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Titre : L'Ouest-Éclair : journal quotidien d'informations, politique, littéraire, commercial

Éditeur : [s.n.] (Rennes)

Date d'édition : 1921-07-15

Contributeur : Desgrées du Lou, Emmanuel (1867-1933). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 135307

Description : 15 juillet 1921

Description : 1921/07/15 (Numéro 7466).

Description : Collection numérique : BIPFPIG14

Description : Collection numérique : BIPFPIG29

Description : Collection numérique : BIPFPIG35

Description : Collection numérique : Fonds régional : Bretagne

Description : Collection numérique : Yroise, bibliothèque numérique de Brest

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k646606z

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 25/11/2008

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UNE MALADIE REDOUTABLE La Pyorrhee alvéolaire est la pire des anectùvns qui s'attaquent aux dents. Si on néglige de la soigner, les aents s'ébranlent et tombent. L'acidité buocale est une des causes de la Pyorrhée parce qu'elle favorise la formation du tartre qui, allant jusque sous les gencives, provoque cette maladie. Dans une phase plus avancée de la Pyorrhée, un pus infectieux se forme dans les gencives. Ce pus, absorbé par le sang, se répand dans le corps où il peut amener des accès violents de rhumatismes. La Pâte Dentifrice Cadum est une préparation tout à fait distincte des dentifrices ordinaires; elle nettoie les dents et en rehausse l'éclat Elle évite la formation du tartre, purifie ̃̃! |ir- wi-iii 1a cane ucutaire

N SOUS-BOIS ̃ PARMI ne PLEUWS

DANS L'ARMÉE

MEDAILLE MILITAIRE

INFANTERIE. 94' inf. L'adj. V. Martin )'asp M. Le Fouest; les serg.-maj. Larue. Em. MaUihoD; les serg. Paul Jacquet. Jos Jehanno. Jules Lacé, M. Lamoureux (four.) Hervé Lancou. P. Larour. S. Le Baiilier (four.). G. Lebret. Jean Le Lausque, M. Lemonnier. F. Leparmentler, L. Manguy. P. Martler Eug. Orange, A. Pagnie Ch. Perwbols, F. Salvêque, M. Savoye M. Verron Fr. Vincent, Ant. Wlilems. G. ïviniiel

Les cap. P. Kirscn Paul Té TTTian Et. Le Falher, Fr. Lerayer. M. Rezette M. Rlcfoapd, J. Riviéne.

Les soldats AJpb. Thuillier. Alp Valette G. Vincent Vivrattl. Wacheiet. Edm. Lévy, M. Loyer, I. Lucas Fern. Many CI. et)on. Hervé Le Guen, Ht Leibold. R. Lentant, J. Inirels Edm lster. Math. JaoueD. Aug. Jouldn, Jules Langrand. R. Lapersonne. Ch. Masson. D. Massonl. Jules Meliet. G. Merle, G. Motsy. A. Oury. L. Pennetier René Philippe, Gr. Prigent, Jean Rabayrol. Yves RaTllJy R. Ravaix? A. Renard. F. Sanfaute.

K" lnf. Le ca.p. Eug. Lmbert: le sdld. Jean Lagaoec.

65' inf. Le serg. Gab. Landry. Jean Le Floch tfourr.). le sol. Louis Simon.

4T Inf. L'adjud. chef Fr. Lablau; I adjud. L. Plnsard; E. Pouthier. Alex. Ranlln. A. Richard. Fr. Roullicr.

Les serg. Jules Bureau rfourr.), Jos. Lenormand, Alph. t>esage, J. Monxifrot (fourr.). J -M. Morln. Gab. Pe,soz, Jules Quinette (f).

Les cap. Jos. Hamon, Jules Hodée, Javercowskf, Fr. Le Philippe, Alain Luco, J Ply, M. Quémener Alfr. Tion, Ange Valentin.

Les sold. Louis Haguet, Eue Hamard Fr. Harzo, Jf Jardin, Henrl Josset. Tr. Kerro, Pierre Labbé. Alain Le Burlu, L. Le Denœat, Louis Le Goff, Atnbr. Le Pape. Yves Le Pape, G. Lormeau. Ern. Manson, D. Menguale. Pierre Péron, P. Qulnion Alex. Rault, D. Renard. A iRornefort, Jean Rousse!. M Ruelland, Eug. Siédel, Jean Thaumur, J M. Thébault

liy inf. Le serg mator J.-M Nédelec le serg Jean Riou (I.); les soldats Cb Le Bloeh. L. Le Sann.

104» inf. L'adj. Mazenod: les cap, Ern Lefèrre, Eug. Pefcbet: les soldats CI. Peraudeau J. Thévenet. Jules Hainon. G. Jarry P Jaubertfe Arm. Lebrun L. Leboullenger.

1*r inf. Les sold. M. Joly A>ph Mercier M. Rebaudier.

103' inf. Le serR. 01. Perret; les soldats G. Leboux, M. Maesellne.

129* ing. Le serg.-maj. Fr. Jonquay; le serg. Léon Herbert; les soldats Paul Mouillerat P. Tblberville.

36* Inf. Les serg. M. Hérouard. L. Lebeul (four.). Aug. Soret: le soldat H. Mlc.haud.

25' inf. L'adj. Alb. Le Gour: le sere-maj Fr. Lefranc; 1er soldats Lonis Le Meur Fr. ILetoupin Paul Marie.

74* Int. Lad). Al. Lemarciand; le soldat G. Raimbonrg.

J17" inJ. Le serg. NI. Lfrtborey; le soldat D. Magnler.

3? inf. Le cap. A. Rcàlgnol.

ae» chars d'asaut. Le mar. des log. LahoreLarre.

se* terrlt. Le sera. André Leblanc.

80" terrlt. Le soldat Jules Lefène

tr inf. Le cap. Urbain Menut

106' inf. Les serg. Louis Pustienne Paul Sarthont; le soldat Aug. Monln.

1321 inf. L'adJ. Fr. Slret: l'asp. René Mnrlot. 135 inf Le serg. Louis Jonsset (fourr.). Eug. Pavard. Ern. Ragneau le cap Ojt Moquais- Jos !\aU. Jos. Papin. le soldat Fr Thom&zou. TT Inf. Le sere H. 'Mrt.ineau: Adrien Moreau 114" inf. Le serg. R. Leroy; les siodats Alatn Le Dœuff, -M Meunier.

y7* fat. Le serg. Pierre Le Guennec Robert

5' Le sergent Alb. Ménage.

93* 1nl. L'adjud M. Patout ̃ le cap. lulef RoCher.

136' dlnf Le serg. Henri Tnlerv

ARTILLERIE. Les adj. Lebœuf. 't&; Mandon 3' gr. Afrique. L'asp. G. Massias gj*.

Les mar. de log. Pierre Andrieu, »•; Henr: Barre., 16»; Chédanne. 13*; René Dautel. 3CT; J.-M David. 152'; R Tourna. 1S2*; E. Gourdon. 6"; F. Halle. 87»; L. Imbault, 83"; R. C-agauffre, 25'; de Grancourt. 152»; L. Martin, J. Ma.thipu i5'; E Galbes, S* gr. Afrique: P. Lampo, 3' gr. Afrique

les brlg. Jos. Budie, 15'; Fr. Choson, 38*- M Decœur. 152»; L. Dupraz, 154'; P. Fonusine, 152'; P. Gapillout. 4.V; Th Le Lann 19'.

Las cannon. Ch. Dedut, 1W; Ed. Domenc, 15Ϋ- P. Ferrier, 8i'; A. Frémont. 32»; M. Haxel, 152-L. acqu n. 152"; A. Labbé, 53*; Langl«bert, 3T- Layat, 152-; Jean e Déroff. 152"; esage-Miot. 15H; S. evêque. ISS; T. Nabille, 152; H. Marlotteau 45'- de Gubernates, 2- artill. de montagne

AERONAUTIQUE. Les adjud. Pothler du 32' et Schlax, du 35': le serg. d Kscoffler du 85"- le brlg. Guérin, du D. C. A.; le soldat Aug. Avril du 321.

Dam la Région QUATRE FERW DÉVORÉES PAR UN INCENDIE

VANjiEs. i-: juillet. (De notre correspondant particulier}. Dans la commune ue Saint- Jean-Brévelay, quatre fermes ont été avant- hier soir la proie des flammes. Le sinistre ne s'arrêta que faute d'aliments.

A demain des détails plus complets.

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Union Régionaliste Bretonnes Le Congrès de l'Union Régionaliste Breonne se tiendra, cette année, du 31 août au 5 septembre inclus, dans La charmante petite ville de Perros-Guirec (Côtes-du-Nord), l'un des sites les plus merveilleux de la côte Nord de Bretagne. Il sera accompagné d'une exposition de produits industriels et artistiques SITUATIONS Les Jeunes Gens, les Jeunes Filles et Adultes qui se destinent aux affaires Commerce, Industrie, Banque, s'y feront rapidement de belles situations s'ils sont munis de connaissances pratiques indispensables:Langues,Sténo-Dactylographie, Droit, Commerce, Comptabilité, Publicité, Représentation, etc. Ils les acquerront à bref délai et à peu de frais en suivant les Leçons par Correspondance de l'École Pigier, 53, rue de Rivoli, Paris i". 19,645 emplois offerts aux élèves en 1920. Envoi gratuit brochure SITUATIONS. Par correspondance

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Programme A envoyé gratuitement. L'ASSASINAT DFMÏiTCLÂVEAÏT Le MANS, 14 juillet. (De notre correspondant particulier). C'est à Voivres, près de La Suze, que Louis Houlbert, l'assassin de Mlle Claveau, a été arrété par les inspecteurs de la brigade mobile. Le criminel, ainsi que nous l'avons dit, fait preuve d'un tel cynisme, raconte le meurtre avec un tel luxe de détails, que l'on peut se demander s'il est entièrement responsable. Il montre en tout cas, par moments, une lucidité qui n'est pas douteuse. C'est ainsi qu'à la reconstitution de la scène du crime, chemin de la Pointe, un nx>rc*nt désorienté par les modifications qu'a subies ce lieu depuis la nuit sanglante, haie de ronces et bois de sapin disparus il s'est enwite parfaitement ressaisi, a indique en quel endroit se trouvait la brèche permettant l'entrée du pré Sarcé et a donné, notamment quant à la façon dont il a jeté le rasoir et son étui, des précisions qui permettent aujourd'hui de déclarer que l'on ne se trouve pas en présence d'un monomane, mais que réellement c'est bien Houlbert qui a tue Mlle Claveau.

Pour montrer jusqu'à quel point va le cynisme du meurtrier, l'on peut dire qu'au retour de la Pointe, comme d'assez nombreuses personnes poussaient à son passage des cris de mort, Houlbert a eu envers elles une attitude narquoise et s'est moqué de leur curiosité.

L criminel trouve déjà que t'instruction est trop longue. Il a dit à M. Hébert C'est entendu, j'ai tué Mlle Claveau, mais est-ce que tout cela va bientôt être terminé que je puisse aller boire du bon cidre. •

C'est gaiement aussi que Houlbert évoque le lendemain du crime

̃ J'étais à travailler ohez Mabyre, dit-il, ler au chemin de la Pointe. Leurs allées et venues, toute la journée, m'ont beaucoup amusé. •

Les renseignements donnés sur Houlbi sont unanimes c'est une bruite assez calme à l'état habituel, il est très dangereux lorsqu'il a îni. Encore un détail qui proùve l'exactitude des dires du meurtrier on J'a conduit en automobile rue de la Madeleine. à un endroit où, le crime commis, il était allé. avait-il déclaré, ocucher dans un grenier à foin et se débarrasser due son veston complètement ensenglantk.

Arrivé à l'endroit indioué, Houlben, san* nnrune hésitation, s'est dirigé vers la cran 'bns laquelle se trouve le grenier. HOULBERT A-T-IL UN COMPLICE ?

Pour ne pas gêner l'enquête nous étions lusquà présent, restés -muets sur ce poil!: mais notre discrétion n'avant pas été imitée. nous pouvons dire qu'Houlbert a déclar1 cru'il avait un complice. un nommé Andn Robert, qui est activement recherché an Mans et qui ne tardera pas, très vraisem Diablement, à être arrêté. Houlbert a d'ail leurs communiant sa photo-craphie. Cet Ardré Robert travaillait également chez Mahvre. I.e soi' du crime, Houlbert et lui sortaient du liai de l'Olympia lorsqu'ils rencontrèrent Mlle Claveau.

Tous deux. au lieu de la conduire à la jrar", l'emmenèrent au chemin de la Pointe. M. Fêtard. l'emnlové de chemin de fer an témoignage duquel il faut toniours se reporter avait bien indiqvé d'ailleurs qu'à la lueur de sa lart^mp Il avait aperçu une f"nwne pt deux hommes.

Houlbert nrfriso au'an moment du crime, 'était A-n '-iî Rnbe;rt nui maintenait la victime Pt il rl'.ntip sur VittHudP de son complice, après l'assassinat, des détails qui ont été reconnais exacts.

Disons/ en terminant. que certa'ns ne croient *pas à la correnlifit,* de cet André Robert et estiment qu'Houlhert a agi seul. Ainsi qu'on le voit, l'affaire peut encore très bi-ri rfccrver des surprises.

QUI TOUCHERA LA PRIME

Au moment de l'assassinat de Mlle CI: vaan, la famille avait promis ime p.rime de 5.000 francs a. la personne qui fournirait des reespitrnprrv'nts pprrnen,ir»t l'arrestation du ou des criminel, Qui tounhera cette prime T Ti est probable qu'elle sera partagée. Il semble toutefois que l'agent Alix. dont nous avons indiqué hier le rftle dans l'affaire ait droit une part importante.

RENNES

LA FETE NATIONALE La journée du Juillet fut, Rennes, ur.e journée de calme plat. On avait ,upprimé la principale attraction la revue. Nous avons applaudi à cette mesure que justifiait 1;. chaleur anormale actuelle. Rien n'est venu compenser cette suppression et ia journée se passa banale, sans aucun enthousiasme. Le conoert du Thabor

Ce fut peut-être le meilleur marnent de la journée. L'Harmonie, des Chemins de fer, au lieu de donner son concert place de la Mairie, le donna au Tita.bor. Elle eut de nombreux auditeurs. Elle fut très applaudie. Remarqué principalement une sélection d'Hamlet d'Amroise Thomas, une œuvre au thème assez original La Locomotive, dans laquelle les deux solistes, MM. Rouault et Reinçard 'e firent spécialement remarquer.

L'é-loge de l'Harm.onie, habilement dirige par M. Noreau n'est plus à faire. Son succès d'hier fut égal aux précédents. Pour terminer, tout le monde applaudit la brillante exé-

cution de notre hymne national, la MarceiU laite, écouta debout et tête nue par tous les assistants.

Lee jwnc

Au djébuC de l'après-midi, la chaleur était Insupportable. Peu de pji'omaneUTâ dans les rues. Tout le monde était ou aux courses ou à la campagne. A 4 heures, quelques centaines de personnes s'assemblaiemt place de la Mairie. On attendait les jeux, toujours les mêmes, mais toujours assez goûtés. Pendant ime heure de nombreux enfants s'amusèrent à tenter les épreuves du tourniquet ou du baptême du tropique. Il y eut des succès et des échecs faisant tantôt applaudir, tantôt rire l'assistance.

La pluie

Ce fut l'événement sensationnel de la journée. On l'attendait depuis la veille. Déjà. étaient tombées quelques gouttes prometteuses. Hélas, l'orage voulut se mettre à l'unisson du programme, il fut maigre. Il abîma quelques toilettes, transforma plusieurs ombrelles en parapluies, puis à 7 h. 30, après quelques coups de tonnerre sans suite sufflsante, le soleil rit à nouveau. C'était à lui seul que le 14 juillet 1921 devait son éclat, il ne pouvait se dérober plus longtemps à son rôle.

La concert de la musique municipale A 20 heures 30. par une ^température plus fraîche commençait sur la place de la Mairie, le concert donné par la musique municipale. Il fut moins goûté que celui de la veille. En terminant on nous donna une nouvelle audition de la Marseillaise.

Un quidam en profita pour lancer le cri de « A bas l'armée Il n'eut, disons-le vite, aucun écho parmi la foule. Cependant quelqu'un fit cette réflexion Faible journée pour les patriotards..

N'exagérons pas. Sans doute on eût aimé voir à Rennes plus d'attractions, plus d'enthousiasme nos Officiels ne l'ont pas jugé à propos mais les Rennais n'en ont été que plus déçus et un peu mécontents. Aucun de ceux qui assistaient au concert de la place de la Mairie n'a trouvé de bon goût le mot inopportun jeté sans réflexion, nous voulons le croire. Tous savent que la France existe toujours et qu'elle a toujours besoin d'être défendue. On aurait à ce moment recommencé la Marseillaise que tous l'auraient applaudie franchement et de tout coeur, comme le matin.

Les illuminations

Après le concert, il. y avait foule dans la rue d'Orléans. On voulait terminer la journée, brillamment, en trouver la principale attraction. On eut le plaisir d'aller admirer les becs de gaz de la place de la République. La façade de la mairie ornée de ses six faisceaux de drapeaux restait morne et triste. Décidément, elle ne ouvait se mettre de Nous avons r^fé en ville quelques illuminations la Banque de Bretagne, le Palais de Justice. le Crédit Lyonnais, le magasin du Gaz de la rue Le Bastard, la Gare, etc. Le bal

Tout en France se termine par des chansons. ou par des bals. C'est pour cela que sous' les Lices, jeudi soir, de nombreux jeunes gens et jeunes filles s'étaient donné rendez-vous aux accents de l'entralnant orchestre du Cercle Paul-Bert, on dansa ju-qu'à minuit. Il faisait un pet: moins chaud que la veille, le bal n'en eut que plus de succès. Et ainsi se termina la fête du 14 Juillet à Rennes. Les feux d'artifice, les illuminations de la Mairie et du Théâtre sont sans doute remis à l'année prochain.

LE MARECHAL FOCH A RENNES

Il y a des nouvelles heureuses sur les- quelles il est complètement inutile d'insister; qu'il suffit de signaler pour qu'immédiatement tous les t-œiirs battent à l'unisson, d'un même frémissement de joie et de gloire, d'un méire sentianent de reconnaissance. Telle la suivante que l'OuestEclair a déjà publiée: Le dimanche 17 juillet, le maréchal Foch arrivera en oare de

Hennes pottr commémorer comme il convient les centenaires de Bertrand du Gesclin, con. nétable de France, et de Bertrand d'Argentré, sénéchal de Rennes.

N'est-il pas incontestable que. depuis lors, t3 population tonte entière connaît son devoir et le remplira. Elle s'unira dans un adrallume élan à toutes les autorités de la ville et du département pour aoclaaner le glorieux vainqueur de la Grande Guerre. Nous nous contenterons donc aujourd'hui de rappeler les grandes lignes de la journée de 'iimanche.

̃ 16 heures 30, réception à la gare'de fi fines du maréchal Foch, par les autorités, ai; premier rang desquelles nous pouvons citer M Maupcil, préfet d'Ille-et-Vilaine S. E. le cardinal Dubourd, archevêque de Rennes; le général I'assaga, commandant le 10» corps d'armée; MM. Plédy, premier président de la Cour d'Appel de Rennes; Demangsat, procureur général près la Cour d'Apnel; Gérard-Varet, recteur de l'Académie; Janvier, maire de Rennes; par l'armée, par les sociétés de gymnastique, les sociétés patriotiques, les sociétés de préparation militaire et la population rennaise.

Les sociétés formeront la haie de chaque coté de l'avenue de la Gare et seront passées en revue par le maréchal.

Après le passage du maréchal, et an fur et à mesure. les sociétés se formeront en colonne et défileront jusqu'à la place de l'Hôtel-de-Viiie, où un emplacement leur sera réservé

A 17 heures, à l'HMM de Ville, vin d'honneur offert at: maréchal par la municipalité de Rennes.

Défllé de toutes les sociétés devant le maréchal. Le cortège pariant de la place de la Mairie, passera rue rt'Esrrfps, j'ue Vnfionale, place du Palais 'rfitè Est), rue Kdlth-Cawell et place de la République où aura lieu la dislocation.

A 19 heures, dîner offert au maréchal Foch par l'Association Bretonne.

De 20 il 21 heures, concert sur la place de t'Hôtel-de-Ville, par la musique municipale.

A 21 heures. au théâtre, sons la présidentce de M- Maupoll, préfet d'Ille-et-Vilaine, conférence sur d'Anrentré, par M. Marrille, avocat à la Cour d'Appel de Rennes; Panégyrique du connétable Bertrand du Guesclin, par le maréchal Fooh.

La deuxième réonion

des Courses de Rennes

Tout faisait prévoir que les tribunes et la pelouse de notre bel hippodrome attireraient la grosse foule, tant le programme des courses d'hier était intéressaut Hélas 1 la chaleur était toujours là, insupportable, et c'est à peine si nous avons évalué le nombre de spectateurs à la moitié de ce qu'il aurait pu être. La buvette, après l'expérience de dimanche dernier, s'était aménagée merveilleusement la musique du 41', sous la direction de son excellent chef le capitaine Meunier nous fit entendre des vieux airs bretons, des danses espagnoles et transatlantiques très goùtés les courses furent en tous points captivantes et suivies avec grand intérêt par une foule sportive et intéressée, car la grande majorité des parieurs n'avaii pas désarmé devant un soleil toujours de plomb. Remarqué dans la tribune officielle et au pesage NI. Jénouvricr, sénateur MM. Laurent et Delisle, adjoints au maire de Rennes M. Angot, président de la société des courses M. le comte de Langle, YAI. Allain de Beauvais et A. Blanchet, commissaires et juges à l'arriyée M. Féron et Mine M. le ,comte de Coatgourden M. le comte de Langle M. le comte de Carcaradec M. Delquaize, chef de gare principal NI. rle la Motte-Broons de Vauvert M. Daiigan v!. H. Le Corre et Mme M. Jaigu nI. Laurent, commissaire central, etc., etc.

Les diverses épreuves hippiques furent peut-être plus intéressantes que celles de dimanche. Les pronostics de l'Ouest-Eclair enlevèrent les premières places et nos lecteurs trouveront en chronique sportive tous les résultats des courses de cette deuxième journée.

Nous ne pouvons que féliciter encore les membres de la Société des Courses de Rennes qui nous ont organisé deux réunions en tous points remarquables et sou!»itons de tout cœur que celle d'automne soit de même façon un succès digne du dévouement des brillants organisateurs de cette société. TAXXiKBITSS

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TOUJOURS LES ACCIDENTS D'AUTO Hier soir, le bruit circulait en ville qu'un nouvel accident d'auto s'était produit au cours de l'après-midi.

Voici ce que nous r. appris une enquête toute officieuse.

Vers 15 heures, aux Trois-Croix, une automobile appartenant à NI. Maurice, pâtissier, rue Beaumanoir, et dans laquelle avaient pris place Mme Diaurice, une jeune fille et un conducteur d'auto, se serait heurtée à un arbre. Mme Maurice et 'a jeune dite qui l'acccmpagnait auraient été les plus sérieusement atteintes, quoique peu gravement. Les quatre victimes de cet accident ont regagné leur domicile par leurs propres moyens.

BREVET SUPERIEUR (Ancien régime)

A la suite des épreuves orales, passées à l'Ecole normale de jeunes filles, boulevard de la Duchesse-Anne, à Rennes, sont admis définitivement les 21 candidats et les 30 candidates dont voici les noms

MM. Bécherie, Bossard (Albert et François), Cajisot, Cosnier, Gautier, Jamet, Houitte.

MM. Laouénan, Le Guérinel, Loriquet, Lusset, Paula;, Pincet, Poulain, Prime, Priour, Rémond, Roger, Rulon, Trochet.

Mlles Béret, Bodier, Bougeard, Bouget, Bouvier, Bouyaux, Cozic, Esnault, Ezan, Ferron, Fourel, Fournière, Gendrot, Kamoniaux, Jaitiin.

Mlles Larcher de la Villoyse, I.efeuvre, Legoff, Lerr.uine, Masse, Méuard, Monnereau, Perrousseau, Pousset, Prient. Ropers, Tilloy, Tromeur, Tutiau, lvon.

SYNDIC A TS & SOCIÉTÉS TOUR d'AUvErcsi. Convocations officielles. Tous les musicien.* et gymnastes de la Société La Tour tl "Auvergne sont cunvoüués ce soir vendredi 15 julllet, il 8 h. t5 précises, en tenue réglementaim, pour participer la rentrée oïlIcTelle du concours de Vitré. Présence obligatoire. Le Docteur COUPU (maladies de l'app. Digsetif Estomac. Intestins. Foie) reprendra ses consultations le samedi 16 juillet 4, rue St-Guilluumé, Rennes.

VITRB

LA FETE NATIONALE

Elle s'est ouverte comme chaque année pai une. salve d'artillerie et une retraite aux flambeaux exécutée mercredi soir par l'excellente musique municipale et les tambours et clairons de la société de gymnastique La Vitréenne et de la compagnie des sapeurspompiers.

Le lendemain matin, à 6 heures, les salves d'artillerie nous tiraient de notre sommeil et le réveil en fanfare des clairons et tambours de La Vitréenne nous faisait sauter à bas du lit.

A 10 heures avait lieu, suivant l'usage, une distribution de pain et de viande aux indigents qui s'en allèrent heureux des provisions libéralement distribuées par l'administration municipale.

Dans l'après-midi eut lieu, Promenades du Val, dans un cadre enchanteur, à l'abri des rayons brûlants du soleil, une représentation donnée avec le concours de l'association rennaise artistique et théâtrale de la tournée Delors et de la musique municipale, toujours a la peine. ce qui lui fait honneur. I-ts artistes furent chaleureusement applaudis par la très nombreuse assistance qui serait rendue aux Promenades du Val.

A 6 heures, un hanquet par souscription réunissait au restaurant Guesdon-Bagory. boulevard des Rochers, une centaine de convives. Il était présidé par M. Garreau, maire de Vitré, officier dP la Légion d'honneur, qui avait à ses côtés M. Hervieu. sous-préfet Ci l'arrondissement. Le banquet fut empreint de la plus franche cordialité. Au Champagne des discours très applaudis furent prononcés par MM. Garreau et Hervieu.

La soirée se termina par des mouvements d'ensemble exécutés aux Prompnadps SaintYves par la société de gymnastique La Vitréenne ». suivis d'une ronde fleurie chantée et dttnsée par la section féminine de cette société, du ballet de Jardinier et de jardinières et d'un travail des barristes. Une foule nombreuse assistait à cette représentation et ne ménagea pas ses applaudissements aua excellents gymnastes de La a.

Puis la foule se répandit dans les rue» pour voir les illuminations des bâtiments pu. bIics et l'embrasement général du Château. La fête se clôtura par un bal populaire qui eut lieu à la Halle au Beurre et retint jusqu'à une heure avancée la jeunesse vi* j tréeime.

LA DISTRIBUTION DES PRIX 1 AUX COLLEGES

lHer iiuoiii à 10 heures, a eu lieu au col- lège Sévigné la distribution des prix aux élèves des colléges de garçons et de filles sous la [présidence de M. Pichot de Champfleury, président du Tribunal civil de Vitre. Sur l'estrade avaient pris place nous titons au hasard de la ¡plume MiM. Hervieu, sous-préfet de Vitré Carreau maire Michel et Rassin, adjoints Mme la ^irecir'Kc dd collège de jeunes fllles M. le principal du collège de garçons et les professeurs de ces ïtablissetments MM. Orsatelli, procureur de la République Duclos. juge au tribunal Mme l'inspectrice primaire MM. Monjot, receveur de l'Enregistrement Bouyer, receveur des Postes Guyot, juge de paix Locrubier. directeur de l'école des garçons Mme Hélie, directrice de l'école des filles Mme Joffre, institutrice à l'école des fllles NI-NI. Rocher, receveur municipal; Hamon, secrétaire de la sous-préfectiire Chevalier, contrôleur des P.T.T. Dutertre, chef de gare le lieutenant Plas, commandant les brigades de gendarmerie de l'arrondissement NI. le commissaire de police de Vitré Caillère, chef de district principal des Chemins de fer de l'Etat, etc., etc..

Dans un discours très littéraire, M. le président du tribunal civil rappela les bons souvenirs que lui avait laissés l'renseignement universitaire et au passage, fit un éloge déli. cat de l'administration municipale de M. Garreau.

Après lui, M. Hasselmann, principal du cOllèse des garçons, qui faisait V discours d'usage, évoqua à grands traits les leçons que les jeunes ont à tir<>r de la grande guerre qui bouleversa le monde.

Ces deux discours ont été très goûtés, très applaudis.

Ensuite eut lieu la lecture du palmarès. Elle fut faite par M. Petiteau, professeur d'histoire pour le collège des garçons par NI. Cunir, professeur de sciences, pour le colIège des filles.

Ajoutons que pendant la cérémonne la musique municipale, sous la direction de son chef distingue, NI. André, flt entendre les meilleurs morceaux de son répertoire qui lui valurent les applaudissements mérités de la nombreuse et brillante assistance.

TRIBUNAL CORRECTIONNEL

Le martyre d'une mère

L ouest-Eclair a relaté il y a quelques seiraiues les scènes odieuses qui se déroulèrent à la ferme de Villaumur en la commune de Pooé, exploitée par Pierre Genouel, 42 ans. et sa sœur Sainte, de deux ans plus âgée que lui.

Pierre et Sainte voulaient à tout prix se débarrasser de leur mère la veuve Genouel, née Joséphine ChevreL âgée de 71 a.ns qu* s militait une maisonnette dans la cour de là terme et qu'ils jugeaient être une lourde charge pour eux.

Fréquemment des discussions violentes éclataient à ce sujet, discussions auxquelles prenait part Julien Chevrel, i6 ans, cultivateur au bourg de Champeaux, oncle des enfants Genouel.

Le 17 juin dernier Julien, au cours d'une discussion, alla jusqu'à frapper à coups de bâton la septuagénaire qui s'écroula sur le sol perdant le sang en abondance.

Quatre jours plus tard, une sioène écœurante se passait. C'est Pierre lui-même qui s'élançant sur sa mère, la jetait à terre et comme la veille femme se relevait, la repoussait si durement qu'elle tomba la face contre terre et se fil dans sa chute de graves contusions. Quelques minutes après, Sainte voyant sa mère agenouillée près de l'âtre chemhant a allumter du feu, saisit un chaudron plein d'eau, lança le liquide dans le foyer et le chaudron à la tète de l'auteur de ses jours. La veuve Genouel était dans un tel état que le docteur Martinais de Vitré, mandé d'ur. gence ordonna son transfert immédiat à l'hôpital.

Ces enfants dénaturés et leur oncle compa. raissaient mardi devant le tribunal correctionnel qui s'est montré et avec raison parti.culièrement sévère.

Il a condamné Pierre Genouel à 4 mois, sa sœur à 2 mois et l'oncle Chevrel à 3 mois d'emprisonnement.

La mort du chaussonnier

Sous ce titre nous avons raconté l'émotion qu'avait soulevée, il y a peu de temps au Rachaot, la rrort soudaine d'un ouvrier cordonnier. Armand Morin, 46 ans, demeurant rue de Balazé, Vitré.

On avait prétendu que l'infortuné avait succombé aux coups que lui aurait portés un de ses voisins un ouvrier cordonnier nommé Bourdin, demeurant nnme rue. L'autopsie ordonnée par le Parquet et faite par M. le docteur Martinais conclut à une mort naturelle.

11 n'en était pas moins vrai qu'une scène de violence s'était déroulée l'avant-veille de la mort et que Morin avait été brutalement frappé par Bourdin.

Les plus mauvais renseignements sont fournis sur le compte du prévenu qui a déjà encouru six condamnations dont cinq pour vol et une pour coups et blesstures.

Le tribunal lui inflige 15 jours de prison. Un cycliste imprudent. Le 12 juin. Jean Baptiste J 15 ans, domestique à Marcillé Robert passait à bicyclette, rue de Marcillé Robert, à Retiers, lorsque soudain n'étant plus maitre de sa machine, il alla se jeter sur un veillard Jean Marine Ménaid. 71 ans, propriétaire au bourg de Retiers et le projeta violemment sur le sol.

Le septuagénaire fut sérieusement blessé a la figure et au nez.

Le Tribunal condamne l'imprudent cycliste, qui allègue comme excuse son inexpérien» ce de la bicyclette, a 25 francs d'amende. Respxtez Ies règlements M. Prosper H. négociant Châtillon en Vendelais n'a pas présenté un de ses chevaux à la Commission de classement présidée par le capitaine de gendarmerie Lemasson, le 25 mai dernier.

25 francs d'amende.

L'n gnsse qui promet 1 Maurice R. 17 ans, terrassier aux chantiers de la gare à Vitré, domicilié chez ses parents, rue SaintMalo, TO, à Rennes, a le 21 mai, étant en état d'ivresse, insulté grossièrement »e gendarme Desmons, de la brigade de Vitré.

Le tribunal acquitte, ccmme ayant agi sans discernement, le prévenu dont l'envot dans une maison de correction jusqu'à sa majorité a été ipronorvé par un jugement du tribunal correctionnel de Rennes du 23 juin dernier. Bais

LA FETE DE L'U. N. C. Le dimanche 24 juillet aura lieu la fête annuelle de l'IT. N. C. Le matin à 9 heures, messe et visite a*