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Titre : L'Ouest-Éclair : journal quotidien d'informations, politique, littéraire, commercial
Éditeur : [s.n.] (Rennes)
Date d'édition : 1930-01-05
Contributeur : Desgrées du Lou, Emmanuel (1867-1933). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k
Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k/date
Type : texte
Type : publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 135307
Description : 05 janvier 1930
Description : 1930/01/05 (Numéro 10296).
Description : Collection numérique : BIPFPIG14
Description : Collection numérique : BIPFPIG29
Description : Collection numérique : BIPFPIG35
Description : Collection numérique : Fonds régional : Bretagne
Description : Collection numérique : Yroise, bibliothèque numérique de Brest
Droits : Consultable en ligne
Droits : Public domain
Identifiant : ark:/12148/bpt6k658053g
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 04/12/2008
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L'Europe et les agitations asiatiques
Un même problème se pose devant toutes les puissances qui ont assumé la charge de gouverner des peuples de formation et de civilisation différentes Anglais, Français, Hollandais y sont particulièrement intéressés et ont besoin de s'entendre entre eux et de s'appuyer les uns sur les autres.
Le congrès de Lahore, à propos duquel l'Ouest-Eclair publiait, le 30 décembre dernier, un article si intéressant, nous révèle à quel degré de maturité politique en est arrivée l'élite hindoue. L'Egypte, d'autre part, vient de procéder à des élections qui ont assuré une énorme majorité au Wafd, c'est-à-dire au parti nationaliste, partisan de l'indépendance. La Chine prétend abolir le privilège d'extraterritorialité dont jouissaient les étrangers. Ce sont là des symptômes graves qui doivent nous servir d'avertissement. On ne peut plus gouverner des pays comme l'Inde ou l'Egypte avec des méthodes archaïques de domination directe. Seulement, dans la pratique, on se heurte à des difficultés inextricables et à des dangers.
Le mouvement qui porte les peuples non-européens, gouvernés par des nations européennes, à revendiquer leur indépendance n'est pas né d'hier. Il est, essentiellement, une conséquence de la guerre. D'abord, tous ces peuples sont venus, sans enthousiasme, mais avec courage, se battre en Europe pour une cause qui n'était pas la leur. Ils se sont battus avec bravoure, mais ils ont réfléchi et ils ont senti plus ou moins clairement que ce sacrifice de leur sang leur donnait certains droits et certains moyens de faire valoir ces droits. En outre, pendant la guerre déjà, la propagande allemande s'est répandue tout spécialement dans les colonies britanniques et elle a cherché à agite» les esprits. Elle y a réussi dans une certaine mesure au moyen d'agents musulmanes et par l'intermédiaire df la Turquie. La c guerre sainte » proclamée par le sultan-calife de Constantinople n'est pas restée sans produire quelque effet si elle n'a pas soulevé les masses, elle a laissé des traces dans l'esprit des élites.
Unpuite est venue la propagande beichevjste qui s'est servie à peu près des mêmes moyens et des mêmes agents. Dans un cas comme dans l'autre, il s'agissait surtout d'atteindre l'empire britannique dans sa position centrale, c'est-à-dire en Asie, aux Indes, en Extrême-Orient. La phraséologie des « traités inégaux de l'impérialisme conquérant, est de marque bolcheviste. La révolution ayant échoué en Europe, il s'agissait de la répandre dans les colonies et de détruire l'Europe par une immense rébellion des peuples non-européens.
Ce vaste dessein a é^toué le contraste est trop net entre les doctrines bolchevistes et les passions nationalistes qui s'éveillent parmi les nations non-européennes. Mais la propagande n'a pas été perdue rien ne se perd. Elle se retrouve, aujourd'hui, dans les agitations politiques auxquelles nous assistons aux Indes, en Chine, en Egypte, dans les colonies hollandaises, voire en Indo-Chine, à Madagascar où il existe un petit parti jeune-malgache, à Tunis, etc.
S'agit-il vraiment des revendications de toute une nation ? Non. Il s'agit surtout d'élites peu nombreuses, mais actives et éclairées nulle part, on n'est en présence d'un mouvement vraiment populaire. Souvent, il ne s'agit même pas de véritables élites, mais de petits groupes d'agitateurs professionnels qui ont l'ambition de jouer un rôle souvent même de quelques individus peu recommandables.
C'est un peu le cas en Syrie, où la partie sérieuse et laborieuse de la population ne demande qu'à travailler dans la paix, à s'enrichir, à se développer à tous les points de vue. Tous ne sont pas cependant aussi sages que les Alaouites qui constituent un petit' Etat dans notee mandat syrien on leur a demandé s'ils souhaitaient des institutions constitutionnelles. Ils ont répondu qu'ils ne souhaitaient rien tant que de continuer à vivre comme ils sont aujourd'hui, gouvernés directement par un représentant de la France. « Nous avons, ont-ils dit en substance, un chef qui commande pour notre bien, une justice rapide on nous donne des routes, des chemins de fer, des écoles nous gagnons de l'argent et vivons en paix. Qu'avons-
nous besoin d'être lecteurs ? Nous n'avons jamais connu pareille félicité. » Sages Alaouites
N'imaginons pas, en effet, que le plus grand des biens qu'un peuple de civilisation occidentale puisse apporter à un peuple qui s'est endormi, depuis des siècles, loin du mouvement européen soit le suffrage universel Souvent, les revendications de ces minorités sont tout à fait prématurées et ne répondent nullement au vœu des populations, même de l'élitè. En général aussi, ces peuples mettent la charrue devant les bœufs. C'est le cas des Chinois. Ils sont en pleine guerre civile ils n'ont qu'un embryon d'administration leur justice n'a rien de commun avec ce que les pays civilisés èntendent par ce vocable. Mais leur vanité de vieux enfants veut obtenir un succès et, comme on dit là-bas, sauver la face. Ils savent bien que si les Européens étaient soumis à la justice chinoise, ils ne resteraient pas en Chine à l'exception, sans doute, des missionnaires et que le commerce deviendrait impossible.
Aux Indes, les hommes tels que Gandhi, Rabindranath Tagore savent' bien qu'ils ne sont qu'une infime minorité, quelques gouttes d'eau dans un océan d'ignorance, de préjugés, de fanatismes divers et que si les Anglais quittaient l'Inde, le pays se briserait en mille morceaux qui reprendraient chacun sa petite vie locale, endormie et arriérée. C'est la maladresse du gouvernement travailliste qui peut donner une importance immédiate et grave aux résolutions du congrès de Lahore.
N'empêche qu'il y a là une série de problèmes très importants qui exigeraient une entente des peuples européens colonisateurs. Mais le particularisme britannique est irréductible. René PINON.
LE CROSS
DES CINQ PROVINCES DE L'OUEST
(Dixième Année)
Organisé
par l' « Ouest-Eclair »
aoec le concours de la L.B.A. se dispute aujourd'hui.
AU PARC DES SPORTS
DU S. R. U. C.
(.Voir détails en Vie Sportive) LA CURIEUSE HISTOIRE DE DIX PIEDS DE VEAU
Lyoh, 4 janvier. Un marchand tripier de la rue Ney avait été volé le 27 décembre, aux abattoirs de la Mouche, de dix pieds de veau cuisant dans un bac. Le tripier soupçonna un collègue qui, le lendemain, était revenu aux abattoirs avec un sac d'os contenant dix tibias de veau. Plainte ayant été déposée, la contestation fut portée devant le chef de la sûreté, les deux tripiers revendiquant avec la même énergie la propriété des pieds en question.
On invoqua le témoignage d'un expert, M. Rolin, président de l'Union de la triperie, pour déterminer la date de la cuisson, l'un des tripiers prétendant avoir fait cuire les pieds le 24 décembre. Mais comme malgré un examen attentif, aucun jugement définitif ne put être prononcé par l'expert, dans l'attente de la suite .de l'enquête, les dix tibias de veau, dûment scellés de cire rouge, ont été déposés au greffe comme pièces à conviction.
UNE BOMBE TROUBLE UNE FÊTE RELIGIEUSE Breslao, 4 janvier. Au cours d'une fête religieuse de l'Union des Femmes allemandes catholiques dans une localité de Kattowitz, une bombe incendiaire a été jetée à travers la fenêtre de la salle où se tenait la réunion. Le feu se communiqua au mobilier et les congressistes durent s'enfuir par les fenêtres.
= TIRAGE DU NUMÉRO DE c L'OUEST-ÉCLAIR » | SDU DIMANCHE 29 DÉCEMBRE 1929| | 24SM5O exemplaires TIRAGt JUSTIFIABLE DEV AN1 TOUTES JURIDICTIONS
̃' ̃ tWtar World ftwtoi.
BAR A PATINS ET GARÇONS PATINEURS
Une nouveauté très appréciée et vraiment originale lancée sur la grande piste de patinage de Saint-Moritz une table de bar à patins à l'aide de laquelle les garçons patineurs se rendent d'un groupe de patineurs à Z'autre, leur offrant des boissons t rafraîchissantes ». en plein hiver.
SOURIRES =:= Quand les déménageurs eurent terminé leur travail, la riche Sud-Américaine inspecta un un tous ses meubles afin de s'assurer que rien ne manquait à l'appel.
La vaisselle est intacte, Madame, fit remarquer l'homme qui commandait la corvée les objets d'art sont tous à leur place vos fauteuils n'ont pas une égratignure.
Je vois, c'est parfait. Mais où est ma corde ?
Quelle corde ?
La corde de pendu, celle qui m'a porté bonheur pendant trente ans. Mon Dieu, ma corde est perdue Quel malheur va fondre sur moi ?
La riche dame de l'Amérique du Sud n'arrêta pas ses lamentations le soir de l'emménage?nent. Son avocat réclame, aujourd'hui, devant le tribunal civil, 100.000 francs pour la perte de vingt centimètres de corde.
Si je rappelle l'origine d'un procès tout récent, c'est pour montrer que la vnmw. des vorte-bonheur bat son vlein
et-que la vente des « gris-gris pour dames blanches est à coup sûr très florissante. De tous les trucs et machines capables d'assurer une sacrée chance à leurs propriétaires, les liens qui soutiennent un homme qui se suicidait font incontestablement le VMXimum, Calculons qu'au tarif ci-dessus la corde vaut 5.000 francs le centimètre, quel est le ruban décoratif qui approche de ce prix fabuleux? soit 500.000 francs le mètre courant. Ce qui revient à dire que le passant de la forêt de Saint-Germain qui a le mérite d'apercevoir le premier le jeune homme de la chanson, réalise sans effort une jortune. Il y a là un filon commercial à exploiter 4ans perdre une minute.
D'autant mieux que les superstitieux sont plus nombreux que jamais: II y a une vaste clientèle à satisfaire, des boutiques à ouvrir et des kilomètres de corde à débiter.
Des kilomètres ? Euh On se su4cide beaucoup plus au browning qu'à la corde lisse ou à la corde à noeuds les partants du grand voyage ne prennent plus la peine d'aller dans le*
bois voisins, vers les gros arbres qui leur tendent des bras' désespérés, ni de raonter au grenier parce que l'ascenseur ne grimpe pas si haut. Mais s'il y a pénurie de corde, de vraie corde de pendu, nous pouvons compter sur l'ingéniosité des mercantis pour multiplier, selon les besoins des amateurs qui ne s'installent jamais dans un xoagon un vendredi 13 au qui touchent du fer en toutes circonstances, lu articles garantis que ron vendra ci la Corderie du Bonheur ». Et avec ça, Madame, désirez-vous du c càble parte-veine Il est excellent perulant la traversée de l'Atlantique.
Le Petit Gregoire.
NOUS PUBLIERONS
mabdi PROCHAIN
LES DÉLAISSÉES Roman inédit
iWlde World Photo,
L'écrivain russe
NEMIROVITCH-DANTCHENKO en exil à Prague
!t qui célébrera le 6 janvier son 85e anniversaire
D'IMPORTANTES MESURES DE SURVEILLANCE
SONT PRISES A GENÈVE EN VUE DE LA SESSION DU CONSEIL DE LA S.D.N. Geheve, 4 janvier. D'importantes mesures. de surveillance sont envisagées à l'occasion de la session du Conseil de la Société des Nation* qui s'ouvrira, le 13 janvier, à Genève et à laquelle participe. pour la première fois, comme chef de la délégation italienne. M. Grandi, ministre des Affaires étrangères
M. Huston, chef des services intérieurs de la S D N., s'est entretenu avec les chefs de la police de sûreté et de la brigade politique de toutes les dispositions à prendre pour empêcher une tentative criminelle éventuelle.
La police genevoise suivait depuis longtemps déjà la piste des auteurs du complot contre la délégation ita- lienne A la Société des Nations on savait que des relations personnelles existaient entre Bernieri et un Italien domicilié à Genève, mais les autorités ne possèdent jusqu'ici aucun point de repère établissant que l'échange de correspondance entre ces deux personnes ait revêtu un caractère criminel
Des opérations de police
chez des anarchistes
Gejieve, 4 janvier. Des perquisitions ont été faites, dans la soirée de vendredi et dans la nuit, par la police genevoise dans les milieux anarchistes. La première a eu lieu au domicile de l'anarchiste tessinois Luie! Bertoni. Il
a été saisi une volumineuse correspon- dance et un revolver. Bertoni a été conduit à l'hôtel de la police et longuement interrogé, puis il a été relâché.
La seconde.a eu lieu chez Dominique Ludovici, anarchiste italien. La police a a trouvé, là aussi, une abondante correspondance établissant que Ludovici était en relations suivies avec des anarchistes 'étrangers. notamment avec un nommé Bpada, émigré italien en Amérique.
Ludovici a été longuement interrogé jusqu'à deux heures du matin, puis relâché.
Une troisième opération a eu lieu chez le nommé Rodolfo Vela, anarchiste italien. En l'absence de celui-ci, qui est actuellement en voyage en France, les agents ont été reçus par sa femme. Une importante correspondance en italien a été saisie.
Ce matin, un courrier spécial a quitté Genève, emportant, avec toutes les correspondances saisies. un rapport du chef de la police genevoise destiné au procureur général de la Confédération.
L'ELECTION DE MISS FRANCE PARIS, 4 janvier. Le jury de l'élection de Miss France pour 1930 a désigné bille Yvette Labrousse, née en 1903, à Cannes (Alpes-Maritimes) et qui habite Paris. Mlle Yvette Labrousse a été plusieurs fois reine de Lyon. Elle avait obtenu l'année dernière le deuxième prix de beauté de France.
$-x.<K">< A 116 ANS, 17 FOIS MARIÉ DE Stalinibad ispecial). Un mendiant russe de Shikaï, nommé Mashmun, et qui passe pour avoir 116 ans. vient d'avoir un fils d'une femme de 50 ans, qu'il a épousée l'an dernier et qui est sa 17e femme.
iPhoto Meurlase).
Une photo récente de l'ex-Kaiser
4t de son épouse, la princesse Hermine
!photo Meurisse).
Le Binnenhof où se tient la deuxième conférence de La Haye
(Wlde World Photo.)
LE DON DU SÉNAT
AU PRINCE HUMBERT
Notre photo représente une reproduction faite en argent de la fameus* fontaine qui se trouve à l'extérieur du palais Quirinal.
lllllllllllllllilllllillllllllimiilllllllllllilllllllllllllllUIIIUU LE COUCOU,
0!SEAU_MYSTERE
Quiconque entend le coucou pour la première fois dans l'année est. assuré de la fortune pourvu qu'il ait au moins cinq sous en poche. C'est ce qu'assure un dicton. Un autre dicton prétend que la terre qui se trouve sous le pied droit de celui qui entend le premier chant du coucou est un préservatif certain contre les puces et la vermine. On a dit et on dit encore un certain nombre d'absurdités au sujet du coucou. Selon la légende populaire cet oiseau revient de ses quartiers d'hiver sur les ailes du milan singulière amabilité de la part d'un tel oiseau de proie on dit aussi que la salive du coucou tue les plantes par les chenilles qu'elle engendre. = Le peuple des campagnes croit encore que le coucou jouit du privilège de la métamorphose, qu'il est d'abord crapaud, épervier ensuite. Les œufs du coucou sont, parait-il, de la même couleur que ceux des oiseaux dans le nid desquels ils sont déposés. Enfin, certains disent que la nourrice du jeune coucou tue ses propres petits pour les lui faire manger et d'autres soutiennent que le petit coucou dévore luimême sa nourrice.
Quels sont les faits qui ont pu accréditer de telles fables ? La prétendue salive du coucou n'est en réalité que la bave sécrétée par la larve de certains insectes. Quelqu'un aura vu ie coucou chercher cette larve dans sa sécrétion écumeuse et se sera cru autorisé à dire que cette bave était la salive du coucou.
Pour ce qui est de ses metamoS phoses, bornons-nojs à faire remarquer que le coucou nouveau-né a ls oeau lisse et luisante et ressemble un peu à un crapaud. De plus, le coucou en vol peut passer pour un épervier, à des yeux peu exercés. Le vol de ces deux oiseaux a quelque analogie. tous deux ont la queue longue, .le ventre blanchâtre rayé de bandes noires et le plumage du coucou de deux ans est roux comme celui des rapaces. On verra plus loin comment certains ont cru voir le nourrisson dévorer .vi tictrice
bi chacun, au cours ne .se. yiuxu*nades à travers bois, a entendu quelquefois chanter le coucou, tout le monde ne l'a pas vu, car cet oiseau est de nature sauvage. A ceux donc qui ne l'on: pas vu nous dirons que le coucou est un oiseau aux formes élégantes, de la grosseur d'une tourterelle. Il a le dessus de la tête..le dos et les ailes gris bleuâtre; les pennes de la queue (au nombre de dix) presse noires et terminées par des taches blanches la gorge gris clair, le ventre blanc sale barré de stries noires. Les tarses sont emplumés. L'œil du coucou est jaune ou noisette, son bec noir à l'extérieur est jaune au dedans- Le coflcou se pose rarement à terre car il marche mal. Continuellement en mouvement il parcourt un long chemin dans sa journée, mais par de courtes envolées et refait chaque jour la même promenade.
Le coucou (Cwculus) appartient a la grande famille des cuculidés qui ne comprend pas moins de 75 espèces toutes de l'ancien monde. C'est un grimpeur qui ne grimpe pas beaucoup il est vrai mais qu'on voit cependant quelquefois suspendu au tronc d'un arbre comme un pic. Cet oieeau est migrateur. Il vient chez nous en avril-mai et repart en août-septemhre vers l'Afrique ou certaines ües indiennes. On ne sait pas exactement de quelle façon s'opère le voyage des coucous, mais il est probable qu'il s'effectue par petites troupes qui réunissent jeunes et vieux du même canton. Quand le coucou a adopté un cantonnement il ne s'en écarte guère et y revient chaque année. A son retour dans nos bois ce migrateur est maigre (comme un coucou, cela va sans direC'est sans doute parce que la mue dans cette espèce est plus tardive et plus complète que dans les autres. Oz a trouvé des coucous jeunes ou blessé», contraints de passer l'hiver dans nos