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Notice complète:

Titre : Le Journal officiel de l'alimentation

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1916-04-05

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32802028w

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32802028w/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 556

Description : 05 avril 1916

Description : 1916/04/05 (A18).

Description : Note : GG14181.

Description : Collection numérique : Documents consacrés à la Première Guerre mondiale

Description : Collection numérique : Patrimoine gourmand

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : BvdPrs001

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6557325t

Source : Ville de Paris / Bibliothèque historique, BHVP, 2013-304500

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 07/10/2013

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L'ALIMENTATION DES GRANDS HOTELS ET DES GRANDS RESTAURANTS

GAZETTE INTERNATIONALE DES GRANDS HOTELS ET DE LA GRANDE CUISINE FRANÇAISE

Administration et Annonces : PARIS, 7, Rue Guénégaud CH. VIRIOT, Directeur

CE JOURNAL N'EST L'ORGANE D'AUCUN SYNDICAT

CUISINE POLITIQUE

La dernière quinzaine écoulée nous a apporté une grande amélioration et une plus grande confiance.

Nous avons comme on dit (du poil de la bête). Encore du courage et de la persévérance nous arriverons à les « bouter dehors ». Un grand pas vient d'être fait.

La nouvelle sainte alliance va marcher de concert.

Voici l'arrivée de Phœbus, qui va nous aider à moissonner des lauriers au champs de Mars et de Bellone.

Ne comptons donc que sur nous, faisons flèche de tout bois. Quant à nous, ceux de l'arrière, sachons nous imposer des sacrifices, ne récriminons pas trop sur nos petites faiblesses, ne crions pas sur la hausse des denrées dont la cause est l'état actuel, et pensons que nos ennemis sont moins bien servis que nous.

Ne nous berçons pas cependant de vaines illusions, et n'allons pas croire, comme certains journaux se plaisent à le dire, que les Boches manquent de tout, et que nous les aurons par les privations et la famine.

Ceci est une erreur grossière, qui ne peut que nous nuire, et émousser nos qualités morales.

Les Boches s'alimentent encore par les pays neutres, la Suède, la Norvège, le Danemark, la Hollande, et surtout la Roumanie, quoi qu'on en dise.

Ils ont beaucoup moins de viande que nous c'est certain, car nous nous avons un appoint considérable par la viande congelée qui nous vient d'Amérique, tandis que les Empires centraux sont obligés de vivre sur

leur Cheptel. De là, pénurie de beurre, de graisse, et surtout de lait.

Par la Roumanie, l'Allemagne est approvisionnée de céréales et de farines, et nous ne pouvons donner de meilleure preuve que ce traité qui vient d'être signé à Bucarest.

L'Allemagne est en marché pour recevoir 500.000 tonnes de céréales ainsi décomposées : 40 u/o de blé, 15 d'orge, 20 de maïs, 10 d'avoine, 5 de petits pois, et 10 de haricots. Si l'on ajoute à cela les 5 millions de farine livrés à l'Autriche, 2 millions à la Bulgarie, 3 millions à l'Allemagne, et 1 million à la Turquie; on voit que les empires centraux ne sont pas prêts de mourir d'inanition.

Pour le pétrole et ses dérivés, c'est la même chose.

La Roumanie a exporté, en 1915, 17.000 tonnes de pétrole raffiné à l'Autriche, 7.200 tonnes en Allemagne.

Ajoutez donc à tout cela ce qui vient des pays Scan- dinaves et nous nous ferons.la véritable idée de la situation de l'Allemagne. Il faut donc avoir le courage de le reconnaître, car ce serait une plus grande faute de paraître vouloir l'ignorer.

Loin de nous en effrayer, tirons en notre profit, serrons les mailles de notre filet, et rendons leur la situation le plus difficile possible, tout est là.

Donc travaillons avec confiance, et espérons : voici venir les beaux jours.

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LES ÏIS N RII

Nous avons raconté sur tous les tons la lutte entreprise par nos Boches des Palaces contre les vins de France, au profit des vins du Rhin.

Les vins qui ont eu le plus à supporter la concurrence des vins Allemands sont sans contredit les vins de Champagne.

Les vins de Bordeaux et de Bourgogne peuvent encore supporter la différence du prix, puisque quelques vins atteignent, grâce à leur âge et à leur qualité, des prix fantastiques.

Il n'en est pas de même du Champagne. Ce dernier demande à être bu jeune, c'est-à-dire d'une moyenne de 12 à 15 années.

Du reste, les Boches très méthodiques n'entreprenaient une campagne que quand l'ancienne était terminée.

Il fallait donc dénigrer les vins de Champagne pour faire place aux vins du Rhin et de la Moselle. Leur organisation dans les Palaces, leur personnel essentiellement Allemand y était arrivé petit à petit, et à l'Astoria par exemple, on servait 10 bouteilles de vins du Rhin, contre une bouteille de vin Français. La consigne était du reste donnée dans ces Hôtels AutroBoches ou naturalisboches, dont le personnel était tout, sauf Français, et qui aujourd'hui encore est entre les mains des Étrangers.

Il est temps de réagir, et nous avons entrepris nousmêmes une campagne opposée, c'est-à-dire redonner au vin Français, la première place qu'il aurait dû toujours avoir.

Pour cela, il faut de l'énergie, de la persévérance et avoir un but avoué, c'est-à-dire vouloir faire davantage encore, et ne pas se contenter de voir venir les affaires.

Le commerce des vins de Champagne, nous le disons, était florissant, le chiffre d'exportation augmentait, c'est une affaire entendue, mais le marché s'ouvrait dans des proportions plus grandes, voilà où était le mirage.

Voici la lettre que nous avons envoyée aux négociants de Champagne en les priant de bien vouloir nous aider dans la lutte que nous entreprenons à leur profit et contre cette mode stupide d'avant-guerre, qui chantait les louanges des vins du Rhin.

Lettre ouverte à Messieurs les négociants de Champagne.

Monsieur, 1 Nous avons l'avantage de vous envoyer quelques numéros du Journal Officiel des Grands Hôtels et des Grands Restaurants. Quoique la lecture puisse vous en paraître aride, nous vons prions de les lire avec attention. Le moment, hélas! n'est point opportun pour faire de la publicité pour les marques de Champagne, aussi

nous ne venons pas frapper à votre porte. Nous venons vous demander un avis que vous ne nous refuserez pas, et vous prier de nous aider dans notre campagne.

Nous ne parlerons pas des marques Allemandes de Champagne et de leur succès. Il serait puéril de le nier. Parlons du vin de Champagne en général, car ici les intérêts de tous sont communs. Le commerce avant la guerre était florissant, c'est incontestable, et tout paraissait pour le mieux, abstraction faite des questions encore en litige. Mais le Champagne obtenait-il sur les grandes tables la place qu'il aurait dû occuper? Non! Reconnaissons-le. Depuis quelques années, le Champagne surtout et les vins Français en général, passaient en deuxième et troisième rang après les vins du Rhin et ceux de la Moselle. Encore quelques années et nous étions absorbés, la conquête de la France était faite, celle du monde bientôt. Il serait enfantin de le nier. Pas de déjeûners fins sans vins du Rhin, pas ou peu de Champagnes dans les dîners officiels si le négociant ne faisait de gros sacrifices pour les y voir figurer; souvent même en les offrant gratuitement pour les voir sur les menus. Le vin du Rhin y figurait cependant, et il n'était pas offert gracieusement. Sur les tables de nos Grands Restaurants, Paillard, Mourier, Larue, Tour-d'Argent, Voisin, Armenonville, Pré-Castelan, ect. Voici quelles étaient les cotes des vins du Rhin et des Champagnes :

Sloss Johanisberg 35 fr.

Rauenthaler Backen 31 » Rudesheimerrottland 35 » Steinberger Cabinet 25 » Rudesheimer Royal de Prusse 25 »

Donc pas un vin en dessous de 25 fr.

Sur ces mêmes cartes, les vins de Champagne y figuraient avec cette moyenne.

C. H. Muni m 32 » Pol Roger. 30 » Ayala 20 » Moet et Chandon 20 » George Goulet 20 » Heidsieck Monopole.. 22 » Piper Hiedsieck. 22 >> Deutz et Geldermann 19 » Irroy 22 » Ruinardt Père et Fils 19 » Léon Chandon 19 » Ch. Heidsieck. 19 » Krug et Co 23 » Perrier Jouet.. 25 » Lanson Père 30 » Pommery et Greno. 25 » Bollinger 22 » Louis Roederer 20 » Duminy. 20 » Giessler 22 » Montebello. 22 »


Saint-Marceaux 20 » Binet 18 » "ve Clicquot 23 » Lemaître 18 » Diverses de 15 à 10 »

Il résulte donc de cette comparaison que les vins de Champagne sont inférieurs aux vins du Rhin, puisqu'ils coûtent moins cher. En 30 années, les vins du Rhin ont bénéficié d'une plus value de 300 o/o. Les Champagnes à peine 10 o o en moyenne. Pourquoi?

Pour de multiples raisons sur lesquelles il serait trop long, et surtout trop pénible, de nous étendre.

Les Allemands se sont remués, nous nous sommes laissés vivre. Nous avons le premier vin du monde, nous avons fait tout notre possible pour laisser croire que c'était le second. Nous sommes surtout moins commerçants que les Allemands. Quant nous avons atteint le chiffre désiré ou entrevu, nous ne cherchons pas à le dépasser. Que font les Allemands pour réussir?

Tout. Ils font une publicité intelligente, et avant de faire une publicité personnelle, ils font d'abord la louange des vins du Rhin en général. En Allemagne on boit religieusement le vin du Rhin. Ce serait une profanation que de le boire dans des verres ordinaires.

Allez voir à Baccarat, renseignez-vous et vous y verrez la série des verres de luxe et de fin cristal destinés à la dégustation des vins du Rhin. Toujours des modèles nouveaux, plus fins et plus délicats que les précédents. Chez nous rien, moins que rien. Des profanes mêmes, dans les brasseries, boivent souvent le Champagne dans des verres à bière. Nous en sommes encore à la coupe de nos pères, et aux flûtes de nos arrières grand-mères. Leurs poètes, leurs chansonniers chantent continuellement les vertus des vins du Rhin. Chez nous?

Il n'est jamais trop tard pour bien faire. Ressaisissons-nous, que votre syndicat en prenne l'initiative.

Ne nous endormons pas, soyons prêts quand nos soldats vont nous revenir couverts de lauriers.

Voulez-vous accepter notre gratuite collaboration, et nous soumettre quelques idées. Voulez-vous nous faire part de vos desiderata. Ne pourrait-on pas, à l'aide du syndicat, faire déclarer les premières maisons brevetées fournisseurs de l'État. Ne pourriez-vous pas exiger de vos clients qu'ils n'aient jamais à afficher les vins du Rhin à des prix supérieurs aux vins de Champagne. Tout cela est facile, il s'agit seulement d'une entente. Ne pourriez-vous pas, d'accord avec une verrerie, créer un modèle de verre et exiger du restaurateur que l'on ne serve que dans ce modèle.

Ne trouverez-vous donc rien pour arrêter cette invasion funeste qui met les Français et le Champagne en état d'infériorité. Veuillez seconder notre effort en nous honorant d'une réponse, c'est tout ce que nous vous demandons.

Pareille lettre écrite à tous les principaux négociants de Champagne paraîtra dans le Journal Officiel des

Grands Hôtels et des Grands Restaurants, et sera distribuée à tous les Restaurateurs et Hôteliers de tout premier ordre, ainsi qu'aux personnages politiques les plus influents et aux chambres de commerce.

Aidez-nous donc d'un conseil, d'une idée, c'est tout ce que nous vous demandons.

Veuillez, Monsieur, recevoir l'assurance de nos sentiments distingués.

LA DIRECTION.

SOCIÉTÉ m SECOURS MUTUELS DES CIS11BS DE PARIS

Si les œuvres patronales, syndicats patronaux de Restaurateurs, de Limonadiers, d'Hôteliers, et divers syndicats d'industrie Hôtelière ont fait peu ou rien du tout pour le personnel qui leur a fait gagner une fortune et qui la défend encore devant l'envahisseur, sauf quelques unes sur lesquelles nous reviendrons en temps opportun; si, disons-nous, ces .œuvres patronales n'ont rien fait pour les employés, les patrons doivent se faire cependant une réflexion fort juste : que serait-il advenu d'eux si ces évènements s'étaient passés il y a 10 ou 20 ans à l'heure où la plupart n'étaient qu'employés dans ces mêmes établissements où nous sommes aujourd'hui les maîtres. Aussitôt quitté le tablier et la serviette, beaucoup d'entre eux ne se souviennent plus de leurs premières années et se figurent que la génération qui succède est inférieure Il y a cependant des exceptions, et certains patrons d'établissements importants ont préféré rester à la tête des sociétés de bienfaisance et venir chaque fois que l'occasion s'en présente au secours des employés, ne rougissant pas d'avoir été autrefois leurs collègues.

Tels sont les cas des Mourier, Nignon, Gerber, Cornuchet, Lacroze, Hourès etc., dont les noms sont inscrits au Livre d'or de nos grands philantropes.

Nous avons déjà parlé de l'orphelinat créé par M. Nignon, nous en reparlerons souvent encore, car nous restons entièrement attachés et dévoués à cette œuvre. Dans un prochain numéro nous parlerons de la Maison de Famille de la société de Secours mutuels et de retraite des Cuisiniers de Paris, dont M. Mourier, propriétaire du Café de Paris, est le président.

Nous avons eu maintes fois l'occasion de citer cette société modèle de travailleurs qui a à sa tête un des directeurs les plus en vue de Paris, et qui a su s'entourer d'un aréopage éminent comptant dans son sein des membres dévoués et estimés comme MM. Nignon, Lacroze, Hourès, etc. Malgré la haute situation qu'occupent ces personnages, ils n'en sont pas moins

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restés les amis de leurs anciens collègues et une étroite,.

amitié les unit.

Tous à la tête d'une brillante situation et à l'abri des revers de la fortune, s'ils se dévouent dans une société de Secours mutuels, ce n'est pas pour en retirer un profit quelconque, mais pour attirer autour d'eux le plus d'adhérents possible, afin de semer pour l'avenir des germes de prospérité, et assurer aux travailleurs de leur profession une vieillesse à l'abri de tout souci.

C'est unis la main dans la main que tous les membres de la Société de Secours mutuels des Cuisiniers de Paris marchent la tête haute, n'ayant qu'un but la philantropie. Là, point d'intérêts personnels. Tous pour un, un pour tous.

La guerre est venue, chez les cuisiniers comme dans toutes les professions, demander un lourd tribut. Ici.

comme une seule personne, les sociétaires petits et grands n'ont pas hésité à s'imposer lourdement et à se créer des charges pour l'avenir. Plus de 30.000 francs ont été distribués aux familles nécessiteuses. Ces 30.000 francs, ils ne les doivent qu'à leur Société et à l'élite patronale qui en fait partie. C'est un pacte dont il sera doux de se souvenir.

Indépendamment de ces sommes importantes, les patrons, qui sont à la tête de ces sociétés, ont fait chez eux beaucoup plus de bien encore en donnant individuellement à leurs employés des secours de toute nature.

MM. Mourier et Nignon, Président et Vice-Président de la Société des Cuisiniers, envoient personnellement, et par leurs soins, environ 50 colis par mois, chacun aux prisonniers de guerre.

C'est donc un grand bonheur pour nous de faire connaître à tous ceux qui vivent de nos professions les noms de ces bienfaiteurs de l'humanité qui sèment le bonheur et la prospérité autour d'eux.

Voilà la clef des problèmes que des jaloux ne comprennent pas. Voilà la raison pour laquelle nous citons et nous citerons toujours en avant ces noms que l'on voit inscrits partout sitôt qu'il s'agit d'une bonne action professionnelle.

Hâtons nous de dire que les sociétaires de cette Société en sont dignes. Ils vénèrent leur Président et honorent d'une même amitié tous les membres du Bureau.

Déjà 80 des sociétaires, dont nous donnerons les noms ultérieurement, ont mordu la poussière en arrêtant l'envahisseur, leur nom sera aussi inscrit au Livre d'or.

Leur sang crie vengeance. Vous, les jeunes, souvenezvous que leurs noms doivent être sur toutes les lèvres et ne laissez pas profaner le sol de vos cuisines par ces Allemands qui les ont traitreusement surpris.

Démasquez-les, partout ou vous les verrez, faux ou vrais Boches, rien que des Alliés, point d'indésirables.

Si 80 sont déjà morts et portent au front la couronne des élus, les autres reviendront bientôt couverts de

gloire; nous irons semer des fleurs et des lauriers sur leur passage.

D'autres, plus heureux, sont entrés dans les honneurs et voient leurs noms inscrits au palmarès des braves.

Plus de 20 sont cités à l'ordre du Jour, et parmi eux, on peut citer Cornet, tué à Craonne, après avoir gagné la légion d'honneur sur le champ de bataille. Puis des médailles militaires et des croix de guerre. Nous publierons, par la suite, le nom de tous ces braves.

C'est à la tête d'une telle société de braves gens que se trouve le président Mourier. Organisateur de tout premier ordre, il a apporté à la direction de la Société des Cuisiniers le même esprit d'ordre qu'il met luimême a diriger ses importants établissements. Bon enfant, il a su garder la sympathie de tous et par sa haute administration la Société des Cuisiniers voit son actif dépasser 2 millions. Que les syndicats patronaux imitent cet exemple.

Si la guerre n'était pas survenue, la Société des Cuisiniers aurait déjà pignon sur rue, et sans qu'il en coûte un sou aux sociétaires. Tant vaut l'homme tant vaut la chose. C'est dans cette société que l'élément Boche avait le moins de chance d'entrer. Dans leurs établissements MM. Mourier, Nignon, Lacroze etc. ont surabondamment prouvé que l'on pouvait très bien se passer de boches et de naturalisboches, pour faire de la grande cuisine Française. On vient chez nous pour manger de la grande cuisine, et non pour hacher de la paille. Pénétrons nous bien de cette idée, après comme avant, l'usage de lA'llemand dans nos établissements sera toujours une erreur et ne servira qu'à nous germaniser. Ce n'est pas parce que nous ne savions pas l'Allemand que nous avons été vaincus en 70. Ce n'est pas parce que nous le savions un peu plus et qu'on ne parlait que cette langue dans les Palaces que nous les avons arrêtés sur la Marne. Moins nous parlerons allemand dans l'avenir, moins nous serons germanisés.

Nous comptons donc que quand nos cuistots vont revenir prendre leur place autour de leurs fourneaux, ils sauront déménager vivement ces mangeurs de choucroute.

Dans un prochain numéro, nous nous étendrons davantage sur l'œuvre entreprise par le président Mourier et ses collègues, la création de la Maison de Famille. Aujourd'hui, nous voulions seulement faire connaître à ceux qui sont au feu que l'on pense à eux.

Un riche amphitryon fit un jour sa table, D'Arles, servir un saucisson, A la taille héroïque, à l'odeur délectable, Et le présentant sans façon : « Prenez-en un morceau, dit-il à sa voisine, C'est un meuble qui, j'imagine, Annonce une bonne maison.

Et j'aime à vous en faire hommage.

— Il est vraiment très gros et j'en augure très bien, Répond en souriant la dame. C'est dommage Que cela ne ressemble à rien ».


LES GRANDS MENVS

La Cuisine Française a repris sa place. Nos grandes tables officielles vont porter à nouveau la renommée du « Bien manger français », à travers le monde. Nous n'avons jamais été détrônés, mais nous laissions dire par les intéressés : « la Cuisine Française est en décadence ». Voici, par ces menus, la preuve de la grande finesse des mets et de la délicatesse de la grande cuisine. Les vins Français reprennent leur première place.

MENU OFFICIEL

Déjeuner de 18 couverts SERVI AU MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES Le 7 Mars 1916 par la Maison LARUE (Nignon, propriétaire)

Huîtres de Belon extra

Suprêmes de Sole Victoria Blanc de Volaille Française

Selle de Chevreuil Grand Veneur Purée de Marrons

Foie Gras au Porto Salade de Saison

Asperges Sauce Hollandaise

Bombe Viviane Petits Fours Corbeille de Fruits

Les Vins de Franee

Château Grillet 99 Château Gastebois 69 Latache 95 Rœderer 1906

Grande Fine 1800

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MENU OFFICIEL

Dîner de 18 couverts offert au Ministère des Affaires Étrangères le 25 mars 1916 AU PRINCE RÉGENT DE SERBIE

Repas servi par la Maison LARUE, place de la Madeleine (A. Nignon, propriétaire)

Huîtres de Burhnam

POTAGES Crème Chancelière Consommé au Fumet de Madère

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Escalopes de Queues de Langoustes Sablaises

Suprême de Béhague d'Orléans

Dodine de Canneton

Touffes Surprise Neige au Cherry

Dindonneau Sarladaise Salade de Saison

Asperges Vertes deux Sauces

Glace Abeille Petits Fours

Corbeille de Fruits

— •••

Les Vins de France

Château Rabaud 1892 Château Latour 1878 Masigny 1865 Champagne Pol Roger Grande Fine Champagne 1795 (S-T —————————— = —————————— î'e)

1 mm Maison VIOLET Frères 1 1 Ik Y R R H Maison VIOLET Frères 1 TH U 1 R (Pyrénées-Orientales) I


MENU OFFICIEL

Déjeuner de 20 couverts offert le 20 mars 1916 au Général Cadorna

MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES.

Servi par la Maison LARUE, Place de la Madeleine (Nignon, propriétaire)

Blinis au Caviar

Truite Saumonnée aux Laitances

Noisette de Béhagno à la Condé

Canneton à la Presse So Cheap

Noix de Jambon aux Coquilles de Foie Gras Salade Romaine

Asperges Vertes deux Sauces

Souillé Glacé Cerisette Petits Fours Corbeille de Fruits -+--

lies Vins de France

Montrachet 1895 Ch. Pape Clément 99 Clos Vougeot 1895 Rœderer Grand Vin sec

Grande Fine 1795 (fjT —————————— = ——————————

MENU OFFICIEL

Dîner de 57 couverts servi le 26 mars 1916 au Ministère des Affaires Étrangères en l'honneur de MM. SALANDRA ET SONINO Président du Conseil des Ministres et Ministre des Affaires Étrangères d'Italie

Repas servi par la Maison LARUE, place de la Madeleine (A. Nignon, propriétaire)

POTAGE Crème d'Orsay Consommé de Tortue Claire

Suprêmes de Soles Feuilletées

Mignonnettes d'Agneau Polignac Bressoles aux Perles Noires

Poulardes Lyonnaises Salade

Fonds d'Artichauts Nantais Quartiers de Poires à la Royale

Petits Fours Corbeille de Fruits

***

Les Vins de France

Meursault 1895 Château Beychevelle 1878 Romanei Conti 1889 Pommery Nature Grande Fine Champagne 1800 (sT? ———————— = ———————— "5""s )

MENU OFFICIEL

de la Conférence des Alliés

Déjeuner du 27 mars 1916 servi au Ministère des Affaires Étrangères par la Maison POTEL et CHABOT

Œufs Mollets Cardinal

Langoustes de Granville à la Créole Jambons d'York Sévigné Ris de Veau Régence

Chapons de Bresse Truffés Rôtis

Cailles Glacées Lucullus Salade

Pointes d'Asperges au Velouté

Glace Tutti-Frutti

Desserts

Les Vins de France

Graves et Médoc en Carafes Grand Crémant Frappé Château Yquem Lur Saluces 1906 Château La Tour 1900 Clos Vougeot 1895 Moët et Chandon White-Star


ORPHELINAT des Restaurateurs-Limonadiers et de l'Industrie Hôtelière comprenant :

LES CUISINIERS, MAITRES-D'HOTELS, RESTAURATEURS, HOTELIERS,

LIMONADIERS, SOMMELIERS DE CAVE ET D'ÉTAGE, FEMMES DE CHAMBRE, CAISSIÈRES, LINGÈRES, ÉCAILLÈRES, PLONGEURS, CHASSEURS, OFFICIERS, FOURNIERS, COUTELLIERS, ARGENTIERS, ETC.

Constitué le 19 Juin 1915. — Déclaré le 24 Juin 1915.

————— 38e —————

SIÈGE SOCIAL : 3, Place de la Madeleine - PARIS -

1 1M1 HEUREUSE INITIATIVE

Nous apprenons que M. Nignon, président-fondateur de l'Orphelinat des Restaurateurs-Limonadiers, Cuisiniers et Hôteliers, vient de prendre une initiative qui place cet Orphelinat au premier rang des philantropiques associations de ce genre.

Sachant que le maire du 14e arrondissement faisait appel aux Orphelinats corporatifs en faveur des enfants des membres de leur corporation, morts au Champ d'honneur, M. Nignon a adressé une lettre circulaire aux Maires des vingt arrondissements de Paris, les priant de lui signaler tous les orphelins des cuisiniers, maîtres-d'hôtels, garçons de salle, sommelliers, plongeurs, chasseurs, etc. etc., en un mot, les orphelins de tous les employés de l'Alimentation, morts pour la Patrie.

Comme nous faisions remarquer à M. Nignon que son beau geste, l'entrainerait à des charges très lourdes! Il nous répondit simplement : « Je m'en doute bien ! et il ajouta : « Par quarante années de travail dans les affaires, j'ai acquis une assez belle fortune, que je destinais à mon fils, sachant bien qu'il en ferait bon usage.

« Hélas ! mon fils fut une des premières victimes de l'ouragan déchainé sur le monde par Guillaume le brigand.

« Sur le quai de la gare, où je l'avais accompagné le jour de son départ pour la guerre, mon fils me tint ce langage; Père, nous ne nous reverrons peut-être

jamais? Mais quel que soit le destin, sois assuré, je ferai mon devoir de Français.

« Le brave enfant n'a point failli à sa promesse; par les renseignements que j'ai eu de ses chefs, je sais qu'il est mort bravement, en héros, face à l'ennemi.

« Je n'avais que ce fils, un bon fils, que j'adorais! Son avenir idéalisait ma vie! Quoique n'étant point le fils de Mme Nignon, elle l'aimait comme son propre enfant! Sa mort, même glorieuse, nous laissa désemparés.

« Alors nous nous demandâmes comment nous pourrions le mieux bonorer sa mémoire? Nous avons pensé que le meilleur moyen était d'utiliser à de bonnes œuvres, la fortune qui lui serait revenue. C'est ainsi que nous avons décidé de fonder un Orphelinat pour recueillir les orphelins de notre corporation et d'associer à cette œuvre toutes les personnes de bonne volonté.

« Nous comptions sur des concours de confrères riches, de fournisseurs et aussi dans notre fidèle clientèle; ces concours sont venus, d'autres nous sont promis. Mais nous dit, M. Nignon, je ne me fais point d'illusions, je sais qu'il m'incombera personnellement des dépenses considérables pour mener à bien cette œuvre; ces dépenses, je les accepte d'avance, la fortune qui devait revenir à mon fils y est dès maintenant destinée et s'il est nécessaire, je travaillerai quelques années de plus; l'Orphelinat des Restaurateurs-Limonadiers, Cuisiniers et Hôteliers, vivra, soyez en certain, j'y consacrerai mon existence! Ces paroles furent prononcées par M. Nignon avec l'accent de volonté qui martèle la force! »

Un tel langage accompagné de faits aussi positifs, ne se commente pas; on se contente de l'applaudir!

Tout de même, on a le droit de dire, que les quelques grands manitous de notre corporation, qui par leurs agissements douteux ont failli paralyser les bonnes intentions de M. Nignon, méritent un blâme sévère. Car, lorsque les hommes de France tombent par centaine de mille, pour défendre la Patrie et la Liberté menacées, le devoir sacré de ceux qui sont en dehors de la zône des combats, est de se pencher vers les tout petits, victimes innocentes de la barbarie tudesque, pour en faire des hommes qui plus tard porteront aussi, haut et ferme, le Drapeau de la Civilisation, que représente au plus haut degré, notre France éternelle!

LE VIEUX PETIT RESTAURATEUR.

NOTA. — Nous rappelons que l'Orphelinat des Restaurateurs-Limonadiers, Cuisiniers et Hôteliers, a son siège social, 3, place de la Madeleine; que le secrétaire M. Fleury se tient à la disposition des membres de la corporation, tous les jours de 3 à 5 heures, au siège social, pour recevoir les adhésions et cotisations et pour donner tous renseignements sur l'organisation et le fonctionnement de l'Œuvre, dont les statuts sont remis à toutes personnes qui en font la demande.


Les demandes d'admission de pupilles doivent être adressées à M. Nignon, Président fondateur de l'Orphelinat, 3, place de la Madeleine.

Si nous devons à M. Nignon une reconnaissance.

éternelle, nous ne devons pas non plus laisser passer sous silence le nom des généreux donateurs qui se sont associés à son œuvre.

M. Delcros, le président du syndicat des Limonadiers laissait supposer que cet orphelinat dont il se désintéresse, groupe le fondateur et deux ou trois de ses amis.

Les amis sont plus nombreux que le croit M. Delcros, nous le faisons juge par la publication de cette première liste.

Membres Fondateurs et Donateurs d'un lit MM.

L'Hermitte, Champagnes Heidsieck Monopole.

Liger-Belair, vins Bourgogne.

Gallice, Champagnes Perrier-Joûêt.

Marnier et Cie, liqueurs.

Alberto Marone, Cinzano.

Membres Donateurs Fondateurs

Mme Ephrussi.

MM.

Dubac, Hôtel Normandy, Le Hâvre.

Joyeuse, pre Restaurant.

Massip, Restaurant Cardinal.

Gourlin, Maison B., fruits primeurs.

Cruse, vins Bordeaux, Proust B.

Bader, Galeries Lafayette.

Viguier-Bouclet, Maison Nortier, beurre et œufs.

Math ou B.

Charles Humbert, Directeur du Journal.

Marcel Bo.issac, B.

Édouard de Laveley, B.

Louis Pratt, B.

Le Journal Le Matin, M. Sapen.

E. Cornuché, président de l'Étoile.

MIle Cornuché, Dame Patronesse.

Mme la Comtesse Potocka.

Woltner, Champagnes Pol Roger.

Vidal, Docteur. ,

de Vandèren, Auteur.

Comte Potocki.

Debauve.

Mme Potron, poissons.

Compagnie fermière des Eaux, Vichy.

Membres Honoraires Fondateurs MM.

A. Amette, Champagne Ruinart.

Rivière Georges.

Gargam Pierre, Pre Restaurant.

Rivière Louis.

Géraud-Dufour.

Maison Chomette.

Kreiss A., Brasserie de la Meuse.

Dumontet, Champagne Pommery.

Vve Ricatte, gauffrettes.

Labbé.

Diguimont, Champagne Delbeck.

Plazanet-Bayon.

Mallet L., Café d'Harcourt.

Clément, Vieille Cure.

Bizot, Restaurateur, Étoile du Nord.

Audrain, Pre Café de l'Espérance, Place de la République.

Fées, Pre Hôtel Vatel, Versailles.

Vve Sevin, Glacier, rue Thorel.

Ridoret, vins Bordeaux.

Cahen d'Anvers, Officier Aviateur.

Brault, eau minérale Saine Fontaine.

Karcher Cie, Brasserie.

Gillet E., entrepositaire B.

Natanson.

Dreifus.

Hoffmann.

Mme B. Fontana.

L. Lucas, Pre des Bars.

Fontenoy, Cuisinier chef.

Liste des Membres Bienfaiteurs Fondateurs MM.

Duplat Célestin, chef.

Scaliet, Pre Restaurant Lucas.

Roche Jean, Pre Grande Brasserie de Versailles, à Versailles.

Masse, Ingénieur.

Lechère, Champagne Moët et Chandon.

PP. Francesco Cinzano et Cie.

Valentin, agent général de la Maison Cusenier.

Macquart, Boulangerie Jaquet.

Prud'homme, farines et légumes secs.

Rey, volailles et gibiers.

Givelet André et Cie, Champagne Saint Marceaux.

Christofle et Cie, Orfèvre.

Établissement de Saint Galmier.

Drouant Charles.

Aletti, directeur du Majestic Hôtel, à Vichy.

Liste des Membres Titulaires et Fondateurs MM.

Duplat, cuisinier chef, Maison Larue.

Julien Chellé, ancien restaurateur.

Thèvenot, chef du personnel, Maison Larue.

Bonnet, représentant alimentation.

Fleury, cuisinier.

Fulgence, cuisinier.

Paul Louis.

Chapuis Henri, garçon de restaurant.

Christiany Georges, garçon de restaurant.

Mme Labassé, caissière.


Mme Laparoux Ruaud, comptable de restaurant.

Barlet François, garçon de restaurant.

Vve Cosson, veuve de cuisinier.

Devaux Auguste, chasseur.

Chaumel Paul, chasseur.

Vallier François, garçon de restaurant.

Villeret Henri, maître-d'hôtel.

Guénin Paul, maître d'hôtel.

Poisson Edmond, maître d'hôtel.

Teillet Albert, garçon de restaurant.

Rabot Louis, garçon de restaurant, Bertiaux Eugène, garçon de restaurant.

Develay Marcel, garçon de restaurant.

Bezaud Eugène, garçon de restaurant.

Maniquet Henri, garçon de restaurant.

Taverne Henri, garçon de restaurant.

Guéneau Léon, sommelier.

Génillard Jules, sommelier.

Bonardeau Eugène, sommelier.

Marchandin Jean, sommelier.

Collet Eugène, Pre Brasserie Lorraine, Faubourg Montmartre.

Glon Alexandre, Pre Brasserie du Chateau-d'Eau.

Grosseuvre Eugène, Pre Hôtel des Réservoirs, Versailles. 1 Grosseuvre Henri, Pie Hôtel des Réservoirs, Versailles.

Bithonneau Amandy, cuisinier chef.

Cinel Maurice, maître d'hôtel.

Lambert Léopold, Pre Brasserie Lorraine, Faubourg Montmartre.

Royer Édouard, cuisinier, sociétaire Union Fraternelle des Cuisiniers.

Perrot Auguste, président Union Fraternelle des Cuisiniers.

Poirry Albert, cuisinier.

Kersaudy Jean, cuisinier.

Bohère Louis, sommelier.

Ferrand Georges, garçon de restaurant.

Harand Emile, maître d'hôtel.

Fraix Alfred, maître d'hôtel.

Chazette Maurice, maître d'hôtel.

Etienne Jules, maître d'hôtel.

Hofman Albert, maître d'hôtel.

Dept Georges, maître d'hôtel.

Aubagnat Jean, maître d'hôtel.

Buchaillot Antoine, maître d'hôtel.

Niaudot, maître d'hôtel.

Jourdain Camille, maître d'hôtel.

Avisse Fernand, Pre 66, Faubourg Montmartre V. h.

Albertazzi Joseph, maître d'hôtel.

Zaretti Léon, maître d'hôtel.

Duvernet. maître d'hôtel.

Gelin Albert, maître d'hôtel.

Philipps Ernest, maître d'hôtel.

Cornet Emile, maître d'hôtel.

Bréant Paul, maître d'hôtel.

Vernière Louis, maître d'hôtel.

Deparday Arthur, maître d'hôtel.

Cardon Richard, maître d'hôtel.

Pescadau Henri, maître d'hôtel.

Tavé Jean, maître d'hôtel.

Lalire Auguste, maître d'hôtel.

Prunier Léon, maître d'hôtel.

Camy, maître d'hôtel.

Bonneville Lucien, cuisinier chef.

Berruchon Henri, cuisinier chef: Berruchon Étienne, cuisinier chef.

Berruchon Louis, cuisinier chef.

Lecamus Charles, cuisinier chef.

Viennot Auguste, vice-président, Union des Sommeliers de Paris.

Alépée Lucien, cuisinier chef.

Thouraud Pierre, cuisinier chef.

Sociétés Titulaires de l'Orphelinat L'Union Fraternelle des Cuisiniers de Paris.

La Société de Secours Mutuels l'Etoile.

L'Union Fraternelle des employés Restaurateurs-Limonadiers.

Les Intéressés de l'Alimentation.

L'Union des Sommeliers de Paris.

La Persévérance, société des Cuisiniers de Maisons Bourgeoises.

Les Amis de Saint Laurent, société des Cuisiniers de Maisons Bourgeoises.

PENANROS CADET & C° CONCARNEAU SARDINES A L'HUILE. -- THON MARINÉ. -- MAQUEREAUX A L'HUILE. -- ANCHOIS ET SPRATS A L'HUILE. -- SPÉCIALITÉ DE SARDINES SANS ARÊTES A L'HUILE D'OLIVE EXTRA-FINE.

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LES INTÉRESSÉS DE L'ALIMENTATION

Nous recevons la lettre suivante :

Monsieur le Directeur du Journal Officiel des Grands Hôtels et des Grands Restaurants.

Paris.

Monsieur, Les éloges que nous pourrions vous adresser à la suite de votre dernier article « Le Personnel des Hôtels », pourraient paraître entachés de partialité.

Il nous appartient cependant de vous féliciter pour l'esprit combatif que vous nous révélez, et qui a pour nous, le double mérite d'être corporatif.

Nous voyons dans votre organe, un lien de solidarité entre nous, et un moyen de faire connaître à nos confrères nos vues et nos desiderata. Nous n'hésitons donc pas à vous demander l'hospitalité régulière de vos colonnes, pour les communications qui intéressent notre Société « Les Intéressés de l'Alimentation ».

Nous vous adressons le rapport que nous devons présenter à notre Assemblée générale annuelle, en vous priant de bien vouloir le faire passer dans votre plus prochain numéro.

Veuillez, Monsieur le Directeur, avec nos remerciements, recevoir l'assurance de nos meilleurs sentiments.

Le Président HARAND.

Messieurs, chers Sociétaires, Comme tous les ans (et c'est la quatrième fois), nous devons nous réunir en Assemblée générale. Nos camarades mobilisés : MM. Emile Cornet, Léon Camy, Arthur Mary, Albert Gelin, Paul Bréant, Louis Vernière, Arthur Deparday, Pierre Combebias, Richard Cardon, Lucien Joubert, Alfred Fraix, Jean Malé, Henri Peseadou, Ferdinand Longchamps, Léon Prunier, Félix Verne, Eugène Gautier, Julien Rogues, Jean Vilert, Auguste Lalire, Alexis Brun, Maurice Battlo, Paul Teisseire, Léon Pillon, Ernest Just, Albert Boulore, Charles Duval, Paul Peigné, Ernest Legros, Louis Courbon, Marius Aubert, Paul Pinsard, Jean Lafiteau, Camille Just, Maurice Séraphin, Prosper Thibaud, Pierre Tokatlian et Armand Butel ne pourront y assister, mais leur absence nous fortifiera dans la lutte qui doit nous préserver de l'élément boche, que vous avez connu dans tous les hôtels. Notre programme n'en sera que plus précis et notre but mieux compris.

Nous avous eu le bonheur de revoir Léon Zanetti, libéré de son engagement à la Légion, et Avisse qui fut rapatrié comme grand blessé. Beaucoup de" nos camarades sont venus nous faire visite, mais d'autres ne nous ont adressé aucune nouvelle; espérons les revoir tous.

Le fonctionnement de notre Société qui a été sus-

pendu dès la mobilisation, a été repris en janvier 1915.

Les versements d'abord facultatifs, ont été rendus obligatoires pour octobre, sauf pour les mobilisés, et le total de nos recettes a été très encourageant, ainsi que vous pouvez le juger. Le détail de son emploi que nous qualifions (dépenses), fait apparaître un compte nouveau et éphémère, dit « Avances à Sociétaires ». Il fut décidé par votre Comité, à un moment où toutes réalisations étaient difficiles, et nous croyons avoir bien mérité; néanmoins, nous vous demandons approbation de cette décision, étant entendu que l'avance est de 50 des versements de l'intéressé portant intérêt à 5

Notre faculté d'achat en fut réduite, et le nombre de nos valeurs n'a été augmenté que d'une obligation de 35 francs de rente 5 et de 5 actions ordinaires Pousset et Royale Réunies.

Le marché de ces titres a été assez animé, il n'en est pas de même des actions Hôtel Meurice et Grand Hôtel, qui n'ont pu être l'objet d'aucune transaction depuis la guerre.

Nous avons ramené à 200 francs l'estimation statutaire desdites valeurs, en attendant une première cotation, qui ne modifiera qu'insensiblement la valeur de notre portefeuille.

Nos intérêts sont les plus affectés, car la diminution subie nous reporte à notre premier exercice, où nous avons distribué 1 des versements. Nous vous proposons la même répartition, mais pour ce nous avons besoin d'un crédit représentant l'insuffisance de la recette intérêt soit 32.20. Pour mémoire nous rappelons que nous avons distribué 3 pour 1913, que nous pouvions escompter 5 pour 1914 et qu'il ne fut que de 3 u/o.

La clôture de notre bilan nous rappelle le premier encouragement que nous avons recu de Mme Claudon, du Café Américain, nous lui sommes toujours recon.

naissant; car le bon de Panama qui nous fut donné ne peut que sortir un jour et viendra consacrer notre succès. A côté, nous avons M. L. Ware, dont le geste est celui d'un anonyme qui nous approuve ; nous comptons aussi, mais le bilan n'en porte pas trace parce qu'il est arrêté au 31 décembre, M. Marone, propriétaire du Vermouth Cinzano qui nous a généreusement donné un billet de 1000 francs.

Les nouveaux sociétaires sont : MM. Maurice Chazette, Louis Denis, Jean Haquin, Louis Pignal, Deept.

J. Etienne et Niaudot, nous avons aussi admis M. Parsis, représentant la marque de cigares Romeo et Juliette, M. Duvernet, agent de la Maison Cinzano et enfin M. Nignon, propriétaire du Restaurant Larue, sur qui nous pouvons espérer pour favoriser notre développement.

La création de l'Orphelinat des Restaurateurs-Limonadiers et de l'Industrie Hôtelière dont nous lui sommes redevables, est garant de l'intérêt qu'il porte à notre conception, aussi nous nous sommes empressés d'y inscrire nos camarades mobilisés ayant des enfants.


et nous croyons devoir faire appel à tous les Maîtres d'Hôtels, afin d'y adhérer, ce que nous avons fait par esprit de solidarité.

Jean Haquin a déjà démissonné par raison de santé et nous déplorons la mort de Jacques Roppers qui était un camarade dévoué. Le nombre de nos sociétaires se trouve être de 75, ayant opéré 1144 versements à 10 francs.

L'Assemblée générale aura lieu le mardi 11 avril à 10 h. 30 du soir au Siège Social, 66, rue du Faubourg Montmartre.

Nous vous prions de vouloir bien y assister.

ORDRE DU JOUR : Lecture et approbation du procès-verbal de l'Assemblée 1915.

Lecture et approbation du compte des recettes et dépenses.

Lecture et approbation du dividende.

Lecture et approbation du compte avance aux sociétaires.

Élection des membres du Comité.

Divers.

Pour le Comité : Le Président, HARAND.

RECETTES

222 versements à 10 francs 2.220 Conversion d'un titre 479 59 Report caisse 1914 258 12 Coupons encaissés 82 20 Don de M. L. Ware 30 Divers 6 33 Amendes 3 3.079 24

DÉPENSES

Achat de Titres. 1.631 64 Avances à sociétaires 755 Remboursements à démission 368 45 Intérêts distribués 209 70 Papeterie, impression 28 95 Frais garde récépissé 17 75 Timbres postes et de quittances 16 20 Divers. 7 45 3.035 14 En caisse à C, L.. 44 10 3 079 24

AVOIR DE LA SOCIÉTÉ — PORTEFEUILLE

19 Actions ord. Pousset et Royale réunies 2.185 19 « jouissancées « « 722 15 « Meurice Hôtel 3.000 7 « Grand Hôtel 1.400 1 bon de Panama 100 1 Part fondateur « La Châtelaine » 1 35 °/P Rente 3 °/o 610 75 Avance à Sociétaires 755 Espèces à C. L. 44 lp 8.817 85

Correspondance

———— 3se ————

Nous recevons la lettre suivante :

M. le directeur du Journal Officiel des Grands Hôtels et des Grands Restaurants.

Aux tranchées, le 28 mars

Monsieur le Directeur,

Je vous accuse réception de l'envoi du Journal Officiel de l'Alimentation des Grands Hôtels et des Grands Restaurants, reçu hier au soir aux tranchées. Sa lecture m'a beaucoup intéressé, et permettez-moi de vous adresser mes félicitations. Soldat aujourd'hui, je reprendrai demain, si Dieu me fait grâce de la vie, ma place dans la grande corporation. J'ai retenu surtout votre passage (le passé) avec ses leçons à méditer et à retenir. Quand à l'avenir, mes compliments bien sincères, et mes vifs remerciements. Ce passage ira droit au cœur de tous les combattants du nombre desquels je suis depuis le 2 août 1914.

En ce qui concerne les intéressés de l'Alimentation, je suis membre de la première heure, c'est vous dire si nos points de vue concordent.

En vous priant de recevoir mes salutations distinguées, je vous prie Monsieur d'agréer tous mes remerciements.

MALE JEAN, Sergent-fourrier, 2e Cie de mitrailleuses. 72e brigade.

Nous avons le plaisir de faire connaître à nos collègues intéressés de l'Alimentation, que notre camarade Avisse, 66, rue du Faubourg Montmartre à Paris, de retour depuis quelque temps de captivité (comme grand blessé), vient de recevoir, jeudi 30 juillet, aux Invalides, des mains du général Cousin, la médaille militaire, pour sa belle conduite à l'ennemi. Que notre camarade Avisse, reçoive à cette occasion, les félicitations de tous ses amis, dont cette distinction les touche, et fait honneur à leur association.

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200 futs de 250 kilos chacun, à 145 fr. les 100 kilos.

Disponible Londres. Conservée au sel.

200 futs de morue Labrador conservée au sel, de 200 kilos. Disponible Londres. Paiement contre crédit ouvert.

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Petits maquereaux ravigotte, 32 fr.

100 caisses, 100 1/4, boîtes 22 mm., 135 gr., blanches.

Morceaux maquereaux, 42 fr.

70 caisses, 100 1/4, boîtes 30 club, 135 gr., blanches.

Filets maquereaux, 52 fr.

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88 caisses de 100 1/4 amér., 315 gr. environ, sardines sans arêtes à l'huile d'olive, boîtes illustr. très bonne qualité, recommandée, 85 Ir. la caisse prise en gare de Bordeaux. — Paiement contre remboursement net.

100 caisses de 50 boîtes 1/2, 500 gr. env., boîtes blanches étiquettes papier.

No 2. THON A L'HUILE (Importé) 150 caisses, 100 1/4, boîtes rondes, 250 gr. environ, illustr., Daniel et fils, thon brun, 90 fr., Paris.

400 caisses, 100 1/4, boîtes rondes, 240 gr. environ, illustr., Mundo, thon brun, 92 fr., Bordeaux.

280 caisses, 100 1/4, boîtes club 35 mm., 240 gr. env.

illustr., Centeno, thon brun, 92 fr., Bordeaux.

360 caisses, 100 1/4, boîtes club 35 mm., 245 gr. env., illustr., Amphytrite, thon brun, 93 fr., Bordeaux.

400 caisses, 100 1]4, boîtes rondes, 200 gr. environ, illustr., Rei des Mers, thon blanc, 92 fr., Bordeaux.

100 caisses, 100 1/4, boîtes rondes, 220 gr. environ, illustr., Garavilla, thon blanc, 98 fr., Bordeaux.

SAUMON

Toute quantité saumon congelé, à 1 fr. 75 le kilo, pris au Hàvre.

200 caisses saumon rose, la caisse de 96 1/2 boîtes, 89 fr., marchandise prise aux entrepôts du Havre.

No 2. SARDINES A L'HUILE (Importées) 300 caisses, 100 1/4, boîtes 18 mm., illustr., Esta Albo, courant, 8/12, 39 fr. 50.

400 caisses, 100 1/4, boîtes 18 mm., illustr., Colomer, 8/12, 40 fr.

200 caisses, 100 1/4, boîtes 18 mm., illustr., Sarc extra, 10/12, 45 fr.

500 caisses, 100 1/4, boîtes 22 mm., illustr., Atlas, 10/12, 50 fr.

500 caisses, 100 1/4, boîtes 22 mm., illustr., divers, 5/7 et 8/12, 50 fr.

1 LACAZE DE KERGUVELEN 1 Conserves de Sardines à l'huile CONCARNEAl Thons, Maquereaux, Anchois Sprats à l'huile

100 caisses, 100 1/4, boîtes 24 mm., illustr., Antoine, 10/12, 53 fr.

200 caisses, 100 1/4, boîtes 24 mm., illustr., Lion, 10/14, 54 fr.

600 caisses, 100 1/4, boîtes 24 mm., illustr., K. Louis, 10/14, 54 fr.

100 caisses, 100 1/4, boîtes 30 club, illustr., Latine, 6/8, 51 fr.

180 caisses, 100 1/4, boîtes 30 club, illustr., Pégoud, 5/7, 52 fr.

100 caisses, 100 1/4, boîtes 30 club, illustr., Albo olive 5/7, 54 fr.

1.000 caisses, 100 1/4, boîtes 30 club, illustr., divers, 5/7 et 8/12, 51 fr.

500 caisses, 100 1/4, boîtes 30 club, illustr., Galice, 8/12, 53 fr.

150 caisses, 100 1/4, boîtes 30 haut, illustr., La Bruca, 12/14, 61 fr.

400 caisses, 100 1/4, boîtes 40 club, illustr., divers, 10/14, 60 fr.

800 caisses, 100 1/4, boîtes 40 club, illustr., K. Louis, 10/14, 64 fr.

180 caisses, 100 1/4, boîtes 40 hautes, illustr., divers, 14/16, 120 fr.

35 caisses, 50 4/4, boîtes blanches qualité extra, 30/35, 240 fr.

100 caisses, 50 4/4, boîtes illustr., Délecta, 35/40, 240 fr.

65 caisses, 40 4/4, boîtes illustr., Pècheurs Galice, 50/55, 230 fr.

25 caisses, 50 4/4, boîtes illustr., B. B. C., 40/45, 235 fr.

— Bordeaux.

No 2. POISSONS A L'HUILE (Importés) 100 caisses, 100 1/4, boîtes 22 réduit, étiq. cuivre. Filets maquereaux, 53 fr.

300 caisses, 100 1/4, boîtes 22 pleins, étiq. cuivre. Filets maquereaux extra, 55 fr.

75 caisses 100 1/4, boîtes 30 amér., étiq. cuivre. Filets maquereaux extra, 88 fr.

200 caisses, 100 1/4, boîtes 22 mm., étiq. cuivre. Morceaux sardines, 39 fr.

300 caisses, 100 1/4, boîtes 22 mm., sans étiq. Morceaux sardines, 38 fr.


500 caisses, 100 1/4, boîtes 18 mm., illustrées. Sprats « Xeito », 3,1 fr.

200 caisses, 100 1/4, boîtes 22 réduit, étiq. papier.

Chinchards « Chimère », 35 fr.

350 caisses, 100 1/4, boîtes 22 réduit, étiq. cuivre.

Chinchards « Auguste », 35 fr.

300 caisses, 100 1/4, boîtes 30 club, illustrées. Chinchards « Minerve », 45 fr.

500 caisses, 50 4/4, boîtes étiq. cuivre. Chinchards, 150 fr. — Bordeaux.

No 24. RAIE A L'HUILE D'OLIVE

20 caisses de 50 boîtes 1/2, 500 gr. environ, boîtes blanches étiquette papier, 64 fr. la caisse prise en gare de Bordeaux. — Ce lot fail route sur Rordeaux.

No 24. RAIE A LA PORTUGAISE

50 fr. la caisse prise en gare de Bordeaux. Paiement contre remboursement net. — Ce lot fait route sur Bordeaux.

RHUM

Martinique, 800 fûts de 250 litres, 54°, acquit blanc, livrable fin février courant, mars 1905, pris à Bordeaux, à 190 fr. l'hecto.

SARDINES FRANÇAISES No 10. — Un lot important sardines françaises à prendre en Bretagne. Première marque.

15 caisses extra olive vierge, sans arêtes, 1/4, 25 mm., 72 fr.

49 caisses 1/4 haut, sans arêtes, 82 fr.

52 caisses 1/4 haut, extra olive avec arêtes, 30 mm., boîtes blanches étiquette cuivre, 77 Fr.

• No 10. — Un lot important.

725 caisses 1/4, 25 mm., illustré, clef, 64 fr.

78 caisses 1/4, 25 mm., illustré, clef, 64 fr.

425 caisses 1/4, 25 mm., illustré, clef, 64 fr.

112 caisses 1/4, 22 mm., illustré, clef, 56 fr.

58.caisses 1/4, 24 mm., illustré, clef, 63 fr.

712 caisses 1/4, 12 mm., illustré, clef, 5a fr.

SPRATS FRANÇAIS No 10. — Un lot important sprats français, du Finistère.

200 caisses environ 1/4, 22 mm., 45 fr.

250 caisses environ, 1/4, 22 mm., 43 fr.

200 caisses environ 1/4, 22 mm., 42 fr.

150 caisses environ 1/4, 18 mm., 35 fr.

150 caisses environ 1/4, 18 mm., 36 fr.

150 caisses 1/16, 26 fr.

150 caisses 1/16, 26 fr.

Toutes ces marchandises de première qualité, poisson travaillé vivant.

No 2. PRUNES DENTE FRANÇAISES 120/5 fruits aux 12 kilos logés en caisses de 12 k. 500.

A 80 fr. les 100 kilos net wagon départ Bordeaux ou Lot-et-Garonne.

Bonification de 3 fr. par 100 kilos logés en sac de 50 kilos.

No 25. CIDRE DU CALVADOS

2 wagons réservoirs au prix de 23 fr. l'hecto sur wagon départ Lisieux ou environs. Wagons réservoirs à fournir par les clients avant le 10 courant.

No 25. CIDRE DE BRETAGNE

10 wagons réservoirs au prix de 22 fr. l'hecto sur wagon départ Dol-de-Bretagne ou environs. Wagons réservoirs à fournir par les clients avant le 15 courant.

No 25. LAINE EN ÉCHEVEAU

800 kilos laine en écheveau, à 15 fr. 50 le kilo disponible Paris.

GRAISSE DE BŒUF et de VEAU, raffinée

No 25. — 1/3 veau et 2/3 bœuf, analyse garantie, fabrication française, 150 à 200 tonnes à 1 fr. 70 le kilo nu rendu Paris.

No 25. THÉ

10 caisses sous natte d'environ 20 kilos net chaque, « Pecco Poentes blanches », extra, à 7 fr. 80 le kilo franco domicile.

29 caisses sous natte d'environ 29 kilos net chaque, « Lapsen Souchong », à 5 fr. 60 le kilo franco domicile.

40 caisses sous natte d'environ 10 kilos chaque, « Lapsen Souchong », franco domicile, à 6 fr. 90 le kilo.

20 caisses sous natte d'environ 20 kilos net chaque, « Lapsen Souchong » superfin, au prix de 7 fr. 50 le kilo franco domicile.

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No 25. CHARBON DE BOIS

Essences diverses et tout particulièrement en chêne blanc, 192 fr. la tonne sur wagon Bouches-du-Rhône.

En chêne vert, 242 fr. la tonne sur wagon Bouchesdu-Rhône.

BOIS A BRULER OLIVIER ET AMANDIER

No 25. — Bois à brûler olivier et amandier sec coupé de salon, 47 fr. la tonne sur wagon Bouches-du-Rhône.

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POMMES ÉVAPORÉES D'AMÉRIQUE No 23. — Récolte 1915 en tranches.

Caisses de 50 livres américaines, 160 fr.

No 23. POMMES A BOISSON

Livraison avril, acquitté de douane, 103 fr. les 100 kilos.

No 23. POUDRE DE CACAO

Pur et solubilisé, fabrication anglaise, 4 fr. 80 le kilo, No 18. BOUGIES ANGLAISES

Un lot important de bougies anglaises blanches, cire en caisses de 24 paquets de 36 bougies, disponible en magasin, régie payée, 3 fr. 80 le paquet.

No 26. HARICOTS POIS DU CAP (Butler beans) Quantité importante haricots pois du Cap, 88 fr. 50 les 100 kilos pris en gare de Bordeaux.

No 7. SARDINES FRANÇAISES (Premiére marque) 66 caisses 1/4, 25 mm., 5/8 poissons, la caisse 60 fr.

183 caisses 1/4, 22 mm., 5/8 poissons, la caisse 56 fr.

83 caisses 1/4, 22 anchois 5/8 poissons, la caisse 52 fr.

180 boîtes 1/4, 22 mm., filets sardines, extra, boîtes blanches, la caisse 53 fr.

89 caisses 1/4, 22 mm., boîtes blanches, étiquette cuivre, 10/12 poissons, 42 fr.

ËH O n lU A n T C N'oubliez jamais ce qu'ont fait les ~~7 rllO ALLEMANDS à la France Ils ont pillé, assassiné, violé, incendié, volé ~'*~ f Que le souvenir de ces brigands reste toujours gravé dans nos ~i~.

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3.600 - minérales Bourboule (2) 500 Sept. 1915 8 >, - IIl q'ono ,(2M 100 Mai 1915 17 » 24,000 - min. et B. de mer. (1) 200 Avril 1915 12» o m.n de Pougiies (2) 500 Avril 1915 20 » - I 7 'Z onn 5' (2) 125 '-«'et 1915 - - II 2S9' - Thonon-les-Bains. (2) 100 Orig. - 36.0™0! 0 I — ° Hp Vais /("11\ ) I .I II on nnn de Vals. (1) 125 Mai 1915 9 » - I (1) 375 Jui|let 1915 80 » 1155 .000m 0 EFt, abMli- ssement.' s d7 e u Bagnoles. (2) i00 Juillet 1915 6 » I - I 20.000 — Breton (P.) Cie (2) mn , , ,n<r « II 20.000 - Damoy 143 * Il 20.000 I Hiivii I înn I I 3o0 n » I I 450 » I 9.000 - Duval. (1) 500 15 Mai 1914 80» I 600 » II z9.u0u0u 0 I — EF conominq I I I I 50» I 1.016» I 55.000 - Gautier 100 Orig. » 2.000 - Goulet-Turpin ™ SePt' 15» 290 » - Prudhon. - 16 Déc. 1913 - 75 » I 11.000 Glacières de Paris (1) 500 Mai 1915 <7 852 » 48.000 Grand moulin de Corbeil v (1) > I 125 I Janv. 1916 I 7 7 5J0 î I I 852 * , 139 « II 47.500 - de 1 Etoile (Société) (2) I 100 Avril 1914 70» I 14 » 13.000 I Hôtel C„ ontAi. nental ,e(Sodété? : : : & 5* 4ion :oII : T 15 » 257 » 10.000 - (3) 10° Juin 1914 51» 103 » I 25.000 - Réuiiis '«j 10° Sept. 1912 10» 51 » II 40.000 - Majestic.,. (3) 100 Oct. 1913 82 » I „ Jo.UnUm O I — Meurice (0) I mn I M** ai 1914 , I 14 „ » I 84 » I - Eliopolis Palace. - Déc. 1906 - I 80 » I - Lliopo, lis Palace - I II qan )} II - Juin 1914 I I ** I 60.000 Hôtel Edouard VII. 100 - I 84 » 10.822 I Hôtel Westmunster I ion I I I 84 » I 26.500 Hôtel Negresco, Nice I ion I I I 71 » I 4.000 I Restaurant Henry | | 5qq I I I I }> I Planteurs de Caïffa 6.250 Lactés Oe Franç, des produits) parts. - Orig. - 50 » I 6.250 Lactés C.e Franc, r)_r,~ ,, _'ï 9 II Raffin. d'Egypte, act. privilège (1) 100 C. 1. att. - 38 50 - Say, act. prior. (1) 200 Janv. 1916 - 180 J » II 35.000 ) Taverne Pousset. Roy. (2) 1 - 100 1 Avril 1915 7 » 115 »

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