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Titre : L'Ouest-Éclair : journal quotidien d'informations, politique, littéraire, commercial

Éditeur : [s.n.] (Rennes)

Date d'édition : 1930-02-27

Contributeur : Desgrées du Lou, Emmanuel (1867-1933). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 135307

Description : 27 février 1930

Description : 1930/02/27 (Numéro 10349).

Description : Collection numérique : BIPFPIG14

Description : Collection numérique : BIPFPIG29

Description : Collection numérique : BIPFPIG35

Description : Collection numérique : Fonds régional : Bretagne

Description : Collection numérique : Yroise, bibliothèque numérique de Brest

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6581066

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 04/12/2008

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Crises d'opportunisme

Sous le titre ûn Etat opportuniste dans l'Etat socialiste, L.-A. Pages publie dans la Revue Politique du 15 février d'intéressants commentaires du Congrès vational S. F. I. O. des 25-86 janvier, relatif à la participation des collectivistes au pouvoir, en régime capitaliste.

M. Pages croit à la permanence électorale du cartel, en dépit des protestations de MM. Paul Faure, Zyromsky, Léon Blum et autres incorruptibles.

Voici sa conclusion, à laquelle les événements d'hier ajoutent une particulière saveur d'actualité

.Ayant pris sa revanche comme il l'avait pu, c'est-à-dire en faisant occuper par des participationn1stes les deux tiers des sièges de la Commission exécutive du groupe parlementaire, M. Paul Boncour, vers le 28 janvier, se promenait à la Chambre et confiait aux journalistes

c On a parlé de ma démission ? D ne peut en être question dans les circonstances actuelles. Je ne suis pas de ceux qui abandonnent leurs amis, surtout lorsque le combat continue. Tant qu'ils se battront ils me trouveront à leurs côtés. d'autant plus que beaucoup d'entre eux sont entrés dans la lutte pour me suivre. Quant à notre ligne de conduite, elle ne saurait varier elle demeure conforme à la déclaration qu'a lue, en notre nom, le camarade Déat faire appel devant les Fédérations des décisions prises par les majoritaires >.

Et de son côté, M. Blum exhalait au Populaire, devenu le Mur des Lamentations, l'amertume de sa douleur c Il se peut qu'aujourd'hui l'état intérieur du Paiii soit plus sérieux et nous donne plus de préoccupations que la veille.En a'organisant en formations stables, les deux tendances risquent de devenir comme des Etats distincts dans l'Etat socialiste. Préservons notre unité, qui doit être autre chose qu'une simple unité d'organisatfon recouvrant la lutte permanente de fonctions hostiles 1

Ainsi, parallèlement au parti radical, le parti socialiste subit une crise d'opportunisme. Les réformistes veulent devenir un personnel gouvernant et s'affranchir du j o u g des révolutionnaires. Les marxistes veulent arrêter sus la pente des reniements ces compagnons qui s'embourgeoisent. Pratiquement, le vote du Congrès produira-t-il un effet très sensible sur la vie parlementaire et ministérielle au cours de la présente législature ? De toute évidence, une soixantaine de députés radicaux « se languissent », comme aurait dit Mistral, aux rivages austères de l'opposition. Mais M. Daladier ne veut pas connaître cette c espèce » qu'on nomme les radicaux de Gouvernement et s'ils existent, 11 se propose de·vouer, dans, le pays, c ces saxons au mépris populaire ». M. Chautemps susurre « Tout de même, si nous avions c l'Intérieur Pour l'instant, l'on s'observe, l'on se hâte, l'on tourbillonne. avec excès d'orientation et travail de cheminement vers la place Beauvau.

Et en 1932 ?

Politique n'est pas un recueil de prophéties. Elle remarque, tout de même, que le cartellisme n'est pas mort dans l'ame de ses fervents. La République, Le Quotidien, L'Œuvre, La Vie Socialiste) de M. Renaudel, plusieurs journaux de province, comme Le Petit Méridional, La France de Bordeaux, La Dépéche de Toulouse, La Dépéche du Berry font écho à certains appels de M. Compère Morel c Sans la coalition électorale, il n'y a que catastrophe. La masse populaire est attirée par la politique du réel. Il n'y a plus de frontières entre les classes depuis que les socialistes font appel à une clientèle de petits et moyens possédants. Nous voisinons nous avons des buts communs le temps a bousculé les conceptions capitales du marxisme recherchons ce qui nous unit. Le Populaire tiendra, le jour venu, à peu près ce même langage. La « commodité électorale » de quelques départements du Midi, où les radicaux n'ont jamais cru au ferment révolutionnaire du jauressisme, vraisemblablement fera le reste. Sauf imprévu, il y aurait donc dans deux ans un déchet radical, surtout au second tour de scrutin. Les socialistes y comptent. ns arriveraient de la sorte à constituer à la Chambre un groupe plus nombreux que le groupe radical. Et.

du Centre, ils prendraient alors le pouvoir, en établissant à leur profit la proportion .des participants c'est ce qu'ils appellent la direction, l'inspiration, l'autorité et même l'audace à l'exécutif. Tel est leur programme véritable tel est le calcul fort simple que couvrent les manifestations oratoires et les votes des 25, 26 janvier. Les radicaux le savent. Mais ils paraissent, depuis assez longtemps, avoir le goût de la bastonnade.

L.-A. PAGES.

LES REVOLUTIONNAIRES MAITRES

DE SAINT-DOMINGUE SADiT-DoMntcuE, 26 février. Les révoluticnnaires sont maîtres de la capitale; ils ont occupe ce matin, a l'aube, la citadelle et les points stratégiques: ils n'ont subi aucun perte. Le bruit court que le président et le vice-président de la République se seraient réfugiés à la légation française.

Le chef politique de l'insurrection est M. Rafael Estrella Urina, ancien chargé d'affaires de la république dominicaine à Paris. Le mouvement aurait pour but d'empêcher M. Vasquez, élu président pour six ans en juillet 1924 et non rééligible, suivant la Constitution, d'influencer de telle sorte les élections présidentielles que son maintien au pouvoir s'ensuive. Washihctok, 26 février. Le secrétaire de la légation américaine de StDomingue annonce qu'il existe de bonnes perspectives d'accord entre le gouvernement dominicain et les rebelles.

UN GUIDE ET SA COMPAGNE TUÉS EN MONTAGNE

Zermatt, 26 février. M. Hermann Perren. guide très connu de Zermatt, descendait avant-hier du Breithoren avec une jeune fille de Luceme lorsqu'un pont de neige s'écroula sur une crevasse. M. Perren et sa compagne furent précipités dans l'abîme. Une colonne de secours, partie de Zèrmatt, ramena les cadavres. 9 M. Peren était âgé de 68 ans. Il venait d'accomplir sa 140' ascension du Cervin. Il y a quelques années, il Ltait tombé dans une crevasse également au Breithorn et il avait passé un jour et demi sur le cadavre de l'alpiniste qu'il accompagnait. On réussit cependant à le ramener vivant.

LA MORT DU CARDINAL MERRY DEL VAL

ROME, 26 février. Le cardinal Merry del Val est mort des suites d'une opération de l'appendicite. Le cardinal Merry del Val était secrétaire d'Etat sous le pontificat de Pie X.

n était âgé de 65 ans.

ON SAUVE L'EQUIPAGE

D'UN VAPEUR

QUI VIENT DE COULER Londres, 26 février. L'Amirauté confirme que le navire de guerre Nelson a recueilli l'équipage du vapeur grec Folo, à 40 milles au Nord-Est d'Oran.

Le fo/o avait coulé à la suite d'une explosion, hier après-midi. Le capitaine et l'équipage ont été débarqués à Alger.

iWiCie Vvf>r,u t'hmo.t

Voici la dernière et originale inven«on de l'ingénieur autrichien LlSELSREITER.- Ce véhicule nautique est une sorte d'hydro-rouleur. Porté par 6 gros cylindres tournants et muni d'un moteur d'avion de 500 CV, il peut atteindre une vitesse horaire de 130 kilrmAtm. et prendre en charge 30 per-

(Keystone View).

Mme Violette ^Morris, la fameuse championne de course automobile, a l'habitude de porter le costume masculin. Mais la Fédération sportive féminine l'a privée, pour ce fait, de sa Zicence d'automobiliste. Furieuse, Violette Morris, réclame à la. Fédération 100.000 francs de dommages-intérêts. -:a SOURIRES C'est tout de même consolant et bien propre à consolider le preste des politiciens. On a vu, à Paris, l'autre jour, on a entendu l'homme qui ne veut pas être ministre 1. Ne haussez pas les épaules, ne criez pas à la gaiéjade cet être invraisemblable et paradoxal existe, en chair, en oe et dans une forme éclatante 1.

L'homme qui ne veut pas être ministre était furieux quand on lui annonça la constitution d'un nouveau cabinet. Or, son nom figurait sur la liste des gouvernants sans même le consulter et alors qu'il villégiaturait à 600 kilomètres du Palais-Bourbon on lui avait confié les « Travaux finis d moins que ce ne soit les c Affaires passagères » au le ministère tant convoité du c Bas de laine Le misanthrope fumait de colère

Je ne veux être ministre d aucun prix, na, tonitruait Z'heureux gagnant, je vais voir le nouveau président et le lui ficherai ma démission sur-lechamp

Horreur 1 Catastrophe 1 Abomination de la désolation 1 Personne ne voulait croire à cet héroïsme politique. Les vieux sénateurs n'en croyaient plus leurs yeux, les jeunes députés ouvraient des orbites extraordinaires. Et ü faut bien avouer que l'événement est si rare, si exceptionnel, qu'il équivaut à un tremblement de terre 1.

Est-il utile d'ajouter que l'homme farouche, au.x principes inébranlables, a conservé son portefeuille, sur l'insistance de ses amis ?. Si Charlot a des succès au cinéma, c'est parce qu'il sait accepter au dixième épisode et sans rire I tout ce qu'il a refusé aux scènes précédentes 1 Politique I Cinéma I Nous n'en finirions plus sur ce sujet à transformations rapides. N'empêche qu'une question est posée et qu'un homme cela s'est vu durant quelques heures peut refuser l'offre d'un ministère 1.

Ela bien 1 il ne faut pas que ce scandale se renouvelle 1. C'est pourquoi je demande à la Chambre et au Sénat d'ajouter un article au Code pénâl c Sera désormais puni d'amende ou d'emprisonnement, tout élu qui affectera de mépriser les portefeuilles. »

S'il est malade, qu'on soigne cet honorable 1.

S'il est fou, qu'on l'interne 1. Mais il est inadmissible qu'on dorlote au sein des assemblées parlementaires des hommes qui refusent, à la dernière heure, en dépit de toutes les règles, ce qu'ils ont recherché toute leur vie

Le Peia Grégoire.

UNE MAIN COUPÉE DANS UN JOURNAL Paris, 26 février. Cet après-midi, on a trouvé, 46, rue <"u Borrège, dans un terrain en construction encombré de matériaux, une main sectionnée au poignet enveloppée dans un journal Le commissaire de police du quartier Saint-Fargeau a ouvert une enquête. UN PASSIF DE DIX MILLIONS Paris, 26 février. Le banquier Eugène Déloux, âgé de 40 ans, né à Amiens, ayant ses bureaux, 25, avenue de l'Opéra et son domicile à Versailles, s'est constitué prisonnier cet aprèsmidi au Parquet de la Seine. Son passif nttp:nt plus de 10 millions Sa ban-

DE FORMER LE NOUVEAU MINISTERE IL TENTERA UNE LARGE UNION RÉPUBLICAINE

ET DE CE FAIT PRÉVOIT DE LONGUES CONSULTATIONS Pressenti par M. Doumergue, M. Poincaré avait déclaré que son état de santé ne lui permettrait pas de. tenter de résoudre la crise, mais qu'il aiderait M. Tardieu de tout son pouvoir

Paris, 26 février. Les Journalistes et les photographes, qui suivent les crises ministérielles, ont repris, ce matin, leur faction avec philosophie à l'Elysée pour saisir au passage les paroles et les physionomies des hommes politiques que le président de la République a coutume de consulter dans de semblables circonstances. Il tombe une pluie désagréable. C'est M. Paul Doumer, président du Sénat, qui, le premier, arrive à 9 h. 30, à l'Elysée.

« Nous revenons trop souvent », dit-il avec quelque amertume aux journalistes, auxquels il serre la main. L'entrevue du président de la République et du président du Sénat dure une demi-heure. A sa sortie, M. Doumer rappelle aux journalistes qu'il est d'usage de ne pas révéler l'entretien qui vient d'avoir lieu avec le chef de l'Etat et il s'en va.

M. Fernand Bouisson, président de la Chambre des Députés, arrive à son tour et déclare également, avec quelque mélancolie e Nous allons revenir ici tous les. huit jours Puis Sl entre dans le palais. 1 A 10 ho 30, l'entretien est terminé. M. Fernand Bouisson quitte l'Elysée en déclarant aux journalistes « Je n'ai rien à vous dire ».

Cinq minutes après le départ de M. Bouisson, M. Jules Michel, secrétaire général de l'Elysée, quitte le palais dans une voiture de la présidence. On suppose que c'est pour chercher la personnalité à laquelle M. Doumergue demanderait d'essayer de former le Cabinet.

M. Tardieu à FElysée

A 10 h. 50, M. Tardieu, accompagné de M. Jules Michel, arrive à l'Elysée. Il en ressort à 11 h. 40 et donne lecture de la note suivante, préparée pour la presse

« M. Doumergue a fait appeler M. Tardieu et lui a oflert la mission de constituer le nouveau Cabinet. M. Tardieu a répondu au président de la République que, étant donné les circonstances politiques et en présence des quatre grandes taches internationales en cours, Conférence de Londres, mise en vigueur du Plan Young, Conférence de Genève et Commission de la Sarre, il lui semblait que M. Poincaré était plus capable que quiconque de former un Cabinet de large union. »

« Je ne penx pas »

déclare M. Poincaré

Il est midi un quart lorsque M. Poincaré arrive à l'Elysée. Interrogé par les journalistes, qui lui demandaient s'il était disposé à accepter la mission de former le cabinet, M. Raymond Poincaré répond textuellement

c Voua pouvez dire d'avance que c'est non Je ne peux pas. Je ne peux pas », répète l'ancien président de la République.

A midi 60, M. Poincaré sort. Il est immédiatement entouré par les journalistes, avec lesquels il engage une aimable conversation.

« Je vous confirme mon refus, leur dit-il; il m'est impossible physiquement d'accepter la mission de former un cabinet. »

M. Poincaré ajoute

Je ne serais pas en mesure, notamment, d'aller à Londres s'il était nécessaire mais je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour aider M. Tardieu, ainsi que quelques amis. Entrerez-vous dans ce ministère ? Non. répond, M. Poincaré, j'ai encore besoin de quelques mois de repos. Les médecins disent qu'après une opération comme celle que J'ai subie on, est complètement guéri. Ce n'est pas encore quelques ménagements.

M. Tardieu va-t-il être rappelé à l'Elysée ?

= Pas pour l'instant. M. Tardieu reste en effet chargé de la mission pour laquelle il avait pensé à moi. Je l'aiderai de mon mieux.

M. Poincaré se rend immédiatement rue Marbeau, .où il va se rencontrer avec M. Tardieu et d'autres personnalités politiques.

une demi-heure, avec M. Poincaré, M. Tardieu a quitté la rue Marbeau. Nous venons d'examiner la situation, a-t-il dit, je me rends à l'Elysée ce n'est qu'après cette visite au président de la République que je pourrai dire si je puis accepter la mission de former le cabinet.

Après avoir reçu M. Tardieu. M. Poincaré s'est entretenu de la situation politique, à son domicile, rue Marbeau, avec M. Besnard.

Une note de la présidence A l'issue de la visite de M. Poincaré, la présidence de la République cpmmunique la note suivante Le Président de la République, à la fin de la matinée, a fait appeler M. Raymond Poincaré pour lui offrir la mission de constituer le ministère. M. Raymond Poincaré a exprimé à M. Gaston Doumergue le vif regret que son état de santé ne.. lui permit réellement' pas avant quelque temps encore de former et de diriger un cabinet. M. Poincaré a ajouté que, sans pouvoir actuellement entrer dans un ministère, il était tout disposé à aider M. Tardieu à former un cabinet de large union républicaine.

PARis, 26 février. M.' André Tardieu arrive à 15 h. 10 à la présidence de la République. Immédiatement entouré par les membres de la presse qui l'interrogent, M. Tardieu répond Je ne puis rien dire pour l'instant, mais vous n'attendrez pas longtemps.

L'acceptation de M. Tardieu Arrivé à l'Elysée à 15 h. 10, M. Tardieu en sort à 15 h. 40. Il fait aux journalistes la déclaration suivante M. Poincaré ayant décliné dans les conditions rendues publiques à midi et demi la mission de constituer le ministère, le président de la République m'a renouvelé la proposition qu'il m'avait faite ce matin. J'ai accepté. Je viendrai demain, à 11 h. 30, mettre le chef de l'Etat au courant de mes démarches. Je me rends maintenant chez M. Doumer et chez M. Fernand Bouisson comme il est d'usage.

Premiers entretiens

de M. Tardieu

PARis, 26 février. En quittant l'Elysée, M. Tardieu s'est rendu successivement auprès d- MM. Paul Doumer et Fernand Bouisson, présidents du Sénat et de la Chambre, puis auprès de M. Camille Chautemps, président du Conseil démissionnaire, et leur a fait la visite protocolaire. Pendant ce temps, MM. PierreEtienne Flandin, Franklin, Petsche

et Hennessy arrivaient successivement avenue Hoche.

PARis, 26 février. C'est à l'hôtel où il habite, avenue Hoche, que M. Tardieu reçoit les personnalités politiques avec lesquelles il compte s'entretenir. A 16 h. 5. M. Maginot arrive chez M. Tardieu.

M. Tardieu a l'appui

de M. Poincaré

PARis, 26 février. M. Tardieu est rentré à son hôtel à 17 heures 15. Il déclaré aux journalistes présents « Je viens de m.'entretenir successivement avec MM. Doumer, Fernand Bouisson. Briand et Camille Chautemps. Je vais commencer maintenant mes consultations b.

M. Tardieu, désirant constituer un cabinet de concentration républicaine, 'conférera avec les représentants des principaux groupes, notamment avec ceux :dti parti ,mdical-sociaUste. en particulier MM. Herriot, Chautemps et Daladier, en vue d'obtenir la collaboration au futur cabinet de quelques parlementaires. radicaux socialistes. M. Poincaré l'aidera, du reste, dans cette tâche, en s'efforçant personnellement de convaincre quelques personnalités du parti radical-socialiste de la nécessité d'accorder leur concours au nouveau cabinet.

Toutefois, M. Tardieu ne se laissera pas rebuter par le refus des racScauxsocialistes et formera un cabinet d'une orientation sensiblement identique à celui qu'il dirigeait précédemment LES RADICAUX-SOCIALISTES REFUSENT LEUR CONCOURS PARis, 26 février. Le groupe radical-socialiste s'est réuni ce soir à 17 heures.

Après examen de la situation créée par le scrutin du 25 février, le groupe (sénateurs et députés réunis) a déclaré unanimement qu'il ne pouvait accorder aucune collaboration à un cabinet présidé par M. Tardieu. A l'issue de la réunion, un membre influent du groupe radical, a déclare dans les couloirs

« Le groupe n'a pas voté l'exclusive contre le nom de M. André Tardieu. mais uniquement contre un cabinet qui serait présidé par lui n.

M. Albert Sarraut aurait notamment déclaré au cours de la délibération du groupe « Notre décision ne veut pas dire que nous n'accepterions pas la collaboration formée par une autre personnalité. Néanmoins. au cas de constitution d'un cabinet dans lequel entrerait M. Tardieu. nous désirerions lui voir attribuer un portefeuille utilisant ses compétences techniques.


if. Tariieu reçoit ses amis

Paris, 26 février. M. Tardieu a reçu successivement, entre 5 h. 1/2 et 6 h. 1/2, MM. Louis Rollln, député, Barety, député, De Leusse et Viellaitt sénateurs.

M. Louis Rollin, en descendant de l'appartement de M. Tardieu. est informE par les journalistes de la décisi= du groupe radical -socialiste. L'ancien ministre de la Marine marchande ne s'en montre pas ému « car, dit-il il convient de laisser vingt-quatre heures aux radicaux pour maudire leurs juges ».

M. Lautier, ami de M. Tardieu, ne pouvant être reçu tout de suite, n'insiste pas. Il déclare aux joutnalistes qu'il est très confiant et que M. Tar- dieu a déjà le concours de M. Briand. « Je veux réaliser

ne large anioa républicaine », déclare-t-il

Paris, 26 février. A 19 h. 60, M. Tardieu a reçu dans son appartement les membres de la presse et leur a fait les déclarations suivantes Il Rentré chez moi à 17 h. 30, après avoir rendu visite à MM. Paul Doumer, Pernand Bouisson, Briand et Chautemps, je me suis entretenu avec quelques amis et je commencerai demain des consultations qui pourront être longues, car il faut obtenir un résultat durable et dans des conditions de pleine clarté pour l'opinion publique. Il Je veux réaliser une large union républicaine où il y a place pour tous et dont je n'exclue personne. J'arrêterai à 10 heures ce soir mes conversation, car je n'ai pas le goût du travail de nuit. J'aboutirai avant la fin de la semaine. »

Les groupes se réunissent Chez les démocrates populaires PARIS, 26 février. Plusieurs groupes se sont réunis, ce matin, à la Chambre pour examiner la situation créée par cette nouvelle crise ministérielle. Le groupe des Démocrates populaires a adopté l'ordre du jour suivant

Il Le groupe des Démocrates popuiaires, se reférar.t il son ordre du jour du 19 février, constate que les événements lui ont donné raison. Lq déclaration ministérielle du cabinet Chautemps, ainsi que les débats et le vote du 25 février ont, en effet, démontré que ni la personnalité, ni la politique générale de M. Tardieu, dont le prestige à l'étranger et l'autorité dans le pays sont incontestables, n'étaient en cause dais le vote du 17 février. Cette politique est la seule qui puisse rallier au Parlement une majorité certaine. « Un prcgranune précis de réalisations positives, notamment en matière économique et financière, permettra l'élargissement de cette majorité. Mais, pour assurer la continuité de l'œuvre gouvernementale et parlementaire. il faut renoncer, enfin, aux exclusives de groupes et de personnes, et accepter que la direction effective du Qouvernement appartienne aux groupes du I ççntre, force principale et axe même La gauche sociale appuiera

un cabinet de concentration Le groupe de la gauche sociale s'est réuni sous la présidence de M. Edmond Boyer (Maine-et-Loire). Après un examen de la situation politique le groupe a décidé, à l'unanimité, de reprendre purement et simplement les termes de son ordre du jour du 22 février. après l'échec du cabinet Tardieu. Cet ordre du jour affirme une fois de plus la volonté du groupe, réitérée, hier, à la tribune par M. Franklin-Bouillon, de ne donner son appui qu'à un gouvernement de large concentration, réunissant tous les républicains qui acceptent et les responsabilités du pouvoir et les lois fondamentales de la République.

Une démarclet

de la gauche radicale

Paris, 26 février. Le groupe de la gauche radicale, réuni cet après-midi. a décidé d'envoyer une délégation auprès de M. Tardieu afin de lui faire connaître le désir du groupe de voir se constituer un cabinet de concentration. Cette délégation est composée de MM. Thomson, Guernier, Landry, Candace et Odin.

En outre, cette délégation se mettra en relations avec les républicains de gauche et les radicaux-socielistes pour arrlver à une entente à ce sujet.

A TRAVERS LA PRESSE FRANÇAISE

Le Matin

Mais il s'agit maintenant de recoudre. SI la journée d'hier fut un mal nécessaire pour convaincre ceux qui s'obstinaient, contre toute évidence, à penser qu'il pouvait y avoir dans cette Chambre une majorité de gauche plus ou moins carteuissante pour une eollnborutlnn duraDie. e'n'en a pas irniv creuse davanug. encore le fosse ^itre les deux grands blocs adverses. Elle a éliminé l'un et diminué l'autre

Car la grande opération politique de la journée fut celle que fit M. Franklin-Bouillon au nom du groupe de la gauche sociale.

Nous estimons, dit en substance le député de Seine-et-Oise, que des fautes ont été commises des deux côtés. Nous votons contre le cabinet parce que nous voulons la concentration. Mais nous voterons également contre tout autre qui ne répondra pas à cette formule.

On se plaisait Jusqu'ici à considérer la gauche radicale comme le groupe « charnière ». La gauche sociale, par le déplacement de plus de 30 voix qu'elle peut provoquer, s'est habilement substituée hier à la gauche radicale, laquelle est d'ailleurs, elle aussi, favorable à la concentration. Celle-ci est donc, en quelque sorte, imposée par le débat et par le scrutin, ce qui prouve qu'il ne faut jamais désespérer du bon sens.

M. Charles Morioe, dans le PetitParisien

Il a été permis de constater, une fois de plus, que la Chambre actuelle est nettement coupée en deux tronçons. En effet, si l'on retire les 3 voix des communistes, on constate que le cabinet Chautemps a échoué à 12 voix. Le cabinet Tardieu avait succombé dans un scrutin où la majorité de ses adversaires était de 5 voix.

Il n'y a donc, et c'est la constatation d'un fait indéniable, de ministère durable que celui qui s'appuierait sur une majorité de concentration, c'està-dire sur tous les groupes de la Chambre, allant des républicains socialistes au groupe de l'action républicaine et sociale, et qui exclurait à gauche les communistes et les socialistes, à droite les quelques partisans des régimes déchus et l'union républicaine démocratique. Ici. 108 voix: là, 110 .Au total, 218. Si l'on rrtrrmche les 218 voix dont il s'agit. on obtient une majorité d'apparence homogène et solide de 569 (nombre des votants d'hier) 218 = 361 voix.

Il est possible que quelques radifraction avancée de leur parti refusent de mêler leurs bulletins avec ceux du groupe Reynaud-Maginot.

Mais, dans ce cas, le cabinet de concentration trouverait aussitôt une large compensation du côté des démocrates et de 11J. R.-D.

Le Petit Journal, perlant de l'appel de M. Chautemps aux socialistes « comme à tous les républicaine » écrit

Toute la Chambre comprenait sa pensée les trois travées de gauche acclamaient unanimement le président du Conseil; les trois ou quatre travées de droite résistaient; au centre, on est resté farouchement silencieux. Les auditeurs ont pu se rendre compte alors que la partie tournait mal pour le gouvernement. Cette fraction centrale de l'assemblée ne s'est émue, ce qui est significatif, que pour applaudir M. Franklin -Bouillon lorsqu'il a réclamé un ministère qui ne soit ni bloc de gauche, ni bloc de droite, mais de concentration. Les interventions de M. Léon Blum, de M. Herriot, de M. Paul-Boncour ont scellé l'union des éléments de gauche sans pouvoir sauver le cabinet. M. Vonoven, dans le Figaro M. Léon Blum a essayé de sauver l'enfant mort-né qu'était ce ministère dont son parti pouvait espérer beaucoup de choses. Il essaya d'habiller de neuf le Cartel modèle 1930 qui ne devait pas ressembler, assura-t-U. au Cart.el 1924. Il dressa la liste de toutes les questions sur lesquelles son parti était en désaccord avec les radicaux et leur chef. Son discours apportait là les éléments complets d'une interpellation socialiste qui aurait renversé le cabinet. Mais la S. F. I O.. annonçait M. Blum, le soutiendrait quand même en haine de la réaction-. Cette huile camphrée suprême, fortement injectée, ne ranima pas le ministère. M. Gustave Hervé, dans la Victoire c Donc. Tardieu va reprendre la barre, instruit par sa mésaventure des dangers qu'il y a à s'absenter trop

longtemps à l'étranger, même pour de bons motifs, et à ménager des adversaires qui, eux, ne le ménagent pas et de ne pas faire leur politique, comme tous les grands chefs parlemuitalres nationaux, à l'exception pf ut-être de Millerand, s'y sont toujours montrés enclins depuis la guerre, mais de faire la sienne.

CI Les radicaux et les collectivistes S. F. 1. O. ne le détesteront pas plus s':1 fait son propre jeu que s'il fait le leur. à

M. C.-J. Oignoux, dans La Journée Industrielle

Ce ministère d'un jour est mort de n'avoir pas pris parti vis-à-vis du socialisme. Il n'a pu faire admettre ce paradoxe de vivre avec les voix de ce dernier sani subir son influence. Rien ne parut davantage r dater que l'essai d'explication fourni sur ce propos par M Chautemps et même par M. Léon Blum. Tous deux évoquèrent l'avant-guerre et les temps du CI Bloc des gauches Il. Or, le CI Bloc Il fonctionnait parce qu'on ne sortait pas alors du terrain politique on bataillait sur les congrégations ou la laïcité, sur cent questions aujourd'hui résolus ou périmées. Le problème fondamental est aujourd'hui économique, financier, social il oppose inéluctablement le capitalisme, dans le sens exact et non électoral du mot, au marxisme. Il faut choisir. M. Chautemps ne l'a pas pu ou ne l'a pas voulu. Il est tombé et devait logiquement tomber.

Le Journal des Débats

CI C'est vers l'avenir qu'il faut nous tourner. Il y a un fait acquis la Chambre veut un gouvernement de tendances nationales, tel qu'a été, en novembre 1928, celui de M. Poincaré tel qu'a été. en novembre 1929, celui de M. Tardieu. M. Paul Reynaùd, dans le discours qu'il a prononcé hier, et qui a remporté le plus vif succès, a expliqué de la manière la plus brillante et la plus exacte, quelle était la situation parlementaire. La majorité de la Chambre a manifesté ses sentiments par l'accueil chaleureux qu'elle a réservé à M. Tardieu, au moment où il est entré dans la salle des séances. Elle l'a manifesté par son vote. Tels sont les enseignements de la séance. »

M. Bailby, dans l'Intransigeant, estime que si aujourd'hui la situation politique parait assez difficile à dénégatif N« affirmé dont on doit tenir compte rayer des combinaisons Ministérielles tout ce qui de près ou de loin représentera Ame alliance avec le collectivisme révolutionnaire.

L'Ere Nouvelle (radical-socialiste) « Le jeu fut loyal, les deux formations politiques qui se disputent le pouvoir s'affrontèrent en pleine clarté, et, si la gauche fut vaincue, elle fut vaincue avec honneur.

CI Un seul fait rassurant se dégage de cette journée la certitude que la politique extérieure des républicains, devenue celle de la l'rance, reste audessus de la mêlée.

CI Si la logique des événements pousse à une conciliation, 11 conviendra de ne pas oublier que de graves intérêts sont toujours en jeu à Londres, que le problème diplomatique domine en ce moment tous les autres et qu'en ces heures difficiles il faut, pour diriger l'Etat, un grand républicain attaché à l'idéal de paix et capable, l'intérieur, de réussir là où tous ont échoué jusqu'à maintenant. » Le Quotidien

Rien n'a pu faire surgir une majorité démocratique de cette Chambre. C'est donc qu'elle n'existe pas. Il n'est plus de possible qu'une combinaison de concentration. Mais laquelle ?

M. Dubarry dans La Volonté Le véritable ultimatum qui a clôturé l'intervention de M. FranklinBouillon éclaire lumineusement la situation politique. Du moment que les vingt ou trente députés du centre, sans les voix desquels aucun gouvernement ne peut vivre, ont décidé de voter aussi bien contre un ministère orienté vers la droite que contre un ministère orienté vers l'extrêmegauche il n'y a plus de gouvernement possible en dehors de la Concentration, thèse que je n'ai, ici, cessé de défendre et à laquelle chacun se rallie enfin

Mais, pour que la Concentration se faise, il est nécessaire que les manifestations passionnées qui ont accueilli l'issue du scrutin soient les der-

nières. n faut clore l'ère des disputes stériles, des froissements personnels, des exclusives de groupes et de partis. Du côté des radicaux comme du coté des républicains de gauche, assez de fautes ont été commises. Ces fautes ont été payées de part et d'autre. Tout le monde est quitte. Il faut maintenant se donner la main et se mettre à l'ouvrage.

M. Paul Faure, dans Le Populaire (quotidien socialiste)

Ici, quand nous n'avons pas le gouvernement socialiste de notre choix, nous votons pour le meilleur des autres, du moins nous cherchons à écarter les plus mauvais du pouvoir. En déposant dans l'urne nos bulletins en faveur de Chautémps, c'est Tardieu, Reynaud et Marin que nous avons voulu éliminer.

Et Léon Blum soulignait avec sa franchise habituelle ce qui nous sépare des radicaux en général et du programme gouvernemental en particulier, sur le terrain des idées et des doctrines

Mais quoi on ne s'est jamais en vain adressé à nous quand on a voulu abattre la morgue et chasser des gouvernements de ce pays et de leur majorité les éléments les plus conservateurs, les plus fermés au progrès social, à la laïcité, à la paix du monde. Le journal à' Alsace-Lorraine, déplorant la chute du Cabinet Tardieu écrit

On avait eu un peu partout l'impression d'un redressement de la France. Il serait désastreux que pour de mesquines rivalités parlementaires, la France paraisse marquer r.ialntenant un fléchissement.

C'est entendu. Il n'y a pas d'hommes nécessaires. Mais il a des hommes forts et des caractères. Et il y a les autres.

ECHOS PARLEMENTAIRES L'exportation des blés

Paris, 26 février. La Commission de l'Agriculture a décidé à l'unanimité, en raison de l'expiration arrivant le 3 mars du délai prévu par la loi du 1« décembre 1929 pour l'exportation des blés, de demandeur au Gouvernement en formation de soumettre au vote du Parlement, dès le jour de sa présentation devant les Chambres, un projet de loi prorogeant 1" délai d'exportation.

Elle a adopté, en outre, le principe de la proposition de loi tendant à rendre obligatoire l'assurance contre les accidents de chasse.

Au groupe du tourisme

PARIS, 26 février. Le groupe du tourisme il la Chambre a reçu les délégués de toutes les fédérations de syndicats d'initiative de France réunies en assemblée générale. M. Vallat, directeur de l'Office National du Tourisme, a communiqué aux membres du groupe des chiffres précis sur la venue des étrangers et les dépenses effectuées par eux dans notre pays. Selon lui, la nécessité s'impose d'un budget annuel important de propagande à l'étranger.

ELECTIONS LEGISLATIVES PARTIELLES

Paris, 26 février. En vue de remplacer les députés élus sénateurs aux dernières élections sé- ..torlales, le ministre de l'Intérieur a fixé au 23 mars les élections des circonscriptions de Rethel, Rocroi, Bergerac et Dreux. LA MORTALITÉ AUGMENTE EN PRUSSE

Berlin, 26 février (de îotre correspondant particulier). Selon le bu- reau central de statistique de Berlin, le nombre des décès en Prusse a monté de 13,3 comparé à celui de l'an dernier. L'excédent des naissances s'est considérablement amoindri dans vingt grandes villes on est en face d'un excédent de décès. Le moment n'est pas éloigné où la population n'augmentera plus, mais diminuera. Le ministre de l'Intérieur du Reich a convoqué pour la solutioq du problème du recul des naissances, un C comité pour les questions démographiques » où se rencontreront les experts du Reich et ceux des divers pays confédérés.

LE ROI ET LE CHAUFFEUR, ou «mi soavent besoin. d'un plus puissant que soi MttAM, 26 février (de notre correspondant particulier). Au cours de son récent voyage en Italie, lors du mariage de la princesse du Piémont, le roi de Belgique, à un arrêt du train qui le transportait à Rome, désira connaître le machiniste qui le conduisait. Il lui adressa ses compliments pour la façon dont il s'acquittait de sa tâche. Le machiniste, nommé Sasselli, profita de l'occasion pour demander au roi Albert son intervention auprès du roi d'Italie en faveur de son père, âgé de 76 ans. condamné pour homicide, en 1915, à 30 ans de travaux forcés. Le roi pnt note de sa demande et, arrivé à Rome, il ne l'oublia pas.

On apprend maintenant que le condamné a été gracié et libéré hier. Dans les milieux politiques italiens, on parle d'autres démarrhes analogues faites par le souveaain belge, à l'occasion du mariage de sa fille en faveur de personnalités antifascistes. On signale, particulièrement, le cas du célèbre historien M. Jerrer. auquel le gouvernement fasciste refusait depuis sept ans le passeport. Grâce au roi Albert, Il a reçu nnalement l'autorisatton de partir pour l'étranger. Les obsèques du tzigane font trente-quatre blessés Vœiwe, 26 février. (De notre correspondant particulier'). Des scènes extraordinaires se sont produites dans l'après-midi d'hier au cimetière central de Budapest à l'occasion de la mort d'un tzigane célèbre, BelaBo Radice, qui fut jadis le musicien préféré de l'impératrice Elisabeth et qui est mort soudainement l'autre jour pendant qu'il -dirigeait son orchestre dans une grande salle de la capitale hongroise.

Les journaux ayant annoncé que 500 musiciens tziganes, venus de tous les côtés du pays, auraient pris part aux funérailles de celui qu'ils considéraient comme le « roi des tziganes », une foule énorme s'était rendue au cimetière, où ils devaient jouer des marches en l'honneur de Radice. La police, débordée, fut impuissante à maintenir l'ordre. Des 500 musiciens, 30 seulement purent s'approcher du corbillard; beaucoup eurent leurs violons brisés dans la bagarre. Sous la poussée de la foule, des cierges tombèrent mettant le feu à la bière. Pompiers et policiers réussirent à la fin à faire dégager les environs de la sépulture. L'incendie put être éteint mais 34 personnes furent blessées au cours de ces incidents; 14 plus grièvement atteintes, durent être transportées à l'hôpital

LE CONSEIL AUTRICHIEN APPROUVE

LES ACCORDS DE LA HAYE Viehub, 26 février. Le Conseil national a approuvé à l'unanimité les accords de La Raye, ainsi que les accords avec la Pologne et la Belgique. et le traité d'amitié et d'arbitrage avec l'Italie.

LES FAITS DU JOUR A l'assaut dès records. Londres, 26 février. L'automobiliste Faye Don s'est embarqué ce matih pour Southampton, avec une puissante voiture de 4.000 chevaux, à destination de Dayt' a Boach (Floride), où il tentera de battre le record de vitesse horaire de 359 kilomètres détenu par Segrave.

Un don gérèrent. Paris. 26 février. Un commerçant suédois. M. Christensen, fixé en France depuis pljsieurs années, a adressé à M. Bailby, pour la caisse des retraites de la Presse, un don de 50.000 francs. La chronique du beau temps commence. New-York, 26 février. Le thermomètre marque 22 degrés centigrades. Cette température printanière n'avait pas encore été enregistrée à cette époque de l'année.

LA MOSEQOE

ET LE PHONO' Tours de chant et tours de vahe. Mineoitch et ses vagabonls. Yvonne Carti. Scherzo de Mendelssohn.

Que la parole, d'abord, soft aux chanteurs. L'homme s'exprime en chantant, dit le proverbe populaire. Voici donc Mme Ritter-Ciampi, M. Rene Baugé et M. René Gerbert. Ce mois-ci, ce sont les vedettes du chant chez Pathé (dont il faut signaler* bel effort actuel et les récente.t productions, qui décèlent un progrès incessant), Mme Ritter-Ciampi interprète à merveille la valse de Mireille tqui est une des merveilles de Gounod) et celle de la Vie de Bohême. M. André Bauqé interprète les couplets de la paresse de Rio toh la plaisante musique de Robert Planquette) et ceux de l'ivresse des Mousquetaires au Couvent M Gerbert interprète, mais hélas I avec une voix sans profondeur deux jolies pages de Frédérique, l'opdrette de Franz Lehar.

Chez Odéon. j'ai pu entendre deux valses purement enchanteresses, qui ont pour titre Sleepy Valley et My song of the nüe (exécutées par l'orchestre Justin Ring). On y entend aussi. avec une curieuse surprise, de prodigieux virtuoses de l'harmonica Borroh Minevitch et ses vagabonds. L'harmonica, direz-vous? Ce petit tnatrument de rien du tout que Ies enfants tirent de leur poche ? En vérité, on conçoit mal 1es effets très surprenants, subtils, énormes et multiples que peut rendre un orchestre de exs instruments. Seuls, les Borroh Menetach peuvent nous en donner Vidée complète dans Dixie Shades et JoHy elm Saving.

Après eux, il faut que je vous parle des musiciens de Frankfe Frumbauer, qui font prime à cause du tapage et du nombre. Où nous mènent-ils, sagneur Au milieu des chaos de la mnsique, dans un paysage de bruits fabuleux. On a un peu peur de l'éboulement final et du cataclysrrxe. Mais le cataclysme est sans cesse évité. ce qrà. en définitive, est un véritable tour de force Notons, de Frankie Trumbauer, pour donner une idéf du genre Tum on the heat. Sunnyside up et Ny sweater than sweet, complété par His so unusual, oeuvre du Carolina-club. Seger Ellis. Iui, nous offre deux nouvelles chansons d'un bon goût constant. Je continue à penser le phi» grand bien de cet Américain très sensible. Sa voix exprime une solitude singulière. On dirait, à l'entendre, qu'il est seul au monde et que l'orchestre méme qui l'accompagne dot6cement n'existe pas. Ecouiez de lui If 1 had talking picture et I'm s> dreamer.

Quant à Fred Hall et Arthur Field8, ce sont deux nouveaux excentriques américains qui font de très ara» efforts pour paraître drôles du premier coup. Leur fox-trott Piccolo ''été est assez réusst. Leur interprétation dr Sergeant Flagg contient de petite» trouvailles.

J'ai nottlu réserver une citation spéciale à certains disques Pathé. premier liert, faut que je plac8 el soli de piano de M. Enil Sauer. Cet artiste joue le Scherzo du c Songe d'une nuit d'été de Mendelssvhn, d'une troublante manière, avec le* plus prestes détails et comme dcns la réalité il joue enaufte La Campanella de Liszt et y apporte une émotion identique.

Mlle Yvonne Curti, de son côté, est une violoniste d'un talent incontestable. La chanson napolitaine qu'elle exécute (Tes yeux) a, sur son violon, d'heureux et mélodiques accents Mlle Curti traduit à la perfection les mesures nuancées) de la valse lente (En. re:isant vos lettres).

Enfin, signalons deux chanteurs français du Casino de Paris, MM Reyac et Lebas, qui font une originale répétition à deux voix M Daïnah et de Honolulu. Et un cours de récitation par MM. Alexandre et Dorival, de la Comédie -Française, à l'usage de ceur qui ne se rappelleraient déjà pius les strophes cc'èbres de l'Enfant 'grec et de Après la Bataille, ou qui mépriseraient la poésie familière de Victor Hugo.

Louis Chaovet.

La publicité de l'Ouest-£clair est la moins chère parce Que la plus productive.

Feuilleton de L'Ouest-Eclair

du 27 février 1930 22

LE SECRET DU DESTIN Pu DYVONNE

Je ne doute paa qu'au mois d'octobre vous serez une jeune femme enivrée de bonheur.

Mlle d'Elbord sourit et ni l'un ni l'autre ne devinaient dans quelle circonstance tragique ils étaient appelés à se revoir.

Comme la jeune fille rentrait dans le salon, ele entendit des éclats de rire. Ils provenaient du fumoir où Mme Bourgerot feuilletait un vieil album de photographies et s'amusait des anciennes modes.

Or, Christiane se rappela soudain qu'il y avait un portrait de Philippe à l'âge de dix ans. Mme Bourgerot reconnaitrait facilement le petit garçon d'Urbain Leconte tel qu'elle l'avait connu à Marly avant l'arrestation. Et bientôt tout Montpellier connaîtrait le secret de Philippe, un véritable scandale éclaterait et cela rendrait encore plus difficile leurs projets de mariage. Il fallait tout prix que Mlle d'Elbord parvint à cnlever l'album des mains de Mme Bourgerot.

Mais, comme elle se dirigeait rnpidement vers elle, elle fut arrêtée d'abord par 1L Périt, puis par la gé-

nérale Ramier, enfin par Pontferrier lui-même, à qui elle dit vivement Je vous en conjure, laissez-moi passer, c'est urgent.

Elle semblait si troublée que Pontferrier la laissa, et Christiane arriva près de Mme Bourgerot au moment où celle-ci allait découvrir la photographie de Philippe enfant.. Se forçant à rire, Mlle d'Elbord prit vivement l'album en disant

Je vais vous montrer quelque chose d'amusant; laissez-moi feuilleter cet album.

Elle fit semblant de chercher un portrait, puis s'écria

Tiens je ne le trouve pas. Il doit être dans ma chambre, j'. vais. Et elle disparut, emportant la fatale photo qu'elle alla dissimuler au fond d'un tlro- de sa commode. Les visl- teurs se retiraient quand elle revint dans le salou. Quand ils furent tous partis, Pontferrier demanda à Chris- tiane

Pourquoi donc étiez-vous si trou- blée tout à l'heure?

Elle lui conta l'incident par le menu avec la confiance d'une fille pour son père sans rer.arquer le singulier sourire du baron.

Après le diner. Christiane, très fatiguée par la réception, se retira dans sa chambre, laissant en tête-à-tête, dans le Jardin, Pontferrier et M. d'Elbord.

La nuit de juin était merveilleusement douce, et les deux hommes. sur

la terrasse qui dominait le jardin, fu- maient en prenant leur café.

Il fait très bon ce soir, dit Pontferrier, mais Philippe doit rôtir en Tu- nisie.

Bah 1 il est jeune et l'attrait du nouveau l'emporte sur le manque de confort. Connalsaez-vous la Tunisie ? Non, dit le baron, mais quand je me marierai, j'iral là-bas en voyage de noces.

Oh oh mon cher, auriez-vous des intentions matrimoniales? Philippe en a bien, et pourtant, avec la triste fin de son père, il ne devrait pas y songer.

Il n'y songe certainement pas sérieuseateat, dit vivement M. d'Elbord car je lui ai toujours répété que, dans sa situation, le célibat s'imposait comme un devoir.

Comme un devoir, vous avez raison, dit Pontferrier avec force. Un devoir sacré, non seulement envers les enfants qui pourraient naitre de cette union, mais envers la malheureuse femme qui serait en butte à la malveillance du monde et rayée de la bonne société.

C'est très exact, confirma M. d'Elbord.

Car, reprit Pontferrier avec plus de chaleur, on est loin d'avoir publié l'aSaire du « bel Urbain ». Aujourd'hui même, dans votre salon. Mme Bourgerot a failli se rendre compte que Philippe est bien le fils du condamné Que me racontez-vous là ? dit M. d'abord; o*l* ferait un Joli tapage,

car Mme Bourgerot est si bavarde qu'elle semble avoir cent bouches, comme la Renommée. Or, j'ai horreur de tout ce qui ressemble au scandale. Philippe aussi. C'est pourquoi je vous dis qu'il ne songe pas sérieusement à se marier.

Détrompez-vous, riposta vivement le baron. Mon cousin se propose d'épouser une jeune fille éblouie par le poste de directeur que Philippe occupe. Il est beau d'avoir un tel poste à vingt-sept ans

Cela vous émerveille, Français que vous êtes 1 Mais les succursales de Montpellier et de Tunis ne valent pas un poste de sous-directeur à Marseille, dit Pontferrier, décidé à dénigrer le mérite réel de Philippe et même à le calomnier. Certes, mon cousin est assez intelligent, par contre il manque de prudence et parfois même de flair. Je l'ai vu s'emballer pour des combinaisons précaires. Enfin, il s'en sortira toujours, car il a son physique pour lui. Qu'importe, je lui déconseille de penser au mariage et je lui offre de s'expatrier pour l'oublier, mais il résiste.- Vraiment, je suis angoissé pour lui. Ah cher M. d'Elbord, c'est un peu de votre faute, cependant.

Hein ? dit M. d'Elbord en sursautant, de ma faute ?

Pontferrier se mit à rire en répondant

Oh tout cela est rins gravité. Philippe, à la fin. comprendra son devoir.

Donnez-moi du ftxpUcAtkukfl.

Allons, remettez-vous et laissezmoi vous répéter qu'il s'agit d'un simple penchant et peut-être de quelques mesures à prendre.

la se mit à rire avec bonhomie, sûr maintenant de gagner la partie. M. d'Elbord dit sourdement

Il aime Christiane.

Cela vous surprend beaucoup? Ne pas l'aimer serait un manque de goût. Mais, après tout, vou. êtes peutêtre d'avis de les marier et de faire face au scandale inévitable.

JamaL. de la vie dit d'Elbord avec une violence rare chez cet homme paisible. Je n'ai pas comme fille une petite déesse pour qui .2 veux un aristocrate com ? moi pour la donner à un garçon sans fortune personnelle, dont le nom est chargé de honte et qui n'aurait jamais dû oser lever les yeux sur elle

Pontferrier soupira hypocritement. Comment vous êtes-vous aperçu de cet amour? demanda M. d'Elbord. Philippe est remarquablement froid avec Christiane.

Oh il joue admirablement la comédie et c'est même cette habileté dans la dissimulation qui me plaît le moins chez lui, dit Pontferrier perfidement.

Enfin, que savez-vous ? interrogea M. d'Elbord nerveusement.

Vous vous affolez ou je me suis mal exprimé. Je veux dire simplement ceci Philippe est ému par U> beautt de Christian* se ai un jout ou l'an-

tre votre fille s'éprend de lui, que f«>- rez-voùs ?

Je les séparerai, dit le père avec fore» Je ne veux même pas attend. Dès ce soir.

Homme calme, comme vous prenez feu Que voulez-vous faire ou soir? Philippe est à Tunis. Evidemment, le rêve serait qu'il ~ït nommé directeur de cette succursale.

On le lui a proposé, dit M. d'abord il a dit qu'il préférait Montpellier, qui est cependant beaucoup moins rémunéra leur.

Ce disant, M. d'Elbord se frappa )*̃ front et ajouta

Je comprends tout maintenant I n a voulu rester à Montpellier à causa d'elle. Et moi. vieux fau. qui croyais, qu'il agissait par attachement peur moi. Vous dites vrai, Pontferrier. I l'aime.

u suivry.)

guiiBiiiataiaiBraiiiBiiiMBiav 2 L'ANÉMIE est dangereuse 5 ̃ soignez-la temps par la TONITRINE I BBNSE7OVEMENTS lHUTAntM B^cnueiiwiu *urws d'incorporauoth reforme. cwaMon*. ect S'aarosMr à ïs~


LA CRISE MINISTÉRIELLE M. Tardieu a un long entretien avec M. Herriot

Paris, 26 février. M. Tardieu e reçu à la fin de l'après-midi. MM Franklin-Bouillon, président du groupe de la gauche sociale et radicale Petsche 'et Maginot, ses anciens collaborateurs, Moysset. directeur de son cabinet, et de Warren. député de Meurthe-et-Moselle.

Une déclaration

de M. Frankfin-Bonglon

Paris, 26 février. A 19 heures, M. Franklin-Bouillon, président de la gauche sociale et radicale de la Chambre, quittant M. Tardieu. déclare aux journalistes qu'il s'est fait simplement le porte-parole des membres de son groupe qui, ce matin, se sont prononcés en faveur d'un cabinet de concentration.

Comme les journalistes lui font remarquer que les radicaux viennent de prendre une décision hostile à la formation d'un cabinet de concentration présidé par M. Tardieu, M. FranklinBouillon se refuse à commenter cette nouvelle parce que. dit-il, nul ne peut en connaitre la véritable portée et la signification. Ce n'est que demain matin que le groupe se réunira à nouveau et pourra envisager les événements.

M. Herriot chez M. Tardieu Paris. 26 février. M. Antony Ratier, président du groupe de l'Union républicaine du Sénat, a eu un long entretien avec M. André Tardieu. Il S'est refusé à répètes aux journalistes la conversation qu'il avait eue. D'autre part, M. Herriot, président du groupe radical-socialiste de la Chambre, arrive à 10 h. 15 et monte aussitôt dans l'appartement de M. Tardieu.

A 23 h. 10. c'est-à-dire après un entretien de près d'une heure avec M. Tardieu, M. Herriot s'en va refusant de faire la moindre déclaration aux journalistes a Après neuf heures du soir, dit-il en souriant, on ne fait plus de politique.

Alors vous avez causé littérature avec M. André Tardieu, lui dit-on. Certainement, riposte M. Herriot et vous pouvez croire qu'il m'a été très agréable de le rencontrer. UN INTERGROUPE

DE CONCENTRATION PARis, 26 février. On nous communique la note suivante

Sur la convocation faite par M. Morinaud. au nom de l'unanimité de la Gauche sociale et radicale, une cinquantaine de députés se sont réunis au 51 bureau l'ordre du jour était « une constitution d'un inter-groupe de concentration républicaine ». Le texte suivant, adopté, est adressé à tous les députés qui acceptent les responsabilités du pouvoir avec prière de répondre d'urgence

Il Las des discordes qui, sans causes profondes. séparent les républicains de la Chambre, résolus à mettre fin à des crises répétées qui troublent le pays et qui finiraient par être dangereuses pour le régime lui-même, les républicains soussignés ont décidé de former un inter-groupe qui se propose de provoquer de toutes ses forces 1° la formation d'un gouvernement de concentration comprenant tous les républicains qui acceptent les responsabilités du pouvoir et les lois fondamentales de la République 2' la formation, autour de ce gouvernement. d'une majorité qui assurera au pays te gouvernement stable qu'il attend de ses représentants pour le progrès économloue et social, la justice fiscale. la laïcité, l'ordre à l'intérieur et la paix à l'extérieur. »

DANS LES GROUPES F Lea répablicains socialistes Paris, 26 février. A l'issue de sa réunion, le groupe républicain-socialiste nous communique le procès-verbal suivant

« Le groupe républicain socialiste déclare qu'il ne pourra donner son concours qu'à un cabinet présidé par une haute personnalité pouvant réliser sur son nom une large concentration des forces laïques, républicaines et de progrès social. »

j L'OPINION DE LA PRESSE La Journée Industrielle

Nous ne savons pas ce que demain nous apportera. Nous pensons que si M. Tardieu. dont nul ne peut contester la ̃• classe » exceptionnelle, forme un gouvernement appuyé sur un programme réaliste et pratique et le présente aux Chambres, il sera sage pour tous les amis du régime parlementaire, pour tous tes hommes soucieux des véritables intérêts du pavs de mûrir leur décision. Le pays, qu'ils le croient Ibien. a assez de la crise hebdomadaire ̃̃

L'Œuvre

Si les radicaux refusent de collaborer à un cabinet Tardieu. ils n'excluent nullement l'idée d'un rapprochement qui nous permette d'en finir avec le budget et d'être présents hors de Franche là où nous devons l'être. C'est à cela, si le bon sens remporta que nous finirons par en arriver. La Volonté

M. André Tardieu, pleinement conscient de la gravité exceptionnelle de la situation, a aussitôt demandé le concours de M. Camille Chautemps et du groupe parlementaire radical. Ce concours lui a été refusé. On doit le regretter vivement. Mais ce qui est fait est fait Hier. au lieu de recoudre, un a déchiré ce qui avait été décousu.

Cela ne peut continuer ainsL La dissolution n'est pas à envisager tant qu'on n'aura pas tenté la dernière expérience offerte à la Chambre la concentration.

L'Echo de Paris

Tout ce qu'on peut espérer faire, tout ce qu'on doit désirer réussir pour parer à la fréquence des crises ministérielles qui jettent un trouble dans le pays et menacent le régime lui-même, c'est un élargissement à gauche de cette majorité. M. Tardieu s'y emploie visiblement avec une grande intelligence et une grande loyauté.

Comment justifier la position des radicaux qui ne prononcent l'exclusion de M. Tardieu qu'au titre de président du conseil. Ils ne collaboreraient avec lui que s'il ne tenait, ni la tête du cabinet, ni un levier de commande. Quel aveu! Ce n'est pas la concentration qu'ils repoussent, c'est un homme qui a le tort d'avoir les qualités d'un chef. L'union, ils ne la veulent qu'à condition qu'elle leur profite. Nous espérons encore que la nuit leur portera conseil.

Le Journal

Le président du Conseil d'hier qui sera celui de demain, veut s'rflorcer, avec le concours librement consenti de toutes les bonnes volontés, de rétablir le jeu normal de la vie parlementaire. On peut compter sur sa clairvoyance et son esprit de décision pour y réussir. Le deuxième cabinet Tardieu sera constitué samedi. Le Matin

Il faut pourtant bien sortir d'une impasse dont, si personne ne consent à y mettre de la bonne volonté, on ne pourrait s'échapper autrement que par la dissolution. De hautes personnalités, et notamment M. Poincaré, que son état de santé a forcé hier encore à refuser de reprendre le pouvoir, s'y emploient de leur mieux. Elles espèrent que, le premier mouvement de colère passé, les radicaux reviendront à une plus juste appréciation de la situation. »

La presse anglaise

Londres, 26 février. L'Evening Standard écrit

Le Parlement français ne semble pas se soucier particulièrement des ennuis qu'il cause à la conférence de Londres et à l'assemblée la plus insulaire du monde. Il se peut que le Parlement français décide de cesser ses gambades pendant quelque temps et qu'il permette à M. Tardieu de constituer un nouveau gouvernement et de revenir tout souriant à Londres ». La presse allemande

La Germania écrit

a La séparation très nette de la Chambre en deux ailes, une aile gauche et une aile droite n'a pas été sans créer des conditions politiques parti- culièrement défavorables, conditions qui ont été rendues plus mauvaises encore par le fait qu'en l'espace de huit jours chacune des deux ailes a battu l'autre. L'issue de la crise française est donc tout à fait impossible a prévoir ».

UN SECRET

qui n'en est plus un depuis les nombreuses guérisons obtenues, c'est que Yono chasse et tue les vers.

Toutes Phies 4 fr. et Phie Huon, PaimpoL

ta conférence de Londres Une réunion des chefs

de délégations

Londres, 26 février. Le secrétariat de la Conférence a remis ce soir à la presse L communiqué suivant Les chefs de délégations actuellement à Londres, ainsi que l'ambassadeur de France se sont réunis cet après-midi dans le bureau du premier ministre à la Chambre des Communes, pour examiner la continuation des travaux de la conférence. Il a été entendu, sous réserve de l'adhésion de la délégation française, que dès que la conférence serait en mesure de reprendre son entière activité. le programme primitif des travaux serait continué. Dans l'intervalle, les conversations particulières entre les délégations se poursuivent et les travaux des sous-comités techniques font des progrès satisfaisants.

a A l'issue de la réunion, qui a duré plus d'une heure, une des personnalités qui avaient assisté à la séance a qualifié d'absurdes les bruits suivant lesquels il y aurait lieu d'envisager l'échec de la conférence. »

Le comite des experts navals a poursuivi ce matin la mise au point du rapport sur les bâtiments spéciaux et sur les bâtiments non sujets à limitation D'autre part, des conversations ont eu lieu entre les experts juristes sur l'usage et la limitation des sousmarins en temps de guerre, en vue de préparer un projet de convention sur ce sujet, comme il a c té proposé le 13 février, à la dernière séance plénière de la Conférence.

La Ligue Navale anglaise s'oppose à toute réduction

Lohdres. 26 février,. Au cours d'une réunion organisée sous les auspices de la Ligue Navale, une résolution s'opposant à toute nouvelle réduction des forces nevalrs a été votée. M. Churchill, notamment. a vivement pris à partie la politique navale du Gouvernement.

RENSEIGNEMENTS MILITAIRES Recrutement sursis d'incorporation réforme. pension», etc S'adresser Il Rsinus. Ouest-Eclair, Rennes: Joindre 1 Ir. en timbres-poste pour la réponse.

Le docteur Laget,

confronté avec sa mère et sa sœur,

nie être un empoisonneur SA MÈRE L'ACCUSE FORMELLEMENT

Bézœrs, 26 février. Le docteur Laget, inculpé d'empoisonnement, a été conduit aujourd'hui à son domicile où il a été confronté avec sa sœur et avec sa mère.

Mlle Marie-Louise Laget, dont les jambes so,nt toujours paralysées, resta couchée. Son frère, assisté de son défenseur, M- Clément, fut introduit auprès d'elle.

M. Eymeric, magistrat instructeur, demanda à la malade si elle pouvait lui indiquer les causes de son empoisonnement. Mlle Marie-Louise Laget répondit qu'elle les ignorait. Puis, s'adressant à son frère, elle lui dit « A part maman et toi qui me soignaient, crois-tu que d'autres personnes aient pu monter jusqu'à notre appartement et m'administrer de l'arsenic ?

Tu me crois donc coupable ? répondit le De Laget.

Je ne t'accuse pas, dit Mlle Laget j'expose seulement la vérité Diverses autres questions furent ensuite posées à la malheureuse victime au sujet de certaines déclarations de son frère à propos de sa vie privée. Puis l'inculpé fut mis en présence de sa mère qui l'accusa formellement d'être la cause de la maladie de sa fille et d'avoir empoisonné sa seconde femme.

Devant ces graves accusations. le Dr Laget répondit « Je n'ai rien à dire. Je ne sais rien. a

Crois-tu que le coupable puisse être recherché ailleurs qu'ici ? dit à son fils Mme Laget.

C'est la fatalité, réplique l'inculpé. Je suis innocent et puisqu'on m'accuse, qu'on me fournisse au moins des preuves.

Le Dr Laget, qui à aucun moment ne s'est départi d'une attitude cynique. fut ensuite reconduit en cellule. Les magistrats ont saisi au domicile de l'inculpé trois brochures de médecine relatives aux poisons et toxiques. LE PROCÈS

DE Mme VIOLETTE MORISS, LA CHAMPIONNE SPORTIVE QUI S'HABILLE EN HOMME Paris, 26 février. Cet après-midi, devant la troisième Chambre du tribunal civil venait le procès en cent mille francs de dommages-intérêts qu'intentait Mme Violette Morriss, championne sportive, à la Fédération Sportive Française Féminine, qui a prononcé sa radiation en raison de l'habillement de Mme Morriss, de ses démarches auprès des pouvoirs publics, de ses propos et de sa tenue. L'avocat de Mme Morriss. Me Laut. a fait l'historique. de cette affaire. Il assure que sa cliente a pris l'habitude du costume masculin aux armées, pendant la guerre, où elle servit dans les ambulances Cette tenue masculine, du reste, est nécessaire à une sportive qui est championne du lancement du poids.

Au nom de la Fédération Féminine, Mme Netter, avocate, a répliqué que le sport avait ses exigences, mais que les femmes sportives n'étaient pas obligées d'arborer pour cela des costumes excentriques D'ailleurs, il n'y a pas seulement la question du costume masculin, estime Mme Netter, il y a également la délicate question de l'influence que peut avoir sur des jeunes filles comme celles de la Fédération Féminine une personnalité aussi marquante que celle de Mme Violette Morriss.

M' Weyler a plaidé dans le même sens jugeant que le costume était indécent. et il a reproché à Mme Violette Morriss une allure trop libre. A quinzaine, le substitut Brachet donnera ses conclusions.

Un ancien brigadier de police est arrête

LE Tréport, 26 février. L'ancien brigadier de police Julien Malllart, du Tréport. a été mis en état d'arresta- tion cet après-midi. Le brigadier Malllard s'était rendu coupable d'abus de confiance au détriment de plusieurs personnes et en particulier de M. Alfred Langlois, cantonnier, qui lui avait confié une somme de 30.200 francs et qui se trouve maintenant ruiné.

Maillard est originaire d'Halléncourt dans la Somme.

COMPGOT ANTI-SOVIÉTIQUE LONDRES, 26 février. Selon des informations de Moscou. 45 personnes de la Ligue indépendante ukrainienne ont été arrétées par le Guépéou sous l'inculpation d'avoir projeté 'un complot en vue d'assassiner plusieurs chefs soviétiques émir.ents parmi lesquels le dictateur Staline.

Par ailleurs, une information de Riga annonce que la Cour d'assises d'Odessa a condamné à mort trois fermiers inculpés de sabotage et a condamne en outre à plusieurs années de Driïon des fonctionnaires soviétiques chargés de la collecte du blé sous l'inculpation d'avoir manqué d'énergie dans l'accomplissement de leurs fonctions.

Les difficultés du Reich pour la ratification

des accords de La Haye Berlin, 26 février. Le gouvernement du Reich, malgré sa hâte de voir ratifier le plus tôt possible l'ensemble des accords de La Haye, n'a pas réussi à communiquer son désir de rapidité au Conseil des anciens du Reichstag. La situation politique apparaît aujourd'hui sous un jour assez sombre. L'accord n'est pas encore fait entre le gouvernement et- les partis qui le soutiennent sur les problèmes financiers et les questions de Politique extérieure. On fait courir le bruit que si le gouvernement ne se décide pas à intervenir d'une façon extrêmement énergique, il est menacé d'une crise qui peut lui être fatale. Neuf enf ants et une religieuse périssent dans un incendie Thepas (Manitoba), 26 février. Un incendie a éclaté aujourd'hui dans une école catholique à Crosslake, dans le nord du Manitoba. Neuf enfants indiens de moins de 9 ans, ont péri dans les flammes ainsi que la supérieure qui fut victime de ses efforts héroIques pour leur porter secours. Une autre religieuse s'est brisée la colonne vertébrale en sautant par une fenêtre. LE PACTE KELLOG ET LA S.D.N.

Gehève, 26 février. Le Comité chargé de mettre en harmonie le pacte de la S. D. N. avec le pacte de renonciation à la guerre a tc:u ce matin une longue séance. On a procédé à la discussion d'un amendement britannique concernant l'article 12 du pacte de Genève.

LE CABINET ANGLAIS

AURA-T-IL LA MAJORITÉ ? LONDRES, 26 février. La soirée de demain sera décisive pour le gouvernement. La Chambre des Communes sera en effet appelée à se prononcer sur la première partie du projet de loi sur les charbonnages qui traite du contrôle de la production et de la vente du charbon et dont la discussion touche à sa fin. On sait que conservateurs et libéraux sont foncièrement hostiles à cette clause, malgré l'activité de l'opposition, le Cabinet est dit-on, sûr d'obtenir quelques voix de majorité.

LA RÉVOLUTION

DE SAINT-DOMINGUE SAiNT-DoMINGUE. Le fort Czama résiste toujours au feu des rebelles qui sont maintenant maîtres des forts et points stratégiques de la ville. On s'attend à ce que le chef des insurgés se rende à la Légation des Etats-Unis pour conférer avec le préeident Vasquez et le ministre américain.

CACOPHONIE

En Autriche, chaque parti a son hymne national

VIENNE, 26 février. (De notre correspondant particulier). La république autrichienne présente actuellement ce cas unique en Eturope elle possède quatre hymnes nationaux, qui sont chantés parfois en même temps dans les cérémonies officielles. Le premier est l'ancien hymne habsburgeois, composé par Haydn; c'était le seul autorisé dans l'Autriche d'avant-guerre; ceux qui restent attachés de cœur à l'ancien régime, ne négligent aucune occasion pour l'exhumer..

Un autre hymne qu'on joue également sur les notes de Haydn a été composé par Otto Kar Kepnstock. Il y a quelque temps, ce chant a été adopté comme l'hymne officiel du parti socialiste. Toujours sur la musique de Hnydn, les pangermanistes ont lancé un troisième hymne c'est le même que chantent les citoyens du peich a Deutschland uber Ailes ». Il y a, finalement, un quatrième hymne, le « Berglaender Bund », qui sst un objet de polémiques. La municipalité rouge de Vienne l'ayant adopté officiellement dans ses écoles, le ministre de l'Instruction l'a interdit aux élèves. Les socialistes viennois viennent de répondre à cette interdiction par une protestation violente et ils se proposent de provoquer un débat sur ce sujet au Parlement. LES FAITS DU JOUR Vol dans un cimetière. Boulognesur-Mer, 26 février. Un inconnu, pénétrant la' nuit dernière dans te cimetière anglais de Terlincthum, près de Boulogne, a fait main basse sur les registres contenant l'identité de tous les soldats anglais inhumés en cet endroit. Une plainte a été déposée contre l'auteur de cet acte odieux qui est activement recherché

Secousses rismiques. Alexico (Califorrie), °S février. On annonce que 40 secousses sismiques ont été ressenties dans la vallée impériale (Californie) entre hier 17 heures et ce matin 4 heures.

EN QUELQUES LIGNES LONDRES,. Onze cas de variole (3 adultes et 8 enfants) se sont déclarés à Nuneaton (comté de Warwick). On craint de nouveaux cas.

Hémorroïdes Les personnes qui souffrent des douleurs atroces causées par les hémorroïdes retrouveront une sensation de bienêtre et des nuits de sommeil, paisible par l'emploi de la Pommade Cadum qui leur procurera un soulagement immédiat. LE GRAND TOURISME Revue Universelle Illustrée

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MARCHES DE LA RÉGION LA HAYE-DU-PUITS. 26 février. Favorisé par le beau temps, le marché a été bien approvisionné de marcnandlses de toutes sortes. Volailles vente active, cours bien maintenus sur toutes les espèces de volailles. On cote la couple poules. 42-50: poulets. 38-48: canards. 34-40; pigeons. 10-13: oies. 50-60 la pièce: lapin gras. 20-25: petit lapin d'élevage. 4-9

Beurre et oeufs marché blan approvisionné vente peu active. On cote beurre. 21.50-22.50 le kilo; œufs. 5.75-6 la douzaine:

FL'a-DE-L'ORNE. 26 février. Marché fortement approvisionné. Les œufs sont peu recherchés par Paris néanmoins, par suite de gros besoins .ocaux provoqués par le Carnaval, les cours se maintiennent entre 5.25 e: 5.50 ia douzaine.

Pour les beurres. nous avons assisté les prix qui se tixalenr entre lî et U.5f: BEAUMONT-SUR-SAHTHE. 25 février. On cote aux 100 kilos Blé. 120; orge. 68 à 74: avoine. 70 à 72 paille. 115 & 122: foin. 275 A 290. Porcs maigres amenés 2. de 4 A 5.25 le kilo: porcs de lait amenés 279. de 200 à 275 la pièce.

Beurre 20 à 22.50 le kilo: en détail. 21 à 23 œufs 6 à 7 la douz.

Poules. 32 à 40 poulets. 26 à 43 canards. 25 à 35: lapins. 4.25 à 4.50, ECOMMOY. 25 février. On ccte aux 100 kilos Blé. 115 120: métell 93 à 95; seigle. 72 à 80; avoine. 70 A 78. Tendance stationnaire.

Beurre en détail. 11 à 11.50 le kllo oeufs. 5.50 à 6 la douz.

Tendance légèrement en baisse. CHOLET. Marches ntcx besttau7 (heure d'ouverture) Le maire de la ville de ChoJet Informe les Intéressés qu'en conformité de l'arrêté muntclpn) en date du 1er février 1930. le marché aux bestiaux ouvrira à 7 heures du 1« mars au 30 avril.

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LA PAILLE ET LA POUTRE A propos d'incàtération

L'Action Française, condamnée par le Saint-Siège, le Semeur de Vertailles, censuré par son évoque. et d'autres petites feuilles de même sorte et de même parente, font état contre VOuest-Eclair d'un article favorable a l'inclnération des morts et. trompant sciemment leurs lecteurs. affectent d'y voir le signe d'une campagne préméditée contre les enseignements et la discipline catholiques.

Il cet exac: que. le 11 feyrier dernier, dans ses deux premlèree éditions. celles de Vdhdee et de Normana une chr0nique scientifique dont une partie, traitant de la crémation et de l'hygiène, était évidemment en contradiction avec la doctrine de l'Eglise sur cette question. Cet article avait échappé à l'habituelle vigilance du rédacteur de service. Quand M. Henry Jati, secrétaire de la rédaction, arriva au journal, il s'aperçut aussitôt de l'erreur commise et le passage fautif fut naturellement supprimé dans les éditions suivantes.

Nos lecteurs savent assez que, sur cette question de l'incinération des morts, l'opinion incriminée n'est pas celle de l'ouest-Eclair. Toutes les traditions de notre race s'y opposent et je ne sais rien. pour ma part, de plus admirable que la doctrine si élevée et si conforme au sentiment que nous avons de la dignité de l'homme, qui nous montre dans le corps de celui-ci l'enveloppe périssable d'une âme immortelle, et nous fait un devoir sacre d'en vénérer le restes.

Sur ce point, je ne m'abaisserai pas à réponc aux pauvres gens qui nous ont cherche querelle et qui, ne croyant pas 1e premier mot de ce qu'ils osent écrire, nous donnent ainsi la mesure d.> leur pharisaïsme.

Détail piquant il y a quelques semaines, l'une de ces petites feuilles de province qui ont partie liée avec l'Action Française, imprimait, en l'honneur d'un livre dont l'auteur lui éta. sans doute, très particulièrement sympathique, un entreftlet où, pour recommander la lecture de cet

orthodoxe ouvrage, on le signalait comme c le réquisitoire accablant et auss' le plus émouvant, qui puisse être écrit contre le régime satanique auquel les puissances de mensonge sont parvenues à assurer l'appui de la plupart des catholiques tr Du SaihtSitoz LDi-Mtm ».

Le Saint-Siège se laissant conduire par les puissances de meneonge et donnant son appui au régime de Satan 1. C'était plutôt raide. Quelqu'un dût en aviser la petite feuille à laquelle je fais allusion, et celle-ci, dans u numéro suivant, plaida non coupable, assurant que cette phrase « lw avait échappé ».

Sur quoi l'on aurait pu, si on m avait appliqué le même traitement qu'elle prétend appliquer à VOuesU Eclatr, incriminer la sincérité de ses explications et dire d'elle ce que, par avance, elle a dit de nous « Ce n'est pas par hasard que se produisent de telles rencontres. Elles sont le fruit détestable, mais naturel, d'une certaine propagande d'idées politiques et sociales, tendancieuses, vicieuses, pernicieuses ».

J'ai parlé de « pharisaïsme P. Mais j'entends maintenant la voix de Tartuffe

Laurent, serrez ma haire avec ma disci\pline.

Et priât. que toujours le ciel vous illuImine.

Molière, réjouis-toi 1 ton héros n'est pas mort saas postérité 1 E. D. L. THÉATRE MUNICIPAL DE RENNES

Spectacles de la semaine

Jeudi 27 février, aala Le Barbier de Sévaie, avec M André Pernet, de l'Opéra et 3 artistes en représentation. Samedi le, mars dernière de Paganini.

Dimanche 2 (matinée) La vie de bohème.

Dimanche 2 (soirée) Véronique, avec Nille Christiane Grasset.

Lundi 3 (Tournée Baret) Gaston, opérette de Gabaroche.

Mardi-Gras, 4 mars Ta Bouche 1, dernière.

On peut retenir les places de première série en envovant un mandat au directeur du théâtre Téléphone 20-37.

LA JOURNÉE

U h. 30. Au Palais de JuMio* Tribunal oorrectionnel.

14 heures. Rue Papu Cinéma. 17 bemes. A la Faculté des Lettrea: c I<M effets d'une Instruction outrée ou la crise intérieure de Jobn Stuait Mm a. par M. E. Leroux.

17 h. 30. Au Palais Saint-George* Assemblée Générale de la Fête des Fleura.

20 h. 30. Au Théâtre muntcipal: c Le Barbier de Sévllie ».

30 h. 30. Au Palais Saint-Georges Réunion de la Confédération Française des professions libérales, commerciales et industrielles.

Solrdes dans les cinémas.

Conférences de l'Ouest

Les Lundis de Saint-Vincent Le lundi 3 mars, 4 h. 46 précises. dans la salle des fêtes de l'Ecole StVincent de Paul. M. Abel Bonnard fera la huitième conférence de la série et parlera de la Chine

Le Comité est heureux d'offrir aux familiers les lunUis de Saint-Vincent un rare, régal Ceux qui connaissent Abel Bonnard. ceux surtout qui ont lu son récent livre de l'Amitié, escomptent d'avance le profond intérêt et le rythme enchanteur de notre con férencier.

Le sujet est par lui-même des plus intéressants la Chine attire toujours et à juste titre la curiosité européenne. Ce monde lointain et mystérieux exerce toujours sur nos imaginations d'Occidentaux un puissant mirage

Cette conférence promet d'être des plus intéressantes et groupera lundi soir un h?l auditoire.

On peut retenir des places chez Mme Béon. libraire, 6. rue Nationale A L'UNION NATIONALE DES COMBATTANTS Les membres du bureau de l'U. N. C., section de Rennes, rappellent pour la dernière fois aux adhérents que les cotisations pour l'année présente doivent être payées avant le 1" mars Passé cette date, ils ne répondront plus du service régulier du journal La Voix du Combattant.

n est rappelé, d'autre part, que le remboursement des carnets de timbres épargne pour cette année ci cessera à dater du 16 mars.

Ci 11.. h. 16 18 IL il 1'l h. Brest 3 Il. 44 18 h. Il 16 IL

LA MISE A LA RETRAITE DES INSTITUTEURS M. Lefos, député, a reçu du ministre de l'Instruction Publique 1a lettre suivante

c Monsieur le Député,

€ Vous avez bien voulu me signaler l'intérêt qu'il y aurait à ce que, dans les départements où les vacances sont fixées du 14 juillet au 14 septembre, notamment dans l'Ille-et-Vilaine, les mises à la retraite des instituteurs aient effet non du 1" octobre, mais du la au 15 septembre, afin que le mouvement de personnel en résultant soit terminé pour la rentrés scolaire. c J'estime avec vous qu'il n'y aurait que des avantages à ce que la date d'effet des admissions à la retraite coïncidât avec celle de la rentrée des classes dans tous les départements où celle-ci a lieu avant le llr octobre.

J'ai décidé, en conséquence, qu'à l'avenir dans ces départements les admissions auront effet de la date de la rentrée scolaire. C'est ainsi que, conformément au vœu émis par le Conseil départemental de l'Enseignement primaire d'Ille-et-Vilaine, les maîtres de ce département seront désormais admis à faire valoir leurs droits à pension avec effet du 15 septembre. c Veuillez agréer, Monsieur le Député, l'assurance de ma haute considération.

Le Ministre

de l'instruction Publique. »

H. LASN1EK, 4. quai EL-Zola. Rennet Nooveanx DENTIERS perfectionnés LES DEUX GABRIEL

DU XVIII' SIÈCLE

Un passage de notre compte-rendu d'hier de la conférence de M. Bahon sur l'Art français a besoin d'être rectifié. Il semble, jà le lire, que l'architecte Gabriel, auteur des plans de notre Hôtel de Ville, l'est également des deux palais de la place de la Concorde et du château du Petit-Trianon.

Une précision s'impose. Il n'y a pas qu'un Gabriel, il y en a quatre. Cette famille d'architectes brilla, en effet, depuis la Renaissance jusqu'à la Révolution. Jacques 1" Gabriel bâtit, au XVI' siècle, l'ancien Hôtel de Ville de Rouen. Jacques-Il Gabriel, fils du précédent, architecte du roi (1630-1686). construisit le pont RoyaL

Jacques-III Gabriel, son fils (16671742 donna les dessins des places de Nantes, de Bordeaux, des hôtels de ville de Rennes et de Dijon. C'est à Jacques-IV Gabriel, fils du précédent, mort en 1782, qu'on doit les deux hôtels de la place de la Concorde (aujourd'hui le ministère de la Marine et motel Crillon), l'Ecole Militaire, le château de Trianon et, dans le parc du même château. le délicieux Pavillon de Conversation. Ce fut un des plus grands artistes de son temps. <«n«- ̃̃!<•« poM'drnt un journal vnpl*t. document* *t intéreMtnt. 1L iIm&c le Petit Radio. On au 80 tranal.

Le télégramme révélateur ou.- trop parler nuit

Dans le courant du mois de novembre 1929. les époux Athimon, -idtlvateurs au village des Bréhendes. en Carquefou, s'apercevaient, en v 'ulant vérifier iefmontant de leurs économies, que la plus grande pprtie de celles-ci avaient disparu.

Pourtant, ni la petite boite carton dans laquelle il les avaie t serrées, ni l'Ermoire dans laquelle cette petite boite était elle-même rurnssée, ne portaient la moindre tr suspecte.

Huit mille francs avalent 3paru. Fort marris, les époux Athlmon allèrent conter leur mésaventure à la gendarmerie la plus rapprochée. L'enquête était difficile, elle devat. durant les premières semaines, ̃> neurer sans résultat. C'est alors que le Parquet de Nantes saisit de l'affaire la brigade mobile de Rennes. M. Peyrousére. l'actif et distingué commissaire divisionnaire, chargea l'inspecteur principal Le Poulennec de suivre cette affaire.

M. Le Poulennec fit sa valise et partit pour Carquefou. Les premier renseignements qu'il recueillit sur place, l'incitèrent à soupçonner du vol une ancienne femme de ménager de la ferme des Bréhendes, R :ne Février, devenue, depuis la cécouverte du vol Mme Broussard.

Pour donner à son mariage les apparences d'une grande cérémonie et étonner quelque peu les villageois ae Carquefou, Reine Février avait en effet dépensé largement.

D'où lui venait cet argent? C'est la question que lui posa l'inspecteur Le Poulennec. La jeune mariée ne fut guère embarrassée. De l'argent, répondit-elle ? Mais croyez-vous due j'en manque. J'avais des économfl et pour mieux convaincre 1" discret policier, elle ajouta J'en ai même encore; mon père adoptif a t-iez lui 2.000 francs qui m'appartiennent. » Poussant décidément jusqu'au bout l'indiscrétion, M. Le Poulennec s'euquit de l'adresse du père adoptif de Reine Février. Celle-ci comprit qu'elle avait peut-être trop parlé, mzis elle dut répondre et donna le nom et l'adresse de M. Boué, 17. avenue PaulGrivaud, à Nantes.

L'inspecteur Le Poulennec ne poussa pas plus avant ce jour-là son Interrogatoire. n avait amené Ce Rennes sa bicyclette, il l'enfourcha et fit route, à toutes pédales, dans la direction de Nantes.

Avenue Paul-Grivaud. il musait le nez en l'air à la recherche du n° 17, lorsqu'il se heurta à un Jeune t:iégraphiste qui faisait comme lui Pardon, M'sieu, lui dit le bouliste, vous ne connaissez pas M. Boue, par hasard.

Non, e le cherche moi-même. L'inspecteur et le télégraphiste cherchèrent ensemble le numéro 17. Ensemble, ils montèrent les marches de l'escalier qui conduisait ai: logement de M. Boue, ensemble ils frappèrent à la porte du père adoptif de Reine Février, ensemble ils furent reçus dans l'appartement.

Le télégraphiste remis sa dépêche et sortit.

« Vous permettez ? Il demanda M. Boué, avant de s'informer de la qualité et du motif de la visite de M. Le Poulennec. Jn télégramme ce doit être urgent. »

c Mais je vous en prie a, répondit courtoisement l'inspecteur. M. Boue décacheta la dépêche. Cependant qu'il en lisait le libellé, M. Le Poulennec suivait sur son visage les marques de sa surprise. Aussi, lorsque le brave homme, rompant le silence, laissa tomber tes mots Mais, je n'y comprends rien. l'inspecteur, qui avait ,deviné la combinaison, s'empressa-t-il de lui ofïrir de lui expliquer le télégramme.

Et sur la dépêche. M. Le Poulennec lut à peu près ces lignes « Prière déclarer à qui vous le demandera que vous avez 2.000 francs à moi. » C'était signé Reine Février ».

M. Boue n'était pas au bout de ses surprises et il faillit tomber de haut lorsque l'inspecteur de la mobile lui fit comprendre que c'était pour dissimuler son vol que Reine Février lui adressait ce rapide message. Et, peu désireux de couvrir la mauvaise action de sa fille adoptive. il déclara spontanément n'avoir jamais eu chez lui un sou qui appartint à la jeune mariée de Carquefou.

M. Le Poulennec reprit alors le chemin du village et retourna « cuisiner » l'indélicate femme de ménage qui. ayant compris, mais un peu tard, qu'elle avait trop parlé, reconnut qu'elle avait envoyé ce télégramme pour essayer de se ménager la complicité de M. Boue, car elle était, en vérité. la voleuse c*s époux Athimon. Elle médite aujourd'hui à la maison d'arrêt de Nantes, où elle a été écrouée. sur les inconvénients qu'il y a à vouloir payer ses noces. avec l'argent des autres.

CNEZ LES BOULANGERS ARRÊTÉ

La mise à exécution de l'arrêté préfectoral du 30 janvier 1930, relatif à l'empaquetage du pain livré au consommateur est reportée au 15 mars 1930.

Les sous-préfets, les maires, le coinmandant de gendarmerie, les commissaires de police et tous agents de la force publique sont chargés, chacun en ce qui le concerne. de l'exécution du présent arrêté.

« LE VRAI THÉÂTRE » A SAINT=MARTIN

Samedi prochain, premier mars, Le Vrai Théâtre, composé d'artistes parisiens donnera en soirée. à 20 h. 30 Les Chevaux de Bots et les Deux Timides.

Location a Saint-Martin la veille et le Jour de la séance, de 10 à 19 heuNI.

AU THÉATRE

Le gala de l'Association

des Officiers de réserve de Bennes, Montfort et Redon

Mercredi soir, l'Association des Officiers de réserve de Rennes, Montfort et Redon donnait. au théâtre municipal de Rennes, sa première réunion artistique.

Désireuse avant tout de resserrer les liens entre ses membres. elle tient à procurer à ceux-ci l'occasion de se réunir le plus souvent possible, en intercalant les assemblées laborieuses et les soirées récréatives

L'Association avait voulu que celle de mercredi soir fût brillante. Elle y a réussi.

La musique du 41' régiment d'intanterie, avec son brio et sa maîtrise habituelles, ouvrit la séance. La Marseillaise, d'abord, comme il convient. M. le général Tanant. M. le préfet Anjubault et M. Brevet, adjoint, représentant le maùe, prisident la soirée. L'Ouverture de Léonore, de Beethoven, ensuite, d'une technique si colorée mais qui permit de voir une fois de plus la musique du vieux régiment rennais surmonter les difficultés. Une seule œuvre au programme Véronique, mais cette opérette n'at-elle pas été l'occasion de plus d'un triomphe pour notre excellente troupe d'opérette.

Est-il besoin de résumer une pièce si connue ?

Nous reviendrons demain sur cette soirée qui groupa un nombreux public et fit honneur aux membres du comité de l'Association M. le docteur Patay, médecin colonel, président M. le lieutenant Ladam. M. le lieutenant abbé Fauvet, M. le capitaine Lailler, vice-présidents; M. le lieutenant Lenoir, secrétaire général; M. le capitaine Lauralne, secrétaire adjoint; M le lieutenant Jeusset, trésorier général; M. le lieutenant Lebreton, trésorier adjoint.

QUEL BON VIN.

Oui'! 'mais prenes da

HAUT-GAVROL

Tontes Maisons d'Alimentatton A (( RADIO-RENNES )) Le concert local de mardi a été l'occasion d'un nouveau succès pour la station.

A côté de l'orchestre, qui s'est distingué dans l'execution du Quatuor en mi bémol, de Beethoven, et de deux sélections de Carmen et des Mousquetaires au Couvent, il nous a été très agréable d'entendre Mme Noël-Musset, soliste des concerts du Conservatoire dans les Yeux, de Trémisot, l'Air des Lettres, de Werther. Le micro s'est fort bien assimilé à sa voix de soprano dramatique et nous en a transmis toute l'ampleur et la délicatesse.

M. Bense, la basse si appréciée de notre Théâtre Municipal, s'est aussi assuré le succès, particulièrement dans < La Défroque », de la Vie de Bohême, et le Crucifix, de Fauré, en duo, avec Mme Noël-Musset.

MM. Loidreau et Magadur, les maltres connus et appréciés dont la station s'est assuré le concours, nous ont charmés dans plusieurs soli.

Et M. Bergot, l'actif chef de station, nous a annoncé, en cours d'émission, un Featival M assené pour le lundi 3 mars.

WIENER ET DOUCET Un petit homme, le regard profond et pensif derrière les lunettes, très appliqué à jouer du piano un bon vivant, le sourire aux lèvres, l'œil distrait, regardant la compagnie n, selon le conseil du grand Couperin tels nous apparurent Wiener et Doucet. Ils voulurent, dès l'abord, nous prouver qu'Us étaient de bons musiciens et nous jouèrent le Concerto en la mineur de J.-S. Bach excellente interprétation, un peu rude peut-être (on ne fait pas impunément du jazz a longueur de vie).

Puis, ce fut le défilé des fox-trots, seulement interrompu par une très difficile mais assez incoherente « rhapsody in blue n de Gershwin et la délicieuse valse de Strauss, Le sang viennois. Tout cela fut t enleve » avec une prestigieuse virtuosité, une étonnante précision, un éclat incomparable. On dirait que rien n'est plus facile. C'est d'ailleurs l'opinion du jovial Doucet. Surtout, pas de gammes pas d'exercices Déchiffrez beaucoup, jouez surtout des valses de Strauss. Puis, vous verrez, ce n'est rien de jouer du piano il faut surtout faire attention à lever les doigts le moins pos- sible 1

J. D.

« AU SUIVANT

DE CES MESSIEURS » A L'ABRI DU SOLDAT Dimanche prochain 2 mars, en matinée à 2 h. 30 et en soirée à h. 15, une comédie à grand spectacle sera projetée sur l'écran de l'Abri du Soldat. Au suivant de ces Messieurs, tel est le titre de ce Hlm spirituellement gai où Adolphe Menjou, entouré de délicieuses partenaires, va, vient, virevolte avec cette élégante aisance qui caractérise son prodigieux talent. Prix ordinaire des places 3 fr., 9 fr. et 1 fr. UN FEU DE CHEMINEE. Hier soir, vers 11 heures, un feu de cheminée. s'est déclaré 2, rue d'Orléans, au domicile de M. Legoff, président de la. troisième Chambre correctionnelle. Immédiatement prévenus, deux x pompiers et un agent de police se sont rendus sur les lieux et après une demi-heure d'efforts, ont réussi àconjurer tout danger.

La soirée

de la Fédération Nationale des Blessés du Poumon et des Chirurgicaux

La section de Rennes et d.'Ille-etVilaine de la Fédération des Blessés du Poumon et des Chirurgicaux donnait, mercredi, une soirée de gala dans la belle salle de la « Maison du Peuple à.

I1 n'est guère d'oeuvre aussi intéressante que cette association des plus grandes victimes de la tourmente mondiale, de ceux qui partis dans un élan de force juvénile, sont revenus minés par.un mal implacable et par la tristesse de se voir dépérir chaque jour. Qu'il nous s'it dnne permis de regretter que la salle n'ait pas été comble. Nous avons signalé, a-, début de cette semaine, l'initiative originale du comité organisateur qui avait fait appel à la troupe du Cercle Antrainais. et ce groupement d'amateurs dévoués venait à Rennes pour interpréter une œuvre inédite c Yamilé ».

Il n'est plus besoin de taire le nom de l'auteur de cette féerie orientale. M. Le Hérissé, maire d'Antrain est un ancien administrateur colonial. Dilettante, il a rapporté de ses séjours des souvenirs éblouis. Dans le calme de la retraite, encouragé par la plus fine et la plus intelligente des compagnes, il a extériorisé ses sensations, dans un drame lyrique Yamilé

Le thème en est très simple Yamilé, fille du caïd marocain el Hadj Taïed el Gonndafi, a été élevée par Mme Lyautey. Elle n'a point renoncé ni à la religion, ni aux mœurs de ses aïeux, mais elle s'est éprise d'un officier français, le capitaine Jean Cornet, Elle est aimée par un Arabe, le fils de l'émir d'une tribu dissidente, qui, voyant qu'elle lui échappe, n'hésitera pas devant le crime. Yamilé survit, heureusement, et restera fidèle, non sans avoir pardonné au criminel. Cette simple et douloureuse intrigue sert de prétexte à la reconstitution la plus exacte qui soit d'un poste du Sousse marocain.

Les décors, il faut le souligner, ont été entièrement peints par l'auteur du drame. Les meubles et les costumes, les plus humbles accessoires même sont authentiques. Il n'aura jamais été donné aux Rennais d'admirer une vision aussi suggestive du monde arabe.

La musique, sans prétention, aide au sortilège, composée qu'elle est de mélodies originales de là-bas et de rêveries inspirées par la plus nostalgique des mémoires.

Si' le texte fourmille de ces métaphores chères aux Musulmans, si l'héroïne apparaît hautaine et résolue comme sa vieille race, si dans les couplets passent la mélancolie des incantations religieuses et des mélopées populaires du Maroc, il est un chceir, au 3o acte, où se développe la magnificence du lyrisme oriental. La figuration, admirablement stylée. reconstitue le chatoiement des tapis des mosquées. D'un bout à l'autre de 1'oeuvre. c'est l'antithèse entre la irai- che rosée sur les buissons du douar et le souffle torride du désert.

n est une interprète enfin qui suffit à elle seule à susciter l'atmosphère c'est Mme Le Hérissé elle-même, qui prouve son sentiment artistique en en rendant, avec une souplesse et une discipline remarquables, une danse d'aimée à la coquetterie sauvage et à la grâce langoureuse.

N oublions pas les tableaux vivants. si évocateurs, minutes figées d'outremer

On nous excusera d'avoir trahi l'anonymat du programme, mais nous avons estimé que des artistes aussi désintéressés que ceux du Cercle Antrainais méritaient qu'on les citât en exemple.

Mlle Y Selbert fut Yamilé. Elle a la ligne, la noblesse d'attitudes et la diction mesurée d'une tragédienne. Mme Bureau, toute affection et simplicité, incarna sa confidente Kamir. Mme Allée, âpre et noire, véritable harpie, rugit avec une haine saisissante les imprécations de la vieille sorcière lAïcha.

Mme Le Hérissé, sobre, effacée comme il sied à la femme musulmane. sut trouver des accents poignants pour traduire sa détresse de mère,

Mlle Chèvre! fut une servante fort accorte, et Mlle Classais une bien amusante négresse, habilement grimée.

M. A. fort imposant, fit valoir la belle figure du Caïd. M. Chevrel le complétait fort décorativement avec M. Réveillard.

M. Ledray chanta avec justesse l'appel du Muezzin

M. Allain unit à une élégante silhouette un sens dramatique indéniable il était Si ben Taleb, le prétendant arabe.

M. Bureau est le comique de la trou- pe. Avec Mmes Berthemet. Adam et M. Thébault il composa le plus cocasse des groupes de touristes parisiens, un groupe qui chante agréablement. par dessus le marché.

L'orchestre avait été réuni par les soins de M. Clervoy et aida au charme du spectacle.

Entre le premier et le deuxième acte, le comité organisateur fit passer un film de propagande, qui permit d'admirer les rouages du formidable organisme qu'est aujourd'hui la Fédération des Blessés du Poumon. Bureaux bien agencés, services administratifs bien distribués, organisation impeccable.

Le film nous fit, en outre, pénétrer dans le plus grand des dispensaires de la Fédération au hall plaisant, aux cabinets de consultations confortables, aux salles d'opérations merveilleusement outillées.

Un membre du comité local, avant de passer la parole au délégué parisien, remercia M. le Préfet An.lubault. M. le général Tanant et M. le Maire de Rennes, représenté par M. Le Roux, adjoint, qui avaient bien voulu

prouver. en assistant à la soirée, l'intérêt qu'ils portent à l'oeuvre.

M Pierre Hubert, secrétaire général adjoint de la Fédération, prit ensuite la parole. Il rendit hommage à M. Le Hérissé dont il avait entendu parler au Dahomev, comme d'un administrateur hors de pair. Aujourd'hui il ealue l'auteur dramatique et le compositeur.

L'orateur va résumer le travail accompli par la Fédération et les but* qu'elle se propose.

Créée en 1921, par des tuberculeux de guerre qu'effrayait leur situation tragique, pour la raison que les réformés à 100 ne touchaient que 9 fr. 33 par jour. elle groupait 3.500 adhérents en 1924.

A la fondation, elle disposait de 20.000 francs, aujourd'hui de 200.000; son capital social à l'origine était de 2.000 francs; il a été porté à 3.000.000 de francs.

Le groupement d'Ille-et-Vllaine n'est pas vieux, lui non plus il y a un an et demi, il ne comptait que 8 membres. Aujourd'hui, il en compte 400, on peut être sûr qu'on lui a fait confiance.

La fédération n'a pas été créée uniquement pour servir les mécontents « Il serait immoral de créer un groupement qui n'exprimerait que des revendications n, dit M. Hubert. Elle sait qu'elle à des devoirs travailler à la lutte contre la tuberculose.

Le secrétaire général actuel, M. Delsuc, a fait voter le décret du 8 août 1924, accordant les 100% tous les tuberculeux sans qu'ils soient en pleine évolution, et un autre décret, l'an suivant, s'appliquant aux tuberculeux chirurgicaux.

La Fédération a ouvert des dispensaires trois à Paris et d'autres en province, et la fête de mercredi soir, était justement donnée pour permettre d'édifier à Rennes, une maison du poumon.

La Fédération n'exige que 20 franc» par an de ses ddhérents.

Prenant part à la lutte anti-tuberculeuse, elle permet de faire vacciner les nouveau-nés, contre le terrible fléau, dans les dix premiers jours; elle travaille à obtenir que les maires soient autorisés, lors des Conseils de révision, à donner un avis sur ceux de leurs administrés oui sont menacés ceux-ci, quand on les prend, ou meurent au service ou sont réformés avec pension. et la collectivité en souffre. La Fédération n'étant point partisan du traitement sanatorial veut bâtir en France des villages sanitaires pour tuberculeux. Cette innovation n'est pas du domaine de l'utopie Il y en a deux en Angleterre, et qui fonctionnent, le tuberculeux pouvant y travailler- sous le contrôle médical, pour nourrir sa famille.

Or, le Gouvernement vient de donner à la Fédération 600 hectares de terrain en Dordogne et une avance de 5?? 000 francs pour fonder le premier village sanitaire français; la Fédération a acquis en outne 100.000 mètres carrés de terrain à Berck, emplacement d'un futur sanatorium de tuberculeux osseux qui, eux, ont besoin d'être groupés puisqu'ils doivent subir continuellement des opérations.

On voit que les efforts de cette organisation admirable font boule de neige. Nous ne pouvons que souhaiter de tout cœur qu'elle aille de l'avant 1 sans cesse pour soulager la pauvre misère des hommes.

Florian Le RoY.

TRIBUNAL CORRECTIONNEL Un accident d'auto

M. Fourré, 34 ans, vétérinaire à Médréac, était venu faire des courses à Rennes le 20 janvier. Il quittait notre ville, en auto, suivant le quai Lamartine, quand arrivé à hauteur dt-5 immeubles en construction ua coin de la rue de Rohan, il renversa un piéton. Celui-ci, un vannier. ÎI. Lacroix, fut blesse au front.

A l'audience, M' Joseph Lagrt. avocat de M. Fourré, fait valoir que jon client ne roulait pas à plus de 10 kilomètres à l'heure, ce qui est confirmé par les témoins. Il est établi, en outre, que l'automobiliste avait laisse. entre sa voiture et les chantiers du quai Lamartine, un intervalle ce 2 m. 50.

M. Lacroix aurait donc pu échapper l'accident, s'il n'avait pas eté sourd et s'il n'avait pas porté, ce soirlà, une caisse très volumineuse sur l'épaule gauche. Il marchait dans le même sens que l'automobiliste vers la Croix de la Mission. M. Fourré avait mis ses phares en veilleuse; mais M. Lacroix, ne se doutant i is de l'approche de l'auto, ne s'est paa rangé et a été renversé par l'aile droite.

M. Fourré est acquité.

Un coup de folie

Le 22 février, les agents étaient avisés qu'un ivrogne faisait du scandale au débit Oblard. rue du Mail. Ils se précipitèrent avec l'intention de calmer la colère du jeune homme. un certain Louis Perrot. 28 ans. charretier, qui. n'en est point A sa première excentricité.

Mais il faut croire que ce soir-là Il subissait une véritable crise de deUrium tremens, car, loin de recouvrer la paix à la vue des agents, 11 hurla et gesticula comme jamais fou f irieux dans le plus tragique des cabanons. En se trémoussant, il atteignit du poing et du pied les agents qui, pour le transporter au poste, se virent contraints de le ficeler.

4 mois de prison pour la rébellion et 5 francs d'amende pour l'ivresse. Une vieille affaire

Ce fut un soir de 1920, paraft-!1, que la femme Henneberger, 45 ans, goûta le meilleur vin de sa vie, un vin à en faire le père Noë pâlir de jalousie dans son éternité.

La femme Henneberger partage avec les enfants de bohème sen métier, la vannerie; elle a fixé sa roulotte route de Lorient.

Un soir de 1920, donc, la femme Henneberger avait vidé d'innombrables coupes et ne trouvait que de la joie en elle. Rajeunie de 25 ans, elle n'eut de cesse qu'elle ne trouvât l'cecaslou de faire sa petite Mpligta


Manquant de culbuter contre une les«iveuse, il lui vint aussitôt l'idée d'emporter celle-ci pour finir de monter son ménage

La propriétaire de l'ustensile, Mme veuve Jagory. chiffonnière, porta plainte.

Après neuf ans, Mme Henneberger trouve l'affaire moins amusante et elle voudrait bien esquiver les responsabilités. Elle rappelle qu'elle n'était pas seule le soir de sa grande sortie et qu'elle avait avec elle Mme Vve Cotteau, ménagère, rue des Lilas OeUe-d, avec cette soit de dévouement que donne la bolée supplémentaire, lui aurait donné un coup de main pour chapardeur la lessiveuse et l'emporter chez elle

Mme Cotteau proteste et, avec virulence, se défend d'avoir jamais été la complice de la vannière.

Après plaidoirie de M' Barbot, Mme Cotteau qui, pour avoir partagé le plaisir, n'entend pas partager les désagréments, est acquittée.

Mme Henneberger est condan-.née à 16 francs d'amende. Elle s'était «npressée de rembourser à Mme Jagory U valeur de la lessiveuse, soit 45 :r. A la Cour d'Appel de Rennes

Un arrêt

M. André Bertin, 30 ans, repréaenant de commerce à Vannes, 4 bis. rue de la Garenne, avait été condamné par le Tribunal de Vannes, le 2 octobre 1929. à 6 mois de prison, sur ltératif défaut.

La maison Moruchon et Donnet, de La Rochelle, pour le compte de laquelle il plaçait des huiles et essences, lui reprochait d'avoir vendu l'auto qu'elle lui avait confié pour ses voyages

M. Bertin, devant la Cour d'appel, prétendit que la Maison Moruchon lui devait des commissions.

La Cour réduit la peine à 4 mois de prison avec sursis et vu les circonstances de la cause, fait bénéficier le prévenu de la loi de sursis.

Un gerte malencontreus

Le 29 mai 1929, M. Maurice Costes, 29 ans, chauffeur de taxi à Nantes, prenait en charge deux clients. Il n'en connaissait qu'un, et simplement de vue, mais l'autre habitait St-Nazaire, Il désirait être conduit jusqu'à cette ville et le voyage devait durer deux jours.

Vera 16 h. 30, l'automobiliste roulait entre Le Pouliguen et La Baule, et Il remarqua à peine. au passage un grand panneau qui indiquait que la chaussée était en réfection. Quelques secondes plus tard, M. Costes voyait soudain un groupe d'ouvriers, une vingtaine, occupés à recimenter la route, et de l'équipe deux hommes se détachaient, brandissant des fourLes deux clients du chauffeur descendirent. On leur signifia que la voie était interdite. M. Costes intervint, certifiant qu'il n'avait point vu un écriteau plus petit, qui portait l'ins-

cription traditionnelle « rue barrée ».

Les voyageurs manifestaient leur mauvaise humeur. M. Leborgne Alexis entrepreneur de travaux publics a La Baule, qui surveillait ses ouvriers, leur ordonna de rebrousser chemin. on refusa. Il fit signe alors au cylindre à vapeur de se mettre en travers de la route.

Furieux, un des occupants de l'auto porta un coup, en pleine bouche, a il l'entrepreneur. Celuf-cfcroit que c'était avec un coup de point américp.in. Les ouvriers s'agitèrent. L'un deux, un colosse, M. Mahé accourut au secours de son patron il fut blés.se à la main. On allait faire un mauvals parti aux excursionnistes. M. Costes, qui était remonté sur son siège, s'afiola-t-il ? Ce qu'il y a de sûr, c'est qu'il sortit un revolver d'une des poches de sa voiture et qu'il le braqua dans la direction. des « hommes de la route

« J'ai vu l'instant où on allait nous lapider 9 devait-il dire plus tard, invoquant la légitime défense. Il Dt son tour de St-Nazaire, revint à Nantes et, apprenant par les journaux que MM. Leborgne et Mahé avalent porté plainte, 11 commença de se préoccuper des suites de l'affaire. Il assura qu'il ignorait le nom de ses voyageurs et passa seul, devant le, Tribunal correctionnel de St-Nazaire, le 19 décembre. A l'audience, il apporta un revolver, un vieux revolver qui ne marchait pas. n prétendit que c'était celui avec lequel il avait menace les ouvriers pour les tenir en

Rien ne prouvait que ce fut la même arme. Comme Il continuait à prétendre qu'il ignorait l'identité de ses clients, de celui qui avait frappé, on retint sa complicité et il paya pour tout le monde 2 mois de prison avec sursis 50 francs d'amende pour violences et port d'arme prohibée 700 francs de dommages-intérêts à M Mahé et 500 francs à M. Leborgne Il a fait appel Assisté de M* Lecoq, il proclame qu'il n'a point pris part à la bagarre et que c'est seulement à l'instant où il a vu qu'il allait être écharpé et sa voiture détériorée, qu'il il sorti le revolver, un vieux « pétard démoli

M. l'avocat général Chauvin avoue qu'il n'est pas convaincu du tout un chaff eur de taxi qui voyage la nuit comme le jour, s'assure, s'il a une arme, qu'elle fonctionne bien.

M. le bâtonnier Gouéry plaide pour les parties civiles.

La Cour confirme le premier jugement, réduisant simplement les dommages-intéréts 400 francs à M. Mahé 200 francs à M. Leborgne. La sonrde oreille

Les gendarmes étaient de faction le 4 novembre au soir, au carrefour de la Maison-Rouge à Clisson et surveillaient la circulation, quand survint une monumentale cochonnière, venant de la direction de Nantes. Ils remarquèrent que le véhicule n'était point éclairé à l'arrière. Ils modulèrent aussitôt les plus impératifs des coups de sifflet un gendarme se précipita devant la voiture-fantôme, ordonnant par gestes au conducteur de

s'arrêter. Il n'en fit rien et appuya, au contraire, sur l'accélérateur.

Mais les représentants de l'autorité avalent eu le temps de reconnaître l'équipage de M. Pierre Poiron, 41 ans, marchand de porcs à Saint-Hilaire-de-Loulay (Vendée). Quelques témoignages suffirent à les convaincre qu'ils avaient tombé juste.

Ce ne fut point du tout l'avis du commerçant soupçonné qui, voyant un jour les gendarmes entrer chez lui, se fâcha, niant l'évidence et, gonflant le torse, assura aux gendarmes qu'il les ferait mettre au paa.

Condamné à 25 francs d'amende par le TriDunal Correctionnel de Nantes, il a interjeté appel, mais la Cour confirme le premier jugement.

AU TRIBUNAL MILITAIRE PERMANENT DE RENNES Le tribunal militaire de la 10* Région s'est réuni mercredi à 14 heures. M. Joubaire, conseiller & la Cour d'appel de Rennes, occupait le siège de président, et M. le colonel Dulong celui de commissaire du gouvernement. Au cours de l'audience les affaires suivantes ont été jugées

Un réserviste négligent

Losqu'il eut terminé son service milltaire; là-bas dans que: .ue caserne de Mostaganem, Guillou Roger, 26 ans, se crut quitte de toutes obligations militaires. Ses connaissances géographiques peu étendues lui faisaient considérer l'Algérie comn.. une colonie française, du moment qu'elle était séparée de la France par la mer. De ce fait il se trouvait quitte de toutes périodes de réserve et pouvait reprendre sans souci de revêtir l'uniforme bleu horizon son ancien métier d'ouvrier agricole.

Malheureusement pour Ouillou l'Algérie étant considérée i -une territoire français, des convocations pour acco.nplir les périodes furent envoyées à Visseiche, pays où Guillou avait déclaré habiter.

Seulement le métier de Guillou exige de fréquenti déplacements et le réserviste s'en alla au hasard de ses besoins, oubliant d'avertir la gendarmerie de son changement de domicile. En traitement à l'Hôtel-Dieu de Rennes du 8 juin 1927 au 28 février 1929. il fut touché par un de ces avis, mais n'y prit pas garde et dès sa sortie continua sa vie errante.

A l'audience du Tribunal militaire il reconnaît ra négligence et la regrette.

Me Lecorre plaide pour Guillou. Le Tribunal condamne l'inculpé à huit jours de prison avec sursis. Ap-îi la soupe

Pour punir Robert R. 22 ans, parisien de naissance et jardinier de profession en la coquette ville du Palais en Belle-Isle, lequel avait déserté la chambrée pour passer la nuit en ville; des ordres furent donnés pour l'incarcération du volage soldat dans la salle de police.

On prévint R. que sitôt après la soupe du matin, il allait être mis aug arrêts. Mais ce dernier ne l'entendait

Etude de M' MOTTAY, huissier

à Montfort.

VENTE

PAR SUITE DE SAISIE EXÉCUTION Le DIMANCHE 2 MARS 1930, 14 h.. des effets mobiliers et bestiaux saisis sur Mademoiselle Fernande FORÂT, cultivatrice a la Ville Aubert, en Monterfll, et ci-après déslgnés QUINZE CENTS KILOS DE FOIN. TROIS VACHES, UN PORC.

12 en sus des prix de vente. L'huissier poursuivant la vente.

MOTTAY.

A VENDRE MAISON NEUVE 0 Pièces. cuisine, caves, dép., Jardin 607 mètres carrés. E.. O., E., rue de Vern à Rennes. B'aflr. HAVAS. Rennes, 22.796. A VENDRE 6 à 800 mq TERRAIN bordant route grande communication faub. de Rennes, 16 mètres de façade, 35 fr. le met. Havas, Rennes, no n^6. demande MÉCANICIENNES pour travail en atelier (chaussures habillement, équipement). Se présenter Etablissements DAISAY. 44. boulevard de Ohézy, RENNES.

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pas ainsi. Pour si grand que soit son amour de la patrie, il préfère encore à la caserne du 355' R. A. L. P. de Nantes l'air pur des grand' routes bretonnes et, profitant qu'il était seul, sauta le mur et s'en alla au hasard. Cela se passait le 7 novembre et le 14 novembre au matin. R. était porté déserteur. Heureusement, il ne devait pas l'être longtemps Le 14 au soir, les gendarmes l'appréhendaient et se chargaient de mettre fin à sa R. est un mauvais soldat qui a déjà changé de régiment par mesure disciplinaire. A Belle-Isle, ses patrons étaient contents de lui mais, malheureusement, quelques peines sont inscrites à son casier judiciaire.

Il argue pour sa défense certaines défaillances auxquelles il est sujet à la suite d'une blessure à la tête dont il fut victime le 14 février 1929. Après plaidoirie de M. Leroyer, le Tribunal condamne R. a S mois de prison.

SYNDICATS & SOCIÉTÉS SYNDICAT Dis Métaux. Les camarades qui n'ont pas encore retiré leurs cartes pour l'anal 1930. sont priés de bien vouloir se présenter à la Maison du Peuple, le dimanche 2 mars, de 9 h. 30 i 11 heures du matin.

Le Trésorier.

S O C I £ T t CENTRALE D'HORTICULTURE d'Illi-et-Vilaine. Le dimanche 2 mars 1930, à 13 h 30, séance de la Société (Palais Saint-Georges) Conférence de M. Ooudé, directeur des Services Agricole».

TOMBOLA DU BYNDICAT DE L'AIGUILLE. La tombola du Syndicat de l'Aiguille sera tirée le 3 mars 1930. L'exposition des lata auna lieu au siège social, 15, rue de la Monnaie, du 28 février au jour du tirage, 3 mars, à 14 heures. Nous comptons sur les syndiquées et sur les amis de nos syndicats pour placer des billets, nous procurer des lots, nous honorer de leur visite.

Communiqué.

LES TROMPETTES RENNAISES. Répétition pour les trompettes et batterie, ce soir Jeudi 27 février. 20 h. 30 précises, au lieu habituel. Présence indispensable.

SYNDICAT DES OUVRIERS ET EM.PLOYES MUNICIPAUX. Réunion générale. Tous les ouvriers et employés municipaux syndiqués sont priés d'assister à la réunion générale du Syndicat qui aura lieu le vendredi 28 février, à 17 h. 30, à la Maison du Peuple, 10, rue Saint-Louis.

Ordre du jour Compte rendu des décisions prises par le Conseil municipal.

Le Secrétaire: MoRSt.

MATINÉES & SOIRÉES

THEATRE MUNICIPAL DE RENNES Ce soir « Le Barbier de Sévnle Avec le concours de M. André Pernet, de l'Opéra, que les habitués du théâtre ont demandé si souvent cet hiver; de Mlle Suzanne Pauly, si applaulie pendant la saison derniè:e; de M. Raymond Poujols. baryton de l'OpéraComique, et de M. Hébert Collard, premler ténor du Trlinon-Lyrtque. M. Paul Lys. Mme Hylda Desblys, MM. Sfvonny, Levlas. Chevrier. etc. etc. a a leçon de chant, Mlle Pauly chanter La Villanelle, de Dcll'acqim; M. Poujols Plaisir d'amour, de Martini; M. Collara, Suzanne, de Paladllhe.

Orchestre et chœurs, sous la direction de M. Maurice Hendericà. Lé directeur demande a son aimable clientèle d'arriver cinq minutes avant l'heure Indiquée, afin que la remarquable ouverture du Barbier de Séville, puisse être écoutée dans le plus grands silence. On commencera exactement a 20 h. 30.

La location continuera aujourd'hui de 10 heures a midi et de 13 h. 30 à 17 heures. Téléphone 20-37.

Samedt ler mars, dernière Irrévocable de Paganini, la triomphale opérette. qui est le plu» grand suçote de la saison.

Dimanche 2 mars. matinée, La Vie de Bohème, avec Miss Oreta Alpeter; Mlle G. Leyzleux; MM. Jean Truchetti. Marcel Salvan, Marcel Bense. Paul Lys. Yvonny. Descamps.

Dimanche 2 mars, soirée exceptionnelle Véronique, avec le concours de Mlle Christiane Grasset, qu'elle vient de chanter avec un grand j^ccés à Lyon. Les habitués du Théâtre viendront applaudir Mlle Grasset, qui a débuté sur notre scène Il y a deux ans et qui est maintenant une < divette La location pour ces trois représentations commencera demain matin vendredi.

̃̃i VENDREDI SAMEDI DIMANCHE^ LYJO présente, Joue et chante

à EXCELSIOR

UN BONJOUR DE PARIS Fantaisie nouvelle en 3 actes

et dlx-sept-tableaux

15 artistes, 17 décors. 134 costumes. DE L'ESPRIT, DU NOUVEAU

Location au cinéma à partir de 10 h. Bientôt un gros succès

GINAMANÈSl

ANDRË NOX S-

Deux grand films Une comédie acrobatique avec HARRY PIEL LE MYSTÈRE D'UNE NUIT Une comédie dramatique

LA PEUR DE MOURIR

SELECT

En une seule fois

Le bon roman de L. FEUILLADE LES DEUX GAMINES

Avec B1SCOT, MICHEL,

SANDRA MILOWANOFF

e Un Fils d'Amérique LA TOUR D'AUVERGNE. Nous rappelons que cette comédie dont le succès a été si vif aux deux premières représentations, sera rejouée dimanche prochain, a 14 heures. dans la salle de la Tour d'Auvergne par l'Hermine Théâtrale Rennaise (groupe théâtral des Anciens Elèves de l'école Saint-Yves).

L'affluence du. public hier au bureau de location fait présager encore une salle comble dimanche prochain. La lo-

SENSATIONNEL 1 En réclame

1.000 LAMPES MICRO 20 FRANCS L. MARTIN, T. S. F., S. Rue TronjoUy, RENNES

cation se oontinuera jusqu'à mb^ii à la Llb.-alrle Su !M- Yves. 3. rue de Ia aigu.naie, et à l'Union Economique. tf, boulevard de la Tour d'Auvergne.

SALLE du Colombier. Dimanche 2 mars, 16 h. 30. à la salle du Colombier, 7. rue de Plélo. séance de cinéma. Au programme L'Epopée de Jeanne d'Arc, documentaire; L'heureuse mort ou ¡'Homme aux pied, plats, comédie. Pendant !a séance, orchestre.

Bll.ets en vente aux lieu et pris habltuels.

Matinée dansante DM LA Lthjc RonrAnM N'oubliez pas de vous rendre, dimanche 2 mars. à 14 h. 30, au 166. m* d'Antralu; vous y trouverez un orchestre de choix exécutant toutes les nouveautés. A la demande d'un grand nombre des habituée, le Comité est heureux de faire savoir que les travestis sans masque seront acceptés (main ceux-là seuls: inutile de se présenter avec un masque, l'fcùtrée leur sera Interdite;. Entrée gratuite pour les membres honoraires et les mamans.

SALLE des Sacrés-Cœurs. Moi. C'eat dimanche prochain 2 mars. à 16 heures précisés, que pesxra, sur l'écran de la saUe des Sacréa-Cœuxs, Moi, grand film comique.

Moi, c'est l'histoire d'un de ces vantards, comme il en tant, Infatué de sa personne, pour qui ne compte que ce qu'il fait, qui voulant tout mener, ne fait que mattre le désordre partout et qui, au fond, n'est qu'une ou:re gonflée par le vent et qu'un rien fait crever. La séance aura lieu au* profit de la Conférence de Salnt-Vlncènt de Paul. Location Librairie Jamln. place de la Mairie.

AU PATRONAGE Saimt-Etiehke. Jeudi 27 février, à 14 heures, à la salle SalutGabrlel, rue Papu, grande aéance de cinéma pour les enfants (garçons) dm écoles et patronages catholiques

Au programme L'Heureuse mort, L'Epopée de Jeanne d'Arc, un comique Tous les directeurs des écoles et patronages sont spécialement Invités à amener leurs enfants & cette séance Prix d'entrée 0 fr. 25; isolé 0 fr. 60 Prière de bien vouloir, si possible avertir M. l'abbé Guihard. directeur du Patronage Saint-Etienne. du nombre des enfants qui comptent assister à cette séance.

SAINT-HEL1ER-CINEMA. Dlmanche prochain 2 mars, dans la salle de» fêtes du boulevard Laennec, séance de cinéma.

Au programme Le Fermier, grande comédie dramatique en huit parties Au Royaume des tftits chats, documeataire oomlque

On peut retenir ses placée chez las dépositaires aux prix habituels.

MATINEE DU DROIT. Les étudiants en Droit donneront, le dimanche 2 mars, dans les salons de la rue Poullaln-Duparc. à partir de 16 heures, leur dernière matinée dansante.

Après le dénié carnavaiesque organlee l'après-midi par l'Association Générale, nul doute que les salona de la rue Poullaln-Duparc connaissent la grande affl uence.

Avec le concours du Hot Boifs Jazz, cette sauterie s'annonce comme devant clôturer dignement les matinées Juridiques cette année.

Prix d'entrée 8 fr.: étudiante 5 Ir. Pour l'Œuvre N.-D. de Tontes-Grâces Samedi prochain l- mars, à 20 h. 30. et dimanche 2, à 14 heures, deux séances de gala, organisées au profit de lœuvre. seront données 8 la salle de» fêtes Notre-Dame de Toutes-Gràces. Ces représentations de gula promettent d'obtenir un succès sans précbdettt, étant donné les soins Qui ont été apportés à la composition du programme. On s'en convaincra quand ou lin l'aperçu suivant

D'abord, pnrml les artistes, slgnalons Mme Wltz-Leconte, 1" prix 4e chant et d'opéra du Conservatoire de Paris et Mlle Yvonne Dupuy. MM Joubert de Saint-Levé et GaJIand, ses élèvea, accompagnés de Mme Goupil, accompagnatrice des concerts classique» de Paris; M. Marcel Fleury. du théâtre du Grand-Guignol: les élèves de M. Magadur. professeur du cours supérieur au Conservatoire de Rennes les artiste* de Toutes-Grâces.

Au programme Le Passant, de Coppée: Gardiens de Phare, pièce en un acte de MM. Autler et Cloquemin et le prologue de Monsieur Beaucaire, de Messager.

Nos concitoyens se rendront en grand lombre à ces deux belles manifestations d'art et de bienfaisance et ce sera a meilleure récompense des artistes lui dépenseront, avec une ardeur au nolns égale à leur désintéressement, «us leurs efforts et leur talent.

Il est prudent de se dépêcher, si l'on reut être bien placé.

Billets de 5 à 10 francs, en vente a !Ibralrle St-Germain. 6. rue Nationale rt 1 la Bottine Parisienne, 15, rue d'An,tain.

Un service d'autocars sera assuré le amedl soir, entre la rue Coetquen et 'oeuvre, à partir de 20 heuree, Prix lu trajet. 1 fr. 50. Billets en vente ohem il. Delory, rue Coëtquen.

CONFÉDÉRATION FRANÇAISE )ES PROFESSIONS COMMERCIA:ES, INDUSTRIELLES ET LIBERA,ES. Il est rappelé qu'une réunion rivée aura lieu ce soir, jeudi 27 couant, au Palais St-Georges, à 20 h. 30, salle de la Mutualité) 1" étage, auessus de l'entresoL

Les adhérents rennais sont priés de êpondre en grand nombre à l'inviition qui leur a été adressée.

A la réunion projetée. M. Perrin, ice-président de la Fédération Franilse des professions commerciales. idustrielles et libérales, exposera le rogramme, le but, la situation de la édération. ainsi que le plan des traaux du Congrès qu'elle organise yon. pendant la foire qui se tiendra mois prochain dans cette ville.

Le Secrétaire R. Marcilix

oderne et Anclenne achetée trè* cher. lats, Verseuses, Couverts, etc. soat cherchés par: E. BAILLEUL. bijoutier, quai Lamennais. RENNES.

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IL A ETÉ PERDU lN por«rumixE contenant des paplers au non de M. BRULARD. 35. rue Poullaln-Duparei RENNES, prière de le rapporter. Récomn.


OBSÈQUES,

RENNES- Vous étea prié d assister aux obsèques de

Madame Veuve SOKEL

Nee Françoise DURAND

décédée à Renhes, le 36 février 1930. 3. rue Beaudralrie, dans sa 73* année, qui auront lieu le vendredi 28 février 1930. à 8 heures, en l'égise Saint-Germain. De :a part de Mme Veuve Bennard. M. et Mme Jules Ménard, ses enfants; Mme Vve Sorel, sa bru, et de ses petiteenfants. et de toute la famille. On se réunira à la maison mortuaire à 7 h. 45. -L'inhumation aura lieu au' cimetière de l'Est.

Le présent avis tient lieu de faire-part. RENNES. Vous êtes prié d'assister au convoi et à la messe d'enterrement qui auront lieu le vendredi 28 février 1930. à 10 heures, en l'église St-Laurent. en Rennes. pour le repos et salut éternel de l'âme de

Monslear Euféne COCHERIL décédé en sa demeure. à Renne», rue de la Motte-Brùlon. le 26 février, dans sa 62' année, muni des sacrements de l'Eglise.

On se réunira à la maison mortuaire à 9 h. 30. L'Inhumation aura lien au cimetière de Saint-Laurent.

De la part de Mme Cocherll. son épouse; de ses enfants et de toute la famille.

Le présent avis tient lieu de faire-par. RENNES. Vous êtes prié d'assister au convoi et à la messe d'enterrement, qui auront lieu le vendredi 27 février à 10 heures du matin, en 1 église des Sacrés-Coeurs. pour le repos et salut éternel de l'âme de

Monsieur Pierre BIGOT

Boucher

décédé à Rennes, 62. rue Paul-Féval. le 25 février, dans sa 44' année, muni des sacrements de l'Eglise.

On se réunira a la maison mortuaire à 9 h. 45. L'inhumation aura lieu au cimetière du Nord.

De la part de Mme Pierre Bigot, sa veuve Mlle Yvonne Bigot et M. Marcel Bigot. ses enfants M. et Mme Rialland. sa sœur et son beau-frère M. et Mme Lambard, ses beaux-parents oncles. neveux et nièces, cousins et cousines et de toute la famille.

Le présent avis tient lieu de faire-part. VITRÉ- Vous êtes prié d'assister au convoi et à la messe d'enterrement qui sera célébrée le vendredi 28 février 1930, a 10 heures. en l'église St-Martin de Vitré. pour le repos et salut éternel de l'àme de

Monsieur Auguste OLLIVIER décédé en sa demeure, à Vitré. 47, rue Poune. le 26 lévrier 1930, dans sa 75' année, muni des sacrements de l'Egl1se. DE PROFUNDIS.

De la part de Mme Auguste Olllvler. son épouse de ses enfants et petitsenfants Mme Bédier, sa belle-sœur et ses enfants, et de toute la famille. Le convoi se réunira a la maison mortuaire à 9 h. 3/4.

Le présent avis tient lieu de faire-part. TRESSÉ· Vous êtes prié d'assister au convoi et à la messe d'enterrement de

Monsieur Pierre CHAPON

Ancien maire

décédé dans sa 64' année, qui auront Heu le vendredi 28 février, à 10 heures, eu liste de Tressé.

De lu part de Mme Chapon, sa veuve: éu> familles ™»T"" Rome, Lecolllnet. ,ou enfants. pttlf infants, et de toute .Jfc famille.

Le présent avis tient lieu de faire-part. RENNES. Vous êtes prie d'assister aux convoi. service et inhumation qui auront leu le vendredi 28 février 1930. a 10 h. 30 du matin, en l'église de Saint-Sauveur, pour le repos et le salut éternel de l'âme de

Monsieur Raoul LEGUIN

décédé en sa demeure, à la Quérlnais. en Rennes., le 25 février, dans sa 66' année, muni des sacrements de l'Egllse. On se réunira à la maison mortuaire 9 h. 40. L'inhumation aura lieu au cimetière du Nord.

De la part de Mme Raoul Leguln. son époux; de ses enfants, petits-en- fants, frères, beaux-frères, belles-sœurs, neveux, nièces, et de toute la famille. Le présent avis tient lieu de faire-part. DINARD. vous êtes prié d'assister aux convol, service et enterrement de

Monsieur Pierre TARTIVEL

décédé en son domicile, 13, boulevard Edouard VII. qui auront lieu le vendredi 28 février, à 9 heures 45. en l'égalise de Saint-Enogat.

De la part de Mme Tardivel, sa veuve; de Mme Lemoine. sa fille; due Mlle Lemoine, sa petite-fille, et de toute la famille.

REDON. Vous êtes prié d'assister au convoi funèbre et à la messe d'en- terrement de

Madame Henri RIALLAND

née Clémence LEMER

décédée, munie des sacrement» de l'Eglise en son domicile. à la Malllardals le 26 février, à l'àge de 37 ans. qui auront lieu le vendredi 28 février. à 10 heures, en l'église Saint-Sauveur Le deuil se réunira à la Maillardais. a 9 h. 3;4.

De la part de M. Henri Rialland. coiffeur, son mari; de ses enfants et de toute la famille.

1.e présent avis tient lieu de faire-part. PLOUBALAY. Vous êtes prié d'assister au convol funèbre de Madame Veuve BAILBLED

décidée à Ploubilay. dans ta 77- année. La oérémonle religieux aura lieu le l'éârllae de Ploubatty.

De ta »irt deg familles Ballbled. dallais. Loquen. L.oncle, Lebre!on. Tardivel. Renard. Pllard. Brtend. Menler. ses enfants. petits-enfants, frère et soeur. at de toute la fami!le. é REMERCIEMENTS

RENNES. M- Charles Judéaux et toute la lamine remercient bien sincèrement .outos lex personnes qui leur ont témoigné de la sympathie l'occasion de la perte cruelle qu'ils ont éprouvée en la personne de

Madame Frédéric JtJDCAUX

RENNES. M. et Mme Marcel Orhan Mme vtu*e Orhan; les familles Albert Orhan Tlrei. Danois Semausatis et Berthe; remefT.em b en sincèrement les '.«rsonnee Qui leur on: témoigné leur sympMhie à l'occasion eu décès de leur cher petit

BERNARD

COMBOURG NANTES DINAN. Le docteur Jean Qufriiar: leg familles Sorel. Mouton Quemar Macé Chauve! llnmon e: Rault r<"nerclen* très i>ini'érni>ent les t^monnrs qui leur on; lémo rue re :a sympathie a l'occãlon du aères de

Madame Jran QlIfcMAR

DISTINCTION. Nous sommes particulièrement heureux de voir, com- pris dans cette promotion d'officiers d'Académie, figurer le nom de M. l'abbé Louis Divet, le musicien bien connu à Rennes.

La décoration qui lui est attribuée, un peu tardivement, constatons-le, récompense le double talent d'organiste et de compositeur de l'abbé Divet. Il n'est pas un Rennais qui ne connaisse son délicieux ballet-pantomime en un acte pour enfants Les Courlis, punition renfermant de jolies pages mélodiques soutenues par une harmonie distinguée. Des morceaux de musique sacrée, souvent chantés dans les cérémonies religieuses, sont aussi à l'actif du délicat compositeur. Mais son oeuvre capitale est une Messe en musique pour chœurs et orchestre, qui fut exécutée en 1926 dans la cathédrale de Saint-Brieuc, et qui dénote chez son auteur une réelle connaissance des voix et des instruments. Nous prions M. l'abbé Divet d'agréer nos plus sincères félicitations.

BIENFAISANOE. Nous avons reçu pour des familles nécessiteuses Mme Robin, une vareuse Anonyme, un paquet de linge Anonyme, un paquet de vêtements.

ETAT-CIVIL DE RENNES

NAISSANCES

26 février. Jacques Drouln, rue Jean Macé; André Bourbeillon. 4, rue du Pré-Botté; Renée Morice. 167. rue Saint-Malo.

DECES

26 février. Veuve Aveline, née Guyot. 18 bis, rue de Châtlllon; François Champaud. 72 ans, jardinier, veuf. rue Nadault de BufiTon; Raoul Leguln, 65 ans. cultivateur, marié, La Guérinais; Veuve Jardin, née Daveneau, 70 ans. 57, rue 'Anatole Le Braz; Joseph Quantin. 67 ans, sans prof., marié. 122. rue de Paris; Emile Ramé, 27 ans. agent d'assurances. marié, 4. rue Adolphe Leray: Eugène Cocherll. 60 ans. tanneur, marié La Motte-Brùlon; Yvette Langlols. 1 an, 33, rue de Brest; Pierre Bigot. 42 ans, boucher, marié, 62. rue Paul Féval; Léon Gullard, 44 ans. chef d'équipe, marié. Hôtel-Dieu; Anne Le Douarln. 6 ans, Hôtel-Dieu: Veuve Sorel. née Durand, 73 ans. 2, rue Baudralrie.

COURONNES MORTUAIRES, Rennes BROSSAULT, cirier, rue de Montfort Convois mortuaires

du Jeudi 27 février

8 heures M. Champaud, rue Nadault de Bu1fon, église Jeanne d'Arc, cimetière de l'Est.

8 heures M. Simonneau, rue SaintMichel, 20, église 6t-Aubln, cimetière du Nord.

10 heures Mme Richer, rue Louis Tiercelln, église des Sacrés-Cœurs, cin.etlère de l'Est.

10 heures M. Ramé. rue AdolpheLeray, 4, église Toussaints, cimetière du Nord.

2 heures M. Pollet, rue Saint-Maic, 111, temple, cimetière du Nord. Janzé

ETAT CIVIL. Mariage. Francis Racca.De. cultivateur à Tresboeuf. et Albertine Denleul, cultivatrice à Janzé. HM6

AU CONSEIL. MUNICIPAL. Le Conseil municipal s'est réuni sous la présidence de M. Edouard Lesage, maire.

Etaient présents MM. Huchet, adjoint au maire Caresmel, Vieillard, Gorgelin, Juet, Sarciaux, Guérin, Drouet, Besnard, Sauvée, conseillers municipaux. A l'appel, M. Béguéret, empêché, s'est fait excuser.

1° La liste des répartiteurs est dressée pour 1930-1931 2o MM. Veillard et Guérin, conseillers municipaux, sont désignés pour l'examen du compte administratif et la préparation des budgets; 3° La vente des sapins du cimetière n'ayant pas eu lieu à l'adjudication du 4 février courant, le Conseil autorise le maire à les vendre par marché de gré à gré au mieux des intérêts de la commune 4» Le maire donne connaissance au Conseil municipal de l'arrêté préfectoral du 12 février courant autorisant le bureau de bienfaisance à accepter le legs de 2.000 francs fait par Mme Allix, a chargé au dit bureau de-nettoyer deux fois par an sa tombe et d'y mettre autour un peu de sable. Le Conseil décide que la somme de 2.000 francs sera employée à l'achat de rente à 40 1918.

5° Le Conseil demande à M. le. Préfet d'autoriser sur les dépenses imprévues le paiement de la somme de 40 francs pour achat d'une paire de traits pour le corbillard.

DOMLOUP

UNE MAISON

EST LA PROIE DES FLAMMES Pierre, cultivateur aux Calendries en Domloup, se réveillant vers 4 heures du matin, aperçut une lueur à travers les vitres de la fenêtre.

11 se leva immédiatement et constata que le feu s'était déclaré dans une chambre de débarras, attenant 6 la maison d'habitntion.

Sans perdre un instant. il envoya sa femme donner l'alarme dans les environs et commença à sortir les meubles de la pièce.

Pendant ce temps, le feu prenait de grandes proportions et atteignait les poutres de la maison d'habitation.

Cependant, de tous côtés. les secours arrivaient et l'on aidait M. Lucas à sortir ses meubles, tandis que plusieurs sauveteurs courageux entreprenaient de faire la part du feu. de fa- çon à préserver une partie des bâtimenta.

L'alarme ayant été donnée à Domloup et à ChâtPftugiron. de nombreux volontaires ne tardèrent pas à arriver sur les lieux du sinistre et combattirent le fléau.

Malheureusement, il ne ratait plus grand chose et la maison de M. Lucas. n'était guère qu'un amas de ruines.

Une enmiêt» de gendarmerie a nermis d'rci.rter toute idée de malI veillance. Il faudrait nlutôt croire a une imprudence de Mme T.ucfis. qui déposa de ln rendre chaude rtnrts in chpmbre de débarrns. toyer dé l'inI cendle.

Les dégâts. très imno^nnts. sont couverts par une assurance.

La publlclti de J'ouest-£clair est la moins chère parce que la plus productive

AUJOURD'HUI

Théâtre municipal Un bonjour de Paris, par la tournée Lyjo, fantaisie en r trois actes et dix-neuf tableaux. CLASSE 1906. Les hommes de la i classe 1905 sont priés de bien vouloir assister à la messe qui sera célébrée 1 le dimanche 9 mars 1930, à 8 h. 30, en 1 l'église Notre-Dame, à la mémoire des i camarade morts, et à la réunion qui 4 suivra cette cérémonie. < NECROLOGIE. Nous apprenons avec regret la mort de M. Auguste Ol- livier, décédé en sa demeure à Vitré, 47, rue Poterie, dans sa 75e année. Le défunt était très sympathique- jment connu à Vitré. C'est encore une vieille figure vitréenne qui disparaît. En cette douloureuse épreuve, noua < prions sa veuve, ses enfanta et petitsenfants, ainsi que toute sa famille, d'agréer nos bien sincères condoléan- ces. AU CINEMA. Samedi, à 20 h. 30, dimanche à 14 IL 30 et à 20 h. 30, séances de gala au Sévigrié-Palace- Cinéma.

POUR LA FETE DU PRINTEMPS. Les rues Poterie et Sévigné ont procédé mardi à l'élection de la reine du quartier. A cet effet, M. Javaudin, président, a réuni les jeunes filles chez M. Hamonou, qui leur a fait passer une fort agréable soirée. Mlle Bernadette Croisé a été élue reine.

Les jeunes filles du quartier de la place du Château, rue Baudrairie, etc. tiendrant une réunion dimanche a 1 h. 30, en l'ancienne salle de la justice de paix au château pour procéder à l'élection de le reine de ce quartier.

La Guerche-dc-Bretarne

ASSOCIATION PHILHARMONIQUE. L'Association Philharmonique donnera son premier concert de l'année le dimanche 30 mars.

SÉANCES RECREATIVES AU PATRONAGE DES JONGLEURS. Les dimanches 2 et 9 mars, à 16 h. 30, il y aura grandes séances récréatives au Patronage des Jongleurs de NotreDame, route des Sablonnières. Le groupe théâtral donnera deux pièces très comiques c La succession de Beaugaillard », comédie en 3 actes, et « En voulez-vous des cousines s, comédie en 1 acte.

On peut se procurer des billets à l'avance, aux prix habituels.

TRIBUNAL CORRECTIONNEL L'attachement ta pays

Oh 1 ne quittez jamais, c'est mot oui Le devant de la porte où l'on jouait (jadis.

On réciterait ce distique débonnaire de Brizeux à Mathurln Berhault, qu'il hocherait la tête en écrasant sur ses joues deux larmes d'attendrissement. Ayant fait bien des bêtises dans sa vie, on lui avait interdit pour 5 ans de séjourner dans le département d'Illeet-Vilaine. A 59 ans. Berhault ne se sentait plus le coeur de s'éloigner du vieux pays de ses pères. Il entendit mourir où il s'était attaché, et c'est au revers d'un fossé, dont il coupait paisiblement les ronces, que les gendarmes de Montfort le cueillirent au moulin de Cbudray, en Talensac. Pour n'avoir pas obéi à un arrêté d'interdiction de séjour, il lui faudra quitter pour toujours, bon gré, mal gré. les cantons où il n'a que trop joué jadis il est condamné à 6 mois de prison et à la relégation.

CAISSE D'EPARGNE. Le servicede la Caisse d'Epargne de Montfort sera assure pendant le mois de mars par MM. les Administrateurs suivants Bussière, le 2 Piquet, le 9 Briend, le 16 Colombel, le 21 Hervé, le 23 Lebreton E., le 30.

LES BRAVES GENS. Mardi, M. Defains Valentin, a trouvé, rue Saint-Nicolas, un portemonnaie où se trouvait une petite somme d'argent et divers objets, notamment une plaque de bicyclette pour 1930.

M. Defains s'est empressé de remettre ce portemonnaie au secrétaire de la mairie et sa propriétaire a pu rentrer en sa possession.

Toutes nos félicitations à M. Valentin Defains.

Saint-Méen-le-Grand

DANS LA GENDARMERIE. Nous apprenons le prochain départ, pour Saint-Brieuc. de M. Henri Lucas. le sympathique gendarme de notre brigade. Il sera vivement regretté des Mévennais, parmi lesquels il n'avait que des amis

vait que des amis. Le Cronais MORDUE PAR UN CHIEN. Samedi après-midi, en venant au marché de Saint-Méon, la jeune Marie Chauvin, âgée de 17 ans, demeurant à la Besch trais- mi -L? Crouais. a été mordue à la jambe droite par le chien de M. Gendrot, cultivateur au Pas-dela -Lande, même commune.

Souffrant encore de cette morsure le lendemain, elle a consulté un docteur qui lui a délivré un certificat médical

Le père de Mlle Chauvin s'est présenté depuis chez M. Gendrot pour lui proposer un arrangement amiable, lui réclamant seulement les frais de médecin et de pharmacien. M. Gendrot n'a pas accepté: il a prétendu être assure pour son chien et a invité le père Chauvin à se débrouiller avec la Compagnie d'assurances.

Celui-ci n'entend pas se prêter à tant de formalités et a trouvé beau.coup plus fimple de porter plainte à la gendarmerie qui a ouvert une enQuant à la'nimal. il a été soumis à l'observation d'un vétérinaire.

Montanban

ETAT-Crvil-. Naissance. Pigeard Andrée. à la Vlllc-Aubry.

Mariage. Bataaet Elle, chaudronnier et Macé Amin. s. p.

Décès. Prlour Joaeph. 57 ans. k la mois à Sr- Maurice; Renais Joseph. 60 I n m. en ville.

Les sans-nilstes possèdent un lourr.il complet documenté et intéressant. ils lisent le Petit Radio. On an 30 francs.

Antrain-sur-Conèsnon

SOCIETE DES COURSES D'ANrRAIN. L'assemblée générale staaitaire a eu lieu le dimanche 23 férrier. De très nombreux sociétaires avaient répondu à l'appel du comité. Il fut décidé que la reunion annuel,e aurait lieu le 10 août; que le programme serait modifié et que l'on ferait courir à Antrain en 1930 deux :ourses au trot, dont une partie liée; :feux steeples (pur-sang, demi-sang); ieux courses plates (pur-sang et deaii-sang). Les prix distribués seront ie 27.000 francs.

Enfin après avoir approuvé la situation financière, qui reste très saine, il fut décidé que désormais les sociétaires recevraient deux cartes de pesage, au lieu de une pesage et deux tribunes. Avis aux sociétaire). Le Comité a décidé qu'à l'avenir les réunions générales ne se feront plus à la mairie, la salle étant trop exiguë pour conte- nir les nombreux sociétaires qui répondent à la convocation du président.

Le Grand-Fougera1

LA MORT D'UN MISEREUX. Le père Victor Gaigeot était un bonhomme usé, bien connu dans la région. Originaire de Derval, et âgé de 68 ans, le père Gaigeot avait travaillé presque constamment à Fougeray. La vieillesse vint et l'hôpital' fut son refuge. Mais il préféra la vie vagabonde au séjour de l'hospice.

Dans les fermes on l'accueillait volontiers. Et c'est ainsi que le 20 février il vint demander asile chez M. Bizeus, 3 la Dandinais.

Le père Gaigeot alla coucher dans le grenier à foin. M. Jules Bizeul le vit le lendemain et lui offrit ses services mais le père Gaigeot, à son habitu8e, ne répondit pas. Les jours suivants, M. Bizeul constata que le vieillard était toujours là mais refusait toute aide.

Or, le 24 courant, vers midi et demi, le cultivateur trouva le père Gaigeot mort. Le docteur Gougeon, mandé, vint constater la mort, due vraisemblablement à une congestion.

Plprlae

AU PATRONAGE JEANNE D'ARC. La foule des spectateurs, dimanche soir, a passé trois heures d'agréable délassement. Effets de lumière électrique saisissants, décors et mise en scène fort réussis, acteurs au jeu parfait, tout cela explique l'enthousiasme de la salle.

La même représentation aura lieu encore ce soir à 8 heures et dimanche prochain à 3 h. 30. Offrez-vous ce plaisir, vous en serez heureux.

AVANT LE PARDON DES TERRE=NEUVAS La semaine de la Morne

Ealnt-Malo prépare activement les grandes fêtes du Pardon des TerreNeuvas et déjà la rue Saint-Vincent a revêtu sa parure des jours de fête, avec ses portiques harmonieux destinés à recevoir les décorations devenues traditionnelles.

Les autres rues vont suivre cet exemple et nous savons qu'à SaintServan où l'on est passé maitre en fait de décorations, les préparatifs sont activement poussés. Les deux villes vont rivaliser, une fois de plus. mais pour les fêtes de dimanche dans l'atmosphère d'une entente aussi cordiale que possible.

En attendant les manifestations du Pardon, Saint-Malo va avoir sa Semaine de la Morue avec l'exposi- tion, au Casino municipal, des articles et produits intéressant la grande pêche. Nous avons fait hier aprèsmidi un tour au Casino où l'on met la dernière main aux derniers préparatifs des stands. A l'extérieur, on achève une tente de vastes dimensions où seront installées les friteries de dégustationde la morue, avec il côté l'auberge qui en est le complément. A l'intérieur, tous les emplacements disponibles sont occupés. le succès de la Semaine de la Morue qui commence aujourd'hui est assuré

Les fêtes de dimanche

Voici le programme du concert qui sera donne, dimanche matin, place Brevet, à 9 h. 30, par l'Indépendante Paraméenne

Allegro, X Triolette, mazurka pour piston, A. Loyer Souvenir de Mellecy, fantaisie, A. Delbecq Pitchonuette, pour saxo alto, Charles H. Souvenir de Brest, pas redoublé, A. Guitran. Pour les représentations de camcdl à 20 h. 30 et dimanche à 15 h. 30. la location est ouverte au Casino de Salnt-Malo depuis ce matin Jeudi de 10 à 12 heures et de 14 à 16 heures. Un service de tramways est assuré. Notons au bal d'enfants travesti de dimanche. un ballet par la section des pupilles de La Malouine. Entrée du bal, 5 francs. Le soir du dimanche, grand bal au casino, travesti facultatif. Entrée, 8 francs. Cartes en vente au Casino.

Combourg

LAISSEZ LA POLICE DE LA ROUTE A QUI DE DROIT. La gendarmerie de Combourg procède à une enquête sur un fait un peu original. M. Douar Pierre, demeurant à Bonnemain rejoignait son domicile, empruntant la route de Cuguen à Bonnemain, tenant sa bicyclette à la main. vu l'obscurité. A un certain moment, il rejoignit un autre cycliste qui comme lui n'avait pas de lumière. Ce dernier. M Potin Jean, demeurant à Themeheuc. voulant sans doute user de son titre municipal. interpelle brutalement M. Douar parce qu'il n'avait pas de lumière et à deux et trois reprises lui bnrrait le passage Las de ce manège, M. Douar qui ne connaissait pas son interlocuteur, le suivit près d'une habitation et porta à M Potin un coup de poing à la figure en lui disant « Tiens, voilà. le sais-tu maintenant, la polir" de la route ne te regarde

DE-TRIBORD A BABORD Quelques dispositions

de la loi de finances intéressant fonctionnaires et reuaités

PENSIONS

ART. 57 bis. Pensions d'ttncienneté. Nouvelle péréquation.

Voici le texte de cet article Lors de chaque modification des traitements, soldes et émoluments ou lu produit des remises et salaires soumis à retenue, il sera procédé, sur ces nouvelles bases, à une nouvelle Iiquidation des pensions concédées. Il sera procédé également à une révision des maxima et des minima de pension, actuellement prévus à l'article 63 de la loi du 27 décembre 1927. Les conditions suivant lesquelles seront fixés les nouveaux maxima et minima, ainsi que le chiffre limite du cumul feront l'objet de dispositions qui seront insérées dans la loi portant ouverture de crédits pour le relèvement des traitements et soldes. Ces dispositions sont applicables aux colonies et pays de protectorat. Toutefois, le principe ci-dessus cessera d'être appliqué lorsque le pensionné considéré percevra une retraite dès maintenant quintuple de la pension de retraite qu'aurait obtenue le le' juillet 1914 un intéressé de même grade et de même ancienneté placé dans les mêmes conditions.

ART. 57 ter. Addition l'article 5 de la loi du 21 mars 1928. Liquidation de la pension sur le taux des salaires en vigueur au 1" juillet 1928.

En vertu de l'article 5 de la loi du 21 mars 1928. la pension de retraite des ouvriers et ouvrières des établissements de l'Etat est basée sur la moyenne des salaires dont l'ayantdroit a joui pendant les trois meilleures années d'activité.

Cette disposition donnerait toute satisfaction si elle était appliquée en période normale.

Mais, appliquée à des salaires qui, au cours des années 1925, 1926 et 1927, ont beaucoup varié et ne correspondent plus aux salaires vitaux qui sont en vigueur depuis le 1" juillet 1928. elle aboutirait à des taux de pension qui ne seraient plus en harmonie ni avec les salaires actuels, ni avec le coût de la vie.

Le présent article prévoit que pour les pensions qui seront liquidées à partir du le' janvier 1928, la liquidation de ces pensions sera basée sur les taux de salaires en vigueur au 1er juillet 1928, par analogie avec ce qui a été fait pour les fonctionnaires en vertu de l'article 68 de la loi du 27 décembre 1937.

ART. 58 A bis.. Octroi d'un droit de réoption aux agents pensionnés qui ont opté par application de l'article 76 de la loi du :4 avril 1924 Dans un délai de six mois à compter de la promulgation de la présente loi, ceux des agents civils, tributaires au 17 avril 1924 du régime des pen- sions militaires, qui ont déjà opté. par application de l'article 76 de la loi du 14 avril 1924 pour le régime commun à tous les fonctionnaires civils, seront admis à formuler une réoption en faveur du régime militaire.

FRAIS D'INSTRUCTION

ART. 67. Etablissement de la gratuité de l'enseignement et de l'entretien dans les écoles polytechnique, spéciale militaire, du service de santé militaire, dans l'école nevale, l'école des élèves ingénieurs mécaniciens et l'école principale du service de santé de la marine.

ART. 67 B. Gratuité des études dans la classe de sixième tf's établissements d'enseignement secondaire. Cette gratuité était déjà accordée dans les établissements d'enseignement secondaire auxquels est annexée une école primaire supérieure ou une école technique.

FLOTTE

Sont arrivés à

Villefranche, les cuirassés Provence, Bretagne, Paris, les contre-torpilleurs Valmy Jaguar, les sous-marins Marsouin, Dauphin et la 1« flottille le 26. Toulon, le transport Forfait le 26. Nice, les torpilleurs orage et Boulonnais, les sous-marins Espadon et Atorse le 28.

Font route vers

Douala. le croiseur Lamotte-PicQttet et les contre-torpilleurs Panthere et Guépard le 25.

Casablanca, les sous-marins Doris et Circé le 25.

Indemnitéa de frais de service et de responsabilité des trésoriers des invalides de la marine

Les allocations attrlbuées à ces comptables, pour entretien de leurs préposée, ainsi que le nombre et la répartition de préposats, sont modifiées. ainsi qu'il suit par décret du 16 février. TRESORERIE DE NANTES. Indemnités de frais de service et responsabilité. 37.000 francs.

Allocations pour préposés 45.480 fr.. aux préposats de Belle-Ile. Etel. Quiberon, Vannes, Auray. Le Croisic. St-Na- TRESORERIL DE BORDEAUX. Indemnité de frais de service et responsabilité, 47.930 fr.

Allocations pour préposés. 96.600 fr.. aux préposHU de Nolrmoutler. Yeu. Les Sables d'Olonne. St-ailles-sur-Vle. Ré La Rochelle, Rochefort. Marennes. Oleron. Royan. Palllac. Arcachon. Bnyonne. St-Jean-de-Luz.

RECOMPENSES

Une citation est décernée

au vaillant équipage de l' Iroise » Les récompenses suivantes ont été accordées aux membres de l'équipage de l'Iroise désignés ci-après pour faits de sauvetages accomplis dans les eaux maritimes Au cours des vtolentes tempêtes qui ont sévi en décembre 1929, se sont portés a différentes reprises à bord du remorqueur d'assistance Iroisv au secours des navires Hélène, Galdames, Senator-d'.Ali. AghiaMarina qui se trouvaient en détresse au large de Brest. Ont fait preuve en tlon, d'une endurance inlassable. d un touret* et d'un dévouement à toute

épreuve » le commandant Malbert. la second, capitaine Nicolas, le chef mécanicien Flavius, le radiotélégraphiste Le Hunsec et le matelot Perelre. Ceuxci avaient déjà accompli en Manche. la 15 février 1928, le sauvetage de l'équipage du vapeur anglais Burnside, qui venait de sombrer.

Nedellec, mécanicien de 1" clam. Inscrit à Brest, médaille d'argent de 7? classe; Plrame, maître d'équipage. inscrit à Camaret, médaille d'argent de 1" ctasse; Le Stano, inscrit à Brest, médaille d'argent de 2* celasse; Reuaulit, matelot. Inscrit & Brest, médailM d'argent de 2> ciasse; Nasse, chauffeur, inscrit à Camaret, médaille d'argent de & classe; Boucher, mécanicien, i"T** à Brest, médaille de bronze.

.*♦

Médailte d'or équipage du remor:queur Auroch Guezennec, oapKaUM de la marine marchande, pilote k BMst. Médaille d'argent de 1" olaiae Trifol. capitaine au long court, Inscrit Laiinion; médaille d'argent de 2* classe, Floch, chef mécaniclea de 1" clam% Inscrit & Brest.

Médailles de bronze BerbouepoS: sujet russe, mécanicien de 1" classe Serre, radiotélégraphiste, Inscrit à Brest; Duboscq, matelot, Inscrit au Conquet; Brison, chauffeur, Inscrit fc Brest; Urcum, matelot. Inscrit iL Au- dlerne; Le Bras, matelot, Inscrit il Brest; Jaco. chauffeur, Inscrit à BreatS Riou. chauffeur, inscrit au Conquet 3 Daniel, matelot, inscrit à Douraneneaj Dller, matelot, Inscrit à Brest; Bot»* cuen. chauffeur. inscrit Breat.

NAVIRES DIVERS

TOUCHE. A Dakar, 25, MadonnM, allant de Marseille à Lagœ; SwiatovM, allant da Buenos-Alrees à Hambourg; Rlo-de-Janeiro, 25, Mendoza. allai* de Marseille à Buenos-Aires.

PAQUEBOTS ET VAPEURS

LONGS-COURRIERS

ARRIVES. A Dakar. 24, Montaient* Foria, allant de Cotonou à Marseille] à New-Orléanc, 25, Kentucky, du Ha- vre; à Mobile, 23. Nevada, du Havre; à Liverpool, 25, Massis, allant de Cu. racao à Manchester; & Port-Saïd, 3S( Ville-de-Metz, du Havre; à Madagascar, 26. D'Artagnan, allant de Marseille à Yokohama; à Bordeaux, 26, Flandre, du Havre; Capitaine-CoulUmM de Casablanca; Ontario, de Nantes; Marseille, 25. Aghios-Marcos, de NewOrléans Augusta, de Buenos-Aires; Belgrano, de Tamatave: 26. Estrella, de Philadelphie; Pegu, de Rangoon; Dvr~ban-Maru, de Kobe: à Alger, 30, France, de NewcYork; Konang3t, de LA Pallice: au Havre, 25, Sierenti, de Cote d'Afrique.

A Grand-Bassam. 23, Asie; a Anvers, 26. Formose; à New-Orléana, 20, Kentucky, de Tampico: à La PalUos, 25. Orita, de Valparaiso.

PARTIS. De Dakar, 26. Saint-3(11chel, allant d'Hambourg à Konakri S Hélène-Vieljeux, p. Tabou; Revigny, p. Natal, Brésil: de Bahia. 24, Ceylan, allant de Buenos-Aires à Hambourg; d'Antofagasta. 25. Mississipi, p. lA Havre; de New-Orélans, 25, Marguerite-Finnaly, p. Donges; de Baltimore, 25. Minnesota, allant du Havre New-York; 26, Birk, p. New-York; Doukkala,, p. Dakar; Azay-le- Rideau, p. Haïphong; d uHavre, 25, Fort-Bmger. p. Cote d'Afrique.

D'Alexandrie. 25. ChamvolUon p. Marseille.. de Rot.corckun. 25, DocteurPierre-Benoit, p. Dunkcrque de San-Franclsco. 2b, Wisconsin, p. Portland d'Alger. 26. France; de Singapour, 26. Bangkok de Suez. 24, Forbin; de Dakar. 24, Swiatowid; de Rio-de-Janelro, 25. Ango de Lomé. 23. Fort-de-Vaux: de Tabou, 24. Fort-Medine: de Port-Gentil. 23. Fort- beau; de Matadl, 23. Asie; de La Pallice. 25. Orüa, p. Liverpool.

VAPEURS CABOTEURS

ARRIVES à Boulogne, 26, Lefronsae.. de Rotterdam: La-Seine, de Granville. Moteur Kerroch, de Cherbourg Rouen. 26. Cora, de Newhaven: Sodupe, d'Huelva; à Bordeaux, 26, Bordeaux, de Cardifl; York, de Barry Nantes, de Cardia: Lecoq (pétrolier). de Rouen à Casablanca. 25. Brancas. d'Huelva Sidi-Beyliouth. d'Oran; Oued-Sebou-lI, André-Moyrand, de Kénitra; 26, EmileDelir*as, d'Arzen Oued-Yquem, de Saffy; à Marseille. 25. Marie-Louise-Leborne, de Bougie; Quartz, de Carthagène 26, G-G.-Chanzy et La-Marsa, d'Alger Mayenne et Sidi-Aissa. de Bône; Dougga, de Tripoli; Ville-d'Ajaccio, de Bonlfaccio P.-L.-M.-16. de Port-de-Bouc: à Alger. 26. G.-G.-Tirman, de Port-Vendres: Saint-Luc. de Marseille: à Nantes. 26. Arzic. de Boulogne Maria-Elisaé; à Rochefort. 25. Henri-Delmas, de Swansea: à Brest. 2fl. Dorothy, Rosa, de Barry-Dock; iVort/»dale, de Saint-Malo.

A Saint-Malo. 26. Melsomvick, de Liebonne Hasle»tere, de Southampton; Saint-Brieuc. de Jersey.

A La Pallice. 24. Président-de-Lavite, de Marins Pensylvanie, de Bordeaux Tampico. de Constanza Currau. de Ovale;, Orm-Yarle. de Casablanca; à La Rochelle. 25. E'.ligthon. d'Immlnghsim: à Caen, 24. i'llle-de-Caen, de Boulogne: Villiers. de Rouen.

A La Pallice, 25. Mérionac. de Dunkerque. Phrynée, de Newport; DelJena. de Sfax; Le Coq, de Guapse: TerJied, de Ymiden; à La Rochelle, 26. Argo, de Cardiff.

De Lorlent. 26. Mousse-Le-Moyec et Arménies. p. Barry: Guermor, p. Nantes. A RoscorT, 25. Jolly-Gay, de Weymouth.

PARTIS de Boulogne. 26. NicolasJean, p. Hull: de Rouen. 26. Frtrée. p. Newport; Brità, p. Tyne; Orwn, p. Helslngtord: de Bordeaux. 26, Marrakech. p. Cnsublnnca; Divatte, p. Cartlilf; de Casablanca. 25. Asni. p. Marseille; 36. C'np-arlj-Nrs. p. Anve.-s; de Marseille, 20. Cap-Fcrrat, p. Monaco: Carte Il. p. BuatU; VUlc-de-Dama», il. A>»juidrl«: G.-G.-Gueydon, p. Tunts: u.-u.t.épim», p. Philippeville; Espagne et Martinique, p. Alger: Sidt-bel-Abbès, p. Oran: de Nantes. 26. Fromœur, p. Brest: CapThorne, p. Port-Talbot; Cap-Falcon, p. l'Algérie; d'Alger. G.-G.-Chanzy, p. Marseille: Matadi, p. Rouen; SaintPierre. Ohio, p Nantes; de Rochefort, °5 slêmish, p. Barry: du Havre. 25. Vauclin. p. l'Algérie; Chùteaulatour. p. Brest: Ttncriija, p. Marseille: Moriaix, p. Morlaix: LeovUle, p. Rot.terdnm; de Brest. 28. Zinguara. p. Rouen; Sambre, p. Nantes.

De Saint-Malo. 25. Princesse -Sna. p. Southampton; Neic-Fawn, p. Qusrn«sey; Orénie, p. Symérlck.

De La Pallice. 24. Pcnchdteau. p. Londrea; Vanderwalle, p. Terre-Neuve. pèche Saint-Enogat. p. Nantes; Vif. p. Le Havre Rowamboury. p. Bordeaux Ce Caen, 25. Astrée, p. Cardiff: DudleySose. p. Garstln: Wassenar. p. Osleb*hausen.

ne La Pailice. 25. Tampico, p. Newport Pt-de-Lavlt. p. Bordeaux.

De Rosccff. 25. Tarnwaker, p. Weymouth; de Moriaix. 25. Cherbourg, p. Le Légué.

PARTI de La Pal lice 96. Marie-HéUne, p. Terre-Neuve.


1 Une pinasse chavire à Cap Breton Saiht-Jeah-de-Ltjz, 26 février. La pinasse à moteur Lutéce. du port de Salat-Jean-de-Luz. appartenant à M. Letamendia Vincent a chaviré en revenant de la pêche dans les passe. d'Ar. cachon. Il y aurait deux noyée un marin breton et M. Gelas. des usinex Entreprises Maritimes Basques.

i Marche de Paris

Paris. 26 février idt notre correspondant special). Marchandise» oHertea très suffisantes pour une vent« calme part le merlan orillaui et te mulet QUI son) en hausse toutes les autres espèces sont en faloiesse et Plus sensiblement la soie. la langouste :e Homard la daurade, le congre et la barbue. MARÉE-CRUSTACÉS On cote au kilo 1 cours extrêmes) barbues CI a 18 bars. 15 40 carrelets 2 6 colins décapités. 8 à 12 entiers 4 t 10; con- gres, 2.50 IL 6 crevettes grises 3 Il 4,50 rouges grosses 30 a 40: petites. 15 a 20 daurades de France 8 a 10 homards vivantes. 25 a 32 morts 10 i 18 langoustes vivantes 26 a 32 langoustlnea. 4 i 10: limandes. 2 a 9 maquereaux Sainx-Jean-de-Luz. 15 a 16 merlans brillants. 3.50 a S ordinaires 1 a 3 mulets. 10 28 raies entilres. 1.50 à 4 rougets-barbets 4 22 routeits-grondins. 3 à 7 soles françaises grosses. 20 a 25 petites 10 à 18 turbots. 10 a 20.

On cote au cent sardines salées petites. 20 à 40 fraîches. 50 a 60. MOULES ET COQUILLAGES On cote aux 100 kilos moules diverses. 75 à 100.

On cote au cent coqullles SaintJacques 40 a 125: huîtres de Marennes. 90 200: portugaises 20 32 de Claires. 28 à 42

On cote au sac coquets ou hémon POISSON D'EAU DOUCE. On cote au kilo ablettes. 2,50 6 anguilles vivantes, 18 bà 22 mortes 10 15 1 brimes, 4 6 brochets morts. 10 20 carpes vivantes. 8 à 8.50 mortes. 3 à 1 6.50 éperlans. 2 a 3.50 goujons. 20 à 25 perches. 5 7 saumon français. 45 à 50: frigorifié. 12 a 22: tanches vivantes. 9 à 10 truites saumonées argentées. 30 à 80 de Pisciculture. 18 22: de rivière au-dessus de 125 gr.. 25 a 28.

Arrivages marée 206.400 kilos; eau douce. 9.200 àllos coquillages. 23.000 ülos.

Déposé au frigorifique, 17.200 kilos; resserre de la veille. 99.400 kilos; quantités mises en vente 319.500 kilos: quantités saisies le 25 février 61R kilos. Arrivages par gares gare du Nord, 147 400 kilos Vauglrard 43.300 kilos St- Lazare 39.800 kilos Orléans 6.000 kilos

Les aaditions radiotéléphoniqaes RADIO-RENNES PTT

L 272 xi P tw 500

19 h. 50. Informations.

20 h. Relais des P. T. T. de Parla (eours d'allemand, concert).

TOUR E1FFKL

L 1 458 m. P. 12 kw.

12 h. 5 à 15 h. 40. Informations diverses du t Centre d'informations économiques (cours, dépêches, chroniques, etc.. L'heure de vulgarisation musicale, donnée par un orchestre de premiers prix du Conservatoire de Pans. 17 h. 45 Le journal parlé. Sommaire Nouvelies de l'après-midi Résultat des courses d'après e ParisSport » La politique étrangère, par M. Pierre Descaves Les caves coopératives en France, par M. Nouvelles du monde entier L'actualité amusante, reportage par Mme Jehanne d'Orllac La vie enfantine: « La famille Tartemoi sauvée par la T. S. P. » Devinet2es et charades, par Mme Suzy Mathls et ses partenaires Propos en l'air. par M. George Delamare Tribunaux dc Paris, par M' René Idzkowskl. avocat à La Cour Chronique du Cinéma Nos colontes, par M. Julien Maigret La situatton politique, par M. Marc Fraysslcet: Indication de l'heure Longlnes. 19 h. 10. Prévisions météorologiques par l'O. N. M.

19 h. 20. Radio-concert otfen par les établissements Constable Célestion 80. bd Malesherbes Paris

RAUIO-FARIS

L L725 m. P. 8 kw 8 h. Informations. Revue de la Presse.

12 h. Conférence protestante or«anlsée par la Cause c Les prières inexaucées par le paseur Emile Bchloeaing.

12 h 30 Concert symphonique (musique enregistrée 1 Deuxième mouvement de la symphonie n- 9 (Beethoven) Le roi David, c Je fus conçu dans le péché (Honeggeri Chorale n- 3 eti la mineur (C. Franck) Andante symPhonie n- 4 (Widor) Les bouffons, a La légende de la brise (Zamacoïs) Les saltimbanpues. c C'est l'amour (L Ganne) Berceuse de Jocelyn (E. Godard) Le comte de Luxembourg (F Lehar) La chauve-souris (J. Strauss» Sylvia. ballet 'Delibes), Les chasseresseIntermezzo et valse 'ente. Plzzlcatl. Co, t tege et finale (Delibes).

15 h. 45. Musique de danse. f 16 h. 15. La demi-heure enfantine. 18 h. 35. La demi-heure Radlola (musique enregistrée) La vie et l'amour d'urle femme (Schumann). Mme Lotte Lehmann).

20 h. Radio-concert Quintette avec clarinette (Mozart) La demi-heure Noveltex Gavotte et scherzo (ProkoXlelT) Les amours du poète (Schumann). M Pabert. de l'Opéra: Introduction et allegro, pour harpe (Ravel PAR1S-PTT

L> 447 m. P. 0 kw 800

8 h.- Informations de la nuit transmission de l'heure

9 h. 25. Slgmuix noralrea internationaux bulletin météorologique. 11 h. 45. Le quart d'heure de Ut h. r- Bulletin météorologique.

12 a. 10. Le quart d'heure dos Agriculteurs de Franat.

12 Il. au. Radio-Concert organlse par l'Association Générale des Auditeurs de T S. F., avec le concours du Royal Parisien. 203. avenue Gambetta, a Paris, constructeur de diffuseurs présentant, artistiquement découpé, un faune Jouant de la Bute; membre bienfaiteur de l'Association. programmecureta (Sentis The coom patrol (Lotterl; Princesse Czardaa (Kalmann); Chanteurs des bots iPahrbachi: Le petit pâtissier iRaynondi: Ne presse pas tant tes cheveux (X.i;- Sam^jn et Dalila (St-Snëns); Le français moyen i Christine). Mimose (Lamai Atake Belteve (Kerni: Fado Victoria ccoelho); Bebe Rouska iCombelle).

13 h. 30. Une neure de musique •̃-îregistree.

16 h. t L'heure enfantine a. orga.nisée par la Ligue française d'éducation morale. Programme Conte, par M Elle Massé, secrétaire général de la Ligue française d'éducation morale. Rondes et chansons enfantines, par les élèves du cours de Mme Geôlier, pro1 fesseur de chant.

17 h. 30 L'espéranto en «amusant. 18 h. 30. Emission du Radio-Journal de France.

20 h. Cours d'allemand par les professeurs de l'école Berlitr

20 h. 30. Causerle donnée sous les auspices de la Société nationale d'horticulture < Les engrais en horticulture par M. Cormier

21 h. Diffusion du concert Straram, doime au théâtre aes ChampsElysees, offerte par l'Association Géné-'rale des Auditeurs de T. S. P.. avec le concours de Philips Radie, membre bienfaiteur de l'Association.

(Emission simultanée des stations de radiodiffusion du reseau d'Etat trançalB Tour Eiffel Ecole supérieure des P. T. T.. Lyon Marseille. Bordeaux. Toulouse. Lille. Limoges. Grenoble. Rennes, Montpellier.)

A l'lssue de la soirée lnlormatlons de la dernière heure, transmissions de l'heure et du bulletin météorologique. radiotélêphotographle.

RADIO- fOULOUSb

L. 381 ni- P 8 Kw

13 h. Concert Soif Sérénade idrigo) Mélodie (Chass) En diligence sous bois (Chœfferi Sur le Véser (Presse!): Le soir dans la Foret-Nôtre (Preasel) Les clochettes de neige (Presse!) Burlesques (Creps) Menuet i Presse!).

18 h. Musique de danse.

18 h. 26. Quelques minutes d'histoire de France.

18 h. 35. Chansons espagnoles. 19 h. Mandoline.

19 h. 30. Audition enfantine La robe fleurs (Valmy) Conte de Perrault L.a belle au bols dormant La mort du loup (La Fontaine).

20 h. 25. Concert La vie de BoMme ipuccini). fantaisie: Lakmé ;De- libes), ouverture, entr'aote du 3' acte Pourquoi dans les grands bois. C'est l'amour endormi Tu m'as donné le plus doux rêve Mireille (Qounod) chœur des magnanarelles.

21 h. Disques.

LONDRES

U 356 m P 30 kw.

11 h. Disques (Daventry. Télévision (Londres).

12 h. W. L. Trytel et son ootette. 13 h. Musique d'orgue (Régent cinéma).

14 h. 30. Pour les écoles.

14 h. 50. Intermède.

15 h. Vêpres (Abbaye de Westminster).

15 h. 45. Concert a) Les petits riens (Mozart) b) Méditation (Glazounoff) CI Fantaisie Impromptu (Chopin): Air de La Traviata (Verdi); Suite des œuvres de piano de Lesser (Bach): Quatre ballades anglaises ai Seconde Sérénade (Widor): b) Rives (Wagner); Trois ballades anglaises; Le Bourgeois gentilhomme (Strauss): Trois chansons anglaises: a) Menuet en ré (Mozart): b) Menuet en mi bémol (Beethoven); c) Menuet en mi bémol (Mozart).

17 h. 15. L'heure des enfants. 18 h. 40. Quatuors de Haydn. 19 h. 35. Concert Halle relayé du • Free Trade Hall » Symphonie N° 9 (Mahlerl; La Fiancée vendue ISmeta- na); Deux aubades (Lalo): Béatrice et Bénédict (Berlioz La Boite d musique (Lladoff); Le vol du bourdon (RlmskyKorsakoff) Ouverture de Guillaume Tell (Rossini).

22 h. 25. Jack Payne et son orchestre.

Il RENSEIGNEMENTS JURIDIQUES Contentieux procès affaires litigieuse- | t>aux loyers successions impôts etc.. Envoi des .-enseignements contre mail. da* de 6 fr 50 adresse a t'Oueit-Sctau. SI VOTRE DIGESTION ne se fait pas facilement vos malaises peuvent être dûs i1 un excès d'acidité du suc gastrique. L'acidité pro- voq^ue la fermentation des aliments non digerés et cette fermentation occasionne à son tour les brûlures, les aigreurs, les lourdeurs, la flatulence et les digestions difllciles. Ces malaises, insignifiants dans leur début, doivent être supprimés dès qu'ils se font sentir, car faute de précau- I lions ils peuvent dégénérer en affections stomacales excessivement graves. N'iié- j sitez donc pas; si vous sentez les ma- laises apres vos repas, prenez de la t Magnésie Bismurée. Cet anti-acide, si bien Il connu, neutralise l'excès d'acidité, pré- vient la fermentation et les gênes qu'elle provoque et facilite les fonctions de l'estomac. La Magnésie Bismurée qui c est inotfensive et facile à prendre, se! r trouve en poudre et en comprimés, dans v toutes les pharmacies.

LA CAUSERIE DU DOCTEUR A QUOI BON? Aujourd'hui, comme hier, it nous semble que le progrès, oscillant du pour au contre, du trop au trop peu, du mépris de la t guenille » à la faillite du « cerveau d pattes ». soit enfii fixé sur le droit chemin de la pe'ection.

Aujourd'hui comme hier, ü parait notre orgueil que toutes les erreurs d'antan tondent la lumière de l'inlaillible scie'ce présente.

Et demain nous trouverons qu'aujourd'hui, devenu lui aussi du passé, n'aura connu qu'erreurs et illusions. Pourquoi donc nous mettre en campagne pour des fins qu'un proche avenir nous prouverait inutiles et caduques 1

Ce n'est pas la semaine dernière que Rabelais (il n'était, veuillez le no- t- e- passant, ni Américain ni Suédois) que Rabelais rédigea des directives d'éducation physique encore approuvées par les écoles les plus modernes

Il y a 95 ans que le Comice agricole de Givors a élev l'homme à la hauteur du veau en instituant des primes pour les agriculteurs pères de beaux enfants.

En 1887, t'Académie de Médecine concluait, après cinq mois d'études, à la nécessité des exercices physiques comme dérivatif au travail intellectuel. Et nous sommes en 1930 1 Nous avons donc, de longue date, des Principes d'éducation physique. L'opinion des savants nous sourient et les éleveurs, qui s'y connaissent, nous encouragent.

Que manquait-il ? L'appui officiel ? V y a cent ans que Clias (écouté en France à cause de sa nationalité suisse) a fait admettre la gymnastique dans les écoles primaires et des circulaires signées Duruy, Paul Bert, Jules Ferry, Jules Simon, Léon Bourgeois. entre autres. rappellent et précisent ces prescriptions dont l'application demeure plus que discrète et modérée.

Que fallait-il donc de plus ? Des réalisateurs ? Amoros (son origine espagnoie ne l'empêcha pas d'obtenir tes appuis officiels) fut à la tête d'un gymnase national de grande envergure, il y a plus d'un siècle, à Grenelle.

Depuis lors, la Ville de Paris a offert à Demeny, l'armje aux éducateurs de JoinviUe, l'initiative privée à hten d'autres c.potres agissant». des moyens d'actior Scmmes-nous do.tc tellement supérieurs à nos devanciers qrce nous prétendions au succès dans une entremise où, si bien armés, ils ont échoué? Là n'est pas la question. Notre heure e venue non parce que la physio'ogie du muscle est parfaitement coniui (ce qui n'est pas), non parce que !e législateur et son budget sont avec nous (ce qui est), mais parce que notre société périra si elle ne réagit Jas par l'éducation physique.

Et l'instinct de' conservation, pour es nations comme pour les individus, mpose ses nécessités.

Docteur BAMEDOR.

MATCHES OFFICIELS CHAMPIONNAT DE LA L.O.F.A. A Fougères

Challenge de cross Julien Bougouin Malch C.SJ. Bouin– Drapeau Le Stade Municipal connaltra, di:uunohe prochain, une belle réunion sportive qui doit attirer la foule des grands jours et être la plus belle manifestation sportive de la salson. En effet, deux épreuves seront disputées ce jour-là, touc d'abord le Challenge Julien Bougouin épreuve de cross, et le match de championnat qui mettra en présence le C. S. J. Bouin eu L'épreuve de cross a eUe seule est déjà un attraLt qui amène un grand public amateur du beau sport où la volonté des concurrents est mise à S,™1^ épreuve et l'effort produit parles athlètes suscite les applaudissements des spectateurs, que cet effort soit prodult par un a sou un coureur inférieur. Le cross de dimanche prochain ne le cédera en rien comme lntérêt à ceux des années précédentes et la lutte sera vive entre les équipes en présence pour obtenir la garde du magnifique objet d'art qui est l'enjeu de cette compétition. Nous aurons l'occasion de revenir sur ce cro^s et ne manquerons pas de donner tous les renselgnements voulus et qui pcimettront de se faire une idée de l'intérêt de cette Le match C.S. J. Bouin-Drapeau qui suivra l'épreuve de cross, est attendu avec impatience par Ies sportifs de l'Ouest. Il est Inutile de souligner l'importance de ce match pour le classement. Les Angevins sont en belle position pour enlever le titre de champion de l'Ouest mais ils ne doivent, avoir aucune oélalllance pour en être assuré car les Fougerais. de leur côté. ont fait être les concurrents les plus sérieux pour le moment pour le titre

Une défaite de Jean Bouin permettrait au Drapeau d ese meotre à la portée des Angevins et de se classer prêts il profiter d'une défaillance toujours possible par la suite de leurs adversaires, de dimanche prochain.

Les deux comité? connalssant l'importance de l'enjeu vont meurt tous leurs soina ctxns m composition dei •iqulpe* qiij s'aligneront dimanche prochain au Stade Municipal et noua pouvor.s &tr ecertnlna d'aastster a une belle empoignade qui doit donner satUIaotlon aux apoMlI* fougerais et de

la région Les environs de Fougères fourniront un beau contingent de spectateurs et nous èavons des amateurs venant d'assez ioin pour assister a cette belle manifestation sportive. Nous reviendrons ces Jours sur l'ortanisatlon de cette réunion.. disons match est confiée a M. Ridardt. que nous avons déjà vu opérer à Fougères et qui à l'heure actuelle s'impose dans 1 Ouest par sa compétence, c'est dire SI tout doit se passer avec régularité. Dimanche au Port-Bianc

Cadets de Bretagne (1)

contre Etoile Dinardaise (1)

Dimanche prochain, le beau terrain du « Stade Degas sera encore le théâtre d'une importance rencontre, qui est appelée au plus grand succès

Les àtelllstes dinardals recevront, en effet, pour leur 2, match lnterdlstriot. 1 excellente équipe des Cadets de Bretagne, qui vient dimanche dernier, de conquérir le championnat du district Haute-Bretagne, au détriment des Cheminots Rennais.

Les Cadets. qui opéraient encore l'an dernier, en division d'honneur, sont avec l'Armoricaine de Brest, les grands favoris de ce championnat de l'Ouest, première série et de sérieux candidats à la division d'honneur. Aussi, est-ce avec la ferme intention de remporter la victoire. qu'ils se déplaceront dimanche Il Dlnard. Cela nous promet une partie ardemment, mais correctement disputée et qui sera certainement la plus intéressante de toute la s»l«on. 8 COUPE J.-B. MOR1N

41e R. I. contre 10" R. A. D.

Aujourd'hui au Parc des Sports Cet après-midi les sportifs rennais. en même temps qu'ils assisteront au cross organisé par l'Association des Etudiants Rennais, auront le loisir d'assister à un beau match qui mettra aux prise* pour la Coupe J.-B. Morin, les équipes premières du 41' R. I. et du 10' R. A. D.

Ces deux c onze à comptent de bonDes Individualités dans leurs rangs et parmi oellee-c! Lebreton et Parlset dont on connalt la classe. Us n'est pas douteux Que fantassins et artilleurs mettront tout en œuvre pour faire triompher leurs couleurs dans ce match qui semble assez équilibré.

Coup d'envoi à 14 heures. L'arbitrage a été confié à M. Ridard.

Prix d'entrée 0 fr. 50. 8 MATCHES AMICAUX Dimanche, au Parc des Sports A 13 h. 15, en rugby

STADE RENNAIS U.C.

contre STADE LAVALLOIS A 14 h. 45, en association

STADE RENNAIS U.C.

contre DINARD A.S.C.

Toujours désireux d'être agréable à son fidèle Public, le Stade Rennais organise, dimanche, une nouvelle réunion mixte. En lever de rideau, stadlstes LavaJlols et Rennais tiendront à nous faire admirer toutes les finesses de ce beau sport qu'est le rugby. Puis, à 14 h 4 les soccers prendront posses- sion du terrain.

Dinard sera la dernière équipe de la Ligue de l'Ouest qui évoluera au Parc des Sports cette saison.

Le D. A. S C. s'est affirmé l'égal du Club Sportif Jean Bouin et de l'U.S.3. Il a même battu en championnat ce dernier club dans les deux manches est parvenu aux seizièmes de finale de la Coupe de France.

Nous reparlerons de ce grand match- qui est assuré d'un gros succès et qui nous donnera une idée de la valeur respective des deux équipes.

A. S. Collège de Château-Gontier (1) contre U. S. Collège de Vitré (1) Aujourd'hui à 7itré

C'est aujourd'hui que se déroulera au stade municipal cette belle partie amicale scolaire. Tous les sportifs vitréens disponibles y sont conviés.

Coup d'envoi, à 14 heures 30

Voici la formation des équlpes en présence

Château-Gontier (noir et Jaune) Courlord

Bourgiu Cadot

Bouvet Dogeals Dudo1gt Mo; rou Moroheteau 1 Marcheteau II Po. Itelain Brauit

j Dutertre Flehepoli Joly Bardoux CharLesclau Poutrau Marcelot Leplnçon Taillandier

Vitré (blanc) Logeais

68

Banque de Bretagne

contre Crédit Lyonnais

Le mardi-grss à hennes

repfés^tUTe^rux'^JiTf̃ rj^rddeuc^i-o^lleuài4h^8' On se souvient qu'à Noëi, au cours d'une première rencontre, la Banque de Bretagne enleva la décislon par 1 point d'écart (3 à 21. L'équipe du Crédit Lyonnais aura à cœur de venger cet échec et cela nous promet une rencon- tre intéressante, dont nous aurons ocr casion de reparler. g au Parc des Sports de Kocabey U. S. du Collège de Saint-Servan (1) contre Stade Ci.«S^icn Malouin (1) Ce derby local s'annonce des plus iny£75£££ par la valeur des équipe La rivalité toute sportive qui sépare ces 2 équipes est la'ssuranee d'une ren- contre très disputée par deux équipe très près l'une de l'autre

Coup d'envoi à 14 h. 15 entrée graA 13 heures. l'équipe II du Collège de Saint-Servan rencontrera l'équipe correspondante du Collège de Saint-Malo 8

Derniers résultats du 23 février A Janzé V. S. Renazé bat l'E S Janzéenne par 3 buts à 1. Bien que louant sur leur terrain, les Janzéens Imbattus Jusqu'ici, ont dû. s'incliner devant 1'B. S Renazé. qui Ht preuve d "ne assez nette =UPérioftté

A Combourg. E. U S. Combourgeoise bat U. S. Servannalse (2) par 3 buts i 0. Bien que jouant a 10. les locaux prirent nettement le meilleur sur l'excellente équipe servannaise. A- faimsjoi Paimrjoialse mixte >at C. A. Plouharla '11 par 6 buts à 2 3core Indiquant bien la physionomie de la partie qui vit une nette eupérloîte des i Goélettes ».

A Saint-Marc– Stade Relei-nuola Cl> rm Jeune. de Saint-Mnrc (1) par 21 buts à 1. Vlcsolre méritée du Stade qui domina les Jeunes en première ml•emps pour finir au repos avec une tv.ince de 2 buts. I A Sées. Espérance de Sées et 8. C. <

d'Exmes font match nul, 0 0. Partie Jouée sur un terrain excellent et menée très vivement Les défenses fournissent une partie exceu.ute eT annlkllent toutes les tentatives des avants.

A Château-Gonfler. Ancienne et C. V Angevin font match nul. 2 a 2. Rencontre Jouée avec la plus grande correction, mais devant un public malheureusement trop clairsemé

A Pleubian. E. S. Pleublannaise bat A. S. Plougulel par 6 buts à 1. Bonne première mi-temps des vaincus qui durent S'incliner par la suite devant une équlpe plus réalisatrlce.

E. S. Pleublannalse 12) bat A. S. Piouguiei |2| par 4 buts à 0.

A pleumeur- E. S. Pleumeurienne ti b) bat E. Saint-Pierre de Pleudaniel par 4 buts à 1. Au repos. score nul. 0 à 0 Seconde mi-temps l'avantage des locaux Qui marquent par Quémarec. Rondot. Guillou et Costlou

A Concarneau. Hermine Concarnoise bat J. A. de Gourln par 8 bute à ".f^s toute & l'avantage des ConEtoile Damgnnalse par à buts à 1. Premlère ml-temDS assez égale, les vainqueurs ne réusslssant qu'un out dans cette partie du Jeu. Quin.tin sauvera en deuxième partie l'honneur des Damga.rniJlr%~ S. C. U. Virols bat Stade Enghien Ermont par 3 buts 2. Magni- fique partie disputée dimanche 8 Vire et qui fera de la bonne propagande Se surpassant et fournissant une partie étlncelante. les locaux mènent. au repos par 2 buts à 1. La seconde partie le« verra encore marquer les premiers mals En bien réagit. mène la danse, mais ne peut réussir qu'un but. 0 BASKET-BALL

Faculté de Droit bat il' Rég, d'lnt. par 27 points à 24

reotement des deux cbtés. Le score dique un jeu assez égaJ- deux teaïïs j prirent en effet cour 8 tour J'avantage. werniSii domina le plus souvent en première ml-tempe, menant par 12 tant d'un léger néohJ«»emen,t d<* Jurl- llsa^r61161' au 41-, se montera bon rtaL équipe du Droit est toute entière féliciter pour sa bonne partie Arbftrage impartial d'un sous-officier du 41. CHAMPIONNAT DE FRANCE SCOLAIRE

(1/8? de finale)

Lycée de Rennes

contre Lycée de La Roche-sur- Yon Cet après-midi

au Stade Courtemanche

C'est cet après-midi, 14 h. 30 sur 1e terrain du Stade Courtemanche. que le Lycée de Rennes, champion de l'Académie de Rennes, rencontrera le Lycée de la Roche-sur-Y*on. champion de lA- Nul doute qu'une galerie nombreuse et enthousiaste viendra applaudir les Jolies phases de Jeu de nos potaches et encourager les seuls représentants brl- tons qui figurent actuellement dans Ia grande compétition nationale.

L équipe du Lycée de Rennes adop'tera la formation suivante

Robin Lahogue

Jambon

Daniel Ehrhard (cap.) 8

Le Cross universitaire du Premier Pas aura lieu cet après-midi

au Parc des Sports

C'est aujourd'hui en effet que doit 1 avoir lieu le grand cross du Premier Pas, dont nous avons déjà parlé.

Cette grande épreuve. organisée en vue de propager ce beau sport qu'est le cross-country, ee déroulera entièrement dans le cadre approprié «lu parc des sports du S. R U. C.

Le cross du Premier Pas, est réservé aux étudiantes. H se court par équipes dont les 6 premiers arrivants, seuls compterons au classement. Réjouissons-nous de cette initiative qui ne manquera pas de sortir des champions restés Jusqu'ici dans ¡'ombre. Etudiants, tous cet après-midi au parc des sports, pour applaudir les vain- queurs et les encourager de vos voix tonitruantes. De nombreux prix sont déJA entre les mains de lu commission des aporta et viendront récompenser les athlètes. 8

LES CRITERIUMS D'HIVER

SAMEDI SOIR

A LA PISCINE MUNICIPALE DE RENNES

Nous pouvons donner aujourd'hui le programme exact de la fête nautique de samedi solr. Comme ou va le volr, Il est relativement chargé, et Il faudra que les nageurs fassent preuve de discipline pour que les épreuves se déI roulent sans a-coups et que la soirée se termine à une heure convenable. Programme

Séries du 66 mètres minimes. 100 mètres nage libre londines). 100 mètres nage libre (1" catégorie). Finale du 66 mètres minimes.

200 mètres brasse (hommes)

100 mètres dos (ondines).

Match de water-polo comptant pour la Coupe d'Hiver entre les équipes premières des Cadets et du Cercle Paul Bert.

Entr'aote.

100 mètres brasse (ondlnes).

100 mètres dos (hommes).

100 mètres nage libre (2* catégorie). 200 mètres nage libre il" catégorie). Relais trois nages. 3 fois 33 mètrea. Plongeons.

Relais nage libre 5 tots 33 mètres. Distribution des récompenses.

Nous nous garderons de donner ia longue liste des engagés. Nous nous bornerons à signaler que les meilleurs nageurs des trois clubs rennais se mesureront samedi soir. Et comme il est fort possible que des records bretons soient mis à mal. le Comité de Bretagne a pris toutes précautions utiles en convoquant quelques chronométreurs officiels. Aux nageurs rennais viendra se Joindre l'as brestots Le Meur. détenteur de plusieurs records. le meilleur nageur qu'ait possédé Jusqu'ici la Bretagne. Malgré les difficultés qu'il rencontre, le sympathique Le Meur ,'est néanmoins remis courageusement a l'entralneinsat depuis quelques semaines et a rtrouvé tout au moins une partie de ses moyens, qui lui permettra de faire figure honorable prés de ses camarades rennais.

Pour terminer. disons qu'adn d'encuruuer les plongeurs et de faciliter leur tache ne leur sera demandé que' trois plongeons facultatifs (deux au tremplin et un de haut voil; évidemment. ceux-ci seront notés par les Ju- ges suivant la quatlté de leur executl'>n M leur degré de difficulté. 'la

LE PREMIER PAL DUNLOP UM Nous rappelons que l'rengagement donnant droit Il la licence tU.V.F.) des débutants est fixe Il la somme de trois francs. Les engagements seront clos à la date fixée pour chaque épreuve par la Commission des courses organisa.trices. mais au plus tard le Jeudi précèdent l'épreuve et devront comprendre les nom. prénoms, adresse exacte et âge du concurrent (se munir de pièces d'identité Ils seront recueillis par la Commission des courses.

Rappelons également que les réclamations diverses des concurrents seront reçues conformément aux dispositions prévues par les articles 141 et suivants du règlement des courses de AU VELOCE CLUB RENNAIS

Sorties hivernales

La sortie organisée dimanche dernier par l'actif Comité du V. C. R. a obtenu un bon succès. Un assez fort groupe s était donné rendez-vous place SaintAnne pour prendre comme direction la route de Saint-Malo.

Une épreuve d'entraînement pour les Jeunes, organisée sur le parcours Beauséjour au pont de Vignoc avec arrivée a la Roblquette a donné les résultats sulvamts

1. Brlantals: 2. Bed'let; 3. LepicHonr 4. Gicquel: 5. DeJalande; 6. LecoTote- 7. Le Marais: 8. Brossault: 9. Le duern Le Jeune Gullard. dont la chaîne a sauté, n'a pu participer au sprint final où Il avait des chances. Conclusion, Jeunee coureurs, ayez des vélos en état' C est avec plaisir que nous avons remarqué à cette sortie l'excellente trlnlte des frères Drouet. Francis. Aristide et Léon. Ces deux derniers, nullement fatigués. ont d'ailleurs continué. Les habitués de ces sorties et parmi eux le sympathique Coudé. sont à féliciter de Grâce à l'obligeance du camarade Le Goff. venu avec sa voiture. nous avons pu suivre sans fatigue l'épreuve des Jeunes où tous se conduisirent fort bien

En raison du pardon des Terreneuvaa aucune sortie n'aura lieu dimanche Drochain.

La saison sur piste

Nous avons déjà annoncé que la première réunion sur piste aurait lieu le 1LJ.aTrU- Les coureurs Intéressés par cette réunion sont priés d'adresser d'urgence leurs propositions au Siège Socle. du V. C. R.. Café de l'Europe. 8 CONVOCATIONS

Stade Rennats. Athlétisme. Le» coureurs Per;rlchot. Thézé. Le Clech, Gutllou sont priés de se trouver ce soir. à 8 heures 30. Café de l'Europe.

Déplacement pour le cross national Présence Indispensable a A. S. des P. T T. Rennais. Football. Tous les Joueurs sont convoqués à la réunion qui se tiendra ce soir, à 18 h. 30. chez Camouroux. 36. rue StGeorges. Formation de l'équipe devant rencontrer dimanche la T Ai belle de la Coupe Fo!!iard* *es joueurs son* également priés de penser à leur cotisa* tlon. g AUTOMOBILISME

Le rallye automobile transsaharien ALGER. 26 février. Les groupes nu« meros et 2. Coctin-Desgouttes et Ci.troën. sont aujourd'hui à Tamanrasset. ceatre du Hoggar et de Terrasse du Bordj de la Transhaarlenne actuellement presque achevée. L'équipe n° 3 Renaud, parcourt aujourd'hui l'étape Silet-Tamanrasset, soit 135 kilomètres. et montera Jusqu'à près de 1.700 mètres d'altitude.

Le groupe n» 4. Delahaye. a quitté Gao ce matin pour Kldal. Le groupe n° 5. Renault, est arrivé à Gao après une traversée rapide du Tanezrouft. Voici les positions des autres équlpes L'équipe n° 6, Ford, est attendue Gao ce soir, tandis que le groupe n» 7. Citroën. aborde aujourd'hui le Tanezrouft. Le groupe n° 8. Bugatti, a quitté ce matin Adrar pour Reggan. Le groupe n° 9. Fiat, Renault. Citroën est a urepos a El-Goléa où arrivera ce soie le groupe n° 10, Panhard, Levassor. Delaunay-Bellevllle. Voisin, Hotchkiss. Voici le classement des équipes arrli vées à Gao équipe n° 5 iRenaud-Fattenne). 1.045 points: equlpe n° 1 (Cottin-Desgouttes 1.035 points: équipe n° 2 iCitroèn). 788 points: équipe n- 3 i Renault). 852 pointa.

DANS LES PATRONAGES Commission sportive

du distrr Rennes- Fougères

Réunion du 26 février

La commission homologue les rencon.tres suivantes

Association le 9 février l'Estevance. de Fougères (2) bat l'Aurore dv, *•*• (1) par 3 à 0.

A la suite de ce match, le dernier du groupe A de première dlvUlou. le classament de-, équipes est le suivant Drapeau de Fougères t3i lu pts, Aurore de Vitré il), 8 8 pts: Espérance de Fouaères (2). 6 points.

Association Sportive de Salnt-Vnicent (2) bat Cadets de Bretagne (2; par Le 16 février. Association Sportive de Saint-Vincent (2) bat Jeanned'Arc de Retiers par 5 à 3. La commission adres;e ses félicitations à la deuxième équipe de Saint-Vincent qui est déclarée champion de deuxième division

Espérance de Fougères (1) bat Dra. peau de Fougères il B.) par 4 2.

Le 23 février. Cadets de Bretagne (3) bat Assoclatlon Sportive de Saint-Vin.cent (1) par 4 à 3.

Le 9 mars, en finale a* première division. les Cadets de Bretagne (2) rencontreront le Drapeau de Fougères (3) sur le terrain de 1-Aurore de Vitré

Basket-ball le 16 février l'Espérance de; Saint-Hélier (1) bat Tour d' Auvergne '21 par fnrfait.

Le 23 février. l'Espérance de saintHéller il) bat Etoile Dtnardaise (2) par. Après ces matches l<> classement s'écabllt comme Il suit Dinard (2) 10 points: Salnt-Héller (1) 10 pts Tourd'Auvergne (2) 3 points Une belle sera Jouée entre Dinard (2) et Salnt-Héller il), sur le terrain de la J. A. de Sali=.Servan. à une date qui sera fixée uOté- rleureinenc.

Rencontres du 12 mars

Basket-ball la commisslou sportive après entente avec les sociétés intéressées. décide que la finale de deuxième division sera Jouée par match aller et retour. L'aller aura lieu le 3 mars. Le retour. le 30 mars Une belle, s'il y a lieu sera Jouée le 6 avrll.

Avenir de Saint-Etienne de Rennes (3) contre Espérance de Salnt-HéUer (2) sur le terrain du premier nommé La match com!nencers à 9 h. 30 précises. Association la rencontre Cndets de Bretagne 1 1 ) contre Espérance Je SaintHéiler :D est flxàe définitivement au 18 mats.

Le Sécréta*

La publicité de l'Ouest -Eclatr m la


CULTURE GENERALE MODERNE

l y a mie culture générale moderne. A cela, vous ne songiez pas sans doute ni moi non plus, Jusqu'à ce qu'un mot, l'autre jour, m'eut mise en éveil

Non qu'on l'ait stric-

tement prononcé. Mais ce que l'on a dit m'a permis de grouper les éléments Epars et d'en former un faisceau que je vous présente, en unissant les trois termes quelque peu disparates.

Donc une amie m'a dit dernièrement, en parlant d'une personne que je connais et vois souvent, ce qui autorise mon appréciation personnelle « Elle a une très vaste culture Grand fut mon étonnement. Car rien, mais rien en ladite personne ne permet cette appréciation. C'est une aimable femme, souriante et bonne, mais médiocrement instruite, sans lecture ni conversation solides. fermée aux larges horizons intellectuels, ignare sur toute la lignée des grands esprits qu'un homme ou une femme cultivée connaît, inapte à suivre la marche logique et profonde de la pensée. Elle semble même ne pouvoir réfléchir, assimiler, .'intéresser. Jamais je n'ai saisi chez elle l'un de ces mots qui dénotent quel- que connaissance, quelque culture quelque coin d'âme qui v supplée Ni cette souplesse qui permet de s'adapter à une conversation quelque peu spécialisée, justement parce que la culture générale déborde la spécialisation et sans la connaître, permet de la comprendre. Ni ce fonds de richesse où dort le savoir, car on ne peut tout retenir mais fonds d'où l'heure venue, le savoir sort lent et sur. telle une fleur de l'humus qui l'a fécondée. Non plus cette facilite d'aller du particulier au général, du complexe au simple, des faits aux vues d'ensemblet ni la base de la raison, ni la passion du vrai, ni l'esprit de finesse, ni rapprochements, ni enchaînements, ni déductions. R.ien. mais rien, sur l'histoire, la philosophie, la littérature. l'art, la vie elle-même dans le temps, l'espace et ses grands problèmes. Toutes choses qui trahissent l'homme ou la femme de culture générale soignée.

J'ajoute même que l'aimable femme répugne aux lectures et conversations tant soit peu sérieuses et intelligentes je ne dis même pas intellectuelles et que ce qu'elle dit paraîtrait nul à tous, les quatre quarts du temps. Alors je cherchais.

Heureusement mon interlocutrice a complété sa pensée. c Mais oui Elle connaît beaucoup de choses tous tes t disques i qui parassent. les romans actuels, les pièces de théâtre nouvelles, surtout la musique moderne. à

Et -t me fut un trait de lumière C'était cela c la vaste culture », la culture c générale que se donnent 1es générations montantes et ceux qui,

le cas, veulent se rattraper ea se mettant 1 à la page I »

Rendons justice à l'aimable femme dans le mouvement P. Elle a du goût, des notions et un certain sens de la musique. Mais c'est tout Le reste, ce qu'ei:? sait, elle le tient de l'ambiance. de l'époque Disons aussi que de cette ambiance peuvent se dégager et se dégagent des courants généraux, mais si Ion observe, réfléchit, et a déjà un for solide. Autrement cette culture générale « actuelle s c'est celle qu'absorbc.it trop de nos enfants. Celle qui 2fm.Cifa/rlse, de? cambres libérales et des études classiques. Celle qui supPfto* les salons où l'on cause, malmène la langue et la prosodie, pousse fr,cfC qui amuse et non plus à oe qui le direct, sans recul dans le temps, Projette vers la sensation et bannit la réflexion, entraine à faire vite et à vouloir tôt l'argent. sans souci de perCelle qui rend nuls tant de livres tant nnf'HicîL/311- elle existe, cette culture qui dispense de penaer par soi-même et qui donne à tous les mêmes sensations. j'allais dire internationales. Culture des dernières nouveautés par le Phonographe, la T. S. P.. le cinéma, les Pièces de théâtre à décors et à jeux de mots. la musique en jazz ou presque. les danses qui vont avec, et les œuvres" d'art dans le même goût. Il est certain que connaitre tous les disques, lies nouvelles, les Slms, les revues de musichall, les romans, les magazines, les morceaux de musique bons ou mauvais, les chansons-rengainea, les thèmes de jazz. les marques d'autos, les cours de bourse les chevaux de course, tes champions, les reine-s les faits-divers et les kilomètres de peinture des salons d aujourd'hui, dénote un grand emmagasinement cérébral et une vaste culture. très actuelle. A ce compte. le mot est juste, du moins quantitativement. Reste à savoir pour la qualité Or l'on n'a pas encore vu que ces sens ainsi c cultivés » aient acquis ^rt de causer, l'art d'écrire, l'art de penser, l'art de vivre. Ils parlent à bâtons rompus, en termes brefs et moins qu'élégants ils écrivent en style téléphonique ou de carte postale ils ne pensent qu'à la distraction qui vient après celle qui passe ou aux affaires qui rapportent vite Ils ne savent plus se sentir vivre et avalent tout en vitesse. Et l'on ne voit pas dans tout cela ce que devient « l'honnête homme n du grand siècle et même ses descendants, oui savaient parler, écrire, penser et vivre. Peut-être parce qu'ils prenaient le temps de se cultiver, non d après ce qui passe mode et engouement. mais selon ce qui demeure les grands principes, la pensée. le vrai savoir. C'est aujourd'hui œuvre de démodés. La grande culture générale qui a fait la France, pays d'élite, est en train elle-même de sombrer. Non seulement de par des études qui. sans la valoir, veulent marcher avec elle de pair. mais de par une simple transposition de mots. Non qu'il faille repousser toute nouveauté ou toute distrac-

Georges Gotau Aone chrétienne. « Son visage. son organisation » complète en sous-titre M. Georges Goyau. Et c'est bien le magnifique et radieux visage de Rome entre le premier Latra.n de 313 et celui de 1929 Qui vit le grand traité. que nous avons là sous 'les yeux. Je reviens encore de le contempler. sans Jamais me lasser de son harmonie et de son éternelle Jeunesse. Ce visage is, n'a pas de rldea, car la vie y circule ample. magnifique. pleine de durable. parce Que de divin. En 313. Constantin Installait le pape au palais de La&ran. Sel7e siècles après. Rome chrétienne vous prend, par toutes ses pierres. ses oeuvres d'art, la voix de ses papes dans toutes les flbres de l'ame. Nul n'y échappe qui fait le voyage et nul ne s'en lasse qui y retourne. Et c'est d'autant plus émouvant de suivre M. Georges Goyau qu'il dessine le pieux visage par les œuvres d'art basiliques, mosaïques, fresques. chefs-d'oeuvre de la Renaissance. Puis il l'anime du rôle des papes. Et cela fait de grandes fresques merveilleuses; et cela s'élnrglt aussi magnifiquement à toute la chrétienté. La Rome d'aujourd'hui, la papauté puissante qui atteint tout l'univers et que l'on volt en acte là- bas. y est parfaitement esquissée dans ses rouages et son oeuvre. Tout s'achève sur l'année 1929 que Pie XI a su faire très grande. Larges tableaux brossés de main de maltre, tel est ce livre rapide ct qui. cepeadarit, s'impose.

Victor Gxkaud Sainte Jeanne de Chantai. De la même collection des femme cette fois que nous entendons battre, avec M. Victor Olraud. Précisément celui de la salnte ardente que forma et épanouit la douceur de salut Frnnçola de Sales. dans la plus haute amitié qui fut. Celle des âmes qui ne cherchent que Dieu. Il en sortit la fondatrice de la Visitation. Ce que fut la baronne de Chantal Jeune fille. épouse, mère, veuve. religieuse. beaucoup qui le savent liront ce livre avec entraînement et plaisir. Car l'historien qu'est M. Giraud ne s'encombre pas. lui non plus. de dissertations parasites. Six chapitres dont le premier, t Jeune fille d'autrefois est une chose charmante et la sainte se meut dans son milieu et dans sa sainteté croissante. bien à l'aise. bien vraie. Les saints, de leur vivant, ne sont pas dans des niches, l'hagiographie l'a trop oublié. Ils vont et viennent comme tous, saints par leurs œuvres, saints surtout par leur vie intérieure qui déborde leurs œuvres. Les rendre ainsi, tels qu'ils furent dans leurs gestes. leurs actes. leur entourage, c'eet les faire lire avec plus de Joie. de proflt et autant d'intérêt qu'un roman. C'est pourquoi celles qui ne connaîtraient encore la femme artion. Mais ce ne sont là que des moyens près d'un but, du passager non du durable, des actes de superposition et non de remplacement.

Un homme ou une femme de vaste culture à la mode du jour, c'est celui qui enregistre ce que lui versent pêlemêle gens et choses pressés de vivre. Si vous n'y aviez pensé, je vous le signale. De cette culture seule, gardez bien vos enfants elle n'aboutira pas à ce que vous attendez d'eux pour leur vie entière

Ajran.

trente et équilibrée que fut Jeanne de Chantal dans le monde et au couvent, liront avec grand intérêt cette histoire vivante et vécue.

Jacques Debout Aux assassins ce,, me il faut. Mata oui, il est des 4 assassines comme ll faut ». dits honnêtes gens qui ne comparaîtront jamais aux assises et qui. cependant tuent bien des choses en eux et autour d'eu:. Tout bonnement leur Ame et les Ames. Contre ces c suicdés chrétiens ». le. chanoine Brousslllard qui Jadis parlait aux femmes à Mlnlve. fulmine mslntenent à Herculanum. Et Je vous défile, quoi que vous croyiez, de ne pas y prendre grand plaisir et profit. Quelle verve quel esprit pétillant, que de boutades. quel styl» personnel et du meilleur crû bourré d'orlglna.llte intmitable 1 On rit. et l'on pense. Car le terrible chanoine, en lutte contre légolsrîe masculin, a une telle façon de désosser » tant de pantins brouillons, agités, mécaniques snobs, perdus de routine, de politique, de peur. de jobardise, de bourgeolslame bien calfeutre. que sais-je ? Lisez ces chapitres, si forts d'une observation si aiguë, d'une psychologie pénétrante et d'un tel sens < sacerdotal s soua cette mousse de Champagne, c l'ignorance homicide, la révolte où vous retrouves certaine actualité, les déformations homicides, les lacunes homicides, le faux art homicide ». et vous aurez disloqué beaucoup de ceux qui font prendre de travers une religion magnifique en elle-même. Si ce chanoine Irrésistible, au lieu de parler dans des villes mortes montait dans des chaires vivantes, on accourrait l'entendre de tous les points de l'horizon. Lisez ces a heures voyez ces types Prudent Bondeesln. Benonl Malle* et congénères. et offrez ce livre à vos maris. Ils y trouveront grand plaisir; c'eet le meilleur des cadeaux à leur faire. J. VnxEPELET Le culte de la sainte Vierge en Berrv. Un livre si vivant, documentaire et historique que l'on on voudrait un semblable dans toutes nos provinces. Quelle histoire magnifique, large nous aurions alors. Car. suivre ainsi le culte si répandu de la Vierge. c'est suivre de siècle en siècle l'histoire elle-même de notre pays. Les événements, en effet, ont leur répercussion. Thème très riche et qui confond presque les spécialistes. Rien qu"en une seule province, nos vierges d'églises, de châteaux, des champs, des rues, aux vocables si divers. sont Innombrablee. Ce sbnt bien les bonnes dames. mêlées 1 la vie des Individus et des peuples et vers lesquelles les Individus et les peuples se tournent sans se lasser. Un livre qui suppose une connaissance approfondie de la région, de son histoire, de la vie. du culte et de l'art mariais. Vierges romanes. gothiques. habillées. douloureuses se situent dans leur siècle et le situent. Déjà une seule lecture de la table donnerait l'impression de cette alliance étroite entre la vie même d'un pays et sa dévotion à Marie, des reproductions ajoutent la valeur de ce livre consciencieux, approfondi et qui suppose de longues et patientes recherches.

Saule blanc. Je ne puis, hélas 1 rendre la vie plus facile à ceux Qui souffrent; seulement leur dire un peu comment souffrir moins. Pour cette maladie, le traitement est plus Binerai. Soignât l'intérieur et suivez un régime

dépuratif. Vouez un docteur d'abord, un spécialiste de préférence, et ne mettez aucune pommade. Cela ne sert ci rien et ne vous guérira pas. Faites bien comme le vous dis.

T. M. 381. Achetez un numéro de chacun de ces journaux et vous y trouverez l'adresse. Ils sont, le crois, d'opinions différentes.

Une Avranchlnslse. Ah 1 le crois bien que mes brochures peuvent être lues par une jeune fille, puisqu'elles sont écrites pour les jeunes filles, voyons 1 Vous aurez les huit déjà parues, ensemble ou selon votre choix, par votre libraire ordinaire ou par la librairte de l'Ouest-Eclair. Précisez collection La Jeune fille, par C. Jeglot, 1 fr. 30 chacune «La jeune fille et l'amour etc.. D. V. Vous n'avez qu'a donner ce titre a votre libraire ordinaire ou d La librairie de J'Ouest-Eclalr. L'ouvrage est très connu et un homme du métier saura mieux que moi quel en est l'éditeur.

Lina V. Votre sonnet a de bonnes parties et de moins bonnes. La première strophe est bien. La seconde n'est pas claire, surtout avec ce i qui ». La quatrième, même note pour le premier et dernier vert. Les règles sont observées mais il y a ces obscurités. Le sonnet est très difficile. Jadis, on disait qu'il n'y en avait qu'un de très beau. Exagération évidente mais il faut convcntr que peu atteignent a la perfection. Donc polir et repolir, et faire très clair. M. C.. de Nantes. Mais le vous ai répondu et ma carte rapide mais suffisante a dû se croiser avec votre lettre.

Mme J., a Brest. Vous recevrez, le pense, un mot. Je suis tout à fait incompétente en la matière. Et l'ai envoyé la lettre et ce qui L'accompagnait à l'Ouest-Eclair, à M. le rédacteur des renseignements maritimea, C'est donc lui qui devrp vous répondre et c'est ci lui que vous devrez réclamer. Merci de vos aimables paroles pour moi. Désolée Y. V., 22 ans. Hélas 1 le vous plaina. Mais le remède vient surtout de la volonté de la malade laquelle se trouve juste à un due difficile. Il faut l'arracher d cela, y veiller, retirer tout, Lui en montrer l'horreur quand elle est normale, lui dire votre peine et votre honte. Aussi eomme elle se détraque. Puis il faudrait vous en ouvrir au médecin. Il vous conseillerait mieux que moi. il en est qui arrivent d des cures. Il est pius que temps de l'arracher ci cette passion. Mais j'ignore ce dont vous me parlez et vous engape d ne rien faire, rien sans l'avis, au préalable, du médecin. Merci de vos gentilles paroles et surtout de mettre d profit ce Que le tente pour votre bonheur ci toutes.

Ame en peine. Pour votre frère, le docteur a raison. Demandez-lui de vous indiquer L'une de ces maisons qui, de lait, existent et que le ne connais pas. Pour vous, il faut en sortir. S'il a tant de qualités, tâchez, par un tiers, de faire ce que vous désirez. Mieux vaudrait l'achat d'une petite étude. Si cela ne réussit et si votre indécision persiste, laissez faire le temps et la Providence. On lait du gros filet et on le brode en Oros coton. Peut-être Pouven-vous prendre plus fort que le fn de fond. Pour cette chambre, l'acajou serait mieux. Le chine pour la salle ci manger, meubles genre rustique, bas et anciens. Tenture claire en chambre, sobre en salle ci manger. Pour cette robe, quelques godets en garniture ? 7 voyez prés de votre visage ou faites dans la gamme. Pour la robe bleue, un petit col de crêpe blanc en cravate tombante. comme on fait. Les tailleurs se font sobres, jupe un peu en forme et paletot. Pour L'autre chose, prenez une pâte connue, en tube, d effets momen-

tanés, mats suivez-en strictement tu indications.

curieuse. Ma réponse arrivera sans doute trop tard. Vous gaves d le le répète que les demandes dotvent arriver avant le lundi a l'OuestEclair pour Que tes réponses soient données non le Jeudi qui suit, mai8 l'autre jeudi. Si je suis à temps. pour l'enfant, pantalon comme le veston. petite cravate en noeud. Pour le père, cravate noire. Bien sûr, on neuf mettre un vètement, celui que l'on a garni de fourrure. Chapeai assorti la robe. Voyez k livre de • Liselotte t sur les usages, chez votre libraire ou d la librairte de l'Ouest-Eclair.

Petit nuage rose qui écrit sur du joli papier bleu, les deux couleurs ralliant, surtout à la veille de (iançctlles. Je suis bien contente puisque toutes les tes qualités et garanties de bonheur sont de nart et d'autre. Oui. aimez-vout bien tous les deux et « en montant t. ce qui est le propre de l'amour vrai. La lemme d'un marin doit être forte, les joies du retour ^agrandissant de l'absence. Faites le nid simple et coquet. Les salles à manger rustiques et gaies, avec un coin de divan, font Jeune et intime. Vos doigts complèteront, et l'éclairage aussi. Pour la bague, à votre potit, la perte sied aux b.ondes: mais vous êtes entre Zes deux. Pour la robe, du clair et stmple une joli» robe de taffetas bleu, sans garniture», mais très jeune fille. allongée derrière ou de stvle. voua trait, il me sembte, et servirait au mariage de votre amis. Pour cette chute trop précoce de cheveux, peut-être un peu d'anémie 0énéraie. Ou alors, anémie du cuir oherelu. En ce cas, lotions à base de pétrole spécial ou de vilocarpine, ce qui vous désigne le genre de produits. Pour la pâte, voyez la réponse d Ame en peine. Quant à cette méthode de musique, le Vianore. En dessin, vous avez l'A. B. C. L'écriture est claire. Qu'elle k reste comme l'âme et le coeur heureux. Petite fleur des buissons. Votre i ohasse 9 n'est pas mal du tout. Mais je ne connais pas de journaux où la placer. Le mieux est toujours de débuter dans un journal ou une petite revue locale. Tentez, le suis tryp encombrée en ce moment et vraiment sans connattre pour essayer quelques démarches. Mats le 'Trois que cette pièce peut passer.

F. R. Je vous en prie, n'attribuez pas au ciel de manquer et vous rendre heureuse quand vous avez librement failli. Ne rendons pas Dieu responsable des sottises et des fautes que noua avons commises. Le premier était lunattque, ou bien. provocante d votre insu, vous le figiez. Quant ait second. s'il n'a vas été chevaleresque, vous avez tîf franchement coupable. C'est fini mais, tout en voulant repartir, vous devez aarder le sentiment d'avoir manqué et de tromper les vôtres. Vous ne sernblez pas assez regretter non pour rester repliée sur vous-même, mais pour vous établir sotidement dans la résolution de ne plus jamais recommencer. L'amour, et surtout les fautes Qu'il fait commettre, ne se prennent pas et la légère. S'il se présente un mari sur et sérieux, vous l'aimer,. sérieusement, tout le passé mort. Mnif vous devez d'ici là redresser votre conscience, von.e préparer au foyer, vous réhabiliter et tins yeux et det-anl Dieu que vous mêlez mal d vos fat» blesses. Comprenez-moi et écrivez-mot Akotï.

Iris bleu. Toutes les nuance mode vous sont offertes par le Duvet de Ninon. poudre de riz très adhérente à la peau (Parfumerie Ninon. 31. rue du Quatre-Septembre). La Crème Dip.Dhanéine donne à la peau une blancheur, une transparence e1 une Rnesse idéalisant fe visage.

1.E CONCOURS HIPPIQUE

DE L'OUEST A NANTES

L'après-midi de mardi a été consacré aux sauts d'obstacles, chevaux civils. Le Prix des Ecoles, réservé aux chevaux de classes de 4 à 6 ans, monrtés psr des cavajlerg d'Ecoles de Dressage ou de manèges, a réuni 14 eompéilteurs; B prix. 1.800 Irancs, 1 flot. Le premiers a été pour une Jument de course, Denise-ll. par 8alnt-Pol. p. s et Ursule. d.-m.; Djen iSablonnet. p. S. e. d.-s.). 6'; Dandy-lll (Seneschal Il. 6. et Atlautlde-UIi, 8'; Une belle Jutaent alz. 4 ans. Escarcelle (Spadoro-II. p. s.) n'a pas figuré. La Cacaudière (Pa«apan, d.-s. et Sambre, p. 8.). était 1'. Le handicap gentlemen, en 2 séries. 6.000 mètres et plus de 5.000 francs. a réuni 30 partants. a prix. 1.500, 2 Qats; et as pariant», 7 prix, 1.700 fr, et a flots.

Noua avons revu les ïbevaux ayant déjà paru. Mals le premier de la Il série était Rosette-xiV. (Salat-Armel. p. • et d.-s.). monté par M. H. de Royer; et le 2', Beau-Gosse (Masque, p. a.). même cavalier; qui en 2e série, s'est placé 7» prix et 8' (fiott, ce dernier avec VoZ-au-Vent, ch. alez.. 9 ans. par Ignotua. Parcours effectué, après 18 heures tambour battant. et maigre la pénombre, avec 1/2 Jouté. M. X. Blzard a'est tellement bien plaoé.

Erratum La Il prime, mardi des chevaux de classes. 2- catég.. 2* dlv a été pour Fleur-e-Lys, J al_ 3 ana (Ignotu« j). s. et IpbLtu». d.-S.). M. A. MiUsc. de Chevrette (Vend6e); et non Faribole (1L. h.).

Mercredi matin

Cxamen d'équitation pour jeunes sent de 15 d 21 ans. Médaille d'argent. P. Oeffrlaud. école de la Saulzlnière 2. H. de Lafourcade. G. Multner, de Nantes Etud. Club.

Poulains H. et Pouliches de 3 ans. Poids moyens. 1" division. Qassement demain.

Chevaux de selle de 5 à 6 ans. P. L. clam. 1. La Camargo (Ignatue et Sultan-n. p. a-1. à M. H. Debr»y. à Lucon>; 2. Ciboulette- V/ im Tango et Mac): 3. Devinette (lgnotus. d. s- et Torus j>. s.); 4. Cajoleuse (Ripolin, p. Primes de 1.300. 1.000. 400 et 400 tr. 21 classe. 1. El-Taillée (Sablonnet p. s., et Thoricny. d.-s.), 6 M. A. Lefeuvre, Hantes: 2. Euoène-de-SavoU (Sablonne*), à M. Chlché. Le Pellerln: 8. Bglantine iMallerand, à & U. J. Le Royer. La Roche -sur -Ton; 4. Eclatde-Rire (Bonbon-Rose et Ali. p. s.), à M le comité F. de Bouille, à Casson (Loire-Inf)

La suite des concoun de la matinée sera donné demain. 6 CHtvAux DI seixc. l" ~slasi>e, 2* catégorie. 1. Flew de Lui tSalnt-Pol). a M. Chiche: 2. Franceville iShadowIIl, à M. Chlché; 3. Folle Maltresse (Sablonaet). M. Corbè; 4. Falaise (Salnt-Pol). à M. Mlchaud; S. Merry Wood (L'Yser). à M. Oousurl6: 6. La Falcon (lgnotus),

à M. Aymer de la Chevalerie; 7. Flora (Sablonnet), à M. Lebeau; 8. Fauvette (Petslk) à M. Bruneteau; 9. Fléchois (Sablonnet), à M. Chiché; 10. Fleur des Prés (Astucieux), à M. Chiche: 11. Fleur de Mai (Sun Star), à M. d'Andtgné; 12, Fanette (Luoteur II). a MM. Debray et Naulat; 13. Farandolle (Sablonnet). à M. Clouet; 14. Farceur (Radial), à M. Passavant; 15. Fanfan la Tulipe (Le Merlerault), à M. Millet; 18. Fidèle (Le Mtrlcrault), à M. Cyr de LaSona. 21 classe, li» catégorie. 1. Eltaillée (Sablonnet). $ M. Lefeuvre; 2. Eugène de Savoie (Sablonnet). à M. Chiché: 3. Eglaniine (Mallerand), à M. Le Royer; 4. Eclat de Rire (Bonbon Rosé), à M. de Bouilé; 5. Eglantine (Sun Star), à M. d'Andigné: 6. Embusqué (Le Merlerault) & M. Chirbé: 7. Sara fane (Peteik) à M. Lefeuvre; 8. Etourdi (Rendes- Vous), à M. Mathurin.

3" classe, ln catégorie. 1. La Camar0o (IgnoLus), à M. Debray: 2. Ciboulctte VU (El Tango), à Mme Rlrobert; 3. Devinette (lgnotus). à M. Duval; 4. Cajoleuse, à M. Joyau.

Epreuve D'OBSTACLES POUR officiers. 1. Baucis (35 artillerie): 2. Salade (35' artillerie): 3. Mystère (Gendarmerie. Lortent); 4. Hardi (Garde Républicaine); 5. Baron (35" artillerie)- 6. Pascal (Garde Républicaine); 7. Flacon (35artillerie)); 8. Bijou (35* artillerie), 9. Panard (Garde Républicaine); 10. Nisette (35' artillerie).

Flots Vareuse, Hugo, Touchante, Tempête, Nabab.

Prix de Sadtt-Georces. Obstacle*, gentlemen. 1. Bituza (Et Tango), à M. H. Doyen (X. Bizard): 2. Apparition, à MM. Brodin et Costa; 3. Merry Lad, à M. Salmon; 4. Beau Gosse, à M. Lkderlin; 5. Bravo, à M. Clave; 6. Bienvenu, à M. E. Lion: 7. Augurtîn. à MM. Pouchet.

Flots Connivence, Unicus, BlancBec. Basquaise, Denyse 11, Unie. PRIi DE LA Loire Ikferizetrx. Obttacles, officiers. 1. ex-eequo. Nadine, au capitaine Angenot, et Péfillante, au capitaine de Laissardlère; 3. Acis, à l'Ecole de Saumur; 4. Vautour, au lieutenant Llcart; 5. ex-œquo. Orage, Tosoa, Pedro, Isabeau. Coquette et Arcochon.

COURSES A VINCENNES

Vixcemes, 26 février. Cette avantdernière réunion du meeting d'hiver à Vincennes e'eat déroulée au coura d'un après-midi brumeux.

Le prix d'Argentan qui avait réuni uu lot bien composé a donné lieu à une très jolie course. Le train a été soutenu pendant tout le parcours et la partie s'est déterminée dans une arrivée chaudement disputée entre Drôle de Gosse et Dompaire, qui ont fini dans cet ordre. séparés par une tète, tous deux bien détachés devant Doelman P Temps des gagnants Enie l'34"l/5: Exprès» Il. r31"19/20; Eurville. ni": Drôle de Gosse. l"S0"l/2: Cires, 1-31" 4/5; Daphné, 1'32"3/10; Charley Leyburn. 1'31"9/10

KesultaU

Prix o» Coouac 'monte 10.000 fr.. 2.250 OLJ, 8 partant*. 1. Ente (E.

Marie), P. Jamare; 2. Eldorado Il (Vigneaux). AI. Qypteau; 3. Epson III (Chrétien), A. Heîlard 4. EeueU (L. V. Braud). T. Champelt.

Non placés Endymion il 1P. Lftlsls, L'EmbalLt (A. Cholsselet)

Prix DE Bosc-Resoui-t (attelé. 2.000 fr., 2.600 m.), 19 partant» 1. Express Il (Carré), H. Sercy; 2 Express (M. Capelle). L. LhérondeJ 3. Elégant Il ̃ (H. Goulu), A. Col: 4 Eglantine III (BaJcker), L. Almarite.

Non placés Evane (R. C Simonard). Estérel (X, Bernardin) Eucalyptus (A. SourroubUlo). Espoir de la Seulles (J. Poirier), Epttrt (P. Vlel), Effkmtine VI (A. Butt.1), Eve du Moulin (E. Bulhlan) Spaminondas (Bertho), Etoile du Nord L?*?.oai,' Ev°h" (O. Gougeon). Echo du Nord (C. de Wazlères). Et la Grandeur (Neveux). Enrtbote iMacél. Eliane (Labayle). Evonymus (E. Picard) PRU d'Angers (monté. 20.000 fr., 2.600 m.). 13 partants. 1. Eurville (L. Pottier), H. Nepveu; 2. Etna-Il (A. Forcinal), J., Cerf; 3. Ebène-11 (Perlbarg) P. Godet 4. Ecureuil D. (R. Préard). M. Saint; Egine (Ch, Duval) Etincelle (Neveux) Espérance-XII (P. Githon) Eros-X (Guéroult) Eiioa (R. Fortln) Excelsior (E. Picard) Eveillte (Rrlaud) £ro«-/V (R. C. Slmonard) Epi (Reneaud).

PRIX d'AROExta». attelé, 40.000 fr., 2.800 mètres. 1. Drôle de Gosse (A. Tamberd Mem Ch. Badlou 2. Dompaire (Vanlanderhem), Mme Vanlande.gnem 3. Dollman P. (Jansson). Mme Vasseur: 4. Dlerid (Pastre), A. Vlel Panthère-Noire (Dessauze) Dais a (Bouley) Dayton (Tcherkamff) Divah-II (E. Picard) Drosera (Neveux) Dellys (C. Carré) Duc de Normandie-II (P. Viel) Didon (Ch. Duval)

PRIX DE Grehoble (monté, 20.000 frs. 2.900 mètres), 10 partants. 1- Cerès (Bulhlon). Ch. Chazelle; 2> Bagatelle lA. Forcinal). R. J. Foutny 3' Dame masquée (Rlbert). L. Oury; 4« Sellons V (Neveux), A. Bezlère.

Non placés Cornclia (M. Dumontier)" Don Juan Il (E. Marie) Duncan C (Goujons Partaette (A. Llbeer) Baby WUkes (H. Picard) Belle Youvre (A, Sourroubllle),

Prix de Chateauu» (attelé. 10.000 Ir., 2.250 mètres). 17 partants. 1- Daphné III (Slmonardl, Lagrange" 2« Caisse Dorée (A. Cholsselet), A.Amar; 3- Danaïde C (Gougeon). H. OéranMaillard 4- Contralto (arosjean). J. Grosjean.

Non placés Dammarie les Lys (Capoville); Cri de Paris lEssarttal); Astrakan Il (Dessanzc): Cinq à Cinq (Vanlauderghem); Dizy (R.-C. Simonard): Cramant (Choisselet); Cadi (E. Marie); Cantipo'i (H. Picard); Dur Cour (C. de Wahtéres; Don QUIchote Il rdi. Capelle) Diamant IV (Verzèlel: Danella (Paribaig).

Paix DE SArar-GïRMAr» (attelé, 20.000 francs. 2.800 mètres). 13 partants. 1- Charley Leyburn (C. Maason). M. Vidal): 2* Bouton d'Or IV (Bulhlon). Mme Vve Edouard; 3' Chantre de Gloire (C. as Wazléresi. R. J. Fourny 4' Djelida •E. Marie). A. Vlej.

Non placés Belle Etoile iVandenbenrhei: Capricieuse ibouley): Clair df Lune I' (Verzlle): Chtte d'Eau (Guérouit Caspio (M Caiwvlllai: Baliverne iF Vieil: Cri Cri rR.-C. Slmonard Borde (H. Picard): Belle Poule Il !Botter),

Pari-mutuel

1" c. Enee (3 49 60 Kldorado II f 8 50

Il G 70 50 P

P Elégant Il P 14 13 50 Etna Il P 8 Ebèrte il P 4' c. Drôle de G 18 50 P

Dompaire P P 21 50 18 P Dame P 10 50 6' c. il 60 50

Caisse P 14 50 Danaïde 0 P 50 c. Leyburn G 10 P

P

COURSES A AUTEUIL

Partants probables

Prix DES Pâquerettes (steeple a vendre, 10.000 fr., 3.500 mètres). Bicard, Biron, Mandragore 11, Fastueuse, Fanrare, Otite.

Prix Hypothèse (haies, 16.000 fr., 3.100 mètres). Fleurac, Bibi-Lolo. Légendaire, Sarton, Hervé. Fergus, Gold Tip, Eremurus, Fichet, Cobra.

Prix Aubepihe (steeple. handicap. 25.000 fr.. 3.800 mètres). Les poids ont été publiés le dimanche 23 février. à 18 heures Very Vieil, Aryan, Eleveur, Mercure U, File Droit. Mingly, Danaos, Sorrento, Emoi.

Prix Persamo (hales, 25.000 fr.. 3.100 mètres). Fleurac, Hazar, Hervé, Pythagore, Ssrdaneza, San Benito 11, Rinella. Bel Inconnu, Cheverny, Ivry.

PRIX Marin (steeple a réclamer, ch. de s., gentl.. jock.. cav.. 10.000 francs, 3.600 mètres). Cocotte GauJ. Abajoue, Amv 111, Ambez, Artilleur, Diplomate Il. Prix DE Sureskes (haies, handicap, 16.000 fr.. 3.100 mètres). Les poids ont été publiés le dimanche 23 février, à 18 heures Rinelta. Et Capitan, Cheocrny, Sardaneza, Brida, CaUt, Dark Militer¡¡, Mont-Rose. Piffero, Coq d'Orll, Fichet. 0 Pronostics

1- course Mandragore, Olite.

2» course Fleurac, Bibi Lolo.

3* course Eleveur, File Droit. 41 course Fleurac. San Benito. 6' course Ambee, Diplomate. 6* course Et Capitan, Sardaneza. MEMENTO MILITAIRE Les anciens militaires

des troupes d'occupation

et les périodes de réserve

II "a été demandé au ministre de la Guerre si les anciens soldats ayant servi dans les troupes d'occupation sotn astreints à la période d'Instruction de 21 Jours.

La réponse du mlnlstre de la Ouerr» est la suivante « Ou\, s'il s'agit des ancien* soldats uynnt si'rv! dans des formations de l'armée française du Rhin: non. en ce qui concerne les ancien% soldats ayant servi sur un théâtre d'opérations extérieur (Levant. Maroc' sous réserve que leur séjour sur ce taéaWe d'opérations extérieur ait été de

trois mois au minimum ou qu'y ayant séjourné moins de trois mols au mlnimum, ils aient pris part à du opérations de guerre.

Le temps pi fait Aujourd'hui, 27 février Ste Honorine Le soleil se lève à 8 h. 40 et se couche d 17 h. 28.

La lune se lève d 6 h. 46 et se couche à 16 h. 13.

Paris, 26 février. Température maxima du 25 février. Bayonne, 16°; Bordeaux. Perplguan, 16: Royan, La Coubre. Toulouse. 13 Cuers. Nantes. Clermont-Ferrand. 12; Marseille. Marignane. Lyon. DUon, 11 Antibes. Nancy. Besancon. Strasbourg. 10 Brest. 9 Valenclennes. Calais. Paris. Salnt-Maur Le Havre. Argentan. 8.

Température minima du 26 février Bayonne. Toulouse. 8 Brest. Royan La Coubre. Bordeaux. Marseille. Marignane. 7 Antlbes. 6 Paris. SalutMaur. Nantes. 6 Valenciennes. Le Havre, Rennes, Lyon. 4 Clermont-Ferrand. 3 Nancy. 1 Calais. Salut-Inglevert. Besancon. Strasbourg. 0: Dijon 2.

Situation probable pour le 27 février Une hausse de + 10 millibars en- viron sera centrée le 27 à 7 heures sur l'Irlande,

Une baisse de 16 à 18 millibar* couvrira le nord-est de la Scandinavie.

V» MnurmMir» Omit I POUOK A ClBABETTU E8C0UFLdIRE ASTHME@@: TOUTES = OPPRESSIONS

Pour botte d'tssai gratuite, écrire s'étendant au nord de la Pologne (– • millibars).

A cette baisse est lié le système nuageux qui ce matin s'étend de la Normandie la Gascogne et qul demain 37 s'étendra du nord-est du pays aux Pyrénees.

Probabilités pour la journée

du 27 février

Vent. Moitié nord. sud-est ou est moitié sud. sud-ouest modéré.

Etat du ciel. Moitié est couvert ou se couvrant avec pluie moitié ouest nuageux ou très nuageux, frltlrrlin. averses. quelques grains.

Température. Moitié nord en fatble baisse moitié sud sans grand changement.

RENSEIGNEMENTS JURIDIQUES

Contentieux. procès affairas IKlsleusMk ->>uix ovfr» successions. Impôt*. •««.. Envoi dos renseignements ooatremanlut de fr B0 adressé Il '̃Quest-tekHr. LOuest-Eclair publie chaque Jour Ga dans ses 12 éditions.


Pabm, le 26 février (de notre oorrupondant spécial).

BEURRES. Marché plus calme. Les arrivages semblemt légèrement plus abondant aussi, la tendance faible annoncée hier se manifeste par une baisse de 0.20 a 0.40 par kilo sur le* Qualités moyennes.

On cote au ktio toours extrêmes) Centrifuges Normandie. 16 k 27 Bretagne. 1B à 24.60 Charente-Poitou. imo V'nT&Tl9e- 20 à 36-80: <UT0™1 Marchands Normandie. 16 a 24 Bretagne, 16 à 23 centrbs divers. U 17.S0 divers. 14 s 20

Petits beurres divers, 16 a 19 M beurres soles ou fondus, 17.60 Beurres en livres Loiret. 18.50 20 trigo 17.50 à 20: danois. 24.50 à 25. Arrivage,- du jour beurres français 30.429 kilos: étrangers. 76 mottes. *̃•*•* du Jour 2.311 mottes.

«serre du Jour 3.910 mottes. ŒUFS. La vente est toujours calme. Les apports plus Importants provoquent une baisse de 20 a 30 tr par oolis de mllie.

Cours par colis de 1.000 amf, (cours extrêmes Picardie ettra. 730 à 760; chou. 580 à 610: Normandie extra 020 740 choix. 560 à 610 ordlnaire, 460 S 550 Bretagne choix, 460 à b00 ordinaire 400 440 Brie Beauce. 460 à 640 Poitou choix. 620 à 720; ordinaire. 470 à 610 Touralnc choix, 620 à 700 ordinaire. 560 à 810 Midi choix 600 à 560 conserve. 370 à 420 Europe centrale. 240 A 290: conserve lesearde. 445 à 4b0 frigo. 320 à 410.

Arrivages du jour 700 colla.

Ventes du jour 730 colis

Resserre du jour 1.242 colis.

FROMAGES. Perse mollis Vente oalme et tendance faible, surtout en aunemberts et bries.

Prix au cent Camemberts Norman"e. 200-430 divers. 00-240 Lisieux bottes 350-700 vrac. 300-650 Pont.'Eveque. 280-450: chèvre. 40-600 Prix d la dizaine Brie moyen nou'e 120-200. laitier 100-160. PATES oèches Vente peu active. Jours tear.moin* fermes en gruyères et >ort-sa>ut.

Aux 100 Kilos Port-Salut. 900-1300: 3ruyére r -00-1*00 Comté. 900-1860 ir'nnrt*. 880-950.

Arrivages paie» molles, 71.670 Kilos; ittes sèches. 7.660 kilos.

VIAVD29. Vente calme. Le débit «U «4oe par la température bumMa.

On oote au kilo (cours extrêmes) Bœot. Baisse de 0,20 à 0.30 sur les bons moroeaux.

Quart derrière non traité 1" Quai., 10 a 11.60 2' quai.. 8.50 8.BÔ 8« quai.. 6 à 8.40: quart devant, » 7J0 aloyau. 6 à 16,80 train entier, 6 » 13 paleron. 5 à 9 bavette. 5.50 a 9.50

VrAI7. Baisse de 0,60 aut toutes les qualités.

Entier ou demi lr» quai.. 14 16 2* quai.. 11 à 13.90: 3- quai., 8.60 k 10.90: pans, cuisseau, carré. 9.60 à 19 basse complète. 7.50 13.50

MOUTON. 1" quai.. le k 17.50 • 2« quai.. 13 a 15.90: 8« qual. 9.50 à 12.90: gigot. 12 à 21 carré. 14 30 epauMe 10 à 16.60 agneau de lait. 14 à 30. Porc. Baisse de 0.60 sur le filet. Demi 1" quai.. 13.40 14 2« quai J-50 'q1,8,-3?: longe ou filet 18 à 18 reins. 9.60 15 poitrine 8.50 13,30: lambon. 12 à 18.50 lard été. Arrlvages du Jour 310.000 kilos. VOLAILLES. Bon approvisionnement en agneaux de 1 It. qui de oe fait sont en balsse de 0 fi* 25 Dar kilo. Par con2re hausee de 1 franc sur les canards Nantais et Rouennais et poulets de Bresae, et 0 fr. 50 par ptêce sur les pigeons.

On cote au kilo roours extrêmes) Canards Rouennala. 17 à 21: canards Nantals. 17 à 21: canards de ferme. 11 à 15: agneaux de lait. 10 k 14.50: aros agneaux. 12 & 16: coqs. 11 a 16.60- ooules, 17 à 20: dindes Midi. Poules, 17 'i 20; foie gras d'oie. 60 à 85: lapins GAtlnMs. 13 k 13.50: lanlns divers. 12.75 à 13.25: oies en peau. 10 à 13.50; poulets Nantais Oâtlnels 17 a 21: poulets Touraine. 17 k 21 poulets Bresse. 22 à 25 50- ooulet* congelés étrangers. 14 k 20: routes de Bretagne. 15 à 18.

On cote à la pièce (cours extrêmes) Pigeons fifres et petits). 4 12; pintaden, 16 à 26.

Volailles vivantes

On cote au kilo (cours extrêmes) rioinr 9 k 10: poulets Jeunes. 18 à 16.60: nouleâ et coqs vteux, 12 a 14. Arrivage» (kilos). 58.000; resserre du Jour (kll.). 4.300.

GIBIER. On cote à la pièce (cours extrêmes)

Bécasse» 18 a 30: bécassines. 8 & 8: canards sauvages 18 a 28: lapins de ga->nnp 8 a 10; pilet.. 10 à 15: sarcelles à iL 10.

On cote au kilo (cours extrêmes) r.&pln de garenne dépouillé. 7.60 à 3 50: marcaaalna. 20: s?ngliers. 18. Arrivages (tllosl. 1.000.

LEGUME.9. Les apports sont toujours assez Importante. mais la demande quoique assas bonne est Insuffisante: balsa» de «0 à 80 fr. sur les ohlooréss et mottùtim nu 100 kSot, watt* que U

laitue du Midi est en hauwe de 60 tr et la macho de 100 fr.

On cote aux 100 kilos

Ail. 450 il 650: asperges en vrac, 2.000 i 2.600; carottes de Meaux. 40 i 65: Chevreuse. 80 k 180: Nantes. Sully. 60 à 100: cerfeuil. 250 à 350: champignons couche extra. 1.000 à 1.500: moyens. 850 a 1.000: conserve. 760 à 850: chlcorée. 80 à 220: améliorée. 3501,4 450: choux de Bruxelles. 80 à 360: rives ou rutabagas 20 à b0: crosnes. 500 à 900: échalotesoignons, 350 à 450: endives,' 100 à 320: éDlnards. 180 à 260: escaroles. 80 a 220. Haricots verts Espagne. 2.500 a 4.000: secs. 350 à 450: laitue départe- ment. 250 k 350; lentilles. 500 à 700: mâches. 800 à 1.000: navets Fllns et Vlarmes. 40 à 120: Algérle. 130 à 200 oignons en grains. 40 à 100: oseille. 600 A 900: natates. 250 à 300; persil. 200 k 300: n!ssenlLt de Vendée. 120 à 250: Paris, 600 i 1.000; blancs Meaux et Paris. 800 à 1.000: pois verts du Midi. 1.000 à 1.200: pois verts Algérie 500 à 600 mange-tout Aleérle. 850 à 960: cassés. 330 à 350: potirons. 20 à 30: topinambours. 50 à 100.

Pommes de terre Nouvelles. Algérle: 180 à 240: Hollande commune 50 à 120: Rosa. 50 à 80: Jaune ronde. 35 il 40; wuc'sse rouge. 40 d 50: Esterllng, 45 à 52; Saint-Malo. 36 à 40: blanche commune. 30 à 40.

On cote au oent

Artichauts du Midi. 100 a, 200; divers 100 à 200; aubergines. 100 à 200: chicorée Midi. 75 à 180: choux voit* ^rinnr- tementa 130 il 170: choux vert» Pn*<« 40 à 150: rouges. 100 à 250- hrocoll"! T 50: choux-fleurs Midi. 250 à 1.000 Roscoff.. 200 à 400: Enlnt-Malo. 200 400: courgettes. 75 n 125; escaroles 75 il 150: laitues. 75 à 150.

On cote aux 100 bottea

Barbe de capucin 180 il 150; fenoull 100 à 300: panels. 75 à 125- poireaux, 110 a "280; radin Nantes Orléans. 60 4 160: radis noira. 100 a 200.

On cote aux 218 bottes

Cresson. 70 à 130.

On cote à la botte

Aaperges diverses. 30 à 40 pointes l'asperges. 6 a 7 carottes nouvelles Nantes. Ornant 1.60 à 4 céleri en branches. 8 à 18: navets nouveaux Nantes. 1.50 il 4: salsifis Orléans. 2.50 à 3 -,a'"1fls Parls. 235 2.75: thym, 3 à 5 On cote d la pièce

Céleri-rave. 0.25 à 2.

On cote au kilo

Truffes. 70 à 90.

FRUITS. Vente très calme. En rat-on de la petite nuantlté offerte, baisse f.O fr. sur 1rs nr^-neg communes. On cote aux 100 kilos

Amandes eéchea. 750 à 8.60: chitalmes. 40 à 80; ohitalgnea décortiquées «M à *00: dattes. 460 à 900; figues sègUI6 MO 800. marron», 10 MO; net-

sottes sèches. 680 850: noix sèches. 600 à 800 oranges sanguines, 250 i 380 poires choix. 600 à 1.800: polrei communes. 180 A 400: pommes choix. 400 à 1.400; pommes communes, 120 300; tomates Algérie. 400 560.

On cote au kilo

Pruneaux. 5 à 11.75.

On cote au cent

Bananes des Antilles 64 à 66.

On cote aux 100 kilos

Bananes des Canaries. 676 à 775. MARCHÉ DE PARIS Halle au blé

PARIS. 28 février (de notre correspondant spécial)

LA SITUATION AGRICOLE. Le thermomètre s'est tenu dans le vois!nage de zéro durant les huit derniers Jours dans les heures les plus fraîches de la nuit, en dehors de quelques réglons exposées où Il est descendu un peu plus bas dans J'ensemble le temps a été favorable. car Il n'a pas fait assez chaud le jour pour stimuler la végétation, ni assez froId la nuit pour -miner de dommapes appréciables, mais in aurait bien volontiers accepté des •elées un peu plus fortes ou plus prolongées.

La condition générale des cultures en terre est plutôt satisfaisante. d'autant plus que les dégâts accidentels par excès d'humidité, vermine, etc.. ne dépassent pas la no-male hivernale. Les travaux préparatoires se poursuivent dans des conditions très variables. mais 11 n'y a pas de plaintes bien prononcées à ce sujet. Le temps commence il permettre la généralisation de ces travaux dans Iea terres qui ont pu s'assécher ces derniers jours, mals dans li plupart des terres fortes Il faudrn it tendre encore avant d'y pénétrer si les pluies ne surviennent pas.

Farines en commerce. calmes 170 à 180 dépert usines.

LES BLES ET FARINES. Le marché du blé parait bien orienté en ce noment parce que. d'une part. Il existe certains besoins parfois pressants, et d'autre part les offres ne dénotent guére d'ampleur pour diverses raisons. soit que beaucoup de blé reste destiné à l'exportation. soit que les offres aient été suspendues par suite des travaux extérieurs. La fermeté aotuelle est des r«ttto mén» i» la du

gros travaux, de telle aorte qu'il y a toutes chances pour Que la reprise puisse s'accentuer durant quelque temps encore, mats Il y aura toutefois une limite parcequ'll surviendra un moment où le cours sera monta assez haut pour arrêter l'exportation.

Dans ce cas ,lea quantités bloquées en vue de cette exportation (si l'on proroge la période prévue par la loi de décembre) reviendraient forcément sur le morché en lui redonnant encore de l'Instabilité En somme, on ne pourrait pas envisager pour l'instant un mouvement de hausse très prolongé toutefois. on fait remarquer que le nouveau gouvernement, quel qu'il soit. sera obligé de prendre toutes mesures de secours appropriées à la situation du marché du blé.

En attendant, les cours aujourd'hui marquent une reprise de deux à trois francs sur les niveaux d'il y a huit Jours.

Au marché libre, on a traité aujourd'hui en blé. de 76-77 kilos à l'hecto par quintal, départ grands réseaux Blés, Beauce, Orléanais. Blésols, 126 à 127 Touraine, 127 & 128 Poitou. 126 à 127 Vendée. Charente. 124 à 125 Indre. Cher, Nièvre. 128 129 Ailler. Auve-<ne. 129 & 131 Alsne, Oise. Somme. 126 à 127 Nord, Pas-de-Calais. Normandie. 127 à 128; Sarthe. Mayenne. 124 à 126 Aube. Marne. Yonne. 126 à 120 Côte-d'Or, 127 à 138 Bretagne. 123 à 124.

Sons calmes gros ou fins 40 a 60. CiRÊALES SECONDAIRES Avoines assez soutenues. On cote aux 100 kilos départ Avoines grises de printemps, Brie. Beauce. Aisne 69 à 70: crises d'hiver Centre. Poitou 72 à 73; Notres Centre. Poitou 71 à 72; Est ou Brie 72 à 73: Bretagne 77 à 78: Bigarrées Bretagne 70 a- 71: Jaunes de la région Nord 67 à 68; blanches. Est. Nord. Brie 69 à 70: Ligowo Nord. rayon parisien 70 à Seigles calmes. Allier, Cher 76 à 78; Beauce. Champagne 75 à 77: Sarthe. Mayenne 74 à 7S: Bretagne 71 à 72. Orges de brasserie calmes. Auvergne. Bourbonnais 80 a 81; Gatlnals 80 à 81; Beauce. Touraine 78 à 80: Champagne 81 a 82; Sarthe. Mayenne, Berry 78 a 79.

Orges de mouture caimee. Beauce. Touraine 70 & 72.

Escourgeons calmes. Beauoe, Touraine 71 à 72; Champagne 72 à 73: Somme. Aisne, Oise 71 72: Sarthe Mayenne 69 à 70; Bretagne 70 a 71. Sarrasins plus fermes Limousin 92 a 93; Normandie 91 à 92; Bretagne 88 Mars oalm» Hâte Muât «UapoulNe 1

Pailles « Pourragea

Paris, le 26 février. Les pailles) pressées sont très calmes et le» fourra»ges sont assez soutenus. On cote pour balles pressées haute densité aux la Jcllos. départ Centre, Ouest. Nord, Est* Paille de blé 22 à 22.60: d'avoine 18.503 d'orée ou escourgeons 16 à 1650: /oM 48 à 63; luzerne 50 à 51; trèfle 48.60 à Pommes de terre

Paris, 26 février. Le marasme s'accentue encore sur le marché de gros des pommea de terre et le temps mou de ce Jour n'est pas précisément; fait pour ranimer les affaires; aussi la tendance est des plus Incertaines et leu cours sont considérés comme plutôt faibles, sauf cependant pour la Floucka Qui a dénoté un peu de fermeté.

On cote aux 100 kilos pour marchandlse en vrac, gare départ, par wagons complets Royale d'Orléans. 33 85 bfayette Bretagne, 25 Saucisse rouge du Loiret, 18; Bretagne, 18 à la:; Floucke Bretagne. Yonne. 20 à 23 :1 Maerker Bretagne, 16 à 17 Géante bleue Bretagne. cl 5; Fin de siècle Bretagne. 23 Ersterling Nord, 30 à 31 Royal Kidne-j Nord. 23 24: industrU Nord. 27 à 28 Institut de Beauvais Bretagne. 22; Sarthe. Mayenne. 22 à 23; Ronde jaune Bretagne. 20 Sarthe, Mayenne. 19 i 20: Loiret. 17 18: Rosa Ardennes, 42 a 43 Marne. 43 à 44 a Loiret. 40 à 42; Morbihan. 30.

Carottes, navets, otgnom

Paris, 20 février. Oignon» Le marché s'est littéralement effondré et beaucoup de sortea ne peuvent plus se vendre sur Paris. la place ne pouvant vendre les oignons que vers 30 et 40 tr. au plus. On cote aux 100 kilos, marchandise logée départ Poitou. 18 90; Saint-Brieuc, Auxonne. 15 Mazé, M ? Lafère. 28 à 32; Verberle, 28 k 30.

Carottxs Marché très calme, court faiblards. On cote aux 100 kilos vrao départ Poi2ou, 18: Auxonne, 20; Lucsur-Mer 18: Nord. 16 à 18; Oiae, 30 Loiret. 18: Meaux. 26 à Sa.

Navets Affaires nulles.

Légumes ses

Pars, 28 février. Les affaires dans le commerce de gros des légumes secs ont dénoté une bien plus grande activl2é durant les huit derniers Joui» en raison du temps plus frais, mals les acheteurs avalent opposé la plus vive résistance toute tentative de ratfermissement des cours: ces dernier» n4


d'hul qui va Jusqu'au dégei a de nouveau ralenti les transactions. ce qui a apporte un peu d'indécision dans la si.tuation.

En sortes indigènes. il n'y a comme variation qu'on peu de faiblesse dans les brezins de Vendée qui se trouvent concurrencés par les nains exotiques. En marchandises étrangères, on constate peu de variations un peu de falblesse en lingots de Pologne et en géants polonais, mats par contre la campagne étant terminée a l'Origine pour les boccmnl cette sorte n'existant qu'en stocks locaux s'est un peu rafiermie. »}«Jitre part fi y a un lege: tassement des lentilles du Chili. On cote aux 100 kilos départ UnCote No-d 480. Vendée 470; brézins Vendée 600. ordinaires 450-480: cocoy Landes 360; plats Midi nature 440. exgras 470. gros ertras 485; pots ronds Nord 115, Lorraine 90. Bretagne 70. Fèves et fèoeroles

Paris. 26 février. La tendance s'est légèrement améliorée. mais les affaires demeurent toujours très calmes. Les fèves sont cotées 135 à 145 départ et les léverolles 105 à 115.

Cours des suifs

Paris 26 février. La cote officielle dee suifs Indigènes 43°5 franco Paris a été fixée à 392,50 en baisse de 6 fr.

BOURSE DE PARIS

f Ouverture

Paris, 26 février.

BLES. Tendance lourde; courant 131.50-131.25 p. prochain 131,25 p. mars-avril 131,50-131.76 p.; 4 de mars 131.25-131-131.25 p.: mal-Juin, 130.75 p. FARINES. Tendance sans affaires: courant 170 a.; prochain 171 a.; marsavril 171 a.; 4 de mars 172 n.; mal-Juin i 172 n.

AVOINES DIVERSES. Tendance lourde; courant 73-73,75-73,25-73-72.75I 73 p.; prochain 74 p.; mars-avril 74.75 p. 4 de mars 75-75.25 p. mai-juin 36.50-75.75-76 p.

SEIGLES. Tendance sans affaires: courant 75 n.: prochain 78 n.. marsavril 75 n.; 4 de mars 79 n.; mal-Juin 82 n.

ORGES. Tendance sans affaires courant 80-81.50 prochain 82,50 n. mars-avril 82-83: mars 84.50 n.; maljuin 85 n.

MAIS. Tendance sans affaires courant 91 n.; prochain 90 n.; marsavril 95 n.: mai-Juin 96 n.; 4 de mal | 97 n.: 4 de juillet 98 n.

SUCRES. Tendance lourde couI Tant 238.50-238 p.; prochain 239-239,50 p.: avril 240.50 p.; 3 de mars 240 p. 3 d'avril 241 p. 3 de mal 242 p. 3 d'octobre 224 p. 3 de novembre 233.60 p.

ALCOOLS (libres). Tendance calme courant 795 p.; mal 830 P.

Clôture

BLES. Tendance soutenue; disponlble cote officielle 129,50-130.50; courant 131.25 p.: prochain 131.50-131.75; mars-avril 132 p.: 4 de mars 131,50 p.: mal-juin 130.75 p.

FARINES. Tendance sans affaires: courant 170 a.: prochain 171 a.; marsavrit 171 a.; 4 de mars 172 n.; maij Juin 172 h.

AVOINES DIVERSES. Tendance soutenue; courant 73.25 p. prochain i 74,26 p.: mars-avril 74.75-74.50 p.: 4 de mars 75-75.25 p.: mai-juin 76-76.25 p. SEIGLES. Tendance sans affaires; oourant 75 'n.: prochain 78 n.: marsavril 75 n.: 4 de mars 79 n.: mal-Juin 83 n.

ORGES. Tendance soutenue; courant 81 p. prochain 81 a. marsavril 82 p.; 4 de mara 84 v.; Mai-Juin 83.50 p.

MAIS. Tendance sans affaires courant 91 n.: prochain 94 n.; marsavril 95 n.; mal-Juin 96 n. ;4 de mai «7 n.: 4 de Juillet 98 n.

SUCRES, Tendance lourde courant 238 p. prochain 238.50-239 p. avril 239.50-240: 3 de mars 239.50 p. 3 d'avril 240.50-241: 3 de mal 241.50 p.: 3 d'ootobre 223.50-223: 3 de novembre 223 p.

Cote officletle 238.

ALCOOLS (libres). Tendance calme mal 830 u.: juin 830 p.

RIZ. Courant. 172: prochain. 172; 4 de mars. 172: 4 de mal. 172.

Brisure? aux mêmes dates. 153. tous nominaux.

CAOUTCHOUCS. Courant. 9.30 A.: prochain. 9 30 à 9.70: 3 d'avril. 9.70 à 10.10: mal. 9.70 à 10.05: 3 de juillet. 10 à 10.50: août. 10.05 à 10.45: 3 d'octobre. 10.35 à 10.85: novembre. 10.35 il. 10.80. BOURSE DU HAVRE

Ouverture

Le HAVRE. 26 février.

COTONS. Tendance soutenue vente, 650 balles. Février. 611 mars. 607: avril 512: mal. 516: Juin. 617; jull-

let, 521; coût. 522; septembre. 521; octobre, 523: novembre. 523; décembre. «4: Janvier. 526.

CAFÊ3. Tendance lrrègullére vente. 3.500 sacs. Février. ,282 mars ni.50; avril. 274.50: mair 258.75; Juin 253.75: Juillet. 249: août. 248.25: septembre. 243.50: octobre 243.50; novembre. 243.50; décembre. 237.50.

Clôture

COTONS. Tendance à peine soutenue vente. 5.100 balles. Mars. 507. avril. 512; mal. 516: Juin. 517; Juillet. 521: août. 520: septembre. 519; octobre 522; nnvembre. 522; décembre. 523: Janvier. 525.

CAFES. Tendance lrréftulolère vente. 3.250 sacs. Février. 280.75: mars. 273.25: avril. 273.25; mal. 259.25: Juin 259.25- Juillet. 249: août. 247.75: septembre. 243 octobre. 243 novembre. 243; décembre. 237.

LAINES. Tendance calme. Février 910; mars. 910: avril 910: mal. 905 Juin 910; juillet. 915: août. 915.

BOURSE DE MARSEILLE

MARSEILLE, le 26 février.

HUILES Arachides à fabriques disponible 405: de coprah disponible 400; de palme hanche 400: Mahomey (Caf) Marseille 360

De pratnes comestibles arachides neutralisées désodorisées 465 à 475: Ruftsqiies supérieures 475 à 530: sésames alimentaires désodorisées 470 485 D'olive Tunisie 1" pression 580 à 650. 2- pression 530 à 570: Algérie surfine 480 à 530. Borjas extra 190 à 200. Andalousie extra 180 à 185. surfine 170 à 180.

MARCHÉS ETRANGERS

COTONS

CHICAGO. 26 févlrer (ouverture). Mal. 15.29 .tulll. 15.50.

CHICAGO. 26 février. Deuxléem avis. mal. 15.17 lulllet. 15.40.

Chicago. 26 février. Clôture mal, 15.21; juillet. 15.46.

Kew-Orléahs, 26 février. Ouverture mars. 14.89 à 14.90; mai. 15.17 Il 15.18 Juillet. 15.41 octobre. 15.62 à 15.63.

2« avis mars 14.86: mal. 15.12: juillet. 15.35: octoBre. 15.60.

NEW-ORLEANS. 26 février. Clôture disponible. 14.98 mal, 15.13: juillet. 15.37; octobre. 15.39: décembre. 15.79; Janvier. 15.87.

LrvERPOOL, 26 février. Cotons Haute Epypte (clôture) février. 9.77: mars. 9.85; avril. 9.85; mai, 9.95; juin. 9.97: juillet. 10.05; août. 10.05; septembre. 10.05; octobre. 10.10: novembre. 10.10: décembre'. 10.11; Janvier, 10.20.

Cotons Sakellaridis (clôture) février. 12.68: mars. 12. 73: avril. 12.73: mal. 12.83: juin. 12.83; Juillet. 12.83: août. 12.82: septembre. 12.83· octobre. 12.84; novembre, 12.82: décembre 12.82: Janvier. 12.94.

Cotons américains (clôture) février, 8.07: mars. 8.05; avril, 8.07; mal, 8.15: Juin, 8.17: Juillet. 8.23; août. 8.26: septembre. 8.29; octobre, 8.32; novembre. 8.34: décembre. 8-38; janvier. 8.41; février (1931) 8.43.

New- York, 26 février. Clôture disponible. 15.15: février, incoté: mars. 15.05: avril. 15.19: mal. 15.33: juin. 15.56-57; août. 15.63: septembre. 1569; octobre. 15.76-78: novembre, 15.88: décembre. 15.95-97; janvier, 16.04-05. CEItEAI.ES

CHICAGO. le 26 février (ouverture). Mars. 105 1/2 à 106: mal. 110 1/2 à 111 CHICAGO. 26 février. Clôture blé dur d'hiver, numéro 2. disponible, Incoté blé dur d'hiver, numéro 3, disponible. Incoté: sur mars. 105 3/4 à 105 7/8; sur mal. 110 3/8 à 110 1/2; sur juillet. 111 1/2 à 111 5/8: septembre, 113 1/2 à 113 5/8: maïs bigarré, numéro 2. dispo- nible Incoté; sur mars. 81 3/8: sur mal. 86; sur Juillet. 88 3/8; septembre. 88 3/8: avoirus, sur mars. 40 7/8: sur mal. 42 3/4; sur Juillet. 42 7/8; seigles, numéro 2, disponible. Incoté sur mars, 76 3/4; sur mai, 75; sur Juillet. 77 1/2; .septembre 78 7/8

WiNNirEG. 26 février. Clôture blés sur mal. 114; juillet. 115 7/8: octobre. 117 1/8: seigles, sur mal. 71 7/8: sur Juillet, 74 5/8: avoines, sur mal, 56 1/8: sur juillet. 55 3/8; sur octobre. 52 3/8: 54 3/4.

New-York. 26 février. Clôture blés rouz d'hiver, numéro 2. disponible. 130 1/2: blcs dur d'hiver, numéro 2. disponlble. 109 1/2; blés bigarré durum. numéro 2 disponible. Incoté; maia bigarré, pour lexportation. 95.

Buenos-Aires 26 février. Clôture. Blés sur mars. 9.95; mal. 10.20. Maïs sur mars, 6.35; mai. 6.35. Avoines sur mars, 5.15. Orges disponible. 5.10.

RosARio. 26 février. Clôture. Blés sur mars, 10.10. Maïs sur mars. 6.25.

Liverpool, 26 février. Ouverture. Blés tendance soutenue, mars, lncoté; mal: 7.11 1/4; Juillet. lncoté. dfaïs Incatéa.

SUCRES

NEW-YORK, le 26 février (ouverture). Sucres cent. Cuba. 377 a terme sur mars, 165 mal, 173 Julll. 179 sept. 182 oct. 190

LONDRES. 26 février. Ouverture sucre brut. 88». tendance facile Février. 7.3 V.. 5.9 A.; mars. 6.2 1/4 P.; mal, lncoté, août. 7.2 1/4 P.; décembre. 7.B 1/4 P.

CAFES

New- York. 26 février. Disponible 10 1/4: mars. 8 .67; mai, 8.28; Juillet. 7.92; septembre. 7.75; décembre. 7.57; Janvier. 7.60. Ventes approximatives 34.000 sacs.

JANZE, 26 février. Vaches amenées. 5; veaux amenés 55 à 60. vendus 9/10. de 3.50 à 3.75 la livre; porcs de lait amenés 20 à 25, vendus 4/5, de 220 à 300 la pièce; porcs moyens amenés 100 à 110, tous vendus, de 400 à 600 la pièce beurre. 8.50 à 8.75 la livre; œufs. 4.50 4.75 la douz.

Le marché n'était pas important temps humide et froid quelques giboulées dans l'après-midi.

Les vaches amenées par un marchand des environs de Janzé, n'ont pas séjourné longtemps sur Je marché elles se vendront à la maison.

Les veaux, en quantité suffisante pour les besoins de la boucherie, ne se vendaient pas très vite. Au début du marché, il a été vendu quelques veaux plus de 3.75 mais après, la vente a été plus calme et il en a été relevé 5 ou 6. Le marché des porcs n'était pas char- gé; les marchands hésitent à amener de la marchandise et les cultivateurs viennent en assez grand nombre, pour en acheter. la vente est facile ils se vendent cher.

Le beurre a repris un peu; les œufs se vendent difficilement U en vient de l'étranger.

Prix des grains de farines, aux 100 kg.: farine. 166-166: blé, 120-122: méteil, 8085- seigle, 75-80; sarrazin, 90-92; avoine, 88-90; orge. 88-90; son, 72-74. Fourrages, prix aux 500 kg. paille, 210220 foin. 250-300.

PONTORSON. 26 février. On cote aux 100 kg.

Farine, première qualité, 165 fr. blé, de 120 à 123: sarrasin, 80; avoine. 85: orge. 80: son. 80.

Porcs gras, vendus de 8.50 à 9 fr. le kg.; porcs maigres, vendus de 9.50 à 10 le kg.: porcs de lait. vendus de 280 a 340 la pièce.

Beurre, en gros, de 20 à 21 le kg.; en détail, de 20 à 21 le kg oeufs, 5 fr. la douzaine.

Poules. de 45 à 50 fr la couple; pou-, lets, de 30 à 40 fr la couple. Pommiers. 25 à 45 fr pièce.

CHATEAUBRIANT. 26 février. On cote aux 1C0 kilos blé, 118; sarrasin. de 80 85; avoine, de 90 à 95; orge. 90; son, de 70 à 71.

Paille de 180 à 200 les 500 kilos foin, de 280 a 300 les 500 kilos. Bœuf. 4 à 4.50 le kilo; vache, 3.50 à 4; veau. 7 à 7.50; porcs gras, 9; porcs maigres 480 à 600 la pièce; porcs de lait, 275 à 310 la pièce. Par suite de la demande, les cours sont plus soutenus sur les porcs de lait.

Beurre en gros,- 16 fr. le kilo: en détail. 21 fr.; oeufs, de 4.50 à 6 la douz. Cours fermes sur les volailles qui sont bien recherchées, les vieilles poules se vendaient aux environs de 10 fr. le kilo; les gros poulets, 35 à 40 le couple les moyens. 28 à 35; pigeons, 10 à 12; lapins domestiques. 14 à 18 pièce; oie grasse, 5 fr. la livre; dindons, 6 fr. la livre.

Cidre, de 120 à 130 la barrique suivant qualité Forte baisse sur le cidre de qualité par suite de l'offre qui dépasse de beaucoup la demande. Aujourd'hui petit marché. Cours stationnaires sur les animaux.

Mercredi prochain, foire importante du mercredi des Cendres. Cette année, elle sera d'autant plus importante qu'elle coïncide avec le premier mercredi du mois.

TREGUIER. le 26 février. Le temps se maintenant au beau, avait favorisé le marché d'aujourd'hui, qui était très Important. de nombreux cultivateurs des environs avaient amené un grand nombre d'animaux, lesquels malheureusement ne furent pas tous vendus, la demande sur les bêtes d'élevage était moins forte que les temps derniers, la hausse constatée sur les bêtes de boucherie principalement veaux et porcs se continue toujours.

Les bêtes à cornes amenées en assez grand nombre eurent beaucoup d'invendus, les bêtes d'élevage étalent peu demandées et se vendaient .nal. les animaux de boucherie dans les bonnes qualités seulement trouvaient acquéreurs, on cotait au kg.. sur pied boeuf. 4.60 à 4.75; taureaux, 4 à 4.25: vaches. 3.70 à 4; veaux. 7.50 à 7.75; brebis et moutons, 8 à 8.20; porcs gras. 8.50 à 8.75; porcs maigres. 7.50 à 8; porcelets, en cage. 260 à 370 la couple suivant grosseur, Ils

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sont très recherchés; porcelets de 3 à 4 mois. 450 à 500 la pièce.

Le beurre en approvisionnement normal se vendait facilement. les expéditeurs achetèrent la plus grande partie. on cotait au kg. beurre en gros. de 18 à 18.50; beurre au détail, de 9.50 à 10 la livre: les œufs se vendaient 5 à 5.25 la douzaine. presque tout pour l'expédition.

La volaille dont l'apport était très fort se vendait facilement malgré son prix élevé. On cotait poulets, de 26 a 40 la couple; canards, 14 à 17 la pièce; pigeons. 3.75 à 4; pintades, 12 à 15: oies. 30 à 40; dindes. 45 à 60; lapins. domestiques, de 12 à 24.

Cidre, la barrique de 220 litres environ, en cidre pur Jus. de 275 à 290; en cidre ordinaire, 220 à 230; droits de circulation en plus.

Les fourrages secs sont très recherchés en ce moment, les prix suivent la demande, on cote aux 100 kg. foin de trèfle. 380 à 400; foin de prairie, de 300 à 315; paille de blé et d'avolne. 200 à 210; paille de litière. 140 à 150. Les plants d'arbres fruitiers et d'ornement sont toujours en très grand nombre. on paie plants de pommiers à cidre, de 16 à 22 la pièce suivant la force: plants de poiriers et pommiers a couteau, de 6 à 12: plants d'ornement. de 4 à 35. suivant l'espèce; plants d'oignons. 1.50 le cent: rutabagas. 190 les 1.000 kg. 4 MORLAIX, 25 février. Beurre en gros Au marché du 25 février, situation Inchangée. Les arrivages sont toujours très faibles, ce qui sermet de maintenir les prix. Les beurres en mottes de bonne qualité font aux 100 kilos. 1.600 francs: la première, de qualité ordinaire. 1.450 francs et le Léon. 1.350 francs.

Demandes calmes pour la fin de la semaine.

LES CHOUX-FLEURS

"saint-Pol-de-Leon, 26 février. Les arrivages au marché de ce jour ont encore été faibles; les transactions ont éte très lentes; tes cours ont accusé une certaine baisse.

On a payé les petits choux-fleurs, dits a moudets », destinées à l'exportation en Angleterre, de 1.50 à 1.60 la téte, suivant qualité; les choux-fleurs moyens, de 1.80 6 2.40 la tête, le tout venant et suivant qualité; les beaux choux-fleurs, de 2.50 à 2.75 la tête. suivant qualité.

LES OIGNONS ET ECHALOTES SAINT-POL-DE-LEON, 26 février. On cote aux 50 kilos les oignons, de 25 à 30 fr. suivant qualité; tes échalotes. de 155 à 160 fr. suivant qualité. ♦♦♦♦^•♦♦♦♦«•♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦* Choses et Autres

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\les rentes reste très soutenu Aux banques. la Banque de Paris (rurne 15 fr. A 2.N25. de même la Banque rV 1'Union k 2.110 le Comptoir d'Escomvtr 1985: le Lyonnais s'Inscrit n 3.125+20 Aux valeurs de chemins de fer. le Nord est en légère avance A 2.530 con2ro ?M5. Le compartiment élpctriqu-u «t très résistant on note même un certain raffermissement de queloiies va.leurs tellpr que Distributinn à 3.310. Elertrirme de la Seine Il 1.020 Enprrrie Elertriovp du Littoral Méditerranéen 1 406 Ps»rm1 les valeurs méta]]ureiaue« les Fores et Aciérie* du Ncrri et de l'Est s'avancent Il 1.638 contre J.620 Hotchkits à 2.2S5 contre 2.235- les autres valeurs du grnape sont oalmes. mais font bonne contenance Les enarbonnaces les valeurs de produits chlmlnues «ont Inchangées. Dons rpnsOTTjblp au groupe des valeurs dlve»ses. on tint? le rnff>n1s*i»mi'nt il- Pnthé-Cnvitnl Il 313 J- 5 Rien Il Mena!»* sur les autres erotiro€ dv mp^ti^ o*fl cl<*l sinon o'i» la Bnnmi» Ot'.or+i v s'inscrit en cloturp en r^nrlx» t 1 .21 plus 9. m?!ffré Je flé^hisopment d. il- point environ «'ir le« Cm» tyoef O rertT.ps turmips cotées A terme

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du 27 février 1930 31

LE PRIX DU BONHEUR Roman inédit

Pu Serge MARIE

Mais Estelle a supposé qu'il n'y penserait pas; et elle est déjà fleurie. Gérard est déçu; mais il a soin de dissimuler les fleurs désormais inutiles, pour i»e pas 'avoir l'air de reprocher aa femme son manque de fol Où les mettre ? Il les abandonne simplement sur le canapé du salon.

C'est là que Paulette les découvre en venant voir si c ses enfants à sont prêts. a Tiens, pense-t-elle il y en a un des deux qui a perdu ses fleurs 1 Mais non ils les ont 1

C'est que celles-là étaient de. trop 1 Je connais bien quelqu'un dont cela fera l'affaire Et voilà le malencontreux bouquet accroché au corsage de Raymonde Mal accroché, par exemple t à telle enseigne qu'elle le perd «d entrant chez Gervais 1

Nul autre que Hugues ne pouvait le retrouver c'était écrit Raymonde. justement, revenait sur ses par. cherchant visiblement quelque chose à Serait-il indiscret de vous demander si vous n'êtes pas en quête de certain bouquet d'oeillets rouges ? lui demanda le jeune Anglais 7

Préclsément, répondit-elle oh vous l'avez trouvé ? Que voua êtea gentil Pour votre récompense, je vais le partager avec vous 1

Résultat Gérard soupçonna Estelle d'avoir fleuri Hugues; et Estelle attribua à son r-ari la décoration du corsage de Raymonde Comme Gérard, qu'elle épiait. avait froncé les sourcils en regardant la boutonnière de Hugues, elle en conclut qu'il était jaloux de Raymonde. Puis, Gérard, ayant remarqué que sa camarade aussi avait des oeillets, se douta de la vérité, et sourit. Estelle, qui prit ce sourire pour une réponse à l'adresse de sa rivale, se roidit pour ne pas pleurer.

Hugues se trouva placé entre Raymonde et Paulette. C'était parfait. Malheureusement, Gérard et Estelle, que l'on n'avait pas voulu séparer, leur faisaient, vis-à-vis Or, la benjamine, qui avait entrepris de se faire raconter une chasse au tigre, accaparait son voisin, qui devint bientôt le point de mire de toute la table. Gérard s'énervait de voir sa femme trop attentive: et Raymonde qui s'en apercevait, lui faisait des signaux désespérés, au grand scandale d'Estelle, qui la surveillait du coin de l'œil. Il y avait de l'orgae dans l'air.

Cela se gâta tout à fait quand Hugues entama la louange des armes anglaises, des aciers anglais, et de la métallurgie anglaise.

c Mon Dieu, intervint Gérard, piqué au vif dans son amour-propre de

métallurgiste, je crola que nos produits français ne sont guère inférieurs aux vôtres I Nous avons, sur les marchés, la réputation de vendre plus cher, mais de fournir un article plus soigné. A mon avis, le plus grand mérite des gens de votre pays réside dans leur pratique de la réclame. Ils excellent à chanter leurs propres louanges, tandit que nous nous confinons dans une modestie maladroite Il

La boutade surprit Hugues, dont les intentions étaient pures. Gérard, honteux de son emportement, la regrettait déjà, d'autant plus qu'Estelle lui avait jeté un regard de reproche. Aussi, au lieu de s'insurger quand le jeune Anglais déclara, dans un évident désir de conciliation Je crois. en effet, que la modestie est toujours une faute je dis, en satière commerciale » n se borna à grommeler c Oui, en matière commerciale; et aussi, je le crains, en tout autre matière I f

Mme Gervais se rappela en temps opportun que la musique adoucit les mœurs Mademoiselle Raymonde. dit-elle, notre ami Hugues, qui n'a jamais eu le plaisir de vous entendre, vous serait reconnaissant de lui jouer un petit air de violon; et, ma foi, je me suis volontiers fait son interprète. sachant que tout le monde, ici, serait ravi de l'aubaine 1

Raymonde ne se faisait jamais prier; ensuite, elle sentait la nécessité d'une diversion: enfin. c'était Hugues

qui lui demandait de Jouer. Elle s'executa. Dès les premières mesures, il apparut à Estelle que son camarade était conquis.. Avec son à-propos habituel, la jeune artiste avait choisi un morceau de Lakmé, l'air des clochettes. Le jeune Anglais semblait frappe de stupeur. Il retenait son souffle; et on eût dit, il l'expression de son regard, que le violon exerçait sur lui un sorte de fascination. Quanu ce fut fini, il poussa un soupir, et se passa la main sur les yeux, comme s'U sortait d'un long sommeil.

Je vous en pile 1 demanda-t-11 d'un ton qui n'avait rien de commun avec sa manière habituelle toujours un peu impérative, si je ne craignais d'abuser, je vous demanderais encore un passage de Lakmé Comment pouvez-vous obtenir de votre violon des effets si puissants ? On parle de l'Orne des violons; jamais je n'avais si bien compris le sen- de cette expression. que je jugeais ridicule. C'est bien réellement une âme qui vibre dans l'instrument

Assurément affirma Raymonde sans rire; un violon sans âme ne vaudrait guère mieux qu'une clarinette sans anche Il a une âme, et bien visible, encore c'est ce petit bout de bois que vous apercevez là. sous le chevalet.

Il la regarda, effaré, d'un air si comique que tout le monde éclata d'un rire homérique,' auquel U s'associa de bon cœur.

Bon 1 déclara-t-11 ensulte maintenant que vous avez amusé la galerie à mes dépens, je me crois fonde à exiger une nouvellr audition 'e musique. ne fût-ce qu'à titre de dédommagement 1 J'aurai moins de scrupules â imposer à un simple petit bout de bois un effort dont ma naïveté de profane attribuait tout le mérite a une personne humaine, que je supposais douée d'une sensiblllt. merveilleuse et d'un remarquable talent 1 »

Raymonde sourit; le compliment lui était agreable d'abord parce qu'elle le sentait sincère, et ensuite parce qu'il témoignait d'une délicatesse qu'elle se promit d'exploiter pour la réussite de son plan. Elle improvisa une fantaisie sur l'opéra cher à son public; puis, sans transition. elle se lança dans l'opérette avec un motif des Noces de Jeannette, effleurant la Mascotte et Les vingt-huit jours de Clairette, tct terminer par le refrain ces Portugais du Jour et la Nuit. L'effet fut formi.dable le fou-rire succéda à la mélancolie.

« Je crois bien, avoua Hugues enthousiasmé, que je ne me suis jamais tant amusé Je garderai de cette soirée un souvenir impérissable; et mon seul regret sera de n'être pas à même de le renouveler

En tous cas, proposa Mme Montfort, je suis sûre que Raymonde ne refusera Jarrais de vous jouer quelque chose chaque fois que vous voudrez bien nous faire le plaisir de descendre

a la maison car J'espère que noua vous verrons souvent pendant votn séjour Ici

N'en doutez pas, Madame, répondit-il, ravi d'une invitation qui allait au devant de ses désirs les plus secrets. Il se demandait comment il pourrait rendre à Estelle des visites assez fréquentes sans que Gérard en prit ombrage la solution était toute trouvée Raymonde et Estelle s'en réjouirent aussi: la première, parce qu'elle y voya une plus grande facilite pour mener sa campagne de séduction l'autre parce qu'elle avait craint que l'artiste ue donnât dta rendez-vous a Hugues dam un cadre fermé il. sa surveillance. Gérard seul, fut mécontent. Mais U' ne le fit pas voir. Ses nerfs avaient repris leur assiette. Il eut même une inspiration heureuse

u Maintenant, ma chère Estelle, ditil, en accompagnant sa requête d'un sourire qui prc 'liait sur sa femme son I effet habituel. j'espère que tu vaa avoir la gentillesse de nous chanter quelque chose, ne serait-ce que pour prouver à notre ami Hugues que l'âme des femmes est parfois aussi sensible que celle des violons

Estelle lui fut reconnaissante d'avoir pensé à elle: et Raymonde applaudit in petto à la manoeuvre habile de son camarade. Elle se croyait si sûre de conserver la palme

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