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Titre : Catalogue des sculptures du musée de Troyes fondé et dirigé par la Société académique de l'Aube. 6e édition

Éditeur : au musée (Troyes)

Date d'édition : 1931

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb426221588

Type : monographie imprimée

Langue : français

Langue : Français

Format : 130-XVI p. ; 19 cm

Format : Nombre total de vues : 174

Description : Collection numérique : Fonds régional : Champagne-Ardenne

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6234163m

Source : Bibliothèque de l'INHA / coll. J. Doucet, 2012-60137

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 09/07/2012

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CATALOGUE DES SCULPTURES

DU

MUSÉE DE TROYES


COMMISSION DU MUSEE NOMMÉE PAR LA

SOCIÉTÉ ACADÉMIQUE DE L'AUBE

MM. DE LA BOULLAYE *, 9 A., 0. Î, Conservateur des Musées de Peinture et de Sculpture, Président.

VACHETTE (Emile), Industriel, Vice-Président.

GUYOT '*, O., Conservateur du Musée de Botanique, Secrétaire.

MATHIEU (Paul) 0 I., Architecte diplômé par le Gouvernement, Conservateur f. f. du Musée d'Archéologie.

DRIOTON (Clément) S, Conservateur adjoint du Musée d'Archéologie.

DURRANT-SOYER (René), Radiologiste, Conservateur adjoint du Musée d'Archéologie.

BABEAU (Henri) *, Avocat, Conservateur f. f. du Musée des Arts décoratifs.

BAUER (Jacqies), Architecte, Conservateur départemental des Antiquités clfssées.

BABEAU (Jules), Avocat.

DE LA PERRIERE (Henri), Industriel.

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CATALOGUE

DES

SCULPTURES

DU

MUSÉE DE TROYES FONDE ET DIRIGÉ

PAR LA SOCIÉTÉ ACADÉMIQUE DE L'AUBE

SIXIÈME ÉDITION

prix : dix fr.

TROYES AU MUSÉE, RUE DU MUSEE BT CHBZ TOUS LIS LIBRAIRES

1931



INTRODUCTION

1 M. Albert Babeau. notre éminent compatriote, avait écrit en 1880, pour la troisième édition du Catalogue des Sculptures du Musée de Troyes, une introduction qu'il compléta lors de la publication, en 1904, de la cinquième édition.

La perfection de ces deux documents, dans leur forme comme dans leur fond, est telle qu'ils nous paraissent toujours être la meilleure préface que l'on puisse donner à une nouvelle édition. Nous les reproduisons donc, in extenso.

« On pourrait dire que le premier Catalogue du Musée de Sculpture de Troyes date de 1834, s'il était permis de donner le nom de Catalogue à une liste qui a été insérée dans l'Annuaire de l'Aube de 1834, et qui énumère seulement douze statues, bustes, bas-reliefs ou moulages.

« Un Musée de Peinture et de Sculpture avait été fondé à Troyes, l'année précédente, par les soins de la Société Académique de l'Aube. La Municipalité avait mis à sa disposition le rez-de-chaussée du corps de logis principal de l'ancienne abbaye de Saint-Loup. C'est dans la salle centrale de ce rez-de-chaussée, qui servait pour ainsi dire de vestibule aux deux autres, que les sculptures, cédées pour la plupart par le Département et par la Ville, furent placées.

« L'ancienne abbaye de Saint-Loup semblait destinée à


servir d'abri aux objets d'art du département. A l'époque de la première révolution, on déposa dans les salles du rez-de-chaussée du bâtiment conventuel les tableaux et les sculptures que les administrations locales, pour se conformer aux décrets, avaient fait enlever des églises de Troyes et des châteaux des environs. Ces objets y furent entassés trop souvent sans soin, pêle-mêle sur les carreaux, ou appuyés contre un mur humide. En 1795, lors de la réouverture des églises, les représentants des anciennes paroisses vinrent y rechercher les œuvres d'art dont elles avaient été dépouillées ; mais aucun ordre ne présida à la répartition qui en fut faite (1). Quelques œuvres de r'ulpture restèrent cependant dans les salles basses de SaintLoup jusqu'au commencement du premier empire. On y voyait encore en 1804 les bas-reliefs de la Vie de saint Etienne, qui provenaient du jubé de cette collégiale et qui sont dus au ciseau de Dominique Florentin ; un bas-relief du tombeau des Praslin, trois médaillons de Girardon, les bustes de Louis XIV et de Marie-Thérèse, par le même ; six bustes antiques en marbre de couleur ; une vierge prosternée, un saint Jean, une Foi, une Charité, ces deux dernières statues de Dominique ; une Mater dolorosa ; un groupe de saint Crépin et de saint Crépinien, provenant des Cordeliers ; un Baptême de saint Augustin, placé antérieurement dans l'église de Saint-Loup ; enfin, plusieurs vitraux, parmi lesquels- se trouvaient les charmantes peintures sur verre de Linard Gontier, qui sont aujourd'hui dans la grande salle de la Bibliothèque (2).

« Les statues et les groupes du seizième siècle, qui provenaient des églises de Troyes, furent attribués à quelquesunes d'entre elles sous le premier empire. Les bas-reliefs du jubé de Saint-Etienne sont malheureusement sortis de Troyes ; ils sont placés aujourd'hui dans le transept sud

(1) Voir- l'Histoire de Troyes pendant la Révolution, t. Il, p. 471, et l'Etude sur Saint-Pantaléon, Annuaire de l'Aube pour 1881, p. 66, par Albert Babeau.

(2) Indicateur de l'Aube pour l'an XII, p. 208.


de Téglise de Bar-sur-Seine. Mais d'autres œuvres de sculpture furent transportées à Saint-Pantaléon et à SaintPierre, et y sont encore conservées ; enfin, quelques statues et quelques bustes, tirés des châteaux d'émigrés, restèrent en dépôt dans les bâtiments de Saint-Loup jusqu'à l'ouverture du Musée, dont ils formèrent les premiers éléments.

« C'étaient les beaux bustes en marbre blanc de Louis XIV et de Marie-Thérèse, dus au ciseau de Girardon, , et deux sphynx qui provenaient, comme les bustes, du château de Villacerf, construit par Odard Colbert, surintendant des bâtiments du roi. La liste de 1834 mentionne en outre deux Saisons, en marbre, qui ornaient aussi le château de Villacerf ; deux bas-reliefs de Girardon ; la statue antique d'Apollon, en bronze, trouvée à Vaupoisson ;

le modèle de la Bastille, envoyé en 1790 au département de l'Aube par Palloy, et deux œuvres d'un jeune sculpteur troyen, qui n'était pas encore arrivé à la grande renommée qu'il devait acquérir plus tard : le bas-relief de la Mort de Caton et la statue de Coronis, par Simart.

« Tel fut le point de départ du Musée de Troyes.

Chaque année vint grossir cette collection, dont les débuts étaient modestes. La liste de 1834 énumère seulement douze objets de sculpture ; le Catalogue de 1850, qui fut le premier catalogue publié en un volume distinct, en mentionne cinquante (1). Il est vrai que sur ce nombre figurent vingttrois figurines en terre, ébauches fragiles d'un sculpteur de Langres, nommé Besançon. Mais des œuvres d'une certaine importance étaient venues s'adjoindre aux anciennes ; tels étaient les bustes d'Apollon et de Diane, provenant de Villacerf, les bustes de Muses, qui avaient décoré la grande galerie du château de La Chapelle-Godefroy, et qu'on pourrait identifier aux six bustes antiques en marbre de couleur de la liste de l'an XII, quoiqu'ils ne soient pas antiques et que leurs scabellons seuls soient en marbre de couleur ; les bustes en marbre de Louis XVIII et de Charles X, le second par Simart, la Ville de Troyes et la Mort d'Orphée, du même artiste, et les premières œuvres d'un autre sculpteur né dans le département, Jeanson.

(1) Non compris des fragments, des débris sans intérêt.


« En 1855, Simart périt d'une mort prématurée, à la suite d'un accident. Mme veuve Simart voulut bien offrir, en 1857, au Musée de la Ville, où cet artiste éminent était né, les modèles et les moulages de la plupart de ses œuvres.

Cette collection, doublement précieuse et par le mérite et par l'origine de l'artiste, se composait d'environ soixantequatre statues, bustes, bas-reliefs ou esquisses en plâtre.

Leur réunion formait un ensemble imposant, grâce auquel on pouvait suivre toutes les manifestations du talent de Simart ; mais leur nombre et leur importance ne permettaient pas de les placer dans la salle exiguë destinée à la sculpture. L'agrandissement du Musée, déjà réclamé.

devenait nécessaire ; il fut réalisé en 1860.

« Grâce à un emprunt, remboursable sans intérêts en dix ans, une nouvelle aile fut construite au nord-ouest des bâtiments de l'ancienne abbaye de Saint-Loup. Une vaste salle, qui en occupe tout le rez-de-chaussée, fut destinée à la sculpture, et les œuvres de Simart purent y être disposées de manière à être appréciées comme elles méritaient de l'être.

« D'autres dons y trouvèrent place ; en 1864, une nouvelle édition du Catalogue, devenue indispensable, constatait l'existence de cent trente-deux objets de sculpture. On était déjà loin des douze numéros de 1834 et des cinquante de 1850.

« Bientôt de nouveaux dons, de nouvelles acquisitions sont venus accroître les richesses du Musée à tel point que l'aile construite en 1860 est à peine suffisante pour les contenir. Jamais le département de l'Aube ne fut plus fertile en sculpteurs. La terre qui avait vu naître les Gentil, les Juliot et les Girardon n'avait point dégénéré.

Depuis plus de trente ans, le Conseil général de l'Aube n'a point cessé d'encourager les jeunes talents qui se sont produits sur les différents points du département : MM. Jeanson, Leborgne, Eugène Lapayre, Paul Bacquet, Edouard Valtat, Désiré Briden, Alfred Boucher, Auguste Suchetet. Tous ne devaient pas obtenir des succès égaux ; mais quelques-uns, comme MM. Boucher et Suchetet, ont débuté de manière à donner les plus brillantes espérances.

Leurs œuvres, qui ornent le Musée de Troyes, attestent que


le Conseil général a suivi une noble et féconde inspiration en les mettant à même de poursuivre leurs études et leur carrière. Aussi, croyons-nous rendre un juste hommage à l'Assemblée départementale et aux artistes qui ont répondu à son attente, en faisant suivre les noms de ces derniers de la désignation d'ancien pensionnaire du Conseil général de l'Aube.

« Parmi les sculpteurs nés dans le département, il en est un qui s'est élevé, en dehors de tout encouragement officiel, au premier rang de la réputation. Nous voulons parler de M. Paul Dubois. M. Paul Dubois a envoyé au Musée de Troyes les modèles originaux de la plupart de ses chefs-d'œuvre, parmi lesquels il faut citer les admirables figures du tombeau du général de La Moricière. Il obéissait ainsi à une inspiration patriotique, dont la ville de Troyes peut se féliciter hautement. Le talent de M. Paul Dubois doit être, comme celui de Simart, un juste orgueil pour le département.

« Mais si leurs œuvres, comme celles de leurs compatriotes, appartiennent à notre région par l'origine de leurs auteurs, elles se rattachent surtout à la grande école française, qui va puiser ses inspirations à Rome, à Athènes et à Florence ; l'art provincial n'existe plus depuis la fin du seizième siècle, et il faut remonter à cette époque pour trouver A Troyes une école de sculpture dont les caractères et les qualités soient véritablement originales et pour ainsi dire locales. Malheureusement, le Musée de Troyes ne possède que des spécimens sans importance de cette époque si brillante dans l'histoire de notre cité. C'est dans nos églises qu'il faut aller en chercher les plus belles productions. Nous croyons être utile aux étrangers et aux amateurs en indiquant les plus remarquables d'entre elles : « A Saint-Pierre, le bas-relief du Baptême de saint A ugustin ; « A Saint-Jean, le groupe de la Visitation, les bas-reliefs de l'autel du Saint-Sacrement ; « A Sainte-Madeleine. la sainte Marthe, longtemps attribuée à François Gentil ; « A Saint-Nicolas, les deux cbrists, plus grands que


nature, deux bas-reliefs représentant l'Adoration des Mages et la Présentation au Temple, sainte Reine, sainte Sire, etc. ;

« A Saint-Pantaléon, saint Crépin et saint Crépinien ; la Foi et la Charité, par Dominique ; saint Jacques, saint Julien, saint Nicolas, saint Joseph, la Madone de Pitié, et d'autres qu'il serait trop long d'énumérer.

« Le premier conservateur du Musée, M. Arnaud, avait si bien compris que les sculptures des églises de Troyes devaient être signalées à tous les connaisseurs, qu'il avait fait précéder d'une notice sur les richesses artistiques de ces églises le Catalogue du Musée des Beaux-Arts, inséré par lui dans l'Annuaire de 1834. Nul n'était plus à même d'en parler avec compétence. Arnaud a eu le rare mérite de retracer et de dessiner le premier les œuvres de sculpture et d'architecture du moyen âge qui sont l'orgueil et l'ornement de notre région. Il les a décrites et reproduites dans son bel ouvrage intitulé : Voyage archéologique dans le département de l'Aube. Tous les amateurs de notre art local doivent éprouver une gratitude réelle pour Arnaud, qui a été, en outre, un des créateurs et des organisateurs du Musée. Il ouvre la liste des membres de la Société Académique qui se sont occupés du Musée de Sculpture avec un zèle et un dévouement d'autant plus méritoires qu'ils étaient chargés en même temps du Musée de Peinture.

« En 1846, après la mort d'Arnaud, Schitz fut appelé à continuer sa tâche. Paysagiste émérite, esprit aimable.

caractère sympathique, Schitz devait, pendant vingt-cinq ans, diriger le Musée des Beaux-Arts à la satisfaction générale. Il présida aux accroissements considérables qu'il reçut en 1860. Il avait rédigé le Catalogue de 1850 ; il trouva, pour celui de 1864, des collaborateurs experts et dévoués dans ses collègues, M. Julien Gréau, qui écrivit la savante introduction placée en tête du volume, et M. Auguste Truelle qui, spécialement chargé pendant plusieurs années de la direction du Musée de Sculpture, s'occupa du catalogue de ce Musée.

« Schitz mourut prématurément en 1871. Le BrunDalbanne lui fut donné pour successeur. Possédant à merveille l'histoire de l'art, Le Brun savait en décrire les


productions avec toutes les ressources d'un style élégant et souple. Il a plus d'une fois fait connaître dans les Mémoires de la Société Académique et dans l'Annuaire quelques-unes des œuvres dont il avait la garde. Après avoir rédigé, en 1879, un catalogue sommaire des tableaux exposés dans la salle de peinture, il préparait, en 1880, au moment même où la maladie vint le frapper, le Catalogue de la Sculpture ; la plupart de ses notes étaient prises ; les plus importantes notices étaient déjà mises au net. Heureusement, elles ne seront pas entièrement perdues. Sa famille a bien voulu me les remettre, et je ne ferai que rendre la justice qui est due à mon regretté prédécesseur en déclarant que ses notes m'ont apporté un concours précieux pour la rédaction du catalogue, et en marquant de sa signature ou de ses initiales les notices auxquelles il avait pu mettre la dernière main, avec le soin et l'art qui le caractérisaient.

« Après avoir payé un juste tribut de regret et de gratitude aux membres de la Société Académique qui ont veillé à l'accroissement et à la conservation des collections artistiques du Musée, il reste à exprimer un hommage de reconnaissance aux pouvoirs publics et aux personnes qui ont contribué, par leurs subventions et par leurs dons, au développement de ces mêmes collections : d'abord à l'Etat, qui nous a envoyé tant d'œuvres de prix et de talent ; puisau Département, dont les subventions annuelles forment la ressource la plus régulière et la plus considérable du.

Musée ; à la Ville de Troyes, qui se charge de son entretien et de sa garde, et qui, non contente de lui avoir fourni un local important, médite la construction d'édifices plus dignes encore d'abriter ses nombreuses collections ; enfin, aux généreux donateurs qui n'ont pas cessé de les accroître, en particulier à Mme veuve Simart et à M. Paul Dubois, dont la générosité a été telle que les noms de Simart et de Paul Dubois resteront invariablement attachés au Musée de Sculpture de Troyes, où leurs œuvres seront toujours au premier rang par le nombre et par le mérite ».


ADDITION DE M. ALBERT BABEAU POUR LA CINQUIEME EDITION « Depuis l'impression de la troisième édition de ce Catalogue, en 1882, et du Supplément qui le compléta en 1888, en portant le nombre des objets exposés de 220 à 273, de nouveaux dons précieux à divers titres et de nouvelles acquisitions ont élevé à 416 le chiffre des numéros qui figurent dans la présente édition. Cet accroissement considérable a été rendu possible par l'insigne libéralité d'un enfant du pays, M. François-Joseph Audiffred, qui a donné à la Ville de Troyes une somme assez considérable pour édifier, en 1890, une seconde salle de sculpture, presque aussi vaste que l'ancienne. Grâce à cette construction, la Commission du Musée a pu accueillir et placer les œuvres de valeur, qu'elle doit à la générosité de l'Etat, des particuliers et surtout des artistes de rare mérite, qui ont tenu à honneur de rendre plus complète la réunion de leurs sculptures qu'ils avaient antérieurement offertes. Tels sont : M. Alfred Boucher, qui nous a donné de précieuses productions de son talent empreint de force ou de grâce, parmi lesquelles nous citerons les Coureurs, dont la renommée est européenne, la Terre, la Charité romaine, la Duchesse de Vicence et une exécution en marbre de sa Volubilis ; M. Paul Dubois, qui, en nous envoyant la partie architecturale du Tombeau de La Moricière, a voulu que les modèles des belles et célèbres statues qu'il avait offertes depuis longtemps au Musée figurassent dans le cadre auquel elles étaient destinées ; M. Suchetet ; M. Désiré Briden, dont nous signalerons particulièrement les Enfants endormis et le buste de Fichot ; Mme Thomas-Soyer, avec ses études si vivantes d'animaux ; et parmi les autres artistes originaires de la région, M. Bacquet, récemment décédé, et M. Legrand, dont les débuts ont été remarqués à juste titre. Mais en leur exprimant, ainsi qu'à tous les autres donateurs, notre vive et sincère reconnaissance, il convient de témoigner spécialement notre gratitude à Mme veuve Franceschi, qui a eu, comme Mme veuve Simart, la pensée délicate et généreuse de vouloir que le plus grand nombre possible des œuvres de son mari fût réuni dans le Musée du chef-lieu du département où il est né. Elle nous


a ainsi mis à même d'apprécier dans ses manifestations multiples l'art, souple et séduisant de ce statuaire très distingué, dont on ne pouvait juger de la valeur par la seule œuvre que le Musée possédait de lui.

« A tous ces dons, aux envois de l'Etat, dont nous sentons tout le prix, sont venus s'adjoindre des œuvres et des moulages qui sont de nature à faire mieux connaître l'art troyen du XVI" siècle. On peut ainsi plus facilement étudier l'épanouissement de la sculpture dans notre région depuis les grands imagiers de la Renaissance, qui ont décoré nos édifices religieux, jusqu'aux artistes modernes, qui sont allés exercer leur talent sur un plus grand théâtre, mais qui se rattachent, non seulement par leur origine, mais par une sorte d'atavisme, à l'école très remarquable de la Champagne méridionale, dont la savante histoire a été récemment publiée (i). Sans dédaigner les œuvres d'artistes étrangers au département, que nous avons été heureux d'accueillir, c'est surtout à la réunion de sculptures émanant d'artistes appartenant à la région que doit s'efforcer d'atteindre un musée comme le nôtre, particulièrement favorisé par les circonstances qui ont autrefois suscité à Troyes et dans les environs tant d'œuvres excellentes, et y ont fait naître de notre temps un si grand nombre de statuaires éminents ».

A

Nous ajouterons seulement que le nouveau Catalogue, dont la refonte était rendue nécessaire par l'épuisement de l'édition précédente, s'est enrichi d'œuvres nouvelles dont plusieurs, très précieuses pour nous, d'artistes du département : Briden, Boucher, Caunois, Delécole, Louis Morel,

(1) Koechlin et Marquet de Vasselot, la Sculpture à Troyes et dans la Champagne méridionale, 1900. Voir aussi la Statistique monumentale du département de l'Aube ; Arrondissement de Troyes et Troyes, par Charles Fichot.


Simart et Messiaen dont la guerre a fauché prématurément le jeune talent.

Le numérotage des œuvres exposées a été entièrement refait. Enfin, nous avons complété cette édition par une liste des donateurs à la générosité desquels notre musée est redevable de ses richesses et nous avons inséré quelques planches reproduisant des œuvres exposées.

Le Conservateur du Musée de Sculpture DE LA BOULLAYE.

P. S. - Le trésor inestimable que Mme veuve Paul Dubois a légué, en 1906, à notre Musée, avec les ébauches, maquettes, dessins et peintures qui se trouvaient dans l'atelier du Maître, sont réunis dans deux salles spéciales et ne figurent pas au Catalogue du Musée de Sculpture.

Le nouveau Catalogue a été fait par les soins de M. Perret, secrétaire de la Société.


Liste des Donatenrs des œuvres exposées

ÃRGIiNCE, 265 ARNAUD, 83

ARSON, 463 AUDIFFRED (Mr et Mme), 9, 21, 24. 213, 244, 260, 263, 396, 487 AUMALE (DUC d'), 130 BABEAU (Henry), 54 BACQUET, 5, 8 BERT, 287, 288 BLASSON (Mme), 84 BOUCHER (Alfred), 29, 35 à 37, • 42, 43, 47 BOURGOUIN, 53 ROYER DE SAINTE-SUZANNE (de), 463 BRlDEN, 60, 61, 69 BRUYER, 75 CAFFÉ (Héritiers), 72 CAMUSAT DE VAUGOURDON, 107 CARPENTIER, 77 CARTERON (Antoine), 67 CARTEliON-CORTHIER (Dr), 192 CASIMIR-PERIER (Mr et Mme), 100, 105, 269, 270 - COFFINET (Abbé), 183, 211, 212, 401

DAUPHIN, 86, 92 à 94, 106, 110 DEHEURLES (Victor), 439 DES GUERROIS, 90 à 94 i DUBOIS (Mr et Mme Paul), 121, 122, 124, 126 à 129, 133 à 146, 150 DURAND-ULDACH (Mr et Mme), 96 DUTRElX (Mme veuve), 68

FARNOCCHIA,'406, 448, 508 FINOT, 409 FRANCESCHI (Mme Jules), 99, 153 à 182 GERDY, 147 GRÉAU, 416, 425, 432, 435 GRISART, 27, 28 GROSLEY, 387 à 391 GUILLEMIN, 197, 492 GUVOT, 248 HERBIN-VIVIEN, 51 HERVEY (Héritiers du Dr), 71 HUSSON, 241, 477 à 479 JANSON (Famille), 204, 206 à 210 JEANNET (Famille), 70 JOURDAN, 63 JOUSSELIN DE HIPAILLETTE, 116 KERGOLAY (de), 103, 151, 242 KUHN (Hermann), 2(1-6 LA BOULLAYE (de)/263 LALESSE, 194 LANCELOT, 217, 218, 219, 221, 386, 418 LAPAYRE, 226 à 230

LE BRUN-DALBANNE, 22, 213, 367 LEGRAND, 236, 237, 2I39 L UCINGE (Prince de), 282, 408 LUYNES (Duc de), 349 MARSON, 245 MAZURIER, 40, 41, 48 MENUEL (Georgette),, 76, 113 MÉRAT (Albert), 101, 102, 104, 111, 255, 275, 276, 450, 471, 482 MÊRODE (de), 103, 1-51, 242


MÉRy-MÉRY, 410 MESSIAEN (Mme), 246, 247 MICHELOT, 64, 65 MITANTIER, 473 MILLOT (Dr), 7 MONGINOT (Mlle), 253 MOREL (Louis), 254, 2'55 MORLOT, 10 à 19, O'CONNOR DE FRA VILLE (Mme), 243 PAILLOT (Eug.), 405 PATON-CAFFÉ (Mme A.), 87 PARIGOT, 497, 498, 50-9 PÉCHINÉ, 262 PIAT, 78 à 80 PINGAT (Abbé), 488 RAMUS, 2I68 RAMPANT, 493 RAY (Jules), 85 ROCHET, 272ROTHSCHILD (Raron A. de), 38, 97, 149, 252 Roux (Louis), 50

BOYER (Mr et Mme), 2, 3, 73, 199

STMART (Mr et Mme), 191, 286, 300 à 307, 313 à 348, 264 à 366.

-SUCHETET, 370, 373 à 375, 377 SUDRE (Mme), 231, 232 THÉVENOT, 44 THOMAS-SOYER, 381 TROYES (Ville de), .6, 56, 57, 58, 81, 283 TRUMET DE FONTARCE, 49 VALTAT, 193, 383 à 385, 394 VARNEY, 89 VENDEUVRE (de), 295, 296, 299, 309 à 312 VIARDIN (Famille du Dr), 66 VERNIER (MMO Jean). 74 Curé et Fabriquç de SainteMadeleine, 399 Curé et Fabrique de SaintMartin, 449 Curé et Fabrique de SaintPantaléon, 280


CATALOGUE DES SCULPTURES du Musée de Troyes

AUBÉ (JEAN-PAUL), né à Longwij (Meurthe-et-Moselle) (1837-1918).

O. , 1910. Médaille de 2e classe, 1874.

3e classe, ISi8 (Exp. Univ.). — Médaille d'or, 1880 (Exp. Univ.).

Grand prix, 1900. Hors concours.

Auteur du monument de Gambetta (Cour du Carrousel).

1. — Dieudonné Royer, artiste peintre, ancien conservateur du musée de peinture de Troyes (18351920).

Médaillon. Plâtre. — D. 0,1!).

Tête, en profil à droite.

Signé : P. AIJBÉ, 1863.

Dans le champ, la dédicace : A mon ami ROYER.

2. — Léon Moynet, artiste sculpteur.

Médaillon. Plâtre — D. 0,25.

Signé : P. AUBÉ, 1868.

En exergue la légende : L. MO'YNET, STATUAIRE.

Léon Moynet, né à Paris en 1818, a fondé l'établissement céramique de Vendeuvre (Aube). Statuaire religieuse polychrome. ,

Don de M. D. Royer (1913).

3. — G. Adhémar.

Médaillon, Plâtre - D. 0,24.

Inscription : A Adhémar, ses élèves — Signé.

Don de Mme Royer.


BACQUET (PAUL), né à Villemaur (Aube), 1848-1901.

Elève de Farochon et de M. A. Dumont.

Ancien pensionnaire du Conseil général de l'Aube.

A expose aux Salons de 1870 et suivants.

4. — Bacchus adolescent.

Statue. Plâtre. — H. 1 m 66.

Il tient de la main gauche une coupe ornée de pampres, tandis que de l'autre il presse une grappe de raisins.

Statue exposée au Salon de 1870.

5. - Le baron Taylor.

Buste. Terre cuite. — H. 0, 64.

Tête nue, regardant en face.

Don de l'auteur (1883).

6. - Danton (Georges-Jacques), né à Arcis-sur-Aube en 1759, mort en 1794.

Buste, Plâtre. — 1-1. 1, 20 Tête nue, tournée vers l'épaule gauche, cheveux poudrés.

large collerette entr'ouverte.

Don de la Ville de Troyes (1884).

7. — Le Dr Affilot, d'Aix-en-Othe.

Buste. Plâtre original. — il. 0, 60.

Signé : Au Dr Millot. Paul BACQUET, Dée. 18'19.

Don de M. le Dr Millot (18001.

8. — P. Joigneaux, homme politique et agronome.

Buste. Plâtre. — H. 0, 70.

Don de l'auteur (1891).

.BENZONI (GIOVANNI-MARIA), né à Gavazzo (Italie).

9.' - Tête de femme.

Buste. Marbre. - H. 0, 66.

Coiffure à la grecque, avec bandeïettes et fleurs par devaut.

Draperie laissant le sein droit à demi-découvert.

Signé : G. M. BENZONI f. Roma an. 1873.

Don de M. J. Audiffred (ISSU).


BESANÇON (ANTOINE), sculpteur et dessinateur, né à Langres le 11 janvier 1734, mort dans la même ville le 10 janvier 1811.

- Fils d'un menuisier, il a surtout travaillé pour les églises et les monuments publics de Langres et de ses environs. On lui doit entre autres, un fronton de la chapelle de l'hôpital de Langres, et un groupe qui surmonte la porte du collège. Il s'est aussi livré à l'ornementation des maisons particulières, en sculptant des enfants ou des figures allégoriques. Pendant la Révolution, il fit des statuettes et des dessins pour les fêtes civiques de l'époque.

(Détails communiqués par M. A. de La Boullaye).

10. — Faune jouant des cymbales.

II. 0, 65.

11. — La Religion.

L. 0, 42. — H. 0, 35.

12. — La Foi.

L. 0, 42. — H. 0, 36.

13. — Saint Nicolas.

H. 0,38.

14. — Saint Joseph et enfant.

H. 0,20.

15. — Vierge.

H. 0,31.

16. — Tête de saint.

H. 0,20.

17. — La Liberté.

H. 0,36.

18. — L'Assomption.

Bas-relief. — L. 0,30. — H. 0,45.

19. — La Moisson.

Bas-relief. — L. 0, 34. - II. 0, 45.

Dons de M. Morlot, peintra (1833).

Ces figurines en terre, teintées en rouge, étaient au nombre de


m

23 en 185.21 ; un grand nombre d'entre elles ont été brisées, et leurs fragmènts n'ont pas assez d'importance pour être catalogués.

BEYLARD (LOUIS-CHARLES), né à Bordeaux.

Elève de Perraud et de M. A. Dumont.

20. — MéléagreStatue. Bronze. — H. 1,74.

Exposé au Salon de 1877. — Exposition universelle 1878.

Méléagre vient de triompher du sanglier callydonien, dont la hure hérissée est à ses pieds ; son lévrier la flaire avec terreur, mais le jeune chasseur le retient et sourit de sa frayeur. (L.-D.).

Envoi de l'Etat (1879).

BONNASSIEUX < JEAN-MARIE), membre de l'Institut (18101892).

- 21. — David.

- H. 1 00.

Bronze. - H. 2, 00.

- Debout, nu, la main appuyée, sur la tête et tenant la pierre, tandis que la main droite tend la corde de la fronde.

(Statue placée dans la cour du Musée).

Don de M. F. Audiffred (1801).

BOSIO (le baron FRANÇOI,S-JOSEPH), né à Monaco le 19 mars 17&7, mort à Paris le 29 juillet 1845.

22. - Henri,-duc de Bordeaux.

Buste. Plâtre. — II. 0, 50.

Tête nue légèrement tournée vers l'épaule droite ; costunje de colonel de la garde.

23. — Louise, plus tard duchesse de Parme.

Buste. Plâtre. — H. 0, 50.

Tête nue légèrement tournée vers l'épaule droite ; robe décolletée, ceinture ornée d'une boucle carrée.

Dons de M. Le Brun-Dalbanne.

Ces deux bustes furent envoyés à Mme Dalbanne, en 1828, à la suite du voyage de Charles X à Troyes. Ils offrent l'intérêt parti-


culier de consèrver les traits des Enfants de France à cette époque, les originaux en marbre ayant disparu soit des Tuileries, soit de l'Elysée-Bourbon, à l'époque de la révolution de 1830. (L.-D.).

BOUCHARDON (EDME), né à Chaumont en 16.98, mort en 1762 (attribué à).

24. — Titus, empereur romain.

Buste en marbre. — H. 0, 85.

Tête nue, tournée légèrement vers la gauche, cuirasse ornée d'une tête de Méduse. Manteau sur l'épaule gauche.

Dpn de AI. Joseph Audiffred (1886).

BOUCHER (ALFRED) 0. 4, né à Bouy-snr-Orvin (Aube), le 23 septembre 1850.

Elève de MM. Dumont, Kanius et Paul Dubois.

Ancien pensionnaire du Conseil général de l'Aube.

A peine sorti de l'Ecole des Beaux-Arts, où il obtenait une médaille d'argent au concours de 1874, M. Boucher remportait, la même année, au Salon, une médaille de 3e classe, qui devait être le prélude des récompenses de plus en plus insignes dont il fut successivement honoré. C'est ainsi que lui furent déce'nces la médaille d'or à l'Exposition universelle de 1889, la médaille d'honneur en 1891, le grand prix à l'Exposition universelle de 1900. Parmi ses œuvres de haute valeur, nous devons citer le groupe en marbre du monument des Enfants de l'Aube tués pendant la guerre de 1870-1871, qui fut érigé en 1890 devant la gare de Troyes.

25. — Faune tenant un enfant.

Etude. Statue. Plâtre. - H. U, 84.

26. — Un homme assis.

Etude. Statue, Plâtre. - H. 0, S4

27. — Tireur d'arc.

Stlltue. Plâtre. - H. 1,13.

Concours de l'Ecole des Beaux-Arts, Ion. Alédaile d'argent.

Don de M. Grisart.


28. — Enfant à la fontaine.

Statue. Plâtre. H. 1,35.

Salon de 1874. Médaille de 3e classe.

Don de M. Grisart

29. - La mort de Caton d'Utique.

Statue. Plâtre. - II. 1,55.

Il est debout, le bras gauche levé vers le ciel, la main -droite tenant le glaive avec lequel il doit se tuer. Derrière lui une chaise curule, sur laquelle est jetée une draperie.

- Don-de M. Boucher (IS78).

30. — Le jeune Tobie rendant la vue à son. père aveugle.

Bas-relief. Plâtre. — II. 1,65. — L. 1,25.

Le jeune Tobie, penché vers son père, approche de ses yeux le fiel de poisson qui doit lui rendre la vue. Le père attend, avec un mélange d'anxiété, d'espérance et de foi, le miracle lUI se prépare en sa faveur. Derrière lui, sa femme, les mains jointes, regarde son fils et son mari. Derrière le jeune Tobie, un ange, les bras étendus, les yeux levés au ciel, semble demander que le miracle s'accomplisse.

Acquis par la Société Académique (1879).

51. - La Piété filiale.

Plâtre original. — H. 2, 38.

Prix du Salon, 1881 Debout, une jeune femme tend son sein droit à son père qui y applique ses lèvres. Celui-ci, grand vieillard à longue barbe, ayant pour tout vêtement une couverture enroulée autour de ses- reins, est assis, la jambe droite enchaînée.

La reproduction en bronze de ce modèle décore le pont de Nogent-sur-Seine.

Envoi de l'Etat (1883).

32. - Les Coureurs. — Pl. (I).

Plâtre original. — H. 2, 00.

(Première médaille du Salon de 1806).

Trois jeunes gens, nus, les reins ceints d'une lanière de cuir.

se disputent le prix de la course. Le prei-ûer étend la main pour toucher le but qu'il est sur le point d'atteindre. Sa figure respire

m


la satisfaction du succès. Le - second, les poings serrés, réunit toutes ses forces pour tenter un dernier effort. Le troisième, assuré de sa défaite, est animé d'une ardeur moindre.

Li reproduction en bronze de ce groupe est placée dans le Jardin du Luxembourg, à .Paris.

Envoi de l'Etat (octobre 1887).

33. — Laënnec découvrant l'auscultation.

Groupe. Plâtre original. — H. 2, 60.

Un jeune homme, assis" livre son corps amaigri par la phtisie à l'examen de Laënnec, appliquant son oreille contre le dos du malade, dont le pouls est constaté par un autre médecin, debout derrière lui.

Exposé au Salon de 1884.

Envoi de l'Etat 1.1890).

34. — A la. Terre. — Pl. (II).

Plâtre. — H. 2, 06.

Médaille d'honneur du Salon de 1891.

Un homme nu pèse avec effort sur une pelle avec laquelle il va soulever de la terre.

Envoi de l'Etat (1891).

35. — Au repos.

Jeune fille nue, couchée sur le dos, les bras repliés derrière la tête.

Long. 1, 82. — L. 0, 65.

Modèle en plâtre du marbre qui se trouve au musée du Luxembourg.

Don de l'auteur (1892).

30. — La duchesse de Vicence.

Plâtre. — II. 1, 15. — Long. du socle, 1, 95. — L. 0, 88.

Figure exécutée pour le tombeau de la duchesse de Vicence.

La duchesse est à demi étendue sur une chaise longue, la tête appuyée sur la main gauche. Elle porte un costume du temps de la Restauration.

Don de l'auteur (1896).


37..- Volubilis.

Haut-relief. - Marbre. — H. 0,70.

Etude du torse et de la tête d'une jeune fille se dégageant d'un bloc de marbre : reproduction d'un fragment du haut-reliefintitulé « Aux champs », qui se trouve au musée du Luxembourg.

- Don de l'auteur (1896).

38. — La Musique.

Jeune femme, debout, faisant le geste de jouer du violon.

Statuette marbre. — H. 0, 59.

Don de M. le baron A. de Rothschild (1891).

39. — Adam et Eve chassés du Paradis terrestre.

Bas-relief. Plâtre. Etude. — H. 0, 41. - L. 0, 35.

40. — Caïn et Abel.

Bas-relief. Plâtre. Etude. — H. 0, 43. - L. 0,36.

Signé : BOUCHER, 1875.

41. — Le Sacrifice d'Abraham.

Bas-relief. Plâtre. Etude. — H. 0, 36. - L. 0, 40.

Signé : BOUClIER, 1875.

Dons de M. Mazurier.

42. — Jean Casimir-Perier, ancien Président de la République.

Buste. Plâtre. - H. 0, 72.

Costume moderne, frac avec grand'croix de la Légion d'honneur.

Le marbre a figuré au Salon de 1896.

Don de l'auteur (1896).

43. — Portrait de M. Boucher père.

Buste. Plâtre. — H. 0, 57.

Don de l'auteur (1896).

44. — Arsène Thévenot, homme de lettres.

Buste. Plâtre. — H. 0, 52.

Don de M. Arsène Thévenot.

t


45. — Bertrand, ancien Procureur général à la Cour de Paris.

Buste. Plâtre. — H. 0, 83.

46. - Amédée Pichot, publiciste.

Buste. Plâtre. - H. 0, 57.

47. - Madame Dupuytren.

Buste. Plâtre. — H. 0, 70.

Don de l'Auteur 1896

48. - Portrait d'un jeune homme.

Médaillon. Terre cuite. — Diam. 0,165.

Signé : BODCHER, I8n).

Don de M. Mazurier (1887).

49. - M. Trumet de Fontarce, membre du Conseil général de l'Aube.

Buste. Bronze. — II. 0, 52 avec le socle en marbre.

Piédestal en fer, orné de festons de tôle "epoussée.

Don-de M. Trumet de Fontarce (1902).

50. - Portraits d'homme et de femme.

Deux médaillons. Terre cuite. — Diam. 0, 16.

Signé : BOUCHER, 1873.

Don de M. Louis Roux.

51. - Vivien-Bertrand (Alexandre), négociant à Troyes.

Buste. Plâtre. — H. 0, 67.

Don de M. IIerbin-Vivien (1910).

BOUCHER (JEAN-MARIE), né à Cesson (Ille-et-Vilaine).

Médaille de lr,i classe. Salon de 1899 Prix National, 1901.

52. — Achille revêt l'armure apportée par Thétis.

riât-re. — II. 1,50 sans le socle Envoi de l'Etat (1897).


BOURGOUIN.

53. — M. Michel, Maire de Troyes, de 1914 à 1919.

Buste. Plâtre original. — H. 0,56. Signé et daté (1918).

Don de l'Auteur.

BRIDEN (DÉSIRÉ), né à La Chapelle-Saint-Luc (Aube), en 1850.

Elève de l'Ecole municipale de dessin de Troyes et de Dumont.

directeur de la même école en 1903.

Pensionnaire du Conseil général de l'Aube et du Conseil municipal de Troyes.

A - exposé au Salon depuis 1881.

Médaille de 3e classe. — Salon de 1883.

54. - Albert Babeau (1835-19Î4), historien, membre de l'Institut, Conservateur du Musée de Sculpture (Voir Mémoires de la Société Académique, 1914).

Médaillon. Plâtre original. — D. 0, 30 Signé : Bridbn, 1888.

Don de M. Henry Babeau (1929)

55. A, la Patrie 1 Groupe. Plâtre. — H. 2, 50.

Salon de 1887.

Une jeune femme nue, le genou gauche appuyé sur le socle du buste de la Patrie, achève de le sculpter.

Acquisition avec subvention de l'Etat (1889).

56. — L'Alarme.

Plâtre. — H. 2, 00.

Femme nue, casquée, la cuisse droite posée sur un fragment de colonne, sonnant de la tfompette.

Don de la Ville de Troyes (1896).

57. - L'Aube.

Plâtre. — H. 2, 20.

Personnification de la rivière qui a donné son nom au département. Nue, tenant une urne renversée de la main droite.

Figure engainée.

Don de la Ville de Troyes (1893).


58. — Le baron Taylor. — Pl. (III).

Statue. Plâtre. — H. 3, 24.

Il est assis, en robe de chambre, tenant de la main gauche un objet d'art, qu'il examine d'un air de connaisseur.

Don de la Ville de Troyes (1S96).

59. — Charles Fichot, dessinateur et archéoloque, né à Troyes en 1817, mort à Paris en 1902.

Buste à mi-corps. Plâtre. — H. 1, 00.

Exposé au Salon de 1891.

80..- Deux Enfants endormis.

Groupe. Plâtre. — H. 0, 9.» avec le soubassement. - L. 1, 68.

Projet pour le tombeau des enfants de M. Tonnelier. Ces deux enfants sont étendus sous un drap, dans l'attitude du sommeil.

Le groupe était complété par un ange, qui semblait veiller sur eux et qui, d'après la volonté des parents, a été seul placé sur le tombeau, dans le cimetière de Troyes.

Don de l'auteur (1891).

61. — Carnot.

Statue. Plâtre. - H. 0, 83.

Debout, dans l'attitude de la réflexion, il tient la plume d'une main, tandis que l'autre se pose sur une carte placée sur un fauteuil. L'artiste a voulu représenter Carnot organisant les victoires de la République.

Don de l'auteur (1881).

62. — Emile Vaudé, artiste peintre, né à Troyes en 1818, mort en 1884.

Médaillon. Bronze. — Diam. 0, 32.

Tête de face, cravate et habit.

63. - Le docteur Jules Hervey, né à Brienon (Yonne) en 1815, mort à Troyes en 1883.

L Tête de trois quarts, regardant vers la droite. Cravate et p collet.

! Don de M. Jourdan (1884). - -


64-65. — André et Jeanne Michelot.

Deux médaillons. Plâtre. — Diam. 0, 24.

Dons de M. Michelot (1884).

66. - Viardin (Jacques-Edme-Guillaume), médecin, né à Troyes (1803-1876).

Buste. Plâtre. — 1-1. 0, 58.

Tête nue regardant à gauche ; cravate, habit et ruban de la Légion d'honneur.

Don de la famille de M. Viardin (1886).

67. - Le Docteur Paul Carteron *, médecin des hôpitaux de Troyes, né aux Riceys (1813-1881) (V. Mémoires de la Soc. Acad., de 1881).

- Buste. Plâtre. — H. 0, Gl.

Legs de M. Antoine Carteron.

68. — Charles Dutreix, député de l'Aube (1848-1899).

Tête vue de face.

Médaillon. Plâtre. — Diam. 0, 50.

Don de Mme veuve Dutreix (1903).

69. — Mlle Chapel.

Buste. Plâtre. — H. 0, 08.

Longs cheveux, robe large, à plis sur le corsage et les épaules.

Signé : BaIDEN, 1891.

Don de l'auteur (1892).

70. — M. Jeannet.

Buste. Bronze. — II. 0,60.

Don de la famille de M. Jeannet (1904).

71. — Le Dr Hervey (Raoul-Eugène-Gustave), médecin des Hôpitaux de Troyes (1845-1913).

Buste. Bronze. — H. 0, 45.

Socle et gaine en marbre de plusieurs couleurs.

Don des héritiers de M. R. Ilervey (1913).


72. — J.-B. Caffé, imprimeur à Troyes (1820-1887).

Buste. Terre cuite. - H. 0,53.

Don des héritiers de M. Caffé.

73. - Royer (Dieudonné). — Voir le n° 1.

Buste. Plâtre original. — 0,56. Signé.

Inscription : A mon professeur.

Don de Mmc Royer et de ses enfants.

74..— ftlme Jean Vernier.

Buste marbre. H. 0, 70 : Signé et daté (1894).

Don de l'exécuteur testamentaire de Mme V.

BRUYER (LÉON), né à Paris.

Elève de Rude et de Triqueti.

75. — Un ange, sous les traits de l'Impératrice Eugénie, invite le Prince Impérial à prier pour le bonheur de la France.

Groupe. Plâtre. — H. 0, 95. — L. 0, 76.

Signé : L. BRUYER, 14 août 1859.

Don de l'auteur (1860).

CARPEAUX (JEAN-BAPTISTE), 1827-1875.

Elève de Rude et de Duret.

76. — La comtesse Armand, née Rainbaud.

Buste. Plâtre. — II. 0, 34.

Réduction d'un buste d, grandeur nature.

Don de M. Chandelliez, conformément aux intentions de M"c Georgette Menuel (1897),


CARPENTIER (PAUL-CLAUDE-MICHEL), né à Rouen en 1787, mort à Paris vers 1850.

Elève de Louis David.

77. — Paillot de Montabert, peintre et écrivain, né à Troyes (1771-1849).

Buste en bronze. — II. 0, 54. — L. 0, 32.

Signé : Paul CARPENTIER, 1832.

Ce buste a figuré, à l'Exposition de la Société des Amis des Arts de l'Aube, en 1852.

- Don de l'auteur.

CARRIER-BELLEUSE A. (1824-1887).

78. — Piat (Eugène), fondateur du Musée des Arts décoratifs de Troyes.

Buste. Plâtre. Patiné bronze. - H. 0, 66.

Legs Piat.

79. - Le même.

Buste. Plâtre patiné bronze. — II. 0.28 Signé et daté (1859).

Legs Plat.

80. — A. Thiers.

Buste métal. — II. 0, 28.

Legs Pint.

CATHELIN (JULES-'NARCIS.SE), né à Toucy (Yonne) le 7 février 1839, mort à Troyes le 26 novembre 1925.

81. — A mbroise Cottet.

Buste. Plâtre original. — II. 0, 62.

Acquisition de la Ville de Troyes.

82. — Doublet.

Médaillon ovale en plâtre. — II. 0. 44. — L. 0, 40.


CAUNOIS (AUGUSTIN), né à Bar-le-Duc, graveur en médailles (1787-1859).

A exposé aux Salons de 1819, 34, 36, 37, 38, 48, 49, ainsi qu'à l'Exposition de la Société des Amis des Arts de l'Aube, eri 1847

83. — Horace Vernet.

Buste. Plâtre. — H. 0, 61. (1822).

Don de M. Arnaud.

84. — Simart (Pierre-Charles), statuaire, né à Troyes en 1806, mort en 1857.

Profil en bas-relief. — Plâtre. — H. 0, 16. — L. 0, 13. (1833).

Don de Mme Blasson.

Ce bas-relief, qui avait été donné par Simart à Gadan, passait dans la famille de celui-ci pour être l'œuvre de Simart.

il 35. — Perrot-Prailly, colonel de la garde nationale à Troyes.

Médaillon. Bronze. — Diarn. 0, 18.

Signé : A. CAUNOIS f., 1833.

Fondu par E. Quesnel, Paris, 1838.

Don de M. Jules Ray.

86. - Profil d'homme regardant à droite.

Médaillon. Bronze. — Diam. 0, 195.

Signé : CAUNOIS, 1834.

Don de M. Dauphin (1890).

87. - Amédée Aufauvre, littérateur, né à Troyes en 1817, mort en 1864.

Plâtre teint. — H. 0, 55.

Debout, en robe de chambre.

Attribué à CAUNOIS.

Don de Mme Paton (1897).


CAUNOIS (JOSEPH-CHARLES), né à Troyes le 19 juillet 1815, mort dans cette ville le 18 juin 1878. A été admis au Salon de 1849.

88. - Samson, comédien.

- Médaillon. Plâtre. — D. 0,27.

Signé : CH. CAUNOIS, 1847.

Dans le champ, la légende : SAMSON, RÔLE DE CRISPIN, et fac-

similé de la signat.ure de Samson, avec paraphe.

89. — S. P. Moëssard, prix Montyon.

Médaillon. Plâtre. — D. 0,23.

En exergue, la légende : S. P. MOESSARD, PRIX MONTYON et, dans le champ, le fac-similé de la signature de Moëssard, avec paraphe.

Don de M. Varney (l!,n:n.

90. — Duchesse de Berry. <) .� Plaquette bronze. — H. 0,20..— L. 0,32.

91. — Tête d'homme.

Médaillon bronze. - D. 0,21.

(9D-91) Legs Des Guerrois 92. - J.-M. Richard, fondeur.

D. 0,16.

93. -:- E. Régnier.

D. 0,17

94. - Mme Régnier.

D. 0,16.

Trois médaillons bronze. — Legs Dauphin.

CHAMPEIL, né à Paris.

Elève de Ch. Gauthier et Jules Thomas.

95. — Hymne printanier.

Jeune femme nue, debout, tient dans sa main droite une gerbe de fleurs. Paraît écouter avec ravissement le chant des oiseaux.

Statue. Plâtre. — II. 1. ô~>. S:ilon Je 11)1.2.

Envoi de l'Etat.


CHARDIGNY (PIERRE-JOSEPH), né en 1794.

96. — Louis Ulbach, homme de lettres, né à Troyes en 1822, mort en 1889.

Buste. Bronze. — H. 0, 75.

Tête regardant légèrement à sa gauche, cheveux longs, large cravate, collet de robe d2 chambre.

Signé : J. CHARDIGYï, fecit 1862.

Don de M. et l.{me' Burand-Ulbach-

CLAUZADE (Louis), né à Toulouse.

Elève de Falguière.

97. - Condorcet, mathématicien et philosophe (17031773).

Statuette. Terre cuite. — H. 0, 44.

Don du baron Alphonse de Rothschild (18S2).

CORDIER (HENRI-JOSEPH-CHARLES), né à Cambrai (Nord) (1827-1905).

Elève de Franginet et de Rude.

Méd. 3e classe 1851. — 2e classe 1853. — # 1860.

98. — Juive d'Alger.

Buste polychrome. Bronze, rmaux, marbre et onyx. — H. 0,92.

Exposé au Salon de 1864.

Elle est tournée à gauche, coiffée d'une étoffe rayée à franges d'or et revêtue d'un corsage orné de riches broderies sur fond amarante. Un manteau orné de houppes soyeuses l'enveloppe à demi et contraste par sa transparence et sa couleur d'un jaune adouci avec l'éclat des broderies de la robe, (L.-D.)\

Envol de l'Etat (1879)).


CRANNEY-FRANCEscm (MME MARIE-ANNE).

Elève de son père Jules Franceschi.

99. — La nymphe Echo.

Sur le point d'être changée en rocher, nue, elle s'appuie sur un rocher, en appelant Narcisse.

Statue. Plâtre. — H. 1,58. Epreuve unique (Salon de 1895).

Don de Mme veuve Franceschi (1900).

CRAUK (GUSTAVE-ADOLPHE-D'ÉSIRÉ), né à Valenciennes (Nord) (1827-1905).

Prix de Rome, 1851. Médaille classe, 1857.

1re classe, 1867. - #, 18G4. — O. #, 1878. — C. *, 1903.

100. --, Casimir-Perier (1777-1832), premier ministre sous Louis-Philippe, député de l'Aube.

Buste. Bronze. — H. 0, 60. — L. 0, 33.

Don de M. Casimir-Perier, son fils (1866).

CROS (HENRI), né à Narbonne.

Médaille d'argent, 1889. - *, 1895.

101. — M. Albert Mérat, poète, bibliothécaire du Sénat, né à Troyes.

Médaillon. Bronze. — Diamètre 0, 26.

Don de M. A. Mérat (1903).

102. — Elude de femme.

Médaillon ovale. Etain. — II. 0,28. — Larg. 0,20.

Maquette d'après Laure (1872).

Don de M. A. Mérat (1904).


r DANTAN (JEAN-PIERRE), dit DANTAN JEUNE (1800-1869).

Médaille, 1831. — #, 1841.

Elève de Bosio.

103. - Picot (Charles-Jacques-Pierre), marquis de Dampierre, pair de France, mort le 4 février 1871.

Buste. Plâtre. — H. 0,66.

Don de MM. de Kergolay et de Mérode (1906).

104. - Deux têtes d'enfants.

Pierre peinte. - H. 0,18 et 0,21.

r Don de M. Albert Mérat (1904).

DAVID D'ANGERS (PIERRE-JEAN), né à Angers (1789t 1856).

f 105. — Casimir-Perier (1777-1832).

M'd:ul:on. Plâtre.. - Diamètre 0,63. — Exécuté en 1823.

Don de M. Cnsimir-Perier, son fils (1830).

106. - Lazare Carnot (1753-1823).

Médaille. Plâtre. — Diamètre 0,16.

Don de M. Dauphin (1890).

DELAVILLE (Louis).

Prix de Rome en 179S.

107. — Bonaparte premier consul.

Statuette. Terre cuite. — H. 0,38.

Debout, tête nu:, en costume de consul, la main gauche derrière le dos.

Signé : DELAVILLE, sec. à Lons, l'an 10.

Don de M. Camusat de Yaugourdon.


DELECOLE (LOUIS-AUGUSTE), né à Troyes le 24 mars 1828, mort en 1868.

Elève de l'Ecole municipale de dessin de Troyes.

Il est aussi l'auteur d'un buste de Grosley et d'un Luste de JaiIIant-Deschainets qui figura à l'Exposition de la Société des Amis des Arts de l'Aube, eh 1852. -

108. — Pierre Pithou.

Buste en bronze. — H. 0,22.

109. — François Pithou.

- Buste en bronze. — H. 0,22.

Réductions d'après les bustes en marbre, par Vassé, qui sont décrits plus loin.

Ces bustes de Delécole ont été coulés en bronze par Quesnel, ancien fondeur à Troyes, établi à Paris.

110. — Lascoretz, flûtiste, premier prix du Conservatoire, fondateur de la Musique municipale de Troyes en 1860. 1 > Buste. Plâtre. — H. 0,20..-i:r console détachée.

Signé et daté 1S51.

Don de M. F. Dauphin.

DERCHIEU (JULES), né à Paris en 1864.

2e uu'CaMIe, 1808. - Médaille d'argent, 1900 (Exp. Univ.).

111. - Daphné.

Statuette. Plâtre peint. Maquette originale. — H. 0.60.

Don de M. Albert Mérat (1905).

DESCHAMPS.

112. — Ch. Lesage.

Médaillon. Plâtre. — D. 0,20.


DESEINE (CLAUDE-ANDRÉ), 1740-1823.

113. — Mms Danlon, née Gabrielle Charpentier, femme du conventionnel.

Plâtre. — II. 0,72.

Tête regardant vers sa droite. Ample fichu, laissant tpocevoir une gorgerette de dentelle. Cheveux crespelés par devant, boucilés de côté, relevés par derrière avec un peigne.

Avec cette inscription : Décédée le 10 février exhumée le 17 et moulés (sic) sur nature et par Deseine, sourd et muet. 1793.

Sur le sculpteur," voir une Notice- biographique par M. Georges de Chatelier, 1903, in-8" de 19 p.

Don des héritiers de M11" Georgette Menuel, petite-nièce de Danton, par l'intermédiaire du commandant Seurat (1897).

DESJARDINS (MARTIN VAN DEX BOGAERTS, dit), né à Bréda en 1640, mort au Louvre, à Paris, en 1694.

114. — Edouard Colbert, marquis de Vitlacerf, mort en 1699.

Buste, riâtrc. — LI. 1,05.

Moulage d'après le buste de marbre du musée du Louvre.

Edouard Colbert, cousin du ministre de Louis XIV, possédait le château de Villacerf, près de Troyes ; il avait réuni dans cette belle résidence, qui fut détruite en 179J, de remarquables œuvres de sculpture, dont quelques-unes sont attribuées avec raison à Girardon et qui figurent pour une grande partie au musée de Troyes.

Edouard Colbert, inspecteur général des bâtiments du roi.

appartenait il une famille d'origine troyenne. Il fit donner à Girardon la direction générale de tous les ouvrages de sculpture du roi.

Euvoi de l'Etat (1888).

DESPREZ (ANTONIN).

115. — Monseiyneur Cœur (Pierre-Louis), évêque de Troyes (1848-1860).

Buste. Bronze. - ll. 0,45.

Sitjné : ANTONIN DESTREZ, 1860.

Acquisition (1905).


DIEUDONNE (JACQ.UES-AuGu'STIN), 1795-1873.

Elève de Gros et de Bosio.

116. - Marc-Antoine Jullien, dit Jullien de Paris, publiciste.(1776-184-8).

Buste. Plâtre peint. - H. 0,65.

Signé : Dieudonné.

Don de Mme Juusselin de Ripaillette (1893).

DOMINIQUE FLORENTIN (Domenico Fiorentino, Dominique Riconuri ou del Barbîere).

Ce sculpteur, né à Florence, a résidé de 1540 à 1565 à Troyes, où il s'est marié et où, d'après une tradition, il serait mort.

(Voir l'étude d'Albert Babeau sur Dominique Florentin, sculpteur du XVIe siècle, Paris, Pion, 1877).

117. - Piédestal destiné à supporter le groupe des Trois Grâces, de Germain Pilon (Voir ce nom).

Plâtre. — H. 0,94.

Moulage d'après l'original en marbre primitivement élevé dans l'église des Célestins et actuellement au musée du Louvre.

Les comptes des bâtiments du roi, publiés par le comte de Laborde, désignent Dominique Florentin comme l'auteur de ce piédestal. Il avait fait également le modèle de l'urne qui contenait le cœur de Henri II et qui a été remplacée par un vase en bois doré et moderne.

Les inscriptions qui occupent le centre de chacune des trois faces du piédestal ont été reproduites par Germain Brice qui, dans sa Description de la ville de Puris (8e édition, 1725, t. II, p. 289 et 290), fait le plus grand éloge de cette œuvro d'art, et par M. Barbet de Jouy, dans la Description des Sculptures de la Renaissance du musée" du Louvre, éd. 1S75, p. 74.

Envoi de l'Etat (1888).

DONATELLO, né vers 1386, mort en 1466 à Florence.

118. — Saint Georges.

Buste. Plâtre. — H. 2, Ç0.

Debout, tête nue, le corps revêtu d'une cuirasse, la ma '"1.

gauche sur un bouclier de forme triangulaire.


Moulage d'une statue de marbre placée dans une liche extérieure de l'église Or San Michele, à Florence.

Cette statue, terminée en 1416, avait été exécutée aux frais de la corporation des Armuriers de Florence.

Envoi de l'Etat (1888).

119. — Enfant riant.

Buste. — Plâtre. — H. 0, 31.

Moulage d'un buste de la collection de M. Miller, à Vienne.

Envoi de l'Etat (1888)

120. — Saint Jean enfant.

Bas-relief. Plâtre. — H. 0,40. — L. 0,30.

L'original est au musée de Florence.

Envoi de l'Etat (1888).

DUBOIS (PAUL), statuaire et peintre, né à Nogent-surSeine (Aube), le 18 juillet 1829, mort à Paris en mai 1905.

Médaille 2e classe, 1863. — Médaille d'honneur de la sculpture, 1805.

- Exposition universelle de 1867, méd. 2° classe. — *, 1867.

U. *, 1874. — lrc nud. peinture, 1876. - Membre de l'Institut, 1876.

- Médaille d'honneur, sculpture, 1877. - Exposition de 1878, méd.

d'honneur' de la sculpture. — Directeur de l'Ecole nationale des BeauxArts, 1878. — G. O. *, 1889. — G. C. *, 1896.

Elève de A. Toussaint.

M. Paul Dubois est fils de M. François-Antoine Dubois,, notaire à Nogent-sur-Seine, et de Mme Sophie-Claudine Guillaume. Son père a été pendant de longues années maire de la ville de Nogent-sur-Seine et membre du Conseil général de l'Aube. Dès l'âge de dix-sept ans, M. Paul Dubois, entraîné par une vocation irrésistible, commença des essais de sculpture.

Son père, qui aurait voulu le voir entrer dans la magistrature, exigea qu'il fît son droit ; mais à Paris, M. Paul Dubois, au lieu de suivre les cours de l'Ecole de Droit, se livra à l'étude des Beaux-Arts et obtint bientôt de son père .l'autorisation d'entrer comme élève dans l'atelier de Toussaint. Au commencement de


1859, il partit pour l'Italie : il était âgé de 29 ans. Il se fixa à, Rome pour y étudier les chefs-d'œuvre de l'antiquité et fit toutefois de fréquents séjours à Naples et dans les différentes villes de l'Italie, mais surtout à Florence, où il se sentit attiré par les incomparables maîtres de la Renaissance et les meilleures statues de Michel-Ange. En 1860, il exécuta sa statue de saint Jean, et en 1862 sa belle statue de Narcisse, qu'il envoya en même temps de Rome au Salon de Paris en 1863.

Rentré à Paris, en 1863, M. Paul Dubois, fit la charmante statue du Chanteur florentin qui, exposée au Salon de 1865, lui valut la médaille d'honneur de la sculpture.

Au mois d'octobre 1868, M. Paul Dubois perdit son père, et, dès qu'il put reprendre ses travaux, il commença cette admirable statue de la Douleur, qui décore son tombeau dans le cimetière de Nogent-sur-Seine. Il fut appelé, cette même année, à composer le monument que les frères d'armes, les amis et les admirateurs du général de La Moricière avaient résolu d'élever à sa mémoire dans la cathédrale de Nantes. Considéré comme un des chefs-d'œuvre de la sculpture contemporaine, il a placé le nom de M. Paul Dubois à côté de ceux des plus grands artistes de son temps.

La Charité et le Courage militaire, exposés au Salon de 1877, avaient obtenu la médaille d'honneur de la sculpture.

Pendant qu'il travaillait au monument de La Moricière, M. Paul Dubois exécutait son Eve naissante, mélange exquis de pudeur, de grâce et d'innocence, qui parut au Salon de 1873, et il continuait les études de peinture qu'il avait commencées dès 1866. En 1876, il exposa au Salon de peinture les charmants portraits de ses deux fils, qui lui valurent une première médai.le et contribuèrent à le faire entrer à l'Institut.

L'Exposition universelle de 1878 montra le Monument complet de La Moricière. L'admiration fut générale et M. Paul Dubois reçut la plus haute récompense que le jury pût lui décerner, une médaille d'honneur de la sculpture. 1 Lorsque M, Guillaume fut nommé directeur des Beaux-Arts, M. Paul Dubois fut choisi pour le remplacer en qualité de directeur à l'Ecole nationale des Beaux-Arts.

(LE BRUN-DALBANNE).


121. — Saint Jean-Baptiste, adolescent. — Pl. (IV).

Il est nu et debout ; il montre le ciel de la main droite, en annonçant la venue du Christ ; s^n bras gauche, appliqué contre le corps, soutient une croix.

Statue. — Plâtre original. — H. 1,50.

Exposé au Salon de 1863.

Signé : P. DUBOIS, Rome, 1861.

La reproduction en bronze se trouve au musée du Louvre.

Don de M. Paul Dubois (1887).

122. — Saint Jean-Baptiste.

Reproduction en plâtre de la statue précédente ; est exposée dans la salle des séances de la Société Académique.

Don de Mm,: Paul Dubois.

123. - Chanteur florentin. du quinzième siècle.

— Pl. (IV).

Debout, # le corps quelque peu infléchi, il chante tout en faisant vibrer les cordes de sa mandoline.

Statue. "Plâtre original. - II. 1,50.

Signé : P. DUBOIS, 1865.

Exposé au Salon de 1865.

La reproduction en bronze argenté se trouve au musée du Louvre.

Envoi de l'Etat (1874).

124. — Chanteur florentin du quinzième siècle.

Statue. Plâtre. — H. 1,50.

Reproduction de la statue précédente ; est exposée dans la salle L des séances de la Société Académique.Don de M. Paul Dubois (1866).

125. - Narcisse au bain.

Il est nu, debout, penchj légèrement la tête pour regarder


son imagj dans l'eau, et soutient, de ses deux mains, son manteau posé à droite, qui semble prêt à glisser.

Statue. Plâtre original. — H. 1,86.

Exposé au Salon de 1863.

La reproduction en marbre est au musée du Louvre.

Envoi de l'Etat (1878).

126. — Fragment de la tête de Narcisse.

Plâtre. — H. 0,25.

D'autres fragments d'étude pjur la même, statue sont conservés dins le cabinet de la réserve.

Don de M. Paul Dubois.

127. - Tombeau du général de La Moricière.

L'ensemble de .l'œuvre se compose, outre la partie architecturale, de cinq grandes figures, de bas-reliefs et de huit médaillons d'un caractère allégorique ; quatre des grandes figures sont assises aux quatre angles au mausolée ; la cinquième. représente le général étendu mort sur un linceul, .pressant de sa main expirante sa fidèle épée ; il tient serré contre son cœur, suivant la devise, spes mea Deus, 'le crucifix, sa suprê me espérance.

A l'angle de gauche, du côté opposé à la tête, le Courage militaire, représenté par un jeune soldat en casque et en chlamyde, près à combattre tout ennemi avec le glaive sur lequel il s'appuie avec une mâle confiance.

A l'autre angle, la Chariti, figurée par l'immortelle personnification de la femme qui recueille les orphelins pour les nourr'" de son lait comme une tendre mère.

A l'angle de gauche, du côté opposé à la tête, la Foi, sous les traits d'une jeune fille vêtue d'une longue robe lève ses mains joi-ites et ses yeux vers le ciel, dans un élan de prière confiante et passionnée.

Enfin, au dernier angle, la Méditation, représentée par un vieillard pensif et austère, se recueille avant d'inscrire les faits accomplis dans les fastes de l'histoire. (L.-D.).


Plâtres originaux des statues du monument de la cathédrale de Nantes, exécutés en bronze pour les figures d'angles, en marbre pour la statue du général ; ont été exposés au Salon de 1876.

Hauteur de chaque statue : La Charité. — H. 1,60. — Pl. (V).

Le Courage militaire, — II. 1,60. — Pl. (VI).

La Foi. — H. 1,55. — Pl. (V).

La Méditation. — H. 1,55. — Pl. (VI).

Le général de La Moricière. — L. 2,00.

Dans le soubassement sont encastrées les bas-reliefs suivants : Petits Anges en prière.

Huit bas-reliefs en plâtre. — H. 0,40. — L. 0,22.

Deux petits Angcs volant et soutenant une couronne.

Bas-reliefs. — Plâtre original. — H. 0,32. — L. 1,16.

Le moulage du monument, élevé en marbre, noir pour les colonnes, blanc pour le reste, sur les plans de M. Boitte, architecte, a été donné en 1901 par M. Paul Dubois, à la suite de l'Exposition de 1900, où il a figuré au Gran~ Palais.

Dimensions : H. 3.45. — L. 4,50 au-dessus de la seconde marche du socle.

Don de M. Paul Dubois (1877).

128. - Huit Médaillons : Religio.

Prudentia.

Justitia.

Robur.

Eloquentia.

Sapientia.

Spes.

C omit as..

Plâtres originaux qui ont servi de modèle aux médaillons en marbre - sculptés sur les pilast-ec du tombeau du général de La Moricière.

Diamètre, 0,14.

Don de M. Paul Dubois (1880).

129. — Louis Pasteur, membre de l'Institut (18221895).

Buste. Plâtre original. 1880. — H. 0,72.

Don de M. Paul Dubois (1880).


130. — Le Connétable Anne de Montmorency, né en 1492, mort en 1567.

Plâtre original. — II. 2,40.

Sur un vigoureux cheval, s'avançant au pas et levant la jambe de devant gauche, est assis le connétable,. la tête couverte d'une toque de forme plate, portant une armure sans crnements, tenant les rènes de la main gauche, et de la droite son épée la pointe en l'air, dans l'attitude du commandement.

Modèle aux deux tiers de la grandeur de la statue équestre de bronze érigée le 29 novembre 1886, sur l'esplanade du château de Chantilly.

Cette statue a été exécutée pour remplacer une statue équestre de bronze représentant Henry de Montmorency, connétable de

1595 à 1614, érigée en 1612,, et attribuée au sculpteur Simon Guillain, né en 1551, ou à son père Nicolas Guillain.

André Du Chesne dans son Histoire de la Maison de Montmorency (1624, p. 454) a donné une vue de cette statue dessinée et gravée par I. Picart. Du Chesne a reproduit le texte de l'inscription latl-e qui se trouvait sur le piédestal.

La statue d'Henry de Montmorency a été détruite en 1792.

On doit en partie ces renseignements à l'obligeance de M.

Aubert, régisseur du domaine de Chantilly.

Don de M. le duc d'Aumale (1887).

131. — Jeanne d'Arc.

Statue équestre. Plâtre original. - H. 2, 75.

Socle : H. 0,25. — Larg. 0,80. — Long. 2,10.

Modèle des deux statues en bronze érigées l'une en avant de l'église de Saint-Augustin à Paris, l'autre sur le parvis de la Cathédrale de Reims.

132. — Le Souvenir (Alsace-Lorraine).

Groupe. Plâtre originnl. — H. 1,45.

.Socle : II, O.OS. — Larg. 1,22. *— Long. 1,68.

Portant chacune leur costume provir-cial deux femmes assises et serrées l'une contre l'autre manifestent une vive douleur.


133. - Vierge à l'Enfant.

Groupe. Plâtre. — H. 1,53.

Socle : H. 0,11. — Larg. 0,65. — Long. 0,56.

Des reproductions de ce groupe se trouvent dans les églises de la Trinité, à Paris, et de Saint-Laurent à Nogent-sur-Seine.

Don de M. Paul Dubois (1905).

134. — La Douleur.

Statue. Plâtre original. — H. 1,60, socle compris.

Socle : H. 0,09. — Larg. 0,45. — Long. 0,57.

Jeune femme demi-nue sous une ample draperie. Accablée de douleur, elle s'appuie contre la porte d'une chapelle sépulcrale.

— Modèle de la statue en bronze qui orne l'entrée du caveau de la famille Paul Dubois, au cimetière de Nogent-sur-Seine.

135. — Dubois (Louis-Paul), fils de M. Paul Dubois.

Buste. Plâtre original. — H. 0,37.

136. - Gounod (Charles-François), compositeur de musique (1818-1893).

Buste. Plâtre original. — H. 0,52.

137. — Henri d'Orléans, duc d'Aumale.

Buste. Plâtre original. - H. 0,75.

138. — Baudry (Paul), peintre.

Buste. Plâtre original. - H. 0,65.

139. — De Franqueville (le comte).

Buste. Plâtre original. — II. (j,js.

140. - Lannelongue (Odilon-Marc), chirurgien, membre de l'Institut.

Buste. Plâtre original. — H. 0,47.


141. - Mademoiselle Germain, fille du fondateur du Crédit Lyonnais.

Buste. Plâtre original. - H. 0,48.

142. - La Pastuccia.

Tête de1 femme posée sur un socle.

Cette tête est celle d'un modèle que M. Dubois avait ramené , d'Italie.

Buste. Plâtre original. — H. 0,48.

Socle : H. 0,15. — Larg. 0,20. -'- Long. 0,37.

143. — Henner (Jean-Jacques), peintre, membre de l'Institut.

Buste. Plâtre original. — H. 0,55.

144. - Dubois (François-Antoine), père de Paul Dubois.

Buste. Plâtre original. - H. 0,68.

145. — L'amiral Besnard.

Buste. Plâtre original. - H. 0,80.

146. — Bizet (Georges), compositeur de musique..

Buste. Plâtre original. — H. 0,68.

Depuis 133, dons de Mme Paul Dubois (1906).

DUMONT (AUGUSTIN-ALEXANDRE), 1801-1884.

Prix de Rome, 1823. — Méd. lre classe, 1831. - *. 1836.

Membre de l'Institut, 1338. - 0. %, 1855. '- Expos. univers. 1855.

grande médaille d'honneur. - C. *, 1870.

Elève de son père et. de Cartellier.


147. — Pierre-Nicolas Gerdy, professeur à l'Ecole de médecine, chirurgien à l'hôpital de la Charité de Paris, membre de l'Académie de médecine, né à Loches le TT mai 1797, mort à Paris le 18 mars 1856.

Buste. Marbre. — H. 0,57.

Tête nue, de face.

Signé : Auguste DUMOXT, 1856 Don de la famille de M. Gerdy.

DURET (FRANCISQUE-JULES), 1804-1865.

Grand prix de Rome, 1823. — Méd. lre classe. 1831. - *. 1er mars 1833. — 0. *, 26 juillet 1853. — Membre de l'Institut, 1843. Expos, universelle 1855, grande médaille d'honneur.

Elève de son père et de Bosio.

148. — Simart (Pierre-Charles), statuaire.

Buste. Plâtre. — H. 0,63.

Tête nue légèrement tournée vers ."épaule droite.

Reproduction en plâtre du buste en marbre exécuté pour l'Institut.

Acquis par la Société Académique.

ENDERLIN (LOUIS-JOSEPH), né à Bâle.

Elève de Falguière et de Roubaud.

Médaille d'or, Salon de 1889.

149. - Odile, tête de jeune fille.

Buste. Plâtre. — H. 0,51.

Exposé au Salon de 1903.

Don du baron A. de Rothschild (1903).


FALGUIERE (JEAN-ALEXANDRE-JOSEPH), né à Toulouse (1831-1900).

i Elève de Jouffroy. — Prix de Rome en 1850. - O. #.

150. - M. Paul Dubois, statuaire.

Buste. Plâtre. — H. 0,53.

Don de Mme Paul Dubois (1905).

FOUCOU (JEAN-JOSEPH), né à Riez (1730-1815).

151. - Picot (Auguste-Marie-Henri), marquis de Dampierre, général de division, tué devant l'ennemi en 1793.

Buste. Plâtre peint. — H. 0,68.

Signé : J. J. Foucou, l'an (?J.

Socle en bois : H. 0,86. — Larg. 0,51. — Long 0,34.

Il porte l'inscription suivante : AUG. M. H. PICOT DAMPIERRE Il vécut en respectant les lois : il est mort pour les défendre.

MDCCXCIII

Don de MM. Kergolay et de Mérode (1906).

FRANCESCHÏ (JULES), né à Bar-sur-Aube (Aube) (1825-1893).

Méd. 30 classe 1861. — Méd. 1864 et 1869. — * 1879.

A exposé au Salon, presque chaque année, de 1848 à 1892.

A l'âge de seize ans, Franceschi quitta Besançon, où sa famille avait transporté sa résidence, et vint à Paris travailler dans l'atelier de Rude, dont il resta le disciple affectueux et reconnaissant. D'une intelligence très ouverte, d'un esprit très parisien, il vécut dans l'intimité d'Augier, Ci Dumas et de Gounod. Parmi


les œuvres qui établirent sa réputation, il faut citer le Napolitain jouant à la morra, qui fut sous 'le second Empire l'ornement d'un salon du palais des Tuileries, le tombeau de Kamienski (1861), l'Hébé, l'Andromède et le Réveil, qui lui valut une haute récompense à l'Exposition de 1867. Les bustes de Régnier, de Mlle. Croisette et Reichemherg, de Sardou et de Gounod, eurent un tel succès qu'il fut détourné un instant de la grande statuaire, à laquelle il revint dans les dernières années de sa vie, notamment avec une Isis, la Fortune et la Peinture, qui sont au musée et dans le jardin du Luxembourg.

152. - La Religion.

Statue. Plâtre original. — H. 0,88. - L. 1,75

Elle est à demi couchée, vêtue d'une longue tunique à plis nombreux et serrés ; un manteau enveloppe ses épaules, sur lesquelles flottent ses cheveux ; elle incline la tête en signe de deuil, son bras droit repose sur les saints Evangiles, elle tient une croix de la main gauche.

Modèle de la statue en marbre exécutée pour le tombeau de la famille Michel Tysykiewiez, en Pologne.

Exposé sous la dénomination de la Foi, au Salon de 1864 Envoi de l'Etat (1868).

153. — Le Réveil.

Statue. Plâtre. — H. 1,32.

Jeune femme, assise, aux trois quarts nue, portant à son front l'avant-bras droit, comme pour abriter ses yeux qui se rouvrent à la lumière.

L'exécution de marbre est au musée de Nîmes Salon de 1871

154. - Le Réveil.

Statuette. Plâtre. — H. 0,67.

Réduction de la statue précédente.


155. - Groupe surmontant le tombeau de deux jeunes enfants du comte de Paris.

Plâtre original. — 1,67

Les deux enfants, supportés sur des nuages, s'élèvent vers la croix.

Modèle des statues d'un monument funéraire de la chapelle de Dreux.

156. — La Guerre et l'Art.

Ils sont personnifiés par deux hommes assis, ayant près d'eux : l'un des attributs guerriers, l'autre un vase de céramique.

Plâtre teinté. Pour chacun d'eux : H. 1,15. — L. 0,68..

Modèles de deux bas-reliefs de la façade du Louvre, du côté de la Seine, près du pavillon de Flore (1867).

- 157. - La Fortune.

Statuette. Plâtre. 1882. — H. 1,02.

Réduction d'une statue qui fait partie du musée du Luxembourg.

158. — La Peinture.

Statuette. Plâtre. 1890. — H. 0,65.

Ebaucha d'une statue en pierre élevée dans le jardin du Luxembourg.

159. - Mademoiselle Croisette, de la Comédie française (1847-1903).

Buste. Plâtre teinté. — H. 0,93.


t 160. — Mademoiselle Reichemberg, de la Comédie française. — Pl. (VII).

Buste. Plâtre teinté. — H. 0,83.

161. — Mademoiselle Krauss, de l'Opéra, cantatrice.

Buste. 1881. Plâtre. — H. 0,75

162. — Madame Miolan-Carvalho, de l'Opéra-Comique, cantatrice.

Buste. Plâtre. — H. 0,75

163. —La princesse Marie-Amélie d'Orléans, reine de Portugal.

Buste. Plâtre teinté. — II. 0,82.

164. - Tête de Christ. — Pl. (VII).

Médaillon. Plâtre. — H. 0,55 avec le socle.

L'exécution en cire de ce buste décorait le grand orgue du s ".Ion de Gounod. Une reproduction en marbre de cette tête se trouve dans la chapc.le de la rue Jean Goujon, sur le monument funéraire de Mme Roland-Gosselin.

165. - Rédemption.

Bas-relief. Plâtre. 1SS3. — II. 0,49. - L. 0,49.

Scène de l'Oratorio, de Gounod, avec quelques mesures de la partition. L'original, coulé en argent, appartient à la famille Gounod.

Ce bas-relief eU encastré dans le socle de L statue de Gounod.


166. - Hébé.

Statuette. Plâtre teinté. — H. 0,62.

Nue, elle est assise sur le dos d'un aigle aux aûcs éployée.

Réduction de la statue en bronze du musée de Nartes (1866).

167. — Andromède.

Ebauche mutilée. Plâtre. — H. 1,00.

Réduction d'une statue appartenant à la princesse Mathilde, au château de Saint-Gratien (1869).

16SJ - Joueuse de flûte.

Plâtre teinté. 1870. — H. 0,70.

Réduction d'une statue placée dans l'escalier du ministère des finances, au Louvre.

169. — Tête de la Poésie.

Plâtre. — H. 0,45..

Modèle d'une tête exécutée en marbre.

170. — Emile Augier, poète dramatique (1810-1889).

Buste. Plâtre. — H. 0,78.

171. — Gounod, compositeur de musique (1818, 1893).

Buste. Plâtre. — H. 0,62.

Salon de 1871.

172. - Mr X.

Buste. Plâtre teinté. — H. 0,78.

Salon de 1884.


173. — Régnier, de la Comédie Française (18071885).

Buste. Plâtre. - H. 0,35.

Réduction d'un buste appartenant au Théâtre Français.

174. - L'Abbé Poiré.

Buste, Plâtre. — H. 0,38.

175. - M. Séguier.

Médaillon. Plâtre. — Diam. 0,24.

176. - M. Bouchot.

Médaillon. Plâtre. — Diam. U,25.

177. - M. Seligmann.

Médaillon. Plâtre argenté. — Diam. 0,23.

178. - Mme X** *.

Médaillon ovale. Plâtre. — H. 0,30. — L. 0,28.

179. — Mme Judic, des Variétés.

Tête. Plâtre teinté. — H. v,^7.

180. — Pierre Franceschi.

Buste d'eJullt. 1872. Plâtre. — H. 0,35.

Salon de 1882.

181. — Paul Franceschi.

Buste d'enfant. 1882. Plâtre. — H. 0,1:5.


182. — Portrait d'enfant.

Buste. Terre cuite sur socle en plâtre. - H. 0,40.

Depuis le n° 153, dons de Mme veuve Franceschi, née Emma Fleury:

FRANCHINI.

Cet artiste habitait la rue du Domino, à Tro; 'S, en 18-!7. II donna cette même année à l'Exposition bisannuelle de la Société des Amis des Ar-ts -de, l'Aube quatre objets de sculpture, savoir : un projet de chaire à prêcher, une statuette en plâtre représentant la Fidélité, un cadre sculpté et i.a statuette suivante.

183. — Henri le Libéral, comte de Champagne.

Statuette. Plâtre. — II, avec le socle, 0,90.

Don de l'abbé Coffinet.

GAUTIER (G'ÉRARD), né à Château-Porcien (Ardenn.es) en 1733, mort en 1795.

Elève de Falconnet.

184. — Pallas.

Marbre. - L. du sommet de la tête au pied, 1,66.

Le casqae en tête, portant une cuirasse à écaillés, elle, es: à demi couchée, appuyée sur le bras droit ; la jambe droite est nue jusqu'au genou.

Signé : 1757. GAUTIER INV. DT SCULP.

Provient du tombeau du marquis d'Argentenil, lieutenant général de la province de Champagne et gouverneur de Troyes.

mort en 1753 et inhumé dans l'église de l'abbaye de SaintLoup.


185. — L'Abbé de Chauvelin, né en 1716, mort en 1770.

Buste. Pierre. — H. 0,74.

Tête regardant à sa droite, cheveux pouxLwS, rabat, sou'.ane et manteau.

Sur le socle, cette inscription : HENRY PHILIPPE DE CHAUYELIX.

CONSEILLER EN LA GRANDE CILAJIBITE DU PARLEMENT DE PARIS, ABBÉ DE rI ABBAYE DE MONTIÉRAMÉ.

Signé : GAUTIER SCULP. 1763.

Acquisition.

Gautier avait édifié en 1759 le maître-autel de l'abbaye de Montiéramey et un monument commemoratif en action de grâces de ce que Louis XV avait échappé à l'attentat de Damiens. (COURTALON, t. III, p. 108, 109.)

r. GIRARDON (FRANÇOIS), né à Troyes le 16 mars 1628, mort r le 1er septemore 1715.

I Girardon est né à Troyes, sur la paroisse Saint-Remy, de Nicolas Girardon, fondeur, et de Anne Saingevin. Il est mort L le même jour que Louis XIV, et fut enterré à Paris, dans la i- petite église de Saint-Landri, où était la sépulture de la famille troyenne des Boucherat.

Le jeune Girardon, placé par son père chez le procureur Geoffroy, dont la femme était sa marraine, ce dégoûta bientôt de cet aprentissage. La vue et l'étude des ouvrages de Domi: nique et de Gentil, sculpteurs à Troyes au XVIe siècle, lui avaient t- révélé sa véritable vocation. Son premier maître fut un menuisier-sculpteur, nommé Baudesson, père du peintre de ce nom, qui fut membre de l'Académie de peinture. Employé par lui aux embellissements du château de Saint-Liébaut, appartenant au chancelier Scguier, il fut remarqué par ce dernier qui le mit à même d'aller à Rome. 11 y fut accueilli par deux compatriotes, Philippe Thomassin et Mignard, et placé par eux sous - la direction du cavalier Bhnin.

De retour à Paris vers 1652, il ne put suffire aux commandes et marcha de succès en succès. L'Académie de peinture le reçut en 1657, le nomma professeur en 165v, adjoint à recteur en 1672, recteur en 1674, enfin chaïuelier en 1695. A la mort de Mignard, il succéda à Lebrun, dans la charge d'inspecteur gé---é-


ral des ouvrages de sculpture. Girardon marqua tous les jours de sa longue carrière par des travaux importants et varies, que l'on peut admirer dans sa ville nalale, à Paris, et surtout à Versailles. Le tombeau de Richelieu à la Sorbonne, les bains d'Apollon, à Versailles, seront toujours comptés au nombre des chefs-d'œuvre de la sculpture. (L.-D.).

On consultera avec fruit sur Girardon, la Notice sur la vie et les œuvres de François Girardon, par Corrard de Breb" a (2e éd., 1850) ; le Dictionnaire critique, de Jal (2e éd.), à l'article GIRARDON ; les Comptes des bâtiments du roi Lo-lis XIV, publiés par M. Jules Guiffrey, 1880 ; les Lettres de Colbert, etc., et surtout l'ouvrage de Francastel : Girardon, Biograph.ie et Catalogue critique (192'9).

Parmi les œuvres de Girardon qui sont à Troyes, on peut voir : à l'église Saint-Jean-au-Marché, le tabernaclé du maîtreautel primitivement destiné à la chapelle du palais - de Ver- N sanIes; à l'église Saint-Remy, le Christ en bronze qui décore le maître-autel ; deux médaillons en marbre blanc et d~ TX médaillons en bronze représentant Jésus-Christ et la SainteVierge ; un cénotaphe en marbre blanc Surmonté d'un sq" ¡'lette figurant la mort ; à l'hôtel de ville, au-dessus de la che- minée de la grande salle, un grand médaillon de Louis XiV, accompagné d'attributs et d'accessoires ; dans le cabinet du maire de la ville de Troyes, deux petits bustes d'enfants en bronze, l'un riant, l'autre pleurant, connus sous les noms d'Héraclite et de Démocrite. (L.-D.).

186. — Louis XIV (1638-1715), roi de France. Pl. (VIII).

Buste. Marbre. - H. 0,96.

Tête nue, grande perruque, regard tourné vers l'épa-le gauche ; cuirasse, écharpe, cravate de dentelle.

Provient du château de Villacerf.

187. — Marie-Thérèse d'Autriche (1638-1683), reine de France, femme de Louis XIV. — Pl. (VIII).

Buste. Marbre. — H. 0,83.

Tête nue, regard tourné vers l'épaule droits ; frisure ab udante ; robe légèrement décolleté j, garnie de dentelles et de brandebourgs ; manteau fleurdelysé, retenu sur la poitrine par une agrafe enchaînée.

Provient du château de Villacerf.


r 188. — Louis XIV.

t Statue équestre. Plâtre. — H. 1,02.

Il est représente à cheval, tenant les rênes de la main gauche et faisant de la droite un geste de commandement ; il est vêtu à la romaine et coiffé à la mode de son temps. Un bouclier.

orné d'une tête de Méduse, est posé sur la base, sous un des pieds du cheval.

Cette statuette est la reproduction du modèle en bronze, appartenant au musée du Louvre, de la statue équestre que la ville de Paris avait fait ériger, en 1699, sur la place Louis-leGrand, et qui fut brisée et fondue en 1792.

Envoi de l'Etat (1878).

189. — Les pauvres de la paroisse de Saint-Leu rendant les derniers devoirs à leur bienfaitrice, Marie de Landes, épouse de Chrétien de Lamoignon.

Bas-relief. Marbre. — II. 0,34. — L. 1,60.

A gauche, un autel au pied duquel une femme éplorée tient un enfant dans ses bras. Au centre, trois personnages descendant dans un caveau une bière couverte d'un linceul ; autour, plusieurs assistants, parmi lesque.^ des femmes et des enfants.

Provient du tombeau de Mme de Lamoignon, à Saint-Leu.

(Voir G. Brice, Description de Paris, 8e éd., 1725, t. I, p. 496-498).

Il a été gravé par Simonneau.

Envoi de l'Etat.

190. — Saint Charles Borromée communiant les pestiférés.

Bas-relief. Bronze. — H. 0,47. - L. 1,92.

A gauche, deux cadavres ; au centre, saint Charles Borromê'î assisté d'un clerc et donnant la communion aux pestiférés ; à droite, groupe de femmes mourantes


Ce bas-relief, autrefois Loré, paraît provenir du sarcophage du tombeau du chancelier Le Tellier, dans l'église Saint-Gervais, à Paris. (Voir Description du musée des monuments français, par A. Lenoir, éd. 1806, p. 220).

Envoi de l'Etat.

191. — Saint Jean-Baptiste.

Médaillon en plâtre. - H. 0,84. - L. 0,69.

Il tient de la main droite une croix et de la gauche un agneau qu'il presse sur son cœur.

192. — La-Sainte Vierge dans l'attitude de la douleur.

K Médaillon en plâtre. — II. 0,84. - L. 0,60.

Ces deux médailloi ', à fond anciennement doré, sont des moulages des terres cuites exécutées par Girardon,, comme modèles des médaillons qu'il donna pour sa réception à l'Académie royale de peinture et de sculpture en 1657. Il avait envoyé ces terres cuites, dont le fond était doré, à sa sœur Marie Girardon, femme de Jean Camusat, maître pelletier à Troyes, qui les avait fait incruster sur la cheminée de l'arrièreboutique de sa maison. Grosley, ayant hérité de cette maison, fit détacher les deux médaillons et en orna son cabinet. En 1812, ils auraient été transportés chez M. Provence, à SaintPouange. M. Corrard de Broban y a retrouvé ces deux médaillons en 1832". Il ne les regardait point comme originaux ; il croyait qu'ils avaient été reproduits à l'usage des églises, et que ceux qui sont aujourd'hui au Musée provenaient de l'église de Lirey. (Voir la Notice sur Girardon, de M. Corrard de Breban, 21 éd., p. 73).

Don de M. le docteur Carteron-Corthier.

193. — Le Christ sur la croix.

Statue. Plâtre. — II. 1,15.

Reproduction unique en plâtre, exécutée par M. Valtat père, ancien sculpteur à Troyes, du Christ en bronze de l'église SaintRemy de Troyes.

Don de M. Valtat (1872).


194. — Christ en croix.

Bois. - n. 0,11.

Attribué à la jeunesse de Girardon et l'un de ses premiers essais de sculpture.

Don de M. Lalesse.

195. — Boileau Despréaux, poète, mort en 1711.

Buste. Plâtre. - H. 0,90.

Moulage d'après le buste de marbre du musée"- du Louvre (nO 211 de la Description d. s Sculptures du Moyen-Age, de la Renaissance et des temps modernes, par M. Barbet de Jouy).

Ce buste a inspiré à Boileau les vers suivants -Grâce au Phidias de notre âge, Me voilà sûr de vivre autant que l'univers ; Et ne connût-on plus ni mon nom, ni mes vers, Dans ce marbre fameux, taillé sur mon visage, De Girardon toujours on vantera l'ouvrage.

Est exposé dans la salle des séances de la Société Académique.

Envoi de l'Etat (lo88).

196. - Dieu le père tenant sur ses genoux le Christ mort.

Moulage de la porte du tabernacle du maîtré-autel de l'église Saint-Jean.

Plâtra. Bas-relief. — H. 0,37. — L. 0,25.

GUILLEMIN (GUSTAVE), né à Ampilly-le-Sec (Côte-d'Or), en 1862.

197. — M. et ftlme Guillemin, parents de l'artiste.

Médaillon. Plâtre. — 1). 0,4."», dans en cadre en bois sculpté.

Daté et signé : JSO'J

Inscription : A nies chers parents.

Don de M. Guillemin.


HI OLLE (ERNEST-EUGÈNE), (1833-1886).

Médaille d'h^-.neur, 1870.

198. — Eve.

Marbre. — H. 1,94.

Debout, tenant la pomme de la main droite. Le serpent, enroulé dans le bas de sa jambe droite, vient porter sa tête vers son flanc gauche.

Envoi de l'Etat (1886).

199. - Aubé (Jean-Paul), statuaire.

Médaillon. Plâtre. — D. 0,17.

Signé : HIOLLB.

Don de M. D. Royjr (1913).

HOUDON (JEAN-ANTOINE), 1U1-1828.

200. —- Diderot, né à Langres (1716-1784).

Buste. Plâtre teinté. — H. 0,62.

Tête nue, sans perruque.

Un buste semblable a été donné au Musée du Louvre par Walferdin, ancien représentant du peuple.

HOUZELOT (ALPHONSE-ALEXANDRE), né à Troyes, le 8 avril 1802, mort à Troyes le 2 février 1857.

201. - L'Abbé Cortier, curé de Sainte-Madeleine de Troyes, mort en 1831.

Buste. Plâtre, — H. 0,65.

ICARD (HONORÉ), né à Tourtouze (Ariège).

Elève de Dumont.

lre Médaille. Salon de 1892.


202. — Les Vierges folles.

H. 2,8G. — L. 1,60.

Exposé au Salon de 1897.

Ail nombre de cinq, nues, elles se livrent au désespoir devant la porte qui leur est fermée ; l'une d'elles y porte les mains comme si elle voulait la pousser ; une autre y frappe vainement, tout en soutenant une de ses compagnes, qui se tord de douleur ; les deux autres sont affaissées sur le sol, où gisent leurs lampes éteintes.

En collaboration avec Mme Francine Icard, élève de Levasseur, Valton et Boucher.

Envoi de l'Etat (1903).

JALEY (JEAN-LOUIS-NICOLAS) , Membre de l'Institut (1 S021866). 1

203. — Souvenir de Pompéï.

Marbre. — II. 1,16.

Femme à demi nue, assise dans l'attitude de la tristesse.

Envoi de l'Etat (1902)..

JANSON (LOUIS-CHARLES ), né à Arcis-sur-Aube, le 4 novembre 1823, mort à Paris le 26 mars 1881.

Elève de Ramey et de Dumont.

Ancien pensionnaire du Conseil général de l'Aube (1848-1853).

Aidé des conseils de Simart, Janson fut reçu à l'Ecole des Beaux-Arts, où il obtint la médaille de composition historique.

Admis souvent au Salon, il obtint des mentions honorables en 1863 et en 1877 ; une médaille d'or lui fut décernée par la Société libre des Beaux-Arts de Paris. Des médailles lui furent également attribuées aux expositions de Troyes, d'Amiens et d'Alger. L'Etat a acquis plusieurs de ses œuvres : Pucchus et l'Amour (Exposition universelle de 1867) ; — Idylle (Salon de 1868) ; — Timon le misanthrope, statue en plâtre (1870) ; la Douleur, statue en marbre (Salon de 1875). Janson a exécuté : pour le Louvre, la Comédie, la Traaédie et la Gravure ; pour


les Tuileries, Horace, statue en pierre ; pour la Bibliothèque nationale, cinq médaillons : Milton, Dante, Pétrarque, Lafontaine et Madame de Sévigné ; pour le palais de l'Institut, le sculpteur Pierre Julien, buste en marbre ; pour le musée de Versailles, le général Partouneaux ; le buste en marbre d'Amédée Achard, pour le monument funéraire élevé à ce sympathique écrivain par la Société des Gens de lettres ; pour l'Opéra, la Volonté, statue en marbre, placée dans le grand foyer. La mort a surpris Jansôn au moment où il venait de mettre la dernière main à la statue en pierre de la Ville de Troyes et à un buste en marbre de Mademoiselle Saint-Huberti, cantatrice du xvine siècle, que l'Etat lui.avait commandé pour le foyer de l'Opéra. (Communication de M. Emile SOCARD).

204. — Attila arrêté aux portes de Troyes par saint Loup.

Bas-relief. Plâtre. — H. 0,33. — L. 0,72.

Don de l'auteur

205. — Défaite de l'armée d'Attila dans les plaines catalauniques.

Bas-relief. Terre cuite. — H. 0,43. — L. 0,77.

Bas-relief exécuté pour un concours de la Société Académique.

206. — L'Aube (rivière).

Statue. Plâtre. — H. 0,45. — L. 0,85.

Elle est figurée par une femme nue, à demi couchée, la main droite appuyée sur une urne d'où s'échappe de l'eau ; elle relève de la main gauche son voile pour le ramener sur sa tête.

Don de l'auteur.

207. - La République.

Statue. Plâtre original. — H. 0, 70.

Elle est debout, coiffée du bonnet phrygien ; elle tient le livre de l'Evangile de la main droite et élève, de la gauche, un flambeau ; à ses pieds, des chaînes brisées.

Don de l'auteur (1848).


208. :— Diogène, sa lanterne à la main, cherchant à découvrir un homme.

Statue. Plâtre original. — H. 0, 97. —. L. 1, 40.

Il est demi-couché et s'appuie sur le bras droit ; sa jambe gauche, relevée, soutient la main qui porte la lanterne.

Don de l'auteur (1860).

209. — Salomé.

V Plâtre original. — II. 1, 95.

Debout, les cheveux recouverts d'un léger turban et entremêlés de bijoux, un collier autour du cou, une étroite ceinture au-dessous des seins, elle danse, presque nue, les reins cambrés, laissant tomber sa tunique derrière elle, le bras gauche levé et tenant une fleur, la main droite sur la hanche, le pied gauche en avant.

Don de la famille de'M. Janson (1882).

210. - La Ville de Troyes.

Plâtre original. — II. 1, 20.

Debout, la tête ceinte d'une couronne murale, la main gauche tenant une bobine, la droite appuyée sur un médaillon où sont représentés les profils de Mignard et de Girardon, et qui repose sur une colonne ornée des armes de Troyes.

Modèle de la statue érigée à l'extérieur de l'Hôtel de Ville de Paris.

Don de la famille de M. Janson (1882).

211. — Monseigneur de Seguin des Hons, évêque de Troyes de 1825 à 1843, né à Castres en 1760

Buste. Plâtre. — H. 0, 44.

Longs cheveux. Costume épiscopal.

Signé : Ch. JANSON., 1852.

Don de l'abbé Coffinet (1882).


212. - Sainte.

Médaillon. Plâtre. — Diamètre, 0,37.

Signé : JANSON, 1851.

Profil à droite, voile et auréole.

Don de l'abbé Coffinet.

213. - La Méditation.

Marbre. — H. 0,67.

Jeune femme assise, drapée à l'antique.

Don de M. et Mme J. Audiffred (1893).

JULIOT (JACQUES), sculpteur troyen du XVIe siècle. Voir plus loin : Bas-reliefs de Saint-Jean, n° 422.

KUHN (HERMANN), ancien sculpteur à Troyes.

214. - Henri Ier, comte de Champagne.

Médaillon. Plâtre. - Dillmètre, 0,25.

215. - Urbain IV.

Médaillon. Plâtre. — Diamètre, 0,26.

21 G. - Frédéric lar Barberousse. Médaillon. Plâtre. — Diamètre, 0,15.

Dons de M. Hermann Kuhn (1857).

LANCELOT (CAMILLE).

217. — Bande de moutons.

Médaillon. Bronze. Deux faces. — D. 0,50.

Moulage d'un plat exéc_té en argent par Poussielgue-Rusand, pour le Concours général agricole de Paris.

Don de l'auteur (1890).


218. — 1° Bergères et attributs pastoraux.

Diamètré, 0,û0.

2" La Moisson.

Diamètre, 0,27.

3° La Sainte Famille, sujet inspiré des œuvres de Filippo Lippi.

H. 0,40. - L. 0,26. , Galvanoplastie argentée. Ces trois sujets réunis sur un même panneau en chêne.

Don de M. Dieudonné Lancelot (1894).

LANCELOT (EMILE), né à Paris en 1830.

Elève de J. Valtat, J. van Arendonk, J. de Blaser, de l'Ecole de dessin de Troyes et des Académies d'Anvers et de Berlin.

A exposé aux Salons de 1867, 1868, 1869.

219. — La Vapeur. Tête allégorique.

Plâtre. Médaillon. — Diamètre, 0,39.

Don de l'auteur (1871).

LANCELOT (Mme CROCE, née MARCELLE).

Elève de son père et de Ponscarme.

220. — Fra Filippo Lippi et Lucrezia Buti (2447).

Signé : R. MARCELLE LANCELOT, 1884.

Bas-relief. Plâtre. Partie supérieure cintrée.

H. 1,10. — L. 1,30.

Lucrezia, appuyée sur l'épaule de Lippi, regarde son portrait que celui-ci vient de tracer.

221. — Portrait de son père, Dieudonné Lancelot, dessinateur.

Buste. Plâtre. - H. 0,54.

Don de l'auteur (1891).


222. - Le Vin de Champagne.

Médaillon. Plâtre. — Diamètre, 0,54.

Envoi de l'Etat (1889).

223. - TiUe d'une jeune femme et de ses deux enfants.

Médaillon. Plâtre. - Diamètre. 0,50.

Don de M. de La Boullaye.

224. — Dix médaillons et plaquettes réunis dans un cadre.

a) Inscription. - Hommage au général Foch. La Ville de Troyes. La Marne. 1918.

Médaille. Bronze. Deux faces. — D. 0,20. -

b) Tête de jeune femme.

Plaquette. Plâtre. — H. 0,32. — L. 0,16.

Signé et daté. 1919.

c) Tête de jeune fille.

Médaille. Plâtre. - D. 0,15.

d) G. Clemenceau.

Plaquette. Plâtre original. — H. 0,16. — D. 0,10.

Inscription : Hommage au grand patriote. — La Ville de Troyes.

e) Docteur Chompret.

Plaquette. Bronze. - H. 0,13. — L. 0,09.

f) M. Martin.

Plaquette. Plâtre. - H. 0,12. — L. 0,09.

g) Docteur Viardin (Eugène) de Troyes (1837-1919).

Plaquette. Galvanoplastie. — H. 0,12. — L. 0,09.

Datée et signée. 1916.


h) M. Belleteste.

Plaquette. Plâtre patiné. - H. 0,13. — L. 0,09.

i) M. Boucher, statuaire.

Plaquette. Plâtre patiné. - H. 0,13. — L. 0,09.

| j) Allégorie. Inscription : A mes chers morts.

Plaquette. Plâtre patiné. — H. 0,16. — L. 0,10.

i - l i LAOUST (ANDRÉ-LOUIS-ADOLPHE), né à Douai.

Elève de Jouffroy.

225. - Danton.

Plâtre. — H. 2,20.

L Debout, le bras droit tendu, le poing fermé, paraissant prononcer un discours.

Exposé an. Salon de 1882.

Envoi de l'Etat (1890).

LAPAYRE (EUGÈNE), né à Soulages (Aube), le 12 avril 1846.

Elève de Jouffroy.

Ancieit pensionnaire du Conseil général de l'Aube A exposé aux Salons depuis 1870.

, 226. — Urbain IV, pape, né à Troyes (1185-1264).

Statue. Bois. - II. 1,30.

r II est debout, la tiare en tête ; le sceptre à la triple croix dans une main, il tient de l'autre le Saint-Sacrement, dont il institua la fête.

Signé : E. LArAYllE, Juin 1867.

Don dev l'auteur (1869).

227. — Etude d'homme.

Statue. Plâtre. — H. 0,93.

Don de l'auteur (1869).


228. — Un pêcheur jetant son filet.

Statue. Plâtre. — H. 0,95.

229. — Marin français et soldat prussien.

Bustes. Plâtre. — H. 0,20.

Dons de l'auteur (1872).

230. — Un combattant nu.

Statue. Plâtre. — H. 1,05.

Signé : LAPAYRE, Paris, 1872.

Don de l'auteur.

LARCHE (RAOUL) (1860-1912).

231. — Paul Dubois, statuaire.

Statue en pied. Plâtre original. - H. 1,00.

Modèle demi-grandeur de la statue en marbre du musée de Copenhague. — A côté du maître, se trouve le buste de Jeanne d'Arc de la statue équestre érigée à Reims. Ce buste avait été donné par P. Dubois à Larche pour les besoins de sa composition. — Signé.

Don de M-1 Stidre.

232. — Paul Dubois, statuaire.

Plâtre original. — H. 0,00.

Don de Mme Sudre.

LEBORGNE (EMILE), né à Marcilly-le-Hayer (Aube), le 30 avril 1832.

Ancien pensionnaire du Conseil général de l'Aube.

233. — Philoctète dans Vile de Samos.

Statue. Plâtre. - H. 0,90.

234. — Prisonnier enchaîné.

Statue. Plâtre (1854). - H. 0,05.


LEGRAND (AUGUSTE-ERNEST); pénsionnaire du département, né à Lesmont en 1872, mort à Paris le 26 mars 1912.

Lauréat de l'Institut. Prix de Rome.

235. — L'Orphelin.

Plâtre. — H. 1,10.

Enfant de douze à treize ans, nu, à demi assis, la tête renversée, joignant les maim, qu'il lève vers -le ciel.

Exposé au Salon de 1875. — lre 3e médaille.

Exécuté en marbre pour M. Georges André, de Lesmont.

236. — L'Ange déchu.

Statue. Plâtre. — H. 1,22.

Femme ailée, nue, assise, les jambes repliées vers la gauche, r tête levée vers le ciel, les yeux clos.

■ Don de l'auteur (1807-1808).

r 237. - Projet d'un monument à la mémoire du [ peintre Hector Pron.

Plâtre. — H. 0,60.

Don de M. A.-E. Legrand (190GJ.

238. - Hommage à M. et Mme Joseph Audiffred par la Société Académique de l'Aube.

Bas-relief. Plâtre. — H. 1,25. — L. 0,6.°..

Acquisition de la Société Académique (1007).

k239. — Longue veillée. — Pl. (III).

Femme très âgée paraissant s'endormir du dernier sommejl.

Elle est assise sur un fauteuil adossé à une muraille à laqv.clle est arr.'o;l;je une lampe fumeuse près de s'éteindre.

Statue. Plâtre original. — H. 1,58.

t'crtc : H. 0,12. — Larg. 1,03. — Long. 1,15.

Signé : E. LEGRAXD, 1905.

A figuré au Salon de 1005.

DOL de M. A.-E. Legrand (1909).


240. — Le Blessé.

Jeune homme nu, debout, regardant son épaule blessée et y portant la main.

Statue. Plâtre original. — H. 1,60.

Acquisition (1913).

241. — JI. Husson, notaire à Coclois.

Buste. Plâtre original. — H. 0,69.

Signé et daté. 1905.

Don de M. Husson.

LEQUIEN (ALEXANDRE-VICTOR), né à Paris en 1822.

Elève de Duvaulx.

242. — Le maréchal d'Ornano.

Buste. Plâtre strariné. — II. 0,30.

Signé : ALEXANDRE LEQUIEN, 186 ?

Don de MM. de Kergolay et de Mérode (1906).

LESCORNE (STANISLAS-JOSEPH), né à Langres en 1808.

243. — Edme Bouchardon, sculpleur, né à Chaumont (1698-1762).

Buste. Plâtre. — II. 0,78.

Tête regardant vers le ciel. Cheveux en arrière. Cravate à jabot. Manteau à larges plis.

A figuré au Salon de 1834.

Don de Mlne O'Connor de Fraville (1871k

MAGNI (PIERRE).

244. — La famille du Caporal.

Marbre. — Il. 1,00.

Une jeune femme, debout, vêtue d'une large robe de chambre, cache derrière elle un képi, qu'elle tient de la main droite, tandis que l'enfant, en chemise, debout sur une chaise, portant en bandoulière un ceinturon qui supporte une épée, semble


- réclamer le képi. Une tunique militaire est jetée sur le dossier de la chaise.

[La croix de Savoie sur la plaque du ceinturon et la forme du képi semblent indiquer un sujet italien. Peut-être est-ce une allusion à la campagne d'Italie de, 1859 ? Don de M. Joseph Audiffred (1885).

MARSON (EUGÈNE-HIPPOLTTE), né à Troyes le 1" novembre 184-5, élève de Moynet, à Vendeuvre.

245. — Portrait de M. Sadler.

Profil à gauche.

Médaillon. Plâtre. — Diamètre, 0,29.

A figuré au Salon de 1882.

Don de l'auteur.

MESSIAEN (LÉON), né à Fuligny (Aube) (1885-1918).

Mort pour la France.

1er prix de sculpture à l'Ecole des Beaux-Arts.

246. — Dernier spasme.

Homme nu, assis à terre, la jimbe droite repliée sous lui, la main gauche posce sur la cuisse droite. Attitude de souffrance, d'accablement.

Statue. Plâtre original. — H. 1,00.

Don de Mmc Messiacn.

247. — Figure pour tombeau.

Homme nu assis. De la main gauche, retient une draperie sur son épaule droite.

Statue. Plâtre original, - H. 1,75 Don de Mme Messiaen.

MEULEY (Abbé), né à Aix-en-Othe. Aumônier des Invalides.

248. — Meuley, abbé, par lui-même.

Buste, Plâtre original. — H. 0,65.

Don de M. Guyot, employé il la mairie de Troyes.


MEYT (CONRAD).

Cet artiste, originaire de la Suisse allemande, s'était fixé à Malines, d'où Marguerite d'Autriche le fit venir pour lui confier l'exécution du tombeau de Philibert de Savoie, dans l'église de Brou.

249. — Sainte Catherine d'Alexandrie.

Plâtre. — H. 0,55.

Debout, les cheveux dans un réseau et surmontés d'une couronne, elle tient sous son pied droit la tête d'un personnage à barbe tressée et, sur cette tête, elle pose la pointe d'une épée.

250. — Sibylle..

Plâtre. — H. 0,62.

Debout, la tête couverte d'un grand bonnet de linge ; elle tient un livre de la main gauche.

251. — Sibylle. - Plâtre. -. H. 0,53.

- Plâtre. -,- H. 0,53.

Debout, la tête ceinte d'une sorte de turban.

Moulages d'après les statues des tombeaux de Philibert II, duc de Savoie, et de Marguerite d'Autriche, sa femme, morte en 1530 ; tombeaux exécutés de 1526 à 1532. D'après Alfred Michiels, ces figures auraient été sculptées sous la direction de Conrad Meyt par des artistes français, vraisemblablement originaires du Lyonnais et de la Bresse. (L'Art flamand dans l'Est et le Midi de la France, p. 249 et suiv.)

Envois de l'Etat.

MONIER (EMILE-ADOLPHE).

Elève de Ponscarme.

252. — Cinq portraits et deux -études réunis dans un cadre.

Médailles et plaquettes. Bronze et Plâtre.

Dimensions du cadre : II. 0,67. — L. 0,77.

Exposé au Salon de 1903.

Don du baron A. de Rothschild (1903).


MONGINOT (M1IE CHARLOTTE).

Elève de Puech, fille de Charles MONGINOT, peintre, né à Brienne en 1825, * mort en 1902.

253. — Victoire !

Plâtre, - II. 2,40.

Une femme sauvage, nue, tenant un arc ds la main gauche, élève en l'air un grand aigle tué, en criant : Victoire !

Exposé au Salon de 1899 et en 190Q.

Don de Mlle Monginot (1901).

MOREL (Louis), né à Essoyes, ie 30 novembre 1887.

EIèye de M. Injalbert.

254. - Tête d'enfant.

Buste. Marbre. - H. 0,25.

Don de M. L. Morel (1913..

255. - Diane. — Pl. (IX).

Femme nue accroupie, les deux mains posées sur le sol ; le la gauche tient un arc et de la droite LLe étoffe.

Statue. Plâtre original. — H. 1,06.

Don de l'auteur.

256. - Entant.

Tête SUJ un bloc de marbre.

H. 0,45.

Envoi de l'Etat.

257. — Masque d'éphèbe.

Bronze sur piédestal en marbre. - H. 0,4 1.

Envoi de l'Etat.

MOULIN (HENRI).

258. — La République coiffée du bonnet phrygien.

Buste. Plâtre teinté. — H.. 0,26.

Dédicace et signature ) giuche : A m)n ami A. MÉBAT.

II. MOULIN, 1867.

Don de M. Albert Mérat (19X5).


NOCHÉ D'AULNAY, né à Troyes. 1 259. — Le Docteur Auguste Guichard, né à Besançon en 1823, mort à Troyes en 1874. (V. Jlémoires de la Soc. Acad. de 1874).

Buste. Plâtre. — H. 0,40.

PAGANI (Louis), né à Bergame Ultalie).

Elève de l'Académie de Milan.

A exposé au Saloji de 1883 (*).

260. — La Marinière.

Buste. Marbre. — H. 0,77.

Tête de femme recouverte d'un chapeau marin, grands anneaux d'oreille, cheveux dans une résille à sa gauche ; une croix suspendue à un ruban autour du cou, col côtelé avec ancres, chemisette et gilet.

Signé : L. PAGANI.

Don de M. J. Audiffred (1889).

PÉCHINÉ (ANTIDE-MARIE), né à Langres en 1855, décédé à Troyes en 1929.

Elève de Dumont, de Thomas, Bonnassieux et Injalbert.

261. — Monseigneur Cortet, évêque de Troyes, de 1875 à 1898.

Buste. Plâtre. — H. 0,85.

262. — M. Berthelin, négociant à Troyes.

Médaillon. Plâtre. Profil à droite. —v Diamètre, 0,22.

Don de M. Péchiné, 1890.

(*) Pagani est un des meilleurs sculpteurs de Milan. Son chefd'œuvre est « la Péri aux portes du Paradis ». Il a collaboré à plusieurs statues de Victor-Emmanuel avec Barzaghi. L'Illustrazione italiana du 18 juillet 1886 a publié :e portrait de Pagani.


PERABO (CÉSAR).

263. — L'Attente. Marbre. - II. 0,42. — L. 0,60.

Jeune femme demi-nue, à demi couchée, le bras droit appuyé sur un coussin, tenant de la main gauche un médaillon, attaché à une chaîne qui sort d'un coffret.

Signé : Césure l'nTt-UlO, sordomuto scolpi, 1854, à Milano.

Don de M. J. Audiffired (1890).

PILON (GERMAIN), né vers 1535, mort en 1590 à Paris.

264. - Les Grâces.

Plâtre. — IL 1,50.

Debout, drapées, adossées l'une à l'autre et réunies par les mains qui se touchent à peine.

Moulage d'après le fameti:: groupe en^ marbre du musée du Louvre, exécuté vers 1560 pour une chapelle de l'église des Célestins, de Paris.

Elles supportaient primitivement une urne qui contenait le cœur de Henri II.

Envoi de l'état.

PRADIER (JAMES), né à Genève (1792-1852).

2E5. - Phryné devant l'aréopage.

Modèle en plâtre. — il. avec socle, 1,80.

Phryné relève son vêtement de la main gauche et se montre demi nue.

Salon de 1845.

Legs de M. D. Argence, (1892).

L'original est dans la collection Delessert.

RAMUS (JOSEPH-MAHIUS), né à Aix (Bouches-du-Rhône), le 19 juin 1805, mort à Nogent-sur-Seine, le 3 mars 1888.

Médaille de 2» cl., 18:31. Médaille de 1" cl.,. 1S39. e, 18.j2.

Elève de Cortot.

f M. Ramus, après avoir obtenu dans sa jeunesse tous les prix l de l'Académie d'Aix, vint à Paris, en 1822, où il suivit, comme


élève de Cortot, les cours de l'Ecole des Beaux-Arts ; il remporta, en 1830, le second grand prix de Rome. M. Ramus débuta au Salon de 1831 par les statues de La Fontaine et de Séguier.

Il fit ensuite : pour l'hémicycle de l'ancienne Chambre des pairs, la statue de Portalis l'Ancien ; Anne d'Autriche, pour le Jardin du Luxembourg ; Daphnis et Chloë, l'Innocence, Céphale et Procris; une Première Pensée, achetée par le Gouvernement «V pour le musée de Marseille, et un grand nombre de statues et de bustes qui ont popularisé son nom dans le Midi de la France. Il parut à l'Exposition universelle de 1855, avec un saint Jean et une statue de Puget, et obtint une mention honorable. Il a fait, depuis,, les Margueritesr groupe marbre (1856) ; Bacchiïs enfant tourmenté par une nymphe (1861) ; David combattant Goliath, qui a été donné au musée de Troyes. (L.-D.).

M. Ramus se rattache au département de l'Aube par sa résidlence à Nogent-sur-Seine.

266. — David - combattant Goliath.

Statue. Marbre. — H. 1,75.

Le jeune David, debout, est armé de sa fronde ; il va lancer la pierre qui doit le rendre vainqueur du géant ; à ses pieds, le bâton recourbé des pasteurs.

Exposé au Salon de 1859.

Envoi de l'Etat (1863).

267. - Adolphe Thiers, historien et homme d'Etat (1796-1877').

Buste. Marbre. — H. 0,52.

Tête nue, de face.

Envoi de l'Etat (1879).

268. — Idylle.

Groupe. Plâtre. — H. 1,20.

Un jeune pâtre, nu, assis sur un rocher entouré de plantes aquatiques, retire en riant sa ligne à laquelle est suspendue un petit poisson, que cherche à saisir une toute jeune fille, qui s'appuie familièrement sur lui.

Don de l'auteur (1879).

269. — Un Faucheur.

Statuette. Terre cuite. — H. 0,35.

Don de MI, Casimir-Perier (1879).


270. — Casimir-Perier, membre de l'Institut, ministre de l'Intérieur en 1872, député de l'Aube (1811-1876).

Buste. Plâtre. Exécuté après sa mort. — H. 0,48.

Don de Mme Casimir-Perier (1894).

ROCHE (PIERRE).

271. — Danton.

Tête plus grande que nature.

Plâtre original. — H. 1,05. - Signé.

Envoi de l'Etat

ROCHET (Loui^), né à Paris en 1813, mort dans la même ville en 1877.

Médaille de 3e cl., 1841 et ISoù. - *, 1830.

Elève de David d'Angers.

Rochet était fils d'un sculpteur ornemaniste ; il débuta par une statuette au Salon de 1838. Il se consacra particulièrement aux bustes et aux statues-portraits, et fut appelé, en 1854, par l'empereur du Brésil, pour exécuter le monument de son père.

On a surtout de lui : Ugolin et ses enfants, groupe (1839) ; le Christ et les enfants (1841) ; Mahé de la Bourdonnais, pour l'île Bourbon ; la statue de Madame de Sévigné, inaugurée à Grignon, en 1857 ; l'Empereur don Pedro - I, statue équestre colossale pour la ville de Rio-de-Janeiro ; Guillaume-le-Conquérant (1864).

272. — Napoléon Bonaparte, élève à l'Ecole de Brienne. — Pl. (X).

Reproduction en plâtre de la statue en marbre blanc exécutée en 1854 pour le palais des Tuileries, et en bronze. en 1859, pour la ville de Brienne. — II. 1,70.

Napoléon Bonaparte est âgé de seize ans. Il tient un livre de la main gauche, sa main droite est à demi engagée dans son gilet entr'ouvert. Un globc terrestre est posé derrière lui. Sur le cartouche qui orne le piédestal de la statue de brcnze, élevée


sur la place de l'Hôtel-de-Ville de Brienne, on lit : Pour ma - pensée, Brienne est ma patrie; c'est là que j'ai ressenti les premières impressions de l'homme. (Mémorial de Sainte-Hélène).

(L.-D.)

Don de l'auteur (1867).

ROMAGNESI (JoSEPH-ANTOINE), né à Paris en 1776, mort dans la même ville vers 1835.

273. - Pierre-Jean Grosley, avocat, membre associé de l'Académie des inscriptions et belleslettres, né à Troyes, le 18 novembre 1718, mort dans la même ville le 4 novembre 1785.

Buste. Marbre. - H. 0,72.

Tête nue, légèrement inclinée et tournée vers l'épaule droite ; habit et veste entr'ouverts laissant voir -la chemise à jabot ; cravate négligemment nouée autour du cou.

Sur le piédouche, cette inscription est gravée : SCRIPTA VIRUM DANT MUNERA CIVEM.

Les écrits font l'homme illustre, les actes généreux le grand citoyen.

Le scabellon sur lequel il est posé est en marbre rouge royal, avec chapiteau et base en marbre Sainte-Anne belge. La tablette en marbre blanc qui orne la façade a reçu cette inscription : P. J. GROSLEY, SUI CIVES, P. L. (A Pierre Jean Grosley, ses concitoyens, heureux de lui élever ce buste).

Le buste de Grosley, exécuté au moyen d'une souscription publique qui avait aussi pour but la publication de stes œuvres inédites, coûta 1.000 francs, qui furent payés le 26 juillet 1814.

(Archives municipales de Troyes). Il fut solennellement inauguré dans la grande salle de l'Hôtel de Ville, le 1er septembre ] 814 et,, à cette occasion, M. Patris-Debreuil, éditeur des œuvres posthumes et inédites de Grosley, prononça l'éloge de Grosley.

(L.D.).

274. — Louis XVIII.

Buste. Marbre. — H. 0,78.

Tête nue, de face ; habit de ville et gilet entr'ouverts laissant voir la chemise ornée d'un jabot ; épaulettes de général surmontées de la couronne de France ; grand cordon de la Légion d'honneur ; sur l'habit, du côté gauche, plaques des ordres du


Saint-Esprit, de la Jarretière et de Saint-Vladimir de Russie ; petites croix de Saint-Louis et de Charles III d'Espagne à la boutonnière. 1 Ce buste, exécuté au moyen d'une souscription publique, coûta 2.200 francs qui furent soldés le 14 janvier 1816. Il a figuré au Salon ouvert au Louvre le 1er novembre 1814, après avoir été présenté au roi, qui témoigna sa satisfaction à l'artiste. (Archives municipales de Troyes).

Ce buste fut l'objet d'une cérémonie d'inauguration dans le salon de l'Hôtel de Ville de Troyes, le 25 août 1815, dans laquelle M. Patris-Debreuil prononça l'éloge de Louis' XVIII.

Romagnesi fut chargé plus tard d'exécuter une statue de saint Urbain, qui orne le maître-autel de l'église Saint-Urbain de Troyes. (L.-D.).

SALADIN (ALPHONSE), né à Epinal.

Elève de Mengue.

275. — M. Albert Jlérat, né à Troyes (1840-1909), poète, bibliothécaire du Sénat.

Buste. Modèle plâtre. — II. 0,70.

Sur le soubassement est écrit : Au poète Albert MÉRAT, hommage d'affectueux respect. ALP. SALAIHN.

Don de M. Albert Mérat (1903).

276. — Le même.

Statuette. Terre cuite. — H. 0,29.

Don de M. Albert Mérat (1907).

SIMART (PIERRE-CHARLES), né à Troyes le 27 juin 1806, mort à Paris le 27 mai 1857.

Ancien pensionnaire du Conseil municipal de Troyes et du Conseil général de- l'Aube.

A exposé aux Salons de 1831, 33, 40. 43, 45, 47, 55.

Simart, fils d'un menuisier, est né à Troyes, rue SaintJacques, aujourd'hui rue Kléber, n° 36. Dès l'âge de dix ans, il fréquenta l'Ecole de dessin, dirigée alors par M. Arnaud. Il y obtint le premier prix de dessin et, après une lutte des plus vives avec ses parents, qui s'opposaient à ses goûts artistiques,


il quitta l'atelier de son père, vint à Paris, à l'âge de 17 ans, aidé par une subvention municipale. Il entra successivement dans les ateliers de Des Bœufs, Dupaty et Cortot. A Troyes, les conseils et les encouragements de MM. Arnaud, Paillot de Montabert et Gabriel de Vendélivré, lui furent très utiles pour surmonter les difficultés inhérentes aux débuts d'un jeune artiste.

M. Marcotte, alors receveur-général du département de l'Aube, fut, pour Simart, un protecteur dies plus éclairé et des plus généreux.

En 1831, Simart obtint le second grand prix ; en 1833, le premier grand prix. Ses concitoyens ouvrirent alors une souscription pour subvenir aux frais d'une médaille qui rappela le succès de l'artiste. L'Oreste réfugié à l'autel de Minerve fut son dernier envoi comme élève de Rome ; il revint à Paris en 1839., obtint une médaille d'or (lre classe) pour son Oreste, exécuté en marbre et exposé au Salon de 1840. A partir de cette époque, presque tout son temps fut consacré aux travaux commandés, soit par la ville de Paris, soit par l'Etat.

Le duc die Luynes, amateur distingué et admirateur passdonné de l'art antique, confia au talent de Simart la décoration de sa splendide galerie du château de Dampierre (Seine-et-Oise) illustrée par le pinceau de Ingres, et dans laquelle se dresse aujourd'hui la statue de Minerve, restituée, d'après la Minerve de Phidias, par l'éminent sculpteur troyen, Simart fut nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1846, officier en 1855, et Membre de l'Institut en 1852 ; tous les vœux de l'émiruent artiste étaient comblés, et il entrait dans la plénitude de son talent, lorsque la mort vint le surprendre, alors qu'il se rendait à une réunion des membres du jury de l'exposition des beaux-arts.

Mme Simart, connaissant le profond attachement de son mari pour sa ville natale, a bien voulu donner au Musée de Troyes tous les modèles en plâtre qui ornaient l'atelier du grand artiste (*).

(*) Voir l'Etude sur la Vie et l'Œuvre de Simart, par Gustave Eyriès, membre honoraire de la Société Académique de l'Aube, 1860, tome xxiv des Mémoires de cette Société.

277. - La Foi.

Bas-relief. Plâtre. — H. 0,G0. — L. 0,42.

La Foi s'appuie du bras droit sur un socle qui supporte les Evangiles ; de la main gauche, elle tient le calice surmonté de l'hostie.


278. — L'Espérance.

Bas-relief. Plâtre. — H. 0,60. — L. 0,42.

L'Espérance s'appuie du bras gauche sur un socle, et tient de la main droite l'ancre symbolique.

.279. — La Charité.

Bas-relief. Plâtre. — H. 0,60. — L. 0,42.

La Charité tient un enfant nu sur son sein ; l'enfant est appuyé sur la jambe gauche de la jeune femme, le pied reposant sur une urne d'où s'échappent des pièces de monnaie ; elle abrite un autre enfant sous son manteau.

280. — La Charité.

B:ls-relief. Plâtre. — H. 0,60. — L. 0,42.

La Charité se penche vers un enfant nu, debout. De la main droite, elle lui présente une pièce de monnaie ; du bras gauche étendu, elle relève son manteau pour l'envelopper..

Ces quatre bas-reliefs ont servi de modèles pour les bronzes qui ornent actuellement la chaire de l'église Saint-Pantnléon de Troyes, et qui ont été exécutés en 1828.

Don de M. le Curé et des membres de la fabrique de Saint-Pantaléon (1862).

281. — Charles X.

Buste. Marbre blanc. — H. 0,96.

Signé : SIMART, 1829..

282. — Marquise de Chavaudon (née Caroline Marcotte)

Buste. Plâtre. — H. 0,75. U830).

Don de M. le prince de Lucinge.

L'original, en marbre, appartient M. Harduin de Grosville, petitfils de M. Marcotte.

283. — La Ville de Troyes.

Buste. Plâtre. — H. 0,80. — L. 0,45. (1830).

Buste de femme orné d'une couronne murale.

- Don de la Ville de Troyes (1848).


284. — Coronis mourante.

Statue. Plâtre. — H. 1,00. — L. 1,20.

Coronis nue, atteinte par une flèche d'Apollon, cherche en expirant à arracher le trait qui lui a percé le sein.

Coronis, fille de Phlégias, fut aimée d'Apollon ; ce dieu la frappa d'une dè ses flèches, ayant découvert qu'elle lui préférait un berger.

Exposé au Salon de 1831.

285. - Coronis mourante.

Èsquisse en terre.- — H. 0,17. -' L. 0,22.

286. - La Mort de Caton d'Utique.

Bas-relief. Plâtre. - L.. 1,15. — H. 0,55.

Caton, après s'être frappé de son épée, tombe expirant dans les bras de son fils et de ses amis qui accourent au bruit de sa chute. Caton revient à lui, repousse son médecin et ron fils, déchire sa plaie et expire.

Second grand prix de Rome, 1831.

Don de l'auteur.

287. - La Mort de Caton d'Utique.

Esquisse en plâtre du bas-relief précédent.

H. 0,54. — L. 0,81.

Donné par M. Bert.

288. - La Mort d'Orphée.

Bas-relief. Esquisse en terre. — H. 0,33. — L. 0,47.

Donné par M. Bert, architecte du département.

289. — Annibal Jourdan, géomètre en chef du cadastre à Troyes. ,

Buste. Marbre. — H. 0,75. (1840).

- Tête nue, de face.

290. - M. Marcotte, ancien receveur général de l'Aube, mort en 1837.

Statuette. — Plâtre teinté. — H. 0,54. (1840).

Il est assis.


291. — Le Joueur de Ruzzica, lanceur de disque.

Plâtre. - H. 1,70.

Cette statue a été inspirée à l'auteur par la vue de Romains jouant au disque : « Je ne pensais pas traiter un sujet de oe genre, mais j'y fus « entraîné par la nature ; c'est-à-dire que me promenant autour « de Rome, où ordinairement les hommes du peuple se livrent « au jeu du disque, je vis plusieurs hommes jouant ; et, parmi « eux., il y en avait un qui joignait aux avantages1 du corps une « telle noblesse, une telle fierté en lançant son disque, que j'en « fus frappé. Sa tête, dont les traits étaient prononcés très « énergiquement, avait une expression qui indiquait singuliè« rement combien il sentait sa supériorité sur ses adversaires, « et, en vérité, il avait dix fois plus de force et plus d'adresse.

« Enfin, je fus1 enthousiasmé de la beauté du geste de cet « homme, de sa mâle et noble expression, et je me décidai à « faire un joueur de disque ».

(Extrait d'une lettre de l'auteur, du 20 décembre 1836, adressée à M. Millard).

Donné par Mmc Simart (1857).

292. — Tobie et Sarah en prière.

Esquisse. Plâtre. — H. 0,87. (1837).

Les jeunes époux, à genoux, supplient le ciel, vers lequell se tournent leurs regards, de leur épargner l'affreuse séparation qui les menace.

293. — La Peinture.

Bas-relief. Plâtre. — il. 1,74. — L. 1,80.

294. — L'Architecture.

Bns-relief. Plâtre. — H. 1,74. — L. 1,80.

Femmes assises, drapées, ailées, tenant chacune en main un cahier sur lequel elles se préparent à fixer leur pensée par le crayon.

Moulages exécutés par les soins et aux frais de la Société Académique de l'Aube, sur les restes de l'Hôtel de Ville de Paris, incendié en 1871. Ces deux figures avaient été sculptées en 1840, à droite et à gauche d'une grande fenêtre cintrée, située au second étage de l'aile droite de la façade, telle qu'elle était vue du spectateur. La description qu'en a faite Eyriès (p. 130-131) ne saurait s'appliquer à ces deux figures, mais bien aux suivantes, qui en ont peut-être été la première idée, mais qui n'en sont certainement pas la réduction.


295. — La Sculpture.

Bas-relief. Plâtre. — H. 1,03. - L. 1,26. (1840).

Don de M. Gabriel de Vendeuvre (1337).

Elle est assise, prête à sculpter un buste.

Ecoinçon d'une porte cintrée.

Don de M. Gabriel de Vendeuvre (1857).

296. — L'Architecture.

Bas-relief. Plâtre. — H. 1,03. — L. 1,26. (1840).

Elle est assise et tient une tablette sur laquelle elle se dispose à tracer un dessin.

Ces deux figures peuvent représenter les mêmes sujets que les précédentes, mais avec des variantes sérieuses.

Don de M. Gabriel de Vendeuvre (1867).

297. - La Sculpture.

Esquisse. Plâtre teinté. — H. 0,40.

298. - L'A.rchitecture.

Esquisse. Plâtre. — II. 0,40.

Réduction des deux bas-reliefs précédents.

299. — Oreste réfugié a l'autel de Minerve. - Pl. (XI).

Statue. Plâtre. — Ii. 0,90. — L. 1,50.

Oreste, poursuivi par les Euménides, épuisé de fatigue, vient tomber aux pieds de l'autel de Minerve en imp-orant cette déesse.

Sujet tiré d'une tragédie d'Escbylp. — Otte statue exposée au Salon de 1840, obtint une médaille de première classe, fut achetée par l'Etat et donnée au Musée de Rouen.

Don de M. Gabriel de Vendeuvre (1872).

300. - La Moisson.

Bns-relief. Plâtre. — H. 0,35. — L. 1,50.

En tête d'un rustique cortège marchent, les bras enlacés, un jeune homme et sa fiancée ; à leur suite, une autre jeune fille, puis deux taureaux trapus pressés par un bouvier aux formes


athlétiques et traînant sur un lourd chariot les gerbes entassées. A l'arrière du char, une jeune mère, assise, tenant son enfant endormi sur ses genoux. Un second enfant, portant un nid d'oiseaux, suit le char avec son père ; plus loin, groupe de moissonneurs buvant et se reposant.

301. - Les Vendanges.

!. Bas-relief. Plâtre. — H. 0,35. — L. 3,50.

, Des vendangeurs, portant sur leurs têtes des corbeilles de raisins et précédés d'un joueur de lyre, forment des danses joyeuses. Quelques-uns cueillent sur un cep les dernières grappes.

302. — Les Malheurs de la guerre.

Bas-relief. Plâtre. — H. 0,35. - L. 1,50.

Au centre, un poteau où sont enchaînés un vieillard morne -.

et une jeune fille qui se tord de désespoir.

Deux captifs assis, les mains liées, un autre s'appuyant sur son bâton ; une jeune fille. Ce groupe est gardé par deux soldats appuyés sur leurs lances.

303. — Ville prise d'assaut.

Buts-relief. Plâtre. — H. 0,35. — L. 1,59.

Au centre, un jeune guerrier blessé et mourant, au-dessus duquel se livre le combat principal ; à droite, une mère qui s'efforce d'arracher sa fille à la brutalité des vainqueurs ; à gauche, déux femmes réfugiées près d'un autel s'étreignent avec effroi.

Ces quatre frises, symbolisant l'âge d'or et l'âge de fer, ont été exécutées au château de Dampierre pour le duc de Luynes (1841-1843).

l'ons de M" Simart (1837),

304. — EgléJ Médaillon ovale à fond concave. Plâtre. — II. 0,59. - L. 0,80.

Eglé, après avoir barbouillé Silène avec du jus de mûres, le montre en riant aux deux bergers Chromvs et Mnasvlus. (Virgile, Egl. VI).


305. — Les, trois Parques.

Médaillon ovale. Plâtre. — H. 0,59. — L. 0,80.

Les trois Parques venant chercher Cérès la noire dans l'antre du mont Elceus, où elle s'est réfugiée après l'enlèvement de Proserpine, et lui persuadant de revenir sur la terre pour lui rendre sa fécondité. (Pausanias, liv. VIII, ch. 42).

303. — Vénus-Marine.

Médaillon ovale. Plâtre. - H. 0,59. — L. 0,80. 1

Vénus" montée sur un hippocampe, sur la queue duquel est assis un amour.

Imitée d'une pierre gravée grecque.

307. — Vulcain, assis de face, entre deux cyclopes appuyés sur leurs marteaux, rêve à la décoration du bouclier d'Achille placé sous sa main droite.

Médaillon ovale. Plâtre. — H. 0,50. — L. 0,80.

Ces quatre bas-reliefs, ovales à fonds concaves, font partie d'une série de dix compositions exécutées au château de Dampierre, de 1841 à 1843.

Donnés par Mme Simart (1857).

308. - L'Ange consolant Tobie.

* Bas-relief. Plâtre. — II. 0,42. — L. 0,50 (1843).

Le jeune Tobie est assis, le bâton à la main ; un ange semble l'inviter à continuer sa route.

309. - Orphée recevant la lyre des mains d'Apollon, son père, et l'inspiration de sa mère Calliope.

Bris-relief. Plâtre. — II. 0,52. — L. 0,90.

310. -- Orphée décrivant aux hommes les magnificences du Ciel et les conviant à l'immortalité.

Bas-relief. Plâtre. — II. 0,52. - L. 0,90.


311. - Orphée aux enfers attendrissant Pluton pour que ce dieu lui rende Eurydice.

Bas-relief. Plâtre. — H. 0,34. — L. 0,45.

312. - Mercure remettant Eurydice entre les mains d'OrphéeBas-relief. riatrc. — H. 0,32. - L. 0,90.

Ces quatre bas-reliefs ont été exécutés en 1844, pour M. Gabriel de Vendeuvre, qui a donné les plâtres au Musée (1857).

313. — Napoléon I" en costume impérial.

Statue. Flâtre. — II. 1,23.

Debout, le front ceint de lauriers, il tient de la main droite le sceptre surmonté d'une aigle aux ailes éployées ; de l'autre, il porte le globe couronné. Le manteau, semé d'abeilles d'or, l'enveloppe de ses larges plis ; le grand collier de la Légion d'honneur orne sa poitrine.

Modèle en plâtre de la statue exécutée pour le tombeau des Invalides.

Don de Mme Simart (1857).

314.. - Tête laurée de Napoléon jer.

II. 0,27. — L. 0,20.

Etude pour le numéro précédent.

Bas-reliefs pour le tombeau de Napoléon Ier aux Invalides.

Modèles en plâtre. 184G-1S52.

Donnés par Simart (1857).

315. — La Pacification des troubles civils.

Bas-relief. Plfttrr. — IT. 1,35. — L. 2,23.

Napoléon, à la fois guerrier et pacificateur, foule à ses pieds l'anarchie ; il fait tomber les chaînes de l'Eglise catholique ; en même temps, il élève le rameau de la paix au-dessus de la Vendée, qui remet son épée dans le fourreau.

A droite du bas-relief, l'cmigration rappelée en France est représentée par un vieillard qui retrouve à la fois patrie, famille et liberté. Enfin, sur le côté gauche, l'ancien régime et la jeune liberté se réconcilient, dominés par l'ascendant du Génie victorieux.


316. — Le Concordat.

Bas-relief. Plâtre. — Il. 1.25. — L. 2,30.

Napoléon réconcilie Rome catholique et la France. La croix est relevée ; le vieillard s'incline et remercie le ciel ; la jeune fille se précipite à genoux, et le jeune homme soulève avec amour le symbole de la Religion.

317. — Le Concordat.

Esquisse du précédent. — H. 0,55. — L. 1,02.

318. — Le Code civil. Bas-relief. Plâtre. — II. 1,25. — L. 2,30.

Napoléon indique que l'ancienne législation a cessé d'exister et qu'une loi unique régira désormais la France.

Un vieillard et un jeune homme personnifient le droit ancien et le droit nouveau : le premier représente le Droit romain ; le second le Code Napoléon.

Les deux figures qui occupent les angles du bas-relief sont deux provinces : l'une déchire le droit coutumier, l'autre adhère à la nouvelle loi et prête serment au Code Napoléon.

319. — Le Code civil.

Esquisse du précédent. — H. 0,55. - L. 1,02.

320. - .L'Organisation de l'Université.

Esquisse. — H. 0,55. — L. 1,02.

Napoléon remet la jeunesse française aux mains de l'Université, personnifiée par les cinq facultés qui entourent son trône.

La faculté des lettres s'appuie- sur un double Hermès représentant Homère et Platon, afin de montrer que l'enseignement universitaire prend l'étude de l'antiquité pour base.

321. — L'Organisation des grands travaux publics.

Bas-relief. Plâtre. — II. 1,25. — L. 2,30.

Napoléon indique ses droits à la reconnaissance de la postérité pour les grands et utiles travaux qui ont été exécutés par sa volonté. L'Art et la Science s'appuient sur des tablettes où se trouve inscrite la nomenclature de ces travaux.

Deux Victoires, placées sur les degrés du trône, indiquent que, même pendant la guerre, l'Empereur songeait à ces travaux.


322. - L'Organisation des grands travaux publics.

Esquisse du précédent. — H. 0,35. — L. 1,02.

323. - La Protection accordée au Commerce et à l'Industrie.

Bas-relief. Plâtre. — H. 1,25. — L. 2,30.

Napoléon donne l'impu'sion au Commerce et à l'Industrie qui sont personnifiés sous les traits de Mercure et de Vulcain.

324. :— La Protection accordée au Commerce et à l'Industrie.

Esquisse du précédent. - H. 0,57. — L. 1,02.

325. - La Centralisation administrative.

Esquisse. — H. 0,55. — L. 1,02.

Napoléoni, près duquel repose le faisceau, symbole du pouvoir exécutif, tient dans la main la loi du 28 pluviôse an VIII, qui a constitué la centralisation administrative ; de l'autre, il saisit le timon des affaires.

L'hydre qu'il ,a domptée, c'est l'anarchie administrative. La Justice et la Prudence préparent et éclairent les décisions de l'autorité, et les deux figures de l'Abondance et de la Prospérité publique indiquent les grands résultats qui doivent être obteinus par l'unité de pouvoir dans l'administration.

326. — La Création de la Légion d'honneur.

Bas-relief. Plâtre. — H. 1,25. — L. 2,30.

Le Génie de Napoléon récompense tous les mérites.

Le Guerrier, le Magistrat, les Arts, la Poésie, la Science et - l'Histoire entourent deux autels couverts de palmes et ornés des emblêmes de la Légion d'honneur.

327. — La Création du Conseil d'Etat.

Bas-relief. Plâtre. — H. 1,25. — L. 2,30.

Le Génie de Napoléon appelle à lui. pour gouverner et administrer la France, toutes les spécialités et toutes les puissances intellectuelles du pays.

Au milieu de ce conseil de juges, où des hommes nouveaux


prennent place à côté de ceux des anciens jours, on reconnaît la Vérité et la Justice.

La Victoire, placée derrière la chaise curule, indique que c'est par la guerre que Napoléon est arrivé au pouvoir suprême.

328. - Création du Conseil d'Etat.

Esquisse du précédent. - II. 0,50. — L. 1,02.

329. - La Création de la Cour des Comptes.

Esquisse. Plâtre. — H. 0,47. — L. 1,02.

Le Génie impérial repousse d'une main l'Erreur, la Fraude, l'Imposture, personnifiant les fournisseurs concussionnaires et les comptables infidèles ; de l'autre, il consacre l'ordre financier et la comptabilité régulière représentés par trois figures : la Vérité financière, sur laquelle s'appuie F Exactitude, et l'Ordre écrivant sous la dictée de la Vérité. (L.-D.).

330. — Quatre cariatides.

Demi-reliefs. Plâtre. — H. 1,50.

Modèles en plâtre des cariatides exécutées au fronton de la façade du Louvre, regardant les Tuileries. — 1849-1851.

331. — La Gravure.

-Demi-relief en plâtre. — H. 1,10. — L. 0,60.

Figure de femme assise, laurée et drapée, tenant de la main gauche une tablette et de la droite un crayon.

332. — La Peinture.

Demi-relief en plâtre. - II..1,10. — L. 0,60.

Figure de femme assise, drapée et laurée, croisant les mains sur la poitrine et ayant la tête légèrement appuyée sur la main droite.

333. - La Peinture.

Bas-relief. Plâtre. — H. 0,36. — L. 0,3S.

Ce bas-relief semble être l'esquisse de la Peinture. Mais ici' la figure de la Peinture est accompagnée de deux enfants tenant les attributs de la peinture et du dessin.


334. — La Sculpture.

Demi-relief. Plâtre. — H. 0,38.

Esquisse d'une tête laurée s'appuyant sur la main.

335. — L'Architecture.

Demi-relief. Plâtre. — H. 1,50. — L. 0,60.

Figure de femme assise, drapée et laurée, appuyant sa tête sur la main gauche, le bras posé sur le genou.

Modèles des figures appliquées à la voûte du salon carré du Louvre.

336. - Jean Goujon.

Médaillon en plâtre. — Diani. 1,54.

Dans l'élégant costume du temps de Charles IV, Jean Goujon, debout, occupe le centre du bas-relief. Il a déjà mérité la palme qu'une Muse sans voile tient sur sa tête, pendant qu'une autre jeune femme le convie à de nouveaux chefs-d'œuvre, en lui présentant ses instruments de travail et son beau corps pour modèle.

Modèle du médaillon exécuté pour le salon carré du Louvre.

337. — Jean Goujon.

Esquisse du précédent.

Plâtre teinté. - Diam. 0,43.

338. — Pesne, célèbre graveur du XVIIe siècle.

Mrdaillon. Plâtre. — Dinm. 0,43.

Esquisse d'un bas-relief exécuté pour le salon carré du Louvre.

339. — Muse et Génie du bas-relief de Pesne.

Bas-relief. Plâtre. — H. 1,37. — L. 0,74.

Le Génie soutient une planche gravée, et la Muse, drapée, tend une couronne à l'artiste.

Modèle d'un fragment du bas-relief dont l'esquisse fjrure au numéro précédent. (1S49-1SÔ1J.


340. — Le Réveil des Arts, de l'Industrie et du Commerce. Au centre, Napoléon Ill. Bas-relief en plâtre. — H. 1,18. - L. 3,20.

Napoléon III est debout, en costume de général ; la France, conduite par la Providence, lui offre les attributs du Pouvoir.

Derrière la France, Mercure, personnifiant le Commerce., s'éveille le premier, et frappe sur l'épaule de l'Industrie assoupie. Derrière elle, l'Invention. La main gauche de l'Empereur est tendue vers la Paix qu'accompagne l'Abondance.

Derrière la Paix, l'Architecture qui relève ses instruments de travail, la Peinture qui a ses pinceaux, et la Sculpture, s'appuyant sur un bas-relief, tournent la tête vers le centre de la composition.

Modèle qui a servi à l'exécution du fronton du pavillon Denon, au Louvre. — 1853.

341. - Visconti.

Médaillon en plâtre. - H. 0,22.

342. - M. Félix Duban.

Médaillon en plâtre. — H. 0,26.

343. - M. Lequeux.

Médaillon en plâtre. — II. 0,20.

344. - Madame Lequeux.

Médaillon en plâtre. — H. 0,20.

345. - M. Lequeux fils.

Médaillon en plâtre. — M. 0,22. (1847-1850).

346. — La comtesse d'Agout (Daniel Stern).

Buste en plâtre. — Il. 0,38. (1S47).

347. — Madame Jay.

"-- Buste. Plâtre. - II. 0,48. -


348. — La Ville de Paris.

Statue. Plâtre. - H. 0,92.

9 y Debout, elle tient la couronne de France au-dessus du berceau du Prince impérial.

Modèle de III statue commandée pur la Ville de Paris pour lf berceau du Prince impérial. (1855).

Dons de Mme Simart.

349. - Minerve restituée d'après les textes et les - monuments figurés.

Statue originale en plâtre, sur laquelle ont été exécutés au repoussa les vêlements en or tin. — H. 2,30.

Reproduction de la Minerve de Phidias, d'après les descriptions de Pllusanias et de Pline.

La déesse est représentée debout, la tête couverte d'un casque d'or à trois aigrettes ; un sphinx, emblème de l'intelligence céleste, est accroupi sous le cimier ; des griffons ornent les parties latérales, et huit chevaux, « images de la rapidité avec laquelle agit la pensée divine, » s'élancent au-dessus de la visière. La tête a eu pour modèle le beau camée signé Aspasius qui se trouve au musée de Vienne.

Les yeux de la déesse, en calcédoine saphirine et en dolomie * blanche, reproduisent la couleur glauque dont parle la tradition ; des boucles d'oreilles, un collier en or fin, se déroulant sur la poitrine, accompagnent le col et les joues. L'égide, en écailles d'or rouge, montre la tête de Méduse entourée de serpents. La main droite porte une Victoire demi-nue, qui élève, de ses deux mains jusqu'au front de la déesse, une couronne de laurier en- or vert. La main gauche de Pallas est appuyée légèrement sur le bouclier, sur lequel est représentée la défaite , des Amazones par les Athéniens- ; les' pieds sont en ivoire ; ils reposent sur des sandales dorées dont la tranche épaisse représente en relief le combat des Lapithes et des Centaures.

Le piédestal de Minerve représente la création de Pandore.

Dans le bas-relief, à gauche du spectateur, Vulcain, après avoir amène à Jupiter la statue qu'il a formée, se retire.

Apollon, que Diane accompagne, félicite l'artiste sur son œuvre.

î Au centre de la composition du bas-relief de face, Pandore s'éveille à la vie -; Vénus lui inspire le désir de plaire, taudis - que Minerve lui attache sa ceinture. La pose sévère de la déesse contraste avec la grâce séduisante de Vénus, vers laquelle Pandore se sent attirée et tourne déjà languissamment les


yeux. Mercure la touche de son caducée et lui met au cœur les pensées die ruse et d'astuce. Derrière Minerve, les trois Saisons lui apportent leur tribut de fleurs et de fruits. Les Grâces, à la suite de Vénus, viennent parer Pandore de colliers, de bracelets, de bijoux de toutes sortes, tandis que Pitho, la déesse de la persuasion, étend les mains sur la jeune fille et la dote de sa dangereuse vertu. A l'extrémité gauche, Jupiter, tenant la boîte fatale, est assis avec Junon sur un trône. Le groupe de Neptune , et d'Amphitrite fait pendant à celui-ci ; debout, près de Neptune, la plaintive Amphitrite rêve tristement aux malheui's qui vont fondre sur l'humanité. Dans le bas-relief, à droite du spectateur, Mars, revêtu de son armure, explique à Cérès et à Bacchus les desseins de Jupiter et ses intentions sur l'œuvre de Vulcain qu'ils viennent admirer.

Le bouclier-de la Minerve représente la défaite des' Amazones par les Athéniens. Au centre,, un vieillard chauve lance une pierre contre une Amazone ; au-dessus, la chouette emblématique tient dans ses serres la palme destinée au vainqueur. Au sommet de la frise, on voit Thésée, et, près de lui, Antiope blessée par Molpadia en combattant près de son époux ; puisviennent les compagnons de Phalérus, Eribotus, Pirithoüs luttant et repoussant les Amazones. Neptune, Apollon, Lycien, Vulcain, Minerve, la Terre olympienne, Bacdhus Lenasus prennent part à la lutte. (L.-D.).

Cette statue a été exécutée en ivoire, en argent et en or, de 1^46 à 1855, pour la grande galerie du château de Dampierre (Seine-et-Oise), qui appartenait au duc de Luynes.

Don du duo d'Albert de Luynes.

350. — Esquisse de la Minerve.

Statue. Plâtre. — H. 0,52.

351. — La Victoire de la Minerve.

Statue. Plâtre. - H. 0,40.

352. — Bouclier de la Minerve.

Médaillon. Plâtre. — II. 1,04.

353. — Sandales de la Minerve.

Plâtre. — H. 0,12.

En relief le combat des Lapithes et des Centaures.

Quatre morceaux dont deux agrandis.


354. - Création de Pandore.

Bas-relief. Plâtre. — H. 0,52. — L. 1,15.

Reproduction du piédestral de la Minerve.

355. - Création de Pandore. - Pl. (XI).

Plâtre. — H. 1,14. - L. 2,28.

Agrandissement, du précédent.

356. - Mars, Cérès et Bacchus.

Bas-relief. Plâtre. — H. 0,58. — L. 0,56.

Reproduction du piédestal de la Minerve.

357. — Apollon, Diane et Vulcain.

Bas-relief. Plâtre. — H. 0,58. — L. 0.56.

Reproduction du piédestal de la Minerve.

358. — Apollon, Diane et Vulcain.

Bas-relief. Plâtre. — H. 1,08. — L. 1,08.

Agrandissement du bas-relief précédent.

359. — La Tragédie.

Statuette. Plâtre. — H. 0,37.

360. — L'Elégie.

Statuette. Plâtre. — H. 0.38.

361. — La Poésie.

Statuette. Plâtre. — H. 0,35.

362. — La Résignation.

Statuette. Plâtre. — H. 0,38.

363. — Masque de Napoléon Ier.

Plâtre. — H. 0,38.


364. — L'Art demandant ses inspirations à la Poésie.

Groupe. Plâtre original. — H. 1,50.

Ces deux statues sont ailées, leurs figures indiquent l'adolescence. L'Art s'appuie de la main droite, qui tient un ciseau, sur l'épaule de la Poésie, dont le visage et l'attitude expriment le recueillement et la méditation.

Modèle en plâtre du groupe exécuté en marbre et placé dans l'ancienne salle du trône, au palais du Luxembourg (1857).

Don de "Mme Simart.

365. - Le Couronnement d'Orphée.

Médaillon. Plâtre. — Diamètre, 0,42.

366. - Esquisse d'une tête de femme.

Demi-relief. Plâtre. - H. 0,31. - L. 0,20.

Dons de Mme Simart.

367. — La Vierge et l'Enfant Jésus.

Statuette. Plâtre. — H. 0,38.

Réduction du groupe en marbre de la Cathédrale de Troyes.

Don de M. Le Brun-Dalbanne.

368. - A.-F. Arnaud, peintre et archéologue, né à Troyes en 1787. mort dans la même ville en 1847.

Médaillon. Plâtre. - H. 0,41. - L. 0,33.

Tête regardant à droite,, cravate, redingote et manteau.

Moulage exécuté aux frais de la Société Académique, grâce à l'obligeance du Dr Arnaud-Delanglart, fils de A.-F. Arnaud. (1892).

369. - Vierge à l'enfantStatuette. Plâtre. - II. 0,33.

Réduction de l'œuvre de Simart qui se trouve à la Cathédrale de Troyea.

Acquisition de la Société Académique.


SUCHETET (AUGUSTE), né à Vendeuvre-sur-Barse, le 3 décembre 1854.

Elève de M. Cavalier et de P. Dubois.

Ancien pensionnaire du Conseil général de l'Aube.

Médaille de 2" classe. — Prix du Salon, 1880 Médaille d'or, Expositions de lti89 et de 1900.

370. — Biblis changée en source. — Pl. (XII).

Plâtre original. — Longueur du socle, 1,65. - H. 0,45.

Prix du Salon, 18EO.

Nue, couchée sur le côté droit, la tête sur le sol, les mains entrelacées.

Biblis, fille de Milet et de la nymphe Cyané, n'ayant pu toucher le cœur de son frère Caunus, pleura tant, qu'elle fut changée en fontaine.

Cette statue a été exécutée en marbre pour. le baron de Rothschild.

Don de l'auteur (1885).

371. — Biblis changée en source.

Statue. Plâtre. — L. 1,05.

Maquette du numéro précédent offerte par l'auteur au Conseil général.

372. — Aux vendanges.

Marbre. - II. 0,98.

Jeune faune, assis, la main gauche posée sur un masque placé entre ses jambes, la figure souriante.

Envoi de l'Etat (1890).

373. — Joffrin, conseiller municipal et député d'e Paris (1846-1890).

Médaillon. Plâtre. Profil à gauche. — Diam. 0,50. - 1891.

Don de l'auteur (1892).

374. — L'Architecture.

Bas-relief. Plâtre. — H. 0,70. — L. 0,27.

Femme debout, drapée, tenant un compas à la main.


375. - Enfant nu.

Statue. Plâtre. - H. 0,48.

Dons de l'auteur (1892).

376. — Le Commerce maritime.

Plâtre. - H. 1,02.

377. - Nid d'amour.

Statue. Plâtre original. — H. 1,82.

Jeune homme et jeune femme ailés, assis sur une nuée et amoureusement enlacés.

Don de l'auteur.

SYLBERER (Mlle).

378. — Io et Jupiter.

Jeune femme nue, étendue sur une nuée d'rù émergent deux mains qui se posent l'une sur son sein droit, l'autre sur son bras gauche.

Statue. Plâtre teinté. — H. 1,80. — Salon de 1919.

Envoi de l'Etat (1920).

SYXVERE.

379. — La Corvée de pinard.

Statuette en pierre de Champagne. — H. 0,27.

Envoi de l'Etat.

THOMAS (Mme SOYER, née Mathilde), née à Troyes le 2 août 1858.

Elève de MM. Chapu et Cain.

A exposé à tous les Salons depuis 1878. — Médaille de 3e classe au Salon de 1881. — Médailles aux Expositions universelles de 1889 et de 1900.

380. — En Vedette.

Groupe. Plâtre. — H. 1,50.


Un cuirassier à cheval regarde au loin.

Il est là, seul, penché sur son cheval de guerre, Au milieu de ces champs qu'il cultivait naguère, Calme dans sa bravoure, et, la main sur les yeux, Il explore au lointain l'horizon spacieux.

L. DB COURMONT.

Exposé au Salon de 1884.

Signé : MATHILDE THOMAS.

Envoi de l'Etat, 1889.

381. — Cerf poursuivi par un lévrier sloughi. Pl. (XIII).

Plâtre original. — H. 1,70.

Exposé au Salon de 1887 et à l'Exposition universelle de 1889.

v Signé : MATHILDE THOMAS.

Don de Mme Thomas-Soyer (1890).

382. — Combat de chiens.

II. 0.84. — Larg. du socle, 0,73. - L. 1,50.

Un dogue prenant à la gorge un épagneul renversé.

Envoi de l'Etat (1896).

VALTAT (JULES-EDOUARD), né à Troyes, le 6 août 1838, mort à Paris le 19 janvier 1871, à la suite d'une blessure reçue en défendant son pays, pendant le siège de Paris.

Ancien pensionnaire du Conseil général de l'Aube.

Elève de l'Ecole des Beaux-Arts en 1860. — Premières médailles de l'Ecole, aux concours de 1863 et 1864. — Prix de la tête d'expression en 1865.

383. - Oreste.

Bas-relief. Plâtre. — H. 1,52. — L. 2,10.

Oreste, après avoir immolé Clytemnestre, est saisi de remords; il se réfugie à l'autel de Pallas et se croit poursuivi par les Furies qui lui montrent le cadavre de sa mère. Sa sœur, qui l'a poussé au crime, s'efforce de le calmer.

Signé : VALTAT.

Don de l'auteur.


384. — La Création d'Eve.

Groupe. Plâtre. — H. 3,47.

Dieu, de grandeur surnaturelle, vient de créer Eve ; il la soutient de la main gauche, tandis qu'Adam dort encore, appuyé sur la tête d'un lion.

Don de l'auteur (1869).

385. — Faune et Dryade.

Groupe. Plâtre. — H. 2,00.

Un faune, assis sur un tronc d'ambre, sur lequel il a étendu sa nébride, rit dès efforts d'une dryade qu'il entoure de son bras, et qui, debout devant lui, cherche à l'enlacer dans une guirlande de fl-eurs. (L. D.).

A figuré à l'Exposition de 1869.

Signé : VALTAT.

Don de M. Valtat, père de l'auteur.

386. - Œdipe en exil.

Terre glaise, ayant obtenu un prix dans un concours à l'Ecole des Beaux-Arts H. 0,35.

Don de M. Gustave Lancelot (1902).

VASSÉ (LOUIS-CLAUDE), né en 1716, mort à Paris en décembre 1772. Membre de l'Académie royale de peinture et de sculpture ; professeur en 1761.

Elève de Bouchardon, à qui il succéda dans- la place de dessinateur de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres.

387. — Pierre Mignard, premier peintre du roi, né à Troyes le 17 novembre 1612, mort à Paris le 30 mai 1695. — Pl. (XIV).

Buste. Marbre. - II. 0,82.

Tête nue, légèrement tournée vers l'épaule gauche ; perruque écourtée ; robe de chambre entr'ouverte laissant voir 'la chemise ornée d'un jabot et la poitrine.

Signé : VASSÉ, 1737.

Exposé au Salon 1757.

Don de Grosley.


388. ■*— François Girardon, premier sculpteur de Louis XIV, né à Troyes le 17 mars 1628, mort à Paris le 1er septembre 1715.

Pl. (XIV).

Buste. Marbre. — Il. 0,82.

Tête nue, un peu tournée vers l'épaule droite ; perruque écourtée ; vêtement doublé de fourrure, laissant voir la chemise entr'ouverte et la poitrine sur laquelle flotte un léger L ruban.

Signé : VASSÉ, 1757.

Exposé au Salon de 1757.

Don de Grosley.

339. — Pierre Pithou, jurisconsulte, procureur-général au Parlement de Paris, savant litténrteur, né à Troyes le 1"' novembre 1529, mort à Nogent-sur-Seine le 1" novembre 1596.

Buste. Marbre. — H. 0,80.

Tête nue, légèrement tournée vers l'épaule droite ; robe de magistrat, fraise godronnée.

Signé : VASSÉ F.

Exposé au Salon de 1759.

Don de Grosley.

390. — Charles Le Cointe, savant oratorien, auteur des Annales ecclésiastiques de France, né à Troycs le 4 novembre 1611, mort à l'Oratoire de Paris le 18 janvier 1681.

Buste. Marbre. — Il. 0,85.

Tête couverte d'une calotte et légèrement tournée vers l'épaule droite ; manteau d'oratorien laissant voir la soutane boutonnée ; double col rabattu. Signé : VASSS F.

Exposé au Salon de 1761.

Don de Grosley.


391. — Jean Passerat, poète, professeur d'éloquencf' au Collège de France, né à Troyes le 18 octobre 1534, mort à Paris le 14 septembre -1602.

Buste. Marbre. — H. 0,75.

Tête nue, tournée vers l'épaule droite ; robe de professeur, col de chemise rabattu.

Exposé au Salon de 1765.

Don de Grosley.

Grosley dit, dans ses Mémoires ou Commentarii de vita mea, qu'après avoir recueilli la succession de son onde, trouvant un revenu de deux mille quatre cents livres trop fort pour la figure qu'il voulait faire, il avait résolu de consacrer son superflu à la mémoire des hommes qui avaient illustré Troyes.

Il s'adressa au comte de »Jaylus, son futur collègue à l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, qui lui indiqua Louis Vassé, sculpteur ordinaire du ror, dont il s'était fait le protecteur et le Mécène. Grosley fit un traité avec Vassé, à la date du 1er avril 1756, par requel l'artiste s'obligeait à lui livrer, d'amiée en année, sur le port de Nogent-sur-Seine, au prix de 2,000 livres pour chacun, dix bustes en marbre, représentant : 1° le pape Urbain IV ; 2° Henri Ier, comte de Champagne ; 3° Pierre Comestor ; 4° Passerat ; 5° Dominique Giunti (Dominique Florentin) ; 6° François Gentil ; 7° Pierre Pithou ; 8° François Pithou ; 9° Pierre Mignard ; 10° François Girardon.

Grosley déclare, dans ce traité, qu'il croirait faire injure aux chapitres de Saint-Pierre, die Saint-Etienne et de Saint-Urbain, s'il ne leur proposait pas de faire la dépense de Pierre Comestoir, Henri, comte de Champagne, et Urbain IV, qui Les intéressent particulièrement à divers titres. Une note postérieure, tracée en marge du traité, fait connaître que la proposition de Grosley n'eut aucun succès.

En 1764, tandis que Vassé travaillait au quatrième buste, celui de Passerat, la banqueroute des frères Dufour, en faisant perdre 8.000 livres à Grosley, le força d'arrêter son. entreprise, en sorte qu'il n'y eut d'achevés que les citiiq bustes que nous avons décrits.

Les bustes de Mignard, de Girardon, de Pithou, de Le Cointe et de Passerat sont posés sur des scabellons ou piédestaux en marbre de Languedoc, ornés sur la façade principale d'une


tablette de marbre blanc, sur laquelle, à la suite du nom du personnage, le donateur a fait graver : CIVI suo P. J. GROSLEY P. L. (Posuit libens.) A Pierre Mignard, son concitoyen', PierreJean Grosley, heureux de lui élever ce buste.

La dépense des piédestaux a été faite par la Ville.

(LE BRuN-DALBANNE.)

VISCHER (PIERRE), mort à Nuremberg en 1530. ,

392. — Saint Pierre.

Plâtre. — H. 0,57.

393. — Saint Paul.

riâtre. — H. 0,57.

Moulages d'après les originaux qui font partie du tombeau de saint -Sebald, exécuté par Pierre Vischer et ses cinq fils, de 1506 à 1519, dans l'Eglise Saint-Sebald, de Nuremberg.

Envois de l'Etat (1888).

AUTEURS INCONNUS

Art Grec

394. — Combat d'Amazones et de Grecs.

Bas-reliefs. Plâtre. 5 fragments. H. 0,81. — L. 3,40.

Moulages exécutés d'après les frises d'un temple de l'Attique.

Don de M. Valtat père.

395. — Les Lutteurs.

H. 0,05.

D'après le groupe en marbre exposé dans la salle dite La Tribune, du musée de Florence.

Envoi de l'Etat (1888).


396. - Esope.

Buste. Marbre, — H. 0;54 (sans le socle).

Don de M. Audiffred.

Art Troyen xive siècle.

397. - Sainte Anne.

Pierre. — H. 1,10.

Elle est debout, la tête couverte d'un voile, !e col et le menton garnis d'une guimpe ; de la main gauche elle relève sa robe et porte un livre ; de la droite, elle tient une petite Sainte Vierge dont il n'existe plus que la main gauche.

Quelques traces de peinture polychrome sont encore visibles sur cette statue.

Acquisition, 1882.

xve siècle.

398. — La Vierge et l'Enfant Jésus.

Bas-relief. Plâtre. — H. 0,34. — L. 0,34.

Moulé par Grandi, d'après un bas-relief du xv9 siècle provenant, dit-on, de l'ancienne église de Saint-Denis, à Troyes.

399. — Couronnement de la Vierge.

Bas-relief. Pierre. — H. 0,83. — L. 1,18.

Dieu le Père ayant à sa droite la Sainte Vierge ; saint Jacques et une sainte présentant le donateur et sa femme avec leurs huit enfants.

Ce bas-relief, du xve siècle, provient de l'église Sainte-Madeleine, à Troyes.

Den de M. le Curé et de MM. les Marguilliers de l'église Sainte-Madeleine.


400. — Vierge à l'Enfant.

Pierre polychrome. — II. 0,60.

La tête surmontée d'une couronne, elle tient de la main droite une sorte de pomme, et sur le bras gauche l'Enfant Jésus dont la tête manque.

Acquisition, 1884.

401. — Sainte Gudule.

Bas-relief. Bois. — H. 0,25. - L. 0,35.

Sainte Gudule, en costume du Xye siècle, travaille à un métier de tisserand ; derrière elle, un diable, un soufflet à la main, éteint sa lampe, qu'un ange vient rallumer.

Miséricorde de stalle, provenant de l'église de l'abbaye de Saint-Loup, à Troyes.

Elle a été dessinée par Arnaud, dans son Voyage arch.éologique, en regard de la page 232.

Don de l'abbé Coffinet.

402. - Cul-de-lampe.

Plâtre. — H. 0,27.

Un ange aux formes trapues, tenant entre les mains une sorte d'écuelle dont il présente la concavité aux spectateurs.

403. — Cul-de-lampe.

Plâtre. — H. 0,30. - L. 0,40.

Personnage barbu et drapé. Tête se présentant de profil.

MoulHges de t'arnocchia. d'après les culs-de-lampe de la cathédrale (1885).

r 404. — Gargouilles et Culs-de-lampe.

,.. Plâtre. Moulages de Farnocchia.

1° Personnage barbu, avec honnet, avec retroussis déchiqueté, tailladé, justaucorps à nombreux boutons, ceinture avec aumônière.

Gargouille. - L. 1,00.

2° Chevalier reposant sur son bouclier.

Cul-de lampe. — H. 0,27. — L. 0,55.


3° Personnage en toge, avec bâton.

Cul-de-lampe. — H. 0,32. — L. 0,55.

4° Singe avec chapiteau.

, Le singe forme gargouille. — H. 0,34.

Ces moulages ont été faits d'après des pièces de sculpture provenant de la cathédrale de,Troyes et cédées par M. Selmersheim à M. Courajod pour le Musée du Louvre. -

405. - Cheminée monumentale, provenant de l'hôtel de Chapelaine, 55, rue Turenne, à Troyes.

- Pl. (XV).

Pierre. — H. 4,35. — L. 2,70.

(Date 1541).

Bas-reliefs des panneaux inférieurs : 1° Le Mauvais riche ; 2° La Femme adultère ; 3° La Résurrection de Lazare.

Dans les pleins cintres : 1° La Visitation ; 2° L'Adoration des Bergers ; 3° L'Adoration des Mages.

Dans la frise : 1° Sainte Madeleine lavant les pieds du Christ ; 2° L'Ascension ; 3° L'Apparition à saint Thomas.Pour une complète description voir le Catalogue de l'Archéologie monumentale du Musée de Troyes, par M. L. Le Clert, n° 594.

Fichot a dessiné cette cheminée dans sa Statistique monumentale de VAubes t. III, p. 90.

Don de M. Eugène Paillot, 1848.

École Troyenne XVIe sièele

406. - Tête de Christ.

Buste. Plâtre. — H. 0,45.

Moulage, par Farnocdhia., de la tête du Christ à la colonne, placé au Calvaire de l'église Saint-Nicolas de Troyes, et que la tradition attribue, sans aucune preuve certaine, au sculpteur troyen François Gentil.

Don de Farnocchia (1864).


407. — Ecce Homo.

Statue. Pierre. — H. 0,55.

D'après une tradition, que nous donnons sous toutes réserves, cette statue aurait orné un des piliers des anciennes Boucheries, du côté de la rue Notre-Dame.

Acquisition (1881).

408. — Sainte Barbe.

Statue. Plâtre. — H. 0,80.

Moulage exécuté par Farnocchia d'après une statue de pierre qui se trouve à l'église de Sainte-Maure, près Troyes.

Don de M. le prince de Lucinge.

409. — Saint Pantaléon.

Bas-relief. Bois. — Il. 0,68. - L. 0,33.

Il est debout, vêtu en docteur, tenant de la main gauche une palme et une roue, symboles de son martyre.

Donné par M. Finot (1869).

410. — Vierge à l'Enfant.

Pierre. — H. 1,55.

Elle tient sur le bras gauche l'Enfant Jésus, dont la tête et les extrémités sont brisées. La tête de la Vierge est revêtue d'un voile et s'incline légèrement à gauche ; à droite et à gauche pendent deux tresses de cheveux qui ont été dorées. Le bord du manteau est garni d'ornements dans le style de la Renaissance.

Cette statue, qui figurait dans le Catalogue de l'Archéologie, sous le numéro 5, provient de l'ancien prieuré de Saint-Quentin.

Don de M. Méry-Méry.

411. — Vierge à l'Enfant.

H. 1,58.

Debout, les cheveux flottants et couverts d'une couronne mutilée, elle tient sur la main droite l'Enfant Jésus, nu, portant un collier autour du cou.

Cette statue, qui présente des traces de peinture et de dorure, provient de Villenauxe.

Acquisition, 1882. -.


412. — Ecce Homo.

Pierre. — Il. 0,72.

Les pieds et les genoux entourés d'une longue corde, il est assis sur un rocher, dont la partie inférieure est recouverte d'une tunique à nombreux plis. Au bas, à sa gauche, une tête de mort. Au-dessus de la tunique, mais en arrière, une souris.

Acquisition, 1886.

413. - Christ au roseau.

Plâtre. - H. 0,95.

Il est debout, tenant un lis de la main droite, un manteau flottant sur les épaules.

Moulé par Grandi, vers 1832, sur une statue qui, d'après la tradition, se trouvait à l'hospice du Petit-Saint-Nicolas.

Acquisition, 1884.

414. — Sainte Anne.

Pierre. — II. 0,60.

Elle porte une sorte de turban et tient ouvert de la main droite un livre qu'une petite Sainte Vierge développe avec ses deux mains. Celle-ci a une robe plus ornée que sa mère, et porte pour diadème une sorte de tresse qui a été dorée.

Traces de peinture polychrome.

Acquisition, 1882.

415. — Jubé de Villemaur.

-6 bas-reliefs, 17 frontons, 10 colonnettes, 6 panneaux décoratifs Bas-reliefs. Plâtre. — H. 0,66. — L. 0,40 chacun, en moicane.

Moulages, par Valtat, des principaux détails d'un jubé en bois, que Fichot considérait avec raison comme le monument le plus remarquable en ce genre qui existe en France.

Bas-reliefs.

COTÉ DE LA NEF Passion de Jôsus-Christ : 1° La Cène.

2° L'Entrée du Christ à Jérusalem. *

L 3° Le Christ au Jardin des Oliviers.


4° Le Christ arrêté par les soldats. Au premier plan, Malchus frappant un soldat de son épée.

n" Le Christ souffleté devant le Grand-Prêtre.

6° La Flagellation.

7° Le Christ au Prétoire.

8° Pilate se lavant les mains.

9, Le Portement de croix.

10° Le Crucifiement.

Il u La Descente aux enfers.

12° La Mise au tombeau.

13° La Résurrection.

14° Apparition de Jésus à Marie-Madeleine.

15° Apparition de Jésus à la Sainte Vierge.

L'ensemble du jubé, vu du côté de la nef, a été reproduit au trait en. lithographie, d'après un dessin de Fichot, dans le Voyage archéologique d'Arnaud, p. 210, et" dans la Statistique monumentale du département de l'Aube, de Charles Fichot, t. II, en regard de la p. 271, d'après une planche de Lemefrcier. Les panneaux 1, 2, 14, 15, n'y figurent pas, parce qu'ils sont placés en retour, à droite et à gauche.

Le panneau n° 5, Jésus souffleté devant Caïphe, a été gravé à l'eau forte-par Fichot, avec les colonnettes et le fronton qui en forment le cadre. Le panneau n° 15 a été reproduit on héliogravure, ainsi que les nos 3 et 11 du côté du chœur, par MM. Kœchlin et de Vasselot (pl. 55 à 57.)

COTE DU CHCEUR :

Vie de la Sainte Vierge 1° L'Offrande de saint Jouchim et dv sainte Anne refusée.

2° Suint Joachim et sainte Anne sous la porte dorée.

3° La Présentation au Temple.

40 Le Mariage de la Vierge.

5° L'Annonciation.

G0 La Visitation.

7° La Naissance de Jésus.

8° L'Adoration des Mages.

9° La Purification.

10° La Mort de la Vierge.

11° L'Assomption.

Le panneau n° 10, lp Mort de la Vierge, a été gravé à l'eau forte par Fichot (Statistique monumentale, t. II, p. 271). Le panneau de la Visitation présente de frappantes analogies avec un groupe en pierre de l'église Saint-Jean de Troyes, qui a été moulé pour le musée du Trocadéro.


Quinze frontons triangulaires, cintrés ou trilobés, de style François Ier, surmontant les panneaux du côté de la nef.

II. 0,26. - L. 0,58 chacun en moyenne.

Deux frontons, de style gothique flamboyant, appartiennent à la partie du jubé qui regarde le chœur.

H. 0,30. — L. 0,56 chacun.

Dix colonnettes.

H. 0,60 et 0,66.

Six panneaux décorés d'arabesques de style renaissance, d'après les lambris bas du côté de la nef. (Voir Fichot, Statistique, t. II, p. 269, 270.) Sur le revers d'un des panneaux des lambris sont tracés les mots suivants, que Fichot a reproduits (p. 271) : Lrt fut faict l'on be grâce mil uc et uingt et ung. Zbom. Oupon Jacques (Êmgon me menuisiers.

Le nom de Guyon se rencontre à Troyes au xv. et au xvi* siècle.

Don de M. Julien Gréau.

416. — Sainte Savine.

Plâtre. — n. 0,60.

Debout. (Voir Kœchlin et de Vasselot, pl. 81.)

417. — Saint Savinien.

Plâtre. — Il. 0,48.

Debout, portant un costume du temps de François Ier et tenant un phylactère.

418. — L'Astronomie (Sainte désignée sous le nom de).

Plâtre. - II. 0,58.

Debout, tenant une boule entre ses mains. Riche costume du temps, avec aumônière, comme la Sainte Savine.

Moulage de trois statues en pierre, conservées au musée de Cluny, sous les numéros 282 à 284 du Catalogue de 1881, et provenant de la chapelle Sainte-Jule, aujourd'hui démolie, et


qui était située sur le territoire de Saint-Martin-ès-Vignes" qui fait aujourd'hui partie de la commune de Troyes. — Voir étude d'Albert Babeau sur les Prédécesseurs de François Gentil.

Don de M. G. Lancelot (1900).

419. — Sainte.

Pierre. — II. 0,65.

Debout, avec ornements sur le corsage et aumônière attachée à la ceinture par une chaînette ; un mouton à ses pieds ; les bras sont brisés, le mouton mutilé.

420. — Autre Sainte.

Pierre. — H. 0,90.

Debout, bordure de jupe brodée, aumônière ; les bras sont brisés.

421. — Autre Sainte.

Pierre. — H. 0,40.

Avec un petit donateur à ses pieds ; manque la tête.

Ces trois statues, mutilées, paraissent provenir du même.

atelier que la Sainte Savine et l'Astronomie.

422. — Sept bas-reliefs du retable de l'autel du SaintSacrement de l'église Saint-Jean à Troyes.

BAS-RELIEFS SUPERIEURS

* 1° Le Lavement des pieds.

Moulage en plâtre, par M. Pouzadoux, des bas-reliefs en marbre qui composent ce retable.

H. 0,55. — L. 0,65.

Au centre, au premier plan, le Christ agenouillé, lave le pied d'un apôtre, assis à gauche du spectateur sur un escabeau de bois dont le style appartient à la dernière période du gothique.

A droite, Judas, tenant sa barbe de la main, se retire. Les autres apôtres sont assis ou groupés au second plan. Dans le fond, des portiques dont les arcatures, reposant sur des colonnes, sont surmontées de galeries où sont placés de nombreux personnages en partie brisés.


2° La Cène.

H. 0,65. - L. 1,35.

La disposition générale est celle de la Cène de Léonard de Vinci. Au centre, le Christ faisant la Consécration. Saint Jean est à sa gauche ; Judas à l'extrémité de la table, du même côté, est debout, tenant sa bourse à la main. Les autres .apôtres sont placés dans des attitudes diverses, assis ou debout derrière la table, dont les pieds sont ornés de figures nues d'après l'antique, et d'anges jouant des instruments de musique. Au fond, des colonnes d'ordre composite, supportant un plafond à caissons.

3° Judas - rapportant les 30 deniers.

H. 0,63. — L. 0,70.

Judas, semblant transporté de frénésie, va jeter sur l'autel les trente deniers qu'il a retirés de sa bourse. Le Grand-Prêtre croise les mains dans l'attitude de la surprise. La plupart des personnages sont revêtus de costumes du commencement du XVIe siècle. A gauche du spectateur, une femme, richement et bizarrement habillée, allaite un enfant ; à droite, un soldat en costume antique. La table sur laquelle Judas pose la main est ornée de deux figures de femmes, nues et ailées, et d'un Mercuré de style antique.

Sur ces bas-reliefs, voir Les Bas-reliefs de l'église SaintJean -au-Marché, par Le Brun-Dalbanne, Mém. de la Société Académique de l'Aube, 1865, p. 5 à 79, et Jacques Juliot et les Bas-reliefs de Saint-Jean de Troyes dans l'Annuaire de l'Aube, 1886, 2e partie, p. 93 à 113.

Tout porte à croire qu'ils ont été exécutés en 1530 pour le retable de l'autel du Saint-Sacrement, qui a été consacré à cette date. »

-M. Le Brun-Dalbanne les attribuait à François Gentil ; l'étude à laquelle s'est livré Al. Babeau tend à les attribuer, comme l'avait fait Arnaud, à Jacques Juliot, ou à un ou plusieurs des membres de la famille Juliot.

Ces trois bas-reliefs ont été reproduits par la photogravure dans La Sculpture à Troyes, de MM. Koechlin et de Vasselot (pl. 79 et 80).

BAS-RELIEFS INFERIEURS 1° Jésus portant sa croix.

- H. 0,30. — L. 0,58.


2° L'ETéoation en croix. H. 0,30. - L. 0,50.

3° La Résurrection.

H. 0,30. - L. 0,56.

4° Les Saintes femmes au Tombeau.

n. 0,30. — L. 0,52.

Ces quatre bas-reliefs, dont les figures sont bien moins en saillie que les autres., ne sont ni de la même main, ni de la même école. L'influence italienne s'y révèle.

423. —■ Scènes de la vie de saint Joachim.

Bas-relief il double compartiment.

i Plâtre. — H. 0,29, — L. 0,64.

1° Sainte Anne, à cause de sa stérilité, voit s'es offrandes refusées par le Grand-Prêtre. Saint Joachim, son époux, quitte le Temple avec l'intention de délaisser sainte Anne ; 2° Les anges viennent prescrire à saint Joachim, réfugié dans les champs, de retourner à la ville, où il retrouvera sainte Anne Moulage exécuté par Farnocchia d'après un bas-relief sur albâtre oriental, de l'église Saint-Nicolas de Troyes, qu'on, peut attribuer à l'un des Juliot (i885).

424. — Deux Anges.

Deux bas-reliefs. Pierre. — H. 0,50.

Ces deux anges, les ailes déployées, revêtus de larges draperies, se détachent sur un fond dé nuages.

Acquisition, 1887.

425. — Saint Loup.

Pierre. — H. 0,58.

Tête légèrement inclinée à gauche, surmontée d'une mître de forme assez haute et décorée d'arabesques élégantes.

Cj buste est un fragment d'une statue détruite, qui., d'après la tradition, décorait les anciennes Boucheries de Troyes.

Don de M. Julien Gréau (1882).


426. - Sainte.

Buste. Bois. — H. avec socle, 0,50.

La tête, recouverte d'un voile, légèrement tournée vers l'épaule droite. Les yeux sont baissés, la tunique et le bord du voile portent des traces de dorure.

Peut-être est-il permis d'attribuer ce buste à la jeunesse de Girardon, qui, d'après Grosley, débuta comme apprenti chez le sculpteur-menuisier Baudesson ? Il avait exécuté, pour la maison du maire de Troyes, Dare, vingt bustes en bois représentant des empereurs romains et quelques-uns des derniers rois et reineis de France.

Acquisition, 1884.

427. — Sain!t Paul.

Plâtre. T— H. 0,50.

Debout, tête nue, largement drapé, il tient ure épée nue de la main droite.

Moulage de Farnocchia, 1885.

428. - Saint André.

1 Plâtre. — H. 0,47.

Barbu, drap 2, il tient un livre de la main gauche et s'appuie de la droite sur l'instrument de son supplice.

Moulage de Farnocchia, 1885.

429. — Vierge au pied de la croix.

Statuette. Marbre. — H. 0,32.

Debout, la tête recouverte d'un voile, les mains jointes.

Traces de dorure et de peinture.

Acquisition, 1888.

430. — Six Clefs de voûte provenant de l'église SaintPantaléon. Moulage par Farnocchia.

Plâtre. — II. 0.65. - L. 0,50.

1° Sainte Barbe. (Armes des llennequin d'Epngne et Molé).

2° Saint Claude. (Armes des Molé et DorignYJ.


3° Saint Michel. (Armes des Marisy et Molé).

4° Sainte Catherine. (Armes des Perricard et Molé).

5° Sainte Marie. (Armes des Mauroy et Molé).

0° Saint Jean-Baptiste. (Armes des Molé et Hennequin).

Ces clefs de voûte, qui décoraient la voûte di bas-côté .qui fait face à l'ancienne chapelle de la famille Molé, sont décorées des écussons écartelés de Barbe Henn'equin, femme de Claude Molé, seigneur de Villy-le-Maréchal, et de ses enfants ; de Claude Molé, époux de Simonne Dorigny ; de Michelle Molé, femme de Claude de Marisy, Maire de Troyes de 1522 à 1528 ; de Catherine Molé, femme de Jacques Perricard ; de Marie Molé, femme dé Jacques de Mauiroy ; de Jeannette Molé, femme de Denis Clérey, Maire de Troyes de 1560 à 1562. (Renseignements fournis par M. Louis Le Clert).

Acquisition, 1889.

431. — 1° Adoration des Mages.

H. 0,16. — L. 0,12.

2° Cène.

H. 0,16. — L. 0,12.

3° Assomption.

II. 0,13. — L. 0,10.

Trois bas-reliefs, marbre, chacun dans un cadre en bois de l'époque.

Acquisition, 1890.

432. — Retable de l'ancienne Abbaye de Larrivour (Aube).

Trois fragments mutilés, Ln marbre, représentant des épisodes de la vie de la Vierge.

1° La Rencontre sous porte dorée.

H. 0,27. — L. 0,42.

2° Sainte Anne. — La Présentation.

II. 0.28. — L. 0,62.

3° Mariage de la l'ierge.. - Annonciation.

H. 0,27. — L. 0,62.

(Attribués à Jacques Juliot).


Deux de ces sujets, ainsi que le suivant, ont été reproduits en héliogravure dans La Sculpture à Troyes, de MM. Kœchlin et de Vasselot (pl. 70 et 71).

Don de M. Julien Gréau.

433. — Les Trois Maries.

Fragments de bas-reliefs. Albâtre oriental.

H. 0,50. — L. 0,45.

Provenance d'un retable de l'église Saint-Nizier, attribué à Jacques Juliot. (Voir Catalogue de l'Archéologie monumentale, par M. Le Clert, n° 262).

434. — Sainte Savine.

Plâtre. — H. 0,92.

Moulage par Farnocchia, d'après une statue de l'église SaintNicolas de Troyes. Deux petits donateurs sont agenouillés à ses pieds.

435. — Jésus au milieu des docteurs.

Marbre. — H. 0,59. — L. 0,5o.

Fragment très mutilé d'un retable, qui a pu être attribué à Jacques Juliot.

Don de M. Gréau (1893).

436. — Sainte Anne.

Pierre. — H. 0,72. — Restes de polychromie.

Debout, un voile sur la tête, montrant les pages d'un livre ouvert qu'elle tient de la main gauche.

La main droite manque. Peut-être tenait-elle la main d'un enfant.

437. — Vierge à l'Enfant.

Pierre. — H. 0,56. — Restes de polychromie.

Vierge, debout, tenant l'Enfant Jésus sur la main droite, et de la main gauche lui présentant un bouquet. Diadème sur la tête.

i

f


438. —r Saint Jacques.

Bois. Traces de peinture. - H. 0,74.

Costume de pèlerin, avec coquilles sur le chapeau et la panetière. Un bâton à. la main.

439..— Sainte.

Pierre. - H. 0,65.

Costume riche de la Renaissance. Aumônière et étui pendant à gauche. A sies pieds, un corps de chien (?) sans tête ni pieds.

Les bras de la statue et quelques parties du cou manquent, etc.

Analogue à certaines statuettes provenant de Sainte-Jule et conservées au musée de CliIny.

Dons de Mme Victor Deheurle (1897).

440. — Vierge priant.

Statue. Plâtre. - H. 0,83.

Elle est debout, sur un nuage d'où émergent des têtes d'anges. Ses mains sont jointes ; ses cheveux, entourés d'un diadème formé de joyaux, tombent en longues boucles sur son dos et des deux côtés de la partie supérieure de son corsage.

Elle porte un collier terminé pair un médaillon analogue à celui qui pend de sa ceinture.

Moulage d'une statue qui occupe le centre d'un très beau retable de l'église Saint-André, près Troyes (Héliogravure, Kœcblin et de Vasselot, pl. 69)".

441. — Scènes de la vie de saint Laurent.

Trois bas-reliefs. Plâtre.

I. — 1° Naissance du saint ; 2° Un diable emporte l'âme de l'enfant, qui reçoit ensuite le baptême.

II. 0,28. - L. 0,56.

II. - 3° Le saint est ordonné diacre ; 4° Il est sur un arbre, tandis que quatre démons sont accroupis au pied : 5" Il prêche au milieu d'une grande assemblée ; 6° Il ressuscite un enfant mort.

H. 0,28. - L. 0,80.

III. - 7° Il distribue des aumônes ; Ra Son martyre sur un gril.

H. 0,28. — L. 0,54.

Reproduction de bas-reliefs placés au bas du retable du maître-autel de Bouilly. (Voir Fichot, Statistique - monumentale de l'Aube, t. I, p. 171-172.)


442. — Scènes de la vie de saint Jean l'Evangéliste.

1° Saint Jean, plongé, par ordre de Domitien, dans une cuve d'huile bouillante, en sort sain et sauf ;2° Il ressuscite, à Ephèse, une femme nommée Drusierre ; 3° Guérison d'un malade ; Conversion d'un jeune homme.

Pour chacune : II. '0,39. — L. 0,41.

Moulage par FaTnocchia d'un bas-relief d'une chapelle de l'église de Chaource.

443. — Cinq têtes provenant de la tourelle d'angle de l'hôtel de Marisg, à Troyes.

Bas-relief. Plâtre. - Chacun environ : H. 0,33. — L. 0,35.

1° Femme avec casque; 2° Femme ; 3« Homme, barbu, toque avec plume, draperie attachée sur l'épaule ; 4° Guerrier, avec casque ; 50 Bourgeois.

Moulages pair Farnocchia.

Acquisition, 1888.

444., - .Saint Nicolas, saint Jean-Baptiste, saint Georges, Saint tenant un calice.

Plâtre. - H. pour les deux premiers, 0,59 ; pour les deux autres, 0,60.

Moulages provenant de l'église Saint-Pantàléon.

*

445. - Christ mort sur les genoux de Dieu le Père.

Bas-relief. Plâtre. — II. 0,40. — L. 0,30.

Moulage d'une porte de tabernacle de Saint-Pantaléon.

446. — Saint Pierre en prière.

Bas-relief. Plâtre. — H. 0,40. — L. 0,23.

Moulage provenant d'une chapelle de l'église de Vendeuvre.

447. - Tête de Sainte.

Plâtre. - H. 0,22.

Moulage d'une statua de l'églisë Saint-Nicolas.


448. — Tête du Père éternel.

Plâtre. - H. 0,23.

Moulage d'une clé de voûte.

Don de Farnocchia (1896).

449. — Tête d'évêque.

Buste. Pierre peinte. — H. 0,58.

Sur un socle en bois formé de trois têtes d'anges.

Don de la fabrique de Saint-Mart-in-ès-Vignes

450. — Vierge à l'Enfant.

Statuette. Marbre blanc. Avec socle. — H. 0,28.

Socle : H. 0,07. — Larg. 0,105. — Long. 0,08.

Don de M. Albert Mérat (1905).

451. — Moine,.

Il est à mi-corps et vu de face.

Statuette demi-ronde bosse. Marbre. — H. 0,15.

Don de M. Albert Mérat (1905).

452. — Saint Roch.

Statuette. Bois. — H. 0,35.

Il est debout, en costume de pèlerin. A gauche est un ange pansant la blessure que le saint porte à la cuisse. A droite est • un chien tenant un pain dans sa gueule. — Semble provenir d'un bâton de confrérie.

Acquisition.

453. — Cariatide.

Buste d'homme engainé. — Moulage d'un des panneaux en bois placés de chaque côté du panneau central formant le dossier du banc d'œuvre de l'église de Saint-André, près Troyes.

xvi* siècle.Bas-relief. Plâtre. — H. 1,28. — Larg. 0,18.


454. — Cariatide.

Buste de femme engainé. — Même provenance que le précédent.

Bas-relief. Plâtre. — II. 1,28. — Larg. 0,20.

Acquisition (1905).

455. — Pied de console.

Tête de lion engainée.

Plâtre. — H. 0,81.

Acquisition (1905).

École frança'iee XVIIe siècle

456. - L'Eté. — Pl.' (XVI).

Statue. Marbre. — H. 0,70. — L. 0,60.

Un enfant nu, assis sur le s-ol, coupe avec une faucille une poignée d'épis qu'il saisit de la main droite. Auprès de lui, un tambour de basque.

457. — L'Automne. — Pl. (XVI).

Statue. Marbre. — H. 0,70. — L. 0,60.

Enfant nu, à demi couché sur une peau de lion, prenant de la main droite une grappe de raisin. A son côté est suspendue une flûte de Pan.

Ces deux statues, formant pendants, proviennent vraisemblablement du château de Villacerf. M. Le Brun-Dalbanne était porté à les attribuer à François Girardon.

458. — Sphynx couché.

Statue. Marbre. - H. 0,65. — L. 0,77.

459. — Sphynx couché.

Statue. Marbre. - H. 0,65. — L. 0,77.


L 460. — Apollon.

- Buste. Marbre. - H. 0,90, avec pied.

Tête nue, tournée vers l'épaule droite. Cheveux bouclés et relevés en nœud au sommet de la tête. Cuirasse damasquinée recouverte d'une toge garnie de franges et attachée sur l'épaule droite par un large bouton.Piédestal en forme de gaine, en marbre blanc et en marbre Saint-Anne

461. — Diane.

Buste. Marbre. — H. 0,90.

Tête nue, souriante, tournée vers l'épaule gauche. Peigne en forme de coquille au sommet de la tête. Chemise à bordure brodée découvrant le sein gauche. Draperie entourant la taille et relevée sur les épaules.

Piédestal semblable au précédent.

Provenant du château de Villacerf.

462. — La Sainte Famille.

Bas-relief ovale. Marbre. — H. 0,31. -) L. 0,42.

La Sainte Vierge soutient l'Enfant Jésus endormi ; dans le fond, saint Joseph agenouillé et s^appuyant sur le bras droit.

Don du baron de Boyer de Sainte,Suzanne, ancien Préfet de l'Aube.

463. — Bataille.

Médaillon. Pierre (Commencement du XVIIe siècle).

H. 0,33. — L. 0,45.

Guerriers à cheval, revêtus d'armures et 'combattant. Au centre, un chef, la foudre à la main. Au fond, la bannière de prance. - Provient du château de Rosières, près Troyes.

Don de M. Arson.

Un moulage de ce bas-relief est décrit dans le Catalogue de l'Archéologie monumentale du Musée de Troyes, sous le n° 743.


464. — Vierge à l'Enfant.

Statue. Plâtre.

Moulage d'une statue de l'église de Villemaur.

Sur le socle sont sculptées les lettres gothiques P C.

École Française XVIIIe siècle

465. - Apollon.

Buste. Marbre. — II. 0,33.

Tête tournée vers l'épaule gauche. Regard inspir-ï. Cheveux ondulés et longs. Couronne de laurier. Draperie sur les épaules.

466. - Euterpe, muse de la Musique.

Buste. Marbre. — H. 0,48.

Tête tournée vers sa gauche. Des 'fleurs dans les cheveux.

Sur la poitrine, une lyre et une page de musique réunies par un ruban qui tombe de la coiffure.

467. — Thalie, muse de la Comédie.

Buste. Marbre. — H. 0,48.

Figure souriante, de face. Deux flûtes entrecroisées sur la poitrine.

468. — Melpomène, muse de la Tragédie.

Buste. Marbre. — H. 0,52.

Tête regardant légèrement à sa gauche. Air noble et sérieux.

Sur les cheveux ondulés, un diadème. Corsage à larges découpures.

469. — Calliope, muse de la Poésie héroïque.

Buste. Marbre. — II. 0,49.

Tête tournée vers l'épaule droite. Couronne de laurier. Sur la poitrine, un livre ouvert et une trompette, derrière lesquels s'élancent deux branches fleuries.


470. — Uranie, muse de l'Astronomie.

Buste. Marbre. H. 0,48.

Tête regardant un peu à sa droite. Diadème constellé. Sur la poitrine, sphères célestes suspendues à un ruiban semé d'étoiles.

Ces six bustes, à base carrée, de 0 m. 30 de large, sont posés sur des scabellons de marbres assortis. Ils proviennent de la grande galerie du château de La Chapelle-Godefroy, près de Nogent-sur-Seine.

471. — Vierge à l'Enfant.

Terre cuite. - H. 0,59.

Don de M. Albert Mérat (1903).

472. — Louis Boucherat, chancelier de France sous Louis XIV, né à Paris, le 20 août 1616 (descendant de Guillaume Boucherat de Troyes, avocat au Parlement de Paris vers le milieu du XVIe siècle), mort le 2 septembre 1699.

Buste. Marbre. — H. 0,80.

Tête nue, perruque bouclée, calotte ; simarre de magistrat, rabat et au-dessous croix de l'ordre du Saint-Esprit en sautoir ; sur 'l'a poitrine, à gauche, grande plaque de chevalier de l'ordre du Saint-Esprit.

Sur la plaque de marbre blanc qui décore la façade du scabellon en marbre rouge royal, avec chapiteau et base en marbre Sainte-Anne belge, on lit gravée l'inscription suivante : Hoc monumentum quod neglectum diù jaouerat, feliciter erutum è lenebris et sumptu suo comparatum, ad patries ornamenlum, corpus negotiatorum ordini municipali.

Grosley dit, dans ses Mémoires, qu'on avait donmé pour compagnie aux bustes offerts par lui à la ville de Troyes, un buste acheté, par un des marchands de Troyes, chez un marbrier des boulevards de Paris, moyennant 300 livres, et que l'on a baptisé sous le nom du chancelier Boucherat. quoiqu'il n'ait pas le moindre air de ressemblance ni avec le portrait de ce chancelier, qui existe encore dans sa maison, ni avec le buste en marbre que l'on voit au salon qu'occupe au Louvre l'Académie royale de peinture et de sculpture.

La mauvaise humeur avait rendu Grosley injuste, car le


buste non terminé par lui représente assurément le chancelier Boucherat, et il faut savoir gré à la corporation des marchands de Troyes d'avoir ajouté son buste à ceux des illustres Troyens.

• (L.-D.)

473. - Ludot (Jean-Baptiste), avocat et mattiématicien, né à Troyes en 1700, mort dans la même ville en 1770. -

Buste. Plâtre. — II. 0,58.

Tête nue, de face. Perruque. Cravate et veste.

Don de M. Edmond Mitantier.

474. — Buste d'homme.

Terre cuite. — II. 0,6G.

Tête tournée vers sa droite. Cheveux poudrés roulés. Simarre de juge, de professeur, ou soutane ecclésiastique, avec ceinture, rabat et robe de dessus, à revers.

Ce buste est indiqué, sous le n° 103,^ dams, le catalogue du Musé2 de 1850, comme étant le buste de Charbonnet. Il ne figure pas dans la 2e édition du catalogue.

475. - Buste d'homme.

Terre cuite. — H. 0,80.

Tête de face. Cheveux poudJ:-é.s. à ailes de pigeon, avec queue.

Cravate et jabot. Habit à collet haut et renversé, fermé sur la poitrine par deux larges boutons.

Ce buste est indiqué, sous le n° 131, dans' la 2° édition du catalogue (1864)" comme étant également le buste de Charbonnet.

Pierre-Mathias Charbonnet, né à Troyes en 1753, mort dans la * même ville en 1815, fut recteur de l'Université de Paris en 1782 et 1783. Il existe de lui plusieurs portraits. Aucun d'eux ne permet de dire que l'un ou l'autre de ces bustes représente Charbonnet. On peut s'en convaincre notamment en les comparant à son profil tracé au physiollotrace par Quenedey, des Riceys.


476. — Mme Duchâtel-Berthelin.

Buste. Terre cuite. — H. 0,82.

Tête regardant en face. Corsage garni d'un feston tuyauté ouvert en carré par devant. Coiffure avec frisures par devant et cheveux tombant par derrière, relevés par un coulant, à la mode de 1789.

Ce buste, trouvé dans le caveau de la famille Duchâtel-Berthelin, lors de la désaffectation du cimetière de Sainte-Madeleine, a été déposé au Musée par la Ville (1888).

Éeole française XIXe siècle 477. — Napoléon 1er.

Buste. Bronze. - II. 0,60. — L. 0,30.

478. — Bonaparte, premier Consul.

Buste. Bronze. — H. 0,49.

Ce buste est placé sur un soc'e orné d'attributs guerriers et de personnages allégoriques.

479. — Aigle du Drapeau du t" régiment des Grenadiers de la Garde.

Bronze doré. — H. 0,50.

Il est placé sur un socle semblable à celui du buste de Bonaparte, premier Consul.

Dons de Mnu" VPUYI* Ilusson, lille du géntral Gautlierin (18801.

480. — Charles X.

Buste. Plâtre. — H. 0,63.

Tête nue, de face. Manteau, avec le collier de l'ordre du SaintEsprit.

„ 481. - Buste de femme.

Marbre blanc. - II. 0,60.

Ce buste, croit-on, doit représenter la duchesse de Berry et peut être attribué à Bosio.

Envoi de l'Etat (1904).


482. — Le Berger Faustulus.

Homme nu tenant dans ses bras deux enfants et ayant à ses côtés un chien.

Statuette. Terre cuite. — H. 0,37.

Don de M. Albert Mérat (ïj05).

483. — Bacchus et Cérès.

Buste à double face. Marbre blanc. - H. 0,14.

484. — Neptune et Amphitrite.

Groupe. Marbre blanc. — H. 0,27.

485. — Sainte Madeleine.

Statue. Plâtre. — H. 0,53.

Elle est assise, nue, considérant la croix qu'elle tient entre ses mains.

486. — Hercule.

Etude. Bas-relief. Plâtre. — H. 0,68.

487. — Vénus tenant la pomme.

Marbre. — H. 0,85.

Don de M. J. Audiffred (1891).

438. — M illard (Jean), père d'Auguste Millard, représentant de l'Aube à l'Assemblée nationale de 18-18.

Plâtre. — H. 0,55.

Tête, cou et épaules nus.

Moulage par Grandi.

Don de M. l'abbé Pingat (1885).

489. — Adieux d'Hector et d'Andromaque.

Bas-relief. Plâtre. — II. 1,10. — L. 0,95.

Provient de l'Ecole des Beaux-Arts.


490. — Vieillard.

Buste. Plâtre. - H. 0,27.

Signé : E. L.

Tête chauve, de face. Sur le socle, la croix de la Légion d'honneur.

491. — Louis XVI.

Tête entourée de celle des rois de France.

Médaillon en plâtre. — D. 0,50.

Exposé dans le Bureau de la Sociité Académique.

Art Flamand

492. - Vierge et Enfant Jésus.

Statuette. Pierre. — H. 0,53.

Art flamand du xive siècle.

Don de Mme Guillemin.

Art de l'Extrème-Orient

493. — Guerriers, personnages et ornements.

5 fragments. Bas-reliefs. Plâtre.

Moulages de bas-reliefs antiques sculptés sur grès, provenant des ruines d'Ang-Kor (Cambodge).

Don de M. Auguste Rampant (1877).

Objets divers

494. - La Bastille.

Modèle en relief. Plâtre. — H. 0,41. — L. 1,00.

Envoyé par Palloy en 1790 à l'Administration départementale de l'Aube.


Ornements

XVIe siècle. 1

495. — Moulage d'une frise de.la Cathédrale de Troyes.

Plâtre. - H. 0,38. - L. 0,70. Envoi de l'Etat.

496. — Moulage de panneaux en bois provenant de l'église Sainte-Madeleine, de Troyes.

12 panneaux en plâtre. - - H. 0,58. — L. 0,17 chacun.

Les portes de clôture du chœur, dont ces panneaux- font partie, sont conservées au musée d'archéologie, sous les nos 203, 204, 205.

497. — Moulages d'ornements provenant du portail nord de l'église Notre-Dame, à Epernay.

Plâtre. — 21 morceaux de diverses dimensions.

Les deux montants de la porte principale, composés chàcun de quatre morceaux, sont complets. Sur l'un d'eux se trouve cette inscription : COMMENCÉ FVT EN JUILLET 1540.

Don de M. Parigot (1886).

498. - Moulages d'une tête de guerrier, de deux modillons et d'un médaillon, provenant de l'ornementation d'une maison d'Epernay, construite au commencement de la Renaissance.

4 fragments. — Plâtre.

Don de M. Parigot (1886).


XVIIIe siècle.

499. — Deux consoles.

Bois. — H. 0,72.

Consoles surmontées de têtes d'anges.

500. — Moulages de hauts reliefs représentant des animaux fantastiques.

Reproduction en plâtre de quatre ornements de la tour de la Cathédrale

501. — Moulage de la partie inférieure d'une colonnette de l'église Saint-Pantaléon.

Avec armes des Largentier mutilées.

H. 0,56.

502. — Saint Joachim.

Buste. Plâtre. — H. 0,91.

Moulage d'une statue de la cathédrale de Reims.

503. - Sainte Anne.

Buste. Plâtre. — H. 0,98.

Moulage d'une statue de la cathédrale de Reims.

504. —• Un Prophète.

Il est debout dans une niche gothique.

Bas-relief. Plâtre. — H. de la statue, 1,34.

Niche : H. 2,07. — Larg. 0,77.

Moulage d'une sculpture de la cathédrale de Reims.

505. - Un Faucheur.

Bas-relief. Plâtre. — H. 0,77. — Larg. 0,40.

Moulage d'une sculpture de la cathédrale de Paris.


5Q6. - Un Porte-balle.

Bas-relief. Plâtre. — H. 0,77. — Larg. 0,40.

Même provenance que le précédent.

Envoi de l'Etat (1908).

507. -'- Tête d'animal fantastique.

Petite console moulée sur un des montants en bois du bâti de la porte du portail nord de l'église Saint-Urbain, à Troyes.

Plâtre. - H. 0,22.

508. — Motif de frise.

Moulures et buste d'homme saillant du milieu d'un losange.

Moulage extrait de la frise d'une chapelle de l'église SaintPantaléon, à Troyes.

Plâtre. —1- H. 0,24. — Larg. 0,21.

Don de M. Farnocchia.

509. — Motif de frise.

Enfant nu, tenant une des extrémités d'une longue draperie.

— Moulage de l'ornementation. d'une maison d'Epernay datant du commencement de la Renaissance.

Panneau. Plâtre. — H. 0,15. — Larg. 0,23.

�- Don de M. Adolphe Parigot (1888).


BOUCHER (Alfred)

\� LES COUREURS C32)

Cliché BRUNON.


BOUCHER (Alfred)

A LA TERRE (34)

Cliché BBUWON.


LEGRAND (Auguste-Ernest)

1 n LONGUE VEILLÉE (239)

BRIDEN (Désiré)

LE BARON TAYLOR (58)

Clichés BRUNON.


DUBOIS (Paul)

SAINT JEAN-BAPTISTE (121)

CHANTEUR FLORENTIN (123)

Clichi's IL\HI\I':iln::"'-:"'-E, fondeur à Taris. Editeur des œuvres de Paul Dubois.


Dl'BOIS (Paul)

-11, LA FOI (127)

LA CHARITÉ (127)

Clichés BARBEDIENNE, fondeur à Paris. Editeur des œuvres de Paul Dubois.


DUBOIS (Paul)

LE COURAGE MILITAIRE (127)

LA MÉDITATION (127)

(Mirhrs P. utr.Ki>iK.NK, fondeur fi Pari". Kilitfur des œuvres de Paul Dubois.


FHAN'CESCHI (Jules)

-'*' TKTE DE CHIUST (164)

M"' RIÎICHEMBERG (160)

Clichés BRUNON.


GIHAHDON (François)

Louis XIV (186)

MARIE-THÉRÈSE D'AUTRICHE (187)

Clichés LIENART.


MOREL (Louis)

DIANE (255)

Cliché BRUNOX.


ROCHET (Louis)

BONAPARTE A L'ECOLE DE BRIENNE (272)

Cliché BHUNON.


SIMART (Pierre-Charles)

ORESTE NÉFIJIII A L'AUTEL DE MINERVE (299)

1 - CRÉATION I>K PANDORE (355)

Clichés BKUNON.


SUCHETET (Augus:e)

BIBLIS CHANGÉE EN SOUUCK (Î170)

Cliché BRAUN. à Paris.


.M 1 THOMAS-SOYER

CERF POURSUIVI PAR UN LÉvHIEn (381)

Cliché BRUNON.


VASSE (Louis-Claude)

FI\A:\ÇUIS GIHAHDON (388)

PIERRE MIGNARD (387)

Clichés LIKNAUT.


XVIE SIECLE

CHEMINÉE DE L'HÔTEI. DE CHAPLAINE (405)

Cliché BBUNON.


XVI' SIECLE

L'ETÉ (4;)(;)

L'AUTOMNE (457)

Clichi's BKI NON.


SUPPLÉMENT

JWILLERET (BERNARD-EMMANUEL), né à Sainte-Savine le 23 novembre 1904.

Lauréat du Concours d'Art Décoratif Piat-Pollet. — Années 1926-27-28

510. - Tête de Christ mort.

Bronze patiné. (Pièce unique).



MILLKRET (Hernani-Emmanuel)

TETE DE CHRIST MORT (510)

Photo Studio I'. I >I: I. r.< I, Paris.