7 mbs).

Un faible système nuageux, actuel. lement sur les régions nord parisienne et centre, va se déplacer vers l'est et recouvrir cet après-midi et cette nuit. nos régions est et nord-est Il sera :uM d'une zone assez brumeuse. présentant toutefois quelques éclaircies.

En conséquence

Vent variable !alble ouest. dominant. sur la moitié nord.

Etat du ('<f! Dans le Nord. ci(%] couvert avec l'Iules devenant très nuageux avec éclaircies et qurlques avérée)': ait.)eur.<. ciel <.re< nuageux. éclalrcleh, quetquer averses.

rcM'-ttrurt Moitié Nord t<MM mottt* <*mt


Finale da Premier Paa Dunlop Nous rappelons que la finale du Premier Pas Dunlop se disputera le dimanche 25 mal prochain, a l'autodrome de Montlhéry. Les finalistes sont avisés que du cars seront mis à leur disposition 4 la Porte d'Orléans, ce dimanche 25 mal. Départ & 9 heures précises. Ces mêmes cars seront à la dispositien des dèlégurs de l'U. V. F. accompagnant leurs coureurs. Ces cars seront munis d'une pancarte « Premier Pas Dunlop. Coureurs finaliates et délégués de l'U. V. P. »

Ces -voitures ramèneront à la Porte d'Orléans les coureurs, et les délégués à l'Issue du Premier Pas Dunlop. Nous rappelons que l'article 26 des règlements de courses prévoit l'obligepart à une finale d'une course du Premier Pas, de voyager accompagné d'un délégué. Il est donc bien entendu qu'il est absolument obligatoire que le qualifié de chaque département effectue le déplacement en chemin de 1er, sous la conduite d'un délégué officiel de chique département, le chef délégué sportif, ou, en cas d'Impossibilité, un délégué sportif délégué par lui. 0 La réunion du 1" Juin

du V. C. Rennais

Nous rappelons que la troisième réunion que le V. C. Rennais organise au vblodrome municipal de Rennes, aura lieu le 1- juin. Elle ne peut manquer d'obtenir le même succès que les deux précédentes, le programme mis sur pied par l'actif comité étant parfaitement composé.

Les coureurs régionaux qu'un engagement pour cette date pourrait Intéreseer. boto, priés de .faire leurs offres en écrivant de suite au secrétaire général, Oafé des Sports, 2. rue Jean-Jaurès, Rennee. 0 Prochainement Nantes

Grand match sur piste entre une équipe de Paris

et une sélection de Bretagne

Nous rappelons que c'est le dimanche 1- juin que le V.8.N, organisera au Petit Bre:on sa réunion la plus lmportante de l'année.

Il y aura en match omnium, d'une part l'équipe de Paris comprenant Charles Péllssler, Mouton et Louet. D'autre part l'équipe de Bretagne, avec les nantais Bach Charles et Bach Jacob complété par le Lorlentais Caugand la révélation parisienne de la saison 29-30.

Il y aura une course derrière motos avec des coureurs très connus et une épreuve cycliste dite • Régionale s. Les coureurs sont Informés que pour la course de club et la course régionale Ils doivent se faire Inscrire dès maintenaat au siège de la commission salle Oanay, place Bretagne. Droit d'engagement 3 franc*.

Clôture des engagements la meraredi 28 mai a 20 heures. 5 ô 7 8 Nantes-Saint-Nazalre et retour Dimanche 25 mai

Cette épreuve classique, qui doit ce courir dimanche prochaln, sur le parcours de Nantes à Salnt-Nazalre et retour, est d'ores et déjà assuré du plus grand succès.

Les meilleurs coureurs régionaux se*ront au départ, nos Jeunes espoirs b aussi s'engagent, encouragés par les Jolis prix qui leur sont réservés.

Itinéraire. Départ a 13 heures; Chantenay (route de Roche-Maurice), Roche-Maurloe, Basse-Indre. Coueron, St-Btlenne-de-Montluc, Savenay, Donges. Montoir. Salnt-Nazalre (contrôle fixe). Montoir, Salnt-Malo-de-Guersac, Salnt-Joachlm, Pontehateau, Savenay, Bouée. Cordenais, St-Etienne-de-Montluc, Sautron. Nantes, arrivée sur la route de Va.nnes, en face le café de la èauzmière.

Cette épreuve est ouverte à tous les coureur* licenciés de la Loire-Inférieure, Maine-et-Loire. Vendée. Ille-et-Vilaine et Morbihan amateurs exclus). Les engagements sont reçus tous les Jours au siège de l'Union Cycliste Nantaise. Café de l'Europe. 9. place du Commerce, à Nantes, contre un droit d'engagement de 4 francs, et seront clos vendredi 23 mal. & 18 h. 30. 0 Challenge Cocossinette (3' année) et Grand Prix de la Ville de Saumur organisé par le V. S. S.

Cette épreuve cycliste Importante, ouverte à tous les coureurs (amateurs exceptés) du Maine-et-Loire et des dé- partements limitrophes, se courra sur non parcours habituel de 96 km. (six fols le méme circuit de 16 km.), le 8 juin prochain. Cette course est dotée d'un ensemble de 4.000 francs de prix en espèces et nature.

Chaque société peut engager deux éçulpes de six coureurs, dont quatre compteront pour le challenge Cocossinette. Les engagements Individuels participent & tous les prix. sauf au challenge.

Engagements, 5 francs par coureur. chez M. Peronnet. 11. rue Molière. à Saumur 568

Stade Rennais Université Club (1) contre Stade Dinannais (1)

A Dinan, le 25 mai 1930

Sportifs Dlnannals. fidèles du ballon rond, le 26 mai vous verrez évoluer sur le terrain de la gare l'équipe toute première du Stade Rennais U. C.

Voir à l'œuvre J'équipe qui a battu le Club Français champion de Paris-, le Duisbourg Sportvereln: le Club Sportif Jean Bouin: les Tchèques de Brno; qui s fait match nul avec la grande équlEA 6e Stuttgart Klckers; voilà ce que it3 artlf* dirigeants du Stade Dlnann-ia vou, offrIront comme fin de aD' son et c'eat certes un événement qui oomirîrs dans les °nnales sportives de la vieille cité.

Que feront les DSnannais contre cette redoutable formation ? Mieux que d'aucuns le précisant étant donné la courtoisie des Joueurs rennais il n'est pas douteux que nous assisterons à une très belle démonstration.

L'équipe du S. R. U. C. Jouera dans la formation suivante

Senowsky Genet

Le Gentil Leroux Heslot

Vaillant Touffal* (cap.) Nénals Bordes 1 Marc et Decoux

Et pour corser cette magnifique réunion les vétérans rennals toujours ardent rencontreront les vétérans Dinannais en deux mi-temps d'une demiheure: revolr les sympathiques Gastigcr. Cormier. Rouaud. Yves Folliard. Odorlco Lepontol». Bcr-ognano voila qui ne manque pas d'attrait; les vieux stadiste3 adop:»-ont !b formation suivante Andreu

Louis Cormier

Y. Folltard (cap), Rouaud P. Gastiger Leroy Bocognano Odorlco Jagu LeponItols fit Porée.

La rencontre des vétérans sera arbitrée par le sympathique M. Busquets. et le match des équipes premières par

Stade Dinannaie (mixte)

bat U. S. Servannaise (1 B, par 4 1 Partie Jouée très amicalement en présence de 300 personnes environ.mata qui fut contrariée par un vent soufflant en tempête.

La première mi-temps fut toute à l'avantage de Dinan qui, bénéficiant de l'appoint du vent, domina nettement et s'offrit 2rois bu2s, tandis que les Servannais, malgré quelques belles échappées. n'arrivèrent pas a marquer. La f mi-temps fut plus équilibrée Les Servannals qui, a leur tour, Jouaient avec l'appoint du vent, 2lnreat tête aux Dinannais et les deux équipes dominant tour a tour, réussirent. au cours de cette seconde phase, marquer chacune 'Un but.

En résumé, bonne partie d'entraînement pour les Joueurs du Stade Dlnannais qui auront dimanche prochain à soutenir une rencontre Importante contre le S. R. U. C. (équipe première). 78 Au Cercle Paul-Bert

Le banquet annuel du 24 mai Comme chaque année, le groupe de football du Cercle organise un grand banquet qui aura lieu samedi prochain 24 mal, il 20 heurea Il Sera suivi d'un bal et désormais Il est assuré du succès. En effet, les cartes s'enlèvent rapidement et nul doute que samedi le record du nombre ne soit battu. Il est vrai que cette année Il revêt un caractère tout particulier du fait du déport de M. Thos, qui doit quitter Rennes prochainement. et aussi de la belle victoire des jeunes du Cercle qui ont brillamment enlevé le championnat de l'Ouest cette saison. I1 n'est donc pas un membre du Cercle qui ne se fasse un devoir d'être là samedi.

Une réunion aura lieu ce soir vendredi, à 20 h. 30. Les membres de la commission et les Joueurs sont priés d'y assister. 8 BASKET-BALL

L'A. G. de Fougère» (1 et 2) battent le Cercle Paul-Bert (1 et 2) Les deux matches disputés à Fougères le 18 mal, en championnat des Œuvres laïques ont donné les résultants suivants

A. G. (2) bat Cercle Paul-Bert (2) par 16 d 15. Partie bien équilibrée ou l'A. G. L. a eu l'avantage en première mitemps 'Par la suite les Rennais se sont repris et le résultat a été très Indécis Jusqu'à la dernière minute de Jeu. A. G. (11 bat Cercle paul-Bert (1). par 14 10. Match très dur, où les rennais plus athlétiques auraient pu gagner avec un peu d'adresse au panier. L'arbitre bénévol, M. A. Villerbu, de l'Avant-Garde, a eu particulièrement assez de difficulté pour diriger cette dernière partie. par suite de l'énervement de auelaues loueurs.

Les Championnats internationaux de France de tennis

PARIS, 20 mei. Dès la première heure de l'après-midi, le Comité d'organisation des championnats Internationaux de France de tennis a procédé au tirage au sort des simples messieurs et simples dames. Il a établi les têtes de série des championnats simples messieurs comme suit

France Cochet, J. Borotra, Brugnon, du Plelx.

Etranger Tllden (Amérique), de Morpurgo (Italie), Moon (Australie), Carwford (Australie). Rogers (Irlande). Hérada (Japon). Matejha (Autriche). Froltaheim (Allemagne).

La 21 Journée des championnats de France fut contrariée par la pluie qui obligea les organisateurs à arrêter de nombreuses parties néanmoins, les matches sont nombreux et les favoris se qualifient facilement.

Résultats

Double messieurs. 1t tour de Borman et Ewbauk (Belgique) battent Roches-Zahar (Egypte). 6-4. 6-3. 6-4. 2. tour Hopman-Willard (Australie) battent Barnar-Joa (Français), 6-2. 6-3. e-3.

Prenn-Klelnschrott (Allemagne) battent MagelolT-Lesueur (Français). 6-2, 6-4, 6-2: Monn-Crnwford (Australiens) battent Lavan-FIguler (Français). 6-1. 6-4, 6-0: Harada-Abe (Japonais) battent Merlin-Coutanson (Français). 9-7, 6-1. 6-2

Double mixte. 1t tour Mlle Charpenel-A. Bernard (Français) battent Mlle Gallay-R. Boussus (Français). 8-6, 7-5. 6-4.

2' tour Satoh et Mikl (Japon) battent Aron et Arago (France) par 6-4. 3-6. 7-5, 3-1. abandonné.

Têtes de séries des simples dames. Française Mme Mathieu.

Etrangères Mrs Mody-Wllls (Amérique). Mrs Watson (Angleterre). Mlle AJssem (Allemagne), Miss Ryan (Amériquel. Mlle de Alvarez lEspagne), Miss Jacobs 'Amérique). Miss BennetL (Angleterre

CQMITE DE BRETAGNE

DE NATATION

Calendrier de la saison 1930

22 Juin: Interclubs à Brest.

29 juin Cadets de Bretagne ili-Cercle Paul-Bert (1): C. N. Morlaléicn-C. N. Landernéen; Cadets ',2) -F. C. Lorientals: Dlnard A. S. C.-Oheminots Rennals; Stade Lavallols-C. N. Ch&teau-Gontler. 6 Juillet Traversée de Rennes à la nage; C. N. Brestois (2i-C. N. Landernéen.

13 Juillet Cercle Pau1-Bert (1)-Cadets de Bretagne (11; C. N. Landernéen-C. N. Brestois 12): Etoile Dinardaise-D. A. S. C.: C. Paul-Bert (2 1 -Stade Lavallois. 14 JuiHet Fête Nautique il ChateauGontter.

20 Juillet Cadets de Bretagne (D-C. N. Brestois (1); Championnats réglousux de plongeons et de sauvetage i Morlalx; C. N. Morlalb.en-C. N. Brestois 12j; F.-C. Lorlentais-Ondets (2); Stade LavallolsC. Paul-Bert i2i; Cheminots RennaisE. Dinardaise.

27 juillet Championnats de France des Patronages; C. N. Bresfcols il)-C. Pau:-Bert ill; C. N. Brestois (2)-C. N. Mo.alsien: Cheminots Rennais-D. A. S. C.: C.N. Chàteau-Gontlar-C. P. Bert (2). 3 aoùt: C. N. Brestois il i -Cadets de Bretagne (11; C. N. Landernéen-C. N. Morlalslen Etoile Dlnardalse-Cheminots C. N. Chateau-Gontier-Stade Lavallois.

10 août: Cercle Pau:-Em ill-C. N. Breatols il); Cercle Paul-Bert (21 -C. N. de Chateau-Gontler.

15 août Championnats de France de natation: Interclubs par le Dlnard A. 6. C.: Dlnard A. S. C. -Etoile Dlnardaise. 17 août Traversée de Laval il. la nage. 24 aoùt Inter-groupes de 1" série: ohamplon du groupe A contre champion du groupe B: champion du groupe C contre champion du groupe D.

21 aoùt Championnats de France de water-polo champion du groupe B contre champion du groupe A: champion du groupe D contre champion du groupe C.

7 septembre Championnats de Bretagne de natation à Dinard.

14 septembre Finale du ohamplon-

21 septembre Finale du championnat de lrl série (match retour).. 5 octobre Championnats scolaires de natation à Rennes.

Les matches de water-polo auront lieu dans le bassin du olUb le premier nommé. Rappelons Que pour les championnats de wnter-polo, 1ea groupes sont ainsi constitués

Division d'honneur. Un seul groupe comprenant les équipes premières du Club Nautique Brestois. des Oedets et du Cerole Paul-Bert.

Première série. Groupe A. C. N. Brestols <2)-C. N. Landernéen et C. N. Morlalsien. Groupe B: Cadets de Bretagne (2) et Football Club Lorlentals. Groupe C Cheminots Rennals-Dtnard A. S. C. et Etoile Dlnardalse. Groupe D Cerole Paul-Bert (2) -Stade LavaHoia et C. N. de Château-Gontler. 0

La grande semaine mmsure a'esenme PARIS, 20 mal. La grande semaine militaire d'escrime s'est poursuivie aujourd'hui pour les finales du championnat des officiers de réserve, les éléminatoires et les demi-finales du championnat de France des officiers (actifve), ainsi que les éliminatoires demignales du championnat de France au sabre des maîtres d'armes.

Voici les résultats

RESULTATS TÏCHNIQtrXS

Championnat d'épée (officiers de réserve). 1. Lieutenant Raflall. 6 v., 3 t.; 2. capitaine Nicolas, 6 v., 6 t.; 3. capitaine Revouy. Il v., 9 t.: 4. capitaine Prunier. 6 v., 11 t.; 5. capitaine Haas. 4 v.. 10 t.

Championnat de France des officiers d'active, épée. 1" demi-finale 1. Commandant Bontemps; 2. Ileut. Bermann 3. lleut. Dodeller; 4. lleut. Maudet.

2. deml-finale 1. ex-eequo, capitaine Germain et capitaine Blet; 2. capitaine Hamard; 4. lleut Picaut. Championnat de France au sabre des maitres d'armes. Sont qualifiés pour les finales des maîtres Orner, Anchet2l, Bertrand, Van Huffer, Bourret. Marty, Noël, Barlllot, Danlc, Bonnet. 0 GOLF

Le Championnat de France de tolt Paris, 20 mal. La finale du championnat de France de golf des amateurs s'est déroulée cet après-midi, au Golf de Salnt-Cloud, entre le comte de Montgomery et M. André Vagllano Au cours du premier tour de la' matinée, joué sous une pluie battante, le comte de Montgomery s'assura une avance de trois trous sur M. Vagliano. Un Incident interrompit malheureusement le match au 6. trou du second parcours Joué l'après-midi. Le comte de Montgomery qui avait toujours trois trous d'avance, glissa après son coup de départ et se fit une entorse. Il fut contraint d'abandonner la partie. Sportivement, M. Vagllano a proposé la remise du match. L'Union des Golfs de France décidera.

CONVOCATIONS

Cadets de Bretagne. Sont composés ce soir au Stade Courtemanohe, les coureurs donts les noms suivent Chartier, Penard, LolKleu, Perdrlel, WlLhem, André Helleu, Duboux, Pommeret. BaJln. Verger. Le Nouvel, Cuplf, Méret, Sdhmltter, Heudes, Felllais. ColJet, Colin, Thézé. Testard, Lemoine, Burel. Blanchet. Ollivier, Decourcelles, etc. Entralnement pour Salnt-Serva-n. désignatlon des coureurs devant y participer. 8 Cadets dc Bretagne. Les membres du Conseil cleq Jeunes devront se trouver, le Jeucil 22 mal. à 8 h. 30, au siège de la société, en vue de la réunion du Conseil. 8 DANS LES PATRONAGES BASKET-BALL

COUPE MONSEIGNEUR DUBOURG Cadets de Bretagne (1)

battent T. A. (1) par 18 pointa à 17 Dimanche sur le terrain des Cadets, en match de championnat, les deux patronages rennais se rencontraient. Comme l'Indique le résultant. la partie fut très disputé^ La T. A. fut supérieure comme Jeu d'équipe, par contre les Cadets Jouèrent avec coeur, ce qui contribua beaucoup & leur victoire. Les meilleurs furent à la T. A Quéré et Boulet: aux Cadets ̃ Delanoë et Hamon. Ce dernier gagnerait à. Jouer avec beaucoup plus de pondération. Bon arbitrage dus Dubois.

Les équipes se présentaient comme suit,

T. A.

Boutet Carro

Quéré Gorleux Coudé

0

Hamon Delanoë Helleu

Hovasae Lenormand A.

Cadets

Cadets (juniors) battent T.A. (juniors) par 11 points à 9

A la suite du match de première. les Juniors des deux clubs se rencontrèrent Les ,teunes Cadets prirent le meilleur sur ceux de la T. A., à la suite 'd'un panier marqué a la dernière minute de Jeu par Le Texler. Bonn» partie de tous les Joueurs, mals manque d'adresse aux avants des deux clubs.

Bon arbitrage de M. Orven.

Finale des Championnats

de Bretagne des Patronages

Etoile Dinardaise

bat E.S. St-Michel de St-Bricuc: 54 à 6 Cette rencontre méfait aux prises dimanche IL Saint-Brieuc, les patronages champions d'Ille-et-Vilaine et des COtes. du-Nord.

Saint-Brieuc n'avait pu aligner sa tru.te première formation, à DinarU. manquait Lebret.

Après une brillante saison. l"Etoju Dinardaise enlève pour la première fois le titre envié de champion de Bretagne des Patronages.

Elle le fit dimanche avec aisance, devant une équipe courageuse, mais qui manque encore de pratique.

Le début de la partie fut assez confus. Dlnard, un moment dérouté par le Jeu fougeux des Brloihlne, ne tarda pas cependant à s'imposer par un Jeu de passes très agréable.

A la mi-temps les visiteurs mènent par 21 à 2.

A la reprise c'est tout le cinq dinardais qui pousse l'attaque. fournissant une bonne démonstration de la balle au panier à leurs amis Sionistes de StBrieuc, qui auraient' avantage provoquer plus souvent de semblables rencontres dans une ville où plusieurs clubs veulent se donner à ce sport si intéressant.

La formation dlnardalse était la eu!vante

Legrand Feuvrel

Malgnant

FÉDÉRATION NATIONALE

DES SOCIETES COLOMBOPHILES DE FRANCE

Concours International d'Alger Organisé par la Fédération nationale des sociétés colombophiles de France, à l'occasion des Centenaires de la conquête de l'Algérie et de l'indépendance ce la Belgique.

Licher le 14 juillet 1830

La nécessité d'assurer a ce tournoi sensationnel et Inédit tout le prestige qu'il doit offrir au monde colombophile, nous Incite a pUblier dès maintenant, dans aes grandes lignes, les bases de l'organisation de ce concours & l'étude de laquelle nous nous sommes attachés avec tout le soin que réclame une épreuve de semblable envergure.

Lee indications ci-dessous permettront au burea udirecteur de chacune des 19 fédérations régionales appelées à participer à ce concours, de prendre l'Intérieur de leur fédération respective, toutes mesures utiles en fonction des dispositions arrêtées pour l'organisation d'ensemble.

Organisation du concours françata Forme du concours. Ce concours est organisé par Fédération régionale. c'est-à-dire que les pigeons d'une même région concourront et seront classés entr'eux pour l'attribution des prix de concours et poules diverses.

Prtx d'honneur ou d'excellence. L'importance et la nature de ces prix, de même que leur répartition par région, seront publiées ultérieurement. dèa que le bureau-directeur sera en mesure de le faire.

Transports. Un train spécial sera formé à la gare-frontière de Mouscron, où seront chargés les pigeons belges. Il quittera cette gare le lundi matin 7 Juillet, vers 10 heures pour ariver Lille, le même Jour il midi, où il prendra les pigeons de la première région. Le train poursuivra sa route directement snt Paris, où Il prendra en charge les pigeons des 2·, 3", 4», 5', 6', 8'. 9', 10", 11'. 12', 20' réglons et G. M. P.. ooncentrés a cet effet à la gare du P. L. M.. avant 18 heures. le lundi 7.

Les paniers de pigeons concentrés à Paris, devront être expédiés directement sur la gare de Paris-P. L. M., au nom de M. Cannesson, et devront porter la mention aulvante A suiure sur MarieilleArenc, par Tratn spécial.

Le train quittera Paris-P. L. M. dans la nuit du 7 au 8 Juillet (à 2 h. 12) et arrivera à Mareeille-Arenc, dans la nuit du 8 au 9 Juillet (à minuit 48).

Aucune prise en charge de paniers ne. pourra être faite entre les gares de Parls-P. L. M. et Marseilte-Arenc.

Les pigeons seront déchargés dans la matinée du mercredi 9 Juillet et transportés directement sur le bateau où Ils rejoindront les pigeons -les 13* 14', 15', 16', 17. et 18' réglons, concentrés A Marseille, le 9 avant midi.

Le bateau lèvera l'ancre dans la soirée du mercredi 9. pour arriver il AIger le vendredi 11 Juillet, à 6 heures du matin.

0 (A suivre). Fédération Colombophile

de la 10* région

Sous-groupement Nord

Dimanche 18 mal, se sont courues les épreuve% du concours ministériel « B ». Le licher avait été décidé pour être effectué a 5 h. 45, mais à coute heure, l'état atmosphérique était tirés bouché; on cru devoir le retarder d'une heure. A 6 heures 40. le temps n'avait pas varié et l'envolée se fit par vent très léger nordouest. Le départ de Saintes fut très bon, les pigeons partent directement.

Dimanche 25 mal, de Bordeaux, se disputera la deuxième étape du concours mlnlstérlells « A ». Le lâcher sera effectué a partir de 7 heures, attendu que les volatiles n'arriveront dans cette ville qu'A 6 h. 30.

L'expédition des pigeons devra être faite en gare de Dol-de-Bretagne, dans le courant de l'après-midi du samedi 24 mal.

Au Messager Malouin

Résultat du concours de Saintes (distance 339 km). Lâcher a 6 h. 40 par un temps très défavorable. le premier de ces plgeons, appartenant a C. Bouvet, a été constaté A 13 h. 41'48". réalisant la vitesse de 803 mètres à la minute 2. Hazard: 3. Choupeaux; 4. J. Piel; 5. HerQuin; 6. Henry; 7. J. Corbel; 8. Paty; 9. Brenguler: 10. A. Corbel.

Samedi 24 mal. premier entraînement en mer. Mise en panier vendredi soir. de 17 heures Il 18 heures.

Dimanche 25 mal. Concours Ministériels sur Bordeaux Mise en panier le samedi 24 mal. de 10 heures a 11 h. 30. De service Corbel Ange et Brenguler 8

MARIAGE. Nous apprenons avec plaisir les fiançailles de M. Roger de La Vaissière de Lavergne. llcenclé-êslettrea. avocat à Paris, avec Mlle Mary Laveiiîlère, fille du président du tribunal de commerce de Cherbourg.

M. R. de La Valsstèrc est le neveu du propriétaire de trotteurs; il a lui-même remporté quelques succès comme gentleman-rider il est enta; l'avocat et l'un des fondateurs de l'Association des Jockeys de galop en France.

Nos meilleurs vœux aux futurs époux. COURSES A ENGIiIEN

Enohien, 20 mal. Cette réunion, réservée aux steeple-chasers s'est déroulce au cours d'un après-mid: maussade et le programme très modeste n'avait attiré qu'un public très clairsemé. Le Prix Grosse Mère. disputé par huit compétiteurs expérimentés, a donné lieu a une course Intéressante. Le train a été soutenu dès le début. puis avant d'aborCsr la ligne d'arrlvée. Al/onso est venu prendre le commandement pour l'emcorter très facllement. malgré un bon effort de Sacola. Celui-ci a dù. une fois de plus, se contenter de la seconde p:ace.

Résultats

Pitix du Nivernais (steeple-chase. d vendre aux enchères, 7.b00 fr 3.800 m 12 partants) 1. Clisson iRloifoi. Braaferd IS.'lowouh; 2. Sari Signy (J. Léger), R. Guerln 3. Beau Dragon (M. Fruhlnsholtz). A. Bîrg 4. Kamjar (L. Loiseau), G. Denaye.

Non placée Branle bas iS. Busni Soprano (J. Luci: Roi-de-Carreau (H. Howesl tombé; Bostock iC. Poujade): Dandin-il (J G. Costadoat); Le Nénuphar (C. Jolneri; Voilà-Tout iR. Terrin). tombé: Poupette (R. Montalant).

Prix du MoRvAN lhales, 10.000 fr., 3.100 mètres), 5 partants. 1. Gratitude (D. Leroy). A.-J. Duggan: 2. Fabirolle lE. Slmmonsl. J. York: 3. Grand Soleü (M. Lacazc) A.-B. de Puchesse; 4. Orner (C. B Sauteur). E. Le Roux. Non placé Escaladeur (M. Toussaint).

Prix du Cher (haies. handicap, 10.000 franca. 2.800 mètres). 12 partants. 1. Le Caprice (R. Bagnard). H. Runrton: 2 Piirrttoniii vF BrnnuiKl.

Ch. de Schoutheete: 3. Miranda-11 (R. Lock), J. Gln/.oourg: 4. Legendaire lA. Kalley). comte de Rlvaud.

Non placés Archrr (A. Cérezl,- Belluatre (H. Haès); Sunny-II IG. Geners) Montsoreau iE. Dumei tombé; Fichet (J. Lue); Marshal French (M. Fruhinsholta); Olive-Nore IJ.-G. Cosiadoatl; Mapal IR. Galaurchll. Prix GROSSE-MERE (steeple, handlcap. 20 000 fr.. 4.000 m.. 8 partants). 1 Allonso iM. Fruhinsholtz). J. Van Stalle; 2. Sacols (J. Bédeloup). A.Ve1lPicard 3. Gabon (R. Bagnlnrd). H. Viguier; 4. Domitius (P. Rlolfol. P. Arablehl.

Non placés El Capitan (D. Gutho Artamène IH. -Haès); Demer Nanditfi. Nadir Shah |H. Hartveld). Prix ou Sancerrois (haies. 12.000 fr., 3.000 mètr-esi. 5 partants. 1. I.e-Mlnarrt iC. KnupEts). E. C.intlno: 2. Gnurho iL. Loisfaui. F. de Aivear: Lilas iP. Himen. Comte C. do Snlnt-Phalle; 4. Aquilon-ru iR. Petit). M. G'.njîrihelm. Non placés Spccdv-Bov iM. Fruhinsho'. tz 1

Pmx nE êa Margeride i.*taeple. 12000 francs. 3.400 mèlresl. 6 partants. 1. Libertin-VUI iR. Rouel1lel. L. Volterra: 2. Labiche fJ. Bedelou^i. A. Veil-Picard: 3. Ivry (H. Andouardl, Comte de RIvaud: 4. F.Greco iC.-B. Sautour). P. Bouranil-Prrsle.

Non placés: Sta//ord (A. Kfl.lley). tombé: Blanche Hermine iW. Bail), arrêté.

Prix Kalmouk {attelé. 10.000 fr.. 2.100 métresi. 16 partants. 1. Carrey-C. iPh. Kockl. Ph. Kock: 2. Dédé (Capovilla). CI. Du;·uls: 3. Pronostic iR.-C. SImonard). Ph. de Cabanes: 4. Coritralte (Gro-s.;e;ui>. J. Grrwjean.

Son pis ces Don-Juan-lll (Bouglsi; Célibataire il.efèvre): Clé-Clé iCarré): Doryllé" lOuilliaensi: Violette-lV iFrcsteU: Dl.i-T.ouis 'Auvrayi: Extra-Dry iLabnylei: Caiur-de-Nattc iH. Nrtter): Corbon iLe Moë:i. distance de 1. 4- o'.are pour allure Irrégullêre: Danclla iPerlbargi; Emmincnce-Soirc iH. Picard Dentt iC. M.isson).

Pari-mutuel

1' c. Cli.ison G 19 Sari Signy 9 » Beau Dragon 950 2' c. Gratitude G 8 50 7

Rabirolle Il 50 3' c. Le Capricc. r. 35 50 r 10 50 Pierrcfonds p 15 » Miranaa Il 12 » 4' c. Allor.so 2n » p 850 Sacols r G 50 51 c. Le Minaret G 52 50 P 12 6" c. Libertin VIII. G 15 Labiche p Il 50 7' c. Carrcy C G 180 50 Dédé p 9 50 Pronostic p

COURSES AU TREMBLAY

Partants probables

PRIx Ronut. lA vendre. 7.000 frs.. 1.000 mètres). Gerbert et Préviensmoi (A. Relnettel: lana, (E. Leroux); Arioste IG. Duforezl: 'Imparti bus. Ht. Ferré); Amanite (E. Lethien): Menulda lA. Oulgonnet): Gaillon (Ch. Semblât); Hvit Sous (J. Lyonl: Andnlouse Il IR. Danlell: Fanny VI. (J. Rosso): Rue Franklin (C. Dlez).

PRix Légitime. 8.000 francs. 2.150 mètres). Gravy iCh. Semblat); Sorccva (R. Bougerollesi: Roche aux Mou, iE. Chancelier): Helvellyn. (J. Marshnll); Sauldé (S. Hochet): African Girl (X.I: Snoi!> Bell IR. Kalscrl; Etc IG Vntardi: Kahena IJ. Peckett): Bistika lA Reinette): Tizi-Ou2ou. ,W. Slbbritt); Stc Germains, -IR. Brethêsi: Gaétane iM. Thuantl; Lady Winkie. iT. Turnen; Bright Varnish (C. Bouillon); Rose Rouge IF. Kéogh): Bruna. IF. Hervé); Langue de Chat (G. Duforez).

YRIx Partlst. 120.000 francs, 1.100 mètresi Oïù'icr VI. (X.): Epicure. (J Marshalll; Roi du Maquis IW. Slbbrltt): ticror. lA. Guigonnet); 'Lord Snob (W. Carr): Typhon (W. Scanlan): Golden Manna, (L. Cordell); Le Chérilien IR Brethès): lltram. IF. Pecharman); Ligny (C. Herbert Aménophis (M. Bonaventure); Scylla iG. Duforez); British Guard, (V. Plora); Sans Rêve, IW Andsrsnn): Antinoha. (Ch. Sem-

blât i: lleathcr Bloom lE. Goldln); Démocratie (E. HajTnes).

Prix Don CARLos. (8.000 frs.. 2.150 mènes!. Œil de Bœuf, (R. Bouge»rollesi: Djafou (G. Duforez); Sao T/io«?nj IR. Ferréi; Le Sud, (C. Sautour); Chcckmar (G. Bartholomew); fougue* (J. Marshall); Campagnard et Dark Pirat. IW Slbbrttt): Stanislas Il. (P. Samltsont: Jean Victor, (H. Pantalll; Deauville Il. (J. Chevallerl; 'Tartarin., tH Taffs); Gczali. iG. Garnert: CasseNoix (Ch. Semblat); Xystus IE. Chancelier): Cluny Il. ;W. Scanlan).

Prix NOELLIE. (20.000 1rs.. 3.000 mètres). IVinner Fleet le. Sauteur); Bouillotte (C. Bouillon); Manteau Bleti (Floral: Roquesteron (G. Vatardi; Ordre dit Jour, lA. Rabbe): Asais, IL Causette, iG. Telllet).

Phix Patriarche. IHandlc. 10.000 francs. 1.000 mètres). Insight. (E. C.oklini: U.-evx. IW. Scanlan): Sillon. iG. Duforezl: SmailhoUn [C. Bouillon); Verditron lA. Rabbel; Pégase VIII (O. V.-Uardi: Palomita iW. Slbbritt); First Houe et f/aruiomeiix (J. Rosso): Le SoLitaire (F. Rochettii; Vinaigrette. (iL B*£uinst:iin) Istur:is IL. Robson): I7t Partibu.s IL. Lesaini: Lactose lE. Lercuxi; Guronnr et Eemese IA. Chéret); Kermcbel (R. Vincent); St-Ursin. (V. ¡'or!\¡: Autonomie (L. Pratt); Lasso et Huit Sous (J. Lyoni: Lune de Miel (J. Lée): lion IX.K Tolga lA. Bunker); Fils de Mars ill. Hubert Country Girl IR. Bêche): African Girl (M. Pecqueux) Galante IJ. Cheviller).

Partant douteux Fortlisimus (X.)o Pronostics

Il course Huit Sou.s, lana.

2' coure Briaht Varnish. Mena.

3' course Antinoha. Démocratie.

4* course Dark Pirat. Fouquet.

5- course Bouihotte. Winncr Fleet, 6' course Giroflée, Pégase VIII.

Comité d'achat de remonte

de Guingamp

Itinéraire pour ie mois de Juin 1930: Mardi 3. à 9 h. 30. Pont-Aven, sur la Place vendredi 6. à 10 heures. SaintPol-de-Léon. Place du Cretsker; samedi 7. 9 heures, Gulugamp, l'Etablijsement Hippique de Transition mercredl 11. il 13 h. 30. Crozon (Saint-Laurent), sur la placc jeudi 12, à 9 h. 30. La Faouet. Place des Halles vendredi 13. il. 8 heuies, Landivisiau. champ de foire; lundi 16, à 9 h. 30. Guerlesquln, sur la place mardi 17. il 10 heures. MèneBré. champ de foire vendredi 20, 4 10 heures. Collorec. champ de foire samedi 21. il. 9 heures. Scaér, sur la Plnce umctl 23. A 13 h. 30. Rennes. l'Ecole de Dressage mardl 24. à 9 heures. Dol-dp-Bretagne, Place de la Gare: mercredi 25. A 10 heures. Plougar. sur la Place: Jeudi 26. a 9 heures, Plougastel-Da oui as. Place de l'Eglise samedi 23. à 9 heures, Guingamp. à l'Etablisse»ment Hippique de Transition lundi 30, a 9 heures. Morlalx. Place Saint-Martin. COURSES DE SAINT-POL-DE-LEOM Dimanche 25 mai 1930

Voici la liste des chevaux engagés dans les courses de galop

Prix de la Ville de Salnt-Pol-de-Léon (steeple-chase. chevaux de selle. 4.800 francs. 3.400 m), 9 engagements. Artésienne Il. 8 ans. & M. de Brohter Citadelle. 6 ans. a M. le Comte de Cas. tcllan Dupuesclin II, 5 ans. au même; D'iali Il. 5 ans. M. Lucas Breiz-Izel, 7 r.ns, au même Dalila IV, 5 ans, M. le Vicomte de Pengu1lly: Sans-Souci 111, 12 ans. A M. le baron de Roodenbek; Bagatelle IV, 7 ans. à M. L. Tac.quet Domino VI. 5 ans. & M. L. Tac» quet.

Prix de la Société des Steeple-Chas* de France (steeple-chase, 5.300 fr., 3.500 tnètresl. 8 engagements. Anna-Maria, 6 ans, M. Dogrand-Pesle f.ucfcy-St<;r, 8 ans. à M. E. Damany R.; Dugueselin Il, 5 ans. à M. le comte de (Jnsr.rllan Charleston, 4 ans. a M. Tlarrec F. Mar* cellus, 10 ans a M C. Pltllppe Lanoély, 10 ans, à Mme Vve J. du Ponta- vice Fatale-Erreur, 5 ans. à Mme la comtesse de Prunèle La Grosse-Tonne, 5 ans. à M. A. Wallet.

Nous rappelons que les engagements pour les < courses au trot seront reçus Jusqu'au mercredi 21 mal. midi, chea M. Pierre Stéphan. grefflier de paix 6 St-Pol-dc-Léon.

Les sans-nilstes possèdent un Journal complet, documenté et Intéressant, lia Usent le Petft Radio. Un an 30 franos.


Les auditions radiotéliphoniqnes RADIO-RENNES P.T.T.

L. 272 m P. 1 kw. 500

19 h. 50 (de Rennes).- Informations. 30 h. Relais de Paris-P.T.T. (cours d'anglais; concert).

TPUR EIFFEL

L. i.«58 m. P. 12 tw.

18 h. à 15 h. 40. Emission du e Centre d'informations radlophonlques » météo, chroniques diverses. coure des Bourses des valeurs de Paris et Nancy et du commerce.

18 h. 45. Journal parlé. Sommaire La Journée en quelques mots Résultat des courses d'après c Parts-Sport La politique étrangère, par M. Pierre Descaves Présentation du groupe lliwétatre c Contact par MM. Pierre-Léon Gauthier et Jean Camp La vie qui passe, par M. Soulier Valbert Propos en l'air, par M. George Delamare Nouvelles diverses La vie féminine, par bille Une Collne Nos colonies, par M. Julien Maigret La situation politique, par M. Marc Fraysslnet; Heure Longlnes Derniers communiqués.

20 h. 10. Prévisions météorologlques. par l'O. N. M.

20 h. 20. Radio-concert IphiCênle, ouverture iGl'icfc-Salaberth orfchestre. a) Alceste, Divinités du Gtyx b) La prière du mort (De Hérédla-Ch. Kœchlln) c) Aubade mélancolique (Ch. Lévadé), chant, Mme Marthe Balllou*. Désespérance (Ch. vadé), orchestre. Œuvres de M. Btan Golestan 1. Sonate en mi bémol, fragments, violon, Mlle H. Arnltz. 1*prix du Conservatoire, piano, Mlle Ida Ackermann 2. a) Calme lunaire b) ^Promesse, chant. Mlle Halganouch To.rosslan. 1* prix du Conservatoire, flûte. [W P. Rémond 3. Thème, variations et TAanse, piano. Mlle Ida Ackermann 4. ystrénada mucéa, violoncelle Mlle de [Campoéola 5. Chansons populaires [roumaines a) Chanson de larmes b) fHora c) Pour toi, Yano, Yano I chant. Mlle Halganouch Torosslan. Le songe

d'une nuit d'été, ronde des lutins (Mendelssohn) Danse persane iGulraud:. orchestre. L'orchestre sous la direction de M. Gaston Soit. Piano Pleyel. RAUIO-l'AHIS

L. 1.725 m. P. kw.

De 6 h. 45 à 10 h. «5. Comme lundi.

12 h. Conférence par M. Chevailüer.

12 h. 30. Concert symphonique (musique enregistrée ) « PERSONNAGES d'histoire et DE LÉGENDE b Danse de Pénélope (Fauré); Sieçtried, c Chant de la forge » (Wagner); Shéhérazade (Rimsky-KorsakoS); Air de Lohengrin, a Le Graal »; Mort d'Yseult (Wagner); Jehanne d'Arc; Air d'Hérode (Massenet) Faust, c Mort do Vnlentln > (Gounod) Samson et Dalila, c Air de Samson (Salnt-Saëns): Sérénade de Don Juan (Mozart); Air d'André Chcnicr (Glordano); Guillaume Tell, ouverture (Rosslnl).

15 h. 45. Concert Menuet des lutins, orchestre (Delmas); a) Romance (Busser); b) Dollj/; c) Fileuse (Fauré). violoncelle Sérénade espagnole, orchestre (Chamlnade); Allegro appassionato, piano tSaint-Saëns); Rose étrange, orchestre (Kalman-Letorey); Concerto russe, chants russes et Intermezzo (Lalo). violon Les fiançailles de Suzel, orchestre (Welller).

19 h. Causerie a Le bimillénaire de Vlrtlle (2* conférence)», par M. Carcoplno. membre de l'Institut.

20 h. Concert Lakmé (Léo Delibes).

21 h. 30. Conceratück pour piano et orchestre (Sllvlo Lazzari).

PAR1S-PTT.

L. 447 m. P. 0 kw. 800

8 h. Informations de la nuit tra.nsmisslon de l'heure.

12 h. Chronique de • Preese-Information

12 h. 25. Radio-concert organisé par l'Association Générale des Auditeurs de T.S.F., avec le concours des établissementa Dérl, 181, boulevard Lefebvre, Paris, spécialisés dans la construction des transformateurs, chargeurs et tensions anodiques, marque « Derl-Radlo Programme Uuggable Kissable You (Bibo) Wtener Luit (Ziehrer) CasseNoisette (Ttchalkowskl) Salomé (Lorraine) Last love (Sentis) Manon Lescaut (Puccini) El Amigo MelquiaiUs (Valverde) Narcissus (Nevin) Vm a one man girl (Myers) Andorinha (Mi-

lano) Menuet (Boocherlnl) Painted Doll (Brown).

13 h. 30. Une heure de musique enreglstrée.

18 h. 30. Emission du RadioJournal de France.

20 h. Causerie c Histoire de l'Art par M. Mornaud.

20 h. 10. Causetle. par M. Jean Terrai, -homme de lettres.

20 h. 30. Soirée donnée par l'Association Générale des Auditeurs de T.S.F. avec le concours des établissements Lévltan, 63. boulevard Magenta. à Paris, membres bienfaiteurs de l'Association. Programme Serenata appasionata, sketch dramatique en 1 acte et 15 chan.sons de Jean Lorgès. Distribution Tonio, M. Carreau Beppo, J. Lorges Lulgi. Géo Trabert le cabaretier P. Talva Mlcaëlla. Mlle Camille Chartter Andréa, Mlle Denise Nobel. La Villa des trois Dingos, ou c Mystère et collier de perles », opérette en 1 acte de Pierre Talva. Distribution Jean. M. J Lorges Pierre, M. P. Talva Denise. Mlle D. Nohel la bonne. A l'issue de la soirée Informations de la dernière heure transmissions de 1 ûeure et du bulletin météorologlque. Musique dedanse transmise du Collséum de Parla jusqu'à 24 heures.

RADIO-TOULOUSE

L. S81 m. P. 8 kw.

13 h. Concert (mélodies).

18 h. Musique de danse.

18 h. 26. Quelques minutes d'histoire.

18 h. 36. Chansonnettes Les paa hilarants (Halet); Trop distratt (De Scotto); Sur le banc près de la vieille église (Souter); Quand l'amour meurt (Kréber).

19 h. Orchestre argentin.

19 h. 40. Mélodies L'oiseau bleu (Panso); Les fleurs qui ne mentent jamais (Hermlt); Pardonne (Derans): Sérénade (Schubert); L'incrédule (Hahn). Cobla Ai quines noies (Ventura); Tendre colloque (Venais); La procession de Sr Barthélemy (Catala); Dans le bois (Moya); Fiorida (Pujol).

21 h. Orchestre du Grand Café des Américains.

LONDRES-National

L. 356 m. P. 30 kw.

10 h. 15. Service du Jour.

12 h. Disques.

12 h. (sur 1.554 m. seulement). Relais du discours prononcé par le prince de Galles à l'occasion de l'inauguration des laboratoires physique et chimique de

l'Université de South-Wales.

13 h. Orchestre du restaurant Frascati.

14 h. Ballades (contralto et baryton).

14 h. 30. Pour les écoles.

16 h. 25. Muolque légère Quintette en la mtneut (Brahms i Ohansona (Mahler) ai Air de danse irlandais (Alwyn) b) Preiude musical (Harrison).

16 h. 15. Musique d'orgue (cinéma Beauf ON) Néro iColerlûge-Taylor) Killarnev (Balte) Pièce 'nouvelle (Flynn) Les Contes d'Hollmann Offenbach).

17 h. 15. L'heure des enfants. 18 h. 40. Préludes d'orgue (Bach), ltt h. 25. Poésies de Victoria. 19 h. 4b. Matinée, farce fantaisiste de P. H. Lennox.

21 h. 26. Le Vaisseau fantôme, relais du second acte de l'opéra de Wagner, de l'Opéra Royal du Covent-Garden.

22 h. 10. Lecture.

22 h. 45 à 24 h. Jazz du Plocadllly.

DANS L'ARMÉE

Médaille d'honneur

des employés et ouvriers civils des établissements de l'armée Médaille d'or

Atelier de construction de Rennes Anne (Edmond), 44 ans de services. Poudrerie nationale du Pont-de-Buls: Le Page (Jean), 38 ans de services; Le Moullec (Alain), 38 ans de services. Médaille d'argent

Atelier de construction de Rennes Glals (Pierre), 35 ans de services; Bourrée (Eugène(, 35 ans de services; Budor (Pierre), 3 5ans de services; Legros (Jean), 35 ans de services; Monnier (Armand), 35 ans de services; Eodebert (Pierre), 35 ans de services. Martin (Jean), 35 ans de services; Le Dantec 35 ans de services; Vallée (Aristide), 35. ans de services; Rouaux (Pierre), 35 ans de services; BeUler (Auguste), 34 ans de services; Renault teugène), 34 ans de services; Pechard (Charles), 34 ans de services; Dorlson (Armand), 34 ans de services Fuseau (Raoul), 34 ans de services; Bouthemy (Jean), 34 ans de services; Maudet (Jules), 34 ans de services.

Poudrerie nationale du Pont-de-Buls: Autret (François), 34 ans de services; Balay (Yves), 34 ans de services; Le Goff (François), 34 ans de services; Ga-

lay (Jean). 34 ans de services; Kerhoas (Jean), 34 ans de services; Mme Le Lann (Marie), 35 ans de services. Poudrerie nationale du Moulin-Blanc: Solear (Jacques), 34 ans de services; Gourvès (Pierre). 36 ans de services; Lagadec (André), 34 aru de services Lagatnu (Augustin), 34 ans de services; Guedes (François), 34 ans de services; Herrou (Jérôme), 34 ans de services; DldalUer (Auguste). 35 ans de services. Médaille de bronze

Atelier de construction de Rennes Lerouge (Ferd:nandl. 31 ans de services; Garnler (Charles), 30 ans de services Travers (Alphonse). 30 ans de services Aublnlere (( Alexandre), 30 ans de services; Uimer (Louis), 30 ans de services Fourel (Jean), 30 ans de servlces Berthelot (François). 30 ans de services; Desouche (Emile). 30 ans de services Gree (Louis), 30 ans de services; Mainguene (Julien), 30 ans de services; Marsollter (Emile), 30 ans de services Audiget (Alexandre). 30 ans .le services; Bigot (Jean), 30 ans de services. Brazldec (Pierre), 30 ans de services. Magasin central d'habillement de Rennes Lehagre (Emile), 30 ans de services; SUvestre (François), 30 ans de services Collin (Adolphe). 30 ans de services; Jaffrain (François), 30 ans de services.

Magasin central d'habillement et du campement de Nantes Maisonneuve (Louis), 30 ans de services.

Poudrerie nationale du Pont-de-Buis Sulgnard (Germain). 30 ans de services Fcrec (Jean). 32 ans de services Cevalr (Pierre). 30 ans de services; Monfort (François). 30 ans de services; Perron (Jean). 30 ans de services; Omnés (Michel), 30 ans de services; Le Gulllou (Jean), 30 ans de services; Crenn (Jean), 30 ans de services; Le Pape (Jean), 30 ans de services: Rlou (Hervé), 30 ans de services; SalaUn (Jean). 30 ans de services; Balcon (Jean), 30 ans de services; Mme Guillamot (Marie). 31 ans de services; Mme Le Galle 1Loulse), 30 ans de services; Mme Qulllec (Marie), 30 ans de services Mme Dagorn (Marie), 30 ans de services; Mme Tromeur (Marie), 30 ans de services.

Poudrerie nationale du Moulin-Blanc: Le Gall (Jacques), 31 ans de services Nicol (Jean), 30 ans de services; Kerboul (Jean), 30 ans de services; Louarn (René), 30 ans de services; Lorlant (Guillaume), 32 ans de services; Goasdoue (Gutllaume), 32 ans de services Baot (Nicolas). 30 ans de services; Gouriou (Jacques), 30 ans de services; Rlou (Gabriel), 30 ans de services; Brellvet (Christophe), 30 ans de services; Le

irage ineuej, oi aua uc kkimm, (Jean). 30 ans de services: Guyader (François), 30 ans de services; Michel (Paul). 30 ans de services; Lohou (Jean) 30 ans de services; Bonis (Guillaume), 30 ans de services; Rossée (Jeau), £0 «as de se'ïlces; Mao (Jean). 30 ans <• services; ballou (Pierre 3U ans de sefvices Hamon (Gouesnou), 30 ans de services. Rusch (Eugène), 30 ans de services

INFORMATIONS

Rétribution des institutrices et Instituteurs pubUcs donnant, dana les cours d'adultes, un enseignement agricole ou agricole ménager postscolaire.

Le J. O. publie le déoret suivant

Art. 1". Les Institutrices et Instituteurs publics qui ont suivi, pendant une année après leur sorti., de l'école normale les cours spéciaux d'enseignement agricole ou ménager, organisés leur Intention et qui donnent, dans les cours d'adu1tes, un renseignement agricole ou agricole ménager postàcolalre, reçoivent, «'iis les conditions prévues l'article du du présent décret, une Indemnité variant de 600 à 1.000 francs. Art. 2. Cette Indemnité, non soumise il retenue, correspond à un enseignement au cours de l'année scolaire d'une durée de cent cinquante heures (150) au moins réparties entre les divers mois, selon les besoins de chaque région.

Cette Indemnité est payable en une seule fols, à la fin de chaque année scolaire.

Aucune Indemnité ne peut être payée que si le service donnant lieu à l'indemnité est effectivement accompli.

Art. 3. Ces dispositions auront effet du 1- Janvier 1928.

MARCHE DES CHANGES

Londres 123 95 50 356 » Espagne » 133 80 Hotlande Suisse 75 70

i?p;J5S:r«4e.B»" Bébé va naître, Mamans, survenez vos torées Sr-Sr^r-f^S: mms O.YOM ALT I N E s« reniant. fortifie l'organisme matermel '^vr^z-z-

Feuilleton de l'Ouest-Eclair du 21 mai i930 21

LES AMOURS

lE LORD TOUY Par la Baronne VON HUTTEN Traduit par Louis d'Arrers Tommy l'aida à monter dans l'auto, venait d'y monter lui-même, quand mie ombre sur le sol, à côté de lui, le 'tit se retourner. Avant qu'il eût pu 'dire un mot, Nancy Gilpin était déjà 'installée sur le devant de la voiture, à côté du chauffeur, qui mettait vivement en marche.

Alors seulement Nancy Gilpin, se retournant, dit aux deux hommes par la Titre entr'ouverte

Vous aurez besoin d'une femme tà-bas, et je sais que je vous serai utile.

Mais c'est un trop long et trop tatigant voyage pour une femme, objecta Tommy, et il y aura des scènes ̃pénibles, continua-t-il, prêt à donner Tordre d'arrêter.

Laissez-la, coupa avec impatience le vieil usinier. Elle a raison, on n'ai<!dera jamais assez les victimes et leurs

XXVII

Quand il repensa plus tard à cet interminable voyage nocturne, Tommy revoyait toujours un long aillon de lueurs rouges brillant dans la nuit sans lune, sillon mouvant qui les précédait sur la route déserte, mortellement silencieuse et, dans cette lueur, la petite silhouette de Nancy Gilpln, enfoncée dans les fourrurm, d'où émergeait seulement sa tête fin* sous une capeline bien collante.

Deux fois il a'endormit malgré lui, une fois éveillé par le hurlement lugubre d'un chien, une autre fois par la douce lueur de l'aube, mais repris presque aussitôt par le. sommeil

J'ai dormi comme une brute, s'excusa-t-il.

C'est naturel à votre Age, mon garçon. Voici enfin la ville.

1 Et, quelques secondes plus tard, les hautes cheminées de briques furent perceptibles, s'élevant vers le ciel, tels des géants malfaisants.

C'était le premier jour de l'an. Les voyageurs échangèrent un regard en traversant la petite ville, d'où cinquante hommes pour le moins étaient partis la veille, à la même heure, escomptant les vacances de ce jour et. allant seulement à la mort 1

Tommy frissonna. n était fatigué et, à sa honte, véritablement affamé, car la veille ,préoccupé de son bal, il avait à peine pris le temps de manger, comptant souper au cours de la soirée. L'auto entrait par un grand portail

ouvert à deux battants et, quelques secondes plus tard, Lansing sautait précipitamment à terre, au risque de tomber, puis, sans s'occuper de ses compagnons, entrait en courant dans l'usine. Tommy se débarrassa des encombrantes couvertures que son voisin avait rejetées sur lui, et se h6ta vers Nancy Gllpin pour l'aider à descendre. La conciergerie était vide, mais du fond du couloir très éclaire, un bruit de voix arrivait jusqu'à eux.

Attendez ici, et reposez-vous, auggéra Tommy, avançant une chaise à la jeune femme. Je vais entrer et reviendrai vous chercher.

Ce disant, il se dirigea vers la porte d'une grande salle d'où venaient des bruits de voix et des cris de douleur et, derrière un petit groupe de gens, Tommy vit quelques blessés étendus à terre sur des matelas. Un homme, la figure ravagée de fatigue, se retourna au bruit de ses pas, et l'examina d'un regard aigu.

Que voulez-vous ? dit-il rudement. Cette porte aurait dû être fermée. Si vous êtes journaliste, vous ferez, mieux de repartir.

Je ne suis par journaliste, je suis venu avec M. Lansing, et je voudrais me rendre utile, si possible. Je suis Lord Duncalm de Chênebois.

La figure de l'homme s'éclaira. N'êtes-vous pas trop impressionnable ? demanda-t-iL Pourrez-vous supporter la vue des blessés ?

J'espère que oui.

Alors, écartez-vous, Madame Jenkins, Je vous prie; Lord Duncalm va m'aider à panser cette brûlure, vous ne tenez plus debout.

Tommy, qui avait déjà enlevé sa pelisse, s'agenouilla sur le plancher près d'un malheureux étendu sur un matelas.

C'est une mauvaise plaie, comme vous voyez, dit le docteur; donnez-moi cette coupe d'huile, voulez-vous et ne vous inquiétez pas trop du blessé, il est tout à fait insensible pour le moment.

A côté du patient, Tommy vit deux vieux travailleurs et une belle jeune fille avec de beaux cheveux bouclés. Les deux hommes sont déjà morts, rien à faire pour eux décréta le docteur. Ce sont leurs parents qui les entourent.

Soudain, un homme se détacha du groupe douloureux, et, s'agenouillant près du cadavre, s'anglota nerveusement.

C'était plus pénible encore que les plaies 1

Emportez votre fille, Jacques, dit le docteur se relevant après avoir achevé son pansement, sinon elle s'évanouira avant peu. Elle a besoin d'air. n parlait rudement et sans regarder l'homme, mais Tommy vit qu'il était à bout de forces lui-même après toute une nuit d'un travail harassant. Nous n'avons plus rien à faire ici, dit-il à son aide bénévole, ils sont morts ou vont mourir, voyons ailleurs.

Ce disant, 11 ouvrait une porte et s'arrêtait un instant, se frottant les yeux. Au milieu de la salle, une femme en robe de bal était agenouillée auprès d'un enfant qui criait fendre l'âme. L'empoule électrique tombait directement sur elle, éclairant sa riche toilette de satin blanc, brodée de fils d'argent et de perles.-

C'était Nancy Gilpln; elle svait dû être attirée là par les cris de l'enfant, et était venue droit à lui, sans prendre le temps de revêtir le costume sombre qu'elle avait apporté. Elle versait de l'huile dans une soucoupe ébréchée, apportée là vraisemblablement par quelques voisins, et humectait abondamment la blessure du bébé.

Près d'elle, un rouleau d'ouate était soigneusement préparé, et sa façon adroite de tenir le petit blessé avec son bras gauche, pendant que le bras droit 'faisait un pansement, disait une profonde expérience des soins à donner aux malades. Ce détail frappa Tommy. La garde qui avait veillé toute la nuit succombait à la fatigue, expliqua tranquillement Nancy sans quitter des yeux son minutieux travail, j'ai cru qu'elle allait s'évanouir, je l'ai envoyée prendre un peu de repos. Voulezvous m'aider à tenir la tête un instant ?

Sans répondre ,le docteur se pencha, et fit ce qu'on lui demandait.

C'est une terrible plaie, mais j'espère cependant qu'on pourra le sauver, déclara Nancy en regardant tendre-

ment le bébé. Voulez-vous, l'un de vous, essayer de trouver un châle ou quelque objet pour le couvrir, ses vêtements tombent en lambeaux.

Montez au premier, dit le docteur se retournant vers Tommy, vous trouverez là une brave femme qui vous donnera quelques hardes; nous avons réquisitionné dans le village tout ce que nous avons trouvé.

Et, comme Tommy se hâtait d'obéir, il entendit Nancy qui disait, répondant évidemment à une remarque du docteur

J'al été infirmière pendant deux ans

Et quand Il revint, rapportant un misérable châle, la jeune femme répéta pour lui, avec un faible sourire

Oui, j'ai vraiment été infirmière. Ne vous l'avais-je pas dit ?

Il re répondit pas, fi la regardait, et sa beauté ne lui avait jamais paru si délicate. Jamais il ne l'avait trouvée plus exquise et plus digne de toutes les admirations. Et, comme ils continuaient leur office, allant de salle en salle, faisant l'un et l'autre tout ce qu'ils pouvaient pour atténuer les souffrances des malheureuses victimes, ils se retrouvaient à chaque minute appelés à la même tâche auprès d'un moribond. Le docteur, heureux de cette aide tranquille et intelligente, et par ailleurs vraiment exténué de fatigue, les laissa même le suivre, malgré la consigne, dans la salle où avait eu lieu l'explosion. (A suivre.)

BOURSE DE PARIS Paris, 20 mai. Sans être nettement faible ou simplement Indécis, le marché continue d'être privé du plus petit semblant d'activité qui lui est (nécessaire les affaires étant toujours «limitées à quelques rares opérations, il s'ensuit que les déplacements de cours 'auxquels donnent lieu les cotations des avaleurs, traduisent assez fréquemment des excès dans un sens ou dans un au- tre, lesquels sont simplement motivés par la carence quasi totale de la clien- tèle. Sans avoir été aujourd'hui plus maltraitées qu'hier, on est bien obligé de reconnaître que l'ensemble des va- leurs laisse encore à désirer. C'est le cas de la plupart des banques françaises, des diverses valeurs Industrielles loches, dont les charbonnages et sur- tout de* affaires d'électricité et de pro- duits chimiques. Par ailleurs, les com- partlments du cuivre et des pétroles sont Irréguliers, malgré la résistance opposée par certains titres à la dépression qu'ont éprouvée hier a New-York les valeurs similaires.

Les rentes s'inscrivent en moins values les banques fléchissent quelque peu sur leurs cours d'hier. Les valeurs de chemins de fer s-rrt aussi privées d'activité que le reste des groupes. Les valeurs d'électricité sont également en régression. Les valeurs de métallurgie reproduisent a, peu de chose près leurs Cours de la veille. Les charbonnages sont moins bien tenus. Les valeurs de navigation sont relMlvement résistantes.

Aux fonds d'Etats étrangers. le Turc 6 1914 en rappelle de sa fermeté précédente s'inscrit a 53.50 contre 54.20 Aux valeurs de cuivre, le Rio Tinto, après un début hésitant, revient à son cours précédent. soit 5.015 Tharsis, 600 Tan on. 321.

Les mines d'or sont assez soutenues. Les valeurs de pétroles reproduisent leurs cours d'hier ou marquent un certain tassement, limité toutefois dans la plupart des cas. Les valeurs de caoutchoucs ne varient pas aensiblement on annonce une augmentation des stocks d'ensemble à Londres et é Ltverpool.

La clôture n'aportp aucune trodlnçatlon appréciable dans la tenue des cours. mais fait ressortir un manque 4'aSalrei presque absolu.

Banque René Loyer.

PARQUET OREDIT PONO. IOVPT. 3760 »I3735 » Actions MARCHE EN BANQUE Valeurs cotées à Un» «e*notorna'1lLImT,8nÎ>nRoD: V". 2^ "S » Terme Tel lî 2S «'on"0ntoin! 345 'Ùâîl ^UÏÏÏSSSZ: îKfiî™ 52 Il 51 AMORTISSABLE.. iji g i| | ^T;i5-= 1774 SiSK'-Wr^1]: 1128 M » BRAKPAN il? • 1917 102 251 102 20 ORIENTAL 0ARPET 527 »l 523 » PARISIENNE ELECTR.. 785 »! 775 » SharTEREO 231 » 230 50 I 1918 100 15I 10010 SUCR, D'EGYPTE ORD.. 896 «1855 » AIR COMPRIME 5095 )»5000 COLOMBO 168 >' 165 50 S 1920 AMORTISS. 133 15 133 05 ROYAL DUTCH 1/10. 4185 »!4140 » CABLES TELEGRAPH. 510 »>l 494 » CONCOROIA "M" 143 501 4SI 3 1920 Fonds rarantL nar l'Ptat ENERGIE INDUSTRIEL. 535 »l 535 OROWN-MINES 418 »I 416 50 BANQUE DE FRANCE. 24145 »i23880 » Fonds garantis par tEtat blanchis" DE THAON 910 »i 907 » DE BEERS ordin 1102 »1092 » BANQUE DE PARIS |«2« >>l » £ 3 1/J AMORTIS. 98 501 97 60 AOIERIES "-0NQWY 2175 »,2175 » EASTERN RUBBER ldd »l 140 » BAN0. UNION PARIS.. ^5 )>i2090 » Sz 4 OR 1925 127 95 12775 ACIERIES MARINE 1520 "11500 Il FRANCO WYOMINQ 540 »| 537 » B» ALGÉRIENNE 2275 »2245 6%AMORT.1927 104 80 104 85 ACIERIES MICHEViLLE 2440 »2400 n OEDULD 428 »l 433 » 50MPT' D'ESCOMPTE.. I960 »|1958 » | IBM." 101 07 lllOl 10 *0IER. PARIS-OUTREAU 2190 »i2185 » GOLDFIELDS 235 501236 » CREDIT COMMERCIAL. 1526 »1516 » p T T ? 2 ,«,g 522 »l 522 » CHANTIERS St-NAZAIRE 630 » CULA 180 501178 » CRÉDIT LYONNAIS 3240 » 3205 » w J"" 5ïï COMM.-FOUROHAMB. 1800 »I1935 » HOTCHKISS 2110 »,2085 BOCIETE GÉNÉRALE. 1822 »11816 )1 • OBLIGAT. 6 1927 523 )> 522 DENAIN.ANZIN 3100 »3055 » HUANCHAOA 185 »! 180 50 RENTE FONCIÈRE 1220 11225 5 1924 A.M 709 50 712 » F,vE8.LILLE 1640 »I164O )> HYDROCÊRE 825 »I824 » Blé C'- FONCIER! «* » 542 » gK 7% 1926 569 570 50 METAUX 2395 »!2360 i> jaoersfontein 232 »i 229 » SUEZ 2 «iîiî » /Sciais «"LOT." fil! MB «OHNE'OER 2100 ^2100 » JOHANNESBURG 252 501 249 n MÉTRO 1296 »1282 » z: 6 1923 2" LOTS. 552 n 550 n «o e oÎvft sien ooon MEXICO EL ORO n » DISTRIB. D'ELECTRIO. 3520 n13490 » 6 1924 A LOTS.. 560 nI 560 » »2460 » MOTEURS GNOME; 942 ni 940 n 0» G- ÉLECTRICITÉ ..̃ 3600 »3585 » DECENNALES 1922-32. 10140 10150 CIMENTS FRANCAIS 7900 S NORTH OAUOASIAN 18 50< 1725 THOMSON HOUSTON 1022 ni1001 n ALGERIE 6 1921 Il ni Il)1 » POLIET ,t CHAUSSON Ittià S PADANO 784 ni 792 » ELECTRODIVES 2545 »i2545 n Obligations GALERIES LAFAYETtÉ' 17« ni 169 PARIS-FONCIER 220 501 221 » FORCES DU N..E. 1535 »1523 » Obligations parTs FRANnr 9ila sî« phosph.constantine 829 ni 828 » TREFIL DU HAVRE 2200 «2195 » VILLE PARIS 3 1910. 318 »l 315 Il PARIS.FRANCE 11? >illS PHOSPHATES TUNIS 401 "!400 » LENS 1241 »I1233 n FOMCIÊRES 1883 354 n; 352 » BEC «urn ««S îm5 » OIL Il ni » » VICOIGNE et NCEUX 1434 «11430 » FONCIERE.; 19M 203 ni 20350 CHAPAL J«« ΫB? SHAHS) 4H ni 47 » BOLÉO 307 Il,301 » COMMUNALES 1906 394 ni 395 » ,i,,bmwmm;; 1495 IffS5. SHELL TRANSPORT 604 »1603 » PENARROYA 1025 1.1013 u COMMUNALES 1912 206 » 205 » Ï°Ôaz"" 1795 11775 SILVA PLANA 74 50 PLATINE 1926 »11924 » FONCIER.- 3 i 1913 415 ,412 ??«u mai «»**̃••• 17J5 1.13 8PA8SKY » » n Mi TIIANSATLANTIQ ORO. 955 «1950 |"T6s\^927 d.'i()00 TUBES «OSNOWI0E 215 501 215 » VOITURES A PARIS. 2750 » 2750 » lvom o ? /o <T ïSf ̃ «c TUBIZEPR.V 505 Il' 512 » AIR LIQUIDE 2050 »2030 lISÎ! s lio^iH.riiin ^« i 25S Fonds étransers VERMINOK 117 »| 117 CAOUTCH. INDOCHINE 825 »824 » LV0N S 1921 dt 1.000 944 «1943 n PATHÉ-CINÉMA Joui». 286 »I284 » KT?!1 6 19V.ii-" .Ji n 1200 »I12OO Il Comptant CapiUl. 328 ni 327 n MIDI ANCIENNES.. 382 «38150 BUEN.-AYRES 4 1 1909.. » »U88G » PEUCEOT. 775 Il; 763 MIDI 5 1921 «• 10M. 929 »l 927 » CHINE 4 OR 1895 490 w 482 » ROUMAIN 5 1903 » »l n » RAFriNCR- 8AV ORD. 1960 n,1945 » W'01 B *¥. 1926-35 Il »i 510 Il EGYPTE UNIFIÉE » 38! 20 BRUAY 6825 »6775 » UNION EUROPEENNE. 1876 xi 1880 NORD 3 ANCIENNES 387 ni 397 JAPONAIS 5 1907 438 438 » BAKOU » n » rusSE CONS. 1" et 2' 1 40. 7 25 Mono 5 19'*1 «e 1.000 Il SS4 ̃> JAPONAIS 4 1110 355 «I 350 50 OMNIUM int PBTROL. 120 501 » » 5 1906 7 101 7 15 NORD 6 1(24-34 50fi ni 506 MAROC 5 1910 » »H31r> n AREAS 222 » 223 TURC UNIFIÉ 63 »1 63 50 ORLEANS 3 °t 1921 A.. 359 ni h » MEXIQUE 4 Ok 1910. » »: 61 05 ETABL. CEORGET FILS 460 n' 461 » TURC 5 1914 54 201 54 ORLEANS 5" 1921 de 1000 930 ni 932 » OTTOMAN 4 Douant!) 310 310 » HUT0HIN8ON ORD. 3200 n13145 » BANQ. NAT. MEXIQUE. 675 674 » ORLEANS 6 1924-34.. 505 «I 506 » SERBE 4 1896 147 ni 147 n MONAOO 6975 m6950 » BANQUE OTTOMANE 1120 "11127 OUEST 3 AN0IENNI8 390 »l 387 SERIE 6 1913 172 251173 » MOOOERFONTBIN B. 91 SOI 92 25

AUGMENTATIONS DE CAPITAL EN COURS

Société Hazraise d'Enerpie électrique Emission à 812.50 de 72.000 actions nouvelles A de 250 fr.. Jouissance janvier 1931. Droit 1 nouvelle pour 4 anciennes à titre Irréductible sur remise du coupon n° 39 des actions de capital ou 37 des actions de Jouissance. Los actionnaires peuvent, en outre, souscrire à titre réductible Clôture 31 mal.

Astra Romana. Emission au pair de 1.356.000 actions nouvelles de 500 leo. Jouissance Janvier 1930. Droit 1 nouvelle pour 2 anciennes à titre Irréductible, sur remise du coupon n- a4. Clôture 28 mal. a Bucarest.

Automobiles Pc-ugeot. Emission 610 fr. de 120000 actions B nouvelles de 500 fr. Droit 1. action B nouvel!* pour 6 actions anciennes a titre Irréductible, sur remise du coupon n° 33. CIOtMxe lî juin.

Thomson- Houston. Emission à BflO francs. Jouissance Janvier 1930. de 200.000 actions A nouvelles de 500 fr. Droit 1 nouvelle pour 3 anciennes à titre Irréductible, sur remise du coupon n° 42. Les actionnaires peuvent, en outre, souscrire à titre réductible. Clôture 12 Juin.

Aclértea du Nord. Emission a Sfô francs de 130 000 actions A nouvelles de 100 fr.. Jouissance Jul'.let 1930. Droit 1 nouvelle pour 3 anciennes & tltre Irré- duotlble, sur remise du coupon n° 12. Les actionnaires peuvent, en outre. souscrire titre réductible. Clôture 30 Juin.

Produit* Organa-chimiques. Emission 125 fr. de 10.000 actions A nouvelles de 100 fr.. JouUs-rice octobre 1930. Droit 1 nouvelle pour 4 anciennes A ou B. à titre lrrédnotih'e sur remise du coupon 3. Clôture 31 mal.

Banque René LOYXB,


Paris, 20 mal. (De notre correspondant spécial.)

BEURRES. Vente toujours bonne, mata beaucoup moins active cours a peu pré»- maintenus, sauf une faiblesse sur les qualités moyennes en provenance de Touralne.

On cote au kilo (cours extrêmes) Centrifuges Normandie, 14 à 17; Bretagne. 14 à 16 Charente-Poitou, 14 fc 18; Touraine. 14 17.50; divers. 11.60 à 18.

Marchands Normandie. 10 à 18: Bretagne, 13 a 15.50; centres divers. 11 à 14: divers. 11 à 15.

Petits beurres Bretagne choix. 14 a 14.50; divers. il.

Beurres en itvre Loiret. 12.60 a 15. Arrivages du Jour beurres français. 36.971 kilos; ventes du Jour. 3.253 mottes resserre du jour, 2.234 mottes. ŒUFS. Vente peu active, mais cours bien maintenus, la production étant moins abondante.

Cours par colts de mille oeufs (cours extrêmes) Picardie extra, 590 fc 600 Normand!; extra. 540 à 600; choix. 440 à 530: ordinaire. 370 a 430; Bretagne choix, 350 à 430; ordinaire. 300 & 340; Brie. Beauce, 455 a 520: Poitou choix. 520 à 630; ordinaire. 425 a 510; Tou. ralne choix 500 à 560; ordinaire. 440 A à 490; Midi choix. 420 a 450; ordinaire. 340 à 420; canes. 500 540.

Arrlvages du Jour 648 colla: ventes du jour. 875 colis: resserre du Jour. 1.930 colis.

FROMAGES. PATE6 Molles. Vente peu actlve; temps mou: cours néanmoins statlonnalres.

Prix au cent camemberts Normandie, 180 a 320; divers. 70 à 200; Pontl'Evêque. 250 fc 370; chèvre, 30 400. Prix d la dt:aine Brie. grand moule. 250 à 300; moyen moule. 140 à 225: laitier, 100 fc 160.

PATES SECHES. Vente calme et petite faiblesse en Port-Salut.

Aux 100 kilos Port-Salut, 500 fc 900: gruyère, 800 à 1.200: Comté. 700 à 1.1 S0; Hollande, 650 a 780.

Arrivages pâtes molles. 80.353 kilos; pâtes séches. 11.653 kilos.

VIANDES. Vente active; arrivages un peu justes.

On cote au kilo (cours extrêmes) ̃Bœuf. Hausse de 0.20 a 0.30 sur les bas morceaux.

Quart derrière non traité première qualité. 13 à 14.50 deuxième. 12 à 12.90; troisième. 8.50 à 11.90; quart devant. 5 à 7.20; aloyau, 9.50 à 20; train entier. 9.50 a 15.50: paleron. 6.60 fc 9; bavette. 6 à 9.

Veau. Hausse de 0.50 sur toutes qualités.

Entier ou demi première qualité, 14.50 à 16.50 deuxième. 13 A 14.40 troisième. 12.50 à 12.90; pans, cuisseau, carré. 12 à 19; basse complète. 8 à 13.50. Mouton. Première qualité. 15.50 à 17 deuxième qualité. 13.50 À 15.40 troisième. 9 13.40; gigot. 13 fc 24; carré, 15 à 36; épaule, 10 à 15; agneau de lait, 15 d 19.

Porc. 'Hausse de 0.20 à 0.50.

Demi première qualité, 12.20 à 13; deuxième. 8 a 12.10; longe ou filet, 12.50 fc 18.50; reins, 8.50 a 14.50; poitrine, 7.50 a 11.50; jambon. 9.50 à 16; lard. 6. a 8.60.

Arrivages du jour 250.000 kilos. VOLAL'iES. Arrivages assez importants pour un début de semaine. mals vente bonne avec reprise de 1 fr. sur les poulets vivante Jeunes: 0 fr. 60 sur les poulets nantais et gàtinais et sur tes gros agneaux; 0 fr. 15 il 0 fr. 25 sur les lapins.

On cote au kilo (cours extrêmes) canards rouennais, 18 fc 20; nantais, 18 à 20; de ferme. 14 a 17; agneaux de lait 10 fc 12; gros agneaux, 12 il 16; lapina gatlnais, 13.50 fc 14; divers, 13 à 13.75: oies nouvelles, 12 il 13.50; poulets nantais, gatlnais, 18 à 25.50; Touraine, 18 à 2530; Bresse. 24 à 29: de Hambourg, 15 à 21.50: poulets congelée étrangers. 16 a 19: poules de Bretagne. 14 a 17; chevreaux de Touraine. 6 à 8: divers, 8 à 9. On cote d la pièce (cours extrêmes): pigeons (gros et petits). 4 à 11.60: pintades, 15 à 26.

Volailles vivantes. On cote au kilo (cours extrêmes) canards, 10 à 14; lapins. 9 9.75; oies, 8 à 9.50; poulets jeunes, 16 fc 20; poules et coqs vieux, 11 à 13.50; poussins petits. 1.50 à 3.50; canetons, 4 11; oisons. 6 à 20.

Arrivages 79.900 kilos.

GIBIER. On cote au kilo (cours extrêmes) marcassins, 15.

Arrivages 27 kilos.

LtGUMES. Vente assez bonne avec reprise de 20 fc 30 francs sur les choux nouveaux de la Manche et Angers; 10 francs au cent sur la laitue; 35 a 100 francs sur les poireaux. Par ailleurs, la marchandise abondante provoque encore une baisse de 50 francs sur tes asperges; 20 a 30 francs sur les carottes de Nantes; 20 a 50 francs sur les haricots beurre; 10 à 30 francs sur les pois verts du Midi; 10 francs sur ceux de Nantes. Début des pommes de terre nouvelles de Cherbourg, offertes de 160 à 180 francs les 100 kilos.

On cote aux 100 kilos ait. 500 à 700: asperges en vrac. 250 a 600; carottes de Meaux. 40 à 90: Nantes. Sully. 100 à 280: cerfeuil, 75 a 150: champignons couche extra. 900 à 1.200; moyens. 700 d 900 conserve. 700 à 800: chicorée Nantes, Orléans. 200 à 250; échalotesoignons. 300 A 400: épinards, 40 80: fèves. 120 à 160: haricots verts Algérie. 360 à 850; beurre Algérie, 660 a 600: lïitue de Nantes, 180 a 250 départements, 180 à 220: navets Flins et Vlarmes. 80 à 140; Nantes nouveaux. 250 a 250; oignons en grains. 30 fc 50: oseille, 50 à 100; persil. 100 à 150: pois verts départements. 200 à 320: mange-tout. 300 il 350; pommes de terre nouvelles Algérie. 160 à 200: Espagne, 155 à 165; Midi, 170 à 200; Noirmoutier. 140 a 160; Cherbourg. 160 à 180: rosa. 75 à 85: jaune ronde, 44 à 46: saucisse rouge, 50 fc 55: Esterllng 65 à 75; Saint-Malo. 50 fc 180.

On cote au cent artichauts du Midi, 100 à 200: Angers, 100 A 150; divers. 50 à 130; choux nouveaux Manche. 60 & 100; Angers, 60 a 100; Midi, 50 à 70: choux-fleurs Barfleur, Cherbourg. 100 à 350; Angers, 75 à 325; Roscoff, 100 à 326: Paris. 300 à 500: courgettes. 75 fc 125; laitues. 40 à 70: romaines. 30 fc 160.

On cote aux 100 bottes navets. 150 fc 250: oignons. 50 à 150; panais. 76 à 126: poireaux. 50 a 100.

On cote aux 216 bottes cresson. 30 à 86.

On cote A la bottt asperges d'ArgenLeull, 8 25; diverses, 4 à 25; rhubarbe. 0.50 à 0.70; thym, 3 6.

FRUITS. Vente calme: baisse de 100 fc 200 tranes sur les cerises en corbeilles, et 100 à 130 francs sur les cerises en blllots; 100 à 200 francs sur les fraises.

On cote aux 100 kilos abricots. 800 à 1.000: bigarreaux. 700 à 900: cerises en corbeilles. 800 & 1.200: cerises en billots. 550 a 700: fraises de Carpentras 700 à 1.200; orangés. 220 a 370; pommes communes. 300 à 600: tomates AlgérU, MO à 660.

On cote la pièce melons Nantes. 20 à 120.

On cote 4 la corbeille fraises d'Hyéres. 10 a 36.

Au cent bananes des Antilles, S76 à 685.

Aux 100 kilos bananes des Canaries, 700 à 900.

t i

Paris, La ViUette, 20 mal. Au pet» marché aux veaux. 11 a été amené en tout 187 anlmaux. dont 157 du renvoi de la velUe et 30 arrivaats de l'Eureet-Loir.

La vente des animaux a été peu aotive. et d'autre part l'orientation du marché de cette viande aux Halles v été bonne. Il est resté aujourd'hui 76 invendus.

Voici les cours officiels au Mo de vtande netie If qual., 15.50 2- quai., 13.50 3- quai., 11.20 extra, 17.20. Au kilos, pofds vif, on cote 1" quai.. 9.30 2* qual.. 7.69 3' quai.. 6,18 extra. 11.

BOURSE DE PASIS

Ouvertnre

PARIS. le 20 mal.

BLÉS. Tendance ferme Courant 129-129,50-130-130.50-130,70 P. prochain 126,50-127-127,25-127-126.76 P. Juillet-août U-120.76-121.M-j21.50- 122 P.; 4 derniers 122.50-122-122.50-122,75 P. FARINES. Tendance sans affaires. Courant 170 N.; prochain 188 N.; Juillet-août 164 N.; 4 derniers 164 N. AVOINES diverses. Tendance Irrégullère. Courant 67,60-68-67.75 P. prochain 66.75-67-67,25-67.50 P. juilletaoût. 67-66.75-66.50 P.; 4 derniers. 67.2568-68.25-63 P.

SEIGLES. Tendance sans affaires. Couraut.73 N.; prochain 78 N. juilletaoût 75 N.; 4 derniers 79 N.

ORGES. Tendance ferme. Courant 73 A. prochain 75 A. Juillet-août 78 A.; 4 derniers 81 P.

MAIS. Tendance sans affaires. Courant 95 N. prochain 95 N. 4 de Juillet 92 N. 6 de Juillet 90 N.

SUCRES. Tendance faible. Courant 232-231.50 P.; prochain 232.50 P. Juillet 232.50-233 P.: août 232,50-233 P.; septembre 227.50 P. 3 d'octobre 217.50218 3 de novembre 218 P.

ALCOOLS (libres). Tendance sans affaires tous Incotés.

Clature

BLES. Tendance soutenue.

Disponible. Cote officielle. 126-127. Courant 131, 130.75 130.50 P.; prochain. 126.75, 127. 126.75 P.: Juillet-août 122, 122.25 P; 4 derniers 123.50, 123.75 P. FARINES. Tendance sans affaires. Coqrant 170 N.; prochain 168 N.; julilet-août 164 N.: 4 derniers 164 N. AVOINES diverses. Tendance lrrégulière.

Courant 67.75. 65.55 P.; prochain 67.50; Juillet-août 67 P.; 4 derniers. 68.75. 68.50 P.

SEIGLES. Tendance sans affaires. Courant 78 N. prochain 78 N.; Julllet-Blùt 76 N.: 4 derniers 79 V. ORGES. Tendance sans affaires. Courant 73 N.; prochain 75 N.; juillet-août 76 N.: 4 derniers 81.50. 82.50 N. MAIS. Tendance sans affaires. Courant 95 N.: prochain 95 N.: 4 de Juillet 92 N.: 6 de Juillet 90 N.

SUCRES. Tendance soutenue. Courant 232. 232.50 P.; prochain 231 P.; Juillet 233. 233.50 P août 233. 233,50 P.; septembre 228 P.: 3 d'octobre 218.50. 219 P.; 3 de novembre 219..219.50 P. Cote officielle. 232 50.

ALCOOLS (libres). Tendance soutenue.

Juin 750 P.- août 750 P.

CAOUTCHOUCS. Crêpes flrst latex et feuilles fumées gaufrbee courant 7 65 achat. prochain 7.75-7,85 3 de Juillet 8.05 payé; août 8-8,05; 3 d'octobre 8.35 payé: novembre 8.S0-8.40; 3 de Janvier 8.60 actaet.; février 8,80 n. RIZ. Tous incotés.

BRISURES. Tous incotés.

BOURSE DU HAVRE

Ouverture

Le Havmc, le 20 mal.

COTONS. Tendance soutenue vente 200 balles. Mal 509. Juin 504, Juillet 500. août 498, septembre 497. octobre 496. novembre 495, décembre 495. Janvier 495. février 495 mars 496. avril 195 C\FÊ8 Tendance fc peine soutenue vente 4.500 secs. Mai 278.60 Juin 271, Juillet 265.25. août 264.25, se.ptembre'256 50 octobre 255 novembre 251.50, décembre 249. Janvier 247. février 246,25, mars 254.

ctature

COTONS. Tendance soutenue vente. 3.350 balles. Mal, 509: Juin, 504: Juillet, 500: août, 498; septembre, 497: octobre. 495 novembre, 494; décembre, 4§4; Janvier. 494; février. 494; mars 495: avril. 494.

CAFES. Tendance soutenue; vente, 6750 sacs. Mal, 275.50; Juin, 270 Juillet 264.25- août, 263.25; septembre. 255.25 octobre. 253.75 novembre. 250.b0; décembre, 248; Janvier. 246, février, -845.25; mars. 243.50.

LAINES. Tendance calme. Mal, 925; J"in, 925; juillet. 925; août. 930; septembre. 935; ootobre, 935.

BOURSE DE MARSEILLE

MARSEILLE. le 20 mal.

HUILES Arachides à fabrique dtspo. nible 395: de coprahs, disponible. 400: de palme blanche 355: Dahomey (Caf). De praines comestibles Arachides neutralisées désodorisées. 450-465: Rufisaucs supérieures, 465-510; sésames alimentaires désodorisées 470-480. D'Olive Tunisie 1" pression. 575690 2- pression. 500-540; Algérie surfine 440-490: BorJas extra, 185-195; Andalousie extra. 170-180; surfine. 160-170. MARCHÉS ETRANGERS

COTONS

LivKiPooL. 20 mal. Haute-Sgypte Clôture. Mal 9.90, Juin 9.96, Juillet 9 89 août 9.80 septembre 9.60, octobre 9 63 novembre 9.44. décembre 9.51, Janvier 9.56. février 9.61. mars 9.68, Sakeilar'idit clôture. Mai 12-97, Juin 12 71 Juillet 12.72. août 12.72, septembre 12.72. octobre 12.47. novembre 12.42. décembre 12.43. Janvier 12.61. février 12.64. mars 12.62. avril 12.65. Américaine clôture Mal 8.09. Juin 8 Juillet 7.99 août 7.92. septembre 7.88 octobre 7.85. novembre T.86, décembre 7.87. Janvier 7.88. février 7.91. alars 7.94, avril 7.96, mal 7.98.

New-Yokk, 20 mai. Dlsp. 16,40. mal 16,22. Juin 16.22. Juillet 18,30-34. tout 15.40. septembre 15.15, octobre 15.18-18. novembre 15,18. décembre 16.28. janvier 15.22. nouveau contrat Janvier 14,95, février 15.0b, mars 15,16. octobre 14.87-90, novembre 14.88. décembre 14.95-96. New-Osleans, 20 mal. Ouverture et 2' avis Mal 15.74, 15.75, 15.78 Juillet. 15.86. 15.90: octobre. 14.78. 14.80, 14.74; rtéccTibre (nouveaul. 14.85: 1436. 14.82.

New-Orleans, 20 mal. Dlsp. 15,58, mal 15.81. Juillet 15.96-98, octobre 14.9091. décemtire 14.98. Janvier 14,98. mars 15.15.

CHICAGO. le 20 mal (ouverture). Juillet 15.90: octobre 14.88.

CHICAGO. 20 mal. Julltet 16.03. octobre 14.96.

CEKEALKS

CHICAGO, le 20 mai (ouverture). Mal 103 1/4 Juillet 104 1/4.

CHICAGO, 20 mal. Bld n- 2, Incoté; n- 3, Incote; sur mal 103 1/8, juillet 103 3/4 a 103 5/8. sur septembre 106 1/2 il 106 3/8, décembre 111 à 110 7/8 maïs n° 2. lncoté: mal 78 7/8, Juillet 80 1/4, septembre 80, décembre 74 3/4; avoines, sur mai 40 5/8. Juillet 39 5/8. septembre 98 1/2. décembre 40 1/4; setgles n° 2. Incoté. sur mal 58, Juillet 61 7/B. septembre 65 5/8. décembre 70. Winnipec, 20 mal. BUf, sur mai 107 1/8. Juillet 108 7/8. octobre 111 1/8 seigles, sur mal 60 1/2. sur Juillet 62 3/4. sur octobre 66 1/2 avoines, sur mai 39 3/4, sur Juillet 50 1/8. sur octobre 46 3/4 orpes, sur mai 44, sur Juillet 45 3/4. sur octobre 49 1/2.

LIVERPOOL, (ouverture). Blés Tendance Iaclle mal, Incoté Julll. 7/10 1/2 oct. 7/11 1/2 déc. Incoté Malt lncotée.

LIVERPOOL, 20 mal. Clôture Blés, tendance facile: mal, 7-9 5/8: Juillet. 7-10 1/8: oct.. 7-11 1/8: déc.. 8. Buenos-Aires, 20 mal. BLés, sur Juin 9.80. Juillet 9.85: mais, sur juin 6, juillet 5,95 avoines, sur juin 4.70 orpes, dlsp. manque.

Orpe disp. 3.90.

Rosario, 20 mai. Blés, sur juin 9.85: 7)iaïJ, sur Juin 5.95.

New-Yokk, 20 maL Blés roux n° 2. 121 5/8; dur n° 2. 110 1/8; blés bigarrés, Incoté maïs bigarré 89 7/8. SUCRE9

LONDRES, 20 mal (ouverture). Tendance facile; base 88°; mal, 6/6 6/3 A.; août 6/8 1/4 payé; base 96° Janv. 7/6 3/4 V. 7/4 1/2 A. mars, 7/10 1/2 V. 7/9 3/4 A.; mal, 8 payé.

Lohdeij, 20 mal. Marché fc terme. Clôture Sucre brut 88", tendance calme; mal. 6-6 v., 6-2 1/4 a.; août, 6-5 i/4 v., 6-4 1/2 a. Bases 96° Janv.. 7-6 v., 7-4 1/2 a.; mars. 7-9 3/4 v., 7-9 a.; mci. 8 v.. 7-10 1/2 a.

New- York, le 20 mal (ouverture). Sucres centrifuges Cuba 321 terme sur mal Inc., Juillet 147 septembre 153. décembre 162. Janvier lé4.

CAFES

Nrw-YoRx. 20 mal. Dlsp. 9 5/16. mai 8.50; Juillet 8.05. septembre 7.78. décembre 7,53, Janvier 7.50, mars 7.39. mai (1931) 7.35. Ventes. 32.000 sacs. Droit. de douane sur les blés Par décret du 20 mal, les droits de douane sur les blés en grains sont portés à 80 fr. par 100 kilos sur les farines au taux d'extraction de 70 et au-dessus. 128 fr.: au taux d'extraction entre 70 et 60 160 fr. au taux d'extraction de 60 et au-dessous, 185 fr. sur les gruaux. 185 fr.

PLOERMEL. 19 mal. On cote aux 100 kgs.

Farines, première qualité, 160.

Céréales blé 105; seigle. 65; sarrasin. 67. avoine. 50.

Fourrages paille. 20: foin. 50. Bestiaux bœufs amenés. 50, vendus de 3,75 à 4 francs le kilo; aveches amenées 350, vendues de 3.25 à 3.30 le kilo et les laitières de 1.500 à 1.800 francs: porcs gr. amenés 75, vendus de 7.80 à 8 francs le kilo; p. maig. amenés, 90. vendus de 350 Il 500 pièce: p. de laLt amenés 660, vendus de 220 fc 250 la pièce.

Tendance bonne sur les petits porcs. Beurre en gros de 10 il. 11 le kgr., en détail de 11 a 12 francs le kgr. (Eufs de 3.50 à 3.75 la douzaine. Pommes de terre de 18 à 19 francs les 100 kgs.

Cidre de 140 4 150 la barrique. Foire assez suivie, transactions nom.

SAINT BRICE-EN-COGLES, 19 mal. Un cote aux 100 kllogs farines, lr« qualité. 155 fc 157; V qualité, 149 153; blé, 105; seigle. 55: sarrasin. 75 fc 80; avoine, 50: orge, 68; son. 64: paille, 145 fr. les 500 kilos: foin, 200 ft. les 500 kilos.

Beurre en gros, 12.50 le kilo; en détall, 13.50 le kilo; oeufs. 5 5.50 la douzaine. Hausse de 1 fr. 85 par douzaine d'oeufs.

Cidre. 80 à 90 fr. la barrique. droits en sus.

LA GUERCHE-DE-BRETAGNE, 20 mai. Vaches amenées 20 à 25. vendues la motiê, de 600 il 2.400 fr. la pièce; veaux amenés 80 à 90. tous vendus de 3.80 à 4.20 la livre; porcs de lait amenés 400 420. vendus 3/4 de 280 à 330 fr. la pièce; porcs moyens amenés 10 a 12, vendus 2/3 de 420 à 850 fr. ia pièce. Beurres, de 5.60 à 6 fr. la livre; (Buts 3.80 à 4.29 la douzaine. C'était un marché important. Il y a longtemps que la marchandise de toutes catégories avait été aussi nombreuse su ries différentes places

Les vaches étaient bien représentées comme quantité, 11 n'y avait pas d'animaux remarquables. mais les acheteurs n'étalent pas nombreux. même cours. Les veaux en assez grand nombre étalent bien représentées comme quailté. 11 y avait beaucoup de bons gros veaux. Les cultivateurs ont compris que le prix des veaux se trouvait avantageux vu. le prix du beurre. Ils ont gardé leurs veaux plus vieux. II en a été pris une vingtaine au moine pour Les moyens pour la boucherie de Laval, Rennes et environs se vendaient de 3.80 a 4 fr. selon qualité.

Les porcs de lait très nombreux. vente ienrte, 15 fc 20 fr. de baisse. Le beurre et les oeufs ont une tendance t la hausse.

BAIiT-AUBIN-D'AUBIONE. 20 mal. On cote aux 100 kilos Fariné. 154 4 158; blé, 110 fc 116; sarrasin, 85 à O0;

avoine. 80 il 85; orge, 80 à 85 son, 50 à 55; paille, 30 à 32: foin. 58 à 60. Tendance calme.

Beurre en gros. 13.50 à 14.80 le kilo; en détail, 14 15.30 oeuf*. 4.25 il 4.35 la douz. Tendance fc la baisse. Cidre. 85 à 95 la barrique.

LA QUERCHE-DE-BRETAGNE. 20 mal. Marché assez fourni d'animaux, aussi baisse sur toutes les marchandises, sauf les vaches de services et les vachea graisses. qui bc vendent toujours très chères.

Vaches amenées 12 fc la. toutes vendues. de 700 fc 2.000 fr. la pièce, au!vant qualité.

Veaux amenés 150. moitié vendus, de 3.50 à 4 fr. la livre.

Porcs gras maenés 240 il 250. tous vendus pour les expéditions, de 7.75 à 8 franco le kilo.

Porcs maigres amenés, 30 a 40, 2/3 vendus. de 400 A 500 fr. la pièce. Porcs de lait amenés 220 à 245. 3/4 vendus, de 200 300 fr. la pièce. Beurres en gros, 11 fr. le kilo: au détail. 6.50 la livre: œufs. 4 fr. la douz. Volailles. Quantités assez élevées de jeunes poulets et de canards, mais les prix se maintiennent.

Ofes, de 38 il 40 fr. la pièce; poulets de grains, 30 il 35 la couple; poules, 40 i 43 la couple: canards-dinde, 28 il 30 fr. la pièce: canes, 41 il 45 fr. la couple: jeunes lapins. 5 à 6 fr. la pièce; lapins moyens. 10 fc 15 fr.; gros lapins, 23 fr. la pièce de 6 livres 1/2: pigeonneaux. 10 i 12 fr. la couple; pigeons. 30 fr. la couple Jeune biquette. 110 fr. Farines. On coté aux 100 ktlos Ir' qualité. les à 170 fr.; 2' quai.. 160 à 165 fr.

Céréales. Blé. 105 4 110 fr.; avoine, 90 à 05 fr.; orge. 85 fc 90.

Fourrages. Paille, de 200 il 210 fr. les 500 kilos; foin. 150 il 195 fr. les 500 kilos

Cidre. 110 fc 120 fr. la barrlque. suivant la qualité.

HEDE. 20 mal. «Blé. 115; farine. 158-160; avoine, 70; orge. 70: sarrazin. 75; son, 60: paille, 175 frs. les 500 kgs.; foin, 250 francs les 500 kgs. Hausse brutale sur les blés, provoquée par les exportations sur l'Angleterre. Le son reste calme, ainsi que l'orge, l'avoine et 1e sarrazln: paille et foin également sans changement.

Beurre au détail. 7 francs, en gros. 7.25; œufs, 4 francs la douzaine. Sans changement sur le beurre et les œufs sur la semaine detntère.

Cidre. la barrique 90-100, régie en sus. Tendance générale calme.

QUESTEMBERT. 19 mal. On cote aux 100 kilos farines. l" qualité. 158 à 160: froment, 105 fc 106: setgie. 48 à 50; sarrasin, 68 fc 70: avoine 50 à 82: rson. 50 fc 55- paille, 200 il 210 les 1.000 kilos; foin, 200 a 230 les 600 kilos. Tendance calme pour les céréales et peu. de transactions, malgré le grande quantité de marchandises qui reste en campagne, les cultivateurs espérant toujours voir la hausse se* produire; stationnaire pour les fourrages et peu de demandes, la nourriture étant suffisante en cette saison.

Boeufs. 4.50 à 5 le kilo; vaches 2.75 à 3.25 le kilo; veaux amenés. 93, vendus de 6 à 7 le kilo; agneaux, de 8 il 10 le kilo; porcs gras, 7 à 7.50 le kilo; porcs maigres. 6.50 à 7 le kilo; porcs de lait. 200 à 280 fr. pièce.

Le début du marché a été assez aeuf. plusieurs cultivateurs voulant acheter pour l'élevage. Par la suite, en raison dv nombre de produits amenés, les marchands ont pu facilement s'approvisionner fc un prix moyen de 6.50 le kilo en bonne qualité; ferme pour les agneaux, avec forte tendance fc la baisse pour les veaux de boucherie.

Beurre doux, de 10 il 1 le kilo; beurre de table, de 11 fc 12 le kilo; oeufs, de 3.75 fc 4 fr. les treize. Tendance ferme pour tous les beurres en raison des prix actuels et de l'abondance de marchandises. Les marchands réclament surtout le beurre doux de bonne qualité qui leur facilite la revente au dbtaü, après l'avoir travaillé. rendance sbationnalre pour les œufs qui ont une petite tendance vers la baisse.

Volailles Marché bien approvisionné en poulets, avec baisse et vente calme pour les vieilles poules; par contre, la vente des Jeunes poulets est des plus active, en raison de leur rareté et <'es nombreuses demandes. On cote la couple de vieux de 20 à 35. suivant la grosseut et le qualité (3 à 3.50 la livre !es moyens de 30 48 fr. la couple, selon la grosseur et la qualité (6 à 7 fr. la livre vivant); les jeuneat de 20 à 30 fr., suivant qualité. Toujours actif pour les lapins qui se maintiennent au prix d'environ 3 fr. la livre vivant. Pommes de terre. 17 a 18 fr. les 100 kilos.

Cidre ordinaire. 120 fc 130 fr. la barrique. et de 130 à 150 fr.. droits de circulation en sus.

Tendance à la baisse pour Ic cidre, la récolte s'annoncant excellente si le beau temps. continue.

LES ARTICHAUTS

Saimt-pol-de-Leoh, 20 mal. Une centaine de voitures de choux-fleurs ont été amenées ce matin, au marché de la place de l'Evéché: les transactions ont été actives: on a enregistré une légère hausse des cours: les artichauts ont été cotés de 130 fc 145 francs les 50 kg.. suivant qualité.

LES POMMES.DE

NOITVELLES

Saint-Malo. 20 mal. Marché encore plus calme qu'hier, moins de marchandise et prix un peu plus élevé. 75 frs. les 50 kilos et la pratique.

La récolte parait donc moins avancée qu'on ne l'avait espérée en fixant l'ouverture au 19 mal. On pense que dans les premiers Jours de Juin les arrivages seront abondants. A ce moment, les dernières expéditions de pommes de terre d'Espagne en Angleterre seront écoulées et la demande se fera dans les conditions habituelle*.

8AinT-P0L-Ds-Lt0N, 20 mal. les pommes de terre nouvelles sont payées do 50 fc 52 francs les 50 kg.: cours atationnaires.

BIBLIOGRAPHIE

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