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Titre : Mémoire sur les mortiers hydrauliques et sur les mortiers ordinaires / par le général Treussart,...

Auteur : Treussart (17..?-18.. général). Auteur du texte

Éditeur : Carillan-Goeury (Paris)

Date d'édition : 1829

Sujet : Mortiers (armement)

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb31493920w

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (III-236 p.-[1] dépl.) ; in-4

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Description : Contient une table des matières

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k646522

Source : Bibliothèque nationale de France, département Département inconnu, Paris : C.N.A.M.* 8-Ke-187

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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CatMOttutm M~hicme et int~tiBme mnnqwmtm


LES MORTIERS HYDRAULIQUES BT6W

MÉMOIRE

sua

LES MORTIERS ORDINAIRES.


tMt'!UMEK!R DK GUiRAUMET, 1 NeK 8MfiT-tM~on6, M* 3t'i.


MEMMRE

SUR MS

MORTIERS HYDRAULIQUES HTMtt).<H'

MORTtERS ORDtNAtRES,

~*n

t~E GÉNÉRAL TMMSABT 9

tNtPBCTBMtt eu O~ttH.

PARIS,

t CAMLLMt-GOEUM, MBRAtM. qeM om AUGMTtxs, N* 4t

CA1\tLLAN-GOEV1\Y, LtDnscae. QUAI Des AUGUSTINS, 4,;

CaEz t ANSEtJN, HamMaB, MB BACPHtNB, f 9!

( MAMERET COMPACME, MBRMaM, PAMAGB nAtfpmttB. ~829


I<ts oMch)M du g~R'jû ~<aM charges de MMeMon et do FentMtten des p!aees tbttes, i'aft de Construire n'Oit :M< moins important pour eax qao celui de !b)rti6er. i<M constructions q<t'i)s ont & didget comprennent & pou pfta toM tN gemM ce MBt, pour la <bt<tMMt!on, dMMvOtements, des eMcmatea dd&MhrM, des «mtena!at et dea mines, dm ponta, dM <'dMN et dca MterdeatK, des nqaddaN et d~ ddvefMtN, etc. et pour tm 4tlili1l8llOmonta mtUtatMe, dont pttNteata vo&tds & Mpteave de la bombe, dee eoMmes, dca Mp!taM et des pt~m, des eMemM, des bM!menta d'edm!nbtmttoa et des mogMtm do dttMMntMeq~e~. 8'M e'agtt d'MM place modtime, tea ouvrages & ta mer qat Nt Nttaeheat & ta deCatse sont eacoN de lour KMOtt. EaSn ib sont aussi chattes des potttoM de tana<M[ qat ttateKent tea t~dBcattoM. 118 doivent donc ~mtr aux Mnnabmacea epecïatM de HngeahiM mUiMtM eeitea de i'ingenteur civil et de raKhitecte.

Les tRtTOMt que les oNeteN du gemte exeeatcmt eamteUement dam lea nombreuses pheea que posede la Ftance mnttoaaidembha, et eNrent dans leur ensemble des exemples de toutes ka eo'MtmcUem doM H vtent d'êtM Mt mentton. Ceatmva<M, malpé hmr importance, sont généralement mo!n9 eonans des petMnneaqat a'ceeapent de rart des eoMtntetiom que ceux dea ingeatotN civils et des aKhiteetea: cela tient & leur objet même, qui ne MMait souvent être rendo publie tMB d'Mez gmvM hMon~ënienta.

Si la MUditëeath pMndete condiUon deacemtMctioMen gehëmt, eUe mteBeore plus pMtieaMetement la qulité ementieUe dea MMtmctioM mNitaites. n &ut coavenir néanmoins que cette condition a'trop MttVent etë negMgee. La ptapatt dM oavtagea eti~ea pat Vauban ont maintenant bcMMn d'<ime~ *MtanMtiom complète, et parmi ceM qui ont été exécutas depnit, pta~eurs extgent dë}a de gtandee tëpaMtioM~ eaBn, des sommes considérables emtt atxMtMes tous les aiM par ~'eBtKtiea de nos torteteNes, tandis qu cette dépense sendt presque tmne si 'les ingenieom


cassent mieux connu tes "<t!toMeseaoseade ta sotMM. Ce que je viensdedifedM fOMiraetioM MtiHtaiKa doit ~~nent s'apptiqaetaox constructions eivitcs. T~M tca cd<6eea pabHM ean~Mth) en SMS~ pierfea de taille, la mMdite dépend moins do ta qualité du motticF que de t'obwrvatioa des conditiens de FcqttHibM, et de ta bonne qaaMt<!dMpierKa,q))i doivent <tM en état de nMatpt at'intempefie des saisons et & taprestton qa~tea ont amotenh; Il paratt metne que quelques fooatDtcttoMqtttnoM restent des MO'ttna ont etë MtM MecdearMSMptfMeaye's&'s MM morOfF tca t)t)M sur haantMa. Mfth UoKqne tM maçonneries sont catopo«'ta dp petit" tHa~riattf!, atnst que cela a Jieu le plus ordtMifcment, «h<M une au<R' <'ondtt!on tatOspcomMe ta MtMM est la bonne quitte dM moftifR. Mtot de tonfiorwtiott dana lequel M trouvent cncMO quelques ouvrages Cit« par les MemetM nvcc de petits matOrhtM, tandta qa'on {[MMt nombre do eonattoettens tnodetnM du m~tne genre n'eut eu qo'une courte dttK!e, avaient p(tr<<t à tMtK que les Romains possdd~rtKt un setMt parUauUer pour fabriquer leur mortier; cette «pMon était mOnte devenue presque populaire. hlata di6<!femta <Mt< ebsorvc~ de t<M jours ont pmtH~ que e'<}tatt une erKar, et que, de tous iM ntenwMents dont tM Romains couvrirent les pays qu'ils avaient conquis, beaucoup amat avaient été détruits par te temps, et qu'il n'était parv~aa jasq)t'& nous que ceux qui avaient été fait* avec de bons «MorUets. t.a divtMitc d'opinion qui a MiahS à cot égard aurait dtt engager à K~M d<'a KcheKhM depuia tong-temps; mais il n'y a (~tM qu'une <i)tqaantt)iae d'anncM que qnetqum hommes instM!tsentCemmene< a s'McapM de cet objet intportant, et encore etah-ec ptatot sem le rapport de quelques points de la théorie que aoua celui de ta pratique aussi, dana tea travaux paMiea comme dans les travaux patticaUeta, la confection dea mortiers n'en o pas moins continue 1 & <tM abandonnée & dM entKpKnenm inteKssea ou e des envtfeta ignomnts et KMtinieta. EnBo de ooa joura qnetqnea Ingénieurs n'ont pas tfou~ au.dM80us d'eux d'entreprendre qaetquea e~petienseB, et teum découvertes ont d<{ù eu tes plus henKM eCets dans tes constructions civiles et militaires.

Placé de bonne heure dans des circonstances favorables, et plus tard directeur des fbttMMatiens pendant neuf~Ms dans une place cal'on exécutait de grands tmvaax, j'ai~etë obligé de donner <me attention patticntieK à Ktade des mortiers, et J'ai fait ear leur composition de nombreux essais. Je crois étte parvenu & dea t&uttats utiles. J'en ai déjà pabM qnehntes nns mais d'atttfN ne sont point encore connus. Il m'a paru qa'H ne serait pas sans intetet poules constfnetems deeonnattK les expëfh-neesqae j'ai faites, et je mesub deddëàtea teanirdans le Mémoire que je publie antoatd'hni.


J'ai dMsa ce Memoite en deux eeettoaa la ptemieM eonttent Mes exp~Ucaeea Mf les mwUmra qui doiwat 6tM ewptay~ daaa t'eaw !& MeoadeseeMea ~<8 des xMOt«eta d<'aMn~ aux maooaaed~ exp)?~a~ Mr.

0~ vwm que ye~tteMC m'a «xn~t <[w!q'mM$ à doa eoKdaatoaa apposOes {~ dos M<M adm)sea sur qMehptespotatfn atoN j'at ea M'<a d'en MM la MmMqne. J'< setvetat que, teNtto'Mta'ci't atd~ de dire qM roB devait op<Mt de <eMo au tolla manière, cela Mo dotta'appMquer qu'à des maU~Ka MmbbbtM à celles qoe j'ai em" pt))y<!t0!<ar, quelque !<mgoea et mtMwMemeaqo'ateMt MM MeheMhea, q~etquo nombreux qua Mtent les Mta NeatMMa jtMqtt'h ee jour aw h eanfetOon des morUcN, je M puis donamr dea pt~eeptes g~ndtaus etatKmtm sur tous tea pointa. Ce que je puis dire daptatpostttfnm: tngënteam, c'ctt qM'ea tout lieu iboat t(aMtoy<M de faire do tttahoNe M<t)ft!eN, soit poortca conatntctteta daM t*MU, aoMpaar teMM & t'otr. C'est & eux d~tutMet les matériaux dont tb pewwBtd!apCN'f, et d'essayer, pt)rqMtqwa«K<tB!<emeB<9, tcadiveNpNcdddaqMtm'oNtfduM!. Mtode des ntort)M9catot!de sans doute; mais, tetaqu'uno fois ça est parvenu à bien tonnottM ta manMM de traiter tM motMaax de ehaqae teeaMtd, on eat bien dedemmaga do sM peines par la eortitude de !MM des maconnedM d'una ~nmde mMttt. Je terndneMt en engageant les tngënteaN a MM eoMMttM tea tattsq~b auront M dans le CM d'observer sur teapotott qui Mat eMCN douteux. Ce a'Mt qu'en MsMmMant toutes les données de t'expedence que l'on pourra arriver à uno théorie complète de ta fabrication des mortteN


SECM<M PREMIÈRE.

DES MORTÏER8 PLONGÉS DANS L'EAU.

CHAPITRE PREMMR.

DB LA CHACX; ÉTAT ACTUEL BB KOS CJNNAtSSANCBS MB CBTTB SUBSTANCE. La tttaax est employée depuis un temps immëmotM. M<Me avec da sable ou d'aatKa mati&tM,dte &nne ce qa'on appeUe !Mnmrt!et9. La MMdMetTta dM&dM maçonnedes dépendent de ienr bonté tepmdant on n'a encore &it que p~a d'expërtenets su la ehaax, et la maniète de faire le mortier a prMqae totjoats été attandonnée anx ouvriers. Ce n'eet qae depttis environ cinquante ana qae qae!q<tes honmMe iMtNits se MBt oee<tp& de <et objet important. En emnpaMnt !ea mortiets desaMiem, et mrtont cenxqniont ëté&itspar lesRomainatamunortiMs de~ temps modernes, on s'est apetça qne les premiers étaient heamoap maiHeMts que iM notKs, et l'on a en conséquence ehetcnë ies moyens de tes imitet.<Pms~MB constructeurs ont cra avoir tronvë sacte~ de faim des morHem mmains d'tmttN an contraire ont ~'ensê qae tes Romains n'avaient point depMt~Ms parttcnHeM


;?j~j~

pour MM leur mortier, ~abqaTt M'est paMeB~usqtro~oM qua les constructions Butes avec de bonnes chaux. On verra qna mes expériences tendent à eennnner cette opinion.

La chaux dont on se sert dans les constructions s'obtient par la caMnation des pierres calcaires, qui sont très communes sur ta surface du gtoha on emploie & cet ctRit lea tMrbna, certaines piètres & b&tir, d<a craies, des aiMfrea et dea eoqnittes. L'e&t<te!fK!atdNMhm eat de &iM évaporer reaa et )t'Mtde <Mbon!qae qnt M trouvent cotaMn~ avec ces ao~toBees. L'eao et )M pMm!&FM porttMM d'aeMe carbonique s'ëvaporent facilement; mais pour eha~er les dernières portions de cet acide il faut un feu aise)! fort et prolonge. La ehaux que l'on empMe peorleaeoMtractionacoat!<'nt presque toujours une assez grande quanthë d'acide carbonique. t<orsqnehpterM<'a!ca!Feqae t'oaaeateinea est da marbre b!tH)e,<)!orapB obtient de la chaux pure par une calcination saChante. D'âpre t'analyse qui a <të faite du marbre Mane, cette Mbstanee coaticat aor < oo parties ce qui Mit chaox, acide earb<txiqt<e,33; eau, 3. La chaux que l'on cMentapt~ tacaMnation jouit dfspropriëtea suivantes. EUe a une grande avidité pour t'eao, renièvo &rair et augmente de volume en s'en emparant. Si r<m jette une eertaino q~aatitë d'ean sur de ht ehanx reee~MBcnt calcinée, alors eiie a'ëehaaBe fortement, se fend avec brait, et une partie del'eau qn'ea ajeteesorhcbaox a'ëvapore parla chaleur qui est produite.La vapeur qui se dégage entratae avec elle quelques particules do chaux. L'eau en dissout environ de son poids, et forme aioN ce qu'on appelle de l'eaude chaux. La chaux est caustique, et verdit fortement le sirop de vioiettes; sa pesanteur spécifique est de t,3 d'aptes Kirwan; eiie attire t'acide carbonique contenu dans l'air, et finit par passer de nouveau à t'ëtat de carbonate de chaux. Pour ia conserver, on est obligé de ta tenir dans des vases bien fermes. La chaux était autrefois rangée parmi les alcalis; ce n'est que de nos jours qu'on a connu la nature de cette substance. M. Davy, chimiste anglais, est parvenu, en t8oy, & décomposer le sulfate et le carbonate de chaux au moyen de la pile de Volta; il en a retiré par ce moyen une substance brillante qui a une si grande attraction pour l'oxygène qu'elle l'enlève rapidement à i'air et à t'eau, qu'eue décompose. On regarde comme un métal la substance brittante que l'on a ainsi retirée de la chaux, et on lui donné le nom de calcium. D'après ceh, la chaux ne serait donc qu'un oxide métallique.

Il est rare qu'on emploie dons tee arts de la chaux provenant des marbres blancs; cette dont on fait ordinairement usage, et qui provient des pierres & chaux ordinaires, contient presque tou}ours des oxidesde fer,et quelquefois une certaine quantité de sable, d'alumine, de magnésie, d'oside de manganèse, etc. Quelques unes de ces substances se combinent avec la chaux par ta catcination eNe acquiert alors des propriétés qa'etie n'avait pas encore, et dont je vais parler.

Si l'on prend de ta chaux provenant d'un marbre Mane on d'une pierre à chaux commune, et qu'on la réduise en pâte épaisse avec de fean à sa sortie du four, et


d Ma place ensuite cette p&te dans de Feaa «a dans do la terre humide, (doN eMa FMteeonstaaHNentmoHe.OnobthntlemenM eBet a! reamaieeeachttuxoveedu sable ordinaire, et qn'enpMee le mortier qui en résutto dans les m&m~a sUmti~s. On eat dans l'usage de délayer ta etmux emntnuna dans beaucoup d'ean sa sortie du tour et de h eouter dans de grands besdna, elle Mate ateM & Mtat de p&)K) moNe. A!beT~ dit (M~. N, ehap. xt) <t Moh na de la eh~ax daM waa ~ieBte &aM « qui avait été abandonnée depuis environ tinq~en~a axa, comme te faisaient « eonjectMer phM!e<Ma Indicea manifestes; que cette eba~M Otat~eMOMs! mottOt a si bien detayee et d mitte, que ))i b zatet at ht moeBe dts Mtea aele eo~t dse vamta~e. B M y a une aotM eapece de chaux qui jonU d'âne pMpttëtë dngoBeM: on Mte!et à sa sortie du four comme et-deMm, et d on h ptaee a Ktat de pâte dans de ~MM <m danade tatetMhatnide,atoNeUedaMitpt)M on moins pKMnptenMntantvanttM mbstaneM qu'eMe contient. On obtient b même tesattot en meiant eeMe eha<M avec du sable pour en faire du mott~r, et en le ptacaat dans les KtCtnMsitMUona. Si on coulait cette chaux dans des bassins ainsi qu'on le fait pour la chau~ eommune, atoM elle deviendrait dure au bout de peu de temps, et M semit impossible de s'en servir.

Lorsqu'on ëteintia chaux commune avec de Feau, àsa sordedutbur, ponrla réduire en pâte, on trouve qu'eMe augnMnteeonsiderahkmentde Toiume;eette augmentation est telle qu'une partie de chaux vive mesurée en volume en produit quelquefoisplu de troismesurde a Fêtât de pâte épaisse c'eatce qu'onappeMeie foisonnement. Il n'en est pas de même des chaux qui ont la propriété dedurcir dans l'eau eMes produisent, lorsqu'on les éteint de ia même manière, un volume beaucoup moinsgmndqneles chaux communes. Quelquefois une partie de ces chaux mesurée vive produit à à peine un égal volume lorsqu'on la réduit a l'état de p&te comme ci-dessus. Pendant long-temps on a appelé e&MM OM~M celles qui avaient la propriété de durcir dans l'eau, et e<<MMf ~tMMceiles qui n'ont point cette propriété. Cette dénomination venait de ce que les premières augmentent peu de volume lorsqu'on les réduit à l'état de pâte, tandis que les dernières donnent un volume beaucoup plus considérable, et que les chaux communes ferment* avec b met. quantité de sable un mortier pms gtas que lorsqu'on emploie des chaux maigres. Mais cette dénomination est tout-a-fait impropre pour désigner tes chaux qui ont la propriété de durcir dans l'eau, attendu qu'il y a eks chaux qui augmentent tr~s peu de volume lorsqu'on les réduit à l'état de pâte, et qui ne jouissent nullement de cette propriété. Belidor donnait le nom de béton à la dtaux qot avait la propriété de durcir dans l'eau; mais beaucoup d'ingénieurs continuaient & l'appeler chaux maigre. Cette dénommathm n'est pas très convenable et n'est phtts en ttsage. Je vais indiquer celles qui sont adm~es aujourd'hui.. ~i ..1. En Angleterre~ on & donné aux chaux qui durcissent dans l'eau le. mom de


<-JhM.c «atM~MM~ea AHemagne, <m les nomme f~ex~j'aNr ~*MM~ M. Vicat, ingénieur des ponts et chaussi~, a proposé de les nommer c&ttMr A~Ma~wM, et eeMe dénomination, qui est très bonne, o~néraiement été adoptée. Ainsi J'oppfttero! ehaux grasse celle qui donne un misonnementeonsidéraMe, chaux maigM cette qui (tisonne penct qui ne durcit paa dans l'ean, tmtn ehaux hydrauBqxe cette qui a ta propriété de durcir daaa l'eau. On doaaa aurnt MW); Mavent le nom do chaux commone & la pNtnMM de <!ea chaux. On appelle e!m<m vtve ton thaMqntM'aptttBt etë éteinte, qu'elle aoit e~Moe, on tMtgM,(MhydnMMqae. Les ehaux ma~MS et hydrauliques coites à point sent en gda~at p!M!cn<M a s'cteindM que tfa chaux gtassea et donnent moins de chaleur. Lorsquo la chaos gMMe a Ote trop eaMnee, elle devient ëgatement paKaseo~e a s'éteindre, tandis que, ai eMa a été cuito a point, cite entre en fusion aasit~t qx'wn y jette de t'can. La suite des expériences ei-aptes fera voir que le fer à t'etat d'oxide Nns" rend les chaux psMsesicntMOa'eteiadM.

DepBiatong-teBtpsiestneiHcnM chimistes ont cherehd quelles étaient tea~abstaneesqat donnaient à !a chaux la propriëtë de d'm'ir daM t'eao. Bet~man, chimiste medois,est, je crois, le premier qui ait donne l'analyse d'une pierre à chaux hydtauiiqae. Il a trouvé que celle de Lena en Saede contenait sur lao partiea iea sabstances mivantca chaux, go oxMo de manganèse, 6 argile, Ce chimiste parait avoir attribué ta propriété des chaux hydrauliques & t'oxide de manganèse, et cette opinion a été admise pendant longtemps. On trouve, d'un autre cote, dans h B~ne~r~aon~tte de ~796, tome 3 page 2o2 que Smenton, ingénieur anglais, qui Bt construire le phare d'Edystone, en avait attribué la propriété dea chaux hydrauliques a l'argile: car il dit que c'est une question curieuse qu'il laisse à décider aux chimistes et aux naturalistes que de savoir pourquoi la présence de I'argiie dans le tissu de la pierre calcaire rend la chaux propre & se durcir dans t'eMt, l'argile ajoutée à la chaux ordinaire ne prodaismtpaseeteBet.

M. Guyton de Morveau, dans nn mémoire puhMé en l'an 9, a annoncé qu'il avait reconnu la présence de l'oxide de manganèse dans toutes les pierres à chaux qui ont la propriété de durcir dans l'eau il a de plus annoncé qu'en faisant calciner ensemble 90 parties de pierre à chaux ordinaire pulvérisée, 4 parties d'argile et 6 parties d'oxide noir de manganèse, on obtenait une excellente chaux M<!<y~ ar<eM/e.Qn a dit ci-dessus que l'on donnait, & cette époque,Ie nom dec&ttM maigre & ta chaux qui avait la propriété de durcir dans Peau le chimiste Aancais est donc le premier qui ait fait de toute pièce de ta chaux hydraulique; maisil s'est trompé en pemant, comme Bergmann, que la présence de l'oxide de manganèse était nécessaire pour obtenir ce résultat. n l'aurait obtenu en calcinant sa pierre a chaux pulvérisée avec l'argite seute.

M.de8ausmteQit,jdan&son~ay«y«~M~~M<, que ta propriété qu'ont cer-


taines etwux de durcir dans Feau n'est due ~a'a h sitiee et à Mumtne (c'est.a dira (tel'ar6tte)eamMneesdansdeceMatneapMpott!ons.

M. VMath, chimiste de Rouea, a fait en ~8<~ t'anatyoe dea piewa & chaux de acnonehesetdeSta-Catheritte, pt~)Rouca}ette se trouve dans ta memoira qw M. GraMen le père, iagOMaar des ponts et chaussées, a poMM en tac? sw ha schismes de Cherbourg (page 58). Ce<te pierM & eaux ceaUent, d'après M. Vitalls, sur too parties, tes substances twvantta i ean, t a carhonate de cha~, 68, atomine, ta; sable, 6; oxide de fer, a. En adfeaMMt eea résultats M, CMt!eR te ptN, M. VitaUa a'otp~me a!Mt « Il résulte de cette anatyoe qao tca pierres & « ehaax de Senonehea et de Ste-Cathertae sont de VMiM mMaea tateatFca, daM a !eaqupMea la et~e prédomine il est vrai, mabt'argMo ~tme MM ~te <~a imper. c tant. C'est cette portion d'at~Me qui, suivant moi rend Ma~M la ehaw de eu a deux espèces de pierre: d'où Il aatt que la pr&emie de roxtde de OMagane~e n'est a pas du moins la seule condition pour obtenir uae chaux da eetto cq~e, puisque « cette analyse prouve que les pierres dont i! s'agit ne contiennent point d'oxide « de manganèse, qui aumitco!oMi !e verM en violet. J'ai dit ci-desMsqn'a cette époque on appelait chaux <M<~M celles qui avaient la propriété de, durcir dans t'eau on voit que l'analyse de ces pierres a eonBnnt! l'opinion de M. SaussuM, qui avait attribue & t'atgUe seule la propriété qu'ont certaines chaux de durcir dans fcau. Tomson, chimiste anglais, avait aussi la même opinion.

M. DescotHs, ingénieur des mines, « aussi fait Fanalyse de la pierre & chaux de Senonehes; cette analyse se trouve dansteJcM~oo~M JM'fMe< de t8t3, page 3u8. Il en résulte que !a pierre% & chaux de Senonches contient un quart de silice disséminée en particules très Cnea, et seulement une ai petite quantité de ter et d'alumine, que ces subtnnces ne peuvent avoir aucune Influence sur la chaux: d'ou cet ingénieur conclut que la propriété hydrauUque de cette pierre & chaux est due à la silice. On a cependant vu plus haut que, d'après M. YitaMs, elle contenait deux fois autant d'alumine que de silice. M. Berthier a également insère dans le Journal des JMM)e< une analyse de la pierre de Senonches, qu'on trouvera plus bas, et d'après laquelle cette pierre à chaux contient très peu d'alumine. Cette contradiction n'est point encore expUquee. Peut-être existe-t-H dans tes carrières de cet endroit des pierres & chaux de dinërentesnàtures. Dans ce cas, it serait important deeonna!tre qudie est h composition de ceMe qui est la meitieure.

L'analyse de ta pierre chaux de Senonches a tbnmi a M. Deseotib l'occasion de faire une remarque bien importante sur la silice contenue dans Ifs pierres & ehaux: c'est que la sitice contenue dans ces pierres ne se dissout point dans les acides avant teur eateination, tandis qu'elle s'y dissout après. Ce Eut prouve que la silice est dénaturée par sa eateination avec la chaux, et qu'elle se combine par la voie sèche avec cette substance.

M. Yteat, ingénieur des ponts et d'm~~j a puhtie en i8t8 un mémoire très


important sur tes mortiers hydrauliques. Cet <nge«iew est parti de !'opini<m, qui était (;én~Mtement «d<uiM à ettte époque, que c'était t~rgite qui dannait & ta chaux h pwpri~ ~apditre de durcir dam t'eau. t) o en eons~quenee pria de !x ehaws commune, qu'il a métM6&' avee dtveMM partin d'argite, d'âpre !o procède <uivent, qui eat extrait do !a page 7 « L'opération que aoM aMoM ~edM (dit cet <t tn~ntear) eat tme~taMefyatht~qMt ~onUd'MtemaaMMinMme.paft'ac« tion du fou, les pr!nfipea essentiels que FanatyM e~paM dans les chaux hydraMU"a qoea. Ette conthte & !a<Mcr M t<!dtt)M epoatandmcnt en poadM Hna, dana MB en' « drott Ma et cowett, h) ehanx que t'«M veMt mod<Mcr; a !a p<!tr)r enaaite, a t'atde « d'un peu d'caa, avec une certaine quantité d'orgMe gdM) OM brune, ou simple« ment aveo de la <etM o brique, et a tiKf de cette pâte des boules qu'un MMe « s~ther pour lea taite eutM cMutte ou dc~t~ cenTtaaMo.

« On conçoit déjà qM'~ant matt te dM proportten<, on l'cst ~atement do donner «ah ehanx <M<)<f le d*st< d'~ae~h que t'Mt désire, et d'~gatpr ou de e«rpass<')' a f vo!ontë ka tnp!McttM8 chattx natm~MM.

« Les cha<M Mmntnnes t~ e~a~ca ppuvtnt comporter o,a<t d'argile pour t,o<tt a tM chaux moyennes en ont assez de e,t5 o,t<t et môme o,o6ewMscBt pour ceMM a qu! ont déjà qMtiquM quaMt~a hydtnaXqom. Lorsqu'on force h dose juaqM'& o,33 e OM e,~o, la chaux que t'ea obtient ne fuse potot; mab eHe M ~tvt!rtse RttMeM mtat, et donne, totsqo'on la dt'tKmpe, une p&te qui prend eorps sous reau tt~ <[ pMmtptement. )t

Tel est le pMoidë indique par M. Vicat. Mab cet Ingénieur ne a'est point borad ù faire des PxpMcneea en petit un atelier a étd établi par ses soins auprta de Paris, et l'on y a fabriqua en gmnd de la chaux hydraulique artineietic; M a en outre fait tous ses cNbrts pour répandre l'usage dos mortieM hydrauttquca dana toM les pays, et it y a réussi. !t a donc rendu en cela un grand service & l'art des constructions, et je lui ai rendu cette Justice dans tes notices que j'ai publiées précédemment.

En i<h8, M. te docteur John, de BerUn, a présenté & la soeMtë hollandaise des sciences un mémoire qui a «ë publié en tSig. Ce mémoire couronné en t8t8, par ia sociëtë hollandaise, tepondait à ta question suivante mise au concours par cette société Quelle est la cause chimique en vertu de laquelle la chaux de K pierre fait en gënéMi une maçonnerie plus solide et plus durable que ta chaux de « coquillea, et quels sont les moyens de corriger à cet égard ta chaux de co<t quilles? » Le docteur John a remarqué que les eoquities demandent & être plus fortement cateinées que les pierres & chaux ordinaires il pense que cela tient & ce que les coquilles sont un carbonate de chaux plus pur que les pierres & chaut ordinaires, qui contiennent des substances terreuses qui facilitent le dégagement de t'acidc carbonique. En faisant l'analyse de diverses pierres & chaux, il a reconnu que w!<<9 qui étaient propres & «Mmir de h eheas hydrMBque Contenaient de


fat~M", det'wdde do fer, etc. UappeMe f~M)< ka pa~Ueaettae~Nt qui donwt & la ehM'x !? p)Wp)r!M de d~Mtt daaa fe<m, et t)t dit qu'M eat possible A'tMm~ Horer lea chaux qui M cantiewNHat point la e&xMt en i'y introdtdmnt par !a voie s~ehe. C'eat d'apte Ma eom!d<mt!mM qo'H a fait !ea<~pMMM!M fmtvaatea. Il a tnMd de la poedM de eaqwWpa d'hntt~a avec de mMa aiMMWx, a* avec di\eMea ptopMMona d'~tc qa't)t a fait varier ca<M f; et &' avec d'axtde de Manganèse. ït n pettt eea tMe!ongM avec de t'eaH, tta a maxteit en boules, les a fait tâcher à t'~t, M oaBn M lea « fait ehtH<!i)f dMta un four () cham pondant quatrevtf)g<-setM hewMt. Voici les t~attota qa'H a ûhtenMa t !e premier m~aasa était npS~<tnA, MMh M~Me, etoo lui a pMeSë~an hun ~a~xt; les seconde Mangea lui ont pt~sanM do bons t&aUata; enNa it n'a obtenu aucune propriété paUteaM~ ave)! ta (MhMmo mMonse. L'auteur a conclu que t'otsMe était !a pattto qui donnait aux chaux otdtMatfea la ptwpd<!t<! de dafetr dana t'caa, et N dit que tten ne ~'M plus fMHe quo de procurer de bonnes chaux hydrauliques, soit avec dea eoqotMea, M!t avec dca ptMKa cateeiKa pMea, on suivant la procédé qa*H a tndtqud; n njouh que o'tat a(M constructeurs & ddtemdMt ta tnetUeur mélange & fette dans chaque etMOMtancc.

Le mëmotN du docteur John Kn&tmo ranalyee do pludeaN motrtteM anciens, et contient ptuatema observations tmpottantea dontj'aatat l'oeeaden do parler. OntMuvedanatatNM&mc Uvtaisondta~t!<t~M<te<JtKHe<dc tNatun m<<MotM tt~a intéressant de M. Berthier, ingénieur en chef dea nt!nea; K contient t'anatyse de ditESKKteapteMeao chaux et plusieurs vues nouveMtaqut contribueront a perC~Honnor la théorie des mortiers. J'aurai cecaaton p!ua d'une fois do fiter les expériences qu'tt a faites, et Ma opinion aof plusieurs faits importants. bt. Raueourt, ing~n:cuf des ponta et eha<Hs4ea, a pttbUë a PdteKbont)g,tn <8~9, un ouvmgo dans lequel K rapporte tea expériences qa'Ua Mtea d'apte te pNc~de dont a'eat servi M. Vicat, et il en a ajoute phtsteeK qui lui aont propres. M. te chef de bataillon do geatc Bergère en a fait une analyse qui M trouve dons le tome 9 dea ~nno&a dea ~<<M< de t8:t4'

En i8a5, M. Maasentimtz a aussi publié un mémoire aafteemo)ft!tM.Cet ouvrage, qui est volumineux, Kn~rme beaucoup de detaib pratiques aaf la calcination des pierres à chaux dana diBeKnts paya, et rapporte l'état de nos connaissancea sur l'art do fabriquer tea mortteM joaqu'~ JMpoqae où H a écrit.

Pouf terminer de citer les ouvrages qui ont été &tta j)Nqa'& ce jour sur les mortiers hydmaUqttea, je ferai mention d'nn fait entieMment noavem, qui a été mpporté par M. Girard de Candembe~, ingénieur des ponts et ebaosseea, dana une notioe qa'H a puhUee en ~8a~. Cet {ngënitar rapporte qms tea pMpMetahea dea mpnBna a!ta& sur la rivière d'Ia!e, dans le d epattement de la Gironde, ont découvert par hasard des eapCMa de aabteaSMsNea auxquels on donne le nom d'<t~m!M,et qui ont ia propriété singulière de pouvoir être emptoyéa à former, avec les chaux


gtas$<<a,desmert!fNawipK'nMnt<'<'TpsdM!)t'<tw,etqM!yacqMteMntNaeaMC)t6Madc duMtd M«s que t'en soit obligé do &<iM subir aucune pr~parotioa & «ta produite Natu~ta. J'atttai MMston deNventf sur M Mt important, et de rapporter ce qa'eK dit M. Girard, ainsi qno d'indiquer tMpr!aeipatesexp~rtenc<<a qui ont d<!)& ata Mt~sur d'autre peints, eA l'on a rencontré dea produits tout-a-tait MmMabtes. J'ai ct<' employa a Strasbourg depuis 18 < 6 Jusqu'en ~~S i on ne <? servait puint de fhxux hydrauiiquM <!xt)s eeUe place. J'appfia qw'M en existait daBt tea environs. PftiKtue toutes le& mancmtVKt tVeanMe la ptace dtatom a NfotM, paMe qM'~M avaient cte<tMhenNtM!tM JM~mp~tteVaxhat. Vhtgt'ehtq anaA'exp<'t!wce Bt'avatent fait MnttaUMta6MndeaopMet!t~dM)MO)rth'KhydmoUqHea,<antpaMtNtconat)')teMotM & t'utr qua pnot t'Htc!! dam t'MM, où ettea sont in<t<appns)MM. Je Bo donc t*MMt dca f)m<m hydraMMqaM q~t M (fonvatcnt dans les environs do Stmahonrg, et Je les trouvât t~it'onnM i eMeaont, en con~qHencc, <M employées tant pour les <MtMttx duoa t'utM que poxr hs eonstme<!e)M & Fatr. T<HM les NvCtemcBtaqMt ont ett! MMtfuita depuis ta pMte de Fierté jmqu'oM pont Royal, et qui ont un devetuppmtottde t,5<to a~tm, ont été K-Mte ou Mipareit avec do mortier hydtM)iique. Jtt m ut de mfmo de tu~tta les manoBttvn'a d'eau eMea entête KMtM ou fcpaniM avec la eham hydraulique des environs. Un iageaiear qui ferait usage de !.t chauit commune, tMeme pour les eanstMtttons a t'aif, totsqu'M y a aux envtmnsde eca travaux des ehauxhydmoUqaMnatt)feUcit,scNit tt<sMan<ab!e, attendu que i.' dépense est & pe)t pt~ !a même, et qu'il y a une dMefMee tt~grande dans la honte et daMta durée dea ma(oanedes, ea faveur de celles qui sont taitea avec du n)orti''r hydMattque. Mah daMtca paya où l'on ne trouve que de la chaux hydmuUque tt<s mediafK, et dans cous où t'on n'en rencontre pas du tout, que) pan! doit-on pn'ndM? Doit-on a)oM employer !e procédé de M. Vlcat, qui consiste & faire de la chaux hydraulique artificielle Je répondrai positivement que je ae le pense pas je crois que dans ce cas, qui arrive ttts souvent, M est pteKrable de fait): directement du mortier hydraulique ainsi que je va a t'indiquer. Il y a deux moyens d'obtenir du mortier hydrauMque le entier consiste & hire m) mélange de chaux hydraulique natnteMe ou artiScieUe avec du sable; le second moyen consiste a mélanger de la chaux gtasse ordinaire avec certaines substances, telles que la pouzzolane le trass, certaines cendrées de hou:Me et certains ciments. Je ne puis m'empêcher de reteverune assertion tout-a-&it inexacte qui aetë avancée eetegardparM.Gantey,inspecteur des ponts et cha)tssees cet ingénieur dit, dans son excellent Traitd de /a eea~twe~Mt <~M~M)/< ( tome M, page ay8) ce qui suit <t La chaux grasse est très propre aux constructions qui se font hors de t'ean mais eUe ne peut servir à la composition des bétons qui sont plongés sons l'eau, et les mortiers où on l'emploie en le mélangeant même avec ta pouzzolane, jetés dans t'ean au moment où ~b viennent d'être &its, ne prennent point de consi< stame et restent putvemiM~s. Ce que dit' M. Gautey est bien loin d'être



CHANTM M.

BBt'BXTmeMON BB t.& CHAMX; HAMÈMt BB PAtBB M HOn~BR: OMRavATtOOS awa t'nTBNtfB an CHAUX.

H y a trois moyens d'éteindre la chaux. Le premier consiste & jeter mr do ta chaux vive, sortant du four, une quantité d'eau suNsante pour la réduire en pâte claire. Ce procédé est celui qui est j~nomtement employé poor les eha<m communea. Presque toujours on ta dëtota trop. On lui ~onne gdn<)ta!ement aNez d'eaa pour la t~du!M & t'ëtat de consistance laiteuse. C'est <!aM cet état qu'on )a coule dans des fosses qui sont quelquefois Kvetueamr les côtés. Au bout <tc quelqaa temps, cette ebaux a'epaMt, et on la couvre atoM d'uno touche de aabte ou de tenepwtr la pnhefTer du contact de l'air, qui ferait paNer assez promptement la parité awpërieuM & t'etat de carbonate. On est genendement dana l'opinion que, ptM la chaux eat anciennement coûtée, mieux eUe vaut. La mite des expériences que j'aurai occasion de citer tem voir que cela n'<at pas, ou qu'au moins cela n'est pas générât, puisque les chaux communes anciennement coulées, dont je me suis servi, ne m'ont donne à l'air que de très mauvais résultats lorsque te mortier était fait avec cette chaux et du sable seulement.

L'épaississement de la chaux dans les fosses tient a trois causes la première est sans doute la Cttmtion à travers les terres d'une partie de l'eau avec laquelle on a éteint la chaux; la seconde est t'evaporation; mais il y en a une troisième car cet epaissbsement, qui est assez prompt, a également lien lorsque lea fosses sont construites dans un terrain humide, et lorsque la saison est pluvieuse. Cette troisième cause me parait tenir à ce que la chaux, ayant une grande affinité pour Peau, solidifie très promptement les premières parties qn'ontuien donne; mais, tonqu'ette en a reçu une certaine quantité, eite demande alors un temps assez tong ponr s'en saturer complètement. Les portions de chaux qui ont été trop chauNees et eettes qui ne l'ont pas ëtë assez sont aussi plus lentes à s'ëteindte. Voici l'expérience que j'ai faite pour m'assurer de ce que je viens d'avancer ci-dessus j'ai pris une portion de chaux grasse qui était coulée dans une fosse depuis quatre ans; ette était assez épaisse je lui ai ajoute un peu d'eau pour ta réduire à ta consistance de sirop, et j'ai placé cette chaux dans un vase de grès. J'ai pris une égale portion de chaux commune que j'ai éteinte à sa sortie du four, en h réduisant, comme


et.desms, & la eoasbtanee de sirop, et en la plaçant dans <m vase semblable. Au bout de peu de temps, cette aMonde thaux est devenue tt<~ épaisse, tandis que h ptetMiere avait conserva sa caMiatanee de sirop j'ai alors ajouta un peu d'eau à la seconde chaux pour ta Mmeaet de nouveau à l'état de sirop comme la première. L'ëpaMNement a eneoN en Heu, mats il a été plus lent que la pre)m!&M <Ma. H m'afaMa ajouter ainsi de t'MW !'plt's)eMHtNp)F!wa,avtmt que eette oeeandoeta~M! M ma)m!ot a la eondatanM de alrop qa'eMe avait en premier lieu, Il ~atte deeette e! p~dente que de la ehaux commuae qe'mt éteint a M eortie da four, quoique MMtdte en pMe claire, n'en eoMerve pas moina la &e~to d'abMt~r de t'eao pendant asew tong-tempa.

La seconde manière d'etetndM ta chaux eeB~te a la pteBgft vive dans l'eau pendant quelques secondes. On la retire avant te eonMnenMMtnt de la itHtoa atoN elle a'etetnt et Cntt paf tomber en poudre. On la eonsefre dana wn Meu eee. L'opeMUon de la plonger dans t'eaw se fait au ntayea de paniera dam lesquels on met ta chaos, que l'on a concassée de la (!M!sew d'un eac.). Ce fut M. de Lataye qui en *777' pMpMa ce moyen d'etemdM la chaux comme un seeKt Nttoavë des Romains eeta lit beaucoup de bruit dans le temps, mais t'expertenee ne jostMa pas les gmads M~attats qu'on s'en ëtatt promia. A Strasboarg, on a employa pour les chaux hydmuUqnes un pNe~d~ un peu dtKerent, mais qui au fond revient au même que celui de M. de Lataye. Je l'iodiqueMt en rapportant les premières expériences que j'ai faites avec tes chaux hydrauliques des environs de cette place. Le pMc&M proposé par M. de Lafaye s'appeMe extinction par immetdon. Le troisième ptoeëdë consiste à soumettM la chaux vive a faction de l'air. Sa grande aiBnite pour l'cau fait qu'eue enlevé à l'air une grande partie de cette qu'il tient en dissolution. La chaux exposée ainsi a l'ait s'éteint tent'aeent sans donner beaucoup de eholeur, et Nhit par tomber en poussière. Cette manière d'ëteindta ta chaux s'appelle extinction à l'air ou extinction spontanée. EMe est employée dans plusieurs pays; on en parle dans plusieurs ouvrages de construction~ et ette est généralement Marnée. Cependant M. Yicat parait M donner la preKKnee, car, & la page 2o de son mémoire, il dit ce qui suit e Telles sont les trois a manières d'éteindre la chaux: la première est généralement usitée; la seconde <t n'a guère été employée que par forme d'essai sur divers travaux ia troMemc < est proscrite, et représentée dans tous les traites de construction comme privant « la chattx de tonte énergie, tellement qu'on regafde comme perdue cetie que l'air a a <Sventee au point de la réduire tout-à.fait en poMsiere. Nom ne parlerons pas <[ dans ce moment des procèdes de MM. RondeiM, Fteuret et autres, parce qu'ils anediNerentpas,assezdeeeux que nous venons de décrire pour en être sépara. <t Nous verrons plus tard, relativement à l'extinction spontanée, combien il &ut < se denerdeeesassertions banales nées de &ussesobservationset accréditées par <t des auteurs qui, ne Menant douter de rien, répètent sans examen les erreurs


« d~utrut a M. Vtcat a annence qu'en mortier &it avec du eaMe e< do la ehaux gMase qui avait été éteinte spon'Mtément a parfaitement r&iste, M bout de dix ans, & t'éprouve <ndtq<tee par M. Brard pour retommttM teapierKa ~Ussea; il dit & ce sujet « Avis à ceux qui ont tant écrit et tant par!~ contre la ehaus éteinte a à l'air, et eontK t'apinion desqwbj'ai eu a tstter tout aeut, MM pouvoir tnvo« quera à mon aide d'autre exp&ietme que la x~emM. JLea j~aottata <}ue j'ai eb~ tenus aveo !ea thaM OteintM à roir aont MM de Ma&HMM ce que dit M. Vieat, ainsi qu'on aota <Mca:!oa de te voit par lea e~tiexeea qat M tMavtnt mppott<ea et-apr~.

M. Vtcat donne, à la page an de aon mdmotM, dM exp~doneM qn'H o faites pour MMtattM le Ctisotmement des chaux gtaasM et des eha~x hydtMtMqoea CM employant tM trois ModM d'extiaeUott. ït a tMava que le pKmterMode était celui qui donnait le plus gmnd volume de chaux à t'etat de pâte pour les deux Mpcees de chaux. En cotBpatant tta t&n!tata obtenus par le second et par le <MMeMe nmyeM, «n trouve que, pour ha chaux gtMsea, t'cxt!netion spontanée a donne un pt)N grand volume de chaux en p&<e que l'extinction par immersion, et que c'Nt t'invetM pour les chaux hydraoUq<M9.

On a essayé d'emptoyer en grand, à StMshoMS, le moyen d'extinethm par immenion indiqué par M. det.a<aye; mabena a trouvé que ce moyen donnatt quelques embarnM et présentait quelques ineenvënienta. En effet, n &ut avoir des panieM et concasser les grosses pierres il faut obtenir des ouvriers qu'il ne laissent h<haux plongée dana l'eau qu'un nombre de secondes dëten)nne,ce qui n'est pas <aeHe; n se perd une portion de chaux, qui tombe au fond de la cuve dans laquelle un fait t'immeMion, lorsque la chaux est réduite en poudre it faut la mesurer avant d'en Bute du mortier, et, pour peu qu'it fasse du vent, on en perd beaucoup. Les inconvénients ci-dessus ont fait renoncer ce procédé pour adopter celui que )0 vais décrire, et qui revient au même. Il est fondé sur l'observation suivante si Fon plonge de la chaux vive dans de t'eau, eUe en absorbe au bout d'un certain nombre de secondes une quantité SMfSsante pour bien se réduire en pondre. On aura donc un résultat sembthbie en jetant sur la même quantité de chaux une quantité d'eau égale à cette qu'elle a pu absorber lorsqu'on l'a ptongee dans Peau on a donc preUM jeter sur la cbaux la quantité d'eau nécessaire pour bien ta réduire en pondre sèche, et l'on a évité !t8 inconvénients que l'on éprouve en la plongeant dans l'eau. C'est le procédé qui est employé à Strasbonrg depuis ~8! et l'on opère sur des masses de chaux considérables. On fait à proximité des constructions une petite baraque, dont les cotés et le dessus sont bien couverts en ptanches; cette baraque sert mettre à couvert de taphne ta ehaux hydraulique,que l'onasoin de ne pas faire arriver en grande quantité à la Mis, mais à mesure des besoins; lorsque la saison est pluvieuse, on couvre le magasin à chaux avec une toile goudronnée à côté de ce ma-


gMtn on construit un han~r plaa 6K'nd, dont te dea«! est couvert en ptaMhM, mais dont tout le pourtour eat oavert; en eenstrait une aiM en madrters aoMtca hangM', ann de tnetangor le mortier;, on a une mesure qui contient lea A d~n mêtro cube, et qui est sans fond on la place aoua !o hangar, et fan apporte dit magasin qui est a cote !ea morceaux de chaux vive dont en rempMt la mtMM; eeMe premieM opération faite, on M sert de h marna eahse pour mesurer la sable, quo l'an place autour do !a chaux, sane la Kconvt!f on a da grands atTMotta de &rMane, dont on a mfattte !a capaeM, et rcn veNe sur la eh~m wne qoanttta d'Ma ~ab ow quart & pen pt~a da volume de la chaox} les ouvriers mveat qath ne dotvent veNeF qa'an tel nombN d'atMsatK d'eau, et la ehamt étant deeonvette. tb scatent d'eax-a~mea qe*a doivent homeetef davantage les pafttes da taa oA 9 se trouve de Gros morceaux de ehnM. Tant que la chaux est en pb!ae Moa, on la tabse ttnMqutUe tmrsqae les vapeaN ont ce~e, on Ntoame un peu la chaux avec «M p<*H<t, et bien en y efthaM un h&ton &n~; et, a*tt se tMava dM morceaux do chaux qui soient CBeoM eution, soit paKe qu'lia n'ont point Kon asea d'eau, soit patoe qu'lia ont été un peu trop calcinés, alors oa verse eneoM on peu d'eau aor ces morceaux. Ce!a fait, on donne au tas de ehaMt une forme t~gaMere, et on le pfeMe !<g&Mment avec le dos de la pette on KcoavM alors la chaux avec le sablo que l'on ava~dbpose autour du tas ayant de t'ëtetndM. CeMc opération se fait le soir, et t'en fait de la même manière autant de taa de chant: quo l'on pt~anme pouvoir on employer le lendemain pendant toute ta journée. En laissant ainsi h chanx en tas dn soir au matin, it resuite que l'extinction se complète les portions qui ont eu trop d'eau en cèdent aux voisines qui en manquent, et de cette manière t'eau se distribue d'elte-meme dans le tas d'une manière uniforme. Le lendemain matin, on mélange te sable d'un des tas avec sa chaux, et en !e passe une conpte de fois au rabot, sans lui donner d'eau on s'aperçoit mieux de cette manière s'il se trouve dans le mélange des pierres on des parties de chaux qui n'ont point été bien éteintes, et on tes rejette. On verse alors sur le mélange la quantité d'eau nécessaire pour l'amener l'état de ptte très moite de cette manière le mortier se mélange mieux, et l'on diminue la main-d'ceuvre. Les expériences qui suivront feront voir que c'est a tort que l'on prétend que k mortier doit être fait avec la soeur des ouvriers il snBit que le saMe soit Mea mélangé avec h chaux, et ce mélange s'opère mieux et d'une manière beaucoup plus économique lorsque te mortier est en pâte un peu claire que lorsqu'il est épais; Hn'y a d'aiBeura aucun inconvénient à le faire nn peu clair, attendu quTI devient souvent plus épais quti ne le &ut lorsque tesmaçons l'emploient, parce que, comme je Pai dit ci-dessus, la chaux vive qu'on réduit en p&te claire conserve assez long-temps la faculté de soiidiner de l'eau. Si la chaux a été cuite à point, l'opération que je viens de décrire donne toujours un mortier bien homogène et qui n'est point grenu quand il est fait, on n'y aperçoit point une multitude de petits points blancs, qui sont des particules de


chaos qui ont été met éteintes. On a toajoaN eu & Strasbourg la prétaatioin de M <aiN le mortier qu'avec um on deux tas de chaux & la fois, aNm qu'il na seehM pas trop vite et que les maçons pussent venir le prettdre ea p&te dana te ?9 ou on le déposait aprèa l'avoir bien mélangé. On a encore t'avantage, ea ne faisant da morttM qu'au fer et il mesure des besoins, de me pas être obligé de la rebattre dans le ces asea fréquent e& de la pluie tbMemtt d'interfompM les travaux H vaut donc mh'mt employer tea tas de chaux qui tant eteinta eB poudre eaehe à mMMo des hew)!na. Cette chaux peut (te conserver de cette manière pendant huit à dtsjowKMMpefdre de sa qoaUtë, d tom les ta< de chaux ont été employés, en fait, à la fin de la journée, de n< tveaax tas pour le tendewatn, et d le mauvais temps n'a pu en faire employer qu'âne parité, on eu barne à les compléter. Cette manière d'êteMdre la eha<H. et de &iM le mortier a donné de tria bons remtttata a StrasbowtS et dans les autres ptacea voisines où elle a êtë employée. On voit que c'eat une méthode ana' togtM a tette par imm~Nton Kcommandee par M. de JLa&ye mais, en jetant a~r la ettoox la quantité d'eau sentement neeessaire ponr la Men réduire en pondre, on évite bien des inconveniente et des emtMrras.amIOMt toMqn'on opère sur de graadea quantités de chaux. On a eu oeeadon de se convaincre de la bonté du mortier qui a été fait par cette méthode, attendu que, deux ans après la construction d'un revêtement, on a'eat trouvé dans te caa de le percer pour faire une poterne le mortier avait déjà acquis une ai grande consistance, que les outib avaient beaucoup de peine à entamer ta maçonnerie. ,Lorsque les travaux sont considérables, it serait bien avantageux, aous le rapport de l'économie, de taire le mortier ou moyen d'une machine. Divers essais ont <té faits dans ce but, et celui qui a le mieux réussi est un manège a deux chevaux, proposé et exécuté par M. Saint-Léger, ancien capitaine du génie. Je vais en conséquence décrire ce procédé

L'appareil se compose d'une fosse circulaire, faite en maçonnerie, ayant les deux côtés indinés; la section de cette fosse donne un trapèze qui a o",6o au fond, f dans le haut et o*o de profondeur; le cerele intérieur de la fosse a t", 4<* de rayon; au centre, it ya a un noyau en maçonnerie,danatequetestBxéunaxe vertical en bois, qui a a" de longueur sur o",9o d'équarrissage, et qui est engagé dans la maçonnerie d~nviron i",5o cet axe se termine à sa partie supérieure par un tourillon de o",i3 de diamètre et de e",ia de hauteur, autour duquel s'adapte un eoltieren fer coûté, portant latéralement deux tourillons horizontaux de o",o8 de diamètre et de o'ia de longueur une pièce de bois de 8" de tongaenr est encastrée par son milieu dans le collier sur le poteau vertical. ( Au lieu d'une sente pièce de bois on pent en prendre deux de en tea~rnissant de fortes armatures en ter à leur jonction snr faxe vertical. ) Cette pièce est placée horizontalement et à environ o",33 d'équanhsage de son milieu; ette va ensuite en s'amincissant vera tes deux extr~mtéa, d" 'tmn~ Mfvir d'~eiM b deux tw~ VrtiMhft


& tars<t jante, ayant ~ao de diamètre et o",i5 de largeur de jante ces deux roues posent au fond de la fosse eircutaiM de manière a ee que Fune MM le talus intérieur ett'autretetatusMtterienrdetaBNse. Aehacunedesextremitëadeta barre est attaeheun cheval dont t'effbrt fait mouvoir tes deux roues dm te bassin. CoatN b barK ho~aontate sont adaptées, au moyen de deux ehamicKS, deux esp~eea de sees inetines en MM contraire du mouvement et dont t'e~t~mtte in~emM eat & e",o5 da fond de la fosse. Ces MM sont placés l'un a droite et rantN & ~wehe du eentM de rotation de manière a ce que rom d'eux rose le tataa Intérieur et rantM te tales extérieur de la fosse, pendant que tea Nnea eiK<t!ent aa pied da talus oppMeaoxmca.

Voici comment en fait la mortier. On jette dans te bassin un MetN enho de chaux en pâte, puis on met tes chevaux en mouvement; on ajoute wn pea d'eaa et cela Mt neeetN)!fe, et toNtjue la pâte est tedaKe en bouillie bien liquide et bien homogène, on y jette a la pelle le sable que l'on croit devoir mettre dans le BMPtter, N))M aMtter le mouvement; aa bout de 2o a a5 minutes le mélange est bien fait, et on retire le mortier. On voit dans le mouvement de la machine que Met des deux ternes et des deux socs est de bien metanger le mortier. On peut, avec cette machine, MM ~9 bassinées de 3 mètres cubes chaemM en to neares de travait: et les agents nécessaires pour le travail sont mantBttvres, a ehevam avec leurs conducteurs, et t maçon, chef d'atelier, pour diriger ta fabrication. La &con d'an metM cube de mortier ne revient, a Paris, qu'à o <r. 53 c., ce qui présente une économie considérable. M serait donc a désirer qu'on St nn trequent usage de cette machine dans les places où it y a des constructions importantes. La description que je viens de donner est extraite du devis-modèle du corps da génie, qoi a été rédige par M. la Mentenant-cetonet du génie Be~ere. On a vu ei-dessos qn'& Strasbonrg on commence par dteindre en pondre sèche la chans que l'on vent employer a faire du mortier, et qa'on la taisse dans cet état de poudre pendant douze heures au moins avant de lui donner la quantité d'ean n~esmire pour la réduire en pâte. J'ai em conséquence, fait les expériences suivantes avec les chaux des environs de Strasbourg, pour eonaattre le volume qu'on obtenait tant en poudre qu'en pâte, toKqu'om y venait ta quantité d'eau nécessaire pour tes amener à ces deux états.

TABLEAU.


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Toutes ha chaux du tableau ci-dessus ont été employées leur sortie du four; je les ai réduites en poudre dans an mortier, et j'ai pria pour mesure un litre que j'ai rempli de ces chaux vives passées au tamis. Ainsi, par exemple, j'ai pris un litre de chaux vive de matbM,j'y ai TMsë un demi-iitte d'eam, et {'ai obtenu deux UtKa et demi de chaux éteinte en poudre sèche, que j'ai mesurée après le K&oidisMment. La quantité d'eau versée se trouve dans !a deuxième colonne; et la quantité de chaux en poudre que j'ai obtenue se trouve dans la troisième. J'ai été obligé de verser encore sur cette chaux en poudre un demi-litre et six dixièmes d'eau pour h réduire ,en pâte. En ajoutant cette dernière quantité d'eau au demilitre que j'avais versé en premier Beu, il se trouve que cette chaux a ahsorM i d'eau avant de se réduire en pâte c'est ce qui est indique dans h quatrième colonne. Enfin, la cinquième colonne fait voir que j'ai obtenu un litre et demi de chaux en paie. J'ai suivi le même procédé pour toutes hs chaux du tableau cidessus, et je ka ti amenées, en y versant de l'eau peu à peu, à avoir la même consistance en pâte. L'expérience m'a fait connattre que ces chaux se réduisent en poudre sèche lorsqu'on y verse le cinquième de leur volume d'eau, et que l'on peut y verser jusque la moitié de leur volume d'eau sans qu'e1lea cessent de former une poudre sèche; passe ce terme, on obtient une poudre humide. On voit à la fin du tableau que les galets de Boulogne sont les seuls sur lesquels je n'ai verse d'abord que le tiers du volume d'eau: t'est que cette thaux se t~dnit en poudre humide


htKqu'on y verse la moitM de son volume d'eau. M donc été oMige do me home r & «'y verser qu'un HeM. Ce tableau fait voir que eea diBerentes ehaux ont produit en poudre des volumes de ehanx bien difHrents pour h même quantité d'ean qui a ë« versée d'abord on voit auasi que les quantité d'eau ataotbées pont ae réduire en p&te sont très Inégales, et qn'enBn lea volumes que l'on a obtenus à l'état de p&ta diff&MMt hea~teo~. Les expériences qui saiveat &MBt To!t qM ka chaux qui Mnt les ptaa hydrauliques dana ce tableau sont celles qat ont ahMt~ le moins d'eau pour paMer à l'état de p&te, et que ee sont eMes qui ont donné le moindte volume, tant à Fêtât de poudta s~ehe qu'à eeM de pàte. Les eha<H: de ce tableau qui ne sont point hydrauliques sont cellea qui ont donne les plus grands volumes dana l'état de poudre sM<e et dans celui de p&te. On voit qu'il y a dans le tableau deux Mp~cea de chaux d'Obetnai, Fune jaune, et t'autre bleue c'est !a m6me chaux, mais culte à dMtëteats degrés. Lorsque cette chaux est culte à point, eMe est d'un jaune fauve; iet'squ'eMe est un peu plus calcinée, elle prend une eouleur d'un gris cendtë enBn, tonqa'eNe est trop fortement catcinee, eBe devient d'un bleu prononcé. Ce sont les deux degrés extrêmes de eaMnation sur lesquels j'ai fait les expériences qui se trouvent dans le tableau ei-deesas eMca font voir que le degré de calcination initae aussi d'une manière sensible sur le foisonnement de cette chaux hydrautique.

Le tobonnement des chaux qui se trouve dans le tabh'au ci-dessus ayant été obtenu avec de petites quantités, et avec de la chaux vive réduite en poudre, j'ai fait faire des expériences en grand sur les ateliers avec de la chaux grasse et avec de la cbaux d'Obernai, qui sont les deux espèces de chaux que l'on emploie communément sur les travaux. Voici les résultats qui ont été obtenus. On a pris de la chaux grasse sortant du four, et on Fa mesurée dans les caisses ordinaires sur PateUer on a eu soin de concasser une partie des pierres de chaux vive, ann de remplir les intervalles des grosses pierres,et d'avoir la mesure bien p!eine;on a alors versé sur cette chaux la quantité d'eau nécessaire pour la réduire de suite en pâte de consistance de mortier, et on a mesuré la p&te que l'on a obtenue. En procédant de la sorte, H est arrivé que i mètre cube de chaux gmsse sortant du four a exigé a mètres cubes d'eau pour passer à l'état de p&te, et a produit dans cet état im,83 cube, ce qui difBre peu du résultat du tableau m* i, qui est i",?? On a fait la même opération avec la chaux d'Obernai, après avoir re}eté les morceaux vitriSés, et ceuxquin'ëtaientpas assez eaMnés on'a a trouvé que i°* cube de cette chaux a absorbé i'°,3o cube d'eau pour se réduire en p&te, et que dans cet état on a eu i*3oo cube de chaux. La dNërenee est nn peu pins grande que le résultat du tableau n° i. Elle peut provenir de ce que dans les expériences de ce tableau, la chaux a été broyée et éteinte en deux fois, tandis que, dans la seconde expérience, la chaux n'a pas été broyée, et a été éteinte en une seule <bis: Le degré de cuisson peut aussi y avoir inBué.

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Beaucoup d'oxidea mé~tBqnea sont sumeptibtes d'absorber et de soUdiner une certaine quantité d'eau: ils arment atoM des composés qui jouissent de propriétés particulières. C'est à CM composés qu'on donne le nom d'hydrate. On a va cidessus que h chaux était amoxide métattique, et que cette substance absorbait et saUdiNait rapidement une grande quantité d'eau mais on ne eoona<t pas bien exactement la quantité d'eau qui est absorbée par la chaux pour former son hydrale. M. BeMeMaa prëtead que tea hydrates aent <brmea d'ean et d'oxMeaen proportions telles que la quantité d~xyg&oa contenue dans t'axtde est égalo à la qMBtttë d'oxygène contenue dans t}caa; mais M. Thénard n'admet pas cette ta! M dit quo les expêdencea sur lesquelles elle est fondée ne sont ni aase:! mtdtipU&a nt assez preehea, pour qaa l'on puhae t'admeitte définitivement. tt eat certain toutefois, dit ce c~MbM chimiste, que, parmi les hydrates qui ont ëtë examinés jnaqw'iei,eeMxq<ti contiennent le plus d'eau fmntausa! ceux dont lea oxideacontiennent le ptM d'oxygène. D'aptea M. BerzeUaa, t'hydfate de chaux s'obtient en venant sur la ehanx vive assez d'eau pour la réduire en boniHie, et en expoaant cette bonitMa dana nn creuset d'argent ou de platine a la chaleor de la lampe à esprit de vin. Aprea avoir fait sécher de cette manière l'hydrate de chaux, on le pesé, et on Kcennait la quantité d'eau qui avait été absorbée par l'uagmentation du poids. M. BerzeBua a fait deux expériences, t'ane avec ta grammea de chaux, et l'nutre avec 3o gmmmm. H a trouve dana !a ptemiére expérience que la chaux avait Mgmentë en poids de 3a, t pour <ent, et dans ta eeeonde, de 3a,5 dans cette seconde expérience il y a donc une augmentation do 4 dixièmea de plus que dans h premMre. Ce chimiste l'attribue a une absorption d'acide carbonique, et it n'admet comme bonne que la première expérience, dans laquelle too parties de chaux pure qui contenaient 28,iG parties d'oxygène se seraient combinées avec 3a,i parties d'eau, lesquelles contiennent a8,3 parties d'oxygène: d'au M. Berzelins conclut que t'eau absorbée par la chaux pure contient une quantité d'oxygène égale a celle contenue dans la chaux.

J'ai répété l'expérience M. Berzetius en opérant sur 2o grammea de chaux pure, et en me servant comme lui d'une tampe & esprit de vin et d'un creuset de platine. J'ai été surpris de n'obtenir qu'une augmentation de 99,5 pour cent. J'ai répété l'expérience plusieurs fois, en diminuant successivement l'épaisseur de la mèche, et alors la chaux a Ktenn plus d'eau. J'ai donc pensé que t'hydrate de chaux se décomposait à une Mbte chaleur, et que, si M. Berzelius avait obtenu nn résultat plus fort dans la seconde expérience que dans la première, cela n'était point d& à une absorption d'acide carbonique, attendu que cette opération dure peu de temps; mais que cette dittërenee provenait de ce qu'il avait ehauNS également deux volumes d'hydrate de chaux dont l'un était trtpïede fautte.et que le volume le plus faible a dù perdre plus d'eau par la ehateur. Voici du reste nn fait qui prouve la facilité avec laquelle 'hydrate de chaux abandonne une partie


do son eau. Tous eeux qat ont fait du mortier avec de h chaa!: nouvellemenl éteinte ont & même de voir qu'il devient trea ac en peu de temps. 8} an le triture dans cet état pendant quoique temps sans y ajouter d'eau, en te ramené à peu près au méme état de moitesse qwtt avait auparavant, et fea voit diattaetement dea goattea d'eau sur te ocomer. On obtient an tombât sembtaMe avec ta chaux seule. JI t~stttte de ee Mt que le simple Sottement ddcompose t'hydrate de chaux, et qu'une faible chaleur produit le même eBbt. Pour eontutttM la qaaNUt~ d'eau qui eatM dans t'hydrate de ehaux, M me patatt donc qu'il faudrait employer ua moyen de dessèchement <MtK que le fea.

Noaa n'employons les diverses tspteM de chaux daM les cmMttncthMM qn'apt&t les avoir reda!tes & t'ëtat d'hyd<t)tea Il m'est donc pas tnditMfent de coMnattM tout ce qui tient aux pMprMtes de ce coMposë. H n'y acncoM que peu d'exp~tiene~ de faites pour connaitM les quantités d'eau qM'M convient de donner à la chaux pour en faite da mortier. Je mepHqxMaisd'tatteptendKptusieaN expériences saree sujet mab le temps m'a manque. M serait & désirer qa'oa s'en eceapat, paKe que les avis sont partagés, faute d'expériences précises.

V oici les propriétés principales de l'hydrate de choux il est blanc, pulvérulent et heafeonp moins eamtiq~ que la chaux vive; U abandonne facilement au &B tes premières portions d'eau, mais il faut âne haute température pour lui faire abandonner toute l'can qui entre dans sa composition. Cet hydrate absorbe l'acide carbonique les expériences qui suivent feront voir qu'il a aussi la propriété d'absorber de l'oxygène, et que les chaux éprouvent des modiBcations importantes par suite de cette absorption, D'ap~s l'opinion des chimistes, la chaux n'est pms suseeptiblo d'absorber une nouvette quantité d'oxygène mais, suivant mes observations, il n'y a aucun doute que l'hydrate de chaux en absorbe une assez grande quantité. Je rapporterai, dans le chapitre suivant, les expériences que j'ai faites à cet égard.


CMAHTBB Mt.

MH~MBKCBa aPtt BtVB~aBS CB&NX HTBB&eHQUBa MS BNVmOSS M STBASBOtmO, Mtn LA caAfX n8 UBTK BT !.BS OAtBTN NB BOCMOKB.

t.Msquej'ai dte envoyé & Strashoarg, en <8t6, on ne M servait que de eha'ts ({N?6 dans cette ptaee. Un des deux b&tardeaux qui forment la canal de navigation de !a p!aee au Rhin, dana son pa:~c & travers le f«N< du corps de place, étant à réparer, j'aietë à même do remarquer qu'il avait les deux parements en pierM de taille, mais que tout Hntodewr eteit formé d'un masif de béton qui était dans an tf&a bon étot, tondis que les paten<ent9 en ptetN de taiUe étaient dtajointa des deux tot<a malgré cela, H no passait pas une goutte d'eaa à ttraveM le massif des Natardeaax, qui, comme je M dit, etatt en béton. En eMmhmnt le motUer de ce béton, j'ai reconnu qa'U ava!t une grande dureté, et M ne me paMtsmit point avoir été fait avec du ciment Je pensai donc que le béton avait été composé avec de ia chaux hydraulique, et je Bs des recherches à cet égard. J'appris que les meanieM dea botda de la Bruche se servaient depuis bien long-temps pour tes tepamiions de leurs usines d'âne espèce pattieaMere de chaax qa'ib appellent <caMar <aM, ce qui si~ fjniSe chaux pour r<aa Us !a tirent d'an village situé aa pied des Vosges, appelé Cbemai (t). M. Mossite, ingénieur des ponts et chaasseea, me dit qa'ii avait fait usage de cette chaux pour les travaux du canal Monsieur, et qu'M en avait été satisfait j'en Bs fessai, et je tmavai qu'elle était éminemment Itydmulique, eite me parut ne le céder en rien à la chaux de Metz, que j'avais va employer avecsacces en t8tt0 et 1801 dans cette place. Dans d'autres résidences, j'avais plusieurs fois fait des mortienhydraamqaesaveedetaehaux commune etdesciments. Aux grands tmvaux de Vësei, où j'ai été employé pendant trois ans, on avait fait na emploi considérable detmss, qu'on faisait venir d'Andernach par le Rhin. D'après l'expérience qae j'avais acquise sur les chaux hydrauliques, j'introduisis l'emploi de ia chaux

(t) Ce village est situé entre Sehetettadt et Strasbourg tar la carte de CMaa! il est écrit OherEhaheim, mah il <e prononce Obernai, et ett écrit de la Mrte sur qnetqaet e«tte<.


d'Otxmai dans toutea tea eonatracttana de la place de Strasbourg, tant pour !ea <j~vaux dans l'eau que pour eeux à l'air..t'ai déjà dit que tous lès revOtementa eemp~a entK' la patte de PieMo et !a pont itoyal, qui ot~ent un ddvetoppement d'enviMa t ,5oo metrea, ont été Mta avec de ta ehaax hydfauiique. De nouveMea Kchptehes m'ont apprta qu'on rencontrait au pied dea Vosgea dea chaux hydtawMqaes depah la hauteur de M~tt jaaqae aapr~ de V<Memho))rg. Je pt~ente~ lea etpeWeneM q<tcj'at<Mte9 eaftMehawx hydtaoHqaM d'At~iteh, d'Obemat, de ReoxvtMer, d'Jtaevitter, d'OhethMan, de Vetdt, etc.

On n'a paa de moyen certain pour KeennattR! à ttMpecttoa d'âne pierre à thaux ai elle donnora de h chaux hydraulique oa de la chaux gfaMo, car il y a dea pierres & ehaux hydtwuMqtMa de p!t)a!euf9 eotdewM eeMea d'Abaee sont ~n~Ntetneat d'un bleu d'atdoiMeemme teMea de Mets, mais celles d'A[h!teh et la ctaie hydraulique de Vitry sont blanches; lea gatetade BeatogNoet la pierre anglaise connue M<H te nom de ciment pittkejf aoM TaagM..te dtTa< cppenda<t' que, tM~'wne pierre à chaux eat Mené, e'eat une pt<MtnpHon pour qu'ello ibatoiase de la chaux hydraulique. Il eat en effet NmafquaMe que, dans les piégea à chaux gmaaea, l'osido de fer aott rouge, tandis qa'M n-ate au pMtabr deg~e d'oddation daaa une grande quantité de pierres & chaux hydmaMqoea, ïota mtme qw'M lu laisse pendant iong-tempa expo.acea à l'air; ïa m&me ehose a lieu dans les bonnes ardoises cela me pandt tenir a la pr&ence de l'argile contenue dana h chaux hydraulique et dana lea eKtobea, avec laquelle le fer est pmbabtement a Ktat do combinaison. AiMi qae je t'ot dit tea galets do Boulogne et !e dment parker font une txeepthm mab ceta peut tenir a quelque cause particut:êtc lea eaux de h mer peuvent aveit initue sur t'Mtdathm du fer contenu dana teagatetade Boulogne.

Toutes les pierres & chaux hydrauliques de couleur bleue que j'ai fait cahinet ont donné une couleur d'ocre jaune lonque le degtë de chaleur n'a pas été fort. Lorsque j'ai continué !a calcination, la couleur a passe auceeaaivement au fauve, au gris eendtt, et <n6n aa bleu d'atdoise lorsque !e degré de chaleur a été t~ grand. Je ne pais me rendre compte de la couleur bleue que prennent la chaux par une forte calcination parce qu'M &ud)tait supposer que cet effet a etë de ramener le fer à son premier degré d'oxidation, ce qui est possibh!; mais cela ne me parait pas facile a expUqner.

Un eNet semblable a lieu par ta cahanation des argMea qui contiennent de t'oxide de fer. On fait qMique&ia calciner des argiles qui sont noiràtrea, patM que le fer ey trouve au premier degré d'oxidation & un certain degré de calcination, le ter passe à l'état d'oxide rouge, et PargNe prend la couleur prononcée que Fon remarque ordinairement aux briques si Ion augmente le degré de calcination, la couleur rouge s'aNaibiit et devient ensuite fauve on couieur de paille; en&n, si t'en pousse la caieination à un haut degré, l'argile devient d'une couleur cendrée et ensuite d'un bleu d'ardoise très prononcé le fer a donc perdu une grande partie de son oxyg~m*.


Si t'en eatetno en mewe temps des ardoiaca et tes argiles dont je vtena de parler, le fer passera bien plus diNeilement à MM d'oxide muge dana tea ardoises que daa< ces atgttM. Le dt~t de r.haleur qui aura <<a née<'ss<)it0 pow faiM pj)S!er h) fer dca ardoises à l'état d'onde rouge aura déjà Mt paKoartr à celui eontenw dans l'ar" t!)!e tous tea degtéa d'<mMa<!en dontj'atparM, et aura amené eea at~Mea à la couleur bleue. Cea diSeMMa pMocmeaM Uenneama à ce que, dana lea oïdeiMa, le fer sa trouverait combiné avee t'attMutM ou avec le atUee, ta«d)a qoa cela n'aotrait pas lieu pour les arsM''a dont j'at parM ? Dans ka a~Hca que t'ea fait fortement e&Mner, ra!un<<no attn)<t-pMehp)'apr!~t<!d'en)ever t'oxy~fe da 6t)r?CeeeMtt à la chimie à nona <!eto!Mr sur CM diven~a questions.

M. Bo~Mer a iad!qu)S le moyen aMtvont pour n'eonnattto h pierre à ehaax hydttu'tiqwe <t On broie sa p!MM, et on passa ta poM~MM au <am!a do aote on « met ta ~famnx'a de cette poMMiefe daaa une fapMde, et ON veRte desam, peu à a peu de t'acide nt«~a)iqxe étendu d'une pcttte qoantitc d~caa. (A défaut d'acldo c modaUqae, on peut employer de Fadde ntifiquo ou du vinaigre. ) On agite con« t!mtcMe<nent avec une baRoette de verre ou de boia; on eeMe d'ajouter de l'acide e toMqatt ne se fait plus d'eBerveseence; alors on ëvapore la dissolution à une n douce chaleur, josqo'a ce que le tout soit tedutt à t'dtat pâteux on délaie la « matière dans environ un denti-Mtfed'ean et on la filtre l'agite reste aur!o filtre « on fait seeher cette substance au soleil ou devant le feu et on h pesé, ou, ee « qui vaut mieux, on la eate!ae au rouge dans un creuset do terre ou de métal « avant de la peae)r on vetse de t'eau de chaux bien limpide dana la dissolution, « tant qu'il s'y forme un pt~cipite; on Ktut<!te le plus promptement possible ce « ptectpite, qui est de !a mogneste (queïqueMa metee de ter et de manganèse), « sur un filtre; on le lave avec de l'eau pure, on le dessèche le plus fortement que « t'en peut, enfin on en prend le poids. »

Le poids de t'at~Me resté aor le filtre, comparé à celui de la pierre à chaux, indique si cette substance donnera de la chaux hydraulique. Mais il pourrait arriver que ce qui reste sur le filtre fat du sable seulement; on peut s'en assurer avant de t'avoir fait calciner car, si ce n'est que du sable, il sera dur au toucher, tandis qu'il formera une p&te douce et ductile si c'est de Fatgite, e'est-a-dire un mélange de silice et d'alumine. D'ailleurs, par la catcination qui a été indiquée, on verra si l'on obtient un corps compact, ainsi que cela Heu avec l'argile fortement chauffée, eu bien si l'on n'a qu'une substance pulvérulente, ce qui indique qu'il n'y a point ou presque point d'atumine. Du reste, nous ne connaissons pas encore bien dana quelle proportion la silice et l'alumine doivent se trouver pour former la meilleure chaux hydtauMque. jLameiHeuremamèredeconuahres'une chaux esthydrantique, c'est d'employer le procédé suivant on prendra de la chaux vive sortant du four et calcinée à un degré convenable on la réduira en p&te épaisse avec de t'eau, et on en plac~M un peu nu 6md d'un vene, ent'éieBdmtetenn'eB taettastquejusqn'aB tiers


on jusqu'à la moitié da verre; trois ou quatre boum après, on vetseta de Peau sur cette chaux Jusqu'à en rompUr te verre, et en Msiera reposes te tout au bout de deux ou trois jooKon touchera tegerementeette chaux avec le do!gt,peur voirai eue eomMMaee à ptendM un peu de fermeté ) si eMe <at très hydraulique, elle aura pria au bout de hait a dix jaura «M oonshtanee telle, qu'en hpKMantR'ttenteat avectepQt)ec,on na <eM aucune itopfMstaM aot la chaux. On a'ataam qu'll n'y « ou aMcunetmpK'Mton de thKa en jetant t'eaa et hwant la MMftaee de ehMt);, qui sa trouve couverte d'noe !~&K eouoho de chaux en hoMH)!e, provenant des parMentM de chaux en contact immédiat aTee l'eau. 81 l'on M'obtient le tëauttat ei-deMus qu'au bout de vingt, trente ou quarante jours, e'Mt que la chaux n'cat que Mbbment hydraulique; eaBn, at aM bout de ee temps ta chaux n'a pr!a aoa<me ton~ataneo, e'eat qo'eMe a'Mt point da tout hydmuttqMe. Ce pMeede, qui eat tt~ dmpte, eat celui dont Jo BM aa<!) «)tt{o«H servi, et Ho ëteiMdiqndpaf M. Yifat.

AvaMt de Mppottet les ptem!eKS cxpMcBMs que )'at CtttM, je vals expMqt<et les procédés que yat et«p~y& tant pour <aiM tea mettteN que pour les rompre, aBa de conBattM leur tenaette. En commençant )neaexp~det)M9,je faisais te dosage de nK9 mortiers en etetgnant la chaax en poudre sèche avec te cinquième d'eaa du votame de la chaux, et en mesurant cette chaux en poa~M. Plus tard, j'at mesma ta chaux en pâte, afin de me rapproehet do ce qot se Mt ordinairement poor ha ehatM gtaMcatoNqu'onop~N en grand. J'aurai soin d'indiquer chaque tebteqael decea deux pMc~dea j'aami suivi. Lorsque j'at eu fait b dosage d'une pattie de chaux cootre un certain nombre de parties de eaMe ou d'autKS substances, j'ai bien mélangé ces substances avec de t'eaa pourles tdduiM a la consistance de miet, et je lea a! passées sept & huit fais sous la truelle. Aptes cela, j'ai ptaeë les mortieN dans de petites caisses de sapin qui avaient e'i5 de longueur et o",oy de ia~genr sur autant de profondeur. Ces mortiom ont M taisses à l'air pendant douze heures, ann de ieut&iM prendM une demi-consistance. Au bout de ce temps, on les a ptac& dam une grande cuve remplie d'eau q<ti«e trouvait dans une cave. De temps & autre, j'ai examiné ces mortiers, et j'ai not< combien de jours ib ont mis & durcir. Je dis qu'un mortier est dur lorsqu'on le pressant fortement avec le pouce il ne rate aucune impression sur la surface. Tous les mortiers ont été laisses un an dans l'eau; an bout de ce temps, je les ai retirés, et j'ai fait gratter tes quatre &ces avec un ciseau de tailleur de pierre; après avoir enlevé près d'un centimètre sur chacune, on les a ns& sur une pierre, de manière à les réduire à des paraMipipedes de o",t5 de longueur sur o°',o5 d'equatrissage. On les a tous réduits bien exactement à la même dimension, et ayant les quatre faces Mon d'équerre au moyen d'un patron en bois dans lequel on tea &isait passer. On voit que j'ai fait enlever en tout un centimètre sur chaque &ee, ann de ne soumettre à la rupture que b partie qui n'avait point été en contact avec l'eau. Je dois dire qu'en faisant cette opération il m'est souvent arrivé de trouver que les mortiers étaient plus durs


t h anrthee que dana Mntertewr; qaelqneibh c~at t6 contraire qnt a en Men. En enlevant un eentimetM aar ehacane des &eea, j'ai rejeté tout ce qui avait pa mevoir une muse de duKt~ment différente de eelte de l'tntértenr. Pour eonnaftre la ténacité dea mortiers, voici le procède que j'ai employé J'ai fait adapter deux étriera pendanta à une poutre horiaontale. ( Yoy. la planche, «S. ) ÏIa étaient nxéapamttetement l'una l'autte, a ta distance d'un décimètre, et les parties in<MeuKa~)ote)))t bien de niveau, On piaptitMFCM ëtdeN tea paralMMptp~ttea de MM)teM aeaatta a !'epMuve, et en lea posant ON les paMait dana un coMiercn fer de forme tee<angnta)M, un peu plus lare que le mortier, et terminé VCM <e ttaa par an crochet. Le teMter exerçait sa pKMten sur les mortiers par une barM de fer dont !a coopa avait la forme d'un coin arrondi, et en t'appuyant contre un tasseau il se trouvait placé au milieu des deux etriera. AteM on a<Hpenda<t au crochet du eoUier un plateau ordinaire de balance que l'on eharReatt de poids jusqu'à ce que le paraMeMpipede de mor~er se romplt, co qui avait Meu avee eebt. On comptait ensuite les poids, et i'on y ajoutait chaque fois toMiogrammearept~sentant te poids du plateau, des cordes et du collier en ter. Dans !ca commeneemen<a,jeverMiaduaabtedana une caisse posée aurte plateau, tnabj'ai renoncé a ce moyen, attendu qu'il était long. Je me suis aperçu qu'M était neceasaiM de rompre promptement le mortier soumis a l'expérience il m'est en effet pluaieura fois arrivé de voir le mortier se rompre, eprea avoir retiré de desaas lo plateau un poids de 5 Mtogrammea pour en placer un plus fort, lorsqu'il avait aupporté pendant quelque temps une charge approchant de celle qui pouvait le faire rompre. En taittant les mortiers, je jugeais à peu prea la charge qu'ils pouvaient soutenir, et je fabaia placer de suite le nombre de coida approchant de cette charge après cela, je mettais dea petits poids les uns aprea les autres, jusqu'à ce que le mortier se rompit. Lorsque les mortiers devaient résister a une grande pression j'a{outaia des poida de 5 Mtogmmntea les una aux autres, parce que e'eat alors une petite quantité par rapport au poids total, et qu'il était important de les rompre promptement. Tel eat le moyen que j'ai employé, et qui me paratt préiëraMe a toua ceux que j'ai vus décrita dans divers auteurs. On a en eBet indiqué de les charger de poids pour les écraser; mais le moment où ils commencent à céder est bien difficile à juger, parce que les angles a'écraaent souvent avant le centre, et qu'on ne voit pas bien lorsque la substance qui eat soumise à t'épreave a réellement cédé au poids. On a aussi indiqué de placer le corps dont on vent connaltre la résistance au bout d'une forte table, o& on l'assujettit en le serrant on suspend alors nn plateau à l'extrémité du corps qui déhorde la table d'nne quantité déterminée, et l'on charge de poids jusqu'à ce que la rupture ait tien, mais il est à craindre qu'on ne fasse déborder tes mortiers ou les pierres qui sont soumises à l'expérience, tantôt un peu plus ou tantôt un peu moins; les poids agiraient ainsi a l'extrémité de bms de leviers qui ne aéraient pas égaux, et, dans ce cas, on obtiendrait des résultats


Mena diBeMnta pawdea Mthataneeaqni a<Haieat la même tenaeit~; ii eat aosai a MtdndM qu'en aetmnt pt<H on moina tea mmtieN, om nTnB«e aw leur t~-

sbtMMf~

M. ViMtaempbye,pewj~rht~taaM deammMcN, te tMyenaaivaat,qai se trouve Mpporte aux pages 3~ et 35 de aoa memoiM Il laisse tomber d'tme haatear de S cMMimettea Mt !<t wt&ee de BM momeM une tige d'aeter ieg~temeat e<~ nique, et terminée à son extrémité par Mte petite aor~ee pbme de o~,t66 de diMBetre; cette tige, ehMgee d'on poida de «"90~, ~eB&aeed'MM eerto~ae qoentitë dMM lea mortiofa, et 0 obtient ainsi leur dareta relative.

Comme c'est !a reaiatanee que les mortiers opposent à des &<Kea mortca qa'H eat important de connaitre, itaera pouvoir eoaeiare, d'aptes quelquea expériences q<t'it a rapportées, que <t tea e<tr)fea des nombrea qui expriment tea eNtoneemeata « de la tige sont tëdpntqnement pteportieMeta aux r&!aNmeea à !a &Me qui tend <t à lea tMNar.a C'eat d'apt~aee p)fi)M!peqa'it atMM~tmepmr teeateat teaen&tteementa de la tige en nombres pNporttomteta aux tesiataBeea. Mata je &Ni a eeaa}et lea et~rvationa atttvantea

f Il est dUMte d'apprécier exactement l'enfoncement de la tige; a* M ne me patatt point prouvé, d'apte le petit nombre d'expériences que M. Vimt a mppertees, que les MKea des nombrea qui exptiment ]M enfoncements soient toujooK teciproqaemeBt pMpmtiotmeb attxt~atancea; 3* dta~ge tombe sur un grain degmvier, sat anR)ttgMindeMMB,eaaa&aaar un gMia de chanx,oa aeta exposé a dédwite de renfoncement de la tige dea conolasiona to~tt-t-Mt Inexactes sur ta ~esiatanee des mottieN 4*' oa Maae tomber ta tige aw la aat&ee dea morNota, et il arrive soavemt, ainai que je l'ai dit, que ht aot&ce d'un motdet dit~te beaucoup de rintedear.

Toutes cea caaaea d'erreurs tëamiea ont conduit M. Vicat à dea cometosiem qui sont quelquefois teat-&-&it contraires aux t~aattata que j'ai obtenu par mea expë~tiencea; j'aurai soin de tea indiquer à mesure qa'ettea ae pteaentetent. On voit que, pear connattK la t&iatance de mes mortiers, je n'ai fait aucun eatcol pat le moyen que j'ai employé, ils étaient parfaitement tibrea, et je me suis bonté à mettre dana tes tableaux le nombre de UtogMmmea qatta ont supportée avant de se rompre (i).

(<) Depoa qae {'M cent eeMe première ptrtie ~e mon m<mmre, j'ei en temmamee a'mt neaveto mémoire de M. Vicat dom lequel cet i~eatem ~it, page t4~ ttom tnncm tra peeveif t ecadare d'an tertam eetnbred'etp~nenttt ttp<M&< dans nette premier <Mfn-<ge qoe < ea)t&<MMmbre<qOte)~rmenttaen6)neemta« a'nM tige mmee d*)nte 6)ree vive <ent tëeipMtptement pmpert!<mneb aot t~mtmtee* rththrea on etaohtM de eeMe m*tSre et, d'aptt< ce ptinoipe let enfmtemmt* <v<ueettntmtnrm~t par te tdeat ot na<cbfc prapM<M&4


Je vals BdM emmaitm !o premier teaattat des endettées qw j'ai Mtea avec la ehaux d'Obemai et avee les ao)<t<:s chaux &ydnMM))OM d~a MMtroM de StMsbows. La ehaax d'0hen<ttt ëtmt eeMe qui est le ptaa aanveat etMphty~e dNM la phee, jeu a!~BToy< <)n ëchantHhm & M. BertMcr, qui en a ?)? l'tm~ysa que ~oM ehawx, e,4M; ategn&te et &t, ~,eSo; atMee,<t,teS, tttan<<Me, o,o)t3; acide Mt!Mn!qne et eaa, e,38o. Cette p!etM & eh<mx ditSM peu de celle de Metz, qui eenttemt M qui suit: etmax,o,t(45;nMaptneMet<e!o,o67; a!Hce, <t,e53,)dmnhM,<t,<n3; acMe et)dm!)iqneetemt,e,~)9;pe~te,0,0)0.

Dei à tt< r<'MtM~. M<b, d'eyttt les observations tt~ )Mt)iti<M«tt de M. Cin~oieM~ < VtathtM, nous aeM MmmM ~d<<f & eo revenir aux notnhKt qui Mpnmmt les en<ba'een<enh.* 0

J'<~tfMt)~eB<'<'MqM c*«tt<t <~<K<Mdtt<aeftiett«XMBi<t<te*<afttt<Mt<<tqo'aMtimpar«nt det<nmt!<fe, at~o'ea net'<AtienJ)fapMy«r)ttaea)bM«p!MpnB!e)tt!MM)<bottn)e))<)d'xee tige teanma à une force vive.

ITABï.EAU.


~BMMOi. NOMME KHM aaa

,4'fttt, ~t-ihoat

<~ cbMPOStT~N BE~ MORT~aS. ~~)~ MOBTMM. <hm)'«a.~M<a')'pM. Briqott eooxttoett << StmAaot~ ««M

MqaMf~MctoirMde S~ftotheim jt6e

t ) ChM<{«ot<ed'OhtFn<t<ente,eo)~ ()). 8 i )6~

{ C')M)tj'maed'0!M)mt<,dtei))teotpe))~te t

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<MMrf<)<&MM<tH'/M MpeW<weM <~« 2'aMeaM o* a.

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Pour faire les marttera et-dessoa, j'ai pria de la ehaux sortant du four, et Je la éteinte Qn poudre seehe, en y versaixt le cinquième de son volume d'eau: je M laissée dans cet état pendant douze heures, et atoM j'ai fait le mesuraga en poudre, et j'ai donne la chaux la quantité d'eau nécessaire pour la réduire en p&te; j'ai ensuite ajouté à la chaux les diverses quantitésde eabteet detrass qui sontindiquéea au taMeau, et j'ai meiansë le tout jusqu'à eo que j'aie obtenu un mottiet bien homo~ne,ee qoiae~ga qu'il Mt tnatangeatattueMe six à huit fois. t<ts tnorUfNcat été <a!ta de consistance de miel, et je les at placés dana les petites eats~a de sapin dont j~t déjà parM j'ai laissé ces tMOttiem à t'aif pendant douze hetOKa; je les ai légère. ment comprimés avec la truelle et à h main ils avaient atora acquis uno demiconsistance, et c'eat dans cet état que je les ai placés dans une gtande cuve remplie d'eau, qui était dam une cave; j'ai eu soin de les visiter de temps a autre, et j'at noté le nombre dejouM qotta avaient mb à <h)K!r, c'est-&-dtte a passer a un état têt, qu'en les pressant fortement avec le ponce, H ne restait aucune imptesshm sur le mortier. Au bont d'un an, j'ai retire ies mortiers de l'eau, et je les ai rompus de manière qu'il est dit a la page 9~. Afin d'avoir une comparaison entre ia résistance de mes mortiers et les materimM du paya, j'ai rompu de la même manière des paratteUpipedes de briques qui avaient les mêmes dimensions la moyenne (les briques eommnnes des environs de SttashoMg m'a donne pour résultat aïo, ainsi que cela est exprimé an tableau; mais les briques réfractaires de SuNenheim ont une résistance heanconp ptus grande et m'ont donne t6o kilogrammes. Ainsi que je t'ai dit précédemment, la chaux d'Ohemai est jaune torsqu'ette n'est pas t<tat-&itassez ca!cinee;iotsqu'eNet'cst nn pcn plus, elle devient d'an jaune sate; puis ette passe & on gris couleur de cendre; et en6n, tonqu'ette est trop calcinée, elle devient d'une conteur bleu d'ardoise, on trouve souvent des morceaux de chaux qui sont vitrines. La chaax étant calcinée avec du bois, il est bien dimcite d'obtenir une cuisson homogène it y a toujours des morceaux do chaux qui sont trop calcinés *t d'autres qui ne le sont point assez. On a soin de rejeter les morceaux de chaux qui se trouvent dans ces deux états extrêmes; mais, matg~e cela, le mortier que l'on fait en grand sur lea atetiera contient toujours des chaux des trois couleurs dont j'ai parlé. Les chautbumiMS devraient cateiner leur chaux un peu plus long-temps, et donner un coup de feu moins fort; cela ne consommerait pas plus de bois, et Pon obtiendrait un meilleur résultat. Mais il est dimcHe de changer les habitudes. Le but des expériences du tableau n" 3 a été de connaître l'état de caisson qui est le meilleur let la quantité de sable qnTt convient de mélanger avec la chaux. Dans

~mttMa~~t~mmdtM<~ttmt<at~~&m.nMtMt~t~m~ mjfn~'MM~.Mt<h<hm<pt~att&!)~ttt<ttM.Jn<mh)&t'm?~&e d'e)tM5mtttMr,j«dM fJhttM&KtttH~tr. r-

JtM Mittmti )et<ita~t<tet);<JM)t)ttM<kttt]tdatijtt+pMt~iMj& <t<h<ti:)m –foordiK tmm<.


le tableau na i, o&j'alopé~aordlveMes eboux,ja lea ai éteinte ea poudre seehe, Mec la meittë du volume d'eau de la chaux; mais la chaux d'Obemat M réduit bien en poudre avee le cinquième de son volume d'eau. Avec cette quantité (m obtient encore, & peu de chose pt~s, le même volume de chaux en poudre que tota' qu'on l'éteint avec la moitié de ma volume d'eau, ainsi que je M &it pour ta tabteau n" i. En enet, <f",oo5 de ebaux Jaune d'Obemal redite en poudre et éteinte avec le eioqu!eme de ton volume d'eaa ont donné o"t<n<'5 de ehawx en poudre, et pM'coMequNmpottteen donne a,to,T&oHa).pea d!m9tent de celui du tableau ne i. Le tableau m* a fait voir que la pieMe à chaux qui est calcinée de manière à pto. da!M de h chaux Itèrement grise est celle qui donne le meiMeat tëmttat; eeMe qot est bleue est lente à a'et~ndM; ïoNqa'om l'a tedaite en pâte, elle produit avec te sable et le ttas un mortier qui est saMepUMe de se gonBMf beaucoup, attendu qn'eMe epaserve, même dans cet état, la propriété d'absorber encore de feaa pendant long-temps. Toutea tes caisses qui contenaient tea mottieN &its avec de ta ehanx bleue ont été totalement disantes par t'extemion qne te mortier avait ptbe. Dans les eotMMMemcnts, je M connaissais point cet eNit, et j~ai fait faire un Mepissage à tamaisonde h direction avec da la chaux d'Ohenmi meteedeaaMe: ce crépissage, qui a maintenant plus de six ans, est très dur, eta ttesMemesiste à toutes tes in.tempéries dea saisons mais, an bout de cinq six mois.j'ai et< surpris de tematqmr que sur différents points du Mepissage tt se fonnait de petites bosses de la grandeur d'une pièce de deux francs; ces portions ont Bni par tomber, et l'on voyait qu'eBes avaient été poussées par de petits morceaux de chaux bleue qui se trouvaient dessous, et qui étaient de la gtossenr d'mt pois. Ces petits moMeanx n'avaient pas eu le temps nécessaire pour bien s'eteindK,etcomme la chaux mat éteinte emne grande avidité pour t'eau, ib en ont pris à t'airet se sont gontMs. it &ut que ta force ait été bien grande pour rompre les portions du mortier qui tea recouvraient, et qui était très dur. On peut dans quelques circonstances se servir de cette propriété qu'ont les chaux hydrauliques trop calcinées de se gonfler beaucoup après qu'on en a Mt du mortier: s'il s'agit, par exemple, de remplir des lézardes existantes dans d'anciens murs, o& la main ne saurait atteindre, on bien d'aSbuittements produits sous d'antiennes fondations, alors le mortier fait avec des ehaux hydrauliques trop calcinées peut être employé avec avantage, parce que ce mortier en se gonnant remplira mieux les cavités. Mais il faut bien se garder de faire des constructions neuves avec cette thaux trop caMnée, car on se trouverait exposé à éprouver de funestes accidents. On rapporte que, deux écluses ayant été &ites,ily a peu de temps, avec de la chaux qui n'avait pas été suBsamment éteinte, le mortier s'est gonflé à tel point que toutes ies pierres de taitte ont été déplacées, et qu'il a Mû les refaire. Cet accident est arrivé aux travaux de la navigation de la Tésère. Le tableau m. 3 apprend encore que la chaux jaune et ta chaux bleue ont produit seules une plus grande résistance qu'avec du sable; mais je dois observer que l'on


ne peut en tirer aueuna conclusion, attendu que les trois expériences qui ont été tMtes sur eea hydrates t'ont été avec des morceaux de chaux dMférenta dé eaux que l'on a employés pour les morttera qui les suivent. A l'époque où j'ai commencé mes expérieneea, j'étais Mu de me douter qaTt exist&t une aussi grande dMMrenee entre lea mortien Mtsavee des moreeaux de dmux qui paraissent avoir éprouvé le m~nc degré de caMnatton. Lea metMcNM résultats que j'ate obtenus avec les chaux d'O" henmisedes santtCsM.pouthchMxjMtM, ~i pour la gdtM et ia5 pour la bleue. Je KgMtto de n'avoir pM prêva ee résultat OMds j'ëtab loin de m'y attendte MM eeh, apfea avoir fait mes expëtieneea avec les chaM sea!ea, j'aurais &it tes mortiers en y ajoutant auccessivement t, t, etc. de mble, ann de mieux jager de reNbt du Mbte maia ee n'est qu'en rompant les mortieK au bout' d'an an que j'ai pu connaître les t~sattats, et j'en ai souvent obtenu qui m'ont surpris; tb m'ont sonvent conduit à <a<M de noavelles expériences, ce qui demandait encore une année avant d'en connaître le r&nttat.

On voit que, passé une certaine quantité de sable, ces mortieN perdent beaucoup de leur ténacité, et quo pour les trois degrés de calcination le ttass a considérablement augmenté la résistance. n est remarquable que les mortiers faits avec de la chaux, du sable et du trass, soient en générât meilleurs que ceux danstesquetsB n'entre que du trass; j'ai cependant trouvé quelques exceptions. M. Vicat pense que les pouzzolanes peu énergiques conviennent mieux aux chaux hydrauliques. Je ne puis partager son avis, d'après toutes les expériences que j'ai &ites car le trass dont je me suis servi est très énergique, et l'on verra que j'ai toujours eu de bien bons résultats en l'employant avec des chaux très hydrauliques. Si j'ai obtenu dans le tableau ci-dessus de meilleurs résultats avec de la chaux d'Obernai, du saMe et du trass, qu'avec de la chaux et du trass seulement, on verra par ha expériences qui suivent que j'ai trouvé des résultats semblables avec les chaux communes. Dans le numéro du JM~)M~tt/ de <e<M' <<<t génie, j'ai avancé que dams les constructions importantes it n'est pas prudent d'employer les chaux hydrauliques sans un peu de trass. M. Vicat n'est point de cet avis car on trouve dam les ~a<M/e< &< <a~M, tome x, page Soi une note dans laquelle il dit que le succès qu'on a obtenu en employant les chaux hydrauliques pour différents travaux qu'il cite doit suffire pour détromper les personnes qui partageraient mes emintes sur l'insuBisence des chaux hydrauliques employées sans trass à des constructions importantes. Cependant j'ai été à même de voir les bétons qui ont été faits au canal de Saint-Martin, à Paris, et au bassin du Patais-Reyal, avec la ehauxhydKtutique&biiquée par M. de SaintLéger, et ils sont beaucoup moins durs que ceux faite à Strasbourg. Je ne doute pas cependant que le béton employé au canal Saint Martin ne suBse pour bien remplir son objet; on a été obligé de bétonner tout le ipnd de ce canal, qui a une étendue de 4)<KM mètres, dans le but d'empêcher tes eaux de filtrer dans les caves des habitants. Os aurait beaucoup ~uguttaté la tttjxtjoe eM atMtant a ce mortier des ci-


ments analogues aux trass. A StMtheorg on a JMtp~e<tN fois dea Mtans avec lea sentes ehanx d'Ohemai «t du sable, puur fondationa des revêtementa et de pitea

de ponts, etc. majta par construoûona importantes j'ai entendu des Muses et dea

batardeanx qol ont une grande pKt~on d'eau à soutenir, et qui peuvent êtM dans te eaa dela~supportert~ag-tempa. Nn'y apaa de doute que, si un pareil travail eMt exeeate avec do ta ehaw S~œ aeMMabh a cette du tableau d-deMoa, on n'a~ rait aucune emimte à ~vo!)f; tMta. po'ar ceta il faudrait rejeter une grande partie de la foamee, ce qui rettibrait cette thaax choisie fort eMte on ne peat rebuter que les chaux extt&nea, et celle q<!e t'Ott emptoie eat M mëtaage dea ttoh qnaMt~. Si l'on pKndte terme moyemdesH'o~eap&eeademM~ataqQtM!)tMMtean°'3,10 et ~,oattouvepoat~rea~tatta5,tandhquetetetaMmoyendeatMiaa°'6, i3et 2o eat 194. n est vmi qnej'fd Mea aMtVMt ob<eim des tCMttata beaucoup ptaa faiNeaqueceaxdataMeaw c!-deaaoa,aina! qu'on le veMa par teaexpëdeneeaaatvantea. J'ai tn<me eu occaahm de Mmatqaer qoe des d<Mx hydraaBq<te9 pTovenant de la même carrière et qui paraissaient catcineea à peu pies aa même degt~ m'ont cependant donna dM résultats bien d!BeKnts: dahs ces caa, les chaux qui, mNëes avec dnsah!d, ne m'ont donné qu'une faible r&istance, m'ont toujours donne de ttes bons mortieM loraque je les a~ faits avec chaux, saMe et Mass. Je snb convaincu que, terme moyen, les detnieM mortiers ont donné une tëststanee p!as que double despKmieN: je peïdste donc &cMiMqae,danslesconstntedons importantes, teBes qu'écluses et b&tatdëanx, qui ont constamment de fortes pressions d'eau a soutenir, il est prudent de mettre un peu de trass on de stthstanees analogues dam les mortiers, lors même qu'on se sert de chaux hydrauliques semblables à celles de Strasbourg, qui sont cependant de bonne qualité. C'est à l'ingénieur qui tait le travail à examiner la qualité des chaux qu'il emploie, aSn de déterminer la quantité de ces matières qu'il convient de mettre dans le mortier. Je pense qu'un gouverne. ment ne doit point regarder & &ire une tégêro dépense de plus pour obtenir de bonnes tiomtmctions qui dureront un temps considérable sans avoir besoin de réparations; matheurensement le système contraire est souvent suivi, et je crois que c'est une fort mauvaise méthode.

Je doisprévenir que, dans tes expériences qne je rapporterai, je m'abstiendrai de tirer des eomdusions trop générâtes. J'ai souvent observé des résultats opposés avec les chaux d'Alsace, et même, comme je l'ai dit, avec eeBes d'une même cam&re. Nous n'avons point encore teeueilti assez de faits pour pouvoir établir une théorie générale; ce qui sera vrai pour un pays pourra ne pas l'être pour t'aatre. Je donne les résultats que j'ai obtenus.H est a désirer que les h~énieuM qui ont un peu de loisir fassent des expériences ce n'est que lorsqu'on en aura réuni un grand nombre qu'on pourra déduire quelques principes généraux; ceux que je serai dans le cas de donner ne seront ïe!att& qu'aux chaux dont je me sais se-vi. Je vais maintenant rapporter d'autres essais sur d'antres chaux des environs de Strasbourg.


~M~ant NOMBKE MtM

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du .805 COMPOStTtONDESMOa~ERS. j~hMtmt MfpMM <<hnti)- fat

ttt)XTKM. dant t'ttN. M X) ttttOjm.

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Chonn d'Atttireh, éteinte ce poudre et )

a mettre M~t. t t S 'a PO SxMe Mdtaaift. e t

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S Sthte. tS 5 4 'rMH. )

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t" ehoat de VM~, <te!ate on peadre e< }

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7 StNe. t H 3 4 "5 TmM. < )

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tt'ChMtdeVitMKate.enptte. a5 50.

(* f OMat <te VitM, «eiate tn poudre lit

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f t* Chta* &<t)n. < )

.< Sxb!e.<}! 5 4 t T,~ t

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sa Traa. a

t! t Cht"eRMheim,Ma!eeo~te. < zM

Ch<m)t de Ratheim, éteinte en poudre et }

t~ ([ memrée MeM.tt~ 5 '4 nS Sabte.9}

ChtC)t <<~<H. t ]

Sabte.t t 5 4 :ue

Tna.<)

,g Chaux de HMhMd,teate <B ptte. 94 Chaux de BbeMeM, éteinte eo dre et } 5

M memr~e Mnx.<}s 5 M &<

sable fa~ t JJ} ôa

SaMe. 9 {

Chamf MeM. t

t8 Stbte.t;; 3 4 tg! 39 TMt') 8- 2~20

tg } Chn<tdeVen)tMo!e, <n ptte. 8 ~e

{ Cha<Mt de Verdt, ~tei<tte en pondre et 7

{ memrée &tem. t 3 5 '~7 )M.!e.t

TABMAC N" 3.


MMSRna SOMME MttM

S~M<m' dttMm m'K) MX

COMPOSITION DES MORTIERS. p'&~t,nh '~H~ oeMM". <hM~. <h~tMp«.

t Chaude VttdtMem. < )

9) < axMe.< 5 <;

t TMM.))

} ChtM <<<Mtt.)),

< Tfoa. { s 4 '4' a! ) Ct'm* d~)ber!tMt))Ma)e, tnp~e. )e )M Choa< A'0!wKhKme,<a<3a)r<o en pftte.. < ) t le too

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&.M. 160 <<! ChM< }<nme de Beatvitbt <M)e, en )~<e. )e tK t7 Choatt p~< <~etn. ~o 4! t9 Cht)M)t Mené ~etn. ~a !6

CheaxMuatd''Bet)tvi))ef,mem"<ee))B<tte t < la

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<MMftM~MM <Mf C.~p~'MX'M du Ï~MeOM a" 3.

La chaux d'AHMteh provient d'une pierre a chaux qui est d'une couleur ~s&tM. Toutes les autres ehaux pMtiennont de pterK-s qui sont Neaea comme celles d'Obernai et de Meto. Toutes ont etë éteintes en poudre avec le cinquième de leur volume d'eau, et on !m a laissées dans cet état pendant vingt-quatre heures avant d'en faire des mortiers. Plusieurs étant trop <to!~es pour poavctf <tM emp!eyëM dam lea ptacea de la direction, je me mb home a &tM MreUea quelques Mpe-' riences pour connattre leur degré d'hydrawtiette. On voit que la eha'<x d'AttMKh est MMa bonne. te morceau de ehaox qui m'a etd apporte était peut-~tM Mtti du four depuis phNteaMJmtM, M qui !nnae beaoeonp aor tes t&uttata, ainsi qu'on le verra Mentit. 11 est possible que cette chaux Mit meilleure que i'expertenee Ba indique. Deux especea de chaux différentes m'ont été apportées de ViUe; on m'ava!t dit qu'elle était aussi bonne qae h chaux d'OhetnaL La première de ers ellamc était bruno, et la Meondegr!s&tK on voit que les teabtances ont etë faibles. Les chaux de Rcahcttn, de Hochfeld, de Verdt, d'OberbMmnetde'Boa~viUer, m'ont donné de ttta bons résultats, soit ea mort!eN, soit employéesseules. On voit encore que, pour les chaux mesm&s en poudre éteinte, les mor)ieM qui n'ont que da sable ont généralement supporté des poids moindfM que les chaux seules. Il est possible que ces mortieN aient eu trop de sable. J'étais parti de ce précepte, généralement admis par plusieurs ingénieurs, qu'il vout mieux pécher par excès de saMe que par excès de chaux; mais il pamtt que cela n'a pas toujours Mou, car les expériences des tableaux n** a et 3 font voir que, lorsque les mortiers ont eu un peu trop de sabla, leur résistance a beaucoup diminué. M estpossiMe aussi que quelques chaux hydrauliques restent plus dures seules qu'en y mêlant du sable, dans quelque proportion que ce soit.

La chaux d'Oberbrenn a été mesurée en pâte on voit qu'avec deux parties et demie de sable ette a donne un meilleur résultat qu'avec deux parties seulement, et que ce résultat est supérieur à celui qu'on a obtenu avec cette chaux toute sen!e~ La chaux de BouxviMcr pouvant être employée à Strasbourg, je l'ai traitée avec pbNnedë)aM. On voit que cette chaux peut beaucoup de ses qualités lorsqu'eUe est un peu trop calcinée, et qu'elle ne peut supporter autantdesabte que celle d'Oberbonh; enSn on voit que toutes ces chaux ont présenté des résistances beaucoup plus grandes lorsque tes mortiers ont ëtê&itsavec dnsabh: etda trass. Ce serait donc une erreur de croire que les pouzzolanes énergiques ne conviennent pas aux bonnes chaux hydrauliques. Les tableaux n°* 2 et 3 font voir que les dinerentes chaux comportent des quantités de sable très inégales. Ainsi que je t'ai dit ci-dessus, diverses expériences me portent à croire que les morceaux de chaux d'une mem< carrière donnent des résultats bien différents, quoique caMnes au même degré. Le degré de cuisson~Mtt aussi exiger desjtuantit~s de saMe diverKS il devient donc


<MM!e de déterminer au juste la quantité do sable qn'H convient d& mattte daM h mortier. Leoexp~rtonces ~deasM nMtaient qu'Mt premier esmi} je me preposab d'en &iM d'MtKa avec le melamp de chaux calo!néea & divera degt~a, et rëpatw CM expétieneMBurdiBerentea ~nrnees, aBn de pouvoir ensuite prendre une moyenne. A StMsbomg, on a'eat ar~të au dosaga d'une partie de chaux contre deux et demie de sable. H en flotte un bon mortier, mata M est poaaiNe que ee ne aott pM h Memew qu'oM puisse M pmeaMr. Ea Mpposnnt que lea meMteMt~ ptopottiem ihsseMttMM partie de chaux vive eontre deux de sable, il resterait encore a savoir d ee fmateeUea que l'on doit adapter icar, ai ea meMaNt Ma peM plus de MMe oa a tm ifesuïtat pen diMMNt, on ne doit paa hedtera Fadopter, s'it donne une économie N'aa!b!o. Mon Intention était de <aiH! CM expërieNces sur dtt~Mntes chaux dea environs de StMthowt~, lorsque ~'ai etë dans le CM de quitter eeUe place, par suite dMaowveMes&MetionaaaxqneMcaj'at été appelé.

La Nn do tabeaa comprend des cjtpMenccs Mtes avec la chaux do Metz.OnTott qu'ace partie de chaux en poadK contre une partie et demie de sable est le Btëlange qui m'a donne le moiUour reanttat et qn'M est,plus fort que eetai que j'ai obtenu avec cette chaux toute seule. Le duKiMement a lent; cependant ces oortieM ont été faits au mois de juin, et t'e~Menee appKnd que te mortier durcit plus vite dans cette mbon qu'en hiver. La eontparaisom dM n°* 4~ 4~ et fait voir que, comme pour les chaux hydrauliques d'Alsace, on a un meilleur r&mltat avec du sable et du traia qu'avec cette MMatance seulement. Le no qui est fait avec une partie de chaux en poudre, montre que cette chaux peut comporter beaucoup de trass sans perdre beaucoup de sa résistance.

Dans le tableau ci-dessus, les résultats des chaux seules et des mortiers de même espace proviennent de la même pierre ù chaux.

Je terminerai mes observations sur le tableau n° 3 par dire que, dans le cours de mes expériences, j'ai eu plus d'une fois occasion d'observer que j'obtenais des résultats différents lorsque je prenais de la chaux qui avait ~té éteinte depuis plusieurs jours. Lorsque je Es avec la chaux d'Oherbronn les expériences sous les n" a3, a~ et a5 je mis de côté une portion de la chaux en poudre qui avait servi a lea &ire. Au bout de quinze jours, je répétai avec la mime chaux ha expériences qui sont sous les n°* a3 et a5 pou le n<* a3, qui est de la chaux seule, le durcissement a exigé trente jours an lieu de dix qu'il avait Mht & cette même chaux employée de suite. Au bout d'un an, le morceau de chaux hydraulique s'est rompu sous le poids de. 70 kilogrammes, tandis que le n<* a3, qui a été fait immédiatement, a supporté avant de se rompre un poids de iao kilogrammes. Pour .h: mortier fait avec une partie de chaux mesurée en pâte, contre deux parties et demie- de sable, ce qui était le même mortier que le n" a5, le durcissement a demandé vingt-quatre jours au lieu de huit, et le mortier s'est rompu sons le poids de 70 kilogrammes, tandis que e~ni du n" aS, qui a été&itiîBmédMttement.asupporte


t6e MesKtomea avant de oe Mmpra. J~Vtds mb'catte ehaax de eM ~N~ant q<ttoMj)tmN,eBn de voir d un anctead<t<MtdM mapmH,~dtt que bthaax <*<hw«f<' & feir, avait qadqoe <bademen<. Cette e~tieaea ma c<mva!aqw!t qaa ~e~M) <!<att vrai aa meina paar ka ehatMt hy<t)fa)t<Mqaea ~M je MaMwh~ ma!aje voahN voir qwt MMit la t~tM q<MJ'ebMeBdM!a avec dea tnortteM Mta de !a même mantèM et avee b m<me moNeaM de ptene !) eha<K, ntt~ & diOeMBteaOpoq<)M. Je 8a en eoMeq<MNM les expedenees Mtvantea

TABMAB N~ A.

a..wm. h" Mt ~bôot M' Uaolatt do

ttMAo* Mhoot <mhmK)o

<b. COH!'OS)T)Ot)BESHOnT<EBS. <)mB<<)M«amt taa)tte)t<«M)t.tM)*<neb<t')')nt. <<n<«- t-Ht <tMh«- ~b <<)<<«') p<<jt «Mt. «tytmftA. <Mzt. MMttt&. *Mt. jm~~h

Chant haae d<H<aMt,6t)nt<' 85 i~, ~.r.. ~w.

s.S.T"h "r'

tauma 1 ¡.oUt! QOIIemai,iIeinte s t

ChoM<Mnn. )t

S.h)t.t5 5 6 .M e ,M 6 tt'i Tr.M.) 1 f

O~MfMMtKM sur les <.r~<MMM< <<M ~tMMM <t* 4'

Pour faire les expériences ci-dessus, j'ai pris de la chaux jaune d'Obernai je t'ai éteinte en poudre sèche en y vêtant le cinquième de son volume d'eau. Je lui ai donné le temps de se refroidir, et atoNj'at fait deux mortiers: l'un avec une partie de chaux mesurée en poudre et deux parties de sable; l'autre mortier a été fait avec une partie de cette chaux en poudre, une partie de saMe et une de tnss. Les mortiers ont reposé a t'atr pendant douze heutes, et je lea ai alors mis dans l'eao, où Hs sont restés un an au bout de ce temps je les ai rompus. Le tableau fait voir que le mortier nui n'a quedusabtea a durci dans l'espace denenfjouK,etasupporte 85 Mtogfammea avant de se rompre on voit aussi que le mortier qui contient du sable et du ttassaduKidanssix jours, et supporté i85Mtogrammesavant de se rompre. Au bout d'un mois et demi, j'ai répète ta même expérience en me servant de la même chaux en poudre, qui avait servi a fahe ma première expérience, et que j'avais placée dans an vase ouvert. J'ai suivi pour cette seconde expérience le même procédé que pour la première, le tableau fait voir que, pour le mortier qui ne contient que do sable, le durcissement a été plus lent, et la résistance beaucoup moindre; ¡ tandis que, pour le mortier qui contient du trass, te résultat a été le même ennn,


a~ bout de de<06 mois et demt, j~i eaeeM tepate ta tneme «p~~Me, <e~Mta avec la m~haa <~<M éteinte ea ~adM. Le tableau &? Voit qae h daM~~taaat à MMiOM~Mph')) bat, et qaeht~!a<mee« M <MMa tj~ta' b mMr<Mtq~M'«<pte da Mb!e ow h eM~e –M Mtqce qa~ a'a p~ MppoMof h po}d9 da p!o<<HMt et du eoMer, qui <StaH de ~e Mh~mmmM. On voit MHd que !a m«t<!ef Mattfat datt~K~Mt~aMdhaiaaMoaaMatMediMam ~Mttame, qantqneïëAoMtMement att le m<aM mais cette diminution a'e<t pM <mt~ gtMtdJe que p<Mf te mertterqotn'epaadeaaNe.

Xe Mh eat~ tel dana qtt~aea d<~etoppeMen<< o6a mt'& tte Mate auoaa doute <HN la mantete dont J~at epêt~ poor tea tableaux qui MtvrOBt~eme dbpenNtai de donner autant de deta)ta. rat t~j~te cette Mtp~f!eace dam le tableau qottmtt, en me <MFvantd'<m<mtNmMeeMtde<!mwx.

TABMSAC N* 8.

Mt MbM) «hm mt«t *<<n **)Ntt

J 4 l~m4W v L L t~ d~

COMOStTtONBESMOM'tEM. < s~m. <t~ *m-~

ri COIIPOSITION DES MORTIERS. 4f s-o. .w.

_t. t. n. t. B. t. B. f. f. c. t. 8.

<a<MX d'Obérée!, éteinte en

JS. M <~ 4. (Chxn)[f<&'m.)t f

a{S«Me. <}S)ttt: S)5. 6<M<et~e)t<M't!6

(T.m).t) ~f 5 .aa ~e 5 15~ G '0 ,'Ja 1'J8 ,56

J'ai fait les expériences et-desaas de la même manière que ce qui a été dit pour le tableau n' 4; mab on voit que lai rapprocM les époques auxquelles j'ai fait lea mortiers. Chaque expérience du tableau d-deSMS est dtvisee em de)K eotoamea h psendete contient le nombK de joam que le mortier mb à datcir, et eMe est mmqnee d'an D chaque seconde colonne tMtqaee de P e~~nM le nompfe de hMogmmmes que le mortier a sappottes avapt de se rompre. J'adopterai désormais cet ordre pour tous les faNeaux qni snivront, torsqn'Ha eontiemdroat beaucoup de colonnes. Le morceau de cha)M dont je me sais servi pour &iM cette experiezee était âme corne d'Ammon petriB~e, qui aTaito"~o de diamètre. On voit, d'après le tableau, que, pour le premier mortier de chaux et de sable, le durcissement a etëase~ïent, ce qui peut tenir à ce que ce mortier a été fait au mois d'octobM. n est Kmfhquable quête durcissement ait été moins !ent pour te suivant, fait quinze jours après l'extinction. Qnant Ma résistance,etteaete hplus grande pour le mortier~ai a été &)it immjMiftte~ent, Ctjmi ~dt au i~ou< de quinze jours d'exUnetien a perdu la moitié a peu près de sa tbree; passe ce terme, les mortiers ont offert une résistance qui a varlé entre 3Set 4<* MogramaMs, et le dotassementaëté~hsteat.


St l'on eoM!dere lea mertieM contenant da saMe et da trass~ on fematqaeM que h testante a M awsat la ph~ forte pour eeM JMt imatediatemeat, et qu'eMe a ensuite été en dtm!m'M)t, mai en se sQwteaaNt à MM de~ assea ë!evd; on voit eaNa qfM a'eat le )Mer<iet fait aa tMot qo<Me joua dont le daKi~Mmeat a M te plus prompt..

En faisant Ica esp~denoea du taNean ct-~Msaa, j'a~ata mh de eAtë atnnaKeau de la m<n)o etm<H. a6a de la taisaet s'ë(e)ndM à t'a!r} aa bout de deux M)oh,ea a! fait do MMtte? voici ïe luttât que j'at obMnM ta dtMdNNtMnt a'a ea lieu qtt'aw bout do v!ogt-<xqjo<t)'a, et ee Hto~er a'eat Ktmpa MM ïe poido de a5 kilo({fMBMM, tandis que la tableau <att voir qua te mortier fait avec la NteMe ehaux peinte en poadfpt et qa'ea a hissée dana cet état pendant te même temps, a anpport~ un poids de ~o MtogrammN avant de se rompre; co t~mttat m'a fait MtOMmenecr t'cxp~rtettMavec un autre moNeaa de ehaM. V<t)et eomment j'ai pMtëde j'a! partage le moKtaa de chaux ea deux pat<!ea; j'a! éteint aae de eea partie!) en poodK sèche en y versant le eixqoteMe de son volume d'eao, etj'at tatasa l'antre morceau a'eteindM de M-meme à l'air; j'ai fait iaHMediatememt deux mortiers avee !a chaux que j'avah éteinte en poudre; dans fan je oM meM que da sable avec la cham:,etda)M l'antre j'ai mb du sable etdatmN,eta dMMKnteacpoqmsj'aitepdte h marne exporteoce. Ce n'est qu'au haut de q<time joura que le meKeau de chaux que j'avais laissé a'etetndte a~ t'a!r m'a donné a~M de chaux en poMdte pour faire deux mertieMeembIablea. Le tableau ci-dessans fait eMmdtM les ï~nttats que j'at obtenus.

TABÏ.BAC N" 6.

~J Mt Mh~tt Ht~tat t M~H M~tt r1 MhHtt 1

H COMtO!n'MNDMMORT)EM. ''j<~ < B. t. e. B. t. n. t «. P. m. f. P.

t.httt!t d'<N«tBm, éteinte en

S~°' S~ 6' 6.' 4' s~ S' 6' 5~ tChtait idem, éteinte l'air,

*< etmetnr<t<'Bpo<tdre.)i), 5 ..t, fStHe tj' '4" 35 ~<e M '4« t5 ~< -ta '4..)o

~ChtMM ~'Obtnmi, éteinte tB

pead<re,ttmeo)t<fe~en< en i

*)S!<Me. H 9 n5 9 (.) a~7*'&a~:<~

(TtM). )

fChtu~ t<<e<n, éteinte 4 t'air,

t et BtMnree en pettdte )

<)Sab)e. r~ }! 6'6o St456<t5<!M7

(T)~ ) r


Oteen'a«!ta«wf~Me<q'~MM<dHXM&e<tN*6.

Ce taMeaa Mt d'abord voir que le moKean de chatM avec lequel j'ai Mt cette expérience n'était paade première qualité ;j~vaia cependant ehoM,powfMte les experienees dea tableaux n" 415 5 et 6, dea mereeawx de ebanx d'un jaune fauve, et qui parahsaient avoir épM~é le marne degté de eaieination. Lea expérieneea des tableaux n" 4 et 5 ont été commencées au mois d'octobre, tandis que celles do taHean ? 6 reMt ët< au moia da juin: ainsi, on ne peut point attribuer la faibleasa da premier t~d<at & Ht~aence de la nMwaiM ~boN en M peat pas non plus raittihaer à la ehalour, car !ea expériences da tableau da a, dont les t~Mtata sont htMo, ont etd faites an mois de juin. Il faut deno croire, ain~ que je Fat dëja dit, que tea motceaax de pierres à chaax d'âme même carrière MBt bien Mn d'avoir tom le même degd de bonté.

LepKmter mortier, danateqad on m'a mb qae da sable, a on peu aagmente de résistance: au Ïtont de quinze jours d'extinction, et sa prise a été beaucoup ptm prompte au bout d'an mois. Passe ce terme, le temps de ta prise a été en augmentant, et la résistance a été en diminuant d'âme manière semiNe, comme dans la taMeaa n'* 5. On volt qae, pour le mettiet fait de la même manière avec de la chans éteinte a~ t'air, le durcissement a ëtë'ttês tent je l'ai MM pendant qaamntejonK, et eca mo~tieta n'étaient pas encoK daK. Le taMeaa RitToir qu'au bout de quinze jouta ce ~notder a donné une t~stanee beaucoup motndm que eetut dont ta~ chaM avait étd ceinte eh poudre, et que; tem: tëeistanee est allée en dimimmnt..Ennn, elle a ëtë teUe, qu'au bout de trois et quatre mois, ces mortiers n'ont pas pu sappott~tB'pht~aaet tecoMer, don~kpoitb était de 10 Mogtammes, ains~queje t'ai dit t~s mortiers avaient cependant acquis un .peu de eons!s!tançe, mais e~te était ~faiMe qu'on pouvait les broyer tacitement avec les doigts.

Ce même tableau montre tmcoK que le mortier fait avec de la chMx ebinte en poudre avec de i'eau, et dans lequel on a mis du trass, a loueurs durct promptement. Sa résistance a ëtëmoins grande pour te premier mortîer, qui a ëtë&itinunediatement mais eMe a ensmteang!nenté,pms diminué, et enSmtedemiMtaeNert une résistance beaucoup plus grande. Je neaaisa quoi attribuer lm anomalies qu'on remarque dans tes résistances de ces mortiers. La dernière série, faite avec de ta chaux éteinte à l'air et dans taquette il entre une partie de trass, a donné un bon résultat et tcdmciasemenïa aussi été prompt, maish résbtancea a toujours été un peu moindre que celle du mortier dont ta chaux a été éteinte en poudre. On voit aussi que ce dernier mortieraprëMnté an bout de quatre mois une anomatie;jen'm pas pu l'expliquer.

On voit, par les expériences des trois tableaux 5 et 6, que la présence du trass a corrigé les inconvénients qui étaient résulté de l'exposition des chaux à ratr après les avoir éteintes de Pune ou l'autre manière. La chaux éteinte à l'air avait


perda pt~oe toutes ses propt!êt<s hydtaeMqaes; ma!9 en y mchat du <MSt, eNe a eepeadant <<<tnn< de t~a boaa tnemeN ee!a a'Mt p<~m ëtonacat, p~)~~)q~ paNtt qae Ï'c~~pM!<~oa t'ait n'a d'a~M ef~ qne de &tN pa~sw te< dawx hydtaaBqaM & MM de et'MH! tammaneo, et qao ceNea-dt domeat de t!~t!MHMt taortieM, !oTaqa~M' ha m~ao)~ avec du jMtb!e et da tms.

L'intët~t de eea teaattata m'a ewt~ à <MN dea e~tpdjdeacea Mmb)tabte9 avec de ta eitmtx de Metz eUea M <Mavent eea~ge~s dent !e taMeaa qui <~t. TABM~ N* 7.

N" Mt* te<<9))< AttbMt AetNMt hm~~ <)< <* A) < COMPOStTtON BBS MO!(T!EBS. Ma', ta~t. ')!<. tex~.

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e. f. B. f. n. p. e. p.

Chtm de Met*, «Mate to poudre et t ~"<- j**n. M t~m. M. meatt~et&'a.<}! M M M !e M t–tt

Stbtt.a)

CtMtatMMn,<t<m<e4t'airetn«m- j n!.M~<hw. M 4<' '5 !t, 94. o sable à

t Chtet &&))), «tinte en pendre et )

*{s*Se"J~~f~ Jjf~ 3 ~'4* "'<! "'75 ( TfM.) (*)

f Cht)t* <ft)t~, «eiete 4 t'*ir et mem-

4 S.r" 9~

(T~) 111 b ,5 J 9 aoo

0&«fe<t<&M< <t<f ~M e.~p~r<MM< <h< ÏM&aM ? y.

M fait la McpMmcM e!-de<me conupe edha du tableau pt&i&teat. Si ron eotnpaMbpKmiermetthtavecteMn'~dntabkM n' S.envoitqnehchaMdont je me miseetri pour faiee he mMtiem du taMem~dtMM était iMamMmp moins bonne que edte dn tatkea n* 3, eN' ces chaos ptmtfMiott enites an mime <tegte. LM~t~Mdeeee~eMtaMMW!~tete~MMma&<tdeK<e,!Mq)mh<i<Bs de aaMe et toatee he attttM dMOB~neN amU tea memM; cependant h ptemief nMt<ict du taMean n' 7 n'a oj~tt qu'une t~Manee de 53 HhtgmmmeB, tàndis que le mortier n* 3$ du ~h!e<tn 3, qui est le même, en a présenté une de U9

MloE9FBmm<M<

(t)Ctmetttttt<tthBt6B<M4mthotmm<t.;


On voit que la ptemtèK série, dans laquelle il n'entre que du saMe, a présenté la plus grande résistance lorsque le mortier a été &it Immédiatement et que eette résistante est aMée en diminuant rapidement. Au bout de quatN moia, ea mortier n'a pas pu supporter te poids du plateau, et M se broyait faeilement entre les doigts. On voit donc que, pour la chaux de Meta éteinte en poudre, le résnttat a été le même que pour les ehawt d'Oh~m~ et tFOheTbNmn.

La œeoMda sdde a été eommeacde, eonHae ON le voit, au bout ~'<M mois, avec la même ehaax, qu'on avait laissée éteindre d'eMe-on~tne a Pair test~aattata ont va)rM entre 36 et ~o M., tedstaNce tnKtiettM a celle que Pen a obtenue ea MMttt le mortier immOMatemeNt mais en comparant ces teaMtate avec ceux dn tableau n' 6, on voit que la chaux de Metz éteinte a l'air a produit do meiUeurs morticK que toMquMte a été éteinte en pondK; tandb que c'est le contraire pour la chaux d'Ohernai, qui forme les deux premières scriea du tableau n" 6. Il est aussi remarquable que le durcissement ait été de plus en plus prompt pour la chaux de Metz, tandis qu'il a constamment exige plus do quarante jours par la chaux d'Obemei. Quant aux deux séries d'expériences du tableau n" faites avec du sable et du trass, on voit que t'en a obtenu de bons résultats, soit que la chaux ait été éteinte en poudre avec de Peau soit q~on l'ait laissée s'éteindre d'eite-meme & l'air dans tes deux cas, la résistance a été en augmentant, et tes mortiers dont la chaux a été éteinte à l'air ont donné de meilleurs résultats que lorsqu'elle a été éteinte en poudre, tandis que c'est le contraire dans te tableau n* 6.

Il est fâcheux que, dons la première expérience du tableau ci-dessus, faite avec du sable et du trass, le mortierse soit trouvé fendu et séparé en deux parties. J'ai remis les morceaux avant de le rompre; mais cette circonstance a d& diminuer de sa forte, et il n'a produit qu'une résistance de Sa kilogrammes. La dernière série pré*sente également un mortier qui a soutenu un poids de 95 kilogrammes, et qui forme anomalie en le comparant avec celui qui précède et celui qui suit ce mortier était aussi fendu, mais les morceaux n'étaient point sépares.

On voit, d'après toutes les expériences rapportées dans les tableaux n'* 4, 5, 6 et 7, que te<Me~a des maçons, d'après lequel la chaux edrente à l'air, n'est pas sans fondement pour tes chaux hydrauliques. Toutes celles que j'ai traitées ci-dessus ont Cni par passer à l'état de chaux communes au bout de quelques mois lorsqu'on les a éteintes avec de l'eau, et la chaux d'Obemai a produit le même rémttat lorsqu'on l'a laissée s'éteindre d'ette-même à l'air. J'ai cherché quelle était la cause qui pouvait transFormer ies chaux hydrauliques en chaux communes. La chimie nous apprend que la chaux n'a pas la propriété d'absorber une nouvelle quantité d'oxygène; mais ce n'est pas avec de la chaux proprement dite que nous faisons le mortier, c'est avec de l'hydrate de chaux, t~est-a-dire avec de ta chaux éteinte avec de l'eau qui entre en combinaison avec elie, et qui, formant un corps nouveau, peut avoir de nouveHM propriétés. J'ai donc pensé que l'hydrate de ehaujt, c'H't-e-due la 6


chaux éteinte, pouvait absorber de l'oxygène. Pour vérifier mes cenjeeturea à cet égard, je ne pouvais pas employer de ta chaux hydraulique, parée que eeMea quar j'avais & ma disposition contenaient toutes des substaneea métallique suseeptibtea de s'oxider. J'ai procédé en conséquence de la manière suivante j'ai pris un morceau de marbre blanc, et je me Mis assuré qa'il ne contenait presque point de ter: jo t'a) fait cateiner dans un four a chaux aussitôt M sortie do four, je M puhêtM, et j'ai divlsd cette chaux en poudre en deux parités égales t'one de ces parues a été éteinte avec un peu d'eao, et j'ai Msse raatM & Mtat de chaux vive. J'ai mis la chaux vive et ia chaux éteinte chacune à part dana an de ces vases cyUndriquesen vendent on M~rt pour peser les MqaeuN j'ai ptaea chacun de ces vases sur une Miette au fond de hqneUe il y avait un peu d'eau; j'ai ensuite Kcouvert tes deux va~s qui contenaient la chaux par deux autKa vases de même espèce, mais un peu plus larges; lea extrémités dea deux vases qui recouvraient les premiers plongeaient dans t'eau. De cette manière, ta chaux n'était ptus en contact avec l'atmosphère, et elle ne communiquait avec l'eau qu'au moyen de la colonne d'air qui se trouvait entre les deux verres. Au bout .de cinq tr six jours, l'eau a monté d'une manière sensible entre les deux verres qui contenaient la chaux éteinte, et au bout de vingt jouta elle s'était étevée d'un décimètre, Il est à remarquer que l'eau n'avait au bout de ce temps monté que très peu entre tes deux verre:) qui contenaient la chaux vive. J'ai répété plusieurs foie cette expérience, et j'ai toujours obtenu les mêmes résultats. Il m'a donc paru qu'il y avait eu une grande absorption d'oxygène par la chaux éteinte en poudte, et une faible par cette qui était vive. J'ai fait part des résultats que j'avais obtenus à M. Coze, professeur de pharmacie & l'académie de Strasbourg, et je l'ai p! ié do déterminer la quantité d'oxygène qui avait été absorbée dans les deux cas. Pour cela, on a pris un cylindre de verre gradué on y a introduit une mesure d'air atmosphérique et deux mesures de deutoside d'azote (gaz nitreux). Aussitôt l'air ren&rmé dans le cylindre est devenu rouge, et l'eau y ayant monté, le résidu a marqué na & t'écheite du tube. On a fait la même expérience avec l'air qui avait été en contact avec la chaux vive N s'est également manifesté une couleur rouge, et le résidu a marqué n~ à t'échette du tube. Enfin on a fait une expérience semblable avec l'air qui avait été en contact avec la chaux éteinte la couleur rouge a été tr<s faible, et le résidu a marqué i3a à féehette du tube. Dans le dernier cas, il y a donc eu une grande quantité de gaz absorbée par la chaux qui avait été éteinte avec un peu d'eau. On s'est convaincu que c'était de l'oxygène qui avait été absotbé, en mêlant du gaz hydrogène avec le gaz restant; et en soumettant le métange à l'étincelle électrique, on a vu quTi n'y avait point de détonation, d'o& il résulte que presque tout l'oxygène avait été absorbé par l'hydrate de chaux (i). Si la chaux vive n'a

(t) On y«it d'âpre* cela que e'ett avec nhon qoe t'oa <)<{<end J'htbtter des maisons qni sont H<)<tveHementc<)Mtnt!tM,~t combien eMetaetventttreomtMinM.


absorbé que peu d'oxygène, ceh dent sans doute à ee que t'hydrate de ehaux n'a pn M&rmer que lentement en absorbant t'eau qui était dans t'asdeMe au moyen de h colonne d'air qui établissait una communication entre ta chaux et t'eat. Il me parait donc que a'eat à cette absorption d'oxygène que t'en doit attribuer le tésuttat singulier que t'en obtient en Msamt exposées au contact de l'air des cha<ct hydrauliq<Ma que t'on a etetntea avee un peu d'eau. Oa a vu que toutes lea chaux ci-deMns ont Bai aa hout do pou de temps par perdre presque toute leur propriété hydNnlique, et par passer à l'état de chaux commune.

H me parait <MeMe d'expliquer pourquoi la chaux de Meta qui a été ëtetate à l'air a donne aa bout de qoatM mots an meiUear teauttat que la chaux qui avait été éteinte en poudra, tandis qu'on a obtenu des résultats coutraires avec la chaux d'Obernai. Cette diNeMnee ne tiendNit-eBe pas a ce que la chaux de Metz contient de t'oxidc de manganèse, tandis que celle d'Obemai n'en contient point ? On sait que, lorsqu'on ebauNe l'oxide de manganèse, une grande partie de t'oxygène se dégage, et qu'ensuite il en absorbe à t'air. LoKqae l'on calcine de la chaux qui en contient, U est donc possible que cet oxide emp<ebe ta chaux d'absorber l'oxygène en s'en emparant hd'meme. ït serait curieux de savoir si la même chose a lieu avec toutes les chaux hydrauliques qui contiennent de l'oxide de manganjise. L'on voit par tes expériences ci-dessus combien itest important de me point laisser pendant long-temps exposées à l'air des chaux hydrauliques que l'on a éteintes en poudre avant de s'être bien assuré qu'ettes ne sont pas de ta même nature que celles dont je viens de parler, qui &nissent par passer à l'état de chaux communes. La même observation doit s'appliquer aux chaux hydrauliques éteintes spontanément à l'air; on doit s'assurer si eties n'éprouveront pas le même effet que les chaux d'Obemai du tableau n" 6. Sana cette précaution, on se trouverait exposé à faire dt très mauvais mortiers avec de très bonnes chaux, et à manquer tout-a-iait des constructions importantes qui peuvent avoir coûté tort cher. Si l'on a obtenu de bons résultats dans les tableaux N°* 6 et y avec les mortien de trass dont la chaux a été éteinte depuis long-temps, soit en poudre avec de l'eau, soit à l'air, cela tient à ce que les chaux communes donnent toujours de bons mortiers avec le trass, de quelque manière que la chaux soit éteinte, ainsi qu'on le verra plus bas. L'expérience ci dessus sur l'absorption de l'oxygène par l'hydrate de chaux se trouve consignée dans un mémoire sur les mortiers hydrauliques, que j'ai adressé au comité des fortifications, au mois d'octobre )8a3; un extrait de ce mémoire a été imprimé en )8a/ et inséré dans ie numéro du jM&MfMt~ <!e ~'<~eMf<~t~<&Me. M me reste pour terminer ce chapitre à parler des galets de Boulogne, dont j'avais entendu parler. J'en ai fait venir à Strasbourg; mais avant de rapporter les expériences que {'ai faites à cet égard, je dois parler de l'espèce de chaux qui M ressemble beaucoup, et qui est très connue en Angleterre.

t~n '796, MM. Parker et ~'yatts ont obtenu à Londres une patente pom'&bn-


quer une chaux particulière qu'ils ont appelée d'abord e<M6M< a~~af~tM, et à laqueue ïtaont donné ensuite le nom Impropre de e<M<M< MOM~. On fat maintenant en Angleterre un grand commerce de ce ciment, et on en envoie jusque dans ta Indes. Cette substance a la propriété de se solidifier presque instantanément epnMne tept&tte temqa'oa femptoie à l'air, et il prend tt<a vite une forte eoadshNtee dam l'eau. On le méle avec a, 3, à S parties de saMe oontM 3 de ce ehnent, savant lea usages auxquels on veut l'employer.

M. le capitaine du génie .Le Sage a fait eonnattK âne substance semblable à la pierre angtaise elle a ëte trouvée par hasard sarta plage de Boulogne, M y a environ vingt ans, par nn Anglais; on en trouve la description dans le Mcond volume dn Mémorial d'e fe~~ef du ~A)<e. Cette substance est jetée par h mer sur la plage sous la forme de eatt!oax. Ma ne pèsent gaere plus d'un MiogranMne. Lenr eontenr est en générât d'an jaune gris et sa!e;ptnsienH de ces eaittonx ont à leur surface, et )<Nqa'& deux tniiHm&trM de profondeur, une couleur de rouille; ces pierres sont d'un grain ttes fin, et eUes sont dorfs. On ne les trouve que ça et là et en petite qoanHt<, ce qui ne pennetd'en faire usage qw'& Bonlogne même, où on tes emploie avantageMement pour les traYanx à la mer. M. Drapier a fait t'analyse de cette pierre, et M. Berthier a fait celle de la pierre anglaise; il résulte de la comparaison de ces deux analyses, présentées par M. Berthier dans un même tableau <m'apr6e avoir d&hnt faeide carbonique et l'eau qui se trouvent évapores par la calcination, il reste poar les substances que l'on emploie comme chaux, savoir pour la pierre anglaise, chaux o,554; argile, o,36o; oxide de fer, 0,086; et pour la pierre de Bodogne chaux, o.S~o; argile, o,3K' oxide de fer, o,i5o. Je dois ajouter que l'analyse a donne pour la pierre anglaise quelques millièmes de carbonate de magnésie et de manganèse qui ne se trouvent point dans la pierre de Boulogne mais, ces quantités étant très petites, on voit que les deux pierres d'Angleterre et de Boulogne sont les mêmes. Je vais maintenant présenter le tableau des expériences que j'ai faites avec les galets de Boulogne.

TABLEAU.


TABLEAU N" a.

N" Bmtm M~

~iwMqaTtt qathoat

COMPOSÏTIONDESMOZTtEBS. «t«ttht<h~<q~<)ma) 'mtthttt.. dt~tMfom.iBMmejtm.

JeMt. Mt

v G<te«(teBm)t<~<eMab,<Oth4t'erJtnMre. W a !G«te<*&<e)a. t 60 S tGttktt&hm. `

4 Galets idem. 1 5.0

4

Ssble 10"" 3

s 's

sable t F 35

'0

8" J 3 s Io

-.<'

t<Mtt*MMn ï

8 {Sabte ) 5 )o 8 tTMN. i 10

() }GetebMnb,<tMnt!&F*)tdep)nt~m)n<Nt <5 9~

)Gete«&&<a,~teinfdep<tNnnmo!sevec~~e!ear

) Yohtme d*e<M). de Ienr <o

<: Gate<sMab,6N'ten)entea!dt~ )t t5o

~a 1 GaI. seuls fortement calcialls.50

Ot<ef!'<t<~oa< <t<f le8 e-t~Weace< du <oMMt< m* 8.

Les ehaux des onze ptemieM numéros du tableau m" 8* ont été calcinées daMtm four à chaux, en les plaçant avec hs ~et)M eahaites qai predaisent de la chaux grasse aind eBes ont K~a le eenp de feu mëcessaiïe penrhtem caMmef la dtMx commune. Les trois premiers numéros Be eont!ennent que de la chMx provenant dfsgakte: on estob~~gédep~vêdser~e8ga~et<e~~rsoTaedn&T, attendu qu'en y jetant de Peau ils l'absorhent et la solidifient sana M réduire en pondre ama que eda a Uenponr les ehaux grasses et les dtam:hydtatU:qnesordinaiKS. Les galets ne produisent point de Tapeom parrextinetton, et ils donnent très peu d? ehatenr. Cette chanx ex~e moins d'eau qae tes chanx hydtanBqaes o~dinaites pont ae fedmhe enpàte.Danstesexpënencesci-de9Ms,hc!)anxdesgatetsa ëtëredmteenp&tenn


peu plus forme que pour lea ehaux hydrauliques ordinaires, parce qu'oa s'est aperçu qu'it lui fallait moins d'eau. Les trois premiers notaires ont été faits de la même manière ils d!N&tent seulement en ee que le premier numéro a 1114 mis dans l'eau après trois heures d'exposition à l'air loMqu'it a étA réduit en pâte; le deuxième numéro a été mis dans l'eau une heure après m confection, et le troisième été mia immédiatement dans l'eau: on voit que c'est celui qui a présenté te plus grande rét-tstanee, mais que celui qui en a présente le moins a dnrei le plus vite, ce qui tient ttM~o'ii avait dë~MqaiaAMtmtconMMencementdeconsistaneet~ezBMtqnë. On voit donc que, ioMqa'on se sert de ces chaux pour ïes eonstraetions dans i'eaw, fi est important de n'en préparer qu'une petite quantité à la fois, aBn de pomoir l'employer de suite. Les numéros depuis i{ jusqu'à 9 inclus sont des mélanges de ia chaux provenant des galets avec du sable dans diverses proportions, et les numéros suivants contiennent du trass. Le durcissement a été si tent que je m'ai pas pu tes observer tous. On voit que la résistance de tous ces mortiers a été très faible. ti est assez singulier que le trass, qui produit de si bons résultats avec toutes les chaux hydrauliques que j'ai essayées, m'en ait donné d'aussi faibles avec la chaux des galets de Boulogne; il parait que cette chaux ne comporte avec avantage aucun mélange. Les gatets du n° )0 ont été broyés et laissés M'air pendant un mois; ceux du n° i ont été exposés pendant le même temps ù l'air après qu'on y eut versé de leur volume d'eau. On voit que la chaux dont l'extinction s'est faite a l'air a produit un bien faible résultat, et que celle qui a été éteinte avec de l'eau a produit un résultat plus faible encore, puisqu'elle n'a pas pu supporter le poids du plateau et du coUier qui était de to kilogrammes.

La faiblesse des résistances obtenues avec les premiers numéros du tableau cidessus m'a donné l'idée de faire une autre expérience en chauBant davantage tes galets j'en ai en conséquence exposé une portion dans le four à chaux vis-à-vis un des conduits destinés à répartir la chaleur dans le four: les galets y ont été fortement caieinés ils avaient pris une couleur de rouille foncée, tandis que ceux qui étaient moins calcinés avaient une couleur d'un jaune fauve. Le n* < dont j'ai fait l'expérience avec cette chaux très calcinée a été traité comme te n" a, et a été laissé à l'état de pâte à l'air pendant une heure avant de le mettre dans l'eau. On voit que la résistance a été très bonne, puisque ce numéro a supporté une résistance de t3o kilogrammes avant de se rompre, mais le durcissement a été beaucoup plus lent. Cette expérience a été faite avec le reste de mes galets; sans cela j'aurais fait plusieurs autres essais pour voir si, en mélangeant cette chaux fortement calcinée avec du sable et du trass, j'aurais obtenu de meilleurs résultats que ceux que j'ai eus avec de la chaux moins cuite.

En somme, les expériences du tableau n° !) font voir que la chaux provenant d<9 ~kt9 <~ Boutogne <t)t anf <-hanx hydraulique qui présente dans plusieurs points des diNerences très grandes avec tes autres chaux hydrauliques que j'ai traitées. Les


ehMM aydrau~quea ordimutea dont j'ai de{& par!e ne demondentqne le m<)NM degré de chaleur nécessaire pour eaidner les chaux grasses, et encore conv~ndrait~ peut-être de lea chMNer un pea moins. Loraqna ee$ ehaax sont pea cuites~ elles <b))t assez Mon eorps avec le ~Me, et donnent de. très bons rdsnttats avee du )rasa si on leur faisait éprouver un degré de caMnation semblaNe à ceM que tes galets du la oat~ohi, eMM~pNaveNient un eommetteement de vMHcathM), et tM dotmenttent qa'ua Mb!e résultat. Une c<Mt))tat9Nee Mea Kmatqxabhi c'est que ce i sont tes nuM~M qui ont durci te ptos vite ~(mt doaae en deBxMTetes mohMh~ trëthtancM, tandlaque celui qui a mis !e ptas de temps à durcir a donné am ~M)!(at (le beaucoup supérieur aux aatKa, btaqaej'at ttaite Ma chaux aaM tea metaNget avec aucane aatM mhatanee. Cependant toutes Ma expëjrteneea ont été faites daa~ la meoM aaisoN, et & t'enttee de l'hivor.Les dMSKneeaqMeje vieM d'indiquer entre tes galets de Borgne et les' chaux hydMttUqnea ordinaires m'ont fait ptemmf-t qu'U posait y avoir daM teasateta de Bontogne quelque a<<hatanfe qui avait pa échapper à t'analy~ qttt en a ëte faite. J'avais d'atUeats essayé de M&iM de toute pièce les ga!ets de Boulogne en &isant un mehngede et'bManccs Mmbhthtea à celles que t'aMiyM d-deMus en donne j'ai fait eMuNer eo mélange, et j'ai bien eu de la chaux hydraulique ordinaire, mais je n'ai point obtenu les résultats particuBen que e j'avais ous avec les galets de Boulogne. Pour connattre si les gatets de Boulogne contenaient quelques substances dont t'analyse ne fait pas mention, j'en ai pris quelques uns de crus, je les ai casses, et, en examinant leur cassure à la loupe, j'ai remarqué de très petits cristaux qui mé semblaient ne pas être de nature calcaire. J'ai pulvérise ces morceaux, et j'ai fait macérer pendant quelque temps la poudre qui en provenait dans de l'eau distillée; j'ai ensuite filtré et j'ai fait rapprocher la liqueur elle avait alors une saveur <aMe très prononcée; en la laissant reposer, j'ai obtenu une assez grande quantité de cristaux de muriate de soude, ce qui avait déjà été 'd observé. Il m'a paru que ce muriate de soude contenait en outre quelques cristaux de carbonate de soude. Cela ne m'a point surpris, puisqu'on soit, d'après la belle observation de M. BmthoHet, que le natron qui nous vient d'Egypte est formé de la décomposition du muriate de soude par le carbonate de chaux qui se trouve au fond des lacs situés dans le désert de Thmat & l'ouest du Delta. On sait qu'en hiver ces lacs se remplissent par de l'eau salée qui vient de leur fond, et qui s~ëMve à deux mètres de hauteur; au retour des chaleurs, l'eau de ces lacs s'évapore complètement, et laisse sur le fond, qui est calcaire, une couche de natron, qui est un mélange de sel marin, de sulfate et de carbonate de soude, ce qui constitue la soude du commerce on détache ce natron avec de~hartBade &r du fond du lac. Le muriate de soude, qui se trouve en assez grande quantité dans les galets de Boulogne, et les cristaux de carbonate de soude que j'ai cru y reconnaître, m'ont engagé à faire plusieurs expériences que je rapporterai bientôt en ajoutant un peu de soude et de


potassa auméhasa de chaux et d'MgMe,que j~tensaite&iteateinef pour obtenir do h ehaux hydrauHqae MrMNeteBe.

M. PKot du Hettea ancien omeier du ~nte, retire à MorMj:, m'a adressa dernieKment une substance singutiere, qui teamit de la chaux t<~) hydraulique, et qui m'a paru avoir de Panatogie avec tea galets de Boulogne. Cette substance parait provenir dea dëbds d'une espèce de madrépores dont en Ne cannait pM MeM le gtsemont, mais qui paratt exister en dehoN de la rade de Motiaix; eea debtta sont apportes par lea coHMnts, et forment des dépôts considtJ1'IIbles daM la Nde, et lie sont retirés à ta <hagua par les tnadnteta; les cultivateurs en font tm gmmd Ma~) pour ameUoMt eertainea terres, et ils ont donne te nom de cMf/e t cette «ttNtaaee. Elle est par ~agmeats ttea petita et tout contoamea sa couleur est d'en blanc sate dteMtMgeM. M.Gdaun.phatmaden eaehefdotamadNo aBKst,a<MH'aNa-.tyMde<!etteMtMtaBee,qnteontiendmit:earhonatodeehaox, 5,a5;mMe, ~,35; ea~et matière organique, 3,3o exide de &r et phosphate do chaux, traces; pertes, o,io. M. Pit<tt fait faire de la chaux avec cette matière, et j'ai fait qaejqaes essais avec rëchantiNea qu'il m'a envoyé.

Lorsqu'on jette de l'eau sur le merle cabine, il se passe près d'un quart d'heart avant qu'il se manifeste aucune chatear, et elle est si faible que c'est à peine si l'on aperçoit qaetqaes vapeurs. Cette chaux ne se réduit pas bien en poudre par l'effet de l'extinction; eUe aurait besoin d'être réduite dans cet état au moyen de pMons on voit qu'elle présente tes mêmes partieataritës que les galets de Boulogne. J'ai redait une portion de cette chaux en pâte avec de t'eau, et je l'ai placée au fond d'un verre que j'ai rempli d'eau le durcissement a ët< complet au bout de six jours, quoique l'expérience ait été faite à ta Bn de novembre. J'ai metangë une portion de cette chaux avec une partie égate de sabte le durcissement a été de huit jours, et il m'a paru que cette chaux ne pouvait pas supporter beaucoup de sable. Je n'ai pas ëte à m&ne de pouvoir eonnattre la ténacité du mortier fait avec cette chaux mais dapre la manière dont elle darcit, et le degré de darete qu'elle acquiert en peu de temps, je suis porte à croire que c'est une très bonne chaux hydraulique, et qu'elle sera d'an grand avantage pour toutes tes constructions hydraatiquea qui se feront sartes cotes de Bretagne. Je sais étonné qu'on n'ait pas trouvé d'alumine dans cette chaux éminemment hydraulique.


CHANTM tV.

BBS eH~CX HTBBA~tQUM AtH-tMOKM.M. ·

J'ai rapporté dans le chapitre premier qce, pendant long-temp, on avait attribué ta propriété que certaines ehaax ont de durcir dans l'eau à la présence de fexide de manganèse et du fer, mais qu'on avait trouvé ptuaieurs pierres à chaux très hydrauliques qui ne contenaient point d'oxidede manganèse etqatBeKa&tmaient quo peu de fer. Onaobsetvë ensuite que ptesquetoatea lea j~ertes à chaux hydra~tqaea contenaient de i à 3 dixièmes d'a~gHe. On a dotte peM< que, toMqu'une certaine portion d'argile se trouvait disséminée dans la pierre calcaire, eUe se combinait par la calcination avec la chanx, et M donnait la propriété de dorctr da)M l'eau. J'ai dit que M. Vicat, in~nieur des ponts et chattssees, avait publié en t8t8 an mémoire intéressant sur tes mortiers hydranMqaes, et qa'M a annoncé qu'en taisant recuire de la chaux grasse avec une certaine quantité d'argile U avait obtenu de très bonne chaux hydraulique. J'ai du dire aussi qu'à la même époque M. le docteur John, de Berlin, avait présenté à la société des sciences de la Hottande un mémoire qui a été couronné en ~<h8, et qui a été puMié l'année suivante. Il y donne l'analyse de beaucoup de pierres à chaux communes et hydrauliques, ainsi que de beaucoup de mortiers anciens, et il y fait voir que la propriété hydraa* tique de la chaux est due à une portion d'argile qui se combine avec elle par t'enet de la calcination, et qu'il appelle le e&HM)< de la chaux.

Le ministre de la guerre envoya le mémoire de M. Vicat dans tes places où fon exécutait quelques travaux, et il engagea à répéter tesexpériences qui étaient annoncées par cet ingénieur. On était alors occupé à Strasbourg à retatre les principales éctnses et autres manoeuvres d'eau de la place qui avaient été mat construites, et on se servait déjà des chaux hydrauliques d'Ohemai. J'avais &it venir d'Andemach du trass que j'avais déjà en occasion d'employer aux grande travaux de Véset en t8o6, 1807 et 1808, et dont j'avais été à même de Keonnattreta honte po~rtesconstructions dans Peau. Dans la construction desécmses de Strasbourg, nous &Mons te mortier avec de la chaux hydraulique d'Obernai du sable et du trass; mais cette dernière substance revenant à an prix éievé, j'avais commencé quelques essais pour la remplacer par des ciments lorsque ie mémoire de M. Vicat nous fut envoyé. Je ns d'abord répéter les expériences annoncées dans cet oavatge.pamn officier du génie qui se servit d'une argile dont on fait tes briques dans tes environs de Strasbourg il n'obtint aucun résultat satisfaisant. Un second oNicier fut chargé de recommen7


cer l'expedeaee, et ? ne &t pas plus heureux qne le ptemter. Je la )~<at a!ota mot-m~tne, et Je mhheaMowp de soin & <niK la metange de Fto~e avec la chaux i je NaKe<<tfe!e <?<?, etj'obttm enfin om j~mttat, mois a était bien MMe. Je Neommeaeat MMN en me servant de (MNerentea awtKa tome at~teuseaptœt graMM, etj'tMaa dear~Mata beaucoup meMte<tM. Ce Mnt ïea merMeM faite aYee eea chaux hydrauliques arUCeteMea que je vais patenter daM te tabteaa qoi aott. TABMAB N* 9.

MHRMS NOMME KMM.

<ïa itMM aa ih <m-

COMPOStTtONOESMORTtEM ~bmtmh ht~ Me<T)M9. tdoKit 'Mot «t.)H)M!). <ttM)'<M. ttoMMnja". f ChtN~ Mmtamne reenite avec Je terre i

< } ~btiqMe.eteinteeapeattfeetmoBreet'ff. ) } 5 ~t 9~ { SaMe. 9 )

( ChtM )Wem teemte avec 7; 4'trgite de i

< < HebheimMtta. ) } 5 3 ;o 48 t Sahte. t )

( Chant <&< reexite a<M d'amik <)e

< HobheunfHem. < a. g: t Sabte. a )

t Cheo* idem rteoite avee d'orbite de i

4 { HoMteim«<em. ) }} 5 –)e t Sobte. n )

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1 Sable.. !a

22 f ChmMMemreemtetveedtverMtpreper. 1

tiom<t'ett()e<temn))pme9e&bm. t

Sable. .2

f Chen< idem reenite avee dhrerMtpreper-

t tK.MdetnmB)ede&retd'oxidede {,

ce m<t.) 4 div<m dem~ &&M.('' a &<Me. )


OeMfttt~MM <w<Me*~rf"tMrM <fw ?~M<aM a'

Leaeaao~aydtawMqoMdoMtaMtaa<mt~d&hthta<ead'an~bBMeadd<adi. quéparM.Vicat; onaeuaoin de tabaer détremper danat'eaatea argiha dentée a*eat servi et on a &it les mélangea ~Nqw'eMea étaient réduites à la eonsistance de sirop bien homogène. Si OR M faisait pas détremper tes argiles, le métanga ne s'opérerait pas aussi bien avec la chaux. Le mélange de !a chaux et dea argites a été fait en prenant une partie de chaux commune meaurée ea pâte contre tes proportlona d'argile qui sont indiquées dana le tableau. Toutes ces chaux ont été recuites oa les plaçant dana de gtaada cMMeta de Hes~, uu mtBea d'an four à chaux n M'y a eu d'exception que pour celle da n'* t.(, qui, comme Je !e dirai plus bas, a été plus fortement calcinée que les autres ehamt. TeMha memeM <mt eteMts aas~tAt que ces chaux hydrauliques artificielles sont sorties da four. Le dosage dés sept premiers mortiers a été fait en prenant une partie de chaux CM poadN contre deux parties de soble. Quelques essais m'ayant fait eenaaitM que, dans ce dosage il y avait trop de sable, celui dea mortiers, depuis b n* Sjttsqa'aa a" a3, a été &it en prenant une partie de chaux en p&te contM deux parties de sable. Le n" i contient de la chaux commune recuite avec de terre à brique des envinms de StmdMmg; cette terre ne m'a pas donné un bon résultat, ainsi qu'on le voit par la dernière colonne du tableau.

Les a" a,3 et 4, ont eu pour objet de Etire un essai avec Pargile tirée du village de Hobheim près Strasbourg. On a mete la chaux successivement avec t, a et 3 dixi&mM de cette terre on voit que le meitteur résultat est te mélange qui avait le mélange où il y avait d'argile a produit un mortier qui n'a pas pu supporter le poids du plateau, et it se broyait facilement entre les doigts. L'argile de Hotsheim est rougeAtre et grasse an toucher. Je donnerai plus bas sa composition. L<M n°* 5,6 et y, sent une répétition des trois expériences qui précèdent, avec cette différence que l'on a employé de la chaux provenant d'un marbre blanc au lieu de chaux .commune du pays. La plus forte résistance que j'aie obtenue est en mélangeant cette chaux avec A d'argile. H est remarquable qu'avec d'argile j'aie obtenu un résultat passable taudis que le n<* 4 qui a la même proportion d'argile, i et qui ne din5te du n* que par la chaux ne m'a donné qu'un très mauvais ré~ suttat. J'ignore a qaoi cela peut ternr.

Le n'* 8 a été fait avec de l'argile grasse et très blanche que l'on fait venir des environs de Cologne à Strasbourg pour faire des pipes. Cette argile a produit un résultat passable.

Le n'~est la répétition du no 3;it n'y a de différence que dans le dosage da mortier. Le n° 3 a été dosé en prenant une partie de chaux réduite en poudre après aa seconde caisson, contre deux parties de sable, tandis qne pour te n~g on a pria me partie de chaux réduite ea p&tc après h sectHtde <:«&)!<«?, contn: deux parties de


saMeiaiBsteemottie~eeatieatm~adesa~qM~a* 3, etBedomtemmeMhaF radiât. Oa a vu pw lea taNeacs n'* a et 3 que têt ehamt hydtawttqoes aam' Kt!t« des envimM da StN~Mm~ a< M<Bp<n<eat pae aae arMtde qnMUte de saf~b, et jo OMh qu'en ~nëNl les ehawt hydM~tqnea en demandent moiaa qa~m uer !e cMit cMMBfaemeat.

LetK'Ma<tdMtavecl'iMMja<HMq)M'reaveNddaMbeo!BmeN9tet~n*t< avec la aohttatiee eonnae MM le aem de 6M)geme on voit (pœ !a$ Besottata <mt ëté MNea, surtout poar te a" n.

La tt" < a & été fait avec de la tene do SaNeNheimdeat M) ? sert pout &~ des briques te&actai)~ ttea etttmeea daM te paya, et que i'oa emploie poar la fonde. de de eanoM à Sttasbowtg. Le ao i3 coaHott de Fateth qu'on fait venir dea eavirons de Fmae~tt & StMtbemg p<m)r faire da !'ahm, atteada qBftMe ae coattext pte~ne point de fer. Les nMtate obtetKN avM <!e< deaà at~a M Mat pt9 bien eatia&hants.

Le a" t4 Mt een&edomte de la même mamèfe et avec tes memea pNpetthtM que te m* 8 il n'en diffeM qu'en ee que m eha<M amit été ~wNie plus fortement. Le résultat a été meiUeur. n Mmit poNtMeqcethaqœ eqteee d'atgMe exilât un degte de e<naon dtfStent eeta tient peut~tK aussi a ce que rM~te et la chaux ne contiennent qae peu de fer, qui paMtt &eiHtet la vitrification.

LaehMmdan*jt5tttécatcineecemnMceNednn*8;mai8an Ueode&ijre le mottiefavec dw sable, on fa MtAveedatMUs en vott q~on a chtena un ïemt<at beaucoup mpertenr.

Le n'' 16 est fait avec A d'atamtne et de la ehaax de marbre MaiM. Je n'ai obtenu aucun r&attat; le mortier n'avait aucune espèce de consbtanee.

Len* ~,qot<at&itavec dehehaMxdemMtteNanieetmMattgite&ctieeemnposéa de parties egates de sHtee bmyee ttas 6m. et d'atmoine, m'a pas produit de nMiUenrTeeattat. Le mauvais ,résultat du m'' 16 m'avait d'abord porté à «metrne que l'alumine M<tte n'avait point la propriété de Mndte h chanx hydtaaMqae mais <m mehnge de eabte NMeeux et d'ahumne n'ayant pas produit de metMenr teaoïtat, quoiqa! &moamt me at~te &etiee, j'ai peme que eeta pouvait tenir & h eueonatance mivamte rammime dont je me sais setvi a été extraite d'une quantité d'ahm que j'ai décompose; cet alun avait été &bnqaëavee de fm~ie de~ Ftancfbtt, dont je dmnMMi pms tas Panalyse. Pour <Mte cet amn, <m eaMne fatale avant de la disMtdKdamCaeidBMi&Miqm. BestposdbIeqaBeeMecaMnaHon&te&l'ahmtine ia pHq~ietë de se eamMner avec be~nK par la voie eeehe. On no peut donc point cenomN de ï'expetienee n'' t6 qoe Pamntine n'a pashpMptMte de tendre la chaux hydta~iqae, )mab statemott qae,qaamd élle a étëoMn~e, elle n'apa&eett~pmptMte. Ce qui me fait pemetqaehcaicma&ma entève a Mamine )<tpMptia~ de se combiner par la voie seehe avec la enanx, c'est que j'ai &it eaieiner nne partie de chanx eMmmne avec&depouMM&Me~ttjc n'ttiobtèBB aum ~sshat. PoatcNt-


t))HtK si t'otumine a la proptiété de rendra la chaux hydranMqno, il &udmi< se servir de cette snhatanee MM qu'ette ait été eaMnée, ni traitée par anenn atMe. B exista de MMnine pure dans (pMtqnes eantt~es} mah elle est MM, et jo n'en avab pas à ma diaposition.

Les n" 18 et ig sont des métang~ de chaux de marbre et de chaux commune avec du sable blanc et du sable ordioaiM broyés très nn. est remarqnabte que j'aie obtenu un femttat arfe la chaux oommaNe, et que je m'en aie obtenu atMan avec la chaux de marbre. J'ignore a quoi en peat attrMtwer eeMe dMMjfeace eNe ptovient peNt-ette de ce que la ohaM: commune dont je donnent t'oaatyM ptua bas contient de l'oxide tonge de fer qui &ciMteNit la eomMnaiMn de la chaux avec te faNe blanc, qui est entièrement etMeeM.

Le n" ao, fait avec de la ehaux commune et dn M&te ordtnaiN qui eat gmnMqne et eeto~par de l'oside rouge de fer, a donne un tomttat à peu près semblable au n" t<). Je KgKMe de n'avoir pas fait une qnat~ëme expérience avec la chaux de marbre et le sabte ordinaire, aSn de constater davantage que f<Htide de fer facilite la combinaison des sables aiMeenx et gmmtiqoa avec la chanx, aiM! que ech pamh teanher de la comparaison des m°* '8 et 19.

Le n* at a etë fait ponr connattre rinNnenee de la magnéaie ceBe que j'ai emIdoyée dans cette expérience avait été caMn~ pour en dégager l'acide carbonique. On voit que je n'ai obtenu aucun rêsnttat. J'ai répète l'expérience en me servant de carbonate de magnésie, ann d'éviter d'employer nne substance ayant dd~ éprouve une caMnation la ehatenr du fbnr a chaux a d& ebassert'aeide carbonique de magnésie et celle-ci était Mhre de se combiner ia chaux; cependant je n'ai obtenu aucun résultat.

Le n" M a été fait pour vérifier si t'oxide de manganèse donnait à la chaux quelqne propriété. J'ai mélange successivement une partie de chaux commune avec 9 et 3 dixièmes d'oxide de manganèse, et j'ai fait calciner ie tout je n'ai pas remarqué que la chaux eut éprouvé le moindre changement. Il est bien étonnant que l'on ait cm pendant si long-temps que Jetait à l'oxide de manganèse que les chaux hydrauliques devaient la propriété qu'eMes ont de durcir dans t'eau ii eut sum de mélanger de la chaux commune avec cet~xide métallique pour se convaincre que la ehanx n'acquérait aucune propriété nouveite.

Le n° a3 indique que j'ai fait diverses expériences avec du fer. J'ai pris une partie de chaux commune que j'ai mélangée successivement avec diverses proportions ueJimaiBe de fer sortant de chez le urrarier, et que j'ai réduites en poudre très Bne; ~M&itta même chose avec de l'oxide noir de fer, avec de l'oxidehrun a divets degrés d'oxidation, enSn avec de la MmaiNe d'acier j'ai fait cuire <es divers méhnges au four & chaux, et j'en ai ensuite composé du mortier avec du saMe ta chaux n'a acquis aucune propriété hydraulique mais j'ai eu occasion de remarquer que rcxide de.fer,avait cependant une action marquée sur ia chaux. On sait que, si


l'on prend de la chaux de matbN blanc, et qu'on y jette de l'eau & ? sor<~ du ~ur, aussitôt eMe entK en fusion, en répandait beaucoup de chaleur et de vapeur. En Maant les experimees el-desMsavee le fer, j'ai remarque que, plus il était oxide, moins la chaux donnait de vapeur et de chaleur toMqM'en y Jt<eH de yeaa, et qM'eBe n'entrait en&Mtoa que qae~p«tte<nfa aptes av<~f été mooMM~; !a eha<M qui avait <të eate<Mee avee 3 dMemea d'oxido brun de fer ne donnait plus a)MMM vapemr} j'y ai ptaeë on thennometN de ReaMow, et au bout d'WNe demi-heme il ne a'eat eteve que de 5 à 6 degrés. Lea~tets de Boulogne contiennent, comme je i'td dit, âne asez grande qaanm4 de fer à Mtat d'<H~Me btaa eut mm d<mte ee qui fait que tfKqa'en jette de t'eaa sur tes galets à teat sortie du four, th ne donneat que peo de ehaleur et point de vapeur, ils ne tombent point en poudre, et l'on est obMgë de les redniM à cet ëtat au moyen de plions. La chaux commune de StrasboMg contient aussi une certaine quantité de fer à retat d'oside b)mn, la pierre à chaux a un aspect da ronUie Hes prononcé dans pinsieura patUea; tomqu'eMe est calcinée et qa'on y jette de l'eau, eUe reste quelque temps avant d'entrer en &aton. Une grande partie des argiles employées dans le tableau ct-dessoa a été analysée à l'école des mines par les soins de M. Berthier. Je vais en conséquence indiquer !es sabstances qu'eues contiennent, et donner l'analyse de la pierre à dmox commune des environs de Strasbourg. Cette pierre contient les substances suivantes, savoir carbonate de cbaux, 0,~4} oxide de fer, o.oao; ean et perte, 0,016. On voit qu'après la eaMnation, qui Mt évaporer l'acide carbonique et l'eau, ce qu'on a employé est de la chaux mMee d'environ a centièmes d'oxide de fer. Voici l'analyse faite par M. Berthier des dinerentes argiles que j'ai employées

SUite. SfMaqnMtteatn'ëhMë. Ahuntne..

Ma~aÕaie.

Oude da fer

Chàtn: ~~1 E<n.(.).

J'ai employé dam mes expenemees demc espèces de sable. CeM qae j'ai deNgnë sonate nom desaMBNanceatendeKmentdUeeax, etl'<at s'en sert ponr&atetes e~sttmx & ter tmmM&ctate de Saimt-Loois <hu)s les Vosges; il est Sn et ttes Manc.

(t) Ïw MMn!<M <~M't<tatt'«tt~ tt!Ja<:<Ut~Nuqaa et etc.

ARGtt.ES'te

x~M-. thMh- tM~fMt. M~ Mh<M-.<MM, e,4!o 0,687 o,5oo 0,670 0,7~ o,~ <t,!65 o,o<S a,o<o 0,0~5 <),'8t 0,5*7 o;a4o o,<t8 «,«* o,o<4 o,oe6 o,ot5 e~otB o,ozo 0,0*0 o.oSo 0,06 tfMe o~na 0,0~8 o;o48 *&} o,o56 o~~ o,t6o 0,066 0,078 o,Ma 0,990 o,no8 t,ooa t,eoo 0~88 ) 0~98.


Le mNe qui N'a point de désignation dans les tableaux, on que fat appeM qaetqcemts saiate ordinaiM,ponr te d~inguetduaaNeMane, ~steetuiqaiest oîdiaaitement emptoyedanataptacedaStrMbomg; itsetired'unepMne stt~eau aad-Mt de ht ptaee. entre le Rhtn et PM. Ce sable est assea Bn M est mehngé de petits gtaVte~ et esttt~apeu terMnx; ttestt~acotOteenMugepart'oxtdede&r. Cesahteest en grande partie granitique, m6M d'an peu de siMee.

Les exp<t!e)Mea ei-desant, faites avec !a fer et t'Mfide de BMBSttt~e, emtBnnent t'optaton où fon était d<}!) depuis to~tempa que eea demt métaux ne donnent à la chaux aucune propriété hydMoMqae. Ces Fdaottata ont etop)tb!Maem ~8M,a~ que celui MMeenMnt la tHiee. A la mente ~poqne, M. Berthier a publié dana le tome 7 dea .~Mxt~ du JMfMe< plusieurs expeden~ea intet~santea dont je vais Kttdte compte. Cet ingénient a teeennn, comme moi, qae le fer etrmdde de maaganeae ne donnent à la chaux aucune propriété hydraulique.

Il dit ensuite « Divers mélanges de craie et de sable ordinaire ayant été enita a dans un four à chanx, l'on n'a obtenu que des chaux maigtes non hydrauliques, a et l'on a Meonnu que la vingtième partie seulement du saMe avait été attaquée et a KndnesomNepairtMatcatis.

« En substituant le sable d'Aumoat, préparé pour la manmaeture de pMeetaine <t de Stvtes, e'tsH-dhe teduit en farine sous des tneutes, au eabte o~dinaite, la « combinaison a'est tmeux faite; mais toute la matière stMeeose n'a pas encore et~ attaquée,etil en est Ks<e environ le Heits.quim'apaspusedhMudMdaMtes < ahaHs. On a ensuite cateiné pendant une heuM, dans un eteuset de platina, à la « température d'environ 5o° pytomettiques, un më~nge de 10 gtammes de etaie a et de i,5 de siBce geta~net~, <~Mt-&-diM de la attice s~patee de sa dissolution <t dans tes atcaBspattesacides.Lantati~tes'estëteinte avec une chatenrassezMTte <[ et en se gonNant I~ète~ent elle a fetm< une pâte consistante avec t'eau, et au a bout de deux mois d'immersion cette pâte avait acquis as~ez de fermeté pour rém sister a t'imptession du ~oigt.

<[ On a eaMne an Me<tset de platine io gtammae de Onae avec des quantités <t dTtydrate d'ahantne eotte~ondan~s a r,9~a d'alumine dans une expérience, et « à 2',36 dans une antte expëdence les deux m~e!anges se sont eeein~ pMmp<[ tement avec une ebatenf tr~ mrte, et ils ont ëpteuvë un genNement eonsHe*< MNe.Onena&itdespatesmoMM,q~efenamMessousreau;maNauboatdè a deux mois ettes n'avaient pas pris la moindte eonststanee.

a Dix gtammesdecatïtonatemagn&iende PaAetagtammesdesititcegehtt<[ neuse ont donné une eba)<tx qui s'eM éteinte avec une &iMe 'et~aburet em t~er < gonBement, et qui au bout de ttes peu de temps dTmmeteMn <st devenue phs c dnte que la m~Beme chans hydMnNqne aftMMeBe. Cttte cbaux devait ehe et composée de: chaux, o,56o magnésie, o,i66; sniee, o,a~.

<t Un essai fait en grand avec 4 parties de craie et t parde dekaoHnde M<noges


<t porte à croire qul serait avantageux que la quantité d'alumine égalât la quanUté « de silice. Cette chaux, qui devait être composée de chaux o,~5, alumine o.taS, a et silice ~,t3o, a pris, très peu de temps après son immersion, une eonsiatanee « plus forte que ceMe de la chaux artiNcleMe préparée avee 4 parles de craie et a une partie d'alto de Pasay.

a Une chaux préparée en grand avec 4 parties de eraie et t partie d'ocré jaune a (en volume), et qui devait eontenif chaux, o, alumine, o,o55; oxide de fer, « o,o?o;dBce, o,i3o, n'aprie qu'âne tr~s&ibte consistance, même tong-tetnpa après a avoir été inMnergee. On ne pentpas~en<ptcher d'attribuer à Fœdde de fer la man« vaise qualité de cette chaux, puisque avec une quantité d'argile égale à la qaana tité d'ocré employée on obtient constamment une chaux éminemment hya dranMqne.

« On a eatcin~ au creuset de platine to grammes de craie a,S de carbonate de a manganèse et a,S de silice gélatineuse. La matière était violacée elle s'est éteinte a avec chaleur. On en a fait une pâte molle, qu'on a placée sous t'ean au bout de a deux mois elle n'avait pris aucune consistance, tandis que la craie et la siMce sentes a auraient donné une chaux qui se serait promptement durcie. »

M. Berthier pense qu'aucun mélange dont la tBice ne fait pas partie ne peut acquérir tes propriétés hydrauliques cela parait bien probable; mais, pour pouvoir l'affirmer positivement, il faudrait &ire chauffer des mélanges de chaux et d'atumine on de magnésie qui n'eussent pas déjà éprouvé une première calcination. M. Berthier ne dit pas si l'alumine qu'ila mélangée avec sa chaux provient dela décomposition de l'alun, on si c'est de l'alumine naturelle. Dans le premier cas, il <st probable qu'elle avait dé{a éprouvé une première catcination, et alors il n'est pas étonnant qu'il n'ait obtenu aucun résultat.

M. Berthier conclut de l'expérience qu'il a faite avec 4 parties de craie et i partie d'ocré que foxide de fer a nul au résultat. L'oxide de fer n'y entre cependant que pour la faible quantité de 0,070; et d'apt&s l'analyse qu'il a donnée de la pierre anglaise, cette substance y entre pour 0,086, et dans les galets de Boulogne pour o~i5o, ce qui est une quantité plus que double, ~cependant ces deux chaux sont très hydrauliques. On est Ibreé de convenir qu'il reste encore bien des choses à expliquer danslesehaux hydrauliques.

On voit que les expériences de M. BertMer et les miennes s'accordent pour le durcissement. Ce savant pro&sseur n'a point soumis ses mortiers à la pression pour connaitre leur ténacité il est probable quTI aurait obtenu des résuttate analogues aux miens. Je n'atpoint fait d'expétieneesen eomNnant~ainsi que l'a fait M. Bërthier, le carbonate de magnésie avec la silice; ce qui aproduit une chaux qui prend t4s pmmptBment.B serait à désirer qu'on répét&teette expérience, en soumettant ensuite tes mortiers a une pression pour connaître leur ténacité.

Une partie des expériences qui précèdent ayant été imprimées en 18~4 dans une R


petite bMchore qui a été envoyée dans t~ places, et insérée dans le y* numéro du JM<~Mf&)J de f~t~of ~<t ~<ej, M. Vieat a publié dans le B~e<~ «~eaeM de tNaS,et dans tes~«w<t~M <te<~t)tM, tamex,3*Mvtaison, page Sot, quelques observations sur les résultats que j'ai présentés. Je me propose de répondre aux observations de M. Vieat à mesure que Foecasion s'en présentera. Cet ingénieur commence ses remarques de la manière rnivante i Pour proscrire tes chaux hy« drautiques, M. Treussart no a'epp~e qne mr dea expërieneea qui ne pafaissent « pas concluantes; dans lea ntebmgea q)t'H a &tta, tantôt il n'a pas employé FatgUe a dana la proportion convenable, et tantôt il a'eat Mrvi d'âne argile trop atnmi<( Nease ou chargée d'une grande. quantité d'oxide de fer, et tantôt enfin il a emu ployé do quartz pilé très fin, comme si le degré de Nnesse que ron obtient par a une simple trituration pouvait se comparera celai de la silice contentMdans une « argtie. x

J'ignore ce qui a po porter M. Vicat à me faire dire que je procrivais lea chaux hydM<d!qoea; voici tes expressions qui terminent la brochure dent il est question « On voit par ce qui précède que l'idée principale de l'auteur (M. Ttettssart) est « qn'N y aurait beaucoup plus d'avantage à faire <Mtwe<e«)M< des mortiers hydrau« Bques avec de la chaux commune et des trass ou de la pouzzohne &ctice que de « chercher à faire d'abord de la chaux hydraulique pour en composer ensuite les <t mortiers avec tes sables ordinaires. a Cela est bien différent de ce que M. Vicat m'a fait dire. H y a plus de vingt.cinq ans que j'ai ëtë même d'apprécier le bon effet des chaux hydrauliques, tant pour les constructions dans l'eau que pour eetks a l'air: je tes ai employées toutes tes fois que j'ai pu m'en proottKr; pendant les neuf années que j'ai été Strasbourg, on a fait peur pt<M d'un miBion de maçonneries avec ia chaux hydraulique, tant pour tes travaux dans l'eau que pour ceux à l'air: j'ai donc employé ces chaux depuis bien long-temps, et je crois que peu ~d'ingénieurs en ont employé plus que moi; ce serait de ma part une singulière maniète de tes prescrire. J'ai da faire voir les précautions que l'on devait prendre en les employant pour ne point être exposé à &ire de très mauvais mortiers avec de très bonneschaux; j'ai d& dire que mes expériences m'ont conduit à penser que, dans les endroits où l'on ne trouvait poiat de bonnes chaux hydrauliques naturelles, il était prétëraNe, tant sons le rapport de la bonté des mortiers que sous celui de l'économie, de faire directement du mortier hydraulique en employant de la chaux commune et des trasa&etices, au lieu de chercher à faire de la chaux hydraulique artiScietle, pour en cempesef ensuite tes mortiers ave& des sabtes ordinaires la suite de mes expériences ne laissera aucun doute a cet égard. Quant aux reproches que M. Vicat me fait d'avoir employé des argiles qui n'étaient pas convenaMes, je répondrai que fon se trouve oNigé d'employer ceUés qai se trouvent sur tes lieux. J'ai fait diaërents essais avec les terres argileuses des environs de Strasbourg, et je n'ai pas pu faire autrement. M. Vicat a dit, & ta page 7 de son mémoire, que sa


méthode consiste <[ & pétrir la chaux à t'aide d'an peu d'eau, avec une certaine <( quantité d'Mgtie grise on brune, ou simplement avec de ta tente & brique. a Il n'adonne awune autre indication sur ta nature des ar~tea qu'en devait employer. Les expériences que je viens de pres~ter dam te tabteau n" g prouvent qu~t n'eat pas indMHrent d'etnpteyer telle ou telle eqtéee d'acte, attendu que tM résultats ne sont pas 4 beaucoup près les mêmes avec toutes. On ne conuatt pas encore bien lea proportions que doit avoir me atgBe pue)' donner le metBeor~Mtat. Je n'ai paa compris te reproche d'avoir ~say< du sable sitteeox broyé hrea 6~. Je <ab très bien qa'<M) M peut pas eompater aMptoeedes mécanises a ceux de la Batwte maia ayant Ta que M. Deacotas et M. Vitatis donnaient deux atmtyses dtneKntespMrhtehaMt de Senonches, j'ai voattrsavoir si le eaNe siliceux très fin donnait un t&attat hydMmHqne si cela avait eu Heu, j'aorah conclu, quelque faible qa'M eût et~, que lea picrKs à chaux qui ne sont metangefs que de silice pouvaient donner de bonnes chaux hydrauliques. L'ohjeetMm que M. Vicat m'a faite ne t'B pas empeeM d'employer, pour m~ianger de l'argHe avec de la chaux, nn moyen mécanique dont le résultat sans donte ne peut pas se comparer au mélange qui existe dans tes pierres a .chaux hydrauliques naturelles, et M a eu raison, puisqu'on réussit avec certaines argiles.

Lorsque j'ai vu que tes argiles des environs de Strasbourg ne me donnaient que des résultats da beaucoup inférieurs à ceux que j'obtenais avec du mortier fait avec de la chaux commune et de la pouzzolane factice, j'ai prié M. le chef de bataillon du génie Augoyat, qui résidait à Paris, de m'envoyer un peu de chaux hydraulique fabriquée & Paris par M. de Saint-Léger, d'après le procédé de M. Vicat. Elle m'a été expédiée immédiatement apr6s sa sortie du four une partie était en pierre l'autre avait été concassée en petits morceaux, et mise dans une bouteille qui a été bien cachetée. J'ai &it avec cette chaux, aussitôt son arrivée à Strasbourg, des expériences semblables a celles que j'avais faites avec tes chaux hydrauliques naturelles et artificielles. Le tableau suivant contient le résultat de ces nouvelles expériences.

TABLEAU.


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TABMAC N" <0.

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{ Chaoï da n* 5 étante eo pMtdre et

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ta Sable. J'[[[t r a 1n 6 ,55

( Tr~ J J J J 1 1 t )

0~ere<t<«MM <Mr lea e.);p~rMK<e< <!t< Ï~Me<tt< <t° 10.

Tous tes morttenci-desMts ont été faits de la même maniete qoe ceux des tableaux pKeMents, c'est-à-dire qu'excepte poar I~ mortiers dont on a hussë la chaux s'éteindre d'ette-tneme a rair, on a éteint la chaux en poadte sèche avec le cinquième de son Totume d'eao, 6Mt qu'uM rait employée immédiatement, soit qu'on l'ait con-


servée jusqu'aux époques iadiquéea par te tableau. Lorsque les mortiers ont été faits, on les a mia dans tes caisses, et on tes a laisses reposer à Mr pendant douae heures comme les autres; après ceta on tes a mia dana l'eau, et aa bout d'un an on tea a soumis à t'~preuve de )a pression.

Les quatre premiera numéros ont été &ita au mois d'avrit t8a3t Le m* i" eat dose d'une partie de chaux éteinte en poudre contre deux parties de aab!e;j'en a! fait an mortier immédiatement aptearextinetion de la ehaax,etje l'ai mis dans l'eau doue heures aprea sa FabrIcation: on voit que ce mortier a duroi en douze Jo«M, et qn'it s'est rompu sous le poids de 85 kilogrammes. J'avais laissé à l'air le reste de la chaux en poudre, et au bout d'un mois j'en at fait da mortier de la même manière que pour le premier. On voit que le durcissement a demandé quinze jours, et que ce mortier n'a plus aapportë que 4o Mogrammea. Le n° a tat nne répétition de t'experience n° elle a été faite avec un antre morceau de chaux en pierre ce morceau parait être de metUeare qualité quo le premier, puisque cea doux mortiera ont ëte <aita de la même manière, et que h second résultat est sensiblement meilleur. Ces deux premiers numéros ont été composés avec de la chaux envoyée en pierre sans qu'eUe mt préservée du contact de l'air; le m* 3 est encore dose dans tea memea proportions mais il a été fait avec de la chaux concassée envoyée dans une bouteille bien cachetée; ce numéro m'a donne unresuttat meilleur que ceux qui précèdent, et je l'attribue à ce que cette chaux s'est trouvée privée du contact de l'air. ït peut s'être passé six à huitjoma entre le moment où cette chaux a été tirée du four et celui où l'expérience a été faite. Le n° 4 a été fait avec un morceau de la pierre à chaux dont on avait composé le n° t"; on a taiasë ce morceau de chaux s'éteindre de lui-même à l'air, et au bout d'un mois j'en ai &it du mortier en prenant une partie de cette chaux en poudre contre deux parties de sable. On voit que le durcissement a exigé vingt jours, et que le mortier s'est rompu sous le faible poids de a5 kilogrammes. La chaux du n* i", qui avait été éteinte en poudre avec de t'eau, a donné un meilleur résultat au bout du même temps.

Les quatre premiers numéros ont été dosés comme on le voit avec une partie de chaux éteinte en pondre contre deux parties de sable mais peu de temps après les avoir terminées, j'eus occasion de reconnaître que les chaux hydrauliques ne comportaient pas autant de sable qu'on le croyait communément, ainsi que je l'ai dit plus haut j'ai en conséquence prié M. Augoyat de m'envoyer de nouvelle chaux hydraulique artincielle de la même fabrique de M. de Saint-Léger. Cette chaux m'a été expédiée comme la première, partie en pierre dans une caisse, et partie concassée et mise dans des bouteilles bien bouchées et cachetées. Cet envoi a en lieu au mom de mai 18~, et c'e«t avec cette chaux que j'ai &it toutes teit expériences du tableau ci-dessus, qui suivent le n* 4, en prenant pour le dosage une partie de chaux mesurée en p&te contre les parties de sable qui sont indiquées au tableau. Le mortier du n" 5, étant fait avec de la chaux mesurée en pâte, contient beaucoup moins de


sable que le mortier a" f, dans lequel la chaux est mesurée en poudre. Les n" S, b 6 et 7 ont été Mta avea la chaux qui était venue en bouteille. Le bat de eea trois expériences est de eonna!tre la quantité de sable que cette chaux peut comporter. On voit que te mortier fait avec une partie de chaux en pâte contre deux partieade aabte est le dosage qui m'a présenté te meilleur résultat. Comme je n'ai point fait d'expérieneea en mettant moins do sable, j'ignore ai ce sont tea proportions les plu convenahtes. Je mutais attendu que te meilleur résultat M trouverait entre deux parties de sable et deux partiea at demie, paKe que je partageais rerreur commune qn'M vaMt mieux pécher par excès que par défaut de sable. En faisant le a* 5, j'avais éteint «no certaine quantité de chaux en poudre seehe, en y versaNt t de son voiume d'm')), et j'en iaiasai une portion exposée à t'air comme je l'avais fait avec les chaux hydmaUquM MtMeUes des environs de Strasbourg; au bout d'un et deux mois, j'en fabriquai de nouveaux mortiers dosés comme celui qui avait été fait immëdiatemeut. On voit qu'au bout d'un mois, ce mortier avait déjà perdu près des de sa résistance, et qu'au bout de deux mois eUe a été encore moins grande; on voit aussi que te durcissement a été beaucoup plus lent.

Les n°* 8, g et ïo sont une répétition dea m" 5, 6 et y, à cela près que les derniera mortiers ont été faits avec la chaux envoyée dans une caisse, tandis que les ?' 5, 6 et y avaient été faits, comme je l'ai dit, avec celle envoyée en bouteille. Le meilleur résultat est encore eeM du mortier qui a um partie de chaux en pâte contre deux parties de sable. Si l'on compare les mortiers de cea six expériences qui ont tes mêmes dosages, on voit que les mortiers dont la chaux est venue en bouttitfe ont toujours donné un résultat meilleur quc.ceux dùnt la chaux m'est parvenue sans avoir été garantie du contact de l'air. Il ne s'est cependant passé qu'environ six jours entre le moment où cette chaux est sortie du four et celui où les expériences ont été faites. J'ai déj& fait remarquer que le n* 3, dont la chaux est également venue en bouteille, a donné un meilleur résultat que te n* a, dont la chaux m'est arrivée étant en contact avec l'air on voit donc que cette chaux hydraulique artificielle perd promptement une partie de ses propriétés hydrauliques par son exposition à l'air, ainsi que cela a lieu pour les chaux hydrauliques naturelles de l'Alsace.

Le n'* i est une expérience faite avec la même chaux dont on a fait le n* 5 mais, au lieu de i'éteMdfe en poudre avec de son volume d'eau, on a taissé cette chaux s'éteindre d'eiie'méme 3 t'air pendant un mois. Au bout de ce temps, elle s'était réduite en poudre, et je l'ai alors amenée à l'état de pâte en y ajoutant un peu d'eau afin de faire le dosage comme pour les autres expériences. Le tableau fait voir que le durcissement a demandé trente jours, et que ht mortier s'est rompu sous le poids de 40 kilogrammes, tandis que le mortier n* 5, fait avec te même morceau de chaux mais immédiatement, a durci dans l'espace de quinze jours, et a supporte un poids de 115 kilogrammes avant de se rompre. La compatttisom des


a" 5 et )f fait aœat voir qu'au bout d'un mo& la chaux qui a été éteiate en n«<MtM eethe a on peu moins perdu de sa qMttitë que cette dont la chaux s'est éteinte d'eMemême & Paif. J'ajouterai que, ïatsqa'aa m't envoyé en ï8a3 la ehaux dont j'ai fait les troia premieKO expériences, on m'avait envoyé en même temps un peu de chaux qui s'était réduite d'ette-meme en poudre. Je t'aitaisséa dans cet état pendant deux mois, et je présume qu'elle avait atoM environ trois mois d'exposition à l'air; j'ai fait un marttef avec cette etmM en prenant une partie de chaux en poudre eontre deux partiM de sable le mortier qui eB est teaoM m'a pas pu, au bout d'an an d'immeMioa dans reaa,aappoMe)f le poids du plateau, qui était de te kilogrammes. Le numeM ta,qw! coatientda teass, ëtë fattaYee ta même chaux du B" 5 éteinte en poadN sèche depuis deux mois. On voit que le n' 5, qui a étll fait avec une partie de cette chaux mesurée en pâte contre deux parties de Mb!e, a mis trente jours à durcir, et a'Mt rompu sottste faible poidade ~e tttogranMaes, tandis que le t)'* < a a durci dans t'Mpaee de six jours, et a Mtppm'te i35 kMogranxncs avant de se rompre. On voit donc que k iras) a la même influence sur tes chaux hydramiqaes artificielles que sur les chaux bydmuMqttcs naturelles, et qu'il leur rend la propriété qu'eMes ont perdue par une trop longue exposition & t'air. Je Npporterai en passaot que, l'an dernier, je fus a la maison de campagne d'un dM banquiers de la capitale; il existait une source dans son jardin, et il avait voulu en former une pièce d'eau. La Marce étant &iMe, on &t un bétonage dans le fond du bassin et on t'entoura d'an mur. Le tout fat fait avec ta Mbaax hydraulique artificielle de M. de Saint-Léger. Cependant le bassin, achevé depuis environ une année, laissait filtrer beaucoup d'eau; j'examinai le mortier, et je trouvai qu'il avait une bien faible consistance; je questionnai l'architecte sur la manière dontit avait traité cette chaux, et il me dit qu'il t'avait fait venir en assez grande quantité a la fois, et qu'il t'avait déposée dans un endroit à couvert de la pluie; que tantôt il t'avait mise en oeuvre immédiatement aptes sa réception, et tantôt après qu'ette était tombée d'ette-meme en poudre. Cette explication me fit voir que le mal venait de ce que cette chaux avait été employée trop long-temps après sa caMnation et lorsqu'elle avait déjà perdu une grande partie de ses pMpriétés hydrauliques. M. Vicat pamit n'avoir pas observé les mauvais résultats que l'on obtient avec les chaux hydrauliques qui ont été exposées pendant quelque temps à l'air, soit qu'elles aient été éteintes en poudre avec de t'eau, soit qu'on tes ait laissées s'éteindre d'ettemême il paratt même pencher pour le procédé d'extinction M'air, car, après avoir donné les trois procédés d'extinction, it dit, page ao « Telles sont les trois a manières d'éteindre la chaux: la première est généralement usitée la seconde « n'a guère été employée que par forme d'essai sur divers travaux la troisième a est proscrite et représentée dans tous tes traités de construction comme privant la « chaux de toute énergie, tellement qu'on regarde comme perdue cette que l'air a <t éventés aupoint de la réduite tmtt-HMt~n poussière. NossM padcMaspss dans


a ce moment des procédés de MM. Rondelet, Fleuret et autres, parce qu~b Me a dînèrent pas assea de ceux que noua venons de décrire pour en etM sépares. CI Nous verrons plus tard, relativement à l'extinction apontaaéa, combien M faut a M déner de ces assertions banales, nées de fausses observations, et accréditées a par des auteurs qui, ne sachant douter de rien, répètent sans examen les erreurs a d'autrui.

A la page a5, M. Vieat dit encore: <t Les trois procèdes d'extinction rangés a par ordm de supériorité relativement à la r&istanee et à la dureté qulb commaK niquent aux hydrates de ehaux communes grasses sont

<t t° L'extinction ordinaire; a* t'extinotion spontanée; 3" t'extinction par im« mersion. Les résistances relatives moyennes, dans ces trois cas, sont comme les « nombres a~go, tyo~, ;(5o,eHesdaretescon)meo%t696,o*,o85o,o~o7t3. a a" L'ordre change pour les chaux hydrauliques et devient i" t'extimction ordts naire a° l'extinction par immerfion; 3" et t'extinction spontanée. a Les résistances moyennes relatives sont comme les nombres 86~, 3ga,a<{5, « et tes duretés comme o~.o~M, 0~,0~6, o~,o3S8. B

Les expériences ci-dessus de M. Vieat sont faites mr dea hydrates de chaux, c'est-à-dire sur des chaux réduites en pâte avec de l'eau. On voit que l'extinction ordinaire a donne de meiMeurs résultats que l'extinction spontanée, tant pour les chaux grasses que pour les chaux hydrauliques. Dans son tableau n' t8, qui renferme huit mortiers faits avec diverses chaux hydrauliques et du sable, les cinq premiers ont présente des résistances plus grandes lorsque les chaux ont été éteintes par le procédé ordinaire au lieu de l'être par l'extinction spontanée. Les mortiers à chaux grasse et sable présentés dans ses taMeauxn"* 19, 2o et ont donné, il est vrai, de meiUeura résultats lorsque ces chaux ont été éteintes spontanément; mais pour les chaux hydrauliques il a trouvé lui-même des résultats tont-a-fait différents, puisque le mortier n'* 5 du tableau n* tN a onert une résistance représentée par /{<oa, lorsque la chaux a été éteinte par le procédé ordinaire, tandis qu'elle n'a été que de 3o82, lorsque la chaux a été éteinte spontanément. Les expériences de M. Vicat sont donc loin de faire rejeter l'ancien dicton des maçons sur les mauvais résultats que l'on obtient avec les chaux éventées, et on ne voit pas ce qui a pu le porter à traiter ce ~te<e<t d'assertions banales nées de fausses observations. Cette ancienne remarque me parait très fondée pouf un grand nombre de chaux hydrauliques. M. Vicat, en présentant ses expériences, n'a point dit pendant combien de temps il avait laissé a l'air les chaux dont il a fait l'extinction par le second et le troisième procédés. S'il avait fait des expériences comparatives, il aurait trouvé des résoltats tt~s variables, suivant que les chaux hydrauliques employées eussent plus ou moins long.-temps subi l'influence de l'air.

Tout ce qui précède prouve que les chaux hydrauliques, tant naturelles qu'artiE<'i<-iim, qn<*j'ai tMitées, ont hsaceoap perdu de leur pMtpttéte hydraulique lors-


qu'ettea n'ont pas été employées pou après leuf cateination. Un seul moMeau de chaux, dont on a fait les expériences du tableau a* 6, a doané au bout de quiMe jouN d'extinction un r~auttat meilleur que te mortier &it immédiatement après; maison voit que la résistance dea mortiera Mta à des époquea plus éloignées do l'extinction a diminué Mon rapidement en peut donc dire de toutes chaux hydrauliques que j'ai traitées ci-dessus qu'il faut en iMre des mortieM peo df temps aprea leur Ntrtie du four, car je me mis Mamre qae la même detëriorathm avait lieu pour les chaux de BoaxviBer, Oherbronn, Verdt, etc., maia je n~i point fait d'expériences aussi détaillées que poar la ehatM d'Oharaai. jEaNn tout me porte à croire que la ptnpart des chaux hydrauliques sont dam ce cas. Il est donc bien important, avant de les employer, de a'asMrer 8i elles ne perdent pas promptement, parleur exposition à i'air, une gtande partie de te<Hs pMprietes hydraciiqMM(t).

La chaux hydraulique artificielle que M. de Saint-Léger fait fabriquer à Meudon pour les besoins de la capitale est faite avec de la eraie que l'on metange avec A d'argite tirée de Vanvres, près Farts. Cette argile contient les substances suivantes silice, o,83o alumine, o,a8a; oxide de ter, 0,068. Le mètre enbe de cette chaux revient à Paris à la somme de 70 à 74 francs. Si on t'examine, on remarque de petites portions d'argile qui n'ont pas été bien mehtngees. C'est un résultat inëvitable car on ne peut, par une opération mécanique, obtenir un mélange aussi intime que celui qui existe dans les pierres à chaux hydrauliques naturelles. Maigre cela, tes résultats que j'ai obtenus avec cette chaux sont un peu supëricura à ceux que j'ai eus avec l'argile de Hobheim, dont les résistances ont varié depuis 85 jusqu'à 98, tandis qu'avec la chaux hydraulique de Paris j'ai obtenu depuis 85 jusqu'à n5. Cela peut tenir à ce que les morceaux de chaux qu'on m'a envoyés ont été choisis. J'ai fait d'aiiteurs trop peu d'expériences avec l'argile de ÏMsheim pour pouvoir amrmer qu'ette soit réellement intérieure à cette des environs de Paris pour tabriquer de la chaux hydraulique artificielle,

M. le capitaine du génie Petitot m'a envoyé de Yitry-te-Francais un peu de chaux hydraulique des environs de cette place dont il avait fait l'essai, et qu'il m'a annonce comme donnant de bons résultats. Cette chaux provient d'une craie; elle est très blanche, lorsqu'on FaMose a <a sortie du four, elle reste environ cinq minutes avant de commencer à entrer en fusion. Une partie de cette chaux mesurée vive en donne i.3o lorsqu'elle est réduite en pâte. Je ne connais point le degré de résistance des mortiers faits avec cette chaux mais j'ai fait avec elle l'expérience (<) On voit par là combien on ~oit prendre depf<e*oti<HM avec la chans hy<tnm!tq<m. On fait venir par exemple d'Angleterre du ciment Pmter qui o cuit et potv~nt~; cette dma< peat ~he h~x !«Mtne en Af);let<~«! et tt~<ti< Jn une grande partie de têt prcpnetet eB atnva)!t en France. n faudrait donc en faire l'essai avant de l'employer.

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M~vaata j'ea et pris mm portion qui m'a M envoyée, & M sortie du four, dans un vase bien honcM je M réduite en pâte avec de l'eau, et je l'ai mise dans un vase 1 je l'ai laissée reposer à l'air pendant une heure, et au bout de ce temps je l'ai plongde dana l'eau eUe a pris une bonne consistanee en très peu de temps, et au bout de qoatM jo<NS oMe était ma dur. Cette chaux durdt donc phM promptement <tae towtM les chaux hydtaaUqaea d'Atmee et de Metz, ainsi que toutes tea chaux hydm<)MqtMS atrUBdNHes quo j'ai examinées. n n'y a d'exception que pour ta ehatM d'OhenMd, qui M trouve dans le tableau n" 6. Les galets de Boahtgoe m'ont aœat donne an daKisement phMpMmpt; maia H est Mmatqoahte qae les mortiers qui ont dura promptement ont présenté une faible t&btamce, taudis que ceux qui ont mis plus de temps à doKtr ea ont o&rt une plus grande. La chaux de Vitry m'a para durcir à la maniete dea bonnes etMmx hydrauliques, et tout me porte à croire qu'on doit obtenir avec eBe de très bons mortieM. Cette eha~tx ne co&te dans le paya que de a5 à 3o francs b mètre cube, tandb qu'on a va d-dessca que lachaux de Meadon revient de 70 à ~4 francs. Ce serait donc nne bonne spéculation de &iM venir de Vitry la chaux hydraulique qui est nécessaire pour la consommation delà capitale. La rivière de la Marne, qui est navigable jusque Vitry, donnerait heaaMmp de &tiB~ pour &ire arriver cette chaux à Paris. Comme le bois est rare dans tes environs de Vitry, qu'on ne s'y procure la houille que dimcitement, et qu'M y a souvent des inconvénients à ne point employer des chaux hydrauliques peu de temps après leur catcination, il serait peut-être plus avantageux de faire venir à Paris la craie dont on fait cette chaux, et de la eahiner avec de la houille au fur et à mesure des besoins on profiterait de la sabon favorable pour faire un approvisionnement de cette craie.

Les expériences que j'ai faites sur tes galets de Boulogne m'ayant porte à penser que la sonde pouvait jouer un rote dans cette chhox j'ai fait dinerentes expériences en faisant recuire de la chaux commune avec nn peu d'argite, et en y ajoutant un peu d'eau chargée de soude et de potasse. Je vais donner tes résultats que j'ai obtenus.

TABLEAU.


CNAOX

ij-jf COMPOStTtON eM HOBTtEtS.

a~s COMl'OS!TION Dai MORTU:U, tr<)t<B)M)[e.!Ht«ttottt<

f S D. t. & P.

Cht<MC«t<)<))<tne,r<daite avec de terre & pipe, t uy, ta.

etmeMnfeenptte. t}5 5 6 6. tS M S*Me. *)

f Chaatt MoM, reemte avec n de terre è pipe et t

t } d'e*u de teade & S* et me)a<f<e «Mu .t~5 8 90 M g5 tStMe. t)

f ChiUM Ment, fecaite avec de terre 4 pipe et t t

5 < d'eaadeMnde45*et<ne!0)~eMet)). t 3 N )eo <5 teo ) Sabte a )

( ChMt Mem, ree~e tvee~- de ittre 4 pipe et i

4 { d'e«nde'<'adeeto«!Mr<e4S'~em. 3 8 80 <8 to5 t&th!e. a)

< Chata Mem, reenite avec n de terre 4 pipe et y

5 { d'e<mdeMade&S'me!nree&<etn. t f! 9 yo )8 tee ( &tb)e .)

f OMM &&M, reeaite evee de terre 4 pipe et j ¡

6 d'eau de soade à et me8Urée fdem. 1 5 to 55 s8 go

6 < d'eMdeMade&5°etmemree<<&m. ) ~S te M <8 90

( Sabit a }

Ot.MfM~MM «tf/M e.tp~WMCet~M Tableau ? u.

Pour faire les expériences cMessus, j'ai pris de la chaux commune que j'ai réduite en pâte avec de l'ean je FM ensuite bien mélangée avec de terre à pipe de Cologne dont j'ai donné ci~dessus l'anaiyse: c'Mt de cette manière que sont faites les chaux dn n" i. Ponr celles dn n° a, j'ai ajoute d'eaa de sonde marquant 5° an pèse acide. Le volume de l'eau de soude est pris en rapport à eeloi de la chaux en pâte, et j'y ai délayé la terre à pipe avant de faire le mélange avec la chaux. Pour les numéros suivants j'ai successivement délayé la terre à pipe dans î, i et d'ean de sonde an même degré. Chacune de ces expériences a été faite en donMe la première moitié de chaque espèce de mehnge a été phcee dam un endroit du &mr à chaux où ils ne pouvaient recevoir qu'une chaleur moyenne; la seconde moitié a été exposée à une ptus grande chaleur. Je me suis assuré du degré de cuisson de ces mélanges an moyen de briques crues piaeëes à cote des creusets qui renfermaient chacune des deux séries. A la couleur de ces briques j'ai pu juger que la <tee<Mfd<: ~i!e avait et~ plus fortement catetn~e que la p~OBËrc. Aassit~t


Mpres la cuisson de ces chaux, j'en a! fait des mortteN composés d'une partie de chaux en pâte et de deux parties de saNe. ih sont présentés dans le tableau en deux séries relatives aux deux degrda de eaMnattoN. Oa remarque d'abord que les chaux tes plus eatein~ea ont donné tes plus grandes t~sbtaNees, mata qne te daMbaerneat a ea g<neM~ et<S plus lent.

Le n'* ï qui ne contient que de la terN à pipe, n'a produit qu'une rMahmee de 6o Ut~prammfs pour le mortier dont la chaux a été la moins chauffe, et H en a présente une de 85, tofaqne la chaux a ët< plus eateinëe. Le n' a, qui contient .d'eau de soude, a pt~entë une legem augmentation de r&iataaee, et te n° 3, qui contient d'eau de soude, a pfësent~ la plus grande tesbtanee pour tes deux deg)~s de cateination. Passé le terme do I d'eau de soude, les poids supportés ont etë en décroissant, mais l'addition d'un pea de soude jusqu'à la proportion de a a augmente la résistance & peu près dans le rapport de 6 a Ces expériences ont été faites au mois de janvier.

Apres avoir fait les expériences ci-dessus avec de l'argile et de ta soude, j'en ai fait de semblables avec de la potasse; les résultats que j'ai obtenus se trouvent con«ignës dans le tableau suivant.

TABMAC N~ <a.

NCMt~OS POIDS COMPOSITION DES MORTIERS. ~'S~"mi. ~~S

'durcir avant

i

Ch<tn)t eommone reonte avec de terre

j &pipe<!t–e!<!ep<MM45',<t {.

me~~ptt. }! S u (SaMem~nmiM. )

Chant ~e<a recuite tvec de terre 4 }

t pipeet~d'eaodep.tMMâS'.etme. et ~5

t <areeMea' t t~ ''S Sable Il J

( C!mu][ idem reea!« avec <t terre à

5 pipe et j ~Peeu 4e petmMt 5*, et me- (

S~e~ t. ~5 5 'M Sable t )

~OMomt&batteemte avec–de tenta à )

ptpetttd'e<M.dep«tMM45',etme. f.

1 tnttë&tna. ) f~ 3 s "'S 5

(M.)e. )

/C!Mm&fe<ntttmteavee~<!e<e!Tea à )

& 3 t5

suneùltnn. 1

(Sabh! a )

(t) Ct mortier ~ett fmdu en b hMhnt, te qui a diminué n fotca.


M<Mf<M«MM <t«' ka e-tp~WeMeM da ÏM~COM M'* ta.

Lea expériences du tableau ei-dessus ont did faites de ta même manteM et en même temps que cettes contennMdana le tableau no <t. Ces ehanx ont été ehann~M a coté de celtes du tableau n" n, qui ont donne tes meilleurs résultats. Le a" t du tableau n<* n, qui ne contient que de l'argile de terre à pipe, doit également servir de terme de comparaison pour les expériences du tableau d-dessas. On a vu dans le tableau n* n qne la plus grande résistance que j'aie obtenue par le mëhn~ de la terre à pipe seule est 85 Mtogranunea. Les expériences da tableau n° ï a Me d!Ne)rent de cettes da tableau no 11 qu'en ce quo ron a Mh~itue de la potasse à la aoade. On voit que les t&uttata obtenus avec la potasse sont mpedeaN à cetCt que j'avais obtenus avec la soude. Le n* 3 du tableau ei-deMM N'étant trouvé fendu, soit natatettement, soit en le taillant, j'ignore ai la plu grande résistance se serait trouvée au n" 3 oa aa no 4. Le n* 5 fait connattre que la dose de de potasse a fait diminuer la résistance. J'avais fait une sixième expërience en mettant d'eaa de potasse à io* le mortier qui en est résulte s'est rompu sous la charge de no kitogrammea. Il est remarqnaMe que les mortieK qui ont offert la ptus grande r~istanee sont cemt qni ont durci !e ptas lintement. Ftasienrs des tableaux preeedents ont présente le même résultat; cela est surtout frappant poarles galets de Boulogne, qui se trouvent dans le tableau n<* 8. On y voit que le t, qui a durci dans t'espace de douze heures, n'a supporté qu'un poids de 49 kilogrammes, tandis que le n* ta, qui a supporté t3o kilogrammes, a mis douze jours à durcir. L'inspection ;tea tableaux ci-dessus fait voir qu'en générât tes mortiers qui ont donné de bons résultats ont mis de huit & quinze jours à durcir lorsqu'ils ont été faits avec des chaux hydra<ttiques naturettes on artiSciettes. Les expériences du taMeau n* < a ont été faites au mois de janvier. J'avais fait encore d'autres essais avec de la soude et de la potasse du commerce, qui sont, comme on sait, des composés de sous-carhonates, de sulfates et de muriates de ces substances: tes résultats que j'ai obtenus ont été moins bons. J'ai aussi fait plusieurs expériences avec de la chaux et des dissolutions de soude et de potasse seulement. Voici comment j'ai opéré j'ai pris divers morceaux de chaux commune sortant du four; je les ai éteints en poudre sèche en y versant, savoir snr un premier morceau le quart en volume d'eau de soude à 5* du pèse acide, sur un second la même quantité d'eau chargée de sous-carbonate de sonde du commerce au même degré; j'ai versé sur un troisième morceau une quantité semblable d'eau chargée au même degré de potasse; j'ai éteint nn quatrième morceau avec de l'eau chargée au même degré de sous-carbonate de potasse du commerce; enfin j'ai fait avec un cinquième morceau une expérience semblable en réteignant avec la même quantité d'eau chargée de muriate de soude, également à S"; j'ai laissé ces diverses chaux éteintes en poudre reposer à Pair pendant un mois; an bout de ce temps j'y ai ajouté la quantité d'eau nécessaire pour les réduire en p&te, et je les ai fait recuire


an tour à chaux; à la sortie du fout, je les ai éteintes avec un peu d'eau, et je les ai laissées reposer encore à l'air pendant quelques jours j'en ai ensuite fait des mortiers avee du sable, et je les ai mis dans l'eau après les avoir Msses reposer douze heures à t'air les deux premiers mortiers ont durci dans t'espace de deux jours; le troisième, te quatrième et la cinquième ont durci dans un jour et demi. Au bout d'un an, j'ai voulu rompre ces mortiers mais j'ai été bien surpris de trouver qu'après avoir durci aussi promptement, lis étaient devenus entièrement mous. Comme les caisses qui contenaient ces mortiers étaient recouvertes par d'autres, je n'ai pas été à même d'observer à quelle époque ib ont commence à perdre de leur dureté. Il résulte des expériences faites jusqu'à ce jour que t'est l'argile, e'est-a-direun mélange de sitice et d'alumine, qui, mtté avec la chaux, produit, par la calcination, tes bonnes chaux hydrauliques. (On trouve cependant une exception dansla chaux de Senonches, qui est, dit-on, treshydrauBque, et qui ne parait devoir cette propriété qu'a la silice.) On ne connalt pas encore tes proportions dans lesquelles i'atumine et la silice doivent se trouver pour donner les meilleurs résultats. On améliore tes chaux hydrauliques en ajoutant an mélange de l'argMe et de ta chaux une petite quantité de soude, le résultat est encore meilleur si au lieu de soude on ajoute de la potasse. On a vu que lesgalets de Boulogne donnent une chaux qui durcit seule très promptement, mais qui ne peut être mélangée avec aucune substance pour former du mortier. C'est la sente chaux qui m'ait donné un pareil résultat. l'ai dit qu'il m'avait para que les galets de Boulogne contenaient un peu de soude i mais on vient de voir que les chaux que j'ai fait chauNer avec un peu de sonde et de potasse avaient cependant donné de bons mortiers en les mélangeant avec une assez grande quantité d< sable: il me parait donc, ainsi que je l'ai dit, que les galets de Boulogne contiennent quelque substance qui a échappé à l'analyse, ou que quelqu'une de celtes qu'on y reconnaît a été modinée par ha eaux de la mer. En composant les chaux hydrauliques artificielles, j'ai été à même de remarquer que j'obtenais de meNteurs résultats lorsqu'au lieu de faire le mélange de l'argile avec de la chaux sortant du tour, je l'éteignais d'abord en poudre avec T de son volume d'eau, et que je la laissais dans cet état a l'air pendant un mois ou deux. Je n'attribue pas ce meilleur eBet seulement à ce que l'on a ainsi une chaux pius divisée; mais je pense que la chaux éteinte exposée & Pair, absorbant beaucoup d'oxygène, comme je l'ai fait voir à la page ~a, est plus susceptible dans cet état de son oxidation de se bien combiner avec l'argile qu'on mêle avec elle. Je me proposais de faire des expériences pour connaître combien on avait à gagner par ce procédé, et pendant eomMendetempsilconvenaitdetaisserexposéeal'aetionde t'air la chaux que l'on avait éteinte en poudte, ou qu'on laissait s'éteindre d'elle-même àl'air; mais j'ai été obligé de quitter Strasbourg avant d'avoir pu &ire ces expériences.

,~·xsr~·c-


CHAPITRE V.

MS MOKTMM NYBHATJM<tOBS FAMS AVBC M ÏA CBJM!X COMMNtB BT BB TBASS 00 DB LA MMZZM.MtB.

Le trass est une substance que l'on retire da vHtage de BroM, près Andemaeh, sur les bords da Rhin ce village est situé an pied d'un ancien volcan qui est éteint. Le trass est d'une couleur gds&tre et KssemNe beanconp à une argile gdse qui aurait été caMnee. JTa~T~ phtsientsmoteeawx de tmssq«i étaient Kcowrettsde lave. Cette dernière substance dMete beaucoup du iMsa; la s~patation est bien marquée; la lave qui recouvre le itasa est d'une couleur noiratM, et sa snrfaoe est KmpMe d'as*pérités et de cavités. On voit que c'est une substance-qui a subi âne ttes grande chaleur et un KEroidissement ttes prompt. Le tMsspMaM avoir epMnvé une chaleur beaucoup moindK.

La pouzzolane est de même une argile caMnee qui tire son nom du village de Pouzzoles, situé au pied du Vésuve on la trouve à peu de profondeur. D'après M. Sganzin, il y a un grand nombre de variétés de pouzzolane: on en trouve de la Nanche, de la noire, de la jaune, de la grise, de la brune, de la ronge, et enfin de la violette.

On ne sait point si le trass et la pouzzolane sont des bancs d'argSe qui ont été fortement chauCes par la lave qui les a recouverts, onbien si ces substances ont été rejetées de l'intérieur des volcans pendant les irruptions; il est possible que les deux hypothèses soient vraies l'examen de ces substances sur les lieux pounnit seul ~xer les incertitudes qui existent & cet égard.

On tire aussi, d'après M. Sganzin, de la pouzzolane des environs de Rome; ce)leci est d'un brun rouge et matée de. particules brillantes qui ont un aspect métallique.

Les HoNandNs font un grand commerce de trass. Ils font venir cette substance en moellons, et la réduisent en poudre très-fine, au moyen de moulins à vent. Ils en ont beaucoup envoyé en France, dans le nord, et en Angleterre; maisiipamit que ee eommeKe a un pm di'mnué. Qwlqne~ auteuM ont donné à cette substance le nom de tenasse de BoHande.


PlusieuM coûtes des égMses gothiques de la JBetgique sont construites emmoeUotts de trass d'Andermeh, il en est de même de ptusieurs édiaces des bords du Rhin. La grande écluse de Slikens, en Belgique, a été reconstruite avec ha moellons de la vo&te d'une égMse démoMe on a broyé ces moellons en poudre très Bne, et l'on a obtenu un très bon trass.

Sur les bords de taMfditerranée, on emploie beaucoup de pouzzotane.qn'on fait venir des environs de Rome et de Naples. Les bons enets de cette substance étaient connus des Romains, car on trouve dansVitruve, liv. a, ch. 6, le passage suivant « II y a une espèce de pondre a taquetie la nature a donné une vertu admirable « eUe se trouve au pays de Baies et dans tes terres qui sont autour du mont Vë« suve. Cette poudre, mêlée avec la chaux et les pierres, rend la maçonnerie telle« ment ferme, que, non seulement dans les maçonneries ordinaires, mais même « au fond de la mer, eBe fait corps et se durcit merveilleusement. a J'ai été à même d'apprécier les bons e&ts du trass dans tes grands travaux de Veset. On le faisait venir en poudre, et, comme it arrivait sur des bateaux qui descendaient le Rhin, it ne nous coûtait pas très cher. En arrivant à Strasbourg, j'en ai fait venir avant d'avoir reconnu tes excellentes qualités des chaux hydrauliques d'Obernai. Les premiers travaux hydrauliques que j'ai fait construire à Strasbourg t'ont été avec du mortier de chmx commune, du sable et du trass. Mais le trass nous revenait beaucoup plus cher à Strasbourg qu'à V ésel, à cause des droits que tes Prussiens ont établis sur cette substance à sa sortie de Prusse, et par les dimcuttes que l'on éprouve a remonter le RMn. Le mètre cube de trass coûtait iao fr. à Strasbourg, ce qui augmentait de beaucoup le prix du mortier hydraulique. J'avais commencé à taire quelques recherches, dans le but de &briquer du trass artificiel, lorsque je vins à connaître les propriétés de la chaux hydrantiqtM d'Ohemai. Alors on employa cette chaux sans trass dans les fondations des revetemens, dans la construction des ponts et dans toutes tes maçonneries a l'air; mais dans tes fondations des ednses, des bàtardeaux et pour ta construction des chapes des souterrains, on mêlait toujours un peu de trass avec le sable et la chaux pour &ire le mortier. Je continuai donc mes expériences, dans le but de faire des irass artiSeiets, moins pour Strasbourg que pour les places ou ton ne trouve pas de bonnes chaux hydrauliques naturelles. Je suis parvenu ainsi qu'on te verra dans te chapitre suivant, â &ire des trass artificiels aussi bons que le trass et la pouzzolane naturelle. Le prix du mètre cube ne revenait qu'à une trentaine de francs, et l'on a substitué le trass artificiel & ce produit naturel. J'ai aussi fait venir de la pouzzolane de Naptes cette qui m'a été envoya est rouge et ressemble beaucoup & du ciment.

L'analyse du trMs et de la pouzzolane a été faite il y a plusieurs années elle se trouve dans le jPf<~ <t<t <:M«w <!e e<MM<Mte<&a de M. Sganzin à l'École polytechnique. M. Berthiep m'a demandé des ée&antiNoas da trass et de la pouzzolane que j'ai employés à Strasbourg, et il en a fait l'analyse. Je lésai réumes ci-dessous


(t) D'âpre* l'analyse de M. Berthier, il y a, pour la ponzzitttne, <Mti<te et titane, e,tM.

On voit que la nouvelle analyse du trass et de la pouzzolane par M. Berthier dinere en plusieurs points principaux des analyses précédentes. D'après cette de M. Berthier, le tram et la pouzzolane contiennent de la sonde et de la potasse que l'on n'avait point reconnues précédemment dans cessnbstanees. Suivant les anciennes analyses, la pouzzolane contient beaucoup plus d'alumine que le trass, et d'après M. Berthier c'est à peu près la même dose. La proportion de l'alumine par rapport à ta silice est également plus grande pour ces deux substances dans tes anciennes analyses que dans ce}te de M. Berthier. J'ajouterai que M. Berthier a reconnu que le trass et la pouzzolane que je lui ai envoyés avaient la propriété d'attirer l'aiguNle aimantée.

On ne doit par être surpris de voir que ces analyses dînèrent sensiblement, car depuis long-temps on a reconnu que les dinerentes pouzzolanes donnaient des résultats bien diBërents, et qu'il en était de même dn trass. On conçoit que. ces substances doivent varier beaucoup, attendu que les divers bans d'argBe diSerent souvent d'une manière sensible dans les mêmes localités. Je vais maintenant donner les dinerentes expériences que j'ai faites avec tes chaux communes, tes pouzzolanes et les trass.

Sitiee. AtamtM. Chto* Maga&ie OtNedeferM. Pott~a. Soade Eac.

D'«j«<) Dttj<t<t

tMaccieoM~ Fana~M

<mt<yNa. de M. BtUMm.

9Saa. eo..mLa. easW.

e~o o,!5o 0,570 o,~45 c,!t5n e~o« e,no c,)Se o,e65 Q,o5e 0,0:6 0,088 e,o)o <o<}~ e,o85 e,9ae e,c5o o,)ao s e,<~o <<,o)<t e,oto o,<M}o e,og6 o,<M)t e,9Se t.ooe a,ggt 0,996

TABLEAU.


TABMAU N <a.

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OBMMM NOMBM! poing

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<)« COMPOSïTtONBESMORTIEM. ~hm<mh 'K~f<tt<

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t5 < eap<n'f)reetn'emr<e<M«B. < } de$ A)6 dete54~65

.5 en pondre ~t.e~: J 5 de à ,6 dm5h65

( Tr.s. < 1


<MMrfa«MM <wf <?< e.fp<~acM ~« ?M<MM N" )3.

La chaux des douze premiem numérca a été mesurée en poudre, et on t'a mêlée avec lea substances indiquées au tableau. On voit <pm j'ai employé plusieurs chaux communes des environs de Strasbourg. Je m'étais assuré que ces chaux, que l'ea désigne aussi sous le nom de chaux grasses, n'avaient aucune propriété hydMulique. Les quatre premien nam&msant pdar objet de savoir d h pouzzolane était p)~6!rablo au tMsa. La pouzzolane m'a donné des t~ottab un pmt meilleurs: eat la chaux est la même pour tMqtmtMnttmêtM. Lesexp&ienMSQ, to,tt et taeom&nnent atasi les quatre premières. On voit également que j'a! constamment obtenu de phN grandes redstamcea en mNaBgeamt la eha<)x avec du sable et du <mM oa de la poazzehHM qu'avec eea dernières substances seulement. La chaux des ?* i3 et t~ a ëté mesurée en pâte, et l'on voit que j'ai obtenu un meilleur Tësattat en mtgmentant les proportions de la pouzzolane.

Le m'' t5 est le tesattat de beaucoup d'expedenees que j'ai faites avec une partie de chaux commune mesutëe en poudre contre deux parties de trass. Le duKiNement a vatië de ttoh à seize jours, et ces morHets ont supporté des poids qui ont varié depuis io5 jusqu'à a65 kilogrammes. Mais j'ai trouvé peu de mortiers qui aient présenté un tésnhat aussi faible que io5, on approchant de a6S. On peut établir que la résistance moyenne que j'ai obtenue avec des mortiers composés de chaux commune, de sable et de trass, se trouve entre 160 et Jt~o kilogrammes. Le mortier qui m'a donné un résultat de a65 kilogrammes ne contenait que de la chaux et du trass. Si, avec les mêmes substances, j'avais fait un mortier composé de chaux, de sable et de trass, j'aurais probablement obtenu un mortier encore meilleur. Si j'ai trouvé moins de variations avec la pouzzolane qu'avec le trass, c'est probablement parce que, n'ayant fait venir qu'une petite quantité de pouzzolane, je n'ai fait que peu d'expériences avec cette substance. On verra cependant, dans le tableau n<* ao, qu'un mortier semblable à celui du no t3 du tableau ci-dessus s'est rompu sous le poids de <3o kilogrammes. J'ignore si ce &ible t&ultat tient à quelque circonstance particulière ou à la qualité de la pouzzolane. H m'a paru en général qu'il n'y avait pas une grande diNerence entre le trass et la pouzzolane que j'ai employés.

En comparant les résultats du tableau n" i3 avec ceux des tableaux précédents dans lesquels les mortiers ont été faite avec de la chaux hydraulique naturelle ou artiBeieUe et du sable seulement, on voit que ees derniers mortiera ont dufet beaucoup plus lentement, et que leur résistance a été beaucoup moindre que lorsqu'ils oatété&its avec delachauxcommune, du sable etdutrassoadebpouzzobae. M. Gaatey a donc été induit en erreur, ainsi que je rai dit à la pa~ 8, lociquTI a


avancé que les murtIers faits avec de la chaux grasse et de la pouMdane ne prennent point consistance dans t'eau et restent pulvérulents.

Dans tea ('b~rvationa que M. Vicat a faites sur la bMehnre que j'ai publiée en t8a~ et dont j'ai déjà parlé, cet ingénieur dit ce qui soit a La plus grande réais« tance que M. Treassart ait trouvée pour les mortiers de trass immergea depuis t< un an est de 8 kilogrammes par centimètre carré, et j'ai taMqae, avec de In <t chaux et du sable, des mortiers qui, apreaun an d'espo~tion à toutes lea intempéa ries de t'atmMphete Mt un toit, pj~sentaient une tesiataaee de et même quel« quefbh de t8 MtogNnunes. » Les résultats que M. Vicat et moi avons obtenus sont très dtBen'nta. On ne peut les attribuer qu'à ce que nous avona employé des moyens qui ne se K'ssemNent point pour mesurer la résistance des mortieN ou plutôt leur ténacité. robservet~ néanmoins que la plus grande résistance que j'avais trouvée était a63 kilogrammes pour un mortier fait avec du trass artiRciet, et que, la sectinn étant a5 centimêtKS carrés, it en résulte 10\52 par centimètre tMTfi, au lieu de 8, que suppose M. Vicat. M ne dit point quelles sont tesdimendons des mortiers qu'il a soumis à rëpreave pour comparer ses resattats aux miens; et, comme il ne s'est point passé un &n entre la publication de ma brochure et ses observations, j'en conclus qu'it n'a pas pu employer la même méthode que moi pour rompre tes mortiers dont il parle et qu'il dit avoir été rompus au bout d'un an. Sur a5 taMcanx que contient le mémoire de M. Vicat, celui n° 3 est le seul qui contienne les poids supportés par trois mortiers.Tous les autres résultats des tableaux sont des résistances relatives obtenues par le calcul d'après les enfoncements d'une tige soumise à une force vive, et déduites du petit nombre d'expériences contenues dans le tableau 3. Ce tableau indique que tes mortiers qui ont été rompus avaient o°,o~ de base sur o°*,035 de hauteur, et que tes poids ont été appliqués a t'extrëmi:c d'un bras de levier qui n'avait <pMo°',o3. Or les mortiers que j'ai soumis & la rupture avaient o°,o5 d'équarrissage; ils reposaient sur deux points d'appui distants entre eux de o",to les poids ont été appliqués sur le milieu des mortiers: ainsi les dimensions des mortiers et les bras de leviers aux extrémités desquels tes poids ont été appliqués sont tout-&-&it diBërents dans les deux méthodes. On ne peut donc point comparer tes poids supportés par un centimètre carré, lorsqu'ils résultent de deux méthodes aussi différentes. J'ajouterai & ce que j'ai dit & la page a5 que, si l'on soumettait les n°* a6 et 33 de mon tableau n" 3 & l'épreuve de la tige de M. Vicat.iIserMtpossiMequelatige s'enfonçât moins dans le n" 33, qui contient trois parties de sable, que dans le no a6, qui n'en contient pas du tout. On en conclurait que le n" 33 a une résistance ptns grande que le n° a6, tandis qu'elleest trois fois moindre. Si l'on comprimait fortement du sable dans un tube métallique et qu'on le soumlt à l'expérience de la tige do M. Vicat, qui est terminée par nne partie plane, elle ne s'enfoncerait dans le sable que d'une petite quantité, et ta conséquent œMit que icsgKin.dt a)'Me ont de h ténacité cnttc enx, tandis


<mtb n'en ont évidemment aucune. M est à remarquer que b~que de la ehaux prend da la coMhtanee par elle-méme, elle remplit, par MppoM aw MMa qui K~oit te ehoe de la «se, tes &HM<toM de parois ~eahtMMM. I.e Moyem employé par M. Yieat poof conBaitM la ténacité des mmrtieM me parait donc vicieux, et sea t&~tata ne peuvent point être compati avee les MteM.

Lesexpd~eneea NpporteesdaNste tableau et-desNN, et mttOBt eeMes compttMs Mue le m'* t5, m'ont sogg~ la même idée que j'avata d~ ewe relativement aœt chatM hydrauliques: j'ai pensé que les diNiNaces des ~esottata obtenus ne devaient pas etM attdha&'a seulement à la divetaite des ttasa, mais qa'eOea pouvaient auasi provenir de ce que j'employais les chaux tanttt à leur aortie du four, et tantôt aptes les avoir taissdts pendant quelque temps à Mr éteintes en pondre, yat en eoMëquence fait dM expériences pour connattM l'influence que l'air exerce sur les chaox communes, et elles sont rapportées daaa le tableau qui suit.

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TABLEAU N* 4J!.

COMPONT~ DES MOM~ k l) 1} H 1~ i ? '< '< '? '<

ChMtcommNM ceinte en peu- ) t. t. t. t. t. t. t. t. t; t t.

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.t et mmmree en pondre. '~s "5'4o'9e,~o'4!'6o'5o

S.Me.(' 3 s s (9) (6) ?) (y) (9) (.~ ;,a)

{ TraM. JJJ[ (9) (s) ~6) (7) (9) (111 (ia)

{ OMM <<<<< t '45 '65 t75 ,&, .55 <75 t6o

< < Tr.M. (7) (4) (4) (5) (5) (7) (8)

<M<e<'p<~tMM<ttr/Me.tp~r&itee«~t Tableau tft~.

Pour faire les expériences ci-dessus, j'ai pris de la chaux commune sortant du four, et j'en ai éteint une partie en poudre sèche avec le qnatt de son ~ohuue d'eaa. J'ai &it de suite deux mortiers en prenant ponr le prentitr une partie de cette chaux en pondre contre une partie de, sable et une de trass, et pour le second mortier la même quantité de chaux contre deux parties de trass. Ces deux mortiers oe trouvent dam la première colonne et doivent servir de compataison aux antres.


J*al ensuite mia dans un vase le Kate de la chaux éteinte en poudre et j'en ai fait les mortiers des séries n" t et a aux époques indiquées pat h tableau. LoNq~m j'ai éteint une partie de la chaux en poudre, j'ai bbsë une autre partie a'ëteiadte d'elle -m~me a Hdr, et anhom d'an mob j'ai commeneë tes séries d'expériences qui M trouvent sous tes m"* 3 et 4. J'ai eu soin d'employer le même tmsa dana la composition de tous les mortiers. Je préviens que had~Ftes q<d M trouvent entre paMBtheM dam le tableau d-deMM indiquent le nombre de jours que les mortiers ont mb à durcir, et que ceux qui sont aa.desM)9 expriment le poids qu'ils ont supporte avant de se rompre.

La sëtie dea expMeneeB comprises MM le m*' t" a été faite avec une partie de chaux en poudre contre une de sable et une de ttass. On voit que le dateissement des moftieM qui ont été faits peu de temps après l'extinction de h ehaux a été lent; qo'an bout d'en mois, il a été beaucoup plus prompt, et qu'il s'est de nouveau taten<i après trois mois. Les nombtM qui "~priment les résistances pf&eNtent des anomalies assez fortes; mais on doit plutôt considérer l'ensemble que hs détails. L'ensemble de cette première série montre que tes mortiers faits avec la chaux éteinte en poudre et exposée M'airpendant un mois et plus ont donné de meilleurs résultats que ceux qui ont été faits immédiatement après l'extinction de la chaux ou peu de jours après.

Ces expériences ont été commencées à la mi-avril de t8a3 ainsi les nombres qui expriment les durcissements les plus prompts correspondent aux mois les plos chauds, et d'après l'observation qui a été faite par M. Vicat, les mortiers durcissent plus promptement dans l'eau en été qu'en hiver. Les deux dernières colonnes correspondent aux mois d'octobre et de novembre, et, si le durcissement a de nouveau été~ plus lent, la résistance n'en a pas été moins grande. Les expériences du tableau n" i3 ont été faites avec de la chaux qui était restée éteinte en poudre pendant an mois environ. Les douze premiers numéros ont été &its en septembre et octobre, et les n°* i3 et i~ au mois de janvier; j'ai cependant obtenu un prompt durcissement. Il parattrait qu'en exposant pendant quelque temps à l'air de la chaux commune qui a été éteinte en poudre, on iavorh'e le durcissement; mais il est hors de doute que la chaleur y contribue beaucoup aussi.

La série des expériences comprises sous le B* a a été faite avec une partie de chaux en poudre contre deux parties de trass. On voit aussi que les t&istanees que j'ai obtenues en faisant le mortier peu de temps après l'extinction de la chaux sont inférieures à celles que j'ai eues après un mois et pms d'extinction de la chaux. Les expériences du tableau n" t3 m'ont soavent donné avec sable et trass des résultats meiBeurt! qu'avec du tmss seulement, taudis que dans h! tableau ci-dessus c'est le temmire. J'attribue cette anomalie à !a dMKrence des trm que j'ai employés. Les séries des expériences comprises sous tesa°*3et4ont été &it<s de la même minnereque les deux preBMeteseeries,avee cette dmërfneequefons'tsteNnride


chaux qw Fana laissée s'ëtetndM d'e!!e.Bteme à Mr. Ce n'est qu'an hontd~m mois que jM en as)M de eette chaux pour poavoir commencer lea expétieneea. Sil'on eon~ pare la 3* séria à ta t**eHa 4* a la ~S on voitquotes tésnitata sonten~énéraimmm hona avec la chaux que l'en a laissée s'éteindre d'eBe-tn6ma à l'air. J~Mterai que tous tes moîtieK qui ont été &i<a avec de la cham éteinte en pnadre étaient ttëa hotnog&aea, tandh que ceux qui l'ont été avec de la ehMm éteinte à rairptesentatent dam teor <a<ët<eor une multitude de patata blancs qui m'ont paru 0<M dM pMttcules de ehtmx qui avaient ahMtM de l'acide cathmdqae: cela était stmtott bien sensible tataqa'en rompait ha mortiare. Je eteia done qaTt est ptëNtaMe d'~tehtdM la chaux commune en poudre, aa lieu de h laisser e'eteindM d'eMe-m&me a rair. Je dois dire qu'avant de faire lu expériences du tableau ne 14, j'en avaia fait pludenM du même genre, maiS!n<HmeompMtes, et qcej'a! souvent trouvé des rémitattt contradictoires, c'eat-a-dtre que quelquefois j'ai obtenu une plus grande reehtaBee lorsque j'ai fait le mortier avec de la cttaMx sortant du four qu'avec celle que j'avais éteinte en poadM et Mssee à l'air pendant quelque temps. Quelquefois aassij'ai obtenu de metHeuN résultats avec la chaux qui s'est éteinte d'eBe-meme à l'air qu'avec eeBe qui avait ëte éteinte en poudre; les di~tences n'ont pas été bien grandes, mais ennn eues existaient. En examinant mes notes, j'ai va qa'en taisant les premieMs expériences j'avais plusieurs fois changé de trass: c'est ce qui fait que je n'ai pas donne les pMmieM résultats que j'ai obtenas, et tes anomalies que j'y rencontraia m'ont detenninê a &iM les expériences du tableau ci-desms, dans iesquelles je n'ai pas changé de tNss. Ces expériences auraient sans doute besoin d'être répétées avec plusieurs chaux pour décider s'il vaut toujours mieux employer la chaux commune aussitôt sa sortie du mur ou quelque temps aptes l'avoir éteinte en poud~ sèche, n faudrait les répéter en les commençant tes unes en été et les anhes en hiver. Quant à la chaux qu'on laisse s'éteindre d'eNe-m&me à l'air, il me semble que ce procédé d'extinction ne doit pas être adopté, attendu la grande quantité de points blancs qui se rencontrent dans tous les mortiers de cette espèce que j'ai faits. Cette manière d'éteindre lachaux commune est celle que M. Vicat préBre, car il a fait publier dans les ~oaa~< <<e eAM)<e, tome 19, page 22, ce qui suit a L'assertion de M. John relativement à la chaux éventée est en contradiction <t avecdes&itsréeents,teHement avérés, tellement multipliés, que jenepuismedis<t penser de la combattre. J'ai, le premier, annoncé qu'une chaux gresse éteinte <[ spontanément, et abandonnée pendant une année à l'action de l'air dam un lieu a couvert et <ermé aux vents, donne de bien meilleurs résultats que lorsqu'on fema pioie immédiatement selon la méthode ordinaire. Cette conclusion est fondée sur a cent cinquante expériences, variées de diverses manières il en résultait, par a exemple, que, la force du mortier ordinaire étant, dam le cas le plus favorable a d'une certaine série d'expérience,représentée par t5o6, eeBe dumortierdechaux


« éteinte spontanément devenait, dans tea memfa eheonstttneet, égate & aa~, etc.c M. Vicat avoue que les idées recnea sur ce point de la doctrine des mortiers sont toutes en faveur de M. John, et il dit qu'a raison de cet assentiment presque générât, il est & présumer que M. John n'a point examiné la eh<Me. J'chserveNi & cet e~td qne M. le Ne«<e)Mat-cet<*net do génie BetgeN a Mppete dans !e dernier devis iMtroctifpoartes conatraetioM, etdanate compte qa'U a rendu de roMTNge de M. Rawcoar, que déjà depuis t!~a long-temps plusieurs iagëaieaM avaient pen~! que le mode d'extinction appottmee donnait pour les chattxgMsea de meiitetMatemItats que lea deux autres pNcedes, et que ce mode était en usage dep<ua un temps immémoriai en Espagne et dans une partie de l'Italie. M. Bet~eK dit qN'M l'a employé a Fhaingue, et que cette méthode est recommandée dans une lettre eedte en 176~ par M. de Sienne, oiBeierdM génie, résidant à GraveBne. Néanmoins, je ne conseiUerais pas d'employer l'extinction à l'air pour Mro du mortier hydraulique avec de la chaax commune et da traM, ou d'autres substances analogues, attendu que les mortiers que fon fait de cette manière sont mélanges de beaucoup de points blanes qui paraissent être de la chaux qui est passée a i'ëtat de carbonate. On conçoit en eNet que, lorsqu'on laisse éteindre de la chaux à t'a!r, chaque petite portion de chaux se trouve pendant assez long-temps en contact avec Pair, attendu que le mor.ceau de chaux tombe par couches successives: il en resutte qu'il doit y avoir une absorption assez grande d'acide carbonique, tandis que, lorsqu'on éteint la chaux en poudre avec de reau, et qu'on en terme des tas, il n'y a que la sur&ee qui soit en contact avec l'air.

Outre les expériences du tableau fi-dessM, j'en ai fait dans le même genre, en éteignant de la chaux commune en pâte épaisse et en pâte claire, et en comparant les résultats entre eux et avec ceux que j'ai obtenus avec de la même chaux que j'avais éteinte en poudre. Ces expériences se trouvent rapportées dans le tableau cieontre

TABLEAU.


TABLEAU N" 4S.

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0&ee<Ta<mn< exr les e~p<r<eace< du ÏM~MM a* l5.

Pour Sure les expériences du tableau ci-desmsj'ai plis de la chaux commune sortant du four, et je l'ai divisée en trois portions l'une de ces parties a été éteinte en pâte épaisse, et je l'ai placée dans un vase la seconde partie a été éteinte en paie très daire, et torsqn'ette devenait plus épaisse j'y ajoutais un peu d'eau pour la maintenir à la consistance de sirop j'ai éteint la troisième partie en poudre, en y versant le quart de son volume d'eau, et je l'ai placée dans un vase ouvert, comme tes autres. J'ai fait de suite le mortier qui se trouve dans la première colonne, et qui doit servir de comparaison avec les autres. Ceux-ci ont été fabriqués aux époques exprimées dans le tabteaa, avec la chaux éteinte des trois manières que j'ai indiquées. Pour faire le dosage, j'ai ajouté, au moment de faire les mortiers, un peu d'eau à la chaux éteinte en pâte épaisse et à cette qui a été éteinte en poudre, de manière b les ramener au même état que celle qui a été éteinte en pâte claire. Ces expériences ont é:é commencées au mois de novembre i8a3, e'est-~ dire sept mois après tes expériences du taMeau t~. J'ai suivi pour le tableau n4 t5 la m6me manière d'exprimer le durcissement que pourte taNeau précédent. On voit que tes mortiers de ces trois séries ont été faits avec tes mêmes quantités de chaux, de sable et de trass; j'ai en soin, comme dans le tableau précédent, d'employer le même tass et le même sable pour tous.

n


Dans la première série du tableau, le mortier fait immédiatement présente un résultat an peu plustMbte que ceux MtaphatMd; ta durcissement a aussi été beaucoup plus prompt en été qu'ea hiver.

laissé lit chaux de la deuxième série pensât six mois à Fêtât de pâte etaire avant d'en &iK dit mortier. On voit que &a fésuttata sont moins bons que ceux que j'a< obtenu avec ta cbaux qui a été éteinte en pâte épaisse. Il existe sans doute plusieurs anomaMea dam les ieMt<ata mais, ainsi que je t'ai dit, e'eat l'ensemble que t'on doit coMid~rer.

La troisième série a été commencée paKiNe~eat au bout de six mois. On a vu dam le tableau n* <4 que les mortiers de !a première série, &ita avec de la chaux éteinte en poudre, ont été fabriqués deadistaneesttes mpprochées, et qa'eHea n'ont pas été poussées au-delà de sept mois. Les ~sMaxeea obtenues dans le tableau le ne sont pas ttt&nMs que eeties du tableau ?'' ~5, puisque les dosages sont diBeKnttt; mais si l'on compare tes expériences de la preudère série du tableau ne i~ avec cettes des premièTe et tMMème seties du tableau m" i5, on voit qu'au lieu de &iM de suite du mortier hydraulique avec de la chaux eemmune, du sable et du trass, it est plus avantageux d'ëteimdte la dtaux avec un peu d'eau, & sa sortie du tour, <*t de ne Mre te mortier qu'après que eet!e chaux est restée exposée à t'ait pendant quelque temps. On voit aussi que te durcissement a été plus ient en hiver qu'en été. Si t'om compare les resmtate obtenus dans tes tai'teaux précédents, on voit qn'it y a une grande dtnetenee entre la manière dont se comportent tes mortiers faits avec des chaux hydrauliques naturelles ou artificielles et du sable, et ceux qui sont Mis avec de la chaux commune, du sable et du trass. Lorsque les premiers ont été faits avec de la chaux qui a été éteinte en poudre pendant quelque temps ou qu'on a taisee s'éteindre à l'air, ils ont en général beaucoup perdu de leur ~bree. On m'a pas le même inconvénient avec les chaux communes soit que ron fasse tes mortiers aussitôt que la chaux est sortie du four, soit qu'on t'éteigne avec un peu d'eau pour la hisser exposée à Pair, soit ennn qu'on la laisse s'éteindre spontanément à t'air, on obtient toujours de bons résultats; mais on a vu qu'ils étaient meilleurs lorsqu'on éteignait la chaux commune avec un peu d'eau, à sa sortie dn Mur, et qu'on la laissait pendant quelque temps dans cet état exposée à l'air dans un tien couvert. Les expériences qui suivront feront voir que j'ai obtenu aussi de bons résultats en faisant des mortiers hydrauliques avec du sable, du ttass et de la chaux commune qui avait été coulée dans des bassins depuis quatre on cinq ansOn a également vu, par la comparaison des tableaux précédents, que les mortiers faits avec des chapx hydrauliques naturelles ou artificielles., en se bornant à employer de l'argile n'ont ducci, avec du saNe, lorsqu'elles ont présenté de bonnes résistances, que dans t'espace de huit à quinze jours, même quand ces mortiers avaient été faits en été, tandis que ceux qui ont été faits avec de la chaux com-


mune, do sable et da trass, ont dwNt, dus lu même misea, dans t'espace de quatre à dx jours, et l'on a vn qae !ea tMatancM <tdent, terme moyen, bemMoep plus HMBdes). Ces ]f<aot<ats m'ont <mgtS~ à faire des NeheKhes dans le but de Mtth}aet des pomtaotanea et dea tma &ettcea. Je vaia exp<~)T, dMN le chapitte atdvaNt, les Miaottata que j'ai obtenus, et je emntMMteeMf! pat rapporter lea divem eNaia qui ont dej& été Mta dans cette Tae.


CHAPtTEtB Vt.

DBS TBASS BT DES MCZZOMttES AttTtHOEM.

M. Baggé, ingénieur suédois, est, je crois, le premier qui ait cherché à faire des pouzzolanes &ctices. Cet ingénieur s'est servi pour ses expériences d'une espèce de schiste noir assez dur il Fa fait chauiter fortement et à plusieurs reprises il l'a ensuite réduit en poudre, et, après l'avoir meM avec de la chaux, il a annoncé avoir obtenu un mortier excellent, qui avait toutes les propriétés de ceux qui étaient faits avec de la pouzzolane.

Je ne doute nullement des succès annonce par M. Bagge; mais ses expériences ayant été répétées ailleurs, on a obtenu des résultats moins satistaiaants. Cela tient à ce que l'on s'est servi de schistes qui avaient une composition dMKrente, et que, dans ce cas, an lieu de chauBer fortement, comme l'a fait l'ingénieur suédois, il aurait fallu chauHer beaucoup moins, suivant la nature des substances que l'on employait.

M. Faujas de Saint-Fond a &it, en 1778, dinërentes recherches sur les pot)MOhmes du Yivarais, qu'il a trouvées valoir les jjMuzzobnes d'Italie. Il a également &it voir que le trass d'Andernaeh était une véritable pouzzolane.

En 1786, M. Chaptal a répète les experhinces de M. Faujas de Saint-Fond sur les pouzzolanes duVivatais, et il a trouvé q«e ces pouzzolanes étaient intérieures à celles ditalie. Cette contradiction entre les résultats obtenus par M. Faujas de Saint-Fond et M. Chaptal s'explique facilement, parce que l'un s'est servi de chaux hydraulique pour faire ses expëriencea, et que l'autre a employé de la chaux commune.

M. Chaptal a, en outre, publié en ~787 un mémoire sur l'emploi des terres ocreuses du midi. Ces terres ont été calcinées dans des fours semblables à ceux dont on se sert dans plusieurs pays pour cuire htcha M ce sont des cônes renverses ayant de 2",60 à 3°,a3 de hauteur et a"* & a'3o de diamètre à la base on laisse une ouverture dans le bas, vers le sommet du cône ann de retirer le produit de la calcination on charge ces sortes de toma, en mettant alternativement une couche de houille ou de tourbe et une couche de terre ~creuse on met le feu lorsque l'on a placé quelqufs couches, pt, lorsqu'il est bien aUumé, on ajoute successivement <Mi)rM «Mttht") <l'arg!!c et de houiHc ou de tom~, jusque ce que le four soit plein.


Lorsque tes matières du bas, qui ont M ebaufSes les premières sont ointes, on les Ktire an &r et à mesure, et f on ;ajoute successivement de nenvelles eenchea d'atgib et de combustible par le'haut. De cette manière la euiswn est continuelle les argiles s'eehaunent doucement vers le haut du ibu~Man, et reçoivent âne chaleur plus grande vers te milieu; ennn eUes se K&oidissent vers le bas, par l'action du courant d'air, lorsque le eembusdhh) est brûlé. Cette manière de caidner tea terme a de gMNds avantages, aimï qoe j'aomi occadon de le &iM To!r. ït serait également avantageux de eaMner tes chaux hydrauliques dans d<afbnM semblables, attendu qu'on a vu plus lvaot qa'& est bien hapottant d'emptoyereea Mttes de chaux peu de temps apr~slear cuisson. En construisant pYcdettn &<tm de eette espèce,<~npoMna~tavo~rde~a<!ha~<M!chea~~MS~)tedeaheso~~N. M. Chaptal a atiribud au fer une grande action dans la con&ettom des pouzzolanes, et il paMtt en attribuer une très faible à Mamine. M. Vieat dit à ce sujet dans son Mémoire, page Sa et Si, comme Passate M. Chaptal, tes argiles d~poar? vues de fer ét sonnusea à la eaMnation ne peuvent être emptoyëes comme ponzet zolanes, c'est atoM l'oxide de fer qui agit principalement sar la silice et la <t modifie à l'aide du feu, dans les argiles oereases, comme le fait la chaux pro<t prement dite dans les piertes à chaux hydraulique: Paiamine parait donc joner <f le moindre rôle dans tontes ces réactions elle fait cependant partie des bonnes <t pouzzolanes. »,

Les expériences qui suivent feront voir que le fer ne joue aucun rôle dans la eonfection des pouzzolanes, et que l'alumine en jone nn très grand. On verra aussi qu'il y a une autre substance qui joue un tris grand rôle et qui a oceasioné les divergences d'opinion sur la confection des pouzzolanes mais je ne veux point anticiper, et je vais continuer à rapporter les divers essais qui ont été faits pour obtenir des pouzzolanes factices.

Des expériences faites à Cherbourg par M. de Cossart, en 1787, ont constaté que tes basaltes tirés du département dt la Haute-Loire et pulvérisés après avoir été calcinés ont produit un mortier qui avait toutes les qualités de ceux faits avec la pouzzolane d'Italie. L'analyse a fait connaître que ces basaltes contiennent sur cent parties les substances suivantes: alumine, 16,75; silice, 44,5o; oxide de fer, ao,oo; ehaux, 9,50; oxide de manganèse, 3,37; soude, a,6o; eau, a,oo; perte, a,a8. Les travaux du port de Cherbourg ont nécessité l'emploi d'une grande quantité de pouzzolane; mais la guerre qui édata avec l'Angleterre apr~s la rupture du traité d'Amiens &t revenir cette substance à un prix exorbitant: on a calculé que le prix du mètre cube coûtait en i8o3 plus de 4<'o fr. On aurait pu facilement se procuMr sur les lieux des argiles qui auraient produit des résultats absolument semblables à ceux de la pouzzolane dttaiie, et qui ne seraient revenues qu'au prix de 3o &. environ. Si ron avait bien connu la manière de fabriquer les pouzzolanes, il en serait résulté des économies considérables. Ces puissantes considérations déterminèrent


M. Gratien te pert, ingénieur des ponts et chaussées, ae'oeeaperde cet objet! il m'a &it que peu d'<aamb avec t'ergMe & poreeMne de Vatognes, mais N en a fait beaucoup avec tM <eMNtM de Hainavitte, quTt a fait eatdner en répétant tes expérienees defingéniearsnédoi!). L~rgite de Vatogne eateméen'a donne qnedearésottatsmédioerea; les schistes de Hainevitte en ont donné de meitteMs; t'analyse a fait counaître que ce seMste contient sur cent parties, tM substances suivantes alumine, s6,oa; sittoe, <(6,<M nmgnéde, S,oo; chaux, 4!<*o, <mHe de fer, ~00; perte et eaa, a,oo. I.~B r&a!t)tta d~ expëdeneM de M. Gratien le père M trouvent dans deux mémoires qa'M a publiés, l'un en 1805, et l'autM en i8o7. Une eemmMon de t'institat fat chargée d't!ïaminer tea expériences emnpamthrea d~ mortiers faite avec de la ponMotane, du trm, et avec les schistes de Cherhoa~; le jugement de cette cmnmMem est !nse«! dans le m~motK de 1807 de M. Gratien te pSïe, page 9; il porte « qu'aptes avoir retiré de fean les douze caisses de bétons de compositions dift&nintea

« Toutes avaient acquis une certaine consistance, mais bien diSetentes entre N eMes.

« a" Cet~ duKK~ce était frappante entre les bétons composés avec les pouzzoa lanes et le ttass, et ceux dans lesqneb ces substances N'entmient pas. <t 3' Les dem compomdons de schistes cuits et pulvérises avaient oBert une cona sistance assez Mtis&Énnte, mais mains grande qu'eUe ne le serait probablement a apr6s une immersion'tte pins longue durée. a

Le rapport ei-d~NM fait voir que M. Gratien le père avait obtenu avec !es schistes des résultats sensMement intëtiean à ceux de la pouzzolane.

En t8o6, M. le Maasm, ingénieur des ponts et chaussées à Rouen, essaya, de concert avecM. Vitatis,de fabriquer des pouzzolanesfaeticeaen ealeinant desterres ocreuses jaunes d~pr~s le procède indiqué par M. Chaptal. Les bétons faits avec cette terre caMn~ ayant acquis nneconsistanceremarqnaMe,M. Le Masson répéta, en iSoy, sesexpérienoes plus en grand H Bt immerger dans la Seine des humeanx remplis de bétons, dont le mortier était fait avec des terres ocreuses caMnées. An bout de six mois, on retira ces tonneaux, et l'on trouva que tes bétons avaient acquis une consistance teMe qu'il &Unt employer plus de deux cents coups d'une masse de fer pesant douze kilogrammes pour la faire entrer & la profondeur de 25 à 3o centimètres la t~naoté dti) mortiersétait grande, que h masse entière, ayant été suspendue, au moyen d'un tire-&nd, a résisté à son p"Mds, qui était d'environ t,ay5 Mogrsmmes. M. Grattent père et M. Vitatis ontj~é que h maçonnerie avait pris une dmet~ bien supérieure à cette dont ont besoin tes constructions qui exigeât la plus grande aoMité dans leurs fondations. Ces expériences se trouvent rapportées dans le mémoire de M. Gmtien le père, de i8o7, pages 46 et suivantes. M. Vieat ffest berna dam Mm mémoire de t8i8& rapporter tes dMSrents essais qui avaient été &!ttj)t!xpt~a cette époque pour &briqMr des pouzzolanes MtiSeMtes;


mais, on tNt~, il envoyé à t'inaNtd un mémoire sur cet objet. Je n'ai pont eamnaissance que M mémoire ait été imptimé mais en en trouve un extrait dana tes ~<MM)&M de e~&)& ~jp&y~we de <8ao, tome 15', page 3~ et MiVNttes. Apres ptusieunt ohservattoas sur la pierre chaux, sur Faction du feu sur tes pierres éd. Ntnees, la eomMnatMn de t'em) et de la etm':M, rantew aM)ve MM< p<MMo!M)ea, et fait 1'Mahthe NMidnete de cette so)NtNMe. On tteave ensuite le paasage sntvaHt <[ Paisq~hq<~t<deschmtxhydnM)Bqoesttata)'eneamedtpend([aedehp~e senee d'âne certaine qnandtë d'atgHe, emaMnee parte~ea avec la matieM eat<t eaha, Neta~B&tt~depeMet ~e&me~tdeFM~empMp<)tttome<m~9)MMe < avec de la chaux gtasse etet&te (peu impute cmnmemt), et qt~en Mamettaatle « mëtange à la ettisson, on obtiendrait un résultat semMaN)* c'est te que des exa pedeneea faites en grand et em diveta lieux ont eoB&amd d'une HMateM si eom< p!ète, qu'il est maintenant possible de fabriquer partout, et&nnpTixtreame« deK, de la chaux artiNeieHe aapenenK aux tMtm'eUM anahtgnes. « De mime, pnisqtm l'analyse ehimique donne ponr pdnctpea des pomzohtNea e naturelles la silice, fatnmime, le fer Midë et an peu de cha~x, il était tout <t simple de penser que nos argiles, domt!a<tOtnpo~tîcmeattcmteMmh!aMe,p)Kma raient se tmns6)naer, par la eabMn, en pcnzzotanea artiBeMIes. Cette idée était <t vieHIe déjà à Mpoq'm des expériences de t'aa~ur de cta rechcnJMS, mais, par a une fatalité remarquable, elle était comme frappée de sterHitë c'est qaL'em « n'avait pas déterminé eneeK avec assez de précision iBScireomhaMes desqMttes « dépendent les qoaHtes des bonnes pooMobmes. On était persuadé, par exemple, a que le fer y joue un gMndroie qa'ainai, on ne pouvait employer que des argiles <t eerettses; que, pourimiteremtoattanamre, il &Mait atteindre an haut degré de « caMnation,parceqae,disait-on,te feu des volcans est bien plu actif que celui « de nos fourneaux. (PhMie'NS miaétato~stes sont d'an avis eomtKme.) Il est des « poazzobnesqni très certainement sont sorties des emteressoas forme de hves: <t eeUBs-iaontdj)tsabir,eneSet,)mhaatdegtéded<a!ear;maisdtpabiesépoqaes « très reeaMes de leur formation, eUes ont épreavé des déeompositioas diverses, soit par des modifications intestSnes, soit par Paotiom des vape)Maaeides,oa par d'aatKseanMS, eteesdéEompoaiMoMonttotatementchaneélemodedecomhiaaison de ternsprincipes. QaantattxponztMttaBesMagesdesemvir~msde Rmne, tout annonce que ce ne sont que de vastes hanes d'arme oeKase diversement enits, soit par les &ax souterrains, soit par des coamnts de hve, qui les ont coarerts et labourés en tous sens. Aussi les qualités en sont~eBes très variables sdon la disposition et la profondeur des couches. Quoi qu'il en soit, au surplus, « de la formation de ces mortiers, il est maintenant démontré que tout le mystère de leur propriété réside, non dans la présence dn fer oa de la chaux, mais bien dans un état particulier de combinaison de la silice et de i'atnmine, état auquel <t nn ramène avec la plus gotade &citKé toutes tes argiles doaces et grasses au toa-


« et<9r, par Mfet d'une M~ere ca!sam). te moyen qui par~t avoir ta mieux MWia! ? jos<m'a paient eoMiate a redmM t'MgMo s~ebe en poudto tt~ fine, et à la ct~. M cmor pendant quelques minutes sur des plaques mdtatMqueattbaunëes au MMge « bn<n. A dtrc vrai, h* pratique M s'<at point encore cmpM~e de en proeedd, et M <t m~NM prob~bb q«*eMe ac le <<'ta Mea Mee~ qae ht~n'on MMa tmagtt~ on « moyen de eaMnatton ?<))<) expd~htfet plus eMM~ode que celui dont on vtent de a pa~er) mab le problème n'en est pas moins tdaoto. »

Tel Mt la moyen qua M. Vicat a propos! powrRtbdtMMdeapowMotanM Rtotteea, et H n'appKnd dtH de nouveau, car M ne dit point quel est t'dtat pattteoMof de oombtaahMm dans tequot ta eUtee et t'fMmtne doivent se trouver pont que Fon obtienne de bo!M K~uttat!). Depwb tong-tpwps tM avh sont pattageo sur la qaMtton do savoir ai t'on doit chagtR'r peu ou beaucoup les a)~t)M avec lesquelles on veut MM do bons chnento, qui sont réellement des pMtMohtnm atttOeMtM. M. Vieat o adopta t'op!pion do eeux qui pensent quePon doit ehanOër peu; mab les espdrtenec~ qui vont suivre feront voir q')f c'cot une gMndp erreur, attendu qM'M faut ehaM~p peu ou beaucoup, suivant la composition des argiles quo l'on emploie. Le pMbMme n'a donc point dt<! tn'sotn par M. Vtcat, ainsi qu'il le dit, et les expériences qui vent sah M ieMnt MnnattM en quoi il consiste ~cUement.

J'at fait divora CHaia, dans le bat de substituer. des ciments an tmes. A tct cn~t je ns bttHM'ttap do mortiers avec de la cboux commune et dM ciments pris daM toutes les tuileries des environs. Je Ns une pattte de ces mortiers avec du ciment de bttquc, et d'autres avec des ciments de tulleaiux. J'obtenais des t&a!tat< qui tantôt étaient t)~ bons, quelquefois mddiMtta, et souvent tt~a mauvais. Ce qui me fmppa surtout beaucoup, c'est que je voyais que tea mertteM tMta avec des cimenta provenant d'une même fournée me donnaient dea résultats bien dinefenta. Cependant ieaeimentaqni provenaient d'une même fournée étaient &ita avec la même otgite, je me servais de la meme chaux, et toutes les autres circonstances étaient les mêmes. Je vis par t& combien on s'exposait à faire de mauvais mortiers en prenant des ciments an hasard. Je «avais que la grande majorité des conatracteum donnait la préférence aux ciments fortement cuita,etqn'onen donnait surtout une très grande au ciment de tuileau sur celui de briques, lors même que les briques et tea tuiles étaient faites avec la même argile. Pour nxer mon opinion anrcesdeuxpointsetpoMrectaircir les résultats opposés que j'avais déjà obtenus, je na les expériences qui se trouvent rapportées dans le tableau ci-contre.

TABLEAU.


TAB)t.<EAW N"

"s~ <<. COMPOStTtON PES MOBTtEM ~')hM< h)~ Mmmm. *t(t MMt

MMTttM.. AM~Mt~

ChaM tommuae <toiate aa pwdft, << t

< tOHm<'eM«!t. et t }5 t<t )So~CitBMt dt bti~tM pm o'i<M. < )

tCh'H'M' t<t a

Citaent~ebti~attbiMMitM. t <

}Ch<nx<~<'M. < ),

< Ciment detuMMaptOtoit.<('

tChomMem. < t. <<.<

< { Cimea~eMMeMMMMit. a )' "?<'< {ChtM Ment. ) )

Ciment de MitMo <)« a* 5, aae t'en < Mt t

{ M<aif9peB~ftBt6heMMttttMaa<iM)p- f

t neautt~vttMre.a)

MMfcdMene f«f /M e~<McM<'e< du Tableau N* tC.

Peut birelcs c!nqe!tpe~ent<!Sci-desMS,JememlsKtntudMMhb~q<teteHetaptm pMehe de 8timsboa)t)g j'y ai pris des briques et des faites peu c<t!tea et d'autKa MM «tttta. Il <<n!t Etette de tes distinguer car tea pKmteifm etatent tt&t Nages et peu MMK9, tandis qae MUts qat étaient ce qu'on appeMe Men c<tttes étaient d'une Mx · temr fauve et bien MMNs. Lea ehantbnfoiets ne ffy trompent pohtt. Les qaatM pMmiefM expëdences font voir qae J'ai obtenu de Men meMteam tet~tats avec tts briques et tes tuiles pea eaitea qa'aMe eeUes q~ ëtatent bien eaitM. On voit aa~ que le datdsement a <te beaMOnp ptaa prompt a~eetea dmenta pe<t cnita tar te n* a a mis plus de quamnte Joom & d)Hc!r, tandb qM !e n" t n'en m!a qae onze le m* 4 a'mis ptns de trente JomB & daKir, tandis que !e a* 3 n'en a mis qae einqL On voit aussi que, eontmhement à Ï'opmien genêtatement admise ¿ te ciment pt~venant des bdqoes m'a dmtne an meBtear t&nhat qne eetm pMvenant destaiteaMx. Lem''5aete&itavec te memeeimeet que !em*3,qoel'on a fait Kenire pendant six heures dans an &Hfmeaa & teveth&te, en le tenant constamment

(t) DtM htfoetmre de <8~4, et dans le teptieme mnn&e At JMMtW&tt qat en ett h copie, en a pMM tettt t~htmce 4 «y M). C'ett âne &ote 4'imptemen.

t9


&'mKtuse<endM.Lomoft<et qnt <t~tê tahovea eeettaeatn'tpda <HMU<M coMhttMteo, et !oN(pM je M tt!«f< de r<*aw~ w jboMt d'an an, U Otfh aosal nwn que at je n'y avab mia que du Mbtc. C<a fuit voir combien il est impattaot <~ Ma point <n<p!oyt~ aM busard teato eaptee de rimant qui M&te <aojoam M~a ehc~ et qui 'MPjp!wtatt)qaet<tMe<bb pxRptM ~'oMet que «n'en a'MMptfyait quo du -~Mc. Ptaa d'une &M<e'de eeaenM a M eoM)N)<M <)Mt (t" orandca eonMntcUons, a<M<t que ~'aaRt<<!eeaM<Mt<!eJM&)M M'nMFqMM'. t.M e~rteneMp~'ient~ea ~om la tableau d-<ttM)M M trauvalont ~'aMOtd avec l'epintoM de M. V!eat, qui dit qM'M no f')Mt &tM euhtf om< arsHM ~M'one MMe e)t!N<tx. Mohja mo eub HmMpor<<! dans une M'tM tot!edo, eA t'on entptoyatt une natte argile pour CttM les Mqucs et tca ~MM jo Na quatM naaMMM <)'!encM at)M)MtHNtt Mmbtebhs nHK <j)HntM p)wn)!~Ka du tubleau ct-dfMtH, ctj)! fua ttten aMtprhde trow er<<M ~MttMt «'ut~-K'tt contratn'a & WMx que j'Htoh) ebh'HMS, t'Mt.&.diM qua tM etmcBK provenant dM b~qMpa ft des tuMea p<*)) <!t)ttt9 M'<M)< <<ttnn4 <<w )r<'itMha<ft hcatMeup iaNdeaM à ceux que j'ttVttta ebtcNM a«*c tea ettnfnta dM bWqt)M ft <tM tttMt'a bien exttm; le riment de tttttMM me donna un t~uttat MpMtur à celui des brtquM. t<M ctipMeneM qui «' trouvent dons le tableau. d'apis sont R'Mea avec M fhocMt.

TAM.EAC N" <?.

MMMBnOS NOMME KOB!!

da Jaua qu74 ont

des COMPOStTtON DES MORTtEM ~S~i. ~~? MMiMM tduKtt Mont

<.Mt'MM. ~MMmp, < Chtat commune iteinte en poudre et 1

t { mMMftfeMem. t t } j~ ~;M.

Ciment idem. t )))j 3 w~ ~§t~

Cim<at <tc tuitMO pex toit. t )

{ Chant MMn. t t

t { Ciment du n' t Ktoit ptnjMt une demi- < S )~ { )tMtte. z }

< Ctmut Mem. ) )

t Ciment du n' <, Ktait pendaM Me t } t5 ,j;a

t htuM )

f ChMt Mem. ) t

4 { Ciment du n' t tttuit peadmt dent 5 10 )45

( heotet. t)

6eacet. a

0<Mfea«e<t< MH'MMp~r<MMM du y~/MM H* n.

F<mt t'aire tes expériences du tableau 17, j'ai pris du thnentpett cuit de ta tailerie qui m'avait donné des t~Mttata opposés a ceex du tableau n'* 16, et j'en ai fait du mortier, tel qu'il était et aptes t'avoir tait tecaite. Lemortier n* t contient b ei~ ment peu cuit de cette tuHetie, et ceux m" a, 3 et 4, ont été recuits pendant tes ea-


P~pM do temjjMt indiqua aw taMtau. A xM<M~ que J'ai Mt ehauf~ï le ~meat, h <~t!<tance a <tëptn< grande; et H Mt pMbaNe qu'été eat entOM augmente en ehaut<aMt davantage. M est à eb~n'er que le duK'!<Mment a été d'autant phM <ent q~ta t~htanM <-i)t davenua plus gtande. On VMta plu bas que <a tenteur 4M duMiiaement ~<ex( <!e ça qui tea cimenta ont etd ehauBea dam ua eMUMt o& Ha a'~<<~eat po!nte)tpos)!anae<totact~crah'.

On voit que lea dt)teN<9 du taMeawH* tCM M'aM <<nnt)<i de )<o«aM t~~RMt que tatM(H'tb oat <M puu e~ta, tandis que e'Mt HK~tw pow !e taMeaw na ty. C«t t<'<ath)« oppmM'a M)'«at engagé c'K<tMfta coMpoat(!on des afgMM <a M< deux taHet!M, etj'at tMoana quo caMo qut avatt produit b etment <tM tableau n° t~ ne e««<<')M!t pR'a<jj«c pt'tnt do ce~enate de tihaMx, taM~h quo rm~He qui avait M~ à MM lea ottMonta da n'' tC et) «mtonatt p~a d'un cinquième tto son poids. J'(~ )~p~td cea e!tp<!denefa oar ~M a~M de ph)s!enfa amKa tuiterlca, et J'td eonatanMoent obtenu ea t~auhat MtnatquaMc e'Mt que, !oMquo tea at~MM ne eaMenateM que peu ou point do carbonate de chaux, je n'ebtcnaia, en tMc)muB!tt)t MMtMMOt, que dMctmematNMtocMa; maie, en tca ehawOant ~ttement, tes cintente devcaoh'nt extt'Menta. JLonquo, aM eentMtK, les ar~MM eoMtenatfnt de t à a dttHmea de carbonate do chaux, atotaje a'<ditt)taia de bona t!menta qu'en ehaoBant R~Mement, ctatj'aagmcntatBto degfd d~eabaon, h'aetmeata pet~aten~do teurqBatM,ct<!m!<saient par n'avoir p<M a~one propriété hydNaMqne el la cbaleur avait été trop forte. On voit doM combien M. Vicat dt< daM t'erKMftoNqu'M a dit, atadqueje t'at rappel ci-dessus à ta page 87 « que tout le myaten* dea pouzzolanes t~atde a non dana la pt&ence du feret do la chaux, mab bien dans ua état particulier de « eontbtnatwn de la amce et de l'alumine. » !t est certain au «<atNtM que la pt~senee de ta chaux daM tM argiles inBM beaucoup eur ta centMtton des pouzzolanes. On comprend maintenant pourquoi ceM qtti M sont <)<!Ct)p<a de cette taMtatton ~t été eendotta a annoncef, iea tma qa'it Mtait chaoBer tea atg!tM tegerement, tandis que tMaMtMa soutenaient qa'it Mtait teachauCet fortement. M t&atte de ce que je viena de dite que ce qui était vrai pour une certaine argile ne fêtait point pour une autre qui avait le même aspect. On ne conteate point ~ar exemple que M. Lemasson ait obtenu a RoMn de tt~a bons résultats avec une tene ocreuse eaMnee mais s'il Jetait transporté dans un antte pays, et qu'il eat ecumisaa même degré de calcination une terre ocreuse de la même apparence, il aurait trouvé dea résultats très diSerents, si race de Ma tetres avait contenu pius de chaux que l'autre. Si l'on prend deux argiles également grasses au toucher, et que l'une de ées atgtieecMmenne t de chaux, tandis que Pautte n'en contient pas du tout, si on lea ehaune également à un certain degré de chaleur, il se peut qu'am:ane de ces deux aiguës n'aura la propriété des peuzzohnM à un degré con.Yenabte eeUe qui contenait de la chaux aum été trop caMnee. tandis que celle qui n'en contenait point ne Fama pas été assez. Mais si l'on reprend les mêmes


atgMct, et qua Paa &M8 metns) ehaof~y celle qui e<m«6H< do b ~howx et da~otasa eeMe qnt n'eaeottUent potnt, ahtto on <dt<knd<a de )t~ !)N~ ~<<e~ wee doux

«)~HM.

tMpj!p<enEtact'des)M9eNtdtd&!«ad))N~«omwde ~8a~.C<)~~<~ee)~eaM~~t te fondement <te ta ~r<MMt)M <!p !K pWi<o!Mt9 MO~ct~, qua !a 6~~ q~e joue H chao~ dans cette tahritatton M'avait point dtO ape~ t ~t a~FCM<!i ça t8a~ au n<hth(M un M~motn) contenant to t<a<!<<tt do me~ Ne~eMhM tw ee tn~et. Un <')ttfai< do ce Ht~metM tte tMave <ta«a la .Mm~~ du aa Ja~tp~ t8!<3 M. B~)))x)n Mppone, page 3t <!a ~am~ de son CcMM de <'cHofn«'~w, ce qnt Mttt «On MdttMa à AnMteff~M un tta~a o~tMc! c'eat de ~~gt!o ~0 t'en t~ « du tunll de !a M)pf et qM l'on fait eotM furtement & h manière <<pa b~nc~. On « )putw<!dM ({MsaMfM't'ot eca Mj~tN ~e bdqaM Mree dce pMens m<H pat un ma« f~<'} Mt ÏM porte emotte Mw< Jca meutes, «& ce tMO t)tt)Betet ocqMh~t h <!t'~ a de <tnt<a<' nA'<iesot)w ponf <<M eonwW) eo 'Ho~Oef par un mtMMtge avec tu « ehans.

« Itorffotann a anftyoe te tra~ aTttMe! qui perte te nont da ciment p)r!vitt!gM < a Mettante, Ma tFuave qn'M contenait, sur environ cent pMt)c< aMtec, de S5 à <t Go a<HtM)ne, de tg & ae; ehaux, de 5 à C, <er, de <5 à ae. M Mme paratt httN do doute, d'ap~ca la eentpoatMon do cette at~He et le dcgt<S de fubsom qa'on lui fait eubtr,qn'e!h)doit produire de tt~hen tmoatrtMMet. Je vata pt<!scnter dans te tableau et-de-NOM qMÏqaea «pddentM sur, de rat~Me <)Mcj'at <!)!< faMnerea la metongcantavcc nn peu de eha))x.

TABLEAU N" 1S.

XUHEHOS "M~f

~U"ERO' drJaun .,u' m1

COMPOStTtON DES MONTtEM. <tt<mtm). ~pp.S u..m~ tdamt Mtnt ~tut'Ot.. ~MtMpM.

ChM~ cotnmaae «eiate ta peajfe et t

t men)r<6M<nx ) o) )~S~ Ciment <t't~itt de Habneun. a )

tChauttemmttMtAon. t j

a ) M<nteMe't~e*ttm<etveee,todedMtM. ) s 77

< Chttm d'0!tttoM ~teinh! ta pcM~fe et )

t { metBt<e Me«t.);! ,e ,ao

3 /( meatm!o.ldiIm. 3 10 aaa

t Citaent d'e)~!e de Hebheim. < t

tChaotd'OttentM~Bt. t } aS gS

) tKmearfptetttein~eaveco.tpdeehM*. j 9-


0&<tM'a«M)< <«f lea M~M~MM~ <tH Ï~MNM M* ~N.

Poat<Mn) !MMp<t!e)M<!a<!i'd<ama,j'at ete~t ta chawx somattma ea paadM tt<et~tMtt9 d'~a*< chMKN)) poadM.Paw !MM ta<<t)Mat,j'at do t'atgHe da HebMnt~ dont j'td dôme la ewmp<tdttpK la la pa~a SS (m voit qB'~Ma t<e cmtttcnt pot~t de chaux, J'ai fait eatctntf une paUten de cette argile dans un &w«eao t ~orMN et dmt Ma cMtoet, en !e temat au rouge pendant dofxe httKt..)M pt'bde la mOMte M~Mo, qoej'et mélangée avea un dM~tao CB tchtmo da chet~ <eB)<nMt(e rddulte on pOtte. JM d~temeat &<t chaaNiie M M~angi) df b n<0xt9 mooMtp tt peadttat ta m~mo temps qua h ptam~N tn~tto. AtoN fat <Mt tM m<tt)<cm a" < et 3 dM ttbïmu ct-desHt, an mdtangwnt da !o chaux eota'mMac et do h chaux hydraulique d'OtMtnatawM: b etmentqot ne t~ntenatt peint do ttxwx !M <<" a et 4 pat M Mta nv<'c (c etmeB< qui eantcnatt un dtttHme do chaNx. t.M r~ottat~ dw toNcM) font votfque le moTttet fait awea t)) ehntM: commune et la etmtttt quteantcnatt de la ehaux n'optodait qu'une nMstanM motUdtnetndM qua celle qxoj'tA «htonae avte Ian<<'meehat)xattcetmeatqa!neeonteBaHpo!nt dt chaott. Le tatthoa fait ansit voit que J'ot obtenu un résultat eNnbbMe avec les motUeM do ehaM d'Obernoi. Oa nmarquera ea&B qoo h dMataemeNt a dh! moit!)! plus hnt o~cc ht ciment contenant de la dpMM qu'ovee ~M qui n'em contenait point. D'aMteuN, ces BMttitjfa ont mis beaucoup ptas de tentps & durcir qu'tb M t'aMraient d&: cela tient & ce que les ctmonta avaient êtë tatoinea daM un creuset et a fc que etaMp~ticncta ont <!t<! Mita fnhtvet.

AI. S~aMtn Mppotte, o la page ay de son Ce«M do MM<<n<e<&M, que ha <tB!deM du génie qui ont construit le pont eotuse dAlexandrie ont fait NtutM tear ttment & un haMtdegn! de chahor; et it dit que e'eat paMeque, avant cette opération, le <m<tjrt!e)rMdetayaitdanBt'eau. M. Vttat <aitaaMtmtnttomdeeepMtddd, q~'itaj~pMWCtmab paranaatttMMtMn son opinion est que tM poaMotaBeaëne~iqoes ccnviemMtBt mieux aux chaux eemmuttee qa'aMt chaux hydmaMqona; M aremarqué qu'en fanant fortement ehau~r de !a peazzoïaM, eMe pttdait toute aen eNCtgh), et j'at obtenu le même eBet. Or la cha~ employée dans la eoMtMcttom du pont d'Atexamdtte était de ta c!)anx de Casât, qui est emimemmemthydjmxUqM. M. Vicat peMedencqaetedmtntaetëceMnëpoatdimtnMerMn énergie, etpaBCOMeqmBt p<mf6dtedamemearmMHe)fave6hcha<HcdtCaMt.C'eatnne6taBAeeKea)r.Lt9 oNeiemdu génie, en eaMnant ce ciment à Nn haut degte, ont fait une gtonde faute, ainsi que je vais le prouver. Maia il faut auparavant montrer en quoi eonsiate l'erreur de M.Vieat. Cet ingénient se fonde sur M que dnmejrMor&it avec deh cha<uc hydraulique, du sable et de bon ciment, e6tm~edenr&cetniqniaëtë&itaveedu ciment seatexnent. Les aix pKmMKsexpetieneea qui M tnmvent dam mes tableaux m°' aet3,tontam~ voit q&'avec debennea<jbaMxhydHmRqae:,daaaMeetdnttMaou de ta pMtzzotane, j'ai obtenu de meUIeMa mortiers qu'avec du ttaa oa de ta pMz-


tohxoMHbmHtt. Mah,f)H'o!t'f)wpM~OMttaM)-a<tn''<3,on Te<p) qu'à peu dexeepttoM pt~,j'at <Mm\eun Nattât semblable MectMehauxeMtHMnnK). sm'aafompaM!M«~dtatadMn"Q, 10, ttetta,qaiwH)t&ttanvee!am<n<e chaos da)natbM,do tN~atdeh powmo<ano,en veitqac,stt9 n* qoteontttntduMMe, eat <M<edent aM ne «*, qui ne contient qao da tnm, d'tM autre tAte, la n" tt,qut contient du eaNe, est eupcticuF au n<* m ,.<pd ne eonttent que de la pou~otaKe. Pour aehevcf da se convaincre, H eofBta do jeter les yeux sur ta tableau n'' t8 on vettqne, par t'td<<mon d'an ~Mme de tbaas & t'a~te da Hot<hat)n, et avcr. !e (tpgfd de eu)MOM quo je lui ot fait e~btr, j'at een~tMMMfMMnt <Mtt)!nM)! t')'ttCt~o do M tNM C)ctife n'ob on voit qM ce ciment pou <M[~qae a donn~, tant «vea ta chaus commune q<t'~te ta chaux tt~) hyd~HMqua d'ObMMat, MM trottât mo«M matndN queeeM qua j'ot obtenu avec tM n~MMchaaxeUe ttMcnt qut a~att < ttnM'tV)! taMte son énergie, f'~ cxp~rtcnMit qtmje viMsdepMcFjj'MMMttt donc que !n( ~MttttftoMM <'M!B<q<s een~MMnt ~eknttMt aux chaux f<MtMaa)tea et aux fbaax ttts hydrauliques. EMfa prouvent ~M'avee tes deux e~M~ de chaMx, M est < n (;M! plus otantogeMx et plus <MMmtque de &tM tca mortiers avec ehMUt, MMe et pouaM!ane, Mtt naturelle, Mttt at«Metettc, qo'ovM de la tMttMetaneoeM*tMKtnt. 8t, dans qualquea cas, t'en tMMVO une mp<!)'!edtë & M pM mettM de eahte daM le mortier, on voit qw'eMe n'Mt pas <t<a grande, et t'en ne doit pas hes!<er ~n tMCHM, & cause do la grande eeenomte qui en f~wHe.

L'observation etteo pat M. Sganztn aur ta pont ectoad d'AteMndftc MMtt <out& tatt contraire aux t&tdtate que M. Vicat et mo! nous oveM obtenus en eaMeant tertemcnt des ciments et des pouzzolanes. Nom avons trouvé que eea autMtoMes, ainsi catttnees, perdaient toute tettt eaetgte, toadb que d'après M. Sgaazttt tt faut leur. <aiN subt)' un haut degré de chaleur. Je n'at pas doatë que M. SgaMtn e&t été mal informé sur ce qui s'etaH pasa à AteMadrtc mais, pour m'en convaincre, j'ai examiné au dépôt des fbMtBeattMM tes doeaments tetaUts aux travaux de cette ptace, et voici ce qxej'at trouvé dans Mm mémoire de M. le chef de bataillon da génie Mayntet, en date du a3 brumaire an t3, Mf ce pont <ctus< a La ptemiere ean*<t pagne, le tadief fut construit en maçonnerie de brique et de mortier de poMzu« !anM; ta d!Sca!të qae l'on avait eue pour se procurer de la pouzzolane et s:) « chettë dëtenmnetent & eonstn~tM un tbaf & tëverbefe dans tequet ea faisait K« caireteetBMntbMyë,}osqa'MncandesceBce,demanieireqtte,tenqa'onh!Mtn)ta!t, « on le voyait couler comme de la lave. Le mélange du mortier était un tiers de « ce ciment, un tiers de sable et ua tieN de Casât, et il produisait le même eBet <' qo'OBpa~eitmehngedepeaMotane.B »

On voit donc que c'est h dM&N)M de se proeurer de la pouzzolane qui a donné l'idée de faire Kemte le ciment au point de le mettre en fusion; et t'en a été conduit & ce tëauttai d'après l'idée fausse que !a peuzzotane était de la lave, tandis que ce smtt deet M<MM bien diBeKmtes. Il n'est point dit dans ee mémoire que te


?<?<<? qae FenavoM <Mt avec ce e!)wmt, avant qM'MeM «eteaw~, M d<!aye!< daMt'eae, atn~qae M. 8gMM<a)fa a~vaa< et eet~no pouvait paa dire, pa!sqaa <*<tM <m Mfvatt de ta ehanx de Cxmt, qui est tt~ hydMaUqwe. On voit awd qw ce n'<w< pf!nt daM la vwa de dttn<aw!t Mwt~tede ce etm<!M,at patec qn'it <!owH «M emp!<~ <~ee de h chaux tt~a ty~mwMqno, ~'om ra fait KewtM; un <-MyaM aw eMt.traite lui <towerMt<Mgte dea po«w!«'tanta, quo t'oa a'itnastnaH MotretmM comme <teto!ave.!<e mOBXttM dit qaeMctmeMt caMnë a pMtMt !em6me efCat qu'un pMoM M~anga ~a pOtMMtano; ai on l'avait t)tt9oBg<) avec ~e !a ehMHt tottMHOM, un aurait ea «aoMeM gMB~e <t)MMBce entM <oa ~attata de co ciment et ceux fh. tenMa da la n~me manière avec de la pomtxohna. M eat ~vtdent que r«a a dA avoir un bon luttât, otOtt qM'«a b d~)a <tK du MtdBMtM), maheob~ent uniquement o ce que la t'haux do Casât '.it! <!a'!ocMmcnt hydtattMqHP. On a vu dans tM pKmteM <aMeao)t que tca ehaus <T&< liy4raoUques qui a'y trouvent ont pt~ent<! do ~!th<MtHMt~tatoMta sans tM ~nMof o~fo OMCOM matti~M; at on les m<Mngcatt «vec dea eoqoca do ne!x eatxttita~ au aTf: de ta pa!Ue hmMe, en obtiendHttt eneotf un bon résultat, mais t'oa ne seMtt yo)nt CK droit de eonetoM qa'K Mt da à ces swtMtanMa. En Mmxt KeetN te ciment aussi teHement qu'on t'a fait, on o dëtfait toutes Ma pNptMt& hydrauliques, et t'en owmtt eu un mortier aosat bon en mdlongeant ceMe choux très hydraulique avec du sable, au Heu du etmMnt qui o <<<! CMfptey~, eequi e&t M bien ptM~tonontique. Je n'p~e donc qoe t'en a fait MM gtando faute & AtesandWe ea faisant recuira ce ciment aussi fortement, pttbqu'en a d& ndc~atKment lui MM perdre toutes us pMp)rt<!t<!a hydmuUque~, et q<M l'on a fait de gMfdea dépenses Inutiles. Avant de Mn) eaMaer M aiment, si on jugeait & propos d'en employer, il fallait reMsyer avec'de la ehaMtt commune pour eonnuttK a'H était B~ceMatte de te recuire un peu. Je me suis étendu aur cet MCN)p!e des tm~oM d'Atexandde pour fatM voir combien M eat tmpottant de n'avoir pas de fausses idéos aor les pouzzolanes on les aahahtBeea que ron emploie peMen tentrMea. Je vois maintenant rapporter d'awtFca expériences que j'ai faites avec divemes atgilea metangeea avec de la chaux, et qui ont <t< calcinées a dinerenta degt<a.

'TABLEAU.


8 a COMPOSITION DES MORTIER& <)M<JM(oht ~iMtt~Me~t't

COM!'<tStT!ONM8MORTtER8. MKh<b<t<. ~~M~.

f f.M R

ChoMtcettxnaMOMiatetxpafttu'et ot t

< m«a~eM<t)!t. t < x

r 11 meturda tdam r S w

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(fet)tM)))))t. a <

<tCh"MA<t'n. ) ) s .J a

{ CitNMt 4'<feitt do M.hMm.

tChMtMen! < t

< { CitnM)t<)'«t6Mt~Meh!K'"nowM<h<)'Mtt } 9 f de thtMt. a (ChMtMem. ) t j

S)Ci<n<)nt4')tfgitedeHe)<h))naotOte~ttd9 } 3 e chaut. t ) i

(ChtM<f~)B. < i

C< Ciment ~otgite de th)hh<!taM<!ee,e~ de } S !o 5e 'e t~! t thM)t e )

~!C<)M)t<M<')n. t ..<t ,< ..j;

7 Chonx 414%lito de SUMachelm. 1 5 s aS 5 15 155

Cimtntd'<tei)edeSam<M)he.n). a j 7! 'M

tChtM&ftm. ) t

< Cimeat d'ttgittt Je SofnMheno evec de aS too t! t!e

8 Ciment d'.rall" do Sumoohoim avec do 3 lis pou 35 15o

t r<!Mdet6M)t. a t

chaux Met* i

9<C)n<entd'trgi)edeSa<eBheimM<ee,et } s t! 6S '5 '~e { deduM. t t

(C!)'tBtMent. t j

< Ciment d'*rgite de SaNeoheim avtt e,e* t t t5 M t deehto)! a

t C*)Mt Mem .)t~ 5 ..)- 120

er [ C'hooa idem · r 5.s tao 5 4

tCime.td.t.rMtp.t. a '5 'S '4" 0 < ChttM Mon < <

< Citnent de «fMàpipe «tee &' t'em de t 4 *S )M <S <e

( ¡ then* J. 5 .s 'so .5 ,50

.t { Chon* <<&m.<$.).

.5 t Ciment de terre ipipe evee o,or de cLana. a 5 aS s,

( CimentdeterMttipe.vete.e.deth.M. t <'5 .5 .5S

84 Chaux idem 1 5 5 _tt 65

C)m~tde<etMtpipe&va:e,MdedmmL 3 .aS <t .6:

!t; UNS eefBfm t< <m*M p'n*)fto «n<M« <pt <nt*«t, M onMMMMt qui <<tnt nMK(t«e* U. expriment te mMBbM de tettft que les mortien ont mit à <)aMir dMt t'ttu, et te))e* qui sont morqneM P. m~~<)eo~ tt~peHt MpporMt aveat de se mtnttre-


<MwpaMMM <MM* ~M M'pMmM< At ~RtMfaw H'* <g.

PeMt MM !ea exp<!)r!cncea ei-d~m, j'ai pria les trois MpJtees d'acte de HotaMm, de auMeaheiM et de teMe o p!pa dea envlroua de Cologne ta eampt~tiw de eea afgttM <w trouve h !a page SS. J~t tait qaatM bdqueaavec ehaeuaedocea oreitM !a ptomiefe no contenait aucune aob~ance etmngeM ta deuxième a)<)< ?& en y ajoutant une quantM d'eau de et)aM): ~gate a aan vottMne la tmhMme ça y ajoutant un centième ae ehawxeomtMttMe enpa<e(e))(!n on en a tM)aae<M eentMme: dnaa la qaaOft&ma bttqMa. EMM ont <!t< ptaoiM daoa un toor o briques au <a)Uca do h chtMM (1). Avec ehoauno des tnCmea argiles, J'ai Mt encore qaatN autrsa biques somblablea, quej'et p!ae)!tada<« h M~Nte fourndo avec tea briques arJtnatfM. J'at ensuite fait dea ~ssata semblables a~ea tea ct~tea de 8aMet)he!m et do tetK & p~M de Cotngne, enBn, ovee toM ces elmenta, j'at rait lea tnMUeM qui sont tndtqw'!) ai tableau en pMnattt une pa~te de chaux eommone N)MW<r<!e en poadM contre deux patt!ea de ces dtveM e)n<en<a. Les n'" ) et a sont faits avec ta même ehaM et du tM~ et de la puuHKttane pour aorvtr de eompatahon avec les outKa expérience:). Lo mortier avec tmN) a durel en etx JoaN, et s'est rompu sous le poids de t ae Mogmmmta; celui avec pouzzolane adutttenqwatMJoaN, et a aappertë tëokitogMmmea avant Ne M rompra. Le duNtsacment a en eenemt été un pou plus tent, quoique CM expériences se Mtent <attes à la fin de t'été. M cat pM~Mo que cela tienne au dcgte de cuisson de la chmtx.

Ea examinant le tableau d-desM9, on remarque que toutes tea argiles qnt ont etë ehaMfMea avec la chaux, toR même qw'eMes étaient naturelles, ont donne de moins bomtCMttata que toKqu'ettea ont ët< chautMea avec les brtqnM cette dtaetenee eat bien plus grande pour les argiles qui contiennent de ta chaux; on voit que i'argite de Hobhcim et la terre à pipe ont nn peu gagné par l'addition d'une petite quantité de chaux, tandis que l'argile de SuNtenheim a au eontmlre un peu perdu lorsque ces argiles ont été chauBeet avec les briques. Lorsqu'eUes ont été ehauneea avec la chaux, celle de Hotaheim a beaucoup pentu cette de SuBenhehn ptes'nte des anomalies que je ne puis expliquer, et celle de la terre à pipe a peu varié.

L'agite de Hobheim ee trouvant plus à portée de la place de Strasbourg, j'ai fait avec elle divem mélanges de chaux jusqu'& un dixième, et j'ai fait chauffer ces melanges de la même manière que tes atgites ei-de~us; le tableau suivant contient les t~snttats que j'ai obtenus

(<) D)nt tente t'AbteOt ça eetciae la ehont dans de gf«n<b fear* CMT& et etevA{ tt ch«o)t te phce d<m*)ebMda ~of;MmeUabnqaetp!tMttMMheh!MM,ette*tai(etptf<teMMte<bnqae<; en <tMn9e avec do bois qoi ttt placé d<t<n le bet ea voit donc <pe la CBmx ot ptot thanSie, et qttetettnitabMnttemeiM.

t3 TABLEAU.


j t,').~Ho ôai~a~ <<'omih

j).)) <~MM<«(tt tjMttttOttotto

CC'MPOSmOND~SMOMtBBS ~J~S~S"

"j & f. P. t.

tCh'Mt~thmHMeMMHr~eenBMe. < } il 1\ t (Tr<m. a )

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*<C))nentd'areH<eHo~he:m. a t "S 'S 'M

(ChM)tt<d~m. t t

4 Ciment Cllaux de la mOnte tt~ite tvec o,e) 4e } M nt M. ~S t thMtt a 3

(ChoutM&tM. t t

5<C!n)<!nt<taht)t<nte<<fj;)bMece,«9tde } «o A/. tM

t eh.)Ut .a) 5 lot, UO ,id. 835

ehaue '1

<Ch«n)[)Mant. ) )

C Ciment de )« m~txa trgMa «ee «jo! de ) t A~. M! «~. )!)t { chaux < )

(ChtMAfetn. t t t

y!C)n)cnt<!<)hmtt)M!ar~)e<vteo.ott<te 5

chanx 2:

tChnotMem. < j

Ciment de la môme argile avec e,o5 do t ~5 )6e ( chtat.t

( thtUt Mfm t

g C)«)<!nt de h mom~ «tgi)<< evae e,e6 de ) tes ,~)(

(ChoM«Me'n. ) t

chaux tdam

ttttCimtotdehmentetfgitetveeo.e~de } q,

tb S: Cimcot de la m~maa. r¡¡ile avec 0,°7 de 3 M. go irt. 11\5

ehom. }

t Chant Mt'o ) t }

{CimMtdehm<mB«t~i)aeTtc<he8de t go M. tS" t ehaa*

fChM)tM<m; t t

,~{Ciment de kmt)netrg))ttvec 0,09 de 1 { M. )e5 fA 'W

p Ciment. da la m8ma orgile avac 0,00 'cie 5 ;d to5 Pd. l'Si

j} thant. 9t

t Chan* MMt .))

) Cimeat de la même argile avec e.to de e~ tao &

15 Cimellt de la même or¡¡ile lIVec 0,10 2 'J id. 110, /J. 1'

) ehem. t

f Chtot A&nt. ) t t

,< ) Cinteat de h n~me ar~ae avee e,e4 de t t 3 85 J thaM .a)

t5 j tMatemeftief.j i < 95 5 )C ) Même ntenier.) 1 j v ~t

j T t)5

tyJMememmrt.tr. .~5


;t, '.i .1", r ,1¡, ".1 ,Ji.

O~Ta«M«<'M<«~p~eMtM~e«t<)t<°ao.

:L-I -~¡ J' l, .h-- f ,1 ;j, .~¡¡,:

~ea axpérhtneeaei-dtsamont été <Mtpsd« tamt,ne mante~t~e~Headu tab!<an R"*9P9'" ta <'n<MN)desM~les, mata p<M)r la eonta~t)~ des mor~j'al&it .te dasage en employant una panta~o chaux eommun< an pMeeontre deux partiea déciment. J'ai é~lemen~ fait deux expériences eoatparaUvea avec du t)N~ et !de ta pouMolane, cHeaMtrauyent en Mte dutableau. t<e mor~er avecHassn dwt dans quatre jours et a supporté t45 Mtogrammes, celu~ avee pomt~elane a dme: <!aaa tMiajonm, et e'e<t MwpM MM te potda do ~3<~ Mh)gt))n~aea. On a va dam te tableau ne ~3 q))'atHMOttie)fab9otu)RMteeMtMtd'h watt supporta aaS Mto~Mpuaea avant do se MmpM. Oa voit donc que t'~n trouve avec la pouaaolaao comme avec t~t)rMsdeat<attltataMeadtB<')fea<8.

L'hMpBetioB du tableau c!-contM fait <~atemeat vottr~tM~cimaN~cat~n~avee teajptenea à etaH~ ont d<nm< un résultat m~shoa que eenx qui ont <t< tatetnëa avec les briques. H montK atMs! que la proportion de ctaïK !a6h~ avec fatgMeqw! a donné le meilleur trottât pour te degré de cuisson qui a et) Meu est de 4 à 5 een(iemea; mais ici le meilleur tr~nHat obtenu avec de Patate mette de chaux est motudM que celui du se 3, dont FatgHe n'a point de eha~, tandis quo dans Je tableau n<' 19, le m<'6, dont t'atigHe contient deuxeentiemea de chaux, a donne ~H teaatMt snpedeur à cetu! n<' 3, dont t'afgHe no contient point de chanx On voit du reste que les dem mortieM de ces deMt faMoMM dont fat~Ue a, été ehan<He avec deMtcenmmtf de chaux ne dinerent pas beaucoup. On Kmatque une din~Knee ptoa gtande entM tes deux mortieN n<' 3 dM deux taNeanx précédents qnoiquTb ne contiennent point de chaux; ceta peut tenir à deux ciKomManeM la ptemiete, c'est que dans te tableau no 19 te dosage a été fait avec de la chaux en poudre, tandis que dans le tableau n* ae it a en lieu avec de la chaux en pâte !a seconde c'est que te ciment du mortier n* 3 du tableau ci-dessus peut avoir reçu ,nn degré de cateination plus convenable que celui du même numéro du tableau n" 19. LM mortiers n" '4t iS, 16 et ont été faits tous les quatre avec det'aqj!He qui a été metee avec quatre centièmes de chaux, mais qui a été chauffée à diveradegres dans une autre fournée, et l'on a obtenu des résultats dinerents. Le <meatdu mortier n'' i~ ehautK avec tes tuiles et placé dans la, partie sop<rieure celui dun* tSaetëphceau milieu des tuiles; eeiui n°i6 l'aëtëentretes tutfeset~ briques;ennn celui n"iyaetë placé au milieu des briques. On voit,, d'apr~seela, que le ciment du n'* 14 a le moins chamM de ces quatre expériences, et que le n° t~ est celui qui l'a été le plus. Ce dernier mortier a ptesente à peu de chose près la même résistance que le n* 3, dont le ciment ne contenait point de chaux. Il y plusieurs anomalies dans la dernière colonne du tableau 30; cela me parait tenir au degré de ealeination. On rema-cque en eSet que, dans une fournée


de briques, non seulement t~dtOeMntM rangées éprouvent une caMnatinn din!Knte, mais encore les briques d'une même rangée ne sont pas toutes cultes au même point. Tous les mortiers de la dermere eotonne des deux demicN tableaux <'t-desMaont mis enviroa qoinM ~UN & dardr, à t'exeeptien dca quatM derniers, qui ont daïc! <tam) beW~ e~M ~e<Mla&qjatttM }owN. J~MtthM eet efM & ee qae tes qaatM détecta cimenta ont ëtd p!ae&) & eM de l'un des eendaita tais& <hma la m<MM dMbdqoeapowydtaOrtbnerttt chaleur, et qa'ainat Na sa Mnt tnmvea pendant la eabaon exposa à Hn courant d'air, ce qui contribue à la pKtmptttode du dottitaentent, ainat que j'aurai «tendon de k <MM vetr plus haa. t.caMpëdencMmpporteeadatMteatabteaaxm'* t6, 17, t8, t~ et a<t, Onttvetr que la pt~senee de la chaux a une grande Influence hMMpt'eUe M tKmve a retat de carbonate dans !M arfflies que l'on fait eu<M pour ha tTanatbnncr en p«BMotnneaartiBeitNea, attendu quelaetmtemrnefeasaiM poar patvenitface treaultattatt degascr une grande partie de l'acide earbontqae, et qae la ehaax, ntetee avec Fa!~!e, h fait passor &eiïement à un eommencement de TittMkattoa qui ddtrolt toate propriété hydraulique dana eea cimenta. H en résulte en outre t* que les argiles qui ne contiennent point de chaux demandent à ette assez fortement ea!cineeapearacqnMr h propriété de former de bonnes poaMoianeaattineieMes, et qae la chaleur néeeaaite pour bien caire !a brique eat pour elle te point eonYenable; a" que, lorsque les argiles contiennent jaaqa'a un dixième de carbonate de hmM, la tcmpémtme empteyeeponrcnire les fuites est mBimnte; 3° que le degré de chaleur est trop fort pour celles qui contiennent depnb an dixième jusqu'à un cinquième de eatbonate de chaux, ainsi que cela se rencontre quelquefois, mais que t'on peut encore obtenir de bons teaaUats avec ces argiles en les calcinant a une tempémtufe moindre que eetiB qui convient pour ta cuisson des fuites 4<' il ne parait pas que la présence de la chaux dans l'argile contribue à en faire des pouzzolanes plus énergiques. S) elle donne de l'énergie à quelques argiles, cette amélioration est peu de chose; et d'ailleurs il peut résulter de ce 'mélange, toKqu'an en pousse h calcination trop loin, que tes ciments perdent toute leur propriété bydMnMqoe. A ta Bn de ce chapitre, je développerai tous tes moyens qu'it &ut prendre pour fabriquer de bonnes pouzzolanes artificielles.

Parmi tes substances que l'on rencontre le ptus fréquemment après la chaux dans les atgilea, it faut ranger le carbonate de magnésie. J'ai, en conséquence, fait tes expériences suivantes avec de t'argite de Hotsheim et diverses proportions de carbonate de magnésie.

TABLEAU.


TABMàW V M.

~teae~tae~~s NmNbm Pet-tt

tt<jaatt9«'th qettteat

COHP08<T)ONOB<MORT!BRa. M)t~t~m~.t«tmM «MMM<. dtOxXtroe.'h'tttex~M.

1~i 11~

Choa<eetM<taMtataat~ee))pO<9. t t 9., j.M. .g.,

'Chaux commune meaarAu en pAta. r 150

1 Ciment Warrle de H0141teim 1. 1 5 90 1110

Cin.Mtd'.teit.a.H.Uh.im' t!~

<ChM«5&n! tt

~Ci)neat<)et)t))t~n)etf6'!e,aTte<<,<ttdem)rbe!)<te 1 }t â f<teM. '5'*

\1 Ciment de la 1II0me ar&ile avec 0,01 de CUholll'O 5 Idem. 155

t <)9n)<tj;n<tie. t}

tChtux )Mmn. ) ) ,§“

tCiMentdthm!mottftjit9,tveee,e!da<<bM a t

x )C)m<))t<Me<n. tt, j~– ,s5

Ciment do la méine 8#Wle 1 avec 0.05 do Idam. a 5 idem 15$

{CimeaHet<na4tnea)r(fae,ave<!e,e:<h)MeB). t

tChM~Mem. t &< ,s,, {C)meBtde)am<me<Mrsite,aveee,t7~MM)t. t!' 5

tChMïMem t )-

{Ch1l1l1l de la ra4me ar&le, owe 1 1 5 idem 150

6 <Cta)MtdehtM<met'w)e,.v)M!o.)o<.<<bm. S

(ChMtA&'n.) t

7 {Cio«!at<te)am~metrmte,<brtem<!n<ehM<Be,aYee }

ICh1lU1Iid6m maga8sio 1 J

( e.eSdeetrboMtedttMgtt&it )

<MWM«MM aur <M <.tp~r<M<M du ï~tMMM M'* ai.

J'ai fait les mélanges ci-dBMm de l'atgite de HoMteim avec le cafhonate de magnésie, de h même manient que j'ai opère dam tes tableaux précédents pour te métangede la chaux. On voit que le dntdssementaettptnstentqo'a t'otdmaiM; mab cela tient à ce qoe tes expériences ont été faites an mois de janvier, par un froid assez vif.

Ces agiles ont été p!aeees dans !e four à ttaax, entre les Mqoes et tes toHes, et l'on voit, par !e resattat qu'a produit le n* i, que !e degré de chalenr n'a pas été toat-a-&it assez fort pour donner à cette argile toute Fenergie dont eNe est sasceptiMe. On voit aassi qa'& ee degré de cMenr, k tarbonate de magnésie n'a pas en une grande action sur la transformation de cette atgHe en pouzzolane. Mais le ciment dan'~ a été pins Sottement ehanMenkp!acant entre hsbtiqnesethehaax; l'aMite de ce numéro contient la même quantité de cad~onate de magnésie nne le m* 4 < et l'on voit qa'il a supporté 50 MtogaunnMS de moins. On ne peut pas en


«MK'toK Une cet e&t ttott dû & la toogn~te; attenta qae t'MgMe de Hobhe!<a seate perd beaucoup da m force h)K)~Me jMt <ïwp ~p~, atna! qa'en le verra pM le a" a da tableau ?< a3. li parait donc que la HMgM<Me est à peM pe~M~e ~ana la ~<M)JM!on~espeMMt~ai&eaMtMeMtM<

L'at~Me eat, eemme on le satt, un tadtanga 4e atMeeet d'olmatae j'at ~a eons~~aeaM &H tea exp<r!cn6N Mtivaates, <? ajoutant du mMe i'atgMe, que &h Ha~f.

TAmBAC N* aa.

KOMEKOS tMMBBE MtM

COMPOStTtONDBSMORTtEM. ~S~.

daa COMPOSITION DES MORTIERS. daits arvt mis ~uppmt6

Ado~f <mK<

<tmtt<M..bMm)C(.K. f Cheo* tontOMae «tinte en poudre et )

) mMan'eMom. t t. t M

) Ciment de terre 4 pipe thatnree Btndant ( '9° ( 6henK«)tMant!')tf"twttevereere. a )

< Chamt Mttn. ) 1 t

Ciment de t'etgite ei-de<Mt que t'aa « t

a depeai))ee d'une partie de $eBMbtet et td t~c t Htqoet)eeBat)eute<t,teJeMMeMme t

breyeSo.a a

f Chem Mton ) t

Ciment d'<urgitedan*teveco,M de Mbte }! 3 )5 )M t ~<m.)

t Chaxt &~)t. < t

{ CimeBtd'tt~itedoe*a,ave<!e,!edemMe } S )5 )~

4 { &<9m. a ) J 5 15 174

{ Chm*t<m< t t

5 { Cimattd'<urptednn*tveee~;ede)tht< }t 3 )5 tt5

5 ( &ftM. a J 5 ,5 111,5

tChamt&tMn. < }

Chauz mom 1 J

6 Cimentd'a<~Oednn<t,aYeee,'mde<«He } 5 '5 ( idem a )

t Chant Ment. t

Chau. idem. ,1 5 6 115

? {chatatd'areaeoeMOM~aB. 9 'C 65

< C!mœ< &<t<M. t 1

8 < Ciment d'af~ae eeteaMhoM, depeaHtee } t 90 65 t d'anepertMdetOBtatte.)

tChtM &«<?. 't t

9 t C'mentdet'a~i)edan'a,~vetp,t)Kte }! .M ?! ( mUebhMhreyeSa. )

· 1.. 1.


HOHBaOS !MtMCW fWM

dM 1 COMPQ$~tOt)]OE$MOMtE~S. ~bo'tmh "t~nt i~ ~)~ jo On)Mt<et'ttgi)e<*N,avMo,MdeMMe 1 ) < )H 8e

10 Clmm' de l'upe Ú' 8, IlYeO 0,\10 duo"Ie v 18' 80

Mtnt.< t )

tChtMMun. t )

x Cintent~et'<rei)adttB*a,nvc<:a,'ht<<t l }! S )6 66 ( e*b)eMen). a )

<t a { Ci)aeat<et'<fg)tednn*N,evtee,~oJe t! )9 M t <aN<t Mon).<)

tChtwxMom. t t

)! < CitHent de t'ergite o* S, Mee «,So <te } t ao <h) ) MMeMam.9 )

) €ht<H Bt!M .t),

< Ciment ~ta<)e dito Riattet. a )' *°" iChM]t<Ham. t i

<! $ { Cixttot d'trei'e dito Riattet, d<peaitMe t 3 ta t9« { d'ueeperMeJetentoNe. a )

<MMfMt<AMM <«r ~e< e.tp<M~nM< du ÏM/eaM s° aa.

Pour &tre les six experieneca ci-deasae, j'ai pris de Fatgite blanehe que t'en envoie des envimM de Cologne t Strubourg aux &bttca)*ts de p!pea. L'analyse de cette argile a été donnée à h page 55, et fait voir qu'eMe ne contient qno t*ea pea de fer, et que l'attuntM qui iy trouve est a peu ptea le tiers de la atMce. J'ai pdB une portion de cette at~te, je Fa! dêiayee dans une grande masse d'eac, et, en h décantant ptmieaM fois, je l'ai d~peaiUëe d'une partie de sa siMce; j'a! alors fait le mortier m<' i avec l'argile naturelle; les antres mortiers, jusq<t'aa n'a, ont été composes avec raTgUe dépouillée d'une partie de sa dtice et a hqaeMej'ai ajouté aneeeadTement les pmtiom de sable qui sont indiquées an tableau ci-dMaas. Le sable dont je me Mia sertî était blane et dMcenx it a été broyé tt~s Bn et mélangé avec l'argNe.

J'ai omis de &he an mortier qui aarait du «te compose avec âne portion de cette argile deponitM" d'une partie de son saMe, ainsi que je t'ai fait pour une satre ar~gHequiseMonve s<m4 le n° 8. L'argile des six premiers numéros a été cateinee pendant six heures dans un fourneau à réverbère. Le n" t, qui a moins de mbte

<N<~e ~o XM~MW H* aa.'


que le a" 1 a donné un )~dt«t mo<M fort, La hontO des morNe~ aatvanta est aMee enoogtneM~ntjnsqw'aw a" 5, a«qwetJ'av«ba)oMte quatre dhtem~a do Mbte} ennn, to na 6, qoi eoBt!ent 0,50 deeaMe, ad<mM& Ma F&uhat moins non q«a n" S. Les exp~Mcneea depuis le n* joaqw'au n" t3 ont ~te faltea aveo wa~o~jHe <t~< (;msM ) e'Mt «ne terM ocKtHojawaa je M'en ai peint t'awatyep. )'ai traite cette argita comme lu précédente, c'eat-&-<MM que fea at pria uno ~ftton qaa )'«! «tayëe dam une SMO~e MaMe d'eaa, et que j'at <<<ean<<e & ph~ton Kpd<ea eNn de h w'poMt d'HMe paMb do eeMa qu'eMe contenait. !.< K* o <!<< fait nv~c fM~He oereoM natHKMe le 8 t'a ~të avec i'(tt)ij)te dépouillée d'nne portion da Ma mblo. PcMr faire les MMrttcM aah antt, Ju<qM'an n" 13, j'et ojoo«i à t'a~ttc que j'avata M'pa~o d'<H)e paftte de eox sable lea dt~Ctaca parties de sable qui aunt tndtqn&'a aM <abh'Mt CM a~))M aM, eomnM la terN & ?!?«. <<<! choHtMfa pendant <)tt hewm dma on thw~ neau t<vetMte, m ba tenant & HM rouge tendre. On volt qne pour ceMe ot~Hc, comme pour h terre à pipo, on a obtenu un t~!Kdt«t M)o)o~ bon toKqM'ox a pttve rart[Ma d'une trop grande quontM de mMe, et qtte rea a a«staente am) ëne)'g!e en ajoutoat un peu de eetto MtMtonea, mais que, paMC une certaine quantité, fetta énergie est allée en dtmtKnant. La tompatatMn des cxp~dentM c!-dpiaM, faites avec h terre & pipe et t'tUt~te MNUM, fait voir que ka terme MH'oN'a ne mnt pt.i<tt tM plus favorables pour h coatect!on des pouzzolanes attiNdeMM, aM qu'en ra cm pendant tong-tempa~dtven ttutKa teaattata conBnMent encore cette tcnNFque. Les cspetiencta n°' t~ et tS ont été <MtM avec ano argile qui at trouve aoa environs de Hoguenau, et qui est employée & divers usagea; cette argile est grise, et ne contient point de chahut elle est réfractaire. On l'empMe & h construction dta tbuts o& l'on Mt chauMer !a garance. En la petdNant dona ta nm!n, on aent qn'eMe contient une ossea grande quantité de sable. Le no est composé de cette orgile naturelle; mois dana le B<' t5 elle eat dépouillée d'une partie de son snble dans cet état, eHe était devenue beaucoup pina gmsse au toucher. La comparaison de! n" t et 15 fait voir que cette argile a donne un meilleur résultat io~qu'eMe a été dépouitMe d'une pattte du sable qu'eUe contenait. En tesomë, les cxpëHeneta faites avec les tmis eapeeea d'atgMea c!-deaaua pMavent que les argiles qa( conUenMcnt une trop grande quantité de sable sont moins propres ta confection des pouzzolanes artiBdeMee qae eeMes qui, ayant plus d'alumine, sont gmNee au toucher. Lorsque les argiles contiennent une partie d'alumine contM trois de eHiee, elles sont très gras<M; eUes le sont encore asez lorsque ce rapport est de on a ctnq; mata, pase ce terme, elles deviennent maigm c'eat donc dans teaa~giiM un pea graMM que l'on doit chercher celles dont on veut faire des pouzzolanes artiRcieUm. On a vu, d'aprea l'analyse da trass et de la poazzotane qui a été faite par M. Berthier, que cea auastaneee contenaient de la potasse <t de la aonde ~'ai en conséqnence mNë de ces anhatancea avec des argitea que j'ai fait chauNer, et je vais rapporter les résultats qnej'at obtenus

TABLEAU.


TABMEAC N" 23.

< <<~)<)t*M<)<<'otj(MoM)m««

JJ[ COMPOStTtON ORS MOHTtRH9..n<.t~t)o~ '1' M~&H.

< ~*?' ~o~

1 Ch))MMtBmm)e.)gt;~e<!aF«9. t } 3 ,'5'" a Cttnmtd<rg<)e<t))Mehhe))n.tt

tChwxM~< t

)){C<men<da)<tf))e<netfei)a,avtet',d'ef<t ? '4'* dotOMJet! a)

.{CtMt)MM;7)t.t {; 1 t < <.Nment~e)n,aMe!d'<;M<~ent. a

.tChtM)t<~ent. t. '5 ,M t t < Cin)entMo)!t,tvec{<t'MuMam. a }

,;tChm*Mem. t. M ,;j!

Ciment Mom,avet;d'tMMom a

g<ChM)t~m. t~ S < Ciment Mon, avee~'tm~em. a

( Ch«m Mem j

y} Ciment J'omjito&~m.tWOtn~ ( 5 t patotM &

.,<ChtM<db)M. ;t M ,t;5 *{Cinx!otMtnt,tvee~'eMMetn. a )

tChotuMafM.) ) S S { Ci'amt&hm.evM~d'eaaMam.et

tChMOMam- } s M <?

(Chao. fdem, avac j~ d'eau idnrn. a J S Id le»

{ Cuamt Mtm, avec d'eaM f<<<m. < j

tCht~Mam. 5 M. ,s5 t5 .M ( Ciment Mem, avec ;4'emMffm. a (

tChtmMom.t t 3 M ),o { Cimeat~<n,Mee!<t'eMtttp6tt<e45' a <

..{ChamMmn. t S M xo j CimtntM~a,avee~'<aaM)ptt<<et'o* t (

..tChantMe'o. ) < '5 id ,&, M )M ~tCiment&tem.Mee~'eaoMMetS' s j.

(<) Ce mortier t'est rompu en le taillant, mth il était trtt dor .4


0&t«'<'f)MoM< <Mf les e~Ff~CM du ~fM/MM M" it3.

Pour Mn' tcap~dencMet-dcMut, j\<t pris de t'argHe da Hohheim, et t'ai tneiaas~ avoe d!vfMt'& quanOt~ d'tau ehwg~e do soude à 5" du p~~e.wtde. les quanMtt'a d'eau charge de soude que cea Moites contiennent sont prista par rapport ait votttme do t'at~Uc. J'ai thit «ne opération eemMaMe avec do ta potaae, a~ quu t')n<M~oeMttM MUtM~t~dt'puta 7j)MqM'i) u; les n" ta et t3ent «0 leur a~Ma tKOMa o~M de l'eau contenant du eatpfttM; fpOn, le B'* t<( a en MM ar((<)c oxf~M&t tVM <!o t'Mtt salée.

Lea nt~<M d~ aKM ptentteM nM«~Ma do la pR'm)&M colonne du <nbhfta ont dtd '?))?'<'< dans te <hMf & chaxx entre tM tMth'a et tca hrtqxM, a<tn <!c ne leur donnet t)u'Mft<!<')jr<t<)Kt'hateMFotMMt~.t~'HMdM)t" t,(<vt i dp bdett~MMtOtotem'POHt ~h! <'t))t<f) M<-<' h) <<t)ox, et cnt K'M nu fanp du feu <f~t Rttt.

S! t'ott oh!x'f~f h' r~iittttat qan pnho'atcMt tMOtMn [tfuxtcK )tMt)<<!n)~ dont t'm};)h) n <~ thaMt~e avte t~brtqoM, on verra quo te pn'n~crde ee<M qui eanHexMeat de <M rnade dit~M t)t du n" t, qui n'<;H foxOcnt patnt, mais que la ~htance des nt~ )H<M~ autvonta ttit a))~e en diminuant un peu, & MMUM que h proportion de soude « aMg)))e<)t~. Atfe potage, j'ttt obtenu ux Gouttât d!O~K)tt;ta Pitance di?* «)ttrt!pM va en M~ttM'ntant jusqu'ax n" ;), et cnMhc et)e a dtntinuc. Les argiles qMt «xt ~t<5 ph)t<!tit tmtf tts tuttM et h's briques ont reçu un dcj<t<! de chaleur un peu tMpR)th)e,tHrte n" t n'n oupporte qu'un peid~ de t5<thMo~Mmmta, tttfuMaqu'Mt Il vuqn~tcnpouvatt supporter ju~u'A t)M, tttHque cette ttt~He eta!tehautE!e e«n\<;m<h!ptntMt.

L'atgth' des a" t, 6 et n qui avait <it<! ptacee au milieu de la chaux, a n'~u un dtgnS de chaleur beaucoup plus grand qu'u t'erdino)M car le ciment du n'' t etatt dtvenu bleu cemfMe de t'antoiM, tandis quo le plua eouvent tt «t d'un Muge tonte tMscz KMcmbhtnt h la c~Hteuf de la pouMttane que j'ai cmpteyee. On voit que le mortier n* i a beaucoup perdu de M force lorsque son ciment u été caMne avec la chaux, puisque, au lieu de t5o hito~mttttMM, M n'en plus upporté que 45; mais M est singulier que les o" 6 tt < t, qui ont M~u le même degré de chaleur et dont les cimenta étaient également bleus, aient pteeente uue t~tance beaucoup plus grande que le n'* t cotrespondant. L'etfet de la soude et de la potaMe a donc été d'empêcher cette nrgite de perdre une grande partie de sa pMpriete hydrauMqtte par suite d'une trop forte calcination. J'avais pense que j'ourais obtenu un t&uttat opposé, attendu que ces substances, ehaunees avec la sitiee, forment du verre, et que toute substance vitriBee fait de très mauvaise pouzzolane. Mais CM ciments ne m'ont présente aucune trace de vitrincatton. J'ai obtenu an~st un peu davantage à bunteeter de t'atgite avte de la lessive de tendKS marquant S" au peaeacide.

Lea n" t a et i3 sont composes avec la même argile, délayée avec de l'eau conte


nftnt du Mtp~tM (nitrate de potatae). CeMe esperieefe a M Mte en tloublo le dment de l'une a <M peu ehaM)M ot t'antM ra <te btaueowp. Matl<ewKMWM)tnt !e pn*" onit'F mortier c'eat rompu en le taittant; la aeeonda expertenee a domMt un luttât semblable à eetut quej'al.obtenu avec ta pata<ae. Cet e~Mi avait pour bat damner al le ciment à t'eau-tbtte, qae l'an emploie députa tona-tempa, mettte sa grande fe putation. On Mtt q<w te ciment dit d f~w~t~e Mt un tMdaat~hiox, pntvenantdc la <MaMMa))<Mt du nitrate <te patatm avee de t'argtteponF en ex<M<N t'm'tde nh~)q«c. Cette (tp<mt)o)) eo fait dam dea eemnea de g)~a ou de vetw le r~MdM est une ccntb)nabon d'at~Me jR)rtH}))aeaM, de potaMe et de qwtquea <eh oteaMm. On le ptdvMM, et e'eat ee que l'on appfMa te ciment à t'caw-tbrte. On en obtient de tt~a bons ~ottata. Matajt) ptetame, d'«p~ ce que j'at dit et-deMaa, que la qoattte de ce ftmcnt doit ette tt~< va~aMe, ~tvant tf Monp~tton dca at);HM dont en (if sett, et awt«nt d'aptca la chaw): (pt'eHes ptutent contentf. tt Mt tacheos que le mortieF n" ta, dont t'afgHe avait ~tdeah'tn~e n<ad<S~m<'nt,a!tetd rampH. On voit <p)et'esp~f!pnMdunt Parité avait M tttrtemettt t'ate!)t''e M d<'t)'))S Mt) t~Mttat nto~tn. Le n*' t3 ne dMMr<' du n" ta qu'on ee que t'eaa était plus charge de nitMtte do potas~. L'expëfitOMe dtt )(" Q ayant donné un t<'B<dtat Mna!btement supérieur & tette ne ), qui lui jrKO* pand,totHmepotte&eMtMqueto ciment t'eaM.ferte dett etM tt~hen; mais été expdtieneM auraient besoin d'CtM f)!p<t&'a.

J'at Mpptt)rt<! Idus haut que !ea MeMandats font un tfts bon trosa factice en eatcimont wMMj;Me qu'ils Utent du fond de h mer: en e<tM<!<ptMtce}'at mMd pour te n" t.~ ta m6me argile de Hebhe!m avec de t'eau satde. Si t'on compaK te n" t~ de de la première colonne du tableau avec le n" x eortMpondant, on voit que le tësultat est te m6me. Si t'en fait la mCme MmpMaiMm dans ta seconde colonne, qui comprend les ot~tee calcinées avec la chaux, on remarque que le merUer dont l'argile a <it~ ntM&! avec l'eau aat~e a conservé une grande SMpêriotitë. On est donc en droit de conclure que le eet marin a agi comme la potasse et la soude e'«t-adiM qu'it a empteM qu'une trop forte calcination n'ait enlevé à l'argile une grande partie de ses pmpfMt~ hydrauliques. Il t~antte de là que, toNqu'on aum à ffabriquer des pouxzotanes factices près d~ botdt de ta mer, on fera bien d'égayer ai, en mëtangcant t'Mgite avec de l'eau de mer, on ne détruirait pas le mauvab effet qu'éprouve une argile qui est trop fortement calcinée. Cela serait avantageux. attendu qu'il est assez dimcite de donner le même degré de cuisson & une tombée tonqu'elte est forte. Ces expériences auraient besoin d'être faites & différents degrés de tempëmtute, aSn d'en comparer tes r&ottatB. Dans l'intérieur même it ne serait pas coûteux d'imbiber tes argiles que l'on doit faire calciner avec de l'eau chargée d'un peu de sel ordinaire.

Si d'après les expériences du tableau n* a3, la soude mélangée avec l'argile de Hotsheim produit des résultats an peu moins bons que ceux que Fon obtient avec cette argile naturelle, il m'en e. eas de mtmede la potasse. EUe a donne dest<su!tats


TABLEAU.

M~MtMWMt txtMteom t~taqweta ttose M'a paa dt" <Mp <«tt<t. Toate&a,H' <«oyM))M pent pat Otto eMptoy~, oeawM do ta tt~pe«ae qui en t~ttMaM <M)t pow t'abat du la patasao que poaf t~M'F ta m~n~t. Jo tHontMtat plus tet~ qw'M Mt Mte ~tveMtF Mt n)<'me hat d'aM NM~M m'tttM tUspex~iensa, en M~tH aa ehobt tOMvcnoMp ~ei) a~tea; <nah rt~M~'attat) <!? et!Ha d" la patate Mrvha & jetef quetqot jour t~r !a tModa ~M paw«<«!wM dea <r«M.

~p <t))Fe)M<'meot dea m~ttem dM<"MMH et-deNM a <M aM peu tent une dea mo. Mt< <to eeMe !f!)teoF oat qMe ces Mp~eneM fnt faites «M eoMMtenccmcKt <!<' l'hiver. t<M n)0)r))cM de b pMtnttfp (~dc ont tMM x)<t h peu p~ <p)tnM jexm & dumir, et feus do h Meon<!e vtn~t-t'tnq jaHM.

JcvahhM<n)enoMt<tonnfttmt~Mt<ataqMej'ct ~h'~u~a~ec t<!CëR'n<a c)n)p)t)c <)tttMK'h dea cwtR)))!' <<? StnM'hnutj! ptovt'MMM ~c!< ar{(!!M qa'on y t'tophttc h <<)fR'Ffnto <MO{!K).


MttMruns NaMOKE M)MM

SCMt-MM tttJt.Mtn aM&MX

COMPMtTtON DES Mtt~MRS. ~'««m). ;~mM

~CM~tM. f~t). tb M ~wxpt.

t ChoM <:om)wae, MMe et <ma. o t~ a ChMtt MMt ot )MM.9 jt t6 <MtttS9 S ChM<M<tnt,MMtet(MM)t«<)Me. t(AJt â t&tj~jtM j) Chtn)t Aftm et paaMataat. SAS S ttat eSa S Chont Mem, MMe <t ciment d'otftM" do P'<<fat< j; jt8 <o<t aM 6 Ch«m <?;< et tifat))t4'a~te<!tPfMtfe~t. ;t9 g <~t4jt6) y ChM!tMem,MMtett))Matd'<fgi)e~Ce)ogM. tj;t,e <!<tt))t5 $ ChMX&hnteteMMat~'Mjpte~eCotf~oe. )tt)t )4<ttMS a Chaos <<&)! MMe et nMeatd'et~ite do W&tcm!)en)r~. t~A~ «et ta!! ,e ChMtMentettim)))ttd'tt~o~eWitKa)bMfg. )a&t5 «xt&tte ChMtMem.Mhhi et ciment d'tfeite~aHebMn). t~tte t)94<ge ta a Ctxat&fentet dnteatd'ot~te d<Mehh<!tta. M~t! 5 t<S4t<M tt S ChaMMom,<)MetttimtotdetnqaMdeSe<nMhei)n. t64M teS4)aS i t~ ChtatMemtttimcBtdtbn~'MdeSafntaheim. )54)9 n54tte )< S ChMt~em,Mbteet<Ant«td'a~i)cdeKe)biheim.. tejtta M~tt~e )6 Chaua idem et ciment <t'«r);)te de Ketbheita. 8 t te n54 t~g ty ChtMtMttntttxnaa&hn~etMtmeHtmd'Ad'enheim. )a4<5 ootttte tB Cheattt~metcimeatdetnqa~MaeMd'AehtnMm. a54M K4M ,g Cham Me<BettimMt<tb~<pe<it<tna<teKeM. aSt~e tS~M ao CttctMetnettMntattdtveM daatx~MiB. )e4'te S!tt!e a) Chaas &<Mt et tMBeattftWtenet. ta4 <5 t4!4MS ~t Chtaz M«n et ciment de SM~eme. t5 t6e ~5 ChMH ftttm et ciment d'ocre ~ant. t8 )M Ch<mt&&Metdea*),M<t<iadecinMat<tePMO. 4 6S* s tS C&amM<B',MHe et dtMat dcPtm. 5 45* v

I i1

(*) Cet <eM metHen ettieet &adm.

TABt.)M M 9S.


OtMtvaMMO <«r A*< ~.<y<r<fMM< <~t) Ï~Meaw K" a~.

J~ti t~trnt dana le tableau ei-desaas dive~ea Mpedenees que j'at MM poMf pM" dutt&dMmprtieta hydt'awMqweaavto de la ehaux~mmune et d!Ca)~ntM<'ap~<!e< d'acte quo j'ai Mt eaMner MM y rien ajoutef. En tête du tableau, j'ai mh tct t&uttatsdonmSapM'tetMSitet !apouMo!aM. J*ct tdant tauteatea cxperh'ncea du même ~ttMen une se~te, attendu que quetque<b!a j'ai fail les mottier~ en pKnaat de h ehaax en pandM et d'alfa <bt< de ta ehatm oa p&te pour <atM le dosage. t,M pMpwMon!' do sable et de <n)M mt de etmpnta ont ~atement wtt~. Oa voit (pt~t fût teMM un tableau tt~ étendu pour aepaKf ces exp~tcBMf). EM les Munissant eoaM«e je t'at fuit, (M <a<ttt mlrux t'enscntMe dea t<*M)t<a<<.

J.e n" t comprend les MtortteM composa de dtveMM chaux conxtnutMit, de N)b!e et de <MM. Hu<te)tM Musea ont tentfibMe à en iatte varier le daK!)M<'mcnt et i< H~htance eeMnt prittfipatcment h qnatHe dfa ttasa; te tentp!) pendant tcqoft on a htss<' tit thanx à Pair apt~ft t'avoir éteinte avec un peu d'eau te doM~a, t< enOM la saison. Cette ebservatio)) a'apptiqne à tous tca mwtteM eutvaats. t<a phM faible ttMotoMc des ntemea mortiers B*' < Mt de te5 kilogrammes, et h plus forte de a3~. Le n'* a comprend la <~rie des csp<<<encM faites avte h chaux commune et do <MMM~!tn)tnt. Les )r&!sta<t<'M ont vad<! do tau a a6S; ce dernier t~Mttet eat le plus tbrt que j'oie obtenu dans toutes mea MpMcMeta. Ce mortier a été fait en ëtd avec de la chaux éteinte en poudre depuis deatt mois, et il est probable que te ntmr* eeau de tmM était d'une très bonne quaUte.

Lea deux séries d'e~pertencea sous lea n'" 3 et <{ ont été faites avec do la chaux commune, du sable et do la pouzzolane et avccectte dernière aubatance seulement. La pouMotane s'est comportée de la mente maniOn) que le trm. D'après la c&lunne qui indique la duttiNcment, en aérait porte à croire que les mortiem de pouzzotameaduMissent beaucoup plus vite que ceux de trasa; mais eeaffaitune erreur. Cette cotonnecMnptend, pour les trass, les mortiers qui ont été Mtf en été temmten hiver; maiaavccta pnaMubneje n~t&i«t'etpe~enecs<pt'en été, et dans cette aaiaom le duteiNemeitt a été à peu de chose pfea le même avec cea deux tuhataneta. Il y a ea Mpendant un téget avantage en faveur de la pouzzolane, mais je ne pub Kvatuer qu'a un demi-jouf. Ainsi que je l'ai dit, je regarde ces deux Mbataneea comme m'ayant donné les mêmes résultats.

Lea n" 5 et 6 comprennent les expériences faites avec une at~ite que l'on tire d'n)t ~iitage nommé Kingettbofg, a douze Menea de Fmnetbrt; cette atgite est employée h Stmabout~ pour en &he de l'alun; on la ptéBte aux argiles dn paya, parce qu'ette ne contient Meaqoe point de fer; on l'a fait eaMnar pendant ttente-ah: heures avant de la raire dNMudte dans l'acide anMmique. Lorsque eette argile est crue, elle esd ttoiratte, et cette coateur est due à des déMa de végétaux. En la calcinant un peu ette devient Meue dana cet état elle ne donne que de manvata téanïtata; toKqa'on


tacateine Nttrtemeat, atoM eU& devient tteabtawhe, et forme une excaB<*ate pana. «ttaaa MtiReMte, eatnime le tant voir tM m" 5 et 6. L'atmtyse de eeMa M~Be moatM <pt'bUe ne eont~at point de ehmHt, et t'oa peut K~Mdec comme MM aatioa la petite qMMtM de fer qui e'y tMwe. Aiad donc, ea ét< dam t'CKfae teMqtt'oa a attti~ h~ tmegfaade iaNoenea aa fer daaa ta eaa&etiea des pouzzolanes wtiCeiettes; tM e~kttCM Mtea MMN ha a'" 5 et 6 prouvent qaa l'w put «htenj~ une tt~ hotme pouzzolane MUNctene avec une o~ie ne eontteat ni t~ ehaM. L'onatym do cette att)!<e Mtvotfqae Mxmtne a'y trouve, pacMpp<trt&!)) a!Mce, & peap~a dans ta rapport de trois & cinq (V. page 35) eette ot8<!a est t~ c~se au toucher. Les MtwtteMtMta weo M ciment et du sabla ontdet)adqMe!q<Mtbh dta t~a!<atamtpMeM8 à ceux dana tM~ueb H M'enttatt que de ce etment, et qMet~aeteh ih se Mat tM«v& MM peu tM~dema, tomme cela e Uea pour h) tNM. !<? dMK'iMmtext a tm~oMN '!« aa~t prompt qu'avec la peaMo!ane je d)t.tt tout a fheoM o quoi Ment cet eSt t. Les 6<!f!M a'" 7 et 8 <MMt faites twea de t'atgtte Manche que t'mt Mt venir de Co.!M!)<M à Stm~amg paw &bdqoer dea ptpca. On a YN à la p<ee 55 qn'eMe Ba eonttent point de chaux, et tt~a peu de fer. Le tableau fait voir que !ca mortieM faite avec ee ciment ont donne aust de h~a boM résultats, quoique cette at~te ne contienne pM autant d'alumine que ~'Ue do FtMMtMt, mais te datets~taent a <t& ptaa lent. ttM mortier m'" 9 et te Mttt ce~po~ avec une argile des envttMH de WiscmtMWtg; cMe est employée à Strasbourg o faim dm pipes eommMea. Cette atg!te ne eonUent point de ehaux; eUo est eomme mMb~e par dea Vftnta d'e~tde rouge de fer; si ranotyse n'ea indique pM beaacottpptasquo dam t'a~tie de Cologne, c'Mt que t'dehantiMon que j'at envoyé pour <tK analysé a été pris entn ces veines. Le tableau fait voir qM les reaattata obtenue wat ttts bons.

Lessëdes a" ti et 12 aontMteaaveede t'argite de tMshehn; eite ne contient poiat de chaux, mab une assez grnnde quantité de fer; eUe est d'one couleur rouge&tM, et Msez douce aa toucher, quoique la portion d'alumine qui tfy trouve aoit Il peine le quart de ceMe de la dtiee. Le ciment de cette argile a donné de très bons reMutats,mab!edaKisMmeBtactéient.

Les séties n" t3 et 14 eont faites avec des briques de SuBtenhetm, dont l'at~ïe ne contient point de cnaax, amis renferme nne assez grande quantité de fer; elle n'Mt pas trSs gfasse, et en effet l'alumine n'y est qu'à peu près le septième de la sitiee. Le ciment dont j'ai &it ces diven mortiers provient de briques que j'ai réduites n poudre; on voit que les résultats sontégatetnent ttes bons.

Lessédesn'" )5eti6sontMt<savee des briques de Koibshein);tatene de cette tni!etie eat assez gtasse, pttisqu'ette contient on quart d'atnmine par Mpport a la sNiee. EBe renferme une assez gtande qttamtité de &f, et plus d'un dixième de cbaox tea tesnitats ont été moimshens qu'avec le eMMjt de IMsheim et de Samen. beim. Les expériences ont été faites avec dn ciment provenant de briques; je a'en ai pas fait un grand nombre, et U est possible que je me sois servi de briques qui <h)SeatoBpea<f<)peoi<<e.


Lea maMieMn"' 17 et t8 ont MMtsavce da ctment da b~qoea d'Aebenhetm. Le a* t~ est Mt avec du ciment provenant de briques blancMOt~); il contient pen de fer et pea de chaux. Lea t~eawltats obtenus sont assea bons. Le n" t8 est &it avee dn etment de briques qui Mot très ronges; m ehnent contient beaucoup de fer et une grande quantité de ebaax. On voit que les mortiem Mta avec ce ciment sont très mauvais. Je no sois pas certain si tes brtqueabhncMtKa da a* mnt faites avec dea terres d'Aehenhdm m~tne, ou <t on les fait veatt dea envitona. Ï.M expëtieneea MM te ne ~9 ont dtd MteaaTM des bdqueaja<mea de Kohl, Je ne connota point l'analyse de ee«e terre, mais tea br!q<M9 sont faites avec âne terra oeKtHe jaune qui contient une aMe~ grande quantité de ehatm; on voit que jen'ot obtenu quo do mauvab t&Mttata.

La série m* ao a ëtd Mte avec divers eimenta prh aa ma~da deFcatKpKBetHr; ¡ eesdmenti) provenaient d'un mélange de tuMeam: et de briques dtvctsea. On voit qae, ai j'ai qaetq)!ete!t obtenu un bon t~a~ttat, il y en a eu auai! de bien mauvais cela devait ~tte, d'après ce que J'at dit tt-deMfs, puisque ces ciments ont été Mis avee dta briques et dea taitea prbea au hasard.

Les expériences sous te n" at Mat faites avec dea ajfdobea des environs de Mayence je n'en et point l'anatyae, mats je me sabassa~e qe'ettes M eontenahnt point de ehaux. Je ha ai en conséquence fait calciner tbt~emeat, et elles ont produit un très bon thaent. J'ai eu occasion de remarquer que pour obtenir un bon résultat M Mhit calciner ces atdoisea jusqa'& ce qa'eUea eommeaeasent à prendre une MgeM couleur rouge ap~e leur teheidissement, ce qui exige un coup de fou assez fort. Je sab Mrpda que dam tea expetiences de Cherbourg, par M. Gratien le peM, on n'ait pas obtenu de meiUBUM tesattats: cela me patatt tenir au degré de cuisson que t'on n'aura pas assez varié pour KeonnattM eelai qui convenait le mieux. Je pré.sume qM l'on ferait de bons cimenta avec les bancs sebisteux des antoMètes qui se trouvent vers la surface, et qui sont trop tendres pour être façonnes en ardoises. lia seraient ptos tacites à réduire en poudre après leur calcination. Le n*' aa est fait avec du ciment provenant de la substance connue sous le nom de sanguine on voit que la r&istance de ce mortier est assez forte. Le mortier n' a3 a ëtë fait avec du ciment provenant de la caMnation de l'argile connue sous le nom d'ocre jaune le résultat a ëtë moindre que celui du mortier précèdent. Il m'a paru que les arêtes ocreases jaunes étaient moins bonnes que tes autres pour la confection des pouzzolanes artificielles: it est posaibte que cela tienne a ce que l'oside de fer s'y trouve a fêtât de eomMnabon avec la silice, ainsi que M. BeMeËns t'a fait voir.

On trouve, dans tes ~Ha<t&< <!e eJMat& de 189~, qu'& la En de ]8s3 M. de Saint-Léger a fait confectionner à Paria de la pouzzolane factice en employant de t'ar~te de Passy et de Mendon dans la proportion de trois parties de ces argiles contre une partie de chaux éteinte et mesurée en pâte. En tBaS, j'ai fait deux mortiers avec ce ciment, qui m'a été donné par M. de Saint-Léger.


ttO mortier a* a~ estuttedesexpérieaees qaej'atMtesavcaeeeiment.itaeté fat avec que partie de chaux gmssa meaor<e en pt<e, metangée avec deux parties de ce dment <? mertter a duret pmmptement. An bout d'<m Mt, je M sMimts & la ruptUM comme tMautrea; mais it était fendu, et M'a supporté queftSMMgrammM.

Le a" a5 est Mt avec une partie data menwetMux, du aabteetdumeme~meM, d<a& par partie égates ce mortier a durci promptement} mais 0 était paiement fendu, et n~ supporté que le faible poids de ~5 Mtogtammea. L'en vena dans h seconde aeettoa quo j'al Mt avec ee dmant un mortier qui & <t< Mt]~iie & Mrpeadant an an, et qo'M avait d peu <te eon~atanee, q<tTt M brayait facilement eatte les de!gta.

Les mauvais t~aHM que j'at obtenus avec lea ctmeatade M. de Sahtt-t~gM me pambsent tenir à la quantité de chaux qa'on a mOMe avec fatgt!e pour MM h ciment. J'ai dit dans mon m<metM de t8aa, dont un extjmit 80 tnmve daaa Mon~eMrda aaja)w!en8a3: «La Nb~anoe dont HimpeTte le phM dMaefvertm pro« pert!«M, e'eat la chaux, 8i la terre argileuse que r<m empteie contient un dixième « de chaux, ou une proportion plus gnmde, et qn'en la &SM chaat&r & ta chaleur a neeessatM poat Men cntM la bttqae, te tms que l'en eb~eat mt t<es maavah; ¡ « a! cette terM eat ehautSe & une ehalcur telle que celle des Lriques que t'ea appeMe « peu euitea, atom on obtient un tmmatttmciet dont la qaatMë est médiocre, mab « qnt peut cependant ttM employé dans les travaux qui n'esigent pas un prompt a duK!ssement. ït pamttmit qu'une t~es petite quantité de chaux, teNeque quatK « ou ctnq centièmes, dans les tenes otgHeuses, loin de nuin: & ta bonté des tmas ou a pouzzolanes &etices, amène an centtaiK t'a~jtte an degte eenvenabte pour que a te tMM qui en provient fasse durcir le mortier très pMmptement, et tat donne a en même temps une gmnde force. Lorsqu'il ne se tMnve point de chaux dans tes <t terres a~ikuses, H &ut une plus forte cuisson et le durcissement est un peu plus e tent.a l)

On voit que des t8aa j'at Kpordé la chaux comme une substance & taquette on devait avoir la plus grande attention toKqu'on la rencontrait naturellement dam les argites que l'on voulait convertir en pouzzolane; mais je t'ai considérée comme devant plutôt être évitée que recherchée, en observant toutefois que quelques centièmes de cette substance étaient plutôt utiles que nuMMes, lorsque l'on avait soin de ménager le degré de cuisson. On ne doit donc point faire la dépense de mébnger dehcbanxavectMM~teaquet'onventeonvertirenpouzzoïane. En mélangeant de la chaux commune éteinte en ptte avec de l'argile, j'ai été & même d'observer un singulier phénomène, dont je n'ai pu me tendre compte c'est que, ai t'en détrempe de Far~ite avec de Peau, au pomtderamener la com!sMMe de sirop clair, et qu'après avoir réduitta chaux au même état, on menées deux matières ensemble,aussitôt que le mélange s'opère, il devient si épais, qn~tseNit i5


<MScBe da eeMt!anepeeMe opératto!), ai l'on n'ajoutait pas do nouveau nna qnaNtité d'ean assez eonsidéraMe. JTignore à quoi cela peat tenir.

Les résultats dea expériMMea <8, et M, &mt voir combien it peut être daaga* KM d'employer tesptemieK eimea~ quo l'on reneontre. Je puis eMer un mempte à ce sujet Lorsque te mareehat de VanbanBt construire la eitadette de Strasboarg, on établit trois grandes casemates dans iM<temtbMUo)t~ qui sont du cAtë de h vMe. Les soaterMtM du bastion de dMtte Mnt t)~ MM, et on les <')Bp!o!a eonvent a contenir dtapoadtea ecBteettoMt&ia. t.M souterrains de ganehe~tfat an conttoim tt~h)tm!dca} t'eaa montait partout d travers ha ve<MM; eMes avaient toutes des chapea en ttment, mais ee!ha de droite avaient été faites avec de bonetment, ft celles de gauche avec du mandata. En t8o8, on fut obligé de refaire les chapes de eea sontenaina. En dënMMismnt tes chapes on trouva qn'eMes étaient Mtea en ciment, mais qae t'homMite tes avait penët)peea députe iengtemps, et que ph~oms parties <te dëtaehatent d'ettee-MenMa. Dans te rapport sur ta K'eoMtntetion de cea ehapea ? cet dit ce qui suit: a Un a suivi tiacnKMn« ment, dans rexeention de cet owmge, la méthode Indiquée par M. Ftemet. Le « ciment a été &bdqne Mns ta enrveiUanee d'un ouvrier envoyé par lui, et mh en « oeuvre par dea matons déjà exeMea a ee genre de travail. L'ëp~~enr de ta chape, « qui eatdesh: tentim&trN, est composée de trois tonehcs de ciment appliquées « meceaivement à la truelle et mMsivëes à la batte. La dernière a été battue et « ensuite tifee au e~Ueajnsqn'& ce que le ciment ait acquis assez de dnKte poar << n'eue ptussasceptibte de recevoir d'empreinte. ( Rapport du capitaine dn génie Gleizes, dn 3o janvier iSe8.) On voit que ce ne sont pas tes soins et tes ptecautiotts qui ont manqué dans ce travail. Malge cela, dix ans après, t'eannttrait de toute part à travers ces ventes, et t'en a encore été obligé de refaire ces chapes. En les démolissant, on a reconnu que plusieurs parties des trois couches de mortier que t'en avait posées succfssivement pour former la chape n'avaient aucune Maison entre ettes. Je pense que c'est une grande faute de faire tes chapes des vo&tes par couches successives on doit, à mon avis, tes faire d'une seule couche, quelle que soit l'épaisseur que l'on veuille lenr donner. M. Ftenret attache une grande importance à beaucoup battre les mortiers, et l'on verra phis bas qne c'est encore une erreur. Les chapes de Strasbourg ont manque une seconde fois, parée que l'on s'est servi de chanx commune et de ciment pris an hasard il s'est trouvé n'avoir aucune proprMtë hydraulique, et le mortier n'avait point de consistance. M. Fleuret a bien réussi & faire des pierres et des tuyaux factices lorsqu'il a employé de la <!hMxdp Metz; mais ~entrepreneur de Phatsbenrg, qui a voulu appliquer son procède h construction des tuyaux de conduits de la fontaine militaire ~vec tes matériaux dn pays, a manqné son ttavaM eta'est rainé. A Landan, des chapes qui ont été faitesd'apreste procédé de M.Ttenret!ont également manqué. On a refait tes .chapes dNsontermaN ne Sttaabomg en t8t9,avee de bons matériaux elles


ont bien t~nsst, et ces s~nteffrains sont devenns tt~s sees. J'ai cm devoir entrer daasMadëtttits ponrfMrevotreomMen il était important deaa point employer dea ciments sma essai pt&daMe, attendu que c'est toujours nne Muante MSM chère, etqn'itpentarttvot, ~M~ sent mM choisis, qu'on n'ait pas un tMiHeur t&nttat qu'en employant dnsaNa.

JetaiarappMteptomnMntje tnh parvenu MeonnattM une dation importante que Mf exerce dans la eoMeetion dea pouzzolanes artindettea. On remarquera que toatee loa expériences Mtes avec rwgHe de Fmnc&ttt ont daMi tf<!a vite et ont doBné des mortiera d'a~e grande t<datan<:e. Je ptenah CM a)~gHc9 dxM an four parHNtBer où on les faisait otteiner powT en &iM de Man. Ayant fait eha<d&T on jear quelques briques de cette argile dans an four à éhaux, je fo& ao~pda de vett que te dnMisMtnent était beaucoup plu tent, qaotqa'eBea ewseat K~a & pea p)f4s le même degtrë de cbaiear, ee qa'NeMt&cHede recenNattM à leur couleur. En Mmainant ta eoMtfMttoa des deux OmK, je Kmatqaai que tes Mqaea étaient ftdteadaMie bar en les phtantau-desMH de la chaux; quo pM-desaas ks b~qoM on meUatt testaMes, et q~enSn par-deN<M toat cela on phçait des eorMaax de terM cuito qu'on eonvrnit de décombres en ne laissant de vide que dans quelques endroits, ce qui detennina nn courant d'air dans quelques pa~es seulement du four. Il résultait de eette disposition, faite pour perdre témoins de chaleur, que IesMqueson!estnMesqni se tMnvaientsnr ces ditecdons étaient les sentes qui fussent exposées à un contant d'air atmosphérique pendant la cateinadon. Je remarqnai que tes ciments provenant de ces btiqaes on de ces tnNes faisaient toujours durcir les mortiers plna promptement que tes antKs. D'un antte côté, j'observai que l'aire dn four de la fabrication dMnn était peKee de beaucoup de trons qui pMduisaient un grand contant d'air dans toute la masse des atgnes soumises à ta caMnation. La BgnK a donne le plan et la coupe de ce fonr. La tateination se faisait au moyen de bois que l'on plaçait sous les vo&tes inOtienKs. Je pensai alors que, si j'obtenais de bons résultats avec cette atgite, et surtontun dntcisementttes prompt, cela pouvait provenir de ce que l'hydrate d'atnmine absorbait, à nne température élevée, de t'oxygène. J'étais conduit & cette supposition parce que j'avais reconnu, comme je l'ai dit à la page ~a, que l'hydrate de chaux absorbait de t'oxygène. Je fis calciner nn peu d'MgNe à nn courant d'air et en vase clos, et j'ai reconnu que l'alumine de celle qui avait été calcinée à un courant d'air se dissolvait plus facilement que l'autre dans l'acide snMnriqne c'était nne présomption pour mon hypothèse mais ce n'était point une preuve. J'avais pareillement fait chauffer de eea deux manières nn peu d'alumine extraite de Painn, et j'en ns des mortiers avec de la chaux de marbre blanc. Le mortier &it avec de l'alumine chauffée à nn contant d'air me parât d'abord prendre consistance plus vite que Vautre, mais an bout de qneique temps eea deux mortiers se retrouvèrent également mens, et an bout d'un au ils i&'nvaient aucune espèce de consistance. Cette expérience semNe


promet que l'atome seule ne peut poict tonner de pouattohae, et qu'il ~ut qu'elle Mit mélangée avec une eertaica quantité de ellice, d'aitteursee résultat est d'aseord oveeeeuxdutableaun* aa,daMtequelonavaqu'enenlevantat'argtbunetrt)pgrand9 quantité de sable on diminuait Mnergie du ciment, et qu'elle augmentait lorsqu'on y ajoutait du sable siliceux tr~s fia. t.'alumine dont je me mis servi ayant déjà été caMaée et dissaute dans t'acide sutturiqae pour former de l'alun, il est postiNe que cela lui ait oté ta propriété de former de la pouzzolane, et l'expérience aurait peutêtre du être faite avec de Mondae oatoreMe mais cette m~Ntaneo eat tfea raM, et je n'en mraiapaaama disposition. Apt<!a ceapKmieNessab, j'ai fait les quatre dernières expenemeea qui se trouvent rappenëes daM te tableau H'* ao. On a Ta que le dofeissemeata <M ttès prompt cela tient, comme je l'ai dit en panaat de eea expdnoneea, & ee que Ma bnquM M tMNvateat exposdM à <)n cornant d'atr pendant la tateinathm. Le dernier mortier, dont le ciment a été cuit a un degré convenable, a donné une tteane re~toaee en mente temps qu'on durcissement très prompt. J'ai alors fait les expériences suivantea J'ai pris de t'argNe de Hobhe!m dont j'ai fait deux briques: t'ane de ces briques était d'argile natnreMe, et t'aotre était mé!angée avec 0,09 de ehaM commune en pâte. J'ai fait calciner ces deux briques dam le four a ehaax en les plaçant dans an endroit où it me paraissait qa'cttes seraient peu en contact avec le courant d'air. J'ai fait en même temps dea boules de la grosseur d'nne noix avec la même argile naturelle de Hotsheim, et avec celle qui contenait 0,09 de chaux, et ensuite j'ai tait calciner ces deux espaces d'argites dans un Cmmean a réverbère, en t~ tenant au rouge pendant six heures, <tans un creuset de Hesse, au fond duquel il y avait un trou. On voit donc ainsi que ces dernières argiles ont éprouvé Met d'un courant d'air pendant la calcination, tandis que celles qui ont été mises dans le four a chaux n'y ont pas été exposées. Voici tes résultats que j'ai obtenus Le mortier d'argile naturelle chauffée au four à chaux n'a durci qu'au bout de trente jours, et a supporté un poids de t~5 kilogrammes avant de se rompre celui qui a été fait avec la même argile mélangée de 0,09 de chaux a durci dans t'espace de dix-eept jours, et s'est rompu sous le poids de 160 kilogrammes.

Le mortier d'argi le naturelle, ehaufSe pendant six heures au milieu d'un courant d'air, a durci dans l'espace de cinq jours mais il s'est rompu scus le poids de t5o kilogrammes. En6n, le mortier fait avec l'argile qui contenait o,o2 de chaux, et qui avait été également chaanee pendant le même temps à un courant d'air, a durci dam l'espaoe de trois jours; mais ce mortiera'est trouvé fende et il s'est rompusous le poids de go kilogrammes. Ces expériences ont été faites au commencement de i8aS.

Ayant communiqué ces résultats a M. te chef de bataillon du génie Bergete~ il m'observa que M. Raucourt, ingénieur des ponts et chaussées, avait publié en 1893, & Pétenhenrg, un mémmmdewik~wt il ~'iMitmeation de I'h<a<!HMe de l'airmr


la eateimttto&des Mgttesqoe l'on vaut tranaibrmer en pMmzotaaeo; Je me sah pM<:ur6 cet ouvmga, et voM M que dit et Ingénieur, à la pag9 t3a « J'avais pensd <t depob twg-tempa que !a d~gra de cuismn ne pouvait paa être la seuto cause des « qualités aupëriewMs que !M terres argtteusM acquéraient par une taK~ðm de < qapïqttea~aiaNtM; autrement les hrtqae9 mal <!w«ea aaMtentfoBmt d'eMtMeKtea a paaMohMa,eeqniestMan Ma d'MohUen.etptade'MSMatdatMtatvecdeta <t brique piMe~cMtte&toHS ~deet&t'<mtJM))<ti9CH<ntiBMpeNat!c!Mtec<)mpaTaMe e & eeHe donnée par t'MsMe expose sur une plaque rooga.

« On jM'M< donc N) ctmdnM que le eentaet de ?< est a<ces~ttM pour medtBejf, a de ~manMfeh plus favorable, tes eddes que contiennent tes teMca, afin qa'its « pabsent former avec les <:ha<M de bMntes comb!oa)Mm hydm<)UqoM. Poor m'en N asMterptm pmrtteMMK'meat, je Bs des capMHMM directes qui MnBnnentMuna ptotentent cette tndaetton, qat deveit me eondttiM & Mm dea KchcfehM piuspa~ e ticaMeKS qu'en ae Favatt )Mt j)Nqw'& pt~sent sat tea dtaNX hydNMUqoM ~feetitea. a

t.eaeapêdenMtdNtabteMn" t6&nt~oir que, eeattattement & Popintoe de M. Rauemurt, les briques mal cultes (c'Mt-&-di)rr peu cottea) peavent fournir d'assez bonnes pouzzolanes, tenqa'cUcB ecnttetment de la ebaaxet que te degré de cuisson a été ménage eenvetmNement. Cet ingêttear annonce pMMvement,daM cet endroit, la nécessité du contact de l'air poarmodiBet avantageusement les ar- · giîes; mais il n'a rapporté aucune des exp~dences qnTi annonce avoir Mes. A la page ï35 de son Mémoire il dit

et S'N est vmi, comme on l'assure, que les terres soient des o~ddes métalliques, « on serait coudait à penser qu'elles ont besoin d'an certain degr< de recuit au con.« tact de l'air pour former, avec les ehaax et le concours de l'eau, des combinaisons <t insotuMea; et comme pittsienta chimistes ont dej& fait voir que ta présence data <t aUceen~eteepoavatt contribuer KmdM hydraulique nneehanx grasse, qu'il <t en ëtaitdememe desexidesde~ret demanganese; que M. Vicat, parsestmns. « tbrmationa avec fargite, pMmve aussi que Muminepent jouir de cette propriété; a que si l'on observe la chaux très hydraulique IH ( art i63) on reconnait que ta a magnésie doit nécessairement tempMrdes fonctions anatogues; l'on sera ptesqae a convaincu que presque tous ks oxidea métalliques, eonvenahhnment prepar& par <t te &n, peuvent former avec la chaux des combinaisons susceptibles de durcir <t dansfeau.

n y a bien,des erreurs dans ce passage; car il est bien démontre que le fer et iB mangan&se ne jouent aucun ro!e dans les chaux hydrauiiqnes et ce que {M. Rau~ court d~t à pet ëgard prouve qu'il m'a point consulte l'expérience. Rien n'a prouvé jusqu'ici que Mumine et la magnésie eussent la propriété de former desebaux hydrautiqaes. (La chaux citeeM'art. t63 contient de l'argNe.) Enfin, rien n'est plus do!!teas que jbs propnetëssemMaMee que M. Raaet~n't attr~us & pKs<pts to<M


tea oitMts m~atMqwea. ftM< une matMte aussi d<!iMte M aa (eut point que Mma~ ~<Mtiont dMMtce !<<s ~!«.

M. RawoMU M'ayant point doand tes expedatMta qe< font (wndatt & penwy qao MF~matt wttMa dam ta eon&etton dea pMMMttanea att<&<:tet!ea, je a~a obligé de ttNf m<a caMh~()M dea faits qui sont p)~Nt<!t dans m<a tableaux p~tMeatt, e< principalement dea quatre ~endeiB quo j'at MppOFt<< à la page u6. ït y a dllux ehoM* a considérer dans ke pemKt~anee ar(tNebMe& i ta première o'Ntt ta pM)MpM<u<te du daMbaemeMdM mortiers daosttaqneb eMe~ e~tM~t; ta6M!<mde e'tst la ~ahtattw de <Mt atettieta. Les Mp~deNOM do la BN <ht taMeaw ao, h'a abMrvttthMuqw J'ai &!tMWM tea n' 5 et6<!tt tableau m" a~, enfin ka quatre expMcntextMMatap:~ n6,praawot<pto, toHqaatMat~UMMnt eateht~M ùan coorant d'atr, le dnMtsMnMnt est bMacwp pïm prompt. Mab la it~tance dea MMUNt* Mt-eMe aussi plu gNade? C'e~t ce que ~e ne pata affirmer pMhtvement, On voit, par exemple, dana les qaatt~Mp~d)'<tMa<t~& eMM,qa<! ïe deNiœm''nt le plus prompt eaïnctda avce un résultat plus MMc mab on ne doit pas en conchtM d'âne maotem ohMioe que la calcination à un courant d'atf diminue la résistance dea mo~eN m tnCma temps qa'eMe augmente la pHtmpMtude du dtK~bMment, car le résultat obtenu peut ddpeadm d*'j)M autre cause, comme d'un degrë de eaMnatton plu ea mohts conve)Mt&te. Ce qat ma pMta & ONtre qee ta cateinathm des atsitea a an eMMat d'ah, loin de iatM dhaiMcrta ifd~atanee des mortteM, t'a~mente au cotUNtM, c'est que, toates les aTgtiea des n°* S et 6da tabteaa a' ayant etëchanaeeadeeeMcmaBitM.tedoMisementaetëit~pMmptMtm&netempsquc tM ~ëastancea ont M tt6a gtandes. En <m mot, cela me pamtt probable, mata je ne puis ramfmef positivement; je m'ai pas en le temps de faire teae~pedencMdiKcteaqaeje m'etab proposeee, poorMnatateree point important d'une manière podtive.

Dam la note que je Os imprimer en t8a5, j'ai dit qM jetais portd a panser qu'à une température eteree, MammeemUenue dans lu argiles ahsMtait de fMygene, et que- cette absorption rendait teB ciments plus propres à se combiner avec !e~ chaut communes par la voie humide. M. Vitat est d'un avis opposé, tia imete mae note dans lu ~fnaa&t de CM<a<ede 1897,tome 3~, o&ilditqa'iia &it caMaef pendant aae demi-heure da l'at~~te pulvérisée dana des vasea dos, et qatt en a fait chauffer une même quantité, pendant cinq minutes, sur une plaque mëtaMiqtte tenue au Muge ordinaire. Après ie tefifoidtssement, les sutMtaneM ont été pesées, et il a'est trouvé que les po!daeat été a pen près les m6mes~ M. Vicat conclut que IM petites difKten~ES que ~on remarque entre b poids des afg~es eatcinëes en vaaa) doa et celui des argiles eaMm&s au eontitct de l'air eta&Hsseat inmnt~aMement qu'à m'y a aucunetspece d'ahsotpNon.

Je KnMtqueMi que rom ne peut tien eonduK de cette e~êMenee. Une partie de t'MgUe a été ca!cin& pendant une <!em!-htutr, tt FaatK p~abst cinq minatK œs~


ten~M} tM~tMmUt~a d'faM perdm~ par cM dew patthna d'af~Me ae peuvent dotte point ~W Jes <a<(n'f, pat~a'eMM n'Mtt pctat <!«! chaM~gatMMMt. M poot)Me d'atUetttaqa'MMpctttepetUoa d'tmygeaa, qa'K<Ma<td!MoHo d'app~eetepWM! Wt«<))d!'Me,MSMpoapdMtMtat'MaMe dOMMVeHMtpM~M~. PeMfeM)<M<tmw! Momto~ ahM~be de t'osy~M, M S'~n'tt ta &t)fe eha~F )!<MttmeNt daM NM tube non NMoapttbtede a'<Mtdov; pendant la aa!c<oaHea, H &<tdMM &<m patMT a ptttdenn K'pt!aea <m votume t!mMt<! de gatte oxyg&M ettp Moatt~ t!tOM)~)'M'en<e, et N~NW~F attotte ta volume da ~M oxygùaa pour voir t'M a <M)ataMë. Je a~vab pas h nm A<pos!«on tM moyens n<eeMattM pour faire cette exp~denco t'etMetvaMon que j'et &!te, que l'alumine Mtei<K!e& <m Mamnt 4'atp M <HMo!Mtt phM&ctkmoM dans t'aettite ftutthrtqtm qao to~qa~tte dhdt eatainA) en vaM <te9, m'a pottd t pouoer qa'M y ovatttbMFpttan <t'<My~!)M, mais ce n'Mt point aoe ptewe, et je M'ft pt~wnt~ eo fait que eomme une pf&ompttM).

Pttm~taM tNgdzitms out beaucoup ~cn<< tM bons n!)mtto<< quo t'on obtenait avM' la ceadt~c pMvenaat de h mmbnst~ de la houille dans tee fourmaux M dans ka fours <t eha«)t d'MttMa au enntm!M ont NM feNNacM); de MMe substance, J'at ~t< & mOrno do NeonnottN qo'M en était de MMe q«NHen comme de teHe de tavetf tt'M Matt emptoyer t<a e!meats de taMeMt peo cafta ou bien Mtita. Les bons )t)!mttata dota cemdt&! de Tountat aont cantons députa tong-tcmpa, et nn sont eenteat~) por pCMonno ayant tte employé & LiMe, en t8t5 et t8t6, j'ai été à mime d'en MeennattK habonseBe)W. Mob toNqnej'at vaeta emptoyc~de la m<me monMM tMeendteeadee hou!Mea& 8tN)toutg, je n'atobteoa aaeMM bontjt~MUota. J'o< MtdM mortiMS <o<np<Mea d'tme part!e de ehaax commane memtae en p&te, et do dMx paMtt9 de ceedtee de houille: ao bout d'un an d'immenion dana rena, tM mortteM éiaiopt qusai mous qae atje n'y avab mb q<te du sable. Ces effete opposes m'ont frappé, et en examinant dtttëKntM bouilles, ainsi que leur analyse, j'ai va que plnaieats d'eatfe elles eontenaient une assez grande quantité d'atgtte, hmdb que d'aMtKs a~n coatmm!ent pMsqwe point. Or les hoaU!ta sont ojrdinairemteht bjrMees sur un gril en &n i~njgik qu'eNes conHennent eat ainsi calcinée aan eontant d',air, et e'est te meta~e de cette atgiht avee un pea de fer qui ibnno le te~da qae i'on emploie comme cendcee oa voit donc que c'est une véritable pouzzolane: que ron a &ite pendamthmg-tempamns~en douter. SileshonitManecontteaneBtpo!ntd'atgi!e, oa s!<teKe Mj~te M iconee me(ee avec nae trop, grande qt~Mté de dMM, dtMJe ptentier <aB) on ~'obUenfhfa aucun bon ~feMttat, et dana teeond, on popn~ B' vot~ qaedeaeeMheesde medteMeqnaMtë, <i !aca]Mnathm<!tet< trop forte. Je pftse q<te M. ~anzia est dam l~fMaf tdnqn'itdit daM k tempte de son C~ftt <~ t-<M<<MMMm~ page 39 e t.MpefteM< afait KemMa!tte qae toutes les « cendtfe&jdmehaiAom de terne qmontsenri à h caMnatioa de ta eha<m étalent a ptopKs & &tm~ un mo~ei'qtd dnKtt pf0}npteme)tt dans t'ean.~Oa SMt qtfe, toN* qa'oa Mt~aLaner de h~tumx aTec de ta honiMe, ht eeBdte de.eepombtMNbte se


<MMW xa~Me avec une assm grande quantité de po~(<'wt<'a de~haM. Si h howtMe na contenait paint d'at~Ha, et et ta thaww que t'<m a Mt eaMxet était tt~a hydKmMqna, je een~Mh qM'MO mot«Hf de ehawt commune et da eetta MXtdt~e dHt~iRtit dan~ i'MM m~M Nattât <cMit d& & la ~t&tenM de la ehatm hydtaaitque; je pense quo t'en a'oht~Bd~tt Mcan traitât ai t'oa avait fait Mtetnet do !a ehM'! eommaxe. En tB:)6,jW«< cha~tt'iMpcatetpMeMta placea du Pxs.de-Catah. On emploie beaucoup de how)))e (tasa eM ~dpatttmtnta. A Batttcsne,tM &~9 do la etta devaient <tM )~pat<'a,a< tn~MM. te capitaine du ~n!o te Marchand à faire q«e!~ <j[t)M<"tp<fte«t'<a oveo tM cimenta et les ce«<)K!ea des environs, aMeotta que )t'emp!<ti des Galeta dontj'at parM ea&ta fort cher, etqa'M Mt d<B!eHo de t'en pMenMF M tjMnde qnanUt~.Cet tn~nteof a n')!t bcMMap de Mto dana SM «then'hc~, et m'a aMnona~ qu'M avattobtMM do bons )~<at<aM avec quelques ctuM'ntit, et M~eat avM) des eendf~M provenant do ta combmXo!) do h hoaM!e daM dtvoK<:a tabrtquM de Bea!a~Bt. 11 <*«( p)rwtt0 t~ontyim <tc f<*«c twHt<* t qMt est emapM<!<' dca odMtoaefa tn!van<M matMtte eomhm«MM, gO.Ci); atamino, a e!Mee et for, 1,38. Ainsi ta fcndt~e qM'M a emp!oy~e n'Mt outre etoM qu'une a~jHe tt~9 atum!neHM qui ne con«entpaiat de ehaWK,etqBta~eaMK&)&aneoumnt d'air atmosphérique pendant ta Mmbtattonde la h<MtHe: e'M< donc aneverttaMe p<maM!amaf<<BdeHe que le t)Mdadeta MmbMUendeMMc h«u<Me,ct M n'rat pM<!tennantqo'oa cacb~Mnodett~ bons moKh'M. Lca scories de fbtgfa, autM t<a!du de la combustion de ta houille dans les atetiem dea forgerons, doivent ette asitmHeM aux eendt~M M y en a de <)pes bonnes et d'<mtKeq"i na produisent aucun t~Mttat: en ne doit donc jamais les <'mp!oy<*t nt tes unes nt les autres avant de B'ette aMWte de leur qualité. Pour savoir ai reB peut s'en servir avec avantage, on pourra suivre le pMtedc-pmttque que j'tndiquerai Ment&t pour dbtiagMt les bons cimenta de ceux qui n'ont aucune propriété hydmuMqoe.

J'ai commencé mes ejtpedentea sur les panMObnM aMtNcieMtaen tB9t,et la première opération que j'ai faite a été do voir si rem pouvait former de toute pièce de !a pouzzolane et du ttM9. J'ai en eeM~qoeace pris les substances eomtennet dans te <KS! et dans la pouzzolane d'aptts raneiemM anatyse qui M trouve & ta paee ~3 ¡ j'en ai fait âne pMe avec de i'eaa, puis j'ai eatdne eea metangea & aB Mage tendre pendant fh. beatM, et enBttje teeai réduitea en poudre très fine. Cooatneje n~vab point d'aitmaine MimeMe à ma disposition et q<m je doNt~a de l'eS<adt~ de <e!ie que je poavab me procurer par la décomposition de l'alun, j'ai pria de la terre à pipe de Cotogne, que j'ai lavée plusieurs fois à grande ean et decamtëe emdte pbM séparer la plus grande partie da aaMe de i'aiamine. Je me mis assuré en Lisant caleinet une petite portion de cette terne, que j'ai &itdbModK dansde l'acide m!thtiqoe, qafeMë ne contenait phagaetede eiHce. C'est cette Mhstame, à laquelle j'ai ajouté tes anttes nmtierM dans les proportions indiquées par t'aneienhe aoalyse. On t~t dam que par cette ap&aiien moa ttam et ma pmNm!ane attiScieMe ataient


wj~ap~da~eqwc~p~MtanataM'b, & Mwadecethq~dtatK'oMe~o~ daM h <MM t~wa)«e~, mais cette a<<gmea<eUoM jta etHea ~tatt ta m~a pW !<a dew< m~KMSM. J'))< Mt dowx me~M ea ptpnaotone parOe do ehattt d~tMaa~t dettxpertbwd~ehaew tta t~oam~ !emoT«e<'d<: tpattoettet~duNt tbo~o. patte dp qoatta j«Mf~, et tt'eat MtMpw aoeate p«Ma da~~S M~gtanuM~~ ee~t (Mt aveo !a pCttN!<«tana aK~cMto a d~Mt dMa tt~'JwMt a t~pp~ ~t~.Megtp~ mea wMti~te trontpfe. !<e ch~nx ët~t ta Nt<M9 paw !M dw o*p<~tNt<; <<'a<<~ oatRa f~R;ea<<«nco<t <!<«!e«t aemh!('b!M t attMt OM ne peat a«t!hac)! anj~rt!)dt4 da la po)N<!o!eM a~MBeteMe aaF te trasa <aet<<!o qu'à eo qac t'at~te du jtt<)<M!~F M!))h«se eontenatt hepHMMp ptae d'atomtne que !e fteeamt. ~eM~m~ntJ'ot eu t~ft de ~M ee'Ttfde etKMit hydtauMqMe: j'oMMhd&emp~yet do la ch~eomnM)ne, ete'~tM que j'ai <<t)~oaM fait onHttte tcMquo J'ot voulu MnnahM !a h<Kt«!t <<M pot)Me!anM OH des Mtbttttnots aMate~fa. CeMo e~denea et eeMM qwt ont ~«) M<<*< twe têt afgM« très t)h)M!netMM do Fm~eRurt tt de Cahtj;~ pMMMM qae Fen «Ment dta t~Mttats ahMtumeMt eembiaMea & eeM. do la pottMctMM NatoteNe ea MatM <atetacr <'eavenaMe<ncft dt9 at~tca ~tMoet. Je n'a! px~d~tetmtt~t tea MppoMs daM haquete t'attuatne et ta etMcO doivent sa trouver pour donner tel, McMtcat9 t~«d(t<<, nmb Je aeMh pMt< à croire qa'il &Mt que Mumtae M!t dtM)< Ja pMpotttoa dw tteM au tnotM do la aiMee. On o vu cependant qtM rat~to de 8'tNtH''Mm, qui contient sept parties de tM)ce et une Matea'ent d'alumine, avait ptodah que!qoeM; de tfta hoM etmcnta; mais M est probable que les metUeuM ont été obtMMM avec dea portions d'argiles qui étaient plus atamincases quo tea autres. Les ~Mttatt eoatenua dans le tableau n° at viennent a t'appat de cette opinion. M Mt ~Mtt qa'on Mmtt teate de cenctaM te contraire d'aptes lu nouvelle anatyee des ttaea et pouz"a!anea faite par M.~enMer,et qui se trouve ta pa~3. La proportion d'at<tmine est &p<u ptea ta morne dans le tmM et dans la pouzzolane, d'apfea M. PettMet, et eth) e~t beaucoup mo!ot<<t<rte quo selon ranctenne nnatyee; mab t'aaatyM d'an Mot eehamHMoa nc~peat NxetJtapMpertbMobMtMMd'MBeeatMtanee qui damne, oiM! qu'an fa ira t de~ t~attata tt~a dtBetents, et toot porte à penser qae tea dtTeM morceaux de )Lt~ e~ de powzMtame varient beaucoup dans leur cea'pmmeB. M est pOMthb quo tte €thBptttt)M? de tmm et de pouzzolane qeej'ai envoyés & M. Betthiejr ~ssent dou~d'ano gronde <Snef6!e,q<m!q'taeonteBamtpe)td'a~mine,enMiMmdeb po~ tassa qtt'ih te«(enaent: eareettemiHtanee a~menie d''me maBi&Mtet~bbi'enetCiedMpa~Mizqbne~.aiMiqa'anraymdaMtBsetpetieMeado tabtMMn" a3. JMab )~9 ~p~tsebtenMpar h caMnat!om:deaa)~te9quiMBt ~nsees pten~eat q)<e ~n pe~aa)~ potasse paMoaiB &e<mB!etiMHMrdt6<tntente qt)} SMM tpttt.an~t

ho.<ta,que.e.tRtset!a'po!Mzp!a)M,, 'i.

JLese~pe~eMea ct~dtSMts~mt T~t'qn'avecde~ p<t)MZ<*ta)Ma<ti&deMe<6t4e la chamLj MBM~e~ai obtenu des mort!em heatMO~ MpëjfjtM~ a cef~Mta avec chaM hydt~aUqtMa artiËdeUes, et même <MtMd!Ba, et da sable. S~t z~tur~,

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a~qM!qo~e~Wd'<~h~, d~teotr deair&mttatt~ npptM-ht~~ d~e~ qM~Me~p~~M~MtBc!e!hw, et<tM<c)~tO(aeo«M Mt~, <'t. t~t p~Mt~dt~~Mot~, o'~MttMhtMe~ <M<« qM reh ~KettetOttt~.JM M~ M~M~~ttitte dttMb p4!M<9 tt~hwM ~jw yat pt)M<&t en ~a~t~~dtt~de ~q~<<'a)~~M<<~b~<i<)tt~Ne;M.Viea<,da~<tae~Mqaeq~ <M <M!<e tKM-hOtfp ) < tiheteM h t'ha~ !e «MNMe, ttiMa M T<e aeM paa <MMfMe da <!<<)? veOrqe'Ma'~eneeMtMa~daOBMtMtc~. Cet~~nteof~tt ) « t.'ohjMtMt M. TfMK'MMe~MM te ~e~M ehaM wM)N<'teM~ tat ~M (b~et<M~<. <tEn~ab<,temoMFme<tM~Mat<tav<)tt: ·. « PM~6~mM~eohM~<~t&a~.Soe. SSOf. « Pe~)f~))~on~M~'fe~~ee~aw]~<:am~~<oe~~p~<e,~)f9ff. ta <Ï7ff. <t t.MtNbntCtci'atutMtt~Qm~MtMMMHu~att apt~ tamd!ang9, h a 3o: <iMt~na)!ttp)eh)M)ë<M6aheMVt6ta&)&.t3c.

« WuaoM<K)eAt<)tMM~&bttq<teKtnn)ttMOt)bedetH(tMtetheha<mhydMattqnt', < Mfi)mtawe!r) s M«;f)~de~!c<'M!!BBtt<i,!ttff.Soe. tff.35e. «a,!(3~efhaM):h~)'a~Mqo)iMjj~M<htte)h~M!6,)()oa~ e a)tMv<'t ~ttptrt)tmoy<'n~MMo~ct,Mtapty& a~ ~fr. i3<).

Ata~ <ene, tes ptht Mmtent eMttempnt tea m<mN, pnisqoc, dat9 tta <!etn (iea, oifttmute~ttr. t3e.,mahvey«nas! hhfme deeecatc)tteatM)me.J~&j~td'atxird t~matqaet qtcje n~t pa9 O~ttg~ de d<M, danB h bmehute de ta~, qne tco mettieM de thant eomm~M, saMe et tniM~ m'avatent donnd dm t&attats qo! <tt!eBt~aveMMp<deoM & ceux daM tMqaebHh~ttmit qaedtt <m'a, et qa~t m <ta!< d~ m<me etëetMntoXitMde pcMMhnet OnpeNte'aaatëtpatte Mb!eau tf t9 q<m, tbKq«e tea mect~K) da ttam ea de pMZMtane e~b t'empeirt~tt )m)r efait et~qaeboaaojouMda 6abb,ravantase dMpKnt!eK( )t~Mt pMaeSM gtMta ~Mf t~~Kp~KMt'tax Mt<HtA}. <MthteMmtt<N!m~mbhhY~~ec ht~tzohttesemiBeteNtadu taMea~tt' a~t. C~dome & tort qce M. Vieat! ae<)n<paté ~)M do metUef & <hM& ~d~aMt~e ~tUS~eMe mrec eehtt de ct~ax eotttmtMett~Xeùtent~tt: ? ÉIMt ? etttapaKt a~ed ieeM da t)tAtM<~ de ehaM eom~Me.taMB et tM~. 8t fi'~n'MKf~ dt't!ttt6t~i&M ïe pMm~ &k<tt eMéaM, '? ptttde SS &4p~f<-aaBt aëdiMMt tN~tSttbBM dëtsm a a~ <tH~t.,sc t~MN & -tgCr., t<&mttantd'<Mtmtt)feet)bedemh!e a t ffi S~b.,etd'<ttmett~~M~etmM ?. 5e<!t pat cc~qtteatte tiie<M etthe de mttMiiet de chinct a)t4maiM, ~bte <tt <t(a~, t~te«tndeaî< qu~iï) 6'. 8Ït:~ ào Ne~dë ~&. Ai~ do~, FO~M. a~ fat<e t~Mt p~Mt «tM <MtdttMa~t «Hhme «~ Vliatt~i pen~. Jed«b i. ) 1


<!tM qua p~x.qwo je~t<a« dsdw~t~~atSMtM ~~o~MMt. M. y!ea<t, )me jpt~t <Mp &tb~, p~w~Mi~~aM NtHx da ~~t~e}. w<$~ M~M~Aame~~fdMp~~MtMt~w~'atttt'm~ei~M~. .ji HMt po~tM~qae, dta<~ pt~<< fM«n~?a ab~dMNado b~~tet. n'ea t)o&te pM~ttMhtW de &<t0 ~n tjtm«tM hy~o~t ov~ ~ttMM t)Nt!<Mh Mqoe at't!M9tteft~'n)!)b!a'q<t'avee~)!athaM fommtMe~ dp aaMe et~MitNM ?«1 «M; MMt9< <<~h6aotMpd9 eet)t~ia< Ke«rwW)~Kt,~t<}fi)tq,) tt etopt ptt Mn)M(oM!~)ï<t<)t)<Hw !a<hamtee)mw<me~t6ortt!9)t«,ja<i~~<M.m<<!e M9<oce~ e~<m~ & s)< m)Maase<' M.qat eMM ~famtmftM et nae MatXaM<Mt~Mf. Je Mb convotnea~a, 4<m< ea cta, em aaM~~KtttttMttdef~peMMte ~<<~e 4~ Metemeat du Mt0tt)er hydMMtiqae avec de h chawt eemmaoe, Aa aaMe et d!a t<W a~Md; et~MMemtate Mppottttef <<wea.do ~ea~a t~iMt d~me tcmiddNMoh tmtKmaato. 8! Pea coMptK. to n'wttMa ~ttMm dtna <o< MMc:M et ~m~<N e& ttm~qM ~ww<h<~ <))tt! ~~bh et ~Mi (t)!<tmuthpte,«~t nataMMo, mM aftMicMh, et~eat MRO )~M'<? tt<oyett~~ a~ <dnthp9iae~MMR)annmea,tMd)9q9'<MeMt<te ptn~<tp;t~!p))<tt~tM~<!e~ tM~a~deï&ehawx commane, daMbhet ~tt!~ )MtwMt a~ eTtiNcM. J~tNr ~etobt ht <MpcBN? avec }wMMe, M &adt~t< donc 4h)Xtn)Mf one partie ~a < p<twr ym~)M~d)t~aMe,juM~M~<W~~ve~<?<<ait~a~~c<!a~~e<. t Je dois en eatM obsen'er qu'on tat bien ploseertata d'obtjeattdeajteMtMtaottibnnM a~eedM mottieta hydtau&qMBacompoa<9deehaMKOtBmwM,d9eabte etde tnaa&cttce, qu'avec ~a): qa'oa pawtBtit Mte avec de h chaM &yd)rt<dtq)M,iseit nato~Ue, eatt atttBetcMe, et da sable seatetatat. On a vu, e~ ei&t, q<M tes ehanx hydMMMqntt se dëteftofeet eeMtMement tonq~Mes <Mt été un peu tMp ~etotitt; ~~&n~tea<tmrso~eaMme~t~<)b~~de~<~p~e,e~e~~eap6tdeatt)~)~~eë~a~pN~ptemeBt~Mgtaadt patHedei<wMptopde«a hydtattUqna!~ atoa ne <<$ emptetepia peade ten~ aptea teor Mtt!e df <<"Mt ee qot. MiMSioze ec~wat doeMbanae. A~tct<)adia<me<tm~aenea et tett<MS< <aetitMthmev~te<cmce9Ac(eoav9)aiB<Ma)Mf tette dtaa* tt& perd t~Uementj de MqaaHte tot~o'dte Nt M.pe~phm eaMt~ q~'M m&Mtt. Hm'MtpM B&x~aiMderem~oymi~~diatNBMt~ntdepMt'dM att~me pffeaatien~nMttë. QtmMttU .ttaw fattipe, aM&iafqN?!! a!~pt<pM~<A a~ge p!m Mt~&Mim: taf DiitN~nce dat't~ nitettedel'h'uatdM.neiM~nt~tdjM tmcMM'deiNapt~ptiët~ '); H t<~a!tt! de ee qm ~) ti6mde dtte qae ,!omqtt*onae tMaya dans ~a paya e&Hy a dBthmmM ctMBKthydmtdiqnM natmtdttat <? dtHtha pmph'yeF dept~Kae~ pt)L dSattt~otm)taN~,tq<4 d~ttMtdtct ~oojoMtB a~m~N~t~ecdM tta~mtmtb om &e<!eM,t&)MqaNi~tde<m~tM)Stiots<b)M Me~tmM'hmnidit~ Ilymtm &~tM-; mie~M E<~ ~m'a j(mtt)t dentaamtssneeb a ettticfdpt en ptetMnt~M~eaathMaqtm j'a! ~diqo~~ ~pendant, Jbtt~MJ~dMM'M~~ demandent !~M~ ~ah, t~<M'4Hn'iM«eMdt&a)tœ; dm <tm~~ <ro&tM) tte~ je peme qati aem.


~AventtbMd'ajaotettfn Sortie? an peu de HastM~Kt «a dettes. !<o proportion à y mettM <MpH)d <!e la qaaMtéda !a eha<œhydM~tqae et da tKsa. 8t fnm M ~atN ont do boame ~atM<. et << t'om a JFeeomnn, par (acompte, que ïa ehMM qae Ma en~ ptote peut emnpOTter dea< pattt<~ et demie de eaMo, amt9 M pomMfi ettmpo~t son moMie~d'one partie do ecKe.ctttw~ t Ne detXt peM!~ Mbte et d\n<e ~oot-~TMo <tetnN<hct)e<). Cette petMcqaMtttê dattasan'aegtneMcMpM~beaMeo~tp h~ pPMe, et coMt~CM tofjeaM ka nmHvata effets ~Mpo~teM~e ettaw! qatotaMent M un ~M trop cattea, ou qMt oatotMtt <<<)& perdu Nn pea <!e hoN ptoptMt~ par !e Mntact ~e Mr. Plus tea otMx hy~moUqMa e'4tetgmMnt d'avoir les qualités que ta viens de MppuscF, plus M Hmdnt angntentor pMpetttON da trosa MteKi oathettee.

La qo~Mon eat metateattM de savoirce que ron doit MM daM ua paya e& H a'y n point da ehau)tbydMt)Mqae< natuM'Hta, OM bien dane te ta< e~ tMMMnt de m~dlocro qweM)e.<L.~tcnee point qoe~o d!N cotnpMttMtfttt da t'«fb da M. ViMt. Cettn~niear ptetend qn'M faut MM dMthaNX hydNaMqa~~t!tt9p)t tepteeMd qa~ a tndtqoê, et moi jo pense qu'on aura en g~a<mt ptaa d'~enemie, et que t'en «bttandmdMt~MtttatemeMteMMet pttuonttbrmN, en faisant directement le mortier hydtaaMqtM avM do la chaux eommMne, du sable et du tM~ <aettee. M me pMah qae t'ensembte dm MpedenoM tt&t aombKMea qae j'at p)p&ent&!9 ne Msse aacao doute & têt égard.

J'ajouterai à ce qoeja v!eM de dim que, depuis un temps tmmemodat, on tfeet servi avec un ~mnd avantage dea eaaM hydmaUqaea matateMea dam les paya où il a'em trouve de bonnes. Dans les endroits. e& t'on n'en n pemt trente, on a MMjonM fait directement du mortier hydraulique avec de la chaux communeet des ehnents. J'atettptmteMNmbOecastondedëmoUtdeBOMVtagesdansreaa dMt tes mujfUefa avaientete tatta de cette mamête. On voit donc que; parle &)t, je m propose que deeentinaerunemethodeempteyeedepwis Men tcne-tempa.oveecettp diBeMnee qa'aa lieu remployer toute espeee de ciment mdMmetement, je dottnetee moyens de distmgaw ceux qui sont hma de eeM qnt sont mauvais, et d'en fahe qui produisent ahsolament tes metnea résultats que tes pbazMhBea oa tta tms~ ~atoneb. Pour feeonnahte quels sont tes chnents propres & produire de bons motrtteM hydMattqncs parleur mX!aag!) avec la chaux eommaae, on èmptoieM le moyen sa!vant On se rendra dans one briqueterie, et l'on demandep* trois bttqms, dont t'Mne seM prise parmi tes moins cuites ta seconde seN choisie parmi ccMes qui sont oeqo'on appeMeMencmtes, ou enitesa point: eesont-~Mes que l'on vendeomme étant tes mtUkates, ennnt on prendra nne ttoMtme brique panai eeMea qui sont !<e~tta eultu, xMi< Mns avoir accane eface de Tinincation. Lesia'qaetiets savent tfe~MentesdhtingNerpartesonqN'eMestendentetpatienrcotdtNr.OmpKndntan tMtgment dechacnmde ces briques et on testedohra sepatement en pondre tt<6s mne q<ter<tn pmiiem a ttaoeM aattto&de Ëtde &t tr~eenre. n<shdaM!tat&a,imsBx


11 vwM;H f~ut q~ea le ptenaat antM hadoigta, ea ne mntepomt do gtain~ M <M< être doux ew toucher. On prendra enmtte de la chaux eemmune aoa!<e daputt quelque temps, et t'en &ra un ~o de mmfttet en prenant une partie de cette ehaux me<uree ea pMe et deux parttea~de foa des etmeats dont je viens de parler. On mêlera bien la ehaua et la ctmeht, en y ajoutant la qaantM deau cateKtatM paar TddMttwtetanten ptte. Ott phtceM ce mortier an tbndd'on vewe. 8~<K)~<a)t <pa!a, on MmpMm de mate la veno avee de reaa; at, oo eeattatM, le MtOFttw a <<< fait OK ~w eMf (ce qui n'a pM d'toMMvMeat, paMe que la mNao~ P~' ?'<'Me),ea le MssMa reposer qmtt)j<!M heaNaa t'atf, pour ~M'Mpmmte une demieo)Mta<aoM; atota on MmpMM d'eaa le verM. On S)m la mCme epëmUon avec tm deux awtfM <~mente, et l'on ptaeeM d<a étiquettes awtM VMtM. M faudra tBettM danate mëtaose ta qmmUtd d'eau n&!<!satM,Mtoate degt~deeotMoa,pawameBM ces <m!a mortiers aa m&Me degtë de cea~ataaee à pou près. On b!~M atwa Kpaeer M'a nMM'!iaïa dana t'eaa, et, aa bout de denx a tKb joaM, on tea tentiheta MgeKment avec le doigt pour voir a'ib eommeneeMi à pteadM en pea du een~atance, et tctsqa'Ma seront parvenus a cet état, on les OMmtMM <<tM ttajo~K, on netem eetatqot detchm tep!m vite, et Mp<Kpm cA ehaeM d'eux MN arrivé a un deetë deMtMUtetet qa'en tes pKsant fortement avee la p<HMe on n'y &Me plus impKasioB. P<M'rJase)f plus taettement cet ëtat, on aura aetn de Jeter t'eaa qui MM tMaMo, et de nettoyer tegetement avec Mn t!nge la eartace da morttor, qui est toMjo~K eoavette d'an pem de amMeM boueuse. Si le mortier n'eat paa encoM asez solide pour ne phM recevotr d'imprMtton quaad om te presse fortemeat avec te pouce, atomon te coavrhm d'amenomveUeeaM, Jnsqa'ace qa'iterrivea cet état. S'ity a a ptustean briqueteries dans les environs, et qu'on y emploie des argttes différentes, atom on répétera ces épreuves sur les cimenta de ces diverses briqueteries. ït sera inutile d'essayer le ciment des taites, si ettes sont faites avec les mêmes terres que tMbriqaes, tarée qne te resottat serait a<t fond te même.

On a va que des ciments de briques qui avaient été cuites à un courant d'air ont durci dans t'espace de trois à quatre jours, tandis que d'autres, de briques chauffées sans que cette cirsoMtanee eut Meu, ont généralement mis de dix à vingt joum, et quelquefois même jusqu'à trente, et ont cependant &rme de bons mortiers. J'ai fait remarquer aussi que la mortiers de chaux hydrauliques qui ontdurci très vite n'ont pas donne de grandes résistances mais ceux des eimenbqui ont &it durcir tes chaux communes promptement ont toujours donne de bons mortiers. Ainsi donc on devra préférer les ciments qui font durcir les e!mux communes promptement. STi den trouve qui, au hout de quinze à viagt jours, dont fait prendre à la chaux commune qu'un faible degré de consistance, alors on ne devra pas tes employer.

Pour faire Fessai des cendrées et des acortes de forges, on suivra le même protëde. On trouvera de ces substances qui, au bout d'un mois, n'auront fait prendre


a~a ctMa& t<!i<nmon<'qa'<me Men &ibteebn~sftaBee; etq<qce&ia!e!naMtef)tvstPM eMtM~ement m<m. Dans ces deux M, o~ deTM ne point tes ~mptoyer. Au moyen d'aM ptroeede eMmtqm~a simple, on poana cttttnattM d'avance a! l'oit doit o~oMrponrMK' son ciment dMhftqwspeaonttatcat~ Acete~t, ou pMndMttn pead'atgi!e<~t)ede tab~qnetffie, ou Me~n~peudeeiment dont~ea veMtMMt'M~i, etontemettmdaManveKe)om yvetaentenmMewpca.d'a" dde madatiqoé ou nitrique, étendu d'wo pou d'eno, au mtoM ~M fort ~aotgM ~t ne M fait point d'et~rvescenee, e'eat âne pKMve qoe tm briqMM dtA~ept «M fortetnent «ttea penr produire du bon ciment. Sit m <Mt nna eB~rveMeata un pea con~ ttd~R'Me, o'Mt que t'atgHe tonttent aoa asea gNnde qnntitd de cMhaMte de ehaox. Pour déterminer à pea ptM h qoaMtitd de chMX qui tfy jtHtMve~ <M &~ ~Schet à une ebaleur doaM aM petite q<mn<it~ d~tgtte, et nn h ~em «a ta dëttteM ensuite dans «M p<;tKe quantité d'eau, et t'on y versera peu pen de )~e!de tnm~aUqco, j<!sqa% ce qa'M ne se <MM plus d~B~Meette~} eh)M ef MttN~ le tout 1 ou bien on <Mtontera doucement on lavera le teatda dane am gmade qaantite d~aa, et yon decMtteN encoM on fera «!oM sécher te t&tda à wne chaleur douée comme ta pMmteM fois, et on pèsera de nouveau: si le poids 'est moimhed'mt dMMMeque la première &b,c'catnnapMnvequeratsite contient cette q)mnUte,apeapfeai, de carbonate de chaux, qui ae aem dissous don fodde qu'on a vetee. Il &)td<~ atora ptendM des htiqaM pea cultes, et d'autant moim que la perte de t'afgtte aura été p!naeoMiden'Me. Si Pa~gtte n'a perdu que qoatM on cinq centièmes de aoa potds, alors on pourra ptendte ÏM briques qu'on appelle bien enite~. Ma~te PopeMtten que je viens d'indiquer, il Mta toojoaM convenable de <aite t~MMt dont j'a! parlé en premier Men, et qoi est le ptaBeettain.

Avec tes ciments de briques, on peut facilement obtenir des mortiers qui, m employant la méthode dont je me sais servi pom'eonnattte leur ténacité, ponNont snppofteranpoidsde too& tSoMogmmmesavantde seMmpte.totsqn'MsaMmnt <!te &its avec parties <gates de chaux, sable et ciment. Cette &Ke tM snmMate pour les grosses macennettes; maispomr tesomrmgts impottants, tels que tes Mtditts dm eetmes, tes fondations des Mtatdeanx, les ctmppes des vofltesi tes pierres &ctic<s dont je partetaiptoatatd, ntONiHaadMit<tvoirdeseimentsqni pcseMdmmer des mc~tiem eapaMes~te supporter de t5o t aoo Mtogfammes.

PonfaVoit des cimenta oapo)Mzotanes&et!ees de ta Mteedomtj~viBMdepa~, on pourra ptoeeder de la marnete saivante: Oo choisha~M argiles do<Metia<t)toncher, etton pfendrade pte~fence ceUeedont on &iths potetie~ tes gtes~~te MMcea et bspipts On pootM a~ssoMr parte pMecdécMmiqaeqoejM deatUt~desaM qaette est peu p)f~ la qnaatit~ de ehanx qne tas at~tes comtiemMiat~otKÏ eBes n'en contiennent pas du tout. On fera avec ces aigHes des boules de <& gtMeemf d'mn

eeNf, eton~<s&M<aMne~damm~?~n)meaaa~~e~~èKen~es<~M6~6Kmm

~hotd, <w txfttd'mte heaM<tt~!Mn on ~ensate k &a)da man~BeA têt itah


je~hM'Mneata <? Mf~etaNdK.Cea boules, q~Mmat~o aombMdedt)t& daaw, seMtttt ptace~s daM Ma gNxd cMmat de Betae doatte fond eem p~tt~ d*<M Mf)~. Po~ ~!tm d'exposer Ma ot~tea~ atte<!o<«~m)~emt<RreppeMjja)f Ma <df<hAd6io<ttea mettait M&nd d~oteoMt, ett p~ce~~m mithiade ~h~tew tibamt etdmah~ ornent de&nrna ecntqae et ptas~ttoits par teJtM)m~ Mdeiee perde de ptaaiewM .<KMN! par ee mayeatfa ho<A~ <t'ht6tto ? trouveront a~<s'etM de la. etttteat, et <BMM;p<ant,teoreaMMthMt eoMtatMment em contattMec aa «MrMttd'otr «' nmqthMqxe. Lotsqa'eNet aaMnt ~të <!h«'NtapeM~Bt t)roia m ~mtM heatM, aotv<mt la .qnat)t!K de ehawt ([M'en y aura KcomM, oa KttMM t)M de eea hottha, et Mpt~' sem MtMdhsMMMt on marquera dessus t& nombre diMOtM pendant tt~nettea eMe aura <t~tatc!t~e; d'hMMe en teuK, on en t<!t!n'ta ono owtK que r<tB tBmqoem deMOme.JLoMqoetcutM cMhewt'~aaMnt été M)!t<ea, enha tëdatmen poudre Hoe, et t'tm en fera awtatt de mortiers qa'H y a de b<tn!M, ea eoivamt ea tout point M qae~'aiditci~dtMttspoor faire reami dta etmeatad'nne hdqaet9~e. CM eeatta!tN par ce moyen le tempa neeesaire H !o ctthsaa de FBfgHe pow jMte <htN9r h chaux eonMnune te phM pNmptMBCMt, et t'om aura des dmtneea m)r Jh diBetdta qM i'on poofta epmater & ~datM ee ciment en poadte. Poop epeM)* ea grand, on e'y pfendta de la nmatet~ suivante z

On fera MM an four sendthMe & ce!ai de la planche Bg)~ a, at t'en M tteuve dans an pays où Fon ne puisse employer que da hoU. La terre attgHeme que ron devra 6ttKthanf&r<tantgmNe, M nesempaa~necesmiM de h &iteeo)Toyer,ee qui Mtm ooe eMBomie. On se bomma a faite ceapet doBs ambanc de gtaise dea pa)ntUeUp!pedea de la (bnmeet de la dimension des briques de moyenne gKBdemr. On tes &N sécher à l'air comme ka briquea ordinaires; puis «m les placera de champ M)ft'aitedaibor,enkapomBtcbBqnemt~tpMtapporttaomax&tet une petite dbtaBee tea nneadesautiM; teNecemdmBgde MqaeasetapMeaar te ptomteren teame!tantavecteU~-ti. On feta<tpmtedn&a en plaçant dmboise<ndMdeo): vaAtBaqmMntm))arattedn6Nur; on &mdMt<wd<m petit &a,qeel'emaagme)ateM gtadneMement. On Kma~tem tacitement que hs argiles MMnt eaMmees de I& sorte à nn cnnmnt d'ahr à cause des tmMqtti ae tmmvent dan&i'MM du fou. CesMqaM soront chaatKea oMiM fortement qoe dans le petit &mmeau à tevetMtB «A Pon aura fait l'essai de eea attSites ainsi fi &udm tes iaisser pha ~ng-tetnpe. Au bout de dome~m dix*hnit heures de eateinatiam, em tetheta une des btiq~M. Si far~h: don~en s'estaervi est colorée par le fer, «B eompaKi~ Jaeoatemqe~Ma pt&e h Mqce qao ron vient de tetiter avec redMm~Uom de l'at~iite da &nmeau d~pteave qci ama Mtdmeit!a~eth<ax cc~MMn~e iephNpnMnptement. Siks eomeaNMat iabMiamentIes mtmes, ~esttmeptoKe qoehaa~i~dnCmt MttJtBea ande~ de <!aMMtiom soSeant, eU'en ortetetate tm; mabaHe~eatttetu'aemtt~iO~etttS, <M eonUtmeNt a chanBhr, et an !Mnt de qndqo& temps om Tethem âne nouvelle bnqne~d<mt<m'mmpatetaetMOtB hcomMr avec h moNea~ d'a~gi!e d'epmave,


emnn, <m t<p<tera cette opération jtaqa'a ce que l'oa ait obtenu la couleur qui est Modice du degré de eateination convenable.

Si l'acte no contient presque point de fer, ou ai tea expériences du fourneau d~pteuve ont fait cennattM qu'eth) ne vwte ~ma iœaueoap de eoubur pour dea inteMitësde feu sensiblement diNerentea, atom, apte: avoir Ktire successivement ptusieetsbrtqaea du four, <m les réduira en poudre &M, et l'on fera avec ceadivem ttmeNts et do la chaux commune dea motUeN dont eaobaetteM la promptitude do dmebsenMBt en prenant tontes tea p<ee«Mt!oMdeMt ~'aipatt~peMftepMm~teMat du &mr<teea d'épreuve. Ï~Mha pKmietM Nmmeea que rea fera en grand, il faudra Mns doate qnetqaea Miaa pour déterminer le temps neceasahM à la eaMnaHoB pour obtenir le me<Ue<u' teanitat; BMia, toNqa'en y MM aee fois panrena apf4a quelques t&toaaetnenta, td<Ma la et~Mom dta argMea ne pr&eatem plus acetme dMEcattë, et cette opération pourra etN eenCea à un maneeuvM ordinaire.

Si raa se trouve dexa Mn paya où r<m pabse employer de ta bouille ou de la tem~ il sera préférable de se servir, pour la eaiNen des argiles, d'un four coniqoe. J'otsefvetat en passant que M. Chaptal, <m faisane caMeer eea argiles du midi daM)ttn&areeBiqae,!taavaitpheeM par ha<atd,ate qn'iipaNtt, daas la portion ta ptM avantagease, puisque, par ce moyen, il tes faisait cuire à un coûtant d'air atmosphérique. Si ce eOebre chimiste avait remarqué la grande action que la thaux exerce sur la calcination des argiles, et qa'tt &ut chaunbr peu lorsqu'elles en contiennent environ un dixième, et cnaaner beaucoup toMqu'ettes n'en contiennent ptesque point, atora 11 aurait complétement résolu la question importante de la contection des pouzzolanes arti6dettea.0nse sert, dans beaucoup de départements du nord, de <OM8 eon!ques pour calciner la chaux. La figare 3 représente un de ces fonrs, que j'ai vu dans tes envhons de Far!s. Voici ia manière dont il conviendra de s'y prendre pour y opérer la cuisson des agites. Au Ueade&itBdtshEiqnesaTecl'ai~iIe.onconpeMdansletMnc.avecta pe!te,des espèces de cubes. Un ouvrier aptaUra de suite tes quatre angles avec les mains et leur donnera une forme arrondie de la grosseur d'une pomme, ce qui n'exigera pas une grande main-d'eenvK. On laimera ensuite sécher ces boutes à l'air. Pour les ptacer dans te Mur, on fera, à la hauteur des quatre portes du four, une vente en pierre sèche s'appuyant d'une part à la paroi, et de l'autre sur le noyau en maçonnerie qui est au milieu. Ce Boyau sert aussi à amener les matières eaMn&s vers les quatre ouvertures paronontes retire après la eatctnatian. Lavoateenpierte sèche sera faite de manière à ce quTI reste entre tes pierres quelques intervattes pour donner passage a Fair. On mettra une couche un peu forte de houittc ou de tourbe sur cette voûte en pierre sèche et par-dessus tes boules d'arg!tes, en garnissant ainsi successivement tout le four de couches de combustible et de boules d'argile. LoMquTt sera aux deux tiers plein on placera du combustiNedaas te bas du four, jusqu'à la voufie en pierre sèche. On allumera le feu par )es quatre ouvertures, et


M gagnera Hntedent de tout le four. Les argiles seront de h sorte eateinéea à un courant d'air. Au bout d'an certain temps, on démolira une petite portion de h vente en pierM sèche, aBn de pouvoir retirer quelques nnM des boutMd'argite, avec tesqueHes on fera teadMM~entsessah qnejM indiquesen parlant desargiteseat* cinées dans le four précédent. Cette vente en pierre s~ehe permettra de renouveler le combustible au-desaous d'elle, jusqu'à ce que les boules d'argile qui sont dana te bas et qui sont tes moins channëes aient atteint te degn' de catcination convenable. A mMnM que h combustible se bt&tera,ïa maMe des t)o<<!esd'a)'gHe a'aBtiseM. On continuera a!oN de le remplir de couches successives de eombnstiMe et de h<M)!es d'argile. LoM~ae les essais auront fait eoNnaitM que les atsttes du bas ont éprouvé an degK de caMnaMon s«Œsant, on cessem le feu dam le bas, on défera la votte de pierre sM~. AtoM les premières hontes d'atgite tomberont vers tes onvertmes, et on les Ktireta au moyen de pinces. Les autres descendront pareillement lorsque te eonthnstiMe se consumera. A mM)Me qu'on les retirera par le bas, on changera le four par le haut de nouvelles atgitea et de combustible, en sorte que ta fbnmëe sera continuelle. S'il se trouve des houles d'atgite qui n'ont point été assez calcinées, on tes mettra de cote, et, toKqntt y en aura une certaine quantité, on tes <em cuire de nouveau en tesNMant avec moins de combustible.

Le four que l'on ferait construire dans le seul but de fabriquer de la pouzzolane pourrait être d'une dimension moindre que celui qui est représenté à la Egnre 3. Pent-ttre pourrait-on ne conserver que deux ouvertures dans ce cas, on remplacerait le noyau du milieu par un mur de même hauteur, qui serait en talus des deux côtés, et présenterait un arc de cercle vers chacune des ouvertures (i). Ce genre de four serait d'an bien grand avantage pour la calcination des chaux hydrantiquM, t puisque l'on aurait eontinadtBment de ta chaux vive pendant toute la saison des travaux, objet bien important, ainsi qu'on t'a vu par les expériences ct-dessus. On aurait aussi une cuisson plus uniforme que dans les fours ordinaires tels qu'on tes construit en Alsace, où la chaux est calcinée d'une manière très inégale. Je suis persuadé que, dans les lieux où Fou peut se procurer de la houille à un prix modéré, on retirerait un grand avantage en faisant des fours coniques qui serviraient en (t)DMMhHen<()roit<o&Pa~ec<dd))<eMrMt<)ore4hreyer,tt e&t'on nMnqttemt de maehxMt peor 6tire cette ep~ttien, on pourrait hicer tâcher Fm~ite crue à l'air; en la réduirait *!on bien facilement en poudre; on ferait nn <hnr dont Mtre aurait la plus forte tadmo&on que Pen pourrait donner sans faire gtiatr du ciment} on phcerait <nr eet <ttre incliné une couche de eeMepondre d**r)pte teehe d'une ép)Mae<)r de <5 tt an centimètre*. Le devant du four <tnr<)it nne portion horizontale sur laquelle on ferait le feu avec du bois. L'inclinaison de Pâtre ferait <me la flamme et la chaleur, en montant pour se rendre dam âne cheminée <itaee4hpartieeppbtee dm tbnr, ehan&raient la poudre d'argite. De temps à antre, «n mq<endrait le &n ponr remuerTarp!e avec nn râteau. De cette manière elle se trouverait eahanee a un courant d'air, et l'on éviterait l'opération tonpta et ànet d&pendietBe de broyer le ciment ton~n'en n'a pat de machine* dopeiee) pour cet eaet, et mues parnn eenMnt d'ean.


tneoM temps à h catcination des chaux hydMuHqaes et à la cuisson des argiles dont on vent <atM de) pouMotaNM artiBeieMes.

Oan$ tes paysou il a'ya ni houitto ai tourbe, 0 me semble que t'en poarmttenww <-hauf!er t'argite dans dea feuta eoniqoes. HauNroit pour cela de prendre du Ma sec, et, de préférence, dfsmndina, que l'on couperait de la longueur d'un dëetmette: en mélangerait les petits morceaux avec les boules, et ron opérerait eoBtmQ je t'<t dit pour la hnotMe. Je ne doute pas quo l'on n'obtiome un hea !aKat pat ce moyen.

I.M ar~HM qoiMNt gN~M au toucher ee Ëffenneront facilement en boules ou en formo do briques sans aoeane ptepamUon mais il est pas!Me que t'on soit ebMge de «tn~yer MMes dont on fait !es briquea, qui sont en sen<Mt beaucoup ptns tMtignt.

LofM~'onm$enrim d'argiles <~ grosses au toucher, et qui ne contiendront point de chaux, M sera queiqacMa diBette d'en redatM les cimenta en pendM sans Machittes. On doit donc ptê<ëKr, dans ce cas, tes argitesqni ne Mnt pas trop grasses et qui contiennent environ dnq centièmes de tha<ut; elles sont d'ailleurs motna ratea quo (ça autres. Cen'eat point dans le but de donner plus d'énergie aBX pcMMtaaM !acticcsqMeron dohdesiMt avoir dM terna qui contiennent un peu de chaux; on a même va que que!que<bia elle pMdmsait un effet contraire. Mais ta présence de cette satstanee a deux aYantagcsqui sont assez gmnda: te premier, c'Mtqu'MfaNtchaaffpr moins les argiles pour tM amener & produire de bonnes pouzzolanes, ce qui procure une économie de combustible le second est qu'on peut réduire plus facilement en poudre celles qui contiennent de la chaux. Ainsi itscraitbondemetcruapendc ehanx avec les argues qui n'en contiennent point, ou bien de meter ensemble des terres qui en contiennent trop avec d'autres qui n'en ont pas; mais cette opération exige une main-d'ceuvre assez dispendieuse, et il faudrait calculer s'il ne setait pas aussi économique de chauffer les argiles un peu plus et de tes broyer plus difficilement, que de melanger de la chaux a~ec des argiles on de les mcter entre elles. Cela dépend du prix du combustible et des moyens que l'on a pour broyer tes argiles. Un moulin à piton ou de grosses meules, scmbtaMes à eeitss dont on se sert pour broyer tes pierres à pt&tre, me paraissent le moyen le plus économique. Le nom de pouzzolanes exprime que cette substance est tirée du viliage de Pouzzot en Italie, et celui de trass n'a aucune étymologie. Dans la no~ee que j'ai rédigée en t8a5, j'ai proposé de donner le nom de <MMea~ Ay<<nttt~«M à ceux qui pouvaient remplacer avantageusement les tram et les pouzzolanes. Cette dénomination me parait convenable, et c'est le nom que je leur donnerai quelquefois. Je suis entre dans beaucoup de défaits sur la &bricathm de ces produits, parce qu'Us sont d'une grande importance pour tes constructions, Je vais maintenant rapporter diverses e~tperiences que j'ai faites sur tes mortiers hydradiques.


CBtAPM~t. VM.

BXftBt~CBS B!TBaf68 !ifN HM MOMtSBa MM DAKS t'BAr

On a attacha uno grande importance à la manière dont on devait éteindre la chaux. M.LafayeapubMe, en t~wa mémoire dans lequel ita<toBnê,cMan)e un acoMt KtMnTd des Ro<Bains, le moyen d'~tciNdte la chaux en la plongeaat vive dam Peau pendant quelques Meondes et en la M'UtaM ensuite poor la MswF to~t et tomber en poossMt'e. Oa toasetvait~ette etwwx réduite en poudre dam oa UtM Mavert. D'aatKS ingénieurs ont prétendu qu'il y avait ~frn grand avantage à éteindre la chaux a t'6tot)Bee, c'Mt-~dtK laeonTtirdeMMeavaatqa'eMeneeotBment~ à ihser, a6n de conserver tes vapeum qui s'ëehappent pendant l'extinction. M. Ftetnfct attribue une grande eBcaeM à tetto vapeur, car it dit « Cette vapear a réveille et excite l'appétit des ouvriers, d'où je eonctus qu'eMe contient des pr<Na cipes proprM a la régénération de la chaux, et par conséquent au durcissement <t des mortiers. » Mais il est bien prouvé quTt ne s'échappe que de l'eau en vapeur, contenant quelques particules de chaux. J'ai fait à ce aujet les expériences qui M trouvent dans le tableau suivant

0

TABLEAU N 25.

MttM.-t.n. KOMBttE M)M NtJMEROS dejem <t«Tttent COMPOStTtON DES MORTtERS. ~mmi. Mppm«

A uutttf tTnmt

MOMtEM. <tM< t'tatt. M mmjaf. f Ch<m)[ d'Obernet <teiate en pondre avec t

t 14B ton ~eh)Be d'e«n,<n h hissant t )5' Se

) 4 Mr.< 1 f

( SaUe. t J

f Ch)t«)t ~em éteinte en pondre avec de )

a t <on irohme d'm< en h couvrant de <

) mn mMe.t 1 t

( Sabte. }

t CtmaTM/e<tt éteinte en ta ntengeantdaM t

t'em pendant 5e Mc~ndet. &&m. 70

') J l'eau pendant 50 sec~qu es ') 4*M. ,/0

) SaMe.


OAMWtMMM <«f ~M «p~ea<'M <~w ~RtMMM M" aS.

Pour faim tes treta expërienees ci-dessus, j'ai pr!i) on moreean de ehanx d'Obernai q«ej\ti parta~ en trois parties. J'ai éteint le premier mofpeaa en versant dessus de mn volume d'eau, et ea latsaanteette ebawx reposer à l'air pendant douxe heurea avant d'en faire le mortier n" t. Le durcissement a M lent, parée que Ma expériences ont ë« <aMMea novembre.

Le K* a a ëte éteint de h même manière, avec cette dtOetcnee qae J'ai Mcoavprt ta chaux avco te sabb ecMit<t que j'y at en veRid Foan. Eue cet également Katëe dans cet état pendant doue heures avant d'en faire le mortier a* a. On voit que ceadeox preMuètM expériences m'ant donnd le même remitat.

La troisième ejtpdrtenee ne d!Bero de la première qu'en ce que, pour éteindre la chaux, Je l'ai plongée daM l'eau pendant etntnmntetMondta; eMutteje t'ai tra!tee de ta mêmo manHK que le n* t. Le t~«ttat a ~<e moJndM de dix Mtc~Mnn)~. Ce qu'il y a de singulier, e~st que J'ai fait tes mêmes experiencea en taiaMnt tN mortiers à l'air, et que J'ai trouve un résultat semblable, ainsi qu'on le Terra plus baa. Ce résultat me parait tenir à ce que la chaux, ptongëa pendant cinquante secondea dam t'eaa, en aura trop absorbe, et que cela lui a nui, ainsi que les experiencea du tableau suivant le feront voir. Jo me proposais de rdpéter cette expérience, en tabant varier le temps pendant lequel je laisserais la chaux plongée <h:n9 t'ean, mais je n'en ai pas eu le temps.

On a vu, d'après les tableaux n°* <{, 5 et y, que les chaux d'Obernai et de Metz perdaient promptement une grande partie de leurs propriétés lorsqu'on tes avait éteintes en poudre sèche, et qa'on tes hissait dans cet état a l'air pendant quelque temps. Il est vrai qu'un morceau de chaux d'Obemai m'a donné, de cette manière des résultats nn peu plus favorables dans le tableau n* 6, mais seulement dans fintervatte du premier mois d'extinction car, ensuite, cette chaux a également perdu rapidement de sa qualité. On ne doit donc point appliquer le procédé de Lafaye aux chaux hydmttHqoes, & moins de s'être bien assure que l'on obtient an résultat diBerent de ceux que j'ai eus, ce qui me parait bien douteux.

Quant aux chaux communes, le tableau n° a fait voir que, lorsqu'eMes avaient été éteintes en poudre, et laissées dans cet état à l'air pendant une couple de mois, j'avais obtenu des résultats sensiblement meilleurs en mêlant cette chaux avec du trass. Je pense donc qu'il faut éteindre tes chaux communes en poudre, et les laisser pendant un mois on deux dans cet état a Pair, avant de tes employer en tes mélangeant avec tea ciments hydrauliques; mais on peut simplifier beaucoup le procédé de ïja&ye, en se bornant & verser sur la ehaux du quart au tiers de son volume d'eau: c'est ainsi que j'ai opéré, et l'on évite de la sorte t'emharMS des paniers. On a vu ci-dessus que la chaux éteinte en poudre avait la propriété d'absorber de Foxygene, et c'est à cela que j'attribue le résultat plus itvaatageax que l'on obtient


en Msaaat la ehaax expa~e à rair apt~ t'avoït ete&t<e en poadte. Le <aMcae )~* e<&ewM )~a!<atMB)MaM<tna!a comme ÏM d()StgesMesoatpa<tÎMtN6mM,ja ttf Mta pas lequel des deux moyens est p~Mtrabte, au d'~tata&M ïf d)a<m (xamHono CM p<tu<tM, ea b!ea dola ~~N~e N~teen p&<e (t). On voit Matotneat que ~a tta deux Ma t) y a de t'avanta~ a ae peht< faite tea m<tt<ieï&<te watte. Mo pmpasato de ~p<r CM expériences en Mmat )M <!<Mes~' !M<!xnM, mata n'en at pas eu !e tempa. Il arrive q~qoatbb qoe ta 6haM hydMwUq<!o a M MoaHMc par de ta pMe, soit daMS !a h<ta<pm, par défaut de pt<ea~Hon, aoM dehoM t ta chaux a <M dtctnteaMf et Keouverte detabte. J'ai en etmse<pe<Moia!t !tsc!tpMenMs )mt-' vantes aven de la ehatM que j'ai éteinte avec p(M d'ean q)t'& retdtaafM, et dont )'«) fait dea morttcta à dtSMKntM epaqwM

TABMAC N" 26.

COMPOStTtON "M)~)K. **&* **<<* 1 *< .i '.UNt-ua'Hun ,.)t. ~t..n<- MtMM~ <<tMnt. <tt~ ~t,< t)~L. M MOXHSt. '.TT~'T~'T~'T ~'TfTT ~'T~'T'

D. P. D, P. D. P, a P. D. P. D. P. D, P. D. P.

Chtmt fOherMi <-

teifteM poudre h<t.

<nMc ttvee un veht-

med'e)ta<%a)~tt!oi 1

<tetaehaa)t,ttn)e- 1. l' 'l' 1.

m~h~M~~ .) < ) f ) t < J f i t

~teî .1 a!' "<' 9~ 75 M 6o '4 S! tS 44 ih) M !<

OtwM~MM sur &< «p~e~cM du 2M/ea« «* 96.

Pour &ire bs e~tpériences du tableau ci-dessus, j'ai pris de la chaux d'ObtFnai sortant du bar, et je Fai éteinte en y veMant nn volume <Pean égal a eelui de la chaM dans cet état, elle était encore en pondre, mais en la pK~mt entre les doigts on sentait qu'elle était un peu humide. J'ai fait de suite un mortier en prenant une partie de cette chaux en poudre contre deux parties de sable, et je l'ai mis dans Peau après l'avoir Msaé reposer douze heures j'ai fait les antres mortiers de la même manière, de douze en douze heures, et au bout d'un an, je tes ai rompus tous. Le tableau fait voir qu'au bout de douze heures la chaux avait dé{& perdu beaucoup de sa forée, puisque le second mortier a supporté ï5 kilogrammes de moins que le premier. Celui qui a été fait au bout de vingt-quatre heures a perdu

Encetnptr*ntkt<<int)detn*'t et5<htMMe)mn* tS,onv<Mtqa'aab<Mttdemtmebhthmt)t dteiute en poudre a MppotM M M. de ptm que eeUe éteinte en ptte nma pour les mortieM miTaBt:t'<rnm<:geB'e~q<!e<e5M<.)''e'n'pe«<kehe)e.


? MogmmmM, et iao bout da ~Ma~-stx heMtea, cette ehaws a p)rodu<t morttw qui avatt petda pKeqm h moitié de aa Rttte. t<a tableau fhtt voir que ta R<)fca de «ta mwttcK eat «Msie en decMbsaat d'âne MOtMto très rapide, patine la <tcrataF, qui a <Mt aw hout do qna<F&-T<Bgt-q<)am he~Ma, n'« ptus mppoM~ qM'aM poids de 3<t tHth~tamntM au lieu do t te, qa'avatt m<ppwt<! h* pMMief. On voit ë~temeat quo ta ttwnitMMMem est atM en dderatment d'nm MeaMte rapide. Cm CKp<)r)enMf tbat voir MtMhtct) Il MMtt dangeNHx d'<(eta~K la ehaMit hydraulique ovee trop d'eau, et eembtea tt est tmpottaot de h mettre & )t'ahd da te ptate. Dans tea e!tp<t~eaet$ que j'ot faites, j'a< pmquo !<tH}aM)a <!<etnt h ehanx hydimMM))Me avec de Ma volume deau, et ta chMHt eemntMM avee }, parce que t'ea a vu dans le ptemicr tableau quo eeMe~t absorbo plus d'caH que h thaMX hyd~uMq~ avant do ee réduire en p&te. Mah dans t'exMnctten en gmnd, tes onvtieîs eK veMent toujuHK) un peu Nt'F la feue ainsi M n'y aMta p~ad'iMoavtSnteMt a ëtetadM la chaux hydMW* <<q<te avec {, et la ehaus <'<'mmaM xvw 5 dooftM volume d'eau. t.c* expedemM do tabteau d-dc~ta C)tpt!qM<tt matatenaet pourquoi h motMef no 3 do tableau a" aS pu donner résultat M)ot4* bon que tes deux autres c'est <p!q, pendant !ta einquanjte inondée qo< ta ehaox a e~ plongée dans t'cau, elle en aam a~otM pK)habt<men< 'me trop grande quantité, tt comme ette cet fMtee pendant denM hcu~ cjiposoe à Mr, ttte aura perdu de <a NMee. Je vois maintenant NppajrtefqaehptCt expertencM qnpj'ot faites pour connattMt'tnnuenee de dinetemes quantités de tram aur ta bon(d dea motttcM

TABMAC N' S7.

!f<;MtnOS s tMMBnt. P~tOt

.~fflours qu'il$ aile

.h. COMPOStTtOS DES MORTIERS, tmi'mi. ~<' <)urc)t *t0t< "ntettum. j,~ j,

1

< Ch«m tetnmtfne <ftein(e en poo<h~, « t

s.s~ <

( TrM,. cm poudre, ) 1 r

Sable. r `. 9 49

Trut.. · i:

Ch<M)r K~<!t ) )

< ) Sabk. r } a i y~

TrdM. )

i Chamt «&'m. < i

J SaMc. ¡ ,8 ) TtM! ) 1

t ChtM Mem. r f

4 7 StMe. a !? < T~ )


Ot<M'MMtM!t aur las «y~MM) At ï'athtUt <t* a~,

On vatt que dans lea «renées ci~tesuaj'at d'abord mta une tf&t petite (~an. tt<4 de tras-a, et que je M augmen<&' peu à peu. !<e a" a, qut Me c<mt~nt que da pou de tNN, ? donna t)a Nattât eupMaur à beaucoup de me~teM M~ avee dH< thauxhyd~uMqwea Maturettoa uu MUNeteUe!); unpMeH morMef na coAtetah pas thef, et pawïMtt ~M employd MM ay~n~e t~nit de ~~a <tMt<onMHef. Je M'at point Mt d'e<{Mi)rteKe<a pM)F eottH~tM In quantité de t~hb ot do paaMe. ta«M fecUeM que )~weat <'0!MpeHet!m ~~xhydtMMqw* et eoowMM des enviMM de 8trMb<M))~, jjMMe que je pense que eea otpMencfit Me datant pas )!<R! faites en pettt. On a vu eneN~'t que h mOmpeatf!~ RttMBtt dM ptffKa chaux qui dontMMt dea t<M<ta<a bien dt~~a~. Ii M'a~~H Mta Mo <HM 6n<te d'MM)x M*? d!vcM tMUMtaos do ehMt!! eaMn~a & <MveM degn~, ee qui ~M!t demanda bp)tM* tuap de teMpa. Au MtM de aut~M eeMe matche, je m'était ptMpt~(apt~!) a~~tp cM qM~qwa do)))«<M sur te doM~e des K)tttth)N aw t~eyeM de& e~t)en<!)~ ct-dtaat) du pKodte te t)MH!eF tout fait Sur les a<pMeM (tt la chatts M tf«UM mOKe, aMtMdM qu'ou en 'Stdnt de eMndM quan<H<!s & )a Me: en tdjj~tantCM MptMencca p!«a!eMM fbh, j'aurais pu panrN~r h cannattN la qoaaMt~ de MMe et do chuem hydMuUqw qu'il convient de mcter avec la chaux <pte ron emplolo danit ht p!ate mais j'at qa!n<{ Strasbourg avant d'avoir pu faire ces MpMfMM. On y cmptoyatt, comme je i'at dit, une partie de chaux meaaf&t vive tcntto deax et demie de sable on obtenait <tn bon mortier, ainsi qu'en a en occasion do s'en convaincre par quelques d~moHttoM partielles.

M. Raucourt a émis ropiahm que les mMes exigeaient des quantttOit de ehaux dMKtentM, suivant teutgtosMMf, et que, pour eonnattK cette quantM de chaux, iteuNt.demeaunirle v)deq<tetM6aMca taissent entte eux,et de les remplir avec dela chaux. En conséquence, il a fait remplir un vase de dtveMta MpScea de sable, et M a detennmétaquantUed'eaMqu'on pnuvattveKet aur chacune sanstMEtiMdehofdert d'où il a conttu les quantités de chaux qu'on doit y ajoutff. Ma)~ il aurait taMu <a!M des otpeneneM pour savoir si on a les meiMeata mortien lorsque ron a rempli tous les vides du aable avec ta chaux, et c'est ce que cet !nj;ëuh!Ut ne tatt pM conMttte. Avant la publication de t'ouvMee de M. Raueouft, M. te capitaine du génie Menti Soleirol avait entrepris des recherches dirigées dans le même sens. M. Su-t MMl pense aussi que ron ne doit mettre dans un mortier que la quantité de chaux nécessaire pour remplir les vides du sable. Mais ses expériences ont pr&entë dea anomaUes qu'il est dMHciie d'e~aMqner, et eUea ne sont peint sn&antes pour faiM admettre le principe avancé. Cette theen~ est ingénieuse, mais ettt manque jusque présent de fappui des Mts. Le sujet est important, et mériterait que les ingénieur s'en occupassent partout où ib peuvent en avoir !eMNr. Le tableau ci-dessous présente diverses expériences que j'ai taite~sur tes euautt communes relativement à la manipulation des mortiers.


TABMAW N" 88.

tiQMBRR tMKM

«CMftao~ <t.jS<S!,M)

<).. COMPOSUTtONPSSMORTtEM. ~'j!& "SS~

MeMMtM- dans )'«H. ')' «Nttfn Mofthf p*t pa~)c<~«tt«tt6h<tM totOtMtxe, do «Me

tt<)ewtM,mitd<att'e)mM)ta<di<<<n)tat. ~<~ tta*

a Mtme mentet mit <tM t't<o ~t~ avoir «p<n< dea<e

hewfetMMWairMn'btXu. )*) )49

t Mtme mortier tAxMH au bout <tt <eaM heoft* MM

tta, tt)ah4")t reM<taoMhMtfttp)r~ tt tSe

t MtMt mortier Mt)'Ma au haat de ~eatehMtft «Mt

t«)jj)tM<M<ttet'<!MM<'tt<t~<t<tMtMott<ttpttt.. )S i '4W

S tMme tBMtitt <mh <)M< Vom m bout de wtnst.~ttMt

houfMMBttMOMbeMe. la t4e

6 M~tae ttter<{er rebattu au teat de vitt~t~MatM hexfo

avec «n pend'txn, et mis dans t'Ma oeoM heNftt

ap<~< t5 )65

< Mdmo mortier mis dtot )'<ta an bout de tfeote-tit

h<!a)'c'MB<~MF<'tMt«n. tt '45

S 8 MtmemertMrrtt'aMoMbottdetftntetitheatcttvee

uej)m<i'~)m,<!t<ni<d<Mt'<'t<t<!ou<chea)'Haprt< )S 'M

v

a Mtoe me~Mf oit dont !'e<m «a teat de t~tMate.

huit hmftt MBt avoir M rebattu tt '45

te M~nte mortier rebattu avec oa peu d'eau M bout de

qatftBte-hait heures, tt mu dam l'eau doute

heam epte* 'S 'Se

) ) r Même mortier mis dtM l'eau au bout de teiMnte

hmfM MM avoir <M MhttU). « '<o

tt Mettiez d'tmepafm de ebMtd'OhtnM'i et de deux

pMtM<deMbtBmitd<mtt'aHnmm<dittenMn< <5 70

tt S Même mettttf mit dam Peau apr~ avoir reposé 5

danse htBM* MM avoir <t< Mbtttn. t5 ?5

t4 Mtoe mortier t~atta avec un peu d'eau m bout de

demeJttoK*, Mme dtmtfeta d~nM htturtt après. tt 90

)6 M<M<t<fdedu)m[d'Otxtati,MHettf<nt,)MtpMtiet

~ht, tBhdaMt'etoimm~dittemtBt. 4 '7! )6 !t!&M mertier rebattu avee nn pen d'été tm béat de

deM<ttt<M<ttt*i*d<mPt*<tdeB<ehtBfM<F~< *4e


<MMn'a~<Ma <!Mf~MM;p<M<H<'fa <~tt T~MMM N<* a8.

tt Mtivo souvent aur ua ateMer qwc l'oa a p)~p:Mr(! beaucoup de mwtiw, et que ta mauvais temps empêche de travaiMer pendant un M deux jowa. Si c'est du mer. ti<T hydrautique, t 11 devient dur d'un jouir & fawtre, et sauvent du matin au soir; ¡ it serait imposaibtt de remployer te! qu'il tst; On peut, en ta Mbattam tM~teM~a (mna y ajouter d'eaw, le ramollir comme H coKvttnt mab c'est tm attMM<t da <!<peaM OM pafvtcndmit & bien meU)aur mnMM a le ramener a la condatoam) ordiae!N ça !e KbaMaKt quelques iMtfmh) avto tm pea <MW. Qae!qae< iM6<aiet)M peusent que le MtOtticr devient beaucoup meilleur tfNqM'M o ët<! baMa p!as!enM &t)tp)tf jour avant d'OtMemptoyd. EMtoxs~qaeneeon Mt (matent Mn mortier phndaeM JtUtM o t'avance,?~ on te bat im'o, et on te !ahM durdr de nouveau pour tu KbaMM cnMM, pâtée quo, dtt-tm, le bon mortier doit CtM fait avec la Mew <!< hommes; mats la sueur dea homMtM co&te do l'argent q't'M Mt tmportaot d'~onomt~er. Ce sont eeaeona!deN)tons qui m'ont engase à faire tea exp~rtenco et-deMus. Les onze ptemieM mortiers sont eompo~s du ehanx eommmte, do sable et de tM<a,por pattieaegatM. Le n'* i oete mis dana Peau immediatoaent, tandiaquc to n* a a reposé doaze beatea à l'air, et ëte m!8 dan$ t'eaMsana avoir dtë rebattu. On voit que ce mortier a présenté unc rdabtanM sensiblement plus forte que le premier. Lea n" 3,4 et 5 sont restes viagt.qaatM heures à l'air avant d'être mis dans l'eaH, t mM~n°3a~t4rehattadoaM&iaaaaseaM,!en°~t'aeteaveadereau, et la n'a 5 c'a point été rebattu. Il eat important de remarquer que les témitats des n'" 3 et 4 eont à peu de chose près senthiables entre eux et & eemi du a*' a. Le m* 5 a supporte un poids sensiblement plus faible que )o n*

Au bout de vingt-quatre heures, Une m'a plus été possible de rebattre ces atortiers sans y ajouter un peu d'eau. En conséquence les m'" 6 et ont été mis dans Peau au bout de trente-six heures, avec cette dinerenee que te n' 6 a été rebattu avec un peu d'eau, tandis que le n* y n'a point ëtë rebattu. On voit que le mortier n" 6 a donne un résultat sensiblement meilleur que te n* y.

Les n*' 8 et g, <o em ont été Mis de la même manière, et ont donné aussi pour résultat que tes mortiers rebattus avec un peu d'eau ont présente plus de résistance que ceux qui ne t'ont point été; mais, au bout de soixante heures, la résistance a commencé à diminuer.

Si t'en compare tes n°'4etS,6et7,8et9,ioetn,qui ont ëtë laisses à l'air, on verra que ceux qui ont été rebattus avec un peu d'eau ont présente plus de réStstance que ceux qui ne l'ont pas été.

La comparaison des n'" 3 et 3 fait voir que ce dernier mortier m'a presque pas gagne à avoir été rebattu; cependant il l'a été douze fois de suite. Un excès de trituration semble donc tout-a-&it inutile, car t on a kilogrammes de résistance de plus ne sont presque rien lorsque les mortiers peuvent en supporter <5o. t6


Us n<" t a, t3 et <4 M~ chaux hydraulique ot du <aMc. Les deux pMUticM ont présenta une fe~tonee à pau pria ëgate, te a* t4~ qui été abattu Mec da t'fau, est he<n<eeMp meitteut.

EnCn les n" 15 et t6 eent eoMpos~ de chaux <0))enKd, do sable et de tMie), le M" a «<5 <nt~ tmtM~dtatemtBt <)MM Veau, et le a<' t6 m) l'a été qo'ap)~ Mo)f ët~ KbattH avec un peu d'eau. Le dernier a donné un t~auttat de beaucoup Mtpe"dfnrft)tp!~ëdent.

Je dobd)M qna~ toHqae tesmwtieR) avateMt pris une demi-eenatatanM foi)', jt) les ni toujours campdttt~ ttig~tenteat avec !a truelle avant de ks <MettM dans t'Mu, )))ah<Mn" a et t5 ayant eMptong~M'Mt'taM aussitôt après leur caNteeUttt) tt'unt point et6 t:otnpr!<n<a, t<md)9 que tean"' 4 et t(! t'ont été. Je M puis ptM'M'r r tju'ene aMs! Mg~M MtnpMta~a puiMa oecadoMf une si grande diOMteoce. Oa vuit d'atUtMMqMUe~bte une faible diN'fCMM entre !Mn*" <a et t3, quah~ace dernier ait seul et~ <'nmp)'!m~, taudis qaf< le a" t4 qui a été tthaitM avec de t'eax, a eftMt une Miibtance beaucoup plus grande.

LM )nt))'tieMn'" o, )3et Mdohent point dira twnpanisa ctwxK*' tS et t6, d'idMfd paKe que ces deux dMnieM tooTtieM ont du trass, et en second lieu p:<rf<' ~af <'<* sont deux t'haux de deux tbamees dUtëKDtea. M t~atte de ec toMeau <}M< toM~MC f'tf a du mortier hy<tr!)M«qua eomp<Me de chaux CMMt)M)oe, BoMp tt tMs<, <tH bien tonKpt'it est fait avec de la chaux hydraulique et du saMc, ou më)an avcc du tMM, dans ces caa il n'y u aucun inconvénient a te rebattM avec un peu d'eau, totaque, par une ctreonatance quetconque, it est devenu tmp sec pour pouvoir être entptoye. 11 y )<)t!me de lavantage a le faire: ainsi en taisant le <north r h' soir, et en lai donnant le tcndemfia matin un peu d'eau avec quehpte~ coups de rabot pour te metanser et le ramener à son premier état, ee Mortier n'en t<fr.t que txeitteur; mait un excès de trituration à eee t'st inutile et n'augmente point ta résistante du mortier en raison du sureroitde dépense qu'il necaaione. Le taMeau «Hhant contient diverses outreapxperiencM tpfj'ai faites sur tes mortiers.

TABLEAU.


fABMAC N"29.

KOMB&OS KOMBBE FOtCS <M COMMStTtOKOEaMOaTtEM. ~~h

du COMPOSITION D.:8 MtiRTI~HS. 'P'U, ,i,nis 6=6

MattTHM. j.

~M.t~. tttptfeto, hmmxfto. < MMr<<ef ~'oae partie de dtxM Mtmnaae et <hm<

parties dettes. ~t. 9)o' '.11, t M<i<BO mo~w fait tvte le m~ax trou ttxewiMO. j,~ < Mttne'tter<ierMte~eda<MMp<Mt$rMq~ete)ontMn*t. G )e5 Meftitt d'âne partie de ehwt d'ObetoO et deux

parties do «btf, mh dMt!'e*a«oboatde douze

Mom, faMttMMbeMa. ,o )o;

5 tHme ntefticr rebattu au bout de dente heures, e<

toi) dans t'Ma donao hoMM epr~t. ,o

G Mortier d'âne Mrtm de chaux dObernai et de deux

par<)e)de<i!b)e,(;ttMeM)' ;<,

y tMm)) mortier (;4<:h~E:m<e. )e a Mortier d'nae partie d~ chaux commune à demi-

cuitettdeuxptrtiMdeMMe. n

<) Mortier d'ene partie de ehaut d'Obornai et deux

partie) de MMe. )t 5o

xt Même mortier avec le mOmeMMe broyd tret En.. )p ,,5 tt Mot~ier d'âne partie de ehaM d'Obernai et dcMX

parties de sable terreur. <! 60

tt Même mortier avec le même sable qui a été lavd. 8 .«5

O~erea~etx e«f les e~encM ~a ?M/eot< M" ag.

La première expérience a été faite avec du tram ordinaire qui était pasë à un tamis de fil de fer Mtt~ c'est ainsi que je l'ai employé dans tontes mes expériences. Le n* a est fait avec le même iras} que j'avais hissé pendant un mois an fond d'un vase dans ïeqaet M était eonvett d'ean. Ptnsients constructeurs pensent qu'il faut mettre le tNSS il l'abri de ITmmidité cette expétience prouve qo'it n'a rien a o-eindre de l'eau. Il n'y a ancnn inconvénient à Msser dehoM tes moeBons de trass, oa iesatgitesemteadontonvent&i)fednatass<rtiBcieï;maisilesth)nde!e mettre à ecaveM, M<H'' dn vent, qtd l'emporterait iMsqn'it est moaht.


Le n" 3 a M fait avec le même trass, qui a été passé à travers un tamis beaucoup moins Sn. t<e reaMtat, eomoM on te voit, a été moitié moindK. Cela N'est pM étonnant, ainsi que je le dirai plus bas. On voit qatt est important que les tm~ et tes ciments hydrauliques soient broyés Sa it faut qu'en passant tes sjabstanees entre les doigts on ne tente point d'aspérités. Lea deux expériences n"' <{ et 5 ont h' même but que teMta du tableau ptccëdent elles ont etë fidtes avec de la chaux d'âne antM fourndo. t.o a'' 4 a mis dana t'eaa aa bout de douze heures de Mpoa a rair, mna avoir été rebattu. tea°S 5 été tebatta~mean au bout de douze heatesetmb dans l'eau douze heaKa apte). S'M y avait on avanta~, ee serait p!atet en Javear du mortier qui n'a point été rebattu; mais la tegere ditMteace dea résultats peut être K'gatd<e comme noHe. On doit fteotement conclure que, totsqae tes morUeK hydraat!qHC9 ont ëte bien metanges, ce qui a Uea !otsqo~ rœH ib patais~nt homogènes atoN on ne gagne rien à eonHnaet le mélange. Mais on a vu, par les expë)r!enees ptreeedentea, que si aprea avoir Mssd Kposer tes mortteta pendant quelque temps, on tes mete de nouveau en y ajoutant une petite quantité d'eau, a!on on leur donne plus de tbtce. Les n°* 6 et 7 sont faits avec de la même enanx d'Obemai. Ces deux mortiers ont repose tous le, deux à l'air pendant douze henref), avant d'etM mis dans t'cau, et toutes tes antres circonstances sont les mêmes. Il n'y a de diBcrenee entre ces deux mortiers qu'en ee que le n" 6 a été gâche clair, tandis que te ne 7 a etë gâche ferme. On voit qu'il y a une ditMrence assez sensible entre les résistances, et qu'eUes sont faibles tontes deux, ce qui provient de ce que le morceau de chaux était de médiocre qualité. Ce résultat est contraire à l'opinion de M. Vicat, car, à la Bn de la note qu'il a écrite sur tes premières expériences que j'ai publiées, il dit <t M. Treussart affirme, relativement a la manipulation, que tes mor~ersde a trass gâches a consistance ordinaire, e'est-a-dire mous, valent mieux que les a mêmes mortiers gach<h ferme. Ceci Implique contradiction, non seulement avec a les faits généralement observes jusqu'à ce jour, mais aussi, jusqu'à un certain a point, avec tes propres observations de l'auteur. a

Je n'ai annonce ces résultats en i8a3 que parce qu'ils sont importants pour ta tnaniputation des mortiers, et qu'ils m'ont été fournis par mes expériences. Je n'ignomis point qu'elles étaient contraires à l'opinion généralement admise; mais je ne vois pas en quoi elles sont en contradiction avec mes propres observations, et M. Vicatne le dit point. EUes coïncident au contraire avec tout ce qui précède. On a vu, en effet, que hs mortiers gagnaient sensiblement lorsque, après les avoir taissés prendre une demi-consistance, on tes mélangeait de nouveau avec un peu d'eau. On a vu aussi, an commencement de ee Mémoire, que la chaux commune vive, réduite en pâte molle avec de l'eau, était susceptible, pendant assez longtemps, d'absorber de nouveltesquantités d'eau. N'est-M pas probable qu'il en est de même avec la chaux hydraulique? Lorsqu'on l'a réduite en p&te de consistance de mortier ordinaire, il est bien possibtequ'ette n'ait point encore absorbé toute la


quantité d'eaa qui M est nëeeseaite poar termet te meitteaf moMiet. Il est posatbb qu'une maae de .morCetr, n~ dans l'eau, a'ea absothe qu'une petite qaanUtë a cause do <h)MisftMnent qui a'opeK pKMnptement. Dam ce eaa, C ne eeMit pas etennant qu'âne nouvelle quantité d*tao ajontëe au mortier aptes lui avoir tah~i absotter h pMmieM, ou qa'nn mortier &it plus eMt, donnât an meiMeNt t~mïtat. l." question Mt imputante en M qa'll est plu &eBe da tnëhager ka mortiera toNq< Mnt Mta do la aandatMOM m~BaiN que toNqn'Na aont g&eMa &)nme, et qa'H en resaïtepMeomeq~tt~ économie aeMtMe.J'a! d&jpt&aatertM eesahatsqae j'ai obteatta avec la ehatM d'Ohemat, aSm d'appeler ratteniton MF ces faite, et engagor les MMttacteaN qui emploient de ces Mïtea de ehatC: à faire quelques expatieNees mt cet objet. Ce qae je puis aNMKr, e'Mt qa'& StNdM)~ tous tea mortiers hydrauliques, tut pour être mis dans l'eau que pour être emptoyca à l'ah, ont toMJoaH etë faits à la MMtBtanee des mottteN ordinaires, et que trea souvent om tea tnëtattgeait avec une petite quantité d'eaa, lorsque par une cause quehonque Ms eommenca~nt à prendre une demt-eomMaBoe. On a cependant toajomta obtenu de ttesbona tëmttats.

L'expetience m* 8 a été &ite po~tr vêd6er un fait important annoncé par M. Minatd, ingeniemr des ponts et ehaMseea. Cet ingdaiear a annoncé qu'en faisant cuire de la chaux faiblement, de manière à ce qu'eue consetv&t après la eabson une certaine quantité d'adde cat~oniqoe, on obtenait par ee moyen de la chaux hydtaaRqoB ttea bonne. !'ai en eonseqoBnee tepetd cette expëtiemee, en ptenantnn morceau de pierre à cbanx eommnne et en la plaçant an-dessus des tnHes pour la MM cuite à demi. Je me suis assure, au moyen de l'acide mnriatiqM, qu'aptes cette faible cuisson ce morceau de ebaux contenait encore beaucoup d'acide carbonique mais il en avait perdu assez pour qu'en jetant de l'eau dessus il se soit réduit en poudre. J'en ai fait du mortier avec du sable et je l'ai mis dans t'eau mais on voit que je n'ai obtenu aucun tesultat an bout d'un an, le mortier était entièrement mou.

Les expériences n"' 9 et io ont été faites avec h même enaux et le même sable il n'yadediBeMncequ'eneequeten''9aëté fait avec dn sable otdinaite, tandh que le n* 10 a été fait avec le même sable qui avait été bmyë très fin. Ces deux mortiers ont été composes d'une partie de chanx en p&te contre deux parties et demie de sabie. PtusienN consttucteum pensent qu'il faut de ptëtetenee employer de gtos sable ponr de grosses maconneiies. On voit cependant que la Tësbtance que j'ai obtenue avec le sabte otdinaiK, qnin'estpasgMS,n'aëtëqoede 5okNogmmmes, tandis que celle dn mortier fait avec tememesabtequiaëtë btoyëttes 6na ëtë de ii5 kitogtammes. J'avoue qne ce résultat m'a bien sutptb. Lorsque j'ai &it ces deux mortiers, que j'ai mis dans l'eau, j'en ai fait deux aattes semMaMes que j'ai taisses a l'air. On verra dans le livre second que le mortier fait avec le Mble ctdMM!n!s'eatjRmtpt<t)<Mt!)tep<)idsde8Ski!o,gtsmmes,t!tBdh qae edui qt*<" ë~


fait avec te sable broya en a supporte ta5, quoiqu'il fut &adu. Ordiaaitement tea mortiera mis dans l'eau m'ont donné avec tes ehaux hydtauttques de meilleurs rëaultats qu'à l'air. Je serais due porté & penser que le n* 9 M m'a donné na si faible résultat que par quelque circotmtanee qui m'arma échappé. Il est possible que ce mortier se soit trouvé <&ndu sans que je m'en sois aperça: il me parait donc douteux qu'il y ait un aussi grand avantage que celui que j'ai trouvé par ces deux Mtp&r!encea à faire da morder avec du mble Ea; néanmoins il en résulte qu'avec de la chaux hydraulique JI y na avantage bien marque à &ite!e mortier avec du sable Nn. M. Vicat a obtenu un résultat semblable, ainsi qu'on le voit dans son tableau n° t6.

Les n*" i t et t a sont faits avec la même chaux dont on a pris une partie en pâte contre deux parties d'un sable terreux qu'on employaità Phatsbourg. Le n* n est fait avec ce sable terreux, et le n* ) a est fait avec le même sable que t'on a tavê pour !e débarrasser de sa terre. On voit que le sabtc hvë m'a donne un r&Mtat presque double de celui qui était terreux, Il est donc bien important d'employer du sable qui ne soit pas terreux.

On trouve dans le tome y* des .~M<to?M dea )M<nM une discussion entre M. Vicat et M. Berthier, sur la cause de la solidification des mortiers. M. Vicat attribue cette sotidincation à l'action chimique que la chaux exerce sur tes matières siBoeuses. M. le docteur John avait établi au contraire en principe que les substances que l'on mete avec la chaux pour faire les mortiers, et qu'il nomme «//MyM, sont tout-àfait passives. H ajoute que, d'après les expériences qu'N a faites, la chaux caustique n'attaque ni le quarts ni aucune substance pierreuse. M. Berthier, qui a examiné cette question, dit et Je pense, avec M. John, que les alliages ne jouent aucun rôle « chimique dans les mortiers: ces alliages me paraissent avoir pour eKet f de dimiK nuer la consommation de la chaux; a* de régulariser le retrait en te modérant « et en le rendant uniforme, et en empêchant par là les gerçures 3° probablement a de faciliter la dessication et la régénération du carbonate de ehaux, et d'accéc térer la prise; en6n augmenter la solidité des mortiers. D'après M. Berthier, les molécules des adiages contractent avec les molécules de la chaux une adhérence plus ou moins forte. Si cette adhérence est moins grande que celle qui Ue~entre elles les molécules de la chaux, le mortier ne sera pas plus solide que ne l'aurait été l'hydrate pur seulement il coûtera moins cher, il prendra plus vite et il sera moiM sujet à se fendre en se desséchant, ce qui est dé}& fort avantageux. Mais si la &M!e de eohéstan de la chaux est moindre que la force qui l'a fait adhérer à l'alliage, on conçoit que le mortier devra acquérir plus de ténacité que n'en aurait en l'hydrate pur; or c'est probablement ce qui a lieu dans les bons mortiers. D'autres savants et plusieurs ingénieurs ont pensé que la solidification des mortiers était due à ce que la chaux passait de nouveau & l'état de carbonate en absorbant l'acide carbonique de l'air. Mais cette opinion n'est pas sontenab!e, caronsait


que l'acide carb<miqne ne pénètre que très lentement dans une portion d'hydrate de chaux exposée à l'air. De très grandes masses do mortiers plongés dana l'eau y prennent quelquefois une dureté complète en trois ou quatre Jours, tandis que d'autres mortiers, contenant la même quantité de chaux, et ptaeca dans la même circonstance, mettent souvent plus d'un mois durcir. M. Damt.a analysd du mortier provenant de la Bastille, et il a trouvé que la chaux m'avait que la moMé do l'acide nécessaire pour la saturer. M. John a fait t'analyse de plusieurs morHeN anciens qui étaient très dura, et il y a troavë une quantité d'acide carbonique heancoup moindre. D'aHleaM, il a'en faut de beaucoup que tout raeide carbonique qao t'om trouve dans les anciens mortiers ait été absorbé par la chaux car l'expérience fait eonnattre qn'N est dimcNe, par le moyen de la calcination, do dégager tout l'acide carbonique d'une pierre calcaire. La chaux que nous employons dans nos constructions en contient souvent une très grande quantité il n'est donc point étonnant que l'analyse des anciens mortiers présente de grandes diiBrences à cet égard. Voici du reste une preuve que l'absorption de l'acide carbonique n'a aucune inBuenco sur le durcissement des mortiers, au moins dans les premiers temps j'ai pris de la chaux hydraulique que j'ai réduite à l'état d'hydrate avec de l'eau disUMee, et j'en ai fait une pâte un peu épaisse que j'ai placée au fond d'une note, je Pai ensuite remplie avec de l'eau distillée, et je l'ai bien bouchée; enfin, la chaux en pâte étant assez épaisse pour ne point couler, j'ai renversé la Sole, et j'ai plongé le goulot dans un vase rempli d'eau. J'ai répété la même expérience avec du mortier fait avec de la chaux hydmuNque et du sable, et avec un antre mortier de chaux commune et de trass. Ces trois substances ont durci aussi vite que si elles eussent été mises dans de l'eau en contact avec l'air. Se trouvant privées de toute communication avec l'air, on ne peut pas attribuer leur durcissement à l'acide carbonique. On. a remarque dans plusieurs mortiers anciens que la surface de ceux qui se trouvaient "xposé~ à l'air était passée à l'état de carbonate mais cela n'a lieu que sur une faible épaisseur, et il faut plusieurs siècles pour opérer ce changement. On ne peut donc point attribuer te durcissement des mortiers à la régénération du carbonate de chaux. Les raisons données par M. Vicat et par M. Berthier sur la question de savoir sTI y avait ou sTI n'y avait pas une combinaison de la chaux avec hs substances que l'on mélange avec elle pour faire les mortiers ne m'ont pas paru concluantes: je vais en conséquence donner mon opinion sur ce sujet important sous le rapport de la théorie, en présentant quelques faits à l'appui.

Pour se rendre compte de la solidification des mortiers dans l'eau, il me semble quTI faut les diviser en deux classes tout-a'&it distinctes ceux qui sont composés de chaux hydraulique et de sable, et ceux de chaux commune avec pouzzolane ou autres substances analogues. Pour les mortiers &its avec la chaux hydraulique et du sable, il n'est nullement nécessaire de supposer qu'il y ait une combinaison chimique entre ces deux substances, car on a vu par les premiers tableaux que les


chaux hydrauliques seules, lorsqu'elles sont réduites ea pâte, dtneisaent promptement dans l'eau imns qu'il soit eécessaira de les melaeser avec aoouno matière. On pourrait être patte à croire qu'il y a camMnaiMn entre la ehau< hydrauBque et le sahle, d'après les expériences n" 9 et to du tableau n" 99, qui prouvent que l'on obtient une résistance beaucaup plus gMnde avec dusaMe nn; mais, d'un autre ~ttë, les fa!<a cités par M. Jchn, qui a trouvé que le sable a'~Mt point attaque par la chaux vive, et les )fid<mBa doandea par M. Berthipr, font penser qo'B N'y a point de combinaison. Pour expliquer la durcissement dea mortteM faita avec la chaux hydraulique n n'est pas nécessaire de supposer qu'eMa se combine avec le sable, puisqNo eette chaux durcit seule dans feaa. Il festefait donc & expUque)' comment la chaux hydmwMque jouit de la propriété de dorcir seule dans feaa. J'observetai & cet égard que cetle chaux partie<<Mere est une combinaison de la chaux avec une eertatne quantité d'argite par le moyen de la calcination c'est donc une snbataNte tout-à-fait dMBrente de la c!m<K, et elle a acquis de nonfeHes propriétés que la chaux n'avait pas; ceMe-ct se dissout dans l'ean, tandis que la bonne chaux hydraalique ne a'y dissout potnt.

On sait que, lorsqu'on mete ensemble, dans de certaines proportions, de la soude ou de la potasse, qui sont opaques et solubles dans l'eau, avec de la silice qui est également opaque, et qu'on fait chanBer ce mélange, on obtient un corps nouveau, qui est transparent et insoluble dans Feau, et auquel on a denn< le nom de verre. Il n'est donc pas étonnant que de la chaux mêlée avec une petite quantité d'argile, et channëe, produise un corps nouveau qui ait la propriété de durcir dans l'eau, tandis que la chaux seule y reste constamment moUe. Quoiqu'on donne a ce composé le nom de chaux hydraulique, M doit, dans te fait, être considéré comme une substance tout-à-fait différente de la chaux c'est un corps nouveau qui a de nouvettts propriétés.

Quant aux mortiers hydrauliques faits avec de la chaux commune et de la pouzzolane, ou d'anttM substances analogues, je ne vois pas qu'on puisse en expliquer le durcissement dans l'eau "ans admettre une combinaison de ta chaux commune avec tes pouzzolanes car cette chaux, mise seule ou avec du sable dans t'eau, reste toujours motte. Pour prouver la vérité de cette explication, j'ai fait l'expérience suivante j'ai pris nn mortier composé d'une partie de chaux de marbre Mane et de deux parties de pouzzolane, et qui était resté un an dans t'eau. J'ai pris, au centre de M mortier, un morceau que j'ai réduit en poudre très nne, et je l'ai mise dans an vase que jMrempUd~aa distillée. Or on sait que, si l'on met detaehanx commune dans de l'eau, celle-ci en dissout en quelques minutes environ m de son poids. Cependant, au bout de vingt-quatre heures, Feau distiUée que j'avais mise sur te mortier de chaux et de pouzzolane réduit en poudre n'avait dissous aucune portion de cette chanx. Je me suis assuré, d'unantreeûté, que la ehauxdu mortier n'était point passée a l'état de eorhenatc car, en versant sur le mortier en poudre de FMide


mnrtat!que,jaM~i caquettes peu d'eNervescence.t~ehaaxa'étaitdone point passée à l'état de carbonate, et cependant eMo ne s'était peint dissonta dans fean, eo qui ne peut prcventr quedeceqn'elles'était combinée avecta pouMotane. J'ai eommumquBee&it,ttyapresdede)Mans,a M< Bertb~f, enMpartantnnpendw mortier en poudre dont je m'étais setvi pour Mre moa expérience, et ? a ttcavé te même résultat que moi. J'ajouterai que j'ai fait du mortier hydrantiqae avec une partie de chaux commune mesurée en pâte et deux parties de poM~otane; j'ai pris une partta de ce moitier, que j'ai placée au fond d'at) vetM, et je l'ai Kcamvette de suite avec de Feaa; t'aatM partie a également été ptacee au fond d'un vetM, mats je ne l'at Kteuverte d'eau qu'au bout de douze teurea. Il 8'est formé une forte pe!Mcate de carbonate da chaux à la surface de toute l'eau da mortier qui avait été mouvert immédiatement, tandis que, pour te mortier qui était resté douze hewKs & l'air avant d'êtM recouvert d'eau, M ne s'est formé qa'une tëgere couche de carbonate de chaux, et dans qnetqncs parties seulement de la sorbee; il y avait plus de la moitié de la surface de l'eau qui n'avait aucune pemeate. Cette expérience prouve que la chaux se combine très prom~tement avec les paMzotanes. Le durcissement des mortieM hydrauliques dans l'eau peut donc être expliqué de la manière suivante si te mortier est fait avec ds la chaux hydraulique et du sable, cette demMN substance parait y être à un état passif; te durcissement du. mortier a lieu patrce que la chaux hydraulique durcit d'eite-meme dans l'eau, et la chaux hydraulique durcit parce qn'eUe n'est pas nn corps simple, mais une combinaison d'une petite quantité d'argite avec ta chaux. Si l'on force trop ta quantité d'argué, alors on n'obtient plus de bonne chaux hydraulique. Un effet semblable a lieu dans la formation du verre si l'on force la quantité de soude ou de potasse, on n'a plus qu'une composition déliquescente. Lorsque le mortier hydrauMque est fait avec de la chaux commune et des pouzzolanes, le durcissement aiiea, pareequ'its'op&re uneeombinaison de~tachaux avec ta pouzzolane par la voie humide. Dans ce cas, pour que la combinaison se fasse bien, it faut que tes pouzzolanes soient dans une proportion plus grande que la chaux.

Lorsqu'on fait du mortier, il y a toujours réduction de volume aprts le mélange des matières. J'ai cherché à connaître cette diminution par des expériences en grand. D'abord quatre tas, composés chacun de o-,3o cubes de chaux vive d'Obernaiet o",6o cubes de saNe, fbrmantensemb!eunvo!umede3'6oeuhes,seMntreduits, par la manipulation, à a",8~8 cubes de mortier de consistance ordinaire ainsi le volume a diminué dans le rapport de i a 0,799, e'est-a-dire de o,aot. Dans une seconde expérience, cinquante-deux tas, composés chacun de o",3o cubes de chaux vive, et de o-,75 de sable, &rmante)NemMe un volume de 6o*9o cubes, ont produit en mortier 5o'°,338 cubes. Le volume primitif a donc diminué dans le rapport de ï à 0,837, c'est-à-dire dé 0,173. D'après la première expérience, ta réduction &étéd*un<~nqaiemc, ctdaasia seconde expérience, où il y avait plas de ï9


sable, eMe a e~d'emtron an atxtame. Cea données sont neeesMt)~ p<mr faica ~mo MNttyM, a6m de Mon établir les prtx.

Mtïtaeerdatre, in~manrdea pontaet<aoe<seea, emptwy~aa cana) dejtearHogne, a an<mnca qa'H avait obtenu de bons mortteïa hydrauMq<Ma pa~ te mo'yen suivant !t fait eatetner moitié de h pierre à chaux hydr&uMqae; n t'eteiat on. suite par immersion~ Les porUona les ptusenttta tombent en pouasMre, et H M Mtt de cette eha<Mt, qa'M mNe avec da sable et aveu lapartie de la pierM à ehaux qui Ne a'Mt point éteinte et qu'il emploie comme ciment apfea l'aval fait broyer. On a ëtahU a P<)Mi!ly<methbdq<M de cette matMte, qui porte le nom do etmeat de PoaiMy et qu'on emploie comme tel avec tea chaux grasses. On voit que M. Laeotdatte a appliqué aux pierres à chaux hydta<diquea un ptoeedd analogue à celui que M. Minard avait pT«p<K~ pour les pierres à chaux commune, et qui a'a donné aucun résultat, ainsi que je l'ai ditMa page

Je me mb procuré deux echactHIoM de la pierM à ehnax hydta~iqae de Pouilly, et un morceau de cette chaux à demi-cuite dont on fait le ciment de ce nom. L'mm de ces pierres à chaux était d'an bleu prononcé, et l'autre d'une eoateut eendtBe. Le moMean de chaux peu cuite était de couleur brune, et sorti da four depuis environ six mois. J'ai fait avec cette chaux a demi cuite les. esaa!a suivants J'en ai détaché un matMau sur lequel j'ai verae de l'eau il n'y a point en de chaleur produite et H ne s'est point réduit en poudre. J'M mis ensuite ce morceau dans de Facide mnrtattqae étendu d'un peu d'eau il y a en un dégagement considérable d'acide carbonique, et il s'y est dissous en taisant un résidu d'environ nn cinqni&nM, qui était do~argiie mNee d'un pend'exide rouge de fer. J'ai réduit en poudre très nne le morceau qui me restait, et j'ai fait tes expériences suivantes J'ai d'abord mélange nne partie de chaux grmse, mMnrëeea pâte, avec deux parties de cette poudre. Apr~s avoir bien me!e le tout avec nn peu d'ean, pour ramener la consistance de sirop, je t'ai placé au fond d'nn verre. Une heure après, j'ai été obHgé de le couvrir d'eau, parce qu'il devenait consistant. Douze heures après l'avoir couvert d'eau, il était complètement dur. J'ai fait une seconde expérience en réduisant cette poudre toute seule en pâte avec de l'eau, et, une heure aprb l'avoir placée au fond d'un verre, je l'ai. couverte d'eau au bout de douze heures, j'ai également obtenu un durcissement contptet. Ennn, j'ai fait une troisième expérience avec une partie de chaux grasse et deux parties de cette pondre comme dans Je premier eMai mais je m'ai ajouté que l'eau nécessaire pour réduire le mélange en p&te épaisse, et je l'ai laisse à l'air il a nurci avec autant de promptitude que le ptàtre, et, quinze jours après, il m'a paru avoir une grande dureté. Userait peut-être possible de substituer avec avantage l'emploi d~ cette substance &cetutdMptatre.

H résulte des essais que je viens de rapporter que cette maU&re, réduite ep p~te avec un peu d'eau, durcit {t t'air et dans tcau «ttc use grande promptit"d< et


qu\<ap!ayeeeh paadre avec de ta eha<M grasse, Ma mameK dstpemmtawa, en obtient ëgatcMent dans Peaa um dareisiMnent tr~a prompt. H me pMtdt qae te <HMa de ehnent, qu'wa a donne aeettt) matiare, n~at pas coBveaabM car c'est r~eMenMM un sous-carbonate de chaux hydraulique e'tst-a-dire do ta ehaux hydrauHque pou euite et contenant par eonseqaent beaucoup d'acMe carbantque. J'observerai q~, et t'OR mMatt une parUe de chaws gM~e avec dewx pajfttea de hoMe <!ha<K &ydmaUqtM ~dntte en poodM ,M mdtahge datetrait~gatemtMtdana PeaM,6aaaqMe t'enp&t d<K qoe cette ehanx hydtaaMqae ea paudM eat du dmeat. On n'a donn~ ce nont qx'adetapoudMpMvenaatd'e~teaCMi~; il eat posdb!e cependant que r<Hage eon~rve & cette tnatMfe ie nom de etment, paNC qu'on remp!<~a de la taùne n<ani~M.

La beMe obsetratien de M. LatOïdaiN vient d'oavt~f oa nooTcaa dMmppMt les BMtUeM hydtaoMqaea. Il serait Mea hnpartant da «mMattM la teoM<të do cette matière: MF on a va, par tes gatetede Boot<~ne et par phuteaM aatrea «tO)ftt<M, que ceux qui dtttcisseat très vite n'CMt pas toujoara pr~sent~ nM grande t~tetaaee. On a vu, par te taMean n° 3, qae p!<M!e«M chaai: hydrattUqoea, MeM ea!tes et dwKesenpate avec de t'eao, ont présente Mutes des r&btancea ptaa grandea que toraqu'on !es a mëtangeM avec da aabte. La grande prompt!tade da duretfeetnent des memesehauxpeacaitea mérite nrne attemUea parttcuMèM. Pour bien jtger cette notvette manière d'employer les chaux hydta~tUquea, il faadrait &<K des expérience eonpaMHvM, d'abord avec teamemea pierres a chaux peu ctdtea et bien euttes, réduites seMies en pâte avec de t'eau; après cela on tes mélangerait avec tes mêmes quantités de ~aMe enBn ou ferait usage de !a chaa~pea cttite en l'employant comme ciment avec de la chaux commune et avec de ta chaux hydrauUque, et on t~aier~t ensuite de ~netanjjjer ce ciment avec du sable ~t ces deux espèces de cnaux. bn comparerait le durcissement ae ces divers mélanges, et, au bout d'un an, ton tes soumettrait & la rupture pour commttte leur ténacité. En supposant qu'une partie de cha< x gNs~o, meteeave~ dcM parties de chaux hydraulique peu cuite employée ecmnM ciment, donhat uabrësistjance égale a ;celle ~'un mortier composé de la m~tne baux ~ien c~te et de deux parties de sabte, M &udMit examiner qae! est eetui d s dea~ procèdes qui est le ~aoins juteux. Dana te premier cas, on n'emploie que de ~a chaux, qui est une substance assez cMrc m&is la chaux bydraoBoue, qui y enïn jpourtes deux tiers, étant beaucoup moms cu(te, exige moins de combus~Ne, < t demande d'~n auttis cot~ une assez gratae matn d'oeuvre pour être broyée. ~av~moneqae e~t en comparant la dêpeese avec h iaMstance des mortiers que t'on pourra eonnaitre le proc&M que Fon doit employer. Il y a satts doute des circonstances ou il est important d'obtenir un daMissementtres prompt; mais, dansies cas ordinaires, itn'y a aucun inconvénient à attendre huit ou dix jours pour tabser prendre au betoa ou au mortier une dureté suNsante. n est & présumer que nous ne tarderons pas à avoir des expêrieMee!t qui M<m6 &MBt co!}aa!trc si cette


tMMveMe ma~PK d'etMptoyer ka ehaw: hyd~oBq~e~ ptëseate un tesnttat avaata" ~K Mw te rapport de ht te<mctte dea motUeH. Ï~Mteaptaces où l'on Kneoatfo ~aboBNea chaux hydta~qwea, Mscm!t Mentmpottaat de <MM tNMMta dont je vietMdepwtet.

J'a) dit <[tM la chaux à demi culte que J'avab employée conoMe ciment a~ttt e~ ~atetn~e depuis a!)t mois, et cependant j'ai obtenu un dwteifaement tt~ pNmp). Cela peut tenir & ee qx'eHe eta!t en p~tM et qae t'a!t n'a pM pa pdnetMF dans Hn< tedenh Il serait ewrteox de cenoattre ai cette chaux 110 conserve aussi tong-tempa MM perdre de son enefgte tat!!qo'en t'a réduite fa poudre. ItoeMit egatemeat MP< ctsaiM de Mvotf a'M est iadifKteot de plonger cette chaux dans t'eaa à sa Mrtio dn feaf, oa a'M. ne serait pas pT~B!tabte de cuire toute ta chaux à demt, pour ne lui donner de l'eau qn'cn la tnetanfteattt avec la ehaux bien culte.

OntNHVe, dans ta tome Vtï do ~MMN~ ~M ~f~M, les analysa de ptustettM mottieM aneiems faites tmr M. te docteur John, et celles de ptastewM pierres à chaux, par M. Berthier. Je terminerai ce chapitre paft'exptMhhmde eesanatyeca danslea tableaux ct-aptes.

~aa/y<M do <<~&«Mt< Me~er< /MM par Af. Je<M.

Acide eatbeniqae

M (U'eMdetarbeMte.

.S tomhm~e avee d'an-

combiuc!e avec d'an-

tt0 tabtttnea SiUee temhin~e. QtMtt* et mMe. Atantine, mMe de fer.. Eao.

tMNTttM !M. HMT)M*nifBtteMOCt<.

)!4S6789 g 0,0600 0,0575 o.et~S e,e!ee e,~eo n,<Me 0,0050 0,0*~ a,«MS e,e8«e ",0~8' e,«t6e o,o6ti~ o,tt~ e, 0,00~0 «,099! 0,0:9!! o,e<ye e,e~5) <~665 e,Mo~ e,«!M o,o6<)9 e,«M *<o!95 o,~y~ e,e)ee 0,0) t5 o,e5~S o,0ta5 e,oet5 o,oe:5 0,0*00 o,oo55 0,0800 0,8000 e,8oto o,y8!o e,8!~5 0,6884 e.SSoa o.~So o,8o!e «.Met o~n~S o,e~5 o,e55e 0,0088 0,0675 o~)t!o o.a~oo o~tSoe o,)6t! 0,0)0" o,~oe t.eooo t,oooe ),oooo t,oeee '.aoee ),<<e<!o t,o<M«) <,eoee ),<M«)o

t. MMtier de cent ans pMvemmt disjointe exteriems de P~Hse de Saint-Fierté &Bet!in.

a. Mottier de cent MN, provenant des jointe intetieum de la m<me egMse. 3. Mmiiorde~xeestsaBs, pMTMaBt d'anc~tdathm tttwnbtA* ~f b m<mf e~!se tt~ dar ettt4s tenaee.


4. Mortier de six cents aM.preveaaot des mwrade ta.eathëdtate de Brandebawg. 5. Mortier Kunata, provenant d'an mur de vtMo eonatratt à Cologne, sous Agrippa, daeate prenderdMe de Mre chretienae.

6. MorHer romain provenant d'une tour M<te par Agrippa.

ït patah que dam !ea deux derniers moHieM !a portion do chaat non sature d'actda carbonique est tombée avec de t'otanttnc.

7. blortier de trois centa ans, provenant de rencchtte du ehMetM de BerUn. 8. Ancien mortier hydraulique romain.

9. Mwttet de Tt&wa, de qa~te MM.

On voit par le tableau ct-dM~aa qu'aucun do ces motMent ne eoxtteot, à beaucoup pt~a,MM quantité d'acide ea~MwtqMe anfBMmte pour la eatoMMoa de la ehaox, pMbqoe, suivant t'anatyM de h page a, la pierre h chaux eomtent etd)natK'mo«< 33 pour eeat d'aetde carbonique. Le mortier M" 5, par exempte, qui date de pr~) dedeMM!MemH,n'e)t contient qu'environ t3poweeNt; et il est à remarquer, ainsi que je M déjà dit, que t& chaux, teUe que nous t'emptoyeas daM nos eenstructions, m'en estjamah MmpMtemeBtdëpourvue. On K'matrqneatHa! qnetea mortiers hydrauliques sont ceux qui contiemMnt le moins de carbonate de chaux. Et cnBn qu'une partie de la chaux M trouve unie chtmiqucment avec d'autteasttbstances, teMM que la silice, l'alumine ou le Bir, et peut-être avec ces trois aabstaNeM à la fois. Ces substances paM!ssent e'étK combinées avec h chaux par la catttnation.

CAaMtpM<!M«M par <t~Kren<<M pA)n~< e<tA;A«&)< <faHM<M<< do la cj5o<tt femmMMe d*<tp!~< A'a <m<M de M. J~e~Mer.

Chmm. Mapt<Mc. A~ite 0:u<tedefer,ete.

CHAUX

CHAUX GRASSES. ~.o~

1IIAIO.Bt.

t a 4 5 6 7 < 0~64 o,954 "<97' 0.9~! <9tt! o,Me '780 «,6<)e «,«tN o,ct8 o.eto o,0)5 o~tge 0,900 o~6< 0,0)8 o.eao o,oto 1,040 0,069 <),e5o <oto o.otS o,)!8 ',000 ),000 ',000 ',000 ',<MM) t.OOO ',000 t,000

t. Caiothe d'eaa douce de CMtteMt-Lamdon près Nemonn compacte, ja<m&tte, un pea ce!MaiK, Mnore donne de la ehaax tcesgMSM,


a. Cataatte de Satnt-JwqMM; tompaete, jaonatte, ut paMRaeehatoïda~HMUa !!)<? dea montagnea du Jota: 0 donne nne ehaws ))~ gN~e, qui na fait prise qm!en~BMn<.

3. CatcatM grosaier da Parla; donno de t« chaux )~a gKMse.

4. Cateairequt forme ta toit de la tata~ da fer de JLa Vootte (Atd~he); oempatte, blano jaun&<M tcntttme des coquillea qui prouvent qu'il Mt d'une formation MmMtn{Mm'tnoHaeatm<te du Jum; peMOtewr ep<et6q«e, ~67: donac de M~a bonne chaux Rmssp.

5. CatcatM de t<as"ews (A!n); compacte, d'an 6fbjam)!MM peu fonc~: il donne de la chaux fjMMc qui Mt t~s tmptoyda & Lyon.

6. Catmtn' d'a« donee de Vichy (Allier); compacte, ceMnMM, blanc jaunâtre demao de ttùa honnca chaux, mab Medtoctement gM~e.

Calculte des environ, de Paris, qui paratt appaftcntr à la <bm'a)!on d'MM douce eompacte, jaunatte; donne de la ehawit maigre, mais non hydraulique. 8. Catea!fcseeendaifedeViUefmneht(AveyMn);!anteUatM, de couleur ocrocée; ¡ la chaux qu'on en a obtenue dana une exp~tieMe en peUt s'eat trouvée tr~s maigre sans être hydrawMqttc.

CAat<<w<~M~M~'e''<<t~MM~M~e<< M/eo~o~eftMoa~ do la e~ott< A~MM~Me, <<*<tp<iM /M analyses do M. /!e~Mf.

Chtt~ M~aAie. Argile. OtMett&r.ett..

N<'VE!<BME!tt BYMMUOea. TB&* ttITBttOUQfEt. ) a54S6?89'ot< 0,870 o,8!o 0,840 o,o9t 0,8*0 0,74'' e,688 0,~4" o,68! o,yoe 0,~46 0,040 o,o*S o,o<5 o~)5 o,o55 0,060 o,o*< o,oao 0,00 o,t6<< 0,090 0,0~0 o,)S5 o,<65 n,t65 o,Me o,~ e,<70 0,940 e,too o,ojt8 «,ter 0,070 0,057 o,o)6 <,coo <~<o<) t,oee t,ooo t,ooo <,oeo t.oeo t,oeo t,ooe t,ooo t,oee

i. Catcaite de Vougny (Loire); subtameUaite, jaunâtre, rempli d'ammonites et d'autres c<<qu9iea donne de très bonne chaux <}ui pteod dans t'ean. x. C&ïcaMe~e&int-Gënnain(A!n); compacte, d'nmgtM foncé, veiné de calcaire blanc tameU~iK et pênëtfë de gt'tphites, etc. on emploie à Lyon la chaux qu'il TModnit, quand nn construit dans Peau.

S.CateatKde Chauaayptes Maçon; compacte, à gMM&Bns, blanc jaunatte, i il est de formation secondaire; cette etaux est hydmuMque.


<{. Cote~iM de Di~M (Juta)} eompaeta, peaeM detameBca de eateatM et emp&tawt xa grand nombre de gripMtea, d'tm~~ <~< 6)ae~; cette chaux eat hydrauttqM.

S. Meatte qui Mcompagno to.p~addaM, a< qat JuwH dc$ atOmca pMp~t<a; e<MapMM, & grattH pKtque teMMHt, d'aa gria cMf.

& Ceteaite seeûndatm de Nimee (Cmd) compaote, gris jam~tre donne une eham hydMaMqae qui pase <taM'te paya pew 6tK'd'exe<Me)jtte qualité. Chaux de !<M<MH! (Pay-de-JMme); &bdqn6e av6<tm eatcttM d'eaa doaM matneox on la dit e~eeMeMte; oa a coutume de MteiadM en la laissant exposée en tas à fuir, apt~a l'avoir homeetêa elle produit uno gelée abondante avec les acides. 8. CotoatM compacte dont la localité eat Inconnue; donne de t~s bonne ehanx hydta<<Uq<to.

Q. CoteaiM secondaire de Met!) (MoseMe); compacte, à graina presque tetteux, d'un gris Neu&<K plus oa moins <one< la chaux qu'Il produit M< connue pour être tf~a hydraulique.

10. Colcaire mamcux de Senonehea, pF6s Dreux (EnM-et-t'otr); compacte, très tendre; M délaie dans t'eaw presque comme une MgHe, mais ne tomba pM en poussière toHqa'on le ealcine. Çette pierK n'est pas, comme les autres cnleaires qui ont la cassure tetfease, un mélange de ehanx cartmnat&) et d'atgite. Elle Msse dans les acides un tfeshm farineux doux au toucher, qui M contient qu'une trace d'alumine, qui se dissout dans la potasse caustique liquide, même à froid, et qui se comporte en tout comme de ta silice qu'on aurait séparée d'une combinaison cependant il est certain que cette substance n'est dans la pierre de Senonches qu'& t'etat de simple meiange car, en opérant avec le plus grand soin, on trouve, par t'analyse, que la proportion de t'actde carbonique est justement celle qu'il faut pour ta saturation de ta chaux. J'ai déjà rencontré de la sitice soluble dans les alcalis, quoique hors de toute combinaison, dans quelques variétés de magMsic carbonatée mais je n'en avais jamais trouvé dans tes calcaires.

La chaux de Senonches est très renommée; on t'emploie beaucoup à Paris; elle prend plus promptement et elle acquiert plus de dureté que la chaux de Metz elle se dissout dans les acides sans laisser le moindre résidu. (Ce que M. Berthier vient de dire de la chaux de Senonches est bien remarquable, et mérite de fixer l'attention sur cette espèce particulière de chaux.)

il. Mélange de quatre parties de craie de Meudon et d'une partie d'argile de Passy (en volume), que M. de Saint Léger emploie pour faire de la chaux hydraulique artificielle près de Paris.

Si l'on compare les chaux communes du premier tableau ci-dessus avec les chaux hydrauliques du second, on verra i* que eettes-ci contiennent en général beaucoup plus d'argile que les chaux communes a" que plusieurs chaux contiennent plus de deux dixièmes de magn&ie sans être hydrauliques, tandis qu'elles le deviennent à


un <teg)rë ëmit~Mt !<)Mqa'eUMKt)6))mM'Nt la m<meq«anMd'ataMe; 3o que ptesqua ta~MJea fheax cemmwaea eo«ttennemt cependant MNe pe~te portion d'M~te. On volt que le n" 5 des ehawx communes M<meMt & un millième pt~ autant ~a~ht qoe le n" a dea chaux moyeNMBMat hy~NoUquM: 0 eat donc pK~mMe qae CM deux cha<t)t doivent avoir à pewpt~ b tn~me degFë dT)ydmoMd~, MMdaqM'M est fMthk. M WMtt intéressant de eopnaltre la ~otanee deamoH!pN M<a avec toutes les chaux MntbnMt'M dans tM deux tableaux d'desNm. Ce n'est qa'ea dettHMinant h <~tMtM des mortieN Mta avec des chaux dont ta cotMpMition est bien connue qne l'on pourra detentttMr la eomt'eattion et la proportion ~'argMc les plus eonve«aMM pour produire les nM'iHean's thn~hy~fattMtjnps.


~ANTMtVMt.

av aaut.~ as nna ~aàRSa..

BU SAUt.)} BT BNS An&NBN.

On a dasse tes sables tehtivement & !ent9 parties constMnantes ainsi il y a des saMes sHiceux, gMn!tiq<tts, csteaiRS, etc.; qudqucs nnsptovienaentde la deeom~position tente des reehes de même nature. Qnelquetois N9 sont metes, et M arrive souvent qa'Ms contiennent divemes Mh~aneM m~taNtqaeo, et principalement du fer. Les dMKtentea ï~votationa ~e notre globe a subies ont donnd Hea a des dépôts considérables de saMe dana des endto!)h où i! n'y a plu de nos jours auem~ coats d'eau, et même à de gtaNdeshtmteoK; sm' eertotaes cotes on trouve. des amas de sable aatq<te!s<m a dôme le aem de danes; fla ont été amoneeMs pat hs~ents. Les ~tteKs châtient heaocoop de sable, et !eNts rives en sent qaetqaeMs ceavertes. Les sabbs sont souvent meMs de terre végétale. Datas ee cas ils ne sont point proptes & &tre du mortier. pour qa'Hs savent bons à cet usage, 0 faut qu'lis ne contiennent point on tfes peu de terre. En parlant des mottteN à l'air, jTndiqaetat un moyen bien simple que j'ai fait employer U y a ph~ents années pour debattaset le saMe de la terre qu'a contient.

Leseonsttaeteam disUngaenthssaMes ensaMedetMete, de mer, et de canteM oa de mine. Ce dernier se trouve dans ïesgMndsdepots dont j'ai patMet-dessos; on M donne aussi le nom de sable &sdte; il a gënetatement un grain plus angntenx que cemide tivièK et de mer. Du reste tous ces sables contiennent les mêmes eM<ents. Les sabtes siMceax et gmniiiqnes on ee)M metes de ces deux substances snnt hspmseomnH)ns;iMsab)esea!eaitessontIespl)Nïaies.

Vitmve, et d'antres après lui, ont pense que le-sable &MHe était le meilleur ponr&ire le mortier. Midor apenseaneonttaiMqoeiesabIedetitieteëtaitpteStabte. M. Rondetet a fait en dernier lieu des expériences qui paraissent établir que !esabtedemineon&ssiieestp~KMMe&eetoiderM&te.

Je me proposais d'examiner si e~etivement M y a nn grande dmetence composer iesmprtieM avec tel sable platAtqn'aTee tetantK; maisj'ai quitté Strasbourg avant d'avoir pu m'occuper de cet objet. Cependant quelques &4ts dontjepadeMi à rotea~on des inortiets à i'eir me portent & crotte que la divergence d'opinion sur ao


les sables que t'on doit regarder comme les metUems provient de ce qna l'on a emp!qye pour iaire tes experieaees des sables plus ou moins teneœt et plus on moins Nas. I<ea Mperienc~ eiteea à la page ï4* voir q<M de la tene mNee an sable nuit beaucoup à la qaatita des mmrtieM. Or les aateMM dont J'ai patte ne disent point ai, avant de faire !enN expefieaeM aar les sables fortes et sur les aaNea de rivière, ib ont eu soin de tes bleu ~ver tom bs dam. 8'Ha ne r<mt point fait, la pteeminenee qa'ib ont ttoavee & tel sable sur tel aMtM peut tenir d'âne part a ce que celui qui a dotUtë le meilleur t~dtat était le moins toMea~, et de l'antM an degré de finesse des sables emptoyes. J'ai trouvé CM resnitats aYee tes taMes granitiques, mais il resterait à Mvofr s~b seraient ha mêmes avec tous les sables. Cette question est importante, et aurait beseia d'etM examinée avec soin. On vient de découvrir une espèce de sable fossile qui est bien KmarqoaMe; la connahstnM de cette sobstanM s!ogoMeMestd<<e à M. Girard de Caademberg, ingëniewr des ponts et ehaassees. Cet ingénieur a paMiësoreet ottjet,em89y,nne notice ttes InteKssante et qui ne peut pas manquer d'avoir de gMnds tësattata. Je vais rapporter succinctement les ptriaeipam: faite eontenus daBS cette notice, et j'y ajouterai qwehmee observations qui ont été faites depuis.

« Il existe, dit M. Citait, dans la vallée de ns!e, dea sables &Niies dont la K cotdem varie du rouge-brun an Mttge-jaaa&ttB et m&Be au jaune d~oeM. On « tew donne le nom d'atêaes (t),q<M nous leur conserreMM dans cette netiee pour a tes distingaer dasabh oïdinaite. Ces sables sont employés souvent seals comme a moMiets dans tes mMM des cMtarea et des maisons, et comme ils ont la propriété « de faire pâte avec l'eau, et qa'iis tabhsent d'aiiteMM moins de retrait que t'atgite, « ils sont tris propres à ce genre de eonstmction ils Kpt&cntent~tots une espèce a de pied qui acquiert de la dureté et ïesiste Mm intempéries. Mais proprié& taires des moaMns situés sur la rivière de fiste, dans le département de la Gifondc, « ont découvert par basant aux atènes une propriété bien plus im~ntaate et digne a d'une sérieuse attention; ils tes empMeni, avec tes ehaoxotdinaiKS ptasoMmoins « ~Msses, à &nnet des mortiers qui font corps MM i'eaa et qoi acqmetemt eosaite « une assez grande dureté. »

M. Gitatd ditqa'a de&at de chaax hydrantiqoea,ita&it<x~cntetptasMUtaecMses avec du mortier composé de cbanx commune et de ces atents. II annonce qmT! a obtenu de tfes bons tesoUats, et qw l'année suivante il a &Nu: employer te pie pour entamer te hëto~qu'O avait fait avec cette arène.

L'eMmem des afenes a appris à M. Girard qn'eHea étaient toatet Jbrmees de sabb

(<) M pmrttt que te met arène était eettaa de p)aae<M eomtntetemr', CM M. %ftm dit, pae ~5, en pat<<mt des Mb)e< « Oa tppet!e <N~M cent dont les peftif Mnt p~ xtten)tee) et pht r~tiefe*. Maa Tm)4 teot ce qe'a en dit.


et d'MfgNe en dtvcNes proportions. Il a fait, aa moyen du tavage et de h décantation, la séparation de fM~eetdaNNa:daas MtMpèces d'arènes, Hattonve que les proportions de t'M~e variaient de 10 a ~o pour cent. n a reeomta que tes aremes qui étaient maigres a'étateat hydrauliques qa~ un dtgté très &ibte. Le sable deaar&)Ms<st<antetgraaet«Ntétaa;qndqnetoiaM est eateaiM, mais bptussoavent M est siMcen): on mM. ï!y o des ~tenet qnt Mnt mt~ea, d'MtKs mot htmtea, jaunes, et quelquefois MtmchM.

On ttwtve gëttemiemeat !ea afeMa aa sommet des coteaux qat &Tmeat !a h~n des tMefea ou des tnhseatM; on les trouve mtettent dans tes vaMeea. Les bues d'atenea sont Mperpasea & des mM!~ de tttfatgHeM ou & dea Mehes ealeairea; Na ont tous tea eaNctefM d'om de~t aMatiommtK. Senvent tea bancs sont sepatea par des galets. On tematque d'eHieuM des eatthmx MttMs qai Mnt d~mninêa 6& et ? dans t<Htte la masse. Il y a de ees bancs qui ont plus de quinze metïes d'epa~ecr. M. Girard dit qo'a M a paru que les environs de Bordeaux, les veMees de fAtthe et de la Seine supérieure en contenahnt beaucoup, et qu'il en existe dam une tMMtude d'eudmits.

M. CUtard a eu occa~on de reconnaitte que tes atènes ont été employées dans plusieurs constructions anciennes, et N cite entre autres les épais fevetemente d~m reste de fortification à Mucidam (Dotdogne), qui datent de ptnsieuts siMes, et il parait que des eonstractions ttes anciennes à Nimes ont été Mtes avec des atènes. M. Girard dit qu'il s'est assure par des expériences qu'en conservant sous Peau pendant une année, des mortiers doses également d'arène énergique crue et de tnetno atene torre&ee, il n'y avait point de dmëtence appteciaMe dans leur consistance, mais que la tonéfactipn des arènes avait l'avantage de hâter d'une manière remarqnabie le moment où la prise des bétons est consommée.

MM. Avril et Payen ont deeo<tvert à peu près à la même époque, en Bretagne, des propriétés poMzotaniqnes à un degré assez &iMe,ilestvrai,danstes gtanwachs et dans tes gtanits décomposes, ïts ont remarqué en outre que ces pouzzolanes naturelles acquéraient un nouveau degté d'énergie par une légère caMnation. M. le capitaine du génie Leblanc, employé à Péronne, a adressé, le 3o novembte 1897, an mémoire iatecEssant sur les ar&nes qm se trouvent en grande quantité dans les environs de cette place. Je vais rapporter textuellement te commencement de ce mémoire. « Dans les nombreuses démolitions faites en t8a5 et surtout en <t l8:t6poarmettteenétatla couronne de Paris, onavaitMmatqaéqnetesmortiers <t anciens (ils avaient de i5o à 600 ans) étaient généralement très dars. On remar< qoasurtout,IoNdehtdétnoiiùondes pNes dupont~i,qu! setrouvaieat dans <: un sable bouillant an-dessons de toutes les eaux dn pays que le mortier était a eMoMpmsdurqnepartoataiNems.Aees&itsHneseptésentaqn'aM exception a lors de la démotitiom de l'escarpe 33 Ma fin de t8a6. Le mortier de cette maeon< nerie était encore mou. En examinant ~es dmerents mortiers qui étaient bien


« dan, oa voyait que le saMa qui entrait dans leur eompesMon était d'an gMia <t très Bn qu'à Paspeet enSn ces mortiers paraissaient &its avec h saMe du pays, <t re{eté par tous tes devb comme terreu!t. (Ce sable Ni employé dans toutes tes a eonstrneMons bourgeoises. ) Une autre eonsidarathn portait à penser qu'on avait « da employer du sable du paya car ces maeoMtettes paraissaient presque toutes « fort mat Migmeea; le morder, mal bNyë ,pf&enttdt partout dea meKeamt de « etmtM de ia ~NseNT d'une noisette, non mêlée avec !e sallie et eneoK mollo « quoique tout le mo~or qui fenviMnnait &t entièrement dur. H était p)rem(t maNe qa'en mettant si peu de soin dans tontes les parties da travail, on n'ea a avait pas mis davantage dans le choix du sable; qa'bn avait pris celui qui se a tMttvai~phHepN'tee, c'Mt-a diretes~Me terKaxdapays. NetsavoM dit K qa'on avait trouvé le mortier de l'escarpe 33 encore mou après plus de aoo ans a en l'examinant il avait i'air très maigre; et, quoique le sable pardt être du sable <t dn pays ce mortier ne paraissait pas être le même que les autres; toutefois cet a exempte suspendit alors tes condasions qa'on avait déjà tirées sor remploi avana tageoxdMsabtesdePëronne. «

L'aotenr annonce que, dest'onvertnredestravanx de 1897, il &t sixcnhes de mortiers, dont trois étaient composes dn sable qu'on recommandait dans le devis, et tes trois autres du sable argileux dont les bonnes maçonneries paraissaient avoir été faites. Deux cubes de chaque espèce de ces mortiers furent laisses à l'air, deux autres furent mis dam de la terre humide, et enfin les deux antres furent mis dans t'ean.

Ce fat sur ces entrefaites, dit M. le capitaine Le Blanc, que parut la noUce de M. Gérard sur les arènes. Ce qui est dit dans cette notice fit connattre que le sallie argileux des environs de Péronne était de la véritable arène. Les mortiers qui furent faits avec de la ebaax c ). amnne et cette arène ont darci complètement dans i'ean an bout d'an mois, an point de ne plus recevoir aucune impression torsqo'on tes pressait fortement avec le poace. On a fait en même temps da mortier avec ta même chaux et da sable dont on se servait babitaettementet qui était recommande par le devis: an bout de plusieurs mois, ce mortier est resté entièrement mon. En faisant chauffer t'arene, M. Le Blanc a reconnu qae le durcissement avait lieu beaucoup ptas promptement, car tea mortiers faits avec l'amené crue ont mis un mois a dnreir, tandis que ceux qui ont été faits avec t'ar&ne cuite ont durci dans huit ou .dix jours. Cet ofMer a entrepris des expériences pour déterminer te degré de eatci*nation qnTt convient de leur faire sabir, pour obtenir le duMhsement lé plus prompte pctt!' connaître d Met de la eaMnation est d'augmenter d'une manière sensible ta riMstanee des mortiers mais ces expériences ne sont point encore terminées. Mnstoustescas, la découverte des arènes aux environs de Peronne est d'un grand avantage pour ka travaux que !'on exécute dam cette place. Les maeonneriesaMrpourront être exécutées avec tes arènes crues, et si, eBectivement,


leur ealeiaatiom augmente h promptitude du durcissement, ea même temps que la solidité des mortiers, on pourra leur &ire saMt cette operati<m pour les construetioMquer<mauMaMtecuterdanst'eau.

L'arène des environs de Feronne sa trouve, comme cette de b vattee de Tïste, au sommet des coteaux qui bordent ta vattee do la Somme, et ette est superposée & une maMecatcah-e. VeN ta bas des berges, l'arène est mêMe de sable an, double moyen, et quetqae&is de gros grains. Co n'est qM vers le haut des cete~ax qae Pom rencontre t'at6ae eati&MmemteompMee de aaMb treeSn. tteaJttMtanta la nomment de Rtrgite. On en KneontK MMst sar des hauteurs MMz élevées. M. te Bhme dit que celles qui ne centtemnent que du sable tt~a fin sont morne hydrauliques que celles qui sent un pea plu bas et qui contiennent du mMe Brn mehnge avec d)t moyen que, dans les endroits 'où te sol monte d'abord doacement en qattlant la tMefe, les banics de sable aont toajenN metes et qoetqmetob a~pMea pM des Mtittoox tootea onbtia<s, ce qui est encore nn point de KssemMamce avec tes Menés de ta vaHee de t'Iste dont a parte M. Girard. La conteur de cette atene est t<Mgeatte, mais sale, ressemblant assez à dit MstK ette a fappa~ce d'âne terre eetense. Le capitaine Le Blanc a}onte qae, depuis la découverte des a)f<nea de Peronne, on en a trouvé à Bapaume, atDonai,saftarontedeBethnne&AtMa,etque cette substance parait très commune dans la vallée de-la Somme et dana la Ttandre. A Bapanme, les ouvriers du pays savaient depuis long-temps que cette argile était hydraulique; tes meuniers des environs en font depuis long-temps des travaux dans l'eau, et tes résultats qu'on en a obtenus sont très bons. Au mois de juillet dernier; le capitaine Le Blanc m'a annonce qu'on venait de trouver, aux environs de Ham, une arène qu'on annonçait être plu hydraulique que celle de.Péronne, et que, depuis bien long-temps, on l'employait aux travaux des fortifications du château.

Je me suis procuré de l'arène de Ham; on m'en a envoyé de deux espèces l'une est jaune etFautre verdàtre. On voit de suite que ce sont des argSes. Je me suis assuré qu'elles ne contiennent point de chaux. J'ai fait deux mortiers avec ces deux efpeees d'arènes, en prenant une partie de chaux en p&te contre deux parties de ces arènes, et je les aiplongés sous l'eau. J'ai fait un mortier semblable avec de la pouzzolane. Le mortier avec la pouzzolane a duret complètement dans six jours; tes deux mortiers avec les arènes n'avaient pas encore acquis un durcissement complet au bout de trois mois. Ces expériences ont été faites dans le mois de décembre dernier. Cette circonstance a sans doute retarde te durcissement; mais ces mortiers étant placés dans une chambre où la températnre était d'environ dix degrés, j'ai été étonné de ta tenteur du durcissement.

J'ai &it calciner une portion de l'ar&ne verdMre en.la tenant a un ronge tendre dans un crenset pendant une demi-heure, ensuite pendant une heure, et enfin pendant deux heures. J'ai fait trois mortiers semblables aux précédents avec cette arène


caMn<e & ces tNta degr&. tes deux morttem d'arène eaMn~e pendant une demiheote et une heure ont doKi aa itaut d'un mois. Celui fait avee t'arène eattinëe pendant deux heures a demandé prèa de deux mois avant d'acquérir la môme duMtê. J'a! etë surpris que t'arëna que j'ai eateinëe m'ait pas fait durcir la mortier plus promptement; il est vrai qa'eNe n'a point été etmMNëe à Na eoaNNt d'air. Il MMit important de faire beaucoup d'<a~rienœf) sur dMMMntM arènes emes et mdcin&'a a divers degt~ aBm <to eoMMttte la pMmptitade da daMiMement des BMHtieM qu'on en ferait, et leur tenacM, tant pour ee~ plongés dam l'eau que ponr ceux latss~ a Mr.

On m'a adKSi~ deux eotmntiMona de motth-N Mr& du château de Ham l'un de ces mottteM a ëtë fait en t6ot et raatte en t8<Mt; ils ont toas tes deux une fort bonne consistance. Cependant j'ai trouvé qu'ils ne présentaient pas le même degré de dMKte que les mettieM faite avec te ~aas on des ciments hydrauliques, mais icur emploi n'ot est pas moins un bien grand avantage pour les eemtntctiMN daM l'eau et poor celles à l'air, attendo la grande économie qu'Us pr&~ntent. Dms les lieux où t'on trouvera de bonnes arènes à proximité, on devra toujours les employer, sauf a ha meter avec des ciments hydrauliques dans les cas où l'on aurait hesoin d'un prompt durcissement, et pour les chapes dM voutm, etc. J'ai eu oecMion de KncontMr, il y a peu de temps, entre h parc de VersaiBes et Saint-Cyr, nn monticule de sable argileux qui m'a paru avoir la même apparence que celui de Ham; il y en a de jaune et de ronge; ces contenm sont bien séparées. J'ai fait avec ces deux sables argileux deux mortiers composés d'une partie de chaux gtMM et de deux de ces sables; je les ai ensuite placés sons l'eau. Je n'ai point obtenu de durcissement au bout de quatre mois, mais on sentait-an toucher que ces mortier~ prenaient une sorte de consistance.

A Paris, on construit tes maisons avec du pMttre, mais les caves sont faites en maçonnerie de mortier. J'ai eu occasion d'observer dernièrement que plusieurs de ces mortiers étaient faite avec un sabie atgueux qui m'a paru être une espèce d'arène il y en avait de jaune et de verdaire comme celle de Ham; eues contiennent nn peu de chaux. J'ai appris qu'on tirait ce sable des environs de l'ancien jardin de Tivoli, et il parait qu'il y a long-temps qu'on l'emploie à Paris pour la confection des mortiers. J'ai fait deux mortiers avec ces deux sables argileux, en employant un dosage sembbMe & celui dont je me suis servi pour !e saMe de Saint-Cyr, et je tes ai placés sous t'ean. J'ai obtenu an résultat aemMaMe à celui que j'avais eu avec le sable atgiteax de Saint-Cyr. On voit, d'après ce que je viens de dire', que ces sables atgileax sont des arènes pea énergiques elles ne me paraissent point propres aux mortiers qui doivent être placés dans l'eau; mais te degré d'hydraulieité qu'ettcs ont, tout faible qu'it est, doit les rendre propres à faire à Pair des mortiers beaucoup meilleurs que si l'on employait du sable ordinaire. D'aprèa ce que je viens de dire, il me parait probable qu'il existe plusieurs bancs d'arènes dans


tea environs «ah Mpitab, tt il est posdbta qa~n em <few~ de ptm <!ae)~qaea que celles dont yaUMt l'essai il aérait donc important de Mredeatecherchea pourrez eoanahM eea divMsea arènes em saivaat le pNeeda que~ indiqua a ta page ta<t pourleseimenta.

Si l'on mM<ut de l'argHe avec de taehaux gratSo, tam<Miarqui en rétalterait ne prendrait aucune consistance dam l'eau. tl faut que tm at~ea aient été piua ou moins caMm&a pour qM'eNes deviennent hydNaMqaea. M. Gitan! parait pbrtd à penaer que les at~nea ont aaM faction da <ea, et qa'dtea ont peat-6<M une origine volcanique mais cette seconde assertion M me parait pas être une conséquence néeessaite de la première: tout ce que l'on peut affirmer, c'est que les atones sont des argiles qui ont subi l'action du feu. D'un autre cote, teaeaiNoux roulés et les gatets qu'on trouve dans quelques uneapMnvent également que ce sont des dépôts d'aNuvion. il est diBicMe de rencontrer des faite importants sans chercher à les expliquer, au risque de se tromper.

L'aplatissement des pôles et le renflement de t'ëquateur démontrent que notre globe. a été dans un état de moBesse. Parmi les natumiiste~, les uns soutiennent que la terre a été primitivement dans un état de hsion on leur donne le nom de ea~<Mt<e<M. Les autres prétendent que l'état de mollesse de la terre a été un effet des eaux on les nomme Nep<«n<<<M. L'opinion des c~c<mMM est très ancienne, et a long-temps prévalu; mais le grand nombre de coquiHes, de débris d'animaux marins et d'autres objets que l'on rencontre sur des points très élevés, ont fait suc céder l'hypothèse des <Mp«<M~M & eeiie des e«<MM<<te<. Plus tard, de nouvelles observations, et entre autres la grande chaleur de certaines eaux thermales, celle que l'on éprouve au fond des mines qui ont une grande profondeur, la formation subite de quelques Mes qui ont été soulevées du fond des meï9, et plusieurs autres faits, ont fait revenir à l'opinion ancienne, que notre globle a été primitivement à l'état d'incandescence il y a même aujourd'hui plusieurs savants qui pensent que ta terf n'est refroidie qu'& sa surface, qu'elle est encore à l'état d'incandescence dans son intérieur, et que les volcans communiquent avec ce vaste foyer de chaleur. Au reste, quelle que soit l'opinion que l'on adopte surl'étatprimitifdu globe, on ne peut méconnattre qu'il a subi plusieurs modifications successives par l'effet du feu et par celui des eaux. L'hypothèse que notre globe a été primitivement à l'état d'incandescence, et que pms tard il a subi des révointions par l'effet des eaux, est celle qui me parait satisfaire le mieux les dinerents faits observés jusqu'à ce jour. La présence des arènes sur une étendue considérable de la France, dans les lieux où l'on ne rencontre point de traces d'anciens volcans, est une circonstance importante pour les naturalistes. Il est curieux de voir "étude des mortiers hydrauliques fournir de nouveaux arguments en faveur de l'opinion des vukanistes; mais, ainsi qu'on t'a observé souvent, toutes les sciences se touchent.


Lesexpertencea qMejetappoMeMidaNata monde aecMea aat hs ntOtMeN Msës & l'air, et Ma avec ho ehawK gMssea et <t<t MNe, &tMt voir eemMen M Mt impeptant de &he dtaM~tetehes paMt ae pNeater de ttaMMe arènes ~tatia emiNM de nos piaes) &rtM, attendu que c'est un moyen de eonðMnet de boM nto~tteN à tas bon ma«M; c'est memeleaeut moyen dam teapaya o<it 0 M'exbte point de ohaux hydraoHques na~Kttes.


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Mt B&TON. CmOONSTANOBS BAM MSQNBMJSS tï. MT AVANTAOSBX DB t.'BMN.OVBM.

Du temps deBéMdor, on faisait dans l'eau beaucoup de fondations avec des pierres qu'on jetait dans l'endroit ou on voulait fonder, et en placaitaveceespierKs du mortier susceptible de durcir dans l'eau. On donnait le nom de béton a ce mortier, et cette manière de fonder rappelait fondation à pierres perdues. Cette méthode avait le grand inconvénient d'exposer à mettre trop de mortier dana des endroits et pas assez dans d'autres, attendu que, lorsqu'on fondait à une grande profondeur aooareaa, on ne pouvait pas voir à bien distribuer h mortier. De nos jours,on apris le parti, pour évitercet inconvénient, deconcassertes pierres dëta grosseur d'un oeuf, de les mélanger sur terre avec le mortier qui a la propriété de durcir dans t'eau, tt de descendre ce mélange dans les endroits o& l'on veut fonder sous l'eau. Ona vu qu'on a donné le nom de mortier hydraulique à celui qui a la propriété de durcir dans l'eau, et l'on n'a plus donne le nom de béton qu'au mélange de ce mortier avec les pierres concassées. Ainsi le béton n'est autre chose qu'une maçonnerie faite avec de petits matériaux; et, en faisant sur terre le mélange du mortier hydraulique avec les pierres concassées, on a le grand avantage d'obtenir dans l'eau un massif bien homogène. On forme ainsi une maçonnerie très dure, si le mortier hydraulique que l'on a fait est de bonne qualité. On voit donc que la bonté du béton dépend principalement de celle du mortier hydraulique. La méthode de mélanger de petites pierres avec le mortier hydraulique, pour former le béton dans l'eau, parait avoir été employée par les Romains. On a vu, à la page~a.quej'aieité le passage de Vitruve dam lequel il dit que l'on fait des constructions très solides dans l'ean, en mêlant la pouzzolane, la chaux et des pierres ( quelques auteurs ont traduit par <<M j)e<t<<< j)<e<~M ). JTgnore ai l'on a trouvé dts constructions romaines dans l'eau avec de petites pierres; mais on a trouvé des constructions de ce genre faites a l'air, et il est évident que c'est la le béton tel que nous le faisons aujourd'hui. Il parait que, pendant long-temps, on avait abandonné la méthode des anciens, et que Pon y est revenu après avoir aperçu les inconvénients de fonder à pierres perdues.

Si Ton descendait dans l'eau du bon mortier hydraulique, sans aucun mélange de pieMta, h RtBoatiottm'eu <~M!t pM moins solide, mais eBc ca&tctait fort cher. Les 21


pierres que t'oa ajoute au mortier hydraulique ont pour objet de diminuer considérabtement la dépense. Pour la diminuer encore, on ajoute aux pierres concassées uaetertaiae quantité de gravieM qui occupent une partie des vides que les pierres binent entre elles. Dans les paya où il M'y a po)nt de pierres à bon marché, en peut y substituer des briques que Pan eoneaaserait de h même manière que les pierres. Dans ceux où t'en peut sa procurer des graviers à bon compte, et oà keptonrea et iea bdqaesMttt ehefM, on peut former le béton en ne mélangeant que du gravie)' avec le mortier hydmuUqae. Dans les places où ren fait à la fois des travaux de ma~ennerie et des bétons. on doit mettre de eote les recoupes des pierKS, tes morceaux de briques et de toitcanx ces matériaux peuvent être utitemeotcmptoyeaa la formation '<?e6Mto~,etpMcaM'Nt uNegtande économie en co que t'on évite d'acheter des fMeUmM oa des briques qu'il faut coMaser en petits morceaux.

LoMqa'OB fonde on oMVta~e hydMatiqae dans an endroit on il y a peu d'ean, OM Mt souvent eette fondation ea <tMt«aaer!e de moeMeM et en mortier hydrattMquc. Pour cela on construit des hatardMax qui entourent t'oavrage et t'on épuise l'eau avec des machines. On maçonne alors comme entêterait sHran terrain sec; mais, lorsque la profondeur d'eau est de deux à trois mètres, la dUBeuttë d'épuiser devient tm grande, surtout dans les terrains sablonneux. On fait beaucoup de dépenses en épuisements, et souvent les eaux se font jour & travers les maçonneries; le mortier est detayë et quelquefois emporté en grande partie, ce qui peut occasioner de grands accidents dans les constructions. Enfin, lorsque la profondeur d'eau dépasse trois m&tres( ( et l'on est souvent obligé de fonder à une profondeur beaucoup plus grande, telle que cinq, six et huit mètres ), alors il deviendrait impossible de faire des épuisements, a cause de la grande quantité d'eau qui se ferait jour de toutes parts, et qui empêcherait de faire le travail par oe moyen. Dans ce cas, on fende au moyen de caissons ou bien en béton. Le premier moyen consiste a faire un grand caisson fermé hermétiquement par le fond et par tes cotés, ann que t'eau ne puisse pas s'y introduire; on construit la maçonnerie à sec, et, à mesure que sa charge fait enfoncer le caisson, on soutient eetui-ci sur l'eau au moyen de corps flottants, jusqu'à ce que la maçonnerie soit amenée au point convenable, et alors on fait échouer le caisson rempli de maçonnerie dans le lien de la fondation. Ce moyen est souvent dispendieux, à cause de la construction du caisson, qui demande beaucoup de soins, et il est sujet & plusieurs inconvénients. Pour fonder en béton, on entoure de palplanches plus ou moins fortes t'espace dans loquet on veut fonder, en tes enfonçant à une profondeur un peu plus grande que le niveau auquel on veut fonder. On enlève les terres qui se trouvent renfermées entre tes palplanches; à mesure qu'on les enlève, elles sont TBmptatées par de Fcau, et lorsqu'on est arrivé à la profondeur eonvenaMe, on descend le béton en petites portions et par couches. Letsqn'it est parvenu au niveau des eaux on un peu au-dessous, on s'arrête, et on laisse reposer le béton jusque ce qu'à ait pris Meee de tOMMtMMe pear que l'on puisse c~htir cessas la


maçonnerie ordinaire. Site mortier hydrautiaueest détonne qualité, on peut commencer b nette maçonnerie aur !e béton au bout de dix à douM joura de repoa. Si, pour des raisons partieuMèrea, la fondation m'a été amenée qo'& une petite dia< tance de la urfacedes eaux,on les épuise jusqu'au niveau dubéton,aNnde pouvoir poser le& premières asisea de la nette maçonnerie. Si h terrain est eonsistaat et ai la fondation en béton doit être peu profonde, en peut M dbpeMer d'en&neer des patptanehea, et 11 suffit d'enlever les terrea dans l'endroit où l'an veut fonder. EnBn, si le terrain est mauvais et la fondation profonde, atoN, apt~s avoir enfoncé les palplanches et enlevé Ma peu de teMepooreammeBcert'exeavaUon, H&attBafntenir les patptanchaa dana la partie anpërteatp, aNn de empêcher de céder ta pte~shMt des terres. Une chose importante pendant qu'on descend le béton, c'eat d'éviter autant qae pOMibte qu'il y ait dans rencaissement un courant d'eau prononce, qui délaverait une partie du mortier. On doit surtout avoir soin de ménager dans les patptanches, au niveau de l'eau, une petite ouverture, ann que l'eau de l'espace dans lequel on coule le béton se tienne toujours au même niveau que les eaux environnantes; sanscetata diuerence des pressions oecasiemerait à travers te béton des nttrations très nuisibles. Il peut arriver que l'on ait & fonder dam un endroit où N se trouve des sources considérables qui délaveraient le béton et l'empêcheraient de prendre consistance dans ce cas, te moyen te plus simple de remédier & cet inconvénient me parait être de tendre une forte toile goudronnée sur le fond du terrain où se trouvent tea sources. Il y a plusieurs' manières de descendre le béton dans l'eau on se sert quelquefois d'un auget inctiné qui le conduit jusqu'à peu de distance du fond; mais ce moyen & l'inconvénient de forcer à diviser le béton en petites portions, pour qu'il puisse coûter facilement dans l'auget, et alors il est délavé par les eaux. On a en outre l'embarras d'être obligé de changer. souvent cet auget de place. Bétidor a proposé, pour descendre le mortier hydraulique, d'employer une caisse que l'on manoeuvre au moyen de eordea; on en adapte une au fond de la caisse et elle sert à la renverser lorsqu'elle est parvenue au fond pleine de mortier. On a pratiqué à Strasbourg un moyen à peu près semblable, mais plu commode te voici On fait faire une cnittereeu forte tote de quatre décimètres de largeur sur cinq de longueur; le fond de la cuillère est plat, et elle a des rebords d'un deeimejtre et demi des deux cotés et sur le derrière le devant n'a point de rebord et est un peu relevé. Cette euiitere est fixée à une anse en fer et carrée ayant un anneau au milieu. Cet anneau est suspendu à une douille en fer mxée à un manche en bois. De cette manière, la cuillère est mobile autour de son anse on la remplit de béton et elle se maintien! alors dans une position horizontale; au moyen du manche ou la descend remplie an fond de l'eau; alors, en tirant une ficelle attachée comité le derrière de la cuillère, on la renverse, le béton tombe, et l'on retire la euHtère pour recommencer de nouveau. Cette machine est très commode cite permet de distribueirle MhMt partout où 1'<H! veut arec facilité. EMc a été imaginée per M. te~-a-


pitaine do génie Biaos. Lorsque l'exeavaticn est grande, on emploie plusi~ura ouvriers qui ont chacun une coiMèM MtfHabte a eeMa dont je viens de parler. On trouve, dans le 4 duJtM))M~<'f~!e~<w~&, des détails sur la fondation d'an batardeau en béton; cependant j'ai cru devoir rapportersuceinetement ta manière dont en descendait le béton dans remplacement qui lui était destiné et lea précautions qu'il convenait de prendre.

Lorsqu'on a descendu dans l'eau du béton auquel on a laissé prendte à l'air une demi-eonststance, il se ramollit aussitôt. On en place une couche de trente à quarante centimètres d'épaisseur quelque tempaaprea a'etre ramolli, teMtttn reprend un peu de fermeté. Au bout de dôme heurea environ de repos, on te eompr!ma légèrement et un peu plus fortement ensuite au moyen d'une dame plate. On met atoM une seconde couche de béton par-dessus la première, et on la traite de la même maniète. Quelque précaution que l'on prenne, il y a toujours une partie du béton qui se déiave et forme une couche de bouillie au-dessus de la dernière couche de béton. Si cette bouillie était un peu épaisse, elle pourrait empêcher les couchea de béton de se Mer entre elles: il faut donc t'enhiver, et ron peut s'y prendre de plusieurs manières. S! t'on fonde dans une rivière ou à cote, on envoie, une heure avant de commencer tes travaux, une couple d'ouvriers qui ont des balais de crin iis balaient doucement toute la surface du béton, et l'eau devient trouble; ils débouchent alors en amont et en aval du bétonnement tes ouvertures que l'on y a pratiquées d'avance un peu au-dessous du niveau des eaux. Il s'établit alors un léger courant d'eau a la surface de l'encaissement, l'eau trouMe est entraînée, et l'on continue à balayer doucement le béton jusque ce qu'elle devienne un peu claire. Le béton, qui a pris un commencement de consistance pendant la nuit, ne souStc point de cette opération si elle est faite légèrement. Si le béton est descendu dans unceauataqttelleilest impossible d'imprimer un léger courant, alors, au moyen des balais de crin, on amoncellera la bouillie dans un coin de l'encaissement, et on l'enlèvera avec des dragues. Si la masse du béton est peu épaisse, on peut se dispenser de faire l'opération dont je viens de parler; mais si son épaisseur est de deux à trois mètres, atoM il est convenable de faire cette opération deux ou trois fois pendant l'exécution du travail.

Les constructeurs ont beaucoup varié sur hs proportions de recoupes de pierres et de graviers qu'ils ont mélangés avec le mortier hydraulique: Je vais indiquer les proportions des matières qui ont été employées à Strasbourg pour former le béton. Le premier soin est de bien confectionner le mortier qui doit servir à faire. le béton, car c'est de lui que dépend la quaUté du béton. On s'assurera donc par les procédés que j'ai indiqués de la qualité de la chaux hydraulique et des ciments que l'on se propose d'employer. Si l'on a de la bonne chaux hydraulique, on en fera du mortier avec du sable, ainsi que je l'aiexpliqué à la page ia. J'ai dit qu'on éteignait la chaux le soir en prenant une caisse sans fond d'environ le tiers d*un mètre cube


dans laquelle on mesurait la chaux vive, te saMe et tes autres matières; qu'après avoir éteint la chaux hydraulique avec le quart environ de son volume d'eau peut la réduire en poudre, on la Keouvrait avec le sable ou les pouMotanea. Les expedenees que j'ai rapportées ont montrd qu'il était avantageux de laisser la chaux hydratttique reposer pendant douze heures au moins après l'avoir etdnte en poudre et tecoMverte de son sable, mais qa'H ne fallait pas lu laisser dans cet état plus de dix à quinze jooM avant d'en JtaiM du mortier.

Si l'on fait le mortier hydraulique avec de ta chaux eommaae et da ciment hydraNtique, on a va qoTt y avait de favantage à éteindre la chaux commune un ou deux mois d'avance avec le tiers environ de son volume d'eaa. Lorsque la chaux KM éteinte de cette manière, on la mettra dans un endroit couvert, et aa bout da temps dont je viens de parler, ou la mesarera soit en poudre, soit aptes l'avoir réduite en pâte, et on la metangem avec tes quantités de sable et de eiment hydrouMqae que l'expérience aura fait juger necessaites pour MM le mottier. Si l'on est ptessë, on peut faire le mortier avec de la chaux sortant da four, et même avec celle qui est coulée depuis tong-temps, mais cela est moins avantageux. Je suppose donc que Pon emploie de la chaux hydraulique, et qu'on l'ait éteinte tesoiraveo le quart de son volume d'eaa,eo)mmeje raidit ci-dessus alors, le lendemain matin on quelques jours aptes, on prend un des tas, on te passe une eoupte de fois au rabot a sec, et on lui donne ensuite la quantité d'eaa nécessaire pour le réduire en pâte de consistance ordinaire; après l'avoir mélangé jasqn'tt ce qu'on s'aperçoive qu'il est bien homogène, on le remettra en tas jusqu'au soir, si l'on n'est pas pressé. Le soir on le bat denouveau avec un peu d'eau, de manière à le ramener a la consistance ordinaire; alors on l'étendra sur une couche de dix à quinze centimètres d'épaisseur, et on le recouvrira le ptas également possible avec tes recoupes de pierres et le gravier; on retournera le tout à plusieurs reprises avec la pelle, jusqu'à ce que tes pierres et le mortier soient bien mélangés. Alors le béton sera fait on le mettra en tas, et on le laissera reposer jusqu'à ce quTI ait pris une demi-consistance qui permette de le détacher en gros morceaux(i). C'est dans cetétat qu'on ie mettra dans la cuillère dont j'ai parlé pour le descendre dans l'eau, ainsi que cela a été dit. On a vu parles expérieneesdu tabteann<'28 que tes mortiers hydrauliques gagnaient sensiblement lorsqu'on les laissait reposer jusqu'à ce qu'ils eussent pris une

()) Ban) le dernier devh imtmetifdo génie, it est dit,page 65, qu'âpre avoir mN< le mortier du béton avec les recoupes, on reteverz toutes tes matières en tas pour être employée! immédiate ment, et dam la note 55 qui y a rapport on dit que c'est le procède qui a été employé à Strasbo<n~.C'e<tnnee)Temr!4Stnabonrg, enahM))enntaiNerepoMrtebéton&I'aif})Stm'aee<ja'it eat pm asMz de comntance pour être attaqué avec la pioche, et on ue t'a jamais employé immédiatement après sa confection.


demi-consbtaace. Le temps au bout duquet il parvient & cet état dépend de la saiaon quand n fait bien chaud, le béton a pris cette consistance aa bout de doute. & quiMe heures; il lui faut moyennement vingt- quatre heures et quelquefois tren*te~ix heures.

Si le béton est fait avec de la ehanx commune, du sable et du ciment hydraulique, après avoir éteint la chaux en poudK, et l'avoir laissée Mposer à l'air pendant quelque temps, on fera le mortier comme avec la chaux hydttmUqae, et en le iraiteM de ta même manièM po)tr former le béton. On voit donc qu'il n'y a de diBëïence dans ta maai&M d'employer ces deux dtan): qu'en ce qu'avec la chaux nydranUqae, pour obtenir les meittenN résultats, il faut faire le mortier peu do temps après que la chaux est sortie do four, tandis qu'avec la chacz commune it est ptëteraMe de laisser la chaux à Pair pendant un mois oa deux après t'avoir éteinte en poudre.

Les quantités de recoupes et de gtavieM qu'on mêle avec le mortier ont beaucoup varié suivant les divers constructeurs. Aimi que je l'ai dit, le but de ces matièrea est de diminuer la dépem, et on doit en mettre nno n~mntite telle que tous les morceaux de pierre soient liés par une quantité anBimnte de mortier. Les premiers bétons que Fen a faits à Strasbourg ont été composés de o,3o de chaux bydmntiqne mesurée vive, de 0,60 de sable, o,2o de gravier, et 0,~0 de recoupes: ce béton était destiné aux fondations des revêtements et autres travaux de ce genre. Pour faire les radiers des écluses et des maMeuvres d'ean, le béton était composé de o,3o de chaux hydraulique o,3o de eabte, o,3o de trass on ciment hydraulique, 0,20 de gravier et 0,~(0 de recoupes. Ces matières, formant ensemble un total de i"~o, diminuaient d'un cinquième, et ne formaient plus que i",ao de béton.

Plus tard, l'expérience a appris que l'on pouvait faire tea mortiers avec nne partie de chaux d'Obemai mesurée vive et deux partita et demie de sable, sans qu'estassent trop maigres. D'un autre coté, on a fait divers cubes de béton ayant o,'°5o de coté et contenant diverses quantités de recoupes de pierres et de gravier. On tes a plongés dans nn fossé plein d'eau, et an bout d'un an on les a rompus avec des masses de fer pour eonnattre la quantité de recoupes et de gravier qu'on pouvait sans inconvénient mettre dans le mortier. D'après l'observation de ces essais, on a formé sa pâte d'une partie de chaux vive d'Obemai et de deux parties et demie de saMe sent ou de cette substance meMe avec le ciment hydraulique dans diverses proportions suivant l'importance des travaux. Ainsi le mortier ordinaire, soit pour le béton des gros ouvrages soit pour les grosses maçonneries était composé de o,3o de chaux vive d'Obemai et de 0,75 de sable. Pour des ouvrages plus importants le mortier a-été composé de o,3o de chaux vive d'Obemai, o,3o de ciment hydraulique et o,45 de sable. Quelquefois on l'a fait avec o,3o de chaux vive d'ObemM,o,'Mt de ciment hydraulique et o~B de sable. On a presque tou~ouM ajouté à ce mortier de 0,60 à o,yS de recoupes et de gravier, à peu près dans la même


proportion que ei-dessua, c'est-à-dire o,a5 de gravier et o,5o de KceopM de piene, et l'on a trouve que le mortier pouvait comporter cette quantité sMa tneonvéuienb Ainsi !es tas de bétona étaient eomposéa de t*oo enviroa de matiez qd, après avait été mdiangëea, éprouvaient une pMuetioa d'aa sMeme ea un einquiema, suivant les proportions qae l'on avait employées.

Chaque tas du béton, composé de i",8o environ de matières ) exigera quatre hommes pour conteotionner le morger, le mélanger avec les pienBaeomctM~ea, et deseeadM te béton dans l'eaa. 8i la eoMttroettfm eittmptiM exige que l'on &Me dix tas de hëhm par jour, il faudra done quarante hommes. M faudra en outre, pour un pareil atelier, deux onvtieM intelligents ehatgea d'etemdM la cha<Nt et d~ doser ks matiètts deux manoanvres seMaiempteyës à eoneasser tesptenrfa, et wn chN'pmMeraMa necessahepom Nceommoder tea eutih, ~paKt !ea eeha&adages, été. eNNn il faudra deux ou treb maaee~KS pour les besoins imptrevM. M y aura une grande economte à &iN le mortier au moyen de la machine decdte a tf~ pagei4.

M. Vieat n'est point d'avis de laisser reposer te béton à Fair pour lui Mte pteadre une demi-consistance. D'après cet ingénieur, on devrait descendre le béton pendant qu'il est encore ductile. Dans tes obsermtiom qu'il a faites snr'Ia petite brochure que j'ai publiée en t8a4< on trouve ce qui suit « M. Trenssart s'est <[ occttpë aossi do l'empiet et de la manipoiation du béton il a tnwvë qoe te be« ton qui a pria «oe <fMt<~me<~ ~'«~f devient ptos dur dans l'eau que lors« qu'on timmerge à consistance ordinaire, c'tat-})-dire e<ew. Ceta est vrai, mais « semement ioMqne la eonësion du Mton est conservée après fhnmersion a l'aide « d'une enveloppe, et c'est à tort que cet ingénieur a mis en pratiqoe la méthode <t dë&ctuease indiquée par Beiidor, méthode qui consiste à laisser reposer ie heton <t jtMqn'~ ce qnTi ait pris à l'air une demi-consistance assez forte pour ne pouvoir <t être attaqué qu'avec la pioche, et à le descendre ensuite dans l'eau, où n se dé<t trempe et perd ensuite toute sa eonshtance. J'ai trouvé qu'après nuit mois !a dureté <t absolue d'un heton à pouzzolane immergé a la manière deBeMor n'est moyennea ment à celle du même béton immergé ferme et ductile que comme i5 est à 100. » Je nesuis pas embarrassé pour citer un grand nombre de faite qui détruisent complètement ce qui est avancé par M. Vicat, En !8i8, on a construit à Strasbourg le bttardeau du fort Mutin sur un massif de béton de plus de 900 mètres cubes. On a suivi, pour la confection de ce béton, les procédés que j'ai indiqués pms haut.etlebétonaété mis en piaeed'aptes le procédé de BeMor.Huit jours seMtment après qu'il a été coulé, on a commencé la nette maçonnerte, qui a été poussée avec beaucoup d'activité, et cet ouvrage a été promptement terminé. Ce tàtardeam a soutenu, six mois seulement après qu'il a été commencé une des plus hautes crues de la rivière d'IU, sans qu'il ait éprouvé aucune espèce d'accident. Si lt Mton o'était détrempé et eutpeeht toute saeonsistauee, atnsi quele suppose M. Vicat,


comment aurait-on pu construire la nette maçonnerie au bout de huit jouta seulement ? Le béton aurait cédé un poids du bttardean~s~t n'avait pas eu une forte consistance, et il se serait manMeatë des Mxardes à la jonction des anciennes maçonneries te Mtardeau aurait été emporté par la première e~e de Htt, ai le béton n'avait pas etë tr&s dur. Plus tard, on a successivement construit sur dm fondatiom en béton une écluse de chasse à cinq passages sur te grand fossé de la place, ensuite une éetuso de fuite et plusieurs autres travaux, enBn un eanat à poutrelle dans le grand fosse pour conduire les eaux à un moulin tout le fond de ce canal est en béton. Tous ces bétons ont pris en très peu de temps une grande dureté, et dans la même campagne on a construit la nette maçonnerie sur ces fondations sans qu'il en soit résulte aucun accident.

M. Vicat dit que la dureté absolue d'un heton immergé à la manière de tMtidor n'est, moyennement a cette du même béton immergé ferme et ductile, que comme 15 est à 100. On a vu, par tes expériences da tableau n" a8, que le mortier qu'en avait rebattu quelque temps après sa confection, et qu'on avait laissa reposer ensuite avant de le plonger dans Peau, avait donne un résultat meilleur que lorsqu'il avait été immergé immédiatement. M. Vicat convient que cela est vrai lorsque la fohesion du béton est conservée à t'aide d'une enveloppe. Je conçois que cet ingénieur ait pu obtenir le résultat qu'il annonce, sTt a détruitta eohësiondu béton qu'it a immergé d'après le procède de Bétidor, c'est-à-dire s'il t'a réduit en menus débris; mais ce n'est point ainsi qu'on a opéré a Strasbourg. Lorsque tes tas de béton ont pris une demi-consistance, on ne les a point brisés en menues parties; on en a détaché avec la pioche de gros morceaux que l'on a descendus dans l'eau au moyen de la cuillère dont j'ai parlé. En brisant testas de Mton engrosmorcean~avechpioche, il reste sur la place des débris de mortier, qui ne sont pas considérables lorsque le béton a pris une certaine consistance. On tes remet de nouveau en pâte avec un peu d'eau, et on les mete avec le tas qui est en confection, ~on bien on te descend, an moyen de la emttere, sur le béton qui est dans l'eau. Je ne crois donc pas que le procédé de Bélidor ait aucun inconvénient, et tes travaux considérables faite de cette manière à Strasbourg ont produit de très bons résultats. Le béton a durci très promptement, malgré l'assertion contraire de M. Vicat. Je ne prétends point qu'il y ait un grand inconvénient à immergerle béton lorsqu'il vient d'être fait; mais je crois quTI est plus exposé a être délavé. On a suivi à Strasbourg le procède de Bëlidor, parce que des expériences que j'ai citées m'avaient fait connaître que tes mor. tiers qui étaient destinés à être placés sons Peau valaient mieu~ gtenés de consistance ordinaire que gâchés ferme, et quTI en résultait une économie sensiNe pour la manipulation. Mais, dans cet état de moNesse, ils auraient été <mtement déhvéo, si on tes avait mis de suite dans l'eau c'est pourquoi on les a laissés repotM, comme te conseille BéKdor.

~arrive asez~soavent que t'on peut eonstraire des radieïs d'éctusM on des &n


dations d'ouvrages hydrauliques, sans «M gêne par les eaux. Dans ce cas, on construit ordinairement ces radiers on ces fondations en moettons, ~t on tes fait reposer sur des grtMages; mais les bois ne ? Ment point avec la maçonnerie, et Ma* vent le mortier se t!e mal avec tes pierres iten résulte alors des Bitratioas, loisqu'on vient à faire supporter à ces constructions hydrauliques une forte pression d'eau. Dans le cas où l'on serait à même de construire les radiera des ëetmea ou les fondations de batardeanx MM être gène par les eaux, je peme qa'il serait priféMMe de tes &iM en Mton on éviterait ainsi !a dépense des grillages, qui oecadomeNtptesque ~o<Hsdes CittatioM. Il faudrait avoir se!B, lorsque le Mton est posé, de le recouvrir de quelques centimètres d'eau au d'une c<mchedetenehamide car, en genettd,ïes)MOTt!ewhydraaUquesptenment une plus jbtteeondstance sous l'eau ou dans une terre humide qnetotaqaTb restent exposes a t'air, et surtout pendant l'ëtê.

Si ron observe les retenues d'ea)H: aux moaUns ou aux écluses, on voit qae, iors même que les bajoyera sont construits avec de grosses pierres de taiBe, tes eaux se font souvent jour à travers les joints; dont elles enlèvent le mortier, et filtrent de l'amont à t'aval, ce qui oecasione une perte d'eau considérable et Bnit par amener ladestruction des ouvrages. Je suis persuadé qu'il y- aurait souvent de t'eeonomie et toujours un grand avantage si, au Heu de faire tes bajoyer~deseduses en pierres ou en briques, on les faisait en bétons; on pourrait peut-être se borner a employer ce moyen vis-a-vis tes rétenuts où ces fUtrations se manifestent ordinairement. L'emploi des bétons est d'an grand avantage pour tes fondations des constructions dans l'eau, attendu qu'on évite des épuisements toujours très dispendieux, et qui ont le grand inconvénient, par tes dMerences de pression qui en résultent, de donner naissance à des renards qui enlèvent ou délavent le mortier. On n'a point encore tiré tout le parti possible du béton; je suis persuade qu'on renoncera un jour à la méthode des caissons, toMquTi s'agit de construire une pite de pont ou un revêtement dans une rivière qui a de deux à six mètres de profondeur. Le procédé suivant me parait pouvoir être employé avec avantage.

Après avoir placé un rang de pilots jointi6 on de fortes patptanches pour entourer l'espace où fon vent fonder, il sera facile de.le draguer à la profondeur d'environ deux mètres, et de rempUr cette excavation de béton, jusqu'au niveau du sot de ta rivière, ou un peu au-dessous, si ron suppose que, par suite dntraTait entrepris, le terrain doive s'abaisser. Lorsque le béton sera ceuté, on p!acem, pendant qu'il est encore un peu ductile, un second rangde palplanchesdans le béton même et à 1" ou i'5o delà première rangée et pa]fattètement&e!te. Ces patphmehes ne seront enfoncées que d'environ 20 centimètres dans le béton. Il sem&eMe de~ixer solidement le premier et le deuxième rangs de palplanches au moyen de ventrières et d'étrésiitons. Lorsque cette opération sera faite, on laissera prendre au béton une <'OM!"<«n<-e snmsante, et alors on remplira avec de la bonne terte gtaisMout t'es~ 22


poco eompriaentM tea deux raogéea de palplanehes. On aura ainsi un batardeau qui repeseM sur la béton, et l'on pourra enlever tonte l'eau eompriMentte le second rang de patptaaehes, MM qa'ette paisse rentrer de nulle part dans cet espace, si on a laissé prendre au béton assez de consistance pour qu'O puisse tésister à la pression de t'eau. Il sera. done faeMe de eenstMire la nette maçonnerie sur la partie du béton qui est entourée par la seconde NNgee de palplanches. S'H arrivait que, par suite de la profondeur de i'eao, on e&t à ctaindM que te fond du béton fùt Mtttevë en entier, Usetait&dted'yKmëdieremptacant, avant d'enlever l'eaa, deux chevalets sur le béton. Ces chevalets supporteraient des longerons et an plancher qui serait chargé de pierres, et on enlèverait cet ëehaNaudage lonque la maçonnerie commencée entre les deux chevalets serait un peu avancée. Lotsqae le travaN serait arrivé aa-dMms du niveau des eaux, alors on enlèverait facilement le rang tntëtiear de palplanches ainsi que la gtaise da bàtardeau. Quant au rang extédeur de palplanches ou de p!tota, on aura Ma peu plus de peine à tes enlever si les bois ont été enfoncés d'environ deux mètres. Pour diminuer cette diiBcuite, N serait bon, avant de descendre le béton, de tendre une forte toile contre le bas du premier rang de pilota ou de patptanches, a&n d'empêcher le béton de s'iatroduire entre leurs joints. Enfin, on pourra aussi recéper la rangée extérieure de pitots ou de palplanches au niveau du béton.

On voit que, par la méthode proposée, on se trouve obligé de faire la fondation en béton un peu plus large qu'il ne faut mais ce n'est point un inconvénient pour la construction elle n'en aura qoe ptos de staMMte. Si la nature du terrain exigeait que l'on enfonçât des pilota sous la fondation, on le ferait par la méthode ordinaire. On aurait t'avantage de n'être pas assujetti à tes enfoncer tons très également ou à tes recéper bien de niveau, ainsi que cela doit avoir lieu lorsque l'on fonde au moyen d'un caisson. En fondant en béton, il suBira d'enfoncer les pilots à la même profondeur, a quelques décimètres près. Lorsqu'on descendra te béton, il posera à la fois sur le terrain et sur la tête des pilots, autour desquels il se moulera parfaitement. Si la masse du béton à de i",5o & a" d'épaisseur, ce sera comme un rocher artificiel reposant sur un pilotage, et capable de supporter une immense charge de maconnerie,sansqael'on puisse éprouver aucun accident.

J'ai étë dans l'obugation d'étudier ce projet, dont je n'ai pu rapporter que snecinej~menttes principales dispositions, attendu qu'au commencement de i8a5 nous aeaa occupions à Strasbourg d'un projet de pont avec piles en maçonnerie sut la rivièted'iH, qui a de deux trois mètKS de profondeur, et qui, étant sujette à des crues, aurait pu présenter de grandes dtfneultés. Je sots bien penuadé que la méthode que je Viens d'indiquer sommairement aurait un grand avantage sur tes divels procédés ordinaires, et même sur le mode de Ntudation par eatsson, qui exige une assez grande dépense pour sa construction, de grands soins pour recéper tes pilots Mca de aivtM,~pMfSaïebi€a échouer tecaison,enSB, oncst presque toujours


obligé d'entourer ta pied du caisson par un massif de pienes perdues, qui rétraeit t~meuptepasagedeaeaux~ntreiMpHM~tW~ augm<B<<)~Tit~~deyeau,et tend par conséquent à augmenter aussi les aubuiNements. Par la méthode que je viens de proposer, on évite tous ces inconvénients, et l'on sent qu'elle peut également s'appliquer à la conatrac~on de< 'eelusea~~tetbaNins pour tes vaisseaux, et & toutes celles qui doivent être faites dans une profondeur d'ean qui excède deux à six mètrea, et dans laquelle 11 deviendrait ttea diNeMe et fort diapendieox de fonder en faisant dea bâtardeanx et des ëpuisentente.

Si rom a une eonstroeUen a &ire dans une eaa stagnante ou qui n'a qu'un faible courant, et d l'on a à sa disposition tous les matériaux neeeMaires pour composer un très bon béton, on pourra taire tout le travail en béton, jMqa'a une petite distance du niveau des basses eaux. Il ne serait point nëcesstira alors de donner à la fondation une aussi grande largeur que dans le cas prëeedent; on pourrait faire ic second rang de palplanches beaucoup plus &iMe on se bornerait à !e placer à une distance da premier rang telle qu'il restât une retraite ordinaire pour la Ntndation. On ne serait plus obligé de faire un corroi entre les deux rangées de patptanehes on remplirait tout l'espace renfermé par la seconde rangée de palplanches avec dn béton jusqu'au niveau des basses eaux, et on achèverait le travail en maçonnerie ordinaire. Lorsque l'ouvrage serait terminé, on enlèverait tes deux rangées de patplanches comme dans le procédé que j'ai applique aux eaux courantes. Pour construire tout le massif en béton jusqu'au niveau des eaux, il &ut, comme je t'ai dit, qu'il n'y ait qu'un faible courant, et que l'on ait de très bons matériaux pour fabriquer son béton. Dans le cas où l'une de ces deux conditions manquerait, alors il est plus sfur d'employer la premiefe méthode, qui consiste à ne faire en béton que la fondation au-deNons du lit de la rivière, et à achever le reste en maçonnerie, car je doute que l'on puisse &i(e du béton capable de résister à une action continue des eaux courantes aussi bien qu'un ouvrage fait en bonnes pierres do taille..


CHANTRE X.

N&tCMË M t.A KtMH&M SBCTMN.

De t'ensembte des &its qui ont été exposes dans les chapitres précédents il résulte les conclusions suivantes

I) y a deux moyens de faire du mortier hydmutique le premier est de faire le mortier avec de la chaux hydraulique naturelle on artificielle et du sable; le second consiste à faire un mélange de chaux commune avec de la pouzzolane ou des substances analogues.

Dans tes pays où il y a de bonnes chaux hydrauliques naturelles, il est très avantageux de s'en servir, et l'on ne doit point dans ce cas faire usage des chaux communes. Les bonnes chaux hydratdiqnes peuvent être employées avec du sable seulement pour faire tes mortiera des srosses maçonneries; mais toraqa'ii s'agit de construire des radiers d'écluses, des chapes on d'aotKs ouvrages de ce genre, alors M est avantageux d'ajouter au mortier un peu de ciment hydraulique. Lorsqu'on se trouve dans nn pays où il n'y a point de chaux hydraulique natuMMe, au lieu d'en fabriquer en calcinant de la chaux avec une petite quantité d'argile, H est plus avantageux et plus économique de faire directement du mortier hydraulique en mélangeant de la chaux commune avec des ciments hydrauliques et du sable. L'avantage est surtout bien tsarque dans les pays qui n'ont point de craie tendre, et où l'on serait obligé de faire subir deux cuissons succesMves à la pierre calcaire que l'on voudrait rendre hydraulique en la faisant recuire la deuxième fois avec une petite quantité d'argile.

La chaux commune devient hydraulique lorsqu'elle est chauNëe à un degré convenable avec une petite quantité d'argile crue; on n'obtient plus aucun résultat si l'argile a été calcinée avant le mélange. La chaux commune donne aussi du bon mortier hydraulique lorsqu'elle est mélangée par la voie humide avec de la pouzzolane et du sable par parties égales, et que la proportion de ces substances est au moins le double de celle de la chaux.

La silice, lorsqu'elle est divisée en particules très Sues, et disséminée dans les pierres à chaux, produit de bonne chaux hydraulique, ainsi que le prouve la chaux de Senonches; lorsqu'on fait chauffer de la chaux commune avec de la silice très Sue, on obtient un résultat hydraulique, mais un faible degré. Le &retl'oxide de manganèse ne communiquent & la chaux aucune propriété hydraulique le fer à


Pétât d*oxtde bmn ou rouge empêche la chaux de s'éehauS~r beaucoup loMqu'oa Féteint avec de l'eau. Il ae paraît pas qu&Muatine et la magnésie donnent le moyen de rendre la chaux hydraulique} mais lorsque ces substance~ sont m~Mea avec de la silice, alors on obtient de bons résultats. La meiMear procédé pour convertir en chaux hydrauHqua de la chaux commune eat de la taire etttte avec une pettte quantitë d'm~ite crue; la proportion d'an da<}otenM d'Mgtte semble la pho convenable, et il patatt que la meilleure atgHe est ceMo qui eonttent autant de etBee que d'atomtne.

On augmente la bonté dMthM& ttydtNtMqoes en mélangeant avec Fatgtte que l'on veut &iM e~te avec la ehamt une petite qoentite d'eanchat~ de soa~e on obtient un meiUear tësahat avec de la potasse, mais ce moyen serait trop embmrMNant, et oecadoneMit un sMOKat de dépense qui ne aeMitpeut-ettepas en proportion avec l'avantage qu'on en tetheNtt et ron voulait MM cette opération ea grand. < Lea enaux hydrauliques comportent moins de ~ahte qu'on le croit eomnmnoment il y a peu de ces chaux que fon puhse mélanger avec pias de deux parties et detnhs de BaMeeam diminuer sensiblement la tMatance dta moHieM. Les ehanx communes peuvent comporter une plus grande quantité de saMe et de pouzzolanes mélangées pour former des mortiers hydrauliques.

Les pouzzolanes on ciments hydrauliques qta sont énergiques conviennent également aux chaux hydrauliques et aux chaux communes. En mélangeant de la chaux hydraulique ou de la chaux commune avec du sable et de la pouzzolane on autre substance analogue par parties. égales, on a souvent un meilleur résultat qu'en mêlant ces chaux avec les pouzzolanes seulement. Lorsqu'on se sert de chaux très hydrauliques, l'addition du saNe pennet de diminuer sensiblement la quantité de pouzzolane naturelle ou artincielle que l'on doit mélanger avec la chaux pour obtenir un durcissement ires prompt et une très grande résistance. Avec les chaux communes, il résulte toujours un très bon mortier du. mélange par parties égaies du sable et de la pouzzolane ;naturelle ou artincieHe; et sTIarriveque,dans quelques circonstances, on obtienne un mortier un peu supérieur avec cette dernière substance seulement, l'avantage n'est~ pas assez prononcé pour que l'on ne doive pas mêler du sable avec le mortier, attendu la.grande économie qui en r&ulte. Les chaux hydrauliques sont diNMiIes à cuire au degré convenable. Lorsqu'elles ne sont pas assez cuites, elles s'éteignent mal, et le mortier qui en résulte m'a pas toute la ténacité qu'il pourrait avoir (i). Un degré de chaleur un peu plus fort qu'il

(<) Cela ne doit ~entendre ~ne des pierret 4 dmax hy~nm~M qa! ent <t< MMt caita peur 4tnt emptoy~s comme donot qaMt à eeHet qte FoB ne t*Mne qae tfet pee peor les employer Mmme ciment! d'apte* le procède de M. LMordtiM, {e )t'*i point d'etpeneneet qo! pa!seat me mettre & mente de nmneneer tnr tt temeiM de eet Mtte~dt mer~ett.


na font tait ëpMuver à ces chaux un commencement de vitxineetiom: atoN ettea s'éteignent tentement; le mortier qu'eMea forment perd de sa &ree, H M gonfle après avoir été employé, et peut oecasioner des avaries considémMes dans tes travaux. Les chaux hydrauliques demandent & être employées peu de temps après leur sortie du four ettes ne peuvent point être éteintes avec beaucoup d'eau comme les chaux communes, ni coulées comme elles, car au bout de très peu de tempa eUes deviendraient très dtHM et il serait impossible de s'en servir. Soit qu'on les éteigne avec une petite (pmntttë d'eau poer tea réduire en poudre aeche, soit qu'on lea MMe t'ëteindw d'eMes-memea à l'air, eMea perdent en geneMt bien vite une pafUe de ieuK propriétés hydrauliques, et elles Bnbsent par passer à MM de chaux communes. Cet eNet est du vraisemblablement à ee que l'hydrate de chaux absorbe de l'otyeene. n paraitsait que les ebaux hydmuNquea qui contiennent de roxide de mangantse eonsf tirent mieux leur énergie toMqu'oB tea a Ms~ea s'éteindre d'elhs.meNtes à l'air que lorsqu'on les a éteintes en poudre avec de l'eau. Maigri les précautions que les chaux hydrauliques exigent, ii est important de les employer lorsqu'on en trouve de naturelles qui sont bonnes, attendu quelles procurent à bon marché de trh bon mortier. On doit étudier avec soin h degré de cuisson qui leur est convenable, et s'assurer surtout si eMes ne perdent pas promptement leur propnëté hydraulique par leur exposition à l'air, soit qu'on tes éteigne en poudre sèche, soit qu'on les laisse s'éteindre d'eites-memes sans cette précaution, on s'exposa a manquer totalement des ouvrages importants en faisant de très mauvais mortiers avec de très bonnes chaux.

Les chaux communes n'ont point, comme les chaux hydrauliques, l'inconvénient de perdre une partie de teum qualités par un degré de chaleur un peu plus fort que celui qui convient pour les bien cuire, ït faudrait un coup de feu tr~s violent pour arriver a ce résultat. Soit qu'on les éteigne avec beaucoup d'eau pour les réduire en pâte claire, ann de tes couler dens des fosses, soit qu'on ne leur en donne qu'un peu pour tes réduire en poudre sèche, ou qu'on les laisse s'éteindre d'elles-mêmes à à t'air, soit en6n qu'on tes emploie aussitôt apria leur sortie du four, on obtient toujours du bon mortier hydraulique en tes mélangeant par parties égales avec du sable et de la pouzzolane naturelle ou artificielle. En les laissant s'éteindre d'ellesmêmes a l'air, le résultat est le moins bon. Il paraît que la chaux fn s'éteignant de cette manière, absorbe nne assez grande quantité d'acidecarbonique.et le mortier qui en résulte est parsemé de points blancs qui sont des particules de carbonate de chaux qu'on ne peut faire disparaitre, q<telques soins que l'on prenne pour faire le mélange. La meilleure manière d'éteindre les chaux hydrauliques est de les arroser, à leur sortie du four, avec le quart environ de leur volume d'eau unemesurequicontient environ le tiers d'un mètre cube permet le taire facilement le mélange des matières qui doivent composer te mortier. Avant d'arroser la chaux, on l'entoure des matMtes que t'on veut métanger avec elle, et tonqu'eUe a été éteinte et ne donne


plus beaucoup de vapeurs, on la reeauvM aveects matiètea. On Msae la chaux dans cet état pendant douzehenres an moins, et huit & dtxjours an ptos. On a)onte eosnite autos la quantité d'eau neeessaire pour an faire M mortier de eon~stance ordinaite. Il &ut avoir soin de ne faire !a mortier qu'au fur et mesure des besoins. Les tas de ehaux entour& de leur sable ou autres matiètes doivent ètM mis a couvert de !o pMe.

Avec les chaux communes, on procedern d'une ntx~M un peu dMNtente: on les éteindm, à leur Mtttte do &m', avec le tien de leur volume d'eau, on mettra cette chaux éteinte en poudM à eonvett, et on la MœeM dans cet état pendant un mois ou deux. Au hout de ce temps, on la tMSMKta en pâte et on la mehngejra avec le saMe et le ciment hydraulique dans tes pMportions convenables, en ajoutant la quantité d'eau nécessaire pour réduire le mortier à la tonshtanee ordinaire. Ce procédé est celui qui donne le meilleur teMttat mais at qnetque eifcoMtance s'y oppose, on peut employer la chaux à sa. sortie da four on tomqp'ette a été coûtée dans des fosses, depuis n'importe quet temps.

Un excès de trituration est tout-à-fait Inutile, soit que t'en emploie de la chaux hydraulique ou de la chaux commune. Il suBit que le mortier soit bien homogène, ce qui a lieu ordinairement toKqa'un tas contenant environ un mètre cube a été passé au rabot cinq à six fois par quatre hommes. Le mortier fait de consistance ordinaire, et même un peu clair, est plus tacHe à bien metan~r, et donne <!<: meilleurs résultats que lorsqu'il a été gâche tenue. 8!it vient à sécher avant qu'on ait pu t'emptoyer, it n'y a aucun inconvénient à le corroyer de nouveau en lui donnant un peu d'eau. On peut même le laisser sécher dn Mir au lendemain matin, aSn de le passer de nouveau une conpte de &is au rabot le mortier acquiert plus de consistance en l'humectant un peu. Il peut être rebattu de la sorte pendant une couple de jours, sans qu'il perde de sa force.

Dans tes mortiers faite avec de la chaux hydraulique, le sable pamtKtte à l'état passif mais dans les mortiers hydrauliques faits avec la chaux commune, la pouzzolane ou les substances analogues entrent en combinaison avec la chaux, et il parait que c'est là ce qui donne au mortier la propriété de durcir dans l'eau. Le sable fin est préférable aux gros sables pour faire les mortiers hydrauliques celui qui est terreux diminue beaucoup la force des mortiem.

Lorsqu'on mélange une partie de chanx vive hydraulique avec deux parties de sable, le volume du mortier qui en résulte diminue d'environ un cinquième; la diminution n'est que d'environ un sixième si l'on mélange une partie de chaux avec deux et demie de sable.

Toutes tes argiles calcinées an degré convenable et réduites en poudre sont susceptibles de donner des pouzzolanes factices plus on moins bonnes, suivant leur composition. Les argiles tes plus propres à &ire de bonnes pouzzolanes sont celles qui sont grasses au toucher, et dont on se sert ordinairement pour fabriquer les


Menées, tes g~s.tea poteries et tcspipea. Les ar~baqui contiennent un quart d'atumiae sont grassfs au toucher; celles qui contiennent de un tiers à un demi d'atumine donnent de Ot~s bem resn!ta<a. La anhstanee dont il importe le plus d'ebservortaptesenee fanâtes argHes, c'est la cha<M. Si cette anhstanec se trouve moMa dans t'argite dans ta proportion d'an dixième on dans an rapport plus grand, et que l'on chauffe t'argite un peu trop, alors on obtient un datent qui ne jouit. ptua de ta pM])ttëtë de <a!M durcir les chuux communes dans t'ean; mab si l'on chauffe mudet~ment, atoN M obtient un MMzbontesottat. Plus les argiles eonthanent de ehaM, moins eUes doivent ette chaxnëft (<). jLeKqa'eMes ne contiennent point de chaas, eMM demandent genoNtememt à «M chauBëes au deg~e convenable pour bien eaiNta brique; quelques unes demandent un degré de chaleur un peu plus grand, suivant les proportious d'alumine et de siMte qu'elles contiennent; JLcM même qae les argiles ne contiennent point de chaux eUeBne~dotventpa~tfetMpeaMoees: MMr~taeMespetdent tmepartiede leurs propriétés hydrauliques. Lctsqu'eMea renferment jcsqN~ un dixième de chaux, elles dethandeM wa degré de chaleur. moins grand que celui qui est neceaattite pour cuire les briques. Quand eitea contiennent plus d'nn dixième de chaux la chaleur nece~atK pour cuire les taHes est anSsante. On suppose que les argiles ont été ttanstbnnëes en briques de dimensioaa ordinaires ayant de tes &<K cuire. Lorsque les argiles ne contiennent que quatre on cinq centièmes de chaux, N y en a qui acquièrent un peu plus d'énergie par une caMnation convenable; d'autres n'éprouvent aucune anteUoMtion cela parait dépendre des proportions dans lesqueUes Mutnine et la silice se trouvent pour former l'argile. La chaux ne peut donc point être regardée comme nn moyen d'augmenter de beaucoup l'énergie des pouzzolanes; mais elle présente l'avantage d'amenct plus promptement les argiles au degré de calcination qui leur est le plus convenable et eues en sont plus faciles atedoiMenpaudre, le mélange d'nn peu de chaux produit donc de t'economie sous ces deux rapports. Les argMes qui contiennent environ le tiers d'alumine et quatre ou cinq centièmes de chaux paraissent être tes plus tavoraMcs à la confection des pouzzolanes, pourvu qn'eMes soient ehaunëes à un deg)~e un peu au-dessous de celui qui est nécessaire pour bien cuire les briques.

Avec tes briques ordinaires, on peut obtenir des ciments propres à faire de bons mortiers pour tes grosses maçonneries. Le ciment de tuitean n'a aucun avantage sur le ciment des briques. La chose importante est de connaître le degré de, eaMnation qui leur convient suivant la composition dea argitee. On ne doit pas prendre indistinctement toutes tes briques d'une tournée, mais on doit faire un choix de eeMes qui auront été reconnues propres à produire le meitteur ciment hydraulique.

!t) !.efpw p'~)< de la dMM ~<u «t eeM«me dtM tf trgitM, it Mt en~nJn qae c'ot de t* ehtOt 4 t'~ttt de <xn~)M[tte.


Le fer ae donne aucune énergie aux pouzzolanes; M parait mette qu'il est plus nuMMe qu'utile: car les terres eereuses ne donnent paa de hou r&ultats, tandis qu'avec des argiles dépourvues de fer on en obtient de très bons.

Le carbonate do magnésie, qui se trouve assez souvent mélangé avec les argiles dans une proportion de quelques centièmes, M'a aucune inBufnce lorsque ta euisson est seulement amenée an degré convenable pour produire de bons ciments hydrauliques.

La mnde ne parait pas avoir axe Influence MnaiMe N)t la confection dta eimeuta hydraoUqaM ou pouaaolanea artificielles, ntab la potasse tn a une tBarquee. Lorsqu'on imbibe tes Moites que l'on veut transformer en eimenta hydrauliques, avec un volume d'eau égal au quart de celui derar~Heetehare~e de potasse de manière à marquer 50 au pèse-acide, alors tes ciments angmtntent sensiblement d'êMrgte mais l'avantage q«'on en Ktiremit ne me parait pas assez grand pour que ce moyen doive être employé dans la pratique. Avec les argiles teMes que je tes a! désignées, on obtient des pOMZoianes artificielles qui ne le cèdent en rien à ces produits naturels, et t'o)t peut se procurer par ce moyen des mortiers d'une très grande dureté en faisant te dosage da ciment hydraulique d'une manière convenable.

Les argitessatpêtrees paraissent bonnes pour être transformées en ciments hydrauliques ainsi on ne doit point rejeter celles qui se trouvent contenir un peu de salpêtre (nitrate de potasse).

Lorsque les argiles que l'on veut transformer en ciments hydrauliques ont été imbibées d'un peu d'eau chargée de soude, de potasse ou de salpêtre à 5" du peseacide,alors elles ne perdent point facilement leur propriété hydraulique par un degré de calcination trop fort ()). Ce moyen serait embarrassant et oceasionerait un peu de dépense mais on peut le remplacer par l'emploi du sel marin (muriate de soude ), i ce qui serait peu coùteux et peu embarrassant. Il paraitprobable qu'on obtiendrait un résultat semblable avec de l'eau de mer car on a vu, page 92, que les Hollandais font du trass artificiel avec un banc d'argile qu'ils tirent du fond de la mer et qu'ils vendent comme du trass naturel.

Lorsque les argiles que l'on veut transformer en ciment hydraulique ou pouzzolane artificielle sont calcinées à un courant d'air atmosphérique, les mortiers durcissent dans l'eau beaucoup plus promptement. Je nepuisassurar que la résistance des mortiers qui en résultent soit beaucoup plus grande; cependant cela me parait probable. Comme il est important d'obtenir, dans beaucoup de circonstances, des mortiers qui durcissent promptement dans l'eau, il faudra, dans ces occasions, &ire

(<) Cet effet a lien toMooe les argiles ne contiennent point de chaux, mM j'ignore N on t'ebtmtt )er<qn'c))c! '!n contiennent.

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eaMoer tes a~itea dana des MUta semblables à ceux dont j'al parlé, attendu que, dana ces teats, les argiles M trouTcront eateineea à un eonmnt d'air. Les eend~ea et tes seortea de forgea M trouvent rentrer dans le cas dea pouMotaaes&etteea M y en a qui donnent de tris bons r&ottata et d'anttea qui n'en donnent que de <r<a mauvais.

Leabasattes, tonqn'itasoat cateinea & nn degré convenable, produisent aussi de bonnes pauf~etanes artwcieHea.

Parmi les morticN composea de chaux hydraulique et de sable, ceux qui durcis.sent le plus promptement ne présentent paa «mjeoMh plus grande t~htanca} mais il paralt que eeh a g~mtement lieu pourles mortieM faite avec data chaoxeotn<t)<me et de la pouzzolane naturelle ou factice. Le moyen le ptua s&r do remnaattM si la chaux hydraulique est de bonne qualité, c'est de la réduire en pMc avec de l'eau et de ta plonger dans cet état sous r<!aa, aNa de vetra! eUe duteit promptement, ou bien de mélanger une partie de chaux en p&te eontfe deux parMM do sable. Pour reconnattre la bonté dea cimenta hydraaMqoea ou p<MZM!anM naturelles, H faut en faire on peu de mortief, en prenant deux parties de ces ciments contre une de chaux commune mesmee en p&tc, et le placer sous t'eau.

Tous les mortiers hydrauliques durcissent plus vite en été qu'en hiver. Si le moptier que l'on fait pour essai, en été, est confectionné avec de h chaux hydfaaUqoe et du sable, ou bien si l'on essaie de la chaux toute scaie, on sera certain d'avoir un très bon résultat, si t'en obtient au bout de huit & dix jours an durcissement tel, qu'en pressant ibrtement avec le pouce la matière dont on fait l'essai on n'y laisse aucune impression. Si l'on n'obtient ce résultat qu'au bout dQ quinze à vingt jours seulement, c'est une preuve que la chaux n'est que moyennement hydraulique. Pour le mortierqui est fait avec de la chaux commune et du ciment hydraulique, on doit obtenir un durcissement semblable au bout de trois à cinq jours, si Je ciment est de première qualité et s'il a été cuit à un courant d'air. Si ledurcissement n'a lieu qu'au bout de douze à quinze jours, avec le ciment qui a été cuit à un courant d'air, it peut encore être employé avec avantage. Mais si le ciment n'a point été chamK& à un courant d'air, au lieu de durcir dans t'espace de trois à cinq jours, il en mettra de douze quinze, sans cesser de donner une très bonne résistance. On peut compter qu'en hiver lit durcissement demandera un Mps & peu près double qu'en été, sans que la résistance du mortier soit diminuée.

Les arènes sont des argiles qui ont éprouvé l'action du feu ce sont donc de vëritabtes pouzzolanes natureUes. It parait que la France en contient sur beaucoup de points, et ton en trouvera sans doute de plus en plus, à mesure que tes recherches se multiplieront. H en est des Mènes comme des pouzzolanes et des trass naturels: toutes n'ont point le même degré d'énergie, à beaucoup près; mais celles qui sont iaibtes peuvent être avantageusement employées dans tes mortiera des constructions


& Pair, tandis que eeMea qui ont plus d'énergie peuvent remplacer les ciments hy.drauMques pour les constructions dans yeau,torsqu'M s'agit do travaux ordinaires, et qtt'auewne e!MON<tance N'exige an prompt duKJssement. L'emploi des w&aea énergiqaes procurera le moyen de 6)he, avec une grande économie, de bons mortiers pour les maeonner!es dans rea~et pour eeUea à l'air.

Le béton n'est autre chose «une tnacomnette faite avec du mortier hydraulique et de petites pierres. L'empM dahëtenest d'on~mad avantage pour fonder soas l'eau à des profbndetKS qui occastoneNient de ttës grandes dépenses par te moyen des epoiseme~ts. Les fondations en béton n'en exigent presque point eUes sont capabtea de supporter les plus lourdes charges.

La bonté du béton dépend de la bonne qualité du mortier hydraulique. ït parait que les anciens ont construit quelquefois en béton on en a depuis beaucoup negUg~ Vusage. On n'a pas encore tiré de ce moyen de construction tout le parti possible ses avantages seront mieux apprécies lorsque son emploi sera plus répandu et que l'on sera plus familiarise avec la confection des mortiers hydrauliques.



SECONDE SECTtOIW. DES MOMÏEM A L'AtR.

tNAMTM Xt.

MN MOBTMM FAJT9 AVBC DB LA CHAUX HT DC SABLE OU BB LA MMZOLANB. S*)! est d'âne grande importance de bien &ire les mortiers des maçonneries destinées à rester toujours dans l'eau, il ne t'est pas moins de connaitM la manière dont il faut con&etionnff Max qui doivent être employés à l'air, aBn d'obtenir des maçonneries d'une longue durée. 11 y a !ong-tem~ que l'on a été frappé de la solidité des maçonneries romaines qui sont parvenues jusqu'à nous, tandis que celles que nous faisons exécuter ont souvent peu de durée. Tout le monde a été d'accord que cela tenait à la supériorité des mortiers anciens sur tes nôtres. Pour expliquer cette Ntperioritë, on a supposé que tes Romains avaient une manière particulière d'éteindre la ehaux. M. de Lafaye publia en iy~ un procédé d'extinction qui consistait, comme je l'ai dit dans la première section, à plonger la chaux dans l'eau pendant quelques secondes, en la plaçant dans des paniers, et à la hisser s'éteindre ensuite d'ette-même à l'air. Il donna ce procédé comme un secret retrouve des Romains, ft il prétendit qu'on obtenait ainsi du mortier aussi bon que le leur. Cela St beaucoup de bruit dans le temps; nrnis on a bientôt reconnu que, s'il y avait quelque avantage dans cette matM~re d'éteindre la chaux, on était loin de donner par là aux mortiers une qualité supérieure, comme l'auteur le prétendait. M. Loriot annonça ensuite que l'on obtenait du mortier sembtaNe à celui des Romains en mélant une certaine quantité de chaux vive en poudre avec la chaux éteinte et coûtée comme on le fait ordinairement; mais l'expérience n'a point connrmé la méthode proposée par M. Loriot.

D'autrex, pour expliquer la bonté des mortiers des Romains, font attribuée au temps écouté depuis que ces constructions sont faites, et de là est venu ce dicton que le mortier qui m'a pas cent ans est encore un entant. Mais «htM ou a'eat <!et<ma-


dé comment tant de maçonneries périssaient avant d'avoir existé cent ans, tandis que dana les mêmes eBmata on en voyait qui ont traversé prèa de vingt siècles sans avoir été réparées, et qui embêtent encore en grande partie. Ceux qui prétendent qu'il faut an grand laps de temps pour faire durcir le mortier pensent que la chaux absorbe de l'acide carbonique (quoique ptaoée dam Hntérieur des maçonneries), et pasœ ainsi à l'ëtat de carbonate; mais plusieurs faite sont contraires à cette opinion car il y certaines chaux qui donnent de très bons mortiers en très peu de temps, tandis qu'avec d'autres on n'obtient jamais aucune solidité, comme cela a souvent été constaté par des démolitions. D'un antre cAté, on a va dans la première section que, d'après l'analyse, faite par M. John, de ptndenrs mortiers anciens, on en trouvait beaucoup qui avaient une très grande dureté, et qui ne contenaient cependant qu'une faible quantité d'adde carbonique, et l'on sait que la chaux que Fou emploie dans les constructions m'em est jamais totalement privée. On ne peut donc pas admettre que t'acide carbonique pénètre bien avant dans l'intérieur des maçonneries, et il est même prouvé par des remarques muMpUêes que l'humidité reste pendant très long-temps dans l'intérieur de certains murs. M. le docteur John rapporte a ce sujet qu'on a démoli, il y a une dizaine d'années, les piliers de la tour de SaintPierre, à Berlin cette tour était bâtie depuis quatre-vingts ans, et tes piliers avaient vingt-sept pieds d'épaisseur; le mortier qui se trouvait à l'extérieur des pi. Mers était sec et dur, mais celui qui se trouvait à l'intérieur était aussi frais que sTt eut été placé depuis peu de temps. Je puis citer qu'en 1899 on a refait le soubassement d'un bastion à Strasbourg le mortier était aussi frais que si on venait de le placer, et cependant ce bastion avait été construit en t666; le revêtement n'avait pas beaucoup plus de deux mètres d'épaisseur, mais comme il soutenait des terres, le mortier de la partie inférienre n'avait point séehé à cause de l'humidité. On a observé des faits semblables dans des constructions beaucoup plus anciennes. Il résulte de ce que je viens d'exposer ci-dessus que la bonté des mortiers que l'on remarque dans plusieurs constructions anciennes n'est due ni à la manière d'éteindre la chaux, ainsi que M. de Lafaye l'a prétendu, ni au procédé proposé par M. Loriot pour faire les mortiers, ni ennn au temps qui s'est écouté depuis que les constructions subsistent. Les expériences qui suivent confirmeront ce que je viens de rapporter ci-dessus, et qui est l'opinion générah'ment admise aujourd'hui sur les mortiers à l'air. Le grand nombre de constructions hydrauliques qui étaient à re&ire à Strasbourg m'avait porté à diriger mes premières recherches vers le but de me procurer de bons mortiers dans 1'<MU; ce n'est que lorsque ce travail a été avancé que j'ai étudié les mortiers à l'air. J'ai quitté cette place avant d'avoir terminé mes expériences. Cependant le petit nombre que j'en ai fait me paraissent répandre quelque jour sur la théorie des mortiers à l'air, et expliquer d'une manière satisFaisante à quoi tient la bonté des mortiers que l'on remarque dans beaucoup de constructions anciennes: je crois donc utile de ka rapporter.


MMEBOS JK.t COMPOSITION BBS MORTtEKS. ~p))*~

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0~efco<<eo< <«f les e-tp~r~eea du XM/eett a" 3o.

Pour faire ces expériences, j'ai pris de la chaux commune éteinte et coulée dans une fosse depuis cinq ans, et qui avait été employée à la construction de la saNe de spectacle de Strasbourg les mortiers ont étë faits et rompus de la même manière que les mortiers hydrauliques; on les a laissés reposer à l'air dans une cave pendant un an avant de les taiUer et de les soumettre à l'épreuve j'ai fait varier les quantités de sable par gradation depuis deux jusqu'à trois parties de sable contre une de chaux mesurée en pâte. Les mortiers qui en sont résultes n'avaient aucune consistance, et se broyaient avec la plus grande facilité entre les doigts. J'avoue qu'un pareil résultat m'a bien surpris, car le sable dont je me snis servi est le même que celui que j'ai employé avec les chaux de la première section, et j'ai dit que c'était un sable granitique très peu terreux. J'ai fait une antre expérience avec la même chaux et le même sable que j'ai lavé pour le débarrasser de la petite quantité de terre qnTI contenait, mais je n'ai pas obtenu de meilleurs mortiers. J'ai répété encore cet essai avec un antre sable également lavé en variant la quantité d'ean employée pour faire le mortier, mais j'ai toujours obtenu des résultats semblables à ceux <tu tableau ci-dessus, c'est-à-dire que les mortiers n'avaient aucune consistance. On ne peut pas attribuer ces mauvais résultats à la qualité de ta chaux, car on

L-epiotoa dun grand Nombre de eeMtraetenN est que, ïmfsqo'oa emphte de la ehanx commoNe, q<M t'OR NOtnxM atM~dehtehaux grasse, il faut la eowtef tongteops d'aYMtee daM dea St~es ON pt~emd que, ptm eMe est v!eMte,. miemt elte vaut. Les expêdencea Kn~rmeea daM hi tableau et-desoM ont potr objet de ~é.ïi&er ce point important. TABLBA1J 30.

_TABMiAT N" M.


NUMEROS POmS PO!M

d~ COMPOStTtON CES MORTtERS. S~~ ~wS* MOBŒKM. ttmx *'<mt <bmN«~e.d<te«MxpT<.

( VjeiUe ehem cmtanooe coaMe, meinr~e ]

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2 (ChM< MeM ) 120 220

<Tr<)M.9~} M*

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5 Tran 1. 1 si. ¡ 150 255

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a va d'après t'amatyse de h page 55 qu'eUe provient d'un carbonate calcaire qui n'est melangé qu'avec une petite quantité d'oxide de &r c'est !a chanx dont on se sert depuis long-temps dans tes travaux de la place de StfMbea~ pour tes services pubBea et pour tes edMces paMienHeM. JM dit que la salle de spectacle avait été CM)atrnite avec cette chaux ainsi ce monument, qui est trea beau, ne promet pas noe bien lougue dmee.

En même temps qae J'ai fait les exp&fiences da tableau ei-dessns avec du sable, j'en d fait de correspondantes avec la même chaux et du trass, ainsi qu'avec sable et trass. Le tableau suivant en exprime les resattata

TABMAC N* M.


<MMfM<M<M a«f <M e.~p<Mea<'M du ~MMw «" 3l.

Tous les mortiers ci-dessus ont M composés avec la vieille ehaax coulée dont on a fait ceux du tableau précédent. Les expériences ont été faites en doubhj celles de la première colonne sont du mois d'août i8a3, et ont été laissées pendant un an & l'air dans une cave; celles de la seconde colonne sont da mois d'octobre t8a~, et ont été laissées pendant un an à l'air dans une chambre où il n'y avait point de feu. On voit qae tes résultats obtenus sont bien dMEStents 1° les cinq motUem de la pMmièMeotonne,&its avecduttasasodement, ontdonnedesredstanoesbeaoeoMptnoindres que les mortieN semblables de la seconde colonne, tandis que c'est ITuverse pour les mortiers avec sable et tmss; a° dans la ptemieM colonne les mortiers faits avec sable et trm ont donné en général de meiUenN résultats que les mortiers correspondants faits avec du tMss seulement, tandis que c'est rinveMe pour Tes expériences de la seconde colonne.

Je n'ai pu me rendre compte des diSëtenees présentées par ces deux expériences j'ignore si ettes tiennent à ce qu'elles ont été faites en ditHrentes saisons et plaeeesdans une atmosphère diBërente. H meparatt dimcHed'attribuer d'aussi gnmdcs variations à ces deux causes; je serais plutôt porté à croire que, le trass dont je me suis servi en i8a~ n'étant pas te même que celui de i8a3, c'est ce qai aura oceasioné ces résultats opposés. Je me proposais de repéter ces épreuves, mais ayant quitté Straa'ourg en i8a5, je n'ai pu tes&ire.

Les mortiers de la première eotonne du tableau n* 3l avaient été confectionnés en même temps que ceux du tableau n<* 3o; lorsqu'on 189~ j'ai repété les expériences de la seconde colonne, j'ai fait également cinq mortiers semblables à ceux du 3o, et je tes ai placés dans une chambre, tandis que tes précédents avaient été conservés dans une cave. Ces cinq mortiers, composés seulement de vieille chaux et de sable, sont demeurés, comme leurs analogues, sa consistance, et n'ont pu supporter aucun poids.

Voyant que je n'avais obtenu aucun résultat avec cette chaux coulée et du sable, j'ai fait quelques essais, en suivant le procédé de M. Loriot; tes voici

24 TABLEAU


TAM<EAC N" Sa.

NOMPM8

COMPOSITION DES MORTIER9. ~p~.

<)~ COMPOStTtON DES MORTtRRS. mp~Mtt

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OA~errattOttf e«r les <'<p<~<eecM <ft< Tableau M" 3a.

Le procédé de M. Loriot consiste & mater une certaine quantité de chaux vive réduite en poudre avec de la chaux contée depuis quelque temps. En suivant M méthode, J'ai fait varier les quantités de chaux vive et de chaux couLie, et cependant on voit que je n'ai obtenu aucun résultat. A la vérité le mortier sèche vite & raison de la chaux vive qui s'y trouve mais ce n'est pas un véritable durcissement. Cette faculté de sécher promptement est sans doute ce qui a induit M. Loriot en erreur. On voit donc que cette méthode, qui a été présentée par t'au(eur comme devant produire de très bons mortiers, n'en donne que de très mauvais. Du reste, un essai de ce genre avait été fait pour rejointoyer la plate-forme de l'observatoire, et M n'avait point réussi cela n'est pas étonnant d'après les expériences ci-dessus. N'ayant obtenu aucun résultat ni avec la chaux coûtée, ni par te procédé de M. Loriot, j'ai renoncé à suivre tes errements tracés par d'autres, et j'ai fait tes expériences suivantes

TABLEAU.


TAB&EA<JN"33.

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<:{S*Me.t!};; t *)!ttt5t5«)Mt4e* v (Tnn.)

<MMrpa«Mt< e«r /M e.ty~e«eM du Tableau tf 33.

Ces expériences ont été faites en même temps que cettes du tableau n' t5 de la premi&te section, et avec la même chaux commune. J'en ai éteint une partie & sa sortie du four en ne lui donnant que la quantité d'eau nécessaire pour la réduire en pâte épaisse c'est avec cette chaux que j'ai fait tes séries d'experitncM comprises sons tes n" i et a. J'ai éteint une partie de la même chaux en pâte claire, et j'ai <ait avec elles tes séries d'expériences sous tes n°* 3 et 4; en6n j'ai éteint une partie de la chaux en poudre sèche en y versant te quart de son volume d'eau, et j'ai fait avec cette chaux les deux séries d'expériences sous tea nO' 5 et 6. Toutes ces expériences comprennent l'intervalle d'uue année, et tes diveHes époques auxquelles ettes ont été faites sont indiquées au tableau. Les chit&es du tableau indiquent le nombre de kilogrammes que tes mortiers ont supporté avant de se rompre.


La <~)F!a da <Moy))eM M* t CM «nnpos~e d'une pa<r<ta de chtum tonw)MM, éh'tnte fin pa<a épaiso, <t)ntm dans pMttM et d~nte da tabb. On voit que tu MoH!et fait tmmMtatpmpat a <?<{'< Mac dwretA qtt M\ st pM Mfo tt~ta, Mu vMM, mMa <'nNK qot<tt pxsNhte. Lo m<!«tet<Mt Mt hoot da q«)m)a joa~ pctdM p~a de h ntttttM de lia Maabtaace) m< t'oat <!<' ttoM t('o!a, M en e <Mj& p<'t<<M te* t!cm <~M; tn<!x, tMttt«M!em tettfMt b<tut de ~K «Mb M'avateat pta!) as .<'<) du fo~c pnof M~'pfttet !o (toMs <!« ph<caM, qui <')att do w hM<~MMmM. Ce R~M!h<t t'"t t'M ~om~MHUe. St nn to comtMM tM~e <'eM tahtcaM K" 30, dont te< )t<M«eM <!httent Mt~ MM <<e ta chaM camntuna MMt~M <!t'pntt cinq onx, et <{«< M'om oO~ft aueMno MMf<«~, tM cal pw«} <t <-ttne!MM ~M~ o't'~ & <Mft quo t'on <'onta tx ehaux HF'~o <!mta des Rt!m't). t)t) « timx <tMt)<o <td <'n)pt),)) & <'mptf'y<'ft'e nmyta {M)w<' <{<t'tt fait ~iMnoup RttMttMF la eh)MM. «mM<t; nw))t tcit <'<p~)enM)t quu JM pf~nto <")« VftF <pM M pMt~MM <~)t tnftottth, nu )n(t!))tpMwh thaus ~M J'<t< e<t)p!«y<

I.n <<!do do n<or<)c!a ne a a <)< ~«e «vee ttne pMth' ~c <'tMtt!t <'« p&hi <'«n<M deux pf.tMM et demie do oithttt ot <te <MM par pttfttM <'(it<tf«. <~« Vf)< que t~ fA'ohntt tioxt )~t)nM. On M))t)t<p<o qu'MitttnnttMt peu plus tétanos hutt~me, MuvMmo ttttfitMntc )me!t. i.titexp~rtoMMfi-'tfMtumyant <!<~<'<tMtHMn<'&'f& h ntt-nwcntbR', tM plus RR'ndM ~txtaneM ta tMMwnt etWKftM'n~M eux mai< <<e jnOkt, nMÙt <'t scp<eo)bn'. t.M omnt~M ont <!t<<t(!p")~x <t<tm Mnu t'uve; ombeMe M't!<n« point v<tA" tde.t't tatMB'JMnMde <e)))p<Mh)M9'y tidMhC'tMen~ntm'nOf. K)t~t<<'tt)t))<tm<!M M) tMuvah'nt <hnM' expt)~ une tcmpdMtUM hmoMeot tt~UM.

La M'r!e <te memcM n'* 3 ne <ti)B)'e de la pKHt~N eMe ~M'en M qu'eMe a <M faite avec <h la chaux <!teinto m p&t<! tt&t eMM, aM lieu de MtM en p&te <!patMe. J'oi MsiMi Mth! chaux potdant e!)t ttto!!t d(MM cet <!<ut, avant <tn <aiM du mowtef. Onv«ttqM(!tt<n~<uttabub<cnu9 sont lea m6mM,e'Mt-&-dtK tO!Mt)uauvoh que datM 1" ptetHtÛM ~f!c d'<:xp<!f!eneea.

La <pMtd6tuo série de mortier» t)o diBBN dt! h dtittxMme qu'en ce que ce!te-et o <M faite avec de la chaux éteinte en pâte épaisse tondis que la t~de a" 4 a été faite avec de la chaaoSteime en pâh! datte. Je n'a! également commence Mtettpt'ttenMa qu'an bout de o!x mois. On voit que les résultats obtenM sont asMz bons, mais un peu ptMtatMeeqtt'Mee la chaux éteinte en p&teëpat'jse.

La série m*' 5 est faite avec ta même chaux éteinte en poudre sèche. Je a'at tommence Meexpedences que six mois aptêat'Mtinctioa de la chaux. Les mertieM que j'at obtenus n'avaient aucune comtatanfe et sa broyaient facilement entre les doigts. Les mortien faits aux mêmes époques, dans les séries a'" t et 3, offraient encore une sorte de consIstance qui m'a permis de les rompre. La chaux de la série n" 5 avattété éteinte par un pmt~dé analogue !t celui de M. de Lafaye, qui consiste, comme je l'ai dit, à plonger la chaux dans t'cao pendant quetqum secondes, et à la tetiter ensuite pour la laisser a'éteindte d'eMe-méme, en la conservant pendant qtt<'tqae temps aMntde remptoycr, eentement, peut éwMof la f~nedM panien


pMpa~pMM. ~9~R)y~em9)Mtt!ttM)m~ JatoF ewh et)aox h qoaMh~d'fMt o~MMtM pattf tu Mon~~utN <npaHt<M, M qt)t, aM (fm~ MwtcntM mfxM. N~t)t<u')<Mtj"n'xJ(o!)<t'«M«ut'MK ~ttttxt.M ert ~~MeqHeM. de tt~yae~Mt Mte~danM* ~x du <<!H)~~<~ t~ttne<tw<<a<ttehaws,et, ~ttt)'itac')Nt~a)f<)e< )t«a d'auttt~ <M<e!< avw t~ ta fhatu: <)ttoMa ~ptth tot~-tontj~, tt a pt) (M<nwF<<9 t'avHMtage auK pMmMK<) MM)< t~(Ht(pn't'aMMm<!nt<<& & fe<ptet't oha'M «taNM dont n x'ttt f~t t'xttjtt~t, t'otxmM <'aMa *t'tmM< <<<eMtM, ~<M eotp!oy<!e <MMnMt Mp~ Mu pttthMttun. M me <<M t~yt' ~'<t <f0)np<! CM oMjFthtNHt M )MiMM!<e «H p~w~tM ~'osOncOt'n q)t'« M < t.

t.t«'KtM)rt''nf< <!a ta t<!tt" n" ti ont < '~mcttt M ft)«M wctt <!a (o fhaMX <!<t'))tto m paHt<fo t~t'hn, <h))ti<M)! et <!tt <ti)M, Je n't<< oncuM<'f)n))MHEdeMp)tp)<r!en<'<'<qM'MH <)Mut<tt)<tt)tm")<) j<!n'atp)t<t<o)))M)M'"p<)Hn ~nt<:<))tqt)t'<M )Mb,oM')Mt<u qMf n)n tt)t)nx <)<"tt <~)))))~. On «ott qHt' tex r~H!)ftt xunt & ~fM fFS* h'< otOntM <)m) Ceux ~a h <)H(~r)~n)0 $)!fte, ra un ~M« motHt hmM qw eoH<t <<e h ttc~n~e. ManftftqMatf)) pM))tMK)tt)<tttt't,tt)ttutM){t) o M Mt pn~Mnant <)aept'ttt8<!o chuat en p&<<' ountm <t')H!t pMttM et <tfn)!e <ta MM't et <MM. t'ou)* o!<tentF<t''< <ntta<aenn)~tah!Mov<M! tM<tfU!«!)'fnMn'<t«!ttM, ttuttt hehaux a <)<! <!tetnto< pou~Kt J'ai eu soin, & mMMM qwe j') <l)tM)< tctox~rtcneM do em deux (!eniMtM t<'r)M,t!oM!~utM tat'hMxcn p&te,oMndoMM htdMMgedetantOtMemnaMM~Me pour les autMt séries.

Si l'on e«)npaM ta (aMeou <t-)tcM)M ovee Mh)t M* 15, dont ha nutUtata ont <!<<! faits avec h m6)Me ehaux, un verra qu'en ~nMRtt tes tKOtMeM Mt<<< la t'utr ont ))enn)! des K!aat<a<$ ut) peu MM)t)9 tbtta que teux mtt) daat t'cau.

Lo tableau n* 3e o fait eeunattN lu Mauvetsc quatM des nrorttera <a!ta ctt mOax);eaNt du sable avec de la chaux gNise tout&t <!cj[tt)!!) ptu~cum ano~M. Voie! <tt<tt!t~deacea «ttKtpondantM sur ta m~mc chaux ootpttty~a à M twtte du four.

TABLEAU.


TABMAC N" sa.

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M<M«tM«M< tMt'/MC~Ctt'ttXM du Ï~A/MM M" 3{.

Les t'xpMeMM du tahtmu n° 3.} ont M hitM avec de la chaux Mrtant du tour. Les hfMtipM ont été taita de suite et dam la but de eonnattre la quantité de sable que cette chnux peut comporter. Lte r~uttats obtenus R<nt voir que la plus forte ~htanec MtrK'tpund à une partie de chawx mMonSc en ~A'e, eontfe deux parties de Mht< et que cette t~htonce est tttt<!c en diminuant, & meMM qu'an a augmenté la quantité de ttaMe. Le n" <( avait ai peu de consistance qu'il n'a pas pu supporter te poids de <o kito({m)MMtM funNO par le plateau. Enfin, le mortier n* 5 M broyait facilement entre tMdoigX. On fait ordinairement le dosage des mortiers avec UM partie de ehaux commune M)Mt.ree en p&te, et deux partiea de mNc; mais quelques eonstructeoM peMtnt qu'il faudrait mettre plus de sable. Les expériences du n' 3~ ne confirment point cette opinion. Je regrette de n'avoir pas commencé ces expériences en mettant moins de sable eUm demanderaient a être retaiteB. Les expériences dea tableaux n'~ 3o et 3~ aont les memea, et ne dMRrent qu'en ce que, dans le premier de ces tableaux, on a employé de la chaux coulée depuis plusieun années, tandis que, dans le tableau n" 3~, les mortiers ont été faits avec detaehauxMrtantduibur.Onav)t,par!e tabteaun<'3a,qa'aTee de la chaux coûlée depais long-temps, je n'ai obtenu aucun rexuttat, quel qu'ait été le dosage tandis qu'avec la même eapece de tt)aux,emptoyëe & aa sortie du tour, les mortiers préaentent, danale taMeaa 34. quelque résistance. J'ignore a quoipeut tenir que le mor*


lier a" 3 ft-dM~a M!t de phH de mt~tM plus faible <~e le mwMer n- t du tableau n* 33, fait et da~ de la même maateM. Cea dtM~MM peuvent proventr du de~~ do cu!sMn de la ebawx. M M'a para a<)~ que <M cham: a~~ea petdatent da leur quaM<a totale b MatHef etah fait a~ea beauMap d~eaw Mata je a'M point &!td'exp<denecapaMfonnna!<M la q~mtMe A'e<a'~t'~ eMtVenah da mc)~ dans Ma MrtM de momeM ce ««M de* exp~teneca qui restent & faire. H t~tdte n<bnmo<na dea oxpMencM qw j('(~ pt~etttOee dxx~ ttt pMtMMfe eN'MoR, et do cettca qui M traMVcot t(-d<'<mM, que tea ehntOt, tant hydtawU<tOM que eommuuea, ne aoppMtent pao Mna OHMt grande q<MK<M de MMo qu'un b cre!t <'oatmMo<!)MMt; Me<< li p9mtt<w!t <oMM patient MppottM phM de tMM, Mtt Mtd, sott m~tao)(e avtt! du <aMo, ta ~u'oa puMMU nMttbaet ta tmoHnohun, qui a Mea par h vala ttumtdo, dN tM)M ou poaoMtanM avec ta ohaM. Je me pMpomttt do ~tM dea 6!aat<, dn<H to but dx eannoUM les qwf)n<t«a de sable et de pnutmotonM RtcUeea qno Van doit tn~ao~eF wfo h cha~nt eom~Mne pur avoir d" <x)tmnf d'uoa bonne t~tatnaEO; mabtM ptepar"MttnaMepOMrR)ipnt<tM Bx&~qtM par do long!) tatonaomcMta, etpteaquetoMntM Ms!taont~t< ab~th~t par la KcheMhedespaaoMÏanM fMiteea. Je d~!N)B, avant d'entMptendM des exp~Hexeea aof te dMa({a dm mottieta, avoir qaetqoes donadea, Mtttt d'éviter d'CM h<M om trop gtand nembM d'h"MHes. C'est un travail qui reste a MM, et qui sans do~te donnera des résultats dttKKNta, ac!(tK les ttMiaMt&t et au)vantta qualité dM chaux et des pouzzolanes factices queronemptotem. En rJMtttt!, !'<)n voit que je n'a! obtenu que de m<d!Mfe9 ~uttats en mélangeant de !a chaux commune avec du sable, de quelque manMte que J'aie opéré; tandis que j'cm ai obtenu de tt~ boM co at~tattgeant une partie de chaMft commuoo meMt~e en p&te, < ontM deM parties et demie a trois parties de sable et de ttaM, pris par paftiea )'jpdM, ainsi qu'en t'a vu a la lia du tableau n* 3t et o ta série n<' t du tableau a* 33. On ne manquera saM doute pas de m'objecter que t'en a fait pt<N!euMdemoUt!ens de matonnet!e faites avec des chaux gtMses, et que l'on a trouve que les mortiers en étalent trds duM. Je tepemdMt & cette objection mabje Mb obligé de pTeMntef aupatavantptmieuM autres expériences.


CBAMTM XM.

CM Menant PA~M AVEC es t.A CHAUX KitXnACUQua BT nu MM.a on aa LA fao<!):omt<n.

Lot~que ~'at rfeonnu h honnf qunIM de ta chaux hydraulique d'Ohernai, je t'ai tuit <'n)p!tty"r Hou seulfmcMt pour tci) travaux & l'eau, mah cneoK pont toutes les «tM(6)t(tet!M expM&'a & fair. Ma faMa on pan de patifnce ponr changer t~t haMtMdes des om~tem, et les am'cnft à cntptuycr d't)U(M< moyens que ceux dout ib a'<!tat<'nt<K'ntJMa~aeotoMpaHr~te!n<<R'etMtatt!puteF les chaux eetMMunM; mois j'at été tbrtcmcnt <efen<t<S dona cette npomtian par M. ta MeutcMBt-eotoMt du génie Finut, qui dtatt fh))~ du M~tM de ta place de Sttathot))~ gtate à «'9 soins, tous les employa et ka ouvdcN ('M~-mtmea n'ont pas tatdë & etM bien au courant de la manière de traiter les thaux hydrauMquM, et l'un a obtenu d'exeettenta f&iuttota. Dans tea observations que M. Vicat a <ait<a sur la petite bMthnM que J'ai pabUde M <8~, cet ingénieur a'cxprtme ainsi: a M. Tteusart pt~tend que l'on M fabri« que ÏM chaux hydmuMqMca que pour obtenir des aMttteN qui aient ta propriété M de dun;'r dans t'eau; loin du ta on peut dire au contraire qu'en ne fabrique dta a chaux aydMuMquM (quand le paya n'en fournit pas natuteUement) que par te a que tM morticM contettitmnea avec ces chaux et le sable ordinaire sont à la fois a tes plus eeonomtquea et les mciMeuN que l'on «mnabM jusqu'à ce jour pour « bmver les Intempéries, t&hter aux attemativea du chaud et du froid, du aee et <t de t'humtde, etc. e

JI est vrai qu'& la page ~6 de ma bntehuKJ'at dit « L'outeur fait observer qu'on <t ne tait des chaux hydrauliques artificielles que pour faire des mortiem qui ont la a propriété de daKir dans t'cau. Puisqu'on obtient ce luttât diMctcment avec tee a chaux communes et le trass factice, et que cee résultats sont tea meiMeum, it « pense que c'est le moyen qu'il est le ptua avantageux de suivre. a Ce passage cite Isolément pourrait induire en erreur; mais comme dans tout ce qui précédait il n'était question que de travaux taits dans l'eau, il aigninait que, lorsqu'on avait des travaux à faire dans l'eau, on se trouvait dans la nécessité de eonRttionner du mortier hydraulique et que, torsqu~M n'avait pas surïes lieux des chaux hydrauliques naturelles, il était préférable sous tous les rapporta de faire directement du mortier hydmaMqae avec de h ehaas eoiamaBe et do iras &etiee, au lieu de taire d? b


ehmmhydtauMqne MtMcMtapwtepKMeda qui a ~te httBqua par M. Vteat. te B'at potat dw~ de défaits dana ta bMehtrede t8a!( 9<tr fe<ap!ot dtaehaw hy~u. MqwctaMr,e'qnejaa'ava~pa!ntCKeetea~ea<btM)apMUFp<<av<reMpa~t; i maisj~ f~t pottt dit qw'on «e ba employait pas MM avaata~ dana hit eoMttae" Oona~ Mu MeM MM de car, t~spëf~nee m'ayant <M< eonoaOte eh phMieuta oceastoMoemMeatt est dangereux d'emptoye~a tMf teaeho~hydtauttqMea'qMi sont trop cn!tM(et pM)B ajoatM qu'tt en eat do nt<me deoa l'eau), j'ot <Ut & h pt)(;c S de h tM~Me hMNhwM, en pm~Ht dM chaux hydMMMqa~ i « S! ça h'e e~~ « pMo h l'air tetwqw'ttMM mm tropc~Mta, tMM peMTentûcOMtonerdMteeMeMa « <t6t t}MVP<, aMeodH <p<MtM M dHatent ~onidt~R'Mfmcm, et peM~ont MMtawf « dea ptetfM <t~) gM~ea} i e<t duno !mp<tF<ant d'* t)'<'tnp!ayer<'e<t Mttta <tc cha«)t u que tonqa'eHM aont eu)t<!< & point a. On voit dtt te <)we j'<<a!s loin de penser qM'ea Ne dct ot< pas tmpioycF les chaux hy~Mt)t)qnea & t'oir, mais j'ai er<t devoir prévenir de M pettt tM employer <<'r~pt'<'M<'ow))t trop <wt<M, attendu tea gMVta aeeM~n<~ qui p.'uvent ett M'ant<<'r. St t'an avait en ~{afA à Mtht observation, en n'Mmtt pas <!pMa~d aux <Mvat))t de la V<M des accidents fonMtcs qui ont forcé de K<a!M cntMM'mcnt ptoateuta detosM. A 8tNa!MM)fg, on a toujours eu soin de rejeter les moKeaM qui dtntent trop t)'hs; et, qaotqM'H se!t tt~MM~ent arrivé d'cmpbyer du mortief de ton~atanM ordinaire, thtt avec do la thouit hydfawMque sortant du four, ou "'a éprouvé oueun t<R't f~cheas.

Tous les officiers du ~nteconnat~ent Metz et h bonté de sa chaux hydmuttqao, que l'on emploie & l'air emnaM dam t'eau. J'ai mot-même fait usago de cette eapScp de chaux en plusieurs dKonMancM, et, ainsi que je rat dit dans la ptemiete section, on a fait à Strasbourg, sous ma direction, depuis t8t6juMm'<-B tNaS, pour ptMd'un million de maçonnerie, tant à l'air qu'a l'eau, avec de h chaux hydraulique. M. Vieat a'ttt donc entièrement tromp4 sur le seos qu'il a donn4 ata phrase que j'ai citée du reste, il a dit a peu près la même chose: car, en commençant la deuxième section de son ouvrage, on trouve page 3t e Lea mortiem hydrauMquca sont, comme a teur nom l'indique, destin6s aux maçonneries phcees dans l'eau; on tea nomme a aussi Mtom! Si l'on ne citait que cette phrase isolée, on pourrait appliquer & M. Vicat te reproche qu'il m'adresse. Je n'ai pas pensé que M. Vitat eut voulu dire qu'on n'employait pas aussi ets chaux à Pair, car tout le monde sait cela. Non seulement je crois que les mortiers hydrauliques sont tes meilleurs à employer pour les constructions à Pair, mais, bien plus, mon travail m'a conduit la penser qu'avec de la chaux grasse on ne pouvait faire que des mortiers médiocres, de quelque manière qu'on l'a traittt, si l'on n'y ajoutait point de ciment hydraulique, c'est-à-dire en un mot que le seul moyen d'obtenir à l'air de bons mortiers est de m'employer que du mortier hydraulique. Le seul point essentiel dans lequel je diBere avec M. Vicat c'est que je pense, comme pour tes mortiers dans l'ean, qu'il est préférable de faire directement le mortier hydraulique avec de la chaux commune et de la pouMotane 95


fi<t«<'e uu aa<M$ a~~ncf otNtMobt~, au Meu de <htM de taute pièce de ht ehatm <ty<hM)Mq~ pM h pK)e<~ qa'M a )a~t~4, !etaqM'oe se ttOMTe dMa Mm pays où M n'y en a pM de h<mao natMMMeweat. t~Me m<th<Mh a en «w~ rtvaMtose qw et It'aK M tMtMe dam Ma ~yaM n'y a que dea ehaas tMoyenMmtm hydtawMqHea, aM pemh'aam~MoMt d\<M MMoHM f~natMe en ajoMtattt une petite q«Mt<t«)~ûe))<<tent hy<tMwMq<'8 avec <<)M plus ~Hmdo qwmtM de sable pour iMM son motOeF (ea qui Mt une faible d<pcnM), (aadb qwe, d'apte to pMc<td<! de M. Vteat, M en co&<em« tout maat ehcf d'MM~Motw cenweaabtNMaat la chaux Moyenaemeat hydmaUtpM, <p)'on a à M dhpMtUon, que da MM de <ew(e ptiiea do h chaux hydmattque. Je vals Nppfrtct dmft les tableaux ct-apt&t tea t&~att que j'ai ebtenut ov<-c dtfMtcntta ehMM hydtauMquM dea pmtroBit dit StM~haMt)!, de Meta et do quelqHfa a«(tt$ paya.

TABLEAU.


j} eaMMsrneuMtSHoM'tt!)~. a~ J!" <* e

4 1.. 1..

chaux )t<m)) A'ObtH))~ éteinte ? } M M) M. t)) M Mt.

t Mt)Of<etn)ttM)r~o)Men). )}t 3 4S So 6e 4t 35 te

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A/Stt'tf. t}! 3 t)5 ne t~ (Tut.) t

( Chaux de Met* éteinte ta poudre <t t

!!{ n)eit)f<!eMoM. III '}~ St M

( SoMf. !< )

(ChMtMem. ))

fi} S))b)e. 8 t}t 3 'M '"9 <M v ( TfM. t )

( ChM)[ MtM <!«!Mt9 4 ('tir et m< t

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tChM)tMet!t. <)

X { S..M.< 9 xe .t5 tïM.< 1

Autre chaux <<&<!roM <'<einte en t

9 { eooJte et meMt~e Mem.)}! 5 '"0 S'! K !e (S~te. ~}

Chaux idem ~30 ~35 va5 »

<o { S«b)e. < } '?o 'M 'K '*5 ) TfM.}

Chaux idem éteinte à l'air et me- <

< < { <nt<'e en pM~tre. t S 5 4" *S ( S~t'e. z )

( Chae* hydraulique de Paris éteinte t 85 55

tt } ea pondre et m<mr<e Mem. t } 5 65 55 ( Sab)e. a

f Chaux commonetreeniteavee~d'af~

Mte de Hobheim éteinte en poo- t g. So a5 m

) <)te et meiar<e Hem.<<

t Sabte. z )

__J1


<M<w<tMMM «~/M c~pA~Mt~ <~M 3R<MM« M" 3S.

Toutes les cxperipneca ei'dea~aa ont M Coites avce dea chaux qui ont <!të ~teintée en paodre avee te e!nqui6)ne de leur volume d'caa. et !o doaago a 0<< (ah en prenant une par)!e de chaux en poudm contre deux parties de sable.

Les quatre mortiers dea premières eëriea sont Mta avec la mOmeehanx d'Obemat qMO ceux du tabtMW n9 t!, qat ont M mb dans l'enu. Le M*' t est eampo~ do ehawx et lie sable. 8t l'ou cootpaM m r~tance avec eeMe du mortier semblnble du tabteaa n"6, on VMm ï" q<te ce morceau dechMtx, qui a produit avec du ~MedM tMttrOeN de Mbte eMMhtanee dana FeaM, a dgatement dotmë de CttMea t~ottata à t'air ( Il parait que M MKHteau de chaux n'était que MMement hydmMUque. ); f que la «'nwtt< dea mortiers a ~akMtCttt <!t~ en augmentant pendant qMetqao temps, et qtt'oMahe cMe a ~<e en decMthMnt d'âne manieM aa~i< rapide 3o quo ha momcM MM~ à t'atr ont «Ceft une fiance s~nëtatement moindre qae celle de eeux qui ont été mis dana l'eau.

La série n* a est faite avec eha<M sable et ttMa par pMt!<a égales. Oa voit que le teao!tat a'<~t bmutonp amélioré. La r&tatanee a aussi etë en augmentant comme pour les morUeM semblables du tab. n" 6. On voit aussi qu'en genemt Ma moriteK à t'atf ont ptesentë des tenac!tea moins gmndta que ccu:t qui ont été mis dans Peau. La série des mottïcM qui se trouve sous te n" 3 a etë faite avec la même chamt, qu'on a laissée a'ctctndfe d'cne-memc a Mf. Le dosage etë ëgatement d'une partie de chaux en poudte contM deux parties de saMe. Ce n'eat qu'au bout de quinze joufa que j'at pu me procurer assez de chaux on poudfe pour commencer eea expériences. Si l'on compare les résultats obtenus dana cette sério avec celle du n* i, qui cat faite avec de la chaux éteinte eh poudre, on verra que <a ctMux éteinte à Pair a produit dea reauitata beaucoup moins bona que ceUe qui a été éteinte en poudre, ainsi que cela a Ueu pour ka mortiers m!a dans feau.

La série des mortiers n* 4 est faite avec de la chaux éteinte a l'air, du sable et du trasa par parties ëgatea. Si i'on compare les r~anitata obtenus avec ceux de !a deuxième série, on verra qu'ils difBrent peu si on les compMc avec les mortiera semblables du tableau n* 6, qui ont été mis dans l'eau, on voit qu'ils sont sensiblement moins bons.

Les séries nos 5,6, 7 et 8 présentent dea expériences tembhMea sur ht chaux de Metz les mortiers sont faits avec ia même chaux que ceux du tableau. n' y, qui ont été mis dans t'eau. On voit que les résuitats donnea par la chaux de Metz sont &ibba; mais il est bien probable qu'il en est de cette chaux comme de toutes ieaautrea sembiabiea, c'est-à-dire qu'on obtient dea résultats tr~s diNerenta avec divers morceaux de chaux d'une même carrière. Je ne puis donc point dire que h chaux de Metz se trouve être intérieure à celle d'Obernai, attendu que je n'ai point fait assez d'expériences avec cette premiers chaux pour porter un juge-


ment. LM observations que j~t faites Mf leu quatre pMttd&tM s&rtM da taMeaa n" 35 t'appliquent en ~ndrat aux mortteta fahriquea avea ta eiMM de Meta. LMaërtpanM~, toetu MntfaKfaavcotamdmeehtuxd'O~r'Md~uabamor<!eKdataNtaan'5qut<mt<!t<tm!$ damt'eau) tear~tuitaheen aonttena. La ~e n" montM qn~mptoyde au bout de quinze jjoant d'Mtinetion, cette chaux a~K perdapteade la moitié de sa foNe, et qu'eMetst otiea taojaora ex diminuant. Si l'on eompaM le mortier fait ham<MioMmeMt dana la tableau ci'dmaM avec celai qui lui est analogue doM te tabteaa B* 5, en verra que te m~me metUec a raie a auppart<! ao kilogrammes de moina que ctM qui a <t& mis daaa t'eaw. Pour lea a~ttea mortiers, la dtMMaee n'a paa été oussl grande.

EaeempamMt la o~rien* te et-dcteoa avec celle qui lui tmnrMpond daoa ta taMMO no 5, on tMavequa temerUet fait imoBOttiatemeat M présente qa'eM réaiataMM & peu p~a mottM de celle du mortier aemMaMa du tabbau <t" 5 tandb que le mortier n* a du tableau e!-<t~M)s, qui Mt fait ovee une a~tM chaux, a Mpp<nr<< un poids Mn pou plus fort que le mortier semMaMe du no 6 qui a été mie dana l'oaa. J'tgnoM a~ quoi peut tenircette anomalie. Peur tea tnertioM de cette série faits à d'aatMB <poqnM, ceux qui ont été mb dam t'eaa ont été ou aa peu plus forts ou 4ga<men force ceox qui ont <t< tat~s a t'atr.

La série no n M c«mpMBd que de<m eitpdttenccB iMtM avec de la chaax éteinte d'ette-mtme a l'air; je n'en ai pas fait davantage, attendu qae cette cham était epntsee. Les remuais sont moins !<t)rts que ceux correspondants de la série n'' dont la chaux ai été éteinte en poudre, ainsi que eeta avait déjà été remarqué daM la comparaison dce séries ti-dessM n<" et 3.

La sede n* t a ne f0tnpn*nd que deux expedcnMS que j'ai faites avec de la chaux hydtaaUqae aftiBciette fabriquée à Meudon, par M. de Saint-Léger. Je n'ai pas pu &iM an plus grand nombre d'experieneea, à raison du peu de chaux que j'avais. La résistance du mortier qui a été fait immédiatement est bonne, et, au bout d'an mois, la chaux avait perdu ptes de la moitié de sa force. Les mortiers faits avec la même chaux et mis dans l'eau se trouvent sons le n" i, dans le tableau n' M. En les comparant, on voit que le mortier fait immédiatement et taise à t'air a snppMte le même poids que eetai qui a été plongé dans t'eau. An bout d'nn mois d'exposition de la même chaux a l'air, le même mortier n'a supporté que 4o kilogmmmes mis dans t'e<m et 55 totsqn'it a été laissé il l'air.

La sede t3 est du mortier de chaux hydtantiqfte artificielle, faite avec de l'argile de Hotsheim. Le résultat est à pen ptes le même que celui de la série n* ta. On v<)it que la MMC des mortiers a diminue rapidement par l'exposition de cette chaux & l'ait, et qu'au bout de quatre mois elle avait perdu les trois quarts de sa force.

Je n'ai fait que peu d'expériences a l'air avec las chaux hydnMdiques artiSdettes mais eettes que j'ai faites tout voir qu'eues ne dinerent en rien des chaux hydma-


tiques aaturettea. On voit aussi qa'a t'ait, comme dans t'eau, on a, on générât, de tudMcuM «MTtieM avec la chaux eommuM, du sabte et dM substances analogues «M pouMotanes, qu'avec dea ehaux hydrauMquea et du sable serment. Ene<<mparamtMta<')rtieMei.des!ms,qaiont été Mssésat'air.aux memeaMpr"tiers mis dans l'eau, on est amené aux conetustons suivantes Lorsqu'on fait des mortiera avec de la chaux hydraulique et de sable, pour êtN employés dattes maçonneries qui doivent dire exposées à l'air, il eat d'one grande importance d'employer eca chaux peu de tempa après leur cubson mM cela eMM perdettt une Hmnde partie de leur &n!e, de <a6me que !aNqu'oa les emploie dona l'eau. Lftmqu'on eat obMgd de rester quelques joMta avant de s'en servir M &ut les ëteindK en poudre sèche, en y venant MM quantité d'eao egate au quart environ du volume df )a chaux, etil faut ensuite la reMavrir de la quantité de sable. que l'on a jugé devoir mélanger avec elle pour faire le mertier. On ne doit point laisser ces sortes de chaux s~iteindre d'ettea-mente~ il l'air, atteadu qa'M faut on temps assez cMtstderaNepeMr qu'tttfsfte réduisent en poudre, et qu'en général ettcs perdent alors une grande partie de teur énergie. Avant de sa décider à faire emploi du procède d'extinction il i'air pour tes ehau!thydrautiqm's,ii faudrait avoir etë convaincu auparavant, par desexperieneea.qa'ettM font exception à la règle genërate,c'eat-a-diM qu'elles ne perdent pas une grande partie de leur énergie totsqu'on tes laisse N'éteindre de cette manière. Si la chaux hydraulique que l'on a & sa disposition n'a pas une grande énergie, on peut néanmoins en faire de bons mortiers, en mélangeant aveeta chaux < le sable une quantité plus ou moins grande de substances analogues & ta pouzzolane. Par exemple, avec un ciment de bonne qualité on aura un mortier d'une très grande dureté ( lors même quela chaux n'aurait presque aucune propriété hytimutique, ou qu'ette serait de ia chaux grasse ), en mélangeant le sabte et le ciment nar parties égales avec la chaux; mais une moindre proportion de ciment pourra MuEre, suivant le degré d'hydrauMcité de la chaux, ou si te travail que l'on a fait ne consiste qu'en grosses maçonneries.

Par la comparaison des mêmes mortiers faits de la même manière, qui ont été laissés a l'air et mis dans t'ean, on a vu qu'en générât ceux-ci ont présenté une résistance un peu plus grande. L'humidité est donc favorable aux mortierf hydrauliques. Lonqu'on fait des maçonneries avec des mortiers de chaux grasse, on a toujours recommandé, Ti eit~s doivent supporter des terres, de tes laisser sécher pendant quelque temps, avant d'appliquer la terre contre ces maçonneries; et, dans le même but, on a prescrit d'attendre an moins un an avant t'e faim tesjointoiements. On voit qu'avec lu mortiers hydrauliques employés à l'air, il vaut mieux agir diffétemment. A mesure qu'on éiève tes maçonneries, it est bon d'adosser un peu de terre contre ies revéte.uents. Il faut faire les jointoiements en même temps que la maçonnerie, ce qui est d'ailleurs plus économique. Si l'on travaille pendant h's chaleurs, chaque fois que tes ouvrier. se reposent, et après qu'ib ont


tenutMOtewjoMTMe, Mmwt tMMMM~er fortement la parue aMpedeaM de h demt&M a~j~. On a to~owM em~ey~ zen NMyea< StRtibmtt);, et F<a) a'~a eat Mea<tM«~.

Jeva!a maia~aaat denaer, th~nata <«MMU aoivMtt ptadtaM~ïMtdeoM'Mqwe j'at &MM avfa OvetaM thMM, <hm' le but de eeMM~K) leur h(M<ë et la quanti~ (!& Mbte qu'on peut mNer M M eNes pnnr <MM le Mortier.

TAB~BAP N* 3e.

NCHEBOS Mth COMPOStTtON DES MORTIERS. ~Mt

'aerotttMtn'

"M' ~np~.

1 Chaux iaaaed'Obenfai «tinte en pOM~e<!t)nttOf<e< )<; i .m

S<tbb. a ( i S ''9 Il tChmmMetn. ) ),, 5! S !&tb). tH': · }Chta)it<am. tS,Me. 4 <5

t Chm* ttaee ~'OberaM n)M«r<c en ptte.}.

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tOmatMeM. t.

Chonx idam st ta5

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} C)MO< &bM. ) mo

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Autre chaux <t'0!<ent<mneM~e en p4te. ) S

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Chaux idem )

t&At. ~? 5 4

t Ornât &<mn. ),,

9 <&Ak. !'H"? S

to Sable. id~: 2~ f 3s 40

Chaa)t Mem. )

tM.tt. ~)~'

8able. 2..

tOMœt)Mt9)* (~ 4 t.,

{ Sotte. S {~

ta t (aMta<!anatoeB<Kt]tvit)er«ntMr<eeap4te. < )

tSaMe.9 }

Chaux idem 3!.

:r:{~ ..<'


J~~ <h Ï~MtOW M* ?

NOMEBQS M)ns

COMPOStTtON DES MOJMftERS. ~n"~ ""M" b .~M. tChoMMen). ) t ),, '4' ;S.Ho. <!j'~ · "S .ChttxMem. ) ).,

'5 {StMe. 9~}~ '"S .ChMttMem. ) t

'S {s.Mc. S ;< M Chaux A'tHMhrenx tncinr<?e cri Btte. t ) 155

'? {s~M. a 'M Chaux idem ( )

'8 ~s.M. i 7S "1 chaux itune d'ObtfnmMate, r<!<)aite eo pMe ,<.

0&Mffa<«MM sur ~M <<MeMM< du ï'oMeaM M" 36.

Les trois premiers numéros sont faits avec de la choux jaune d'Obemai qui a été éteinte en poudre peu de temps après sa sortie du four. Le dosage est d'une partie de chaux éteinte en poudre contre les quantités de sable qui sont indiquées au tableau. On voit que le chiffre le plus fort correspond an mortier dans lequel il y a le moina de sable; différentes circonstances m'ayant fait eonnattM que lea chaux hydrauliques ne comportaient pas autant de sable qu'en le croit communément, j'ai fait les dosages des mortiers suivants avec de la chaux mesurée en pâte Les n°* 4 5 et 6 ont été faite sur l'atetier, et par conséquent avec divers mor~eeaux de chaux meiec le dosage est d'une partie de chaux en pâte contre les quantités de sable qui sont indiquées au tableau. Le meiUeur résultat correspond a une partie de chaux contre deax parties de sable, et l'on remarque que ces trois derniers mortiers sont supérieurs aux trois premiers, ce qui me parait tenir principalement & ce que ceux-ei avaient trop de sable..

Les numéros depuis 7 jusqu'à 11 sont Mis avec de la chaux d'une autre B)umëe ion a augmente le saMe par quart, tandis que dans lea experiencesprecedentes t'anementation avait lieu par demie. Le meilleur résultat correspond encore a une partie chaux empâte contre deux parties de sable; H tstpoasihbqo~me moindre pto* 'portion de sable convienne mieux encore, car en voit que le n*' 1{), qui est de !& chaux réduite en pâte sans aucune addition de sabie, a donne ~résultat qui e~ ;phts fort; mais tomtne ce n'est point de la chaux de ja même jfonmee que cette do~


je parte, j'ai placé cette expérience & la Bn du tableau, a6n que ron ne mit pas exposa à tirer de &UNC9 cmMtuahMM. J'etaia loin de pavait qu'it y eût de haouM chaux hydrauliques qui ne comportaient que t)[<a peu de sabla aana cela j'auMiitconmened ces séries d'expértenem avec une quantité de sable beaueuup moindre. L~ numéros depuis ta }uaqu'& t6 sont des mortlors faite avec de la chaux hydrautique de Bouxvitier, petite ville oitu~e OM pied dea VosgM, elllre Hagoenaa « SaTMae. Cette chaux a été (raMe do !a même manteM que ta obaux d'Ohemat qui la précède daM te tableau. On volt que la chaux de BotMVitter peut supporter ptaa de mMe qtM cette d'Ohemat, et que te meilleur luttât ttttKtpend au dosage d*<MM) partie de chaux mMO)f&) en pâte eentM deux parties et demie de sable. Cette ehoMS Mt de la mem'! & nmee que celle dont en s'est servi dons le tableau n" 3. En compatont les eMB~s de Ma deux tableaux, J'ai été surpris de voir que la nteme chaux ait MppMta plus de sable a l'air que dana l'eau ce qui cat aKh Men rarement danit te cours de mes expadencea; j'ignore si cela tient à quelque eiMOMtanee particuHeK, ou ai cela a Mon pour quetqaM chaux hydfawttqnM.

JLM expericncea n'" t~ et t8 Mnt faites avec d); la chaux d'ObwbKmn, viitag'! situé au pied dea Vosges, à gauche de la chaussée de Haguenau à Bitche..Tai obtenu on trea bon résultat avec une partie de cette chaux mcmtee en p&te contra deux parties de mbte; mais le n* ï8 fait voir qu'en mettant dans te mortier deux parties et demie de sable, il a perdu près de la moitié de sa force. En faisant ces deux expMefccs avec ta chaux d'Oberbronn, j'ai mis de coté un morceau de cette chaux, que j'ai éteinte avec le cinquième de son volume d'eau, a<in de la réduire en poudre sèche. Je t'ai laissée dans cet état à l'air pendant quinze jouta. Au bout de ce temps j'en ni fait un mortier semblable au n* t~. Ce mortier s'est rompu sous te poids de 60 kilogrammes, au lieu de i35 supportés par le mortier fait avec la même chaux fraîchement éteinte, rai obtenu un résultat semblable avec la chaux de BouxviUer. Ainsi donc, toutes tes chaux hydrauliques dont je me suis servi dans mes expériences à l'air, et dont j'ai parlé dams tes tabtfaox ci'dessus, demandent & être employées tr4s peu de temps après leur cuisson sans cela eites perdent une grande partie de leur énergie, ainsi que cela a lieu lorsqu'on s'en sert dans l'eau. Le n° tQ a été fait, comme je t'ai dit, avec de la chaux d'Obemai seule, réduite en pâte avec de fean. Lorsque j'ai vu la dureté que prenait cet hydrate, mon intention était de faire des expériences semblables avec d'autres chaux, dans le but de connaître si le sable ajouté pour la composition des mortiers diminuait toujours, ou pour quelques chaux seulement, la résistance de leurs hydrates; mais j'ai été obligé de quitter Strasbourg avant d'avoir pu m'occuper décès essais.

a6


CHANT&B XtM.

B)H'&MM)CM MVMHM "MB M~ MOKTtttn~ t.MM<M A t'~tn.

Jf vtta prJMntef ~MH M ~afttK <Uvcrac< c~ttexMa qMp J'at tattc* tMF tM )nw~ <!eK& t'aiF. Pht~cMM tant h~~t!tton tteccMn ~Mt ? )MUve)tt<tMM tf thapMM ~«, dont !MtnortteN ont dtb nth dans t'eaM.

TAB~BAC N" 37.

COMPOSITION ] j jJ JJ JJ J jj J jj J JJ t J m.~t.p.. .1 s ·· a s a h J

~r_ a~

Chaut d'Ohttat)) «tinte

en poudfe humide avec

Mn volume d'etu ~get à

celui delà chxux. t v ~.r. v,r. w. vr. w v,r. ~a.

<, <

Observations «tf /M C-t~fWoMCM A< Tableau tt° 3y.

~Lea expériences ci-dessas ont été faites avec la même chanx et dans les mêmes pM~n!oM que celles du tableau n* 96, dont les mortiers ont été mis dans t'ean. Je renvoie donc, pour ta manière dont j'ai opëjfë, a ce que J'ai dit aur le tableau n' 96.

Les mortlen. & t'air se sont comportés comme ceux mis dans t'eau. Le mortier r fait immédiatement a pt<Mnte a Fair une résistance un pea moindre que son correspondant de'tabteaM n*' 96 les autres ont donné des resahats & pea près semblables. <i est donc important de ne point éteindre tes ehaM hydMaBqms avec trop d'eau, soit qu'on doive les employer & t'air oa dans l'eau, et l'on voit qae la méthode proposée par M. de La&ye a un grand inconvénient pour tes ehaax hydrauliques, en

(t) Ce (acrtier était fendu, tt qui a pu diminuer un peu M ~attoee.


ce qM'tt faa~~tt eoneaMef t~ tatXMMMs da ehaMx vtte tt pou pt~t de n~me $)FO)t<<'w, ea qui c~t ua OwaM asott too~ et (M<n~)eMX. 8)MM eeh, te< peMt< mtM~ et'a«)! obstOttMMtNtt teaueoup Orap d'oaMt )['<'mh<M qwb~ a"M m'~nMMtateMt paa pria aMt)t.

TABMAC N* S8.

fCM~ntu

COMPOatftOK MSS HORTtCMS. .t. < Mortier f<)t mf n~nie) t'jjote' <)e thaot cmnmune, <<a toMe et <)< ttOtt. M~ a M6f)<e mertitr fe~)<t~~) «Bt tOH ta heut <h ta htMftt ~o H tMtae ntertier tthtM~ tMe tta ~x')) d'tta «M h«Mt A) o tmtnt.. j)! 4 M~me moMier ftbtMu t~te an peu d'eM tn bout do tt hMta. gc 9 Mttoe menier Mb<Ka tv<:c un pM <t'<M «u hent de M h~Kt.. ~5 C Mttm taertief MhtMM ewee aa peu <t'Mu M bout de <;< heattt O! 7 MeMier de partie de theux d'Ohtrafi et de a pMtiM de ttMe. « Mtme merttM qui <M ttbtMn MM un peu d'CM *t) béat de t~heuMt. Se

OtMfMMOttt <Mf les t~jp~ttaCM du ÏM&aM H'* 38.

Ces etpértenees ont été faites avec la même chaas et d'une manière semblable à cettea qui se trouvent dam le tableau a* aB. Les six premiers mortiers ceMMpom. deatt ceux nos i, 3, 4, 6, 8 et te du tabteamf98,qMt ont été mbdamereatt. Jfavab fait des Msais analogues avec h même chaux et da sable Maternent; mais comme je m'étais servi d'une <'haa< éteinte depoia quelque temps, je n'a! obtenu que de faibles reenttata. La plupart de ces morUem n'ont pas pu supporter le poids du plateau.

Si l'on compare le n* a da tableau ei-desm avec le n* t, on voit <)<? le mortier qui a ëtë tebaKu eam eau au bout de douze heures a peu gaj~e sur celui qui n'a pas été rebattu; mais le n° 3, qui a été rebattu avec un peu d'ean, a beaucoup gagné. Au bout de vingt quatre heures, il m'a été impossible de rebattre le mortier n' 4 sans eau, attendu qu'il était devenu trop sec: j'ai donc été obligé de le mouiiter un peu comme le ne 3. On voit qw j'M e't p'u p'es le même tésuttat qu'an bout


<te doaM haoM). AH bowt da )Mnta'<<!< heu)K<a la doMte a dt< Ma~Mewom pha <h<Ma, <t Nu bout <!a quarante-huit hawRX e!h) eat Kdewafa p!M forte qu'au bout de <Mnt9~)tt)t, ea qui p)~M<o une momatta d«at je aa puis ma Kndfe compte. EneMxpftNnt te~t~xdtatadu taMeaa d-dfMMaavMCtMS dutaMeanm" ad qui tour cM'FMpondeat, en traavo que tM <ea!«s«eM des mwXpM qu! eat lais~t & t'atroom tten~tMoa~nt «tohM gMKttMqao ceUM <tM taMtteN n)!" «M~ t'eM. OK vo)( ottMt quo dam te< deu)t w je M'a! pas obtenu un wfnta);a marqua en MbaMant tH) «MtttPM t)!))M eaM, tnah qo'M y o enR aM){HMH<a«ca NeoatMe <!e (t<r<!o ttttwqMe te* motttoM ont ~< Mt'a«tM aven un peu <feaa.

t~~ n* et tt dH <aMM<H cMtMMMfMtpon~nt aux n" t!t et <<( du taMMM n* et e'~t ta tnCmt! chatm. ït y a onceM henaeoup <t'oaf!t)~)e <t<ttc< la H<tmM«t <<0!t<<e )Mntt:om~ot<t~h'aM)M<teMttttM<'9 h fatf<*< ttMt mh dane ~taM, <?)<-&"tMre ~Mo lu ttturtter qui a été MbattM aveu MM pcM ~'<*aM Mt bout <<n <<oaM hcaM'it a ~t~n(<t une t~btott'e MMiMemem ~!<M otan~e qua ectut <}«! H% ~s <M nhaMn. Si tM ~btanpM de w (abh'xtM M<M< en ~n~tat t)M j~:a <atbh'«, c'<s)t ~Me ht eham dont ju «te <u!< Mt~t était éteinte en puudK ttepnh p~f) de quinae JooR). 8urtM atoMen), un était aoMVOttoM~de MbattMte~morMeNdamte MMtrantdeh JaMm~e tottqoe te «m~ «aM chaud, oXomttt qM'K f)&'hB!t tt~e vite, et Me )))t!wa!t plus OtM <'mp!oye dmM Mtat <te dun!~ «A M pa~venaK. On éprouvait te mOmc effet ap~ les !)cuKa de repos Mt toNque de la p!ute avait Rmcc d'tnterNmpM b travail ¡ t'n<!n tt n~tttt fjttt'tttMftbh dtt mor<!er qu'oa M'avatt pu employer le Mir, et en été on t<: <t«uvott tt~s dur le lendemain matin. Il nutatt ttdht employer beaucoup de bras pour KbattM ce mortier & Me avant de lui donner un degt~ de mollesse su6!Mm<. On y a <«ujoun ajoute un peu d'MN en !e paMant de n<tUf<'aa eeaa te robot, t«Mq(!c pour une efUM quehMMtqM il ëtoit devenu tMp M<. Les remarques pteeedentea font voir que cette manière d'apëfer n'a point d'inconvénient. M y o aans doute une Mtntte, M!t pour la quantité d'eau à ajouter au mortier, suit pour le temps qu'en peut laisser &enter avant de h; rebattre. Je mepMpMtbde faire de nouveUM ex.perteMM dans le but de t~Mudte eM questions, mais Je n'en ai pas eu le tempa. Celtes que Je viens de citer sont à peu ptea MfBsantes, et eMea prouvent que l'opinion d'apfea toqueMe on ~p&h: que les morUera dotventetfe faite oMe la «fetM'~t &«!mte< est un préjuge qui induit inutilement à beaucoup de dëpetuea. L'et~ntiet est qoe la chaux et tea matterea qu'en y ajoute peur faire le mortier Mient bien metangeea, et cette opération Be fait beaucoup plus facilement lorsqu'on mouille auNsamment le mortier.

TABLEAU.


t~s~ir~t~t~t~utrr~f~r~re~t

NtlI~RHQp l'nlpa

"< ,S;~ < tOMPOatTtON CES MORTt~RS. MaMtMt. j.OBtttmm.

) Chom d'Ohefft) <Mio)* <x )jK'M«r< MM da <«)) we' t

t h)me<t.)H,<t<)tMMM<tMf. t}t 8 ?«' )8.M.t

< U«)))t Af<)fn «eiatt <t) ()MtJM fvoo } do <oo Mtanx) t

x d'<'<tH.<'tt)<MHVfe))tt)))MnMM<). ) t 3 }e )&.M. a!

< ~htu<Mttfn)!t<ia<e<!nttp)Mat(Motdt)M)'<opea)tta< i

t { i!'tM<:t)HttM. t~t <io ( 8ah)<t )t t

(Mwrca~tXM sur /M e~~MM* du ÏM/MM <f 3{).

CM expMenecs aont ta tropattttM do ~eUc< qui ont été deefitca daaa le taMcau M° a5, et cUca sont thUM ovee la m6mo chamt. Les résultats Mat semb!aMea tt ceux donn~ par les mortiers qui ont M mis <tan~ t'eau, seulement <b Mnt <M peu plus taiMM. La cotn~MiMM dM n" t et a fait voir qu'il n'y a point d'ovanta~" & <!tdndM la chaux e)t la NMavtMt de son sable. Cette aMnitN s'appollo, comme je M dit, d <'<&ot~'e~ et p~eaM coMtmeteoN avaient peasd que la vapeur qui a'<!d)appatt pendant yMttncUon avait de~mndea pMprMt~t.

Le mortier n'* 3 du tableau a" 3p est fait avec ta même chaux que le a* 3 du tobleau m" a5, et j'ai employé pour ëteiadfe cette chaux te pMced~ MeonMnamde pm M. de Lofaye, qui eotuttte à plonger la chaux vive da<M l'eau. La fsaMMee a étd moindre que celle da n'* t, dont la chaux a ëtë éteinte ea y veKmt um peu d'eau. Cela me paMtt tenir à ce que le monieau de chaux, étant petit, aura ataotM trop d'eau, et comme la chaux est restée douze heates dam cet état, elle aura perdu de sa foree, car il téBtdte des tabteux m'" a6 et 3y que de ta eha<M éteinte en pomh~ humide perd déjà an peu de son éNetgte tetN~'ette eat taissée douze heures exposée à Mr.

TABLEAU.

TABMAC Sa.


TABMAN N"M.

KOMENOS '~{~ en%

<).. coMposmoN BRO Mommua.ppo.«

""Mt" ~S~

1 tChot)<te)an)H))<)tf)<'af<'))wp~ ')< t tUt" Ciment do bti~M'ttM)atMt<«. a:)

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{Cif))<!Bt<!ehrit}HftbiMtHi)tt. ~}

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~ChM<tA)m. ')«

t Ciment <!« o* S <)M*e)) t hit fttxire ~?~B~ 6 haurti. 9~; j

OAtarca~'oMt *t~ ~M e~p~onfM du Tableau M' <{o.

Les expettencts ct-deaMa sont du même genre que ceMea du tableau n' t6, dont les mottteM ont <td mis dans Feau. Les mo~MeN tatM~s & l'air te sont eompMt&t eontmo ceux mis daM Peau, e'est-&-dtM que ceux faits avec dea ciments de briques tt de tuileaux peu eutta ont donne une ttMttanee beaucoup plus gm~de que ceux qui contenaient les mfmes ciments plus cuita. On voit aussi que le ciment du n* 5, ayant été recuit pendant six heures en le tenant au rouge, a donne avec h même chaux un mortier qui n*ava!t aucone constance. Les ciments de eea essais ainai queeeux du tableau n° t6 contenaient une assez grande quantité de chaux. Lea résistances des mortiers hissëa à l'air sont encore un peu moins grandes que ceMesdea mortieM mis dans l'eau.

TABLEAU.


TAM~M! K" M.

Nunt~Rpa polo% oa1

NMMBBOit

COMPO~tttON &BS MeRTtEaO. *~?' weMMM. tt M tOMpt.

< ChamcontmMoememr~eet~K' ) r (in'

!11 Gimeat.. a~ t ¡ 0

tChat))t<t/<!m. t ttt

) CimMtttxn*) McoitpeattMtaMttetot.heara .<; t 7" tChotxMcm. < t~ ( CtmMt <tH a* < fMait pex~oat xat t)e))M a~ (

)ChM<Met)t. t..

a 1 Gimeat "'tm. J S, i,yu

Ciment du a- tétait pendent dtat hemet. a; }

~~effo~ona <t«r /M pj~x~t'enfM A< Ï~A~ax M* ~t.

Ces expériences correspondent à eeties du tableau n" ty, c'Mt-a-dire qu'âpre avoir pris dea cimenta d'une briqueterie qui donnaient des réaistaneM d'autant moindKS que les ciments «aient plus cuita, comme dans les tableaux n" t6 et on en a tMuve qui donnaient des résultats toata-tait oppoaea, comme dans testaNcaxx n*" t~ et 4'. En cnet, les morUeK de ces deux demteN tableaux ont donne, a t'eau et a t'aif, des moftteN d'autant meilleurs que les ciments ont ëtë plus eu!ts. Bn partant des taMeanx n" t6 et t?, j'ai dit que cela tenait à ce que les ciments du tableau n* t6 contenaient beaucoup de chaux, taudis que ceux du tableau n° t~ 7 n'en contenaient ptMque point. Or tes ciments dea tableaux n" ~o et 41 étaient les tucmea que ceux des tableaux n<" )t6 et ~y, et il en est t&uM a l'ait des eK:ts absolument semblables. La comparaison de ces quatre taMeaux conduit a une conclusion importante: c'est que les ciments qui donnent de bons tesuitata avec leschaux communes dans l'eau en donnent aussi de bons lorsque ces mortiers sont exposés a l'air; et s'ib sont mauvais dans le ptemier cas, ils le sont également dans le second. D'ou il suit que, pour connaltre si tes ciments que l'on veut employer à des mcrtiem qui doivent être exposes a l'air donneront de bons résultats, on doit tes essayer avec les chaux communes dans l'eau, en suivant te procédé que j'ai indique dans la première section. On pourra être certain que tes ciments qui n'ont pas ta propriété de faire durcir les chaux communes dans l'eau ne donneront pas, à l'air, de menteurs résultats que si l'on n'employait que du sable dans les mortiers. Au contraire, plus tes ciments seront hydrauliques, mieux ils vaudront pour être employés à l'air. On ne doit donc pas négliger de faire les essais dont je viens de parler; car Ms sont d'une grande importance pour ta solidité des maçonneries exposées arair.


TABMAC !t"M.

~nMOBn'i tOHM

NDMBKp* ,)),

1:0"1'01l1T101'( pas NOI\1'II:I\S, '1'0'

COHPOittTtOH CBi) MC~TtERS. ;M

f<M

«c~THn'. J< M taojm. < Cho))t4'Ohen)))iMate,tedoiteeaptte. t~ a Chaux <ht Verdt Mttn. 45 Chaux de Met* <W<nn. 54 Ch*u< tht ptet* de Beotetae Mea! <tS 5 Mortier de < p~ttie de vieitta thoat gfMM teaMet MMBt~e en ptte, et a pitrtiM t)t peatNtme. <§5

6 MM6~ de < partie dt t&ta)t idem et a ptttMt de tt<M. M5 Mef<Mr<e)paHied<thtatMe'nettpaft!«dettn)eotdeS)'f)t<nhein) tg! 8 Me)tiMdetpM(iedethM)t~)deMb)eettde<'in)<!BtJeSu(ft<!BMn) <65 g MorU<f do a partie de ehM)[ <<&< et a parties de scories de forges. !'5 te Mortier de t partie de thtBt M., ) de mbte et < de ciment de Pari;. o t) Mortier de t partie de e~m)t gm<M vive ntaar<fe m pAte, et ci a pattiet de MMe «tdihtire. !t

t* Mertttfde'p't<iedethtO)tM.,ttaptMtetdemMterdiMiMtroyeCn. 55 t! 5 blortier de t partiedechmtd'ObenMtmautA) en ptte, et t~dt MMeetdiMhe. os

t4 Mottt<:fdetpattitdethtnt&<nn,ettjdeMb)eerdi))am!bteye6o "5!<) <5 Mortier de t ptftie de etmnt vive peo eaite moatee en ptte, e) a parties de sable -to

<6 Mortier de ) partie de cheot de Mxen en pib, et a parties de MM< terten* -<e

t~ M«fttetfdetpMtiedeetMntMtm,et*pMttetdembkdetiviete.. 65 <8 Moftierdetpt)rtMdethM)t&<e)net9pm<tetdet*bteten<m[bv<. 80 t~ Mortier de t partie de ~t«t de Dotenhein* et a p*ttiet de able terMMt. *'e

M Mprtierdetpiu'tiedethoBtMentettpMtMtdeMMedenviefe. 60 t) MottMrde'pert!ededm<n[Mnaetapa)r6e<deMh!eMn«nttv<. 80 (1) Cc morti:r f=d1s, ce qui aà8 dÍJIIÍI!Uft' un Fm e2 redgum.


Mwreh'eM <w~ <M Mp<~Mf< d6x 2~tMt<w K* <)a.

te tableau et~tsaua rexterme des experteacea divetses dont je vais donner t'expMeation.

Les n" t, a, 3 et sont des eham éteintes peu aprea leur eateinetton, et qu'on a )f<du«e)t en pâte, en leur don M une quantité d~awauahante. Cea hydrates de chaux ont été, comme les mortiers qui suivent, places dam une M~e et rmapas au bout d'an aM. L'hydrate de chaux d'0!MM«i MM te n* t a M o~a bon. Le n" a est de Fhydmte de eha<Ht deVetdt et a dôme un résultat t~s faible eda m'a dtnnne, d'aptes celui q~e j'avab obtenu es ptasanteat hydntte dans l'eaa. On a vu, datN le tab!ma n*' 3, que la t~iataaae de cet hydNte avait M de aao hMogNmmM. Comme e'eat de !a ctaux d'une antN tbamee, je pt~tme qae je me serai seni en <Mond Mea d'un moteeaa très peu hydMuMqae. Le n" 3, qui est de la chaux de Mctt,8'<!st tteave également MMe. J'at déjà dit que j'avais fait pen d'expe~exces t)Vt'e eeMe chaux, et q~t t9t possible que la petite quantité qa'Mm'a eByey~e se soit trouvée pathaMtd mëdioMement hydmnMqwe. Le n* 4 est de la chaux pMTenant des galeta de BioatcgM, qoi a <te ttaiteede ta même maa!èK que tettca qni précèdent. La t&)b)anee obtenue est également faible, et l'on a vu ( taNeaa n' 8) 'qu'excepté une seule expëttcnee&ite avec cette ehatM fortement cateinëe, toatea at aient supporte de faibles poids. La chamt du n* 4 ei-deMM n'avait reçu qu'un 'degtcdoeaieinathtnmdinain*.

LMn" 5,6, 7,8, get to, sont dea mortiera Mteavee de ta vMMe chaux gtasic couine depuis cinq ans, pour la construction de la Comédie. Le dosage a été d'une partie de cette chaut: en pâte contre dcax parties des Mbatances indiqu&'s au tableau. Le mortier n* 5, compose de cette ehamt et de pouzzolane, a donne un tt~s bon r&uttat. Le n'* 6, fait de ta même mani&re avec du trass, a donne une réaistance un peu plus <brte qu'avec de la pouzzolane. Le mortier a' 7, composé avec du ciment hydraulique de Sumenheim, a donne une résistance eg~te à cette obtenue avec la pouzzolane. Le mortier n° 8, Mt avec parties egatea de sable et de ciment de Sumenheim, a supporté un poids an peu moindre que le n* 7, dans lequel H n'entrait que da ciment. Le n* 9 Mt Mt de la mOme manière que les mortiers précédents, mais en employant des scories de IbrgM. Je me suis assuré que ces scories ne contenaient presque point d'argile, et c'est & eeta que j'attribue te mauvais résultat obtenu. J'ai dit dans la première section qu'avecks cendrées de Touriai et desNr6MdeBoutogne,on&briquaitdetrèsbonsmortiërs, etqueedatenait & ee que tes houiltes que Pon br&te dans tes forgée de ce pays ren&fmaient une assez -grande quantité d'argiie, qui se trouvait caMnee a un eoaraatd'ttrpar ta combustion de ta partie charbonneuse de tes houittes. On me doit donc pas~ employer tes ~coriM de forges ou tes cendrées des ioumeaux, pour les mortiers à l'air, avant de s'être assure si ces matiètesontta proprMtë de &iK darcirtea enaux communes dNïBxfaQ. 97


Le n<* ta est un mortier compose d'une partie de chaux commune mesurée en pâte, d'ana de oMeet wne deeiment da Paris. Ce ciment provient de la <abriqua de M. de Saint-Léger} c'est le même dont je me soia servi pour lea Mortiers & fe~u. On a vu page ta8 que deux mortiera &itsaveoee ciment avaient promptement dure! dana l'eau, mais qn'Hs s'étaient tendus tous les deux. La mortier fait avec une partie de chaux et deux parties de elment avait mpp<~e 85 MtofttM)!)mes,<!tea~Mtave<!eht~eqtei<nent, M'en avait apporté qae~S.at etebteneMtp!hdM)taaMV<~)!~)Hatd<'mottic<m<'te 10 du tableau m°4~! M avait ot poa de ton~anM qw'N ee htayatt &c~e)~p<tt eatM les doigta. ~'ait~ae ce mauvais eCet a ta (tRKtde quantité de ahaax qoe A. de Saint-Léger mélange avec les argiles pOMt &tto son etMMt. H M peut da ~te que ee etmfNt ait été trop cuit. QactquM essais im!es me portent & CMtm que tea ciments faits avec les a~ttes qui e<wtienMBt envtNH* wn dixième de, chaux sont moiM propres aux mMtteM à ra!tqa'aM<M qui dotvemt etteptoages dans reau il pamtt aMoa! qtt'Ma comportent peu de sable dans !a compesiMon des mortiers. Je me pMpeaah de &iM des expériences pour constater ee fait d'une manière positive, mah je n'en ai pas eu le temps. Mon départ de Sttasboutg m'a également empêche de répéter avec les ciments dea diverses argiles des eNvitom de eette place des expériences anatogMa celles que j'ai faites pour tes mortiers & l'eau. Cependant cea divers essais me portent à penser que, dans la eoMeetion des pouMotaaes artificielles destinées aux mortiets qui doivent être exposes a l'air, ta ptesence de la chaux dans les argiles que t'oa doit eaMner est encore plus nuisible que lorsque ces mortien doivent être plongea dana l'eau. Om doit donc choisir des argiles qui ne contiennent point de chaux, ou du moins qpi n'en contiennent que quelques centièmes. Les n"' JH et n sont des mortiers faite avec de la chaux commune réduite en pâte peu après sa calcination. Le no nestdosed'unepartie do cette chaux mesurée en pàte contre deux parties de sah!e ordinaire. Le n* n n'en dmere qu'en ce qu'on t'est servi du même sable broyé treaSn. On voit que le résultat est beaucoup meilleur avec le sable fin. Les n°* t3 et t~ ~"t des expériences semblables faites avec de la chaux d'Obernai. Avec le sable Sn, la résistance a également été beaucoup plus grande, quoique ce mortier se soit trouvé fendu, ce qui a du diminuer sa torée. Oa o va, dam le tableau n* 99, que les mortiers à reau ont donné un résultat absolument semblable. On doit donc en conetnre que, pour les mortiers à l'eau comme pour ceux a l'air, il eat préférable de se servir de saNe un, malgré Fopimon contraire de plusieurs constructeurs.

On trouve as9tz souvent d'anciens mortiera qui sont très durs et qm contiennent uae grande quantité de graviers gros comme dea pois. On cite quelq~is ce fait pom'prouverquTtvapt mieux employer du gros sable dans les grosses maconneties, mais ce raisonnement n'estpoint juste. Ces sortes de mortiers sont réellement une espèce de béton les gravien qui s'y trouvent Me pewtat avoir aaconc inNaesee


eorta bonté du mortier. Mais sieca~tavieH sont m$Ma avec du saMe ~(atndqwe <~aa soMwnt New), etq<t&iaetM«x sait bydMatiqae~ at<Ms oa obtïeadnma ttea bon mertiNr, dont la qoatttédépmdra~e h ebaex dont on a~at fiervt. Le a' t5 est un mortier &it av~c de la. enaux qm a été pca cuite <a ta pheaat dana le maratt-desaus des tuitea; e~est la mén)~ ehaux dont je me amaservi paefr b mortier mis dans t'eau sous te n" 8, tabteaa m*' a~. On voit quej<f a'at ehteNtt ~ae de mahvoh mortiers par co moyen, soit fi Peau, mit a t'atf.

Les n" 16, t~ et ~N, sont tteamoftteN Mtaavea BM chaux moyejMiemeBttydfaaUque,tttee daviMagede Mxen,pteehe PhttMta<ns,eHMisMp4<:e~~esaMe. Le m" t6 est eompmdd'MM parité de cette etKmx meNn~e en p&te contre deux, partics de sable de carrière des environs, <j[at eat tt~ terft<M. Le n<«ttter q<d en ~st )~mM avait d peu de consistance qatt n'a pas~o supporter te ptdda da ptaCMa. Le n'' t~ est dose de même avec du saNo de rivière que leu tire de la Zmra, pMehe Saverne la t~dstance <~t passable. Le mOtt~fn" t8 eatetMWte desé de mtmewvte le sable tCMemt da n" 16, que t'on a eu M~ do laver afin de ht debatta~tt d& ta tetM qu'il contenait. On voit que ce mortier est bon, et supérieur aa mortier de eabte de rivière.

Les n*" 19, ae et M, sontdea tepetMom dea trois expefienees ptëeedetttM; mah elles Mnt faites avec Tme aatte chaux tit<e da vNtaee de DMeatMim ) qui est aussi moyennement hydra~mqM. Les mortiers de chaux de Dosenheim, comme ceux de Lizen, prouvent que tes MMes terreux ne peuvent produire que de <te$ mauvais mottieK,mahqn'e<anttavës,ibdeviennent aapetienM aeMMe de tivièK. J'aîetë conduit & &iM ces expeïiencea, en i8a3, paree qaTt n'y a aux enviMnsde Fhabbourg que dn sable de eardete qui contient moitié mhte et moitié terre. Lonqu'on avait un ouvrage soigné a faire, on était obligé d'aller chercher du sable de rivière de l'autre cAtê des Vosges, dans la rivière de la Zorn. N revenait à 6 fr. 67 cent. le mètre enhe; ce pdx élevé empêchait de t'employer aux maçonneries des revêtements, et on tes a faites avec le sable terreux des environs iten esHemtteqne tes maçonneries de cette place ont exigé de grandes tepamtions, et, en les Meonstruisant, on a Kcomm que tes dégradations provenaient de la mauvaise qualité des mortiers.

Lorsque tes resattats des dernières expériences ci-dessus m'ont été connus, je n'ai Mtemptoyera PhaHtoargqm du sable de canieretavé. il &ntde)M mètres cnhea de sable terreux pour en produire un de tavé; o,6a de journée de maneeavre somsent an tavage d'un mètre cube on peut l'avoir ainsi à moins de 3 & ce qui est une diminution de pins de moitié relativement au sable de rivière. Pour opérer en grand le lavage du saMe, en peut s'y prendre de la manière suivante on &ranntmssm en maçonnerie de deux à trois mètres de largeur Mrqnatre à cinq de longueur ta hauteur des murs du contour sera de o* environ, a Fexeeptionda devant, oa le mar n'a«n'qt«m°',3Sde hauteur; le mndseranavé en


daM?:<?h~aseMa~a!pM~~Mtëd~r~)~seaHs!ca!aMpeat,etdans!a<!M em~M<!e <W eansttniN <m puits pKMtntM. Oa ëtottdmohnatwJe j)bnd one eeadte de saMed'envtMno"puis c~ptaceMaer le petit mur du devant nae pantt~~ o<4a de tMmteNt, hqoette MmeeeMU~ dmM dean MinMea ptatiquees dansiosmaM tatemmt. On KmpHta ateta le bM~a A'eaa ea y !ntM<tuiMat eeMea toiMCMt, om en M Mrvaat d'âne pompe adeptde aa p<)itx, et deux ou trois maMMVMa remueront bien le sable avec dea rabots. Aa bout du temps Meoaaa ne. émettre jxmtMsser preetpttethi NMe, oaeaMveN rapidement la poutrelle, et toute t'eam chm~jee de ten~a'eeoateM promptement; on Kp!aceM la poumlle, et l'on Kmpttm de nonveea te bassin d'eau, Ltjmeme opëtatten MM ~p<teej)Nq~'& ce qa'oa voie qu'en remuant le sable t'cen ne devient presque plus trouble; on enlèvera ateta te saMe, qn'cn bisem seenor, et on pMeëdeM au lavage d'une nouvelle qaan<!të de sable.

On pourrait, par ëeMMMnie, eeMin~M le bM~n en madriers c'est ainsi qn'M a été fait à Phabbon~. Il a'* de longueur, t°,3e de largeur et o'65 de profondeur. On n'a laissé sur le devant qu'une petite ouverture de o*,35 de hauteur mr e'°,a5 de tatguear. Cette onvertoM est trop petite pour faire écouter les eaux promptement. tt vaut mieux placer une poatfette Mf toute h largeur du bassin, aBn d'obtenir, un eeeutement mpide des eaux ctm~ees de terre.

Les aix dernières expëdences da tableau n° 4' R' voir combien il est important de n'employer, pour la confection des mortiers, que du mbte qui ne soit pas terK)M;MM)s~avantde le laver, il est nëcesNife de s'MaaMt, par tes moyens que j'ai Indiqués, si ces sables ne sont pas des aténes.


H résulte de FoMemMe des expariencea presenteca datâtes ehapitres x, xt et ~n, i qu'en expMant & Mr des mortiers composés de chaux grasse anciennement coulée et de sable, je a'ai obtenu aucun resattat satisMaant, tandis que j'en ai obtenu de pMMNea avec du sableet la même espèce de chaux récemment éteinte. La résistance de ceMx-et a ëtë de 3t, 35 et 4S MtogNmmea, tandis que tes outteo n'ont jamab pn supporter on petda quelconque, de quelque manière que je m'y sois pris pour les MMtiqaet. Je ne pub cependant prendre nne conclusion gënërate et conseiller de Knoacer à couler tes chaux grasses dans des (bssca pour les eonservet, parce que je n'ai point fait assez d'expériences pour prononcer snr cet objet, qui est d'âne grande importance, Il tandraitrepëter ces esMisdaasdivem pays, aBn d'opérer sur diverses espèces de ehattx grasses, avant de proscrire cette méthode, qui peut être très man~M poar certaines chaax et ne pas l'être ponr d'autres. J'ignore depuis qneMe époque on a coûte la chaux grasse dans les fosses. On a pn être porté à employer cette méthode a cause du foisonnement considëraMe que ron obtient en ia imitant de la sorte; mais jeneMchepas que ce procède aitëtëempioye p~riesaneiens. Vitrave nous a taissë un ouvrage d'architecture, dans tequetH donne beaucoup de détaib sur la manière dont tes Romains faisaient ieuts constructions. On trouve danscet auteur, traduit par FaKhiteete Penauit, le passage suivant, extrait du Mvre Il, chapitre v « Quand la chaux ma éteinte, M ta faudra me!er « aveote sabte, en tetteproportion qu'il y ait trots parties de sable de cave, ou deux a parties de sabte de rivière om de mer, contre une de chaux car c'est la pt<ts juste a proportion de leur mélange, qui sera encore beaucoup meilleur si on ajoute an <t sabtedemerou derivi&re nmetroisieme partie de tuHeauxpiMs etsasses. B On;ne vo4t rien dans ce passage qui indique le pMc&M d'extinction mais il ett cer~ia que les Rjomatns ontMtnngtand empM des chaux hydranBques, pabqu'O nous reste d'eux beaucoup de monuments faite dam des pays oA l'on tronve beaucoup de ces sortes de chaux tettes sont tes constructions qu'ils nous ont laissées snr tes hordsdehtMoseMeetdaasptusieurs contrées de la France, Or eesehaux n'ont ppjm;pu6trecou!ees;et,stt avait ë~d~tsagedeiM éteindre autrement que tes

CBAMTM XtV.

eMmwnOKf) actt tas MOBïtMs axfoa&s A t/AM.


.~haux grmsea, Vitntve en aurait sans doute partd. Il meparatt donc probable que les Romein~empbyt~eat tes chaux gmeses~ comme teacbaux~ydtaMMqaes~ e'est-adire immédiatement après leur enisson. Cela est d'autant plus vraiwmbtaNe que Vitruve ensago, totsqu'il s'agit de taire du stac, de n'employer que de la chaux éteinte depuis tons-temps. Vête! ce qa'H dit a M sujet, dam son livre Vît, chapttM n « Apfia avoir Kehe)'<Jh6<eot'de'q~~pa~!ënt au pave, U faut expliquer <( M qui est neceMaiM pour faire te stuc. En cela, le principal Mt que les pier)pea de « ehaox Mtent etetntea depoie toNg-tempa, aNn que, a'H y a qoetqoe mareeau qut «ait été moins cuit que lea tmttea danate Rmfnaoa, MpotsM, étant ainsi éteint a « toMf, se ddtMmpet ausd atsenMBt qoe eeax qai ont et~ patMietnent CMits car, a datM la chaux qat eat empteyee en sortant da fourneau, et devant qM'eMe soit « awtmMmmentetetnte, M M~te quantité depatttM pierres nte!M ouites, qui tout « aur l'ouvrage comme despmtaks, parce que, cea petites pteNea venant a a'4tehte dteptM tard que te teste de ta chaux, eHcs roMpent l'enduit et en gâtent toute la « poMMtKP. N M me semble que ta précaution d'éteindre ta etmuit ion~-temps d'avance cat ici Kcomnandee comme ex~ption, et que, pour tes mortters des maçonneries, les Romains emptoyotent toutes les chamt à bur sortie du four. M esttemarquabb que le même auteur enseigne, dans le premier passage que j'ai cite, de n'Mer au mortier une partie de tuiteaux piMs et sassea, en ohMtvant qu'il sera beaucoup meilleur.

On a vu que mes expetiences ont été peu favomMes aux procèdes indiques par MM. Loriot et Lataye :e'esttont-&-&ita tort qu'on tes avait donnes, dans le principe, comme des secrets retrouvés des Romains. Dn reste, depcb long-temps déjà, ces procèdes étaient justement tombés en discrédit.

Quant à l'opinion que ta dnretë des mortiers est due a ta régénération de t'aeide carbonique, j'ai fait voir que, d'après tes analyses faites par MM. Dareet et Jobn, plusieurs mortiers anciens, quoique très durs, ne contenaient cependant qu'une &ibte portion de t'acide carbonique nécessaire à la saturation de ta ebaux* On a~Ke que tM~tatiens vendent de nos jours de petites bottes et des tabatières qu'ils font avec d'anciens mortieN romains; mais on a remarque qu'ils n'employaient & cet usage que tes parties extërieuMS des mortiers dans lesquels la chaux était pass& at'etat de carbonate, tandis que l'intérieur présente souvent très peu de consistance.

En examinant tes mortiers dm Romains, on remarque qu'ib ont souvent une gmnde dureté, quoiqu'on reconnaisse que te meiange a été évidemment fait avec très peu de-min. On doit donc attribuer a d*aattes came* h dmetë que t'om Kmar* que dans quelques mortiers anciens: car, ainsi que je l'ai dit, tous ces mertiem ne sont pas il beaucoup près également duM.

te'B'e~i~aN' h dtaetë des mortieM temaiBa, ? saSM, je~MMe, <h jetw ite yeux sur tes tableaux n" 36, 40, *41 et 4x. Le taMeah n* 36 pr~ente des mortiers


Bdtsayee da ln chawt hydmntiqw etdtmMe. Ces mortieM, expM~ fott jp<'a< dammm en Maternent, «n~ oepandMt pt~eMt<S tma 8Nnde.toeeo!Lea ta~aox M"* 40. <{t et 4*' caa~nnent ega~meat de ttaa hana mm~teK faits aveadt~e~a~ 6Na~, dehtpawMotane, dattaaaetdiveï~eiMents. L'empMda ciment data d'âne aa~taantiqtHta, eattMtOBstmotiomd~ RomaitM et dea É~ptienaen conttemtent Mavcat. Ceux qui veulent tMWM h MM<m<!e cette quM<!«n aO~'wMqaotbtts ta qjMtM des chaux M dea ehnemta t~JeotetH q<t~ y a <)M Kate< d'(tw!e)tt)M «'xt<<M)MmM qui paMiesant ttva!r~tëMt<9 weo de ta cha<M eoMmotMt p<t!mpt'eHca Mth~Bt dans des paya où fon me MMMtt pot~t de cho~ hydmaHqMs ot do po))')mtMM<, et ~aa tecN morUeM n'ont petot l'apparenco de MM qwiont <M M'a avec d~?~~)Mn~yob?~Tt~~eete~~qae,eKCMm~ne~Mde~taMe)~a tMavwataBxpfseeï~et t5o,ttt)qu<i<a«mttenatBt haeBa~MtdedMBMBteap!e)W9 tehaa~.cn verra que phatetKa chaux, q~ Mat mng~Mpanni haehiMMgtM~ contiennent nëanmoiM de petites <pMMM<a d'M~He. Si eKea m'ea contiennent point M~a pour durcir pMmptMnent datta t'caa, eMea doivent néanmoins produire de bien meHtewKmottteM à r<titq)M les chaux qni en eont <mtt-&<Mtd6pawt<mm. D'un ~te eéte, on a Kmarqaé qa'K se trouvait Msez souvent d~ p<Mt<a- & chanx hydmttUqces dtss&ataëM dans dea banca de pierres a chaux coawnts. JEfB)t, jta beUe observation de M. Girard sur les pMpd~t~ hydMwMq~N dta at~nM) espttque facilement comment on a pu MM de tt~siMM momeH avec des chMm gtaMe". J'observerai en outre que les Romains ont fait dMM toaa !M paya qa'ib ont ocexp~ une grande quantité de constructions dontane pertte Mulementestpattenue jusque nous ce sont ceUea dont tes mortiers ont été faits avec de bons tnBtê~aox. Saint Attgustin M plaignait de la manière dont on faisait, te mortier nB Ma tempa; on trouve lea mémes plaintes dans PMne, il dit, chapitre xxm i <t Ce qui <aMM a raine de ta plupart des ëdinces de cette ville (de Rome), c'est qaeteaeuTi~eM a emploient par fraude pour la construction des mms de la chaux qui a perda aa < qualité (i). On voit donc qoe te<N tea mortieM dea Romaine n'étaient pas hons. Quant à moi, je sais convaincaqae,~ l'on exanuneavtcattentianJeej mordent des anciennes eonstntcHoM qai sont parvenues jeeqtt'a nous, on Keonaaïtta qu'Ha ont et~&itsonavecde la ehanxnydtatuiqneet dusabk.eobiem.avecdetachaN~ gtasse et du sable metangë aYec du ciment pa aYec des atenes; e~ ;)m mot, qfe <es mortieMontionsteseMmentsqui &)'mentieahonsmertieMhyd(euBqn<a. NOM sommes dans FM)itude de composer aos mortieM de aha~tx gmase << de sa&ie les expériences et~dessM font vo!* que c'est ao grand tort: a< Boa mae<MhnetiesontreMespea de dmëe. On n'obtiendm de maconneoiee idtnabtes & Mr~e

{)) Om <att<etM&efeire, d'apte eepMMge< qae Mme<ephmt ~e teqae Pmm*ee'ptey<!t pas la thtat peu de temps epr~ la ca!dnt<mn.


tanqaMtes aeMnt faites avec du martier hydrautique. Dam les paya où toa trouve da la bonne chaux hydraulique M<aK!b), ah ae doit point en emptayer d'a~Uo, jjtmrqMttqaeMage qweee soit. Pour tes macoaoedea ordinaires, la mMtter doit atMa cire Mt avec cette ehaux et da Mbte sewtement. Dans tea eontreea eu il n'y a pM de chaux hydmutiqeea natutettes, Mets où l'on trouve de bonnea areaea, le mortier doit êtK* Mt avee h cbMM f;N6M et cette aMbatance dans <:M deux ctfeoma<an<!at,temot<teftev!et«tra &tnmmatdtë. Mn'yadedtNawMaqwepeorhspayat'en M trouve nt ehawx hy~MwMqoM Bt arènes atoM il taat M ~enninet a augmenter un pea la dd~MM, tt MM le mortier avec de la eha'M ~Msse, du sable et du ciment hydraulique. Pour coneHter autant que p<Ms!bte r&icoomh) avec la seMitê, en poaTm MK te dosage d'uno partie de cham gRasa mMt)t~ en p&te, une et demie de sable et uae demie de ciment hydraulique, daxa le €M <t& une jMttte de chaux grasse en pâte en demanderait deM de taMe et de ciment. (On aura par ce moyen un bon mortier, d'apte tes tdaxttats de dosages MmMobtM, faits avec du tmN, et qui M trouvent dana le tableau no ay.) Le dosage du ciment hydmaUqoe, dans b proportion qoe je vbnB d'indiquer, serait empbye pour tM CMMM macenMtha pour tes ouvrages soignés, an tempommU le mortier de sable et de ciment par parties egatca. J'ai dit que le dosage propoad pour tes greMea ma. çonneries augmenterait un peu la depeme mais lors même qu'elle devrait être plus considérable, il est certainement beaucoup plus économique de faire de suite la dépense aeeesmire pour obtenir des BM~oatteries NscepdMM d'une longue dorée que d'y mettre un peu moins de frais et d'être obligé de les refaire un siècle ou deux après. Un gouvernement doit construire pour la postérité, et je ne doute pas qu'on ne parvienne & ce résultat en faisant toutes tes maçonneries avec du mortier hydraulique, de t'une des manières que j'ai indiquées.

Les o&cieM du génie ont souvent a faire des souterrains dans les piaeea de guerre. Le mortier des maçonneries de ces ceMtruetioM n'est ordinairement compose que de ehau~ gtasse et de sable. Pour s'opposer aux nitrations et a t'hofiditë, on se contente de placer une chape en mortier hydraulique sur ces vo&Ms; maM'e~pettence fait voir que les chapes ne mNsent point, et qu'ettes sont souvent traversées par hs eans, surtout torsqu'eUes sont &itesavee de mauvais ciments j'en ai cité un exemple à la page n;{, et j'aurais pu en citer beaucoup d'axttM. LoM même que les chapes sont faites avec du bon mortier, il. peut encore arriver quTt y ait de t'hamidité dans tes souterrains, et que les voûtes soient traversées par tes eaux: tM<mm va à la page t82 que les mortiers faite avec de la cnanx grasse ne séchaient pas tou}oars complètement, même au bout d'un siècle, lorsque les maçonneries sont épaisses. Cet effet a lien à plu forte raison lorsque tes maçonneries sont couvertes de terre, comme eettes des souterrains. Les culées laissent donc presque toujoars N~ert~MMpMvenantdel'humiditë des terres~ qasadmitme il n'empas9e point travers la chape. D'aitteurs, par fe~t de la charge considérable que sup-


portent souvent ces v~tea, !et Mt~onnedM Mtea avee on nMMtet qot M ~wtt que tt&t !entement, M tasacat et les cbap~t 09 eefeent, oa qui donne lieu à dN~ttN<!onit. ï<e M~ owyca A'ebvter & eea toeoa<<B<en<a <~ da cea~otN avea <t« mmrMef hyd<aoMq«e (oatM lea ona~Bnedea ~<a MateMatM. On aaM te gtan~ avant~ d'avoir un prompt daMt~etaent le (a~~t~at )e<w pw MtB~qwot peo «M~Me, et la get~Ka MMnt moioa & eTat~ra, !ea e«M<a Me <atsM<mt potnt MttMr t'hamM<t< ft toM M~me qM'it y aurait <ptetqnM gèrent~ dans !M chapcit, tM eaux p<t)dttfnient <HOMte<nc!tt & tMveN la mtMe dea Te&tm Mt<a en mortier hydmHMqMf. Je ne m'<<eN<b point sur la manipulation dea montefa a t'a!r: elle doit <!)? h mOmc que oeMe donnée dans h première Mettm pour les MorttcN que ron Tt nt pmptoyM ~aM reao.

a3


OHAMTM! XV.

BM ftBRttM PACTtCat M* M!' C&fONft ~Atn.

AI. Ftt'uKt,Mden~M<~Mrd'oMMtwtuM&MMteMyo<e mi!!ta<M, dontj'ot <!t'j&tw«<'<'as!on dcparter, apnMM, en t8~, onoavR'gtM)? l'art da fttmptuer dta) ptttMS RtttiMw. ttM y tMuvo 00 ;M)Ma;;o, & tM pn};e *a t' ï.'art de hatir en 0 picrm tartina Mt trea nwten; Ma dt~ <*n tuage, pondant dM s!ct'< ehea tm c Nabytex!em h~ E~yp<h')M, tfaCteea et h'& RomotM, et M tt'Mt eon~ë t'n « jt~dtMh)<'t<'h<'K<MttMM<'nSMMMMtM.

« 8t)<fa)ttt'Mne, tMeetonnes q~emeiextteptSd~yto dHtabyrtnthe d'E~ypta <t etatent de pierres <at(!eea, et M ~Mte ~dtRte eubtntt depula trois )')Mte t!x emtt « am. La pyramide de Ntna~ n'est <bm~ que d'an MttetmCnte bloc. Les pieMM « <'normM qui composant les gfandM et tordit mamtMM qun l'on a <tev& dans « ren<p!te de MaMe, <'<mMM le rapporta M. t'obM de Mani, d'apte <M &!f!ya!n<) « <t«'ite!te,hpi6fM Mffde qui Rn'mait le ten'beaM de t'ntaeana, dont parlent « Varfon et PUne, et qui avait <H;nte ptcd9 de tat)j;eat out cinq pteda de hauteur, u «nt été composées de ta mememanieK que la pyramide de Ninus, et nous pettent Il a cw!M qae eca taonumeaM me doivent leur M~tenee et leur consorvattoa qu'a « dea pmecd<sauM< stmptM que faciles, qut t~Matssatent les avaataKeit de la soMd!tc « et de l'économie.

M Toutes les pierres taeMeea d'un volume aussi MM!d<mMe ont été fabriquées « patentafNement.emob~rvaBtte pMeed< de la maMivation, e'eet-a-diM que M dans les grande3 mutatHet qui en sont construites elles ont été formées les unts « sur les autres, en battant tea matières entre des planches avec des pilons, comme « je rexpMqaemi dans cet ouvrage. »

M. Rondelet tapporte dans sa préface que les colonnes du chœmr de l'église de Vézelay, en Bourgogne, ont été Keonnaea de pierres factices par te maréchal de Vattban.etqueteeptMeM de t'élise Satut-Amand, eu Flandre, sont faits de h même manière.

Je n'ai pas été & m&Ne de McounattN si dea blocs de pierres qui frappent par leur ntasse sont factices cette question ne pourrait être bien résolue qu'en faisant l'examen de ces massifs sur tes Ueu. li est possible que ptusiems des gros blocs que l'on cite soient factices mais on ne peut guère etoire que, dans une muraiUe formée de gMasea piettea ptaeees les unes sur bs autres, ces pierres soient factices, tar il me semble qu'il serait beaucoup plus dintcHe de construire une muratHc de la


h sorti) quo de la Mto tout enti&N d'oae seule pHce. On citerait de Km~et et de traMpcMeT des ma~Ma d'Mto pestntew dnormo. Jo na doute nutbtnent quo l'on puisse M'ttqMwdM ptcn'fM &ct)<tade dimenaiena tt~grandMt ~ar tout f-a reluit à Mrs du bon mortier B~anmoina tt me patate raisonnable de ne point admettre dew tMts paMib h ceux cttdsei'dt'iMu* tMM un examen approtondt. Lm ïtaMena font & Atexandfie <te baMM pierres &at!eM wee la ehamt da CeMt, et on hft <!tnp!o!e pour pteFtpad'angtM; ct!fa ont t* ~f longueur sur o")h' de t~eof et autant <!tt hautanf on t<!< enfouit daM do ta terre pcaaant deux OM tn~f) ans, et cMe< ant atoM <ma gtando duMte. OM fahtrtqao têt pierres f~tteM do la ma«MM suivante paMr MH mOtte e«t)o, en m)pte"t{ do ehatM de CaMt omu~c en pâte et e",<to da MMc. On tnetango Mcn tout avec la quantité d'eau «dtcaM<M pottr former ~nc pMe, tt t'en y ajoute enautte e~:<oda<!tt<M<Mx! atn<iee< pteriTM B)ct)eM Mnt de <ett<aM~ Mteat. t<cMF bent<! d~peùd dc.h qMoMta du KMft)M qw t'on emploie a les faire. VOICI ta ment&Mdoot M. Ft<~Mt ptopose da tabd. qttcr le mot~er qui doit MMtc a ln MmpMithw dea ptorMtt tacMCca.~ M éteint m thaus par tmmeMten, d'âpre teproe~Mde M. ï<ataye, a'tqaet M attaette une grande tMeaeM~. t.etsqa'cMo têt éteinte e<t pmtdM )i<~che, en place dans Ma lieu eee, en<t))rm<!« dans des tonneaux couverts avec des patt!asMnt<at~{& de pterKi. H K«m)mattdo de N'cotevef qu'une ptttie du paiHaMox chaque fuis qu'onpMnddetaetMW)t,etdn la R'ceuvt<fatMK&t,a6B do la ptéservet'do contact de l'air, qut, d!Ht, tut eat tt~a contrat. M fait eMattc un mëtange'otaetde sable et de e!mcat,daB9ta proportion de dcos tmMMtea de sable cmtK une de d~ent; ou ce qui vaut caMK miea):, it mélange te eta'ent et le sable par parties egatca. AteM il prend deas mesutta du )netaoge de sable et de ciment eontM une mmwK! de chaux, apt~ t'avoir tMmpee dans feaa, et il met en tas ces matiena. Il les bMie & eee, puis il les humecte peu à peu & mesure qu'en lea mélange Enfin on porte ce mortier dans une auge, où il est battu par des plions de bob armés de fer, suspendus a t'extrëmite d'une perche qui <Mt ressort, comme celle dont se servent tes toneneura. M. Fleuret dit qu'on ajoute emote à la bonté du mortier en t'humectant dans t'auge avec un peu de chaux fosêe en bouillie et prise dans la proportion d'un sixième du mortier. H Marne fumage de remettre de l'eau dans te mortier, ce qui, dit-il, l'affaiblit beaucoup.

L'auteur ajoute que la pierre dore pilée peut suppMer au sable, et que tes scories, le maehe-teret la cendre de houitto, que l'on tire des forgea, sont encore mcitteores que le sable provenant des pierres et que le ciment. Tels sont~ en abrégé, les moyens indiquéspar M. Fleuret pour fabriquer les mortiers dont il veut Mre des pierres &cticea} et lorsque son mortier eat fait de la manière dont je viens de parler, ators 0 le place dans des meutes o& ti te massive et le serre fortement. M. Fleuret a beaucoup fait usage des pierres factices pour fabriquer des tuyaux de conduite d'eaa, de9cerpsdepompe,de9at!ges,eh:.


L'auteur f établi une tabrtquedc pi"r<M iaatieea à Pont-a~MouNon. On ton~oH qu'ayant & sa disposition h bonne chaux hydraulique do Meta, il a dé obtenir de boMM'wtttata} mais, aiott que je t'ot dit danata pKMteMftfation,t«KqM'ena a voulu faire de cette manière dea tuyaux facticeo à Phatabeu~, des chapes de voùtM & Landau et a Strasbourg, en M sprvattt de la ebatM du paya, on n'a point réMMi. Ce que j'ai dit ei-dcoat fait voir que e'cat moin* la momputation que te choix dea t))at!&n'a qui produit tM bona MMrtteM, et par foxNdqoent tM banoM ptMtM facUtee. Or M. Ftenret n'a point donn< tpa moyens do KeonnattM cea matMn'a ) d'o& M tdmtte qo'<?K xnh ant !o pm~<M qtt'M a Indiqué, en se trouve souvent etipMd à avoir do tnawvab K~attate, ainsi que wta Mt anfh~.

tVap~t tM pxp~tcnefaqne j'a) MhMt, te meilleur pMeddd pour tatn) du mortier ptapK à la fabrication dca pierres theMcca Mt, ron emploie de ta chaux hydfaatiquo, do MteindMetfpeudM ovce le quart environ de MM volume d'ean, et da la rouvrir avec lea matMfMt que t'on M pMptMe de mOtef avea etto. J'at dëj& fait ratoarqoerptMtcMM fois l'imporlanceqll'il y avait à can&cttonner le mortier pea<te JoMM apt~s t'ex<!netton de la chaux, Oa ne dcvrn donc éteindre que la quantité de tt)M)!t qua fon pourra employer dans t'Mpaee de huit à dt)t joafa. 8t la chaux est ~attmcMtmcnt hydtaatiqoe, on pooMa n'y joindre que du Mbte; celui qui Mt Nn m<!ritedeb<'aMcewptapfefet<*nM.8tt'en n'a quedoMNom~te, entepassem &travcM un tamis <erte, et dit est trop gros, on devra le faire broyer; cn6<t on aura l'attention, a'H est terreux, de te taver par le procédé que j'ai indique. Si la etmux que Fon emploie n'eat que moyennement hydntuMque, il taudm faire la mortier en ajoutant !t la chaux parties egatcs de sablo fin non terreux et de ciment hydraulique.

Si fon se trouve daM un paya ou il n'y ait que de ta chaux grasse, on a vu, par le tableau n* 33, qu'H était a peu près indinetent d'employer cette chaux à sa sortie du four on après t'avoir éteinte depuis quoique temps en p&te ou en poudre. On aura sein de n'employer que du ciment hydraulique fait avec des argiles contenant peu de chaux. On fera le mortier en mélangeant la chaux avec les quantités desable nn non terreux et de ciment hydraulique que fon aura reeonnnes, par des essais, être le dosage convenable relativement à cette chaux. En générât, la proportion d'une partie de chaux grasse mesurée en p~te contre deux a deux et demie de ces matières procure un très bon mortier. JI n'y a aucun inconvénient à mouiller sunbamment le mortier pour quit soit facile & corroyer, ni Me rehattre avec un peu d'eau, s'it est devenu trop sec. Un excès de trituration est inutile; il suffit que toutes tes matières soient bien mélangées. Toutes mes expériences ont fait voir que le fer n'améliorait point te mortier. On ne se servira donc point de scories de forges, ni de cendrées, sams'êtretassuré auparavant, par les moyem que j'ai indiquée, que eet matières sont hydrauliques.

Lorsque le mortier hydraulique dont on vent fabriquer des pierres factices sem


fait ainsi, «a ta ptaeeM danades moa~s, si ce sont des pier<ea de petitM dimeMiens. et on les e!<ats<*ta de poids, eu bien on les soumettra à une tbrto pression, jusqu'à ce qu'ettea aient achats une eonshtaneo snmMUte pour ôtM enlevées des tnnates saM M briser. On lea ptaeem at«K dans do ta terte humide pendant un an envtMn. t~otaqn'an Mtdes pierres factices pour dea tuyaux do &mta<HM, (m aatMa objets qui doivent «K enfouis sous teMe, t n y a peu d')NeoaT<a!eet à M M)rv!p dm datent roxget, eotMma le sont OtdtaaiMment «oan dM tenM & h~f;aea amb M en r~atteratt wa aspect d<mgt<ab!e a t'teM pour tea ptettM qui doivent ttte vues. Dona ee caa, OM doit faim tes cimente avec dM atgttea qui ne pMMaent point cette eeateor par la taMnatton. On sa servira donc de pt~Mfee dM atsHe; dont on fait les pipas f les tMtMeta et tea gt~. On pourra aussi sa aotvh dM pierres à atdetsea pfMt te mOma objet.

Il me pam!t heN de doute qu'en peut, avec de tt«n mortier nydt<Ktttq<M, eempMtr des pierres HeMeM, qui puissent oNftr, an bout d'un an, une tes!atanM appMcttant de cette de la brique ordinaire, et avee le temps la tënaehe augmente. On tMUVedaMtes.~MM<M<fe CMottc,Yetnme 3~,qM<t M. Monge,enTMtaatt<a a mines de Cemtde, a remarqué qaTt un temple coMaet~ à Attgmte, te temps « avait rongé iea pierres a une grande profondeur, et que le mortier faisait aatttic. << Il eaaaya vainement d'en casser on morceau. Ce mortier était d'un grain trea Nn « et très egat; il paraissait eomptMë de Mbte 6n et de très peu de eha)M, mais bien <t mete. a On remarque qae, dans tes anciennes eenatrxctioM qui nMs restent des Romains, dans des pays septentrionaux, le mortier a parfaitement résisté aux intempéries des saison. J'ai fait faire à Strasbourg de g)!os cubes de morticrshydKmtiqaes,qaej'airetiresdet'eauanbeatd'ananetqnej'ottaissesensnitea t'air pendant ptosiewrs êtes et pendant plusieurs Mvets Ms m'ont éprouvé aucune altération. On peut voir, dans te n* 7 dn M<imor&)~ de ~c<M' <ftt ~M& qu'en ïStg, j'ai propose do recouvrir en pierre factice le radier d'une éctose de chasse qui avait 3o mètres de targeuretëtaitcomposëedecinq passages. La Nndatienaéte&iteen béton et om t'a couverte d'une couche de 20 centimètres d'épaisseur de bon mortier hydraulique, qat s'est tM avee le béton etatbrmé une pierre factice qui a présente, i'année sevante, une grande solidité. Depuis dix ans qu'elle est faite, eite n'a éprouvé aucun dommttge. Ce moyee pourrait etreemptoyé avec ungrand avantage dans tes paya où iapierredttaiHeesttMreoudemauvaisequaBté

Dans hs ~'ys o& l'on manque de bonne pierre de taille, U est ttSs avantageux de penvoit cMnposer des piètres &etiees pour former des pierres d'angies, des tablettes de eourmmement, des encadrements de portes et croisées, de$ corniches, des a~s, dec tuyaux d~&mtames, ete< em pieMm6<tM!appBqaer avantageusement cette &br!tation & des objets de pius grandes! dimensittns. tt arrive souvent que pour tes ponts des Usités des BftrtiBcations on Mt tes pHes en maçonnerie d'enviroa un mètre d'épaisaenr. Bamtes pays ou ta pierre eet mauvatM, eSpB~pcMtMcat &tNemeat


eha faites aw ptate et d~a<M sem9 pieee en pierre tacHqe «a pourrait Mte dans les m<mea cireonstanets des piles d'ectoses, des colonnes, des ab~sqaea, été., cit.

mais tor~t'it a'agit de fM~a a<~t &<rtM, M Me serait point &eMe de tes entefwr

d'abord, et de tea placer OMwite dans tes endroits a& fax veut tes avoir. Pour éviter <~ ineoxvenienta, te mieux serait donc de tes eoMtruire aw phee. Il ne me pMatt point indispensable de MM dea eneatMomeMta en madrlera peut leur donner h h~ me qu'on veut avoir des lattes semblables & tcMea dont on se sort pour diriger tfa ~m<ntettoas dea nmM)H~ aetont aaNamttM. 11 faudra atotamcnt avoir !a pt~eaotion, toMqa'on «om fait le mortier hydraulique de tf eonstataoce etd)aa!M, de lui biaser p!tnd)re, avant de rcwp!oy<'r. un peu de fennolê, de manière qa'pn top~ eant avec b truelle, il m'tonte pM, et aolt asMit daetM~ poMrqM'M po)<M a'eteodtB f< M'Mer avec celui qui a été posâ aapaMTont. Comme ce mortier stehe tt~ T!te, M n'est paa & eNMdN que celui qui a été mis cn aaMVM le matin e'aNttsse sous !e poids de ceM qoe t'en p<tse pe~-d<~M. Apt~s avoir !e)rm!ne le travail de h jcuntëe, on anfa Mit< de enov~r le desHM de t'eavmga avec d<'sjjM~!asao)a~mouMMa, aBn de o)aiatoa!r une homidit~ <avemMc, et te lendemain matin on battut h auttace du mottioravee uno petite dame ptate en t'homectamt Mgètement, afin de le ramollir et de le mettre & même de bien M Mer avec le mortier q~en ptacem paf-dtsma. On aura soin, à mesat? ~oe le travail a'ëMvera, de t'e~toon'jr de paille ou d'autuN objets que l'on entretiendra toujours humidea pendant Petë. Si la construction que l'on fait a peu de hauteur, on pourrait se borner & l'entourer de terre humide. Dans toutM lea comtntctioM de ce genfe, il conviendra dp faire le massift'e pierres facticea d'une dimension un peu plus mrte que celle q~'o" veut lui donner, de manière a ce que l'année suivante on paisse enlever sur chaque face une épaisseur de quetquM tfntimttfea, qui, ayant été plus exposée & sechtr trop vite, serait moins dure que t'intë~ieur en6n, on fera usage de la pKNion autant que la forme de la construction le permettra, et de la manMM qui parattta la plus convenable.

En &i<ant des pieMcs facticea, on peut, si on le juge convenante, tes eotoKf en metant avec'le mortier place & h surface divers oxidea métalliques.

.Si tes pierres &ctieM qne l'on veut faire ont de mrtes dimensions, ators on pomrrait par économie mtier avec le mortier des petites pierres ou da gros gravier il en résulterait atoN des masses de bëton. Le béton a été employé pa< tes Romains on trou ve plusieurs de leurs maçonneries dont les parements sents sont en moettens, et tout l'intérieur consiste dam un mélange de mortier et de petites pierraiMes. M. Fteuret, apr~ avoif enumere tes grands monuments qu'on ctoitMj<s en, pierres &ctiees, et dont j'ai parlé an commencement de ce chapitre, dit; s~<~ de <t même de ces grandes muMdtes qui arment tes enceintes deev~Bes, desgtands e aqueducs, des piles de ponts, qui subsistent encore presqu'en teurfentier depuis c le temps des Romains, et dont tes parements ne consistent qu~en ceittoutage ou e en petits moeHons avec un remptissage de jMermitha «M de t&iHoœ: mS&*VM


a dea KMfUMM plus ou mmM gros, jetea au ba<mrd avec le moT~ete~treeM « tegeri) parements. Cette maçonnerie, falte en Mocaga <t battue dans un en« eaissement, ne &it pho) qa~u tout, que h eentinuM du pteim rend si « compact que, pou detempa opxèe, tes mmaittea qui en sont faites sont indotrue« ttbtes. a

Je Me pense point que ces maeonnertea aient été iaitea dans des eueaiasementa; les parements poavaieat on tenir Met), et qtmnd même M m'y Muait pe!at pn de pan!ment en moeMon, j'a! dej& dit qo~ M'en était pa$ beMm poaf ma~t le béton. Moit on voit tonjoata pafMtteettaUoa quo les Romains ont tMt beaucoup do constmettoMa t'aif avec de pethemate~aM mMesdaM tenr B*Mt!er, ete'eat M genre de t'onstMetion que nous nommons béton, ainsi. que je l'ai dit, J'at Mpportë dans la pMmtëte section qu'e)) faisait têpaMr en ~8*6 un dea deux batMdeoax qat MUtiennent le canal do navigation de la place de Stmdtowfg h son passage dam tM <bss&da corps de ptate, j'at trouvé que tes pavements seule ctajtent en p!ene de taille, et qae tout nutë~ear était un béton d'une gMmde dotetë, eo qui me Nt pt<aumer qu'M avait été fait avec de la chaux hydraulique, et me Nt prendre des tenseistementa qui me condaMtent à coaaattK la chaux d'Obamai, et par sotte beaucoup d'autres eha<m bydteuUqoM dons îea oaviNM.

En coMtfohant l'intérienr dea Mtmrdeatm en béton, toMqa'Ua ont une ëpabseot somNate, on leur aNOte aae ptm gNade dM~ee car dana ha moconnetiea en moel!oos ou en pierres de taiHe le mortier ne se lie pas toujours parfaitement avec !a pierre. Si l'ouvrage souttent <me ptesston d'eau eonatante, alors tes eaux finissent par se Mte jour à travers les joints, ce qui ne peut arriver à une maçonnerie faite de petits matériaux, comme le béton, attendu que toutes les petites pierres sont ~parées par une portion de mortier qui s'oppose aux Sttrations. Dans les deux hatatdeaux de Strasbourg que j'ai cités, les parements seuls étaient déplacés, mais l'existence de ce noyau en béton faisait qu'il ne passait pas une goutte d'eau au travers ie massif du batardeau, maigre te mauvais état du parement. M. Rondelet dit dans son ouvrage, page n6 a En France, on trouve aux envi<t MM de Metz une pierre fort dure avec laquelle on fait une chaux d'une qualité a supérieure cette cbaux, nouvellement éteinte et metée avec du gravier, produit <t un béton ou espèce de mortier dont la consistance est ai grande qu'on peut en a construire des vo&tes sans briques ni moellons; ces vo&tes ne forment dans la a suite qu'une seule pièce aussi dure que la pierre.

M. le colonel Finot a fait construite il y a deux ans a Strasbourg une voûte en béton d'environ quMM mètres do diamètre, et ette a Mm ~assi tes eaMes sont en maçonnerie. Une voûte semblable a été construite aSebëlestadt.Cegenrede voûtes présente de grands avantages dans ptusieaM circonstances.

Lorsqu'il s'agit de souterrains, c'est te meilleur moyen d'empêcher tes pitrations;


Mais, pour que les aootenatM soient bien seea, M madMittaiN e~atemeat en Mtoa tM enteeset ha murs du Smd de Ma Materraios.

n arrive afsex MMvent~ que t'en a dte MntprMins et des eawa qai sa rempMsaeot d'eau tora des entes. On peut MMt<Miar eet jtnconvenient en établissant un mesdMe Mton sur k fond; et, ei tes BitMtiona penottent à ttavers teamaM, on les Mdoit d'tm Nn<brt en Mton. On est purvetto, par ce Moyen, à utiliser StMd~a)~ pludewM souterrains dont le Ml avait M dMcende plus bas que te niveau dea bautes eaux de la thfMN ou des f!MS<a.

On est Mquemment <AUg< da &tFe passer aa canat pM-desaw <tm cours d'eau, ett~M MMo. Dans ce cas, on cOMtrott un pont servant d'a~eëdae. C'est ici aattoat que le béton eat iNdispensaNo, comme pour ka aquédues en général. Si t'oa juge à propos de eenstNitc les vo&tea en pieinrea au en 'bdqma, il est tadispensabb, peut s'eppeser aux filtrations, de faire en béton toatM les maçonneries am~tetSM des vo&tat. Dma tN pays où t'en ne peut point M pMeat~t à bon cempte des matérious propres à faire des ve&tea, il Mtaitavantageax de les faire cément en bâton alors le pont~qaedoo se tteavemit êtM d'âne seule pièce. On peut construire de la aorte des arches de grandeadimena!(ma, soit pour ka ponta-aquedoea, soit pour les ponte ordinaires.

Il arrive quetqoeMa que i'en se trouve obligé d'ehtgtr am quai aana pouvoir rettecir la rivière, On construit à cet e&t une vo&te en encotheBement, dont la ecnatnMtten eat fort diependiease &caaac dea dimensions deapteneaqa'H faut employer. On parviendrait facilement au même tesottat en faisant ce travail en béton, qui formant un mMatf d'une seule pièce, pteaentemit une phM gmnde solidité et coûterait beaucoup moina cher. Par un moyen semblable, on pourrait aasai faire dea maeMeonMs, qui aont quelquefois nece<m!tea dans dea forte poaf bien voir tes portes d'entrée.

On cherche aajMHdTmi le moyen de conserver tes grains dans dea aitoa. Pour <e<tss!t, il faut les préserver du contact de l'air et de fhnmidM. On obtiendra &cilement cea deus conditions à la fois en conattomant tea silos en béton. Loraque les gtains y seront déposés, on pourra egatement tea fenner par une maçonnerie en béton. Les aitoa peuvent être d'on grand avantage pont rapprovisionnement des places de goterK c'est an objet snr teqaet it aeNit important de porter son attention.

Dans quelques départements da nord de la France, on ne tfonve poimt de pierres à b&tir on est oNigê de faire la gresse maçonnerie des teTetements en moellons de cmie, et ton eonatntit pM-devanumpaKment de briqeea poar préserver ta craie da eontaetdeMB. Mah, daasphaietas décès ptMta.tt~briqaesaontdemaMvai~ qualité, et tes parements epmnventbhntot des ecarebements, qmie~tiaeat dM dépenaM e<ma!detabtes d'entretien, iesqtMBta se Knenvettentsans cesse. Je pense que,


dans ces etMonstanees, N serait wantagem et eeoaomtqae de construire tes MvOMmentsentieMment en béton. On le eompooemitavea du mortier hydMoBqae, dans laqnet en mehngeNit des tnoteetnx de Maie, en da a~vief, ou des d<Ms de Mqnea, ou enfin de tons ces matëtianx ensemMe.danstea pmportions qaej'oi Miqaees danaJa première section. OneataitMin d'appliquer, de cétë et~tteM, tm M~th. mge ëpah du m~me ««tUtet. La xnaceanMteMt Mtom et son erdplmge M tendent easemMe, afin de les lier pM&ttemcnt. FtHree moyen, h eNie serait pt&ervde do contact de l'air. A meMM que le ttavatta'eMveMit, enpheeNtt un peu de torre humide dneAtë de rtntedfnr, et on gMantitait Pextedear au moyen de paiNaMom (m d'uno forte couche de paiMe, quo l'en armseKit, pendant le pMmter eta, avec des pompes. Dans les paya o& l'on tMxve de bonnes at&nes, lea Mtetementa en heton ne eo&teNient pas cher, et, outre t'avantage d'ëviter des dépenses d'entKtten coMtdeNbtes, il MKit plus diBeUe de &iM ÏMache à des revêtements en Mton qu'à ceux qui sonteonstfaitsen pteMes.

J'observemi que, dans!a construction des revêtements, qui ont oïdinaiKment to mètres de hauteur, et qui soutiennent âne grande masse de terre, la mauvaise qoalité desmortiets&tee souvent & donner aux maçonneries une épaisseur beaneonp plus grande que si le mortier était de bonne qualité. En &isant, ains! qoe je l'ai ptoposë, toutes tes maconnedes en morMer hydraulique, on augmenterait un peu la dépense: mais, d'naantMeot<,onpoMNitdinnnnerrëpaissenrdesïeve<ements, ce qui ferait compensation. En 6a!mnt tes Mvétements en béton, on anrait des mumittes d'âne sente pièce, et l'on ponttait teduire leur epaiSenr d'une quantité unsiblc, ce qui procurerait une grande économie dans les pays où l'on KncontM de bonnes arènes. Rien n'empêcherait de eonstmhe ces fevetements avec des eomMmrts on en voûtes en décharge.

On Kmarqne, particulièrement dans le midi de la Fmnce, des Bevétements qui ont un grand talus. Ce mode de construction permet de diminue? considérablement f~aissentdesntaconneties; mabHne pentétmsnividaNsIenord.aeansedel'hnmitU<e,q<d &vothe iedeveioppementdeIavegetationdanstes~Nnts.eeqmcaMe la ruine des maçonneries. En construisant ces sortes de fevetements en béton, et en tes endcisant immédiatement d'un mtt crépissage que Fon aneait soin de bien m~r, on n'antaitpasacmindtehseNetsde la v~ëtatMn .ette&tttaias de cette maponnede penneitoit d'en diminner considérablement Kpaissenr. Ce sejmt nn esai a faite dans une des phees Jn nord, o~ !es matériaux ne sont Renetakment pas bons eto&l'ontmnvedesat~t~.

En &isant~!paMr des ecoN!!<emen)ts oeeasïones par suite des t~e« de h rotation, j'ai en occasion de Kmat~ef que qaetqne~s la dMMx dn mortier avait pKsque entêtement dbpatn. C'est aapomt qu'en aurait oKt qa'om avait MtMmpedaas la eon&eMon dn mortier etqa'on n'y ava~pKsqne~oiM ~w de~ En~sMBtnant ces ecoKhements, j'ai temaMae que tons ïes joinb des pierres estent fem~ts


dotadnesqat avaient p~aëtt~ à une' g~nde ptotbndenf. Il ne restait pKsqoe quo da ftaNe eatre les Joints des ptenea. Je aa!s porte erohe, d'aptes téta, qao la eha~x gMsse des mortiers Mt absotbëe par la végétation. Jo n'at point remarqué an eaet semblable dans les maçonneries eonstruttes avec de bons mortiers hydtaaBqaea. JI eat pc~Meqoe la doKtë de ces mwtteta s'oppose au développement de la v~tation, ou que cette eapae« de ehat~ M soit moins favorable qM h chaux gNMe. Em &tam< les tevetemeMtB en béton et en iea enduisant d'un ~Mh ort!phmge do mortier hydmoBqMc, dont <m Madtait la anrB'ee bien Msse, N nte MB)Ne donc qu'en m'auN!t pas à craindre tfs effets de la végétation.

Dans tea pays dont je viens de parler, les b&Umente ne présentent pas plus de M.lidité que les revêtements. On est ebHgêde tes faire ea briques de mauvahe qaatttd et qui cependant coûtent fort cher. Dans p!<NtewN pays mëddtotmax, on eonstroit des mabons en pM. Ce genK de e<MMt)'<M<hm m) me parait pas etMr une solidité snCsante pour les établissements <n!UtaifM, et je doute qa'ML puisse ~ms!r dans les climats humides du nord mais Je ne rois point ce qui empechetait de &he ces bâtiments en béton. J'at montré qu'avec dn mortier hydtanUqne on obtenaitaMment une tesistance apptocnaat de celle de la brique ordinaire. Des murs de bâtiments constnuts en béton avec un pareil mortiet otHmient donc une gMnde solidité, et l'on aurait un grand avantage dans les pays où les matériaux sont de mauvaise qnaUtëeto&ronKnMntte de bonnes afenes. On ferait les angles et ies contours des portes et eMiseesem pierres &cdets; on eonvtimit tes mats d'un épais ctepissage de nMMrtiefhydtaaMqae, et l'on aurait soin do le faire avec des matières dont la conteut approcbemitde celle de la pierre .On prendrait d'atUcMs, pour tes empêcher de sécher trop vite, tes précautions que j'ai indiqaeesponrhconstnMtion des tevetements. Unessat de ce gente serait facile à faite sur na petit b&Ument, tel qae corpsde-garde, cuisine ou latrine.

Nous avons souvent à construire des b&timems vo&tes& l'eptenve de la bombe pour les magasins & poudre., easefnes et MttKs etabMssements. Dans les pays où hs mottieM sont<BtaavaiseqoaMte,jenedoutepasqu'ilso!t phM avantagent de les Mte en béton. !~oMqn*on les fait en moeMons ou en biques, j'ai dit qu'il me pamisi saitneeessaiKdeH'empioyerqoedea mottiets hydrauUqaes. J'a;oateta;qae,toisqa'on)a~eMnvenab!ede&iK!esvo&teseaptenesoaenb~qaes,jeKgatdBtomme indispensab!e, httsqu'on a decintt~, de eenstnnee toate la maçonnerie aa-dessas de ces veates ea béton.: e%et & mea avis hseat moyen de les préserver pour toa}oats de Fhamidttë. Ce masstfde béton pourrait à la tigaeur dispenserde &iredesehapes; )ttais,poarph!9desBKtéetp~Brhtp)ropKte,onpoaK)t &iManet<pissagede3&3 3 eentimetfes d'~aiMeur. n est bien important t tomqa'oa fait des chapes, de les ptete?vefderMdendasoteH.Om!es eoavreqaetqaebisavee une tente en toile; mais ce)&)tM)~sp!rvc~sdePae~<md~tf~H'eha<)d,qaties&it secner trop vite. il teïatt pteStaMe tt p!as ë60Mm!qne de hseeavtit~ aa 6t< et à mesafe qa'ontes fait,


par de la paille mouillée. Lorsque les chapes anyaient aeq<)!s une conshtmee snBsaute, on les poHmit. e' on les recouvrirait de paille <m\tn entretiendrait humide pendant tout t'été, ai ce sont des vo&tea qui ne doivent pas être couvertes de terre. Si on doit couvrir les voûtes de terre, on &ra cette opération, au moins en partie, aussitôt que les chapes auront été potiea. «

M y a encore une eht)OM<anee daM laquelle le béton peut Otte emptoyë avec on grand avantage: e'Mt poui !ea e~eea des ponte suspendus. t~otsqa'on ne peut point accrocher les chatnM à nn rocher sur le rivage, M eat nëeeaMire de conatroiM dM en!eea; or, les chaînes tirant sous un angle d'environ 4S' nne grande partie de la tenaion agit dans le aena horizontal. Si le massif des entées est en maçonnerie de pierKa de taiMe on en moellons, le mortier liant assez mal tes pierres, cette force horizontale peut teadi~oindre. C'est ce qui vient .fatriveranpont MMpendn eonstmit vis-a-vis tea Invalides, a Paris. Je ne doute pas qeeh-smasd& de maçonnerie formant tes caieesn'ens~nt été dans le easde résister à nne mree beaucoup plus grande que celle qu'ils avaient à supporter, si ces massifs avaient été d'une seule pièce mais comme Ms ont été construits en pie!T"s de taille et en moeitons, et que te mortier n'avait pas eu le temps de bien sécher, la maçonnerie s'est séparée en deux parties vers la moitië de~ta masse deseutees, de manière à ce que l'on aurait pu mettre le poing entre les deux parties. Je crois que c'est ainsi qu'on peut expliquer l'accident qui a eu lieu et qui a toreë de demoiir ce pont avant même qn'ii e&t etë complètement déduire. Si les massiis auxquels étaient accrochées tes chatnes eussent été construits en béton, ils auraient formé une seule masse homogène insepamMe il aurait &Uu que la tension des chaînes tes entratn&t tout entiers ou tes rompit tandis qu'il lui a sum de disjoindR. des pierres récemment unies par du mortier. Lorsqu'on fait un pont de ce genre il me parait donc nécessaire de &ire en béton les massifs auxquels on doit attacher tes chatnes, et ils doivent être construite un an d'avance, ann que le béton puisse prendre une solidité suffisante.

Le commencement de l'automne est la saison la plus favorable pour &ire les bétons l'air.

Je terminerai par observer qu'il &nt que ron fasse la dépense nécessaire afin d'obtenir des mortiers de bonne qualité pour la confection des bétons dont je viens de parler. Dans tes pays où tes aïènesmesont pas très hydrauliques, on peut les métaager avec du ciment hydraulique dont la proportion dépendra de l'énergie de ces matières. Ainsi que je l'ai déjà dit, il y a plus d'économie à faire de suite les dépenses nécessaires pour construire de bonnes maçonneries qu'à en exécuter de mauvaises à bon marché.

J'ai cm devoir entrer dans plusieurs détails sur l'emploi avatnagenx que fon pourMit&ire du bétondans les lieux où les matériaux sont mauvais, et indiquer tes nouveaux modes de construction à adopter à la place de ceux que l'on y suit maintenant.

pomma


CHAPBTM XVt.

B~SCM~ tB tA SBCONBB MCMOtf.

Les Mp<!fieaBM rapport&a dans h seconde section de M mémoire me conduisent & tirer !M eoactosioM suivantes pour ka mortiers taises & t'air.

AvtobsehaaxgrmsescottMesdepaisphtsoN moins toog-temps, je n'a! obtenu aceon résultat satisfaisant tprsqne le mortier a été fait avec Ctsehaexet du sable seulement, qnet qu'ait été te dosage. EN faisant les mortiers avec dn sable et de ta chaux grasse sortant du four, je n'ai encore eu que d'a~M mëdiocKs mortiera. Les chaux dont je me suis servi provenaient d'nn Mïhcnate de chaux qui n'e~t meM qx'ave): me petite quantité de fer. M serait donc important de a'aMOKr si l'on obtient un e<!et semblable avec les chaux grasses des autres paya. Si cela a paMiitement lieu da~s tes autres pays, aiod que je Mis porté à le cMiM, H faudrait renon < ccra coder les chaux gmsses pour les conserver iong-temps, et en <)e<'Mit les employer à leur sortie do four.

Le procédé a~nonee par M. de Lafaye pour éteindre la ehaax et celui donné par M. Loriot ne produisent aueune ameMomtion sensible pour les chaox communes.

Les chaux hydrauliques mëtangëes avec du sable. produisent l'air de trea bons mortiers, comme lorsqu'ils sont pton~s dans t'eau. Ces chaux demandent à etrp employées peu de temps après leur cakination, sans quoi elles perdent une grande partie de iear énergie. Les mortiers &its avec des chaux hydrauliques présentent une résistance plus grande lorsqu'on y mete à la fois du sable et des~ cimenta hydmutiqnes au lieu de sable seaiement. Lœ ciments hydrauiiqms ou autres matières anatogu~sque l'on mete aTe&eeschauxteurtbnt reprendre t'energie qu'eBes avaient perdue par une trop iongnc exposition & l'air, et augmentent Mnergie de eeMes qui ne sont que moyennement hydtMtBqnes.

Les mortiers hydrauMqnes faite avec de la chaux grasse, du ~ab!e et des ciments bydMnKqucs ou autres matières analogues, sont exeeMents à t'air. Lorsqu'on me!e dans le mortier te sable et le ciment par parties égaies, H est à peu près indMëtcnt d'employer la chaux & sa sortie dn four, on après t'avoir éteinte en poudM avec Mn peu d'eau et l'avoir laissée dans cet état !< l'air, wt en8n en la- prenant coûtée dans des <Mses, Mais, lorsqu'on ne met dans te mortier qu'une petite quantité de ciment, il parait préférable d'employer les chaux grasses peu apfb leur catcmatfon.'


DaMtcapayaow l'on trouve de bonnes chaux, ~y~tauMque~ natuteihs, on !ea emptoiemavea du satteseu~pour former tes mer)~ des ttMeonneries exposeta & Mr. Ï~M ceux «& J'en n'en teneontM point, au lieu de &he des ehaM hydMuMqaes otttBdeMea, il sera pt~rabte, 1 comme pour morHem & fean, de faire directementte mortier bydtaatiq.uo ça mëtangeent la chaux grassa evee da MNt et dMetmeBts hydtfmMqaM. Leepmpmrthms dù ciment à Nt~tan~erdNMh ~rMer dépendront de M qualité et de la MtaM de~ottVNgM que fea ~eot ex~eatet. Lei)ciMM!t<<qoi eentiemMateaTimn an einq~me de ehatm paNhaent moins propM&& h eom~eMon des mettteN &Mf que de ceux qui doivent' 6tM emp!oy<a daMt'eaa tMieqaeïqnM centiemM de ehaox, Mm de nuire, produisent an effet WNt<ase<tsemeconmabtBt teeomtMMtiMeet en tadtttamt hpah<ttNiM<<mdM a~its eattts.1~ cimenta ea ont~~nMtt~Kaanat~nMdotvent <6o{ot)ts«MT)t<tyda O~sN)). tes m~ea, M~h-ttg~a avec tes thaax grassea, ptodoiteat des mM~Ma hyd~uKqnes qui sont <~ bom à Mr. Lorsque les at~aea sont peu <Bepg)qaM, !t &Nt les mëtanget avec un peu de ciment hydtMtHqae.

Lorsque ha eimeats, eendtëes, ocodes do &tgea et aranea, n~m! qm) de &!MM pïoptiet<9 hydrauliques, eeamaûetes ne donnent, & rair, qaedcamorUëN d'âne faible ténacité. Avant d'employer cea matièfesdaneleantortieNa Mr, il faut donc tes e~ayef en lea mélangeant avec des chaux gmse?, et en plongeant cea mortieN d'e~ata dam feau, d'apte les pmeedes !ndtq<tee daae h pFemiepe eection. U est d'antant plu impottant de MKeeae~tteqM eo substances coûtent toujours cher, etqa'it y en a qui ne p~odniMnt pas de metttent t<aot!at que du sable.

Les chaux communes et les chaux hydtauMqnes ne paNhsent point comporter autant de sable qa'on le croit MUMnemement le sable 6n donne des résultats beaucoup meiUeuts pour les nMrtieM à Pair comme pour ceox à t'eau. Il faut éviter d'employer des saMes terreux. Dans tes pays o& ron n'en trouve que de cette espèce, il faut les laver;. mais, avant de faire cette opération, <m doits'etssmersi ces sables ne sont point des arènes dam ce cas, on tes emploiera tels qu'ils se troavent. Les procèdes indiques dans h premiereseetion, pour ta manipulation des mortiers qui doivent être plongéa dans Fean~ s'appliquent également ceux qui doivent être taissesai'air. On ne doitpaseraindrede monitter s<tnisàmment tes mortiers pour tes corroyer avec Facilité, et, lorsqu'ils sont devenu secs par !eur exposition à i'air, on peut !es rebaMre avec un peu d'eau. Un excès de trituration est tont.a-&it mutité :ii$uNt~ue!e metange des matières soit bien &it.

P ne parait point que tes ~tomains aient eu~ un procède particulier pour &)K leur morMer. N n'estparvena jusque nous que IM maconneriM dont !es mortiers étaient faite ou~vec des chaux. hydrauliques, ou avec dea chaux grasses et des ciments ïtydmuMqaesoades arènes. (Je parte ici des ma~mneries &it<~ avec de petits matériaux. ) L'inspection de ces mortiers fait reconnattre qu'ils ont souvent été eott&c"


U<tBN& avec peu de sain, et prouve que leur bont~t ne peut <<M aMdb~eqo'a la qualité dm ehanx ou d~mhstaheea qui y sont Mutées.

Si t'on allient g<!neratemcnt afee teaehaus grasses quo des r&uttets semMeNes aux miena, il faudrait tenaneer à &!t~ }M martieM avec eea chaux et du sable scn" teœ<a*t. Oa devrait toajouM mMer an nNtrHM une petite quantité de cimenta hydta~tqotsoa d'aattMmatMfM aaabBaea; e'Mt-a"d!M quo toutes leaaMtomtettcs à MTdevMtent~tM M~sen mor~tahydMwHqaM. Il en r&ntttMit, il est VM<, une ao~meKtatien de ddpeNM première, mois l'on en <!CMit Mea dedtMBonase par la htoatte dut~e dMmotoMtMiM. Ce n'est point B!M!<eeN<mde de faim & mcHteut ntat~ chedMmatonnedesqa'H faut refaire enpoirUe au bout d'<tn petit nombre d'MneM, et qui esigfnt tOM les am de gmndM depensM de ~pMaUms il est bien préférable ct)R'eMement plus ~onomiquede faire de aaite ha ddpeaMsaëcesairM pour que !M nm6<MM)e<<e9 aient wne dwt<e !mMBp!c, en n'e~tigeamt que deUgBN entKtietM. Leamett!e)f8hydM<<Mqaes, soit q~bM!enteon&et!oaneaeTeedehehanxhydraaUqneet du sable, soit avec de la chaux gtase et des ciments hydMuttqoea, ou autres matietcsanatogaes, résistent bien & ftmtempede des m!mm cela les l'end propres à former des pterrea &ct!M9. L'art de &iM dat pienea &cttcte n'est aotfe chose que celui de fabriquer de hNMmorttershydMmUqaes. On peotai~ëmetttMM des p!eMes &ettces qai, an bout d'an an, oient nne t<Mcit< & pcn pf~ ~ote a ceUe de la brique ordinairo, et cette t&mcHe va en augmentant pendant qMiqaes années. On favorise la solidité des mortiers hydmcMques, etpareen~quent ceUed~pten~ &etiees, en ka maintenant dans l'humidité pendant la pKmMM année. M tant donc iMenteMeroa tes plonger dans Fean, tonquetenm dimensions le permettent, et toMqn'ettes sont trop grandes, il faut les fabriquer sur place et tM entourer de corps monittes. JI convient aussi de tes &ire de dimensions un peu plus &rtes, afin de les ramener & leurs justes proportions en enlevant sur chaque face tes coucbes qui ont etëbptnsen contact avec fair. ABn d'éviter un aspect désagréable à Peeit, ondpvm n'emptoyerA ta confection des pierres factices que des ciments pen eetores par l'oside de fer.

Dans tes pays ou tes matériaux sont de maarabe qnatM, et o& on rencontre dea arèm energiqnes, ou Men de bonnes ehanx hydrauliques, on pourrmit employer avec avantage le béton pour ta construction des revtttments, des souterrains, aquéducs etc., et des divers bâtiments militaires on pourrait même employer ce mode de construction dans les pays où l'on ne rencontre ni arènes, ni chaux tydtwuiques, mais où l'on peut fabriquer de bons ciments nydranBquts a un prix modère. ti serait important de faire dans chaque place des expériences dans le but de conMttre i* ta qualité des diverses chaux qui se trmtvent dans tes environs a" s'M est préférable d'employer tes chaux grasses a leur sortie dn &ur au Tien de les coûter dam df ~M)M, aimi qtfen te &? presque partent, 3* la quandte de sable quTI


convient de meter avec les eaux pour ~rmer les metttewra mortiera; <(<' enfin la qualité des divers ciments et ateaes qui se trouvent dans les cnvirena. Pour faire ces diverses expédenees tant peur tes mortiers & plonger dans l'eau que p«nr ecax & employer à l'air, je pensa qu'il ~udrait rompre lea martiera au bout d'an an avee une machine semblable à cette que j'ai employée, et qn'<ta voit sur la planehe ci-jointe. Il serait HYentaseax de faite partout tca eMats aar dea tnottieM ayant lea mêmes dtme)M!otM, aNa de pouvoir eompater les d!6MMa<a te<oha<< obtenus, et eontudtM la hoate relative des matériaux dea divers pays. Le graotdaMnbM d'expedeotea que j'ai M<«t a été eansa que j'ai cpêté sur des dimensions un peu trop petites. Je pense que dex pTJhmea qaadmngnMKa ayant e*3t) de longueur et <e d'eqaardMage MMieat des dimensions convenables. A cet eNbt, on moulerait tesmottiera dana dea eaisMa ayant e'°,35 de longueur, e",t9 de largeur et aMtaMt do hautenr; au bout d'un au, on les dêgMss!Mit d'an eenUmStM sur chaque tafc, et bn les romprait en les plaçant anr deux étriers en ter semblables a ceux de la planche ct-jo!nte, et placés à une distance de trois décimètres dans eeutfe, enswtvant les procède Indiqués dans la pFemMM section. On fera cuire quelques prismes pareils, faits avec les meiMeuM terKS~ à briques du pays, et après h caisson en les taiUeM sur les quatre &ces pour les amener aux mêmes dimensions que les mortiers on soumettra ces prismes de briques a la rupture, et ïe poids moyen qu'ils auront supporté servira de comparaison pour apprécier la résistance des mortiers. Enfin on fera subir la même épreuve aux pierres, qui, mrsqu'eiiessont bonnes, prësentent une solidité beaucoup plusgrande que cette des meilleures briques. Je doute que l'on parvienue à confectionner des mortiers capables d'une résistance aussi grande que cette des pierres dures; mais on peut tacitement atteindre celle des briques, et cela suffit pour construire de bonnes maçonneries.

J'engage beaucoup les ingénieurs à étudier dans tears localités respectives tes matériaux qui sont les plus propres à faire de bons mortiers. Pendant trop long-temps leur fabrication a été abandonnée à la routine: it en est résulté que nos maçonneries durent peu, et exigent de fréquentes réparations, qui absorbent des fonds considérabies, et empêchent de tes consacrer a des ouvrages neufs ou à des améliorations. Les ingénieurs ne doivent point regarder comme an-dessous d'eux de s'occuper enx-memes de la confection des mortiers, et ils doivent laisser dans chaque piaco une relation des expériences qu'ils ont faites et des résultats qu'ils ont obtenus. Toutes ces opérations exigent des soins minutieux sans doute; mais on en sera récompensé par l'avantage de faire des ouvrages d'une longue durée.



TABLE DES MATÏME8.

SHECTMN MUEMÈRE.

DES MORTIERS PJLON6&S DANS L'EAU.

P<:M.

Cn<MTtt ). f)e h th«n) <tattctaet do M* eeeMUMMet <of cette ndttMnee. ) <" Ca*MTM si. th! fonthMtiM do )t dmM) mmtSM <h faim te mertiM') obMrvttieM sur Fbydnttcdeehamt. <e&t« le Ca~tD)* )«. Et~rtmctt sur ~vttMt eh<M t~drtatiqaa) de! environs de Stmttoarg, Mr h thmt da Mets et têt g<t)ett de Bea!o~ne. M & 4;) Ca<MTM ty. Cet thMt hydtaeM'tmt oMtCeteMet. 49 7' CntMTM v. DM ntertten hydmntMpM faits av<e de la cham commune et de tMH oa de la peaue<<me. y< à 64 CHMtTMvt.DttttMtetdet pmtMotmetartMMeb. 84 & ttt v CBttnrMVM. EtpentM«divene< sur )et mortiers mis dam t'eaa. )tt & t5ï C)tMtTKBvnt.D)t<~eetdMar<!aa. '5!& t6< CB*MT&)t «.)))tM<aB;cirMmtancetd<uutetqaette!iteitaMBtt~eotdet'<!mp)eyer. t6t & )~ CBtttfM Mtam~de la première section. < 4 t8<

SECONDE SECMON.

DES MORTIERS A L'AIR.

CBtHTMH).DMnmrti<n<«)t)awe<tebth<<m<Mmmom<t<h MUeemdeh pemtMhne. t8t 4 CM*)TMt n'.DttntmrUenSuttavecdehdmmt hydnmtiqMetdtnaMeeadehpemtobne. t~ & M*


Cw<t)TMWt.B<j~ttM<<t<&MtMtMtt<'ttMt<)<KM<)<ttM~. «a t($ CtMMft)) «v, <?<M)~M~)! <ar tM tnorticM M~i<& <t htir. ot t B<a <~tttT<o w. <!« tt~arm &tt<Mt et <a Mc<M t Mr. pis & MB Cx~T))tMt.8<'to<a<~b<K<tmtetM<hH<. aott~tt)


EMATA. ·

Poge <e.–On* ami* te n* ttb pM)~~es)!n{)~~w<MMt<H.

t~~6e.–TtMtton* )o.A~t'<mc<th«b<ïnBMtti<m'<!aC!M<b~&M t~ l f)'([t~M~on' )).Ah~ai4Me<)!eaM<haM<t<!at))'S,<mt!9a<<ttoo Ctwt xe. Ptje t!. Nam <)ae!~aM tttoaphtMt, à h hehH)M ee!<oM do txMttB tMtyC~Mt <tt ?)< <? e,tM)&tMO))fe.

Page Tableau n* tjf. Daa) <ptt)~aM eMmpMKt, à )a ~tmi~ft totemt da taerftr n* 4 a« !«< !7 ??< <!y.


t~CENMME~A P&ANCBE.

FIGURE i".

aa Prime de motttef an expëfteMe pour étM rompu.

bb Emma en fer aoppottant !e mortier.

fe CoMtet en fer «ohMsaMt !e mortier.

dd AanMa en &t dam hqoet paNent les eofdea da pbtteau. ce –< TiNSMaeontMiMp~ s'appâte eeMcrpMM~ ptaaë aw miMeada mortier. ? P<mtM MBtjtB laquelle sont Hx&t tea ët~eM en CT.

t; Ptateau Mf lequel en place les poids poar teotpte lea MMUteN. FIGURE a'.

h tatëtteor du four & cuire tes otgHea à un' courant d'air. ·

i Porte du four.

kk Cheminée.

t Honm.

mm Ve&tea MM t'atte du four, dans leqaet on ptace le combustible. nn–Conduits poor diriger la chalenretun contant d'air dans rint~riturdttfonr. FIGURE 3'.

« Phn d'au four à chaux des environs de Paris.

pp Noyau en maçonnerie.

qq– EscaUets pour descendre aux portes du four.

r Escalier pour monter les matières sur le haut da four.

es Portes du <bar.

tt PottioM des voûtes sphériques facilitant racées des bouches da <bat.