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Titre : Musées royaux de peinture et de sculpture de Belgique. Catalogue du musée moderne de peinture

Éditeur : AD. Mertens (Bruxelles)

Date d'édition : 1897

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb425862604

Type : monographie imprimée

Langue : français

Langue : Français

Format : 56 p. ; 19 cm

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Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k63272700

Source : Bibliothèque de l'INHA / coll. J. Doucet, 2012-16584

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 19/11/2012

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MUSÉES ROYAUX DE PEINTURE ET DE SCULPTURE DE BELGIQUE

CATALOGUE ',.

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bu

MUSÉE MODERNE DE PEINTURE

Prix 25 centimes

BRUXELLES IMPRIMERIE ET LTnîOGRAPHIE AD. MERTENS, RUE D'OR, 14 1897



MUSÉES ROYAUX DE PEINTURE ET DE SCULPTURE DE BELGIQUE

CATALOGUE

DU

MUSÉE MODERNE DE PEINTURE

Prix 25 centimes

BRUXELLES IMPRIMERIE ET LITHOGRAPHIE AD. MERTENS, RUE D'OR, 14

1897



INTRODUCTION

L'origine du Musée moderne remonte plus haut qu'on ne croit communément. Son existence officielle ne date, il est vrai, que de l'année 1835, car c'est alors seulement -qu'il reçut un commencement d'organisation ; mais dixhuit ans auparavant ses premiers éléments lui étaient échus par le fait d'une libéralité du souverain. Le 2 octobre 1817, le Commissaire général de l'instruction, des arts et des sciences fit connaître à l'administration communale de Bruxelles qu'il avait plu au roi de décider que les tableaux achetés par son ordre à l'exposition de Gand, seraient provisoirement déposés dans le Musée de la ville de Bruxelles, et l'invitait à donner des instructions au directeur de cet établissement, afin que les tableaux en question, qui lui parviendraient par l'entremise du chevalier Van Hulthem, fussent placés convenablement.

Les tableaux achetés à Gand pour le roi des Pays-Bas étaient au nombre de douze, savoir : 10 VHumanité belge.


par J. de Cauwer, professeur de l'Académie de Gand , 2° Clair de lune, par Ducorron ; 30 Vue prise dans la ville d'Anvers, par Ferdinand De Braekeleer; 40 Halte bavaroise, par Noël; 50 Halte de chasseurs à l'entrée cf une forêt, par J.-C. Cogels; 6° Intérieur d'église, par Nicolié; 7° Paysage des bords de la Meuse, par M. Van der Poorten; 8° Vénus sortant du bain, J.-F. Ducq; 90 Vue du village de Woluwe-Saint-Etienne, par par P.-J. Hellemans ; 10° Un Militaire belge légèrement blessé à la bataille de Waterloo, par C. Coene; 1 ID Vue de Waterloo, par H. Voordecker, 12° Un ArtÙan prenant son déjeuner, par Faber. Outre ces douze tableaux, il y avait un Dessin capital (.y/6") à la plume, par Mlle Ridderbosch, lequel dessin reproduisait, d'après les renseignements que nous trouvons dans le catalogue de 1817, le Christ descendu de la croix, pleuré par la Vierge et par les saintes Femmes, d'après Rubens.

On a cru devoir donner ici textuellement la liste des tableaux formant le don royal, bien qu'elle offre, en ellemême, peu d'intérêt, ne contenant que la mention d'œuvres très médiocres, pour montrer à ceux qui voient le Musée dans son état actuel, quel fut son point de départ.

Ces documents officiels ne font pas connaître quelle a été la personne chargée de faire à l'exposition de Gand, en 1817, les acquisitions dont il s'agit. Ce ne fut certainement pas Van Hulthem. Fondateur, avec le duc d'Ursel, de la Société des Beaux-Arts de Bruxelles, dont il fut le vice président; secrétaire perpétuel de l'académie des sciences et des lettres, Van Hulthem avait trop de goût et de connaissance des arts, pour qu'on puisse rendre sa mémoire responsable de pareils choix. Il fut seulement chargé, comme Gantois, sans doute, de transmettre à qui de


droit les tableaux qui lui avaient été adressés après la clôture de l'exposition de sa ville natale. Certes l'école belge de peinture était, à cette époque, dans une situation peu florissante; mais en parcourant le catalogue de l'exposition de 1817 on y remarque des noms d'artistes et des désignations d'œuvres qui font penser que l'intermédiaire ayant mission de donner suite aux libérales intentions du roi des Pays-Bas aurait pu faire un meilleur emploi de la somme mise à sa disposition.

Plusieurs des tableaux provenant du don royal sont encore au Musée. Ceux qui ne s'y trouvent plus auront, sans doute, été exclus pour des motifs que nous ignorons, mais auxquels leur peu de mérite n'aura pas été étranger.

En voyant le roi Guillaume acheter des tableaux à l'exposition de Gand et les déposer au Musée de Bruxelles, comme pour former le noyau d'une collection de productions de l'école moderne, les artistes auront espéré qu'une ère d'encouragement allait commencer pour eux. Les illusions qu'ils conçurent à cet égard ne furent pas de longue durée. Les achats faits à l'exposition de Gand n'étaient pas l'inauguration d'un système de protection destiné à imprimer aux Beaux-Arts un vif mouvement d'impulsion ; ils n'étaient qu'un accident. Les expositions se succédèrent à Bruxelles, a Anvers et à Gand, sans qu'il y eût d'acquisitions faites, soit pour le compte du souverain, soit pour celui de l'État, et le Musée moderne en resta à ses douze tableaux de 1817.

Après 1830, le Gouvernement belge fit des achats aux expositions et des commandes aux artistes. Le nombre de tableaux et de morceaux de sculpture dont il était devenu possesseur était déjà assez considérable en 1834, pour qu'on songeât à former un commencement de collection.


On en avait placé dans les hAtels ministériels; nwiis on :omprit que ce n'était pas leur donner une destination régulière et que les objets_ acquis, au nom de la Nation, des deniers des cuntriuuablcs, devaient être mis à la disposition du public. On avait, dès lors, l'idée de former un Musée moderne; mais, d'une part, le Gouvernement n'avait pas de local convenable à sa disposition, et, de l'autre, la collection n'était, pas assez importante, pour fournir les éléments d'une galerie publique. L'Etat ne possédait point de tableaux anciens auxquels on pût les réunir.

Le Musée de Bruxelles était la propriété de la commune.

Le II août 1834, le Ministre de l'intérieur écrivit au Conseil échevinal pour lui demander s'il lui conviendrait que les tableaux modernes acquis par le Gouvernement fussent déposés au Musée de Bruxelles. L'accueil fait à.

cette ouverture ne pouvait être que favorable. Le Collège remercia le Ministre et se déclara prêt à recevoir le dépôt qui allait enrichi rie Musée. Le 6 octobre,le Ministre informa.

l'administration communale qu'il avait donné des ordrei pour que les tableaux désignés dans sa dépêche précédente fussent transportés au Musée, en même temps que les modèles des frontons du Palais de Laeken, œuvres de Godecharle dont il avait fait l'acquisition.

Quelque, mois plus tard, le 7 janvier 1835, parut un arrêté royal qui régularisait cet état de choses et donnait au Musée moderne une organisation sinon effective, du moins théorique, si l'on peut s'exprimer ainsi, établissant le principe dont l'application aurait lieu plus tard : « Considérant, dit l'arrêté, que l'établissement d'un Musée national destiné à recevoir les ouvrages les plus distingués des meilleurs maîtres belges excitera et entre-


tiendra parmi les artistes une noble émulation favorable aux progrès des arts ; considérant que ces ouvrages, placés à perpétuité" dans le Musée serviront à fixer la réputation de leurs auteurs et à faire honneur au pays ; considérant que ce Musée contribuera encore au progrès des arts en présentant aux jeunes artistes une réunion de beaux modèles et de sujets d'étude ; « Un Musée national exclusivement consacré aux productions les plus remarquables des peintres, sculpteurs, graveurs et architectes belges sera érigé à Bruxelles. Des ouvrages d'un mérite éminent seront seuls admis dans ce Musée. »

L'arrêté se terminait par la disposition transitoire suivante : « Notre Ministre de l'Intérieur est autorisé à faire déposer dans la galerie de tableaux du Musée de Bru.velles les ouvrages déjà acquis pour le compte de l'État etceux qui pourraient l'être à l'avenir, en attendant qu'ils soient en nombre suffisant pour former une collection séparée. »

Le provisoire, dont on abuse souvent, était ici de toute nécessité. Deux ou trois douzaines de tableaux ne forment pas le-s éléments d'une galerie, d'un musée. Cependant il eût été fâcheux de soustraire aux regards du public, pendant un temps d'une durée indéfinie, les œuvres des artistes contemporains acquises par le Gouvernement.

Le dépôt provisoire au Musée de Bruxelles était la meilleure mesure qu'on pût prendre.

Dix ans après (26 novembre 1845), le Gouvernement jugea que le moment était venu d'organiser définitivement le Musée moderne. La galerie des tableaux anciens appartenant précédemment à la ville de Bruxelles était


devenue la propriété de l'Etat. L'arrêté du 26 novembre prescrivit qu'il serait formé, au Musée royal de peinture et de sculpture, une division spéciale consacrée aux productions des artistes belges modernes. Cette division devait comprendre deux sections séparées se composant : la première des œuvres des artistes décédés, la seconde des productions des artistes vivants. On eut soin d'insérer dans l'arrêté du 7 janvier 1835, un article où il était dit que des ouvrages d'un mérite éminent seraient seuls admis dans le Musée moderne. Pour activer l'exécution de cette disposition fort sage, une commission fut instituée à l'effet de prendre connaissance de tous les objets d'art appartenant à l'État et de proposer ceux qu'il convenait d'admettre définitivement au Musée. Quant à la destination des autres, elle devait être fixée par le Ministre de l'intérieur. La commission chargée de ce travail de choix et d'élimination fut composée de MM. le comte de Beauffort, président; Wappers, Navez, Gallait, Guil. Geefs Simonis, Calamatta et Vander Belen. Le gouvernement n'achète pas seulement des œuvres d'un mérite incontestable, destinées à rappeler quels ont été, dans tous les genres, les artistes les plus remarquables de l'école contemporaine ; il acquiert aussi, à titre d'encouragement, les productions des jeunes peintres et des jeunes sculpteurs qui annoncent d'heureuses dispositions. L'accès du Musée national ne doit évidemment pas être accordé à ces dernières. On peut les placer, comme décoration, dans les locaux des grandes administrations ou en faire don aux Musées de province. C'est au Ministre qu'il appartient de leur donner telle ou telle de ces destinations.

En ouvrant les portes du Musée moderne aux œuvres


des graveurs et des architectes, en même temps qu'à celles des peintres et des sculpteurs, l'autorité avait voulu que cet établissement national donnât une idée complète du mouvement de l'art belge dans toutes ses manifestations. C'était une excellente idée; mais elle offrait des difficultés d'application qui ne permirent pas de la réaliser complètement. En ce qui concerne les architectes, particulièrement, il aurait fallu qu'ils déposassent les dessins des édifices construits sous leur direction, et c'est un soin qu'on ne pouvait guère espérer de leur voir prendre avec quelque régularité. Le Musée est donc resté, par le fait, exclusivement consacré à la conservation des œuvres de peinture et de sculpture.

La mesure d'organisation qui a réuni dans un même local les œuvres des artistes modernes décédés et celles des artistes vivants ne peut être qu'approuvée. Un Muséeancien doit être exclusivement composé d'œuvres qui ont subi l'épreuve du temps, sur lesquelles il y a eu jugement porté par la postérité. Il faut laisser s'éteindre les générations qui ont pu connaître l'artiste et dont l'opinion n'est pas à l'abri des influences qu'excercent des affec- * tions personnelles ou des souvenirs de jeunesse. D'ailleurs l'époque moderne, n'est pas l'époque rigoureusement contemporaine, une certaine latitude étant donnée, quant à la fixation de la ligne de démarcation qui sépare la période moderne de la période ancienne.

Pour l'art flamand, on a cru devoir faire partir du commencement ds;rce siècle la période moderne. Les dernières lueurs de l'école de Rubens avaient éclairé la fin du XVIIe siècle. Épuisé, en. quelque sorte, par trois cents ans de production active et de gloire, l'art national entre dans une phase de repos, de sommeil. Quelques artistes d'un


certain mente surgissent encore de loin en loin; mais ce sont des exceptions. Près d'un siècle et demi doit s'écouler avant que ne sonne l'heure de la renaissance de l'école flamande. Il ne faut pas être ingrat pour les hommes qui ont su dégager leur personnalité de l'obscurité d'une époque de décadence; c'est un devoir de conserver leurs œuvres; mais ce serait leur rendre un mauvais service et mal consulter, en même temps, les intérêts de la gloire nationale, que de rapprocher ces œuvres, auxquelles on ne reconnaît qu'un mérite relatif, des chefs-d'œuvre de notre ancienne école universellement admirés. Un jour viendra où elles seront anciennes : il appartient à nos successeurs de décider quelles sont celles qui ont une valeur historique suffisante pour que place leur soit donnée dans la galerie où se présente, dans son développement chronologique, l'histoire de l'art flamand. Telles sont les considérations qui ont fait placer au commencement du dix-neuvième siècle l'origine de la période représentée par le Musée moderne.

Un arrêté royal du 31 mars 1846 organisa le Musée royal de peinture et de sculpture, comprenant deux collections distinctes : 10 la collection des œuvres des maîtres anciens, devenue propriété de l'Etat par suite d'arrangements pris avec la Ville de Bruxelles ; 2° la collection des œuvres des artistes modernes. L'administration de ces deux dépôts fut confiée à une seule et même commission dont les attributions ne furent cependant pas exactement les mêmes pour l'un et pour l'autre. Tandis qu'elle était chargée de prendre l'initiative des accroissements du Musée ancien, il fut dit, dans le règlement, qu'elle ne pouvait pas acquérir des œuvres d'artistes vivants. Ce soin était réservé à l'administration des Beaux Arts du dépar-


tement de l'intérieur, en sorte que pour ce qui concernait le Musée moderne (section des artistes vivants), la commission était seulement chargée du placement et de la conservation des objets qu'elle recevait du gouvernement.

De nouvelles dispositions réglementaires furent prises postérieurement. Il fut décidé que la commission directrice serait désormais consultée par le gouvernement sur l'admission, dans les collections de l'Etat, des productions des artistes contemporains acquis ou dont l'acquisition serait projetée au moyen des ressources budgétaires ayant pour destination l'encouragement des Beaux-Arts. Le ministre conservait toute liberté d'initiative quant aux achats et aux commandes d'œuvres d'art, peintures ou sculptures; mais à la commission directrice il appartenait de décider si tel tableau ou telle statue avait un mérite suffisant pour pouvoir être admis à figurer dans les galeries du Musée où l'on doit s'attendre à trouver les productions les plus remarquables de l'école nationale contemporaine. Par une disposition très sage du nouveau règlement, les décisions de la commission, à cet égard, doivent être prises non pas à la simple majorité, mais à la majorité des deux tiers des voix.

Nous ne pouvons pas faire l'histoire de l'origine, des accroissements et des transformations du Musée moderne sans parler d'une collection qui lui fut primitivement réunie, qui lui était encore jointe à l'époque récente où il occupait les salles du Palais Ducal, et qui reçut une autre destination, lorsqu'il revint prendre possession d'une partie des locaux de l'ancienne Cour. La collection dont il s'agit était celle des sculptures anciennes et modernes. Bien que les éléments de cette collection soient aujourd'hui séparés,


une partie ayant passé au Musée du Parc du Cinquantenaire, il n'est pas inutile de rappeler certaines particularités curieuses qui se rattachent aux origines de la formation de nos collections d'art considérées dans leur ensemble, particularités qui font, en même temps, partie de l'histoire des événements, des idées et des mœurs dans notre pays, à une époque qui, bien que déjà lointaine, a laissé des traces non effacées.

, Toutes les œuvres de sculpture furent donc longtemps réunies au Musée moderne. Il n'y avait pas lieu d'établir une division pour les œuvres anciennes dans cette partie des collections. Le Musée ne possédait pas de productions de la statuaire antique, pas plus qu'il n'avait de spécimens de la sculpture du moyen âge. Le peu de production de l'art du 17e siècle qui s'y trouvait ne suffisait pas pour former une division à part.

Lors de la suppression des maisons religieuses et de la spoliation des églises par les commissaires de la République française, à l'époque révolutionnaire, beaucoup d'objets de sculpture provenant des édifices détruits ou dépouillés, furent déposés dans les magasins du Musée de Bruxelles. Il y avait des statues, des bustes, des basreliefs, des fragments de mausolées, des pierres tombales, etc. A l'aide de ces éléments rapprochés par des circonstances tout à fait accidentelles et qui ne se présenteront plus, il faut l'espérer, on aurait pu créer un Musée de sculpture des plus curieux, des plus intéressants. Malheureusement, une incurie qui serait aujourd'hui qualifiée à bon droit d'impardonnable, laissa ces obiets précieux, fortuitement réunis, se disperser de nouveau et se perdre à jamais. Donnés, vendus, ils ont disparu pour la plupart.


Nul. dans l'administration, ni dans le public, n'attachait du prix à la conservation de ces restes d'un art qu'on croyait qualifier de barbare en l'appelant gothique.

Les production de la -sculpture du moyen âge n'inspiraient aucun respect. On les jugeait indignes de figurei dans une collection publique. Les morceaux de la stàtuaire des Xvne et XVIIIB- siècles, tout maniérés qu'ils fussent, et peut-être parce qu'ils étaient maniérés, inspiraient un peu plus de considération ; mais la galerie de peinture semblait seule devoir être l'objet de la sollicitude de nos administrateurs. De différents côtés on puisait dans les magasins du Musée. C'est là qu'on allait prendre de quoi réparer les brèches faites par le vandalisme à la décoration de nos édifices et de nos jardins publics. Au nombre des documents qui en fournissent la preuve, il existe dans les archives du Musée une pièce assez curieuse que nous reproduisons ici sans y rien changer. C'est une lettre, en date du 2 messidor an VII, adressée par l'administration municipale de la commune de Bruxelles à l'administration centrale du département de la Dy]e. Elle est ainsi conçue : « Citoyens administrateurs !

« Il se trouve dans-les bât-iments'de l'école centrale des « bustes et des figures qui ne méritent pas d'obtenir place « dans le Muséum. Plusieurs de celles qui existaient au « Parc ont été volées ou cassées par des malveillants à la « seconde entrée des troupes de la République. Si vous « vouliez, de l'avis du jury des arts, ordonner qu'il soit « extrait des dépôts, à la diligence des citoyens Posteels « et Janssens, quelques-unes de ces figures et bustes pour « en revêtir les pieds d'estaux qui se trouvent actuelle« ment à nuds, vous concouriez ainsi avec nous, citoyens « administrateurs, à l'embellissement d'une promenade


« qui fait les délices de nos habitants et l'admiration des « étrangers. » « Salut et fraternité. »

Ainsi qu'il est dit dans la pièce que nous venons de transcrire, plusieurs des statues qui ornaient jadis le Parc avaient été volées ou cassées lors de la seconde entrée des troupes républicaines à Bruxelles. Peut-être leur disparition se trouve-t-elLe expliquée dans un passage d'un discours que prononça le citoyen Lorenzo à l'une des séances de la Société des Amis de la liberté et de l'égalité, en 1793 : « Les hôtels des ci-devant royaux (ainsi s'exprima le personnage en question) regorgent de drapt de parures, de galons. Il faut employer tout cela à l'équipement des sans-culottes. On fera des bonnets avec le drap rouge, des habits avec d'autres étoffes; on vendra le galon pour acheter des armes. On peut aussi fondre en canons ces petits polissons de rois qui sont juchés sur les pilastres du Parc. Ils profanent cette promenade qui doit être appelée désormais le Cours de la Liberté. »

Les bustes d'empereurs romains auxquels le citoyen Lorenzo faisait allusion étaient en bronze. Voilà pourquoi le zélé patriote parle de les fondre pour faire des canons ; voilà pourquoi ils ont disparu, sans qu'on puisse affirmer qu'ils reçurent la destination belliqueuse qu'on avait réclamée pour eux.

Nous trouvons également, dans les archives du Musée, une lettre du conservateur de ce dépôt, Bosschaerf, répondant à l'administration communale au sujet de la demande, adressée à la ville par les fabriciens et marguilliers de Sainte-Gudule à l'effet d'obtenir, pour cette église, un groupe de sainte Anne et de la Vierge attribué à Jérôme Duquesnoy. Comme nous le disions plus haut, on venait


de toutes parts puiser dans les magasins du Musée.

Nous ne devons pas omettre d'indiquer d'une manière générale la provenance de quelques objets de peinture et de sculpture qui figurent dans les collections du Musée, sans que les anciens catalogues aient 'fourni des indications précises sur cette provenance, dont le souvenir, conservé d'abord comme une tradition, s'est effacé avec le temps. Les objets en question n'étaient sans doute pas d'une grande importance ; mais le fait de leur donation rappelle une institution dont les fondateurs méritent d'être loués. Cette institution, c'est la Société royale de Bruxelles pour rencouragement des Beaux-Arts. Sa création date de 1811. Voici comment s'exprimait le comité chargé de son organisation, dans un prospectus adressé aux habitants notables de la ville, en vue d'obtenir leur coopération : « La Belgique, fière des grands hommes qu'elle a produits dans tous les temps, célêbre surtout par les peintres, par les sculpteurs, par les graveurs qui ont fait la gloire de son ancienne école, la Belgique, à aucune époque de ses fastes mémorables, ne nous offre ce concours de volontés, cet ensemble de zèle et de sacrifices, ces palmes encourageantes, ce mouvement général et spontané en faveur des Beaux-Arts, dont l'exposition de Bruxelles vient de présenter un des plus précieux résultats. Il était réservé au siècle actuel, à ce siècle si fécond en miracles, devoir les nombreux amis des arts se réunir, proclamer l'indispensable nécessité de leur rendre l'éclat dont ils ont si longtemps brillé sur notre heureuse patrie, et se présenter à l'envi pour assurer le succès de cette noble et généreuse entreprise. »

Ces remarquès sur les résultats obtenus par les fondateurs de la Société qui s'étaient proposés pour but l'encou-


ragement des Beaux-Arts ne sont pas exempts d'exagération, ou, pour mieux dire, d'illusions ; mais il n'en faut pas moins reconnaître les services réels qu'ils ont rendus aux artistes de leur temps. Au moyen du produit des cotisations fournies par ses membres, la Société pour l'encouragement des Beaux-Arts établit des expositions bisannuelles ; elle ouvrit des concours de peinture, de sculpture et d'architecture pour lesquels elle fonda des prix fort convenables, et fournit à de jeunes artistes, qui montraient des dispositions peu.ord'naires, les moyens d'aller poursuivre leurs études à l'étranger. Les tableaux, les morceaux de sculpture jugés dignes du prix dans ses concours restaient sa propriété. Elle en forma une collection dont elle fit don au Musée quand le Gouvernement, ayant institué les expositions nationales des Beaux-Arts et les grands concours, elle considéra sa mission comme terminée.

Les tableaux modernes formaient, au Musée, une collection séparée de celle des tableaux anciens ; mais ils figuraient dans le même catalogue, ce qui était, à tous les points de vue, un grave inconvénient. L'espace venant à manquer aux deux collections qui s'accroissaient d'année en année, le Ministre de l'intérieur décida que le Musée moderne serait, ainsi que la collection des sculptures et celle des plâtres, transférée au Palais Ducal resté, jusqu'alors, sans destination. Les tableaux, transportés dans ce nouveau local, se sont trouvés dans des conditions d'installation incontestablement meilleures que celles qui leur étaient précédemment offertes. Malheureusement, l'étendue des surfaces que présentaient les salles dans leur développement ne suffit pas au placement de tous les tableaux qui se trouvaient dans les an-


ciennes galeries ; on fut obligé d'en laisser un certain nombre déposés dans les magasins de l'ancien. Musée.

Enfin les grandes toiles de Gallait et de Debiefve, VAbdication de Cltarles-Quint et le Compromis des Nobles demeuraient provisoirement dans la salle des séances de la Cour de cassation, tandis que les tableaux de Wappers, de Keyser et De Caisne : Episodes de la Révolution de 1830, la Bataille de Woeringen, la Belgique couronnant ses enfants illustres, restaient au temple des Augustins, lequel, dans la pénurie des locaux qui est, paraît-il, pour la capitale un mal incurable, servait aux cérémonies publiques officielles et autres.

L'installation des tableaux composant le Musée moderne dans les salles du Palais-Ducal ne pouvait être que temporaire. L'impossibilité d'y placer les œuvres capitales dont nous venons de parler et l'absence des moyens d'accroître une collection destinée à recevoir de constantes augmentations, par suite des commandes et des achats faits annuellement aux artistes belges par le Gouvernement, concouraient à rendre absolument indispensable l'attribution au Musée moderne de locaux appropriés, sous tous les rapports, à sa destination et à ses besoi , C'est ci -1362 que le Musée moderne avait été transféré des bâtiments de l'Ancienne Cour au Palais-Ducal.

Aussitôt r 'rès son départ, les ouvriers mirent la main à l'œuvre pour opérer de grands travaux qui devaient avoir pour effet de doubler les locaux affectés au placement des collections d'art de l'État, où, d'après un plan bien conçu, le Musée ancien et le Musée moderne devaient être réunis sans se confondre et avoir tous deux l'espace nécessaire à leurs accroissements. En 1877, le Musée moderne


quitta, pour revenir s installer dans les bâtiments de l'Ancienne Cour agrandis, le Palais-Ducal qui, de son côté, recevait une nouvelle destination en devenant le Palais des Académies.

Les tableaux et quelques œuvres de sculpture d'artistes contemporains firent seuls retour à l'Ancienne Cour. Les plâtres, dont on avait formé une collection assez nombreuse déjà, après avoir occupé quelque temps encore les salles du rez-de-chaussée du Palais des Académies, furent transportés au Parc du Cinquantenaire et placés dans le Musée des Échanges également formé de moulages.

Voilà donc les deux Musées réunis de nouveau, parfaitement installés dans des galeries séparées, mais entre lesquelles il y a une communication directe, de telle sorte qu'on peut passer de l'un dans l'autre ou les visiter séparément. L'espace, pour les accroissements pendant un certain temps, ne manque à aucun d'eux. L'organisation peut donc être considérée, nous ne dirons pas comme définitive, car rien n'est définitif en ce monde, mais comme pouvant avoir une assez longue durée.

Cependant on s'aperçut que les bâtiments de l'Ancienne Cour n'offraient pas de sécurité, étant menacés d'incendie par le voisinage immédiat d'habitations particulières, au lieu d'être isolés, comme le commandait la prudence. La Commission directrice des Musées,ne voulant pas prendre la responsabilité de cet état de choses qui exposait à la destruction les chefs-d'œuvre de ros anciens maîtres, demanda au Gouvernement et obtint, non sans peine, de pouvoir opérer le transfert du Musée ancien au Palais des Beaux-Arts dont l'isolement offre toute garantie de sécurité quant aux chances d'incendie. Ce ne fut pas sans peine qu'on obtint l'approbation officielle du projet de


transfert des tableaux anciens conçu par la Commission directrice. Le Palais des Beaux-Arts avait été construit pour abriter les expositions triennales ; il répugnait à l'administration supérieure d'autoriser un changement de destination contre lequel allaient protester les artistes contemporains qui, pendant longtemps, avaient réclamé un local fixe et de belle 'apparence pour les exhibitions organisées sous les auspices de l'Etat, et qu'on avait pauvrement logées jusque-là dans des locaux provisoires, souvent dans des baraques. Le Gouvernement ne voulut pas néanmoins assumer la responsabilité à laquelle !a Commission directrice demandait à échapper : l'autorisation'de transporter les tableaux anciens dans les salles et galeriesdu Palais des Beaux-Arts fut accordée. Il fut seulement convenu que l'état de choses qu'on allait établir neserait que provisoire et que lorsqu'on serait parvenu à isoler les bâtiments de l'Ancienne Cour, mis ainsi à l'abri des dangers 4'incendie, les, tableaux anciens retourneraient dans les locaux qu'ils occupaient précédemment et que le Palais des Beaux-Arts serait rendu à sa destination qui était, nous le répétons, de servir aux salons triennaux.

La solution du problème a été trouvée par feu Balat, l'éminent architecte, membre de la Commission des. Musées, dans son projet, nous ne disons pas du redressement (expression naïve dont on se sert habituellement), mais de la transformation de la Montagne de la Cour. Quand ce projet s'exécutera, s'il s'exécute, les bâtiments des Muséès de nouveau réunis seront non seulement isolés, mais agrandis par de nouvelles constructions qui seront un jour nécessaires pour servir aux installations des deux gale-ries, l'ancienne et la moderne, dont les continuels accroissements sont dans l'ordre régulier des choses.

ED. FÉTIS.



CATALOGUE

DU

MUSÉE MODERNE DE PEINTURE.

AGNEESSENS (EDOUARD), né à Bruxelles, en 1842, décédé en 1885.

1. Portrait du statuaire Marchant. ( ier Prix de Rome, en 1869, décédé à Rome en 1883.) H. 99 c. — L. 73 c. — T. — Signé.

2. Portrait d'homme.

H. 60 c. — L. 45 c. — B.

3. Une mère et son eJifallt.

H. 85. — L. 70. — T. — Signé et daté 1875.

ARTAN (LOUIs),né à La Haye en 1837, décédé en 1890.

4. L'éPave.

H. 1 m. 42 c. — L. 2 m. 48 c. — B. — Signe.

5. La mer du Nord.

H. 1.45. — L. 2.56. — T. — Signé et daté 1871.

ASSELBERGS (ALPHONSE), né à Bruxelles en 1839.

6. Un jour de Mars à la Mare aux Fées.

H. 89 c. — L. 1 m. 49 c. — T. — Signé et daté 1876.

Exposé à Bruxelles en 1880.


BARON (THÉODORE), né à Bruxelles en 1840.

7. Le vallon dit Rotiat, en hiver.

H. 1 m. 50 c. — L. 2 m. oo c. — T. — Signé.

Exposé à Bruxelles en 1880.

BAUGNIET (CHARLES), né à Bruxelles en 1814, décédé à Sèvres, en 1886. * 8. La visite à la Veuve.

H. 98 c. — L. 1 m. 25 c. — B. — Signé.

Exposé à Bruxelles en 1880.

BEERNAERT(MUe EuPHROSlNE),néeàOstendeen 1840.

9. Lisière de bois en Zélande.

H. 1 m 13 c. — L. 1 m. 73 c. — T. — Signé et daté 1878.

10. Un étang à Hingene.

H. 1 m. 55 c. — L. 2m. 18 c. — T. — Signé et daté 1886.

Exposé à Gand en 1886.

BELLIS (HUBERT), né à Bruxelles en 1831.

11. Chrysanthèmes.

H. 1 m. 78 c. — L. 1 m. 29 c. — T. — Signé.

BOSSUET (FRANÇOIS), né à Ypres en 1798, mort à Bruxelles en 1889.

12. La procession des deux patronnes, à Séville.

H. 1 m. 23 c. — L. 1 m. 58 c. — T. — Signé.

13. L'abbaye de Saillt-A niand, à 1Rouen.

H. 1 m. 28 c. — L. 1 m. 3 c. — T. — Signé et daté 1836.

Exposé à Bruxelles en 1836.


BOULENGER (HIPPOLYTE), né à Tournai en 1837, décédé à Bruxelles en 1874.

14. Lisière de bois.

H. 62 c. — L. 72. — T. — Signé et daté 1865.

15. L'avenue des Ch armes, à Tervueren.

H. 1 m. 30 c. — L. 92 c. — T. — Signé et daté 1871.

Exposé à Bruxelles en 1872.

16. Une 7Uatinée dautomne. H. 73 c. — L. 1 m. 9 c. - T. — Signé et daté 1873.

i7- Vue de Dinant.

H. 90 c. — L. 1 m. 30 c. - T. — Signé et daté 1870.

18. Paysage.

H. 59 c. — L. 40 c. — T. — Signé.

BOURCE (HENRI), né à Anvers en 1826.

19. La fatale nouvelle.

H. 1 m. 17 c. — L. 1 m. 86 c. — B. — Signé et daté 185';1.

Exposé à Bruxelles en 1869, à Anvers en 1870.

Gravé par Demeersman.

BOURLARD (ANTOINE), né à Mons en 1827.

20. Allégorie.

H. 1 m. 60 c. — L. 2 m. 54 c. — T. — Signé et daté 1860.

BOUVIER (A.-M.), né à Bruxelles en 1837.

21. Une éclaircie.

H. 1 m. 23 c. — L. 1 m. 98 c. — T. — Signé et daté 1880.

Exposé à Bruxelles en 1880.


22. farine.

H. 34 c. — L. 43 c. — T. — Signé.

Légué par M. Champion dé Villeneuve, en 1891.

BRASCASSAT (J.-R.), né à Bordeaux en 1804, décédé à Paris en 1867.

23. Étude de vache.

L. 44 c. — L. 59 c. -T.

Don fait par M. FI. Krafft, en 1886.

BROERMAN (EUGÈNE), né à Bruxelles en 1861.

24. Oliva.

H. 57 c. — L. 46 c. — T. — Signé.

CARLIER (MODESTE), né à Mons en 1820, décédé en 1878.

25. Locuste essayant des poisons sur un esclave.

H. 2 m. 85 c. — L. 2 m. 20 c. - T. - Signé e: daté 1853.

Don fait par l'auteur, en 1870.

CARPENTIER (EVARISTE), né à Cuerne (FI. occid.) en 1845.

26. Les étrangères.

H. 1 m. 39 c. — L. 2 m. 10 c. — T. — Signé et daté 1887.

Exposé à Bruxelles en 1887.

CERMAK (J AROSLAV), né à Prague en 1831, décédé en 1878.

27. Butin de guerre (Herzégovine 1862).

— Jeunes filles chrétiennes enlevées par les Bachis-Bouzouks et conduites à Andrinople pour y être vendues.

H. 2 m. 40 c. —L. 3 m. 94 c. — T.- Signé et daté 1868.

Exposé à Gand en 1868, à Bruxelles en 1869.


CHABRY (LÉONCE), né à Bordeaux en 1832, décédé en 1883.

28. Ruines de Thèbes. — Une journée de Khamsin.

H. 1 m. 9 c. — L. 1 m. 62 c. — T. — Signé et daté 1882.

CLAYS (PAUL-JEAN), né à Bruges en 1819.

29. Ostende.

H. 1 m. 3 c. — L. "j m. 99 c. — T. — Signé et daté 1863.

Exposé à Bruxelles en 1863. -, 30. La rade d Anvers.

H. 78 c. — L. 1 m. 74 c. — B. — Signé et daté 1869.

Exposé à Bruxelles en 1869.

Gravé par M. A. Numans.

31. Une accalmie sur l'Escaut.

H. 75 c. - L. 1 m. 43 c. — B. — Signé et daté 1866.

Exposé à Bruxelles en 1866.

CLUYSENAAR (ALFRED), né à Bruxelles en 1837.

32. A Canossa (ioy/).

H. 4 m. 86 c. — L. 4m. 60 c. — T. — Signé.

« En cherchant à assurer la suprématie au pouvoir de l'Eglise, le pape Grégoire VII rencontra un redoutable adversaire dans la personne de Henri IV, empereur d'Allemagne, qui Je fit déposer par la diète de Worms, en 1076.Henri IV ayant été,à la suite de cet acte,excommunié par le pape, déchu de l'Empire tt abandonné de ses sujets, fut obligé de venir à Canossa faire amende honorable. Après avoir attendu trois jours, pieds nus, dans la neige, il est, le 26 janvier 1077, introduit en costume de pénitent dans la chapelle du château, et, en présence de la comtesse Mathilde de Toscane, de l'évêque


de Verceil, de l'abbé de Cluny et d'autres dignitaires de l'Eglise, il se jette aux pieds du pontife, qui ne consent à lever l'anathème et à le relever de la déchéance que sous les plus dures conditions. »

Exposé à Bruxelles en 1880.

33. Une vocation.

H. 1 ta. 09 c. — L. 84 c. — T. — Signa.

Exposé à Bruxelles en 1875.

Gravé par Aug. Danse.

COLLART (MARIE, Mme HENROTIN), née à Bruxelles en 1852.

34. Un verger en Flandre.

H. 1 m, — L. 1 ill. 20 c. — T. - Signé.

CONSTABLE (J.), né à East-Bergholt (Angleterre) en 1776, décédé à Londres en 1837.

35. Marine (Esquisse ) H. 40 c. — L. 50. — T.

COOSEMANS (JOSEPH-THÉODORE), né à Bruxelles en 1828.

36. Les sapinières de la Campine. Crépuscule.

H. 1 m. 77 c. — L. 3 m. — T. — Signé et daté 1880.

37. Le chemin des artistes à Barbizon.

H 1 m. 18 c. — L. 1 m. 96 c. — T. — Signé.

Exposé à Bruxelles en 1884.

COURBET (GUSTAVE), né à Ornans (France) en 1819, décédé à Tour-de-Peilz (Suisse) en 1877.

38. Portrait de llf. Alfred Stevens.

H. 63 c. — L. 56 c. — T. — Signé G.C.


39. Pavsage. fttJ v 1 H. 57 c. - L. 86 c. - B. l;lle.

40. La Senora Adela Guerrero.

H. 1 m. 50 c. - L. 1 m. 50 c.

Panneau décoratif exécuté pour la fête du Cercle Artistique et littéraire en 1851.

COURTENS (FRANZ), né à Termonde en 1854.

41. Le retour de l'Office.

H. 1 m. 96 c. — L. 2 m. 86 c. — T. — Signé.

Exposé à Bruxelles en 1884.

Gravé par Elisa van Wesmeel.

CRABEELS (FLORENT), né à Anvers en 1835, mort en 1896.

42. La saison du regain.

H. 1 m. 48 c. — L. 2 m. 8 c. — T. — Signe.

Exposé à Bruxelles en 1890.

CROME (JOHN), né à Norwich en 1769, mort en 1821.

43. La tour du château.

H. 60 c. — L. 45 c. — T.

Don fait par M. Léon Mancino, en 1877.

DANSAERT (LÉON), né à Bruxelles, en 1830.

44. Les diplomates.

H. 85 c. — L. 1 m. 12 c. — B. — Signé et daté 1873.

Exposé à Bruxelles en 1880.

DAVID (JACQUES-LOUIS), né à Paris en 1748, décédé à Bruxelles en 1825.

45. Mars désarmé par Vénus.

H. 3.15. — L. 2.62. — T. — Signé et daté 1824.

Don fait par M. Jules-David Chaiagnol, en 1893. Gravé par le même.


46. Portrait du compositeur De Vienne.

H. 72 c. — L. 60 c. — T.

François De Vienne, flûtiste et compositeur français (1759-1803) est l'auteur de l'opéra : les Visitandines représenté à Paris, en 1792.

47- Marat expirant.

H. 1.62. - L. 125. — T.

Marat vient d'être frappé ; il est affaissé dans sa baignoire. Sa main gauche, sur une tablette posée en travers de la baignoire, tient un papier taché de sang, sur lequel on lit : « Du 13 juillet 17Ç3. Marie-AnneCharlotte Corday au citoyen Marat. » Signé sur le montant de la caisse : A Marat — David — l'an Il (1793).

Ce tableau fut présenté par l'auteur à la Convention Nationale, dans la séance du 14 novembre 1893. Il était resté depuis dans la famille David qui l'a offert, en 1893, au Musée de Bruxelles. JI en existe une copie par Serapgeli, chez M. le Baron Jeannin, à Paris. Don fait par M. Jules-David Chassagnol, en 1893. Gravé par le rnSme.

48. Portrait de jeune garçon H. 38 c. — L. 30 c. - T.

DE BIEFVE (EDOUARD), né à Bruxelles en 1808, mort en 1882.

49. Le Compromis des Nobles (Bruxelles 4 avril 1566).

« Philippe Marnix, Seigneur de Sainte-Aldegonde, d'accord avec huit autres gentilshommes réunis au château de Bréda, avait rédigé le « Compromis », c'està-dire l'acte de la Confédération de la Noblesse des Pays-Bas contre la domination politique et religieuse de l'Espagne. Le 4 avril 1566, une nombreuse assemblée de gentilshommes tint séance dans l'hôtel de Floris Pallent, comte de Culembourg à Bruxelles, et les assis-


tants prêtèrent, entre les mains du comte de Bréderode, le serment d'observer fidèlement les principes exposés dans, le Compromis. » -

H. 4 m. 82c. - L. 6 m. 80 c. — T. — Signé et daté 1841.

Gravé par Desvachez.

(Voir au Musée historique.) DE BLOCK (EUGÈNE-FRANÇOIS), né à Grammont en 1812, mort à Anvers le 28 janvier 1893.

50. La lecture de la Bible.

H. 93 c. — L. 1 m. 14 c. — B.

Exposé à Bruxelles en 1869.

51. La convalescente.

H. 85 c. — L. 69 c. — T. — Signé et daté 1869. Exposé à Bruxelles en 1869.

DE BRAEKELEER (FERDINAND), né à Anvers en 1792, décédé en 1883.

52. Le jubilé de cinquante ans de mariage.

H. 1 m. 3 c. — L. 1 m. 19 c. — B. — Signé et daté 1839.

Exposé à Bruxelles en 1839.

53. Le Comte de Mi- Carême.

H. 1 m. 3 c. — L. 1 m. 19 c. — B. — Signé et daté 1839: Exposé à Bruxelles en 1839.

Lithographie par Billoin.

(Voir au Musée historique.)

DE BRAEKELEER (HENRI), né à Anvers 1840, décédé en 1888.

54* Le géographe.

H. 59 c. — L. 78 c. — B. — Signé.

Exposé à Bruxelles en 1872.

Gravé par Mme Destrée-Danse.


55* La fileuse.

H. 84 c. — L. 1 m. 15 c. - T. — Signé.

Exposé à Bruxelles en 1880, à Anvers en 1.885.

56. U échoppe.

1-1. 87 c. — L. 70 c. — T. — Signé.

DE CAISNE (HENRI), né à Bruxelles en 1799, mort à Paris en 1852.

57. La Belgique couronnant ses enfants illustres.

H. 6 m. 28 c. — L. 5 m. 17 c. — T. — Signé et daté 1839.

Exposé à Bruxelles en 1839.

Lithographié par Billoin dans : Les Belges illustres.

58. Giotto.

H. 1 m. 35 c. - L. 90 c. — T. — Signé et daté 1838.

Don fait par M. le docteur De Caisne, en 1875.

59. Portrait de l'artiste.

Ovale. — 1-1. 48 c. — L. 38 c. — T.

Lithographié par Léon Noël.

Don fait par la famille en 1882.

DECAMPS (ALEXANDRE-JOSEPH), né à Paris en 1803, mort en 1860.

60. La défaite des Cimbres.

H. 1 m. 20 c. — L. 72 c. — Dessin.

DE COCK (XAVIER), né à Gand en 1818.

61. Vaches revenant du pâturage.

H. 1 m. 35 c. — L. 2 m. — T. — Signé et daté 1S80.


DE COENE (HENRI), né à Nederbraekel (FI. orientale) en 1798, mort en 1866.

62. La dentellière.

H. 31 c. — L. 26 c. — B. — Signé.

Don fait par M. J. De Coene 0111887.

DEGREEF (JEAN), né à Bruxelles en 1851, mort à" Auderghem eh 18 94.

63. Le grand étang d'Auderghem. < H i m. 27 c. — L. 2 m. 10 c. — T. — Signé.

DE GROUX .(CHARLES), né à Comines en 1825, décédé à Bruxelles en 1870.

64. François Junius prêchant secrètement la réforme, à Anvers.

H. 2 m. 35 c. — L. 3 m. 25 c. — T. — Signé 1860.

« Un jour, dans une chambre ayant vue sur la place du Marché, au même instant où avait lieu sur cette place un auto-da-fé de plûsieurs hérétiques, et alors que la lueur des flammes, au milieu desquelles expiraient les frères en croyance répandait une clarté sinistre sur le conventicule, il prêcha, défendant, avec son éloquence habituelle, les doctrines de la foi réformée. » Exposé à Bruxelles en 18.60.

Gravé par Aug. Danse.

65. Enterrement.

H. 28 c. — L. 40 c. — T. — Signé.

66. Le pèlerinage de St-Guidony à Anderlecht.

H. 1 m. 56 c. -.L. 2. 15 c. — T. — Signé.

Exposé à Bruxelles en 1857.

67. Le bénédicité.

H. 79 c. -1. 1 m. 52 c. — T. — Signé.


68. Vieille femme. — Étude.

H. 34 c. — L. 29 c. — T. — Signé.

69. L'ivrogne.

H. 67 c. - L. 79 c. - T. - Signé.

70. Le départ du conscrit.

Peinture inachevée.

- H. 50 c. — L. 80 c. — T.

DE HAAS (J.-H.-L.), né à Hedel (Pays-Bas) en 1832.

71. Vaches au pâturage.

H. 94c — L. 1 m. 61 c. — B. —Signé 72. Pâturages près des côtes, en Picardie.

H. 98 c. — L. 1 m. 60 — B. — Signé.

DE JONGHE (GUSTAVE), né à Courtrai en 1829, décédé à Anvers en 1893.

73. La visite du bébé.

H. 80 c. — L. 99 c. — B. — Signé.

74. Les pèlerins.

H. 1 m. 99 c. — L. 1 m. 49 C.- T. - Signé et daté 1854.

Exposé à Bruxelles en 1854.

Don fait par M. le docteur Jules Lequime, en 1892.

DE JONGHE (J.-B.), né à Courtrai en 1785, décédé à Bruxelles en 1845.

75. Vue prise aux environs de Tournai.

H. x m. 30 c. — L. 1 m. 57 c. — T. — Signé.

Exposé à Bruxelles en 1839.

Lithographie par Lauters.


DE KEYSER (NICAISE), né à Santvliet (Anvers) en 1813, décédé à Anvers en 1887.

* 76. Bataille de Woeringen.

H. 5 m. 25-c. — L. 7 m. 83 c. — T. — Signé et daté 1839.

« Le 5 juin 1288, Jean Ier, duc de Brabant, gagna cette bataille sur les armées coalisées de Siffroid, archevêque de Cologne, et du comte de Luxembourg. Le duc Jean ayant mis le siège devant le château de Woeringen, les princes crurent le moment favorable pour l'assaillir. Leur armée était quatre fois plus nombreuse que la sienne.

Cependant après un combat acharné, la victoire se décida en sa faveur et il resta maître du champ de bataille. De cette journée date la réunion du duché de Limbourg au Brabant. »Commandé par l'État.

Exposé à Bruxelles en 1839.

Lithographié par Kreins.

77. Juste-=-LiPse.

H.zm.66c. L. 1 m. 30 c. - T. - SiÎné.

Panneau décoratif exécuté pour la fête du Cercle artistique et littéraire, en 1851.

78. Portrait du peÙitre Henri De Coene.

H. 70 c. — L. 60 1/2 c. — T. — Signé et daté 1835.

Don fait par M. J. De Cocne en 1887.

79. Portrait de femme.

H. l m. 34 c. — L. 96 c. — T. — Signé et daté 1855.

DELA CHARLERIE (HLPPOLYTE), né à Mons en 1827, décédé à Paris en 1867.

80. Tête de vieillard.

H. 66 c. - L. 47 c. T. - Signé.

Exposé à Bruxelles en 1869.


DELACROIX (EUGÈNE), né à Charenton-Saint-Maurice en 1798, mort à Paris en 1863.

81. Apollon vainqueur du serpent Python.

H. 1 m. 31 c. — L. 1 m. 01 c. — T.

Esquisse de la composition exécutée par l'artiste pour la partie centrale du plafond de la galerie d'Apollon, au Louvre.

DELFOSSE (E.), né à Bruxelles en 1825, décédé en 1865.

82. L'estafette.

H. 72 1/2 c. — L. 59 c. — T. — Signé.

Exposé à Anvers-en 1870.

Don fait par la famille de l'artiste, en 1889.

DELL'ACQUA (CÉSARE), né à Pirano (Istrie) en 1821.

83. Dalila.

H. 1 m. 50 c. — L. 1 m. 20 c. — T. -'Signé.

DEN DUYTS (GUSTAVE), né à Gand en 1850, décédé à Ixelles en 1897. -84. Le dégel.

H. 1 m. 57 c. L. 2 m. 40 c. - T. — Signé et daté 1890.

DE PRATERE (EDMOND-JOSEPH,) né à Courtrai en 1826, décédé à Ixelles en 1888.

85. Marché au bétail à t'abattoir de Bruxelles.

H. 2 m. 66 c. — L. 4 m. 84 c. — T. — Signé et daté 1880.

Exposé à Bruxelles en 1880.

86. Etude dânes.

H. 66 c. — L. 48 c. — B. - Signé.

Don fait par la famille De Pratere, en 1889.


87. L'attelage.

H. 97 c. — L. 1 m. 45 c. - T. — Signé et daté 1885.

Don fait par la famille De Pratere, en 1889.

88. Ane dans un champ.

H. 7o c. - L. 98 c. - T. - Signé.

Don fait par la famille De Pratere, en 1889.

DE SCHAMPHELEER (EDMOND), né à Bruxelles en 1824.

89. Le Vieux-Rhin, près de Gouda (Hol, lande.) H. 1 m. 23 c. — L. 1 m. 99 c. — T. — Signé et daté 1875.

Exposé à Bruxelles en 1875.

DE SENEZCOURT (JULES), né à Saint-Omer (France) en 1818, décédé à Bruxelles en 1866.

, go. I-e JOUeUT de luth. - (Portrait de l'artiste.) H. 1 m. 6 c. — L. 84 c. — T. — Signé.

Exposé à Bruxelles en 1851.

1

91. Tite de vieillard ; étude.

H. 50 c. — L. 42 c. — T.

Exposé à Bruxelles en 1854.

Offert au Musée par Mm. Jules de Senezcourt.

DE VIGNE (FÉLIX), né à Gand en 1806, décédé en 1862.

92. Dimanche matin, en hiver.

H. 79 c. — L. 1 m. 18 c. — T. —Signé.

Exposé à Bruxelles en 1860.

DE VR1ENDT (Juliaan), né à Gand en 1842.

93. Chant de Noël.

H. 1 m. 85 c. — L. 4 m. 70 c. — T. — Signé.


DE VRIENDT (ALBRECHT), né à Gand en 1843.

94. Excommunication de Bouchard d Avesnes (1215).

H. 1 m. 20 c. — L. 2 m. — T. - Signé et daté 1877.

«Des rumeurs, dont la source était inconnue, se répandirent dans le Concile de Latran; elles accusaient Bouchard d'avoir contracté un hymen sacrilège en épousant Marguerite de Flandre. On racontait que, fort jeune encore, il avait été ordonné sous-diacre à Orléans, puis chanoine à Laon. Une excommunication terrible fut fulminée contre Bouchard par le pape Innocent III, qui lui ordonna de rendre la liberté à Marguerite.

Lorsque les légats et les évêques, suivis de deux mille personnes, se présentèrent au château de Quesnoy pour lui signifier la sentence, ils crurent trouver une captive gémissant au fond d'une prison, mais ils trouvèrent les portes du château ouvertes pour les recevoir. Marguerite les accueillit et leur déclara que Bouchard était son époux légitime et que, tant qu'elle vivrait, elle n'en aurait point d'autre. »

Exposé à Gand en 1877.

95. Hommage rendu à Charles-Quint, enfant.

H. 1 m. 25 c. — L. 3 m. - T. - Signé et daté 1886.

Exposé à Bruxelles en 1887.

DE WINNE (LIÉVIN), né à Gand en 1821, décédé à Bruxelles en 1880.

96. Portrait en pied de S. M. le Roi Léopold Ier.

H. 2m. 25 c. — L. 1 m. 20 c. — T. — Signé.

Exposé à Bruxelles en 1866.

Gravé par M. Demannez.


DILLENS (ADOLPHE), né à Gand en 1821, mort à Ixelles en 1877.

97. Les patineurs.

H. 96c. — L. 81 c. — T. — Signé.

Exposé à Bruxelles en 1860.

Lithographié par G. Simonau, sous le titre de : Pour avoir chaud quand il fait froid.

98. Lenrôlement.

H. 1 m. 13 c. — L. 1 m. 79 c. — T. — Signé.

DUBOIS (LOUIS), né à Bruxelles en 1830, décédé en 1880.

99. Les cigognes.

H. 1 m. 52 c. — L. 2 m. 75 c. — T. — Signé et daté 1858.

Exposé à Bruxelles en 1860.

100. Poissons et accessoires.

H. 1 m. 5 c. — L. 1 m. 38 c. — T. - Signé et daté 1874.

Exposé à Bruxelles en 1880.

101. Portrait dit père de l'artiste.

H. 98 c. - L. 74 c. — r. - Signé et daté 1853.

102. Le chevreuil mort.

H. 1 m. 35 c. — L. 2 m. 48 c. — T. — Signé et daté 1863.

ENSOR (JAMES), né à Ostende en 1860.

103. Le lampiste.

H. 1 m. 52 c. — L. 90 c. — T. -r- Signé et date 1889.

FABER (FRÉDÉRIC-THÉODORE), né à Bruxelles en 1782, décédé en 1844.

104. Le repos de l'ouvrier.

H. 27 c. — L. 22 c. — B. — Signé et daté 1816.


FOURMOIS (THÉODORE), né à Presles (Hainaut), en 1814 ; décédé à Ixelles en 1871.

105. Vue prise dans la Campine.

H. 1 m. 20 c.—■ L. 1 m. 74 c. — T. — Signé et daté 1860. Exposé à Bruxelles en 1860.

106. Le moulin, H.94C. — L. 1 m. 35 c. — T.- Signé et daté 1851.

Lithographié par le peintre. Exposé à Bruxelles en 1851 107. La mare. H. i m. 4 c. - L. i m. 5 5 c. - T. — Signé et daté 1866.

Exposé à Bruxelles en 1866.

IOS. La bruyère.

H. 23 c. — L. 34 c. - T.

FRÉDERIC (LÉON), né à Bruxelles ea 1856.

109 Les marchands de craie.

TRIPTYQUE. — Tab. central. H. 1 m. 97 c. — L. 2 m. 66 c. ) T Volets. H. 1 m. 97 c. - L. 1 M. 12 C.

Tab. central et volet de droite, signé 1882. — Volet de gauche, signé 1883.

GALLAIT (LOUIS), né à Tournai en 1810, mort à Bruxelles en 1887, 110. La peste de Tournai (I092 J.

H. 5 m. 40 c. — L 8 m. 35 c. — T. — Signé et daté 1882.

« Une de ces terribles épidémies qui dévastèrent l'Europe au moyen âge sévissait à Tournai où elle avait fait des milliers de victimes, lorsqu'en 1092, l'évêque Radbod II résolut de faire appel à la miséricorde divine pour obtenir la cessation du fléau. A cette fin, il organisa une procession ; la population entière de la ville et des faubourgs y assista à la suite d'une prédication dans laquelle l'évêque s'était efforcé de communiquer aux


assistants l'ardeur religieuse dont il était animé. Le prélat s'est dépouillé de ses ornements pontificaux et, couvert d'un cilice, marche en tête de la procession précédée des bourgeois notables portant la statue de la Vierge, objet d'une dévotion particulière.

La procession vient de franchir les portes de la cathédrale et s'engage sous une voûte qui conduit aux quartiers populeux. La terreur a confondu tous les rangs; partout sur le passage du pieux cortège se pressent les infortunés qui viennent implorer l'intercession de la Vierge en faveur d'eux-mêmes où de leurs proches. »

C'est de cette époque que date l'institution de la procession annuelle de Tournai, qui a lieu le 14 septembre, et dont la tradition s'est conservée depuis l'an 1092.

Exposé a Bruxelles en 1884.

IIï. L'abdication de Charles-Quint (1555).

H. 4 m. 85 c. — L. 6. m. 83 c. T. — Signé et daté 1841.

« L'Empereur ayant résolu de remettre le gouvernement des Pays-Bas et de la Bourgogne à son fils Philippe, convoqua, le 25 octobre 1555, tous les ordres de l'Etat dans la grande salle de son palais, à Bruxelles. Après avoir créé, selon le cérémonial, Philippe, grand-maître de l'ordre de la Tojson-d'Or, il récapitula l'histoire de son règne depuis l'âge- de 17 ans. Il remercia ses sujets des Pays-Bas de leur obéissance et de leur fidélité, puis il se leva, appuyé sur le prince Guillaume d'Orange, et, après avoir imploré l'assistance du-Ciel pour Philippe qui s'était agenouillé, il lui posa la main sur la têtè et demeura quelque temps immobile. »

112. La prise et Antioche par les- Croisés (1098).

H. 73 c. - L. 1111. 35 c. — T. — Signé et daté 1843.

« La nuit était obscure ; un orage qui s'était élevé augmentait encore l'épaisseur des ténèbres; le vent qui ébranlait les toits, les éclats de la foudre ne permettaient aux sentinelles d'entendre aucun bruit autour des remparts. Le ciel vers l'occident paraissait enflammé.


* Une tour avait été livrée par des Sarrazins à Bohémond, prince de Tarente. Godefroid, Raimond, le comte de Normandie sont bientôt dans les rues d'Antioche à la tête de leurs bataillons. On fait sonner toutes les trompettes et sur ses quatre collines la ville retentit des cris terribles : Dieu le veut! Dieu le veut!.

Le carnage des Musulmans se poursuivait avec fureur.

Les places publiques étaient couvertes de cadavres ; le sang coulait par torrents .dans les rues. Dans cette nuit, Antioche vit périr plus de dix mille de ses habitants. »

(Histoire des Croisades.) 113. Dailla. (Esquisse.) H. 20 c. — L. 15 1/2 c. — B. — Signé et daté 1876.

Légué par M. Champion de Villeneuve, en 1889.

114. Jeanne la Folle.

H. 1 m. 27. c. — L. 1 m. 1 c. — T. — Signé.

Réduction de la toile exécutée pour S. M. la reine des Pays-Bas.

Gravé par Jos. Bal.

115. Art et L£berté!

H. i m. 46 c. — L. 1 m. 8 c. — T — Signé et daté 1849.

Exposé à Bruxelles en 1851.

Lithographié par Mouilleron.

116. La bohémienne et ses Enfants.

H. 1 m. 16 c. — L. 91 c. — T. — Signé et daté 1875.

Gravé par H. Sluyter, sous le titre : Le Repos de la Bohémienne.

Légué par M. Champion de Villeneuve. en 1889.

117. La chute des feuilles.

H. 77 1/2 c. — L. 63 c. — B. — Signé et daté 1858.

Exposé à Bruxelles en 1880.

Légué pat M. Champion de Villeneuve, en 1889.


118. La robe de noce.

H. 90 c. — L. 69 c. — T. — Signé et daté 1873.

Exposé à Bruxelles en 18S0.

Ligué par M. Champion de Villeneuve, en 1889.

i ig. Souvenir de Blankenberghe.

H. 29 c. — L. 36 1/2 c. — B. — Signé.

120. Portrait en pied de S. M. Léopold II, Roi des Belges.

H. 2 m. 60 c. - L. 1 m. 60 c.— T. — Signé et daté 1875.

Gravé par M. Desvachez.

121. Portrait en pied de S. AI. AJarieHenriette, Reine des Belges.

H. 2 m. 60 c. — L. 1 m. 60 c. — T. — Signé et daté 1875.

Gravé par Gust. Biot.

122. Portrait de M. Barthélémy Dumortier H. 1 m. 28 c. — L. 90 c. — T. - Signé.

Gravé par M. G. Biot.

Lithographié par Vasseur.

Offert au Musée par la famille Dumortier, en 1879.

123. Portrait de Miaa Pick. H. 1 m. 52 c. — L. 1 m. 9 c. — T. - Silné et daté 1847.

Exposé à Bruxelles en 1848.

Légué par M. Champion de Villeneuve, en 1889.

124. Portrait de AIm* Louis Gallait et de sa fille.

H. 1 m. 53 c. — L. 1 m. 25 c. — T. — Signé et daté 1848.

Exposé à Bruxelles en 1848.

Don fait par Mme Ve Gallait, en 1889.

125. Portrait de M. Champion de Villeneuve.

H 61 c. — L. 48 c. — T. ovale. — Signé.

Légué par M. Champion de Viileneuve, en 1889.

( Voir au Musée historique. >


GENISSON (VICTOR- JULES), né à Saint-Omer (France) en 1805, mort à Bruges en 1860.

126. Les archiducs Albert et Isabelle visitant la cathédrale de Tournai.

H. 1. m. 48 c. — L. 1 m. 18 c. — T. — Signé et daté 1845.Exposé à Bruxelles en 1845.

Lithographié par Stroobant.

GERARD (Bon FRANÇOIS), né à Rome en 1770, mort à Paris en 1837.127. Portrait de Redouté, peintre de fleurs.

H. 63 c. — L. 52 c. — T.

Pierre-Joseph Redouté, né à St-Hubert en 1759, s'établit à Paris où il fut attaché au Musée d'histoire naturelle.

En 1805 il fut nommé peintre de l'impératrice Joséphine.

Gravé par C.-S. Pradier. GERARD (THÉODORE), né à Gand en 1829.

128. Kermesse villageoise en Souabe.

H. 1 m. 91 c. — L. 1 m. 94 c. — T. — Signé et daté 1878.

Exposé à Bruxelles en 1878.

GERICAULT(TH.) né à Rouen en 1791, décédé en 1824.

129. Saint Martin partageant son manteau avec un pauvre (d'après Van Dyck).

H. 45 c. — L. 27 c.

Don fait par M. Ma'ncino, en 1872.

GILSOUL (VICTOR), né à Bruxelles en 1867.

130. Un soir de Novembre (Dordrecht).

H. 88 c. — L. 1.65. — T. — Signé.

GOYA Y LUCIENTÈS, né à Juendetodès (Aragon) en 1746, décédé à Bordeaux en 1828.

131. Portrait de jeune fille.

H. 46 c. — L. 32. — T. Signé.


132. Scène de £ Inquisition.

H. 80 c. — L. 1.04. - T.

GUDIN (THÉODORE), né à Paris en 1802,décédé en 1880.

133. Marine.

H. 42 c. — L. 64 c. — T.

Exposé à Anvers en 1846.

HAMESSE (A.-J.), né à Bruxelles en 1849.

134. Un coin détang en Campine; soir.

H. 1 m. 38 c. — L. 1 m 98 c. — T. — Signé 1883.

Exposé à Bruxelles en 1887.

HAMMAN (EDOUARD), né à Ostende en 1820. décédé à Paris en 1888.

135. La Messe â Adrien Willaert.

H. 1 m. 43 c. — L. 2 m. 5 c. — T. — Signé 1854.

Nommé en 1527, maître de chapelle de la basilique de Saint-Marc, à Venise, Willaert y composa une messe en musique, la première, dit-on, que l'on ait faite, et dont l'exécution, dans une salle de la scuola SanMarco produisit une profonde sensation.

Né à Bruges en 1490, Adrien Willaert fut un des maîtres les plus célèbres du XVIe siècle, et l'un de ceux qui, à cette époque, créèrent l'harmonie.

Il fut le fondateur de la fameuse école de Venise, et mourut en 1563.

'FÉTI.13 père. — Biographie des musiciens célèbres.), Exposé à Bruxelles en 1854.

Lithographié par C. Billoin.

HELLEMANS (PIERRE-JEAN), né à Bruxelles en 1787; décédé en 1845.

136. Vue prise sur la lisière de la forêt de Soignes.

H. 1 m. 20 c. — L. 1 m. 41 c. — T. — Signé 1830.


HENNEBICQ (ANDRÉ), né à Tournai en 1836.

137. Les travailleurs dans la campagne romaine.

H. 1 m. 20 c. — L. 1 m. 98 c. — T. — Signé 1870.

Exposé à Bruxelles en 1872.

Gravé par Eugène Buyck.

138. La chapelle Saint-Isidore dans l'église Saint-Marc à Venise.' H.ôoc. — L. soc. — T.'— Signé.

HENNEQUIN (P.-A.), né à Lyon en 1763, décédé à Tournai en 1833.

139. Portrait d'homme.

H. 20 1/2 c. — L. 15 1/2 c. - B. — Signé.

HERBO (L.), né à Templeuve en 1850.

140. Dans latelier, H. 1.40. — L. 71 c. — T. — Signé.

HERMANS (CHARLES), né à Bruxelles en 1839.

141. A l'aube.

H. 2 m. 48 c. — L. 3 m. 17 c. - T. — Signé 1875.

Exposé à Bruxelles en 1875.

HEYMANS (ADRIEN-JOSEPH), né à Anvers en 1839.

142. U11 coin de bruyère.

H. 81 c. L. 1 m. 45 c. — T. — Signé,, Exposé à Bruxelles en 1878.

HUBERT (ALFRED), né à Liège en 1830.

143. Les cuirassiers de Waterloo.

H. 2 m. 40 c. — L. 3 m. 78 c. — T. — Signé 1885.


HUBERTI (EDOUARD), né à Bruxelles en 1818, décédé en 1880.

144. Paysage; temps gris ( Wilryck).

H. 1 m. 05 c.— L. 1 m. 50 c. — T. — Signé.

HUET (PAUL), né à Paris en 1804, décédé en 1869, 145- La falaise d;Houlg-at.

H. 76 c. — L. 1 m. 15 c. — T. — Signé 1861.

HUNIN (PIERRE-PAUL-ALOÏS), né à Malines en 1808, décédé en, 1855.

146. Une distribution d'aumônes.

H. 1 m. 36 c. — L. 2 m. 02 c. — T. — Signé et daté 1848.

Exposé à Bruxelles en 1848.

HUYGENS. (FRANÇOIS), né à Bruxelles en 1820.

147. Botiquel â aubéPines.

H. 1 m. 28 c. — L. 92 c-. — T. — Signé et daté 1875.

Exposé à Bruxelles en 1875.

IMPENS (JOSSE), né à Bruxelles en 1840.

148. Cabaret flamand.

H. 73 c. - L. I m. 43 c. - B. - Signé.

Exposé à Bruxelles en 1880.

INGRES (JEAN-AUGUSTE-DOMINIQUE) né à Montauban, en 1780, mort à Paris, en 1867.

149. Auguste écoutant lalerture de tE né/de (Fragment du tableau : Virgile lisant l'Enéide à Auguste).

H. 1 m. 36 c. — L. 1 m. 28 c. — T.

C'est à Rome qu'Ingres exécuta la composition ayant pour sujet : -Virgile lisant à Auguste les chants II, IV et VI de l'Enéide. Elle comprend six figures; à gauche :


Virgile lisant, ayant à ses côtés Mécène, son ami et son protecteur, et le général Agrippa, époux de Julie, fille d'Auguste ; à droite : l'empereur dans l'attitude de l'admiration, ayant sur ses genoux sa sœur Octavie évanouie en entendant les vers touchants consacrés par Virgile à la louange de Marcellus, son fils mort; au second plan, Livie, femme d'Auguste. « Néscio quidmajus nascitur Iliade. »

De même que Virgile a laissé VEnéidu inachevée, de même Ingres n'a pas terminé son Virgile. La composition est au musée de Toulouse, auquel l'artiste l'a léguée.

Elle a été gravée par Pradier, en 1832.

Le tableau du musée de Bruxelles répète les trois ligures de droite de la composition. Il a également été peint à Rome, en 1812.

JACOBS (JACQUES) dit Jacob-Jacobs, né à Anvers en 1812, décédé en 1879.

150. La chute de Sarp sur le fleuve Glommen (Nomvège).

H. 1 m. 30 c. — L. 2 111. 55 c. — T.— Signé et daté 1855.

Exposé à Anvers en 1855.

KEELHOFF (FRANÇOIS), né à Neeraeren (Limbourg) en 1820, mort à Bruxelles en 1891.

151. Paysag-e.

H. 1 m. 24 c. — L. 1 m.98 c.— T.— Signé et daté 1873.

KINDERMANS (J.-B.), né à Anvers en 1822, décédé à Bruxelles en 1848.

152. Vue prise dans la vallée de l'A mblève.

H. 98 c. — L. 1 m. 40 c. — T. — Signé et daté 1848.

Exposé à Bruxelles en 1848.

153. Paysage ; composition décorative.

H. 2 m. 65 c. — L. 2 m. i c. — T.

Exposé à Bruxelles en 1863.


KNYFF (Chevalier ALFRED DE), né à Bruxelles, en 1819, décédé à Paris en 1886.

154. La gravière abandonnée.

H. 1 m. 41 c. — L. 2 m. 30 c. — T. — Signé.

Exposé à Bruxelles en 1860.

155. Le Bois de Stolen (Campine).

H. 1 m. 60 c. — L. 2 m. 50 c. — T. — Signé.

KUYTENBROUWER (MARTINUS), né à Amersfort (Pays-Bas) en 1816.

156. Chasse au cerf.

H. 1 m. 36 c. — L. 2 m. 1 c. — T. — Signé « Martinus ».

Figures de Louis Gallait.

Gravé par Kuytenbrouwer.

Exposé à Gand en 1856.

LAGYE (VICTOR), né à Gand en 1825, mort à Anvers en i8t6.

157- La magicienne.

H. 84 c. — L. 1 m. 10 c. — B. - Signé et daté 1872.

Exposé à Bruxelles en 1872.

LALAING (Comte JACQUES DE), né à Londres 1858.

158. Le chasseur primitif.

H. 2 m. 60 c. — L. 4 m. 40 c. — T. — Signé et daté 1885.

Exposé à Anvers en 1885.

LAMBRICHS (EDMOND), né à Schaerbeek en 1830, décédé à Bruxelles en 1887.

159- Portraits des membres de la Société libre des Beaux-Arts de Bruxelles.

H. 1 m. 72 c. — L. 1 m. 33 c. — T. — Signé.

La Société libre des Beaux-Arts se constitua à Bruxelles, sous la présidence de M. Boudin. Outre


le président, le groupe comprend les portraits des peintres Verwée, De Graux, Dubois, Smits, C. Meunier, Artan, Baron, Raeymaeckers, de la Charlerie, Van Camp, du sculpteur Bouré, du dessinateur RbpS, du graveur J.-B. Meunier. L'auteur s'est représenté au fond du tableau, à gauche.

LAMORINIÈRE (FRANÇOIS), né à Anvers en 1828.

160. Vue prise à Edeghem.

H. 1 m. 20 c. — L. 97 c. — B. — Signé et daté 1863.

Exposé à Bruxelles en 1863.

161. Un étang- à Putte.

H. 1 m. 12 c. — L. 1 m. 94 c. — B. — Signé et daté 1879.

Exposé à Bruxelles en 1881.

LAURENS (Jean-Paul), né à Fourquevaux (France).

» 162. Etudes pour la décoration du Capitole de Toulouse en 1838.

II. 65 c. — L. 80 c. — T. — Signé.

LAWRENCE (Sir THOMAS) P. R. A., né à Bristol, en 1769, mort en 1830.

163. Portrait.

II. 75 c. — L. 62 c. — T.

Don fait en 1897, par M. Ch. L. Cardon.

LEFÈBVRE (AD.), né à La Ferté-sous- Jouarre (France).

164. Vénus et l'Amour.

H. 45 c. — L. 31 c. — T. — Signé.

Légué par M. Champion de Villeneuve, en 1S91.

LENBACH (FRANÇOIS VON), né à Schrobenhausen (Bavière), en 1836.

165. Portrait de M. Strossmayer, évêque de Diakovar.

H. 61 1/2 c. — L. 48 c. — B. — Signé et daté 1885.


166. Portrait du chanoine DôllÙzger.

H. 1 m. 03 c.— L. 71 c. — B. — Si¡;né.

LEYS (le Baron HENRI), né à Anvers en 1815, décédé en 1869.

167. Rétablissement du culte dans l'église de Notre- Dame, à Anvers.

H. 1 m. 50 c. — L. 2 m. 27 c. — T. — Signé et daté 1845.

« La même année (1566), dans la matinée du 1er septembre, l'église de Notre-Dame d'Anvers, fut, pour la première fois, depuis les dévastations des iconoclastes, rendue aux cérémonies du culte. Dans cette circonstance, le pléban Sébastiaen fut réintégré dans ses fonctions, en grand appareil et avec l'assistance des magistrats d'Anvers. Il prononça un sermon en présence des deux Bourgmestres, du Margrave accompagné de ses hallebardiers, et d'une foule de bourgeois et de peuple qui s'étaient empressés d'accourir à cette solennité. »

Exposé à Bruxelles, en 1845.

Gravé par Aug. Danse.

1.68. Les trentaÙies de Berthal de Haze.

H. 88 c. — L. 1 m. 52 c. — B. — Signé et daté 1854.

Gravé par J.-B. Michiels.

169. Le Serment de Joyeuse Entrée de l'Archiduc Charles â Autriche.

H. 2 m. 30 c. — L. 1 m. 85 c. — B. — Signé 1863.

Gravé par J.-B. Michiels.

170. L'atelier de Frans F loris.

H. 74 c. — L. 1 m. — B. — Signé 1868.


171. Le prÆche. - Esquisse.

H. 92 c. — L. 73 c. — T. — Signé H. L. 1841.

172. Portrait de l'artiste.

H. 40 c. — L. 35 c. — B.

Don fait par M. Ch. L. Cardon en, 1897.

LHERMITTE (LEON), né à Mont-Saint-Pierre (France).

173. Baigneuses. - Pastel.

H. 75 c. — L. 95 c. — T. — Signé.

LIES (JOSEPH), né à Anversen 1821, mort en 1865.

174. Justice pour les faibles.

H. 2 m. 30 c. — L. 3 m. — T.— Signé.

« Baudoin VII, surnommé à la Hache, succéda, à l'âge de 18 ans, à son père Robert de Jérusalem. Aussitôt en possession du pouvoir, il résolut de faire cesser, par une justice prompte et sévère, les désordres, les pillages et les dévastations qui portaient la ruine et la terreur dans les campagnes. Il parcourait le pays, rendant partout justice, même aux plus humbles. Un seigneur ayant été accusé d'avoir fait enlever par ses gens de guerre les vaches d'une pauvre femme, Baudouin ordonna la restitution des bestiaux et, s'emparant du coupable, le fit exécuter aux portes mêmes de son château. »

Le peintre a introduit son propre portrait sous la figure du seigneur attaché au poteau.

Exposé à Anvers en 1861.

175. Prométhée.

H. 32 c. — L. 36 c. — B. — Signé et daté 1850.

176. Les maux de la guerre.

H. 87 c. — L. 1 m. 48 c. — B. — Signé et daté 1858.

Exposé à Anvers en 1858.


LYBAERT (THÉOPHILE), né à Gand 1848.

177. La Vierge en prière.

H. 84 c. — L. 47 c. — H. — Signé et daté 1886.

Exposé à Gand en 1886, à Bruxelles en 1887.

MADOU (JEAN-BAPTISTE), né à Bruxelles en 1796, décédé en 1877.

178. Le trouble-fête. — Scène flamande de la fin du XVIIIe siècle.

H. 85 c. — L. 1 m. 25 c. — T..-- Signé et daté 1854.

Exposé à Bruxelles en 1854, à Anvers en r861.

179. La fête au châteaù.

Esquisse du tableau exposé à Paris en 1855.

H. 69 c. — L. 95 c. — B. — Signé et daté 1851.

180. Le sort interrogé.

H. 63 c. — L. 96 c. — B. — Signé et daté 1865.

181. Les politiques du village.

H. 53 c. - L. 64 c. — T. — Signé et daté 1874.

Légué par M. Champion de Villeneuve, en 1891.

MARCETTE (HENRI), né à Spa en 1824, décédé en 1890.

182. Paysage.

H. 49 c. — L. 34 c. — T. — Signé et daté 1889.

MARKELBACH (ALEXANDRE), né à Anvers en 1824.

183. Les rhétoriciens.

H. 1 m. 23 c. — L. 1 m. 87 c. - T. — Signé et daté 1872.

Exposé à Bruxelles, en 1872.

Gravé par Joseph Demannez.


MARNE (JEAN-LOUIS de MARNETTE de), né à Bruxelles en 1744, mort à Paris en 1829.

184. Grande fête patronale.

H. 75 c. - L. 55 c. - T.

MATHIEU (LAMBERT-JOSEPH), né en 1805 à Bure (province de Namur), mort en 1861.

185. Le Christ mis au tombeau.

H. 3 m. 6 c. — L. 3 m. 93 c. — T. — Signé et daté 1848.

Exposé à Bruxelles en 1848.

MERTENS (CHARLES), né à Anvers en 1865.

186. A l'atelier.

H. 52 c. — L. 63 c. — B. — Signé 1885 Exposé à Bruxelles en 1887.

MESDAG (HENRI-WILLEM), né à Groningue (Pays-Bas) en 1831. 187. Après l'orage.

H. 1 m. 40 c. — L. 1 m. 80 c. — T. — Signé et daté 1895.

MEUNIER (CONSTANTIN), né à Etterbeek en 1831.

188. Episode de la guerre des Paysans.

H. 1 m. 44 c. — L. 1 m. 98 c. — T. — Signé.

Exposé à Bruxelles en 1875.

189. Manufacture de tabac à Séville.

H. 1 m. 63 c. — L. 2 m. 23 c. — T. — Signé et daté 1883.

Exposé à Gand en 1883, à Bruxelles en 1884, à Anvers en 1885.


MEUNIER (Karl), né à Bruxelles en 1864, mort à Louvain en 1894.

ig o. L-hbpitai Saint-Pierre à Louvain.

Triptyque H. 55 c. — L. 70 c. ) T. Signé et daté 1893.

Volets H. 55 c. - L. 22 c. 5 Don fait par M. Constantin Meunier, en 1894.

MONTIGNY (JULES-LÉON), né à Saint-J osse-ten-Noode, en 1840. 191. En hiver.

H. 1 m. 49 c. — L. 3 m. 1 c, — T. — Signé et daté 1890.

Exposé à Bruxelles en 1890.

MOTTE (ÉMILE), né à Mons en 1860.

192. Portrait de femme.

H. 65 c. — L. 50 c. — T. — Signé et daté 1894.

Exposé à Anvers en 1894.

MUSIN (FRANÇOIS), né à Ostende en 1820, décédé en 1888.

193. Là plage de la Panne.

H. 67 c. — L. 1 m. 23 c. — T. — Signé.

NAVEZ (F. J.), né à Charleroi en 1787, décédé à Bruxelles en 1869.

194. Le songe d* Athalie.

H. 3 ui. 20 c. — L. 3 111. 85 c. — T. — Signé 18.

195. Ag-ar et Ismaê'ldans le désert.

H. 2 m. 20 c. — L. 1 m. 65 c. — T. — Signé et daté 1820.

Gravé par Erin Corr.

Don fait par l'auteur.


196. Portrait de Louis David.

H. 72 c. — L. 58. — B. — Signé.

Peint à Bruxelles en 1817.

Gravé par Potrelle.

Don fait par M. Jules-David Chassagnol, en 1893.

197. Portrait du Prince de Gavre, grand maréchal de la Cour de S. M.

Guillaume 1er, roi des Pays-Bas.

H. im, 95 c. — L. Im. 45 c. — B. — Signé et daté 1828.

198. Groupe de la famille de Henzpt-Ùzne.

H. 1 m. 48 c. — L. 1 m. 25 c. — T. - Signé.

Auguste de Hemptinne, décédé en 1854, fut directeur de l'école de pharmacie à l'Université libre de Bruxelles, membre de l'Académie royale de Belgique et du Conseil communal de Bruxelles. Ce groupe a été peint en 1816.

199. Le mauvais riche.

H. 2 m. — L. 1 m. 48 c. — T. — Signé.

200. Le jugement de Salonzon.

H. 1 m. 95 c. — L. l m. 48 c. — T. — Signé.

Don fait par l'auteur, en 1S67.

201. Portrait de Madame Doucet.

H. 67 c. — L. 55. — T. — Signé et daté 1827 Légué en 1894 par M. Doucet, conseiller communal de Bruxelles.

202. Portrait de femme.

H. 66 c. — L. 55 c. — T.

Légué par Mme Ve Faber, en 1895.

203. Portrait dEngelspach-Lariviere.

1-1. 92 c. — L. 72 c. — B. — Signé et daté 1830.

Auguste Engelspach, dit Lari-visrë, naquit à Bruxelles en 1799. Géologue, professeur à l'école de commerce de Bruxelles, il joua lors de la Révolution belge un rôle


très actif. Il fit partie de la Commission d'ordre public, instituée en septembre 1830, et fut nommé par le Comité révolutionnaire, agent général chargé de la défense et de l'approvisionnement de Bruxelles. Il mourut en 1831.

( Voir au Musée historique.) OMM EGANCK (BALTHAZAR PAUL) né à Anvers en 1755; décédé en 1826.

204. Paysage avec animaux.

H. 54 c. — L. 62 c. — B. — Signé.

205. Site des Ardennes..

H. 1.00. — L. 1.20. — B. — Signé.

OOMS (CHARLES), né à Desschel (Anvers), en 1845.

206. Là lcture prohibée.

H. 1 m. 34 C. — L. 1 m. 6 c. — T. — Signé et daté 187.6.

« Nul ne pourra imprimer, recevoir, garder, vendre, acheter, donner, aucuns livres ou écrits faits ou composés par Martin Luther ou autres hérésiarques, sous peine d'être puni comme séditieux. Les dits perturbateurs du repos public seront exécutés, à savoir, les hommes par l'épée, et les femmes par la fosse, si avant qu'ils ne veulent soutenir et défendre leurs erreurs. Et s'ils persistent en leurs erreurs ou hérésies, d'être exécutés par le feu, en tous cas, leurs biens confisqués. » (Extrait d'unéditde Charles-Quint, 1550.) Exposé à Anvers en 1876.

OYENS (PIERRE), né à Amsterdam, en 1842, mort à Ixelles en 1894.

207. Les collègues, H. i m. 98 c. — L. 1 m. 75 c: — T. — Signé et daté 1884.

Exposé à Bruxelles en 1884, à Gand en 1886.

OVENS (DAVID), né en 1843. 208. Le salon.

H. 78 c. — L. 55 c. — T. — Signé.


PAULI (CHARLES), né à Gand, en 1819, mort à Tubingen (Allemagne), en 1880.

209. Paysage d'automne.

H. 70 c. — L. 1 m. 8 c. — T. — Signé et daté 1880.

PAUWELS (FERDINAND), né à Eckeren (Anvers), en 1830.

210. La veuve de Jacques Van Artevelde faisant une offrande à la patrie.

H. 1 m. 22 c. — L. 2 m. 47 c. — T. — Signé et daté 1860.

« Le grand citoyen, le libérateur de Gand, Jacques Van Artevelde, fut massacré par le peuple c ans un moment d'aveuglement fatal. Peu de temps après, la ville cernée par Louis de Maele et les nombreux che\ aliers français qu'il avait à si. solde, se trouvant dans la plus extrême détresse les magistrats firént un appel au patriotisme des citoyens. La noble veuve de Jacques Van Artevelde, suivie de ses trois fils et portant er core le deuil de l'illustre défenseur des libertés communales, répond des premières à l'appel de la ville menacée, et apporte ses trésors pour sauver ce peuple qui venait de la frapper si cruellemen t. »

(DEWEZ. — Histoire de Belgique.) Exposé à Bruxelles en 1860, à Anvers en 1861.

PHILIPPET (Léon), né à Liège en 1843.

211. L'assassiné.

H. 2 m. 40 c. — L. 3 m. 53 c. — T. — Signé.

Exposé à Anvers, en 1876.

PIÉRON (GUSTAVE), né à Anvers en 1824, décédé en 1864.

212. Paysage.

H. 32 c. — L. 23 c. — B. — Signé et daté 1857.


PORTAELS (JEAN), né à Vilvorde en 1818, mort à Bruxelles en 1894.

213. Une loge au théâtre de Pesth.

H. 1 m. 20 c. — L. 1 m. 62 c. — T. - Signé et daté 1869.

Exposé à Anvers en 1870.

214. Là Fille de Sion.

H. 1 m. 40 c. — L. 2 m. 10 c. - T. — Signé.

« Que deviendras-tu un jour ?

Tu seras pareille à une malheureuse au bord du chemin. Les passants te siffleront et t'insulteront. »

(JÉRÉMIE.) Exposé à Bruxelles, en 1880.

215. Le Simoun.

H. 1 m. 32 c. — L. 1 m. 89 c. — T. — Signé.

Exposé à Bruxelles en 1848. à Gand en 1859.

QUINAUX (JOSEPH), né à Namur en 1822, mort à Bruxelles en 1895.

216. Gué sur la Lesse.

H. 1 m. 5 c. — L. 1 m. 54 c. —T. — Signé et daté 1875.

Les animaux sont de J. H. L. de Haas.

Exposé à Bruxelles en 1875.

217. Vueprise dans le Dauphiné.

H. 1 m. 2 c. — L. 1 m. 61 c. — T. — Signé et daté 1863.

Exposé à Bruxelles en 1863.

RAFFAELLI (JEAN-FRANÇOIS), né à Paris en 1850.

218. Le marchand de mouron.

H. 80 c. — L. 69 c. — Pastel. — Signé.

219. Le chevet de Notre-Dame de Paris.

H. 70 c. — L. 80 c. — T. — Signé.


ROBBE (HENRI), né à Courtrai.

220. Fleurs et fruits.

II. 98 c. — L. 74 c. — B. — Signé.

Exposé à Bruxelles en 1881.

ROBBE (Louis), né à Courtrai en 1806, mort à Bruxelles en 1887.

221. Animaux au pâturage ; environs de Courtrai.

H. 3 m. — L. 4 m. — T. — Signé.

Exposé à Bruxelles en 1842.

Lithographié par Paul Lauters.

222. Paysage avec animaux; site de la Campine.

II. 2 m. 85 c. - L 4 m. 86 c. - T.

Exposé à Bruxelles en 1854.

Gravé par Aug. Numans.

223. Taureau attaqué par une nzeute.

H. 50 c. — L. 74 c. — T.- Signé.

224. Etude de vache.

H. 87 c. — L. 77 c. — Signé et daté 1867.

Offert au Musée par la fille de l'auteur, en 1869.

ROBERT (ALEXANDRE), né à Trazegnies en 1817, décédé à Bruxelles en 1891.

225. Sac du couvent des Carmes à Anvers; fin du XVIe siècle.

Les moines, espérant se soustraire à la fureur des


iconoclastes, se réfugient en vain dans une crypte avec leurs trésors.

H. 2 m. 12 c. — L. 2 m. 93 c. — T. — Signé et daté 1866 Exposé à Bruxelles en 1866.

226. Lucas Signorelli peignant son fils mort.

H. 1 m. 52 c. — L. 1 m. 26 c. — T. — Signé et daté 1848.

Exposé à Bruxelles en 1848.

Gravé par VanderSypen; lithographié par J. Schubert.

ROBERTI (ALBERT), né à Bruxelles en 1811, décédé en 1864.

227. Rachelpleurant let mort de ses enfants.

H. 2 m. 3 c. — L. 1 m. 62 c. - T. - Signé et daté 1851.

Exposé à Bruxelles en 1851.

ROBIE (JEAN), né à Bruxelles en 1821.

* * 228. Raisins.

H. 1 m. 30 c. — L. 97 c. — T. — Signé et daté 1861.

Exposé à Anvers en 1861.

229. Fleurs, fruits et accessoires.

H. 7; c. — L. 56 c. — B. — Signé et daté 1875.

230. Le retour de la chasse aux tigres.

Incendie de la Jungle.

H. 69 c. — L. 1 m. 01 c. — B. — Signé.

Don fait par l'auteur, en 1892.

231. L'J.J'té.

H. 65 c. - L. 82 c. - B. — Signé.

Don fait par l'auteur, en 1892.


ROELOFS (W.), né à Amsterdam en 1822, mort à Berchem (Anvers), en 1897.

232. Paysage.

H, 25 c. - L. 65 c. - B. - Signé 233. Paysage (avant l'orage).

H. 1 m. 33 c. - L. i m. 80 c. ---' T. — Signé et daté 1851.

Gravé par M. A. Numans.

ROFFIAEN (FRANÇOIS), né à Ypres en 1820.

234. Le mont Rose.

H. 1 m. 29 c. — L. 2 m. 38 c. — T. — Signé et daté 1875.

Exposé à Bruxelles en 1875.

RONNER (Mlle ALICE), née à Bruxelles, en 1857.

235. Accessoires.

H. 78 c. — L. 63 c. — T. — Signé et daté 1887.

Exposé à Bruxelles en 1887.

ROSSEELS (JACQUES), né à Anvers en 1828.

236. Bruyère.

H. 1 m. 13 c. — L. 1 m. 88 c. — T. —Signé.

Exposé à Bruxelles en 1884.

237. Paysage campinois au mois de Juin.

H. 1 m. 15 c. - L. 1 m. go c. — T. — Signé.

SCARON (ALEXANDRE).

238. Fleurs.

H. 55 c. - L. 73C. - B. - Signé.

SEBRON (HIPPOLYTE), né à Caudebec (Suisse) en 1801, décédé en 1879.

239. Intérieur de l'église Saint-Jacques, à Anvers.

H. 8o c. - L. 64 c. -,. T. - Signé 1837.


SERRURE (AUG.), né à Anvers en 1825.

240. L'accord. -

H: 92 c. — L. 1 m. 26 c. — B. — Signé.

Exposé à Bruxelles en 1884.

SIMONAU (F.), né à Bornhem en 1783, décédé à Londres en 1859.

241. Portrait d homme. , H - L 6 2c.— T

242. Joueur d'orgue.

H. 1 m. 02 c. — L. 82 C. - T. - Signé et daté 1828.

Gravé par L. Dujardin.

SLINGENEYER (ERNEST), né à Loochristy (FI. Orientale) en 1820, décédé à Bruxelles en 1894.

243. La bataille de Lépante (1556).

H. 4 m. 71 c. — L. 6 m.60c. — T.— Signé et date 1848.

« Les deux flottes couraient l'une sur l'autre à force de rames. Des deux côtés s'élevaient d'épouvantables clameurs. Les navires, enveloppés de fumée, ne se distinguaient plus; on eût cru voir deux nuages porteurs de la foudre, rouler, se heurter et se confondre enfin avec un horrible fracas. Les combats étaient sanglants, car on se saisissait corps à corps, le sabre au poing, dès qu'on pouvait s'aborder. Les Turcs se battaient avec rage; mais ils devaient succomber. Leurs galères, armées par des esclaves chrétiens, portaient la trahison dans leurs flancs; les forçats prisonniers brisèrent leurs chaînes et se joignirent à l'ennemi qui sautait à l'abordage. Les Turcs furent défaits.

Don Juan s'est rendu à bord de la capitane d'HaliPacha. Là, pendant qu'à ses pieds les Turcs qui ne veulent pas survivre à leur défaite se font massacrer, Don Juan rend grâce au Ciel de sa brillante victoire et reçoit les félicitations de Requessens et de son équipage.


On enchaîne les fils d'Hali-Pacha, et la tête de cet amiral, plantée au bout d'une pique, s'élève, au milieu des cris de victoire de la flotte chrétienne. Les Turcs perdirent plus de trente mille hommes dans cette bataille, la plus sanglante pour eux qu'ils eussent donnée depuis l'établissement de leur empire. »

Exposé à Bruxelles en 1848.

SMITS (EUGÈNE), né à Anvers en 1826.

244. La marche des Saisons.

H. 1 m. 98 c. — L. 2 m. 42 c. — T. — Signé.

Exposé à Gand en 1868, à Bruxelles en 1872.

245. Diane.

H. 2 m. 5 c. — L. 1 m. 30 c. — T. — Signé.

STALLAERT (JOSEPH), né à Merchtem (Brabant) en 1825.

246. La mort de Didon.

H. 2 m. 65 c. — L. 4 m. 12 c. — T. —Signé.

« Que le cruel Troyen, du milieu des mers, repaisse ses yeux des flammes de ce bûcher, et qu'il emporte avec lui le présage certain de ma mort.» (Enéide, Livre IV.) Exposé à Bruxelles en 1872.

Gravé par Delboëte.

STEVENS (ALFRED), né à Bruxelles en 1828.

247. La dame en rose.

H. 84 c. — L. 56 c. — T. — Signé Exposé à Bruxelles en 1866.

-Gravé par Félix Jasinski.


248. La bête à bon Dieu.

H. 91 c. — L. 64 c. — T. — Signé et daté 1880.

Exposé à Bruxelles en 1880.

.Gravé par François Lauwers.

249. La veuve et ses enfants.

H. 1 m. 15 c. — L. 1 m. 62 c. — T. — Signé et daté 1883.

250. Salomé.

H. 1 m. 15 c. - L. 95 c. — T. — Signé et daté 1888.

251. Route du cap Martin à Menton.

H. 37 c. - L. 60 c. — Signé et daté 1894.

252. L'atelier du chevalier de KnyjJ.

H. 1 m. — L. 57 c. — T. — Signé.

STEVENS (JOSEPH), né à Bruxelles en 1819, décédé en 1892.

253. Bruxelles le matin.

H. 1 m. 34 c. — L. 1 m. 84 c. — T. — Signé et daté 1848.

Exposé à Bruxelles en 1848.

254. Un épisode du marché aux chiens, à Paris.

H. 2 m. 40 c. - L. 2 m. 88 c. — T.- Signé.

Exposé à Bruxelles en 1857.

Gravé par E. Buyck.

255. Le chien au miroir.

H. 83 c. — L. 1 m. 8 c. — T. — Signé.

Exposé à Bruxelles en 1880.


STEVENS (LÉOPOLD), né à Paris.

256. Scène de démolition.

H. 38 c. — L. 45 c. — T. — Signé et daté 1896.

Don fait par M. Ch. L. Cardon, en 1897.

STEVENSON (MACAULAY), né à Glasgow.

257. Rêve de crépuscule.

H. 6D c. — L. 38 c. — T. — Signé.

STQJ3BAERTS (J.), né à Anvers en 1838.

258. L'étable.

H. 94 c. — 1 m. 24 c. — T. — Signé'.

STOCQUART (ILDEPHONSE), né à Grammont en 1819, décédé à Bruxelles en 1889.

259. Paysage avec animaux.

H. 36 c. — L. 53 c. — B. - Signé.

Dont fait par la famille de l'auteur, en 1889. 1819.

STROOBANT (FRANÇOIS), né à Bruxelles, en 1819.

260. Anciennes maisons des Corporations sur la g-rand'Place de Bruxelles.

H. 1 m. 80 c. — L. 2 m. 28 c. — T. — Signé 1863.

Exposé à Bruxelles en 1863.

TER LINDEN (FÉLIX-JULIEN), né à Lodelinsart (Hainaut), en 1836.

261. Les captives.

H. 92 c. — L. 1 m. 10 c. - T. - Signe.

THOMAS (ALEXANDRE), né à Malmédy (Prusse), en 1810.

262. Jtidàs errant pendant la nuit qui suivit la condamnation de Jésus-Christ.

II. 2 m. 40 c. — L. 2 m. 88 c. — T. — Signé.

Exposé à Bruxelles en 1854.

Gravé par Joseph Franck.


263. Barrabas au pied du Calvaire.

H. 3 m. — L. m. 80 c. — T. — Signé et daté 1857.

« Non hune sed B arabbam !. »

(J OANNIS, C. XVIII.) « Le sacrifice est consommé La victime expiatoire a été descendue de la croix.

L'apôtre bien-aimé et Nicodème porte pieusement vers le tombeau le corps du divin supplicié. Arrivés au versant de la montagne, ils rencontrent Barabbas sortant d'une caverne et cherchant à fuir les lieux où il a vu la mort de si près. A ce moment, saint Jean, se rappelant les paroles de pardon proférées sur la croix, découvre aux yeux du grand criminel le corps du Rédempteur : il inaugure ainsi l'apostolat de la charité, au pied même du Calvaire, où elle a pris sa source. »

Exposé à Bruxelles en 1857.

TSCHAGGENY (CH.), né à Bruxelles en 1815, décédé en 1894.

264. Etalon.

H. 63 c. — L. 86 c. - T. - Signé.

265. La malle-poste des Ardennes.

H. 79 c — L. 1 m. 34 c.— T. — Signé.

Exposé à Anvers en 1852.

266. La montée.

H. 98 c. — L. 1 m. 37 c. — T.- Signé et daté 1861.

Exposé à Bruxelles en 1887.

TSCHAGGENY (ED.), né en 1818, décédé en 1873.

267. Taureau.

H. 53 c. - L. 75 c. - T. - Signé.

T'SCHARNER (THÉODORE), né à Namur en 1826.

268. Après V hiver, sur les bords de la Meuse.

H. 1 m. 14 c. — L. 88 c. — T. — Signé.

Exposé à Bruxelles en 1880.


VAN BRÉE (Mathieu), né à Anvers en 1772, décédé en 1843.

269. Portrait de Guillaume Ier, RoidesPaysBas.

II. 2.20. — L. 1.50 — T. — Signé et daté 1814.

(Voir au Musée historique.) VAN BRÉE (PHILIPPE), né à Anvers en 1786, décédé à Bruxelles en 1871.

270. Intérieur de l'église Saint-Pierre, à Rome, le jour de la Fête-Dieu.

H. 2 m. 90 c. — L. 3 m. 95 c. — T. — Signé.

271- La jeunesse de Sixte-Quint.

H. 1 m. 60 c. — L. 2 m. — T. Signé 1832.

VAN CAMP (CAMILLE), né à Tongres en 1834, décédé à Montreux (Suisse) en 1891.

272. La mort de Marie de Bourg-og'f!e(I482.) « Dans le commencement de février, elle voulut un jour se donner le divertissement de la chasse à .l'oiseau, et sortit avec sa suite pour voler au héron. Pendant qu'elle suivait la chasse, sa haquenée voulut passer par dessus un tronc d'arbre abattu ; les sangles se rompirent, la selle tourna et madame Marie tomba avec rudesse sur ce bois. On la rapporta blessée dangereusement, mais on ne croyait pas que sa vie fût en péril. Pour ne pas inquiéter son mari, ou par pudeur, dit-on, elle ne laissa pas les médecins panser la profonde blessure qu'elle s'était faite ; le mal s'envenima, la duchesse devint de plus en plus malade et mourut le 27 mars 1482, à l'âge de 25 ans, après une vie si courte et agitée par tant de malheurs, que ne méritaient point sa douceur et son innocence. »

(DE BARANTE. — Histoire des Ducs de Bourgogne.) H. 2 m. 22 c. — L. 4 m. 5 c, — T. — Signé et daté 1878.

- Exposé à Bruxelles en 1878.


VAN DEN BOSCH (EDOUARD), né à Anvers en 1828, décédé à Bruxelles en 1878.

273. Le chat s'amuse.

- H. 61 c. — L. 82 c. — T. — Signé et daté 1875.

Exposé à Bruxelles en 1875.

VANDENBROECK (Mlle CLÉMENCE), née à Bruxelles.

274. Intérieur de l'église de Jérusalem, à Bruoges.

H. 80 c. — L. 65 c. — B. — Signé.

Don fait par l'artiste, en 1894.

VAN DER HECHT (HENRY), né à Bruxelles en 1841.

275. LJ arc-en-ciel.

H. 1 m. 48 c. — L. 1 m. 98 c. - T. — Signé.

276. Les marais de Rotterdam.

H. 1 m. 38 c. — L. 1 m. 99 c. — T. - Signé 1878.

Exposé à Bruxelles en 1878.

VANDER MEULEN (ED.), né à Bruxelles en 1841.

277. Bull-dog.

H. 65 c. — L. 52 c. — Signé.

Don fait par l'auteur, en 1893.

VAN DÉR OUDERAA (PIERRE-JEAN), né à Anvers en 1841.

278. Le dernier refuge. Episode de la Furie espagnole.

H. 1 m. 52 c. — L. 2 m. 41 c. — T. — Signé et daté 1885.

« Le 4 novembre 1576, Don Geronimo de Roda, membre du conseil d'Etat, qui, depuis l'emprisonnement de ce corps, s'attribuait les fonctions de gouverneur général des Pays-Bas, ordonna le sac d'Anvers connu sous le nom de Furie espagnole. Les troupes du dictateur,


composées de régiments espagnols, italiens, anglais, allemands, français, wallons, se ruèrent sur la ville, qu'ils prirent d'assaut et mirent à feu et à sang. Pendant ces moments d'horreur, où notre métropole commerciale fut livrée à une soldatesque effrénée, les ordres religieux se distinguèrent par leur zèle pour sauver les habitants et leurs biens. La famille Mundi, de Douai, fut sauvée grâce au courage des religieuses Clarisses. »

Exposé à Anvers en 1885.

VAN EYCKEN (JEAN-BAPTISTE), né à Bruxelles en 1769, mort à Schaerbeek en 1853.

279. Le Parmesan surpris dans son atelier par des brigands.

H. 1 m. 17 c.— L. 1 m. 30 c.— T.- Signé et daté 1849.

Gravé par Joseph Franck.

VAN HAMME (ALEXIS), né à Bruxelles en 1818, mort en 18/5.

280. La dentellière.

H. 48 c. -- L. 40 c. — B. — Signé 1847.

Exposé à Bruxelles en 1848.

VAN HOVE (EDMOND), né à Bruges en 1851.

281. Van Maerlandt.

H. 79 c. — L. 98 c. — B. — Signé 1890.

Exposé à Bruxelles en 1890.

VAN HOVE (VICTOR), né à Renaix en 1828, décédé à Bruxelles en 1891.

282. Jeunes filles hollandaises.

H. 1 m. 24 c. — L. 1 m. 38 c. — T.

Exposé à Bruxelles en 1872.


VAN KUYCK (Louis), né à Anvers en 1821, décédé en 1871.

283., Ecurie.

H. 88c. — L. 1 m. 24 c. - T. — Signé et daté 1848.

VAN LEEMPUTTEN (FRANS), né à Werchter (près de Louvain) en 1850.

284. Tourbières de Postel. Paysans allant au travail.

H. 1 m. 58 c. — L. 3 m. — T. — Signé et daté 1887.

Exposé à Bruxelles en 1887.

Gravé à l'eau-forte par M. F. Lauwers.

285. Le Dimanche des Rameaux en Campine.

H. 1 m. 48 c. — L. 2 m. 8 c. — T. — Signé et daté 1889.

Exposé à Gand en 1889, à Bruxelles en 1890.

VAN LERIUS (JOSEPH), né à Boom en 1824, décédé à Malines en 1876.

286. Erasme.

H. 2 m. 66 c. — L. 1 m. 30 c. — T.- Signé.

Panneau décoratif exécuté pour la fête du Cercle artistique et littéraire, en 1851.

VAN LUPPEN (G. JOSEPH), né à Anvers en 1834 ; décédé en 1891.

287. Le Printemps.

H. 1 m. 25 c. — L. 1 m. 98 c. — T. — Signé et daté 1872.

Exposé à Bruxelles en 1872.


VAN MOER (JEAN-BAPTISTE), né à Bruxelles en 1819, décédé en 1884.

288. Le Baptistère de l'église Saint-Marc, à Venise.

H. 85 c. — L. 1 m. IL C. — T. — Signé et daté 1860.

Exposé à Bruxelles en 1860.

289. Une vue de Bruxelles en 1868.

H. 9S c. — L. 1 m. 22 c. — T. — Signé 1872.

Exposé à Bruxelles en 1872.

290. Intérieur de l'église Santa-Maria, à Belem (Portugal).

H. 1 m 65 c. — L. 1 m. 94 c. — T. — Signé et daté 1863.

'Exposé à Bruxelles en 1863.

VAN REGEMORTER (IGNACE), né à Anvers en 1785, décédé en 1873.

291. Matinée dautomne.

H. 65 c. — L. 90 c. — B. — Signé et daté 1811. ,

Exposé à Bruxelles en 1811.

VAN SEBEN (HENRI), né à Bruxelles en 1827.

292. Environs de La Haye.

H. 1 m. 49 c. - L. 1 m. 9 c. — T. - Sign é et daté 1891.

VAN SEVERDONCK (JOSEPH), né à Bruxelles en 1819.

293. Lanciers en reconnaissance.

H. 1 m. 45 c. — L. 2 m. 40 c. — T. Signé.


VERBOECKHOVEN(EUGÈNE), né. à Warneton en 1799, décédé à Bruxelles en 1881.

294. Troupeau de moutons surpris par un orage.

H. 2 m. 07 c. — L. 2 m. 70 c. T. — Signé et daté 1839.

Exposé à Bruxelles en 1839.

Lithographié par P. Lauters.

295. Souvenir de la campagne de Rome.

H. 2m. 62 c. — L. 3 m. 85 c. — T. — Signé et daté 1843.

Exposé à Bruxelles en 1845.

296. Poussins ; étude.

H. 25 1/2 c. — L. 54 c. — T. — Signé et daté 1858.

VERHAEREN (ALFRED) ; né à Bruxelles en 1849.

297. Intérieur.

H. 1 m. 5 c. — L. 80 c. — Signé.

VERHAS (JEAN), né à Termonde en 1834, mort à Schaerbeek en 1897.

298. La Revue des écoles.

H. 2 m. 41 c. — L. 4 m. 23 c. — T. — Signé et daté 1880.

Revue des élèves des écoles communales de Bruxelles et des faubourgs, passée en 1878, par LL. MM. le Roi et la Reine, à l'occasion de leurs noces d'argent.

L'auteur a introduit dans sa composition, de nombreux portraits. Sur l'estrade LL. MM. le Roi et la Reine, S. A. R. le Comte de Flandre et S. A. I. l'Archiduc Albert d'Autriche. Derrière, M. Jules Van Praet, ministre d'Etat, les ministres à portefeuille : MM. Frère- Orban, Bara, Van Humbeeck, Graux, Rolin-Jaequem-yns, Sainctelette ; plus loin, le. général bon Goffinet, le comte John d'Oultremont, etc., etc. Au pied de chaque côté de l'estrade, deux groupes de personnalités artistiques. Dans le premier, à gauche, MM. Gevaert,


Gallait, Balat, De Winne, Paul De Vigne, BalthazarFlorence, Paul Janson et Franz Verhas, frère de l'auteur.

Dans le second, à droite : Verwée, Emile Wauters, Beyacrt, Slingeneyer, Arthur Stevens, etc., etc.

Dans le cortège qui défile,en tête des élèves de l'Ecole Modèle de Bruxelles, conduites par le directeur M. Sluys; on remarque le Comité de la Ligue de VEnseignement, composé de MM. Goblet d'Alviella, Buis, Tempels, G. Jottiand, Reisse. Enfin à la droite du tableau, le groupe des Bourgmestres et Echevins, parmi lesquels MM. Vanderstraeten et de l'Eau d'Andrimonty échevins de Bruxelles; le Dr Jottrand, bourgmestre de Saint-- J osseten-Noodc, Macau, d'Ixelles ; Collignon, de Schaerbeek ; Fonsny, de Saint-Gilles; Bockstael, de Laeken, etc.

M. Jules Anspach, bourgmestre de Bruxelles, se tient sur les premières marches de l'estrade.

Exposé à Bruxelles en 1880.

Gravé par M. G. Biot. — Lithographié par M. Eug.

Dubois. -

VERHEYDEN (ISIDORE), né à Anvers en 1846.

299. La bûcheronne, H. 1 m. 53 c. - L. 2 m. 26 c. — T. — Signé.

300. V?rger ; printemps.

H. 74 c. — L. 1 m. 19 c. — T. — Signé et daté 1878.

Exposé à Bruxelles en 1878.

301. Les scieurs de long.

H. 3.20. — L. 4.20. -- T.

VERHULST (C. O.). né à Malines en 1775, décédé en 1820.

302. Portrait de Guilhuimc-Frédéric-Charles de Nassau, Prince d'Orano-e.

b H. 2 m. 30 c. — L. 1 m. 65 c. — T. — Signé et daté 1817.


303. Portrait de Frédéric-Georges de Nassau, Prince des Pays-Bas.

H. 2.111.-30 c. — L. 1 m. 65 c. — T. --Signé et daté 1819.

304. Portrait d homme.

H. 65 c. - L. 51 c. — B.

Légué par Mnle Ve Faber, en 1895.

[Voir au frImée. ltistorique.) VERLAT (GHARLEs),né à Anvers en 1825, mort en 1890.

305. Godefroy de Bouillon à l'assaut de Jérusalem ( 15 juillet IOÇÇJ.

H. 1 m. 95 c. — L. 2 m. 95 c. — T. — Signé et daté 1854.

« La tour de Godefroid s'avance au milieu d'une terrible décharge de pierres, de traits de feu grégeois, et laisse tomber son pont-levis sur la muraille. Des dards enflammés volent en même-temps contre la machine des assiégeants; le vent allume l'incendie et pousse la flamme sur les Musulmans. Ceux-ci, enveloppés de tourbillons de feu et de fumée, reculent à l'aspect des lances et des épées des chrétiens.

« Godefroid, précédé des deux frères Lethalde et Engel7 bert de Tournay, suivi de Baudouin du Bourg, d'Eustache, de Reinbaud-Croton, de Guichez. de Bernard de Saint-Vallier, d'Amenjeu, d'Albert, enfonce les ennemis, les poursuit et s'élance sur leurs traces dans Jérusalem.

Tous les braves qui combattent sur la plate-forme de la tour suivent leur intrépide chef, pénètrent avec lui dans les rues et massacrent tout ce qu'ils rencontrent sur leur passage. » (MICHAUD.- Histoire des Croisades.) Exposé à Bruxelles, en 1854.

Gravé par Gustave Biot.

306. Chien de berger défendant son troupeau contre les attaques d'un aigle: H. 1 m. 33 c. — L. 1 m. 89 c. — B. — Signé et daté 1858.

Exposé à Anvers, en 1858.

Gravé par Ghémar.


VERSTRAETE (THÉODORE), né à Gand, en 1851.

307. Après l'enterrement.

H. i m. 40 c. — L. 1 m. 80 c. — T. — Signé.

VERVLOET (FRANÇOIS), né à Malines, en 1810, mort en 1875.

308. Salle du couvent des Chartreux, à NaPles.

H. 78 c. L. 58 c. — T. — Signé 1857.

VERWÉE (ALFRED-JEAN), né à Saint-Josse-ten-Noode en 1838, mort en 1895.

309. Au beau pays de Flandre.

H. 1 m. 84 c. - L. 3 m. - T. - Si,,né et daté 1884.

Exposé à Bruxelles en 1884.

Gravé par Lenain.

310. Attelage Zélandais.

H. 1 m. 5 c. - L. 1 m. 89 c. - T. - Signé et daté 1872.

Exposé à Bruxelles en 1875.

311. Équinoxe.

H. 2 m. 3 c. - L. 2 m. 76. c- T. - Signé et daté 1888.

312. Animaux au bord du pleuve.

H. 79 c. — L. 1 m. 14 c. — T.- Signé.

Exposé à Bruxelles en 1881.

VOORDECKER (H.), né à Bruxelles en 1777, décédé en 1861.

313. Le colombier.

H. 70 c. - L. 62 C. - B. - Signé.


WALKIERS (GUSTAVE), né à Bruxelles en 1831, décédé en 1891.

314. La place Sainte-Catherine, à Bruxelles en i8ço.

H. 98 c. — L. 72 c. — T.— Sigpé.

*

Don fait par Mm. veuve Gustave Walckiers, en 1892.

WAPPERS (BARON GUSTAVE), né à Anvers en 1803, mort à Paris en 1874.

315. Episode des journées de Septembre 1830, - sur la place de l'Hôtel-de- Ville, à Bruxelles.

H. 4 m. 44 c. — L. 6 m. 60 c. — T. — Signé et daté 1835.

L'auteur a introduit, dans ce tableau, les portraits de plusieurs de ses confrères : Verboeckhoven, Bossuet, Thomas, Leys, Delin. A gauche du tableau, à cheval, est Chazal qui, plus tard, fut ministre de la guerre.

Exposé à Bruxelles en 1835.

(Voir au Musée historique).

316. Charles Ier, roi d'Angleterre marchant à l'échafaud.

H. 3 m. 14 c. — L. 2 m. 06 c. — T. — Signé et daté 1870.

Exposé à Anvers en 1870.

WAUTERS (EMILE), né à Bruxelles en 1846.

317. La folie de Hugues Van der Goes.

H. 1 m. 82 c. — L. 2 m. 72 c. — T. — Signé et daté 1872.

« En 1482, le peintre Hugues Van der Goes, de Gand, qui s'était retiré au prieuré ae Rouge-Cloître, fut atteint d'une maladie mentale. Il fut ramené au refuge de Bruxelles, où le prieur Thomas, se rappelant le soulagement qu'éprouvait le roi Saiil quand David jouait de la cithare,


permit d'exécuter de la musique devant le malade et de le récréer par d'autres spectacles. »

(Alphonse WAUTËRS. — Notice sur Vhistoire de notre ifrcmùre école de peinture).

Exposé à Bruxelles en 1872.

,Gravé par Aug. Danse.

WILLEMS (FLORENT), né à Liège en 1824.

318. Li toilette de la Mariée.

II. 1 m. — L. 79 c. — B. — Signé.

319. La fête chez la Duchesse.

H. 1 m. 06 c. — L. 1 m. 54 c. — B. — Signé.

320. La fête des grands parents.

H. 1 m. 20 c. — L. 95 c. — B.— Signé.

321. L'amateur d'estampes.

II. 60 c. — L. 48 c. — T. — Signé et daté JS53.