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Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir

Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)

Date d'édition : 1933-05-10

Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 126844

Description : 10 mai 1933

Description : 1933/05/10 (Numéro 20525).

Description : Note : Dernière éd..

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse

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Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6277240

Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 06/12/2010

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Aux terres hostiles

d'Ethiopie L'EXPEDITION ABYSSINE CONTRE LES ISSAS

Les « saleurs » de sources par Henri de MONFREID

Je suis le seul voyageur européen dans le train qui descend vers Djibouti, mais, en avant de mon wagon, les voitures de troisième classe sont bondées d'indigènes, surtout des femmes et de? enfants. Presque tous des Issas.

A cent kilomètres après DirréDaoua, d'immeases troupeaux soulèvent des nuages de poussière et, derrière eux, toute la tribu émigre vers le nord-est en suivant la voie ferrée. Ce sont encore des Issas. Tous prennent la fuite devant la menace des razzias annoncées depuis huit jours par le gouvernement du Harrar contre les tribus de ceux qui se prétendent protégés français et qui refusent de se reconnaître sujets abyssins.

En effet, en 1892, les Issas se mirent sous le protectorat de la France pour être protégés contre les incursions gallas et échapper à la domination abyssine dout ils redoutaient les effets après la conquête du Harrar. En 1917, ils transformèrent ce protectorat en une cession complète de leur territoire à la France. Ils devinrent ainsi sujets français et, à Dirré-Daoua, se placèrent sous la protection de notre consulat.

Le mois dernier, cinquante Issas, parmi lesquels se trouvait Hadji Ali, leur représentant accrédité auprès de notre consulat, furent massacrés par des Gallas Gourgoura, avec la collaboration de soldats abyssins.

Je n'insisterai pas sur les causes occultes de ce coup de main qui servit de prétexte à déclencher la campagne actuelle contre les Issas et à justifier leur poursuite jusqu'à la frontière de la côte française des Scmalis.

J'ai appris que ces troupes doivent se concentrer à l'ouest du lac Assal et s'établir dans la région d'une manière définitive. Il m'a paru intéressant d'aller sur place me rendre Je ne dois pas songer à traverser les immensité* arides et sans ressources de ces régions volcaniques

tante et préparée de longue main. J'ai seulement quelques chances d'y parvenir en passant par la mer. En partant du Gubet-Harab, au fond du golfe de Tadjôurah, on peut atteindre le lac Assal assez facilement, la distance à vol d'oiseau étant d'environ douze kilomètres. En arrivant à Djibouti, je trouve tout fort calme. Personne ne sait rien, et quand je parle des dangers de l'avenir, des complications diplomatiques que la présence des Abyssins à notre frontière peut amener, j'obtiens des sourires et des haussements d'épaules condescendants. Cependant, au bureau du gouvernement, probablement mieux renseigné, règne une certaine inquiétude. Je tente une interview avec le gouverneur pour connaître quelles mesures il compte prendre pour éviter la fâcheuse éventualité d'un incident de frontière. Mon souci d'informer la presse avec exactitude et le désir de ne pas donner au texte de mon télégramme l'apparence d'une critique contre M. ChaponBessac, dont tout le monde connaît les sentiments pour moi, m'attirent de lui cette réponse

dont pas donner j'estampille gouvernemeafhle à vos communiqués.

Malgré cette attitude assez peu bienveillante, j'obtiens l'autonsarion de prendre la mer le so;r même. Je" pars avec mon bateau *ou« le prétexte d'une croisière d'agrément. et, pour la première fois, la douane ne se croit pas obligée de mobiliser ses brigades volantes et ses patrouilleurs de haute mer pour surveiller mon modeste voilier de douze tonnes.

Lti suite à ta cinquième pooff.)

Le général von Seeckt à Cbanghaï Changhai, 9 mai {dépêche Unvan.) Le général von Seeckt, arrive hier à Changhai, a déclaré effectuer un voyage d'agrément. Toutefois, selon certaine* informations, le véritable but de la visite du général allemand serait d'inspecter les troupes chinoises Ins-

LE CONSEIL DES MINISTRES A DÉLIRÉ HIER

SUR LES NEGOCIATIONS FRANCO-AJPCIES Toute décision a été réservée et n'interviendra qu'après de nouveaux échanges de vue par voie diplomatique

MM. Daattlou, Cbsutomp* et UsltuUer. La majeure et la plus Importante part des délibérations du conseil des ministres, qui a eu lieu hier matin à l'Elysée, de 10 heures à midi, sous la présidence de M. Albert Lebrun, a été consacrée à l'étude des problèmes soulevés par la mission que M. Edouard Herriot vient de remplir aux EtatsUnis.

Après que M. Daladier, M. Paulrenouvelé et complété l'exposé qu'ils avaient fait lundi après-midi au conseil de cabinet sur les entretiens de Washington, le conseil c a renouvelé à M. Herriot ses félicitations et ses remerciements pour la haute autorité et le dévouement aux intérêts du pays avec lesquels 11 a rempli sa mission >. Le conseil € a été unanime dit également le communiqué officiel à se féliciter des dispositions amicales et de l'esprit de compréhension qu'avait manifestés le président Roosevelt > lors des entrevues qu'eut avec lai l'envoye extraordinaire de la France. Nous croyons savoir. en effet, que M. Daladier et ses collègues ont été d'accord pour constater à quel point le président Roosavelt avait persanniiHeincnt compris que la Franco était Mr-drrtt <ie réclamer de iégftiixuM assuraiîoes. aussi bien en ce qui concerne les problèmes de la sécurité, du désarmement, de la revision des traités, qu'en ce qui touche les pro. blèmes d'ordre économique trêve douanière, institution, le ca,s échéant, d'une taxe de compensation des a changes. etc. Mais il convient de souligner que les délibérations gouvernementales d'bier matin, pas plus que celles de la veille, n'ont donné lieu à des décisions définitives. Ce qu'il est toutefois permis d'affirmer, c'est qu'U a été convenu que le gouvernement ne déposerait pas pour le moment de projet de loi tendant au paiement da l'échéance du 15 décembre, et qu'il ne reviendrait pas sur la position ainsi prise, tant qu'il n'aurait pas obtenu de garanties formelles.

La preuve que toute autre résolution a été réservée, c'est que le conseil e a chargé selon les termes mêmes du communiqué M. PaulBoncour de donner des Instructions â notre ambassadeur à Washington. en vue de continuer par la voie diplomatique la recherche des précisions nécessaires aux décisions ultérieures du gouvernement ».

Il apparalt que ces instructions ont trait surtout à l'attitude à adopter vis-à-vis du nouveau plan américain relatif, au règlement des dettes, plan qui, on le sait, n'a que le strict caractère d'un < ballon d'essai » officieux. (La suite à la deuxième page.)

La Légion d'honneur

à l'Ecole supérieure des mines Sur la proposition de M. Paganon. le conseil des ministres a décidé d'attribuer la. croix de la Légion d'honneur à l'Ecole supérieure nationale des mines. à l'occasion du anniversaire de sa fondation, le 17 juin.

IMAGES DE PARIS

M. Macdonald reprend aux Communes un large exposé

de sa récente mission Les dettes de guerre, la conférence mondiale et les nouvelles dispositions des Etats-Unis en ce qui concerne la question de la sécurité et de la définition de "agresseur ont été le thème de ces importantes déclarations fondre.% 9 mal.

DE NOT11 CDKMUPONDlN'r PARTICULIER A l'occasion du débat qui s'est ouvert aux Communes à propos du budget du Office, M. Macdonald a de nouveau exposé les résultats de sa mission aux Etats-Uni Il a pris soln, dès le début, d'avertir la Chambre qu'il n'aurait pas grand'chose à ajouter à ce qu'il dit la semaine dernière. et il a rappelé que ses conversations avec le président Roosevelt portèrent plus spécialement sur trois séries de questions extrêmement difficiles les dettes de guerre, le programme de la coulérence économique mondiale et 1a situation européenne.

Au sujet des dettes, M. Macdonald & dit notamment

Je tiens souligner que nous avons été pleinement d'accord à Washington pour considérer que la conférence économique mondiale ne pourrait pleinement réussir que ai, avant sa conclusion, l'obstacle des dettes était surmonté. Le règlement final prendra un certain temps, mais un règlement compkt et définitif doit intervenir aussitôt que possible. Pour dissiper tout malentendu, je tiens à faire remarquer qu'il n'a jamais été question de soumettre les dettes de guerre à la conférence économique internationale.

Il se peut que soixante nations aoient représentées à cette conférence. Existe-t-il une organisation moins qualifiée qu'une telle assemblée pour régler le problème européen des dettes de guerre? Les négociations sur les dettes devront être menées concurremment et sur des bases parallèles à la conférence mais par un autre organisme. La conférence économique ne pourra pas siéger de 9 heures du matin À minuit. Ceux qui viendront s'en occuper à Londres auront quelques loisirs qui pourront leur fournir l'occasion d'examiner le problème des dettes. Uu règlement permanent c*est le but que nous noua somme» fixé. La date du15 juin sera une barrière c'est procéder un large exàmëri d«> toutes les possibilités et ne rien dire ici qui soit de nature à accroître les difficultés et rendre la barrière infranchissable.

La trêve douanière avait dit à Washington, à savoir qu'il accueillait avec faveur l'idée d'une trêve pour la durée de la conference. mais que l'appltcaUon de cet armistice douanier -devrait s'accompagner des sauvegardes qu'exige la position particulière de la Grande-Bretagne, puis le premier ministre a annoncé J'al été informé. il y a quelques minutes, que de nouveaux échanges de vues ont eu lieu avec le gouvernement des Etats-Unis, et je suis en mesure de dire que, sous réserve de l'élaboration du texte exact et de la protection de la position essentielle des deux gouvernement?, il y a toutes chances pour qu'une entente se tasse entre nous et les Etats-Unis au sujet d'une trêve douanière immédiate, c'est-à-dire du renoncement à l'adoption de nouvelles initiatives qui pourraient accrottre les nombreuses ditflcuItés actuellement dressées contre le commerce international.

M. Macdonald a réaffirmé que la conférence devrait avoir pour résultat de supprimer ceux des obstacles au commerce international qui ne sont pas nécessaires à la protection nationale, mais il a fait cette réserve Notre intention est que la trêve ne noua empêche pas de poursuivre l'œuvre que nous avons entreprise et celle que nous développons conformément aux déclarations déjà faites dans cette Assemblée.

(La mite ,la troisième page.)

LES ENTRETIENS ROOSEVELT-SCHACHT ONT EN PABTîf OLISSÉ SUR LE PLAN POLITIQUE D'accord, avec certaines réserves, sur les projets économiques, le D' Schacht a entendu M. Roosevelt lui exprimer son opinion sur le réarmement de l'Allemagne sous prétexte d'égalité Washington, 9 mai.

DE: NOTRE CORRESPONDANT Les entretiens du Dr Schacht avec MM. Roosevelt, Hull et Less. experts américains, ont pris un tour politique à l'o c c a ion du désarmement. M. Schacht dut demander par câble à son gouvernement des instructions. Sa visite iL la Maison Blanche cet après-midi sera suivie au moins d'une autre avant son départ pour NewYork jeudi.

Le président Roosevelt, suivant des renseignements dignes de foi, a exposé a M. Schacïft l'importance qu'il attachait à une réduction effective des armements et des budgets militaires. Il l'a assuré de la sympathie qu'il éprouvait pour le principe de l'égalité des armements que les représentants de l'Allemagne ont soutenu avec fermeté, à Cenève et ailleurs, depuis de longs mois; mais il ne lui a pas cacha qti«, malgré" cette sympathie. il ne pouvait envisager d'un œil favorable le réarmement de l'Allemagne sous prétexte d'égalité. C'est cette question du réarmement de l'Allemagne en cas d'échec de la conférence du désarmement qui a provoqué une demande d'instructions de la part de M. Schacht et qui doit faire l'objet de nouveaux échanges de vues entre MM. Roosevelt et Schacht. On prétend que la question du statut territorial de l'Allemagne et de la révision du traité de Versailles n'a pas rait l'objet de discussions. On imagine pou-tant difficilement que le président de la Reichsbank n'ait pas saisi cette occasion d'exposer son point de vue bien connu sur la nécessité d'une révision des trou.tiéres allemandes.

Les entretiens sur les questions économiques ont laissé apparaltre un sentiment allemand étrangement semblable au sentiment anglais ou français celui qu'une stabilisation prochaine du dollar s'impose si lei relations économiques de l'ancien et du non veau monde ne doivent pas être complètement arrêtées. M. Schacht s'est montré chaleureux pour le principe d'une trêve douanière, mais il a fait observer que la chute du dollar polir- ralt rendre nécessaire L'Imposition d'une MJr&W) dft-'&Aibgfe' à l^sard des marchandises américaines.- Pierre DENOYER

{La suite à la troisième paye.) On s'attend à Washington

à une manifestation de vétérans Washington, 9 mal (dépêche Haras-) Une compagnie d'infanterie a occupé le fort Hunt. près de Washington, pour le cas où dva désordres se produiraient au cours de la manifestation que 8.700 vétérans de guerre ont organisée pour la semaine prochaine en vue d'obtenir le paiement du bonus.

INAUGURATION DU SALON DE LA FEMME PEINTRE

M. de Montre au milieu dm femmes peintres

Les hommes du jour, De Fleuriau C'est aujourd'hui qu'il va quitter défi1 Age de la retraite est venu le surprendre. L'adieu sera discret. Il l'a voulu discret. Il l'a voulu ainsi, parce qu'il en a déjà éprouvé la tristesse. C'est que de cette maison il n'a pas été simplement un hÔte'Me passage. De 1899 à 1920 et de 1924 à 1933. c'est-à-dire pendant près de trente ans, Il y a, soit aux côtés de Paul Cambon, soit en chef, vécu maintes journées chargées d'histoire.

Presque toute sa carrière s'est dérou.lée là. face aux magnifiques pelouses de Hyde Park. Il débuta par un bref séjour à Constantinople où il servit. une première fois, sous les ordres de Paul Cambon. qu'il ne suivit pas immédiatement à Londres. mais qu'il y retrouva un peu plus fard pour participer avec lui à la négociation de ces fameux accords qui furent la bas* de l'Entente cordiale. Peut-étre n'est il pas superflu de rappeler, à cette occasion, que ces accords n'eurent pas. à t 'origine, le sens qu'on leur attribue courammtot e: que les événements devaient leur donner. Edouard VII et Delcassé, Ion L*nsdowne et Pau! Cambon..se Connèren; d'abord pour but. au lendemain de Pachoda. de dissiper les malentendus framçoang'ais. Ce but fut atteint, et on sa;: coinment le refus de l'Allemagne de s'associer à cette oeuvre d'assainissement européen est-il besoin de rappeler l'infructueux voyage de lord Haldane à Berlin ? provoqua la catastrophe où l'Entente, révélant sa vertu. attesta la clairvoyance de ses initiateurs.

Durant toute cette période et pendant

coeur l'école de son chef dont il fut le confident. et sut se faire i':nterp'-ete s bien qu'aux yeux des Anglais 'es deux noms demeurent inséparables. Et quand il revint à Londres en après quatre années d absence passées en grande par- tic à Pékin, il y fut accueilli, dans tous les partis et dans tous les milieux, avec une faveur unanime.

C'était au lendemain de la Ruhr. De nouveaux malentendus avaient surgi et c'est à les dissiper que, comme Paul Cambon au début du siècle. s'attacha le nouvel ambassadeur. Il apporta à cette tâche" la méthode discrète qui avait lait ses preuves dans le passé. Mais les circonstances avaient changé. La flotte allemande n existait plus. Nos inquiétudes étaient devenues étrangères à beaucoup d'Anglais qui nous accusaient de les exagérer et de ne pas prêter une attention suffisante aux difficultes économiques qui l'emportaient dans leurs préoccupations. Par surcroît, le rôle des ambassadeurs se trouvait réduit dans la proportion où les ministres des Affaires étrangères traitaient les problèmes au cours d'entretiens directs.

M. de Fleuriau jugea qu'en de telles conjonctures, et dans un pays où triomphe l'empirisme. il convenait de s'interdire la poursuite de vastes solutions d'ensemble et de s'attaquer modestement aux difficultes, en les sériant. Une telle méthode ne répond certainement pas aux aspirations d'un monde en effervescence constante. EUe a du moins le mérite. fut-il. eu apparente, d'ordre négatif, de prévenir Jes grandes désillusions si souvent gêné. ratrices de conflits.

Ce qui est hors de doute, c'est que sa vive compréhension du caractère anglais, qu'on peut rattacher au moins es grande partie à x. ascendances maritimes et protestantes. il naquit à la Roche'» en 1870 et descend d'une lignée de marins lui pf* lit, en dépit de graves crises interna tioiui le de garder ici. au profit de son pays, un crédit intact. ainsi qu'en ont témoigrié les manifestations d'unanime sympathie qui ont précédé son départ et auxquelles U a été surtout sensible dans la mesure où, en sa personne, l'hommage allait au représentant de la France. Parmi ces témoignages de haute estime, nul n'est d'ailleurs plus significatif que le geste du roi George V lui conférant le titre de chevalier grand-croix de l'ordre du Bain, un honneur qui. à ma connaissance, n'a été décerné jusqu'ici qu'à un autre Français. Paul Cambon.

Lorsque, il y a quelques semaines, on lui annonça qu'il allait être remplacé, son premier réflexe s'exprima ainsi c Indiquet-on le nom de mon successeur Dès qu'il sur que M. Corbin, qu'il tient en très haute estime, avait été désigné, il proles intérêts de la France seront en bonnes mains. » L'homme tout entier venait de se définir la France d'abord!

Jean Massip

La journéed'aujourd'hui sera assez fraîche

Un régime de tempe assez frais a succédé aux journées chaudes et orageuses du début du mois. Hier, à 14 heures. le thermomètre n'atteignait nulle part 20°. sauf à Montélimar et sur le littoral méditerranéen. Partout ailleurs, on notait des températures aesez uniformes et comprises entre 13" et seulement. Aujourd'hui, le temps va rester frais par vent de nord-ouest à nord assez fort. Le mistral va même souffler sur toute la vallée du Rhône. Le ciel sera nuageux sur la moitié Ouest et très nuageux sur la moitié Est. Quelques giboulées sont méme probables, plutôt dans le Nord-Est et l'Est. Un anticyclone s'étend des Açorei à IR pénlnBOlç .Ibet«ndi£ que des dépressions eu* etilent sUr rEcosse, la mer du' Nard et l'Europo centrale.

SIX PERSONNES CARBONISÉES DANS UN ACCIDENT

D'AVIATION

L'avion postal français assurant la liaison Casablanca-Toulouse prend feu après son départ de Barcelone

M. Riruellr

Barcelone, 9 mai [dép. Havas.) Un grave accident d'aviation, qui a coûté la vie à six personnes, s'est produit cet après-midi, peu après 14 heures, près de Villadrau. à environ 85 kilomètres au nord de Barcelone. L'appareil, un avion postal français, revenait de Casablanca et, après escale à Barcelone, faisait route vers Perpignan et Toulouse. Il y avait six personnes à boni le pilote Emler, le pilote en second Rieulle, le radiotélégraphiste Guyomard, deux passagers qui étaient montés dans l'avion au départ de Casablanca et M. Riguelle. représentant de la Compagnie Aéropostale à Dakar.

Comment t'est produit l'accident Vingt minutes après le départ de Barcelone, le radiotélégraphiste du bord a envoyé à Toulouse un message ainsi conçu:

c Montons au-dessus des nuages; envoyez renseignements météo sur parcours Perpignan -Toulouse. > Ce radio a été le dernier envoyé par l'avion. Une heure après, on a appris que l'appareil avait heurté une malmon du village de Villadrau, près de Montsery, à 1.700 mètres d'altitude. Des premiers renseignements re- cueillis, il apparaît que l'avion prit feu en l'air à la suite de l'explusiou d'un réservoir à essence. Peu après cette dés ailes de l'appareil qui pendait et,! tout aussitôt, il s'écrasa sur le sol. où il fut carbonisé avant qu'on ait pli porter secours aux passagers.

J'ai passé mon après-midi de dimanche aux courses. Mais je n'étais pas à Lonflchamp et je nui pas vu courir le Prix Hocquart. l'étais en Anjou, à Ourlai. Durtal n'a pas la prétention d'être une grande ville. Durtal est une toute, tonte petite ville. Elle est même un peu plux petite que ceÎ3. Durtal possède pourtant un beau château, aux tours massives. Durtal possède, en outre, une grâcesible, harmonieuse et iégère. CTcst. déjà. la « douceur angevine ».

L'hippodrome de Durtal, même si le ciel ne sourit pas. est charmant, agreste. et et bucolique. C'est une ravissante campagne, avec des champs, dfs prés et des sapinières. Les chevaux, qui ne sont, pas obligés d'être de pur sang, galopent sur une herbe grasse. De menus drapeaux, frais et tricolores, se tendent sous le vent d'ouest L'orphéon municipal Joue des marches entraînantes. Les contrôleurs, aux entrées, écornent d'un coup de ciseaux les cartes de pesage. Ccst une manière comme une autre de déjouer les coupables manœuvres des resquilleurs.

Au paddock, les sportsmen affluent. Ils examinent avec unt attention et une compétence sévères les chevaux, qui tour- pas qu'il ny eût pas de- tuyaux p 'à Durtal II en a. comme partout. comme à 'Saint-Cloud. • Et' l'on court aptes le boucher, après le jeune fils de l'avoué, après le maréchal des logis du cadre noir, qui sont e propriétaires il. Ma fol. les courses sont fort attrayantes Il y a deux belles cotes dans les deux steeples militaires. Il y a aussi quelques élégances du meilleur ton, quelques L'es |ol les femmes.

Mais la réunion est. avant tout. paysanne. Les ̃* gens de la ville n'y for. ment qu'une minorité tout à fait restreinte. Ce sont les paysans qui rem. plissent le pesage. et ses tribunes. Ce sont des paysans bien vêtus. de bonne mine, de bonne allure. de bonne humeur. L'un deux s'écrie sur le passage d'un cheval qui na pas été placé:

Il Il n'est donc bon à ren. ç ui-là 1. Toute la campagne environnante assiège les bureaux fort exigus du Mutuel. Les porte-monnaie et les portefeuilles s'ouvrent, tout grands. Le buffet est envahi.- On va enregistrer Près de deux malgré la pluie 1

Et |'ai fait. i'ai voulu. faire du moins un petit calcul. J'ai voulu compter les autos en station dans le parc de pesage et sur la pelouse,- Je me suis arrêté dans mon calcul Il Il en avait plus de cinq cents, plus de six cents Il y en avait mille peut-être! A fin des courses, I' *mbonteillage tut digne d'une journée parisienne.

Et voilà tout de même en dehors de toute considération et de tous commentaires oh petit aspect dominical. rural et consolant de la crUe économique en l'an 1933. Maurice Prax.

Les cendre de M. Albert Hannsworth seront jetées dans la mer

Londres, 9 mai (dép. Petit Parisien.) Aujourd'hui a eu lieu au Golden Green l'incinération de la dépouille mortelle de M. Albert Harmaworth, frère de lord Rothermere et de feu lord Northcjlffe, qui mourut leudi dernier à Vergèze, dans le sud do la France. le le vc£u exprimé par le défunt se* cendres seront jetées à la mer au milieu du détroit- du pas de Calais.

Le crime sauvage

de Fernand Oé

lui Yaut 5 ans de prison avec sursis

La mère de la jeune femme assassinée déclare a Ma fille est une grande coupable » De quel abominable crime Ferdinand Oé. qui pleurniche dans sa stalle, ne vient-il pas répondre ? La jalousie suffit-elle à lui inspirer tant de sangtante cruauté ? « Responsabilité atténuée a, ont déclaré les neurologues. Ce grand gaillard n'a pas d'histoire. Né à Weiller-1 a-Tour, dans le grantiduché de Luxembourg, il a fait un apprentissage de boulanger et est venu se fixer, avec sa jeune femme, née Eugénie Thomassln, 129, rue Saint-Charles. Le couple occupait là un petit appartement fort bien entretenu. Oé, par ailleurs, a toujours donné pleine satisfaction à ses employeurs. Partout où il a travaillé, il a laissé la meilleure impression. Après un séjour à l'hôpital Boucicaut, il alla faire une cure au sanatorium de la Guiche. Là encore, il se créa de nombreuses amitiés < Malade facile, doux. serviable, un peu taciturne dit-on de lui. Bref, un homme dont jamais on n'aurait attendu un crime

Et Mme Oé ? Elle passait, elle, pour sérieuse, mais coquette. Elle était, en réalité, plus coquette que sérieuse, et en 1927 déjà elle avait trompé son mari, qui pardonna.

A la Gutche, il reçut des lettres anonymes qui lui dénonçaient la conduite de sa femme. Le boulanger qui, jusqu'alors, lui avait adressé des lettres pleines de tendresse, modifia peu peu le ton de sa correspondance et en vint bientôt à menacer « Aussi vrai que je suis tubar, écrivit-il un jour, je reviendrai et je le tuerai II demanda à Mme Thomasstn, sa belle-mère, d'intervenir. Mais la jeune femme ne voulut rien entendre et refusa même de partir pour Dombaslc. son pays natal. Elle était, en effet, depuis longtemps devenue la maîtresse d'un ouvrier coiffeur, Dimitrt Montaftchinef, à qui eUe faisait croire qu'elle était libre.

Une surprise

Le Il août, sans avoir prévenu personne, le mari rentrait chez lui, de bon matin. Il trouvait sa femme seule, babillée. prête à sortir, Il prétendit par la suite avoir vu un amant m'enfuir par la fenêtre. Mais ce n'était là qu'une invention. sinon une hallucination de malade.

lettre, pleine de réminiscences dramatiques, ou l'on retrouve le couplet final de Marie dans la Tosca e Je meurs désespéré. Le soir venu, sa femme, qui redoutait la contagion, préféra dormir seule sur un matelas, dans la salle à manger. Oé, lut, repo.serait dans la chambre. Mais Il prit cette précaution horrible de glisser sous son oreiller un rasoir tout ouvert. Il y a deux versions du drame. L'accusé prétend que la seconde seule, celle qu'il donna au juge d'instruction, est exacte. Pourquoi?

Je ne -voulais pas. dit-il, que la vérité parût dans les journaux.

Le président Villette reprend néanmoins les depx récits. Le premier, tait au commissaire, et alors que l'assassin se trouvait encore BOUS le coup de l'émotion, semble de beaucoup le plus vraisemblable. Avant .de s'endormir, Oé voulut avoir avec sa femme une explication. Et ce sont là ses pro1 pres déclarations il lut alors dans le regard de l'infidèle autant d'ironie que de provocation. Alors Il se jeta sur elle.

Euzène

(La suite A la deuxième page,.)

La terre

source d'électricité gratuite

L'éminent biologiste et physicien C. Lakhovsky vient de faire paraitre chez Fasquelle un ouvrage intitulé la Terre et Nous qui ne manquera pas d'attirer l'attention, non seulement des savants, mais encore du grand public et de provoquer dès discussions pas- sionnées en raison de l'originalité et de la hardiesse des théories qu'il expose.

Parmi ces théories, l'une des plue curieuses est sans doute celle qui consiste 8'comparer les diverses couches de terrain dont est composée l'écorce terrestre à autant d'éléments de piles électriques dont le courant serait formidab:e et qui engendreraient des forces suffisantes pour éclairer et chauffer les villes, alnst que pour taire marcher les train..

A la lecture de cet ouvrage, on reste tout d'abom ahuri et l'on se dcmande c Est-ce possible ? Cependant, si l'on réfléchit bien, on ne manque pas de découvrir assez vite des preuve» en faveur de cette théorie, notamment la présence de sources d'eau chaude qui jaillissent dans de nombreuses localités et dont la température ne saurait


s'expllquei par la profondeur des couches dont elles proviennent puisque l'on trouve des sources froides ainsi que des nappes de pétrole à quinze cents mètres de profondeur, tandis que l'on rencontre parfois de l'eau chaude quelques dizaines de mètres sous terre. Il semble donc que l'hypothèse do Lakhovaky puisse seule expliquer ces eources. C'est d'autant plus vraisemblable que, dans le voisinage, on constate une Ionisation intense de l'atmosphère. Les phénomènes d'électrisation dont parle Fauteur entrent donc en jeu. Tel est le cas du Simplon: pendant te percement du tunnel, des sources chaudes jaillirent de divers côtés et l'on observa en même temps dans les galeries une Ionisation intense de l'atmosphère. Pour expliquer ces phénomènes, on tnvoqua la radioactivité des roches. A notre avis. cette explication est insuffisante car la teneur de ces roches en minéraux raSio-actifs (sels de radium ou de thorium), établie d'après les travaux de Kolhcerster, semble bien faible pour donner naissance aux milliers de calories apportées par ces sources- Au contraire, l'hypothèse de Lakhovsky rend parfaitement compte de l'énorme quantité de chaleur transportée par tous ces cours d'eau souterrains, ce qui peut se produire à n'importe quelle profondeur, l'eau passant entre deux formations de polarités différentes qui se comportent comme deux électrodes, s'échauffe par le passage du courant comme une gigantesque bouillotte électrique. Elle explique également, d'une façon fort probante, l'ionisation de l'atmosphère dans les régions où jaillissent ces sources.

Donc, non seulement cette théorie concorde avec la réalité des faits, mais elle permet de prévoir des phénomènes dont les conséquences auraient incalculables. G. Lakhovsky affirme dans son livre qu'il ne serait sans doute pas très difficile de recueillir cette énergie à condition de trouver dans le sol des points de polarité opposée et présentant entre eux le maximum de différence de potentiel. C'est en ces points qu'il faudrait enfoncer dans la terre des câbles pour atteindre les électrodes de cette nouvelle pile d'une puissance invraisemblable. D'ailleurs, l'auteur aurait inventé un appareil pour détecter ces rayonnements terrestres, et peut-être avec cet appareil favorables pour la captation de cette formidable énergie gratuite.

Cet ouvrage si passionnant contient encore bien d'autres aperçus remarquables sur l'influence du rayonnement terrestre (rayons de la mort), sur l'organisme humain et sur notre santé, sur le cancer, s.ur la façon d'éviter et de guérir cette redoutable maladie, sur les phénomènes de résonance, sur les éruptions volcaniques, sur les tremblements de terre et sur le problème de la nature intime de la lumière. Allant plus loin que les novateurs les plus hardis en cette matière, Lakhovsky a conclu que le soleil devait rester obscur et froid et que les ondes invisibles qu'il rayonne ne deviennent lumineuses que parce qu'elles provoquent la résonance des particules de l'atmosphère terrestre.

Comme on le voit, ce livre fera date; tout d'abord il noua révèle la force la plus formidable qui se trouve sous nos pieds et, ensuite, il bouleverse nos connaissances cosmogoniques. La découverte du soleil froid et obscur prendra peu à peu dans l'histoire des sciences la même importance que la découverte par Gatitée du soleil immobile autour duquel la terre s'est trou*vée tout d'un coup obligée de tournes* A. GIVEJ.ET.

ingénieur B. S. ̃.

M. A. DE MONZIE

PRESIDE UNE CONFERENCE SUR L'ITALIE NOUVELLE Sous les auspices de la section française des Amitiés internationales et avec la collaboration de la société des Ingénieurs civils. M. Giulio Tian, Ingénieur de l'école de Rome, commandeur de la couronne d'Italie, a fait hier à 21 heures; 2, rue Montpensier. une conférence sur « Rome en 1933 et les grands travaux de l'Italie nouvelle ».

M. A. de Monzie, ministre de l'Education nationale et président des Amitiés internationales, présidait cette manifestation et, présentant le conférencier, souligna l'intérêt de semblables réunions qui, -permettant de faire le point et de confronter les efforts, aident au rapprochement intellectuel des peuples. Le ministre souhaita ensuite que se rétablisse une Intimité conftante entre la France et l'Italie, pays parfois divergente mais toujours amis, et passa la parole à M. Giulio Tian qui. avec une éloquente précision, parla de la Rome nouvelle et des gigantesques travaux d'orbanisme p r o v o q u é par M. Mussolini afin d'embe11lr certains quartiers de la Ville nternelle. Ces travaux, accomplis dans un rythme accéléré. ont change complètement l'aspect de plusieurs endroits de la capitale italienne, et les projections qui accompagnaient cette Intéressante causerie d'un technicien éprouvé, nous ont apporté la preuve péremptoire du magnlfique effort entrepris et des résultats obtenus.

Le monument & Lion Bourgeois' MM. Daladler, Paul Boncour et Camille Chautemps ont été désignés pour accompagner le Président de la République dans le voyage qu'il doit effectuer le 28 mal à Chàlons-sur-Marne, à l'occasion de l'Inauguration du monument élevé à la mémoire de Léon Bourgeols.

TROP CHÉRIE par

Il (suite)

Un péché de jeunes»*

Elle avait entendu la voiture s'arrêter devant la porte. Mathilde était descendue ouvrir, et il entra. vit et pressé. Elle renvoya sa domutique.

Restez dans la salle à manger. le puis avoir à vous appeler.

Gérard de Gulbraye était déjà auprès d'elle, et s'expliquait sur le retard avec lequel il avait reçu sa dépêche, et sur une panne qui l'avait Immobilisé aux environs de la Ferté-Saint-Aubin. 11 ne bavardait que pour ee donner le temps de se remettre tant te bou¡.versait la vue de sa pauvre Germaine, vi3tblement au bout de son effort. Ma pauvre amie. Ma pauvre amie, balbutla-t-il enfin Quel coup votre télégramme m'a donné. Mais vous avez exagéré, n'est-ce pas ? Je ne vous Copyright by René Vincy U33. Traduction et reproduction interdites an toua pays.

AU CONSEIL

DES MINISTRES SU1TB M LA FKXHliXE PAGI

En somme, la tache à accomplir consiste à chercher une solution au problème en tenant compte de la façon dont il se pose la fois pour l'Amérique et pour la France. En effet, il semble résulter des entretiens de Washington que les Etats-Unis subordonnent tout arrangement sur les detminéea et, notamment, au paiement de l'échéance du 15 décembre 1932. On connatt, en revanche, la position prise à la veille de cette échéance par le Parlement français. La Chambre, on s'en souvient, a voté alors une motion, où sont énumérées une série d'objections juridiques à la thèse du paiement, mais dans laquelle elle se déclare disposée à passer outre à ces objections et à revenir sur sa décision de ne pas payer, mais seulement au cas où elle obtiendrait de suffisantes compensations.

On voit donc que le gouvernement a eu, pour ainsi dire, au cours de ses délibérations, à examiner sous tous leurs aspects deux questions qui peuvent se poser ainsi dans fhypothèse où les représentants de la nation française consentiraient au paiement, quand considéreront-ils et que faut-il pour qu'ils considèrent que les conditions auxquelles ils ont entendu le subordonner, par la motion à laquelle nous venons de faire allusion, soient réalisées de façon précise et substantielle ? Qu'est-ce que, de son côté, l'Amérique exigerait, au juste, comme compensations dans l'hypothèse où elle consentirait à faire remise à la France de l'échéance ?

C'est à ces deux points de vue que M. Daladier et ses collègues se sont placés et l'équation à résoudre consiste précisément à les ajuster. C'est à quoi seront consacrées les conversations qui vont, comme il est dit plus haut. se poursuivre par la voie diplomatique, et du résultat deequelles dépendront les décisions futures du gouvernement.

La préparation

de la Conférence économique nationale

Réunion inaugurale de conférence interministérielle préparatoire La conférence préparatoire à la conférence économique entre la France et ses territoires d'outre-mer s'est réunie 15 heures au ministère de la Guerre sous la présidence de M. Edouard Daladier. président du Conseil, assisté de reur, Queuille, Sarraut, Serre, Fret. Guy différents départements ministériels intéressés.

La conférence préparatoire a fixe l'ordre du jour qui aéra soumis h la représentants de la France et des territoires d'outre-mer.

Cet ordre du jour comprendra notamment les problemes relatifs à la promatières premières industrielles, aux travaux publics et aux transports, ainsi qu'au édit colonial et aux liaisons ferroviaires et aériennes.

Sur ces points essentiels, la réunion a défini sa doctrine et mis au point les propositions qui seront soumises à l'examen de la conférence générale. A ce communiqué officiel. noue 'intéressante et fructueuse par le fait que la plupart des problèmes à étudier et à résoudre avaient déjà été antérieurement examinés par les minisprojets avaient été préparés ou enviCeat ainsi, notamment, que la délicate question de la viticulture s'est trouvée pied d'œuvre et que la con- férence préparatoire a pu approuver ture, dont l'applicatioa sera générale. c'est-à-dire non seulement dans le territoire métropolitain, mais encore dans toute l'Afrique du Nord, Algérie. Tuni aie et Maroc.

Ce projet, qui avait été, d'ai1leurs. dépose en blanc avant les vacances de Pâques, sera déposé effectivement sur le bureau de la Chambre à la rentrée

L'aviateur Tournoi

grièvement blessé près d'Orange Marseille, 9 mai (dëp. Petit Parisien.) Un accident d'aviation s'est produit à l'aérodrome du Plan-de-Dteu, près d'Orange. M. Tournoi, agent d'assurances à Orange, qui s'était depuis plusieurs année» fait une spécialité d'amateur dans le vol à volte, avait prie le départ sur un petit avion sans moteur. Le départ s'était etfectué normalement. Soudain, -on vit le petit appareil tomber sur le sol. Les assistants se précipitèrent aussitôt et retirèrent M, Tournoi grièvement blessé. Le malheureux, dans sa chute, s'était fracturé le crâne. Les honneurs de la rose des Flandres seront faits à Mme Raveaa

et à M' Payen

Lille, 9 mai (ddp. Petit Parisien.} Le comité des Rosat! des Flandres a décidé de décerner, cette année, le 18 juin prochain, les honneurs de la rose à Mme Ailes Raveau, de l'Opéra, et à M- Payen, bâtonnier de l'ordre des avocats de Paris. tous deux originaires de Lille. Le soir aura lieu un banquet sous la présidence de M. Cordonnier, architecte, membre de l'Iastitut.

vois nullement aussi bas que vous le Aidez-moi à me remonter sur mes oreillers, mon. bon Gérard. Vous êtes venu, tout est bien. Mais pourquoi nous payer de mots? Je suis perdue. je le sais, ne discutons pas. Ce n'est qu'une question de jours, peut-être de quelques heures. car je suis à la merci de la moindre complication, et c'est pourquoi je vous ai appelé avec tant de hâte.

Il 1'avalt assise dans aon lit, et c'est avec difficulté qu'elle s'était exprimée, le souffle rare et rauque.

Mais la respiration lui revenait. Je n'aurais pas voulu mourir sans vous avoir revu Gérard, reprit-elle. Et puis, et surtout, il y avait Janlne. Il avait roulé le fauteuil de Mathilde tout près du lit, s'y était assis, et, lee mains de Germaine dans les siennes La pauvre petite Est-ce qu'elle est tel

Oui, eUe était ici depuis le matin. Sa mère l'avait momentanément retirée de sa pension. tout en la laissant ignorante du malheur qui la menaçait La pauvre petite, elle avait bien le temps de pleurer.-

Est-ce que vous voulez la voir, Gérard ?

Mats le parrain embrasserait volontiers sa filleule. oui-

Germaine rappela Mathilde.

Allez réveiller Mademoiselle. Faites doucement. Dites-lui que c'est mon partain qui est là en passant et qu'il veut l'embrascer.

Gérard et Germaine restèrent à se regarder en se souriant vaguement. Gérard.

Hier, le Sénat

a voté quatre budgets Avant d'aborder la discussion du budget des Pensions, le Sénat, dans sa séance d'hier, a discuté le budget des poudres et salpêtres.

Le rapporteur. M. Guy de Wendel, constate que les explosifs ont subi eux aussi les effets de la crise. La vente de l'azote à la nitro-glycérlne a fortement baissé. Il a fallu faire des économies. seul, le service des poudres a fait quelque bénéflce.

Les premiers articles Font adoptés sans debat. Mai au chapitre 30 (bâti- ments destinés à l'exploitation indu. trlelle) le général Stuhl demande une réduction de 600.000 francs sur la construction et l'outillage d'ateliers pour la fabrication de la nitro-glycérine.

A son tour, M. Tlssier déclare que la vraie politique industrielle de 1'Etat consiste s'adresser à l'Industrie privée tout en entretenant une usine do contrôle. L'Etat n'a pas besoin de fabriquer de la nitro-fflycérine. Les usines privées peuvent produire au delà des besoins de la France. La mieux serait donc de soutenir les industries existantes. Si les crédits demandés sont peu élevé, il n'en est pas moins vrai qu'il s'agit d'une amorce pour la création d'une usine d'Etat et par suite l'institutlon du monopole des explosifs. Et il n'est pas douteux, appule M. Boivin- Champeaux, que le crédit demandé amorce le monopole des explosifs. Or ce monopole a toujours été repo ussé par te Parlement. Les monopoles d'Etat valentbeaucouP mieux que les monopoles de fait détenus par les particuliers.

M. de Wendel assure que la dynamita n'est pas comprise dans le monopole des poudres. Le monopole fabrique un explosif pour les mines qui ne contient pas de nitro-glycérine. Le monopole veut simplement améliorer cet explosif. En effet, déclare le commissaire du gouvernement, il 3'agit de la fabrication d'un explosif nouveau. Cet explosif sera fait dans les usines déjà existantes; donc, pas de dépenses nouvelles.

Devant ces déclarations, le général stuhl retire son amendement et le budget est adopté.

Pensions

finances a opéré des réductions s'éle- vant à un peu plus de 28 millions. Le chiffre prévu pour la retraite du combattant a été réduit de 16 millions, en raison du Laux de la mortalité chez tes anciens combattants des vieilles classes.

Mals, malgré les réductions qui ont été faites, le budget 1933, expose le rapporteur, M. Babaud-Lacroze. est en augmentalon de 112 millions sur celui de l'an dernier et il est à craindre que celui de l'année prochaine soit encore plus élevé.

M. Babaud-Lacroze demande une réorganisation dans les Institutions nationales des invalides où l'on compte 110 employés pour 180 pensionnaires, et il attire l'attention du gouvernement sur le gaspillage auquel donnent lieu Ses soins gratuits aux pensionnés de guerre, par suite du peu de scrupule de certains médecins marrons qui, sous le couvert de la 101. se livrent à de notables abus de confiance. Le général Hlrschauer demande que la carte du combattant soit accordée aux anciens militaires du train qui, pour la plupart, ont couru pendant la guerre les plus grande dangers. et et qu'on la retire à tous ceux qui sont Inscrite à l'impôt général sur le revenu. Après avoir remercié M. BabaudLacroze de la haute conscience avec laquelle Il a présenté son rapport. le ministre des Pensions. M. Miellet. rait appel à la bienveillance du Sénat à l'égard des anciens combattants. Il assure qu'il ne permettra pas aux abus de se perpétuer, mais pour le nombre des employés de l'institution des Invalides, il ne faut pas oublier que de très grands blessés sont hospitalisés et qu'ils ont besoin qu'on les assiste dans les actes essentiels de la vie.

Pour la diminution du personnel des Pensions, M. Miellet fait observer que ce personnel est composé de mutilée, de veuves de guerre et qu'il lui est nécessaire de les conserver, si le Sénat vote la revlston des pen^iona. Pour les soins gratuits, il est indéniable. convient le ministre, qu'il y a des abus. Il a Invité les préfets à veiller à l'application de la loi et à rechercher les médecins et les pharmaciens qui poussent le plus à la dépense.

Quant à la question de l'attribution de la.carte du combattant aux soldats du train. M. Miellet déclare qu'elle est assez compliquée, en raison du nombre des sections du train, mais qu'il fera le nécessaire pour que la carte du combattant soit attribuée à ceux qui ne venaient qu'occasionnellement dans la zone de la division s'lis y sont venus pendant six mois.

M. Babaud-Lacroze, en assurant qu'il ne veut pas porter atteinte aux drolts des grande Invalides. souligne que onze employés de bureau, cinq lingères, un coiffeur sont un personnel trop nombreux pour cent trente-cinq lnvalidee.

Après ces quelques observations, les vingt-neuf chapitres du budget sont adoptés.

Chemins de fer

M. Jean Valadier, qut eat rapporteur de ce budget, déclare tout d'abord que le récent débat sur les chemins de fer le dispense de longs développements, d'autant plus que, depuis lors, le gouvernement a déposé un projet qui va être discuté. Néanmoins. M. Valadler regrette que l'impôt de 20 raison principale du déficit, ne soit pas vernement et au Parlement de faire le nécessaire à cet égard. Le ministre du Budget. M. Lamoureux, répond qu'il opérés dans un projet de loi qui n'est pas encore voté. Mais ce n'est là qu'un retard nécessité par la régularité de la Après un échange d'observations

Pas extrêmement pour l'instant, cela dépendait des moments, d'ailleurs. Elle avait beaucoup plus souffert la nuit précédente, et elle n'ignorait pas que ses dernières heures seraient inftntment douloureuses, mais quelle est la mort qui est douce ?

Us se turent, entendant le petit bruit claquant des mules de Janine, qui traversait la pièce voisine.

Et la jeune fille entra, à peine vêtue. à la hâte entortillée dans un peignoir où elle semblait encore frissonner de son réveil en sursaut.

Quelle ravissante apparition Quelle délicieuse fleur en bouton, et comme elle serait jolie dans quelques mols, cette Janlne qui donnait déjà de telles promesses.

Elle avait beaucoup de son père. davantage de sa mère.

Du premier, elle avait sa taille élancée, ses extrémités racées, sa souplesse tendre d'allures et de gestes et cet air indéfinissable dont l'on dit qu'il est un air de famille de la seconde. ses cheveux de douce sole blonde, ses yeux bleus au joli sourire, sa bouche au pli càllnement enfantin.

Ah 1 parrain parrain.

Elle s'était jetée dans les bras de Gérard, qui lui mettait un baiser au front, t. l'éloignait un peu de lui. la considérait. s'exta.slait

Mais eais-tu, Janine, que tu es de plus en plus délicieuse ?.

Elle ne se troubla pas sous le compliment. Ses pensées étaient ailleurs. Elle s'alarmait brusque de cette arrivée si peu naturelle de son parrain en pleine nuit tournait tes yeux du côté de sa mère et, les yeux mouillés de pleure Qu'est-ce que cela veut dire? fit-elle d'une voix ca&vlree. Ceat tol

entre M. Chassaing et le rapporteu. général, M. Marcel Régaler,, les chapitres sont adoptée.

Travaux publia

Et on aborde le budget des Travaux publics.

En 1913, expose le rapporteur, M. Milan, le budget des travaux public* s'élevait à 360 millions il est aujourd'hui de 2.700 millions. 280 millions vont au personnel et aux frais généraux le surplus passe aux travaux. Sur ce budget, quelques réductions. mais peu importantes, ont été opérées afin de ne pas amoindrir le contrôle nécessaire des travaux.

Pour la réfection du réseau routier, la part de l'Etat, des départements et des communes atteint la somme de 4.600 millions.

Cet effort. Il faudra l'intensifier, mais le contribuable pourra-t-il supporter do telles chargea?

L'ancien réseau routier est refait aux neuf dixièmes et, sera achevé cette année le nouveau' réseau demandera encore de quatre. à cinq ans. Mais il reste tout le vaste programme d'adaptation des routes aux besoins modernes élargissement, circulation multiple. etc. Comment faire disparaître les passages à niveau, muvre qui demandera 12 milliards avec un crédit annuel de 2 millions ?

Mat M. Milan juge que les crédits destinés au tourisme sont insuffisants. Cest prétexte à M. Fernand David de rappeler l'origine de l'office du tourisme et les grands services qu'il rend à la propagande française à l'étranger, malgré de trop mesquins crédits.

Mals que devient le projet d'outillage national ?

M. Le Trocqner n'en inquiète et fait observer que s'il n'est pas voté à temps, les crédits du réseau routier seront réduits de 700 million*.

Ne nous laissons donc pas devancer par les autres nations et hâtonsnous de voter ce projet qui représente une œuvre d'Intérêt national.

A quoi le ministre, M. Paganon, répond qu'il est toujours dans l'intention du gouvernement de déposer le projet et d'en hâter le vote, mais il faut tenir compte des possibilités du crédit publtc. Les chapitre* du budget sont alors adoptés.

Le crime de Fernand Oé SUITE D« LA MEMIEUI FAGS

Il frappa avec tout ce qui lui tomba sous la main on volumineux encrier, une statuette de bronze. un broc, un presse-papier, une bouteille. I1 cogna comme un sourd, si bien que les voisins de palier entendirent les coups, les cris et, enfin, les raies. n jeta sa l'étrangler. N'y parvenant pas. il alla chercher le rasoir, immobilisa sa victtme en la tenant par les cheveux, et l'égorgea. Le sang partout répandu, les blessures relevées sur la morte, le tumulte produit par cette lutte sauvage permettent de penser que le coupable, lorsqu'il fit ces aveux, n'a pas menti.

La version donnée au juge d'instruc- tlon est moins vraisemblable. Oé se serait levé et serait venu Implorer sa compagne. Et tandis qu'il se tenait genoux devant elle. il l'entendit prononcer un nom le nom de son amant Dimitri C'est alors qu'il se serait emparé du rasoir. II tenta bien ensuite de se taillader la gorge et les poignets, mais sans grande conviction. Et il ouvrit la porte aux gardiens de la paix que les locataires avaient les témoins cités, l'abbé Stoeffel, aumônier de la colonie luxembourgeoise à Paris. a connu Oé. Il l'a vu bon. doux. plein de scrupules, tourmenté. timoré Il s ét6 question d'un divorce, mats t'abbé a rappelé que l'Eglise n'autorisait entre époux que la séparation de corps et de biens. Ne pensez-vous pas, note l'avocat général, M. Gaudel, qu'il eût mieux La mère de la victime. Mme Thomasain, s'approche alors de la barre. Elle se refuse à dire de son gendre le moindre mal. Sur la victime, par contre, sur sa propre fille, elle émet cette appréciation inattendue

C'était une grande coupable A ce mot, des protestations s'élèvent de toutes parti. Le président, M. Valette, s'indigne

Si même elle a commls des erreurs, s'écrie-t-U, elle les a lourdement expiées.

Et l'avocat général Gaudei de jeter à son tour

Depuis vingt ans que je m'occupe de la cour d'assises, c'eet la première fois que j'afleiete à un aussi désolant spectacie Quelle est donc cette mère de pitié pour sa fille assaselnée ? On devine que le réquisitoire va se ressentir de cette sorte do conjuration ourdie contre la disparue. L'avocat général va souligner toute la cruauté de cet assassinat, suivi de diffamation posthume et concertée. Le défenseur, M* G.-L. Thaon, cependant fort de tant de témoignages concordants. demande la pitié, l'absolution. I1 obtient un verdict très modéré et qui vaut au coupable une condamnation à cinq années de prison, mais avec sursis.

LES ARRIVAGES D'OR A L'AEROPORT DU BOURGET Lundi sont arrivés au Bourget 3.625 kilos d'or, soit environ 61 millions de francs. Hier 2.956 kilos d'or sont à nouveau arrlvés de Hollande. représentant 50 millions de francs.

D'autre part, 630 kilos de métal précieux, soit plus de 10 millions sont repartis pour l'Angleterre par la vole des airs.

qui as demandé parrain, maman? Mais tu es donc plus mal que tu ne le dis? Elle se précipita vers le lit, enlaça sa mère d'une étreinte désespérée. Maman, maman. ma petite maman, sanglota-t-eîle.

Mais la malade se tâchait presque: Voyons. est-ce que tu es folle. ma petite aile? Quelle idée te fais-tu là? Veux.tu finir, veux-tu bien être raisonnable.

Janine, cependant, s'entêtait, étrelgnait sa mère plus éperdument, versant des larmes qui bouleversaient autant Gérard qu'elles bouleversaient Germaine.

Et tous deux durent ne réunir pour la raasurer et la consoler. lui faire tendrement honte de tant de sensibilité maladive, et ils réussirent enfin à la renvoyer un peu apaisée dans sa chambre.

Pauvre enfant, murmura Germaine, elle vient de comprendre que. bientôt, elle n'aura plus de mère.Mais Gérard la gronda:

Pourquoi parler ainsi, mon amie? De Janine et de voua. voulez-vous donc être la moins raisonnable?

Elle eut un geste las:

Non, Gérard, dit-elle, je vous en prie, pas de ces paroles par lesquelles on cherche à illusionner ceux qui sont condamnée. Mon sacrifice est fait, pourquoi me mentir? J'al du reste perdu le goût de la vie le leur où je vous ai perdu De ce jour. Il ne pouvait pins y avoir de bonheur pour mol. et qu'est-ce que la vie sans le bonheur? Et j'ai tout de même survécu tout près de vingt ans, ce qui prouve que la douleur de aurvlvre ne tue pas. Ne voyez aucun reproche dao». mes paroles, mon

nos éç:hos

La fltmme dn SouTtrir sera ravivée A les Ancien* du 39* R. I. T.. S£nat, élance à 15 heures (budget). Fête national* roumaine: Te 11 h. 30. roumaine, rue Jean-de-Beauv»!a tion de la Société colonial. des Artistes français, Grand-Palais.

Réception par M. Daladier. Président du Conseil, d'une délégation dea meilleur! ouvriers de France, U h., ministère de la Guerre.

Ventes de charité au profit de» œuvre du groupe féminin des 14 heurt», 32, rue de la Tour de* ̃ écoles libres de 14 h., 8. rue Jean-Goujon au bénéfice de de. Missions diocésaines. 10 h. à 18 h.. 11. rue Berryer.

Exposition* Salon des artistes décorateurs et de la Nationale et des Artistes français. Grand Palais. Salon de.B Artistes da Paris, Bagatelle. Chasse. Elysées, Au profit Petits-Poulbots, 42, me Lepic, Salon des étudiants. 10 Ma, rue de Seine. Femmes artistes modernes, 101, avenue des Champs-Elysées. Agents de la Cie du P.-L.-M-, 19, rue Peintura chmolM ancienne et moderne, 15 h., Jeu-da-Paume (Tuileries).

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.Saunions Union des artistes, 9 h. rue Blanche. Association des artis- te» musiciens (fondation Taylor), 14 h.. salle d'orgues du Conservatoire. Cen41, rue de la Bienfaisance. Lutte contre le péril vénérien, 20 h. 80. 24, rue Saint Victor. Centre spiritualiste; 20 h. 30, 16. avenue de Wagram tuel» juifs persécutés. 20 h. 30. Trocaàéro. Société d'éludes pbysio-psychologiques, 20 h. 8, rue Serpente. Sciences psychiques et conjecturales, 21 h., 184. boulevard Saint-Germain. Orient-Occident. 21 h.. 11, rue du Messageries. L'Ardenne à Paris. 21 h.. 21, rue Cadet.

Concert* Le. Amis de. artistes. 18 h., 252, faubourg Saint-Honoré. Foyer de. étudiant* catholiques, 20 h. 45. 36. avenue du Parc-Montsouris. Echec» Championnat de France féminin, M. FeldCalvalre, 21 n., 26. boulevard des FillesBanquets Union du commerce et de 1 lnduatrie. 12 h.. Lutetfe. Ecole Violet, 20 h. Lutetia. Coude à Coude, 19 h. sP. phle commerciale. h. 30, 8. rue Danton Foire aa pato d'épice; place de la Nation et cours de Vincenaea 21 h., mcnag«rie scolaire du XII'.

Fêtes «ommeroialf» de quartier Associade, commerçants et petits indus- triels du quartier de Cllchy. Ru. rnurs de SaintAntoine. La Chapeile-Goutte-dOr Cours de chanson française. 21 h., mai- rie du IV».

Courtes au Tremblay A Il h.

M. Herriot présidera le 14 mai, à Marseille le banquet de olôture de la Fédération régrionale dee ffroupwnenU Le «oloncl d'infanterie Variot est nommé attaché militaire auprès de l'ambassade de France à Madrid et de la légation de France à Lisbonne. M. Penancier, qui a été, au cours d'un déplacement, atteint de congestion pulmonaire, et dont l'état de santé continue à s'améliorer, va rentrer cette semaine à Paris, où il devra garder la chambre quelques jours ençore. Ses audiences restent donc provisoirement suspendues.

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Dans les « ï£choa s de mon journal, J'aime toujours à rechercher, Le gai quatrain, original.

Qui célèbre « Cherry Rocher.. L'élection législative de Saumur Les électeurs de la circonscription de Saumur (Ma4ne-et^Loire) sont convoques pour le dimanche Il juin prochain. à l'effet d'élire un député, en remplacement de M. Grandmaison. élu sensteur.

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ami, je n'ai rien à vous reprocher et je me le redisais encore un peu avant que vous n'arriviez. Ma faute a été ma faute davantage que la vôtre, et je n'ai qu'à voua rendre grâces de n'avoir pas eu à la payer plus douloureusement. Gérard de Guibraye écoutait. la tête penchée, ému par cette plainte discrète d'une victimo qui se refusait à l'accabler.

Ma pauvre amie, balbutla-t-11, comme vous êtes généreuse».

La malade hocha la tête:

La générosité n'eut pas de mon côté, dit-elle mélacoliqueinent, eUe .et du côté de celui qui est venu à mon premier appel. Ne parlons plus de moi, qui suis le passé, ne nous occupons que de Janine, qui est l'avenir. Je ne veux plus être qu une mère. puisque désormais les instants me sont comptés. Est-ce que vous me comprenez. Gérard?

SI le oui. venu, mon amie, c'est que le vous avais comprise avant de La malade ferma à deml les yeux et respire profondément, un lourd poids de moins sur la poitrine.

Mals comment. s'inquiéta-t-elle, avez-vous talt pour vous échapper de chez vos amis?

Il lut conta cette histoire qu'il avait Inventée

Ah! vous êtes bon, fit-elle, tandis que les larmes lui venaient aux peupières, mais. Gérard, J'espère que ce que te veux vous demander ne dépaasera pas ce que, vous. vous êtes dis- posé a m accorder pour ma fille Lorsque le dis ma tille. le ne dis pas la I vôtre. C'eet mon nom qu'elle porte. ce n'est pas le vôtre; c'est à moi qu'elle

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resscmble physiquement le plus, ce et même lorsqu'elle vous appelle par- rain. c'est pur enfantillage de sa part. Elle n'est donc en mesure de vous compromettre en quoi que ce soit Eh bien! .mot dans la tombe, faites ce que je n'ai pas eu le temps de faire: trou.vez-lui une famille qui se Charge de veiller sur elle jusqu'à ce qu'elle ait dans un mari, le soutien et le guide naturel qui la défendront contre les embûches de la destinée.

Gérard de Gulbraye réfléchissait. Ce que Germaine lui demandait était très raisonnable.

Oui, dit-il, cela est très faisable. Une famille de braves gens sera facile à découvrir, qui sera heureuse de recueillir cette enfant d'ailleurs déjà pourvue d'une petite fortune. Mais peut-être, mon amie, n'est-ce pas tout fait cela que vous avez rêvé? Pourquoi me dites-vous cela. Gérard ? demanda la malade, assez troublée.

Parce que vous ne pouviez pas douter qu'une solution aussi simple ne s'imposât d'abord à mon esprit et que. si vous m'avez fait venir, c'est que vous attendez quelque chose de plus de mon affection pour Janine. C'est vrai, avoua Germaine d'un ton plus résolu. Et en vous entendant i l'Instant me confier ce prétexte que voua avez donné à votre absence, je me disais que, peut-être, vous alliez venir de vous-même au-devant de mon secret espoir.

Expliquez-vous mon amie.

Pourquoi ne prendrlez-vous pae Janine auprès de vous. Gérard, sous votre protection directe

Programme des spectacles Opéra, 7 h. 90. le Crépuscule des dieux. 8 8 h. là, le Professeur KJenow, Adam et Eve.

Opéra-Comique, 8 û., la Tosca, Carallerta

8 h e le Pays du to-urlre. Chàt<rt, 8 h. 30. Klna-Rosa.

Portf-Satnt- Martin, 8 h. 31). Rlp.

Théâtre de Pari», 9 n., Ma saur de luxe. Sarah-BernliHrdt, 8 h. 45. la F ille à Lévy. Mocador, 8 h. 30. Auberge du Cheval-Blanc. Benai»*ance. 9 h.. Un mari en location. Kinpire, 8 h Katinka.

Antoine, 8 h. 45, Trois pour (si Rouffea-Parleteaa 8 h. 45. Soir de EttveUlon, Miehodttr*. 9 h. le Vol nuptial. Athénée, 9 h 10 le Paradis perdu.

AmhanftRdeur*, 0 h.. Lundi. 8 heures. SainMieurjjM, 8 h.. TrnlH et une.

Comédie Champs-KIy*», 9 h.. nd-Gutjpifll, 9 h., la Maison des confidences. Dauium, 9 ho, Dix-Neuf

TheMrn Michel. 9 h., la eu blanc. Avenue. 9 h.. le. Ganta blancs.

F.-Hapram, S 45, Une fem com. tes autres. Montparnasse, 9 h.. Crime et châtiment. AMier, 8 h 45, Volpone..

Art», >i le le Locataire du 3. sur- la: cour. Vv-Col<imbi*r (Cie des Quinze). 9 h., Lolre. do Paris. 3 h.. 9 h.. Vices.

Tomtedla. 0 h.. Suzanne a fî^ violée. Déjacet, 9 h., Tire-au-flanc (P. Darteull). Mottcey, g h. 45. Le Chant du berceau. Gobelin», S h. 30. Ceorgtus.

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Alhambra, Lucienne Boyer. Grand-Hôtel. Dix-Heures. 10 h.. Martini. J.Rieux, Parisys 9 9 h Paul Colline, revue nouvelle. Ï,Rous8e, 9. Dorln, Miche!. Dac. C. Vtdlane Pavillon m s. Revue marseillaise (Alibert) Bobino, m., s-, Cyrano, Gardon!. Vallter. att. F.urnpe>ti, m., s.. Lys Gauty. g(ï 0x disq. 33 Mi'drann S Ji. 45, T!gr«», lions, clowns. etc. Ci, Ips Nudistes (16. r. Font.). 10 h. et min. Coliwum, ts 1. jrs thé et soirée. Taxi girls hal kermès», mat., nuit. T.ldn. th*, dtner, soirée dansante, *ttract. Luna-Park, t. 1. în< .et.230. Jardin d'Aeelitn., entrée. 3 fr.; en! 1 fr. Pompéien, Jeudi, s., bal: 5. et d.. m. et s. CINEMAS

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Gérard de Guibraye retint un mouvement de contrariété, mais ia mère poursuivit avec chaleur

Votre ménage est sans enfant elle ne volerait donc ta part de ten- dresse de personne. Si la fable que tu as inventée était vraie si, véritablement, un de tes anciens compagnon! d'armes confiait à tes soins une pauvre enfant qui, après lut, n'aurait plus person ne au monde, ne lui ferie2~vous pas, ta femme et toi, une place à votre foyer ? Ne secoue pas la tête. Je t'ai assez fait parler sur Mme de Guibraye je suis certaine qu'elle ne dirait pas non.

Emportée par sa passion pour ta fille, Germaine ne s'était &euïei*ent Pas aperçue qu'elle revenait avec Gérard à ce tutoiement d'autrefois, entre, eux, abandonné depuis tant d'années. Comme. pensif il ne répondait pas, elle insista

Ne sais-tu pas combien cette enfant est aimante et a besoin d'être aimée ? Ne devines-tu pas ce qu'elle raient en elle qu'une étrangère ou. Qui sait? une proie à exploiter ?

Oui, dit enfin Gérard, mais songez-vous, Germaine, à ce Qu'il y., aurait d'indélicat de ma part à introduire à mon foyer, et comme une inconnue, une enfant qui me touche de si près ? Janine a dix-sept ans: Vous resterait pas longtemps.

La question n'est pas là et vous le savez bien. Et d'ailleurs le menaonge que vous me euRgérez est enfantin. Aux premiers renseignements que prendrait la marquise, qu'en resteratt-H 7 (A MtVFW.)


HEURE- ̃en vices TtvtootuipmQVK* et têlCphowioues arCeiAUx *• r*M> rmrtmta» et «̃ Timtm

LES ENTRETIENS A WASHINGTON DE M. ROOSEVELT ET DU Dr SCHACHT SL'ITX DE LA PtttUtRt PAGE

n a affirmé que le gouvernement allemand, comme lui-même, estime que les dettes privées de l'Allemagne a l'étranger doivent être remboursées; mais il a fait observer que, à brève échéance serait peut- être matériellement Incapable d'effectuer les transferts de fonds. Non seulement les fluctuation» de change ralentissent les échanges, mais la chute du dollar rend les importations plus difficiles et diminue les avoirs allemands aux Etats-Unis.

Or on ne peut demander à l'Allemagne d'exporter de l'or pour faire face à ces dettes alors que la Reichsbsnk n'a plus qu'une couverture de pour sa circulation monétaire. L'Allemagne se trouvera bientôt obligée, non pas de cesser les rembour aements. mais de les consigner en marks, comme elle l'a fait un temps pour les réparations, et de n'autoriser le transfert que lorsqu'il aéra sans danger pour l'économie allemande. Des pointa d'accord

lA Dr Schacht a assuré M. RooseYelt du sincère désir de coopération de l'Allemagne dans les différents domaines envisagés revalorisation de l'argent, diminution de la couverture d'or dans les banques centrales, principe d'une réduction des barrières douanières. Le Dr Schacht déclare être enchanté de ses entrevues avec M. Roosevelt. On prétend, cependant, que l'attitude du président sur le réarmement de l'Allemagne a d'autant plus refroidi •on enthousiasme que M. Roosevelt a tenu à signaler l'effet déplorable produit en Amérique par les mesures du gouvernement hitlérien contre les juifs.

L'attitude de M. Schacht sur la nécessité d'une stabilisation prochaine du dollar est raffermie par la présence à Washington d'un certain nombre de représentants des grandes industri es allemandes qui viennent d'arriver aux Etats-Unis pour essayer de faire des accords avec les importateurs américains tendant à prendre des assurances contre la dévalorisation des marchandises par suite des changes.

PRECISE AU D' ROSENBERG L'ATTITUDE AMERICAINE

SUR LES ARMEMENTS DU REICH Londres. 9 mai (dép. Petit Parisien-) Le Dr Rosenberg, accompagné de son Interprète, le comte de Bismarck, a rendu visite aujourd'hui à M. Norman Davis.L'entretien, qui a eu lieu à l'hô- j tel-où est descendu ce dernier, n'a pas duré moins de deux heures. Il a été. assure-t-on. marqué d'une grande fran- chise de part et d'autre.

Selon les termes mêmes d'une personnalité appartenant aux milieux diplomatiques américains de Londres, les deux interlocuteurs ont joué cartes sur table ». Le gagnant, laisse-t-on en- M. Davis n'a pas dissimulé le pro- j fond désappointement qu'a causé aux Etats-Unis la politique hitlérienne. il «'est montré, assure-t-on. particulièrsment sévère sur l'attitude actuelle de l'Allemagne à Genève et a souligné les graves responsabilités qu'assumerait le nazisme allemand si, par son intransigeance, il faisait échouer la conférence du dèsarmement.

Cea responsabilités, a ajouté M. Davis, seraient d'autant plus lourdes que l'échec de la conférence du désarmement entralnerait nécessatrement celui de 1a conférence économique et que, sous le coup de ce double échec, le monde se trouverait dans l'impossibilité définitive d'assurer son relèvement.

E3t-ce, a demandé le porte-parole de IL Roosevelt, ce résultat que pournuit la nouvelle Allemagne ?

Est-ce le rôle de « perturbatrice de la paix mondiale » qu'elle ambitionne de jouer ?

Chemin faisant, M. Davis n'a pas caché à son interlocuteur que les Etats-Unis ne consentiraient jamais au réarmement du Reich, non plus, d'ailleurs, que d'aucune autre nation. Après cette entrevue, M. Rosenberg a rendu visite à sir John Simon et, en fin d'après-midi, à lord Hailsham, ministre de la Guerre^

Dans les milieux officiels, on fait observer que ces deux dernières visites ont eu lieu à la suite d'une requête de l'ambassade allemande.

LE CONSEIL DE LA B. R. 1. A CLOS SES REUNIONS M. Mae Garrah c'est prononcé en faveur de l'étalon or

Les troli grandes journées de la B. R. I., dont nous avions signalé l'imaent ttn aujourd'hui mardi.

De plus. le rapport de la B. R. I. portant la signature de M. Mac Gar- rah vient d'être publié. Il est tmpos-! sitte de résumer en quelques lignes c« quoM-en brièvement les conclusions- Il y est dit que nous nous trouvons aujourd'hui à un tournant de t'histoire! économique. Tout se décidera à la 1. 12. Ou bien les peuples se replieront davantage sur eux-mêmes, ce qui matérielle de plus en plus précaire. ou bien, au contraire, les gouvernements des principaux Etats, dont la responsabilité fut rarement aussi lourde depuis la fin de la guerre. prendront des mesures efficaces en vu* d'une coopération monétaire et financière très étoile.

la nuit dernière, ces conceptions dana qui a été transmis à tous les postes de T. S. F. des Etats-Unis d'Amérique. fol en faveur de l'étalon-or. Le fait a ) été très remarqué dans les milieux financiers internationaux de Baie, Athènes. Le nouvel accord commercial gréco-turc a été signé aujourdhul. au minier. M. Pesma Zogjou, tninfstrn ai 1 Eco«smtander. La deuxième escadre fran- cise, composée de treize unités, sous le commandement du vice-amiral Brujon, est arrivée Saatander.

Le discours

aux Communes de M. Macdonald L'orateur a dit ensuite que les gouvernements américain et britannique au relèvement des prix. de manière A augmenter le volume du commerce et a diminuer le nombre des chômeurs. Il s'est défendu de porter un jugement sur l'abandon de l'étalon-or par les Etats-Unis, mais il a avoué qu'à un moment donné l'effet politique de cette mesure menaça d'être désastreux. A ce propos il s'est élevé vigoureureusement contre la nouvelle lancée à l'étranger que les gouvernements français et britannique avaient conspiré et s'étaient unis dans une offensive contre le dollar et que le fonds britannique d'égalisation des changes avait été mis à la disposition du gouvernement français pour la poursuite de la campagne. Cette évocation a permis à M. Macdonald d'observer que, pour éviter des dangers aux relations politiques internationale, les gouvernements doivent faire tous leurs efforts pour aboutir à un accord sur la stabilisation des changes.

La situation en Europe

M. Macdonald a enfin aborde le troisième point celui de la situation euro- péenne

En ce qui concerne la sécurité, a-t-il dit, l'un dea points que nous velt et moi, était la menace à la tran- tains événements européens récentes avaient fait naître. Nous voyions très clairement les difficultés supplémentaires qui étaient imposées à Genève et les nouveaux risques auquels était exposée la conférence du désarmement. Je suis très heureux de vous dire que le gouvernement des Etats-Unis est disposé à jouer un rôle plus étendu pour assurer la tranquillité de l'Eu-I rope, en consentant, si la conférence du désarmement aboutit à une conclusion satisfaisante, à participer des pactes consultatifs dont l'effet seraj d'accroître la sécurité de l'Europe et C'est là un programme considérable. voie par to déclaration courageuse qu'il fit, avant de quifter ses fonctions, au sujet de la nécessité de procéder à une nouvelle définition de la neutralité. Le présent ywvernernent des Etats-Unis a exprimé son intention d'aller plus loin, de définir très clairement ses obligations et de leur don- j ner pleine Jorce. L'annonce aera faite 6 Washington en temps opportun, lors- que le sujet aura été examiné plus fond et règle daM ses détails. Pour conclure, M. Macdonald a convenu qu'il y avait loin de la coups € les Etats-Unis et la Grande-Bretagne feraient tout ce qui est en leur pouvoir en vue de favoriser le succès et enauite de dissiper ies craintes des nations pacifiques de l'Europe >. M. Lansbury. chef de l'opposition travailliste, et sir Herbert Samuel, au nom des libéraux dissidents, ont reproché à M. Macdonald l'insuffisance de ses explications, et au gouvernement britannique son absence apparente de toute politique définie et cohérente. Sir Austen Chamberlain, au contraire, a félicité le premier ministre du résultat de sa visite en Amérique et en particulier d'avoir rapporté les nouvelles concernant l'état d'esprit des Etats-Unis vis-à-vis de la sécurité de l'Europe et du monde.

A l'issue du débat qui a suivi le discours de M. Macdonald, la Chambre des communes a exprimé sa confiance au gouvernement en repoussant un amendement travailliste par 241 voix contre 39.

La commission du désarmement! suspend ses délibérations

Genève. 9 mai du Petit Parisien.) La conférence du désarmement traverse de nouveau des jours difficiles. Le délègue allemand, M. Nadolny, s'efforce en effet d'éluder. grâce à des manœuvres de procédure, l'une des dispositions essentielles du projet de convention britannique.

En présence de cette situation, le bueau a décidé ce soir de suspendre provisoirement les délibérations de la commission générale. En même temps, Il a chargé le sous-secrétaire d'Etat au Foreign Office. M. Eden. qui est plus intéressé que quiconque à voir triompher les directives proposées par son gouvernement, de négocier personnellement avec M. Nadolny.

On espère, en effet, que le délégué allemand se montrera plus conciliant De graves bagarres politiques à l'université de Vienne

Vienne, 9 mal (dépêche Havas.) Ce matin. l'université de Vienne a été de nouveau le théàtre de graves désordres. Les étudiants nationaux socialistes de l'institut d'anatomie ont assailli à coups de matraque, de coups de poing américain et autres instruments contondants les étudiants juifs et socialistes tout en les empêchant de quitter l'université. Il en est résulté de violentes bagarre. aux cours de»; quelles de nombreux étudiants ont été blessés.

Les incidents qui se sont produits aujourd'hui à l'Université de Vienne et au cours desquels vingt étudiants ont été blessés, dont deux grièvement, causent une Impression des plus pénibles parmi 1a population. Deux étudiants américains se trouvent parmi les blesfois déjà le recteur do l'Université de Vienne a dû faire des excuses au ministre des Etats-Unis pour des faits analogues.

Le cabinet polonais est démissionnaire Varsovie, 9 mai (dé p. Bavas.)

A midi. le président de la République a prêté serment en présence de. représentants de l'Assemblée nationale. La cérémonie a eu lieu dans le Zamek, résidence du président. Après quoi, les ministres se sont rendus à la présiI dence du conseil.

Après une courte délibération, le préaident du conseil. M. Prystor, est parti pour le Zamek, où il a préeente au président Moscicki la démission du cabinet.

Lire en page 5

la suite de nos dépêches de Dernière Heure

En Allemagne UNE DÉMARCHE

DE M. françois poncet CHEZ M. von NEURATH Berlin, 9 mai (dép. Petit Parisien.) M. François-Poucet, ambassadeur de France, s'est rendu auprès du baron von Neurath pour protester contre l'interdiction en Allemagne d'un cer.tain nombre de journaux français. SeIon le Courrier de la Bourse, le ministre allemand aurait fait allusion aux interdictions de journaux allemands en France et proposé un système de compensations réciproques.

Selon le même journal, les milieux gouvernementaux allemands auraient toujours travaillé spontanément à empêcher les publications injurieuses pour les hommes d'Etat français. Le journal ajoute que dea feuilles allemandes ont été interdites en France sans qu'elles aient contenu des paroles particulièrement blessantes. Selon le point de vue allemand. il s'agit, dans l'action entreprise contre certains journaux français, d'une sanction prise pour des publications de caractères injurieux.

AU BUCHER LES LIVRES LIBERAUX Berlln, 9 mai (dêp. Petit Parisien.) Le comité d'action contre l'esprit non allemand a, au cours des derniers jours, saisi dans toutes lea bibliothèques publiques et même dans certaines bibliothèques d'instituts privés tous les ouvrages mis à l'index pour cause de tendance pacifiste, religieuse, internationaliste, communiste ou simplement libérale. Tous ces livres ont éte transportés par camions à la maison des étudiants, Oraminburgerstrasae, où ils forment un énorme amoncellement. Demain soir, les étudiants berlinois se formeront en monôme devant l'université, se rendront à leur maison. rechargeront les livres en question sur des camiona et, précédés d'une fan-1 tront décharger les voitures sur la place située « Sous les Tilleuls », entre l'opéra et l'université. Un bûcher sera dressé dans lequel les étudiants jetteront un à un les livres saisis. Vers minuit, lorsque l'autodafé aura atteint sa phase suprême, le ministre de la Propagande, Dr Goahring, arrivera et prononcera un grand discours. M. Gœhring rétablit par décret la distinction disparue

entre la police légale

et la milice naziste

Berlin, 9 mai (dép. Petit Parisien.) Revenant sur ses ordonnances du mois de mars, le président du Conseil des ministres prussiens, M. Gœhring, agissant comme ministre de l'Intérieur ,lait signer un décret qui rétablit entre la police légale et la milice naziste une distinction qui avait pratiquement cessé d'exister.

Une récente circulaire du même ministre a montré que la milice hitlétienne avait pratiqué à tort et à travers de très nombreuses arrestations de, citoyens coupables seulement d'avoir déplu au groupe naziste local. Dorénavant, Il est interdit aux agents ou «chupos de porter la brassard à croix gammée, alors qu'au lendemain de la révolution le même Gœhring « invitait lesagents à défiler en uniforme comme manifestants aux parades hitlériennes. Les organisations naziates qui ont pu exister à l'intérieur de la police sont dissoutes. Il est formellement interdit dorénavant aux agents d'être membres protection (S. S.). Les agents qui appar- qui sont membres du Casque d'acier doivent immédiatement renoncer à cette affiliation.

La décision surprenante d'aujourd'hui peut .être inspirée par la préoccupationl de bien séparer, vis-à-vis de l'étranger, les forces de police des organisations patriotiques et, à l'intérieur, par l'in.de ne plus confier la la milice de. pouvoirs de police devenus d'ailleurs complètement superflus.

LE GOUVERNEMENT ESPAGNOL) ÉTOUFFE AVEC RAPIDITÉ UNE TENTATIVE DE COUP D'ÉTAT' Londres, 9 mal (dép. Petit Parisien.) D'après les messages Reuter. British United Press et Exchange Telegraph reçus aujourd'hui de Madrid, le gouvernement républicain espagnol a, par sa prompte intervention, étouffé le mouvement révolutionnaire le plus sérieux qu'il ait rencontré depuis la chute de la monarchie. Des ouvriers de l'armée et les chefs du syndicat ouvrier révolutionnaire avaient pré«paré un brusque soulèvement. La grève générale de quarante-huit heures qui a été proclamée à minuit, la nuit dernière, dans toutes les principale. villes d'Espagne, devait être le signal du coup d Etat. Le gouvernement, cependent, a frappé le premier coup. On que, dès avant-hier soir, 11 avait arrête le général Godeb, qui fut conduit hier à Cadix et embarqué immédiatement pour les Iles Canaries. Des centaines d'arrestations furent opérées dans toute l'Espagne, et à peine la grève venait-elle d'être proclamée que la plupart des chefs revolutionnaires et des officiers suspects furent appréhendés et emprisonnes. A l'heure actuelle, douze officiers de l'état-major soat en route pour rejolndre le général Goded aux Canaries. On signale dans divers endroits que des actes de violence ont été commis. C'est ainsi que six bombes ont éclaté dans Madrid. Dans la capitale également, deux grévistes poursuivis par un agent de police ont laissé tomber une bombe qui a explosé et tué ces trois hommes. Aujourd'hui même, sur la place Puerta del Sol, la police, qui tentait d'arréter un groupe de neuf révolutionnaires, parmi lesquels se trouvait une femme, est entrée en collision avec les grévistes extrémistes. Ceux-ci ont fait feu à coups d- revolver et la femme a lancé une bombe qui a tué un policier et deux grévistes et blessé trois agents et deux gréviste.. dont la femme elle-même qui avait lancé l'engin.

A Alicante, un agent et un gréviste ont été tués au cours d'une échauffourée. Une bombe a été trouvée dans un quartier de Btlbao.

L'état de faiblesse de Gandhi inquiète son entourage

Londres, 9 mai (dép. Petit Parisien.) Pour le moment. Gandhi, qui n'a bu depuis hier qu'un verre d'eau, n'en est encore qu'à la période d'affaiblissement, mais déjà les souffrances sont visibles. Tous les familiers du mahatma déclarent qu'il est impossible que le pénitent survive à la longue épreuve qu'il s'est Infligée.

T*a Haye. La reine a adressé un message aux Néerlandais qui, en Hollande. en Europe et à J'étranger. ont pris part à la commémoration du 24 avril à l'occasion du quatrième centenaire de Guillaume la Taciturn*.

'DANS LA RÉGION PARISIENNE

Grave incendie dans une ferma Un violent incendie, attribué & un courtcircuit, s'eit déclaré, hier matin, à Clerdans un hangar de l'exploitation de M. de Sutter, cultivateur. Le bâtiment renfermait. avec de l'outillage agricole, une Importante quantité de bit. Les pompiers de Chlvres, de Montcornet et de deux autre. commun»! furent bientôt sur les lieux, mais devant l'extension du liniatre, qui avait gagné un second hangar, on dut faire appel à ceux de Laon. Le feu ne fut conjuré qu'a heures. Les pompiers de Montwrnet sont restés cependant sur les lieux. Bien que non encore estimés, tes dég6ta sont évalués k plus de 300.000 franca. FEBE-EN-TÂBDENOIS. A l'occasion du comice agricole et avec le concours de cette association, la « Férolsê 1 organise ball. Renseignements auprès de M. Pierre secrétaire de la Féroise. LA FKRTE-MILON. L'A. S. MlIonaiM (21 et Fère-en-Tardenols (2) ont fait match nul 1 à 1. L'A. S. M. (1) battu Are-enTardenois (1) par 1 il. 0.

MAROLLES. Un ouvrier électricien. M. Butien, réparait une ligne au hameau de Cerfrold, lorsqu'il fit une chute d'une hauteur de neuf mètres. Il a ét6 ramené flans connaissance A son domicile ou un médecin constata qu'il portait de graves lésions Internes.

SAINT-QUENTIN. Réunion du Radio de la Comédie causerie par M, de Maraac. ingénieur.

Dimanche prochain, les trains de la ligne de Saint-Quentin a Vélu-Bertincourt feront exceptionnellement arrêt au quai du bois d'Holnon.

It été lâché, en gare, plgeone voyageurs appartenant A des sociétés belges. 8EBAUCOURT-LE-GBAND. M. Culainet, ce cultivateur qui se tira n Coup de d'un coup de rasoir, IL succombé se! bles- sure» à l'Hôtel-Dieu de Saint-Quentin. EURE-ET-LOIR

Un vote du conseil gsairal

Le conseil général d'Eure-et-Loir a voté par 1a société coopérative du syndicat départemental en ce Qui concerne le stockage du biés. Ce atock.age, déjà pratiqué, sera imeraiflé dans tout le département grâce 8 la construction de silos. Le préfet est autorisé à poursuivre l'adjudication Immédiate de cinq silos de 10.000 quintaux chacun et de deux silo» de 5.000 quintaux. Le conseil général empruntera 2 millions 500.000 trancs au Crédit Foncier, avx faculté de remboursement. En effet le département louera les silo» A la Coopérative agricole d'Eure-et-Loir. On peut «pérer que des subventions seront accordées par le Génie rural et chambre d'agriculturé.

Il fut spécifié, à l'issue du débat, que l'autorisation s'inscrirait dans le budget département. à la fois en recette et en dépense.

DREUX. Au cours d'une prise d'armes, le capitaine Pineau a remis la croix de la Légion d'honneur à M. Gaston Racine. LA FEBTK-VIDAME. M. Emile Bergeron constaté chez lui la disparition de Des outils ont également disparu de son atelier et d'un chantier qu'il posaède dans la campagne.

BECLAINVILLE. IL Bernard Foucault a été élu adjoint.

Un cultivateur fraudeur ci. lait sa fait sauter 1. c«rv*lU

Un cultivateur de Bonneuil-les-Eaux, M. Rémy Hombecq, poursuivi pour falsification de lait, devait comparaltre incessamment devant la justice. M. Hombecq préféra la mort au déshonneur, ainsi qu'il récrivit ur une lettre qu'il ficha. k la porte de 80n étable, Puis, prenant son fusil de chasse. Il ae tira une cartouche dans la bouche. Sa femme le trouva baignant dans une mare de sang, la tète fracassée. Qui a. empoisonné le Théraïn ? Dans la rivière le Thérain on voit Journellement des truites suivre le fil de l'eau le ventre en l'air. Comme la destruction de ce poisson paraît être le fait decheurs u plutôt de braconniers qui n'hérer plus facilement. le poisson, on met garde les riverains" et les hôtelier. à qui ces truites pourralent être vendues. Une étroite surveillance est pratiquée. Sanctions contre de. automobiliste! Le préfet de l'Oise, sur l'avis de la commission technique vient de prononcer dix suspensions (de huit jours six conduire douze annulations de per1 de véhicules automobiles ayant fait l'objet de poursuites correctionnelles et de rondamnations pour accidents à dei tiers, contravention au code de 1a route, ivresse ou délit de fuite.

Dana le. de mutuels Voici Ses résultats des votes émis par les délégués des. 8-1 été.1 tuela en vue de là désignation de leur représentant au conseil supérieur de la mutualité Inscrits, votants, 270. Ont obtenu M. Paul Chabot, délégué sortant, 2fi4 voix: divers, 6.

Incendie suspect à Tracy-le-Val Un incendie a détruit hier matin. â i Tracy-le-Val, un hangar appartenant un entrepreneur de battage belge. Léon i Taerwe. expulsé de France le 14 avril dermer. Ce hangar contenait deux bel et une faucheuse-lieuse. Malgré les efforts pu être aauvé. Les pertea sont importantes.

L'enquête ouverte par la gendarme ria permet de croire que le feu attrait été mis volontairement.

Trois bleiiés dans une collision d'auto. près de Senlia

Uns collision n'est produite A la sortie de Sen Ha entre deux autos. L'une était conduite par M. Jacques Moreull, quarantedeux marchand boucher à Sevran (Seine-et-Oise), l'autre par M. Courtheaux. négociant à Horiniea (Belgique). M. Moreuil a été sérieusement la la poitrine par le volant de sa voiture. Sa femme, qui se trouvait à ses côtés, a été. atteinte au visage par les éclats du pare-brise. sans gravité.

Deux fiancé* essuient

quatre coups d. revolver

Sur le seuil de 1a porte de ses parents, cultivateurs à Freloy-Vaux, Mlle Thérèse Audefroy devisait. l'autre soir, vers minuit. avec son fiancé. M. Lefebvre, demeurant à Rollot. lorsque quatre balle. sifflèrent à leurs oreilles. Par bonheur, les jeunes gens ne furent pas atteints.

Les gendarmes de Uaignelay ouvrirent une enquête. Un jeune homme de la localité, qui prétendait également à la main a'être trouve. dans les rues de la localité à cette heure tardive, mais nia énergiquement être l'auteur de l'attentat. L'enquête se poursuit

CLERMONT. Ne pouvant payer un plantureux repas qu'il avait fait dans un hôte!, Julien Bol rn al et. quarante-six ans, écroué.

SEINE-ET-MARNE

Une épreuve de marché à Meaux Comme les années précédentes A l'occa.!lion de la fête de la Mi-Mal, la Club des Marcheura Meldme organise sa première épreuve classique, ouverture de ia saison, parcours de Z5 km., ouverte a toutes u«ment. licenciés, 3 fr. indépendants, 5 fr.. à adresser A M. Guigny, secrétaire, 14, rue du Vieux-Moulins, Meaux. Aux assise*

Dans sa deuxième audience, la cour d'assises de Seine-et-Marne a jugé l'Algérien Mohamed Amrami, trente-huit ans. l'Assistance publique, élève à l'école d'Alembert. fi Montêvrain.

Après réquisitoire de M. Vasaart. substltut du procureur de 16 République, et plaidoirie de SI* Desvigne, Mohamed Amrami a été condamné au maximum de la peine dix ans de réclusion et dix an. d'interdiction de séjour. L'Assistance pupartie obtenu francs de dommages- Intérêts.

COULOMMIERR. Seuil la présidence de M. Pierre Mortier. député. maire et président de l'office municipal d'habitations k bon marché. il a été procédé hier k l'adjudication des deux groupes de malsons salubres que l'office va faire construlre dans les lotissements de l'ancien parc de Varennes. Plus de 150 entrepreneurs avalent soumissionne. L'ensemble des rabais consentis mur les 16 lot. prévus s'élève francs, ce qui ramène la dépenne tntale à 4.320.000 francs. CBECY EN-BBIE. L'ftbbé Jourdain.

AISNE

OISE

doyen de Crécy, est nommé curé archide la cathédrale de Meaux.

LAGNY, Dae vêtements, du linge et des vins fins, le tout évalué k plusieurs millier. de francs, ont été dérobés dans la villa que M. Barrât, notaire, possède a ta Pomponett0.

LKMIGNY. Sur la roule de Maxiesen-Brie. une collision s'est produite entre une automobile et un motocycliste. M. Gai Ilot, des Bordas. Celui -ci a été transporté à l'hospice de Coalomraiers avec la cuisse fracturée et de nombreuses contusions.

MEAUX. Le comité de la Croix-Rouge fera célébrer dimanche prochain. à 10 heures, dans la cathédrale, une messe .solen.nelle à la mémoire des soldats morts pour la France, Mgr. Lamy, de Meaux, présidera la cérémonie et prononcera le aermon. L'Harmonie Express, des Chemin de fer de l'Est, fers entendre peu.dent la mesae.

TOUQCIN. Le municipal a désigné comme mairie. en remplacement de M. Solvet, démissionnaire, M. Lfrt, adjoint. M. Lombard! a été nommé adjoint. SEINE-EI'-OISE

A la veille d'être jugé

un meurtrier se pend

Un do Heurt Mssquart, devait comparattre prochainement devant le tribunal de Pontoise pour y répondre de la tentative de meurtre qu'il commit, le 27 Juin dernier, contre sa maîtresse, Mme Luden Martin, et avait ensuite tenté de me suicider. La balle qu'il s'était tirée dans la tête n'avait pu être extraite et depuis Il Malt sujet à des trouble. cérébraux lents. En outre, il était presque aans ressources.

Désespéré, affolé à l'idée de comparattre devant la Justice, il préféra se tuer. Hier matin, un voiain l's trnuvé pendu dana son atelier, les mains derrière le doa.

L'agent de pogarre, survenue nie de Grosses. l'un des belligérants, Charles Begin, ringt-neuf ans. domicilié même rue, se jeta mur lui et le frappa avec violence. Bi«n que grièvement atteint l'agent Bédou parvint a maîtriser le forcené et à l'amener au commissariat, d'où M. Lagler, commissaire de police l'a cambrioleurs ont pénétré chez M. Jean Juas, gérant d'une coopérative, 45, rue de Paris et mont emparé» de bijoux d'it

CLICHY-SOl'S-BOIS. Une cinquantaine d'ouvriers ont tenté hier matin de débaucher les qui ont repria le travail à l'usine à plâtre de Maussoln. Plusieurs de es* derniers ont été frappés. La gendarmerie a dressé plusieurs contraventions. notamment contre un nommé Eugène Massé, demeurant 5. route de Sevran. à Llvry-Gargan, qui sera pour.travair et rébellion.

DEAVKIL. Des cambrioleurs ont pé.nétré dans un pavillon situé rue de Seine et appartenant à M. Jean Dehou, pharmaobjet. mobilier, Ils ont dérobé de nombroux objets mobiliers d'une valeur de 8.000 fr. EPONE. Le Gardon Epônoiu organise pour le 21 mai prochain un grand concours privé du Gibouin prix des adhésions 3 francs.

de Pontoise, la nomme Giovanni Pisani, trente-deux ans. ne préeenta au domicile de son ancienne amie, 1, rue Laugier-Villars, et comme celle-ci se refusait à reprendre la vie commune, il proféra des menaces de mort 'on égard. Arrêté, Ii a été renJUVISY. Un cycliste M. Camille Galvingt-quatre ana, chauffeur de chaudière, demeurant 2, rue Chai», à Athismobile. Sa tête étant venue donner contre la poignée d'une portière, il se fractura l'os frontal et fut blessé A une joue et à la mâchoire. Il a été transporte dans un état très grave k la clinique.

MANTKS-SIK-SKINK. Ce soir, à 20 h. 30, au Cinéma -Théâtre, place de Lorralne, les petit. chanteurs à la croix de bois » donneront une audition artistique Demain, à 20 h. 30, dans les aalons du Rocher de Cancale, ta Tribune libre [organise une réunion, au cours de laquelle 1 M. Bernard Lecache traitera des événeI menât d'Allemagne Hitler contre les Juifs. >

MASSY. Un terrassier, Lucien Lequert. demeurant 56. route de Longjumeau. marié et père de qu s'est suicidé en se pendant à un grillage. MOBANGIS, Dee inconnus ont pénétré dans le pavillon de M. Henri Planchet, situé route d'Athis, et ont dérobé dee vltements et divers objets.

PABAY. Les auteurs de la bagarre sanglante qui s'est déroulée 1e 2 avril dernier dans un bal de Paray et au coura de laquelle le patron de l' établisse ment fut blessé à coups de couteau ont comparu hier après-midi devant le tribunal correctlonnel de Corbeil. Us ont été condamnés: Maurice Caron, à trois mois et deux an d'interdiction de séjour son frère René, à six mois de prison et cinq ans d'Interdiction de séjour. Le fils du cafetier. M. Pierre Tournerle, qui. pour défendre son père, avait tiré un coup de carabine et blessé un agresseur, a été condamné à 1 franc d'amende avec aurais.

VEBRIEB ES-LE -BUIS BON. Les l'endarmes ont arrêté le terrassier Victor Salin, demeurant à Bures, qui s'était livré à des violences sur sa vieille mère, demeurant avenue de la Liberté à Massy. 11 a été •croué à la prison de Corbeil.

VKRSAI1.LKS. Sur la proposition du comité départemental des sites et monu[ ments historiques, la ministère des Beauxde Versailles et le le premler étage de l'ancien hôtel des Ré.er-

VILLENELVE-SAINT-GEOBGES. Des malfaiteurs ae sont introduits, pendant l'abence des locataires. 4, rue Balzac, dans les logements de MM. Fernand Flllppont, chef de groupe au P.-L.-M.. i»t Brneat Letèvre, mécanicieu. Le montant du vol n'a pu encore être évalué.

VILLE PINTE. L'Association sportive VII!epinte-Vert-Galant organise pour did'une coupe et de breloques engagements (10 fr.) reçus par M. Demoulln, 87. avenue des Laça, à Vert-Galant.

Un cantonnier des Basses-Alpes tue sa'femme et se suicide Digne, 9 mai (dép. Petit Parisien.) Le facteur des postes de Tanaron, pénétrant au cours de sa tournée dans une terme isolée .habitée par le cantonnier Mayenc, trouva les cadavres de celui-ci et de sa femme, née Léa Lombard, cinquante-cinq ans. Tous deux avaient été tués d'un coup de fusil. L'arme était encore auprès du cantonnler. Celui-ci était rentré précipitamment de son travail, abandonnant ses outils sur la route, et avait tué, dans une crise de folle, sa femme, puis Il s'était fait justice. tous mariés, et ils vivaient seuls dans leur ferme, leur dernier fils, âgé de vingt-trois ans, les ayant quittés après son mariage il y a une quinzaine de jours.

Une débitante de Saint-Omer

eit blessée par son ancien amant qui se suicide ensuite Saint-Orner. 9 mai (dép. Petit Pari*.) Ce matin. Mme Tindatl. née Suzanne Docornet. Agée de trente-quatre ans, tenancière d'un café à Saint-Omer. ayant refusé de renouer des relation» avec son ancien amant. Henri BrUset, trente-huit ans, ce dernier l'a blessée d'un coup de revolver, puis s'est ensuite tiré une balle dans la tête. II a succombé peu après. L'état de Mme Ttndall ne présente aucune gravité.

LES ACCIDENTEE LA ROUTE Une auto jette contre un arbre Clermont-de-l'Olse, 9 mai (dép. P. P.) Mlle de Heredia, demeurant à Epinay-sur-Seine. suivait hier après-midi en automobile la route nationale d'Amiens à Paris lorsque, près de Laigneville. elle doubla un camion au moment où une autre auto arrivait en sens inverse. En voulant éviter un accident, Mlle de Heredia fit faire une embardée à sa voiture qui alla s'écraser contre un arbre. La jeune fille, atteinte d'une fracture à un bras et de blessures à la tête, a été transportée chez un médecin de Liancourt qui lui a donné les premiers soins.

Deux blessé. à Montigny-lit-CormailUt Au coure d'une collision survenue bouleva rd du Havre, à Montigny-lèaCormeilies, entre une camionnette et une auto touriste, les occupants de cette dernière voiture Mme Déhé, 7, rue de la Peausserie, à Paria, et M. Lucien Sibenauer, rue Pierre- Larousse, à Malakoff, ont été assez grièvement bleeiifl.

PENTECOTE LE DAUPHINÉ LA SAVOIE •oui le patronage dn Jour*

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PROGRAMME Samedi à Juta. Départ de Parla, gmr« j de Lyon à 21 h. 10. & ? h. PeUt déjeuner à l'hôtel. La magnifique excursion du Ltotaret en autocar par Uriage, Vieille, Bsnrg- j d'OUui, La Gravn. Déjeuner au Col du Lautaret. Dîner et logement k j Laadl 3 Jota. anmoble-Alx-lea-Bataa j gftlot-Lurent-dn-PoBt, Le. vers midi. Déjeuner à l'hôtel. Après- midi excursion en autocar et bateau J'Abbaye au.. Retour a pour dtner et logement. en autocar. Tour du L*e d'Anae^yen bateau et déjeuner. Aprèa-mldf: trajet Aunecy.'Clia.nionlz en autocar par CI. Col dM L. G lattes, Flnmet, Megèra, Saint- G errai». Le Fayet, Hait* des Pèlerin t. Dîner et Hereredl 7 juin. Petit déjeuner déjeuner. Après-midi excursion en chemin de ter de montagn» à la Mer de Glace. Retour pour dîner et cou- cher à Channalx. Jeudi 8 jais. Peut déjeuner et trajet (Jhatnonlx-GeiièTe en autocar par la balte d«t Pèlerins, 1 F» jet, SbUu- rhei, CIumb» Boaiavillv, Autinuie, MnlllMBlu et Génère. à à G«u*v« vera midi pour déjeuner, Après-midi visite de 1a ville en auto- car. Dtner et départ le soir en chemin de fer vers 22 heures.

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Mercredi Juin. .Journée Béarnais*. en cb. de fer, 2- classe. Visite du Château Henrl-rv et déjeuMr. Départ vers 14 h. SI) pour BiarritB en chemin de fer. Arrivée à Biarritz vers 18 à 30 your dîner et retour par lA corniche Biarrit», Bayonne. Ustarltz. Cambo. Eapeletta. Alnot.. Aacain, H end ave, la Bidamoa. Déjeuner à saint- Jean- de- Las. Retour à Biarritz, vers 16 h. Dlner & l'hA. tel. Départ verj 21 h. en chemin de Vendredi 9 juin. Arrtvée à Paria te matin à 10 heures.

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LES CONTES DU « PETIT PARISIEN

LE FLATTEUR

J'ai connu Marc Andrève au lycée il y montrait déjà cette extraordinaire particularité qui devait orienter toute sa vie et qui se manifestait par le goût de la flatterie. On l'a plus tard beaucoup critiqué là-dessus on a voulu voir un arrivisme concerté. une platitude systématique. les intérêts les plus vils dans ce besoin qui était en lui de dire à autrui les choses les plus agréables, dès qu'il se trouvait en sa présmce.

J'ai longtemps attribué, pour ma part. à une sorte de charité instinctive. à une gentillesse du coeur plus forte que tout. cette passion de flatterie. Mais le dus reAndrève. en agissant ainsi, ne montrait pas davantage de sympathie irrésistible flattait, comme il mangeait, comme il respirait, comme il dormaü.

Ua flatteur ne réussit pas à coup aûr les gens prétendent qu'ils détestent la flatlation- que lorsqu'on leur donne en même temps l'illusion de la vérité. C'était justement à quoi excellait Marc Andrève et il y excellait, comme à tout le reste. sans le chercher. par une sorte d'instinct qui ne le trompait guère. il savait de naissauce que quand on flatte il faut d'abord le faire comme involontairement, afin de ne pas éveiller la méfiance, et ensuite qu'il faut choisir le point senslble, qui est généralement assez obscur. Si vous complimentez un général, célèbre par ses faits d'armes, sur son héroïsme, je doute que vous obteniez longtemps son audience. en fait de mots croisés ou sur sa subtilité culinaire, vous l'enchanterez dans le cas plaît à ce genre de satisfaction.

D'un mot adroit, d'une attention donnée au bon moment. Marc savait se conciciples. Naturellement paresseux. il parvint à passer assez bien ses examens. Il lui fallait trouver une situation. Ses parents n'avaient pas de fortune. Mais son père, qui était chef de bureau dans un miles autres, l'autorisa à faire son droit il se fit surtout des relations. Il consacrait ses amis le temps qu'il dérobait à ses études. Il parvint tant bien que mal à être inscrit au barreau.

Au nombre de ses amis figurait le nis d'un député, qui l'on prédisait un bel avenir politique. Andrève s'occupa si bien des goûts de ce futur grand homme que lorsque Pierre-Paul Lafferre devint ministre, il attacha Marc Andrève à sa fortune. Secrétaire privé, puis chef de cabinet adjoint. enfin chef de cabinet, Andrève se trouva porté à une haute fortune et put même faire donner à son père un brillant avancement.

C'était alors un assez joli garçon, malgré la mollesse de ses traits. Une courte moustache rousse s'accordait avec ses yeux changeants. bleus ou verts, au choix. ou bleus et verts. Il était de petite taille, ce dont il souffrait beaucoup, mais il rachetait ses défauts, et celui-là. en particulier. par une aisance à s'exprimer qui allait jusqu'à l'éloquence.

Je n'ai pas besoin de vous dire. fait comme le l'ai dépeint, que notre Marc avait les plus grands succès auprès des femmes. La flatterie n'est pas pour elles un dessert exquis et souvent indispmsable d'ailleurs. comme pour les bom- mes. mais une véritable nourriture. L'une d'elle se montra particulièrement avide de .ses ravissants propos c'était une petitecousine de Pierre-Paul Lafferre; elle s'appelait Yvonne Mannelut. Elle se toqua de lui et voulut l'épouser à tout prix. malgré la mauvaise humeur de son père, /mportant banquier qui trouvait un peu mince l'apport financier et social du prétendant. Mais M. Mannelut était aussi un médiocre joueur de golf; à force de mettre en valeur ses moindres drives. Marc vainquit sa résistance.

Le voilà au faite des honneurs. gendre d'un financier. chef de cabinet d'un ministre, riche, considéré, puissant, époux d'une femme charmante et pleine d'esprit. Si Marc Andrève avait été l'arriviste sans scrupules, l'intrigant ehonté, que beaucoup d'envieux ou simplement d'injustes, voulaient voir uniquement en lui, il eût mis alors une sourdine à sa langue dorée et fût devenu. ce que tant d'autres auraient été à sa place, infatué. cassant. dédaigneux. Bien au contraire, il se montra plus flatteur que jamais, et comme il était fort en vue, ces flatteries prirent parfois un tour inquiétant. Il flatta exagérément des donna de l'ombrage au ministre. Il y flaira que son chef de cabinet ne croyait pas en lui et se préparait des appuis en cas de chute le pauvre Marc ne voyait pas ai loin son bonheur l'exaltait, et comme il arrive toujours en pareil cas. ses particularités s'y échauffaient et devenaient intolérantes de tout frein comme un arbre qui monte au soleil.

Le pire fut qu' Andrève continua à flatter les femmes. les amies de la sienne d'abord, puis bien d'autres. car ses fonctions lui permettaient d'eu approcher un grand nombre. On lui fit beaucoup d'avances il ne résista guère. Yvonne croyait en lui. Elle écarta avec terreur les premiers soupçons, les premières dénonciations. Celles-ci se précisèrent. Un paquet de lettres. volées par une femme de chambre renvoyée. lui fut remis. Pour mieux flatter sa maîtresse, Marc établis Nit entre elle et sa femme des comparaisons qui n'étaient pas à l'honneur de

grand roman Inédit

GUY THOMERT

PREMIERE PARTIE

UN AMOUR MALENCONTREUX

Le Premier Consul se dirigea d'un pas rapide vers la cheminée, y poussa une buche d'un coup de botte et. retroussant les basques de son habit olive mal brossé et aussi mal coupé, présenta son dos à la flamme. Pour la seconde fois, Cadoudal sentit sur lui le froid de ce regard éclatant.

Je suis heureux de vous voir, dit enfin le Premier Consul, d'une voix brève, énergique où roulaient les r ». Vous êtes un brave. J'aime les braves. La guerre des chouans ? Belle guerre. Noble. Inutile. mais noble. Voa princes ne Vous méritent pas.

Comment ? coupa Cadoudal. De quel droit.

Du imbéciles. Ou des peureux. Que font-ils en Angleterre ou en Hollande ? Il fallait sauter dans le premier raffiot venu, se jeter en Bretagne et en Vendée, marcher sur Paris, se faire tuer ou gagner.

Il haussa les épaules.

Copyright by Cuy Thomery 1933. Traduction et reproduction interdites en tous pays.

celle-ci. Elle eût peut-être pardonné la trahison elle ne put accepter certains des termes dont Marc s'étai servi pour parler d'elle. Elle demanda le divorce. Son père en fut enchanté. II était devenu' un excellent Joueur de golf et n'avait plus besoin des encouragements de son gendre. De plus, on commençait à faire courir sur Lafferre des bruits inquiétants; on par. lait d'un scandale prochain. Marc fut jeté par-dessus bord.

Le scandale éclata il s'agissait de graves prévarications. Très insouciant, sans être malhonnête et. d'ailleurs, sans avoir drève avait aidé son patron à les commettre. Ils évitèrent tous deux la correctionnelle de justesse. Le parti politique auquel appartenait le ministre le sauva jaillir sur lui. On sauva Andrève pardessus le marché. Mais les deux hommes étaient finis.

Quand Marc se présenta de nouveau, ici et là. pour obtenir une place, un appui. fut fraîchement accuellli. Il flattait plus que jamais. Dans sa situation, cela parut sesse. On refuse d'un homme tombé l'encens que l'on acceptait avec reconnaissance quand U venait d'un homme en place l'encens est pourtant le même. On éconduisit Andrève presque partout.

Un petit Journal de chantage, xul. l'accueillit. Cela l'acheva socialement. Il le sentit et. pour se consoler, se mit à boire. L'alcool absorbait ses faibles gains. Une condamnation fit s'évaporer le petit jourAprès avoir essayé en vain de la publicité. il fut camelot, aboyeur à la porte d'un cinéma populaire. il distribua des prosmier de fous on le renvoya après l'avoir trouvé, une nuit. en train de boire de l'eau-de-vie avec un dément qui se croyait Noé et vivait, tout le jour. juché sur une étagère pour échapper au déluge. Alors il tourna au vagabond, connut l'asile de nuit, les sommeils à la corde. les bouts de cigarettes ramassés sur le trottoire. Mais il ne désespérait pas et son ancienne nature ne l'abandonnait point.

Une nuit de printemps, déjà tiide, Il s'installa sous un pont pour y dormir en attendant le jour. Il disposait sur le sol humide un vieux sac qui lui servait de lit, quand un antique mendiant farouche apparut sur la berge. La lune naissante l'éclairait en plein il était vêtu de loques innommables, de morceaux d'étoffe si variés et si bizarres que cela faisait de lui un véritable Arlequin de la déchéance le tout, d'ailleurs, avait cette couleur à peu près uniforme que donne à un vêtement un séjour prolongé sur le même corps sale.

Marc Andrève s'avança pour accueillir le malheureux

Ah 1 taon cher confrère, s'écrla-t-il. comme votre mise est pittoresque Et il ajouta sincèrement

A côté de vous, J'ai vraiment !'alr d'un galvaudeux

Edmond Jaloux.

Les obsèques du sculpteur Pompon Les obsèques du sculpteur François Pompon ont eu lieu hier après-midi en l'église Notre-Dame-des-Champs, en présence de M. de Monzie, aùniatre de l'Education nationale et au milieu d'une grande affluence de personnalités arttstiques.

Y assistaient également MM. Lemoine et Bourdelle, de la direction du Muséum d'histoire naturelle. dont la regretté artiste animalier était un visiteur assidu..

La levée du corps fut faite dans le caveau de l'église et l'absoute donnée par le êhanolne Flynn, en présence des neveux, nièce et cousins du défunt M. Maugey, Mme Paul Armand et Mme George, le peintre René Demeurice. A la suite de la cérémonie. sur le seuil de l'église. prirent successivement la parole MM. Frantz Jourdain, président du Salon d'automne Aman Jean, vice-président du Salon des Tuileries Paul Follot, au nom des arttstes décorateurs Charles Fegdal, pour le syndicat de la presse artistique.

Enfin M. de Monzie vint apporter son hommage de ministre de l'Educatien nationale et d'ami et retracer la vie simple de celui qui ne désespéra jamais d'être apprécié un jour à sa juste valeur, mais qui fut toujours, après comme avant la gloire, un artisan. probe et simple. Le ministre termIna par ce» mots:

Je veux lui dire une dernière fois mon amitié et ma reconnaissance pour son long courage et les excuses que nous devons à son oeuvre pour lui avoir fait attendre la gloire qu'elle méritait. Lyon, pour y être 4iri$é sur Saulieu (Côte-d'Or), où aura lieu l'inhumation, dans le caveau famllial.

POUR LE ANNIVERSAIRE DU MAITRE FRANCIS PLANTE L'Association dee prix de piano du Conservatoire a donné bler, à la Michodière, une matinée de gala au profit de sa caisse de secours et de ses œuyrea. Cette matfnéu, qui était destinée à célébrer à la fois le 94' anniversaire du maitre Francis Planté. président d'honneur de l'association et la vingtième année de 1a fondation de celle-ci, comportait un programme choisi où s'inatrivalent les noms de Mmes Marguerite Deval, Yvete Guilbert, Edmée Favart, Clara Tambour; de MM. Victor Boucher, Marcel Vallée, Georges Chepper, Paul Colline, Henri Detreyn.

Ils ont perdu la partie. Moi je veux l'ordre. La France a besoin d'ordre. Je couvrirai l'Ouest de nos soldats jusqu'à ce que l'ordre y règne. Par la terreur s'il faut.

Cadoudal, impatient, dansait d'un pied sur l'autre. Il trouva le moyen de placer un mot

Ce n'est pas pour parler des prtnces et de la Bretagne que je suis venu. Je ne me suis pas rendu parce que je m'estime vaincu. S'il vous plaît que nous discutions de tout cela, à vos ordres, mais pas aujourd'hui.

Alors, que voulez-voua ? coupa Bonaparte, brusquement irrité. Que je vous fasse arrêter ? Croyez-vous que j'aie du.,temps à perdre ?

tre police me rende ma fiancée, Lucrée. Mercier, qul a été enlevée avanthier sur la route de Vannes à Redon. Si j'al signé ma déchéance, à Theix, c'est que le temps me pressait. Je ne suis à Paris que pour la retrouver. vous la demander, à vous, le responsable, le maître, puisqu'il parait que Vous l'êtes en tout cas celui à qui je demanderai compte de chaque cheveu de cette jeune fille, c'est vous Sa voix furieuse empllisalt le vaste cabinet. Napoléon ne se formalisa pas de cette colère. Une lueur de mépris passa dans ses yeux.

Sacrifier le sort des combats à une femme dit-il sèchement. Vous baissez dans mon es Urne.

Alors, pourquoi l'avez..voUs fait enlever, vous le chef de millions d'hommes, pourquoi vous êtes-vous attaque à une femme, alnon parce que je l'aime.

Mol ? e'écria Bonaparte. Vous avez cru que c'était moi ?

> Bourrienne! Bourrtenne. crift-Wl.

L'ASSASSIN DELBONO

A RÉUSSI ENCORE A ÉCHAPPER A LA POLICE QUI LE TRAQUE A moiRa que lundi .oir à Ri. il ne «a ttUtt jeté à la Seine, comme un témot* gnage recueilli hier permettrait de le supposer

Comme Il en est pour tous les criminels que l'on recherche. la présence de Del bon l'auteur de 1a tuerie de Savigny -sur-Orge, est signalée partout. On malt que lundi matin l'Italien, n'ayant pu se tatre embaucher à Asnières, fut vu à 10 h. 30 dans un café du PetitColombes. Le même jour, à 13 h. 30, 11 était à Rls-Orangi3 et demandait un morceau de pain un journalier de passage. Plusieurs heures plus tard, deux femmes qui revenaient de laver l'ont rencontré non loin de Viry-Chàtillon. La nuit venue, vers 22 heures. une marinière d'un bateau amarré près du pont de Ris, ayant entendu comme un bruit de corps tombant à l'eau, se Les gendarmes de Corbeil, qui avaient déjà été informés que Delbono avait été rencontré à 15 heures à Paris. firent d'actIves recherches sur les borda de la Seine Jusqu'à Viry-Chàtiilon. Cellesci sont restées infructueuses, et Il faut maintenant attendre plusieurs jours pour savoir si Delbono s'est décidé à mettre fin à ses jours en se jetant dans le fleuve.

Un nouveau fait a été porté à la connaissance de M. La amont, commisseire de police de Savigny. Ce magietrat a reçu une lettre de M. Carrier, instituteur à Kernonès (Finistère), qui signale que ea tante a, en 1924, époueé Delbono. Le ménage. après un séjour de trois à quatre mois à Parie, vint s'installer à Savigny où Il se livra à l'élevage de la volaille. De fréquentes querelles éclataient entre les deux époux. et Mme Delbono. qui jusque là donnait souvent de ses nouvelles à son neveu, cessa brusquement de correspondre. Depuis. M. Carrier ne sait ce qu'elle est devenue. A-t-elle été tuée ? M. Carrier le craint. Il est également possible que, lasse d'être maltraitée, sa tante ait quitté l'Italien et ait négligé d'avi- ser son neveu de sa nouvelle résidence. Le parquet de Corbeil n'en a pas moins envoyé une commission rogatoire au juge d'instruction de Brest pour rocuei1l1r les déclarations de l'instituteur, et pendant ce temps toutes les briparisienne continuent à rechercher l'insaisissable meurtrier.

M. René Besnard au déjeuner du Cercle républicain

Le Cercle républicain offrait, hier, son déjeuner mena"el en l'honneur de M. René Besnard, sénateur. ancien ambassadeur de France à Rome, Dana l'assistance. on remarquait MM. Marcombes, sous-eecrétalre d'Etat; Cavillon et Charabot, sénateurs Fleurot, ancien président du conseil général; Cacaud, directeur technique au ministère de l'Air Saboulin, directeur des Messageries maritimes, etc.C'est Il. Réaubaurg, président de la section des mardis du cercle, qui, remplaçant le président, M. Pierre Godin. empêché, salua M. René Besnard au nom du cercle. Puis, M. Louis Proust, député d'Indre-et-Loire, lui souhaita la bienvenue au nom du comité républtcain du commerce et de l'industrie. Après avoir évoqué le souvenir des anciens présidente Mascuraud et Chaumet, M. René Beenard fit l'éloge de l'actuel président, M. Louis Proust. Puis Il tralta successivement du problème financier et de la politique extérieure. Il se prononça énergiquement contre toute Inflation et contre toute dévaluation du franc et demanda que, le cas échéant. on sache défendre notre stock d'or. Il réclama aussi pour notre agriculture et notre industrie les protectione nécessaires.

L'orateur a dit ensuite sa satisfaction de ce que M. Edouard Herriot ait pu. lors de son voyage aux Etats-Unis, faire faire un grand pas à la question de la sécurité en amenant le president Roo*evelt à une conception nouvelle au regard de la sécurité européenne. Cependant, a-t-il ajouté, il faut, plus que jamaia, en face d'une Allemagne inquiétante, tenir à une organlsation solide de notre défense nationale.

L'ancien ambassadeur de France à Rome s'est prononcé une fois de plus, de la façon la plus nette, pour le rapprochement de l'Italie et de la France et, après avoir fait un vif éloge du gouvernement de M. Daladler, r, a demandé à ses auditeurs de le soutenir. Le président du Conseil reçoit le bureau de l'A. N. E. E. Le bureau de l' Association nationale d'expansion économique, composé de MM. Fougère, président Baubé. Bienaimé. Dechaud. Pellerin. Clément et Daudet, directeur. vient d'être reçu par le président du Conseil.

La délégation a attiré l'attention de M. Edouard Daladier sur la situation critique de l'exportation française et les desiderata que celle-ci est appelée à formuler.

M. Daladier a bien voulu réserver le plus bienveillant accueil à la délégation de l'Association nationale d'expan* sion économique.

INFORMATIONS POLITIQUES La commission administrative du parti socialiste français voté l'ordre du Jour suivant

c Considérant l'intérêt qu'il y aurait à unifier la data des vacances scolaires tant pour l'enseignement primaire, secondaire. supérieur et technique;

Rappelle qu'une date uniforme a été de dont les enfanta suivent ces dit.férents ordres d' enseignement ont intérêt à ce que cette date unique soit fixée chaque année.

Bourrienne passa sa tête entre les vanteaux de la porte.

Allez me chercher Desmarets. Desmarets était le chef de la police politique. C'est à lui qu'à son arrivée par M. Darcy. Il accourut. Bonaparte, quai avait fait dix fois le trajet de la cheminée à la fenêtre en marchant d'un pas rapide et Inégal, ean* plus s'occuper de Cadoudal, le reçut d'un air vogue.

Vous connaissez cela, vous, Lucrèce Mercier?

Desmarets sourit.

Elle a été arrêtée sur les ordres de M. Fouché comme complice de Georges Cadoudal.

Voici M. Cadoudal. dit le Premier Consul. Il me réclame sa flancée. Je veux qu'il sache que noue sommes gens d'honneur. Il faut la lui rendre avant ce soir. Allez au revoir, monsieur Cadoudal. Revenez me voir. Je n'aime pas beaucoup ces histoires de femmes, mais enfin.

L'image de Joséphine de Beauharnais traversa son esprit; Il reprit d'un ton plus doux

Nous sommes faibles. Revenez, j'aurai quelque chose à vous proposer. Desmarets emmena Cadoudal dans son cabinet, s'éloigna un .astant pour donner des ordres et, revenant vers le chouan

Mademoiselle Lucrèce Mercier sera Ici dans un quart d'heure, dit-il. Monsieur. répondit Cadoudal. si je n'avais pas été aussi pressé, je n'eusse pas pris la peine de m'adresser au Premier Consul J'aurais retrouvé ma fiancée moi-même et. à quelque endroit qu'elle eût été. je l'eusse reprise. Vpua

BULLETIN FINANCIER Com La physionomie de notre place a été plus df» affaires est-Il demeuré encore Intéressant, Il il été moindre. Do la la se sont produites, des dégagements de Lonpar le canal de l'arbitrage, en vue do sa liquidation, ont éRalement peaé sur la cote. Dans ces conditions, mugré les velléités de redressement de la Bourse, on termine partout à des niveaux Inférieurs à ceux de la veine. Néanmoins, fond du marché a conservé une certaine résistance, A signaler la grande fermeté des métaux, surtout si l'on tient compte de la nouvelle marge de hausse de la livre sterling. Autre caractéristique également satisfaimante la reprise de nos fonde natlonaux. qui clôturent toua en progrès très appréclables sur la veille, environ un point. Aux changez. les fluctuations des devises mont suivies avec attention. La livre terllng clôture en nouvelle- hausse à H6,2U contre 85,85 et le dollar contre 21,54. Avance importante du florin, qui touche au plus haut le cours de L025 contre 1.021 1/4. pétuel, Ô6.S5 contre 63,90 4 1917, 78.95 contre 77,66 4 uns. 4 112 r/c 1932. la seri« A à 85,45 contre

VALEURS SE NÉGOCIANT A TERME ET AU COMPTANT ^MntanM. «BT 873 867 »71.. B»mwe <Wimm Ml 4M.. 4M iftuqti« de Frano. 11H.Ï0.. 11070.. UIW0, 11050.. CnM.Fotw.EKS'pUwi l.pNteetFkTiB» itM 1«1I 1440 10)0 7S Isaqae tnnutlMt. &oo 48» 4»7 «s* Ceiiu»! Wlnia* KM ll&d 1200 U« liM im 8t« VALEURS SE NÉGOCIANT AU COMPTANT VAI..UB» IjaS.ljf&ll VALEURS VALEUR. PAHQUBT T M».. «g Feradi d'EU¡ emii 5M ai 1898 2 6 it or 1017 OutTftMir V. 116 SM 7 ij <? orl9il. 2860 Mok» el HadM. 34b0 3415 1 1SH>6 2 «I "} «Tl910 2 2!6 2M 616 SW RMne-Ponlenc.. 8MP d 1928 fi «I 690 MO Juin 1923 su H) Marchertlle D»*qin 3350 81B6 C p T. coloniale» 19S0 4 84t.. ^̃«ÏJSS:: SE:: l\l:: "& 15J2 lîî! Ji™ f^ S:: S:: fSSSte*i Î8 ÎS:: follet et Chausson flftO lftl" if2 12H •• £2 Astur. de* Mine».. 893 b«7 1J27. » tn Chero. f« tunliten» b •"« 19S1 TI5 7tS 198ft 4 v£ •; 8M 8S5 S», AnteitAet. 3S2 KJWtSl* Surt-Oii«rt ITOi fj«ion S ail SOB Sunuf» c»o 020 00& Niciel 6 tTTf 1021 COUBB DES CHANGES 70O W>0.. 4% 3«l ANtltttetn <\ I. ot.t M S% nourtâu «S0 da 6t-N»ia)ïe 6% B. 442 Dtiunurk U00 c.) S7S 4 mi 3% Hollande 1100 fl.i. 1021 h W4 75 C 83* S5 13s rives- Lille 1010 3P7 B8I Roupwtni* ilOO Ici) l.i 10 avril 4M Hd (puti. 60 G.C.S%1855 V3.% 50 PortugAl (lOOèt.l.

FELICITATIONS A M. DALADIER M. Daladier, président du Conseil, a reçu des adresses de félicitations de la Fédération radicale socialiste de l'Indre, du Comité radical socialiste de Perpignan, et de l'Association des médalllés militaires de l'arrondissement de Quimperlé.

Vous aurez chez vous gratuitement el sana attendre, le* dernière» nouvelles du Petit Parisien en téléphonant de 10 beure. du matin à 1 heure du matin i PROVENCE 99-09

pourriez me dire où elle ne trouve et j'irais bien la délivrer avec votre parmission.

Mais je ne le puis, monsieur, ce serait découvrir un de mes agents. 1 Un de vos agents ? Bah je les connais tous.

N'exagérons rien, monsieur CadoudaL Vous les connaissez comme je connais les vôtres, avec quelques hia.tus.

Ils conversèrent ainsi le temps prévu, en s'observant l'un l'autre et en essayant de jouer au plus fin. Mais répondre sans bienveillance aux questions de Desmaieta qtand un recors pénétra dans le cabinet, la figure longue d'une aune. et, sans prudence, tant son émotion était extrême, dit piteusement

Mlle Lucrèce Mercier n'est plus chez M. de Luae: Et personne ne sait ce qu'elle est devenue.

Luzel s'écria Cadoudal. Luzel Elle était chez Luzel Malheur sur lui Malheur sur toi, policier du diable

Et, écartant d'un revers de main l'homme qui s'affala sur le tapis, 11 bondit hors du palais en courant comme un fou.

Lucrèce Mercier, qui était bien décidée à utiliser les feuilles de papier ett'encre que M. de Luzel avait mises à sa disposition pour qu'elle trahit son fiancé et la chouannerie, s'était réfutre. et lE, réfléchissait. Si l'obstination de son geôlier persistait, elle risquait jusqu'à la fin de sa vie. Or une journée passée dana cette solitude. avec pour toute nourriture un ptin noir et de

s de la Bourse du Mardi 9 Mai 84.65 (+0.80) et la série B & contre (-H),70). Aux banques Banque de France 11.670 contre 1LK50 (–180) Cré- dit Foncier, 4.770 contre (–35) Ban- que de Paris. 1.611 contre (- au) Crédit Lyonnais. 2.200 contre 2.215 (- 15). Aux internationale» Suez, 18.275 contre (– SU») Rio Tlnlo. contre 1.521 (– 60) Royal Dutch, 1.595 contre 1.642 (–47).

Clôture de W deuxième «tano*

Tendance soutenue.

Pacific. 230 Central Mining. 1.443 Rio Tiuto, lA.76 Royal Dutch. l.ôyâ. UAKCHKS t;TU.\NGfcH8

Londres. Le est beaucoup plus limitant en présence de la plua grande fermetiS du dollar et du tassement enreLts valeur» internationales et les titres américains sont plu» discutés. D'autre part. 1m mines d'or sont indécises et les fonde aiiglai» se ressentent de l'annonce d'un et encore faible dans certains compartimenta. Puis, en séance, le» affaire* s'ani- ment et l'ambiance devient plus satisfaiUn certain nombre de titres se raffermissent. Clôture soutenue.

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l'eau claire, l'avait déjà déprimée. Il fallait reagir à temps et, d'abord, trouver quelque moyen de correspondre 1'or qu'elle portait sur elle, soudoyer le domestique qui viendrait tout à l'heure lui apporter solennellement une miche nouvelle et une carate fraîchement remplie ? L'allure de cet homme ne lui disait rien de bon. Elle pensait que relâcherait forcément à ïa longue, serait peut-étre plus sensible à des arguments monnayés. Mais Il fallait attirer son atteation et obtenir qu'il consentit à entrer en relations avec elle d'une manfére quelconque.

Elle souleva le rideau et examina le jardin. L'homme était là qui teignait de ne pas tourner la tête vers elle. mais jetait néanmoins de temps en temps sur la fenêtre des regards dérobés. Lucrèce, patiemment. l'observait et, en même temps, se familiarisait avec certains détails qui pourraient lui être utiles la place d'une porte dans le mur de clôture, le chemin qu'elle devrait suivre pour se mettre à 1 abri d'un bouquet d'arbres et échapper ainsi aux regards, etc. Elle se voyait déjà hors de la villa et, machinalement, elle leva les yeux sur la masure d'on face. Une fenêtre qui lui faisait exactement vis-à-vis était ouverte. et dans la pièce qu'elle éclairait deux hommes s'agitaient. D'abord, elle ne comprit rien à leur mfmique ils restaient au fond de la chambre comme s'ils ne voulaient pas être aperçus du dehors i*, cependant, au mouvement de leurs bras, elle comprit qu'ils cherchaient à attirer son attention.

Un espoir fou l'envahit toute entière. répondre à cei invites, quelles qu'elles

Un député de Paris condamné par défaut à huit jours de prison Le 24 décembre 1931, boulevard Kellermann, au cours d'une manifestaLion qui se produisit auz portes d'une usine, M. Lucien Monjauvis qui devait, par la suite. être élu député de Parts. bouscula et malmena un agent du Mrvice d'ordre. Il avait hier à répondre de ce délit devant le tribunal.

Son avocate. M- Marie-Louise Cachin, fit observer qu'on ne pouvait condamner un parlementaire sana avoir obtenu auparavant la levée de l'immunité parlementaire. Mais les faits visés par la poursuite sont antérieure aux élections, de sorte que le tribunal s'est tout de même estimé compétent.

M- Marie-Louis* Cachin annonça alors que son client, d'ailleun absent, faisait défaut, et c'est par défaut que le député du XIII- arrondissement a été condamné à huit jours de prison et 50 francs d'amende.

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Il grimpe aux arbres à 50 ans

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C'était autrefois un martyr de la constipation

La photographie que cet homme nous a envoyée nous le montre perché en haut d'un arhrel Nous ne reproduisons que son visage, il suffit à donner une idée de sa vigueur et de sa honne santé. Quant à sa lettre, la votci

"Prenant régulièrement des Sels Kruschen depuis deux ans et en ayant tiré un grand profit, j'ai pensé que la pboto instantanée ci-jointe, prise cette année pendant mes vacances, vous Intéresserait. J'ai 50 ns passés et j étais un martyr de la onstipation, mais depuis que je rends des Sels Kruscheti, je me sens dans un merveilleux état de santé, comme on peut le voir sur ma photo". Il. R. Quelle morale peut-on tirer, en ce toire? Tout simplement que, comme cet homme, vous pourriez vous porter à merveille, avoir toujours de l'entrain, toujours de l'énergie, toujours le sourire et toujours des amis. Et quand on vous demanderait ce que vous avez fait pour vous maintenir si jeune de corps et de caractère, vous diriez simplement vent dire aujourd'hui "C'est à la Il petite dose quotidienne» que dois; juste trois sous de Sels K ru sclicn chaque matin dans ma tasse de café du petit déjeuner 1"

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fussent et, profitant d'un instant où le jardinier lui tournait le dot, elle leva la main à plusieurs reprises. On lui répondit aussitôt par des mouvement. de Joie et des salua. Puis l'un des hommes s'approcha de l'ouverture et le cmur de la jeune flile bondit dans sa poitrine cette face patibulaire qu'un rayon de soleil venait d'éclairer, était celle de Pierre Picot, du silencieux maia actif Pleot. Elle se Jugea sauvée et si elle n'avait pas été retanue par la prudence, elle eût sauté de joie. Mais elle eut le bon esprit de ne pu quitter son observatoire et d'affecter un air las et indifférent

Là-bas, les deux hommes avaient disparu après quelques secondes, la silhouette de Picot se montra de nouse détachant sur la cloison du fond. Il avait lié en croix deux planchettes qu'il faisait tourner rapidement comme les ailes d'un moulin. Lea chouans avaient inventé avant Chappe un code télégraphique grâce auquel ils se transmettaient les nouvelles à travers la lande et Lucrèce n'ignorait rien de ce langage. Elle aulvit passionnément les mouvements de Picot, qui répéta plusieurs fois c Tenez-vous prête. Elle fit encore un signe de la de nouveau. Elle comprit « Une heure. » Picot, ceci fait, reposa son télégraphe sur soi et salua. L'autre homme referma la fenêtre et la masure reprit son habituel visage maussade.

Lucrèce refit rapidement sa toilette, de pain aa«$rd, recommença sa faction. Le temps S'écoulait lente-ment. Dans le jardin des hommes pastalent et le* chiens, lavant de temps en temps la tète vers «ne; aboyaient.

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Jamais elle n'avait considéré avec au- tant d'angoisse une fenêtre fermée. derrière laquelle se passait sans aucun doute quelque chose qu'elle ne pouvait deviner. Le front contre la vitre, elle regardalt intensément au dehors, fouillent du regard les arbres, leu murs, tous les endroits d'où elle croyait que surgirait brusquement une silhouetta amie.

Tout à coup, elle perçut derrière elle un froisse ment léger elle se retourna, surprise. en étouffant un cri

Là. dans sa chambre. debout devant une sorte de trappe ouverte dans la plancher. un homme ne tenait, un doigt sur les lèvres, et qui la regardait en souriant

Monsieur Darcy, murmura-t-elle. Chut I Ût-il, en avançant sur la pointe des pieds. Dépêchons

EU. eut envie de lui sauter au cou; mais elle se retint, alla vera la table et, s&isiisant la plume que M. de Luzel avait rbaervée à un usage bien dînèrent, griffonna sur une belle feuille blanche ces quatre mots:

« Adieu monsieur de Luzel. >

Déjà M. Darcy l'avait prisa par le bras et la poussait vers 1a trappe. Il l'aida à descendre sur une platt-fome qui épousait exactement le carré d'ombre, appuya sur un déclic placé eij«dessous du piancher. Lucrece «entit que l'appareil s'enfonçait doucement, dans un silence impressionnant, ver* la terre: au-dessus de leurs têtes le plan.cher s'était refermé, sans bruit Ils étaient dans une obscurité totale. mais elle ne reasentait aucune criiate. Darcy de Cadoudal et le chef de sa police à Paris ?

(A oui or c.)


SUITE DE LA TROISIÈME PAGE

Le projet de toi

sur les pouvoirs spéciaux est examiné

par la Chambre belge Bruxelles, 9 mai (dëp. Petit Parisien"} Une foule extrèmement dense a assisté cet aprèa-midi. à la Chambre, au débat sur les pouvoirs spéciaux. M. Hymana, ministre des Affaires étrangèrea, remplaçant M. de Broqueville. a donné lecture du projet de loi, le après l'exposé des motifs, eupL. que ces pouvoirs sont demandés pour un terme de trois mois.

Après la traduction du texte en flamand, M. Hymans demande à la Chambre de décider l'urgence et de renvoyer le projet à l'examen d'une commission spéciale il. désiiçnor par le bureau. Au nom de l'opposition, M. Vander- remarquer que le projet viole la Cons- titution et présenta une menace pour la clame ouvrière

La Con fédération des syndicats chrétiens, dit-il. est d'accord avec nous lorsque nous disons que le projet menace 1a législation soclale. En Allemagne. Brüning a précédé Hitler. En l'état actuel de la démocratie, le Parlement est une néoessité absolue et c'est la garantie des garanties pour l'immense majorité des nations. Le projet- soulève de multiples questions et l'on nous demande l'urgence. Je comprends qu'il faut aller vite, mais le demande que le projet n'aille pas a une commission spéciale, les sections ne peuvent être dessaisies.

Mo Hymans rassure le leader socialiste sur les intentions du gouvernement et demande le renvoi du projet à la commission spéciale.

Après une suspension de séance, qui dure trois quarts d'heure, cette discussien de procédure se poursuit, les socialistes .'opposant au renvoi du projet devant la commission spéciale, tes ltbéraux et les démocrates chrétiens étant d'accord pour le renvoi tout en distinguant la procédure du fond.

En fia de compte, on vote sur la question de savoir si le projet sera ou non renvoyé devant une commission

Le renvoi de la commission est adopté par 99 voix contre 81.

Le vote sur le fond. c'est-à-dire sur l'octroi au gouvernemeat de pouvoirs spéciaux, aura lieu demain ou aprèsdemain. aprèn les délibérations de la commission spéciale, actuellement désignée.

Il semble résulter de l'attitude des divers partis, qui sera précisée par des accepté par la Chambre à une faible majorité. La groupe socialiste et quelques députés libéraux se prononceraient contre la demande de pouvoira La seoil.. démocrate-chrétienne accordera, afflrmatli, de même que les autres représentants du parti catholique et du parti libéral. Le projet serait donc voté de justesse, ainsi que nous l'avons prévu.

Les Chambres seront alors mises en vacances de façon à permettre au gouvernement de réaliser le plan de compression budgétaire prévu par le projet de loi relatif aux pouvoirs spéciaux. Une bouteille jetée à la mer

il y quatre ans près de Colombo vient d'être retrouvée à Toulon Toulon. 9 mai {dup. Petit Parwien.) Le 9 avrfl dernier, M. Charles Esclangon. ouvrier 1'arsenal. étant à la pécha à bord d'une barque, devant Cap-Cépet, au lieudit Canie, recueillit une ooateille flottante bien dose contenant ucî lettre cachetée dont l'enveloppe portait en anglais la mention e A celui qui trouvera, ouvrez et lisez. La lettre. portant l'en-tète de la compagnie maritime Orient-Lime, disait exactement ce qui suit, en langue anglaise « A bord Ayez l'obligeance de m'écrire et de ai si vous trouvea cette lettre, où et à quelle date. Veuillez aussi m'indiquer votre nom quand vous m'écrirez. » Cea lignes étaient stgnées T. Ex. Williams, poste restante, à Pontypool (Southwales, Angleterre).

M. Esclangon écrivit le 10 avril à t'adresse Indiquée, pour informer M. Williams de sa trouvaille, en lui demandant de dire où il se trouvait en mer quand il jeta la bouteille.

Le capitaine Williams s'est empfeaaé de répondre à M. Esclanjon pour le ^remercier en lui disant:

« J'ai jeté cette bouteille par-dessus mi-chemin entre Colombo et l'Auetralie, en l'année 1928-1929. Je suis de retour d'Australie depuis peu et votre lettre nia fait grand plaisir. J'avais complètement perdu espoir de jamais entendre parler de celui qui aurait trouvé cette bouteille. »

Le tribunal a confirmé

les condamnations prononcées contre M. Philibert Besson député de la Haute-Loire

Le Pu 9 mai (dép. Petit Parisien.) Le tribunal correctionnel du Puy vient de statuer sur l'opposition de M. Philibert Besson, député de la Haute-Loire, à un jugement du 16janvier dernier le condamnant à 500 francs d'amende et 5.000 francs de dommages et intérêts pour diffamation envers la compagnie des avoués du Puy. Le tribunal a déclaré l'opposition non ave- condamnation s'ajoute à celle pronon- cie il y a huit jours et infligeant trois mois de prison sans sursis à M. Philibert Besson pour soustraction d'une quittance de 3.000 franc* à l'étude de M* B&rreyre. avoué. Le député du Puy vient de faire encore l'objet d'un procès-verbal pour avoir tenu à la halle aux veaux une réunion publique oraKouso dans laquelle les maglstrata et officiers ministériels du Puy ont été vilipendés. alora qu'aucun bureau n'était constitué et que la réunion n'avait ni président ni assesseurs.

Valbum n' 4 MICKEY BOXEUR. est «n r«nr« dans tout» les libratrUt CopyrijUt by 1 Petit Parisien et Opcro Hindi Prcia

Déjà morte selon l'état civil une cartomancienne lyonnaise vient de rendre^ dernier soupir Son identité ayant été uturpéc par un* autre femme, elle avait consm-v* le nom qu'elle avait adopté bien qu'elle eût été autori»«« par jugement à reprendre ton nom véritable

Lyon, 9 mai (dtfp. Petit Parisien.) Lorsqu'on vint le chercher pour porter secours à une malheureuse eeptuag-ënaire, M. Fccx, commissaire de police du quartler de la Bourse, ne se doutait guère qu'il ai-Jalt vlwre une des aventurée les plus cocasses de sa carrlère. L'histoire commençait" assez tristement. Noua sommes locataires rue Mercière, avaient dit tes deux dames qui étaient venues voir le maglstraL Notre voisine, « Mme Jeanne est gravement malade. Elle jst enfermée chez elle, toute seule. Il faudrait la secourir.

« Mme Jeanne » était une cartomancienne fixée depuis plusieurs années rue Mercière. Elle était bien connue dans ce quartier interlope et avait une clientèle fidèle composée de midinettes naïves et de filles de la classe la moine brillante. Au quatrième étage, elle occupait trois pièces coquettement meublées. Sur la porte, une plaque de cuivre annonçait simplement M Mme Jeanne ». Mais le gérant de l'Immeuble et le percepteur la connaissaient sous le nom de Marie Maillet. Depuis deux mois elle était malade et recevait des soins d'une voisine charitable. Mais cette dame partit, tirant La porte à soi et laissant les clefs l'intérieur. Elle dut s'absenter quelques jours car on ne l'avait pas encore vue revenir. De son côté, c Mme Jeanne » pas la force de ae traîner jusqu'à la porte et ses voisines vigUant&a s'inquiétaient. Le comniLssaire manda un serrurier qui ouvrit la porte.

La malheureuse tireUse de cartes, affaissée sur le siège de sa toilette. était à peu près sans connaissance, les yeux les Membre. raidis. M. Fœx fit immédlatement prévenir un médecin et, en attendant, il fit respirer des aeU à la malade. Peu à peu, la pauvre femme, qui devait sortir d'une syncope, remua les lèvres et son regard devint plus ferme. Le commissaire lui parla doucement.

Allons, vous allez mieux. Un médecin va venir. On vous emmènera à l'hôpital. Vous serez bien soignée. Alors la tireuse de cartes qui, après avait enfln recouvré l'usage de la pa- role, dit simplement Oh monsieur, pourquoi me sol- gner ? Je suis déjà morte

Pauvre femme, songea le commis- saire en hochant la tête, elle délire. Mais Mme Jeanne » se tendant compte qu'on ne la croyait pas, insista. Je ne suie pas folie. moneieur le commissaire, et je vais vous le prouver. Ouvrez l'armoire, à la tête de mon lit, et vous trouverez la preuve de ce que je vous dis.

M. Fœx chercha dans le meuble et y trouva en effet un paquet enveloppe de papier bleu, contenant divere dxumente. Parmi ceux-ci était un acte de décès au nom de Marie-Jeanne Mouton et la photographie d'une tombe ensevelie sous des couronnes de perles et dont le coeur de zinc la surmontant portait cette épitaphe: « ici repose Marte-Jeanne Mouton. épouse N. decédée le 17 décembre 1902. âgée de quarante et un ans. Vivement regrettée de son époux.. De profanais.»

Eh bien! remarqua le commissaire, Mme Mouton est morte, mais vous vous appelez Mme Maillet

Pas du tout, répliqua la facétieuse cartomancienne. Regardez tous ces papiers. Je me nomme bien Mouton. C'est une femme que je ne connais pas qui a pris mon état civil et qui est morte. Il a bien fallu que fen adopte un autre. Un extrait de jugement donnait la clef de l'énigme. La cartomancienne était bien MarieJeanne Mouton. Après avoir divorcé. elle avait voulu se remarier. C'est alors que, se rendant à la mairie de la Croix-Rousse pour obtenir ses papiers, elle s'entendit faire cette réponse qui la cloua sur place Vous ne pouvez pas vous marier puisque vous êtes morte I

Elle se rendit compte a ce moment qu'une inconnue avait pris son nom. Elle fit des recherches et apprit la vérité. En 1891, une femme qui, elle aiieai, voulait se marier. fit passer pour elle. Mais il lui manquait les actes de décès de ses parents ou. plus exactement des parents de Marie-Jeanne Mouton. Elle ne s'embarrassa pas pour si peu et trouva deux témoins qut. par acte de notoriété, certifièrent qu'elle était bien fille d'Ambroise Mouton et de Jeanne-Marie-BIalsine Laurencin. tous deux décédés. Ia cartomancienne intenta une actien pour rpcouvrer son véritable étatcivil et réclama devant le tribunal civil des dommages-intérêts au mari de l'usurpatrice. Un jugement du 4 décembre 1907 lui rendit son véritable étatcivil mais la débouta de son action civile. Elle avait désormais le droit de reprendre son nom véritable. Mais elle était trop habituée k s'appeler Marle Maillet et surtout Mme Jeanne » pour ses clientes et amies, et elle ne changea rien à son état d'adoption. Pf*ut-être aussi trouvai t-elïo la situation amusante. Elle montra par 6ê6 premiers mots au commissaire qu'elle ne détestait point l'humour. Elle ne s'était pas remariée, mais elle avait vécu longtemps avec un italien nommé Barbi, maintenant expulsé de France. Le fardeau des années n'avait point racorni son cmur. Elle vivait toujours avec le souvenir de cet amant et témoignait son attachement à la patrie du disparu en jouant régulièrement, et d'ailleurs sans succès. aux loteries ltaliennel.

Le commissaire fit transporter la cartomancienne à l'hospice de la Charité, mais la malheureuse ne pouvait Plus guérir et, pour la seconde fois, elle vient de trépasser. Voilà pourquoi maintenant il y a à Lyon deux tombes, l'une au cimetière de la Croix-Rouwe, l'autre à celui de la Guillotière. au nom de Marie-Jeanne Mouton.

LE « GRAF-ZEPPELIN » EST ARRIVE A PERNAMBOUC

Pernambouc, 9 mai (dép. Havas.) Le dirigeable Oraf -Zeppelin, qui était passé au-dessus de Fernando do Noronha à Il h. 5. est arrivé à Pernambouc à 18 heures.

L E S A V E N T U R E S D E MICKEY (.Mickey a eu de la présence d'esprit.)

M. Georges Leygues assiste au lancement a Saint-Nazaire du mouillear de mines

« Emile-Bertio »

Satnt-Nazaire, 9 mai Cddp. P.P.). M. Georgee Leygues, ministre de la Marine. accompagné du vice-amiral Darlan et du capitaine de frégate Bartet, est arrivé à Saint-Nazaire ce matin pour présider au lancement du croiseur-mouilleur de mines EtnUe~Bertin. A sa descente du train, le ministre a été conduit aussitôt aux Chantiers de P.nhoët où il a été reçu par MM. Fould, président du conseil d'administration de la Société des chantiers de Penhoët, et Lévy. directeur de la société à Paris. Sous la conduite de M. Coqueret, directeur à Saint-Nazaire, le ministre et ea suite ont visité les ateliers et chantiers de constructions navales, ainsi que le nouvel atelier d'aviation.

Le ministre s'est arrêté longuement devant la masse de Y Emile-Bertin, imposante par son franc-bord élevé et sa grande longueur. M. Georges Leygues s'est déclaré satisfait de sa visite et Il a chaudement félicité les ingénieurs. H a ensuite assisté à un déjeuner offert par le chantier.

Au cours du banquet, des discours ont été prononcés par MM. Mathivet, préfet; René Fould Babln-Chevaye. eénateur Charles Bertin, (Ils de l'ingénieur général Emile Bertin, et par le ministre.

Le discours du ministre de la Marine M. Georges Leygues commença par dire que notre marine n'avait pas encore réparé les pertes qu'elle a subies pendant la guerre.

Car, continua-t-il, elle coneacra au cours des hostilités toutes les ressources de ses arsenaux à fabriquer du matériel pour noa armées et pour les armées alliées. Elle n'a pu non plus remplacé les unités vieillies qui auraient dû etre mises en réElle procède avec méthode à «a rénovation. Le lancement de V Emile-Bertin marque un paa nouveau dans la voie du redressement.

Puis M. Leygues évoqua la figure d'Emile Bertin, l'une dee plus grandes de la marine

Bertin. dit-JI, acquit par ses travaux et par les nombreux ouvrages qu'il publia la réputation mérité© d'un précurueur. Lorsque le Japon décida de créer une flotte moderne. c'est lui qu'il choisit pour conseiller et pour guide.

Sa vie était -Le-, urne, ordonnée. mais son cerveau était une matière en fusion d'où jaillissaient des traita de lumière. Son œuvre a porté haut et loin des Sane, des Dupuy de Lomé et des de Bussy. Avec eux, il conquis le premier rang du génle maritime Il a renoué et maintenu la tradition des grands architectes navals de Colbert.

A ces qualités d'ingénieur hors de pair et de savant, il en ajoutait une autre le plus large «t 1. plus noble du .et. Né sur la frontière de l'Est, il veillait une sentinelle avancée. 1 1 ressenlait avec une extrême sensibilité les frémissements des peuples d'outre-Rhin. Il avait vu venir l'orage qui allait fondre sur nous. Il créa avec le général Pau et Ernest Laviiwe la Ligue française qui. « mettant l'amour de la patrle et la volonté de la servir au-dessus de tous les partis, préparait l'union sacrée et notre triomphe final

Et le ministre termina par quelques les chantiers navals sont aux prises. Ces chantiers navals constituent un des organes essentiel*, d» l'équipement natiunal. Leur activité marque avec exactitude le degré de prospérité et dc puissance du baromètre s'il baisse, il y a un péril qu'il faut coujurer. Je aula très touché des paroi ea al bienveillantes que je viens d'enten.dre. J'y trouve un encouragement précieux poursuivre l'œuvre à laquelle je me suis attaché en m'inspirent toujours de cea deux principes dont fait ma consigne: unité de doctrine, continuité de l'action. Le lancement

Le lancement du croiseur EmileBertin a été effectué avec un plein succAs.

Après la cérémonie, un vin d'honneur a été offert au ministre. Puis M. Georgea Leygues a regagné Saint-Nazaire d'où il est reparti pour Paris.

Les félicitations de M. Pierre Cot au capitaine Skarzinski

M. Pierre Cot, ministre de l'Air, a adressé à l'aviateur Skarzlnskl, à Rio de Janeiro, le télégramme suivant Venez accomplir magnifique exploit en droite pour avion léger comportant grandlunte traversée Atlantique Sud. Ce grand ttixxH honore aviation polonaise. Suis heureux voua adresser au nom aéronautique française amie en mon nom personnel La brillante carrière de l'aviateur Varsovie. 9 mai iiiép. fiaviut.) Skarzinski est né en 1899. Mutilé de guerre, il avait été déclaré inapte à la suite d'une grave bleesure une jambe et obtint son brevet à l'école de pilotage de Bydgozcz en 1925.

Après avoir été chef de ta 12* escadrille du 1u régiment d'aviation, 11 entra au département de l'aéronautique au ministère de la Guerre. Décoré de lordre Virtuti militari et quatre fois de la croix de la Vaillance, il compte parmi les douze as de l'AéraClub de Pologne, ayant accompli en 1932 un raid de 20.770 kilomètres au- dessus de l'Afrique.

Le nouveau recordman

poursuivra son voyage vers le Sud Maceio (Brésil), 9 mai (dép. Havas). On ignore encore si le départ de l'aviateur Skarzinski aura lie. demain ou après-demain en direction de Rio de Janeiro. Il est possible qu'il fasse escale à Caravellas.

L'inauguration du stade

de l'Union Sportive du Bon Marché Dimanche, l'U. S. du Bon Marché inaugurera offleiellement en présence de M. Ducos, sous-secrétaire d'Etat, et de nombreuses personnalités politique- et sportives, le nouveau parc des Sports édifié par ses soins à Wisaoua t3cine-etOise).

Pour cette manifestation, le grand club corporatif a mis au point un très intéressant programme sportif et artlstique, avec la participation de l'école Irene Popard et des athlètes de l'école de Joinville.

AUX TERRES HOSTILES D'ÉTHIOPIE ;». suIT* DE LA PBSMIÈBB PAQB

A l'aube, je suis devant l'entrée du Gubet, passe d'un mille de large s'ouvrant sur cette mer intérieure encerclée de hautes falaises. Avec les marées, un terrible courant entre ou sort, brisant sur l'îlot surgi au milieu de la passe et grondant sur les récifs en un tumulte de vagues et de tourbillons. C'est un véritable torrent, qu'on entend quelquefois à plusieurs mines de distance au moment des grandes marées. Trois heures après avoir passé ce dangereux détroit, je mouLlle au fond du Gubet-Karab. derrière un volcan éteint nommé l'île du Diable. Autour de nous, des champs de scories, des coulées de lave, des cônes et des cratères aucune végétation, aucune trace de vie; tout est noir, et la mer insinue dans cet infernal chaos une eau profonde Pt limpide aux reflets transparents d'émeraude.

Sur 1a plage, le sable est couvert de myriades de poissons de toutes tailles déjà desséchés par le soleil. Tout ce qui vit au fond de la mer s'y trouve, et la carapace rougie des crustacés me fait comprendre qu'une éruption sousmarine d'eau bouillante a surpris et tué ces habitants du récif.

Je pars dans le plus simple appareil, accompagné seulement par deux hommes, Ibrahim et Abdallah. C'est eux qui connaissent le mieux les habitants de ces régions, ayant quelques attaches avec leurs tribus, comme eux de la grande famille des Dankall. Nous portons chacun une charge d'eau car, en ce pays de 1a soif, celle qu'on trouve est souvent sulfureuee, toujours magnésienne et généralement bouillante.

Après une heure de marche, nous arrivons en haut d'un col et, devant nous, à 180 mètres en contre-bas du niveau de la mer, se déploie la plaine immense ou stagne le lac Asaal. La partie encore liquide est d"un bleu profond, un bleu lumineux de pierre précieuse. Tout le reste est un vaste champ de sel surprenant de blancheur au milieu de ces cendres, de ces champs de scories et de ces océans de lave et de basalte. Lo spectacle est tellement irréel que, chaquo fois, il me saisit et m'empoigne de la même an- goisse, comme si je tombais tout a coup dans la genèse d'un monde au la vie n'est pas encore admise. On se sent étranger, perdu, dépaysé, comme si l'on n'était plus sur notre vieille planète nourricière.

Le lac semble tout près tant l'air sec et lumineux garde de transparence. Maie aussitôt qu'on pénètre dans le chaos volcanique, aussitôt qu'on descend les ravins sinueux, tous les horizons disparaissent «et seules les silhouettes étranges des roches se découpent dans le ciel.

Les sentiers tracés au cours des millénaires par le passage des bêtes sauvages nous- servent seuls de guide et, peu à peu, nous nous enfonçons dans les terres plus basses, et toujours la chaleur monte comme si nous allions vers le mystérieux foyer où se sont calcinées ces montagnes.

Les heures passent; la nappe bleue du lac Assal apparaît quelquefois entre le sommet des cratères, mais toujours elle est aussi lointaine et semble ze dérober devant nous comme l'illusion d'un mlrage.

Déjà nous avons bu chacun une outre d'eau tant la chaleur sèche nous aJtère. Il faut lutter contre la soif pour ménager notre provision. Enfin, après trois heures de marche très pénible, nous débouchons sur une plage toute blanche, étendue en demilune à l'extrémité d'une coulée de scories aussi noires que du coke. Une eau prodigieusement claire déroule de petites vagues sur ce sable si blanc que l'écume parait rose. Ce mouvement dans ce monde mort où tout est immobile, le bruit régulier de ce flot qui semble respirer nous de vie.

Aussitôt après l'étroite bande verte du littoral, l'eau reprend ce bleu sombre des grands fonds d'où monte le vertige des abimes. Mais cette plage riante, ce sable éblouissant, c'est du sel; ces galets de toutes grosseurs, ce gravier aux grains ronds comme des oeufs d'oiseau, c'est encore du sel. Je ne résiste pas au désir de me plonger dans cette eau transparente. A peine y suis-je entré qu'elle me saisit comme un élément hostile et nouveau que mon être ne connaissait pas. Ce n'est plus l'eau caressante de la mer sur le corps du nageur, c'est un liquide étrange, inconnu, où semble se cacher une force mystérieuse; le corps reste à moitié hors de l'eau, soutenu par une poussée anormale à laquelle Je me hâte de sortir et ma peau reste poisseuse et gluante, sans pouvoir sécher malgré le vent et le soleil. car cette eau ne s'évapore plus. ne donne plus d'impression de fraîcheur elle est morte, elle aussi, tuée par le sel.

Le lac a environ 12 kilomètres de diamètre. Au flanc des montagnes qui l'entourent, à une hauteur d'environ 150 mètres, des dépôts blanchâtres marquent l'ancien niveau de la mer. Cette gigantesque courbe de niveau est constituée par des sulfates et des composés magnésiens. Le sel s'est déposé en dernier lieu, quand l'eau a été saturée.

La croûte cristallisée couvre environ les deux tiers de la superficie du lac elle est tellement éblouissante sous le soteil qu'il est à peu près impossible de la regarder longtemps, comme il arrive pour les champs de neige. Les animaux qui s'y aventurent au moment de la chaleur du jour y trouvent souvent la mort; les oiseaux eux-mêmes, quand ils s'y posent, quelquefois n'en repartent plus. Je vois, en effet, un grand nombre d'ossements épars sur ce vaste linceul qui, peu à peu, recouvre les restes de la mer emprisonnée la au temps où toutes ces

montagnes crachaient le feu et la lave incandescente.

Nous prenons par la route sud du lac. La, un vent très violent tombe des hauteurs que nous venons de quitter et augmente de force à mesure que le soleil monte c'est l'appel d'air produit par ces roches surchauffées et la réverbération de ce miroir de ne au fond de cette dépression entourée de montagnes.

Tout à coup, un de mes hommes me montre quelque chose dans les terres à notre gauche; je finis par distinguer quelques points blancs ce sont des chèvres. Un être humain doit donc les accompagner; mais où est-a ? Probablement il se cache. Cependant, 11 aerait intéressant de questionner un habitant de ce pays infernal.

Eseayer d'aller à sa recherche serait vain car ce geste l'effraierait davantage. Je reste donc avec un de mes hommes d l'ombre d'une roche, mais de manière à demeurer visible, et j'envoie l'autre à la recherche du mystérieux berger.

Il revient après une heure et avec lui nous repartons dans la direction du troupeau de chèvres.

Une femme dankali assez vieille, vêtue d'une jupe de cuir, nous regarde approcher avec une crainte évidente. Elle a le torse nu, et ses mamelles fiasques semblent avoir été desséchées par le vent brûlant de ces terres arides. Il faut de longues palabres pour la rassurer entièrement.

Il nous est impossible d'obtenir aunous voudrions savoir relativement aux troupes abyssines et aux mouvements des indigènes. Nous apprenons seulement que le point d'eau de Korl, situé à 10 kilomètres, a encore de Sans perdre plus de temps, noua reprenons notre route, mais j'emporte l'impression que cette femme ne gardait pas seulement ses chèvres. car le lieu où nous l'avons rencontrée est un poste de surveillance plutôt qu'un pâturage. J'espère trouver d'autres éléments d'Information au point d'eau de Kort, où viennent les Bédouins de la région sud du lac Assal, c'est-à-dire du côté du pays fssa.

Cependant, à mesure que nous approchons, aucun vestige de bétail ne se révèSe. En montant sur un cône volcanique, aussi loin que la vue peut porter, aucun troupeau, aucun être vivant n'est visible.

Dans ces pays noirs, les chèvres sont blanches; la race semble s'en être fixée par une sélection méthodique. Le berger peut ainsi apercevoir de très loin une bête égarée à cause de la couleur claire de son pelage. Au contraire, j'ai observé que, dans les pays où le sol est blanc, le bétail est sélectionné pour être de robe sombre et cela, probablement, pour la même raison.

Une Parisienne victime à Dieppe d'un vol au narcotique

Rouen, 9 mai (dép. Petit Parisien.) Hier soir, des gardiens de la paix ont amené au commissariat de Rouen Mme Lise Bert, cinquante-cinq ans, rentière, 92 bis, rue Vercingétorix, à Paris, -rencontrée errante rue Jeanned'Arc et paraissant frappée d'amnésie. Ce n'est que 'deux heures après que Mme Bert put déclarer qu'elle était partie de Paris le matin, à 10 h. 30, pour se rendre à Dieppe. où elle désirait louer une villa pour la saison. Dana le compartiment de seconde qu'elle occupait elle Ua conversation avec un couple et lui fit part du but de son voyage.

A l'arrivée à Dieppe, le compagnon de voyage de la rentière lui propose une affaire et la fit monter dans une voiture. A partir de ce moment, Mme Bert ne se rappelle de rien.

Cinq mille francs que contenait le disparu.

Mme Lise Bert a donné les signalemenu de ses compagnons elle suppose avoir été endormie à l'aide d'un narcotique et ignore comment elle s'est trouvée Rouen.

Une débitante bres'oiie fait feu sur sa fille, puis va se pendre C'eit la blessée qui, en remontant dans sa chambre pour »e soigner, trouvé morte sa mère

Brest, 9 mai (dép. Petit Parisien.) Ce matin, dès aon lever, Mme Pennec, débitante place de la Liberté, se prit de querelle avec sa fille, âgée de dixrelle s'envenima. Ces disputes violentes étaient fréquentes. Le commerce de Mme Fennec périclitait, si bien que celle-ci, profondément affectée, était en proie à des crises au cours desquelles sa raison s'abolissait.

La crise de ce matin fut plue aiguë Que d'habitude et, saisissant brusquement un revolver. elle tira plusieurs coups de cette arme sur sa fille, Mlle Pennée Cependant elle «ut la force de se relever et de se donner les premiers soins. Elle monta. ensuite dans sa cha.mbre. Quelle ne fut pu sa surprise d'y trouver sa mère qui s'y était pendue Vite elle coupa la corde maie la désespérée était déjà morte. Mlle Pennee se fit transporter ensuite chez un médecin, qui, jugeant grava son état, la fit condulre à l'hôpital.

A propos de la prétendue arrestation d'un ingénieur allemand suspect Strasbourg, 9 mai (dép. Petit Paris.) Une agence a publié une information aux termes de laquelle un Ingénieur altemand suspect avait été arrêté hier sur le Rhin. La vérité est tout autre. Le fonctionnaire interpellé, M. Doll, cet ressortissant français. Il est employé aux travaux de la régularisation du fleuve et, à ce titre, a sa place sur le remorqueur Kinzig, battant pavillon sllemand. Son travail terminé. M. Doll, qui habite sur la rive française du Rhin, à proximité d'un fortin. regagne la berge à bord d'une barque détachée du remorqueur badols. Des gendarmes, Intrigue», vérifièrent tout simplement les papiers parfaitement en règle de l'ingénieur.

LA VIE TOURISTIQUE Vichy, capitale du thermaliame Paris rappelons-le est la capitale du tourisme où viennent s'orienter les voyageurs français et étrangers, pavoieée le soir de lettres lumineuses qui signalent les destinations à prendre et entourée de bureaux de voyages, officiels et privés, fait vraiment figure de gare internationale du tourisme. Beaucoup de voyageurs, il faut bien le reconnaître. y prennent la direcle- stations thermales et cli- matiquee dont les sources ont l'avanprécieux entre tous celui de la guérison du corps humain.

Vichy se charge des maladies du foie. L'hépatisme sous toutes ses formes est justiciable de ses buvettes qu4 chaque année, sont fréquentées par 180.000 malades et expédient dans la monde entier plus de 50 millions de bouteilles. Il va de 801 que lorsqu'une station possède un privilège elle fait des envieux qui n'hésitent pas â se servir contre elle d'argumeats menaongers. Vichy a beaucoup souffert de leurs campagnes qui, d'une façon peutêtre plus sournoise qu'autrefois, se renouvellent encore peu ou prou. au début de chaque saison. Cependant quand on voit les aménagements sans cesse apportée à la ville et à l'établissement thermal par la munlcipallté et la Compagnie Fermière. on a tôt fait de rétablir la vérité.

Quatra problèmes nous a déclaré dernièrement M, Léger, maire de Vichy, nous préoccupent depuis toupureté est garantie par des analyses quotldlennes, et celui des égouts qui évacuent les eaux usées. Plus de 10 millions ont été dépensés pour assurer ces deux conditions d'hygiène urbaine, auxquelles il faut ajouter les gagea de confort et de sécurité que donnent aux visiteurs de Vichy une voirie asphaltée, des routes sans poussière et un éclairage nocturne d'une ggando intenQue verra-t-on de nouveau cette année ?

Un magnifique terrain de sports aménagé aux portes de la ville. Une ligne aérienae qui, reliant Vichy à Lyon et à Genève se trouve être en correspondance avec l'ensemble du réseau européen. Et prochainement le déplacement du grand marché. En terminant, M.. Léger nous a confié ce qui n'est pas sans intérêt pour l'avenir du thermalisme français qu'U allait, par l'Intermédiaire de l'Association des maires des stations thermales dont il est le président, aider les petltes stations à réaliser à leur tour leur programme d'urbanisme. Raymond Mahceeou.

ÉCHOS ET NOUVELLES Le 21 mat, sera c«l«brô«, IL Rambouillet, la tête traditionnelle du muguet.

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M** Catherine Bovnrr. (Ci.

Une époque critique. Même pour les privilégié» qui n'ont juntii de leur Maté, J« retour d'âge ut une époque critique. A plui forte raiwn la peivmnes de temLe retour d'âge entraîne, en effet, surtout chez la femme, de» trouble», parfois iérieux. dm au ralenù.«tnent de l'activité organique et à i'altex*> La cure du PILULES PINK «vite cet troubles et rétablit l'équilibre physique.

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Et il faut avouer que les ruea y gagnent H n« s'agit plus. d'ailleurs, de la blondeur suédoise, un peu trop pale à nos yeux roux, qui ressuscite ce blond- vénitien aimé du Véronese et dont le secret tut si longtemps perdu.

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mouilles.

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les côtes fine» (1 point à l'endroit, 1 point* l'envers) pour les petites bandes desserrées 20 le potnt de dentelle pour la blouse.

mailles divisibles par 2%, pj.ua 2, mailles ûfi dhaque rang tricoter *la m de lisière, puis quÂtre (ois 2 m. ensemble en points â l'envers, puis 1 Jeté, 1 m. à l'endroit miit loi de suite puis huit diminutionii à l'envers et ainsi <le suite Jusqu'au bout de l'aiguille, qui'dolt se terminer par quitte diminutions et 1 point de *islèrc. tout à l'endroit. Quatrième rang tout 4 l'enà-dire quatre diminutions l'envers, huit ugmentations h l'endroit, huit dim. à l'envers, tout auirm-, etr. Soit toujours un rang à dessin, trois rangs point de Jersey.

deestns. soit seize ranga avec les aiguille. fines, faire six rangs de cotes fine», reprendre les grosaiguilles et tricoter sept dessin*, soit vingthuJt ranufli.

Pour former l'emmanclture, rabattre qiiaU'e mailles à chaque extrémité de l'aJguU'.e. puis de deux dlminutlorts (au lieu de quatruT mj rang a manière à supprimer u total douze mail Lea, & chaque. extrémité d#l'algniUe eLgardsriua nom-

BLOUSE EN DENTELLE DE LAINE

bre de mailles divisible par vingt-quatre. Tricoter encore un dessin, soit au total neut dessins au-dessus de la taille;ver sur une épingle doublç vingt-deux, maille* au milieu pour le décolleté et faire séparément chaque épaule (qui doit avoir 26 mailles. soit 24 m. plus 2 pour lisière)

TRICOTONS MADAME

Tricoter ainsi trois dessins, soit douze au totaL Faire après le dernier dessin un rang envers, un rang endroit. puis rabattre les points à l'envers.

Do». Monter 74 'points et trlcoter ccmjue !e devant mais aana former d'e.mmanchures (la couture du dessous de bras se trouve reportée a* en arrière), maia faire le décolleté 1 dessin plus haut, soit 10 dessin* au-dessus de la ta] U*? et 12 au total. Assembler les coutures d'épaule.

premier rang en faisant chaque fois 1 Jeté. faire au-de«îua de chaque jeté 1 m. à l'endroit, ce qui forme les cotes ilnes et double le nombre »uiçmentatlom> prises dana'i* ptéd de la m répar. Ues sur toute la manche, de manière à obtenir 74 point. fois 24 plug 2 lisières). Au quatrième 3 rangs et 12 rangs de côtes Anes avec les lequel on glbwe un caoutchouc.

comme pour les emmanchures en doublant par les côtes flnea. Falre 12 rangs d© côie» tt rabattre les points coudre sur l'envers, à la taille, Pour empecher de tomber trop bas, soutenir la couture d'épaule à l'envers par un pnlnt arrière bfen e*>rré.

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LE CANETON AUX NAVETS La rencontre dea canetons de quatre mois et des navets tendres peut sembler providentielle aux gourmets.

Ne laissez point passer la Raison sans confectionner ce plat d'une saveur «xqulse. A table chez tante Claire vous en donna la préciRQ recette

Commencez par vider et flamber le canard Faites un demi-litre de bouillon bien réduit uvec l'abatia, une carotte, un poiren.u, un bouquet garni, de l'eau et une pincée de sel. D'uutre part, raites dorer la volaille fXmns 70 grammes de beurre, poivrez, ajoutez 5 A 6 oignons et faites cuire les navets directement ft létouffée pendant ailles avant la terminaison de leur cuisson, Niupoudrez- tes avec deux cuillerées à café do sucre en poudre, et ta] tes un roux avec 50 grammes de beurre. d« 13 trlnt et mouillez- le avec le bouillon réduit que vous avez fait arec l'abat Ajoutez alors le canard avec:: NI. ruisaon, aux navets, et frot- te. pour pouvoir relever le goût si c'est nAcesuxlre. Latsttez mijoter une dizains de minutes et déçmlss^z. S»rv*z l« caneton entier, filets découpés, entoure des d'un peu de pnuce le note de la sauce doit cire mis et servi en gaucierc


SALONS ET F^PO^ÎÎTIÎOM^

LES FEMMES ARTISTES

MODERNES

Le vernissage officiel du Salon des Femmes artistes modernes a eu lieu hier a la Maison de France des Champs- Elysées.

Le centre des galeries est occupé par une robuste figute de Suzanne Valadon --r- qui. exposant ici pour la première foist est traitée en invitée de marque, cc qui n'est que justice. entourée, drotte et à gauche, par ies c murmurantes campagnes s de Marie-Anne Camax-Zoegger (président de la société) et par plusieurs Visages. dus au pinceau d'Emilie Charmy,

Aristide llrl&nd, par Kir.ilio Ciiiirmy dont deux séduisants et délicats portraits de Jeunes Parisiennes et un exceptionnellement vrai et expressif Aristide Briand. Sur le même panneau. on trouve encore une Judith devant Holopherne de Marie Laurencin, hdèle à sa formule fondante– et un Nu assez pervers de Lydis, qui voisinent avec d'autres Baigneusts et Rêveuses de Vera pocklin*. de Marguerite Crissay. d Odette des Carets. etc.

Parmi les autres morceaux dlmportance sinon par les dimensions. du moins par leur, originalité il faut nommer, en premier Heu, les gras et lyriques dessins de Louise Hetvieu et les spirituelles illustrations à l'eau-forte de Louts Ibels, les effigies enveloppées de la pathétique Olga de Boznanska. la Source d'Hélène Dufau. l'évocateur Vent d'Est de Madeleine Dayot, à 1 claire et (-ancne Nature morte de Jeanne Baraduc et d'Autres still-liefs (comme disent si bien les Anglais) de Mela Mutter. de Marte Alix, puis des Fleura de Bessic David30n et d'Hélène M*rce.

Du reste, ainsi qu'à- toute exposition de femmes peintres. les gerbes et les bouquets abondent: en voici de facture bien champétre par Marthe Fernand d'autres de Marthe Lemasque. d'Andrée Joubert et d'Andrée Bbet. de Marguerite Fontaines, de Béttina Klein, de Suzanne Roche, de Paule Gaubillard, de Lila BoschAlviar, de Val, et enfin de Mme Marie Desjardins qui, pour réaliser ses exquis tableautins, préfère. à la palette sans tendresse, la boite à ouvrage. ses bobines de soie et .ses inépuisables souvenirs. J'ai noté, en outre. pour leur charmante tonalité, les Intérieurs de Dominique Picard, et de Pauline Peugniez et de Lily Rossignol des Intérieurs également des

\is*lte de Juuuo faruleuiie

paysages de Lucie Caradet. de Geneviève Gallibert, de Gonyn de Lurieux. d'Hermine David, de Suzanne Fegdal et de Marie Pigelet. qui se souvient du regretté Ma- kowskl.

On n'a d'ailleurs pas oublié non plus les disparues: la chantante Marval, la décorative Maria Blanchard, la douce Beatrice How. qui brossa avec amour tant de tétés d'enfants; la généreuse Lucie Cousturier et Jane Poupeler anlmalier si sensible et savant par laquelle nous rejoignons les quelques sculptures de l'ensemble. sculptures signées Bayser Gid- tty. Yvonne Serruys et Chena Orloff. qui. avec une prenante volonté, conserve son style si personnel.

L'annuelle manifestation des F. A. M. reatera ouverte jusqu'à» 22 mai.

P.S. Dénaturant complètement ma pensée au sujet du peintre Paul Maze. dont on voir actuellement les toiles chez Georges Bernheitn, une coquille m'a fait parler d'un < semblant de tendresse pour Henri Matisse qui lui permet une personnalité par trop précise c'est; c pu trop précise » qu'il faut lire.

LE VERNISSAGE DU SALON

DES ARTISTES DECORATEURS Il y a' quelque chose d'extrêmement vivant dans ces Salons consacrés aux arts appliqués et qui se succèdent sans jamais trop se ressembler. L'ingéniosité et l'éton- nant. le bon sens et le bon goût y jouent des rôles aussi importants que le dessin et l'harmonie. que la couleur et l'inspiration. Car. en somme. cette annuelle exposition de nos ensembliers, de nos ébénistes. de nos architectes. de nos sculpteurs sur bois et de, nos peintre! décorateurs, de nos céramistes, de nos bijoutiers, de nos relieurs, de nos tapissiers, de nos orfèvres, de nos illustrateurs, de nos dentellières, de nos laqueurs. de nos brodeuses» de nos verriers. de nos dinandiers, de noa dseleurs et de nos ferronniers. cette exposition. dis-je, est une foire. mais une foire où le raffinement et le précieux dominent, où les stands sont remplis d objets choisis par une des foules les plus difficiles les pius exigeantes. qui soient Evidemment. il est fort difficile de se faire une Idée véritable sur la portée des créations que l'on nous soumet aujourd'hui.

Au sujet de la manifestation du pavit]on de Marsan intitulée: c De 1870 à 1900 ». nous avons constaté combien peu on appréciait aulourd hni cet art nouveau qui tut notre fervente admiration d'avant guerre

Ce qu 1l faut louer dans les Salons d'art décoratif, c'est moins les inventions que les Inventeurs ît leur ténacité, c est nioias le résultat que l'effort. et, quant à ses préférences, chacun doit y aller avec franchise et spontanéité. Du reste, qui de

nous pourrait. par exemple. s'imaginer qu'un jour on n'aimerait plus les adnrables coupes et flacons où Marinot souffle ses poussières d'eau sombre. qu'il double intérieurement d'agate imaginaire et qu'il a l'air de tailler dans du cristal de roche 7 L'entrée et les galeries qu'au Grand Palais occupe la S. A. D. ont été complètement métamorphosées par MM. Labouret et Selmershelm. La chose a été faite avec une habileté consommée ? chaque travée offre ses surprises, chaque coin son imprévu. Successivement. nous passons devant une salle à manger à la mode comtoise, devant les cabines d'un yacht de millionnaire, devant des c living rooms et des pièces de réception, devant des coins de studio et de cabinet de travail, devant des chambrea et des bouboirs, où le mteisier, le palissandre de Rio. l'ébène. le bois de violette, l'acafou. la marqueterie, le cloisonné, le parchemin, l'aluminium, l'acier, la fresque. les glaces. le point noué et la haute lisse, la mosaïque et les carreaux de faïence, les fixés sur fond transparent et les vitraux, bref devant des ensembles où tous les vieux et tous les nouveaux moyens de créer du confort et de l'ambiance se mêlent avec plus ou moins de bonheur. Au moment d'écrire ces lignes, je dois confesser, cependant qu'une grande partie de l'exposition se trouve encore dans un état bien embryonnaire ce jour d'avantvernissage est une véritable fête du déballage. Çà et là» néanmoins, ressortent des peintures murales champêtres et claires, de Robert Lotiron; archaïques et monumentales, d'alfred Lombard provençales et mythologiques. de Girieud. entre les Daphnis et Philémon duquel sourit une jeune et prenante figure féminine du sculpteur Augusre Guénot.

Quelques vitrines, également. sont prêtes celle, entre autres, absolument exceptionnelle, de vases sacrés, en métal, de Claudius Linossier (aussi beaux pour leurs tonalités mineures que pour la gravité de leurs lignes) puis celle aux poteries du robuste Cazaux, et celle aux émaux de Lise Eran; celle du néo-asiatique Séraphin Soudbinine et ses grès grand feu », et celle encore des Méheut aux traditions armoricaines. J'ai entrevu aussi quelques reliures: pour les Nourri. tares terrestres de Gide. par Antoinette Cerutti pour ÏHtxace et Angélique de Manu Jacob, par Lucie Edgar-Faure pour des Contes japonais de Foujita, par Marguerite Fray, qui voisine avec un bien joli paravent du savant ouvrier nippon qu'est Katsu Hamanaka.

Je m'arrête en me promettant de reprendre mon sujet lorsque l'installation du Salon des Artistes décorateurs de 1933 seradevenue.une réalité. Contentons-nous, pour la moment, de lui souhaiter un succès sans précédent, puisque ce serait en même temps qu'une victoire de plus pour l'artisanat de chez nous une preuve solide de la fin d'une crise qui n'a que trop dure.

L'ART CHINOIS

AU MUSEE DU JEU DE PAUME AuJourd'hui au Jeu de Paume sera inaugurée par M. de Monzie une importante manifestation consacrée à l'art chinois, organisée par M. Ju Peon, de 1 université de Nankin (qui nous montre une quinzaine de ses tableaux) et M. Liou Ho, directeur de la mission universitaire à Paris.

Bien que le musée de la terrasse des Tuileries, côté rue de Rivoli. appartienne. en principe, à l'art contemporain, la présente rétrospective comprend de nombreuses pièces anciennes.

Dans une travée, nous trouvons une suite de curieux fragments peints a la fresque il y a quelque quatre ou cinq cents ans dans les galeries voisines. une vingtaine de magnifiques morceaux des successives époques des Hans, des Soung, puis des Ming (dont nous connaissions déjà les spécimens choisis appartenant à la collection Camondo) et des Tsing qui nous rapprochent du xvnt' sièc!e. Parmi ces trésors, on remarquera particulièrement un Portreit d'homme assis len bleu). un Cavalier vert, les trois superbes figures de femmes drapées (en hauteur) accrochés en perspective. au fond de la dernière salle et certains petits panneaux qui remémorent vaguement !les primitifs florentins.

1 Quant aux modernes, si le manque d'un catalogue nous empêche de les commenter en détail, la chose n'est pourtant pas très grave. A l'exception d'un seul (peut-être cieux) dont un des envois représente des Maisons qui rappellent un peu la manière cubiste de Le Fauconnier, les artisans chinois d'aujourd'hui, tout à la fois traditionalistes, capricieux et observateurs passionnés des formes. sont restés fidèles aux conventions ornementales et réalistes de leurs aieux. Ils se servent même encore de la courte légende rythmée, inscrire dans un coin de l'oeuvre, afin J'en rendre clair le sens simultanément symbolique et décoratif.

L'ensemble, qui compte soixante-seize artistes vivants, sur lesquels il y a alx femmes peintres, mérite l'attention de tous ceux qui. de plus en plus nombreux. s'intéressent au développement artistique et intellectuel de l'Extrême-Orient.

Vanderpyl.

Le timbre de la paix

sera-t-11 U. timbre Aristide Briand ? Au cours d'une séance qu'elle vient du parti socïalista français a voté l'or- dre du jour suivant

Considérant qu'il a été proposé dédivaleur de 1 fr, 50, destiné aux relations internationales;

Estimant que le président Aristide Briand a été le symbole de la volonté de paix de notre pans et qu'il a toujours interprété noblement les aspira- tions pacifiques du monde entier; Démodule que le timbre de la pair soit un timbre Aristide Briand afin qnd, mèma après sa mort, oe dernier continue à le le -monde son pèlerinage en faveur de la paix UNE REUNION POLITIQUE EST INTERDITE A VERSAILLES Le 5 avril dernier, une réunion politique organisée à Versailles par le Mouvement républicain réformiste était l'occa. sion de vite incidents provoqués par des adversaires de ce nouveau groupement. ce soir dans cette même ville. Mais, hier, le directeur du M. R. R., M. Henri Haye, député de Versailles, était avisé par le maire que la réunion projetée était Interdite dans la crainte de désordres de, forces de police Dès qu'il tut avisé de cette décision. II. Marcel Denia. conseiller municipal. conseiller d'arrondissement et membre du comité exécutif du M.R.R., a adressé au maire ea démission de conseiller municipal.

De son côté. M. lienry-Haye annonce qu'il se propose d'intèrpeller le gouvernement.

Un billet de loterie, tirage irrévocable 14 juln 1933. Gros lot: automobile conduite intérieure quatre places. grande marque valeur minimum 5 (r.. contre envol de 5 fr. en timbres- poste à Pouponpublique, 4. rue Puis

Paris a rendu, hier, hommage au corps médical de ses hôpitaux Une médaille commémorative a été remise aux plus illustres praticiens Paris u rendu hier un hom:nage de gratitude et d'affection au corps médical des hôpitaux de la capitale en décernant à sea plus anciens praticiens, médecins et chirurgiens. qui, par leur savoir, leur dévouement et leur abnégation, ont ai puissamment contribué au rayonnement et au prestige de la science française, la médaille commémoratlve que la Ville décerne 4 ceux qui ont bien servi son prestige et se sont affirmés comme de bons serviteurs de la Cité.

La cérémonie s'est déroulée dans la grande salle des fêtes, à l'H6trl de Ville, en présence de la municipalité. des élus de Paris et du département de M. Mourier, directeur général de l'Assistance publique, et de nombreux personnages du moade savant.

Les médecins et chirurgiens chefs de service et honoraires des hôpitaux, qui allaient recevoir ce témoignage de la reconnaissance de Paris étaient au nombre de 131.

Au palmarès figuraient les noms lt*s plus illustres ceux des docteurs Gosset, Marion, Cunén, Launay, Vaquez, Sergent, Hartmann, Baumgartner, Morax, Pinard, AIch?r, Legueu, Jean-Louis Faure. Hayev, Petit, Roubinovitch, Slredey, Nettflr, dont la célébrité est mondiale.

En remerciant, au nom du conseil municipal, le congrès médical des hôpitaux de ses éminenta services, M. de Fontenay a célébré les mérites de ees membres.

Paris» a-t-il dit, en est lier, et sa population, depuis la guerre, nous le constatons, fait plus qu'autrefois appel à ses lumières et à son dévouement. La valeur de nos chirurgiens, de nos médecins, de nos spécialistes et aussi, nous pouvons le dire, les améliorations matérielles très sensibles réa.lisées dans nos hôpitaux, et auxquelles notre distingué directeur général, Il. le docteur Mourler. a pris une si large part, ont définitivement vaincu, chez la plupart de nos concitoyen. de situation modeste, mai. de goûts rafflnés, Cet éloipnement instinctif qu'inspirait naguère l'hôpital. M. Louis Maurier s'est ensuite fait, en termes émus. l'interprète de l'administration de l'Assistance publique pour remercier la municipalité de cette ma- nifeetatlon qui, a-t-U souligné, apporté à des collaborateurs d'élite un hommage véritablement national.

Un concert auquel la musique de la garde républicaine prêtait son concours, a suivi, pvis les. hôtes de la Ville de Paris ont été conviés à un lunch. L'ASSEMBLEE GENERALE

DE LA LIGUE CONTRE LE CANCER L'aaemblée générale annuelle de la Ligue contre le cancer s'est tenue hier dans la salle du conseil de la Faculté de médecine, sous la présidence de M. Justin Godart, président de la Ligue. M. Daniélou, ministre de la Santé publique, s'était fait représenter par M. Léon, chargé de mission à son cabinet.

On notait parmi les personnalités présentea les professeurs Hartmann, Brumpt et Basset, de la Faculté de médecine Mmes Juatin Godart, Wal- deck- Rousseau, Carnot, Raymond Patenôtre, ta princesse d'Arenberg, la duchesse de la Rochefoucauld.

Après avoir rendu hommage à la mémoire de la duchesse d'Uzès douairière, ancienne présidente du Comité des dames, M. La Bret, secrétaire général, fit un exposé de la situation actuelle de la lutte contre le cancer. Il souligna les progrès thérapeutiques obtenus par l'organisation des centres anticancéreux et la propagande intensive faite par la ligue pour apprendre au public à se défendre. Après quo Mme Le Bret et la princesse d'Arenberg eurent été nommées; présidente et vice-présidente du comi- té des dames, le professeur Cuneo. de l'Académie de médecine. fil une conférence sur le Cancer dans l'histoire dans laquelle il évoqua la cancer dont mourut Napoléon Il' et le tragique cancer de la gorge de l'empereur Frédéric.

La manifestation de ce soir contre l'antisémitisme hitlérien Rappelons que Ce soir mercredi à 20 h. 30, dans la salle du Trocadéro, aura lieu la plus importante manitestation provoquée en France par l'antisémitiemâ hitlerien. En méme temps que des réunions monstres se tiendront à Londres et à New-York, au même moment que les autorités allemandes brûleront solennellement les œuvres des écrivains libéraux et juifs, le Comité français pour la protection des intellectuels juifs persécutés tiendra une réunion publique sous la présiParis, ancien ministre, et en présence des représentants de tous les cultes établis a Paris, des membres du Parlement, des représentants des corps savants. des sommités du corps médical, du barreau, du monde de l'enseignement, des présidents des grandes sasociations françaises. des directeurs des grands quotidiens, etc. Le père Sanson, MM. Léon Bérard. Claude Farrère. le professeur Jean-Louis Faure, le pasteur Monod. le chanoine Desgranges, député du Morbihan, membres du cemité, affirmeront l'unanimité de la conscience française devant l'antisémitisme hitlérien.

Le congres du vétérans

des armées de terre, de mer et de l'air Le congres annuel de la société les Vétéran! et les Militaires des armées de terre, de mer et de l'air se tiendra cette année a Al«nç.on (Orne), du 9 au Il juin prochain.

Le banquet de clôture sera préside par le général de Mlrtbel. commandant d'armes d'Alencon, qui représentera le ministre de la Guerre.

LA lendemain 12 Juin, les congressistes déposeront la palme de la société aux monuments aux morts des différentes Inca.lités qu'ils viniteront. où 11 existe des seclion, de Vétéran* et, notamment. au Mans, au pied de la statue du général Chanry, devant laquelle M. Sansbceuf. président général, prendra la parole au nom de «es AU CONSEIL D'ÉTAT Période d'attente d'un préfet nommé trésorier paytur général. Le 2 mal 1930, un décret plaça M. Charles-Gaston Touzet. préfet des Côtes-du-Nord. dans une situation mal définie en déclarent que ce haut fonctionnaire était appelé à d'autres fon& tiona.

Un décret du 27 septembre mit l'intéresse rétroactivement en disponibilité Donr la période du juin au 31 juillet 1930.

Entre temps. M. Touz«t fut. par décret de trésorier payeur général da l'Oise.

Mécontent de n'avoir touché qu'un tral* ement réduit pour la période du Juin au 31 août, il forma un recours devant le conseil d'fctat contre le décret susviaé du 27 septembre. Après lecture du rapport par M. Charles Ettort. maître des requêtes. Le commissaire du gouvernement Latournerie conclut au rejet du pourvoi pour le motif qu'en réalité 11 était dirigé contre te décret du 2 mal 1930 et qu'il avait été introduit plus de deux mol. après le 2 mal. Le recours de M. Touzet a été rejeté. Rejet d'un, recours de la vill* de BatiloLe 8 goût 1928. Mme veuve way se dirigeant sur Wimereux lorsqu'elle mit le pied dans un trou creusé sur la digue de Eoulogne-aur-Mer. Kilt se- brisa une Jambe et mourut des suites de son incident deux moi» plus tard.

Le conseil de préfecture interdéparte- mental du Nord et du Pss-de-Calals ayant oondamné la vlile de Boutogn* à payer lux héritiers de la victime une Indemnité 1e 12.000 francs. la municipalité fit appel le cette décision.

Le conseil d'Ktai a confirmé nier la dé. cision du conseil de préfecture qui IL fait logne,

Comment fonctionne

l'orphelinat de Vitry

dont l'effectif vient d'atteindre le chiffre de 1.115 élèves

Le temps n'est pas éloigné où les conseiller. municipaux de Paris, à leur permanence, recevaient la visite de peuvres gens éplorés. De. enfants, fillettes et garçons. vêtus de noir, les accomptghaient. Lee pauvres petits avaient perdu Ipurs père et mère. Ils avalent été recueillis provisoirement par des parents, parfois par des voisins des dis- l'abandon ?

Cette situation avait depuis longtemps ému M. Adolphe Chérloux qui rêvait d'y demain de 1a guerre, les démarches de ce genre ne multiplièrent, qu'aux détresses à soulager vint s'ajouter le sentlment d'un pieux devoir à accomplir, le parti du conseiller de Saint-Lambert fut vite pris. Il soumit au conseil général un projet comportant la création d'un vaste orphelinat, le plus grand du monde, c'est-à-dire en rapport avec les deuils qui affligeaient les cosurs français pour que l'orphelinat fût le vivant témoignage de la reconnaissance de Paria envers ceux qui avalent fait au pays le sacrifice de leur vie. L'assemblée tout entière s'associa à la généreuse idée.

C'est ainsi que fut créée l'école dépar tementale primaire et professionnelle de Vltry-sur-Seine qui a pris un si grand développement grâce à l'esprit réalisateur de M. Edoutrd Renard, préfet de la Seine, et à la collaboration ai dévouée de M. Martxioff. directeur des services d'architecture.

L'école vient, en effet, d'atteindre l'effectif de 1.115 élèves, dont 881 garçons et 2S4 allés.

Elle comporte un Internat primaire où l'orientation professionnelle des élè.ves est organisée en tenant compte du désir des enfants, de celui des parents, de l'avis du maitre de la claue et de celui dos contremaltres, enfin des indications particulières du médecin. L'école comporte d'ailleurs de nombreux ateliers propres à répondre aux aptitudes de chacun ajustage, serrurerie, électricité, plomber)*, menuiserie, tailleurs, cordonniers, jardiniers. L'internat primaire section de filles n'a été ouvert que cette année. Sur 400 places disponibles, i,l y déjà d'occupées. L'effectif théorique ne tardera pas à être atteint, comme Il l'a été pour l'Internat primaire des garçons qui ne peut même plus, à l'heure actuelle, accueillir, faute de place, toute les demandes d'admission qui lui sont adressées. Cette section des ailes sera plus tard complétée, elle aussi, par un internat professionnel féminin.

Une récent» exposition des travaux tour de l'Ptole professionnelle, M. Çolombey, a d'ailleurs démontré la valeur et les excellents résultats donnés par cet enseignement

Le travail des apprentis, contribue même à alléger las chargea de t'ouvre. C'est ainel qu'au cours de l'année la préciables ressources du potager, cultivé en partie par les élèves de même, les i menuisiers, les serruriers, las ajusteurs, les plombiers, concourent utilement aux travaux d'entretien de la maison. Les apprentis tailleurs et cordonniers rivalisent de leur côté de zèle pour apporter leur contribution aux revenus des ateliers.

Budget airement d'ailleurs, l'établissement continue à se signaler par un renforcement de ses recettes, car l'une de cons eil général de la Seine, est que ton fonctionnement ne doit pu être exclusivement la charge de la collectivité, C'est ainsi qu'au cours de l'année, U contribution des parents, fixée de façon variable et proportionnée aux ressour* ces de ces derniers, s'est élevée à plua de 460.000 francs.

Dans son rapport au conseil général, M. Chérioux fait l'éloge des principes éducatifs appliqués à l'école dont la bonne marche est assurée avec tant de succès par son directeur, M. Girard. Du reste, les visiteurs étrangers, de plus en plus nombreux, qui viennent visiter l'établissement témoignent, par cellence de l'œuvre réalisée par le conseil général de la Seine,

Aristide Vit an.

LES FÊTES DE QUARTIER Partout, dans Paris, fêtes, réjouissances, braderies populaires continuent à régner et à y maintenir, en le développant, l'esprit d'activité et d'optimisme plus que jamais nécessaire.

Cavalcades, cortèges, auditions musicales, jeux et concours variés attirent le public qui comprend et apprécie l'effort dévoue des organisateurs.

Hier. la rue Saint-Antoine continuait les fêtes commencées et qui continuent aujourd'hui. Il y a eu concert en plein vent, défilés en musique et, dans la soirée, illuminations brillantes.

Demain, grande journée enfantine. A 10 heures du matin, concours de lâcher de ballons sur les terre-pleins Rivoli et Beaumarchais. A 15 heures, concours de costumes régionaux et de travestis pour défilé en musique des concurrents. A 16 heures, on élira le roi dira gosses et sa reine le jury sera présidé par Poulbot, assisté d'artistes et de sportifs. A 17 heures, courses de cerceaux, de trottinettes, suivies d'un goùter offert gratuitement tous les enfants de. écoles. Le soir, concert et embrasement général du quartier,

A la Chapelle, à la Qoutte-d'Or, concours d'étalages, de décoration de de.vantures et concerts. A Clichy, où les commerçants et les petits industriels 4e Clichy continuent leur effort, devant une très nombreuse assistance, la muse du commerce a été couronnée le titre a été donné à Mlle Simone Dague, entourée de ses demoiselles d'honneur. Mlle. S. Barillier et Raymende Tontines.

Une soirée artistique particulièrement réussie a précédé la cérémonie du sacre. LA SEMAINE DE HEURES CHEZ LES COIFFEURS

Lu ouvriers confédérés sont convoqué* pour dèitt*ia, à Ul heures, à la Bourse du travail, pour y entendre le compte rendu de la diletatfon reçut au le résumé de S'export que leur fit M. Ptcdirecteur du ministère du Tn^.il sur les travaux du conseil d'Etat concernant la de heures du. Le à ouvreuses contre les rtdèytncM confédéré ont tenu hier, à la Bourse du travail, une assemblât littérale où il fut discuté des redevances payées aux dires.Uuns ou concessionnaires.

Il fut décidé une Intervention auprès du conseil municipal de Paris. au que soient interdites, dans les théâtres subvsntlûDnfs toutes redevance. p*yées pur elles. Les ouvreums font remarquer qu'elle. ne demandent que l'application des décisions de ia commission départementale du travail de la Seine. Vot démarche sera également faite au prie du ministre du Travail. L'OBOLE

La Fédération nationale des aveuglée pouscrïptfon ouverte par elle pour là création et :e développement do e«i oeuvres. tr., Gros

Le prix du billet est de 2 franc*.

Le tlrage de 1a première àtr\t est Irrévo- res, au BiAge social. 58, avenue Bowu«. Paria (VU*).

Les billets eont en vente partout. bïiuJ 916.S7. Joindre 0 fr. 75 pour {Service O).

La logeuse et le chômeur devant le joge de peü « Il me doit 1. loyer dit la logeuse. répond la leeataire. Cruel dilemme peut le jute 1 Mais il doit juger Une pauvre vieille femme dle a soixante-douze ans, et sa c tdlette » prouve en effet qu'tjle nest outre riche expose sa demande devant le Juge de paix.

Je rédtmc & mon locataire dit mois de loyer, représentant francs, que jeréduis i 900 francs, paru que Ia mairie m'en a versé 300. Et je demande son expulaion des lieux ou'il occupe. Le locataire. un gatiUrd de vlngt-onq ans. réplique

Volci un an que je suis en chômage. L'allocation que le touche me permet tout juste de me nourrir. Comment p*ieraU-)e ? Quant t m/expulser, je ne peux tout de mime pas couaher sous les ponts. Et moi, riposte la logeuse, je ne puis pas non plus mourir de faim Les débats révèlent que la logeuse, sur un terrain loué par elle et son ttart, mort il y a qui= au. et où es avakat fait dresser des baraquements, loue au mois en meublé cueique» chambres de cea baraquements, suhtistant ainsi du trois cents ou quatre cents francs qu'elle touche eomme loyer quand on la paie.

En admettant que la situation du chômeur soit digne d'intérêt. continuet-elle timidement même quand, comme mon locataire qui est compagnon maçon, on a la malchance de x pas trouver à occuper ses bras depuis un an, elors qu'on ne cesse de bâtir des lmmcuMia, qu'il y a partout des chantiers. le puis bien dire que mienne, mon âge. comparée vec celle de ce o.drçjn de vtngtcinq ans. célibataire, est tout aussi digne d'intérêt. mes loyer» ne me rapportent même pas autant que les allocations qu'il touche. Et puis, les chômeurs paient bien le le boulanatr le boucher, le bistre, leurs tickets d'autobus et de métro, le cinéma. même leurs cartes de champs de courus.- Leur cafte de champs de courses s'étonae le juge.

Demander donc à MM. les oamnuisaires ,de police combien on rainasse de cartes de chômeurs à Auteuil, Vlncsnnes et Uragchamp, que. dans la fièvre des paris, do l'argent qu'ils versent ou empochent aux guici.», !-or$ titulaires perdent dur la pelouse- C'est notoire.

Nature!! emeat le chômeur en cause se défend de fréquenter cinémas, bistros, et pari mutuel, ^es' toujours t'autre qui. vous comprenez.

Monsieur le juge, je suis prtte 4 abandonner lu 900 francs qui me sont du$. Mais que mon locataire s'en aille pour que le puits* relouer à quelqu'un qui ,ne paiera.

Et le juge. ramassant dans un faisceau d'attendus bien tassés les arguments dt 1a logeuse, et considérant qu'en logeant peur rien pendant un an un chômeur elle a rempli plus que son devoir. et que c'est bien le tour d'un autre >ger le g* illard maçon de vingt-cinq ans gratuitement, puisque le bâtiment va si mat, ordonne l'expulsion pour la fin du mois. La pauvre vieille logeuse se retire, Va!nant sa démarche lassée et perdant bon argent. Et peu sûre qu'elle pourra obtenir dès procureurs et agents de la force publique l'exécution du jugement rendu au nom du peuple français, pour qu'ils l'exécutent, comme il leur est mandé, elle murmure en branlant lt tète, tant elle doute, maia prouvant tout de mime qu'elle 4 des lettres

Il y a bien quelque chose de pourri dans le royaume dé Danemark. ûueis temps quels temps I dfeu» du ciel GllW GiLtOT. Quatre rolrart « 1 la tire » pris sur le fait

sur l'hippodrome de LoigchtMf «tai««t 4oe •xfmlsos

font chaque jour ceux dont c'eat le métier, l'arrestation de quatre voleurs t. la. tire est relativement um chiens. elle demeure asaes déeou>a>Le fait est celui-ci

Le brtf&dïer Mot tu et leu inspecteur* Le Plpec, Caste* et Caallloud, découPolanoë (Russie^ ne disant brocanteur, 23, rue Surcoût, déjà, con4*sn*£ merçint en tissue. déjà expulsé Alexandre Kudrl*#iaff, ni le & aura 1892, à Odeaa. U rue Laiérrltre Isa*c Ass, né le 7 septembre Zonof (Pûloxne), tailleur, 29, rue Hénrh Monaler.

Pendant que trois d'entre eux koutquatrième lui enterait son pèrtétculUe. Ces Voleurs à la, tire opéraient depute plusieurs mois sur lea ch^mpe de et de Viaceonat. Après Interrogatoire, police judiciaire, les a envoyée au Ainsi sur ces quatre étrangers, dans étaient de* expulsée. Ne peut-on te demander, alors, 11 à quoi servent lee arrêt* du Jugement d expulsion, et si les voyagea des inspecteurs aeeompagnant jdtqu'l la frontière les expulsés sont justifié* ? A quoi servent et les passeports et la Ioi_eur lea étrangers ? VACANCES D'ETUDIANTS L'otuvre des étudiants n la Paix Dir la diant* et d'étudiante» et tt français but de favoriter 1 étude des Isnfu&e itrafifrères et de créer dés foyers d'siïittes ont droit au oysre à tarif réduit (30 nis, golf. natation, eu voyais d'*tu4«* à rents.

distinction de nationalité.

Itst* sera close le ni Juin) poor Wofthtnt;, le 10 juillet Pari. pour leu élèves de prerioc*. Trots centres universitaire* de raeanwm lenr «t- par un universitaire dan* toutes le» vieitis l'étude d«« linfuei étranger* grfc* 4 Je* L»« éltve* seront reçus pour une pfrfodt Mit*ir«s. »'«4r«Hr l'OCdee d« eentr^a usl47. bu CONCERTS PUBLICS Ce noir h 21 k,«r..

Hamlet (A. Tfeoraaa); 1« Bal d* la rem* {gjurjgjs) 1 mwrt* du lHs»psjoar IL

THEATRES

Premières Représentations Au nttATta Aid* n Ptorscnor. Orettt, de M. Jean Bodln; Um botm* foroe, de )fil. Alèxandr» Pteker.

Parmi la nombreux théat/es d'essais qui s'efforcent d'imposer le nom de nouveaux dramaturges, un seul, par des manifestatl9B* d'un constant Intérêt, retient l'attention c'eet le tbéitre Aide et Protection que dirige M. Pierre Aldebert et qui vient de nous donner deux pièces de la plus jolie qualité Cuite, de M. Jean Bodin. et Une bonne farce, de Mlle Alexandra Pecher.

L'Orufe que l'on nous présente Ici ne manque point de saveur, et ce n'est déjà pat un minée mérite que d'avoir réussi, en s'attaquant au personnage traalqu* qui inspira Eschyle, Sophocle et Euripide, une oeuvre d'un ton personnel et où l'action dramatique est parfait.. meot menée.

Noua voyons Oreste, pourauivi par les Efinnyea. s'éprendre d'Elise, fille d'un vieux paysan nommé Etienne et prêtresse du temple de Delphes. Sur le point de s'unir avec celle qu'il aime, Oreote apprend qu'Elise est sa sceur, puisque. n'ayant aucun lien de parenté avec Etienne, elle est la Aile de Qytemnesrre et d'Egisthe. C'est la un nouveau coup du sort, mais, s'il nous faut admettre que. décidément, ce pauvre Oreste n'a pas de chance, nous ne saurions trop nous atten. drir, l'auteur ayant pris la peine de noua Indiquer c qu'U n'y a pas de bonheur pour celui qui à trouvé le bonheur Dans cea conditions, Oreste n'a plus qu'a continuer i le chercher sans espoir, en se séparant de la tendre Elise.

Cette Pièce est jouée par des artistes excellents MM. Maurice Donneaud (ua Oreste d'une émouvante grandeur), Marcel Qtabricr, Harry James, Crumarat, Davy, Theveneau. Mlles Alice Dufrtn* (pathétique Elise) et Anale Mort. Avec tînt benne {arc*, Mlle Alexarsdra Pecker. qui est une poétesse sensible, fait croyons-nous ses débuts d'auteur dramatique. et ceux-ci, oa peut le dire, sont un aur garant de prochains succès. En effet, écrire un acte deux personnages n'est point tfche facile, et. en y parvenant. Mlle Alexandra Pecker a prouvé qu'elle possédait défit, avec l'art du dialogue direct, franc et net. une technique impe.. table.

Avec qutlit subtile autorité elle présente se* personnages deux amis. Pierre et Serge. Celui-ci, un Russe, est un révrur dont I imagination fébrile lui crée sans c- de multiples c moi des tires di.vers s'agitent obscurément en «oc cer. veau tourmenté èt un leur. par jeu, après une tournée de whisky. alors que le. vapeurs de l'ajeeel donnent libre cours i la sarabande des phantasmes, Serge annonce i Pierre qu'il est l'amant de sa femme. A ut aveu. Pierre. flegmatique. répond par un sourire, blague tout en se dominant, puis fait prendre à son ami un cachet empoisonné. Ce n'eet qu'aux approches de la mort que Serge dévoilera a. Pierre, désespéré, qu'il ne s agissait que d'une forte atupide.

De ce fait divers. Mlle Alexandra Pteker a fait un acte traité vigoureusement et que MM. Henri Relia. et Maurice Donfitatid ont intrrarété d'une façon remarquable. André La BRU. CONFERENCE

ULU FLETKL. SMMdi u lui, SI lw*M« LES PROBLEMES SfXUELS DE NOTRE TEMPS COKRBUICE tm

Docteur TOULOUSE

ILÂCti A rABTOl DE i ti>M theXtbes

HMràJ* *c HtMté, dt M. J. liât sabuau. CMaHi*-Franfiai*e, t il. U. prentitre «• de A4<tm et S\ pi*>« ta deux tafel*aux de SI Sacha ÛHitrr-

QPVEU. Peur la Marbitr SevilU, alse #t sou* Ta airepUon <}« m. Mario CordûBt, 4ii&a»£fct #a m&tiaM, une r*pré#*»uuon tilt J*rM«M«ta a la piae* de PilUa* «t UéH•4- aUfPIftK. Il n'Mt pas du tout question de roanter une autre opérette à ei M c**>Uto* r*»r«itat*ti*h, continuera «a Gf La Gftrrfèfl*r*tlon Internet tpnalc des P mal au samedi la Société ràrfeoJasUon de ce oonstres. qui aura U«u •eu* la priafdene* de Ji. Cftirie» Mért. br«|l4«nt d* 1a CanfédOuioB et président dj»nn«ur de la Sooitté ds* auteurs et ru* Stfudreau- II est à l'AtMftc«. plua un suvis. Dtm. jeudi matines. A

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Accident mort.1 du travail

Hier après-midi, à l'usine des eaux de la Ville.. avance Ledru-Rollln, un volant de huit tonnes s'est relâché d'un palan. par aulte d'une rupture de la chaîné. un ouvrier. M. François Dagorne, aolxante et un tant né à Tréjou (C6tea-du-Nord). habitant 80, rue Baud ri court, a eu la tête broyé» par un rayon du volant.

Un sabotage

Dana une entreprise de travaux d'électricité, qui effectue des travaux dana un tain. d'ouvriers électriciens aient été congédié. récemment. Or. hier, entre midi et 14 heures, M. Bouïwunelle. chef d'équipe. employé boulevard Suchet. constatait que l'installation électrique de l'immeuble avait été très sérieusement détériorée. On suppose que certains des ouvriers congédiés sont les auteurs de ce sabotage. La jeune désespérée s'est-elle noyée ? Des passants trouvaient, hier matin, sur la, passerelle d'Ivry. à Charenton. un chapeau et une tourrure à laquelle était épingle un billet adreasé à Mme Parot. 22, rue Louis-Blanc, A Paris, et dans lequel sa fille, Mlle Charlotte Boyer, Agée de dix-sept ans. lut annonçait son miention de se jeter à l'eau. Les recherche8 entreprise» n'ont pas permis de retrouver Se corps de la jeune fille, qui, par ailleurs, n'a pas été revue.

Les désespérés

Neurasthénique, IL Louis CharreUer. trente-quatre ans, demeurant 97, avenue d'Ivry. ae suicide dans sa chambre au Mlle Anna Kaiser, vingt-six ans. qui chambre d'hôtel qu'elle habitait depuis quinze Jours. 54, avenue dea Gobelins. ut morte hier à l'hôpital Rothschild, où on ¡'avait transportée.

On a retiré de la Seine. en aval du pont de Greneila, le corps d'un ouvrier por- tugais, :'or. Avezedo Adelino, né le 18 mars 1905. Cest la misère qui l'a poussé au Buicide. Institut m*dtco-l6gal.

Neurasthénique, Je journalier Clovla en ion domicile, 45. avenue Gambette, à Maisona-Àlfort.

Au carrefour Le a la Ga- renne, M. Charles Teonas, vingt ans. mé15. boulevard Voltaire. tenté de •̃empoisonner avec de !a digitaline: il a été transporté à la Maison départementale de Nan terre.

Escroqueries au chômage

Le Polonais Berko Szapiro, trente-huit ans. 103. faubourg du Temple. en chômage depuis octobre 1932. avait repris depuis

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quarante Jours le travail. Il a néanmoins nités pour lui et «es trois A. dépôt.

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Manifeatation de sympathie

Au coura d'une manifeetatlon de sympathie, le personnel du commissariat de Nogent-sur-Marne aoffert un objet d'art M. Masson, commissaire de police, qui quitte la circonscription, où il ne laisse que de. regrets, pour être affecté au quar- lier de Bonne-Nouvelle, Paria.

Mettant à profit l'absence du proprié- taire, des cambrioleurs ee sont Introdulte. Iturneau, route de Chartres, à Bagneux, où Ils firent main basse sur environ l.&QO francs en e*p*c*e.

Travaillant dans un chantier du cnemin de la Muette à Drancy, un maçon, M. Henri Graciannettf, 16, rue du Ce..mandant- Marchand, s. Aulnay-sous-Bots, est tombé du premier étage; il est mort peu après son admission a l'hôpital Saint-Louis. Des cambrioleurs sent introduits. l'autre nuit, dans l'atelier de réparations automobiles de M. Georges. 26, boulevard Gouvion-Saint-Cyr. Ils ont dérobé 385 fr., une montre et un appareil avertisseur. A PROPOS DE LA CONFERENCE DU FRUIT-ALIMENT

Lors de la conférence du Fruit-aliment, qui .'est dernièrement tenue à Parie, et dont le Petit Parisien a entretenu ses lec- teur», IL Heisa*.] a présent*4 un Intéressant rapport sur la question de l'utilisation des fruits et de leur transformation en confttures.

M. Heissel y fait remarquer qu'il faut s'habituer à préparer un peu plusen sucre, diminuer le temps de cuisson. Pour avoir des confitures qui tiennent. il est recommandé d'employer des pectines ou des matières gélifiantes pour renforcer celle* par trop absentes dans certains fruits. FAILLITES. Mlaver, casquetDelalay, pelleteries, 10, rue act. à d. c. Maurice Landon, commisil. 78, avenue des ChampsElysées, Veuve Ponzion. née Louise Etiennette Régnier, teinturerie. 365. rue des Pyrénées. Pompéo Corsl. marbrier, 34 bit. rue de Reuilly.

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PROCHAINES MANIFESTATIONS DE MUSIQUE FRANÇAISE

Bous le patronage de M. de MonzJe, mlnietre de l'Education nationale de M. Pierre Appel!, sous- secrétaire d'Etat aux Travaux publics et au Tourisme de M. BoUaert, directeur général des Beaux Arts du conseil municipal de Paris de l'Aaeociation française d'expansion artistique, de la. Société Internationale <l«a Amls de ta musiquE française du syndicat d'initiative de Paria et d'un comité d'honneur avant A et tête MM. Barthou, Herriot et de Fontenay, actuellement en voie de réalisation, le le nom de « Semaines musicales française* ». Ces manifestations, dont la première aura lieu Paris, du 24 juin au 2 juillet prochains, sont dues à t'initiative de M. François Repp, président de l'Union syndicale du commerce de musique.

seront exécutées, a cette -on. de- le. salles de concerts le» plus importantes, avec le concours des artistes plus emînenta.

C'est demain qu'a lien

le concours pour les bourres d'élude Le concours commun pour l'obtention des bourses d'étude dans les établissementa publics d'enseignement secondaire, d'enseignement primaire supérieur et d'enseignement technique aura lieu demain de candidats et candidates. D'après une nouvelle disposition Introduite par l'arrêté ministériel du 23 février dernier, le nombre de. élevés déclarés admis est déterminé à l'avance, pour chacun des trois ordres d'enseignement, d'aprèstance des crédita 11 avril, Que M. annéesi.. a décidé, le 11 avril, que cette année on admettra 45 du nombre des candldata non pupilles de la nation inscrits en première et deuxième série, tant dans les lycées et collèges que dans les écoles primaires supérieures et dans les établissemenu d'enseignement technique. C'est-à- dire qu'en fait l'examen pour l'obtention des bourses d'étude est devenu un véritable concours,

Un congrèe international pour la protection de l'enfance Un congrès International pour la protectlon de l'enfance se tiendra a Parle du 4 au 9 juillet prochain (secrétariat général, boulevard de Vaugirard. Paris-XV). la présidence de M. Paul Strauee, ancien vice-président du Sénat. Les organisateurs ont pu obtenir des réduction» importantes sur 1«« tarifs dee chemins de fer françals, la Compagnie de navigation mixte et la Compagnie internade navigation aérienne. Pour rengnements aur voyages et séjour, s'adresser au secrétariat touristique Voyages pratt1 ques. 25, avenue de l'Opéra, Pa.ris-1".

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Soàne-eUhoire. Les conseillera radicaux socialistes ont déposé un ordre du jour par lequel ils adressent laborateurs Leurs félicitations pour l'intérieur du pays de,sécurité dans la paix à Ils aaspeient à leur reconnaissance le président Herriot dont l'action personnelle s'est exercée avec tant d'éclat aux Etats. Deux-Sèvres. L'assemblée a voté un ordre du jour par lequel elle fait confiance au gouvernement du président Daladier pour poursuivre l'assainissement de notre situation flnancière et assurer la paix mondiale suivant la volonté de la démocratie, adresse en particulier le témoignage de sa sympathie au citoyen François Albert, député des Deux-Sèvres, ministre du Travail et de la Prévoyance sociale, et remercie le président Herriot de son dévouement aux Intérêts supérieurs du pays, »

On repêche à uennev il iiers le cadavre d'un bomme

portant une corde autour du cou Des mariniers ont retiré hier de la Seine, près du port de Paris, à Oonnevilllers, le cadavre d'un homme inconnu, paraissant âgé d'une cinquantain* d'années.

Il portait une cordelette serrée autour du cou, et ses poches étalent remplies de cailloux.

Il était vêtu d'une gabardine grise. d'un veston et d'un gilet noirs, d'un pull-over de laine belge ê.t d'unIon noir. Il était chaussé de brodequins marron. Le corps, qui rie porte voy6 aux fins d'identification à l'institut médico-légal par M. Godard de Donville, commissaire de la circonscription. Il semble qu'on se trouve en présence d'un suicide.

Le tableau de concours des réserves Le Journal Officiel do ce matin publle le tableau de concours des réserves de la Légion d'honneur pour 1933. Ce tableau ne comprend que les officiers de toutes les armes et services qui sont inscrits pour le grade d'officier, de la LjÊtfioJuxT honneur.

Le. grands- mutilés de guerre

et les places au carreau da Temple La commission executive des victimes de. la guerre rappelle que les grande mutilé pu de privilégia au carreau du Temple, mais l'assurance d'avoir une place. Pour ]& plai-ement des marchands executive demande, le maintien du statu quo en toutes circonstances..

De l'ordonnance préfectorale 4u février 1928 et du. 19 septembre 1929. II, reseort que sur 1.000 placé», donl 160 places 10 des places, soit seize places d'angle.

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LA VIE SPORTIVE LE GALA AERIEN DE SAINT GERMAIN organisé le 21 mai par l'Air Propagande avec le concours du. Petit Parisien » te. dimanche 21 mai, ouvrira officielde Saint -Germain- en Laye, organisé par l'Air Propagande avec le concoure du Petit Parisien. MUe Josette Cortez, la nouvelle ambassadrice de Paris pout 1933. fervente du vol sans moteur. fera, en effet. le vol d'ouverture de cette manifestation, qui sera la meeting de Parie.

Louis Gaubert, l'une des plus ancienne c Vieilles Tiges qui volent encore journellement, pilotera son avion des temps héroiques, et Mlle Josette Cortez aéra sa passagère pour le vol d'ouverture.

La. jeunesse de Parts, un vieux pilote. en-Laye, tel sera le prélude de ce meeacrobates du monde enthousiasmeront la foule par leur maîtrise, leur brio, leur audace ralsonnéé,

LE CIRCUIT DU CENTRE êprmuv* de marche organisé

var PU. F. M.

avec J« concours du « Petit Parisien » L'Union française de marche. avec le concours du Petit Parisien, fera dieputer pour la deuxième année le clas- sique Circuit du Centre à la marche, qualificatif pour Paris-Strasbourg sur un parcours de 195 kilomètre. avec départ et arrivée à Bourges.

Cette importante épreuve se dtspuftra samedi et dimanche par Bourges, Amand, le Chàtelet, Llgnières, Isaoudun, Vierzon. Mehwi, Bourges.

Les 10 premier* recevront un prix, les 9 premiers seront qualifiée pour Paria-Strasbourg et les 25 premier. arrivants dans les délais recevront une indemnité de route de 200 francs Les engagements (5 ftancs licenciés U. F. M., 10 francs pour les indépendants) sont reçus à l'Union Française de Marche, 46, faubourg Montmartre. Paris. Clôture ce soir à 19 heures. L'A. S. DE CANNES FINALISTE DU CHAMPIONNAT DE FOOTBALL Le bureau de la Fédération Française de Football ayant déclassé Antibes Olympique à la suite de graves incidents précédant son match contre Flvea, c'eat l'Association Sportive de Cannes qui jouera dimanche au Stade de Colombes la finale du Championnat da France professionnel de fou'baU LA BOXE A LA SALLE WAGRAM Ce soir, à la salle Wagram, le Suédois John Anderseon. champion d'Europe des poids mi-lourds, rencontrera l'Italien Merlo Preciso.

Des matches opposant le champion d'Italie des poids mouche Cava#noU au Français Maurice Huguenin, l'Italien Tino Rolando au Français André Beck sont aussi au programme. LA COURSE CYCLISTE

PARIS-BELFORT

grande épreuve internationale ParisBelfort, organisée par le Vélo-Club Belfortain et la Pédale Charentonnalse, avec le concours du Petit Parisien. Plus de 25.000 traacs de prix sont attribués à cette course de 420 kilomètres en une Mule étape, et de très nombreuses primes 5.000 franc. au premier. 3.000 francs au deuxième, 2.000 fr. au troisième, etc. Prix spéciaux pour les régionaux.

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UN RALLYE AUTOMOBILE

PARIS-MADRID

Un rallye automobile Paris-Madrid est organisé par l'A- C., de l'Ile-deFrance et l'A. C. Dentaire du au 28 mal. Voici le règlement de l'épreuve: Paris-Hossegor en moins de vingt heures

Epreuve de régularité à Hoawgor avec vitesse moyenne imposée chaque concurrent selon la force de la voiture et contrôlée secrètement Epreuve de démarrage, accélération, freinage et marche arrière.

Epreuve de tourisme do Burgos à De* prix s'élevant h plus de quarante épreuve qui renoue la tradition des épreuves sportives automobiles ParisPour tous renseignements, ecrire à M. Jamot, 13, boulevard MaJesherbea. ou au bureay de l'A. C. I. F., 8. place de la Concorde, Paris.

LA COUPE DAVIS

L'Autriche bat 1. Belgique

Bruxelles, 9 mal {dépêche Petit Paris.) Cet après-midi ont eu lieu les deux derniers matches comptant pour les éliminatoires de la coupe Davis. L'Autriche a finalement battu la Belgique par trois victoires à deux.

LA COUPE DUNLOP D'AVIATION EST GAGNÉE PAR GOURLACHER La coupe Dunlop d'aviation. disputée on même temps que le! rallyes internationaux du Maroc et de l'JUjrérie, a été remportée par l'aviateur Gourlacher, pilotant un avion Phalène, muni d'un moteur Renault-Bengall.

L'aviateur Gourlncher, qui résida plusieurs années à Nancy, est maintenant domicilié à Casablanca.

CTCLI8MK. Le Vélo Club de la Mi- cycliste affiliée à TU. V. F., a «té. au cours d'uae réunion organisée à son slage social, 87, avenue de la Grande- Armée. Broccardo et Gulrubrctlèrc. vainqueurs des Si. Jours, parrains du ctub, et la Jeune Georffet. vainqueur de la demi-finale française des Premiers Pu.

LA CRISE DU TEXTILE Le groupe de défense économique du Sénat s'est réuni sous la présidence de M Carillon, pour examiner la altuation difficile de nos productions textiles nationales. Les nombreux parle. mentaires présents ont estimé que la situation économique actuelle rendait plue nécessalre que jamais le maintien de la production do non textiles natioDeux.

Après avoir entendu les délégués des groupements de producteurs et transsoie, le groupe de défense économi.que leur a donné l'assurance que, dans l'intérêt national, ces productions continueraient à être efficacement défendues et protégées.

UNE RANDONNEE ORIGINALE Ayant déjà accompli de nombreux raids hippiques, dont Parie-Cannes et Paris-Rome, Mme Mary-Féraud arrivera ce matin à cheval à Paris, par la porte d'Italie. Mme Féraud arrive des bords de l'Allier et vient signer un livre à la gloire du cheval chez un libraire de la rue d'Amsterdam. Mme Féraud, qui a passé 1a nuit à Corbell, a traversé Fontainebleau hier. Elle y fut reçue par le comité d'initiatlve. que dirlgeait M. Ballen de Gur- délégation d'officiers d'artillerie de la garnison.

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Le tricentenaire de Vauban La de lundi prochain à Saint-Léger-Vauban, prélude des fête» commémorative. de Paria

Rappelons que c'est lundi prochain, 15 mai, dans l'Yonne, à Saint-Léger- Vauban, petite commune de l'Avallonnais. que commencera le cycle des cérémonies qui ne poursuivront, du 30 mai au 12 juillet à Paris, puis du 16 au 23 juillet dans le Morvan bourguignon et nivernais. principalement à Avallon, pour commémorer le tricentenaire de Vauban.

Sous la présidence du général Laca- pelle, ancien gouverneur de Metz, et après une cérémonie religieuse, nous la présidence de Mgr Feltin. archevéque de Sens, une plaque commémorât! va du Souvenir Français sera appouée, à Saint-Léger- Vauban, sur une ancienne chaumière située au bord d'un chemin creux, aujourd'hui tranatormée en grange. C'est là que naquit le 15 mai 1633, Sébastien Le Prestre, c le plus pauvre gentilhomme de France qui devait être un jour le maréchal Vauban et l'une des plus nobles figures de notre histoire.

Dans un débit, faubourg Saint-Martin un consommateur est bleue

d'un coup de couteau

Le camelot Victor Bantteou, quarante an*, domicilié 9, p*9Mg« des Champs, se trou.. vait, vers 1 h. 15 du matln, u comptoir du débit Rondy. 37, faubourg Saint-Martin, quand il a'écna Je -le piqué et chancela dftne ta) bras de «a amie. Ceux-ci le transportèrent dans une pharmacie, tandent, expédiaient lea autres consommateurs. Lea gardiens de la paix Banque* et Garâf-re, étant venus interroger le blesse, celui-ci leur répon-dlt

Je suis tombé. de vos affaire».

Comme 11 s'agissait, en réalité, d'un coup Conduisirent à rbÔpttaJ Saiat-Louia. où il (ut admis, bien que son état ne fût nulleCependant. Itw agent. revenaient aux alentours du débit Rond y. Aperoenutt a la terraose d'un autre calé un Individu fortement surexcita, Ils l'Interrogèrent. L'homme, pour toute réponse, les tnault0. tout en affirmant que, contrairement à « que l'on «avait pertinemment, 11 ne s'était de la qu'il il connaissait rien de cette affaire. Interroc* dans l'apres-midl par M. Long. commissaire de police do Faubourg-SaintM&rtln, le blesse a déclaré ne M) souvenir de rien. Néanmoins, l'homme appréhe-ndé, et qui se nomme François -Toa, vingt-hult ans. marchand des quatre-safsoas. domicilié 87. rue Saint-Marttn, a été. envoyé au sou* la «impie inculpation d'outra-

LE TRAIN EXPOSITION annoncé l'organisation par le Moniteur officiel, bous le patronage de. mt<ni«tère« du Commerce et de. Travaux publics, vlent de temliner non premier périple.

Empruntant les réseaux du P,-l*M. et jolxajrte-ttoif» villes, rencontrant partout le Il va repartir le 16 mal sur les lignes de la du Nord. Nous retrouvons, dans le deuxième train, la presque totalité des exposants du premier convoi. C'est dire que les commerçants et ittduatrlsli qui ont profité de l'Initiative du Moniteur ont eu tfeu de s'en féliciter. Le train c A » comprenait quatorze voiture», le second en comptera probablement dlx-hult. C'est ta un autre critérium du sucefea.

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1. Mars»» (H. Cames) 20 60 à M. F. Chipault P «60 Ballad«ur (W. Holmes) P 1S » 3. Nellus (T. Dunn) P » 4. Mardnelle (F. Romain). Non placés Tltéa (R. Bail) Renard Bleu (E. Lethlen) Tortolse 8he<l IX. Péron) Dlogène IV (J. Lacnaud) Town Taik (R. Basnlard) L'Oiseau Blanc (R. Tr6meau) Vagabond Lover (A. Chauffeur). Distan- ces 1 long.. 4 long.. t*te.

L Shelley (D. Leroy) G 18 2. Sounioulou (M. Florentin) P I» 50 3. Simba (T. Clsy) P 9 I. IIyl«s (T. Turner). Non placé; Karaskier (L. Foulllade) Bas Breton (W. Holmea) Héro (R. Rouftille), arrêté Galilée Il (M. Amassé); Collabor (M. Plaine); Guillerette II (R. Pontoire) Catogan (B. Sceau Royal (A. Cnapmau). Distances 6 long., 4 long., 2 long. Treize partants. PRIX HOCHE

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La prochaine réunion aura lieu le jeudi il mai. a il) h. 30 du matin, au théâtre de l'At.hénee.

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20 h. causerie sur l'automobile par 3L de Laborderie.

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20 n. théâtre « Le Chandelier comédie en trola actes et dix tablent», d'Alfred de Musset réalisation d'André Alléhaut. avec le concours de la troupe du Poste Parisien Distribution par ordre d'entrée en scène Paul Boni f as (maître André) Janine Press (Jaque Une) Raymond-Girurd (Gava roche) André Alléhaut (Fortumo) Jacques Berger (Landry) dry (Madelon).

"2 h, 30. retransmission de l'orcDeitre de danse du « Lido ».

23 heures, dernières information». TOUR EIFFEL (1.445 m. 8). IL à L6 h. 80. chronique. diverses.

18 h. 46. le Quart d'heure musical de la Société universelle de théâtre.

19 h.. JcurnaJ parlé.

20 IL festival de musique roumaine Sovelettes (Andrlco) Chrysanthème (Dre- goi) Chan*on d'amour <P&acbil) Feuille tine (Negrea): Chanson dea larme* Anleo Pour tm. Yanw Yano f Vhanatm btiire Nocturne Danse (Mthaluvlc: ) Méiodie (Nottara) Fragmenta de la pre- mière «ttife (tie^rgeti Enesco) Danse» sur ma porte (Alessandresco) le Chalumeau (Schtlettl) Intimité (Stan Golestan) Hymne roumain.

RADIO-PARIS (1.724 m. 1). ? 7 disques.

M. Leaud. inspecteur de renseignement primaire de la Seine « L'enseignement

il voulait une femme jolie, soignée et gaie elle devenait négligée, triste et maussade. K

toant "Je m'en vois, tu et toujours trop fatigiuée pouroilercu cinéma

journée à foire du ménage, car tu insistes pour que la maiten sont propre et nella

UM*r»t"Qu*etl-ce qu'il y a, ma chérie Pourquoi ces larmes ? Tu t'as encore disputés ovoc Ion mari ?"

peux jamaii sortir le soir étant trop fatiguée; la ménage me prend toule la journée

^^̃Cedor va nous aider, d'abord les parquets •t linos avec le Balai O-Cedarj tu verrai que le travail sera très vite fait

HélèfMi "Je t'adore Maman, pourquoi n"y ai-je pas pensé"

La Mèr» t Quelques gouttes de liquide O-Cedor Po1ish sur un linge humide, en un rien de temps le ménage sera fini et sans aucune fatigve i tous le$ meubles, boiseries, piano, Hélèiw i Comme c'est facile I

HétèM Oépéchorts-nous de dîner, mon chéri, nous sortons

J*an i Mais très peu de temps et foi pu mwposer. Tous l«i |ours ce sera to même chose, grôce au Bolai"O-Cedar «tau liquide O-Cedc-Polilh".

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des bouillies. pAf M. Marsals. ingénieur agronome cours d'allemand.

19 h., conférence médicale par le professeur Roger, doyen de la de médecine de Paris Il A quoi sert le pancréas ? » Paysage clair (Pons) Quand t'ombre descend (Gabriel Marie) la Lantente magique (Benjamin Godard) Iris (Maacagnl) le Petit Elfe ferme l'œil (Florent Schmitt).

20 h. lectures littéraires présentées par Peut Reboux € Contes », d'André Dû h!.

Graal, scAne dee Filles-Fleurs (Wagner). 21 h. 30. Tristan et Ysevlt (Wagner). PAKIS-P. T. T. («7 m.). 8 b.. trio,mations.

12 b., disques chronique du tourisme. 12 b. 30, Carlotta <Ziehrer) Avril (Tostt); C Barda» la Source (Deltbes) Paysage tReynaldo Hahn) Etienne Marcel (Saint- SaSna) Quand ma vieille mère (Dvorak) Scherzo (de Taeye) Mélodie (Popy) Chanson d'une nuit (SpoHanaky) 14 h.. disques.

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