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Titre : Historique sommaire du 15e régiment de chasseurs. Guerre de 1914 à 1919

Éditeur : H. Charles Lavauzelle (Paris)

Date d'édition : 1920

Sujet : Guerre mondiale (1914-1918) -- Histoire des unités

Sujet : France (1789-....)

Sujet : France

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34076128g

Type : monographie imprimée

Langue : français

Langue : Français

Format : In-8°, 42 p.

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Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k63537561

Source : Service historique de la Défense, 2012-180359

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 24/10/2012

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Exécution de la note 26483 du 16 avril 1919, du O. Q. O.

Exécution de lu note 26483 du 16 avril 1919, du G. Q. 0.

i HISTORIQUE SOMMAIRE #à& -M i DU ) ISe Régiment de Chasseurs

Guerre de 1914 à 1919

HCL

PARIS Henri CHARLES-LAVAUZELLE Editeur militaire 124, Boulevard Saint-Germain, 124 (MÊME MAISON A LIMOGES) 1920



Exécution de la note 26483 du 16 avril 1919, du 0. Q. O.

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HISTORIQUE SOMMAIRE

DU

Ise Régiment de Chasseurs

Guerre de 1914 à 1919

HCL

PARIS Henri CHARLES-LAVAUZELLE Editeur militaire 124, Boulevard Saint-Germain, 124 (MÊME MAISON A LIMOGES) 1920



HISTORIQUE SOMMAIRE DU

15e Régiment de Chasseurs (GUERRE DE 1914 A 1919)

19f4

Embarqué à Saint-Hilaire, près Châlons, le 1er août, le 156 régiment de chasseurs débarque à Amagne dans la soirée du même jour, en vue de remplir une mission de couverture avec les autres éléments de la 56 D. C. Les 2 et 3 août, il surveille la ligne de la Bar et de l'Aisne en détachant des postes à Attigny, GivryAmbly; les 4 et 5 août, il exécute une marche sur Mouzon, par Touteron, et assure la surveillance de la zone frontière entre Carignan et Beaumont. Il franchit la frontière belge le 6 et marche, par Muno et Dohan, sur Bertrix (à 12 kilomètres nordest de Bouillon) avec les lre, 3e, 48 et 5e D. C. qui constituent le corps de cavalerie aux ordres du général Sordet. Il cantonne le même jour à Fays-les-Veneurs et, le 7, dans la zone de Wavreille; le 8, il s'installe à Tahogne (à 15 kilomètres nord-est de Mâches, dans la région au sud de Liège); les 9 et' 10, à Wellin, au sud de Rochefort.

Le régiment avait déjà effectué un trajet de plus de 300 kilomètres en cinq jours; les chevaux étaient fatigués, mais les chas- seurs pleins d'entrain, prêts à rivaliser de zèle et de dévouement avec leurs officiers et leurs gradés.

L'affaire du Tillet, le 10 août, engagée dans les circonstances suivantes, marquera une étape glorieuse dans les annales du régiment : Le 10 août, au point du jour, le 1er escadron (capitaine de Maxerat) recevait l'ordre de partir en 'découverte en direction de


Saint-Hubert, Bastogne et le Luxembourg; il ne comprenait que trois pelotons, le peloton du lieutenant de Novital ayant été en- voyé en mission sur l'Ourthe deux jours auparavant. La marche est normale jusqu'à Saint-Hubert, où l'on fait une courte halte; hommes et chevaux mangent à la hâte pendant que le capitaine de Mazerat recueille auprès des habitants des renseignements utiles : l'ennemi débarque dans la région de Bastogne; on signale de nombreux détachements, parmi lesquels de's cyclistes.

A cheval! Le 3e peloton (lieutenant Husson) marche à* l'avantgarde; derrière lui, l'escadron s'engage dans la forêt de SaintHubert. Les routes sont obstruées par d'immenses abatis; il faut cheminer sous bois et, après de rapides coups de sonde, gagner le plus rapidement poseible les lisières est de la forêt qui constitueront un excellent point d'observation.

Cette première étape est .accomplie sans encombre; les gardes forestiers ont bien vu quelques cavaliers; mais, à moins d'un hasard inespéré, comment se rencontrer dans des bois aussi touffus? v

Une courte halte est ordonnée par le capitaine; on fait un tour d'horizon dans la direction de Bastogne, puis l'escadron, après

- avoir envoyé des fourrageurs sur les lisières des bois voisins, prend nettement son parti et se dirigé vers l'est en utilisant au , mieux les cheminements. Il a fait à peine 2 kilomètres qu'il apprend la présence dans le village du Tillet de nombreux hlllans, à environ 1.500 mètres de lui. Combien sont-ils? L'homme ne peut préciser. Le capitaine de Mazerat décide aussitôt d"y aller voir dans une formation souple etl d'attaquer immédiatement, si l'occasion est opportune. Grâce à la rapidité de la marche d'approche, la surprise, première condition du succès, est complète. On aborde le village par une des issues; à la lisière opposée du village, les cavaliers ennemis, pied à terre, et croyant les Français encore très éloignés, n'ont établi aucun service de sûreté. L'irruption subite de trois pelotons dans les rues du village les dblige à sauter sur leurs chevaux; ceux qui peuvent y parvenir s'enfuient à toute bride, mais les chemins sont bordés de clôtures en fils de fer difficiles à franchir; les autres hulans, carabine à la main, se réfugient derrière des haies ou des obstacles de fortune. Quelques-uns font tête avec une réelle bravoure jusqu'à ce qu'ils soient abattus à bout portant. Un sousOfficier attend la mort, la lance à la main, dans la position de la garde; le chasseur Cornet le tue, à cheval, d'un coup de carabine. Un autre sous-officier, faisant désespérément des mouli-


nets avec son mousqueton, pousse avec rage defs « hoch » retentissants.

Cependant, le 3e peloton, qui tenait la tête, s'élançait sur la route suivie par le gros des fuyards. En ^quelques foulées, le lieutenant Husson rejoint les derniers; à coups de sabre, il en abat deux, puis rejoint un officier qui suivait le mouvement de retraite de ses hommes; au moment où l'abordage va se produire, ce dernier, le revolver au poing, se retourne brusquement et le décharge à bout portant; le cheval du lieutenant Husson est tué; cet officier, la cuisse droite brisée, est pris sous sa monture, le long du talus, dans l'impossibilité de se relever! Le combat se déroule sur la route sur une profondeur de plus de 1 ki-

lomètre. La poursuite du lieutenant de hulans continue avec une ardeur endiablée. Le cavalier Bontemps,. qui cherche à l'atteindre, est frappé d'un coup de lance dans le dos; le brigadier Dillemann est tué d'une balle de revolver à la tête au moment même où il atteignait avec la pointe de son sabre l'officier de hulans. Le maréchal des logis de Portzamparc a le bras cassé d'une balle. Le brigadier maréchal Lannes réussit enfin à abat tre le cheval de rofficier ce dernier, démonté, se rend lui-même au lieutenant de Fraguier.

Pendant ce temps, le peloton de l'adjudant-chef Prévost faisait de son côté une rafle de chevaux et de butin et ramenait deux prisonniers.

Cet engagement a coûté à l'ennemi trois prisonniers, dont un officier, et huit à dix tués; dix chevaux ont été capturés; en outre, des renseignements importants ont été recueillis sur la présence de forces ennemies dans la région de Bastogne.

Cependant, à la. nouvelle-de l'arrivée de plusieurs escadrons allemands, lé capitaine de Mazerat se décide à regagner les bois.

Les blessés intransportables, en particulier le lieutenant Husson, les chasseurs Bontemps et Terrien, sont confiés aux bons soins du curé du Tillet.

Le 15e chasseurs avait pour la première fois abordé l'ennemi au corps à corps et, dans ce baptême du feu, dans le choc des lances, dans le cliquetis des sabres, il lui avait infligé une dure' leçon! L'enthousiasme .,et l'entrain des chasseurs leur avaient valu la joie intense de culbuter des adversaires appartenant à une troupe d'élite, le 38 hulans de la garde! A la suite de ce fait d'armes, le lieutenant Husson reçoit la croi x de chevalier.de la Légion d'honneur.

Mistor. 15" ebass. t.


Le lieutenant de Fraguier, le maréchal des logis Portzamparc" le chasseur Zinque sont cités à l'ordre de la 56 brigade légère.

Dans la période du 11 au 14 août, le 156 chasseurs exécute une marche dans la direction de Givet et cantonne successivement à Mogimont, Thaucelle, Vaucennes, pour se porter à la rencontre de colonnes 4p marche sur la Meuse, puis remontant le 15 vers Dinant pour exécuter une marche sur la Sambre entre Charleroi et Namur; il bivouaque le 16 à Saint-Gérard (à 12 kilomètres sud-ouest de Namur);- le 17, à Onoz, sur la rive gauche de la Sambre, à 12 kilomètres à l'ouest de Namur. Le 18, Jil marche sur Perwez; au cours de cette journée, le lieutenant Herreman aperçoit aux abords de ce dernier village un parti d'une quinzaine de hulans qui paraissaient mal gardés; il ne dispose lui-même que de huit chasseurs. Sa décision est prise aussitôt; il attaquera! A la suité d'un cheminement rapide# l'abri d'un pli de terrain, il fond à l'improviste sur les hulans, les bouscule avant qu'ils n'aient eu le temps de mettre la lance au poing; leur faisant faire demi-tour, il les poursuit dans une charge endiablée, leur tuant ou blessant plus de la moitié des leurs. Cinq hulans seulement parviennent à s'échapper.

A la suite de ce deuxième engagement, le moral déjà très élevé des chasseurs était exalté par le succès; ils étaient prêts à tous les sacrifices.

Dans la soirée du même jour, le régiment venait bivouaquer à Sarre-les-Vallin, à 6 kilomètres au nord de Gembloux; il recevait des renseignements très utiles du lieutenant de Gassart, envoyé en reconnaissance le 16 août vers Eghézée et Perwez.

Cet officier a sous ses ordres l'adjudant Prévost, le maréchal des logis de Laguiche, le brigadier Hublot et sept à huit cavaliers. Le 17 août, à 3 heures, la reconnaissance franchit la Sambre à Mornimont, prend contact avec les troupes belges et évente des détachements ennemis retranchés à Liernu et Aiche-en-Refait; se dirigeant vers la gare de Noville-sous-Méliaigne, elle apprend que de gros rassemblements de cavalerie et d'artillerie sont au bivouac entre Rammilies et Autre-Eglise; à 'proximité d'Eghézée, on aperçoit quelques hulans. La reconnaissance se barricade dans une ferme isolée pour y passer la nuit; elle a.

déjà fait un trajet de 60 kilomètres par une très forte chaleur.

Le lendemain 18 août, le lieutenant de Gassart se dirige sur Rammilies, où il trouve les traces d'un bivouac important; à - 800 mètres de ce village, à la gare de Gheest-Crompont, il y a un poste allemand; le lieutenant de Gassart décide d'enlever


tout d'abord ce poste pour pouvoir aller prendre ensuite le contact des gros. Le brigadier Hublot reçoit l'ordre d'agir par surprise avec quatre hommes en se faufilant à pied dans les cultures; le reste de la reconnaissance se portera au galop dès qu'il sera à pied d'œuvre. Malheureusement, cette manœuvre est éventée par l'ennemi qui, bien que perdant deux hommes et trois chevaux atteints par les feux des tirailleurs du brigadier Hublot, est sauvé par l'intervention de plusieurs postes voisins dont le feu très nourri oblige la reconnaissance à se replier.

Dans la soirée, elle prend contact avec le lieutenant Desprez, de la 36 brigade de dragons, qui opérait à sa droite. La mission de cette reconnaissance était terminée. Elle avait fait preuve pendant ces deux jours de beaucoup de sang-froid et d'entrain. Indépendamment du lieutenant de Gassart, le maréchal des logis de Laguiche, le brigadier Hublot, les cavaliers Figureau, Normand, Bourgeois et Nardon s'étaient signalés particulièrement par leur ardeur et leur habileté.

Du 18 au 23, le 15e chasseurs se replie sur la rive gauche de la Sambre et prête son concours à l'infanterie et à l'artillerie pour organiser la défense des ponts au sud-ouest de Charleroi, dans la zone Fontainc-Valmont, Lobbes, en amont de Thuin; du 24 au 26 août, il exécute une retraite vers le sud-ouest par Fontaine-Valmont, Selvigny, Villiers-Faucon (arrondissement de Péronne); le 27, au cours d'une marche de Villiers-Faucon à Barleux, le régiment exécute des replis successifs en combattant à pied, aux abords d'Epéhy, près du Catelet, et vient cantonner à Barleux, près de Péronne; les 28 et 29, il exécute sa retraite par Parvilliers-Le-Quesnoy et Le Quesnoy-en-Santerre.-Le 29, il constitue un escadron par prélèvement sur les diverses unités; cet escadron entre dans la composition d'une division provisoire en voie d'organisation sous le commandement du général de Cornulier-Lucinière. Cet escadron de marche (capitaine de Mazerat) prendra part à toutes les opérations de cette division entre l'Oise et la Marne dans la période du 29 août au 7 septembre.

Le 29 août, continuation de la retraite dans la direction générale du sud-ouest.

Entre le 1er et le 5 septembre, cantonnements à Petit-Froissy (8 kilomètres sud-ouest de Tréteuil), Berneuil, Belleville, MoriVilliers, Saint-Cyr-l'Ecole. Le 6 septembre, la 56 division de cavalerie est mise à la disposition du général Gallieni, gouverneur militaire de Paris, pour coopérer à l'action de l'aile droite allemande à l'est de Paris. Le 15e chasseurs s'embarque le même


jour à la gare des Matelots, près de Versailles; a son débarquement, il s'établit près de j\::mteuil-Ie-Haucloin, à 18 kilomètres au nord de Meaux.

Le 7 septembre, le régiment, en avant-garde de la 5e D. C., prend part à des engagements à Betz et Babny dans le but d'aider la 14e D. I. à l'enveloppement de la droite allemande. Il perd dans ces engagements neuf cavaliers disparus; le lieutenant Kiner est blessé. Douze sous-officiers, brigadiers et cavaliers sont blessés. Le 8 septembre, le régiment se porte vers Troesnes en traversant la forêt de Villers-Cotterets parvLovignen, Bourg-Fontaine. En traversant la grande route de Villers-Cotterets à La Ferté-Milon, il capture trois autos-mitrailleuses allemandes; aux abords de Troesnes, il envoie des groupes de fourrageurs sur les lisières du village en essayant d'y l'entrer pour capturer des convois qui lui ont été signalés; mais, par suite des résistances éprouvées et des pertes subies, il renonce à continuer cette tentative.

Dans la soirée, il s'établit au cantonnement-bivouac à Vouty, près de Faverolles.

Le 9 septembre, il traverse la forêt de Compiègne, marchant vers l'ouest pour agir, avec les autres éléments de la 56 D. C., contre des colonnes ennemies signalées sur la rive droite de 1 l'Oise et en marche dans la direction de Péronne.

Le 10, il franchit l'Oise aux abords de La Croix-Saint-Ouen, mais avec deux escadrons seulement, car il a perdu le contact avec le 26 demi-régiment resté dans la forêt de Compiègne.

Dans la période du 11 au 14 septembre, le régiment suit l'itinéraire Beauvais - Montigny-en-Chaussée - Wiencourt-l'Equipée; il est rejoint dans la matinée du 14, en traversant Montdidier, par le 3e escadron, qui avait été séparé de lui en forêt de Comi piègne. Cet escadron avait eu, au cours de la journée du 11, un brillant fait d'armes dans la forêt; se croyant enveloppé de toutes parts par les Allemands, il s'apprêtait à se frayer un passage par la force, quitte à abandonner ses chevaux pour rentrer dans les lignes par cavaliers isolés, dans le cas où toute tentative serait impossible, lorsque l'un des chasseurs aperçut près du passage sur l'Oise, aux abords de la Croix-Saint-Ouen, un groupe de fantassins ennemis; le lieutenant Maître, revolver au poing, s'avance seul vers l'un d'eux, et,, leur faisant croire qu'il est sivi de nombreux cavaliers, les somme de se rendre. Les fantassins mettent bas les armes; pendant ce temps, lé lieute-


.nant Filleul, suivi d'une douzaine de chasseurs, prenant à revers un autre détachement voisin, l'obligeait également à capituler.

Gràce à l'audace de ces deux officiers et au concours empressé de leur troupe, un détachement allemand de 70 hommes avec 3 officiers tombait entre les mains des Français, très inférieurs en nombre.

En moins de deux mois de campagne, le 156 chasseurs avait su inscrire à son Livre d'or trois faits de guerre dignes des plus belles épopées napoléoniennes!

L'escadron de marche du capitaine de Mazerat, détaché auprès de la division provisoire depuis le 29 août, rejoint le régiment à Mézières, à 5 kilomètres à l'est de Moreuil-sur-Avre.

Le 15 septembre, marche par Caix, sur Villers-Carbonnel; ne pouvant franchir la Somme à Brie, très fortement organisé par l'infanterie allemande, le 156 chasseurs vient franchir la rivière à Péronne et s'établit au bivouac à Aizecourt-le-Bas.

Les 16 et 17 septembre, après une marche sur Vermand, il .revient cantonner à Aizecourt-le-Bas, où il reste jusqu'au 20.

Le 4e escadron, égaré en forêt de Compiègne, comme il a été dit ci-dessus, vient rejoindre par fractions les 18 et 20.

Le 19 septembre, le lieutenant Maître, commandant le 38 peloton du 36 escadron, reçoit l'ordre de se porter sur Ham, avec mission de pénétrer dans les lignes allemandes et de rapporter tous renseignements utiles. Des avant-postes ennemis sont signalés près d'Athies.

Cet officier part avec son peloton (environ 20 hommes), parmi lesquels les maréchaux des logis Pellegrin, de Latour et le brigadier Coulon. En arrivant à Athies, la pointe reçoit des coups de fusils. Sans hésiter, le lieutenant Maître pénètre dans le village par une rue latérale, bouscule la garnison (environ un escadron), qui prend la fuite; en sortant du village, le petit détachement aperçoit, à 1.500 mètres de la lisière, une troupe de cavaliers pied à terre que le lieutenant Maître évalue à une brigade. Il continue sa marche en l'évitant, reçoit des coups de fusils partant de la lisière d'un village à proximité.. Mise pied à .terre immédiate. Pendant que le gros du peloton attaque de front, le maréchal des logis Pellegrin, avec quelques hommes, aborde le village par derrière. Les défenseurs (environ une trentaine de cyclistes et cavaliers), se croyant cernés, prennent la fuite; on les poursuit jusqu'à Ham; à la sortie de ce village, le peloton peut voir défiler une longue colonne ennemie montant vers le sud-ouest; le lieutenant Maître s'empresse de transmettre


ce renseignement au commandement et, considérant sa mission comme terminée, prend son contre-pied. En arrivant à hauteur d'Athies; il reprend contact avec la brigade de cavalerie qu'il a rencontrée à l'aller. Un escadron s'en détache et donne la chasse au peloton. Celui-ci le gagne rapidement de vitesse; r enncmi abandonne la poursuite.

Les 21 et 22 septembre, après avoir pris contact de colonnes ennemies dans la région Vermand - Bouvincourt, le Ise chasseurs vient s'installer le soir du 22 à Cléry-sur-Somme, au nord de Péronne.

Au cours de la journée du 23, en agissant en liaison avec des zouaves et des unités du 256 de ligne, il engage des actions successives sur la rive droite de la Somme dans la zone Cartigny Buire - Le Catelet - Le Mesnil-Brandel, pour retarder la progression allemande; dans la soirée, il s'établit aux abords de Péronne; la S. M. du lieutenant Bérard stibit dans cette journée des pertes assez sensibles.

Le 24, cantonnements (Hamel, et, le 25, opérations de détail dans la zone Raucourt - Bouchavesne - Sailly-Saillisel et, en fin de journée, bivouac à Combles.

Les 26 et 27, opérations dans la région de Bapaume pour rechercher l'aile droite ennemie dans la course à la mer.

Le 28, opérations dans la zone Croisilles - Ecvillers - Hamelincourt et prise de contact avec des fractions de cavalerie ennemie.

Les 29 et 30, opérations dans la région Marquion - Cambrai et service de découvertes sur la Scarpe et la Sensée.

Les 1er et 2 octobre, continuation des opérations dans,la zone Monchy-le-Preux - Vitry-en-Artois - Fresne-lès Montauban - Selves - Noyclettes.

Du 4 au 6, le 15e chasseurs entre avec la 5e D. G. dans la composition de la 26 C. C., organisée sous les ordres du général de Mitry pour opérer en couverture dans la région Lille - Armentières; il exécute des reconnaissances et prend part à de petits engagements dans la zone Lens - Loos.

Les 7 et 8, le 156 chasseurs se porte avec le 2e C. C. au-devant, d'une nombreuse cavalerie allemande signalée dans la région Hazebrouck - Armentières; c'est à ce moment qu'ont lieu les opérations aux environs dè La Gorgne, sur la Lys, près d'EstairesUn peloton .cycliste est constitué au moyen d'une quarantaine de cavaliers démontés du régiment.

Le 9 octobre, le régiment reçoit la mission de coopérer à l'en-


lèvement des passages sur la Lys entre Lareintie et Estaires; il attaque sur Fosse,, mais il est arrêté par la violence des feux; au cours de cette attaque, le colonel de L'Ecluse est blessé.Le régiment se replie et vient cantonner à Calonne-sur-la-Lys.

Les 10 et 14 octobre, continuation des opérations dans la région Bas-Hamel - Calonne-sur-la-Lys - Saint-Venant, puis, les 15, 16 et 17 octobre, dans la région de Neuf-Berquin.

Le 17, il reçoit l'ordre de coopérer à la mission du C. C. *

dans le but d'empêcher les forces allemandes de tourner les forces françaises dans la région d'Ypres. Parti le 17 de Grombeck, il se dirige sur Roulers,. où il entre le 18 dans la soirée, sans grande résistance, avec le concours des troupes anglaises et belges; il occupe les lisières sud-ouest du village, mais la lisière nord est tenue par les Allemands. Une reconnaissance commandée par le lieutenant de Balprre se heurte à une barricade puissamment organisée et subit de ce fait quelques pertes; -elle est obligée de se replier. Le régiment se replie le même soir au sud du village et met en état de défense quelques fermes où il s'installe pour la nuit; dans la matinée du 19, il est obligé d'évacuer ces fermes et se replie sur Staden. Deux escadrons à pied (1er et 4e), sous les ordres des capitaines de Mazerat et Légendre, s'installent dans le village, où ils restent dans la nuit du 19 au 20; les deux autres escadrons l'évacuent le 19 vers 21 heures. , Dans la journée du 20, défense de la lisière est de la forêt d'Houtulst; le lieutenant Gillois, à l'aide d'un peloton de cyclistes constitué le 8, octobre, participe à cette défense.

Le 21 octobre, le régiment est obligé, en présence de forces supérieures, de se replier sur> Staenstraete pour occuper des tranchées au sud de la route d'Y.s, le long du canal de l'Yser.

Il effectue ensuite son repli sur Elverdinghe.

Le 22 octobre, le 15e chasseurs coopère avec une brigade territoriale (79e, 80e, 174e bataillons de territoriaux) à une offensive sur Bischoote et Merhen; il couvre le mouvement de repli de ces bataillons qui n'ont pas réussi dans leur entreprise et se retire sur Woesten.

Les 23, 24 et 25, le régiment reste en repli des territoriaux à Boesinghe et Pilhen.

Même situation jusqu'au 30 octobre.

En novembre et décembre, le régiment vient cantonner successivement dans la région d'Aire-sur-la-Lys - Lillers - Dunkerque.


fôts En janvier et février, le 15e chasseurs cantonne dans la région de Sairit-Omèr - Boulogne et assure le service des tranchées près de Nieuport.

Au début de mars, il prend également les tranchées au sudouest d'Arras.

En, avril, mai, juin, il stationne successivement dans les cantonnements de Bouflers, Auxy-le-Çhâteau, Pont-Rémy, Fontainesur-Somme et dans la zone de Montreuil.

En juillet, il vient prendre les tranchées près de Souchcz".

Au cours de cette période, le 15e chasseurs, renonçant noblement à ses traditions, se met courageusement à l'œuvre pourremplir la nouvelle mission qui s'impose à la cavalerie; sous l'impulsion de leurs chefs, les chasseurs deviennent rapidement des fantassins éprouvés, creusant la terre, s'astreignant jour et nuit aux durs travaux d'organisation défensive malgré les bombardements souvent intenses qui font dans leurs rangs de nombreuses victimes.

'Le 12 septembre, le 15e chasseurs est embarqué à Longeau" près d'Amiens, pour prendre part à l'offensive de Champagne.

A la fin du mois, il stationne aux abords de Souain.

C'est au cours de la journée du 29 septembre qu'il vient inscrire une nouvelle page glorieuse dans ses annales de guerre.

L'escadron à pied, commandé par le capitaine Miquel, se lance résolument à l'attaque des tranchées allemandes avec les gro.upes legers du 2e corps de cavale- sous les ordres du lieutenant-

colonel de Trémont. Cet escadron a donné les plus beaux exemples de sacrifice et de dévouement. Ses pertes ont été très lourdes.

3 officiers ont été tués (capitaine Miquel, lieutenants Rigaud, Goblet). Le lieutenant Mellet a été blessé. 86 sous-officiers, brigadiers et cavaliers ont été portés disparus. 26 sous-officietfs, brigadiers. et c,avaliers ont été blessés.

C'est une des plus belles pages à l'honneur de la cavalerie française.

Après avoir stationné en octobre et novembre dans la région de Sézanne - Esternay, le 15e chasseurs vient s'installer en décembre, à Flavigny, où nous le retrouverons au début de L'année 1916. ',


1916 Le 4 janvier 1916, le colonel de Trémont prend le commandement du régiment qu'il conservera jusqu'au moment de l'armistice en novembre 1918.

Le 15e chasseurs cantonne dans la région d'Avisé - Flavigny pendant la période de janvier à juin; il assure le service des tranchées dans le secteur de Prosnes.

Il vient s'installer à Bouzy en juillet.

Au cours de la journée du 13, il se signale par un hardi coup de main sur les tranchées allemandes exécuté sous les ordres du lieutenant Martin, qui ramène deux prisonniers.

En septembre, il prend le service des tranchées en Lorraine, dans la forêt de Parroy.

En octobre, novembre, décembre, il prend,ses quartiers d'hiver dans la région de Gerbéviller; par une instruction intensive, il s'apprête à de nouveaux efforts pour le jour où le commandement les lui demandera.

1917 'J

De janvier à mars, le 156 chasseurs cantonne successivement dans la région de Gerbéviller - Luxeuil - le camp d'Arches - Belfort. :' En fin de mars, il vient s'installer sur le Petit-Morin, en Seineet-Marne.

Dans les derniers jours d'avril, deux escadrons du régiment, sous les ordres du commandant Le Tixerant, sont mis à la disposi-

tion du général Brécart pour constituer la cavalerie divisionnaire d'un groupement composé des 4e, 9e et 11e cuirassiers à pied et des artilleries des lre, 36 et 5e D. C. Ce groupement; qui exécute des attaques successives dans la, zone du moulin de Lafaux, se fait suivre par ces escadrons qui fournissent des postes de coureurs sous un intense bombardement et rendent ainsi les meilleurs services.

En mai et juin, le 15e chasseurs s'installe au cantonnementbivouac dans la zone de Crouy - Blérancourdelle - Nampcel.

Après avoir cantonné, en juillet, septembre et octobre, dans la région' de Senlis - Compiègne, le régiment vient s'installer, du , 1er novembre au 15 décembre, à S\iint-Germain-en-Laye. ,

En décembre 1917, nous le trouvons installé de nouveau à Blérancourdelle - Nampcel.


191 S

Du 1er janvier au 15 mars, le cantonnement du régiment est maintenu à Blérancourdelle - Nampcel; il fournit des compagnies pied à terre dans le secteur de Rosière, près de Folembrav.

Au cours de la journée du 9 janvier, un violent coup'de main est exécuté par les Allemands sur les tranchées occupées par ces compagnies. Le capitaine Bérard est tué; les lieutenants Martin et Mathieu sont grièvement blessés; deux cavaliers tués et trois blessés.

Dans la deuxième quinzaine de mars, le 15" chasseurs cantonne successivement dans la région d'Attichy - d'Estrées-Saint-Denis Chanteloup.

Il quitte son cantonnement de nuit du 24 au 25, et vient cantonner à Valescourt, dans le canton de Saint-Just-en-Chaussée. Enfin, il est alerté dans cette même localité dans la nuit du 25 au 26.

C'est l'offensive allemande du printemps.

Le 26, le régiment reçoit l'ordre de se porter dans la direction de Roye, puis, en cours de route, de gagner, par la droite de l'Avre, par Dancourt, l'Echelle-Saint-Aurin. Le passage de l'Avre étant impossible par l'itinéraire prescrit, le régiment s'installe à Guerbigny (8 kilomètres nord-est de Montdidier). A 15 heures, le régiment reçoit l'ordre de former deux compagnies pied à terre et de les mettre, ainsi que les deux S. M., sous les ordre du commandant de l'Epinoy, à la disposition du commandant de Maudhuy, du 56 chasseurs, qui prend le commandement du groupement dans la composition duquel entrent également deux compagnies et deux S. M. du 5e chasseurs (bataillon pied à terre de la 5e B. L.). Ce bataillon a pour mission de tenir le front grand'route de Roye - Montdidier - chemin Armancourt - Saint-Mard (environ 3 kilomètres du front). Les deux compagnies du 15e chasseurs à droite du dispositif, s'appuyant à la route Roye - Montdidier, en liaison à droite avec les éléments du 15e R. I. (226.D. 1.).

La nuit se passe sans incident.Le 27, vers 10 heures, à la suite d'un violent bombardement sur Dancourt, Poplincourt et Tiloloy, les Allemands déclenchent leurs vagues d'assaut très denses sur la position; à droite, le 19* est obligé de se replier; la droite du 15e chasseurs suit le mouvement de repli; sur la gauche, l'infiltration qui s'est produite par le ravin de Saint-Aurin oblige également à un repli; après une résistance énergique, le bataillon se replie sur Marquivilliers,


-après avoir épuisé toutes ses cartouches et subi des pertes assez sérieuses; ses débris vienn&t se reformer aux abords de La Boissière; vers 18 heures, il reste de ce bataillon une cinquantaine' de cavaliers, épuisés et sans munitions, qui viennent se rassembler à Donfront, à 4 kilomètres au sud de Mojrijtdidier.

Les deux compagnies du 15e chasseurs avaient, dans cet engagement, perdu 2-officiers blessés, 1 disparu (lieutenant Oudar) et environ 60 cavaliers tués, blessés ou disparus.

Le 28 mars, le général commandant la 5e D. C. donne l'ordre de constituer un bataillon à 3 compagnies, chaque régiment fournissant une demi-compagnie. Ce bataillon est placé sous les or- v dres du commandant de Boysson, du 15e chasseurs, et se constitue à Royaucourt. Il se forme face au Monchel pour coopérer à l'attaque de ce village : à sa gauche, un bataillon du 350e R. I.

attaque le Monchel par l'ouest; à sa droite, le 18e R. I. attaque le village par l'est. Le 132e R. I. se porte en même temps à l'attaque de Mesnil-Saint-Georges. C'est au cours de ces attaques que le lieutenant Schwitz-Guébel est, blessé, ainsi que plusieurs cavaliers du régiment. Dans la soirée, le Monchel est enlevé par le 350e R. L Le 29, dans l'après-midi, le bataillon reçoit l'ordre de se porter de Royaucourt, par Perresne, sur Mesnil-Saint-Georges pour appuyer de là une attaque du 132e sur Montdidier; l'attaque du 132e échoue. Le commandant de Boysson prend alors le commandement .du groupement formé par son bataillon, un bataillon du 132e R. I. -et des éléments du 106e R. I.; il installe son P. C. à

Mesnil-Saint-Georges..

Dans la matinée du 30, à 7 heures, à la suite d'un intense bombardement, les Allemands attaquent Mesnil-Saint-Georges, mais sans succès; une nouvelle attaque au cours de l'après-midi échoue également, mais, le 106e ayant dû battre en retraite au sud de Cartigny, le village de Mesnil doit être évacué également. C'est au cours de ce repli que le lieutenant de Fraguier est blessé.

Dans la soirée du 29, un bataillon pied à terre, commandé par le capitaine Herremaii, et comprenant une compagnie de chaque brigade, avait été constitué et placé en réserve dans Royaucourt {la demi-compagnie du 15e chasseurs était commandée par le capitaine Legendre). •

Dans la matinée du 30, les Français perdent le Monchel et les Allemands arrivant à la lisière de Royaucourt; la compagnie du capitaine Legendre prend part à c moment à une contre-attaque -avec le groupe d'autos-canons; les Allemands se replient sur le


,-Monchel, perdant quelques mitrailleuses et des prisonniers qui sont ramenés par le lieutenant Dombey.

Le 31 mars, le bataillon de Boysson est relevé et vient rejoindre les chevaiifc de main à Camprémy.

Dans la journée du 30, le régiment avait fourni un détachement composé de 4 officiers et 70-hommes pour coopérer à la constitution d'un régiment de marche à trois escadrons, sous les ordres du colonel Wimpffen. Ce détachement se rend près de Beauvoir, au sud-ouest de Breteuil, après avoir été renforcé par d'autres fractions du régiment (1 sous-lieutenant et 60 hommes); il revient au gros du régiment, à Camprémy, le 3 avril.

Le régiment reste à Camprémy jusqu'au 7 avril, se reconstitue et reçoit des renforts. Au cours de la période du 26 au 30 mars, il avait fourni les plus sérieux efforts, résisté avec opiniâtreté aux attaques allemandes, et donné l'exemple du dévouement et du sacrifice. Sa belle conduite sera récompensée par la suite par une citation à l'ordre de l'armée. Le 8 avril, le régiment vient cantonner dans la zone de Senantés, dans l'arrondissement de Beauvais; le 9, dans l'arrondissement de Gisors; le 10, à Tourny, arrondissement des Andelys;.

le 11, à Mèze, à 3 kilomètres sud de Tourny; le 12, le 26 demirégiment s'installe à Tilly, sud-ouest de Tourny. r' Mêmes cantonnements du 13 au' 23 avril.

Le 23 avril, cantonnements dans la zone de charment, arrondissement de Mantes; les 24, 25 et 26, à Bréanson, Mériel, Louvre, arrondissement de Pontoise; le 27, dans la zone ChambryMarsilly, arrondissement de Meaux.

Du 28 avril au 3 mai, dans la zone de Saint-Ouen - Morin.

Il vient le 4 mai dans la zone de Nogentel, 3 kilomètres sud de Château-Thierry; le 5, dans la zone Condé-en-Brie; le 6, dans la zone d'Orbais; dû 7 au 27, il séjourne dans la zone de Vertus.

Dans la nuit du 26 au 27, le régiment est alerté à l'occasion de l'offensive allemande sur l'Aisne, dans la région au nord de Fismes. Il vient cantonner à l'ouest d'Epernay, à Boursault et environs, dans la soirée du 27.

Le 28, rompant de ses cantonnements à 2 heures, il se ported'abord près de Brouillet, dans la région de Fère-en-Tardenois, après avoir franchi la Marne à Port-à-Binçon avec les autres éléments de la 5e D. C.; puis, à la suite d'un ordre donné à 8 heures, il se porte vers Dravigny à la rencontre de forces allemandes en


marche sur Fismes. Le régiment arrive à Cohen vers 10 heures avec deux escadrons seulement; les deux autres escadrons (3e et 4e), envoyés en avant-garde au nord de Brouillet et qui ont été

rappelés, ne rejoindront le régiment que vers 14 heures.

Les 1er et 2e escadrons s'installent sur la position fmle-lesGruaux, au sud de Cherry-Chartreuve. Dans l'après-midi, à l'arrivée du 26 demi-régiment, le régiment se reconstitue à l'aide d'un groupement improvisé d'environ. 300 hommes provenant des débris de la 22e D. I. Le régiment s'installe sur une position défensive aux abords de Chartreuve, en liaison à droite avec le 5e chas seurs, à gauche avec le 9e dragons. Dans la soirée, des fractions ennemies débouchent de Cherry-Chartreuve; le régiment se replie légèrement au sud du ruisseau de Cherry.

Le 29 mai, menacé d'être débordé par un mouvement de recul des fractions à sa droite, le régiment se replie par ordre, vers 9 h. 30, sur la position ferme de Party - Villome, puis, vers 11 heures, sur Chamery. Vers 14 heures, avec le reste de la 5e D. C., il marque un temps d'arrêt sur la croupe à 2 kilomètres au sud de Cierges. Puis il se replie, par Cpurmont, sur la ferme de Villardelle, enfin sur la ferme de la Fosse (à 2 kilomètres au nord de Charmel),. où il s'installe, vers 17 heures, pour interdire à l'ennemi l'accès des hauteurs de la rive droite de la Marne. La position est organisée avec le concours d'un bataillon du 476 R. I.

Au cours de cette journée, le régiment est soumis à un tir violent et continu d'artillerie lourde; il dispute le terrain pied à pied, de position en position, malgré une très grande infériorité de moyens de toutes sortes. ,, , Le régiment se maintient à la Fosse le 30 mai jusque vers 14 heures, heure à laquelle, attaqué par des forces très supérieures, et menacé d'enveloppement par sa gauche, il se replie par la forêt de Rys sur le pont de Sauvigny-Passy-sur-Marne, qu'il franchit vers 18 heures. Le pont de Sauvigny est détruit lé 31 mai, à 3 heures, après que les éléments restés sur la rive droite de la Marne ont franchi la rivière.

Au cours de ces trois journées (28, 29 et 30 mai), le 15e, chasseurs, qui avait mis pied à terre initialement un effectif de 260 hommes, a eu 3 officiers blessés (capitaine de Mazerat, capitaine de Nôvita, lieutenant de Fraguier). Ses pertes en hommes ont été de 5 tués, 68 blessés, 3 disparus.

Plus de la moitié des blessés ont dû être laissés sur le champ de bataille par suite du manque de moyens de transports. Le 15" chasseurs a su remplir avec le plus grand dévouement la mis-


sion retardatrice très ardue qui lui avait été confiée; il a su garder un moral intact et a réussi à retarder un ennemi très supérieur en nombre, au point de l'obliger à franchir en plus de trois jours la courte distance (27 kilomètres) qui le séparait de la Marne.

• Cette brillante conduite fera l'objet, au cours de l'année 1918, -d'une citation à l'ordre de l'armée (voir plus loin).

Le 31 mai et le 1rer juin, le régiment bivouaque dans les bois au sud de la Marne et laisse des fractions à pied dans ce secteur jusqu'au 5 juin; les chevaux de main viennent s'installer au bivouac, le 2 juin à Montchevret, le 3 à Montharmeaux, le 5 à Montfrobert, au nord de Pargny-la-Dhuys; les 6, 7 et 8 juin, le régiment cantonne dans là zone de Montmirail; du 10 juin au 2 juillet, il cantonne dans la région de Villevénard, aux abords des marais de Saint-Gond.

Du 3 au 6 juillet, cantonnement dans la région de ThibieChaintrux, arrondissement de Châlons; du 7 au 12, dans la région de la Chaussée-sur-Marne. Le 14 juillet, il reçoit l'ordre de se rendre dans la région de Vitry-le-François; mais, dans la soirée de ce jour, se produit la grande offensive allemande, et le 156 chasseurs reçoit l'ordre en conséquence de suspendre son mouvement. Le 15, il traverse Châlons et se porte au sud des GrandesLoges, en vue d'organiser éventuellement une ligne de repli derrière des éléments de la IVe armée. Cette organisation n'est pas mise en exécution en raison de la résistance victorieuse du général Gouraud.

Le régiment bivouaque dans la première moitié de. la nuit du - ] 5 au 16 à La Veuve, puis, dans la matinée du 16, à 2 heures, il se met en route vers la région d'Epernay et vient bivouaquer près de Saint-Martin-d'Ablois, au bois Bauchetet, à la suite d'une longue marche par Aunay-sur-Marne et Chouilly.

Le 17 juillet, dans l'après-midi, le régiment va mettre pied à terre.dans les bois de Boursault, à 10 kilomètres ouest dŒpernay.

Le bataillon pied à terre de la 56 D. C., aux ordres du commandant de La Taille, du 56 chasseurs (deux compagnies sont fournies par le 15e chasseurs), se heurte, à Villesaint, aux premiers éléments ennemis et les arrête net; le commandant donne l'ordre d'attaquer Montvoisin, village qui domine le" couloir de la Marne et qui était pour les Allemands une position de première importance, puisqu'elle les rendait maîtres de la route d'Epernay. Les cavaliers, après une préparation d'artillerie insuffisante, monté-


rent à l'assaut, le 17 juillet, à 18 heures. Mais les mitrailleuses se dévoilent; le terrain, coupé par des signes et des fils de fer, rend la progression très difficile. Un orage extrêmement violent aveugle les hommes, rompt l'alignement et rend le commandement et la liaison presque impossibles. Les vagues d'assaut, très éprouvées, perdent le tiers de leur effectif et se.maintiennent avec peine sur les positions conquises. Le 18 juillet, à 13 heures, dans un élan superbe, le bataillon pied à terre enlève le chène Fondu; ainsi garanti sur sa droite, il reprend à 20 heures l'attaque de Montvoisin, et, malgré les résistances, il y entre en vainqueur à 22 heures. 1 ( Le 19 juillet, les unités du régiment sont exposées à un tir violent d'artillerie provenant des deux rives de la Marne.

Le 20 juillet, les deux compagnies pied à terre du régiment, ainsi que les deux S. M., sont chargées de coopérer avec le bataillon de La Taille et d'autres éléments de la 5e D. C., sous les ordres du colonel Wimpffen, à l'attaque d'OEuilly; parties de Villesaint dans la nuit du 19 au 20, elles viennent se .placer en réserve dans le bois de la Cense-Carrée qui domine la vallée de la Marne et n'ont pas à s'engager au cours de la progression; dans l'après-midi du 20, toute la rive gauche de la Marne était entièrement évacuée par les Allemands; les deux compagnies du régiment sont rel evées et viennent rejoindre leur colonel et les chevaux de main au bois Bauchetet, près d'Abloys-Saint-Martin.

L'entrain et le dévouement dont le régiment venait de donner une nouvelle preuve lui méritèrent, en 1919, une citation à l'ordre de l'armée (voir plus loin).

Le régiment vient s'établir le 21 juillet en cantonnement-bivouac à Chouilly-sur-la-Marne; il revient le 22 à Vill,evenard et stationne le 23 et le 24 à La Ferté-Gaucher (Seine-et-Marne).

Dans la soirée du 24, il est alerté avec mission d'aller coopérer à l'attaque des divisions américaines au nord de Château-Thierry.

Il s'installe dans la matinée du 25 dans les faubourgs ouest de la ville et reste jusqu'au 29 juillet.

Les 30, 31 et 1er août, il cantonne de nouveau à La Ferté-Gaucher.

Après avoir fait route, entre le 3 et le 8 août, par Broussy-leQunDg 'puejr)-le-Repos, Bussy-Lettrée, Soudé-Saint-Croix, le 156 chasseurs vient s'installer le 9 août dans la région de Sogny-en-Langle et Heiltz-le-Maurupt. Il y reste jusqu'au 18; le 20 août, il cantonne dans la région de Chavanges; le 21, dans la région de Ramerupt; le 22, dans la zone au nord-ouest de Troyes,


entre Aube et Seine, et s'installe le 24 à Plancy et environs, où il stationne jusqu'au 28.

C'est au cours de la journée du 28 août que le général Gouraud, commandant la IV. armée, décore l'étendard du régiment, le 15e chasseurs ayant été cité à l'ordre de l'armée: ORDRE GÉNÉRAL 618.

Le général Degoutte, commandant la VIe armée, cite à l'ordre de l'armée : Le 15' réqiment de chasseurs à cheval. — Le 27 mars 1918 a défendu pied à pied une position que l'ennemi débordait, perdant le quart de l'effectif engagé. Dès le lendemain, a pris part aux contre-attaques qui permirent de reprendre un village et d'arrêter définitivement l'avance allemande. De nouveau engagé en mai et en juin, au nord d'une grande rivière, au cours de la ruée allemande, a défendu tout le terrain qui lui était assigné jusqu'à la dernière extrémité, éprouvant des pertes sévères. A, pendant toute une nuit, tenu la dernière tête de pont au nord de cette rivière, ne s'est retiré que par ordre.

Au Q. G. A., le 11 août 1918.

Le Général commandant la VV armée, Signé : DEGOUTTE.

Du 29 août au 20 septembre, le régiment conserve ses cantonnements sur l'Aube; le 20 septembre, il vient cantonner dans la zone de Ramerupt; le 21, dans celle de Chavanges; le 24, à SaintAmand-sur-Fion, et vient s'installer, le 26, au bivouac au camp de Saint-Rouin, en forêt d'Argonne, sur la route des Islettes à Triaucourt, pour coopérer avec les autres éléments de la 58 D. C.

aux opérations confiées à l'armée américaines il se porte ce même jour au Four-de-Paris, mais son avant-garde est accueillie sur la route de Varennes par des feux assez violents de mitrailleuses. Cette résistance montre que la progression de la cavalerie n'est pas encore possible dans cette région boisée, et le régiment vient s'installer au bivouac aux abords de la Chalade; il y stationne jusqu'au 1er octobre, date à laquelle il se rend à Senard, près de Triaucourt.

Le 12 octobre, il se rend à La Mare-aux-Bœufs, près de Binarville, d'où il envoie, du 12 au 16, des patrouilles sur le front pour établir la liaison avec les unités de la IV armée et du corps d'armée américain pendant leurs attaques dans la région de Grandpré. Le régiment stationne à La Mare-aux-Bœufs jusqu'au 23 octobre, date à laquelle il va cantonner à Gizaucourt, près de Vagny; il se rend le 24 à Changy, près de Vitry-le-François, et s'ins-


talle, du 20 octobre au 2 novembre, dans la zone à 8 kilomètres au sud "de cette localité.

Le 3 novembre, il s'installe dans la zone Joncreuil - Margerie.

A partir du 9, il commence ses étapes vers l'est dans le but de coopérer à l'offensive en préparation par les armées franco-américaines en Lorraine. v Le 11 novembre, date de la signature de l'armistice, le régiment est cantonné dans la zone Dainville - Bertelleville - Arrouville, dans l'arrondissement de Commercy (Meuse).

1919 Le 13 mai 1919, le 15e chasseurs est cité une deuxième fois à l'ordre de l'armée.

ORDRE N° 17301 D, DU G. Q. G.

Le maréchal de France commandant en chef les armées françaises de l'Est cite à l'ordre de l'armée : Le 15' régiment de chasseurs. — Mis pied à terre le 16 juillet 1918, en pleine bataille, après une marche d'approche à cheval de plus de 100 kilomètres, les escadrons du 15* chasseurs, engagés de suite, ont fait preuve, le 17 juillet, en s'emparant de Montvoisin, et le 19 juillet en participant à la prise d'OEuilly, fortement défendu par des mitrailleuses, des plus brillantes qualités de vigueur physique et morale et d'une bravoure éclatante.

En 1914, ces mêmes escadrons, après s'être signalés à la bataille de l'Ourcq par un raid audacieux sur les derrières de l'ennemi à travers la forêt de Villers-Cotterets, et, après avoir fourni d'une façon continuelle l'âvant-garde de leur division pendant la course à la mer, ont été engagés à pied sur l'Yser dans les circonstances les plus critiques à partir du 17 octobre.

Sans cesse en ligne, défendant Bixschoote, le 28 octobre et le 2 novembre, contre-attaquant sans baïonnette des forces très supérieures et perdant plus de 40 p. 100 de leur effectif.

Au G. Q. G., le 13 mai 1919.

Signé : PÉTAIJI.

Par ordre 552 F en date du 19 mai 1919, le maréchal de France commandant en chef les armées françaises de l'Est accorde le droit au port de la -,fourragère aux couleurs de la croix de guerre au 15e régiment de chasseurs.


Tel est, résumé à grands traits, l'historique, du 15e chasseurs au cours de cette longue guerre.

Ce beau régiment, lancé en exploration dès le début des hostilités, a fourni des efforts considérables en Belgique, dans le nord de la France, aux abords de Paris pendant les mois d'août, septembre, octobre 1914. Marchant sans cesse, nuit et jour, malgré la fatigue des cavaliers, l'épuisement des chevaux, il s'est, en toutes circonstances, montré à la hauteur de sa tâche.

Par ses reconnaissances hardies, l'esprit de décision des chefs et des gradés, l'ardeur combative des cavaliers, la volonté constamment affirmée à tous les échelons d'attaquer l'adversaire dès que l'occasion se présentait, le 15e chasseurs a su tenir en respect la cavalerie allemande, donnant, ainsi la preuve de son ascendant moral.

Il peut être fier d'inscrire dans ses annales les journées du Tillet, de Perwez; de Troësnes, de la forêt de C'ompiègne.

Fidèle aux traditions cavalières de son arme, il a gardé intact l'idéal de la race.

L'heure de la stabilisation venue, renonçant noblement à ses rêves d'antan, laissant à l'arrière ses chevaux et ses sabres, il s'est mis courageusement à rœuvre pour remplir la nouvelle mission qui lui était confiée. S'enterrant dans le sol comme leurs camarades de l'infanterie, les chasseurs ont supporté avec entrain et gaieté les dangers et les fatigues des tranchées, donnant sans cessera tous l'exemple de la discipline, du renoncement, du désintéressement.

Lancé dans l'espace aux heures tragiques de 1914 et 1918, pour combler un vide dans la ligne de bataille, sur l'Yser, dans la Somme, entre L'Aisne et la Marne, le 156 chasseurs a su, après des marches forcées de jour et de nuit, opposer, par une lutte pied à pied, à un adversaire très supérieur en nombre et en matériel, une résistance acharnée, le maîtrisant, le dominant, le retardant par l'habileté de ses manœuvres, son esprit de sacrifice et de dévouement.

Il a bien mérité de la patrie!

La fourragère a été la récompense de ses efforts!

Mais si les chasseurs sont fiers de la voir flotter à leur étendard, c hacun d'eux garde pieusement dans son cœur le souvenir des chefs et des camarades qui, par leur vie si généreusement offerte, ont pour une large part permis au 15e chasseurs d'être classé parmi les unités d'élite admises à l'honneur de porter le glorieux insigne.


CITATIONS A L'ORDRE DE L'ARMÉE.

LUCE DE TRÉMONT (Octave-Jules), colonel (ordre no 595 de la Vie armée du 17 juin 1918) : Chef de corps de la plus haute valeur. Vient une fois encore, dans les journées du 28 au 30 mai 1918, de manifester ses belles qualités de; soldat et de chef. Bien que légèrement blessé, a conservé le commandement de ses escadrons à pied dans des circonstances parfois très critiques, s'est imposé à tous par son calme et son énergie.

DE FRAGUIER (René-Marie-Jacques), lieutenant (ordre de la Ve armée du 1er juillet 1918) : Au cours des derniers combats, étant chargé d'occuper avec son escadron une partie délicate de la ligne de défense, a fait preuve des plus belles qualités d'énergie et de sang-froid, ne s'est replié que par ordre, en des circonstances critiques, devant un ennemi très supérieur en nombre. Ayant été blessé au cours de l'action, a été évacué et a quitté l'hôpital sans même vouloir laisser extraire un éclat d'obus reçu dans la poitrine, afin de revenir plus vite sur le front pour reprendre son commandement. (Une blessure et trois citations antérieures.) RIGAUD (Jean-Albert-Jules), lieutenant (ordre de l'armée du 14 avril 1916) : Officier d'élite. Modèle de bravoure et de dévouement. Superbe entratneur d'hommes, a trouvé une mort glorieuse dans l'attaque de la tranchée de Lubeck-en-Champagne, le 29 septembre 1915, en combattant dans les rangs de l'escadron à pied du régiment, où il avait été affecté sur sa demande.

PIOT (Raoul-Désiré), 2e classe (ordre n° 616 de la IVe armée du 6 août 1916) : » Le 13 juillet 1916, au cours d'un coup de main sur les tranchées allemandes, s'est précipité dans un abri pour faire des prisonniers; blessé par une grenade ennemie, a continué l'attaque et n'est parti que sur l'ordre de son lieutenant.

CITATIONS A L'ORDRE DU CORPS D'ARMÉE.

LUCE DE TRÉMONT (Octave-Jules), colonel (ordre no 37 du 2 décembre 1914) : A, par des dispositions très heureuses, arrêté, dans la nuit du 24 au 25 octobre, trois attaques de l'ennemi qui cherchait à s'emparer du pont de Steenstraete; a maintenu au feu, par sa fermeté, des jeunes troupes dont certains éléments commençaient à plier..

DE BOYSSON (Jean-Marie-Joseph-Amédée), chef d'escadrons (ordre n° 21 du 10 avril 1918) : Ayant reçu le commandement de troupes chargées de la défense d'un village, a résisté à quatre attaques ennemies très violentes, a tenu jusqu'au moment où, ayant épuisé ses cartouches et le village étant tourné et f


incendié, il duL faire replier ses troupes dont le mouvement se fit en ordre et maison par maison.

BERARD (Léon-Henri-Louis), capitaine (ordre no 176 du 4 février 1918) :

Officier d'une haute valeur morale, d'une bravoure légendaire, admirable entraîneur d'hommes. A été tué le 9 janvier 1918, au moment oùr sous un violent bombardement qui se déclanchait; il se précipitait à son poste de combat.

OUDAR (André-Charles), lieutenant (ordre n° 172 du 13 janvier 1918) : Déjà blessé, cité et chevaliér de la Légion d'honneur pour faits de.

guerre. Commande une section de mitrailleuses avec les plus belles qualités d'énergie et de sang-froid. Le 9 janvier 1918 a eu grande part dans l'insuccès d'une attaque ennemie et s'est multiplié prenant les meilleures mesures pour le tir de ses pièces en des conditions difficiles, sous un bombardement violent, et coopérant au commandement d'une compagnie qui venait de perdre 4 officiers dont le capitaine.

MARTIN (Clément;.Lucien), lieutenant (ordre n° 176 du 4 février 1918): Blessé grièvement le 9 janvier 1918 au moment où, sous un violent , bombardement qui commençait, il s'élançait à son poste de combat.

BONNEPART (Marie), lieutenant (ordre- no 47 du 10 février 1915) r Dans la nuit du 23 au 24 janvier 1915, est allé, sous une pluie de balles, ramasser un soldat d'infanterie, blessé, et l'a rapporté à lui seul dans la tranchée.

LOESCH (Théodule-Auguste), sous-lieutenant (ordre n° 210 du 20 juin 1918) : Officier brave et énergique, a commandé avec le plus grand sang-froid* et le plus complet mépris du danger sa section de mitrailleuses. Par ses feux, a repoussé plusieurs fois les Allemands, le 30 mai 1918.

GO BLET (Paul-Théophile), sous-lieutenant (ordre n° 15857 du 1 £ mai 1915) : Tombé glorieusement au cours de l'offensive de Champagne, le 29 septembre 1915, en prenant part à l'escadron à pied du régiment à une attaque des lignes ennemies.

FROGER (Louis-Ernest), maréchal des logis (ordre n° 57 du 3 février 1915) : ; j Mortellement blessé en refusant de quitter son lieutenant dans une situation périlleuse.

BEZOU (Jean), 2e classe (ordre n° 101 du 13 août' 1915) : Blessé grièvement devant Bixschoote et évacué sur l'arrière, n'a pas hésité à se proposer volontairement pour une opération de transfusion de sang, destinée à sauver la vie d'un de ses camarades.

LAGNEAU (Georges-Désiré), 20 classe (ordre n° 37 du 2 décembre 1914) : , Voyant un officier blessé et démonté au cours d'une reconnaissance, lui


a offert son cheval pour le sauver des cavaliers ennemis qui l'entouraient et ne s'est retiré que sur l'ordre de son officier.

MERTZ (Georges-Alfred), 2e classe (ordre n° 37 du 2 décembre 1914) : Se trouvant démonté au cours d'une reconnaissance et voyant son officier blessé, s'est empressé de le secourir et par son énergie lui a aidé à échapper à des cavaliers ennemis qui les poursuivaient.

CITATIONS A L'ORDRE DE LA DIVISION.

VERNI ER, (Charles-Etienne), lieutenant-colonel (ordre no 163 du, 13 juin 1918) : Les 28, 29 et 30 mai, a secondé son chef de corps avec la plus grandeénergie et le plus beau sang-froid dans les situations les plus difficiles, se dépensant sans compter, avec le plus absolu mépris du danger.

LETIXERANT (Paul), chef d'escadrons (ordre du 8 septembre 1914) : Commandant l'avant-garde de la D. C., en forêt de Villers-Cotterets, If8 septembre 1914, a fait preuve d'initiative, d'adresse et d'entrain, en sur- prenant et détruisant des autos-mitrailleuses allemandes. Un peu plus tard, a passé au galop l'Ourcq, au pont de Troesnes, escaladé le plateau au sud et refpulé l'ennemi dans les défenses d'un parc d'aviation, pe.r- * mettant ainsi à l'artillerie et au gros de la D. C. de gravir à son tour le plateau un peu au delà pour, ouvrir le feu sur la crête.

AUGE (PaulLaurent-Simon), capitaine (ordre no 163 du 13 juin 1918) : Excellent officier, donnant à tous les instants l'exemple du plus complet dévouem'ent. Au cours des combats du 28 au 31 mai, a fendu les plus grands services en assurant, dans des circonstances critiques, avec le plus grand mépris du danger et une activité inlassable, l'exécution des ordres de son chef de corps.

DE MAZERAT (Louis-Paul), capitaine (ordre n° 198 du 7 avril 1918) : Officier énergique et plein de sang-froid, a couvert avec sa compagnie la droite du bataillon menacé d'encerclement le 27 mars 1918, et a accompli avec autant d'intelligence que de bravoure la mission que lui avait confiée le chef de bataillon.

LEGENDRE (Georges-Ernest), capitaine (ordre n° 140 du 23 septembre 1917)' : Le 11 septembre 1914, s'est trouvé avec son escadron séparé de sa division dans une situation particulièrement critique et difficile. A su ramener sa troupe et rallier sa division dans des conditions satisfaisantes après avoir donné à tous l'exemple de la fermeté, du meilleur jugement et du plus beau sang-froid.

DES HAYS DE GASSART (Antoine-Joseph-Marie), lieutenant (ordre no 10 du 29 septembre 1914) : A fait, les 11 et 18 août, une reconnaissance très périlleuse sur Perwez et Gembloux, dans les lignes allemandes, et a envoyé des renseignements très exacts sur la situation de l'armée ennemie. A mené avec énergie, le 15 septembre, une reconnaissance -¡ sur le Catelet, où il a reconnu de-


très près les forces ennemies et sous un feu très nourri; est entré dans -cette localité pour y rechercher un de ses cavaliers démonté et a réussi à le ramener.

SCHWITZ-GUEBEL (Raymond), sous-lieutenant (ordre du 4 septembre 1914) : Le 1" septembre 1914, devant Verberie, sous un feu violent, est resté -en arrière pour remettre à cheval et ramener au pas des cavaliers blessés.

DAVOST (Estève-Edouard-René), lieutenant (ordre no 43 du 24 juin 1015) : A fait preuve de beaucoup d'énergie, de sang-frojd et de courage dans le commandement de l'escadron à pied du 15' chasseurs dans les combats des 2, 4, 5 et 6 novembre, à Bixschoote, et a été mortellement blessé à son poste de commandement.

GUILBERT DE LA TOUR (Georges-Marie-Edmond-Henri), lieutenant (ordre 172 du 11 août 1918) : Aussi brave que modeste, toujours prêt à marcher, a fait preuve, dans le commandement de la compagnie de mitrailleuses, des plus brillantes -qualités militaires, en sachant communiquer à ses hommes l'entrain et la bonne humeur qui l'animent. S'est particulièrement distingué. dans la nuit du 17 au 18 juillet, à l'attaque de Montvoisin, où, grâce aux habile?

dispositions prises par lui, ses sections, ont pu faciliter grandemenWla progression de nos premières lignes.

JUMELLE (Maurice-Jean-Louis), maréchal des logis (ordre n° 163 du 13 juin 1918) : Sous-officier plein de bravoure; dans un mouvement de repli est resté -en arrière pour soigner" un blessé; se voyant la retraite coupée, a essay-é de traverser sous le feu de l'ennemi une rivière à la nage, et s'est noyé.

GUYARD (Emile-Antoine), maréchal des logis (ordre no 31 du 26 mars 1915) S'est distingué à l'affaire de Troesnes, où, chargeant avec son peloton, il a tué de sa main deux cavaliers ennnemis et eu ison cheval tué.

GHERAROI, maréchal des logis (ordre no 2 du 25 août 1914) : Cerné par un escaduon de cavalerie allemande, a mené sa patrouille avec le plus grand sang-froid, s'est dérobé en sautant un large fossé, a relevé sous le feu plusieurs de ses cavaliers tombés et a rapporté en traversant des patrouilles ennemies un renseignement très important.

PARIS (Eugène), maréchal des logis (ordre no 191 M/17, gouv. de Dunkerque, du 27 septembre 1915) : -.

Au début de la campagne, alors qu'il était au 9' escadron du 46' régiment de chasseurs, a pris part avec un entrain exemplaire à plusieurs combats en Belgique. Au cours de l'attaque d'une position ennemie, s'est porté sur une route balayée par des balles au secours de deux cavaliers blessés, a réussi à les mettre en lieu sûr, et, son peloton, s'étant replié, ,est allé faire le coup de feu avec les tirailleurs de l'infanterie.

( SAUVALLE (Paul-Albert), maréchal des logis (ordre nO 197 du 7 avril 1918) : • -

Brave sous-officier, courageux et dévoué, a fait, le 28 mars 1918, trois tentatives pour aller chercher sous un feu très violent le corps de son officier très grièvement blessé et qu'il croyait tué.


NIVET (Barthélémy-Marius), maréchal des logis (ordre no 163 du 13 juin 1918) : Pendant les journées des 28, 29 et 30 mai, a fait preuve du plus grand1 courage; malgré les feux violents et les dures fatigues, a comh^tu avec entrain et ramené tout le matériel des mitrailleuses dont il était-chargé.

DAVID (Edouard), brigadier (ordre no 10 du 29 septembre 1914) : Le 7 septembre, près de Bargny, a mis pied à terre M)US un feu très violent de l'artillerie allemande pour ramasser plusieurs de ses cavaliers tombés dans un fossé.

MEYER (Georges-Léonard), brigadier (ordje no 197 du 7 avril" 1918) : À fait, le 28 mars 1918, trois tentatives pour aller chercher sous un feu très violent le corps de son officier très grièvement blessé et qu'il croyait tué.

MEYER (Eugène-Louis), 2e classe (ordre no 197 du 7 avril 1918) : Même motif.

DELVILLE (Georges-Gustave-Kléber), brigadier ordre no 163 du 13 juin 1918) : Pendant les journées des 28, .29 et 30 mai, a fait preuve du plus grand courage; malgré les feux violents et les dures fatigues, a combattu avec entrain et ramené tout le matériel de mitrailleuses dont il était chargé.

MANSION- (Maurice-Louis-Camille), brigadier (ordre n° 163 du 13 juin 1918) f: Même motif.

CHARBONNET (Maurice-Edouard), brigadier (ordre no 163 du 13 - juin 1918) : Même motif.

DUMONT (Adolphe-Isaïe), brigadier (ordre no 163 du 13 juin 1918) : Même motii

DEGROISEI (Pierre-joseph); 2e classe (ordre n° 163 du 13 juin 1918) : Même motif. - CRÀMPONT (Louis), 1re classe (ordre no 163 du 13 juin 1918) : Même motif. -- ORLHAC (Georges), 2e classe (ordre n* 163 du 13 juin 1918) : Même motif.

BURTEAUX (Gabriel), 2e classe (ordre ho 163 du 13 juin 1918) : Même motif.

CLERC (François), 2e classe (ordre no 163 du 13 juin 1918) : , Cavalier très brave, plein de sang-froid; le, 29 mai 1918, en lisière d'un bois, a protégé avec beaucoup de calme sun mouvement de repli de son peloton et tué deux Allemands.

NORMAND (Eugène), 2e classe (ordre no 75 du 12 août 1916) : Au cours d'un coup de main exécuté le 13 juillet .1916 sur les tranchées


allemandes s'est résolument jeté sur les occupants qu'il a tués A coups de revolver et de grenades, avec l'aide des autres hommes du groupe ira ne dont il faisait volontairement partie.

RABY (Marcel), 2e classe, (ordre no 75 du 12 août 1916) : « Même motif.

ARONDEL (Emile-Pierre-Marie), 2e classe (ordre n° 75 du 12 août 1916) : Même motif.

MONSALLIER (René-Eugène-Prosper), 2e classe (ordre no 75 du 12 août 1916) : Même motif.

DUPUY (André-Henry), 2e classe (ordre n° 75 du 12 août 1916) : Même motif.

CHATELAIN (René-Georges), 2e classe (ordre no 75 du 12 août 1916) : Même motif.

ROCQUET (Clément-doseph-Edouard), 2e classe (ordre no 75 du 12 août 1916) : Même motif.

ROUBE (Etienne-Hubert), 2e classe (ordre no 75 du 12 août 1916) : Même motif.

DIDIER (Adolphe-François), 2e classe (ordre n ù 75 du 12 août 1916) : Même motif.

DAUMONT (Louis-Eugène), 1re classe (ordre nO 101 du 25 janvier 1917) : Cavalier brave et énergique, grièvement blessé le 18 août 1915 à soft1 poste de combat. (

DESSINGUE (Alphonse-Louis), 29 classe (ordre n° 121 du 11 mai 1917) : Détaché en liaison auprès de l'infanterie le 5 mai 1917 avec un officier et un sous-officier. Celui-ci, ayant été blessé, a fait preuve de sang-froid et de courage sous un feu roulant de gros calibre en aidant l'officier à -donner au maréchal des logis' des soins qui ont sauvé la vie à ce dernier.

1 JEGO (Jean), 2e classe (ordre n° 150 du 24 janvier 1918) : Blessé .dès le début du bombardement pendant le coup de main dans la nuit du 9 au 10 janvier 1918, n'a pas accusé sa blessure, s'est porté à son poste de combat, où il est resté jusqu'à l'épuisement de ses forces.

CHARBONNET (Maurice-Edouard), brigadier (ordre n° 171 du 6 août 1918) : Brigadier mitrailleur très courageux. Le 18 juillet s'est élancé à la tête de ses servants contre une patrouille ennemie qui menaçait de tourner sa pièce. A ramené un prisonnier. A déjà été cité.


CRESSON (Ernest), 28 classe (ordre no 150 du 24 janvier 1918) : Bravoure magnifique. Pendant l'attaque du 9 au 10 janvier 1918, est "monté sur le parapet pour mieuy se servir de son V. B. et y est resté pendant tout le bombardement. A provoqué l'admiration de tous.

DARRIET (Alexandre), 26 classe (ordre ne 55 du 8 décembre 1915) : Cavalier remarquable par sa bravoure et son mépris du danger. Le 10 novembre 1914 a traversé trois fois une zone battue par un feu violent, pour chercher un brancard et rapporter son lieutenant grièvement blessé.

Le lendemain a été blessé en tentant de ramener, sous leN feu un autre officier blessé. DECALUVE (Lucien), 2e classe (ordre no 13 du 30 octobre 1914) : Se trouvant séparé de son régiment le 26 octobre, s'est rallié au 29' dragons et s'est offert spontanément au colonel de ce régiment pour l'aider, sous le feu, à recueillir deux blessés.. A ensuite guidé cet officier pour cheminer et ne l'a quitté que lorsqu'il a été hors de danger.

CLÉMENT (Henry-Albert), 2e classe (ordre il0 10 du 29 septembre 1914) : A été blessé d'un éclat d'obus le 7 septembre, près de Betz. Ce cavalier, démonté lors du combat livré le 10 août par son escadron à Tillet (Belgique), est resté près de son officier blessé dans les lignes ennemies et l'a transporté en lieu sûr.,A regagné le dépôt du 15' chasseurs et a.

rejoint son régiment sur sa demande.

CITATIONS A L'ORDRE DE LA BRIGADE.

DELHERM DE NO VITAL (Pierre-Gaston), lieutenant (ordre n° 2 du 15 septembre 1914) : , Le 7 août 1914, en reconnaissance sur Comblain, s'est trouvé pendant vingt-quatre heures dans les lignes ennemies. A pu se dégager de nuit.

rapportant des renseignements utiles, par une marche forcée, ramenant tout son monde, serré de près" par un escadron allemand.

Le 7 septembre 1914, étant pris à partie par des cyclistes ennemis, a sauté à terre pour dégager un de ses cavaliers et a rejoint le gros sous un feu vif qui l'a suivi pendant 1.500 mètres.

MAITRE (Louis-Edouard), lieutenant (ordre nI) 1 du 10 septembre 1914) : , A contribué, par son énergie, son adresse et son sang-froid, à la capture d'un gros de fantassins ennemis par quelques cavaliers de son escadron.

FILLEUL, lieutenant (ordre no 1 du 10 septembre 1914) : A contribué, par son .énergie, son adresse et son sans-froid, à la capture d'un gros de fantassins ennemis par quelques cavaliers de son escadron. HERREMAN (Marcel-Louis-René), lieutenant (ordre no 1 du 25 août 1914) : Le 21 août, Mtant, avec son peloton, à l'arrière-garde de la brigade, à hauteur de Perwez, a chargé un .peloton de cavaliers ennemis, lui tuant sept ou huit hommes, à peu de distance d'un escadron de hulans.


DE FRAGUIER (René-Marie-Jacques), lieutenant (ordre n° 1 du 22 août 1914) : ,'.

A fait preuve de beaucoup de courage et d'audace en chargeant les hulans qu'il a poursuivis avec énergie après les avoir bousculés : a ramené leur officier prisonnier.

BROQUA, maréchal des logis (ordre n° 1 du -25 août 1914) : A traversé de nombreuses patrouilles ennemies sous un feu très violent, pour rapporter un renseignement très important.

DE PORTZAMPARC (Louis-Henri-Marie), maréchal des logis (ordre i~ 1 du 22 août 1914) : * A chargé avec vigueur les hulans et a été blessé de deux coups de revolver par l'officier allemand qu'il était sur le point de faire prisonnier.

LANNES (Jean-Baptiste-Joseph), brigadier (ordre ,n° 1 du 22 août 1914) :

A fait preuve du plus grand courage pendant l'engagement du 10 août, au cours duquel il a tué de sa main deux hulans.

ZINQUE (Albert-Joseph), 2e classe (ordre no 1 du 22 août 1914) : Au cours d'un combat le 10 août, son cheval s'étant abattu au moment où il venait de tuer un hulan d'un coup de sabre, a sauté sur le' cheval ',de. son adversaire. PLUC-HARD (Achille-Joseph), 2eclasse, et CHOPLAIN (Georges), 2e ,classe (ordre no 1 du 25 août 1914) Etant en patrouille, sont tombés avec leurs chevaux dans un fossé profond sous le feud'un escadron de cavalerie; se sont dérobés à pied, puis, .revêtus de vêtements civils, ayant fait un paquet de leurs armes et de leurs; effets militaires, ont rejoint leur corps en traversant les lignes ennemies.

CITATIONS A L'ORDRE DU RÉGIMENT.

DE LATOUR (Georges-Marie-Henri-Edmond), lieutenant (ordre n° 119 ,du 4 avril 1918) : A le 27 mars 1918, dirigé avec autant de courage que d'intelligence le tir de sa section de mitrailleuses, s'est replié en protégeant la retraite <des derniers éléments français, ramenant toufes ses pièces aussi longtemps que ses hommes ont pu les porter. PELLETIER, sous-lieutenant (ordre n° 119 du 4 avril 1918) : Le 27 mars 1918 a fait preuve\ d'une belle crânerie au feu. A assuré jusqu'au dernier moment la défense de sa position, ne s'est replié que par ordre et a essayé en partant d'emporter sous un tir violent un-fle ses brigadiers grièvement blessé. ,

CORVISART (Lucien-Charles-Didier), sous-lieutenant (ordre du 1er janvier 1915) ; Le colonel signale au régiment la belle conduite du sous-lieutenant.

€oTvisart, tombé glorieusement à l'ennemi le 17 décembre 1914 au cours des opérations de l'escadron à pied dans la région de Nieuport.

Cet officier, déjà éprouvé à la suite d'une nuit exceptionnellement dure


passée dans un poste non abrité qu'il occupait en deuxième ligne, ayant reçu l'ordre au matin d'aller se faire soigner et apprenant, d'autre part, que son escadron était engagé, a tenu à y conduire son peloton, et a été mortellement blessé au cours de cette opération.

RLANCHET, maréchal des logis chef (ordre n° 97 du 3 février 1918) : Le 18 août 1914, au cours d'un vif combat à l'arme blanche, a pris eu croupe à 300 mètres de l'ennemi un cavalier blessé d'un coup de lance.

Désarçonné pendant la poursuite est resté seul avec le cavalier blessé, l'a ramené de nuit dans nos lignes à travers un pays sillonné de patrouilles ennemies.

MATHIAS (Louis-Auguste), maréchal des logis (ordre no 58 du 7 octobre 1915) : 1 Après avoir pris part à l'attaque du 29 septembre, où il fut atteint desept blessures légères et son escadron étant dispersé et décimé, s'est occupé de soigner et d'évacuer les blessés, jusqu'à ce que les troupes de relève soient arrivées.

DILLEMANN (Jean-Marie-Joseph), brigadier .'(ordï-e n° 1 du 10 août 1914) : Au cours d'un engagement, le 10 août, avec la cavalerie allemande, « été glorieusement tué en poursuivant un officier allemand. s 1 POUPARD (Raymond-Louis), Ire classe (ordre nO 153 du 22 juin 1918) : Excellent fusilier-mitrailleur ayant donné des preuves de son courage et de son entrain, le 29 mai 1918, au proche contact de l'ennemi. Blessé grièvement.

NJVET (Barthélémy-Marius), brigadier (ordre no 119 du 4 avril 1918),: Brigadier mitrailleur chef de pièce très intelligent et courageux. Le 27 mars 1918 a obtenu un très bon rendement de sa pièce dans des conditions particulièrement difficiles, changeant plusieurs fois de positions, en.

dehors de la tranchée sous un violent bombardement pour atteindre ses objectifs.' (Déjà cité, déjà blessé deux fols.) BONTEMS (André), 2e classe (ordre n° 1 du 10 août 1914) : Au cours, d'un engagement,"'le 10 août, avec la cavalerie allemande, a été blessé/ 1 TERRIEN (Joseph-Marie), classe (ordre n° 1 du 10 août, 1914) : Même motif.

THOMAS (Léon-Gabriel-Désiré), 2e classe (ordre n° 1 du 10 août 1914) :

Même motif.

BARRI ERE'(Emile), 2e classe (ordre no 1 du 10 août 1914) : Même motif.

DONZEL (Désiré-Jean-Adolphe), lle classe (ordre n° 11 du 3 février 1915) : Un officier ayant été blessé, a traversé par deux fois un terrain balayépar le feu ennemi pour rapporter une civière.

v


EEISS, lre classe (ordre no 45 du 7 août 1915) : Ayant son cheval tué sous lui le 6 septembre 1914, et ayant pu rejoindre r q, 'ielques cavaliers égarés de son régiment, s'est mis résolument à leur tète, et, malgré les plus grandes difficultés, a réussi, par sa bravoure ,l son sang-froid, à sauver son détachement.

LAGAE, 2e classe (ordre n° 51 du 31 août 1915) : S'est proposé pour aller chercher à proximité des tranchées ennemies Jes cadavres de deux soldats français auxquels il a rendu les derniers devoirs.

DEBRUN (Louis), 2e classe (ordre n° 2 du 26 février 1916) : Sous un violent bombardement s'est élancé sans hésitation auprès -de son chef, qui venait d'être enseveli. Aidé de deux de ses camarades, .est ainsi parvenu à le retirer d'un éboulement.

BILLARD (Germain-Raphaël), 2e classe (ordre no 2 du 26 février IG1 P, i :

Sur l'appel d'un de ses camarades est venu sous un violent bombardement au secours de son chef qui venait d'être enseveli et est parvenu à le retirer d'un éboulement. PERROTIN (Louis-Alcide), 2e classe (ordre n° 119 du 4'avrjl 1918) : Au combat du 27 mars 1918 a ramené, sous un feu intense, dà mitrailleuses et pendant plus de 800 mètres, en le portant sur son dos, un brigadier grièvement blessé quYil avait été ramasser à très courte distance ,de l'ennemi.

POSSOT (Georges-André), 11C classe (ordre n° 119 du 4 avril 1918) : Volontaire pour toutes les missions dangereuses, s'est offert le premier pour aller chercher son officier blessé et tombé dans les lignes ennemies le 28 mars 1918.

OFFICIERS DÉCORÉS DE LA LÉGION D'HONNEUR.

OUDAR (André-Charles-Adolphe-Joseph), sous-lieutenant; chevalier de la Légion d'honneur le 8 mai 1915, no 883 D. :

S'est distingué au combat du 10 novembre 1914. A été blessé grièvement en donnant l'exemple du courage le plus ferme à l'escadron à pied Jont il venait de prendre le commandement.

EMBERT DE BALLORE, sous-lieutenant; chevalier de la Légion d'honneur le 8 mai 1915, no 883 D : A été grièvement atteint le 11 novembre 1914 de quatre blessures en se portant à l'attaque d'une tranchée allemande. A donné à sa troupe Je plus bel exemple de courage.


, MÉDAILLE MILITAIRE.

RIEU (Daniel-Ernest), maréchal des logis; J. 0. 19 août 1919 : Excellent sous-officier, énergique et brave, toujours volontaire pour les missions périlleuses. S'est fait particulièrement remarquer par son courage et son audace le 3 juin 1917 en entraînant résolument ses grenadiers à l'attaque d'une tranchée ennemie très fortement défendue. A été grièvement blessé au cours de l'action.

LARTISIEN (Constant-Antoine-Joseph), 2e classe; J. O. 6 février 1916, n° 2371 D ) Bon cavalier qui a eu une courageuse conduite en maintes circonstances. Très grièvement blessé le 29 septembre 1915 en se portant à l'attaque. E'nucléation de l'œil gauche et perte presque complète de la vue de 'I'oeil droit. RAGOT (Firmin), 2e classe; J. O. 25 juillet 1918, il0 8619 D : Excellent cavalier, très dévoué et très brave. A été grièvement blessé en se portant, le 30 riiars 1918, devant Montdidier, à l'attaque d'une posi* tion allemande. Amputé de la jambe droite. ,-

OFFICIERA MORTS AU CHAMP D'HONNEUR.

DE MASLATRIE, capitaine (détaché à la mission britannique), tué en septembre 1914 :

Tué d'une balle, étant en automobile, par un traînard allemand aux environs de Rebais. DAVOST, lieutenant; date de ia mort, 7 novembre 191-4 : Blessé mortellement le 6 novembre 1914. [Inhumé à Wossten (Belgique).] ÇORVISART, sous-iieutenant; date de la mort, 17 décembre 1914 : Blessé mortellement à Nieuport, mort à l'ambulance.

RIGAUD, lieutenant; date de la mort, 29 septembre 1915 : Tué à l'ouest de Souain, direction Sainte-Marie-à-Py.

BÉRARD (Léon-Henry-Louis), capitaine commandant; date de la mort, 9 janvier, à 23 heures : Tué par éclats d'obus aux tranchées de Rosières (Aisne). [Inhumé à Trosly-Loire (Aisne),, le 11 janvier 1918.)


SOUS-OFFICIERS MORTS AU CHAMP D'HONNEUR.

FROGER (Louis-Ernest-Prosper), maréchal des logis réserviste; datede la mort, 17 décembre 1914 : Tué d'une balle au foie, aux environs de Nieuport.

ROUSSIE, maréchal des logis; date de la mort, 24 septembre 1916 ; Tué par éclat d'obus, aux tranchées, dans la forêt de Parroy. (Inhumé au cimetière de Croismare.) e GUILLERMIN, maréchal des logis; date de la mort, 24 septembre 1916 : Tué par éclat d'obus, aux tranchées, dans la forêt de Parroy. (Inhumé au cimetière de Croismare.) GUET (Maurice), maréchal des logis; date de la mort, 1er novembre 1916 : Décédé d'appendicite aiguë avec gangrène et perforation de l'appendice, à l'hôpital complémentaire 14 de Saint-Nicolas-du-Port.

BRIGADIERS ET CAVALIERS MORTS AU CHAMP # D'HONNEUR.

DILLEMANN (Jean-Marie-Joseph), brigadier; date de la mort, 10 août 1914 : Tué au combat de Tillet (Belgique) d'un coup de revolver dans l'œil droit et d'un coup de lance dans la gorge.

MOREL (Fernand-Louis), 2e classe"; date de la mort, 3 octobre 1914 : Tué au combat de Lens (Pas-de-Calais) d'une balle dans les reins. (Du 19' chasseurs, était en subsistance au 15° chasseurs.) MICHAUX-BELLAIRE (Louis-Marie-Augustin), brigadier; date de la mort, 16 octobre 1914 : Blessé mortellement à Sailly-sur-la-Lys le 15 octobre 1914. Décédé, lelendemain dans une ferme. [Inhumé à Neuf-Berquin (cimetière).] CHEVALLIER (Maurice-Charles), brigadier; date de la mort, 15 octobre 1914 : Tué à Sailly-sur-la-Lys d'un éclat d'obus.

CHAUVIN (Similien-Pierre-Mârre), 2® classe; date de la mort, 12 octobre 1914.: Tué à Merville (Nord) par éclat d'obus. (Enterré à Saint-Venant.) ELIE (Arnaud-Armand), 2e classe; date de la mort, 12 octobre 1914 ; Tué à MerviIIe (Nord). (Enterré à Saint-Venant.)


QUEVILLY (Paul-Edmond-Louis), 2e classe; date de la mort, 12 octobre 1914 : \Tué à Merville (Nord). (Enterré à Saint-Venant.) HIVERT (Maurice-Marcel), 2e classe; date de la mort, 12 octobre 1914 : Tué à Merville (Nord). (Enterré à Saint-Venant.) PENAZA {Joseph), 1re classe; date de la mort, 2! novembre 1914 : Tué à Bixschoote par éclat d'obus. (Enterré près de Bixschoote.) JUERY (Marcel-Louis-Eugène), 2e classe; date de la mort, 2 novembre 1914 : Tué à Bixschoote par éclat d'obus. (Enterré près de Bixschoote.) HAZARD (Paul), 2e classe; date ,de' la mort, 2 hovembre 1914 : Tué à Bixschoote, mort immédiate, laissé sur place.

PAILLARD (Georges-Paul), 2e classe; date de la mort, 2 novembre 1914 :

Tué à Bixschoote, mort immédiate, laissé sur place.

DUCROS, 2e classe;'date de la mort, le 4 novembre 1914 : Tué il Bixschoote par éclat d'obus. (Inhumé près de Bixschoote.) AUFFRAY (Raymond.Jean.Baptiste.Marie.Joseph), 2c classe; date de la mort, 4 novembre 1914 : Tué à Bixschoote par éclat d'obus.

PIMBERT (Jules-Sylvain), 2e classe; date de la mort, 4 novembre 1914 : Tué à Bixschoote par éclat d'obus.

HARDY (Marcel) 2e classe; date de la mort, 5 novembre 1914 : Tué au combat de Bixschoote. (Inhumé près de Bixschoote.) OUNY (Adrien-Albert), 2e classe; date de la mort, 5 novembre 1914 : Tué au combat de Bixschoote. (Inhumé près de Bixschoote.) BOUTTEVILLE (Elisée-Louis), 2e classe; date de la mort, 5 novembre 1914 : Tué au combat de Bixschoote.- (Inhumé près de. Bixschoote.) BRETON (Pierre), brigadier de réserve; date de la mort, 11 novembre 1914 : Tué à Langhemark d'une balle à la tête. (Resté dans la tranchée.) BRUCKLER (Charles), brigadier de réserve; date de la mort, 11 novembre 1914 : Tué au combat de Langhemark. (Laissé sur place.) CODER, 2e classe, réserve; date de la mort, 11 novembre 1914 .: Tué au combat de Langhemark.


WECKMANN (Fernand-Marius), 2e classe; date de la mort, 11 novembre 1914 : Tué au combat de Langhemark. (Mort immédiate, resté dans la tranchée.) VERDUN (Ernest), 2e classe; date de la mort, 11 novembre 1914 : Tué au combat de Langhemark. (Mort immédiate, resté dans la tranchée.) COUVREUR (Jules-Gustave), 2e classe; date de la mort, 11 novembre1914 : Tué au combat de Langhemark. (Laissé sur place.) RAVAUD (Jules-Alfred-Gustave), 2e classe; date de la. mort, -11 novembre 1914 : Tué au combat de Langhemark. (Est resté dans la tranchée.) CADET (Alexandre-Joseph-Jules-Marie), 2e classe; date de la mort 11 novembre 1914 :

Tué au combat de Langhemark. (Mort immédiate, resté dans la tranchée.) TREHIN (Joseph-Marie), 26 classe; date de la mort, 11 novembre 1914 :

Tué au combat de Langhemark..

GEFFRAY (André-Jean-Marie), 2e classe; date de la mort, 11 novembre 1914 ; Tué au combat de Langhemark d'une balle à la tempe droite.

CHETAUD (Henri), 2e classe; date 'de la mort, 17 décembre 1914 : Tué au combat des Dunes, nord de Nieuport. (Inhumé dans les Dunes.) GIRAUD (Joseph-Marie), 26, classe; date de la mort, 17 décembre 1914 : Blessé mortellement -au combat des Dunes, Nieuport, par éclat de shrapnell à la tête. (Inhumé dans les Dunes.) STORET (Emest), 2e classe; date dé la mort, 12 juillet 1915 : Tué à Souchez, aux tranchées, par éclat d'obus à la tête.

ZIMBER (Louis), brigadier de réserve; date de la mort, 12 juillet 1915 : Tué à Souchez par éclat d'obus à la poitrine.

MONGE (Robert-Eugène-Léon), 26 classe; date de la mort, 29 juillet 1915 : Tué à Souchez d'une balle dans la tête.

METRAUD (Narcisse-André), 2e classe; date de la mort, 29 septembre 1915 : Tué d'une balle au cœur à l'attaque à l'ouest de Souain.

FAÇON (Désiré), 2e classe; date de la mort, 29 septembre 1915 : Porté disparu dans l'attaque à l'ouest de Souain. Avis de décès reçu


le 16 novembre 1915 établi par le 60* infanterie. (Tnhumé à la cote 170, nord de Jonchery.) REHAULT (Marcel-André), 2e classe; date de la mort, 8 août 1915 : Blessé mortellement le 8 août 1915 à Souchez; évacué sur 'Bai-lin^ mort À l'ambulance n° 1 à Barlin.ROZAT DE MANDRES (Fé!ix), brigadier de réserve; date de la mort,

21 août 1915 : -, Blessé à la tête le 18 août 1915 devant S'ouchez. Mort à l'ambulance n" 1 à Barlin. J GRILLON (Joseph-Marie), 2e classe; date de la mort, 10 octobre 1915 : Décédé à l'hôpital auxiliaire n° 2 de Conflans-Charenton. des suites des blessures reçues le 29, décembre 1915 à l'attaque à l'ouest de Souain.

BARBIER (Alcide-Robert-Georges), 2e classe, réserve; date de la mort, 21 février 1916 : Tqé par sept éclats d'obus à la tête et un dans le. ventre, aux tranchées.

{Inhumé au cimetière .de Prosnes.) GANTER (Jean-Charles), 2e classe; date de la mort, 7 avril 1916 : Décétlé des suites de ses blessures reçues aux tranchées de Prosnes, ambulance 9/11, et inhumé à Villers-Marmery (Marne).

CHOPLAIN (Georges), brigadier; date de la mort, 8'juin 1916 : Tué par obus à la poitrine dans la nuit du 7 au 8 juin 1916. (Inhum4.à Prosnes.) BOURY (Pierre-Gustave-Alexandre), 26 classe : Signalé décédé étant prisonnier en Allemagne. (La liste officielle allemande n'indique ni le lieu, ni la date, ni la cause du décès, ni le lieu exact de sépulture, liste de fin mai 1916, n° 4839.)

CHOIGMtAT (EtnHe-Eugène), 2e classe; date de 1a. mort, 4 juillet 1917 : Tué par éclats d'obus étant aux tranchées de Normézières, sud-ouest -de Septvaux (Aisne). (Inhumé an cimetière de Trosly-Loire.) TORCHET (Léon-Rémy), 2e classe; date de la mort, 4 juillet 1917 : Tué par éclats d'obus étant, aux tranchées^de Normézières, sud-ouest -de Septvaux (Aisne). (Inhumé au cimetière de Trosly-Loire.) GRANDJEAN (Orner), 2e classe; date de la mort, 4 octobre 1917, à. 2 h. 30 : Tué accidentellement aux tranchées de Normézières. (Inhumé à TroslyLoire.) LEGARS (Auguste-Louis), 2e classe; date de la mort, 8 octobre 1917 : Enseveli par un éboulement à Nampcel. [Inhumé à Nampcel (Oise).} CARPENTIER (Pierre), 2e classe; date de la mort, 9 janvier 1918 : Tué par éclat d'obus aux tranchées de Rosières (Aisne). (Inhumé à Trosly-Loire.)


WEINBERG (Charles), 29 classe; date de la mort, 9 janvier 1918 : Tué par éclat d'obus aux tranchées de Rosières (Aisne). (Inhumé à Trosly-Loire.) HUDE (Marcel), 28 classe; date de la mort. 20 janvier 1918 : Décédé à l'ambulanqe 14/13 de Blérancourt (Aisne), des suites de blessures reçues aux tranchées de Rosières le 9 janvier 1918.

ROY (Léopold-Henri), 1re classe; date de la mort, 12 avril 1918 : Mort pour la France, en service commandé à Tourny (Eure), le 12 avril 1918 (électrocuté). (Inhumé à Tourny.) GOMMET (Pascal), lro classe; date de la mort, 30 mars 1918 : Disparu le 30 mars 1918. Mort et inhumé dans le secteur de MesnilSaint-Georges par les soins du 43* d'infanterie. (Lettres du 8 mai 1918 du 43' d'infanterie.) BERTHO (Joseph-Auguste), 2e classe; date de la mort, 29 mai 1918 : Tué à 11 heures à la ferme Villome (1 kilomètre ouest de Coulonges (Aisne). Frappé par un éclat d'obus à la tête n'a pu être inhumé.

ROLFO (Louis-Marlus), 1re classe; date de la mort, 29 mai 1918 : Tué vers 15 heures, au cours d'un changement de position entre Villome et la ferme de Party, près de Coulonges (Aisne). Atteint d'un éclat d'obus à la tête. 1 -

THIRARD (Fernand-Félix-Alphonse), 2e classe; date de la mort, 2S mai 1918 : Tué par un éclat d'obus à la tête, à 1 kilomètre au nord de la ferme de Party (Aisne).

BERTRAND (Charles-Lucien), lre classe; date de la mort, 29 mai 1918 : Tué à 1 kilomètre au nord de la ferme de Party (Aisne) par commotion.

Suite d'un éclatement d'obus. Hémorragie.

DEDIEU-PEYREFITTE (Jean-Emile), 28 classe; date de la mort, 29.

mai 1918 : Tué à 16 heures au nord de Ghaméry (Marne). Atteint d'un éclat d'obus lui ayant enlevé le dessus de la tête. Laissé sur le terrain.

ORMANCEY (Raymond-Emile-Abel-Yalèse), l" classe; date de la.

mort, 29 mai 1918 :

Tué vers 16 heures Tué vers 16 heures par éclats d'obus à Courmont (Aisne). Laissé en, territoire pris par l'ennemi.

PUPILLER (Louis-Henri), 2e classe; date de la mort, 29 mai 1918 : Tué vers 16 heures par éclats d'obus à la gorge, à la tête, à la poitrine à Gourmont (Aisne).

BOCHEREAU (Joseph-Eugène-Désiré), lre classe; date de la mort, 29 mai 1918 : - Tué vers 16 heures par éclats d'obus à la gorge à Courmont (Aisne)..


VERVENNE (Robert-Joseph-Edouard), lre classe; date de la mort, 29 mai 1918 : Tué vers 11 heures par éclats d'obus, entre Cohan et Villome (Aisne).

MARLIOT (Charles-Jean-Baptiste), lro classe; date de la mort, 29 mai 1918 :Décédé en arrivant à l'ambulance 237, S. P. 162, suites de blessures reçues ledit jour au bois Saint-Thibault (Aisne).

BURTEAUX (Gabriel), 2e classe; date de la mort, 17 juillet 1918 : Tué par éclats d'obus à Villesaint (Marne). (Inhumé près de la sortie de Boursault, à la grande fosse de Boursault, à 1 Idlomètre sud-est de la route est.) BLONDEL (Pierre-Alexandre), 2e classe; date de la mort, 19 juillet 1918 : Tué par éclats d'obus à Villesaint (Marne).

ROUVEIROL (Edmond-Alexandre), brigadier; date de la mort, 19 juillet 1918 : Tué par éclats d'obus à la tête, à Villesaint (Marne.) FRANCOURT (Robert-Eugène-Adrien), brigadier; date de la mort, 18 juillet 1918 : Tué par balle à Villesaint (Marne). (Inhumé dans les vignes.) LECOMTE (Joseph-Laurent), 20 classe; date de la mort, 19 juillet 1918 : Tué par éclat d'obus à Villesaint (Marne). KLEPPER (Marius-Louis) , 1re classe; date de la mort, 18 juillet 1918 : Tué à 18 heures par balle à la tête, à Villesaint (Marne).

VIALLARD (Jean-Joseph), 2e classe; date de la mort, 19 juillet 1918 : Blessé mortellement par éclat d'obus, est mort des suites de ses blessures à Villesaint (Marne).

PETIT (Léon), brigadier; date de la mort, 18 juillet 1918 : Tué par éclats d'obus à 300 mètres est de Villesaint (Marne).

- MARCÀILLE (Marcel-Henri), 21 classe; date de la mort, 31 juillet 1918 : Mort des suites de ses blessures à l'ambulance 12/1, S. P. 3.

CADIC (Jean-Mathurin), 1re classe :

Mort des suites de ses blessures. (Renseignements donnés par lettre n* 1149, du 27 juillet 1918, de l'O. de l'E. C. n' 9, S. P. 79.) LECOMTE (Emile-Georges), 2e classe : Mort des suites de ses blessures. (Renseignements donnés par le 3' escadron le 29 juin 1918:) .-'


ROBERT (Homère), lre classe; date de la. mort, 30 mai 1918 : Mort des suites de ses blessures à l'hôpital de Meaux.

FOURNIER (Pierre-Joseph-Georges), lre classe; date de la mort, IV juillet 1918 :

Mort des suites de ses blessures, à 3 heures du matin, à l'ambulance 20G.

S. P. 3.

ÈTAT DES PERTES DU 150 CHASSEURS.

'- - ——— '- - —— —— ——_

OFFICIERS. HOMMES.

ANNÉES. - .A- -.

TUÉSo BLESSÉS. DISPARUS. TUS. BLJSSÉS. DISPARUS.

1914. 3 6 » 31 64 66 1915. 2 4 2 8 101 - 93

1916. 1 D » 8 26 » 191 7 » » » 4 10 » 1918. » 12 » 28 134 52 TOTAL. 6 22 2 79 335 216



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