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Titre : La Vie paroissiale à Saint-Jean-Baptiste de la Salle

Éditeur : A. Ditière (Paris)

Éditeur : M. DupanierM. Dupanier (Paris)

Date d'édition : 1915-12-01

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32889266b

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32889266b/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 1108

Description : 01 décembre 1915

Description : 1915/12/01 (A5,N51)-1915/12/31.

Description : Collection numérique : Documents consacrés à la Première Guerre mondiale

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6484763j

Source : Bibliothèque nationale de France, BP-1 (PARIS, SAINT-JEAN-BAPTISTE DE LA SALLE)

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 26/03/2013

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2 francs par an — 0 fr. IG le numéro Paraissant le 1er de chaque mois

ON S'ABONNE : A la Sacristie de l'Eglise, 9, rue Dutot (XVf)


C L E I G É PAROISSIAL de Sainf-Jean-Baptiste de la Salle £ ==i$ I= ;

M. Merrien, curé, reçoit à la sacristie, tous les matins de semaine, sauf le samedi et la veille des fêtes, de 9 h. à

11 h. 1/2. Il reçoit le 1" et le 2* dimanches, de 3 à 5 h.

M. le Curé ne reçoit pas au presbytère. Il confesse aux jours et aux heures indiqués sur son confessionnal.

M. Fénéon, premier vicaire, chargé des mariages, reçoit tous les jours de la semaine de 9 h. à llh. Il a la direction des catéchismes de jeunes fllles; de la confrérie de la Sainte Vierge et des patronages de jeunes filles. Il est directeur paroissial de l'OEuvre des Vocations.

M. Delpech, second vicaire chargé des services funèbres, reçoit tous les jours, le matin jusqu'à 11 h.; l'après-midi de 2 à 4 h. Il a la direction des catéchismes de garçons, de l'Association de la Bonne-Mort et des âmes du purgatoire, de l'œuvre de la Propagation ae la Foi. Il est correspondant paroissial de l'Institut catholique de Paris.

M. Ditlère est chargé de la Sacristie et du matériel de l'église; du patronage St-Michel; de l'Œuvre de la Sainte Enfance.

Il reçoit à la sacristie, le mardi.

M. Coste est chargé du service des messes; de la Confrérie du Sacré-Cœur; de la Confrérie du Très Saint-Sacrement; de l'OEuvre de Saint-François-de-Sales. Il reçoit à la sacristie, le mercredi et le samedi.

M. de Villèle est chargé des Cérémonies et de l'enseignement religieux au lycée Buffon. Il dirige les Œuvres où se groupent les jeunes lycéens (Persévérance et Conférence Pasteur). Il est chargé de l'Association Sainte-Marthe. Il reçoit à la sacristie le lundi et le jeudi.

M. Blanc, ancien vicaire, entend les confessions l'après-midi du samedi et de la veille des fêtes.

M. Auzeral. prêtre auxiliaire, est organiste et maître de chapelle. Il est professeur de chant à l'école Saint-Pierre. Il reçoit à la sacristie le vendredi et, en outre, entend les confessions l'après-midi du samedi et de la veille des fêtes.

Vicaire de garde: Un vicaire se tient en permanence chaque jour à 'l'église pour les malades et autres services paroissiaux. Le demander à la sacristie, pendant la journée; la nuit, sonner 66, rue Falfjuière.

(Sonnette de nuit dans le passage, au pilier de droite.)


BULLETIN PAROISSIAL de Saint-Jean-Baptiste de la Salle bw

SOMMAIRE

L'a priori de la Providence, p. 1. — Calendrier de décembre, p.

5. — Remarques sur le Calendrier, p. 7. — Réflexions hebdomadaires, p. 9. — Prions pour nos soldats morts, p. 11.

— Nos prêtres mobilisés, p. 12. — Nécrologe paroissial de la guerre, p. 13. — Mot de Monsieur le Curé, p. 16.Conférence de la messe des hommes, p. 18. — Chronique paroissiale : Ecole Saint-Pierre ; Association Ste-Marthe ; autour des Cath,é,chÎlSmes ; autour des Patronages ; une obSlervat,on néc-essaire ; à la Ligue des Femmes Françaises ; le Cercle Jeanine d'Arc, p. 21. — Variété : Notre 'ive d'or: sa préface, p. 26. — Carnet paroissial, p. 29.

L'a priori de la Providence Il y a des heures, dans rhistoire, où les faits caJamiteux descendent en avalanche sans laisser apercevoir la cause immédiate qui les produit. A cette avalanche des faits inexpliqués répondent l'avalanche des questions de l'esprit qui voudrait voir les causes et l'avalanche des révoltes de la conscience qui cherche à éga..

rer les responsabilités.

Dans la perplexité que supposent les questions de l'esprit et les révoltés de la concience, il n'y a qu'un sauveur : c'est un a priori. Mais lequel donc? Pour l'avalanche des Alpes, l'a priori c'est la connaissance orographique qui .prévoit le glissement desi neiges et qui l'explique par réchauffement des sommets. Pour l'avalanche des calamités, l'a priori serait la certitude que nous avons qu'une sagesse infinie préside à ce phénomène et que cette avalanche dévale, comme l'autre, d'après des Lois que cette sagesse saura utiliser. Gomme


celle des 'neiges, l'avalanche des calamité- et meurtrière pour les excursionnistes, voire même pour les paysans oublieux qui s'obstinent à bàtir leurs chaumières au pied des pics menaçants!. Mais il est avéré que l'avalanche porte avec elle pl:Us d'un bienfait aux prairies d'alentour.

Il y a donc une Providence pour les avalanches ! Ni le berger, ni le laboureur de Savoie n'ignorent les lois de cette Providence. En face des ruines ils résolvent le problème dauiloureux par leur a priori instinctif qui exclut le moindre doute de leur esprit et la moindre révolte de leur conscience : Dieu fait bien ce qu'il fait!

VoiLà l'a priori de la Providence; celui qu'employait La Fontaine; celui, qui sauve le berger savoyard, sinon de l'étonnement au moins de la colère qui prépare le blasphème. Simpliste qui croit, il avait espéré que la nei,ge fondrait au soleil d'avril' et qu'elle descendrait en cascades écumeuses jusqu'en bas de ses. pacages.

Mais le glissement en bloc de cette neige ne lui paraît pas, pour cela, une anomalie qu'il ait le droit de, maudire. En mê-me temps qu'il en souffre, il se résigne à ce procédé exceptionnel !

* **

L'observateur chrétien des événements doit avoir, lui aussi, à son service un a priori sauveur qu'il le défende contre le blasphème. Comme il y a des lois qui régissent la fonte, des neiges, il y a aussi des lois qui régissent les avalanches de la Barbarie.

L'a priori sauveur, pour nous, c'est la certitude que nous devons avoir que Dieu, suivant le mot de Saint Jean « fait tourner au profit de ceux qui l'aiment les plus douloureuses épreuves. » Que ceux qui ne croient ni à Dieu ni à la Providence cherchent en murmurant le pourquoi de certaines « avalanches » passe ! Encore peut-on se demander où ces incroyants trouveront la réponse qu'ils cherchent,. En attendant qu'ils l'aient


trouvée ils devraient éviter d'accuser Celui qui n'existe pas pour eux ou d'impuissance ou d'imprévoyance ou de cruauté.

Que nous qui professons la foi en un Dieu créateur et Providence, nous ne trouvions pas dans cette certitude l'a priori sauveur contre l'obscurité de certains désordres sociaux, c'est ce qu'il est difficile de concevoir ! Oui, qu'avec cette certitude qu'une sagesse infinie s'applique à conduire le monde, on nous entende accuser Dieu ou d'impuissance, ou d'imprévoyance ou de f'ruauté. c'est une inconséquence qui n'a pas sa pareille ! Raisonner de la sorte c'est découronner en soi-même l'idée de Dieu; c'est démolir avec le doute le travail glorieux de la Foi !

Y avons-nous bien réfléchi? Autant l'a priori est déraisonnable quand il précède tout examen des choses, autant il est sage et salutaire quand il suit des observations répétées. Que dire de l'a priori qui découle des conclusions auxquelles a donné lieu le problème fondamental de l'existence de Dieu ?

Dieu, en effet, étant ce que disent ensemble de Lui la Raison, la Conscience, le consentement des peuples, la Révélation, c'est-à-dire, Dieu lui-même, l',hommè qui a accepté, une fois, ces magnifiques témoignages, n'a plus le droit, ni devant les accidents de sa vie, ni devant les « avalanches du mal », de douter que Dieu existe ni de l'accruser de rien ! A l'a priori de l'excellence divine s'ajoute celui die la liberté humaine pour expliquer de façon satisfaisante ces accidents et ces avalanches, saIns qu'il faille, chaque fois, remettre en question la sagesse, la puissance et la bonté de Dieu!

Pour dire le vrai, ce perpétuel recommencement des pourquoi humains suppose sinon l'absence de l'a priori sauveur, au moins une foi boiteuse, vacillante, un je ne sais quoi do fruste dans la conscience et.

dans la raison qui n'use de l'a priori des s'ages et des


croyants que dans les jours rayonnants où rien n'a besoin d'être expliqué.

Il y a incontestablement des hommes, même des chrétiens qui se sont fait un plan de vie fantaisiste peu exposé aux aval'anches. Tant que ce plan réussit, Dieu est adorable, a priori, car il semble avoir approuvé ce plan. Mais comme il y a d"autres dangers que ceux des avalanches pour troubler le plan de vie des béats, il survient, sans qu'on les ait prévus', des tremblements de terre, des éruptions, des guerres. Alors Dieu perd tous ses droits au respect; l'a priori d'hier ne vaut plus rien aujourd'hui. Et cependant Dieu est toujours sager Dieu est toujours bon. L'a priori en cette matière est infaillible. Quand on la possède bien, cette certitude ne permet ni doute, ni plainte, ni récrimination à l'adresse de Dieu !

J'imagine que ce ne sont pas les avalanches qui peuvent faire douter de la solidité des montagnes d'où elles viennent ni de l'utilité du boleil qui fond la glace. Ce ne sont pas davantage les coal,itions de la Barbarie qui peuvent ébranler la Providence divine, braver la justice de Dieu, ni échapper à ses sanctions! Et alors, pourquoi s'impatienter des lenteurs de cette justice, de ses distractions, comme diisent quelques-uns? *

Pourquoi surtout prêter à cette justice les imperfections de Ha justice humaine? Pourquoi, par exemple.

croire que Dieu est avec le plus fort ? Pourquoi se scandaliser qu'il se laisse invoquer par des formules impies ?

A priori, Dieu est juste comme il est sage ! Et sa sagesse sert" tôt ou tard, à sa justice. Les 'lenteurs, les distractions, les complaisances sont le fait des justiciers que le temps presse, qui ont peur d'être arrêté5 par la mort et de 'ne pouvoir ainsi triompher! Ce n'est pas le cas de Dieu! Au lieu donc de prétendre ramener le gouvernement divin à la mesure de nos précipitations, élargissons nos vues et sachons attendre. Bien


établis dans l'a priori de ses attributs, sans lesquels on ne peut pas m'ême le concevoir, rendons hommage à la puissance de Dieu, même quand elle semble désarmée; rendons hommag'e à la prévoyance de Dieu, même quand il semble ne pas voir; rendons hommage à la bonté de Dieu, même quand il laisse souffrir les siens!

Son apparente impuissance, son apparente imprévoyance, son apparente dureté sont des formes de sa patience. Saint Augustin nous a donné la clef de tous ces mystères quand il a dit de Dieu : « Patiens quia œternus ». Il est patient parce qu'il est éternel. Voilà l'a priori sauveur ! c'est l'a priori de la Providence !

CALENDRIER DE DÉCEMBRE

Mercredi, l,r : A 8 heures, messe de Requiem pour les défunts du mois de novembre, allocution par M. l'abbé Delpech et absoute.

Jeudi, 2 : A 8 heures, messe du T. S. Sacrement; à 5 h. 1/2, prière, Chapelel et Salut; de 9 h. à 10 heures, l'heure Sainte par M. le Curé.

Vendredi, 3 : Exercices en l'honneur du Sacré-Cœur; à 6 heures, exposition du T. S. Sacrement; à 7 heures, messe pour l'Œuvre de la Propagation de la Foi ; à 8 heures, messe pour la Communion réparatrice, allocution par M. l'abbé Coste; de 3 h. à 8 h. 1/2, exposition et Adoration du T. S.

Sacrement; à 8 h. 1/2, prière, allocution par M. l'abbé Coste et Salut. 1 Dimanche, 5 : 2e Dimanche de l'Avent. A 6 heures, allocution par M. l'abbé Coste; à 9 h. 3/4, grand'messe, prône par M. l'abbi- Delpech; à 5 heures, office paroissial, sermon et Salut; quête à tous les offices pour le Denier de Saint Pierre.

Lundi, 6 : A 8 heures, messe pour l'Œuvre des Vocations, allocution par M. l'abbé Fénéon.

Mardi, 7 : A 8 heures, messe pour la Société Sainte Elisabeth, allocution par M. le Curé et bénédiction; réunion de travail.

Mercredi, 8 : Fête de VImmaculée Conception de la * Sainte Vierge. Toutes les messes seront dites à l'autel de la Sainte


Vierge; à 8 heures, messe pour la Confrérie de la Bonne Mort et des âmes du Purgatoire; à 5 h. 1/2, prière, allocution par M. le Curé, Chapelet el Salut.

Jeudi, 9 : A 8 heures, messe du T. S. Sacrement; à 9 heures, messe pour les jeunes garçons, en l'honneur de Saint Nicolas, allocution par M. le Curé; à 5 h. 1/2, prière, Chapelet et Salut.

Vendredi, 10 : A 7 h. 1/2, messe pour le Tiers-Ordre; à 2 h. 1/2, réunion des Servantes du Sacré-Cœur"; à 8 h. 3/4, réunion des Amis du Sacré-Cœur".

Dimanche, 12 : 38 Dimanche de VAvent. A 6 heures, allocution par M. le Curé; à 8 heures, messe pour la Communion des hommes; à 9 h. 3/4, grond'messe, prône par M. l'abbé Cosfe; à 3 heures, réunion de l'Association Sainte-Marthe, conférence par M. le Curé; à 5 heures, office paroissial, allocution par M. l'abbé Coste, procession du T. S. Sacrement et Salut. ,

Mardi, 14 : A 8 heures, messe en l'honneur de Saint Antoine de Padoue et de même tous les mardis.

Mercredi, 15 : Le* Quatre-Temps (jeûne et abstinence). A 8 heures, messe pour la Confrérie de la Bonne Mort et des âmes du Purgatoire.

Jeudi, 16 : A 8 heures, messe du T. S. Sacrement; à 5 h. 1/2, prière, Chapelet et Salut.

Vendredi, 17 : Les Quatre Temps. A 8 heures, inesse pour la •' Ligue des Femmes Françaises "; à 5 h. 1/2, office des 0 de Noël, et de même chaque soir, jusqu'au 23 décembre inclus.

Samedi, 18 : Les Quatre- Temps.

Dimanche, 19 : 44 Dimanche de l'Avent. A 0 heures, allocution par M. l'abbé Fénéon; à 9 h. 3/4, grand'messe, prône par M. le Curé; à 3 heures, réunion du Tiers-Ordre; à 5 heures, office paroissial, sermon et Salut; quête pour l'entretien des Séminaires. :

Mercredi, 22 : A 8 heures, messe pour la Confrérie de la Bonne Mort et des âmes du Purgatoire.

Jeudi, 23 : A 8 heures, messe du T. S. Sacrement; à 5 h. 1 2, office des 0 de Noël.

Vendredi, 24 : Vigile de Noël. Jeûne. A 8 heures, messe pour la Confrérie des Mères Chrétiennes, allocution par M. le Curé et bénédiction; à 2 heures, réunion des Dames de Charité; à minuit, messe avec chants, suivie d'une messe d'action de grâces.

Samedi, 25 : Noël ! Messes et offices comme le dimanche ;


à 6 heures, allocution par M. l'abbé Delpech ; à 9 h. 3/4, grand'messe solennelle ; à 4 h. 1/2, Y êpres, sermon par M. l'abbé Delarue et Salut.

Dimanche 26 : Saint Etienne, premier martyr. A 6 heures, allocution par M. l'abbé Coste; à 9 h. 3/4, grand-messe, prône par M. l'abbé Fénéon ; à 5 heures, office paroissial, chapelet et salut.

Mardi, 28 : à 8 heures, messe en l'honnenr de Saint Antoine de Padoue.

Mercredi, 29 : à 8 heures, messe pour la Confrérie de la Bonne Mort et des âmes du Purgatoire, allocution par M.

l'abbé Delpech et bénédiction.

Jeudi, 30 : A 8 heures, messe du T. S. Sacrement ; à 5 h. 12, prière, chapelet et salut, Vendredi 31 : à 5 h. 1,2 du soir, prière, salut d'action de gràces pour la fin de l'année ; De projundis pour les défunts de la paroisse.

Remarques sur le Calendrier

Le Calendrier du mois d'e décembre contient les particularités suivantes qui sont à retenir : 1. — L'exercice de l'heure sainte sera repris le jeudi, 2; Cet exeiirice est une préparation au « Premier Vendredi ». C'est dans cet esprit qu'il faut y prendre part.

2. — La fête de l'œuvre do la Propagation de la Foi se rencontre avec le « Premier Vendredi ». L'occasion sera bonne pour les «servantes du Sacré-Cœur) et pour les « Amis du Sacré-Goeur » de justifier leur appellation en s'inscrivant dans une œuvre si chère à leur Maître et en lui apportant leur offrande.

3. — Dans le temps de l'Avent, la fête de l'Immaculée Conception doit accentuer la piété préparatoire à Noël : rien n'est plus cher au Messie que la dévotion envers sa Mère. Il y aura donc lieu pour nous de bien célébrer cette fête du 8 décembre.


4. — Nous ne serons pas distraits au sujet des Quatre-Temps. Ils arriveront le 15, le 17 et le 18 décembre.

Il serait prudent, ces trois jours, de 'ne faire et de n'accepter aucune invitation : on éviterait ainsi des mécomptes pour soi et on en épargnerait à ses convives.

5. — Du vendredi 17, au jeudi 23 inclus, ont lieu, à 5 heures et demie, les saluts des 0 de Noël. Les âmes qud, ne sont pas superficielles aiment ce petit office et viennent s'y rajeunir dans l'attente du Sauveur.

6.— Pendant l'Avent, il y a deux quêtes commandées par Monseigneur l'archevêque : le dimanche, 5 décembre, pour l'OEuvre du Denier de Saint-Pierre; — ft'e dimanche 19 décembre, pour l'OEuvre des. Séminaires. — Il faudra se rappeler, en ces occasions, la recommandation de M. le Curé : il ne faudra pas, par un virement habile, donner à ces OEuvres l'offrande destinée au Culte; mais il faudra doubler sa générosité, faute de quoi-ce serait la paroisse qui ferait l'aumône!

7. — Il y aura à craindre, cette année, que la fête de Noël, arrivant un samedi, fasse tort au dimanche qui suit. Les obligations du dimanche ne sont pas abrogées par les dévotions du samedi, fût-ce Noël avec .,.a mese de Minuit ! En revanche, on doit savoir que la messe de Minuit est messe du jour de Noël. Ce qui veut dire qu'en assistant à cette messe de Minuit on satisfait au précepte de l'assistance à la messe.

8. — Le Salut du 31 décembre répond au besoin des âmes reconnaissantes. Quelles que soient les ombres jetées par la guerre sur nos famil-les et sur la Patrie, nous devons éprouver le besoin de remercier Dieu et de recommander à sa miséricorde nos chers défunts.

9. — Enfin, le Calendrier de décembre a le caractère d:lüIie échéance : après le mais de décembre, 1915 ne sera plus. Les paroissiens qui auront laissé l'année se fionir sans acquitter l'impôt sacré du Denier du Culte, se trouveront débiteurs die deux exercices. Pour échap-


per à cette fâcheuse posture de contribuable insoumis, ces retardataires doivent se hâter. D'autant plus que 3,a Caisse paroissiale est à sec ! Triste situation, pour laquelle M. Je Curé ne demande pas le secret !

Réflexions Hebdomadaires

31 octobre — 7 novembre LE RENDEZ-VOUS DES .AMES LE RENDEZ-VOUS des âmes éprises de Sainteté fut toujours aux pieds du. Christ Rédempteur, ou crucifié comme au Calvaire ou immolé comme sur l'autel. Dans ces deux attitudes, le Maître confirme la doctrine résumée dans I-Ps, Béatitudes. Tous ceux donc qui veulent se sanctifier et servir à la sanctification des autres doitent étudier le Christ révél'ateur dans sa doctrine et imiter le Christ sauveur dans son sacrifice. En ces jours de novembre tout ipleins du problème des âmes, tournons 'nos yeux et nos coeurs vers le Maître de la Sainteté et apprenons de Lui, avec le secrfet d'être Saints, le secret d'aider au salut des autres.

7-14 Novembre EXPIATION ET MrSERIcoRDE L'EXPIATION ET LA 'MISERICORDE sont les d ux facteurs du Pardon : En effet, l'offensé ne peut pardonner, sans préjudice pour le bon dlroit, qu'à la condition qute l'offenseur se repente. Or, le repentir qui n'est pas une réparation adéquate de l'offense, n'est qu'une expiation dont la miséricorde se contente. Aussi bien n'est-ce pas, seulement dans les rapports de l'homme avec Dieu que cette composition intervient; d'homme à homme les excuses, les rétractations, les désaveux sont des formes de l'expiation. Par son repentir, l'offenseur expie, car il fournit à l'offensé ce qu'il a de meilleur


pour l'apaeser : Discuter la loi de l'expiation, c'est donc méconnaître le principe de la Moralité.

14-21 Novembre RETOUR SALUTAIRE L'ANNEE RELIGIEUSE va finir, dans quelques jours, à la veille de l'Avent. Ce cycle annuel n'est pas simplement uii arrantgenient liturgique; il est aussi un indicateur du travail qui doit se faire en nous, à Ja faveur des mystères que ce cycle déroule devant, notret esprit : pendant l'Avent, nous devons attendre le Sauveur;- - à Noël, le recevoir; — à l'Epiphanie, l'annoncer après l'avoir adoré; — avec le Carême, préparer notre Rédemption par l'a. Pénitence; — à Pâques, communiquer au Christ ressuscité; — à ila Pentecôte, et jusqu'au retour de l'Avent, acquérir par notre incorporation à l'Eglise, notre droit de Cité définitif au Ciel ! En cette fin d'année, où en sommes-nous de ce travail et des indications de la liturgie ?

21-28 Novembre L'ATTENTE DU SAUVEUR L'AvENT: pour avoir toute sa signification, ne doit pas seulement nous rappeler l'attente du Messie par Ls Patnia.rc.hes; il doit aussi nous faire désirer ce Messie.

Mais le désir du Messie suppose la conscience de l'infortune que le Messie doit réiparer. Ayonsi-la donc, cette conscience! Ne nous bornons pas à constater le désordre social qui trahit une déchéance originelle. Sentons en nous-mêmes le mal qui se manifeste autour de fiOfl-S. Appelons notre Sauveur; préparons-nous à le recevoir, pour notre compte; disposons notre âme aux réformes qu'il exigera d'elle. Encore une fois, que chacun 'de nous attende en Lui Son Sauveur !


Prions pour nos Soldats morts Nous avons continué de les voir à Saint-Jean-Bap.

tiste de la Salle, ces émouvants cortèges des « petits soldats de France », tombés au Champ d'Honneur. Leur chère dépouille a été l'objet du même respect et du côté des Pompes extérieures et du côté de l'Eglise. Ils ont été salués avec émotion par la foule qui s,e trouvait sur leur passage. Un prêtre a offert pour eux le sacrifice de la Messe; eux qui nous ont sauvés au prix de leur sang auront été définitivement rachetés par le sang de Jésus-Christ !

Vingt-quatre, dans ce dernier mois, sont venus dans notre église demander au sang du Christ cette Rédemption. Nous donnons ici leur nom, comme de coutume, avec la date de leurs obsèques et l'indication de l'établissement où ils moururent.

Robert Couettant, 17 octobre, de Necker; Georges Hédouin, 18 octobre, de Buffon; Pierre Fabre, 20 octobre, de Buffon; Antoine Blanc, 20 octobre, de l'Ecole Commerciale; - Jean-François Guerneur, 21 octobre, de Buffon; Louis Thévenin, 21 octobre, de Pasteur; Henri Huard, 22 octobre, de Pasteur; Albert Barnole, 22 octobre, de Necker; Louis Vallier, 22 octobre, de Necker; Charles Guillemet, 23 octobre, de Saint-Jacques; Guilaume Mah-é, 27 octobre, de Necker; Pierre Cloaroc, 27 octobre, de Necker; Pierre Jouis, 28 octobre, de Buffon; Constant Vincent, 29 octobre, de Pasteur; Jules Proust, 30 octobre, de Necker; Fernand Jacquot, 2 novembre, de Samt-Jacque • ; Pierre Hourdeaux, 2 novembre, de Necker; Paul Radet, 3 novembre, de Buffon; Eugène Aguilhon, 4 novembre,'de Buffon;


René Guéguen 5 novembre, de B.uffon; T Louis Hardy, 10 novembre, de Pasteur; Henri Gardin, 11 novembre, de Saint-Jacques; Marcel Lantoine, 14 nov., domicile 14, rue Falguière; Marcel George, 15 nov., domicile, 50 b. de Vaugirard; POSTAS QRJPTUM En félicitant certains de ses paroissiens de leur empressement aux obsèques de nos chers soldats, M. le Curé avait particulièrement en vue Qe Commandant Carrichon qui ne manquait aucune de ces touchantes céré- monwes. On. l'y voyait prier de tout son cœur. La mort glorieuse de son fils, survenue naguère, n'avait pas dérouté sa Foi. Mais la douleur l'avait blessé au vif. Il vient de succomber subitement, payant de sa vie son double amour de Père et de Patriote. M. le Curé ne veut pas laisser partir cet homme de cœur, sans le saluer et le proposer à l'admiiration de ses paroissiens!

Nos Prêtres mobilisés Il s'agit de M. l'abbé Ditière et de M. l'abbé de Villèle.

M. l'abbé Ditière, qui est en bonne santé, continue de soigner les blessés dans une ambulance de Montdidier.

Pendant les quelques jours de permission qu'il pas^a naguère avec nous, tous purent constater que ses fonctions fatigantes ne l'avaient pas- diminué. Cette belle endurance de Tios prêtres s'explique par la nature de leur ministère paroissial qui est pour quelques-uns une vraie école d'entraînement !

Monsieur l'abbé de Villèle, prisonnier depuis le 30 septembre 1914, mène une vie à laquelle rien ne l'avait préparé. Son dernier courrie-r nous apprenait qu'il avait changé de résidence. De Salzwedeq, où il était depuis un an, il vient d'être envoyé au camp de


Merseburg. Il fait partie de la 8e Compagnie, avec le 'numéro matricule 13162 A. Cela soit dit pour permettre aux personnes qui auraient le désir de correspondre avec lui.

Entre autres objets qu'il aimerait de recevoir, nous Signalerons du tabac et des. sabots ! On y pourvoira si on ne l'a pas déjà fait et on priera pour les deux chers -absents.

Nécrologe Paroissial de la Guerre Autre rubrique particulièrement douloureuse ! Tout a l'heure, c'était la liste des chers soldats, étrangers à la paroisse sur la< plupart, blessés sur le front et venus dans nos ambulances de quartier .pour y mourir, auxquels la paroisse avait fait de pieuses funérailles. Ici, c'est la liste des paroissiens de Saint-Jean-Baptiste dt la -Salle, qui sont tombés devant l'ennemi et dont nous -avons appris la mort depuis le mois d'octobre. Ceuxlà restent provisoirement dans le coin de pays qu'ils ont défendu et arrosé de leur sang.La mort de quelques-uns de ces braves -remonte à l'année dernière. Elle n'a été signifiée que très tard aux familles. Nous les inscrivons ici au fur et à mesure que les tristes renseignements nous sont foulmis.Nous remercions toutes les personnes qui ont bien voulu nous faire ces communications. On. nous pardonnera de -n'observer aucun ordre dans la transcription de ces documents. Notre principal but sera atteint quand nous aurons appelé l'attention de nos pieux lecteurs sur - ces héros et obtenu d'eux une bonne prière pour leurs âmes..Voici donc, avec quelques indications discrètes, les noms de ces chers paroissiens, qui sont tombés -pour la France : Le soldat André Berthet, du 274e de ligne, tué le 28 juillet 1915, à Neuville.-Saint-Vaast. Communication de Mme Carcey, sa -sœu-r, demeurant 25, rue Bargue;


Le sergent René Gaurat, du 39e d'infanterie, âgé de 22 ans, tombé au champ d'honneur, le 28 septembre 1915. Communication du Capitaine et de Mme Gaurat ses parents, demeurant 15, rue Dutot; Le soldat André Poiret, du 84e de ligne, tué dans sa tranchée, à Beauséjour. Communication de sa jeune veuve, demeurant 56, rue Mathunin-Régn ie-r; Le soldat Charles Rouillard, beau-frère du précédent, tué le 25 septembre, à l'âge de 20 ans, à Ville-surTourbe. Communicatian de sa tante, demeurant 138, rue Palguière, qui fut pour lufii une vraie mère; Le sergent Edmond Lanier, âgé de 34 ans, mort à Gaynes (Oise) Le lT septembre 1914. Famille domiciliée 18, avenue Pasteur.

jLe sous-lieutenant Jean Milon, tué à l'attaque du Moulin de Souain, le 7 mars 1915. Communiqué par Mme Milon, sa mère, demeurant rue Ernest-Renan.

Le mldditMarcel George, 21 ans, blessé à Saint-Hilaire (Meuse), mort au Yad-de-Grâce, le 11 novembre 1915. Famille domiciliée 50, boulevard de Vaugirard; Le soldat Lucien Salmon, étudiant en droit, 24 ans, a succombé à ses blessures, le 13 octobre 1915. Communiqué par la famille qui habite 188, rue de Vaugirard k Le soldat Ferdinand Poite, tombé au Four de Paris.

le 22 juillet 1915, à 33 ans. Famille domiciliée 17, rue de la Procession. Le brigadier d'artillerie Léon Le Brun, 20 ans, tombé à Saint-Vincent, le 22 août 1014. Fair prisonnier, est mort de ses blessures, en Belgique; Son frère aîné, le maréchal des logis Hippolyte Le Brun, de l'artillerie, décoré de la croix de guerre, est tombé en Champagne, le 4 août 1915. Ils étaient fils de M'me Jacquelin, domiciliée 63, boulevard de Vaugirard, et beaux-fils de M. Jacquelin, officier d'administration ; L'adjudant Georges Gremmer, 44 ans, tué à Massiges le 29 septembre 1915. Domicile 40, rue Dalou.


L'aviateur Marcel Lantoine, âgé de 19 ans, mort ac.

cidentellement au Camp d'Avor (Cher) le 12 novembre 1915. Famille domiciliée 61, rue Falguière; Le chasseur à pied Louis Eugène Deschamps, tué à la Butte de Souain, le 27 septembre 1915. Famille domiciliée 23, rue Bargue; Le soldat fantassin Désiré Bertho, âgé de 29 ans, mort à la bataille de la Fère-Ohampenoise, le 10 septembre 1914. Famille 12, impasse du Maine; Le soldat Louis Laurent Cellier, demeurant avec s,a famille, 42, rue Falguière; Le sergent Coulon, qui demeurait avec sa mère, 63, boulevard de Vaugirard; Le soldat Jean-Baptiste Teyssier, 22 ans, tué à Tahure, le 20 octobre 1915. Famille domiciliée 61, rue Falguière ; Le soldat Louis Vaillant, tombé en Argonne, en septembre 1915. Famille domiciliée 10, rue Dulac; Enfin nous rappelons la mort du maréchal des logis Albert Michot, que nous avions annoncée au mois d'octobre avec quelques inexactitudes : Rédacteur à VAutorité et docteur en droit, il appartenait au 44' d'artillerie et fut tué à son poste d'observation, le 21 avril 1915. Mme Michot, qui était et qui reste fière de ce fils, est devenue depuis peu notre paroissienne (9, rue Charlet).

A la demande de Mme Piot, qui habite les confins de Saint-Jean-Baptiste de la Salle, nous ferons une place à son fils dans notre Livre d'or, parce que son fils était élève du Lycée Buffon. Pour le même motif, nous le signalons ici à l'admiration de tous : Elève de la classe de Philosophie, Felix Piot, âgé seulement de 17 ans, s'engagea le 24 août 1914; fait caporal, il fut tué le 28 février 1915. Il avait mérité une citation à l'ordre de la division. Mme Vve Piot habite, 3, villa Hippolvte-Garnier, en bordure de Saint-Jean-Baptiste de la Salle et de Plaisance.


Mot de Monsieur le Curé

Mes chers paroissiens, be mois dernier je saluais votre retour des vacances et je vous disais mon plaisir de vous revoir reprenant votre place dans le compartiment paroissial que vousavez adopté. Ce mois de novembre m'a fourni plusieurs occasions de passer la revue de nos forces : la fête de la.

Toussaint a été célébrée par vous de la façon la plus édifiante; le jour des Morts et toute l'octave de cette fête mélancolique ont été marqués par une belle affluence soit aux messes, soit aux vêpres. Le nombre des Communions, pendant la première quinzaine de novembre, a témoigné du caractère franchement surnaturel de votre Culte pour'les Trépassés. En mettant ce chiffre en regard du chiffre des visiteurs qu'ont reus les divers cimetières, on aurait la certitude que; l'âme parisienne est foncièrement religieuse.

Nous en avons eu une nouvelle preuve, le jour où fut célébré le service solennel à la mémoire de nos soldats tombés au champ d'honneur, le mardi 16 novembre..

Par votre nombre, par votre attitude, par l'esprit de prière qu'on devinait en vous, la cérémonie prit les propartions d'une manifestation. N ofr,) église, pavoisée sans profusion, avait de la peine à contenir l'assistance. Aux places que nous avions réservées pour les familles en deuil, on voyait confondus dans une commune douleur et dans une commune fierté, des paroissiens de tout rang. Leur faisait cortège une foule émue qui prenait visiblement sa part de leur affliction.

M. le Curé, dirait un reporter, avait voulu chanter la Messe et donner l'Absoute !

C'était bien le moins qu'il pût faire! J'avoue que je ne le fis pas sans émotion; pas plus d'ailleurs que je


n'assiste aux obsèques de nos chers soldats sans. tristesse. Il faut dire que le 16, le service concernait ensemble tous les soldats de la paroisse morts pour la France, depuis les débuts de la guerre. Quelques-unsd'entre ces morts étaient connus de moi. Aussi, quand M. l'abbé Delpech,-au cours, de sa très pieuse allocution, parla d'eux comme des « saints de la patrie H.

prêtres et fidèles se sentaient au cœur les. mêmes espérances !

Nos espérances, mes chers paroissiens, ne nous rapprochent pas. sur le seul terrain du patriotisme, nous les partageons en matière de religion aussi, et je dirai

même surtout en matière de religion. Cela paraît dans votre empressement à quelques-unes de nosi cérémonies paroissiales : je n'ai pas eu l'occasion de féliciter les deux groupes des « Servantes » et des « Amis du Sacré-Cœur. » Il m'est que juste que je le fasse ici, d'autant que j'aiii su de source sûre que les réunions mensuelles de ces deux groupes continuent, en dépit de la guerre, de satisfaire M. l'abbé Coste.

Sans parler du temps des vacances, où toute organisation laisse à désirer, la procession du T. S. Sacrement, en octobre, avait accusé un fléchissement dans le nombre et la ferveur. En novembre, elle a pris une glorieuse revanche. Pour ma part, je n'oublierai pas.

cette manifestation du 14 novembre qui me reporta aux processions de la Fête-Dieu d'il y a cinquante ans.

Le même élan e& la même piété se sont retrouvés en vous pendant les solennités de l'Adoration perpétuelle d'où nous sortons à peine. Pendant ces trois jours vous avez maintenu votre réputation de «paroisse eucharistique. » Je n'ai pas le temps de distribuer des éloges à tous ceux qui en mériteraient. Mais je veux complimenter nos vaillants adorateurs de la "nuit. Ils n'ont pas eu besoin du secours des Messieurs de l'A-

doration nocturne, malgré les vides faits dans leur groupe par la guerre. Cette suffisance n'a rien de dé-

V


placé; elle suppose, au contraire, un bon vouloir admirable que je souhaite voir se généraliser !

J'ai la réputation d'être un peu grondeur. Je ne discuterai pas cette opinion. Ce que je sais, mes chers paroissiens, c'est que je reconnais, sans difficulté, ce qui est bien. J'ai même un plaisir infini à le reconnaître. Et c'est pourquoi, aujourd'hui, je me suis étendu avec complaisance sur certaines manifestations de votre esprit paroissial ! 1 Eh bien, sur le point de finir cette douloureuse année 1015, affirmons-nous -réciproquement, prêtres et fidèles, la volonté de nous concerter pour la prospérité et l'honneur de notre chère paroisse. Mettons à son service tout ce que nous avons de disponible. C'est un placement garanti par Dieu lui-même. En attendant que ce Bon Maître, qui est le mien aussi bien que le vôtre, vous récompense de vos générosités, vous pouvez compter sur la reconnaissance et le dévouementrespectueux de votre curé, E. MERRIEN P.-S. — J'ai reçu d'un de mes paroissiens, en communication, une méditation poétique intitulée : JlinuÍt au pied de l'Autel. Ces vers m'ont beaucoup intéressé et mon premier mouvement avait été de les passer in.

tégralement au Buliletin pour ce 'numéro de décembre.

La copie étant déjà suffisante et la Méditation de Philothé ne souffrant pas de coupure, j'ai renoncer à la publier ce mois-ci. Je serai plus heureux en janvier 1916.

E. M.

Conférence de la Messe des Hommes Chaque dimanche, M. le Curé fait précéder sa Conférence proprement dite de quelques avis très courts relatifs à la vie paroissiale. Ces avis, d'ailleurs, nronô


qu'un but : assurer le bon ordre dans la paroisse. Par là même ils rentrent pratiquement dans le thème des conférences.

L'ordre, d'après la définition de la paix fournie par Saint Augustin, c'est l'élément fondamental de la paix. « Pax est tranquillitas ordinis. »

Cet ordre, M. le Curé l'a défini à son tour. Et, de cette définition il a tiré cette conclusion d'importance capitale que la finalité domine le concept d'ordre. L'ordre en effet, est une disposition ou un placement d'après la -convenance des unités en cause. Convenance avec quoi ? Evidemment ave une fin à obtenir.

C'est donc la finalité qui détermine l'importance des - moyens; c'est donc la finalité qui détermine le placement des choses qui servent de moyens propres à ob- tenir la fin !

La finalité est donc véritablement et l'inspiration de l'agent ordonnateur et la mesure de l'importance des - unités ordonnables. De là, par conséquent, la nécessité d'un ordonnateur suprême qui coordonne entre eux les ordonnateurs secondaires, qui peuvent avoir leur finalité propre.

En effet, chacun de nous, en vertu de son initi-ative, - peut s'assigner une fin personnelle, différente pouir un temps, de la fin que poursuivent les autres. Mais l'ordre général ne saurait se concevoir sans une convergence de ces fins personnelles vers la fin propre au suprême ordonnateur, qui est Di,eu.

Pour affirmer cette nécessité, M. le Curé a trouvé la formule suivante qu'il a laissée à ses auditeurs, comme un mot de passe : « Ordonnez et laissez-vous ordonner ! »

Le grand écueil de l'i'nitiative humaine c'est précisément l'oubli de la subordination. Cet oubli, que l'on rencontre dans la famille, dans les groupement so- oiaux, tels que l'industrie, le commerce, l'administra.


tion, est la cause de certaines dislocations qui se produisent entre les organismes partiels dont se compose l'organisme général, malgré la bonne ordonnance de ces organismes partiels. Il ne suffit pas que l'ordre règne dans la maison pour que la paix y soit assurée; il faut encore que chaque maison tienne sa place dans la série providentielle et que les familles soient coordonnées en vue de la fin que Dieu s'est proposée ! Aucune fantaisie ne peut se substituer impunément à cette organisation !

Donc, l'ordre nécessaire à la paix ne regarde pas seulement les choses capables d'assurer 'notre succès individuel; il faut que nos succès individuels contribuent au succès des desseins die Dieu. Le plan de Dieu, tel que les chrétiens le connaissent par la Révélation, tend à réaliser la béatitude des hommes par leur coopération avec lui et par une sorte de consortium coordonné qui commence dans la famille et qui se continue dans la société pour se terminer dans l'Eglise ou la Cité de Dieu !

La meilleure méthode pour assurer à la paix générale son assiette indispensable, qui est l'ordre, sera toujours la méthode analytique, qui va du composé au - simple, sauf à remonter ensuite, du simple au composé, pour faire servir l'analyse à la synthèse. En présence de l'humanité qui a soif de paix, l'ordre qu'il importe d'abord de réaliser c'est évidemment l'ordre international, en vue de" la paix internationale; les nations étant- les éléments constitutifs du groupement international, le meilleur moyen d'assurer la paix entre les nations c'est de mettre de l'ordre dans les nations; pour avoir la paix au sein des nations, il faut établir l'ordre dans les familles !

Familles, cités, nations ont en dehors et au-dessus de leur fin temporelle, une fin éternelle à atteindre dont aucun de nous n'a le droit de se désintéresser.

Cette fin éternelle, qui sera le triomphe de Dièu, est


obligatoire pour nous. Nous péchons de trois façons différentes à l'endroit de cette obligation : En ignorant cette finalité, qui exigerait" une ordonnance spéciale de la vie morale; 2° En négligeant l'ordonnance de la vie réclamée par cette destination;3° En contrariant l'ordonnance de la vie conforme à cette destination, ou en soi ou dans les autres.

Ignorer l'ordre, c'est renoncer à la paix; négliger l'ordre, c'est mépriser la paix; combattre l'ordre, c'est plus qu'un .homicide, c'est priver les vivants du bien qu'on souhaite aux morts !

La. doctrine de l'ordre et de lia paix, d'après la révélation, repose ainsi sur l'idée de fin. Il importe donc souverainement de savoir avec précision à quoi nous sommes destinés, afin d'arranger notre vie en conséquence. Nous ne sommes dans l'ordre qu'en vivant avec cette préoccupation ; et cette préoccupation seule wourra un jour nous assurer la paix. Car le mot de Saint Augustin est une vraie formule que rien ne remplacera jamais : « Nous sommes faits pour vous, Seigneur, et notre cœur n'aura de paix qu'en se reposant .en vous ! »

Chronique Paroissiale ÉCOLE SAINT-PIERRE TABLEAU D'HONNEUR ,°'Clas,se de 5e : Georges Renaud.

"Classe de 6e : Louis Rossignol.

Première Classe : Louis Stern.

--

2me classe, A : Henri Batais. B : Pierre Gélis.

: , C : Maurice Piednoir.


; 8. classe, A : André Guéblé.

: B : Henri Isoard.

C : Jean Dejoux.

Mentions honorabLes: Louis Stern, de la 1* classe.

� Henri Bataiiis, de la 2e classe.

La mention honorable est décèrnée aux élèves qui 'obtiennent la note maxâma 10 pour l'ensemble de leur carnet hebdomadaire. A cette mention M. le Directeur ajoute une prime qui s'inscrit au livret de Caisse d'Epargne.

COURS DE SOLFEGE Les élèves de l'Ecole iSaint-Pierre suivent régulièI rement des cours de solfège qui leur sont faits par M.

l'abbé Auzeral. Ces cours, distincts des répétitions de la Maîtrise, font iparsfciie du programme classique et sont, par conséquent, obligatoires. Les progrès accomplis en cette matière donnent lieu à un classement que -le Bulletin publie de temps en temps. Voici ce classement, pour le premier mois de l'année, par ordre de mérite : lre Division : Georges Renaud, Jean Girard, Joseph Fleuriau, Louis Rossignol.

2e Division : Henri Godde, Jean Poirier, Louis Stern.

3e Division i: Henri Batais, Louis Breton.

Association Sainte-Marthe La réunion du dimanche 14 novembre, soit à la messe de 6 heures, soit à la Conférence de 3 heure , a témoigné d'une résurrection de cette chère Association décapitée par la mobilisation de M. l'abbé de Villèle et disloquée par la dispersion prolongée des vacances.

Sur la demande de plusieurs ,associées, M. le Curé a rétabli le chant à la mess? de 6 heures. Le groupement s'est refait, en haut de la nef. D y a lieu d'espérer que ce mouvement s'accentuera et que la messe de 6 heures


sera sérieusement la messe des personnes en condition et des employés.

Le succès de la Conférence de trois heures doit s'expliquer par la tombola que M. le Curé avait organisée et qu'il avait annoncée. On était donc venu pour la conférence et pour la tombola. Le temps parut- court à tout le monde : M. le Curé agrémenta sa causerie de petites malices qui déridèrent les moins disposées à rire !

En somme, la journée fut bonne : pieuse le matin, réjouissante l'après-midi. Les associées qui font l'école buissonniè-re regretteront d'avoir manqué une bonne, occasion. Elles apprendront, pour leur consolation, que cette occasion se reproduira le 2me dimanche de décembre, le 12, à 3 heures.

Autour du Catéchisme

Il règne une grande détresse dans la section des gardons; le nombre des Dames Catéchistes y est insuffisant. Non seulement les irépétitions ne se font pas avec profit, mais la surveillance générale laisse à désirer.

^'entrée, la sortie, les mouvements à l'intérieur réclameraient cinq ou six bonnes volontés de plus. M. le Curé fait appel de nouveau aux personnes qui ont des loisirs et des aptitudes pour assurer à ces catéchismes leur fonctionnement régulier.

La charité trouverait encore à s'exercer envers ces chers enfants de nos Catéhismes au sujet des deux livres que tous devraient avoir en mains. Nombre d'entre eux ne peuvent pas en faire la dépense. Les y aider serait une bonme œuvre.

M. le Curé étant obligé de continuer son service d'aumônier auprès des élèves du Lycée Buffon, en suppléance de M. l'ahbé de Villèle et en collaboration avec M. l'abbé Coste, doit apporter quelques changements à l'horaire de ses réceptions. Voici les principales: Le jeudi matin, de 9 h. à 10 h., il est pris par un Qa- téchisme;


Le mercredi, qui était pour lui un jour de confession, il est pris également par un Catéchisme de persévé-rance, de 4 h. à 5 -ho En conséquence, il a reporté ses heures dei confession au vendredi, de 3 h. à 5 h., au lieu du mercredi.

Autour des Patronages Nos divers patronages continuent de fonctionner malgré la guerre; peut-être même la guerre fait-elle ressortir davantage leur utilité. Garçons et jeunes filles y affluent, certains d'y trouver une extension de la famille.

Les personnes si dévouées qui s'en occupent goûtent une grande satisfaction à l'idée précisément du service qu'elles rendent aux enfants et à leurs familles. M. le Curé, qui est le protecteur officiel de ces belles œuvres, remercie ces volontaires dont le concours lui est si précieux. Il ne se sent pas les mêmes obligations envers nombre de ses paroissiens, qui se contentent d'assister en spectateurs au bien qui se fait dans les Patronages.

Une observation nécessaire

Cette observation a trait à l'Ecole Saint-Pierre : le directeur d'e cette école demande instamment à tous et à chacun de garder vi&jà-vis de cet établissement les règles qui sont en usage, dans toutes les écoles, savoir : 1° Que, les, locaux scolaires d'e toute sorte, classes, cours et cabinets, sont interdits aux personnes étrangères au personnel de l'école; 2° Que les élèves ne doivent, pendant leur présence à l'école, entrer em communication avec personne, sans l'autorisation du Directeur ou de son adjoint; 3° Que ni les élèves ni. leurs parents ne doivent accéder aux locaux soollaires, en passant par l'Eglise : l'entrée d'e l'école est au 66, de la rue Falguière.


A la Ligue des Femmes Française La Ligue des Femmes Françaises, éta-bli-a l'an dernier à St-Jean-Baptiste de La Salle, compta tout de suifte 500 membres environ. Chaque mois, le troisième vendredi, à 8 h.,-une messe est dite aux intentions du groupe. Un bulletin sert de lien aux ligueuses. Il circule par les soins d'une zélatrice.

Lors de la première séance plénière de la section nouvelle, le but de la Ligue fut précisé. Ces jours derniers, vendredi 12 novembre, une nouvelle réunion fut provoquée par M. le Curé, à l'effet de savoir où en était la fondation. Environ 80 ligueuses avaient répondu à l'appel. Lecture fut donnée par Mme la Secrétaire du procès-verbal de la dernière séance, avec un aperçu sommaire des incicPents survendis pouvant intéresser la Ligue.

De son 'côté; Mme la Trésorière foui-nit l'état de la' -caisse de la Ligue. Un échange d'idées eut lieu ensuite entre les ligueuses présentes, au sujet du Bulletin et de sa circutation.

En l'absence de M. l'abbé Coste, M. le Curé rappela que le but de la Ligue est totalement -dégagé de tout parti politique et invita l'assemblée à faire effort pour réaliser ce but: le Règne de Jésus-Christ par le Culte du - Sacré-Cœur.

Il n'y eut point de délibération ardente. Par acclamation on affecta les deux tiers de l'encaisse de la Ligue au Comité des Dames, de Charité, pour l'aider à passer l'hiver. A la veille de l'Adoration perpétuelle, M. le Curé invita les Ligueuses à participer à cette solennité et à y conduire leurs maris et leurs fil.

La séance fut levée, avec perspective d'une nouvelle réunion en janvier 1916.

Le Cercle Jeanne d'Arc A l'occasion de la procession mensuelle du T. S. Sa- erement, la bannière du Cercle Jeanne d'Arc fut bénite


par M. le Curé, un peu avant l'office paroissial. Cette bannière, qui -reproduit celle de Jeanne d'Arc, marchera dorénavant en tête du Cercle, dans Les défilés solennels. Elle a droit à ce privilège d'abord en raison du vocable sous lequel a été placé le Cercle ; elle y a droit aussi parce qu'elle est gracieuse et d'un travail achevé.

En la bénissant, M. le Curé lui a souhaité des jours de gloire.

VARIÉTÉ Notre Livre d'Or

Sa préface Monsieur le Curé manifesta, il y a quelques mois,.

son intention d'établir, pour la « Grande guerre », un livre d'or paroissial, où seraient inscrits, avec quelques notes biographiques, les soldats de la paroisse tombés au champ d^honneur.

Ce projet fut accueilli avec une évidente satisfaction.

Tout de suite, une personne profondément attachée à' « son église » offrit de prendre sa charge ce « Livre d'or », et quelques semaines plus tard elle apportait à M. le Curé un superbe volume, format in-folio, relié en plein chagrin, prêt à recevoir, pour les transmettre, les noms glorieux de ces braves.

A ce Livre d'or .il fallait une préface qui répondît à 1-a nature des documents que la paroisse voulait faire entrer dans son histoire. M. le Curé, qui avait eu l'occasion d'apprécier les inspirations poétiques et religieuses d'un de ses fidèles paroissiens, lui 'demwnd'a.

d'écrire pour la,, première page de ce Livre quelques strophes. Les strophes ne Se firent pas attendre. Elles répondirent si bien à leur destination que M. le Curé


leur fit l'honneur d'une lecture publique, en attendant que le « Bulletin » les publiât.

En les adressant à M. ile, Curé, l'auteur s'excusait presque d'avoir mis trop peu de sonorité dans ses vers. Nos lecteurs constateront, en effet, que le poète n'a pas « claironné » son émotion. Il a fait une prière pour nos morts. C'était le ton qui convenait. Qu'on en juge plutôt.

Prière

Voici des noms obscurs mais lumineux pour Vous, Maître de la moisson! voici la lourde gerbe, Le tribut douloureux et sanglant et superbe Que nous vous offrons à genoux.

Ceux-là, Seigneur, sont morts pour nous comme VousEt ces humbles soldats ici glorifiés, [même, 0 saint Amour, ainsi que Vous, sacrifiés, Ont fait l'oblation suprême.

Donnez-leur ce repos qu'ils ont bien mérité, Ce Ciel dont la Patrie était un peu l'image, Quand ses horizons clairs partaient, après l'orage, De la tranquille éternité.

Ils nous laissent le don d'un splendide héritage, Le fier dépôt natal qu'ils ont bien défendu, Et le pays sauvé par leur mâle vertu, Et l'exemple d'un beau courage.

Si nous sommes encor d'ans le deuil et la nuit,

Nous voyons malgré tout à travers tant de voiles, Leurs âmes rayonner ainsi que des étoiles, Et vers Vous leur feu nous conduit.


Leurs yeux se sont fermés à l'ombre de la terre, Mais le jour sans déclin du monde intérieur Verse aux héirüs tombés sur les champs de l'honneur L'immense paix de sa lumière.

(■ Car la mort, du vaincu faisant mieux qu'un vainqueur,.

Quand ses cruelles mains déchirent sa poitrine Nous révèle ta flamme, ô Charité divine !

Sur l'autel brisé de son Cœur.

CHARLES GROLLEAU.

22 octobre 1915.


Carnet Paroissial

Du 15 octobre au 15 novembre 1915

Baptêmes. — Sont devenus enfants de Dieu et de l'Eglise et héritiers du Ciel: Monique Le Rochais; — Lucienne Engrand; —Charles Moronvalle; — Jeanne Platero; — Pierre Labrousse ; — Henri Lasserre du Rozel; — François Roussot; - Marcel Labrunie; — Roger Bleuvain; — Henriette Desj ardins; — Albert Derave; — René Agogué; — Marguerite Carpégna; — Paul Barrier; - Alice Moreau; - Robert d'Arcangelo; - Lucien Vacherot; — Simone Anguise.

Mariages. - Se sont unis devant Dieu et devant les hommes: Raoul Guffroy et Aline Victor; — Louis Rondeau et Joséphine Fassier ; - Gaston Langelier et Lucie Bazin; — Charles Vallier et Henriette Perroche; — Alfred Renard et Anne Barbier; - Louis Teissère et Suzanne Migeon.

Obsèques. — Ont reçu l'honneur des obsèques religieuses: Auguste Clou; — Catherine Rault; — Marie Lecadet; - Léon Isnard; — Guillaume Quéau; — Henri Dazin; - Achille Meunier; — Paul Detnelon; — Antoinette Philippe; — Maria Biagini; — Raymond Albert; — Jean Bretnacher; — Jean Bouin; — Odette Draily; — François Le Dû; — Eugène Cuny; — Marcel Lantoine; — Marcel George; - Raymonde Fissier; - Alfred Déjardin; — Catherine Lemercier.


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RENSEIGNEMENTS PRATIQUES 1. - Chaque dimanche et Jour de fête: A 6 h., messe avec chants pour l'Association Sainte-Marthe, — instruction et bénédiction: tout est terminé à 6 h. 3/4.

A 7 h. et 8 h., messes basses.

A 9 h. messe des Ecoles.

A 9 h. 3/4, grand'messe et prôlJO.

A 11 h., messe des hommes, chants, conférence par M. le Curé.

Le côté j!lllicl e de la nef est réservé aux hommes.

A midi, dernière messe.

- A 5 h., oflice paroissial, salut et chapelet.

Il. — Chaque semaine: tous les jours messes à 6 h., 7 h., 8 h., et 9 h.; à 5 h. 1/2, prière et bénédiction.

Tous les mardis à 8 h., messe en l'honneur de saint Antoine de Padoue.

Tous les mercredis, à 8 h., messe pour l'Association de la Bonne-Mort et des âmes du purgatoire.

Tous les jeudis, à 8 h., messe du Très Saint-Sacrement; à 5 h. 1/2, prière et salut.

III. — Chaque mois: le 2e dimanche, à 3 h., réunion de l'Association Sainte-Marlhe, chants, conférence et bénédiction (Salle Sainte-Catherine).

Le deuxième dimanche, à l'office de 5 h., procession du Très Saint-Sacrement.

Le 1" lundi, à 8 h., messe pour l'Œu\Te des Vocations, allocution.

Le troisième dimanche, à 3 h., réunion du Tiers-Ordre (Salle Sainte-Catherine).

Le 1" mercredi, à 8 h., messe de Requiem pour les défunts du mois précédent.

Le dernier mercredi, à 8 h., messe pour l'Association de la Bonne-Mort avec instruction par M. le second vicaire et bénédiction.

Le 1" Jeudi, à 8 h., messe de la société Sainte-Elisabeth, instruction par M. le Curé.

Le Jeudi qui précède le 1" vendredi, de 9 h. à 10 h. du soir, exercice de l'Heure Sainte.

Le 1er vendredi, exposition du Très Saint-Sacrement : à 8 h.

messe avec chants, allocution par M. le Directeur; de 3 à 5 h. 1/2, exposition et adoration du Très Sainl-Sacrement; à 5 h. 1/2, instruction par M. le Directeur de la Confrérie et Salut.

Le 2" vendredi, à 7 h., messe pour le Tiers-Ordre.

Le 3" vendredi, à 8 h., messe pour la « Ligue des Femmes Françaises ».

Le 4e vendredi, à 8 h., réunion des Mères chrétiennes, allocution par M. le curé et bénédiction ; à 2 h., reuniuii duo usmes de charité.


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