TOUJOURS A L'HOIiMEUR, OUVEnT A LA GLOIRE.
HISTORIQUE SuccincT
DU
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DE
CHASSEURS ALPIttS 1
Toujours à l'honneur, Souvent à la Gloire.
Historique succinct du 22e Bataillon de Chasseurs Alpins
Le 22e Bataillon de Chasseurs est créé une première fois, à Grenoble, le 28 septembre 1855, et placé sous le commandement du Chef de Bataillon COURREICH. L'année suivante, un décret le licencie.
Il est reformé par décret du Gouvernement de la Défense nationale, en date du 20 novembre 1870, et affecté à l'Armée de Paris; il prend part aux combats des 20 et 21 décembre, entre la Maison-Blanche et Ville-Evrard.
Le 5 novembre 1871 il est fusionné avec le 22e Bataillon de marche, de création récente.
Du 12 mai au 24 juillet 1885, il fait partie de la Division de réserve du Tonkin.
En 1888, le 22" Bataillon est désigné pour entrer dans la constitution d'un Groupe alpin. Il est affecté au Groupe de la Tarentaise, et tient garnison à Albertville, avec poste d'hiver aux Chapieux.
C'est là qu'il se trouvait encore, en 1914, au moment
de la déclaration de guerre. < 1, 1 S - s - 1 j.
Chefs de Corps du 22° Bataillon de Chasseurs depuis sa formation
Commandant COURREICH 1855-1856 Commandant O'NEILL 1870-1871 (22" Bataillon) Commandant GATHE-CISARD 1870-1871 (22e Bataillon de marche) Commandant CIZERAC 1871-1872 Commandant HUCQUET 1872-1879 Commandant DUPUY-MONTBRUN 1879-1883 Commandant MOREAU 1883-1887 Commandant JOLLY 1887-1895 Commandant MUGNIER 1895-1900 Commandant GRAZIANI 1900-1903 Commandant FRICH 1903-1907 Commandant CHAPÈS 1907-1912 Commandant DE PARISOT DE DURAND DE LA BOISSE 1912-1914 Commandant PÉTETIN 1914 Commandant RICHARD 1914-1915 Commandant QUINAT 1915-1916 Commandant LAFONT 1916 Commandant QUINAT 1916 Commandant LAFONT 1916-1917 Commandant OLIVARI 1917-1918 Commandant DE SOYER 1918-1921
La Grande Guerre 1914-1918
19 14
La Mobilisation - Le Départ. Le 22e Bataillon de Chasseurs Alpins, formant, avec* la 4e Batterie du 1er Régiment d'Artillerie de montagne, le 2" Groupe Alpin, sous les ordres du Commandant DE PARISOT DE DURAND DE LA BOISSE, se trouve, à la mobilisation, aux Chapieux, poste d'hiver situé à 1.850 m. d'altitude, sur la frontière Franco-Italienne.
Le 2 août 1914, l'ordre de mobilisation parvient au Bataillon.
L'enthousiasme est grand. Le Commandant, devant les compagnies rassemblées, s'exprime en ces termes : « Officiers, sous-officiers, caporaux, clairons et chasseurs du 22"! Je suis heureux et fier, après vous avoir instruits pendant 18 mois, de partir à votre tête, au combat. Je sais que je peux compter sur vous, comme vous pouvez compter sur moi. »
Les accents de la Sidi-Brahim retentissent, célébrant la gloire des chasseurs d'autrefois, affirmant, en même temps, l'inébranlable foi dans l'avenir d6 ceux l,d'aujourd'hui.
Mais déjà, là-bas, sur la frontière du Nord et de l'Est, la lutte est commencée, et nous demeurons ici, l'arme au pied, en face de l'Italie. Allons-nous rester longtemps dans l'inaction?
Non, car peu de jours après, notre voisine fait connaître officiellement sa neutralité, et le 22* Bataillon de Chasseurs Alpins quitte les Chapieux le 8 août 1914 pour s'embarquer, le 9, à Bourg-Saint-Maurice.
ALSACE. Août 1914.
Le 11 août, après deux jours d'un voyage triomphal à travers la France, le Bataillon débarque à Bussang , et atteint la frontière alsacienne. Par le Rossberg, il arrive à Thann, puis cantonne à Bitschwiller, Ufholz, et continue sa marche vers Colmar. Les Bataillons de Chasseurs réunis en Alsace ont pour mission de maintenir l'ennemi de ce côté, de manière à couvrir le groupe principal de nos forces qui va, dans le Nord, entreprendre la lutte gigantesque contre le gros de l'Armée allemande; c'est le Lieutenant-Colonel GRATIER qui commande le groupe de Bataillons de Chasseurs dont fait partie le 22".
Celui-ci reste en couverture dans la région, mais n'est pas engagé, et n'a pas à subir d'attaque sérieuse.
Le 26 août, il quitte l'Alsace pour s'opposer, dans les Vosges, à la marche victorieuse de l'ennemi qui, maître du col de Ste-Marie-aux-Mines, marche sur St-Dié.
VOSGES. Août 1914 - Juin 1915.
Tête de Béhouille. Le 27 août, les avant-postes ennemis sont à Mandray. Après un combat meurtrier, qui nous coûte plus de 100 blessés, dont le capitaine ARRONDEAU, les lieutenants DEMVALER, MESNY et BRUNEAU, le village est reconquis.
Le 29, la lutte reprend, très dure, entre le col de Mandray et le mamelon dit « Tête de Béhouille ». Toutes les Compagnies du Bataillon sont engagées. Le soir venu, l'ordre est donné de se replier sur Fraize : l'ennemi est supérieur en nombre. Le 30, la canonnade et la fusillade recommencent; cette fois, nous prenons l'offensive. La 41e D. I. se porte en avant. Le groupe des 13e et 22" B. C. A.
rattaché, depuis peu, à cette Division, appuie l'attaque, et a comme objetetif la Tête de Béhouille. Le Bataillon enlève le village de Fouchifol, mais un Bataillon d'un Régiment d'infanterie, à l'aile droite, est obligé de se replier, et l'ennemi s'engage dans la trouée de la route de la Croix-aux-Mines au Col de Mandray.
Le 1er septembre, le 22e B. C. A., seul, en pointe, complètement entouré par des forces infiniment supérieures, doit à son tour se replier sur ses positions du 27 'août.
Retraite particulièrement pénible où nous laissons sur le terrain plus de 100 tués et 300 blessés. Le 2, après une
lutte héroïque au Col de Mandray, le Bataillon reçoit, à midi, l'ordre de venir se mettre en réserve à Fraize.
Le 3, le Bataillon, avec un effectif réduit de moitié, repart à l'attaque de la Tête de Béhouille, avec la même ardeur, entraîné par son chef, le Commandant DE LA BOISSE, qui tombe glorieusement, criblé de balles, en arrivant à la tranchée ennemie.
La crête est atteinte, mais déjà l'ennemi s'est ressaisi, et multiplie ses attaques. Sept fois, dans la matinée, il renouvelle l'assaut, sept fois il est repoussé, décimé par notre feu.
A midi, toute attaque de sa part cesse.
, Les chasseurs sont 400 à peine. Vers une heure, sur 1 ordre formel de battre en retraite, les glorieux débris du 22e refont, la mort dans l'âme, la route parcourue à la charge dans la matinée. Nous avions à déplorer dans cette affaire, la mort du Capitaine ROMAN, des Lieutenants SAJOT, LEMOINE et REGARD, et d'un nombre élevé de sousofficiers, caporaux et chasseurs.
Le Bataillon se reforme au Col de Mandray, et descend sur Fraize, où il passe deux jours à se réorganiser.
Il y reçoit un renfort de 300 réservistes, ce qui porte son effectif à 700 hommes, la moitié de l'effectif normal.
Pour sa belle conduite à la Tête de Béhouille, le Bataillon est cité à l'ordre de l'Armée.
Trou-le-Loup. Le 6 septembre, en soutien au-dessus de Plainfaing, au lieu dit Trou-le-Loup, le Bataillon reçoit la mission de défendre la route du Col du Bonhomme, contre une menace de débordement de notre front par la droite, mais il n'est pas engagé. Il assiste au repli allemand, du 7 au 13, et, le 14 septembre, par le Chipai, il se porte à la Croix-aux-Mines. C'est là que le 22e B. A. C.
vient s'immobiliser devant la position sur laquelle l'ennemi s'est replié.
Corcieux. En réserve générale du groupement des Vosges, le Bataillon, sous les ordres du Commandant PÉTETlN, est porté à Corcieux, où il reçoit un nouveau renfort de réservistes.
Secteur de Wissenbach. Le 1er novembre, après un repos d'un mois à Corcieux, le Bataillon, mis à la disposition de la 66e D. I., monte en ligne dans le secteur de Wissenbach, du Col de Sainte-Marie-aux-Mines à la côte Í
607. Il va y commencer la guerre de tranchées. La relève s'effectue dans la nuit. Quatre compagnies occupent les premières lignes : deux sont en réserve, l'une à Gemaingoutte, l'autre à Croix-le-Prêtre.
Le secteur est relativement calme; nos patrouilles vont faire quelques incursions jusqu'à la côté 804. Le 11 novembre, les compagnies vont mettre le feu au village du Mont, distant de plus de 800 mètres de nos lignes. A quelque temps de là, le Lieutenant VIGNAT, à la tête d'une patrouille, se trouve nez-à-nez avec un groupe d'Allemands; il saute sur le premier qu'il aperçoit, une lutte s'engage, mais ils sont l'un et l'autre dans l'impossibilité de se servir de leurs armes, ils tombent et roulent tous les deux jusqu'au bas d'un talus où leur chute les sépare.
Le 25 novembre, le Commandant PÉTETIN est remplacé par le Commandant RICHARD.
On s'organise de part et d'autre, les tranchées se creusent, les fils de fer apparaissent plus serrés, la densité d'artillerie augmente.
Le 18 février 1915, à 9 h. 30, un bombardement de gros calibre, très violent en même temps que très régulier et très méthodique, s'abat sur le front du Bataillon.
C'est, sans aucun doute, la préparation d'une attaque. Les deux compagnies de réserve, alertées, viennent renforcer le front de Wissenbach et celui de la Croix-le-Prêtre. A la côte 607, une explosion de mine est à craindre, car depuis quelques jours l'ennemi se livre là à un mystérieux travail souterrain.
Elle se produit, en effet, et l'attaque allemande se déclenche au même instant. Mais elle vient se briser contre nos fils de fer. Deux autres tentatives, faites dans la matinée du lendemain, restent infructueuses; notre ligne demeure inviolée. On peut compter, le lendemain, sur le terrain, 173 cadavres allemands. Nos pertes sont de 17 tués, 88 blessés.
Aucune affaire importante jusqu'à la relève du Bataillon, dans la nuit du 11 au 12 juin, par le 62e B. C. A.
ALSACE. Juin 1915 - Juillet 1916.
En juin 1915, on retrouve le 22e Bataillon en Alsace.
Lancé le premier à l'attaque des villages d'Althenof et de Metzeral, il les enlève brillamment les 19 et 20 Juin. Il pousse audacieusemement jusqu'aux hauteurs du Kiosque
et à la cote 664, sur lesquelles il s'installe, et qu'il conserve malgré les furieuses contre-attaques ennemies. A la suite de ces brillantes affaires, le 22e Bataillon reçoit sa deuxième citation à l'Ordre de l'Armée.
Après dix jours de repos, passés à Clefcy, près de Fraize (Vosges), le Bataillon prend part à l'assaut du Barrenkopf.
Barrenkopf. Le 20 juillet, à 14 heures, le 22" Bataillon de Chasseurs Alpins, au coup de sifflet du Commandant RICHARD, s'élance, d'un bond, sur un véritable glacis, long de 200 mètres, qui monte au Barrenkopf. La position est formidablement défendue. Les chasseurs tombent de tous côtés, fauchés impitoyablement par un feu de barrage et de mitrailleuses des plus intenses. Le Commandant, 6 officiers, 186 chasseurs sont tués; il y a environ 400 blessés, dont 9 officiers.
Lac Noir. Les baraquements du Lac Noir reçoivent les débris du Bataillon, où, malgré le confort très relatif du camp et la proximité des lignes, c'est bien pour les chasseurs un repos moral.
Linge-Schratzmaennelle. Le 29 Juillet, le Commandant QUINAT, venant du 22e Régiment d'Infanterie, prend le commandement du Bataillon, qu'un détachement de 500 Officiers, sous-officiers, caporaux et chasseurs vient renforcer.
Dans la nuit du 4 au 5 août 1915, le Bataillon reprend le sentier de Wetzstein, pour aller occuper, en 2e ligne, la crête Rocheuse, le Combekopf, et les « 3 Pitons ». Après quelques jours passés en réserve, le Bataillon relève, les 13 et 14 août, le 15" Bataillon de Chasseurs à Pied, au Linge-Schratzmaennelle, crête célèbre qui fait suite, au Nord, au Barrenkopf.
Pendant plusieurs jours, le Bataillon est soumis à des bombardements d'une extrême violence, et reçoit, pour la première fois, des gaz lacrimogènes.
Le 22 août, après une journée où le bombardement reprend avec une formidable intensité, malgré un barrage d'une grande violence, les Compagnies s'élancent vers les lignes allemandes, et arrivent à la crête à l'heure même où l'assaut devait commencer. L'ennemi, surpris, ne peut réagir que par son artillerie. Mais le 31, il lance, à la
tombée de la nuit, une contre-attaque qui est menée avec la dernière énergie. Un groupe d'Allemands, qui a pu prendre pied dans un élément de tranchée, est rejeté. Le Commandant QUINAT est violemment contusionné par l'explosion d'un obus de gros calibre, mais n'abandonne pas le commandement de son Bataillon, en dépit de la souffrance qu'on lit sur son visage. Le Sous-Lieutenant MARTY, voyant ses hommes se coucher sous la violence des feux adverses, se dresse face à l'ennemi et tire quelques cartouches pour exciter, par son exemple, le courage de ses chasseurs. Malgré les contre-attaques des meilleures troupes' allemandes, malgré un bombardement sans égal, malgré les jets de liquides enflammés, malgré les pertes qui s'élèvent à 76 tués et 240 blessés, le 22e maintient ses positions, et ne se laisse nulle part entamer. Il est relevé peu de temps après, et reçoit sa 3" citation à l'Ordre de l'Armée. Le Commandant QUINAT est fait Officier de la Légion d'honneur.
Gérardmer. Du 4 au 15 septembre 1915, le Bataillon se reforme à Gérardmer; quelle joie de revoir des civils, d'apercevoir des maisons intactes, des cultures à perte de vue, des hôtels luxueux, et les casernes hospitalières du 152e Régiment d'Infanterie. C'est la paix Retrouvée! un lit, une table mise, des lumières. Quelle agréable sensation quand on sort de la fournaise! Le 10, le Général DE POUYDRAGUIN, Commandant la Division d'Infanterie, passe en revue le 22° Bataillon de Chasseurs Alpins et lui remet sa 3e palme.
Lac Noir et Haeslen. Le 15 septembre, le Bataillon vient bivouaquer au Lac Noir et au camp d'Haeslen.
P. C. du Bataillon au Lac Noir, puis, à partir du 4 octobre, à Bichstein.
Reichakerkopf. Le 5 novembre au soir, le Bataillon monte en ligne au Reichakerkopf, pour remplacer le 6" Bataillon de Chasseurs Alpins qui part pour Corfou.
Jusqu'au 30 novembre, jour de sa relève par le 115e Bataillon, il parfait l'organisation de la position.
Hilsenfirts. Le 6 Décembre, après un repos de 5 jours à Gérardmer, le 22" Bataillon de Chasseurs Alpins est enlevé en autos-camions, et arrive dans la soirée à Odern, petit village d'Alsace. Le Bataillon passe à la 66e
Division d'Infanterie, sous les ordres du Général SERRET.
Le lendemain, après 12 heures de marche en montagne, dans la neige, il relève, à l'Hilsenfirts, le 152e Régiment d'Infanterie qui va aller attaquer du côté de l'Hartmansweillerkopf. Après deux mois passés dans ce secteur, pendant lesquels les chasseurs eurent à supporter de nombreux bombardements, le Bataillon est relevé dans la nuit du 12 au 13 février 1916, par le Ie Bataillon de Chasseurs Alpins.
Anould. - Le 16, il arrive à Anould après une marche de 3 jours rendue très pénible par les tourmentes de neige et le verglas.
Le séjour à Anould est relativement agréable. Malgré la rigueur de la température, le séjour en cantonnement est vivement apprécié. Reversé de la 47e Division d'Infanterie a la 46% où il devait rester jusqu'à la fin de la campagne, le Bataillon est passé en revue par son Chef, le Général GRATIER.
1 Linge-Schlfltzmaennelle. Le 12 mars, le Bataillon va réoccuper le secteur de Schvatzmaennelle-Linge Kopf.
Il y reste jusqu'au 21 avril. Pertes pendant cette période, dues aux bombardements par l'artillerie et par les minenwerfer : 25 tués, 30 blessés.
Le Violu. - Après un repos de 20 jours à Fraize, le Bataillon reprend, le 10 mai, le chemin de la Croix-auxMines, pour relever, dans le secteur du Violu, le 13e Bataillon de Chasseurs Alpins.
Ce secteur, particulièrement délicat, présente les caractères suivants : proximité des lignes allemandes, fréquents combats à la grenade, grande activité de l'artillerie et des.
engins de tranchée. Le 17 mai, le Commandant QUINAT est blessé grièvement au cours d'une reconnaissance. Dès le 24, il est remplacé dans son commandement par le Chef d'Escadron LAFONT.
Un coup de main avec émission de gaz, que le Bataillon devait effectuer le 1er "Juin, n'est pas exécuté par suite d'un brusque changement des conditions atmosphériques. Mais l'éveil est donné chez l'ennemi. L'acitivité de son artillerie augmente; le 10 juin, le bombardement prend le caractère d'une préparation d'attaque. A 18 heures 15, elle se déclenche sous forme de reconnaissance. Un tir d'encagement isole complètement la 5e Compagnie. Un stoss-
trupp d'une cinquantaine d'hommes se précipite dans notre tranchée. Immédiatement, un combat meurtrier s'engage. L'héroïque résistance de la compagnie attaquée brise l'élan de l'adversaire, et presque aussitôt les contreattaques des compagnies voisines le rejettent dans ses lignes. Le Lieutenant POURCIN, entouré' par un groupe d'Allemands qui le somme de se rendre, leur répond à coups de revolver, en tue deux, et s'élance avec ses hommes, que son bel exemple entraîné. Le lendemain, au petit jour, la 1" ligne est reconstituée, et toutes les communications sont rétablies.
La Béchine - Le Col du Bonhomme. Appuyant à droite, le Bataillon vient tenir, le 20, le secteur de la Béchine, face au village du Bonhomme. Un coup de main sur le Calvaire de Diedolshausen est organisé dans les premiers jours de juillet. Le terrain particulièrement découvert, l'éloignement des postes et des lignes allemandes, le caractère particulier de l'opération, dont le but est de faire des prisonniers, demandent une préparation très minutieuse.
Le 6 juillet, dans le courant de l'après-midi, notre artillerie se livre à quelques réglages qu'il est difficile de masquer. Le 7, la préparation commence à 2 heures 20; à 2 heures 30, la 2e Compagnie, chargée de l'opération, franchit les fils de fer et glisse dans les prés qui descendent vers le Bonhomme. Des mitrailleuses insoupçonnées se dévoilent brusquement et crépitent du Col des Bagenelles a la Tête de Faux. Les batteries ennemies de la Poutroye tirent à leur tour. La compagnie parvient à franchir les fils de fer ennemis que notre artillerie n'a pu détruire, et arrive à la tranchée allemande; elle la trouve inoccupée; l'ennemi s'est replié.
Lepanges. Après sa relève, le Bataillon va cantonner a Lepanges. Le 14 juillet, au cours d'une revue, la fourragère est attachée au fanion du 22e Bataillon de Chasseurs Alpins, par le Général GRATIER, sur le terrain de manœuvres de Bruyères. Le Commmandant LAFONT et le Capitaine SIMON reçoivent la Légion d'honneur.
Camp de Safay. - Le 16, le Bataillon s'embarque à Laveline, devant Bruyères, et est transporté à proximité du Camp de Safay, où il doit prendre part à des manœuvres.
SOMME. Août-Novembre 1916.
Bougainville - Bouzencourt. Moins de 15 jours après, le Bataillon est brusquement âlerté et s'embarque à Einvaux. Le 31 juillet, il arrive à Saleux, Ouest de Bougainville (Somme). La Division dont il fait partie est placée en réserve du G. A. N., qui, en liaison avec les Anglais, va prendre part à une offensive dont le but est de dégager Verdun.
Le 13 août, le 22* Bataillon de Chasseurs Alpins est transporté en autos-camions à Bouzencourt, à 10 kilomètres en arrière du front de combat. Il y reste jusqu'au 20, avant d'entrer dans la bataille.
Maurepas - Le Chemin Creux. Après quelques alertes, le Bataillon est à nouveau enlevé en camions, et débarque, à la nuit tombante, à Bray-sur-Somme. Dépassant Frise, Brofon, Maricourt, il s'engage dans les boyaux, et, par les Poincons, les Grenadiers et les Talus, il débouche dans le ravin tristement célèbre de la Pestilence. Il relève le 14e Bataillon de Chasseurs. A 2 heures du matin, tout le monde est à peu près en place. Le Bataillon doit attaquer, mais tout est à créer. Les parallèles de départ sont inexistantes, les boyaux ne peuvent protéger que des hommes couchés; par endroits, même, ils sont comblés. Les journées du 20 au 23 se passent à organiser le terrain d'attaque. La préparation d'artillerie dure depuis 2 jours.
L'ennemi riposte énergiquement; ses obus interdisent toute communication avec l'arrière; ses mitrailleuses balaient le plateau de Maurepas. La Brigade doit attaquer, le 23, les tranchées allemandes, entre le Petit-Bois et le bois de Riez. Le Bataillon a pour mission d'enlever le Chemin Creux, et de l'occuper sur une longueur correspondant à son front. Dans la matinée du 23, une reconnaissance rend compte que les effets du bombardement sont insuffisants, et que l'occupation du Chemin Creux est renforcée. L'attaque est reportée au lendemain. Elle est précédée d'une violente préparation d'artillerie. Le 24 août, à 15 heures, le Bataillon prend ses emplacements dans les parallèles de départ. A 17 heures 38, heure d'attaque de la 1" Brigade, à la droite du Bataillon, les mitrailleuses allemandes entrent en action; à 17 heures 45, la première vague du 22e Bataillon de Chasseurs Alpins débouche sous une pluie de balles. La 1" Compagnie subit immédiatement des pertes sérieuses, et s'arrête à 250
mètres de son point de départ. Les 2e et 3" Compagnies la dépassent à sa gauche, mais s'arrêtent également bientôt.
Le Lieutenant CORTEYN, avec une pièce de sa S. M. détruit une mitrailleuse allemande particulièrement gênante, et la dernière vague, aux ordres du Lieutenant CHARDONNET et du Capitaine VIGNAT, profitant de ce court répit, s'infiltre jusqu'au Chemin Creux, saute dedans, détruit les mitrailleuses qui s'y trouvent, et procède au nettoyage des abris.
Les pertes subies attestent la vaillance du Bataillon. Les Capitaines DOR et GUERRY, les Lieutenants MAINE et GILIBERT sont tués; le Commandant LAFONT, le Capitaine VIGNAT, les Lieutenants CORTEYN, TABARD, SAJOUX, GOSSET, GRAINVILLE, BARADEZ, LALOUFF, PUJOL, DERNIER, blessés.
En quelques minutes, le Bataillon compte 37 tués et près de 200 blessés.
Le lendemain et le surlendemain, le Bataillon étend, par des coups de main, sa possession du Chemin Creux en le débordant par l'Est. L'ennemi réagit, mais ses essais de contre-attaque restent infructueux.
Le 27 août, notre préparation reprend à 13 heures. En partant de notre première ligne, qui lui sert de base de départ, le 22e Bataillon doit atteindre le boyau des Ecervelés. La 5E Compagnie, sous les ordres du Capitaine PONSARD, peut arriver jusqu'à son objectif, mais elle est en flèche, sans liaison à droite et à gauche. Tout le reste du Bataillon est arrêté, à quelques mètres de notre première ligne, par le feu roulant des mitrailleuses, et subit des pertes. Le groupe d'éclaireurs de la 5" Brigade de Chasseurs, qui prend part à l'action du Bataillon, est presque complètement anéanti. Le Sous-Lieutenant TRANIE est tué au moment où il se porte en avant, sous une grêle de balles, pour ramener le corps de son Chef de Groupe, le Lieutenant BENDER. L'ennemi, qui concentre le feu de ses canons sur le Chemin Creux, nous cause des pertes élevées. Toute communication avec l'arrière est impossible.
Les hommes tombent épuisés de fatigue et mourant de soif. Le 30 août, enfin, Te Bataillon est relevé, et descend en 2e ligne, au moulin de Fargny en réserve de Division.
Il y est alerté le 3 septembre, pour suivre, jusqu'à la hauteur du Chemin Creux, la progression des unités de IE ligne. Le 5 septembre, le Commandant QUINAT, à peint guéri, vient reprendre le commandement du Bataillon.
Toujours en réserve, le 22e Bataillon de Chasseurs Alpins fournit, toutes les nuits, des corvées et des travailleurs pour les unités de première ligne.
Le 20 septembre, il quitte le champ de bataille, s'embarque à Maricourt, arrive à Bougainville, et en repart le 25 pour aller se reformer à Beaufresme, près d'Aumale (Seine-Inférieure).
Tranchée de Reuss - Bois de St-Pierre-Wast. - Le 24 octobre, le Bataillon reçoit, du Général DEBENEY, la mission difficile de s'emparer de la lisière Ouest du Bois de St-Pierre-Wast, devant laquelle toutes les tentatives précédentes ont échoué.
Le 31 octobre 1916, il bivouaqua dans le ravin de Maurepas, monte en ligne à la nuit, afin d'attaquer le lendemain la tranchée de Reuss. Les 1" et 3e Compagnies sont dans les parallèles de départ; les 2e et 4e, en deuxième ligne, la 5" et les deux C. M. un peu en arrière, dans la tranchée de Berlin et les boyaux d'accès.
Pendant toute la préparation d'artillerie, la pluie tombe sans répit. Le terrain d'attaque se présente comme une vaste mer de boue. Le 1er Novembre, à 14 heures, malgré l'état lamentable du sol, le Bataillon part à l'attaque, entraîné par le Commandant QUINAT, enlève sur tout le front assigné, les organisations de la lisière Ouest, et pousse à 500 mètres au-delà de ses objectifs.
Contre-attaqué le 3 novembre au matin, par 2 Bataillons et un détachement de flammerwerfer de la garde, le 22e ne cède pas un pouce de terrain. Pendant 10 jours, sous la pluie, dans l'eau et dans la boue, sans abris, souvent sans vivres, soumis à un bombardement incessant, subissant des pertes élevées (142 tués et 290 blessés), le Bataillon, dont le moral n'a pas faibli, se bat et résiste sur la position conquise.
Les actes de courage, au cours de cette période, ne se comptent plus; c'est le Capitaine CORTEYN, qui, arrivé le premier avec son unité à la tranchée de Reuss, résiste pendant deux jours aux furieuses contre-attaques ennemies, les repousse, puis tombe blessé à mort d'une balle au front; ce sont le Capitaine BRIVES et le Lieutenant NORMAND, de la C. M., qui abattent à coups de revolver les Allemands qui s'opposent à la progression de leurs pièces, et sont tués à leur tour; c'est le chasseur DAVID, de la le Compagnie, qui se jette résolument sur un groupe de grenadiers ennemis, en se servant, comme projectiles, des grenades qui tombent autour de lui; c'est l'agent de liaison DESBORNE, légendaire par sa bravoure, qui parcourt en plein jour, plus de 20 fois, un emplacement balayé par le feu des mitrailleuses
ennemies; c'est )le caporal-grenadier BEYNE, qui détruit une section de pionniers de la garde prussienne, armée de lance-flammes, et qui refuse, pendant 8 jours de quitter un trou d'obus en avant des lignes.
Le Bataillon est relevé par les troupes d'Afrique et transporté, le 13 novembre, dans la région Sud d'Amiens; quelques jours plus tard, le Général DEBENEY écrivait au Commandant du Bataillon qu'il considérait la prise de la tranchée de Reuss et le maintien de cette conquête, comme un des plus beaux faits d'armes accomplis dans la Somme.
Voilà certes, venant d'un tel Chef, un bel hommage rendu à la vaillance des chasseurs.
ALSACE. Novembre 1916 - Mars 1917.
Cornimont. Pour achever de se reconstituer, (son effectif ayant été entièrement renouvelé au cours des opérations de la Somme), le Bataillon est ramené en Alsace et cantonné à Cornimont.
Le Commandant QUINAT est promu Lieutenant-Colonel; le Commandant LAFONT reprend le commandement du 22e.
A la dissolution de la 5" Brigade, le 22" Bataillon est rattaché aux 62" et 53" Bataillons de Chasseurs Alpins, pour former le 2" .groupe de chasseurs, sous les ordres du Colonel DE REYNÈS. Au cours de cette réorganisation, le Bataillon est constitué à 5 Compagnies, dont une C. M. à 6 sections.
Le 6 décembre, le Drapeau des chasseurs est présenté au Bataillon rassemblé. Quatre jours après, ce dernier monte en ligne à l'Hartmansweillerkopf.
Hartmansweillerkopf. Du 11 décembre 1916 au 25 janvier 1917, le 22e tient le sommet fameux sur lequel, par une température exceptionnellement rigoureuse, il est en butte à des bombardements incessants et au tir des gros minenwerfer allemands. Il est relevé pour se préparer à la grande offensive du printemps 1917, dans laquelle les troupes alpines sont destinées à jouer un rôle spécial. Du 4 février au 26 mars, il s'entraîne dans les environs de la frontière suisse, au camp de Valdahon.
CHAMPAGNE. Avril-Juillet 1917.
Muscourt. Au début d'avril, après un voyage en chemin de fer de 2 jours, d'Avoudray à Epernay, et de nom-
breuses étapes par Mareuil-en-Brie, Lagerie, Breuil-surVesle, le Bataillon est affecté, avec la 46e Division d'Infanterie, à la 10e Armée, chargée de l'exploitation du succès de la grande offensive qui va s'engager. Le 16, rompu de fatigue, après 48 heures de marche dans la boue, sous une pluie pénétrante, et deux nuits sous la tente, il atteint les hauteurs de M\uscôurt, en formation d'approche; l'attaque est commencée, mais la résistance de l'ennemi ne permet pas lenlevement complet de la première position allemande, et les troupes en réserve ne sont pas engagées.
T L » offensive continue néanmoins, mais elle n'est plus qu'à objectifs limités. Le Bataillon va y prendre part.
Bermericourt-Loivre - Fort de Brimont. Le 25 avril, par Ville-en-Tardenois et Chenais, le 22" vient occuper, entre Loivre et Bermericourt, les premières positions allemandes conquises qu'il améliore.
A Dès le 27, en vue de l'attaque projetée du Fort luimeme, le Bataillon se rend à Trigny, et de là, à Courcellesles-Reims, par le Bois de Maco. Dans la nuit du 2 mai, il monte en ligne, face à la batterie de Loivre, ouvrage avancé du fort. Les reconnaissance préparatoires d'attaque se multiplient; mais l'attaque est remise, et le Bataillon est relevé, le 14 mai, pour retourner au cantonnement de Courcelles. Le 19 mai, il se rend à Châlon-le-Vergeur.
Entre temps, le Général GRATIER est remplacé au commandement de la 46e Division d'Infanterie, par le Général LÉvt
Côte 108. Le 27 mai, le Bataillon reçoit la mission de tenir et de conserver à tout prix la cote 108, point culminant important, au Sud de Berry-au-Bac. En attendant qu'une action offensive nous permette d'améliorer notre situation ente l'Aisne et Sapigneul, nous sommes là, complètement en flèche, au point où se concentre toute l'activité du secteur de Reims à Craonne.
Si nous y sommes maîtres du terrain, l'ennemi y est maître du sous-sol.
Sous la côte 108, en effet, s'étend tout un réseau serré, compliqué, de tunnels, de galeries, de rameaux, dont les entrées, encore aux mains des Allemands, leur permettent de continuer une guerre de mines très active, excessivement dangereuse, et d'autant plus avancée que, depuis l'offensive du 16 avril, nous avons délaissé presque tous nos travaux souterrains.
Sur ce véritable volcan, où deux corps de troupe ont récemment subi de lourdes pertes, le bataillon s'installe et s'organise.
Dans la nuit du 30 au 31 mai, les écouteurs du Génie font savoir que les Allemands vont vraisemblablement faire jouer une mine dans la 2" partie de la nuit, mais que l'entonnoir n'atteindra pas notre ligne. Rien ne fait supposer une action d'Infanterie.
Le 31 mai, à la pointe du jour (3 heures .28), sept mines formidables explosent simultanément; trois sous nos premières lignes, à l'Est et au Sud de la Grande Carrière; quatre sous les positions et abris des sections de réserve, bouleversant les organisations du Bataillon, disloquant 3 Compagnies, et une demi-Compagnie de mitrailleuses. Profitant de la surprise des explosions, de l'anéantissement d'une partie de la garnison, l'ennemi déclenche aussitôt une attaque avec des troupes spéciales d'assaut, précédées de lance-flammes, qui débouchent de tous côtés, et même sur l'arrière par des puits, sinon insoupçonnés, du moins inconnus de nous. Une lutte très dure s'engage au milieu de la fumée des explosions. Une section de mitrailleuses de la carrière de Sapigneul tire jusqu'à l'arrivée des Allemands sur les pièces. Une mitrailleuse est déjà détruite par un pétard; le chef de pièce est tué; le sergent HÉRAUD, grièvement blessé, fausse le couvercle mobile de l'autre, et se dégage à coups de crosse avec les servants encore valides. Le Lieutenant TABARD, Chef de la section, blessé au début de l'action, et qui a gardé son commandement est blessé une deuxième fois; ses hommes l'emportent. Un peu plus loin, le Sous-Lieutenant LE MORVAN tombe criblé de balles, en conduisant à la tête de sa section une contre-attaque sur une colonne ennemie qui arrive. L'Adjudant DELTHEIL et le Sergent GRANJACQUE, à la tête de leur demi-section, entourée de toutes parts, se battent à la grenade jusqu'à épuisement complet des munitions. L'explosion d'une mine a enterré la totalité de la section de l'aspirant DELAYE, en réserve à la carrière de Sapigneul. Le Lieutenant DE CHAUMONT DE QUITRI, Commandant la 4" Compagnie, avec les survivants des sections de soutien, contre-attaque vers la première ligne.
Mais la petite troupe est violemment prise à partie; le Lieutenant tombe en déchargeant son revolver sur les Allemands. Privés de leur Chef, sans communication avec le Bataillon, les débris de la 4" Compagnie s'accrochent au terrain, et résistent jusqu'à la nuit, repoussant toutes les
attaques ennemies. La Compagnie du centre est complètement bouleversée. Son Chef, le Capitaine SIMOND, a disparu. La Section du Lieutenant GRAILLAT est anéantie. Il revient seul avec deux hommes. Les survivants de la 2* Compagnie ne sont plus que 22. Le chasseur LOEWENGUTH, entouré de toutes parts, son F. M. enrayé, parvient à le remettre en état. Il continue son tir jusqu'à épuisement complet de ses munitions, puis réussit à se glisser à travers les Allemands, sans d'ailleurs se séparer de son arme.
Renversé et blessé au bras par l'éclatement d'une grenade, il se relève en s'écriant : « Oh! les v.. ils ont brisé mon F. M.! » Sans abandonner celui-ci, il rejoint sa Compagnie.
Le 228 est relevé dans la nuit du 31 mai au 1er juin; la résistance des chasseurs est à bout; les débris du Bataillon rejoignent le Camp B. (près de Chàlon-le-Vergeur).
Le 228 a perdu à la Côte 108, 180 hommes, tués ou disparus.
La lettre suivante, du Général LÉVY, Commandant la 46e Division d'Infanterie, la note du Colonel DE REYNÈS, Commandant le 2" Groupe de Chasseurs, et la citation à l'ordre de la Division d'Infanterie du Bataillon, résument d'une façon saisissante la magnifique conduite et le bel exemple de sacrifice du 228 dans cette circonstance.
« Le 22 juin, au soir.
« Mon cher ami,
« J'ai intentionnellement attendu jusqu'à maintenant « pour vous écrire.
« Je tiens à vous dire mon hommage ému, et mon « souvenir reconnaissant à tous les braves que vous avez « perdus dans un incident de guerre malheureux comme « il en est arrivé aux plus belles troupes.
« Sacrifice douloureux, mais sacrifice utile, car le 22e, « dont l'attitude a été une fois de plus héroïque, peut « avoir la conscience d'en avoir évité à ses frères d'ar« mes un beaucoup plus grand.
« Recevez, par la présente, mon accolade pour tout « votre Bataillon.
« Signé: LÉvt ».
2
Du 15 juin 1917.
« Le succès n'a pas répondu à l'esprit de dévouement « de ce beau Bataillon; à défaut de succès, il restera que « les chasseurs du 22e au courant de ce qui les menaçait, « sont restés à leur poste jusqu'au bout, gardant et orga« nisant le terrain miné de la Côte 108, comme s'ils « avaient tenu un secteur ordinaire.
« Le 22" a donné, le 31 mai 1917, un bel exemple de « sacrifice accepté d'avance, et de fidélité au devoir.
« Signé : DE REYNÈS ».
Brie-Comte-Robert. Le Bataillon est retiré du front, renforcé par tout un escadron de chasseurs à cheval, et, pour permettre d'amalgamer parfaitement ce jeune contingent, envoyé à l'instruction. Le Président de la République vient le voir à Brie-Comte-Robert, le 29 juillet. Le Commandant LAFONT, promu Lieutenant-Colonel, est remplacé au Commandement du 228 par le Chef de Bataillon OLIVARI.
Le Chemin-des-Dames. Août-Octobre 1917. Le 1er août, le Bataillon est embarqué. Il arrive à Mézy, cantonne à Dravegny, où il poursuit son instruction, et relève, les 24 et 25 août, le 28 Bataillon du 24" Régiment d'Infanterie Coloniale au Plateau des Casemates (Nord de Craonnellet Ce secteur est un point de friction, écrasé par les obus et les gros minenwerfer; les tentatives de coups de main y sont fréquents. Peu ou plus de tranchées continues; quelques trous individuels, sans boyaux de communication; pas d'abris. La 2e Compagnie, qui a poussé une section au saillant de Gérardmer, qu'il importe de tenir coûte que coûte, est obligée, en raison des pertes subies, de la relever toutes les 24 heures.
Dans la nuit du 7 au 8 septembre, le Bataillon est ramené à Maizy, et remplacé dans ce secteur par le 78 B. C. A. Il reste à Maizy jusqu'au 19 septembre, puis, après une période d'instruction au Camp de Dravegny, il remonte en ligne le 19 octobre au Chemin-des-Dames, où il reçoit la mission de tenir le Plateau de Vauclerc, à la gauche du Plateau des Casemates. C'est de là qu'il est rappelé, le 31 octobre, pour se porter, avec les 46* et 478 Divisions d'Infanterie, au secours de nos alliés Italiens, dont le front
vient de s'effondrer sous la brusque poussée des troupes Austro-Allemandes, libérées du front russe.
ITALIE. Novembre 1917 - Avril 1918.
Dans les premiers jours de novembre, par les Cols des Alpes et par Vintimille, les troupes Françaises, comme jadis les soldats de GASTON DE FOIX, de BAYARD, de CATINAT et de BONAPARTE, courent apporter à nos alliés malheureux, le fidèle appui de leurs armes.
Embarqué dans la région de Fismes, le 22" Bataillon de Chasseurs Alpins met, le 6 Novembre 1917, le pied sur la terre d'Italie, au milieu des acclamations de la population, accourue en masse dans les gares et sur le passage des convois. Le 9, le Bataillon défile à Brescia. Le 26, après avoir été transporté en auto de Padergionne à Monte forte d'Alpone, par le Lac de Garde et Vérone, il franchit l'Astico, et vient border la Brenta, surveillant les débouchés des Sette Communi, entre Bassano et Marostica.
Le 10 décembre, la situation devenant inquiétante sur le front de l'Asiago, le 22e est acheminé vers la haute vallée de l'Astico, à Villaveria, où il se tient prêt à intervenir; c'est là que le Lieutenant-Colonel LAFONT vient prendre le commandement du 28 groupe, formé des 62% 538 et 22' Bataillons. Le Commandant OLIVARI quitte le Bataillon; le Commandant DE SOYER le remplaee.
Dans la nuit du 21 au 22 février, le 22e Bataillon de Chasseurs Alpins monte en ligne au Mont Tomba. En liaison avec ses camarades italiens du 548 Régiment de la Brigade Umbria, il tient le secteur où se sont illustrés les Bataillons de la 47e Division d'Infanterie Alpine.
La pluie, la neige, le froid n'arrêtent pas l'ardeur combative du Bataillon, qui pousse des reconnaissances à plus de 2 kilomètres dans la vallée de l'Ornio.
Mais, pendant que, sur ce petit coin du front italien, le Bataillon se livre à la guerre de montagne, en France l'heure est grave, tragique.
L'Allemand est à Château-Thierry et aux portes d'Amiens. La Patrie est plus meurtrie que jamais peutêtre. La fortune des armes semble nous trahir. L'ennemi s'est rué sur nous dans un suprême effort. Il veut nous séparer des Anglais, rejeter ces derniers vers la mer, s'ouvrir la route de Paris. Il faut l'arrêter ; le sàhrt du Pays en dépend. Après une longue attente et une légitime
impatience, l'ordre de retour en France est donné à la 46e Division d'Infanterie dont fait partie le 22e Bataillon de Chasseurs Alpins. Il est accueilli avec enthousiasme.
Deux jours de préparatifs, deux jours de marche jusqu'à Villafranca-Padovano, et, le 7 avril le Bataillon s'embarque à destination de la France. Chacun dit adieu à l'Italie, dont le souvenir restera comme un des meilleurs de la compagne.
BELGIQUE. - Mai-Juin 1918.
De Chaumont-en-Vexin, où le Bataillon débarque, le 10 avril, par de longues étapes à pied, ou en camionsautomobiles, suivant un itinéraire passant par Bachiviller, Espaubourt, Epaumesnil, Canaples, Doullens, Merk-SaintLiévin, Arques, Arneke, Kicken-Put, il est acheminé dans la région Steenworde, où il arrive le 28 mai. C'est là, qu'en 1914, après avoir lutté héroïquement pendant 2 mois, et exécuté une retraite meurtrière devant des forces supérieures en nombre, l'armée Belge s'est arrêtée pour défendre, jusqu'à la mort, ce dernier lambeau de son territoire.
C'est sur cet âpre champ de bataille, barré au Sud par les Monts Kemmel et des Cats, que le Bataillon va s'engager et s'illustrer à nouveau. Placé d'abord en soutien aux abords de Mille-Kruiss, il relève ensuite, le 10 juin, le 62e Bataillon de Chasseurs Alpins, en première ligne, dans le secteur compris entre l'étang de Dickbusch et les abords de la route de la Clytte au Kemmel. Les bombardements incessants, les tirs de minenwerfer de gros calibre, les harcèlements de nuit, rendent le ravitaillement impossible, la circulation très difficile de jour. Le terrain bas et marécageux ne permet que des défenses en superstructure, sans abris. C'est dans ce morne paysage de fange et d'eau, dans les marais du Viverbeck que le Bataillon, avec un moral toujours égal, reste jusqu'au 22 juin, date à laquelle il est relevé par le 62e.
CHAMPAGNE. Juin-Août 1918.
L'ordre du Général GOURAUD aux soldats de la IVe Armée, dit assez la formidable offensive que l'allemand prépare sur le front de Champagne.
« Nous pouvons être attaqués d'un moment à l'autre.
« Le bombardement sera terrible, vous le supporterez « sans faiblir. L'assaut sera rude, dans une nuage de « poussière, de fumée et de gaz. Mais votre position et « votre armement sont formidables.
« Personne ne regardera en arrière, personne ne recu« lera d'un pas; chacun n'aura qu'une pensée : en tuer, « en tuer beaucoup, jusqu'à ce qu'ils en aient assez. Et « c'est pourquoi votre Général vous dit : « Cet assaut, « vous le briserez, et ce sera un beau jour ».
Dès le lendemain de sa relève en Belgique, par le 9e Bataillon de Norfolsks, de la 71e Division Division d'Infanterie Britannique, sans prendre un seul jour de repos, avec un effectif réduit, le 22e Bataillon de Chasseurs Alpins s'embarque pour la Champagne, à Wayenbourg, pour arriver à Vitry-la-Ville, aux environs de Châlons-surMarne. Dès sa descente du train, le Bataillon est transporté en camions à Somme-Suippe; il a traversé toute la partie arrière du front où va se jouer le grand drame. Il y règne une extraordinaire activité. Le calme complet dans lequel l'Allemand maintient le secteur pour nous tenir dans la quiétude ou le doute, nous permet d'effectuer en toute tranquillité l'équipement du front, le renforcement de notre artillerie, l'échelonnement en profondeur de nos forces, l'organisation de nos tranchées, pour résister au terrible bombardement supposé.
Aussitôt arrivé, le Bataillon est mis à la disposition de la 43E Division d'Infanterie, pour étayer la position intermédiaire du Trou-Bricot, à Perthes-Ies-Hurlus. Le Commandant DE SOYER s'installe au P. C. du 158e Régiment d'Infanterie, à Mallandin; les Compagnies Vergezac (le) et Vignat (2e), sont mises à la disposition du 158e Régiment d'Infanterie, dans le sous-secteur Dormoise-Sud.
La Compagnie Gérard prête son aide aux 1" et 31E Bataillons de Chasseurs à Pied, dans le sous-secteur DormoiseNord; enfin, la Compagnie Fassié (4e), rejoint le 149" Régiment d'Infanterie dans le sous-secteur Hamor; la C. M.
de Fériet doit remplir des missions dans les deux soussecteurs d'ailes.
Le 15 juillet, à 0 h. 10, l'offensive se déclenche, de part et d'autre de Reims, jusqu'aux Monts d'Argonne, par un tir violent d'artillerie. Notre contre-préparation a devancé la préparation allemande.
La brume du matin, mais surtout la fumée et la poussière des explosions, font un écran tellement opaque, que, de la position intermédiaire, on ne voit rien de ce qui se
passe en avant. Vers 5 heures, le barrage roulant ennemi franchit la ligne que jalonnent les Compagnies du Bataillon. Derrière lui personne. Les Allemands mettent 1 heure 30 pour franchir le « No Man's Land », que l'habile tactique du Général GOURAUD leur rend très difficile à traverser.
C'est beaucoup plus tard que l'ennemi aborde la position intermédiaire. Les mitrailleuses crépitent, les engins de tranchée entrent en action, les combats à la grenade s'engagent. Partout, en vain, les vagues ennemies se succèdent. Elles sont détruites avant d'atteindre nos lignes.
A gauche, l'ennemi se heurte à la Compagnie Fassié, mais, accablé par le feu de notre artillerie et un barrage de grenades, il s'arrête. Les vagues d'assaut reformées, il s'élance à nouveau. Après une lutte acharnée, sans soutien à droite et à gauche, la 4e Compagnie, fléchissant sous le nombre, est obligée de se replier tout en opposant une résistance énergique.
Le Lieutenant FAssiÉ est blessé. La 48 Compagnie, presque complètement tournée, n'a plus de liaison avec sa droite. L'ennemi a pu s'infiltrer, grâce à l'intervention d'un tank. Les munitions s'épuisent. L'entrée en ligne des mitrailleuses de soutien du Lieutenant DE FÉRIET va rétablir la situation.
Pendant 3 jours, la 48 Compagnie, sous un bombardement continuel, résiste aux attaques répétées des troupes allemandes et subit des pertes élevées. Les 2 autres Officiers de la Compagnies, les Sous-Lieutenants GAILLARD DE LAVALDÈNE et GÉROME, sont blessés. Mais elle passe à la contre-attaque et reprend le terrain perdu. Le Lieutenant FASSIÉ, blessé une deuxième fois, passe le commandement au Sous-Lieutenant MOUFLIER.
Pendant ce temps, au centre, la Compagnie Gérard (3*), maintient intact son front violemment attaqué entre Perthes et le Trou-Bricot et exécute une contre-attaque vers Perthes-les-Hurlus.
La Compagnie Vergezac (le), d'abord en réserve, est portée par section en soutien du 158" Régiment d'Infanterie. La section Carlès se distingue tout particulièrement en allant au-devant d'une contre-attaque ennemie qui est arrêtée net. Malheureusement, le Lieutenant CARLÈS tombe peu après, mortellement frappé.
A l'Est de Perthes-les-Hurlus, au bois des Allemands, lutte la Compagnie VIGNAT (2e). Là, plus qu'ailleurs, semble-t-il, l'ennemi, malgré nos barrages, a pu s'approcher
de nos lignes. Tout à coup, cédant sous le nombre, les unités de droite et de gauche abandonnent leur première ligne. Aussitôt, l'ennemi, profitant de la situation, gagne du terrain et s'infiltre sur les flancs de la Compagnie Vignat. Vers midi, la position est complètement débordée.
Spontanément, le Lieutenant POURCIN, à la tête d'un groupe de chasseurs, au nombre desquels se trouve le caporal CADIX, se jette à la contre-attaque,, sans aucune préparation, sur un adversaire surpris, qui hésite d'abord, puis reflue en désordre. Le Lieutenant POURCIN répète sa manœuvre à droite, et dégage ainsi sa Compagnie qui reprend les emplacements perdus un moment auparavant.
La situation, un instant compromise, est maintenant rétablie.
Cette belle conduite vaut un citation à l'ordre du 21* Corps d'Armée, à la 2e Compagnie, la Légion d'honneur au Lieutenant POURCIN, la Médaille militaire au Caporal CADIX, une proposition pour Officier de la Légion d'honneur en faveur du Capitaine VIGNAT.
Les mitrailleuses de la Compagnie de Fériet, enfin, dispersées dans les Compagnies d'ailes du dispositif de la 43e Division d'Infanterie, se distinguent par leur courage et leur sang-froid. La Section Senneret, en particulier, encerclée presque complètement au Trou-Bricot, isolée de tout élément d'infanterie, résiste avec la dernière énergie, défendant ses pièces à la grenade. Elle est citée à l'ordre du 21e Corps d'Armée.
Cependant, la bataille s'achève en combats locaux, où l'ennemi n'a même plus l'avantage. La ruée de l'adversaire est arrêtée.
Le 19 Juillet, le Bataillon est retiré du front de la 43e Division d'Infanterie, et, après un court séjour dans le secteur de la 13e Division d'Infanterie, au Bois Cameroun et au Trou-Bricot, il est relevé dans la nuit du 2 au 3 août. Le 5 août 1918, il s'embarque à Saint-Hilaire-auTemple, pour une destination inconnue.
PICARDIE. Août 1918.
Il débarque, le 6, à Verberie, puis il est transporté en camions à Montigny-en-Chaussée, devant Montdidier.
Il va prendre part à l'offensive de Picardie, avec la 46* Division d'Infanterie.
Cette dernière est mise, le 7 août, à la disposition du
35" Corps d'Armée (Ie Armée), pour participer, à partir du 9, aux opérations de débordement de Montdidier par le Sud-Est, en direction générale d'Assainvillers-Faverolles.
Elle doit suivre, en deuxième ligne, la progression des troupes d'assaut, puis se porter en avant d'elles, par un passage de lignes, le lendemain de l'attaque, pour pousser sur Etelfay, et continuer en direction de Fescamps, Busr Tilloloy.
Dans la matinée du 9, l'infanterie est placée en position d'attente entre la voie ferrée de Saint-Just-Maignelay, et les lisières Nord des bois.
En liaison, au Nord, avec les Anglais, la Ie Armée s'ébranle à 15 heures. Les nouvelles qui parviennent de l'avant sont. excellentes : la surprise est complète chez l'ennemi, qui lâche pied partout; la progression porte nos éléments avancés à hauteur des deuxièmes lignes allemandes.
A 17 heures, l'ordre est donné à la 46e Division d'Infanterie de commencer le mouvement prévu. En petites colonnes, par la vallée de Dompierre, le 22ese porte, à la tombée de la nuit, derrière le 62e, dans les tranchées de Bellagio et de Capri, anciennes premières lignes allemand des. On n'entend plus que le sifflement de quelques obus, et, à longs intervalles, le crépitement des mitrailleuses.
L'ennemi recule, ne laissant derrière lui que de faibles détachements d'infanterie avec des mitrailleuses. Au cours de la nuit, les" 62e, 53e et 22" Bataillons de Chasseurs Alpins, formant le 2e Groupe, sont prêts à continuer la progression.
Le 10, au lever du jour, le mouvement est repris.
Aussitôt, les mitrailleuses ennemies de Faverolles et d'Etelfay entrent en action et balayent la plaine. Par des manœuvres successives d'infiltration et d'enveloppement, le 22" arrive à 11 heures à la route Abbeville-Compiègne; l'abandon de Montdidier par les Allemands, facilite la poursuite; le Bataillon atteint successivement Faverolles, la ferme Forestil et Fescamps.
Mais les mitrailleuses allemandes crépitent à nouveau.
L'artillerie ennemie intervient à son tour, et bombarde avec violence les carrefours de Fescamps et les allées du Bois Marotin. On s'arrête, et on en profite pour réorganiser les unités. L'avance de la journée a été de 16 kilomètres.
Le Bataillon est ramené à la lisière Ouest du bois, Marotin, à cheval sur la route Fescamps-Bus. Il importe néanmoins de ne pas laisser à l'ennemi le temps de se
réorganiser sur une nouvelle position. Aussi des reconnaissances sont envoyées vers les lignes allemandes. La Compagnie VIGNAT atteint ainsi, à 2 heures du matin, à 1 kilomètre 500 au-delà des éléments les plus avancés, la route nationale de Paris à Lille, où elle s'installe en grand'garde.
Tilloloy. Le lendemain, à 11 heures, bien que les troupes qui opèrent à notre gauche ne soient pas encore à notre hauteur, malgré l'activité de l'artillerie ennemie, le mouvement du Bataillon reprend en direction de Bus, que l'ennemi a abandonné dans la nuit.
Une à-une, les Compagnies pénètrent dans les sousbois du Parc de Tilloloy. Mais elles ne tardent pas à s'y heurter à de sérieuses difficultés.
Prises sous des tirs de barrage extrêmement violents, et des feux très nourris de mitrailleuses, les Compagnies de tête sont arrêtées vers 13 heures; la Compagnie Vergezac (2e), au carrefour Sud du village de Tilloloy, la Compagnie TROUILLIER (3°), à hauteur du rond-point de Jupiter* en bordure de l'avenue Sévigné.
Bien que le tir violent de l'ennemi cause à la 38 Compagnie des pertes sensibles, elle n'en repousse pas moins, vers 17 heures 45, grâce à l'intervention du CapitaineAdjudant-Major CREUZOT, une puissante contre-attaque partie des abords du Château de Tilloloy.
La 2e Compagnie, après une lutte violente à la grenade et au V. B., parvient à pénétrer dans les premières maisons du village, où elle capture un canon de 105, que l'ennemi a fait sauter, et 4 mitrailleuses.
Bientôt suivie par d'autres éléments, la Compagnie Vergezac, s'empare des maisons une à une. A la tombée du jour, le village reste tout entier entre nos mains.
Le 12, la 46e Division d'Infanterie, retirée du front, est reportée en réserve vers Montdidier ; le Bataillon reste en ligne sous les ordres du Lieutenant-Colonel Commandant le 321e Régiment d'Infanterie, de la 133" Division d'Infanterie.
Le 16, deux reconnaissances du 32e Bataillon de Chasseurs à Pied, à notre gauche, sont dirigées successivement sur la partie Nord de Beuvraigne. Une Compagnie du 321e Régiment d'Infanterie doit se porter, en même temps, sur les avancées de Beuvraigne, mais, arrêtée au bois Marotin, à 4 kilomètres en arrière, elle ne peut arri-
ver à temps; la Ie Compagnie du 22" Bataillon de Chasseurs Alpins la remplace dans sa mission.
Vers 17 heures, son Commandant, le Capitaine VERGEZAC, profitant d'un tir de Stokes se porte en avant, et, par une série de manœuvres bien combinées, progresse à la grenade et au V. B., s'emparant d'un centre de résistance, capturant 48 prisonniers, 8 mitrailleuses, et un nombreux matériel. Cette reconnaissance vaut à la 1" Compagnie, une citation à l'Ordre.
La 28 Compagnie est preque complètement décimée par les gaz toxiques que l'ennemi a utilisés en masse; le Bataillon est relevé et reporté à l'Ouest du Bois de Tilloloy.
Beuvraigne - Beaulieu-les-Fontaines. Le 19, la 46e Division d'Infanterie relève la 169e D. I. devant Crapeaumesnil; le Bataillon, d'abord en réserve de division au Bois Marotin, est porté devant Beuvraigne; le 22, il occupe là, à peu de chose près, l'ancienne première ligne allemande de 1915.
Les événements se précipitent, et, avec eux, les défaillances de l'ennemi.
Le 27, des renseignements de prisonniers font prévoir son repli, pour la journée même.
De leur propre initiative, les Compagnies de première ligne poussent des reconnaissances en avant de leur front, au lever du jour. Après une préparation aux Stokes, et un vif combat à la grenade, la Compagnie Vergezac capture 7 Allemands, 5 mitrailleuses légères, et envoie immédiatement des éléments avancés à hauteur de la Rue-del'Abbaye. La 3" Compagnie et le 62e Bataillon de Chasseurs Alpins, à sa gauche, débouchant presque aussitôt de • leurs tranchées, bondissent jusqu'à la voie ferrée de Noyon-Roye, capturant de nombreux prisonniers, des mitrailleuses, et un matériel important.
Le 62e et le 22e, côte à côte, amorcent aussitôt la poursuite; ils atteignent, à la nuit, le village d'Amy, distant de 5 kilomètres de leur base de départ. Poussant, le lendemain, par Avricourt, ils dépassent la route de TroyesNoyon; le 22e s'installe en deuxième ligne, à l'Ouest de Beaulieu. Douze nouveaux kilomètres viennent d'être parcourus pendant cette journée. Mais le Bataillon ne pousse pas plus avant, et, après avoir été placé en réserve, il va prendre quelques jours de repos à Ravenel, près de SaintJust-en-Chaussée, où il arrive le 5 septembre.
A Beaulieu-les-Fontaines, le 28 août 1918, le Général GRATIER reçoit à nouveau le commandement de la 46* Division d'Infanterie, qu'il ne devait plus quitter.
LE SANTERRE. Septembre-Octobre 1918.
Morcourt. Le 28 septembre, le Bataillon s'embarque à Saint-Just-en-Chaussée.
De Nesle, où il débarque dans la nuit, il est porté sur Holnon, à quelques kilomètres de Saint-Quentin, que couvre la formidable position Hidembourg, sur laquelle l'ennemi s'est replié au cours des journées précédentes, et où il a accumulé une puissante masse d'artillerie, d'infanterie et de mitrailleuses. Acculé à sa dernière et ultime ligne de défense avant la rase campagne, l'Allemand est décidé à offrir une résistance acharnée.
Pour prendre part à l'offensive générale qui doit faire tomber cette position, le Bataillon monte en ligne le 30, entre le Fayet et le Château de Selency, face à Morcourt.
La 46e Division d'Infanterie a pour mission de couvrir la droite de la 47e Division d'Infanterie opérant vers Lesdin, en prenant pour objectifs successifs : la route de Saint-Quentin à Cambrai, Omissy, le canal de Saint-Quentin, Morcourt, et la Ferme Tilloloy.
Les 62e et 22e Bataillons, qui ne doivent pas se quitter pendant toute cette série d'opérations, se placent, le 1er octobre 1918, en tête du 2e Groupe de Chasseurs, dans la tranchée de Dakar, en lisière Est du Fayet.
A 9 heures, après une violente préparation d'artillerie, les troupes, précédées par le barrage roulant, se mettent en marche et atteignent, d'une seule traite, la tranchée de l'Huissier, franchissant ainsi plus de 2 kilomètres, et dépassant 5 lignes successives de tranchées. La soudaineté de la manœuvre et l'entrain endiablé des chasseurs, ont surpris les défenseurs, qui se rendent ou s'enfuient.
Après un arrêt de quelques heures, nécessaire à notre artillerie pour préparer l'attaque sur Omissy, fortement tenu, le Bataillon reprend sa marche en avant.
Le Colonel LAFONT est blessé d'un éclat d'obus, le Commandant DE SOYER le remplace. Le Capitaine VIGNAT prend le commandement du Bataillon.
Le Bataillon se rend maître du village d'Omissy, et pousse jusqu'au canal de Saint-Quentin. Le canal forme d'ailleurs un obstacle important : il ne mesure pas moins
de 8 mètres de largeur et 3 mètres de profondeur; ses passerelles sont détruites.
Le Sous-Lieutenant CURRIVAND essaye de s'engager sur la berge, il tombe frappé à mort. Le Sous-Lieutenant DE GAILLARD DE LAVALDÈNE et un groupe de volontaires, voulant gagner la rive opposée, se jettent à l'eau. Cette tentative hardie est bientôt arrêtée par une pluie de balles.
Au cours de la nuit, les pontonniers du génie, pris à partie, par l'artillerie ennemie, qui a surpris leur travail, essaient, en vain, de lancer un pont de bâteaux.
Le 2 octobre, la Compagnie Reg, du 62E Bataillon de Chasseurs Alpins, renouvelle les tentatives de la veille, et, plus heureuse, franchit le canal sur des passerelles qu'elle a construites- elle-même. Ce beau fait d'armes est réalisé avec un courage et un entrain admirables.
La section de l'Aspirant SOUCHET, du 22E, franchissant à son tour le canal et les marais qui les bordent à l'Est, vient couvrir le flanc gauche de la Compagnie du 62", qu'une contre-attaque extrêmement violente a rejetée des lisières Ouest de Morcourt, sur la berge Est du Canal.
Entre temps, les chasseurs ont construit avec des moyens de fortune, deux nouvelles passerelles.
La résistance ennemie s'accentuant devant Morcourt, le commandement décide d'attaquer plus au Nord, de • manière à déborder Morcourt.
La 47" Division d'Infanterie, et le 3e groupe de chasseurs mènent cette attaque, que le 22" appuie de ses feux.
Mais, malgré les prodiges de valeur accomplis, ils ne parviennent pas à franchir le canal devant Lesdin.
Il faut se résoudre à tenter une nouvelle attaque de front; les 62° et 47" Bataillons de Chasseurs Alpins, après une violente préparation d'artillerie, s'emparent de Morcourt de haute lutte; mais, en raison de leurs pertes, le 22e met la Compagnie Vergezac à la disposition du 47e, la Compagnie Troullier à la disposition du 62". Le mouvement de ces deux Compagnies, fait en plein jour, en utilisant les frêles passerelles que l'ennemi bombarde sans arrêt, et que les nôtres ne peuvent aborder qu'en faisant un long et périlleux détour le long du canal sous le feu impitoyable des mortiers allemands, est mené d'une façon parfaite.
Mais les 62" et le 47e, soutenus par le 22e sont en pointe, et leurs flancs, découverts, sont constamment pris à partie par les contre-attaques adverses. Le commandement donne alors l'ordre de relier le flanc Nord de la tête de pont ainsi réalisée, au 3" groupe de Bataillons de Chasseurs Alpins,
qui a pu franchir le canal à son tour, et se trouve vers Lesdin, à 1.500 mètres de là.
Cette opération, qui comprend l'occupation de la voie ferrée Saint-Quentin-Maubeuge, et du système de tranchées qui la borde jusqu'à hauteur de Cauvigny, doit être menée par la 2e Compagnie (Capitaine AGNELLET), du 22e Bataillon de Chasseurs Alpins.
Sous un violent barrage, cette Compagnie, restée seule sur la berge Ouest, passe le canal, et vient occuper la tranchée de la halte de Morcourt.
A 6 heures, dans le brouillard, elle se met en mouvement en deux colonnes, commandées respectivement par le Sous-Lieutenant FLYE-SAINTE-MARIE et l'Aspirant DoyNEL DE LA SAUSSERIE. Presque aussitôt, des combats s'engagent un peu partout, au V. B., à la grenade et à la baïonnette.
La colonne de tête, rapide dans son action, entraînée par son élan, capture 101 prisonniers et 8 mitrailleuses, mais ne trouve pas la liaison. Insuffisamment soutenue par la 2e colonne, qui a été prise, dès sa sortie, sous le feu d'une mitrailleuse, elle est vigoureusement contre-attaquée par l'ennemi. La 2e Compagnie, isolée, sans appui et sans soutien, se trouve bientôt en très dangeureuse posture, et doit se replier. Renforcée dans la soirée par une section de la 3e, elle reprend son opération, capture 36 prisonniers, et conserve la position malgré la résistance de l'ennemi et la faiblesse de son effectif. Si la liaison n'a pu être trouvée vers Lesdin avec le 3e groupe, les résultats n'en restent pas moins des plus beaux, puisque la 1" ligne a été portée de la rive Ouest du canal, à la voie ferrée, et que la Compagnie Agnellet a fait un nombre de prisonniers double de son effectif.
Le Sous-Lieutenant FLYE-SAINTE-MARIE reçoit la Légion d'honneur, l'Aspirant DOYNEL la Médaille militaire, le Capitaine AGNELLET une élogieuse citation à l'ordre de l'Armée.
Dans la nuit du 5 au 6, les Allemands évacuent la tranchée de la Guimbarde. Les résultats de l'opération d'élargissement de la tête de pont, opérée par le 22" dans la journée du 5, sont donc complets. L'attaque de la ferme Tilloy peut être entreprise.
Après les vains efforts des 13e et 27e Bataillons de Chasseurs Alpins qui en sont chargés, l'attaque est recommencée le 7. Un succès partiel couronne nos efforts. La ferme Tilloy tombe entre nos mains. Mais la position de
ceux qui l'occupent est très aventurée. Ses abords immédiats, coupés de tranchées et d'abris, sont encore tenus fortement; un retour offensif de l'ennemi est possible. Il se produit, en effet, à la tombée de la nuit sans toutefois nous entamer.
Le lendemain, 8, le Bataillon attaque sur ce terrain difficile.
Le débouché se fait bien. Toutefois, à droite, le Régiment d'Infanterie qui devait attaquer en liaison avec le 22e, n'est pas en place; il n'arrive sur sa base de départ que 10 minutes après l'heure H. D'autre part, à gauche, dans le bois de Junon, une section de mitrailleuses allemandes, admirablement placée, prend de flanc nos vagues d'assauts.
Celles-ci ne se laissent cependant pas arrêter, et après quelques minutes d'une course effrénée, derrière les derniers obus du barrage roulant, elles engagent vigoureusement la lutte. Les F. M. tirent en marchant; les groupes qui résistent sont tués sur place. Ceux qui se rendent sont renvoyés vers l'arrière presque sans escorte. Le succès est complet, l'ennemi reflue en désordre.
A 7 heures 15, tous les objectifs assignés au Bataillon sont atteints : la première Compagnie a capturé 84 prisonniers, 10 mitrailleuses et 1 minenwerfer de 77. La 2% 50 prisonniers et 8 mitrailleuses. La 38 112 prisonniers, 12 mitrailleuses, 1 minenwerfer et un canon de 77. Le Sergent BOYER, à lui seul, capture 30 prisonniers; le Sergent GAILLOT, 54; le chasseur DUSSOYER, 15; le Sergent CHARASSE, 60, dont plusieurs artilleurs ; l'Aspirant BERT, 50.
Le lendemain 15, le repli allemand est un fait accompli.
Les durs combats qui se sont livrés sur la position de Morcourt et la ferme Tilloy, peuvent compter parmi ceux qui déterminèrent l'ennemi à la retraite sur l'Oise et le canal de la Sambre.
Après 10 jours de lutte, l'inexpugnable position Hindembourg est définitivement enfoncée.
Au cours de cette période, le Bataillon De Soyer fut constamment sur la brèche, et sa belle conduite au cours de ces opérations lui valut sa 4e citation à l'ordre de l'Armée, et la fourragère aux couleurs de la Médaille militaire.
SAMBRE. Octobre-Novembre 1918.
Mais le moment du repos n'est pas encore venu. Il faut en effet poursuivre l'ennemi qui, partout, recule. Dès le
17 octobre, le 22" Bataillon de Chasseurs, rattaché au 15* Corps d'Armée, bivouaque dans les taillis d'Etaves.
Le 19, il vient, en réserve de division, stationner à Petit Verly, et, le 29, il est placé en soutien, à la lisière de la forêt d'Andigny, à cheval sur la voie ferrée MennevretWassigny.
Pour participer à l'offensive générale qui doit nous faire franchir le canal de la Sambre, ie Bataillon reçoit la mission de passer derrière le 411e Régiment d'Infanterie, placé à la droite de la 468 Division d'Infanterie, de s'emparer de la Junière, et de pousser, par Grand-Faucommé, jusqu'à la côte 181, en lisière Sud du bois de Boué, de façon à faire tomber, par le Sud, le village Rue-Neuve, que tient fortement l'ennemi, et devant lequel toutes nos tentatives antérieures ont échoué.
Les Allemands, qui s'attendent à notre attaque, montrent une grande activité d'artillerie, toute la nuit du 3 au 4 novembre. Un peu avant le lever du jour, leur tir devient d'une extrême violence, et prend le caractère d'une contrepréparation. Le Ravin des Culots est infranchissable, à cause de l'arsine qui s'y accumule.
Vers 4 heures 30, le 411e passe le canal et fait de nombreux prisonniers. Le 22e, à son tour, franchit le plateau qui le sépare d'Etreux et pousse deux Compagnies sur la rive opposée du canal : la Compagnie Troullier, à la Junière; la Compagnie Parlange, à la Caurette; les 628 et 538 Bataillons de Chasseurs Alpins se jettent sur la lisière Ouest de la Queue de Boué, et occupent une partie de La Nation.
Le lendemain, 5, le mouvement continue. Dans les premières maisons de Grand-Faucommé, les premiers civils se montrent à nos chasseurs abasourdis. Quand les gamins signalent les Français sur la route do Rue-Neuve, tous ces pauvres gens, enfin libérés, sortent des caves où ils vivaient cachés depuis plus de 20 jours, pour sauter au cou de nos hommes, en pleurant de joie. L'ennemi a quitté les lieux depuis une heure à peine. Le bourg a été maltraité par nos obusiers, et voici qu'à son tour l'artillerie allemande continue l'œuvre de destruction.
Le 6, la marche en avant reprend. L'artillerie allemande s'est retirée. Son infanterie, que couvrent les mitrailleuses légères avec mission de retarder notre avance le plus possible, s'est également repliée.
Après avoir traversé le bois de la Queue de Boué avec
les 62e et 536 Bataillons de Chasseurs Alpins, le 22e entre à Nouvion.
Toute la malheureuse population est à l'entrée du village pour nous recevoir, et l'enthousiasme est indescriptible. Les drapeaux, jusque-là cachés, apparaissent aussitôt, et font claquer au vent leurs trois couleurs. Les derniers feldgrauen sont partis, il y a une demi-heure à peine.
Nos compagnies de tête font même quelques prisonniers dans les caves de Marlenperches, faubourg Est du Nouvion.
L'agglomération a été relativement épargnée, sauf le quartier de l'église, où 250 maisons ont été brûlées en 1914, par les troupes de Von Kluck, et quelques autres aux carrefours, tout récemment détruites par les Allemands.
Mais déjà le Bataillon repart dans la direction de Garmousset où il s'installe aux avant-postes pour la nuit. Pour la première fois, depuis plus de quinze jours, sur la paille des hospitalières fermies de la Sambre, les chasseurs purent se reposer et réparer les fatigues des nuits précédentes.
Le 7 et le 8, en soutien du 3e groupe de Bataillon de Chasseurs Alpins, le Bataillon reste à Chevireuil.
Les événements se précipitent. L'attaque et l'enfoncement de la Brunehilde Stellung ont porté le coup fatal à la puissance de l'armée allemande.
Le 9, la poursuite reprend par Etroengt, Touvent, Féron, Pont de Sains, que le Bataillon traverse au milieu d'une population délirante, enthousiasmée par la joie de la délivrance et la belle allure des chasseurs.
Vers 15 heures, nous arrêtons, au carrefour de Pont de Sains, les membres subalternes de la commission allemande de l'armistice (Commandant BRINKMANN). Des officiers, des chasseurs entourent les voitures automobiles qui amènent les vaincus consternés. Vers l'Est, le canon et les mitrailleuses se sont tus.
Le 10, dépassé par la 123e Division d'Infanterie, le Bataillon vient cantonner à Beaurepaire, près du Nouvion.
Le 11, à huit heures du matin, le message de T. S. F.
qui ordonne la cessation des hostilités, parvient au P. C.
du Bataillon. La plus formidable des luttes de l'histoire est terminée. L'épopée du 22e Bataillon de Chasseurs Alpins est close.
CONCLUSION
Délivrés enfin du cauchemar qui, depuis plus de 4 ans, pèse sur leur destinée, les chasseurs, en cette minute, évoquent toute leur histoire : Le départ enthousiaste de 1914, renouvelant 1793.
La marche triomphale à travers l'Alsace reconquise.
La mort héroïque de leur premier Chef de Bataillon, le Commandant DE LA BOISSE.
Puis, celle du Commandant RICHARD, dont l'exemple revit perpétuellement en leur souvenir.
Après l'Alsace, la Tête de Béhouille, Metzeral et le Barrenkopf, c'est la Somme, où, plus peut-être que partout ailleurs, le 22" s'est couvert de gloire. Et les chasseurs revoient, dans la plaine morne, toutes les petites croix qui rediront leur long effort, et attesteront le lourd tribut payé par le Bataillon pour cette conquête de la tranchée de Reuss.
Il est resté le Bataillon de Reuss, mais il est devenu aussi celui de la côte 108, où ses Compagnies sont ensevelies aux places mêmes où elles veillaient, le 31 mai 1917.
Une petit croix rustique étend ses bras de bois sur le linceul de craie qui les recouvre.
Après le Chemin des Dames, la Belgique et la Champagne, la Victoire, enfin, couronnant leurs efforts sur les champs de bataille du Santerre et de la Sambre, où ils firent preuve, comme partout, du même song-froid, de la même générosité, de la même ténacité, et du même courage.
Et dans cette heure décisive, où éclate la joie du triomphe, qu'augmente encore la fierté d'avoir été parmi ses artisans, leur pensée s'élève pieusement, vers les Quarante-neuf Officiers Cent-neuf Sous-Officiers , Cent trente-six Caporaux Onze cent trente Chasseurs,
tombés au Champ d'Honneur pour la défense d'une juste cause.
Citations obtenues par le 22me B. C. A:
1° - A l'Ordre de l'Armée
1° Ordre Général N° 29, du 6 Septembre 1914, de la 1" Armée Le Général Commandant la 1" Armée cite à l'Ordre de l'Armée le 22e B. C. A.
« Chargé d'attaquer la Tête de Béhouille, près de la Croix-aux-Mines, où l'ennemi s'était fortement retranché, ce Bataillon montra un entrain et une vigueur remarquables en chargeant à la baïonnette à trois reprises différentes; il enleva la position et s'y maintint malgré les pertes qu'il avait éprouvées et qui avaient réduit son effectif à 500 hommes.
Il cite particulièrement le Commandant du Bataillon, le Commandant DE PARIZOT DE DURAND DE LA BOISSE, qui, conduisant pour la troisième fois ses chasseurs à la baïonnette, tomba mortellement frappé à 10 mètres en avant de la ligne qu'il conduisait héroïquement.
Signé : DUBAIL ».
, V
2° - Ordre Général N° 32, du 9 Juillet 1915, de la VIIe Armée Le Général Commandant la VII" Armée cite à l'Ordre de l'Armée le 22" B. C. A.
« A fait preuve d'une vaillance et d'une énergie audessus de tout éloge en enlevant une position très solidement organisée, dans laquelle l'ennemi se considérait comme inexpugnable, d'après les déclarations mêmes des Officiers prisonniers.
S'est maintenu ensuite sur les positions conquises malgré un très violent bombardement, et, pendant trois nuits*
a repoussé victorieusement plusieurs contre-attaques menées par des forces supérieures auxquelles il a infligé de très lourdes pertes.
Signé: DE MAUD'HUY ».
3° Ordre Général tT 66, du 14 Septembre 1915, de la VIIe Armée Le Général Commandant cite à l'Ordre de l'Armée le 22" B. C. A., sous le commandement du Chef de Bataillon QUINAT.
« Malgré un tir de barrage extrêmement violent, s'est précipité avec un élan admirable sur des tranchées allemandes dont il s'est emparé, et qu'il a su conserver malgré plusieurs contre-attaques.
Signé : DE MAUD'HUY ».
4° Ordre Général N° 158, de la r" Armée, du 11 Novembre 1918 Le Général Commandant la 1" Armée cite à l'Ordre de l'Armée le 22e B. C. A.
« Bataillon d'élite, doué des plus belles qualités militaires, resté fidèle à ses traditions de gloire, d'abnégation et de modestie.
Au cours des opérations ayant pour objectif la conquête de la tête de pont à Morcourt-Ferme de Tilloy, qui durèrent du 1er au 8 octobre 1918, et aboutirent à l'abandon, par l'ennemi, d'un des plus importants bastions de la ligne Hindenbourg, a, sous les ordres du Capitaine VIGNAT, joué un rôle très important, soit par des actions offensives isolées, soit à l'appui direct d'autres unités. Est resté engagé pendant toute cette période, refusant d'être relevé avant d'avoir terminé la tâche entreprise, faisant 406 prisonniers, capturant 38 mitrailleuses.
Signé: DEBENEY ».
Fourragère. Le 22" Bataillon de Chasseurs Alpins est titulaire de la Fourragère aux couleurs de la Médaille militaire.
2° A l'Ordre de la Division
1° Ordre Général du 13 Mai 1917, de la 46e Division Le Général Commandant la 46e Division de Chasseurs cite à l'Ordre de la Division : « Le 22e Bataillon de Chasseurs Alpins, sous le commandement du Chef d'Escadron, LAFONT, avait reçu l'ordre de tenir un poste d'honneur particulièrement périlleux, que l'on savait miné, et où deux corps de troupe avaient, récemment, subi de graves explosions.
Conscient de son devoir et de son sacrifice, le Bataillon a travaillé sur ce sol instable comme dans un secteur ordinaire, et l'ennemi a dû recourir à la mine pour faire.
brèche dans les rangs de cette belle troupe.
Grâce aux prévisions de son chef et à la vaillante ténacité de ses débris, le 22* Bataillon a donné jusqu'au bout un exemple de fidélité au devoir, bien digne de sa glorieusè tradition. S. é. LEVY tradition. Signé : LTmEVrY v ».
30 - A l'Ordre de la Brigade
1° - Ordre Général du 2e Groupe de Chasseurs, N° 29, du 6 Janvier 1919 Le Colonel Commandant le 2e Groupe de Chasseurs, cite à l'Ordre du Groupe le 228 Bataillon de Chasseurs Alpins.
« Bataillon d'élite, qui joint aux plus brillantes qualités, de rares vertus de modestie et d'abnégation. Animé du plus noble esprit militaire, aussi ardent dans l'attaque que tenace dans la défense, ce n'est pas en vain que le Commandement, confiant dans sa valeur, a fait appel à son dévouement. Ignorant de la défaillance, toujours égal à lui-même, juste fierté des Chefs qui ont eu l'honneur de le commander, il est resté jusqu'au bout fidèle à ses traditions. Il s'est montré, après quatre ans de guerre, et malgré les plus sanglants sacrifices, aussi généreux et enthousiaste sous les ordres du Commandant DE SOYER, qu'il l'avait été sous les ordres du Commandant DE LA B°ISSE* Signé: LAFONT ».
Citations collectives des unités du 22me B. C. A:
10 - A l'Ordre du Corps d'Armée
1° Ordre Général N° 218, du 14 Août 1918, du 21e Corps d'Armée Le Général NAULIN, Commandant le 21* C. A., cite à l'Ordre du C. A. la 2e Compagnie du 228 B. C. A.
« Compagnie de première valeur, représentant brillamment le Bataillon d'élite dont elle fait partie.
Au cours des combats du 15 juillet 1918, sous les ordres du Capitaine VIGNAT, après avoir soutenu impassiblement en première ligne, sous un violent bombardement, résisté victorieusement à l'assaut ennemi, maintenu intégralement la position, est passée à la contre-attaque, causant à l'ennemi des pertes considérables et lui prenant une mitrailleuse.
Signé : NAULIN ».
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2° Ordre N° 217, du 25 Juillet 1918, du 21e Corps d'Armée Le Général NAULIN, Commandant le 21e C. A., cite à l'Ordre du C. A., la 21 Section de la Compagnie de Mitrailleuses du 22' B. C. A.
« Dans la nuit du 14 au 15 juillet 1918, entourée sur sa position par un ennemi supérieur en nombre, a superbement résisté, faisant face partout, et infligeant à l'assaillant des pertes considérablees. A fait l'admiration de tous, et par l'énergie de son Chef, le Sergent SENNERET, a permis aux unités voisines de reprendre du terrain, ou de se maintenir sur leur position.
Signé: NAULIN ».
2° A l'Ordre de la Division
1° Ordre de la Division, N° 20, du 17 Mars 1915 Le Général Commandant la 41e Division, cite à l'Ordre de la D. I., les Gradés et Chasseurs de la 3e Section de la 38 Compagnie du 228 B. C. A.
« Ont occupé pendant 36 heures, et sous un bombardement intense, une tranchée de première ligne, encore incomplètement organisée et dépourvue de défenses accessoires. Ont repoussé trois attaques allemandes, dont la première, livrée à la chute du jour n'a été arrêtée qu'à quelques mètres de la tranchée. N'ont quitté leur emplacement qu'à regret lorsqu'ils ont été relevés.
Signé: CLAIRET DE LA TOUCHE ».
3° - A l'Ordre de la Brigade
1° Ordre Général N° 6, du 12 Octobre 1914, du Groupe de C. A.
Le Lieutenant-Colonel Commandant le Groupe de Chasseurs Alpins, cite à l'Ordre du Groupe, les Gradés, Chasseurs et canonniers du Groupe Alpin du 228 Bataillon, tués et blessés à l'ennemi pendant les combats du 28 août au 3 septembre 1914.
Blessés 554 < a~Q Tués 124 i Pendant cette période de combats continuels, le Groupe Alpin du 228 Bataillon a inscrit une page immortelle à l'héroïsme dans les annales des Bataillons de Chasseurs.
Le nom des victimes du devoir ne doit pas être oublié.
Leur sacrifice à la Patrie doit être connu de tous. En conséquence, le Lieutenant-Colonel décide que le présent ordre sera lu dans chaque Compagnie de Chasseurs rassemblés et présentant l'arme, et qu'une copie sera adressée, par l'intermédiaire des dépôts, à la famille de chaque chasseur et canonnier tombé au Champ d'Honneur.
Signé : BRISSAUT.
2° Ordre Général N° 79, du 13 Juillet 1916, de la 58 Brigade de Chasseurs Le Colonel LANÇON, Commandant la 5e Brigade de Chasseurs, cite à l'Ordre de la Brigade, la 2' Compagnie du 22" Bataillon de Chasseurs Alpins.
« Unité de premier ordre qui, sous les ordres du Capitaine SIMOND, s'est particulièrement distinguée par son esprit offensif dans deux circonstances récentes : 1° En contre-attaquant à la grenade, et en rejetant une reconnaissance ennemie qui avait pris pied dans son point d'appui, après un bombardement intense et prolongé.
2° En attaquant, avec vigueur, de nuit, et par surprise, une tranchée allemande dans laquelle plusieurs de ses éléments ont pénétré après avoir franchi un réseau de fil de fer intact. Signé: LANÇON ».
4° A l'Ordre du Bataillon 1° Ordre N° 63, du 29 Février 1915, du 22 B. A. C:.
Le Chef de Bataillon RICHARD, Commandant le 22* B. C. A., cite à l'ordre du Bataillon : Les Servants de la 28 Pièce de la Section de Mitrailleuses du Bataillon.
« Sont restés à leur poste sous un bombardement violent d'artillerie lourde; pendant l'attaque qui a suivi le bombardement, ont assuré le service de leurs pièces malgré le feu très vif des mitrailleuses ennemies ».
2° Ordre M" 371, du 22e B. C. du 30 Septembre 1918 Le Chef de Bataillon DE SOYER, Commandant le 22* B. C. A., cite à l'Ordre du Bataillon : La Ie Compagnie du 22' Bataillon de Chasseurs Alpins.
« Du 14 au 16 août 1918, sous les ordres du Capitaine VERGEZAC, du Lieutenant D'ANDIGNÉ et du Sous-Lieutenant D'IVERNOIS, a remarquablement travaillé dans une série de manœuvres, de reconnaissances extrêmement délicates, préparatoires à une puissante action offensive,
pour une Division d'élite; a monté une de ces reconnaissances en quinze minutes, s'est emparée d'un gros centre de résistance, faisant 48 prisonniers et capturant 8 mitrailleuses, n'ayant qu'un blessé de son côté.
A contribué ainsi à la prise d'un village.
Compagnie du plus beau moral, instruite et manœuvrière sur laquelle le Commandement peut absolument compter ».
3e Ordre N° 371, du 30 Septembre 1918, du 22e B. C. A: Le Chef de Bataillon DE SOYER, Commandant le 22* B. C. A., cite à l'Ordre du Bataillon : La 38 Compagnie du 22" Bataillon de Chasseurs Alpins « Au cours des opérations du 15 au 18 juillet 1918, pendant la grande offensive ennemie, sous les ordres du Capitaine GÉRARD et du Sous-Lieutenant D'IVERNOIS, a remarquablement tenu tête à la poussée adverse. A repris par des contre-attaques, le terrain perdu un instant par d'autres unités, agissant spontanément, avec une ardeur et un courage magnifiques, donnant aux unités d'élite qu'elle appuyait un exemple de sublime abnégation, ainsi que de puissance offensive de premier ordre.
Splendide unité, aussi fougueuse dans l'action, que modeste et désintéressée après la bataille.
4° Ordre N° 360, du 2 Août 1918, du 22e B. C. A.
Le Chef de Bataillon DE SOYER, Commandant le 22* B. C. A., cite à l'Ordre du Bataillon : La le Section de la 3e Compagnie du 22' B. C. A.
« Dans la journée du 15 juillet 1918, sous le commandement du Sous-Lieutenant D'IVERNOIS, a fait preuve de grande bravoure et d'élan admirable, en contre-attaquant et en occupant tous les objectifs assignés, faisant une avance de 1.500 mètres ».
5° Ordre N* 371, du 30 Septembre 1918, du 22e B. A. C.
Le Chef de Batalloin DE SOYER, Commandant le 22* B. A. C., cite à l'Ordre du Bataillon :
La 4* Compagnie du 22, Bataillon de Chasseurs Alpins.
« Au cours de la grande offensive ennemie, pendant les a journées du 15 et 18 juillet 1918, sous le commandement du Lieutenant FASSIÉ, des Sous-Lieutenants DE GAILLARD DE LAVALDÈNE et GÉROME, s'est affirmée de nouveau comme une unité d'élite, par ses qualités de résistance tenace, par son esprit offensif et par l'élévation des sentiments de tous les chasseurs.
Attaquée à plusieurs reprises par des forces supérieures, les a repoussées en leur infligeant des pertes: élevées, puis, passant à la contre-attaque, est parvenue à occuper une position importante, en flèche, qu'elle a su conserver malgré la pression exercée violemment sur ses flancs.
Unité réflétant l'âme de ses Chefs; aussi modeste qu'ardente au combat, aussi décidée dans l'action que pénétrée de l'esprit de sacrifice, personnifiant l'héroïsmedans toute sa beauté >>.
6° Ordre N° 371, du 30 Septembre 1919, du 22* B. A. C.
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Le Chef de Bataillon DE SOYER, Commandant le 22* B. C. A., cite à l'Ordre du Bataillon : La Compagnie de Mitrailleuses du 22' Bataillon de Chasseurs Alpins.
« Au cours des opérations des 15 et 18 juillet 1918, et du 11 au 17 août, conservant les qualités des unités d'élite qui lui furent infusées par le Capitaine TRUELLE, a remarquablement combattu sous les ordres du Lieutenant DE FERIET, des Sous-Lieutenants GASCO et BARREAU.
Caractérisée par une indomptable énergie et une ténacité superbe dans la défensive, par un mordant, un sang-froid et une habileté manœuvrière de premier ordre dans l'offensive; n'a pas cessé, dans la personne de chacun de ses chasseurs, depuis le Chef jusqu'au dernier mitrailleur, de manifester toutes ces belles qualités. A fait des hécatombes d'ennemis, grâce à la perfection de son instruction ainsi qu'à celle de son magnifique moral.
Troupe d'élite, âme du Bataillon, animée d'un esprit de décision et d'une activité de travail reconnue de tous.
Signé: DE SOYER ».
LISTE des Officiers, Sous-Officiers, Caporaux et Chasseurs du 22* B. C. A. morts au Champ d'Honneur (1)
NOMS PRÉNOMS GRADE DATE DE DÉcÈs
ABONDANCE Marcel 2ME classe 21 Août 1914 ABRY Marius » 21 Mars 1916 AILLOUD-GOUSSARD Hippolyte » 6 Mars 1916 AINGLES Jean-Pierre » 23 Août 1915 ALBERT Antoine-Marius » 10 Août 1915 ALBERTIN Maurice-Michel 1) 20 Juillet 1915 ALLORA Paul » 24 Mai 1915 AMONDRY François-Emile Caporal 21 Juin 1915 ANDRÉ Claude-Valentin 2me classe 22 Juin 1915 ANDRÉ Gaston-Camille J) 31 Août 1915 ANDRÉ Jean Caporal 21 Juin 1915 ANDRÉANI Amédée 2me classe 21 Juin 1915 ARMELLIN Joseph-Joachim » 2 Juillet 1915 ASTIER Paul-Aimé Sergent 20 Juillet 1915 AUCHER Jacques-Jean 201e classe 29 Septembre 1914 AUGROS Stéphane Caporal 22 Août 1915 AUREL Florian-Elie 2me classe 27 Mars 1915 AUROUX Jean-Raymond » 17 Février 1915 AZAÏS Pierre-Louis 1" classe 18 Novembre 1914 BABELLE-ROCHEL Jean-Paul 2ffie classe 20 Juillet 1915 BALICHARD Claude zffie classe Av. le 12-1-1915 BALME Marcel » 21 Juin 1915 BARBE Ferdinand-Louis >, 15 Mai 1915 BARD Henri }) 31 Août 1915 BARDIN Clément » 18 Juin 1915 BARGE Claude-Marie }) ---.-.. 19 Juin 1915 BARGOIN Pierre » 19 Juin 1915 BARRATIER Joseph-Henri )} 1er Août 1915 BARRET Claude )} II Novembre 1914 BARRIÈRE Jean » 17 Août 1915 BARTHÉLÉMY Pierre-Marie » 29 Août 1914 BATAILLARD Jean-Joseph Caporal 3 Septembre 1914 BAUDA Frédéric » 21 Juin 1915 BAUDET Léon Ir" classe 3 Septembre 1914 BAUDIN Maurice-Sébastien 2me classe 19 Janvier 1915 BAUDINAT Jean » 18 Février 1915 BAUDOUY Félix-Antonin » 3 Juillet 1915 BAUDRY Edouard-Camille Caporal 21 Avril 1915 BAUSSAND Auguste-Marius 2me classe 21 Juin 1915 BÉGUIN Jean-Antoine Ire classe 19 Avril 1915 BEL Pierre 2me classe 22 Août 1914 BELIN Raymond-Elie » 8 Octobre 1914 BENETIERE Antoine » 28 Août 1914 ou 3 Septembre 1914 BENOIT Annet-J.-Baptiste » 29 Août 1914 BÉRARD Alfred-Emile Caporal 20 Juillet 1915 BÉRARD BERGERY Pierre-Marie Sergent 14 Août 1915 BÉRAUD Gilbert 2MC classe 1er Septembre 1914 BERGER Jean » 20 Septembre 1914 BERLIE Jean » 21 Juin 1915 BERLIOZ Jean » 18 Août 1915 BERNA Joseph-Louis Sous-Lieutenant 22 Août 1915 BERNAND Etienne 2ME classe Décès constaté le 2 Octobre BERNARD Guil.-Louis-Claude » 8 Avril 1916
(1) Jusqu'au 18 juin 1916, la liste est établie dans l'ordre alphabétique; à partir de cette date, dans l'ordre chronologique.
NOMS PRÉNOMS GRADE DATE DE DÉcÈs i':'f I ̃̃
BERNE Charles-Ls-Henri » 14 Décembre 1915 BEROUD Marie-Ls-Joseph » 22 Août 1915 BERÏHET Gabriel-Antoine » 20 Juillet 1915 BERTHET Jean-Marie » 19 Juin 1915 BERTHIER Louis » 21 Juin 1915 BERNARD Jules-Philippe » 1 Août 1915 BESSON Marius-Mathieu » 3 Juillet 1915 BIBOLLET François-Pierre Caporal 7 Septembre 1915 BICHON Lucien-Joseph 2 classe 29 Juin 1915 BIGUAY Albert Caporal 19 Novembre 1915 BIGUET Frédéric-Louis 2me classe 24 Juillet 1915 BILLON Eugène-Jean-Henri Lieutenant 3 Septembre 1914 BILLON René-Albert Sous-Lieutenant 22 Août 1915 BINOT Edmond-Pierre Sergent ler Août 1915 BLACHÈRE Jean :zme classe Ant. au 16-10-15 BLANC Alphonse Caporal 22 Août 1915 BLANC Auguste :zme classe 21 Juin 1915 BLANC Gustave Caporal-Fourrier 3 Septembre 1914 BLANC Jean-Désiré :zme classe 20 Juillet 1915 BLANC Paul-Ant.-Emile Sous-Lieutenant 20 Juillet 1915 BLANC Victor-Jean-Marie :zme classe 2 Juillet 1915 BLACHON Claude » 8 Août 1915 BLAY Pierre Caporal 30 Août 1914 BLETTERY François Sergent 3 Juillet 1915 BLOT Marcel-Henri 2me classe 21 Mars 1916 BOCHET-MERAND Mamert-Henri » 20 Juillet 1915 BOGEAT François-Marie Adjudant Décès constaté le 10 Août 1915 Bois Jean-Baptiste 2me classe du 28 Août au 3 Septembre 1914 Bois Célestin » 29 Août 1914 BOISSONNAT Fleury-Pierre Caporal 28 Août 1914 BONAMY Pierre » 7 Décembre 1915 BOISSIN Jean-Marie-Louis Médecin auxiliaire 20 Juillet 1915 BONDRILLE Joanny Sergent 21 Juin 1915 BONETTI Antoine 2me classe 27 Décembre 1915 BONHOMME Jean-Benoit » 21 Juin 1915 BONHOURE Jean-Raymond » 20 Septembre 1914 BONNET-LIGEON Joseph * 12 Juin 1915 BONNY Marins-Léon * 21 Juin 1915 BOST Claude » 28 Août 1914 BOST Louis-Edouard Adjudant 14 Février 1915 BOTTE Frédéric-Auguste 2 classe il Novembre 1914 BOTTOLIER-DESPOIS Léon-François 3° Juin 1915 BOUCHUT Jean-Marie c » 2 juillet 1915 BOUDAREL Gabriel Sergent 27 Janvier igi6 BOUGE Célestin 2me classe 27 Août 1915 BOULADE Jules l 30 Juin 1915 BOURBON Antoine classe 21 Juin 1915 BOURBON Louis-Emmanuel 20 t i 1916 BOURGANEL Joannès rJnrT 15 Mars 1915 BOURGEOIS .Philippe 2-classe 22 Août 1915 BOURGIN Jean-François-Aug. * 19 Juin 1915 BOURJAILLAT Jean-Louis Sergent 21 Juin 1915 BOURRIÉ Régis-Etienne 2me classe 10 Août 1915 BOUSQUET Emile » 12 Septembre 1914 BouTHÉAN Antoine * 31 Août 1915 BOUVIER Emile-J.-Baptiste » 23 Août 1915 BOUZON Louis-Clovis Caporal 30 Mai 1916 BOYER Jean-Claude 2me classe 31 Août 1915 BOYER Louis-Joseph » 20 Juillet 1915 BRAJSAz-LATILLE Henri-François * 10 Août 1915 BRANCHE Joseph-Eugène » 20 Juillet 1915 BRANDICOURT Françis-Victor » 8 Novembre 1914 BRÈCHES Ulysse-Jospeh » 8 Septembre 1914 l, BRÉMONT Jean-Baptiste Sergent 16 Février 1915 BRET Antoine-Marius 2ME classe 3 Septembre 1914
NOMS PRÉNOMS GRADE DATE DE DÉCÈS
BRIFFAZ Anselme-Raymond » 29 Août 1914 BRULAS François Sergent , 19 Juin 19I5 BRUMET Joseph 2ME classe 21 Juin 1915 BRUN Adrien » 3 Septembre 1914 BRUNEL Frédéric-Léon-A. » 20 Juillet 1915 BRUNON Louis-Laurent » 3 Juillet 1915 BRUTIN François-Georges Sous-Lieutenant 23 Août 1915 BRUYÈRE Joseph-Marie 2ME classe 1er Septembre 1915 BRUYÈRE Samuel-Henri » 3 Septembre 1914 BUFJlARD Eugène-Jean »14 Septembre 1914 BUGNt Joseph » 25 Juillet 1915 BUISSON Joseph » 20 Juillet 1915 BUISSON Louis-Pierre » 29 Janvier 1915 BRUGÊRE Pierre-Léontin 1 19 Novembre 1915 BURLAT Jean-Claude-Ant. Caporal ) 2 Juillet 1915 BuRNiER Isidore 2ME classe 28 Août 1914 BURNIER Théophile » 4 Juillet 1915 BUSSEROLLES Louis » 21 Juin 1915 BUTHOD-GARÇON Emile-Camille » 10 Janvier 1915 BUTHOD-GARÇON Pierre » 29 Juin 1915 CABOUX Etienne-Marie-Jos. » II Novembre 1914 CANTAT Jean » 1er Juillet 1915 CARAYON Louis-Maurice 2ME classe 11 Juin 1916 CARRET-OLLIVIEB. Gustave Ire classe 13 Février 1915 CARROBOURG Marcel-Louis 2me classe Du 28 Août au 3 Septembre 1914 CARRON Antoine Sergent 30 Juin 1915 CARROT Claude-Marie-Ant. 2Me classe 3 Septembre 1914 CARTANNAZ Laurent-Camille Sous-Lieutenant 10 Septembre 1914 CARTIER-MICHAUD Antoine -:lm" classe 3 Septembre 1914 CASSÉ Léon-François »J 7 Juillet 1915 CATTELAS Edmond-Joseph Caporal 3 Septembre 1914 CARALIERI Jean-Léonet » 28 Août 1914 CAVESF. Félix :lme classe 18 Février 1915 CHABERT Félix-Henri » 22 Août 1915 CHALLET André-René-Nap. » ig Juin 1915 CHAMBONNIÈRE Jacques Ire classe 20 Novembre 1914 CHAMBRAS Jean Sergent 3 Septembre 1914 CHAMPOMMIER Alexis :lm. classe 29 Août 1914 CHANTELOUBE Jean-Marie-Gabriel » II Novembre 1914 CHAPEL Elie-Michel-Stanis. » 18 Août 1915 CHAPON Jean-Marie-Bapt. » 20 Juillet 1915 CHAPUIS Claude-Marie » 19 Juin 1915 CHARAVIN Marius-Auguste 2me classe 14' Juin 1916 CHARDON Jean » 29 Août 1914 CHARLES René-Joseph-Ern. » ° Septembre 1915 CHARLET Aimé-François » - 20 Juillet 1915 CHARLET Marie-Félix » 21 Juin 1915 CHARLIER Jean » 14 Octobre 1914 Décès constaté le CHARREL Marius-Séraphin » 10 Août 1915 CHARRET Antoine » 21 Juin 1915 CHARTRE Noël » 13 Novembre 1914 CHARVIN Constant-Marie » 3 Juillet 1915 CHASTAING Pierre » 10 Juin 1916 CHASSY Antoine » 30 Juin 1915 CHAUDAGNE Gilbert » 2 Juillet 1915 CHAUMENY Evariste Caporal 31 Août 1915 CHAUSSENAND Henri-Séraphin 2me classe 2 Juillet 1915 CHAUVEL Philippe-Emman. » 20 Juillet 1915 CHEDAL Léon-Camille ® 21 Mai 1916 CHEDAL-BORNU Clément-Jean-Bapt. » 21 Juillet 1915 CHERPIN Jean-Claude » 3 Septembre 1914 CHEVALIER Antoine-Marius * 23 Mars 1915 CHEVALIER Claude-Louis :lme classe 2 Septembre 1914 CHEVESSEND François-Marie » 1 5 Août 1915 CHIARA Joseph-Ch.-Ange » 21 Juin 1915
NOM8 PRÉNOMS GRADÉ DATE DE DÉCÈs
CHINCHON Félix 2ma classe 29 Août 1915 CHIRAT Jean-François » 3 Juillet 1915 CHINCHON iT ssTJ ssr* » ; 20 Juillet 1915 CHOMn. Pierre-Marie-Aug. Sergent 20 Juillet 1915 CHOTON MillY Emile 2 «nu ccllaâsSsSC e 12 juillet 19Y^5 Sur la liste des CiRiER Louis J) prisonniers décédés CiRiER Antérieur au CLAJlAY Joseph-Eugène Caporal 14 Novembre 1914 CLAUDY François-Marcel .,m. classe 27 Août 1915 Cl.ÉAZ S.\VoYItN jj3n5fr° * i • CLÉMItNT e 31 Août 1915 CCLLOOPPPPEET T Jean-Marie Caporal-Fourrier 19 Juin 1915 COGNET Gilbert 2me classe II Juillet 1915 COGNItT Hippolyte Caporal 3 Juillet 1915 POSAS Emile-Henri 2m. classe 20 Juillet 1915 rCoO«HïËNNDDEET T Alexandre-Auguste » 29 Mars 1915 COILLAUDIN Marius » 19 Juin 1915 COLLET Pierre » 4 Octobre 1914 COLOMB AT Gilbert » 7 Juillet 1915 COMBAllET Jean-Marie » Juin 1916 COMBAZ François-Joseph » 12 Septembre 1914 COÎz Joseph-Auguste » 31 Août 1914 COMPICNt Claude-Marie » 28 Août 1914 COMPTOUR Clément » l9 Juin 1915 COMPTOUR Francisque » 20 Juillet 1915 CONIL, dit Bésignat Adrien-Gustave » 14 Avril 1915 COFZL Manus-Auguste » 6 Septembre 1914 COQUARD Georges-Joseph 1" classe 13 Septembre 1915 Tosenh 2M" classe 9 Novembre 1914 COROMPT Joannès-Théodore » 20 Juillet 1915 Cos,rr Jean » 13 Septembre 1914 CosTE CosTE •' Décès constaté le r COSTË Jean-Baptiste » 10 Août 915 COUDERT Claude » 21 Juin 1915 CONDOUR Antonin » 18 Février 1915 COURBOT Joseph-Emile-Léon Sergent 30 Mai 1916 CouRET Jean-Victor 2me classe 30 Jum 1915 COURRIER Jules » 5 Décembre 1915 COURRIER Tean-Marie » 18 Février 1915 COUTIER Charles-François classe 7 Juillet 1915 COUTTON Paul-François » 22 Août 1915 Cd,MOND sasè-* ; 28 Décembre 1915 Henri-jules 3 Juillet 1915 CROS Georges-Marie Caporal 31 Août 1915 CROUZIER Pierre » 3 Septembre 1914 CUILLItRY Jean-Emile classe 3 Septembre 1914 CURTtNAZ Caporal 3 Septembre 1914 CURTENAZ Félix-Joseph Caporal 3 Septembre 1914 DALLERY Pierre-Marie 2me classe 28 Août 1914 DAMON Paul-Marie » 26 Juillet 1915 DANDEL Joseph-Louis » 19 Février 1915 DARAHTIÈRE Edmond » 22 Août 1915 DARNE Augustin » 4 Septembre 1914 DASSAND Pierre » 10 Juin 1916 DEBOUT Claudius » 5 Novembre 1914 DECHAINE Joseph-Alphonse Sous-Lieutenant 20 Juillet 1915 DECHAVANNt Jean-Honoré 2™ classe 29 Août 1914 DÈBANNE Antoine Sergent 10 Janvier 1916 Du 28 Août au DEBASSIS Pierre-Marie 2™ classe 3 Septembre 1914 DELCOÊRN Armand-Isidore :.am. classe 3 Juin 1916 DELÈGEll Georges Sergent 1er Janvier 1915 DEYAISON Etienne-Edouard 211 classe 22 Novembre 1914 DEMOLLIÈRS Jean-Benoit » 20 Juillet 1915 DENIS Germain » 29 Août 1914 DENTROUX Alfred-Alexandre » 20 Juillet 1915
1 N OMS PRÉNOMS GRADE DA'TF DE DÉcÈs NOMS PRENOMS GRADE Date de Décès DÉRAT Pierre-Auguste l 2 * u Mars 1916 Derozier P'erre-Auguste DEROZIIER Léon-Baptiste » 3I Août îgil I DEROziER Joseph-Anatole » 6 Février 1915 I dEsbordes Léonard-Martial » 28 Août 1914 Décès constaté le 1 DESCHAMPS Claude 9 » Décès constaté !e I DESDUT Jean-Marie » 20 Juillet 1915 I DESGEORGES Jean » 19 Août 1915 Deshayes Claudius » * Trillf et 1915 I Despalles Victor-François Caporal 3 Juillet 1915 I I Despotes Charles - classe 3 Septembre 1914 Dethês Paul » 20 Juillet 1915 DETRAT François » fo Août 1914 I DEVOUASSOUX Michel-Jean-Louis 2" classe 22 Janvier 1915 DIDIER Charles-Jos.-Albert 1 8 Décembre 1914 I Jean » 20 Juillet 1915 I Dognin Henri » Décès constaté le DOGNIN Henri l° Août 1915 I DOMINIQUE André-Jul.-Henri * » 21 r Juin 1915 I Douarre Pierre » 21 Juin 1 9 1 5 I Doutre Albert- J ean-Marie « 20 juin 1915 DOUTRE Albert-Jean-Marie « 30 Juin 1915 Duboisset Jean Sergent 7 7 Septembre 1915 I Dubouloz-MonET Vincent 2me classe 7 Août 1915 DUC-PLACHItTTAZ Auguste-Joseph » 29 Août 1914 ïïssr Auguste : 14 Décembre 1914 DucHEit François » II Février igi6 DucRET Louis-François Sergent 3 SepSre DucROZeT Henri-Marius 2m. classe 26 Mars 1916 DUFAU François-Al.-Luc. » 3 Juillet 1915 Dufour Pierre-Marie » « Août 1914 I | Dufraigne Francis-Pierre » 22 Mars 1916 I DuivoN Jean » Septembre 1915 DUFRAIGNË Jacques S~pt b~ 1915 DUFRAIGNE Jacques » 7 juillet 1915 I DUMAS Henri » Septembre 1914 DUMAS Louis Caporal 24 Mai 1915 Dumas Louis Caporal M™ I9I £ DuPERRAY Jean-Louis classe A ° Juin 1916 I DUPERRAY Jean-Louis » 29 Août 1914 I DUPERRON Pierre-Marie » 21 Juin 1915 I DUPEYRAT Alexandre » 30 Juin 1915 I DUPIEUX Jean-Louis » 7 Juillet 1915 I DURAFFORT Ambroise-Alex » 29 Juin 1915 DURAND Antoine » tJT 1915 DURAND Claude » 26 Septembre 1914 DURAND Fernand-Aimé Ir" classe 1er Septembre 1915 DURAND Jean » , Septembre 1914 I DURET-BIDELET IAmbroise-Jos.-Vic. 2" classe 1914 Sr ËanEémy Caporal-Fourrier 31 Août 1915 DUROU Léon Sergent 5 Mai 1916 I DUTHEIL Jean-Baptiste aidasse 23 Juillet 1915 I Empereur-Bisson François-Edouard » ,0 jù/n I9IS I Epinat Jean * 14 Février 1914 I Fpinat Toannsè Caporal 22 Août 1915 r'sco'r GuiJIaume 2m" classe 29 Juin 1915 piÉVENT François-Joseph Ire classe 14 Janvier 1916 EXOFF,ii8R Joseph-Henri 21ne classe 5 Juillet 1915 EYMJ;; Germain-Eugène » 19 Juin 1915EYNARD Pierre-Germain 2rne classe 29 Août 1914 EYNARD-McHET Germain-Francelin. , 18 Février 1915 Jacues-Marie-Jos. Sergent 20 Juillet 1915 FAURF; Antoine Caporal 20 Juillet 1915 Favre Eugène-Joseph classe 16 Mars t 1915 FAVRE Eugène-Joseph » 7 Juin 1915 FAVRF; Victorien-Louis Caporal 1er SeptemQre 1914 FA VRI':-LORltAINF; Pierre- Joseph 2me classe 4 Juillet 1915 I FAVY Antoine-Denis » 21 Novembre 1914
NOMS PRÉNOMS GRADE DATE DE DÉCÈS
FERLA Y Marie-Elie » 21 Juin 1915 FERRANDON Georges » 7 Juillet 1915 FERIER Claude » 20 Juillet 1915 FERRY Georges-Jean-Jos. Caporal 18 Août 1915 FEUR Joseph zmo classe 16 Août 1915 FILLON François-Louis » 29 Août 1914 FOLLIET Antoine-Marie » 20 J uiIlet 1915 FONGAMAND Antoine » Août 1914 FONGEALLAZ Eugène Caporal 18 Juin 1915 FONTAINE Emile-Eugène 2me classe 27 Mai 1915 FONTANItL Henri »14 Mars 1916 FONTIBUS Pierre-Alfred » » 7 Novembre 1915 FORAY Pierre-Antoine Caporal 30 Juin 1915 FORCE Henri-Eugène zm, classe 20 Juillet 1915 FORET Paul Caporal 30 Juin 1915 FOREST Marie-Félix 2m' classe 22 Juillet 1915 FORGE Eugène » » 11 Novembre 1914 FoRNERAT Jules-Emile » 6 Août 1915 FORRAY Léon-Joseph » 20 juillet 1915 FORRISSIER Sébastien » 29 Juin 1915 FOURNIER Edouard » » 2 Avril 1915 Du 28 Août au FOURNIER Joaanès » 3 Septembre 1914 FRADIN François » 30 Août 1914 FRANÇOIS Jacques * 24 Mai 1915 FRANÇOIS DU BOU- Etienne Sergent 7 Juillet 1915 CHARD François 2me classe 28 Mai 1915 FRANCOZ Edouard-Antoine » 18 Juin 1915 FRASSERAUD Paul-Léon » 20 Juillet 1915 FROBERT Francisque a - 19 Juin 1915 FUBELLE Joseph-Marie » 31 Août 1914 FAURE Joseph » 27 Juin 1916 CACHET Antoine » 21 Juin 1915 GADET Jean Caporal 20 Juillet 1915 GAGNIÈRE Joseph-Marius-Ag. zme classe 5 Août 1915 GARDE Emile-Joseph » 25 Mai 1915 GARDE Maurice » 2 Juillet 1915 GAILLAND Edouard-Thibaut Sergent-Major 1er Août 1914 GAILLARD Calixte-Joseph 2ME classe 3 Septembre 1914 GALICIt Audifrien-A.-Benj. » 23 Août 1915 Décès constaté le GALLAY Pierre-Constant » 10 Août 1915 GANDY François-Emile » 21 Février 1915 GANTIN Edouard » - 0 17 Mai 1915 GARCIN Joseph-Fr.-Elie » 8 juillet 1915 GARDON Pierre » 31 Août 19I4 GARDON Victor-Jean-Fran. » 25 Juillet 1915 GAREL Claude-Marie » 18 Août 1915 GARIN Emile-Cément-Fr. Sous-Lieutenant 21 Juillet 1915 GARIN Francis-Joseph 2me classe 4 Septembre 1914 GARRIVIER Claude Sergent 16 Mai 1915 GATHÉRIAS Eugène-Mathurin 2me classe 31 Août 1915 GAUCHE Basile-Alphonse » 29 Août 1914 GAUCHE Emile-Constant » 21 Juillet 1915 GAUDART Jean-Marie » 7 Février 1915 GAUDIN François-Alix Caporal 14 Mai 1915 Du 20 au GAY Charles-Joseph Lieutenant 30 Juillet 1915 GAY Fernand-Michel 2™ classe 2 Juillet 1915 Décès constaté le GAY Fernand-Michel » 10 Août 1915 Décès constaté le GAY Pierre » 10 T Août 1915 GELIBERT Victor-Philippe » 2 Juillet 1915 GEORGES Pierre 2me classe 20 Juillet 191S GERMANAZ Séraphin Caporal 20 Juillet 191S f GERVASONI Bernard-Joseph 2me classe ) 22 Juillet 1915
NOMS PRÉNOMS GRADE DATE DE DÉcis I GÉRY Jean-Marie-Emile » io Juin 1916 GITËNAY Claude » 19 Septembre 1915 II GIBAUD François-Laurent » 1er Septembre 1915 e. ent 20 Juillet 1915 GILBERT Jacques-Marius Sergent 20 Juillet 1915 GILBERT-COLLET Pierre-Cyrille 2me classe 30 Août 1915 |I GILLET Joseph » 7 Juillet 1915 GILLET Marius Caporal 21 Juin 1915 I
GILLIER Almire-Marce1 2me classe 2 Septembre 1915 - Du 28 Août au GIRARD-REYDEL Jean-Claudius Caporal 3 Septembre 1914 C'IRAUI) Antoine-François 2me classe ig Juin 1915 GIRAUD Eugène-Max.Louis Caporal 25 Juillet 1915 I GLAIRON-RAPPAZ Joseph-Emile - classe 8 Mars 1915 Goi)Dn't Pierre-Antoine » 8 Mai 1915 GODET Félicien-J.-Marie » 29 Juin 1915 GONDAU Pierre Caporal 30 Juin 1915 GONNARD Jean-Baptiste 2me classe 20 Juillet 191S GONTHntt Alexandre-Marcel » 20 Juillet 1915 Antérieurement au GONTHIE" Félix-Joseph » 30 Novembre 1914 I GOUCHON Marius-Pierre » 21 Juin 1915 IlI OCOOUUDDAARRD D Jean-Emile-Franç. » 31 Août 9 GOUTALLAND STeanI -Louis 2RA« classe 8 Juillet 1915 I GOUTILLE Pierre » 30 Juin 1915 GOUTTFFARDE GOUTTEFARDB Camille-Marin-Fl. Sergent 21 Juin 191 S GOUTTENOIRE Antonin 2ME classe i™ Janvier 1915 I GOUTTRY Auguste-Olivier Ire classe 8 Avril 1916 GOYET Jean-Etienne ABE CLASSE 21 JUIN 1915 Juillet 1915 1I1 GRAND SÈÎÊ Caporal 20 Juillet 1915 GRAND François 2ME classe 21 Juin 1915 I SRAND Ju:!!eti9l5 - « Joanny Caporal 3 Juillet 1915 GORRAANNGGE E Jean-Claude-Mar. 2me classe 10 Novembre 1914 I GRANGE Léon-Emile » 20 Février 1915 III GRANGE Pierre-Marie Caporal 30 Août 1914 GRANGEON Antoine 2me classe 31 Août 1915 GRANJEAN Octave-Alphonse Sous-Lieutenant 22 Août 1915 GRANJON Antoine-Jean 2me classe 3 Septembre 1914 CTKNTON François « 3 Septembre 1914 I GRAVIN Ernest-Joseph « 31 Août 1915 GRENIER Léon Caporal 18 Février 1915 GROGNET Jean-Marie 2™ classe 19 Septembre 1914 I GROGNIET Michel-Alexandre » 24 Juillet 1915 GROS Joseph-Paul-Adolp. Caporal-Fourrier 31 Septembre 1914 I GROSSO Baptiste 2m' classe 3 Septembre 1914 Décès constaté le CRUFFAT Firmin-Marie Caporal 8 Octobre 1915 I OUILLERMET CMLLERMET Jean-Pierre 2me classe 22 Juillet 1915 I GUILLERMIN Jean-Pierre » 21 Juillet 1915 II!
GUYONNET Jean-Marie Caporal 20 Juillet 1915 HÉBRARD Julien .zm, classe 17 Décembre 1915 I HERMAN Alfred » 8 Avril 1916 HOFFMANN Joseph » 31 Août 1914 HUDRy-PRODON François » » 30 Novembre 1914 Hut't Paul » 29 Août 1914 HUGONNNIER l,ouis-Frédéric » 21 Juin 1915 I HUGUES Félix-Marcel » 7 Juillet 1915 HYVERT François-Marius » 20 Février 1915 Isoux JP[ieerrrre eAAÎitfrîeea d. >' Février 1915 I Isoux » 1er Septembre 1915 I lSSELÉ Jules Caporal - 19 Juin 1915 JACQUItMItT Jean-Baptiste 2me classe 27 Janvier 1915 TACQUEMIN Albert-Ch.-Aug. Sergent 20 Juillet 1915 TACOUÊMOUX Eugène-François Ire classe 21 Juin 1915 I J ACQUItT Alphonse 2me classe 30 Janvier 1915 TACOUIN Léon-Marcel » 18 Mars 1916 JALLET Jean ilre classe 8 Janvier U
NOMS PRÉNOMS GRADE DATE DE DÉcÈs
JANDOT Nicolas 2me classe 29 Janvier 1915 JARRIt Maurice-Antoine » 2 Juillet 1915 JItAN Firmin-René-Bap. Adjudant' 2 Juillet 1915 - Décès constaté le JEANTET Emile-Henri » 1er Août 1915 TOLLY Policarpe Caporal 21 Juin 1915 JOANNAUD Félix-Joseph 2me classe 2 Octobre 1914 TOUVE Charles Sergent 22 Août 1915 Joux François-Rémy ire classe 2 Septembre 1915 JOVItT Hyppolite 2me classe 14 Décembre 1914 Antérieurement au JUILLARD Jules-Victor » 17 Septembre 1914 JURUS Aimé-Louis » 20 Juillet 1915 JUVItNETON Hyppolite-Jean-Fr. Sergent 18 Juin 1916
LABORBE Jean-Marie Sous-Lieutenant 26 Février 1915 LACHENAL-CHORDET Donat-Henri 2me classe 19 Juin 1915 TACROTX Armand-Joannès » 31 Août 1914 LACROIX Marcel » 21 Juin 1915 LAFAYE André » 21 Juin 1915
IMPAYE Gabriel », 18 Août 1915 LAFONT Raoul-Edmond » 13 Juin 1916 LAGAY Benoît Caporal 21 Juin 1915 I AISSUS Marie-Elie 2me classe 29 Août 1914 LASSETERIE genis » 17 Novembre 1914 LANGE Edmond-Joseph » 3 Septembre 1914 LAPEYRE Marcellin-Aug.Jul. » 7 Mai 1916 T APOTRE Jacques » 29 Juin 1915 LARCHER Claude-Marius Caporal 8 Avril 1916 LAROCHE Adrien 2ME classe 29 Juin 1915 LARUE Claude »Ier Juillet 1915 LASSAGNE Joannès » 3 Septembre 1914 LASSELOT Jean-Claude » 20 Juillet 1915 LATIIUILÉ Jean-Pierre » 9 Novembre 1914 LAURENT Louis-Emmanuel Lieutenant 20 Juillet 1915 LAuRENT Jean-Calixte Caporal 20 Juillet 1915 LAURENT François 2me classe 31 Juillet 1915 1 ] AVIE Félix-Emile » 31 Août 1915 IAVIRON Henri-Albert » 18 Mars 1916 LAVOREL Louis » 10 Novembre 1914 LEIM Joseph » 9 Août 1914 LE MOINE Jean-Ma'rie-Joseph Lieutenant 3 Septembre 1914 LERET Roch 2me classe 30 Août 1914 Du 20 au LINGUENHELD Georges Sous-Lieutenant 30 Juillet 1915 LIZON-A-LUGRIN Paul-Louis Caporal 22 Juillet 1915 î ODIFR Marius-Alphonse 2»» classe 21 Juin 1915 LONDICHIt Joseph z"le classe 20 Juillet 1915 LOUTSON Joannès » 3 Septembre 1914 MABLOUX Auguste-Emile » 1" Juin 1915 MABIOUX Joseph-Marie » 24 Août 1915 MADEYRE Blaise » 20 Juillet 1915 MAGNAUD Jean-Marie » 28 Août 1914 MAGNER Albert-Joseph » 18 Juin 1915 Décès constate: ", Décès constate. , ~~X MAGNFT Annet » 10 Août K~ é' '.J:--' MAGNIN Jean-Louis Caporal 9 Août 1915 :l>\
MAHHOT Albert classe 3 Avril igi6 MALAPERT Louis-Mathieu » 19 Jom 1915 JT: \R MALIN Joseph-Jules-Adr. » 20 Juin WrS*r \, MALLEN Alphonse-Fern.-Ar. » 19 !' in.. :i9Í5'!1 v* ir MAIAET Léon Sergent 31. Août 1914:::,' .'r :,r.
MANIGLIER Victor-François 2me classe 22 I9I<? y 7^' MARCHAND Jean-Jérémie » 21 J~is ,rit MARGOT Pierre » 3 Septen^^g?^ v MARIN-CUDRAZ Jean-Emile * 31 Mari* g.';, MARION Toussaint-François 2ME classe 24 Août ÿ/ MARIOTTE Antoine » I4 Juillet 1915 4
NOMS PRÉNOMS GRADE DATE DE DÉCÈS
MARMAS Claudius » 20 Juillet 1915 MARRET Jean-Marie » 15 Novembre 1914 MARRON Augustin-Emile » 5 Juin 1915 MARTIN Claude-Alp.-Ferd. » 12 Octobre 1915 MARTIN Henri-Clém.-Améd. » 20 Juillet 1915 MARTIN Louid-Ambroise » 28 Août 1915 MARTIN Pierre » 22 Juin 1915 MARTIN Pierre-Augus.-Jos. Caporal 7 Juillet 1915 MARTINAUD Eugène 2ME classe 5 Septembre 1915 MARTINET Jean-Mauce-Em. » 29 Août 1914 MARTINET Joseph » 20 Juillet 1915 MARTY Emeric-Jules Sous-Lieutenant 24 Juillet 1915 MASSON Firmin 2ME classe 27 Août 1915 MASSON Germain B 3 Septembre 1914 MASSON Julien-Joseph » 2 Juillet 1915 Décès constaté le MASSOT Jean-Benoit » 10 Août 1915 MATHEVON Marius Caporal 21 Juin 1915 MAUBERT Marius sme classe 20 Juillet 1915 MEILLERAND Pierre » 8 Août 1915 MÉNADIER Annet » 18 Février 1915 MÉNADIER Annet » 9 Septembre 1914 MENU Jean-Baptiste » 9 Janvier 1916 MERCIER Denis » 20 Juillet 1915 MERLE François-Marius » 19 Novembre 1914 MERMET Edouard-Auguste » 23 Août 1915 MERMOZ Victor Ire classe 21 Juin 1915 MÉTRAI. Jean-Marie 2ME classe 22 Août IF5 METTON Antoine » 7 Juillet 1915 MEYNET Joseph-Alfred » 18 Décembre 1914 MIAILHE Julien-Jacques-Jos. Adjudant-Chef 21 Juin 1915 MIARD Paul-François 2ME classe 21 Juin 1915 MICHALET Mathieu » 23 Août 1915 MICHARD Etienne » 2 Juillet 1915 MICHEL Fabien-Camille » 7 Juillet 1515 MIDY Claude 2me classe 27 Février 1915 MILAN Henri » 14 Mars 1916 MISSARD Gilbert » 20 Juillet 1915 Décès constaté le MIQUET Joseph-Eugène » 10 Août 1915 MICHOUD François-Cl.-Mar. » 20 Juillet 1915 MIS Maurice Ire classe 2 Juillet 1915 MISSILIER Françis 2ME classe 13 Juillet 1915 MOJON Joseph-Théodore » 7 Juillet 1915 MOLIN Léopold-Jean IRE classe 1 Juillet 1915 MOLLARD Joseph 2me classe 22 Août 1915 MOLLARD Joseph-François » 2 Juillet 1915 MOLLARD René-François » IER Septembre 1915 MOLLIER Joseph-François » 23 Juin 1915 MONCEAU Pierre-Marie » 21 Juin 1915 MONEYRON Jean-Marcel » 16 Septembre 1915 MONTAGNE Claude » 24 Août 1915 MONTAGNE Eugène » 11 Novembre 1914 MONTAGNItR André » 18 Juin 1915 MoNTEiLLET Jean-Marie 2ME classe 20 Juillet 1915 MONTVIGNIERMONNET Joseph-Marie » 20 Juillet 1915 MORARD Albert-Marie Ire classe 21 Juin 1915 MOREAU Gaaspard 2ME classe 8 Novembre' 1914 MOREL Marius » 29 Juin 1915 MORNAL Louis-Joseph » 20 Juillet 1915 MOUILLER Michel Caporal 30 Juin 1915 MOUTIN Pierre-Alp. Marcel. 2me classe 27 Août 1915 MUGNIER Jean-Pierre » I" Août 1915 MURAZ Pierre-Joseph Sergent 18 Février 1915 MURET Maurice-Rob.-Gab. Caporal 29 Janvier 1915 ', Décès constaté le
LÙMS PRÉNOMS GRADE DATE DE DÉcÈs
NANJOD Emile âme ciasse 8 Mai 1916 NAND Léon » 21 Juin 1915 NICOLAS André » 28 Août 1914 NICOLLIN Camille-Jos.-Céles. Caporal 3 Septembre 1914 NOASCONO Pierre 2me classe 7 Juillet 1915 NOVEL Alfred-Marie » 19 Février 1915 NOVEL Marie-Jean-Franç. Sergent-Major 22 Juillet 1915 NOYER Clément 2n" classe 19 Novembre 1914 OBLETTE Jean-Marie Ire classe 20 Juin 1915 ORIOL Claudius-Marius 2m. classe 31 Août 1915 OuGiER Marcellin » 3 Septembre 1914 OURS Léon-Auguste » 17 Décembre 1915 PAGET-POUPELLE Romain-Joseph Sergent 29 Août 1914 PAILLER Raoul-Pierre 21, classe 17 Décembre 1915 PALLUEL Jules-Alphonse » 20 Août 1915 PANISSET Julien » 20 Juillet 1915 PANUEL André-Louis » 21 Juin 1915 PAPILLON Philippe » 3 Septembre 1914 PAPUT Claude » 21 Juin 1915 PAQUY François » 18 Février 1915 PARET Joseph » 20 Juillet 1915 PARIS Joseph-Emmanuel » 30 Août 1914 DE PARISOT DE DURAND DE LA Marie- J ean-SidoiBOISSE ne-Henn Commandant 3 Septembre 1914 PARLONGUE Louis-Gérémie 2me classe 23 Août 1915 PASCAL Joseph-Marius » 1er Juillet 1915 PASQUIER Lucien-Antoine JM. classe 22 Août 1915 PASSERAT Arsène » 20 Juillet 1915 PASSY Guillaume » 29 Août 1915 PASTEL Antonin » 28 Mai 1915 PATTY Emile-François Caporal 20 Juillet 1915 PAVIET Salomon-François 2ME classe 19 Juin 1915 PAVILLËT Jean-Joseph » 28 Avril 1915 PÉCHERAND-GALLOIS Pierre » 24 Février 1915 PEILLON Antoine » 18 Février 1915 PÉJOUX Jean » 23 Septembre 1914 PELLETIER Victor-Marius-Noël Caporal-Fourrier 4 Juillet 1915 PÈNIt Théophie-J.-Marie 2ID. classe 21 Juin 1915 PENNEQUIN René-Joseph » 22 Mars 1916 PÉPIN Ferdinand-Maurice » 29 Juillet 1915 PÉPIN François-Alex.-M. » 18 Février 1915 PÉRlnR Hubert-Louis-H. Sergent 22 Juin 1915 PÉRONNET Pierre-Marius 2"" classe 24 Mai 1915 PERRAUD Jean Caporal 28 Août 1915 PERRAUX PIENNE 2ME classe 11 Novembre 1914 PERRIER Charles-François » 13 Août 1915 PERRIER Jules-Edouard » 3 Septembre 1914 PERRIER-GROS Claude-Auguste-Al. Caporal 2 Juillet 1915 PERRIN Léandre 2me classe 31 Août 1915 PERRINO Jean-Marie » lg Juin 1915 PERRON François » 3 Septembre 1914 PERRON Joannes-Petrus » 3 Septembre 1914 PERROUSSET Jean-Adolphe » 3 Juillet 1915 PERRUS Gratien-François » 3I Août 1915 PÉRUFELLE Léon-Jacques » 31 Août 1915 PÉTEX Alfred-Jean-Bap. Caporal 19 Juin 1915 PETIT Emile-Joseph 2me ciasse 20 Juillet 1915 PETTEX Pierre-François Caporal 16 Mars 1916 PICHAT François-Marie a 4 Mai 1915 PICHON Antoine 2IDe classe 2 Juillet 1915 PICHOT Maurice-Arsène » 21 Février 1915 IENNE Louis 1 15 Mars 1915 PINAT Raymond-Ch.-P. Aspirant 2 Juillet 1915 PINAUD Louis 2me classe I2 Janvier 1916 PINGEON Jules » l6 Août 1915 PLACE Léon-Paul Caporal 1er Juillet 1915 1
NOMS PRÉNOMS GRADE DATE DE DÉCÈS
PIZAMIGLIO Albert-Jos.-Céles. 2me classe 20 Juillet 1915 PLANCHE Claude Caporal 4 Juillet 1915 PLASSARD Victor-Jean-Louis 2me classe 19 Juin 1915 PLATTET René-Charles » 1er Octobre 1914 POIZAT Louis-Eugène Ire classe 20 Juillet 1915 POMMAREL Jean-Isidore 2me classe 24 Septembre 1915 PONCET Joanny » 9 Août 1915 PONCET- Yves » 12 Décembre 1914 PORRAZ Joseph » 21 juin 1915 PORRET Joseph-Edouard » 2 Juillet 1915 Du 28 Août au PORTAILLER Barthélémy * » 3 Septembre 1914 POTHIER Alphonse » 20 Juillet 1915 POULARD Etienne » 2 juillet 1915 POULARD ) Jean-Eugène Ire classe 7 Novembre 1914 POURCIN Louis-Pierre Caporal-Fourrier 10 Juin 1916 POUYET Jean-Dominique 2me classe 20 Avril 1915 PRADEL Jean-Marie » 2 Juillet 1915 PRALUS Jean-Marie » 27 T Août 1914 PRAT Antoine » 3 Juillet 1915 PRICAZ Jean-Albert » 19 Février 1915 PRIEUR Jean-Marie » 9 Juin 1915 PRIMPIER Philibert-Louis » 22 Juin 1915 PROST Joseph-Marius Caporal 23 Juillet 1915 PUGNAT Jules 2ME classe 19 Février 1915 OUERRY Camille-Félicien » 30 Juin 1915 OuiNOUINET Charles-Jos.-Alex. Caporal 3 Septembre 1914 RAFFIN Guillaume » 22 Août 1915 RAMBAUD Aimé-Joseph » 31 Août 1915 RAMBOSSON Leon-Henri-Fran. » 20 Juillet 1915 RAMÉL Louis-Adelin Ire classe' 9 Septembre 1914 RAPHOZ Théodorc-M.,-Jos. 2me classe 19 Juin 1915 RASSAT Jean-Alfred Caporal 28 Août 1914 RATEAU Paul-Félix 2me classe 8 Mars 1916 RAVEL Mathieu » 31 Août 1915 R-VIX Paul-Alfred » 7 Juillet 1915 REBORD Charles-Benjamin » 18 Février 1915 REBUT Antoine » 29 Août 1914 RECOLLIN-BELLON Jean-François Sergent 21 Juin 1915 REFFET Théophile-J.-Pap. 2me classe 20 Juillet 1915 REGARD Léon-Camille Sous-Lieutenant 29 Août 1914 REMONDIN Claudius-Antoine Ire classe 8 Août 1915 RENARD Charles » 20 Juillet 1915 RKEEVVEE RSS É Ernest » 22 Mars 1916 Décès constaté le REVItT Jean-Aimé 2me classe 20 Août 1915 REVIL-SIGNORAT Henri-Joseph-Nic. Sergent 8 Avril 1916 REVUZ Joseph 2me classe 29 Juin 1915 REY Aimé » 31 Août 1915 REY Auguste-François Caporal 19 Mars 1915 REy-GRANGI: Joseph-Henri 2me classe 20 Juillet 1915 RËYDET Adolphe-François Ire classe 28 Mai 1915 "RFYI-'AUD Eugène-Ernest 2me classe 8 Avril 1916 RÊYNAUD Marius-Germain » 19 Juin 1915 RICHARD Maxime-Victor Commandant 20 Juillet 1915 RIVAUX Claude 2ME classe 8 Juillet 1915 ROBERT Benjamin-Alex. Capitaine 20 Juillet 1915 Décès constaté le ROCH Jean-Claude 2me classe 20 Août 1915 ROCHET Laurent » 28 Août 1915 RoinER Joseph 2me classe 5 Juin 1915 RODIER Joseph » 14 Mars 1916 REFVT Joanny » 29 Juin 1915 Roire Claudius Caporal 15 Août 1915 ROMAN Joseph-Alph.-Aug. Capitaine 3 Septembre 1914 ROSAY Jean-Joseph 2me classe 21 Juin 1915 ROSAZ Louis » 19 Juin 1915
*i i NOMS PRÉNOMS ._,,,"', GRADE DATE DE DÉCÈS
ROSSItT Rémy-Auguste » 24 Mai 1915 ROUDILLON Louis-Joseph » 29 Août 1914 ROUMEAU Jean Caporal 8 Décembre 1914 ROUVEUR Claude-Antoine Sergent 20 Avril 1915 Roux Florimond-Alph. 2me classe 19 Juin 1915 Roux François-Eusèbe » 3 Septembre 1914 Roux Henri-Geo.-Franc. » 17 Décembre 1915 Roux Jean-Auguste » 7 Septembre 1915 Du 20 au Roz Raoul-Ernest Sous-Lieutenant 30 Juin 1915 ROZOTTIt Louis-Désiré Sergent 3 Septembre 1914 RUBIN-DELANDRY Angelin-Alphonse 2me classe 19 Juin 1915 RUDEL Alexis-Guillaume Caporal 26 Janvier 1915 RUIN Joseph-Cl.-Franç. Sergent 25 Juillet 1915 SABATIËR Emile- J oannès 2me classe 24 Septembre 1914 SAGE Joseph-Isidore » 28 Août 1914 SALAZARD Claude Caporal 31 Août 1915 SALLAZ Joseph 2me classe 2 Septembre 1915 SALOMON Ernest-Ant.-Jos. » 5 Avril 1916 SANTIQUET Marie-Eugène » 19 Juin 1915 SAPALY Jean-Claude » 29 Août 1914 SAPIN André » 28 Août 1914 SATRIN Claudius 2me classe 21 Juin 1915 SAUDINO Eugène-Benoit 2me classe 30 Juin 191s SAUVIGNET Joseph 2me classe 18 Mars 1916 SCHMITT Philippe Sergent 24 Août 1915 SENERET Pierre-Désiré-Cél. 2me classe 8 Juillet 1915 SERRAZ Edouard-Jean » 21 Août 1915 SESTIAA Jean » 21 Juin 1915 SERRE Marius » 22 Août 1915 SIBOURD - Antoine Caporal 22 Août 1915 SIBUET Paul 2me classe 18 Février 1915 SIMON 1 Camille-Antonin » 2 Mai 1916 SIMON Joseph-Marius » 21 Juin 1915 SIMOND Albens-Robert Caporal 17 Août 1915 SIMOND Paul-Roger 2me classe 3 Septembre 1914 SOENEN Gustave-Jérôme » 24 Septembre 1915 SOLLlItR Antoine » 14 Mars 1915 SOULIER Ferdinand-Antoine Ire classe 20 Juillet 1915 SORET DE BOIS- Girard-Raoul-AlBRUNET fred Lieutenant 14 Janvier 1916 SOURD Julien-Auguste 2me classe 20 Juillet 1915 SUAT Urbain-Pierre » 30 Juin 1915 SURAULT Albert-Emile ire classe 6 Octobre 1915 SURÉT René-Georges-Vic. 2MO classe 14 Septembre 1914 SYLVAIN-BENOIT Jean-Louis » 23 Août 1915 SYLVESTRE-BON- Décès constaté le CHEVAL Onésiphore » 10 Août 1915 Antérieurement au T ÉILLlItR Lucien-Alexandre » 16 Janvier 1915 TEILLON Auguste » 19 Mars 1915 TItLIItR Emile Caporal 22 Août 1915 TERRAZ Charles 2me classe 21 Juin 1915 TESTANNIER Charles-Elisée » 18 Juin 1915 TESTE Albert-Hilarion » 19 Mai 1915 TÉTAZ Alfred-François » 24 Septembre 1915 THEUDItRO Joseph » 17 Août 1915 TIABAUD Joseph » 29 Juin 1915 TIALLIER 1 Pétrus » IER Juillet 1915 THIERS Auguste-Octave » 30 Novembre 1914 THISY Antoine » 10 Octobre 1915 THÉVENON Louis-Joseph 2ME classe 5 Juillet 1915 TIBLIËR Antoine » 17 Août 1915 TOGNET Léon-Jules-Franç. Caporal 6 Juillet 1915 TORCHIO Eugène-Antoine Sergent 2 Juillet 1915 Décès constaté le
NOMS l PRÉNOMS GRADE DATE DE DÉCÈS TOUCHARD ',André-Ferd.-Gilb. Sous-Lieutenant 21 Novembre 1915 TOURNAFOL François-Eugène 2me classe 2 Juillet 1915 TRABUC Leopold-Jean-Benj. » 20 Juillet 1915 TRAVARD Jean-Antoine » 3 Septembre 1914 TRAVARD Noël » 20 Juillet 1915 I RÉSALLET Jean-Maurice » 21 Juin 1915 TRIOULEYRE Jean-Claude » 20 Juillet 1915 URBAIN Elie * 22 Août 1915 VACHER Claudius » 19 Juin 1915 VACHERESSE Jean-Antoine Ire classe 21 Juin 1915 VACHON Louis-Ch.-Emile 2me classe 1er Février 1915 VAILLE Félix » 22 Août 1915 VALENÇON Jean-Marie » 21 Juin 1915 VALFORT Jean-Marie » 31 Août 1915 VALLA Auguste » 30 Juin 1915 VALLAT Jean-Baptiste » 3 Septembre 1914 VALLON Jean 2me classe 21 Juin 1915 VÉDRINES Antoine » 20 Juillet 1915 VÉRILLAC Gustave-Edouard » 20 Juillet 1915 VERNIN Joseph Adjudant 20 Avril 1916 VÉROT Louis 2me classe 22 Août 1915 VERRON Claude » 27 Août 1914 Décès constaté le TV. ESSILLIER Joseph-Jacques Ire classe 10 Août 1915 VEYRAT-MASSON François 211 classe 6 Juin 1915 VEYRIt Célestin-Antoine » 21 Juin 1915 VIARD Charles-Etien.-L. ». 21 Juin 1915 VIDAL Jean-Marie » 26 Janvier 1916 VIDAU Henri-Louis Sergent 20 Juillet 1915 VIRONNE Edoaurd-Marie 2mo classe 5 Octobre 1915 VIDONNE Jean-Marie » 31 Août 1915 VILLARD Jean-Etienne » 21 Juin 191 ?
VINCENT Michel » 29 Juin 1915 VIOLLET Arthur-Claude Caporal 31 Août 1914 VIVENZA Gilbert-Laurent 2me classe II Mai 1915 VOISIN Jean-Marie » 3 Juillet 1915 VOYANT Jean-Baptiste Sergent 24 Septembre 1915 FOURNIER Gilbert-Alphonse 2me classe GRANON Auguste » 10 Juin 1916 CUZIN Albert-Joseph Ire classe 7 Juillet 1916 Décès constaté le MORAND Marcel-Nazaire » 2 Juillet 1916 NICOLAS Auguste 2mo classe 29 Juillet 1916 PARON Antoine-Joseph » 21 Août 1916 THOMAS .Louis * 9 Juin 1916 ADONT Philémon » 22 Août 1916 ALY Lucien-François » 24 Août 1916 ARNAUD Paul » 24 Août 1916 AUDRA Louis-Wilfrid » 27 Août 1916 BARCELO Jean-Pierre-Math. » 27 Août 1916 BARDIN Raoul » 2g Août 1916 BARILLOT François Adjudant 24 Août 1916 BARRET Louis 2me classe 21 Août 1916 BERNACHOT Jean-Marie Caporal 27 Août 1916 BAILLAUD Alfred Sergent 24 Août 1916 BÉROUD Marius » 24 Août 1916 BERTHOLLET Jean-Jacques Caporal 27 Août 1916 BERTHÔXLET Régis-Marcel Caporal 29 Août 1916 BIDOT 1 Léopold 2m« classe 27 Août 1916 BIGNON t Antoine Caporal 24 Août 1916 BILI.AUD Benoît 2ME classe 16 Septembre 1914 BILLOD Constant-Félix » 24 Août 1916 BOCQUENAZ Auguste » 24 Août 1916 BOSON Edouard-Frafnçois » 29 Août 1916* BOULET Louis Sergent 24 Août 1916 BOURNEIX Pierre 2me classe 24 Août 1916 BOUVARD Joseph » 22 Août 1916
NOMS PRÉNOMS GRADE DATE DE DÉcÈs II BROCQUET François-Florent » 21 Août 1916 II BRUN Léon * 31 Août 1916 || BUGNON Claude Sergent 24 Août 1916 I BURELIER Benoit » 29 Août 1916 I CARTON Emile Caporal 22 Août 1916 I BURILLON Antoine 2me classe 24 Août 1916 I CHARLS-MANJON Edouard Ire classe 13 Septembre 1916 I CHARLET Jean-Marie 2ME classe 23 Août 1916 | CHARRET François » 21 Août 1916 | CHEBARDON Louis-Désiré Sergent 27 Août 1916 I CHEVALIER Louis 2me classe 27 Août 1916 I CHEVALLIER Noël-François Sergent 22 Août 1916 | | Antérieurement au II| CHÔMÂT Jean-Marie 2ME classe 2 Juillet 1916 COLLET Camille » 24 Août 1916 I Antérieurement au I COLY Gaston-Farnçois » 2 Juillet 1916 | Antérieurement au || COMBRE Antonin » 2 Juillet 1916 SOTTE Jean-Antoine » 24 Août 1916 | COUDERT Louis , 24 Août 1916 COULOMB Fernand » 27 Août 1916 COURT Pierre-Louis » 24 Août 1916 II Antérieurement au || CUIUERY Marcel-Jean-Noël » 2 Juillet 1916 DEVANNB Henri-Joseph ire ciasse 27 Août 1916 DEJOUD Marie-Jules 2me classe 24 Août 1916 II Antérieurement au III DoMENGE-CHENAL René-François Caporal 2 Juillet 1916 Entre le 21 et le I|I DOR Pierre Capitaine 25 Août 1916 n, Louis Adjudant 24 Août 1916 I DUINAT André 2me classe 22 Août 1916 I| DUKoND Charles-Edmond » 24 Août 1916 Durin André Caporal 24 Août 1916 II ~F~-,.,.,~ .,. T Antérieurement au | DuvitRGER Jean 2me classe 2 Juillet 1916 ÏAYOLLE Camille-Calixte 2me classe 28 Août 1916 I|I FIALEX Antoine » 24 Août 1916 FOURNItL Jean-Baptiste » 24 Août 1916 NAY Fernand-Etienne » 24 Août 1916 GAIDt-CHEVRON- Etienne » 24 Août 1916 I GAILLARD Joseph-Marius Ire classe 24 Août 1916 II Antérieurement au II| GAILUT Louis 2me classe 2 Juillet 1916 GASTAUD Lucien-Antoine » 27 Août 1916 | GAUTHIER Eugène-Louis » 24 Août 1916 | GEAY Antoine-Marie » 26 Août 1916 |I| VJÉRARD Jean-Marcel Caporal 24 Août 1916 GIANNOTTI Louis-Philippe » 29 Août 1916 I OILIBERT André-Emmanuel Sous-Lieutenant 24 Août 1916 I GIRARD André-Louis-Phil. 2me classe 23 Août 1016 I GIROD Raymond-Fernand » 27 Mai 1916 GOBÉL :Dominique-JOIS.-H. Caporal 24 Août 1916 I GossET-GRAINVILLJt André Sous-Lieutenant 31 Août 1916 I Antérieurement au II GOUTTÉBARG Antoine am. classe 2 Juillet 1916 GOUTTERD Pierre » # Septembre 1914 I Antérieurement au I GRAVIlOL Germain » 2 Juillet 1916 GRENIER Jean-Pierre Caporal 24 Août 1916 I Entre le 21 et le I GUERRY Félix Capitaine 25 Août 1916 Antérieurement au GUILLEBUIK Joseph Sergent 2 Juillet 1916 , Antérieurement au || j rU,UmII'iL“ Y JT ean-– Eug.-Amb. 2me classe 2 Juillet 1916
NOMS PRÉNOMS GRADE DATE DE DÉcÈs
HALLOT Jules-Léop.-Jos. » 29 Août 1916 HUDRY Charles-Emile ,, 28 Août 1916 JACQUEMIN Ernest-Eugène » 28 Août 1916 JARRE Balthazard-Albert Sergent 22 Août 1916 Antérieurement au JAT Vincent 2me classe 2 Juillet 1916 JEANTET Jean-Marie » 24 Août 1916 JOND Jean » 21 Août 1916 JOETT Isaie-Sylvain Caporal 29 Août 1916 Décès constaté le JUILLET Etienne Ire classe 2 Juillet 1916 EALANNE Paul-Firmin Ire classe 24 Août 1916 LAMOTTE Henri-Pierre 2me classe 21 Août 1916 EAROCHETTE Louis » 22 Août 1916 LAssIAz René-François » 23 Août 1916 EAURENÇON Ernest-Marius » 24 Août 1916 LAURENSON Clément-Régis » 27 Août 1916 LONGUEVILLE Aristide-Félicien » 29 Août 1916 MARCHEBCEUF Claudius » 26 Août 1916 MARCEILLIËR Henri-Jean-Eouis, 2me classe 21 Août 1916 Antérieurement au MARIN-EAMELLET Joseph-Prosper » 2 Juillet 1916 MARTIN Joseph-Claude Sergent 28 Août 1916 MERLIN Mathurin-Joseph 2me classe 25 Août 1916 MIXIt Pierre » 21 Août 1916 MONNIER Louis-Philippe. » 31 Août 1916 MOUSSIERE Jacques Caporal 24 Août 1916 Entre les 21 et NAIME Louis-Claude-Jos. Sous-Lieutenant 25 Août 1916 NÉOLLIER Antoine Caporal-Fourrier 24 Août 1916 PEILLEX Joseph IRE classe 22 Août 1916 PELISSON Louis-Joseph-Hip. » 24 Août 1916 PETHIEU Jean-Marie 2me classe 24 Août 1916 PIGNARU Jean-François » 27 Août 1916 PILLET Joseph-François » 22 Août 1916 POUPARD Charles-Julien » 24 Août 1916 RONDOT Henri-Emile » 24 Août 1916 RossAT Charles-Joseph » 27 Août 1916 ROSSET Marcel-Prosper Sergent 24 Août 1916 ROUPIOZ Louis 2me classe 24 Août 1916 SAUREL Baptistin-Henri Aspirant 24 Août 1916 SEURRE Julien-Etienne 2me classe 27 Août 1916 SIGOT François Sergent 22 Août 1916 SILLON Eugène-Félicien 2me classe 24 Août 1916 Antérieurement au SUIOND François-Jos.-Alf. » 2 Juillet 1916 SINGER Marie-Joseh-Henri » 26 Août 1916 SOULIER Abel-Léon 1" classe 24 Août 1916 TÉPPAZ Claude-André 2me classe 24 Août 1916 TRANIÉ Entre les 26 et • Pierre-Ph.-Aug. Sous-Lieutenant 31 Août 1916 TROILLARD Jean-Baptiste 2me classe 13 Septembre 1916 VALEMBOIS Henri-Charles Caporal 24 Août 1916 VALOUR Antoine 2me classe 24 Août 1916 VITTOZ Louis » 24 Août 1916 AULAGNE Antonin » 17 Septembre 1916 AUPETIT Léon » Août 1916 BATHÊNDIER François-Eugène » 17 Septembre 1916 BELLEGY Albert-François » 20 Septembre 1916 BELLON Paul-Ernest » 27 Août 1916 Bois François-Joseph » 16 Septembre 1916 BRUYÈRE Jean-Marie-Jules » 17 Septembre 1916 LHALVE Marie-Jac.-Félic. » 24 Août 1916 CLAIR Claudius-Joseph 2me classe 16 Septembre 1916 D ALARET-SOLIER Alfred » Août 1916 DAUMAS Marius-Jos.-Ang. » 17 Septembre 1916 Décès constaté le
NOMS PRÉNOMS GRADE DATE DE DÉcÈs
DAVID Pierre » 2 Juillet 1916 DÉGENÈVE Joseph » 19 Septembre 1916 DENIS Lucien » 27 Août 1916 DESPIËRRES Emile-Joseph Sergent 19 Septembre 1916 GABARRE François 2m classe 9 Septembre 1916 GAIDE Joseph-Ester » 16 Septembre 1916 GERMAIN Louis-Eug.-Max. » 16 Septembre 1916 GODART Joseph-Toussaint » 16 Septembre 1916 Antérieurement au LAFLEUR Claude-François » 18 Août 1915 MARIE Jean » 16 Septembre 1916 MÉTRAL Eugène-Louis » Août 1916 MORICHON Jean-Baptiste » 17 Septembre 1916 MUGUET Antoine-Marie » 20 Septembre 1916 PASCAL Joseph » Août 1916 PERRET Félix-François » Août 1916 PLASSARD Claudius » 16 Septembre 1916 PONCET Albert » 19 Septembre 1916 SAUGUES Eugène 2me classe 17 Décembre 1916 SOURLIAMY François-Edouard » 20 Septembre 1916 TRIDON Claudius-Annet Caporal 17 Septembre 1916 TOURVIEILLE Clovis-Philippe 2ME classe 17 Septembre 1916 VALLIËR Joseph-Barthélemy » 17 Septembre 1916 VELLUET Marie-Jos.-Atham. Méd. aide-major 17 Septembre 1916 AGNEL Fernand-Kléber aidasse 6 Novembre 1916 ANDRÉ François-Marie » 29 Août 1916 Antérieurement au BLANC Jacques » 2 JUIUET 1916 BARRIÈS Jean-François » 3 Novembre 1916 BECOUZE Claude » 3 Novembre 1916 BERGERET Marius-Emile-Aug. » 4 Novembre 1916 BONNET François JRE classe 12 Novembre 1916 JioucHET Leopold-Joseph Caporal 4 Novembre 1916 BURLAT Marius » 10 Novembre 1916 CHOREL Marcel 2me classe II Novembre 1916 DAGNEAU Albert-Julien » 24 Août 1916 DESARMBNIEN Jean-Marie Sergent 5 Novembre 1916 DURANTET Jean-Mary 2me classe 4 Novembre 1916 FAUVEAU Joseph » 24 Août 1916 GAUTHIER André-Joseph Clairon 5 Novembre 1916 VERT Paul Caporal 2 Novembre 1916 GÉRIN Henri-Benoit » g Novembre 1916 GUEBEY André-Emile 2me classe 10 Novembre 1916 HARBONNIER Ferdinand » 26 Août 1916 HENRI Hector-Henri ire classe 3 Novembre 1916 JACQUES Lucien 2nic classe 24 Août 1916 JACQUET Jean-Maxime » 24 Août 1916 JOLY Jean-Baptiste » 20 Septembre 1916 JOURDAN Jean » 6 Novembre 1916 LECHÈRE Jacques » 2 Novembre 1916 LICCIA Jean-Antoine » II Novembre 1916 MALON Damien » 8 Novembre 1916 MOKCORGER François-Louis-M. » 2 Novembre 1916 PASCAL Joannès » 3 Novembre 1916 PSLLET Charles-Joseph Caporal 4 Novembre 1916 PERIER Alfred-Marie 2me classe 27 Août 1916 RENAUD Joseph-Marie-Gus. Sous-Lieutenant 5 Novembre 1916 ROSAZ Emilien 2me classe 31 Août 1916 SOUCHON Antoine » 24 Août 1916 TESTE Léon-Paul 2me classe 9 Novembre 1916 Inhumé le 10 Novembre 1916 TISSOT Jules-Jean » 8 Novembre * 1916 VERGIAS Joannès Caporal 2 Novembre 1916 AGASSE Gaston-J.-L.-Rud. 2me classe 1er Novembre 1916 AGNANS François-Louis » 3 Novembre 1916 AVRILLER-GRANGB Ernest » JER Novembre 1916
NOMS PRÉNOMS GRADE DATE DE DÉCÈS
BANGET-MOSSAZ Jean-Louis » 8 Décembre 1916 BARBIER Jean-Hippolyte » 6 Novembre 1916 BARRIL Ernest-Jules » 3 Novembre 1916 BASSIN François » 8 Novembre 1916 BASTHARD-BOGAIN Joseph-Virgile » 5 Novembre 1916 BÉAL Jean-Pierre » 4 Novembre 1916 BERNARD Isidore-Séphirin Ire classe Décès constaté le 1er Novembre 1916 BESSON François-Arthur 2m» classe 8 Novembre 1916 BIBOLLET Marie-Joseph » 8 Novembre 1916 RORÈL Séraphin » 2 Novembre 1916 BILLOT Lucien » 8 Novembre 1916 BOTTON Eugène-Théodore » IER Novembre 1916 BOUQUET Maurice-Charles Sergent 5 Novembre 1916 BRUN Lucien 2ME classe ier Novembre 1916 BRUNET Pierre Sergent ier Novembre 1916 CAPOUL Marie-Benoît-Jos. 2me classe 5 Novembre 1916 CARRIER Joseph-Marie » 4 Novembre 1916 CAZËAU Pierre » 4 Novembre 1916 CHAMOLAY Eugène » 4 Novembre 1916 CHARPENAY Romain-Alexandre » 3 Novembre 1916 CHAUVET Jules-Justin-Mar. Sous-Lieutenant 5 Novembre 1916 CHAZEAU Paul-Denis 'Caporal 8 Novembre 1916 CHEVALIER Ernest Sergent 5 Novembre 1916 CIAIS Auguste-Jeara-Bap. Caporal Ier Novembre 1916 CoNCEDiEU René-Gaston Ire classe 14 Novembre 1916 CORNAIRE Hippolyte 2me classe 3 Novembre 1916 CORNELOUP Jean-Joachim 1" classe 4 Novembre 1916 CORTEYN Marcel-Michel Capitaine 6 Novembre 1916 COSSE Arsène-Paul Caporal 4 Novembre 1916 DAURAND Adolphe 2ME classe 8 Novembre 1916 DENIS André » 5 Novembre 1916 DESAGE Michel-Pierre » 3 Novembre 1916 DON François » 31 Novembre 1916 DUBOULOZ-COULAIN Alfred » IER Novembre 1916 FABRE Alphonse » 2 Novembre 1916 FAUCHIER François-Flavien » 3 Novembre 1916 FEIGE Joseh-Eloi Ire classe 4 Novembre 1916 FouARD Frédéric-Prosper 2ME classe 2 Novembre 1916 FOURNIER Raymond-Denis-D. » 3 Novembre 1916 FUSIER Honoré-Auguste » 31 Octobre 1916 GAILLOT Pierre » ier Novembre 1916 GAULIARD Louis Sergent 16 Novembre 1916 GAY Jean-Antoine 2ME classe ler Novembre 1916 Décès constaté le GIRAUD Jean-Marie-Gabriel » ier Octobre 1916 GIROUD Pierre-Blaise » 8 Novembre 1916 GOUTTEBARGE Jean-Claude Caporal 4 Novembre 1916 DE GOUVION-ST- Laurent-Marie-AlCYR fred-Antoine Sous-Lieutenant 18 Novembre 1916 GOY Antoine 2mt classe 1er Novembre 1916 GRANGER Joseph-François » 2 Novembre 1916 GUIBERT Abel » 4 Novembre 1916 GUICHARD Henri » 2 Novembre 1916 LE GUILLOU François-Marie » 31 Octobre 1916 HERVELIN Eugène-Emile » IER Novembre 1916 HODEAU Maurice-Célestin Caporal 1er Novembre 1916 JABOUILLE Antoine-Jacques Sous-Lieutenant 4 Novembre 1916 JOGUET Joseph-Henri 2ME classe 8 Novembre 1916 JOURGON Michel » 5 Novembre 1916 LEGRAND Louis 2ME classe 1er Novembre 1916 LËJEUNE Jules-Emile » ler Novembre 1916 LOSSERAND Joseph-Eugène » 2 Novembre 1916 LYSER Guillaume Adjudant 5 Novembre 1916 MARTIN-COCHER Jules-Félicien 2me classe 1er Novembre 1916 DE MASSON D'AuTUNNE Jean-Marie-Bern. Sous-Lieutenant IER Novembre 1916
N OMS PRÉNOMS GRADE DATE DE DÉcÈs
MATHON Jules-Henri Caporal 8 Novembre 1916 MeRmiLLoD-BtARDET Gabriel-Louis 211 classe lr Novembrp. 1916 MEUNIER T., Louis » 2 Novembre 1916 MOLLARD Emile Caporal 31 Octobre 1916 MONIER Annet-Fr.-H.I.Gus. 31-1 classe 23 Novembre 1916 MONTAGNE Claude-Louis Aspirant IER Novembre 1916 MORAND François-Hilaire 2m0 classe 3 Novembre 1916 MORAUX Emile-Marcel » ter Novembre 1916 MOREL Jean-François » 17 Septembre 1916 MOULIN Claude-Marie » 4 Novembre 1916 MOURIER Louis » 3 Novembre 1916 NEUVECELLE ) Maurice » 5 Novembre 1916 PAGAN ON Louis-Fr.-Gilb.-M. Caporal 4 Novembre 1916 PAIRE Jean-Antoine 2me classe 8 Novembre 1916 PASQUIS Elie-Marius » 4 Novembre 1916 PETTEX Joseph-Tobie 21-1 classe 5 Novembre 1916 PINTEX Jacques Sergent 5 Novembre 1916 PONCET Marcel-Eug.-Mar. celasse 9 Novembre 1916 PROST Joannès » 6 Novembre 1916 PUYVAUDRAN Lucien » 4 Novembre 1916 RAVOIRE Arsene-Jvouis-Jos. » 6 Novembre 1916 REINHARD Joannes-Marius Sergent 3 Novembre 1916 REVOUY Prosper Caporal 1er Novembre 1916 ROBIN Etienne 2mt classe IER Novembre 1916 ROUSSET Laurent » JER Novembre 1916 ROUQUIE Firmin • » 1er Novembre 1916 SANDRE Jean-Marie Caporal ler Novembre 1916 SAVOIE Esther-René Sergent 1er Novembre 1916 OENDRE Marcel 2111 classe 3 Novembre 1916 SERMONDADAZ Augustin » 3 Novembre 1916 SIBILLE Lucien-Jean-Marie » IER Novembre 1916 SUDRES Jules » 3 Novembre 1916 TESTE Léon-Paul g Novembre 1916 ïISSOT Joseph » 3 Novembre 1916 TORRENT Henri-Jean # 3 Novembre 1916 TOURON Maximim » 3 Novembre 1916 TRILLAT Joseph-Clément 21, classe 3 Novembre 1916 VANDRAND Antoine-François » 24 Novembre 1916 VÉSIN Jean-Louis-Gasp. » 3 Novembre 1916 AGNELLET Joseph-François » 5 Novembre 1916 CUVILLIÉ Léon-Louis » 30 Décembre 1916 EMONET Armand-Jeaji-Ph. Caporal 21 Décembre 1916 LAVOREI. Ernest-François :zme classe 2 Novembre 1916 LiGoux Fleury » 19 Décembre 1916 MICHEL Emmanuel-Eugène » 4 Novembre 1916 NORMAND François Sous-Lieutenant 5 Novembre 1916 POINGT « François-Saturnin 2me classe Décès constaté le 6 Décembre 1916 PRÉTOT Françis Sergent 9 Janvier 1916 VESIN Jean-Louis 2me classe 3 Novembre 1916 BERGItR Emile-Anatole » 25 Novembre 1916 BICHET Jean-Marie » 3 Novembre 1916 BONIFACE Bernard » 8 Novembre 1916 BURNET-MERLIN Louis » 21 Décembre 1916 FAURE Félix » 23 Janvier 1917 FLORENTIN Maurice » 12 Novembre 1916 GEORGES Pierre » IÇ) janvier 1917 JANDOT Edmond » s Novembre 1916 MAISSE Marcel :zme classe 3 Septembre 1914 PEYRACHE André » 19 Janvier 1917 ROUSTANT Etienne Adjudant 5 Janvier 1917 CRÉTIN Marcel-jos.-Aug. Sergent Décès constaté le - 18 Février 1917 JT ACQUEMIN Ernest-Eug.-Bonif. :zrne classe 28 Août 1916 LAMBERT Ferdinand-Antoine » 24 Août 1916 PASQUIER Henri-Jos.-Louis Caporal 28 Février 1917
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NOMS PRÉNOMS GRADE DATE DE DÉcÈs
RIBEYRON Hyppolite-André 2me classe 6 Mars 1917 TOSCANE Georges-Pier.'-Jos. Sergent 27 Août 1916 MAYRE Baptiste 2me classe 6 Avril 1917 PAULIAC Marcellin-André » 10 Avril 1917 RULUÉR Victorin » Antérieurement au 15 Septembre 1915 BONNEBAS Léon-Emile-Jos. » 10 Mai 1917 BARRAL-BACCHUS Alphonse » 13 Mai 1917 COURTOIS Antoine-Joannès Caporal 28 Avril 1917 DUPONT Françis-Ernest » 30 Mars 1917 DUCHOSAL Ferdinand » II Avril 1917 MOPON Ferdinand )» 15 Avril 1917 PONCE Michel-Delphin » 27 Avril 1917 ROBERT André Sergent 27 Avril 1917 ROLLlItR Marius-Francisque 2me classe 13 Mai 1917 SALLIER Gaspard ) Caporal 13 Mai 1917 1 TACHET Jean-Louis » 8 Avril 1917 VANET François-Emile 2me classe 7 Mai 1917 ANDRAU-EÉRTIN Paul » 6 Mai 1917 ACIIARD Joseph-Auguste » 31 Mai 1917 BÉRARD Joseph-Louis » 6 Mai 1917 BAILLY Francis-Antonin » 31 Mai 1917 BERTHOUD Jean-Nicolas » 31 Mai 1917 BESSON Laurent-François » ler Juin 1917 BIIXON Jean-François » 31 Mai 1917 BOUVIER Louis-Joseph-Mar. » 21 Mai 1917 COUTURIER André-François » 13 Mai 1917 DÉPLANTE Michel » 31 Mai 1917 FROISSARD Auguste » 31 Mai 1917 GÉREY Blaise » 31 Mai 1917 JAY Marie-Zéphirin » 31 Mai 1917 LELOUP Constant-Auguste Sous-Lieutenant 6 Mai 1917 LAFOND Pierre-Célestin 2me classe 31 Mai 1917 LE MORVAN Albert Sous-Lieutanant 31 Mai 1917 MARCELLIN Claudius-Alexand. Caporal 26 Mai 1917 MOLLÉRON Jean-Alexandre 2me classe 31 Mai 1917 POIPY Henri-Toussaint Caporal ier Juin 1917 PEYRONNET François 2me classe 31 Mai 1917 DUOEX Paul-Aimé » 31 Mai 1917 QUITTANÇON Joseph » 31 Mai 1917 Roux Paul-Théodule » 6 Mai 1917 RICHET Gaston-Jules » 4 Mai 1917 REYROLLE Jean » 25 Mai 1917 REY joseph-Jean-Marie » 31 Mai 1917 THOMASSET Charles » 16 Février 1917 VAIXET Fernand-Jean-Mar. » 31 Mai 1917 DÉGODEZ Henri-Jacques » 31 Mai 1917 GAUCHET Camille » 2 Juin 1917 GUILLItRMIN-GOLET François » 5 Novembre 1916 HouzÉ Louis-Henri » 31 Mai 1917 LE MORVAN Albert Sous-Lieutenant 30 Mai 1917 MOUROT Jean-Gabriel 2me classe 26 Mai 1917 SÉCLI AlexanHre-D.J ér. » 5 Juillet 1917 MONTAGNER François » 10 Juillet 1917 BASQUET Léon-Félix Caporal 2 Septembre 1917 BAUJOUAN Emile-Abel 2me classe 4 Septembre 1917 BtItIN Jean-Marie » 2 Septembre 1917 BERGER Joseph Caporal 31 Août 1917 CAFFIN Adolphe 2me classe 4 Septembre 1917 CARRETIER Olwad-Germain » 26 Août 1917 DURAND Gatien » ier Septembre 1917 DEVAUD Alphonse » 31 Août 1917 FAGEARDIE Joseph a. 4 Septembre 1917 FAURÉ Joseph » 7 Septembre 1917 FAUGERAS Louis » 5 Septembre 1917 GOTILLOT Paul-Ernest Sous-Lieutenant 21 Août 1917 GRANGE Sébastien 2me classe 2 Septembre 1917
•
NOMS PRÉNOMS GRADE DATE DE DÉcÈs HÉRITIER Joseph-Eloi » 5 Septembre 1915 JOUVE Sylvain-Emile » 4 Septembre 1917 LAURENT Joseph-Victorin » 2 Septembre 1917 LAVAL Clément » 31 Août 1917 LAURiN Fernand-Oscar » 4 Septembre 1917 MOLLOT Louis » 29 Juillet 1917 MÉHON Emile-Louis-Eug. » 5 Septembre 1917 MARTIN Isaie-Modeste » 4 Septembre 1917 NEYRET François-Joseph Caporal 2 Septembre 1917 NORMAND Paul-Lucien 2ME classe 2 Septembre 1917 DE ROSDDEN Louis-Ch.-Henri Aspirant 2 Septembre 1917 ROMANET Auguste 211 classe 7 Septembre 1917 RUFFIER-MÉRAY Georges-Jules » 25 Août 1917 SEPTIER Henri » 31 Août 1917 STATTMULER Fernand-Marie Caporal 2 Septembre 1917 £ INJOD Léon-Emile 2me classe 5 Septembre 1917 TREANÏON , François » 5 Septembre 1917 VACHINO Louis-Pierre » 10 Novembre 1916 VOIRON Marius-François » 21 Août 1917 VANHAEEKE Julien » 2 Septembre 1917 CHALAYA Georges » 2 Septembre 1917 DItVIItN Jean » 7 Octobre 1917 GARRET Benoît » 9 Octobre 1917 GOEFFON Louis-Albert » 26 Août 1917 GACON Antoine » 2 Octobre 1917 LORRAIN Lucien » 27 Août 1917 LANSARD Joseph » 14 Septembre 1917 MAUDUIT Gaston » 3I Août 1917 PÈTRE François 2ME classe 31 Août 1917 PARPALIER Etienne » 31 Août 1917 ROUCHON Emmanuel » jer juin 1917 SIRET Marcel » ier Septembre 1917 BRUNET Eugène-Régis » ier Novembre 1916 DURAND Jean » IS Septembre 1914 GLASSIGNY Louis » 20 Juin 1917 Félix-Louis-Julien » 29 Octobre 1917 LACOMBE Jean-François » 23 Octobre 1917 MALGRAND François » I7 Novembre 1917 PLANÇON Honoré » 31 Août 1917 PROST 0 Georges-Maxime Caporal 18 Septembre 1917 Ruy Alphonse-Marie s""- classe 23 Octobre 1917 ROCHAIX Joannès-André » 17 juin 1917 KROOUUGGEET T Lucien » 25 Mars TOTC SIVÉT Marcel » 1er Septembre 1917 CouPIF;x Léon-Marius » 21 Décembre 1917 GENEVOIS Honoré-Aristide » 29 Novembre 1917 GUILLE Victorin-Joseph 2me classe 15 Décembre 1917 TifTRY Jules-Martial » (Signalé sur liste officielle allemande indiquant plaque provenant d'un soldat tombé au Sud de Condé, côte 108).
BURON Pierre-Marie 2ME classe 19 Mars 1918 BADÉY Pétrus » 7 Avril 1918 CRÉMONA Eugène-Philippe 28 Décembre 1915 CLAVEL François » 29 Avril 1918 DELTOUR Fidèle M 24 Novembre 1916 FREDON Auguste Caporal 22 Juillet 1917 FONTAINE Léon-Joseph Sergent 9 Octobre 1917 GADON Joseph-Marcel 2me classe GUINET Joseph-Marcel » 6 Avril 1918 HÉBRARD Julien » 17 Décembre 191'5 JACQUEMET Jean-Baptiste 1 » 27 Janvier 1916 MARTIN Claude-Alphonse » 12 Octobre 1915 MENU Jean-Baptiste » 9 Janvier 1916
Noms PRÉNOMS GRADE DATE DE DÉcÈs
NAIYOT Emile" » g Mai 1916 Nougier Jean-Auguste » 9 Mai 1917 OURS Léon-Auguste » 17 Décembre 1915 PAULY Pierre » 8 Février 1918 Paugnëu Adrien » 5 Mars 1918 PATTY Emile-François Caporal 20 Juillet 1915 PAILLER Raoul-Pierre 2me classe PIN Cyprien-rnest » 8 Mai 1918 Roux Henri-Geo.-Fran. » 17 Décembrè 1915 REVOL Lucien-Joseph » 8 Mai 1918 SAJOUX Jean Lieutenant 7 Avril 1918 THOVEX Joseph-Louis 2me classe 8 Octobre 1917 VEYRET Lucien 16 Avril 1917 Vidal Jean-Marie » 26 Janvier 1916 VIBERT Martin-Lucien » 23 Janvier I918 Veyret Lucien » z6 Avril 1917 Vidal Jean-Marie » 26 Janvier 1916 Keynard Henri-Marie Caporal 12 Juin 1918 RAux Victor Ire classe 6 Juin 1918 REy Jean-François :zme classe II Juin 1918 SCHAPIRA Roger » S Juin 1918 Iuret Claude-Joseph Sergent-Fourrier 8 Juin 1918 LACON « Arsène-Alphonse Ire classe 8 Juin 1918 Mermillot-GrosSEMAIN Jean-Alfred » 20 Juin 1918 NICOLAS Alain 2me classe 3 Juin 1918 Olivier Eugène-Vital Caporal 25 Mai 1918 PEyragrossb Joseph 2"" classe 16 Juin 1918 PUYS Célestin-François 2rne classe 19 Juin 1918 Parmelan Joseph Ire classe 19 Juin 1918 PORTIER Gilbert 2rae classe 8 Juin 1918 FRASSY Léon j, 20 Juin 1918 Fèvre Marceau » II Juin 1918 Frasse-Sombëï Eugène Caporal 21 Juin 1918 Fongarnand Joseph Ire classe 16 Juin 1918 GRANGER Louis 2™» classe 20 Octobre 1917 GRAND Léonard » 21 Juin 1918 Leroy René-Jules Ire classe 16 Juin 1918 Bouyer Antonin-Gabriel » 21 Juin 1918 Beauvais Augustin-Isid.-Jos. Sergent 20 Mai 1918 COLOMB Joseph-Hippolyte 2me classe 29 Juin 1918 DESPLAN Paul-Emile » 13 Juin 1918 FAYOLLET Louis-Alphonse » 31 Octobre 1917 BERNARD Eugène-Honoré » 9 Juin 1918 Bellot Louis » s Juin 1918 Buthod Jean-Marie » 9juin 1918 BERGER Mathieu-Marius Ire classe 15 Juin 1918 Beauquis Eugène-Michel 2me classe 13 Juin 1918 BARUTEAU Romain-Alexandre Caporal 19 Juin 1918 BENOIT Claude 2me classe 2 Juin 1918 BItNOIT-QUAY Henri-Louis Caporal -• 8 Juin 1918 Bochet Dominique 211 classe 21 Juin 1918 AUDOUÉNÉ Jean-Adrien Sergent 15 Juillet 1918 Bardet Claude 2me classe 18 Juillet 1918 BRASSET Joseph-Henri » 17 Juillet 1918 BOURREC François-Edmond Ire classe 15 Juillet 1918 Bibet Joanny-Lucien :zme classe 17 Juillet 1918 Bergue Gabriel-Edouard » 17 Juillet 1918 BRESSON Lucien-Edouard » 17 Juillet 1918 CHAMPROUX Charles Sergent 18 Juillet 1918 CADIS Jean Caporal 18 Juilet 1918 DItLAMARRE, alias DESCHAMPS Joseph 2me classe 16 Mai 1918 Delhommë Henri-Eugène-Gab. » 15 Juillet 1918 Ducloud François » i5 Juillet 1918 Espaillard Etienne Ire classe 15 Juillet 1918 FOURNAJOUX Joaneix » 15 Juillet 1918
NOMS PRÉNOMS GRADE DATE DE DÉCÈS
FOURY Françis-Jacq.-Séb. 2me classe 15 Juillet 1918 FOURNIItR Claude » 27 Juillet 1918 GÉRIN Joseph-Claudius Ire classe 15 Juillet 1918 GUILLAUBEZ César-Henri » 15 Juillet 1918 GIRAUD Jean-Pierre Caporal 15 Juillet 1918 JÉROME Roger 2me classe 18 Juillet 1918 JANNIN Arthur-Joseph » 15 Juillet 1918 LABAT Arthur-Gaston Aspirant 20 Juillet 1918 LACHIZE Marius 2me classe 16 Juillet 1918 MONTÉLIMARD Jean-Baptiste-Paul » 20 Juin 1918 MEINARD Joseph-Candi Ire classe 15 Juillet 1918 MALPRAIT Jean-Baptiste 2me classe 16 Juillet 1918 PINGET Jean-André » 17 Juillet 1918 PORTAZ Adrien » 17 Juillet 1918 RANCHON Cyprien-Ludovic » 15 Juillet 1918 RAIMBEAU Pierre-François Sergent 17 Juillet 1918 RAMEL François-Marie Ire classe 18 Juillet 1918 RONDELET Pierre 21, classe 16 Août 1918 ROUSSEÏ Auguste Ire classe 18 Juillet 1918 SOUDAN Julien 2mt classe 29 Juillet 1918 SAUVI Georges-André-M. » 17 Juillet 1918 BACHELET Alfrex-Jean Sergent II Août 1918 BERGERËT Isidore 2me classe 14 Août 1918 BOURGEAT Henri-Marie-Jos. » 19 Août 1918 BAILLY Charles-Eug.-Gab. 2me classe 21 Août 1918 BOIVIN François » 13 Août 1918 BONNEVIË Ferdinand Ire classe 27 Août 1918 CHARVIN François-Emile » 17 Août 1918 CUSIN Marie-Ambroise ,2me classe 20 Août 1918 CHAMPEROLLJtS Jean » 19 Août 1918 DUBOIS Antonin » 9 Août 1918 ESPINASSE Jean-Louis » 23 Août 1918 FANON André-Léon-Louis Caporal 28 Août 1918 FLEYS Jean-Baptiste 2me classe 19 Août 1918 FAVRE François » 27 Août 1918 GLEYSE André-René » 15 Août 1918 GIRARD Jean-Marie » 12 Août 1918 MORARD Auguste-Vincent » 16 Août 1918 MAYOLLET Claude-Joseph Ire classe 13 Août 1918 MARÉCHAL Victor-Marius 2me classe 16 Août 1918 MACHET Joseph Ire classe 28 Août 1918 MATHIEU Roger 2mc classe 12 Septembre 1918 NICOLIN François Ire classe 16 Août 1918 ORSAT Noël-Henri 2ME classe. 18' Août 1918 ORTOLLAND Lucien-Joseph Ire classe II Août 1918 PERROLAZ Philibert-François 2me classe 16 Août 1918 PACHOD Jules-Clément » 18 Août 1918 PETIT Georges » 23 Août 1918 POULEUR Julien-César Sergent 13 Août 1918 POIRSIN Adrien 2me classe 13 Août 1918 TtTAUD Félix » 26 Août 1918 AMBLARD Joseph » 15 Septembre 1918 DENYS Edouard-Henri » 26 Septembre 1918 MICHOUD François-Claude » 20 Juillet 1915 ALBAGNAC Emile Caporal 8 Octobre 1918 AMPHOUX Blaise 2"* classe 17 Octobre 1918 BOUCHARD Jean-Michel » 19 Septembre 1918 B RAILLON Claude » 7 Octobre 1918 BAVOIS Maurice-Gabriel » 5 Octobre 1918 BAUDIER Antoine Ire classe 5 Octobre 1918 BURNIER Jean » 6 Octobre 1918 COLLOMB Sylvain-J ean-CL 2me classe 31 Octobre 1918 COLOMB Jules-Jos.-Désiré » 19 Septembre 1918 CANOLLE Hilarion-Joseph » 19 Octobre 1918 CLERS André » 2 Octobre 1918 COIGNET Fleury » 18 Octobre 1918 CURRIVAND Eugène Sous-Lieutenant 3 Octobre 1918
NOMS PRÉNOMS GRADE DATE DE DÉcÈs
CHAZEL François 2ME classe 6 Octobre 1918 CONSTANTIN Pierre » 5 Octobre 1918 COMBAZ Eugène » 5 Octobre 1918 CHEVALLIER Simon Sergent 2 Octobre 1918 DUPLATRE Marius Caporal 8 Octobre 1918 GAUTHIER François-L.-Méd. 2me classe 2 Octobre 1918 GERVAIS Pierre-Jules » 8 Octobre 1918 GUERRIER Gustave » T4 Août 1918 GILLOT Gaston » 16 Octobre 1918 HENRY Amédée » 2 Octobre 1918 JAUCON Jean » 6 Octobre 1918 JALLA Elidée Caporal 5 Octobre 1918 LAC Jean 2me classe 21 Septembre 1918 LACHASSAGNE François » 8 Octobre 1918 MALBOS Jean » 20 Septembre 1918 MOUCHET Marius-Maximilien » 4 Octobre 1918 MÉTRAL François » 27 Août 1918 MOCHET Pierre » 2 Octobre 1918 MoNTEL François Caporal 5 Octobre 1918 NICOLLET Arthur 2ME classe 5 Octobre 1918 PEIULON Eugène 2me classe 27 Septembre 1918 PEYTHIBU Pierre » 4 Octobre 1918 PORRAZ Emile » 30 Septembre 1918 PORT A Y Lucien » 8 Octobre 1918 PINGET Joseph » 4 Octobre 1918 RAYMOND François Ire classe 8 Octobre 1918 RossET François Sergent 30 Septembre 1918 SOUZY Lucien 2ME classe 17 Septembre 1918 SUCHEL Joseph Caporal 5 Octobre 1913 SECRET Charles 2me classe 8 Octobre 1918 SABATIER Joseph » 29 Septembre 1918 TEYSSIER Victorin » 7. Octobre 1918 THÉVENET Jean » 8 Octobre 1918 TRICHARD Claudius » 6 Octobre 1918 VICTOR Jean-Claude » 4 Octobre 1918 VEYRAC Louis » 8 Octobre 1918 BEAUCHAMP Camille-Adolphe Sergent 14 Avril 1918 CHËVALLET Joseph-Auguste 2me classe 26 Octobre 1918 CHAPEAUX Joseph-Et.-Anton. Adjudant 23 Octobre 1918 CHEVROLAT Joanny' 2ME classe 29 Octobre 1918 CATTEY Gabriel » 25 Novembre 1918 CARLET Edouard-Luc.-Jos. 2ME classe 29 Octobre 1918 CHARVOZ giffroy » 29 Octobre 1918 GIRY André Caporal 19 Octobre 1918 LAINÉ Pierre-Louis Ir- classe 3 Novembre 1918 LOMBARD Joanny-Marius 2me classe 10 Octobre 1918 MARÉCHAL Victor » 16 Août 1918 PONENTI Joseph-François Sergent 31 Octobre 1918 RAYMOND Guillaume 2™ classe 29 Novembre 1918 VINCENT Palmyre Caporal 22 Octobre 1918