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Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir

Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)

Date d'édition : 1932-08-12

Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 12 août 1932

Description : 1932/08/12 (Numéro 20254).

Description : Note : Dernière éd..

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse

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Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k627453q

Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 06/12/2010

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Importante déclaration de 1 Herriot au sujet du discours de M. Stimson Le président du Conseil s'associe pleinement au désir exprimé par M. Stimson de voir le pacte BriandKellogg acquérir plus d'efficacité et l'en remercie publiquement au nom du gouvernement français

M. Edouard Herriot a convoqué hier ̃oir, dans son cabinet du Quai d'Orsay, les représentants de la presse diplomatique française et leur a fait des déclarations extrêmement importantes aussi bien pour les relations francoaméricaines que pour la politique de paix qui s'inspire du pacte BriandKellogg.

Ces déclarations, dont le ton élevé et l'exceptionnelle cordialité laissent présager, dans un proche avenir, une collaboration plus étroite encore entre les Etats-Unis et la France non seulement sur le terrain international, mais dans le domaine économique, constituent en quelque sorte une réponse publique au discours magistral prononcé à New-York. par M. Stimnon. lundi dernier.

Le président du Conseil s'est réservé d'étudier dans le détail ce discours lorsqu'il en possédera le texte officiel, mais il -a -tenu" à' manifester, dès son retour à Paris, la satisfaction que lui ont causée les nobles et pacifiques paroles du secrétaire d'Etat américain. Il est rare qu'un chef de gouvernement remercie ainsi publiquement le représentant d'une autre nation et s'associe aussi largement à ses idées. La gratitude si 'franchement exprimée par M. Herriot à M. Stimson au nom du gouvernement français n'en aura, pensons-nous, que plus de prix aux yeux de nos amis américains.

Déclaration de M. Herriot Le président du Conseil a dit

J'ai étudié le discours de l'honorable M. Stimson avec d'autant plus d'intérét que le pacte Briand-gellogg, qlai a mis la guerre hors la loi, est une o;uvre à la jois américaine et française et que, depuis sa conclusion, I'opinion européenne n'a cesse d'en souhaiter le développement.

Le gouvernement Jrançaia est donc extrêmement attentif et favorable à tout ce qui peut accrottre l'autorité de fe pacte.

Dans le discours si intéressant de M- Stimson, j'ai reconnu, une foia de plus,, la sincérité avec laquelle l'honorable M. Stimson veut donner au pacte toute son efficacité en provoquant, le Çq3 fcMant, des consultations.

Il noxs est précieux d'entendre dire américain, la pacte comporté déjà en fui-m$mê la nécessité de ces cottêvltations.

Sotis se haute autorité morale, J'éminent politiques n'a pas craint d'engager le peuple américain tout entier dans la reconnaissance d'une teüe obli.gation.

La France croit fortement, de son côté, qu'il eat impossible, dans I'intérêt de la. paix, de laisser au pacte le caractère d'une déclaration de bonne intention: Etie aussi, et c'est ce qui lui

L'EMPEREUR D'ANNAM A QUITTE PARIS

II dembarque aujourd'hui à Marseille sur le d'Artagnan »

L'empereur Bao Dai a quitté Paris hier soir, à 19 h. 30, pour retourner dans son royaume.

Le jeune' monarque, qui est à Paris depuis dix ans, avait pris place dans

L'empereur d'Aanam, vu par le dessinateur Adlen, et photographié hier soir la (are de Lyon à la portière de son wagon un wagon-salon du rapide de Marseille en compagnie de MM. Toan, ministre des Finances de l'empire Huy, son précepteur, et de M. Charles, gouverneur général honoraire des colonies. De nombreuses personnalités étaient venues saluer le souverain à la gare de Lyon, notamment, le commandant Noirot-Nérin, représentant le Président de la République MM. René Renoult, ministre de la Justice Renard, préfet de la Seine Chiappe, préfet de police; Léon Perrier, ancien ministre des Colonies Gaston Joseph, directeur des affaires politiques au ministère des Colonies Delmas, chef de cabinet de M. Albert Sarraut, représentant le ministre des Colonies Boisson, chef de cabinet du sous-secrétaire d'Etat aux Colonies Mahé, ancien résident supérieur en Indochine Ealit, résident su- périeur au Cambodge Lemaire, pré- sident de la Société des Français d'Indochine.

Mme Bove, présidente d'une œuvre philanthropique, dont Bao Dai est membre d'honneur, lui a remis une gerbe de roses..

Le jeune empereur a serré des mains et encore des mains puis le train n'est ébranlé pendant que la compagnie de la garde républicaine rendait les honneurs et que les tambours et clairons tonnaient « Aux champs ».

L'empereur d'Annam s'embarquera aujourd'hui à Marseille sur le d'Artaçnan.

Mrs Bruce a abandonné

sa tentative de record aérien Felixstowe (Suffolk), 11 août (d. P. P.) L'aviatrice Mrs Bruce, qui tentait de battre le record de duree avec ravitaillement en plein vol, a été obligée d'atterrir, vers 19 heures, à l'aérodrome de Felixstowe après avoir volé enviion 54 heures.

fait apprécier si vivement la déclaration de M: Stimson, entend considérer ce pacte comme nn traité obligatoire. Il est indispensable que ce pacte soit entendu comme liant les pays signataires sans aucune restriction, sauf le cas de légitime défense. Et nous sommes reconnaissants auz Etats-Unis de proclamer qu'ils ne laisseront pas prescrire un document d'une telle valeur, non senlement politique, mais morale. Au surplus, dès que j'aurai le. texte complet et cf/.ciel du discours de M. Stimson, je me réserve de l'étudier dans le plus grand détail, avec les égards qu'il mérite.

Nous examinerons loyalement, de notre part et dans l'intérêt de toits, comment il convient (te procéder pour que les engagements solennels du pacte ne puissent être transgressés. Mais; sans plus- tarder, -je désire personnellement déclarer combien j'ai été intéressé par l'inspiration ffénérale du discours de M. Stimson et par son évidente volonté de concilier, avec la liberté de décision qui dni tient- coeur, !a nécessité d'une sincère coopération jatetnalianala pour le maintien de la Lorsque des hommea responsables, de bonne foi, étudient avec la même conscience un problème aussi grave, il "est impossible qu'ils ne se rencontrent pas. C'est. pourquoi le ga.uv'erner ment que je préside, préoccupé luimême de garantir' toutes lés nations la sécurité de leur travail, accorde tant d'attention au discours ptouoncé par l'honorable secrétaire d'Etat des Etats-Unis et tient à l'en remercier publiquement.

Des négociations commerciales entre la France et les Etats-Unis On sait que, émus par le sensible fléchissement enregistré dans les échanges commerciaux entre les deux pays, les Etats-Unis avaient, par l'intermédiaire de M. Walter E. Edge, leur ambassadeur en France, proposé au gouvernement français l'ouverture de négociations en vue de l'établissement d'un traité de commerce. Bien que la réponse française à la note américaine n'ait pas encore été remise elle le sera incessamment, à une date non encore fixée, nous pouvons annoncer que le gouvernement français est en principe favorable à l'ouverture des pourparlers.

Les négociations auront lieu tout d'abord entre le ministère du Commerce français et l'ambassade. Le ministère du' Commerce communique la note-suivante:

Divers journaux ont publié récemment au sujet des négociations commerciales franco-américaines des informations dont certaines étaient inexactes et d'autres prématurées.

Nous sommes en mesure d'indiquer que les conversations engagées par l'ambassade des Etats-Unis avec le gouvernement français n'ont eu jusqu'ici qu'un caractère purement préparatoire et qu'aucun mémorandum français n'a encore été remis à l'ambassadeur. Toutefois, .ces premiers échanges de vues se poursuivront incessamment et cela dans un esprit de collaboration qui permet d'augurer qu'une solution prochaine et satisfaisante sera donnée aux questions à débattre entre les deux pays.

un détachement de trnnpos gouvernementale* arrive en voiture au Palais des communication», «près avoir arrêté de nombreux rebelles

Les événements- d'Espagne LA RÉBELLION DE SEVILLE

A PRIS FIN

HIER MÂTIN

Le général Sanjurjo, qui s'était enfui, sentant la partie perdue pour lui, a été arrêté non loin de la frontière portugaise qu'il comptait franchir

Londres, 11 août (dép. Petit Parisien.) Faute d'avoir réussi à Madrid, où il fut enrayé en moins de deux heures, hier matin, le soulèvement monarchiste a échoué dans toute l'Espagne. A 9 heures, ce matin, le drapeau blanc a été hissé à Séville:

Le général Sanjurjo, qui s'était rendu maitre de la place grâce à l'acquiescement de la garnison et à l'appui des communistes, s'est enfui avec son fils, le capitaine Justo Sanjurjo et le général Herranza. On le croyait parti au Portugal en avion. mais peu après on apprenait son arrestation à Cortegana, petite localité près de Huelva, à une centaine de kilomètres de Séville.

Ainsi, dans les vingt-quatre heures, le gouvernement républicain redevenait maitre,de la situation. Dès hier, il pouvait considérer le mouvement comme étouffé. Le seul point noir était Séville. Il s'était empressé de faire cerner la cité par deux régiments sous le commandement du général Gonzales et des escadrilles d'aviation étaient prêtes à attaquer. Le général Sanjurjo avait tenté de s'assurer des appuis dans la région avoisinante. Il avait envoyé des émissaires à Carmona et à'Lora del Rio pour entraîner les autorités locales à faire cause commune avec lui. Ces émissaires avaient été arrêtés.

Durant la nuit, des officiers, parmi lesquels le commandant Barron, chef de l'aviation de Séville, étaient parvenus à sortir de la place pour signaler au commandant des troupes gouvernementales que la garnison n'était pas favorables à. Sanjurjo.. Celui-ci le savait d'ailleurs. Comme il avait été démoralisé par l'échec du mouvement de Madrid et comme il craignait les communistes, ses alliés d'un moment, il avait compris qu'il lui fallait renoncei à la lutte. Abandonné de ses soldats et n'étant plus seutenu que par une-poignée de partisans. il s'est laissé persuader, non sans avoir beaucoup hésité, il faut le dire, qu'il ne lui resta.it plus. qu'à. a'ënfùir' 7 V Il s'est échappé de Séville en automobile. Sa vpltrtrer âans laquelle- se trouvait son fila et te général Herrsnisa, était suivie d'une, autre auto transportant le UeufëruuaT-cojQnel Gàle1a. un autre officier et quatre soldats de la garde civique qui servaient en somme de gardes du corps.

En arrivant au village de Corte-.j,

gana, voisin de Huelva, les fugitifs' se sont arrêtés pour demander à un policier la route de la ville frontière d'Ayamonte d'où ils espéraient passer au Portugal. Le policier les reconnaissant, les mit en joue avec son fusil. Le général Sanjurjo est descendu aussitôt de voiture pour se laisser mettre en état d'arrestation. Il a même félicité en ces termes le brave fonctionnaire

Je vous félicite de nous avoir à vous seul mis en état d'arrestation alors que chacun d'entre nous était armé.

La nouvelle de la fin' de la rébellion a causé une très grande surprise dans bien des milieux où l'on s'attendait à une bataille rangée devant Séville entre les partisans du général Sanjurjo et les quelque 6.000 hommes de troupes dont disposait le général Gonzales. Celui-ci a pénétré immédiatement dans Séville où la garnison s'est rendue sans la moindre résistance. •J. (La suite à la troisième page.)

Des cambrioleurs volent' pour un million et demi de timbres fiscaux

dans un bureau

d'enregistrement

EN OUTRE, ILS METTENT A SAC L'APPARTEMENT_DU RECEVEUR Les bureaux de l'enregistrement des domaines et du timbre, à Vincennes, ont été cambriolés l'autre nuit par un ou plusieurs malfaiteurs, très certainement au courant des habitudes du personnel.

Ces bureaux sont installés dans une petite villa, assez isolée, 26, avenue des Charmes, le long de la voie ferrée. M. Toarnier-Lasserve, le receveur, est actuellement en vacances. Il est remplacé par M. Bourgeais, secondé par trois employées, Mme Duchemin, Mlles Midy et Beyrand. Cette dernière, depuis le départ de M. Tournier-Lasserve, qui habite le premier étage de la villa, couchait dans l'appartement du receveur. Mais, avant-hier soir, précisément, elle quitta les bureaux avec ses camarades et passa la nuit dans sa famille.

En arrivant hier matin, vers 9 heures. à son bureau, Mlle Beyrand constata que le portail du jardin était ouvert, ainsi que la porte d'entrée. En entrant dans la villa, elle constata qu'un désordre incroyable y régnait. Des incon-

La villa où se trouvent les bureaux cambriolés

nus s'y étaient introduits au cours de la nuit.

Ils avaient pénétré d'abord dans le bureau du receveur qu'ils avaient minutieusement fouillé, sans y rien trouver qui pût les intéresser. Cette déconvenue ne les découragea pas et ils forcèrent alors la porte de la recette qui se trouve à droite de la porte d'entrée. Là, dans une vaste salle, sont aménagés les guichets, les longues tables de classement, deux grandes armoires contenant les feuilles de papier timbré et les timbres fiscaux, et, an fond, à droite de la fenêtre, un petit coffre-fort qui ne. contient jamais que la recette du jour, recette versée chaque soir à la banque. Le meuble ne contenait, avant-hier soir, qu'un chèque de 1.000 francs et un billet de 500 francs. Les malfaiteurs ne devaient pas ignorer ce détail, car ils ne touchèrent même pas à ce coffrerftat* modèle assez réduit, et pouvant, à la rigueur, être emporté sans trop de difficulté. (La suite à la deuxième page.)

A 33° à l'ombre au début d'août. Voilà certes qui n'eût point surpris en un temps où les saisons ne participaient pas au déséquilibre universel. Mais aujourd'hui, nous sommes habitués aux caprices du temps un été froid et pluvieux, un automne accablant ou un doux hiver ne nous étonnent plus nous y sommes faits et c'est le retour vers une température normale qui provoque notre perplexité. 33° à t'ombre. 30° dans les apparte- ments. une atmosphère accablante. des flâneurs s'épongeant d'un air las. Paris et sa fièvre estivale sous le ciel d'orage. la réapparition sur les boulevards du vieux veston d'alpaga et du pantalon blanc. voilà qui nous ramène vers un passé déjà lointain.

On avait oublié les chaleurs caniculaires et préparé comme les années précédentes le pardessus de demi-saison il faudra se faire une raison. Hier on est revenu aux traditions oubliées des étés triomphants et le « Ah ce qu'il fait chaud a a retenti souventes fois. Les marchands de limonade ne seront pas les seuls à être satisfalts il y a aussi ceux qui font métier de prédire et qui nous annoncèrent voilà plusieurs semaines un mois d'août « modèle d'avant-guerre Leurs prédictions se réalisent enfin et nous en sommes tellement éberlués que. pour une fois, nous leur accordons bien volontiers un brevet. d'infaillibilité.

UN VIOLENT ORAGE

ACCOMPAGNÉ DE GRELE

A SEVI EN BANLIEUE

L'orage qui. vers la fin de l'aprèsmidi d'hier, fit peser sa menace sur Paris, sans la mettre à exécution, déchaîna sa fureur en banlieue, dans la région de Saint-Germain-en-Laye. De 18 heures à 19 heures, le tonnerre gronda cependant que tombait une pluie diluvienne. On constata même, phénomène rare en cette saison, au Vésinet et dans les parages, une chute de gréle. Les gréions dont certains, gros comme un ceuf de pigeon, déchiquetèrent les feuilles des arbres et les cultures des jardins.

Le pape a reçu M. Charles Roux Cité du Vatican, 11 août (dép. Havas.) Le pape a reçu ce matin M. Charles Roux, ambassadeur de France.

LE MAflÉCHJIL-PRÉSIDEIIT ET LE CHANCELIER DU REICH AURONT AUJOURD'HUI

UNE ENTREVUE AVEC HITLER La formation d'un cabinet parlementaire n'apparaît pas comme impossible, les hitlériens et le centre pouvant encore trouver une base de collaboration Berlin, 11 août (dép. Petit Parisien.) Après la fête de la Constitution au Reichstag, qui n'avait vraiment pas le caractère d'une fête et où le baron von Gayl, ministre de l'Intérieur du Reich, a surtout énuméré les défauts et les lacunes de l'œuvre de Weimar, le chancelier von Papen a reçu les délégués du centre, MM. Bolz, prési- dent d'Etat du Wurtemberg, et Joss, membre du Reichstag.

Hitler, qui n'est pas encore arrivé à Berlin, sera reçu demain successivement par le chancelier von Papen et par le président von Hindenburg. Les pourparlers politiques n'ont guère fait de progrès depuis hier. Les nationaux-socialistes continuent;à à réclamer que la fonction de chancelier du Reich soit confiée à Hitler, mais jusqu'à présent le maréchal von Hindenburg ne semble pas encore disposé à sacrifier M. von Papen, même dans le cas où celui-ci se déclarerait prêt à céder sa place au chef nationalsocialiste.

MM. von Papen et Hugenberg ont engagé, hier, des négociations en vue de former un cabinet ministériel Mais il n'est pas du tout exclu qu'on finira par constituer un cabinet purement parlementaire si les nationauxsocialistes et le centre parviennent à se mettre d'accord à ce sujet. Un cabinet vraiment indépendant est évidemment une fiction. Le cabinet actuel a été annoncé comme cabinet indépendant, mais, en' réalité, il subit dans une très large mesure l'influence des nationaux-socialistes. Ce développement est d'ailleurs compréhensible, le cabinet von Papen, n'ayant pas trouvé chez le centre catholique l'accueil qu'il avait escompté, a été poussé automatiquement dans la direction de Hitler.

Un cabinet parlementaire, d'autre part, n'est pas une impossibilité si les hitlériehs et le centre parviennent à trouver une base de collaboration. Le centre voulant éviter que, les nationaux socialistes se risquent à des expériences illégales, est disposé à de bien grands sacrifices afin de décider les hitlériens à assumer leur part de responsabilité ainsi que le parti catholique. Les leaders du centrei, savent parfaitement bien qu'une pa- Mlle collaboration '«gnifie un pacte avec le catholicisme allemand. Ils sont venus aujourd'hui à la ren- contre des hitlériens en leur frayant le chemin en Prusse. Ils ont invité les nationaux-socialistes et les nationa- jlistes allemands à une conférence qui aura lieu samedi et à laquelle sera examinée la question des élections du nouveau président du Conseil prussien. Si le centre est disposé à collaborer avec l'extrême droite en Prusse, il est évidemment disposé aussi à une pareille collaboration dans le Reich. Les négociations parallèles qui auront lieu ces jours-ci envisagent, en somme, un but identique.

i Le prince de Galles et son frère, le prince George,

se rendant à Corfou

ont atterri au Bourget Les princes gagnèrent aussitôt l'ambassade de Grande Bretagne, puis ils prirent, dans la soirée, le train à la gare de Lyon. Ils se proposent d'aller à Corfou où ils rejoindront la Hotte de la Méditerranée.

DANS LE TEMPLE DE LA VENTE A L'ENCAN

Du cousin Pons à ses successeurs

Lire à la quatrième page l'article de Louis L£ON-MARTIN

Un déséquilibre lacère au Louvre le tableau 1'«Angelus» de Millet

LA CÉLÈBRE TOILE LÉGÈREMENT TROUÉE DE SEPT COUPS DE COUTEAU

POURRA ETRE FACILEMENT RESTAURÉE L'auteur de cet acte de vandalisme, un ingénieur de 31 ans, arrêté aussitôt, sera soumis à un examen mental

Le célèbre tableau de François Millet, sur leqael nous avons indiqné les sept lacérations

Dans un café, une femme tire sur le garçon de l'établissement.

jr. Jleyer

LA MANCHE A LA NAGE ..Le nageur londonien Temme, qui, le 5 août 1927, effectua la traversée de la côte française à la côte anglaise en quatorze heures vingt-neuf minutes, 's'est .mis à l'eau ce matin à 8 h. 35, dans l'espoir de conquérir la Conpe d'Or de la ville de Douvres, offerte à la personne qui nagera dans le meilleur temps cette année de Douvres à la côte française.

(Voir page 4.)

Il n'y a. pas, quand il fait chaud, que des amateurs de tableaux, au Louvre Ies salles du musée sont fraiches il est doux, un jour de canicule, de venir s'y reposer.

Pourtant, au début de l'après-midi d'hier, vers 13 h. 45, on n'aurait pas rencontré plus de dix personnes dans les salles de la collection Chauchard. Ces salles se trouvent situées au premier étage, juste en haut du grand escalier. Voici qu'un homme monte le grand escalier. Cet homme à l'air fort agité. Il est jeune, bien habilié il est nu tête. Il entre dans la première salle, jette un regard plein de dédain sur le Henner qui se trouve à gauche, et sans l'ombre d'une hésitation marche vers la toile exposée juste en face. sur la cimaise V Angélus de Millet. Devant cette oeuvre populaire, reproduite sur tous les calendriers du monde, il tire de sa poche un couteau à cran d'arrêt, et, avec une

belle fureur, commence à lacérer le tableau. Le gardien Vasse, un mutilé de la guerre, lui saute aux épaules, et le brigadier Billot vient à la rescousse. Courte bagarre. L' h o m me est désarmé. On l'emmène, avec 'e renfort de deux saire de police. prévenu par téléphone. vient d'expédier r sur les Iieux il ne se débat plus, il sourit et murmure

Je voulais me

faire remarquer. l'ierre Guillard, On l'emmène au qui lacéra le tableau commissariat du

quartier Saint-Germain-l'Auxerrois où M. Niclausse l'interroge.

L'auteur de l'acte de vandalisme décline son identité Pierre Guillard, trente et un ans, ingénieur, né à Orléans, demeurant 96. rue Nollet. avec son père, ancien officier; sa mère, son frère et sa soeur.

Le jeune homme d'allure assez timide, répond avec calme. On apprend qu'il fut élève de l'Ecole centrale d'octobre 1922 à juillet 1925. Il entra ensuite, en qualité d'ingénieur, à la Compagnie continentale d'éclairage, ll,rue de la Tour-des-Dames, où il resta six années. Mais il en partit, voici un an, à la suite d'une compression du persoanel. Depuis il était sans emploi.

Si Pierre Guillard répond avec clarté certaines questions, il divague complètement quand on lui demande les raisons qui l'ont poussé à lacérer an tableau au Louvre.

Je suis persécuté, explique-t-il. On lit dans mon cerveau.

Sans aucun doute, l'ingénieur ne jouit plus de l'intégralité de ses facultés mentales et c'eat pourquoi, en fin de l'après-midi, on le conduisit à l'infirmerie spéciale du dépôt où des experts aliénistes l'examineront

Un minus habens »

Rue Nollet, dans le voisinage de la famille Guillard, on prétend que depuis de longs mois sans travail. l'ingénieur Pierre ne paraissait nullement se soucier de trouver une nouvelle occupation. Tandis que sa sorur Simone, en dépit de son jeune âge, s'évertuait à aider les siens en donnant des leçons de piano, Pierre Guillard ne restait chez ses parents. qu'à l'heure des repas. Durant le reste de la journée se promenait dans Paris et, presque chaque nuit, il allait coucher dans une chambre louée par lui dans le quartier des Batignollcs.

D'une manière générale, Pierre Guillard .est considéré, par tous ceux qui le connaissent, comme un « minus habens ». Certains mettent même en doute sa qualité d'ingénieur. Il leur paraissait distant, timide, semblant incapable de prendre une décision et, par contre, prompt à s'emporter jusqu'au paroxysme de la colère. Et l'on est unanime à plaindre les malheureux parents, qui s'employaient à dissimuler la détresse mentale de leur fils ainé et qui éprouvèrent, il y a peu d'annçes. un gros chagrin, en perdant un autre fils, mort d'une méningite à l'âge de dix-neuf ans.

L'Angelus » de Millet

pourra être facilement restauré

C'est à coup sûr une des toiles les plus connues de l'école française, et celle qui, peut-être, a été le plus souvent reproduite. Elle Hgura à l'Exposition de 1867, et c'était la première fois qu'elle paraissait en public. Achetée par un collectionneur américain, elle partit aux Etats-Unis, d'où M. Chauchard ia ramena. Elle entra au Louvre en 1910. avec la cellection Chauchard son donateur l'avait payée plus d'un million. Dès qu'il eut été informé que la célèbre toile avait été lacérée à coups re couteau, M. Jaujard, secrétaire général des musées nationaux alla au soussecrétariat d'Etat des Beaux-Arts, prévenir M. Mistler, sous-secrétaire d'Etat, qui se rendit aussitôt au Louvre.

Le ministre et. les conservateurs après avoir examiné le tableau, reconnurent qu'il était facilement réparable. La restauration va être entreprise incessamment, et i'Angelus reprendra aussitôt sa place au musée. Les visages des personnes ne sont pas atteint; et, par un hasard heureux, les entailler


ont été limitées par les traverses médianes du châssis.

Le sous-secrétaire d'Etat a porté plainte officiellement.

Déclarations du sous-secrétaire d'Etat aux Beaux-Arts

M. Jean Mistler, de retour du Louvre, nous reçut en son cabinet, rue de Valois.

Après nous avoir retracé la scène de vandalisme, le sous-secrétaire d'Etat rappela que ce n'est pas la première fois que l'on voit un attentat de ce genre.

Avant la guerre, nous précise-t-il, en 1910, je crois, le Déluge de Poussin subit le même sort. Il y a trois ans, un tableau de Le Nain fut également maltraité. Il s'agissait de toiles moins connues.

Les dégâts subies par VAngelua ne sont pas énormes: sept éraflures pratiquées de haut en bas. Une seule de ces balafres est plus longue, mais guère profonde; elle n'excède pas toutefois dix centimètres. Il n'y aura aucune perte de substance la restauration ne sera dono pas très difficile. M. Mistler nous apprend que le tableau a déjà été restauré plusieurs fois en Amérique, où il fit un long séjour Ce travail ne fut d'ailleurs pas très bien fait et laisse sur la toile des empâtements. Ia réparation la plus délicate sera, de l'avis de M. Mistler, celle de l'éraflure centrale qui se trouve entre les deux personnages, à la fois sur le ciel et sur le champ.

Le sous-secrétaire d'Etat, ayant fait l'éloge du gardien et du brigadier qui ont su maîtriser et désarmer le vandale, manifeste son intention de renforcer encore dans les musées la surveillance c invisible au moyen d'inspecteurs en civil.

Pour la protection directe des œuvres, il est difficile d'envisager une solution vraiment efficace l'exemple de la National Gallery de Londres, où les toiles sont placées sous verre, n'est peut-être pas à suivre, car les reflets empêchent, dans la plupart des cas, de voir nettement le tableau. M. Mistler envisagerait cependant cette solution, tout au moins pour les œuvres placées sur la cimaise.

Les ministres délibéreront ce matin au Quai d'Orsay Les ministres et sous-secrétaires d'Etat se réuniront ce matin en conseil de cabinet, à 10 h. 30, au ministère des Affaires étrangères, sous la présidence de M. Edouard Herriot.

En prévision de ce conseil, M. Edouard Herriot a reçu hier matin M. Abel Gardey, ministre de l'Agriculture, avec lequel il s'est longuement entretenu de la question de la baisse du prix du blé.

Le président du Conseil a reçu également MM. R. Patenôtre, sous-secrétaire d'Etat à l'Economie nationale; G. Leygues, ministre de la Marine, et Léon Meyer, ministre de la Marine marchande.

M. Georges Leygues reçoit l'amiral commandant la division du Levant M. Georges Leygues a reçu hier l'amiral Deville aui vient de commander la division navale du Levant. Il s'est entretenu longuement avec lui de la situation en Syrie et dans les contrées voisines. L'amiral lui a fait un exposé détaillé de la position de la France en Orient et du prestige dont son nom est entouré. Il n'a pas manqué de signaler les rivalités de races et d'intérêts dont l'Asie a été et est toujours le théâtre.

Le ministre s'est fait renseigner sur les mouvements des navires qui furent très actifs et sur l'état d'esprit et l'état sanitaire des équipages qui sont excellents.

° L'amiral a rendu compte de sa croiBière en mer Rouge. Partout nos bâtiments reçurent le meilleur accueil. Le ministre a examiné a.vec l'amiral la question si importante pour nous des pétroles de l'Irak, dont Tripoli de Syrie, dans notre zone, sera un des plus grands ports d'exportation.

M. Chiappe reçoit les délégués des polices de France

Dans la matinée d'hier le préfet de police, assisté de MM. Bressot, directeur de son cabinet Xavier Guichard, directeur de la police judiciaire, a reçu k la salle des conférences de la préfecture de nombreux délégués venus à Paris pour assister au congrès de l'Orphelinat mutualiste de police de France et des colonies.

Le président de cette société. M. Decanlers, a pris le premier la parole pour remercier M. Chiappe pour la eollicitude et l'intérêt qu'il ne cesse de témoigner à tous ses collaborateurs. Le préfet a répondu, félicitant ses visiteurs au succès de l'oeuvre à laquelle il souhaite la prospérité qu'elle mérite

Les résultats acquis, a dit M. Chiappe en terminant, ont dépasse tous les espoirs et permis de constater l'union qui existe au sein de la police de France et des colonies, constatation qui permet d'affirmer une fois de plus que la police est une et indivisible. UNE STÈLE A LA MÉMOIRE DU GÉNÉRAL JACQUEMOT Lyon, 11 août (dép. Havas,)

On annonce qu'une stèle érigée à la mémoire du général Jacquemot, ancien gouverneur militaire de Lyon, membre du conseil supérieur de la guerre, sera inaugurée au camp des Fourches, k l'endroit où au cours des manœuvres de 1931 il mourut foudroyé.

LE CENTENAIRE DE NIEPCE Chalon-sur-Saône, 11 août (dép. P. P.) Le centenaire de Nicéphore Niepce, J'inventeur de la photographie, /sera célébré en 1933, dans sa ville natale, à Chalon-sur-Saône.

90 Feuilleton du Petit Parisien, 12-8-32 RUGBY DEUXIEME PARTIE

LES CAPTIFS

V (suite)

Surprise

Répondez-moi dit-elle.

Que voulez-vous que je vous réponde ? Vous m'avez joué comme on joue un enfant. Vous avez use, abusé et de l'étrange pouvoir de persuasion qui est en vous et de l'amour naissant qui était en moi-, et des mensonges aussi, hélas

Jean, ne vous ai-je pas dit de ne vous étonner de rien quoi que je fisse, quoi qu'il advînt? Ne m'avez-vous pas promis de m'obéir aveuglément Oui dit-il faiblement. Mais vous m'avez dit aussi que nous allions requérir l'appui de la police. Mais vous m'avez promis qu'aussitôt en force nous irions délivrer Odette et Jean. Mais vous m'avez dit qu'il n'y avait plus un instant à perdre. Et vous m'avez fait arrêter, emprisonner je ne sais sous quelle mensongère dénonciation. Et je suis là, impuissant et joué. Copyright by Paul Lagardère 1932. Traduction et reproduction interdites en tous

Le roman tragique de la jeune dactylo et du beau vicomte Les drames d'amour subiraient-ils la loi des séries qu'on ne manquq jamais d'invoquer chaque fois que deux accidents de chemin de fer se suivent ?

A peine le pauvre lieutenant de vaisseau Victor Point est-il inhumé qu'une nouvelle affaire sanglante entre amants surgit à Genève, ainsi que nous l'avions signalé hier.

Contrairement à la précédente, qui concernait deux personnalités: le brillant officier de marine et l'artiste connue, le drame sur le lac Léman ne livre à une regrettable publicité qu'un nom connu: celui du vicomte Jacques de Pourtalès.

L'héroïne, dira-t-on, pour ne pas employer le mot partenaire, qui semblerait prendre en la circonstance une sorte d'ironie bien déplacée, est une petite dactylo dont personne ne sait rien. sinon qu'elle paraissait exaltée Mlle Germaine Turc, vingt-deux ans. Elle voulut tuer son amant, qui parlait de rompre; elle le blessa seulement. Elle se tua.

Pour peu qu'elles soient jolies et qu'elles aient lu de mauvais romans et Dieu sait s'il en paraît! les dactylos très jeunes se font souvent une idée bien fausse d'une vie facile. Seules le plus souvent, en contact permanent avec des hommes, l'expérience leur manque pour discerner le compliment sincère de tout ce qui fleurit si abondamment sur les lèvres masculines et qui n'est autre chose que ce que le vulgaire définit par un seul mot: le « boniment m.

Sur quoi elles s'imaginent qu'elles sont trop jolies pour demeurer d'obscures subalternes et qu'un jour viendra le riche mariage, à défaut duquel elles sauraient se contenter d'une liaison fastueuse.

L'un ou l'autre, le mariage ou la liaison sensationnels, sont l'exception. Et l'on a toujours tort de viser trop haut, comme le Ht Mlle Germaine Turc.

Agé de vingt-neuf ans, joli garçon, paré d'un beau nom et d'un titre de noblesse, M. Jacques de Pourtalès apparut à la jeune fille comme la plus belle occasion se présentant à elle.

Lui, qui est sage, ne lui promit rien, ni mariage, ni liaison durable. Elle, qui était romanesque, présuma trop de ses séductions en se promettant de l'amener à ses fins.

Le fatal, l'inévitable, l'immanquable « désenchantement se produisit. Assez rapidement, d'ailleurs. Et qui pourrait en faire grief à M. de Pourtalès ? « La durée de nos passions ne dépend pas plus de nous que la durée de notre vie », disait La Rochefoucauld. le grand, et qui s'y connaissait! Comprenant que tout son beau rêve s'écroulait, la petite dactylo commit la grosse faute de « s'accrocher de faire des scènes. Elle eut même recours la menace du suicide puis, beaucoup plus grave, à celle du crime passionnel.

M. de Pourtalès partit pour Genève. Elle vint le rejoindre.

Ce fut une promenade en bateau sur le beau lac, On les, avait vus s'embarquer. bn vif revenir le jeune homme seul, ramant énergiquement, malgré le sang qui l'aveuglait. Dans le fond du bateau, morte, la jeune femme.

Elle a tenté de me tuer, puis elle s'est tiré une balle dans la tête. n s'évanouit. On le transporta dans une clinique. La balle, qui avait pénétré par la tempe gauche, était miraculeusement sortie par la tempe droite. Aucure gravité.

Le vicomte ayant repris ses sens, dit ce qu'avait été le drame. Doucement, il s'efforçait de lui faire comprendre que ses scènes qui se renouvelaient sur un rythme accéléré, rendaient leur liaison impossible.

Alors, tu veux me quitter, criat-elle. Je n'eus pas le temps de la calmer. Fébrilement, elle fouilla dans son sac à main et en tira l'arme. Je lâchai les avirons pour la maîtriser. Elle prévint mon geste et tira. Je m'affaissai, la tête bourdonnante et aveuglé par le sang. Je ne vis rien de son geste à elle, mais j'entendis la détonation.

Ma main effleurait l'eau. Sa fraicheur me ranima. Machinalement, je portai ma main à la téte cela me ranima. Je compris que ma blessure n'était pas mortelle et malgré le sang qui continuait à m'aveugler, je pus ramener la barque jusqu'ici. Ma maîtresse était venue me rejoindre ici. Il y a longtemps que je voulais rom- pre. Son caractère d'exaltée m'effrayait un peu, mais j'avais pitié d'elle.

CE QUE DIT UN PARENT DU JEUNE VICOMTE

Nous avons vu hier matin, chez lui, boulevard Delessert, une personne de la famille du jeune vicomte Jeacques de Pourtalès

Il y a environ sept ans, nous dit notre interlocuteur, que Jacques avait fait la connaissance de Mlle Germaine Turc, sténo-dactylo, laquelle ne fut sa maîtresse que pendant un très court laps de temps. Jacques était déjà, à cette époque, inspecteur d'assurances. Il a toujours été pondéré, sérieux, travailleur. Licencié ès-lettres et en droit, il préparait son doctorat. Jamais il

Et vous êtes là vous aussi. Que dols-je croire

Que j'agis comme il me faut agir, Jean. Je ne vais rester là que quelques minutes encore. Il faut me faire confiance de tout votre cœur, de toute votre âme. Dans quelques heures, demain au plus tard, vous saurez pourquoi j'agis comme je le fais. Jusque là, accordez moi conflance et.- amitié Amitié ? dit-il, à vous ?

Sa voix avait pris une inflexion de méprisante amertume.

Margareth se redressa, comme si on l'eût souffletée. Et ce fut d'une voix stridente qu'elle répondit

Oui, à moi Et de tout cœur, Jean Parce qu'elle est vraiment ma force, ma joie, ma volonté. Votre amitié, et rien d'autre. Je veux que plus tard vous puissiez penser avec douceur, avec tendresse à la pauvre Margareth Dower. Avec reconnaissance aussi.

Ah je m'y perds dit Jean, les poings aux tempes. Vos actes et vos dires se contredisent sans cesse. Et mon absurde confiance renaît à chacune de vos paroles Pourquoi, mon Dieu, pourquoi ?

Parce que mes paroles sont la vérité, Jean

Mais pourquoi cette arrestation, cette incarcération ? Pourquoi m'avezvous dénoncé et à quel sujet ? Parce que je ne veux pas que vous jouiez la partie dit Margareth paisiblement.

Jean bondit.

Tonnerre dit-il. Quelle partie ? Le match ?

Hé, le match Qui parle du match ? Non. non. Je parle de la partie de vie et .de mort qui va se

n'a vécu avec Mlle Turc. Chaque soir il rentrait à la maison prendre son repas, Or, si les relations furent très breves entre les deux jeunes gens, en revanche, Mlle Turc aurait bien voulu se faire épouser. Il y a environ un an, cette jeune personne manifesta les premiers symptômes d'une maladie mentale et sa famille dut la faire admettre d'abord à la Salpétrière, puis dans une clinique privée.

A cette époque, le médecin traitant avait déjà renseigné mon parent sur l'état de son ancienne maîtresse, qu'il continuait à revoir, un peu par pitié, en bon camarade, sans plus. L'état de la jeune femme s'étant sans doute amélioré, on la laissa sortir de la clin'.que. Mais, alors, elle ne voulut pas reprendre ses occupations et venait, presque chaque jour, réclamer Jacques, là où elle savait le trouver. Lorsqu'il y a une semaine à peine, Jacques partit pour la Suisse, où il se rendait autant pour ses affaires que pour rendre visite à tous nos parents, qui possèdent des châteaux échelonnés au bord du lac de Genève, à Vevey, son amie apprit son adresse et alla le retrouver. A cause de son état et voulant éviter toute crise, il accepta de la vos et fit en sa compagnie plusieurs excursions. C'est au cours d'une de ces promenades, dans les circonstances que l'on sait, que la malheureuse tira sur mon parent et se Rt justice.

L'état du blessé est sérieux. Aussi les siens se disposent-ils à le rejoindre à Vevey, où il est soigné à l'hospice des Samaritains.

A la Salpêtrière, on affirme n'avoir jamais soigné Mlle Turc.

Les conseils d'arrondissement Les membres des conseils d'arrondissement de Carcassonne, Narbonne et Limoux, réunis hors séance, ont respectivement voté des adresses de confiance au gouvernement et à M. Edouard Herriot.

Ils ont, en outre, exprimé leurs félicitations et leur déférente sympathie à leurs distingués représentants. MM. Albert Sarraut, ministre des Colonies, et Jean Mistler, sous-secrétaire d'Etat aux Beaux-Arts.

Dans une dernière motion, Ils ont enfin adressé à M. Maurice Sarraut, ancien sénateur de l'Aude, l'hommage de leur respectueux attachement. D'autre part, les membres du conseil d'arrondissement d'Epernay, et du Blanc, ont adressé à M. Herriot l'expression de leur sympathie affectueuse et leurs bien vives félicitations pour le brillant succès qu'il a obtenu à Lauzanne.

LE CAMBRIOLAGE DE VINCENNES SUITE DE LA PREMIÈRE PAGE

Par contre, à l'aide d'une simple pesée, ils ouvrirent les deux armoires et firent main basse sur des liasses de timbres fiscaux, représentant une valeur de 1.520.000 francs. Ils s'emparèrent, également, d'une somme de 400 francs enfermée dans une boite. Montant ensuite au premier étage, ils ouvrirent les tiroirs, retournèrent les matelas, visitèrent les armoires. Ils s'emparèrent de deux draps. Un de ceux-ci fut abandonné non loin du coffre. L'autre servit sans doute à emporter les liasses de timbres. Les cambrioleurs opérèrent vraisemblablement en toute tranquillité. Ils eurent, de plus, le temps de laisser des traces malodorantes de leur. passage.

Avisé par M. Bourgeais, M. Masson qui, commissaire à Nogent, assure l'intérim de Vincennes, se rendit sur les

De gauche à droite Mm« Duchemin, M»« Beyrand et M. Bourgeais

lieux, en même temps que l'inspecteur Nayraguet, de la police judiciaire, et les employés de l'identité judiciaire. Mme Duchemin et Mlle Midy déclarèrent au magistrat qu'elles avaient. comme de coutume, quitté les bureaux de l'enregistrement vers 19 heures. M. Bourgeais et Mlle Beyrand terminèrent également leur travail à la même heure, et regagnèrent leur domicile.

Mme Duchemin ajouta qu'un peu après 21 heures, se promenant avec son mari, elle passa derrière la villa, de l'autre côte de la voie ferrée. Mme Duchemin observa alors que tous les becs de gaz de l'avenue des Charmes étaient allumés, à l'exception de celui qui se trouve devant la villa de Tenregistrement, qui semblait avoir été mis en veilleuse.

Les cambrioleurs, très certainement, « travaillaient déjà à l'intérieur. Mais aucun voisin n'a perçu le moindre bruit, personne n'a remarqué des allées et venues suspectes.

L'enquête se poursuit mais elle permet d'établir déjà que les issues possèdent des fermetures bien peu solides en outre enfin, que les timbres étaient déposés dans de simples armoires, faciles à ouvrir, et enfin qu'il est assez imprudent de laisser toute une nuit, sans gardien, un bureau contenant des valeurs importantes.

jouer cette nuit, et que je jouerai, moi, seule, entendez-vous, pour sauver les vôtres, et jusqu'à la dernière goutte de mon sang, s'il le faut dit Margarreth, à voix basse et troublée. Mais cette partie-là, j'ai le droit de la jouer moi aussi dit-il.

Non je ne leux pas. C'est à la coupable de réparer sa faute, aux prix de sa vie s'il le faut dit-elle encore avec un tremblement.

Il vint à elle, la saisit par les poignets.

Margareth dit-il d'une voix ardente, avec un accent si passionné qu'elle en frissonna je ne sais pas qui vous êtes, je ne sais pas si vous êtes coupable ou non, je ne peux pas déchiffrer l'étrange, la vivante énigme que vous formez, je ne sais plus rien sinon que, malgré tout, oui, malgré tout, que vous soyez indigne de moi, impure, menteuse, viciée même, je ne sais rien, sinon que je vous aime Je vous aime, dans la douleur, dans le doute, dans la honte même, et le désespoir Je doute de vous Et pourtant mon âme me crie c Aie confiance! » Je souffre par vous, et pourtant je vous sens, je vous devine près de moi, tout près de moi j'ai peur que vous ne m'apportiez le chagrin et la honte, et pourtant, quand je ferme les yeux, c'est votre sourire, votre visage calme et grave et fier que je vois.'Vous me désespérez, par toute l'ombre que volontairement vous répandez sur vous-même, et pourtant, je n'ai d'espoir qu'en vous. Pour- quoi cela? Répondez-moi. Margareth! Elle se dégageait de son emprise. Mais il resserra son étreinte, la plaqua contre sa poitrine. Elle avait fermé les yeux. Le ravissement, l'émoi sacré, la

Le bandit Maucuer, soutient n'avoir pas tué au bureau de poste

de SaintJBarnabé

Au juge qui lui signifiait, hier, le mandat d'arrêt délivré contre lui, le bandit a également dit qu'il était un enfant naturel et qu'il ne s'appelait point Maucuer

Si Camille Maucuer, le redoutable chef des bandits qui attaquèrent le bureau de poste de Marseille, récidiviste dangereux, pilleur de trains, n'a pu tenir sa promesse de ne pas se laisser arrêter sans « descendre » ceux qui tenteraient de porter la main sur lui, ce n'est pas faute, quoi qu'il en dise, d'avoir eu cette criminelle pensée. Nous avons relaté les circonstances dramatiques de l'arrestation de Maucuer les détails nouveaux qui en sont connus mettent mieux encore en valeur, s'il est possible, les qualités de décision, de mépris absolu du danger de M. Ducloux, contrôleur général des recherches de M. Hennet, commissaire divisionnaire du commissaire Bayard, du groupe des inspecteurs Courtois, Menneret, Reymann, Hurtaud, tous de la sûreté génerale.

La sûreté précise comment Maucuer fut arrêté

M. Ducloux ne pouvait ignorer que Maucuer, dont la présence lui était signalée 135, avenue du Maine, chez le cordonnier Chauvet, se défendrait, que l'arrestation allait présenter de lourdes et périlleuses difficultés. C'est pour cette raison que, sans hésiter un seul instant, le contrôleur général décida de prendre la tête de l'expédition et partit en voiture pour l'avenue du Maine.

Il était alors 16 h. 30. La première équipe était sur le trottoir à une trentaine de mètres de l'échoppe du cordonnier Chauvet.

Petit conseil de guerre sur les lieux mêmes deux groupes furent constitués qui, l'un en deçà de l'échoppe, l'autre au delà, surveillaient la sortie du 135.

M. Ducloux, demeuré dans la voiture de la sûreté avec M. Hennet, ne quittait pas non plus du regard la porte par où Maucuer pouvait sortir d'un moment à l'autre.

On attendait la brigade des gaz. Et, brusquement, ce fut la maîtresse du bandit, Elisabeth Carbonell qui sortit. Un regard rapide elle héla un taxi. En moins de temps qu'il n'en faut pour prendre une décision, même rapide, c'est Maucuer qui sort. L'inspecteur Reymann fait un geste à ses collègues. Le bandit saute dans un taxi jaune. Les policiers dans leur voiture le poursuivent.

On sait les péripéties angoissantes de cette poursuite pendant laquelle M. Ducloux ne redoutait qu'une éventualité être séparé de Maucuer de telle manière qu'il pût disparaître. Le bandit avait repéré ses poursuivants, Marchez pneu à pneu, ordonnait M. Ducloux au chauffeur-inspecteur Brandas. De temps à autre, Maucuer se soulevait sur la banquette du taxi et regardait fixement les occupants de la voiture de la sûreté.

M. Ducloux voulait sauter. Encore fallait-il que se présentât une occasion favorable. Au carrefour Turbigo, tout parut flchu Un tram passant entre le taxi du bandit et l'auto du contrôleur général les séparait brusquement. La vole redevenue libre, M. Ducloux et

M. Hennet cherchaient fébrilement des yeux, le taxi jaune. Une exclamation Le voici

Le taxi stationnait un peu plus loin. Maucuer l'avait abandonné. Il fit quelquels pas dans la dtrectioa de la gare de l'Est, puis revint en arrière. A ce moment-là, ses poursuivants sautaient à terre.

Arrêtez-le A l'assassin Nous sommes de la sûreté générale, clamèrent-ils.

La foule, assez dense, eut un remous. Le bandit prit sa course dans le boulevard Sébastopol. C'est à ce moment que l'agent Deloume sauta sur lui. Le commissaire Hennet tirait en l'air. Maucuer reçut des coups sur la tête. Ce fut la bagarre. Puis une seconde détonation le bandit venait de tirer un coup de revolver qui le blessait au genou.

On a voulu me tuer, commençat-il par dire, au poste de police où on l'avait entraîné.

Affirmation qu'il ne put soutenir car les policiers étaient porteurs de revolvers 6 mm. 35 tandis que celui du bandit était du calibre 7 mm. 65, identique au calibre du projectile qui le blessa. Comme il avait tiré son arme pour en user contre ses poursuivants, il semble bien que Maucuer, pour éviter d'être accusé de tentative d'assassinat, a volontairement fait feu sur lui.

Devant le juge

Maucuer a été conduit hier aprèsmidi au petit parquet, après avoir passé au dépôt une nuit assez agitée. M. Raimbault, substitut, lui a fait su- bir l'interrogatoire d'identité. Maucuer a déclaré être réellement celui que recherchait la police et qui faisait bien l'objet du mandat d'arrêt du parquet de Marseille.

Etant un enfant naturel, il a déclaré ne pas s'appeler Maucuer et ignorer son vrai nom. Il a énergiquement protesté de son innocence au sujet de l'attentat de Saint Barnabe, affirmant n'avoir pas fait feu et, par conséquent, n'avoir pu tuer.

Le bandit va être incessamment transféré à Marseille. Il reste pour le moment incarcéré au dépôt, où il fait l'objet d'une surveillance spéciale. Maucuer ne s'est pas caché dans la cave 108, rue de Meaux

Mme Pold'hest, qui, depuis quatorze ans, est concierge, 108, rue de Meaux où la maîtresse de Maucuer, Mlle Elisabeth Carbonell occupe une petite

douleur passaient en ondes sur son visage.

Jean dit-elle dans un souffle, par pitié, laissez-moi!

Répondez-moi, d'abord

Non. Je ne peux pas. Je ne veux pas

Prenez garde.

Ah tuez-moi, si vous voulez. Je n'ai pas d'arme». Je ne résisterai pas. Je ne crierai pas.-

Il la tenait toujours contre lui. Il regardait sa bouche belle et triste, ses yeux, dont la, lumière se mourait, dans une expression de lassitude, d'abandon, de reproche aussi. Il se pencha plus encore. Il allait, de ses lèvres brûlantes, prendre ces belles lèvres, lasses. Mais elle eut un regard si ferme, une expression si digne, si dère qu'il se redressa et desserra son étreinte.

Allez-vous-en dit-il enfin. Je ne vous comprends pas Je ne peux pas vous comprendre Allez-vous-en, Margareth

II retourna vers son divan, s'y allongea, cacha son visage dans ses bras un sanglot le secoua d'un spasme douloureux.

Elle alla vers la porte. la heurta du poing.

Ouvrez-moi, sergent cria-t-elle. Un tintement de clefs résonna légèrement derrière le battant.

Elle entendit tourner le pêne du verrou dans sa gâche, puis celui de la .pesante serrure.

Alors, elle murmura

Adieu Jean mon Jean

Puis elle se glissa par la fente de l'huis entre-baillé, gagna le corridor et s'enfuit comme une ombre légère.

chambre au 41 étage, nous a dit hier: C'est à tort, qu'on a dit que Maucuer avait couché ces jours derniers dans la cave ds l'immeuble et qu'il avait, pour y entrer, arraché le cadenas de la porte, La vérité est beaucoup plus simpie. Pendant longtemps la cave fut ouverte à tout venant et ma loge se trouvant au premier étage des « clochards y vinrent fréquemment à mon insu. Pourtant il y a quelques mois, le propriétaire munit cette porte d'un cadenas, si bien que depuis, les locataires étaient obligés pour descendre à la cave, de me demander la clef.

Mardi soir, l'un d'eux, un gardien de la paix, ayant eu besoin d'aller chercher du vin et ne m'ayant pas rencontrée, arracha lui-même le cadenas en question. Maucuer n'est donc pour rien dans l'affaire. D'ailleurs, s'il avait couché Ici, il n'aurait pu passer inaperçu, car nous le connaissions bien puisqu'il a été notre locataire pendant deux ans.

Ce que dit l'amie du bandit

Hier, de fort bon matin, Mlle Carbonell se trouvait chez M. Chaumet, cordonnier, 133, rue du Maine. La jeune femme, qui semble fort déprimée à la suite d'une nuit d'insomnie, nous a dit

Maucuer n'est pas si terrible que l'on dit; c'est un homme plutôt chétif qui avait été toujours fort gentil pour moi. Quand il était en voyage et cela lui arrivait souvent il m'envoyait des cartes postales et des lettres très affectueuses, car il m'aimait beaucoup. A l'origine de sa vie déréglée sa placent sa désertion à la déclaration de guerre et le refus de l'amnistie qu'il avait sollicitée. Cette situation d'outlaw l'empêchant de trouver du travail il dut vivre en marge de la société. M. Chauvet confirme ces renseignements, ajoutant

Maucuer me donnait l'impression d'être un peu « maboul et d'avoir la folie des grandeurs.

LE PICKPOCKET DU METRO A ÉTÉ ARRÊTÉ HIER Il était porteur de fausse» pièce» établissant qu'il était aliéné

A la suite de patientes recherches, les Inspecteurs Castex, Debost et Liévin ont arrêté hier, à la station du métro Clichy, un voleur à la tire auteur de t r è s nombreux méfaits sur la ligne n° 2.

On a saisi sur lui un chapelet de prix, des bourses en or et en argent et des porte-mon1ale bien garas

Boudinot qui constituaient ie butin de journée.

Le pickpocket a déclaré se nommer Robert-Marius Boudinot, trentequatre ans, 6, rue Jean-Robert. Il était également porteur de pièces d'identité indiquant qu'il était aliéné. Au cours de son interrogatoire il a affirmé n'avoir jamais été dément et refusé d'indiquer dans quel but il portait ces singuliers documents. II a été envoyé au dépôt. Trois Portugais escroquaient leurs compatriotes

Le consulat de Portugal signalait à la police judiciaire que trois Portugais racolaient autour du consulat et des gares des compatriotes à qui ils proposaient de faire échanger leurs billets contre de l'argent français. Ils condui-

De haut en bas Bibeiro, Carlos dos Sautes et Rodriguez

saient ceux qui acceptaient cette offre devant une maison à double issue, se faisaient remettre les billets portugais, pénétraient dans l'immeuble et ne reparaissent plus. C'est ainsi qu'une de leurs dernières victimes fut dépouillée de 4.000 francs.

Les inspecteurs, Pillavoine et Binard, de la police judiciaire, ont retrouvé les malfaiteurs et les ont arrêtés, hier. Ce sont Manoel Rodriguez, vingt-six ans, 27, passage de la Pépinière, à la porte de Choisy Manoel Ribeiro, trentedeux ans, sans domicile connu, et Gonzalvez Carlos dos Santos, vingt-quatre ans, 11, passage de l'Avenir à Ivry. Les deux premiers ont déjà été expulsés à la suite d'escroqueries du même genre et le troisième a été refoulé.

Ils ont été envoyés au dépôt.

Un navigateur est parti de Terre-Neuve pour l'Islande

Halifax, 11 août (dép. Havas). Le capitaine norvégien Gérald Falergo est parti aujourd'hui pour l'Islande, à bord d'une embarcation d'environ 18 mètres, construite sur le modèle des navires des Vikings.

D'Islande, le capitaine Falergo compte se rendre en Norvège.

VI

L'homme à la moto

Au pied du calvaire, l'homme à la moto, assis sur une marche de pierre, fumait placidement une courte pipe non sans jeter de temps à autre un coup-d'eeil sur la grosse montre carrée qu'il portait, attachée au poignet gauche par une courroie de cuir, et dont les heures et les aiguilles lumineuses luisaient d'un sourd éclat verdâtre dans la nuit.

Sa moto était près de lui, posée contre le talus qui flanquait le calvaire. Encore qu'il parût doué d'une patience à toute épreuve, comme en témoignait sa parfaite tranquillité, l'homme ne pouvait pourtant s'empêcher de prêter une oreille attentive aux mille bruits de la nuit.

L'immensité nocturne vit, palpite, frissonne autant que le peut faire celle du jour. Mais elle y apporte plus de mesure, plus de tact, plus de mélancolie aussi.

C'est le dernier croassement des « choucas des petits corbeaux de clocher qui salue le suprême rayon de la lumière. Alors l'engoulevent, aux ailes de sombre velours, la hulotte, dont les yeux sont des topazes, l'orfraie, aux regards verts comme chrysolithes, le chat-huant, aux prunelles d'émeraudes, commencent leurs rondes silencieuses, leurs grands vols lourds et feutrés, et d'arbre en arbre, des vieux murs croulants aux masures en ruines, leurs appels se répondent. Peu à peu, d'autres bruits s'éveillent dans le silence.

Les grenouilles coassent sur les ftuilles des nénuphars et parmi les roseaux, les crapauds, traînant la patte, filent

NOS ÉCHOS Aujourd'hui

La flamme du Souvenir sera ravivée par l'Union des A. C. du xx«.

Expositions Rétrospectives Françols Boucher, hôtel Charpentier, faubourg SaintHonoré Gustave Doré, Petit Palais Edouard Manet, Orangerie des Tuileries du château de Vincennes, pavillon de Marsan Artistes décorateurs, Grand Palais.

Assemblée générale Union des victimes de guerre et anciens combattants, 21 h., 84, rue de Grenelle.

Bénirions d'anciens combattants et R. I., 20 h. 30, 6, rue Martel. Conseil de cabinet à 10 h. 30.

M. Edouard Herriot, s'est rendu hier après-midi à Meaux, où il a visité l'orphelinat des ouvriers des manufactures de tabacs

M. et Mme Philippe Berthelot, dans l'impossibilité de répondre à toutes les personnes qui ont manifesté leur sympathie pour la mort du lieutenant de vaisseau Victor Point, les prient de trouver ici leurs meilleurs remerciements.

N'achetez pas de mobiliers avant de consulter le « BUCHERON ». Catalogue gratuit, 10, rue de Rivoli, ou Archives 86-40. Après inventaire, occasions sensationnelles^

ENTREE LIBRE,

UNE NOUVELLE PROMOTION DU MINISTERE DE L'INTERIEUR Une promotion complémentaire dans l'ordre de la Légion d'honneur, au titre du ministère de l'Intérieur, paraîtra vraisemblablement samedi ou dimanche prochain au Journal officiel. Parmi les officiers, on cite les noms de MM. Peigné, directeur du cabinet de M. Camille Chautemps, ministre de l'Intérieur Colledebœuf, maire adjoint du XVI" arrondissement, et parmi les chevaliers MM. Angéli, préfet de l'Yonne, et Bancal, rédacteur en chef du Petit Marseillais.

Enfin, dans la promotion des maires ayant plus de trente années de ser- vice figurera M. Pays, maire de Collonges-au-Mont-d'Or (Rhône).

La terre a tremblé en Turquie Dénota purement matériel»

Stamboul, 11 août (dép. Havas). Un séisme a causé de grands dommages dans la localité de Vadiye, canton de Moughla. Sur deux cents maisons, cent se sont écroulées. Les autres ont été lézardées et ont été évacuées. PAUL REBOUX

Madame se meurt Madame est morte 63' mille

Une fois que vous aurez ouvert cet ouvrage passionnant, qui nous révèle enfin tous les secrets de la cour de Louis XIV avec son pittore3que, sa scélératesse et. ses odeurs, vous aerez empoigné et vous lirez jusqu'au bout 1 (Flammarion, 12 fr.)

CAISSE AUTONOME DE GESTION DES BONS DE LA DÉFENSE NATIONALE OBLIGATIONS^ 4 14 1929

Il a été procédé le 10 août au tirage de puatre séries des obligations 4 1/2 1929 de la Caisse autonome. Le sort a désigné les séries 721, 145, 13, 674 pour être remboursées. à partir du octobre 1932. Le. jerabourisenient des obligations appartenant-à ces quatre séries. qui sera eltè<itué au pair, aura lieu, pour paria, aux guichets de la Caisse autonome, 56, rue de Lille, à la Caisse centrale du Trésor, puWÎS «t aux CaUs«s des trésoriers payeurs: généraux, receveurs particuliers des Finances et percepteurs.

UN CONSEIL D'AMI. La mode est-elle vraiment aux économies ?. Peut-être. mais nous conseillons à nos amis automobilistes de ne pas se « laisser prendre au bon marché d'une huile de graissage anonyme. Nous savons de source sûre qu'ils feraient là une très mauvaise affaire. Au contraire, nous les engageons vivement à n'accorder leur confiance qu'aux huiles de marques réputées qui sont vendues en bidons ou en récipients plombés ou capsulés par le fabricant.

ROMÉO ET JULIETTE FAUST ET MARGUERITE Le volume Les deux plus beaux duos d'amour

leur note d'harmonica au son grêle. et pur. Tout parle feuillages et branchages, arbres, buissons, bêtes. Les grands papillons, les sphinx, tête de mort, aux ailes fourrées de soies grises, passent, dans un frôlis silencieux, guettés par les vols obliques des chauves-souris, dont le petit cri aigu grince dans l'air bleu de la nuit, comme un diamant sur une vitre.

Tout parle. Et il est des Ames simples qui, nées contemplatives, recueillent ces voix, ces bruite épars, cette vie mystérieuse de la nuit. Il en est qui aiment à deviner le passage du renard le long des buissons alors qu'il court les jeunes lièvres, à saisir les danses des lapins, officiant au clair de lune, au milieu d'un cercle de thym sauvage, de romarin, et de sauge bleue. Pour ceux-là, bergers, accoutumés aux longs silences, bûcherons, gardes-chasses aux yeux aigus, tous les bruits de la nuit ont un sens, un langage, sont autant de confidences chuchotées, de secrets confiés tels que jamais n'en proféra la voix, éclatante comme un buccin, d'un grand jour inondé de soleil.

Ces hommes de la nuit sont patients, sobres et possèdent souvent, avec une psychologie infiniment nuancée des hommes et des choses, une bonne dose de robuste bon sens qui leur fait accepter tous les travers de l'existence, petites contrariétés, joies médiocres aussi bien que grandes douleurs. L'homme à la moto devait être l'un de ceux-là.

Une heure durant, Il fuma, sans se presser, sa courte pipe de racine de bruyère, puis la mit dans la poche gau.che de son veston de cuir.

Alors, il grommela entre ses dent»

Programme des spectacles Opéra, la Valkyrie.

Français, 8 h. 30, lt faut qu'une porte soit ouverte ou fermée, Britannicus.

Chstelet, 8 h. 30, Nina-Rosa.

Théâtre de Paris, 8 h. 45, Fanny.

Porte-St-Martin, 8 30, Michel Strogoff. Sarah-Bcrnardt, 8 h. 30, Peg de mon coeur. Mogador, relâche.

Renaissance, h., la Dame de chez Maxim, AmbiRii, 8 h. 45, Topaze.

Palais-Royal, 8 h, 45, la Maison d'en face. <id-(iuignol, 9 h., Sexualité CM. Mayane). Potinière, 9 h., la Mystérieuse Lavy, Studio de Parls 9 h., Demoiselles en unit. Mathurin!), 9 h.. Prenez garde à la peint. Comœdia, 9 h. 15, le Coeur et le reste, Cluny, 9 h. 45. les Gattés de l'escadron. Déjaxet, 8 h. 30, les Dégourdis de la Il-.

MUSIC-HALLS

FoliM-Bergère 8 h. 30, Nuits de folles. Cas. Paris, 8 30. Sex Appeal 32 (M. Dubas) Concert M»yol, 8 45, Esclaves d'amour. IMx-Heures, Glissons, revue, chansonniers. Pavillon Music-Hall. Attractions.

Bubino-M.-IIall, Scriabine, orch. balaituile Européen, m., s., Lyjo, Charvier, Tixier. Uoliséum, danse, mat. et soir.. attractions. Moulin-Rouge,, bal kermesse, m., s., nuit. -Maeic-City-Bal, t. 1. s., 9 h.; dim.. f.. mat. Luna-ParK, t. 1. j. mat., a., aU.. danclng. Jardin d'Accllm., Entr. 3 fr. Enfants, 1 fr. Ptl. Pompéien, clôture ann" réouv. 3 sept, CINEMAS

Madeleine, Fascination.

Faramount, Criez-le sur tes toits (St-Gran.) Gaumont-Palace, la Nuit est à nous. Aubert-Palace, l'Amour en vitesse.

Otymp:a, Coups de feu à l'aube.

Marivaux-Pathé, le Monde et la chair. Max-Linder-Pathé, la Bête errante. Ciné Ch.-Elysée», l'Homme que j'ai tué. Gaumont-Théàtre, Ombres des bas-fonds. blarigny, Jeunes tille.4 en uniforme. Colisée, la Douceur d'aimer.

Moulin-Rouge, la Petite chocolatière. Victor-Hugro-Patné, le Dernier choc. Impcrial-Pathé le Roi du cirage.

Alhambra, Coiffeur pour dames.

Palace, Danseuses pour Buenos-Ayres. Pigalle, la Fille du désert.

Capucines, Jean de la Lune.

Apollo-Clnéma, Frankensteln.

Miracles. 2 h., 4 30. 9 h., l'Atlant., de Pabst. Maillot-Palace, Papa Longues-Jambes. Camfo, la Folle Nuit.

Royal-Pathé, Quand on est belle.

],uns (Nation), Rouletabille.

Studio 28, clôture annuelle, réouv. Sept. Agriculteurs, réouverture 9 sept Scarfl1ce. Cigale, Baleydler. Attractions.

Artistic (61, r. Douai), A nous la liberté. Lutétia-Pathé, Docteur Jekyl et M. Hyde. Louxor-Patbé, la Bête errante.

Saint-Marcel-Pathé, la Bête errante. Carillon, Dracula.

Lutétia-Pathé, la Pente.

Select-Pathé, la Bête errante.

Auteuil-Bon-Ciné, ie Voleur de Bagdad. Ciné-Opéra (23, av. Opéra), ouv. 20 sept.

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J'aurais tout de même mieux fait de laisser le pistolet à miss Odette. Je sais bien que le petit a mon couteau, mais le Da Cruza, même si la girl ne tirait pas, regarderait sans doute à deux fois, la sachant armée à se livrer, envers eux, à quelque violence. Quand on se trouve brusquement devant une petite gueule noire d'où la mort peut sortir dans un jet de feu d'une seconde à l'autre, ça donne à réfléchir. Enfin, la nuit est bien calme. Et le diable m'emporte si l'on entend, ici, autres chose que le passage des oiseaux et des bêtes, les commérages des arbres, dans le vent, et le caquetage du ruisseau qui coule, là-bas, sur les cailloux

Il prêta de nouveau l'oreille, avec une attention soutenue aux moindres murmures, aux moindres sons, scruta la nuit lunaire, sonda la lumière trouble qui tombait du ciel verdâtre et donnait à tout ce qui l'entourait l'irréelle apparence d'un aquarium aux vitres salies de moisissures d'eau et Il dit encore, à part soi

Pas d'erreur Pas de bruit de moteur à trois milles à la ronde U. Elle m'a dit File à neuf heures. » D est neuf heures. Je vais attendre un quart d'heure encore pour ne la pas manquer faute de quelques -minutes.»

Il s'assit de nouveau, car ü s'était levé pour inspecter la plaine, et demeura là, parfaitement immobile, mais soliloquadt tout bas sous la lune Elle m'a dit « Tâche d'entrer dans la maison sans te faire voir. Commode à dire Mais ces porcs-là .avaient sûrement leurs- raisons pour m'éloigner. Et ils ont dû prendre leurs précautions pour que je ne puisse pas rentrer aussi facilemenk


Comment échoua

après celle de Madrid l'insurrection de Séville SUITE DE LA PREMIÈRE PAGE

il faut ajouter d'ailleurs que la cité t'est vu épargner une destruction partielle. Avant sa fuite, en effet, le général Sanjurjo, espérant encore que la partie n'était pas perdue, avait ordonné de faire sauter les ponts aux alentours de la ville pour empêcher l'avance des troupes républicaines. Des sapeurs, sous le commandement du capitaine Seillane, s'étaient dirigés avec deux camions chargés d'une demitonne de cheddite vers le pont Corc del Rio mais, en arrivant sur l'ouvrage, les sapeurs s'étaient promptement rendus aux gardes républicains. Enfin, les syndicats socialistes de la ville avaient décidé de proclamer la grève générale et, dans ces conditions, le général Sanjurjo devait se rendre compte de l'inutilité de la résistance et on ne tardait pas à voir le drapeau blanc flotter sur la cité.

On dit, mais la chose n'est pas confirmée, que le général Sanjurjo avait tenté de se suicider à Cortegana. Ce matin, il est parti sous bonne escorte pour Madrid et on ignore le sort qui l'y attend.

Le bilan de l'échec monarchiste en Espagne a été provisoirement fixé à huit tués, une cinquantaine de blessés et plusieurs centaines d'arrestations parmi lesquelles celles de nombreux généraux et officiers de réserve. Le gouvernement a démenti qu'il ait eu l'intention de faire fusiller quelques généraux. H a fait connaître au contraire qu'il se contenterait de les destituer.

On signale ce matin que le général Jordana, ancien haut commissaire espagnol au Maroc, a été arrêté à Villegas.

A Santander, au cours de manifestations antimonarchistes, un homme a été tué et six autres blessés. Le Club Nautique, soupçonné d'être le quartier général d'une association royaliste, a été incendié. A Grenade, le casino a été saccagé et brûlé.

M. Alcala Zamora, président de la République, a présidé aujourd'hui un grand conseil des ministres devant lequel le premier ministre, M. Azana, a annoncé que la révolte monarchiste était terminée, que le calme régnait dans les provinces et que les troupes expédiées à Séville avaient reçu l'ordre de regagner leurs garnisons. Le conseil a décidé d'intenter des poursuites contre les chefs civils et militaires qui se linrent à la propa- gande contre la République le général Sanjurjo sera traduit devant un conseil de guerre comme principal instigateur du mouvement.

Signalons que l'ex-roi Alphonse, qui est l'hôte du prince Alphonse Meterninck, au château de Kœnigswark, en Tchécoslovaquie, et qui avait suivi ivet intërêt'Ves événements d'Espagne, se défend énergiquement d'avoir soufloyê* la révolte monarchiste et d'avoir ëWbyt à Paris et en Espagne pour y soutenir l'insurrection.

LE GÉNÉRAL SANJURJO

VOULAIT CONSTITUER

UNE JUNTE PROVISOIRE

Séville, 11 août (dép. Bavas.)

Aussitôt que le général Sanjurjo eut pris possession de la ville et se fut proclamé capitaine général de toute l'Andalousie, le maire, M. José Goza!ez de la Bandera, refusant de céder aux injonctions des insurgés, fit afficher l'arrêté suivant-:

« Le conseil municipal, qui est le véritable représentant de la ville, s'adresse à la population, au moment où un coup d'Etat vient d'être perpetré, pour lui faire connaître qu'il rattfle son dévouement absolu au pouvoir légalement constitué et flétrit la tentative de mouvement séditieux qui prétend attaquer le régime instauré sous un prétexte fallacieux. »

Le général Sanjurjo a fait arracher cet arrêté et, aussitôt, il a fait connaître à la population son fameux manifeste. Ce document commence ainsi « Espagnols, une profonde clameur populaire s'élève des entrailles sociales. Elle demande justice et nous allons tenter de lui donner satisfaction. Il n'y a pas d'attentats qui n'aient été perpétrés, d'abus qui n'aient été commis, de preuves d'immoralité qui ne se soient étendues à tous les compartiments de l'administration publique au bénéfice de leurs auteurs.

La force a remplacé le droit, l'arbitraire a remplacé la loi, la licence a remplacé la discipline. L'angoisse du pays nous émeut profondément. La révolution sera toujours un crime quand la justice et le droit ne prévaudront pas. »

Le manifeste continue en disant que l'économie nationale, par suite d'un sectarisme tyrannique, a été ébranlée profondément et que des milliards ont été engloutis « On a détruit les organismes de défense du pays et on a insulté grossièrement l'armée. » La criminalité a augmenté d'une façon alarmante le chômage a pris des proportions extraordinaires.

« Aussi, pour l'amour de l'Espagne, et conscients de notre devoir qui nous oblige à sauver le pays de la ruine, de l'iniquité et du démembrement, nous acceptons, à partir de ce mo- ment, la responsabilité du pouvoir. Nous en assumerons toutes les fonctions et exercerons le pouvoir public avec le caractère d'une junte provisoire.

Les Cortès, qui étaient illégales dans leur origine parce qu'elles ont été élues sous un régime de fureur et factieux par suite de la prorogation de leurs attributions, ont été dissoutes. Nous ne venons pas, d'ailleurs, imposer un régime politique contre la République. Nous venons libérer l'Espagne de l'état d'inquiétude qui a causé en une seule année tant de dommages matériels et moraux.

Les pouvoirs de la junte provisoire dureront tout le temps nécessaire au rétablissement de la discipline essentielle pour que la légalité du Parlement que la nation élira soit reconnue. Mais pendant toute la période de restauration de la paix publique, la junte se montrera inexorable envers tous ceux qui se sont donné pour but de fomenter la discorde intérieure dans la nation. »

On lit un peu plus loin

€ Intellectuels, techniciens, fonctionnaires de tous ordres, mettez votre intelligence, vos connaissances et votre travail honnête au service de l'oeuvre magnifique que nous entreprenons. Le document se termine ainsi « Les décrets de la junte provisoire répondront seulement aux fins qui sont exposées plus haut et c'est pourquoi nous requérons la collaboration de tous les citoyens. Vive l'Espagne et vive la souveraineté nationale.

Bruxelles. Les funérailles du comédien François Gournac, directeur du théâtre du Parc, et professeur au conservatoire de Bruxelles, ont eu lieu hier matin.

Devant les juges de Miami l'ayiateur Lancaster raconte le suicide de son ami Haben Clarke Deux témoins rapportent que Clarke avait en leur présence jadis manifesté l'intention de se tuer

Londres, 11 août (dép. Petit Parisien.) Dans la bataille qu'il livre devant le jury de Miami pour la défense de son honneur et de sa vie, le capitaine Lancaster ne paraît pas chercher des effets dramatiques. Il parle a'une voix lente, mais le calme dont il fait preuve ne diminue en rien le pathétique du procès qui va croissant à mesure qu'approche l'heure du verdict. A son avocat, M* James Carson, qui vient de lui demander: Avez-vous tué Clarke ? ». Il répond d'une voix tranquille et le regard bien assuré c Non, je ne l'ai pas tué, »

La nuit tragique

Puis, sur une invitation de son conseil, il fait une relation de la nuit tragique.

Dans la soirée, dic-il. nous eûmes avec Clarke une assez vive explication. « Un gentleman, lui dis-je, n'aurait pas trahi, comme vous l'avez fait, la mission que je vous avais confiée et que vous aviez acceptée, cette mission qui consistait à protéger Mrs Miller et à la garder de toute intempérance durant mon absence. Vous m'avez volé mon amour. »

L'accusé mentionne que. sous le coup de ce reproche cinglant, Clarke esquissa un geste violent, qu'il réprima d'ailleurs assez vite, pour reconnaître. en fin de compte, que sa conduite n'avait pas été loyale.

Après cette courte scène, il y eut un entretien confidentiel au cours duquel Clarke avoua au capitaine Lancaster qu'il avait trompé Mrs Miller au sujet de son âge et de ses talents d'écrivain. Il me parla longuement aussi, dit l'inculpé, de ses difficultés financières et c'est encore au cours de cette conversation que j'appris que son divorce n'avait pas été définitivement prononcé. L'entretien se poursuivit et les derniers mots qu'il m'adressa furent « Vous êtes l'homme le plus honnête que j'aie jamais rencontré. »

Le capitaine Lancaster en arrive alors à la scène fatale

Je fus réveillé, dit-il, par un coup sec ressemblant au bruit d'une fenêtre qu'on ferme avec violence.

J'appelais « Haben! qu'est-ce que c'était que ce bruit ? Point de réponse. Mais, du coin où il était couché vint un gargouillement. Je me précipitai aussitôt vers son lit et je constatai que, de son visage, coulait un flot de sang et qu'un pistolet se trouvait à ses côtés.

Haben! qu'avez-vous fait? dis-je. Je n'ai pas souvenir qu'il m'ait répondu.

Des lettres signées

pour Clarke mourant

A ce point du récit, l'attorney génénéral demande à Lancaster de s'expliquer sur l'origine des notes trouvées près du cadavre et relatives au suicide. Je cherchais près de lui un documer.t quelconque où il eût pu confesser son suicide. Je ne trouvais rien. Alors, allant à la machine à écrire-, je dactylographiai deux billets et demandai à Clarke si je pouvais les signer pour lui. Il ne me répondit que par un râle, mais je le vis en même temps remuer faiblement la tête d'arrière en avant, et c'est alors que je fis ce que j'aurais dû m'interdire de mon crayon je signai l'un des billets Haben et, l'autre H.

La défense n'a pas manqué de tirer parti de cette explication en faisant valoir que, dans l'état d'affollement où se trouvait le capitaine Lancaster, pareille faute est compréhensible. Elle aura peut-être plus de mal à faire admettre l'explication que donne l'inculpé de l'achat d'un revolver qu'il fit à SaintLouis, tandis qu'il retournait à Miami après avoir appris la nouvelle que Clarke ne s'était pas montré digne de sa confiance et qu'il avait obtenu de Mrs Miller la promesse de l'épouser. Le capitaine Lancaster a, en effet, raconté qu'il fit cette acquisition pour remplacer un pistolet qu'un ami lui avait prêté et qu'il avait dû laisser en gage pour se procurer quelque argent. Clarke aurait manifesté l'intention de se tuer

Mais voici un témoignage qui, en revanche, parait devoir faciliter la tâche de la défense. Elle émane d'un certain Richard Lavender, ancien camarade de chambre de Clarke. Dans la déposition qu'il a faite aujourd'hui ce témoin a déclaré que quelques jours avant le drame et alors qu'il était sous l'influence de la boisson, Clarke lui avait communiqué son intention de mettre fin à ses jours par un suicide qui fit grand bruit. Puis il a ajouté « La seule méthode qui permette d'atteindre ce but, me dit Clarke, consiste à se tirer une balle dans la tête, c'est la meilleure façon d'en finir vite et de créer une grosse sensation ». Cette déposition apporte incontestablement la présomption de suicide qu'est venu renforcer un autre témoin, M. Richardson, lequel a affirmé que Clarke, dont il était l'ami, avait à maintes reprises discuté avec lui des moyens d'attenter à ses jours. EN ROUMANIE

M. VAIDA A CONSTITUE SON NOUVEAU CABINET Bucarest, 11 août (dép. Havas.) A l'issue des délibérations qui se sont poursuivies, ce matin, au sein du comité du parti national-paysan, M. Vaida, qui avait été chargé hier de former le cabinet, s'est rendu chez le roi à qui il a soumis la liste des futurs ministres. Le cabinet a été constitué de la manière suivanto

Président du Conseil, ministre des Affaires étrangères: M. Vaïda; ministre de l'Intérieur M. Mlhalache ministre des Finances M. Mironesco ministre de l'Industrie et du Commerce M. Madgearu ministre des Communications M. Mirto ministre de l'Agriculture et des Domaines M. Nitescu ministre du Travail et de la Santé M. Toanitesco ministre de la Justice M. Popovici ministre de l'Armée le général Sansonovitch; ministre de l'Instruction publique M. Gusti ministre d'Etat pour la Bessarabie M. Halipa ministre d'Etat pour la Traasylvanie M. Hatiegan.

Les sous-secrétaires d'Etat demeurent les mêmes que dans le précédent cabinet.

Les nouveaux ministres sont arrivés 1au palais à 14 heures et ont prêté serment devant le roi.

ACCIDENTS D'AVIATION En Italie deux tués

Rome, 11 août (dép. Bavas.)

Hier, à l'aéroport de Furbara, un avion, piloté par l'adjudant Pietro Tribosch et à bord duquel se trouvait le lieutenant du génie de l'Aéronautique Paolo Maker, a fait une chute. Les deux aviateurs ont été tués.

La candidature de M. Hoover à la présidence des Etats-Unis Elle a été rendue officielle hier et a donné lieu, à la Maison Blanche, à une cérémonie à laquelle assistait la veuve de l'ex-président Roosevelt

New-York, 11 aoGt.

DE NOTRE CORRESPONDANT PARTICULIER Le président Hoover a été solennellement informé ce soir, par le parti républicain, de sa désignation comme candidat du parti à la présidence des Etats-Unis. Il a, à son tour, informé le parti de son acceptation.

Ce fut l'occasion de cérémonies et d'incidents curieux. Pour donner de l'éclat à la solennité, les amis de M. Hoover avaient demandé à l'ancien président Coolidge d'y assister. M. Coolidge déclina cette invitation, donnant comme raison, suivant un communiqué de la Maison Blanche, qu'il craignait d'attraper le rhume des foins pendant le voyage.

Comme pour souffler au président Hoover un peu de publicité que cette notification doit lui valoir dans la presse de demain, son adversaire, le gouverneur Franklin Roosevelt, avait choisi justement la journée d'aujourd'hui pour convoquer le maire de New-York, M. Jimmy Walker, et lui demander les comptes de son administration, vivement critiquée par le procureur Seabury dans un long rapport officiel.

Mais l'entourage de M. Hoover crut bon de répondre à cette manœuvre par une autre.

La femme de l'ancien président Théodore Roosevelt est une ardente républicaine. On lui demanda d'assister à la cérémonie de ce soir. Mme Roosevelt, qui est âgée de soixante et onze ans, prit un avion ce matin pour se rendre à Washington et, par sa présence, vint rendre hommage à M. Hoover. Ce voyage symbolique doit marquer au yeux du public américain que même la famille Roosevelt n'est pas toute en faveur du candidat démocrate.

A cette occasion, M. Hoover a fait un grand discours politique.

Pierre Dénoyer.

M. Kellogg approuve le discours de M. Stimson St-Paul (Minnesota), 11 août (d. Bavas) M. Kellogg, qui a pris la parole hier soir, s'est déclaré en complet accord avec le discours prononcé récemment par M. Stimson. « Le pacte de Paris, a-t-il dit notamment, déclare implicitement que des consultations doivent avoir lieu entre les signataires de ce traité. »

M. Kellogg a ajouté qu'il approuvait tout particulièrement le passage du discours du secrétaire d'Etat, dans lequel ce dernier affirme que l'opinion publique exerce pour la paix une influence plus grande que des garanties. La guerre sera évitée a poursufvi M. Kellogg,lflrsque te Monde se rendra compte que les consultations, l'arbitrage et la conciliation sont préférables à. la guerre pour régler les différends internationaux. L'opinion du monde est l'instrument de paix le plus puissant.

Le Paraguay n'accepterait pas les propositions boliviennes Buenos-Ayres, 11 août (dép. Havas). On annonce officiellement que le ministre du Paraguay à Buenos-Ayres, aurait informé le ministre des Affaires étrangères argentin que les propositions faites par la Bolivie en vue de la conclusion d'une trêve ne donnaient pas satisfaction au gouvernement paraguayen.

Cette déclaration signifie que le Paraguay se refuse à cesser les hostilités si la Bolivie ne restitue pas les trois forts dont les troupes boliviennes se sont emparées.

On ne signale cependant aucun nouveau combat et la trêve semble néanmoins être observée.

Au coeur de la cité vaticane, on retrouve la trace souterraine

de l'ancienne voie triomphale

Cité du Vatican, 11 août (Havas.) On vient de retrouver, grâce à l'excavation, à proximité du palais de Pie X et de la fontaine des Galères, d'un puits d'une profondeur de 14 mètres, le tracé de l'ancienne voie romaine triomphale qu'il n'avait pas été possible de retrouver jusqu'à ce jour à l'intérieur de la Cité du Vatican.

Selon toute probabilité, l'ancienne voie romaine traversait l'actuelle place Saint-Pierre jusqu'à l'église du SaintEsprit. Cette découverte a une importance remarquable, étant donné qu'elle confirme l'exactitude de l'emplacement du tombeau de saint Pierre à l'intérieur de la basilique vaticane et qui, selon ce qui est dit dans le liber pontificabis, se trouvait à proximité de la voie triomphale dans la localité, alors appelée Agro Vaticano.

L'auteur du crime de Lisores est trouvé pendu à un pommier Rouen, 11 août (dép. Petit Parisien.) Les gendarmes ont découvert aujourd'hui, pendu à un pommier, à proximité de la maison du crime, le domestique de culture Alexandre Vincent qui, hier, à Lisores, ainsi que le Petit Parisien l'a relaté, trancha la gorge de son amie, Mme Brien, employée à la ferme de Noyriers. Dans une lettre affranchie trouvée sur lui et adressée aux enquêteurs, le meurtrier déclare avoir commis son crime sous l'influence de la jalousie et ne pas le regretter.

Le suicide d'Alexandre Vincent éteint l'action de la justice.

La petite Jeanne Berthe, fille de la victime a été visitée par le médecin légiste qui n'a pas encore fait connaître ses conclusions.

L'ATTENTAT DE RENNES La bombe aurait été livrée par un chimiste des environs de Brest Rennes, 11 août (dép. Petit Paris.) M. Ricaud, juge d'instruction, a enregistré cet après-midi une importante déclaration de l'inculpé Pierre Leroux. D'après lui la bombe aurait été livrée à son camarade François ,Jeusset par un ingénieur chimiste demeurant dans les environs de Brest. M. Ricaud a fait vérifier aussitôt cette déclaration. François Jeusset a été interrogé de nouveau cet après-midi. Il nie toujours. Quant à Joseph Catelliot et à Louis Jouland, ils ont reconnu partiellement les faits.

M. Reinfray, secrétaire général de Breix Da Zont, a été mis en liberté. Borne. Le Conseil des ministres a approuvé un décret mettant en vigueur la convention i talo- tchécoslovaque du 10 mai 1932 réglant l'accord de Porto-Rose de novembre 1931 concernant la restitution du matériel ferroviaire.

Les Jeux olympiques de Los Angeles

NATATION

Tarü se qualifie pour les demi-finales du 1.500 mètres nage libre

Première série Jean Taris (France) est arrivé troisième en 20' 1" 2/10. 400 mètres nage libre (dames) Les trois premières de chaque série sont qualifiées pour la finale.

Première série. 1. Joyce Cooper (G.-B.), 5' 56" 7/10 2. Pjbrbes (E.-U.) 3. Yvonne Godard (France). 5' 57" 8/10. Deuxième série. 1. Helen Madison (E.-U.), 5' 44" 5/10 2. Philipsen (Hollande) 3. Betty Edwards (Canada). Troisième série. 1. Leone Knight (E.-U.) 5' 40 (record olympique battu) 2. Oversloot (Hollande) 3. Frances Bult (Australie).

Quatrième série. 1. Jenny Maakal (Sud-Afrique), 5' 53" 9/10 2. Lilli Andersen (Danemark) 3. Atsuko Morioko (Japon).

L'Américain Crabbe gagne la finale du 400 mètres (nage libre)

1. Clarence Crabbe (E.-U.), 4' 48" 4/10; 2. Jean Taris (France), 4' 48" 6/10 3. Yokata (Japon); 4. Yokoyama (Japon) 5. Sugimoto (Japon); 6. Charlton (Australie).

(Le record olympique détenu par Zorilla est battu).

Taris est parti très vite. Au 200 mètres, il avait deux longueurs d'avance, mais l'Américain Crabbe, virant beaucoup mieux, regagnait une partie de son retard dans les virages, si bien que le Français n'avait plus qu'une demi-longueur d'avance au 300 mètres. Au 350 mètres, Taris touche le premier le mur du bassin, mais vire tellement mal que l'Américain se retrouve à ses côtés; dans la dernière ligne droite, Crabbe s'assure environ 25 centimètres d'avance que Taris, dans un sursaut d'énergie. réussit à combler. C'est alors la grande bataille entre les deux hommes, l'Américain réussissant à battre le Français par une main.

GYMNASTIQUE

BARRES PARALLÈLES

Gugllelmetti (Italie) 56 pts 58 Savolainen (Finlande). 56 pts 1.

ANNEAUX

1. ea œquo Pelle (Hongrie) et Lertora (Italie) 2. Néri (Italie) 3, Capuzzo (Italie) 4. Savolainen EXERCICES SANS AGRÈS

1. Wolfe (Etats-Unis); 2. Gross (EtatsUnis) 3. Herman (Etats-Unis) 4. Belle (Hongrie).

AVIRON

DOUBLE SCULL

Première série. 1. Canada, T 25"; 2. Italie 3. Brésil.

HUIT RAMEURS

Première série. Italie, 6' 28" 1/5 2. Grande-Bretagne 3. Japon

Deuxième série. 1. Etats-Unis, 6' 29" 2. Canada 3. Allemagne ESCRIME

Tournoi de sabre par équipe Hongrie bat Mexique, 14 victoires à 2 défaites.

Hollande bat Danemark, 9 victoires à 5 défaites.

BOXE

Les quarts dé finale

Poids coq. 3wynne. (Canada) bat Melis (Italie); Villaneuva (Philippines) bat Makao (Japon); Ziglarski (Allemagne) bat Nicolas (France) Lang (E.-U.) bat Peryra (Argentine) par forfait.

Poids légers. Ahlquist (Suède) bat Mayor (France) aux points; Bor (E.-U.) bat Mizler (G.-B.).

Poids mi-lourds. Bianchini (Italie) bat Genevese (Canada); Stevens (Afrique du Sud) bat Kartz (Allemagne). Poids lourds. Maughan (Canada) bat Kohlaas (Allemagne) Lobelle (Argentine) bat Barlund (Finlande). SPORTS EQUESTRES

Le concours de dressage a été gagné par le commandant Lesage (France) 2. Marion (France) 3. Tuttle (E.-U.). YACHTING

Classe Etoile, Course finale 1. Trémontaine, monté par Herbulot (Français) 2. Joy, monté par Colin Ratzey (G.-Br.) 3. Jupiter, monté par Gray (E.-U.).

Jupiter (Etats-Unis) a gagné le championnat avec un total de 38 pts 2. ea œquo France et Grande-Bretagne, 29 pts 3. Hollande, 26 pts En manipulant un revolver un électricien blesse sa maîtresse La jeune femme ayant eu les deux nerfs optiques sectionnés restera aveugle

M. Jean Basting, quarante-deux, électricien, qui habite, 34, rue Broca, avec sa maîtresse, Mlle Madeleine Deudon, trente-six ans, couturière, la plaisantait hier soir au sujet de la peur que lui causait son revolver de tranchée. Ne joue pas avec cela, lui dit-elle. On ne sait jamais.

Mais il n'est pas armé. répondit-il. Et, pour le prouver, il appuya sur la gâchette. Un coup de feu partit et la balle, atteignant Mlle Deudon près de la tempe gauche, traversa la tête de part en part, sectionnant les deux nerfs optiques.

Mlle Deudon tomba évanouie, tandis que M. Basting courut chercher du secours. On transporta aussitôt la blessée à l'hôpital Cochin qù son état est considéré comme très grave. Son ami a été gardé à la disposition du commissaire de police du Val-de-Grâce, en attendant la fin de l'enquête. Déjà les déclarations concordantes de l'électricien et de sa compagne semblent bien établir qu'il ne s'agit que d'un accident.

DERNIERES NOUVELLES SPORTIVES LA NOCTURNE DE BUFFALO Au vélodrome Buffalo hier soir, se disputait une épreuve de 100 kilomè- tres derrière tandems. Terreau anima la course le plus souvent, mais fut re- joint vers le 75* Hiolmètre par Georges Wambst qui s'assura la première place. Terreau termina à 350 mètres. Fou- eaux à 1.000 mètres. Dayen à 1.500 mè- tres. Maréchal à 2.000. Merviel à 4.000. Viennent ensuite Hournon et Lemoine. MICHARD BAT DEUX RECORDS DU MONDE

Bordeaux, 11 août (dép. Petit Paris.) Ce soir, au vélodrome du Parc des' Sports, Lucien Michard a battu deux records du monde les 500 mètres départ lancé en 29" 4/5 (ancien record Gérardin 30" 1/5). le kilomètre départ lancé en l' 6" 3/5 (l'ancien record de Michard l' 7" 1/5).

Pins de 31 degrés hier à Londres Londres, 11 août (dép. Bayas.) On a enregistré aujourd'hui, à Londres, à 15 heures, la température 1a plus élevée qu'on ait connue ici depuis août 1930, avec 31' à l'ombre.

DANS LA RÉGION PARISIENNE

AISNE

BOHAIN. De grandes fêtes auront lieu dimanche et lundi. Dimanche, concours de manœuvres d'extinction d'incendie, de sauvetage et de premiers accours. A midi, banquet sous la présidence de M. Chiappe, préfet de l'Aisne. A 14 heures, concours. A 16 heures, assemblée générale de l'Union des sapeurs-pompiers de l'Aisne. A 17 heures, concert place Thiers par l'harmonie municipale. A 18 h. 30, Il la mairie distribution de récompenses. A 21 heures, au bois des Berceaux, bal. Lundi championnat de l'association des sociétés de gymnastique de l'Aisne et fête des tisseurs. CHATEAU-THIKBKY. Deux importantes épreuves de natation seront disputées lundi prochain, ce sont la traversée de la ville la nage (épreuve de vitesse) dotée de la coupe Justin-Baduel et de nombreux prix et le brevet de grand fond sur 4 kilo. mètres.

IVIEBS. Surpris en flagrant délit de contrebande, le manouvrier Louis Mouny, quarante et un ans, a été arrêté et écroué à la prison de Vervins.

LA FERE. M. Rémy Asselyn, ayant constaté des retards dans ses rentrées de fonds, s'informe et apprit que son livreur, René Bémilly, avait encaissé certaines sommes sans les lui remettre. Les détournements se monteraient à 4.000 francs. LAON. Au lieudit l'Aviation, un ouvrier faisant partie d'une équipe de battage travaillant pour le compte de M. Lavigne, jeta sur le sol une allumette qui n'était pas éteinte et le feu gagna deux meules qui furent détruites, malgré la prompte intervention des pompiers. Les dégâts atteignent 40.000 francs.

MEZIEBKS-SUB-OISE. Lundi prochain aura lieu, la fête annuelle des « Chevalier du devoir », sous la présidence de M. René Manaut, président de la Fédération nationale de sauvetage, ancien soussecrétaire d'Etat, et de M. Blériot, député. A 11 heures, défilé des sociétés de sauveteurs, avec le concours de la musique d'Alaineourt et des sociétés locales. A Il h. 15, Il l'église, messe pour les anciens combattants et sauveteurs décédés. Dépôt d'une gerbe au monument aux morts. A 12 h. 30, banquet. A 15 heures, fête de natation.

EURE-ET-LOIR

BONNEVAL. Dans la charcuterie de son père, rue de Châteaudun, le jeune Gaudin, âgé de cinq ans et demi. s'est fait prendre la main droite dans un hachoir mécanique et a été grièvement blessé. CHARTRES. M. Eugène Genet, entrepreneur de travaux publics à Mittainvllliers, qui renversa, l'autre soir, avec son auto, le jeune Roland Colan, quatorze ans, lequel fut tué sur le coup, sera poursuivi pour homicide par imprudence.

SAINT-SAUVEUB-LEVASVILL.E. M. Maurice Thierré brûlait de mauvaises herbes lorsque le feu se propagea à sa maison. qui fut détruite.

OISE

Une veuve inconsolable

se donne la mort par le feu

Désespérée de la mort de son mari, tué récemment dans un accident d'automobile, Mme Germaine Pichon, quarante-quatre ans, demeurant rue de Boissy, à Saint-Leud'Esserent, résolut de mettre fin à sea jours. Elle descendit dans sa cave et ayant imbibé ses vêtements de pétrole, elle y mit le feu. La douleur lui arracha des appels, qui furent entendus des voisins; mais lorsque ceux-ci Intervinrent, Il était trop tard. La malheureuse ne tardait pas à succomber.

Trois blessés dans une collision d'auto Une collision s'est produite à un carrefour, près du Lys-Chantilly, entre deux automobiles conduites, d'une part, par M. Henri Grebeaux, architecte, rue d'Amiens, à Compiègne, l'autre par 'M. Armand Adet, commerçant à la Neuville-en-Hez. M. Grebeaux et MM. Joseph Permand et Carillon, qui l'accompagnaient, ont été grièvement blessés. M. Adet est resté indemne. Un motocyclirate tombe

sous un camion qui l'écrase

Sur la route nationale, aux environs de Sérifontaine, deux jeunes gens, MM. Lucien Feuillet, vingt-cinq ans, mécanicien, et Chartes Batineau, charron, essayaient une rrfôtocyclefte neuve, lorsqu'il' leur fallut, pour doubler un camion, s'engager sur l'accotement La roué avant tomba dans une « saignée » et la machine se renversa, projetant K. ï'euiîiet wti» les- roues du camion. Le malheureux eut la tête broyée. Son cadavre a été transporté à Ferrièresen-Bray, où sont domiciliés les parents de la victime. Quant à M. Batineau, il s'est relevé absolument Indemne.

BEAOVAIS. Le maire a pris un arrêté fixant à 2 fr. 25, à partir d'aujourd'hui, le prix du kilo dé pain pris à la boulangerie.

CLERMONT. Dimanche prochain, 14 courant, une foire-braderie, organisée par les commerçants aura lieu place Limoges. Attractions, jeux divers. bal.

COKBEIL-CEBF. M. Marcel Claudel, quarante ans, domicilié à Villiers-le-Bel, a perdu dans un virage le contrôle du sidecar qu'il conduisait et est venu se jeter sur une automobile. Mme Claudel, qui se trouvait dans le sidecar, a eu la jambe droite brisée.

FITZ-JAMES. M. Augustin Perquis, qui se rendait à Clermont à pied, a été renversé par une auto. Relevé avec une blessure au bras gauche et souffrant de douleurs internes, il a été transporté A l'hôpital de Clermont.

I/AVEBSINES. En jetant une allumette encore en ignition sur le sol jonché de paille, l'ouvrier agricole Robert Callard, a mis le feu à deux meules appartenant à son patron, M. Godard. Les dégâts atteignent une dizaine de mille francs. L'auteur de cet Incendie sera poursuivi. VEKBERIE. Pendant un moment d'inattention de sa mère, Mme Clotilde Morice, demeurant rue Saint-Nicolas, la jeune Jeanine, âgée de dix-huit mois, est tombée dans un bac rempli d'eau. Bien qu'elle eût été retirée presque aussitôt. l'enfant succomba à une congestion.

SEINE-ET-MARNE

Un motocycliste heurte une auto Au carrefour du Petit-Fossard, à Esmans, une collision s'est produite entre une automobile et une motocyclette conduite par M. Henri Martin, facteur chef des P. T. T., à Châtenay-Malabry. Ce dernier, qui a eu la jambe droite fracturée, a été transporté à l'hôpital de Montereau.

Le Polonais arrêté à Vulaines est un dangereux cambrioleur Le Polonais Ostrowskl, dont nous avons signalé l'arrestation à Vulaines-en-Brie. pour tentative de cambriolage, a été identifié pour se nommer en réalité Jean Francizsak. Il était recherché pour de nombreux cambriolages contres dans l'Oise. MZY-SUR-OURCQ. Un facteur cycliste de Torcy, M. Victor Mariant, vingt-quatre ans, a été renversé par une automobile. Il a reçu des contusions qui ont nécessité son transport à l'hospice de Meaux.

SOUBDAN. M. Hector Campana, soixante-dix-huit ans, est décédé d'une emboMe consécutive à l'émotion causée par la nouvelle de la mort de sa fille, Mme Schall, tuée dans l'accident d'automobile que nous avons relaté hier.

SEINE-ET-OISE

Noces d'or à Corbeil

M. et Mme Jean-Baptiste Bravard, âgés respectivement de soixante-dix-sept et de soixante et onze ans, demeurant Il Cor-

oeil. 16. rue des Grandes-Bordes, ont célébré hier le cinquantième anniversaire de leur mariage entourés d'une douzaine de leurs enfants, petits-enfants et de nombreux amis. Après avoir assisté à une messe, ils ont réuni leurs parents en un banquet puis ont fait en autocar une excursion dans la forêt de Fontainebleau. Baignade mortelle

M. Georges Le Guern, trente-huit ans, employé de la Ville de Paris, demeurant à Herblay, rue Nouvelle, se baignait hier en Seine, lorsqu'il coula à pic. On suppose qu'ayant absorbé peu avant de se mettre l'eau deux verres de bière, il fut frappe.

d'une congestion. Le corps de M. Le Guern n'a pu être retrouvé qu'après une heure et demie de recherches.

Un laitier blessé par un c chauffard » Sur la route de Fontainebleau à ViryCh&tillon, une automobile heurte une voiture de laitier, dont le conducteur, M. Emile Gauthier. 25, rue Saint-Spire, à Corbeil, fut projeté sur la chaussée. L'automobiliste, après avoir annoncé qu'il allait à l'hôpital chercher du secours, s'éloigna et ne revint plus. M. Gauthier, qui est atteint grièvement à la téte, a été transporté à la clinique de Juvisy.

BBUNOY. M. Michel Szul, rue du Centre, a porté plainte contre un inconnu qui lui a dérobé dans la poche de son veston une somme de 800 francs et des papiers de famille.

JUVISY. Demain, ouverture de la fête patronale de la Cour de France par une retraite aux flambeaux dimancha, concert par la fanfare municipale, grand bal lundi, défilé de la société Pro Patria. LE BAINCY. M. Martial Lanteine, vingt-trois ans, demeurant à Vaujours. a été heurté par une automobile. Il a été blessé à la tête et fortement contusionné. MVRY-GARGAN. Un incendie s'est déclaré au lotissement de la Justice dans un taillis proche de nombreuses constructions. Les pompiers réussirent à préserver celles-ci après une heure d'efforts. Au cours de ces travaux, le sergent Tellier fut blessé grièvement à la main droite. Le feu a été mis accidentellement par trois gamins.

MOBANGIS. Dimanche, grande démonstration par des sapeurs-pompiers du canton de Longjumeau le soir, grand bal lundi tombola.

SAINT GERMAIN EN LAYE. La gendarmerie a arrêté deux ouvriers agricoles de la ferme de Fromainville, les nommés Haudebourg et Vercruysen, âgés de vingt et vingt-cinq ans, Inculpés de vol et violences sur une domestique employée à la même ferme.

SAVIGNY-SUB-OBGE. Rue du Bosquet. M. Antoine Bouchon, demeurant même rue. a été renversé par une automobile, opérant une marche arrière. Blessé sur plusieurs parties du corps, il a reçu des soins, puis fut ramené à son domicile. VILLENEUVE-SAINT-GEOEGES. Marcelle Picard, quarante-sept ans, blanchisseuse, sans domicile fixe, déjà deux fois condamnée, a été surprise sur le marché en flalrant délit de vol à la tire. Elle a été écrouée à Corbeil.

VERSAILLES. Le général Simon, commandant d'armes, procédera, dimanche matin, à la remise du drapeau à la section des mutilés des yeux de Seine-et-Oise. Cette cérémonie sera suivie d'une récep- tfon à l'hôtel de ville, d'un banquet sous la présidence du préfet. L'après-midi, place d'Armes, feu d'artifice japonais, et con- cours de ballets défilé des provinces françaises avec la reine des reines et sa suite, dans le parc, concert par la musique du 46* R. I. danses avec le concours des provinces françaises.

UN JOURNALISTE ANGLAIS TROUVÉ DÉLIRANT A TOURS MEURT A L'HOPITAL Il semble avoir été victime d'une insolation

Tours, 11 août (dép. Petit Parisien Hier après-midi, on découvrait à l'angle de la rue Victor-Hugo et de la place Jean-Jaurès un jeune homme étendu sur le sol qui prononçait des paroles incohérentes et qui semblait avoir été victime d'une insolation. Transporté à l'hôpital il y succombait rapidement. Sur le défunt on trouva une somme de 540 francs et quelques shillings, des papiers, un passeport au nom de M. Robert-William-Alan Salter, journaliste, né à Londres le 9 octobre 1900, ainsi que des somnifères. Sa résidence n'a pu être exactement établie car deux adresses furent découvertes dans son portefeuille Surbiton (comté de Surrey), 4, Creanes Park Avenue, et Cobham, comté de Surrey.

M. Robert-William-Alan Salter était arrivé à Tours mardi soir venant de Paris. Son attitude bizarre avait déjà attiré l'attention de plusieurs chauffeurs de taxi à qui il s'était adressé. Il semblait frappé d'amnésie. Il réussit cependant à se faire conduire dans différentes pensions de famille ie Tours et de Saint-Avertin, mais aucune ne semblait lui plaire. Le chauffeur qui l'avait piloté pendant plusieurs heures l'amena finalement au commissariat de police où on constata que l'on avait affaire à un malade. Il passa la nuit au poste et fut relâché, hier matin a heures.

LES ACCIDENTS DE LA ROUTE Une moto se jette contre .un arbre Route nationale, près d'Orly, une motocyclette montée par M. Marcel Lejeune, dix-huit ans, mécanicien, et un de ses amis, M. Marius Bourdon,. demeurant tous deux boulevard SaintJacques. à Paris, fit une embardée et, montant sur le trottoir, se jeta contre un arbre. M. Lejeune, blessé aux mains, et son camarade atteint à la figure, ont. après pansement, pu rejoindre leur domicile.

Un restaurateur parisien

tué près de Tonnerre

Tonnerre, 11 août (dép. Petit Parisien.) Une auto dans laquelle se trouvait M. Crubilié, directeur de la brasserie Graff, place Blanche, à Paris, a capoté, près de Tonnerre, dans des cir- constances non encore précisées. M. Crubilié a été tué et un jeune homme qui l'accompagnait a été légèrement blessé.

Une danseuse de Montmartre

grièvement blewée à Reims

Son compagnon est tué

Relms, 11 août (dép. Petit Parisien.) Mlle Mady Ginisty, danseuse dans un « quadrille » dans un établissement de Montmartre, excursionnait dans une auto conduite par un ami. Non loin de Reims, la voiture alla culbuter dans le bas côté de la route. Mlle Mady Ginisty a été grièvement blessée au visage. Son compagnon a été tué sur le coup. •

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Les « Journées d'espérance » ont débuté hier à Rethondes M. Aimi Berthod présidait cette manifestation

Compiègne, 11 août (dép. P. Paris.) M. Aimé Berthod a présidé cet après-midi, au carrefour de l'armistice, à Rethondeâ, la première des Journées d'espérance s, organisées par M. Marc Sangnler.

Le colonel Picot, président des Gueules cassées, et M. Marc Sangnier prirent la parole. Après avoir évoqué l'émouvant souvenir du 11 novembre 1918, où, le son des cloches remplaçant tout à coup le hurlement des canons, des millions d'hommes, courbés depuis quatre ans dans les tranchées, se redressèrent sous le ciel avec au coeur la grande espérance d'une paix définitive, M. Aime Berthod parla des désillusions qui attendaient les combattants à leur retour.

Déceptions de la prospérité précédant les déceptions de la misère, l'enrichissement cynique des profiteurs entrainant un redoutable abaissement de la moralité, puis une crise économique dépassant en ampleur toutes celles qu'on avait connues dans le passé et jetant dans le désespoir des peuples entiers le monde, aujourd'hui plus troublé, plus inquiet peut-être qu'il ne fut jamais depuis la guerre, les dictatures, les unes après les autres, remplaçant dans une grande partie de l'Europe, ces libres démocraties dans lesquelles l'idéalisme du président Wilson voyait en 1918 les plus solides assises de la paix.

Mais, déclare avec force M. Aimé Berthod, reprenant une parole familière à Aristide Briand, « ce n'est pas quand les routes de la paix sont faciles qu'il y a du mérite à lutter pour elle Il félicite les jeunes cens, volontaires de la paix, jeunesses republicaines, qui se donnent de toute leur âme à cette causé sacrée « Qu'ils aillent hardiment parmi les obstacles. Après tout, la route était plus rude, l'espoir plus chanceux pour ceux de Verdun. »

Quelles que soient les difficultés de l'heure, conclut M. Aimé Berthod, le président Herriot le proclamait dimanche dernier, la France, sûre d'ellemême, attentive à sa sécurité, ne se laissera détourner par aucune menace de la politique de générosité, de loyauté et de raison qui est la sienne, lli:llllllll!l!!IU«illllfiltlll!tSllllIIIIII!li:lllll!lllltfl!llllllllf[|niUI Train de plaisir de Paris au Croisic BILLETS SPÉCIAUX (réduction de 60%) au départ de PARIS, ORLÉANS et BLOIS Départ de Paris-Austerlitz 20 août 1932 a 22 h. 02. Retour dans la nuit du 21 au 22 août. Pour tous renseignements, s'adresser aux Gares et aux Agences de Voyages.

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LES CONTES DU « PETIT PARISIEN » GAGE DE BONHEUR par Léon FRAPIE

A la fin de l'hiver, Mme Despanat et sa fille Gervaise eurent à venir en aide aux cousines Bélard. la mère et la fille. La maison d'exportation où celles-ci étaient employées depuis plusieurs années avait dû licencier son personnel et, par ce temps de crise, elles n'avaient pas retrouvé de situation suffisante.

Elles avaient accepté courageusement de pénibles besognes, mais alors leur santé s'était altérée, leur garde-robe n'avait pu être renouvelée, elles avaient pris un aspect minable et maintenant il était à prévoir qu'elles resteraient dans la gêne définitivement, malgré le dévouement et la capacité dont elles pouvaient faire preuve. Et aucun parti ne se présenterait pour Lydie Bélard, bien douce, bien mignonne, mais qui était bossue.

D'autre part, Gervaise et sa mère, leurs seules parentes, n'étaient pas en état de les maintenir à flot complètement.

Mme Despanat touchait une rente de veuve de fonctionnaire, Gervaise avait un emploi stable dans la banque, mais les revenus additionnés leur permettaient tout juste de tenir leur rang convenablement, car elles avaient des relations, elles s'habillaient, elles sortaient.

En dehors d'une beauté sans artifice, la caractéristique de Gervaise était une certaine fierté de caractère et aussi une réelle supériorité d'intelligence attestée par maints succès scolaires.

Elle voulait guider sa vie de façon à ne pas amoindrir sa valeur morale. Elle pensait beaucoup aux malheureuses cousines, mais enfin, ses vingt-deux ans atteints, la grande question pour elle était de savoir comment elle se marierait. A cet égard, elle avait des principes,

elle avait toute une idéologie qui s'était précisée depuis qu'une de ses amies avait fait un mariage d'intérêt où le sentiment n'avait eu aucune part. Cette amie avait singulièrement perdu dans son estime et Gervaise se jurait bien de ne pas l'imiter. Le plus épris de ses prétendants était Didier Gaudon, distingué comme éducation et doué d'un physique agréable de son côté elle éprouvait pour lui une réelle inclination. A en juger par sa mise et par ses manières, il appartenait à la classe moyenne, comme elle-méme; tant mieux l'important était qu'à vingt-huit ans il avait acquis déjà une sérieuse réputation de critique d'art.

Un jour, voilà que, pour favoriser sa candidature, plusieurs personnes se mirent à révéler ce fait que Didier avait de la fortune et elles y insistèrent passionnément comme si c'était chez lui la principale chose à considérer, comme si tout ce qu'on pouvait dire de lui s'effaçait devant cette capitale et décisive asjertlcn qu'il était riche.

I1 apparut à Gervaise que, si elle agréait Didier, le monde s'en tiendrait uniquement à cette constatation, envieuse chez les uns, dédaigneuse chez les autres qu'elle avait fait un mariage d'argtat. Sous l'emprise de cette idée, elie sentit son coeur se refroidir il lui sembla qu'elle n'aimait pas assez Didier potu échapper à toute comparaison avec sa déplorable amie, la calculatrice dénuée de tendresse.

On se marie en vue du bonheur. Eh blen I en pensant à l'avenir, Gervaise était fâcheusement obsédée, elle n'avait plus qu'une perspective de bonheur contrarié par la mésestime d'elle-même. Bref, après des soupirs de regret, un jour elle déclara à sa mère qu'elle -n'épouserait pas Didier. Et là elle éprouva une grande satisfaction d'elle-même. Elle obéissait à un scrupule moral que l'on n'avait généralement pas, à un scrupule de fierté celui de ne faire entrer la fortune pour rien dans la question mariage. En dépit d'un réel malaise de coeur, précisément parce que son sentiment faisait un sacrifice, elle reprit conscience de sa supériorité. La décision intègre donna un éclat nouveau à sa beauté, un instant voilée de mélancolie.

Ce fut à la fin d'une belle journée de juin. Gervaise, en rentrant du bureau, s'informa des visites faites dans l'aprèsmidi par sa mère, qui était assise près de la fenêtre du salon, devant une table à ouvrage, et réparait une très précieuse broderie ancienne.

En écoutant le compte rendu, elle se mit elle-même à donner une touche d'arrangement aux objets d'art venus d'héritage qui constituaient un décor de noble harmonie.

Gervaise trouvait que le soleil déclinant apportait dans la pièce un éclairage d'église, et son austère contentement de soi se renforçait devant la haute valeur des choses uniquement due à la conscience de chaque artiste observateur des lois de beauté.

Elle s'examinait avec une assez fière conviction dans la glace de la cheminée, quand la voix de sa mère se fit doucement pensive

Je suis aussi allée porter aux cousines nos deux manteaux encore mettables tu ne peux pas imaginer leur joie, leur reconnaissance et combien il leur sera utile d'être mieux habillées.

Un silence où Mme Despanat posa sa broderie pour mieux évoquer les deux pauvres parentes, puis elle soupira, le visage attendri

Ah 1 les gens qui ont le moyen de venir en aide aux autres ne se doutent pas de leur bonheurl

Gervaise. qui allait et venait, s'arrêta

Feuilleton du Petit Parisien, 12-8-32 MADY BIJOU

grand roman

m Inédit

w LÉON SAZIE

TROISIEME PARTIE

L'IDEAL PROJET

XXII (suite)

Non Pas en prison

Le bon Fernand n'était peut-être pas très religieux, il ne l'était même pas du tout, au sens étroit que communément on prête à ce mot. Mais c'était un de ces êtres d'élite qui devant le Père éternel, souriant dans sa barbe, peuvent comparaître sans crainte. Le Bon Dieu des braves gens leur fera toujours cordial accueil.

Et ce Bon Dieu leur envoie déjà sur terre un sommeil aussi bon que celui des enfants.

Mais si Fernand dormait comme un gros bébé, profondément, en tant que musicien il dormait bruyamment. Il berçait son sommeil au son d'un grand orgue..

Et Billy dut après le vain appel de la sonnette employer le poing contre la porte pour dominer le ronflement de l'orgue et tirer le musicien de son céleste sommeil.

Copyright by on Sazie 1922. Traduction et reproduction interdites en tous pays

au milieu du salon, les yeux clignants, comme éblouis par une projection lumineuse. La dernière phrase de sa mère dérangeait toute sa construction de supériorité. Derrière un voile déchiré, la réalité vivante lui apparaissait sous un nouvel aspect; ses pensées changeaient de base et d'objectif. Elle découvrait qu'un certain sentiment n'avait pas eu la part nécessaire dans ses délibérations de conscience, guidées certes par une préoccupation égoïste. Quand on veut assurer son bonheur, il faut penser dans quelque mesure aux autres en même temps qu'à soi. Voilà que l'idée de fortune ne gâtait plus la physionomie aimable de Didier, due à ses qualités de cœur et d'esprit. Voilà que la sincère inclination de Gervaise reparaissait, n'ayant subi qu'un démenti arbitraire.

Gervaise revint sur la déclaration faite à sa mère et elle accepta, dans les rencontres mondaines, d'avoir avec Didier des entretiens susceptibles d'aboutir à de positives fiançailles.

Elle s'y informait avec finesse, avec discrétion, de la réalisation possible d'un certain bonheur dont elle avait en secret la formule, mais, Didier ne pouvant répondre que par le témoignage d'un bon naturel, d'une loyale et affectueuse disposition, les entretiens restaient forcément dans la tonalité grave et réservée. Enfin, un soir, dans un salon où la plus stricte correction était de rigueur. Gervaise, sans se méfier, prononça une interrogation précise qui concernait les cousines Bélard et, en général, les infortunées de même espèce.

Alors on vit un homme se dresser, balbutier des mots, s'agiter, tâter ses vête-

ments comme s'il voulait jeter là devant Gervaise tout ce qu'il possédait matériellement, puis, faute de pouvoir le faire dans l'instant, sans doute voulut-il au plus vite donner tout son coeur, sans doute ne put-il pas contenir le débordement de son coeur, car il s'empara des mains de Gervaise et se mit à les baiser avec dévotion.

La maîtresse de la maison dut s'enquérir de ce qui arrivait mais elle put bientôt, sous la forme d'une spirituelle annonce, rassurer la société saisie d'étonnement. Il s'agissait de fiançailles dont la conclusion n'avait pu être différée un seul instant tellement avait été éblouissante tout à coup la perspective d'un bonheur ne laissant aucun doute.

Léon Frapié.

Pour commémorer le séjour du général Joffre

en 1914 à Vitry-le-François Vitry-le-François, 11 août (d. P. P.) Le 4 août 1914, le général Joffre et son état-major s'installaient à Vitry-leFrançois, résidence désignée du grand quartier général.

Jusqu'au 1™ septembre, le généralissime y séjourna discrètement, acharné à son labeur le jour, au collège de garçons, où le G. Q. G. avait installé ses services; la nuit, au n° 6 de la rue Sainte-Croix, dans un vieil hôtel Louis XIV.

Pour commémorer ces événements historiques, les combattants de Vitryle-François, préparent, pour les 14 et 15 août, sous la présidence du ministre des Pensions, de» ïête» au cours desquelles sera inaugurée une plaque cortimémoratfve au maréchal Joffre. Les généraux Weygand et Gouraud assisteront

Le brigadier Pacotte qui tua sa femme s'est jeté dans la Seine

Son cadavre a été repêché hier quai de la Rapée

Ainsi qu'on le supposait, le brigadier des gardiens de la paix, Maurice Pacotte, quarante-deux ans, qui, avanthier soir, à son domicile, 43, rue du Moulinet, tua sa femme à coups de revolver, s'est suicidé.

Le meurtrier, aussitôt son crime accompli, était allé se jeter dans la Seine. Son cadavre a été repêché, hier à 11 h. 30, par un marinier, quai de la Rapée, à la hauteur de l'immeuble portant le numéro 60.

M. Carde est reparti pour l'Algérie Marseille, 11 août (dép. Petrot Parisien) M. Jules Carde, gouverneur général de l'Algérie, accompagné de Mme Carde et du capitaine Gardel, de son cabinet militaire, est arrivé à Marseille, venant de Paris, ce matin, à 7 h. 25. Il a été salué en gare par MM. Soum, chef de cabinet du préfet, et Saunière, chef du service colonial. M. Carde, qui rejoint son poste après son congé, s'est déclaré enchanté de la croisière qu'il a effectuée dernlèrement j dans les mers du Nord, Il s'est embarqué sur le paquebot Lamoricière, qui a appareillé à midi pour Alger. Un jeune homme blesse son père d'un coup de revolver

Bordeaux, 11 août (dép. Petit Parisien.) A Saucats, à la suite d'une violente querelle d'intérêts, Camille Cazeaux, vingt-sept ans, tiré un coup de revolver sur son père, M. Valéry Cazeaux, cinquante et un ans, marchand de bois, qui a été blessé à la cuisse droite. Arrêté par la gendarmerie de Léognan, Camille Cazeaux a été écroué à Bordeaux.

Hein Quoi ?. Qu'est-ce qu'il y a ? s'écria Fernand.

Comme Billy sur la porte scandait un roulement syncopé de tambour de jazz, Fernand acheva de se réveiller. Ah, c'est toi, Favien. dit-il. Ah Ah Tu es arrivé. Bravo Ça va marcher pour Rina.

Fernand fut assez long à passer ses pantoufles qui se trouvaient sur la descente de lit. quant à son pantalon, dans son empressement il ne le découvrit pas sur ta'chaise voisine. D'ailleurs, il l'aurait certainement mis à l'envers. Alors il ne s'en préoccupa plus. D'autant plus qu'avec Favien, il n'avait pas à faire de formalités, comme il disait en riant. Et en bannière il alla ouvrir sa porte.

Ah, c'est toi Favien. Entre. Mais il fit un saut en arrière. Oh s'écria-t-il abasourdi. Oh Ouah Ouah flit le couloured gentleman.

Fernand aussitôt reconnut son camarade musicien noir.

Ah, toi, Billy. Entre. J'ai été un peu surpris. J'attendais.

Le peintre. Et tu l'as vu d'une autre couleur Ouah Ouah Rien n'est drôle comme un Anglais ou un Américain qui essaye de tutoyer quelqu'un. Mais ici F'ernand ne songeait pas à rire de Billy. Il était trop intrigué par sa visite matinale. Assieds-toi, lui dit-il. Qu'est-ce qu'il y a ?

Il y a Rina.

Fernand fit un nouveau bond. Rina.. s'écria-t-il. Rina. Qu'est-ce qu'il y a pour Rina ?.»

Rien pour le moment.

DANS UN CAFÉ

UNE FEMME TIRE

SUR LE GARÇON

DE L'ÉTABLISSEMENT Elle voulait se venger de ce que sa victime avait, pensait-elle, révélé une de ses fugues

Un drame, dont l'unique mobile est la vengeance s'est déroulé vers 23 heures, dans un café débit de tabac, 91, avenue du Roule, à Neuilly-sur-Seine. Pour punir le garçon de l'établissement, M. Albert Meyer, quarante et un ans, sujet suisse, d'avoir tenu sur son compte des propos qu'elle considérait comme malveillants, Mme Lucile Arnoult, employée de banque de vingt-huit ans, demeurant 95, rue de la Tombe-Issoire, à Paris, a tiré sur lui un coup de re- volver.

Le 28 juillet 1931, Mlle Lueile Risse, employée dans une banque de Neuilly, épousait à Bois-Colombes un instituteur du XIV' arrondissement, officier de réserve, M. Adolphe Arnoult. La bonne harmonie ne régna que très peu de temps dans le ménage, non pas du fait de M. Arnoult, qui adorait sa femme, mais parce que celle-ci, prétextant une désillusion, avait exprimé le désir de vivre indépendante. Elle désirait divorcer.

Une cliente assidue

En réalité, Mme Arnoult, qui travaillait dans un établissement de l'avenue du Roule, était la maîtresse d'un de ses camarades, M. Gabriel B. Les amants se rencontraient dans une chambre qu'ils avaient louée 22, rue d'Orléans. Il y a deux mois environ, la jeune femme perdit sa place, mais se garda bien d'en aviser son mari. Elle partait de chez elle chaque matin et rentrait au logis chaque soir comme à l'ordinaire. Elle passait la plus grande partie de son temps à lire ou à tricoter dans le débit de M. Bernardon, 91, avenue du Roule, en attendant le retour de son amant que tout le monde connaissait dans la maison.

Un jour de la semaine dernière, après avoir consommé et plaisanté avec un client de l'établissement, M. de S. on la vit sortir et monter dans l'autobus avec lui.

Le lendemain, il y eut, dans la petite garçonnière de l'avenue d'Orléans, une scène terrible. M. B. reprocha en termes violents à son amie de l'avoir trompé. Il lui donna de troublantes précisions et cita le nom d'un hôtel dans une rue voisine de l'Etoile.

La jeune femme cria à la calomnie et, pour apaiser son amant, ne rentra pas ce soir-là au domicile conjugal. Sa fugue lui valut des reproches qui la laissèrent indifférente. Une chose lui importait conserver son amant, dont le caractère s'était brusquement modifié et qui ne cessait de lui reprocher ce qu'il considérait comme une trahison. Elle jura ses grands dieux qu'elle était innocente, suppliant M. B. de lui dénoncer l'auteur des racontars auxquels il avait eu tort d'ajouter foi. L'employé de banque ne voulut d'ailleurs rien dire. Enfin excédé, il déclara « C'est Albert, le garçon de café, » A partir de ce moment, l'idée de la vengeance s'implante dans le cerveau de Mme Arnoult, et elle y mûrit pendant trois jours. Enfin, mercredi soir, après avoir réglé minutieusement tous les détails de la scène, elle rentra chez elle. Après avoir placé dans une mallette du linge et des objets de pansement, elle prit, J'ancien revolver d'ordonnance de son mari, un revolver modèle 92, à barillet, qu'elle chargea de six balles et qu'elle suspendit à son cou, sous son manteau. Puis elle se rendit avenue du Roule. Il était environ 23 heures. De nombreux clients étaient attablés dans le débit, où le patron, actuellement en vacances, était remplacé par un parent, M. Lambert. Le garçon, Albert, employé depuis de nombreuses années dans la maison, s'affairait derrière le comptoir. L'en.trée de Mme Arnoult ne fut pas remar-

quée. Soudain, une détonation claqua et Albert s'affalssa derrière le comptoir en gémissant: « Je vais mourir. C'est mal ce que vous avez fait.

Dans le café, on avait cru tout d'abord à l'explosion d'un siphon, mais quelqu'un lança « C'est cette femme qui vient de tirer. » En même temps, Mme Arnoult déposait son énorme revolver sur le comptoir d'étain Vous venez de tuer un homme » lui criat-on.

Non, répondit-elle très froidement, je ne l'ai pas tué. Je l'ai blessé seulement, c'est ce que je voulais. Ça lui apprendra à tenir sa langue. Et puis, il est étranger, il n'a pas notre mentalité à nous autres. Français. On releva en hâte le malheureux garçon, qui perdait son sang à flots, et on le transporta à l'hôpital Beaujon. La balle, qui l'a atteint derrière l'épaule gauche, est sortie sous l'aisselle droite, après avoir traversé les deux poumons, passant à quelques millimètres du coeur. Le blessé était, hier matin, dans le coma. Aussi n'a-t-il pu être entendu par M. Cassius, commissaire de police. Le magistrat a procédé à un long interrogatoire de Mme Arnoult, qui n'a manifesté aucun regret de son acte. Elle a été envoyée au dépôt.

A la mémoire

d'une des victimes du « Prométhée » René é LOTH, quarde

électricien du sousmarin Prométhée, à la mémoire de qui une cérémonie religieuse vient t d'être célébré à Baaancourt (Marne).

Alors pourquoi viens-tu me réveiller ?

Parce qu'elle dort.

Hein Tu es fou. Tu me réveilles parce que Rina dort

Oui. Parce qu'elle dort à mon hôtel.

Encore un bond de Fernand.

A ton hôtel C'est impossible. Elle est chez sa mère. Chez Mme Goudchaka.

Non. J'ai ramassé ce matin Rina, pleurant, morte de fatigue, sur un banc près de de la place Blanche.

Ce matin. sur un banc. Ce n'est pas possible. Tu as rêvé, mon garçon. Je voulais l'amener ici. Mais elle m'a dit que tu n'étais pas chez toi, ni Favien. Alors je lui ai fait donner une chambre à mon hôtel. Et maintenant je viens te le dire, pour que tu ailles prendre Rina. Elle est désepéree, naufragée. Moi, je ne peux pas faire plus que cela. Le reste te regarde, toi, ou Favien.

Fernand serra les mains du noir. Mon vieux ouah ouah tu es un brave garçon. Merci. Retourne à ton hôtel. Garde bien Rina. Je m'habille et je viens la prendre. Rassurela. Dis-lui que j'arrive. Fais-lui monter un chocolat avec des croissants, et du beurre, elle aime ça. Elle doit avoir faim, cette petite. Je viens. Je viens.

Billy s'en alla. Fernand se mit à s'habiller. Il se hâtait, se dépêchait, pour aller plus vite, il courait après ses effets qui se trouvaient devant lui et qu'il bousculait, qu'il ne voyait pas. Fort heureusement, il ne perdit pas le bouton de son faux coL

DANS LE TEMPLE DE LA VENTE A L'ENCAN

L'amateur ne date pas d'aujourd'hui seulement il a singulièrement évolué avec le temps. Si j'ai écrit < du cousin Pons à M. Durand >, c'est afin de marquer l'antithèse. L'amateur s'appelait autrefois un curieux et l'ensemble de ce qu'il avait réuni « un cabinet i. On dit aujourd'hui « collection Le mot est plus froid. Mais l'amateur lui-même ne s'est-il pas refroidi ?

Le cousin Pons cultivait sa passion du bibelot comme un vice. Et le cousin Pons avait lui-même d'illustres devanciers. Je n'en veux pour preuve que cette eau-forte de Cochin fils placée en tête de la notice de vente des effets curieux et rares » ayant appartenu à ce spirituel chevalier de La Roque, qui fut longtemps directeur du Mercure de Frnnce après avoir perdu une jambe à Malplaquet il n'y a d'ailleurs aucune relation de cause à effet. On y voit ce qu'était alors le cabinet d'un amateur où fréquentaient des amis grands seigneurs, abbés, artistes, gens de qualité. Quant au graveur Wille, fameux curieux lui aussi, ne raconte-t-il pas dans ses Mémoires l'entrain avec lequel il quittait son plat de choucroute pour aller « pousser » un Van der Werff ou un Guido Reni à la vente d'un amateur célèbre ? Je gage qu'aujourd'hui M. Durand, tout collectionneur d'art qu'il se dise, ne quitterait son entrecôte ou sa côtelette que s'il était sûr de faire une bonne affaire.

Je vais vous raconter l'ascension de M. Durand.

M. Durand est venu à l'objet d'art un peu par raccroc. Un jour qu'il flânait dans l'hôtel Drouot, il fut frappé par le prix qu'atteignit une toile de Dupré. Or M. Durand tenait un Dupré de son grand-père, lequel, ayant heureusement spéculé, avait tenté de cristalliser son bénéfice en achetant des tableaux aux peintres notoires de son temps. De vrai, de la débâcle générale car la plupart des peintres n'avaient pas tenu seul le Dupré surnageait. M. Durand, muni de son Dupré, alla voir des experts. Les experts, nous le verrons, s'ils n'ont pas toujours la connaissance exacte des œuvres d'art, ne possèdent pas de maîtres en psychologie. Après avoir discrètement enquêté sur la fortune, d'ailleurs appréciable, de M. Durand, ils consentirent à admettre l'authenticité du Dupré pour se faire un client de son heureux propriétaire.

Mis en vente, le Dupré flt plus de 80.000 francs. M. Durand était mordu. On le vit dès lors à la salle Drouot pousser, avec une bonne volonté qui lui valut la narquoise considération

des marchands associés des tableaux. des saxes, des cloisonnés, des bronzes qu'il obtenait, en gardant le sourire, bien au-dessus de leur valeur. Ce fut la première période de M. Durand, la période où certains verront quelque sottise et que j'estime, pour ma part, tout à fait sympathique parce que sincère. Si, en ce temps-là, M. Durand achetait au hasard, du moins le faisait-il pour son plaisir. Puis, peu à peu, M. Durand évolua. M. Durand eut autour de lui des flatteurs. On commença à parler de ce qu'il achetait, et, sa réputation naissant, il répondit imprudemment à la pression. Un jour, M. Durand parla de < sa collection sans que personne ne sourit. Une autre fois, il risqua « Ma galerie et il ne surprit aucune nuance dg blâme dans le silence respectueux qui l'accueillit. M. Durand se considéra avec moins de simplicité. Il n'était plus seulement « mordu » il était lancé. Ce fut la secpnde période de M. Durand, celle, prévue par les experts, où, grisé de sa propre gloire, il acheta à des prix réellement impressionnants des choses qui l'étaient infiniment moins.

Quand la vanité se met quelque part, il est bien rare qu'elle ne fasse pas de dégâts. M. Durand prêta une oreille complaisante aux solliciteurs. Dès l'aube, il était réveillé par des rabatteurs, lesquels lui offraient un Van der Meer pas moins ou lui indiquaient dans une vente prochaine un Teniers de derrière les fagots. M. Durand supportait les importuns, « marchait » presque à chaque coup et augmentait d'autant sa galerie. A cette époque, M. Durand connaissait encore le bonheur parce qu'il avait conservé l'innocence.

L'illusion est dangereuse à cause du réveil. Un jour, un connaisseur doublé d'un bourru mit brutalement M. Durand devant les faits. Outre les acquisitions douteuses dont se composait sa collection, la plupart des objets, même authentiques, avaient été payés beaucoup trop cher. M. Durand supporta le choc, mais il ne se rendit pas immédiatement. Il ne suffit pas d'un coup d'épingle pour dégonfler un homme de l'importance qu'il avait si chèrement achetée. Tout de même, quelques sondages aidant, la vérité fit son chemin et M. Durand dut reprendre les choses à pied d'oeuvre. A l'Hôtel Drouot, on le vit soudain se dérober aux enchères et les marchands pleurent plus en lui la « poire qu'ils s'étaient habitués à considérer. Ces marchands, de leur côté, ne baissèrent pas immédiatement pavillon. Il y eut lutte. M. Durand monta parfois encore, mais il « plaqua ses rivaux à des chiffres suffisamment élevés pour leur rendre à l'occasion la monnaie

Il se passa la main sur le menton. Tant pis, se dit-il. Je n'ai pas le temps de me raser, ce matin. Rina m'excusera. D'ailleurs comme elle n'aura pas à m'embrasser, ce qui est regrettable, ça ira très bien.

Fernand faisait le noeud de sa large cravate flottante, quand on donna quelques coups de poing à sa porte. Il sursauta, sur ses petites jambes. C'est Billy qui remonte. Il a oublié de me dire quelque chose.

Il courut ouvrir la porte.

C'est toi, Billy Qu'est-ce qu'il y a encore ? ••'

Mais il poussa un plus grand ah d'étonnement et de joyeuse surprise. Toi, Favien Toi Ah tu arrives bien.

XXIII

La courte à l'aimée

Oui. c'est moi. J'arrive par avion. Quel danger court Rina ?

Fernand, pour aller, ici encore, plus vite, voulait dire tout à la fois, s'embrouillait dans ses phrases, mêlait le récit de l'affaire, le coupait d'invectives, menaçait Tonico, la belle Andalucia, tous ceux qui accusaient Rina. Enfin, dit Favien, cherchant à s'y reconnaître dans ce flux de paroles, enfin, voyons, on accuse Rina d'avoir volé le collier de perles de la belle Andalucia. On l'a arrétée ?

Non.

Pas mise en prison ?

Non. Elle était libre sur un banc, dans la nuit. Et elle prend son chocolat à l'hôte'.

Quel hôtel ?

Celui de Billy, qui est un brave garçon.

de leur pièce. Une fois même, M. Durand réussit un c coup Ayant acheté une commode de Vandercruse, il la remit en vente quelque temps après et la fit adjuger à un compère pour ua prix beaucoup plus élevé. L'opération ne rapportait rien sur-le-champ, mais la commode était cotée. De fait, à la deuxième mise en vente, celle-:8 sérieuse, un marchand s'en rendait acquéreur pour une somme supérieure encore. M. Durand se démasqua. Les marchands joués par l'amateur connusrent qu'il fallait désormais compter avec lui. Et c'est sur ce succès que s'acheva la troisième période de M. Durand.

C'est également ce succès qui determina sa quatrième et dernière « époque x. Encouragé par son bénéfice, M. Durand, de simple amateur, est devenu spéculateur. Il n'achète plus pour son plaisir, mais dans l'idée que son achat vaudra plus cher un jour. Qu'il s'agisse d'un bibelot, d'une savonnerie, d'une statuette, d'un tableau, M. Durand ne s'émeut que dans l'espoir d'une plus-value. M. Durand a compris le jeu en quoi il se montre le digne émule de la plupart des collectionneurs d'aujourd'hui. M. Durand a perdu le bonheur qui est de suivre innocemment son goût et il a renié le désintéressement, lequel procure des satisfactions profondes. En comparaison, il ne se sent plus manoeuvré. 11 est des gens pour qui ce sentiment-là balance tous les autres.

Je vous ai raconté la carrière de M. Durand, amateur, parce qu'elle est assez représentative. Aujourd'hui, nombre d'amateurs ne sont que des marchands déguisés. Des marchands ils sont devenus les rivaux, voire ce qui est plus malin les associés. J'en sais qui ne craignent pas de recevoir en dépôt, chez eux, quelque objet d'art et de le vendre avec ristourne à l'antiquaire. Chacun y trouve son avantage. Allez donc rabattre 5.000 francs sur un beauvais au marquis de X. du Jockey ou à M. Y., important industriel, ou M. Z., gros négociant du Sentier ? Le monde tout court n'a plus avec le monde des affaires de barrières infranchissables. Signe des temps ? Sans doute. Mais où sont les rentes d'antan ?

Quoi qu'il en soit, la disparition des véritables amateurs prive l'Hôtel des Ventes d'un pittoresque authentique. Si j'admire que l'amateur marchand ait « d'une passion ordinairement ruineuse réussi à faire un petit métier lucratif je déplore cependant que la Passion cette fois avec un grand P ne joue plus. La lutte limitée à l'idée d'un seul bénéfice pécuniaire enlève de l'animation aux enchères. Le temps n'est plus où l'on applaudissait aux adjudications sensationnelles. Le mécanisme de la concurrence seulement commerciale participe de la froideur des chiffres.

J'exagère, ou plutôt il y a une exception. H y a des ventes, à l'hôtel Drouot, qui réunissent encore de véritables amateurs. Ce sont les ventes de timbres-poste. Ces menus carrés de papier, oblitérés ou non, ont le secret de provoquer aujourd'hui des mouvements d'âme par ailleurs disparus. Je tiens le collectionneur de timbresposte pour un égoïste féroce, un monomane dangereux, un homme à l'occasion cruel, bref un véritable passionné. Et cela, somme toute, est un éloge. Je regrette qu'il n'existe point de psychomètres collectifs. On mesurerait, au moment de certaines adjudications, de quelles rivalités, de quelles jalousies, de quelles haines et de quelles rancunes se compose l'atmosphère, en apparence si tranquille, d'une vente de timbres-poste.

Je le sais par M. C. dont voici un trait authentique.

M. C. avait une filie ravissante il avait aussi une collection de timbres-poste à laquelle il consacrait tous ses revenus et qui comptait parmi les plus importantes de Paris. La fille de M. C. fut demandée en mariage. Elle n'avait pas de dot. Sollicité par le notaire familial de vendre je-ne-sais-quel timbre, de je-nesais-quelle Cerdagne, lequel suffirait à assurer à sa fille un avoir raisonnable, M. C. placé entre la mutilation de sa collection et le bonheur de sa fille, n'hésita pas une minute. Il préféra sa collection.

Sa fille a manqué son mariage. Aujourd'hui M. C. est mort. Alors, que pensez-vous qu'ait fait sa Slie ? Qu'elle a pris sa revanche en épousant quelqu'un de son choix? Qu'elle a réalisé une jolie fortune ? Pas davantage. Mlle C. ayant hérité de la collection, s'y est à son tour

consacrée.

Ça, c'est de la passion

(A suiwe.) L. L.-M. Le financier qui détourna 14 millions fait l'objet de nouvelles plaintes M. Ducastaing, juge d'instruction, a interrogé hier, en présence de son avocat, M- Louis Vaunois, ie financier Georges Fernique, inculpé, on le sait, d'avoir dissipé une somme d'environ 14 millions que lui avaient confiée divers clients.De nouvelles plaintes sont parvenues IAPÊCHEABOULOGH^her Boulogne-sur-Mer, 11 août 1932. Aujourd'hui, à Boulogne, pêche abondante en harengs et merlans. Ménagères, profitez en mangez du hareng et du merlan.

Bon, bon. assez d'explications. Elles sont très claires. mais je n'y comprends rien.

Ça ne m'étonne pas Moi non plus je ne comprends rien à toute cette infamie. C'est pour cela que je t'ai fait venir.

Tu as bien fait. Allons chez Billy. J'y allais justement. Partons. Fernand posa son vaste chapeau sur sa tignasse et suivit Favien.

En courant, Favien t'entraîna vers la rue Fontaine.

Dès l'entrée, ils virent, dans le bureau de l'hôtel, Billy qui, furieux, parlementait avec le gérant, le garçon. Il ne fallait pas le laisser monter.

Nous ne pouvions savoir. Nous avons cru bien faire.

Billy aperçut Favien et Fernand. Il abandonna les gens de l'hôtel et vint au peintre et au musicien.

Il s'est passé quelque chose qui ne me parait pas bon. Je gardais ici la petite Rina et Tonico est venu la prendre. Il l'a emmenée.

Fernand étendit le poing.

Ah le bandit cria-t-fl.

Favien essaya d'être calme. Mais son coeur bondissait d'émotion et de rage. Il venait maintenant de comprendre mieux qu'après le récit vibrant et embrouillé de son ami le danger que courait Rina.

Attendez, dit-il au musicien et au nègre. Attendez. Peut-être Tonico estil venu prendre Rina pour la ramener chez Mme Goudchaka. Nous allons savoir cela tout de suite.

Cordialement, il remercia Billy de M généreuse intervention et, encore

LA RÉCEPTIOM A NICE

DES PONTONNIERS SUISSES Nice, 11 août (dép. Petit Parisien.) Les pontonniers suisses, qui ont réussi à descendre le Rhône de Genève à la mer, à Marseille, sont arrivés à Nice par la route. Ils ont été hier l'objet d'une chaleureuse réception à la chambre de commerce de la part de la municipalité.

LA MORT D'EMILE CHEVALIER N'EST PAS DUE A UN CRIME Le docteur Gautier, médecin légiste, a pratiqué, hier, comme nous l'avons annoncé, l'autopsie du corps de M. Emile Chevalier, ce jeune ouvrier carreleur de Poissy, dieparu depuis samedi et dont le corps fut repêché à Villennes.

Cette opération a révélé que les blessures suspectes relevées sur la tête du cadavre avaient été produites après la mort par des hélices de bateaux. Cette constatation permet de rejeter l'hypothèse d'un crime, admise tout d'abord et rend plus admissible celle d'un accident ou même celle d'un suicide. L'enquête continue.

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Le Milton détruit les germes micro-

en couraat, il entraîna son ami Fernand.

Peu après, il sonnait chez Mme Goudchaka, sans s'arrêter au scrupule de l'heure matinale.

Mme Goudchaka les fit aussitôt entrer dans la pièce qui lui servait de salon.

D'un air assez pincé, elle dit à Favien

Votre visite ne me surprend pas. Je vous attendais. J'étais sûre de vous voir prendre la défense de cette malheureuse.

Je vous demande seulement, madame, en ce moment, si Rina est chez vous.

Non. monsieur, elle n'y est pas et jamais plus elle ne mettra les pieds chez moi. Vous étiez absent. On ne vous a peut-être pas dit toute la vérité. La voici Rina a volé le collier de la belle Andalucia.

Je sais. Je sais que c'est faux, impossible.

Mme Goudchaka ricana

Naturellement, vous prenez la défense de Rina, sa défense contre tous et malgré les preuves. C'est forcé, vous êtes amoureux de Rina.

A ces mots, Favien tressaillit dans tout son être.

Madame, dit-il, vous ne devez pas dire cela. Je crois avoir eu envers Rina et envers Micha la conduite la plus loyale. Je n'ai pas fait de différence entre Micha et Rina. J'ai toujours témoigné la même respectueuse amitié d'artiste à vos deux filles. Mme Goudchaka lui coupa la parole: D'abord, monsieur, cessez, je vous prie, d'appeler cette voleuse ma fille.

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Je n'ai qu'une fille, Micha. Quant il votre Rina, c'est une misérable enfant que j'ai recueillie et, par pure charité, élevée avec ma fille. Voila tout. C'est comme cela qu'elle me remercie de ma bonté, en volant en faisant accuser ma fille. Sachez, monsieur, que Rina est la fille d'une bohémienne, Marinette, qui vendait des fleurs dans les rues, et d'un nommé Bébert, qui est au bagne. Maintenant, si vous vous rappelez que bon sang ne peut mentir, que bon chien chasse de race. vous comprendrez.

Dominant son indignation, retenant Fernand qui sursautait sous ces accusations, Favien, absi calme que possible, dit à la maîtresse de ballet Je venais seulement vous demander, madame, si Rina était chez vous. Je vous réponds qu'elle n'est pas chez moi, qu'elle n'y reviendra jamafa, que je l'ai chassée.

Favien se retira, entrainant encore plus rapidement son ami Fernand. Sur le pas de la porte, il dit au musicien

Nous allons chez Andalucia. C'est là peut-être que Tonico a conduit Rina. La belle Andalucia, qui passait généralement ses nuits dans les établissements dits de plaisir, ne se réveillait que vers midi.

Cependant sur l'insistance de Favien, la femme de chambre dut aller avertir la belle dormeuse.

Le temps de bâïller, de maudire tes gêneurs, de s'étirer, de ramener ses cheveux, de se poudrer, et la belle Andalucia, d'un air alangui, fit son apparition dans un pyjama de dentelles. (A suivre.)


"L ES GAITÉS DE L'ESCADROM"

Noas verrons au début de la saison prochaine « les Gaités de l'Escadron », réalisées par M. Matrice Tourneur d'après Courteline. Parmi les scènes du quartier de cavalerie en voici une qui réunit quelques* uns de ses principaux interprètes MAI. Gabin, Donnio, Raimu et Camus

NOUS DISIONS DONC. Voici la saison terminée. En dépit de la crise, les stars d'outre-Atlantique viennent dans leur vieux pays comme lniss Greta Garbo; sur la Côte d'Azur tels Miss Joan Crawford et son mari Douglas Fairbanks junior, ou plus sim·plement Il Paris à la manière de miss Lilian Gish et de Laurel et Hardy dont, hier, nous avons annoncé la venue.

Que' fut au point de vue production la saison 1931-1932 1 Les bons films ne manquèrent point. Un Après l'amour, comme Au nom de la loi, Faubourg Montmartre, Ariane, Paris-Méditerranée, sans oublier ces émouvantes Croix de bois qui ont mis le point final à la série des films de guerre, puiaque ce

Mlle Yvonne Beyville

film résume tous les autres en un taccourci impressionnant; comme d'autres productions européennes, Tumulte, la Tragédie de la mine, l'Atlantide, le Congrès s'amuse par exemple, ou en Amérique comme Mon homme, Shanghaï-Express, ou l'Homme que j'ai tué ou Jeunes Filles en uniforme prouvent que les metteurs en scène ont assimilé la technique du cinéma parlant et Vont assouplie, commte il y a quelques années ils avaient assoupli celle du film maet.

Insidieuse question Qui interpréta tous ces films De jeunea acteurs venus au cinéma. ou au théâtre depuis peu, ou les « anciens » à la scène on peut être un e ancien et compter encore parmi les jeunes Point de noms nouveaux qui brillent d'un éclat particulier, beaucoup d'artistes de théâtre passés des tréteaux au studio, mais aucun qui ne se soit révélé. Certes Ies proanesses ne manqueait point, une Olga Lord, uns Yvonne ReyviUe, une Rosine Deréan, un Pierre Arnac peuvent espérer beaucoup, mais qui leur apprendra leur métier ? Car n'est pas acteur de cinéma qui veut, aurait-il du talent Car ce talent doit être discipliné, « régularisé par un travail régulier et sérieux.

N'est-ce pas pitié d'entendre ces espoirs de notre écran tôt ou tard les metteurs en acène auront recours à eux vous dire avec le plus grand sérieux et avec, Hélas la plus absolue conviction e Je travaille chex moi devant ma glace Vous figurez-vous un candidat au baccalauréat étudiant tout seul dans sa chambre 1. Je sais un prétendant au titre si envié de star qui, ayant entendu parler d'un rôle possible de légionnaire, avait acquis, je ne sais où, une capote et un képi de la légion, et ainsi vêtu preaaait des poses et grimaçait devant sa glace, ou, saisissant deux revolvera énormes les calibres les plus impressionnants qu'il efit Inzt découvrir hurlait, se démenait devant cette même, glace pour terminer vanné, fourbu, n'en pouvant plus en articulant dans son rôle c GangAprès s'étre cru Garry Cooper

il se tenait pour Georges Bancroft En ces jours d'été, oser parler d'un projet possible d'école de cinéma offi- cielle, d'un conservatoire, c'est encourir le ridicule dx ressusciter le serpent de mer. Mais tout s'apprend, tout même l'interprétation cinématographique comme aussi le journalisme. Le jour où à un metteurs en scène en quéte d'interprètes uns organisation présentera des jeunes gens sachant ce qu'est le studio, de grosses dépenses nécessitées par les essais, la plupart du temps inutiles, qui grèvent lourdement le budget d'un film seront aussitôt évitées.

Et puits, mieux vaut qu'en criant c Gangster » devant leur glace, les futures vedettes effrayent leurs pro- fesseurs, habitués d'ailleurs & de telles exclamations, que leur concierge qui augurera mal et de ses locataires et du cinéma en général.

Jean MARGUET.

LA NUIT IOTA NOUS avïc MARIE BELL et JEAN MURAT

JEAN

dilaLUNS LE (HEF D'ŒUVRE DE JEAN (HOUX

1 JOUI Du PARIS LE FILM CÉLÊBRB DB RENÉ CLAIR

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MILLION UN FI1.M GAI DE RENÉ CLAIR

PAl SUR

LÀ BOUCHE Avec NICOLAS PIMSKY

LA FEMME EN HOMME *vEc(AftMEN BONI «t ARMAND BERNARD

avec AN DP l! LÈFAUP

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en chair et en os les inénarrables LAUREL et HARDY

dans

MAISON DE TOUT REPOS FASCINATION avec

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Certains directeurs de productions usent volontiers de phrases ronflantes pour parler des oeuvres qu'ils ont dirigées. M. G.-N. Ermolletf n'est point de ceux-là, et et, d'aventure, vous qualifiez chef-d œuvre Embrassez-moi il regimbera aussitôt.

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LA CRITIQUE

.Nous avons dit maintes fois ce que nous pensions des adaptations de pièces et i de romans au cinéma. C'est perdre son temps que revenir sur ce sujet. Outre en effet que les chefs de production et la monnaie courante des metteurs en scène trouvent plus commode de bâtir leur nid à la manière des coucous, c'est-à-dire dans celui du voisin, ils s'avèrent par là-même incapables de discerner, parmi les oeuvres inédites et directement écrites pour l'écran. celles qui peuvent apporter à leur anémique pellicule un regain de vigueur, de vie et d'intérêt. Aussi avons-nous bien ri en lisant dans le Courrier cinématographique, reproduite de Pour vous, cette interview de notre Rip national

Je viens de retirer un manuscrit à une grande firme. Les c bureaux » avaient décidé que mon oeuvre était trop subtile, que le public du cinéma n'était pas si malin que ça en quoi ils se trompent bref, que ma petite histoire était une bien belle histoire, mais que si je n'y voyais pas d'inconvénients, on en ferait une autre histoire, qui serait beaucoup plus gentille 1 J'ai répondu aux e bureaux en leur reprenant mon bien, que je savais depuis longtemps que, au cinéma comme au théâtre, il fallait compter avec tous les publics et penser autant à la concierge du coin qu'à à ceux que Molière appelait les « honnêtes gens J'ai ajouté « Molière a fait rire sa bonne et le roi. S'il n'eût fait rire que s3 bonne, il n'eût pas été Molière 1. Messieurs du cinéma, vous pensez trop aux bonnes

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.Poussé comme tant d'autres par le désir de l'aventure, le bon Louis-Frédéric Rouquette quitta jadis son Languedoc natal pour se rendre, ainsi qu'ils disent là-bas, < aux Amériques x. C'était le temps où Jack London écrivait ses mémoires romancés, remplis de batailles entre chercheurs d'or, de randonnées en traîneau sur le «traU» (1), de souffrances indicibles et de joyeux optimisme, Rouquette débarque donc un beau jour à Dawson, au confluent du Yukon et de la rivière Kiondyke, à l'extrémité nord du dominion canadien. Une tempête de neige balaye les rues du village, et c l'Excnange bar fréquenté par les joyeux garçons, résonne du piétinement des danseurs, du nasillement de l'accordéon et des cris des dancing-girls

La porte bon sang la porte 1 Butant sur le seuil, le nouveau venu s'étale de tout son long, ferme la porte et s'accoude au comptoir. Aussitôt les quoli- bets de pleuvoir. Faraud, le mineur loë s'approche en se dandinant, remonte ses socques, chipe à l'inconnu sa consommation, l'avale et la lui souffle au visage I Flegmatique, le c chechaquo » (2) en réclame une autre au barman. L'insolent mineur s'apprête à renouveler la dowteuse plaisanterie lorsqu'un foudroyant crochet du gauche l'abat aux pieds des spectateurs. Stupeur générale. En effet Joë est la terreur du lieu et notre Rouquette, maigre Gascon, n'a rien du champion poids lourd N'importe D tombe en garde et administre au costaud une si magistrale volée que, d'enthousiasme, les Yukoners lui décernent le surnom Batteur de Hurricane », c'est-àdire ouragan

A ce moment précis arrive, dans une

Il Msait chaud lorsque l'on a donné la premier tour de manivelle d'un des intérieurs d'Occupetoi d'Amélie. Sous une toiture qui recevait les rayons d'un soleil Implacable, les projecteurs n'ételent p&3 des appareils faits pour adoucir une température de canicule. Il était bien visible que les réalisateurs et mAme les machinistes ne se défendaient pas d'un c e r t a i n sentiment d'envie en voyant Mlle Renée Bartout et M. Jean Weber, vétus de minces pyjamais, bien agréable privilège d'un scénario providentiel.

Si, la comédie dont le aoênario a été écrit par le dessinateur Vertes, et dont M. Colline interprète les deux rdlea principaus. se trouve déjà très avancée.

clameur de jurons, d'aboiements et de daquements de fouet, le maitre-postier Gregory Land, coeur d'or et tête chaude. Gre([ory apprécie en connaisseur, félicite le < chechaquo Puis. comme il possède un chien dont il ne peut venir à bout Ici, Hurricane 1 s'écrie-t-il.

Vous dites?

Je dis Hurricane.

Ça. c'est drôle 1

Pourquoi drôle ? 1

Hurricane. c'est moi

Et voici comment L.-F. Rouquette pénètre dans les bonnes grâces de Gregory Land, providence des exilés du GrandNord, sorte de grognard condamné à une éternelle retraite de Russie, héros quotidien au service des P. T. T. canadiens Après quoi nous faisons la connaissance de Flossie, dancing-girl du c CaribooKid x, personne fantasque mais animée de sentiments généreux. A sa manière péremptoire. Hurricane-Homme la délivre d'un butor dangereux. Confidences. Chez l'homme et la fille, nous devinons que l'amour a déjà exercé ses ravages. Qu'importe La vie continue, tour à tour décevante et pleine d'espoirs fous. Soudain Rouquette trouve un bon prix de sa concession. Il en profite pour filer dans le désert glacé en compagnie de son ami Land. Aventures. Aventures admirables, où les deux chiens Tempest et Hurricane s'avèrent meilleurs que bien des humains, où Flossie se hausse au niveau des « géants du trail », où toutes sortes de gens simples, rudes et touchants, vous tirent des larmes secrètes et vous consolent de tant d'autres

Vous pensez qu'après cela Hurricane ONZE ANS APRÈS,

M. Henri Baudin reprend dam la nouvelle version des c Trois Mousquetaires le rôle dn comte de Bochefort qu'il a tenu il y a onle ans dans la première version de ce film. Le voici dans son costume d'alors OH 2 VACANCES.»

Sur la Côte d'Azur, M<» Nicole de Bouves que l'on voit actuellement sur de nombreux écrans, dans « Circulez » et Sergent X. joue avec un chien qui, peut-être, sera son partenaire dans un prochain film

ALHAMBRA 60, rue de Malte M- République

ILE MUSIC-HALL

LE CINEMA

SUR LA SCENE

DE ROCROY

le MAITRE MAGICIEN français dans ses nouvelles créations

HARRIS, CLAIRE et SHANNON les splendides danseurs américains NATAL

HOMME OU SINGE ?

Les PUPOSY

dans un pot pourri acrobatique Le populaire chanteur

FRED GOUIN

la vedette dn disque

SUR L'ECRAN

COIFFEUR POUR DAMES avec FEBNAN» GïtAVEY

PERMANENT de 14 h. 30 il; 19 h. 30 SOIREE heures

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ia épouser Flossie ? Que non point 1. Votre benêt, ayant en effet laissé là-bas, ion loin d'Hollywood, une espèce de star le cinéma, pour laquelle il se ronge et :ommet mille folies, s'empresse, mainteiant qu'il est riche, d'abandonner ses amis jour courir vers les palaces californiens 1. Naturellement, il se voit bafouer par la )elle, mais se venge en faisant venir Flos»lie, qu'il épouse incontinent. Par malheur, :es sortes d'unions n'apportent jamais la paix du coeur. Au surplus, le souvenir du Grand-Nord les sollicite l'un et l'autre. Brusquement ils se séparent, et. se retrouvent sur le c trail où ils reprennent leur vie d'aventures.

Ce beau roman, intitulé la Béte errante. vient d'être adapté à l'écran par M. Mario de Gastyne. Trois fois hélas la gageure était apparemment trop forte et Chamonix insuffisamment organisé pour nous restituer la grandiose désolation du Yukon Toutefois, il sied de tenir compte au réalisateur de l'excellence de ses intentions et de l'hommage inclus rendu à la mémoire du vibrant, sincère et si français LouisFrédéric Rouquette

Cette appréhension de l'inédit, du vrai, du vivant, phobie spécifique des actuels responsables de notre cinéma et témoignage de leur paresse spirituelle, ne se fait pas sentir seulement dans le domaine des thèmes et des scénarios, mais encore dans la réalisation de ces derniers. Exemple dès qu'il s'agit de fixer la distribution congruente d'un film, au lieu de se donner la peine de chercher dans la vie les types ou les acteurs épousant exactement les personnages, on fait appel à ce vieux stock de professionnels usés et rebattus, qui constitue la gloire publicitaire de notre cinéma. Du vrai talent et de la vérité toute nue, nul n'en a cure pourvu que la république des camarades y trouve son compte. Si de telles mœurs ne se voient pas réformer promptement, notre cinéma, qui ne bat que d'une aile. connaitra de nouveau les jours sombres de jadis. Voyez les Russes tout ce qui peut contribuer à donner un influx nouveau à leurs bandes contestables est immédiatement mis à con- tribution. Si l'homme de la rue ou de la campagne est l'homme qui convient, incontinent on l'embauche. Nulle prévention, nulle routine, nulle considération seuls importent la vérité et le potentiel de persuation qui s'en dégage. Dernièrement. mon excellent confrère Tourette assista par hasard à une prise de vue au bord de la mer. Une courte scène réclamait le concours d'un vieux musicien et d'une foule bénévole. Audacieux et intelligent, le metteur en scène n'hésita pas à recruter sur place acteur et figuration. Au bout de quelques instants, chacun tenait admirablement son rôle, avec un zèle et une conviction inconnus dans nos studios. Résultat quelques mètres de vie intense et d'hallucinante vérité. Comme si le propre et l'honneur du cinéma n'étaient pas précisément de recueillir la vie avec toute son humble et incomparable saveur Maurice Huer.

(1) Trail piste dans la neige suivie par las courriers.

(2) Cheohaquo, surnom donné aux nouveaux venus dans les places du Klomdyke.

Pour le Slm la Belle Marinière, que H. Harry Lachmann réalise d'après la a pièce de IL Marcel Achard, on a construit en plein air un moulin près duquel s'arrête une péniche. Ce moulin est une reMinstitution remarquabie du fameux moulin de Vernon où. dit-on, au xvr siècle, s'arrêtaient les voyageurs en route pour Paris. Le décorateur Menessier a réussi à donner là une nouvelle preuve de son grand talent.

L'adaptation française de Service secret, film d'espionnage dont M. Gustav Frœlich est la vedette, est terminée et aéra bientôt présentée corporativement.

"L'HOMME QUE JPAU TUÉ

Lors des prises de vues de e l'Homme que J'al tué », qui poursuit au cinéma des Champs-Elysées nue brillante «arrière, le metteur en «cène, M. Ernst lubitseh, ne Quittait guère le studio. Le volet prenant le thé aveo misa Nancy Caroll, soa bmoavante interprète

FILM LÉON POIRIER

AVEC

MARGUERITE DE VAL

A l'Alhambra

Cette semaine, à l'Alhambra, le chanteur Fred Gouin de Rocroy, magicien Harris, Claire et Shannon, danseurs Natal, dont on ne sait si c'est un homme ou un singe, et les Puposy.

Sur l'écran Coiffeur pour dames, avec M. Fernand Gravey.

"SCARFACE" Scarface, la production de M. Howard Hughes, qui connaît en Amérique et en Angleterre un vif succès, sera présenté sous peu à Paris.

Plutôt que de faire appel à des stars » célèbres pour tourner ce film de gangsters, M. Howard Hugées a recherché ses interprètes parmi les acteurs relativement peu connus à Hollywood, animé du désir de trouver des individualités répondant exactement au personnage du rôle.

Le rôle écrasant du « Balafré » est tenu par M. Paul Muni, jeune artiste de théâtre qui avait quitté Hollywood Il y a quelques années déjà après avoir tourne en tout deux films. Miss Ann Dvorak, protagoniste féminine, avant d'être engagée par M. Howard Hug-hes, fut professeur de danse dans un studio d'Hollywood, alors que M. Karen Morley, autre vedette du film, n'avait guère réussi à s'imposer au cinéma. M. Georges Raft était, lui, à peu près inconnu,

i>lrè Ana livorak, ncuvells star,

vedette de « Seartace m

ainsi que la plupart des autres interprètes de ce film formidable.

Le seul parmi les interprètes de Scar/ace qui avait un nom en Amérique est M. Boris Karloff, que l'on peut voir dans Frankenstein où il a créé le personnage du monstre.

Un film de M. de La Fonchardière Plusieurs oeuvres de M. de La Fouchardière notamment la Chienne avait déjà été portées à l'écran. Conquis par le cinéma, l'écrivain voulut produire directement pour l'écran, et, dans son scénario, traiter un sujet humain- un grand sujet la Paix

M. Georges de La Fouchardière n'a pas écrit son scénario pour un film à thèse. Dans Pax, titre du film, nous retrouverons ses qualités d'ironiste mordant s et de romancier, transposées sur le plan cinégraphique. Le public sait d'ailleurs trouver sous l'humour le sérieux qui lui déplairait présenté de pédante manière, aussi l'élément comique aura-t-il sa large part D'autre part, le plein air règne en roi dans Pax, agrémenté de nombreuses scènes- d'aviation et de marine, nous sortant des studios où, depuis l'avènement du parlant, se confinent trop tous les metteurs en scène.

Mmes Gina Manès, Moussia, Nelsen, MM. Clavel, Camille Bert, Charlia et de Pomès viennent de tourner ce film, sous la direction de MM. F. Hélias et Camille Lemoine.

LES DEUX AMOURS DEM.RENÉLEFÈVRE Ce ne sont pas les souvenirs qui manquent à René Lefèvre, mais le loisir de les conter. Il a, de plus, horreur des questionnaires et trop d'instinctive fantaieie pour y répondre avec la gravité qui convient. Diaia en lui laissant l'impression qu'il est « seul », à la façon de son admiratrice dans la spirituelle comédie de M. Henri Duvernois, un biographe bénévole n'aurait guère de peine à recueillir un riche butin, et des plus inattendus.

En dépit de beaux succès sur les scènes de l'avenue Montaigne, on saurait bientôt que M. René Lefèvre n'est pas embarrassé de donner la préférence au théâtre ou bien au cinéma. Au demeurant, depuis ces débuts avec M. Marcel Vandal, qui le comprit immédiatement et décela chez lui un talent dru et sincère, dont il devint par la suite l'assistant, jamais il n'a fait d'infldélité au septième art. M. René Lefèvre n'est pas ingrat, et le cinéma non plus à ses bons serviteurs. Souvenons-nous de Rapacité, Ces Dames aux chapeaux verts, le Million, Monsieur, Madame et Bibi, le Chemin du Paradis et Jean de la Lunt, où René Lefèvre montra tant d'exquise délicatesse.

Il.prépare en ce moment d'importantes productions que Pathé-Natan nous présentera la saison prochaine, la Fleur d'oranger, Sa meilleure cliente, d'après un scénario original de M. Louis Verneuil, l'Ane de Buridan. Le public les attend avec impatience, confiant dans la verve sanis cesse improvisée de son favori, dont la spontanéité au cours des prises de vues force le rire et l'entrain de ses partenaires.

M. René Lefèvre a deux amours, le cinéma et le cheval. Il les mène de concert avec un rare bonheur et le même enthousiasme. Il tournait encore à 3 heures du matin, l'autre dimanche, sur la route de Boissy-Saint-Léger, une scène de Sa meilleure cliente. A 3 heures de l'après-midi, il était en selle sur le champ de courses de Deauville et arrivait au poteau, battu seulement d'une courte tête'!

Si M. René Lefèvre doit prendre quelques jours de repos bien gagnés, je gage à coup sur qu'il les passera à cheval, en songeant aux prochaines création» qu'il doit faire chez Pathé-Natan. Hugues Payée.


AVEC LA GRANDE PYTHONISSE Alexandre Dumas fils et Mme de Thèbes Au cours d'une randonnée de vacances, arrêt à Meung-sur-Loire, à une vingtaine de kilomètres d'Orléans. Meung-sur-Loire Et aussitôt les souvenirs des Trois Mousquetaires me reviennent à la mémoire. N'est-ce pas l'appaçition, dès le premier chapitre, de d'Artagpan sur sa rosse effianquée du Béarn? Et dans ce pays qui se glorifiait du pacifique Jean de Meung, auteur du Roman de la rosé, c'est une révolution les femmes s'enfuient, les enfants crient, les hommes endossent la cuirasse. Fausse alerte la peur se change en curiosité. Plus tard, nouveau branle-bas c'est la querelle du Gascon avec un gentilhomme inconnu, désigné sous le nom de l'homme de Meung » d'Artagnan le poursuit jusque dans Paris.

Et voilà comment Dumas père a conféré la célébrité à ce joli village épinglé sur les rives de la Loire.

Tandis qu'à table, en une savoureuse auberge, nous cherchions à évoquer d'autres épisodes du roman de cape et d'épée, un notable du pays se mêla à notre conversation en ces termes

Mesdames et messieurs, si vous me permettez de vous le dire, Dumas c'est des inventions, mais Mme de Thèbes. c'est du vrai.

Meung-sur-Loire aurait donné le Jour à la célèbre chiromancienne ?

Non, mais Mme de Thèbes s'est retirée ici elle y a vécu pendant la guerre; elle y est morte fin 1916; mais elle dort son dernier sommeil à Paris, au Père-Lachaise.

Le déjeuner terminé, il nous offrit de nous conduire dans le domaine que la pythonisse avait acquis sur ses économies autant que sur celles de ses clientes c'était dans le bourg de la Nivelle, « le Pttft-Aunay une ferme assez cossue, aujourd'hui devenue un élevage considérable de canards et de dindons. Pendant la guerre, la pythie de Delphes pardon de Thèbes avait inauguré ce petit commerce qui, en ces temps jadis, où les denrées étaient rares sur le marché parisien, dut être passablement lucratif une volaille tendre, du beurre frais et des fromages devaient certes rapporter plus que les oracles annonçant la chute des empires et la mort des rois. Il parait du reste que la célèbre devineresse, qui prévoyait l'avenir avec une approximation toujours à deux tranchants, s'entendait fort bien pour signaler huit jours à l'avance la hausse ou la baisse de la douzaine des oeufs à la coque elle savait fort bien profiter des luctuations de la mercuriale et en faire profiter quelques paysans qui la jugeaient une personne c ben convenable m.

Rentré à Paris, je résolus de satisfaire ma curiosité sur le compte de la célèbre devineresse. Qui était-elle? D'où venaitelle ? Pourquoi Mme de Thèbes ? Autant de questions que J'eus la chance de pouvoir résoudre grâce à l'amabilité d'un fonctionnaire en retraite à qui j'avais été adressé.

En vérité, Mme de Thèbes fut une « invention » d'Alexandre Dumas fils. Il est certain que l'auteur de la Dame aux camélias avait toujours manifesté grand goût pour les sciences occultes, pour la sdence de l'avenir. Il tenait cette prédilection de son père qui s était passionné pour le magnétisme au moment où il écrivit Joseph Balsamo. Et puis tout écrivain de théâtre n'est-il pas en proie à la superstition du joueur qui croit aux fétiches pour conjurer le mauvais destin ou se concilier le sort heureux, les cent représentations d'une pièce ?•,

Ce qui est sûr, c'est que Mme de Thèbes ne prit ce nom qu'au cours d'un dîner chez Dumas fils, dîner qui «uj Jjeu en mars 1893. Ce soir-là, Dumas avait convié des amis pour les faire assister à une séance de chiromancie les invités étaient les docteurs Dumontpallier, de l'Académie de médecine, Tripier, Pozzi, Landolf, d'Arsonval, des hommes de lettres, Jules Claretie, Félix Duquesnel et Lambert, le fils du fameux peintre à la mode Louis-Eugène Lambert, le peintre des chats. C'était Lambert qui avait mis la devineresse en rapport avec l'auteur dramatique. Elle révéla, paralt-il, après le dîner. aux uns et aux autres, des faits intimes précis, par la simple lecture des lignes de la main. Elle obtint un réel succès. Le lendemain, Dumas, pour la remercier, lui écrivit une lettre commençant par ces mots Ma chère amie. Il n'en fallait pas plus que cette lettre et la soirée pour que la chiromancienne se considérât comme consacrée. Oui. mais Mme de Thèbes ? Eh bien voici la clef de cette énigme à ce moment-là, Dumas fils travaillait à la Route de Thèbes; une pièce dont le monde du théâtre s'occupa pendant plus de dix ans, parce que son auteur en parlait à tout le monde dans l'espoir qu'on lui fournirait le dénouement dont il était toujours mécontent. La pythie demanda au maître la permission de s'appeler Mme de Thèbes, afin de porter bonheur à l'ouvrage. L'autorisation fut accordée mais Dumas ne termina jamais son dernier acte.

Mme de Thèbes avait jusqu'alors changé plusieurs fois de pseudonyme et même de profession. Née en 1851, elle était la fille d'un menuisier de la rue des Envierges à Paris, un nommé Savary. Ce menuisier du quartier de Belleville avait fait donner à sa fille Annette-Victorine une instruction

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M»' de Thèbes dans le rôle de Gervaise de l' Assommoir a

solide Annette était intelligente et précoce, et ses maîtres furent souvent étonnés par la vivacité de son esprit. Dès qu'elle eut quitté l'école, elle dut gagner sa vie. Elle fut d'abord employée dans une chemiserie voisine du Palais-Royal, puis institutrice dans une famille bourgeoise. Tout à coup, elle est prise par le démon du théâtre elle lâche la famille bourgeoise pour accepter un engagement au théâtre de la Tour-d'Auvergne, berceau de tant de célébrités, puis aux Bouffes-du-Nord. Fille d'un menuisier, elle avait été attirée par les planches. Et ce fut alors la vie aventureuse des tournées. La voici photographiée dans le rôle de Gervaise, de l'Assommoir, à Orléans on la trouve dans le Sonneur de Saint-Paul, à Tours dans le Chiffonnier de Paris, à Blois ailleurs dans le Bossu, dans les Amours dune ingénue. Mais vous chercheriez en vain le nom d'Annette Savary sur une affiche elle avait pris le nom de Dha- lyle. Elle passe en 1883 dans la troupe de Faustine Chartier, la pimpante soubrette de l'Odéon la compagnie Charter parcourt la Suisse.

Il faut croire que les succès de théâ- tre furent loin d'être faciles pour Mlle Dhalyle. Ce qui est sûr, c'est qu'en 1884 elle devient la dame de compagnie et la femme de confiance de la jolie actrice Léo- nide Leblanc. Puis Dhalyle rentre dans le néant. Et c'est Mme de Sauval qui apparaît Mme de Sauval, cartomancienne, 46, rue Làugier. Cette fois ce fut la réussite complète Dumas n'y avait pas été étranger. Mais, en vérité, Mme de Sauval arrivait au bon moment Desbarolles venait de mourir en 1886. Alexandre Dumas fils avait prononcé l'oraison funèbre du célèbre chiromancien il avait entre autres prononcé cette phrase

Un jour, et ce jour n'est pas loin. le nom de Desbarolles, un peu trop accolé aujourd'hui à ceux de Cagliostro et de Mme Lenormand, s'inscrira à côté de ceux de Gall et de Lavater, avec plus de preuves que le premier, avec plus de résultats que le second. >

Et Mme de Sauva], qui assistait aux funérailles, de se dire c Pourquoi ne serais-je pas la continuatrice de ce Desbarolles ? Elle se mit à étudier les ouvrages du défunt. Elle y comprit que la chiromancie résidait presque toute dans la science de l'induction et de la déduction interroger habilement les gens par oui ou par non et savoir ainsi des choses cachées ne fut qu'un jeu pour elle. Le baptême que pèrmit;'BHhas!'4fis cTOfoftria une réputation déjà établie.

Vous savez le reste, la fortune acquise par Mme de Thèbes en déchiffrant le livre du Destin puis, à l'apogée de sa renommée, Mme de Thèbes se retirant pendant la guerre à Meung-sur-Loire, en cet élevage du Petit-Aunay. De ce métier il ne reste dans .l'immeuble qu'une seule trace incrustée au-dessus de la porte, une faïence, une majolique qui montre une antilope, un boeuf Apis, un esclave, avec des signes cabalistiques. Mais, j'y pense, vendre des canards ou des oracles, sont-ce deux professions aussi distinctes qu'on pourrait le supposer ?

Louis Schneider.

Les nourrissons en danger de mort pendant les grandes chaleurs Pour les nourrissons, et particulièrement pour c,eux qui ne sont pas allaités au sein, les chaleurs sont 'redoutables. Durant les chaleurs, les affections du tube digestif subissent une recrudescence marquée. Or, ce sont elles qui provoquent le décès de plus du tiers des nourrissons.

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Pétition pour les plaideuses qu'on empêche de plaider Entrez, un jour d'audience, dans une justice de paix, la première venue, et asseyez-vous bien sagement sur les bancs du prétoire. Selon le quartier, l'humeur du juge, la nature des affaires, le caractère des parties, la manière des défenseurs, suivant aussi votre disposition d'esprit propre et mille autres impondérables, vous vous divertirez ou bien vous vous ennuierez trois ou quatre heures durant. Sous vos yeux défileront, à des rythmes divers, un monceau de chicanes bien propres à vous donner un fier échantillon de la roublardise et de la mauvaise foi humaines. Quelques-unes vous frapperont, oh l un très, très petit nombre la plupart s'effaceront bien vite sar le sable mouvant du souvenir. Mais, ou je veux être pendu, ou en sortant de l'audience un incident demeurera très net dans votre mémoire.

A intervalles répétés, cinq fois, dix fois, souvent vingt fois et plus, lors de l'appel d'une des innombrables causes, une femme se sera avancée à la barre et vous aurez entendu le dialogue suivant

Vous êtes bien madame Une Telle, demanderesse (ou défenderesse} ? Oui, monsieur le président.

Mariée ou célibataire ?

Mariée.

Eh bien madame, où est votre mari ?

Mais. il n'est pas venu, j'ignorais que sa présence était nécessaire.

Avez-vous, au moins, un pouvoir de lui, timbré, enregistré ?

Ma foi non. je ne savais pas non plus.

Vous saurez dorénavant. Aucune femme mariée ne peut ester en justice sans l'autorisation maritale. Revenez à huitaine, avec votre mari ou un pouvoir. Huissier, appelez une autre affaire

Bien entendu, à chaque coup, la plaideuse déconfite se sera étonnée, aura poussé des exclamations, regretté son dérangement inutile, bref fait gâcher deux ou trois minutes. àenouvelé plusieurs fois, l'incident aura sensiblement allongé la durée de l'audience, au grand dam du magistrat et plus encore des justiciables pour ces femmes, c'est une matinée ou un après-midi de perdu.

Puisqu'on ne saurait exiger raisonnablement que tout le monde connaisse les règles de procédure, comment remédier a ce fâcheux état de choses? Il ne semble pas qu'on s'en soit jamais beaucoup soucié. Et pourtant ce ne serait guère compliqué

Il conviendrait d'abord de placer sur les murs des greffes et des prétoires des pancartes rappelant cette exigence de la loi; de plus, chaque personne venant se faire délivrer une citation en conciliation devrait recevoir cet avertissement verbal ou, mieux, écrit. Enfin, car il faut songer aussi aux défenderesses, toute convocation où assignation en justice serait tenue de mentionner cette prudente recommandation. Voilà en vérité un sérieuse économie de temps à réaliser pour tout le monde.

Je sais bien que vous me direz « A quoi bon, maintenant ? Les femmes ne vont-elles pas jouir bientôt des mêmes droits civils que les hommes ? » Hum hum croyez-moi, d'ici là, comme on dit familièrement, il passera encore de l'eau sous les ponts.

La Lyre d'AUace-Lorraine de Paris se rend dans les provinces reconquises La Lyre d'Alsace-Lorraine de Paris, fondée en 1884 par B. Joseph Schimmer, âgé de quatre-vingt-trois ans, doyen des chefs de musique de France,. s'est toujours fait un devoir de représenter l'Alsace et la Lorraine dans toutes les-villes de Prince, pdtir témoigner que les Alsaciens et les Lorrains sont Français et veulent rester Français.

La Lyre d'Alsace-Lorraine de Paris effectuera, les 13, 14 et 15 août. sous le patronage du Petit Parisien, une excursion à Belfort, Mulhouse et à l'Hartmannsweilerskopf, avec son drapeau aux armes des villes de Metz et de Strasbourg et le concours de sa musique (cinquante exécutants), sous la direction de son chef, M. Paul Reinard. Ce pieux pèlerinage, qui eut lieu à Verdun en 1930, sous la présidence de M. et Mme Raymond Poincaré, aura lieu, cette année, sous la présidence d'honneur de M. André Tardieu, ancien président du Conseil, député de Belfort. Son but est de déposer des palmes sur les monuments élevés à la mémoire des soldats tombés au champ d'honneur pour la délivrance des chères provinces reconquises, en témoignage de reconnaissance envers leurs héros libérateurs.

Samedi et dimanche, à Belfort et à Mulhouse, après la réception ofdcielle à l'hôtel de ville, une palme sera déposée sur le monument aux morts de chacune des deux villes. Des concerts seront donnés par la Lyre dans l'après-midi et la soirée.

Lundi 15 août, excursion et dépôt d'une palme à l'Hartmannsweillerskopf. A la mémoire du général Daumesnil La municipalité de Vincennes célébrera, mercredi prochain, le centenaire de la mort du général Daumesnil, le glorieux défenseur à la jambe de bois du château de Vincennes. Un cortège auauel se joindront les descendants du général, ira porter des fleurs au monument élevé, cours Marigny, au général Daumesnil et sur sa tombe, dans l'ancien cimetière.

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FAITS DIVERS L'ex-amie du Portugais

reste en désaccord avec lui

Nous avons signalé que le Portugais José da Costa, menuisier, 5, rue du Parc, à Alfortville, avait porté plainte au commissariat de Charenton, contre sa maltresse, Mme Marie Coquelin, qu'il accuse de l'avoir déménagé « à la cloche de bois et d'avoir fui en emportant 90D francs et son livret de caisse d'épargne.

Mine Marie Coquelin, qui s'est retirée dans un hôtel, 18, rue Cambronne, à Paris, s'est présentée au commissariat de Charenton. Elle a,affirmé que le Portugais ne possédait qu'une valise quand, il y a deux ans, elle se mit en ménage avec lui. C'est elle qui meubla la chambre. Elle ne lui a point volé ses économies ni son livret de caisse d'épargne, qui a été déposé par elle à la poste. Enfin, elle a déclaré que si elle a abandonné le Portugais, ce n'est pas pour rejoindre un autre ami, mais pour fuir ses brutalités.

Comme on le voit, le désaccord persiste entre les deux ex-amants.

Les accidents de la rue

Rue Dauphine, Mme Monique Bertout, soixante-six ans, 8, rue Christine, est renversée par un' cycliste. A la Charité. Carrefour Pennes-Raspail, le soldat Girard Lée, du lrr groupe aéronautique, à ̃'nt-Cyr, qui circulait à bicyclette, se jette sur un camion de la Société parisienne, 44, rue Lafiltte. Blessé grièvement & la tête, le militaire est admis à Laënnec. Circulant à motocyclette, boulevard de Courcelles, M. Henri Alexandre, trentedeux ans, 41, rue du Nord, est renversé par une auto. A Beaujon,

Rue Chardon-Lagache, Mme Fernande Paguet, cinquante-huit ans, 26, rue Polangis^ à Joinville-le-Pont, est renversée par une auto et transportée dans une clinique. Chemin de Drancy, à la Courneuve, deux motocyclistes sont entrés en collision. L'un d'eux, M. Emile Turck. manœuvre, dix-neuf ans, 3, rue du Sergent-Bobillot, a été admis à l'hôpital Saint-Louis avec olusieurs fractures à la jambe gauche. L'autre. M. René Albeaux. vingt-cinq ans, mécanicien, 193. route de Flandre. à Auberl' liera, a pu regagner son domicile après pansement.

Attaque nocturne

Un garçon de café, M. Maurice Tartois, vinst-deux ans. demeurant 25. rue Levert. regagnait son domicile, hier, vers 2 heures du matin, lorsque, boulevard de Belleville. il fut assalili par deux Individus qui le rouèrent de coups.

Grièvement contusionné, le garçon de café a été admis à Tenon. il a déclaré que ses agresseurs lui étaient totalement Inconnus. Disparition d'un jeune garçon La police a été avisée de la disparition du jeune Xaxter Deletang, âgé de quinze ans, qui. depuis deux jours, n'a pas reparu au domicile de ses parents, 19. rue des Bluets. à Créteil. Le jeune garçon mesure 1 m. 55. a les cheveux châtains et porto une cicatrice à la joue droite. On croit qu'il s'agit d'une fugue.

La cambriole

Des malfaiteurs ont cambriolé, l'autre nuit, l'hôtel particulier situé 14, rue Picot, de Mme de Nagy. qui villégiature actuellement au cap d'Antibes. Ils pénétrèrent facilement dans le vaste immeuble en escaladant la prille du jardin et en brisant les vitres d'une fenêtre,

Toutes les pièces ont été soigneusement visitées et le butin, assez important, des cambrioleurs, comprend notamment l'argenterie.

Jean Mainvielle, vingt-six ans, garçon épicier, 13, rue Jeanne-d'Arc, à la Garenne-Colombes, qui avait dérobé 1.600 francs à un camarade après avoir cambriolé sa chambre, a été arrêté et envoyé au dépôt.

Atteint d'un dérangement cérébral, M. Louis Ollié, trente et un ans, tourneur, habitant en hôtel, 21, rue Toffier-Decaux, à Pantin, s'échappa en chemise sur la verrière de l'hôtel, se blessant grièvement à un genou. Il a été admis à l'hôpital Tenon dans un état grave.

Neurasthénique, Mlle Suzanne Bernard, dix-neuf ans, employée de commerce, demeurant 98 bis, rue de Paris, à Saint-Denis, s'est jetée du troisième étage d'un immeuble 1, rue Blanqui. et s'est tuée sur le coup.

Un bébé d'un an. le jeune André Adnot, est tombé dans le canal de l'Ourcq de la péniche convoyée par ses parents. Bien qu'il eût été repêché aussitôt, il a succombé malgré les soins qui lui furent prodigués..

M. Franco, loueur de voitures, 12, rue Toussaint-Féron, a signalé la police qu'un de ses chauffeurs, M. Marcel Fournier. trente-quatre ans, 3, rue Jules-Ferry. à Fontenay-sous-Befcs, n'est pas reparu depuis lundi avec un taxi Citroën 7769 RD-6. Neurasthénlquefwïfs Antoine Métré. quarante ans, se suicide dans sa chambra, rue Michal, en s'ouvrant la gorge avec un rasoir.

Neurasthénique, M. Henri Pépy, gar- çon de café, trente-deux ans, se pend à son domicile, 70, rue de Lévis.

Se trouvant dans l'impossibilité de régler son hôtelier, l'Algérien Saidi Milon, trente ans, manœuvre, 150, route des Petits-Ponts, à Pantin, avait prétendu qu'il avait été dévalisé et avait porté plainte. Démasqué, il sera poursuivi pour outrages à magistrat.

Sous le poids d'une voiture d'enlève- ment d'ordures ménagères, une conduite d'eau s'est rompue, hier matin, impasse Sainte-Félicité, déterminant une inondation et une excavation de deux mètres sur quatre mètres. Le service des eaux a pris immédiatement les mesures nécessaires. L'HOMMAGE DE PARIS A UNE CENTENAIRE M. Paul Fleurot, conseiller municipal, accompagné de M. Delobel, maire adjoint du V. arrondissement de MM. Fourchotte, Régnier et Reneaux, trésorier et administrateur du bureau de bienfaisance, s'est rendu hier rue des Quatrefages, au domicile de Mme An- gelina Vasseur, qui a atteint sa centième année le 8 avril dernier.

La centenaire, entourée de sa fille qui a soixante-qulnze ans et de plusieurs voisins et amis, a reçu des mains de M. Fleurot une médaille de la Ville de Paris, frappée à son intention. Mme Vasseur, qui est née à Bernaville (Somme) le 8 avril 1832, habite Paris depuis 1852.

L'aquarium du musée des colonies L'aquarium du musée des colonies sera ouvert, pendant toutes les fêtes de l'Assomptton, de 14 à 18 heures. Il restera fermé le mardi 16 août..

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A l'ordre du jour la semaine de 40 heures; les lois sociales et leur répercussion sur l'économie nationale; la crise économique.

A la Cité universitaire de Paris La ville de Châlons-sur-Marne, suivant l'exemple du Havre, dë Reims et de Béthune, vient de s'associer à l'œuvre de la Cité universitaire de Paris, en fondant une chambre au profit d'un -étudiant originaire de la ville ou de l'arrondissement de OM> Ions.

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Nantis. Ouv. Crédit. Brevets. Assoc. Com.maniitcs. Avar.c. Achats fondu commerce. Suc f îJslons:_BICA, 15, rue de Milan (»). GROS GAIN réalle. av. capital même UnU3 U.'in minime, touj. votre dimp. Voir ou écr. Bonnet, bd Magenta, paria. •?Al\!a™TIA1îNAIKES' soyez e«r£ Que seul r UiU I lUll l'OFFICK. 2J, fc Poissonnière, va rem. lts fonds dès Il- visite. Taux tmbat. rA\!flTION., EmployéVadmin. Prêt@ imm. PACL, 60, r. château-d'Eau Oét.). IMI17TÇ jour "même Fouet., Emp., Onr. rltu I O servie, p ubl., ch. de fer. Compar. avant trait. NOËL, 4, boul. Saint-Martin. ÂCHAïnBIL£ËTS"nÊrFÔNDSr"ABC. suite Office Coir.morciai, 52, tg Montmartre, 2-6.


BULLETIN FINANCIER L'ensemble de la cote s'est assez nettement relevé bien que l'approche du chômage du 15 août ait limité les initiatives de la spéculation à quelques rachats de vendeurs.

Ce redressement de la cote faisant suite à l'accès de faiblesse de la veille parait avoir été conditionné principalement par les avis de New-York. En effet, la place américaine qul s'était montrée mardi des plus irrégulibres. a retrouvé mercredi un entrain et une fermeté très caractéristiques, les échangea s'étant relevés à 4.400.000 titres. En outre, l'avance des diverses matières a laissé une excellente impression qui s'est traduite, à Londres, par une hausse substantielle des métaux, en particulier du cuivre et de 3'étain et par le raffermissement des caoutchoucs. Dans ces conditions, les diverses valeurs Internationales directement intéressées, ont témoigné d'excellentes dispositions. Le restant de la cote s'est amélioré avec moins de vigueur et il s'est borné à rectifieur les molns-values de la veille. Sur le marché des changes, ia livre a encore gagné quelques fractions à contre 88,92. Parmi les principales variations notons la hausse de certaines rentes françaises comme le 3 et le 4 191S, l'allure

VALEURS SE NÉGOGANT A TERME ET AU COMPTANT TERME 1 COMPTANT TERME COMPTANT TA Ii 1 U K Cour» Cour. Court Court Cours Cour» Cours Cours Méofcl'lflu lour prtcM'Idu tour prtaSd' |dn jour précfri' Uu jour PARQUET ijFord 112 50 1H 60 » DCIDétuel 80 30 80 70 l'euïeot M 70 0» 7S 75 Union Européenne. 421 417 419 422 94 25 9435 0420 94 40 Alierawtae IVi-uag). 535.. 535.. 645.. 1920 10120 10120 10112 Serbe 4 am. 1805 63 l« 54.. 103 80 104.. Turquie Dette Ott. 2605 2460 25 104 10 104 103 95 103 86 Ott. 5 1914. 21 60 20 00 21 60 21 05 00 99 90 99 99 96 Banq.Nat.clu Meill. 1R1 187 CntM* autonome. 50 970 Banque Ottomane.. 435 440 Banque de France.. 11475.. 11575.. 11500.. C'réd. Fonc.EiO Dtien 1985 2080 2000 2085 Banque d'Aleérie. 10140.. 1010& Can.Pac.RaUw2.yCy 332 341 349 B»n«ue transatlant. 401 4M 60 403 400 Centrât Mining. M2 950 Banq.de l'Un Paris. 4S4 4S8 I Moniecatlni 121 120 Coinp. Algérienne.. Rio-Tiato 1424 1469 1450 145S Compt. Nat. d'Esc. liai Aîote Sté Nôtres.. 772 795 775 790 Crert. connu, France. 706 700 Laut. Nitr. Cy Ltd. 62 63 b0 70 Créd.Foiw. de France 055 4S7O 1/10* Royal Dutch. 1515 1685 1524 1575 Crédit Lyonnais 2O."iO UaUtneriea Egypte. 399 417 400 Soolété Générale. 1066 1070 1062 1064

):ente Foncière. B18 630 625 BAN Q U E Bues: 13835.. 14080.. 13875.. H0O0.. Bon» M?T. « "S 1918 20160 208.. 209.. 207.. psrt de fondât. 11790.. 11740 Cairo-Hélior. (eau.) 1051 1080 Société civile. 3300 3S3O 3340 Banq. Nat.d'Egypte 2315 2380 2X70 Est 801.. 800.. Mexfean E.-sIe 3650 3625 86.. VM 831.. fuira Plan» S2 50 Kord 1460 1470 1475 Colombla 60 50 64 61 62 Orléans 935.. 929.. 930.. Concoidla 4450 47 50 4550 46.. fiant a -Fé 1030 1040 1043 1040.. Shell 20S Métropolitain 1229 1230 1220 1236 De Bnere ordinaire. 337 337 331 Xiyonnalm des Eaux 2320 2326 2320 2340 JKersfonteiû 95 95 94 60 Eectriclt* de Paris.. 1020 1040 1025 Eaat Rand 61 60 60 75 62 50 62 Klsctr. de la Seine. 720.. 724.. 715.. 78S Goldflelds 117 50 11T 117.. El. et Gaz (tu Nord. «42.. 688.. 647.. 640.. Crown Mines 488 60 4<>1.. 487.. C'*Gen. (l'Electricité 2180 2215 2170 2200 Rand Mines 334 60 335 Ener. EI.Littor.SKd. 1005 1012 1005 10)0 Johannesburg C. 122 123 124 N..Lum. (LeTriph.) 1900 1927 1005 1925 Caoutchoucs M 88 25 87 Union d'Electricité. S54 63 63 64 Fontes Nord et Est. 645 655 550 Kuala Lumpur Oo'jrrières 371 Paclan* 2M 2P8 I«tl« 475.. 481.. 480.. Tharsln 275.. 280.. 275.. 276.. Boleo. 82.. 8260 81.. 82.. Taramnyika 9t50 fO.. Boml-Maletra 233.. 235.. 226.. IJhartcrert 90.. 91.. il'3.. Etablis». Kuhlman. 405 508.. 495.. Mozambique 28 75 2925 29.. Phosphate* Oafsa.. 390.. 393 TransrMl 108.. 110.. 109.. 10850 Prod. Chlm. d'Aliis. 1360 1400 1S70 1400 I Bruay 233 50 240 Transatlantique ord PI 81 HotehkiMi 11S0 1135 Toitures à Paris. 224.. 221.. 235.. 234.. Hydro-Electr. Cère. 117.. 118.. 120.. AirLiquide 871.. 880.. T. et F. Somiowice. 74.. 78.. 74.. 75.. Citroen (action». 4:8 447 427 140 Oratantlne ÎK 2M 2M 297 Tnbiasprl.-iiéjîié. 214 213 212 VALEURS SE NÉGOCIANT AU COMPTANT VALEUBS I Cours Cours VALEURS VALEURS Obli*. 8 1927.. 501 iAniche 1825 498 Bons Très. 5°ol024 751 Amln 1183 1190 2 Vi 2S2 7%1926 553 50 Cannaux 807.ne 1S04-96 2 V» 277.. 275.. 7°n1927 540 540 iCominentry-Fourc. 820 ijj 348 345 Fonds d'Etat éaiU Orand'Combe 4M.. S 1899 328.. 329.. àl'étrane.dOOdnU: Maries 6M.. S2&2 1904 2 <A 333.. f)'/j% or Omnium d'Algérie. 195J 1005 2 "i S&H 397 T'î% or 1621.. 3180 3145 .Guentour 1450 a 1»'O 2 • 307 307 Bomri.6'>;]nil.l!lJ2 536 1 Rhône-Poolenc 699 ift 1924 6 6°, juin 19-3 535 5W Suer, brésiliennes. 202 203 l<»294'i 6%janT.1924 549 50 coloniales 76 25 901 908 Ouest-Etat 4 Alttnre Havas 870 1930 4 938 934 Tuni» 3 1S»2.. 335 | Pub. pér. Dfflfossés SIS 515.. 50S.. Indochine 3%19O9 | parts 1038 •,«• ̃ & 1918.v il».. 514 U.lUe^onn.-Coloai. S 1906 3 390.. 390.. l»li i- 10'»° ̃̃ :Gal. Lateyette,Act m S 1930 S70 880 67 SO i 'nj«t> 47000.. 48850.. g 10514 S3Ï 938.. 551 Italien 8 Vs %̃••• Coty 220.. 215.. 19324ii% 930.. 931.. .Japon 4 1910 Conso Od» Lacs.. 376.. Potoime7 1927. 1625 1« lOi Astur. d*s Mina».. 130.. 3K.. 32150 Société Marseillaise 605 Eut Aslat. Danois. 1501 1509 2 60 347 rréd.lfonc.d'AlKér. oco 669 ,Royal lluti'îl 1;¡¡.ou.. 15750.. P5\l"<05 2 80 306 370 Bana.Nat.deUréd 31.. 30 Est 6 473.. 197.. 1M.. <'oem. fer tunisiens 402 402 iOflOlS 4 4t5 444 Ést-Algerien 8% 391.. 1 Si 192» 5 971.. Paria. Electrique 368.. 365.. -SiiS 37» 50 Tranaatlantia. 3 170.. 168.. Omnibus 900 1 3 Ârdenru*. 354 359 'Danube Fr. de ïramwkvs. 448 !p.-L.-lf. 3 1855 348 348 E N H A N QUE ÎEessaK. Maritimes IL. 475.. Q Energie Indu«t 20.t 205 5 426 ..I Cniro-Hellop (div.) 1530 Cuivres et Prrite». 255.. 258.. fusion B% 352.. 35» (Hotchinrou 1270 1275 Atniilns 56 5S GO' fus. 3 liouv. :i.>2 ..I Sinnatra rap 860 jSoinowfce 401 410 6 type 1021 471 472 ..II Monaco .Tçumont Midi 6 478 50;] Monaco S", 57: raris-Outreau ,.| –8% 355 .̃ Victoria Chant. de Bretagne 1M ..I 3 iimtreau rnTTT.H Tirs mAnrrq de la Lotte. 'Sord6 ssrieP 488.. Etats-Unis (1 do'.l.) CHANGES de St-Na2alre E. 472 472 1 Angleterre (1 1. st.) 88 8909 Médit-rran 484.. –4°. ii 448.. 451 Aile. (100 relchsm.) Chit.-Cominentrr. 2000 2000 690 17 fév. AlKac.deConst.Meo. G81 086.. S'in.sérieB 405.. 410 Belui'iue <100 bel.) 354 25 Denain-Anxin 1140 1150 2!i% série C 398 ..• [Canada dollar). 20 60 20-d-ïl Pontirlbauq 1605 tf.18 Orléans « 471 4M 1 Danemark (100 c.) 471 471 riven-LIlle» 915.. 451.. 206 Jii-lêrim Mariné 480.. 490.. 399.. 396 i Hollande (100 fl.). 1027 60 1027 50 Montataîre 186 3 "i 376 Horœrie (100 pen.) 445 27-5-31 146.. 3 "1 1M4. 382.. Italie (100 lires).. Montuard-Àuiiôyi 210 –2 Y, BfiO 360 Norvtee (100 cou.) 440 50 44B Senelie -Maubeuce G.C. 3%18oô 50 341 Koumanie (100 Ici) 15 15 2 aoflt ritroSn (part) 7460 Oum 410 409 50 |YoiieosU™ilOOd.) 43 20 27 iulll. Franc des Métaux 1900 1S05 8% nouveau 378 50 374 1 Suède (lOOcou.l.. 460 £h,$ider et 1210 2 «W a» «00£«.l 25 Portugal 1 100 es.) H2 50 28 Julll. 75 10 août I Pulo<jue (100 îlot.) 288 60 10 août

COURRIER DES T Q p AMATEURS DE 1 • i3. F • LES PRINCIPALES

ÉMISSIONS FRANCAISES

POSTE PARISIEN (328 m.

13 à 14 heures, informations et concert de musique enregistrée.

Chantecler, marche (Allier) Pot pourri d'airs espagnols (José Oros) Les Cloche» «le Moscou (Karnanolotf) Alléluia du cheminot (Aristide Bruant) Mon cœur soupire (Mozart) Les airs Salabert Etienne c la Bonne Aventure (Lenoir-Diamant) Lueia (Louis Péguri) Rêves de printemps, chanté par S.-M. Bertin Le Délire, valse (Jos. Strauss) Les Pompons rouges (Mereier^-LeHèvre-Varna-Marc Cab): Il est charmant, valse (Morett!) Donoroo, chanson (Jean Delaunay) Stardngt c Lseur d'étoiles » (Parlsh-Carmichael): 1 mirr*nd«r dcar (Cliffnrd-Barris) Jf vous aime belle Espagnole (Evans-Eerger) Ttj (lancina., foxtrot (Soby et Revel) Nina Kosa, tango (Romberg) Tango des Fauvettes (Btxio) Vleaa do»o (Edouard Uathé) Under a

Cours de la Bourse du Jeudi 11 Août favorable des- banques sous la conduite de la Banque de France (-f-100), du Crédit Foncier (+35) et de la Banque de Paria (+25); le redressement de Citroën (+19), de la Distribution d'Electricité (+40), de la Compagnie Générale d'Electricité (+35), Péchiney (+40), Suez (+245). du Rio Tinto (+26), Royal Dutch (+70) du Foncier d'Egypte (+95).

MARCHES ETRANGERS

Londres. La facilité avec laquelle New-York s'est redressé la veille est favorablement commentée. Aussi, la tendance généraie est-elle meilleure. Les valeurs d'arbitrage sont à nouveau recherchée?. Les valeurs de pétrole sont en vedette. De leur côté, les fonds anglais et les valeurs industrielles locales témoignent d'excellentes dispositions.

Berlin. Le marché est ferme au début. Les transactions sont môme plus actives et l'on enregistre d'appréciables progrès sur un certain nombre de titres, entre autres les charbonnages et les valeurs d'électricité. Puis, en séance, la tendance, redevient hésitante. Clôture Irrégulière.

texan moon, fox-trot (Key Perkins) Zon, un peu d'aïoli (Vincent acotto).

13 heures, revue de la presse du matin. 13 b. 30, cours des valeur!* de la Bourse de Paris informations et publicité. 19 heures, premières Informations et revue de la presse du soir.

19 h. 5. concert de musique enregistrée PréInde. Sérénade Thème varié. Parade* de foire et Fête foraine, de € Kamouna » (Edouard Lalo), interprété par l'orchestre des Concerts Lamoureux.

20 heures. « L'Actualité familiale ». Intervlew de l'abbé Viollet, membre du conseil supérieur de la natalité, sur « L'organisation de la famille. »

20 h. :0, causerie théâtrale par M. Jean lîll'.l- ̃ UdtV.

20 h. 30. irn;ij oirlè du poste et informations.

20 h. 45, concert avec le concours de Mlle Suzanne Bertin, du Trlanon-Lyrique, d'ins Jota (M. de t'al'n) Grr-en (Claude Debussy) Viens, regarde ton jardin (Rimsky-Korsakow): Ilq étaient trois petits chats blanc. (Pierné).

Prélude des « Chants d'Espagne » (Albeniz) Valse romantique (Claude Debussy) Monsieur Beancaire, silection (Messager) Variations sur un thème russe, par dix com-

LE MEURTRIER

DE LA DOMESTIQUE DE LISORES S'EST PENDU

Caen, 11 août (dép. Petit Parisien.) Le meurtrier de la domestique de ferme de Lisores, Jeanne-Marie Brien, s'est fait justice comme tout semblait le laisser présumer. Les gendarmes de Livarot, qui avaient poursuivi toute la nuit leurs minutieuses recherches, ont découvert son cadavre pendu à un pommier, dans un herbage situé à quelque distance de sa demeure. Vincent avait dû se pendre dès la nuit venue.

L'autopsie de la victime, pratiquée par le docteur Loisnel, avait révélé que la malheureuse domestique avait eu la gorge tranchée à l'aide du rasoir trouvé près du cadavre. Tous les muscles du cou avaient été sectionnés, la carotide tranchée nettement et la colone vertébrale entamée. Jeanne Brien avait probablement été tuée pendant son sommeil.

Dans les vêtements de Vincent, on a trouvé une lettre adressée au commissaire de police, avec un timbreposte. Il déclarait qu'il avait agi par jalousie et qu'il ne regrettait nullement son crime. Il recommandait la petite fille devenue orpheline à ses bons soins.

Un ouvrier congédié tire

sur sa patronne

puis va se pendre dans les bois Clermont d'Oise, 11 août (dép. P. Par.) Une tentative de meurtre a été commise ce matin, à 10 heures, rue Joseph-Havy, à Rieux. Remercié, il y a une quinzaine de jours, par sa patronne, Mme Marie Janinon, cultivatrice, Jean Weyegns, soixante ans, ouvrier de culture, de nationalité belge, nourrissait des idées de vengeance. Il ne se promenait que muni d'un revolver, disant à qui voulait l'entendre qu'il allait tuer Mme Janinon. De fait, ce matin, vers 6 heures, au moment où celle-ci ouvrait ses fenêtres, ii lui tira à bout portant un coup de feu. Mais l'arme s'étant enrayée, le projectile resta dans le canon. Jean Weyegns s'enfuit alors dans les bois où, une heure après, les gendarmes de Liancourt le découvrirent râlant dans un buisson. Il était pendu à un arbuste et saignait de la bouche et des oreilles. Des soins lui furent prodigués et il revint à la vie. Il a été mis en état d'arrestation.

Trois jumeaux à Aubervilliers La maman âgée de 24 ans avait déjà un fils de 2 ans

Une espagnole Mme Aurelia Gonzalès, âgée de vingt-quatre ans, dont le mari est débardeur et qui habite 10, impasse du Fort, à Aubervilliers, a mis au monde hier soir, chez elle, trois jumaux. trois garçons.

Les époux Gonzalès ont déjà un fils de deux ans.

La maman et les trois frères, qui ont reçu les prénoms de Donato. Augustin et Victor, se portent bien.

AUX HALLES HIER Baisse de 0 20 au kilo sur la basse de boeuf bavette, 2 50 à 5 paleron, 2 à 5 plate cdte, 2 50 il 5 collier, 2 à 5. Baisse de 0 20 sur le veau, 5 à 10. Baisse de 0 50 sur le mouton, 6 à 12 50. Baisse de 0 30 à 0 50 sur le demi-porc, 7 à 10 50 de 0 70 sur les longes, 8 50 il. 1380; de 0 50 sur les reins, 6 à 11. Baisse de 0 50 au kilo sur l'agneau ordinaire, 6 à 10.

Hausse de 0 50 sur le poulet vivant jeune, 13 à 15 50.

Baisse sur la barbue, 6 à 10 le kilo le bar, 5 à 20 le gros maquereau, 0 50 à 5 petit, 2 à 3 à la ligne, 1 50 à 2 le merlan ordinaire, 0 20 à 0 75 rate, 1 à 2 50. Hausse sur le colin décapité, 8 50 à 14 entier, 1 à 12 la daurade française, 0 50 à 5.

Baisse sur les aubergines, 30 à 60 le cent; les 5Q44|lôp de Paris, Ta SOa Barïbots a Masser du Midi, 120 à 180 le.» 100 kilos pois verts de Paris, h ftO la reine-CSaude des A5pâiteinenfe,*S5O 6fn 3àé tomate dp MidH. 70 i 160 les poireaux de Montesson, 150 à 275 les 100 bottes.

Les beurres fins valaient de 11 80 à 16 SO le kilo ordinaires. -7 à 13 50, et les oeufs, de 260 à 580 le mille.

POUR NOS JEÛNES

LBCTEVR3

Les aventures de Mickey sont parutt en album en couleurs dans toutes les librairiet Copyright by la Petit Parisien et Opéra Mundi Preta

positeurs russea Bouton d'or, suite d'orchestre (Pierné); Sogovis (Albert Roussel) Monsieur Dumollet, sélection (Louis Urge!) Au jeu de pelote (Raoul Laparra) La Korrigane. sélection (Widor) Sérenadr du e Marchand de masques » (Wolff) La Jeunesse Joyeuse (Eric Coates) Danse norvégienne n° 3 (Grieg). Piano Erard. 22 h. 45. dernières informations.

RADIO-PARIS (L724 m. 1). B h. 45 et 7 h. 30, culture physique. 7 h. 46. disques. 12 heures, festival Beethoven: Messe en ré: Kyrie et Gloria; Symphonie no 7 en la: Premier et Deuxième Mouvements; Fidelio: air de Léonore; Bondino pour violun; Eymont.

18 h. 30, cauaerte « Le nettoyage du matériel de laiterie par M. Nottin. Drofesseur à l'Institut national agronomique. ]9 heures, les Vtngt-huit Jours de Clairette (Roger); la Mnscotle (Audran); la Fille de Madame Angot; le Petit Diw (Lecocq) la Prinnesse Jaune (Saint-Saëns) Virginie (Bruneau).

20 heures, les Saisons (V. Massé); les Dragons de Villars (Maillart).

21 b. 30. Scènes napolitaine* (Massenet) Lêda Prairial Danse alsacienne la Désespérée [Trémisot).

BULLETIN COMMERCIAL MARCHÉ AUX BESTIAUX DE LA VALETTE ¡ COURS Orl'ICIELS DE LA COMMISSION DES COURS

I itiintni uni' laiiuî »m£

Bœufs. I.pKi 1381

Vacnes. 535 9G 1.060 235 Taureaux. 240 6Sl

Veaux. 1.524 911.311 185 209 Moulons. 5.036 4201.260 290 3.320 495 Porcs. 2.199IT.V.I2.H5 514 1S0 Cours officiel» 1", Z', quai. offle. extra I VIANDE NETTE iâtrta*

Bœufs. 7.EO 6.50 5.30 8.20 5.08 Vaches 7.30 4.30 8.40 537 Taureaux. 6 » 5.30 4,80 4.1S Veaux. 9.70 7.90 6.90 10.70 6.63 Moutons.. 15.30 10.30 8.50 17.20 S.60 Porcs 10.72 10 » B.86 11.H 7.80

Porcs (le kilo poids vif). Première oualité, 7.50 deuxième qualité, 7.20; troisième qualité, 4.80.

Vente très difficile. Baisse générale. On cote approximativement les 50 kilos Bœuf». Choix, 390 à 420: première qualité, 350 à 380; entre-deux, 270 à 340; fournitures, 240 à 280.

Génisses. Choix, 430 à 450 ordinaires, 380 à 400.

Vaches. Bonnes, 360 à 380 ordinaires, 340 il. 360 médiocres, 270 à 330 viande à saucisson, 100 à 200.

Taureaux, Extra, 320 à 340 ordinaires, 250 à 320.

Veaux. Brie, Beauce, Satinais. 370 il. 450 manceaux, 360 à 440 service, 280 à Agneaux. Extra, 810 à 870 ordinaires, 730 à 800.

Moutons. Choix, 710 il. 780.; ordinaires, 650 il. 710.

Brebis. Bonne*. 400 460 vieilles, 320 il.

Pore» (le kilo vif). Extra, 7 60 à 7 80 maigres, 7 10 à 7 50 gras, 6 80 à 7 Midi. 6 60 à 7 10 Ouest, 6 80 à 7 fonds de parquets, 6 60 à 6 70; coches, 4 20 à 5 20. SUIFS. Paris, 11 août. Cote officielle suif indigène, 43- 1/2, frais fondu de pure boucherie, marchandise franco nue quai Paris. 165.

COTONS. Le Bavre, 11 août. A terme, les 50 kilos août, 236 septembre. octobre. 240 novembre, 240 décembre, 240 janvier, 242 février, 243 mars, 245 avril, 246 mai. 249 juin. juillet, 252. Ventee 1.100 balles.

CAFES. Le Hawe, 11 août. A terme, les 50 kilos août, 244 septembre, octobre, 242 50 novembre, 242 décembre., 235 janvier. 232; février. 280 50; mare, 229 25 avril, 227 75 rial, 226 Juin, 225 juillet, 223 75. Ventes 1.000 sacs. POIVRES. Le Hawe, 11 août. A terme, les 50 kilos Tellirherry, août à mars, 300 Saigon, août à avril, 325, SUCRES. Tendance soutenue. Ouverture courant. 235 50 à P septembre, 230 à 230 50 P octobre, 215 P 3 d'octobre, 215 à 215 50 P 3 de novembre. 216 50 à 216 P. Clôture- courant, 235 à 235 50 P; septembre, 229 50 à 230 P octobre, 215 P 3 d'octobre. 215 P: 3 de novembre, 215 50 P. Cote officielle du disponible 235 50. BLES. Courant, 117 à 119 P septembre. 117 à 117 75 P octobre, 118 à 118 50 P: 3 de septembre, 118 50 à 119 P 3 d'octobre, 119 75 P 3 de novembre. 120 à 120 25 P 3 de décembre. 121 et 120 75 P. Cote officielle du blé disponible 116. SEIGLES, Incotés.

AVOINES, Courant, 79 60 à 80 P septembre, 76 50 à 77 octobre, 77 A 3 de septembre. 78 Il 78 50 P 3 d'octobre, 79 et 78 75 P 3 de novembre, 79 50 P 3 de décembre, 80 50 et 80 25 P.

ORGES BRASSERIE. Ineotées. FARINES, Incotées,

ALCOOLS. Courant, 1.150 a 1,175 septembre, 1.050 à octobre, 940 à 950 3 d'octobre, 950 P novembre-décembre, 925 il. 945 3 de novembre, 930 à 950 3 de décembre. 950 P 3 de janvier. 965 à FARINES PANIFIABLES, Les farines panifiables valent actuellement 184 francs les 100 kilos, soit une baisse de 2 francs. Une blanchisserie incendiée près de Gap 400.000 francs de dégât»

Gap, 11 août (dép. Petit Parisien.) Un violent incendie a détruit, à Chamandrin, la grande blanchisserie des Alpes. Les causes du sinistre sont encore inconnues. Les dégâts atteignent 400.000 francs.

A Quart VICHY-ETAT

LES AVENTURES DE MICKEY

22 h., Ouverture de Patrie; les Pêcheurs de perlea l'Artésienne (Bizet) Liebestraum (Liszt) Ouverture du Songe d'une nutt d'été (Mendelssohn) Capricdoso TOUR EIFFEL (1445 m. 8). 13 h., chroniques diverses.

19 h.. Journal parlé.

20 h. 30. festival de musique russe: Komariuakaja (Glinka-Winter) Snegouratschka (Rimsky-Korsakoff); Sorte Godounote (Moussorgsky-Goldmann) le Printemps (Rachmaninotf) Bcrceuse (Tschaïkowsky) Andante cantabile (Tschaïkowsky-Schmid) Air de la Fiancée du tsar (Rlm3ky-Korsakoff) Tableaux ukrainiens (Alcmenko).

PARIS-P. T. T. (44? m.). 8 h.. Informationa

12 h.. chroniques diverses. disques. 17 h. 43, c L'actualité scientifique par M. Tabard causerie de U. Paul Rives, du Bureau international du travail.

18 h. 15, Radio-Journal de France. 19 h. 30, chronique juridique, par M' André Saudemoct, avocat à la cour chronique du Drovinrial musique enregistrée. 20 h. 15, chronique touristique, par M. Georges Géviîle ta Ftte de la Rosière. fantaisie présentée par ii, Paul WeiL

LES COURSES

Hier à Enghien. Les résultats pBIX DES EPINETTES

1, Etrépagny (Riaud) G 13 > à Mme Olry-Rœderer P 2. Cow Boy (P. Gitton) P 7 » 3. Ciboulette V (Perlbarg).P 4. Duc de Normandie (M. Saint). Non placés Diable Boiteux (R. Céran-Matllard) Candidat III (Chrétien) Eguzon (Verzèle) Damas Rose (V. Devreese) Djinn II (Monclin) Dragon (M. James) Duréea 3' 25", 3' 26" 3' 26" 4/5, 3' 27". Réduction au kilomètre 1' 29' 1/1U. Dix partants.

PRIX DES ARCHIVES

1. Hippocrate (le propriétaire) G 23 > à M. Ch. Freatel P 2. Gaby Belwin (F. Devreese).P 7 50 3. Fribourg (H. Picard).? 12 50 4. Gourgandine (H. Hellard), Non placés Grande Duchesse II (C. Vrommant) Gas Normand (C. Domergue) Grand Norbert (J. Windela) Gournaisienne (G. Monsieur) Gilliath (Demulder) Genève II (A. Deziéray) Furgèle (M. Vandeputte) G. R. (J. Poirier) Germaine P (Janssen); Fontenoy Wilkes (Capovllla) Grognard (A. d'Haene) Fanette II (Vercruysse) Géo M (Th. Monsieur) Flèche d'Eau (A. Sourroubille) Galilée III (Butti) Fraise Blanche (L. Boudet). Durées 3' 32", 3' 32" 1/5, 3' 32" 3/5, 3' 32" 4/5. Réduction au kilomètre l' 34" Vingt partants. PRIX DE MONTMARTRE

1. Garnement (Ph. Hanse) G 40 à Mme L. Moreau P il 50 2. Gournay II (Dumontier).P 3. Gadypile (A. Forcinal) P 9 » 4. Gyptis (R. C^ran-Maillard). Non placés Gaudriole II (M. James) Gao (F. Devreese) Gitane XII (P. Gitton) Grand Mogol (E. Carré) Gangui (L. Boudet) Grinville (M. Saint); Good Bye (R. Plcard); Genêt d'Or (A. Expert) GranOmaltre III (H. Picard) Gil Bird (Perlbarg). Durées 3' 5", 3' 9" 2/5, 3' 11" 3' 13" 3/5. Réduction au kilomètre 26' 1/10. Quatorze partants.

PRIX DE LA VILLETTE

1. Frimont (le propriétaire) G 25 » à M. A. Renard-Manceau.? 2. Fontane II (M. Capovilla).P 32 » 3. Fille Sauvage (L. Gastau).P 12 50 4, Dacor (F.-J. Piétri). Non placés Vénus VI (L. Duriez) Fontanès (H, Bonfils) Durbar (E. Doumen) Florita 111 (Bottoni) Fétiche VI (R. Roger) Dizaine (L. Leclercq) Eric Leyburn (H. Hellard); Eldorado III (Decristofano) Fantaisie II (Netter). Durées 4' 10" 4' 10" 2/5, 4' 12". 4' 14" 1/5. Réduction au kilomètre: l' 28" 1/2. Treize partants.

PRIX DE BONNE NOUVELLE

1. Gigolo M (Ph. Hanse) G 11 50 à Mme L. Moreau.P 7 » 2. Gin II (A. Forcinal) P 3. Fromentières (M. De jean) 4. Eglantine VI (A. Expert). Non placés: Frisson (Desoète) Fauchon (G. Leroux) Feld Maréchal (C. Lemoine). Durées 3' 2l", 3' 24", 3' 26" 4/5, 3' 27" Réduction au kilomètre l' 27" 2/5, Sept partants. PRIX DE RIO DE JANEIRO

1. Faux Bonhomme (H. Masson)..G » à M. J. Cerf P 8 50 2. Enée (Balst) P 2850 3. Folle Nuit (Ph, Koch).P 21 50 4. Capricieuse (Bouley). Non placés Chapotin' (A. Sourroubille) Crésus (L. Souchon) Egine C (R. Céran-Maillard) Due Noir (Vigneaux); Désespoir (Lecomte): Cri de Paris (Verzèle) Duguesclin II (Maximin) Esope (P Finn). Durées 4' 9", 4' 9" 3/5, 4' 10" 2/5, 4' 10" Réduction au kilomètre l' 28" 1/10. Douze partants.

PRIX DE POPINCOCBT

1. Fakir II (le propriétaire) G 23 50 à M. H. Masson P 8 50 2. Fréniches (A. Deziéray) P 3. Egyptus (Carré).? 10 » 4. Fldus Achatès (R. Céran-Maillard). Non placés Franc Picard II (Vaniandeghem) Fils de Prince (A. Eseartial piSre) El Caïd C (P Gitton) Fleuret (A. Choiss?let) Fannette (Bégou) Fils de la Lune (L. Boudet) Fleur Serpolet (Butti) Far West (A. Expert) Eole VI CF. Devreese). Durées 3' 4", 3' 3' 5" 4/5, 3' 6". Réduction au kilomètre l' 3/5. Treize partants.

Hier à Deauville-CIairefontain» Les résultats:

PRIX DES CAPUCINES

1. Hobby (J. Teaadale) G 1B à M. H La Montagne.? 8 » 2. Roi Galant' (H. Howes).P 13 50 3. Brultoç (M, Bonaventure). .P 13, »

RADIO-L. L. (370 m. 1). 12 h. 30 et 20 h. 30. concert.

19 h.. Radio-Gazette.

RADIO-VITUS (307 m.). 20 h. 30, Ubéron (Weber) le Marché persan (Ketel-,bey) Manon (Massenet) Menuet (Valenain) Parade de foire (Lalo> Cavat- leria rusticana (Mascagni) Gopak (Mousaargsky) la Chasse (Paganim Li«U Sérénade espngnole (Ohaminade) Home; Chindi gltocchi Rosita AU al ne Bchiani d'amure Love you 1unny thinr Sous les noisetiers New tiger Ray Roses d'au- tonne Célibataire Vague du soir. RADIO-LYON (291 m. 20 h 30, Pourquoi ne pas m'aimer T (Margw) 7'fj ne sauras jamais (Rico) Mais non. mais non, Madame Toi et moi (Obertteidi le Temps dea cerises (Renard) Petite Brunetfe aux yeux doux (Inlmet) La Vie est un rêne et J'aime une brime (Chantrier) Deuxième RnpsodAe hongroise (Liszt) Septième Symphonie (Beethoven) Simple Avcu (Thomas) les Chérubins (Coupertn) Prtlude à l'après-midi d'un faune (Debussy). RADIO-TOULOUSE (SS5 m.), 12 IL 45. 13 h., 18 h., 19 h., concert

h., Fous reviendrez Ventres noirs Mazurka des fauvettes la Foudroyante

4. Vespro (G. Brillet). Non placés Le Ravisseur (H. Gleizes) Pavot (J. Luc) Morceau de Roi (H. Haës) Ris (G. Cervo). Distances 4 long., i long., 4 long. Huit partants.

PRIX DES OUVRES

1. Arnale (H. Howes).G à Mme M. Cohen P 1510 2. Frago (M Denton).P 3. Bombay ill (J. Luc) P 8 50 4. Miette (R. Lock). Non nlacés Léo-

nard (J. Teasdale); Bayonnals (A. Palmer); Union Jack (R. Oilo) Le Tigre (H. Gleizes) Futile (R. Dornaletche) Gamma (H. Haës) Brunehaut (A. Chapman) Machaon (J Frigoul) Sciectiflc (T. Tuerner). Distances 3 long., tête, 2 long. Treize partants.

PRIX DES TULIPES

1. Eudes (W Johnstone) G 11 50 à M. W. Ryan P 650 2. NIN Tango (M. Bonaventure) P 3. Lancenay (C. Herbert) P 19 » 4. Pomme d'Argent (G. Bridgland).

Non placés Ludmilla (R. Sauvai) Keuvilla.13 (H. Bonneau) Nix (A. Lavialle) Bonhomme (F. Rochetti) Pépita (C, d'Assezat). Distances 3 long., tong., 1 longueur. Neuf partants.

1" PRIX DU GOUVERNEMENT

1. Gallochio (G. 2. Cormoran (A. >

3. Sadak (M. Lynch) 4. Mammée (J. Rosso). Non placés Lanikez (R. Montaron) Rugles (J. David). Distances 1 long., 2 long., 1 long. Six partants. PRIX DU CONSEIL GENERAL

1. Esmeralda (W Sibbrltt) G 23 50 à M. J.-E. Widener P 7 50 2. Semblengue (A. Rabbe) P 6 3. Towanda (B. Rosen) P 6 50 4. The Sentry (L. Robson). Non pla-

cés Necklet (R. Fauvet) Tarascon (M. Lemmery) Meltout (E. Bolasay) .Betluaire (M. Bonaventure) Raffet (R. Sauval). Distances 1 long. encolure. à long. Neuf partants.

Aujourd'hui à Deauville, à 14 h. 15 NOS PRONOSTICS

Prix de Falaise (10.000 francs. 2.400 m.) Kouyrou, Songeur.

l'ru de la Reine Mathilde (20.000 fr., 1.20U m.) Trop Pressé. Trèfle à Quatre Feuilles.

l'rix Guillaume le Conquérant (25.000 fr., 2.000 m.) Ilex, Ultra Violet.

Prix ïacowief (30.000 fr., 1.000 m.) Lord Byron, Evremonde

Prix de Hantingg (handicap, fr., 2.400 m.) Farnus, Bonnet de Nuit. LA NAVIGATION FLUVIALE Yonne: Sens. 1 m. 25.

Saute-Seine Bray-sur-Selne. 0 m. 72 pont de Montereau, 1 ni. 61; pont de Melun, 2 m. 70; écluse de Varenne, 3 m. 15; écluse de Port-à-1'Anglais, 2 m. 96. Basse-Seine pont de la TourneKe. 0 m. 82; pont Royal, 2 m. 52: éoluae de Suresnes, 4 m. 41; barrage de Chatou, 3 m. 28.

Seine fluviale: Andrésv, 1 m. 10: Mantes, 3 m. 37; Méricourt, 3 m. 45; Damery, 0 m. 35.

Grand-Morin: Pommeuse. 0 m. 87. Marne écluse de Challfert, 2 m. 54 écluse de Charenton, 2 m. 37.

Oise; barrage de Venette, 2 m. 54. Long-courriers français

France, doit quit. le Havre le 13/8 p. N.-Y. Lafayette, de N.-York, att. au Havre 14/8. Long-courrlers étrangers

Bmpress Britain, de Québec à Cherbourg, le 11/8.

Europa, de New-York à Cherbourg, le 11/8, New-Y^rk, de N.-York à Cherbourg, le 11/8 Prés. Harding, de N.-Y. au Havre, le Westernltmd, du Havre, le 11/8. p. N.-York. Stuttgart, d. q. Cherbourg p. N,.York. Deutschland, d. q. Cherbourg 12/8 p. N.-Y. Auranin, d. q. le Havre le 12/3, p. Montréal. Postage

Amérique du Nord, Pour New-York, les 17 et 20 /8, via le Havre.

Amérique du Sud. Pour Lelxoès, Lisbonne, Daker, Rio de Janeiro, Santos, Montevideo et Buenos-Aires, le 17/8, via Bordeaux.

Afrique. Pour Dakar, Conakry, Tabou. Port-Bouet. Accra, Lomé, Cotonou, Douala et Lagos, le 6/9. via Marseille.

Indes et Extrême-Orient. Pour PortSaid, Djibouti, Colombo, Pondichéry, Madrai, Singapour, Saigon, Tourane et Haiphong, le vin Marseille,.

APÉRITIF

et

DIGESTIF

(Cay)a) Louise (Charpentier) MireiUe (Gounod) Marche florentine (Fuclk) Union Dupleix (Prodhomme) les Enfants du régiment (Fuclk) la Grande Roue de Montmartre (Vacher) Danse bavaroise (Marceau) le Petit Bat du milieu (Vacher) Du bagout (Peyronnin).

heures, le Roi d'Ys (Lato); la Flfite enchantée (Mozart); le Crépuscule- des dieux (R. Wagner) Eglogue (Rabaud) Sphinx. Valse poudrée (Poppy); le Cceur y est (Parés et Van Parys); Largala notna (Bucino): Asi es la vida (Donato) No me olvides (Charlo); Arrineno (Scalon). 22 heures, le Canari (Poliakin); Ber- ceuse (Schubert); Werther, la Navarraise (Massenet); Reproches d Ninon (Krings); Jamais (Mario Cazes); Te voir (Godhey): Opium; le Retaur d la valse (Charlys); Tu me demandes si je t'aime (Scotto) CibouI tatte (Hahn); le Joar et la Nuit (Lecocq). heures, concert.

0 h. 5. une demi-heure de musique anglaise OiUd J?>hn On Ukla moor baht'at (X.) Magpie's cold fTilsley) Bunhey doodle 1 doh (Sarony) Ca·valleria rusticana (Mascagni) gunny aide up (X.)

.ET ÉTRANCÈRES

DAVE^TRY NATIONAL m. 0.

LA FIN DU CONFLIT SARDINIER Douarnenez, 11 août (dép. Petit Paris.)' Le conflit sardinier est terminé et les marins ont repris la mer aux mêmes conditions qu'avant l'interruption de la pèche.

La drame mystérieux de Cozance Lyon, 11 août (dép. Petit Parisien). Bien que la brigade mobile travaille toujours activement à éclaircir le mystère de Cozance, la journée d'aujourd'hui n'a encore apporté aucun résultat intéressant. Les inspecteurs poursuivent leur tâche avec d'autant plus de persévérance qu'ils sont persuadés que certaines personnes connaissent au moins une partie de la vérité.

COMPTOIR NATIONAL D'ESCOMPTE DE PARIS Société Anonyme

Capital entièrement versé 4M millions Réserves minions Compte des actionnaires millions R. C. Paris N-

SITUATION AU 30 JUIN 1932 ACTIF

Encaisse et Banque de

France 2.556.231.984 Avoirs dans les banques.. Portefeuille et Bons de la

Défense nationale 5.135.432.519 41 Reports 3.100.774 28 Cnrrespondants 96 Comptes courants débiteurs. 60 Rentes, obligations et va-

leurs diverses 1.449.769 79 Participaticna financières.. 6.200.000 » Avances garanties 07 Comptes débiteurs par

acceptations 89.S37.O23 76 Comptes d'ordre et divers. Z3 Immeubles » Fr. 76

PASSIF

Comptes de chèques et

comptes d'escompte 6.629.209.637 44 Comptes courants crédi-

teurs 3.360.003w676 55 Bons à échéance fixe 59.772.950 > Acceptations 89.4U.478 89 Agences hors d'Europe. 16.0-i7.318 5 Comptes d'ordre et divers. 228.134.959 69 Comptes des actionnaires.. 23.462.734 29 Réserves 435.896.700 34 Capital » Fr. 10.241.982.455 75

Par ces temps de crise, il faut être capable de faire tout sol-même, C'est à ce besoin que répond la revue

fois

A titre d'exemple, et pour vous rendre compte de l'utilité de ce journal, de technique pratique, voyez, dans le numéro de cette semaine

La construction d'une petite bibliothèque; Comment imiter les poutres apparente* des vieilles maluons,

et une foule d'articles sur des réalisations différentes, uu récepteur de T. S. F. à quatres lampes sur antenne, des conseils sur la pose des conduites d'eau, dea recettes, des procédés utiles, etc.

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12 h., le Marchand de Venise (Rosse) Vieux Vienne Souvenir (Drdla) Chère Grand'Maman (Langer) Mélodie en la (Rubinstein) Valse lente (Deltbes) Wonder Bar (Katseker) le Dernier Jugement (Sporh) Pastorale de la Symphonie n* t (Widor) Romance élégiaque (Ireland) Largo du double concerto pour deux violons (Bach) Introduction et passacagHa (Reger) Toccata en soi (Dubois).

16 h.. Zànetta (Auber) Andante cantabile pour corde.1 (T3chaïko-w»ky) Sérénade et Colombine (Piernp) Scènes champêtres (Fietcher); Valse tyrique (Slbelius); DaMe des bateleur* (Rîmsky-Korsakpff).

18 h. 30. musique d'orgue de eomoo*)i teura allemands Toccata (G. Muffot) Chacone (Pachelbel) Prélnde choral (Kulsnan) Prélude et Fugue (Bahm). 20 h., relais de QJeen.'s Hall.

23 h.. danses.

Maisons recommandées Les postes-secteur des familles (fruit de 10 Mis d'expérience), fab. française .Itadio Atterna, 184, r. de la Convention, Paris-15*. N. B. Le* firmes admise* dans cette rubrique nous ont soumis leur matériel, qui a été essayé aveo auccda en laboratoire.


ELLE

N'ENGENDRE PAS LA MÉLANCOLIE C'est tout naturel d'être gai

quand on prend de la Quintonine

Quelle belle humeur communicative En société, eHe est le boute-en-train toujours impatiemment attendu. Si vous lui faites compliment de son entrain, elle vous répond « Mais c'est tout naturel, quand on se porte bien » Oui, c'est tout naturel, quand on prend comme elle son verre de Quintonine avant chaque repas. Ce puissant et délicieux fortifiant stimule l'appétit, calme les nerfs, redonne des forces, enrichit le sang, et permet de goûter pleinement la'joie de vivre. En voici un exemple entre mille

« Je n'ai pas toujours été le boute-en-train

que je suis, paraît-il, aujourd'hui. Ceux qui m'ont vue il y a six mois assurent qu'on m'a changé mon caractère. Autant j'étais alors peu disposée d, rire, parce que toujours mal

Avant chaque repas un verre de

Un flacon permet de préparer soi-même Mtf\9* un lifre de* délicieux vin fortifiant pour

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CHEMIN DE FER DU NORD Un jonr 1 la mer. Le dimanche 14 août, la Compagnie du chemin de fer du Nord mettra en marche un train d'excursion à prix réduits, et classes, au départ de Paris, Saint-Denis, Pierrefltte-Stains, Villlers-le-Bel-Gone3se, Goussainville, Louvres, Survilliers, Orry-la-Ville, Chantilly et Creil pour Noyelles (plages de Saint-Valéry-sur-Somme, le Crotoy et CayeuxBrighton) Quend-S'ort- Manon (plages de Quend et Fort-Mahon); Rang-du-FliersVerton (plage de Berck); Etapies (le Touquet-Paris-Piage) et Boutogne-sur-Mer (aller et retour le même jour). Les billets d'excursion aller et retour, pris au plus tard la veille du départ avant 18 heures, comporteront une réduction de 55 à 60 les billets pris te jour du départ ou la veille après 18 heures bénéficieront d'une remise de 50 à 55 Ces billets seront Valables exclusivement dans le train d'excus#ion et dans les trains de correspondance à Noyelles et Rang-du-FIiers pour les points de départ et de destination qu'ils Indiqueront. Ils ne donneront droit qu'au transport des bagages à la main d'un voIume assez réduit. Par exception, les bicyclettes et les voiturettes de mutilés seront acceptées à l'enregistrement comme bagaÎ;ea. Pour les prix et horaires, consulter les affiches apposées dans les gares de départ indiquées ci-dessus.

Fête de l'Assomption (15 août 1932). A l'occasion de la fête de l'Assomption (15 août le service des trains de voyageurs sera le suivant tes trains prévus comme devant circuler les veilles de fêtes seront mis en marche le samedi 13 août. Les trains prévus comme devant circuler les jours de fêtes seront mis en marche les dimanches 14 et lundi 15 août. Les trains prévus comme devant circuler

votre soulagement- immédiat? Migraines

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en train, autant je suis gaie aujourd'hui, mais parce que tout va bien. J'attribue ce changement à la Quintonine, car dès que j'ai commencé à en prendre, l'appétit est revenu, avec une sensation de force .» Mlle Jeanne G UERINA T, à Marçais (Cher). La Quintonine est une nouvelle formule qui combine les vertus toniques du Quinquina, de la Kola et de la Coca aux propriétés recalcifiantes du Glycéro-Phosphate. L'organisme reçoit donc ainsi exactement tout ce qu'il lui faut pour être « remonté », fortifié. Prenez de la Quintonine et vous vous sentirez bientôt calme, fort et joyeux.

les lendemains de fêtes seront mis en marche le mardi 16 août. Les trains indiqués aux affiches comme devant avoir lieu les lundis seulement ne circuleront pas le mardi 16 août, sauf dérogations stipulée aux documents sus-indiqués. Consulter les affiches spéciales pour certaines modifications prévues le samedi 13 août 1932. CHEMINS DE FER DE L'ETAT Excursion» de Paris et de Bouen au Havre et vice vetea par chemin de fer et bateau a vapeur, Profitez des fêtes de l'Assomption pour faire la charmante excursion de la descente de la Seine entre Rouen et le Havre. Pour faciliter cette excursion, les Chemins de fer de l'Etat délivrent de Paris, Rouen ou du Havre, des billets spéciaux d'aller et retour permettant d'accomplir en bateau & vapeur le trajet de Rouen au Havre ou viré v«r« et le «urpluo dU Voyage en cheiniu de fer.

Les prix des billets aont les suivants 10 de Paris au Havre ou vice versa 1" clasie chemin de. ter et bateau, 163 te. 60 i classe chemin de fer et classe bateau, 129 fr. 34 classe chemin de fer et classe bateau, 88 fr.; durée de validité 5 jours.

2° De Rouen au Havre et vice versa classe chemin de fer et bateau, 70 fr. 25; classe chemin de fer et clasae ba- tesu, 62 fr.; classe ctiemim de fer et 2b classe bateau, 44 fr. 50: durée de validité 3 Jours.

Il est égatement délivré des billets aller et retour circulaires (de Rouen à Houen ou du Havre au Havre) permettant de faire l'excursion sur la Seine maritime et la visite de Lisieux, sanctuaire de la Petite Sœur Thérèse-de-I'Enfant-Jésus, où un arrêt de quarante-huit heures est autorisé.

Pour tous renseignements complémen-

Est-ce trop

payé

taires, s'adresser aux bureaux du tourisme des gares de Paris-Saint-Lazare, ParisMontparnasse et Rouen-R. D. à la Maison de France, 101, avenue des ChampsElysées, à Paris, et aux principales agences de voyages.

Chemin de fer de Paris à Orléans GE PEKIGORU EN AUTOCAR. Ctrcùits au départ de Périgueux et des Eyzies jusqu'au 25 septembre Le Périgord, avec ses vieilles gentilhommières, es églises vétustés, ses caimes abbayes et ses vallées riantes ou sauvages, est un pays des plus charmants c'est aussi le plus riche en documents sur la préhistoire. Périgueux, sa capitale, célèbre notamment par sa cathédrale Saint-Front, à coupoles, a été choisie par la Compagnie d'Orléajiâ confine Point départ des -quatre etfflufli automobiles ci-après

1) Vallée de la Dronne (Brantôme, Bourdeille) 2) Vallées de l'Auvézère et de l'Isle (Hautefort) a)-Vallée dé la v"«zêf« (grottes préhistoriques) 4) Vallée de la Dordogne (Beynac, Domme, Sarlot). Ils fonctionnent jusqu'au 25 septembre 1932 leur prix varie de 25 à 48 francs. Les circuits 3 et 4 peuvent être faits avec départ et retour aux Eyzies, véritables capi« tale préhistorique de la France leur prix est alors fixé respectivement à 25 et 33 fr. Pour renseignements et billets s'adresser:* aux agences de la Compagnie d'Orléans, 16 boulevard des Capucines et 126, boulevard Raspail ou à la Maison de France, 101, avenue des Champs-Elysées, à Paris aux gares de Périgueux et des Eyzies et aux principales gares du réseau à M. Gonthier, 63, rue du Président-Wilson, à Périgueux aux syndicats d'initiative de Périgueux et des Eyzies (Dordogne).

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