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Titre : La Ligue française

Auteur : Ligue française pour la défense des intérêts vitaux de la France et de ses colonies. Auteur du texte

Éditeur : La Ligue française (Paris)

Date d'édition : 1922-09-01

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328078289

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb328078289/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 1495

Description : 01 septembre 1922

Description : 1922/09/01 (N68)-1922/10/31.

Description : Note : GG14181.

Description : Collection numérique : Documents consacrés à la Première Guerre mondiale

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6365505x

Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-67040

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 31/12/2012

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SOMMAIRE -.'- 1 PREMIÈRE PARTIE

1 V. Lavisse, par M. C.-M. SAVARIT.. 1 2 La désertion des campagnes (1" article) par le Dr BESNIRR, médecin légiste.. 3 3. Contre la tuberculose (1" article), par Emile DÉNIAU. 6 4 L'étatisme industriel, par Henri MAZEI.. 9 5. Livres à lire, par Sébastien-Charles LECONTE il

DEUXIÈME PARTIE Communications de nos Adhérente ;

1. Créons des consultations de nourris- sons et des mutualités maternelles,

par un « Mutualiste D. il 2. Contre la mortalité infantile; les cours de puériculture de l'Ami du Foyer. 13 3. Qu'est-ce que l'Union Civique ? 13 4. la Chambre des Métiers de la Gironde. 14

TROISIÈME PARTIE Ce que peuvent faire nos sections:

1 La cérémonie du Kohnack. 14 2. Section de Bagnères-de-Bigorre.. 15 3 Section d'Eguisbelm. 15 4. Section de Viroflay 16 5 Nos l'écompenses. 16 6. Progrès de la Ligue 16 7. Comités nouveaux. t7 8. Nos conférences 18 9 Publicité 19

ERNEST LAVISSE i–o–

Ernest Lavisse est mort après une longue maladie qui le retenait, l'esprit et le cœur intacts, mais les jambes défaillantes, dans son cabinet de travail de la rue de Médicis. Il est mort du surmenage imposé par la guerre.

Il savait qu'il hâtait sa fin par ses excès de travail; mais c'était avec son inoubliable sourire qu'il répondait à ses amis soucieux de sa santé : « La France aussi a besoin de s'Oins.»' Nous n'entreprendrons pas ici de retracer la carrière du grand historien de la Prusse ot de la France, qui ajouta à ses travaux personnels la direction de toute une pléiade d'historiens éminents, ni la carrière du grand universitaire dont les vues et les conseils, depuis Duruy, ont été d'un si grand poids dans révolution de l'Instruction publique en France.

Nous essaierons seulement de dire ce que fut le grand patriote à la Ligue Française, l'une des œuvres qu'il aima le mieux, dont il fut l'un des fondateurs, le président d'honneur et en quelque sorte l'esprit agissant.

Quand, à l'automne de 1913, en Alsace, nous avions acquis, par, le - témioignage de nombreux Alsaciens et


Lorrains, comme Helmer, Hansi, le chanoine Collin, le docteur Bûcher, le regretté Weiss, l'abbé Wetterlé, Jean, Zislin 3t d'autres, que l'inévitable guerre était prochaine, que les Allemands la préparaient fiévreusement, nous eûmes, avec ces Alsaciens, accablés alors de lourdes amendes pour délits de presse ou d'opinion, la pensée d'avertir le Pays de la proximité de la grande catastrophe. Cet avertissement n'avait de chance d'être entendu que s'il venait de haut. Une grande Ligue d'union nationale était nécessaire.

Nous consultâmes quelques hommes politiques : MM. Louis Bar thon, A. Ribot, Paul Deschanel, Raymond Poincaré, qui nous encouragèrent vivement à exécuter ce projet.

Et c'est ainsi que pendant l'hiver de 1913, à une réunion tenue chez M. Joseph Reinach, et où assistaient Me Helmer, venu de Colmar, et notre ami Jean Charcot, le projet de formation d'une Ligue d'union nationale fut adopté.

Ir y faut, dit M. Joseph Rcinach, un président de grande autorité et de grande raison. Il est absolument nécessaire que nous n'ayions pas la moindre apparence de provocation.

Et il cita d'abord le nom d'Ernest

Lavisse, puis quelques autres noms, et termina : D'abord, Ernest Lavisse.

1 Le lendemain, j'étais chez le maître, dans son cabinet de l'Ecole Normale Supérieure. Je le connaissais personnellement. Il m'accueillit avec sa bienveillance habituelle. Je lui dis tous les indices qui, depuis la guerre des Balkans, poussaient l'Allemagne, « majorisée » là-bas après avoir été « majorisée» au. Maroc, à un prompt rétablissement par la force de son hégémonie, quels indices je rapportais d'AlsaceLorraine, la certitude des Alsaciens et la mienne que la guerre était très prochaine.

Il m'avait écouté avec cette attention scrupuleuse qu'il savait donner à

toutes les choses sérieuses, me répondant : oui, de temps en temps.

A la fin, il se leva et in'emmena dans le jardin de l'école. C'est là que je lui dis le désir de M. Joseph Reinach, qui était d'ailleurs le désir de tous les hommes que j'avais consultés.

Il était bien d'avis que la Ligue devait être formée; il acceptait d'en faire partie, il collaborerait à ses travaux; mais avec sa modestie habituelle, et aussi à cause de ses lourdes tâches, il ne pouvait accepter la présidence.

Je lui exposai la proximité du danger, la nécessité d'une grande Ligue, l'utilité, la nécessité d'avoir son nom1, l'obligation d'aller vite.

L'homme de devoir accepta enfin d'être président d'honneur, en compagnie du général Pau, et de remplir les fonctions effectives de Président, jusqu'à l'élection d'un autre président.

Il savait d'ailleurs mieux que nous l'importance de l'œuvre à accomplir.

Il s'y attacha aussitôt de tout son cœur, de toute sa haute et claire intelligence, de toute son expérience des hommes. Il nous désigna de suite des personnalités dont le concours était nécessaire, comment l'union nationale, absolument exigible, pouvait se réaliser.

Avec lui, d'ailleurs, tout fut facile; son nom ouvrait les portes, attirait les concours. Il s'était mis à rédiger le manifeste de fondation de la Ligue, que tous nos lecteurs connaissent, que toute la presse reproduisit, et qui était le plus clair avertissement au Pays.

Il fut suivi, quelques semaines plus tard, un mois avant la guerre, d'un nouvel appel signé des noms de nos deux présidents d'honneur : « Toute l'Europe est en armes ! »

La Ligue Française était fondée.

.Entre les mille souvenirs qui m'assaillent aujourd'hui, je songe à l'accueil qu'il fit au regretté chanoine Collin, venu de Metz, quelques semaines avant , la guerre. C'était encore à l'Ecole de la rue d'Ulm. J'introduisis le vaillant, l'admirable Lorrain Lavisse se leva, vint à lui :


C'est vous, Collin ? Je songe à vous depuis 1870.

Les deux hommes s'embrassèrent; et les yeux de l'historien se mouillèrent.

Ce grand esprit était en même temps un grand cœur infiniment humain, infiniment libéral. Il n'avait pas de plus grande joie que de comprendre les autres hommes. Et c'est par tout cela qu'il fut le grand Français que nous pleurons aujourd'hui.

C.-M. SAVARIT.

La désertion des campagnes --0--

1

U RUEE VERS LES VILLES : SES CAUSÉS, SES EFFETS

La Ligue Française a maintes fois attiré l'attention de ses adhérents sur les dangers qui menacent la force vitale de la nation. Parmi ces dangers, il en est un qui croît d'une façon inquiétante : la désertion des campagnes. L'abandon du village pour la ville comportant un changement de vie et d'habitation serait un simple épisode de la vie individuelle, s'il n'avait, par ses conséquences, une double portée néfaste pour l'individu luimême et pour la nation française.

Pour les individus, la poussée vers les agglomérations urbaines entraînei de multiples conséquences au point de vue physique, compromettant la santé et la longévité; et, au point de vue moral aussi, elle engendre des misères trop faciles à découvrir. Pour la famille ainsi que pour cette autre grande famille : la nation, la même cause a une importance considérable, et, peuton dire, considérablement funeste.

Amoindrissement de l'individu, amoindrissement de la famille, et par làmême, progression de la dépopulation : que de sources de faiblesse pour la France ! C'est là une vérité qui n'est

certes pas méconnue et, depuis une quinzaine d'années surtout, les sociologues ont poussé le cri d'alarme : les campagnes sont de plus en plus désertées, les villes s'emplissent, les centres industriels débordent. Cependant, des œuvres sociales sont nées, essayant de combattre le fléau; puis, de temps à autre, un article de revue ou de journal dénonce le mal à l'attention du public.

Des efforts méritoires sont tentés pour y remédier et assurément on ne saurait trop mettre en lumière toutes les misères engendrées (par le lamentable exode, misères dans les villes, misères dans les campagnes, les habitants de celles-ci étant solidaires, (on l'oublie) des habitants de celles-là. ,

Plus on dira la gravité du péril, plus on soulignera les méfaits des grandes villes, plus le mal sera vu dans toute son étendue et plus grandes seront les chances de réagir. Car il est temps encore qu'une réaction salutaire se produise, mais il n'est que temps.

Le but des lignes qui vont suivre est de préciser certains points du problème, d'aider les membres de la Ligue Française à se faire les apôtres d'une croisade nationale pour le salut des campagnes par un retour rationnel à la Terre.

* * «

Quiconque a habité un certain temps à la campagne et vécu la vie rurale, quiconque a curieusement interrogé les nouveaux venus à la ville, aura vite démêlé les causes de l'exode : l'appât du gain, ou de salaires élevés, l'amour du bien-être, l'amour des distractions et la recherche du plaisir. Attraits illusoires parfois, mais la déception se révèle trop tard, quand le mal est fait.

L'appât du gain a attiré et attire chaque année des milliers et des milliers de travailleurs ruraux vers les centres industriels, les grandes villes ou leur banlieue, oÙ les salaires sont incontestablement plus élevés. Les progrès du machinisme rural aidant le coût de la main-d'œuvre aux champs a eu tendance à baisser. Salaires plus


lélevés, soit Mais dans l'autre plateau de la balance, les dépenses n'y sontelles pas plus élevées qu'à la campagne ? Loyer, vêtements, viande, légumes, œufs, lait, tout y revient sensiblement plus cher. Par conséquent, si le gain est plus élevé, les dépenses croissent en proportion et, résultat finale les recettes sont loin d'être aussi brillantes qu'on se l'est imaginé. Il y a lieu de remarquer qu'à certaines époques (et particulièrement depuis la guerre de 1914, et en ce moment même), les paysans « gagnent » bien. C'est donc qu'interviennent d'autres facteurs que le besoin d'un gain élevé : l'amour du bien-être dont sont dotés les habitants des villes (bien-être relatif) et l'amour des distractions, la soif du plaisir.

Le bien-être des citadins laisse fort à désirer. La crise de l'habitation a encore aggravé les difficultés du logement et les membres d'une famille sont obligés de coucher pêle-mêle dans des locaux exigus, sans air, ni soleil, véritables nids à microbes. La tuberculose sévit parfois cruellement, frappant impitoyablement les divers membres de la famille et. des maisons entières.

M. Gcrges Risler, dans sa conférence à la Sorbonne, le 20 novembre 1921 (1), a justement dénoncé les méfaits du taudis or, le taudis se rencontre principalement à la ville.

Assurément, par certains côtés, l'habitation rurale manque de bien-être^ et si l'air let la lumière) y pénètrent abondamment (en règle générale), il est juste de reconnaître que le campagnard est privé de certains progrès modernes qui ne se rencontrent que dans les villes : le gaz d'éclairage pour la cuisine, la lumière électrique, des cabinets, d'aisance propres, des éviers pour l'écoulement des eaux sales, etc., ces deux derniers perfectionnements n'existant, malheureusement, que trop rarement dans les campagnes. Une réflexion, cependant : le paysan est aussi privé (heureusement pour lui)

(1) Conférence organisée pat la Ligue Française.

1

de certains apanages de la vie moderne;.

nous voulons parler de certains progrès (?) appréciés ou maudits par les Parisiens eux-mêmes : les escaliers à sept ou huit étages qu'il faut gravir plusieurs fois par jour, les trajets souterrains et les bousculades du Métro, la précipitation de la vie trépidante, comptée minute par minute, les repas précipités, etc., etc.

A la recherche du bien-être, s'ajoute l'attrait du luxe dans l'habillement. Les femmes en particulier sont désireuses de quitter leurs habits campagnards, parfois si gracieux, pour s'habiller en « dames » de la ville, mettant une hâte singulière à se vêtir à la dernière mode plus ou moins décente imposée par les rayons de confection des Grands Magasins, aux façades étincelantes.

Enfin, à la ville, que de distractions qui manquent à la campagne ! L'animation des rues, des boulevards, des places publiques, le spectacle des étalages, des affiches aux grandes images souvent immorales, les salles de théâtre, les cafés-concerts aux refrains égrillards, les cinémas, où le crime du jour est projeté sur l écran (impressionnant fâcheusement l'imagination des masses et donnant aux enfants une si fausse, une si piètre idée de la vie), tout ce qui amuse, tout ce qui étourdit, tout ce qui grise et trop souvent corrompt le cœur et l'âme se trouve à la ville, à la ville seulement !

* * Les classes dirigeantes ont, elles aussi, subi l'attrait des villes : combien de familles de la bourgeoisie et de la noblesse d'autrefois ont peu à peu abandonné leur place au village, combien ont déserté, parmi les jeunes hommes que leur naissance et leur éducation appelaient à être des propriétaires terriens et à jouer sur la terre de leurs ancêtres un rôle social éminemment bienfaisant, alors qu'ils auraient pu faire, en même temps, leur propre bonheur ?

Henry Bordeaux, dans le Pays natal,


a écrit superbement des pages qui peuvent s'appliquer à quantité de dirigeants ayant quitté le foyer terrien : « .Ses études de droit terminées, libre de sa fortune, ayant perdu son père et sa mère à un an d'intervalle, il abandonnait la Savoie, terre de ses ancêtres honorables et laborieux, peur mener à Paris une existence agréable et stérile. Le goût des sciences politiques et des voyages lui maintenait l'esprit en activité. Il excellait à entreprendre -des projets nouveaux : un cours de médecine, un livre d'histoire.

Mais les jours passaient; le monde, la paresse ou quelque passion le reprenaient, et il n'achevait rien. Il manquait de cette volonté persistante et vigoureuse, faute de quoi l'intelligence n'est qu'une vaine fleur sans parfum.

Il y a ainsi tant de déracinés à Paris, excellemment doués, qui réforment, en paroles cadencées, la société et la littérature, écrivent de beaux titres sur des cahiers neufs et retournent à leurs habitudes : ils ne songent pas à leur pays abandonné dont ils pourraient être l'ornementa.

La littérature contemporaine offre des exemples semblablement saisissants.

René Bazin écrivant la Terre qui meurt et lei Blé qui lève a mis en relief dans des pages émouvantes le douloureux combat qui se livre dans bien des âmes pour ou contre l'attachement au sol natal.

Les causes profondes de l'exode néfaste sont d'ordres multiples, les responsabilités diversement engagées.

On a pu dire, pendant un temps, que la diminution du rapport de la terre était une excuse pour ceux qui s'enfuyaient. D'autre part, combien de propriétaires ont essayé de gérer leur domaine sans avoir acquis au préalable une préparation personnelle indispensable. Et, comme conséquence de leur manque de capacités malgré une bonne volonté évidente bien souvent en est résulté la diminution progressive de leurs revenus, la ruine du domaine, et, parallèlement, le relâchement des

liens qui les unissaient à leurs fermiers, à leurs concitoyens du village ou de la commune. La confiance, l'estime réciproque faisaient place à la défiance, à la jalousie, à la haine politique (cette autre plaie !) ou à la haine tout court.

Ecoutons Yves Le Querdec, dans son admirable roman social, Le Fils de VEsprit : « Les paysans des alentours considéraient d'un air narquois, la déchéance progressive, l'élimination lente mais sûre de tous ces « messieurs », grands ou petits, nobles ou bourgeois terriens qui depuis des siècles, vivaient sur leurs terres, constituaient comme l'ossature de la classe rurale en France. Plus Norbert y réfléchissait, et plus il était frappé de ce phénomène social : la disparition à brève échéance de toutes les familles qui tenaient par tradition à la terre, leur remplacement, par des étrangers au pays, oiseaux de passage qui ne se montrent que durant la belle saison.

et vendent au premier caprice, ou le morcellement de leurs terres au profit des petits propriétaires environnants. Et leur déchéance provenait évidemment de l'incapacité dont elles avaient fait preuve : elles n'avaient pas su adapter leurs procédés agricoles aux exigences du mouvement industriel, elles n'avaient pas eu l'énergie de restreindre leur train et de mettre courageusement la main à la charrue.

Aux yeux de Norbert, il devint dès lors évident que la commune se trouvait ainsi coupée en deux : d'un côté, les gros propriétaires et leur clientèle immédiate; de l'autre, tout le reste des électeurs, deux blocs, ou comme disaient les gens du pays, les riches, les pauvres. Ce fossé, cet antagonisme lui paraissaient effrayants. Il fallait à tout prix combler ce fossé : un pays ne peut pas vivre si le mérite social consolidé dans une situation, est éliminé des affaires du pays, la consscience nationale est faussée si elle ne consent à se reconnaître que dans les plus nombreux, sans doute, mais aussi dans les moins stables, les moins


intelligents et peut-être les moins bQns. »

Arrêtons ici cette citation d'un des livres les plus poignants qu'ait inspiré ce dramte (du soi national (mxd entretenu, mal soigné, divisé contre lui-même.

Abandonnée ou mal gérée, cette Terre est-elle en péril de devenir la Terre qui meurt ? Angoissante perspective !

;' * * Constatons, hélas ! qu'au seul point de vue de la population nationale, la désertion des campagnes est cause de l'amoindrissement de l'individu et de l'amoindrissement de la falliille. La vie à la ville, c'est la vie à l'air confiné, dans une atmosphère surchargée de poussières et pour les ouvriers dans des ateliers ou des usines insuffisamment aérés; c'est aussi l'habitation exiguë, privée de soleil, c'est bien souvent le taudis pourvoyeur de tuberculose; c'est, en un mat, la diminution de la résistance de l'individu à la maladie. Et c'est laussi la vie de famille sapée à sa base.

Gomment avoir des familles nombreuses dans des logis ou « un » enfant est considéré, comme le maximum de la descendance ?. Et c'est également la fuite régulière de ce logis qui ne peut être un vrai foyer; la fuite vers les plaisirs dégradants, le cinéma démoralisant ou le bar à l'enseigne alléchante et aux consommations traîtresses. Alcoolisme et Tuberculose, ces deux facteurs de la dépopulation, sont intim'ement liés au surpeuplement des villes, et, par conséquent, à la désertion des campagnes.

Quelque rang social qu'il Occupe dans la nation, combien il est à plaindre celui qui, attiré par le imirage des villes, déserte sa campagne ! Il aura vécu des tannées au village, tout près, peut-être même à l'ombre du vieux clocher de Feglise centenaire, et un jour, il s'en va, ignorant de l'avenir qui l'attend dans la grande villie. Il va pèrdre trente, quarante pour cent, peut-être plus, de sa valeur physique. Sa valeur morale

est ébranlée aussi et compromise. S'il fonde un foyer, ce foyer sera rétréci, guetté par les tares, les maladies inévitables. C'est ainsi que la race périclite, c'est ainsi que les campagnes sont lation jusqu'alors abreuvée de robustesse, de joies naïves, de soleil et d'air pur.

Nous étudierons, dans un prochain article, les moyens qui peuvent être mis en œuvre pour enrayer le mal.

Nous avons seulement, pour aujourd'hui, voulu montrer quelques-unes des causes et quelques-uns des effets de cette lamentable ruée vers les villes.

Dr H. BESNIER, Médecin Légiste.

Contre la Tuberculose

M. Emile Deniau s'est, depuis plusieurs années, spécialisé, avec tout son grand cœur et son grand talent, dans l'étude très détaillée et toujours parfaitement pratique des moyens de lutter le plus efficacement contre le fléau de la tuberculose.

Récemment, notre attention avait été retenue par la dernière de ses brochures : Pour vaincre la Tuberculose, honorée de l'approbation de sommités médicales, oii l'auteur a condensé avec beaucoup de science ce qu'il appelle « l'essentiel du mal. et des remèdes ».

Nous avons demandé à M. Emile Deniau de développer dans notre Bulletin les enseignements précieux de cette bienfaisante brochure. Nous connaissions assez son zèle d'apôtre pour ne pas douter de sa réponse.

M. Emile Deniau veut bien nous promettre de pourchasser, dans trois articles, les habitudes les plus antihygiéniques, les plus dangereuses, qui favorisent « le mal maudit ». Nous Ven remercions très vivement et nous souhaitons comme l'éminent docteur Calmette l'écrivait à M. Deniau que ces articles donnent c à chaque petit Français et à chaque petite Française < Ze désir de, lire cette brochure avant de ;« quitter l'école et de la relire souvent au c foyer familial J.


CONTRE LA TUBERCULOSE (PREMIER ARTICLE)

« Tous les animaux connaissent ce qui leur est salutaire, excepté l'homme. »

PLINE.

« Le corps est une machine à vivre : elle est montéepour ça 1 » NAPOLÉON.

« Si vous voulez cultiver votre intelligence, cultivez les forces qu'elle doit gouverner. » ROUSSEAU.

« Malheur à la science qui ne tourne pas à aimer ! » BOSSUET.

MOBILISONS !

Il vaut mieux ne pas contrarier nos statisticiens en désaccord, et donc, ne!

pas nombrer les pertes annuelles occasionnées par la Tuberculose, chez nous. La Guerre les a sûrement aggravées.

Qu'on imagine seulement la disparition ANNUELLE, quant à la population, d'une ville de l'importance approximative de Reims, Nice, Nantes, Alger, Toulouse, et l'on sentira mieux la gravité du fléau, dans sa terrifiante et brutale éloquence.

Pour le combattre car il n'est plus utile de dire la nécessité et l'urgence de la lutte que faire ?

CONNAITRE l'essentiel du mal.

ADOPTER les remèdes.

Et, comme il importe pour toute œuvre de bien, PROPAGER inlassablement.

Puissent ces articles, fruit de l'étude et d'importantes consultations aussi, basés sur l'expérience, et inspirés par le patriotisme, servir d'utile collaboration !

Certes, la nouvelle guerre est déclarée ! Le Ministère de l'Hygiène, le Comité National de Défense contre la Tuberculose, la généreuse Mission Rockefeller, la Cl'oix-Rouge, de très louables initiatives privées, rivalisent, ou, pour mieux dire associent leurs efforts, leurs travaux, leurs propagandes, afin que l'œuvre de vulgarisation qui s'impose soit de plus en plus efficace; et elle l'est !

Mais ne convient-il pas que lel roulement de tambour de la pressante mobilisation antituberculeuse soit entendu, jusque dans les foyers les plus reculés, de tous nos ligueurs et amis ? Peutêtre le reconnaîtront-ils, lui aussi, d'« utilité publique».

A l'œuvre donc ! Et ouvrons le ban !

LE MAL Appliquant les géniales « méthodes pastoriennes », parachevant l'œuvre de Laënnec et de Villemin, qui conclut à la contagiosité de la Juberculose, l'Allemand R. Koch en isola le microbe.

On lui donna son nom : « bacille (1) de Koch ».. »

Ce bacille maudit nous environne! de tous côtés : vérité scientifique qu'il faut connaître, mais qu'il ne faut pas redouter outre mesure.

N'ayons pas la phobie du microbe !

Pasteur lui-même, n'a-t-il pas accepté l'exacte théorie d'après laquelle ce n'est pas parce qu'on est porteur d'un microbe qu'on a, ipso facto, la maladie de ce microbe ?

Certes, évitons-le ! Nous ne prendrons jamais assez de précautions pour cela; mais n'en ayons pas peur !

Sachons même, comme constatations rassurantes, que : 1° La Tuberculose n'est pas héréditaire. Telle est la théorie générale, aujourd'hui. « L'enfant de parents tuberculeux, a dit devant nous réminent praticien docteur Sergent, de l'Académie de Médecine, s'il hérite parfois d'une fragilité plus ou moins grande, d'une prédisposition plus ou moins certaine, s'il offre un terrain plus ou moins favorable, n'hérite pas de la graine, ne porte pas en soi, en venant au monde, le microbe spécifique »

Un autre savant, le docteur Léon

Bernard, qui a tant fait pour la propagande antituberculeuse, va jusqu'à contester la prédispositiori.

2o La Tuberculose est guérissable.

(1) Bacille, du mot latin bacillus : bâtonnet.

Ce microbe a, en eOfet, la forme d'un petit bâton.


C'est la plus guérissable des maladies chroniques, aux yeux du professeur Grancher. Combattu à temps, intelligemment, le mal peut-être vaincu. Mais le malade guéri devra éviter la rechute, en continuant de se surveiller, de se ménager, de se soigner, et surtout d'observer les règles d'hygiène que nous allons émettre.

Cependant, poursuivons le microbe, cause initiale de tout. Observons-le, pour mieux le vaincre, avant son action néfaste.

D'où vient-il ? Où va-t-il ? Par quels moyens ?

Et par quels moyens préviendrons-

nous son action, pour ne pas avoir à en guérir ? -

Nous sommes exposés à absorber le microbe qui nous environne, qui nous menace hypocritement.

Où est-il donc le plus souvent ?

Dans les poussières, celles des appartements surtout; dans les vêtements, dans bon nombre d'aliments : le lait entre autres. N'avons-nous pas, hélas S 40 pour 100 de vaches tuberculeuses, en France ? Il peut résider enfin et c'est ce qui doit nous préoccuper le plus dans la salive.

Expliquons-nous un peu sur cette grave question; et que toute répugnance naturelle soit, un instant, maîtrisée !

Ce sont les crachats des tuberculeux et des « bacillisés » qui contiennent et qui répandent les microbes, à coup sûr. Or, devons-nous admettre que salive ne signifie pas toujours crachat..

Mais il est indiscutable que le crachat excrétion provenant des bronches contient inévitablement de la salive.

Quant à distinguer entre les « bacillisés » et ceux qui ne le sont pas, de récentes affirmations scientifiques nous y font renoncer :

A la Conférence Internationale de Londres, contre la Tuberculose, (juillet 1921), la savant professeur Calmette, sous-directeur de l'Institut Pasteur de

Paris, nous a dit : « L'infection bacil1 laire est presque inexistante en pays non civilisé; ie-Ilé est très iCIOlllmune. dans

les autres, surtout dans les agglomérations urbaines : 3 p. 100 chez les tribus nomades du Cameroun, 97 p. 100 à Paris 1 » (Oh I Progrès ! où es-tu ?

et qu'es-tu donc ? ) ; Et alors ?

Alors, ne distinguons pas trop, s'il vous plaît, nous, profanes. Et disons très haut, pour le bien de tous, que LA SALIVE EST DANGEREUSE.

Nous devons les redouter toutes, éviter systématiquement leur contact.

D'autant plus ceci n'est pas discuté que, par exemple, la pitoyable manie des enfants qui sucent leur sucre d'orge, leur porte-plume, « resucés » par d'autres ensuite, transmet d'autres contagions, et est une des causes de diffusion rapide d'autres maladies contagieuse, telles que la diphtérie, la scarlatine, la rougeole.

Le bacille de Koch est absorbé et par les Voies respiratoires, et par les voies digestives. Le docteur Calmette nous dit que « c'est la voie d'absorption digestive qui s'offre le plus aisément à la pénétration du virus dans l'organisme (1) ». L'affirmation est contestée.

Nous nous contenterons de savoir, nous, que c'est par les deux voies.

Veut-on, ici, une précision frappante?

Au cas de tuberculose de la mamelle, chez une vache, un centimètre cube de lait peut contenir 100.000 bacilles ! x Un gramme de beurra qui en provient

peut en avoir 100, etc.

Et nous aimons pourtant bien le beurre !

Cette question du lait, aliment complet si répandu, est d'une telle importance, que nous y reviendrons.

CONTAGION INTERHUMAINE Le grand mot de contagion ne sera jamais assez répété, à propos de la Tuberculose. Il constitue tout le danger. Il crée tout le mal. Il justifie toutes les propagandes.

(1) L'Infection bacillaire et la Tuberculose chez les animaux. Masson, édit., 120, Boulevard Saint-Germain, Paris. 1920. 55 francs.


Par la contagion, les animaux sont atteints; ce qui a permis d'assez curieuses observations : Ainsi, les chiens les plus exposés sont ceux des cabaretiers, des restaurateurs, parce qu'ils lèchent, sous la table, les expectorations des tuberculeux. Ils ont le bacille humain.

Les chats s'infectent par le bacille bovin, par le lait.

On plaint la Mère Michel quand elle a perdu, son chat ! Il faudrait l'en féliciter. Par malheur, elle se console avec son perroquet, alors qu'un grand tiers de ces « grimpeurs » sont atteints de Tuberculose, et que le catarrhe de la bonne vieille ne fait qu'augmenter la virulence du foyer de contamination.

La poule, le pigeon surtout, le moineau qui picore dans les poulaillers infectés, deviennent tuberculeux; le canard rarement.

Arrêtons là ces curiosités et ne leur donnons pas une trop grande importance. Le danger est assez rare, ici.

Et Diderot n'est pas discutable quand il écrit : « Il ne faut pas mettre la nature exagérée à côté de la nature vraie, sous peine de contradictions.

Ecoutons plutôt, avec grand soin, ce qu'on nous enseigne si utilement : « Pour l'homme, le principal facteur de contamination est le bacille fraîchement issu d'un homme tuberculeux». C'est la contagion interhumaine qui fait les ravages.

Or, dans la salive, avons-nous dit, peut résider le microbe. C'est surtout par la salive qu'il peut répandre la maladie et la mort.

Dès lors, que do lamentables constatations les médecins n'enregistrent-ils pas ?

A Nessemlbourg, l'Allemand Reich signale que, dans quatorze mois, dix nouveau-nés, mis au monde par une sage-femme phtisique, meurent de méningite (Tuberculose des Enfants).

Une mère, atteinte, tousse devant la bouche de l'enfant cherchant le sein: elle infecte l'enfant.

Un blanchisseur de Billancourt, d'une santé magnifique, amené dans

le service du docteur Sergent, à la Charité, est emporté en douze jours par une tuberculose aiguë : il maniait les linges souillés d'un tuberculeux de sa clientèle. Ce danger-là a été souvent exagéré, lui aussi; mais il faut le signaler.

Landouzy raconte à la tribune de l'Académie de Médecine, qu'une gouvernante atteinte de tuberculose sénile donne toutes ses tendresses et la mort à trois beaux garçons d'une riche famille habitant un hôtel des Champs-Elysées, etc.

Et voilà comment, et voilà pourquoi la Tuberculose est si redoutable !

Cette contagion interhumaine atteint, selon les dispositions de l'organisme lui-même, naturellement ! tel ou tel organe.

C'est pourquoi il faut indiquer, sans prétendre donner un cours de médecine la tuberculose des reins, du foie, des intestins, des os, de la colonne vertébrale, des méninges, du poumiMi surtout : celle qui fait, de beaucoup, le plus de ravages.

Mal maudit, qui décimerais l'Humanité entière, qui menace notre belle Race, quelles armes efficaces, quel bouclier invincible allons-nous arborer, dans cette nouvelle guerre contre, toi ?

EMILE DENIAU.

L'ETATISME INDUSTRIEL –o–

L'étatisme industriel est un des dallgers les plus sérieux qui menacent notre civilisation moderne. Celle-ci est basée sur un certain nombre de qualités morales : travail, épargne, liberté, responsabilité, auxquelles l'étatisme industriel est directement contraire, en sorte que toutes les fois que cet ét*tisme fleurit, ces qualités se flétrissent et notre civilisation scientifique et économique est compromise.

Un livre de M. Adolphe Delemer, qtii vient de paraître : Le Bilan de l'Ela-


tisme, permet justement de voir les mécomptes let lés méfaits de cette organisation que tout le socialisme marxiste, qu'il ne faut pas confondre avec le socialisme proudhonien ou avec bien d'autres, voudrait substituer à notre régime capitaliste, déclaré coupable de tous nos maux.

Il convient tout d'abord, de préciser ici que ce mot étatisme désigne tout ce qui est contraire à la libre activité individuelle ou associée, et que, quand certains marxistes disent « Mais quand nous serons les maîtres, il n'y aura plus d'Etat, donc, toutes vos critiques tombent ils jouent, peu loyalement sur les Jnots-r que ice soit l'Etat ou, la Collectivité, ou la Nation, ou la Société, ou le Prolétariat, ou l'Ouvriérat, ou l'Intersyndicat, il y aura toujours une autorité supérieure s'opposant au libre travail et au libre profit, et tantôt détruisant complètement toute activité privée* comme chez les bolchef-jstes ru sses, tantôt l'asphyxian t ou la paralysant de plus en plus comme chez les marxistes occidentaux.

On peut même avancer, sans se tromper, que l'industrialisation nationalisée ou syndjcaiisée ou soviétisée serait encore inférieure à l'industrialisation étatisée, l'Editât actuel disposant d'autres rèssburces techniques que la C. G. T.

et la C. G. T. U. réunies, même secourues par d'autres séries d'initiales; ces groupements d'ouvriers et de politiciens n'auraient ni les administrateurs, ni les ingénieurs, ni les professeurs, ni les directeurs de notre immense machine étatiste et ce ne sont pas les quelques techniciens échauffés de l'Usiica qui lui seraient d'un grand secours, à supposer que dès le début ces techniciens-là ne soient pas écartés ou pis, par les Commissaires du peuple.

Mais même ces administrations de l'Etat honnête, régulier, bien intentionné que nous connaissons ne donnent que des résultats lamentables comparativement aux administrations privées. On peut le voir, entre autres exemples, en rapprochant le réseau des chemins de fer de l'Etat des autres

réseaux, le coefficient d'exploitation est plus élevé et le déficit plus considérable. Pourquoi cela ? parce que les méthodes d'exploitation ne sont pas et ne peuvent pas. fêtre les 'In!ê-mes, parce qu'il n'y a ni liberté, ni responsabilité ni recherche de profit net ni souci de l'avenir.

La période de guerre a été l'occasion d'une expérience formidable pour l'étatisme industriel, et qu'a pu seule dépasser la période de paix bolcheviste; la leçon de ces deux expériences devrait être décisive pour notre instruction à tous. Certes, l'Etat avait raison, pendant la guerre, de tout subordonner au salut de la Patrie et d'exercer, sur les industries privées, une surveillance et même une direction autrement étroites que pendant la guerre. Quand il l'a fait de concert avec ces industries privées et en les laissant agir elles-mêmes, il a obtenu les résultats les plus satisfaisants; ainsi pour l'armement, où il a collaboré avec notre métallurgie, les 40 milliards environ que nous avons dépensés pour fabriquer des canons et des obus, n'ont pas été gaspillés, mais quand il l'a fait, voulant se substituer à l'activité privée, comme pour les transports maritimes, les combustibles, le ravitaillement en céréales et autres denrées alimentaires, il est arrivé à des résultats déplorables. La seule expérience de la flotte d'Etat nous aura coûté plus de deux milliards. C'est payer bien cher le plaisir de voir que la grande idée de M. Bouissou était mauvaise.

La conclusion à tirer de ces diverses expériences est. que l'Etat ne doit pas.

sortir de son rôle de surveillance, de police et de contrôle général; tout ce qui est œuvre de production économique doit rester à l'activité individuelle ou associée, mais libre. C'est par le jeu de cette liberté laborieuse responsable et récompensée que nous pourrons sortir de la crise qui a suivi la grande guerre. Travail, économie et épargne, c',est la formule de notre salut.

Quant aux orviétans de la nationalisa-


tion ou de la syndicalisation des industries que nous proposent les charlatans marxistes, il n'y a qu'à les jeter au panier.

Henri MAZEU

LIVRES A LIRE ––o––

NOS SENEGALAIS PENDANT LA GRANDE GUERRE, par M. Dutreb, préface du Général Mangin. Edition des Voix Lorraines, Metz.

Livre excellent qui nous raconte l'épopée de nos soldats noirs, de Dixmude et des Dardanelles au Rhin. En termes simples et sans artifices oratoires, il venge des calomnies de la propagande boche nos Africains.

MARCHAND, par M. Dulreb. Biographie du grand colonial et du grand soldat, de la colonne Monteil au Nil, puis dans La grande guerre. Payot, éditeur.

LES LOUPS DANS LA STEPPE, par Jean Renaud. Ollendorf, éditeur.

Une vision documentée de la Pologne, pays héroïque et décevant; avenir trouble et lamentable présent. Division et impuissance. Sous la forme d'un roman, c'est là une étude du problème polonais, qui vaut d'être lue.

AVANT DE CHOISIR SON METIER OU SA PROFESSION (9e mille), par F. Mauzin, Ingénieur E. C. P., Directeur de la Chambre des Métiers de la Gironde et du Sud-Ouest; auteur de la Rosé des Métiers.

Cet ouvrage d'une centaine de pages illustrées contient les conseils les'plus judicieux et les plus autorisés et s'adresse aux parents, aux enfants et jeunes gens (garçons et filles), aux éducateurs.

C'est un guide sûr dans cette entreprise délicate et si grosse de conséquences non seulement pour l'individu, mais aussi pour la Société qu'est le choix d'un métier ou d'une profession.

Si les vérités précieuses contenues dans cet ouvrage étaient mieux connues, la France n'aurait pas à déplorer le nombre considérable de ratés et de mécontents qui encombrent toutes les carrières, mettant ainsi en danger la vie économique du Pays.

- La , première édition de ce petit ouvrage 4.000 exemplaires a été enlevée sans qu'taucune publicité l'ait fait connaîtra La.

deuxième édition portera le tirage à 15.000.

Nous ne croyons pas utile de' rappeler ici les chaleureux éloges que la grande presse a faits de ce petit livre. Nous nous contenterons de citer la phrase par laquelle M. H. Parigot a terminé dans le journal Le Temps, un article de deux colonnes et demie qu'il vient de lui consacrer : « En 74 pages de maximes à l'usage du peuple, conclut M. H. Parigot, M. Mauvezin a écrit le guide moral des travailleurs et renouvele à sa manière le Livre de la Sagesse. économique.

Envoi contre 2 francs en mandat ou timbres, ou versés à notre compte chèque postal no 176 - 08, à Paris.

Dans un but de diffusion, nous offrirons aux Maîtres de l'Enseignement un numéro spécimen au prix exceptionnel de 1 tranc.

SÉBASTIEN-CHARLES LECONTE.

DEUXIÈME PARTIE

COMMUNICATIONS DE NOS ADHERENTS o-

CRÉONS des Consultations de Nourrissons et des Mutualités maternelles

« Monsieur le Directeur, J'ai lu avec le plus réel intérêt, dans votre numéro d'avril, l'excellent article de M. Fernaud Boverat : « Créons des primes de natalité ».

Permettez-moi, à mon tour, de traiter brièvement le grave problème de préservation de notre race. Il comporte deux données essentielles : Plus de naissances; Moins de mortalité infantile.

Votre distingué collaborateur ne saurait m'en vouloir de constater qu'il ne s'attache qu'à la recherche d'une plus forte natalité, et ce, sans grande certitude d'inciter les ménages, par


l'offre d'une prime, à accroître la famille française.

J'attribuerai toutes mes confiances en système conservateur des quelques enfants que le Giel octroyé aux ménages élus pour perpétuer la gent, et ce, par une sérieuse, vaste organisation des œuvres de maternité.

Ces œuvres sont entretenues ou par l'Assistance publique, ou par la bienfaisance privée, ou par la Mutualité.

Elles reposent, en fait, sur les consultations de nourrissons autour desquelles écl osent, dans des conjonctures propices, divers accessoires.

Les consultations de nourrissons se <développent; à n'y pas regarder de près, Pangloss triomphe; mais l'enquête approfondie, inflexible révèle <que hors des centres, l'effort de propagande stagne. L'énergie des novateurs se heurte à l'apathie de la masse indifférente et routinière, parfois à de anesquines rivalités de clocher. Du tout, preuves surabondantes.

Indiscutablement, s'impose, très désirable, la diffusion de petits, de modestes foyers de puériculture, même de .forme rudimentaire. Des constatations 'Contrôlées certifient qu'il n'est pas de plus efficace ressource pour quelque peu atténuer les navrantes statistiques de la mortalité infantile.

Le premier point établi, j'examinerai comment et par qui les dites consultations de nourrissons doivent être établies et actionnées.

Sera d'ores et déjà acquis que le service de maladie (étendu à six mois) -et le service de maternité prévus par le projet de loi relatif aux assurances sociales, reviendront aux institutions de prévoyance libre, autant préciser à la Mutualité. Le Ministre de l'Hygiène, -de l'Assistance et de la Prévoyance, par sa circulaire en date du 5 juin 1922, réclame la sollicitude intéressée des Préfets sur la haute mission sociale <qui incombera aux sociétés de1 secours mutuels, organes préférés parce que préférables (formule 'éclectique); elles -devront se préparer au futur labeur.

Je dis « se préparer», car il faut

avoir la franchise, la loyauté de déclarer que la grande majorité des sociétés (soit d'hommes, soit mixtes, soit même de femmes) ne procurent pas d'avantages tout au moins sérieux à la mère et à ,1'enfant.

J'ajoute car il faut avoir le courage, l'audace de dérouter de béates illusions, que la Mutualité, livrée à ses seuls moyens, est incapable de progresser; la compétence avertie, le zèle actif, le dévouement infatigable de ses dirigeants n'y peuvent rien.

Pour aiguiller et stabiliser les sociétés dans les voies qu'elles devraient suivre, l'état-major général de la Mutualité, plus encore les états-majors subdivisionnaires ont besoin d'être secondés par les pouvoirs publics.

Aussi, ma première conclusion tendra à reprendre, en faveur des consultations de nourrissons (bien entendu, sans porter préjudice aux primes de natalité), le vibrant appel adressé* par M. Fernand Boverat aux conseillers généraux.

Une seconde conclusion revêt la forme d'une requête aux œuvres de charité privée. Que, soucieuses du proche avenir (inutile de peser), elles sic.

rapprochent des mutualités maternelles pour leur faciliter l'essor nécessaire au prospère fonctionnement des services dont les dites mutualités maternelles assumeront, au principal, et la charge et la responsabilité.

De la sorte, se trouvera réalisée l'association de toutes les bonnes volontés; union réclamée le 11 janvier 1921 par la circulaire du Ministre d(, l'Hygiène, de l'Assistance et de la Prévoyance sociales àux commissions départementales de la natalité. A ces dernières d'exiger d'une mutualité ragaillardie, renforcée, un rendement maximum, tout d'abord, affirmé par la création de consultations de nourrissons et de sections de maternité.

A l'heure présente, la Patrie en danger exige, pour le salut de la Race, l'effort conscient de tous les bons Français 1 UN MUTUALISTE.


CONTRE LA MORTALITÉ JNFANTIL'E –o–

Les Cours de Puériculture La mortalité infantile est encore en France de 13 p. 100; elle provient, en grande partie, de l'ignorance des mères à soigner les bébés.

C'est pour enseigner aux mères et aux futures mères l'essentiel de ces soins que L'Ami du Foyer (petite revue mensuelle de la famille) publiera d'octobre 1922 à janvier 1923, un programme simple pour SIX COURS DE PUÉRICULTURE.

Ces programmes, qui s'appuient sur les excellents petits livres de la doctoresse Champendale et du docteur Pinard, permettront une préparation facile aux personnes déjà expérimentées (institutrices, mères de famille), ce qui n'empêchera pas de rechercher le concours d'un docteur,

d'une infirmière, d'une sage-femme.

L'Ami du Foyer donnera, en outre, un catalogue de livres et d'affiches; des articles de pédagogie pratique, des pensées, un programme de fête de Noël compléteront ces cours. On pourra se procurer des patrons et un petit colis de layette.

Ces six cours pourraient et devraient s'organiser partout, avec le seul concours d'une institutrice ou même d'une maman expérimentée qui consentirait à travailler un peu avec ces livres. Ils contribueront à apporter plus de bien-être, de santé, de moralité partant, de force et de bonheur.

Et nous demandons à nos ligueuses de répandre ces leçons simples, pratiques et qui sauveront tant de bébés.

L'AMI DU FOYER, Librairie Naert, 29, boulevard Raspail, Paris (7e). - Chèque postal 392-23.

Abonnement aux Six cours de puériculture : 1 fr. 50; abonnement annuel : 3 fr.

Qu'est-ce que I Union Civique?

–o–

L'Union civique est un groupement, un syndicat de citoyens appartenant à toutes les classes de la société et prêts à servir de volontaires du travail en cas de grèves révolutionnaires ou lésant les intérêts de la Cité et de la Nation, quels que soient les fauteurs de ces grèves.

Quel est le but de l'Union Civique 1 C'est de garantir au public l'usage des services dont il ne peut se passer : ravitaillement, eau, lumière, chaleur, force motrice, transports de tous genres, hôpitaux, etc.

Comment intervient l'Union Civique?

Elle ne s'occupe jamais des conflits Professionnels entre patrons et ouvriers. Elle intervient par des volontaires, c'est-à-dire par des travailleurs temporaires dont le service est limité à la durée de la grève. f L'Union Civique ne prend partie pour ou contre personne. Elle ne sert 'que le Public.

L'Unio.n Civique n'est donc pas une briseuse de grèves professionft-elilles.

Qui profite de l'activité de l'Union Civique ?

1° Le public, c'est-à-dire toute la population qui souffrirait de la cessation des transports, du trouble apporté dans le petit et gros commerce, dans la petite et la grosse industrie.

2o Les grévistes eux-mêmes, car les volontaires tiennent les places libres, retardent l'embauchage d'un personnel nouveau • et facilitent ainsi la conciliatiôn.

Qui souffre le plus de l'interruption, des services publics ?

Ce .ne sont pas les riches.

Ce sont surtout les ouvriers, les ouvrières, les employés, la jeunesse des écoles.

les infirmes, les vieillards, les habitants de la banlieue, quand ils sont obligés de faire de longues marches à pied par tous les temps. ,C'est' la population, entière, quand elle est privée d'eau, de ravitaillement et de transports.

L'action de l'Union Civique est donc essentiellement démocratique.

Il faut aider l'Union Civique.

Les Services publics sont faits pour le Public. Or, le Public entend ne plus être la victime des conflits entre employés et employeurs. Il veut que tout le monde puisse, sans trouble ni dommages, vaquer à son travail, à ses occupations.

Le Public compte donc sur l'Union Civique pour assurer, autant que possible, la marche des services indispensables à sa vie normale, que le trouble apporté dans ces services provienne des employés ou des employeurs.

Tout le monde a donc le devoir d'aider l'Union Civique.

Comment peut-on aider l'Union Civique ?

En s'inscrivant d'avance comme volontaire du travail, chacun selon ses goûts et ses aptitudes, en cas de grève révolutionnaire désorganisant les services publics.

En promettant à l'Union Civique l'usage de camions, autos, motos et autres véhicules.

En versant une cotisation proportionnelle aux moyens de chacun.

.En faisant de la propagande.


i Recrutement de l'Union Civique.

L'Union Civique compte donc, pour le présent comme par le passé, non seulement sur les citoyens de tous âges et de toutes conditions, mais encore sur la jeunesse des Ecoles, dont l'énergie et la générosité s'efforcent de ne pas laisser à leurs aînés toutes les charges et les responsabilités de la Défense Sociale.

Salaires.

De justes salaires et indemnités sont garantis aux volontaires convoqués. Ces salaires doivent être acceptés ou même réclamés, afin que puisse jouer la loi sur les accidents du travail.

Assurances.

La loi du 9 avril 1898 les assure contre les accidents du travail. Une assurance supplémentaire, au gré de chacun des volontaires, les garantit contre les accidents survenus à l'occasion de la grève, ou même de l'émeute.

Stages.

Des cours et des stages les mettent au courant des emplois techniques nécessitant un apprentissage (aux chemins de fer, transports en commun, P. T. T., usines, etc.) Emplois.

Les emplois suivants sont à la disposition des volontaires : Aux TRANSPORTS : autobus, tramways, métros : wattman, receveur, poinçonneùr, chef de train, etc.

Aux CHEMINS DE FER : mécanicien,, chauffeur, aiguilleur, agent de la voie, contrôleur, manœuvre, etc.

Aux TRANSPORTS FLUVIAUX : mécanicien, capitaine, marinier, éclusier.

Aux P. T. T. : Postes : trieur de lettres, distributeur, service des guichets; télégraphes : récepteur, transmetteur; téléphone : standariste, mécanicien, monteur, etc..

Au RAVITAILLEMENT : service des cantines populaires, boulanger, boucher, cuisinière, serveuse, acheteuse, etc.

SPECIALISTES D'USINES DIVERs. : eaux, gaz, électricité, voirie, etc.

Dans les SERVICES AUTOMOBILES ET CYCLISTES : volontaires avec ou sans machine ou: voiture, etc.

PROTECTION DU TRAVAIL.

Cotisations.

La cotisation mini ma est fixée à 2 francs.

Elle n'est < exigée ni des étudiants ni des ouvriers.

Dames.

Les dames peuvent remplir de nombreux emplois. Les personnes âgées ou malades

se rendront utiles comme cotisants ou propagandistes.

Des aides bénévoles sont acceptés en tous temps pour les services des bureaux.

Pour le Comité directeur, Le Président de VU. C.

GÉNÉRAL BALFOURIER.

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LA CHAMBRE DES METIERS de la Gironde et du Sud-Ouest, 91, rue Paulin, BORDEAUX Reconnue d'utilité publique ENVOIE GRATUITEMENT SES Conseils aux Enfants sur le Choix d'un Métier (62c mille) Les demander à l'adresse ci-dessus.

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TROISIÈME PARTIE

CE QUE PEUVENT FAIRE NOS SECTIONS O

La cérémonie du Kohnack » –o–

Une cérémonie très touchante en l'honneur des vaillants soldats du 15-2 tombés dans la bataille du 19 août 1914, s'est déroulée hier au Kohnack.

Dès 8 heures 30, on vit venir en foule de nombreux pèlerins du souvenir et de la reconnaissance; parmi eux se trouvaient M. Vallette, préfet du Haut-Rhin, les généraux Destremeau et Doreau, le colonel Barrard, du 152e, avec de nombreux officiers de ce régiment. A 9 heures 30, quand la cérémonie commença, les délégations des différentes sociétés étaient rangées avec leurs drapeaux devant le monument érigé l'an dernier.

Les sections de Turckeim, Kayserberg, Labaroche et Orbey étaient représentées par leurs présidents.

On remarquait plusieurs sociétés de Colmar : les Médaillés Militaires, les Vétérans de 1870, les Anciens Combattants, les Légionnaires; la société de musique de Labaroche et enfin les Sociétés organisatrices de cette fête : les Réservistes Alsa-


ciens du 15-2 et la Ligue Française de Lapoutroie.

Le 152e Régiment d'Infanterie y avait envoyé sa musique et une délégation de ses soldats avec le drapeau offert par la ville de Gérardmer.

Le Baïonnette au Canon, exécuté par le 15-2 ouvrit la cérémonie. Puis M. Zimmerlin, président de la Section de la Ligue Française de Lapoutroie, prononça le discours suivant : « Mesdames, Messieurs, « Je remercie les autorités civiles et militaires, la Société des Réservistes Alsaciens du 15-2, les délégations des sociétés, la section de la Ligue Française et les nombreuses personnes qui ont répondu à notre appel pour ce pieux pèlerinage.

« Glorieux morts du vaillant 15-2, au nom de la Ligue Française, je vous salue !

« Je dépose ces fleurs au pied de votre monument, pour commémorer l'anniversaire de la bataille que vous avez livrée glorieusement en août 1914, contre un ennemi supérieur en nombre. Si vous avez payé de votre sang le sol sacré que nous foulons, si vous avez. su mourir pour défendre le droit et la civilisation ainsi que la liberté des peuples, vous m'apparaissez dans cet instant sublime comme un trophJée de gloire immortel.

« Oh ! chers morts héroïques, voire sacrifice n'a pas été vain, car en donnant votre vie pour la France, vous lui avez aussi rendu son fidèle enfant : l'Alsace !

« Grâce à vous, nous sommes Français î « Merci ! Merci ! Nous ne vous oublierons jamais !

« Je ne veux pas faire l'historique de votre beau régiment; ce serait trop long pour narrer ses glorieux faits d'armes; je vous dirai seulement qu'il s'est illustré dans maintes batailles, depuis celle que vous avez glorieusement livrée ici même et dont vous avez été les héros.; qu'il a été cité plusieurs fois à l'ordre du jour, qu'il porte la fourragère rouge, insigne honneur, et que nous le saluons comme un des plus beaux et un des premiers régiments de France. Associons ces morts glorieux qui dorment ici leur dernier sommeil pour porter tun. vivat à leur Régiment, à la France et à la République ! Debout les Morts du 15-2 ! Vive le 15-2 ! Vive la France ! Vive la République ! »

Pendant que les assistants applaudissaient ces paroles, M. Zimmerlin, président de la section de Lapoutroie, M. Bléger, président de la Société des Réservistes Alsaciens du 15-2, M. Ancel, président de la section d'Orbey, le capitaine Boucher, de Gérardmer, le colonel Barsard, les délégués des Vétérans, des Anciens Combattants et des médaillés militaires de Colmar dépo-

sèrent à leur tour des couronnes ou des fleurs sur le monument qui recouvre les restes des 21 soldats français.

Le Général Doreau remit ensuite la médaille militaire à M. Schmidt, d'Orbey, père d'un zouave tué près de Reims en 1917.

La Marseillaise clôtura cette belle cérémonie.

SECTION DE BAGNERES-DE-BIGORRE Sur la proposition du président de la section de Bagnères, M. Vitteau (Pierre), caissier de la Société Industrielle des Pyrénées, a été nommé trésorier de la section en remplacement de M. Douât. Il est entré en fonctions le 8 juillet dernier.

En cette qualité, il va prochainement procéder : 10 au recouvrement des cotisations annuelles des membres de la Ligue Française pour 1922; 2o il recevra de M. le Préfet des Hautes-Pyrénées la subvention du Conseil général pour les Familles nombreuses, et de M. le maire dp Bagnères, celle du Conseil municipal; 30 il accusera directement récépissé aux sénateurs et aux députés du département, de leurs contributions spéciales à la fête périodique des Familles nombreuses et de celles des divers Etablissements industriels de la ville et des donateurs habituels qui n'ont jamais fait défaut à l'appel du président de la section de Bagnères.

SECTION D'EGUISHEIM

Le 14 juillet 1922, journée de la Fête Nationale, la section d'Eguisheim de la Ligue Française se réunit en assemblée générale à 13 heures dans la grande salle du restaurant Eug. Meyer.

Le président ouvrit la séance par une allocution très patriotioue, (surtout vu la signification de la journée) et dans laquelle' il signala spécialement le danger allemand, ce pays (n'ayant !rien abdiqué de son orgueil, attisant au contraire de plus en plus sa haine contre la France, et, dans un esprit fourbe et déloyal, refusant de réparer le mal commis par lui, tout en se préparant sournoisement pour une revanche sauvage.

Contre ce danger, il s'agit de prendre position et pour celia il flajut que la France reste forte, ce qui n'est possible que si tous ses enfants l'aiment franchement, ardemment et restent unis pour sa défense.

Toute tentation de neutralisation de nos provinces, toute velléité de défaitisme et de bolchevisme doivent être combattues par chaque ligueur, partout où il en a l'occasion. C'est notre devoir envers notre grande patrie.


Le premier Président de la Cour .d'Appel de Colmar, M. Siben, chargé par le Comité Directeur de remettre au président de la section, M. René Meyer, pour services rendus, une médaille d'argent avec diplôme d'honneur, qui était venu honorer la réunion de sa présence, répondit avec une grande éloquence et en termes élevés aux paroles du Président, en faisant bien ressortir vers quels idéals tous les citoyens devaient tendre pour rendre la ,patric forte et heureuse, mais en rappelant aussi ce que ceux-ci devaient au pays et en leur salrant qu'à côté de leurs droits ils avaient aussi des devoirs à rendre envers la patrie, devoirs qu'il a énumérés.

Le Président remit ensuite aux deux élèves les plus méritants de l'Ecole des garçons, tout fiers de se voir récompensés, les deux livres de prix envoyés par le Comité Directeur de la Ligue Française.

--0--

SECTION DE VIROFLAY L'excursion mycologique organisée par la Section de Viroflay et à laquelle ont pris part, le 30 juillet, les élèves de l'école des garçons, a été suivie par plusieurs habitants de la commune, ainsi que par quelques anciens élèves de l'école, désireux d'accroître les notions qu'ils possèdent déjà. Dans les bois avoisinant Viroflay, les champignons abondent, et il est regrettable que, faute de les connaître et par crainte d'empoisonnement, beaucoup de personnes les dédaignent.

M. Châtelain, que le Comité de la section remercie une fois de plus du dévouement qu'il apporte à enseigner une science qu'il connaît à fond, a rappelé aux excursionnistes quelles sont les espèces mortelles et celles qui, sans donner la mort occasionnent des troubles graves; il a ensuite, avec l'aide de ses auditeurs eux-mêmes, identifié de nombreuses espèces ramassées au cours de l'exoursion et dont un grand nombre sont comestibles.

Cette excursion clôt, pour l'année scolaire, la série de conférences-promenades que la section a instituées au profit des enfants des écoles. Dans le cours de cette année, ceux-ci ont ainsi visité, dirigés par deux conférenciers émérites, le musée du Louvre et celui de l'Armée; ils ont participé en outre à une excursion botanique et à l'excursion mycologique du 30 juillet, toutes deux avec M. Châtelain comme professeur.

Les compositions que les élèves rédigent au retour des excursions ont frappé les conférenciers auxquels elles ont été remises pour appréciation et annotation. Ces narrations, toujours agrémentées de dessins fort soignés même d'herbiers lorsqu'il s'agit de botanique décèlent souvent un tra-

vail tout à fait personnel et reproduisent fidèlement les grands traits des explications fournies par les conférenciers. C'est, pour le Comité, le meilleur des encouragements pour continuer son œuvre postscolaire. Il s'enorgueillit d'autre part d'aider les instituteurs et institutrices à donner à leurs élèves, à la fois le goût des belles choses et des notions pratiques.

Voici le classement général établi pour les compositions faites à la suite des conférences-promenades : Ecole de garçons: (élèves âgés de 12 ans et plus). Bayard, prix d'honneur et plaquette de bronze offerte par M. Faivre; Le Guern et Neveu, lc,s Prix; G. Brelin, 28 Prix. (Elèves de moins de 12 ans) : Marchand, 1er Prix, offert par le Comité Directeur de la Ligue Française; A. Brelin, Coche, Dupuis frères, 2CS Prix.

Ecole de filles: Mlles Laburthe et Murilh.

NOTE DE LA REDACTION En insérant in extenso le compte rendu de la dernière excursioli mycologique organisée par la section de Viroflay, le Comité y , le Comité Directeur est heureux d'adresser toutes ses félicitations et d'exprimer toute sa reconnaissance à M. Debray et à ses collaborateurs.

On ne saurait, en effet, trop encourager à nos sections de jeunes gens les promenades champêtres ayant pour but l'étude de la botanique sous toutes ses formes.

NOS RÉCOMPENSES Pendant les mois de juillet et août, le Comité Directeur de la Ligue Française a distribué : Un diplôme d'honneur iau maire d'Ottange et un diplôme d'honneur à la société de préparation militaire de celte commune.

Six diplômes Hansi aux élèves des écoles d'Orbey, Une médaille d'argent et trois médailles de bronze à la Société régionale d'Education physique et de Préparation militaire de Marseille.

Quatre médailles de bronze au président du Concours de Bébés du Mans.

PROGRÈS DE LA LIGUE --0Au 31 août, la Ligue Française comptait 43.681 membres, y compris 982 membres nouveaux et 29 délégués recrutés dans les mois de juillet et d'août.

PROPAGEZ NOTRE BULLETIN


COM ITES NOUVEAUX

19 mai 1922 CHARLEVILLE (Moselle).

Président d'Honneur, M. Adolphe Gadé.

Président : M. Isidore Lorrillard, maire, Déléguée, secrétaire et trésorière : Mlle Chaumartin, institutrice.

22 mai 1922 BONHOMME (Ht-Rhin).

Président d'Honneur : M. le curé Sutter.

Président :M. Charles Humbcrt, restaurateur.

Vice-Président : M. Barthélemy Meyer, ébéniste.

Secrétaire, trésorier : M. Rangel, instituteur.

22 mai 1922 ORBEY (Ht-Rhin).

Président : M. Charles Ancel, maire.

Vice-Président : M. Jean-Pierre Parmentier, rentier.

Secrétaire : M. Joseph Humbert, inslit.

Trésorier : M. Emile Ancel, négociant.

Membres du Comité : MM. Eugène Didier Jean, Gérôme Cornélius, Léon Perrin, Albert Schuster, Joseph Reichstadt, Arbogaste Laurent, Joseph Ancelv René Husson, Victor Beclc, Lucien Baffrey.

22 mai 1922 XANREY (Moselle).

Président d'Honneur : M. le Curé.

Président : M. Charles Petit, maipe.

Délégué, secrétaire, trésorier : M. D-Éoitcourfc, instituteur.

22 mai 1922 MONTCOURT (Moselle).

Président : M. Victor So adieux, maire.

Déléguée, secrétaire, trésorière: Mlle Castella, institutrice.

22 mai 1922 LIDBEZING (Moselle).

Président : M. Caps, maire.

Déléguée, secrétaire, trésorière : Mlle. Hoffmann, institutrice.

22 mai 1922 LIEHON (Moselle).

Président : M. Achille Clause, maire.

Délégué, secrétaire, trésorier: M. Schncider, instituteur.

22 mai 1922 BLANCHE-EGLISE (Moselle).

Président : M. Aimé Ialnoy, maire.

Délégué, secrétaire, trésorier : M. Muller, instituteur.

22 mai 1922 BEZANGE-LA PETITE (Moselle).

Président : M. Auguste Nicolas, maires Oétéguée. secrétaire, trésorière : Mlle Vérot, Marie, institutrice.

22 mai 1922 ACHATEL (Moselle).

Président et Délégué : M. Nicolas Zergerc21 mai 1522 SAINT-MAIXENT (Deux-Sèvres).

Président d'Honneur : M. Proust, maire.

Président et délégué : M. V. Airault, professeur au Collège.

Secrétaire, trésorier : M. Bouffard, propriétaire.

6 juin 1922 COLLIGNY (Moselle).

Président : M. Auguste Dufort, maire,Déléguée, secrétaire, trésorière : Mme Mathilde Lang, institutrice.

6 juin 1922 GUENANGE (Moselle).

Président : M. Félix Haschint, maires Délégué, secrétaire, trésorier : M. J.-P: Donnaté, instituteur.

6 juin 1922 BURANGE (Moselle).

Président : M. Nicolas, Conseiller général,, maire.

Délégué, secrétaire, trésorier : M. Paul lleller, instituteur.

6 juin 1922 KEDANGE (Moselle).

Président : M. François ROLLIN, maireDélégué, secrétaire, trésorier : M. Pierre:.

Schaeffert, instituteur.

19 juin 1922 ERZANGE (Moselle).

Président d'Honneur : M. l'abbé Papillierr

curé de Schrémange.

Président : M. Henri Grosse, maire.

Vice-Président : M. Eugène Bourguignon.

Délégué : M. Louis Mathelin.

Secrétaire : M. Emile Dupont.

Trésorier : M. Eugène Marner. 19 juin 1922 LAPÔUTROIE (Ht-Rhin). :' Comité reformé.

Président d'Honneur : M. André Hartmann, Manufacturier à Munster.

M.

mann, l'abbé Fillinger, curé-doyen.

Président : M. Zimmerlin, propriétaire.

Vice-Président et sociétaire : M. Steyert, directeur de filature.

Trésorier : M. Wetzel, pharmacien.

Bibliothécaire : M. Désiré Haemmerlé.

Membres du Comité : Calmelat, percep-


Bibliothécaire : M. Désiré Haemmerlé.

Membres du Comité : Calmelat, percepteur; Schwartz, maire; L. Minoux; Léon Grivel; Duclaux; M. Duby; Xavier Antoine, conseiller d'arrondissement; Zehringer ; Xavier Bingisser; Aug. Raffner.

19 juin 1922 KAYSERBERG (Ht-Rhin).

Président d'Honneur : M. Siben, président de la Cour d'Appel de Colmar.

Membres d'Honneur : M. le Curé doyen Burget; MM. Victor Weibel père, ancien maire; Docteur Benklard; Jacques Biedermann, directeur de fabrique.

Président : M. le Dr Meyer.

Vice-Président : M. Joseph Rieder, maire Secrétaire : M. Isidore Brinig, directeur des Ecoles.

Trésorier : M. Victor Ziégler.

Membres du Comité : MM. Lucien Stœklé, maire de Katzenthal; Georges Krust, instituteur retraité, à Anunerschwihr; Xavier Maegert, secrétaire de mairie à Kientzheim; Charles Raess, secrétaire de mairie à Sigolsheim.

19 juin 1922 NEUFCHEF (Moselle).

Président d'Honneur : M. l'abbé Albert Jacques, curé.

Président : M. Jacques Emilien, maireVice-Président : M. Luc Eloi, adjoint.

Délégué : M. Charles Mottier.

Trésorier : M. Ferdinand Pariset.

Secrétaire : M. Thil, instituteur.

19 juin 1922 METZERWISSE (Moselle).

Président : M. François Frantz; 'Vice-Président : M. Jean Eich.

Délégué, secrétaire, trésorier : M. Joseph Schmitt, instituteur.

27 juin 1922 fELLERING (Ht-Rhin).

Président : M. Louis Tschaen.

Vice-Président : M. Xavier Angly.

Secrétaire, délégué : M. Charles Maillard, Directeur des Ecoles.

Trésorier: M. Charles Gebel, instituteur.

19 juin 1922 RANGUEVAUX (Moselle).

Président d'Honneur : M. l'abbé Bourgon, curé.

Président et délégué : M. Théodore Vagner, maire, Secrétaire, trésorier : M. Charles Humbert, instituteur.

NOS CONFÉRENCES

Le mouvement de nos conférences a été comme chaque année sensiblement ralenti par l'été et les vacances. Toutefois nos réunions à > la campagne, bien qu'entravées par les travaux des champst ont été assez nombreuses.

M. G. Saint-Yves a donné à Montbrison une conférence filmée très réussie sur « la France et le monde musulman ».

M. Leclère fait connaître à Dompaire, Bayon et Villerupt, l'effroyable situation où est réduite lx Russie sous le régime des soviets, dont il fut l'un des spectateurs et l'une des victimes.

Le docteur Barillet, toujours actif, a fait applaudir la Ligue et ses principes patriotiques et économiques à Saint-Sauveur, Courlay, Chambront, et Sain-Aubin-du-Plain. Même succès pour le prince de Beauvau-Craon, en une élégante causerie faite sur notre œuvre à Haroué.

En Moselle, M. Henry, toujours aussi actif et dévoué, a tenu d'excellentes réunions où l'on a acclamé le retour à la France, les principes défendus par la Ligue, et une union toujours plus intime, plus complète avec la Patrie retrouvée.

Citons notamment parmi ces réunions, celles de Famkec, Ockange, Guiglange, Elvange, Fletrange, Créhange, Critteling, Laudrefang, Bambidertroff, Tetting.

Notre vaillant Délégué, créant des sections dans toutes les localités qui n'en possédaient pas encore, a continué sa randonnée par Fénétrange, Mittersheim, Londrefing, FLorange, MarspichNouvelle, Fontoy, Raville, Fouligny, et HauteVigneulles.

Nous 'préparons dès maintenant les conférences de la nouvelle saison, que nous étendrons encore plus activement au dehors où tant d'influences, et surtout la propagande allemande, s'acharnent à dénaturer le rôle et les intentions de la France pacifique.

Dans quelques jours, M. Georges Blondel se fera entendre ainsi en Italie et en Autriche.

Plusieurs de nos conférenciers, notamment le général Aubier, Georges Blondel, G. Saint-Yves, iront où retourneront en Belgique et en Suisse dès le mois de novembre.

Bien entendu, cette action de notre Ligue au dehors ne doit en rien diminuer sa propagande à l'intérieur de la France, où trop d'agents de désordre plus ou moins conscients propagent les mensonges boches ou bolchevistes.

Tous nos conférenciers sont à la disposition de nos sections et de nos Délégués de province, qui ne doivent pas oublier qu'ils sont dans chacune de leurs villes les représentants de la Ligue, et qu'il leur appartient de stimuler les bonnes volontés et de provoquer les réunions utiles. Nous les seconderons, ils le savent par expérience, de tout notre pouvoir.


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