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Title : Historique du 417e régiment d'Infanterie : guerre 1914-1918
Publisher : Imprimerie et librairie Edouard Privat (Toulouse)
Publication date : 1920
Subject : Guerre mondiale (1914-1918) -- Histoire des unités
Subject : France. Armée. Régiment d'infanterie (417)
Subject : France (1789-....)
Subject : France
Relationship : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34076781k
Type : text
Type : monographie imprimée
Language : french
Language : French
Format : 1 vol. (36 p.) ; in-18
Format : Nombre total de vues : 40
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : GG14182
Description : Collection numérique : Fonds régional : Midi-Pyrénées
Description : Avec mode texte
Rights : Consultable en ligne
Rights : Public domain
Identifier : ark:/12148/bpt6k63616711
Source : Service historique de la Défense, 2011-322270
Provenance : Bibliothèque nationale de France
Online date : 17/12/2012
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HISTORIQUE
DU
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GUERRE 1914-1918
TOULOUSE IMPRIMERIE ET LlBIUIfHE EDOUARD PRIVAT I'I, IU:E DES AKTS (SQIAUE NI. MISÉE)
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1920
HISTORIQUE
DU
417 E RÉGIMENT DINFANTERIE
Le 417e Régiment d'Infanterie est formé à Caylus (Tarn-et-Garonne) le 1 PI" avril 1916. Il comprend 3 Bataillons à 4 Compagnies et une Compagnie hors-rang.
Son encadrement en officiers est donné par le tableau ci-dessous :
Lieutenant-colonel CosMAN, commandant le Régiment; Médecin-major de i" classe ROUZAUD, chef de service ; Capitaine d'INGUIMBERT, adjoint au colonel ; Lieutenant MARROT, olïicier d'approvisionnement; Sous-lieutenant ROUSSEL, olïicier de détails ; Sous-lieutenant MARCHAL, téléphoniste ; Sous-lieutenant CAUHEILLE, porte-drapeau ; Médecin aide-major de 2E classe DHECH.
1 Ier BATAILLON
Commandant Deschamps.
Médecin aide-major de 2* classe Lafont.
7re Compagnie.
Lieutenant Fontenilles.
Sous-lieutenant Etebé.
2" Compagnie.
Capitaine Dandine.
Sous-lieutenant Montjoie.
3e Compagnie.
Capitaine Arlié.
Sous-lieutenant Coulom.
4° Compagnie.
Capitaine Castéran.
Sous-lieutenant Lauret.
2 e BATAILLON
Commandant Singey.
Médecin aide-major de 2e classe Massip.
5e Coinpagnie.
Capitaine Calot.
Sous-lieutenant Dérély.
6e Compagnie.
Sous-lieutenant ftachin.
Sous-lieutenant Théron.
7e Compagnie.
Capitaine Pougny.
Sous-lieutenant Averlant.
8 Compagnie.
Lieutenant Maes.
Sous-lieutenant Debaene.
3e BATAILLON
Commandant Ciambelli.
Médecin aide-major de 2e classe Levrat.
9e Compagnie.
Lieutenant Lapeyre.
Sous-lieutenant Eychenne.
10e Compagnie.
Lieutenant Estèbe.
Sous-lieutenant Bellegarde.
11e Compagnie.
Capitaine de Léotard.
Lieutenant Toujan.
12e Compagnie.
Capitaine Saltes.
Lieutenant Hervé.
Le Régiment est à l'effectif de 3.196 hommes de troupe. Le i" avril, le 417e quitte le camp de Caylus pour se rendre au camp d'Avor par la voie ferrée. Il y séjourne jusqu'au 12 avril, est transporté en chemin de fer dans la région de Compiègne où il débarque le 13 à Béthisy-Saint-Pierrc.
Le Régiment forme avec le 404e Régiment d'Infanterie la 310e Brigade qui fait partie du 35e Corps d'Armée.
Le 16 avril, la 310e Brigade fait mouvement. En fin de marche, le 417e cantonne à Berneail-surAisne et Rethondes.
Le 24 avril, le ier Bataillon prend le service aux tranchées au bois Saint-Mard ; il est à la disposition de la 37e Division.
Le 25 avril, le Régiment reçoit son drapeau des mains du Président de Iei République, au cours d'une revue passée entre le château de SainteClaire (Q. G. du 35e C. A.) et Rethondes.
Le 417e aux tranchées. Le baptême du feu.
L'affaire de Quennevières.
Ce même jour et le 26, le ier Bataillon reçoit aux tranchées le baptême du feu. Blessés : Palenc André, Chasteau François, Conduché Jean, Bourget, Parat Joseph (soldats). Tué : Lafont Léopold, soldat.
Le 28, le 2e Bataillon remplace le 1" aux tranchées. Il perd : tué Salomé Julien ; blessés : Gambier Alfred, Millebled Gustave.
Le 2 mai, le 3e Bataillon prend à son tour le service aux tranchées à la place du 2e ; blessés : Clerc Gentil, Gros Emile, Pujol Jean, Couturier Pierre, sergent; Villechanone Marcel, caporal; Cluzeau Léon, soldat; Hélies François, Devalois Emile; tué: Desgrottes André, caporal.
Le 6 niai, le 3e Bataillon rentre à son cantonnement de Rethondes.
A partir du 10 mai, les trois Bataillons du Régiment relèvent aux tranchées de Tracy-le-Mont trois Bataillons de la 73e Brigade ; ils restent dans cette région jusqu'au II décembre, date à laquelle
la 53e Division relève la 121e dont fait partie le' 417e Régiment. * .-- Au cours de cette longue période de mai à décembre, à peine coupée par de rares repos, lei: Régiment a pris une part glorieuse aux affaires de Quennevières; le 6 juin, son icr Bataillon, flanquant à gauche les tranchées de départ des: troupes d'assaut, tint bon sous les plus violents tirs de contre-préparation.
Le 16 juin, son 2e Bataillon était appelé d'urgence en réserve pour parer à une puissante contre-attaque ennemie ; il essuya de ce fait, sans broncher, un terrible bombardement de gros calibre qui dura quarante-huit heures. Le Régiment
a malheureusement à déplorer la perte de nom-
breux braves. Soixante-trois sont tombés pour ne plus se relever sur les plateaux de Tracy.le.
Mont, dans les ravins marécageux de Bouval, et sur les pentes boisées de Haulebrciye. Parmi euxse trouvent le capitaine Calot, commandant -la 58 Compagnie, tué le 25 mai ; il est inhumé avec deux soldats de la 7° Compagnie, Chéron ét Soupène, au nord-est du château de Viéziguèux,; et aussi le sous-lieutenant Vidal de la 7e Compagnie, tué le 19 novembre par l'explosion d'un minen.
Le*camp;de Crèvecoeur.
Après quelques jours de repos dans là région r de Cheïles et Haute fontaine, le Régiment se met en route le 21 décembre avec toute la Division "par voie de terre, et se rend au camp de Crèvecœur. Il y arrive le 26, après quelques marches, passez pénibles dans la neige et cantonne à Troussencourt et Maisoncelle; quelques exercices dans les champs de blé nouvellement ensemencés lui font faire connaissance avec les boues de la Somme qu'il retrouvera plus tard.
Le secteur de Vingré. *
Le 14 janvier 1916, le Régiment prend lé chemin de .Pierrefonds et le 20 janvier il occupe le secteur de Vingré. IL y reste jusqu'au 24 avril, jburoù'la 131" Division est relevée par la 26e Division; il-laisse trente-neuf braves tués dans 1es champs du plateau de Nouvron ou sur les bords de l'Aisn^, près de Roché
La préparation à la bataille de la Somme.
Quelques jours de repos dans la région de Boissy-Fi'esnoy, au nord de lIlanleuil-le-Haudoin
préparent le Régiment à un déplacement important. Embarqué" le 9 mai, à la gare de NânteuUh le 417e débarque le même jour à Hargicourt et cantonne à Mailly-Raineval et Thory. Le 17 mai, la Division se porte par voie de terre dans la région au nord de Moréuil.
Le secteur de Méharicourt.
Le 3o mai, le 417e occupe le secteur de Méha- , ricourt, dans le voisinage de Rozières-en-Santerre; il y reste jusqu'au 18 juin, laissant deux soldats-!
tués. Le 18 juin, le Régiment quitte les tranchées et occupe les cantonnements de Domat et Berthaucourt.
Le Régiment aux travaux.
Bientôt, le 23, il remplace le 404e dans les travaux préparatoires à l'offensive de la Somme ; il perd quatre soldats tués au bombardement d'Harbonnières. Le 28, le 417" se porte à Guillancourt, où il reste en cantonnement d'alerte jusqu'au 13 juillet.
L'offensive de la Somme.
Il va dès lors entrer en action. Le 12 juillet il bivouaque près de Chuiglles, et le 13 il remplace le 228e Régiment d'Infanterie et le 7e Tirailleurs dans les tranchées, en face de Berny.
Le combat du 20 juillet.
Il s'agit d'attaquer les positions allemandes de Deniécourt-Berny-en-Santerre. La 92e Brigade est encadrée à l'ouest par la 53e Division d'Infanterie; à l'est par la 3ioe Brigade. Le /117e atteint le premier objectif qui lui a été fixé; mais le 404", à- sa gauche, n'a pu atteindre la tranchée du Chancelier; ainsi découvert sur son flanc, le 41 7e ne peut maintenir sa droite.
Voici comment s'exprime le lieutenant-colonel Barthélemy dans son rapport sur les faits de guerre accomplis par le 4176: « Ce jour-là, les Ier et 2e Bataillons attaquèrent; ils bondirent hors de leurs parallèles, traversèrent en trombe la grande route d'Estrées où sifflaient des milliers de balles et où tombèrent tant de braves : le lieutenant Saintoyan, frappé en plein cœur; le lieutenant Laffite, le capitaine Marrot et bien d'autres encore. Déjà les
patrouilles du 2e Bataillon avaient atteint les vergers de Berny-en-Santerre, et la -îr-a Compagnie luttait dans la première tranchée allemande; mais des mitrailleuses ennemies fauchaient les assaillants, la irc Compagnie se battait furieus
ment à la grenade, épuisant ses munitions et
celles de l'adversaire qu'elle avait prises dans la tranchée enlevée d'assaut. Elle mourut plutôt que de lâcher un pouce de terrain conquis.
Dans le boyau Friedland, le peloton des sapeurs pionniers couvrait le flanc des Bataillons engagés et pourchassait les grenadiers ennemis; enfin, le 3e Bataillon parti en renfort appuyait l'attaque. 1 « Les contre-attaques ennemies, puissantes et répétées, se heurtèrent à la résistance exaspérée, du Régiment tout entier : nulle part elles ne purent mordre dans nos positions avancées. » ,.' Six officiers : le capitaine Marrot, le capitaine Honzelle venu depuis peu du 4048 Réglment.
d'Infanterie, le lieutenant Eteve, le lieutenant Laffite, le sous-lieutenant Avent, le sous-lieutenant Saintoyant; II sous-officiers, 69 caporaux ou soldats paient de leur vie les résultats précaires de cette malheureuse opération.
Quatre jours plus tard, une attaque limitée faite par un détachement sous les ordres du capitaine Satger, commandant le 3U Bataillon, échoue également et nous coûte un officier tué (sous-
lieutenant Rumeau), 4 sous-officiers et 3t tués.
Le i" août le lieutenant-colonel Cosman, nommé au commandement du dépôt divisionnaire de la ge Division d'Infanterie, est remplacé dans le commandement du 417° par le lieutenantcolonel Mauriot.
Le combat du 14 octobre 1916. Attaque du bois de Fresnes.
Jusqu'au 14 octobre, le Régiment tient les tranchées dans cette région d'Assevillers, Belloy, Estrées, avec quelques repos dans les villages désolés de ProYÇLrt, Chuignes, Chuignolles ou dans les camps et bivouacs organisés à proximité de ces localités. Il faut atteindre le chemin de la sucrerie à Genermont, la lisière sud de Genermont, le chemin de Genermont à Fresnes, la lisière est du bois de Fresnes. A l'heure H == 13 h. 3o les troupes d'assaut sautent des parallèles de départ; l'objectif est partout atteint à 15 heures. Le 2' Bataillon fait plus de 25o prisonniers et organise la position conquise. 14 hommes sont morts glorieusement dans cette attaque.
Dans la nuit du 15 octobre le Régiment est relevé par le 147° Régiment d'Infanterie, et transporté le 17 en camions automobiles à Mailly-Raineval. Depuis le 12 juillet, il a laissé dans les champs de bataille de la Somme 225 tués.
Devant Lassigny et le Piémont.
Le 24 octobre le Régiment quitte lvlailly-Raineval en camions automobiles pour aller dans la région de Gournay-sur-A ronde. Le 29 il relève le 7e Tirailleurs dans le secteur de Roye-sur-Matz. Il tient ce secteur, et celui de Plessier, alternant avec le 404e Régiment d'Infanterie jusqu'au 29 janvier. Il a perdu le sous-lieutenant Rupé, tué le 3o novembre.
Au camp de Pontarmé.
Le Régiment se porte en deux étapes dans la zone du camp de Pontarmé. Il cantonne à Douyla-Ville et La Chapelle-en-Serval.
Le 28 février le 417e passe sous le commandement du général commandant le 33e Corps d'Armée. Il quitte ses cantonnements et se porte à Crépy-en-Valois, Boaillaat, Davy, Bazoches, SéryMagneval, où il stationne jusqu'au 12 mars. A ce moment il fait retour au 35e Corps d'Armée et se porte dans la région de Ressons-sar-Matz d'où il part pour relever le 23 mars la 25e Division. (Entre Frières, Faillouërh et Mennessis.)
Le repli des troupes allemandes.
Le /417e suit et presse les troupes allemandes en retraite. Le 31 mars, arrivent au P. C. du colonel quatre civils français qui se sont évadés de Montbretaux,. le lendemain deux autres civils se présentent dans nos lignes. Le icr avril, à 4 heures, quatre reconnaissances allemandes, fortes chacunes d'environ 20 hommes, attaquent notre front entre la route Estigny-Saint-Quentin et la voie ferrée Tergnier-Saint-Quentin.
La première, qui suit la voie ferrée, s'empare d'une sentinelle, le soldat Verderie, de la 2e Compagnie, mais celui-ci s'échappe en se laissant glisser le long du talus et crie : « Aux armes. »
Son camarade de faction Sentenac ouvre le feu, blesse deux Allemands et fait l'un deux prisonnier.
Combat d'Urvillers.
Le 3 avril, le 417e doit enlever Urvillers et ses avancées et s'établir sur ce nouveau front pour permettre la poussée en avant de l'artillerie et l'installation d'observatoires en vue de l'attaque d'Itaucourt. L'attaque se déclanche à 15 heures mais ne peut progresser à cause de la vio-
lence du barrage ennemi et des feux de mitrailleuses.
Cette opération peu fructueuse coûte au Régiment 7 tués, dont le capitaine Maes, commanidant la 3e Compagnie. ]
Le 4, à io h. 35, le Régiment, suivant la progression du 13ge; enlève les objectifs qu'il n'avait pas pu atteindre la veille; il ne perd que 2 tués.
En face de la ligne Hindenburg.
Le 5, en revanche, l'occupation du terrain conquis nous coûte dix tués. Les troupes françaises, étant dès lors immobilisées en face de la.
ligne Hindenburg, poursuivent l'organisation du terrain. Le l\ 17' tient le secteur d'Urvillers. Il y reste jusqu'au 28 juillet.
Le camp de Lassigny.
Le 28 juillet, il est relevé par des éléments de la 27e Division. Il se porte par étapes au camp de Lassigny, où il séjourne jusqu'au 17 août.
Le 17 août le 417e s'embarque en chemin de fer à Ressons-sur-Matz et Roye-sur-Matz. Il débarque dans la soirée à Dormans et Mézy-sur-Marne et il est enlevé en camions automobiles le 21 pour être transporté à Longueval, Barbouval et Serval.
Le Chemin-des-Dames.
Le 25 août, le Régiment cantonne à Villers-enPrayères et Vieil-Arcy. Dans la nuit du 26 au 27 il relève aux tranchées le 36e Régiment d'Infanterie. C'est dès lors pour le Régiment le bombardement à essuyer, les coups de main à exécuter, les coups de main ennemis à repousser.
Le 31 août, le lieutenant-colonel Mauriot est évacué ; il sera remplacé le 10 septembre dans le commandement du Régiment par le Commandant Rarthélémy, nommé lieutenant-colonel à titre temporaire.
Le Régiment reste au Chemin-des-Dames jusqu'au 26 septembre. Il est relevé par le 215e Régiment d'Infanterie et va cantonner à Saint-Gilles.
La dissolution du 417e.
Le 1 el" octobre, la 121e Division étant transformée, le 417e passe à la 128e Division d'Infanterie.
Il s'embarque le 7 à Fismes et en arrivant à Wassy , il est dissous le 9 octobre 1917, et les éléments sont répartis entre les unités de la 128e Division.
Depuis le i01 janvier, le Régiment a laissé dans les champs d'Urvillers : un officier tué, trenteneuf hommes tués. Au Chemin-des-Dames, un offi-
cier tué (souS'-lieutenant Garros), -vingt-trois hommes tués. i Au moment de sa dissolution, l'ordre de ba-f taille du Régiment est le suivant : -' État-major du Régiment. I l Chef de Corps, lieutenant-colonel Barthélémy. I Chef d'escadron adjoint, -d'Alexan dry d'Oven- V giani.
Capitaine-adjoint, capitaine Hermann.
Médecin chef de service, médecin-major de 26 classe, Ducos.
Officier de détails, lieutenant Cauleille.
Officier d'approvisionnement, sous-lieutenant Barrère.
Officier pionnier, sous-lieutenant Ducombeau:
Officier porte-drapeau, sous-lieutenant Doudeyne.
Officier téléphoniste, sous-lieutenant Agam.
Officier commandant le peleton du 37e, souslieutenant Auvaud.
Officier de renseignements, sous-lieutenant Bézard.
Ier BATAILLON
Chef de Bataillon, commandant Descamps.
Officier adjoint, lieutenant Clanqt.
Médecin de Bataillon, médecin aide-major de 1re classe Chamaillard.
1re Compagnie.
Sous-lieutenant Storne, commandant de Compagnie.
Sous-lieutenant Gendrault.
2e Compagnie.
capitaine Hervé, commandant de Compagnie.
Lieutenant Corbin.
Sous-lieutenant Catala.
Sous-lieutenant Duzan.
3e Compagnie.
Lieutenant Montjoie, commandant de Compagnie.
Sous-lieutenant Dardenne.
Sous-lieutenant Boutet.
Sous-lieutenant Nault.
lre Compagnie de Alitrailleuses.
Capitaine Levert, commandant de Compagnie.
Lieutenant Guelton.
Sous-lieutenant Mirabel.
2' BATAILLON
Chef de Bataillon, commandant Arlie, Capitaine adj udant-major, capitaine Lauret.
Médecin de Bataillon, médecin aide-major, i" classe, Sicard.
5" Compagnie.
Lieutenant Poggi, commandant de Compagnie.
Sous-lieutenant Duverger.
Sous-lieutenant Bouchet.
Sous-lieutenant Lartigue.
6e Compagnie.
Capitaine Rachin, commandant de Compagnie.
Lieutenant Martin.
Lieutenant Cluseau.
Sous-lieutenant Labroue.
7e Compagnie.
Capitaine Eychenne, commandant de Compagnie.
Lieutenant Roussel.
Sous-lieutenant Semeillon.
Sous-lieutenant Cassaing.
2e Compagnie de mitrailleuses.
Lieutenant Duthil, commandant de Compagnie.
Lieutenant Sicard.
Sous-lieutenant Batailley.
3' BATAILLON
Chef de Bataillon, commandant Ciambelli.
Officier adjoint, lieutenant Hubert.
Médecin de Bataillon, médecin aide-major de 1° classe J afrré.
9" Compagnie.
Capitaine Guize, commandant de Compagnie.
Lieutenant Boutin.
Sous-lieutenant Piquet.
Sous-lieutenant Bézard.
10' Compagnie.
Capitaine Combrouze, commandant de Compagnie. ;
Sous-lieutenant Monnier.
Sous-lieutenant Pantallaci.
1 ln Compagnie.
Lieutenant Picouret, commandant de Compagnie.
Sous-lieutenant Vasseur.
Sous-lieutenant Maurette.
3e Compagnie de mitrailleuses.
Capitaine Fontanel, commandant de Compagnie.
Sous-lieutenant Biotteau.
Sous-lieutenant Bibié.
C. I. D.
4e Compagnie.
Sous-lieutenant Delacroix.
Sous-lieutenant de Baracé.
Sous-lieutenant Gélude.
8e Compagnie.
Sous-lieutenant Elissèche.
Sous-lieutenant Minault.
Sous-lieutenant Bouchette.
Lieutenant Marchai.
12* Compagnie.
Lieutenant Laborie.
Sous-lieutenant Camiade.
Lieutenant Riazza.
A la date du 28 octobre 1917, le 417e est cité à l'ordre du 35e Corps d'Armée.
Ordre n° 410.
Est cité à l'ordre du Corps d'Armée, le 417e Régiment d'Infanterie : « Très solide régiment ayant toujours rempli brillamment sa mission, aussi bien dans les situations défensives les plus dures que dans les attaques de positions fortement défendues.
« S'est bravement battu sur la Somme en 1916, notamment au combat du 20 juillet à la suite duquel deux de ses unités ont été citées à l'ordre de l'Armée, et le 14 octobre où l'un de ses bataillons a magnifiquement conquis plusieurs objectifs successifs capturant plus de 200 prisonniers et des mitrailleuses.
« A également fait preuve des plus belles qua-
lités de bravoure et de ténacité au cours de la poursuite de l'ennemi vers la ligne Hindenburg, refoulant vigoureusement des arrière-gardes aile-
mandes auxquelles il infligea des pertes sérieuses et organisant de toutes pièces le terrain conquis sous le feu de l'ennemi.
« Vient enfin de se distinguer spécialement par sa belle tenue au Chemin-des-Dames, très violemment bombardé, et en repoussant énergiquement plusieurs coups de main.
« Q. G., le 28 octobre 1917.
« Le Général commandant le 35" C. A., « Signé : JACQUOT. »
Voici les deux citations visées par l'ordre du 35" Corps d'Armée :
Ordre 379 de la VIe Armée, du 15 août 1916.
Première Compagnie du 417", sous les ordres du capitaine Stouzelle et du lieutenant Etève : « Au combat du 20 juillet 1916 est partie d'un élan à l'attaque d'une tranchée ennemie fortement occupée et flanquée par un îlot de village aux mains de l'ennemi. A pris pied sur la tranchée, y a lutté héroïquement à la grenade et corps à corps utilisant deux dépôts de grenades enlevés à l'ennemi, luttant plus d'une heure, son capitaine et son lieutenant tués, tous ses chefs de section tombés, perdant plus des trois quarts de son effectif. »
Ordre no 378 de la VIe Armée, du 11 août 1916.
Peloton des Sapeurs-Bombardiers du 41 7e.
« Chargé sous les ordres du capitaine Toujan de nettoyer une tranchée très fortement organisée, a attaqué cette position à la grenade et, dans un furieux combat qui a dégénéré en un furieux corps à corps, a culbuté l'ennemi, permettant ainsi la progression de nos troupes à découvert et faisant des prisonniers.
« Contre-attaqué par des forces supérieures, le peloton, malgré la perte des deux tiers de son effectif, a maintenu tout le terrain conquis évitant aux unités voisines d'être assaillies de flanc. »
Conclusion.
CfT simple récit de la vie quotidienne du 417e Régiment d'Infanterie n'a pas besoin de commentaire. Ces pages sont tout imprégnées de sounrance, de sang, d'héroïsme sans phrases.
Nous qui sommes sortis vivants de la terrible épreuve, ne nous contentons pas de nous complaire dans la gloire du triomphe final : Gardons dans notre cœur la mémoire de ceux que nous avons laissés sur les champs de bataille.
LÉGION D'HONNEUR
23 avril.
La croix de Chevalier de la Légion d'honneur -est conférée au sous-lieutenant CAILLAU avec la citation suivante (à la date du 17 avril) : « Officier d'un courage à toute épreuve, ayant un grand ascendant sur ses hommes. Le .5 avril 1917 a brillamment entraîné sa section fort éprouvée par un violent bombardement, et a réussi à repousser une contre-attaque ennemie.
Blessé grièvement, a continué à encourager ses hommes, leur donnant le plus bel exemple d'énergie et d'abnégation. »
MÉDAILLE MILITAIRE La Médaille militaire est conférée au soldat DUCASSÉ Pierre, de la 2e C. M. avec la citation suivante (à la date du 16 avril) : « Excellent soldat qui, en toutes circonstances, fait preuve du plus absolu mépris du danger. Le 5 avril 1917, au moment d'un violent tir de barrage, a mis sa pièce en batterie à découvert, en avant de la tranchée. Blessé grièvement, est allé se faire panser, puis est revenu de lui-même, quelques instants après, à son poste de combat.
Déjà cité à l'ordre. »
Ordre no 5636 « D » (14 septembre 1917).
La Médaille militaire a été conférée, à la date du 4 septembre 1918, au soldat : CAPUT Germain (active), 3e Compagnie: « Soldat très courageux, toujours volontaire pour les missions les plus périlleuses. Blessé grièvement à son poste de guetteur le 3 septembre 1 9 1 7. »
Ordre n° 5647 « D » (16 septembre 1917).
La Médaille militaire a été conférée, à la date du 6 septembre 1917, au soldat : DELANOUE Marius (active), Irc Compagnie : « Soldat d'une bravoure intrépide, toujours volontaire pour les missions périlleuses. Grièvement blessé le 6 septembre 1917. Amputé de la cuisse gauche. »
Le Général commandant en chef a conféré la Médaille militaire aux militaires dont les noms suivent.
A la date du 8 septembre 1917.
PÉRIAC Alfred, soldat de réserve : « Soldat d'un grand courage, d'un bel exemple pour ses camarades ; a été grièvement blessé le
7 septembre 1917 à son poste de guetteur, au cours d'un violent bombardement précédant un coup de main ennemi. Deux blessures antérieures. »
A la date du 10 septembre 1917.
POISSARD Pierre (active) : « Soldat d'un courage et d'un dévouement remarquables, très grièvement blessé le 2 septembre 1917 en faisant son devoir. Enucléation de l'œil gauche et perte de la vision de l'œil droit. »
CITATION A L'ORDRE DE L'ARMÉE N° 351.
RUPÉ Camille, sous-lieutenant, 417E R. I.
« Officier très énergique, blessé deux fois en 1914 et 1915 et déjà cité à l'Ordre de la Brigade en octobre 1916. Tombé glorieusement le 20 novembre 1916 en surveillant les résultats d'un bombardement dirigé contre les travailleurs de sa section. »
CITATIONS A L'ORDRE DE LA 3e ARMÉE 1° Ordre no 369 du 29 mars 1917.
AMADIEU Benjamin, soldat à la 1" Compagnie: « Soldat d'un grand dévouement et d'une bravoure remarquable. Coupé des lignes françaises le 29 août 1914, a vécu 5 mois dans les lignes
ennemies jusqu'au jour où il a pu rejoindre son dépôt par la Hollande et l'Angleterre. Est reparti aussitôt au front, y a été blessé. A pris part à toutes les actions auxquelles le Régiment a été engagé, y déployant les 'plus grandes qualités de courage et d'énergie. »
2° Ordre n° 294 du 14 avril 1917.
Capitaine MAES Daniel, 3e Compagnie : « Officier de la plus haute valeur morale, d'un sang-froid et d'un courage à toute épreuve, donnant à sa Compagnie, en toutes circonstances, l'exemple du dévouement et du devoir. Est tombé glorieusement à son poste de combat le 3 avril 1917. »
Aspirant PHILIP Maurice, 3" Compagnie : « Sous-officier [plein d'entrain et d'allant, très énergique. Le 3 avril 1917, a enlevé vaillamment sa section à l'assaut, malgré un violent tir de mitrailleuses ennemies. Blessé au cours de l'action, est resté avec ses hommes, les encourageant de sa confiance, jusqu'au moment où ses forbes l'ont trahi. »
Brancardier RIBAHT Joseph, 2E Bataillon: « Soldat courageux jusqu'à la témérité ; le 4 avril 1 9 1 7, s'est porté sur la ligne de feu, sous
une rafale de mitrailleuses ; a fait un pansement à un soldat blessé, donnant ainsi le plus bel exemple de bravoure et d'esprit de sacrifice. »
3° Ordre no 293 du 11 avril 1917.
VERDERIE Pierre, 28 Compagnie : « Soldat énergique et courageux. Sentinelle avancée, dans la nuit du ier avril 1 9 1 7, se trouvant entouré et entraîné par une reconnaissance ennemie, a fait preuve d'un beau sang-froid et d'une grande présence d'esprit en se laissant choir, le long d'un haut talus, et criant « Aux armes », parvenant ainsi à se dégager et à rejoindre les lignes. »
4° Ordre n° 301, du 26 avril 1917.
Lieutenant POGGI Jean-Baptiste, 5e Compagnie : « Officier d'une bravoure et d'un sang-froid digne d'éloges. Le 4 avril 1917, a fait preuve de la plus belle initiative en lançant sa Compagnie dans la poursuite, sans attendre l'ordre, forçant ainsi l'ennemi à une retraite précipitée et fort coûteuse.
CITATIONS A L'ORDRE DE L'ARMÉE
Extrait de l'ordre no 311, du 30 septembre, de la 10e Armée.
Sous-lieutenant GARROS Norbert (11° Compagnie) : « Officier d'élite, d'une haute valeur morale.
Blessé mortellement le 2 septembre 1917, alors que sous un violent bomba-rdement il parcourait la tranchée de première ligne, criant à ses hommes : « Hardi les gars, il faut tenir jusqu'à la mort. »
Soldat MONTSERAT Léon (11E Compagnie) : « Blessé à la tête le 2 septembre 1 9 1 7, après avoir aidé à transporter au poste de secours son caporal blessé, est revenu à son poste de combat; à son chef de demi-section qui lui ordonnait d'aller se faire panser, a répondu : « Je ne suis pas griève'ment blessé, ce n'est rien ; je veux rester-là. Notre lieutenant, qui vient d'être tué, nous a dit de faire notre devoir jusqu'à la mort. »
LISTE
DES
BRAVES DU 417™ RÉGIMENT D'INFANTERIE MORTS AU CHAMP D'HONNEUR
Capitaines.
Carlot, Houzelle, Marrat, Mais.
Lieutenants.
Etévé, Laffitte.
Sous-Lieutenants.
Avent, Garros, Guibert, Guilbert, Grosgeny, Lafis.
Rupé, Vidal.
Adjudant.
Reyssey.
Sergents.
Belloc, Decroix, Duplessis, David, Goudy, Guillot, Guitard, Lafont, Lagarrigue, Malhomme, Marssigner, Senanne, Verwaerde.
Caporaux et soldats.
Abadie, Allégrier, Amand, Authias.
Bousquet, Ballet, Baert, Bohouigue, Ballabou, Ba-
rel, Bar, Blazy, Barreau, Batailley, Beaulieu, Beaulieu (Paul), Bonneville, Beauxis, Béchade, Bée, Bélinguier,.
Bernier, Boutier, Belloc, Bellocq, Belmont, Benestève, Bergès, Biroulet, Blois, Berger, Berge/, Berjeaud, Bernadet, Berlureau, Bideau, Bernard, Bernard (Pierre), Bernier, Bétoulières, Barailla, Boudeau, Bilot, Bloudet, Boissière, Bourbéké, Bonnami, Bérard, Berlain, Bonnefon, Bonnel, Bonnet, Bard, Bardinal, Bonne, Borgne, Bosq, Bouchaud, Boude, Brondey, 'Boissière, Boueilh, Boulangé, Boulanger, Bourbou, Bordes, Bouhier, Bourlu, Bourgesis, Bourrât, Bousquet, Barbe, Bourgeois, Boutéoin, Bouvier, Bougnet, Bosc, Boyer, Brayeur, Brigaud, Brillon, Brisaux, Broca, Brouillet, Bruneaud, Brunet, Brunetti, Butel, Buyser, Beyaert, Bregère, Buyssous. 1 Cazemajou, Cadez, Capot, Carpentier, Carayon, Cassagne, Couturier, Cazaillon, Cerès, Chassaing, Chasteau, Chaussep, Comyn, Ciraup, Charroux-Chevalier, Cheyrou (Pierre), Cheyrou, Chopin, Castet, Chrétien, Clavy, Coiffé, Cotiche, Courty, Crancette, Cooreu, Cordelit, Crépin, Cresseux, Croux, Curiez, Caille, Courcol, Cressent.
Dutreix, Dupeyrat, Danglade, Dautes, Dastigny, Dauban, Décamps, Déjean, Dougarel, David, Dax, Debout, Decossègne, Dufour, Duchein, Decroix..
Dedieu, Defontaine, Degrave, Dupont, Depeyre, Deguillaux, Delaby, Delsuc, Delteil, Deluc, Dauriac, Duroux, DeJchilvre, Despas, Destephnis, Dilhac, Dedieu, Durou, Douât, Delmas, Delon, Delannoy, Desgrottes, Dupiré, Doumenc, Ducroux, Duranthon, Dubois, Dubéarn, Deleglise, Drouillard.
Ensarguet.
Fournier, Foissac, Foula, Foutanet, Forestier, Foucaud, Freycinet, Foucla, Fouix, (.Fourcade, Fabre,,
Fournier, Fauré, Favre, Fabès, Faucher, Fayandou, Faigillaud, Félix, Felletin, Feugeas, Figarol, Filoux, FIaudraz, Fraisseix, François, Fraynel, Fruchel, Fruchon.
Garros, Gauzens, Gerland, Geheste, Gerlanet, Gibert, Gicquel, Gineste, Giquel, Giraud, Girou, Giry, Gibert, Goffart Goumin, Gossart, Gouzeaud, Goumettou, Gourdin, Gourinaud, Goursaud, Grand, Grave, Grelier; Greteau, Groc, Grottes, Guerlety, Gabriel, Garcie.
Hardat, Herlier, Hebraud, Helle, Herlin, Herriquet, Hervé, Herriart, Hirrondelle, Hourcade, Hourteilhan, Himoù, Hussan, Hon, Henry. Herbonnel, Herigoyen, Hauzelle, Hauteleyrie.Jouanin, Jamon, Jaubert, Jouandeau, Joly.
Laborde, Laborie, Labouysse, Lacoste, Lacaze, - Lacaste, Lacroix, Lafage, Laffite, Laffont, Lafon, Lahaze, Laidin, Lajournade, Laleux, Lamarque, Lambert, Lavigne, Lannes, Laporte, Lâcher, Larnaudie, Larroque, Lagarrigue, Lartigue, Lau, Lasbouygues, Laureton, Laraud, Lavergne, Lavigne, Lasserre, Latrobe, Lebé, Leborgne, Lefèvre, Lherm, Langlet, Loubere, Lyotard, Laurent.
Menvielle, Marcello, Manier, Maurel, Meunier, Miquel, Maussaron, MourIhan, Marty, Montel, Martin, Montané, Moreaux, Magniez, Mazaleyrat, Maussier, - Manoulez, Machu, Mais.
r Nicole, Noti, Neyrat.
Ocquident, Orry, Ortho.la, Olivier, Ontabila, Out.
Péghier, Philippe, Piedfort, Pinel, Pourcelle, Prat, Pradel, Papy, Pagès, Paurvels, Pénavayre, Poujade, Peyriga, Pigout, Parenty, Papot, Pieux, Péchalieu.
Quenechen, Quintre, Queucheu, Quidé.
Rousseau, Henoncourt, Roche, Raffin, Haffi, Rossignol, Ramond, Roques, Robin, Roussel, Roux, Renaud,
Rigaud, Hichard, Houch, Razet, Hebufié, Rescanières, Recurt, Revnaud.
Subreyille, Serresèque, Sabatier, Sabathez, Seys, Salles, Sabot, Sales, Sanitès, Saby, Sabatez, Saint-Antonin, Salènes, Sansuc, Salomé.
Toulza, Trapé, Triquet, Tourneri, Tliaraud, Tournier, Tuaille, Tuo. '■ Viot, Veillard, Vaillant, Vanel, Vernet, VernaerYe Vet, Veyne, Vieugé, Villemur.
Walter, Wartel.
Zuteau.