Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 1 à 28 sur 28

Nombre de pages: 28

Notice complète:

Titre : Instruction sur la liaison

Auteur : France. Armée. Grand quartier général des armées de l'Est. État-major. Auteur du texte

Éditeur : (Paris)

Date d'édition : 1915

Sujet : Guerre mondiale (1914-1918) -- Histoire des unités

Sujet : Forces armées françaises

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb436206558

Type : monographie imprimée

Langue : français

Langue : Français

Format : 24 p. ; in-16

Format : Nombre total de vues : 28

Description : Collection numérique : Documents consacrés à la Première Guerre mondiale

Description : Avec mode texte

Description : Règlements

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6551227f

Source : Service historique de la Défense, 2013-233382

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 22/10/2013

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 100%.


GRAND QUARTIER GÉNÉRAL DES ARMÉES DE L'EST

ÉTAT-MAJOR — 3e BUREAU

INSTRUCTION SUR LA LIAISON

PARIS IMPRIMERIE NATIONALE

1915



GRAND QPARTIER GÉNÉRAL DES ARMÉES DE L'EST.

ÉTAT-MAJOR.

3° BUREAU.

1698.

Au G. Q. G., le 4 décembre 1915.

INSTRUCTION SUR LA LIAISON.

La liaison a pour but : De permettre au Commandement de se tenir constamment au courant de la situation des unités sous ses ordres ; D'assurer entre les différents échelons du Commandement.

entre l'Infanterie et l'Artillerie et entre les unités voisines, In transmission des ordres, demandes, comptes rendus et ren seignements et, d'une manière générale, de toutes les communications nécessaires pour obtenir la convergence des efforts et en particulier le concours intime de l'Infanterie et de l'Artillerie.

Elle est établie initialement par les ordres d'opérations qui précisent les missions et font connaître à chacun des exécutants les unités de son arme ou des autres armes avec lesquelles il doit coopérer.

Elle est entretenue par : a) Des moyens d'information (agents de liaison, observa- tion terrestre, observation aérienne, ); b) Des moyens de transmission : Réseau téléphonique; Télégraphie sans fil;

Télégraphié optique; Signalisation; 0 Agents de transmission; Pigeons voyageurs, etc.

L'emploi des moyens de liaison ci-dessus énumérés doit faire l'objet d'un plan d'ensemble.

Il ne dispense pas : Les Chefs de tout grade d'entrer fréquemment et personnellement en contact avec leurs subordonnés et de se rendre compte par eux-mêmes de, la situation de leurs unités; ,


Les Chefs des unités des différentes armes, appelés à colla- borer, de s'entendre directement sur le terrain, par recon- naissances faites en commun.

Le fait que les moyens mécaniques de transmission ont fait défaut dans une circonstance donnée ne saurait excuser un Cite] d'être resté dans l'ignorance de modifications importantes surve- nues dans la situation de son unité et de n'avoir pas exercé sur la conduite des événements l'action personnelle nécessaire.

TITRE I.

MOYENS D'INFORMATION,

A. AGENTS DE LIAISON.

L expérience de la guerre conduit a adorer les règles si i- vantes, en ce qui concerne la liaison au combat : Chaque grande unité : Armée, Corps d'Armée, division, détache, en principe, un agent de liaison auprès des unités subordonnées.

l'u agent de liaison n'est détaché par une grande unité auprès de l'unité supérieure qu'exceptionnellement, lorsque le Commandement le juge utile et l'ordonne.

Au-dessous de l'érh' Ion Division, c'est l'unité subordonnée qui détache un agent de liaison auprès de l'unité supérieure.

1 lii outre, foule unité, quelle qu'elle soit, délache un agent de liaison auprès des unités voisines.

Ces règles ne modifient pas les dispositions fixées pour l'organisation des liaisons par les Règlements particuliers de l'infanterie et de l'Artillerie (1).

Les agents de liaison ont pour mission de renseigner leur Chef. Ils ont à discerner les points sur lesquels leur attention doit se porter de préférence, les renseignements qu'il est utile de transmettre. Ils ne pourront exercer utilement leur initiative dans cet ordre d'idées que s'ils possèdent une instruction militaire assez développée; il importe donc de les choisir avec soin.

Ils seront, d'autre part, d'autant mieux à même de remplir leur mission au cours des opérations qu'ils connaîtront mieux l'unité auprès de laquelle ils seront détachés, sa constitution, ses cadres, son état matériel et moral, son

(1) Voir annexe IV,


terrain d'action, li y a par suite avantage à les spécialiser pour la liaison avec une unité déterminée (1).

Les liaisons doivent d'ailleurs fonctionner en tout temps ; elles ne deviennent permanentes que lorsque des opérations sont engagées. En prévision d'opérations importantes, les Etais-Maj in's peuvent être renforcés momentanément par prélèvenaenls sur les unités de Cavalerie.

B. — OBSERVATION TERRESTRE (2).

Au combat, tout Commandant d'unité choisit un poste d'observation lui permettant de suivre, autant que possible, les événements à la vue dans la zone d'action de son unité.

Il assure la permanence de l'observation en se faisant seconder, si c'est nécessaire, par des observateurs entre lesquels il répartit les missions, de façon que la surveillance soit continue dans le temps et dans l'espace.

Le poste de Commandement doit être établi à proximité du poste d'observation. Le choix du poste d'observation précède celui du Poste de Commandement.

L'étude préalable d'' la zone d'attaque sur la carte et sur le terrain permet de déterminer à l'avance les emplacements probables des postes d'observation, et par suite aussi ceux des postes de Commandement.

En situation d'attente, l'observation est continue comme au combat.

Dans chaque secteur, un certain nombre d'observatoires, déterminés de manière à fournir des vues à distance aussi rapprochée que possible sur tout le terrain de l'ennemi Aisible de nos lignes, sont occupés en permanence par un personnel spécialement désigné (gradés, hommes choisis).

La mission des observateurs consiste d'une manière générale : A signaler immédiatement tout indice pouvant faire sup- poser des préparatifs d'attaque de la part de l'ennemi : A noter toutes les manifestations d'activité de l'ennemi qu'ils constatent, toutes les particularités ou modifications qu'ils relèvent dans ses organisations.

Une consigne spéciale est établie pour chaque observatoire (secteur à surveiller, points sur lesquels l'attention doit se porter particulièrement, ). Un plan à grande échelle et un croquis panoramique sont joints à la consigne.

(1) Ces considérations ne s'appliquent qu'aux officiers de liaison détaché 1 auprès dee Divisions ou des moitiés supérieures à la lùvmion.

(a) 11 ne s'agit pas ici des observatoires d'artillerie, qui font l'objet dt: dispositions spéciales.


Les observateurs sont pourvus de tout ce qui leur est nécessaire pour préciser leurs renseignements (montre, jumelle, périscope s'il y a lieu ).

Une observation, patiente, attentive, finit toujours par fournir des indications précieuses sur le régime des troupes opposées (heures des relèves, des ravitaillements, etc.), sur leurs organisations défensives (emplacements des mitrailleuses, des pièces de fbnquement, des minenwerfer, des observatoires). Ces derniers renseignements sont indispensables à connaître en cas d'attaque de notre part, éventualité qu'il faut toujours prévoir.

Les comptes rendus des observateurs sont adressés chaque jour au Chef de Corps; ceux qui présentent un intérêt suffisant sont transmis aux échelons supérieurs ; ceux relatifs aux organisations défensives de l'ennemi sont reportés sur les croquis à grande échelle du secteur.

Les officiers doivent connaître tous les observatoires donnant des vues sur le secteur (y compris ceux situés sur le terrain des unités voisines). Ils doivent s'y rendre fréquemment.

C. — UTILISATION DE L'OBSERVATION AÉRIENNE.

En dehors des renseignements que l'observation aérienne (spécialement l'observation en avion) peut fournir au Commandement pour la préparation des opérations (reconnaissance du terrain de l'ennemi, établissement par la photographie de plans directeurs, etc.), elle contribue, de façon précieuse, à la liaison par l'observation des mouvements de notre Infanterie au cours d'une action offensive (1).

La plupart des reconnaissances de la nature de celles dont il s'agit ne pourront être utilement exécutées que par des officiers d'Etat-Major et par des officiers d'Artillerie. Il est donc indispensable que, dans les Etats-Majors d'Armée, de Corps d'Armée et de Division, le plus grand nombre possible d'officiers soient parfaitement familiarisés avec la pratique des retonnaissances aériennes.

(1) A ce point de vue, certains procédas destinés à marquer l'avance des troupes d'Infanterie (carrés de toile sur les sacs, draps blancs étendus sur le sol) donnent facilement lieu à des erreurs, il convient de ne les employer que dans des cas bien déterminés.


TITRE II.

MOYENS DE TRANSMISSION.

Le réseau téléphonique constitue le moyen de transmission le plus important. On s'efforcera toujours d'organiser un réseau téléphonique aussi complet que possible.

Les autres moyens de transmission ( télégraphie optique et signalisation, est afettes, coureurs.) sont destinés a parer à l'insuffisance du réseau, soit que celui-ci ait été partiellement détruit, soit qu'il n'ait pu encore être suffisamment développé.

A. — RÉSEAU TÉLÉPHONIQUE.

Les liaisons téléphoniques à prévoir à l'intérieur du Corps d'Armée comportent ( 1) : a) Un réseau dit Commandement, reliant le P. C. du Corps d'Armée au P. C. des Divisions, ceux-ci aux P. C. des Brigades et aux P. C. des Divisions voisines; b) Un réseau d'Artillerie, reliant le Commandant de l'Artillerie du Corps d'Armée aux Commandants de groupements subordonnés, ceux-ci aux Commandants de groupe, les Commandants de groupe aux batteries et aux observatoires (2).

c) Un réseau. d'Infanterie, reliant d'une part les Brigades aux unités subordonnées, au moins jusqu'aux Bataillons, et d'autre part les unités d'Infanterie (généralement régiments) à l'Artillerie chargée de les appuyer (2).

Dans le cas d'un stationnement prolongé, le plan général des réseaux est préparé par le Commandant du Détachement de sapeurs-télégraphistes du Corps d'Armée, qui recueille à cet effet les propositions des Divisions et de l'Artillerie. Il est arrêté par le Chef d'Etat-Major du Corps d'Armée. Au cours du combat, chaque Commandant d'unité disposant d'un personnel téléphonique donne les ordres nécessaires pour l'établissement des liaisons dont il est chargé.

(1) Les liaisons radio-aériennes et téléphoniques intéressant l'observation aérienne font l'objet de dispositions spéciales.

(2) Ces liaisons sont, bien entendu, complétées par toutes les liaisons latérales nécessaires.


Le réseau du Commandement est établi et les postes correspondants sont exploités par les détachements de sapeurstélégraphistes du Corps d'Armée et des Divisions (partiellement, si c'est nécessaire, par la Compagnie télégraphique de première ligne).

Il est construit, suivant les conditions locales et le degré d'importance des lignes, en circuit aérien, en câble de campagne ou en circuit de câble sons plomb enterré. Les liaisons importantes seront doubles ou même triples.

Le réseau de l'artillerie est établi et exploité, partie par L'artillerie, partie par le détachement télégraphique du Corps d'Armée.

Il est construit en câble léger ou de campagne ( aérien ou enterré) à l'exception des lignes reliant les batteries aux observatoires, qui peuvent être en câble sous plomb enterré.

Le réseau d'Infanterie est établi par les téléphonistes d'Infanterie.

Il est généralement construit en câble léger. Si certaines lignes nécessitent une protection particulière, elles sont construites sous la direction d'un officier ou d'un gradé du Service Télégraphique.

Dans tous les cas, les liaisons sont en double fil (1), jusqu'à 1,000 mètres de l'ennemi au moins (2).

B. TÉLÉGRAPHIE SANS FIL.

Au cas où une liaison téléphonique particulièrement im- portante pour le Commandement se trouverait exposée et ne pourrait être dbublée par signalisation optique, on peut établir une liaison, par petits postes de T. S. F., entre les premières lignes et un point situé à 3 ou 4 kilomètres en arrière.

Toutefois, en raison de la: gêne qu'elles peuvent apporter à la T. S. F. sur avions, ces liaisons doivent être- absolument exceptionnelles. En aucun cas, elles ne doivent tendre à la substitution d'un réseau de T. S. F. au réseau téléphonique.

C: — TÉLÉGRAPHIE OPTIQUE ET SIGNALISATION.

L'emploi des signaux doit être prévu pour doubler les parties du réseau téléphonique les plus exposées-à la destruction et pour prolonger le réseau en attendant qu'il ait pu être poussé jusqu'aux éléments les plus avancés.

(1) Lu modèle de fil à deux conducteurs est à l'étude. Ultérieurement, loatellt les oOIDlIlunicatiun. seront' en 04 double.

(2) Voir notification n° 11082 du 28 mai.


Seront par suite à réaliser par signaux les liaisons suivantes ( 1 ) : Liaisons intérieures des Divisions; Liaisons Infanterie-Artillerie; Liaisons observatoires-batteries.

Moyens de signalisation.

Les moyens de signalisation actuellement en usage sont : La lanterne de signalisation, appareil simple, permettant une visée et une manipulation très faciles (portée par un homme avec son chargement complet) (:.a;'.

Portée (observation à l'œil nu) :

De jour ôoo à i,5oo mètres.

De nuit. , , j .1)00 à 3,000

Le projecteur portatif à pile, appareil puissant, susceptible d'assurer des liaisons a grande distance, se prêtant en outre à l'emploi de feux colorés pour signaux conventionnels (porté p.u un homme sans sac) (3).

Portée (observation à l'œil nu) :

De jour 1,5oo à 6,000 mètres.

De nuit.. , , , , , , :Í,ooo à 12,000 —

Les projecteurs des Sections de projectem .< de campagne (éventuellement ).

Portée du projecteur de 35 (observation à l'cipil nu) :

Dejour. (j kilomètres.

De nuit. , , ,

Les feux de Bengale, les puis Buggieri, les fusées les flambeaux Lamarre artifices de couleurs diverses, donnant une lueur visible à assez grande distance, surtout si l'on a soin de les faire brûler en les surélevant légerement.

Ces artifices sont employés pour réaliser un certain nombre de signaux conventionnels et, accessoirement, pour attirer l'attention au début d'une communication.

Les fusées sont à recommander particulièrement, sous condition qu'elles soient très visibles, que leur mode d'emploi, réduit à quelques signaux très simples, soit très connu

(1) En principe seulement de t\<'nt vers l'. i-rirre (voir, plus loin, 5 c.

— Signaux).

(2) Voir Annexe Il.

(3) Voir Annexe II.


de tous, notamment des troupes arrivant en dernier lieu sur le terrain des attaques.

Les signaux à bras, avec ou sans fanions (1).

Il est avantageux d'employer le fanion à double face, chaque face étant, mi-partie blanche, mi partie ronge. On est ainsi assuré d'avoir une visibilité suffisante, que le fond sur lequel le fanion est manœuvré soit sombre ou clair.

Les panneaux, qui peuvent être employés par l'Infanterie, pour transmettre aux avions, par signes conventionnels, des indications simples (2) Les distances auxquelles on peut correspondre par signaux sont naturellement considérablement accrues par l'emploi de la jumelle.

Ii) Dotation des Corps de troupe en matériel de signalisation (3).

Par Division et par Brigade d'Infanterie :

Projecteurs portatifs à piles. ,. 2 Par régiment d'Infanterie : Lanternes à signalisation,. , 10 Projecteurs portatifs à pitcs. 4 Fanions.. , , , , , 61 Par Brigade de Cavalerie : Projecteurs portatifs à piles. , , 2 Par régiment de Cavalerie : Lanternes à signalisation. 5 Par groupe d'Artillerie : Lanternes à signalisation 5 Projecteurs portatifs à piles. 5 Fanions (par batterie), , , , 6

c) Signaux.

Les troupes emploient deux catégories de signaux (4) ; Des signaux alphabétiques (signaux Il Morse Il); Des signaux conventionnels.

( x) Voir Annexe III.

(2) Un code de signaux conventionnels par panneaux est à l'étude.

(3) La dotation des corps de troupe en lanternes et projecteurs sera portée aux chiffres prévus au fur et à mesure de la fabrication.

(4) Voir Annexe n° 1. Le code de signaux spécial à l'Aviation (Instruc- tion du 12 acût 1915 sur l'emploi de l'Observation aérienne en liaison avec l'Artillerie) reste, bien entendu, en vigueur.


Les Signaux « Morse» peuvent être envoyés : Par lanternes, Par projecteurs , Par signaux à bras avec ou sans fanions.

Les signaux conventionnels peuvent se faire : Par lanternes, Par projecleurs,

A bras avec. ou sans fanions, Par artifices et panneaux.

Pour qu'une liaison par signaux soit complète, il faut qu'elle permette au poste récepteur d'accuser réception des communications et d'y répondre.

Toutefois, les signaux optiques émis vers les premières lignes risquant d'attirer le feu de l'ennemi ou d'être interceptés, on sera en général dans l'obligation de réduire les communications vers l'avant à des indications simples, destinées à accuser réception au poste de l'avant, ou à l'inviter à répéter. Ces indications pourront être données par un bref signal de projecteur ou mieux par une fusée de couleur.

d) Personnel de signalisation.

Infanterie. — L'officier téléphoniste des régiments d'Infanterie efct chargé de l'établissement et du fonctionnement des liaisons par signalisation; il fait l'instruction des signa leurs; il surveille l'entretien du matériel.

Il dispose pour la mise en œuvre des appareils de signalisation : i° D'une équipe de signaleurs (4 hommes par bataillon, plus 4 hommes par régiment) ; 2° Du personfiel téléphoniste du régiment.

Artillerie. — Les officiers téléphonistes sont chargés de la signalisation dans les mêmes conditions que les officiers téléphonistes d Infanterie. Ils disposent, pour assurer ce service, de leur personnel téléphoniste.

Dans toutes les armes, les signaux alphabétiques doivent pouvoir être transmis et reçus par le personnel affecté à la téléphonie. Doivent pouvoir en outre transmettre et recevoir les signaux «Morse» : Dans chaque compagnie d'infanterie, un officier, deux sousofficiers, les agents de liaison et un certain nombre de suppléants (6 au moins par compagnie).

Dans chaque batterie d'artillerie, un officier, deux sousofficiers-, les agents de liaison et les éclaireurs.


Dans les sections de projecteurs, les officiers, les gradés et deux sapeurs au moins par équipe.

Les signaux conventionnels doivent ¡.tre connus de tous les officiers, de tous les gradés et du plus grand nombre d'hommes possible (en particulier de tous les hommes employés comme agents de liaison).

e) Instruction.

Les liaisons par signaux ne fonctionnent d'une manière satisfaisante que quand elles sont réalisées par un personnel exercé.

Il est donc indispensable que l'instruction soit donnée avec soin, et qu'elle soit constamment entretenue.

A cet effet : Dans les troupes en première ligne, on devra être toujours en mesure de substituer immédiatement des liaisons par signaux aux lignes du réseau téléphonique les plus exposées (1). On fera fonctionner fréquemment ces liaisons, à titre d'exercice, en supposant que la liaison téléphonique est interrompue pendant une durée déterminée; , Dans les troupes au repos, des exercices d'application seront exécutés en terrains variés, de jour et de nuit.

Les signaleurs seront exercés à choisir leurs emplacements, à rechercher méthodiquement le correspondant, à transmettre des messages dans toutes les positions et en utilisant le terrain.

Afin de donner à tous l'habitude d'une cadence uniforme, on organisera par Corps d'Armée et par Division, sous la direction des Chefs des Détachements télégraphiques, des exercices d'ensemble auxquels prendront part des équipes des différentes armes (Infanterie, Artillerie, Sections de projecteurs ).

En outre, les signaleurs participeront, ainsi d'ailleurs que' les autres spécialités (téléphonistes, agents de liaison, etc.), à tous les exercices de leur unité et des unités supérieures qui pourraient comporter l'emploi de la signalisation. Ils auront ainsi à agir dans des conditions se rapprochant de celles du combat.

Dans chaque Armée, le Chef du Service télégraphique de première ligne est chargé de contrôler l'instruction technique des signaleurs ainsi que l'entretien du matériel de signalisation.

(i) Plus spécialement celles reliant l'Infanterie aux Batteries.


D. - AGENTS DE TRANSMISSION.

Le rôle des agents de transmission est défini par les Règle- ments de manœuvre des différentes armes.

En dehors des agents de transmission prévus par ces Règlements, on devra choisir et instruire, dans chaque unité d'Infanterie, un nombre de coureurs suffisant pour pouvoir assurer les liaisons à l'intérieur de l'unité, et avec l'unité supérieure.

E. — PIGEONS-VOYAGEURS.

Les pigeons-voyageurs ont assuré, dans plusieurs circonstances, les transmissions entre les premièr es lignes et l'arrière, alors que les autres moyens faisaient défaut ou eussent été incertains.

L'utilisation des colombiers mis à La disposition des troupes fait l'objet d'Instructions spéciales.

TITRE III.

ORGANISATION DES TRANSMISSIONS E\ CAS D'ACTION OFFENSIVE.

L'organisation des transmissions présente des difficultés particulières en cas d'action offensive : circulation intense des troupes, activité d'artillerie plus considérable, d'où augmentation des risques de rupture des liaisons téléphoniques ; déplacement des P. C., qui nécessite l'établissement de nou- velles lignes, etc.

Ces difficultés peuvent et doivent être vaincues, mais il faut pour cela qu'elles aûent fait l'objet d'une étude approfondie.

Il faut: a) Que le réseau téléphonique initial ait été établi avec un soin particulier (lignes classées, repérées, pour faciliter les réparations, lignes essentielles doublées, triplées, protégées d'une manière spéciale).

b) Que les Commandants d'attaque s'établissent à proximité du front, de manière à voir le terrain de l'action, et qu'ils se déplacent aussitôt que la progression de l'attaqae le T'end nécessaire; ils prennent ainsi une vue directe de la marche du


combat, ils facilitent les liaisons avec les unités subordonnées et peuvent exercer une action immédiate sur les événements.

c) Que les déplacements successifs des P. C. aient été préparés : construction à l'avance des P. C. qui seraient à établir à l'intérieur de nos lignes, ainsi que des liaisons téléphoniques correspondantes, constitution d'équipes outillées pour créer ou améliorer rapidement les P. C. successifs.

d) Que les amorces de lignes téléphoniques (1) vers les P. C.

à établir sur le terrain conquis (2) aient été poussées aussi loin que possible. Ces amorces aboutiront à une boite de coupure installée dans un poste à l'épreuve aménagé dans la tranchée de départ.

e) Que le plan du réseau téléphonique à établir sur le terrain conquis ait été arrêté dans ses grandes lignes (ce qui nécessite la détermination préalable, après étude du terrain et du plan directeur, des emplacements probables des postes de Commandemeut) et que les disposilions nécessaires aient été prises pour la construction rapide des lignes derrière les troupes d'attaque (préparation du matériel, désignation du personnel et en particulier des équipes de réparation).

P Que la transmission par signaux ait été organisée (répartition des équipes de signaleurs et du matériel).

g) Que le personnel de transmission (signaleurs, agents de liaison, coureurs) ait été préparé spécialement en vue de l'attaque à exécuter (reconnaissances détaillées et répétées, faites sous la direction d'officiers, du terrain visible des observatoires terrestres, étude simple sur la carte ou le plan directeur des parties non visibles, distribution de croquis à grande échelle) (3).

h) Que les postes de Commandement puissent être aisément trouvés, même par des agents de liaison étrangers à l'unité (itinéraires clairement jalonnés; emplacements marqués, par exemple : de jour par des fanions, de nuit par des lanternes à verres colorés, lorsqu'il est possible de le faire sans attirer l'attention de l'ennemi, ou par tout autre signe particulier).

i) Enfin, et surtout, que l'on ait soigneusement prévu l'emploi de tous les moyens qu'il est possible de mettre en œuvre

(1) Ce sera le cas d'employer le câble de campagne cuirassé, qui résiste au passage des troupes et même à celui des voitures.

(a) Il y aura parfois intérêt à pousser en avant du P. C. de la Division une ligne terminée par un «poste avancé», doublée d'un poste de coureurs.

Ce poste avancé, dont remplaçaient sera marqué par un signal convenu.

servira de centre de renseignements.

(3) Avec la guerre de tranchées naît une tendance fâcheuse à négliger l'étude du terrain. Chaque fois qu'une troupe arrive dans un Sectenr nouveau, les Commandants d'unité doivent exiger que les officiers, les gradés, les agents de transmission apprennent à s'orienter le plus tôt possible, non seulement à l'interieur du réseau des boyaux, mais sur le terrain libre.


pour maintenir la liaison de l'Infanter e avec les batteries qui l'appuient (observateurs d'Artillerie accompagnant les Chefs de l'Infanterie, en liaison avec les batteries par fil, signaux optiques, fanions, signaux conventionnels par fusées, feux de Bengale, pots Ruggieri, etc., parfaitement connus de tous les intéressés).

J. JOFFRE.


ANNEXE 1

SIGNAUX MORSE.

MANIPULATION. RÈGLES DE SERVICE.

SIGNAUX CONVENTIONNELS.

ALPHABET MORSE.

ALPHABET.

a ■ —

b -.

cl -8-8 n e

é a f ..-.

g --.

h

i

j 8--k -.1 .-..

M --

n —■

0 - p-

p 8--8 q --8-

.r .-.

r ■ — ■ t - u ■

V • • ■ —

W --

X -lI.-

y z --..

CHIFFRES.

l n--2 J]"]-- : .- /l 1111..I) '!IiI:'I" I!: iii

6 111 a 7 --.

8 ---.. 9 ----.

0 -----


L'étude de l'alphabet Morse est facilitée par un classement des lettres en séries présentant des caractères particulier.

Le tableau ci-dessous est donné à titre d'exemple :

w e '1 - t ..- a -.. n ■ * i — — m a n ■ ■ — n — d S --- 0 Il Il h - - -. - i, h • - v - • 1"1. b

g — c| u-u é 1 r ™. k s; ( j ..-. 1 x .-- W ,.--- .--- Il —«-■ 1

Signaux de Service.

-. -. h r I (Invitation à transmettre.) Fin (le transmission.) —, s n • — , us j ( Attente.) ■ ■ ■ ? | ( I pelez.

—- 1 (Séparation.'

Signaux conventionnels.

Demande du tir de l'artillerie. Z --.

Allongez le tir. X — « D Envoyé/ ravitaillement en munitions. V —« i 1 - ---- --- l

SIGNAUX.

Les signaux Morse sont représentés : A l'optique. — Le point par une émission lumineuse courte (1/2 seconde).

— Le trait par une émission lumineuse longue (3 secondes).


Par fanions. — Le point par l'apparition d'un fanion ou d'un objet analogue.

— Le trait par l'apparition de 2 fanions ou de 2 objets analogues.

Intervalle entre deux signaux d'une même lettre : durée d'un point (1/2 seconde).

Intervalle entre deux lettres ou deux chiffres : environ 4 secondes.

ENVOI DES SIGNAUX OPTIQUES.

Pour que les signaux Morse soient lisibles à l'optique, il est indispensable : Que la cadence ne soit pas trop rapide; Que les traits et les points soient bien distincts; Que les lettres successives soient bien séparées.

On devra appeler spécialement l'attention des signaleurs sur les points suivants : Manipuler sans aucune précipitation: Exagérer la longueur des traits (3 secondes environ); Laisser entre deux lettres un intervalle très notable (4 secondes au moins) afin de permettre au signaleur récepteur de dicter chaque lettre après l'avoir lue.

Réglage du feu. — Il est très important que le feu soit bien dirigé sur le correspondant.

Au cas où le poste récepteur ne voit pas bien les signaux, il envoie une série de points

Le poste émetteur vérifie si l'appareil est bien dirigé et si la lampe éclaire suffisamment.

Le correspondant indique les variations du feu qu'il perçoit: En précipitant la cadence des points, si le feu devient plus mauvais ■ ■ ■ En la ralentissant, si le feu s'améliore «■■> En envoyant •«.■ « (br) quand le feu est devenu normal.

RÈGLES DE SERVICE.

Signal de reconnaissance. — En raison du nombre de liaisons optiques susceptibles de fonctionner simultanément, il est indispensable d'affecter à chaque poste un indicatif identifiant l'autorité dont émane la communication.


Les indicatifs sont fixés par l'état-major de la division.

Ils sont constitués par une lettre et un chiffre.

On aura soin d'éliminer les lettres prêtant à confusion avec les abréviations conventionnelles.

Rédaction des messages. - - Ils doivent être aussi brefs que possible.

Chaque lettre économisée évite une chance d'erreur.

Transmission. — Il faut, en principe, deux hommes par poste de signalisation : A la station de départ, l'un dicle le message, lettre par lettre, l'autre manœuvre l'appareil ou les fanions; A la station réceptrice, un signaleur lit les signaux, puis il les dicte, lettre par lettre, à son aide.

Pour appeler, le poste de départ envoie, à plusieurs reprises, l'indicatif de son correspondant.

Celui-ci répond par le signal - - - - - - - (br).

Le message est transmis, mot par mot, le poste récepteur envoyant, après chaque mot : (Un point) • , s'il a lu correctement; (Un point d'interrogation, ?) u--u, s'il demande la répétition.

En fin de transmission : Le poste émetteur envoie le signal — (a r) ; Le poste récepteur envoie ■■■ (compris), s'il a compris le message; Il envoie le dernier mot bien reçu suivi de (?) u--u s'il désire une répétition.

Un poste qui se déplace prévient ses correspondants en leur envoyant CL (clôture) suivi, s'il le peut, de l'heure et de l'endroit où il compte se remettre en station.

Ex. : CL = 17.00 = Côte 140.

Le signal -. - ) représente un trait de séparation.


EXEMPLE DE TRANSMISSION D'UN MESSAGE.

Indicatif du poste émetteur Cs.

— récepteur F4.

Le poste C, a un message de 4 mots pour Ft.

Signaux transmis.

OBSER- OBSER1 PPOOSSTTE C~. Iii POSTE C,. POSTE F,.

VATIONS. J 4 VA TrONS, ( Compris (2 fois).| Invitation à ! 4 *4 ^4 | p,. R, fois) ..) transmettre.

F4 DE Cj - sé- , transmettre., paration ier mot l'oint.

A. , ! 2e mot Point.

A. j A I L F4 n a pas 3* mot ? | bien lu le 3* ( mot.

3* mot l'oint.

dc mot. Point.

a r ( ■ - ■ - ■ ). • ■ « - ■; compris ( 1 (ois).

a r a r ( )

I


ANNEXE II.

DESCRIPTION ET MODE D'EMPLOI DES APPAREILS ÉLECTRIQUES DE SIGNALISATION.

I. — LANTERNE DE SIGNALISATION.

Description. — La lanterne se compose d'une boite en tôle renfermant : Un projecteur formé d'un miroir argenté verni et d'une ampoule électrique portée sur une douille réglable; Un viseur formé d'un tube dont l'axe est parallèle à l'axe du miroir parabolique; Un manipulateur à poignée pliante; Une pile (donnant 4 volts) et quatre ampoules de rechange; Une pile de rechange est contenue dans une sacoche livrée.

Mode d'emploi. — 1° Tirer en avant le bouton du manipulateur, après avoir ouvert la porte latérale. Refermer cette porte.

2° Viser le correspondant de façon à l'amener au milieu du champ du tube-viseur.

3° Manipuler avec le pouce ou l'index de la main droite.

Veiller pendant la transmission à ce que le tube viseur reste exactement dirigé sur le correspondant.

Entretien et réglage. — Pour remplacer la pile : Ouvrir la porte latérale et dévisser les éCEOUS des deux bornes situées sous les lampes de rechange-; Sortir la pile usée;

Dénuder l'extrémité des fils de la pile de rechange et la glisser dans le compartiment inférieur de la lanterne, le fil le plus long ayant son point de départ contre le fond.

Engager dans les bornes les extrémités dénudées des fils et serrer les bornes à fond.

Pour remplacer la lampe : Démonter la glace en la faisant tourner doucement pour amener les encoctes-en regard des crochets;

Dévisser l'ampoule, placer une ampoule de rechange en la vissant à fond;


Replacer la glace dans son logement en la faisant tourner pour fixer la garniture dans les griffes; Régler l'ampoule pour amener le filament au foyer du miroir. Pour cela, braquer l'appareil allumé sur un mur situé à 5 ou 6 mètres, et tourner la vis de réglage placée derrière la lanterne jusqu'à ce que l'image projetee soit aussi éclatante et aussi réduite que possible.

II. — PROJECTEUR PORTATIF A PILES.

Ce projecteur est destiné à faire de la signalisation : Soit entre deux postes à terre; Soit entre la terre et un avion ou un ballon.

Description. — L'appareil comprend : Un projecteur portatif avec un couvercle, un tube-viseur un câble et un bouchon de prise de courant; Un ceinturon à bretelles, portant 2 sacoches à piles renfermant 4 éléments chacune et une sacoche centrale portant : Le manipulateur; La douille de prise de courant; 2 lampes de rechange.

La caisse du projecteur contient 8 éléments de pile et 3 lampes de rechange.

Mode d'emploi. — Fixer le bouchon de prise de courant dans la douille à baïonnette; Ouvrir le couvercle et viser le correspondant au moyen du tube-viseur ; Faire les signaux en pressant avec la main droite sur le manipulateur.

Il est essentiel de veiller à ce que le tube-viseur reste exactement dirigé sur le correspondant pendant la transmission.

L'appareil peut être tenu à la main ou placé sur un pied ou sur un support quelconque.

Pour communiquer avec un avion, on tient le projecteur de la main gauche en l'appuyant sur l'épaule gauche: Pour communiquer à terre, on peut tenir l'appareil de la main gauche en l'appliquant sur la poitrine; Pour une communication de quelque durée, il est préférable de soutenir l'appareil par un pied ou par un support quelconque.

Entretien. — Chaque fois que l'appareil n'est plus en service, avoir soin de maintenir le couvercle fermé pour protéger le miroir ; Éviter de tirer sur le câble fixé au fond du projecteur.

notamment pour le sortir de sa caisse ;


Toucher le moins possible au miroir; le nettoyage doit se faire avec de la gaze on de l'ouate, en le lavant, s'il y a lieu, avec un peu d'eau pure.

Réglage. — L'appareil est livré réglé; mais il peut arriver qu'en changeant la lampe, la source lumineuse ne soit plus au foyer.

Pour l'y ramener, braquer le projecteur allumé sur un mur placé à quelques mètres et agir doucement sur les vis fixant les bords du miroir jusqu'à ce que l'image projetée soit aussi éclatante et aussi réduite que possible.

NOTE IMPORTANTE CONCERNANT LA LANTERNE ET LE PROJECTEUR.

Les appareils sont alimentés par des piles qui s'usent très rapidement en donnant un éclairage continu.

Il est expressément recommandé de ne jamais mettre les appareils à feu fixe.

L'emploi des appareils à signalisation comme moyen d'éclairage est interdit de la façon la plus formelle.

ANNEXE III.

FANION CARRÉ POUR SIGNALEUR.

Le fanion pour signaleur a la forme d'un carré d'environ 5o centimètres de côté, dont les deux faces sont constituées chacune par un demi-carré de cretonne blanche, et un demi-carré d'andrinople rouge, assemblés suivantune diagonale du carré.

La rigidité du fanion est obtenue par une armature composée de tringles en bois articulées, placées, en croix suivant les diagonales du carré.

Les deux faces sont réunies sur une partie de leur pourtour par une piqûre; une ouverture est ménagée pour l'introduction de l'armature entre les deux carrés de toile. Les angles du carré sont renforcés par des pièces de toile rapportées, de la couleur du fond.

Pour le transport, le fanion est démonté (armature séparée du corps en toile et repliée, corps en toile enroulé autour de l'armature).

Au moment du besoin, l'armature est introduite à l'intérieur du corps en toile et rendue indéformable par un dispositif facile à imaginer (lacets de tension, goupilles, ).

Les fanions sont confectionnés par les corps de troupe ou par les Parcs du Génie.


ANNEXE IV.

LIAIS0IVS DÉFÎMES PAR LES RÈGLEMENTS D'ARMES.

a) Infanterie.

COMPOSITION LNITE FOL'uwssA.vr i UB&KHVATJO.\S.

j AUPRÈS DU !

1 lii liaison.

Général commandant une Chaque régiment J'inbrigade d'infanterie: fanterie fournit : 2 officiers. 1 ollicier monté ; 1 officier par régiment.

Colonel commandant un Chaque bataillon fournit : régiment d'infanterie 1 officier ou 5Cms-ofli- 3 officiers ou IOUS- cier; : oïiciers 1 cycliste.

3 ou a cyclistes

Chur de hilai Il 011 à'itk £ aft-i Chaque èltaillou fournit terie : Adjudant, caporal-clai1 adjudant; ron et cycliste. ,

1 caporal-clairon ; 1 cycliste; Chique compagnll : À f ourrière. l "fourrier par rampag™0- Commandant de Gompa- Chaque compagnie four1 gnie : nît 1 caporal-fourrier; Caporal-fourrier, î clairon 1 clairon ; et 1 cyclUte.

i -cycliste; 4 hommes, Chaque secüon ; ( 1 homme.

1


b) Artillerie.

1 1 QUI LES REÇOIT • QUI LES EMOIE A QUEL MOMEiYl

(COMPOSITION. ) (COMPOSITION.) ÉBnLIE.

¡.., LIAISONS lACiXQLJiS.

Général commandant le Général com'H"",hnt l'ar- Quand le Général r'nntiiIerîe du C. : mandant l'artillerie se i ofifcier. i officier. sépare du Comman, dant de C. A.

- --'-- Générai commandant une Colonel commandant un Quand le Colonel (-.)!.)- division; régiment d'artillerie mandant l'artillerie M» I i oiffcier. divisionnaire : sépare du Général de 1 officier. division.

LIAISONS TECHNIQUES.

Général commandant l'ar- Colonel commandant un Au départ.

tillerie du C. A. régiment d'artillerie î oiffcier. de corps: 1 officie, •.

Général commandant l'ar- Colonel commandant un Dès que re régim&nl est I tillerie du C. A.; régiment d'artillerie ,:,i, ""s les ordres du 1 officier. divisionnaire : Générai -commanda irt 1 officier. l'artillerie.

:- ,-- -- - ---.. - -_ --._-- - -'Coiuuei commandant nn Lieutenant-colonel coin Au départ.

j régiment d'artillerie mandant en second le ou de régiment d'artillerie corps) ; (divisionnaire on de B i nflicier. corps) I

Lieutenant-colonel corn- Chaque commandant de Au dél'all.

mandant en second le groupe envoie: régiment d'artillerie (di- 1 officier.

visionnaire on de corps); 1 officier.

l.uuunandant d'nn grou- Chaque commandant de Quand le groupement est pement de batteries. groupe envoie : constitué.

1 officier, 1 officier.

Commandant de groupe: î niarechal-des-logis par Au départ.

4 sons-ofifciers. liatterie ; î trompette. 1 maréchal-des-logis pour le Gr. de, échelons; r 1 trompette (1 re batterie).


c) Liaisons prescrites pour le ravitaillement en munitions. -

CAS QUI LES REÇOIT QUI LES ENVOIE CAS DANS LEQUBL (COUPOSITIOH.) (COMPOSITION. ) les liaisons < - sont établies.

LIAISON ENTRE LE P. A. ET LES TROUPES.

Général commandant l'ar- Commandant dn P. A. : En tontes circonstances.

tillerie du C. A. : j ofifcier.

i olïicier.

Commandant de régiment Commandant dn P. À. : Dès que le commandant d'artillerie ( division- i sous-officier. du P. A, a refn l'in- najire on de corps) : dication des zones de i sous-ofâcier.

1 Commandant de groupe Commandant de S m. a.: Dès que la S. m'a. a une 1 d echelona de combat : 1 sous-officier; affectation, 1- sous-officier ; î brigadier.

1 brigadier.

Commandant de régiment Cosatnandant de S. m. i. : Dès qoe la S, fil, i, a une f d'infanterie : 1. ÈHgedicr. affectation, 1 brigadioc,

LIAISON DANS L'INTERIEUR DU P. A.

Commandant de P. A. i sous-oilicier ; En tontes circonstances, i vélocipédiste pour chacun des échelons du P. A.

Commandant du 1er éche- 1 hrigatlier; En toutes circonstances.

Ion du parc. i vélocipédiste pour le 2e échelon.

Commandant d'échelon du i brigadier par S. m. a. An départ.

parc. ou S. m. i.