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Titre : Catalogue du musée d'Auxerre. Seconde section, Archéologie régionale / [Aimé Cherest]

Auteur : Chérest, Aimé (1826-1885). Auteur du texte

Éditeur : (Auxerre)

Date d'édition : 1870

Sujet : Antiquités -- Bourgogne (France)

Sujet : Musée d'art et d'histoire (Auxerre)

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb37151540d

Type : monographie imprimée

Langue : français

Langue : Français

Format : 1 vol. (112 p.) ; 21 cm

Format : Nombre total de vues : 132

Description : Collection numérique : Originaux conservés à l'INHA

Description : Collection numérique : Fonds régional : Bourgogne

Description : Avec mode texte

Description : Catalogues

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6527500v

Source : Bibliothèque de l'INHA / coll. J. Doucet, 2013-73672

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 19/06/2013

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CATALOGUE

ur

MUSÉE D'AUXERRE

SECONDE SECTION.

ARCHÉOLOGIE RÉGIONALE.

AUXERRE IMPRIMERIE DE GUSTAVE PERRlQUET, RUE DE PARIS, 31.

1870.



CATALOGUE

DU

MUSÉE D'AUXERRE

SECONDE SECTION.

ARCHÉOLOGIE RÉGIONALE.

AUXERRE IMPRIMERIE DE GUSTAVE PERRIQUET, RUE DE PARIS, 31.

1870.


(Extrait du Bulletin de la Société des Sciences historiques et naturelles de l'Yonne, 2me série, t. IV, 1er trimestre 1870).


SECONDE SECTION. — ARCHÉOLOGIE RÉGIONALE.

INTRODUCTION.

La Société des Sciences historiques et naturelles de l'Yonne, sous le patronage et le contrôle de laquelle est placé le Musée d'Auxerre, a témoigné plusieurs fois le désir de voir nos diverses collections classées de manière à ce que les objets départementaux y fussent réunis et groupés en catégories distinctes (1). Cette classification est aussi facile que rationnelle, lorsqu'elle s'applique à des échantillons géologiques ou à des monuments lapidaires dont la provenance est certaine et qui se rattachent par des liens matériels au sol que nous habitons. Elle présente certaines difficultés et soulève quelques objections, lorsqu'il s'agit au contraire de curiosités archéologiques de provenance douteuse, de nature diverse, et qui, en tous cas, ne se rattachent au sol que par des liens plus ou moins conventionnels.

La tâche du classificateur devient surtout épineuse, lorsqu'en se rapprochant des temps modernes il n'a plus affaire

(1) Voyez notamment Bulletin de la Société, 1865, p. LII.


qu'à des objets essentiellement mobiliers, recueillis çà et là, au hasard des circonstances. Néanmoins, pour me conformer au vœu de la Société, j'ai pris soin d'établir dans le Musée une section d'Archéologie locale.

J'y ai d'abord placé les objets trouvés dans le département. Mais je n'ai pas craint d'y joindre les provenances de la région circonvoisine. A l'époque gallo-romaine, le pagus d'Auxerre s'étendait jusque sur les bords de la Loire. Plus tard, et jusqu'en 1789, notre évêché a conservé les mêmes limites que notre ancien pagus. Nous avions alors plus de relations avec Entrains qu'avec Sens, et il est resté quelque chose de ces vieilles traditions dans nos habitudes actuelles. On ne s'étonnera donc pas de nous voir considérer comme nôtres les antiquités découvertes dans la partie septentrionale du département de la Nièvre. Faut-il se montrer plus exclusif à l'égard des objets recueillis aux confins de l'Aube ou de la Côte-d'Or ? Je ne le pense pas. A mes yeux, notre collection archéologique doit être plutôt régionale que strictement départementale, et j'ai cru pouvoir élargir son cadre sans trop m'écarterdes bornes, ni sans jamais perdre de vue le but qu'avait fixé la Société des Sciences de l'Yonne.

Ce n'est pas à dire pourtant que tous les objets admis dans la section régionale d'archéologie portent avec eux la constatation d'une origine certaine et précise. Trop souvent j'ai été réduit à répéter dans le catalogue cette formule monotone : Provenance incertaine ou provenance inconnue.

Mais, alors même qu'aucun renseignement positif ne m'autorisait à certifier que tel objet venait de telle ou telle localité, j'étais profondément convaincu qu'il avait une origine régionale. En effet, l'histoire de notre collection et la


manière dont elle s'est formée ne laissent aucun doute sur la nature des curiosités qui la composent. Si d'aventure il s'y est glissé quelques échantillons de provenance étrangère, le nombre en est trop petit, les circonstances qui les y ont amenés trop exceptionnelles pour qu'il fût difficile de les distinguer et de les mettre à l'écart.

Il y a plus d'un demi-siècle qu'on s'est préoccupé, pour la première fois, de doter Auxerre d'une collection archéologique. Dans les dernières années de la Restauration, notre collègue, M. Leblanc d'Avau, alors ingénieur des ponts-et-chaussées, détermina M. Rougier de La Bergerie, ancien préfet de l'Yonne, à céder à la ville les objets antiques qu'il avait réunis dans- sa propriété du Verger et qui provenaient tous du département. Ce fut le noyau primitif de notre Musée lapidaire. Le cippe de Biturix, la grande inscription Pro salute Dominorum, le beau chapiteau corinthien à figurines, et plusieurs autres fragments curieux qui décorent notre salle d'entrée, étaient compris dans ce premier don. M. Leblanc fonda lui-même notre collection archéologique en y déposant les curiosités qu'il avait découvertes dans le cours de ses travaux professionnels. Enfin, il fit racheter par l'administration municipale, au moment où elles allaient disparaître dans le creuset d'un orfèvre, les deux patères du temple d'Apollon, qui fournissent sur le passé de notre ville l'un des renseignements les plus précieux et les plus authentiques qu'on ait jamais recueillis.

Après 1830, M. Quantin, tout occupé de tirer nos Archives de la poussière de l'oubli, trouva encore le moyen d'accroître le Musée lapidaire en y faisant rentrer quelques pièces importantes. La ville continua de rassembler les curiosités archéologiques qni lui étaient offertes, et notamment


celles qui avaient été trouvées à Auxerre ou dans les localités les plus rapprochées. Néanmoins, en 1847, lorsque la Société des Sciences historiques et naturelles de l'Yonne fut fondée, notre collection était encore bien pauvre. L'inventaire dressé le 13 juin, contradictoirement entre l'administration et les délégués de la Société naissante, ne constate que 30 objets rentrant dans la catégorie des monuments lapidaires, et 79 se rattachant à l'archéologie locale proprement dite, telle que nous la comprenons aujourd'hui : métaux, bois et ivoire, céramique et verres.

Aucun catalogue n'avait été dressé jusque-là. La Société fut très embarrassée lorsqu'elle dût constater l'origine des objets confiés à sa garde. La plupart furent enregistrés sans indication de provenance. Mais à partir de 1847 commence une ère nouvelle. La Société des Sciences historiques et naturelles de l'Yonne ne tarde pas à prendre un développement considérable. D'un bout du département à l'autre, elle réunit des adhérents zélés. Elle provoque des dons et elle les reçoit.

Elle fait mieux : elle les constate. Souvent même, elle les décrit dans son Bulletin, elle en examine la nature, elle en discute l'importance. Quelques années après sa fondation, nos collections s'étaient tellement accrues, qu'il devint indispensable de les soumettre à une classification méthodique, et d'en dresser le catalogue raisonné. Cette double tâche fut remplie par un de nos collègues, M. Edmond Challe, avec un soin dont nous ne saurions trop le remercier.

Son travail a servi de base et de préparation au nôtre. Malheureusement, il renfermait quelques lacunes inévitables.

M. Edmond Challe ne put indiquer la provenance exacte des objets reçus parla ville avant 1847, puisque jamais cette provenance n'avait été constatée dans aucun document.


Même depuis 1847, la mauvaise installation du Musée n'avait pas toujours permis de maintenir un ordre parfait dans nos diverses collections. Pour ne citer qu'un exemple, le 10 juin 1849, la Société reçut et enregistra un précieux cadeau de M. Kiersh, conducteur des ponts-et-chaussées, attaché à la construction du chemin de fer de Paris à Lyon (1). Il s'agissait de tout un lot d'objets gallo-romains trouvés près de Rebourseaux, savoir : six bracelets en cuivre (ou plutôt en bronze); cinq anneaux de même métal; un autre anneau de substance non métallique; quatre lames de glaive; deux fers de lance et des débris, également en fer, signalés comme informes. Assurément, aucun de ces objets n'était perdu lorsque M. Edmond Challe rédigea son catalogue. Mais ils se trouvaient confondus avec d'autres, sans qu'il fût possible de constater leur identité, et le classificateur scrupuleux se vit réduit à ne mentionner, comme provenant de Rebourseaux, qu'un superbe torque qui fait encore aujourd'hui l'ornement de nos vitrines.

A la fin de 4856, M. Edmond Challe cessa d'habiter Auxerre, et, j'ai le regret de le dire, son œuvre, si bien commencée, ne trouva point de continuateur. On lit encore à la suite de son travail quelques mentions incomplètes, écrites sans soin par des mains diverses; et puis, silence absolu, lacune complète. Les dons reçus, les acquisitions faites, le produit des fouilles opérées ne furent plus constatés que que par de brèves mentions ou des descriptions sommaires insérées dans le Bulletin de la Société des Sciences. On négligea de coller sur les objets un numéro d'ordre, une éti-

(1) Voyez Catalogue primitif, nos 334 et 335. Comparez Bull. de la Soc. des Se., 1849, p. 213.


quette indicative. Plus les dons se multipliaient, et moins on prit de précautions pour en constater l'identité. Aussi, je suis convaincu que, lorsque la ville dût évacuer les anciens bâtiments de Notre-Dame-Ia-d'Hors, et transférer son Musée d'abord à l'ancienne Gendarmerie, puis dans le local actuel, un désordre regrettable s'était déjà glissé dans notre collection archéologique. Le double déménagement qu'elle subit coup sur coup ne pouvait qu'aggraver cette fâcheuse situation. Outre les objets qui n'avaient jamais porté d'étiquettes, beaucoup perdirent celles qu'ils]avaient reçues jadis.

Pour introduire un peu de lumière dans ce chaos, il a fallu des recherches minutieuses, opiniâtres. Il a fallu également pour ranger les objets, pour les disposer d'une manière convenable, pour assurer leur conservation matérielle, une adresse et des aptitudes toutes spéciales. Cette dernière partie de la tâche a été presqu'entièrement accomplie par M. Michelon, dont le dévouement est inépuisable quand il s'agit de notre nouveau Musée. Sa modestie aura beau protester : je lui devais ce témoignage et je tiens à payer ma dette. Du moins, nous avons eu le plaisir de vérifier qu'un très petit nombre d'objets d'une certaine importance avait été perdu. Parmi les objets que je n'ai pu retrouver jusqu'ici, les seuls qui vaillent la peine d'être cités sont : 1° un petit groupe en bronze représentant les ébats galants d'un soudard, donné par M. Vernassier, d'Héry (Bulletin de 1861, p. CLXV) ;2ele sceau de l'abbaye de Saint-Julien, au XVIIIC siècle, donné par M. Salomon (Bulletin de 1848, p. 603) ; 3eenfin, un certain nombre de carrelages émaillés, reproduits par M. Emile Amé dans son ouvrage, sous la légende : Rosace du Musée d'Auxerre. Sauf ces rares exceptions, nous avons retrouvé les choses les plus délicates et les plus fra-


giles, toutes les fois que nous avons eu des renseignements assez positifs pour les reconnaître. Mais souvent nous avons dû renoncer à en préciser la provenance exacte, tout en les rangeant, sans crainte d'erreur, dans les spécimens de notre archéologie locale.

Cette intéressante section n'est pas encore très-riche, et personne ne s'en étonnera. L'insuffisance de l'installation primitive n'était pas seulement une cause de désordre dans la classification, elle décourageait à la fois l'activité des recherches et la générosité des, donateurs. Le classement, que nous venons d'accomplir, ne comprend guère qu'un millier d'objets (1). Aussi nous croyons parfaitement inutile de multiplier les divisions etles subdivisions. M. EdmondChalle n'avait admis dans son catalogue que deux grandes catégories : la première, qu'il intitulait catégorie du Bronze, contenait tous les objets de métal et accessoirement les ustensiles de pierre, ceux de bois et d'ivoire ; la seconde, intitulée Céramique, contenait accessoirement les verroteries.

Nous n'avons ajouté à ce cadre qu'une catégorie proprement dite, réservée aux objets de pierre dont le nombre s'accroît chaque jour, et qui attirent maintenant l'attention toute spéciale des érudits. Sauf cette modification, nous avons conservé les deux autres catégories telles que notre devancier

(1) Il ne faudrait pas confondre le nombre des objets avec celui des numéros sous lesquels ils sont catalogués. La survenance de nombreux échantillons, dans le cours de notre rangement, nous a obligés à répéter plusieurs fois les numéros, sauf à les distinguer par l'emploi des signes bis et ter. D'un autre côté, nous avons cru devoir cataloguer sous un seul numéro de série quelques objets de même origine, sauf à leur donner à chacun un sous-numéro spécial.


les avait établies. Seulement nous avons subdivisé la catégorie des métaux et celle de la céramique chacune en deux sections : l'une afférente à l'époque gauloise et galloromaine, l'autre au moyen-âge et aux temps modernes. Plus lard, il est évident que ce système provisoire devra être rectifié et remplacé par une classification plus méthodique.

Mais nous le croyons préférable tant que la collection ne sera pas sensiblement augmentée et tant que la science archéologique n'aura pas fait des progrès notables, Dans l'état actuel de nos connaissances, il est si difficile de distinguer les produits de l'industrie gauloise, avant la conquête romaine, des produits de l'industrie gallo-romaine proprement dite, que les savants organisateurs de la grande Exposition de 1867, connue sous le nom d'Exposition de Vhistoire du travail, n'ont pas osé tenter cette distinction.

Ils ont confondu les uns avec les autres, sous la rubrique générale : Celtes gallo-romains. On nous pardonnera sans doute de n'avoir pas été plus hardi.

En terminant cette courte introduction, qu'il me soit permis d'acquitter une dette de reconnaissance à l'égard des personnes généreuses qui ont bien voulu enrichir notre collection archéologique. Autant que possible, je me suis efforcé d'inscrire le nom des donateurs sur les objets donnés et à la suite de la description insérée au catalogue.

Mais il y a des dons qui, par leur importance, méritent une mention particulière. En premier lieu, je crois devoir citer celui que nous devons à notre honorable collègue, M. Cotteau, qui a consenti à distraire toutes les curiosités archéologiques comprises dans la magnifique collection de son beau-père, M. Duru. M. Cotteau a bien voulu y joindre plusieurs objets antiques recueillis à Auxerre et faisant


partie de sa collection personnelle, et il en a fait cadeau au Musée. La provenance exacte de ces objets n'est pas toujours connue. Mais il est de notoriété que la plupart ont été recueillis à Auxerre même, lors des travaux qu'a nécessités le nivellement et le pavage de nos rues. D'autres ont été acquis dans les localités voisines ; et M. Cotteau, qui luimême est un partisan décidé de la classification départementale, n'a pas craint de nous affirmer que, sauf des exceptions insignifiantes, la totalité du lot provenait de notre pays. Grâce à lui nous avons complété la série des objets trouvés dans les tumulus de Quenne; nous y avons joint ceux qui ont été découverts dans les tumulus de ChâtelCensoir;nous avons comblé quelques vides dans notre série mérovingienne et carlovingienne, et nous avons pu composer toute une vitrine de bagues, de sceaux et de cachets, alors que sans lui nous aurions à peine quelques échantillons de ce genre. Nous lui devons encore un assez grand nombre de clefs, parmi lesquelles plusieurs sont remarquables, une entr'autres, de l'époque gallo-romaine, trouvée à Bompain, près d'Auxerre, et qui est un des joyaux de notre collection.

Enfin, M. Cotteau nous a donné quelques vases de faïence auxerroise autour desquels nous essaierons de grouper un jour tous les échantillons de cette industrie locale que des recherches actives nous permettront de recueillir (1). Je crois inutile d'insister davantage. En parcourant les mentions spéciales du catalogue, nos lecteurs apprécieront mieux

(1) Depuis que ces lignes ont été écrites, j'ai déjà recueilli quarante pièces de faïence provenant des fabriques de l'Auxerrois, et j'ai pu les incrire au présent catalogue dans la portion consacrée à la Céramique. Ce seul fait prouve avec quelle rapidité se développe et s'accroit notre Musée.


l'étendue des bienfaits que nous leur signalons, et chacun s'associera à l'expression de la gratitude publique que nous tenions à consigner ici.

Un lot, moins considérable par le nombre, mais non moins digne de notre attention et de notre reconnaissance, nous est venu de Saint-Aignan ou plutôt d'une localité qu'on a pris l'habitude de distinguer sous ce nom. Notre honorable président, M. Challe, en a fait l'objet d'une étude approfondie dans le Bulletin de 1869. Nous nous bornerons à rappeler que la plupart des objets de cette provenance sont le résultat de fouilles pratiquées par la Compagnie du chemin de fer de Lyon et que, par conséquent, nous en sommes redevables à la Compagnie ou à son ingénieur, M. Raison.

C'est par erreur que dans le catalogue du Musée lapidaire j'ai indiqué comme seul et unique donateur M. de Bonnaire, membre du Conseil général de l'Yonne. Ce dernier a eu l'obligeance de recueillir et transporter au Musée les divers objets appartenant à la Compagnie. Il y a joint ceux qu'il avait trouvés lui-même aux environs de Sainte-Pallaye et notamment une magnifique poignée de bronze cataloguée sous le n° 50 de la catégorie des Métaux, section galloromaine. Telle est la véritable origine des objets qui figurent aujourd'hui dans notre collection archéologique, sous la légende : Fouilles de Saint-Aignan.

Plus récemment encore, M. Raison nous a donné le produit de nouvelles fouilles pratiquées dans les sablières de Vincelles, et qui ont mis à jour un nombre considérable de sépultures. Dans ce dernier présent était compris le bracelet de pierre calcaire dont la découverte a vivement ému la curiosité publique (1). Vers la même époque, M. Bernard

(1) Après quelques mois d'interruption, ces fouilles viennent


d'Héry s'est dépouillé en notre faveur de la collection recueillie par son père dans le cimetière gallo-romain des Châtaigners. C'est ainsi que, depuis la nouvelle installation du Musée, nous avons vu subitement nos richesses s'accroître dans des proportions vraiment inespérées, et dont les années antérieures ne fournissent aucun exemple.

Cependant l'abondance de nos dernières récoltes ne doit pas nous faire oublier les bienfaiteurs que les vices de l'ancienne organisation n'ont pas détournés de nous et qui, par des dons successifs, ont grossi peu à peu le noyau originaire de notre collection. J'ai déjà nommé MM. Leblanc d'Avau et Quantin. Qu'il me soit permis de citer encore notre président, M. Challe, et notre archiviste, M. Lorin, qui nous ont donné un certain nombre d'objets curieux ; M. Ricordeau, à qui nous devons une magnifique série d'échantillons géologiques, et dont le nom figure encore à chaque page de notre catalogue d'archéologie ; M. Piéplu, architecte du département, qui veut bien nous transmettre tous les objets qu'il recueille dans le cours des travaux exécutés sous ses ordres ; M. Frontier, de Magny, qui nous a envoyé notamment les antiquités gallo-romaines découvertes à Crain ; M. Michou, maître de pension à Saint-Florentin, qui ne se lasse pas de glaner autour de lui et de nous adresser le produit de ses recherches intelligentes.

Maintenant, il ne nous reste plus qu'un vœu à former.

Puissent les érudits, les chercheurs, les amis des études

d'être reprises, et grâce à la surveillance obligeante exercée par M. Rollet, entrepreneur, ainsi que par M. DéIDont, chef de section, nous avons lieu d'espérer que tous les objets découverts seront envoyés au Musée.


sérieuses, considérer que la ville d'Auxerre et la Société des Sciences de l'Yonne ont fait de louables efforts pour constituer une collection d'archéologie vraiment digne de fixer l'attention. Puissent-ils, à leur tour, nous éclairer de leurs conseils et faciliter notre tâche par leur utile concours. S'ils veulent bien répondre à notre appel, avant dix ans le Musée archéologique d'Auxerre sera l'un des plus curieux de la Province.

AIMÉ CHÉREST.


CATALOGUE

DU

MUSÉE D'AUXERRE.

ARCHÉOLOGIE RÉGIONALE.

A. - USTENSILES DE PIERRE.

1. - Collection de Silex taillés provenant des grottes d'Arey. — Ils sont le produit des fouilles que la Société des Sciences historiques et naturelles de l'Yonne a fait exécuter dans les grottes d'Arcy à plusieurs reprises (Voyez, sur ces fouilles, Bulletin de la Société, séances des 18 juin et 16 juillet 1865, observations de M. Cotteau). Nous les avons disposés sur deux plaques. — PLAQUE A. Echantillons du type couteau, qui peuvent être rapportés à l'époque quaternaire, parce qu'on les trouve dans les couches à ossements d'ours, d'hyènes, d'éléphants, et qu'ils se distinguent par une couleur blanche caractéristique.

La plupart ont des retouches. Des échantillons analogues, de même provenance, avaient été classés, à VExposition de l'histoire du travail, dans le Premier âge de la pierre, première époque des cavernes. —

PLAQUE B. Echantillons de types divers, en silex plus foncé, trouvés dans la couche superficielle des grottes, où ils sont associés à des poteries grossières (dont on voit aussi trois fragments en tête de la même plaque), et à des ossements de l'époque actuelle.


2. - Collection de Silex tailles, provenant de deux ateliers situés à Fumerault et aux Fleys, commune de Naint-Aubin-Châteauneuf (tonne). — Voyez, sur ces deux ateliers, la notice de M. Bazin insérée dans le Bull. de la Soc.

des Se. de l'Yonne, 1869, 2e partie, page 29, et accompagnée de nombreuses planches. Voyez encore Bulletin 1864, p. cv, et 1868, p. xvn. Des échantillons analogues et de même provenance ont figuré à l'Exposition de -l'Hist,. du travail, sous le n° 249. Ils y ont été classés dans le Deuxième âge de la pierre, section intitulée : Ateliers, grottes de la troisième époque, sépultures, dolmens. Voici la nomenclature sommaire de ceux que le Musée a recueillis : 1,2,3,4, N «eléus.6, 6, 7, 8, Ustensiles de forme aplatie. —

9, 'A rois Ustensiles de forme aplatie et pointue, réunis sur une même plaque. — 10, drand Couteau (0 m. 16 de long.) — 11, Un très petit Couteau (0,04 de long). - 12.Quatre Ustensiles, se rapprochant du type couteau, et réunis sur une même plaque.-13, Quatre objets analogues aux précédents, réunis sur une même plaque, — 14, Quatre Couteaux, plus petits, réunis sur une même plaque. Un grand nombre de ces objets porte la trace de retouches anciennes plus ou moins évidentes. — Don de M. Bazin.

3. - Echantillons de Silex taillés, provenant d'un atelier découvert près de Guillon.

— Voyez sur cet atelier la lettre de M. Marlot, propriétaire à Cernois, insérée - dans le Bulletin de la Société des Sciences, séance du 14 novembre 1869.

Les échantillons recueillis jusqu'à ce jour par le Musée n'ont pas un caractère assez net et assez tranché pour que nous croyions utile de leur consacrer, soit isolément, soit par groupes, une notice spécia;e. Nous nous bornons à renvoyer aux descriptions fournies par la lettre susvisée. — Don de M. Marlot.

4. - Hache en Silex. - Taillée; de fabrication grossière, provenance inconnue ; longueur 0,11.

4 bis. Haelie en Silex blane. — Grossièrement taillée; a été trouvée dans un champ près de la Métairie-Foudriat, commune de Gy-l'Evêque. (Bull. de la Soc. des se., séance du 17 juin 1868) ; longueur 0,12. — Don de M. Rapin fils, propriétaire, à la Métairie-Foudriat.

5. - Haclie en silex. — Taillée; porte cette mention ancienne de la main de M. Quantin : « Trouvée entre Vaudeurs et les Sièges, », longueur, 0,13.


5 bis. Fragment de Hache en silex. — Il est presque complet ; taille grossière ; forme aplatie ; type analogue à certaines haches de l'époque quaternaire ; longueur, 0,145. Il a été trouvé dans les environs de Seignelay, et donné par M. le docteur Ricordeau, en même temps que sa collection géologique 5 ter. Vraxment de llaclte en silex. — Largement taillé ; même provenance et même donateur que le précédent.

6. — Haehe en silex. — Taillée; a été donnée par M. l'abbé Ricordeau sans indication spéciale de provenance. (Bull. de la Soc., 1851, p. 171); longueur 0,18.

7. — llaclte en calcaire ferrugineux. — Un peu rongée par le temps, en sorte qu'on ne sait pas si elle a été taillée ou polie ; trouvée aux Bruneaux, commune de Bléneau. (Bull. de la Soc., séance du 11 novembre 1864) ; longueur 0,18. — Don de M. Pruneau, agriculteur à Bléneau.

8. — Fragment de hache en silex. — Poli; trouvé dans les carrières de Pâlotte, près Irancy. (Bull. de la Soc., séance du 11 novembre 1866). — Don de M. Montigny, propriétaire à Vincelottes.

8 bis. Petit Couteau en silex. — Taillé; trouvé aux environs de Seignelay ; longueur 0,08. — Il a été donné par M. le docteur Ricordeau, en même temps que sa collection géologique.

9. - Couteau en silex lilane. — Largement taillé; trouvé dans une tranchée ouverte pour la conduite des eaux de la commune de Fournaudin. (Bull. de la Soc., séance du 6 janv. 1861); longueur 0,13. — Don de de M. Delavoix, arpenteur à Fournaudin.

10. — llaclte en silex. — Polie; elle porte une mention constatant qu'elle a été trouvée à Chemilly, près Seignelay, et donnée par M. l'abbé Ricordeau; longueur 0,13.

11 — llaclte en silex. — Taillée ; elle a été trouvée à une assez grande profondeur dans le jardin du château de la Bussière, commune de Treigny (Bull, de la Soc., 1858, p. 474) ; longueur 0,19. — Donnée par M. le docteur Morin.


12. — Hache en silex. — Très-grossièrement taillée; donnée par M. Leberton, notaire à Sergines, sans indi-r cation spéciale de provenance ; longueur 0,16.

13. — Fragment de Haelle en silex. — Poli ; donné par M. Leberton, sans indication spéciale de provenance.

14. — Trois fragments de Haelies en silex. Polis ; ils proviennent de l'atelier de Cérilly. Voyez sur cet atelier et sur le polissoir qui y a été découvert, le Bulletin de la Soc. des Se., années 1866, 1867 et 1868, passim. Au dernier siècle, la commune de Cérilly figurait encore, sur les documents administratifs, comme une de celles qui pouvaient fournir à notre infanterie de bonnes pierres à fusil (Revue archèol. 1865, p. 531, article de M. Penguilly L'Ilaridon, directeur du Musée d'Artillerie). Don de M. Cotteau.

15. — Ilaelie en Jadéïte verdAtre. — Trouvée dans une sablière, au-dessous du château de Chemilly. (Bul.

de la Soc., séance du 13 avril 1862) ; longueur 0,09. —

Don de M. Louis Laurent, propriétaire à Chemilly.

18 bis. Très petite hache en jadéïte verdàtre. —

Longueur 0,036. Elle est d'un poli remarquable. Forme de coin, les deux rebords aplatis et taillés à vive arête, les surfaces principales largement renflées, le tranchant arrondi. Du côté de l'emmanchure, on distingue des traces d'usure et un petit creux circulaire, comme un point. Ce joli échantillon a été trouvé aux environs de Seignelay, et donné par M. le docteur Ricordeau, en même temps que sa collection géologique.

16. - Ilaelle en silex noirâtre. — Polie ; elle est mentionnée aux anciens catalogues comme ayant été donnée par M. Gallois, ancien président du tribunal d'Auxerre, sans indication spéciale de provenance ; longueur 0,105.

17. - Ilaelie en silex gris-vert. — A double tranchant, très bien polie, et avec un trou nettement percé pour l'emmanchure. Cette hache remarquable a été admise en 1867 à l'Exposition de l'histoire du travail et cataloguée sous le n° 316 avec plusieurs autres « marteaux de pierre polie « également troués pour l'emmanchure. Nous devons faire observer que le n° 316 était placé dans la section intitulée : « Deuxième âge de la Pierre. Ateliers, grottes de la 3e époque, sé-


pultures, dolmens, » c'est-à-dire avant l'époque de transition et de l'apparition du métal. Il nous semble difficile d'admettre cette classification. En effet, la confection perfectionnée de cet objet n'indique-t-elle pas une époque @ relativement plus moderne, où déjà l'emploi des métaux était répandu ? Cette hache a été trouvée à Héry, lieu dit Côte-Chaude, près de la voie romaine (Voy. Bull. de la Société, séance du 8 février 1861) ; longueur 0,19. — Don de M. Loiseau, propriétaire à Héry.

18. — Haelte en silex ffris. — Polie ; elle est indiquée dans les anciens catalogues comme ayant été donnée par M. Gallois, sans indication spéciale de provenance ; longueur, 0,06.

19. — Grande Hache en silex. - Remarquable par sa forme, sa dimension (0,24) et son poli ; elle a été admise à l'Exposition de l'histoire du travail et placée sous le n° 296 dans la section du deuxième âqe de la pierre.

Cette hache a été trouvée à la Bénardiere (Loiret), sur les confins du département de l'Yonne. — Don de M.

Pruneau, agriculteur à Bléneau.

20. - Hache en jadéïte noire. - Trouvée en 1860, à Auxerre, rue d'Ardillière, à 1 m. 50 de profondeur, en même temps que différents objets, tels qu'une Mégie (cataloguée sous le n° 190 M '), unè épingle en os (cataloguée sous le n° 100 Ml), des tuiles à rebords et des monnaies du commencement du Ive siècle (Voyez Bull.

de la Soc., séance du 5 août 1860) ; longueur 0,135. Donnée par M. Challe, maire d'Auxerre.

21. - Hache en jadéïte verte. — Cette hache, ainsi que la suivante, a été donnée par M. Michou, maître de pension à Saint-Florentin, comme ayant été trouvée dans les environs de cette commune, sans autre indication plus précise (Bull. de la Soc., séance du 7 août 1864); longueur 0,08H.

22. — Hache en jadéïte verte. — Même provenance que ci-dessus ; longueur, 0,09.

23. — Haelle en silex. — Imparfaitement polie ; elle a été trouvée près de Saint-Florentin, dans les grèves de l'ancien lit de l'Armançon (Bull. de la Soc., séance du 7 août 1864) ; longueur 0,13. — Don de M. Michou.

24. — Hache en calcaire siliceux. — Polie ; elle a été


trouvée à Epineau-les-Voves au pied d'un arbre (Bull.

de la Soc., séance du 14 novembre 1869). — Don de M. Didelin, propriétaire à Epineau-les-Voves.

25. — Couteau eu silex blanc. — Très-habilement taillé, avec traces de retouches; longueur 0,09. Il a été trouvé près la Métairie-Foudriat, commune de Gyl'Evêque, à 1 m. 80 de profondeur, dans une couche de terrains non remaniés (dépôts formés sur les pentes).

On a trouvé, en même temps, des débris de poterie grossière, en argile micacée, faite à la main et cuite au soleil. Nous avons cru devoir réunir tous ces objets sur une même plaque. — Don de M. Rapin fils, propriétaire à la Métairie-Foudriat.

26. — Maelte en grès vert. — Polie ; elle a été trouvée dans les champs aux environs d'Auxerre ; longueur 0,09. — Don de M. Lorin, architecte à Auxerre.

27. — Fragment de ltaclie eu granit bleu de la Cure. — Trouvé sur un pilon de la route de Lyon, entre Auxerre et Augy. — Don de M. Lorin.

28. — Bracelet en pierre ealealre. — Il a été trouvé en décembre 1869, dans un cimetière à inhumations, sis à un kilomètre au sud de Vincelles, entre la grande route et -le canal du Nivernais (Voyez, pour plus de détails, Bull. de la Soc. des Sc., séances de janvier et février 1870). Il entourait l'humérus gauche d'un squelette, un peu isolé, et sur lequel ou près duquel on n'a recueilli aucun autre objet. Nous avons pris soin de disposer l'humérus et le bracelet de la meme manière qu'au moment de leur trouvaille. Ce dernier est d'un seul morceau taillé dans un bloc de pierre de Bailly. Il décrit un cercle d'une régularité presque parfaite. Sa forme est celle d'un cylindre aplati au dedans. Diamètre extérieur, 0,10; intérieur, 0,07. Nous pouvons affirmer qu'il a été façonné à l'époque où l'usage des métaux était déjà connu et même déjà pratiqué avec une certaine habileté. Cependant, nous l'avons placé provisoirement dans l'Age de la pierre, à côté de certaines haches de silex admirablement polies. Les uns et les autres ne prouvent qu'une chose : c'est que l'usage des ornements et des ustensiles de pierre s'est prolongé longtemps après l'apparition des métaux. Comparez les objets divers provenant des mêmes fouilles et catalogués ci-dessous. — Donateur : M. Raison, ingénieur des ponts-et-chaussées, attaché à la Compagnie de Lyon-Méditerranée, en résidence à Auxerre.


29. - Petite laaclie en silex noir. — Quoiqu'un peu fruste, elle a été évidemment polie. Type analogue au au n° 15 bis ; forme de coin, les deux côtés aplatis et taillés à vive arête, les surfaces principales légèrement renflées ; longueur, 0,06. Elle a été trouvée entre le village de Pourrain et le hameau de Nantou.

- Don de M. Léon Toutée, propriétaire à Pourrain.

1

30. - Haelte en silex. — Taillée à larges éclats. Elle a été trouvée près de Saint-Julien-du-Sault, au pied de la chapelle de Vauguilain, à la surface du sol. — Don de M. le commandant Pitaux.


B. - MÉTAUX (BOIS ET IVOIRE).

§ I. ÉPOQUE GAULOISE ET GALLO-ROMAINE.

1. - Collier ou torque en bronze. — Il a figuré à Y Exposition de l'hist. du travail, en 1867, sous le n° 478. Dans le livret de cette exposition, il est décrit de la manière suivante : « Collier avec division latérale et « rondelles striées au centre, simulant les deux extrécc mités rapprochées. » Ces deux rondelles sont reliées avec l'anneau cylindrique par un petit ornement en relief qui ne manque pas d'élégance. On ignore quelle est au juste la provenance de cet objet. Tout ce que nous pouvons dire, c'est qu'il paraît avoir fait partie de l'ancienne collection de la ville d'Auxerre, et que, sans doute, il a été trouvé dans les environs.

2. - Fragment de Torque ou collier de bronze.

— Il n'en reste qu'un grand anneau cylindrique. —

Provenance inconnue.

3. — Fragment de Torque ou Collier (?) de bronze. — Anneau plat, avec ornements extérieurs, disposés sur le même plan que l'anneau. — Fonds de la ville.

4. — Fragment de Torque ou Collier de brollza. — Reste d'un anneau cylindrique avec rondelle médiane, présentant une disposition analogue à celle du n° 1.

5. — Armille ou Bracelet de bronze. — Anneau cylindrique, sans caractère.


6. — Bracelet de bronze. — Anneau plat, avec division latérale. — Fonds de la ville.

7. 8. —Deux Arinilles ou Braeeletg de bronze.

Fabrication délicate, quoique simple. L'anneau cylindrique orné de stries. A l'ouverture médiane, double ornement en forme de petit cachet. — Fonds de la ville.

9. 10. 11. — ArndllelJ ou Bracelets fie bronze. —

Fabrication grossière. L'anneau, plat à l'intérieur et convexe à l'extérieur, est orné de stries, alternant avec des parties saillantes disposées en forme de têtes de clou. Division latérale. Le numéro 9 est cassé, les deux autres intacts. — Provenance inconnue.

12. - Armille ou Bracelet de bronze. — Anneau plat à l'intérieur, convexe à l'extérieur. Ornementation a la fois recherchée et grossière, simule des perles et des pierres précieuses enchâssées aux quatre extrémités d'un bracelet d'or. Cet objet nous semble appartenir à une époque de décadence, peut-être au commencement de la période mérovingienne. — Provenance inconnue.

13 - Arlnille ou Brarelet de bronze. —Anneau cylindrique, assez fin, orné de stries, avec division, sans ornement spécial. — Provenance inconnue.

18. - Anneau de bronze. — Cylindrique, sans brisure. — Provenance inconnue.

10 bis. Anneau de bronze. — Plus gros et plus large que le précédent, mais de forme analogue, cylindrique et sans division. — Provenance inconnue.

16. - Armille ou Bracelet de cuivre. — Paraît avoir été soumis à l'action du feu. Anneau cylindrique orné de stries, avec division, sans ornement spécial, — Provenance inconnue.

16 bis. Petit Braeelet en bronze. — Ne pouvait convenir qu'à un enfant : il ne porte que 0,049 à son plus grand diamètre extérieur. La tige est cylindrique, sans ornement, avec ouverture. Les deux parties divisées se terminent en forme de cachet. - Provenance inconnue 17. — Deux Bracelets ou Anneaux de bronze.

— Forme assez délicate ; tige cylindrique, légèrement aplatie, à division, sans ornements spéciaux. — Provenance inconnue.


18. — Anneau de substance non métallique. —

Est-ce de la terre cuite ou bien quelque substance ligneuse ? Forme cylindrique sans ornements. M. Kiersh a trouvé un anneau de ce genre à Rebourseaux. Estce celui-ci, est-ce le suivant ? Nous nous bornerons à poser ces questions sans les résoudre.

19. — Anneau de substance non métallique (probablement de schiste). — Il se délite en lamelles, Voyez ce que nous avons dit au numéro précédent, quant à la provenance.

Wbis. Anneaux, de bronze. — Leur diamètre est trop petit pour qu'ils aient jamais pu servir de bracelets.

Néanmoins tout porte à croire qu'ils ont été découverts dans des sépultures antiques, en même temps que d'autres objets plus importants et catalogués avec plus de soin par nos prédécesseurs. A ce propos, nous rappellerons qu'on a trouvé, dans un tumulus, à Brosses, près de Vezelay, un petit anneau de 18 millimètres de diamètre, passé au doigt de pied d'un squelette (Voyez Rép. archéolog. de la Gaule, époque celtique, v° Brosse). Observons aussi que les anneaux de ce genre étaient parfois suspendus à un collier (Voyez disposition analogue n° 26 ci-dessous).

20. - Objets de fer et de bronze. — Trouvés en 1868 dans un tumulus situé à la limite des communes d'Andryes (Yonne) et de Surgy (Nièvre). Voyez sur cette découverte une note de M. Quantin, Bull. de la Soc., séance du 3 mai 1868. Ces objets se composent de : 1° Un Bracelet en fer, tige cylindrique avec deux boutons d'ouverture ou simulant l'ouverture ; 2° Un Collier de bronze, tige cylindrique trèsmince. avec division. Les deux branches se rapprochent à l'aide d'un amincissement de chacune d'elles, et, dans les portions amincies, on remarque des trous qui servaient à les river ensemble; 3° Un Anneau plat de bronze étamé ou de potin, usé en un point de la circonférence comme par le frottement d'un ardillon.

— Ces divers objets ont été donnés par M. de Mengin, maire d'Andryes.

21. - Torque ou Collier de bronze. — Voici comment il est décrit dans le livret de l'Exposition de l'Histoire du travail, sous le nO 477 : « Collier avec ornement en forme de coupe aux deux extrémités. »

L'anneau cylindrique ne se distingue par aucun or-


nement. Les deux petites coupes de chaque extrémité ont été rattachées après coup à l'anneau, et l'on distingue facilement la suture. Cet objet fait partie de ceux qui ont été trouvés près de Rebourseaux, lors des fouilles opérées pour la construction du chemin de fer de Paris à Lyon (Voyez sur cette importante découverte le Bull, de la Sec. des Se., 1849, page 77, article de M. Hermélin). M. Kiersh, conducteur des ponts-etchaussées, employé à ladite construction, était parvenu à réunir un assez grand nombre des objets découverts.

Le Bulletin de la Société (eodem, p. 213), constate qu'il a donné, à la fois, au Musée : « Six bracelets et cinq « anneaux de cuivre ; une agrafe de manteau ; un bra« celet non métallique ; quatre lames de glaive ; deux « fers de lance. » Malheureusement ces objets ont été mal catalogués et mal décrits, de sorte qu'il est impossible de constater aujonrd'hui leur identité, sauf en ce (fUi touche le présent numéro et le numéro suivant.

-2. - Bracelet de bronze. — Anneau de forme cylindrique légèrement aplatie ; sans division ni ornement. Il a été trouvé en même temps que le numéro précédent près de Rebourseaux. — Don de M. Kiersh.

23. - Bracelets et Armille ele bronze (quatre pièces). — Trouvés près Auxerre en 18S6, avec des squelettes humains enfouis à 1 m. 60 de profondeur, dans une sablière située à l'embranchement de la route de Lyon et de l'ancienne route de Chablis : « Chacun des « corps, dit M. Edmond Challe (Bull. de la Soc., 1856, « p. 266), portait des armilles ou bracelets de bronze.

« Chez les uns, l'anneau entourait le poignet ; chez les « autres, l'humérus. J'ai acquis tous ces bracelets et j'en « ai déposé plusieurs au Musée archéologique. Ils sont « de la plus grande simplicité. Ceux du poignet sont « pleins et le faible diamètre de quelques-uns semble cr indiquer qu'ils étaient portés par des femmes et des « enfants. Les anneaux de l'humérus sont creux, on y « aperçoit encore les traces de la soudure qui court « tout le long de la partie intérieure du cercle. » Don de M. Edmond Challe.

24. - Deux Armilles et un Braeelet de bronze.

Anneaux cylindriques sans ornements. L'un d'eux, qui est à solution de continuité, se ferme par l'emboitement d'un bout aminci dans une cavité pratiquée au bout opposé. Ces objets ont été trouvés a Larue, commune de Vincelles (Bull. de la Soc., séance du 9 décembre 1866.) — Don de M. Quantin.


28. - Braeelet de bronze. — Anneau cylindrique avec division médiane. De chaque côté de cette division, une imitation assez grossière de pierres enchâssées. A été trouvé dans les environs d'Auxerre. — Don de M.

Cotteau.

25 bis. Trois Anneaux de bronze. — Sans division.

L'un d'eux est remarquable par la grande épaisseur de sa tige cylindrique. Les autres sont d'un très-petit diamètre. Il est probable qu'ils ont été trouvés aux environs de Saint-Sauveur-en-Puisaye. — Collection Paultre-Désormes.

26. - Objets divers de poterie et de bronze.- Ces objets, que nous avons cru devoir réunir, ont été trouvés en 1860, dans une sépulture antique, à St-Quentin, hameau de la commune de Monéteau (Voyez 13ull. de la Soc., séance du 8 novembre 1860. Cpr. Rép. archéol. de l'Yonne, notice sur Monéteau). Ils ont été donnés par M. Boursin, alors maire de cette commune. En voici la description sommaire : 1° Fragment d'un Pot ou Urne Funéraire en poterie noirâtre, grossière comme substance, assez élégante comme forme ; 2° Grande Epinlile en bronze, désignée dans l'ancien inventaire comme éfant une « brochette à faire cuire les viandes, » mais qui nous semble plutôt une épingle à coiffure, dans le genre de celles que les paysannes des Abruzzes placent encore dans leur chignon ; 3° Objet en bronze désigné dans l'ancien inventaire comme étant cr un style. » C'est une épingle dont la tête a été recourbée de manière à former un anneau à la partie supérieure; 4° Lame de Couteau en bronze; 5° Plaque de Fibule en bronze, oblongue; 6° Collier composé de petits tubes de cuivre réunis en groupe avec un anneau suspendu dans l'intervalle de chaque groupe.

Ces anneaux sont ornés de cannelures en spirale.

L'ensemble, quoique d'une grande simplicité, ne manque pas d'élégance. Tous ces objets ont évidemment appartenu à une femme.

27. - Armilles ou Bracelets de bronze.—La tige est très-mince : ils proviennent de la sablière située à l'embranchement des routes de Lyon et Chablis, près Auxerre (Voyez ce que nous avons dit à propos du n° 23). — Collection Duru.

28 et 28 bis. Deux Bracelets et un objet de na..

ture llleertaille, le tout en bronze. — Ces


objets ont été trouvés au Moulin-Rouge, près Auxerre, dans un grand vase en poterie grossière qui contenait aussi des ossements brûlés, et qui figure dans notre Musée lapidaire sous le n° IX (Voyez Bull. de la Soc., séance du 7 juin 1868). Les deux bracelets, de fabrication grossière, se composent d'une tige méplate, diminuant de largeur à partir du centre jusque vers l'ouverture, qui est très large. Ils ne sont pas ornés.

L'objet qui les accompagne est-il un style grossier ou uu clou ? Il est assez difficile d'en préciser la nature.

— Don de M. Yver, banquier à Auxerre.

28 ter. Bracelet de bronze. — Tige plate avec deux rondelles également plates de chaque côté de l'ouverture, le tout orné de guillochures grossières. Ce bracelet parait être celui qui a été donné par M. Yver en 1849, et qui est indiqué dans le Bull. de la Soc., 1849, p. 269, en ces termes : « Un bracelet plat et à pattes. »

29. — Deux Bracelets de bronze. — Anneau méplat à l'intérieur, convexe à l'extérieur, orné de stries et de parties saillantes. Ils présentent une grande analogie aveeles bracelets catalogués sous les nns 9, lOetll. Ces deuxbraceletsont été trouvés en 1685, à Quenne, dans un tumulus qui a été détruit par les ouvriers, avant qu'on ait pu l'explorer. — Ils ont été acquis par la Société des Sciences (voyez Bulletin, séance du 9 décembre 1866).

30. - Un Collier et quatre armille* on bracelets de bronze. — Ces objets proviennent d'une trouvaille ainsi rapportée par M. Quantin dans le Répertoire archéol. de l'Yonne, p. 14 : « A deux kilo« mètres au sud de Quenne, sur la montagne de « Bois-Renaud, on a fouillé, en 1864, deux tombelles « circulaires en pierres du pays, hautes de 4 mètres « environ et larges l'une de 18 mètres, l'autre de 20 « mètres. Il y avait quinze corps dans chaque tom« belle. Les squelettes portaient des bracelets de « cuivre. » Quelques-uns des objets ainsi recueillis ont été achetés par M. Duru et nous ont été donnés avec le surplus de sa collection archéologique, par M. Cotteau. En voici l'indication sommaire : 1° Collier non fermé, composé d'une tige, plate en dessous, convexe en-dessus, dont la partie médiane est ornée de cinq rondelles bombées ou de cinq boutons creux, imitation grossière de perles ; 2° Armille, plate à l'intérieur, convexe à l'extérieur, sans trace apparente de division, ornée de parties saillantes


alternant avec des parties creuses, par groupes ; 3° Deux Anneaux, très plats, décorés àleursurface externe de renflements ou dentelures qui leur donnent quelqu'analogie avec une roue d'engrenage ; 4° Deux autres Armilles, à tige cylindrique, sans ornements.

31. - Cinq Braeelets ou Anneaux et une fibule de bronze. — Trouvés en 1863, sur le finage de Châtel-Censoir, au-dessus « du chemin de la Roche à Grillot, » dans des cercueils en pierre (Voyez Rép. archéol. de l'Yonne, p. 112 et note manuscrite de M Duru, qui les a achetés). Ces objets consistent en : 1° Une t iWnnte à ressort, de forme simple, mais élégante et de conservation parfaite; 2° Un petit Anneau sans ornement ni trace apparente de division; 3° Deux Braeelets de petit diamètre et sans ornement; 4° Deux Braeelets se composant d'une tige cylindrique avec division médiane. Les deux extrémités divisées se terminent en forme de cachet. A la partie opposée de la circonférence, renflement orné de rinceaux et d'enroulements. Fabrication assez délicate. — Collection Duru.

32. - Torque ou Collier et Braeelets en bronze.

Trouvés dans un tumulus aux Collerettes, bois communal de Brosses, à 2 kilomètres environ du village. Ils ont été recueillis par M. de Lenferna, maire de Montillot.

(Voyez Rép. archéol. de l'Yonne, ç. 111). Le collier n'est qu'un anneau cylindrique de très grand diamètre, sans ornements ni caractères spéciaux. Les deux bracelets ne présentent également aucune particularité curieuse. — Don de M. de Lenferna.

33. - Deux Bracelets en bronze. — A large ouverture. Lame plate au-dedans, renflée au dehors, avec une arête centrale dans toute sa longueur ; décorée de tries. — Ils ont été trouvés à Bar-sur-Seine et acquis par la Société des Sciences.

34. - Armille de bronze. — Ornée de cannelures en spirale imitant la forme d'une corde, bien conservée.

— Elle a été trouvée à Annay-la-Côte, près Avallon, et acquise par la Société.

34 bis. Un anneau en l'er et un petit anneau en bronze. — Trouvés à Héry, au cimetière des Châtaigners, parmi d'autres débris d'inhumation (voyez Bulletin de la Soc., séance du 6 février 1870).

— Don de M. Paul Bernard.


35. — Quatre braeelets ou Armilles en bronze.

Ils sont tous semblables. La tige forme un cylindre aplati sur les deux faces, avec division médiane. Ils sont ornés de stries et de crans ; fabrication grossière. Ces bracelets proviennent du cimetière découvert en décembre 1869 dans une sablière près et au sud de Vincelles, cimetière qui a fourni également le bracelet en pierre calcaire catalogué sous le n" 28 de l'Age de pierre, des poteries (n° 13 CI), etc., etc. (Voyez Bull.

de la Soc. des Se., 1870, séances des mois de janvier et de février). — Donné par M. Raison, ingénieur à Auxerre.

3S bis. Cinq Bracelets ouarmilles en bronze. —

Même provenance. Il y a deux anneaux cylindriques sans ornements ni traces de division, un grand anneau cylindrique à division médiane, presque sans aucune ornementation, et deux autres anneaux du même genre, mais plus petits. — Don de M. Raison.

36. - Deux Patères en argent, avee Inscription latine. - Ces patères ont été trouvées au mois d'août 1830, à Auxerre, dans le faubourg Saint-Amatre, non loin de l'emplacement d'un petit édifice circulaire qu'on croit avoir été un temple d'Apollon (Voyez Leblanc d'Avau, Rech. hist. sur Auxerre, t. 1). Je ne sais par suite de quelle erreur le Dict. archéol. de la Gaule, Ere celtique, Vo Autissiodorum, indique nos patères comme ayant été trouvées dans les fouilles de la cathédrale. Elles constituent l'un des monuments les plus précieux de l'histoire d'Auxerre à l'époque galloromaine. En effet, sous le revers de rumùo, elles portent l'inscription suivante en lettres capitales romaines pointillées : DEO APOLLINI R. P. PAG. M. M. AVTESSIODVRI, inscription que l'on traduit en ces termes : AU DIEU APOLLON L'ADMINISTRATION DU SECOND PAGUS DU MUNICIPE D'AUXERRE. Seulement je crois devoir observer qu'après le mot PAG.. il n'y a pas simplement deux II, mais deux barres verticales surmontées d'une ligne de points transversaux, exactement comme le T d'Autessioduri, en sorte qu'au lieu de deux II, il faut peut-être voir deux TT, ou IT ou Tl. Du reste, ces deux patères ne présentent sur leur surface aucune espèce d'ornements. Elles ont été gravées dans le Bulletin de la Soc. des Se., volume de 18S7. Diamètre, 0.19. —

Ancien fonds de la ville.

37. - HaeJae de bronze. - À tranchant légèrement arrondi, avec gouttière d'emmanchement à l'extrémité


opposée, etbélière latérale (1). Elle a été trouvée aux environs de Cherbourg et envoyée à la Société par M. Charles Sochet, ingénieur de la marine. Malgré sa provenance, nous avons cru pouvoir la ranger dans les objets d'archéologie régionale, parce qu'on trouve souvent dans notre pays des haches du même type ; longueur, 0,14.

38. - Ifaelie de bronze. — A tranchant arrondi, avec des rebords latéraux formant gouttière d'emmanchement à l'extrémité opposée. — Provenance incertaine. Voyez pourtant ce que nous disons au numéro suivant ; longueur, 0,14.

39. - Ifaclie de bronze. — A tranchant étroit et polygonal, avec gouttière d'emmanchement à l'extrémité opposée. Elle vient de Villeneuve -sur-Yonne. Mais on lit dans le Bull. de la Soc., 1852, p. 262 : « Le secré« taire dépose deux haches celtiques en cuivre « trouvées a Villeneuve-le-Roi. » Qu'est devenue la seconde ? Serait-ce le nu 38 ou le n° 41 ? — Longueur, 0,14.

40. - Hache en bronze. — Large tranchant arrondi, avec les extrémités angulaires recourbées ; rebords latéraux formant gouttière d'emmanchement à l'extrémité opposée. Elle a figuré à l'Exposition de l'Histoire du travail, sous le n 361. Seulement, elle a été désignée à tort, dans le livret de cette exposition, comme trouvée à Héry. La vérité est qu'elle a été trouvée à Augy, lors de l'établissement d'une écluse pour le canal du Nivernais. On a trouvé, en même temps, des lampes, des cornes de cerf et les fondations d'un grand édifice (Voyez Leblanc d'Avau, Recherches historiques sur Auxerre, 1.1) ; longueur, 0,18. — Donné par M. Leblanc d'Avau.

41. - Hache de bronze. — Forme de coin aplati. Belle patine d'un vert-clair. Cette hache, que nous croyons

(1) V's haches cataloguées sous les n°' 37, 38, 39 et 40 présentent de grandes analogies avec les types décrits et gravés dans la Revue arcAéologique du Ier janvier 1866, planches I et II Mais elles présentent aussi quelques dissemblances qui nous empêchent de les rapporter à tel ou tel de ces types. Ainsi le n° 37 est presque conforme au type décrit sous la lettre B. Mai-; il porte une bélière latérale qui n'existe pas dans la Revue archéologique. Le n° 4U ressemble au type décrit sous la lettre N.

Mais elle ne porte aucune gravure, et les deux rebords latéraux sont réunis vers le milieu par une saillie transversale analogue à celle qu'on remarque dans le type figuré sous la lettre P.


très ancienue, appartient au type figuré sous la lettre V, dans la Revue archéol. du 1er janvier 1866, pl. II.

Longueur, 0,10S. — Provenance incertaine.

42. — Petite Hache de bronze. - Carrée, à douille et à bélière latérale ; type et dimensions figurés sous la lettre E, eodem, planche I. Elle provient d'Auxerre ou des environs. — Collection Duru.

42 bis. Petite Harlie en bronze. — A rebords latéraux peu saillants et à tranchant très arrondi, type Il de la Revue archéologique. Elle a été trouvée aux environs de Corvol-l'Orgueilleux (Nièvre) et acquise par la Société.

43. - Douille de lanee en bronze. — Cet objet paraît être la douille destinée à garnir l'extrémité inférieure de la hampe d'une lance. — Provenance inconnue.

44. - Fer de lance en bronze. — La partie centrale saillante au dehors, creuse au dedans ; les ailerons pleins, le tout de forme ovale. Trouvé à Auxerre ou dans les environs. — Collection Duru.

44 bis. Fer de flèche en bronze. — Barbelé, de fabrication délicate. La douille est remplacée par une tige qui s'enfonçait probablement dans la l'ampe en bois.

Il a été trouvé dans les fouilles nécessitées par l'établissement d'une culée pour le pont du Maulnoir (près Bazarnes* en 1863. — Donné par M. Démonnet, chef de section, attaché au chemin defer d'Auxerre à Clamecy.

45 — Statuette de singe en bronze. — Elle repré sente un singe accroupi, portant sur le dos un capuchon ou clCullum, et se livrant à un acte obscène.

L'analogie qu'elle offre avec certaines figurines ou avec certaines caricatures antiques nous l'a fait ranger dans la période gallo-romaine. Du reste, cette petite statuette était disposée pour s'adapter sur un autre objet et pour être suspendue à l'aide d'une bélière ; hauteur, 0,035. — Provenance incertaine.

46. — Statuette de lUercure en brollze. - Il est nu, les cheveux relevés sur le sommet de la tête et tient une bourse de la main droite ; hauteur, 0,09. — Cette statuette a été trouvée à Venisy et donnée par M. Benoit, ancien notaire.

47. — Fragment d'une petite Statuette en


bronze. — Elle représente un homme nu. Est-ce Mercure ? Est-ce Apollon ? Trouvée à Brèves (Nièvre) ; elle a été donnée par M. Frontier, de Magny, ancien conducteur des ponts et-chaussées (Voyez Bull. de la Soc., séance du 4 novembre 1869).

48. — Statuette d Mereute en bronze. — Le dieu est nu, il brandit une massue de la main droite. L'œuvre est grossière comme exécution de détails, mais elle ne manque pas de mouvement ; hauteur, 0,10. — Collection Duru.

49. - Statuette de bronze. — Paraît avoir été appliquée sur un autre objet. L'état fruste du bronze, joint à la grossièreté de la fabrication, ne permet pas de la décrire d'une manière précise ; hauteur, 0,06. — Provenance inconnue.

KO. - Anse ou poignée de bronze. — Cette anse ou poignée a été trouvée, il y a quelques années, en creusant un fossé près du village de Sainte-Pallaye, au lieu dit le Fief-Cottin, en même temps qu'un fùt de colonne toscane, compris au Musée lapidaire comme provenant des fouilles de Saint-Aignan (Bull. de la Soc., 1869, p. 160). Elle a été détachée d'un vase quelconque auquel elle adhérait par la partie inférieure. La forme générale en est fort élégante et les détails assez soignés. Une tête de femme, en relief très-saillant, orne le point d'attache. La poignée, proprement dite, est décorée de bas-reliefs représentant des torches entrecroisées, une patère à queue et un autre objet que nous ne saurions déterminer. La partie supérieure s'évase et se recourbe en forme d'un croissant dont les deux branches sont formées par des ailes éployées. Lors de de la réunion des Sociétés savantes, à la Sorbonne, en 1869, M. de Cessac a lu une notice sur les puits funéraires de la Creuse, et parmi les objets trouvés dans dans un puits, il a signalé l'existence d'une poignée qui présente, avec la nôtre, la plus complète analogie. —

Donné par M. de Bonnaire.

Ul. - Fragment de Statuette en bronze. — Un bras ; vient de Sens. — Don de M. Cotteau.

o2. - Tète de Statuette en bronze. — Représente une tête de femme couverte d'un casque à cimier ; elle a été trouvée dans une vigne aux environs d'Auxerre (Bull. de la Soc., 1836, p. 408). — Don de M. Lorin.


B3. - Petit Sanglier de bronze. — Trouvé à Auxerre dans les fouilles que la Société des Sciences a fait exécuter au faubourg Saint-Amatre en 1887 (Blt/l. de la Soc., 1857, passim) ; longueur, 0,03.

54.î— Petite Figurine de bronze. Aplatie par derrière pour être fixée sur un autre objet. Grosse tête sur une petite gaine ; hauteur, 0,03. — Provenance inconnue.

01). - Petit Coq en bronze. — Il a été trouvé par M. le docteur Emile Duché, au territoire de Solmé, près Fontenoy, sur remplacement de la fameuse bataille, mais il a tous les caractères d'un objet beaucoup plus ancien et de provenance gallo-romaine. M. , l'abbé Cochet a trouvé un coq en terre cuite, à peu près semblable au nôtre, dans la sépulture gallo-romaine d'un enfant, à Lillebonne ; un autre antiquaire a trouvé un coq sous un cadavre dans les sépultures de la Cité de Limes (voy.

Normandie souterraine, par M. l'abbé Cochet, p. 118.) « Etait-ce un joujou ou une offrande à Esculape ? ».

Peut-être ni l'un ni l'autre. Celui-ci a 0,03 de hauteur.

— Don de M. Emile Duché.

S0. - Amulette en bronze avee htscriptlon latine. — Tige quadrangulaire qui porte sur une des faces l'inscription : CABUSSA, en capitales romaines (quelques lettres conjointes), et sur la face opposée : HAMINIA. A la partie supérieure, tête grossière formant bouton, et au-dessus un anneau de] suspension ; longueur, 0,07.

57. - Grande Clef de bronze fjà. double panneton. — Forée ; la tige, quadrangulaire dans la partie inférieure, s'arrondit dans la partie supérieure et se termine par un anneau recourbé en volute; l'un des pannetons est à quatre dents, et l'autre découpé à jour.

Cet objet, très-bien conservé, a été trouvé dans les champs, près de la ferme de Bompain, commune de Saint-Georges;longueur, 0,16. — Collection Duru.

58. - Petite Clef de bronze à double panneton.

— Non forée, tige à peu près cylindrique, surmontée d'un anneau à volutes, surmonte lui-même d'un autre anneau plus petit, également à volutes. L'un des pannetons a trois dents. L'autre présente une disposition très-remarquable : c'est un cercle relié par des volutes à la tige, et divisé, à l'intérieur, en compartiments inégaux ; longueur, 0,08. Elle a été trouvée dans les environs d'Auxerre. — Collection Durn.


59. - Clef de bronze à simple panneton. — Forée, tige polygonale ; panneton très plat, très long, grossièrement découpé ; à la partie supérieure, plaque découpée dans le même genre ; longueur, 0,13. — Provenance inconnue.

60. - < Met de bronze à double panneton. — Tige quadrangulaire non forée ; un panneton à trois dents, l'autre découpé à jour. A la partie supérieure, anneau à volutes et à entrelacs, assez élégant. On ne sait où elle a été trouvée, mais elle parait avoir fait partie de l'ancien fonds de la ville.

61. - Petite Clef de bronze à simple panneton.

Forée; à tige et anneau supérieur aplatis. Sa dimension indique une clef de coffret. Elle a été trouvée à Saint-Aignan et donnée par M. de Bonnaire (Voyez Bulletin de la Soc., 1869, p. 158); longueur, 0,04.

62. - Clef de bronze et de fer à simple panneton. — La tige est en fer foré et très-courte ; l'anneau supérieur est en bronze élégamment découpé et aussi long que la tige proprement dite ; quelques traces de dorure (?); longueur, 0,09. — Ancien fonds de la ville.

63. - Clef en bronze à simple panneton. Forée ; longueur, 0,08. — Ancien fonds de la ville.

64. — Clef en bronze à simple panneton. Forée; longueur, 0,07. — Ancien fonds de la ville.

65. — Clef en fer à double panneton. — Trèsfruste. Elle a été trouvée à Appoigny et donnée par M. Goulet, ancien percepteur de cette commune; longueur, 0,13.

66. - Clef de bronze à simple panneton. —

Forée ; grosse tige cylindrique ornée de stries ; longueur, 0,09. — Ancien fonds de la ville.

67. - Clef de bronze à simple panneton. —

Forée ; grosse tige cylindrique ornée de stries ; longueur, 0,11. — Ancien fonds de la ville.

68. - Petite Clef en bronze à simple panneton.

— Clef de coffret; tige cylindrique forée ; le panneton percé de cinq trous ronds ; longueur, 0,06. — Fonds de la ville.


69. — Clef "u lironaie à Niinpie paniictoii, — Forée ; de fabrication grossière ; elle a été trouvée aux environs d'Auxerre; longueur, 0,08. — Don de M. Cotte au.

70. — Clef de hronzc à .dulIld.- paiindusi. Forée; grosse tige cylindrique; trouvée à Vincelles; longueur, 0,10. — Don de M. Montigny.

70 bis. Clef en Btfttaazp. — A grosse tige forée, simple panneton et anneau circulaire. — Don de M. Chérest.

71. —. Clef de bronze à simple panneton. —

Forée; grosse tige cylindrique ; trouvée à Auxerre en creusant les fondations du barrage de la Chaînette ; longueur, 0,11. — Don de M. Frontier, de Magny, ancien conducteur des ponts-et-chaussées.

72. — Clef de bronze à simple panneton. —

Forée; grosse tige cylindrique; trouvée aux environs d'Auxerre ; longueur, 0,10. — Collection Duru.

72 bis. Trois Clef* de eon'I"t-t eau bronze. — D'un travail assez curieux. Elles ont été trouvées à Auxerre ou dans les environs. L'une d'elles, celle qui n'a pas de gorge, est presque complètement semblable à l'échantillon décrit et gravé dans le Diclionn. des antiq. rom.

de Rich, VO Clavis clausa. - Don de M. Cotteau.

73. - t,le de bronze. — Tige cylindrique renflée au milieu et décorée de petites annelures ; tête plate de forme triangulaire; longueur, 0,llo. - Collection Duru.

74. — tJ le de bronze. — Tige cylindrique avec un petit renflement ovoïde près de la pointe ; tête plate de forme quadrangulaire ; longueur, 0,135. — Collection Duru.

75. — Fragment de style en bronze. — Tige cylindrique ; longue tête plate ornée de stries. — Collection Duru.

70. — Aiguille ou Pase-.aeet de J)romize. - Longueur, 0,13. -- Collection de M. Duru.

76 bis. Stvle en fer. - Tige cylindrique ; tête aplatie en forme de coin. Il a été trouvé près de Crisenon, sur


la colline qui borde la route départementale. — Don de M. Lechat, chef de division à la Préfecture.

77. - Style de bronze. — Tige cylindrique ornée d'une série de renflements et d'annelures dont l'effet est assez élégant ; tige aplatie, de forme quadrangulaire ; provenance inconnue; longueur, 0,10. — Fonds de la ville.

78. — Style de bronze. — Tige polygonale ; il se distingue par le développement considérable donné à la tête, qui se terminepar un méplat de forme triangulaire ; provenance inconnue ; longueur, 0,15. — Fonds de la ville.

79. 80. — Deux styles de bronze. — A tête aplatie: fabrication grossière; longueur de l'un, 0,09; de l'autre, 0,20. — Donné par M. Cotteau.

81. 82. — Deux Ustensiles de bronze de nature Ineertaine. — Espèce d'épingles terminées par une tête oblongue. Seraient-ce des sondes chirurgicales ?

Elles ont été trouvée toutes les deux à Saint-Aignan et données par M. de Bonnaire ; longueur, 0,09.

83. - Style de bronze. — Tige cylindrique, avec renflement ovoïde près de la tête, décoré d'annelures ; tête se terminant en forme de petit cachet ; belle fabrication et belle conservation; provenance inconnue; longueur, 0,23. — Fonds de la ville.

84. - Style de bronze. — Tige cylindrique se terminant par une tête en forme de bouton. La partie supérieure de ce bouton est convexe et ornée avec quelque recherche, ce qui pourrait faire supposer qu'au lieu d'un style, c'est une épingle de coiffure ; longueur, 0,20.

Trouve dans une vigne près d'Auxerre. — Don de M.

Challe.

88. — Objet de nature incertaine en bronze. —

Petite tige cylindrique avec deux boules aux deux extrémités; longueur, 0,145. — Provenance inconnue.

86. — Epingle de bronze. — A grosse tête ronde ; vient de Saint-Aignan. — Don de M. de Bonnaire.

87. — Eplnle de bronze. - A têt ronde; longueur, 0, 1.

— Même provenance.

88. — Deux fragments de Style en bronze. — Sans caractère. — Provenance inconnue.


89. — Fragment de Pince en bronze.- Un des bras de la pince manque, l'autre intact. M. Challe (Bull. de de la Soc., 1869, p. 188) pense que c'était une pince épilatoire. Sa forme et sa longueur (0,11) indiqueraient plutôt une pince chirurgicale. — Fouilles de SaintAignan.

90. — Ustensiles de bronze de nature incertaine. — Tige plate, étroite, acérée aux deux extrémités, et se renflant d'un côté en forme de lance. Ne serait-ce pas encore un instrument de chirurgie ? Longueur, 0,092. — Fouilles de Saint-Aignan.

91. — Spatule de bronze. — Longueur, 0,14. — Fouilles de Saint-Aignan.

92. — Spatule de bronze. — Longueur, 0,15. — Provenance inconnue.

93. — Spatule de bronze. - Longueur, 0,10. — Trouvée à Auxerre dans le jardin de M. le président Tonnellier, qui en est le donateur.

94. — Fragment de Spatule. — Manche terminé par une petite boule. — Provenance inconnue.

95. — Fragments de Spatule en M. — Trouvés aux environs d'Auxerre. — Don de M. Cotteau.

96. — Fragment d'Aiguille en os.-Tige plate; trou à l'extrémité supérieure comme pour un passe-lacet.

— Fouilles de Saint-Aignan.

97. — Spatule en on.- Manche arrondi sans ornement; cuiller hémisphérique, indiquée par les anciens catalogues comme venant du cimetière gallo-romain du Pont-dePierre, entre Auxerre et Appoigny ; longueur, 0,10.

98. — Deux Epingles en os. — Tige à peu près cylindrique, avec léger renflement au milieu ; tête ronde ; poli défectueux conservant les traces de la taille ; longueur, 0,08. — Fouilles de Saint-Aignan.

99. — Fragment de Spatule en os. — Provenance inconnue.

100. — Epingle en os. - Trouvée à Auxerre, rue d'Ardil-


lière, en 186o, en même temps que la hache en jadéïte cataloguée sous le n° 20 (P) et l'instrument aratoire catalogué ci-dessous n° 190. Tige à peu près cylindrique légèrement renflée au milieu, présentant une grande analogie avec les épingles de Saint-Aignan (n° 98) ; tête à facettes. — Donnée par M. Challe.

101. — Poinçon en os. — Fabrication grossière. — Provenance inconnue. Il est cassé en plusieurs fragments.

102,103. Chaîne et aîgguillette en bronze. - Longue chaîne de bronze revêtue d'une belle patine verte, d'un travail assez délicat, se terminant à un bout par une plaquette à crochet. Il y en a deux fragments mesurant ensemble 1 m. 70. De plus, une aiguillette du même métal, portant encore quelques traces de dorure; longueur, 0,07. Ces deux objets ont été trouvés à Toucy par M. Carreau, notaire, dans une tombe en pierre, sous le sol de son jardin, situé près de l'église (Bull. de la Soc. 186b, séance du 2 avril.) — Don de M. Carreau.

104. — Fragment de C-ltaine de bronze. — Formée d'une réunion d'anneaux plats; longueur, 0,24. — Provenance inconnue.

105. — Fibule de bronze. — A ressort. Fouilles de SaintAmatre (Auxerre).

106. — Fibnle de bronze. — A ressort. - Même provenance.

107. — Fibule de bronze. — A ressort. - Fouilles de Saint-Aignan.

108. — Fibule de bronze. — A ressort;jolie et bien conservée. Trouvée dans les fouilles d'Héry (Voyez sur le cimetière gallo-romain d'Héry, les objets qui en proviennent, et les personnes qui en ont procuré au Musée quelques échantillons, le Bull. de la Soc., 1884, p. 162 et suivantes, article de M. Quantin, avec planches lithographiées).

109. — Fibule de bronze. - A ressort. - Même provenance.

110. — Fibule de bronze. - A ressort. - Même provenance.


111. — Fragment de Fibule en bronze argenté.

— Petite plaque quadrangulaire formant cache-aiguille, ornée de cordons pointillés et accostée de deux petites pattes latérales. Indiquée aux anciens catalogues comme acquise par la Société des Sciences.

112. - Fragmeiat de Fibule de bronze. -Plaque lozangée formant cache-aiguille et dans laquelle on remarque des dessins en creux, ayant servi à recevoir des émaux qui ont disparu. — Provenance incertaine.

Nous devons faire observer ici que M. Michou, de Saint-Florentin, adonné quatre fibules ou fragments de fibule provenant de fouilles opérées dans la ButteAfrique (Bîtll. de la Soc., 1865, séance du 18 juin). Il m'a été impossible de les retrouver, faute d'un numérotage exact : mais peut-être le fragment ci-dessus et les autres fibules, indiquées plus loin comme de provenance incertaine, doivent-elles être rattachées à l'envoi de M. Michou.

112 bis. Petite Fibule en bronze. - C'est une réduction très élégante des types catalogués' ci-dessous sous les nos 113 et 114, sauf de légères variantes. - Don de M. Chérest.

113. - Fabule en bronze — Très grande, à ressort et cache-ressort ; cache-aiguille formant un large disque qui, d'un côté, se termine par une patte quadrangulaire, et de l'autre se relie au cache-ressort par un arc orné de cannelures. Le disque, lui-même, est orné d'une espèce de bordure découpée à jour. Il paraît que ce type a été fort répandu en Bourgogne à l'époque gallo-romaine, car on en trouve des échantillons très nombreux à Héry, et M. Baudot en a découvert jusque dans les cimetières mérovingiens de Charnay (Voyez Além. des Antiq. de la Côle-d'Or, tome V, pl. XV, n° 6.) Celle-ci a été trouvée à Héry, cimetière des Châtaigniers, et lithographiée dans le Bull, de la Soc., 1854, planche III. — Don de M. le docteur Ricordeau.

114. — Trois Fibules de bronze. — Exactement semblables à la précédente et provenant des mêmes fouilles.

— Don de M. Paul Bernard, d Héry.

115. — Fibule de bronze. — Mêmes caractères généraux que les précédentes, mais le cache-aiguille affecte la forme d'un lozange au lieu de celle d'un disque. Voyez Bull. de la Soc., 1854, planche IV. — Fouilles d'Héry.


115 bis. Fibule de btomzc. — Exactement semblable, à la précédente et venant du même lieu. — Don de M. Paul Bernard, d'Héry.

116. — Fibule en bronze. — Disposition analogue à celle des numéros 113 et 114. Seulement le disque n'est orné que de cannelures concentriques, et les dimensions générales de la fibule sont beaucoup moindres. Voyez Bull. de la Soc., 1854, pl. 3. — Fouilles d'Héry.

116 bis. — Fibule de bronze. — Exactement semblable au n° 116, et de même provenance. — Don de M. Paul Bernard' d'Héry.

117. — Filbiiiie, de bronze. - Cruciforme et ansée; appartenant au type de celles « dont les Romains faisaient usage à la fin du IVe siècle et au commencement du v*. »

(Revue archéolog. août 1866, p. 103, article de M. de Longpérier.) — Celle-ci provient des fouilles d'Héry.

1-17 bis. Fragment d'une Fibule de bronze. —

* Cruciforme et ansée ; même type que la précédente, mais d'un façonnage beaucoup plus lourd. — Provenance inconnue.

118. - Fragment de fibule eu bronze. — Plaque cache-aiguille en losange, avec traces d'émail. —

Fouilles de Saint-Aignan.

119. — Fibule «le bronze. — Sans ressort. — Fouilles d'Héry.

120. — Fibule de bronze. — Sans ressort ; simple anneau bombé reliant la base de l'aiguille avec la douille, élégante dans sa simplicité. — Fouilles de Saint-Amatre.

121. — Fibule de bronze. — Mêmes caractères que Je le n° 120, sauf que l'ornementation de l'anneau est plus soignée; traces d'argenture ; fouilles de Saint-Aignan, — Don de M. de Bonnaire.

122. - Fibule de bronze. - A ressort et cache-ressort. —

Provenance inconnue, 23. - Fibule de bronze. — Sans ressort. Fouilles d'Héry.

124. - Fragment de Fibule en bronze. — A ressort ;


l'anneau qui réunit la base de l'aiguille à la douille se , distingue par une ornementation assez bizarre. Période de décadence (?) — Provenance inconnue.

125. - Fibule de bronze. — A ressort et cache-ressort ; l'anneau qui relie le cache-ressort à la douille est plat, assez large pôur cacher à peu près l'aiguille, et orné de cannelures longitudinales ; caractère particulier. —

Cette fibule provient des fouilles exécutées à Héry.

125 bis. Deux fragments de Fibules en bronze.

Même type que les nO' 119, 121 et 123. — Collection Duru.

126. — Petite anse en bronze. — Elle a été trouvée au cimetière des Châtaigniers (Héry), et provient sans doute d'un de ces coffrets dont on rencontre si souvent les vestiges dans les cimetières à ustion. Elle a été lithographiée dans le Bull. de la Soc., 1854, planche 3.

— Don de M. Paul Bernard, d'Héry.

126 bis. Anneau en verroterie. — Mentionné dans le anciens catalogues comme ayant été trouvé à Appoigny, sans autre détail.

127,128.]Anneau plat et Cliainette en bronze.

— Ces deux objets ont été trouvés à Auxerre, rue des Buttes, dans une fouille pratiquée pour construire une maison. — Donnés par M. Brun.

129. - Fragment de Vase en bronze. -- Provenance inconnue.

130. - Hanche en bronze. — Petit manche en bronze avec bélière de suspension; fabrication grossière. Il a été trouvé à Auxerre dans l'enclos de Saint-Julien, et donné par M. Gérot.

131. - Ustensile de bronze de nature incertaine. — 11 a été trouvé à Auxerre près de l'emplacement de l'ancien temple d'Apollon. — Fonds de la ville.

132. - Petite Sebille de bronze. — Trouvée à Auxerre dans le jardin Madelenat, qui a fourni tant de débris antiques, — Don de M. Cotteau.

133. - Ustensile de bronze en forme de crochet.


— Destination inconnue. Trouvé à Auxerre. — Collection Duru.

134. - Petite plaque «le> bronze. — Discoïde; avec deux attaches en forme de clous pour la fixer par derrière. — Provenance inconnue.

135. - !Yl[n.iiikeine en bronze. - Se terminant par une petite figurine de femme. — Provenance inconnue.

136. - Plaque de bronze découpée a JOUI., avec trace de clortare. — Il est assez difficile d'en préciser la destination et la date (peut-être devrait-on le ranger dans l'époque mérovingienne). Elle a été trouvée dans les fouilles pratiquées autour de l'ancien château de Bazarnes, en même temps qu'un style gallo-romain et une spatule en ivoire (Voyez Bull. de la Soc. des Se., 1858, p. 482. — Don de M. François-Chaslin.

137. - Fragment de t aneite en bronze. — Indiquée par les anciens catalogues comme provenant d'Auxerre et donnée par M. Espagnac.

138. — Ustensile en bronze de nature inconnue.

— Tige cylindrique creuse dont la surface extérieure forme pour ainsi dire râpe. — Provenance inconnue.

139. — Mancltc en bronze. — Se termine par la représentation grossière d'une tête de chien ; à l'autre extrémité, vestiges d'un ustensile de fer; longueur, 0,09.

— Fouilles de Saint-Aignan.

140. — Clochette en bronze. — Provenance inconnue.

Nous n'oserions même pas affirmer que l'objet est réellement une clochette.

141. — Fragments d'ulle Gaine en bronze. — Provenance inconnue.

142. — Ustensile de bronze. — Destination et provenance inconnues.

143. —- Cio Il en bronze. — La tête plate et de forme hémisphérique est ornée d'une tête de guerrier en bas-relief, d'un assez beau travail. (Voyez Bull, de la Soc. des Se., -1864, 3e partie, p. CIl.) — Donné par M. Letteron.

144, - Petit Couvercle en bronze. — De forme circulaire. — Fouilles de Saint-Aignan.


14b. - Objet de bronze cta foriiie fJ'f.teile" — Destination inconnue ; aspect bizarre. Cet objet a été trouvé à Hauterivc, Bail, de la Soc., 1861, 3e partie, p. V.

146. — Anneau &le bronse avec ardillon. — De forme circulaire. — Provenance inconnue.

147. — Petit eonspas en bronze. — Trouvé aux environs d'Auxerre ; longueur, 0,06. — Don de M Cotteau.

148. — l^tensile de bronze. — Nature et provenance inconnues.

149. — iOtSt croissant «Si? UsroHBze. -. Destination et provenance inconnues.

1-50,151. Objets de bronze. — Trouvés à Auxerre en 1837 dans le jardin de M. Accolay, près de l'endroit d'où proviennent les patères d'argent. Leur nature et leur destination sont difficiles à préciser. -- Don de M. Desmaisons.

152. - LTst(.lDsiie de bronze. — Lame mince et plate, de forme singulière, avec une gouttière d'emmanchement à la base. M. Challe observe (Bull de la Soc. 1869, page 158) que cet objet rappelle « la forme du couteau à parer des bourreliers. » — Fouilles de Saint-Aignan.

153. - Trois JlngneM asitiques en bronze. — L'une d'elles, qui présente à l'intérieur une série de méplats ou de côtes, semble avoir été trouvée dans les fouilles de Saint-Amatre en 1857. Les autres sont de provenance inconnue et ne présentent pas de caractère curieux.

154. - Cita à ne cet filigrane «9 e enivre. — Collection Duru.

155-160. Ornement* de !llarllai!iJ en bronze. —

Collection Duru.

161-163. Ornements de Marnais en bronze. —

Fonds de la ville.

164. — Sonnette en fprotize. - Forme quadrangulaire; dans l'intérieur, traces de battant en fer rongé par la rouille ; hauteur, 0,06. — Fonds de la ville.


165. - Petite Sonnette en bronze. — Même forme que la précédente. A l'intérieur, le battant de fer assez bien conservé ; hauteur, 0,03. — Fouilles de Saint-Aignan.

166. - Dé à jouer en os. — Il est exactement de la même forme que les nôtres, mais il en diffère en ce que les points sont marqués sur les faces antérieures par de simples cercles gravés en creux, caractère que l'on observe dans tous les dés de la période gallo-romaine (Voyez la Normandie souterraine de M. l'abbé Cochet, 119-120.) Il en diffère surtout parce qu'il est percé d'un trou circulaire, particularité qui se rencontre fréquemment dans les dés gallo-romains (Voyez l'abbé Cochet, eodem, comparez Montfaucon, etc.) — Cet objet a été trouvé à Auxerre dans le jardin Madelénat, et il a été donné par M. Cotteau.

167. - Sillet en os. — Trouvé à Landunum, en 18SO, dans les ruines d'une habitation gallo-romaine. — Don de M. Camille Dormois.

168. - Sifflet en os. — Trouvé aux environs d'Auxerre.

— Don de M. Cotteau.

169. - Sillet en os. — Provenance inconnue. — Fonds de la ville.

170. - Trois objets de bronze. — Analogues aux nos 155 et suivants; ornements de harnais.— Ils ont été trouvés dans une vigne voisine d'Auxerre, et donnés par M. Lorin.

171. — Anneaux et Agrafe en bronze. — Trouvés aux environs d'Auxerre. — Don de M. Lorin.

172. — Vase en bronze. — Panse de forme ovoïde, et goulot se terminant par une large ouverture trilobée.

C'est le type connu sous le nom d'OEnochœ, sauf qu'il n'y a pas d'anse. Ce vase curieux a été trouvé en 1841 dans une carrière voisine d'Auxerre, finage de Migraine. — Don de M. Lesseré-Maure.

173. - Perle de Collier. - En substance végétale d'un vert-foncé. Elle a été trouvée à Héry dans le cimetière gallo-romain des Châtaigniers, et lithographiée dans le Bull. de la Soc., 1854. — Don de M. le Dr Ricordeau.

174. - Perle de Collier. - En substance blanche, tachetée


de points noirs. Elle a été trouvée dans les travaux du du chemin de fer d'Auxerre à Clamecy, en même temps que des anneaux gallo-romains en bronze. — Don de M. Demonet, chef de section.

17g. - Fragment de clef à double Ilauneton. —

Anneau en bronze, tige en fer, le tout très oxydé. —

Fouilles de Saint-Aignan.

176. - Instrument en fer. — Tige cylindrique, se terminant d'un côté par un petit anneau plat, et de l'autre par deux crochets, recourbés à angle droit. Cet instrument présente une grande analogie avec les clefs trouvées dans les sépultures mérovingiennes (Voyez Normandie souterraine, fouilles d'Envermeu, pl. XIV, n° 3. Comparez Sépultures gauloises, etc., p. 182). —

Fouilles de Saint-Aignan.

177. — Fer de Javelot. - Fouilles de Saint-Aignan.

178. — Manche d'Ustensile en fer. — Très oxydé; sans caractère. — Fouilles de Saint-Aignan.

179. — Cognée en fer.—Fouilles de Saint-Aignan.

180. — Pie de roelte en fer. — Même provenance.

181. — Deux brandies de Mors. — En fer, très frustes et sans caractère spécial. — Fouilles de Saint-Aignan.

182-187. Six fragments d tJateMaiies en fer. — Ils viennent de Saint-Aignan. Nous les avons conservés et réunis à côté des précédents, afin de ne rien négliger qui puisse fournir un renseignement quelconque sur la localité qui les a fournis. Peut-être quelques-uns se rattachent à une époque postérieure à l'époque galloromaine. Mais comme l'immense majorité des objets trouvés avec eux appartiennent évidemment à cette dernière époque, nous n'avons pas osé établir de distinction.

188. - six vases et un fragment de vase en enivre. — Ils proviennent tous de Boutissain, près Treigny (Yonne). Voici ce qu'on lit, au sujet de leur découverte, dans le Répertoire archéologique de M. Quantin, vo Treigny. « A deux cents mètres du châ« teau de Boutissain, on a trouvé, en 1825, cinq chau« drons en cuivre jaune, placés les uns dans les autres,


« et au centre trois assiettes en cuivre, deux casse« rôles, deux passoires et six petites cuillères en « argent; quatre bagues en argent ornées de pierres « précieuses, et des médailles de petit bronze de Gra« tien et de Valentinien-le-Jeune. Les vases sont élégants « et quelques-uns sont argentés. » Tous ces objets avaient été recueillis par M. Paultre-Desormes, qui donna lui-mêrre, au Musée de la ville d'Auxerre, un des chaudrons catalogués avec lesous-n° 1. A sa mort, ses héritiers ont bien voulu donner également un second chaudron (2) complètement semblable au premier; un troisième chaudron, plus petit, de forme un peu différente et sans anse (3). Celui-là porte des traces très visibles d'une préparation que M. Quantin a cru être de l'argenture, et qui pourrait être simplement de l'étamage. — Une casserole à manche (4). — Une passoire également à manche (S). — Une assiette plate (6), — et le fragment supérieur d'un petit chaudron (7). Le reste des objets découverts à Boutissain est demeuré sans doute en la possession de M. Adrien de Longpérier, l'un de ses héritiers. — Collection Paultre-Désormes.

189. - Fer de cliv ai. — A bords relevés, formant encadrement et s'attachant à l'aide de courroies (solea ferrea des Romains). Quelques archéologues désignent les fers de ce genre sous le nom d'hipposandales. M. Duplessis, dans un Mémoire sur la, ferrure du cheval, publié dans le Bulletin de la Société Archéolog. d'I Ile-et-Vilaine, t.V,déclare que c'est à peine si l'on connaitun ou deux spécimen d'hipposandales. Malheureusement, nous ne pouvons indiquer d'une manière précise d'où le nôtre provient. A différentes reprises la Société des Sciences a reçu de ses membres des fers envoyés comme romains ou gallo-romains. (Voyez cntr'autres Bulletin 1863, p. VII). Mais les étiquettes apposées sur ces objets se sont détachées dans le double déménagement de nos collections. Tout ce que nous pouvons alfirmer, c'est qu'il s'agit bien-ici d'une hipposandale, et que, d'ailleurs, elles ne sont pas tout-à-fait aussi rares que le suppose M. Duplessis.

190. - Houe en fer (oumègle) à cultiver la vigne.

Trouvée à Auxerre, rue d'Ardillière, à une profondeur de 2 mètres, au milieu de débris calcinés annonçant un incendie. On a trouvé en même temps des monnaies du ive siècle, des tuiles à rebords, une hache en jade, (cataloguées sous le n° 20, P.) et une épingle en os (cataloguée ci-dessous sous le n° 100). Voyez Bulletin de la Soc. des Se., séance du 5 août 1860. —

Don de M. Arnault, entrepreneur à Auxerre.


191. - Autre Houe en fer. — De provenance inconnue.

192 - Sabre es» fer. — Très oxydé et de provenance incertaine. Il a tout-à-fait la forme des sabres que porte l'infanterie française, et qui sont connus sous le nom de briquets. Peut être vient-il de Rebourceaux? Car on lit dans le Bulletin de la Société, 1849, p. 98, à propos des armes trouvées dans ce pays : « Elles ressemblent « exactement aux sabres-poignards, donnés, il y a quel« ques années par le maréchal Soult, à nos soldats, et « dont l'idée est renouvelée des Romains. » C'est à cause de cette analogie que nous l'avons classé ici sous toutes réserves.

493. — Fer de flèelie ou de javeline. — Petite douille et pointe en forme de feuille lancéolée. Il a été trouvé dans le camp gallo-romain qui domine Avrolles. — Don de M. Sylvain Beraut.

194. — Fer tle flèelae. — Barbelé, avec renflement central au prolongement de la douille. Il a été trouvé comme ie précédent, au camp d'Avrolles. — Don de M. Ernest Lenoir.

195. — Pointe de l'un des pilotis d'un pont t' ailo-noiiisainik. — Voyez, sur ce pont, qui était situé auprès de Saint-Martin-sur-Ouanne, le Bulletin de la Soc. des Se. de l'Yonne, 18S6, p. 148; comparez notice sur Ponessant, eodem, p. S67. M. Challe, maire d'Auxerre, qui avait recueilli un assez grand nombre des pilotis, a bien voulu les mettre à la disposition du Musée. Ils ont été débités en placage et ont servi à établir les vitrines centrales de la Salle des Beaux-arts.

L'objet catalogué sous le présent numéro n'est autre que la partie inférieure d'un de ces pilotis, amincie en forme de pointe, et remarquable par la teinte noire qu'un long séjour dans une terre humide a communiquée au bois de chêne. - Don de M. Challe.


B. - MÉTAUX (BOIS ET IVOIRE).

S Il. - MOYEN-AGE ET TEMPS MODERNES.

1. - Fibule ea bronze. - Cette fibule mérovingienne diffère complétement des fibules gallo-romaines. Elle se compose de deux petites plaques réunies par un anneau convexe en forme «l'anse. Sous une des plaques, le petit rivet qui faisait la base de l'épingle, et sous l'autre le crochet qui servait à retenir la pointe.

Cette épingle était de fer : elle n'a laissé ici que quelques traces de rouille. La surface extérieure des plaquettes est ornée de petits cercles ou anneaux pointés au centre, et gravés. Voyez dans le même genre les fibules décrites et figurées par M. Baudot, dans son excellente notice sur les sépultures mérovingiennes, (Mém. de la commiss. des Anliq. de la Côte-d'Or, t. V, p. 182, et pl. XIV, nOS 6, 7, 8.): - Provenance inconnue.

2. — Deux Fibules en brollze.- Même caractère que la précédente; seulement les plaquettes sont moins larges et plus longues. Dans l'une des fibules on ne remarque pas de cercles gravés.

3. — Une Fibule en bronze. — Elle se rattache au type des trois precédentes, type en forme d'anse.

Mais elle en diffère en ce que les plaquettes sont remplacées, aux deux extrémités, par un simple renflement de l'anneau central. Le système d'attache de l'ardillon présente aussi quelques caractères spéciaux. Voyez, au surplus, deux fibules complètement analogues, trouvées à Colleville, près Fécamp, et décrites par M. l'abbé


Cochet, comme très curieuses (Sépultures gauloises romaines, etc. p. 438). — Provenance inconnue.

4. — Fragments en bronze ou en potin. — On a réuni sur une même plaque sept fragments de boucles et un ardillon de l'époque mérovingienne, sans' caractères spéciaux, ni provenance connue.

5. — Bouele de manteau en bronze étamé on en potin. — Conforme au type que l'on retrouve si fréquemment dans les sépultures mérovingiennes.

Voyez l'article de M. Baudot, loco ci lato, planche X, ne 1, et la Normandie souterraine de l'abbé Cochet.

Celle-ci a été trouvée à Auxerre, au faubourg SaintAmatre, dans un tombeau. Elle a été décrite par M. Quantin, (Bull. de la Soc, 1850, p. 385), et lithographiée, même volume, planche VII, n°2.) Observons que l'anneau qui retient la base de l'ardillon et la tige autour de laquelle il se meut sont en fer. Les numéros 7, 8 et 10 présentent des dispositions analogues.— Donnée par M. Souplet.

6. - Boucle de manteau en bronze étanlé ou potin. — Même provenance que le numéro précédent et mêmes caractères généraux. Seulement l'anneau est plus petit et l'ardillon a une forme spéciale.

Cet objet a été aussi lithographié dans le Bull. de la Soc., 1850, planche VII, n° 3. - Don de M. Souplet.

7. — Bouele eu bronze étamé ou en potin. —

Elle présente avec le no 5 la plus grande analogie.

Provenance inconnue.

8. — Bouele en bronze. — Très complète, de forme oblongue et assez délicate. — Provenance inconnue.

9. — Fragments d'une Fibule en or et en bronze. — Le plus remarquable de ces deux fragments est un petit disque très mince en or pâle, décoré de verroteries sorties en relief et de petits ornements en filigrane. Il présente une analogie frappante avec les fibules décrites et figurées par M. Baudot, dans son article sur les sépultures mérovingiennes, loco citato ; voyez surtout, page 166 du texte et planche XII, n° 4.

Ces fragments ont été trouvés à Auxerre, en 1863, dans des sépultures placées au chevet de l'église SaintPère-en-Vallée, à l'endroit ou s'étendit plus tard le cimetière de l'abbaye (Bull. de la Soc. des Se., séance du 1er novembre 1865). — Acquisition de la Société.


10 — Boucle de bronze et fer avec son ardillon. - Bien complète; forme oblongue; ornementation rudimentaire. — Fonds de la ville.

11. — Plaque en os avec bas-relief. — Cette plaque est percée sur les bords de trous à l'aide desquels on la fixait à un autre objet ; sur la surface extérieure, un guerrier ciselé en bas-relief; derrière on lit ces mots d'une ancienne écriture, qui paraît être celle du P.

Laire : « Trouvée dans le clos des Bénédictines (SaintJulien), le 29 ventôse, l'an VIII. » — Fonds de la ville.

12. — Poinçon en os. — Quadrangulaire au sommet, et orné de stries entrecroisées. Il a été trouvé dans les fouilles du nouveau Palais de justice d'Auxerre. Longueur, 0m 10. — Don de M. Piéplu.

12 bis. Poinçon en os. — Analogue au précédent; longueur, 0m 13. Il a été trouvé à Saint-Florentin, dans les fouilles de la Butte-Afrique. Voyez Bull. de la Soc., séance du 12 novembre 1860. — Don de M. Michou.

13-10. Rondelles en os. — Une seule surface était destinée à être vue : on y remarque des cercles ou anneaux gravés comme ornements. Il y en a qui proviennent de la Butte-Afrique et ont été données par M. Michou, Bull. de la Soc. des Se., 1860, 3e partie, p. 19.

17.— Peigne en os. — Sa provenance est inconnue; mais nous le rangeons parmi les objets mérovingiens à cause des petits anneaux ou cercles gravés qu'on observe à sa surface. C'est là, en effet, un ornement qui nous parait caractéristique de l'époque.

18,19. Deux Ustensiles en os, de nature in, connue. — Ils portent la trace de clous à l'aide desquels on les scellait sur un autre objet, et l'on remarque sur leur surface extérieure de petits cercles gravés en guise d'ornements (Voyez au n° 17).

20. — Petite Plaque de boucle de ceinturon, en bronze. — Forme allongée, dite triangulaire; sur la surface vue, trois tètes de clous saillantes, et des stries gravées. Ce fragment de plaque est exactement conforme à celles décrites par M. Baudot, dans son mémoire sur les sépultures de Charnay (Bull. de la Comm. des Ant. de la Côle-d'Or, t. V., p. 161 et pl. IX, n° 3.) — Provenance inconnue.


20 bis. Petites plaquettes de bronze. — Ayant à peu près la forme d'une semelle. Voyez sur les plaquettes de ce genre, sur lafaçon dont elles s'adaptent à la ceinture près de la boucle, et sur leur destination, le Dict. du Mobilier, de M. Viollet Leduc, v* Ceinture.

— Provenance inconnue.

20 ter. Petite plaquette de bronze. — Même destination que les précédentes ; seulement la forme diffère.

Celle-ci est en croix de Saint-André. — Provenance inconnue.

21. - Grande bouele de ceinturon, avee plaque et contreplaque, dite Agrafe mérovingienne de VIlly, en fer plaqué ou incrusté d'argent. — Nous réunissons ces objets auparavant disjoints, non seulement parce qu'ils ont été trouvés dans un seul et même sarcophage, à Villysur-Serein, mais parce qu'à l'origine, et par leur destination, ils ne formaient qu'un seul et même tout.

Comparez à cet égard la noticefde M. Challe, insérée dans le Bulletin de la Soc. des Se., 1860, p. 5. et suiv., avec les observations très concluantes de M. l'abbé Cochet, eodem, 1861, p. LXXXVI. Nous ferons seulement observer qu'une erreur s'est glissée dans la lithographie qui accompagne la notice de M. Challe : l'ardillon de la boucle a été placée à contresens. Voyez pour terme de comparaison le n" 23, dans lequel les différentes parties sont en quelque sorte soudées par l'oxydation.

— Parmi les objets présentement décrits, la plaque seule, détachée du reste, a été envoyée et. admise à l'Exposition de l'histoire du travail, où elle a figuré sous le n° 14o9, avec la rubrique suivante : « Plaque de boucle de ceinture de femme. Fer incrusté d'une lame d'argent, formant le fond, et réservant des entrelacs symétriques, les uns continus , les autres formés de billettes. » Nous ne savons sur quoi l'on s'est fondé pour attribuer à cette plaque un usage féminin.

Bien qu'on en ait trouvé parfois d'analogues dans des tombeaux de femmes, les dimensions de celle-ci, à défaut de tout autre indice, donnent plutôt à penser qu'elle ornait la sépulture d'un guerrier. La plaque et les contreplaques ont exactement les mêmes dimen- sions: longueur 0,138, largeur à un bout du trapèze 0,08, à l'autre 0,06. — Don de M. Rabé, juge de paix à Maligny.

22. - Boucle de ceinturon avec sa plaque, en fer. — L'ardillon manque. Aucune trace d'argenture,


longueur 0,1 S. Elle a été donnée par M. Roblot de Maligny. Bull. de la Soc. des Se., 1867, p. 152.

23. —. Boucle de ceinturon avec sa plaque, en fer. — Bien complète, quoique très oxidée et très fruste ; traces imperceptibles d'argenture ; longueur 0,09 ; provenance incertaine.

24. - Deux plaques de boucle de ceinturon, en fer, ou peut-être une plaque et une contreplaque. —

Traces d'argenture ; longueur 0,08 ; provenance incertaine.

25. - Boucle de ceinturon avec sa plaque, en fer. — L'ardillon manque ; traces d'argenture formant des entrelacs analogues au no 20; longueur, 0,13; provenance incertaine.

26. - Plaque de bouele de ceinturon, en fer. —

Traces d'argenture; longueur 0,12; provenance inconnue. Observons que toutes les plaques décrites jusqu'ici, et celle qui nous reste à décrire sous le no 27, ont toutes la forme d'un trapèze allongé ou fer de bêche.

27. — Plaque de boucle de ceinturon, en fer, plaquée d'une feuille d'arent. — Elle a ceci de remarquable que la feuille d'argent dont elle est plaquée est à peu près intacte. Seulement l'oxydation du fer a séparé les deux métaux. Quant à la feuille d'argent, elle est ornée d'entrelacs. Cet objet remarquable a été trouvé en 1864, à Nuits-sous-Ravière (Bull.

de la Soc. séance du 5 février 1865), et il a été donné par M. Dillon, commissaire de surveillance administrative au chemin de fer de Lyon.

28. - Petite Urne en plomb. — A deux anses; panse aplatie; sans ornements Elle est mentionnée dans les anciens catalogues comme ayant été trouvée « dans le champ dit des Urnes, près de la pierre du Couard », à Autun. — Acquisition de la Société.

29. - Urne en plomb. — La forme présente quelqu'analogie avec le numéro précédent, mais celle-ci est plus grosse; la panse renflée et couverte de petits ornements.

Elle a été trouvée à Auxerre, dans les fouilles qu'a nécessitées la fondation des murs du quai. — Don de M. Frontier, conducteur principal des ponts-et-chaussées, à Magny.

30-33. Cinq perles de collier nikérovingleu. -


Elles sont de diverses natures et de diverses provenances. L'une d'elles a été donnée par M. SavatierLaroche (Bull. de la Soc., 1861, CLXV); l'autre par M. Foucard (eodem, 1861, LVII). Elles ne présentent aucun caractère exceptionnel.

34. - (JIl fragment de Mosaïque provenant de l'abside de l'église de Germigny-lesPréM. —^ C'est un fragment d'un de ces morceaux de verre dorés à l'intérieur et qui composaient le fond des anciennes mosaïques. — Don de M. Challe.

38. - Objets divers de bronze. — Nous avons réuni sur une même plaquette divers objets ou fragments d'objets de nature incertaine, qui ont été trouvés à

Auxerre, le 2 décembre 1869, dans un cercueil de pierre, que nous avons fait ouvrir sous nos yeux, si l'ancien cimetière du prieuré Saint-Amatre (portion qui forme aujourd'hui le jardin de M. Petit-Raux). Le squelette portait, à l'un des doigts de la main gauche, une petite bague en métal, qui s'est brisée lorsqu'on à voulu la nettoyer; nous n'en avons conservé que le chaton, qui ne présente aucun signe ni aucun ornement. — Ces objets ont été donnés par M. Petit-Raux.

36. - Objet en bronze de nature incertaine. —

Forme bizarre. — Collection Duru.

37. - Figurine de bronze. ^— Représentant un chien accroupi ; devait s'adapter à un autre objet de nature incertaine. Fabrication grossière. — Collection Duru.

38. - Figurine de bronze. — Représentant un bélier accroupi ; devait s'adapter à un autre objet de nature incertaine. Fabrication un peu moins grossière que le numéro précédent. — Collection Duru.

39. — Chaînette et Pendeloque de bronze. —

Collection Duru.

40, 41, 42. — Perles de collier. - L'une est en pierre translucide ou en pâte de verre, l'autre en bronze creux, et divisée par le milieu en deux parties, la troisième, plus petite en bronze plein. — Collection Duru.

43. — 6JJjet en os, de nature incertaine. — Espèce de corne destinée probablement à servir de manche à quelqu'outil, avec trou et cran pour faciliter la suspen-


sion. Sur la surface, petits ornements composés de cercles concentriques. — Collection Duru.

44. - Compas de bronze. — Les branches, formées de deux lames, s'entrecroisent. — Collection Dùru.

45. - Petite fiole en bronze. — Les deux faces principales, aplaties, sont ornées d'animaux fantastiques en bas-relief, se détachant sur un fond gravé d'entrelacs et de points; sur les faces latérales, deux bélières de suspension. Cette fiole est de la même forme que celles qui servaient à transporter les saintes huiles. —

Collection Duru.

46. - Terminaison de courroie en bronze. Découpée à jour ; façonnage grossier. — Collection Duru.

47. - Plaque de bouele de ceinture, en bronze.

— Sur la surface extérieure, un sujet dessiné par des traits de gravure, et par des évidements que remplissaient sans doute des émaux. Ce sujet représente un homme, les deux bras élevés au ciel, et de chaque côté, un animal fantastique, la tête semblant lécher les pieds du personnage (Daniel dans la fosse aux lions). Cette plaque est presqu'entièrement conforme à celles décrites par M. Baudot (Mém. de la comm. des Antiquités de la Côte-d'Or, t. V., p. 275).

47 bis. Plaque de boucle de ceinture, en bronze.

— Découpée à jour, et ornée de traits gravés, qui représentent des personnages du dessin le plus grossier. — Don de M. Chérest.

48. — Figurine en bronze. — Trouvée, en 1864, dans les travaux du pavage d'Auxerre. Elle représente un animal plus ou moins fantastique, et elle a dû s'adapter à un autre objet ou à un outil de nature inconnue. — Collection Duru.

49. -- Petite clef en bronze. — Presque complètement semblable à celle que M. l'abbé Cochet indique comme trouvée dans les cimetières francs de la vallée de l'Eaulne, et qu'il a fait graver dans son ouvrage intitulé le Tombeau de Childéric. p. 401. — Collection Duru.

49 bis. Téte de clef en bronze. — A découpures tripar-


tites; à l'une des extrémités, traces d'une tige en fer. La partie découpée est conforme au type reproduit par M. l'abbé Cochet, eodem. Seulement, les dimensions nous semblent un peu fortes pour une simple clef de coffret. Ajoutons que le façonnage nous paraîtrait plutôt gallo-romain que franco-mérovingien. — Collection Duru. *

50. - Objet de nature inconnue. — La forme est tellement bizarre qu'un dessin pourrait seul en donner l'idée. — Collection Duru.

51. - Pince en bronze. — Probablement une pince épilatoire. Les deux branches forment au sommet un petit anneau de suspension ; elles se terminent à l'autre extrémité par deux plaques à peu près carrées,décorées de pointillés. — Collection Duru.

S2. - Epingle en os. — La partie supérieure ornée de stries. — Collection Duru.

53. - Objet en os, de nature, inconnue. — Orné de petits cercles gravés. — Collection Duru.

54-57. Epingles, passe-lacet et cure-oreilles, elt bronze et en fer. - Collection Duru.

58. — Ornement en bronze. - La partie centrale est bombée ; le tout est découpée à jour, c'est probablement une bossette de cheval. — Collection Duru.

59. — Figurine de bronze (XIIIe siècle). — S'adaptant à un autre objet ou à un ustensile quelconque ; traces de dorure. — Collection Duru.

60. — Main en bronze doré. — S'adaptant à un autre objet auquel elle servait peut-être de manche. —

Collection Duru.

61. — Petit compas de bronze. — Provenance inconnue.

— Donné par M. Cotteau.

62. — Statuette de bronze (XIIe siècle).- Cette statuette, singulièrement contournée, a été trouvée à Auxerre, en 1856, lors d'une fouille pratiquée dans la rue SaintPèlerin. Elle a été presqu'immediatement l'objet d'une notice rédigée par M. Emile Amé, et accompagnée de


dessins (Voy. Bull. de la Soc., 1857, p. 189). Plus tard, M. Challe a émis l'opinion, fort vraisemblable, qu'elle représentait un pèlerin de Saint-Antoine, ou, en d'autres termes, un malade atteint du mal des ardents, et qu'elle avait servi d'ex-voto (Bull. de la Soc., séance du 9 novembre 1862). — Don de M. Martineau des Chesnez, ancien maire de la ville d'Auxerre.

63. - Christ en bronze (XIVe siècle). —^ Il est creux en dessous et s'adaptait sans nul doute à une croix de bois; le bras droit manque. Le corps du Christ est nu, sauf une légère draperie sur le bas ventre; la tête, couverte d'un espèce de bonnet, s'incline sur le bras droit ; longueur, 0,16. Cet objet curieux a été trouvé à Chichery (Bull. de la Soc., 1857, p., 287), et donné par M. Dey, conservateur des hypothèques à Laon.

64. - Tète de Figurine, on bronze doré. — Collection Duru.

65. - Petite Flaque en bronze (XIIIC siècle). — Forme de rectangle très allongé, avec traces des clous qui la ferraient sur un autre objet. Elle est ornée de personnages et d'entrelacs, en bas-relief, rehaussés de traits en dorure. Les parties creuses doivent avoir été jadis remplies d'émail. — Collection Duru.

65 bis. Plaque en cuivre avec lettres majuscules et ornements gravés (XIC-XIIc siècle). —

Les lettres sont : I. H. S. M. A., ce qui veut probablement dire Jhesus Maria.Leur caractère palœographique indique la fin du XIe ou le commencement du XIIe siècle. On remarque tout autour de la plaque des trous ménagés pour laisser passer des clous et la fixer sur un objet quelconque. — Collection Duru.

66. — Petite Croix de bronze doré (XIIIe siècle). Avec anneau de suspension. — Collection Duru.

66 bis. Fragment de Fermoir en bronze. — Traces de dorure. — Collection Duru.

67. — Bossette de cheval en bronze. — Ornementation grossière ; traces de dorure. — Collection Duru.

67 bis. Bossette de cheval en bronze. — Orné de rinceaux en bas-relief, d'une assez grande élégance.

Se rapproche du style de la Renaissance. — Collection Duru.


68. — Fragment d'un anneau plat en bronze, avec inscription en bas-relief( siècle).

— Cet anneau est plat; on lit sur la face externe l'inscription suivante en lettres majuscules : MON-GEVNAVOS-AQVIS. M. Quantin qui l'a examiné en 1849 (Bull., de la Soc. des Se., 1869, p., 5) a lu Demon-GennavosAquis, et l'a considéré comme un anneau cabalistique; mais la découverte postérieure d'un anneau semblable, tout-à-fait intact, ne permet pas d'adopter cette version pour le premier mot. Voyez ci-dessous. — Provenance inconnue.

69. - Anneau en cuivre orné de guillochures.

— Même forme que les précédents, mais ne montrant sur la face externe que des entrelacs. On a fait observer que jadis les chappes des ecclésiastiques s'attachaient avec des anneaux de ce genre (Bull., 1849, p.

5). — Provenance inconnue.

69 bis. Anneau plat en bronze, avec inscription en bas-relief. — Cet anneau est la reproduction exacte de celui que nous avons catalogué sous le n° 68. Mais il est parfaitement intact, et l'inscription est bien : MON. GEVNAVOS. AQVIS. IEDOS. Cependant la dernière lettre de ce dernier mot affecte une forme inusitée, et nous n'oserions affirmer que ce fût un S.

Cet anneau a été trouvé à Auxerre dans de la vieille ferraille. — Don de M. Chérest.

70. - Petite plaque en cuivre, dorée, et jadis én* ai liée (XIIIe siècle). — Elle est en forme de quatre feuilles, et porte au sommet de chacun des lobes la trace des clous à l'aide desquels on la fixait à un autre objet; sur la face extérieure, un personnage à tête nimbée et paraissant écrire. Dans les parties évidéespar la gravure, traces d'émail noir (V. Bull., de la Soc., 1859, p. 287). - Donnée par M. Trouvain, de Bléneau.

71. - Plaque en cuivre doré, avec armoiries (XIIIc siècle). — Cette plaque est à peu près rectangulaire et porte la trace de deux clous à l'aide desquels on la fixait à un autre objet; la partie centrale, repoussée par dessous et faisant saillie à l'extérieur, présente la forme d'un écu. Sur cet écu, des armoiries ; sur le reste de la plaque, arabesques et traces d'une dorure épaisse. Elle a été trouvée à Vézelay dans les démolitions de l'hospice et donnée par M. Piéplu, architecte.


72. — Clou de fer, à tête ornée d'une rondelle découpée (xve siècle). — Ce clou provient des boiseries qui existaient autrefois dans la chapelle basse de l'église abbatiale de Vézelay. Voyez un type analogue, dans le Dict., d'Architecture, ae M. Viollet-Leduc, Vo Clou, fig. VII. — Don de M. Piéplu, architecte.

72 bis. Clou en fer, à double rondelle. - Analogue au précédent, et de même provenance, — Don de M. Meunier, appareilleur à Vézelay.

73. — Clou de fer, à tête plaquée de bronze (commencement du XIIe siècle). — Ce clou, qui provient des vantaux du portail intérieur de l'église de Vézelay, est décrit et dessiné par M. Viollet-Leduc, dans son Dict., d'Archit. (vn Clou, texte et figure I). Il a ceci de remarquable, que latêteestformée de deux capsules hémisphériques, l'une en fer soudée à la tige, et l'autre en bronze plaquée sur la première.- Don de M. Piéplu, architecte.

73 bis. Clou semblable au précédent. — Même provenance, — Don de M. Meunier.

73 ter. Clou en fer, provenant des portes d'enceinte de la ville de Vézelay. — Don de M Meunier.

74. — Fragment d'un manche en fer. — Collection Duru.

75. — Poinçon matrice. — Une petite tour gravée à l'extrémité. — Provenance inconnue.

76. — Pommeau d'épée eu fer. — Il est mentionné dans les anciens catalogues comme ayant été trouvé au pont de Dracy et donné par M. Gallois, ancien président du tribunal d'Auxerre.

77. — Petit éperon en fer. — De forme élégante. —

Même provenance que le numéro précédent.

78. — (fmbo d'un plat en cuivre repoussé, avec personnages (Xyc siècle). - La scène représente Adam et Eve dans le paradis terrestre ; travail assez grossier. — Provenance incertaine.

79. — Beau plat en cuivre repoussé, avec orneUlents et inscriptions en lettres go-


thiciues (XVe siècle). — Sur l'umbo, les trois fleurs de lys de France ; autour, l'inscription suivante : Vive Dieu, Vive Roi, Vivent (sic) Foi, Vivent (sic) Loi.- Don de M. Lefèvre, ancien conservateur de la Bibliothèque d'Auxerre.

80. - Poignard en fer (xve siècle). — Longueur totale, 0,31 ; bien complet, quoique très oxydé, et d'une forme aussi élégante que simple. Il a été trouvé en 1803, àMonéteau, dans les fouilles nécessitées par l'établissement du pont (Bull., de la Soc., 18S6, p., 40S-406). — Don de M. Lorin.

80 bis. flanelle de poignard ou de couteau, en bronze. — Don de M. Chérest.

81. — Biscaïen en fer. — Trouvé à Vézelay, dans les anciennes caves de l'abbaye, lors de fouilles nécessitées par une construction particulière. — Don de M. Piéplu.

82. — Boulet de fauconneau, en fonte. — Trouvé à Cravant près de la porte d'En-haut. — Don de M. Montigny.

83. — Petite Pelle en bronze. — On la dirait toute moderne. Cependant elle a été donnée par M. Montigny, comme ayant été trouvée près de Yincelottes, à 2 mètres de profondeur.

84. — Cuillère en cuivre. — Le manche terminé par une figurine. — Don de M. Lorin.

88. — Cuillère en bronze. — A queue nattée. Trouvée dans le lit de la rivière d'Yonne, près du moulin Mileau.

Don de M. Lorin.

86. — Fragment d'une fourchette à trois dents en bronze doré (XVIe siècle). —^ Le manche ne manque ni d'élégance ni d'originalité. — Collection Duru.

87. — Cuillère à manche historié. — Trouvée à Auxerre, dans les travaux du barrage de la Chaînette.

— Don de M. Frontier.

88-94. Cuillères en bronze. — On a réuni sur un seul panneau diverses cuillères de bronze, provenant de la collection Duru. Quelques-unes ont conservé des traces de dorure.


95-101. Cuillères en bronze. — Réunion de cuillères qui figurent depuis longtemps dans la collection de la Ville ou de la Société, et dont la provenance est incertaine.

102. — Outil en fer de nature Ineertaille. — Il se termine par une lame très-courte (0,025). Le manche est évidé, et l'on remarque un crochet de suspension à l'extrémité opposée à la lame. — Collection Duru.

103. — Figurine d'enfant en cuivre (xvie siècle). —

Ayant servi de manche ou de support. — Don de M. Challe.

104. — Figurine en bronze représentant la Folle (XVIIe siècle). — Paraissant avoir surmonté un objet quelconque. Elle a été trouvée dans les fossés de l'église de Venoy. — Don de M. le docteur Tonnelier.

105. — Figurine de guerrier romain en bronze.

(xviie siècle). — Même caractère que la précédente. —

Don de M. Challe.

106,107. Figurines en brOllze.- Collection Duru.

108. — Poudrière en eorne de cerf couverte de sculptures en relief (xvie siècle). — Provenance inconnue. — Ancien fonds de la ville.

109. — Feuille de bronze ayant servi de revètement à un manche. — Elle représente un bras sortant de la gueule d'un monstre - marin. — Fonds de la ville.

110. — Objet analogue au préeédent. — Représente un buste humain sortant d'une gaine de feuillages. —

Don de M. Cotteau.

111,112. Hanches de t'aellets en bronze (XVIIe siècle) — Collection Duru.

113,114. Deux croix étoilées en bronze (xvi0 siècle).

— D'un côté l'image du Christ, de l'autre celle de la Vierge. — Don de M. Trouvain, de Bléneau.

115. — Croix seloblahle aux Ilréeédenteli. - Collection Duru.


116. — Croix analogue en étain. — On y remarque l'inscription suivante : Cong. S. S. Trin. sub inv. Boc.

M. V. — Collection Duru.

117. — Croix étoilée en fer. — Collection Duru.

118. — Figurine en bronze. - Très-petite; elle représente un personnage tenant une croix de Passion, et portant des ailes de chauve-souris ; la tête manque.

Sujet bizarre. — Collection Duru.

119. — Un petit crucifix en étain. — Collection Duru.

120. — Croix de Saint-Benoit en bronze (XVIIe ou XVIII* siècle). — Voyez sur les croix de Saint-Benoit, en général, et sur celle-ci en particulier : 1° une notice de M. l'abbé Coffinet, insérée dans le Bulletin de la Société académique de l'Aube, 3e série, 186; 2° une autre notice de M. Challe, insérée dans le Bull. de la Soc. des Se. hist. et nat. de l'Yonne, 1869, dernier semestre. Nous nous en référons à ces deux notices, quant à l'origine et à la description de ces objets singuliers, désignés parfois sous le nom impropre de Médailles des Sorciers. Nous observerons seulement que l'inscription gravée au revers de la nôtre est suffisamment lisible pour qu'on y reconnaisse parfaitement l'une de celles dont M. l'abbé Coffinet donne l'explication. — Don de M. Challe.

121. — Double agrafe en bronze (xvie siecle). — Don de M. Trouvain.

122. — Ephtlile en cuivre doré. — Longue, plate, à tête également aplatie. — Collection Duru.

123. — Petite Hachette en bronze. - Collection Duru.

124. — Ornement en bronze. De nature indéterminée. — Collection Duru.

125. — Espèce de Clochette en bronze. — Nature indéterminée ; travail délicat, probablement xvie siècle.

— collection Duru.

126. — Petit mortier en bronze. — Orné d'arabesques délicates, XVIC siècle. — Collection Duru.

127. — Heurtoir en fer. — Collection Duru.


128. - Autre Heurtoir eu fer. — Formé de brins entrelacés et ne manquant pas d'élégance. — Collection Duru.

128 bis. Clou à vis et à tète ornée en fer. — Don de M. Lechat.

129. — Wlesurette à sel en cuivre (XVIIe siècle). — Elle est ornée de fleurs de lys sur la panse et elle porte les inscriptions suivantes : Mezurelte à sel, par déclaration du roi du 23 novembre 1687. — Fonds de la ville.

130. — Poids de diverses uatures. — Provenances diverses.

131. — Ornement en plomb. — De nature indéterminée. — Don de M. Lorin.

132. - Plaque eu plomb avec sujet en relief et incription. — Le sujet représente la Vierge et l'Enfant, entourés d'anges; au-dessus : Jesus Maria.

Derrière, on a écrit : Fournaudin, d'où je conclus que l'objet provient de ce village.

133. — Vase en plomb à couvercle percé de trous (XVIIe siècle). — Les anciens catalogues indiquent cet objet comme ayant été trouvé en 1837 dans un tombeau à Bona, canton de Saint-Saulge (Nièvre), et supposent qu'il a contenu le cœur d'une personne inhumée. Quelques archéologues prétendent qu'il faut y voir un sucrier du temps de Louis XIII, et ils pourraient bien avoir raison. Sur la panse cylindrique du vase, un écu armorié, fond d'azur, chargé d'nne étoile en abyme, accostée de trois croissants, deux en chef, une en pointe. — Don de M. Regnault, receveur des contributions directes à Villeneuve-la-Guyard.

134. - Plaque en cuivre gitailloeité. — Collection Duru.

135. — Autre plaque avec ornements en relief.

Même provenance.

136. -- Râpe à tabac en bronze (XVIIIe siècle). — Collection Duru.

137. - Plaque en bronze (fin XVIIIe siècle). — Avec ornements en relief. — Collection Duru.


138. - Clou en bronze avec armoiries. — Il semble avoir été doré. Les armoiries sont celles des Châtillon, vicomtes de Saint-Florentin. — Collection Duru.

139. - Ornement en bronze. — De nature indéterminée.

— Fonds de la ville.

140. - Petite tête de cheval en enivre. — Collection Duru.

141. - Chaînette en bronze et Agrafe. — Collection Duru.

142. - Boule en fer avee anneau de suspension.

— Semble un poids d'horloge ; elle est ornée de figurines et de rinceaux. Trouvée à Saint-Sauveur. —

Don de M. Dumont.

143. - Boule en cuivre, évidée et déeoupée à jour. — Provenance inconnue.

144. - Dé à coudre en cuivre. — Collection Duru.

145. - Lanterne en cuivre (xviiie siècle). - Elle a figuré à l'Exposition de l'Histoire du travail sous le n° 1751.

Elle porte l'inscription : Jesus amor meus crucifixus est anno 1. G. B. 1751 (voyez Bull. de la Soc., séance du 13 avril 1862). — Don de M. Bloch, d'Auxerre.

146. — Lanterne en cuivre. — Se repliant par feuilles et pouvant tenir dans un étui en carton qui est conservé avec elle.

147. — Boutons divers (XVIIIe siècle). — Voyez Bull. de la Soc, des Se., séance du 9 novembre 1866. — Don de M. De Smyttère.

148. - Garde de l'épée d'un commandant de la garde nationale d AMxerpe (1789). Cette garde, qui porte sur la coquille le portrait du général Lafayette, est une de celles que ce dernier avait envoyées à chacun des commandants de la garde nationale des chefs-lieux de département. L'épée dont elle faisait partie, longtemps conservée à Auxerre dans la famille du propriétaire primitif, M. Dubaux, a été détruite dans un incendie. — Don de M. Lorin.


149. -- Epée à deux tranehants, eu fer. — La lame et la soie sont bien conservées ; longueur de la lame, 0,62; largeur, 0,05. A l'extrémité, on remarque un petit fragment du fourreau qui l'enveloppait. — La provenance de cet objet curieux est malheureusement incertaine.

150-134. Cinq lames d'épée à double tranchant, en fer. — Sans caractère spécial, et de provenance inconnue.

155. - Une lame d'épée à douille tranellant, eu fer. — Elle est indiquée par les anciens catalogues comme ayant été trouvée à la ferme des Isles, près d'Auxerre, et comme ayant été tordue lors qu'on l'a extraite de la terre. — Don de M. le président Gallois.

150. - Fer de lance. — En forme de feuille de saule, avec une longue douille conique à laquelle tient encore le rivet qui assujettissait le bois ; longueur totale, 0,47.

Cet objet est remarquable par l'élégance de son dessin et de ses proportions. — Provenance inconnue.

157. - Fer de ISllee. — Avec le vestige de deux crochets à la base ; type analogue à celui qui a été signalé par M. l'abbé Cochet, comme trouvé dans quelques sépultures mérovingiennes de la Normandie. Voyez Sépultures gauloises, etc., p. 223, et Normandie souterraine, passim.

158. - Fer de lance. — Feuille de saule, douille courte; longueur totale, 0,29. — Provenance incertaine.

159. - Fer de lance. — Même type, très-fruste; longueur 0,23. — Provenance incertaine. '160. - Seraiiiiaomitxe. — Ce scramasaxe a été trouvé dans la propriété de M. Challe, au confluent de l'Ouanne et du Branlin, sans trace d'ossements ou autres indices de sépulture (Bull. de la Soc., séance du fi décembre 1863), La forme est bien celle du scramasaxe, mais on ne distingue plus sur la lame les rainures caractéristiques, sans doute à cause de l'oxydation. — Don de M. Challe.

161. — Couteau mérovingien en fer. — Conforme au type de ceux qu'on rencontre ordinairement dans les sépultures mérovingiennes. Seulement, la lame de


celui-ci est très large à la base. — Provenance incertaine.

4 02,103. Deux autres Couteaux mérovingiens eu fer. — Analogues au précédent, mais plus petits.

— Provenance incertaine.

1 ü4. - liante de Couteau en fer. — Sans caractère spécial. Elle a été trouvée dans les fondations de l'hospice de Vézelay, à 4 mètres au-desous du sol. - Don de M. Piéplu.

105. - Fer de ftèclle. - Longue douille cylindro-conique, se terminant par un petit renflement qui forme pointe, à trois facettes triangulaires. — Provenance inconnue.

10G. - Fer de flèche. — Même type que le précédent ; seulement le renflement terminal est à quatre facettes. Il a été trouvé à Saint-Florentin, dans la Butte-Afrique (Bu'!l. de la Soc., séance du 9 janvier 1870). — Don de M. Michou.

167. — Fer de flèche. — Douille courte, pointe longue et aplatie en forme de grattoir. — Provenance inconnue.

108, 169, 170, 171. — Quatre fers de Ja,-elet. - Formes diverses, sans caractères curieux. — Provenance incertaine.

172. — Arme eu fer de nature complexe. — Elle commence, comme une épée ou comme un sabre, par une lame à poignée, et elle finit comme une hachette.

Cet objet bizarre a été trouvé près de Fontenoy, et donné par M. le docteur Emile Duché (Bull. de la Soc., 1888, p. 393.) 173. — Trois Carreaux d'arbalète en fer. — Il y eu a un qui a été trouvé à Saint-Florentin et donné par M. Michou (Bull. de la Soc., '1860, p. xxxix).

174. — Poignard en fer. — Lame et poignée assez bien conservées ; longueur totale, 0,22; sur la lame, rainure médiane. - Provenance inconnue.

178. Couteau à poignée. — Très-fruste. — Provenance inconnue. -176. — Objet de fer, — Forme de clou avec bouton terminal


au sommet, et au-dessous un renflement très-prononcé.

— Provenance inconnue.

177. — Débl.ls d'uue eliatulse-tl.appe.-Trouvésdans les fossés qui entourent l'église de Beauvoir, près Toucy (Voyez Bull. de la Soc. des Se., séance du 2 avril 1865). — Don de M. Labrune, architecte.

178-180. Différents objets provenant d'une fonderie ancienn.o.- Ces objets sont : 1° Une Pelle avec manche de fer; - 20 les débris dMMe autre Ilelle; — 3° un morceau de Minerai de première fusion. Ils ont été trouvés à Sougères, près du moulin, au milieu des vestiges d'une ancienne fonderie très importante (Voyez Bull. de la Soc., séance du 4 août 1861.) — Don de M. Cochois, de Seignelay.

181. — Espèce de pioche en fer. — Trouvée dans les ferriers du canton de Toucy. (Bull. 1864, séance du 3 juillet). — Don de M. Lesire.

182. — Marteau en fer. — Il parait avoir été trouvé dans les ferriers. Mais sa provenance précise est incertaine.

183. — Boulets en pierre. — Trouvés à Auxerre, impasse Bourads, au pied intérieur des anciens remparts de la ville. — Don de M. Sévère Ravin.

184. — JBoulets en fer ou fonte. — Provenance incertaine. — Don de M. Lorin, architecte.

18H. — Deux Rondelles en plomb. — Ayant servi aux anciennes conduites d'eau de la ville d'Auxerre. Elles ont été trouvées dans la rue de la Draperie, en 18S2, et données par M. Augé fils. 186. — Série de Rondelles en Plouikikh. - Semblables aux précédentes. -- Provenance inconnue.

187. — Serpe en fer. — Provenance inconnue.

188. — Instrument servant à la fois de couteau et de cuiller, en fer. — Provenance inconnue.

189. — Fourchette en fer, à sept dents. — Forme singulière ; elle a été trouvée à Auxerre, près du


moulin Mileau, dans le lit de la rivière. — Don de M. Lorin, architecte.

190. — Etrier en fer, - Très-massif. Trouvé dans la ButteAfrique, à 3 ou 4 mètres de profondeur (Bull. de la Soc., 1834, p. XL). — Don de M. Michou.

191. — Jflors en fer à traverse mobile. — Forme remarquable; la traverse se compose de deux cônes dont les pointes sont réunies par un anneau (Bull.

de la Soc., 1856, p. 147). — Don de M. Emile Duché.

192. — 19loriiC en fer. — D'époque plus récente que le précédent, avec rondelles découpées à jour de chaque côté de la traverse. — Provenance inconnue.

193. — Elleroll en fer. — Assez élégant; fin du moyenâge. — Provenance inconnue.

194. — Fer de très grande dimension (pour bœuf).

u Forme ovale à trous et à clous; les deux branches séparées par une fente d'à peine 0,02 de largeur. —

Provenance inconnue.

195. Trois petits Fers de chevaux ou de mules.

— A trous et à clous ; deux à rainures. Le troisième se distingue par une traverse médiane analogue à un échantillon conservé au Musée de Troyes, et reproduit par M. l'abbé Cochet, Tombeau de Childéric, p. 160.

Ces fers ont été trouvés à 6 mètres de profondeur, sur les bords de l'Yonne, lors des fouilles nécessitées par la construction du barrage d'Epizy (Bull. de la Soc., séance du 10 avril 1864). — Don de M. Couturat, maire de Joigny.

190. - Fer «le Blule (anglais) — A trous et à clous avec rainures. Trouvé en 1864 près de Gravant, dans l'ancien lit de la rivière d'Yonne (Bull. de la Soc., séance du 7 février 1864). — Don de M. Montigny, à Vincelottes.

197. - Fer de elieval (anglais). — Même type que le précédent, mais beaucoup plus intact. Trouvé entre Cravant et Irancy (Bull. de la Soc., 7 février 1864). — Don de M. Montigny.

198. - lieux Fers (anglais). — Même type. Trouvés dans un amas d'ossements de chevaux, près du Bouchet, lieu dit Ferrières, près de Cravant — Don de M. Montigny.


199. - Deux Fers de mule. — Provenance incertaine.

200. - Quatre Fers (anglais). — Ondes. Ils ont été trouvés dans la plaine du Bouchet, près Cravant. — Don de M. Pérotte, maréchal à Cravant.

201. - Trois Fers (anglais). — Analogues aux précédents.

Collection Duru.

202. - Mesure de capacité du comté de SalntFargeau, en bronze, avec ornements en relief et inscription (1549). — Double cuvette qui représentait, d'un côté, la capacité du boisseau, et de l'autre celle de la quarte. Autour, les inscriptions suivantes en lettres gothiques fleuries : Eslallon du boisseau du conté de Saint-Fargeau et fut faite l'an MDXLIX ; eslallon de la quarte du conté de Saint-Fargeau, l'an NIDXLIX. En plusieurs endroits, les armes de Dourbon-Anjou. Cette mesure de capacité fut apportée à Auxerre au siège de l'adminisiration centrale, lors de la République. M. Quantin, qui l'a trouvée dans les greniers de la Préfecture, l'a fait déposer au Musée.

203. - Plat d'étain. — Sur le bord, une estampille représentant un lion rampant.

204. — Coquemare en bronze (xve siècle). — Il a été admis à Y Exposition de l'Histoire du travail et il y a figuré sous le n° 1834, avec la description suivante : (c Pot laveur à deux becs, à facettes, suspendu à une < anse en étrier, XV siècle. » Cet objet élégant, quoique simple, a été trouvé à Vincelottes, dans les terrains dépendant de l'ancien château, et donné par M. Boulée-Hadry, propriétaire audit lieu (Voyez Bull.

de la Soc., 1861, p. LUI et Rép. archéol. de F Yonne, vO Vincelottes.)

205'. — Bouilloire en bronze. — Offre quelque analogie lointaine avec l'objetprécédent. - Don de M. Monceaux, secrétaire de la Société.

205 bis. Plaque de fonte avec inscription tumulaire peinte, 1571. — Sur le haut de la plaque, traces de peintures qui semblent figurer un écusson armorié; plus bas, l'inscription suivante, en lettres gothiques : Cy devant gist Iton. femme Edmée Caillaut, en son vivant femme de lion. homme Claude


Roy, marchand bij. d'Auxerre, laquelle trespassa le.

jour d'août 1571. Requiescat. On présume qu'elle vient de l'ancienne église de Saint-Pèlerin, d'Auxerre.

20o ter. Inscription gravée sur une ardoise trouvée dans un sac de cuir sous le nla,ÎtreJautel de l'église de Ligcny-leUhâtel, lftOS. ^— Cette inscription, gravée en lettres cursives, très-peu profondes, est aujourd'hui presqu'illisible. En 1844, M. Quantin l'a déchiffrée ainsi : Le douziesme jour de juin. V cens troys. encepullure soubs le grand-autel de l'Eglise de ce lieu de Ligny, messire Claude de la Baulme, fils de messire Claude de la Baulme, en son vivant chevallier de l'ordre de Saint-Michel, à eux donné par le Roy, duquel ils avoient. leur sépulture. Les ossements sont mis dans deux linceuls. Ledit. mil trois cent et troys - Don de M. Quantin.

"200. - Marc de cuivre (XVIIe siècle). — Avec la série complète à l'intérieur ; sur le couvercle, l'inscription suivante : XXXXXXIllI MARCS PLEIN. Il est orné à l'extérieur de figurines, et surmonté d'une anse en étrier.

— Acquisition de la Société.

207. - Mare de cuivre (xvu" siècle). — Analogue au précédent, mais ne représentant que seize marcs plein.

Ornements gravés sur la cuve. - Provenance incertaine:

208. — Marc de cuivre (XVIIIC siècle). Analogue aux précédents, mais sans figurine et sans ornements sur la cuvette. — Don de M. Claude, vérificateur des poids et mesures à Auxerre.

209. — Petit Marc en cuivre (XVIIIe siècle). — La série intérieure manque; la cuvette est couverte d'ornements gravés, d'une assez grande délicatesse. — Don de M. Claude.

210. — Petit Mortier en fonte. -"Sur le milieu de la panse, les armes de France ; ornements divers sur le reste, fleur de lys, étoiles, mascarons ; près du rebord supérieur, la date de 1636 et les lettres A. G. — Don de M. Lorin.

211. — Presse en l'er à marquer les cuirs. — Sur le poinçon, une fleur de lys ; au-dessous, l'inscription CUIRS, et autour AUXERRE" G. PA (généralité de Paris).


Un poinçon semblable, mais séparé de la presse, et provenant de la collection Dura, est catalogué ci-dessous n»373.

212. - Fer à marquer (les livres?). — Longue tige recourbée ; sur le poinçon, les armes de la famille Languet de Gergy (triangle renversé, chargé de trois molettes, une à chaque extrémité du triangle), timbrées d'une croix archiépiscopale. Suivant toute probabilité, ce fer a appartenu à Joseph Languet de Gergy, archevêque de Sens au XVIIIe siècle. — Provenance incertaine.

213. - Moule à fondre, en enivre, avec manehe en fer formant tenaille». — Le moule est double; il consiste dans un cylindre partagé en deux parties inégales. Sur les parois de l'une, les armes de France; au fond de l'autre, une tête entourée de rayons. — Provenance incertaine.

214. - Figurine d'enfant (ange ou amour) en fonte (XVII. siècle). — Provenance inconnue. — Don de M. Lorin.

21o. -- Grande Clef de fer. — Forme barbare ; l'anneau est remplacé par une rondelle plate percée au milieu d'un petit trou. Le panneton se compose de deux lamelles symétriques ; elle se termine par une longue pointe. Provenance inconnue. — Fonds de la ville.

216. — Clef en bronze. —Anneau rectangulaire; tige cylindrique se terminant en pointe ; panneton découpé avec une recherche qui n'est pas sans élégance. Elle a été trouvée à Auxerre, rue Sous-Murs (Bull. de la Soc., 1859, p. 291). — Don de M. Boucher, entrepreneur.

217. — Huit petites Clefs de bronze. — De formes diverses ; il y en a quatre retenues par un anneau et formant trousse. — Collection Duru.

218. — Clef de coffret en fer. — Le panneton touche presque à l'anneau et se compose de nombreuses découpures. — Collection Duru.

219. — Cinq Clefs en fer à panneton droit. -- Elles se distinguent en ce que le panneton est remplacé par un appendice droit faisant suite à la tige, et plus ou moins découpé. Ces clefs, au lieu de faire jouer un


pêne, une fois introduites dans l'ouverture de la serrure, servaient à soulever un loqueteau. — Collection Duru.

220,221. Deux Cadenas en fer (xve siècle). - A panse sphéroïdale. — Collection Duru.

222. — Fragment de CleC en fer. — Anneau et tige ; travail assez curieux. — Collection Duru.

1

223. — Deux Clefs de fer (XVIC-XVIIc siècle). — Non forées ; anneaux contournés en rinceaux. — Fonds de la ville.

224. — Trois petites Clefs de fer (xvne-xvnr siècle). — L'une à anneau contourné en rinceaux; l'autre en forme de cœur ; le troisième trilobé. — Collection Duru.

225. — Clef en fer (XVIIIC siècle). —Anneau plat composé de lettres entrelacées et de fleurons d'une grande élégance; l'extrémité de la tige est trilobée. — Fonds de la ville.

226-253. Vingt-huit Clefs de fer. -- De formes et d'époques diverses, mais qu'il serait trop long et inutile de décrire. — Collection Duru.

254-288. Trente-einq Clefs de fer. — Même observation. — Fonds de la ville.

289-291. Trois Clefs de fer. — Voyez Bull. de la Soc., séance du 10 juin 1869. — Don de M. Savary.

292. - Deux Clefs de fer. — Don de M. Lorin.

293. - Clef en fer. — Trouvée dans les fouilles du barrage de la Chaînette (Bull. de la Soc., séance du 14 août 1869.) — Don de M. Berthereau-Raveneau.

293 bis. Clef en fer. — Non forée; à panneton découpé d'une manière bizarre. Elle vient sans doute des environs de Saint-Sauveur. — Collection Paultre-Desormes.

294. — Bague en bronze, avec ilioliogratainike. Sur le chaton rectangulaire de cette bague, du reste fort simple, on distingue un monogramme qui se retrouve sur une foule de bagues mérovingiennes, et qui se compose


des trois lettres N. E. S. entremêlées l'une dans l'autre (Voyez l'article de M. Baudot sur les sépultures mérovingiennes, dans les Mém. des Antiq. de la Côte-d'Or, t. V, p. 192). On n'est pas encore parvenu à donner la signification exacte de ce monogramme. — Provenance inconnue.

293. — Bague en fil de laiton- — Les fils sont très-fins et forment un nœud qui remplace le chaton. Le tout, quoiq e très simple, ne manque pas d'une certaine délicatesse. Cette bague a été trouvée dans des fouilles pratiquées autour de l'ancien château de Bazarnes (Bull, de la Soc., 1858, p. 482). — Don de M. FrançoisChaslin.

296. — Bague en bronze. — Elle a été trouvée près de Fontenailles, dans un climat appelé la Retraite, où existe un cimetière des premiers temps de l'ère chrétienne (Voyez Bull. de la Soc. des Se., séance du 18 juin 1865. Comparez au Musée lapidaire, n* 20, un couvercle de tombeau provenant du cimetière précité). —

Don de M. Jacques Bigé, de Fontenailles.

297. — Bague en bronze, avec monogramme. —

Sur le chaton rectangulaire, un monogramme analogue à celui du n" 294; seulement la lettre intercalée entre les deux jambages de l'N serait plutôt un 0 qu'un S, en sorte qu'il y aurait NOE, au lieu de NSE. — Collection Duru.

298. — Bague en bronze. - A chaton discoïde, sur lequel on voit gravée une étoile à huit branches. — Collection Duru.

299. — Bague en bronze. -- A chaton elliptique sur lequel est gravée la Vierge tenant l'enfant Jésus; la Vierge porte une couronne fleuronnée. — Collection Duru.

300. — Bague en bronze. — Sur le'chaton circulaire le monogramme JHS, en lettres gothiques. — Collection Duru.

301. — Chaton d'une Bague en bronze. — Circulaire, avec verroteries incrustées. — Collection Duru.

302. — Bague en bronze. — Avec chaton rectangulaire évidé pour recevoir une pierre ou une verroterie. —

Collection Duru.


303. — Bague en bronze. — Analogue à la précédente conserve des traces de dorure. — Collection Duru.

304. — Bague en bronze. — Avec chaton évidé de manière à former un petit cylindre sous lequel on pouvait glisser un ornement ou peut-être un fragment de relique. La partie extérieure est fermée par quatre petites bandes de cuivre assez rapprochées pour retenir l'objet, assez écartées pour le laisser voir. — Collection Duru.

30li. - Bague en bronze. — Gros chaton polygonal sur lequel un écusson ovale, chargé de trois bezans, deux en pointe, le troisième en abime ; ce dernier surmonté d'un oiseau aux ailes éployéees ; au-dessus, couronne de marquis, et de chaque côté les lettres A I. -- Collection Duru.

306. — Bague en cuivre. — Sur l'anneau, les chiffres 1, II, III, 11, I, répétés deux fois. — Collection Duru.

307. — Bague en enivre doré. — Avec chaton ovale, contenant une cornaline gravée.

308. Bague en argent. — Anneau plat, avec chaton rectangulaire, orné d'une verroterie verte, et flanqué de quatre petits fleurons aux quatre angles. — Collection Duru.

301). - Bague en argent eiselé. — L'anneau est aplati de manière à former deux surfaces obliques se réunissant en biseau. Sur une surface, cette légende : Suis fait le, et sur l'autre : Pour vous ; rosaces et entrelacs, XVIe siècle. — Collection Duru.

310. - Bague en argent. — Avec chaton circulaire préparé pour recevoir une pierre ou une verroterie. —

Collection Duru.

311. - Alliallee en argent. — Collection Duru.

312. Bagne en Ivoire. - Ornée de cannelures ; l'anneau se réunit par trois petites boules à un chaton circulaire sur lequel on voit en relief une tête casquée. — Collection Duru.

313. - Anneau de bronze ou d'étain. - Avec petits points saillants à la périphérie, comme les anneaux dits à chapelet. — Collection Duru.


314. - Anneau rélJubliealn. — Large anneau en argent avec les noms de Lepelletier, Marat et Châlier, en relief, sur un plaqué d'or, et l'inscription : Lepelletier, Marat, Châlier, martyrs de la liberté. Il a été trouvé dans les fouilles du nouveau Palais-de-Justice, et donné par M. Piéplu, architecte du département.

31o. - Sceau ogival en luoonze tle Saint-Pierreemik-Vallée, d'Auxerre (xiii, siècle). -Dans le champ, un bras tenant une crosse abbatiale, sur un semis d'étoiles et de fleurs de lys ; dans le bas à gauche, un petit écusson qui paraît chargé d'un lion ou d'un léopard passant; autour: S. Abbatis Sci Petri Autis.

ad causas. — Collection Duru.

316. — Sceau ogival eu bronze (xmc siècle). - Dans le champ, un croissant accosté de trois étoiles ; autour : S. Guillelmi presbiteri. — Collection Duru.

317. — Petit Sceau ogival en bronze (xiv" siècle).

Dans le champ, une fleur de lys ; autour : S. L. de Chouseo cli (clerici). — Collection Duru.

318. — Sceau ogival en bronze (xive siècle). — Dans le champ, une fleur de lys; autour : S. Herici de.

Siclinien (pour Sicliniensis, de Seignelay ?).- Fonds de la ville.

319. - Sceau ogival en bronze (xve siècle). - Dans le champ, un palmier accosté de deux oiseaux fantastiques ; autour : S. Stephi (Stephani) de Sco Ylario clerici. — Collection Duru.

320. - Sceau circulaire en bronze de la prévôté de Jussy (XIIIe-XIVe siècles). -- Dans le champ, un écu de. au chef cousu de. et chargé de trois écussons de. ; autour : S. Prepositure de Jussiaco.

Les armes gravées sur ce sceau paraissent être celles de la maison de Saint-Verain (Nièvre), qui portait d'argent au chef de gueules, chargé de trois écussons d'or (Paillot, p. 310). Serait-ce qu'à la fin du XIIIC siècle la maison de Saint-Verain possédait la seigneurie de Jussy ? Aucun document ne l'indique. D'un autre côté, nous observons qu'à cette même époque l'abbaye de Saint-Julien d'Auxerre possédait des droits censuels à Jussy (voyez Dictionn. topogr. de M. Quantin), et qu'une filie de la maison de Saint-Verain, Eustachie, fut abbesse de ce monastère, de 1291 à 1308. — Don de M. Salomon, ancien avoué, à Saint-Florentin.


321. — Seeau circulaire en bronze (xvCsiècle). — Dans le champ, une agrafe avec son ardillon ; sur l'anneau de cette agrafe : Ave Maria ; autour : S. Guib. (Guiberti) Tifermaut curati de Beoe (pour Beone). — Collection Duru.

322. — Petit sceau circulaire eu bronze (xv. siècle). — Queue à charnière se repliant sur le sceau proprement dit. Dans le champ, un écu supporté par des lions, timbréd'un casque, et chargé d'un croissant traversé par une bande avec une rose ou une molette en chef; autour : Germain Laillier. — Collection Duru.

323. - Sceau circulaire eu bronze (XVIC siècle). Dans le champ, un écu chargé de trois étoiles, deux en chef, une en pointe ; autour : Marguerite de Manteville commencement du xvie siècle. Ce sceau a été trouvé à Auxerre, dans une fouille pratiquée cour des Vécns, et il a été donné par M. Eugene Robert.

324. - Sceau circulaire eu fer (XVIIe siècle). — Dans le champ, un écu chargé d'une croix ; autour : Anlhoinetli de Lantaigni. — Il a été trouvé à Auxerre et donné par M. Lorin.

325. - Sceau circulaire eu bronze de la commune de Saint-Floreattin (XVIIC siècle). —

Voyez sur ce sceau, qui présente des caractères assez singuliers, les observations de M. Quantin (Bull. de la Soc., 1868, p. 409). Dans le champ, un écu mi-parti Navarre et Champagne; au-dessus et à côté, trois fleurs de lys ; autour, un encadrement à quatre lobes ogivaux ; enfin, la légende : Scel de la commune de Saint-Florentin, en caractères du xvne siècle. Nous serions tenté d'admettre que c'est un sceau de cette dernière époque, sur lequel on a copié un sceau antérieur de la seigneurie. — Il a été trouvé à Ervy (Aube), près des fossés de la ville, et donné par M. Salomon.

326. - Empreinte en plolub d'lin Seeau circulaire. — Elle est désignée, dans les anciens catalogues, comme l'empreinte d'un sceau de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. — Fonds de la ville.

327. — Petit Sceau calupanulé, en cuivre (XIVe siécle). — Dans le champ, une coquille de pèlerin ; autour : S. Michel de Montréal. — Collection Duru.

328. — Petit Sceau campanule en cuivre (xive siè-


cle). — Dans le champ, une clef et une étoile grossièrement gravées ; autour : Lisaruie. — Collection Duru.

329. — Petit Seeau campanule en bronze (fin XIVe siècle). — Dans le champ, un écu chargé d'un tronc écoté en fasce, avec trois roses, deux en chef, une en pointe; autour : Guichart Poitevin.

330. — Petit Sceau campanule, en bronxe (xve siècle). — Dans le champ, un objet qui semble figurer l'intérieur d'un bateau, accompagne d'une étoile. Autour : Gilet Bagnu (ou Batau) ; le tout grossièrement gravé. — Collection Duru.

331. — Petit Sceau eampanulé en bronze (xvc siècle). — Dans le champ, un encadrement ogival ; au milieu, un écu à la fasce rie sable, le chef garni d'un lambel de trois pièces, et la pointe de trois tourteaux; autour : S. Gtill. Dcegri escltier. — Collection Duru.

332. — Petit Seeau campanule, en bronze (xve siècle). — Dans le champ, une doloire, un croissant et une étoile ; autour : S. Nicet le boiteux. — Collection Duru.

333. — Petit Sceau eampanulé, en bronze (xve siècle). — Dans le champ, un écu chargé d'un sautoir accompagné de quatre merlettes ; autour : S. Paien Dauvillier. — Collection Duru.

334. - Petit Seeau eampanulé en bronze (xv siècle). — Dans le champ, un buste de clerc, accosté d'une étoile et d'une rose ; autour : S. G. de Hviaco (pour Herviaco, Ervy) clici (clerici). — Collection Duru.

335. - Petit Sceau ealnpanulé, en bronze (xv siècle). — Dans le champ, une rouenne et une doloire ; autour : S. G. de Marsangi. — Collection Duru.

336. - Petit Seeau eampanulé, en bronze (xve siècle). — Dans le champ, un lion rampant, encadré par une rosace à six lobes ogivaux. Autour S. Marie de Plunereno (pour Puluereno, Pourrain). — Collection Duru.

337. - Petit Sceau campanule en bronze xv siècle.) — Dans le champ, un R majuscule ; autour : S. R.

lecoichon cur (pour curati). — Collection Duru.


338. - Petit Sceau campanulé eu bronze (xve siècle). Dans le champ, le monogramme II P ; autour : IIugo Poiddevin, le tout grossièrement gravé. — Collection Duru.

339. - Petit Sceau campanule en bronze (XV" siècle.) Dans le champ, un écu chargé d'un lion rampant ; autour : un cadre composé de lobes arrondis, alternant avec des angles droits, enfin la légende : S. Giraut Candras. — Collection Duru.

*

340. - Petit Sceau campanule eu bronze (xve siècle). - Dans le champ, un écu chargé de trois roses, deux en tête et une en pointe ; autour : S. Tibaut de Lerlie. — Collection Duru.

341. - Petit Sceau ealullanulé en fer (xve siècle). —

L'oxidation ne laisse voir qu'un écu encadré dans une rosace de forme irrégulière, et autour une légende lilisible. — Collection Duru.

342. - Fragment de sceau campanule en bronze (xv siècle). — Dans le champ, un écu chargé d'un lion rampant ; autour, une légende illisible. — Collection Duru.

343. - Autre objet analogue. — Dans le champ, un écu de. à la croix de. Autour, légende illisible. - Collection Duru.

344. — Autre objet analolJue. — Dans le champ, un écu de. chargé d'un lion ou d'un léopard passant de.

autour : S. Girard de Vielcasiel. — Collection Duru.

34o. — Autre objet allaloue. - Dans le champ, divers ustensiles que nous ne pouvons déterminer ; autour, légende illisible. — Collection Duru.

346. - Fragment «l'un petit Sceau campanule en bronze (xve siècle). — Au centre, un animal accroupi, au-dessous une étoile ; au-dessus, une fleur de lys issante; autour, deux légendes concentriques : Regnars Chatelin, boichiez (boucher) d'Auceure. —

Fonds de la ville.

347. — Deux Sceaux campanules en bronze (xve siècle). — Sans empreinte, ou dont l'empreinte a été effacée. — Collection Duru.


348. — Petit Sceau campanule en lironze (xvie siècle). — Dans le champ, un B majuscule surmonté d'une église, le tout encadré d'une guirlande de feuillages (on dirait des feuilles de houx ou de châtaignier.) — Collection Duru.

349. - Petit Sceau campanule en cuivre (xviie siècle). — Dans le champ, une main tenant un cœur ; autour : Je te le donne. — Collection Duru.

350. —. Petit Sceau eampanulé en argent (XVIIIe siècle). — Dans le champ, le monogramme IIIS surmonté d'une croix ; autour : Hec unica meta laborum.

La queue est formée par des lettres entrelacées, surmontées d'une couronne de marquis, avec anneau de suspension. — Collection Duru.

351. - Petit Sceau campanule en cuivre (XVIIIe siècle). — Dans le champ les lettres AVM entrelacées ; au-dessous, un oméga ; autour, guirlande de feuillages. — Collection Duru.

352. - OJljet analogue. — Dans le champ, un crucifix.

353. - Un petit Sceau campanule en foronae (XVIIIe siècle). — Les armoiries qu'il porte semblent de fantaisie. — Collection Duru.

354. - Un petit Sceau campanule en bronze (XVIIIe siècle). — Armoiries timbrées d'une couronne de comte avec un léopard pour support. — Collection Duru.

355. 350. Deux petits cachets campanules en cuivre (XVIe siècle). — Au timbre une verroterie gravée. — Collection Duru.

357. — Caellet campanule en cuivre. — Analogue aux précédents ; seulement le cachet proprement dit ou timbre est en nacre. Il a été trouvé à Irancy. (Bull.

de la Soc., 1865, p. xL). — Don de M. Montigny.

358. - Cachet campanule en fer. — Sur le timbre, un lion, forme assez élégante. — Don de M. Héry, propriétaire à Auxerre.

359. - Cacliet campanule en euivre. — Sur le champ, un écu chargé d'un navire voguant, et entouré


d'une guirlande de feuillages. Au-dessus et au-dessous en légende, le mot : Navire. — Don de M. Héry.

360. — Cachet-Etui enfer. — Le manche forme étui; le cachet proprement dit est à triple surface, chacune est gravée. L'une représente un amour poursuivant et frappant un cerf, avec devise : Anteft venatio ca. L'autre porte un écu à la bande de. chargée de trois rosaces ou de trois molettes sur champ de. La troisième porte des lettres entrelacées et surmontées d'une couronne àfleurons. — Fonds de la ville.

361. — "raaïnlent M MM Caellet en bronze doré. —

Il se composait de six chatons montés sur une roue mobile. De ces chatons, trois ont disparu ; un quatrième a perdu la verroterie qui s'y trouvait enchâssée.

Les deux derniers contiennent une pâte de verre ; sur l'un on lit : Forget thee ? no ! (T'oublier ? non !). Sur l'autre, on voit une paire de ciseaux ouverts, et autour : we fa. aga (le reste illisible). — Collection Duru.

302. — Petit Cachet double en bronze doré.

Empreintes indéchiffrables ; paraît être du xve siècle. —

Collection Duru.

363. — Cachet en bronze. — A tige octogonale, s'élargissant vers le cachet proprement dit. Sur ce cachet, le monogramme 1 II S, accompagné des lettres PC. — Collection Duru.

364. - Sceau en cuivre, à manche, du Itrleurcuré de Saint-Pierre-en-Vallée tl'Auxerre (xvn° siècle). — Dans le champ, une main tenant deux cœurs enflammés traversés par une flèche.

Au-dessous : Superemineat charitas ; autour : Sig.

prioris S. Petri Autis. ord. can. reg. congre. galiicanœ (sceau du prieur de Saint-Pierre, de l'ordre des chanoines réguliers de la Congrégation de France). —

Don de M. l'abbé Cornât.

1

365. - Sceau en euivloe, à manche, du correcteur des Minimes «l'Aval Ion (XVIIeXVIIIe siècle). — Dans le champ, un religieux à genoux, tête nimbée ; à côté : Charitas; autour : S. Correctoris Minimorum Avalonen. — Don de M. l'abbé Cornât.

366. — Sceau ou cachet en cuivre, de l'Hôtel-de1 ille d'Auxerre (XVIIe siècle). — Dans le champ,


les armes de la ville; autour: Sc el de la Maison de ville d'Auxerre. — Collection Duru.

367. - Cachet en cuivre de la Ré,.;le des Aides d'Auxerre et de Vézelay, dite Ferme de Bouillon (XVIIIe siècle). — Ce cachet, à manche court, porte sur le champ les armoiries de la maison ducale de Bouillon, telles qu'elles sont décrites et figurées dans YHist. généal. de Fr. du P. Anselme; t. IV, p. 305; autour, on lit : Aides d'Auxerre et de Vézelay.

Cette légende rappelle que le cardinal Mazarin avait cédé au maréchal de Turenne les droits sur les boissons, connus sous le nom de droits d'aides, à percevoir dans le comté d'Auxerre et dans l'élection de Vezelay, privilége qui, après la mort du maréchal, passa aux mains des ducs de Bouillon, ses héritiers (voyez Lebeuf, Mèm. sur le dioc. d'Auxerre, édition Challe et Quantin, t. 111, p. 475-476). — Don de M. Michelon, avocat.

308. - Sceau en cuivre, à manche, de Jean Déliaquy, dernier abbé de Pontigny (1788).

Ce sceau porte dans son champ les armoiries de l'abbaye de Pontigny, et autour la légende suivante : Jolidnnes Dépaquy, abbas Ponltniaci eleclus, 1788.

(Voyez Bull. de la Soc., 1865, séance du 18 juin.) — Don de M. Truffot, adjoint au maire de Saint-Florentin.

369. - Petit Cachet en pierre noire. — Porte en gravure les lettres majuscules L L F sur un semis d'étoiles. Il a été trouvé à Auxerre dans des fouilles (Bull.

de la Soc., 1868, p. xxn). — Don de M. Barat.

370,771. Deux cachets en fer. — L'un porte en gravure les lettres A B ; l'autre des armoiries. - Collection Duru.

372,373. Deux Sceaux ou Griffes en cuivre, de notaire apostolique. — L'un provient de la collection Duru, et l'autre du fonds de la ville.

374. — Timbre en fer, à manche (XVIIIe siècle). — Peutêtre pour marquer les cuirs ; dans le champ, une fleur de lys ; autour, Saint-Florentin. Dr. (Droit) du Roi.

-- Collection Duru.

375. - Timbre d'une presse à marquer les cuirs, en fer (XVIIIe siècle). — Dans le champ, une


fleur de lys ; au-dessous ; Cuirs ; autour : Auxerre, G, P, A. — Collection Duru.

376-379. Quatre Cachets en cuivre* armoriés. —

Collection Duru.

380. — Cachet du Receveur général de l'Yonne, sous la première République. — Dans le champ, une clef dans l'anneau de laquelle on lit : Caisse publique ; au-dessous : République française ; autour : Receveur du département de i Yonne. - Collection Duru.

381. — Cachet de la municipalité de Chablis, sous la première RépultUque. — Collection Duru.

382. — Caellet de la sous-préfecture d'Auxerre, sous la Restauration. — Collection Duru.

383. — Cachet de la justice de paix de Ligny-leCllâtel. — Collection Duru.

384. —Cachet de la justice de paix de Tonnerre.

Collection Duru.

38li. — Cachet en lironze du tribunal du district ,l'Auxerre (1790-1793). — Dans le champ, les armes de France avec les mots : La loi et le roi; dessous : Tribunal du district d'Auxerre. — Fonds de la ville.

386. - Cachet en cuivre du tribunal du district de Sells. — Même champ; seulement on a effacé les fleurs de lys et les mots : Le roi. Au-dessous : Justice, liberté, union ; autour : Tribunal du district de Sens. — Fonds de la ville.

387. - Cachet de la municipalité d'Auxerre. —

Même champ ; on a remplacé après coup les fleurs de lys par des rosaces, les mots le roi par un faisceau horizontal; autour : Municipalité d'Auxerre. — Fonds de de la ville.

388. - Cachet de la justice de poix tl'Auxer..e (première République). — Dans le champ, effigie de la République ; au-dessous : République française ; autour : Juge de paix d'Auxerre, section des Fontaines.

Fonds de la ville.


389. - Cachet clu tribunal correctionnel de l'arrondissement de Sens (première République).

— Effigie de la République, tenant une pique surmontée du bonnet phrygien, et s'appuyant sur un faisceau ; autour : Tribunal correctionnel, arrondissement de Sens. — Fonds de la ville.

890. - Cachet de la Mairie d'Auxerre. — Fonds de la ville.

391. - Cacliet du collège d'Auxerre (Académie de Paris). — Fonds de la ville.

392. - Cachet du collège d'Auxerre (Académie de l'Yonne). — Fonds de la ville.

393-39H. Trois Cachets de notaires d'Auxerre.

— Fonds de la ville.

39S bis. Cachet de 1 Eeote centrale de l'Yonne. —

Dans le champ, effigie de la République ; dessous : R.

F.; autour: Ecole centrale de r Yonne. — Don de M. Lorin.

396. — Clou à vis en fer (XVIC siècle). — La tête forme une surface plate, découpée et ciselée, représentant un buste d'homme ; provenance incertaine. — Don de M. Lechat.

397. — Marc en cuivre (XVIIIe siècle). — Don de M. Ernest Joly.

398. - Deux Cachets de la justice de paix d AMxerre, canton ouest. — Epoque de la Restauration. — Don de M. Mignot.

399. — PetU Seeau à tloulJle eillpreinte, en bronze (xv siècle). — D'un côté un écu armorié dans une rosace à lobes ogivaux et autour l'inscription : S. Albarici Sicardi (?). De l'autre côté, un oiseau. Il a été trouvé à Pierre-Perthuis, près Vézelay. - Don de M. Lucien Rémacle.

400-401. Plaque en bronze, avec bas-relief (fin du xvic siècle). Le bas-relief représente Vulcain forgeant les armes d'Achille. Dans un coin de la scène, on aperçoit Vénus et l'Amour. Belle composition. Largeur, 0, 29 ; hauteur, 0, 21. — Don de Mclle Prudot.


402. — Cachet du tribunal de commerce d AMxerre. — Époque de la Restauration. — Don de M. H. Monceaux.

403. — Petit Seeau eampanulé en argent (XVI-XVIIe siècle). Sur la pierre qui sert de cachet, une figure de Minerve gravée. — Don de M. Récolin-Ducatte.

404. - JSoîte à secret en cuivre,avec inscription.

— Cette boîte a été fabriquée à .Auxerre en 1760, par le bisaïeul du donateur, pour renfermer des rubans de compagnonnage. — Don de M. Récolin-Ducatte.

405. - Marque fiscale en fer. — Au centre, une fleur de lys. Autour: Ervy. Dr. du roi. — Don de M. RécolinDucatte.

406. - Cinq Plaques de Sfliako en cuivre. —

Epoque du premier Empire et époques suivantes. —

Don de M. Récolin-Ducatte.

407. - Manclie de Poignard en bronze. — Il est formé par deux figurines, un cavalier et une dame, qui se tiennent embrassés. Style du temps de Louis XIII.

Longueur, 0, 08. —Don de M. Privé fils.

408. - Clou en bronze armorié. — La tête, en forme d'écu, porte en bas-relief les armes des vicomtes de Saint-Florentin, de la maison de Châtillon. - Collection Duru.


C. - CÉRAMIQUE (ET VERRES).

§ 1. - ÉPOQUES (TAULOTSE ET GALLO-ROMAINE.

1. — Fragment d'une Statuette de Vénus anadyomène en terre blanchâtre. — Cette figurine, dont la tête manque, a été trouvée dans les ferrières des environs de Mézilles. (Voyez Bulletin de la Soc. des sciences hist. et nal. de l'Yonne, 1849, p, 393, art. de M. Robineau-Desvoidy, avec planche). Elle n'est du reste que la reproduction d'un type très commun à l'époque gallo-romaine, et dont on rencontre partout des échantillons plus ou moins intacts. — Don de M. Robineau-Desvoidy.

2. - Autre fragment d'une Statuette allalogue. — Portion supérieure du corps et tête, même type que la précédente. Ce fragment a été trouvé à Auxerre, dans un jardin sis au faubourg Saint-Amatre.

— Don de M. Accolay.

3. — Goulot de vase, modèle en forme de tète.

— Terre grise, avec traces de couverte rouge. La tête est d'un caractère assez pur. — Provenance incertaine.

4. — Statuette de latone ou de la Maternité, en terre lilaneliàtre. — Encore une reproduction d'un type que l'on retrouve partout. Voyez Normandie souterraine de M. l'abbé Cochet, p. 166 et suiv.

Celle-ci a été trouvée près d'Hauterive dans les bois.

(Bull. de la Soc. des Se., 1861, p. CLXIV). Elle a été


donnée par M. l'abbé Cornât, curé du Mont-SaintSulpice.

S. - Autre Statuette n,llalor;ue. - Trouvée près de Gigny, avec des médailles du Haut-Empire (Bull. de la Soc. 1858, p. ISO). — Don de M. Lambert, de Tanlay.

0. — Fragment d'une statuette analogue aux deux précédentes. - Portion inférieure ; provenance incertaine.

7. — Fragment d'un grand Vase en terre rouge avec tète de lion en relief. — Dans la gueule du lion, un trou qui servait de dégorgeoir au vase ; tout autour de la tête, stries en forme de rayons.

M. Cochet a trouvé en Normandie des vases tout-à-fait analogues (Voyez Normandie souterraine, pl. Il n° 14, et pl. III nO 16). Le fragment ici catalogué doit venir des environs de Saint-Sauveur. — Collection PaultreDesormes.

8. - Autre fragment tl'un Vase en poterie rouge, avec tète de lion en relief. —

Réduction du modèle précédent. Ce dernier fragment vient d'Auxerre ou des environs. — Don de M. Cotteau.

9. - Petite tète en terre euite. — Fabrication grossière. Elle a été trouvée aux environs d'Auxerre.

Don de M. Cotteau.

10. - lTIédaillon en terre rougesltre, avec sujet érotique en ban relief. — Ce médaillon a du orner la panse d'un grand vase. M. Riocreux ne doute pas qu'il soit antique. — Provenance inconnue.

11. - Fragment d'une poterie noire, ornée de feuillages rouges en relief. — Révèle une œuvre très soignée comme fabrication, et très élégante comme décor. — Provenance inconnue.

12. — Fragment de poterie brune, avee sujet en relief et de couleur blanche. — Sur le fond brun se dessine en relief un lièvre courant, audessus de fougères. Ce lièvre est formé d'une matière blanche qui semble appliquée après coup ; l'œil est en émail. Ce curieux fragment d'un vase quelconque, à été trouvé entre le Mont-Saint-Sulpice et Hauterive, lieu dit Malpoine, dans un endroit qui recèle une foule


de débris gallo-romains (Voyez Bull. de la Soc. 1849, p. 182). Don de M. l'abbé Cornât.

13. - Objets provenant du cimetière de Tincelles. — Voyez sur ce cimetière à inhumations le Bull. de la Soc. des Se. de l'Yonne, séances de janvier et février 1870. Comparez ce que nous avons déjà dit à propos d'un bracelet en pierre calcaire, catalogué sous le n° 28 de l'âge de pierre, et à propos de bracelets de bronze, catalogués sous le n° 20 de l'ère galloromaine, section des métaux. En fait de céramique et de verrerie, les objets provenant de ce cimetière et que le Musée a recueillis jusqu'à ce jour, sont: 1° Un laoe, à panse sphéroïdale et large goulot, poterie grossière, couverte noirâtre, mais de forme élégante et très usitée à l'époque gallo-romaine. Hauteur,0 m. 13.

— 2° Un gietit Vase, à peu près cylindrique, couverte rouge, d'un type également très usité à l'époque gallo-romaine. Hauteur 0 m. 11. — 3° Un Vase à couverte rouge clair, à peu près cylindrique et à large ouverture. Hauteur, 0 m. 135. — 4° Un Vase ébréplié, terre jaune, panse renflée, traces d'une anse et d'un bicron ou bec. Hauteur, 0 m. 14. —

5° Fragment Inférieur d'un Vase, en poterie'rouge, à grosse panse, ornée de dépressions, type analogue à ceux qui ont été trouvés dans les cimetières à ustion d'Augy et du Pont-de-Pierre (Voyez ci-dessous).

— 6° Petit Vase, de façonnage grossier, forme de fiole, terre grise. Hauteur, 0,09. -7° Un Couvercle en terre noire, avec bouton au sommet. — 8° Petit Pot à panse sphéroïdale, large goulot et anse, couverte noire. Hauteur, 0 m. 12. — 9\ 10", 11", 12° Quatre Vases à peu près cylindriques, type et dimensions analogues au n° 2 ci dessus. — 13" IJe«rx fragments inférieurs de Vases, type analogue au n° 5 cidessus. — 14" Fragments d'nll Vase en verre, d'une grande ténuité, forme conoïdale. Il a été brisé en vingt éclats par les ouvriers. Mais il est facile d'en restituer la forme et les dimensions. —

15° Frafiuents d'un autre Vase en verre Celui-là a moins souffert. La partie inférieure est presqu'intacte, le sommet du goulot également. Il affecte une forme analogue à celle des lacrymatoires, mais avec des dimensions plus grandes. — 160 Vase en verre, tout à fait intact, forme cylindrique au sommet s'arrondissant à la base. La couleur du verre a la même teinte (vert-clair) que les vases recueillis par M. Baudot dans les sépultures mérovingiennes de Charnay.

Hauteur., 0.06. Diamètre de l'orifice, 0,075. - 17° Urne


a une anse, en terre grise, complètement analogue à celles qui ont été trouvées dans les cimetières d'Augy et d'IIéry. — 18° Un fragment de Couvercle, à goulot et à anse, couverte vert-clair, ornements en relief. — 19° Un Vase, en terre rouge, type analogue au nos 5 et 1 S, mais d'un façonnage très lourd et très épais.

14. - Objets provenant du eimetière d'¿lIY.

— Voyez 1Sur ce cimetière, qui parait avoir été presqu'entièrement un cimetière à ustion, la note insérée par M. Quantin, dans le Bull. de la Soc. 1856, p. 139.

Les objets recueillis jusqu'à ce jour par le Musée, sont : 1° Une Coupe, couverte rouge mal fixée.- Vite Eeuelle, en terre grossière. — 3° Un petit Vase en terre rougeâtre, couverte noire. Autour de la panse, deux cordons de points blancs, et dans l'intervalle entre ces deux cordons, les lettres M. T. M.

séparés par trois petits médaillons en relief, également de couleur blanche. Hauteur, 0/10. — Ces trois premiers objets ont été donnés par M. Louis de Billy. —

40 Vit Vase, en terre rougeàtre, fine; grosse panse, marquée de larges dépressions, avec un large goulot.

Hauteur, 0. 20. Don de M. Challe. — 5° Une petite Amphore, en terre rougeâtre, qui a été admise à l'Exposition de l'Histoire du travail, et décrite sous le n° 1259, dans les termes suivants : « Amphore à large panse, col étroit, terre rouge ; trouvée dans le cimetière gallo-romain d'Augy (Yonne). -- Don de M. Louis de - Billy.

15. - Objets provenant du eimetière d'IIéry.

Voyez sur cimetière, et les fouilles qui y ont été pratiquées, une notice de M. Quanlin, insérée dans le Bull. de la Soc. année 1854, p. 161 et suivantes, ainsi que les planches dont elle est accompagnée. Nous ferons seulement observer que la découverte de clous et de détritus ligneux, dans le cimetière d'IIéry, ne dénote pas l'existence de cercueils et par conséquent d'inhumations proprement dites, mais l'existence de coffrets, où l'on avait coutume de renfermer les urnes cinéraires. Tous les objets trouvés jusqu'à ce jour démontrent qu'il y a là un véritable cimetière à ustion ou à incinération. Voici la désignation de ceux que le Musée a recueillis: — 1° et 2° lieux Ilatères, en poterie rougeâtre grossière, donnée par M. Arsène Vernassier. — 30 Vite petite Coupe, ébréchée, terre rougeâtre, couverte brune, avec feuillage en


relief courant sur les bords (Voyez Bull. de la Soc.

1852, pl. II). Un type analogue à été trouvé dans le cimetière de Dieppe (Normandie souterraine, pl. Il.

n° 2). Cet objet, et tous ceux qui suivent jusqu'au nl 12 exclusivement, ont été donnés par M. le docteur Ricordeau. — 4° Un fragment de Vase cinéraire en poterie grossière. — 5° Une petite Coupe, en terre rouge. — 60 Un fragment «le Poterie rougeAtre, débris d'un très grand vase, et qui porte l'estampille SEX. DOM. en belles capitales romaines (Voyez Bull. de la Soc. 1864,p. 154). — 7° Hivers fragments de Vase en verre, parmi lesquels deux sont d'un bleu foncé, celui que les amateurs de faïences appellent bleu persan. — 8° Une petite tête "olllille et une Tète d'oiseau, en terre cuite, œuvre grossière. — 9° Une Lalllpe, en poterie jaune, avec un cheval en relief sur la surface supérieure (Bull, de la Soc. 1854, pl. 4). - 10° Un Vase, qui est indiqué par les anciens catalogues comme ayant été trouvé plein d'ossements calcinés. —

11" Fragment d'utike Statuette de Vénus Allatl-olllèe, en terre blanchâtre, débris d'un type semblable à ceux catalogués sous les nos 1 et 2 de la présente série. — 120 Goulot iiikikodelé en forme de tête. Il est décrit et lithographié dans le Bulletin de 1854 (pl. V). Seulement il a subi quelques avaries nouvelles dans le double déménagement de nos collections. — 13° Deux petits Biberons, en terre jaune, l'un intact, l'autre ébréché (Bull. 1854, pl. II). Ces deux objets et tous ceux qui vont suivre sont dus à la générosité de M. Paul Bernard, d'Héry.

— 140 Petit Vase, forme debuire, anse cassée, avec ornements en relief sur la panse, terre jaune. Il est analogue comme type et décoration à celui qui se trouve gravé dans l'Abécédaire de M. de Caumont (Ere gallo-romaine), p. 417. Il parait même plus élégant comme décoration. — 15° Petit Vase cinéraire, forme de cotyle, anse et pied ébréchés, ornements en relief sur la panse (Bull. 1854, pl. II). Le fonds contient encore des ossements calcinés, amalgamés avec de la terre et du sable, et adhérant aux parois du vase. — 160 Petite Coupe, en poterie rouge brun, feuilles en relief sur les bords, analogue au n° 3 ci-dessus. — 17° Petite COUlte, en poterie grossière. - 18° (oUIJe encore plus petite, un jouet plutôt qu'un ustensile. — 19° Aseiette, poterie à couverte noire. — 20" Vase, forme de deux cônes juxtaposés; celui du haut orné de cannelures, le goulot manque (Bull. 1854, pl. II). —

21° Terrine, en poterie grise. —22° Fragment


d MM petit Vase, en forme d'olla, poterie grossière, ayant tous les caractères de la poterie gauloise.

— 23°, 24° Figurines d'aninlal couelté, en terre blanche, creuses à l'intérieur. Elles ne sont pas assez intactes pour qu'on puisse savoir au juste quel animal elles représentaient. On n'est pas d'accord non plus sur la destination qu'elles peuvent avoir. Voyez la lithographie de l'une d'elles, Bull. 1854, pl. V. —

200 Vase cinéraire, en forme d'olla, petite, terre fine jaunâtre. — 260 Fragment de Couvercle, en poterie grise. — 27° Fragment de Poterie, à feuilles en relief,analogue au no 16. — 28°, 290 Fragment de petites Citas, en poterie grise. —

30° Fragment d'un petit Vase, dont la panse est divisée en deux par une arête horizontale; poterie grise. — 31°, 32° Petites Ollas, en poterie grise.

— 330 34° Tessons de Vases, en poterie dite de Samos, avec décoration de rinceaux, de feuillages et d'animaux en relief. — 33° Fragment d'une Coupe en verre. — 36° Deux fragments de Fioles en verre, dites lacrymatoires. L'une est presqu'entière. Le verre est épais et d'une teinte verdâtre assez prononcée. — 37" Petite Urne, à une seule anse, en terre jaune (Bull. 1854, pl II). L'anse à été cassée depuis que cet objet a été lithographié. —

38°, 39% 40°, 41° Quatre Vases cinéraires, de forme ollaire, en poterie grossière, faite à la main, et analogues aux poteries gauloises. Les numéros 40 et 41 sont encore pleins d'ossements agrégés avec du sable et des racines, et formant une masse compacte qui adhère aux parois du vase. De plus, le n° 41 montre, au dessus des débris humains qu'il renferme, un tesson de poterie grossière, servant de couvercle. —

42° Ecuelle en terre grise, assez grossière, mais dont le rebord est orné de trois cannelures concentriques.

Elle est pleine d'ossements, comme les nos 40 et 41. —

43° Débris d'une Olla cinéraire, en poterie extrêmement mince. Elle était recouverte d'un couvercle en poterie grossière, dont il ne reste que des fragments (Voyez Bull. 1854, plI). Nous l'avons vidée, et nous y avons trouvé une m ichoire d'enfant mêlée à d'autres ossements calcicés, sans aucun objet de bronze. — 440 Olla cinéraire, en poterie grisjaune, pleine d'ossements agrégés avec du sable et des racines. — 45° Autre Olla cinéraire, en poterie à couverte noirâtre (Bull. 1854, pl. 1). Elle contenait des ossements et du sable, qui se sont désagrégés et que nous en avons extraits. — 46* Fragment inférieur d'un Vase, à base élégante.

Il contient encore un mélange d'os et de sable, dans


lequel on voit poindre plusieurs petites fibules en bronze, dont nous n'avons dégagé que le haut, pour montrer comment on les rencontre dans les cimetières à ustion. — 47° Bol, en terre grise, à panse aplatie, plein d'ossements amalgamés comme il est dit cidessus, surmonté d'une assiette en guise de couvercle, crevassé, fendillé, percé par des racines, mais formant une masse qu'on a respectée, comme un spécimen curieux, des sépultures gallo-romaines, pendant la période d'incinération. — 480 Eeuelle.

analogue au n° 42, mais ne contenant plus de débris humains. — 49° 0113 cinéraire, en terre jaune, avec couvercle formé de la partie suprieure d'un vase à goulot rond. Elle contenait des ossements qui en ont:été retirés. (Sa hauteur a forcé de la placer dans les vitrines inférieures, ainsi que les deux numéros m qui suivent). — 80° ifrne à une anse, terre jaunâtre, conservation parfaite (BM/ 1854, pl. Il). 51° Urne, de forme analogue, ébréchée. - Quant aux objets en bronze provenant des fouilles d'IIéry, voyez aux vitrines spéciales, où ils sont renfermés avec d'autres échantillons de la même époque.

16. - Objets provenant d'un cimetière gallorOlllaill, situé entre Jt.tJx. et Appoiguay. — La situation précise de ce cimetière est, entre le Pont de Pierre et Appoigny, à l'est de la route, à peu près en face du hameau des Bries, lequel est à l'ouest de la même route. On l'a appelé indifféremment « Cimetière du Pont-de-Pierre et Cimetière des Bries ». Voyez Leblanc, Recherches hist. sur Auxerre et ses environs, passim; et Rép. archéol. de V Yonne, notice sur Appoigny. La nature de tous les objets qu'on y a trouvés indique un cimetière à ustion comme les deux précédents. Voici l'indication sommaire de ceux que le Musée a recueillis jusqu'à ce jour : 1° Grande Eeuelle, en terre blanchâtre, polie à la surface, rugueuse à l'intérieur, avec canal ou déversoir pratiqué dans le rebord. Les anciens catalogues mentionnent qu'on a trouvé dans cette écuelle les débris d'une tête humaine. — Don de M. Henri Gallois.

— 2" Une Coupe, en poterie rouge. « On y a placé disent les anciens catalogues, un grand nombre de clous provenant des cercueils » (ou plutôt des coffres).

Malheureusement ces clous ont disparu. — Don de M. le président Gallois. — 3" Petite Eeuelle, couverte rouge, mal fixée. — Même donateur. —

4° Petit Vase, en terre fine, d'un rouge brun, presque cylindrique. Hauteur, 0, 09. Même donateur. —


5" Vase. en terre fine, de couleur rougeâtre, à panse sphéroïdale, marquée de dépressions et se terminant par un large goulot. Les anciens catalogues mentionnent qu'on a trouvé au fonds de ce vase un moyen bronze de FAVSTINA SENIOR. Hauteur, 0, 17. - Donateur, Ni. Leblanc d'Avau. — 6° Vase en terre fine, de couleur rougeàtre, panse oblongue, marquée de dépressions, goulot allongé. Hauteur, 0, 17. — Don de M. Leblanç d'Avau. — Petit Vase, en poterie noirâtre, ébréché. — 81) Dix hampes en poterie, sans caractère spécial. — 9° et 10° Meux petites Urnes, analogues à celle d'Héry n°50,en poterie jaune. Les dimensions nous ont forcé de les placer dans une vitrine inférieure. Elles ont été données toutes les deux par M. Leblanc-d'Avau.

a 17. - Poteries ou fragment de Poteries, proveIIRut «les fouilles de Kalnt»Ai$nan.

Aucune de ces poteries, ou aucun de ces débris ne présente par lui-même un intérêt sérieux. Néanmoins nous avons cru devoir les conserver tous et les réunir à titre de renseignement archéologique sur une localité si féconde en produits gallo-romains. Nous y avons jointun morceau de verre, fondu probablement ala suite d'un incendie. Comparez, du reste, avec les fragments amalgamés sous le présent numéro, les objets de même provenance, catalogués isolément, sous quelques-uns des numéros qui suivent.

18 - Vase à rouverte noire, reflets métalliques. — Panse ronde, avec dépressions, et double cordon de stries ; goulot court et large. — Collection Paultre-Desormes.

1 U. — Vase en poterie noirâtre. — Panse renflée, et formant vers le milieu de sa hauteur un biseau ou une arête longitudinale. Il a été trouvé dans les environs d'Auxerre. — Don de M. Cotteau.

20. — Petit Vase en poterie rouge, eraifuelée.

Forme cylindrique. — Même provenance que le numéro précédent.

21. — Vase à rouverte noire. — Large panse; orné de cordons formés par des dépressions, et d'un double cordon formé par trois rangs de pointillés. —

Don de M. Cotteau.

22. — Fragment d'éeuelle, en terre blanchâtre.


de fabrication grossière. — Trouvée à Auxerre, au faubourg Saint-Julien, dans le puits du jardin Pichoret ; elle porte sur le rebord l'estampille suivante en capitales romaines : SAB. S. F. (La marque de Sabinus s'est déjà trouvée plusieurs fois. Voyez de Caumont, Abécédaire, Ère gallo-romaine, p. 399-400).

23. — Fragment d Anse CM poterie rougeàtre.

— Trouvée à Raveuse, commune de Gurgy. Elle porte l'estampille LISE.

24. — Fragment d'une autre Anse en terre rougeàtre. — Indiquant un vase de grande dimension.

Elle porte l'estampille CHU.

25. — Fragment de Coune en terre dite de Sa.moa. — Avec la marque : V1TA. Ce fragment a été trouvé à Auxerre. <26. — Fragment de Vase, Illèlue potel-le- - Avec la marque : GRACCI. M.

27. — Fragment de Vase, même poterie. - Avec la marque : DERRI. M.

28. — Fragment d'un Vase. même poterie. —

Avec la marque : MEDILVS. — Vient des fouilles de Saint-Amatre.

29. - Fragiikaetikt aimialoxue. -Avec la marque : ARDAC MA. — Fouilles de Saint-Amatre.

30. — Fragment analogue. — Avec la marque : OF LIGN. — Fouilles de Saint-Amatre.

31. — Fragment analogue. — Avec la marque : ATVLLIANI ; comparez avec le n° 36. — Don de M. Cotteau.

32. — Fragment analogue. — Avec la marque : OF - MOMMO.

33. — Fragment analogue. — Avec la marque : CARATI M. —M. l'abbé Cochet signale une marque analogue sur des vases funéraires trouvés à Saint-Martin-en-Campagne, dans des sépultures gallo-romaines à ustion, CARATILI M. (Voyez Sépultures gauloises, romaines, franques, etc., p. 60.) Il ajoute que la même marque avait été déjà trouvée en Angleterre.


33 bis. Fragment analogue. — Avec la marque : BVRDONI OF.

34. — Fragment analogue. — Avec une marque composée de deux mots : FELI FECI, l'un au-dessous de l'autre.

35. — Couvercle de vase en terre rouge. — Sur le sommet SAC. MAN.

36. — Sol en terre rouge. -, Au fond : ATILIAN 0. Cette marque est très connue (Voyez de Caumont, Abécédaire d'Arch. gallo-romaine, p. 400.) 37. — Fraa-Iueut lie Vase en poterie rouge. —

Avec la marque : SVLPICIANI. — Collection Paultre.

38. — Fragment de poterie à couverte rouge.

— Avec la marque : CVRMILIYS F. — Collection Paultre.

39. — Lanlpe en terre cuite. — Avec figure en relief à la surface supérieure ; elle a été trouvée à Sens dans les fouilles de l'ancien amphithéâtre. — Don de M. le docteur Tonnellier.

40. — Vase en poterie rouge, orné de rinceaux.

et d'allhuaux en relief. — Il a été trouvé le 17 juillet 1861 dans des fouilles opérées au cimetière de Sens (Bull. de la Soc., 1862, p. LXI.) - Don de M. Goulet.

40 bis. Fiole en verre, dite lacr jmatoire. — Bien intacte, et très irisée par suite de la décomposition qu'un long séjour dans le sol a fait subir à la pâte.

Elle appartient au type à base conoïdale, tige cylindrique et goulot à rebords plats (Voyez la Normandie souterraine, pl. V, n" 45, type analogue). Au contraire, les fragments trouvés à iIéry et catalogués sous le n° 15-36 appartenaient au type en forme de larme; malheureusement la provenance de ce bel échantillon est incertaine. Il vient d'Auxerre ou des environs, mais il nous a été impossible de recueillir des renseignements plus précis.

41. - Fragment de Poterie grossière. — Trouvé en même temps que le couteau de silex catalogué sous le n° 25 de l'âge de pierre, et les autres fragments conservés sur la même plaque. Nous avons placé ici ce morceau comme un des plus vieux échantillons de


poterie, et peut-être le plus vieux que possède le Musée.

— Don de M. Rapin fils.

42. - Débris (l'un Vase en poterie grossière. —

Ce tesson provient d'un vase trouvé en 1865 à Charentenay, et qui contenait 248 pièces de monnaie romaines d'argent, dont 134 consulaires, et une centaine de l'empereur Auguste. Il présente tous les caractères que les archéologues considéraient comme inhérents à la poterie gauloise.

43. — Fragment du eol d'un grand Vase. — Poterie grossière ; de caractère gaulois comme composition, mais semble fait au tour. — Provenance inconnue.

44. - Fragment de Poterie grossière. — A peu près le même caractère que la précédente ; on y remarque un appendice percé qui ressemble à l'extrémité supérieure des lampes gauloises et gallo-romaines. — Provenance inconnue.

45. — lléliris de Poterie grossière. — Remarquable par un appendice de forme à peu près conique, destiné à faciliter la préhension. Sur cet appendice, un creux imitant l'empreinte profonde d'un bout de doigt.

— Provenance inconnue.

40. - Partie supérieure d'un Vase en poterie grossière. — Goulot circulaire et diaphragme intérieur percé de petits trous comme une passoire. Il a été trouvé à Bonnard, en même temps qu'une tête de bœuf (Dosprimigenius). Voyez au Bull. de la Soc., une notice que M. Monceaux doit publier sur cette trouvaille importante.

47. - Fragment d'un Vase en poterie grossière. - Pâte rouge, noircie extérieurement par l'action du feu ; présente tous les caractères attribués à la poterie gauloise. — Provenance inconnue.

48. - Fragment d'un Vase en poterie grossière. — Jaunâtre et, suivant toute apparence, faite sans l'aide du tour ; elle est ornée d'un cordon de creux circulaires, également faits à la main ; nous la considérons comme gauloise. — Provenance inconnue.

49. — Petite Ecuelle de poterie grossière. - Elle est indiquée par les anciens catalogues comme ayant


été remplie de cendres et d'ossements calcinés. —

Provenance inconnue.

49 bis. Eeuelle de poterie noire. — La pâte est grossière, cellulaire, analogue à celle des poteries gauloises, mais la forme est assez recherchée ; la surface extérieure est décorée de moulures, et l'on remarque par-dessous la trace de petits pieds. Elle a dû être trouvée aux environs de Saint-Sauveur, car elle vient de la collection Paultre-Desormes.

50. — Fragments d'une Eeuelle en poterie grossière. — Caractère gaulois. — Provenance inconnue.

31. - Fragments de Valses en poterie grossière. — Ces fragments, qui présentent tous les caractères attribués a la poterie gauloise, proviennent d'un cimetière trouvé en 1830, près et au-dessous de Jonches. Voyez sur cette découverte le Bull. de la Soc., 1830, p. 411 et 1851, p. 434. Les vases étaient pleins d'os réunis par une chaînette de cuivre et un clou « à tête grosse comme un œuf ; » malheureusement on n'a conservé ni clous, ni chaînettes. Quant aux fragments de poterie catalogués sous le présent numéro, ils ont été recueillis par M. Lorin, architecte à Auxerre, et donnés par lui au Musée.

31 bis. Fragments de vases en poterie grossière.

Ils ont été recueillis dans une sablière ouverte en 1870 près de la ferme des Isles, un peu au-dessous d'Auxerre, en face de Jonches; ces fragments paraissent tous appartenir à la céramique gauloise, et quelques-uns dépendent de vases d'une très grande dimension.

Espérons que la continuation des fouilles fournira « es renseignements précis sur ce gisement fcurieux. — Don de M. Ficatier, conducteur des ponts et chaussées.

52. — Trois fragments d EcMeUe est poterie grossière. — Paraît avoir été noircie à l'intérieur.

Provenance incertaine.

33. — Fragment d'un grand Vase en poterie grossière. — Pâte grossière, teinte noirâtre ; panse aplatie en bizeau, et sur ce bizeau trace d'ornements rudimentaires ; quoique ce vase paraisse avoir été fait à l'aide du tour, il présente les caractères généraux de la poterie gauloise. — Provenance incertaine.

Nota. — Les nos 41 à 53 représentent ce que le Musée


possède de plus ancien en fait d'échantillons de céramique locale.

54. - Couvercle de Vase. — Poterie noirâtre, avec bouton cylindrique au sommet ; forme irrégulière, bossuée. — Provenance incertaine.

54 bis. Fragment de Poterie. — Avec appendice destiné à faciliter la préhension et, dans cet appendice, creux ménagé en forme du bout d'un doigt ; voyez quelque chose d'analogue au n° 45. — Provenance incertaine.

M - Fragments de Poteries recueillis dans les fferriers de la Puisaye. — Les uns sont en terre rouge dite de Samos, avec ornements en relief ; les autres, noirâtres à reflets métalliques, avec ornements imprimés en creux. L'un de ces derniers ne manque pas d'élégance.Tous appartiennent à la céramique gallo-romaine. Ils ont été trouvés au ferrier des Blards, près Fontaines, à ceux de Perreault et de Nailly, près Mézilles, etc. (Voyez Bull, de la Soc., séance du 2 août 1863). — Don de Mm0 veuve Arrault.

5G. t ragMtemts de poteries recueillis à Triguères (Loiret). - A reflets métalliques. - Don de M. le comte d'Estampes (Bull. de la Soc., séance du 3 février 1867). Voyez sur les fouilles de Triguères une note de M. Challe, Bull, de 1862, p. LXII.

57. — Fragments d'un grand Vase. - Fond rouge avec ornements jaune-clair en relief, le tout avec couverte vitrifiée, presqu'aussi épaisse qu'un émail ; ce fragment appartient-il bien à l'époque gallo-romaine ?

— Provenance inconnue.

58. - Fragments de Poterie provenant d'Auxerre. — Ils sont tous en poterie rouge dite de Samos, et la plupart couverts d'ornements, tels que rinceaux, entrelacs, animaux, figurines, etc. Nous les avons groupés sur deux plaques, sans numérotage spécial, à titre de renseignements, et nous croyons inutile d'en donner ici une description détaillée.

58 bis. Vase funéraire en poterie grossière, napiforme, avec un goulot droit malheureusement cassé, et les traces d'une anse. Il a été trouvé à Auxerre dans


les fouilles du nouveau palais de justice, à côté du cippe de Carabella (Musée lapidaire), n° 11. — Don de M. Lechat.

89-60. Deux Biberons. — L'un enterre blanche, l'autre en terre rouge ; aucun n'est intact. -- Don de M. Cotteau.

61-62. Deux petite. Fioles. — Poterie rougeâtre, forme dite lacrymatoire.

63. — Très petite OU». — En poterie grise.

64-6S. Petit Vase à pédoncule terminal en points. — Ce pédoncule rappelle en petit la partie inférieure des grandes amphores destinées à conserver le vin. Voyez des échantillons analogues à ceux-ci dans les objets provenant des fouilles de Saint-Aignan.

66. — Frasmcnti d'usa petit trépied. — Poterie noire, ornée de stries gravées.

67. — Petit Vase à pé4loiseule terminal en pointe. - Même disposition que les nos 64 et 65.

Seulement ils ont la panse ovoïde, tandis que le n° 67 a la panse sphéroïdale.

68. — Déhris d'une petite Urne.

69. — Partie supérieure I'ull Vase à ouverture trilobée. — Poterie rougeâtre.

70. — Petite Ecuelle. — Bords verticaux. — Don de M. Cotteau.

71. — Fragment d'une petite Coupe. 72. — Fragment de Vase. — Couverte noire ; cordon strié.

73. — Fragment de Vase. - Poterie noire assez fine.

74. — Partie supérieure d'un Vase à ouverture trilobée. — Analogue au n° 79.

7îi. — Petite Ecuelle en poterie grossière. Trouvée à Auxerre, dans le jardin de l'ancien couvent des Jacobins. — Don de M. Paul Bert.


76 — Partie Inférieure d'une grande AlIlphore. — A pédoncule terminal. Le goulot et les anses manquent. La partie qui reste est encore longue de 0, 80. Elle vient, parait-il, d'Entrains (Nièvre). Ancien fonds de la ville.

77. - Fragment d'Ecuelle. — Fouilles de Saint-Aignan.

78. - Partie inférieure d'une Anlkphore.- A long pédoncule. Fouilles de Saint-Aignan.

78 bis. Fragment d'Eeuelle en poterie rougeclair. — La surface extérieure est ornée de stries concentriques. — Collection Paultre-Désormes.

79. — Fragment d'Eeuelle, en terre grise. — Trouvée à Auxerre, faubourg Saint-Julien, jardin Pichoret.

80. — Autre fragment dÉ..uelle. — Provenance incertaine.

81. — Deux goulots d'Amphore, avec les anses.

82. — Partie supérieure d'une grande Amphore. — Ancien fonds de la ville.

83. — Fragment d'un grand Vase en terre rouge.- Orné de filets concentriques. A en juger par ce fragment, le vase devait avoir de très grandes (limensions.11 a été trouvé à Auxerre, jardin Madelénat.

8Biis.Tuyau pour conduite de elialeur en terre cuite rougeàtre. — Forme de parallélipipède creux, avec stries gravées sur deux faces. Il présente la plus complète analogie avec les objets du même genre, décrits par M. de Caumont, Cours d'Antiquités, t. II, p. 172, et par M. Brongniart, Traité des Arts céramiques, t. 1, p. 374. 11 a été trouvé à Auxerre, dans une maison de la rue des Lombards, où l'on a découvert des vestiges de bains gallo-romains (Voyez Bull. de la Soc. des Se. 1853, p. 83). - Don de M. Lorin

83 ter. Deux carreaux de pilier d'Hypocauste en terre eMKe.— L'un forme un disque complet et l'autre seulement un quart de disque. — Provenance incertaine.


84. — Brique en forme de claveau. — Provenant de la voûte d'un four à poterie gallo-romaine, découvert à Auxerre, faubourg Saint-Julien, dans un jardin de M. Charles Joly. — Don de M. Lorin.

84 bis. Partie supérieure d'une grande Anlpllore. — Trouvée à Beaumont, près du moulin Vernassier. — Don de M. le docteur Ricordeau.

8;;' — Petite lîvne en poterie jaune. — A une anse et large goulot ; forme élégante. Elle a été trouvée à Auxerre, en 1844, près des murs de l'ancienne abbaye de Saint-Julien, à un mètre de profondeur.

86. — Partie inférieure d'une autre lTrne en poterie grise. — Forme analogue à la précédente; panse plus large ; traces d'une anse ; le goulot manque.

La poterie est extrêmement mince. Cet objet curieux a été trouvé dans l'Yonne, lors des fouilles nécessitées par la construction du barrage de Bassou, à 1 m. 50 de profondeur dans le sable et l'argile (Soc. des Se., séance du 9 janvier 1869). — Don de M. Brun.

87. — Petite Vrne en terre blauehe. — A une anse; trouvée aux environs d'Auxerre. — Don de M. Cotteau.

88. — Olla en poterie noirâtre. — Terre présentant quelqu'analogie avec les poteries de grès. Ce vase a été trouvé à Gurgy (Bull. de la Soc., 1847, p. 261) et donné par M. Quantin.

89. — Partie supérieure d'un Vase en poterie rouge. — Goulot évasé, laissant voir à la base un diaphragme intérieur percé de trous comme une passoire ; provenance inconnue.

90. — Petit Vase en poterie hlanclie.

91. — Fragment d'une lampe à pied en terre grise. — Comparez avec le n" 104. Les deux échantillons réunis indiquent assez bien la nature de l'objet complet. Celui-ci a été trouvé en 1848, à St-Florentin, dans le mamelon de l'Afrique, à cinq mètres au-dessous du sol, lors des travaux nécessités par l'établissement de la route. - Don de M. Mondot de Lagorce, ingénieur des ponts et chaussées.

92. — Petite Olla en terre grise.— Fonds de la ville.


93. — Petite Amphore en terre reiigeàtre.

Belle conservation. Elle ressemble beaucoup à celle provenant d'Augy, seulement le goulot est plus large. Elle a été trouvée à Saint-Aignan et donnée par M. Raison, ingénieur du chemin de fer.

94. — Petite Ecuelle en poterie rougeâtre.

35. — Moislage d'un Vase à figurlues. - L'original a été trouvé à Vireaux, dans le creux d'un rocher ; il était rempli de médailles romaines. La forme de ce vase est bizarre ; il est orné de deux rangs de têtes humaines grossièrement modelées ainsi que d'un rang de têtes de chien (Bull. de la Soc., 1853, p. 227). — Don de , M. Coûtant, des Riceys.

90. - Petit Pot en poterie noirâtre. —Forme à peu près cylindrique ; poterie très mince et très fine. Il a été trouvé aux environs d'Auxerre et donné par M. Cotteau.

97. — Pot en poterie rouge. — Large goulot ; traces d'une anse. La poterie est grossière, mais la forme assez élégante.

98. — Petit Pot en terre jaunâtre. — Forme ovoïde; anse latérale.

99-100. McMx Pots en terre blanchâtre. — Forme analogue à celle du n° 37. — Don de M. Cotteau.

101. - Très petite Fiole en poterie grise. — Traces de couverte noire. — Don de M. Cotteau.

102. - Vase en terre jaunâtre. — Analogue au n° 97 ; terre plus fine, traces de couverte rouge. - Don de M. Cotteau.

103. - 0110. en terre grise. — La panse aplatie en biseau horizontal.

104. - Fragment de Lampe à pied. — En terre jaune.

Comparez avec le n° 91. — Don de M. Cotteau.

405. - Olla en terre rougeâtre. — Don de M. Cotteau.

105bis. Olla en terre noire. — Don de M. Cotteau.


lOtj. - Quatorze Lumpes* —De formes diverses, quoique se rattachant toutes au même type, celui qu on rencontre partout. Il y en a qui ont été données par M. Cotteau. La plupart sont de provenance incertaine.

107. - Grande Ampliore en terre roiageâtre. Trouvée à Auxerre, dans le jardin de M. Madelenat, qui en a fait don à la ville. Elle est d'une conservation remarquable. Base plate, panse ovoïde, décorée de cannelurès, larges anses aplaties, goulot orné de cordons et se terminant par un grand orifice. L'ensemble est très élégant dans sa simplicité. Hauteur, 0 m. 65.


C. - CÉRAMIQUE (ET VERRES).

§ II. — MOYEN-AGE ET TEMPS IODERNES.

1. - Trois Pots funéraires à encens (XII-Xile siècle). - Voyez, sur la nature et la destination de ces vases, l'Abécédaire d'Archéologie religieuse As M. de Caumont, 3e édition, p. 315-316, et les Sépultures gauloises, etc., de M. l'abbé Cochet, p. 308 ; ceux-ci n'ont pas d'anses et sont percés de trous réguliers pratiqués avant la cuisson. La poterie qui les compose ne présente aucun caractère remarquable. Ils ont été trouvés à Auxerre en 1796, lors des fouilles pratiquées dans l'ancien cimetiere de l'église Saint-Regnobert.

- Vase analogue aux précédents. - Trouvé à Auxerre, en 1808, dans le cimetière de l'ancien couvent des Cordeliers.

el 3. — Quatre Vases analogues au* précédents.

— Trouvés à Auxerre, dans les dépendances de l'ancien hospice de la Madeleine (cimetière du Montartre), et dans des fouilles opérées le long de l'église SaintGermain, côté dusud (Bull. de la Soc., 1848, p. 193, et 1852, p. 262).

4. - Trois Vases analogues aux précédents.

— Ils ont été trouvés en même temps que ceux catalogués au n° 3, mais ils s'en distinguent en ce que les trous ont été percés sur la panse après la cuisson et d'une manière très imparfaite (voyez Bull. de la Soc., 1852, p. 262).

5. — Sept petits Vases. — Sans ajise;dela nature de ceux que l'on plaçait dans les tombeaux avec de l'eau bénite. Ils ont tous été trouvés à Auxerre. — Fonds de la ville.


6. — Pot en terre grise. — A anse. — Don de M. Cotteau.

7. — Pot en terre grise. — Analogue au précédent, plus petit.

8. - Deux rondelles en poterie noirâtre. —

Provenance inconnue.

9. - Eeuelle en poterie grise.

10. - Eeuelle plus petite en terre Jaune.

11. — Deux autres Ecuelies eneore plus petites.

12. — Fragment de Vase à vernis noir très brillant.

13. — Lampe à quatre bees. — Couverte à l'extérieur d'un vernis verdàtre. — Don de M. Cotteau.

14. — Petit Pot. - Vernis noir à l'extérieur.

15. - Petit Baril. — Avec trou de suspension indiquant qu'il a servi de bouteille portative ; vernis vert à l'extérieur. — Don de M. Cotteau.

16. - Fragment de Poterie. — Espèce de tampon à bouton cylindrique estampillé d'une fleur de lys (Bull.

de la Soc., 1856, p. 456). — Don de M. Lorin.

16 bis. Fragment d'un grand Vase. — Poterie jaunâtre avec rubans en relief, le tout recouvert à l'extérieur et à l'intérieur d'un vernis verdâtre; spécimen curieux de fabrication. Il a été trouvé près d'Auxerre, lieu dit Saint-Gervais,dans une carrière de sable.M. Riocreux, conservateur du musée de Sèvres, pense que ce fragment est plutôt duxi" siècle. - Don de M. Cotteau.

16 ter. Fragment d'un Vase en terre rouge (xve siècle). — Panse sphéroïdale avec anse ; goulot court et évasé ; sur le devant, on remarque des traits entrecroisés affectant un peu la forme de lettres majuscules, et formés par l'application d'un vernis jaune tacheté de vert. Ce pot a été trouvé en avril 1870, près d'Augy, sur le territoire de Saint-Bris ; il renfermait une grande quantité de monnaies du temps de Charles VI. — Don de M. Télémaque, vigneron à Augy.

17. - Tuile à inscription (1713). — Elle porte l'inscription suivante gravée à la pointe en écriture cursive : « Dieu soit bénit a tout jamais. » Thuille faite


par moi, Jean Goureau, thuille de Blégny, 15 juin 1713. »

Elle a été trouvée à Auxerre dans la toiture de la maison d'école de la rue de Paris. (Bull. de la Soc. des Se., séance du 7 juin 1868).

18. — Tuile reeoiivfrte d'une rroftle de plomlt fondu. — Cette tuile, jadis placée sur une des maisons voisines de l'horloge d'Auxerre, a été couverte d'une véritable pluie de plomb pendant le désastreux incendie du 28 septembre 1825, qui a consumé l'ancienne flèche. Elle a été conservée jusqu'ici en souvenir de ce triste événement et nous croyons devoir suivre l'exemple de nos prédécesseurs.

19. - Quinze Carreaux élnnillps, provenant du cliliteau de Voutenay et du manoir de Sacs (XIVe siècle). - Quatorze de ces carreaux ont été trouvés dans l'emplacement de l'ancien châteaufort de Voutenay, dépendant de l'abbaye de Vézelay.

Les nos 1 à S sont identiques à certains carreaux de l'église de Vincelles, décrits et représentés par M.

Emile Amé dans son grand ouvrage intitulé : Les Carrelages émaillés du Moyen-Age et de la Renaissance.

Le n° 6 se retrouve au château de Courterolles (voyez eodem) ; les numéros suivants se retrouvent également à Précy-le-Sec, ce qui est tout naturel, puisque Précyle-Sec était, comme Voutenay, une dépendance de l'ab baye de la Madeleine (Voyez Bull. de la Soc. d'Etudes d'Avallon, année 1861); enfin, le n" lu a été recueilli dans la chambre de la Commanderie de Sacy (voyez les Carrelages émaillés du moyen-âge). — Don de M. Lasalte.

20. - Quatre Carreaux entaillés provenant d'un liôtel sis à Tonnerre et connu sous le nom d'Hôtel de Louise de Clerrnont (XVIe siècle).-Voyez sur ce carrelage l'ouvrage de M. Emile Amé, Carrelages émaillés, p. 94 et suiv.

Comparez une notice de M. Camille Dormois insérée au Bull. de la Soc. des Se., de, 1860, p. 123 et suiv., et accompagnée d'une planchachromolithographiée. Parmi les quatre carreaux recueillis par le Musée d'Auxerre se trouvent ceux qui portent les inscriptions : Vive le roi; c'est mon plaisir. — Don de M. Camille Dormois.

21. - llouze Carreaux entaillés provenant du ellâteau de ITIargucrite de Bourgogne à Tonnerre (XIIIc siècle). — Voyez sur ces carreaux l'ouvrage de M. Emile Amé, sur les Carrelages émaillés, p. 33 et suivantes, ainsi que les trois planches qui l'accompagnent. Parmi les douze carreaux recueillis


par le Musée d'Auxerre, on en remarque deux qui portent les armoiries de Marguerite de Bourgogne (Bourgogne ancien), et celles de son mari, Charles de France, frère de Saint-Louis (France-Anjou). — Ils ont été donnés par M. Camille Dormois (Bull. de la Soc. des Se., 1851, p. 429.) 22. — Trois Carreaux éAlaillés, provenant d'une BMaiaMM d'Auxerre. (XIVe siècle). — Ces trois carreaux proviennent de la maison Carrouge ; ils sont décrits et représentés par M. Amé dans son ouvrage. — Don de M. Lorin.

23. — Deux carreaux entaillés. provenant d'une maison «I' Innerre (XIV. siècle). — Ils viennent de la maison Souplet; voyez encore à cet égard l'ouvrage précité. — Don de M. Lorin.

23 bis. Quatre Carreaux entaillés (XIVe siècle). - Ils sont presque complètement semblables à l'un de ceux de la maison Carrouge (n" 22); ils proviennent sans doute de Saint-Florentin ou des environs, car ils ont été trouvés dans les caisses qui contenaient la collection géologique de M. Descourtives.

24. - Trois Carreaux entaillés provenant des anciens bâtiments de l'abbaye de Vézelay- — Sur l'un, une tour qui pourrait rappeler les armoiries de l'abbé Hugues d'Auxois (129M3tS). —

Don de M. Cotteau.

25. - Deux Carreaux éntaSllés, provenant de Tannerre. — Ces deux carreaux ont été donnés par M. Carreau, ancien représentant (Bull. de la Soc., 1863, p. XVI) ; l'un d'eux se distingue par une couverte noire, épaisse, d'aspect vitreux, il est probablement de la première moitié du XIIIe siècle.

26. - lieux Carreaux éntaillés (XIIIe-XIVe siècle). —

Provenance inconnue.

27. - Quatre Carreaux ornés de dessins en ereux. — Ces dessins représentent l'un un dauphin couronné, les autres une fleur de lys accompagnée de fIerons, et également surmontée d'une couronne; on ne remarque aucune trace d'émail dans les creux : une certaine élégance de formes semble dénoter la Renaissance. Ces carreaux proviennent du château de la Tour, près deMerry-s-Yonne. — Don de M. Frontier, de Magny.

28. - Carreau .Uricille à dessitis enta,naibliiém


— Le caractère de ces dessins semble devoir reporter leur date antérieurement au ixe siècle, peut-être même jusqu'à l'époque mérovingienne. — Collection PaultreDesormes.

29-40. Douze fragments de Vases en verre, partie Inférieure. — Ces douze fragments rappellent @ tous plus ou moins la forme de nos grands verres à pied ; quelques-uns sont remarquables par leur irrisation, d'autres révèlent un art perfectionné.

Ils ont tous été trouvés dans les fouilles du nouveau Palais-de-Justice d'Auxerre (ancien emplacement de l'église Notre-Dame-Ia-d'Hors, du cimetière et du terrain contigus). — Don de M. Piéplu, architecte.

41. - Fragment de Vase en verre de Venise.

— Ornement ajouré formant la tige. — Même provenance que ci-dessus.

42. - Petit fragment de Vase en verre. — Le verre est blanc, diaphane, avec ornements mats dans la pâte. — Même provenance.

43. — Fragment des bords d'un Vase en verre.

— Même provenance.

44-47. Fragments de Vases en verre. — Faisant partie de la tige inférieure de verres à pied. — Même provenance.

48. — Vitrail ovale aux armes de François de DOllatlieu, évêque d'Auxerre (1t;U91625). — Les armes sont d'azur, à une main d'argent mouvant à senestre d'une nuée de même, tenant un cœur de gueules avec deux étoiles d'or en chef. On ne sait au juste d'où provient ce vitrail.

49. - Fragment de Vitrail représentant des tètes de soldats (XVlC siècle). — Provenance inconnue.

o0. - Soupière en faïence d'Auxerre (XIXe siècle).

Elle a été fabriquée aux Capucins, sous la direction de Montenot, pour le compte et au chiffre du propriétaire de la fabrique, M. Lcgueux-Cochois. Forme ovale ; décor composé de paysages en camaïeu bleu, alternant avec des médaillons supportés par des amours, des fleurs et des attributs polychromes. Dans les médaillons, les lettres L. G. C. (Legueux-Cochois). Fruits sur le couvercle. Cette soupière est jusqu'ici le meilleur


spécimen connu de la fabrication Auxerroise. On y remarque une certaine tendance à imiter le style des faïences de Moustiers. — Don de M. Henri Legueux, petit fils de M. Legueux-Cochois.

51. — Soupière en faïence d'Auxerre (xixe siècle).

Forme octogonale. Décor à guirlandes de fleurs polychromes. Dessous l'inscription : Faïence d'Auxerre Au Capucin (sic). Le couvercle manque. - Don de M. Henri Legueux.

52. - Pot à huile en faïence d'Auxerre. — Décor à paysages en camaïeu bleu clair, combiné avec des amours, des fleurs et des animaux polychromes. Ce pot a été conservé pendant longtemps à Auxerre, dans la maison de M. Sallé aîné, et on l'a toujours considéré comme un produit de la fabrique des Capucins Du reste, il est évidemment du même style que le n° jO, bien que la fabrication et la décoration en soient beaucoup moins soignées. Le musée céramique de Sèvres possède un pot-à-l'eau, qui lui a été donné par M. Dessignolles comme provenant de la fabrique de Montenot et qui présente également les mêmes caractères que les n's 50 et 52. Don de M. le docteur Tonnellier.

o3. - Bouteille en faïence de Chevalines (XIXe siècle). — A décor polychrome, avec le nom de Buté en lettres majuscules sur la panse. Philippe Buté ou Butté, né à Auxerre, le 1er avril 1799, et aujourd'hui vigneron en cette ville, a travaillé dans sa première jeunesse aux fabriques de Chevannes et d'Auxerrc.

C'est lui-même qui nous a déclaré que la présente bouteille avait été fabriquée pour lui à Chevannes, en 1826, dans la petite usine fondée et dirigée par Pommier. Comparez ce que nous disons plus loin. —

Collection Duru.

U4. — Veilleuse en faïence attribuée à Auxerre.

Décor polychrome, assez peu soigné. — Collection Duru.

55. — Petite Gourde est faïence, attribuée à Auxerre. - Décor polychrome à oiseaux. — Don de M. Bernage-Servin.

¡jô. - petite bouteille en ilmïeMced AMxerye ou d'Arthé (xiie siècle). — Panse sphéroïdale; décor polychrome grossier. Elle est signée par dessous

Tavernier. Voyez plus loin d'autres objets émanés du même fabricant, André Tavernïer, qui exploita quelque


temps la fabrique d'Arthé, près Toucy, et qui revint ensuite à Auxerre, où il continua à façonner et vendre quelques faïences grossières. Après lui. l'industrie faïencière disparut complètement de nos parages. —

Collection Duru.

U7. — Petite Bouteille. — Analogue de forme, décor encore plus grossier. - Collection Duru.

58. — Petit Pot à l'eau. — Collection Duru.

tig. — Petit Pot à l'emia. - Décor à bouquet. On le croit d'Ancy-le-Franc, d'où il a été rapporté. — Don de M. Henri Monceaux.

60. — Assiette en faïence d'Auxcrre.— M. Clergeau, employé à la mairie d'Auxerre et qui nous a donné cette assiette, affirme de visu qu'elle a été fabriquée aux Capucins, par Boutet, prédécesseur de Montenot, en même temps qu'un service complet commandé par M. Clergeau père, et marqué à son chiffre. Décor polychrome. Au milieu un évêque debout et bénissant.

Au dessous l'inscription : Saint-Germain, à côté le chiffre G. C. (Germain Clergeau) en lettres enlacées, plus un E majuscule dont la signification nous échappe.

61. - Coavercle de Soupière en faïence d'Ancyle-Franc (XVIIIe-XIXc) siècle. — Décor polychrome à guirlandes, rappelant vaguement la tradition de Moustiers. — Don de M. Renaudot, ancien pharmacien, à Ancy-le-Franc.

62. - Soupière en faïence d'Ancy-le-Franc (xviii*xixe siècle). — Forme polygonale ; décor polychrome à guirlande de fleurs, couvercle à fruits. M. Duru, dans la collection duquel elle se trouvait, l'avait inscrite comme venant d'Ancy-le-Franc. Mais elle semble faite dans le même moule que la soupière cataloguée cidessus sous le n" 51, et elle pourraitbieu être d'Auxerre.

Il y a du reste une grande analogie entre la plupart des produits de ces deux fabriques. -Collection Duru.

63. - Assiette en faïence d'Aiieyle-Franc (1809).

Décor polychrome, grossier. Deux anges supportant des médaillons dans lesquels est écrit : B. menusier.

à Ancy-le-Franc. Entre les deux, les lettres G. B.

enlacées. Au-dessus : 1809. — Don de M. Renaudot, ancien pharmacien à Ancy-le -Franc.

64. - Assiette en faïence d'Ancy-le-Franc. —


Décor polychrome sur lemarly ; au fond, le jugement de Paris. Façonnage très imparfait, mais curieux.

M.H. Monceaux,qui nous a donné cette assiette, possède encore un plat, du même service, avec la même scène représentée sur le fond. Nous le signalons à ceux qui étudient les produits de l'industrie locale. Le musée céramique de Sèvres possède également une assiette complètement semblable à la nôtre, et qui lui a été donnée aussi par M. Monceaux.

63. - Assiette en faïence de Vansse, près Chàtel-Gérard (xixe siècle). — Décor polychrome. —

Don de M. Monceaux.

C0. — Assiette en faïence de Vausse. — Décor polychrome, à oiseaux. — Don de M. Monceaux.

9 67. - Assiette en faïence de Vausse. — Décor monochrome, au manganèse. — Don de M. Monceaux.

08. - Assiette de provenanee illeertaille- — Décor polychrome. Elle a quelques caractères des faïences de la région, cependant rien ne constate son origine d'une manière certaine.

69. - Plateau attribué à la fabrique d'Aney-IeFraite. — Décor polychrome, à guirlandes de fleurs.

— Don de M. Monceaux.

70. - Assiette attribuée à la fabrique d'Auxerre, — Décor en camaïeu bleu. Sur le fond, un amour tenant une couronne d'une main, une branche de l'autre. — Don de M. Monceaux.

71. - Saladier en faïence d'Auxerre. — Décor polychrome; dans le fond, un charretier conduisant et fouettant son attelage. Au bas, le nom de celui pour lequel le saladier a été confectionné (Marchand) et dans la famille duquel il est resté jusqu'au jour de son admission au musée. On peut le considérer avec certitude comme un type de la fabrication auxerroise commune. — Don de M. Chérest.

7e2. — Saladier en faïence d'Auxerre. -- Décor polychrome ; au fond, un paysage. Sa forme, l'aspect de la terre qui le compose, le caractère de l'émail et des peintures qui le recouvrent, nous permettent d'affirmer qu'il a bien la même origine que le précédent — Collection Duru.


73. - Broc en faïence, présumée d'Auxerre. Décor polychrome, composé de guirlandes où se jouent des amours, et qui renferment des paysages en camaïeu bleu clair. Le style et la disposition de cet objet rappèlent beaucoup les produits de la fabrique Montenot. Cependant rien ne prouve qu'il vienne de cette fabrique. — Collection Duru.

74. — bouquetière en faïence, présumée d1- uxerre. — Décor polychrome. Même style et mêmes dispositions que le numéro précédent. Les deux objets ont évidemment la même origine. — Collection Duru.

7îi. — Compotier en raïenee, présumé d'Auxerre. — Il a bien le caractère de la fabrication Auxerroise au XIX" siècle. Mais nous n'osons pas attester son origine comme nous l'avons fait pour plusieurs des objets ci-dessus. — Collection Duru.

76. - Assiette commune. — Même observation que pour le numéro précédent. — Collection Duru.

77. - Petite Saucière. — Même observation. — Même provenance.

78. - Encrier. — Même observation. — Même provenance.

79. - Couvercle de Soupière en faïence de Vausse. — Décor en camaïeu violacé (au manganèse). Imitation marquée du style de Moustiers. Néanmoins les renseignements qui nous sont fournis et d'ailleurs certains caractères de l'objet nous permettent de l'attribuer jusqu'à preuve contraire à la fabrique de Vausse dont il est un type curieux. — Don de M. H. Monceaux.

80. - rot à hirondelles en faïence, portant la, date de 1796, et pouvant être attribué à la fabrique de Chevannei. — Ce pot, malheureusement très endommagé, a été trouvé à Chevannes. et parait y avoir été fabriqué, à l'époque de la fondation d'une première usine, par M. Berthelot. —

Don de M. Fondreton, médecin à Chevannes.

81. — Bouteille de vigneron, eu faïence d'Artllé, près Toucy (1835). Cette bouteille a la forme de celles dans lesquelles nos vignerons emportent du vin en allant travailler aux vignes. Décor polychrome, façonnage grossier. Elle porte les inscriptions suivantes : A. T. (André Tavernier). F. (fabricant)


de faïence, 1835 ; A. T. (André Tavernier). Arlai (pour Arthé), 1839. — Don de Mme Pérou, fille d'André Tavernier.

82. — Plat ovale en faïence, attribué à la fabrique d'Auxerre. — Décor en camaïeu bleu.

Guirlandes sur le marly; au fond, un amour tenant un arc et une flèche. Le musée céramique de sèvres possède un plat exactement semblable à celui-ci, plat qui lui aété donné par M Duru comme provenant de la fabrique dirigée par Montenot. — Don de M. H.

Monceaux.

83. - Petite Ciourde ébrécliée (1822). — Décor polychrome, portant l'inscription : André Tavernier, fabricant de faïence. 1822. — Don de M. Jotras, gendre d'André Tavernier.

84. - Plat à barbe lie la fabrique d Arthé (1835).

— Décor polychrome, avec l'inscription suivante : N. 1792, A. T. F. 1835, qui signifie André Tavernier, né en 1792, fabricant en 1835. Nous ajoutons qu'à cette époque André Tavernier était établi à Arthé, près Toucy (voir le n° 81). — Don de M. Jotras.

85'. - Bouteille de vigneron en faïence d'Auxei re (1850). — Décor polychrome avec les inscriptions : L. T. 18SO, et A. T. 1850. — Elle a été fabriquée par André Tavernier, et donnée par son gendre, M. Jotras.

8G. - Pot à fleurs en faïence d'Auxerre. — Décor polychrome ; fabriqué par André Tavernier. — Don de M. Jotras.

87. - Plat à barbe en faïence d'Auxerre. — Décor polychrome avec le nom de Buté et la date de 1821 ; Philippe Buté, ancien ouvrier des fabriques d'Auxerre et de Chevannes, nous affirme que le présent objet a été fabriqué pour lui à Auxerre dans l'usine des Capucins, et c'est aussi lui qui l'a donné au Musée.

88. — Saladier de la fabrique de < bevaMmes (1826). — Déce polychrome ; au fond : Buté, 1826. Ce saladier a été fabriqué à Chevannes dans l'usine alors dirigée par Pommier, voyez n° 53. — Don de M. Philippe Butté.

89. — Assiette de la fabrique de Moiitijcny, près


Ferreux (canton de Charny). — Décor polychrome : voyez sur la fabrique de Montigny ce que nous disons au n" 92. — Don de M. Monceaux.

90. — Assiette en faïence de l' Vuxerroîs. — Au centre, un tailleur de pierre; elle offre tous les caractères des faïences de l'Auxerrois, mais il est impossible de préciser la fabrique d'où elle est sortie. — Don de M. le docteur Tonnellier.

91. - Assiette en faïence présumée d'Anxerre.

— Décor polychrome ; au fond, une cornemuse. — Don de M. H. Monceaux.

02. - Assiette de la fabrique de Montigny près PerI-eux- - Décor monochrome au manganèse; petite guirlande sur le marly ; au fond les armes du marquis de Montigny, propriétaire et fondateur de la fabrique installée vers la fin du XVIIIe siècle dans les dépendances du château de Montigny près Perreux (Yonne). Voyez sur ces armes Y Armoriai de l'Yonne de M. Déy, p. 89. Une autre assiette, entièrement conforme, existe à Auxerre dans la collection de M. Cotteau. Don de M. Chérest.

93. - Boite en forme de commode, lie la fabrique d'Auxerre. — Décor polychrome ; sur le couvercle, l'inscription suivante : c Victorine Montenot, 1823. » - Il en résulte que cet objet a été fabriqué à Auxerre, dans l'usine des Capucins, alors sous la direction de Montenot, et pour l'un de ses enfants. —

Don de M. Claude père.

94. - Fetit Couvercle en faïence de Chevalines.

— Décor polychrome, anse détachée ; ce petit couvercle, malheureusement ébréché, a été recueil'i à Chevannes où il était conservé comme un échantillon de l'ancienne fabrication locale ; quant à nous, nous serions plutôt tenté de l'attribuer à la première usine de Chevannes fondée par M. Berthelot, qu'à la seconde fondée et dirigée par Pommier. — Don de M. le docteur Fondreton.