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Titre : Le peintre graveur illustré (XIXe et XXe siècles). Tome 17 / Loÿs Delteil

Auteur : Delteil, Loÿs (1869-1927). Auteur du texte

Éditeur : chez l'auteur (Paris)

Date d'édition : 1906-1930

Contributeur : Geffroy, Gustave (1855-1926). Collaborateur

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32013214t

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 25 vol. : ill. ; in-fol.

Format : Nombre total de vues : 332

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : GTextes1

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6527654r

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 13/05/2013

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TOME DIX-SEPTIÈME





C. PISSARRO

A. SISLEY

A. RENOIR



HOMMAGE

à

MADAME CAMILLE PISSARRO

et aux

ENFANTS DE L'ARTISTE i

L. D.



LOYS DELTEIL

LE PEINTRE-GRAVEUR ILLUSTRÉ (XIX- ET XX' SIÈCLES)

TOME DIX-SEPTIÈME

CAMILLE PISSARRO

LFRED SISLEY i

AUGUSTE RENOIR

PARIS Chez l'Auteur, 2, rue des Beaux-Arts I923


Tous droits de traduction et de reproduction réservés


AVIS AU LECTEUR

Nous consacrons le dix-septième tome du Peintre-Graveur Illustré à trois des maîtres-peintres de l'impressionnisme ayant également fait appel à la pointe et au crayon lithographique, en vue de transcrire leurs « impressions » les plus fortes comme les plus fugitives : Camille Pissarro, Alfred Sisley, Auguste Renoir.

L'œuvre gravé et lithographié de ces maîtres n'est guère répandu, peu connu même du grand public, celui de Camille Pissarro notamment, bien que ce dernier fixe en quelque sorte tant par son importance que par son mérite, les caractéristiques d'une évolution qui souleva tant de colères et de railleries à l'origine, mais nous paraît, aujourd'hui, tout-à-fait rationnelle. Les catalogues illustrés établis ci-après montreront, d'ailleurs, l'indiscutable intérêt émanant de l'œuvre gravé de ces trois artistes, sans qu'il soit besoin d'insister.

Nous nous en voudrions d'omettre, à cette place, les noms des personnes ayant contribué à aplanir, par leur complaisance jamais lassée, les difficultés surgies maintes fois dans la tâche entreprise depuis 1906. Avec quelle gratitude nous avons reçu et recevrons longtemps encore, si Dieu nous prête vie, les communications permettant de parachever nos livres commencés avec plaisir et poursuivis avec tant de joie ! Nous remercierons tout d'abord les fils de Camille Pissarro, MM. Lucien Pissarro, Manzana Pissarro, Paul-Emile Pissarro, M. et Mme Bonin, et plus particulièrement M. L.-Rodo Pissarro qui a mis une louable et rare ténacité à faciliter nos recherches; puis Mme Georges Murât, Mmes A. Isaacson, Blanche Marchesi et Verhaeren ; enfin MM. Albert André, F. E. Bliss, Henri Brunel, A. Clot, Léon Comar, H. E. Delacroix, Campbell Dodgson, Théodore Duret, C.-B. Eddy, Dr J. Elias, Fix-Masseau, E. Frapier, Dr Friedlander, E. H.

Furman, Paul Gachet, Gustave Geffroy, O. Gerstenberg, C. Glaser, Mce Gobin, Marcel Guérin, W. M. Ivins, A. Joubin, K. Kojima, Mce Le Garrec, M. Luce, Georges Lecomte, Max Lehrs, P. A. Lemoisne, Charles Masson, Dr Norero, A. Ragault, Pierre Renoir, Georges Rivière, Cl. Roger-Marx, Ern. Rouart, V.-J.

Roux-Champion, Theo van Rysselberghe, P. Signac, Tailliardat, A. Teissier, G. Teyssier, Ambroise Vollard, G. Viau, F. Weitenkampf et Carl Zignosser.

A toutes et à tous, encore merci!



CAMILLE PISSARRO


CAMILLE PISSARRO

PAR

LUI-MÊME


CAMILLE PISSARRO

Le peintre-graveur Camille Pissarro, né à l'lle Saint-Thomas (Antilles

rt&rfnoises), de parents français, le 18 juillet 1830, mort à Paris, le 12 novembre

iqo3, appartient au groupe des maîtres-impressionnistes qui marque — avec Claude Monet, Sisley, Renoir, A. Guillaumin, Berthe Morisot — une importante et décisive évolution dans le domaine de la peinture Le rôle de C. Pissarro, élève de Frits Anton Melbye, de Copenhague, puis de Corot, a donc été particulièrement brillant dans le mouvement moderne, puisqu'il prit part, au tout premier rang, aux manifestations de ce groupe et à leurs expositions du boulevard des Capucines en 1874, chez Durand Ruel en 1876, en 1877 rue Le Peletier. Toutefois, ainsi qu'il en a été pour les maîtres déjà étudiés au cours des précédents volumes du Peintre-Graveur Illustré, nous n'avons pas à envisager Camille Pissarro en tant que peintre. Son œuvre de graveur, seul, est à retenir ici. Sous cet angle spécial d'ailleurs, Pissarro s'impose également. Cet œuvre est considérable : il ne renferme pas moins de 194 pièces, tant eaux-fortes, aqua-tintes que lithographies. Il est attachant par sa science et son caractère, par son esprit de recherche et sa vérité d'observation, comme par les heureux résultats qui découlent logiquement de l'ensemble de ces qualités. Enfin, il fait exception dans le milieu impressionniste. Ces derniers, en effet, ayant été essentiellement épris delà couleur, se sont peu adonnés à la gravure, tel par exemple Claude Monet qui n'a même jamais voulu tenter le moindre essai graphique, en dépit des plus vives sollicitations.

A quelle date Camille Pissarro revenu des Antilles en France, à l'âge de 23 ans, a-t-il commencé à graver? Nous ne croyons pas qu'il faille remonter audelà de 1863. Les documents précis manquent sur cette première partie de sa production peinte ou gravée, puisque tout ce que l'artiste possédait chez lui en 1870, à Louveciennes, où il vivait avec sa femme et son fils aîné depuis deux ans, fut pillé et certainement détruit lors de l'avance allemande sur Paris. L'eauforte que nous considérons comme sa planche de début, en raison de l'incertitude du métier : Au bord de l'eau et dont il fit une réplique, est imprégnée du souvenir de Corot, son maître. A cela, rien que de naturel. Cependant cette emprise fut éphémère Avec la Prairie près d'Asnières, de 1864, Une rue à Montmartre, de 1865, la Roche-Guyon, de 1866, la Négresse, de 1807. Pissarro se cherche mais ne copie plus Ces pièces sont gravées d'une pointe alerte, sans qualités particulières pourtant. Dans les années qui vont suivre, Pissarro, très en progrès, allia à la pointe l'aqua-tinte, pliée à sa sensibilité d'artiste, et avec une maîtrise et une sagacité rares, a obtenu de cet alliage des effets pleins d'inattendu et de saveur.

En 1873 et en 1874, Camille Pissarro qui habitait alors Pontoise, fit la connaissance de Cézanne et de Guillaumin, hôtes assidus d'un amateur des arts, le


Dr Paul Gachet - alias Van Ryssel - graveur à ses heures perdues et demeu- rant à Auvers-sur-Oise. De Paul Cézanne, Pissarro grava le beau portrait, désigné sous le n- 13 de notre catalogue, et qu'il fit très probablement mordre chez le D' Gachet, avec quelques vues de Pontoise du même temps, dont les cuivies ont été retrouvés chez son fils. Ajoutons que l'aqua-tinte n'intervient pas encore dans ces quelques nouvelles eaux-fortes. ,

A la même époque, Camille Pissarro s'intéressa au papier a report sur pierre lithographique et exécuta par ce procédé une douzaine de pièces, parmi lesquelles le Portrait de son fils Lucien, dessinant, les Femmes portant des foins sur une civière et la Femme et enfant dans les champs.

Aux alentours de 1878, C. Pissarro se lia avec Degas chez lequel il eut bientôt ses petites entrées et travailla à ses côtés à plusieurs planches sans être influencé par lui. C'est alors que Pissarro juxtaposant l'aqua-tinte et la pointe, en tire les effets les plus subtils et les plus vibrants à la fois, dans des œuvres ou à l'instar de Millet, avec moins d'ampleur et de grandeur mais avec plus de tendresse, avec moins de style mais avec plus de réalité, il fixe le rythme des gestes et des attitudes des paysans et des paysannes à leur labeur, les silhouettes des coteaux, les arabesques des arbres, les sinuosités des plaines et des champs, le lointain des horizons. L'on devine dans la moindre de ses planches combien le côté agreste et paisible de la nature l'a fortement touché et avec quel amour, quelle sérénité, il a rendu l'émotion qu'il ressentait en présence des sites et des êtres familiers à ses yeux et à son cœur.

Une des planches exécutées par Pissarro aux débuts de sa liaison avec Degas devait figurer dans une publication que voulait lancer un petit groupe d'artistes sous le titre : Le Jour et la Nuit, mais qui ne parut pas. Nous y avons déjà fait allusion dans une double circonstance : en étudiant l'œuvre de Degas, puis celui de Raffaëlli. Nous n'y reviendrons donc pas. Notons toutefois que cette planche dénommée par l'artiste : Paysage sous bois, à VHermitage (Pontoise), est l'une des plus caractéristiques de son œuvre gravé, l'une des plus savoureuses aussi.

Les belles planches abondent dans l'œuvre de Camille Pissarro à dater de l'année 1878. L'artiste qui s'est pris d'une passion de plus en plus vive pour la gravure et a définitivement trouvé sa voie, abandonne rarement la pointe ; il s'exprime alors avec une telle simplicité, une telle souplesse et une gamme si variée de valeurs, qu'on lui prête à tort une habileté de surface qu'il ne possède pas, Dieu merci, au degré du moins qu'on lui suppose. Comme chez Degas, ses estampes semblent obtenues du premier coup, sans aucun effort. En vérité, elles sont au contraire la résultante de recherches très réfléchies, d'additions, de rectifications, d'effaçages réitérés, et l'artiste ne s'est arrêté généralement qu'après des corrections et des modifications l'ayant le plus souvent conduit dans ses planches, à sept (nos 20, 60, 63, 77, 8o, 95), huit (nOS 38, 93, 123), dix (nos 84, 95, 108), douze (n° 94) et même seize états (n° 115) ! Mais Camille Pissarro a su conserver une persistante candeur d'expression qui imprime à ses planches le charme accompagnateur d'un premier jet et, de plus, une parfaite unité.

Toujours épris de la nature, Camille Pissarro vint demeurer à Eragny en 1884, un paisible village situé au-delà de Gisors et qu'il ne devait quitter qu'à des inter-


valles assez éloignés. Aussi retrouve-t-on la trace de ce village et de celui y attenant, Bazincourt, dans nombre de pièces de son œuvre. De 1883 à 1886, Pissarro séjourne à Rouen à diverses reprises ; il nous a conservé le souvenir de ces séjours dans trente-cinq planches, eaux-fortes ou lithographies, ces dernières exécutées seulement en 1896.

Vers 1894, tout en continuant à graver, Camille Pissarro qui avait abandonné la lithographie, reprit le crayon, et jusqu'en 1899 mit au jour cinquantedeux pièces parmi lesquelles les plus caractéristiques sont les Chemineaux, le Marché à Pontoise (n° 147 de notre cataogue), les Porteuses de fagots, les Trimardeurs, la Paysanne barattant, les Faneuses d'Eragny, la Gardeuse d'oies nue, enfin des Baigneuses.

Les dernières années de Camille Pissarro se partagèrent entre Eragny et Paris ; en 1903, il venait de s'installer boulevard Morland, lorsqu'il mourut en peu de jours, des suites d'un refroidissement. Il était alors dans sa soixante-quatorzième année.

L'œuvre gravé et lithographié de Camille Pissarro renferme, en dehors des pièces que nous avons déjà citées au cours de notre étude, d'autres œuvres très représentatives de son beau talent, que nous devons rappeler à l'attention des amateurs: Crépuscule, Femmes vidant une brouette, Sente des Pouilleux, la Récolte des pommes de terre, la Gardeuse d'oies (publiée en 1888, dans la Revue Indépendante, avec la Bonne faisant son marché), la Grand'Mère (effet de lumière), la Paysanne portant des seaux, Camille Pissarro, par lui-même, effigie très caratéristique, la Vachère au bord de Veau (gravée en 1890 et publiée dans la Gazette des Beaux-Arts en 1904), Eglise et ferme d'Eragny, le Marché aux légumes, à Pontoise, l'une des plus belles pièces de l'œuvre, d'ailleurs signalée comme hors de pair par Théodore Duret et que nous avons l'extrême plaisir de publier dans notre ouvrage ; le Marché à la volaille, à Gisors, les Paysannes à l'herbe, la Baigneuse aux oies (i).

En ce qui concerne le classement chronologique des pièces — en grande partie non datées — la nomenclature des états, les chiffres des tirages, nous avons eu à notre disposition comme moyens de contrôle, les carnets laissés par le maître, les épreuves conservées dans la famille, les renseignements fournis par ses proches et par divers amateurs. Nous n'avons négligé aucune autre source d'information, dans le but d'être aussi précis que possible; nous avons même dû en plusieurs cas, pour obéir à cette précision, contredire les annotations manuscrites de Camille Pissarro lui-même, relatives à l'échelle des états de certaines* pièces.

Enfin nous avons indiqué le sort réservé aux cuivres, zincs ou pierres.

N'est-ce pas, en effet, en approchant le plus possible de la vérité qu'on sert le mieux la gloire d'un maître aux yeux des amateurs qui, de plus en plus aiment à pouvoir se reposer dans leurs informations, sur une documentation consciencieusement établie.

(1) Le Musée du Luxembourg possède une centaine de pièces de l'œuvre grave et lithographié de Camille Pissarro, offertes par leur auteur.



PREMIÈRE SECTION

EAUX-FORTES & AQUA-TINTES



1. — AU BORD DE L'EAU, Irl planche (H. 392 millim. L. 220)

(Vers 1863) 1er Etat.

1er Etat. Avant divers travaux. L'État reproduit. Fort rare.

2e — La masse d'arbres du second plan, à droite, est en partie effacée, et des travaux y sont rajoutés qui ne s'harmonisent pas avec les travaux antérieurs. De nombreuses additions ont été faites dans le feuillé des arbres de gauche, ainsi que sur le terrain du premier plan. Fort rare.

Planche restée inachevée.

Cuivre perdu.


2. — AU BORD DE L'EAU, 2e planche

(H. 284 millm. L. 214)

g : jBI?Arêf Xfe

- v^ J^x j J bHHH.

(Vers 1865)

Eau-forte de toute rareté. Variante, en sens inverse, de la pièce précédente.

Collection de M. Paul Gachet (épreuve avec dédicace au Dr Gachet).

Cuivre perdu.


3. — PRAIRIE PRÈS D'ASNIÈRES (L. 395 millim. H. 330)

(1864)

Collection de Ma. Georges Murât. L'épreuve porte en marge, de la main de l'artiste, les annotations suivantes : Épreuve unique. Prairie près d'Asnières 1864. C. Pissarro.

Cuivre perdu.


4. — UNE RUE A MONTMARTRE (RUE DE L'ABREUVOIR)?

(H. cuivre 138 millim. L. 117)

(1865)

La seule épreuve que nous avons rencontré de cette eau-forte de Camille Pissarro, porte en marge, au crayon, l'annotation suivante : « une rue à Montmartre en 1865 épreuve unique. »

Cuivre perdu.


5. — LA ROCHE-GUYON (H. 271 milliin. L. 221)

(Vers 1866) 2e Etat.

1er Etat. Avant des contre-tailles obliques à la pointe sur le nuage, vers le milieu, avant un certain nombre de petits traits horizontaux sur le ciel à droite, etc. De toute rareté, sinon unique.

Collection Gachet (épr. avec dédicace).

2e — Avec l'addition des travaux désignés ci-dessus et avec quelques autres retouches. L'État reproduit. La seule épreuve que nous ayons rencontrée de cet état, portait en marge, de la main de l'artiste : Epreuve unique La Roche Guyon,

Cette pièce a été reproduite dans The Print Collector's Quartely (octobre 1922).

Cuivre perdu.


6. — LA NÉGRESSE (H. 305 millim. L. 210)

(1867) 1er Etat.

1er Etat. Avant divers travaux et avant la signature au B. à G. Tiré à 2 ou 3 épreuves. Fort rare. L'État reproduit. Collection Gachet.

2e — Avec l'addition de quelques nouveaux travaux sur le visage de la négresse; avec des contretailles verticales sur l'ombre portée de la femme, et sur la première marche de l'escalier.

Avec l'indication de feuillages sur le mur, de montants sur la porte, et avec la signature gravée, au B. à G. Très rare. État annoté et numéroté : n° 1, 2e état.

M. H. Cotteieau possède un dessin en sens inverse de la Négresse.

Cuivre perdu.


7. — COTEAUX A PONTOISE (L. 158 millim. H. 115)

(1873)

Eau-forte tirée à 12 épreuves numérotées et annotées, la plupart non signées, puis, postérieurement, à 6 épreuves, timbrées et numérotées.

Musée du Luxembourg, Bibliothèque publique de New-York, MM. P. Gachet, A. Teissier.

Cuivre détruit.


8. — PAYSAGE A PONTOISE (POMMIERS) (L. 169 millim. H. 090)

(1873) 3 Etat.

lU Etat. Avant le ciel et les nuages et avant de nombreux travaux dans la masse des feuillages, ainsi que sur le terrain. Avant l'initiale C., devant le nom de l'artiste. État tiré à une épreuve, numérotée et annotée.

2e — Avec le ciel et les nuages, mais avant de nombreuses contre-tailles dans le feuillé des arbres.

Avec l'initiale C., devant le nom de l'artiste. Musée du Luxembourg, épreuve annotée : nn 1 ép. unique ep. d'art.

31 - L'État reproduit. Avec l'addition de nombreuses contre-tailles dans le feuillage des pommiers.

Etat tiré à 3 ou 4 épreuves.

Cette eiu-forte est une réminiscence d'un tableau exécuté en 1872 : Pommiers en fleurs, Pontoise.

Cuivre perdu.


9. — L'OISE A PONTOISE (L. 116 millim. H. 075)

(1874)

Eau-forte tirée à une quinzaine d'épreuves en partie numérotées, la plupart non signées, puis, postérieurement, à 6 épreuves, timbrées et numérotées.

Musée du Luxembourg (n° 1), Bibliothèque publique de New-York, MM. Campbell Dodgson (n° 6), P. Gachet, A. Teissier (n° 2).

1

Cuivre détruit.


10. — FABRIQUE A PONTOISE (L. 115 millim. H. 073)

(1874)

Eau-forte tirée à une quinzaine d'épreuves, en partie llttlllerotees, non signées; puis, postérieurement, à 6 épreuves, timbrées et numérotées.

Musée du Luxembourg (n° 1), Bibliothèque de l'Université, Pari , M. Paul Gachet.

Cuivvre détruit.


11. ROUTE DE ROUEN : LES HAUTEURS DE PONTOISE (L. 150 millim. H. 112)

(1874)

Fort rare. Nous ne connaissons qu'une épreuve de cette eau-forte; elle est tirée en ton bistré.

Il existe un tableau du même sujet, en sens inverse, portant le titre sous lequel nous désignons cette pièce, également dénommée : les Hauteurs de l'Hautil, Pontoise.

Cuivre perdu.


12. - PAYSANNE DONNANT A MANGER A UN ENFANT (H. zinc, 121 millim. L. 119)

(1874) 1er Etat.

1er Etat. A l'eau-forte pure, avant le ton d'aqua-tinte. Tiré à 8 ou 9 épreuves. L'Etat reproduit. Collection de M. P. Cachet.

2. - Avec un ton d'aqua-tinte réparti sur presque toute la planche, sauf au premier plan. La cruche sous la table n'est plus visible. Etat de la planche reprise en 1889 et tiré à 2 épreuves en ton bistré, annotées et numérotées (1 et 2). Musée du Luxembourg (n° 2).

«

y - Le grain d'aqua-tinte est renforcé et couvre toute la surface de la planche. Etat tiré a une épreuve, annotée et numérotée : 5e état n° 1 unique.

4" - Les noirs sur les figures sont atténués et les contours sont en partie renforcés. La cheminée se détache très nettement et en noir sur le fond. Etat tiré à 2 ou 3 épreuves, annotées et numérotées, puis, postérieurement, à [2 épreuves, timbrées et numérotées.

Zinc détruit.


13. — PAUL CÉZANNE (H. 270 millim. L. 214)

('874)

Il existe daux tirages distincts de cette planche qui ne comporte qu'un état. Le premier tirage a été exécuté en 1874 et limité à 18 ou 20 exemplaires, signés, la plupart annotés : ¡erétat; le second, en 1920, et arrêté à 75 épreuves, timbrées et numérotées, dont 15 sur papier du Japon. A la suite de ce second tirage, la plaque a été percée et offerte au Cabinet des Estampes de Paris.

Cabinet des Estampes, Paris, Musée du Luxembourg (n° 10, lec tirage, les noms non encrés), British Museum (tirage de 1920), Musée des Beaux-Arts, Copenhague, Cabinet des Estampes, Budapest,


(11r tirage), Bibliothèque oblique de New-York, MM. Léon Comar (2- tirage), Cachet, G. Geffroy, G. Lecomte, M. Luce (avec dédicace), G. D. de Monfreid, Th. van Rysselberghe, P. Signac (avec dédicace)

Cette pièce a été reproduite dans les Beaux-Arts illustrés (1879), la Revue Encyclopédique (1893), dans l'Histoire des Peintres Impressionnistes, de Th. Duret (.906), dans le Camille Pissarro, de Georges Lecomte, etc.

VENTES : Anonyme (Cle Matheus), mai 1905, n° s, 34 fr- 5 Atelier C. Pissarro (juin 1906), 20 fr. ; Roger Marx (1914) n° 12, 400 fr. ; Octave Mirbeau (1919), 200 fr.


14. — DANS LES CHAMPS, A ENNERY (L. 282 millim. H. 248)

(1875)

6 Cette pièce n'a été tirée d'abord qu'à 2 ou 3 épreuves, puis postérieurement à 6 épreuves.

Bibliothèque de l'Université, Paris. Bibliothèque publique de New-York.

Zinc détruit.


15. - MARCHANDE DE MARRONS (H. cuivre 210 millim. L. 163)

(1878) 2e Etat.

ier Etat. Avant de nombreux travaux à la pointe, notamment avant que les contours des personnages n'aient été repris et plus nettement arrêtés. Très rare. Musée de Luxembourg (n° 3). Etat tiré à 3 épreuves d'essai, puis à 7 épreuves après l'aciérage. Metropolitan Museum of Art New- York (n° 4).

2e - Les contours des personnages sont repris; des contre-tailles sont ajoutées sur le fourneau; avec quelques nouveaux branchages sur les arbres, au fond à gauche, etc. Planche reprise en 1896.

L'État reproduit. Etat tiré à 4 ou 5 épreuves numérotées et annotées : 2e série et signées (Musée du Luxembourg; M. Theo van Rysselberghe), puis postérieurement à 18 épreuves, timbrées et numérotées.

VENTE : Anonyme (26 juin 1906), avec 2 autres planches, 40 fr.

Cuivre détruit.


16. — PAYSAGE SOUS BOIS, A L'HERMITAGE (PONTOISE) (L. 369 millim. H. 219)

(1879) 5' Etat.

[" Etat. Aqua-tinte de différents grains; avant les grattages et polissage. Avec un personnage à gauche à peine indiqué et traversé par un tronc d'arbre. Etat tiré à 2 épreuves annotées, numérotées (1 et 2) et signées.

2e - Avec quelques grattages ou polissages dans les maisons du fond; le pignon de la maison la plus rapprochée de la droite est complètement blanc. Enfin le personnage est un peu mieux indiqué et le tronc d'arbre qui le traversait est presque complètement elfacé. Etat tiré à une épreuve annotée, numérotée (1) et signée.

3e ,- Avec de nouveaux polissages sur des pignons, puis sur le personnage dont le torse se détache en blanc. Etat tiré à deux épreuves, annotées, numérotées (1 et 2) et signées. Collection de M. Eddy (n° 2).

4' - Avec d'importants grattages dans les premiers plans. Les broussailles sont presque complètement effacées; avec un léger polissage dans les coteaux du fond. Etat tiré à une épreuve annotée, numérotée (1) et signée.


5" Etat. Avec un nouveau grain modelant les broussailles du i"' plan; les sonds sont atténués et harmonisés; Le personnage est complètement indiqué. L'État reproduit. Musée du Luxembourg, Metropolitan Muséum of Art, New-York, Kupferstiche Kabinet, Berlin. MM. F. E. Bliss (épr.

de Degas), Campbell Dodgson, C. B. Eddy, E H. Furman, Th. van Rysselberghe, A. Teissier, Mme L. Guggenhine.

Outre quelques épreuves d'essai, cet état a été tiré à 50 exemplaires sur' papier du Japon, signés, puis à 4 ou 5 épreuves de passe.

Cette planche, une des plus belles gravées par Camille Pissarro, était destinée à une publication d'art : Le Jour et la Nuit, publication à laquelle devaient également collaborer Degas (1), Bracquemond, Mary Cassatt, J.-F. Raffaëlli, etc. : un seul numéro, fut exposé à l'Exposition des Impressionnistes, rue des Pyramides, en 1880. Mais devant l'insuccès de la vente, le projet fut abandonné.

VENTES : F.A.L. (1907), sous le titre : Le Village, 60 fr.; Edgar Degas (1918), 2 états, 240 fr. ; Alf. Beur- deley (192 1), sous le titre : Le Village dans les arbres, 450 fr.

(1) Voir le PeintreaGraveur Illustré, Tomes IX et XVI

Cuivre détruit.


17. - PAYSAGE EN LONG (L. 394 millim. H. 113)

(1879) 2e Etat.

1" Etat. Avec l'indication du motif par un grain d'aqua-tinte, sans aucun trait de pointe. Très rare.

Quelques épreuves seulement (une numérotée 1).

2' — Les contours des maisons, les arbres, ainsi que les ondulations des coteaux, sont précisés par l'addition de nouveaux travaux à l'aqua-tinte et à la pointe. L'État reproduit. Etat tiré à 4 ou 5 épreuves, puis, postérieurement, à 18 épreuves, timbrées et numérotées.

VENTE : Edgar Degas (1918), 2 états, 60 fr.

Plaque détruite.


18. — LA FEMME SUR LA ROUTE (L. plaque 210 millim. H. 158)

(1879) ?e Etat

Itr Etat. Simple indication à l'aqua-tinte. On n'aperçoit ni arbres, ni maisons. Etat tiré à 1 ou 2 épreuves.

2" - Des masses d'arbres sont silhouettées sur la crête des collines du fond, puis des maisons, un clocher et d'autres arbres au pied des mêmes collines, mais avant quelques travaux sur la femme. Tiré à 4 ou 5 épreuves.

3e - Le visage de la femme est indiqué par quelques petits traits, et des travaux à la pointe sont ajoutés sur la jupe et le bonnet du même personnage; mais avant une tache et des traits courbés dans le ciel. L'État reproduit. Tiré à 3 ou 4 épreuves.

4e — Avec une quinzaine de forts traits courbés sur les nuages à gauche. Etat tiré à 2 ou 3 essais.

Collection de M. Eddy.

VENTE : Anonyme (14 avril 1921), 4e état, 170 fr.


19. — CHEMIN SOUS BOIS, A PONTOISE (L. plaque 212 millim. H. 160)

(1879) y Etat.

Ier Etat. Légère indication à l'aqua-tinte. L'on voit deux personnages sur la route. Avant diverses modifications. Etat tiré à 5 ou 6 épreuves, annotées : Jer état.

2. — Avec l'addition d'un nouveau ton d'aqua-tinte pour accentuer et mieux délimiter les masses et les ombres. Etat tiré à 3 épreuves, annotées : 2" état.

y — Avec quelques nouveaux travaux. L'église, qui se confondait comme valeur avec le fond, se détache maintenant en sombre; les pignons de deux des maisons du fond, qu'on n'apercevait pas, se silhouettent en clair. Etat tiré à 5 ou 6 épreuves, annotées : J" état (l'une d'elles, à peine encrée, est annotée par erreur, par l'artiste : état).

4e — Avec d'importantes modifications; l'arbre du 1er plan à droite est effacé. Le fond du même côté, qui était un peu confus, est maintenant délimité par un bouquet d'arbres élancés, qui s'élèvent derrière une butte bordant le chemin. Etat annoté : 4e état.

S' — Avec quelques nouveaux travaux. Au tournant du chemin, une maison percée de plusieurs fenêtres est ajoutée. La seconde figure, celle d'un homme tenant une canne, est presque entièrement effacée. Quelques nouveaux branchages sont ajoutés dans le haut du grand arbre de gauche. Etat tiré à 4 ou 5 épreuves, annotées : 5e état. L'État reproduit.

6* — La plaque ayant été doublée d'épaisseur, les épreuves portent aux angles la marque des rivets.

Etat tiré à quelques essais, puis à 18 épreuves, timbrées et numérotées.

VENTE : Anonyme (14 avril 1921), 6e état, 170 fr.

Zinc détruit.


20. — LA MASURE (L. et H. 170 millim.)

(187c) Etat.

70 Etat.

1,r Etat. Le motif est indiqué au grain d'aqua-tinte, sans aucune reprise à la pointe; avant les arbres à droite, avant le ciel, etc. L'État reproduit. Etat tiré à 2 épreuves, numérotées.

2e — Avec quelques légères reprises à la pointe sur la masure; le ciel est indiqué par des traits dont plusieurs traversent le pignon de la masure. Etat tiré à 2 épreuves, 11 umérotées.

3e — Le grain d'aqua-tinte sur la masure est très atténué; la toiture est mieux indiquée, ainsi que l'escalier qu'on voit à gauche; avec l'addition d'une mare d'eau à droite, et d'un petit bâtiment au fond à gauche. Avec des effaçages dans le ciel. Etat tiré à 1 épreuve.

4" — Avec l'addition d'un grain d'aqua-tinte dans le ciel ; une partie laissée blanche pour simuler des nuages. Etat tiré à 2 épreuves.

5e — L'horizon est surélevé et forme un coteau s'élevant sur toute la longueur du motif; ce coteau se détache sur les nuages blancs. Etat tiré à 3 épreuves.

61 — Le ciel est effacé; les traits du 2e état réapparaissent. Un arbre dénudé est ajouté derrière la masure. Etat tiré à ) ou 6 épreuves.

7" — Avec l'addition de divers travaux; avec un nouveau ciel à l'aqua-tinte ; l'arbre derrière la masure est en grande partie effacé et remplacé par un groupe d'arbres dont le faite atteint le haut de la planche. État reproduit. Musée du Luxembourg, Bibliothèque de l'Université, Paris, Kupferstiche Kabinet, Berlin, M. Ch. B. Eddy (épr. de Degas). Cet état a été tiré d'abord à 7 ou 8 épreuves, puis à 30 épreuves, timbrées et numérotées.

VENTE : Anonyme, 14 avril 1921, 212 fr.

Zinc détruit.


21. - FOIRE DE LA SAINT-MARTIN, A PONTOISE (L. 160 millim. H. 119)

(1879). 1er Etat.

4* Etat.

i" Etat. Avant la foule des personnages sur tout le devant de la composition. Simple indication au grain d'aqua-tinte, avec quelques travaux à la pointe. En cet état, la pièce présente une grande analogie avec la lithographie cataloguée sous le n° 1 31 ; mais la composition est en sens inverse.

État reproduit. Etat annoté : 1er état (nOI 1 et 2).

2" - Encore avant les nombreux groupes sur le devant de la composition, mais avec quelques nouveaux travaux. La toiture de la maisonnette la plus rapprochée des arbres de gauche est mieux délimitée et se détache sur le ciel recouvert à cet endroit d'un ton d'aqua-tinte. Etat annoté : 2e état n° 2 et signée. Albertina Museum (anciennement Hofbibliothek, de Vienne).

3e - Toujours avant les nombreux groupes sur le devant de la composition, mais les deux personnages du 1er plan à gauche sont modifiés et agrandis : on y voit deux femmes; dans l'état précédent, il y avait une femme et un homme. Etat annoté : 31 état. Deux épreuves.

4e - La planche est totalement modifiée; de nombreux personnages circulent sur la place de la foire.

Etat reproduit. Etat tiré à 3 épreuves, annotées : Epreuves d'artiste, numérotées (1 à 3) et signées. Musée du Luxembourg (n° 1), M. Frank E. Bliss (épr. de Degas).

VENTE : E. Degas (1918), 60 fr.

Planche perdue.


22. — SOLEIL COUCHANT (L. plaque 160 millim. H. 119)

(1879) 4e Etat.

1er Etat. Avant quelques travaux à la pointe sèche et avec un très léger ton d'aqua-tinte. Etat tiré à une épreuve, annotée : il, état et numérotée (1).

28 — Avec quelques nouveaux travaux à la pointe et avec un fort ton d'a qua-tinte qui délimite très nettement, en clair, le chemin et le gros nuage. Les troncs des deux gros arbres sont élargis et quelques branches sont ajoutées. Etat tiré à 2 épreuves, annotées : a9 état, et numérotées (1 et 2).

38 — Le ton d'aqua-tinte est baissé au brunissoir et donne un effet indécis. Avant quelques travaux, notamment avant la figure. Etat tiré à 1 épreuve, annotée : 3e état et numérotée (1).

4e — Avec l'indication d'une figure entre les deux arbres du Ier plan et avec quelques modifications sur le talus du fond. L'État reproduit. Etat tiré à 1 épreuve, annotée : 48 état et numérotée, puis à 8 épreuves, annotées : Épreuve d'artiste, numérotées (1 à 8) et signées et 1 ou 2 non numérotées. Les épreuves de cet état sont d'aspect assez différent. (Musée du Luxembourg n" 8), M. Campbell Dodgson), enfin, postérieurement, à 12 épreuves, timbrées et numérotées.

Planche détruite.


23. — CREPUSCULE (AVEC MEULES) (L. cuivre 180 millim. H. 115)

(1879) 5* Etat.

1er Etat. Avant de nombreux travaux. Le chemin est blanc; le terrain autour des meules et de l'autre côté de la route est également avant l'addition de travaux obtenus au moyen d'un grain d'a qua-tinte. Les arbres dans le fond, à gauche, sont très imparfaitement silhouettés. Tiré à à 1 épreuve, annotée : 1er état, n° 1.

a6 - Le chemin et le terrain sont ombrés au moyen d'un grain d'aqua-tinte ; une tache qu'on apercevait dans le ciel, à gauche, est effacée et la silhouette des arbres est plus visible. Une ou deux épreuves.

31 - La ligne d'horizon à gauche est mieux indiquée et les arbres se détachent plus vigoureusement sur le ciel. Etat tiré à une quinzaine d'épreuves annotées : 31 état ou épreuves d'artiste, numérotées ou signées (2 épr. Musée du Luxembourg, annotées : imp. par E. Degas), MM. E.

Bliss (épr. de Degas), Campbell Dodgson, Georges Lecomte), puis, en 1920, à 50 épreuves, dont 10 sur japon, timbrées et numérotées (Cabinet des Estampes, Paris, British Muséum, Musée Royal des Beaux-Arts, Copenhague, Bibliothèque publique de New-York). L'État reproduit.

VENTES : E. Degas (1918), 2 épr. sous le titre : les Meules, 100 fr ; Anonyme (14 avril 1921), 235 fr.

Cette planche, percée après tirage, a été offerte au Cabinet des Estampes de Paris. Elle a été reproduite dans le Graphischen Kunst, Vienne, 1908.


24. — EFFET DE PLUIE (L. 213 millim. H. 159)

(1879) 6e Etat.

1er Etat. Très légère indication au grain d'aqua-tinte ; avant les silhouettes des arbres formant rangée dans le fond, et avant deux taches marquant l'emplacement de deux figures. Sans signature gravée. Etat tiré à deux épreuves.

2e - Encore avant les travaux à la pointe, mais avec les travaux désignés ci-dessus. Nous ne connaissons qu'une épreuve de cet état.

3° — Les deux figures, vers le 1er plan, à gauche, sont mieux exprimées par l'addition de travaux à la pointe; également avec des travaux à la pointe sur la meule, les arbres et le terrain. Etat tiré à 1 épreuve, annotée : lOf état n°

4e — De nouveaux travaux sont ajoutés, notamment sur le terrain, au 1er plan, à gauche, mais avant les indications de pluie. Toujours sans signature gravée. Etat tiré à 4 épreuves, annotées : 26 état.

5e — Avec un grand nombre de tailles obliques simulant la pluie. Avec la signature gravée, au bas, à droite. Etat tiré à 3 ou 4 épreuves, annotées : 38 état.

6" — De grands traits obliques simulant de nouveaux rayons de pluie, traversent en blanc, les figures des deux paysannes. Etat tiré à 8 ou 10 épreuves, annotées : 3e état ou épreuve d'artiste, puis, postérieurement, à 14 épreuves, timbrées et numerotées. L'État reproduit. Musée du Luxembourg (n* 4), Bibliothèque publique de New-York, M. C. B. Eddy (épr. de Degas).

VENTE : E. Degas (1918), 85 fr., sous le titre : La Pluie dans les champs.

Zinc détruit.


25. — PAYSAN, LE PÈRE MELON (L. cuivre 165 millim. H. 105)

(1879) 6e Etat.

Ier État. Au trait. Indication très légère. Etat tiré à 2 épreuves, annotées : 1er état (n° 1 et 2) et deux épreuves non annotées.

20 — Avec quelques reprises à la pointe et avec quelques légers tons partiels d'aqua-tinte. Etat tiré à 1 épreuve, annotée : 20 état et numérotée.

3e — Quelques travaux horizontaux et obliques sont ajoutés sur le terrain, à droite. Également avec quelques nouvelles tailles vers le bas de la blouse du paysan pour en mieux délimiter la forme.

Etat tiré à 1 épreuve, annotée : 20 état na 2.

4e — Avec l'addition d'un ton d'aqua-tinte couvrant presque toute la surface de la planche, mais laissant les plans et les formes imprécis. Etat tiré à 1 épreuve, annotée : 3e état.

5* — Le fond d'aqua-tinte est éclairci en partie. Quelques nouveaux travaux à la pointe sont ajoutés sur le paysan. Quelques tailles obliques sont gravées sur son visage, entre le nez et la bouche.

Etat tiré à 1 épreuve annotée : 4e état n° 4.

6* — Les mains du paysan, à peine modelées dans les états précédents, sont ici très précises. L'État reproduit. Etat tiré à 5 ou 6 épreuves annotées : Épreuve d'artiste, 4 numérotées (1 à 4) et signées (Musée du Luxembourg (n° 1), MM. Frank E. Bliss (épr. de Degas), K. Kojima (épr.

de Degas), puis, postérieurement, à 12 épreuves, timbrées et numérotées.

VENTES : E. Degas (1918), 2 épreuves, sous le titre : Paysan au repos, 100 fr. ; Anonyme (14 avril 1921), avec le n° suivant, 150 fr.

Cuivre détruit.


26. — ARBRE ET TERRAIN LABOURÉ (L. 160 millina. H. 118)

(Vers 1879)

Eau-forte et aqua-tinte tirée à une douzaine d'épreuves, puis, postérieurement, à 6 épreuves, timbrées et numérotées.

Collection de M. F. E. Bliss (épreuve de Degas).

VENTE : Anonyme (14 avril 191), avec le Père Melon assis, 150 fr.

Cuivre détruit.


27. — CHATEAU DE LA ROCHE-GUYON (L. 247 millim. H. 168)

(1880)

Nous ne connaissons que deux épreuves de cette pointe sèche exécutée sur zinc; ces deux exemplaires sont annotés, signés et numérotés (1 et 2).

Zinc perdu.


28. - PAYSAGE A L'HERMITAGE (PONTOISE) (L. cuivre 123 millim. H. 110)

(1880) 2e Etat.

1er Etat. Avant de nombreux travaux sur les collines, les maisons, le terrain, les arbres, etc. Etat tiré à 1 épreuve, annotée : 1 état et signée.

2e — Avec de nombreux travaux ajoutés sur diverses parties de la planche; l'un des arbres du 18r plan, vers la droite, est fortement surélevé et des branches sont ajoutées aux autres arbres. L'État reproduit. Etat tiré à quelques épreuves annotées : 2" état, à 19 épreuves d'artiste, signées et numerotées, avec l'indication : sur cuivre manière grise (Musée du Luxembourg, nos 4 et 9, New-York, Public Library (sous le titre : Environs de Pontoise), puis enfin, postérieurement, à 12 épreuves, timbrées et numérotées.

Cuivre détruit.


29. — LE CHAMP DE CHOUX (H. 248 millim. L. 169)

(Vers 1880) 2e Etat.

Cette pièce, bien qu'annotée par l'artiste, 2e état, sur les épreuves qu'il avait tirées, n'en comporte qu'une en réalité, les exemplaires annotés : 1er état, appartenant à la planche qui suit. Il en existe 2 épreuves numérotées, puis 6 épreuves de tirage postérieur, timbrées et numérotées.

Zinc détruit.


30. - FEMME DANS UN POTAGER (H. 248 millim. L. 169)

(Vers 1880) 1er Etat.

2e Etat.

Ier État. Au trait. Avant la paysanne et avant l'aqua-tinte et de très nombreux travaux. État reproduit.

Deux épreuves numérotées (1 et 2).

2e — La planche est complètement reprise à l'eau-forte et à l'aqua-tinte; avec une paysanne à demi courbée. État reproduit. Quelques essais, dont l'un porte en marge : Ier état à suivre, puis 6 épreuves, timbrées et numérotées.

Cette pièce est une variante du Champ de choux (n° 29 de notre cat.).

Zinc détruit.


31. — FEMME VIDANT UNE BROUETTE (H. cuivre 319 millim. L. 230)

(1880) Etat.

10e Etat.

1er Etat. Nous n'avons pas rencontré d'épreuves de cet état.

2e - Avant une vingtaine de tailles à la pointe sèche derrière la brouette, avant quelques pierres à droite de l'arbre, avant quelques autres travaux sur le costume de la paysanne et sur quelques autres parties' de la planche. Signé des initiales C. P. gravées à rebours. Etat indifféremment annoté par l'artiste : 2e ou 4e état. Etat tiré à 4 ou 5 épreuves (2 numérotées).

3* - Avec l'addition des travaux désignés ci-dessus, ainsi qu'avec de nouvelles tailles obliques sur le monticule à droite. Très rare. Etat tiré à 4 ou 5 épreuves numérotées. Les épreuves de cet état sont indifféremment annotées par l'artiste : 36 ou 5e état. État reproduit.

4e - La planche complètement reprise présente un aspect tout différent des états qui précèdent ; de nouveaux travaux sont répartis sur toute la planche; de nombreuses branches ont été ajoutées à l'arbre; le mouvement de la paysanne renversant la brouette est légèrement modifié, et le tas de fumier élargi s'étend jusqu'au bord de la planche. Avec la signature renversée : C. Pissarro 1880. Etat tiré à deux épreuves numérotées (1 et 2).

5e - Avec de nouveaux travaux sur le fumier du Ier plan qui s'étend jusqu'au bord de la planche ; également avec quelques tailles à la pointe sèche sur le corsage et le jupon de la paysanne à la brouette; mais avant l'addition d'un grain d'aqua-tinte. Fort rare.


6e Etat. Avec de nombreux grattages, notamment dans le tas de fumier, au premier plan ; avec l'addition d'un grain d'aqua-tinte. Etat annoté : 7e état, par l'artiste. Une ou deux épreuves.

7e — Avec l'addition d'un nouveau grain de résine formant de très nombreux picots sur la chaumière, les paysannes, etc. Encore avec la signature gravée. Etat annoté : 8e état, par l'artiste. Une ou deux épreuves.

8e - Avec un nouveau grain de résine formant feuillage dans l'arbre. Avec de nombreux effaçages.

Le monticule à droite est en pente presque face au s pectateur, alors qu'il était en pente obliquant à gauche. La signature gravée est enlevée. Etat annoté : 98 état, par l'artiste. Deux ou trois épreuves.

98 -- Le pignon de la chaumière est légèrement éclairci au brunissoir et un gros grain est ajouté sur la brouette et les brancards. Etat annoté : 10", par l'artiste, et tiré à 4 ou 5 épreuves.

10e - Encore avec un nouveau grain très accentué et très noir donnant un effet un peu alourdi; le pignon de la chaumière est masqué en grande partie. Etat annoté : 12e état, par l'artiste, et tiré à 3 épreuves (numérotées). État reproduit.

118 - Avec des grattages et atténuation du gros grain sur diverses parties de la planche; le feuillage du grand arbre est un peu différent et mieux délimité. Il montre des groupes de feuilles longues et pointues. Etat annoté 11e état : par l'artiste, et tiré à 3 ou 4 épreuves.

Collections de MM. Ch. B. Eddy, 2 états (collection E. Degas), Campbell Dodgson.

VENTES : Atelier C. Pissarro (1906), 27 fr.; E. Degas (igiS), 8 essais ou états, 155 fr.

Cuivre biffé.


32. — SENTE DES POUILLEUX, A PONTOISE, grande planche (H. 268 millim. L. 217)

(1880) 1er Etat.

1er État. Celui reproduit. Avec une figure au pied du gros arbre, à gauche. Etat tiré à 10 épreuves, signées et numérotées (1 à 9 bis). Musée du Luxembourg (n° 2).

28 - La figure au pied de l'arbre à gauche est effacée, et deux personnages, un homme et une femme sont rajoutés au le" plan, vers la droite. Egalement avec l'addition de nombreux travaux sur diverses parties de la planche. Musée du Luxembourg (annotée : 1" état, n° 6, 2e série).

Etat tiré à quelques essais, puis, postérieurement, à 30 épreuves, timbrées et numérotées.

VENTE : Atelier C. Pissarro (juin 1906), avec 2 autres pl., 40 fr.


33. - SENTE DES POUILLEUX, petite planche (H. 150 millim. L. 112)

(1882) /ei Etat.

4* Etat.

Ier Etat. Avant les figures, avant divers travaux, notamment avant le ton d'aqua-tinte. Etat reproduit. La seule épreuve que nous ayons rencontrée de cet état porte, par erreur, de la main de l'artiste : 20 état, alors que les épreuves du second état que nous allons décrire portent, — toujours de la mai n de Pissarro, 1er état.

2e - Avec l'addition de divers travaux à la pointe sèche; des branches sont ajoutées aux arbres de gauche ; le talus de gauche est fortement ombré et celui du Ier plan à droite est mieux délimité.

Encore avant les figures. Etat tiré à 2 épreuves, annotées par erreur par l'artiste : 18r état.

3e - La composition est très modifiée par des grattages et l'addition d'un grain d'aqua-tinte. Deux paysannes sont ajoutées sur le chemin, à droite. Etat tiré à 1 épreuve.

4e — Avec quelques tailles ajoutées dans les troncs d'arbres et dans les branches. État reproduit. Etat tiré à 9 ou 10 épreuves, Musée du Luxembourg (n° 6), New-York, Public Library, puis, postérieurement, à 34 épreuves, timbrées et numérotees.

Cette planche a été reproduite dans le Studio (oct. 1903), puis dans Brush & Pencil (mars 1904), sous le titre : Dans le bois.

Cuivre détruit.


34. — SENTE DES GROUETTES, PONTOISE (H. 142 millim. L. 109)

(1882)

Nous ne connaissons que 2 épreuves de cette pointe sèche; une est signée, la seconde porte seulement en marge les annotations suivantes de la main de l'artiste : Sente des Grouettes (Pontoise) pointe sèche, 1er état.

Cuivre perdu.


35. - LA MAISON RONDEST, A L'HERMITAGE (H. cuivre 165 millim. L. 112)

(1882)

A" Nous ne connaissons qu'un état de cette pièce tirée d'abord à 7 ou 8 épreuves d'essai, puis. en 1920, à 10 épreuves sur papier du Japon, et 40 exemplaires sur vergé, numérotés et timbrés. Cabinet des Estampes, Paris, Musée du Luxembourg (2 épreuves, nos i et 7), British Muséum, Musée Royal des Heaux-Arts, Copenhague, Bibliothèque publique de New-York (sous le titre : Environs de Pqntois-e), M. Georges Lecomte.

Le cuivre, percé après tirage, a été offert du Cabinet des Estampes de Paris.


36. — FEMME A LA BROUETTE (H. 245 millim. L. 169)

(1882)

Nous connaissons 4 épreuves de cette pointe sèche exécutée sur zinc et numérotées (1, 2, 2 bis et 3).

Zinc perdu.


37. — LE PONT DU CHEMIN DE FER, A PONTOISE (L. 247 millim. H. 129)

(1882) yer lit cit.

1" Etat. Celui reproduit. Le train n'a que deux wagons, et avant que la fumée soit indiquée à la locomotive. Etat tiré à ! épreuve annotée : iil 1, 1er état.

2" - Un troisième wagon est ajouté au convoi traversant le pont, et avec indication en clair d'une fumée à la locomotive. Etat tiré a 1 épreuve annotée : l, a. état.

Zinc détruit.


38. — MÈRE ET ENFANT (H. cuivre 141 millim. L. 101)

(1882) ? 1er Etat.

Etat.

18r Etat. Indication à la pointe sèche ; avant de très nombreux travaux. État reproduit. Etat tiré à 1 épreuve, annotée : n° 1, 1er état et signée.

2e — Avec l'addition de nouveaux travaux à la pointe sèche sur les deux figures et avec un fond d'aqua-tinte. Etat tiré à 1 épreuve, annotée : n° 1, 2e état et signée.

3e — Les profils de la mère et de l'enfant sont en partie effacés; un battant est ajouté, dans le fond, à gauche. Etat tiré à 1 épreuve, annotée : 110 1, 3e état et signée.

4e — Les profils de la mère et de l'enfant sont regravés; une mèche de cheveux tombe le long de la joue de la fillette jusqu'à son épaule. Avec de nombreuses additions sur les vêtements des deux personnages. Le grain d'aqua-tinte est renforcé dans le fond et est prolongé sur les vêtements. Etat tiré à 1 épreuve, annotée : n° 1, 4e état et signée.

5* — Avec divers effaçages. Les profils de la mère et de l'enfant sont à nouveau presque effacés. Etat tiré à 1 épreuve et annoté par l'artiste : entre le 4e et le 5e état n° 1.

6* — Les contours des têtes de la mère et de l'enfant sont regravés à nouveau. Etat tiré à 1 épreuve, annotée : n° 1, 5 état et signée.

7e — Les tons d'aqua-tinte sont renforcés. État reproduit. Tiré à 3 épreuves, annotées : 6e état et signées. Musée du Luxembourg (n° 1).

8e — Le ton d'aqua-tinte sur le corsage de la femme est atténué ainsi que les tailles obliques sur ce même corsage. Etat annoté : 7e état définitif, et tiré à 4 épreuves numérotées et signées, puis, postérieurement, à 14 épreuves, timbrées et numérotées.

Cuivre détruit.


39. - ENFANT TÉTANT SA MÈRE (H. cuivre 120 millim. 1. III)

(1882) 3e Etat.

1er Etat. Avant de nombreux travaux; l'enfant vu de trois-quarts, ne tète pas. Avant la chaise au premier plan, avant celle du fond, avant la croisée, etc. Le fond est occupé par un lit. La coiffure de la femme est différente. Une épreuve annotée : 1er état.

2e L'enfant ne tète pas encore, mais le lit a été rabaissé et remplacé en partie par un papier orné.

Encore avant les sièges, la croisée, etc. La coiffure de la femme est modifiée. Etat annoté : 2" état. Deux épreuves connues.

3* — Avec de très nombreux changements et un fort grain d'aqua-tinte ajouté. Le profil de la femme est modifié. L'enfant tète. L'État reproduit. Etat tiré à quelques essais annotés : 38 état, puis, postérieurement, à 20 épreuves, timbrées et numérotées. Collection de M. F.-E. Bliss (épr.

de Degas).

VENTE : E. Degas (1918), sous le titre : Le Sein, 52 fr.

Cuivre détruit.


40. — PAYSAGE AVEC BERGER ET MOUTONS, OSNY (L. cuivre 140 millim. H. 100)

(1883) 1er Etat.

04 État.

1er Etat. Très légère indication au trait. État reproduit. Une épreuve annotée : n° 1, 7" état.

28 — La planche est reprise à la pointe sèche, mais avant le grain d'aqua-tinte. Etat tiré à 1 épreuve, annotée: n° 1, 2e état et signée.

3e — Avec un grain d'aqua-tinte sur diverses parties de la planche, mais avant divers travaux et retouches. Le berger n'a pas de bâton. Avec trois moutons, à gauche. Etat tiré à 1 épreuve, annotée : n° 1, 3e état et signée.

4e — La silhouette du berger est modifiée et il s'appuie sur un bâton. Un certain nombre de tailles obliques à la pointe sont ajoutées sur le talus ; également avec quelque, modifications dans le ciel, dont les tailles horizontales précédentes sont presque complètement effacées. Enfin, à gauche, le mouton le plus éloigné est effacé. Etat tiré à 1 épreuve, annotée : n° l, 4e état et signée.

50 — Avec un nouveau grain d'aqua-tinte qui délimite plus nettement les fluctuations du talus. Avec une ombre derrière le second mouton et quelques travaux à la pointe ajoutés à gauche, vers le bas. Etat tiré à 1 épreuve, annotée : n° 1,5e état et signée.

6e — Avec quelques nouvelles indications à l'aqua-tinte, notamment au premier plan à gauche; les deux moutons, à gauche, sont fortement repris et quelques branchages ont été rajoutés à l'arbuste qui apparaît à gauche, à l'horizon. État reproduit, tiré à une douzaine d'épreuves, Musée du Luxembourg (n° 5), Bibliothèque publique de New-York (sous le titre : le Berger à Osny, près Pontoise), puis, postérieurement, à 12 épreuves, timbrées et numérotées.

Cuivre détruit.


41. — VIEILLE RUE A ROUEN (RUE MALPALUE) (H. 124 millim. L. 121)

(1883) /er Etat.

Ier Etat. Celui reproduit. Avant divers travaux et additions, notamment avant la maison sur le bord de la planche à droite. Dans le haut, à droite, on lit à rebours : Rue Malpalue, 83, et à gauche : Rouen. Une seule epreuve.

2e - Avec l'addition d'une maison à droite; quelques personnages sont ajoutés. Deux clochetons à gauche sont effacés, le clocher du fond est modifié. Avec des grattages dans le ciel, l'inscription de l'état précédent est enlevée. Etat tiré à 2 ou 3 essais, puis à 8 épreuves, timbrées et numérotées.

Zinc effacé.


42. — UNE RUELLE A ROUEN (RUE DES ARPENTS) (H. plaque 123 millim. L. 123)

(1883) 1er Etat.

1er Etat. Avec l'indication d'un ciel et avant que l'ensemble des travaux n'ait été baissé de ton. L'État reproduit. Tiré à 1 épreuve, annotée : Ior état, n° 1.

20 — Le ciel est effacé. Un certain nombre de travaux ont été baissés de ton; le ton d'aqua-tinte sur le grand pan de la maison de gauche est presque entièrement effacé, mais quelques autres tons partiels sont ajoutés sur la façade de la même maison, ainsi qu'au-dessus de la porte cintrée. Etat tiré à 8 ou 9 épreuves, annotées : 1er état et épreuves d'artiste, Musée du Luxembourg (n° 1), puis, à 10 épreuves sur papier du Japon et 30 épreuves sur hollande, numérotées et timbrées. Cabinet des Estampes, Paris,New-York,Public Library, 2 épreuves, British Museum.

Le zinc, percé après tirage, a été offert au Cabinet des Estampes de Paris.


43. - LE PORT PRÈS LA DOUANE, A ROUEN (L. cuivre 149 millim. H. 118)

( 1883) 2e litat.

1er Etat. Avant les tailles obliques sur la colline du fond, avant les traits horizontaux sur la partie lumineuse de la plus grande barque, avant l'addition de quelques nouveaux reflets dans l'eau, avant que la fumée du bateau à droite n'ait été ombrée, etc. Fort rare. Quatre épreuves, annotées, 1er état (2 numérotées et signées).

2e — Avec l'addition des travaux indiqués ci-dessus. L'État reproduit. Etat tiré d'abord à une dizaine d'épreuves d'essai, annotées, numérotées et signées, puis en 1907, à 10 épreuves sur papier du Japon, et à 30 épreuves sur hollande, numérotées et timbrées. Cabinet des Estampes, Paris, British Museum, Bibliothèque publique de New-York, Bibliothèque de l'Université, Paris, Kupferstiche Kabinet, Berlin, California, State Library, Mlle Isaacson, M. Th. van Rysselberghe (japon n° 9).

Le cuivre de cette pièce, percé après tirage, a été offert au Cabinet des Estampes de Paris.


44. — PLACE DE LA RÉPUBLIQUE, ROUEN 1

(EFFET DE PLUIE) (L. 125 millim. H. 125)

(188) ou 1885?) 28 Etat.

IV Etat. Avant que quelques contours et quelques modelés n'aient été renforcés. L'aspect est gris pâle.

Etat tiré à 1 épreuve annotée : épr. d'état.

2° - Quelques tailles obliques simulant la pluie sont ajoutées dans le ciel, et quelques contours, ainsi que des modelés sont renforcés. L'État reproduit. Etat tiré d'abord à 5 ou 6 épreuves, Musée du Luxembourg (n° 4), Bibliothèque publique de New-York, Metropolitan Museum of Art, New-York (épr. d'artiste n° 2), puis à 12 épreuves, timbrées et numérotées.

Cette pièce a été reproduite dans le Studio (n° d'octobre 1003).

Zinc détruit.


45. — PORT DE ROUEN (SAINT-SEVER) .- (L. cuivre 1 q4 millim. H. 149)

(1SS4)

Cette pièce, dont il existe une réplique (n° 46 de notre cataiogue), avec une femme à gauche, et publiée sous le titre : Cours Boieldieu, à Rouen, a été tirée d'abord à une épreuve d't'SSdi, puis, postérieurement, à 9 épreuves, timbrées et numérotées.

Cuivre détruit.


46. — COURS BOIELDIEU, A ROUEN (PLANCHE EN LARGEUR) - (L. cuivre 194 millim. H. 149)

(1884) 1er Etat.

18r État. Celui reproduit. Avant l'addition de quelques travaux et avant que d'autres travaux n'aient été abaissés au brunissoir. Une épreuve.

28 - Quelques travaux sont atténués au brunissoir. La fumée du bateau est plus étendue; des traits obliques sont ajoutés dans le ciel à gauche. Les om bres portées des personnages sont agrandies.

Etat tiré à quelques essais, puis à 10 épreuves sur papier du Japon et à 30 épreuves sur hollande, numérotées et timbrées. Cabinet des Estampes, Paris, Bibliothèque de l'Université, Paris, British Museum, Kupferstiche Kabinet, Berlin, Bibliothèque publique de New-York, Mme BI. Marchesi.

Cette planche, qui est une répétition de la planche précédente intitulée par l'artiste : Port de Rouen (Saint-Sever), est également désignée sous ce second titre sur une épreuve d'essai. Le cuivre, percé après tirage, a été offert au Cabinet des Estampes de Paris.


47. - COURS BOIELDIEU, A ROUEN (PLANCHE EN HAUTEUR) (H. 198 millim. L. 149)

(1884) Etat.

i Il Etat. Avant de nombreux travaux; presque au trait. Etat tiré à 1 épreuve, annotée et numérotée (1).

2e Avec de très nombreux travaux ajoutés sur toute la planche. L'État reproduit. Etat tiré à 3 ou 4 épreuves, dont deux annotées : 26 état et numérotées (1 et 2), puis, postérieurement, à 8 épreuves, timbrées et numérotées.

Zinc détruit.


48. — COTE SAINTE-CATHERINE, A ROUEN (L. cuivre 197 millim. H. 149)

(1884) 6e Etat.

Ier Etat. Indication au grain d'aqua-tinte. Avant de nombreux travaux. L'inscription dans le haut : Cote Ste-Catherine a Rouen, est très apparente. Le batelier, au premier plan à droite, n'a pas de perche. Etat tiré à 1 épreuve, annotée : or état, n° I.

2e - Avec de nouveaux travaux à l'aqua-tinte. Les fumées des cheminées et du train sont réduites et mieux délimitées. Le personnage du 1er plan à droite, sur le bateau, est muni d'une longue perche; mais avant divers effaçages. L'aspect général est un peu lourd. Etat tiré à 1 épreuve, annotée : n° 1, 29 état.

y - Tous les travaux à l'aqua-tinte sont très atténués; le ciel est beaucoup plus clair et les collines du fond, surtout vers la gauche, sont moins visibles, ainsi que l'inscription dans le haut. Avec des additions à la pointe sur les arbres, les hangars, les personnages, etc. Etat tiré. à 2 épreuves, annotées : 3e état, n° l et (par erreur de l'artiste) 68 état, n° 1.

4e - Avec l'addition d'un nouveau grain d'aqua-tinte sur diverses parties de la planche; les collines sont mieux délimitées et se découpent en vigueur, sur la fumée des cheminées et du train.


Avec de nouveaux travaux à la pointe sur les arbres, sur la route, et dans l'eau où les reflets

sont étendus et fortement accentués. Etat tiré à 2 épreuves, annotées : 4e état 11° l et signées.

Collection de M. C.-E. Bliss.

5e. Avec de nouveaux travaux dans l'eau, au 1er plan, sur les coteaux, dans le ciel qui traversent, vers le milieu, des traits obliques; de plus, les fumées sont plus étroites que dans l'état précédent.

Etat tiré à 1 épreuve, annotée : 5e état, 110 1.

6e - Les travaux sont atténués au grattoir ; de nouveaux travaux modèlent les fumées. Etat tiré à 6 ou 8 épreuves, annotées : 7e état, puis, postérieurement, à 20 épreuves, timbrées et numérotées.

Collection de M. A. Teissier. L'État reproduit. N.-B. - L'épreuve annotée : 6e état, par l'artiste, est en réalité du 31 état de la planche.

»

Cuivre détruit.


49. — COURS-LA-REINE ou BORDS DE LA SEINE, A ROUEN (L. 140 millim. H. 123)

(1884) 1er Etat

Ier Etat. Celui reproduit. Etat tiré à 1 épreuve, numérotée et allllotÙ.

2e — Avec l'addition de nouveaux travaux, notamment avec le reflet du 1" bateau à droite, dans l'eau. Etat tiré à 1 épreuve, numérotée (1) et annotée.

3e — Avec des travaux ajoutés dans l'eau, sur les maisons, la cathédrale; la tour de droite est plus noire et mieux délimitée que dans les deux états précédents. Avec un grain d'aqua-tinte qui obscurcit le ciel. Etat tiré d'abord à 2 épreuves, numérotées (2 et 3) et annotées: 28 état, alors qu'il s'agit bien en réalité d'un 3e état, puis postérieurement à 18 épreuves, timbrées et numérotées.

Zinc détruit.


50. - VUE DE ROUEN (COURS-LA-REINE) (L. 199 millim. H. 148)

(1884) 2e Etat.

1er Etat. Indication au vernis mou, avant le ciel et avant de nombreux travaux à la pointe sur la colline, les arbres, etc. Musée du Luxembourg, épr. annotée : 1er Etat n° 1.

2e :— Celui reproduit. Avec l'addition de nombreux travaux, mais avant l'effaçage d'un certain nombre de traits échappés, dans le ciel notamment. Etat tiré à 4 épreuves numérotées (2 à 5).

3e - Un certain nombre de traits en forme de demi-cercle sont effacés dans le ciel, puis dans l'eau, à gauche, vers les 2 personnages. Etat tiré à une dizaine d'épreuves d'artiste (plusieurs numérotées : 1 à 5), puis en 1920, à 10 exemplaires sur papier du Japon et à 40 sur hollande, numérotés et timbrés. Cabinet des Estampes, Paris, British Museum, Musée des Beaux-Arts, Copenhague, Public Library, New-York. MM. C. Dodgson, Georges Lecomte.

La planche, trouée après tirage, a été remise au Cabinet des Estampes de Paris.


51. — LA FERME A NOEL (OSNY) (H. plaque 199 millim. L. 185)

(1884) 1er Etat.

5e Etat.

1er Etat. Au trait. Avant les deux paysannes assises sur le remblai et avant le ciel. État reproduit. Etat tiré à 2 épreuves, annotées : 1er état et numérotées (1 et 2).

2e — Avec l'addition d'un grain d'aqua-tinte. Encore avant le ciel. Les deux paysannes assises sur le remblai sont peu visibles. Fort rare. Musée du Luxembourg (n° 1).

3" — Avec quelques additions dans le grain d'aqua-tinte. Toujours avant le ciel. Etat tiré à 1 épreuve annotée : 38 état et numérotée (1).

4' — Les tons d'aqua-tinte sont baissés de valeurs, notamment sur la ferme. Les deux paysannes sont plus visibles. Toujours avant le ciel. Etat tiré à 1 épreuve annotée: 48 état et numérotée (1).

5* — Avec l'indication d'un ciel, par des tailles légèrement obliques. Egalement avec des travaux à la pointe sur la ferme, le terrain au 1er plan, sur les arbres, etc. État reproduit. Etat tiré à 3 épreuves annotées : 5e état et numérotées (1 à 3).

6e — Le ton d'a qua-tinte est en grande partie effacé, ainsi que le ciel. Les branches des arbres du fond sont surélevées. L'effet est très clair. Etat tiré à 5 ou 6 épreuves, annotées : 6e état (n° 1) ou épreuve d'artiste, numérotées et signées, puis postérieurement, à 20 épreuves timbrées et numérotées. Bibliothèque de l'Université, Paris, Bibliothèque publique de New-York (sous le titre : Ancienne ferme à Osny Seine-et-Oise).

Planche détruite.


52. - RUE DAMIETTE, A ROUEN (H 195 millim. L. 14S)

(1884) 2e Etat.

1er Etat. Avant de nombreux grattages. L'aspect général est très noir. Etat tiré à 2 épreuves numérotees (1 et 2) et annotées.

2" — Avec de nombreux grattages atténuant le grain d'aqua-tinte et donnant des gris sur les maisons et les personnages, ainsi que sur la chaussée. L'État reproduit. Etat tiré à 1 épreuve d'essai, à 9 épreuves avant l'aciérage, numérotées et signées, à 8 ou 9 épreuves après l'aciérage, puis enfin, en 1907, à 10 exemplaires sur papier du Japon et 30 sur hollande, timbrés et numérotés, Cabinet des Estampes, Paris, Musée du Luxembourg, Bibliothèque de l'Université l'aris, British Muséum, Kupferstiche Kabinet, Berlin, Musée des Beaux-Arts, Budapest, Public Library, New-York, Mme BI. Marchesi, Mlle I. Henry.

VENTE : V. van Gogh (Amsterdam, 19'5), n° 2, 55 florins.

Le cuivre, troué après tirage, a été offert au Cabinet des Estampes de Paris.


53. — LA RUE MALPALUE, A ROUEN (H. plaque 198 millim. L. 150)

(1885) 3e Etat.

lor Etat. Au trait et avant le ciel. Fort rare. Une épreuve annotée : 11" l, Jer état et signée.

28 — La planche est mise à l'effet, par l'addition de très nombreux travaux; mais encore avant le ciel.

Très rare. 2 épreuves annotées : nos I et 2, 5e état et signées.

3e — Avec le ciel indiqué par de nombreuses tailles obliques. L'État reproduit. Etat tiré à 6 ou 7 épreuves d'artiste, signées et numérotées, puis en 1907, à 10 épreuves sur papier du Japon et à 30 épreuves sur hollande, numérotées et timbrées. Cabinet des Estampes, Paris, British Museum, Bibliothèque publique de New-York, M. Th. van Rysselberghe..

La planche, percée après tirage, a été offerte au Cabinet des Estampes de Paris.


54. - RUE DU GROS-HORLOGE, A ROUEN (H. 192 millim. L. 147)

(1885) 2e Etat.

Ier Etat. Avant divers travaux, notamment avant l'indication des étages et des chevrons sur le pignon blanc, au second plan, à gauche. Etat tiré à 2 épreuves numérotées (1 et 2).

20 - Avec l'addition de nombreux travaux, notamment avec l'indication des étages et des chevrons sur le pignon blanc, au second plan, à gauche. État tiré à 5 épreuves (4 numérotées). L'État reproduit.

y - Avec de très nombreux grattages qui ont fait disparaître une partie des travaux des états précédents, et avec l'addition d'un grain d'aqua-tinte. État tiré à une douzaine d'épreuves, dites d'artiste. Musée du Luxembourg (japon n° 6), Metropolitan Museum of Art, New-York, Bibliothèque publique de New-York, Mlle A. Isaacson, puis postérieurement à 15 épreuves, timbrées et numérotées.

VENTE : A*** (7 juin 1913), 65 fr.

Cette pièce a été reproduite dans les Peintres-Impressionnistes, de Th. Duret, Paris, Floury, 1906.

Cuivre détruit.


55. — PAYSAGE A ROUEN (COTE SAINTE-CATHERINE) (L. cuivre 177 millim. H. iço)

(1885) Etat.

(or État. Presque au trait. Avant le personnage au bord de l'eau, avant l'inscription dans le haut, seulement avec le mot : Rouen, tracé à rebours, a gauche, etc. Etat tiré à 1 épreuve, annotée : 1er état, na 1.

2e — Avec l'inscription suivante à la pointe, dans le haut à droite : NO/ll'Il Cote Ste-Catherine • une figure est ajoutée au bord de l'eau ; quelques légers travaux sont ajoutés sur les collines, le terrain, les arbres, etc. L'effet est encore très gris. Etat tiré à 1 épreuve, annotée : na l, 2e état à revoir.

y — La planche est poussée à l'effet par la reprise de toute la planche. Les arbres, le pont, le train, les bateaux, les maisonnettes se détachent en vigueur sur les collines, et la fumée de la grande cheminée se profile en blanc sur la colline de droite. Etat tiré à 2 épreuves, annotées : 3' état.

4e — La plupart des travaux sont atténués au brunissoir. L'État reproduit Etat tiré d'abord à 3 ou 4 épreuves, annotées : 4e état ou épreuves d'artiste, puis en 1907 à 10 épreuves sur papier du Japon, et à 30 épreuves numérotées et timbrées. Cabinet des Estampes, Paris, Bibliothèque de l'Université, Paris (japon, na 9), British Museum, Kupferstiche Kabinet, Berlin, Bibliothèque publique de New-York.

Le cuivre, percé après tirage, a été offert au Cabinet des Estampes de Paris.


56. — PORT DE ROUEN (L. plaque 125 millim. H. 105)

(1885).

[Il, Etat. A l'eau-forte, avant que la planche n'ait été renforcée à l'aqua-tinte. Une épreuve, annotée : il' état, n' i.

26 - La planche est reprise à l'aqua-tinte et quelques travaux à la pointe sont rajoutés sur diverses parties de la planche pour accentuer l'effet. Etat tiré d'abord à 5 ou 6 épreuves d'essai, puis, postérieurement, à 12 épreuves numérotées et timbrées. Metropolitan Museum of Art, New-York.

Zinc détruit.


57. — PORT DE ROUEN (AVEC CHEMINÉES) (L. cuivre 170 millim. H. 151)

(1885) 30 Etat.

18r Etat. Le ciel est fortement gravé et forme des noirs violents. Fort rare. Etat tiré à 3 épreuves annotées : z8r état et numérotées (une signée).

8 — Le ciel est. en partie effacé, plus spécialement à droite; mais avant l'indication de quelques toitures à droite, au pied de la colline. Etat qnnoté : 2e état définitif.

3e — Quelques toitures, alignées, sont ajoutées au second plan à droite, au pied de la colline; la partie droite du ciel a presque entièrement été effacée. Etat tiré à une dizaine d'épreuves annotées : Epr. d'artiste ou numérotées et signées, puis à 40 épreuves, numérotées et timbrées. L'État reproduit. Cabinet des Estampes, Paris, Musée du Luxembourg (n° 4), British Museum, Kupferstiche Kabinet, Berlin, Bibliothèque publique de New-York, M. A. Teissier.

La planche, percée après tirage, a été offerte au Cabinet des Estampes de Paris.


58. — LA VACHE (L. cuivre 117 millim. L. 112)

(1885) 3e Etat.

Ier État. Avec la silhouette d'une paysanne au tout premier plan, à gauche, et avant quelques effaçages et additions. État tiré à 1 épreuve, annotée : n° 1 Ier état, et signée.

2e - La paysanne du tout premier plan à gauche est effacée. Les travaux sur la croupe de la paysanne qu'on voit derrière la vache, à droite, sont atténués. La dernière ligne d'horizon est effacée et le ciel est légèrement modifié ; mais avant de nouveaux travaux à l'aqua-tinte. Etat tiré à 1 épreuve, annotée : n8 1, 2e état, et signée.

3e - Avec l'addition d'un grain d'aqua-tinte sur le terrain au Ier plan, en avant de la vache; avec de nouveaux travaux sur la paysanne, la vache et sur les monticules au fond. L'État reproduit.

Etat tiré à une douzaine d'épreuves (Musée du Luxembourg (n° 2), MM. C. B. Eddy, Theo van Rysselberghe), puis postérieurement à 7 épreuves, timbrées et numérotées.

VENTE : Alf. Beurdeley (1921), avec 2 autres pièces, 110 fr.

Cuivre détruit.


59. — PRAIRIE ET MOULIN, A OSNY .(L. cuivre 238 millim. H, 160)

(1885) 6° Etat.

18r Etat. Au ciel blanc. Indication très légère au trait ; la barrière à gauche est blanche. Etat tiré à 1 épreuve, annotée : zer état n° 1.

2e - La planche est reprise à la pointe sèche, et la barrière à gauche est ombrée ; mais avant divers travaux, notamment avant les trois vaches. Encore au ciel blanc. Etat tiré à 2 épreuves, annotées : 2e état et numérotées (1 et 2).

3e - Avec quelques légers travaux sur le terrain, et avec une légère indication de trois vaches vers le fond, à gauche. Toujours au ciel blanc. Etat tiré à 3 épreuves, annotées : 38 état et numérotées (1 à 3).

4e - Avec l'addition d'un fort ton d'aqua-tinte sur diverses parties de la planche, pour en accentuer les ombres. Les trois vaches sont très visibles. Toujours avant je ciel. L'effet est un peu lourd.

Etat tiré à 1 épreuve, annotée : 40 état numérotée (1) et signée.

5e - Les tons d'aqua-tinte sont enlevés ou fortement atténués ; avec l'addition de tailles obliques à la pointe sur le terrain et avec un ciel indiqué par des traits également obliques. Etat tiré à 1 épreuve, annotée : 5e état et numérotée (1).

6e - Le ciel est effacé; tous les travaux sont atténués ; des herbes sont ajoutées tout le long de la planche au Ier plan, et la traverse du bas de la barrière àgauche est prolongée presque jusqu'au trait carré. L'État reproduit. Etat tiré à une douzaine d'épreuves annotées, numérotées et signées, Metropolitan Museum of Art, New-York, Musée du Luxembourg (2 épr. nos 3 et 4), Metropolitan Museum of Art,New-York (n° 4),New-York,Public Library (sous le titre : Herbages à Osny, près Pontoise), Mlle A. Isaacson, M. C. Dodgson, puis à r8 épreuves, timbrées et numérotées.

VENTE : Ch. Bermond (1912), 99 fr.

Cuivre détruit.


60. - VUE DE PONTOISE (L. plaque 244 millim. H. 159)

(1 SSy) r F-tJt.

i Il Etat. Indication à la pointe, avant toute addition d'aqua-tinte. État tiré à 1 épreuve, annotée : ti" l, 10.. état.

2e — Avec l'addition d'un grain d'aqua-tinte sur diverses parties de la planche et avec quelques nouveaux travaux à la pointe, mais avant de nouvelles branches au grand arbre de droite, avant des points indiquant de légers feuillages, ainsi qu'avant d'autres modifications. Etat annotée : une épreuve 2e état.

3" — Le fond à gauche est atténué ; le terrain au premier plan, les deux maisons du second plan et les arbres sont renforcés à l'aqua-tinte ; avec l'indication de feuilles au grand arbre de droite.

Etat annoté indifféremment par l'artiste : 3e état et 4e état. Deux épreuves.

4e — La plupart des travaux sont fort atténués; l'horizon à gauche est cerné par de forts traits, les contours de l'église sont mieux précisés. Etat annoté : 5e état 110 1.

5e — Avec l'addition de nouveaux travaux dans les fonds à gauche, sur les arbres du second plan et sur l'arbre du premier plan à droite, auquel sont ajoutées de nouvelles branches; également avec des travaux supplémentaires à la pointe, dans le ciel, à gauche, mais avant quelques modifications. Etat annoté : 6e état 11° 1.

6e - Des travaux supprimés laissent voir le tronc noueux d'un grand arbre du bord à D. Avant que les grandes branches de cet arbre n'aient été prolongées dans le ciel. Etat tiré à 1 ou 2 épreuves.

Musée du Luxembourg, épreuve annotée : n° 1 7e état.

7° - La plupart des travaux sont atténués ; avec des modifications à l'aqua-tinte dans les fonds, à gauche ; les arbres du second plan sont aussi modifiés et quelques-uns surélevés ; l'arbre du 18r plan à droite a subi quelques nouvelles transformations ; quelques légers travaux nouveaux sont ajoutés dans le ciel. Etat définitif tiré à quelques essais, puis à 10 japon et 40 épreuves timbrées et numcrotées. L'État reproduit. Cabinet des Estampes, Paris, British Muséum, Musée royal des Beaux-Arts, Copenhague, Bibliothèque publique de New-York.

Le cuivre, percé après tirage, a été offert au Cabinet des Estampes de Paris.


61. — PAYSANNE DANS LES CHOUX (H. plaque 148 millim. L. 120)

(1885) 2e Etat.

Ier État. Avant divers travaux à la pointe, et avant l'aqua-tinte. Les corsages et les jupes des deux paysannes ne sont pas ombrés. Etat tiré à 6 épreuves annotées : épreuves d'état, et numérotées et signées.

2e - Avec l'addition de tons d'aqua-tinte et de nombreux travaux sur diverses parties de la planche.

Les corsages et les jupes des deux paysannes sont ombrés. L'Étatreproduit. Etat tiré à 8 épreuves annotées : Épreuves d'artiste, numérotées et signéès. Musée du Luxembourg (n°3), puis postérieurement, à 24 épreuves, timbrées et numérotées.

Zinc détruit.


62. - ÉGLISE D'OSNY, PRÈS PONTOISE

(L. cuivre 160 millim. H. 120)

(1885) 4e État.

Ier Etat. Nous n'avons pas rencontré d'épreuves de cet état.

2e - Avant divers travaux et avant le grain d'aqua-tinte. Tiré à 1 épreuve, annotée : 2e état n° 1 et signée.

3e — Avec l'addition d'un grain d'aqua-tinte, mais avant divers travaux. Tiré à 1 épreuve, annotée : 3* état n° 1 et signée.

4e - Avec l'addition de quelques nouveaux branchages vers le faîte du plus grand arbre, et de nombreuses tailles obliques sur la colline du fond, à droite. Avec quelques modifications dans le ciel, plus lumineux vers le bas.. L'État reproduit. Etat tiré à une dizaine d'épreuves, annotées : 4e état ou Epr. d'art., et signées, puis en 1920, à 10 épreuves sur papier du Japon, et à 40 épreuves sur hollande, timbrées et numerotees. Cabinet des Estampes, Paris, Musée du Luxembourg (n° 4), British Muséum, Musée royal des Beaux-Arts, Copenhague, Bibliothèque publique de New-York, Mlle A. Isaacson, M. Georges Lecomte.

Le cuivre, percé après tirage, a été offert au Cabinet des Estampes de Paris.


63. — RÉCOLTE DE POMMES DE TERRE (H. cuivre 280 millim. L. 220)

(1886) 1er Etat.

6e Etat.

Ier Etat. Au trait État reproduit. Etat tiré à 2 épreuves, annotées : 1" état et numérotées (1 et 2).

2e — Avec l'addition de nouveaux travaux à la pointe sur diverses parties de la planche, mais avant le ciel et avant le grain d'aqua-tinte. Etat tiré à 1 épreuve, annotée : n° 1 2* état et signée.

3e — Avec l'addition d'un grain d'aqua-tinte sur les figures, les paniers et dans les fonds. Le visage de la paysanne debout est modifié. Quelques travaux à la pointe sont ajoutés dans le champ à gauche, vers le fond. Encore avant le ciel. L'aspect général est noir. Etat tiré à 2 épreuves, annotées : na 1 et 2, 5e état et signées.

4e — Avec l'indication d'un ciel, sur lequel se détachent deux nuages blancs. Avec de nombreux grattages sur diverses parties de la planche, notamment sur la paysanne debout, dont le visage est encore une fois modifié. L'aspect général est gris. Etat tiré à 1 épreuve, annotée : nO l, 4* état et signée.

5e — La paysanne debout est encore modifiée, non seulement dans son visage, mais aussi dans la forme de son bonnet et de ses mains qui ont été changés. De plus, son corsage et sa jupe sont élargis et à celle-ci les poches déjà à demi effacées dans l'état précédent, ont été complètement supprimées. Egalement avec des modifications dans les fonds. Etat tiré à 1 épreuve, annotée : n° 1 5e etat et signée.


6e Etat. Le visage et les cheveux de la paysanne sont baissés de ton par des effaçages au brunissoir.

Dans le fond à droite, une petite maison qu'on apercevait devant une rangée de quatre autres maisons, a été effacée et remplacée par un arbre. De fortes tailles obliques à la pointe sèche ont été ajoutées au bas, vers la gauche, entre le pied droit de la paysanne et le panier. Enfin, les arbres du fond, à gauche, sont mieux indiqués. Etat tiré à 3 épreuves, annotées : 6e état, numérotées (1 à 3) et signées. État reproduit.

7e — Avec de nouveaux travaux à l'aqua-tinte sur les cheveux et le corsage de la paysanne debout.

Egalement avec l'addition de travaux sur les arbres de gauche, et sur les toits des trois maisons que l'on aperçoit du même côté, pour en renforcer l'effet. Enfin, avec une dizaine de longues tailles obliques vers le fond à gauche, devant les arbres. Etat tiré à une douzaine d'épreuves, la plupart annotées :Epreuve d'artiste, puis numérotées et signees. Une d'elles a été tirée par Emile Jacque, alors que la planche était usée. Musée du Luxembourg (épr. déf. n° 3), Musée des Beaux-Arts, Budapest, Bibliothèque publique de New-York.

VENTE : Atelier C. Pissarro (juin 1906), avec 2 autres pl., 40 fr.

Cuivre détruit.


64. — RUE DE L'ÉPICERIE, A ROUEN (H. cuivre 170 millim. L. 150)

(1886) 28 Etat.

18r Etat. Avant de nombreux travaux sur toute la planche; l'église est blanche. Etat tiré à 2 épreuves, numérotées (1 et 2), signées et annotées.

2e — Avec de très nombreux travaux complétant l'effet. L'église est ombrée. Etat tiré d'abord à 4 ou 5 épreuves avant l'aciérage, 8 après l'aciérage, à 10 épreuves sur papier du japon, puis à 30 exemplaires sur hollande, numérotés et timbrés. L'État reproduit. Cabinet des Estampes, Paris, Musée du Luxembourg (n° 2), Bibliothèque de l'Université, Paris (japon, n° 9), British Muséum, Musée des Beaux-Arts, Budapest, Kupferstiche Kabinet, Berlin, Public Library, New-York, Mme Blanche Marchesi, M. Campbell Dodgson.

VENTE : V. van Gogh (1913), n° 2, 27 florins.

La planche, trouée après tirage, a été remise au Cabinet des Estampes de Paris.

.J La Rue de l'Epicerie, à Rouen, a été reproduite dans le Studio (oct. 1903) et dans Brush & Pencil, Chicago, mars 1904.


65. - PLACE DE LA RÉPUBLIQUE, A ROUEN (AVEC TRAMWAY) (L. 165 millim. H. 142)

(1886) 20 Etat.

Ier Etat. Avant une douzaine de tailles obliques sur la croupe du cheval au ier plan et avant le licol, puis avant quelques grattages sur le tramway et sur les trois personnages à gauche. Etat tiré à 5 épreuves, numérotées.

2e — Avec l'addition d'une douzaine de tailles obliques sur la croupe du cheval au ier plan et avec le licol. Avec des grattages sur le tramway. L'État reproduit. Etat tiré à 5 épreuves d'artiste, (Musée du Luxembourg, n° 5), puis en 1907 à 10 exemplaires sur japon et 30 sur hollande, timbrés et numérotés. Cabinet des Estampes, Paris, Bibliothèque de l'Université, Paris, British Muséum, Kupfestiche Kabinet, Berlin, Public Library, New-York, Mme Blanche Marchesi.

Le cui vre de cette estampe, percé après tirage, a été offert au Cabinet des Estampes de Paris.


66. — LE PONT DE PIERRE, A ROUEN (L. 198 millim. H. 149)

(1887) 21 Etat.

1er Etat. Presque au trait. La colline du fond est à peine indiquée. Etat tiré à 2 épreuves annotées : 1er état, et numérotées.

2e Terminé. L'Etat reproduit. Etat tiré à 30 épreuves environ, annotées: Epreuve d'artiste, numé- rotées (sauf une ou deux) et signées. Musée du Luxembourg (n° 19), Kupferstiche Kabinet, Berlin, Bibliothèque publique de New-York, MM. Luce, Th. van Rysselberghe, A. Teissier, Carl Zigrosser (New-York, épr. de A. Beurdeley).

VENTES : Anonyme (26 juin 1906), avec l'Ile Lacroix à Rouen, 43 fr. ; Alf. Beurdeley (1921), 2e état, 100 fr.

Cette pièce a été reproduite dans l'Histoire des Peintres Impressionistes, de Th. Duret (1906).

Zinc détruit.


67. - LES OUVRIERS DU PORT, A ROUEN (L. cuivre 178 millim. H. 130)

(1887).

Bien que quelques épreuves portent en marge, de la main de l'artiste, l'annotation suivante, a 1er Etat, nous ne connaissons pas d'exemplaires avec variantes. En outre de 8 ou 9 essais, il a été cette planche 6 épreuves, timbrées et numérotées.

Musée du Luxembourg (Il' 4), Bibliothèque publique de New-York, M. A. Teissier (n° 3).

Cette pièce est également connue sous le titre : les Loqueteux du port de Rouen.

Cuivre détruit.


68. — UNE RUE A ROUEN (RUE DES ARPENTS)(H. cuivre 161 millim. L. 110)

(1887) j8 Etat.

lU Etat. Avant de nombreux travaux et avant le ciel ; à la tour blanche. Etat tiré à 1 épreuve, numérotée, signée et annotée.

a" - Avec de nombreux travaux sur diverses parties de la planche, mais encore avant le ciel. Etat tiré à 1 épreuve numérotée, signée et annotée.

3e - Définitif. Avec de nouveaux travaux sur diverses parties de la planche, notamment sur le grand mur devant la tour de l'église. Avec indication d'un ciel. L'État reproduit. Etat tiré à 5 épreuves, avant l'aciérage, numérotées (1 à 5), à 4 épreuves après l'aciérage, puis à 20 épreuves, timbrées et numérotées. Musée du Luxembourg (n° 2), Bibliothèque publique de New-York.

Cette pièce a été reproduite dans le Studio (oct. 1903), dans Brush & Pencil (n° 6), Chicago, 1904, puis deux The Print Collector's Quartely (oct. 1922).

Cuivre détruit.


69. — L'ILE LACROIX, A ROUEN (L. cuivre 158 millim. H. 115)

(1887) 1er Etat.

1er Etat. Celui reproduit. Tiré à quelques épreuves seulement.

20 — Les travaux ont été abaissés au brunissoir; les arbres, à gauche, sont d'un gris très léger. Etat tiré à 8 épreuves, annotées, numérotées et signées (M. Campbell Dodgson), puis, en 1907, à 10 épreuves sur papier du Japon et 30 épreuves sur hollande, timbrées et numérotées. Cabinet des Estampes, Paris, Musée du Luxembourg (épr. d'artiste, n° 2), Bibliothèque de l'Université, Paris (n° 9, japon), British Muséum, Bibliothèque publique de New-York, Mme BI. Marchesi (japon, n° 10),

Le cuivre, percé après tirage, a été donné au Cabinet des Estampes de Paris.

VENTE : Atelier C. Pissarro (juin 1906), avec une autre pl., 43 fr.

Cette pièce a été reproduite dans le Studio (oct. 1903), dans Brush and Pencil (1904), puis dans The Print Collectons Quartely (oct. 1922).


70. — PAYSAGE A OSNY (L. cuivre 155 millim. H. 116)

(1887) 1er Etat.

1er Etat. Celui reproduit. Etat tiré à a épreuves, annotées : 1" état et numérotées, puis à 100 épreuves pour l'Estampe originale (fascicule de janvier-mars 1894), non compris quelques essais.

ge - Avec de nombreux grattages qui ont fait disparaître une partie des travaux ; l'aspect général est plus gris. Etat tiré à une dizaine d'épreuves, annotées (plusieurs avec la mention : Epreuve d'artiste), numérotées et signées, puis, en 1920, à 10 épreuves sur papier du Japon et à 40 épreuves sur hollande, timbrées et numérotées.

Le cuivre, percé après tirage, a été offert au Cabinet des Estampes de Paris.


71. - CHATEAU DE BUSAGNY, A OSNY (L. cuivre 140 millim. H. 100)

(1887) 4e Etat.

ier Etat. Nous n'avons pas rencontré d'épreuves de cet état.

2e — Avant le grain d'aqua-tinte et avant le ciel. Etat tiré à 1 épreuve, annotée : 2e état, numcrotce (1) et signée.

;e - Avec des touches d'aqua-tinte réparties sur diverses parties de la planche, mais encore avant le ciel et avant quelques travaux à la pointe sur les toits des maisons, le terrain, etc. Etat tiré à 1 épreuve, annotée : 3e état, numérotée (1) et signée.

4e - Avec l'addition d'un ciel gravé à la pointe ; la colline du fond, modelée précédemment par un grain, est maintenant indiquée et ombrée par des travaux à la pointe. Enfin de nouveaux travaux ont été ajoutés sur les toitures des maisons et sur le terrain. Etat tiré à une dizaine d'épreuves, la plupart annotées et signées, puis, postérieurement, à 14 épreuves, timbrées et numérotées. L'État reproduit. Musée du Luxembourg (n° 5), Bibliothèque publique de New-York.

Cuivre détruit.


72. — LA SARCLEUSE - (H. cuivre 161 millim. L. m)

(1887) ? 2e Etat.

Ier Etat. Avant un grand nombre de traits obliques autour de la paysanne et avant que la ligne d'horizon et les arbres du fond n'aient été mieux précisés. Egalement avant de nouveaux travaux sur la capeline. Etat annoté : Epreuve d'artiste, et numérotée (1).

2' — Avec les travaux indiqués ci-dessus. L'État reproduit. Etat tiré à 3 ou 4 épreuves d'essai et à une douzaine d'épreuves d'artiste, numérotées et signées, plusieurs avec l'indication : imprimé par F. Jacque, Musée du Luxembourg (n° 10), New-York,Public Library (avec le titre : Paysanne dans le champ,Eragny, Oise), MM. Campbell Dodgson, C. B. Eddy (épreuve d'Alf. Beurdeley), M. Luce, puis, postérieurement, à 13 épreuves, timbrées et numérotées.

VENTES : Anonyme (20 janv. 1906), 40 fr.; Atelier C. Pissarro (juin 1906), avec 2 autres pl., 27 fr. ;

H. A. (Aubry, 19 11), 29 fr. ; Alf. Beurdeley (1921), n° 9, 120 fr.

Cuivre détruit.


73. - GRAND'MÈRE DANS SON FAUTEUIL (LA MÈRE DE L'ARTISTE) (H. cuivre 99 millim. L. 61)

(1888) 4e Etat.

1 er Etat. Avant de nombreux travaux; le visage et le bonnet sont fort légèrement gravés ; le fond n'est indiqué que par des tailles obliques. Une épreuve annotée : le état (numerotée 1).

2e — Nous n'avons pas rencontré d'épreuves de cet état.

3e — De nombreux travaux ont été ajoutés sur diverses parties de la planche. Le fond est ombré par des traits en divers sens, mais avant que les rayures sur le bonnet aient été mieux indiquées.

Une épreuve annotée : 5e état (numérotée 1).

4e — Avec de nouveaux travaux sur divers points de la planche. Le bonnet est plus accusé et le fauteuil est élargi. L'État reproduit. Etat annoté : 4e état, tiré à 1 épreuve (numérotée 1).

5e — Avec de nouveaux travaux sur le visage, spécialement sur le nez, la bouche, les joues et le menton, puis sur le fauteuil dont les bords sont plus fortement ombrés. Etat tiré à 5 ou 6 épreuves d'essai ou d'artiste, Musée du Luxembourg (n° 2), puis postérieurement à 18 épreuves, timbrées et numérotées.

Cuivre détruit.


74. — LA BONNE FAISANT SON MARCHÉ (H. cuivre 200 millim. L. 138)

(1888) 4e Etat.

1er État. Avant divers travaux; le mur du fond à droite est blanc; le panier tenu par la bonne est à peine indiqué. Etat publié dans la Revue Indépendante, n° 16 (1er février 1888), à 80 exemplaires sans marges. Bibliothèque de l'Université, Paris.

2* - Le mur de la maison du fond à droite a reçu des travaux, et avec indication de deux fenêtres.

De plus, le panier tenu par la bonne est ombré, et de nouveaux travaux ont été ajoutés sur le corsage et le tablier de la servante. Etat annoté 1er état par l'artiste. Musée du Luxembourg (n° 2), M. C.-B. Eddy.

3e - Les ombres violentes produites par la pointe sèche sont très atténuées. Quelques travaux ont été ajoutés sur les marchandises débordant des paniers au second plan. Avec quelques retouches dans les deux fenêtres. Etat annoté 2e état par l'artiste et tiré à 3 ou 4 épreuves.

4e - La planche poussée à l'effet est complétée par de nombreux travaux qui délimitent mieux les paniers, les marchandises et plusieurs figures. Une anse a été ajoutée au second panier que l'on voit derrière la bonne. Etat annoté 3* état par l'artiste. L'État reproduit. Etat tiré à une dizaine d'épreuves d'artiste, puis publié dans la Revue Indépendante n° 19 (1er mai 1888), à 80 exemplaires et enfin, postérieurement, à 6 épreuves timbrées et numérotées.

VENTES : Anonyme (avril 1921), 47 fr.; Anonyme (24 novembre 1922), 1er état, 131 fr.


75. - MARCHÉ DE PONTOISE (H. cuivre 99 millini. L. 62)

(1888) 5e Etat.

ier Etat. Avant divers travaux, notamment avant les tailles obliques sur l'auvent de gauche, ainsi que sur l'un des deux de droite ; la coiffure et le bras droit de la paysanne du Ier plan, à gauche, sont à peine indiqués, etc. Etat tiré à 2 épreuves, annotées : Ier état n° 1 et 2. Musée du Luxembourg (n° 2).

2e - Avec les travaux désignés ci-dessus, mais avant un fichu noir sur le cou de la paysanne du 1er plan, à droite. La première fenêtre de la maison à gauche est renforcée. Etat tiré à 2 épreuves, annotées : 2" état n° 1 et 2.

3* — La paysanne du Ier plan, à droite, a un fichu noir sur les épaules; quelques légers travaux sont ajoutés sur diverses parties de la planche. L'État reproduit. Etat tiré à 5 épreuves, annotées, numérotées et signées, puis postérieurement à 13 épreuves, timbrées et numérotées.

Cuivre détruit.


76. — GARDEUSE D'OIES (L. cuivre 199 millim. H. 140)

(1888) 2" Etat.

1 or. Etat. Avant diverses additions dans le feuillage du saule de gauche, vers le bord de la planche, et avant de très nombreux travaux sur diverses parties de la pièce. La bergère est esquissée, mais pas ombrée. Etat annoté : 2e état n° 1 et 2. Musée du Luxembourg (n° 2).

2e — Encore avant de très nombreux travaux sur diverses parties de la composition, mais avec l'addition de feuillages au saule de gauche. Quelques légères tailles sont ajoutées sur le terrain, puis dans l'eau. L'État reproduit. Etat annoté par erreur par l'artiste : 1" état 110 1. Bibliothèque de l'Université, Paris.

30 — Avec de nombreux travaux ajoutés sur diverses parties de la planche : les arbres, le terrain, la bergère, les oies et l'eau. Des herbes ont ajoutées dans l'eau, au premier plan, à droite, et une des trois oies les plus rapprochées du bord droit de la planche est effacée. L'aspect général est très monté de ton. Etat tiré à 2 épreuves, annotées : 31 état (numérotées 2), puis à 6 ou 8 épreuves, annotées (4e état), numérotées et signées, Kupferstiche Kabinet, Berlin, Metropolitan Museum of Art, New-York, MM. M. Mirault, A. Teissier, à 80 épreuves pour la Revue Indépendante, enfin postérieurement à 6 épreuves, timbrées et numérotées. Nous n'avons pu découvrir de différences entre les épreuves annotées par l'artiste, 3e et 4e états.

VENTE : A. Beurdeley (1921), 210 fr.

Cette pièce a été reproduite dans le Graphischen Kunst, Vienne (1908).


77. — FEMME CUEILLANT DES CHOUX (H. cuivre 100 millim. L. 61)

(1888) 7e Etat.

le" Etat. Avant le ciel et avant divers autres travaux ; le contour de la meule est interrompu à gauche.

Au champ blanc. Etat tiré à 2 épreuves annotées : /pr etat et numérotées (1 et 2).

2e - Avec un ciel indiqué vers la gauche par de légères tailles horizontales ; le contour de la meule à gauche est terminé, mais avant quelques travaux sur les deux paysannes, etc. Le champ, derrière la paysanne est encore blanc. Etat tiré à 2 épreuves annotées : 2* état. Collection de M. C.-E. Eddy (n° 1).

3e — Les contours des deux paysannes sont plus nettement accusés ; avec quelques nouveaux travaux dans le champ de choux. Etat tiré à 8 épreuves annotées : 5e état et numérotées. Le champ derrière la paysanne est toujours blanc. Musée du Luxembourg (n° 3). M. A. Teissier.

4e — Le champ est ombré par des tailles horizontales. Les vêtements des deux paysannes sont poussés au noir, ainsi que la masse des choux. Etat tiré à 1 épreuve annotée : 4e état.

r," - Les noirs des vêtements de la paysanne du leI' plan sont atténués au brunissoir, notamment sous le bonnet. Les tailles horizontales du champ sont en partie effacées. Avec cinq tailles verticales dans l'angle gauche du haut. Avec quelques traits horizontaux simulant l'ombre portée de la meule, à gauche. Etat tiré à 2 épreuves annotées : 5e état.


6e Etat. Avec de nouveaux travaux ; l'aspect général est noir. Etat tiré à 1 épreuve annotée : 6e état.

7e — Quelques travaux sont brunis sur les vêtements de la paysanne du i" plan; avec un certain nombre de tailles obliques autour des bras de la paysanne du second plan. L'État reproduit.

Etat tiré à i épreuve annotée, puis, postérieurement, à 24 épreuves, timbrées et numérotées.

VENTE : A. Beurdeley (1921), 27 fr.

Cuivre détruit.


78. - VACHES DANS LES PRAIRIES D'ÉRAGNY, PRÈS GISORS (L. cuivre 120 millim. H. 80)

(1888) s' Etat.

ier Etat. Avant divers travaux sur les arbres et sur le terrain; la barrière n'est pas encore indiquée à gauche, après le dernier saule ; la tète de la vache à gauche et les jambes de la vache de droite sont très imparfaitement exprimées. Etat tiré à 3 épreuves, annotées et llltmérotÙs.

2e — Avec les travaux désignés ci-dessus. L'État reproduit. Etat tiré à 7 ou 8 épreuves, signées et numérotées (Musée du Luxembourg, n° 2), puis, postérieurement, à 6 épreuves timbrées et numérotées.

Cuivre détruit.


79. — PRAIRIES DE BAZINCOURT (L. cuivre 120 millim. H. 81)

(1888) 4" Etat.

Jer Etat. Au trait, avant le ton d'a qua-tinte; avec deux vaches seulement. Une épreuve annotée : 1" état n° 1.

2" — Avec l'addition d'un fort ton d'aqua-tinte, mais avant quelques travaux sur le terrain, au il, plan. Avec quatre vaches. Une épreuve annotée : e état.

3e — Les travaux à l'aqua-tinte sont abaissés au brunissoir; quelques tailles sont ajoutées dans les arbres, puis sur le terrain, au premier plan, à gauche. Deux épreuves annotées indifféremment : 3e épreuve d'état ou 4e état.

4e — De nouveaux travaux sont ajoutés sur le terrain au 1er plan, puis devant le petit saule à droite.

L'État reproduit. Tiré à 8 ou 10 épreuves annotées : Epreuve d'artiste, signées. (Musée du Luxembourg, n° 4), puis, postérieurement, à 18 épreuves timbrées et numérotées.

Cuivre détruit.


80. — GRAND'MÈRE (EFFET DE LUMIÈRE) (LA MÈRE DE L'ARTISTE) (L. cuivre 253 millim. H. 171)

(1889) ï" état.

1er Etat. Avant de nombreux travaux. Le visage de la grand'mère est presque blanc. Avant les contretailles sur le rebord de la table, etc. Etat tiré à une épreuve, annotée et numérotée.

2e — Avec quelques travaux sur la bouche et le menton de la grand'mère, mais avant l'indication du nez, etc. Etat tiré à trois ou quatre épreuves.

3e — Nous n'avons pas rencontré l'unique épreuve qui a été tirée de cet état et qui est mentionnée sur les carnets de l'artiste.

4e — Le visage de la grand'mère est modelé ; les yeux, le nez, la bouche et la pommette sont très indiqués. Quelques travaux sont atténués. La forme de la 'manche contre la main est modifiée.

Des contre-tailles sont ajoutées sous le bras du fauteuil et sur les rideaux du lit. La forme de la coiffure est un peu différente. Etat tiré à 2 épreuves, annotées 4e état, et numérotées. Musée du Luxembourg (n° 1).


5e Etat. La plupart des travaux sont très atténués au brunissoir et un léger grain d'aqua-tinte est réparti sur la planche. Quelques modelés ont été ajoutés sur le visage. L'aspect général est gris. Etat tiré à 2 épreuves annexées 51 état, n05 1 et 1 bis. Collection de M. K. Kojima (San Francisco, épr. de G. Boucard).

6e — Avec un nouveau ton d'aqua-tinte dans le fond de l'alcôve, qui réduit et délimite mieux les contours intérieurs des rideaux du lit, en en modifiant la forme. L'aspect général est encore gris. Etat tiré à 1 épreuve, annotée : 5e état n" 1 et signée.

7e - De fortes contie-tailles verticales sont ajoutées sur le fauteuil de gauche ; des tailles obliques ont été également ajoutées sur les rideaux du lit. De nouveaux travaux sur le vidage de la grand'mère en accusent mieux les traits. Etat tiré à 1 épreuve annotée encore par l'artiste : 5e état n° 2, et signée, puis, postérieurement, à 12 épreuves timbrées et numérotées. L'État reproduit.

0

Cuivre détruit.


81. — JEUNE HOMME LISANT (GEORGES PISSARRO) (H. 132 millim. L. 118)

(188-;).

Cette planche a été tirée d'abord à 2 épreuves numérotées 1 et 2, annotées et signées, puis, postérieurement, à 6 épreuves timbrées et numérotées.

Georges Manzana-Pissarro, peintre, graveur, né à Louveciennes le 187

Zinc détruit.


82. — LA RENTRÉE DU BERGER (L. 109 millim. H. 76)

(1889).

Cette pièce a été tirée à 7 ou 8 épreuves d'essai, puis à 18 épreuves, timbrées et numérotées.

Musée du Luxembourg (n° 1, sur parchemin), M. A. Teissier (n° 4).

VENTE : A. Beurdeley (1921), n° 3, avec une autre pièce, 105 fr.

Zinc détruit.


83. — PERE PASCAL (H. cuivre 100 millim. L. 63)

(1889) 3e Etat.

rr Etat. Avant divers travaux; la meule et les arbres du fond sont à peine visibles; avant un certain nombre de tailles horizontales autour du père Pascal, etc. Etat tiré à 2 épreuves, annotées : 1er état n° 1 et 2.

2' - Avec les travaux désignés ci-dessus ; de plus, les contours du chapeau du paysan sont mieux définis ; mais avant l'addition d'un certain nombre de tailles horizontales sur le ciel et dans les herbes. Etat tiré à 2 épreuves, annotées : 5e état, ii, i et 2.

3" - Avec l'addition de tailles horizontales sur le ciel et quelques travaux dans les herbes du Ier plan.

L'État reproduit. Etat tiré à 5 ou 6 épreuves annotées : épreuves d'artiste, numérotées et signées, puis postérieurement, à 12 épreuves timbrées et numérotées.

Cuivre détruit.


84. — FEMME A LA BARRIÈRE (H. cuivre 160 millim. L. 111)

(1889) Be Etdt.

1°: Etat. Indication très légère à la pointe sèche. Une épreuve annotée et numérotée (1).

2e — La planche est reprise à la pointe sèche, mais encore avant de nombreux travaux et avant les poules et les canards. Etat tiré à 6 épreuves annotées et numérotées, la Ire et la 2e signées.

Musée du Luxembourg (n° 3), Albertina Muséum (anciennement Hofbibliothek), Vienne (n° 4).

3e — Avec indication légère, vers le fond à gauche, d'une poule et de deux canards ; toujours avant de nombreux travaux. Une épreuve annotée, numérotée (1) et signée.

4e — Avec de nouveaux travaux sur le tablier de la paysanne ; le mur de la maisonnette, qui était blanc dans l'état précédent, entre le bras et le corsage de cette paysanne, est maintenant ombré. Une épreuve annotée et numérotée (1).

511 - Avec l'addition de nouveaux travaux sur le tablier de la femme et dans les arbres. Trois ou quatre épreuves.


6e Etat. Avec de nouveaux travaux dans le feuillé des arbres ; les cheveux de la paysanne sont mieux délimités sur son front. Etat tiré à 3 épreuves, par Pissarro lui-même, annotées et numérotées (1 à 3).

7* — Avec des retouches sur les yeux et le visage de la paysanne. Etat tiré à 3 épreuves, par Pissarro lui-même, annotees et numérotées (1 à 3).

8° — Avec quelques très légères additions. Etat tiré à 7 épreuves (6 annotées, numérotées et signées).

L'État reproduit.

9e — La planche est fortement grattée sur la jupe de la femme. Etat tiré à 3 épreuves d'essai imprimées par Frédéric Jacque, annotées, numérotées et signées par l'artiste, puis à 5 épreuves d'artiste. Metropolitan Museum of Art, New-York (épr. d'artiste, n° 1).

■oe - La planche est recouverte d'un grain d'aqua-tinte. Etat tiré d'abord à 4 ou 5 épreuves (plusieurs épreuves de cet état portent de la main de l'artiste cette mention : 2e série), puis, postérieurement, à 12 épreuves timbrées et numérotées.

Cuivre détruit.


85. — PAYSANNE PORTANT DES SEAUX (H. cuivre 149 millim. L. 110)

(1889) 61 Etat.

1er Etat. Avant le ton d'aqua-tinte et avant de nombreux travaux à la pointe; les trois canards et les deux figures du fond, à droite, ne sont pas encore gravés. Etat tiré à 3 épreuves, annotées : 1er état, n° 1 à 5.

2. — Encore avant le ton d'aqua-tinte, mais avec quelques nouveaux travaux à la pointe; les trois canards et les deux figures du fond, à droite, sont gravés. Etat tiré à 1 épreuve, annotée : 2e état, n° 1 et signée.

3* — Avec l'addition d'un grain d'aqua-tinte, mais avant quelques travaux. On n'aperçoit plus le second seau que portait la paysanne du premier plan. Etat tiré à 2 épreuves, annotées : 5e état et numérotées (1 et 2).

4* — Avec des effaçages dans le feuillé des arbres, dont par contre d'autres parties sont renforcées par des travaux à la pointe. Le fond est éclairci ; la toiture de la chaumière est mieux délimitée, ainsi que le seau et le balai qu'on aperçoit contre cette chaumière. La paysanne et l'enfant se détachent mieux du fond, etc. Etat tiré à 2 épreuves, annotées : 4e état (numérotées 1 et 2) et signées.


5e Etat. Avec de nouveaux travaux sur la paysanne du premier plan ; le second seau qu'elle portait, et qui avait disparu sous le grain d'aqua-tinte, réapparaît. Une partie de l'aqua-tinte est enlevée sur le terrain et remplacée par des tailles horizontales ou obliques à la pointe. Le contour de la toiture de la chaumière se silhouette, à gauche, plus en noir. Etat tiré à 2 épreuves, annotées : 5e état, numérotées (1 et 2) et signées.

6e — Avec de nouveaux travaux à la pointe dans les masses de feuillage des arbres. L'État reprcdi it.

Etat tiré à 3 épreuves, annotées : 6e état, numérotées et signées.

7* — Encore avec quelques additions dans le feuillage des arbres, notamment des traits en zigzags dans le haut de la planche, à droite. Egalement avec des travaux complémentaires sur la bordure de terrain à gauche. L'aspect général est plus noir. Etat tiré d'abord à 7 ou S épreuves, annotées : Epr. d'artiste, numérotées et signées. (Musée du Luxembourg, M. Th. van Hyssel- berghe), puis, postérieurement, à 25 épreuves timbrées et Illllllerotecs.

VENTE : Alf. Eeurdeley (1921), 11° 3, ICI tirage, 230 fr.

Cuivre détruit.


86. — PAYSANNE MARCHANT (H. 132 millim. L. 110)

(1889) 3e Etat.

1er Etat. A l'eau-forte pure. Musée du Luxembourg, épreuve annotée : 1er état, il, 1.

2e — Encore avant le ton d'a qua-tinte sur la figure et les arbres du fond, et avant quelques légers travaux sur le terrain ; mais avec l'addition de quelques nouvelles et ifnes tailles dans le dos de la paysanne. Etat tiré à 2 épreuves annotées : 2e état, nos 1 et 2.

Je — Avec un ton d'aqua-tinte sur la figure et sur les arbres du fond, et avec quelques nouveaux travaux sur le terrain. L'État reproduit. Etat tiré à 1 ou 2 épreuves, puis à 12 épreuves, timbrées et numérotées.

Zinc détruit.


87. - PAYSANNE A LA FOURCHE (H. 118 millim. L. 73)

(1889) Ir Etat.

IUf Etat. Celui reproduit. Avant le grain d'aqua-tinte. Etat tiré à 1 épreuve numérotée (1) et annotée.

2e - Avec un petit grattage sur le buste de la paysanne et avec l'addition d'un grain d'aqua-tinte, sauf sur le ciel, le terrain et les bras de la paysanne. Etat tiré à [ épreuve numérotée (1) et annotée.

3e - Avec des grattages dans les arbres et sur le torse de la paysanne. Etat tiré à 2 épreuves numé- rotées (1 et 2) et annotées. Musée du Luxembourg (n° 1).

4e - Avec de nouveaux grattages sur l'arbre à gauche, dont la masse de droite se confond presque avec le ciel, tandis qu'elle se silhouettait en noir dans l'état précédent; également avec des grattages sur la jambe de la paysanne. Etat tiré à 3 épreuves, numérotées (1 à 3) et annotées.

5e - La ligne du cou et de l'épaule droite de la paysanne est retracée plus fermement. Deux ou trois épreuves de cet état, annotées et signées par l'artiste, portent la mention : Epr. d'artiste.

Il existe en outre 24 épreuves, timbrées et numérotées.

Zinc détruit.


88. — FEMMES GARDANT DES VACHES.

(L. Cuivre 100 millim. H. 62

(1889) 3' Etat.

1er Etat. Avant les tailles horizontales dans le ciel; le fond à gauche est à peine indiqué. Etat tiré à 2 épreuves, annotées : Jel' état. Musée du Luxembourg (n° 1).

2e - Avec des tailles horizontales dans le ciel ; la ligne d'horizon est un peu mieux délimitée à gauche, et l'on aperçoit au-dessus la silhouette — très légèrement indiquée — de deux chaumières.

Etat tiré à 2 épreuves annotées et signées.

3e — Une partie du ciel est effacée, ainsi que le fond à gauche. La coiffure de la femme la plus rapprochée de la gauche est plus basse et les contours de cette femme sont mieux précisés. Quelques nouveaux travaux sont ajoutés sur la grande vache. L'État reproduit. Etat tiré à 6 ou 7 épreuves, annotées et signées (Musée du Luxembourg (n° 5). M. A. Teissier, puis, postérieurement, à 12 épreuves, timbrées et numérotées.

Cuivre détruit.


89. — ENFANTS CAUSANT (L. cuivre 100 millim. H. 60)

(1889) 3e Etat.

1er Etat. Avant de nombreux travaux, notamment avant que les branchages et les feuillages n'aient été renforcés. Musée du Luxembourg, épreuve annotée : 1 état, n° I.

2e - Avec quelques nouveaux travaux dans les branchages. Quelques contours de deux des enfants sont mieux précisés. Etat tiré à 2 épreuves annotées : 28 état et numérotées.

3e — Des travaux ont été ajoutés sur divers points de la planche. Un petit tronc d'arbre est ajouté dans le fond, à gauche. La fillette debout, qui avait une coiffure sur la tête, a maintenant les cheveux tombant sur les épaules. Etat tiré à 7 ou 8 épreuves, annotées, numérotées et signées, Musée du Luxembourg (n° 2), M. A. Teissier, puis, postérieurement, à 12 épreuves, timbrées et numérotées. L'État reproduit.

Cuivre détruit.


90. — CAMILLE PISSARRO, PAR LUI-MÊME (H. 185 millim. L. 177)

(Vers 1890) 2" Etat.

ier État. Avant divers travaux dans la barbe; la forme du bonnet est très différente; il est beaucoup plus élevé. De toute rareté, sinon unique.

2e - 'L'Etat reproduit. Les épreuves de cet état portent la mention 1er état indiquée par l'artiste luimême, en marge de la majorité des épreuves ; cette pièce a été tirée à 28 épreuves, la plupart signées, deux épreuves (n° 26) portent la mention bis et ter. Bibliothèque de l'Université, Paris (n° 7), Mme Georges Murat (n° 24), MM. Frank E. Bliss, Gustave Geffroy (n° 21), Georges Lecomte (n° 20), M. Luce, Claude Monet, puis, postérieurement, à 32 épreuves, timbrées et numérotées.

Cette pièce a été reproduite dans la Revue encyclopédique (no du 15 déc. 1893), puis dans le GraPhischm Künst (31e vol., 1908), où elle accompagne une étude sur C. Pissarro, par M. A. Hind, enfin dans Camille Pissarro, par Georges Lecomte (1922).

VENTES : Anonyme, mai 1905 (Cte Mathéus), n° 5, 34 fr.; Roger Marx (1914), 290 fr.; Anonyme (13 février 1920), 200 fr.

Zinc détruit.


91. - PORTRAIT DE LUCIEN PISSARRO (H. 175 millim. L. 150)

(1890) 2* Etat.

1er Etat. Avant de nombreux travaux; presque au trait. De toute rareté, sinon unique.

26 - Term i n é L' É tat reproduit. Que l ques épreuves de cet état sont annotées par l'artiste«: ï a* - Terminé. L'État reproduit. Quelques épreuves - ,

Il a été tiré en outre, postérieurement, 6 épreuves, timbrées et numérotées.

Lucien Pissarro, fils aîné de Camille Pissarro, est né à Paris le 23 février 1863. Peintre et graveur bois, L. Pissarro est établi en Angleterre depuis 1893, où il a épousé Miss Esther Bensusan, devenu* collaboratrice et avec laquelle il fonda à Londres la « Eragny Press » (en souvenir du village d'Bragur,j près Gisors). Cet artiste, en outre de quelques compositions originales et de traductions d'œuvree Camille Pissarro par la gravure sur bois, a publié de nombreux livres illustrés et imprimés avec des tères typographiques spécialement dessinés par lui. Nous citerons ici : l'Histoire de la Reine du Matin de Soliman Ben Daoud, de Gérard de Nerval (les Cent Bibliophiles); la Charrue d'érable, d'" Moselli ; l'Album de Poèmes tirés du Livre de Jade, de Judith Gautier. ".:;'t.

"f

Le zinc existe.


92. — PORTRAIT DE PAUL SIGNAC (H. 228 millim. L. 209)

(Vers 1890).

Nous ne connaissons que quelques épreuves de cette eau-forte; l'une d'elles appartient à M. Paul Signac.

Paul Signac, à Paris en 186" est l'un des peintres les plus en vue de ces trente dernières années.

« Ses premières œuvres sont des études faites sur les quais; il les exposa en 1894 au groupe des Indépen« dants, et participe deux ans après à la IXe exposition des Impressionnistes à côté de Degas, Forain, « Pissarro, Gauguin, Seurat. Il fait sien le divisionnisme ou plutôt le pointillisme de ce dernier; il étudie « méthodiquement la division de la lumière en éléments colorés et dans son livre d'Eugène Delacroix au « Néo-impressionisme montre le développement logique, presque inévitable, de la pratique appuyée sur « cette théorie. Parallèlement, P. Signac joint l'exemple au précepte et il expose au Salon des Indépen« dants toute une série de paysages, de figures et de marines. » (Dictionnaire des Peintres, de E. Bme:r.it).

Ajoutons que Paul Signac a aussi exécuté quelques lithographies en couleurs régies d'après les mêmes principes.


93. — VACHÈRE AU BORD DE L'EAU (H. 198 millim. L. 132)

(1890) Etat.

Se Etat.

1er Etat. Avant de nombreux travaux. L'État reproduit. De toute rareté, sinon unique.

2e — Avec l'addition de nouveaux travaux, notamment sur les sau les et les coteaux du fond; avec quelques nouvelles indications de reflets dans l'eau, sous le monticule du Ier plan. Etat tiré à 2 épreuves, numérotées.

3e — Encore avec de nouveaux travaux ; les coteaux sont fortement ombrés, le feuillage du saule le plus rapproché de la gauche est plus touffu, et de nombreuses tailles verticales sont ajoutées dans l'eau à gauche, accusant plus fortement le reflet du monticule sur lequel est assise la petite vachère. De toute rareté, sinon unique.

4e — Quelques travaux sont ajoutés entre les montants de la barrière, derrière la vachère; une douzaine de tailles sont gravées sur la tète de la vache du second plan, près de ses cornes ; les troncs des petits arbres du fond, à gauche, sont mieux silhouettés, etc. De toute rareté, sinon unique.

5e - Avec des grattages sur diverses parties de la planche, donnant des gris ; une douzaine de petites tailles obliques à la pointe sèche sont ajoutées entre le dos de la vachère et la barrière.

De toute rareté, sinon unique.


6e Etat. La planche est presque complètement grattée, et la barrière qui se voyait derrière la vachère est effacee. De toute rareté, sinon unique.

7" - La planche est retouchée à la pointe sèche sur la plupart des grattages antérieurs, plus spécialement sur la figure de la vachère et sur le tertre sur lequel elle est assise. De toute rareté, sinon unique.

S" — Encore avec l'addition de quelques nouveaux travaux croisés, à la pointe sèche, sur le talus du second plan, à l'endroit où se trouvait précédemment la barrière. L'État reproduit. Outre 9 ou 10 épreuves d'essai (Musée du Luxembourg, n° 3), il a été tiré de cette planche, avant sa publication dans le n° du Ier mai 1904 de la Galette des Beaux-Arts, 100 exemplaires numérotes, savoir : nos 1 à 8 sur hollande, 9 à 14 sur papier ancien bleuté, 15 a 20 sur japon, 21 à 40 sur hollande, 41 à 48 sur japon, 49 et 50 sur hollande, 51 à 70 sur papier ancien bleuté, enfin 71 à 100 sur hollande. Ces épreuves portent le cachet : Atelier C. Pissarro.

* VENTES : Ch. Bermond (1912), 11° 5, 135 fr ; A. Beurdeley (juin 1921), 220 fr. ; Anonyme (23 décembre 1922), 55 fr.

Cuivre détruit.


94. — FANEUSES (H. 199 millim. L. 132)

(1890) 1er Etat.

12, Etat.

Ier Etat. Avant de nombreux travaux. L'État reproduit. Une épreuve, numérotée (1).

3e - Les noirs du corsage et de la jupe de la paysanne du Ier plan sont atténués au grattoir. Des travaux sont ajoutés sur le corsage et sur la jupe de cette même paysanne, mais avant les carreaux de la marmotte. Avec quelques nouveaux travaux sur les foins. Une épreuve, numérotée (1).

38 - Avec l'indication des carreaux sur la marmotte de la paysanne du 1er plan, avec des tailles obliques sur son bras gauche, ainsi que sur les corsages des paysannes du second plan. Avec de nouveaux travaux dans les foins. Une épreuve numérotée (1).

4e — Avec de forts grattages dans les foins du 1er plan et sur les sabots de la paysanne. Une épreuve, numérotée (1).

5* — Avec de nombreuses tailles entre-croisées ajoutées sur les parties restées blanches du corsage et de la jupe de la paysanne du Ier plan; le sabot droit de cette paysanne est retouché. Une épreuve, numérotée (1).


6e Etat. Avec quelques nouveaux travaux, sur le corsage de la paysanne notamment. Le pied droit de la paysanne est modifié. Une épreuve, numérotée (1).

7e — Le pied droit de la paysanne du 1er plan est effacé. Avec des grattages sur la jupe qui ont fait disparaître une partie des travaux antérieurs. Une épreuve, numérotée (i).

8e — Avec des travaux légers ajoutés sur les foins enfermés au second plan entre les trois paysannes.

Une épreuve, numérotée (1) et signée.

9e - Le corsage et la jupi de l,i.p tyiaiiie sont repris à la pointe et poussés au noir; son pied droit a complètement disparu dans les foins. Deux épreuves, numérotées (i et 2, la seconde signée).

10e — Les noirs du corsage de la paysanne du 1er plan sont atténués par des grattages, ainsi que ceux des foins et des arbres du fond. Une épreuve, numérotée (1) et signée.

i ie -- La jupe de la paysanne du 1er plan est à nouveau éclaircie par des grattages, mais les contours en sont mieux affirmés ; de plus, le ciel est allégé par le brunissoir. Etat tiré à 3 épreuves numérotées (1 à 3) et signées.

12e - Avec de nouveaux grattages, spécialement dans les fonds et sur les figures du second plan.

L'État reproduit. Cet état a été tiré à 8 ou 9 épreuves d'essai ou d'artiste, à 100 exemplaires en bistre, sur hollande, avant la publication de la planche dans l'Histoire des Peintres Impressionnistes, par Théodore Duret, Paris, H. Floury, 1906. Musée du Luxembourg (n° 4), Kupfer-' stiche Kabinet, Berlin, Kunsthalle de Hambourg(annotée 12eétat, n° 1 et signée), MM. Campbell Dodgson, C.-B. Eddy.

VENTE : Anonyme (17 novembre 1922), 115 fr.

Cette pièce a été reproduitans;The Print Collector's Quartely (n° d'octobre 1922).

* v

Cuivre détruit.


95. - PAYSANNE BÊCHANT (H- 159 millim. L. 119)

(1890) 7e1 Etat.

10" Etal, N

lor Etat. Avant un grand nombre de travaux. Avec trois canards. Etat reproduit. Une épreuve annotée : 1" Etat n" 1.

2e — Avec de nouveaux travaux sur diverses parties de la planche. Le contour de la paysanne à l'endroit des seins, est modifié. Avec un quatricme canard. Une épreuve annnotée : 2e état n°/.

y - De nombreux travaux sont ajoutés sur les vêtements de la paysanne, dont les contours sont plus nettement délimités. Des branchages sont également ajoutés a l'arbre de gauche, des contre-tailles sur le toit de la chaumière, etc. ; mais avant les contre-tailles obliques sur la jambe avancée de la paysanne. 1 épreuve annotée : 3e état nn

4e — Avec les contre-tailles obliques sur la jambe avancée de la paysanne et avec des travaux ajoutés sur le terrain. Le pignon de la chaumière est baissé de ton au brunissoir, mais avant l'aquatinte. Deux épreuves annotées : 4e ctat n0 1 et 2. Collection de M. A. Teissier (nO 2).

5e — Avec un ton d'aqua-tinte partiel sur la robe de la paysanne, puis sur le terrain. Une épreuve annotée : 5e ctat 11° 1.

6" — Avec de nouveaux travaux sur les toitures des deux chaumières, ainsi que sur l'épaule, le bras gauche et la poitrine de la paysanne, mais avant que son bonnet n'ait été réduit sur sa hauteur.

Une épreuve annotée : 6e état 110


7" Etat. La planche est reprise dans son ensemble. Des branchages sont encore ajoutés à l'rrbre de gauche; les blancs des chaumières sont éteints par des travaux, à la pointe et le bonnet de la paysanne, retravaillé et diminué sur sa hauteur, est à rayures; mais avant les corrections aux mains. Etat tiré à 3 épreuves, annotées et numérotées.

8e — Avec des grattages sur la jupe pour la rendre plus claire; également avec des effacages sur la bêche qui est maintenant plus large et se silhouette presque en blanc, jusqu'à l'extrémité du sabot posé sur elle ; enfin, le dessin des mains est corrigé. Deux épreuves annotées, 8e état n° 1.

9e — La bèche qui était en grande partie blanche, est maintenant teintée par de légères tailles presque verticales ; mais avant le cinquième canard. Une épreuve annotée : 9e état na 1 et signée.

10e - Avec un cinquième canard ajouté'contre le bord de la planche, à droite. Etat tiré d'abord à 7 ou 8 épreuves, annotées, numérotées et signées, Musée du Luxembourg (n° 3), M. Th. van Rysselberghe, puis, postérieurement, à 24 épreuves, timbrées et numérotées. L'État reproduit.

Cuivre détruit.


96. — ÉGLISE ET FERME D'ÉRAGNY (L. 243 millim. H. 156)

(1890) 6" Etat.

1er Etat. Au ciel blanc et avant de nombreux travaux sur les terrains, les arbres et les pignons des maisons. Cet état offre de vigoureuses oppositions de noir et de blanc. De toute rareté. Deux épreuves, numérotées (le n° 1 signe).

2e - Avec des grattages dans la plupart des grands noirs des maisons et des arbres. Avec de nouveaux travaux à la pointe, notamment sur les arbres des premiers plans et sur le mur de l'enclos, qui est alors légèrement surélevé. De toute rareté. Deux épreuves, numérotées et signées.

3' - Des tailles horizontales sont ajoutées sur le tertre à gauche, puis dans l'enclos et sur le terrain à droite; quelques travaux nouveaux également sur les arbres, ainsi que sur les pignons de plusieurs maisons. Une épreuve numérotée (1) et signée. Encore au ciel blanc.

4e - Avec de nouveaux travaux sur le tertre du fond à droite et sur les terrains ; le ciel est gravé en partie vers la droite, mais avant les peupliers derrière l'église. Une épreuve numérotée (1) et signée.

5e — Avec de nouveaux travaux dans le ciel qui s'étend maintenant presque sur toute la longueur de la planche; une rangée de peupliers est ajoutée derrière l'église. Une épreuve annotée par l'artiste : état intermédiaire entre le 4e et le 5e.

6e — Les peupliers derrière l'église sont effacés ; avec de nouveaux grattages, plus spécialement sur les maisons et les arbres de droite, ainsi que sur les terrains du premier plan. L'État reproduit.

Tiré à 4 épreuves, numérotées et annotées par l'artiste : 5e état. Musée du Luxembourg (n° 4), M. A. Teissier.


Il existe en outre de cette pièce, en dehors des états et des épreuves désignés ci-dessus, des exemplaires imprimés en couleurs au moyen de quatre planches : planche-mère ou trait, rouge, jaune et bleu. Les épreuves anllotées par l'artiste, 1 er, 2e, 3e, 4° et 5e état, diffèrent entre elles par la tonalité et forment, pour ainsi dire, des épreuves uniques; ces variantes dans le tirage ne permettent même guère de caractériser les états; indiquons toutefois à cette place qu'il existe : du 1er état, 3 épreuves non signées, mais numèrottes (1 a 3) et annotees des couleurs; du 2e état, 4 épreuves (1 à 4) en même condition; du y état, 2 épreuves (1 et 2), en même condition ; du 4e état, 2 épreuves (1 et 2); enfin du 5e état, 4 épreuves (1 à 4), toujours dans les mêmes conditions que les épreuves des états précédents.

Il existe de cette pièce une épreuve rehaussée de pastel et qui a servi de modèle pour les épreuves en couleurs.


97. - MARCHÉ AUX LÉGUMES, A PONTOISE (H. 255 millim. L. 200)

(1891) 2" Etat.

1" Etat. Le visage de la paysanne debout, au 1er plan à droite, est noir. Etat tiré à 3 épreuves annotées : 1" état et numérotées et signées.

2e - Le visage de la paysanne debout, au Ier plan à droite, est éclairci, ainsi que le panier de cette paysanne, la coiffe de la femme assise à gauche, etc. L'État reproduit. Etat tiré à 2 épreuves, annotées : 2" état, numérotées (1 et 2) et signées, à 4 épreuves annotées : 2e état définitif, numérotées (3 à 6) et signées. (Musée du Luxembourg n° 4), puis à 43 épreuves timbrées et numérotées, enfin à 76 exemplaires sur japon et 500 sur hollande pour le Tome XVII, du Peintre-Graveur Illustré.

Zinc detruit.


98. — MARCHÉ A LA VOLAILLE, A GISORS (H. 254 millim. L. 190)

(1891) 1" Etat.

lor Etat. Celui reproduit. Avant que les visages des quatre femmes de gauche n'aient été éclaircis au moyen du brunissoir. Etat annoté : 1" état et tiré à 3 épreuves, numérotées et signées.

2e — Les visages des quatre femmes, à gauche, ont été éclaircis au brunissoir. Etat annoté: 2" état, et tiré à 7 épreuves, numérotées (1 à 7) et signées (Musée du Luxembourg, n° 3), puis, postérieurement, à 43 épreuves, timbrées et numérotées.

Zinc détruit.


99. — REPOS DU DIMANCHE DANS LE BOIS (L. 289 millim. H. 176)

(1*91) y lit «t.

Ier Etat. Presque au trait. Esquissé à la pointe sèche. Fort rare. Deux épreuves.

2e — Avec l'addition de nombreux travaux sur diverses parties de la planche, mais avant que la planche n'ait été amenée à l'effet. La seule épreuve connue de cet état, non encrée sur le bord latéral gauche, porte la mention manuscrite suivante de l'artiste : lIe ipr. d'état entre le 7"' et le 2" état Repos dans le bois.

3e - Des travaux ont été ajoutés dans le feuillé des arbres, sur les personnages, le terrain, etc.; les deux angles de droite, qui étaient clairs dans l'état précédent, sont recouverts de travaux.

L'État reproduit. Etat indiqué 2* par l'artiste et tiré à 14 épreuves numérotées et signées (Musée du Luxembourg (n° 1), Kupferstich Kabinett, Berlin, M. Ch. B. Eddy), puis, postérieurement, à 18 épreuves timbrées et numérotées.

Zinc détruit.


100. — PAYSANNE AU PUITS, ÉTUDE -. (H. 318 millim. L. 235)

(1891).

Première pensée de la Paysanne au puits, cataloguée ci-après. De toute rareté

Bibliothèque de l'Université, Paris (épreuve signée).

Planche perdue.


101. — PAYSANNE AU PUITS (H. cuivre 230 millim. L. 193)

(1891) 5e Etat.

Ier Etat. Avant de nombreux grattages sur la robe de la paysanne et avec quatre coulures d'eau-forte très apparentes, vers le bas à gauche. Etat tiré à 1 épreuve, annotée : Ier état et numérotée (1).

2e — Avec des grattages sur la robe de la paysanne, ainsi que sur son visage et sa main droite; la forme de son bonnet est changée et mieux délimitée ; les coulures d'eau-forte sont encore apparentes. Etat tiré à 3 épreuves annotées : 2e état, numérotées et signées (sauf une).

3e — Celui reproduit. La robe de la paysanne est encore éclaircie par de nouveaux grattages; des grattages ont été faits également au bas à gauche, à l'endroit des coulures d'eau-forte qui ne sont presque plus visibles. Etat tiré à 5 épreuves, annotées : 5e état, numérotées et signées, Musée du Luxembourg (n° 4), puis, en 1920, à 10 épreuves sur papier du Japon et 40 épreuves sur hollande, timbrées et numérotées. Cabinet des Estampes, Paris, British Muséum, Musée royal des Beaux-Arts, Copenhague, Bibliothèque publique de New-York, M. Georges Lecomte.

Le cuivre de cette pièce, percé après tirage, a été offert au Cabinet des Estampes de Paris.


102. — LA PAYSANNE H. 132 millim. L. 103)

(Vers 1891).

Il existe de la Paysanne, deux épreuves dont une annotée : lef efat l, et signee, puis 18 épreuves de tirage postérieur, timbrées et numérotées.

Zinc détruit.


103. — PAYSANNES DANS UN CHAMP DE HARICOTS (H. 175 millim. L. 137)

(<891).

Cette planche a été tirée a I4 épreuves annotées, numérotées et signées, puis, postérieurement, à 18 épreuves, timbrées et numérotées.

Musée du Luxembourg (n° 6), MM. Ch.-B. Eddy, A. Teissier.

VENTE : Atelier C. Pissarro (juin 1906), 20 fr.

Zinc détruit.


104. — PAYSANS DANS LES CHAMPS L. 150 millim. H. 72)

(1891).

Il a été tiré de cette eau-forte, d'abord 6 épreuves numérotées et signees, puis, en 1920, la exemplaires sur papier du Japon et 35 sur papier de Hollande timbrés et numérotés.

Ier tirage : Musée du Luxembourg (n11 3). Exemplaires du 2e tirage : Cabinet des Estampes, Paris, British Muséum, New-York, Public Library, Musée des Beaux-Arts, Copenhague.

Le zinc, percé après tirage, a été offert au Cabinet des Estampes de Paris.


105. - QUAI DE PARIS, ROUEN (L. 183 millim. H. 122)

(Vers 1891).

Planche abandonnée par l'artiste.

Le \inc existe.


106. - JARDINS DE KEW (L. 192 millim. H. 163

(1893) 2* £ tat.

1er Etat. Avant une figure d'enfant auprès du groupe des deux femmes que l'on aperçoit au milieu de l'estampe ; avant quelques tailles obliques sur le terrain en amont des deux arbres à droite, avant quelques nouveaux travaux sur les herbes du ier plan à gauche, etc. Etat tiré à 2 épreuves annotées : 1er état n° 1 et 2.

2e - Avec l'addition des travaux mentionnés ci-dessus. L'État reproduit. Etat tiré à 1 épreuve annotée Ier état (n° 3), puis, postérieurement, à 6 épreuves timbrées et numérotées.

Zinc détruit.


107. — LES BERGES, A ROUEN (L. 195 millim. H. 150)

(Vers 1893).

Eau-forte et aqua-tinte. Les angles du cuivre sont à pans coupés. Cette pièce a d'abord été tirée à 2 épreuves numérotées 1 (au Musée du Luxembourg) et 1 bis, puis, postérieurement, à 6 épreuves timbrées et numérotées.

Zinc détruit.


108. — QUAI DES MÉNÉTRIERS, A BRUGES (L. 158 millim. H. 118)

(1S94) /o° Etat. ■

iej Etat.. Avant le ciel, avant le grain d'aqua-tinte avant l'ombre sur la route et les reflets dans l'eau, etc.

De toute rareté, sinon unique.

2e — Avec l'addition d'un grain d'aqua-tinte sur diverses parties de la planche. La route est ombrée par des tailles à la pointe sèche, mais encore a-vant le ciel et divers autres travaux. Musée du Luxembourg, épreuve annotée : n° 1 de ID èpr. d'état.

3e — Avec l'addition d'un ciel indiqué à la pointe sèche ; le pignon de la maison du fond à gauche est ombré ; il était blanc dans les deux états précédents ; l'ombre portée dans l'eau sous la grande arche du pont, est effacée, etc. Une ou deux épreuves.

4e — Nous n'avons pas rencontré d'épreuves de cet état.

5e — La planche est en grande partie grattée. Une épreuve annotée et signée.

6e — Avec quelques reprises à la pointe sur les arbres et sur le pont. Deux épreuves annotées, numérotées et signées.

7e — Les arbres sont repris à la pointe et se silhouettent plus vigoureusement. Les noirs de la grande cheminée la plus rapprochée, de la gauche sont accentués. Une épreuve annotÙ, numé- rotée (1) et signée.

8e — Encore avec quelques nouvelles accentuations des parties sombres, notamment dans les arbres et sur le pont. Uue épreuve annotée, numérotée (1) et signee.

ge - Avec quelques grattages partiels, plus particulièrement sur le pont. Une épreuve annotée, numérotée (1) et signée.

IOe — Avec quelques accents nouveaux ; la petite arche du pont est d'une forme différente et l'ombre portée des deux arbres dans l'eau est très fortement accusée. L'État reproduit. Etat tiré à une dizaine d'épreuves, puis, postérieurement, à 19 épreuves timbrées et numérotées.

Cuivre détruit.


109. — NOTRE-DAME DE BRUGES (H. cuivre 214 millim. L. 142)

(1894) 6e Etat.

Ier Etat. Avant le ciel et avant l'ombre portée des maisons de gauche. Fort rare, sinon unique.

2e — Avec l'indication d'un ciel et avec l'ombre portée des maisons à gauche, mais avant quelques retouches au clocher de l'église. Une épreuve annotée, numérotée (1) et signée.

y — Avec quelques retouches sur le clocher de l'église ; avec l'indication d'un nouveau toit, dans le fond vers la droite, avant l'ombre portée du cheval et de la voiture. Etat tiré à 2 épreuves, annotées, numérotées et signées.

4e — La plupart des ombres sont reprises et l'ombre portée des maisons de gauche est renforcée.

La roue de la voiture est mieux exprimée, et avec une ombre portée de la voiture. Etat tiré à 2 épreuves, annotées, numérotées et signées.

5e — L'ombre portée des maisons de gauche est atténuée ; la grande verrière de l'église, la plus proche du clocheton de gauche, à peine indiquée dans les états précédents, est complétée dans toute sa longueur. Une ou deux épreuves.

6e - Avec l'indication d'oiseaux dans le ciel. L'État reproduit. Etat annoté, 5e état ou Épr. d'artiste.

En dehors de quelques essais, il a été tiré de cet état 12 épreuves, timbrées et numérotées.

La planche existe.


110. — MENDIANTES (H. 200 millim. L. 150)

(Vers 1894) 2e Etat.

Ier Etat. Au trait. Avant divers travaux dans le feuillage de l'arbre de gauche, ainsi que sur les vête- ments des trois personnages. De toute rareté, sinon unique.

2e — Les contours sont fortement renforcés et des travaux sont ajoutés sur les corsages et les cheveux des personnages; de nouveaux travaux sont ajoutés dans le feuillé des arbres ; le bonnet de la paysanne derrière la barrière est réduit sur sa hauteur. L'État reproduit. Il a été tiré de cet état, 4 épreuves en noir et 4 ou 5 épreuves tirées en couleurs, soit au repérage, soit en manière de monotypes. Collection de M. A. Teissier (épreuve tirée en couleurs).


111. — PAYSANNES A L'HERBE (L. 140 millim. H. 98)

(Vers 1894)

Cette petite pièce compte un certain nombre d'états ou de variantes dans le tirage des planches de couleurs ; l'artiste ayant apporté des modifications à chaque épreuve, soit par des ajoutages ou des suppressions de planches, soit par des modifications dans les tons, il nous a été impossible d'établir nettement la succession de ces états ou variantes;. Notons que les épreuves d'essai sont annotées des couleurs et portent également en marge l'S Epreuve d'Efut, 28, etc., jusqu'au n° 6, puis à partir de ce numéro Ep.

d'état n° 7, jusqu'au n° 11, enfin épr. d'artïstey numérotées 1 à 12, puis une épreuve sans numéro. Toutes ces épreuves sont imprimées en couleurs. Il existe des épreuves avec ou sans le petit arbre dans le fond, à gauche. Musée du Luxembourg (n° 8, sans le petit arbre).

Les cuivres existent.


112. — MARCHÉ DE GISORS (RUE CAPPEVILLE) (H. 170 millim. L. 110)

(Vers 1894) 68 Etat.

i"' État. Presque au trait. Avant de nombreux travaux sur les vêtements des personnages et avant l'indication de 9 croisées sur la seconde maison de gauche. Etat tiré à 3 épreuves, numérotées (1 à 3) ; ces 3 épreuves sont rehaussées d'aquarelle.

2e - Encore avant les croisées à la seconde maison de gauche, mais avec de fortes tailles horizontales, à la pointe sèche, ajoutées sur les deux paniers du 1er plan à droite, et avec quelques autres travaux. Des silhouettes de personnages sont ajoutées dans la foule du fond, vers le milieu. Une épreuve numérotée (4).

3e — Avec indication de 9 croisées à la seconde maison de gauche; avec de nouveaux travaux sur les vêtements de la paysanne debout au Ier plan, ainsi que sur quelques autres parties de la composition. Etat tiré à 3 épreuves, numérotées (5, 6 et 7 bis).

4e — La composition est poussée à l'effet ; les vêtements du paysan et des deux paysannes du Ier plan sont recouverts de nombreux travaux ; avec quelques tailles sur les parasols et à la base des maisons de gauche, etc. Etat tiré à 1 épreuve numérotée (7).


5e Etat. Les contours des principaux personnages sont accentués. La colline du fond qui n'était silhouettée que par un trait, dans les états précédents, est maintenant limitée par trois traits.

Etat tiré à 1 épreuve numérotée (8).

6e - Les valeurs des maisons du fond sont atténuées; une nouvelle taille, plus courte, est ajoutée sur la colline du fond. Etat tiré à 1 épreuve numérotée (9).

7e — L'effet un peu lourd des trois états précédents est fortement atténué par un polissage général de la planche. Etat tiré à 2 épreuves d'essai, numérotées (10 et 11), puis à 9 épreuves imprimées en 4 couleurs, numérotées (1 à 9). Musée du Luxembourg (n° 4).

Les cuivres existent.


113. — BAIGNEUSE METTANT SES BAS (L. 114 millim. H. 80)

( 18y3) 2' Etat.

1er Etat. Avant quelques, effaçages sur diverses parties de la planche. Etat tiré à 3 épreuves annotées : 1" ou 2e état et numérotées (une coloriée).

2e - Avec des effaçages sur le visage de la baigneuse, sur son genou droit, sur son bras gauche et au-dessous son bras, ainsi que sur le bouquet d'arbres du fond, à gauche. Cet état a été tiré à 1 épreuve d'essai, non numérotée, puis à 4 ou 5 épreuves numérotées et signées (Musée du Luxembourg n° 1), enfin à 25 épreuves, timbrées et numérotées. L'État reproduit.

Cuivre détruit.


114. '— BAIGNEUSE VUE DE DOS (H. 87 millim. L. 73)

(1895) 1er Etat.

Ier Etat. Celui reproduit. Etat tiré à 2 épreuves, numérotées (1 et 2) et annotées.

2e - Avec de nombreux polissages sur toute la planche qui présente un aspect grisâtre. Une épreuve, annotée.

y — Avec quelques nouveaux travaux. Le contour droit de la baigneuse au-dessus de la hanche, est corrigé. L'espace blanc compris entre le corps de cette baigneuse et le massif de gauche, est recouvert de travaux depuis son bras jusqu'à la hanche. Quelques tailles sont ajoutées dans l'eau, sous la jambe droite de cette baigneuse. Etat tiré à 2 épreuves.

4e - Avec l'addition de légères tailles verticales dans l'eau, autour des hanches et des cuisses de la baigneuse. Deux épreuves. Musée du Luxembourg, épreuve annotée : 4e état. Collection de M. A. Teissier.

5e - Quelques travaux sont ajoutés sur la baigneuse, et une tache qui se voyait à la naissance des fesses est effacée. Etat tiré à 4 ou 5 épreuves d'essai, puis, en 1920, à 10 exemplaires sur japon et 40 sur hollande, numérotés et timbrés. Cabinet des Estampes, Paris, British Museum, Public Library, New-York, Musée Royal des Beaux-Arts, Copenhague, MM. Georges Lecomte, A. Teissier.

Le cuivre de cette pièce, percé après tirage, a été offert au Cabinet des Estampes de Paris.


115. — BAIGNEUSE AUX OIES(L. plaque 179 millim. H. 12-)

(1895) 1er Etat.

1er Etat. Avant de très nombreux travaux. État reproduit. Etat annoté : Ter état. De toute rareté.

2e — Avec quelques nouveaux travaux sur le corps de la baigneuse, mais avant l'addition de branchages aux saules. Etat annoté : 21 état, no) 1.

3e — Avec des branchages ajoutés au saule de gauche, à l'angle supérieur gauche ; des nouveaux travaux étendent le feuillage du saule de droite. Egalement avec des travaux sur la baigneuse dont les contours sont mieux délimités. Etat tiré à 2 épreuves, et annoté : 2e état, nos 2 et 7.

4e — Avec de nombreux effaçages, plus particulièrement sur les parties les plus noires du sujet. Les canards sont à demi effacés. Etat annoté par l'artiste : état entre le 2e et le 3e.

5e - Avec l'addition de nouvelles branches et de feuillages aux saules; le torse de la baigneuse est baissé de ton ; par contre, le dessous des arbres ainsi que les canards sont très poussés au noir.

Les troncs des saules de droite sont complètement ombrés. Etat annoté par l'artiste : J" état (nos 1 et 2).

6e - Les troncs des saules de droite sont éclaircis, mais le dessous des feuillages qui les surmontent est fortement ombré par des travaux qui forment une masse noire. Avec des grattages sur les oies et dans l'eau. Etat annoté par l'artiste : état entre le 5e et le 4e.

7e — Toute la composition est très poussée au noir; le sujet paraît plongé dans l'obscurité. Etat annoté par l'artiste : n° 4, ép. d'état.

8e — Les oies qui étaient très noires dans l'état précédent sont éclaircies par des grattages ; également avec quelques grattages dans l'eau, au premier plan. Etat annoté par l'artiste : état entre le 5 et le 6e.


i 6* H tiit.

9e Etat. Les troncs des sau'es de dr"i:c sont édaircis au moyen du brunissoir, et des branchages sont ajoutés au saule de gauche, à l'angle supérieur gauche. Etat annoté par l'artiste : n° 5, ep.

d'ailt.

10e — La planche est en grande partie presque e!ïa:ée et martelée. En cet état, la pièce olfre l'as.pect d'une planche exécutée au maillet. Etat annoté par l'artiste : 6e état, nos 1 et 2.

11e — La planche est reprise, notamment dans les arbres; d'autres endroits sont inachevés et une partie du premier plan est d'un ton gris, provenant d'ull bruniscage imparfait. Etat tiré à 5 épreuves, annotées : 7e état et numérotées : (1, 2, 2 bis, 3 et 4).

12e — Encore avec quelques effaçages: avec un grain d'aqua-tinte ajouté sur les masses d'arbres; quelques branchages sont ménagés en clair, à droite. Etat tiré à une épreuve, annotée : 8e état, 110

l 3e — Avec quelques légères différences ; les sandales de la baigneuse, au premier plan à gauche, qui étaient à moitié blanches dans les états précédents, sont maintenant presque complètement ombrées par de nouvelles tailles obliques. Etat tiré à une épreuve, annotée : 8" état, 11' 2.

14e — Encore avec quelques très légères différences. Quelques tailles sont ajoutées sur les herbes du premier plan, à droite. Etat tiré à une épreuve, annotée : 9e état, 1.

15e — Avec l'addition d'une quinzaine de traits horizontaux dans le ciel entre les masses d'arbres, qui était resté blanc dans les états qui précèdent. Etat tiré à une épreuve annotée : JO" état.

16e — Des traits obliques sont ajoutés sur le tronc du saule à gauche. Les tailles indiquant le ciel sont atténuées au brunissoir. Etat tiré à 3 ou 4 épreuves, annotées indifféremment par l'artiste : 1 le état et 12e état, puis, postérieurement, à 31 épreuves, timbrées et numérotées. État reproduit.

Planche détruite.


116. - LES DEUX BAIGNEUSES (H. cuivre 180 millim. L. 127)

(1895) 8e Etat.

Ier Etat. Le corps de la baigneuse debout est de forme très indécise dans les parties ombrées, et l'on n'aperçoit pas ses mains ; avant l'addition de quelques légers travaux dans les feuillages. Etat annoté : 1er état et tiré à 2 épreuves, numérotées.

2e — Les parties ombrées du corps de la baigneuse debout, sont très atténuées au brunissoir et l'on devine mieux le contour des bras et des mains. Etat annoté par l'artiste : entre le 1er et le 26 état.

Je — Les contours de la tête de la baigneuse, ainsi que de ses seins, son ventre, ses jambes et ses bras, sont mieux précisés; le dos de la baigneuse du second plan est éclairci. Encore avant les nouveaux travaux dans les feuillages. Etat annoté : 31 état (4 épreuves numérotées).

4e — Les contours de la baigneuse debout sont encore plus précisés et l'on distingue dans le visage les yeux et le nez; avec quelques légères additions dans le feuillage vers le milieu, puis dans l'angle supérieur droit. Etat annoté par l'artiste : 28 (le chiffre surcharge un 4) état. Deux ou trois épreuves.


51 Etat. Les contours et les modelés de la baigneuse debout sont repris et un peu modifiés; le bras droit, qui était dans la pénombre, est éclairé à jour trisant; d'assez fortes tailles recouvrent, dans les ombres, les tons gris des modelés; avec de nouveaux travaux sur les jambes et le torse de la baigneuse du second plan, et quelques nouvelles tailles horizontales dans l'eau, à droite. Etat annoté : 6e état. Une ou deux épreuves.

6e — La tête de la baigneuse debout a subi à nouveau des modifications, ainsi que son torse; de nouveaux travaux ont recouvert la lumière à jour frisant du bras droit de cette baigneuse; la forte ombre du bras de la baigneuse du second plan est en grande partie enlevée, et avec quelques autres effaçages partiels. Etat annoté : 7e état. Une ou deux épreuves.

7e — Avec un grain d'aqua-tinte sur les parties ombrées de la baigneuse debout; la figure et le modelé intérieur des bras et des jambes est opaque ; avec de nouveaux travaux à l'aqua-tinte sur les jambes, sous le bras et à la chevelure de la baigneuse du second plan. Etat annoté : 8e état. Une ou deux épreuves.

8e — La chevelure, le visage, le torse, les bras et les jambes de la baigneuse debout sont repris, et des atténuations au brunissoir modèlent des demi-teintes dans les ombres. Etat annoté : 9e état.

L'État reproduit. Une ou deux épreuves.

91 — Des effaçages au brunissoir ont encore atténué les noirs ombrant le corps de la baigneuse debout; son bras droit se détache en clair sur le fond. Etat annoté : épr. d'artiste et tiré à 6 épreuves, numérotées (1 à 6) et signées (Musée du Luxembourg, M. A. Teissier), puis, postérieurement, ii 49 épreuves, timbrées et numérotées.

Il existe des Deux baigneuses une épreuve pastellisée.

Planche détruite.


117. — LES TROIS BAIGNEUSES (H. 170 millim. L. 129)

- (1895) 2e Etat.

rr Etat. Avant le bras droit de la seconde baigneuse et avant quelques légers travaux. L'aspect général est grisâtre. Fort rare, sinon unique.

2e - Le bras droit de la baigneuse est gravé. L'aspect général est plus foncé. L'État reproduit. Etat tiré à quelques essais, puis, postérieurement, à 20 épreuves, timbrées et numérotées.

VENTE : A. Beurdeley (1921), essai, 115 fr.

Zinc détruit.


118. — LES QUATRE BAIGNEUSES (H. 220 millim. L. 179)

(1895) 2e Etat.

1er Etat. Le zinc, plus grand sur sa hauteur, mesure 249 millim. (au lieu de 220). Fort rare. Deux épreuves.

2e — Le zinc est diminué dans le haut, et ne mesure plus que 220 millim. L'État reproduit. Etat tiré à sept épreuves d'essai, puis à 25 épreuves, timbrées et numérotées.

Zinc détruit.


119. — BAIGNEUSES GARDEUSES D'OIES (L. 150 millim. H. 90)

(Vers 1895) 9e Etat.

Ier Etat. Avant l'ombre portée de la berge du fond, à droite ; la forme de la tête de la baigneuse de gauche est très imparfaitement délimitée ; le modelé des torses des deux baigneuses est violent. Etat tiré à 1 épreuve en 4 couleurs, annotée et numérotée (1).

2e - Le modelé des torses des deux baigneuses est atténué, et leurs bras sont mieux indiqués. La forme de la tête de la baigneuse de gauche a été reprise et se silhouette mieux. Quelques légers travaux ont été ajoutés sur la berge du fond, à droite.Etat tiré à 4 épreuves, en couleurs, annotées et numérotées (1 à 4).

3e - Les contours des deux baigneuses sont repris et détachent les deux figures du fond. Etat tiré à 1 épreuve en 3 couleurs, annotée : 3e état.

4* - Avec quelques légères retouches sur les torses des baigneuses. Etat tiré à 1 épreuve en 4 couleurs, annotée : 4e état.

5e — Avec des retouches dans l'eau, puis sur les canards, qui sont beaucoup plus modelés. Etat tiré à 2 épreuves en 3 couleurs, annotées: Epreuve d'état 5e.

6e — Avec quelques légères différences. Etat tiré à 2 épreuves en couleurs, annotées : n° 6 et 6 bis épr. d'art, et signées.


Etat. Encore avec quelques très légères modifications. Etat tiré à 1 épreuve en couleurs, annotée 7e état.

Se — Toujours avec quelques très légères modifications, mais inanalysables. Etat tiré à 8 épreuves en couleurs, annotées: Se état.

ye — Etat définitif avec d'infimes modifications. Etat tiré à une dizaine d'épreuves en couleurs, annotées (une : ge état, les suivantes Ep. d'art, n°., ces dernières signées.) L'État reproduit.

Musée du Luxembourg (n° 9).

Il nous a été impossible de décrire plus clairement les différences caractérisant une partie des états de cette pièce, différences qui résident même le plus souvent dans les changements faits par l'artiste dans la présentation des couleurs, que par l'addition ou la suppression de travaux.


120. — RUE GÉRICAULT, A ROUEN (H. 189 millim. L. 133)

(1896) 7e Etat.

l'r Etat. Avant un trait échappé oblique dans le haut de la maison contre le trait carré de gauche, et avant le ciel. 1 épreuve annotée : Etat 11" 1 - 1/0 1, et signée.

2e — Avec un trait échappé oblique vers le faîte de la maison accotée au trait carré de gauche, mais avant divers travaux et avant le ciel. 1 épreuve annotée : 2e état na 1, et signée.

3* — Avec l'addition de tailles verticales et obliques sur les maisons de gauche, dans les parties élevées restées blanches dans les deux précédents états. Le trait échappé est noyé dans ces nouveaux travaux. De plus, les montants en bois du grand pignon sont fort atténués au brunissoir, ainsi que les deux figures qui s'aperçoivent dans l'ombre, à gauche, sur le pas d'une porte. Enfin, quelques travaux ont été ajoutés sur les parties lumineuses du terrain.

1 épreuve annotée : Je état n0 7 et signée.

4e — Toutes les maisons ont été baissées de ton, au moyen du grattoir et du brunissoir. Un petit nombre de courtes tailles obliques sont ajoutées à la base de la grande maison à pignon.

1 épreuve annotée : 4e état iil 1, et signée.


5e Etat. Avec quelques très légères différences dans l'effet général, inanalysables. épreuve annotée 5e état n°1, et signée.

6" - Avec quelque; nouveaux grattages sur les maisons atténuant l'effet, mais encore avant le ciel.

1 épreuve, annotée : 6e état n0 et signée.

- - Avec le ciel et reprises à la pointe sur diverses parties de la planche. L'État reproduit. Etat :iré il 5 épreuves annotées : Ep. d'art., et numérotées et signées (Musee du Luxemb lIr,\-' 11° 1', puis, postérieurement, à 12 épreuves, timbrées et Illlmcrotées.

Il existe une lithographie du même motif (voir le n° 173 de notre catalogue).

Zinc détruit.


121. — LE VIEUX ROUEN - (H. 226 millim. L. 148)

(1896)

Cette pièce a été tirée à 2 ou 3 épreuves d'essai, annotées : 1er état, puis, postérieurement, à ( épreuves, timbrées et numérotées.

C'est une vue, prise Rue Molière, à Rouen 7 le même motif a été également traduit en-lithographie par Camille Pissarro (voir le n° 174 de notre catalogue).

Zinc détruit.


122. — PETITE RUE NATIONALE, A ROUEN (H. plaque 168 millim. L. 130)

(1896) 2e Etat.

1 Ir Etat. L'aspect général est très gris. Avant le ciel et avant de nombreux travaux sur l'église et les maisons. Etat annoté : il, état 110 1.

28 - Encore avant le ciel, mais avec de nouveaux travaux sur l'église et les maisons. L'aspect général est encore très gris. Etat annoté : 2e état n° 1.

y — Avec le ciel et des nouveaux travaux sur diverses parties de la planche, dont l'aspect est noirâtre.

Etat tiré à 8 ou 9 épreuves annotées : epr. défiet nutnér otees et signées. (Musée du Luxembourg, n° 2), puis, postérieurement, à 13 épreuves, timbrées et numérotées.

Zinc détruit.


123. — QUAI DE PARIS, A ROUEN (H., cuivre, 180 millim. L. 175.)

(1896) 8e état.

1" Etat. Au ciel blanc; avant de nombreux travaux sur les collines du fond, avant l'indication de l'eau sous les arches, etc. Etat tiré à 1 épreuve annotée : Ier Etat 110 1 et signée.

2" — Encore avant de nombreux travaux. Les tailles obliques sur la colline qui atteignaient le double clocher qu'on voit à gauche, sont en partie effacées au brunissoir. On en aperçoit les traces.

L'ombre portée de la voiture qu'on aperçoit vers le fond est effacée également en partie. Etat tiré à 1 épreuve, annotée : 2e état n° 1 et signée.

5e — Avec de nombreux travaux ajoutés sur les collines du fond, ainsi que dans l'eau. Les ombres portées des fiacres en station, sont renforcées. Avec quelques travaux autour de la voiture qui s'avance au il, plan à gauche, notamment avec une demi-douzaine de traits obliques derrière le cocher, etc. Etat tiré à 1 épreuve, annotée : Je état n° 7 et signée.

4e — Les traits obliques derrière le cocher sont effacés; la fumée de la grande cheminée est éclaircie.

Toujours au ciel blanc. Etat tiré à une épreuve, annotée : 4e état n° 7 et signée.


5e Etat. Avec une légère indication de ciel, plus spécialement sur la gauche. La voiture du i" plan, à gauche, le cocher et le cheval sont repris, et les contours plus nettement accusés. Etat tiré à 3 épreuves, annotées : 5e et signées.

6e — Les travaux sur les collines du fond ont été très baissés de ton et forment une tonalité générale grisâtre. Etat tiré à 1 épreuve, annotée : 6e n° 1 et signée.

7e — Un certain nombre de traits horizontaux sont ajoutés sur le terrain à gauche, autour du fiacre qui s'avance vers le spectateur; quelques tailles obliques sont également ajoutées au-dessus des maisons qu'on aperçoit derrière l'église. Les ombres portées des figures sur le quai sont renforcées. Etat tiré à 1 épreuve, annotée : 7e état 110 1 et signée.

Se — Avec quelques nouvelles tailles obliques dans le ciel, vers la droite. La jambe d'avant du cheval qui n'était pas terminée, est maintenant précisée. Enfin, quelques personnages sont indiqués entre la voiture du fond à gauche et un couple s'éloignant. Etat tiré à 3 ou 4 épreuves, annotées : Ep. d'art il, I, puis, postérieurement, à 13 épreuves, timbrées et numérotérs.

L'Etat reproduit.

Camille Pissarro a exécuté une lithographie du même motif, que nous cataloguons ci-après, scus le n° 170, avec la dénomination donnée par l'artiste : Pont Corneille à Rouen.

Cuivre détruit.


124. — FANEUSES D'ÉRAGNY (H. 201 millim. L. 151)

(1897) 1er Etat.

1er Etat. Avant divers travaux, notamment avant l'indication des nuages dans le ciel ; la faneuse du Ier plan a les cheveux blancs au-dessus et derrière l'oreille. L'État reproduit. Etat tiré à 2 épreuves, signées et numérotées.

2e - Encore avant les nuages, mais avec un certain nombre de traits obliques ombrant la chevelure de la femme du 1er plan, au-dessus et derrière son oreille. Etat tiré à 2 épreuves.

3e - Avec l'indication de quelques petits nuages dans le ciel; plusieurs des contours des figures, ont été repris et accentués ; de nouveaux traits obliques ont été ajoutés sur les vêtements de la femme du Ier plan et celle du second plan à gauche tenant une fourche. Il a été tiré de cet état, outre 3 ou 4 épreuves d'essai, une quinzaine d'épreuves d'artiste, avant la publication de cette planche dans Art et Nature, par L. Roger Milès, 1897. Musée du Luxembourg (n° 8), MM. C.-B. Eddy, A. Teissier.

VENTE : Anonyme, 24 février 1922 (n° 13), 80 fr.

Le zinc existe.


125. — COUPLE DE PAYSANS (H. 120 millim. L. 81)

(Vers 1899).

Cette pièce a été tirée à une quinzaine d'épreuves, dont 6 numérotées.

Zinc détruit.


126. — PAYSANS PORTANT DU FOIN (H. 119 millim. L. 81)

(1900) 4e Etat.

[er Etat. Au trait. Avant les indications d'ombres et de demi-teintes. Etat tiré à une ou deux épreuves.

8 — Avec de nombreux travaux indiquant les ombres et les demi-teintes, mais avant diverses retouches. Une épreuve (numérotée 2).

3e — Le bras gauche de la paysanne est fortement accentué. (Deux épreuves numérotées 3 et 3 bis.) 4* — Avec d'assez nombreuses reprises à la pointe sèche ; le terrain est plus ombré, et le visage de l'homme est éclairci. L'État reproduit. Etat annoté par l'artiste : 2° état n° 1.

5e — Un grattage dessine une ligne lumineuse le long du bras gauche de la paysanne. Etat annoté par l'artiste : J" état 110 I.

6e — Avec de nouveaux travaux sur la meule de foin couvrant un blanc laissé dans l'état précédent, le long de l'épaule et d'une partie du bras droit de la paysanne. Etat annoté par l'artiste : 4e état. Deux ou trois épreuves.

70 — Avec quelques nettoyages dans les figures, notamment sur le nez de la paysanne qui est éclairci.

Etat tiré à quelques épreuves d'essai, annotées par l'artiste : 5e état, puis à plusieurs épreuves d'artiste, avant la publication de la planche dans le 6e volume de la Vie artistique, par Gustave Geffroy, H. Floury, 1900. L'édition de luxe contient cette pièce en triple exemplaire : en noir, en bistre et en vert. Collections de MM. Campbell Dodgson, C.-B. Eddy, P. Gachet.


127. — MARCHÉ AUX ŒUFS (H. cuivre 268 millim. L. 221)

(1902)

Cette pièce restée inachevée a été mordue, après la mort de l'artiste, et tirée seulement à 12 épreuves timbrées'et numérotées.


LITHOGRAPHIES



128. — PORTRAIT DE LUCIEN (PISSARRO) L. 280 millim. H. 210)

Lithographie exécutée sur papier à report. Nous n'en connaissons que 4 épreuves.

Bibliothèque publique de New-York.

Pierre égarée.


129. — ENFANT MORT (L. 275 millim. H. 215)

(1874).

Nous ne connaissons que quatre épreuves de cette lithographie exécutée sur papier à report.

Collection de Mme veuve Lebœuf.

Pierre égarée.


130. - UNE RUE AUX PATIS, PONTOISE (H. 265 millim. L. 220)

(1874).

E,£,:" Nous ne connaissons que quatre épreuves de cette lithographie, exécutée au crayon sur papier à ; l'une d'elles fait partie de la collection de M. Paul Gachet, une autre se trouve à la Bibliothèque J publique de New-York.

Pierre égarée.


131. — FOIRE DE LA SAINT-MARTIN, A PONTOISE (L. 278 millim. H. 215)

(1874).

Lithographie exécutée sur papier à report. Il n'a été tiré de cette pièce que l'épreuve reproduite cidessus et qui est annotée au crayon, par l'artiste, en marge : épreuve unique C. P.

Cette pièce présente une grande analogie avec les premiers états de la planche figurant sous le n°2i de notre catalogue.

Pierre égarée.


132. — L'OISE, A PONTOISE (L. 378 millim. H. 218)

T (»»74)

Nous ne connaissons qu'un exemplaire de cette lithographie exécutée à la plume sur papier à report.

Pierre égarée.


133. — MAISON A L'HERMITAGE (L. 185 millim. H. 210)

(Vers 1874).

Lithographie exécutée à la plume, sur papier à report. Nous n'en connaissons qu'une épreuve.

Cette lithographie est le même motif qu'une peinture de C. Pissarro : L'Hiver à Auvers, passée a la vente de Mme L. Ferrey (18 avril 1921), puis à celle du comte de X. (6 avril 1922).

Pierre égarée.


134.- FEMMES PORTANT DU FOIN SUR UNE CIVIÈRE (L. 292 millim. H. 215)

(Vers 1674).

Lithographie exécutée sur papier à report. Nous n'en connaissons que 4 ép reuves.

Bibliothèque publique de New-York, M. Paul Gachet.

Pierre égarée.


135. - FEMME ET ENFANT DANS LES CHAMPS (L. 192 millim. H. 139)

(Vers 1874).

Lithographie exécutée sur papier à report. Nous n'en connaissons que 7 ou 8 épreuves.

Bibliothèque publique de New-York, Mme Lebœuf, M. Paul Gachet.

Pierre égarée.


136. — FANEUSE (H. 199 millim. L. 194)

(Vers 1874).

Fort rare.

Nous ne connaissons qu'une épreuve de cette lithographie, exécutée au crayon sur papier à report.

Pierre égarée.


137. - FEMME RATISSANT DU FOIN (H. 265 millim. L. 210)

(Vers 1874).

Fort rare.

Nous ne connaissons qu'une épreuve de cette lithographie à la plume, exécutée sur papier à report.

Pierre égarée.


138 — FEMME ASSISE AU BORD D'UN ÉTANG (H. 272 millim. L. 242)

(Vets 1874).

Lithographie à la plume sur papier à report. Nous ne connaissons que deux épreuves de cette pièce.

Pierre égarée.


139. — LA GLU (H. 203 millim. L. 185)

(Vers 1874).

Fort rare.

Cette lithographie, exécutée à la plume et au lavis sur papier à report, devait servir de couverture a une chanson de Cabaner, intitulée : la Glu. Malgré toutes nos rechercher, nous n'avons pu trouver aucun exemplaire de ce titre de romance avec le texte.


140. — LES CHEMINEAUX (L. z80 millim. H. 224)

(Vers 1894).

Lithographie exécutée sur papier à report, tirée d'abord à deux épreuves dites d'état, annotées, non signées, puis à 4 épreuves définitives, numérotées (la 4e signée), enfin, à 12 épreuves timbrées et numérotées.

Collections de MM. Rousseau, Tailliardat (n° 4).

VENTE : Anonyme (24 février 1922) n° 1, 202 fr.

Cette lithographie n'a pas été publiée par les Temps nouveaux, comme l'indique par erreur Th. Duret dans son Histoire des Peintres Impressionnistes.

Zinc détruit.


141. — FAUCHEUR L. 330 millim. H. 250)

(Vers 1894).

Lithographie exécutée sur papier à report, tirée à 5 épreuves, numérotées (1 à 5), la plupart non signées, puis, postérieurement, à 6 épreuves timbrées et numérotées.

Collections de MM. Tailliardat (n° 5), A. Teissier (n° 2).

Zinc détruit.


142. — BAIGNEUSES A L'OMBRE DES BERGES BOISÉES (L, 216 millim. H. 152)

(1895) 28 Etat.

1er Etat. Le bras de la baigneuse de droite est moins délimité. Etat tiré à 14 épreuves sur papier de Chine fixé, non signées (sauf une), mais numérotées.

2e - Le bras étendu de la baigneuse de droite, est délimité par un ton de lavis. L'État reproduit. Etat tiré d'abord à quelques épreuves d'essai, puis à 100 exemplaires pour l'Estampe Originale (fascicule de mars 1895), enfin à 12 épreuves après ce tirage, numérotées de 101 à 112. Bibliothèque de l'Université, Paris, British Muséum, Kupferstiche Kabinet, Berlin, Kupferstiche Kabinet Dresde, Musée des Beaux-Arts, Budapest, Metropolitan Museum of Art, New-York, Albertina Museum (anciennement Hofbibliothek, Vienne), MM. F.-E. Bliss, C.-B. Eddy.

VENTES : Anonyme (27 mars 1914), 42 fr.; Anonyme (24-25 juin 1921), 80 fr. ; Sarah Bernhardt (1923), 150 fr.

Zinc détruit.


143. — GRAND'MÈRE (LA FEMME DE L'ARTISTE) (H. 150 millim. L. 112)

(Vers 1895).

Lithographie tirée à 10 épreuves soit sur papier blanc, soit sur papier de Chine, numérotées, la plupart signées.

Collection de M. Tailliardat (n° 10).

Zinc détruit.


144. - PORTRAIT DE JEANNE PISSARRO (H. 275 millim. L. 250)

(Vers 1895).

Nous ne connaissons que deux épreuves de cette lithographie.

Mlle Jeanne Pissarro, fille de Camille Pissarro, est aujourd'hui Mme Alexandre Bonin.

Pierre égaree.


145. - JEUNE HOMME ÉCRIVANT (PORTRAIT DE RODO) (H. 122 millim. L. 120)

(Vers j895).

Il a été tiré de cette pièce, en dehors de 2 ou 3 essais, 12 épreuves timbrées et numérotées (6 avec le n° 146 de notre cat.).

Ce portrait de Ludovic Rodolphe Pissarro, né à Paris le 21 novembre IS7S, peintre et graveur sous le pseudonyme de Ludovic Rodo, a été exécuté sur le même zinc que celui de Paul-Emile, son frère (n° 146 de notre catalogue). Ajoutons que L.-R. Pissarro a assisté son père dans le tirage des eaux-fortes et spécialement pour les eaux-fortes en couleurs.

Zinc détruit.


146. — PAUL-ÉMILE PISSARRO (L.115 millim. H. 95)

(Vers 1895).

Lithographie tirée à II épreuves sur papier blanc ou sur papier de Chine, signées et numérotées (1 à 11), puis, postérieurement, à 12 épreuves, dont 6 avec le portrait de Rodolphe Pissarro, tiré sur la même feuille.

Collections de Mme Veuve Lebœuf, MM. C.-B. Eddy, G. Lecomte, O. Reinhart, Rousseau, Tailliardat (n° 11), Teissier (n° 4).

VENTE : Anonyme, 24 février 1922, 165 fr.

Ce portrait a été exécuté sur le même zinc que le Jeune Homme écrivant (n° 145 de notre catalogue).

Paul-Emile Pissarro, peintre et graveur, est né à Eragny (Oise), le 22 août 1884.

Zinc detruit.


147. — MARCHÉ A PONTOISE (H. 308 millim. L. 227)

(Vers 1895) 1er Etat.

Ior Etat. Avant que le corsage et la jupe de la paysanne vue de dos, au 1er plan, n'aient été renforcés.

L'État reproduit. État annoté : 1er état et tiré à 13 épreuves, numérotées (1 à 13).

2e — Le corsage et la jupe de la paysanne de dos, au Ier plan, sont renforcés au lavis lithographique; mais avant de nombreuses autres additions. Etat annoté : 29 état et tiré à 12 épreuves, numé- rotées (1 à 12).

3e — Avec de très nombreuses additions au lavis lithographique sur diverses parties de la planche. Le contour du bonnet de la paysanne du 1er plan est modifié sur la nuque. Le corsage de la paysanne vue de profil à gauche est également modifié et éclairci sur le devant de la poitrine, etc. Etat tiré à 2 épreuves annotées : 31 état n° 1 et 2, puis à 18 épreuves annotées : ép. déf. et numérotées (3 à 20). Musée des Beaux-Arts, Budapest. MM. Tailliardat (n° 14), A. Teissier, enfin, postérieurement, à 6 épreuves, timbrées et numérotées.

Zinc détruit.


148. - BAIGNEUSES AU BORD D'UN ÉTANG (L. 237 millim. H. 142)

(Vers 1895).

Lithographie (crayon et lavis), tirée à quelques épreuves seulement; nous n'en connaissons que 5 ou 6 épreuves, dont une fait partie des collections du British Muséum.

Zinc earé.


149. — GROUPE DE BAIGNEUSES (H. 243 millim. L. 167), *

(Vers 1895) 2e État.

1 -r Etat. Avant divers grattages sur plusieurs parties de la planche ; les masses d'ombres sont beaucoup plus noires. Nous n'en connaissons qu'une épreuve, signée, annotée et numérotée (1).

2e — Avec des grattages sur les figures, dans le feuillage des saules et sur le terrain, atténuant l'opacité des masses d'ombres. L'Etat reproduit. Nous ne connaissons qu'une épreuve de cet état signée, annotée et numérotée (1).

Zinc égaré.


150. — BAIGNEUSE, LE SOIR (L. 163 millim. H. 133)

(Vers 1895).

Lithographie tirée à une quinzaine d'épreuves sur papier blanc ou sur chine monte ; quelques-unes seulement ont été numérotées et signées.

British Museum (n° 1), MM. F.-E. Bliss (n° 8), Tailliardat, A. Teissier (n° 4).

VENTE : Anonyme (27 mars 1914), 60 fr.

Zinc détruit.


151. — BAIGNEUSES (LE JOUR) (L. 202 millim. H. 132)

(Vers 1895).

Cette lithographie, exécutée sur zinc et tirée à 2 ou 3 essais, puis à 20 épreuves sur papier de Chine fixé ou sur Ingres de couleur remonté, numérotées et signées, a été reproduite dans le Graphischen Kunste, de Vienne (tome 31, année 1908).

Collections de MM. F.-E. Bliss, C.-B. Eddy, O. Reinhart (n° 13), Tailliardat (n° 14), Th. van Rysselberghe.

VENTES : Anonyme (11-12 mai 1914), n° 6, 72 fr. ; Anonyme ( 13 février 1920), n° 6, 42 fr.; Anonyme (24 février 1922), n° 13, 145 fr.

Zinc détruit.


152. - PAYSANNES PORTANT DES FAGOTS (L. 384 millim. H. 210)

(Vers 1896).

Lithographie exécutée au crayon sur papier à report, et tirée à 5 ou 6 épreuves, numérotées, puis, postérieurement, à 18 épreuves timbrées et numérotées; c'est la première pensée de la pièce cataloguée ci-après.

Collections de MM. A. Ragault, Tailliardat (n° 5) et épreuve d'essai.

Zinc détruit.


153. - PORTEUSES DE FAGOTS (L. 300 millim. H. 229)

(1896).

Lithographie publiée par Les Temps nouveaux, avec un tirage de luxe de 20 exemplaires sur papier de Chine.

Il a été tiré, précédemment à cette édition, plusieurs épreuves dites d'état ou d'artiste, au nombre de sept, puis 24 épreuves de choix, numérotées de 1 à 24 (6 sur hollande, 6 sur chine et 12 sur Ingres, et signées à partir de l'épreuve n° 13).

Kupferstiche Kabinet, Berlin, Mme Veuve Lebœuf, MM. C.-B. Eddy, D' Mac Nish, Tailliardat, A. Teissier, G. Teyssier.

VENTES : Anonyme (2-3 juin 1919), en bistre, 32 fr.; Anonyme (21 nov. 1921), sous le titre : les Bûche- ronnes, 120 fr.

M. Georges Teyssier possède un dessin, encre de Chine et gouache, première pensée pour les Porteuses de fagots.

Le iÍIlC existe.


154. — LES TRIMARDEURS (L. 302 millim. H. 250)

(1896) y Etat.

1er Etat. Avant la signature et avant que la bande de ciel n'ait été prolongée à la gauche de la meule; avant l'ombre portée des arbres sur la gauche, avant des travaux au grattoir sur le pantalon et le chapeau de l'homme, etc. Etat tiré à 2 épreuves annotées : Epr. d'essai, numérotées (1 et2) et signées.

3e — Encore avant la signature et avant que la bande de ciel n'ait été prolongée, et avant les travaux au grattoir sur l'homme ; mais avec l'ombre portée des arbres à gauche, sur le terrain ; de plus, la meule est agrandie et ses contours mieux définis. Le bâton de l'homme est noir.

Quelques traits sont ajoutés sur le bras de la fillette, etc. Etat tiré à 2 épreuves annotées : Etat et numérotées (5 et 6) et signées.

3* — Avec de nombreux grattages sur les trois figures. Avec la grande signature au B. à G. Etat tiré à une épreuve annotée : n° 8, ipr. d'essai et signée.

4' - Toujours avant que la bande de ciel n'ait été prolongée ; encore avec la grande signature ; avec des travaux au grattoir sur le chapeau et le pantalon de l'homme, et de nouveaux travaux accentuant les noirs. Egalement avec des traces de grattoir sur la chevelure et la robe de l'enfant pour en atténuer les valeurs. Le bâton de l'homme, noir dans les trois états précédents, est éclairci. Etat tiré à 2 ou 3 épreuves annotées : épr. d'essai et numérotées (3 et 4) et signées.


s. Etat. La bande de ciel est prolongée à gauche, au delà de la meule. Le visage de la femme est légère-, ment modifié. Des travaux sont ajoutés sur le terrain, à gauche. La signature est retranserid{ légèrement plus .bas et en plus petits caractères, etc. L'Etat reproduit. Etat tiré d'abord a

épreuve annotée : épr. d'essai, numérotée (7) et signée, puis à 13 épreuves annotées : Epr. £

défini 110 tirée à part, sur divers papiers Ingres de couleurs.

< ::1I VENTES : Alf. Beurdeley (1921), avec les Porteuses de fagots, 155 fr. ; Anonyme (25 novembre igi

sous le titre : les Errants, 120 fr.

Cette pièce, également connue sous les titres suivants : les Miséreux ou les Errants, a été purlj

par les Temps nouveaux.


155. — SEMEUR (L. 270 millim. H. 205)

( 18961

Lithographie sur zinc tirée à une dizaine d'épreuves, numérotées, puis à 18 épreuves timbrées et numérotées.

Collections de MM. Parizot, Tailliardat (11° 5).

VENTE : Anonyme. 24 février 1022, n" 1, 290 fr.

Zinc détruit.


156. - MARCHÉ AUX FRUITS (H. 170 millim. L. 147)

(Vers 1896).

Lithographie tirée à 8 épreuves, numérotées (dont 3 signées), puis, postérieurement, à 6 épreuve*

timbrées et numérotées.

Collections de MM. M. Luce, A. Teissier (n° 6).

Zinc détruit.


157. — FEMMES NUES (L. 285 millim. H. 210)

(Vers 1896).

Lithographie sur zinc, tirée à quelques épreuves d'essai, puis à 18 épreuves timbrées et numérotées.

Collections de MM. Tailliardat (n° 5), A. Teissier.

Zinc détruit.


158. - BAIGNEUSE PRÈS D'UN BOIS (H. 207 millim. L. 125)

(Vers 1896) 761 Etat.

4e Etat.

Ier Etat. Avant de nombreux travaux. Deux épreuves, une avec l'indication : Ire Épr. d'Etat, n° I.

C. Pissarro, la seconde dans la collection de M. Tailliardat. État reproduit.

2e — Le fond est repris, et la chemise de la baigneuse est moins large. Encore avant de nombreux travaux. La baigneuse donne l'aspect d'une statue. Etat tiré à 2 épreuves, numérotées et signées.

,e - Avec des travaux ajoutés sur le torse de la baigneuse et sur sa chemise. Avec des feuillages nouveaux aux arbres. Etat tiré à 4 épreuves dont 3 numérotées et signées.

■I" - La chemise de la baigneuse, modifiée, est encore plus étroite. Le reflet dans l'eau est plus lumineux; avec quelques grattages sur le torse de la baigneuse et dans les arbres. État reproduit.

Tiré à 4 épreuves dont 3 numérotées et signées (collection de M. O. Reinhart 1), puis.

postérieurement, à t8 épreuves, timbrées et numérotées.

VENTE : Anonyme (24 février 1922), 46 état (n° 1), 195 fr.

7 Zinr détruit


159. — BAIGNEUSES LUTTANT (L. 233 millim. H. 185)

(Vers rQÓI Je Eut.

fer Etat. Avant quelques modifications. La seconde baigneuse luttant, en partant de la droite du sujet, a un profil différent et son chignon est plus volumineux. De plus, la baigneuse la plus rapprochée de la droite, a ses deux jambes en partie cachées par des herbes, et des indications sur son dos et ses fesses forment taches. On n'aperçoit pas les seins de la 3e baigneuse, etc.

Etat tiré à 3 épreuves, annotées : Épr. d'état et signées.

2e - Le visage de la seconde baigneuse de droite est modifié et son chignon réduit. Diverses indications sur les baigneuses et qui formaient tache ont été effacées ou atténuées; l'une des jambes de la première baigneuse de droite est dégagée de quelques herbes qui la masquaient en partie, etc. Etat tiré à s épreuves, annotées :Deux ép. d'état extra (n° 1 bis et 2 bis), et signées.

3e — Encore avec quelques nouvelles modifications; des travaux sont ajoutés sur la chevelure et les corps des quatre baigneuses nues. Etat définitif tiré à 5 ou 6 épreuves, annotées : Épr. d'état, numérotées (4 à 8) et signées, puis, postérieurement, à 6 épreuves, timbrées et numérotées.

L'État reproduit. Collection de M. Tailliardat (n° 8).

Zinc detruit.


160. — BAIGNEUSES LUTTANT (VARIANTE; (L. 263 millim. H. 180)

(Vers 1896)

Lithographie exécutée au lavis, sur zinc. C'est la même composition que la lithographie cataloguée ci-avant sous le n° 159, mais en sens inverse.

Cette lithographie a été tirée d'abord à 6 ou 7 épreuves, 2 numérotées (1 et 2) et signées, puis, postérieurement, à 13 épreuves, timbrées et numérotées.

Collection de M. Tailliardat (iio 1).

Zinc détruit.


161. - PAYSANNE NUE CHASSANT DES OIES 4 (L. 231 millini. H. 185)

(Vers 1896) 3* Etat.

1er Etat. Avec de fortes taches au lavis lithographique, sur la tête et le corps de la paysanne; le fond et le ciel sont largement esquissés. Etat tiré à 3 épreuves, annotées par erreur, par l'artiste : état et numérotées (1 à 3).

3e — Le profil du visage de la paysanne est modifié; les fortes taches sur son corps sont enlevées; le ciel et le fond sont plus modelés. L'eau au 1 er plan est éclaircie. Etat tiré à 1 épreuve, anno tée : 3* état, numérotée (1) et signée.

3e — Le ciel est effacé. D'autres travaux ont été enlevés sur le corps de la baigneuse, qui se dégage alors en blanc sur un fond noir presque opaque. Les arbres du fond à l'horizon après avoir été effacés sont rétablis, mais esquissés très légèrement. Etat annoté par erreur, par l'artiste : 1er épr. d'état et signée. En sus des quelques épreuves d'essai, il existe 6 épreuves, timbrées et numérotées. L'État reproduit.

Zinc détruit.


162. — PAYSANNE BARATTANT (H. 241 millim. L. 165)

(Vers 1896)

Cette lithographie n'a été tirée qu'à trois exemplaires, deux sont signés et numérotés; l'épreuve numérotée 1 porte l'annotation manuscrite : Il n'existe que deux épreuves C. P. La troisième n'est ni signée, ni numérotée. Elle appartient à M. Tailliardat, qui possède également l'un des deux exemplaires signés.

Pierre effacée.


163. — FANEUSES D'ÉRAGNY (H. 220 millim. L. 167)

(Vers 1890).

Lithographie sur zinc, tirée d'abord à 15 épreuves. numérotées, puis, postérieurement, à 12 épreuves numérotées et timbrées.

Collections de MM. Tailliardat (n° 16), A. Teissier.

Zinc détruit.


164. - BUCHERONNES (H. 130 milliin. L. 103)

(Vers 1896)

Cette lithographie, exécutée sur la même plaque de zinc grainée que le Groupe de paysannes (110 165 de notre cat.), a d'abord été tirée à 5 épreuves sur papier ordinaire et à 6 épreuves sur papier de Chine, signées pour la plupart, et numérotées (1 à 5, et 1 à 6), puis à 18 épreuves, timbrées et numérotées.

Collections de MM. Campbell Dodgson (n° 3), G. Lecomte, Tailliardat (n° 6), A. Teissier (n° 4).

VENTE : Anonyme (24 février 1922), n° 5, 80 fr.

Zinc détruit.


165. — GROUPE DE PAYSANNES (H. 132 niillim. L. 112)

(Vers 1896)

Lithographie tirée à 11 épreuves, annotées, numérotées et signées. Collections de MM. Campbell Dodgson, Georges Lecomte, A. Teissier, puis, postérieurement, à 18 épreuves, timbrées et numérotées.

Cette lithographie a été exécutée sur la même plaque que les Bûcheronnes (n° 164 de notre cat.), mais on la trouve toujours tirée à part.

Zinc détruit,


166. — PAYSANNES (H. 166 millim. L. 132)

(Vers 1896)

Lithographie tirée à 5 épreuves sur papier blanc, et à 6 épreuves sur chine fixé, annotées, numé- rotées (1 à 11) et signées.

Collections de MM. Campbell Dodgson, C.-B. Eddy, Tailliardat (n° 11), Teissier.

VENTE : Anonyme (26 juin 1906), avec la Gardeuse d'oie nue, 26 fr.

Cette lithographie a été reproduite dans The Print Collector's Quartely (n° d'octobre 1922).


167- - QUATRE PAYSANNES CAUSANT (H. 210 millim. L. 182)

(1896)

Fort rare.

Nous ne connaissons que deux épreuves de cette lithographie (plume et crayon), tirées sur Ingres de couleur ; elles font partie des collections de MM. Tailliardat et Teissier.

Zinc égaré.


168. — PAYSAN BÉCHANT (H. 210 millim. L. 175)

(1896)

Lithographie (plume et crayon), tirée d'abord à 1 épreuve d'essai ou d'état, puis à 6 épreuves définitives sur Ingres .fixé, numérotées et signées (sauf une).

Collections de MM. Tailliardat (épr. d'état n° 1), A. Teissier.


169. - QUAI BOIELDIEU, A ROUEN (L. 224 millim. H. 175)

(Vers iSyô)

Lithographie sur zinc, tirée d'abord à 6 épreuves d'état ou d'artiste, numérotées (1 à 6) et signées puis à 10 épreuves sur Ingres verdâtre fixé, enfin, postérieurement, à 14 épreuves, timbrées et numérotées.

Collections de MM. O. Reinhart, Tailliardat (n° 6), A. Teissier.

VENTE : Anonyme (24 février 1922), 255 fr.

Zinc détruit.


1

170. — PONT CORNEILLE, A ROUEN (L. 300 millim. H. 217)

(1896)

Cette lithographie a été tirée à 7 épreuves sur papier Ingres de divers tons, contrecollé numérotées et signées (1 à 7) (collections de MM. Campbell Dodgson, O. Reinhart, A. Teissier), puis, postérieurement, à 12 épreuves, timbrées et numérotées.

VENTE : Anonyme (24 février j922), n° 1, 180 fr.

Le même motif a été gravé par C. Pissarro (c'est le n° 123 de notre catalogue, désigné sous le titre donné par l'artiste : Quai de Paris, à Rouen).

Zinc détruit.


171. LE PONT CORNEILLE (RIVE GAUCHE) (L. 164 millim. H. 121)

(Vers 1896)

Lithographie, tirée à 5 épreuves, numérotées (l'épreuve n° 3, signée), puis, postérieurement, à 18 épreuves timbrées et numérotees.

Collection de M. Tailliardat (n° 3).

Zinc détruit.


172. — QUAI DE ROUEN (GRAND PONT) (L. 300 millim. H. 210)

(1896)

Lithographie tirée à 7 épreuves, numérotées (les 5 premières signées), puis à 12 épreuves, timbrées et numérotées.

Collections de MM. Tailliardat, A. Teissier.

VENTE : Anonyme (24 février 1922), n° 6, 121 fr.

Zinc détruit.


173. — RUE GÉRICAULT, A ROUEN (H. 186 millim. L. 140).

(1896)

Lithographie tirée d'abord à 3 épreuves, annotées : Ep. d'état et numérotées (1 à 3), puis à 18 épreuves sur papier Ingres de couleur, annotées : Ep. défi [nitive ], numérotées (1 à 16) et signées, et enfin à 2 ou 3 sans nO.

Nous n'avons constaté aucune différence matérielle entre les épreuves annotées par l'artiste : épreuves d'état ou épreuves définitives.

Il existe une eau-forte du même motif (voir le n° 120 de notre catalogue).

Le zinc existe.


174. — RUE MOLIÈRE, A ROUEN (H. 188 millim. L. 140)

(1896) 1er Etat.

1er Etat. Celui reproduit. Etat tiré à 2 épreuves, signées, numérotées (1 et 2), et annotées.

2e — Les traits sur le pignon de la maison à droite, et ceux de la maison au fond sont atténués. Etat tiré à 16 épreuves sur divers papiers, signées et numérotées, et a 2 ou 3 sans n°. Collections de MM. O. Reinhart, Tailliardat.

VENTE : Anonyme (24 février 1922), 2e état, 121 fr.

Camille Pissarro a gravé le même motif (voir le n° 121 de notre catalogue, où cette pièce est désignée sous le titre : le Vieux Rouen).

Zinc detruit.


175. — RUE EUGÈNE-DUTUIT, A ROUEN (H. 222 millim. L. 148)

(1896)

Lithographie exécutée sur papier à report, tirée d'abord à 9 épreuves sur Ingres de couleur remonté, numérotées et signées, puis, postérieurement, à 6 épreuves, timbrées et numérotées.

Collection de M. Tailliardat (n° 8).

Zinc détruit.


176. — RUE SAINT-ROMAIN, A ROUEN, 1re planche (H. 190 millim. L.140)

(1896) 1er Etat.

1er Etat. Celui reproduit. Avant divers effaçages. Etat tiré a 5 épreuves, numérotées.

2e — Avec de nombreux effaçages sur les maisons et la chaussée ; le ciel est à peine visible. Le personnage devant la tourelle d'angle se détache en noir. Dans le fond, on ne voit plus qu'un personnage; on en apercevait deux dans l'état précédent. Etat tiré à 19 épreuves annotées : épr. déf. 1re série et numérotées (1 à 19) et signées (collections de MM. Tailliardat, n° 7, A. Teissier (n° 9), E. Weyhe (n° 10), puis, postérieurement, à 6 épreuves timbrées et numé- rotées.

Zinc détruit.


177. — RUE SAINT-ROMAIN, A ROUEN, 2e planche (H. 190 millim L. 140)

(1896) 1er Etat.

Ier Etat. Celui reproduit. Avant quelques nouveaux travaux. Etat tiré à 2 épreuves, annotées, numérotées et signées (1 et 2).

2e - Le ciel est effacé en partie. Avec de nouveaux travaux ombrant plus fortement la base des maisons, ainsi que la voiture. Etat tiré à une douzaine d'épreuves, dont 5 épreuves, numérotées (1 à 5), puis, postérieurement, à 6 épreuves timbrées et numérotées.

Zinc détruit.


178. — RUE SAINT-ROMAIN, A ROUEN 3' planche (H. 189 millim. L. 142)

(1896).

Lithographie sur papier à report, tirée à 10 épreuves numérotées (1 à 10), puis, postérieurement, à 6 épreuves timbrées et numérotées. 1

Zinc détruit.


179. - RUE SAINT-ROMAIN, A ROUEN, 49 planche (H. 190 millim. L. 142)

(1896).

Lithographie tirée à 2 épreuves numérotées (1 et 2), puis, postérieurement, à 12 épreuves timbrées et numérotées.

Zinc détruit.


180. - GARDEUSE D'OIES NUE (H. 169 millim. L. 131)

(Vers 1897).

Cette lithographie a été tirée à 5 épreuves sur papier blanc, numérotées et signées (1 à 5), et à 6 épreuves sur chine, numérotées (6 à 11), British Muséum (n° 8), Kupferstiche Kabinet, Berlin (n° 1).

MM. F.-E. Bliss, Tailliardat (n° Il), A. Teissier (n° 4). puis, postérieurement, à 28 épreuves, timbrées et numérotées.

VENTES : Atelier C. Pissarro (juin 1906), avec une autre pl., 26 fr.; G. Viau (1909), n° 1, 19 fr.

Zinc détruit.


181. — THÉORIE DE BAIGNEUSES

(L. 200 millim. H. 130)

; ('¡80;).

Lithographie tirée à 20 épreuves sur papier de Chine ou papiers teintés, numérotées et signées, British Museum (n° 9), MM. F.-E. Bliss, Tailliardat (n° 15), Teissier, puis, postérieurement, à 6 épreuves, timbrées et numérotées.

Cette lithographie a été reproduite dans L'Esame, Milan (til de février 1923).

VENTE : Atelier C. Pissarro (juin 1906). avec une autre pl., 26 fr.; Anonyme (24 février 1922), avec une autre pl., 150 fr.

Zinc détruit.


182. — MENDIANT A LA BÉQUILLE (L. 308 millim. H. 252)

(1897) 2e Etat.

Ier Etat. Avant quelques travaux dans la haie, sur le visage et sur le vêtement du chemineau qui a deux béquilles. Etat tiré à 2 épreuves, une annotée : ép. d'essai. Collection de M. Tailliardat.

2e — Avec l'addition de traits obliques de gauche à droite sur la haie; la seconde béquille du mendiant est effacée. L'État reproduit. Etat tiré à 3 ou 4 épreuves seulement.

Pierre détruite.


183. — MENDIANT ET PAYSANNE (H. 297 millim. L. 215)

(Vers 1897) 5e Etat.

1er Etat. Avant quelques travaux à droite sur la cahute. Etat tiré à 2 épreuves, annotées : épr. d'essai n° 1 et 2, et signées.

2e — Avec l'addition d'un certain nombre de travaux, tout le long de la cahute pour en renforcer l'effet. Le contour du sac du mendiant dépasse légèrement sa main à droite. L'État reproduit.

Etat tiré à 5 ou 6 épreuves annotées : tip. d'essai, puis signées et numérotées (sauf 3 ou 4).

Collection de M. Tailliardat (2 épreuves sans n°).

Zinc détruit.


184. - RUE SAINT-LAZARE, PARIS (H. 210 millim. L. 142)

(1897).

Lithographie sur zinc, tirée à 27 épreuves sur Ingres ou papier de Chine, numérotées et signees, et à 2 ou 3 non numérotées.

Kupferstiche Kabinet (n° 4), Berlin, MM. Tailliardat (11, 14), A. Teissier (n° 11), G. Teyssier (n, 5).

VENTES : Atelier C. Pissarro (juin 1906), avec une autre pl., 26 fr. ; Anonyme (21 février 1911), n° 5, 39 fr. ; Anonyme, (24 février 1922), 150 fr.

Zinc égaré.


185. — PLACE DU HAVRE, A PARIS (L. 210 millim. H. 140)

(Vers 1897) 1" I-I-lt-

1" Etat. Celui reproduit. Le contour supérieur du fiacre, vers le fond, à droite, n'est pas indiqué par un trait; avant l'indication des essieux des roues, et avant quelques légères retouches ou additions dans le fond, sur les chevaux de l'omnibus, etc. Etat tiré à 11 épreuves annotées : èp. d'essai, puis numérotées et signées, et 2 ou 3 non signées. Collection de M. Tailliardat.

2e — Le contour du fiacre qu'on aperçoit vers le fond, à droite, est délimité par un trait; les essieux des roues des deux fiacres sont vaguement tracés ; de plus, deux indications au lavis sont ajoutées au-dessus des deux femmes qu'on voit à droite du fiacre, et des noirs ont été enlevés sur les chevaux de l'omnibus. Etat tiré à 12 épreuves annotées : épr. défi [nitive], numérotées et signées, et 2 ou 3 non signées. Collections de MM. Tailliardat, A. Teissier.

VENTE : Atelier C. Pissarro (juin 1906), avec une autre pl., 26 fr. ; Anonyme (24 février 1922), 2e état (n° 1), 200 fr.

Zinc égaré.


186. - LE PARLEMENT, A LONDRES (L., 225 millim. H. 146)

(Vers 1897)

Lithographie tirée à 5 ou 6 éprsuves.

Collections de MM, A. Tailliardat (n° 1), A. Teissier (n° 2).

Cette lithographie intitulée par l'artiste « le Parlement à Londres », ne représente en définitive que le pont de Waterloo, avec quelques maisons au fond sur « l'Embarkment » ; le motif est en sens inverse.


187. — GARDEUSE D'OIES (L. 169 millim. H. 130)

(Vers 1898)

Il existe de cette lithographie, en dehors de 5 ou 6 épreuves d'essai sur papier blanc, un tirage à 50 épreuves sur chine fixé (ces dernières, la plupart non signées, ni numérotées mais en partie limbrées : Atelier C. Pissarro).

Bibliothèque de l'Université, Paris, M.\I. F.-E. Bliss, Campbell Dodgson, Tailliardat, A. Teissier, Cari Zigrosser (Il" 1).

Cette lithographie a été repr. duite dans le Graphisclien Kunste, de Vienne (année 1908).

Zinc détruit.


188. — GROUPE DE PAYSANS 1" PLANCHE (L. 130. millim. H. 115)

(Vers 1899)

Lithographie sur zinc, tirée à 14 ou 15 épreuves sur In}r.s de couleur, remontées, numérotées et signées (sauf une ou deux).

Collections de MM. Tailliardat, Parizot, A. Teissier (11, 6).

VENTE : Anonyme, 24 février [922, 245 fr.

Zinc égare.


189. - GROUPE DE PAYSANS 2' PLANCHE (VARIANTE) (H. 130 mill. L. 105).

(Vers 1899)

Lithographie sur zinc, tirée à 14 ou 15 épreuves sur Ingres de couleur, remontées, numérotées et signées (sauf une ou deux).

Collections de MM. Tailliardat, A. Teissier.

VENTE : Anonyme, 24 février 1922, 100 fr.


190. — VACHÈRE (H. 130 millim. L. 110)

(Vers 1899)

Lithographie sur zinc, tirée à 14 épreuves sur Ingres de couleur, remontées, numérotées et signées, ainsi qu'à 3 ou 4 de passe ou d'essai.

Metropolitan Muséum of Art, New-York (n° 2). MM. Campbell Dodgson (n° 3), Tailliardat (n° 8), A. Teissier (n° 5).

VENTE : Anonyme, 24 février 1922, 150 fr.

Zinc perdu.


191. — BOULEVARD MONTMARTRE (H. 143 millini. L. 110)

(Vers 1897)

Lithographie exécutée sur zinc grainé, et tirée à 14 épreuves sur Ingres de couleur, remontées, numcrotees et signees, ainsi qu'à 2 ou 3 de passe ou d'essai.

Collections de MM. Tailliardat (n° 8), A. Teissier (n° 6).

Zinc égaré.


192. — CONVALESCENCE (LUCIEN PISSARRO) (H. 320 millim. L. 230)

(Vers 1900)

Cette lithographie a été tirée à 13 épreuves sur papier de Chine fixé, numérotées et timbrees.

Le îiiic existe.


193. — L'AVANT-PORT DE DIEPPE (L. 305 milliin. H. 228)

(Vers 1900)

Lithographie exécutée sur papier à report, et tirée à 6 épreuves seulement, numérotées (1 à 6) et timbrées.

Pierre égarée.


194. LA CHARRUE (FRONTISPICE pour LES « TEMPS NOUVEAUX ») (H. 215 millim. L. 151)

(1901) itr Etat.

1er État. Celui reproduit. Avant que les contours des harnachements des chevaux n'aient été repris et arrêtés plus nettemement, et avant quelques autres retouches. Etat tiré à 1 épreuve, annotée : 1er état n° /, puis à 12 épreuves d'essai, dont 6 en 3 couleurs, numérotées.

2e — Les contours des harnachements des chevaux sont plus nettement arrêtés; il en est de même des pieds du cheval de droite, dont les sabots sont plus visibles; la queue du cheval de gauche est élargie, etc. Etat tiré à 14 ou 15 épreuves de la planche de trait seule, annotées : 2* Etat ou ép. déf. au trait, numérotées et signées (sauf une ou deux), puis à 14 épreuves, imp. en couleurs (numérotées de 7 à 20), avant le tirage pour Les Temps nouveaux.

Cabinet des Estampes, Paris, San-Francisco, Museum of Fine Arts, Metropolitan Muséum, NewYork, MM. C. Dodgson, Gachet, A. Ragault, Tailliardat.


PLANCHE DOUTEUSE

1. — LA PETITE BERGÈRE

Cette pièce qui figure dans l'œuvre de C. Pissarro, au Kupferstiche Kabinett, à Berlin, n'est certainement pas de cet artiste ; telle est du moins notre opinion qui corrobore celles des fils du maître.



TABLE

';;:: t' 1 « £ - || i 1 1 Nos du CaLlogue V Ancienne fepme^Osny (voir la Ferme à Noël, '¥Pj{rnt. ,

ArFre--erterrain labouré 26 Au bord de l'eau, I,e planche.. , 1 Au bord de l'eau, 2" planche. 2 Avant-port de Dieppe. 193 Baigneuse aux oies. 115 Baigneuse, le jour. : 151 Baigneuse, le soir. 150 Baigneuse mettant ses bas 113 Baigneuse près d'un bois. 138 Baigneuses à l'ombre des berges boisées 142 Baigneuses au bord d'un étang 148 Baigneuses gardeuses d'oies 1 r9 Baigneuses luttant. 159 et 160 Baigneuse, vue de dos 114 Berger (le), à Osny (voir Paysage avec berger et moutons, Osny.

Berges (les), à Rouen 107 Bonne (la) faisant son marché. 74 Bords de la Seine à Rouen (voir Cours-laReine).

Boulevard Montmartre 191 Bûcheronnes. 164 Bûcheronnes (les) (voir Porteuses de fagots).

Cézanne (Paul) 13 Champ (le) de choux. 29 Charrue (la). 194 Château de Busagny, à Osny. 71 Château de la Roche-Guyon. 27 Chemin sous bois, à Pontoise. 19 Chemineaux (les) 140 Convalescence (Lucien Pissarro) ; 192 Coteaux à Pontoise. 7 Côte SIc-Catherine à Rouen (voir aussi Paysage à Rouen) 48 Couple de paysans. 125 Cours Boieldieu, à Rouen 46 et 47 Cours-la-Reine (ou Bords de la Seine à Rouen). 49 Cours-la-Reine (voir Vue de Rouen).

Crépuscule. 23 Dans le bois (voir Sente des Pouilleux, petite pl.).

Dans les champs, à Ennery. 14 Deux (les) baigneuses 116 Effet de pluie. 24 Eglise d'Osny, près Pontoise 62 Eglise et ferme d'Eragny 96 Enfant mort 129 Enfant tétant sa mère 39

Nus du Catalogue Enfants causant 89 Environs de Pontoise (voir la Maison Rondest et Paysage à VHermitage).

Errants (les) (voir TrimarJeurs).

Fabrique à Pontoise. 10

Faneuse. 136 Faneuses. 94 Faneuses d'Eragny. 124 et 163 Femme à la barrière. 84 Femme à la brouette. 36 Femme assise au bord d'un etang. 138 Femme cueillant des choux. 77 Femme dans un potager. 30 Femme et enfant dans les champs. 135 Femme ratissant du foin. 137 Femmes gardant des vaches. 88 Femmes nues. 157 Femmes portant du foin sur une civière 134 Femme (la) sur la route., 18 Femme vidant une brouette. 31 Ferme (la) à Noël, Osny. 51 Poire de la Saint-Martin, à Pontoise 21 et 1 31 Frontispice pour les « Temps-N ouveaux » (voir la Charrue).

Gardeuse d'oies 76 et 187 Gardeuse d'oies nue. 180 Glu (la) 139 Grand'mère dans son fauteuil. 73 Grand'mère (effet de lumière). 80 Grand'mère (la Femme de l'artiste) 143 Groupe de baigneuses 149 Groupe de paysans, lU pl. 188 Groupe de paysans, 2' pl. 189 Groupe de paysannes. 165 Hauteurs de l'Haulil (voir Route de Rouen).

Herbages à Osny (voir : Prairie et moulin, à Osny).

Ile (1') Lacroix, à Rouen 69 Jardins de Kew 106 Jeune homme écrivant (Rodolphe Pissarro) 145 Jeune homme lisant (Georges Pissarro) 81 Loqueteux (les) du port de Rouen (voir les Ouvriers du port, Rouen).

Maiso'n à l'Hermitage. 133 Maison (la) Rondest 35 Marchande de marrons. 15 Marché à la volaille, à Gisors. 98 Marché à Pontoise. 147 Marché aux fruits,,, : , 156


N" du Catalogue Marché aux légumes, à Pontoise. 97 Marché aux œufs. 127 Marché de Gisors (rue Cappeville). 112 Marché de Pontoise. 75 Masure (la). 20 Mendiant à la béquille. 182 Mendiantes. 110 Mendiant et paysanne. 183 Mère (la) de l'artiste (voir Grand'mère).

Mère et enfant. 38 Meules (les) (voir Crepuscule).

Miséreux (les) (voir Trimardeurs).

Négresse (la) ., 6 Notre-Dame de Bruges. 109 Oise (1') à Pontoise. 9 et 132 Ouvriers (les) du port, à Rouen. 67 Parlement (le) à Londres. 186 Paysage à l'Hermitage. 28 Paysage à Osny. 70 Paysage à Pontoise (pommiers) 8 Paysage à Rouen (côte Ste-Catherine) 55 Paysage avec berger et moutons, Osny. 40 Paysage en long. 17 Paysage sous bois, à l'Hermitage 16 Paysan au repos (voir Paysan, le Père Melon).

Paysan bêchant. 168 Paysan, le père Melon. 25 Paysanne (la) 102 Paysanne à la fourche. 87 Paysanne au puits 100 et 101 Paysanne barattant. 162 Paysanne bêchant. 95 Paysanne dans le champ, Eragny (voir la Sarcleuse.

Paysanne dans les choux. 61 Paysanne donnant à manger à un enfant. 12 Paysanne marchant. 86 Paysanne nue chassant des oies. 16 1 Paysanne portant des seaux. 85 Paysannes. 166 Paysannes à l'herbe. 111 Paysannes dans un champ de haricots 103 Paysannes portant des fagots 1 52 Paysans dans les champs 104 Paysans portant du foin. 126 Père Pascal. 83 Petite (la) bergère aPP- 1 Petite rue Nationale, à Rouen. 122 Pissarro (Camille), par lui-même 90 Pissarro (Georges) 81 Pissarro (Jeanne) 144 Pissarro (Lucien) 91-128-192 Pissarro (Paul-Emile) 146 Pissarro (Rodolphe) 145 Place de la République, à Rouen 65 Place de la République, Rouen (effet de pluie). 44 Place du Havre, à Paris. 185 Pluie (la) aux champs (voir Effet de pluie).

Pont Corneille, à Rouen 1 70 Pont Corneille (rive gauche) 1 7 1

N01 du Catalogue Pont (le) de pierre, à Rouen. 66 Pont (le) du chemin de fer, à Pontoise. 37 Port de Rouen. 56 Port de Rouen (avec cheminées) 57 Port de Rouen (St-Sever) 45 Porteuses de fagots. 153 Port (le) près la douane, à Rouen. 43 Portraits 13, 73. 80, 81, 83, 90, 91, 92, 128, 143, 144, 145, 146 et 192 Prairie et moulin, à Osny 59 Prairie près d'Asuières. 3 Prairies de Bazincourt 79 Quai Boieldieu, à Rouen 169 Quai de Paris, Rouen 105 et 123 Quai de Rouen (grand pont) 172 Quai des Ménétriers, à Bruges 108 Quatre (les) baigneuses 118 Quatre (les) paysannes causant. 167 Récolte des pommes de terre. 63 Rentrée (la) du berger. 82 Repos du dimanche dans le bois 99 Roche-Guyon (la) 5 Route de Rouen : les hauteurs de Pontoise.. JI Route ombreuse (la), voir Chemin sous bois.

Rue à Rouen (rue des Arpents) 68 Rue Damiette, à Rouen. 52 Rue de l'Epicerie, à Rouen 64 Rue du Gros-Horloge, à Rouen 54 Rue Eugène-Dutuit, à Rouen 175 Rue Géricault, à Rouen. 1.20 et 173 Rue Malpalue, à Rouen. 41 et 53 Rue Molière, à Rouen. 174 Rue Saint-Lazare, Paris. 184 Rue Saint-Romain, à Rouen. 176 à 179 Sarcleuse (la) 72 Sein (le) (voir Enfant tétant sa mère).

Senleur. 155 Sente des Grouettes, Pontoise. 34 Sente des Pouilleux, grande planche. 32 Sente des Pouilleux, petite planche 33 Signac (Paul) 92 Soleil couchant. 22 Théorie de baigneuses 181 Trimardeurs (les). 154 Trois (les) baigneuses. 117 Une rue à Montmartre. 4 Une rue aux Patis, Pontoise. 130 Une ruelle à Rouen (rue des Arpents) 42 Vache (la) 58 Vachère. 190 Vachère au bord de l'eau 93 Vaches dans les prairies d'Eragny, près Gisors. 78 Vieille rue à Rouen (rue Malpalue) 41 Vieux (le) Rouen 121 Village (le) (voir Paysage sous bois, à l'Hermitage).

Village (le) dans les arbres (voir Paysage sous bois, à VHermitage).

Vue de Rouen (Cours-la-Reine) 50 Vue de Pontoise. 60


ALFRED SISLEY


ALFRED SISLEY d'après CLAUDE MONET


ALFRED SISLEY

L'œuvre gravé et lithographie d'Alfred Sisley ne compte, à notre connais- sance, que quatre eaux-fortes et deux lithographies. Il ne présente donc pas, en raison d'un si petit nombre de pièces, un intérêt capital dans le domaine de l'estampe. Cependant, aux côtés de Camille Pissarro et de Renoir, la silhouette de Sisley évoque et fixe, dans l'esprit de chacun, l'un des maîtres impressionnistes les plus valeureux et les plus sympathiques.

Né à Paris le 30 octobre 1839, Alfred Sisley était d'origine anglaise. A l'âge de dix-huit ans, il fut envoyé en Angleterre par ses parents, dans l'intention bien arrêtée de lui faire poursuivre une profession d'ordre commercial, à laquelle il ne sut d'ailleurs pas se plier. De retour en France, à Paris, il obtint alors de sa famille d'entrer à l'atelier de Gleyre où il se lia d'amitié avec quelques artistes, près desquels il combattit dans la suite le bon combat.

D'abord exposant aux Salons de 1866 et de 1868, Alfred Sisley prit une part des plus actives aux expositions organisées par les Impressionnistes, dont la première eut lieu en 1874, les suivantes en 1876 et en 1877, comme nous l'avons déjà indiqué à propos de Renoir ou de Pissarro. Ses parents, à l'origine aisés, avaient pu l'aider dans une carrière aux débuts et aux résultats si problématiques. La guerre de 1870, survenue entre temps, les ruina. Alfred Sisley se trouva donc tout à coup aux prises avec les difficultés de la vie, qu'il avait espéré pouvoir éviter, et le public continuant à le dédaigner, il alla vers lui. Avec Claude Monet et quelques autres de leurs camarades, il tenta alors la chance aléatoire des enchères, mais sans plus de succès qu'eux. A une vente effectuée en 1877, onze de ses toiles, nous apprend M. Théodore Duret, n'obtinrent qu'un total de 1387 francs!

A cette époque de sa carrière, Alfred Sisley fit la connaissance du pâtissierrestaurateur Murer qui eut quelque renommée dans les dernières années du XIXe siècle, et devait par la suite, à son tour, peindre et écrire, après avoir offert une aide momentanée à Sisley et à quelques autres artistes. La lutte fut longue et pénible pour Sisley. Il ne put pendant longtemps encore, obtenir une moyenne de plus de cent francs pour ses plus belles toiles! Ce fut tardivement,


très tardivement que Sisley vit venir, non pas la gloire si réconfortante, mais un peu de notoriété. Cependant « toute son existence — a écrit Gustave Geffroy « - fut en proie à la lutte, à l'inquiétude. Il a été sans cesse à la peine, il n'a « guère été à l'honneur. La veille de sa mort, il connaissait les mêmes affres « qu'au jour de ses débuts ».

Alfred Sisley après avoir habité Sèvres de 1875 à 1879, séjourna à partir de cette date, d'abord dans les environs de Moret-sur-Loing, puis à Moret même, où il mourut le 29 janvier 1899. Le 1er mai de la même année, une vente publique, tant de ses œuvres que de celles offertes par ses confrères en faveur de ses enfants, et dirigée par Georges Petit, obtint un véritable succès, depuis très largement dépassé en ces dernières années, où le renom de Sisley va sans cesse grandissant.


PREMIÈRE SECTION

EAUX-FORTES

DEUXIÈME SECTION

LITHOGRAPHIES



1. — BORDS DU LOING : LA CHARRETTE (H. cuivre 146 millim. L. 225)

(1890) jer Etat.

Eau-forte.

1er Etat. Aux bords sales. Avant la lettre. Très rare. L'État reproduit. Bibliothèque de l'Université, Paris.

8 — Les bords du cuivre sont nettoyés, mais encore avant la lettre. Rare.

y — Avec la lettre. On lit au B. à G. : Sisley del et sc, au M. : PAYSAGE, et à D. : Gazette des Beaux-Arts. Etat publié dans la Gazette des Beaux-Arts (année 1899).

4e — La lettre est effacée. Le cuivre est oxydé sur toute la longueur du bord latéral droit. On lit en marge, en caractères typographiques, à G. : REVUE ENCYCLOPÉDIQUE, 1897, et à D.: EAU-FORTE ORIGINALE DE SISLEY.

VENTES : Anonyme (5 avril 1910), avec 3 autres planches, 480 fr. ; Roger Marx (1915), 28 état ? 95 fr. ;

Anonyme (18 novembre 1915), avec 3 autres pl., 1)1 fr. ; Alf. Strôlin (1921), essai, 220 fr.


2. — BORDS DU LOING : LES SIX CANOTS AMARRÉS (L. cuivre 226 millim. H. 148)

(1890)

Eau-forte.

Les premières épreuves sont aux bords sales.

Bibliothèque de l'Université, Paris, M. Claude Roger-Marx.

VENTES : Roger Marx (1914), 95 fr.; Anonyme (18 novembre 1915), avec 3 autres pl., 191 fr. ; Anonyme (15 décembre 1917), avec une autre pl., 100 fr.


3. — BORDS DU LOING : LES MAISONS AU BORD DE L'EAU (L. cuivre 220 millim. H. 147)

(1890)

Eau-forte.

Bibliothèque de l'Université, Paris.

VENTES : Roger Matx (1914), 95 fr. ; Anonyme (18 novembre 1915), avec 3 autres pl., 191 fr. ; Anonyme (15 décembre 1917), avec une autre pl., 100 fr.


4 - BORDS DU LOING: LA RIVE (L. cuivre 226 millim. H. 147)

(1890) 1er Etat.

Eau-forte.

Ier Etat. Avec la marque de l'étau, sur le bord latéral droit. Très rare. Bibliothèque de l'Université, Paris.

L'État reproduit.

28 — La marque de l'étau est en grande partie effacée.

VENTES: Roger Marx (1914), 90 fr. ; Anonyme (13 février 1920), 1er état, 280 fr. ; Alf. Beurdeley (1921), 160 fr.

Cette pièce est également connue sous le titre : les Péniches.


5. — BORDS DU LOING, près SAINT-MAMMÈS (L. 220 millim. H. 141)

Lithographie.

VENTES : Anony 1110(27-28 octobre 1899), 17 fr. ; Anonyme (9 novembre 1912), 22 fr. ; Anonyme (5 avril 1910), 130 fr.; Anonyme ( 13 février 1920), 200 fr.

Cette lithographie a été reproduite dans l'Histoire des Peintres Impressionnistes, par Th. Duret, 1906.


6. — BORDS DE RIVIÈRE ou LES OIES (L. 320 millim. H. 212)

(1897)

Lithographie en couleurs, tirée à 100 épreuves (non compris quelques essais) et publiée dans l'Album des Peintres-Graveurs (A. Vollard).

VENTES : Anonyme (9 novembre 1912), 20 fr. ; Anonyme (13 février 1920), 80 fr. ; Anonyme (13 mars 1920), 100 fr. ; Anonyme (9 décembre i9io), 115 fr.; Anonyme (21 mars 1921)» 155 fr.; A. Beurdeley (1921), 280 fr.

Il existe une autre lithographie en couleurs : L'Été de la Saint-Martin; cette pièce est lithographiée par Jeanne Sisley, d'après une peinture de son père.


AUGUSTE RENOIR


AUGUSTE RENOIR

PAR

ALBERT ANDRÉ


AUGUSTE RENOIR

Le peintre de la joie, de la jeunesse et de la grâce, Pierre-Auguste Renoir, est né à Limoges (Hte-Vienne), le 23 février 1841. Venu très jeune à Paris, Renoir s'adonna tout d'abord à la peinture sur porcelaine pour faire face aux exigences de la vie journalière, puis en 1819 entra à l'Ecole des Beaux-Arts, à l'atelier de Gleyre, où il rencontra Claude Monet et Alfred Sisley. La similitude de leurs goûts, une même tendance dans leurs recherches, firent des trois jeunes peintres, les meilleurs amis.

Dès 1864, Renoir envoya une œuvre au Salon, où il fut reçu, ainsi qu'en 1865, puis en 1868, en 1869, en 1870 et en 1872. En 1873 par contre, deux de ses peintures qui présentaient alors un caractère plus nettement défini de son talent, étaient refusées. Leur nouveauté avait choqué les membres du jury. Loin de décourager Renoir, ce double échec l'incita plus que jamais à persévérer dans la voie de recherches neuves avec ses camarades d'atelier. Il prit alors part à la première exposition des Impressionnistes, au boulevard des Capucines (1874), puis en 1876 et en 1877, aux côtés de Monet, de Manet, de Pissarro, de Sisley, de Berthe Morisot, etc. Théodore Duret, qu'il faudra toujours consulter lorsqu'il s'agira des origines du mouvement impressionniste, relate que peu après l'exposition de 1874, les exposants tentèrent la chance de la vente publique. Le résultat obtenu par les peintures présentées à l'Hôtel Drouot fut désastreux. Une œuvre de Renoir atteignit 100 francs avec peine. Il n'en fut guère mieux, lors d'une seconde tentative en 1877. Aussi les jeunes maîtres, dont les œuvres devaient par la suite triompher à l'Hôtel Drouot, renoncèrent-ils à affronter encore les enchères.

Renoir connut donc, comme tant d'autres artistes et des meilleurs, de nombreux déboires. Cependant l'agrément de son talent d'une réelle attirance, ne devait pas le laisser indéfiniment dans l'ombre. Un marchand de goût et d'initiative, Durand-Ruel, des amateurs, vinrent à lui. Il faut citer, parmi ceux qui l'apprécièrent les premiers, M. Choquet, l'éditeur Charpentier, la famille Berard, enfin le peintre-amateur Gustave Caillebotte, dont le nom se retrouve à chaque instant dans le milieu impressionniste, et qui en témoignage d'estime et d'admiration pour Renoir institua celui-ci son exécuteur testamentaire.

Renoir eut alors pour mission la remise des peintures de Monet, de Degas, de Pissarro, de Manet, les siennes, composant le legs de son protecteur et ami au Musée du Luxembourg. L'on sait que l'acceptation de ce legs d'une importance exceptionnelle, puis l'entrée des œuvres au Musée, donnèrent lieu à de multiples


difficultés, voire à des protestations, parfois véhémentes, de la part de certains artistes. M. Th. Duret en consigne les péripéties dans son Histoire des Peintres Impressionnistes.

Auguste Renoir qui s'était marié, a laissé trois enfants qui, au cours de leurs premières années, furent pour lui des modèles : Pierre Renoir, l'aîné, « s'est fait une place distinguée parmi les acteurs parisiens », ensuite Claude, dont on retrouve à plusieurs reprises la silhouette dans son œuvre gravé et lithographié, enfin Jean (l'Enfant, au biscuit).

Vers la fin de sa vie Renoir, devenu presque complètement paralysé de la main droite, vécut de préférence dans le Midi,' à Cagnes, où il décéda le 3 décembre 1919.

« Renoir — a écrit Th. Duret (I) - d'humeur sociable, de caractère bien« veillant et d'habitudes simples, prenait la vie par le bon côté, aussi était-il « d'un commerce facile et agréable. Lorsqu'il parlait de son art, il le faisait, on « peut dire, avec bonhomie. Pour lui, peindre était la mise en exercice d'une « faculté naturelle. Les considérations esthétiques d'ordre abstrait lui sont tou« jours demeurées étrangères. Il peignait par besoin de peindre, pour se satis« faire, pour se délecter, tout le reste était secondaire. Sa vision et une partie « de sa force nerveuse conservées lui ont permis de peindre assidûment jusqu'à « la fin. Il a pu ainsi se consoler des infirmités annoncées par la vieillesse et de « la façon de vivre sédentaire qui en avait été la suite ».

Cette appréciation du caractère et des goûts de Renoir se trouve corroborée par Maurice de Vlaminck (2) : « Renoir goûtait la saveur des choses et pos« sédait l'amour et la joie de vivre », et par Georges Duthuit 1.11 : « Il était tendre, « moqueur et gentiment rabelaisien.,. Il adorait la lumière et la femme. Sa « noblesse était naturelle et rieuse. Il n'aimait pas les attitudes. Il abhorrait « l'emphase. Son goût était précis et fin — Sans rechercher comme un Toulouse« Lautrec, un Seurat, un Degas, à frapper par la singularité du point de vue ou « l'inattendu de l'éclairage, il a voulu ne voir et n'aimer que ce que tout le « monde ou presque, voit et aime : la femme, l'arbre, les fleurs, l'enfance et « l'eau. »

L'œuvre gravé et lithographié d'Auguste Renoir n'est pas très abondant.

Nous avons déjà fait remarquer, à propos de Camillè Pissarro qui a trouvé tant de satisfaction à graver, combien au contraire les peintres-impressionnistes se montrèrent rebelles à cette forme de l'art Mais si l'œuvre graphique de Renoir ne s'impose pas par le nombre des pièces qu'il a exécutées, il n'en est pas moins caractéristique de ses tendances et de son talent. Il s'en dégage, en tous cas, une impression de grâce innée, de naïveté et de fraîcheur qui n'appartiennent qu'à lui. A quelle époque remontent exactement ses premiers essais? Qui lui fit con-

(1) Le; Peintres Impressionnistes, Floury, 1923, pages 109-110.

(2) Vlaminck, Stock, 1923.

(3) Renoir, par O. Duthuit, Stock, 1923.


naître les principes indispensables de l'eau-forte, du vernis-mou et de la pointe sèche par lesquels il débuta? Ses biographes n'y font aucune allusion Nous croyons cependant ne pouvoir faire remonter au delà de 1890 deux vernis-mous d'un groupe de danseurs : la Danse à la campagne, considérés comme ses débuts dans la gravure, sans posséder d'ailleurs d'élément irréfutable, consacrant cette date. Avec le frontispice pour Pages, de Stéphane Mallarmé, il existe un point de repère : le millésime d'apparition du livre : 1891. De même pour le portrait gravé ad vivum de Berthe Morisot (décédée en 1895), on peut lui assigner l'année 1892 ou 1893 au plus tard, années où Renoir se livrait également à la lithographie. Sans André Marty d'ailleurs, sans Théodore Duret, sans Ambroise Vollard, sans V.-J. Roux-Champion, Auguste Renoir eut à peine gravé ou lithographié. Sollicité à diverses reprises, Renoir ne crut pas devoir se soustraire aux sollicitations de ses admirateurs ou de ses amis. Il faut s'en réjouir, puisque de ces demandes, qui pour un livre, qui pour une revue, il en est résulté un ensemble de plus de cinquante pièces parmi lesquelles, outre les planches déjà citées, nous mentionnerons encore le Chapeau épingle, gravé ou lithographié à six reprises, Mère et en fant, Jeune Femme en buste (M lie Dieterle), la Baigneuse debout, en pied, la grande Maternité, les portraits de Césanne, de Rodin, de Vollard, des études d'après ses enfants, enfin quelques nus savoureux, qui font le plus grand honneur à l'estampe française.



PREMIÈRE SECTION

EAUX-FORTES - POINTES SÈCHES

VERNIS MOUS



1. — LA DANSE A LA CAMPAGNE 1er PLANCHE

(H. cuivre 220 millim. L. 140)

(Vers 1890)

Vernis-mou.

Fort rare.

Cuivre détruit?


2. - LA DANSE A LA CAMPAGNE

2e PLANCHE (H. cuivre 220 millim. L. 138)

(Vers 1890)

Vernis-mou.

Il existe de la Danse à la campagne un autre couple de danseurs : c'est un dessin au crayon noir, exécuté en 1883, appartenant à M. Georges Viau, et qui a été reproduit à tort dans le Renoir et ses Amis (pages 67-68) de M. Georges Rivière, comme pointe sèche de Renoir.

Le cuivre existe.


3. — FRONTISPICE POUR « PAGES », DE MALLARMÉ (H. cuivre 198 millim. L. 107)

(1891) 5e Etat.

1er Etat. Avec la signature P. a. Renoir, au-dessus du cercle, derrière les jambes de la femme; avec une seconde signature en B. à D., et avec un masque, très légèrement tracé à G., en guise de remarque. Etat publié dans les exemplaires de luxe de Pages (50 exemplaires).

28 — La seconde signature au B. à D. est effacée, ainsi que la remarque. L'État reproduit.

Cette planche a été publiée dans : Pages, de Stéphane Mallarmé, avec un frontispice à Veau-forte par Renoir, Bruxelles, E. Deman, 1891. Cet ouvrage a été tiré à 50 exemplaires sur papier du Japon, puis à 325 sur papier de Hollande.

VENTES : O. Mirbeau (1919), 230 fr. ; R. Aubert (1920), japon, 350 fr. ; Roger Marx (1921), 240 fr.

(N.-B. — Ces prix s'entendent du livre); Anonyme (25 juin 1923), la planche seule, 18r état, 150 fr.; 28 état, 125 fr.


4. — BERTHE MORISOT (H. cuivre 117 millim. L..96)

(Vers 1892)

Cabinet des Estampes, Paris, Bibliothèque de l'Université, Paris, MM. Th. Duret, Mce Renou, Hrn.

Rouart. -

VENTE : Anonyme (24 mai 1923), avec une pl. de B. Morisot (les Canards), 151 fr.

Cette planche a été publiée dans Renoir, par Théodore Duret, Paris, Bernheim jeune, 1923.

Berthe Morisot, née à Bourges, e 14 janvier 1841, morte le 2 mars 1895, avait fait partie du premier groupe des Impressionnistes, aux côtés de Sisley, de Monet, de Pissarro, de Renoir et de Cézanne. Elle avait épousé, en 1874, Eugène Manet, frère cadet du peintre, qui mourut en 1892. Son talent de peintie, d'une grande délicatesse et d'une réelle distinction, la plaça immédiatement en vedette dans le milieu qu'elle avait choisi. Berthe Morisot a aussi exécuté quelques pointes sèches. L'une d'elles : la Leçon de dessin, a paru dans la Galette des Beaux-Arts (1907), une autre : Jeune fille au chat, dans la 3e édition des Peintres-Impressionnistes, de Th. Duret (1922).

Le cuivre existe (il appartient à M. Th. Duret).


5. — SUR LA PLAGE, A BERNEVAL (H. cuivre 140 millim. L. 95)

(1892?) 1er Etat.

1er Etat. Avant que le cuivre n'ait été réduit. En cet état, il mesure 182 millim. de H. (au lieu de 140 dans l'état suivant) et 140 de L. (au lieu de 95). On aperçoit au second plan, à droite, un peu en dehors de la composition, une baigneuse, effacée dans l'état qui suit. Fort rare. L'Etat

reproduit. Collections de MM. Th. Duret, Loys Delteil.

2" - La baigneuse à droite est supprimée, et le cuivre, réduit, ne mesure plus que 140 millim. de H.

sur 95 de L. Le cuivre n'est pas biseauté. Etat publié dans les Peintres Impressionnistes, de Th. Duret, 2e édition, Paris, Floury, 1919.

3e - Le cuivre est biseauté. Etat publié dans le Tome XVII du Peintre-Graveur Illustré.

VENTE : G. P-ochet (1902), sous le titre Aux Bains de mer, avec trois autres pl., 35 fr.

Le cuivre existe (il appartient à M. Th. Duret à qui nous devons des remerciements pour l'obligeance qu'il a eue de le mettre à notre disposition pour le présent ouvrage).


6. — LE CHAPEAU ÉPINGLÉ (LA FILLE DE BERTHE MORISOT ET SA COUSINE) Irê PLANCHE (H. cuivre 116 millim. L. 82)

(1894?)

Cabinet des Estampes, Paris, Bibliothèque de l'Université, Paris, M. Th. Duret.

Cette planche a été publiée dans Manet and the French Impressionnists, par Th. Duret, Londres G. Richards, 1910, puis dans : Die Impressionisten, du même auteur, Berlin, Bruno Cassirer, 1914.

Le cuivre existe (il appartient à M. Théodore Duret).


7. — LE CHAPEAU ÉPINGLE (LA FILLE DE BERTHE MORISOT ET SA COUSINE) 2e PLANCHE (H. cuivre 162 millim. L. 130: Sujet: H. 125; L. 88).

(1894?) 7er État.

Ier Etat. Avant que le cuivre n'ait été réduit. En cet état, il mesure 162 millim. de H. sur 130 du L.Fort rare. L'État reproduit. Collections de MM. Abel Faivre, Fix-Masseau, F. Luigini.

28 - Le cuivre est réduit et ne mesure plus que 131 mil'im. de H. (au lieu de 162) sur 96 de L. (au lieu de 130). En cet état, la plupart des barbes, très apparentes sur notre reproduction exécutée d'après une épreuve du ier état, ont disparu.

Cette pièce est également connue sous le titre : Petite fille aux cerises (Exposition de : La Femme L'Enfant, Galeries Brunner, 1922).

Le cuivre existe.


8. — LE CHAPEAU ÉPINGLÉ LA FILLE DE BERTHE MORISOT ET SA COUSINE 3e PLANCHE (H. cuivre millim. L.

(1894) 1er Etat.

Ier État. Avant quelques travaux. Fort rare. L'État reproduit. Collection de M. Georges Rivière.

2e — Avec des contre-tailles dans le fond à gauche, puis à droite devant la fillette; avec quelques travaux ajoutés sur les chapeaux et les fleurs, etc. Etat publié dans : la Vie artistique, par Gustave Geffroy, 3e série, Paris, Dentu, 1894 (les exemplaires de luxe renferment 3 épreuves de la pl. : en noir, en bistre et en vert), puis dans : Renoir et ses Amis, par Georges Rivière, Paris, Floury, 1921.

VENTES : G. Pochet ( 1902), sous le titre : Deux Sœurs, avec 3 autres pl., 35 fr. ; Anonyme (27 février 1912), 20 fr.; Roger Marx ( 1914), 2 épreuves, 170 fr.; Anonyme (15 décembre 1917), 55 fr. ; Anonyme (13 février 1920), sous le titre : Deux Fillettes, 105 fr.; Alf. Beurdeley (1921), 125 fr.

Le cuivre existe.


9. — LES DEUX BAIGNEUSES (H. cuivre 262 millim. L. 241)

(1895)

VENTES : Viau (G.), 1909, 24 fr.; Anonyme (4 novembre 1910), 30 fr.; Anonyme (11-12 mai 1914), n° 26, 70 fr. ; Alf. Beurdeley (192 1), 1 10 fr.; Anonyme (24-25 juin 1921), 130 fr. ; Mme Sarah Bernhardt (1923), n° 83, 300 fr.

Kupferstiche Kabinet, Berlin, Cabinet des Estampes, Budapest, MM. le Dr Norero, C-. Rivière, G. Teyssier.

Cette eau-forte, tirée à 100 épreuves, non compris quelques essais, et publiée dans l'Estampe Originale, a été reproduite dans : Renoir et ses Amis (p. 228), par G. Rivière, Paris, Floury, 19^1.

Cuivre détruit.


10. — MÈRE ET ENFANT (JEAN RENOIR) (H. cuivre 250 millim. L. 207)

, (1896).

,

Cette pièce, tirée à 100 épreuves numérotées (non compris quelques épreuves d'essai ou de passe), a été publiée dans l'Album des Peintres-Graveurs (Ire année, 1896), Paris, A. Vollard.

Kupferstiche Kabinet, Berlin, Kupferstiche Kabinet, Dresde, Kunsthalle de Hambourg, Cabinet des Estampes, Budapest, Dr Norero, A. Ragault.

VENTES : G. Pochet (1902), avec 3 autres pl., 35 fr. ; A. Ragault (1907), 31 fr. ; G. Viau (1909), 40 fr. ;

Anonyme (4 juin 1910), 20 fr. ; Anonyme (15 décembre 1917), 8o fr.; Oct. Mirbeau (igig), sous le titre : Maternité, 320 fr. ; Anonyme (9 décembre 1920), 155 fr.

Cuivre détruit..


11. — BAIGNEUSE ASSISE (H. cuivre 219 millim. L. 139)

(Vers 1905).

Vernis mou, signé dans le haut, à gauche.

Kupferstiche Kabinet, Berlin. MM. G. Couturat, A. Joubin (avec dédicace).


12. — FEMME NUE ASSISE (H. cuivre 188 millim. L. q4)

(1906)

Ce vernis mou — indiqué comme eau-forte originale — a été publié dans l'Histoire des Peintres- Impressionnistes, par Th. Duret, Paris, H. Floury, 1906. En dehors des exemplaires sur hollande, il a été tiré un petit nombre d'épreuves en sanguine sur papier du Japon, pour les exemplaires de luxe de cet ouvrage. Cette planche a été également intercalée dans : Die Jmpressionisten, de Th. Duret, Berlin, B. Cassirer, 1909.

Le cuivr existe.


13. — FEMME NUE COUCHÉE (TOURNÉE A DROITE) 1" PLANCHE

(L. cuivre 198 mill. H. 130).

Planche restée inachevée. Première pensée de la pièce svivante.

Le cuivre existe.


14. - FEMME NUE COUCHÉE (TOURNÉE A DROITE) (2* PLANCHE) (L. cuivre, 198 millim. H. 139)

(1906)

Cette eau-forte a été publiée dans l'édition de luxe de l'Histoire des Peintres Impressionnistes, de Th. Duret, Paris, Floury, 1906 (les épreuves sont tirées en sanguine, sur papier du Japon), puis dans : Die Impressionnisten, du même auteur, Berlin, B. Cassirer, 1909, enfin dans les : Nus de Renoir, Paris,

Bernheim jeune, 1923.

Cabinet des Estampes, Paris, Kupferstiche Kabinet, Berlin.

Le cuivre existe.


15. — FEMME COUCHEE (TOURNÉE A GAUCHE) (L. cuivre, 199 millim. H. 139)

(1906) — 2e Etat.

1er Etat. Avant la signature gravée, au B. à D. Fort rare e — Avec la signature gravée, au B. à D. L'État reproduit.

Cette eau-forte a été publiée dans l'Histoire des Peintres impressionnistes, par Théodore Duret Paris, Floury, 1906, dans la Gazette des Beaux-Arts (année 1907, p. 260), puis dans : Die Impressionisten, de Th. Duret, Berlin, B. Cassirer, 1909. En dehors des exemplaires sur vergé, il a été tiré quelques épreuves en sanguine sur papier du Japon, pour les exemplaires de luxe, de l'ouvrage de Th. Duret (édition française).

VENTES : Anonyme (29 mai 1908), 30 fr. ; Anonyme, 20 avril 1909, 5 fr. ; Anonyme (15 décembre 1917), sous le titre : Le Repos, 80 fr. ; Anonyme (9 décembre 1920), bon à tirer, 160 fr.

Le cuivre existe.


16. - ÉTUDE POUR UNE BAIGNEUSE (H. cuivre, 237 millim. L. 175)

Pointe sèche.

La planche existe.


17. — CLAUDE RENOIR, FILS DE L'ARTISTE, DE PROFIL (H. zinc, 155 millim. L. 91)

(1908)

Eau-forte.

Collections de MM. Brunei, Louis Vauxcelles, Roux-Champion.

Le finc existe (il appartient à M. Roux-Champion).


18. - CLAUDE RENOIR, DE TROIS-QUARTS A DROITE (H. zinc, 162 millim. L. 130)

(1908) 2e Etat.

Vernis-mou.

Ier Eiat. Avant quelques travaux dans la figure, dans les cheveux, ainsi que dans le fond. Fort rare.

Collection de M. V. J. Roux-Champion.

28 — Avec l'addition de divers travaux. L'État reproduit.

Le dessin ayant servi pour l'exécution de cette planche appartient à M. Roux-Champion.

Le line existe (il appartient à M. Roux-Champion).


19. - CLAUDE RENOIR, DE TROIS-QUARTS A GAUCHE (H. zinc, 138 millim. L. 120)

(1908)

Vernis-mou.

Le dessin ayant servi pour l'exécution de cette planche appartient à M. Roux-Champion.

Le line existe (il appartient à M. Roux-Champion).


20. - LE GRAVEUR V.-J. ROUX-CHAMPION (H. zinc, 178 millini. L. 128).

A

(1908)

Vernis-mou.

M. Victor-Joseph Roux-Champion, peintre et graveur, est né à Chaumont (Haute-Marne), le 30 septembre 1871. Elève de Gustave Moreau, Roux-Champion, en dehors de nombreuses aquarelles exécutées en Belgique et dans le Midi de la France (il Cagnes, notamment, où il connut Renoir qui grava à ses côtés les planches énumérées sous les nos 17, 18, 1 9, 20 et 21 de notre catalogue), V.-J. Roux-Champion a exécuté plus de 200 planches. Il a été, en outre, avec J.-F. Raffaelli, un des promoteurs de la fondation de la Société de la Gravure originale en couleurs.

Le iiiic existe (il appartient à M. Roux-Champion).


21. — LE PETIT PAYSAGE (L. zinc, 155 millim. H. 79)

(1908)

Eau-forte sur zinc.

Le line existe (il appartient à M. Roux-Champion).


22. - BUSTE D'ENFANT, TOURNÉ A DROITE (H. cuivre, 150 millim. L. 105)

(Vers 1908)

Vernis-mou.

Cabinet des Estampes, Paris, Bibliothèque de l'Université, Paris, M. Th. Duret.

Ce vernis-mou a été publié dans : DieImpressionisten, de Th. Duret, Berlin, Bruno Cassirer, 1914.

Le cuivre existe (il appartient à M. Th. Duret).


23. — BAIGNEUSE DEBOUT, A MI-JAMBES (H. cuivre, 168 millim. L. 112)

(1910)

Cette eau-forte a été publiée dans : Manet and the French Impressionnists, par Tli. Duret, Londres, G. Richards, 1910, dans les Peintres Impressionnistes, du même auteur, 2e édition, Paris, Floury, 1919, puis dans la 3e édition, Floury, 1923.

VENTES : Anonyme (28 février 1912), 22 fr.; Anonyme (10 décembre 1912), 6ofr.

Le cuivre existe.


24. — LE FLEUVE SCAMANDRE [" PLANCHE (H. cuivre 23 2 millim. L. 188)

Eau-forte.

Le cuivre existe.


25. — LE FLEUVE SCAMANDRE 2' PLANCHE

(H. cuivre 252 millim. L. 193)

Eau-forte.

Le cuivre existe.



SECONDE SECTION *

LITHOGRAI)HIES

REPORTS SUR PIERRE



26. — JEUNE FEMME EN BUSTE (MtB DIÉTERLE) (H. 532 millim. L. 403)

(1892)

VENTES : Anonyme (20 avril 1909), 28 fr. ; Anonyme (22 décembre 1909), signée, 49 fr.; Anonyme (8 mai 1914), sous le titre : La Dame au grand chapeau, 131 fr.; Anonyme (13 février 1920), sous le titre : Jeune fille au chapeau à plumes, 260 fr.; Alf. Beurdeley (1921), 300 fr.

Cabinet des Estampes, Paris, Graphischen Sammlung, Munich, MM. G. Aubry, Dr Norero, G. Rivière, G. Teyssier.

Cette pièce, tirée à 100 épreuves (non compris quelques essais), a été reproduite comme planche hors-texte, dans : Renoir et ses Amis, par Georges Rivière, Floury, 1921, puis dans l'Esame, Milan (no de février 1923).

Pierre détruite.


27. — PIERRE RENOIR, DE FACE (H. 290 millim. L. 236)

(1893)

Cabinet des Estampes, Paris, Kupferstiche Kabinet, Berlin, MM. G. Rivière, Ern. Rouart.

Cette pièce a été publiée dans l'Estampe originale, et reproduite en hors-texte dans : Renoir et ses Amis, par G. Rivière, Floury, 1921.

VENTES : Anonyme (28-29 avril 1908), 3 fr.: Alf. Beurdeley (1921), sous le titre : Têtc d'enfant, 125 fr.

Pierre d(fruitf.


28. — BAIGNEUSE, DEBOUT, EN PIED (H. 410 millim. L. 345)

(1896).

Lithographie tirée à 100 épreuves, imprimées en couleurs, non compris quelques essais.

Cabinet des Estampes, Paris, Cabinet des Estampes, Budapest, Kunsthalle de Hambourg M. Th. Duret.

VENTES : A. C. (A. Clot, 1919), essai, 2210 fr.; A. Strôlin (1921), 450 fr.; Anonyme (4 février 1922), 780 fr.

Pierres détruites.


29. - LE CHAPEAU ÉPINGLE I planche (H. 600 millim. L. 492)

(1897)

Cette lithographie a ité tirée à 50 épreuves en sanguine, 50 en bistre et 100 en noir, non compris quelques essais.

Kupferstiche Kabinet, Bsrlin (épr. de la planche noire seule et épreuve en couleurs), Kupferstiche Kabinet, Diesde.

VENTES : A. C. (A. Clot, 1919), 265 fr.; Anonyme (4 février 1922), 500 fr.

Pierre ddruift.


30. - LE CHAPEAU ÉPINGLÉ 2e PLANCHE

(H. 600 millim. L. 488)

(1898)

Cette lithographie a été tirée à 200 épreuves, imprimées en couleurs (non compris quelques essdis).

Cabinet des Estampes, Paris, MM. A. Clot (épr. de la pl. noire seule), Joseph-Rignault, Dr Norero G. Rivière.

VENTES : A. C. (A. Clot. 1919), épr. signée, 460 fr.; n. signée, 300 fr.; A. Strôlin (1921), S20 fr.; Anonyme (4 février 1922), i.i2o fr.

Pierres détruites.


31. — L'ENFANT AU BISCUIT (JEAN RENOIR) (H. 320 millim. L. 270)

(1899)

Lithographie tirée à 100 épreuves imprimées en couleurs, non compris quelques essus.

Cabinet des Estampes, Paris, Kupferstiche Kabinet, Berlin, MM. G. Aubry, A. CLot, G. Rivière.

VENTES : Anonyme (27 février 1912), 65 fr. ; A. C. (A. Clot, 1919), n. sign., 100 iL; imp. en c., signée, 3 15 fr. ; Alf. Strôlin (1921), 480 fr.

Pierres détruites.


32. — ENFANTS JOUANT A LA BALLE (H. 600 millim. L. 510)

(1900 )

Lithographie tirée à 200 épreuves, imprimées en couleurs (lion compris quelques essais).

Cabinet des Estampes, Paris, Kupferstiche Kabinet, Dresde, MM. le D1 Norero, G. Rivière.

VENTES : A. C. (A. Clot), 1919, sous le titre : Jeux d'enfants, 200 fr.; Anonyme (24 juin 1919), 160 fr.; A. Strôlin (1921), 500 fr.

Cette pièce a été reproduite dans les exemplaires sur japon, du Renoir et ses Amis, par G. Rivière, Floury, 1921.

Pierres détruites.


33. — RICHARD WAGNER (H. 435 millim. L. 320)

(Vers 1900)

Lithographie tirée à 100 épreuves, non compris quelques essais.

Collection de M. Georges Rivière.

"V ———————— Il existe du portrait de Richard Wagner un dessin exécuté par Renoir d'après son tableau, et présentant une grande similitude avec la lithographie; ce dessin a été reproduit dans la 1" édition de l'Histoire des Peintres Impressionnistes, par Th. Duret, Floury, 1906.

Pierre détruite.


34. PAUL CÉZANNE (II. 260 millim. L. 240)

(1902)

On lit vers le bas de cette pièce, tracée au crayon lithographique, l'inscription suivante : Tète d'homme par Renoir. Cette pièce a été tirée à 100 épreuves, non compris quelques essaIs.

Kupferstiche Kabinet, Dresde, Kunsthalle de Hambourg, MM. G. Aubry (japon), G. Rivière.

Paul Cézanne, peintre, graveur et lithographe, né à Aix le 19 janvier 1839, mort le 23 octobre 1906 est l'un des artistes qui ont eu le plus d'influence sur l'art de notre temps et il est vénéré par les indépen- dants à l'égal des plus grands.

Pierre détruite.


35. — ODALISQUE (L. 123 millim. H. 80)

1904)

Lithographie tirée à quelques épreuves d'essai, puis à 75 épreuves en bistre, destinées à une brochure publiée par Léon Vanier, dont on n'a pu nous préciser le titre, et que nous n'avons pas rencontrée.

Collection de M. A. Clot.

La pierre existe.


36. - LE CHAPEAU ÉPINGLÉ ET LA BAIGNEUSE (L. totale 315 millim. H. 265) (du sujet principal H. 265 L. 208 et du petit sujet H. 128 L. 87)

(Vers 1905)

Lithographie tirée à quelques épreuves seulement.

Kupferstiche Kabinet, Berlin, M. Marcel Guérin.

VENTES : G. Pochet (1902), 19 fr. ; L. Joly (1910), 5o fr. ; Marcel Gu érin (1921), 2,coo fr.

Pierre détruite ?


ALBUM DE 12 LITHOGRAPHIES

(ÉDITION AMBROISE VOLLARD, I919)

(Nos 37 à 48) TITRE:

DOUZE

LITHOGRAPHIES ORIGINALES

DE

PIERRE-AUGUSTE RENOIR

Aux dépens de AMBROISE VOLLARD

28, rue de Grammont, 28 PARIS

1919

Cet Album composé de lithographies exécutées par Renoir, plus particulièrement au cours des années 1904-1905, a été tiré à mille exemplaires, ainsi qu'en témoigne l'indication suivante imprimée au verso du titre :

JUSTIFICATION DU TIRAGE

IL A ÉTÉ TIRÉ MILLE EXEMPLAIRES NUMÉROTÉS :

Cinquante sur japon ancien à la forme. i à 50 Neuf cent cinquante sur vélin 51 à 1000

(Pierres effacées après le tirage) Ko

Copyright by Ambroise Vollard, 1919.

N. B. Les exemplaires sur papier du Japon, sont signés manuscritement.


37. — AMBROISE VOLLARD (H. 238 millim. L. 170)

(1904)

Kupferstiche Kabinet, Dresde, MM. Loys Delteil, O. Gerstenberg.

Cette lithographie, publiée dans l'Album des Douze Lithographies originales de Pierre Auguste Renoir (Paris, A. Vollard, 1919), a été reproduite dans le Renoir, par Ambr. Vollard, 1920.

Pierre détruite.


38. - LOUIS VALTAT (L. 298 millirn. H. 238)

(1904)

Kupferstiche Kabinet, Dresde, M. O. Gerstenberg.

Cette pièce a été publiée dans l'Album des Douze Lithographies originales.

Pierre détruite.


39. — CLAUDE RENOIR, LA TÊTE BAISSÉE (H. 215 millimt L. 188)

(1904) 1er Etot.

1 r Etat. Avant la signature, au B. à D., et avant quelques légères retouches. L'État reproduit. Kupfers- tiche Kabinet, Berlin.

2" - Avec quelques retouches et la signature : Renoir, au 15. à D., à environ 60 millim. de la base du sujet. Etat publié dans l'Album des Douze Lithographies originalîs. Collection de M. G.

Couturat.

Pierre détruite.


40. CLAUDE RENOIR, TOURNÉ A GAUCHE (H. 128 millim. L. 1 iS)

(1904)

Cette pièce qui porte la signature : Renoir, au B. à D., à 55 millim. de la base du sujet, a été publiée dans l'Album des Douze Lithographies originales.

Pierre daruite.


41. — LA PIERRE AU TROIS CROQUIS (L. environ, 290 millim. H. 205)

(1904) 1" Etai.

1er Etat. Avant la signature : Renoir, au B. à G. Fort rare. L'État reproduit.

2e — Avec la signature : Renoir, au B. à G. Etat publié dans l'Album des Douze Lithographies originales. Kupferstiche Kabinet, Berlin, Kupferstiche Kabinet, Dresde. MM. G. Gouturat, O.Gerstenberg.

Pierre détruite.


42. - ETUDE DE FEMME NUE, ASSISE (H. 190 millim. L. 163)

(1904)

Cette planche a été publiée dans l'Album des Douze Lithographies originales.

Pierre Jet ru lie.


43. - ÉTUDE DE FEMME NUE, ASSISE, VARIANTE (H. 165 millim. L. 160)

(1904)

Ier Etat Avant la signature au B. à G. Très rare. Kupferstiche Kabinet, Berlin.

2e Avec la signature : Renoir, au B. à G.. à environ 35 millim. de la base du sujet. Etat publié dans l'Album des Douze Lithographies originales.

Pierre detruite.


44. — FEMME AU CEP DE VIGNE (H. 173 millim. L. 125)

(1904)

Cette pièce qui porte la signature : Renoir, au B. à G., à environ 45 millim. de la base du sujet, a été publiée dans l'Album des Douze Lithographies originales.

Pierre détruite.


45. — FEMME AU CEP DE VIGNE, VARIANTE (H. 175 millim. L. 118)

('9°4)

Cette pièce qui porte la signature : Renoir, au B. à G., à environ 30 millim. de la base du sujet, a été publiée dans l'Album des Douze Lithographies originales.

P ierre </. initie.


46. - FEMME AU CEP DE VIGNE, 2' variante (H. 115 millim. L. 85)

(1904)

Cette lithographie qui porte la signature : Renoir, à ÍÍ millim. de la base du sujet, a été publiée dans l'Album des Douze Lithographies originales..:;5.l:

Pierre détruite.


47. — FEMME AU CEP DE VIGNE, 3e variante (H. 165 millim. L- 104)

(1904)

Cette pièce qui porte la signature : ROlOir, à 50 millim. de la base du sujet, a été publiée dans l'Album des Douze Lithographies originales.

Pierre détruite.


48. — FEMME AU CEP DE VIGNE, 4e variante (H. 132 millim. L. 99)

(190 4)

Cette pièce qui porte la signature : Renoir, à 50 millim. de la base du sujet, est la dernière de celles publiées dans l'Album des Douze Lithographies originales.

Pierre dèiruiie.


49. — AUGUSTE RODIN (H. 400 miilim. L. 385)

* Cette fort intéressante lithographie a été tirée à 200 épreuves (non compris quelques essais).

Pierre détruite.


50. — MATERNITÉ, grande planche (H. environ 540 millim. L. 480)

(1912 ?)

Lithographie tirée à cent épreuves (non compris quelques essais).

Collection de M. A. Clot.

Pierre détruite.


TROISIÈME SECTION

REPORTS SUR PIERRE DE DESSINS EXÉCUTÉS PAR RENOIR

POUR SERVIR

DE MISE EN PLACE A DES PLANCHES EN COULEURS QUE L'ARTISTE

N'A PU EXÉCUTER



51. — LES BAIGNEUSES (L. 595 millim. H. 365)


52. — LES LAVEUSES, ire pensée (L. 610 millim. H. 465)


53. - LES LAVEUSES, 28 pensée (L. 605 millim. H. 468)


54. — UNE MÈRE ET DEUX ENFANTS (L. 442 millim. H. 335)


55. - LE PETIT GARÇON AU PORTE-PLUME (L. 398 millim. H. 298)



TA BLE

N01 du Catalogue Ambroise Vollard. 37 Auguste Rodin. 49 Aux bains de mer (voir Sur la plage, à Berneval).

Baigneuse assise. 1 1 Baigneuse debout, à mi-jambes 23 Baigneuse debout, en pied 28 Baigneuses (les) 51 Berthe Morisot. 4 Buste d'enfant, tourné à droite 22 Chapeau (le) épinglé. 6-7-8-29-30-36 Chapeau (le) épinglé et la Baigneuse. 36 Claude Renoir. 17-18-19-39-40 Dame (la) au grand chapeau (voir Jeune Femme en buste, MIle Dtëterle).

Danse (la) à la campagne. 1-2 Deux (les) baigneuses. 9 Deux (les) fillettes (voir le Chapeau épinglé).

Deux Sœurs (voir le Chapeau épinglé).

Diéterle (MUI) (voir Jeune Femme en buste).

Enfant (1') au biscuit. 31 Enfants jouant à la balle. 32 Etude de femme nue, assise. 42-43 Etude pour une baigneuse 16 Femme au cep de vigne 44-45-46-47 48 Femme nue assise. 12 Femme nue couchée (tournée à droite). 13-14 Femme nue couchée (tournée à gauche) 15 Fleuve (le) Scamandre 24-25 Frontispice. (voir Pages).

N08 du Catalogue Graveur (le) Roux-Champion 20 Jeune Femme en buste (MUe Diéterle) 26 Jeune Fille au chapeau à plumes (voirci-dessus).

Jeux d'enfants (voir Enfants jouant à la balle).

Laveuses (les) 52-53 Louis Valtat. 38 Maternité, grande planche. 50 Maternité, petite planche (voir Mère et enfant).

Mère et Enfant 10 Morisot (Berthe) (voir Berthe Morisot).

Odalisque. 35 Pages (Frontispice pour) 3 Paul Cézanne 34 Petit (le) garçon au porte-plume. 55 Petit (le) paysage. 21 Petite (la) fille aux cerises (voir le Chapeau eMngle).

Pierre (la) aux trois croquis 41 Pierre Renoir, de face 27 Repos (le) (voir Femme nue couchée, tournée à gauche).

Richard Wag-ner. 33 Rodin (A.) (voir Auguste Rodin).

Roux-Champion (voir le Graveur Roux-Champion).

Sur la plage, à Berneval 5 Tète d'enfant (voir Pierre Renoir, de face).

Tète d'homme (voir Paul Céîanne .Qfl:.' Une Mère et deux enfants /#v • <«s?4 Vollard (A.) (voir Ambroise V t;¡)..

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FRAZIER-SOYE Graveur-I mprimeur

168, Boulevard du Montparnasse PARIS