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Notice complète:

Titre : Historique du 8e escadron du train : guerre de 1914-1918

Éditeur : J. Belvet (Dijon)

Date d'édition : 1920

Sujet : Guerre mondiale (1914-1918) -- Histoire des unités

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb427178300

Type : monographie imprimée

Langue : français

Langue : Français

Format : 30 p. ; in-16

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Description : Collection numérique : Fonds régional : Bourgogne

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6327904d

Source : Service historique de la Défense, 2012-181390

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 11/10/2012

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GUERRE DE 19140-1918

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Se ESCADRON DU TRAIN

DIJON IMPRIMERIE J. BELVËI'-t' t ?'.

21, Rue du Bourg et 8, Rue Jules-Meroier

1920



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Se ESCADRON DU TRAIN

Guerre

de 1914-1918

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Tringlot du Service Hippomobile ou du Service Automobile qui liras ces quelques pages, souviens-toi que, si ton rôle durant la terrible guerre n'a pas été aussi noble, ni aussi glorieux que celui du fantassin ou de l'artilleur, tu n'en as pas moins été un des artisans de la Victoire.

Que tes enfants, tes petits-enfants apprennent les hauts faits accomplis par tous les Poilus ; qu'ils apprennent de toi à vénérer nos grands morts et à entourer d'une auréole d'admiration tous ceux qui ont vécu cette heure enivrante de la Victoire.



HISTORIQUE du se Escadron du Train

SERVICE HIPPOMOBILE

Durant le temps de paix, un Escadron du Train des Equipages constitue un élément bien petit de l'armée.

Composé de trois compagnies de quatre-vingts hommes, il est utilisé au service des transports dans les différentes places du Corps d'Armée.

Si les besoins de l'armée sont restreints, quand les unités sont en garnison, ils deviennent considérables quand elles sont en campagne.

Le rôle du Train est d'y pourvoir.

Aussi la mobilisation d'un Escadron du Train estelle très complexe. Son effectif, le jour de la mobilisation, passe de 300 hommes à plusieurs milliers.

Le 2 août 1914, le 8e Escadron du Train se composait de neuf compagnies actives et de six unités territoriales.

Au cours de la campagne, il s'est encore accru et, à la fin de la guerre, il comptait 32 compagnies, savoir :


a) 8 C. V. A. D. (Convoi administratif de Corps d'armée) lr0. - C. V. A. D. 1/8,, plus tard C. V. A. D. 16; s 2°. — C. V. A. D. 2/8, plifs tard C. V. A. D. 15 ; 4°. — C. V. A. D. 3/8, plus tard C. V. A. X. 23. ;

6 — C. V. A. D. 4/8. - 17°. — C. V. A. D. 20/8 (E. N. E. du 8° C. A.) ; 21". — C. V. A. D. 3/58 5e Armée; 22e. — C. V. A. D. 4/58 5e Armée ;

29e. — C. V. A. D. de la 161e D. I.

b) 1 Boulangerie de campagne

3°. — Boulangerie de Campagne du 8e C. A. ;

c) 5 C. V. A. X. (Convoi auxiliaire) 23c. — C. V. A. X. 20 ; 24e, C. V. A. X. 21 ;

25e. — G. V. A. X. 22;

30e. — C. V. A. X..23 ; 31e. — C. V. A. X. 24.

d) i Compagnie d'ambulances 5e. - Ambulances du 8e C. A., puis Q. G. 15° D. I.

et Brancardiers.

e) 8 Compagnies de Q. G.

7e. - Q. G. 58e D. I. et Brancardiers ; 8e. - Q. G. 8° G. A. ; -c ge., — Q. G. 1er C. A. ;

12e. - Q. G. 152e D. I. et Brancardiers ; � 13e. - Q. G. 128e D. I. et Brancardiers ; , 55'. — Q. G. 16e D. I. et Brancardiers ; 65°. — Q. G. 169e D. I. et Brancardiers ; 70e. — Q. G. 10e Armée.


f) 2 Compagnies territoriales d'étapes 27e. —

28°. -

g) 1 Compagnie muletière 32e. —

h) 1 Compagnie d'aniers 53°. -t— Compagnie d'âniers, 8e Armée.

i) 1 Groupe mobile de remonte 80e. - G. M.R. ? 12.

j) J Sections d'équipages muletiers lre. - C. V. A. D. - 76e D. I.

2e. — C. V. A. D. - 56e D. I.

3e. — C. V. A. D. — 76e D. I.

k) 1 Compagnie de transports 26e. — U. T. M. 5 (Unité Transport Matériel des Postes et Télégraphes).

Les unités, composées d'hommes de l'active ou de la réserve de l'armée active, étaient affectées plus particulièrement aux C. A. ; les autres étaient des éléments devant rester à l'intérieur où nul danger n'était ? craindre.

Les conditions de la guerre ont totalement changé toutes les prévisions et c'est ainsi que l'on a vu des unités de l'arrière à l'avant et inversement.

En 1916, le manque d'hommes jeunes se faisant sentir à la suite des pertes que notis avions subies, la création de nombreux régiments d'artillerie obligea le commandement supérieur à prendre, au T. E. M., tous


les hommes de l'active et de la réserve pour les classer dans d'autres unités combattantes. Ils furent remplacés par des territoriaux et des pères de familles nombreuses qui s'adaptèrent rapidement à leur nouveau service.

Les moyens de transport furent très variés. Les unités rattachées aux Corps d'Armée se composaient presque exclusivement de fourgons et de chariots de parc. Pour les éléments d'armée, on avait eu recours aussi à la réquisition ; l'uniformité ne pouvait guère être respectée. C'est ainsi, qu'à deux compagnies de l'Escadron, on adjoint des bœufs pour l'exploitation des forêts.

En outre, qui ne se souvient des petits ânes d'Afrique trottinant avec leur charge et groupés par quatre ou cinq, sous la conduite d'un seul homme.

Les compagnies du Train constituant les impédimenta de l'armée ne seront que rarement et tout-à-fait exceptionnellement en contact direct avec l'ennemi.

Sauf de très rares exceptions, au commencement de la campagne, elles n'ont pas eu à combattre. Ce n'est d'ailleurs pas leur rôle.

Le Train des Equipages, étant chargé de pourvoir aux besoins de l'armée, a été réparti dans toutes les formations et, de ce fait, très morcelé. C'est donc individuellement ou par petites fractions que les hommes du 8e Escadron du Train ont pris part aux différentes actions des unités combattantes.

Si le tringlot n'a pas fait le coup de feu, il a été le pourvoyeur en munitions, en denrées, en matériaux et, au même titre que le fantassin, que l'artilleur, que le cavalier, il était indispensable.

De gros détachements, voire même des unités entières du 8e Escadron, furent détachées : dans l'Artillerie pour effectuer des transports de munitions ou de piè-


ces lourdes ; dans le Génie qui faisait transporter jusqu'aux tranchées, tôles, fils de fer et autres matériaux nécessaires pour la guerre de mines et de tranchées.

A l'Infanterie, on donnait des voitures, des chevaux, dés hommes des C. V. A. X., pour transporter le matériel de chaque compagnie ou pour atteler le train de combat et quelquefois le train régimentaire.

Le Service de l'Intendance employait nos hommes comme manutentionnaires dans les gares.

Mais dans tous les services auxquels ont été employés les conducteurs du Train des Equipages, le Service de Santé a été celui où ils ont le plus peiné et où ils ont été le plus exposés, surtout au début de la campagne.

A ce conducteur qui s'en allait, seul la nuit dans des chemins défoncés, chercher des blessés au poste de secours, il fallait de l'initiative et du sang-froid.

Très souvent, sur la route, tombent des obus et il ne peut se mettre à l'abri ; il doit continuer son chemin ; coûte que coûte, il doit ramener les blessés.

Enfin, dans de nombreux autres services : Agriculture, exploitation des forêts, réparation des routes, service aéronautique, etc., les unités du Train avaient des détachements.

En un mot, le tringlot était partout et partout il sut se faire aimer. Toutes les compagnies ont fourni un travail pénible, intensif et parfois dangereux.

La 1" compagnie subit des pertes, en octobre 1914, à Lérouville ; en juin 1916, à Verdun ; en octobre 1918, au sud de la Vesle.

La 7° compagnie, en septembre 1914, dans les Vosges.

La 13e compagnie, en septembre 1915; en Champagne ; en juillet, août et septembre 1916, à Verdun.


Cette compagnie a obtenu, par la suite, 16 citations à l'Ordre du Régiment ou de la Division.

La 24e compagnie, de mai à juillet 1915, fournit un effort considérable pour le transport de matériel du génie en Champagne et subit des pertes importantes.

En août 1917, dans le secteur de Reims, elle éprouve de graves pertes.

La 30° compagnie a des gradés et des hommes tués, en avril 1918, dans le secteur d'Ailly-sur-Noye et, en octobre 1918, dans le secteur de Saint-Quentin.

La 26e compagnie a des pertes sensibles, en octobre et novembre 1916, vers Péronne et, en août 1917, à Verdun. 1 La 230 compagnie, en novembre et décembre 1914, perd des hommes dans le secteur de Reims ; l'adjudant de la compagnie est décoré de la Médaille militaire pour service et énergie au cours d'un bombardement.

La 120 compagnie, qui formait groupe de Brancardiers de Division, a été citée à l'Ordre de la 152° Division, le 22 mai 1915, avec le motif suivant : « Pendant plusieurs jours de combats consécutifs, » a assuré, de jour et de nuit, l'évacuation rapide de » nombreux blessés qu'il est allé parfois chercher jus» qu'en première ligne et qu'il a souvent rapportés » sous des feux d'infanterie et d'artillerie très vio» lents. »

Le 16 mai 1916, elle obtient une deuxième citation à l'Ordre du 30 C. A., avec le motif suivant : « Déjà cité à l'Ordre de la Division, en mai 1915, » a fait preuve à nouveau, sous l'impulsion de- son » Médecin-Chef, de la plus entière abnégation, se » déployant sous un feu d'artillerie et des tirs de bar» rage des plus violents pour explorer le terrain jus» qu'en première ligne, relever les blessés, les rappor-


» ter à l'arrière dans des conditions aussi périlleuses » pendant les combats du 7 au 12 mai 1916. »

Le lieutenant lui-même est cité et de nombreuses citations de conducteurs figurent à l'actif de la compagnie. Nous ne citerons que la suivante : « Ayant reçu l'ordre d'aller au poste de secours du » village d'Evres, prendre les corps d'officiers tués, » s'est trouvé pris avec son attelage sous un bombar» dement d'une extrême violence. Malgré les conseils » de prudence de son entourage, n'a pas hésité à tra» verser le village sous une grêle d'obus pour accom» plir sa mission, a fait preuve d'une grande bravoure » et d'un calme parfait. »

L'Escadron a obtenu peu de citations, peu de récompenses et ceci pour deux raisons. Les conducteurs du Train, moins exposés, moins en contact direct avec l'ennemi, ont eu moins d'occasions d'accomplir une action d'éclat que récompensait la Croix de guerre.

En outre, comme je l'ai dit plus haut, les unités du Train étaient morcelées et les hommes détachés dans différents services. Ainsi, ils échappaient à l'action directe de leurs chefs et n'étaient qu'imparfaitement connus des commandants des services qui les employaient.

A l'honneur du Train des Equipages Militaires, partout et toujours le travail considérable demandé s'est fait sans un mot de récrimination et d'une façon par- , faite.

Souvent à la peine, le conducteur du Train est rarement à l'honneur. Néanmoins, si quelquefois des quolibets peu méchants sont lancés, il peut avoir la certitude que, durant la guerre, son rôle n'a pas été méconnu et qu'il a eu l'estime de tous ses frères d'armes.

Dans toutes les guerres, à toutes les époques, le Train des Equipages a eu sa part de gloire. Les inscriptions portées sur son étendard le prouvent.


Espagne, Russie, Algérie, Crimée, Extrême Orient Madagascar, tels sont les noms qui rappellent le expéditions fameuses auxquelles il prit part.

Dans l'une d'elles, sa noble mission est résumée en ces termes, par un général célèbre :

« Le Train des Equipages Militaires fut le conquérant de l'Algérie. »

(Voir page 19, la liste des militaires morts pour la France).


SERVICE AUTOMOBILE

Au moment où jaillit l'étincelle qui devait incendier une grande partie de l'Europe, le Service Automobile n'existait pour ainsi dire qu'à l'état de projet.

Il était prévu pour servir d'organe de transport et devait, comme le Train des Equipages, auquel il est rattaché, prolonger la voie ferrée sur la route d'étapes.

Il a été entièrement organisé durant la guerre, aussi la Direction Générale du Service Automobile semblerait plus compétente pour établir un historique et relaterait plus facilement les immenses services rendus par cette organisation. Le Service Automobile a été une organisation spéciale dans l'armée française et n'a été rattaché aux Escadrons du Train que pour la comptabilité et l'administration. Certains Escadrons ont eu à s'occuper d'un grand nombre d'Unités, tandis que d'autres en , avaient très peu ou pas du tout, suivant que les Unités Automobiles étaient constituées dans telle ou telle Région.

La 8e Région fut particulièrement chargée et on rattacha au 8e Escadron du Train, les formations suivantes ; 1 349 Sections T. M. (Transport matériel) ; 1 R. V. F. (Ravitaillement viande fraîche) ; 6 T. P. (Transport personnel) ; 20 S. P. (Sections de parc) ; 36 S. S. (Sections sanitaires) ; 3 Sections de Place.

Après les premières batailles et l'invasion de nos


départements du Nord et de l'Est, le Service Automobile parut devoir jouer un rôle important dans la guerre.

Les conceptions tactiques exigèrent des mouvements de troupes fréquents. Le rail ne pouvait suffire, les automobiles le secondèrent.

Le S< rvice Automobile assura donc, comme le Service Hippomobile du Train des Equipages, les tranports de matériel, de vivres et de munitions et, en outre, les transports des troupes d'un point à l'autre du front.

Un camion automobile, en général, n'est pas employé isolément, il fait partie d'une section comprenant dixsept ou dix-huit camions de même modèle et destinés à un même transport.

Quatre Sections réunies forment un Groupe et correspondent, comme capacité, a un Bataillon d'Infanterie ou bien à un jour de vivres théorique pour un Corps d'Armée à deux divisions, ou bien à deux lots de munitions.

Six Groupes formèrent un Groupement.

Que de difficultés n'eurent pas à surmonter les.

chauffeurs des voitures !

La route, le matériel avaient donné mille craintes ; les hommes n'en donnèrent aucune..

Dès qu'ils eurent commencé et compris leur tâche, on les vit décidés à tenir envers et contre tout. Beaucoup cependant étaient de vieux territoriaux, plus ou moins robustes, mais les intempéries, souvent la fatigue, toujours le danger, parfois loin de les abattre, paraissaient les stimuler.

Un des généraux, commandant devant Amiens, dit au Service Automobile : « Il faut que vous teniez quinze jours, jour et nuit. » Un médecin d'un groupe,.


présent, répondit : « Mon général, les voitures le pourront peut-être ; les hommes, je ne le crois pas. »

Or ce sont les hommes qui ont résisté le mieux, non pas pendant quinze jours, mais pendant plusieurs mois. Aussi les citations obtenues sont-elles nombreuses ; nous les résumerons toutes en citant la belle lettre de félicitations signée du général PÉTAIN, le 28 juillet 1918 : « Le général commandant en chef adresse ses féli4 » citations aux officiers, sous-officiers, brigadiers et » hommes de troupes des Services Automobiles pour » l'activité, le dévouement et l'endurance dont ils » viennent de faire preuve sous la direction énergique » et éclairée du commandant Doumenc. Quelle qu'ait » été la difficulté des circonstances, les transports » intensifs de troupes et de ravitaillement ont été » exécutés depuis le mois de mars, sans arrêt de jour » et cte nuit avec une rapidité et une exactitude qui » font honneur au Service. Dans le même temps, les » Parcs Automobiles assuraient le travail de répara-

» tion et permettaient le maintien constant de toutes » les Formations Automobiles à leur capacité de » transport. Conducteurs sur la route, ouvriers à » l'atelier ont contribué pour leur part aux succès de » nos opérations. »

Nous ne terminerons pas ce court aperçu, sans signaler à l'attention de tous les immenses services rendus par les Sections Sanitaires.

Que de blessés furent sauvés, grâce au transport rapide du front dans les hôpitaux ! ? Notre belle France est sortie victorieuse de la plus grande guerre que l'histoire ait enregistrée. Elle a été, grâce à l'héroïsme de nos soldats et à la science de nos chefs, le Boulevard de la civilisation.

Jamais, dans le monde, son prestige ne fut plus


grand et, en outre, elle a la joie ineffable d'avoir recouvré l'Alsace et la Lorraine.

Ayons donc confiance : Soyons unis et nous serons forts.

Notre chère France redeviendra heureuse et prospère auprès avoir tant souffert pour assurer dans le monde le tiiomphe de la Liberté et de la Justice.

Morts glorieux du 8e Escadron du Train des Equipages, tombés avant d'avoir connu la victoire, sur l'immense ligne de feu, de la Lorraine jusqu'aux Flan- v dres, survivants que vos blessures ont rendus invalides, la France gardera le souvenir de vos sacrifices, car la gloire qui auréole les plis de son drapeau est faite de votre abnégation, de vos souffrances et de votre sang.




LISTE DES MILITAIRES du Se Escadron du Train, morts pour la France au cours de la Guerre 1QJ4-1 gi8

1 SERVICE HIPPOMOBILE

JEOFFROY Marcel-Victor, soldat, lie Cie, tué à l'ennemi au' combat de Lérouville, le 12 octobre 1914.

SOUMIER Pierre, soldat, lre Cie, tué à l'ennemi au combat de Lérouville, le 12 octobre 1914.

VINCENT Auguste, soldat, lr0 Cie, mort le 12 octobre 1914 (blessures par bombardement).

ARNOULT Louis-Marie, soldai 25c Cie, tué par éclats d'obus, le 7 décembre 1914.

BROSSARD François, soldat, 2e Cie, tué à l'ennemi,«inhumé le 14 octobre 1914.

MONNOT Fernand, soldat, 4e Cie, mort le 5 février 1915 (blessures en service commandé).

POINT Alphonse-Joseph-Maximin, soldat, 21e Cie, tué à � l'ennemi, le 14 décembre 1914.

GAUTHERON Jean-Claude, soldat, mort le 4 mai 1915 (blessures de guerre), Belgique. 9 V


BILLEBÀUD Guillaume Lazare, soldat, 2e Cie muletière, tué par éclats d'obus, le 23 juin 1915.

RICHARD Pierre-Eugène, soldat, 2e Cie muletière, mort le 5 septembre 1915 (blessures par éclats d'obus).

CHAlLLOUX Antonin, soldat, 2e Cie muletière, mort le 1er septembre 1915 (blessures).

FROUX Albert, soldat, 13e Cie, tué à l'ennemi (éboulement), le 26 septembre 1915.

MICHELET Joseph, soldat, 23e Cie, mort le 20 mars 1916 (suite de blessures ).

LASNE Jean-Marie, soldat, lre Cie, tué par éclats d'obus, le 26 juin 1916.

BOURGEON Pierre, soldat, 55e Cie, mort le 21 juillet 1916 (blessures par éclats d'obus).

DEGRANGE Paul-Léonard, soldat, 13e Cie, tué par éclats d'obus, le 12 juillet 1916.

MOREAU Antoine, 13e Cie, soldat, tué par rafales d'obus, le 12 juillet 1916. «

DOUSSOT Louis, soldat, 12e Cie, tué par éclats d'obus, le 1er août 1916.

SECONDAT Léonard, soldat, 13e Cie, tué par éclats, d'obus, le 21 septembre 1-916. CES Julien, soldat, 26e Cie, mort le 26 octobre 1916 (blessure par éclats d'obus).

-

BAUDEMENT François-Lazare-Anatole, soldat, 26e Cie, mort le 4 décembre 1916 (blessure par éclats d'obus).

PONTIER Marius-Félicien, soldat, tué par obus, le 29 janvier 1917.

NAVOIZAT Eugène, soldat, 31e Cie, mort le 1er mai 1917 (blessure par éclats d'obus).


KAISER Jean-Baptiste-Henri, soldat, 31e Cie, mort le 2 mai 1917 (blessure par éclats de bombe).

BERTHIER Jacques-Marie-Albert, soldat, 31e Cie, tué par une bombe d'avion-ennemi, le 1er mai 1917.

ROSSIGNOL Jérémie-Joseph-Hippolyte, soldat, 26e Cie, mort le 6 août 1917 (blessure par éclats d'obus).

TICHENNE Jean, soldat, 5o Cie, mort le 10 avril 1918 (blessure par éclats d'obus).

FOUCOUT Jean-Baptiste-Narcisse, soldat, 30e Cie, mort le 4 avril 1918 (blessure par éclats d'obus).

KORICHI Mohammed, soldat, 32e Cie muletière, tué par explosion d'engin, le 3 avril 1918.

BEN-ACHRINE Belhalia, soldat, 32e tie muletière, tué par� explosion d'engin, le 9 avril 1918.

WILS Emile Clément, soldat, 27e Cie, tué dans l'accident de chemin de fer de Saint-Michel-de-Maurienne, le 12 décembre.

AUÎ)OIN Pardoux, brigadier, 65e Cie, tué par éclats d'obus, le 30 mai 1918.

PERRIN Jean-Emile, soldat, 13e Cie, tué par éclats d'obus, le 6 juin 1918. ',' LANGAGNE Edmond, maréchal des logis, lre Cie, mort le 6 septembre 1918 (blessure par éclats d'obus).

PETITGUILLAUME Emile, soldat, 27e Cie, mort le 2 avril 1915 (brûlé vif dans un incendie).

DESOGERE Louis, soldat, 55e Cie, mort le 16 octobre 1918 (blessure par éclats d'obus).

GAILLAUD Constant, brigadier, 30e Cie, tué par obus, lev 5 novembre 1918.


TREFFOT Ernest, soldat, 30e Cie, mort le 6 novembre 1918 (blessure par éclats d'obus).

LAPLACE Jean, soldat, 9e Cie, tué par éclats d'obus, le 6 novembre 1918.

MARÉCHAL Marius, soldat, 70e Cie, mort le 28 août 1917 (blessure par éclats d'obus).


SERVICE AUTOMOBILE

—!�—

LAUTIER François-Antoine, soldat, T. P. T. 123, mort le 18 janvier 1915 (écrasement du crâne, accident d'auto).

BILLEBAUD Guillaume-Lazare, soldat, 2e section muletière, tué par obus, en service, le 23 juin 1915.

MAY Israël-Adrien, soldat, T. M. 414,x tué dans un accident d'auto, en service, le 16 juillet 1915.

RICHARD Pierre, soldat, 2e section muletière, tué par éclats d'obus, le 5 septembre 1915.

DUBOIS Armand-Charles, soldat, C. A. de la 8e région, mort le 5 septembre 1915 (blessures en service).

VAN-RHYN Julien, soldat, T. P. T. 125, mort le 25 septembre 1915 (blessures en service).

EXCOFFON Jean-Baptiste, brigadier, S. S. 19, tué par éclats d'obus, le 3 octobre 1915.

PEPE Marc-Louis, brigadier, S. P. 23, mort le 31 juillet 1915 (blessures).

THUREAU François, soldat, T. M. 410, mort le 21 janvier 1916 (blessure de guerre). BINAUD Jean-Frédéric, sous-lieutenant, T. M. 493, mort le 8 février 1916 (blessure par accident).

MAZET Gilbert, soldat, T. M. 57, mort. le 12 février 1916 (éclats de bombe).

NOYER Jules-Victor, soldat, T. M. 433, tué par éclats d'obus, le 24 avril 1916.' FRAYSSE Jean-Edouard, soldat, S. S. 91, tué par obus, le 7 mai 1916.

LATRASSE Jean, soldat, T.M. 503, tué par obus, 31 mars 1916.


MAURY Georges-Alphonse, soldat, S. S. 18, tué par obus, le 13 avril 1916.

POIRIER Jean, soldat, T. M. 438, mort le 18 mai 1916 (blessures).

PATIGNY Charles, soldat, T. M. 76, mort le 1er juin 1916 (éclats d'obus).

VILLAIN Edouard, soldat, T. M. 76, mort le 1er juin 1916 (éclats de bombe).

DELAREUX Ernest-Henri, soldat, T. M. 83, tué par éclats de bombe, le 23 juin 1916.

DANDEL Léon, soldat, T. M. 298, tué par obus, le 5 août 1916.

SANCHEZ Léopold, soldat, T. M. 420, mort le 19 juillet 1916 (accident en service).

BARLET Louis, soldat, T. M. 420, tué par éclats de bombe, le 25 septembre 1916.

PERRIN Charles-Louis, soldat, T. M. 420, mort le 26 octobre 1916 (blessure de guerre).

PAICHEUR Victor-Louis, soldat, T. M. 77, mort le 22 octobre 1916 (accident en service).

VOLMAR Paul-Léon, soldat, T. M. 268, tué par obus le 24 octobre 1916.

SARRAU Henri, soldat, S. S. 19, mort le 2 décembre 1916 (blessé en service).

ANTOINE Yves-Marie, soldat, T. M. 551, mort le 22 mars 1917 (accident en service).

GUIBERT Noël-Sylvain, soldat, T. M. 572, mort le 30 jan- vier 1917 (blessures par avion).

« ESNAULT Achille-Marie, soldat, T. M. 600, mort le 21 avril 1917 (accident en service).

THIEBAULT Louis, brigadier, T. M. 561, tué par obus, le 30 avril 1917.


PAILLER Jules, brigadier, T. M. 406, mort le 27 avril 1917 (accident en service).

DURAND Georges-Paul, soldat, S. P. 27, mort le 19 mars 1917 (blessures).

VERSTYLEN Henri, soldat, T. M. 561, mort le 30 avril 1917 (blessures par avion).

BAILLOUX Joseph-Alexandre-Ernest, T. M. 446, mort le 4 mai 19t7 (blessure).

GRUGET Alfred, soldat, -T. M. 587, mort le 27 mai 1917 (blessure de guerre).

RATIGNIER Joseph, brigadier; T. M: 69, tué par obus le 24 mai 1917.

MICHAUT Henri, soldat, 128e D. I. du Q. G., tué par obus le 2 mai 1917.

"VION Léon, soldat, S. S. 94, tué par balle le 3 juin 1917.

PLANTAZ Charles, soldat, S. S. 18, tué par éclats de bombe, le 1er juin 1917.

CROS Joseph-Louis-Maris, soldat, S. S. 18, mort le 6 juin 1917 (blessure en service).

LEGRAND Hector, soldat, S. S. 21, mort le 17 juin 1917 (blessure en service).

FERRAND Adolphe-Léon-Auguste, soldat, S. S. 24, tué par obus, le 10 mai 1917.

ROB1NE Paul-Emile, soldat, S. S. 24, tué le 10 mai 1917.

BAILLE Frédéric, soldat, T. M. 413, mort le 13 avril 1917 (blessure en service).

ROBIN André, soldat, S. P. 45, mort le 15 juillet .1917 (blessure)..

TREP1ER Pierre-Marie-François, soldat, T. M, 477, tué par éclats d'obus, le 11-mai 1917.

ROSTAN François, soldat, T. M., 496, mort le 30 mai 1917 (blessure de guerre).


CHAVALLIER Maurice-Camille, soldat, S. S. 134, mort le 15 juin 1917 (blessure de guerre).

CHAMONT Marie-René, brigadier, T. M. 417, mort le 20 juillet 1917 (blessure en service).

DUMONET Joseph, soldat, T. M. 559, tué à l'ennemi le 9 septembre 1917. SAINT-JUST Jean, soldat, T. M. 559, mort le 2 octobre 1917 (blessures en service).

PERREAL Jean-Baptiste, soldat, T. M. 565, mort le 20 octobre 1917 (accident en service).

MEYZEN Abel, soldat, T. M. 492, mort le 13 octobre 1915 (blessure en service).

MOUCHEL Camille, brigadier, T. M. 417, mort le 21 octobre 1917 (blessure en service).

RIBAUD Paul-André, soldat, T. M. 484, tué par obus, le 14 octobre 1917.

PERRIN Antoine, soldat, T. M. 85, mort le 9 octobre 19J7 (blessure de guerre).

BOURGUET Georges, soldat, T. M. 484, mort le 14 octobre 1917 (blessure de guerre).

MATHIEU Louis-Gaston, soldat, T. M. 72, mort le 30 octobre 1917 (blessure de guerre).

De CABANNES de CAUMA Pierre-Auguste, brigadier, T. M.

420, tué en service le 13 juillet 1917.

BESASSIER Claude-Marie-Joseph, soldat, T. M. 259, mort le 22 novembre 1917 (blessures).

CHEVALIER Edouard-Maurice, brigadier, T. M. 431, mort le 17 octobre 1917 (blessure de guerre).

BERNADA Jean-Edmond, soldat, T. M. 87, mort le 7 décembre 1917 (accident en service).

GÉRARD Stanislas-Sénateur, soldat, T. M. 293, tué par obus le 14 mars 1917.


CHABERT Marie-Charles, brigadier, T. M. 409. tué par un avion ennemi, le 20 octobre 1917.

DORE Georges, soldat, T. M. 500, mort le 24 janvier 1919 N (blessures de guerre).

BOULDOIRES Clément, soldat, 9° compagnie auto, mort le 5 avril 1918 (blessure de guerre).

AIMAR (Joseph-Jean, brigadier, T. M. 478, mort le 30 mars 1918 (accident en service).

CHAUBERT Louis, soldat, T. M. 495, mort le 1.1 avril 1918 (blessure de guerre).

LOUBET Denis, soldat, T. M. 495, mort le 11 avril 1918 (blessures de guerre).

ROUSSET Désiré, soldat, T. M. 560, tué par éclats d'obus, le 14 mars 1918.

RÉMOND Emile-Ayguste, soldat, T. M. R. 123, mort le 1er mai 1918 (blessure de guerre).

BAILLY Henri, soldat, T. M. R. 123, mort le 1er mai 1918 (blessure de guerre).

BESSET Alfred, soldat, T. M. 402, tué à l'ennemi. le 6 mars 1918.

TRENDEL Henri, soldat, T. M. 420, mort le 23 mars 1918 (blessure de guerre).

MORIZET Hippolyte-Alexandre, brigadier, S. P. 23, mort le 18 avril 1915 (blessure de guerre).

FORTIN Edmond, soldat, T. M. 72, mort le 3 juin 1918 (blessure de guerre). „

TECIIENNE Jean, soldat, T. M. 492, tué par bombe, le 29 mai 1918.

BOBIN François, soldat, S. S. 14, mort le 10 juin 4918 (blessure de guerre).

ALARY Auguste-Félix, soldat, S. P. 7, mort le 11 décembre 1916 (accident d'auto en service).


LEGOUX Louis-Adrien, soldat, S. P. 32, mort le G juin 1918 (blessures en service).

DAGORNE Louis, soldat, S. S. 14, tué par obus. le 14 juin 1918.

EUDIER Joseph, soldat, T. M.. 79, mort le 23 juillet 1918 (blessure de guerre).

MALEUVUE Jean, soldat, T. M. 420, tué par éclats de bombe, le 17 août 1918.

LAUTIER Etienne, soldat, T. M. 62, mort le 31 juillet 1918 (accident en service).

PANISSOD Arthur-Henri, soldat, T. M. 420, tué par éclats de bombe, le 19 août 1918.

RAGUENET Fernand, soldat, S. S. 14, mort le 10 août 19!8 (blessure de guerre).

HA YARD Paul, soldat, S. A. du Q. G., g0 Cic, mort le 11 août 1918 (blessure de guerre), ETEVENON Auguste-Claude, soldat, S. P. A. 44, mort le 12 août 1918 (noyé accidentellement).

HUITRIC Maurice, lieutenant, S..S. 140, mort le 20 juillet 1918 (blessures par éclat d'obus).

DUPONT Henri, soldat, T. M. 285, mort le 28 juin 1918 (acci-

dent en service).

BLACHERE Léon, soldat, T. M. 567, mort le 16 juillet 1918 (blessure de guerre).

COUVAT Léopold, soldat, 9e Cie A., mort le 28 septembre 1918 (blessure de guerre).

LIBBERT Lucien, soldat, S. S. ,30, mort 14 août 1918 (blessure de guerre).

OUBRE Gaston, soldat, S. P. 5, mort le 1er octobre 1918 (blessures de guerre).


BLONDEAU Aimé, soldat, T. M.. 577, tué par obus, le 2 septembre 1918.

LAPLACE Jean, soldat, ge Cie S. A., tué par explosion d'engin le 6 novembre 1918.

GIDON Antoine, soldat S. S. 24, mort le 28 décembre 1918 (brûlé en service).

SIMONIN Louis, soldat, T. M. 508, mort le 8 août 1918 (brûlé en service), x BASTIEN Etienne, lieutenant, T. M. 500, tué par éclats d'obus, le 29 octobre 1918.

DUC Etienne, soldat, 9e Cie A., Q. G. lre A., mort le 10 no- vembre 1918 (blessure de guerre).

NUYTENS Albert-Charles-Louis, soldat, T. M. 489, mort le 14janvier 1919 (blessure de guerre).

LEGRAS André-Abel, soldat, T. M. 410, mort le 1er février 1919 (accident en service).

LUPORINI Toussaint, soldat, S. S. Auto, mort le 16 octobre 1918 (dans le naufrage des Balkans).

ROUX Emile-Adolphe, soldat, T. M. 557, mort le 1er juin 1918 (blessure de guerre).

BENAZET Michel, soldat, T. M. 122, mort le 2.9 mai 1918 (blessure de guerre).

MARCEL Marius, soldat, T. M. 57. mort le 10 mai 1918 (accident en service).

VAMPOUILLE Abel-Louis-François, soldat, T. M. 554, mort le 21 février 1919 (accident en service).

ROMAGNE Romain-Fr., soldat, T. M. 553, mort le 30 juin 1918 (accident en service).

LANGLET Maurice, soldat, T. M. 82, mort le 25 mai 1919 (accident en service).


PERIMER Firmin-Aristide, soldat, A. R. P. Cie Auto mort le 11 juin 1919 (accident en service).

BESSE Etienne, soldat, T. M. 481. tué par accident le 28 juin 1919..

SAULET Fernand, soldat, T. M. 296, mort le 5 avril 1919 (accident).

FRESLON Just, soldat, T. M. 420, mort le 5 septembre 1919 (accident en service).

NOTA. - Les Militaires décidés par maladie pendant la Ounpagne sont très nombreux en raison du grand nombre d'unités formées par le S. Escadron du Train : leurs noms n'ont pas été inscrits sur la liste ci-dessus des morts pour la France. ~ti.,~.,