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Titre : L'Univers israélite

Éditeur : L'Univers israélite (Paris)

Date d'édition : 1923-07-27

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344300007

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb344300007/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 34229

Description : 27 juillet 1923

Description : 1923/07/27 (A78,N45).

Description : Note : GG14181.

Description : Collection numérique : Documents consacrés à la Première Guerre mondiale

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6246157s

Source : Bibliothèque nationale de France, département Fonds du service reproduction, 8-Lc3-60

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 16/07/2012

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Calendrier Israilite de la J&emahrç

Juillet 1923 Ab 5683 28 Samedi : Vaethannan (fin du sabbat à 21 h. 10) 15 29 Dimanche 16 30 Lnndi 17 31 Mardi 18 Août: 1 Mercredi. 19 2 Jeudi. 20 3 Vendredi. 21 Office du soir à 18 heures.

Office du samedi matin à 8 heures 30.

Direction et Administration 47, Boulevard Saint-Michel, PARIS (5* arrond.) Abohnbmknt Un an Six mois Treia mois

- - - -

France. 30 fr. 18 fr. 10 fr.

Etranger. 85 fr. 20 fr. 12 fr.

Prix du Numéro : 75 centimes Vante M auméro à la Librairie Darlacher, 148, rue du Faubourg-Salnt-Denk (10* UT.

à la Librairie Llpscbuts, 88, rue Lamartine (9* arr.) à la Librairie Samuel, 5, me Cadet (9* arr.) & la Librairie S. Bloch, 4, rue du Noyer, Strasbourg.


[Pipes TcLEPHOftE Funèbres Israfi TeLEPHaHE DE JOUR ET DE NUIT: TRUDAINE 64-52, 6453 ET 69-64

RÈGLEMENT DE CONVOIS POUR TOOS PAYS TRANSPORTS FUNEBRES POUR LA FRANCE ET L'ÉTRANGER

Par WAGONS

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SEULE AOliBlNiSTAATlQN EFFECTIVEMENT ISRAÉLITE et assurant ses Services sans Je concours d'autre Maison

EDOUARD SCHNEEBERG 43, Rue de la Victoire, 43 (EN FACE LA SYNAGOGUE) 52, Boulevard Edgar-Quinet — Téléphone : Ségur 36-61 43, Boulevard Ménilmontant — Téléphone : Roquette 39-r2>l Evite toute démarche aux familles ft s- charge de toutes formalités à remplir auprès des Mairies, Consistoire, Sociétés, Ministères, Ambassades, Légations. Préfectures, Compagnies de Chemins de fer, etc.

Envoi immédiat de Veilleurs des deux sexas

ENTREPRISE GENERALE DE MARBRERIE Caveaux provisoires avec Ascenseur pour le Culte Israélite Achats de terrains. — Construction et Entretien de Sépultures RENSEIGNEMENTS GRATUITS Les Familles sont édifiées à l'avance sur les dépenses qu'elles ont à faire Charger la Maison SCHNEEBERG du rfgiejuetjt d'uu Convoi n'entraîne pal' les Familles à changer d'entrepreneur de marbrerie. La Maison SCHNEEBERG s'adresse toujours au marbrier désigné par la Famille.


L'UNIVERS ISRAELITE

DIRECTION ET ADMINISTRATION : 47, bd Saint-Michel (Tél. : Gob. 58-R 78e Année No 45 27 Juillet 1928

COMMUNAUTÉ ISRAELITE DE PARIS Mariages VICTOIRE Mercredi 1er août, 2 h. 3/4 M. Max Simon Lévy, 55 bis, quai Valmy, Mlle Jeanne Lucy Rheims, 14, rue Rochambeau.

TOURNELLES Dimanche 29 juillet, 1 h. 1/2 M. Robert Bourakhowitch, 135, rue de la Gare, à Ermont, Mlle Mary Jacobson, 15, rue Simart.

Dimanche 29 juillet, 2 h. 1/4 M. Michel Hechter, 51, quai Valmy, Mlle Léa Bacher, 17, rue du Pont-au-Choux.

Dimanche 29 juillet, 2 h. 1/2 M. Charles Lesselbaum, 165, rue de Paris, à Charenton, Mlle Germaine Bornstein, 1 6, boulevard Beaumarchais, Dimanche 29 juillet, 3 h. 1/2 M. Maurice Tartakowsky, 100, rue de Charonne, Mlle Chaindla Milstein, 23, rue Richard-Lenoir.

Dimanche 29 juillet, 3 h. 3/4 M. Moïse Touch, 80, rue Marcadet, Mlle A. Kasdan, 24, rue Basfroi.

Dimanche 29juillet, 4 heures M. Raphaël W yssokere, 72 bis, rue d'Angoulême.

Mlle Marie Rok, 8, impasse du Moulin-Joly.

Dimanche 29 juillet, 4 h. 1/2 M. Saadi Ahser, à Brive, Mlle Perla Assaël, 4o, rue Godefroy-Cavaignac.

Dimanche 29 juillet, 5 h. 1/2 M. Joseph Jablonowicz, 23, rue Racine, Mlle Simone Poznansky, r3, rue Antoine- Vollon.

Dimanche 29 juillet, 5 h. 3/4 M. Gedalia Koutmann, 24, rue des Rosiers, Mlle Dora Kalina, 3, rue Blondel.

Mardi 31 juillet, 2 heures M. David Vandel, 13, passage Hébrard, Mlle Madeleine Ghestopol, 11 9 bis, rue Ordener.


Mardi 31 juillet, 3 heures M. Henri Haïm Bachmann, 5, square Arago, Mlle Amélie Dina Tykoczinski, à Charleville.

Mardi 31 juillet, 3 h. 1/2 M. Charles Chaykine, 71, rue du Pré-Saint-Gervais, Mlle Eva Tourchick, 7, cité Hittorf.

Mercredi 1er août, 2 heures M. Marcel Scherninski, 35 bis, avenue des Batig-nolles, à Saint-Ouen, Mlle Marcelle Fleury, 35 bis, avenue des Batig-nolles, à Saint-Ouen.

BUFFAULT Dimanche 29 juillet, 1 h. 1/2 M. Jancu Craiu, 3, rue de la Chapelle, Mlle Dora Abramovici, 10, rue Condorcet.

Dimanche 29 juillet, 2 h. 1/4 M. Camille Polkovski, 19, rue Ramponeau, Mlle Fanny Flambaum, 9, rue Guy-Patin.

RUE SAINTE-ISAURE Dimanche 29 juillet, 2 heures M. Moïse David Leikine, 256, rue Marcadet, Mlle Fanny Blemès, 256, rue Marcadet.

Dimanche 29 juillet, 2 h. 1/2 M. Maurice Fouks, III, rue Marcadet, Mlle Ida Neumann, m, rue Marcadet.

Bar-Mitzwa Samedi 29 juillet 1923 VICTOIRE Jean Josipovici, 85, rue Monge.

RUE SAINTE-ISAURE Isaac Berger, 59, rue Myrrha.

BUFFAULT Jacques Abou, rue du Delta.

Inhumations Mlle Lucie Levis, 25 ans, 53, avenue des Ternes.

M. Marc Bernheim, 29 ans, 4, rue Saint-Anastase.

M. Emile Schwab, 34 ans, venant d'Aulnay-sous-Bois.

Mme Vve Adolphe Aron, née Eva Picard, 71 ans, venant de Nancy.

M. Isaac Finkelstein, 68 ans, 48, rue des Tournelles.

Mme Vve Raphaël Fraenkel, née Elisabeth Lévy, 87 ans, venant de Vernon.

M. Edmond Lindenblith, 61 ans.

M. Henri Braunstein, 41 ans, 5, square Arago.

M. Mazliah Mazl oum, 53 ans, 115, rue du Cherche-Midi.

(Voir d'autre part les Dont et Offrandes).


assistance aux Pauvres de passage (Rapport présenté à l'assemblée générale de l'Association des Rabbins Français) I. - Notre dernière assemblée générale avait à son ordre du jour la question des pauvres de passage et cette question a fait l'objet, cette année, d'une consultation à laquelle ont pris part la plupart des membres de l'Association. Le présent rapport résume en partie les conclusions de cette enquête.

Aussi bien le rabbinat a-t-il un intérêt direct ou indirect à un règlement satisfaisant de ce problème irritant. Dans les petites et moyennes communautés, c'est généralement le rabbin qui reçoit les pauvres de passage, examine leur cas et leur donne la suite qu'il comporte. Même dans les grandes cultuelles, nos collègues ont souvent à intervenir, soit parce 'que les pauvres s'adressent naturellement à eux, soit parce que le bon renom de la communauté et du judaïsme met en cause l'autorité du ministre du culte. Et celui-ci est dans son rôle en protégeant et en défendant les coreligionnaires indigents.

1. - Indigents et Mendiants 2. — C'est une cause généralement difficile à plaider. On a tendance à considérer les pauvres de passage comme des mendiants indignes d'intérêt, comme des indésirables dont on se débarrasse au plus vite et, suivant la formule d'un de nos collègues, les œuvres d'assistance sont plutôt des œuvres d'évacuation.

Sans entrer dans le fond de la question, ce qui nous obligerait à sortir de notre pays et du temps présent, il nous suffira d'observer que le mal dont on se plaint est à la fois endémique et épidémique. La persistance en est due à des causes historiques et sociales, qui ne font que favoriser la paresse de certains individus. Sa recrudescence depuis quelques années est due à des crises politiques, à des secousses dont les victimes passent inj ustement pour des coupables. La guerre dans l'Europe Orientale, les pogromes en Russie, les persécutions en Pologne et en Hongrie, l'antisémitisme en Autriche et en Allemagne déterminent de nouvelles migrations juives. Les éléments les plus forts s'acheminent directement, généralement par groupes, vers des asiles hospitaliers. Les


faibles, isolés, se traînent de pays en pays, de ville en ville, et viennent échouer en France (I).

Il est vrai que la misère fait souvent d'eux des mendiants.

Mais étant donné l'élévation du prix de la vie et la modicité des secours, il est certain que le métier auj ourd'hui ne nourrit plus son homme, ou que celui-ci ne peut en vivre qu'en exploitant plus d'une fois la même région. Il s'ensuit que si les pauvres de passage étaient suivis dans leurs déplacements, les indignes seraient vite dépistés et signalés. Le retour d'un de ces voyageurs dans une ville où il n'a pas été appelé doit, en principe, l'exclure désormais du bénéfice de l'assistance, si ce n'est pour le faire travailler ou pour le refouler sur son lieu d'origine.

Mais pour que cette action soit efficace, il est nécessaire d'organiser entre les différentes communautés un service normal de renseignements mutuels. On s'apercevrait, du reste, à l'expérience, que le nombre des vrais indésirables est bien moins considérable qu'on ne croit, et ce sera tant mieux pour la réputation du judaïsme.

Il. - De la nécessité d'une organisation 3. — Il restera à accomplir la tâche la plus intéressante : l'assistance utile aux pauvres dignes d'intérêt. La pratique actuelle, qui consiste à les expédier vers la communauté la plus proche dans la direction qui leur convient, favorise les déplacements inutiles, défraie des itinéraires allongés (par exemple de Belfort à Paris vià Besançon et Dijon, ou même de Mulhouse à Paris par Strasbourg et Nancy !) ; elle impose des charges inégales aux communautés suivant leur situation géographique et ferroviaire et donne figure de victimes ou de dupes aux communautés généreuses.

Est-il possible de remédier à ces inconvénients en secourant les pauvres de passage (mendiants exclus) le plus efficacement et le plus économiquement possible? Il saute aux yeux que seule une entente entre les communautés interressées peut arriver à ce résultat en organisant méthodiquement les divers modes d'assistance à cette catégorie d'indigents.

4. — Les secours requis par les coreligionnaires étrangers voyageant en France sont principalement de trois sortes : il

(1) Il n'est question dans le présent rapport que de ces passagers. L'assistance aux émigrants (transmigrants), voyageant généralement par convois, va être organisée, par ailleurs, à Paris, aux frontières et dans les ports.


L'UNIVERS ISRAÉLITE 445

faut régler leur situation vis-à-vis des autorités, les acheminer à destination, leur procurer du travail.

Ces trois tâches peuvent, suivant les cas, être remplies dans les communautés traversées par le voyageur, pourvu qu'on s'intéresse à lui au lieu de s'en débarrasser, qu'on essaie de le fixer dans le pays et non de le faire partir.

III. — Assistance légale 5. — En ce qui concerne l'obtention de la carte d'identité (nécessaire à tout étranger) et de l'extrait du registre d'immatriculation (nécessaire à tout travailleur étranger), il convient d'essayer de les procurer à l'intéressé le plus tôt possible après son entrée en France, en examinant les pièces d'identité dont il est le détenteur, notamment le passeport dont il doit être muni. Souvent une démàrche auprès des autorités facilitera la délivrance de la carte d'identité. On fera bien de se rappeler qu'à Paris la Préfecture de Police est plus sévère que les préfets et les commissaires de province et que, si la situation légale de l'étranger est décidément suspecte, il est inutile de l'acheminer sur la capitale, d'où il sera « refoulé » pour re-voyager aux frais de communautés.

Actuellement un étranger peut obtenir la carte d'identité même s'il n'a pas de passeport visé par un consul de France à l'étranger, pourvu qu'il trouve du travail dans un métier qui n'a pas de chômeurs français, ce qui est constaté par le visa du contrat d'embauchage ou du certificat de travail à l'office départemental ou régional de placement (décret du 6 juin 1922, Journal Officiel du 19 juillet). Une fois en possession de la carte d'identité, l'étranger peut se rendre où il veut, à Paris ou ailleurs.

Le secrétariat du « Comité de protection des émigrants israélites », 21, rue Paul-Albert, Paris XVIIIe, est toujours disposé à renseigner les rabbins sur les démarches à faire suivant les cas (indiquer la nationalité, l'âge, la profession de l'étranger, les documents dont il est porteur).

M. LIBER.

(A suivre.)

AVIS.— Les lettres, contenant un timbre de 25 centimes, concernant les annonces anonymes, sont transmises aux destinataires dont nous ne sommes pas autorisés à donner les noms.


ECHOS ET NOUVELLES Mariage.

Dans le temple de la rue de la Victoire, décoré avec le plus grand luxe, garni d'une assistance des plus élégantes et remarquablement nombreuse pour la saison, a été béni, mardi dernier, le mariage de M. James de Rothschild, fils du baron et de la baronne Henri de Rothschild, avec Mlle Claude Dupont, fille de M. André Dupont, ingénieur des mines, et de Mme André Dupont, petite-fille de M.

Worms de Romilly.

La bénédiction nuptiale leur a été donnée par M. le grand-rabbin de France, qui a prononcé une bien belle allocution.

Nous nous permettons de féliciter les jeunes époux et leurs familles pour cette union d'abord et aussi pour le choix d'un jour qui, s'il n'appartient pas à la saison mondaine, ne peut être que du meilleur augure pour un mariage israélite. On est heureux de constater dans ce milieu un tel respect de nos traditions.

Fiançailles. * * Nous apprenons avec plaisir les fiançailles de Mlle Jacqueline Bénédict, fille de M. Sylvain Bénédict, secrétaire-adjoint à l'A l- liance Israélite, et de Mme née Schmoll, avec M. Paul LévyLambert, docteur en droit, inspecteur de l'exploitation à la Compagnie des chemins de fer du Nord, fils de M. Albert-Lévy-Lambert, ingénieur, chef de service à ladite Compagnie.

Nos bien cordiales félicitations aux fiancés et à leurs familles.

Deuil.

Nous avons eu le regret d'apprendre la mort de notre confrère Enric Braunstein, publiciste sioniste d'origine roumaine, auteur d'un ouvrage sur les juifs de Roumanie, directeur d'un bureau juif de presse à Paris.

Nominations et distinctions.

Légion d'honneur.

M. Durand, président de chambre à la Cour de Paris, a été promu officier de la Légion d'honneur.

*

If. If.

M. Honel Meiss, grand-rabbin honoraire de Marseille, a été nommé chevalier de la Légion d'honneur.

Nous sommes heureux de l'en féliciter.


Nous lisons dans la Jewish Chronicle que le gouvernement français a décerné la croix de chevalier de la Légion d'honneur, à titre posthume, à M. A.-S. van Wezel, d'Amsterdam.

Ce grand philanthrope avait contribué, par un don de 500.000 fr., à la reconstruction du village des Eparges.

M. Charles Benoist, ministre de France à La Haye, en déposant une couronne sur la tombe de notre coreligionnaire, au cimetière israélite de Minderberg (près d'Amsterdam), a rendu hommage à la noblesse de son caractère et à la générosité de ses actes.

* * * L'Académie des Sciences morales et politiques a décerné un prix Lefèvre-Deumier (ouvrage le plus remarquable sur les mythologies,.

philosophies et religions comparées) à M. Mauss, directeur d'études à l'Ecole des hautes études.

* * M. Cahen, substitut du procureur de la République à Briey, a été nommé en la même qualité à Châlon sur-Saône.

« * » Un lauréat du concours général.

Un correspondant, qui signe M. T., nous signale, en addition aux lauréats du concours général, que nous avons énumérés dans notre avant-dernier numéro, le jeune Albert Lautmann, élève du lycée de Nice, qui « pare son front d'un triple laurier » comme dit l'Eclaireur de Nice, ayant obtenu le 2e prix de thème latin, un 2e accessit d'histoire et un 7e accessit de version grecque.

Ce brillant élève, âgé de 15 ans et demi, a dû demander une double dispense pour se présenter aux examens du baccalauréat (latin-grec et sciences-langues). Il a été reçu chaque fois avec la mention « bien ». Voilà un bachelier qui réconciliera M. Léon Bérard et M. Georges Leygues.

Il est le fils du docteur Lautmann, établi à Nice, le petit-fils de Mme Jules Lajeunesse et le neveu de M. Lucien Perquel, l'agent de change bien connu, maire de Montmorency et parness d'Enghien.

En remerciant notre obligeant correspondant de nous avoir fait connaître ce lauréat supplémentaire, nous félicitons celui-ci et sa famille.

* * » M. Lloyd George et l'antisémitisme.

Dans le Daily Telegraph (14 juillet), l'homme d'Etat anglais a consacré à l'avenir de la Palestine un article que précèdent les considérations suivantes : « De tous les préjugés aveugles par quoi on excite les passions humaines, il n'en est pas de plus stupide que l'antisémitisme. Il n'est pas fondé sur la raison, il n'a pas de racines dans la foi, il ne s'inspire d'aucun idéal; c'est une de ces mauvaises herbes humides et


malsaines qui poussent dans le marais de la haine des races. La preuve qu'il est déraisonnable, c'est qu'il n'est guère répandu que parmi des peuples qui adorent des prophètes et des. apôtres juifs, qui vénèrent la littérature nationale des Hébreux comme la seule révélation de Dieu à l'humanité et dont toutes tes espérances de salut reposent sur les préceptes et les promesses do grand maître de Juda.

« Cependant, au regard de ces fanatiques, les juifs modernes sont incapables de faire quoi que ce soit de bien. Lorsqu'ils sont riches, on les tient pour des oiseaux de proie. Quand ils sont pauvres, on les traite de vermine. Que s'ils sont partisans d'une guerre, c'est pour exploiter à leur profit les mêlées sanglantes des chrétiens. S'ils désirent la paix, c'est parce qu'ils sont ou des lâches ou des traîtres. Quand ils fout des libéralités — il n'y a pas de plus généreux donateurs que les juifs — on leur impute quelque égoïste dessein. S'ils ne donnaient rien, que ne dirait-on pas de leur avarice? Si le travail est écrasé par le capital, on en rend responsable la cupidité juive. Quand le prolétariat se soulève contre les possédants —ce qui est arrivé en Russie -, c'est également aux juifs qu'on s'en prend. Que le juif vive dans un pays étranger, il faut l'y persécuter et l'en chasser par des pogromes. S'il veut retourner dans son pays, il faut l'en empêcher. Quoi qu'il fasse ou ait L'intention d'entreprendre ou se refuse à faire, depuis des siècles on le pourchasse dans tous les pays en proférant le cri brutal de la populace de Jérusalem contre le plus grand des juifs : « Crucifiez-le 1 » Les peuples qui ont crucifié les juifs ne s'en sont jamais bien trouvés. C'est un sport misérable et pusillanime, dépourvu des véritables qualités viriles et ceux qui s'y livrent seraient les premiers à se sauver s'ils y couraient le moindre risque. »

» *

« Foi et Réveil ».

De l'excellente Revue Foi et Réveil, qui paraît trop peu souvent à aotre gré, voici le dix-neuvième fascicule, au seuil des vacances. Il contient des articles agréables et surtout profitables, qu'on sera heureux de lire pendant les loisirs de la villégiature.

Notre éminent collaborateur, M. Aimé Pallière, n'est pas seulement le gérant de Foi et Réveil, il en est le principal collaborateur et lui imprime le cachet de son originale personnalité religieuse. Le nouveau numéro s'ouvre par une étude de lui intitulée : « Religion du passé et Religion de l'avenir ». Il y reprend sous une forme personnelle la thèse de James Darmesteter : « la religion la plus ancienne re3te encore la plus actuelle. Si nous voulons être religieux, nous ne pouvons l'être que sur les fondements posés par les prophètes d'Israël ». C'est ce que l'auteur démontre en exposant les caractères de la religion des prophètes depuis Moïse jusqu'au second


Isaïe. On reconnaîtra dans ces analyses pénétrantes la substance des conférences faites par M. Pallière à l'Association Chema Israël sur « les grandes figures du judaïsme ». Quant à l'ensemble de cette étude, elle a fait l'objet d'une conférence donnée par l'auteur à Lille, le 14 janvier dernier. Il eu a donné une plus récemment à Bruxelles. Nous ne saurions être trop reconnaissants à M. Pallière de son apostolat et nous espérons que toutes nos communautés voudront entendre ce missionnaire. Pour nous en tenir à Foi et Réveil, remercions M. Pallière de mettre ses belles leçons religieuses à la portée de tous ceux qui lisent.

Le cas de M. Pallière est d'autant plus intéressant pour les israélites quand ils apprennent comment il est venu au judaïsme. Il poursuit, dans ce numéro de Foi et Réveil, la suite de son autobiographie religieuse sous ce titre : « Le sanctuaire inconnu ». Après avoir relaté dans les parties antérieures ses diverses expériences religieuses, il aborde le récit de ses rapports avec les israélites.

Ne dirait-on pas que c'est la Providence qui le mène, par-dessus le grand-rabbin de Lyon, au grand-rabbin de Livourne, en passant par le temple et le foyer niçois, où un hazan de l'ancien temps, Simon Lévy (ne pas confondre avec le grand rabbin de ce nom), lui fit goûter le charme du judaïsme traditionnel ? On remarquera dans ce chapitre un portrait sympathique du regretté grand-rabbin Alfred Lévy et une critique discrète de la prédication israélite contempo- raine. Nous attendons avec impatience la suite. et la fin, pour savoir pourquoi M. Pallière se tient au seuil du sanctuaire, lui qui serait digne de pénétrer au fond.

M. le grand-rabbin Bauer, fondateur et directeur de Foi et Réveil, a contribué à ce fascicule par une intéressante esquisse sur « la piété de nos docteurs », d'après un travail remarquable de M. Buchler, son collègue de Londres. Mme Fanny Frenkel, qui prépare un ouvrage sur « le juif dans la société polonaise », en a extrait le récit d'une affaire de meurtre rituel qui fit, en 1598, d'un enfant de quatre ans, le « petit martyr » de Cracovie. Pour nous reposer de ce cauchemar, elle a agréablement adapté du célèbre écrivain polonais Clément Junosza (et non Junoka), un tableautin de la vie d'un petit tailleur juif. N'oublions pas — il ne faut jamais oublier la Palestine!

— des impressions de la Mer Morte, traduites de l'anglais, de V. Cofman.

Voilà, n'est-ce pas, un choix de lectures saines et charmantes.

Beaucoup de nos coreligionnaires se plaignent de n'avoir rien à lire et de n'avoir pas le temps de lire. Qu'attendent-ils pour emporter en vacances ce numéro de Foi et Réveil (3 francs chez les libraires israélites) ou plutôt pour s'abonner (10 francs à la librairie Durla- cher, 142, Faubourg Saint-Denis) ? Attendent-ils le réveil de la foi?

Qu'ils lisent donc Foi et Réveil!


Un rabbin honoré par une Université catholique.

Le rabbin Frankel, de la ville de Short, aux Etats-Unis, un des membres les plus distingués du rabbinat américain, a reçu de l'Université catholique de sa ville le titre de docteur honoris causa.

Ce cas doit être unique, même en Amérique. Ce n'est pas dans notre pays, en tout cas, qu'une Faculté catholique « honorerait » un rabbin.

* *

L'hébreu à l'Université de New-York.

Il y a 15 ans, l'Université de New-Yoik avait fait figurer l'hébreu comme une des matières d'enseignement, pour les candidats à des diplômes universitaires. L'expérience a prouvé que le nombre des étudiants demandant à subir des épreuves d'hébreu est allé sans cesse diminuant et que les étudiants juifs se consacrent plus volontiers aux études grecques et latines. L'autorité universitaire se propose, dans ces conditions, de rayer la langue hébraïque du nombre de celles pour lesquelles des diplômes peuvent être conférés.

——————— a

La reconstitution économique du judaïsme de l'Europe orientale et activité de la J. G. 1.

La Jewish Colonization Association, qui, en outre de ses entreprises de colonisation en Argentine, au Brésil et ailleurs, avait organisé dans l'ancienne Russie un vaste réseau d'institutions de crédit populaire et diverses œuvres agricoles, a repris son activité depuis la guerre, notamment en Pologne et en Bessarabie, à l'effet de reconstituer économiquement les « régions dévastées » des communautés.

M. Louis Oungre, directeur de la J. C. A., se trouvant à Vienne le mois dernier, a pu s'y rencontrer avec les inspecteurs de l'Association chargés des entreprises relatives à l'œuvre de crédit et à l'œuvre agricole, soit en Pologne, soit en Roumanie. Les accords existant en ces matières avec le « Joint Distribution Committee » ont été également complétés et permettent d'espérer pour l'avenir des résultais mieux coordonnés et plus efficaces encore.


POLOGNE

Œuvre de crédit. — La J.C.A. a repris et n'a pas cessé d'élargir son œuvre de crédit aujourd'hui réorganisée.

235 caisses de prêts, situées dans les différentes régions de la Pologne actuelle (ancien Royaume, Galicie, région de Vilna, provinces de l'Est) bénéficient actuellement de son appui. Elles comptent go.ooo membres environ, auxquels elles ont versé, à titre d'avances, une somme de plus de trois milliards de marks polonais..

Afin de préserver l'avoir des caisses de la dépréciation causée par la baisse continuelle du mark polonais, l'œuvre envisage certaines réformes à introduire dans le régime de ces institutions.

Œuvre agricole. — Désirant venir en aide aux agriculteurs juifs habitant les régions de l'Est de la Pologne (anciens gouvernements de Grodno et de Vilna), l'Association accorde des avances pour l'achat de terres à ceux qui ne possèdent pas encore de parcelles et sont obligés d'en louer aux paysans du voisinage.

Une avance vient d'être accordée à cet effet aux 40 habitants d'un village de la région de Vilna. Le terrain à acquérir a une étendue de 40 hectares. Les deux tiers du prix d'achat seront couverts par les intéressés, le dernier tiers par la Jewish Colonization Association.

Œuvre de reconstitution. — La J.C.A. s'intéresse, depuis 1 921, à l'œuvre de la reconstruction des maisons détruites pendant la guerre dans les régions de Vilna et de Nowogrodek.

Grâce aux fonds avancés par l'Association, les travaux de reconstruction ont été entrepris dans 50 localités; on a construit et réparé 900 bâtiments, abritant plus de 5.000 personnes.

La J.C.A. vient d'affecter à l'œuvre une nouvelle avance destinée, cette fois, à des travaux de réparations qui permettront de venir en aide à un plus grand nombre de sinistrés.

Le Comité « Ekopo » de Vilna est chargé de l'exécution de ces travaux. Les arrangements financiers relatifs à l'œuvre (versements et remboursements d'avances), sont confiés aux caisses de prêts de la région.


BESSARABIE L'œuvre de crédit est étroitement liée en Bessarabie à celle des améliorations agricoles, puisque c'est par l'intermédiaire des caisses de prêts que la J. C. A. a touj ours distribué ses avances aux agriculteurs du pays. Aussi l'Association a-t-elle décidé de venir en aide aux caisses de prêts de cette région, presque toutes groupées aujourd'hui autour de l'Union des Caisses Coopératives de Kischinew. 27 caisses, comptant 18.000 membres environ, font en ce moment partie de l'Union. La J. C. A. agit dans ce domaine conjointement avec le Joint Distribution Committee.

La J. C. A. vient également de reprendre en Bessarabie son activité dans le domaine agricole. On connaît la situation que la nouvelle loi agraire a créée dans cette région : plus de 4.000 familles juives ont été pourvues de terres; 10.000 hectares ont été distribués parmi les israélites des centres importants du pays.

L'Association se propose de faciliter à ces cultivateurs la mise en valeur des terres qui leur sont attribuées en leur permettant l'emploi de procédés de culture perfectionnés.

L'action entreprise en conséquence comprend la distribution d'avances pour semailles, pour l'achat de cheptel mort et vif, pour la création de vignobles, pour l'organisation de stations de location de machines agricoles, etc.

» » 4* «*» Dans les Communautés

BELFOERT A la mémoire de M. Léon Lévy Une cérémonie d'un caractère particulièrement touchant vient d'avoir lieu au cimetière israélite de Belfort. On y a inauguré, vendredi dernier, 20 juillet, le monument élévé à la mémoire de notre regretté président, M. Léon Lévy, décédé l'an passé, la veille du jeûne d'Ab.

En présence de nombreux amis et des membres de la Commission administrative, M. le rabbin Mathieu Wolff évoqua, en des termes éloquents et émouvants, la vie de M. Léon Lévy, petit-fils du rabbin Lehmann, de Belfort, et neveu de feu M. Joseph Lehmann, directeur de l'Ecole rabbinique. Il fit ressortir son amour passionné du judaïsme, qui fut la source de ses vertus domestiques et sociales.


Le monument qui abrite les restes vénérés de l'ancien président de la communauté s'élève dans l'allée d'honneur de la vaste et imposante nécropole, la ou se dressent la pyramide artistique, érigée a la mémoire des enfants Israélites de Belfort morts pour la France et les nombreuses colonnes brisées sous lesquelles reposent nos jeunes héros. La stèle Funéraire de son fils, tombé au champ de gloire, se trouve placée à côté de la sienne. rI y avait dans le voisinage de ces deux tombes, du père et du fils, unis dans la mort comme ils l'avaient été dans la vie, il y avait dans le spectacle de ce double mausolée, quelque chose qui remuait tous les coeurs, quelque chose que la parole humaine, si éloquente fût elle, était impuissante à exprimer et que les larmes seules pouvaient traduire.

Le souvenir des services rendus par M. Léon Lévy à notre culte, les regrets persistants de ses amis, lui feront un monument plus durable que le granit et le marbre. Dibréhém hèn zikhrônôn.

Rappelons à ce propos, que le cimetière de Belfort, propriété de la communauté, fait honneur à celle-ci par sa vaste étendue et ses harmonieuses divisions, par son bel oratoire et le monument commé- moratif des morts de la grande guerre, enfin par l'impressionnant panorama que le visiteur admire des hauteurs de Bavilliers.

Pour assurer l'office quotidien Quittons nos morts et revenons aux vivants. Nous croyons devoir signaler, dans l'espoir que d'autres communautés s'en inspireront, une mesure destinée à assurer la permanence des offices quotidiens du matin et du soir.

M. le rabbin Mathieu Wolff fit ressortir récemment, dans une belle lettre pastorale, la nécessité de maintenir les services journaliers. L'appel qu'il adressa est allé au cœur des fidèles. On établit un roulement et chaque membre de la Cultuelle s'engage à aider par sa présence, à constituer le quorum traditionnel. Les volontaires sont convoqués pour trois jours, par série de cinq, tous les trois mois environ.

Le succès de cet essai, il convient de l'avouer, est dû à l'admirable esprit de solidarité qui aeime nos fidèles. Cest ce même esprit de solidarité juive qui a rendu l'œuvre de l'Alliance Israelite si populaire dans la communauté de Belfort. Aider l'Alliance, c'est pour nos Belfortains la véritable solution du sionisme.

ALGER.

« Choses d'Algérie » L'article de notre collaborateur Ben-Ammi (n° du Il mai) nous a valu une intéressante lettre de M. Moïse Scebat, président de la « Société d'études hébraïques Ets-Haim » d'Alger.

M. Scebat loue et remercie notre rédacteur; il abonde dans son sens. « Les israélites algériens, nous écrit-il, ont fait d'immenses


progrès depuis la conquête; dégagés de tout préjugé et doués d'un esprit très large, ils ont rivalisé avantageusement avec leurs frères d'origine française. C'est ainsi que médecins, pharmaciens, magistrats de l'ordre judiciaire, notaires, professeurs, ingénieurs, officiers de notre belle armée française sont légion aujourd'hui en Algérie.

Au point de vue religieux, les juifs algériens sont demeurés fermement attachés aux principes enseignés par la Tora. Nombreux sont ceux qui s'intéressent aux questions religieuses et s'emploient avec une activité fébrile à leur développement. En ce qui concerne notre contact avec nos frères de France, s'il n'est pas continuel ni mieux suivi, c'est parce que, il faut le dire franchement, ceux-ci semblent ne s'intéresser à nous que d'une façon tout à fait secondaire. Ils nous regardent même comme des pupilles ; mais alors il leur a ppartient de chercher à nous émanciper complètement ».

A ce propos, notre honorable correspondant nousrappelle qu'il nous avait envoyé en janvier dernier le compte-rendu d'une distribution de récompenses aux élèves de l'école rabbinique Ets-Haïm. Nous nous excusons de ne pouvoir publier maintenant cette relation : nous n'avons même pas assez de place pour toutes les distributions de prix de juillet.

Enfin, M. Scebat nous signale, en outre des deux ouvrages nouveaux annoncés dans l'Univers (un aperçu de l'histoire des juifs d'Alger et un recueil d'inspection biblique), un certain nombre de livres, en hébreu et même en français, dus au rabbin Isaac Morali, membre du Consistoire et premier vice-président de la Société EtsHaïm, et à son beau-frère, M. Joseph Kaoua, trésorier du Consistoire et président de la Société La Bienfaisante. Nous connaissons ces travaux, qui sont assez anciens et qui ne sont sans doute pas à la portée de la génération nouvelle. Ce qui importe aujourd'hui, c'est l'action religieuse, à la fois sociale et littéraire, qui conservera et rattachera au judaïsme la jeunesse d'Algérie en mettant sa culture juive au niveau de sa culture française.

Service religieux à Royat M. le rabbin Simon Rapaport est chargé, par M. le Grand-Rabbin du Consistoire Central, d'assurer le service religieux à Royat-les- Bains (P.-de-D.) pendant la saison.

Les offices ont lieu à l'Hôtel de l'Europe, boulevard Bazin, les vendredis à 18 h. et les samedis à 10 heures.

+ « m : ——


Nouvelles de l'Étranger HON OUÏE Conspirations réactionnaires Une série d'attentats contre des personnalités politiques de marque avait été préparée par des groupements réactionnaires. Le comte Bethlen, président du conseil, le député israélite Vaszonyi, ancien ministre, figuraient sur la liste des victimes désignées. En outre, un plan avait été concerté pour faire sauter la synagogue principale de Budapest. Les criminels n'ont renoncé à ce projet que parce que l'explosion aurait détruit une grande partie de la canalisation de la ville.

Interpellé au sujet de ces faits par le député israélite Fabian,le nouveau ministre de la Justice, M. Nagy, a déclaré : « L'avenir de la Hongrie dépend du rétablissement complet de l'ordre au plus tôt.

Je donne ma parole d'honneur que je me suis engagé à le faire. Si avant un délai fixé, je remarque que je n'ai pas la force d'accomplir ma tâche, je quitterai ma place. »

De son côté, M. Rakovsky, ministre de l'Intérieur, a promis une enquête sur les faits dénoncés par le député Fabian et a ajouté : « Je ne me contenterai pas de découvrir les crimes positifs, je ferai rechercher les origines de ces crimes et j'opérerai un nettoyage inexorable dans les cloaques de la vie publique. Ceux qui sont les auteurs de ces actions démoralisantes seront anéantis. J'ai donné l'ordre que, partout où l'on peut soupçonner qu'il y a des armes cachées ou des explosifs, on fasse des recherches, et partout où l'on en découvrira, les coupables soient aussitôt arrêtés. »

ÉTATS - UNIS D'AMÉRIQUE L'immigration Les conditions sévères qui règlent actuellement le pourcentage par nationalité des immigrants pouvant être admis aux Etats-Unis vont-elles être revisées dans un sens plus large? Une bonne partie de la presse en exprime le désir. Le gouvernement américain a, d'autre part, chargé M. Davis, ministre du Travail, et une commission compétente de se rendre dans les principaux pays d'Europe qui fournissent des contingents importants à l'émigration pour y étudier la question. La mission a déjà parcouru l'Allemagne, l'Autriche, la Pologne et la Tchéco-Slovaquie. Le ministre a déclaré que, d'une façon générale, l'opinion publique américaine se prononce en faveur de l'extension du pourcentage d'admission. Il a ajouté que le chômage a cessé d'une façon presque complète, que l'industrie et l'agriculture réclament des forces nouvelles et que, dans ces condi-


tions, il paraît vraisemblable que le Parlement se ralliera à un projet de loi tendant à augmenter le nombre des immigrants à admettre dans le pa ys.

NOUVELLES DIVERSES - Le titre de « Sir » a été conféré, à l'occasion de l'anniversaire du roi, au rabbin Hermann Gollancz, professeur à l'Université de Londres, membre de plusieurs corporations savantes, sémitologue distingué.

— Le professeur Max Liebermann, peintre réputé, a été réélu président de l'Académie des beaux-arts de Berlin.

— Le Conseil municipal de Munich a voté à l'unanimité une motion de protestation contre les violences commises par les membres des organisations nationalistes contre des citoyens juifs. Récemment un vieillard de 70 ans, M. Fraenkel, vice-président de la Chambre de Commerce, a été assailli et brutalisé sur la voie publique par des énergumènes antisémites.

— La police de Munich a interdit le port de la croix à crochets, l'insigne antisémite.

— A l'occasion du Congrès sioniste qui doit se tenir à Carslbad au commencement du mois d'août, le gouvernement tchécoslovaque accorde d'importantes réductions sur le tarif des chemins de fer à tous les congressistes dûment accrédités. Des facilités spéciales sont, en outre, faites aux journalistes au cours de leur séjour.

- L'admission des juifs continue à être limitée dans les établissements d'enseignement supérieur de Hongrie : la faculté de médecine de Budapest a été avisée qu'elle pourra immatriculer à la rentrée prochaine 700 étudiants, dont 35 juifs.

— On signale l'extension du mouvement antisémite dans l'armée rouge boicheviste.

— Le gouvernement soviétique a beau fermer les écoles religieuses juives, pourchasser, interner maîtres et élèves, elles rouvrent aussitôt après. Interdites dans les locaux attenant aux synagogues, elles se transportent chez des particuliers, arrivant ainsi à tromper la surveillance des autorités. A un commissaire du peuple qui exprimait à un professeur de Héder, cette ténacité, malgré les menaces et les dangers, le maître répon lit que ses éièves tenaient à l'instruction plus qu'à quoi que ce soit dans la vie.

— A la suite d'une démarche faite auprès de lui par la communauté juive de Moscou, le gouvernement soviétique aurait donné l'ordre de ne plus confisquer de synagogues et promis d'examiner dans quelle mesure les synagogues réquisitionnées pourraient être rendues aux communautés juives.


— L'industrie textile de Lodz, qui occupe des milliers d'ouvriers, juifs pour la plupart, est en pleine crise.

— Le docteur Rosenbaum a été nommé ministre des affaires juives de Lithuanie.

— Le Parlement letton a décidé, par une majorité qui comprend les minorités nationales et l'extrême gauche, de demander au gouvernement d'étendre le bénéfice de la citoyenneté aux personnes habitant le pays depuis de nombreuses années et qui ne pouvaient, jusqu'à présent, se faire naturaliser.

— On annonce une diminution sensible de la natalité résultant de la famine dans la région d'Ekatérinoslaw. Au cours des trois premiers mois de 1922, le nombre des décès dans la communauté juive de cette ville avait été de 1629; dans la période correspondante de cette année, il n'est plus que de 116.

— Le gouvernement roumain avait refusé en ces derniers temps, de délivrer des passeports à ceux des étudiants qui désiraient poursuivre leurs études à l'étranger. Il vient de lever cette prohibition.

— La municipalité de New-York avait institué un vote pour déterminer le nom de la personnalité, qui au cours des.25 dernières années, avait rendu le plus de services à la ville dans le domaine de la philanthropie. M. Nathan Straus, qui célébrait récemment son 75e anniversaire, et qui est le frère de l'ancien ambassadeur Oscar Straus, a obtenu la majorité des suffrages. Il est le créateur de nombreuses fondations humanitaires, notamment d'une œuvre de distribution de lait aux enfants pauvres.

— Le poète Morris Roseofeld, un des chantres les plus inspirés du ghetto, est mort à New-York à l'âge de 60 ans.

— Le rabbin Kornfeld, ministre des Etats-Unis en Perse, a informé le Joint Distribution. Committee, de New-York, que les troubles antijuifs qui s'étaient produits à Teheran l'an dernier ne se sont pas renouvelés, contrairement à certaines affirmations.

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