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Titre : La Voix du combattant : organe officiel ["puis" hebdomadaire] de l'Union des combattants ["puis" toutes les générations du feu, Union nationale des combattants]

Auteur : Union nationale des combattants (France). Auteur du texte

Éditeur : Union nationale des combattants (Paris)

Date d'édition : 1925-09-26

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34399616h

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34399616h/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 3891

Description : 26 septembre 1925

Description : 1925/09/26 (A7,N321).

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6272010m

Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-35522

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 19/11/2012

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CE QU'IL FAUT SAVOIR

CHHOMUE FISCALt La déuiiciion des revenus des valeurs mobilières et le bénéfice passible de l'impôt sur ies bénéfices commerciaux (Loi du 13 juillet 1925, art. 2•)• l ,DQ ¡',(.l"1huables oui ont une comptabilité

réguliôio ei complète, dont les déclarations servent a. ta déclaration du bénéfice fiscal passibi. ue l'impôt oédulaire sur les béoéfl,aes industriels et commerciaux savent que, eMx-e autre avantagea, la déclaration du bénéfice uei permet de déduire du bénéfice imposabltj. ies- revenus des valeurs et capitaux mobiliers ugurant à l'actif de l'éntreprîse.

En eiiiii, ces revenus ont déjà été frappés par rinipuL cédulaire sur les valeurs mobilières ou se trouvent exemptés par les lois en videur ue tout prélèvement cédulaire (valeui s U £ ta t -françaises,- bons de la défense ou renies françaises).

Comllle Ils sonj. entrés au crédit au compte - profits et pertes, pour éviter un double emploi ou une nu pi. si Lion illégale, la déduction totale ètait jus lIA lci autorisée. Cette déduction est confirmé'' pur la loi du 13 juillet 1925 qui, ù'autre pnrl, apporte la restriction suivante : , Les luierêw de valeurs et capitaux mobiliers qui supportent l'impôt de 12 ou qui en sont • légaleiueut exemptés représentent des revehiis bruis et par suite, si on les retranche des v recettes .u.-ea de l'entreprise, il faut, corrélativemuul, iféduire les dépenses et charges de rexpluiu.un du montant de celles qui se rapporaui spéc'iflement cette catégorie de l'events. oi-, pratiquement il est facile de se rendre compte qu'il est :mposSible d'évaluer exiacteiiie.rl ia part des frais généraux (salaire des euipiuyés, loyer, chauffage et éclairage des lfcCu ux affectés d'une manière générale i tous tes besoins de l'entreprise, qui est spécialement nécessitée par la gestion du porte- feuille-titre. 0

-Ces considérations expliquent. les dispositions nouvelles, à savoir que désormes la déduction us revenus mobiliers s'effectuera après que les frais et charges se rapportant à ia gestion" du portefeuille taur -auront été imputés, et la quote part de ces frais et chargea dans le montant total des frais généraux sert i • niremenL calculée en comparant le mootani des revenus mobiliers à celui de l'en»ambli .e::;. produits- bruts de l'entrepr'se.

Un fxdiuple fera mieux comprendre la portée de ce texte : Soit une ci treprise dont les écritures, pour l'exercice lSfci, font ressortir les données ci-

aprés : Recettes brutes ::j.OOO.OOO Frais géaéraèx 5.UUU.UW Bénéfice net 5.000.000 Montait- des levenus mobiliers entrant dans la composition du chiffre 'l'affaires ci-dessus ..•• ..: 2.500.000 Soft 1/10 des recettes brutes.

Quftfe le frais généraux A impatc x revenus mobiliers, aolt 5.000.000 X 1/10 = 500'000 Soninif i N'ii.iire du bénéfice net : itwe (m - 500.000 = *. 2.000.000 Bénéfice imposable : ̃

ft.jD00.njfl - 2.000.000 = 3.000.00a-AÎGts qvj'nntérfeurèmenfc A "'la loi du 13 juillet 1925,. le bénéfice imposable aurait été de : 4.000.WQ - 2.500.000 = ., 2.5.00.000

fl est à remarquer que l'interprétation des mots P--. :'if.s bruts » que nous avons traduits par recette brute peut varier avec le ca- racfère de l'entreprise oonsidérée., et que pour certaines d'entre elles (les banques, les commissionnaires.) « produit brut II devraib se traduire « bénéfice, brut o. Quant aux frais et charges dont il Convient de faire état, ce sont n'vnn manière générale ceux qui flguraTtt pu compte de profits et pertes, sont à retrancher du bénéfice brut pour la détermination Ili béngfice net.

Pour les entreprises industrielles, les frais de fabrication (salaire des ouvriers, force mofrfoe, Pnirritleu de l'outillage) ne stflw pas à répartir comme ¡«actant: directement l'éva-

luation du bénéfice brut.

ba nouvelle loi est donc moins avantageuse que- celle du 31 juillet 1M7 ; elle né fait d'ailleurs que confirmer et légaliser un- procédé de calcul que l'administration employait déjà dans certains cas. -

Ii n'en reste pas moins que la déduction des revenus de valeurs mobilières emme celle des.

intérêts des comptes de dépôts, cautionnements et comptes courant celle des revenus foncIers,ries profits non réalisés en -France, du salaire de la forme et des enfants;" des intérêts payés aux tiers, des amortissements;

reste très intéressante,, et justifie la préférence marquée .par les contribuables soucieux de leurs Intérêts pour la déclaration du bénéfice net comptable.

Raymond MENNETRIER, Licencié en droit, Ex-Contrôleur des Contributions direotes Conseil Fiscal

KM

Emploi obligatoire des mutilés Différentes questions ont été posées au sujet des droits des bénéficiaires de l'article 18 de la loi du 26 ayril 1934, en matière de congé annuel payé, rémunération, salaires de maladie, eto. -

iLe ministre fuit connaître que la titularisation acquise au titre de l'article 18 de la loi susvisée n'entraîne aucun changement dans la.

situation des employés et .ouvriers ; elle "leur assure seulemen1 la pérennité de l'emploi.

Circulaire n° 11499 A J/7 du 9 septembre 1926).

* ** Permissions agricoles Un militaire, qui a obtenu une permission de semailles de printemps de 18 jours a-t-il1 encore. droit à une permission, de moisson, et. si ces permissions entrent dans le décompte des permissions règlementaires.

Réponse. Les permissions accordées par application de là loi du 3 mars i925 viennent en supplément des permissions normales allouées aux militaires du contingent. Par suite, les militaires qui ont déjà bénéficié de permissions de semailles de printemps peuvent encore obtenir des permissions de moissons, mais celles-ci, conformément aux prescriptions de l'article 45 de la loi de recrutement, entrent dans le décompte des permissions réglementaires. -

♦ ** Retour des corps aux frais de l'Etat distinction

Quelles mesures bndgétaires sont prises .ou envisagées ̃ en vue de contribuer aux frais avancés par les familles nécessiteuses ou les veuves pour ramener les corps de. leurs fils ou de leurs époux tués â l'effiiiemi.

Réponse. Il y à Heu de distinguer deux cas : A. Militaires tués à l'ennemi durant la guerre 1914-1919. Ainsi que le prévoit le décret du 28 septembre 1920, rendu en application de l'article 106 de la loi du 31 juillet précédent, l'Etat fait assurer lui-même sur la demande des familles adressée dans les délais impartis, l'exhumation, le transfert et la réinhumatioc des corps de ces militaires dans les cimetières mationaux. Il nrend tous les frais à

sa charge. B). Militaires tués à* l'ennemi postérieurement au 24 octobre 1919. Le transfert des" corps de ces militaires est assuré par les soins de l'administration' de la guerre (direction de l'intendance).

Dans Jes deux cas, les familles qui ont pris sur elles d'effectuer le transfert des corps et en ont ainsî-jassrané les -frais, ne peuvent prétendre à aucun - remboursement.,

- <"t -

Blessés du Maroc - i Pourquoi un soldat, blessé sur le front marocain est-il renvoyé immédiatement sur, le théâtre des opérations, sans avoir au préalable," été versé au dépôt de son corps. (Question du 1er juillet 1925),.

Réponse. 1– Des instructions vont être données pour • que les militaires du. contingent, évacués "du Levant, et du Maroc à 1-eK suite de blessures, reçues ait cours d'opérations ne soient pas renvoyés ultérieurement sur le .théâtre- d'opérations extérieures et soient considérés' au moment de leur 'vacuation comme définitivement rapatriés.

t.

Petite Poste

#

L, C., à Aubenton. Non. Cette personne est bénéficiaire de la loi du 14 avril 1924 sur les pensions civiles.

Charles Cheiiier-Châtain Lomes. N'est pas du ressort de la Petite Poste.

Carlo Marseille. L'augmentation est basée sur le taux de simple soldat. Il n'est pas tenu compte du grade. L'augmentation est de 640 francs par an.

Section U. N. C. Vauz en Couché. Ce n'est pas un droit. Le grandlpère doit adresser une demande. au -Maire de sa Commune en vue de la construction d'un dossier de demande d'allocation pour soutien de famille sous les draneaux. - ,

Parmacie Challans. Il doit faire une aemande pension mais actuellement Il est forclos c'estjà-dire qu'il a laissé passer les délais de mises .en instance de pension. Il lui faut attendre maintenant le vote par le Parlement du projet de loi supprimant tout délai. Ce projet a déjà été votée par la chambra en instance devant le Sénat. Dès maintenant, il peut adresser, par lettre recommandée, une demande pour être examinée par une commission de réforme. du directeur du Service de santé de sa région (probablement la lie). Mais il ne sera convoqué que lorsque la loi sera votée.

G. D. à Aubervillier. Il vous faut introduire un pourvoi devant le tribunal des pensions de la Seine. Pour cela, vous avez un délai de 6 mois à compter du jour où vous avez reçu du Ministre la. décision de rejet. Votre poiirvoi, dans lequel il ne faut pas oublier de demander .l'ass.islance judiciaire doit être

adressé au-Président du Tribunal des Pensions, de la Seint; par lettre recommandée. Ensuite vous serez convoqué devant le tribunal, en conciliation et un avocat vous sera désigné d'office. Mais par suite du très grand nombre d'offaires soumises à l'examen des tribunaux, il vous faut compter au moins un délai de G mois avant d'être convoqué devant le tribunal.

U. N. C. Astatllac. 1° Tout d'abord, il faut que le Pupille obtienne une bourse. Ensuite faire une demande à l'office départemental des Pupilles de la Nat'on. A remarquer que ce n'est pas un droit. Les subventions sont données en tenant compte des ressources et des charges, des tuteurs ou des parents et du travatl fourni à l'écoui par le-pupille.

2o Non.

3° Non.

Secondigné. Io Si l'ascendant dont vous me parlez et dont la femme est décédée avait un certificat d'inscription (titre bordé de rouge avec l'effigie de la République en rouge), ou un livret de pension, il doit retourner ce titre ou ce livret de pension à. la Trésorerie générale de son département accompagné d'un ac!e de décès- de sa femme. S'il avait un titre d'allocation provisoire d'attente (titre blanc avec coupons que l'on touche chez le percepteur) , il doit retourner ce titre à la Section départementale des pensions à Niort accompagné d'un acte de décès de SJ femme. S'il a rempli ces formalités et s'il n'obtient pas satisfaction o'est-à-dire un nouveau titre à. son

nom, qu'il s'adresse au groupe départemental de l'U. N. C. des Peux Sèvres, (vice-président M. Emile Taudière, 8, avenue de Limoges, à Niort). Le groupe départemental fera les démarches nécessaires.

2o Le précompte que vous signalez en ce qui concerne l'ascendant dont vous m'exposez la situation me semble à première- vue .exaot.

N'ayant pas les pièces sous les yeux, je ne peux vous donner d'autres renseignements.

Le précompte provient peut être ae ce qu'elle a touché l'allocation d'ascendant avant 55 ans.

En tout cas, elle ne doit rembourser ce trop perçu que par 1/3 tous les 3 mois. Là encore vous pourriez vous adresser au groupe départemental des Deux Sèvres - qui ferait sûrement les vérifications- nécessaires à la Section départementale des pensions.

F. Manols. 1) Le carnet de SOO francs est porté à d.440 francs avec rappel A partir du 1er janvier 1925. Le livret de 500 francs est porté à 740 francs. Il n'y a plus de rappel. Le point do départ de cette augmentation est fixé au 16 juillet 1925. Quand vous toucherez le prochain trimestre c'est-à-dire le i4 novembre, ces 2 pensions vous seront payées sur le nouveau laux. A-ce moment,-le comptable-payeur vous fera remplir une déclaration et le rappel ne vous sera payé qu'à l'échéance suivante, c'estWirc le 14 février 1926.

- 2o) L'allocation de 400 francs est p. L'lée & 720 -francs avec iappel à compter du 1er janvier 1925. Si l'intéressé a un litre d'aliocaiionprovlsoire d'attente, il doit s'adresser à la Section départementale des pensions. S'il a un certificat d'inscription ou un livret de pension, même procédure que ci-dessus. Le 3 octohre,il touchera son trimestre sur le nouveaù taux et le 3 janvier 1926, le rappel.

Un futur médaillé militaire. lo) Le tableau de concours pour la médaille militaire au titre des réserves années 1925 est paru au Journal Officiel du 11 septembre 1925 page 8907.

2°) Le tableau de concours pour la médaUfe. militaire au titre de la loi du 26 novembre 1924 (c'est-à-dire. réformés pour blessure de guerre ayant moins de 65 d'invalidité) est .paru au Journal Officiel du 13 seplembre 1925 page 8990.

Un agriculteur. La loi du 12 décembre 1922) a mis à la disposition du ministre de l'agriculture un contingent de 200 croix d'offices et de 2.500 croix de chevalier du mérile agricole pour récompenser les pensionnés ayant au moins 30 d'invalidité qui se sont rééduqués - ou adaptés à l'agriculture et signalés pour les résultats obtenus. Adressez votre demande au ministre de l'agricullul'e. par l'intermédiaire de votre Préfet. Joindre copie du titre de pension et certificat du maire de votre commune attestant que vous êtes agriculteur,, exploitant ou ouvrier agricole.

Professeur Ste-Anne d'Auray. Adressez une lettre recommandée au Directeur du Service de Santé de votre région [probablement la lie), pour demander le bénéfice du décret du 19 mai 1925. Vous serez convoqué devant une commission de réforme.

Joseph à Lyon. La l'ste des candidats (si toutefois il y a des. candidats) doit être communiquée par les candidats eux-mêmes ou par les Associations syndicales eu prQfessiOnnelles ou de viotimes de la guerre qui les présentent.

Henri 1916. Les tuberculeux osseux ou articulaires peuvent demander l'attribution du taux de ICO en vertu du décret du 16 juin 1925, (Journal Officiel du 18 juin 1925, p. 5617.

Si vous êtes dans ce cas, veuillez adresser une demande, par lettre, recommandée, au directeur du Service de santé de votre Région pour bénéficier des dispositions du décret du 16 juin 1925.

A. B. C. D. Voici la liste des stations lhel'ma'os qui reçoivent des anciens militaires avec les dates d'ouverture.

1er mai. Vichy, Bourbonne les Bains ; 15 mai. Lamalou les Bains, Royat, ChâtelGuyon, Bourbon l'Archambault, Plombières, Bagnoles de l'Orne. *

25 mai. Capyern.

1er ju'n. Mont-Dore.

10 juin. Barèges.

- Les stations d'Amélie.les Bains, Salles de Béarn et Dax sont ouvertes toute l'année.

Vous devez adresser votre demande au général commandant votre subdivision. Joindre à votre demande certificat de votre médecin traitant avec visa du Maire, une copie conforme du procès-verffiil de la Commission de ré-.

forme et votre état eignalétique vous serez convoqué devant une Commission de réforme en temps opportun. Si vous êtes autorisé à faire usage des eaux, vous serez dirigé sur la station au moyen d'un bon de chemin de fer.

De même pour le retour. -

Un père bien ennuyé. Votre fils étant du 1er contingent de la classe 1927 peut obtenir du ministère de la guerre une bourse de pilotage dans une école civile d'aviation à condition qu'il s'engage, si la loi le permet, par devancement d'appel immédiatement après l'obtention de -son brevet. Demander à adresser au Ministère de la guerre, 12e Direction, 4e Bureau, SMâs 231, boulevard St-Germain. Fournir le ces suivantes : extrait de l'acte de naissance un certificat de bonne vie et mœurs, une attestation de l'autorité municipale constatant que l'intéressé est célibataire français,

né de parents français, une autorisation des parents ou du tuteur et faire connaître la région où l'intéressé désire faire son apprentissage. Enfin il faut subir un examen médical et un examen de connaissances générales. Pendant leur séjour à l'école, les élèves-pilotes sont instruits, logés et nourris par l'école aux frais de l'état et ils. touchent une prime de 00 francs par mois. Pendant l'apprentissage, en cas d'accident mortel, l'Etat alloue une somme de 10.000 'ranes dux héritiers, si l'intéressé est sans charge de 'familles, 30.000 francs si l'élève est soutien dé famille et 50.000 francs ?\ l'élève en cas d'incapacité permanente totale. - ;, j

Jean TLREMON, ! Voix du Combattant 13, rue Lafayette PARIS (9e).

- TOUJOURS LES k-li»-,

Lettre ouverte aux éié anciens Combattants 1

Un de nos camarades de l'U.N.C. proteste, dans la lettre ci-dessous, contre la désignation arbitraire des combattants du Maroc, Nous la reproduisons in-extenso: Une communication du ministère de la guerre, parue dans les journaux de ce matin, concernant les désignations pour • les opérations marocaines, .dit: « Considérant que les contingents pour les opérations en Afrique du Nord sont composés presque uniquement de jeunes- gens n'ayant ni frère, ni sœur, etc.,. » J'ai trouvé ce presque d'une ironie amère, un de mes fils étant parti le mois der-, nier, seul de son régiment sur ordre-mi-

nistéricl. Il est fils d'une famille de cinq enfants, sa sœur ainée est morte à quinze ans; il devrait donc, en profitant de la loi être libérable en novembre.

J'ai fait la campagne 1914-1918 comme engagé volontaire aux 368 colonial et p oAnprr9iais à 53 ans; mon - fils aîné, en-

gagé à 17 ans pour la guerre, a fait 25 mois de service, la plus grande partie en campagne, sur torpilleur, croiseurs-légers, ou chasseurs de sous-marins ensuite, comme chauffeur, poste auquel il fut affecté, bien qu'il eût signé son engagement comme canonnier. Il est revenu épuisé au point que chaque hiver, il est obligé de cesser tout travail pendant plusieurs mois, escomptant une guérison complète qui se fait bien attendre.

Est-ce que ce sont les mêmes épaules qui doivent porter le lourd fardeau?.

Verra-t-on toujours ce scandale du sacrifice imposé aux familles déjà touchées par la guerre?

Des fleurs, de la pommade, c'est, je le sais, notre part, cela ne devrait-il pas cesser?

Daignez agréer, Messieurs, mes meilleures et très amicales salutations.

Un vieux Marsouill.

m' iifjT> anau*!"

La Vie de ru. N. C.

--- ALLIER Section de Gannat 1

Le Bureau de la Section de Gannat, a adressé à M. le Ministre des Pensions la réclamation suivante : Vu la lettre du 1er septembre 1925 de M.

lo Sous-Intendant Militaire de- Moulins, faisant connaître à Madame veuve Guillot, née Marcelle Henriette, domiciliée à. Gannat, route de Poézat : - « Qu'il ne peut lui établir un titre d'allocation provisoire d'attente, les pièces produites ne lui ayant permis de déterminer suffisamment ses droits.

Le dossier a él.é transmis le 31 août 1925 à M. le Ministre des pensions qui doit prendre une décision d'accepta.ti°D:. ou de rejet motivé.

Considérant que Guillot' Pierre a éLé blessé une première fois le -28 août 1914, comme soldât au 98e régiment d'infanterie par balle à la poitrine, certificat de visite de l'Hôpital de Taon du 28 août 1914 (il n'a jamais été fait étal: de cette blessure- par la Commission de réforme.

Une 2e fois au 110e régiment d'infanterie, blessure par balle Fracture commutative de la branche orizontale gauche du maxillaire inférieur, d'hyspepsie oonsécutive.

Considérant qu'il avait demandé depuis très longtemps une visite pour aggravation de son état et que le docteur désigné pour l'examiner n'a pu accomplir sa mission, Guillot étant décédé le 19 juillet 1925.

Les membres du bureau cre la section de Gannat de TU. 'N. C. réunis dans une salle de la Mairie le 7 septembre 1925, prient avec une respectueuse insistance,' M. Ze Ministre des Pensions d'accorder la pension à la Veuve Guillot, née Marcelle Henriette qui a 3 enfants en bas âge et digne du plus grand intérêt, les soussignés et tous les anciens combattants se portent formellement garants que

Guillot Pierre esi bien"dort des suiles tlee 1 blessures de guerre.

*

»* - ## GROUPE DE LA REGION PAAISfEMNE Le Service du Secrétariat est rétabli commg il existait avant la note publiée ici il y a 15 jours.

Service de placement : lundi, mercredi, vendredi de 11 heures à midi.

Ouverture du Secrétariat, tous les jours, sauf le dimanche, de 9 heures à midi et de. 14 à 19 heures.

.*..

Section de Vanve A la suite de la belle fête de dimanche dernier, merveilleusement réussie, nous tenons à nous excuser de certaines lacunes dues à l'affluence et au travail considérable des commissaires. Nous nous excusons particulièrement auprès de la section de Saint-Denis et des camarades

Dans la f osseaux lions de JEAN SUBERVILLE

Un volume in-48 : 5 Francs Voici le livre sur la, guerre impatiemment attendu. Ce n'est pas une œuvre iilspirée par uin parti pris politique: c'est te cri poignant d'une âme restée ouverte à toutes les sincérités dans le fond même du

gouffre tragique.

Ce quil caractérise ce poème, c'est qu'il est profondément personnel, et qu'il s'écarte des divers genres de littérature 4e guerre qui ont foisonné au grand détriment de la vérité à la fois magnifique et terrible. Tortures du corps et de Famé, révoltes devant l'horreur et la trahison, appels de la gloire, rêveries d'.amour.. méditations devant la mort, tout se mêle et s'oppose dans cette poésie en une symphonie éclatante et douloureuse.

C'est assez dire que cette œuvre est unique, qu'elle est l'expression -multiple du sentiment de chacun. Aussi s'adresse-tèlle aussi bien à l'élite qu'à la foule, plus véritablement à tous ceux et à toutes celles qui pnt souffert dans leur chair et dans leur cœur, et dont la vie reste à jamaife suspendue sur l'abîme de sang et de fermes.

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LES Li vres

QctaQic, par Louis - de Robert, (1 vol., 2*35 p.

7 Ir. 50. Edition (Albin Michel.

Le talent d'intimiste 1de Louis de .Robert nous est depuis longtemps connu. Il est le romancier par excellence, de la tendresse ; il est le psychologue subtil de la sensibilité délicate ou maladive ; celui qui, derrière telle faQCd £ , sait nous montrer le déchirement-intériéttr.

ai ce livre, le célébré romancier, en partie se'renouvelle. Nous y trouvons en effet trois parties diverses : Octavie, une nouvelle où nons retrouvons le talent de Louis dé Robert avec la marque d'une puissance augmentée ct d'une délicatesse demeurée subtile Le Préféré, une autre nouvelle où des côtés 4'dbservation malicieuse et d'ironique cruauté ikeim apparaissent ; enfin, dernière partie, sotte le titre» Flânerie au pays basque, le romancier consigne ses impressions au cours d'un séjour qu'il fit chez le très grand et regretté Pierre Loti. Il y a là des notations de paysages qui sont comme réfractées à travers le tempérament de l'écrivain et dent l'impression est fort curieuse.

Le sujet dXDctavie Y Un vieux sujet, mais trttté de manière si personnelle et approfonIfie qu'il vaut toute nouveauté:" Philippe, trente-cinq ans et Martin, vingthutt, sont liés depuis quinze ans par une amitié fraternelle. Philippe se marie. Martin déteste l'intruse Jusqu'au jour où il fait sa connjt&eance. Alors il s'efforce encore de la détes-, tet: oe n'est plus qu'une attrtude. Il l'aime.

Ctelle-oi, Octâvle, provoque une explioation de celui dont elle se voit haie. Aveu de Martin. qui est désespéré. Stupeur, puis .ravissement d'Octayie qui trouve en ce jeune homme l'être que toujours elle rêva de rencontrer. De teaies leurs forces, mais en vain, les deux amoureux luttent contre le sentiment qui les emporte. Seule l'amitié de Martin vpour Philippe l'empêche de commettre une lQcheté définitive, Et le mari tâchera de sauver sa femmô, de la sauver moralement et physiquement.

Lutte angoissante, mais vaine ; lutte de quinze mois. Physiquement, Octavie est sauvée ; moràement elle n'a pas cessé de souffrir et dé .çmll-ifer-d'étre unie à celui dont eUe est sépofrée. Affaibli moralement et ruiné physiquejnânt, Philippe est soudain terrassé par la ma-

r

ladie. Il n'a plus qu'un désir : unir ces deux êtres qui s'aiment et-qui se sont montrés dignes de son affection et de son estime,, dignes aussi du bonheur. Vaine espérance. Il meurt subitement sans l'avoir réalisée et la triste Octavie apprendra que celui qu'elle aimait est mort tragiquement en s'efforçant de la rejoindre.

Noble histoire d'une poignante profondeur d'émotion. :.

LE Préféré, seconde nouvelle du livre, est le récit de l'existeiïbe, sorte de parallèle, de deux frères dont l'un est vertueux et triste, dont l'autre est vicieux, mais souriant et charmeur. -

Naturellement, le préféré de sa mère, c'est le seoond. Celui-ci a toutes les douceurs et \J'autre toutes les rebuffades.

Et il en est de même dans la vie où le vertueux Emmanuel obtient difficilement justice et où le noceur Félicien échappe de justesse gentleman cambrioleur à la Justice des hommes. Un accident d'automobile met d'ailleurs fln aux exploits du CI Préféré » ce qui permet & sa mère de le pleurer en lui attribuant toutes les vertus.

Œuvre fouillée, pittoresque et malicieuse.

Et enfin, il y a cette F'anerie au pays basque pour laquelle Louis de Robert se montre un délicieux, charmant et sensible compagnon le voyage. Cela est. en vérité, frémissant de vie. et nous avons l'impression de nous déplacer nous-mêmes au long des paysages ensoleillés de la ftontière espagnole.

* f* La Rédemption, roman par Paul Lebois, i vol.

'246 p. ; 8 fr. Edit. Pensee française.

Al Paul Lebois a éorit consciencieusement ce roman auquel-il. manque peu de chose pour être une œuvre de valeur.

L'action est située en Haute-Bretagne : population Celle, être .rudes.

•Elisa, jeune fomm séduisante et douce est m'ariéie au rude Jean Giraud, fermier. Brutalisée, bafouée, elle, la tendre pour SQn mari et pour son jeune flls, elle ne trouve pas même un appui auprès des deux prtitres à qui elle se confia. ,

Un valet de ferme, Alexis revenu de la guer-, rc comihe sous-officier, garçon sensible, et distingué assiste au calvaire de cette femme. Il l'aime respectueusement. Un soir Elisa mise à la porte par son mari, et désespérée, veut mourir. Le retour Inopiné d'Alexis la jette pantelante, puis amoureuse entre les bras de celui-ci.

Une fille que le garçon de ferme dédaigna

révèle au mari son .nfortune. Celui-el, peu après, en acquierna certitude ; et, devant les eoupab'és cet uomme brutal sé montre à pré- sent doux, très digne, plein de grandeur d'âme.

Dès ce moment, il sera pour sa femme un mari prévenant, délicat et celle-ci lui rendant justice .est prête à lui redonner son amour lorsqu'il meurt accidentellement.

La rédemption du mari sera suivie de celle de la femme. Et lorsque un an plus tard, fldèle à son engagement envers elle, Alexis revient. Alexis qui dans- l'intervalle est devenu amoureux d'une fraîche et délicieuse jeune fille elle aura le courage de se séparer de l'homme qu'elle aima, et restée fidèle au souvenir de Jean, le mari rénové, elle élèvera ses enfants, #0' la. fierté du double devoir noblement accompli. »

L'oeuvre, nous l'avons dit, est consciencieuse ; il y a des descriptions de la Bretagne, contrée, us et coutumes, habitants aussi, solidement brossées ; mais la' partie psychologique est traitée de façon sommaire et parfois un peu conventionnelle.

Le retour du mari sur lui même ne s'explique. guère : une telle mansuétude après une telle brutalité nous surprend.

En revanohe l'idylle entre Alexis et Odette est charmante et- le renoncement dTBlisa e6t heureusement conduit. -

***

Jacques et sa mère, par Etienne Michel, (i vol.

192 p. 4 fr. France Edition).

Une étude de mœurs provinciales, écrite d'une plume rapide, comme un reportage.

En 1878, AméPe Vidal était une jeune fille mignonne et élégante. Fpousée par Henry Houvray, journaliste provincial noceur et blasé, elle a eu une année de bonheur. Manquant des qualités qu'il eut ItaUu pour retenir à la, maison un personnage de nature bohème, la jeune femme est bientôt délaissée. Elle reporte toute son affection, une affection inquiète. jalouse et tyrannique sur Jacques Rouvray, l'enfant qui est né du mariage. Et c'est l'histoire de cette jalousie que nous conte le livre, jalousie de la mère restée une femme malgré elle et s'opposant de toutes ses forces à ce qu'une autre femme, mattresse ou épouse lui prenne ce Jacques qu'elle adore. -

Malgré elle, le jeune homme ira vers son destin : d'abord un amour platonique et un peu ridicule pour une flemme de théâtre ; puis, quand Jacques s'est enfin révélé à luimême, son amour véritable pour une jeune

:fille très pure et très droite, Lucie Roilet avec laquelle il se mariera.

-Ce petit roman agréable et vivant et dont la mère de Jacques elle-même tirera ltt morale nécessaire dans une lettre finale ne s'attarde pas en descriptions ou en psychologues complexes.

Il est ôimplc, clair, direct et se lit aisément.

Albert WILIÆMiET.

Le - Théâtre

Théâtre Fémina Il Agnès et son Chat » Comédie musicale en 3 actes de MM. Régis Gignoux et Colline d'après un eontre de M. Emile Huard. MtlSiqge de M. Paul Cavabre.

Nous n'en sommes encore qu'aux escormouches. Les Directeurs avant de faire donner la Garde, tfttent le terrain, se tiennent sur une prudente réserve. lis procèdent un peu à la façon du baigneur qui s'assure' que l'eau est bonne avant de plonger, Le publloi .cette entité redoutable, est si bizarre, si capricieux. Et puis, il y .a aussi le facteur: chance, qui entre pour beaucoup dans le sucoès ou l'échec d'une saison. On n'a encore jamais pu pénétrer exactement la cause profonde qui ifait que le public délaisse subitement tel ou tel théâtre, pour se précipiter, en foule, dans tel ou tel autre.

0.\1. André uaunard, le très averti, et très sympathique directeur du Théâtre Fémina, vient, en cette période pré-saisonnière, de donner un premier coup de sonde, avec: « Agnès et son chat ». Je m'empresse de- vous dire qu'il n'y a dans ce titre auoun sous-entendu. L'œuvrette de MM. Gignoux et Colline chose fort rare de nos jours peut être entendue par tous. D'aucuns, habitués au poivre de Cayenne la trouveront sans doute un brin naïve. Pour nous qui. avons pas laissé de déplorer souvent - la quasi-disparition

des spectacles de familles, nous savons gré aux auteurs d' Agnès et son chat a, d'avoir fait effort pour réagir contre le débraillé de plus en plus grand, des pièces A couplets dont on nous sursature depu's quelques temps.

Le seul point sur lequel nous chicanerons, c'est d'avoir traité sur le ton de la oojnédie un sujet de farce. 14 où Us ont essayé de mettre de l'esprit, il eut 'falli}, de la truculence. Quant au oompositeur M. Paul 14vabre nous lui ferons crédit jusqu'à sa prochaine

partition, car celle-ci est vraiment trop dénuée de personnalité. On le sent plein de bonnés in (entions, mais hélas 1 elles restent irréalisées.

L'intrigue d'« Agnès et son Chat » est tirée d'un conte de M. Emile Dùard. En voici l'essentiel : Agnès aime son mari Henri. Malheureusement Henri est officier de marine, et ses longues absénces - l'absence est le plus grand des maux sont mal supportées par Agnès qui s'ennuie. Qui dira jamais ce que le spleen a pu faire faire de bêtises aux femmes. Agnès, cependant est restée fidèle à Henri, et elle a en cela bien du rmite.. car ses bonnes amies, Miges Bijou, Souris, épouses plus que volages, ne se font faute de lui chanter les charmes de l'adultère ; elles sont d'ailleurs persuadées qu'un certain Achelle de Kéracadeo est son amant. Il n'en est rien.

Agnes tolère les assiduités du vieux beau entiché de sports, uniquement pour meubler sa solitude et tromper son ennui. Petit jeu dangereux. Un faux pas est si vite fait Mais Agnès est superstitieuse et toujours un signe,

un avertissement au moment psychologique.

la sauve de la chute. Voici qu'un jour, par téléphonie sans fil il faut être moderne Henri annonce son arrivéeJl arrive en effet par avion. Nouvelle lune de miel pour les jeunes époux. Mais Henri prend ombrage de la pré.sence d'Achille de_Kérakadec, d'autant plus que trois oocus notoires : MM. Bijou, Troin, Souris, fondateurs d'une société de secours mutuels pour maris trompés, viennent lui présenter leurs condoléances. Il les jetterait dehors, n'était son domestique hindou Slima, qui a lui-même appris, à l'office, l'infortune

de son maître. Henri furieux plante là sa femme, et s'en retourne, {Agnès desssperee, se retire dans. sa chambre coucher et pleure le départ de l'ingrat. Aohillè en profite pour faire ses offres de service, ayant soin de griser au Champagne celle qu'il convoite. On frappe. Coup de tliéâtre I C'est Henri, suivi de son fidèle Slima, qui revient. Achille n'a que juste le temps de fuir. Henri avant /le s'éloiarncr DOUI' toujours. veut absolument sa-

voir s'il Jiest ou sll ne l'est pa^ Il a imapa-- Il a finaginé le stratagème suivant. 11 fait cro're a Agnès que Slima, possesseur des secrets des fakirs, lui a préparé un philtre. SI Agnès est coupable, dès qu'il aura bu ee philtre il sera transformé en chat Si elle est innocente, il n'arrivera rien. Sous l'empire de l'ivresse: JVgnè8 croit Henri, et, au moment ou il Ingurgite Je pseudo-philtre.^ elle s'évanouit. Bonne affaire 1 Henri s'empresse de placer un jeune mawq. ayprès de sa femme, et se retire. Le

»

lendemain matin Agnès la superstitieuse, trouve, navrée, le chat l'onronnantiet oroit à la métamorphose. Ses amies craignent poiir

elle la folie, et pour la sauver, font mjaUler sur les toits une chatte. Inutile de dire qué le le matou se sauve, au grand désespoir d'Agnès, qui décide de porter le deuil 1 suffisamqicnt convaincu de la fidélité de sa femme, Henri réapparaît, il n'a pas de mal t ne faire pardonner sa-petite superoherie. Et c'est

de nouveau. le parfait amour.

Vous voyez. je vous le disais bien,, ce n'est pas très méohant.. En tout cas cette aimable dkuvrette a permis à Mlle Mary Dubas et M.

Jacques Destrel de se révéler à nous, comme dé parfaits interprètes de comédies mûslcales. Etant donné la vogue actuelle de ce genre de productions, ce ne sont pas les engagements qui leur manqueront. Le comique de M. Marcef Vallée est très cocasse, mais, pour Dieu, qu'il soit plus sûr de son tegte t revenir. Compliments à Mmes iPellaorer, Araber, Bernard et à MM. Lecomte, Scott, Pons, Victor.

i

l' * , - .* XQU'YU. - Reprise de « La Gin », Pièce en 5 actes de M. Jean Rlphepin. 1 Qui ne connait le sujet de « 1 a Glu? » Sujet profondément humain, traité de main de martre avec un art sobre et puissant par le célâ&re auteur du « Chemineau JI.. SI cuirassé que l'on soit, il est impossible de n'être pas relnué jusqu'au tréfonds de 6oi-même,par les cris déchirants de la pauvre vieille maman Marie des Anges, disputant son gars Marie-Pierre, A la coquine qui l'ensorcelle et l'englue. Quelle Admirable scène que celle où la mère d'un coup de hache abat la bête malfaisante.

.Mme Sephara Mossé, belle et. ardente, 4 fait dans le rôle de la femme fatale une de ces créations qui vous classent d'emblée une artiste. Mme Jeanine Zorelli a fait montre, eUe aussi, dans le rôle difficile de Marie des Angçs, de qualités de premier ordn. L VMàePjerre d'Hybert Prélier, a fortement et favorablement impressionné le publia. Ce jeune trUste ira loin si les directeurs ont quelque peu de flair.

Henri BANCEL. :