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Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir

Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)

Date d'édition : 1933-07-06

Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 06 juillet 1933

Description : 1933/07/06 (Numéro 20582).

Description : Note : Dernière éd..

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse

Description : Collection numérique : BIPFPIG15

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Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k627781x

Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 06/12/2010

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A LA CONFÉRENCE M. Roosevelt maintient sa position précédentes Le président des Etats-Unis a fait répondre par sa délégation au secrétariat de la S. D. N. et non au président de la conférence

En substance, M. Roosevelt ne voit pas l'utilité d'une stabilisation provisoire et est opposé à l'ajournement

Londres, 5 juillet.

DE NOT1I BNVOY* SPÉCIAL

Décidément, c'est bien vers un ajournement que s'oriente de plus en plus la conférence, ajournement auquel «'associeront, selon toute vraisemblance, les Etats-Unis, afin qu'il ait lieu sans éclat, sans heurta inutiles entre les principales puissances intéressées. sans paroles blessantes échangées et sans que soit trop nettement soulignée la responsabilité américaine. Ajournement proclamé de façon telle que la face soit sauvée, que certains comités puissent poursuivre au ralenti leurs travaux sur les questions spéciales d'organisation de la production du blé. du bois, du vin, du charbon. et que le président puisse uu jour, lorsque les conditions lui paraîtront plus propices au succès, convoquer à nouveau les délégations et leur demander de reprendre le cours de leurs dêltbérations.

Solution sago, en vérité, que le représentant de la France, M. Georges Bonnet, avait préconisée dès hier, dont il a, ce matin encore, conseillé l'adoption avec l'appui de MM. Jung. Hymans et Colijn, mais dont l'acceptation générale est restée douteuse jusqu'à la fin de la journée.

Depuis hier soir, en effet, on a vécu Ici dans l'expectative du nouveau message annoncé de la part du président Koosevelt Qu'allait contenir cette nouvelle communication, dont personne ne savait rien. pas même les représentants des Etats-Unis, mais dont chacun proclamait à l'envi la grande Importance ?

Allait-il se borner à expliquer, en en atténuant la portée, certains passages difficilement acceptables du précédent message présidentiel et demander la continuation de la conférence ?

Allait -il faire davantage et soumettre à l'examen de cette dernière, comme certains le prétendaient, une série de propositions concrètes qu'il serait sinon impossible. du moins malaisé d'écarter sans discussion? La réunion du matin

du comité directeur

Cent évidemment celte pensée que M. Macdonald avait dans l'esprit ce matin quand, à la réunion du comité directeur, il a Informé les membres présents MM. Bonnet, Hymans. Jung et Krogmann du revirement qui, depuis hier, s'était produit en lut. Hier aprèe-mld1. leur a-t-Il dit en substance, j'étais comme vous partisan de l'ajournement, mais depuis deux choses ont modifié mon appréciation de la situation un article du Times qui souligne la grosse émotion que ne manquerait pas de causer l'interruption de la conférence et, d'autre part et surtout V Imminence d'une nouvelle communication de M. Roosevelt sur l'importance de laquelle je ne sau- rais trop insister et que la plus éléme ntaire courtoisie nous fait un devoir d'attendre et d'examiner à loisir avant de nous prononcer.

Le premier ministre aurait dû ajouter que l'intervention passionnée de son collègue canadien, M. Bennett, à la séance tenue hier soir par le bureau, n'était pas non plus étrangère à son changement d'opinion ainsi qu'à un revirement analogue chez M. Neville Chamberlain.

Il ne le dit pas et cela rendit plus facile, de la part de son auditoire, le maintien très net de sa position de la veille.

Successivement, en effet, les porteparole de la France, de la Belgique, de l'Italie et des Pays-Bas affirmèrent la nécessité de mettre un terme, par un ajournement, à la situation actuelle. Il Y a trois semaines, déclarèrent-ils, c'était la réponse américaine à notre projet de trêve monétaire qui tenait tout en suspens. La semaine dernière, c'était la venue de M. Moley et son Intervention dans l'affaire de la stabilisation qui remettait tout en question. Cette semaine, c'est le message du préifdent qui bouleverse tout le programme de la conférence. Cette dernière ne peut vraiment pas se poursuivre dans ces conditions, nous ne pouvons pas vivre dans l'expectative continuelle de quelque chose venant de l'autre côté de l'Atlantique. Une remarque

de M. Georges Bonnet

Et M. Bonnet conclut notamment par cette remarque profondément judicieuse

Une expérience est en cours aux Etats-Unis, dit-il, qui mérite d'être suivie avec intérêt, avec sympathie. Le plus grand service que noue puissions rendre à ceux qui la tentent, c'est de ne pas les gêner par nos discussions, de faire le silence comme les spectateurs dan un théâtre et de suivre les progrès de leur entreprise. Des qu'ils estimeront avoir réussi nous reprendrons nos travaux auxquels ils pourront alors apporter leur entier concours. Il n'y a pas de meilleur moyen de sauver actuellement la conférence et d'asaurer plus tard son complet succès.

Nous n'oserions pas affirmer que cette sage argumentation convainquit M. Macdonald. Le Premier britannique n'Ignorait pas que. à l'hôtel Claridge, siège de la délégation américaine, des efforts désespérée étaient faits par M. Cordeil Hull et ses collégues non plus pour entrer en communication avec M. Roosevelt, désormais rentré a la Maison Blanche. mais pour l'amener à faire un geste qui dégagerait à la fois la responsabilité des Etats-Unis et éviterait ¡'ajournement brutal de la conférence. Si nous en croyons des informations puisées à bonne source, c'est de Lon- dres que partirent vers Washington, et non vice versa, suggestions sur sug-

gestions qui toutes, ou presque toutes, nous dit-on, furent écartées.

L'idée d'un second message. notamment, où 11 eùt donné l'impression de revenir sur ses précédentes aftirmations, tut résolument rejetée par le président.

Tout ce qu'on put obtenir de lui, ce fut son adhésion à la publication d'une sorte de déclaration explicative émanant de la délégation américaine et qui serait transmise par elle, non pas au président de la conférence, mais au secrétaire général de la D. N., if. Avenoi. Voici ce que dit ce document dont le texte n'a été connu dans les diverses déléuoXions qu'un peu avant 22 heures.

Le document américain

Le président a fait clairement entenidre qu'il ne voyait pas pour le moment l'utilité d'une stabilisation provisoire besoins et les politiques ne sont pas nécessairement les mêmes. Une telle stabilisation serait artificielle et Irréelle i et pourrait s'opposer à la réalisation par chaque pays de politiques essentielles à la solution de leurs problèmes îa conférence de considêrer tout d'abord sa tâche fondamentale de contribution à des politiques applica.bles directement par chaque nation et consistant à adoucir, mal. non pas par des expédients éphémères. les maux épuisants de la situation économique actuelle, et si possible à les guérir, dans l'espoir que les Etats-Unis pourraient être de quelque appui à la conférence au succès et à la collaboration de laquelle il parait utile de développer cette idée de façon plus complète.

La revalorisation du dollar par rapest un but dont rien ne saurait écarter le gouvernement et le peuple américains. Nous tenons à insister particulièrement sur ce point nous attachons un intérêt certain aux prix des produits Ce que pourra être la valeur du dollar exprimée en devises étrangères La valeur internationale du dollar doit dépendre par la suite du Buccès des autres pays dans leurs efforts pour élever le prix des matières premières par rapport à leurs monnaies natta-nales et ne peut être déterminée avant que nous soyons fixés sur ce point. Il ny a dans notre politique rien d'hostile aux intérêts des autres pays, et nous sommes convaincus qu'aucun pays ne chercherait à entraver notre effort vers la réalisation des objets indispensables à notre santé économique.

Albert JCLLIEN

(La .mite d la troisième page.} M. DALADIER PRONONCERA DIMANCHE A APT

UN DISCOURS POLITIQUE Répondant à une Invitation de la municipalité d'Apt et de la Fédération radicale socialiste A? Vaucluse, M. Da- ladler se rendra, dimanche 9 juillet, à Apt, où il prononcera un discours politique.

LÉGION D'HONNEUR

De à à droite et de haut en bas: MM. Ferdinand Brunot, promu jcrand'rroix; George* Urbain et Bouch«rot, oo roman- de ors Georges Claude, officier.

(Voir à la deuxième page.)

M. Lebrun inaugurt le congrès de la protection de l'enfance

De gauche droite MM.

L'ALLEMAGNE

AURAIT COMMENCE

A ACHETER A L'ETRANGER DES AVIONS DE POLICE New- York, juillet

M NOTII COK*MPOHt>ANT rARTICULIKt Le New York Times publie ce matin une dépêche de son correepondant de Londres suivant laquelle l'Allemagne aurait commencé à acquérir à l'étranger des avions de police cette dépêche commence ainsi

« La détermination de l'Allemagne d'atteindre l'égalité des armementa avec se« voisins s'est déjà traduite dans fils' suivant des renselgnemen ta obtenue ici (à Londres) à des sources très sUres, la dernière entreprise mi- litariete du Reich. suivant cette source. consiste à acquérir une force de combat aérienne. Le désir des chef nazistes d'avoir cette sorte d'armement s'est révélé récemment lorsque parut cette histoire abondamment ridiculisée d'un raid aérien sur Berlin qui aurait déversé toutes sortes de méchants prospectua que personne ne vft. Le docteur Hermann Wllhelm Gcering, ministre de l'Aviation, réclama alors l'acquisition Immédiate d'avions de police. On a des raisons de croire qu'ils ont déjà été acquis.

D'autre part, suivant une nouvelle qui manque de confirmation officielle et qui continuera probablement à n'en pas avoir sans que sa véracité puisse être eérieuaement mise en doute, le cabinet britannique a donné l'ordre au ministre de l'Air d'empêcher l'exécution d'un contrat passé entre le ministère de la Relchswehr allemande et une eociété anglaise de construction d'aéroplanes, comportant la construelion de soixante avions de combat du même type que ceux qui ont été livrée Le ministère de l'Air aurait exécuté cette instruction et la pression qu'il a exercée aurait, dit-on, réussi ». La dépêche du Neto-Yortc Times ajoute que le traité de Versailles interdit à l'Allemagne d'avoir une flotte de combat et se termine ainsi

4 Avec sa magnifique flotte d'avions commerciaux l'Allemagne a déjà une abondance d'avions rapides de bombar. dement mais las avions de combat appartiennent à une catégorie différente et ne peuvent pas être improvisé. en transformant les types civils actuels. »

Pierre DENOYER

LES HOMMES DU JOUR Eugène Frot Qui est cet écolier de Châtcau-Landon. fils d'un agent de navigation et qui gambade sur les bords du canal du Loing Et ce marinier de quatorze ans ? Et ce maître d'internat de Fontainebleau. puis de Louisle-Grand, qui a eu la témérité de pour.suivre tout seul ses études, malgré les appréhensions, sinon contre la volonté de

fanterie couché, en 1915. sur un lit d'hb pital où l'on désespère de le sauver C'est M. Eugène Frot. dont la Chambre vient de voter le projet de réorganisation de la Transatlantique.

A la tribune du Palais-Bourbon. le minlstre de la Marine marchande donnait 1 l'impression. non seulement de posséder. mais de dominer son dossier. en homme qui. dans son entêtement à vouloirtruite n'avait recherché ni les connaissances purement techniques de ceux qui ne sont forts qu'en leçons de choses. ni le vain bagage littéraire des dilettantes, mais la solide culture humaine nécessaire à l'ac.tion.

La voix avait de la chaleur et de J'agrément: le ton était entraînant le maintien aisé l'orateur habile à réfuter. Ne s'étaitil pas formé. à peine sorti de l'enfance, 31'école de la vie militante?

Adolescent au cceur gonflé de géné£ux emportements, M. Eugène Frot avait à peine commencé, en effet, à préparer son agrégation d'histoire qu'il bataillait dans les réunions publiques et dans divers journaux, avant de partir pour le front. Réformé ne 1, le voici professeur a Tlemcen. Mais Tlemcen. comme autrefois Château-Landon. c'est bien petit. Que l'on se sent mieux vivre quand on s'est évadé à Paris et que l'on gagne chaque soir à bicyclette une Imprimerie de la rue Montmartre, pour y diriger la mix en pages d'un grand quotidien d'extrême-gauche Conquérir et garder un mandat de de.puté, fierté légitime pour un fils de robustes paysans du Gâ tin ai dont le sang battait à unisson de celui des petites gens de son Loiret Mais la pensée du nouvel élu était loin d'être en totale har.monie avec celle du parti socialiste au sein duquel Il fit cavalier seul. jusqu'au jour où il s'en sépara, sans d'ailleurs perdre. grâce à sa franchise, une seule des amitiés personnelles qu'il y comptait. Seulement, chacun a son tempérament, et quand on a celui de M. Frot, on a plus de respect que d'inclination pour ce qu'on appelle c J'austérité dogmatique des impassibles doctrinaires

Au surplus. ne vous faites pas de M. Frot l'idée conventionnelle que l'on a des messieurs à barbiche et à faux-col «oins cassés >̃ Autant le regard est futé. autant le caractère est affable et l'Intfiligence. pour être fine, D'a pas besoin d'être acerbe. Sa tranquille énergie, M. Frot la cache, non pas sous un abord froid. mais sous un accueil toujours gai. Et la gaité, si j'en crois Anatole France, est la forme la p!us aimable du courage. Du courage un courage où il y avait plus d'entrain que d'âpreté il en a fallu à M. Eugène Prot au cours d'une jeunesse qui l'a marqué pour un brillant destin de même qu'il faut de la mattrise et de la sûreté de jugement à un ministre de moins de quarante ans. qui. ayant rencontré, lorsqu'il en avait moins de trente. M. Paul.Boncour, fait mentir les gens qui ne croient nl à la fidélité ni à la reconnaissance. G,-Th. Girard.

Les 24 hydravions du général Balbo sont arrivés

en Islande

Partie de Londonderry hier à heures, l'escadre italienne a amerri à 17 h. 55 (heure locale) à Reykjawik

Lord Londondtrry et le général Balbo à Londonderry

Londrcs, 5 juillet.

Dl NOTK8 CORRESPONDANT PABTICUÎJIS Bien que les conditions atmosphériques dans le gord de l'Atlantique ne se soient pas senstfrtraeiit améliorées, le général Ba.bo, commandant de l'expédition aérienne italienne, a donné aujourd'hui à ses vingt-quatre équipes l'ordre de départ. C'est à 12 heures exactement que les aviateurs Italiens, qui ne comptaient prendre les airs que demain au plus tôt. ont été informés de la décision de leur chef. Il s'en est suivi un grand branle-bas dans tous les hôtels et un départ précipité pour l'aéroport de Lough Foyie, situé à 8 kilomètres environ de Londonderry. Des canots automobiles les transportèrent à leurs hydravions, amarrés à 3 milles environ de la côte.

Accompagné de ses principaux offitiers, le général Balbo a été le dernier à monter dans sa chaloupe et à rejoindre son appareil. Avant de quitter le port, il avait tenu, en effet, dans un bref discours qui a été chaleureusement applaudi par la foule, à remer- cier les autorités et la population de leur accueil.

Peu après, l'hydravion du comman. dant en chef, ainsi que les deux hydravions qui font partie du premier groupe, prenait les airs, suivis tour à tour par les sept autres groupes qui constituent l'expédition. Vivement tmpressionnée par ce départ, ta foule ne s'est écoulée qu'après avoir perdu de vue les derniers appareils.

L'arrivée en Islande

Reykjawik, 5 juillet (dép. Bavas.) Après un voyage, exempt du moindre incident, l'esnadre aérienne du général Balbo est arrivée ce soir à Reykjawik à 17 h. 55 (heure locale), venant de Ixmdonderry.

La troisième étape du raid RomeChicago représentait une distance de 1.200 kilomètres.

Un pilote italien fait une chute mortelle près de ToQiini-le-Noble

Au cours de

l'après-midi d'hier, vers 16 h. 30, un jeune pilote civil de nationalité italienne, M. Augusto Bistardo, âge de vingt-six ans, demeurant en hôtel, 27. rue Caumartin, à Paris. se rendait sur le terrain de Toussus-le-Noble, à l'effet d'effectuer un vol à bord d'un avion appartenant à un de ses amis, M. Bodel, S, ave-

tôt à 200 mètres environ, mais là, par' suite, croit-on, d'une perte de vitesse, il retomba en vrille et vint s'écraser sur le sol derrière l'aérodrome. On se précipita et, des débris enchevétrés, on dégagea le corps du malheureux pilote auquel le docteur Palma, de Chevreuse, vint prodiguer ses soins. Mais l'infortuné aviateur succombait quelques heures plus tard. Les aviateur» français Roui et Codes partiraient ce matin de New-York Il. vont tenter de battre le record du monde de dîtUne* en ligna droite New-York, 5 juillet (dép. Havas.) Rossi et Codos ont terminé leurs préEurope.

Ils on' déclaré qu'ils prendraient le départ de l'aérodrome de Floyd Bennett demain matin, ai les conditions atmosphériques le leur permettaient, mala qu'ils n'étalent pas encore ftxéa sur l'itinéraire qu'ils .suivraient au delà du Bourget.

Les deux aviateurs français vont tenter de battre le record du monde de distance en ligne droite sans escale. L'aviateur Robida

a succombé à ses blessures 11 avait été victime dimanche d'un accident d'automobile

Rethel, 5 juillet (dép. P. Parisien.) L'aviateur Henri Robida. qui, avec Codos, accomplit le raid Hanoï Paria, est mort ce matin à Rethel (Ardennea). Il avait été vic- tin d'un accident d'automobile alors qu'il se rendait de Sj>a au Grand Prix de Reims.

Atteint d'une fracture du crâne.

1'avait été trépané

mardi soir, male à 4 heures ce matin, il était emporté par une embolie. ingénieur civil de l'aéronautique, chevalier de la Légion d'honneur, Henri Robida. qui n'avait que trente et un ana, s'était marié 11 y a aix semaines.

LA RÉORGANISATION DES CHEMINS DE FER La commission sénatoriale des tra"aux publics a émis le voeu que la nouvelle convention, au sujet de laquelle la commission des finances de la Chambre a entendu bier M. Paganon, fût votée avant la clôture de la session

La question se pose de savoir si le Parlement sera appelé à statuer ou non, avant la clôture de la session ordinaire des Chambres, sur la nonvelle convention passée par l'Etat avec les grandes compagnies de chemi ne de fer et au sujet de laquelle des pourparlers demeurent engagée. La commission sénatoriale des travaux publics a procédé hier à l'examen officieux du projet actuellement soumis à l'étude de la commission do la Chambre.

La commission a désigné M. Gaston Bazlle comme le rapporteur éventuel de ce projet.

Tout en faisant certaines réserves sur différents points du projet, la coinmission a estimé que celui-ci formait un tout parfaitement acceptable, dès l'instant qu'on le considérait comme une première étape dans la vole de l'assainissement des grands reseaux. La commission, à l'unanimité des membres présents, a adopté une motion demandant au gouvernement de faire voter ce projet par le Parlement avant la clôture de la session. Elle a insisté sur l'urgence de la mise en application des réformes, bien que restreintes, incluses dans le projet qui Intéresse les finances publiques ainsi que l'économie générale du pays

L'AUDITION DE M. PAGANON La commission des finances a tenu le matin une première séance pour l'examen du problème dea chemina de fer.

M. Paganon, ministre des Travaux publics, affirme qu'il a fait un très gros effort « pour con stituer une plateforme sur laquelle Il sera possible d'or- ganiser la coordination générale qui doit être effectuée dans la suite Il rappelle ce qui s'est paseé depuis deux années, Il signale que le projet de déchéance examiné par le ministère des Finances donnerait lieu à un pro12 milliards à l'Etat.

Ni comme ministre des Travaux publics ni comme radical socialiste, a dit M. Paganon, je ne puis me rallier au système de la déchéance et du monopole qui conztltue le contre-projet Le projet actuel est modeste. Il ne vise pas à un bouleversement qui pourrai: constituer une redoutable aventurc, alors que les salaires dépassent 8 milliards et que 3 millions d'individus vivent, directement ou indirectement, du chemin de fer.

Pour organiser le contrôle, le mini.. tre Il prévu d'abord la création d'administrateurs d'Etat. Ceux-ci « apprendront leur métier » et, à l'expiration des concessions ou lors d'un rachat antlcipé, ils pourront former des administrateurs nouveaux. La commission des marché- vérifiera tous les marchée supérieurs à 50.000 francs, même s'ils sont passée par adjudication, Quant à l'exploitation, le ministre a obtenu Une revlalon de la prime de gestion, la cession de la ligne de Savenay à Landerneau, la fusion rela:lve du Parla-Orléans et du Midi.

Le ministre avait en outre envisagé la prise et la livraison des colis poetaux à la campagne. Mais les postiers qui veulent « la postalisation totale se sont opposés au projet.

Aucune ligne ne sera déclassée e la meilleure route c'est l'auto-rail. » Quant au problème de la prime de gestion. Il est plu- symbolique qu'il n'est grave. En 1928. elle rapporta à l'homme d'équipe 126 francs; en 1932. elle tombait à 3 francs. Pour le chef de train elle a été ramenée de 320 fr. à 9 francs. Un chef de gare a eu 12 fr. l'an dernier Un ingénieur moyen touche 53 fr, au lieu de 1.700 fr. Voilà ce qu'est la prime en période déficitaire Or la prime accordée au personnel est .upérieure à celle qui échoit aux réseaux. Il est cependant nécessaire que le personnel et les compagnies soient stimulés, que tous soient Intéressés à la prospérité commerciale les chemin. de fer se sont laissés, par leur passivité, dépouiller de 1.100 a 1.200 millions par le trafic automobile.

(La suite d la- deuxième page) AVENUE JEAN-JAURÈS

UN CAMION ECRASE

UNE FILLETTE DE DEUX ANS La mère dm celle-ci et le conducteur du véhicule Qui causa V accident ne étaient aperçum de rien

Un lamentable accident s'est produit hier après-midi près d'un refuge, en face du nD 87 de l'avenue Jean-Jaurès. Une petite fille âgée de deux ana a été happee et écrasée par un camion sans que sa mère et le conducteur du camion qui l'écrasa s'en fussent aperçus. Il était environ 15 heures quand Mme Beyle. qui habite avenue JeanJaurès, sortait de chez elle accompagnée de sea trois enfants, Odette, Monique et Jeanne, pour aller chez ses parents habitant le Pré-Satnt-Gervals. Elle venait de traverser la chaussée et se plaçait sur le refuge pour attendre le tramway alors qu'elle s'occupait de sa petite Jeanne. M. Pierre Parissier, demeurant 73, rue de Flandre, lui cria soudain en lui remettant. Inanimée, la ser sur la chaussée « Courez vite chez le pharmacien, votre petite a mal » La pauvre mère, qui n'avait rien vu. transporta son enfant à la pharmacie. Malheureusement tous les soins furen: inutiles, l'enfant était morte.

Un automobiliste, M. Sonnet, phar.macien à Noisy-le-Sec, se mit à la poursuite du camion auteur de l'accident. Il ramena le chauffeur au commissa'rlat de police du quartier de la Villette. Le conducteur. M. Charles Bidault, demeurant 6. rue Germain, à Cllchy, a déclaré qu'il marchait à une vitesse normale et ne s'était aperçu de rien. LES PRIX DU CONCOURS GENERAL

Laut M"- Ko-ltz, KleindieD&t, Mcnier, MM. Baron et rt«ch.

(Voir Il la Quatrième page.)

Le Tour de France # cycliste Le Français Georges Speicher arrive premier à Gap

L'étape Grenoble-Gap fut rendue très pénible par la chaleur, et de nombreux concurrents furent éliminés

Maurice Archambaud consolide sa position de leader

Gap, 5 juillet.

DK Non. ENVOYÉ SPiClkL

Je veux parler aujourd'hui aux lecteurs du Petit Parisien d'un petit Parisien type. Il avait au déjà gagner les sympathies de tous, il avait déjà donné à penser qu'on devait beaucoup attendre de lut et, aujourd'hui, cet isolé vient de terminer en beauté, sinon la c course de sa vie >, du moins une course magnifique, digne d'avoir été suivie de bout en bou*. par la plupart des bons juges sportifs, et qui, à son terme, sur la ligne d'arrivée à Gap, faisait en cet instant, pour cette heure, de notre petit Parisien, hier obscur, l'égal de Maurice Archambaud, porteur du maillot jaune.

II s'agit de Level.

vingt ans en parait dix-sept. On serait tout étonné d'apprendre qu'il est déjà père de famile si, précisément, l'on

Speicher

ne songeait fatalement, en le voyant, à tant de ces gentils garçons des faubourgs de Paris, si souvent mariés jeunes désormais, et grâce iL qui notre périphérie et nos banlieues se sont parées d'une poésie familière renouvelée.

Level a été le soldat que sa femme, portant un poupon dans les bras, vient demander à la grille du quartier. Cette jeune mère doit pleurer de joie à l'heure où j'écris ces ligne».

Des dépêches ont déjà touché Paris quand Gap est encore tout sonore du bruit que fit J'arrivée du premier peloton Il y a aussi une voisine qui a chez elle la T. 8. F.

Votre mari est arrivé Gap en même temps qu'Archambaud André SALMON

(La suite la troisième page.) Une femme tue un individu qui voulait forcer sa porte au milieu de la nuit

Mm« Fernando Bigsil

Au cours de l'autre nuit, Mme Fernande Rigall, âgée de quarante-six ans, qui occupe une villa 27. avenue de la i Pépinière, à Aulnay, en bordure du canal de l'Ourcq, à proximité de la comune de Livry, entendit, vers 1 heure, E frapper violemment à sa porte. S'étant approchée, elle perçut la voix d'un Indlvidu, un peintre en bâtiment, Léon ̃ Théollissat. dit Théo, âgé de quarantedeux ana, auquel, par charité, les époux pigall ont permis d'occuper un petit pavillon dans leur propriété.

Mme Rigail ordonna au visiteur nocturne de se retirer, mats le peintre, qui était sans doute pris de boisson, tenta de dé foncer la porte en proférant des injures et des menaces.

Affolée, Mme Rigail, qui est mère de deux enfants de dix et douze ans, alla chercher un revolver, qu'elle possède députa plusieurs années, en raison du quartier désert qu'elle habite.

Comme le forcené allait forcer l'entrée, Mme Rigail tira deux balles au travers de la porte. L'une avait porté. Mais la blessure ne fit que redoubler la colère de l'ivrogne et Mme Rigail tira deux autres projectiles.

L'homme s'écroula devant le perron. Il avait reçu une balle à l'épaule, une dans la régioa du foie, qui a dû être mortelle, une autre dans lee fausses cotée.

A 6 h. 30, hier matin, Mme Riga» venait au commissariat d A u 1 n a y raconter le drame et 8e mettre à la disposition de la justice.

M. Lagier. commissaire d'Aulnay. a avisé le parquet de Pontolse, qui n'est transporté à Aulnay hier après-midi pour interroger la meurtrière, puis sur les lieux du drame,

Mme Rigatl, qui jouit dans le pays d'une réputation de parfaite honorabilité, a declaré qu'elle avait agi pour ee défendre.

RUINÉ PAR LA CRISE UN FABRICANT LYONNAIS TUE SA FEMME

Puis il disparait en annonçant que « le Rhône sera son tombeau », mais on ne sait s'il a mis son projet à exécution

iPar Itclina gramme.)

Lyon, 5 julIUt

D6 NOTRB OORRKPOKDANT r&RTICVUBS La crise de la soierie vient de provoquer une drame pénible à Lyon. La fabrique de soieries Porte, Gacon et Descotes, dont le siège social est 16. rue Romarin. et qui, depuis bien des années, s'était spécialisée dans J'exportation, avait éte récemment acculée à la liq uida tion.

Le troisième associé. M. Gustave Dèscotes, âgé de quarante-huit ans, den était montré profondément affecté, Il habitait 19, avenue du Maréchal-Foch. un appartement somptueux avec sa femme, née Jeanne Benoit, âgée de quarante-six ana, originaire de Feura (Loire) et leurs deux filles, àgêee de vingt et un et de onze ans.

Ce matin, vers 8 heures, la femme de chambre apporta, comme chaque matin, le petit déjeuner à ses maitrea. Elle frappa à la porte de leur chambre et bien que n'ayant pas reçu de réponce, entra. La domestique poussa aussitôt un cri d'effroi. Mme De«cotes gisait dans son lit, Inanimée, le visage couvert de sang. On avisa aussitôt le médecin de la famille. qui accourut. Mais le praticien ne put que constater le décès. La victime était restée dans la position du sommeil, couchée sur le côté jïLUche. la téte reposant sur son bras replié. Trois balles de revolver l'avalent atteinte à la tempe droite.

Deux lettres avaient été placées en evidence sur un meuble par M. Descotes, l'une adressée à sa fine ainée. l'autre à M. Poujol, commissaire de police du quartier. Le maitre de maison s'accusalt du crime. Il disait que sa situation financière l'acculait à un geste désespéré. car il ne voulait pas réduire son train de vie.

« Nous sommes d'accord, ma femme et moi, pour en finir, concluait-il. Maintenant, le Rhône va être mon tombeau.» En effet, M. Descotes a disparu et On n'est d'ailleurs p&V enaore parque M. Descotes se soit fait jus tice et, en prévision d'une fuite possible, les gendarmeries et les gares-frontière ont été alertées.

A Herblay, une cultivatrice

tue son mari à coups de revolver ELLE L'ACCUSAIT DE LA TROMPER Une scène dramatique s'est déroulée, l'autre soir, vers 21 heures, 25. GrandeRue, à Herblay. A cette adresse habitaient, depuis vingt-deux années qu'ils sont mariés, les époux Thévenin, cultivateurs aisés et jouissant de la sympathie générale des habitants de la région.

Le ménage avait eu deux enfants, qui sont morts. Depuis ces deuils, Mme Clotilde Thévenin. quarajite-*ept ans, avalt, à tort ou à raison, soupçonné son mari, Gaston, âgé de quarante-six ans. d'entretenir des relations extraconjugales. et souvent, à ce sujet, elle lui avait fait de nombreuses scènes. M. Thévenin avait accoutumé d'aller chaque soir vendre son fourrage aux Halles de Paris. Mardi soir, comme lea autres jours, le cultivateur venait de ranger sa camionnette devant son domicile et s'apprêtait à la mettre en marche, lorsque Mme Thevenln sortit de chez elle et, 3' élançant sur son mari, elle lui cria

Tu ne partiras pas Je sais que tu vas rejoindre ta maltresse.

M. Thévenin chercha à calmer sa femme, mais celle-ci se précipita sur la voiture, souleva le capot et arracha les fils des bougies, immobilisant atnsi la camionnette.

M. Thévenin perdit patience et alla jusqu'à gifler sa femme. Un Inconnu, qu'on n'a pu retrouver, prit alors fait et cavae pour Mme Thévenin, s'élança sur le mari, se mit à le frapper durement. M. Thévenin riposta. Lorsque Je combat fut terminé. il rentra chez lui. Sa femme l'attendait. Elle tenait un revolver qu'elle avait acheté récemment et qu'elle avait même essayé la veille dans sa cave.

Lorsque son mari se présenta, elle tira tout de suite dans sa direction. La première balle se perdit; la deuxième atteignit le cultivateur au bras droit et la troisième lui perfora le poumon gauche.

M. Fontaine, appariteur de la commune. Intervint. Il trouva M. Thévenin étendu, respirant à peine. M. Fontaine fit mander aussitôt un docteur, mais le blessé rendit le dernier souffle au moment où arrivait, en hâte, le praticien. Mme Thévenin a été arrêtée par les gendarmes de Conflans Sainte-Honorine. M. Raymond Thévenin, frère de

L. meurtrière, Mme Thévenin

la victime, nous a déclaré que, depuis quelque temps, sa belle-sœur semblait comme hantée par l'idée de tuer son mari. Elle était venue lui faire part de son intention mais ce fut en vain qu'il avait cherché à la dissuader de son funeste projet.


M. Albert Lebrun inaugurel le congrès international de la protection de l'enfance Dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne s'est ouvert hier matin le congrès tnternational pour la protection de l'enfance. M. Albert Lebrun, qui avait accepté la présidence de cette séance d'Inauguration, fut reçu, à 10 heures, par M. Strausa. sénateur, président du congrès. qu'entouraient les chefs des principales délégation étrangères. C'est le docteur Huber, secrétaire général du congrès, qui prit le premier la parole. souhaitant la bienvenue au chef de l'Etat et aux délégations étrangères. Puis le docteur Leaage ftt l'historique de la«Proie'tion de la mère et de l'enfant à travers les âges »; M. Strauss dressa un large tableau des natalités comparées et une sorte de bilan des résultats magnifiques obtenus par l'oeuvre à laquelle les dévouements de la maréchale Lyautey et de la comtesse de Chlapoweka ont été si précieux; enftn M. Daniélou. de son côté, signala la sollicitude avec laquelle le gouvernement a toujours soutenu les organismes privé. venant au secours des Infortunes et luttant contre les maladies les plus redoutablea Pendant toute la cérémonie. la musique de la garde républicaine s'ait fait entendre.

Vers midi, la séance inaugurale était terminée et M. Albert Lebrun regagnait DEUX PRIX OSIRIS

AU MARÉCHAL LYAUTEY

ET A M. CAMILLE JULL1AN Dans sa séance trimestrielle, tenue hier, l'Institut de France, après avoir entendu le rapport annue) de M. Henri Deherain sur la bibliothèque de l'Ins- t¡tut et les dons qu'elle reçut, a décerné officiellement deux prix Osiris, de 100.000 francs chacun, au maréchal Lyautey et à M. Camille Ju1l1an, M. Litvinov arrive à Paris M. Litvinov. ministre des Affaires Londres pour Paris. M. Litvinov sera reçu par M. Daladier et par M. Paul- Boncour.

Etant donné que depuis plusieurs années les relations franco-soviétiques se trouvaient en veilleuse et que depuis la dernière apparition de M. Tchitchérine. aucun personnage soviétique de premier plan n'étatt plus venu à Paris, la visite de M. Litvinov acquiert une particulière importance.

Elle est le signe évident d'une détente. dont la signature du pacte franco-soviétique tut la première phase et qui s'harmonise avec les nouveaux accords qui viennent de se conclure entre plusieurs pays de t'Est européen limitrophes de la Russie et amis de la France. Des primes seront-elles accordées à l'armement 7

M. Malingre, rapporteur, a exposé à la commission des finances la proposition faite par M. Tasso e: acceptée par la commission de la marine marchande pour venir au secours de l'armement français en lui accordant 150 millions de subventions annuelles. Ces 150 seraient obtenus par une surtaxe de 3 sur les tarifs douaniers. M. de Chappedelaine demande l'adopti on du projet.

MM, Ernest Lafont et Joseph Denais posent diverses questions sur le jeu de la loi proposée. La spécialisation de sur lee tarifs douaniers semble critiquable, d'autant plus critiquable que le ministre du Commerce n'a pas été coiWtfrëS'Se'que les aiftflfïS'K'irt' la trêve dflftiBiwM, rendent .difficile une majoration.

M. Louis-Louis Dreyfus et M. William Bertrand défendent le projet. IL Ernest Lafont le critique vivement. M. Joseph Denala préférerait que la subvention lût accordée au fret Il juge tâcheux que rien ne soit fait pour encourager l'augmentation du volume du fret.

Sur la proposition du rapporteur Rénéral. la commission ajourne sa décision; elle entendra, avant de la prendre, les ministres du Budget, de la Marine marchande et du Commerce. CONTRE LE CHOMAGE du Ct .isell pour lui exposer la nécessité de perfectionner les règlements des fonds municipaux de chômage. de faire voter rapidement la loi sur les loyers des chômeurs et de faire voter M. Daiadier a déclaré à la délégatlon que présidait M. Pétrus Faure, qu'il allait examiner avec bienveillance ces questions avec les ministres du Budget d'un fonds national de chômage. A la Société des gens de lettres Le jury du Prix de Poésie. Institué à la société des Gens de lettres, par M. Jacques Normand. réuni sous la présidence de M. Gaston Rageot, vient de décerner le prix Jacques Normand. d'une valeur de 2.500 francs à M. Jacques Hameline pour son manuscrit les Idoles de cendre.

D'autre part, dans sa dernière aéance, le comité de la société des Gens de lettres, réuni noua la présidence de Gaston Rageot. a élu sociétaire MM. Maurice Bedel, Nonce Casanova, Mme E3nou, nard Nabonne, Henry-Paté. Charles Sylvestre, Jean des Valllères et Vital- Mareille.

11. feuilleton du Petit. r»ri.te», 6-7-33 lé9 Énigme vm (suite)

Un accident

Qu'aver-vous découvert ? demanda-t-11 avec un soupir.

Le commandant Hardy n'est pu à Mountdale. Son avion non plus. Ils sont absents depuis deux jours mais on l'attend pour déjeuner. Il peut donc arriver d'un moment à l'autre.

Qui vous a donné cette Informa.il.. demanda Dacre.

J'ai vu Mme Trelawney, la gardienne. Je lui al fait comprendre que j étala journaliste, venue interviewer le commandant Hardy pour mon journal et que Je voulais le voir tout de suite. Dacre eut un petit rire amusé. Lena pouvait décidément être une alliée précieuse ou une ennemie redoutable. Elle ne laissait certes pas l'herbe le temps de croltre sous les pas

C'est tout ? flt-11, mi-Ironique, mlsérieux.

Cette gardienne a l'air d'une brave Copyright by James Corbett et Jean Maréchal 1933. Traductfon i reproduction Interdites en toua p%y«.

Les radicaux socialistes

et leprogramme du congrès de Vichy Le comité exécutif du parti radical socialiste avait, hier soir, à fixer le programme de son prochain congrès. C'est pourquoi M. Herriot, qui présidait, se borna, dans une très brève allocution, il évoquer les récents événements qul, dana l'ordre intérieur. ont retenu l'attention du parti et à faire allusion, dans l'ordre extérieur, à la conférence de Londres

Les difficultés sont grandes. conclut-il, aux applaudissements de t'air semblée. M. Georges Bonnet lutte énerfrançaise, qui est la nôtre. Je penee, d'ailleurs, qu'au lieu d'accentuer le malentendu avec les Etats-Unis, 11 y a lieu de faire tout le possible pour l'aU.nuer. La tAche est Ingrate et exige du sang-froid. mais noua avons le désir que la France conUnue à montrer, à l'heure de la recrudescence des natlonalismes, la route de la paix.

Enfin M. Herriot félicita M. Turbat, le nouveau sénateur du Loiret, à qui l'assistance fit une ovation, et M. Elbe récemment élu député de Saint-Dié. Puis M. Albert Milhaud exposa en détail l'ordre des travaux du congrès qui se tiendra à Vichy les 5, fl, 7 et 8 octobre, et dont voici l'ordre du jour Le S, matin conférence des présidents de fédérations. Vérification des pouvoirs et situation financière du parti. L'après-midi, discours Inaugural du président. Questions agricoles (MM. Jaubert Léculler, Llautey, FI.quet).

Le 6, matin politique coloniale (M. A. Hesse) défense nationale, éducation physique, anciens combattants (MM. Wagner et Coreil); l'après-midi. situation économique (M. Potut); questions sociales (M. Justin Godart) enseignement et radiodiffusion, chômage (M. Grleoni) organisation des loisirs féminins (Mme Krasmer-Bach). Le 7. matin, nomination du président et du bureau activité du groupe parlementaire (M. W. Bertrand) politique intérieure <M. Jammy Schmidt) l'après-midi, politique extérieure (M. Nogaro).

Le 8. matin, affaires disciplinaires, voeux, déclaration du parti (M. André Ce programme fut adopté après dlverses observations de MM. Cressac, Poisson, Lafay. Pu une discussion fut soulevée à propos du pacte à quatre, à laquelle prirent part MM. Martin et CudeneL

Sur la proposition de M. Bauzln. un ordre du jour fut adopté faisant confiance au gouvernement et aux parlementaires du parti pour résoudre la triple question de la propriété commerciale, de la révision et du moratoire des billets de fonds.

Un deuxième ordre du jour, ainsi conçu fut également voté par acclamations

« Le comité exécutif félicite le préaident Daladier et le gouvernement d'avoir, à l'intérieur, poursuivi une po- nettement et courageusement républicaine, à l'extérieur, travaillé, par l'autorité et le succès de leur diplomatie, à maintenir la France dans son rôle d'organisation de la paix Et la séance tut levée à 22 h. 50. LÉGION DTIONNEUR DE L'EDUCATION NATIONALE Grand-croix M. Ferdinand Brunot, doyen honoraire de la Faculté des lettre» de Paris, membre de l'Institut 1 Promotion du cinquantenaire de l'Ecole de physique et de chimie Commandeurs MM. Georges Urbain, membre de l'institut. professeur à la Faculté des sciences de Parls Paul Bouche rot, professeur l'Ecole de 1 physique et de chimie,

paux. Deblerne, professeurs 1 Ecole de physique et de chimie: Blenalmé, prêt.dent-fondateur des Amis de l'Ecole de ̃ présidait wi.»i»ff a– eairthm des anciens êlède ITBeole de physique et de chimie. industriel: Féry, profewenr honoraire de l'Ecole de physique et de chimie; Nicloiix, Strasbourg; Roux. ancien chef de travaux A l'Ecole de physique et de chimie. Chevaliers MM. Hary. y, ancien chef de slque et de chimie; Cavalier, Clément. GiI reult, Gulnot. Rivière, Séquart. Woliï. i Ingénieurs de l'Ecole de physique et de I chimie; Grassot. ancien chef de travaux a l'Ecole de physique et de chimie; Gratamulier. Ingénieur-conseil: Bollard, chef de travaux et maître de conférences à l'Ecole de .physique et de chimie; Lagrange. professeur à la faculté de3 sciences de Dijon. examinateur de mathématiques a l'Ecole de physique et de chimie.

MM. Leducq. surveillant général de l'Ecole d« phyeique et de chimie; Leroide, de chimie Meker. ancien préparateur r !'Bcol« de physique et de chimie: .en..trat. vice-président de l'Association des anciens élèves de 1 Ecole de physique et de sociation de. ancien* élèves de J'Ecole de physique et de chimie; Soulier, rédacteur en chef du journal l'Indu* trie électrique, inspecteur de l'enseignement technique; Tournier, chef de travaux et maître de l conférence! l'Ecote de physique et et. 08 !la QUESTION TUNISIENNE ET CELLE DE LA SARRE Au Palais-Bourbon, la commission des affaires extérieures s'est réunie sous la présidence de M. Herriot Elle a entendu un exposé de M. Ouernut sur la situation économique et politique de la Tunisie. M. Guernut a signalé à la commission la situation pénible de la population tunisienne, particulièrement éprouvée par la crise, Iî a montré les répercussions de cette crise sur la politique du protectorat sien-chargé son président de préparer une réunion commune avec les com.missions de l'Algérie et des colonies pour l'étude de la question tunisienne. Enfin, cette commission a recueilli les premières informations que M. André Fribourg lui a données sur la queett de In Sarre

femme, poursuivit Lena sans relever l'intonation de son Interlocuteur. Elle est assez loquace et, au bout de quelques minutes, nous bavardions comme de vieilles connaissances. Pourtant je n'al rien pu lui arracher sur Hardy. Elle est devenue étrangement réticente dès que son nom a été mentionné. Tout ce que j'ai pu en tirer, c'est qu'il dans de violentes colères. Elle m'a même conseillé de quitter immédiatement Mountdale si le commandant était dans un de ses mauvais jours. Car Il parait qu'il n'est pas responsad'une crise. Je n'al rien obtenu d'autre. Dacre essayait, sans y parvenir du reste, de prendre un alr sévère et fâché sous le regard limpide de Lena qui l'observait.

Pourquoi m'avez-vouà faussé compagnie de la sorte ? demanda-t-il, Qui vous dit que votre zèle Intempestif n'a pas complètement bouleversé m es plana ? J'ai horreur des gaffes, mademoiselle Somprton. Il n'y a aucune raison pour soupçonner Hardy, ni personne dans ces parages. Mais même en admettant le pire, en supposant que je possède des preuves contre lui, la venue d'un journaliste pouvait vendre !a mèche et le mettre sur ses gardes. J'avais l'Intention de lui rendre une simple visite et le moindre soupçon de sa part rendra ma tâche Impossible. Lena foudroya Dacre d'un regard d'inexprimable dédain.

étiez un Imbécile, dit-elle, méprisante. Pourquoi essayez-vous de le prouver ? Dois-je vous expliquer la raison de ma visite avant que vous ne vous décidiez Il me décerner une médaille pour r6-

La réorganisation des chemins de fer «U1TÏ DS LA Plantas r*CJ

Enftn le ministre a obtenu la réin- tégration de tous les cheminots révoqués en 1920. (Ils sont près de 4.000). Dès le lendemain de la promulgation do la loi. Ile seront rétablis sur les contrôles, mis en disponibilité et pourront effectuer leurs versement, pour la retraite en couvrant l'arriéré en vingt-quatre mois. La réintégration effective sera totale le avril 1934. Les mineurs ». non repris après le service militaire. seront également rappelés à l'activité. La rélntégration aura Heu par « filière », c'estPlusieurs questions sont posées par MM. Paul Reynaud. Schumann, Joseph Denala au sujet des réintégrations. M. Baréty demande ai le gouvernement Il pris une décision touchant la date de la discussion devant les Chambres il est bruit d'une clôture prochaine de la session peut-elle Intervenir avant un débat public sur les chemins de fer? Le ministre répond que c'est une question de gouvernement et ne prend aucun engagement.

M. Joseph Denais réclame du minis- tre que toutes les prestations en nature, fournies par les chemins de fer, soient désormais chiffrées, portées en recettes également dans la comptabilité des divers ministères et services bénéficiaires de ces prestations. M. Paganon recon'ait la gravité de la question et va l'étudier en commun avec le ministre du Budget..

A M. Georges Bonnefous, qui demande comment le budget s'accommodera de la perte des 500 millions d'impôts abandonnés au profit des chemins de fer. le ministre répond qu'il n'y aura pas grande perte pour l'Etat puisque celui-ci supporte le déficit M. Moch soulève des questions de procédure et fait des réserves pour la prime de gestion M. Paganon s'élève avec vigueur contre tout retard apporté à la décision que la commission des finances doit donner. Dés le début de l'après-midi, la commission recevra les textes qui ne sont pas encore au- point Quelques observations sont présentées par MM. Patenôtre-Desnoyers, Lassalle, Stern, et la discussion de la convention est renvoyée à l'après-midi. Sur les modifications apporté- au cahier des charges des chemins de fer, la commission des finances a d'abord rejeté, après interventions de MM. de Tinguy du Pouët, Valière, Jaubert, l'insetion d'un article 2 bis assurant aux usagers le maintien des avantages dont lis joulsaent actuellement ce qui vise le maintien du tarif de 3* classe pour les autobus. Le voeu qu'il en soit ainsi sera pourtant exprimé dans le rapport.

Sur plusieurs points. des observations multiples sont présentées dans le même esprit il s'agit, par exempte. pour les bagages, de la franchise de 30 kilos actuellement accordée et dont la commission ne veut pas la suppression. Mais la commission estime que le contrôle financier dont elle est chargée limite son droit d'avis à formuler seulement le veau que nulle aggravation ne soit Introduite à l'encontre des usagers dans les règles et tarifs actuels d'exploitation.

les questions exposées le matin par le ministre des Travaux publics. Mals, à 6 heures, avis lui fut donné que les 1 pourparlers continuaient entre le ministre et les compagnies. Elle s'est alors ajournée à ce matin 10 h. 30. Un planeur remorqué par un avion a survolé Paris

L'aviateur Bouvier, qui avait quitté Chartres hier à 10 h. 15, à bord de son planeur, remorqué par un biplan d'entrataement, a atterri à l'aérodrome du Bourget à 12 h. 25, après avoir survolé Paris pendant environ vingt-cinq mlnutes.

Avant d'atterrir, le pilote a exécuté au-dessus du Bourget une longue descents en spirale. L'atterrissage a été impeccable.

Après son atterrissage, le pilote Bouvier a déclaré que c'e3t avec beaucoup de peine qu'il avait pu atteindre l'altitude de mètres au-dessus de Paris et larguer le câble de l'avion remorqueur.

L'aviateur n'a pu prolonger son survol de la capitale autant qu'il l'aurait voulu, car Il a été secoué par de violents remous et des courants contraires qui lui ont fait perdre beaucoup d'altitude et ont rendu son vol trop pénible. ce qui ne lui permettait plus de faire aucune observation utile.

La responsabilité de l'Etat est substituée à celle

des membres de l'enseignement public M. de Monzie, ministre de l'Education nationale, a fait adopter hier par le Sénat, une proposition de loi modifiant l'articie 1384 du code civil sur la responsabilité des membres de l'enseignement publie.

Ce texte, voté par le Sénat sur la rapport déposé par M. Leblanc en 1928 au nom de la commission de législation civile, consacre une réforme scolaire que M. de Monzle avait réclamée dèa A ce moment, déjà, le ministre actuel avait pu apprécier combien les terribles risques de la responsabilité civile paralysaient les plus nécessaires initiatives des maîtres en vue des progrès de l'enseignement intellectuel et de la Ces entraves sont supprimées par le nouveau texte qui substitue la responsabilité de l'Etat à celle des membres de l'enseignement.

Le baptême du prince Henri de France Mgr Haracouët, évêque de Chartres, a procédé hier, au Manoir d'Anjou (Belgique), au baptême du prince Henri de France, né le 14 juin dernier, fiJs du comte et de la comtesse de Paris. Le parrain était le prince Pierre d'OrléansBragance, et la maralne la comtesse de dulae, grand-père et grand'mère du jeune prince.

compenser ma perspicacité En somme, ce Hardy avait excité votre curioàité et voua désiriez avoir quelques renseignements sur lui. S'il avait été l'assassin potentiel, vous auriez réclamé les particularités de son avion et ce qu'il avait fait le jour du crime. Eh bien, sans que vous ayez eu besoin de vous compromettre en personne. j'al découvert que l'homme et l'avion étaient absents à l'heure fatidique. Où étaient-ils ? Mme Trelawney n'en a pas la moindre notion. Je vous laisse le soin des déductions. Voilà

Dacre était furieux, bien qu'il refusât de l'admettre. II n'aimait pas qu'on Impudente gamine n'avait tout de même pas la prétention de lut apprendre son métier ?

Je vous serai reconnaissant, & l'avenir, de me laisser mener cette affaire comme je l'entends. dit-Il sèchement. Vos inspirations sont évidem.ment géniales à votre point de vue. mademoiselle Somerton. mais pour moi elles peuvent fort bien ne représenter qu'une suite de gaffes.

Lena sauta de l'auto et fit une moue expressive. Ce Dacre était un étre odieux véritablement et elle le détestait de tout son cœur.

Etes-vous bien sûr que ce soit pour vous que je viens de travailler ? répondlt-ebe dédaigneusement. J'al été Mountdale comme envoyée de la Gaxette du soir, tout simplement. Il n'y a pas que vous qui vous Intéressiez a l'aviation, monsieur Dacre, et el ma méthode n'a pas votre approbation, je Vous n'avez tout de même pas la prétention de monopoliser cette auto ? protesta-t-lL

La réorganisation

de la "Transatlantique" La commission sénatoriale des finances a examiné hier les projets concernant la Compagnie Générale Transatlantique. M. Charabot, rapporteur spécial. rappelé les embarras de la compagnie depuis deux ans et les différentes mesures qui ont été votées ou envisagées pour y mettre un terme. Puis il Il fait l'exposé de la situation actuelle et des conséquences qui résulteraient des différentes solutions susceptibles d'être imaginées. Enfin, Il a analysé article par article les projets votés par la Chambre. et soumis à la commission 1e premier relatif à la réorganisation de la compagnie en vue de son assainissement financier, le deuxième visant et la convention passée entre l'Etat et la compagnie et en particulier l'attribution d'une subvention de 150 millions au plus.

Un premier échange de vues a eu lieu. Il a porté plus spécialement sur le fonctionnement administratif de la compagnie après la réorganisation projetée.

Le ministre de la Marin t marchande Il a alors été entendu. M, Frot a donné des indications détaillées sur lee procréances bien gagées et dea créances mal gagées, sur les modalités de paiement des créanciers qui subsisteront après abattement, sur la constitution du nouveau capital social, sur certainon des clauses de la convention et. d'une façon plus générale, sur la situation actuelle des compagnies de navi.gation subventionnées et les possiblli.tés de coordination et même d'unification, et aussi sur la politique mise en oeuvre dans le domaine international pour atténuer les rigueurs de la concurrence et les charges qui en résultent pour les finances publiques.

Après le départ du ministre, la comM. Charabot tendant à l'adoption sans modification des projets votés à la Chambre.

Au début de la séance, après une discussion dans laquelle le président dier, M. Hervey, Perrier, Schrajneck et Mahieu étaient Intervenus, la commisdu marché du blé, avait adopté le texte, dont elle avait arrêté la veille les grandes lignes, et qui est destiné à frapper d'un impôt spécial les bénéfices exceptionnels réalisés par les meu. niera sur les blés récemment acquis au-dessous du cours minimum de 115 francs.

LE PROJET SUR LA VITICULTURE DEVANT LE SENAT

En prévision de qui doit voir lieu aujourd'hui au Sénat, du pro- jet sur la viticulture, le groupe viticole du Sénat s'est réuni hier et a décidé que son devoir était de lutter pour que le texte du projet sur la viticulture, adopté par la Chambre, fût voté te1 quel. Il reconnatt que ce texte offre un certain nombre d'améliorations dont l'efficeci est indiscutable. Le groupe désera présente en son nom.

Pour les vieux travailleurs exclus des assurances sociales Le groupe parlementaire de défense des vie= travailleurs exclus des assu- rances sociales, présidé par M. Julien, député du Rhône, a fait une démarche auprès du président du Conseil pour lui exprimer son désir de voir figurer dans le projet déposé par le ministre du Travall une disposition permettant aux futurs bénéficiaires, jusqu'ici exclus des assurances, de recevoir les prestations maladie, moyennant une cotisation de principe.

La délégation a demandé également au chef du gouvernement d'examiner la question de l'augmentation de l'allocation proposée et en tout cas, d'écarter du projet les conditions d'application de la loi du 14 juillet 1905 sur l'assistance aux vieillards.

M. Daladler a promis d'examiner, d'accord avec le ministre du Travail. lea solutions demandées par le groupe. La retraite des ouvriers mineurs A la commission sénatoriale des finances un avis favorable de M. de La.grange sur le projet améliorant les retraites des ouvriers mineurs a été adopté, sous réserve cependant que soit lmmédiatement mis à l'étude et déposé dès la rentrée un projet affermissant l'équilibre financier de la caisse autonome des retraites des ouvriers mineurs. La veuve de Caruso l'est remariée hier Mme Dorothy-Benjamln Caruso, veuve du célèbre ténor, a épousé hier. à la mairie du XVI- arrondissement et dans la plus stricte intimité, le docteur Charles -Adams Holder, personnalité américaine bien connue dans les milieux parisiens.

La Petite Rosalie » avait hier parcouru 250.000 kilomètres EU* continue sa route sur l'autodrome de Montlhéry

Le 13 mars dernier, sur l'autodrome de Montlhéry, la « Petite Rosalie » une 8 CV. Citroën de série appartenant prenait le départ pour une course à la mort Le terme est bien exact puisqu'il s'agit pour elle de rouler sans arrêt jusqu'à complet épuisement du moteur. La c Petite Rosalie > pst. à l'heure actuelle, toujours en excellente santé. Elle le prouva hier dans le courant de l'après-midi. En, effet, elle venait d'atteindre le cap des kllomètres, qui furent effectués à l'excellente moyenne horaire de 93 kilomètres.

Peu disposée au repos elle poursuivit sa route sous la conduite de la famolles équipe de pilotes dirigée par César Marchand et le contrôle officiel dos chronométreurs de l'A C. F.

Cette auto est autant à mol qu'à voua. fit Lena provocante. Le commissaire vous l'a prétée mais, s'il m'avait vue, vous pouvez être certain qu'il m'en aurait fait cadeau. Vous n'êtes pas galent mon pauvre Dacre. et je crois oin. Je retourne à l'hôtel écrire mon papier afin de l'envoyer le plus tôt paircible au journal.

Le jeune homme flt un geste pour la retenir. Pouvait-il la laisser partir sur cette querelle ridicule ? Pourquoi cet antagonisme stupide les dressait-Il sans cesse l'un contre l'autre ?

Un Instant, suppHa-t-U. Je ne veux pas mértter vos reproches, mademoiselle Somerton. et je reconnais que vous m'avez rendu service. En échange, je vous donnerai les dernlèrea nouvelles. Les représentants de l'Association de la presse vont arriver dans un instant. Je tiens à ce que voue soyez privilégiée, bientôt l'identité de la second. victime bien que le visage soit presque méconnaissable. Je pense aussi avoir enfin découvert un indice qui me mettra sur la bonne vole.. Cela satisfera votre chef et lui prouvera que vous ne per- dez pas votre temps.

Lena le fixa avec curiosité. Que vou- lait-Il dire ? Elle n'était pas femme à se contenter d'information aussi vagues.

Ecoutez, Sherloek Holmes, ramat-elle doucement, n'importe quel débutant pourrait écrire de chic ce que vous considérez comme une faveur de me communiquer. J'ai besoin de nouvelles avec un N nlajuscule. Vous savez bien qu'un secrétaire de rédaction ne se contente pas d'informations dans le genre de celles que vous venez de pon-

NOS ÉCHOS Aujourd'hui

Le flamme du Souvenir sera ravivée A 18 h. 30 Dar les Amicales des A. a de» 10P, 304' R. 1.: et R. 1. et 103*et 303. R. I.

Cbambre des dépoté* séances à 9 h. 3t et à 15 heures (po tusses d'Alsace et aide A la marine marchande).

Concouru central hippique 1 porte de Versailles.

Concours du comédie (femmes), 2 bit, rue du Conservatoire. Congrès International pour la protection de l'Enfance, 10, avenue d'Iéna.

Réunions d'ancien. combattant. Amicale des ancien, cbmweurs des et et 5« groupes cyclistes, 21 h., 9, rua Honge. union des ancien. chasseurs cyclistes, 21 b.. 2, bd de Sébnstopol. 37* R. I. T., 21 taverne Tourtel, place de la République. et 237« R. A. C. 21 h., leurs et du mixte zouaves et tirailleurs. 21 h., 18, rue de Rivoli.

Réunions Le Génie Français, 14 h.. 57. rue Cuvier. L'Art pour loue, 15 h.. 33, rue du Landy, A Clichy. Association syndicale de la critique littéraire Crancela.. 17 h., hOtel Maaaa. Société Dante Alighieri. 18 h.. 248, rue de Rivoli. Comité de l'Afrique française. 17 h. 30, .fil, rue de la Bienfaisance. de la Bastille.

KxtMBitiims Manuscrits de la donation de Rothschild, Bibliothèquede Rembrandt et souvenirs de Vauban. Musée de l'armée, Invalides. Du Bien-Etre, salle Waffram. Sculpture et objet. de l'Afrique noire. 83. rue de La Tour.

Fête Mnn Club ..15 15 h., pré Catelan. Dîner i Foyer du Guide Féminin, 20 h., 20. Concerts public" 15 b. 30. Luxembourg; 16 h., place de la Nation; 16 h. 15. square de Vaujdrard; 21 h., squares du Ferry de Vanglrard. du boulevard de PlcPUH. Cha.mp de Mars, place du Trocadéro, de ta Natton et de Montrouge. Puteaux (carrerour RoiisMllé). Mont«uIt-HOusBoia (place de Villleri).

S«n»t Séances à 9 h. 30 et 15 h. (projet sur la viticulture).

Courtfia a Enghlen à 14 heures.

M. Daladier a reçu hier soir MM. Paul-Boncour et Frot.

M. Henry-Paté, député de Paris, viceprésident de la Chambre. dédicacera son livre la Jeunesse sauvera le Monde, cet après-midi entre 17 heures et 20 heures, à la librairie Girardot. 10 bis, rue de Chateaudun.

Salle à manger Du chambre chêne sculpté, fabrication garantie, payable. sans veraement d'avance, en 18 mens. de 100 tr. Catai. feo SOCIETE FRANÇAJSE DU MEUBLE. 183. bd. Voltaire. De M. J. Cotton, à la Côte-8aint- André J'ai cueilli les belles cerises

Qui rougissaient dans mon verger Et, voulant Qu'elles s'éternisent, J'en al fait du « Cherry-Rocher » ̃CR AJGI&

Notre collaborateur Loufs Roubaud j vient d'avoir la douleur de perdre sa mère, décédée à Marseille. Nous lui adressons. ainsi qu'aux siens, l'exprès- aion de notre sympathie attristée. 1 Les familles Robida, Huet et Repus- seau ont la douleur de vous faire part de la perte cruelle qu'elles viennent d'éprouver en la personne de M. Henri j Robida, ingénieur civil de l'aéronautique, chevalier de la Légion d'honneur, mort accidentellement, à l'âge de trente et un ans. Le présent avis tiendra lieu de faire-part.

Les obsèquea auront lieu demain vendredi 7 juillet. à midi, au temple de l'Etoile, E4, avenue de la Grande-Armée. L'inhumation se fera dans le caveau de famille, à Boiaseaux (Loiret). On annonce la mort de M. Edmond Girard, ancien secrétaire général de la préfecture de l'Eure, sous-chef de bureau au ministère de l'Air, fils de l'ancien garde des Sceaux et frère de M. Paul Girard. conseiller à la cour d'appel de Parb et de notre collaborateur Georges Girard. décédé à Paris dans sa cinquante et unième année. Les obsèques ont eu lieu à Montil (Charente-Inférieure) dans la plus stricte intimité.

LE SULTAN DU MAROC EN FRANCE On annonce, contrairement à ce qui avait été dit, que S. M. SI Mohammed. sultan du Maroc, n'irrivera à Paris que dans la première quinzaine du mois d'aoilt.

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dre d'un ton docte. SI vous avez découvert un indice, dites-mol s'il appartient à l'ordre végétal, animal, minéral, etc,, au lieu de faire de la discrétion comme un curé d'un secret de contessionnal

Mais Dacre demeura Intraitable. Je ne puis vous en dire davantage. Je veux faire mon enquête le plus discrètement possible et il y a des moments où les indiscrétions de la presse compliquent la tâche. Ce pourrait être le cas.

Lena se rapprocha de lui Insensiblement. Dacre aurait pu devenir sympathique et elle éprouvajt un désir lncom.préhensible de l'aider,

J'allais oublier de vous donner un renseignement qui a son importance. Comme vous êtes étranger à cette région et que vous ne possédez qu'une carte ordinaire, vous Ignorez certainement que Mountdale se trouve dans un creux derrière les collines qut ferment l'horizon. La route qui y mène tourne autour de la colline et redescend dans la vallée. Si vous êtes Jamais mont6 en avion, vous 8avez que ce détail a son importance.

Dacre hocha la tête: cette jeune personne n'oubliait rien.

C'est-à-dIre que le commandant Hardy pourrait aisément atterrir sans que d'ici nous le soupçonnions ? C'est bien cela ?

Précisément. Malntenant, tâchez de vous débrouiller tout seul et laissez.. mol téléphoner à mon journal. Heureusement, c'est dimanche il n'y aura pas d'édition avant demain matin. Où voua retrouve rai -je ?

Dacre monta dans l'auto.

Je retourne mol-même l'hôtel pour téléphoner à Scotland Yard,

Attention à votre peau Votre peau est précieuse, et vous n'en avez qu'une

Tout menace votre peau les poussières qui la souillent l'air et le soleil qui la dessèchent les mauvais savons qui l'Irritent, les crèmes et les fards qui aggravent les défauts en cherchant 1a nouvelle manière de se laver le Savon-Crème Monsavon. C'est une com- binaison de pâte de savon extrêmement âne et de crème de lanoline.

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répondit-il calmement Si voue promet.tez d'être bien sage, je voua emmènerai avec moi, à moins que- La phrase demeura inachevée. Un agent de police venait d'apparaltre au tournant de la route, monté sur une motocyclette qui pétaradait bruyamment. Il se rangea à côté de l'auto, sauta à bas de sa machine. salua Dacre et lui tranamit un message d'une voix haletante.

Je suis envoyé par le commissaire de police, monsieur, dit-il, essoufflé. Un avion vient de s'écraser de l'autre côté de Mountdale et la nouvelle nous a été transmise par téléphone. Mon chef a pensé que cela vous Intéresserait SI vous désirez vous rendre sur les lieux, je peux voua y conduire. Ce n'est qu'à quelques minutes d'ici. Dacre mit le contact et Lena prit place à ses côtés.

Je vous suis. dit-il laconiquement Tout de suite la-questlon se poaa à son esprit quel était cet avion QUI venait de s'écraser près de Mountdale? Stait-ce là un accident providentiel qui allait lui donner la clef de l'énigme ? Il secoua la tête Impatiemment Il ne fallait pas permettre à son Imagination de l'emporter ainsi. Tou- tes les machines volantes ne conten'lent pas nécessairement un assassin et il était assez peu probable que ce destin.

Lena l'observait à la dérobée, lisant sur son visage, pourtant impassible, le reftet de ses pensées.

Croyea-vous que ce soit l'homme que nous cherchons, ou le commandant Hardy aurait-il au un accident à son retour ?

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Galte- Lyrique, 8 h. 45. le Pays du sourire. Pte-St-Hartta, 3. 9 h.. Op. Tienn. (Tauber> Hocador, 2 30. 8 Aob. du Cheral-Blanc Beaalwanee, 3 9 9 b., Peycaéa et Clé. Pal.-BoyaJ, 3. la de Marnera Bouffe ̃- Parlaient, g h. 45, Phi-Phi. AthéBé*. 9 h. 10. le Paradis pardu. Ambuudtnri, 9 b.. Lundi 8 heures. 9 h.. Trois et

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Nous saurons cela dans quelques secondes, répondit Dacre. -Une chose est évidente aucun avion n'a passé par tel excepté l'autour du crime. A moins, bien entendu, qu'il n'ait sur. volé le pays à une altitude très élevée. Mais comme, d'après ce que voua dites, Mountdale se trouve dissimulé derrière les collines, Il est fort possible que et coucou soit arrivé par un autre côté Cest donc peut-être notre mystérieux la marguerite un peu trop brutal. ment.

vitesse à laquelle Dacre conduisait lui conduire vite, elle était plus effrayée qu'elle ne voulait le laisser paraître de l'allure à laquelle Ils marchaient Pench6 sur le volant. les yeux fixés sur la motocyclette qui filait à quelque» mètres devant lui. les cheveux au vent, Dacre apparaissait comme le démon de la vitesse.

Au tournant de la route, ils aperçurent enfin au loin l'avion accidenté, il s'était retourné dans on champ et Dacre constata avec une profonde; satisfaction qu'il n'avait pas pris feu. Il voulait à tout prix examiner l'inté- rieur de cette machine, même si la pilote soulevait des objections. Si jamais il découvrait des taches suspectes.* Lorsqu'ils arrivèrent sur les lieux. quelques curieux s'y trouvaient déjà. entourant l'avion endommagé. Comme Dacre descendait de l'auto, suivi de Lena, un homme ne détacha du groupa et s'avança vers lui. C'était la pilote et Il avait reconnu Dacre.

(A sufvr*.)


HEURE 1 «CHV1CE» et Ttl&rUfKU.QVE» irtlUini d» rmltl mmttmtxm et du Tlmttm [

A la conférence de Londres BL'ITI DE LA PBBUlfcBE race

Lorsque les devises de ces grandes nations du continent France. Italie et Belgique se sont dépréciées pour une pé riode de quelques années, aucune critique ne $'.et élevée aux EtatsUnis. pas plus que sur leur dévalorisatlon finale, et lorque la Grande-Bretagne et les pays scandinaves ont abandonné l'étalon or, 11 n'y eut de la part des Etats-Unis qu'une compré- henslon sympathique.

l'étalon or depuis tantôt un an et trois quarte et les Etats-Unis n'en sont séparés que depuis moins de trois moid. Nous sommes néanmoins heureux de pouvoir nous associer à la déclaration de politique britannique faite hier à la Chambre des communes par le secrétaire financier de la trésorerie. qui dit. parlant au nom du chancelier de l'Echiquier

Mon collègue a, à plusieurs reprise., exprimé l'opinion que, quoique un retour à J'étalon or puisse être leur objectif final lorsque les conditions favorables se produiront, noue devons réserver une complète liberté dans le choix et du moment et de la parité. » S'il est des pays dont les prix de revient et d'achat sont déjà réellement équilibrée, nous n'estimons pas que ce soit la tâche de la conférence, pas plus que ce n'est l'intention du gouvernement américain, de les persuader de poursuivre des politiques contraires à leurs propres conceptions de leurs propres intérêts.

Ce n'est pas assez d'échapper aux maux présents, mais 11 est de notre devoir d'envisager les moyens de prévenir leur retour.

La première tâche, c'est de restaurer un niveau de prix tel que l'industrie et surtout l'agriculture puissent traavec profit et efficacité.

La seconde tâche, c'est de préserver la stabilité des résultate ainsi atteints. Le rôle que l'or et l'argent devraient jouer, après qu'un ajustement de cet ordre aura té assuré, serait, semble t-tt, un autra sujet d'étude du ressort de la conférence.

Aussi tenons-nous que les grands problèmes qui justifient le rassemblement des nations sont aujourd'hui aussi impérieux et aussi dignes d'être examtnés qu'ils l'étaient Il y a quelques semaines, et il nous paraît difficile de concevoir que l'opinion qu'il a été de notre devoir d'exprimer sur la question secondaire d'une stabilisation tempo- raire puisse en rien diminuer l'oppor- tunité de ses discussions.

La réception

de la communication

de Washington

C'est pour gagner du temps et permettre ainsi à un accord de s'établir entre le préside nt Rooaevelt et le secrétaire d'Etat Hull que M. Macdonald interrompit, un peu avant midi, la discussion du comité directeur et donna à ses membres rendez-vous pour 16 h. 30 afin de reprendre l'examen du projet de résolution ébauché hier touchant l'ajournement de.la conférence. Ce texte avait été légèrement remanié de façon à ménager davantage l'amour-propre américain. On avait, en particulier, supprimé une allusion un peu trop nette à l'intervention de M. Roosevelt, quand M. Macdonald, qui s'était retiré depuis quelques instants dans son cabinet, fit prier ses collègues de venir l'y rejoindre. Il leur annonça alors qu'il venait d'avoir 1a visite d'un délégué des Etats-Unis qui l'avait informé qu'il n'y aurait pas, comme on l'avait cru et affirmé, de nouveau message du président.

,Ce qu'ij y aura, dit-il, c'est une simple déclaration, une sorte de mémorandum reproduisant des instruction générales de M. Roosevelt à sa délégation. Cette note, dont j'ignore la teneur, sera communiquée à 21 heures par le secrétaire d'Etat au secrétariat de la conférence et d moi-même, et nous l'examinerons ensemble demain matin, à notre réunion habituelle. C'est ce document qui a été remis, un peu plus tard, à la presse et dont on a lu plus haut le texte.

Cette déclaration avait à peine été distribuée qu'elle faisait l'objet, à la délégation française, de la part du ministre des Finances et de ses collaborateurs immédiats. MM. Rist, Bizot, Rueff, etc., d'une première étude, bientôt suivie, dans le salon de M. Bonnet, d'un autre examen plus complet de la part des représentants des pays attachés à l'étalon or et qui ont signé avec nous la déclaration publiée lundi, c'està-dire de l'Italie, de 1a Belgique, des Pays-Bas, de la Suisse et de la Pologne. A l'heure où je rédige cette dépêche, rlen n'a transpiré de l'échange ae vues prolongé qui s'est poursuivi entre eux sur la déclaration américaine, Il y a toute raison de penser cependant, non seulement que cette dernière n'a pas affaibli la solidarité parfaite qui Les unit, mais qu'elle n'a en aucune façon modifié la situation telle qu'elle est présentée au début de cet articte. L'ajournement est et demeure, dans les circonstances présentes, la seule Issue possible de la conférence. La dé-; claration américaine, qui ne parle on l'a certainement remarqué que très mollement et sans y Insister, de la continuation des travaux de Lon- dres, ne manquera pas de rendre. par son ton plus calme, par les explica- tions plus mesurées qu'elle donne du point de vue américain, l'adoption de la motion d'ajournement beaucoup plus aisée. Si elle n'atténue en rien ie.s diver- gences profondes qui séparent les théories américaines. en matière de stabilisation monétaire principalement, de la thèse constamment soutenue par la France et les autres pays à monnaie stable; si elle se oorne. en somme, a exprimer sous une forme plus admissible, parce qu'infiniment moins combattive, des idées dont certaines sont justes, mais dont d'autres sont, ainsi que nous l'avons déjà montré, essentiellement contestables, elle n'en modifie pas moins profondément l'atmosphère qui régnait ici depuis lundi.

Elle crée un sentiment de détente qu'on ne peut accueillir qu'avec sou- lagement car elle va permettre aux diverses délégations de se séparer pro- visoirement, momentanément, ainsi que nous le disons plus haut, sans que les différences de doctrines, quelque fondamentales qu'elles soient, exis- tant entre elles, les aient dressées les unes contre les autre. et donne a leurs rapports un caractère d'hostilité qui eût rendu sinon impossible, du moins très difficiles, la reprise ultérieure des assises de Londres.

L'impression générale Ici cette nuit est que la déclaration américaine est un « papier tactique destiné à ren- cire la position des Etau-lîms moins défavorable en présence de l'ajourne- ment inévitable de la conférence. ÀL Cordell Hull et ses collègues ont

et* évidemment spécialement frappés de la netteté avec laquelle MM. Mac.fionald et Neville Chamberlain ont fait hier cause commune avec les nations attachées à l'or et ils ont essayé, en citant certains passages du discours du secrétaire au Trésor, M. Belisha-Hore et en faisant allusion à la politique monétaire anglaise de réduire le fossé qu'ils voyaient s'élargir entre ta position britannique et celle de leur pays. De toutes façons, Ils ont voulu sinon donner une note de cordialité à la fin des débats de la conférence, du moins atténuer les désagréments de ta séparation. Nous ne pouvons donc que nous en féliciter- A. J. L'ATTITUDE DE M. ROOSEVELT JUGÉE AUX ETATS.UNIS New-York, 5 juillet.

DR NOTXR CORKEBPONDANT Les Etats-Unis ont célébré hier 1 Joyeusement leur indépendance l'indépendance politique proclamée il y a 1 plus d'un siècle et demi et l'indépendance économique vertement proclamée avant-hier par M. Roosevelt Aujourd'hui, ils se prennent à réfléchir sur cette indépendance et se demandent si leur indépendance financière et commerciale est aussi réelle qu'elle le parait.

La première réaction des masses populaires a été de se réjouir de la manière décisive dont leur président rabrouait la méchante Europe opposée aux doux rêves de redressement des Américains. Aujourd'hui. les commentaires pondérés, dont les articles paraissent dans la presse sérieuse des Etats-Unis, ne dissimulent pas le coup fatal que M. Roosevelt vient de porter à la conférence.

Dans un édltortal consacré a M. Roosevelt a grand improvisateur a, le New York Herald Tribune se refuse a c récapituler la tragique contusion qui a fait sombrer la conférence de Londres dans un ouragan de haine et de récriminations nouvelles » et elle ajoute c N'importe quel chef de n'importe quel gouvernement est t capable de tirer des acclamations de ses concitoyens sans cervelle en envoyant une. gifle au méchant étranger.

Le New York Times, dont les tend a n c e démocrates sont connues, n'épargne pas non plus le président c Si l'Europe est étonnée et attristée, écrit le journal, il ne faut pas la blâmer. Elle peut, à ju3te titre, se plaindre d'avoir été trompée par le gouvernement américain. >

Un nouvel émissaire du président M. Roosevelt s'aperçoit peut-être lui-même qu'il a rédigé son message de dimanche dans un mouvement de mauvaise humeur, comme l'écrit de Londres M. Walter Lippman, alors qu'il était Isolé sur son navire, mal renseigné sur ce qui se passait à la conférence. Il semble en tout cas qu'il ait essayé aujourd'hui de procéder a une de ces opérations de sauvetage que le New York Times reconnait ai difficiles. H a eu une longue communication téléphonique avec le secrétaire d'Etat, M. Cordell Hull, dont la teneur n'a pas été dévoilée. On se contente d'annoncer ce soir A Washington qu'il envoie d'urgence un nouvel émissaire personnel à Londres en la personne du nouvel ambassadeur améncala à Stockholm, M. Lawrence Steinhardt. M. stelnhardt, A la requête du président, devance son départ et s'embarque demain. Il se rendra à la con.férence de Londres avant de rejoindre son poste à Stockholm. A la Maison Blanche, après l'entretien du président avec M. Hull, on affirmait qu'on gardait toujours un ferme espoir de voir la conférence continuer ses travaux.

N'y a-t-il pas, dans les termes de cette communication, une certaine équivoque, alors que les dépêches de Londres annoncent que même la délégation américaine est maintenant ralliée au parti d'un ajournement à une date indéterminée de la conférence ? Ce ne serait pas surprenant.

Il est en tout cas certain que la confiance dans les émissaires de M. Roosevelt est maintenant fort dinu nuée, même aux Etats-Unis, après les désaveux répétés que le président a infliges à sa délégation et à son conseiller intime M- Moley.

Pierre DENOVER

UN DEBAT AUX COMMUNES SUR LA POLITIQUE EXTÉRIEURE Londres, 5 juillet fdép. Petit Parisien.) Au cours d'un débat qui s'est engagé à la Chambre des communes sur la politique étrangère du gouvernement, M. Georges Lansbury. chef de l'opposition. a exprimé le voeu que le chan- celier de l'Echiquier fournisse des explications complètes sur la position britannique à la conférence économique mondiale, avant l'ajournement du Parlement.

Après avoir déploré la latitude lais sec au Japon dans sa politique d'agrès «ion en Extrême-Orient. M. Lanabury a souligné l'extréme danger de la situa tion actuelle en Allemagne,

Il a demanda au secrétaire du Forrlgn Office de vérifier quelles sont lea com- mandes faites en Angleterre pour des avions ou des pièces d'avions destinées a Il a entendu dira que cen commandes étaient considérables. Le Labour Party s'inquiète beaucoup en présence du réarmement de qui sont au pouvoir dans le Relch aujourd'hui.

Il y a là, a-t-Il dit. une menace extrême pour la paix de l'Europe et du monde.

Intervenant à son tour dans le débat, air Austen Chamberlain a insisté également auprès du gouvernement pour que. dans l'intérêt même de la conférence du désarmement, Il renonçât à l'utilisation d'avions de police pour la pacification do certain» territoire» de l'Empire.

L'orateur. à l'instar du leader de l'opposition. s'est alors occupé de la situation en Allemagne. I1 a déclaré notamment

Pouvons-noua vivre réellement en termes d'amitié avec une nation qui proscrit toute une race sur son territoire et qui se refuge encore il traiter ses propres citoyens sur le pied de SI l'Allemagne désire la revlalon des traités. il importe qu'elle nous convainque d'abord qu'un rajustement raisonnable des traltés lui donner) définitivement satisfaction et mettra fin à aes récriminat!ons. Nous a von besoin d'une telle assurance. car nous avons pu constater que toute concesion qui lui est faite cesse d'avoir la moindre valeur dès qu'elle l'a obtenue et qu'elle n'y volt qu'une Justification pour de nouvelles exigences.

I La Chambre examine le projet sur les mines de potasse d'Alsace La Chambre allait-elle renoncer a examiner le projet sur l'organisation des m'nes domaniales de potasse d'AIi âace qui était Inscrit à l'ordre du Jour .de la séance ouverte hier soir a heures par M. Fernand Bouisson ? Non pas. M- de Tinguy du Pouët a eu beau expliquer pourquoi la commission des finances aurait voulu procéder à un un supplément d'information, les députée ont protesté et décidé à maln levée de passer outre.

Pourquoi la commission des flnances n'a-t-elle pas dit hier ce qu'elle dit i aujourd'hui ? avalt demandé, très applaudi, M. Fernand Bouiseon. M. Brom avait, de son côté, fait observai- que le projet n'engageait pas les fonds de l'Etat. Et il est monte à la tribune pour développer le rapport que lui avait confié la commission des mines.

Après bientôt quinze ans, commence-t-il, est temps de donner aux mines domaniales de potasse leur statut définitif.

Contrôle de la production, faire des mines domaniales un établissement public. doté de la personnalité civile, de J'autonomie financière et dirigée commercialement. un statut légitime et à quoi tend le projet. Cest ce qu'explique NI. Brom, avant de conclure, au milieu de vifs applaudissements.

Il faut régulariser la production d'après les besoins de la consommation, et répandre cette production sur tout le territoire français à des prix de taveur.

M. de Tinguy du Pouët reproche aux mines de potasse d'Alsace d'avoir établi, en France, une sorte de trust des ventes et il critique leur gestion. -Elles ne publient pas de bilan, dit-il.

-Si. répond M. Pierre Appell, soussecrétaire d'Etat.

Avec bien du retard, reprend M. de Tinguy du Pouët.

Cest pourquoi Il faut voter un statut définitif, conclut M. Brom. Les socialistes voteront le projet. M. Hamadier explique pourquoi. n'est pas aussi notre qu'on voudrait la dépeindre. De 1924 à 1929, 210 million. de bénéfices ont été réalisée. L'expérience est faite Il faut une loi pour consolider la situation et contrôler l'avenir.

La discussion générale est close. A propos de l'article 1", M. Montilîot propose de ne pas étendre le projet aux découvertes de mines faites en dehors du territoire de l'Alsace. Sa proposition est repoussée par 433 voix contre 151. M. Léculier obtient que trois représen- tants des chambres d agriculture soient nommés, au lieu de deux, dans les conseils d'administration et que les bé- néfices réalisés par les coopératives reviennent aux agriculteurs. Aupara- vant, M. Ernest La!ont avait mis en garde la Chambre contre les coopératives irrégulières et M. Appel! avait appuyé les observations,

Au sujet du contingentement des potasses, M. Lamoureux s'oppose à un amendement de M, de Ramel. La production dépassant les besoins de la consommation, il apparaitrait dangereux de favoriser le développement des nouvelles mines. Nous aboutirerione ainsi à un non-sens économique. M. Marie trouve ces craintes Injustifiées, l'article V du projet donnant aux mines domaniales l'exclusivité des concessions nouvelles.

Ce serait de la politique folla, dit-11.

Parfaitement. s'écrie M. Ernest Latont. Il ne s'agit pas de vendre de la potasse, mais du papier d'emprunt

M. Marie apporte de nouvelles explications, puis l'on vote. Le scrutin donne lieu à pointage et la suite du débat est renvoyée à ce matin. La séance est levée à minuit.

UN JEUNE OUVRIER AGRICOLE SE FAIT ÉCRASER STUPIDEMENT Et deux automobilistes sont victimes d. cette excentricité

Meaux, 5 juillet (dép. Petit Parisien.') Un jeune homme de dix-neuf ans, Emile Boudot, dont les parents résident au hameau de Château-Gaillard, commune de Monthyon, a été victime, la la nuit dernière. des excentricités auxI quelles il ne cesse de se livrer depuis Sortant d'un café, vers minuit 30, en compagnie de trois autres ouvriers agricoles, Il rejoignait la ferme de Boillets, tout en menant grand tapage et en jetant à terre les fusains ornant les terrasses des estaminets. A plui fleurs reprises. Il se coucha même au 1 milieu de la rue principale de Bus- lisières, pour contraindre les automobilistes à s'arrêter, mais, chaque fois, es conducteurs avaient pu l'éviter. Apercevant. au sommet de la côte de Bel-Air, les phares d'upe voiture touriste se dirigeant vers la Fertésous-Jouarre, Boudot étendit les bras en croix en disant à ses camarades « « Celle-là, oui. celle-là n'y coupera pas il faudra bien qu'elle s'arrête » L'auto, qui n'avait point ralenti l'allure, le conducteur ne sachant à qui il avait affaire, tamponna Boudot qui fut tué sur 1e coup. Le choc détermina une embardée qui jeta 1a voiture contre un arbre ou elle s'écrasa llttéralement. Les occupants, M. Emile Vitte vingt-neuf ans, ingénieur à Nancy, et sa jeun» femme, furent relevés grièvement blessés à la téte et sur diverses I parties du corps. Sur leur demande, on les transporta peu après dans une clinique de Meaux où ils sont soignés. Au tournoi de tennis de Wimbledon L'Américain Vines

a battu le Français Cochet Le gros événement de la Journéd a été. à Wimbledon, le match Coche:Vines. Plus de 20.000 spectateurs s'étalent, de bonne heure, assemblés pour assister à cette Importante rencontre. En dépit d'un jeu brillant, le champion français a été battu par 8-6. 3-6 et 6-1. Comme à son habitude Vines déployé de grandes qualités d'attaque et s'est révélé un terrible frappeur.

Résultats

8imple Vine$ (Etats-Unis) bat Cochet (France) par 6-2. 3-6 et 6-1: Crawford lAualr&Jie) bai Satoh <J»pon) par Double messieurs. Von Cramm-Mour ney battent Andrews-Stedmun par 3-6. 7-5, 9-7, 6-2; Farnuhnnnn-Klrby battont battent Mlle Jedrzejuwaka-mlss buttei.: Mrs Edw«rds-Mrs L'tier. 8-6. tt-2: Double mixte: Mayer-miax ttyan bat- Cundoii-misa Rieiiley, «-1, tt-4; Boiotra w1nchel battent Davfd-miss York, 6-3, S-4,

DANS LA RÉGION PARISIENNE

SAINT-QUENTIN. L'Harmonie municipale donnera un concert ce soir A 20 h. 45 aux Champs-Elysées. Programme Ne vers <L. Paulratl Méditation IL. Niverd) Horizon bleu (G Balay) l'Impératrice tP. Vida!) Rondo pour petite flûte IJ. Dontnn).

La distribution des prix aux «lève» au lyre* Henrt-Mïrtin aura lieu le Jeudi 13 juillet, à 9 h. 30 au théatre municipal, sous la présidence fin M. Paul Dnrljtny. président de chambre A la cour d'appel de Douai, ancien iMève du lyc^e. Le 4' usa?» ae prononrA psr M. WsttlPr, ngréffâ ta lettres, professeur de seconde «orseONS. Une braderie »e tiendra ftamedt et dlmanrhe Jusqu'à midi, rue Saint Dimanche» à H h., rallye-cycliste des X>é- brouillards de 7 h. à midi, place Man- tojre. concouru de tir à l'arc doté >1i 1.100 le, de prix.

Le comice agricole se tiendra, dimanVAURNGOUBT. Sur la route de Lon^champs, un motocycliste, M. Alfred Dumotter. ouvrier d'usine, demeurant à Prolx, La cuisse gauche fracturée il a été admis à rhnpital de Gulae.

VOHABIES. M. Virgile Lettvre. soixante-huit an», rentier, t'est pendu dans EURE-ET-LOIR

lA cambrioleur se contenta de 5 francs Au hameau de Bofasy, commune de tra la nuit par escalade dans la cour de Mme veuve Gillard, un. rentière de .ne et tenta de fracturer la porte de la maison. Ne pouvant y parvenir, 11 intima a Mme Glllard l'ordre de lui donner de l'argent en ajoutant qu'il savait qu'elle se trouvait seule chez elle. Mme Gillard lui glissa un billet de cinq francs nous la porte et. satisfait, le malfaiteur l'éloigna.

Ecrasé par un train

Alors qu'il traversait le. vol« en gare de Pontgouln, M. Arthur Calots, soixantesept ans, chargé du transport du courrier, R été heurté par un Il n eut la tête de CourvIMe a procédé à une enquête pour établir les circonstances de l'accident. CHABTBES. M. Hector Breton, soixante-huit ans, livreur, demeurant 22, d'auto que nous avons relaté, a succombé LA Un ouvrier agricole, M. Marie Coton, Agé de soixantesix ans. été heurté sur la route par une automobile et dans le choc euf 1a Jambe droite brisée, il a été transporté à I1 hôpital de Dreux.

Un. exposition artuanal*

16 juillet. L'inauguraWon officielle est fixée à dimanche prochain il 10 heures et la distribution des récompenses aura lieu le tu. Un congrès artisanal est également pré- pour cette même date. Les organisãl'exposants.

Blessé en arritant nu cheval emballé A Amblalnvllle. le cheval de la voiture de M. Le Bozee. brocanteur.étant emballé, un passant. M. Pierre Decorrheille, vingt-huit -hésite parvint à maîtriser, mais non sans avoir eu le pied gauche brisé. Le courageuxveteur dû être transporté 6 1'nopUal âc la.

La mort de 1. petite Souverain •at du. k des causes naturelle» ayant pratiqué l'autopsie du cadavre de la petite Marte-Louise SouveraJn, quatre dont la mort semblait suspecte, a constaté que la flllette avait succombé à une pneu.manie. L'Instruction de cette affaire est donc close.

Grave incendie dans une ferme Un violent Incendie s'est déclaré l'autre nuit, k Lattalnville, dans les dépendances de la terme de M. Charies Dechexeltea. maire de la localité.

L'alarme donnée, pliuleurs «ubdtvlslons hangar abritant plusieurs centaines de quintaux de blé, une grosse quantité de foin et du matériel agricole, a été la profe des Les dégâts sont évalué» a vert une enquête de Interrogé trois indivldus qui ont été vue à proximité de la terme quelques minute» avant le stnlatre. On croit a la malveillance.

Un cycliste blessé par un chauffard On a découvert sur la route, il. Lormaison le corps Inanimé et ensanglanté d'un cycliste. M. Raymond Duchaussoy dixneuf ans, ouvrler boutonnler, qul dû être renversé par une automobile dont le conducteur a pris la fuite. Le cycliste, qui a la jambe droit. fracturée et est blessé grièvement à la ta été transporté à l'hôpital.

BEAUVAIS. La Société philharmonique donnera un concert public au kiosque CO MPI KG NE En rentrant chex lui. 21. rue M. Eugène Douvillé, retraite du Chemin de fer du Nord, a tu la désagréable surprise de constater qu'on lui avalt volé une somme de 800 francs et des bijoux d'une valeur de 'ÏÎaÏuNKVILLE. A la sortie de i école, on Rsrcon de huit ann. (e jeune Emmanuel Ribé monta sur un tombereau. Mais, perdent soudain l'équilibre, faut tomba et détruit l'immeuble du café de la Paix appartenant à Mme veuve ^oiaalgnon, rue Nationale, et où étaient Installé. a la fois uti café-restaurant, une salle de et un cinéma. Les pompiers de Ribéd>ffort.s ont réussi à préserver les maisons voisines. Les dégâts sont Importants. SEINE-ET-MARNE

A Melun. une ambulance militaire est broyée par un camion

Un pénible accMent s'est produit hler A midi il. l'entrée de.. Une ambulance automobile conduite par le soldat Jean Martini*. du eecadron du train, transportait à l'hôpital le cavalier Tullo, du 13- dragona, qui venait d'ltre blessé & la Jambe d'un coup de pied de cheval. L'ambulance venait de qu lier le quartier lorsqu'elle fut prise en écharpe par un camion de déménagement auquel était attachée une remorque. L'ambulance fut complètement détruite et le soldat Tulto tut projeté sur la route. On le releva avec de graves blessures à la tête et un étt transporté a l'hôpital de Melun. Son état est grave mais spire pas d'InquliHurtfls.

On repiche la corps d'un disparu On a retiré du à A la Chapelle-sur-Crécy. le corps d'un employé de âgé de trente-neuf ans, disparu depuis une semaine de son domicile, rue de Neulliy. k La défunt avait écrit Il sa femme leur annoncer qu'il allait mettre fin à se? jours.

COULOMMIKBS. Des caiabrloleura particulièrement ont opéré en plein Jour chez Mme veuve Salmon. rue de S30 francs et un appareil photographi- on tin nom emporté qu'un ulllet de 5 francs et de.11 rherie it^pen'^int rtc *-i forme >1e >«. Gmisi»/' n été la proie des flammes. La feu «vil* été wmslonné par la rhernlnée en tôle d une chaudière Installé* rontre le oatiment.

J»IJY-LK-€IIATKL. Au hameaJ de de la ferme de M. André Guiiiette. Les pertes s'élèvent A 66.000 francs. C'est le Kobert fil., fila du fermier, Agé de cinq qui a mis le feu en jouant avec un tiaon pris dans le loyer de la forge LAc.NY. Un cambrioleur a ptnétro, l'autre nuit, dans la chambre ou dormait Mlle Gaillet, directrice de l'école de filles. Celle-ci s'étant r*veill&\ le ;na!andrin s'est enfui par la fenêtre du jardin. A Pom- ponne. le même individu. probablement, a r>én£tré chez M. et /1 fouillé tous le! FI H s'est emparé de 26() francs. SAINT MARI». Pour ta seconde fols le débit de vina de M. Gauval a été cam- brlolé par un Inconnu qui a pénétré dan»

AISNE

OISE

] ftabllftjtement en brisant un carreau de la porté. Il 4 dérobé de. paquets de tabac et de cigarettes et a ouvert le tlrolr-catsee, niais 's'et en été enlevée Sa ve'He par M. Gduval,

Sortant d' débit de tins pour regagner la ferme de Stains. le Polonais Francis j Frarkowskl. 8 été renversé par une automobile et blessé au pied droit.

SE1NE-ET-O1SE

Noce» d'or

M. et Mme Victor Hubert. demeurant à Arthles. viennent de célébrer leur» no d'or, entourés de leurs enfant •, p«llls enfants et arrière- petits-enfants. Ils ont A cette occasion, reçus à la mairie ou le tracé leur longue existence de labeur et leur a adresse ses félicitations.

Une réunion politique à Vei-iaille» Le groupement républicain réformiste dont Heurt des Drtnclpeux animateurs don naît, hier soir, dans cette ville, une grande réunion publique et contradîctoire. ntei avalt été troublée par des élément* extrémistes et la suivante, le 6 mai, Inter- dite par un arrété du maire.

Celle d'hier soir, organisée dans la sal'o grand nombre de personnes. Mais l'ordre C'eel alnw <iue, aprfc» la do bureau, les différents orateurs auxquels MM. Àuboia. député de la Nièvre: Haye, Giton et Laurent, purent exposer dans le calme et défini les directive* dit leurs parus respectifs,

ATHIS-MOMS. M. Roynaud, commissaire de police, vient d'arrêter l'auteur d'un cambriolage commis récemment chez Mme Vallon, allée des Rosés. C'est un nommé Emile Il avoua manœuvre, sans domicile la literie et divers objets aftn de meubler son en construction avenue des Fauvettes. à Paray, It a été écroué a Corbell. L'arrea- tation de son complice est Imminente. BRUNOY. Un camion appartenant M- André Tronparent, demeurant 3, place de l'HÔtel-de-Vllle à Clermont-Ferrand, c qui était rempli de meubles, a pris te. soudain et a été entièrement détruit par les flammes.

MOBANOIS. Du vols Importants de matériaux de construction ont été commis par de, Inconnus au préjudice de .«Le,. avenue de Balzac et de M. Ossai, avenue du Porc.

SAINT-GKHMAIN-KN-LAVF. Un incendie dû Il un court-circuit a fait une trentain. de mille de dégâts dans un entrepôt de bois de chauffage et de «Barbon situé rue Léon-Deasoyer.

VERSAILLES. Au carrefour SaintAntoine, une auto a renversé Mme Leguy, domiciliée 20. rue des Chantiers. Apre* avoir reçu de» ooins, la blessée a regagné son domicile.

Le Tour de France' BVtTW Dl LA ntBMIIRB TAOI

Ambitieux de la belle façon, Level voulait courir le Tour de France. Le patron pour lequel il roule tout l'aprèsmidi sur sa bécane de porteur lui a refusé un congé. Level est parti quand même. Ses copains du Croissant avaient promis de lui trouver du travail. O cher peuple de Parla La récompense ne s'est pas fait attendre le protégé, le filleul dans le Tour des gars du Croissant s'est métamorphosé en type de grande classe et qui a les honneurs du jour. Les journaux que vous porterez, braves cœurs, seront tout pleins des hauts faits de votre petit Level.

Je l'entends encore, lorsqu'il aborda recueil suprême, ma demander avec une si gentille candeur

C'est ca le col Bayard ?

Au fond, il s'en doutait bien Un peu tant ce col. après d'autres difficultés, lui semblait méchant Il fut bien content, mon petit Level, d'apprendre qu'après ça ce serait la pause sûrement et peut-être un brin de gloire. On allait enfin connattre son nom. Comme il filait de compagnie avec les as et même en distançant plusieurs d'entre eux, les spectateurs montagnards, lisant mal le numéro de son dossard dans les lourds nuages de poussière soulevés par notre caravane en folie, admettaient mal qu'il pOt s'agir d'un isolé obscur. Alors on lui criait bravo, on l'encourageait, mais en lui donnant toutes aortes de ooma illustres dont aucun n'était lA sien. Ceux qui se trompaient de la sorte avaient une raison de plus de s'abuser. Level est si bien min

Ce pauvre est soigné et ses maillots bleu et rouge sont magnifiques. A l'arrivée, il apparut aussi net qu'au départ. Cet enfant de Paris, ce petit porteur qui ne gagnait pas 1.000 francs par mois et qui ne voyait menacé de ne plus rien gagner du tout avait la mlne et l'allure d'un fils de Barifet sur un terrain de sport d'Oxford ou de Cambridge.

Or tandis que j'écris ces choses douces à l'âme, que je trace comme de reposants petits tableaux, iL la manière d'un François Coppéd qui aurait connu le grand braquet, on frappe furieusement à ma porte. Qu'est-ce à dire ? Par l'huis ouvert arrive un tumulte d'émeute. Ah plus que jamais convient la formule dont j'ai dA me servir si souvent dans la seconde étape le massacre continue Ce ne serait rien de trop encore si le drame se limitait à une nouvelle hécatombe. Mais tout le tapage vient de ce qu'on a voulu ressusciter les morts et qu'on y iL réussi par d'extraordinaires artifices. Je m'explique. Au lendemain d'une terrible épreuve, le Galibier, les coureurs partirent à midi sous un soleil de feu et après avoir mangé avec un appétit de jeunes gens. Kn outre, l'étape réputée facile s'est avérée pénible. Le directeur de la course avait refusé de tenir Grenoble-Gap pour une étape de montagne. Et pourtant Bref, le pourcentage de délai restait fixé à 8 Résultat trente éliminattons.

Quelle catastrophe Quof ? Si loin du but repartir avec trente bonshommes ? M. Desgrange allait-il, comme je l'avals écrit en façon de boutade sans y croire et dès le premier jour, arriver au Parc des Princes avec un seul coureur ? M. Desgrange et son état-major se sont épouvantés. Souverainement, alors, le directeur a porté le délai à 15 ce qui laisse seulement sur le carreau les as Mœrenhout, Battesini, Antenen et Max Bulla; les Isolés Buttafocchf, Hardiquiîst. Roosemont, Firpo. Degraeve et Péglion Tout le monde est mécontent. A quoi bon nous être crevés ? demandent des hommes comme Archambaud.

Certains vont jusqu'à soutenir que le Tour a perdu maintenant toute valeur sportive. fi ne m'appartient pes d'entrer dans d^a considérations techniques. llale je puis me dire non sans tristesse le témoin d'un profond malaise.

La nouvelle affaire

de la sous-intendance de Belfort Oupuy-Kœchlin est mis en liberté A la demande de son défenseur, le représentant de commerce Dupuy-Kœ- ihlin, auteur du vol de fiches de penlions commis le 9 mai dernier à la sousintendance de Belfort, a été mis en liberté provisoire cet après-midi, en attendant ea comparution devant le tribunal correctionnel de Beifort

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LES CONTES DU PETIT PARISIEN i PLEINE LUNE ROUGE I par Roland MEYER

Impassible comme une idole de cuivre. elle avait savouré la litanie d'amour de ce Thongdi au masque de fille, en l'ahsence de son fiancé Bak-Dèng. le hardi piroguier parti depuis trois mois vers les rapides du haut fleuve.

Devant cet amoureux. assidu à grimper chaque soir avec une souplesse féline sur l'estrade de sa case maternelle, pour lui offrir des mélodies de Khène et des chants passionnés, Saw-Sî, la belle-fille de Saïlong, la reine du village hanté de ruines. se sentait coupable et faible, et un voile d'anxiété assombrissait ses yeux de biche. fixés dans la vague fluorescence de la nuit. Par pitié. ne reste pas ce soir. avaite]\<i enfin supplié, par convenance plus que par conviction, pour conjurer d'un mot ks génies domestiques bafoués quotidiennement par ses amours.

Puis, assise sur la natte de paille dérotdée à même la claire-voie du balcon. Saw-Si. adossée à la cloison de paillote de sa case, avait repoussé le dévidoir garni de soie dorée. mouché la torche de résine qui la séparait du Jeune homme et pris dans la boite de laque une chique de bétel qu'elle mâchait distraitement. Assis en face d'elle. en une pose symétrique, les jambes repliées de côté. le buste incliné. soutenu par son bras gauche, la main droite posée sur la flûte de Khène, Thongdi dardait sur la phousaw ses yeux bridés, étincelants de désir. Une mèche de cheveux noirs sur la tempe, une fleur d'hibiscus à l'oreille, comme chaque soir à l'heure des cours d'amour. Thongdi avait jeté sur ses épaules et sur sa poitrine nues une écharpe écarlate, parfumée aux pétales de thiampa. A la lueur onduleuse de la torche couchée devant lui sur un trépied d'airain. Thongdi. le gracile phoubaw, avec ses hanches sanglées dans un pagne multicolore, sa fine silhouette de scribe accroupi, incarnait un bas-rel^f de l'ancienne Egypte.

Pourquoi Invoquer ma pitié et m'éloigner de ta case, répondit-il à la prière de Saw-SI pourquoi me priver d'une nuit où la pleine lune est témoin de mon serment. de m'attacher à toi comme une Uane 1

Flattée dans sa coquetterie féminine, Saw-Sl cambra ses reins pulssants déploya d'un geste alangui son écharpe orangée puis avala d'un trait la tasse d'alcoel de riz que lui tendait le phoubaw. Ecoute, beau parieur la la bouche sucrée, reprit-elle d'une voix chantante. je vais te dire il ne faut pas.. ma mère in6rme, endormie au fond de la case. ne nous pardonnerait pas nos amours sacrilèges. En ce soir rituel de pleine lune. après la baignade quotidienne qui a purifié mon corps, fat entendu le sermon du bonze de Wat-Thlane et offert encens et cierges au bouddah millénaire qui veille sur le village, à l'orée des bois. Et fai fait vœu de repentir et de sagesse Jusqu'au retour de mon fiancé.

Hao Belle fille, ta vertu m'éblouit, répliqua Thongdi d'une voix amère, tu parles comme la princesse Butsaba qui régnait jadis en ce pays. C'est bien, Mais voici mieux eacrore, tiens, bois avec moi cet alcool qui réchauffe et caresse et laisse moi te convertir ta mère a eu son temps de !eunesse; nul ne l'a contrariée je lui parlerai demain et elle m'acceptera pour gendre, car notre tour d'aimer est venu. Profltons-en. C'est la loi de nature. Y manquer offenserait les génies; m'as-tu compris ?

Mais Bak-Déng. dont le retour m'épouvante, Bak-Dêng à qui J'ai promis. Ne me parie pas de ce porc ravisseur de filles; lé 1èr, hais. Il ne vaut pis que tu l'attendis. TIol*b3ànche phousaw déLuàng-"Prabang t'a remplacée dans son coeur. Laisse-moi donc t'aimer ce soir encore, et pour toujours

Hoé, perfide enjôleur 1 protesta faiblement la phousaw, dans un soupir exténué l'alcool me monte à la tête: j'ai froid, rat peur. donne-moi cette couverture. laisse-moi m'étendre et me reposer un moment.

Elle s'allongea contre la cloison de paillote. son lourd chignon oblique posé sur un rouleau de kapok. Thongdi écrasa dans la cendre la flamme du kabong odorant et se glissa comme chaque nuit auprès de sa compagne assoupie.

La brise 8uviale s'éleva. berçant le sommeil des palmeraies; les hurlements des chiens s'éteignaient sous les cases aux pignons aigus, haut perchés sur leurs pilotis. dans l'ombre des manguiers et des aréquiers; la lune plus blanche montait dans la nuit tiède où seul vibrait au loin, sur l'autre rive. un gong de fête répercuté sur le calme scintillement des eaux. Alors. à cinq coudées au-dessous au plancher de la case, à méme le sel poudré de sciure et de son. dans le désordre des instruments et des ustensiles mortiers, corbeilles. nasses. filets, métier à tisser, pilons et rames, deux larges vans d'osier s'écartèrent et Bak-Deng parut.

Sous la pénombre lunaire, il se dressa entre les colonnes de bois rouge, athlète de bronze aux muscles formidables, au col de Mte. à la face brutale, beau malgré tout Avec un Sourire cruel. il lit jouer ses membres de piroguier, dompteur de fi caves, tout engourdis par une longue attente. Longue. oui. l'attente de ces heures d'affût, sous cette case jadis accueillante, aujourd'hui hostile, maudite 1 Longue aussi l'attente de ces mois de misère et de lutte contre les génies des gouffres et des tourbillons Longue enfin l'attente de la vengeance contre ceux qui l'avaient trahi A cette pensée cuisante, Bak-Dêng tres-

60. Feuilleton du Pettt Pmriilen, 6-7-3J L'ENFANT 1 TROP CHÉRIE T

XIX (suite)

Après la faute

Elle ajouta d'une voix mourante Eat-ce aujourd'hui que vous me ditea adieu ?

Je vous reverrai une dernière fois, Elle comprit qu'il faisait, ici, allusion a Guy de Vardes.

Allez. dit-elle, allez. mais vous êtes bien cruel, mon ami. Pourtant, que Dieu vous garde.

Il s'incline pour un baiser sur les mains frémissantes qu'elle lui tendait et sortit très vite.

Elle retomba dans son fauteuil, où plle fut prise d'un accèa de désespoir malheurs, elle les aurait donc connus? Toutes les larmes, elle les aurait donc verséea ?. Créée pour aimer, tous les abandons, elle les aurait donc éprou- le ûceur du Seigneur, si l'on devait être

saillit Droit au-dessus de sa tête, des chuchotements pressés, des soupirs éplorés. le grincement des lattes lui confirmaient son infortune, calcinant son coeur de douleur et de rancune. lui rappelant le but de son brusque retour..

D'un regard soupçonneux, Bak-Deng s'assura qu'aucune menace ne l'epiait dans la brousse d'alentour. Rien ne troublait la léthargie des hameaux endormis sous les étoiles. A Intervalles réguliers, la tourte.relie de mort déclenchait son gloussement triste. Dans un creux d'arbre, un gecko pleura. alertant la tribu des lézards domestiques hoquets des tokkés, échos des geckos, sifflements des magouilla ts, de case en case, de branche en branche se répondirent.

Insensible à ces rumeurs familières, BakDéng s'approcha du point d'où il perce.vait mieux l'ivresse de son odieux rival. D'un doigt prudent, il tâta et soupesa la claire-voie flexible, localisa le couple enlacé, reconnut le point vulnérable, sous l'omoplate relevée et le marqua soigneusement d'une chevâle de bambou. Se baissant promptement, il exhuma du lit de son qui tapissait le sol une longue tige huileuse. si longue qu'en la dressant devant lui elle menaçait le plafond de sa pointe d'acier, effilée comme une algulHe. Calme comme le destin. indifférent dé- sormals aux spasmes d'amour qui, tels des pleurs de bêtes, se conjuguaient au-dessus de lui, Bak-Deng ajusta le fer de sa lance dans l'interstice. coinça la hampe entre son épaute et sa joue crispée, ploya tout entier sur ses Jarrets comme soue le poids d'un arbre et, de ses deux mains jointes au so4 souleva la crosse du harPqn.

Soudain. d'un seul élan. il se détcndit tout entier. de bas en haut. en un essor prodigieux. qui eût soulevé le monde transpercé le ciel la lance avait pénétré d'une coudée, écarté les lattes, perforé les coturs battanü. surpris, horrifiés une se- conde. et dont le sursaut impuissant, trop tardif, avait rechuté lourdement sur les planches. en un râle qui n'était qu'un double sanglot

Dans les ramures du banian proche, la tourterelle de mort se tut. Bak-Déng, brisé par l'effort, par le vertige des joies vengeresses. s'était accoté, tout tremblant. contre un pilotis. une main à la hampe du harpon qui pendait de là-haut, planté en pleine chair. Il ferma les yeux, accablé, songea confusément au passé d'espérances. de promesses, de mensonges, au présent libérateur, à l'avenir. Qu'Importait Sur sa poigne désaçjnée, un filet de Ilqveur âcre et tiède. coulant en spirale sur la lance, s'agglutinait, poissant ses doigts. Il lâcha prise. s'essuya dans la poudre de son où il enfonçait jusqu'aux chevilles. puis. d'un souple bond. traversa la clai- rière lunaire. écarta les buissons épineux de la berge. plongea vers l'eau par la foulée des troupeaux de buffles.

Une sérén!té asiatique bénissait la vallée du Grand-Fleuve, riche en refuges comme en traîtrises, Bak-Dêng retrouva du pied, au fond du courant. sa fine pirogue Im- mergée qu'il renfloua. Sautant en poupe, il pagaya sans hâte vers le large et là seulement, entonna à pleine poitrine un Alla-Hé sauvage, un hymne de défi à la lune démesurée. qu'il voyait rouge, rouge, de ses deux prunelles imbibées de sang Roland Meyer.

La première réunion

de la commission concernant le monopole d'importation du pétrole La commission instituée par l'article 117 de la loi de finances du 31 mai 1933 et chargée de rechercher les conditions pratiques d'organisation du monopole d'importation du pétrole. ainsi que la possibilité d'établir en France le monnopole du raffinage, a tenu hier après- midi ea première séance sous la présidence de M. Guy la Chambre, sous-se- crétaire d'Etat à la présidence du Consell.

Après avoir déterminé l'ordre de ses travaux la commission confié à M. Pineau, membre de la commission, directeur de l'Office Aps combustibles liquides. le soin de rédiger un rapport d'information, dont elle a fixe te eadre. La prochaine séance aura Heu le 19 juillet.

L'OUTILLAGE NATIONAL La commission des Finances a définitivement adopté, sur la proposition de mon rapporteur général, les textes relatifs à l'outillage national.

L'article premier règle l'apurement par décision ministérielle.

L'article second impose à l'Etat de rembourser intégralement le montant des annuités que les collectivité! secondaires (départements et communes) supporteraient du fait des emprunts qu'elles auraient contractés.

Un exemplaire de la nouvelle édition de la grammaire de l'Académie a été remis hier à M. Albert Lebrun Le Petit Parisien a récemment annoncé que l'Académie venait de publier une nouvelle édition de sa grammaire. Conformément à la tradition. un exemplaire de cette édition a été remis hier après-midi à M. Albert Lebrun par MM. René Doumlc, aecritaire perpétuel de 1'Académie française Abel Hermant et Robert Didot Le chef de l'Etat, qui est le plus haut protecteur de l'Institut de France, a vivement remercié les deux académiciens et l'éditeur de la grammaire.

frappé avec la rigueur réservée aux coupables ? Et cette tendre résignée se découvrait tout à coup une âme farouche de révoltée.

La perspective de perdre Philippe sans retour la déchirait d'un tourment sans nom. En la rendant veuve, la mort de Roch ne lui avait ouvert aucun nouvel horizon. D'ailleurs, Janine demeulippe étant libre, elle n'eut point pensé à reprendre son rêve au point où elle l'avait abandonné. Son sacrifice. elle avait fait une fois pour toutes. mais l'amitié de Philippe lui était devenue indispensable. Elle puisait dans le commerce de ce noble coeur, tout ce qui était nécessaire à sa vie sentimentale et jusqu'à la force de ne pu regretter ce qui eût pu être et ne serait malntenant jamais.

C'est avec une absolue sincérité qu'elle avait désiré qu'il fût heureux avec Janine combien de fois s'était- elle dit. et avec quelle ferveur Ah qu'il m'oublie et qu'il finisse par l'aimer, 'afin que je n'ale pas pleuré pour rien.

Cet espoir magnifique, elle ne l'avait pu entretenir longtemps. Presque tout de suite. Janine s'était montrée indigne de l'homme qui lui était échu, cervelle fantasque, prête pour tous les désordres et peut-étre pour toutes les aventurea Et, l'âme navrée, elle avait assisté impuissante à ce combat que le mari avait engagé contre les mau- vais penchants de cette inconsciente, espérant cependant malgré tout que la victoire lui resterait.

Mais voici que, tout à rencontre, c'était Philippe qui avait été vaincu et que sa défaite était aussi complète qu'elle pouvait l'être! Janine l'avait trompe vilainement, abominablement

LES LAUREATS PARISIENS DU CONCOURS GENERAL C'est lundi prochain, 10 juillet. que aident de la République, dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne, les résultats du concours général des lycées et collèges.

La liste officielle des prix ne sera communiquée à la presse qu'à la veille de la cérémonie. par le ministère de l'Education nationale. On a pu connaî- tre tqjetefols avant cette date les noms de d lauréats et lauréates. Le premier prix de dissertation philosophique est obtenu par Mlle Arlette Kœltz, du lycé.e Vtctor-Duruy le premier prix de thème latin, par M. Marcel Baron, élève de première A au lycée Buffon.

Lea lycées parisiens ou de la région parisienne remportent, cette année, de nombreuses récompenses, dont voici la liste

prix d'histoire, M. Bach, lycée Hoche (Versailles) prix d'anglais, Mlle Denisa Menier (Victor-Hugo) prix d'allemand, M. Kobilinsky (Buffon) 1" prix d'espagnol, Mlle Peyre (Fénelon) prix de thème latin, M. Jacomet (Carnot) prix de physique, M. Pierre Khantine (Henri-IV) 24 prix de mathématiques, M. Apery (Louis-le-Grand) 2" prix de géographie, M, Maillard (Buffon) 2e prix de dessin, M. Edelmann (SaintLouis) 3" prix de géographie, M. Sauvaguargues (Pasteur) 3' prix d'histoire, Mlle Klelndienst (Victor-Duruy) 3' prix de dessin, M. Perron (Charlemagne).

INFORMATIONS POLITIQUES *w» M, Xavier Vallat, député de l'Ardfcche, a déposé une demande d'Interpellation < sur les conditions dans lesquelles l'intendant militaire Frogé a pu être Inculpa d'espionnage et émanant un faux reconnu par son auteur et émanant d'un indicateur de police ».

•»•* La commission de l'armée de 1a Chambre a approuvé le rapport de M. Bravet sur la proposition de M. Jean Guy, concernant le statut des nuittalres

*•*• A la Chambre. la commission du commerce, après rapport de M. LévyAlphandéry, a donné un avis favorable à (K proposition de M. GalHe tendant a augmenter le taux de la compétence des tribunaux de commerce.

La commiitalon de l'enseignement à la Chambre a entendu une délégation des Inspecteurs primaires qui lui 8 exposé son point de vue sur le problème du reclassement des Inspecteurs primaires dans la catégorie des services actifs.

.°. La commission du travail la Chambre a entendu des délégués des syndicats des quotidien. départementaux sur la proposition de loi de M. Guernut, relative au statut professionnel des Journalistes. Elle a ensuite adopté les conclusions du rapport de M. Lafaye sur la proposition de résolution Invitant le gouvernement à organiser une exposition internationale de la vie ouvrière et paysanne à Paris, en 1935.

Elle a adopté la proposition ayant pour objet la fixation par région et par catégorle professionnelle d'un salaire minimum et celle qui. retour du Sénat. tend a assurer le repos du dimanche aux clercs des officiers ministériels.

Le groupe de défense économique du Sénat, réuni sous la présidence de M. Edmond Cavillon, a entendu hier le gouverneur général Brévlé. Qui a Indiqué quelle était la situation économique actuelle de la colonie de l'A, O. F, et plus particulièrement du Sénégal.

*vv* m. Henri Guernut, député de l'Aisne, a entretenu le groupe franco- polonais de la question du corridor polonais. Il a exposé objectivement les thèses en présence la Pologne sur le couloir.

M. WlelowieRskl. sénateur polonais, a exposé J'ensemble des relatloas polonoaUemandes et a souligné le désir d'entente dont est antru*« la Pologne.

».. Au cours de la réunion qu'il a tenue hier matin, le bureau de la Chambre, après avoir pris acto des économies Jus.qu'à ce jour, a nommé une commission chargée de rechercher les nouvelles économies qui peuvent être réalisées dans le budget de la Chambre.

Cette commission est composé* de MM. Henry-Paté et André ITcsse. vlce-pré«tldpnts Bfnnrho. Henri Chatenet. Auguste Durand. Meurtre Robert, secrétaire* Caza-s, Tranchand, Barthe, questeurs. La commission de* douanes de la Chambre a adopté, ur le rapport de M. Faicoz, le projet tendant à modifier le tarif douanier en ce qui concerne lea v(ds Importés en bouteilles et en flasques et le projet tendant A l'approhxtlwn dn mo&ua vivendi franco-Italien le le régime douanier de» vins protégés.

projet modifiant et complétant la loi de 1924 sur les régimes douaniers applicables Elle a déridé d'entendre à ce sujet MM. Daladler et Pnul-Boncour.

Le Sénat a adopté hier 1. proposition faisant bénéficier du régime de l'admission temporaire produits dérivés du pétrolf* la proposition subordonnant aux transport» sous pavillon francai* le paiement de primes accordées à certains pro- duits col par les loi de protection du al man et la proportion dt> MM. Gauthier et Brunel ayant pour ni» Jet de généraliser l'application des dispositions de l'article du code -il sur la réforme de la demande en partage par vole de requête collective.

La La commission sénatoriale desces adopté un rapport favorable de M. Tournan sur le projet, adopté par la Chambre, conrernant les avances aux eociétés de crédü pour les industrie? d'art:

Deux rapports fav^rnb'»» 1b M. Henrv Bérenger sur les projets de crédit» destinés a subirent r but lîêynsea ntoesailéea par la participation de la France il. la conférence du désarmement et à de la mission du président Herrlot aux Etats-Unis: avis favorable de M. Valadler eur le projet «drrpté par la Chambre et relatif la fixation de nouvelles limites entre les réseaux de l'Est et d'Alsace et do Lnrralne; Après observations de MM. Laudler et Mnhteu. un rapport favorable de M. Marcet Régnier sur le projet portant répartition de, fonda de subventions aux déparM. Lisbonne fait un expoeé du projet Instituant une caisse des retraites des clercs de notaires. La commission a donné non adhésion de principe à ce projet soua ré.serve que la naisse en question alimentée Dar une contribution égale des bénéficiaires et de leurs et et que les centimes en visa ef s porteraient sur tous le. honoraires des notaire*.

*•»•* La Chambre a validé hier soir la dernière élection de mal 1932 sur laquelle il lui restait à se prononcer, celle de 5if. Ramette, députe communiste du Nord, ainsi que l'élection de M. El bel. qui remplace, dans les Vosges, M. Verlot, décédé.

et avec qui, avec ce petit Guy, qui ce qu'une certaine partie de la jeunesse d'aujourd'hui a de haïssable dans son cynisme outrancier et son manque total de scrupules. Ah cette enfant était décidément bien détestable Que faire ? La situation paraissait par Philippe le retour de la coupable chez sa marraine, et l'éloignement du mari outragé, qui n'avait pas confiance dans le repentir, d'ailleurs aléatoire, de la fautive. Aléatoire ? Oui, car, connaissant Janine comme elle la connalssait à présent, Armande se demandait si la malheureuse n'en était pas à se glorifier de son forfait, au lieu de l'exécrer avec des larmes de sang. Quelles tristesses et que de hontes, et dans quelle boue

Et, cependant, Armande se mentait incapable de maudire celle à qui elle avait fait si longtemps si tendrement confiance. Elle l'avait aimée et elle l'aimait toujours. Elle ne pouvait s'empêcher de la revoir au chevet de sa mere et et de ge rappeler avec quel abandon charmant l'orpheline lui avait dit. du fond sincère d'elle toute Oh ouI. madame, je vous aimerat, et Jamais je n'oublierai.

Et l'élan avec lequel Armande l'avait alors serrée contre mon sein, cet élan était demeuré en elle, et ¡'entant de son coEjr, malgré son Indignité, était toujours l'enfant de son coeur, car une mère ne renie pas son enfant ainsi. Elle venait de dire à Philippe Je la sauverai, moi. dès que vous l'abandonnez.

Et elle la sauverait, out. Elle allait l'arracher à ce Paris qui l'avait perdue, reprendre une fois encore le chemin de la Caponnlère, qui ne lui rap-

BULLETIN FINANCIER Cours de la Bourse du Mercredi 5 Juillet

déclaration du président Roosevelt à la contérence de Londres (message qui la laisse sceptique quant aux résultats), pour poursuivre son mouvement en avant dans un marché réellement très achalandé. Le commencement de la séance avait bleu été marqué par un peu d'hésitation. do Waii-Street et des marchés commerci américains fermés ta veille enneur de l'indépendance Day. Aussi, des prises de bénéfices s'étalent-olles produites un peu partout. Mais elles furent trou aisément absorbées et le mouvement en avant n'en reprit qu'avec plua de vigueur. La nouvelle chute du dollar, accompagnée cette rois de celle de la livre sterling, constituèrent des stimulants puissant» pour notre place. A terme, on observa de nombreuses primes, avec du écarts souvent extrêmement sensibles, preuve de l'actlvltA des transactions. Au comptant, beaucoup de titres ne purent encore ltre cotés que demandes réduites. Bref, presque sur tous tes compartimenta la clôtura s'effectua aux plus hauts niveaux de la journée et encore en plus-value apprécia- ble par rapport a la veille. principalement ur les titres français.

L'engouement subit du publie pour les valeurs a revenu v&rtbbte a déterminé des arbitrages de fonds natlonaux contre la première catégorie de titres précitée. Il en est résulté encore un peu de tassement sur nos rentes c'eat à peu près la seule exceptlon a citer au milieu de la fermeté générale.

Aux changes, 1a livre sterling clôture A contre 86,09, en baisée de presque tin point. tandta que la devise américaine

VALEURS SE NÉGOCIANT A TERME ET AU COMPTANT 'ALiuBi "^ti^: ^rf-^ Il i^-s^r prioM'lta inurll prtoéd' jjn io:ii 8 perpétuel M ftô 10* 70 W 10 M 70 M 04 Oit. 6 1014. 28 50 2S M 2fl 70 M W l0«OO., imio.. 6(1 376 iè 871 Algérienne,. 17«5 Jiln-Tfnto (réd. OTOûm. France 8M U10 ( redit Lyonnais. EG'0 2a95 Etafflaufea H*yvl*. 532 6U0 W5 «.MSw: ÎS Îi8 ÎS SS MM1 M5 &M> H6O MO Pana M et 75 «S 046 Concordl» Stf M Métropolitain 138R t*10 De Been ordlnilie. 6M 6M Ml US l,v.tmaise rtei «wvr sWO eu 6iO nner.KU.HLur.Med. caoutchoucs M ISS Schneider «t C1* îeflj 16WI lltf.5 ¡ S50 84S 3Mt Wifi 40B BGO ThiratB S80 au. H2S &0

VALEURS SE NÉGOCIANT AU COMPTANT VALEUR.

L'ENTÉRITE VAINCUE se et son par A

de

pelait cependant que des souvenirs douloureux, et, là, après l'avoir laissée en face de sa faute, elle la reprendrait doucement. Non, Janine n'était pas l'irréductible et la perverse que, dans sa trop légitime rancune, Philippe s'en.tétait à voir en elle. Cette enfant était frivole et vaine. lâche devant la tentatlon, mals elle n'était pas lrréparablement corrompue. Le coeur était encore bon. et c'est à son coeur qu'elle s'adresserait

Et. des mois écoulée sur ces tristes choses, lorsque le temps aurait poussé aux estuaires d'oubli toute cette honte, peut-être pourrait-elle remettre à Philippe Janine purifiée par un sincère repentir.

Voilà -,ce qu'au* deralt, voilà ce qu'elle espérait Ce tâche n'était point au-dessus de ses forces et elle allait s'y employer de tout son courage. Perdue dans la grisaille du soir tombant, son fin profil penché dans une méditation profonde, les mains jointes sur la jupe de son costume de veuve, elle murmura en levant les yeux vers le ciel

Et vous m'aiderez. vous me sou.tiendrez, n'est-ce pas, ô mon Dieu. dans cette oeuvre de rédemption ? Puis elle se leva et sonna pour demander les lampes. Elle avait repris sa place dans la douce lumière de cet éclairage qu'elle préféralt lorsque Janine parut soudainement, Janine blanche comme une morte, Janine tremblant de fièvre, regard égaré. Armande se leva Sa pauvre enfant avalt-elte donc déjà vu son mari ? Cette question était sur ses lèvres lorsque Janine, s'avançant en chancelant, tomba à ses genoux et. les

l'Inscrit contre 19.& Stabilité du florin.

Derniers cour» aux oanquea Banqu° Crédlt Foncier, 5.275 contre 5.175 Banque de Paris, 1.772 contre L726 (+ Crfdlt Lyonnais. 2.120 contre 2.325 (+ 95). Aux interna tianales Suez, 20,,)90 contre (-h 180) RIO Tinto, 1.778 contre LT'0 (4- 5S> Royal Dutch, &010 contre 1.999 11). Aux électriques Distribution, 2.S90 contre 75) Générale d'Elxtricité. contre 2.400 Aux charCourrlère.i, 412 contre 397 (+15); Lens. contre 600 (+ 5), Vlcoigtu, 710 ways de ChanghaI. l.CMB contre Clàture de la séance

Métropolitain, 1.412 Young. 447 Fonc Egyptien. 2.505 Canadlan Pacific, 873 Central Mining, 1.440 Rio Tinto, Peu de changement sur lu dernier» cours de la premlère séance.

MARCHES ETRANGERS

Londres. Allure générale très terme. Les Industrielles locales bénéficient encore d'Importantes demandes tant pour compte anglais que pour compte américain. De leur côté lea valeurs de matières premières se trouvent stimulées par la fermeté perslstante des prix et la faiblesse du dollar. Berlin. Le marché est toujours faible et peu anlmé. La spéculation reste sur la en dépit de. avis pourtant très encourageants transmis par les places extérieures. La lourdeur persiste jusqu'en clôture.

La Punaise Immonde ne s« montre pas Ie jour. Elle se carhe en do profond» repaires. Un badigeunnage au Rozol, poison chimique foudroyant, est te seul moyen aûr et certain de les détrulre à tout jamais, ainsi que leurs œurs. 6 tr. 95 le flacon. A Paris et Province. toutes Pharmacies, Drogueries et Marchanda de cou!«ura. etc., et Pharmacie Canonne et Pharmacle de Rome Ballly.

bras levés, s'exclama d'une voix déchl rante

Pardon, marraine.» pardon. Entendez-moi. ne me condamnez pas sans m'entendre.

Armande retomba assise, les jambes coupées par la surprise et l'émotion. Que se pasae-t-il ? balbutia-t-eile. Janine pleurait comme si elle venait le reste de aes larmes.

Je l'ai trompé. agonlsa-t-eJla. J'ai trompé mon mari. je suir une Indigne et une infâme et je n'ai plus qu'à mourir. mais entendez-moi, marraine. entendez-moi, car je ne veux pas mourir sans être pardonnée de vous. Taisez-vous !malheureuse. dit Armande bouleversée, en lui mettant la main sur la bouche. SI Ursule entrait. que penserait-elle de voua voir en cet état

Elle alla en toute hAte pousser les verrous, s'en revint, obligea Janine à se relever, l'entraîna vers un canapé, s'y mit à côté d'elle, et d'une voix infiaiment triste

Maintenant, parlez, Janine,

Mais, brusquement, la petite épouse paraissait épouvantée d'être là, davantage encore peut-être des aveux qui lui étalent échappés dans un instant de délire, et elle se pressait contre sa marraine, les épaules peureusement rétractées et frisonnantes, tamponnant se« lèvres qu'agitaient de derniers &anglots.

Il faut parler, reprit Armande. voua devez maintenant ne rien me cacher et vous allez répondre aux questions que je vais vous poser.

Janine ne répliqua que par un long soupir gémissant.

Vous gémirez plus tard, dit Armande avec sévérité. J'exige que vous me répondiez, entendez-vous, Janine ?

les piqûres de moustiques A pareil!» époque, chaque année, de nombreux lecteurs nous écrivent pour noua demander des conseils sur les piqûres de moustiques. Voici des renseignement* qui leur permettront, à l'avenir, soit de prévenir la piqûre, soit un moyen tarheuaes œdème, paludisme, etc. SI, à l'Intérieur des il est assez l'emploi des Insecticides vaporlee.% dont les marques sont certainement connues de nos lecteurs, il n'en est plus de méme en plein air. à la chasse, à la pèche, dans les bois, oii ce moyen de protection devient impossible. Il faut alors tire appel à une protection individuel!» et un des meilleurs produit. de ce genre est, notre insance. l'Essence de Veha. Ce liquide, d'odeur agréable, se trouve dans toutes les pharmacies.

Avec quelque» gouttes dû Veha, on n'a qu'A se lotlonne-r les mains. las Jambes, la Bgure. pour être «ûr pendant de longues heures de ne pas être piqUé.

Mais prévoir est le (ait d'une sagesse assez rare, et beaucoup de nos lecteurs qui n'auront pas yu, qui n'auront pas seront heureux de connaître un moyen surtout d'aseptiser la piqûre dangereuse des moustiques. ce que ne font pas l'ammaniaque ni le vinaigre employés A tort Jusqu'Ici. Par contre, nous recommandons la crème Mousticol dont nous avons nu personnellement apprécier l'heureuse efficaca Moustlcol sur une piqûre et la démangeaison cesse Immédiatement.

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LA VIE TOURISTIQUE

Le tourisme a besoin

d'une réglementation internationale On est en droit de s'étonner de ne pas voir figurer le tourisme au programme des grandes conférences internationales. Il mériterait cependant de retenir l'attention de la conférence du désarmement et surtout des nombreuses assises économique. où le. nations détendent leurs Intérêts. Ne volt-on pas, en effet, tous les pays s'armer chaque jour davantage pour empécher leurs nationaux de se rendre à l'étranger et attirer en même temps la riche clientèle coamopollte ?

Ce sont les Etats de l'Europe centrale qui prohibent la sortie des capitaux nécessaires aux grands voyages. C'est l'Allemagne qui consent à restituer les crédits gelés dans ses banques la condition que leurs ayants droit viennent les dépenser sur place. Avec l'Angleterre, c'est le fair play. Mais l'Espagne elle-même vient de limiter à 2.000 pesetas par mois la somme avec laquelle ses indigènes peuvent passer la frontière. Aucune restriction n'empêche l'exode de. capitaux italiens, mais le mot d'ordre de Mussolini suffit à les retenir dans le pays. Pendant ce temps, la France où retentissent, non sans une certaine insistance, les appels du tourisme étranger, reste fidèle a ses traditions de liberté.

Montrer l'importance économique du tourisme est aujourd'hui chose superflue. M. Abel Gardey a déclaré en 1980. en sa qualité de rapporteur du budget au Sénat, qu'elle se traduisait chaque année par un apport de 8 milliards de devises étrangères. Il n'est pas douteux apport de moitié. L'Italie a accusé pour l'année 1932 une recette touristique de 2 milliards de lires qu'elle est assurée de dépasser en 1933. Le tourisme espagnol est en progression. L'U. IL S. S. elle-même vante les charmes de sa eteppe.

Ainsi le tourisme se présente de nos jours comme une formule commerciale assez voisine du dumping, une sorte d'exportation déguisée. que des mesures d'un caractère international peuvent rendre plus ou moins opérante. Il appartiendrait donc à la Société des nations de le réglementer en conformité des Intérêts en présence. aux points de vue douanier et monétaire, et cela d'autant mieux que les voyages constituent un excellent moyen de rapprochement entre les peuples.

Raymond Mascbbou.

ÉCHOS ET NOUVELLES La fête druidique, qui a lieu tous les lège du Budes. promet d'être, cette année, particulièrement Intéressante. Elle e se déroulera du 29 au 31 juillet dans les Côtesdu-Nord, à Plestln-lea-Grèves, où se trou.vent réunis la. délégués des pays celtique. et des provinces la. sonneurs de Car six, les Korollerlen Montagnards et des Joueur. de cornemuse venus 000

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IA 16 Juillet ier* à Vittel la « Journée des chiens >. On y verra den chiens de toute. races, rassemblés en une grande Exposition internationale, par la Société Canine de l'Est.

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Le Collège International de Cannes, qui obtint l'an dernier un vit succès auprès de la colonie étrangère. fera na réouverture le 18 juillet.

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Un comité du folklore bourguignon est n vole de constitution A Maçon, sous la présidence de M. G. Jeanton.

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M. Henrt Menabrea. directeur de la Chambre Nationale de l'Hôtellerie FranCet vient de publier sur la un ouvrage historique qui jette un jour nouveau sur le tourisme savoyard.

Je n'ai rien à ajouter, murmura la coupable, en proie à un affreux désordre de pensées. Que voudries- vous que j'ajoute ? J'al trompé Philippe, je suis une adultère, 11 ne me reste qu'à mourir,

Pourquoi parlez-vous de mourir, Janine ? Si vous avez été coupable, votre mort ne réparerait rien, et après avoir offensé ceux qui voua aiment, voulez-vous encore offenser Dieu ? Dites-moi plutôt comment vous aves pu tomber si bas. et si vite.

Janine releva un pitoyable visage aux traita tuméfiés par les larmes. Je ne sais paa, balbutla-t-elle, je ne comprends plus.

Vous en étiez donc venue à bien hair votre mari ?

Epargnez-moi, marralne.

Est-ce à une pécheresse de demander qu'on l'épargne ? Est-ce pour me faire votre confession que vous êtes ici ? Dites-moi tout.{'est-ce pas pour être pardonnée que vous voue êtes d'abord adressée à moi ?

Après quelques dernières hésitations, Janine commença ses pitoyables oonfl- dences, dit comment elle avait été portée à la révolte par le parti pris de Philippe contre lady Exmoor, ne cacha pas la part que celle-ci avait eue d'ailleurs dans sa cbute, mais sans !'exagérer c'était elle seule la grande responsable, elle en faisait l'aveu humblement puis elle conta, avec force doléances, la misérable existence qu'elle avait connue dan, le péché, mai. tut avec entêtement le nom de son complice, prétendant que il ne l'excusait ni ne l'aggravait, et termina enfin par ce cri pathétique Ah marraine, ne voue montrai pas Inexorable et ne m'humiliez pas

L'infernale souffrance* des MAUX de DENTS S. méf)«r de* )n«Tf)cac*i. Er

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davantage que je le suis. Vous ne pourriez Jamais m'en dire sur mon crime autant que j'en pense moi-même, car vous ne sauriez Imaginer le dégoût et le mépris que j'al de mol. Mats la mort lave de toutes lea souillures et je suis prête à expier

Je voue ai déjà répondu sur cela, dit Armande, pinétrée de douleur. Votre mort ne réparerait rien et vous avez à réparer. Mais vous n'avez donc jamais aimé votre mari ?

Je ne le sala plus- fit Janine d'un ton morne. L'ai-je aimé ?.. Ai-je seule ment cru que je l'aimais?-. Je– Je crois que je suis un gouffre obscur où personne ne peut voir, et moi moins que tout autre.

En somme, vous n'avez Jamais tu rien de sérieux à lui reprocher ? Rien. Il s'est toujours montré bon et indulgent. attentif et prévenant Je crois que j'ai été folle.

Armande retint une plainte. Ainsi c'était à cette insensée qu'elle avait Immolé le plus bel amour du monde ? Quelle misère Et quelle dupe elle avait faite

Donnez-moi le nom de votre complice, fli-elle brièvement

Je vous le répète. marralne, Il n'est pas nécessaire que vous le connaissiez. Ne me le demandez pas. Je ne vous le demanderai pas davantage. car je le connais. fit Armande. C'est monsieur de Vardes. La co arable regarda sa marraine avec une stupeur Indicible.

-Janine, reprit celle-ci. je ne vous ai fait parler que pour Juger de votre sort d'ici, qui m'a tout appris. Une dénonciation anonyme l'avait exactement renseigne.


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La municipalité parisienne reçoit lesSfcjfcéSSntants dësTrialioSs américaines

La municipalité de Paris a donné hier aprè#-midi, en I'honneur des nattons américaines, ujne réception qui a revêtu le plus grand éclat. Une affluer. ce des pius élégantes se pressait dans les salons de de Ville, qui avaient r$çu, pour li circonstance, une très belle décoration florale.

M. J. 1. Straus, ambassadeur des Etats-Unis, et Mme Straus avaient répondu à l'Invitation de la municipalité ainsi que M. Vasquez Cobo, ministre de Colombie et Mme Vasquez Cobo l'honorable Pb ilippe Roy, ministre du Canada :Il. 1. Borras, ministre de Panama et 'Mme Borras M. Henriquez y Carvajal, ministre de la République dominlcainr e Mme Henriquez y Carvajal et Mllj. Urufta M. Benazides, premier secra taire de la légation de l'Uruguay, repï ésentant M. Guani, ministre En soWaaitant la bienvenue aux hôtes de la Ville de Paris, M. Fiquet, président du con.>il municipal, a d'abord rendu un hommage fort applaudi à M. Straus, la nouvel amba8sadeur des Etats-Unis. Les travaux de sage et bonne diplomatie /lablls par vos les Juccès et et que vous avez r importés cour. de votre carrière, a-t-il dit' s'unissent pour conférer à vos fonctions et il. votre personne, une autorité dont notre pays et aussi notre capitale. attendent beaucoup de bien.

M. Fiquet a salué ensuite les représenta ints des diverses nations américal1 o es présents à 1a féte.

I?uis il .évoqué les souvenirs qui s'attachent au anniversaire des traités quA marquèrent 1e terme de la guerre de l' indépendance et qui a été célébré par datte semaine de fêtes.

Le nouveau monde, tout entier, pour̃rAiirit M. FJquer. s associe à la rommteioratlon de cette page de gloire qui n'a pas ̃seulement sa place dans l'histoire universelle, mais encore dans les annales de notre cité. Il nous plaît de nous rappeler en effet que ni l'acte du 3 septembre 1783, qui mit fin aux hostilité. entre la France et porte le nom de « traité de Vcruailies celui lut sanctionna la recon- naissance dea Etats-Unis est daté de Purin, attestant ainsi la sympathie n»c le* diplomates américains vouaient déjà A notre capitale.

Dans deux discours très applaudis, M. Strauss et M. Hanotaux, président du comité France-Amérique, ont remercié la Ville de Paris de sa manitestation de sympathie. Un brillant concert a suivi. puis les hôtea de la municipalité ont été conviés à un lunch servi par petites tables.

AU CONSEIL GÉNÉRAL L'augmentation de., aliénés dans la Seine. Au début de la séance, après le discours Inaugural du nouveau président. M. Loula Renault, l'assemblée a adopte un rapport de M Chausse, tendant à placer un certain rapporteur, en rt- veaux établissements a proximité de Parla. Or 11 ressort des statistiques qu'il a pro- mente en moyenne de 400 chaque année. doive avoir recours aux asiles de province. Les avibventinns aux communes. L'as- semblée a ensuite, sur le rapport de M. Saint-Maur pour la construction d'une colo.nie scolaire.

M. Henri attrait voulu qu'on établisse des règles fixes pour l'attribution de ces subvention*. M. Flancette. rapporteur gênera, du budget, s'y est opposé. Les dépenses de chômage, expttque-t-il, excluent une mesure qui pourrait entraîner à de muttt- plet dépendes. Il Tant. a-t-Jl ajoaré. que ie conseil général reste libre d'accorder ou de telle ou telle subvention. Donc, 1* 1'* cette qui a paru pré- valoir.

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CONCOURS

DU CONSERVATOIRE Comédie (hommes)

Musset parle, en une imitation de Gcethe, du rideau de sa voisine.

C'est du programme de ma voisine que je voudrais vous entretenir.

Elle m'a paru une Française « moyenne cultivée, instruite des choses du théâtre sans être altérée par une déformation professionnelle, bref. représentative de la grande masse de. auditrices qui forment quand ceux-ci sont appelés à exercer leur profession.

Ma voisine ne se trouvera peut'être pas d'accord avec les décisions du jury. Mais c'est elle qui me semble avoir raison. La carrière d'un comédien est un concours du Conservatoire perpétuel. Chaque fois, la question du trac se pose. Et peu importe, pour cc me"tier-là, qu'un élèvc se soit montré bon éiève et que son professeur lui ait donné. durant toute 1'année, d'excellentes notes s'il est incapable de conserver sa mémoire. de profiter de toute sa voix ou de faire de bons gestes quand il se trouve sur les planches.

Les notes de ma voisine s'additionnaient. La première indiquait, de 1 à 10, la note du concours classique, la seconde la note du concours en comédie moderne. M. Murzeau arrivait en tête avec deux 9. C'est fort juste. Il fut in Tartufe excellent, nuancé, doué d'une voix qui sera variée et colorée au micro. Et son concours dans une scène de Paul Géraldy m'a paru, à moi aussi, impeccable.

En seconde ligne venaient. avec un total de 15, MM. Barré et Lizzani. M. Barré ressemble à Coqudin aîné. sinon par le nez, du moins par la voix, qu'il d. lui en trompettt. Un peu faubourien d'intonations, il est intelligent. clair et sonore.

M. Lizzani. un peu plus effacé, est doué d'un timbre limpide. Il articule bien. Il a Je don des nuances. Il est comique, délicat et même, par moments, naturel. Sur le pian suivant, en leur donnant 7 sur 10 dans l'un et l'autre concours, ma voisine avait placé MM. Veighc et Marny. Il m'a paru que le premier méritait mieux. Car il a de l'autorité, de la délicaresse, de l'intelligence.

Le second, M. Maruy, est plus effacé. Il est vrai qu'il a choisi, pour concourir en comédie moderne. une scène du Maître de son cœur, qui n'est guère capable de faire parattre les mérites d'un interprète. Je suis d'accord avec ma voisine. qui ne donna à M. Scipion que la note 12, obtenue par deux 6. Il fut assez effacé dans le Jeu de t'amour et du hasard. Il a ob- tenu dans Gringoire une sorte de succès facile, comme il arrive 'toujours avec cette scène-'à. Mais il a trouvé le moyen, alors que cinq personnages étaient en scène, de ne s'adresser. Ici plupart du temps, à Aucun d'eux. quand il parlait, mais au jury, C'est là une faute dont le profusseur est aussi responsable que 1 élève.

M. Cimber avait mal choisi ses deux scènes. Lune, de Loren.-accto, où les concurrents s'évertuent depuis des années sans parvenir à intéresser le public. L'autre, du Tombeau sous. l'Arc de Triomphe..sI si grandiloquente qu'elle aurait pu faire paraitre simples les styles de Paul Hervieu, de d'Annunzio ou d'Hcori Bataille. Ma

voisine avalt donné un Il. C'était bien Jugé.

tille avait accordé un 9 à M. Eyser et aussi à M. Bonvtltiers,

M. Eyser avait été d'un romantisme correct et lisse. Il semblait un personnage d'une gravure sur acier. Il était un peu ennuyeux. Son concours moderne ne lui a guère permis de se rattraper.

M. Bonviiliers fit beaucoup d'efforts, gambada et hennit de son mieux en Mascarille. C'est un élève obéissant et consciencieux, ce qui ne suffit point.

Ma voisine avait été très sévère pour M. Carretier. Un 6 en classique et un 1 en moderne, voilà de quoi était fait ce total de 7 qu'elle lui accordait. en sa parcimonie. Il est juste de dire. en effet, que M. Carretier. dans le Misanthrope, lit d'Alceste un tribun de réunion publique et que. dans le Tombeau sous l'Arc de Triomphe, il eut la dure mission de faire passer une scène réputée difficile ». Il semble que les élèves du Conservatoire aient déjà bien de la peine à se faire passer euxmèmes. On n'a pas besoin d'ajouter à cette tàche la mission de défendre la har.diesse d'un auteur.

Bref, il me semble que ma voisine avait Jugé avec bon sens. Et sa faveur à l'égard de M. Murzeau, qu'elle a mis en premier, est d'autant plus méritoire que cc dernier n'est pas doué d'un de ces physiques de carte-postale que tant de dames jugent à leur goût.

Paul Reboux.

THEATRES

-o- OPERA. Lundi soir. Mûrùuf sera chanté par Mime Marthe Neapoutous MM. José de Trévi. Anârf Feront, Huberty et Mlle îlamy. C'est H. François -o- COMEDIE-L-'RANÇATSU. MM. Yon- Mn.es Marie Ventura, Madeleine Renaud et lane Faber seront demain soir les literprètC3 principaux du Secret.

-o- ODEON. Le Rot>tiire reparaîtra demain soir sur l'affiche, avec MM. Roger Weber, Lucien Pascal. Louis Seigner, Josô Squinquel. Lucien Bryunne, Couvreur, Dira, Simone Vlovy, Germaine Duard et Renée Simonot.

-o- PTE-ST-MARTIN. Aujourd'hui, 3 h., matinée populaire a px réduits, nv. grand trnor Richard Taubcr (alx de, Dimanche 9 Juillet, irrévocablement dernière matinée et dfirnifire soirée. -o- Non seulement le THEATRE MOQADOR restera ouvert tout l'été et continuera sps matinées des dimanches et jeul'Auberge du Cheval-Blanc U" éblouissant spectacle en pleine vogue) seront données jeudi 13, vendredi 14 (Fête nationale), samedi 15 et dimanche 16 juillet. -0- ATHENEE. Au début de I» saison prochaine, MM. Jaoquen Baunier, Palau et :[]le Yolande Lafîon seront ie» protagoDorai, qui De comportera pas moins de cinquante -sept rôles, et qui sera mlae an scène par M. Jacques Copeau.

et courriéristes seront reçus ce soir au contrôle sur présentai ion de leur carte c rouge, pour la première représentation de Fra le dnnne, interprétée par e -o- PONT-AUX-DAMES. Dimanche, r en matinée, à 2 h. 45, une représentation J de Fannit s*>ra donnée avec 1» pôrtmiur* a de M. Puul Duilar., Mllo Maguenat q MM. Oillaniand. Charley, Fournier, Maupy, q VuBciH et Ferrari p -0- AUDITION DES ETJS.VES DU COURS t (ÎIÏRETIEN. Les élèves du cours de Il dortlamatlon lyrique de Mme Georges Cbré- tien et de Mlle Lurette Chrétien viennent p de donner avec succès, à la Galte-Lyrique. t une matinée, au cours de laquelle on a n vivement applaudi, aux cotéo de Mlle Lucette ChrHwn, Mmes il. Arnaud, Mag. Meunier. M. Koaens, H. de Mlgl, L. Franck, 7

A. Deffoux. L. Droroel, J. Luce, A. Lau1er Lang, Dupuls. Gaud et Maud, Paule Perrin.

UN GRAND SUCCÈS

POUR LE

CINÉMA

FRANÇAIS

THÉODORE ET Cie RAIMU, PRÉJEAN

ALICE FIEIO. ALCOVER. REDGIE TRIOMPHÉ AU

MARIVAUX

DEPUIS

15 SEMAINES Pour les familles nombreuses Le dernier dimanche de mal a ramené la nationale. Mai 3 ai tout» les mère* sont Il en est de particulièrement méritantes ce sont les mères de familles nombreuses auxquelles, chaque année, le comité natioJacques Eertillon, et M. n Breton, iiîi-ien ministre, n'efforce de (aire accorder Depuis dix ans. ce comité .et à la disposition des associations de familles nomtireuse» et d*> tous ceux qui veulent organiser tles fêtes dans leur ville, des petits qui produisent de belies sommes ?prtagées entre lés famille» les plus méri.antes par les organisateurs locaux euxPar

Pour des fetrs, s'adresser e Plus 1M poBBible au Comité du T. N.. J, rue Vésttle, Parl. (V-).

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CINEMAS

LES ROBES FAISAIENT PARTIE DE LA COMMUNAUTE

bunal civil, une maison de couture réclamait une note de 82.000 francs de robes à Ip. veuve d'un banquier placé en état de liquidation judiciaire. Mais cette veuve avait renoncé à la et et maison de couture n'avait pas « produit » à liquidation. Aussi, le tribunal, se basant sur le fait que la dette tombait dans la communauté, a-t-il débouté la maison de couture de son action.

Le congrès pour la protection de l'enfance

ouvert hier a Il Il comprend et deuxième enfance adolescence enfance niale section juridique.

Le «ujet dont s'occupe, cette année, cette dernière section, est l'orpmLsatlon de la tutelle des enfant» DAtureis pour laquelle Mite Jacqueline Kerttlîon. avocate à la cour. a présenté un Intéressant projet de réforme.

il suffit, a dit Mlle Jacqueline BertllIon. qu'un lien officiel soit établi entre le greffe de S'fut civil et le tribunal, ordonau gretre d'aviser le tribunal de la naissance de tout enfant illégitime, pour Que le tribunal ait la possibilité d'accomplir Intégralement la mission dont il est chargé par la ,o\ de 1907. c'est-a-dire l'organisation de la tutelle de l'enfance Illégitlme.

Il nait annuellement en France, plus de 80.000 enfanta Ul^rtUmes. Le projet de heureux l'appui moral et matériel dont ils ont besoin.

Un ordre du jour

de la Confédération des contribuables Le comité exAcutlf de la Confédération générale des contribuables a voté un ordre du Jour de protestation contre la condamnation récemment Infligée h MM. Large. Hurel et BoutHUe et a décidé d'organiser publics des libertés garanties aux citoyens par la Constitution

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CONCERTS PUBLICS Cet à i 15 6. 30

Luxembourg. Association des mualciens chômeurs (M. Jenain) avec le concours de Il.. Jeanne Eudes, soliste des concerts du Conservatoire. Œuvres de Strauss, NIcalaï, Gounod, Lecocq, Chabrierbrier. Massenet, Boieldteu.

16 heure.

Place de la Nation. d't.f. (Nf. La!y) Sampiero Corto (Tansast ouverture de la Grotte de Fineal (Nendelsohn) l^sienno (G. Bizet) Marche cortège de DeJanlre (C. Saint-SaSns).

16 h. 16

Square de Vangirmrd. 5> d'i&f. (M. Barat) Marche Tartare (Hervé) Ramutcho (G. Pierné) Pastorale (Rœsgen-Champion) Selemblclt (Schmidt) Petite suite d'orchestre (Paul Pierné).

.et ce loir à 21 huerei

Place du Trocsdlre, Musique des gardiens de la paix (M. Roussel) Marche du contingent et de la muse du peuple (Charpentier) Egmont (Beethoven) Messidor Fat. militalre (A. Petit) le Centaure (Neyroud). Plare dit 1. Nation. Union amicale AIsace-Lorraine (M. Chaissereau) Genève (Andrieu) Deux morceaux de genre (Gesse) Néron (Popy) ballet d'Isoline (Message) Cortège des (Daunnt). cale de Reuilly (M. Bouffartlgue) Triomphe (Popy) le Grand Mogol (Audi&n) Voyage Chine (Strauss) Algêria (Dlodet).

Plaee de Montrotig* Harmonie ouvrlire XI (M. Bonnevle) Saverne -Andrieu) Hans In joueur de flûte (Genne) Cnrmen (Btzet) Suite orientale (Popy) Valse Bohême (Popy).

Square du Temple. Harmonie municipale du III* (M. Rtvolier) Terre native llalf) Taras. Boulba (Georges et Dupont): Lakmé (DeMbes et PArès) Danse anamlte et et Paysan (Suppé). Sqnare Julpit-Fon-y. Harmonie munie[pale du X« (M. Lemahieu) Allegro de concert (Allier) Ce que l'on entend dann la (Canne) Retraite tartare (Sellenick). Square de Vauglrard. Harmonie des le Calife de Bagdad (Boieldieu) Entra'acte de la Colombe (Gounod) Esquisses provençales (Popy) U Valée d'Osaau (Benoisl).

Société phllharmonl. que du XIV- (M. Quentin) Marche du do prophète (Mf-yerbeer) Si jetais roi (Adam) Chœur de. pèlerins du Tan ha user (Wagner) les Pécheurs de perles (Bizet) Sabots fleuri. (Brlce) l'Auberge du Cheval-Blanc (Le Falix) les Cloches de CorneviUe Fille du rftfrimtnt (Roux) Phèdre (Massenet) Véronique (Messager) la (Laeflm») Ipb Saltimbanques la Papa l'Arbi (Pftrlcal).

Putriiux (carrefour philharmonique de Puteaux (M. Ilielle) et les Fils d'OrpWe (M. Grave) Marche provençale (Boac) Néron (Urblni le, Jolies ViRTiTioiseB (Ziehrer) Vivat (Cariler) Plaisir d'amour (Martini) A l'horUon (de Vos) la Princesse darda (Bmmerlck KaJman) En avant les bleus (Loudet).

(Place de Vllliers). Diane de Montreuil (M. Béline) Champagne (Gadenne) les Bords du Rhin (Rodhomme) Pariwtte (Prndhomme) Marche aux flambeaux (Wittermann) Souvenirs do Brioune (Jarry) Pour la France tProdhomme}.

L'ESCROQUERIE AU CHOMAGE A la requéte de l'office départemental du placement de la, préfecture de la Sein*, le tribunal correctionnel a. du 15 mal au 15 Juin 1933, prononcé, onze nouvelles condamnations à des peines de prison allant de bles pour Inscriptions auxcours de chômage.

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FAITS DIVERS Décapité par un* machine

Au cours' de son travail dans une peau.serie, 60. rue des Poissonniers, à SaintDenis. un jeune ouvrier de seize M. Edmond Vasset, demeurant chez sa mAre. 16. roe Saint- NtcoUn. a Gonwwe est tombé dans une machine en attkm et a été décapité.

Un. jeune fille jette sous un train A proximité de la gare de Vitry-«urMille Annette Yau. employée des postes, demeurant en cette localité, 26, rue Anatole-France, «'est Jetée hier, vers 10 heurta du matin, sous un train se dirigeant sur Paris. Elle fut tuée eur le coup. On ignore les mobiles qui ont poussée à cet acte ne Les de la ru*

Par suite d'une fausse manœuvre, route à A Bagneux. une automobile est montée sur le trottoir et a renversé un passant. M. René Bislen, trente ans, 30. rue Cauchy, à Arcueil, qui été transporté A Cochin dans un état grave. Une automobile est entrée en collision. route de Versailles, a Rtingtn. awee une Bondeau. 2. Impasse des Herbeuses, Tille juif, M. Ange lard. même adreaae. Toua deux, grièvement blei>- a te, ont été admts à la Pitié.

A l'angle de l'avenue du Bois-de-Boulog;ne et de la rut du Pourtour, à Clamart. une collision s'est produite entre deux motocyclettes conduites. l'une par M. Maurice Grimai, trente-trois «ns, outtHenr. 17, rue Bonnelet, même localité, et l'autre 10, avenue Rodln. a Meudon. Grièvement blessé, M. Grimai est décédé aux Petit?Ménages où Il avait été transporté.

Boulevard de Vanves, à Chatillon, le Jeune Boger Cbupeau. de sept ans. dont les parents habitent 8, passage Pté- rler. 8. été renversé par une automobile. Blessé & la tête, il.été transporté aux Enfant a-Malade?.

Rue de Parut, A Montreulî-sous-Bols. Mme Louise Longe, soixante-dix an.. 43, rue Emile-Zola, même localité..été été renversée par un tramway de la ligne n° 4. Elle est morte peu aprfea son admis- .ton & l'hôpital Saint -Antoine.

Avenue à à Pantin, tin tramway de ]!un. 70 a renversé une octogénaire, Mme veuve Boussand, Eg. avenu. Sdouard-Vail !ant, qui. assez sérieusement blessée, a été admise A l' hôpital Tenun.

Qual de Paasy. Mme Edna Langevin, 32. rue Le Marois, est renversée par une Boue cent.

Route du 8ord.de- l'Eau au bois de Boulogne, un motocycliste.. M. Louis Damien, vingt-quatre ans, demeurant 12, rue do Fontenay. à Clamart, entre en calililoti admise & Beaujon.

Rue de la Pépin irre. un cycliste, M. Edmond Lemaire. cinquante-neuf «m. encaisseur, 3, impasse Berthier, est renversa par une auto. Eeaujon.

Un suicide peu banal

M. François Plevler. Quarante-quatre ans, Atm» domicile. tente de se suicider en Jetant soug un tramway, botilevara Barbes.

Transporté Tjirtbotslfre, il y est m peu après. On devait constater que le flésesperé était mort étouffé après avoir avalé volontairement un chiffon.

Un «nerffumèn*

Pris de boisson. Théophile Drouault, trente-neuf ans. cuisinier, demeurant un de Douai, causait du scandale hier à la gare Saint- Lazare. Le gardien de ta paix Victor Chaumet, "le service sur l> quai, voulut Taire taire l'énermimene. Ma] lui en prit car Prouault, devenu furieux, lui porla plusieurs coup* de pieds au ventre.

Maîtrisé no*, sans peine. Chauraei a 6t+ à disposition de la juflit<^> par le commissaire, de la gare Saint -Lazare. Le gardien a dft cesser son service.

Le drame du paaiag* Raxumot

tué d'une balte le de passage RajrulnoL, par un Inconnu «st Identité- 11 se Jean Uoruâto, dii Liitgci Tïaruw>, cimentier, né le Ï4 t*;hp 1901 A CariicliHiio (Italie.1.

Neurasthénique-, Mlle LuciennebHluzeau, ans. dempuray.t 7. ru^ tente de se suicider en absorbant un somnifère. IïuuWca;i!.

A la station du métro c Ternes j Jeanne ïïubert. Agée -le cinquante- trois ans. demeurant 6, rue Da»y. e»; irar- pé de congestion. Beaujon.


Le Tour de France cycliste

COMMENT JE DEROULA

L'ETAPE GRENOBLE-GAP

Gap. 5 juillet (dép. Petit Parisien.) gagner Gap Piemontesi. toujours souffrant, était parmi les partants.

Malgré la chaleur torride. le départ effectué une allure foudroyante les Français démarrèrent tout de auite. Leduoq et Magne, rapidement en acLeducq et Lapébie N'échappèrent à nouveau. mais belle chasse. Troisième peloton après une belle chasse. Troisième tentative de fuite, exécutée par Magne, Le Calvez et Lapébie. Le Belge Jean Aerts a suivi et bientôt l'avance est de 200 mètres. Archambaud n'est toujours pas là aussi Antonin Magne ne poursuit chance après le pont de Claix. A Yïzltte km.), haX premier k 12 il. 30 et devance de deux minutes le peloton conduit par Archambaud. Le champion de France n'est pas un Laffrey. L'Italien Camusso revient aisément et gravit la rude rampe de 10 kilomètres,

A 12 h. 57, II atteint le sommet Martano est second a 1' 15" Archambaud. 3- à l' *0" Level. 4* à 2'5"; Antonin Magne, à 2' 30" suivi par Albert Dans la descente de la côte de LafAu cours de l'ascension du col Bayard. Camusso faiblit et il est rejoint par Archambaud, Lemalre. Speicher. artano et Levé!.

et ne peut plus être aidé par ses coéquipiers Plemonteal et Glacobbe, qui n« suivent qu'avec peine.

La descente du col Se.yard est effectuée à allure vertigineuse, et le Français Speicher parvient à distancer tout le groupe. D arrive nettement détaché à Gap, imité en cela par presque tous les autres concurrents. Archambaud est encore fort bien placé et consolide d'autant mieux sa position au classement général que 80n rival direct Guerra. termine avec plus de quatre minutes de retard sur lui.

L'arrivé» • Gap

L Georges Spncnns, couvrant le* 102 km. 2. Lemaire, en S h. 26' 3" Martano (premier des individuels), même tempe: 4 Albert Buchi. S b. 28' 10" 6. Level. 3 h. 26' 36" 6. ArchamDaud, mêmetempa; 7. omusso. 3 h. S. Thferbach. 3 h. a0' là" 9. Sto«p«l. 3 b. 30" 10. a. Mans. 3 Il- 30' 4r'

11. Ouirra, 3 h. 30' M" 12. Thallinrer. 3 IL 32' 13. Le Grevés 14. Bettlnt 15. Le Goff, tous en S h. 29" 18. Fayolle, 8 n. 34' 17. Buse, même tempe 78. Piemonteal. 3 b. 85' U" 3 h. 3ff 12'

21. Geyer, 3 R. 3ff 27" 23. Trueba. 3 h. 23. Le Calve?, 3 h. 37' 30" ait. Bucbi. S h. 3T 30" Decrolx, 3 IL 40" 26. Cornez. b. 30" 27. Ait. Buis. 3 h. 88' 41" 28. Blattman. 3 la. 88' 29. Louyet. 3 h. 41' 3" 30. Leducq. 3 h. 41' 8L Cloarec, même temps.

Sont arrivés après avoir dépassé le temps autorises par le directeur de la course A gersamaschi. même temps 35. Brugare, 3 h. 43' 29": 36. Bernard, mime femp»; 37. Jean Aerts, S h. 44' 14" 88. Deloor, même temps Ptpoat 3 h. 40. Scorticati. b. 45' 49' 3 h. 47" 15' 43. Rebry. b. 47' 35" 44. prtancourt, 3 h. 47' 42" 45. Pastor«Ul; 46. RInaldl 47. Gai Ilot 48. Haas; MoncJero, tous en 3 h. 4T 42" Sont arrivés après I* dtlal de 15 et se trouvent éliminés

62. Moerenhout. 3 h. 59" 5" Batte«ini: 54. Hardiqueat; Buttafocchi; 56. Boosiunont 57. Max Bulla, tous en 3 b. 6r 6" 58. Plrpo, 4 h. 4F 1" 59. Antenen 60. Pexlion 61. De*raeve,

Le classement général

M h- 25' 9" 1 Lenulra. 64 h. IV 4" 4. Spetcher. 54 h. 3a" 5. Martano <l*r des Individuels) 54 h. 38' 51" 6. Scb«pers. h. 41' 58" 7. Jean Aerts. M h. 42" 15" a Stoepel. 54 b. 43* 48" A. Ma#ne, 54 h. 45' JO. G*yw, IL Levé). 54 h. 46' 30" !2. Le Go 54 b. 51' 3" 13. Buse. 54 h. 19" 14. Rinaldl. 6i h e8' 21" Rebry. 54 h 57' 20"; la. Camusso. 54 h. 57' 50" 17. Trueba, 55 h. :or 12" 18. Le Grevés, 55 h. 2' 57" 1" Leducq. 55 h. 6' SB" 20. Piemontesi. 65 la. 7' 14";

Alfred Buchl. 55 h. 9' 14"; 22. Deloor, fil) h. 10' 20": 23. ThleHiach, h. U' ff?"; 24. Alb. Bulla* 55 b. 11' 44";

AMATEURS DE l.tj.r. LE POSTE PARISIEN mure la diffusion du 1 TOUR DE FRANCE CYCLISTE I Ct radioreportage est par LE PETIT PARISIEN i

LE MIROIR DES SPORTS |

RAdlo-reporter Georges BRIQUET LES PRINCIPALES

EMISSIONS FRANÇAISES

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12 h. au. la minute a» e riatran 1.

12 b. 85. concert offert par Beumher. 13 b. 15. « Les chansons au oeau Jardin de Krance ̃ La tête de Dois (Zlmmermann) Villanelle des rubans (Zimniermann) Ohé la Margot (Zimmermann) vieux moulins (Zimmermana) le Vteux chaland (Zimmermann) • le Pommier de la vérité <Zimmermann) Pastourellenaise (Zimmermann) Au cabaret de. BonsEnfants (Zlnunemiana) le Beau tambouri- naire (Zimmermann). (Musique enregistrée.)

25. Lapébie. 55 h. 26. 28. Bettlnl. 65 h. 21' 25"; 29. Le 55 h. 2t' 30. Cornez, 55 h, 29' 2er'; 31. Diffnief. 55 11. 30' S"; Bruyère. M h. 80' 30"; 33. Fayullo, 55 h. 31' 33"; 31. Louyet, 55 h. 33* 40"; 35. Blattmann, 55 h. 34' 17"; 36. Ait. Buis, 55 h. 3tt* 15": 37. Moticlero, G6 h. 42' 45"; 38. Caillot, 55 h. 46' 13": 39. Cloarec. r5 h, 48' Glaccobe. 55 h. 56' 27".

41. Driancourt, 65 h. 55' Neuharl h. 66' 11"; 3. Pfpoz, 56 h. 6' 39": 44. Ber- 46. 56 h. 16' 8"; 47. jRnat, 56 h. 23' 8"; 48. Haas, h. h. 39' Kutzbach. 58 h. Bergamaschi, 58 h. 42' 27"; M. Lulsonl, &6 h. 43' 43".

Classement interoatioiu

1. Franc*. 163 h. 35' 24": 2. BelRique, 163 la. 50' 12"; 3. Allemagne. 164 h. 22' 2"; 4. (telle, 164 h. 30' 13 6. Sulue, 165 h. 55' 11".

AUJOURD'HUI 9' ETAPES

GAP-DIGNE

Gap 8 » Guillftstre {62 km.) 10 h. 25 Col de Vars km.), ait.: m. 12 h, Barcelonnette (110 km.). 12 h. 20 Col d'Altoa (182 Km.), altitude 2.250 m 13 h. 'M Beauveser (191 km.) 14 h. 25 Dtgne (227 km ). arrivée boulevard LA VIE SPORTIVE UNE FETE DE NATATION AU STADE DES TOURELLES Cet après-midi, à 14 h. 30, se déroulera, au stade nautique des Tourelles (porte des Lilas). l'annuelle fête du nageur scolaire à laquelle V Intransigeant convie gracieusement tous les écoliers de Paria.

Programme attrayant et varié asBuré par 300 nageurs scolaires et avec la participationdes champions Taris, Yvonne Godard, etc.

Entrée gratuite non seulement pour tous les écoliers, mais également pour tous les parents se présentant accompagnés d'un enfant. La fanfare d'enfants de l'écale départementale de Vitry prêtera son concours à cette fête. Tirages financiers CKCOIT fONCIEB

Foncières 3 181'9. Sont rembourses W 100.000 !r.. l«s 2 n™ l.US.083 t.«9.ï90; lu 6 n" HK.091 862.119

90 nbB sont remboursés b 1.000 francs. Foncières Z.M Sont rembourséa par fr.. le n« 100.739 par fr., le n° 791.483 par fr., les 6 n- 20.353 200.748 398.056 633.OU

45 n°* sont rembourses par 1.000 tranca. Foaciem à 1/2 1913. Sont rembourses par 250.OW fr.. le n- par 60 nB" sont rembourses par 1.000 tranca Villa de l'aiU 1/2 18W-SW. Sont remboursés par 100.1XXJ francs, le numéro par 20.000 francs, le numéro par 10.000 Irancs, les 2 numéros 156.776 235.13U par 2.500 francs, les 3 numéros 60.659 78.505 162.207 par 1.000 francs. les 14 numéros 62.193 161.049 256.471 292.066 3UUS8

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Vers 1 Heures, arrivée de l'étape < Gap- &V*nce. par le Miroir des Sports et le Petit Paristea.

IX h. 4t>, a la demt-Ueare pour les petits», avec le concours do La troupe du UiéâLre du p%ttt-M:oi\4«.

18 h. 15. le joumaj par! du poete, par M. Maurice Bourdet.

19 à. 2M. radio- reportage du Tour de France commentaire. de l'étape 4 Gap. 19 h. 45. les Concours du Conservatoire causerie par St. Gvndrey-Kety.

'A) h., présentation par M Derval d'attract tons des folies-Berg*r*>.

20 h. ta. concert par do poêle. avec le cutn-oura de Mlle Lucetie Llmozin. Madame Malbrough, ouverture (Aimé Lachaume > <i Armide tinte et quatuor Ballet de cour D'une prison, et Cimetière de campujrne hrt«ri Arsène Lurin. fantaisie (Lattes) Danses de chez noua, tuile (Jacquet) K*.verie (Vieuxtempa) pour violon Coupa de roulis elra <MeM«g«r>, chant la Béarsélection Première danse ta Vie br*ve fM. de Kalla» Harrhe nuptiale d'une poup»^ (Lecooq).

Au cnur* dn r«nir'»fl* ne ,Il n i.V rnronique de mode do « Jardin des Modes Zi h. 80. dernière* informations,

Emimon de v*nêr*4i matin

1 ti. io, réveil en fanfare et concert de musique enregistrée Cavalerie légère ISuppO Vleux airs français <Broustet) Vieille* de chez mus iCh. Levndé) l'Anneau d'argent (Chaminade) C'est pour la payse (Borel-Clerc) l'Océan (Emile Spencer).

Au cours de l'émission 2 1 h. et à

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Le procès de l'abbé Bethléem du Jugement de la 12" chambre correctionnelle, qui a condamné l'abbe Bethléem, pour diffamation et refus d'insertion, g franca d'amende et vers le syndicat des romanciers fran- faire connaître qu'il n'avait Jamais été pas « récidiviste », ainat qu'il a été écrit Noua lui en donnons acte bUn volontiers.

8 il. 15, revue de la presse par SL Henry tténuet. Informations, propos de bonne humeur, pronostics de la grenouille, et a h. 45, menu de la ménagera donné pu De 8 heures 8 20. concert offert par • TUe-Laadl ».

TOUR EIFFEL (LUS m. 8). 13 h. A lti h. 30. chroniques diverses.

15 b. Concerto (Hendel) Trio (G. Pfelffer) Sarabande et Thème varié (Reynaldu Hahn> Prélude CG. Plernê) Trio (Poulenc) Ballade (Wormser).

18 h 45. journal parle,

h. 30, musique de Ci.Bute.. Symphonie Sonate patMtique ler) Chant d'Bspaffne (Ni. • Suite de ballet (Popy); ParUa-moi d'amour Ne dia pas toujours (Lenolr) Flots du Danube Ilvanowlcl); 8ur lea vagues papa, C'est une occasion (Yvain) la Cinquanruine (G. Marie) Aubade d'amour (Monti); Souvenir de Moscou Express VarsovieParis (Cauer).

RADIO-PARIB a734 m. 1). IL fc, 4b, ii-sques.

12 h.. conférence protestante.

12 h. 30, Symphonie des jouet* (KomOerg) Il était une bergère le. Lauriers sont coupé» tSalburouah s'en m-t-en guerre; Souvenir de cirque (Peter): Boite à musique et pianola (Artlga) la VtUanelte des petite canards (Chabrier) le Petit Hcntier u^ernô); Au restaurant; Amencon petite femme dans te train (Romans); est charmnnt t. F. 1 n» répond plus; ta Comtesse de Monte-Cristo (Allan Gregh); oh! papa (Maurice Yvaln): Passiannémtrnt Il. Pompons rouçes (René Mercier).

lf> h. 45, concert donné au Conservatoire américain de Fontainebleau par le quatuor fa (Maurice Ravcll.

19 h. 10. LHnah (Tounjr): Tango A'tmour

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L'ATTENTAT DU TRAIN DE LA VARENNE

Commis par le parquet pour enquêter sur l'affaire du train de la Varenne. M. Bru. juge d'instruction s'est tranrporté hier après-midi. avec Bon greffier, M. Simonneau, à J'hôpital de la Pitt6 afin d'y interroger la victime Mme Le Goff. Les internes, en effet. avaient déclaré que l'état de la jeune femme s'était un peu amélioré et qu'eue pouvait répondre aux questions qui lui seraient posées.

Mme Le Goff a retracé les circonsau magistrat sur son agresseur des inpremières déclarations.

D'autre part, noua avons dit que la fier si M. Le Goff se trouvait à Bizerte treprise de travaux publics dont les bureaux se trouvent à Paris rue de CourM. Le Goff était arrivé en cette ville le 26 juin dernier. Les hypothèses que tant sa présence à Saint-Maur. le jour de l'attentat, doivent donc être définitivement abandonnées.

(P. Brousse); El Gaucho (Schipa): l'Heure bardo) Sur l'accordéon (Flouron) Pluie d'or (Waldteufel); Son parfum (Hana May): Tesoro mio (Btcucci) lton petit « Soitnv Boy (Marc Hély); Plegaria (Bianco); Une larme (Dostal).

20 heures, Stentca Rosine (Glazounoff) 7ft»frtn (Albeniz) Symphonie classique (ProPacifie (Honegger).

21 h. 30. Nocturne, Mater Dalorosa (C. try): Hymne à la nuit la la Mer (Debussy); Dlaj trio mason (Relssleer); tneaao (K. Strauss): Chevauchée des Valkyriea (R Wagner).

20 h. 40, chronique.,

PAAIB P. T. T. m). Compte rendu du Tour de France. 7 h. Gap 13 h., au sommet du co1 d'AJIos 16 h. 45 et 19 h. 45. Digne.

S h., informations. 12 b., devinettes bla.toriques, chronique du tourisme concert. 13 h. 15. relais de Strasbourg.

15 h. T. F. à à l'hopitaJ.

18 h. 15, radio Journal.

20 h. 30. le Cycline, pièce en 3 actes de Sommerai Maugham Danses jusqu'à minuit.

RADIO. L. (370 m.i. 12 h. 30 et 19 h. concert.

13 h. et 19 h., Informations.

ET ETRANGERES

BRUXELLES (M7 m. 8). 17 h. ShéhéDAVENTRY m. 4). 14 h. 13. Trois Peintures fameuses (U. Wood) Sélection de hanta d'Hermiun Lohr Deux Danses (Borch) Danses écossaises (Co!e> la Cheval de bronze (Auber). (Douglas) Sélection de musique de SulUvan Ssqwfeses da boia (Mao

451.375 467.133 471.628 477.286 5W.318 503.197 606.076 5L1.834 &31.9H7 534.866 537.74f. 540.OM 549.261 563.X40 &55.U19 S57.898 54U.777 672.293 OU.UN 618.357 086,681 838.610 64H. SS9 644.268 647.147 666.784 658.663 661.542 667.300 670.179 673.058 675.937 Série A. Bona de 15. 18. 20, 26 et 33 an, de 500 fr. (Numéro extrait de la roue 853.353 882.143 910.933 939.723.

9- série A. Bons de le, 20, 36 et 38 an« de fr. (Numùro extrait de la roue 600.7âS) 616.163

«• Série A. Boita de le, et 38 ana de fr. (Numéro extrait de la roue aucun bon payable. 7* Série A. Bons de 20 et 36 ans de fr. (Numéro extrait de la roue 4Sfi.71S)

6e Série A. Bon. de 20 et 36 ans de 500 fr. (Numéro extrait de tu roue

6e Série A. Bons de 20 et an. d·. 500 tr. (Numéro extrait de la roue 3T5.042) 316.34S 318.2C7 338.380 4- Série A. Bon. de S5 ana de 600 fr (Numéro extrait de la roue n numéro sortant sur 2.407 dans la série, un sur dans les a séries. Seul. payable* le8 Bons dont les versements ne sont i*a* en retard de plus de trois mots.

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Une mission d'études

de l'école de Grignon en Russie Un groupe important d'ingénieurs agronomea et d'élèvee de l'Ecole nationale d'agriculture de Grignon as rendra en Russie en août et septembre La mission, dirigée par le professeur Benoit-Rambaud, 'se propose d'étudier l'organisation, les moyens et les résultats da la culture soviétique 2- la recherche dans les laboratoires et stations agricoles A motocyclette, un adjudant pilote se jette contre un tramway

M. Louis Aymonain, trente et un ans, adjudant pilote à SalntrCyr, suivait à motocyclette, vers 20 heures. la rue du Ponceau, à Ch&tillon, en direction de Paris, quand il heurta un tramway de la ligne 86, au moment où il doublait un autre tramway de la même ligne. Transporté au Val-de-Grâce, l'adjudant, qui était tort grièvement blessé, est mort quelques heures plus tard. Mlle Denise Grandmougin, manutentionnaire de vingt-trois ans, demeurant 8, cours de Vin cennes, à Paris, qui se trouvait sur la sellette arrière de la machine. sérieusement atteinte, a été admise à l'hospice des Petits-Ménages.

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