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Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir

Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)

Date d'édition : 1934-12-15

Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 15 décembre 1934

Description : 1934/12/15 (Numéro 21109).

Description : Note : Dernière éd..

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse

Description : Collection numérique : BIPFPIG15

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Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k628307g

Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 05/12/2008

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Naissance et enfance d'une ville en Afrique-Equatoriale française

Vers l'année 1883, la côte de Loango, actuelle façade maritime de notre A.-E. F., était le refuge d'une population singulière. La race e locale, les Loangos, était gouvernée par des roitelets que conseillaient quelques blancs, Portugais pour la plupart, évadés des bagnes ou anciens trafiquants de bois d'ébène. Des Allemands, des Anglais, des Hollandais avaient ouvert des factoreries aux environs des plus gros villages.

Brazza, dans son voyage du Congo à l'Océan, avait exploré le bassin du Kouilou-Niari. Il en avait estimé les riches perspectives. Il n'eut de cesse que cette région nous appartînt par un traité en bonne et due forme. Le temps pressait. Stanîey, devancé par Brazza sur le Congo, cherchait sa revanche sur ïfi côte. Brazza disposait d'un aviso, le Sagittaire, qu'il fit croiser au large de Loango, tandis qu'il détachait un des membres de sa mission, M. Veistroffer, à Ponta-Negra, un. des rares points de la côte atlantique à l'abri des mouvements de la barre. Ponta-Negra, au temps des négriers, avait connu la splendeur. On y embarquait les esclaves que les Loangos allaient chercher dans l'intérieur. On peut imaginer ce que furent les conséquences pour les blancs, qui payaient leur entremise en alcool. La race dégénéra rapidement. Et, en elle représentait un rafiassis d'ivrognes et de voleurs dont jouaient assez bien les traitante portugais.

Ce que furent les premiers jours de l'établissement français de PontaNegra, devenu Pointe-Noire, on se le représente aisément. Le résident habitait une grande case, sommairement construite. Pour se défendre contre les agressions, il disposait d'un réduit fait de troncs de palmiers, d'où, avec une poignée de Sénégalais, il pouvait commander le pays. Les indigènes, travaillés et par les Portugais et par les agents de Stanley, usèrent d'une tactique qui leur est habituelle ils affectèrent d'ignorer le poste, d'en mépriser le chef, refusant le contact, les conversations. Rien n'est plus déprimant pour un agent politique comme ce sentiment du vide, du refus constant. Mieux vaudrait une hostilité carrément manifestée, confre quoi on peut réagir. Pour en finir, l'aviso Sagittaire établit le blocus de la câte, interdisant les mouvements entre villages. Quelques arrestations, dont celles des Frères de la Côte, donnèrent à André Loemba, noir élevé par les missions portugaises et qui se parait du titre de roi de PontaNegra, un plus juste sentiment de la puissance françaiee. I! fit sa soumission.

On allait pouvoir travailler. Qu'on place un Français, de quelque grade qu'il soit, sur une terre neuve, aussitôt la fi è v r de construire s'empare de lui. Il veut voir sortir de terre cases et magasins il veut marquer ce sol de quelques lignes géométriques, y inscrire son goût des-espaces hien dessinés. Ce sont alors des allées, des jardins, et aussi des plantations d'arbres tirées au cordeau. Le résident de PointeNoire ne manqua pas à la tradition. Ses Sénégalais furent tour à tour charpentiers, maçons et jardiniers, et lui tout cela, après avoir été topographe, architecte et ingénieur. Le père de Pointe-Noire rêvait déjà d'un'avenir somptueux pour ce qui n'était encore que l'embryon d'une cité. Son camarade Dolisie venait de reconnaitre la piste des caravanes qui, à travers les monts de Cristal, conduirait au Congo navigable. La nécessité de construire sans délai un rail destiné à lier le terminus du Congo utile à la mer était évidente. Les premières miasions d'études allaient se mettre la recherche d'un tracé. Un grand vent d'enthousiasme africain n secouait la France.

On pouvait déjà escompter une ouverture prochaine dos chantiers du rail. Et, au terme de ce rail, il faudrait un port pour évacuer tant de richesses entrevues. Ce port, où le fonder sinon à PointeNoire, rade abritée, aux eaux profondes ?

Mais le vent tourna. Le Congo perdit sa vogue. Une poignée de Français, lâchés en enfants perdus,

acheva d'explorer et de soumettre ce pays, qui, peine éveillé, allait sombrer dans un sommeil qui dura plus de cinquante ans.

J'ai, vu Pointe-Noire, pour la première fois, en 1929,

Sur une vaste plage de sable, six maisons étaient jetées comme des jouets d'enfants.

Un phare dominait l'espace vide. Le gouverneur général Antonetti me conduisit sur la terrasse de cette tour. n avait un plan qu'il déploya sur la bordure de ciment. Le vent du large en rabattait sans cesse les angles. Noua lestâmes les feuilles avec des cailloux. C'était une jolie image géométrique, enluminée de fraîches couleurs mauves, vertes, rouges et bleues. Sur le bleu de l'Océan, des lignes dominatrices gagnaient les grands fonds.

(La nuité d la cinquième page,) LES AVIATEURS SCOTT ET CAMPBELL BLACK FÊTÉS A PARIS

Le! aviateurs britanniques Scott et CaJnpbeU Black, vainqueurs de la course Ijo ad rea-Mel bourse, sont arrivés hier matin à Paris venant de Rome. Us fureat re^iïs-iJiJm ffarç représentant. Je

général Denaïn, ministre de l'Air j MM, Armand Mamsard, président du Comité oïympiqtia français, et Kirilaff. A heures, une réception fut orga- Figaro. La bassadeur d'Angleterre, \éa félicitèrent pour leur splendide petto nuance. Partis de Parla à 12 h. 10 Dar la gare du Nord ils aont arrivés dans la soirée à Londres.

M. Jules Chamvoux

député de Meurthe-et-Moselle meurt asphyxié par le gaz dans sa chambre d'hôtel Paris L'accident «it dû s la rupture dTun tuyau en caoutchouc

Huit jours de prison avec sursis au commandant Jean Frogé Il avait cravaché, en triai dernier, l'intendant D*r*nqufe

(.Voir

LE PROJET SUR LE VIN EST EXAMINÉ

PAR LA CHAMBRE « le lêgîsltttw, «rpoie Uh applaudi M. P.-E. Ftanàin, a été amené à intervenir pour adapter la production à la eomommaiion parce que dtt me*nr« étatisiez ont enrayé fe libre jeu itt prix qui eût re««r à rétablir l'tttmhht »

L'Atremblée» d'accord arec le couver' Bernent, fixe à ZOO hectolitre* de réeelte la limite au-deiiuï de laquelle la distillation est obligatoire

On sait en quoi consiste le projet déposé par le gouvernement pour assailoir Je marché des vins et qui est v&mi en discussion hier devant la. Chambre. M. P. E. Elîtadin, qut a eu ptusîeurs fois l'occasion de faire applau< air, au cours de cette première journée 4a débat, des brèves et pertinentes interventions, Ya rappelé en peu de législateur était forcé d'intervenir pour adapter la production à la consomma'tion, c'était cause des mesures caractère étattste par lesquelles avait été enrayé « te lîore ^u des pri* qui "fit réugei il rétablir l'éguilibre nécessaire ï. Le titre premier contient des diapositions destinées a résorber les excédents de la -récolte de 1PJ1 en rendatu notamment 1a distillation obligatoire au-de-saus d'une certaine production- Quel chlitre ? hectolitres, ttvait proposé la commission des boissons 200 hectolitres, avait suggéré la gouvernement. C'est au chiffre du gou. vernement que s'est arrêtée l'Assemblée sur ia proposition da M. Planche. Mais, comme l'a dit M. Flanditt, il est indispensable, aprés avolr assuré la résorption des excédents, d'édicter des mesures d'avenir, ICI: car Je Parlement ce peut, d'année en aimée, fitro obligé de légiférer pour résorber dea excédents sans cesse renouvelés D'où le titre second qui a pour but de restreindre la productton, notamment en Umitamt les cépages. Au milieu des applaudissements, le président du conseil avait demandé à l'Amène de se pl1er de telles mesures, car il ee refuoe a faire une différence entre les viticulteurs français et ateériens.

Hier la Caambre n'en était d'aiîleurs pas encore arrivée à ce point délicat. Elle avait Seulement entendu, dans la discussion générale, MM. BarEhe, président de la commiaaU>n des boissons ftermain-MiaTtin, ministre des Finances Emmanuel Roy, rapporteur de la commission des bois- Bons de rapporteur pour avis de la maimission dea ftaances, et Pares, orateur désigné en sa qualité de par la minorité de ta commission dea boissons. E!Ue repoussa ensuite les contra-projets socialiste et communiste ainsi que celui de M. Jean Félix. Puis eUe pasaa l'examen des articles, prenant entre haut sur la distillation.

Le débat s'est poursuivi en Béante de nuit. Il doit continuer aujourd'hui encore, matin, après-midi et soir. (A la gitatrième pftj^ïe compte rendu de la séance.}

Une nouvelle scission va- 1- elle se produire au sein du parti S.F.LO. à propos des crédits de la défense nationale ? Une nouvelle scission va-t-elle se produire dans les rang-4 du parti socialiste S. F. I. O ? C'est possible. Ce anrait, afflrrae-t-on, à propos des crédite demandés par le gouvernement pour apurer la défense nationale que l'unité de vote dus 4lua du parti extrémité sa trouverait rompue,

On connaît la position priae par lors de la dernière réunion de la fidé- j ratlon de la Basee-Aleace, à Strasbourg. M. Georges Wflill n'a pas Caché qu'il était partisan résolu de la défense nationale, ce qui justiflero.lt implicitement qu'il voterait les crédits sollicités par le gouvernement.

D'autres élus socialistes partagent la manière de voir de M. Georges Wefll. notamment M- Froaaard, qui représente Hier, 3e grqupe S. F. I. O. examiner préclefmmt la question des crédits militaires, qui doit être discutée prochainement devant la Chambra. Au cours de cette réunion, deux point? de vue absolument opposés ae sont fait jour.

Le premier a été brillamment sousocial tstea a'avai&nt pas le droit de refuser lea crédits militaires et se devaient d'opposer à la conception gouvernementale de la défeûee du pays collègues de reprendre purement et à porter au maximum l£g moyens de défense de la nation. M. Léon Blum a combattu cette pro- position et, Belon tui, les aocialietea doivent toujours refuser les crédits ml- itairea. Camm» les deux opinions se he-ur- membree du groupe ont désigné Une MM. Froaaard, Georges Weill et Evrard et, d'autre part, MM. Bhim, Lebas et Husael. Cette commission va reoherdra-t-elle ? Nous serons bientôt usés. Un journaliste américain arrêté pour avoir photographié en Chine un débarquement de troupes nîppones Cbang-haE. décembre Idép. Ravu*.} ter de la China Prej*, a été arrête par des photoara-p-hifta, durant ôes inanœu- débarquement ja,pûnaia de HiïnK-Kéou, dama un secteur de la concession inwr-

LE KRACK DE 200 MILLIONS La curieuse figure du financier danois Jean Mœller

SON ACTIVITÉ S'ETENDAIT A TOUTE LA FRANCE Il ne lui en aurait coûté que 100.000 franco pour faire annuler l'arrêté d'expulsion prit contre lui en 1926

Le fiaanciçr àanois Jean Mceller, inculpé rî'aïîus de confiance, d'eacroqueries et infraction & la loi .sur les sociétés et qui laisse un passlf évalué au moins 200 millions de francs, n'a pas encore été trangfëré de Grasse h Paris.

En attendant la venue du prisonnier, ML Pelovx, .juge d'instruction à la Setne, chargé de cette- importante et grave affaire, a remis hieràM< Nicoîle, commiseaire aux délégations judiclClaires, une commission rogatotre la chargeant de prendre des renaig^iementa dans les banques sur l'activité de Jean Mceller-Lytiedal, sur sa moralité, ainsi que sur quatre Personnes de son entourage. H y a deua ana, lors de l'enquête de la section financière, la

police judiciaire avait déjà été chargé de recueillir des renseignements spéciaux sur le banquier étranger, Jean Moeller, dont l'aativité e'étendait à toute la France, est déjk l'objet de deux enquêtes devant les parquet* de Reims et de Brive. A Reims, Mœller avait créé la Société Civile Immobilière et detitution au capital de franca. Il émit des obUgatkaia en double et même en triple

A Erive, la pà=rque£ a ouvert une enquêté relativement à une affaire banque VarlO't-lîalique de TuHe-hangae de Brïve, la banque de TuUc étant au capital de francs et la banque de Brive au capital de 250.000 frants. Une enquête « qfficieuw »

pour trafic d'influence

Noua avons dit bier que Biœïler avait été l'objet d'une proposition

31, l'oJuii.v Julie UiaîitruciliiîL d'expulsion en 1S26 et nous ajoutions j qu'on ignorait pourquoi cette proposl- tipn n'eut jamals de suite.

Or il parait qu'au dossier conservé à la sûreté nationale existe une lettre d'un ancien ministre, qui, moyennant une somme de XGGhOGO francs, aurait obtenu que Mteller ne soit pas expulsé. Ces faits de trafic d'influence ne sont d'ailleurs pas prescrits et font, en ce moment, l'objet d'une enquête crfflcieuse pour donner lieu s'fcl échet à une Infor- matlon officielle. « Jean Mttllcr, t'était un type 1 j nous dit M. Bridet, son architecte M. Bridet, demeurant rue de Rome, qui fut l'architecte de Jean Mœlltr, a évoqué hier devant noua la person- -alité du Danois. TI le dépeint comme un homme extrêmement cultivé, connaissant à J fond l'histoire générale des peuples et c la complexité des goûts. Homme du t monde rafflué, Mœller n'admettait < même sur le chantier jamais le. moin- c dre écart de langage. Peu bavard, il paraissait sur Ies chantiers et par- lait aux entrepreneurs sur un ton 1 extrêmement cassant. C'est à peine paret-il s'il ne les mettait pas au t garde-3-vous. Rigide, d'une rigidité r d'homme du Nord, avare de confl- dences. c C'était, conclut M. Brfdet, un vérl. 2 table type. J'ai porté plainte, ajouta l'architecte, avec tous las entrepreneurs, contre Mceller. C'est avec lui que j'ai CODS- trult les Lmmcublçq de 1a ru« Monter- J g-UCH. IL y avait là quatorze immeufoles w démolir, deux étages de à à faire dans le fiable et deux cent trente c logements à construire. soit, en tout, 17 millions de travaux. J'avaig fait remarquer à Mœller que t le natale pouvait a'effon4rtr et que la [ construction de deux étages de sous-3ol il devalt lui assurer le le paiement dea C restant.

{La suite 4 la cinquième pajrej,

LE PROCÈS A KAUNAS D'UNE TROUPE IMPOSANTE DE NATIONAUX SOCIAliSTES Le. 124 inulpéi, à h-tTen teiqaelt le tribunal lithuanien viae les chefs de U propagande hitlérienne, «ont de tout âge» et de tontes profenio»

Xaunas, 14 décembï*.

B* WOTBB tpAdU,

Le procès Nftuiiuinii et von Sas3 a'tat ouvert ce matin à Kaunas. Ce n'est pas pour la capitale un de ces procès sensationnels qui font affluer toute une population aux audiences. C'eat un procès militaire jugé par une cour martiale qui le tient, il eat vrai. au palais de Justice de la ville, mais dans la salle réservée aux séances du Parlement.

Cette salle fut désaffectée dès sa création en 1928, parce que, aussi bien, le Parlement lithuanien ne s'est plus réuni depuis la dictature deras, c'est-à-dire depuis C'est une salle nue, cruellement éclairée par une verrière. Face aux tribunes publiques siègent les juges militaires asal» autour d'une grande table IL tapis vert, au pied d'un grand mur blanc sur lequel se ditache seulement portrait du président de la république, M. Smetana. surmont* de l'image stylisée du Chevalier Blanc de Lituanie, l'emblème, adopté par les descendants du grand conquérant t lithuanien Gedymin.

Le colonel Leoataa préside le tribunal assisté de sépt officiera et d'un procureur civil. Sur l«a bancs réservés aux députés se tiennent les accusés, les cent vingt-quatre fauteurs de troubles hitlériens sur le territoire de Memel, passibles de peines diverses et dont le sort ne sera fixé que dans plusieurs semaines, lorsque Je» jugea et travers eux le pays auront apprécié leurs agissements et, tr&ver» ces agissements, ceux des grands chefs de la propagande hitlérienne.

Ils sont là, les principaux agents du docteur Neumana et du pasteur von Saæ. Ces chefs oturemia, serviteurs d'une même cause. D'une part les détenus; de l'autre ceux qu'on a laiasés en liberté provisoire.

Au pied des juges, on a déposé vingt caisses énormes QUI wratieùûieot tout sils; des pistolets, des munitions, des « svastikas », un portrait d'Hitler que las policiers chargéa de perquisitionner ont dfl maltraiter, car Je regard du FUhrer est voilé squs un rayonnement d'écî&ta de Titres,

(La suite d. la troisième page.) Comment s'organise an Grand Palais

le Noël des enfants des ouvriers ch6meurs Quand vous panez, le soir, devant la façade du Grand Palais, vous voua figure peut-être qu au-dedans tout n'est que vide. silence et ténèbres. Mais qu'est-ce donc que cette petite lampe électrique qui brille t l'entrée du soufi-sol ? Elle va nous guiTac J Tac ï Tac! Tac Tac Dring Driagl

A peine avez-vous discrètement entr'oavert la parte que vous £t« mitraillé par le sfuit des œechims à écrire et assourdi par les sonneries de téléphone. Des jeunes îtles au geste prompt et au labeur plein de jaîté se débrouillent à merveille parmi dus Ses préparatifs de l'arbre de Noël des :nfania des chômeurs.

D&ns un second bureau travaillent des Et voici le cabinet du secréaire général, M. Arnaud, homme à l'alure énergique, au sûr coup d'oeil, et qui arganise, dirige. commande et pense à out

AU* I la Ville de Part* ? Et les potnUne demi-heure plus tard. un lieutenant je pompiers était là. prêt à amener un i piquet d'incendie ».

Alla les P. T. T. ? Est-ce qu'un ingénieur pourrait vérifier toutes les instatations téléphoniques ?

quelle communication,

Allô Un chèque de 10.000 ? Tous Ttes remerciements, monsieur.

Alla 5.000 savons et dé* petites moites de poudre de ria ? La première soudre, quelle foie pour le* petites SIIm ÎO.000 jouets. Il compte sur un gros effort de ]a part des banques.

On ne fait jamais trop. noua dit M, Arnaud. Ct que je voudrais, (:'est de auoi vêtir les enfants de six à quatorze mm, de quoi empêcher d'avoir froid 'hiver. C'est dans ce domaine que les généreuses devraient pouvoir îous aider.

Après les conférences qu'il a eues avec U. P.-E, FEandin, le secrétaire général ie tient d'ailleurs journellement en rapports ruera demain la liste officielle des dons et ienateurs. M. Arnaud allait nous dire lent de la République quand une aimable avec un souriant dédale du cs yeux le dossier des tout-petite :il. On y découvre sur du beau papier que tapa ou maman a rayé pour leur pernettre de ne pas écrire trop de travers la ettre d'envol de Jeannot et d'Yvette, celle le Jean et Pierre, deux jumeaux de quatre uis qui vtdtnt que leur cadeau aille à Icui jumeaux comme eux, Georges et tfcaique écrivent

< Ma petite perur et moi ayant notre tetit Noël parce que papa travaille, adruent (sic) aux petits déshériter la somme le 30 francs pour que Noël puisse ducenJacques, un garçon de dix ans, {çrît de on côté qu'il < envoie 50 francs de sa "Joël. Et voici la missive de Nicole Monsieur le secrétaire de l'Arbre de •̃loëi. J'ai tinq ans tt demi j'ai été au ableau d'honneur, le vous envoie ce que 'ai Eu comale récompense pour mes petits amarades. moles heureux que moi. G.-Th. G.

(La juifs d la deuxième page,)

L'opposition

attaque avec vigueur le gouvernement

à la Chambre roumaine Ses protestations ont porte sur tes mutations dans Téta t* major et sur l'application de la censure Bucarest, décembre

Cl WOTKff CDEIifia PONDANT pAtnCLlLIKi Un fait vient d'wsBombrtr depuis avant-liier la situation politique, assez tendue depula que le rapport de l'enquêta parlementaire dans l'affaire de ia Skoda fut dépoaé.

Brusquement, le chef par *èlèeation de l'étAt-major de l'armée, le general Antonesco, s. été appflé à coounander une brigade en province, et le général Sansofiivtci, ex-minlatre de la Guerre Les commentai reg de presse a ce sujet ont été censurés, car la. sévit actuellement d'une manière- très forte et, même, un article de M. 9te]3an Pd-peaco. e^-minilatre de la Justice dans le catonet libéral de Jean Bratiano. directeur de a été supprimé intégraJeînfrnî. par la censure.

Plus encore, le président du parU libéral, M. Constantin Bratiano, voulant parler hier aoir à la Chambre pour pr oic-ite contre La cens rire et ses mèf&iu, la. séance' fut oetensiblemeat levée, bien que le Parlement suit en grande majorité libéral.

Ce ma Uti, on parlait de ruptùr» *atr« le président du parti libéral et le chef du gouvernement, M. Taiareaco, et il s'en fallut de très peu que cola ne M produisit.

n«co, bien connu à l'étranger et sur- que sa nomination fut appuyée aussi par M. Tltuluc*. Totale a éclat* i la. Ctaunbre Ce eoir. Les trois quarts de la séance de l'aprèa-midi ont été «ocu- f«B par cette question.

Le gouvernement a reçu ufi choc très qui lui sont imputés s'élevèrent MM. vernement Duca, leader de la majorité libérale Madgearo le docteur Lupu et tantin Bra.tta.no, présidcnt du parti libéral.

Nkdu PETÏÏASCO

(La sultg A la troisième page.)

LE CHEF DU BUREAU DE PRESSE DU REICH EST A PARIS

M. Aâchmamn.' chef du bureau de presse du ministère dea Aflairéa ëtrongèras du Reich, ami arrivé hier matin à Paris et s'eat rendu il l'amTbaesad-e d'Allemagne dont, d'ailteura, il a fait partie il y a quelques -.ni-.

On déclare dana lea milieux aU«manda que MI eçt venu à Paria à titre privé et n'est chargé d'aucune mission spéciale.

Le premier avocat de Danse a fait hier le procès des experts « Défîez-uour s'est' écrim, imar «cïenc* mat incertain* L'avocat général Tabou ripait* que Dutie, reconnu r**pon«*ble, -avait

MB défenseur. a»«U flBrtM (ni

L'énigme de la malle na 2 MANCINI

EST ACQUITTÉ Lt plaidoirie dt ion déftmmr «ut comme baie le thème taîfut l'affaire «t <: criblée de dratet > et pal de motifi au crime

L'avocat de la Couromu, tout en soutenant la thèse ie tir culpabilité, contint que « nul accusé n'a à prtmvtr tort innotettee en ce payr »

Dans un résumé très impartial, lui aussi, le jage i louligué les point! faibles de la thèse du prisonnier, tout en indiquant au jury ceux qui lui psraiifiïtnt admijiiblïi

NON COUPABLE a répondu le jury i la quesfien pewe et Maadni a été libéré

H, Ntmis Bifkett

Londres, 14 décembre.

est acquitté. Tel est le verdlct qu'au terme de la cinquième audience a rendu ce soir le jury de Lewes, et qui, ainsi qu'on le verra plUt loin, a donné lieu des scènes émouvantes.

Ainsi ae dénoue un procès qui a passionné l'opinion publique non seu&rocnt en Angleterre mais en beaucoup d'autres paya. Nos lecteurs ont suivi lea péripéties dramatiques de cette affaire judiciaire et ont pu constater quelles garanties la justice anglaise offre aux prévenus et de quelle. précautions elle s'entoure pour coajurer le risque d'erreur.

Comment s'est déroulée Ja-demiièta. phase dea débats au terme desquels la jury a prononce que Mancini n'avait pas assassiné Violet Kaye ?

L'audience a débuté par Taudition de nouveaux témoins cités par la défense. C'est tout d'abord à la requête de M. Birkott, avocat de Manoini, le rappel d'un témoin de l'accusation, M s'agit de Kay Frédértcka qui vécut pendant quelques années avec la victime et qui est venu témoigner que taines choses qui pouvaient être des stupéfiants.

Des autres témoins entendu, le seul dont l'apparition a provoqué une vive émotion dans le prétoire c'est la mére de l'accusé.

D'apparence frêle et vêtue de noir, Mrs Mydia Engla-nd, dont la pâleur révéle- le trouble, s'avance vers le box des témoins tandis que saa nia, lea traits teçdua et les lèvres', serrées comme pour .contenir son émotion, la suit du regard et ne la perdra pas. des yeux Jusqu'à la fin de sa'ttêposltion. est autorisée à s'asseoir et de son têmplgnage il n'y a guare à retenir qu'un fait c'ee que Violet Kâye, qui, il y a un au, passa chez elle une semaine. lui parut étre à plusieurs reprises nous l'influence des stupéfiants. Avec elle on aura entendu le dernier témoin de la défense.

M. Birkett reprend alors sa seconde plaidoirie.

« Affaire criblée de doutai j

Son argumentation se développe autour de cette phrase dont il utwtn son -exposé « L'affaire est criblé* de doutea ?.

Mais à quels motifs obéit-il ? La couronne n'en a Indique aucun et cette omission, qui est de taille, détruit On trouvé de la morphine dans le corps de la vlotjme. II a été dit que la dose était plus que médical* elle peut avoir été fatale. Pourquoi, lorsque ie prisonnîer était au box des témolna, ne lui a-t-tra pas poaé une seule question à Be sujet

Le marteau ? Mais al cet homme avait fait cette horrible chose frapper une femme avec un marteau et la tuer, ne penaez-vous pas qu'il se serait aébarraseé de cet outil Certainement II l'aurait fait

Doute encore au sujet du vêtement sur lequel le docteur Roche Lynch lécouvrit des taches de sang et dont longtemps aprèa la.. mort de Violet Kaye.

La victime fut-elle tuée par quelqu'un d'autre, si elle ne succomba pas i une chute ? Et l'avocat de demander au Jury de considérer sérieusement la probabilité raisonnable que, dans la vie de la malheureuse prosti:uée, le chantage a pu Jouer un rôle Considérable.

Rappelant que Mancini, en raison ie son passé, croyait ne paa pouvoir :ompter sur un traitement équitable le la part de la police, M. Birkett adjure les jurés d'essayer de com. Prendre le point de vue de 3'aceusé. J'ai déjà fait appel vous. conclut rendiez un verdict de non-culpabilité je crole être autorisé maintenant i réclamer ce verdict.

Réquîtiioire

Mais voici l'avocat de la Couronne, M. Cassais. I1 conteste qu'il soit nécessaire pour l'accusation d'établir le motif du crime. Le fait dominant de l'affaire est assez vieux la duiaima-