Stw aSBffEWT D'ADRESSE d de changemenl d'adresse ilre accorV A d'une bande imprifrais de 6n centmlcI en timbrer-posfe POU1 e rétmpreUion..
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Oh!:>! SOMMAI n.
PARTUE OFICIELLE. - Décret faisant remise (lue pnr deux entrepreneurs.
io , Un capitaine et d'un lieutenant ai ssc, Nominations et'Promotion dans la Légion d'honneur
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f ratW°Q d *a arrôt* Al(1'IE
4j^es- OFFICIELLE. - Nouvelles êtran4SS~l! ,
Var,K ÛLEE Natioxale. -
VARIÉTÉS Correspondance de Zanzibar.
isp1VrS"Sall°maE.aes.
ar«C', ettr® aï Bor?hesi?
Informantion et fait divers.
V» V»LIQue BISTRE DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE SUR UNE MISSION LITTÉRAIRE Académie des Scieaces morales et poli- ^!let^rchés.
PARTIE OFFICIEL.LE Versilles, 19 février i873.
Le Président de la RépublIque rançaJse, V rapport du ministre de la guerre, Vu l'artucle 13 de la loi du 29 îuin 1852, du 30 a.VIS du ruiriistre des finaces, en date du 30 novembre 1872 La section des finances, de la guerre, de la e, des colonies et de l'Algérie entendue, Décrète:
Art 1er. Il est fait remise , à titre gracieux, "IIx ex-entrepre- ? '«67 ieillèveme,lt ?e* fum'®ra à prévenir, en 1867,des chevaux des corps de troupes en garnisson * chevaux des corps de troupes en » Samt-Cyr, de la de 15,000 fr.sur le débet de 27,159
francs 22 centimes, mis à leur charge par suite de l'inexécution de leur marché, et des intérêts de la somme de 12,159 fr. 22, formant le reliquat de ce débet.
Art. 2. Les ministres de la guerre et des finances sont chargés, chacun en ce qui-le concerne, de l'exécution du présent décret, qui sera inséré au Journal officiel de la République française.
Fàit à Versailles, le 13 février 1873.
A. THIERS,
Par le Président de la République : Le ministre de la guerre,
E. DE CISSEY.
Par décret du Président de la République, en date du 18 février 1873, rendu sur la proposition du vice-amiral ministre de la marine et des colonies,
: M. le capitaine de frégate Senez (VincentFrançois-Emilien) commandant de l'aviso le Bourayne, a été promu au grade de capitaine de vaisseau : services très-remarquables dans les mers de Chine ; trois combats contre les pirates chinois, dans lesquels sept de leurs.
jonques ont été coulées.
M. l'enseigne de vaisseau Pillot (Marie-Joseph) a été promu au grade de lieutenant de vaisseau : belle conduite dans les combats du Bourayne contre les pirates chinois.
Par décret du Président de la République, en date du 18 février 1873, ont été promus ou nommés dans l'ordre de la Légion d'honneur, à l'occasion de leur belle conduite lors des combats livrés par le Bourayne, pour la répression de la piraterie dans les mers de Chine, savoir : Au grade d'officfcr t M. Legrand de la Liraye, inspecteur de 20 classe des affaires indigènes, chevalier du 11 aoùt 1866.
Au grade de chevalier: M. Couturier (Léon-Jules-Joseph), aspirant de lre classe, blessé.
M. Paris (Louis-Emmanuel), 1ermaitre mécanicien à bord du Bourayne; 14 ans de services : belle conduite dams les combats livrés par ce bâtiment pour la répression de la piraterie dans les mers de Chine.
Par décret du même jour, la médaille mili-
taire a été conférée au sieur Ramonet (Tanguy)J quartier-rmaître de.canonnage à bord du Bourayne.
-<2>—
(Exécution de l'article 20 de la loi du i6 mal ISIS,) Sur l'appeJ interjeté par le ministère public d'un jugement rendu le 23 décembre 1872 par le tribunal de Marseille, qui a déclaré le sieur Ghuzel (François), âgé de 40 ane, journaliste, gérant du journal Egalité, demeurant à Marseille quai au Canal, 15, coupable d'avoir, dans les-numéros de l'Egalité des 2, 5 et 9 décembre 1872, rendu publiques plusieurs délibérations de conseils municipaux, et l'a condamne à 5 fr. d'amende, aux frais et à la contrainte par corps, dont la durée a été'lixée à dix' jours par application des articles 2.1, 25, 26 de la loi du 5 mai' 1855 ; 52, 123, 463 du code pénal ; 2 et 9 de la loi du 22 juillet 1867, et 194 du code d'instruction La cour La cour d'Aix; par arrêt du 30 janvier 1873 devenu définitif, a confirmé ledit jugement quant à la culpabilité; mais, considérant que l'article 15 de la loi du 11 mai 1868, seul applicable à l'espèce, ne permet pas d'abaisser l'amende audessous de 50 fr., a infirmé quant à la pénalité, et condamné le prévenu à une amende de 50 fr., aux frais de première instance et d'appel, et à la contrainte par corps, dont la durée a été fixée à vingt jours, par application des articles 25 et 26 de la loi du 5 mai 1855; 52, 123 et 463 du code pénal; 15 de la loi du 11 mai 1868; .9 de la loi du 22 juillet 1867, et 194 du code d'instruction criminelle.
o ——————
C'est par erreur que la nomination au grade de colonel de M. le lieutenant-colonel Lambert, commandant la légion de gendarmerie mobile, est indiquée au Journal officiel du 17 février *1873, comme ayant eu lieu par décret du 7 décembre dernier.
Le décret qui nomme M. le lieutenant-colonel Lambert au grade de colonel, et le maintient dans son commandement, n'a été que signé le j décembre 1872.
PARTIE NON OFFICIELLE
Versailles, i9 février 1873.
ANGLETERRE.
CHAMBRE DES LORDS. — Séance du 18 février.
Lord Buckhurst.demande la seconde lecture du bill ayant pour objet de régler les services des chemins de fer de manière à prévenir, autant que possible, des accidents et des malheurs trop fréquents. Cette mesure si humaine, sr philantropique, se recommande as?ez par elle-
même pour qu'il ne soit pas besoin d'en démontrer l'importance. < *' Lord Çowper appuie cette motion. Des, mesures préventives de ces calamités doivent être •adoptées. Il termine sant la chambre de procéder à la seconde,lecture du bill, à la condition toutefois que le bUl sera renvoyé devant une commission spéciale f Le comte d'Abérdeen Lisons. toujours, sans arrière-pensée, et en vue d'améliorations ultérieures, et constations avec plaisir que c'est touj.DUtS là un premier pâsiait dans une excellente direction.
Le duc de Richmond, le marquis de Bath, 'le comte Grey, le comte de Carnarvon et le comte Granville se rallient à la pensée de M. le cgmte Cowper, au sujet de la deuxième lecture, sous la réserve de renvoyer le bill devant .une commission spéciale.
Le bill est lu pour la deuxième, fois ; il sera renvoyé devant un comité spécial.
La chambre s'ajourne.
CHAMBRE DES COMMUNES.—Séance du 17 février.
Le bill tendant à rendre légal le mariage avec 'la sœur de la femme légitime décédée, a passé devant le comité de la chambre; il a été adopté et l'autorisation a été donnée de procéder à la troisième lecture, jeudi.
Le procureur général est autorisé à présenter un bill pour l'ouverture d'un registre destiné à recevoir les noms des électeurs du parlement et du municipe.
Séance du 18 février.
M. Mac Arthur demande au sous-secrétaire d'Etat des affaires étrangères si le foreign-office a réellement reçu un mémoire adressé au gouvernement de la reine en 1870, signé par les principaux chefs des îles Fiji et résidants blancs (mémoire sollicitant le protectorat de l'Angleterre). L'orateur demande s'il y aurait inconvénient à ce que ce mémoire fût déposé sur le bureau de la chambre avec les copies des réponses qui auraient pu y être faites.
Lord Enfipld répond que ce mémoire est bien parvenu, mais sa date est de beaucoup dépassée ; il serait inopportun aujourd'hui d'y revenir et de déposer le mémoire sur le bureau <1
M Corrance demande ce qui a été fait ou ce qui sera fait pour assurer les droits des sujets anglais ayant des propriétés sur le territoire récemment resté aux Etats-Unis, en vertu du traité de Washington. »
M. Gladstone. Il n'a pas, à proprement parler, été cédé de territoire, attendu qu*aucun territoire n'avait été là légalement en notre possession. Des sujets anglais détenteurs de propriétés sur ce territoire, ont demandé que l'on permit à l'officier anglais de cette station d'y séjourner. Il a été ordonné à cet officier de rester, quant à présent, à l'île de Vancouver, pour protéger les intérêts en question.
M. Smith demande s'il est vrai que le Murillo ait été relâché par les autorités espagnoles.
Bi c'est vrai, est-ce parce qu'il aurait été prouvé que ce navire n'avait pas eu de collision avec le Northfleet? Ou serait-ce parce que les propriétaires auraient donné caution pour le payement de tous les dommages dont ils pour- raient être passibles? Lord Enfield. Il ne m'appartient pas de dis- t, discuter l'exactitude des télégrammes publiés dans les journaux. Je puis dire seulement qu'il !
n'a encore été reçu aucun avis officiel, J
M. V. Harcourt développe une résolution €n faveur de la réduction des dépenses dans le Imt de diminuer les impôts.
M. Gladstone défend l'administration des finances, et combat la proposition de M. V.
Harcourt; il propose de nommer une commission chargée de procéder à une enquête sur l'augmentation des différents budgets excepté ceux de la guerre et de la marine. M. V. Harcourt se rallie à la proposition de M. Gladstone qui est adoptée. (Havas)
r ALLEMAGNE Berlin, 18 février.
La chambre des députés a nommé aujourd'hui, par 196 voix sur 300, au premier tourde scrutin, M. Lasker comme premier .membre de' la commission spéciale d'enquête.
, L'élection du second membre a exigé deux itours de scrutin. A la fin, le vice-président, M. Koeller, a été élu au second tour, par 175 voix ; M. Malinkrodt avait obtenu 108 voix.
ITALIE La chambre a terminé la discussion du pwjet de loi sur la suspension du payement des impôts directs dans les communes inondées.
La discussion n'a soulevé aucun incident remarquable, et les dix articles de la loi ont été adoptés, conformément à la réduction du ministère et de la commission.
On a ensuite ouvert les débats sur la proposition de M. Ghinos;, relative à la nomination d'une commission d'enquête parlementaire, qui serait chargée d'étudier les causes des dernières inondations du Pô.
ESPAGNE 1
La Gazette officielle de Madrid du 16 courant publie la loi d'amnistie votée par l'assemblée nationale dans sa séance du 15 février.
Cette loi est ainsi conçue :
Art. 1er. Amnistie pleine et entière est accordée à tous les individus, sans exception, poursuivis pour avoir pris part aux insurrections républicaines ou à l'occasion de manifestations contre le recrutement militaire, les tribunaux de justice saisis de ces poursuites devant, en appliquant l'amnistie, l'étendre à toutes les incidences et conséquences des faits qui auront donné lien à l'action judiciaire.
Art. 2. L'amnistie embrassera également tous les délits commis par la voie de la presse.
Art. 3. Il sera immédiatement sursis, et cela sans frais aucuns, à tous procès en instance et relatifs aux délits amnistiés par les deux articles qui précèdent, et les individus détenus ou arrêtés en conséquence de ces mêmes délits ou se trouvant sous le coup d'une condamnation qu'ils subissent à leur sujet, seront mis immédiatement en liberté par les autorités ou les tribunaux que cela concerne.
Le pouvoir exécutif est chargé de l'exécution de la présente loi qui sera imprimée et publiée au bulletin des lois.
Signé: CRISTINO MARTOS.
Président de VAssemblée nationale.
Les députés secrétaires : Signé : RODRIGUEZ-LOPEZ, BENOT, BALACT.
Madrid, 18 février.
M. Figueras, répondant à une députation républicaine d'un district de Madrid. a déclaré que
le conseil des ministres s'occupe de no'no tion des gouverneurs de provins- j Lecture a été faite à ila"clblée lia ja- par le ministre d'outre-mer dû teleo■ >(Tra^n^ïlesU,' vant que lui a adressé le capitaine ° éi,
térimaire de Cuba : « Havane, 13 , ier. les cc Havane, ,M
térimaire de Cuba : « Havane, 13 t , ier.
« ilavane, 13 trJ , 1 ^$ « Sur la réception de votre te eh se 5\1111 autorités supérieures de la Il seÜtiIPellJ réunies en junte, et inspirées pari^ seiltiflteSl profond de patriotisme, et dans 1 as^anceQ9® ce sentiment est partagé par tous les r aU gt>ll' loyaux de l'île, Mtes viennent auiraU gouvernement de la nation que ses or accomplis, quelle que soit la f°r • quelle les pouvoirs publics se c° g^uert*11" L'ordre public ne s'est pas altéré et n, 'c~ jamais ici. 1 f CEBAL
BELGIQUE L'ambassade japonaise est ~e Ira* à Bruxelles. Elle a été reçue à la j^e$ çaise par MM. Degroote, cap^0® , JI 18 ca}!
Japon; le lieutenant-colonel do^ baron d'Anethan, offiders d'°rdou ,
aUpî- et le comte d'Ursel, secrétaire de liorK pa' L'ambassade japonaise a été cou d'o^ lais par un aide de camp et un ofdelex d'of, donnjîhce du roi et a été rocu-cil aild eLli de grande cérémonie par LL. J»1'' r reine.
1 sJance dtl CHAMBRE DES REPRÉSENTANTS. 17 février.
Le ministre d, S" un pro;&t"r1 ù loi autorisant le gouvernement a ef?e Ille da, emprunt de 240,000,000, dont une ,ctttiofl, 179,850,000 fr. sera affectée a divers travaux Publics et notamment bat dU divers travaux ,. u faC ¡ cution de la convention relative raCliat (II chemin de fer du Luxembourg. Lem 11 surplus sera réglé par la législature. da hu L' b' 0 di U5510o. (labudL'assemblée reprend la get de l'intérieur. M. Funk, dep e, dans la les, échevin de l'instruction Pu' capitale, prend !a parole, capitale, prend la parole. 5 Il montre l'injustice des a lesquelleS contre la ville de Bruxelles, et par les(fa on l'accuse de ne pas remp irC< #5f vis-à-vis de l'enseignement pr ô Après lui, M. Boulenger, P ~"Dc::",er aili/;
Après lui, M. UouienD^» ieià» engage le gouvernement à presser l'e de ment des écoles normales, au noml>re > pS c tre, qui sont proj etées depui g- rg déjà, et dont deux seulement 50 L l'tit¡ao d'exécution. Abordant le terrai. ', Po 1 13 félicl,, faisant allusion aux Pare® „p7 il^.Llsfi semaine dernière, par M. libe'' \t de voir toutes les forces du par recale" grouper pour arriver à eloJ^ ioUrd'llUl prêtre que la loi y admet aUJour d'autorité. La gat1; d'autorité.. la Parole. fOU' M. Rogier prend ensaiW ,eXpiique che, dit-il, serait en droit de per vernement et à ses amis de s eXP ,cepell l fa ,'cel. Pt6 elle sait quelle ne Pourra es si eUe pr"' dant je demanderai à la droite si elle , les doctrines ultraiiiontairresy sielle 0-, cra Pl-oles doctrines ultramontaines, \,^0 clamer qu'il faut obéir al1^ .-j^uos désobéir aux lois civiles et Po litiq iles deotro pays. Est-elle prête à defen re ces PflnCipeS Elle ne le fera pas, ou elle le fera , rièxcs-pensées.
Irai quelques mots de la proposition de 4 aottmrtd, ayant pour obiet la suppression in-scri te au budget pour les inspeCten ecclésiastiques. Je ne vois là qu'une taqair- passez-moi le mot, car la suppressi dv 1 mdemnÜé ne fera pas disparaitre rins ecclésiastique que M. Jottrand veut éteindre. - W ^atteindre. w ,., On a beaucoup parlé de la loi de 1842, et les e0ortS?t^Ur la faire reviser augmentent. Je là à re remarcIuer que si l'on entend par éloi rr ner de ^co*e primaire l'enseignement.
la ^,*i et de la relirrion il faudra d'abord Aviser ]1 }• sur l'enseignenjent moyen. Il ne qui m qu on perde cela de Nue. Quant a ce c-oncerne A. ccole primaire, j'aj outerai qu'on i^éton q a.tor|- que la loi de 1842 donne au preLao Iroit d'y entrer à titre d'autorité. K *ta *■ séance est levee..
(Correspondance Ilavas.) i./ i j l
SUISSE •»
"t.
* Genève, 18 février.
JO,enai de , Genève publie l'arrêté du con^UfQje'fa,l décrétant par mesure administraVe l'expulsioll de Mgr Mermillod; il publie tion^6111 UIle protestation de ce dernier avant sondé h Mgr M riïx^0^ '• a été conduit à Fernex, en France , J PÉROU Hi. n :mande de Londres, le 18 février, qu'une lettre U chargé d'affaires du Pérou dément ^**s*as«as;mat du président.
Il - ^f.e^nVT5^18 13 février 1873, à la trésot,l~ le du- Nord, la somme de 40 francs titre a! restitution anonyme à l'Etat..
—————< ..,"'t Change sur Londres : 26,40
"">■ « : 2 fr. 50 l) , 'If l> 131®» argent : 1 fr.
18 1..
ASSEMBLEE NATIONALE
Séance du mercredi 19 février 1873
Laurier - Excuse-s. - Procès-verbal : MM.
^0tl au Anlonin Lefèvl'c-Pontalis. = Adop^fau 2i^ n projet de loi tendant à ouvrir au ministre de la marine et des colonies Un crédit de 200,000 francs sur l'Exercice 1873, ra^éUln/rUn nn dH e v10r^, maire des corps de L0l,Pes de En France. =
Renvoi , sur la demande de M. Wilson au nom de la comnission du budget, de la proposition UhM- ornte Blin de Bourdon, relative aux ba. (tcs, iL la. commission d'enquête sur les tabacs -U i délibération sur le projet de loi ~i5\ ~n~é par la c'ommission des services administratifs relatif à la réunion du service des forêts au ministère de l'agriculture et du com- ?rets awMMnis.- • |ere , ^e l'agriculture et du com^°rce • 'u ¥■ Lambert ,de Sainte-Gmiv pa : P^^pSS&°StS& £ <l'ttf s d un projet de loi portant approbation d'il itt traité de, Ornrûerce, èoi-iclu entre a Pi rance nistr delglque. = Présentation, par M. le mi£ lstre Obde f1-iSÏÎÏÏfî'- ^t d'un projet de loi ayant et-Cl ot riSr département de Loiret -Cher à élever le taux dé l'intérêt d'une por- ™ restant à réaliser pour les tra.
vaux des chemins vicinaux = Dépôt , par M, jet d' 131 unet, d'une proposition ayant pour obPPWOM de Ussyuxblûe natio.
91 DU PRÉSIDENCE DE M. JULES GREVY Jj ') 1., ,,'!.l': ,">«,. ">'- ,t, La séance est ouverte à deux heures et demie. w'-i" fr r« ->d»p no "* p M. de Gazenove de Pradine, l'un des secré,taires, donne lecture du procès-verbal de la defnière séance. v d" M Laurier. Dans le scrutin d'hier, sur la proposition de loi de M. Savary, je.suis porte comme m'étant abstenu. Je ne me suis pas abstenu, j'ai pris part au vote et j'ai voté pour.
(Très-bien ! sur plusieurs bancs à droite.) M. Antonin Lefèvre-Pontalis. Si je n'avais qu'une réclamation personnelle à faire a l'occasion du discours de M. Bertauld, je m en serais abstenu pour ne pas troubler le plaisir qu'il s'est donné par ses épigrammes. Mais puisque j'ai été mis en cause, je dois rappeler dans l'intérêt des chiffres et de la statistique, que sur les onze députés de Seine-et-Oise, j'ai
que oui ico '-.'-'l.lloA.u"","" -- _1"---- - - ,
été élu le troisième par 26,000 suffrages.
11 est vrai que le vote du quart des électeurs inscrits a fait défaut à mon élection, mais les procès-verbaux constatent que, par suite de l'occupation allemande, un grand nombre de sections électorales et notamment celles de mon arrondissement n'ont pu prendre part au v~te. J'ignore si M. Bertauld a quelque motif pour ne pas aimer le second tour de scrutin, mais a coup sûr je n'aurais eu aucun motif pour le craindre. (Rires et approbation à droite.) C'est tout ce que je voulais constater, (Trèsbien 1) ,\, M. le président. Il n'y a pas d'autres observations sur le procès-verbal?.
Le procès-verbal est adopté.,, ,L M. le comte Fouler de Relingue s'excuse, pour cause d'indisposition, de ne pouvoir assister pendant quelques jours aux séances de l'Assemblée.
L'ordre du jour appelle la discussion du projet de loi tendant à ouvrir au ministre de la marine et des colonies un crédit de 200,000 fr.
sur l'exercice 1873, pour l'amélioration de l'ordinaire aes corps de troupes de la marine stationnés en France.
c Art. lor. — Il est ouvert au ministère de la marine et des colonies un crédit de 200,000 francs, en addition aux prévisions du chapitre 5 (troupes de la marine) du budget de 1 exercice 1873. » (L'article 1er est mis aux voix et adopté.) « Art. 2. — 11 sera pourvu à cette dépense au moyen des ressources affectées au budget dudit exercice. » — (Adopté.) 1 (Il est procédé au scrutin sur l'ensemble de la loi.)
10 M. le président. Pendant que MM. les.secrétaires procèdent au dépouillement du scrutin, je donne la parole à M. Wilson. -
M. Wilsoa. Messieurs, vous avez renvoyé à la commission du budget une proposition de M. Blin de Bourdon relative aux tabacs. Depuis lors, vous avez -nommé une commission d'enquête sur les tabacs. Je viens, au nom de la commission du budget et d'accord avec! auteur de la proposition, vous demander le renvoi de cette proposition à cette commission d'enquête.
t M. le président. Il n'y a pas d opposition?.. ,.
Le renvoi est ordonne.
Voici le résultat du dépouillement du scrutin :
) Nombre des votants..,.,. 566 -• Majorité absolue. 284 Pour l'adoption. 566' •' Contre Q L'Assemblée nationale a adopté.
■ L'ordre du jour appelle la première délibération sur le projet de loi, présenté par la commission des services administratifs, relatif à la réunion du' service des forêts au ministère de l'agriculture et du commerce., &
Je lis l'article unique; rf est ainsi conou :
« Six mois après la promulgation de la présente loi, la direction générale des forêts sera distraite du ministère des finances et réunie au ministère de l'agriculture et du commerce. » r -î - - «, M. Lambert de Sainte-Croix a la parole.
M. Lambert de Sainte-Croix. Messieurs,, en venant -combattre la proposition qui vous est faite de transférer l'administration, des fa-* rêts du ministère des finances au ministère de l'agriculture et du commerce, je suis loin d'ac- caser le sentiment qui l'a dictée. »
Je dois, au contraire, rendre hommage au zèle de ses auteurs pour la conservation de notre patrimoine national que, autant qu'eux: je désire voir gérer par l'Etat avec la sollicitude d'un bon père de famille, et transmis intact aux générations qui nous suivront. , :
Je ne conteste donc pas la nécessité, si bien démontrée dans le remarquable rapport de vo-
tre commission, de conserver nos forêts da plains comme nos forêts de montagne, d'améliorer, d'aménager le mieux possible ce grand domaine, de l'entretenir de semis , et de plantations, d'y faire des routes, de l'enrichir (le gros arbres, de vieilles écorces, de préparer, pour l'avenir, des futaies; à coup sûr, nous sommes tous d'accord sur tous ces points.
Qu'il y ait des améliorations à introduire, qu'il y ait des perfectionnements à chercher, je ne le contredis pas ; je suis même parfaitement sûr que si ce projet, comme je l'espère, est repoussé par vous, il n'en aura pas moins eu son utilité, et que l'administration des forêts tirera largement profit des observations judicieus-es des conseils excellents qui sont renfermés dans le savant travail de votre commission. « ,. , „ , - -
sion.Je n'ai pas, non plus, à défendre l'administration des forêts : d'abord, parce qu'elle se dé-, fend très bien elle-même, — vous pouvez en juger par le rapport de son. chef, qui vous a été distribué à tous ; — ensuite, parce qu'elle n'est pas mise en cause.
C'est même, je l'avoue, mon premier sujet d'étonnement quand je lis le rapport. La commission,'aux premières pages de son rapport, fait le procès à la gestion de noa forêts; elle dresse un acte d'accusation, elle pousse un cri d'alarme, et, à la page suivante, elle reconnait que l'administration des forêts est irrépro-
chable, qu'elle a le sentiment de sa mission, qu'elle a le désir de la remplir, qu'elle a l'aptitude, les connaissances nécessaires pour le faire, que tout est pour le mieux du monde dans la meilleure des administrations possibles. Mais, suivant la commission, cette administration a un vice originel, un vice qui paralyse son intelligence, son aptitude, ses connaissances : eût-elle toutes les vertus, elle est coupable ; elle est coupable par cela seul qu'elle est une annexe du ministère des finances.
C'est là son seul crime; mais, paraii-n, eu crime est un crime irrémissible. Par cela seul qu'elle est annexée au ministère des finanoes, elle est devenue, nous dit-on, une administration purement fiscale; elle a perdu, - je vous demande la permission d'employer ici un mot technique dont on use beaucoup dans cette discussion, — elle a perdu l'esprit cultural ; transformée en régie financière, au lieu de ne songer qu'à améliorer le domaine qui lui est confié, elle ne songe qu'à en tirer IG plus grand.
rendement possible en argent ; elle sacrifie l'avenir au présent ; chez elle l'intérêt budgétaire prime l'intérêt agricole. Déplus, ellcaun contrôle insuffisant, incompétent, gênant, tracassier : c'est le contrôle de l'inspection des finances.
Enfin, on ajoute que le voisinage du Trésor l'expose à de grands dangers, et qu'il y a là une facilité doniée aux aliénations et aux cou.
pes extraordinaires.
Ce sent là, messieurs, si je me trompe, toutes les objections qui sont faites contre l'état de choses actuel et tous les argments qu on fait valoir pour demander la translation projetée.
Messieurs, de tous ces reproches, il y en •,
on qui me troublerait beaucoup, s'il était fondé. C'est que, placées sous la main du ministre des finances, nos forêts peuvent ainsi être exposées à des aliénations et à des coupes extraordinaires.
Je ne veux pas remonter bien haut dans Thistoire de nos forêts ; je ne prends que la période contemporaine.
Oui, il est vrai, qu'en 1865, on a vendu 17,000 hectares de dunes boisées, de ces dunes qui avaient été conquises sur la mer par des plantations, par des semis de pins, suivant le système du savant Bremontier, et que le Corps législatif d'alors a approuvé cette aliénation; mais-enfin, c'est un ministre des finances qui l'avait proposée. Il est vrai également que, la même année, pour subvenir à un projet de travaux publics de 300,000,000 fr., on a été jusqu'à proposer d'aliéner nos forêts pour une valeur de 100,000,000 fr. C'était alors l'apogée de ce qu'on pourrait appeler l'enthousiasme des travaux publics.
travaux publics.
A cette époque, vous le savez, on recherchait la prospérité à outrance ; on inaugurait les travaux de la paix, et, plût à Dieu, qu'on se fût borné alors aux travaux de la paix. Heureusement, vous le savez, ce projet fut enterré au Corps législatif sous les clameurs de l'opinion publique. (C'est vrai ! c'est vrai !) Mais, je vous le demande, si les forêts, au lieu d'être dans les attributions du ministre des finances, avaient été dans celles du ministre de l'agriculture, que serait-il arrivé? Est-il quelqu'un de ceux qui connaissent l'histoire du second empire qui puisse dire qu'elles eussent trouvé à l'agriculture un asile plus sûr, plus inviolable qu'aux finances; que la fièvre des travaux publics n'eût pas été les chercher partout où elle aurait pu les saisir; qu'il se fût trouvé, alors, un ministre de l'agriculture qui eût résisté à la tentation de ce que, dans le langage du temps, on appelait « faire grand »? -
on appelait « faire grand »? Il est encore vrai que, plus récemment, lors du budget de 1872, on a demandé aux forêts en produit extraordinaire de 20,000,000 de fr.
vous savez, messieurs, à quel moment se faisait ce budget? C'était pendant la Commune, et vous savez quelles étaient les lourdes nécessités du Trésor et comment il vivait alors : on demandait à toutes les branches de services publics de contribuer proportionnellement à ces lourdes nécessités.
Je suis de ceux qui croient qu'on a eu tort, même à ce moment, oe céder a cette tentation, et, dans la commission du budget, dont je faisais alors partie, j'ai eu l'honneur de m'élever contre ces expédients; mais., enfin, croyezvous qu'à ce moment encore, si les forêts avaient appartenu au 'ministère de l'agriculture; elles eussent mieux résisté qu'au ministère des finances? Croyez-vous qu'il se fût trouvé alors encore un ministre de l'agriculture qui, dans un pareil moment, eût refusé sa signature à son collègue des finances, et à l'illustre collaborateur qui l'aidait alors à préparer le budget? (Très-bien!) Ah! messieurs, s'il se trouve un ministre de l'agriculture aussi héroïque, ce ne sont pas seulement les forêts qu'il faut lui donner, c'est l'administration de nos finances tout entière. (Maraues d'annrohation.)
tout entière. (Marques d'approbation.) C'est la, d'ailleurs, un danger imaginaire; car enfin, le ministre des finances a beau vous proposer des aliénations ou des coupes extraordinaires, vous êtes là; aliénations et coupes extraordinaires, on ne peut rien faire sans vous ; et, contre un pareil dangér, la garantie, ce n'est pas dans tel ou tel ministère qu'il faut aller la chercher, c'est dans votre pouvoir, c'est dans votre prudence.
Répondrai-je à un reproche plus sérieux qui est adressé, je ne dirai pas à l'administration des forêts, — car, aux yeux de la commission, cette administration n'est, dans tout cela, qu'une malheureuse victime livrée aux exigences, à la cupidité, à la rapacité d'un maître tvide, — au reproche adresse au ministère des finances, je ne dis même pas adressé au mi-
nistre, car c'est au ministère qu'on adresse le reproche, quel que soit l'hôte passager qui l'habite.
Eh bien, on reproche au ministère des finances de ne pas vouloir des aménagements dont le but est la conversion des taillis en futaies ; de ne pas savoir se résigner à des diminutions de' produits temporaires ; de se refuser, pour les travaux de l'avenir, à des dépenses importantes.
Ce sont les termes mêmes du rapport de la commission.
A coup sûr, j'honore beaucoup la sylviculture ; je ne m'inscris pas en faux contre toutes les belle^théories que nous iisons dans toutes ces brochures, très-intéressantes, qui nous sont distribuées et qui sont des spécimens très-remarquables de la littérature forestière. (On rit); mais est-ce qu'il est bien sérieux, à l'heure où nous sommes, en présence de notre situation budgétaire, de venir reprocher à une administration quelconque d'avoir une certaine hésitation avant de diminuer ses revenus et avant de faire, comme le dit la commission, des dépenses considérables ? à
Ah! si vous reprochiez aux forêts d'augmenter leurs produits ordinaires, comme elles l'ont fait pour une fois seulement, je l'espère, eft 1872, nous serions avec vous. Mais, reprocher à l'administration des forêts d'y regarder à deux fois avant de diminuer ses produits et de se jeter dans ces fameuses dépenses productives, comme on dit,-car les dépenses sonttoujours productives quand on les fait,—en vérité, n'est-ce pas bien sévère ? 4 N'est-ce pas aller trop loin que d'accuser l'administration des forêts de ne pas vouloir diminuer ses produits à l'heure qu'il est, dans l'espoir, très-hypothétique, de les doubler dans cent quarante ans ? - - -
Reste le reproche du contrôle. Ce contrôle, vous savez qui l'exeree : c.e sont les inspecteurs des finances qui sont chargés de surveiller l'administration des forêts.
Alors la commission nous dit : Ce contrôle est incompétent, il n'est pas technique, il n'est pas sylvicole, il n'est pas agricole ; ces inspecteurs des finances n'y connaissent rien, ils ne savent pas ce que c'est, dans le langage technique, que les possibilités, les conversions directes, les coupes à blanc étoc; ils ne comprennent pas le grand art, et on ne vous propose pas tout à fait de les supprimer; seulement, la commission vous demande indirectement, par voie de regrets, de rétablir les anciens inspecteurs forestiers qui ont existé de 1808, je crois, à 1824, et qu'on a supprimés comme inutiles.
Tellement il est vrai que dans notre pays toutes les réformes qu'on propose se résument par des créations de fonctions nouvelles et de fonctionnaires nouveaux. (Très-bien ! sur plusieurs bancs. ) - - - -
Je n'ai pas à défendre ici, je le crois, l'inspection des finances : après les services que nous lui voyons chaque jour rendre au pays, je suis certain que je ne serai démenti.par personne ici quand je dirai que, loin de restreindre son contrôle, nous voudrions qu'il pût pénétrer dans tous les services de l'administration française, dans toutes les parties de la comptabilité puhlique. (Très-bien! très-bien!) On nous dit : Les inspecteurs des finances ne sont pas compétents. Ils ont une compétence qui vaut mieux que toutes les autres : c'est l'esprit d'ordre, d'honnêteté stricte, de régularité pratique, de légalité qu'ils apportent à leurs fonctions, c'est leur sollicitude tres-Vive pour les intérêts du-Trésor, à laquelle ils ajoutent une grande -intelligence en toute matière. -.,.
Maia en vérité, lorsque j'entends dire qu'il faut multiplier les contrôles, les doubler, que non-seulement on rétablira les inspecteurs forestiers, mais encore qu'on trouvera au-dessous d'eux à donner de l'occupation à ces inspecteurs de l'agriculture, qui ont, à ce qu'il paraît, des loisirs, j'avoue que je crains, et que jo crains vivement qu'en voulant multiplier
ji ainsi le contrôle, vous ne l'annuliez» uand il a de contrôle sérieux, efficace, n'y en a qu'un seul. (Très-bien ! - h"' di\'ers Ainsi, quand je parcours les re ro qui sont adress é à l'état de, CIWECS Jtueli d, qui sont adressés à l'état de choses me demande en vain en quoi la cons nos forêts peut être liée à la necepsi placer sa direction. Je mé demande CO déclare cette administration, à laquelle on voir être qu'on ne veut rien chan, ~er V,l Pot,-fOl- r ètre qu'on ne veut rien changer, va pou u'elle ira transformée tout d'un coup, nnree q lie if, d'un ministère à un autre. (Très-bleD bien 1) - - ,..n l'He va
bien , tre eHe va Est-ce qu'en passant de l'un à ^r^asei trouver, tout à coup, son chemin de £ t_ee qa0 se convertir à la vérité culturale t f- a lui in" la « vertu d'un simple déménagement ,ui jo- fuser une science nouvelle, un espntncs et leS Est-ce qu'il suffira de changer les en. ent et leg contreseings pour que nos forêts soieri et Inieue, gérées, soient mieux administrées, roien t plilo * en sûreté ? Est-ce que M. le min'f S culture a un'charme magique qui va transi" mer subitement, comme* par 1 tail' lis en futaies ? (Très-bien !) „ emblée la Messieurs , je demande à J ^itô àe^ permiseion de ne pas croire à 1
talisman. je 1116 Il n'y aura rien de changé; ou p1<u ^antrompe, il peut y avoir un eb~inge M nt t" chail- trompe, il peut y avoir un cha.nge,e et' sur Je" gement que je redoute extrêmement quel j'appelle, - car c'est là 1 l'¡\sseJI1 la question, — toute l'attention 1 ï,Asseul, blée. - le (lire" la C'est là, permettez-moi devons u (Parlez [ point important de la question.
Pa £ leZÎ) _:,(0nne,
parlez!) e a"e~ Vous savez avec quelle Pers. '3^e avec PUIS le quels efforts, avec quel courage, je PUI- Sle dire, l'administration des forêts résiste a toUtes lui demandes d'autorisation de tout ge e par les sont a(Iress és au nom de l'at,r i,,,,It-are ar leo sont adressés au nom de l'a»ric conseils généraux, par les communes, par le particuliers.
M. de Tillancourt. Mais non ! VaUS fa" M. Lambert de Sainte-Cro**' youS W vez vu dans les années de grande gc}iei'6sS vous l'avez vu en 1870. résisté! ,
M. de Tillancourt. Elle n a pa résis^!
M. Lambert de Sainte-Croix. rr.jaS!
M. Lambert de Sainte-Croix- i cela a. ¡J elle n'a pu résister et vous savez SI cgja a e* dommageable pour nos forêts. v° ayez en 1870 combien ces demandes son q aelque, fois irrésistibles.. doit 110 Eh bien, il y a une chose q doit tioUl frapper beaucoup, c'est que lorsquc toites ceg demandes arrivent à l'administrai ?îondesior savez-vous par qui elles pont a ppuyées, reeO e savez-vous par qui elles ?ont app p&r qrt1iî elles sont apostillées, par qui eiie j , mandées? Par M. le ministre de rjCuP M. le baron de Ravinel. O esj deg w < M. de Tillancourt. Cola s M. le baron de Ravinel. O e&* passé en 1870! ne deS 111111
M. de Tillancourt, assis au ba e 's J9 très. Laissez l'orateur me réPO jiallral bot M. Lambert de Sainte-Croix. j»aurâ'uetjg J plus grand plaisir à vous fépono > collègue; mais je n'incriminepa too{ ; - collègue; mais je n'incrimine pas preue t l» ministre de l'agriculture dont va relie défense et dont vous occupez en Ce ti°J1.
place. (Rires.) nréoc&VLti'
aeiense et dont vous occupa V"" - place. (Rires.) , oCCUp'atl rÍ.I Je dis seulement que cette Pte ratr" que cette complaisance du Il linistre de culture est toute naturelle. Il est £ dé&?„ce$, dol ^> né, le représentant des besoin», nOs l).¡.1flse: des misères très-respectables de nos n teurs. Eh bien, je me préoccup gjta à quand vous l'aurez mis dans C tiSfac qu'il dépendra de lui de donner 111 tisfactià ces demandes qu'il apostille a 1;0urii'klJ Lveo tant de complaisance, que pourr: quand Je. pef4 J'ai le droit de le redouter; et quaild jo, le recommandant d'aujourd nu > v0llS jfl mettrez de me défier du tuteur de--Ieiual. ;;!
mettrez de me défier du tu ton - 'Très: Plusieurs membres. C'est vr:11 très-bien 1
traire C'est justement le conJrx UI e¡;t vrai!
~~te m"*'~ Sainte-Croix. Mais alors danger n'existerait pas, alors tème que e e que viendrait vous demander est ilU SUm ne serait pas, comme cela est; au fond une diminution considérable de
produits,alors même qu'il Y aurait pour nos forêts Une am ,- oradon réelle, sérieuse, proufûte. -ts e- réelle, sérieuse, prou*e?> je vipn i ais encore à cette tribune vous Où elles f'0 fari.&!eF les forêts là où elles sont, là eUes dn;,ate,;re> là où est leur place : au ^S finances. S'il y a en effet un Pas adUlllllstratif auquel nous ne devons H45, auriUQ| nous ne pouvons pas toucher, ®s-bien n ® • ^es finances ! (Très-bien l
- --_vu ^ui^uci llUUb ne devons » • Iluel nous ne pouvons pas toucher, îest I. m;«- - h- - des finances ! (Très-bien l Iol.~, lent)
!rer tout^r doivent se réunir et se concenT^que roi«-S s?urces des revenus publics, il 8 eellli qUI a la direction du mouvement des fo ait la direction du mouvement des il direction du mouvement des recet a toute heure, chaque jour, Il puisse son contrôle, sous sa responsabilit, se Bons son contrôle, sous sa responsabl- rU compte exact du mouveet des détails de la perception. Il faut c tous les services qui sont producteurs de la richesse publique.
,.* h mes Cette ceutralisation, cette concentration cette unité si précieuse du ministère d finances vous l'entendiez défenParah y a quelques temps, avec une incomf?ra^le n» ot b1 M.le n8t.teté - de parole par l'honorable ^agne rrnn je ne ?1S que répéter ici, et t mon aide, Il vous disait avec ^lR°n que cptto u?lte ministère des finank®s Jetait nfnlo c f0^'61116^ une garantie pour la bonneàdluirtration de nos finances, mais m c'était le seul moyen- Yous savez, hélas!
qu'il est bien souvent inefficace ce seul moyenZ Prôpareï un véritable équilibre budgéA.
> t ----- - ---Ov All i CI(Imand(, de lui oiilevous demande de lui enle?°rlesfSôts D'abord, y a-t-on bien réfléchi?
feez-vouS rt??ftl- re projet enlève tout à fait les forêts au ministère des finances ? Qu'estS qUe c'est que l'ad mini stration des forêts ?
C'est régisseur; mais mais il y a un propriétaire qui a l'action qui a le pouvoir du propriétaire c'est l'administration des domaines .Eh bien, &j-™es>,P°ur des aliénations, pour des échanges, pour des cantonnements, il faut que les deux administrations s'entendent. Q'on les rQ r tout à fait, comme le PIoposart le ra honorable amf mBouillerie dans le ora le ami, M. de la Bouillerie, dans le rapport de commission du budget, je n'en «*> geRti Pas d'avi.:;. Je cois qne, pour la bonne S- des forêts, il vaut mieux que ces deux 0,1 »• Mr^nistriK» 'i? s°ï• ent indépendantes, à condiIo r V'?'SmeS' Mais qu'on vienne aujourd'hui vous demander de mettre le régisseur à l'agriculture et le propriétaire aux c est ce qué je ne comprends pas.
Savez-vous enettet' r„ ce que c'est? C'est crépr un conflit permanent, perpét.uel, entre les entre les
les deux ministèrs (Très- bien! très-bien! sur divers bancs.) s;n ï ^i5; cemDrpnri - cependant, que la co»misr,°1' et, sur la pente où tit, est , miniS?.?, J ! elle pourrait la faire - ce -tit de ri„n: demander aussi d'enlever l'ad««nces ^Slratiui « des domames au ministère des fi<«! , le bel'Ori de Ptavi-uel. Et les douanes 'l<Sba"on (3e Ravinel. Kt ie9 douanes vérité, une sorte de croisade entreprise dans ce moment ci contre le ministère des finances, rcn)arque7-1t~, bien, du moment 0 rnInes Pour le, fair(-.
quis de Vogué. Il y a vingt ans Ott a f "I- t Cette propc),Rition 1 M. Lambert de Sainte-Croix. Mais on la l\t \e le aUJourd'hui..
M.de Tillacourt. Très-inopportunéOn vous propose aujourd'hui d'enlever les forêts - mais
douanes, et avec autant d'apparence de raison.
Car, dans l'application des droits de douanes, est-ce qu'il n'y a pas un esprit fiscal qui est opposé à l'esprit commercial, esprit commer.cial tout aussi respectable que l'esprit cultural ? Eh bien alors, on viendra vous dire : quel est le défenseur né des intérêts du commerce ?
C'est le ministère du commerce ; il faut donc lui donner les douanes.Et les manufactures ie l'Etat, où doiventelles aller? Le mot seul l'indique : au ministère des travaux publics. Et les tabacs? N'y a-t-il pas là un grand intérêt agricole et un intérêt fiscal? Ne reproche-t-on pas déjà au ministère des finances de faire, en vue du bon marché, ses achats de tabacs ailleurs qu'à la production indigène? Et alors, on vous dira que les tabacs regardent le ministère de l'agriculture. Et avec les forêts, et avec les tabacs, on pourra peut-être réaliser une idée qui est très à la mode : un ministère spécial de l'agriculture.
M. Cézanne. Excellente idée!
M. Lambert de Saints-Croix. On me dit que c'est là une excellente idée : je répands : qu'à mon sens, elle n'est pas bonne, parce que ce dont l'agriculture a surtout besoin, c'est de liberté ! (Très-bien ! sur plusieurs bancs à gauche.) Puis on arrivera à la question des postes, et l'on dira qu'il faut faire, comme chez nos voisins, un ministère séparé, car, en général, on n'est pas très-effraye de voir augmenter le nombre des portefemlles. (On rit.) La commission dit qu'il ne faut pas mettre tous les services producteurs au ministère des finances, et alors elle en éonumère dont les recettes sont de beaucoup inférieures aux dépenses.
s; Cependant, il y en a un qu'elle cite avec orgueil : les télégraphes ne sont pas au ministère des finances, vous en savez tous la raison, elle est bien simple : c'est une raison de police.
Mais puisque la commission des services publics nous a annoncé qu'elle s'occupait de cette grande question, qu'elle s'occupait de la réunion de ces deux grands services, je la supplie,— et j'avoue" que je ne suis pas rassuré en voyant la marche qu'elb suit, — je la supplie de réunir au 'moins les télégraphes aux postes et de ne pas mettre les poste-s sous la direction du ministre de l'intérieur; car, remarquez-le bien, et ici je me résume, c'est sous la main de M. le ministre des finances que doivent rester ces grands services, et si vous les lui enlevez, c'est comme si vous enleviez à un générai en chef, sur le champ de bataille, le commandement de ses réserves.
J'ai l'honneur de parler devant une Assemblée — et ici je ne fais aucune catégorie — dont l'esprit est éminemment conservateur. Nous pouvons différer d'opinion sur telle ou telle condition de l'impôt, sur tel ou tel mode cle perception, sur telle ou telle forme financière, mais, quand il s'agit de l'administration, du gouvernement de nos finances, de ce grand gouvernement qui a survéou chez nous à tous les autres, qui reste seul debout au milieu du naufrage de toutes nos institutions, c'est là, c'est sur ce terrain qu'il faut savoir se montrer, quitte à être traités de routiniers, de classiques, d'esprits étroits, d'esprits fiscaux, il faut savoir se montrer énergiquement, résolument conservateur.
Aussi. au nom de l'intérêt de nos budgets, de l'intérêt de notre organisation financière, de l'intérêt de nos forêts elles-mêmes, je viens supplier l'Assemblée de ne pas passer à une seconde délibération. (Marques nombreuses d'approbation.) M. Cézanne. Messieurs, vous n'avez point oublié qu'il y a quelques semaines, à propos de la discussion du budget des finances, notre honorable collègue, M. le baron de Soubeyran, est venu à cette tribune, avec la compétence que nous lui reconnaissons tous dans les matières financières, et discutant le budget du
ministère des finances, il portait & ce monument de notre administration publique, dont on parlait tout à l'heure avec un respect bien légitime, une vigoureuse attaque. Il ne vous proposait rien moins que de couper çn deux par- ties le minis-tère des finances ; il vous demandait, suivant l'élégante comparaison de M. Ma.
gne, de disjoindre les deux plateaux de la balance. La recette devait être confiée à un ministre et la dépense à un autre ministre.
L'honorable M. de Soubeyran vous disait, ci il n'a point été contredit sur ce point : « M. le ministre des finances, si savant et si laborieux qu'il soit, succombe sous sa tâche. » Il vous rappelait ce cri que vous avez entendu à cette tribune, ce cri de l'honorable M. Pouyer-Quertier alors ministre - « J'ai 70,000 employés à conduire, je succombe sous cette charge écrasante, ne me donnez pas de nouveaux employés. » M. de Soubeyran, pour justifier le dédoublement du ministère des finances, vous disait encore : « Le ministre est absorbé par les exigences de la vie parlementaire, il doit contrôler d'heure en heure les variations du change et les mouvements des fonds publics, il cherche à prévoir les besoins du Trésor, il ne peut s'occuper des grandes régies financières; il ne s'occupe ni des douanes, ni de l'enregistrement, ni des domaines, ni des forêts, ni des postes ; il est obligé d'abandonner ces grands services à un secrétaire général irresponsable. »
Voilà ce que disait M. de Soubeyran, et, je le répète, il n'a pas été contredit sur ce point.
L'Assemblée nationale a décidé, et elle a eu raison, qu'elle n'adopterait point une proposition si radicale.
Votre commission, messieurs, ne vient pas, aujourd'hui, reprendre la proposition de M. de Soubeyran; la proposition qu'elle vous apporte est bien plus modeste. Il ne s'agit point de dis.
joindre les deux plateaux de la balance, mais il s'agit d'enlever à l'un de ces plateaux uu poids qui lui est étranger et qui le surcharge.
Il ne s'agit point de séparer les recettes des dépenses, mais d'enlever au ministre des finances, — sans l'atteindre en ses parties essentielles, sans toucher à ses œuvres vives, — de lui enlever une surcharge qui lui est étrangère, et c'est ce que je vais essayer de démontrer.
L'Assemblée, dans 'cette première discussion, a témoigné à M. le baron de Soubeyran qu'il demandait - trop, j'espère qu'elle voudra bien aujourd'hui répondre à l'honorable M.
Lambert de Sainte-Croix qu'il n'accorde pas assez.
M. de Tillancourt. Très-bien !
M. Cézanne. Le premier argument qui vient d'être exposé devant vous, celui qui m'a paru faire une * certaine impression sur l'Assemblée est celui-ci. On dit : l'administration des forêts est une administration financière ; les forêts sont une source de revenus; elles sont une branche du fisc, il ne faut pas les soustraire au contrôle du fisc; elles sont une branche de nos recettes, il ne faut pas les soustraire à l'action du ministre des finances qui est chargé de réunir les recettes.
Voilà l'argument. Eh bien, il repose sur une erreur. Et il suffit, pour vous en convaincre, de jeter un coup d'œil sur ki hiérarchie de l'administration forestière.
Toutes nos régies financières ont des agents chargés des recettes ; il y a des receveurs des douanes, il n'y a pas des receveurs des forêts ; il y a des receveurs des postes, il n'y a pas de receveurs des forêts; il y a des receveurs ou des agents de perception pour les contributions directes ou indirectes, l'enregistrement et les domaines, il y en a pour les tabacs, il n'y en a pas pour les forêts.
Quelques membres. C'est cela!—Très-bien M. Cézanne. J'ajoute qu'il y a des services de recette qui ne dépendent pas du ministre des finances, il y a, par exemple, les télégraphes, qui ont des agents de recettes et qui ne dépendent pas de M. le ministre des ûnances.
M. Lambert de Sainte-Croix nous disait tout à l'heure : Réunissez les télégraphes aux postes. Eh bien, non, vous ne ferez jamais cela ! w • M. Lambert de Sainte-Croix. Je n'ai pas dit cela. • 7" -.,.'Y M. Cézanne. Les télégraphes et les postes sont les deux seuls moyens dont disposent tes citoyens pour correspondre entre eux; vous ne les réunirez jamais dans la main d'un même directeur général et d'un même ministre; vous ne. donnerez pas cette facilité, nouvelle aux abus du pouvoir central. (Interruptions diverses.) 1- M. de Tillancoiïrt. Ce n'est pas la question. Restons dans la question.
- M. Césanne. Je répondais à ce qu'on a dit tout à l'heure, mais je reconnais volontiers que l'on est sorti de la question et je m'empresse d'y rentrer. -
M. de Tillaneourt. Vous avez assez d'arguments dans la question elle-même.
M. Cézanne. Je me bornerai donc à rappeler à l'Assemblée qu'il y a des administrations de recettes, comme les télégraphes, qui ne dér pendent pas du ministre des finances èt je ne crois pas qu'on démente ce que je disais tout à l'heure, à savoir que l'administration des forêts n'est point chargée de faire des recettes.
Permettez-moi d'entrer dans quelques détails If,
Lorsque vient la discussion du budget, l'Asïemblée nationale décide que les forêts fourniront une certaine somme. On demande aux forêts 30 millions, 40 millions. L'année deraière, nous leur avons demandé 60 millions, L'Assemblée fixe la somme que les forêtr; doivent fournir; la discussion même détermine sbus quelle foi me ces recettes seront demandées aux forêts. M. le directeur général des forêts n'a plus qu'à exécuter les détails d3 cette opération ; il met en adjudication les coupes qui ont été décrétées; mais il ne reçoit pas fe produit de ces coupes : ce produit est versé à l'administration des domaines; les agents forestiers n'ont pas de caisse. La situation, messieurs, permettez-moi de vous le dire, esit absolument comparable à celle des chemins de fer. Vous avez établi sur les chemins de fer divers impôts qui, l'année dernière, ont produit 75 millions. Cependant les chemins de fer sont entre les mains du ministre des travaux publics.
blics. --- -- .--.. ¡-M. le ministre des finances reçoit mensuellement les recettes fournies. par les chemins de fer, exactement comme il peut recevoir et comme il recevrait les recettes qui seraient fournies par les forêts, si elles étaient administrées par le ministère de l'agriculture. Je puis même ajouter qu'il les recevrait de la même manière qu'il les reçoit aujourd'hui; je le répète Bt je vous prie de le bien retenir, ce ne sont pas les agents des forêts qui perçoivent et versent la recette, ce sont des agents d'une autre administration..
Dans les chemins de fer, comment les choses
Dans les chemins de fer, comment les choses se passent-elles ? Vous avez imposé les chemins de fer, vous avez dit : Ils produiront 75 millions.
Le ministre des travaux publics arrête mensuellement, d'accord avec l'inspection des finances, l'impôt à payer par les compagnies, Bt les compagnies vont porter leur tribut chez te trésorier. Si vous voulez appliquer dans sa rigueur le principe cfe la réunion des administrations de recettes dans une seule main, il vous faudra donc remettre au ministère des finances les télégraphes et les chemins de fer.
Celà est évidemment excessif. Et remarquez, messieurs, que les chemins de fer produisent un impôt double du revenu des forêts. On pourrait donc souteair qu'il est plus importantpour le ministre des finances d'administrer les chemins de fer plutôt que les forêts. - > Je dirai un mot de l'inspection des finances.
C'est encore un des points examinés par M.
Lambert de Sainte-Croix. On attribue à la proposition de la commission un caraetère d'hos- tilité contre l'inspection des finances. -Je pro- j
teste quant à moi d'une façon absolue contre une pareille imputation. J'ai deux raisons pour ne pas vouloir attaquer l'inspection des finan-* ces. D'une manière générale, je ne suis jamais porté à attaquer nos administràtionfs publiques.
Je crois que, si l'on en venait à discréditer les serviteurs de l'Etat, les fonctionnaires publics soit vis-à-vis du pays, soit vis-à-vis d'euxmêmes, on briserait une des forces vives de la nation. Je crois que, pendant nos discordes civiles, les administrations publiques ont rendu d'immenses services au pays. Il importe que, dans les temps difficiles, elles présentent un corps solide, résistant, et peu accessible aux expériences aventureuses. Je me garderai donc
periences aventureuses. Je me garderai donc de jeter sur elles du discrédit.
Mais j'ai une raison moins générale, plus spéciale pour respecter l'inspection des finances, c'est que je la connais ; je l'ai vue à l'œuvre et je m'associe pleinement, absolument, quant à moi, aux éloges dont elle a été 1 objet de la part des commissions du budget et de la commission des marchés. (TrèsbienJ très-bien!) Je le répète, j'ai vu les inspecteurs des finances entrer dans le dédale de notre comptabilité des chemins de fer, comptabilité très-compliquée, très-spéciale. Ils viennent vérifier les recettes des compagnies, pour savoir si' ces recettes sont exactement calculées, si elles sont loyalement, réparties entre l'ancien réseau qui n'est pas garanti par l'Etat, et le nouveau réseau qui est partiellement garanti par l'Etat.
Vous voyez tout de suite qu'il y a là une
Vous voyez tout de suite qu'il y a là une question des plus graves. Suivant que la recette sera bien ou mal répartie, l'Etat payera une garantie ou n'en payera pas. Voilà, pour les finances de. l'Etat, une question des plus graves dans son principe et des plus considérables par les chiffres.
Toute la comptabilité des forêts se traduit d'habitude, par 40 ou 50 millions : il y a 40 millions de recettes, 10 millions de dépenses.
Prenez la comptabilité que les inspecteurs des finances vérifient chez les compagnies de chemins de fer, et vous verrez qu'elle porte sur des centaines de millions chaque année.
Voilà donc une question de finances bien autrement importante que celle des forêts. Cependant, c'est le ministre des travaux publics qui en tient les éléments dans sa main : les inspecteurs des finances se bornent à contrôler l'opération. Pourquoi ces inspecteurs des finances n'iraient-ils pas examiner la comptabilité des forêts au ministère de l'agriculture, comme ils vont examiner au ministère des travaux publics la comptabilité des chemins de fer? Je ne vois pas pourquoi ils n'iraient pas, en vérité, défendre les intérêts de nos recettes au ministère de l'agriculture, comme ils vont les défendre au ministère des travaux publics.
(parques d'assentiment.)
Je rends le plus grand hommage, je l'ai dit tout à l'heure, et il ne m'en coûte pas de le répéter, à MM. les inspecteurs des finances; cependant, ils sont comme nous tous, comme tous les hommes : ils ont une spécialité, ils n'ont pas une compétence universelle; ils ont une spécialité, c'est-à-dire un ordre d'idées auquel leur esprit est plus habituellement préparé, et leur spécialité, c'est la comptabilité publique. Si vous voulez affaiblir l'inspection des finances, le plus sûr moyen c'est de l'obliger à sortir de sa spécialité.
- Quand ils pénètrent dans une administration de chemin de fer, lors mémo qu'ils n'en ont pas étudié les rouages, les inspecteurs de finances se retrouvent immédiatement chez eux, dans leur élément, la comptabilité.
Là ils seront de bons juges pour les difficultés qui leur seront soumises. Mais irez-vous leur demander de décider si les focomotives sont assez puissantes, si la ligne est en bon état, si les signaux suffisent à la sécurité des voyageurs? Evidemment non, parce que ces questions ne sont pas de leur compétence.
Eh bien, pour les forêts, la situation est
exactement la même. Demanderez* ll exactement ta m(1me.' Demandercz.- telfe f0, inspecteurs de finances de décider si rêt sera aménagée à cent ans ou a si tel canton sera cultivé en chêne 0 éc sur Il pin, si telle route forestière sera tra fc versant nord ou le versant sud ? n'gstp8* - - M. le baron d& Ravinel. Mais 1 question de cela r nt 1.1 dei M. le marquis de Plœnc. Ce nt là de* M. le marquis de Pleouc- ce sont là del questions d'aménagement ; ce ne son pas des questions de comptabilité. ene J1otJ'l ( M. Cézanne. La chaleur avec Ia^«T «pîle notf* honorable collègue, M. le baron o®^avijiel honorable collè0 -ue, M. te. baron But J]1ieut m'interrompt me prouve qu Il ya luied% l'avoir pour allié que pour adversdlrel;entendrB Je suis d'ailleurs très-heureux de te0d* dire que l'inspection des finances n )e ,51; pal chargée de ces questions technIques, fflaig uniquement de la comptabilité.
Mais c'est précisément ma thèse, C dJs répèt* encore : qui empêchera Finspec^ure ces d'examiner au ministère de ls comptabilité des forêts, comme elle ministère des travaux publics la COt y av-oit des chemins. Il ne peut véritable"1 wave* aucune difficulté sur ce point. (Très-» j\gta.
aucune difficulté sur ce point. (Tres-o J'attache un grand prix, messi' conSta* ter que jusqu'ici je suis en parfait a une libé4 M. le ministre des finances qui, a\e ralité dont je le remercie, nous a IS ort qua vue de la discussion actuellle, unJ /es for<5ts* lui a adressé M. le directeur fJenerr des forêts' Je remercie, dis-je, M. le ministrelae car encore que ma conviction soit très-a,, cienno sur la question qu'il s'agit de résoudre- Jloso dire que je me sens plus ferme, P ent, et j6 depuis que j'ai lu ce précieux docu crois pouvoir prendre l'engagementents qllB J6 il e f ici, à l'appui de chacun des arc teffloq'j.
présenterai en faveur de ma thèse, généfal gnage confirmatif de M. le directe des forêts.. „ T^fise6"
des forêts. Pen~-go eU" Si quelqu'un de vous, messieurs, TieflseeIF T core que l'administration des forêtS est fisC, administration fiscale, une kranC ggc, administration fiscale une branche, éral deS ouvrez le rapport de M. le directeuro : forêts. Voici ce qu'il dit de la CO iss,- * « Le rapport de la commission peu t g0 mer en quelques mots. Il démontre g 0 coup de force, de détails et de clarté Ulla première partie étudiée avec la science et première partIe étudiée avec la sci roprletB toritô d'un forestier véritable, que la roPriétb forestière est d'une nature toute p d'une importance capitale pour la ^jnc» commerce et l'industrie d'un g ral*~L" g_ nature particulière, cette importa cap H® expliquent et justifient que, par u. eXeePi'Jo très-motivée aux règles économ q ieS J'eta détienne en France une .Q do 10 détienne boisée. Lui seul, grande p t ge propriété boisée. Lui seul, en effet, Pl" té bOl des futaies de chêne, produire ces 8 d'essences précieuses dont le ^es aUgi^ c,.
chaque jour aussi rapidernerit que la p toCO .nïr
chaque jour aussi rapidement q,, _u'eii Cv:: tion en diminue. Le rapport expo .(re-eli 41 séquence les forêts de l'Etat doivent vfle ^t sagées et traitées, non à un POIN t de cal, mais à un point de vue cultura 'oenrer i" les ressources qu'elles peuvent vci:r^ t Trésor, mais pour les services q J , tres elles rendent au pays tout en N. le il., En maints endroits de ce *aPP £ r,ritûs recteur général dit : Ce n'est pas 'a-' c'est l'esprit cultural qui nous a 11 Nous ne disons pas autre chose, il fia vons jamais dit autre chose. et -1;1. d!
M. le ministre des finances d'accor ra baron de kavinel. Notis so Infneo a lace 1 int cet aC t
M. le ministre des nna.u"v- d'aclr rd- baron de Ravinel. Nous sOrnIneo a M. Cézanne. C'est cet que je constate. L'honorable Ai, - 1^ Sainte-Croix faisait remarquer_ Samte-CrOlX faisait remarqiler jnistèr ce mot que, par euphémisme, il app inistèfe duit scientifique et qui a cours au finances. A ce mot abondamm cjté 4 dans le rapport, — quoique J?.
passage, — j'en trouverais facile .; analogues. M. le directeur g«Si0» ®c5ei ne sommes pas une adminlstr, fisca le; mais une administration culturale.
01" messieurs de traduire cette f ans notre bonne langue française asuelle et de dire l'administration des forets, * l'aveu do M. le directeur général et de M. le ministre iin e diror-teur général et de M. le ^'redira des finances qui, sans doute, ne J^inistmvf SQn subordonné, n'est pas une ^a^ricQjQ fiscale: c'est une adininistraa ^fe! Cen'?!?is- Une administration foresS Pala 1?ûme chose.
M.Cézanne .La silviculture est une bran- do [' re. I®1P1' oujr'af*lJ^st de l'inspection des finances, en ~tiè ptJM3 tout à l'heure l'incompétence u ^tièrA fretlere' voici ce que dit, en effet, t '8 QiiniqtT. j a illistr dans le document qu'il nous a , Sll'nn n- ,.
Si ; -" -- n -- ^éorie^i!^® à l'aménagement des forêts fè/1¡ent les du apport soutenu, ce n'est assurèment 'pas le .rnmls,tère des finances qui en est coupable .Ni vos bureaux, ni l'inspection ff^rale dp<sr rances,' bureaux, ni l'inspection k?sPossiKi0 Co cet egard. am^na&emeats, ne donnent Vn Qti> bureaux du ministère des fiKTeCCUP?nt' pas de l'aménagement ^°ïèts i'inS^ec^10n desfinances ne s'en ocf ?PePas-Tr>n1-^ donc s'en occupe dans ce »^Q!stère? n, donc dirige et gouverne l'adLn'stratinn f 0
ministration 1 YUI donc dirige et e°uveme rad" hi ^°n âes forét?
S»iên?S,quis de Flœuc. La commission ^eriS ! ^ela n'a rien à voir avec sPection des finances- ni avec les bureaux.
>CLézann^ ori honorable collègue M. de ^uedit • p' , pIcL,Uc It? C'e8t ta. commission d'aménage116 que cette commission fc> ^stière # miegrante de l'administration ore.
de Plœuc. Oui, certainehis Et quand on dit que l'admifi® ere est sous les ordres'du mise th des 4fceS' je suppose qu'on entend que le ministre s'occupe de cette administrani 1 ? le directeur général reconi les bureaux du ministère ni l'instl°n généSa s'occupent de l'aménagedes forAtc & est permis d'en conclure (&h, au mins^r® des finances, il n'y a perSne poUr cSner la section technique de l'adra- l'aistratio" forestière.
ih6®aS^SOy- Nous vous démontrerons \}^2Tlï1 contraire tout à Pheure.
.* bien, mon cher collègue, u ds ?ere2 vï^?r dv émonstration tout à l'heure à la tribune ,je vous promets de vous écouter Pui-Qt crois être exactement d'accord Point e, Illlnistre des finances. Mais voici le le dU^ Gnd ! commence, c'est sur la Is aliènations.
f j'ai dé ffr général, dans ce document l^Par eVl f1^8 fois cité, nous engage à er des aliénations; il semble çonsiSr cQiûm0 un mauvais Procédé qu'on reCest d SUr celte question, et, Je lo comprends, c'est de sa part nn prme de délicatesse et de &tie; iU e preuve de délicatesse et de 8 t paS qu'on fasse éclat des <Cas sêrv;?eS [mL f LS0U administration a ren- folau Pavs] M.,-nous, messieurs, nous n'auPaPas "ies l It!eS scrupules, et il faut que nous racontions quels services a" rendus au pays l'adminstration des forêts, lorsqu'elle s'est vue , à son grand regret obligée de se tkav les forêts contre les tentatives d'alié-
L'honorable M.Lambert de Sainte-Croix parlant des aliénations, a eu recours à un ha- bile artifice , pour évitér la difficulte du sujet.
«Je ne parlerai pas, » vous disait-il, « de ce qui s'est Passe a,trefoi,,;, je ulle ll tionclai aU-ref°IS' je * tiendrai 17,000 coEP noams # et il a pu ainsi se à rnont- 0IUe1>allénation récente de ^^ectares|UiGlVedUneS; fli mais c'est là une part insignifiante 35l0 000 h n?miSt^re des finances rc? de forêts et cela depuis le col, ilmeue du s.iècle „ • dans le
rapport que M. de Forcade La Roquette, alors directeur général des forêts, adressait au ministre, rapport analogue à celui que nous discutons,, il disait que, depuis 1820 jusqu'à 1860, l'aliénation des forêts de l'Etat avait été de260,000 hectares. Cette surface représente le: quart du domaine forestier de l'Etat. Ces aliénations ont toutes été faites s.ur la proposition du ministre des finances, et j'ajoute que, lorsque le ministre des finances a eu besoin de recourir à une aliénation, il a toujours pris soin de mettre à la tête de l'administration des forêts des hommes qui fussent à sa dévotion.
En 1817, on a voulu faire une aliénation de forêts ; on a commencé par supprimer la direction générale des forêts, on a réuni cette administration à celle des domaines. La même année, loi d'aliénation. En 1830, autre loi d'aliénation.
En 1848, la révolution est le 24 février; treize jours après, le ministre des finances propose un décret d'aliénation des forêts.
Mais c'étaient là des temps de crise, je le reconnais ; j'arrive à la tentative de 1865.
En 1865, on a donné, comme tous les ans, un tableau de la situation de l'empire. Tout était dans une situation admirable, et, cependant, cette même année, pour faire des travaux publics, on demande une aliénation de forêts.
Et notez bien ceci : il s'agissait de faire pour trois cents millions de travaux publics. On devait demander cent millions seulement aux forêts; les deux cents autres millions étant à peu près hypothétiques, on commençait par demander les premiers cent millions aux forêts, se réservant d'aviser pour le surplus.
Eh bien,à cette époque, en pleine paix, le
Eh bien, -à cette époque, en pleine paix, le ministre des finances disait,— on trouvera ses paroles dans l'exposé des motifs ou dans la.
discussion au Sénat : — « On a aliéné des forêts dans les moments difficiles, en manière d'expédients; aujourd'hui, nous aliénons ces forêts non pour équilibrer des budgets, mais pour faire des travaux publics ; mais, ajoutait le ministre, nous ne voulons pas toucher à ces nobles massifs qui sont la gloire du pays ».
Et M. le ministre reproduisait, sur l'importance des.forêts, le préambule du code forestier de M. de Martignac. « Nous avons, disait-il encore, dans notre domaine forestier des terrains de peu de valeur, couverts de broussailles. Voilà ce que nous voulons vendre ».
L'opinion publique s'émut; une croisade fut entreprise, les pétitions arrivèrent de tous côtés.
- - ,.", T'-_!.- ..3.
Au Sénat., M. le baron Charles Dupin, dont les lettres et les sciences déplorent la perte récente, M. le baron Dupin disait : « Ce n'est pas en vendant des broussailles que vous aurez cent millions. C'est en attaquant 4es forêts : ce que je crains surtout pour elles, c'est ce grand appétit que vous avez tous pour la vente. » On a connu la liste des forêts dont la vente était projetée, et, en effet. ce n'étaient pas des broussailles, c'étaient de belles et bonnes forêts pouvant produire d'abondantes ressources.
Ici je suis absolument d'accord avec M. le
- Ici je suis absolument aaccora. aveu m. m directeur général des forêts, c'est alors que son administration a rendu un grand service au pays ; elle s'est mise en opposition non pas ouverts mais très-ferme contre son chef, elle a organisé une résistance et une guerre très-vive a été faite à M. le ministre des finances, guerre C e journaux et de brochures, dont les fonctionr.aires forestiers ont fourni tous les éléments.
M. le directeur général le reconnaît expressément.
M. de Tillancourt. Parce qu'il n'avait pas
M. de Tillancourt. Parce qu'il n'avait pas alors ce service dans ses attributions. (On rit.) M. le rapporteur. L'aveu est ici très-formel. Voici ce que dit M. le directeur général des forêts: « Revenons donc à la vente reahsee en loba par M. Fould. J'ai ditr sous l'Empire, à qui a voulu l'entendre, que c'était une mauvaise opération. « Mais il s'agissait bien alors de 17,000 hectares ! Il faittait faire 300 millions de travaux nublics. et. dans ce but, aliéner 100 millions de
forêts! Comment songea-t-.on à les préserver ?
En demandant leur translation à l'agriculture ? Non. On alla droit au but. Ce fut devant la Chambre que l'opposition soulevée contre cette regrettable mesure trouva un point d'appui, un écho utile, et que la campagne commencée dans la presse s'acheva par une déroute des aliénations. » , 1 -- 4 La déroute des aliénations, savez-vous, messieurs, ce que cela veut dire ? Cela veut dire : la déroute de M. le ministre des finances, qui avait présenté et qui soutenait le projet d'aliénation des forêts, et voici ce qu'ajoute M. le directeur général : « Depuis ce jour, la victoire estJ définitivement acquise. De-puis cinq ans, il n'a été procédé à aucune aliénation. — Pourquoi ne pas le dire ? — A quoi bon revenir sur les précédents de 1865 si la situation est changée? ,
« Si les circonstances ne sont plus les mêmes pourquoi reproduire les arguments et le langage de 1865 ? La cause est entendue. Je le répète, la victoire est gagnée.
« Le rapport tout récent de l'honorable M. de Ventavon n'avait rien laissé à rëfuter en cette matière, ni comme faits, ni comme chiffres. Il n'est donc plus, grâce à Dieu, question d'aliénation pour personne, et, dès lors, il n'est plus nécessaire, pour en préserver les .forêts, de les transférer à l'agriculrure. » -.. ,
Les circonstances ne sont plus les memes, dit M. le directeur général. Sans doute elles ne sont plus les mêmes; mais je crois qu'on a le droit de dire qu'elles sont pires. En eil'et, au uoint de vue du budget, la situation aujourd'hui est bien plus grave qu'en 1865.
aujourd'hui est bien plus grave quen iboo.
Aaiiourd'hui nos budgets se solderont-ils en équilibre ? Je l'ignore ; on peut en douter; je ne sais pas ce que l'avenir nous reserve. Eh bien, en 1865, .l'administration des forêts a remporté, suivant l'expression que je rappelais tout- à l'heure, la victoire sur le ministre des finances, qui demandait l'aliénation. Oui, l'administration des forêts a remporté la victoire, elle le reconnaît. Eh bien, c'est précisément en vue d'une pareille éventualité que nous demandons que l'administration des forêts soit placée dans nue situation normale et qu'au lieu de se défendre contre son chef elle se défende avec son chef naturel, derrière lui, par une lutte loyale et hiérarchique; nous voulons que la question des aliénations, si elle se représente, soit débattue contradictoirement dans le conseil du Gouvernement avant d'être débattue devant l'Assemblée. L'Assemblée jugera toujours en dernier resso-rt, c'est évident, mais nous désirons qu'il y ait une première instance dans les conseils du Gouvernement.
Maintenant je veux entrer plus avant dans la matière forestière et rechercher si M., le ministre
matière forestière et recnercuer si M.le uiunstre des finances, sur lequel pèse la responsabilité des aliénations, a du moins pris quelque mesure réparatrice. Il a pris l'initiative du mal, a-t-il pris l'initiative du bien ?
Examinons quelles sont les grandes opérations forestières qui ont été accomplies depuis le commencement du siècle. La fixation des dunes ? Elle n'a pas été entreprise par le ministre des finances. On a rappelé tout à l'heure le nom de Bremontier, cela suffit, je n ai rien à ajouter. ,
à ajouter. ,
Voici une seconde opération forestière trèsconsidérable. Je veux parler de la mise en , -valeur des landes : il y avait là un champ d'expérience préparé par la nature pour une grande opération forestière.
Napoléon Ier, allant en Espagne, avait re.
marqué ce désert et avait dit : C'est une honte pour la France que les étrangers, en arrivant d'Espagne, entrent en France par ce désert 1 Il faut couvrir ces landes de bois!
Voilà donc une opération indiqué, e dès le commencement du siècle.
Sous la Restauration, un inspecteur général de la marine, M. Bonnard a écrit un livre considérable qui a pour titre : tles Forêts de la France.
Il a signalé les 'landes comme destinées a
être mise en valeur par un boisement général.
Voilà M. le ministre des finances bien averti.
Qu'a-t-il fait? quelle initiative a-t-il prise?
Aucune. C'est en 1849 que les premiers essais ont été faits avec l'appui du ministère de l'agriculture et des travaux: publics. C'est M. Chambrelent, ingénieur à Bordeaux, qui a fait les premiers essais.
Dès 1855 M. Chambrelent put présenter à l'Exposition universelle des résultats si remarquables. qu'une commission spéciale fut envoyée dans les Landes. i,e résultat de cette mission a été la loi de 1857 sur la mise en valeur des landes. Remarquez ces dates, messieurs, les premiers essais sont de 1840. l'inspection de 1855 et la loi de 1857.
- Qui a provoqué cette loi ? qui l'a préparée ?
qui a été chargé de .son application? Est-ce le ministère des finances? Non. C'était une loi forestière, et cependant ce n'est pas le ministère des finances qui en a pris l'initiative. Et savez-vous quelle est la valeur forestière qui a été créée dans les deux départements des Landes et de la Gironde? On ne l'estime pas à moins de 400 millions, dont la moitié appartient aux communes. Cette valeur de 400 millions a été créée presque sans dépenses par le Trésor.
Voilà une grande et belle opération forestière.
Quelle part y a eue M. le ministre des finances? Aucune.
Il y a une troisième entreprise forestière plus considérable que celles de !a fixation des dunes et de la mise en valeur des landes : c'est le reboisement des montagnes. Ici, messieurs, j'entre dans une partie de mon sujet qui, je l'avoue, me tient fort à cœur.
Le reboisement des montagnes est une erues-
Le reboisement des montagnes est une question de vie ou de mort pour le département qui m'a envoyé dans cette enceinte ; mais plus de vingt départements de la France y sont grandement intéressés. Six départements dans les Pyrénées, huit dans le centre de la France neuf dans les Alpes et le Jura, quelques-un?, enco-re dans les Vosges et les Ardennes, son ; intéresses à cette grande question du reboisement. Je demande à l'Assemblée la permission de l'exposer .brièvement devant elle. (Parlez !
parlez!) Les montagnes sont la partie la plus pauvre du territoire; le progrès n'est jamais remonté jusqu'à elles. Je vous demande la permission de vous faire connaître en deux mots celte question forestière de la plus haute importance, et qui, je la répète, intéresse plus de vingt départements de ia France. Mais avant d'entrer dans les détails, je tiens à vous présenter quelques chiffres qui vous intéresseront à ma démonstration.
Vous savez tous, messieurs, car c'est là une de nos tristesses, que, par une exception presque unique dans le monde, la population de la France s'est arrêtée dans son accroissement; "non-seulement elle s'est arrêtée, mais elle décroit. Le seul pays dans le monde qui voit sa population diminuer, c'est la France.
On a publié récemment les chiffres du dernier recensement. Avec ces chiffres, j'ai fait le travail que voici, et sur lequel j'attire votre attention. Les chiffres que je vais vous dire ne sont que trop significatifs. J'ai divisé tous les départements de la France en trois groupes.
Dans le premier groupe, j'ai placé les départements qui appartiennent exclusivement aux montagnes ; j'en ai compté 22.
Dans le second groupe j'ai réuni les départements maritimes, ceux qui bordent la mer ; la Manche; l'Océan ou la Méditerranée, ils sont au nombre de 17.
Enfin, dans le dernier groupe, j'ai recueilli les départements qui ne touchent ni à la mer ni aux montagnes ; ce sont, si vous le voulez, les départements de la c plaine intérieure. »
J'ai calculé pour chaque département et pour chaque groupa la proportion de la dépopulation, c'est-à-dire le rapport entre la partie d'habitants et les chiffres de la population telle
qu'elle était donnée par le recensement précédent. 'J'ai ramené ces chiffres à des bases simples pour vous les rendre plus sensibles. Voici les résultats : si je représente par dix la dépopulation des quarante sept départements de la plaine, la dépopulation des vingt-deux départements montagneux est représentée par trente et la dépopulation des dix-sept départements maritimes par trente-cinq.
Remarquez bien ces chiffres, messieurs, ils sont un signe de ce temps adonné au bien-être et à la mollesse. Partout où la vie est difficile, partout où elle exige du courage, de la persévérance, de la patience, partout où l'homme est condamné à la lutte, lutte contre la mer ou contre la rudesse du climat, la population recule, elle recule trois fois plus rapidement que dans la plaine, ou pour mieux dire, elle déserte. Oui, cette expression n'est pas trop forte, car les départements qui touchent à l'Océan et à la Méditerranée, aux Pyrénées et aux Alpes sont chargés de garder les remparts de la France. Ces populations de montagnes chez lesquelles l'attachement au sol natal était traditionnel, qui, à travers les âges étaient restées immuables, conservant les traits de leur race, leur langage, leurs usages, leur religion, qui avaient résisté aux transformations historiques, qui avaient vu pendant de longs siècles les flots des invasions barbares se briser à leurs pieds, les voilà frappées d'un mal mystérieux, elles désertent.
Il s'est établi dans nos montagnes de hideu-
Il s'est établi dans nos montagnes de hideuses agences d'émigration qui enlèvent les jeunes gens les plus entreprenants, les plus robustes et les envoient périr de misère en Amérique.
Autrefois les montagnards s'expatriaient avec l'intention de revenir, aujourd'hui, ils désertent sans esprit de retour !Je vous ai dit le chiffre que mesure la dépopulation moyenne d'un groupe de vingt-deux départements de montagnes; mais périétrons dans le détail : dans les Hautes-Alpes, la dépopulation est représentée par 52, dans les Basses-Alpes, par 50: dans le Cantal, par 50; dans la Corrèze, par 51 ; dans les Hautes-Pyrénées, par 41.
Dans ces départements mêmes, la population augmente au chef-lieu ; Toulouse est en augmentation, Tarbes est en augmentation; mais l'ensemble du département présente une dépopulation considérable. Vous jugez ce que serait le chiffre des vallées supérieures.
A mesure que vous remontez vers les montagnes, vous voyez le vide se faire.
J'ai noté un grand nombre de faits décisifs.
Je ne veux pas en faire l'énumération à l'Assemblée. Ici c'est un village qui a perdu la moitié de sa population en dir années; ailleurs c'est un propriétaire qui a abandonné son champ sans avoir recueilli sa récolte ; dans une vallée de mon département, des cultivateurs cèdent la terre à celui qui se chargera de payer l'impôt. On s'en débarrasse pour l'impôt. (Réclamations sur plusieurs bancs.) Un membre. C'est exagéré !
M. de Tillancourt. Attendez la conclu-
M. de Tillancourt. Attendez la conclusion!
M. Cézanne. Qui a dit que c'est exagéré? Je ne prétends pas que dans tout un département on abandonne la terre dans ces conditions; mais cela arrive dans des vallées que l'on consentait autrefois à cultiver. On ne dira pas, je suppose, que les chiffres que j'ai donnés soient exagérés, et quand j'affirme que, dans les départements de montagne, la dépopulation est cinq fois plus forte que dans toutes les autres parties du territoire, le fait est incontestable; il y. a, d'ailleurs, de ce fait d'innombrables témoignages.
J'aperçois à son banc M. Léonce de Lavergne, notre savant collègue, qui a entrepris autrefois, par ordre de l'Académie, une description agronomique de la France. Eh bien, quand il aborde les montagnes, savez-vous ce qu'il en dit? Ecoutez, messieurs : « Il semble qu'on ait fait effort, que tous les progrès de la civilisa-
tion se soient donné pour objet d'e~;;rir I~ parties riches du'territoire et a n<> parties riches du "territoire et a «.«nauvr*»J*# parties pauvres. Les pays de mo pas avancé comme le reste au pq.
ont reculé! » , ,. 's sur les ,': Lisez, si vous voulez être anEfc, Lisez, si vous voulez être euin; ra sur 1®S rénées et sur les Alpes, les auteurs anc, Forbes, Tyndall, Whîmper, » ils f sont de grands coureurs de rno« terr'-t0 â naissent mieux cette partie de « ontag que nous-mêmes. Ils ont sur s y ver toute une littérature spéciale.des y les descriptions affligeantes qu i arées rénées et des Alpes françaises Alpes suisses. SUÍsse leffi Il y a quelques années la S fra#" une mission pour étudier les i fr~c~ gn et voir si elle y recueillerait quelqueelloel .,nr ment utile. Les rapports de Culmann ont été publiés en ,.-gurope- ,-j, français et répandus dans tod ,.,ri étranger fait une description de, so jantedesAI, pes françaises. N'est-ce pas la u gjtuatio^lJ ( mérite votre sollicitude? nrofo^ troP - - 4.~,ln I)rofond -0 , lte,el
mérite votre sollicitude? Profondé1Jlr~, Je ne veux pas entrer trop nrofon tre' > rofondélu"
dans la question des montagn a/j'aur3'.3 g{ à dire si je m'abandonnais sur t les 1\.lv.cs sB mais tous ceux qui connaisse cette P ente; mais tous ceux qui connais sent le'Alpeset les Pyrénées savent que leuf réduit aux termes suivants • >.ofS" 0ra^nt,J[?.
past® , zonnement, irrigation, exÇ Des forêts, des prairies et des tr ntfrYnesJ tri' en trois mots la question des ta nT\ta.<inesi( Eh bien, voulez-von, admettreL q" Yii t Eh bien, voulez-vous ~ving~ toire qui embrasse la superticie départements sera livré a r:Afo3.àune ^e,i§ e0• remède? Ne tenterons-nous aucun er t9les montagnes étaient au centre (le en rU' vous pourriez les laisser to eS AlpeS'i/c()5i mais, je le répète, les PyreIVî £ /T1ejecoA les remparts de la France! Et ne00 il, Pr,ale1., vous pas qu'il y a là une la plus importante, plus féconde l ,
des dunes ou la culture des lan - des J^!
des dunes ou la culture les u" des J>:yef Cependant qu'a fait le IïllD1 , ces pour cette grande operd. fore5\#.^i „st; tres'f Sîf Remarquez que le Lisez les cahiers de 176J, r1^ ^eS f ports des autorités, des Pre des fore,.-'je~, ecoutez les plaintes des P0?]1 , i;ons,t0' unanimes; vous les entendez tmlS di. ^• I<J proguès ne monte pas jusqu noUs,c: progrès de la plaine accéléré ^oiig^Le*' progrès de la plaine accélère tio fait un vide dans la montagne. êe.1)1118 loil, donc posée et le remède es te temps. Cependant, qu'a fait le nances? t être 1^0$ Je vais vous le dire, car u un j1 c
finances ? être J® Je vais vous le dire, car n t êtrei Le m in: tère d es firi- tdccg afait un j1 ment ministère considérabi ,., 1 il a fait ment législatif considérable a les P forestier en 1824 ou 1826. ILa,J?rl une æ'(ou tiqns les plus grandes ponr * e ufle paf Is parfaite, complète; il l'a falt P /r ja f' et trois commissions successrves. pt!~ trois commissions successive L de financiers; la seconde. d .jjHi s% troisième, d'hommes P^p'stie*, wlf® e, vez-vous ce que dit le code .c f^ jo ,0 el de ce grand problème qUI 10rdre jour depuis le commencemen,t sieotS;' cpttt dont il a été question dans P °tblées délibérantes ? Rien; PrlS ,i(; es'jLj^!.
cs .,fc remarque n'est pas de HI01j- ues ., bliciste agronome, de le c'est lui qui a, je crois, sl|f"-a pre-^1 ..f cf étonnante lacune du code tpr ■ ,ti' er pio 'Oc' cupe pas plus du reboit-enier1 p~' qu'il ne s'occiipf, des dunes Ou es 1..,Il qu'il no s'occupe des dunes ou le , J'ai donc le droit de-dire^jUg c jC5 s des finances "a passé à côte., eS et quI questions forestières de ce slCcle De, négligées.. hat1g~' %,Jet Enfin, vers 1840, la situation de \'Olt y faure, - et je suis heureu. de yolt "ig, moi l'honorable M. Dufaure. f nre, ~(;~; mes remerciements, — M- y un nistre de l'agriculture, eIl, gu^ goU3 naire de son ministère, NI. s avait SO impressionné du spectacle qu 1 l a yal, Oag 1
yeuxenafaitunepeintureéloquenteetill'a aderessée au ministre de l'agriculture et des ttavaux publics. 0 .roli avait adressé son mémoire à M. flSt5e des frnances, il est probable que cem.
bea eIIlOlre darrnirait dans la poussière avec d'autres documents sur le même sujet qu: i. ,
^s-EorAt été adressés par les employés tout rèts, je tiens à le dire, messieurs, dtees ce,,, qtie-stions ont été parfaitement étu^^esBartes fonctionnaires des forêts ; ces .fonctionnaire forment un corps très-savaiit, trèsIlbO ,aIres fermeIllt un corps très-savant, trèsl&orieilY *' très-dévoué à ses devoirs ; personne 4 dn que les forestiers manquent de compé^ce tiaiS manquent d'un chef, d'un miOn qUI les écoute et les encourage. Quand ot, £ Cf*®urs doléances qu'ils ne confient ^uW0 fi- ere^on' ils se plaignent d'être sous Oir. - nos efforts, disent-ils, no peuVent abn r notre ministre est un grand finan- cier nn -ï' nPtre ministre est un grand financier, mais il ne prend paq intérêt à ces grandes dL" S orestIeres qui payent au centuple les dépenses ,^mu,e 1 °u fait pour elles.
Il Paf o~ _a.It pour e e~,
des trava RC arrivé que M. Dufaure, ministre des travaux publics, a a reçu un mémoire qui 11 l'a publié à ses frais et il l'a il y av 1 Académie l'a couronné, et, dès 1843, lui ayalt pius de quarante conseils généraux fil0Qta»ne^aieilt une loi sur le reboisement des J' 0,.
tere al donc le droit de dire que c'est au minisnon.! r^cu^tHre et des travaux publics En sommes redevables de ce bienfait.
il cède nrr » ministre des finances s'émeut; ®^clip enfla à cette clameur persistante; il Cha. le Un projet de loi, il le présente à la Poussa des députés en 1847. Le projet est retait sse. Savez. vous pourquoi? Parce qu'il n'éMaldu tout : était principaleCoda f il ^dictait des prohibitions comme ^8 il ti forestier contient des prohibitions, tion- ii e donnait aucune mesure de proteced H aete repoussé. *
non..,- Vonnait aucune mesure de protec- , 1-1 a ete repousse.. 4 Ce nr eHllr échec nous a valu quinze ande retard. Ce ne fut qu'en 18GO qu'une Qou\ftiia latlve législative a été faite.
J'ai Pl1 r"ormfiur de vous rappeler tout à ^teura oa nt la loi sur le reboisement des ^des » faite en 1857 à la suite de l'initiative Briso le ministre de l'agriculture et du er,-e. Le résultat de cette loi était si évidèle T CQIRIi(l~.rable, -qu'on l'a prise pour modent * ( CQRsidérable, qu'on l'a prise pour mo131 KèiZTï1™ jour, elles portent, je crois, ~7 on a fait deux lois, l'une l'au.:a..Irnse en valeur des biens communaux et l'a c„. le reboisement des montagnes. On le, reboisement des Ori , Voilà rii? répète, pour modèle la loi de 1857.
l'oila donc cette loi réclamée par le ministre la. te 1840, qui vient en 1860 sur seJlropOsltlon du ministre des finances, mais après que le ministre de l'agriculN eut pris l'initiative de la loi relative aux Ves
seulement après que le ministre de l'agriculture eut pris l'initiative 1 mi. tiative de la loi relative aux Il y a des résultats acquis; il nlv a plus qu'à copier. Voilà la part du ministre des finances.
b 1 *PîOnoÏla i , l0l^n186°* M de Forcade La. Cn0. 1860. C'est M de Forcade • ^a8ne m ; qui était directeur génl-ral et M.
~u.sg!le qui l-tait ministre des finances. A lui aussi revionlt 1 une 1arSe Part de nos remercî^ents ■ et je -uis heureu,%, de le voir devant ^etde!ic.Prier de les accepter.
î^aio ?f Pairie cette loi est-elle mise en viBueur ?US °r qUi arrive? c'était encore >foirnn^J:^in;111 °P fiscale, pas assez culturale est 'VOLIS -VOudre7. - t 'Peine Î*hk rl-L("T™ vous ™udreZ, - à peine
®st-ella -m-' COl?me vous voudrez. — à neine t peine est-elle mise en vigneur que les populations élèvent de violentes réclamations, et pour la ^mièrp fn-P^-être il a fallu envoyer des ^ats àK^°leteS moatASnei P°ur réprimer Pl emte de hbergers. On dut revenir sur Heureusement, et je l'ai dit tout a l'heure, -il ne m'en coûtenullement de louer l'administration des forêt.s, M, le directeur général sait tioQ.) al pleinement rendu hommage à son acoù 1-ii' a longtemps déjà, et à une qÙ;'i,!e (iH lldee même ne me seraU; pas venue ? e Je pourrais un tour Dlaider cette cause de-
vant une Assemblée de mon pays, j'ai rendu justice aux travaux qu'il a personnellement dirigés, — heureusement, dis-je, en i864, l'ad- ministration des forêts avait la rare bonne 1er-, tune d'être entre les mains d'un forestier.
Il semble que ce serait bien le moins, que l'administration forestière, qui n'est pas nsca e, fût entre les mains d'un forestier, alors surtout qu'elle dépend d'un ministère essentiellement fiscal; cependant, ce n'est la qu'une exception qui S'est heureusement rencontrée en 1864. A cette époque, l'administration avait a sa tète un forestier, le regretté M. Vicaire.
sa tète un forestier, le regrette m. Vicaire M. Vicaire a tout de suite saisi la cause des difficultés occasionnées par la loi de 1860. Il n'a pas dit, comme on l'avait fait trop souvent avant lui pour se débarrasser commodement des plaintes, il n'a pas dit que les plaignants ava;.ent tort. Il n'a pas agi ainsi. Au contraire, il a écouté les plaintes, il a reconnu queues p.taip.nt ennartie fondées*, et il a provoque la loi
avaient tort. Il n'a pas agi ainsi, Au uniuaao, il a écouté les plaintes, il a reconnu queues étaient en partie fondées, et il a provoque la loi sur le gazonnement des montagnes Cette seconde loi sur le gazonncment a seule permis d'exécuter la première sur le reboisement.
Voilà dix ans bientôt que fonctionnent ces deux lois ; aujourd'hui, nous savons ce qu'elles valent. Des expériences très-belles, très-intelligentes, très-fécondes en promesses, ont été faites; des résultats partiels sont acquis. Mais nous avons aujourd'hui la conviction, — et ceux qui ont étudié la question ne me contrediront pas, — que ces deux lois, qui ont été une première ébauche, doivent aujourd'hui être remaniées et améliorées. Une .loi plus gene1 - p' - : 4. ~rI
remâniées et améliorées. une ioi plub t?vWT raie, plus complète, plus agricole, doit être faite, et je vous le prouverai tout à l'heure.
Eh bien, je demande à M. le ministre des finances s'il s'en occupe ; je le prierai de venir loyalement, à cette tribune, nous dire si son ministère s'occupe de refondre en une loi générale et complète les lois incomplètes et insuffisantes de 1860 et 1864-.
Permettez-moi d'insister, messieurs, car la question est importante. J'ai promis de marcher - - ----- tut le directeur général des fo-
nas a pas avec M. ic UHI.J,",U"'U.' ----■— rets ; voici ce qu'il dit' sur ce sujet. J attire messieurs, votre attention sur ce passage.« Je vous demande la permission, » dit M. le directeur général des finances, « d'ajouter un mot au sujet d'une tentative qui se poursuit en ce moment dans les Pyrénées par le garde général du cantonnement d'Orthez pour Installation de fromageries analogues à celles du Jura.
Cet essai qui, s'il arrive à complète éxecu- tion, pourra transformer l'agriculture dans les Pyrénées et en décupler les richesse?. »
Le mot n'est pas excessif, 1 messieurs et il me suffira, pour le prouver, d'un seul chiffre
Le seul département du Doubs, dans lequel ,sont en application depuis longtemps ces principes de culture, - et j'en appelle sur ce point au témoignage de notre honorable collègue, M. Ducarre, qui connaît, je crois, particulièrement le. Jura, - le seul departement du Doubs, dis-je, par son agriculture et ses mé-
Doubs, dis-je, par son agriculture et méthodes perfectionnées, exporte seulement du' fromage pour plusieurs millions de francs par' an. Et savez-vous ce qu'exportent les six départements des Pyrénées dans lesquels M. le directeur général fait, avec raison, des expériences? Ils n'exportent rien ; ils ne produisent même pas assez pour leur consommation personnelle.
Ce détail suffit à légitimer l'expression de
-- Ce détail suffit à légitimer l'expression ae M. le directeur général. J'en appellerai au besoin au témoignage de M. Victor Lefranc,.
qui s'est beaucoup occupé de ces matières lorsqu'il était ministre de l'agriculture; à M. Teis-' serenc de Bort, auquel j'ai aussi des remerciments à adresser ; mais la bonne volonté de ces ministres est restée presque impuissante, ils n'ont pas d'instruments pour faire le bien.
M. le directeur général se vante qu'il emploie un garde forestier pour ce service destiné à décupler la richesse des Pyrénées.
Mais, est-ce par des moyens si timides que l'on arrivera au but? Un garde général pour les Pyrénées, rien pour les Alpes, rien pour
le centre de la France!. Mais j'ai recueilli ail nombreux renseignements sur ce garde général. Des amis communs m'ont parlé de lui.
On m'a dit qu'il est un homme très-distingué, passionne pour son service ; mais il s'épuise en efforts. Vous lui écrivez dans l'Ariege, il est dans l'Aude; vous r le cherchez dans l'Aude, il est ailleurs. Sa résidence est à Orthez, mais il erre dans les montagnes. (Mouvements divers) On dit, il est vrai : C'est un essai. ,
Mais, messieurs, il y a cent ans que les es.
sais sont faits, que les méthodes sont en vigneur en Suisse et-dans le Jura. Ce que j'ai dit du département du Doubs fonctionne dans tout le Jura ; c'est la méthode suisse qu on applique dans le Jura : on appelle cela l'exploitation en fruitière.
M. le marquis de Plœuc. Ce n'est pas la même région!
M. Césanne. Je vous demande pardon; si ce n'est pas la même région, c'est le même système qui y-est appliqué. M. le ministre des finances ne me contredira pas sur ce point.
M. le directeur général vous le dit lui-même:
M le directeur général vous le oit lui-même.
Cela décuolera la fortune pastorale des Pyrénées. Dans mon département, partout où l'on a établi des fruitières, on a obtenu de grands résultats ; mais on a procédé sans ensemble, sans encouragements, sans aide, sans seulement un modèle. •
Le succès est assure ; il ne s'agit plus d'essais timides, mais de larges et fécondes mesures.
Je ne veux pas entrer plus avant dans eette
Je ne veux pas entrer plus avant dans cerne partie de mon sujet; les documents abondent, on les trouvera notamment dans les publications forestières ; que M. le ministre des finances veuille bien se faire présenter les annales publiées par ses agents, il y a longtemps que la question est connue et publique. Vous y trouverez les procédés de transformations et leurs avantages - vous y verrez de combien un troupeau de vaches établi sur la même surface est plus productif qu'un troupeau de moutons ; il n'y a plus d'invention à faire, il ne s agit que 'de généraliser des mesures pratiquées à l'étranger et en France même.
M. le baron de Ravinel. Propose-lez M, Cézanne. L'honorable M. de Ravinei me dit ; proposez-les.
Je reconnais que l'initiative parlementaire est un droit très-précieux, mais je crois que l'initiative gouvernementale a bien sa valeur ; et c'est à M. le ministre des finances que notre collègue devrait dire. : proposez-les.
Je ne me hasarderai pas à la légère à prendre l'initiative d'une mesure législative, alors que jE n'ai aucun des movens d'information dont dispose un chef d'administration. Je crois qUE l'initiative appartient au ministre compétent.
(;'pr;t. un devoir de sa charge.
Mais M le ministre des finances viendra tout à l'heure, dans sa loyauté, vous dire. ou plutôt il ne peut le dire sans que sa modestie en souffre, mais nous pouvons le dire pour lui, il est un financier très-habile, il connaît tous les secrets de cette science moderne si intéressante, si profonde de l'économie politique, dont il est en France et en Europe, et par le nom qu'il porte si honorablement, et par ses - - _11. un rlao rQnvocûntQntc 1 na
études personnelles, un Uv", ~c~m,nm,~ .,.
plus autorisés ; il connaît à fond ces questions difficiles ; mais il viendra loyalement vous déclarer que, s'il s'agit de beurre et de fromage, de vaches et de moutons, de foins et de pâturages, il n'a pas le temps de s'en occuper; il reconnaîtra que ce sont des questions qui devraient. ressortir du ministère de l'agriculture.
M. Magne, à la haute expérience duquel nous rendons tous hommage, a fait la loi siu le reboisement. Cette loi a été préparée à, la suite d'exemples et d'applications provoquées par le ministère de l'agriculture. Mais cette loi même a transformé l'administration forestière.
Aujourd'hui nous ne pouvons remuer dans nos départements une vaéhe ou un mouton sans avoir affaire à l'administration forestière,
Si elle n'était pas agricole, elle l'est devenue; s elle était fiscale, elle ne l'est plus.
Il y a, messieurs, un argument d'nne autre nature qurnous sera. opposé et auquel je yeus répondre à l'avance.
Je demande à l'Assemblée la permission de fui dire, en deux mots, ce qui s'est passé récemment en Allemagne au sujet des forêts.
On viendra vous rappeler que la question qui nous occupe vient d'être traitée dans le parlement allemand, et qu'une proposition analogue à celle qui vous est apportée ici par votre commission a été repoussée
Oui, cela est vrai ; mais, si vous voulez vous reporter à la discussion originale, vous remarquez d'abord que la discussion a été tranchée par un scrutin, et que, sur plus de trois cents votants, un déplacement de douze voix aurait suffi pour que la proposition réunisse une majorité en sens inverse. Cela signifie au moins que le parlement allemand s'est partagé par le milieu sur cette question.
Second point. La discussion en Allemagne a
presente un caractère politique que, grâces au ciel, elle n'a point ici. Les centralistes et les régionaux ou les ruraux, si vous voulez, se sont livrés bataille sur le terrain des forêts.
Notre discussion, au contraire, est pure de toute passion politique. M. le ministre des finances, plus qv.e personne, saft très4>ien que si je suis obligé de faire certains reproches à son ministère, je n'en fais aucun à sa personne. Il n'en était pas de même dans le parlement allemand. Mais je laisse de côté ce dé>., 1-
Savez-vous, messieurs, ce qu'a révélé la discussion allemande? D'une part, chez nous, je vous ai dit tout à l'heure que les agents des forêts n'étaient point des agents financierr;, qu'il n'y avait point de receveurs des forêts En Allemagne, il n'en est pas ainsi : les agents des forêts reçoivent directement leurs recettes. Il y a des agents spéciaux qu'on appelle des Rendanten et qui sont les percepteurs des forêts. Et, chose bien plus grave ! dans les districts forestiers où les administrations sont peu nombreuses, ce receveur des forêts, nommé par le directeur général des forêts, centralise quelquefois la caisse de plusieurs administrations différentes. Il est dès lors facile fiA MTn-
^wijuwuio ja taicxso uw plusieurs administratiens différentes. Il est dès lors facile de comprendre que le ministre des finances, en Allemagne, ait pu dire : Je ne puis pas vous abandonner les forêts, parce qu'elles tiennent ma caisse.
Il n'en est pas de même chez nous : les agents des forêts ne tiennent pas de caisse, pas même celle de leur administration.
Mais il y a une circonstance plus caractéristique. Savez-vous qui est charge en Allemagne a inspecter les forêts ? C'est l'agriculture !
Ecoutez les propres paroles du directeur général, car il fautxiter textuellement : Voici ses paroles :
« D'ailleurs, le département de l'agriculture a déjà la police générale des forêts, même de celles de l'Etat. Si la direction administrative des forêts lui était donnée, ce ne serait pas là une amélioration, mais un désavantage, car l'agriculture serait chargée d'inspecter et de contrôler un service qu'elle administrerait ellemême. » Sh bien, messieurs, cette situation que l'on blâme là-bas est précisément celle qui existe chez nous. Le même ministère qui est chargé d'administrer les forêts est chargé de les contrôler. (Dénégations sur quelques bancs.) Est-ce que j0 me trompe? qui donc a le contrôle des forêts, si ce n'est pas l'inspection des finances?
Est-ce que je me trompe? qui donc a le contrôle des forêts, si ce n'est pas l'inspection des finances?
L administration des finances, le ministre des finances, si vous voulez, fait inspecter une administration de son ministère par des agents de son ministère, cela est incontestable.
En Prusse, c'est l'agriculture qui inspecte les forets. Vous voyez que la situation est bien différente.
Ainsi, en Allemagne, d'une part, les admiiistrations forestières sont fiscales, puisqu'elles
tiennent la caisse, ce qui n'est pas le cas chez nous. D autre part-, c'est l'agriculture qui inspecte les forêts. Voulez-vous' qu'il en soit de même chez nous? Soitt Quant à moi, j'accepte cette solution ; mais, je le déclare, je la trouverais pire que la proposition de votre commission.
commission. 4 -- r-r---u-~ de .~uv Je crois que la solution proposée par votre commission est préférable; qu'il vaut mieux que la partie agricole soit confiée au ministre de l agriculture, et la partie comptable au ministre de la comptabilité. Je crois que la question serait mieux posée en ces termes. Ainsi, vous le voyez bien, le précédent du parlement allemand est sans valeur.
vous le voyez bien, le précédent du parlement allemand est sans valeur.
Je termine par un mot de réponse à ce qui parait avoir été le grand argument de l'honorable M. Lambert de Sainte-Croix et ce qui est, en effet, le grand argument de M. le directeur général des forêts ; si j'osais, je dirais qu'il en a fait son cheval de bataille. M. le directeur général des forêts a terminé son précieux rapport par un tableau animé des assauts, des attaques auxquelles. les forêts sont exposees de la part de toutes sortes de gens : les grands et les petits.
« Les petits, dit M. le directeur général, ce sont les sieurs Billiard (Noël) et Léonard (JeanFrançois), pépiniéristes-horticulteurs, demeurant à Fontenay-aux-Roses, qui, par lettre en date du 27 décembre, demandent quelques voitures de feuilles mortes destinées à couvrir leurs plantes pendant l'hiver. Les petits, c'est la commune de Saint-Germaijî-aux-Bois, invoquant l'intérêt de l'agriculture et demandant l'entrée de ses bestiaux dans les forêts. »
Et puis, vient cette phrase, ce trait décisif : ,.-
« M. le ministre de l'agriculture appuie cette demande. > Voilà le grand coupable ! Les petits demandent que les forêts soient quelque peu administrées dans l'intérêt de l'agriculture, et M. le ministre de l'agriculture appuie cette demande.
Voilà le crime! Je suppose, messieurs que voulant signater à la vindicte publique un de nos collègues, on dise :
« Quelqu un qui n'y avait pas droit a demandé un débit de tabac. Un député de son département appuie cette demande. a N'est-ce pas là un crime bien grave? (Mouvements divers. )
Plusieurs membres. Ce n'est pas la même chose 1
M. Cézanne. Pardon,' c'est exactement la même chose. (Oui! oui!) Que voulez-vous que fasse le ministre de l'agriculture? Il reçoit les plaintes de l'agriculture, et vous ne voulez pas qu'il les transmette à son collègue des finances Que voulez-vous qu'il en fasse ? Il est évident qu'il doit les transmettre. Il dit à son collègue des finances : « Les forêts sont dans vos attributions, l'agriculture se plaint; voilà les plaintes, je vous les transmets, voyez ce qu'il y a à faire. »
Croyez-vous, parce que M. le ministre de l'agriculture transmet les plaintes de l'agriculture à son collègue des finances, qu'il s'ensuivra forcément que, s'il était chargé des forêts, il donnerait suite à toutes ces plaintes?
Mais il est évident que le jour où il aura dans la main deux intérêts, celui des forêts et celui de l'agriculture, il pèsera les deux intérêts.
Vous paraissez croire que ce n'est qu'avec des prohibitions que vous résoudrez ces problèmes. Des prohibitions, il en faut, je le sais mieux que personne ; vous ne surprendrez jamais, ni sous ma plume, ni dans ma bouche, un seul mot, entendez-moi bien, un seul mot
qui soit de nature à aSaiblirrautorite nécessaire de l'administration des forêts.
Et j'ose dire qu'il me faut peut-être un certain courage à faire cette déclaration, car si je voulais me laisser aller à quelques attaques contre l'administration des forêts, j'éveillerais dans mes montagnes plus d'un écho sympathique. Mais, je ne le ferai pas, car ce serait contraire à ma conviction, ce serait une mauvaise action. (Mouvement d'approbation.)
Oui, il faut des prohibitions, celaes „f Cl>rt joBt Mais est-ce que ce sont. les minlstf ^o l«s les procès-verbaux ? Est-ce loreq, C. lig forêts seront dans les mains du Bl'agriculture, les prohibitions De sero s \ti mêmes? est-ce que l'administratif for£tg ne défendra pas les forêts comme elle le fait au, jourd'hui; ne pas résister, a,, w soin, au ministre de l'agriculture eolumaIle a résisté. au ministre des finances? distinction: tres;ltf Or, jo rencontre une lig
jcs~M au ministre des nnance» < d' tinctJoII' Or, jo rencontre une singulière ? • tjBctiO» • il y a, dit-on, deux sortes de 1111 treS;l^ petits ministres et les gros minis^
nistre des finances est un gros nlietre..
rit), M. le ministre de l'agriculture Uli nistre maigre. (Hilarité générale.) stion pet.
M. de Tillancourt. C'est une que pef' sonnelle! ndu dire.
M. Césanne. Voilà ce que j'ai #eIît® jes fi"
M. Césanne. Voilà ce que j'ai em jeS fi-> Je ne conteste pas que M. le 1131111 très- nances ne soit un gros ministre, ei t j'aioû^' pour dire toute ma pensée, un ~goteo~ résolu et très-énergique; mais Jai Ma souvent faire cette distinction, et j dHfl qu'elle ne m'a nullement touché. ~cg~~ Examinons, messieurs, comment les cbog% se passent. (Exclamations.) ^rw!) 9n
se passent. (Exclamations.) on J'ai fini, messieurs. (Parlez! , P* _rw!) 0 prétendait que les plus cruels enneu is <je3* rets, ce sont les petits, qui les as'- -elllent; ig crois qu'il est plus vrai de dire É sûu> ennemi des forêts, c'est celui qui iev je5 la main avec la faculté dangereuse a le5 ner.
Je constate que depuis le COI?p rliJIJiJlUu siècle, le domaine forestier de 1 , » fficielle:1, d'un quart par le fait des aliénationsi 0$cielle6' d'un quart par le fait des aliénat'. Ou s officie et jeme demande, si ce domaine a ai dixième par le fait des attaques, qui a. a C'est le gros ministère, à mon aV £ pgt.ief'•, plus largement entamé le domame lIes q1J,&W Comment les choses se passent-e , qil s'agit 4e faire une aliénation ? stl'e Je l'ai dit tout à l'heure : M. IB nll dirüctellt finances s'assure le concours de sonlSl7 lOtSî général, comme cela s'est fait en lsj7, 1015, qu'on a réuni les forêts aux doinailles'el en 1865, lorsqu'à M. Vicaire on a do] nrié pogi successeur un inspecteur géneral des flDaBc.
Quand M. le ministre des nnan<^ il v,ej> du concours de son directeur gen alea au conseil des ministres et dit : VOIISala besoin d'argent, je vais vous en a pa les forêts ; il n'y a aucune diffic é_ tfoû allons vendre quelques parcelIes; ci aveC a pag d'inconvénients, je suis d'aecora aveC stfr directeur général. » le JIliI1J5 la Supposez, au contraire, que M. le Ull de l'agriculture soit chargé des forêts. :1 et ministre des finances vendra, on la ca¡:;se! eII raison. Il faudra toujours rernplJr et ce sera touiours le ministre des unQCes sera chargé. tre deS mIl est très-probable que le romlS e les fa de leg fotétg
.,,,~u.ua.~ëv.. tre (l~" êtS Il est très-probable que le romlS e les ces-viendra dire encore : « Il fal1:t lQu..,.,iT1¡stJ'.(J,¡;, donnent 100millions! » Oui.nwisj ?0 minist , ^6/ l'agriculture se lèvera, ayant àse recteur général des forêts, d'accora^ veCgoU^0 et dans le conseil des ministres, * 10 j-j de l'agriculture, qui est encore Er de-VjcI1 e' petit ministre, je l'ignore, mais dejer, ya ,intérêt des grand, je l'espère, fera appels se' Colle"", lesee il y aura une discussion; lmte sera débattu dans le conseil avant ci- avant qu'on vous apporte des pr J soutient ensuite avec tout le PoiU de aauaco , ¡S¡'¡'V gouvernementale. flistffl - Dans ce débat au sein du Conseil1 A. -vl o a
Dans ce débat au sein du coi de la marine viendra au secours g0Jjeo1' t £ )UCiie2 r^ de Fagriculture. Il dira : Ne toucil aux forêts, car elles sont nt pesSaires à marine ; c'est pour la nianne q, Ollt allS faits tous ces règlements relatifs y a for 0 cd c'est pour la marine quo ~"-~g ~u'' les premiers règlements ^ore"f;f,rs^eU conaaissions; c'est pnur -n,1t]U'Q0^ connaissions; c'est pour la ,M et Sully ont rédigé I'édjt la b* la marine aue Louis XIV a 17ell a ~a b
~ordornnance 1669, en tête de laquelle Collert mis cette éloquente action de grâces : A la Pravidence qui. a béni les premiers rin t01 et fait refleurir le domaine fo• COUronne- » M. le istr de la guerre -,,iendm dire que ,; forets U1'lstre de la guerre viendra dire que 1 ^•s. Le nf.0l?t nécessaires à la défense du istro dee travaux publics réclaur es forêts pour les constructions, l'î'un. J,nCS et POUf les chemins de fer. Au un 1Rls,;i'e qui vous apporte ordinairement ici une question J'ugée vous a.urez qua■ !ninic.»«„e 1 jugée, vous aurez qua-
,,"., -"11j8, luttant contre M. le ministre des ilJtt'q es,¡,ous verrons alors si celui-ci sera plus forts que tous ses collèrrues' nous verrons s'il , ,Je nes gros et des petits ministres.
ï\! Parle2 le débat. (Pa SeP est tatlçiaé.e ; elle sait, d'ailleurs qu'elle n'a Pas - prendre aujourd'hui f Parti' riA„-p Sur la proposition qui lui est ~- MaisVA ~tade. Mais l'Assemblée sait aussi que cette ques- ?eUe a a»' depuis de longues années et [JÍ:It" a. ete bien des fois l'objet de vœux et de pétitions; un grand nombre de conseils géné-
j ° 1 VJJI" UH vœux. et ue "!<Jiïs- 'Un grand nombre de conseils généont émis des vœux conformes à la propo:!l°n de ;; e commission ; la Société d'agrise cie p 5cî l'a plusieurs fois réclamée.
V' °us ne t.) demandons pas de prendre une talJt On. defimtive. La question est, grave, il ne qu'une, main respectueuse sur cet l'administration française ; mais il >■ s'éclairpr- V1 faut savoir ce que valent nos .ents ii L ?? les vérifier, il faut que cha^ent tÎÎ le temps de consulter son dée t, Po r savoir quel est l'intérêt vérités et Co unes, quel est l'intérêt des
7t- 01 cab i iumreu ues Ü"'teg et quel est l'intérêt de l'agriculture.
i, Qut donc que vous décidiez que cette ? ~n question ne sera pas étouffée et qu'on passera crois seconde lecture; et j'ose dire que je Pouvoir que mon honorable collède l' Assemblée TalIon, réclamer la bienveil'lance et ^e?^an}er la bienveillance la 'fission deux fois déjà cette question, t-- ctée nar nous, est arrivée au moment de i du budget, il n'y aurait eu alors seule ^SS10n" nous a demandé de ne pas compliquer demandé AAet. Compliquer cette grande discussion uj nous avons cédé.
"JOurd'hli nons demandons, avec la comïSsi°ft rr, des ïseîr. vi000 , ni.».
IliISsiÕ -" I.J.Ul, noiis demandons, avec la com^si°U des ci 0Vlce administratifs, une grande r'°rfï,e ; ^pn:ii donc permettre qu'elle soit & utéQ un» seconde fois devant vous. (Vives lit es 'adhésion sur divers bancs.) ? ie v; Say, ministre des finances. Me?V*. yrs> CoSt COm^a"re les conclusions de >" je ra^le contradicteur et ami M. Céje aviS que c'est une discussion imp() rtante pour qu'elle soit étouffée, et je q"l,' vni US PermettPQz qu'elle prenne tous 1) elnents qu'elle comporte. (Trèsbien il ea,it r, d'une question d principe, la loi qui vous est présentée en %y -, 01 qUI vVOllR Aftf-. nrocanfûft ----
Toutefois, il s'agit d'une question de prinl'i' 11(1 qu'un °USies Presentee en ce mo! ^sera qu'un seul article: il semble donc inutile de revenir à trois fois sur qui ne peut être qu'une triple répétition.Il convient de laisser se produire Slesa;(iLCOnvient de laisser se produire ^1C noS»nHS sur la matière et d'y conI-,;1 '^un inll £ ,''™'cY'ee,essaires "• mais (('. s°Udrp, risr -^'0 général administratif de (C'est Udr,e définitivement à la première lecture.
I, 6 tona l J-res-bien !) De tous les arguments de l'honorable M. Céle seul qui je n'en ai retenu qu'un dev0 rTn paraIsse, jusqu'à un certain hl* MontréKr: c'est celui par lequel il fiions de w? n assez grand nombre d'aliée forèts ont été faites, le ministre dès tou11 conclnf L. rg,(? d'administrer les forêts.
t01,', "Onch,t rr,.- -" ,
vous a montrer qu'un assez grarid nombre d'aliénations de forêts ont été faites, le ministre dès dadministrer les forêts, tct? c°nclut que celles-ci ne sont pas en sûJe c re les mains du ministre des finances.
7re; crois ?que^i| VpSt f ,lU ?Ute l,a question, tout le est a cp , e't RI-cessoire ; je suiv rai M. Cézanne.
1'1'il a. Id Voulez bien, dans les développements fr\\iu ^a, ^donnés ,1a? i aut4res parties; mais je riii' erai à cette première question - le tesp ô des ifn première question : le fôrt en abuse-t-il? y~ entre Iosm^
Eh bien, à propos des aliénations successi- ves qui ont été consenties, pouvons-nous voir, dans les résolutions qui ont été prises par les différents gouvernements ou les différentes assemblées, une action personnelle du ministre des finances ? Je crois qu'il est facile de démontrer le contraire, 0
Trois lois très-importantes ont été rendues
Trois lois très-importantes ont ete ruimuw à diverses époques, qui ont amené successivement une vente ou une aliénation de 352,000 hectares de forêts..
La premiers en date, c'est la loi de 1814. Il y avait à faire, à cette époque, un compte d'arriéré, et, par un rapprochement étrange, n'était un compte de liquidation qui montait
d'arriéré, et, par un rapprochement étrange, c'était un compte de liquidation qui montait à 759 millions, le chiffre précisément que discute, en ce moment, votre commission du budget relativement au compte de liquidation que
get relativement au compte de liquidation que nous allons vous présenter sous peu.
En présence de l'arriéré de 1814 , il s agissait de trouver des ressources. Etait-ce là une question personnelle au ministre des finances?
N'était-ce pas au premier chef une question gouvernementale, et lorsque la question a été portée devant les-chambres, y a-t-on vu autre chose?
Et plus tard, après les - événements des cent -- Jl~
Et plus tard, après les événements aes oenu jours, ce compte de liquidation a pu être abordé avec d'autant plus de difficulté qu il s'était considérablement accru, et lorsqu'on a été obligé de faire face, par des moyens de crédit, à la liquidation générale de 1 Empire, alors on s'est demandé, après avoir commencé les aliénations de forêts, s'il n'y avait pas lieu d'assurer le crédit qui naissait, en constituant un amortissement sérieux, un amortissement forcé. Tel a été l'objet de la seconde loi d'aliénation, de la loi de 1819 qui
conde loi d'aliénation, de la. loi de lou qui appliquait à l'amortissement une certaine quantité de forêts qu'on devait vendre. Etaitce là encore une question personnelle du ministre des finances? N'était-ce pas plutôt une question gouvernementale au premier chef?
Est-ce que cela n'est pas tout à fait indépendant du point de savoir si les forêts lessortissent au ministère des finances ou au ministère de l'acrriculture ? Je ne crois pas que les forêts aient
- crriculture ? Je ne crois pas que les forêts aient jamais pu se cacher dans le portefeuille d un ministre quelconque. La question a été discutée à la Chambre des députés ou à la Chambre des pairs; c'était une question d ordre politique et non pas d'ordre ministériel. (C est cela: - Très bien 1) _, 1.1 .I- --- _,r..L.-:¿' _1'1. -"",..
— Très bien 1) La troisième loi d'alienatton n'était-elle pas une loi ayant exactement le même caractère?
Lorsqu'en 1831, après la Révolution de Juillet, le nouveau gouvernement s'est installé dans une sorte d'isolement vis-à-vis de 1 Europe il a fallu constituer des armements, et s'organiser en raison de cet isolement. Et alors on a ouvert un compte spécial, un budget extraordinaire. qu'il a fallu doter; on l'a doté avec les forêts,—nous verrons tout à l'heure si c était
les forêts,—nous verrons tout a l'heure &i u eum le meilleur moyen qu'on pût employer,—mais enfin, lorsqu'il s'agissait de faire une opération essentiellement politique comme celle qu on faisait au lendemain de l'installation du gouvernement de juillet, ce n'était pas encore l'œuvre personnelle d'un ministre, c'était une œuvre gouvernementale au premier chef et les forêts eussent été au ministère de lagriculture au ministère des travaux publics > ou au ministère de l'intérieur, que cela se serait passé exactement de la même manière. (Marques d'assentiment') Je,crois donc qu'il est impossible d'opposer au ministre des finances, comme chef de l'administration des forêts, les trois grandes aliénations dont je viens de parler et qui ont eu - -.-. , .-.]1-
nations dont je viens de parler et qui ont eu lieu en vertu des lois de 1814, de 1817 et de 1831.
Plus tard, en 1865, le ministre des finances est venu proposer des aliénations de forêts pour doter un compte spécial, je me trompe en disant le ministre des finances, c'était le ministre de l'agriculture, — le ministère de l'agriculture était alors réuni au ministère des travaux publics. — Le ministre des travaux publics et de
l'agriculture a voulu alors constituer tm grana fonds; s'était l'époque où on voulait faire ces travaux productifs dont l'honorable M. Lambert de Sainte-Croix a parlé tout à l'heure ; on parlait de la nécessité d'achever l'outillage de la France, de faire les emprunts de la paix ; vous connaissez tous les projets de cette époque.
Eh bien, n'était-ce pas encore un projet essentiellement politique ? N'entrait-il pas dans les vues politiques du Gouvernement impérial de développer ces grands travaux au risque d'aucrmenter considérablement la dette? C'est
les vues politiques du Gouvernement impérial de développer ces grands travaux au risque d'augmenter considérablement la dette? C'est ainsi qu'il nous a laissés dans une situation difficile, devenue bien plus difficile encore.
Ainsi, à cette époque, c'était encore une opération politique présentée indifféremment par le ministre de l'agriculture ou par le ministre des finances. Et certainement pour servir à ce grand plan des travaux publics, o-n aurait été chercher les forêts, là où elles étaient, qu'el-
été chercher les forêts, là où elles étaient, qu'elles eussent été dans le portefeuille du ministre de l'agriculture ou dans celui de son colcollègue. donc tout à ttit en droit de dire que Je suis donc tout à fait en droit de dire que l'action personnelle du ministre n'est pour rien dans ces aliénations. Je dois ajouter que, si on les juge en elles-mêmes, on peut dire qu'elles niont nas réussi comme on l'avait espéré. Au-
nfcmt pas réussi comme on l'avait, espeie. aujourd'hui, -où la science du crédit est plus avancée, des opérations de ce genre ne se soutiendraient pas. (C'est vrai ! — Très-bien !) Par conséquent il n'y a pas, au point de vue du crédit, quand bien même le ministre des finances aurait une action personnelle, te danger de voir disparaître ce patrimoine na-
tional, qui est constitue par nos forêts, (iresbien! très-bien! sur divers bancs.) Mais, je me demande si cette question, qui a été déjà posée depuis un grand nombre d'années, comme le disait tout à l'heure M. Cézanne, n'a pas été justement posée à. une époque où l'action personnelle des ministres avait une bien plus grande importance qu'aujourd'hui. N'y avait-il pas quelque sujet de craindre, à une époque où le ministre des finances était le maître dans son département et oû cette responsabilité toinistérielle, que nous avons aujourd'hui et que nous voulons développer, n'existait point encore?
On a du croire qu"il y avait certaines - pré-
cautions à prendre, et Il était tout simple ue chercher ces précautions dans des organisations plus ou moins factices, parce qu'on n'avait pas à sa disposition l'organisation naturell-e de la responsabilité.
Voilà comment cette campagne a été entreprise; pourquoi elle a pris tous les dé veloppements que vous connaissez. Nous nous trouvons dans cette affaire, comme dans beaucoup d'autres, en présence d'armes qui eetatent, et qui ont été chargées sous l'Empire, pour viser à d'autres buts. (Très-bien! trèsbien !) Le point examiné, il reste à voir si le ministre des finances n'a pas un intérêt à abuser de
tre des finances n'a pas un intérêt a aouser oe ses pouvoirs, et, au lieu de chercher à faire cette opération d'aliénation qui a toujours amené plus ou moins vite la ruine des forêts, à les exploiter d'une manière trop intense.
Eh bien, non! Le ministre des finances, gardien de la fortune qu'il est chargé d'administrer, doit lui faire produire ce qu'elle peut produire sans en être diminuée.
D'ailleurs, s'il fallait le faire, il se trouverait encore, comme je l'ai dit tout à l'heure, en votre présence. Vous ne croyez certes pas qu'il ait sur son bureau les forêts et qu'il puisse les envoyer à la Monnaie. Non; les aliénations et les coupes extraordinaires ne se font qu'avec
les coupes extraordinaires ne se font qu'avec votre autorisation, et jamais on ne pensera qu'il y ait un danger quelconque à ce qu'un ministre des finances, avec tous les organes que vous avez pour le surveiller, fasse dispa- raitre des forêts sans que vous vous en soyez aperçus.
A ce point de vue, je considère que tous les arguments de M. Cézanne ne portent pas. Non, il n'y a pas lieu de jeter -laluimô
sous prétexte que les forets sont-placées dans les mains du ministre des finances ; parce qu'il n'est pas exact de parler ainsi, elles sont dans les mains du Gouvernement, qui est chargé de préparer les projets; elles sont surtout dans vos mains, car c est là - que le Gouvernement doit venir les chercher.
M. Victor Lefranc. Très-bien !
M. le ministre des finances. Si, laissant ce point de vue, que je considère comme le premier, comme le plus important, j'entrais dans les autres détails, comment pourrais-je voir, par l'histoire de ce qui s'est passé, que le ministre des finances ait mis des entraves qu'on n'aurait pas rencontrées ailleurs, à ces progrès., à ces lois de reboisement, de plantation des dunes?
Est-ce que ces travaux importants n'ont pas' été exécutés, pour les forêts et les dunes, sous les ordres du ministre des finances?
M. Cézanne. *G'eat une erreur pour les dunes !
dunes ! ': M. le ministre. Quant à cette question des dunes, M. Cézanne vous a expliqué, en peu de, mots, quel intérêt elle présentait et comment on avait appliqué avec succès les procédés imaginés par Brémontier, il y a cent ans. Si ces travaux ont été commencés par le ministère jdes travaux publics, ils ont été continués depuis par la direction des forêts au ministère des finances, et ce sera un. grand honneur pour le directeur. actuel des forêts de terminer cette opération qui, soit dit en passant; est très-près d'être achevée.
Ainsi, la'transmission du ministère des travaux publics au ministère des finances n'en a pas empêché l'achèvement; ce serait aujourd'hui chose faite sans les événements de 1870.Il .suffira des crédits ordinaires inscrits au budget, dont nous continuons à demander l'inscription, pour l'accomplir dans le délai d'un an ou quatorze mois seulement.
Pour ce qui est du reboisement, de ce travail magnifique conçu pour la première fois par M. Surell, dont M. Cézanne a continué le livre, est-ce qu'il n'a pas été fait par l'administration des forêts, sous la*direction du ministère des financés ? Est-ce que le ministre des finances a empêché l'administration des forêts de se livrer à. ces belles études et d'arriver à ces résultats admirables qui se sont produits dans l'Isère et dans les Hautes-Alpes ?
nous n'avons pas demandé que laîoide 1860, qui ne devait durer que dix ans, fùt renouvelée, c'est qu'il était inutile de le faire, vu que la loi sur le gazojmement donnait à l'Etat la force .suffisante pour continuer les opérations ; la loi de 1860 n'est morte qu'en ce qui concerne les ressources spéciales qu'on y avait affecJtées par la vente d'une certaine quantité de bois. Mais vous pouvez, par des crédits spéciaux inscrits au budget, — et nous vous en proposons, — continuer cette opération sur les bases décrites par M. Surell et dont M. Cézanne vous a parlé tout à l'heure.
M. Cézanne. Je demande la parole.
M. le ministre. Si donc j'entre dans le détail, après être sorti de la question générale que j'ai traitée, vous voyez que le m-iniotère des finances n'y met aucune espèce d'obstacle, -et il
n'y a aucune raison de prévoir que ces travaux dussent prendre un plus grand développement si la direction des. forèts était transférée au ministère de l'agriculture.
Reste la question de l'inspection. Oui, l'inspection des finances intervient pqur contrôler les faits administratifs, non pas au point de vue cultural, mais au point de vue de l'exécution des lois et règlements.
TI n'est pas besoin d'avoir des agents spéciaux et des agents de culture pour savoir &i les réglés de la comptabilité sont observées.
Soixante agents désignés par un vérificateur général, forment des commissions d'aménagements. IL y a tout un service, que MM. les membres de la commission trouvent bon, puisqu'ils veulent le transférer, tel quel, à (agriculture : c'est le service technique. Pourquoi
demander à d'autres inspecteurs ces 'connaissances spéciales que les agents actuels doivent avoir? Non, l'inspection des finances exerce son contrôle, vous savez tous comment, et je suis sûr que personne ici ne voudrait soustraire ail'" cune partie des services des finances à la surveillance de nos inspecteurs. (Marques d'assentiment.) -
M. Cézanne. Je l'ai déclaré expressément.
M. le ministre. On vous a dit tout à l'heure que le transfert de la direction des forêts à l'agriculture donnérait plus d'extension à ce qu'on appelle le système cultural. Et pourquoi?
Ne voyez-vous pas qu'on vous demande de transférer les mêmes agents, en bloc, tout le monde à la fois, d'un' ministère à l'autre ?
Quel sera donc le changement, et quelle impulsion différente pourra donner le ministre de l'agriculture ?
Ah l s'il s'agissait de livrer les forêts à l'agriculture, le ministre de l'agriculture pourrait servir d'intermédiaire.
Mais il ne s'agit pas de cela en ce moment.
Est-ce que vous ne voyez pas qu'à côté de l'esprit fiscal il y a quelque chose d'aussi dangereux pour les forêts : c'est précisément l'esprit agricole, l'esprit des communes, des particuliers qui, à certains moments de sécheresse,, veulent lés envahir.
■ vous savez ce qui s'est passé en 1870; et je ne saehe pas que lé ministre de l'agriculture, .qui est chargé justement de recueillir ces plaintes, soit plus fort que le ministre des finances pour s'opposer à de semblables déprédations.
(Marques d'adhésion sur plusieurs bancs.) Au lieu de faire inspecter les forêts par les agents du ministère des finances, faites-les inspecter par les agents du ministère de l'agriculture, je vous demande si ces agents se mon treroflt plus'soucieux de la fortune patrimoniale que nous voulons défendre en ce moment. Il me serait facile de vous montrer, dans des publications qui sont connues de tout le monde, que les ipspecteurs agricoles,se placent généralement à un point de vue différent de celui où vous vous mettez vous-mêmes; j'aurais, à ce sujet, à vous lire des passages qui démontrent que les forêts seraient administrées comme - une branche, de. l'agriculture ;
qu on s'inquiéterait peu de savoir s'il y a à conserver de grands massifs, parce que l'Etat seul est un, propriétaire assez riche pour. les conserver, ils disent tout simplement : On met dès bois. là où il est plus avantageux d'en mettre, et du blé là où cela est préférable; et on n'a à se préoccuper d'autres considérations que de celle du produit par rapport à la dépense qu'on fait pour mettre la terre en valeur.
Voilà ce que publient les inspecteurs d'agriculture, et ils sont dans leur droit, parce qu'ils font avancer l'agriculture en répandant les préceptes que j'indique. Ils disent aux cultivateurs : Il faut faire de l'agriculture au meilleur marché possible; il faut faire produire aux terrains qui le peuvent telle ou teLe culture, suivant l'avantage cru'on v a.
Mais je ne voudrais pas m'étendre davantage sur- ce sujet ; je me résume en terminant.
Au point de vue fiscal, ce n'est pas le ministère des iinances que vous avez à craindre, ce sont les besoins pressants pour lesquels vous auriez recours à des expédients qui, à mon seps, sont mauvais. Mais, que -les forêts soient administrées par le ministère de l'agriculture ou par le ministère des finances, si les pouvoirs publics se laissaient entraîner, je croirais ce patrimoine placé tout aussi sûrement sous la sauvegarde du second qu'ils pourraient l'être sous celle du premier. (Très-bien!
très-bien!)
M. Corne. Messieurs, dans la courte discussion à laquelle je vais me livrer, je rencontrerai les principales objections que vient de vous présenter M. le ministre des finances; mais, malgré le plaidoyer en faveur des forêts, trèscomplet et très-savant de notre honorable collèguè, M. Cézanne, ie crois nécessaire de vous
rappeler en très-peu de In, essentiels quan't à la po~e~, et à ses origines. ; *!"B On a traité avec un peu ~~m proposition; j'en connais pett a; puyées sur des autorités pl«3 fL jffl bord, elle est sortie de l' Ase.ern nunissi C'est l'une des huit grandes cO hru .mées à Bordeaux, qui.a été cfl ner l'état de nos ressources,<ï,ul ,l .,^8 première. Après avoir étudië -tment ce qui concerne la proprlu' hÂm France, elle a conclu à l'annetlOR l'agriculture. 11
Il y a, au sein de cette Assein posante réunion d'agriculteurs m comme résultat de culteurs appartenant à l'Ass#®^^ vés à la m'eme con e las-ion. (Brai-tEnfin, messieurs, la comawssi avez donné mandat de révisé ge<i blics, de vous présenter les réforlue pj bleraient commandées Par,. 11 pu vient aujourd'hui vous ûire avec une profonde conviction, q flU>e^N un avantage, évident à l'annexa l'agriculture ; nous croyons dcac a iliffi.
, réelle de la question, importanc gur 1' on a peut-être pa&é trop légers® fin ".<- «vominpr sérieuse. "L™g
l'agriculture ; nous croyonscl0H - - - -lai réelle de la question, importanc gur on a peut-être passé trop legere® use 1 ,
Quand on veut examiner forestier de la France, et, dans i -sejn< 3 | nous avons fait cette étude ser-^aayiM a vraiment à s'alarmer de notre pas seulement au point de ad l'Etat, mais au point de vue.ge^ la priété forestière et des pla^atl0^ jat3 pénurie menaçante dubois,coffi® coiËS ou comme matière d'œuvre, ij®.
bois disparaissent ; les partie^1. g 1 jg guerre; l'arbre est pour ainsi - dirc- Le propriétaire lui èst hostie» rapporte pas assez, parce qull r ull | improductif pendant de l°n^ pi» fermier aussi, dans nos Pa^ watioSi fait une guerre acharnée. Les pl côtés.
ticulières disparaissent. de t0 présence de ces faits si graves, v n0Us 19m j £ | houille. (Bruit.) MessieurS\L fcontJH chose dont vous avez été toucù ~r. '",." ,,,,,, {Op. HA tribune, B
ment; on vous a, à cette tr une enquête sur l'insuffisance /7Aiaprot de ia houille. (Parlez ! parlez J de la houille. (Parlez ! parlez.) disait volontiers : Qu'impûrteq nuent! qu'importe que, m®f?0 a] fage, les bois disparaissent 1 nOuS 1& houille ! La houille 1 mais, et -i tion de nos départements du -nnUiétôS de-Calais et une activee*?
houilles habilement dirigée, /jes , J pand parmi nos manufacturiers et tions. Le charbon a presque 1^ il y a des usines qui chômant ■ te d|| "Il a jgj
il y a des usines qui chômënt ■_ , Eh bien, quand nous en s0*1???
partout l'emploi du combustu) c0rqU^ de donner l'essor à la raécanl|ï.. industries, je dis qu'il y a là oa sérieusement et que le moï venu, non pas seulement ae c0nsflj de multiplier les plantations fcoutei
de multiplier les plantations ae "---On a 1 air d'être bien ricjie: de núdLiPlier. les
m'écouter avec un peu de Pati. eccee, riez quo cette richesse, cest trop certaine. Et c'est pourqu" gra « Les finances pour veiller ,llr;> cane, public, les finances pour *air°Jfais qt1 ment on conserve ce qu'on a, .jYer'a.: tiplie les plantations, pour nR d'I^ de plantations les 11 rollhonS de dunes, de terrains vagues j montagnes dénudées qui eX i Franco! » , , .^îqtrat^i Oh! ce n'est pas de 1a ju't' .g p a cière que nous viendra le sa^ 0^g pâli bien notre idée. Nous ne ve guerre au ministère des fioa/;, fait"0S je observations qui auraient ête n d'imprévoyance, - mais nous ve i¡1té' y a là un intérêt présent, un U>t ée"
H*. 4 • U" Eh bien, la culture des forêts, la Nence et la sollicitude extrêmes qu'il faut « p0Ur - 1er fur multiplIer les plantations sous toul tes ofn-n î ce n'est Pas au ministère des Es formps, ce n'est pas au ministère des 4ce ;8 qUe cela appartient, ce n'est pas son afKNous deyons confier ce soin au ministre de ^'culturp a un ministre qui saura pourvoir, a les r es moyens que la science technique lesr s reés budgétaires mettront à sa ?°sitior» un intérêt aussi étendu et aussi j|*ïe dup
-s^anco (Très-bien! très-bien 1 sur l~ JJancs.)
1 Qlftt ce pendant, sur les aliénations. Ici, "passé P^st ôt i-nstructif.
istre des finances vous disait tout à •15re : , p ure st après les désastres de l'emIre, il fallait liquider toutes les dettes na + d'années de guerre, qu'on a ^eiinô S1 i> aliénation des forêts..
"-'V C-V4.-, '1.- .-- aIiénation des forêts..
Oui 'Mais on a continué depuis, aux époî?5s les ^°SP®res"' et en 1831, quoi qu'en lo 3mistre> - il n'y avait ni vives soufvnces n; m ,se financière' le crédit public assez élevé; nous n'étions pas, comme A (| ans une crise terrible par suite k; jourd)h '11, dans une crise terrible par suite .■ ^Supi-rî ^ran8^e. par suite de la guerre e. 1 Otre France n'avait pas les plaies saifinies nii? T ces guerres nous ont laissées. Et ns cette année 1831, on a voté l'ah hectares de forêts; depuis rt%on Wa fait que Continuer rPanrps mêmes e>rcontmup.r ( HT~M les m~Tn~a ~T--
~----- -- --.---, --r--^eQts et nUG continuer d'après les mêmes erAsqinL-) i 'fSt arrivé à un résultat qui n'a N-ètre i - e - saisi par tous les membres de LhollO ,S;Fblee, et qu'il est bon de signaler.
Ora"k)le -" de Ventavon, comme M. de nald a fait un rapport très-étudié à cet égard et il a raOntré combien ncre richesse forestière t 11, a. montré combien notre richesse foQ¡cnt "N. a ete traitée légèrement et imprudemKon«e sommes maintenant à ne plus T^er A ^m^«957,000 n-hectares..
On aJ;ueile> de nuis 1S90 358,000 h or»f nroc*
que 957,000 hectares. J:'--S, ; ahene, depuis 1820, 358,000 hectares.
Pr et c'est ce que M. de VenN a fol? , Sarde, et c'est ce que M. de Veni)e est t fait parfaitement ressortir, le désastre est to e sur les fortts en plaine.. Oh!
1est omM sur les forêts en plaine. Oh !
de est de forêts auxquelles il est défendu Mâcher ce serait un crime envers le Lïs> ce les forêts de montagnes. Mais p ® f°rètq d t les forêts de moiita,,,nes. Mais 2*Voiia dans quelle proportion on a aliéné Cf! sOIl e S de pl,aine? - Et les forêts de plaine, pISOîit es raies forêts, celles qui donnent les iï 4nes siMj-®pensal)les à la marine, aux traï1* publin ?' à - toutes les industries, même au pïr^erce ?,es A'ins> car les vins emploient pour âo 6rrain , - - -- - , -
r. ~ne Une masse énorme de mètres cubes chûîie 'bien, messieurs, ce qui nous l ï e de f Or - t's en plaine li'est plus actueljjmt oup i en Plame n'est plus actuelle de 326,000 hectares, et ce qui a neCtar ndu IIlonte à la quantité de 358,000 &|atiQll si ^ntéf résultats de cette admiEt ¡On SI î 1. "fi', A 'CU :
m«rres. vft ,>"t 41 r llUè:l.lllUe ae iiy»,uuu |atiQll si ^ntéf résultats de cette admi-' Et 'l ¡On SI vantée!
lfcfo^Xa!Sz.vu' ce ne sont pas seulement fï^'à vendît119 011 a ^endues' on a été des dunes boiséies à grands frais on a aliénées pour un prix misérable, les Drit re?rSent?it à peine ce qu'eltér,uVaieïit VmuAv
tô^vaient - i-~ H;;" eiuaiu a peine ce qu'eltérét composé si l'on tient comPte de l'inCo Posé.
SllSi^à equidîSf -5esx5lrc9nstances, votre commission qui était char¡;ée d'aviser aux réforSî pSsa foroÏA 1 administration de la t~ ï6' a cru que cette administrattiènr eralt -Infiniment mieux placée au minisis de i\r> , qu'elle y serait plus en été i ^re lçs mains d'un tuteur tel qu'a8eTlt. e- tù e ministre dés' finances jusqu'à préd. 'hl' '1® directeur des forêts a mWio n« r.~
l0iretrèsSUr ?es forets a publié un mê~( le d. l' bl' M.le directeur des folèts a publié un me«st^ ^ès-spHnm de faits, d'une discus» 0ut ceiuiï0 et son principal argument t{ Out celui-ci: Pourquoi toujours revenir sur le pasn'existe plus ; voilà quatre ans Je 'V a as aliéné de forêts t » re années0^ messieurs, que ce répit de quatre annees accordé à notre richesse foresrt e e "lsslllre Pas du tout. Quand nous Cette sorte (î guerre au ministère des s, il est bien entenJu que nous n'envi-
sageons pas des individualités. Comme l'a M. le ministre, plus que jamais, sous le régime parlementaire, les individualités s'effacent, et même, s'il n'y avait en cause ici que des individualités, je crois que lés principes de haute économie politique que M. le ministre professe, et qu'il tient de bonne source, seraient encore une protection pour nos forêts. Notre pensée est ailleurs. C'est l'esprit fiscal qui est l'obiet de nos préoccupations. C'est contre lui que nous tenons à mettre l'Assemblée
lui - que nous tenons à mettre l'Assemblée en garde. Je crois cette 'remarque digne de son attention : c'est à l'esprit fiscal que nous nous attaquons. Nous mettons en présence non pas deux hommes, le ministre de l'agriculture et le ministre des finances, mais deux genres d'esprit, l'un visant à se créer des ressources, l'autre chargé de développer nos
ressources, l'autre chargé de développer nos richesses territoriales.
Tous les économistes, tous les forestiers, tous les ingénieurs de la marine ont dit : Prenez garde! ne mettez pas l'administration des forêts dans les mains du ministre des finances, parce que le ministre des finances, dans sa sollicitude à remplir sa mission, n'est occupé qu'à une chose : balancer les recettes avec les dépenses. Et quand il trouve des facilités trop grandes, quand, au milieu de ses préoccupations, se présente devant lui une matière qui se prête facilement l'aliénation, il est tenté de recou-
facilement l'aliénation, il est tente ae recourir à ce moyen extrême. Permettez, messieurs, que j'insiste sur ce point et que je puise à. une source de renseignements instructifs. J emprunte mes arguments à l'un des honorables membres qui, dans cette Assemblée, sont le plus versés dans les matières financières, à un homme qui, deux fois, a eu l'honneur d être rapporteur de la commission du budget et spécialement pour le ministère des finances.
Je ne vous fatiguerai pas (Parlez ! parlez ).
mais je veux démontrer qu'a aucun point-do vue l'esprit fiscal., l'esprit financier n'est ce qu'il nous fout pour soigner, conserver, féconder cette richesse aujourd'hui si précieuse et que le directeur des forêts a tres-bien quahliee quand il a dit : Ce que vous avez, c est le mi-
-- --- - - quand il a dit : Ce que vous avez, c est le minimum.
Eh bien, ce minimum, je ne veux pas le voir exposé comme il l'a été pendant cinquante années, et encore en 1865, alors qu'on venait, comme j'en ai la preuve, peser sur les agents forestiers afin de leur faire prêter les mains à l'aliénation des forêts pour une somme de -100 millions. (Très-bien ! — Vous avez raison !)
On dit : Tout cela est ancien ! il parait que nous vivons vite, car cela remonte tout au plus à cinq ou six ans. Mais vous allez voir que cet esprit existe encore, et la, preuve c'est que dans cette Assemblée deux de nos collègues, parfaitement convaincus, je n'en doute pas, MM.
Boysset et Girerd, sont venus demander l'aliénation des forêts de l'Etat, et c'est sur leur proposition qu'a été fait le rapport de l'honorable M. de Ventavon, dont je parlais tout à
proposition qu'a été fait le rapport de l'honorable M. de Ventavon, dont je parlais tout à l'heure.
Mais j'arrive, messieurs, à l'opinion d'un homme dont l'autorité, certes, sera de quelque poids près de Nous? C'estunde vos commissaires de finances choisi parmi tous les autres pour être le rapporteur du budget des finances.
Est-ce que cela est vieux? Est-ce que je viens faire ici de l'histoire ancienne? Je parle du budget de 1871, du budget de 1872. Eh bien, écoutez ce que dit dans son rapport rhonora-
ble M. de La Bouillerie.
pttra'F l'nmhipt'l les malheurs de la
ble M. de La nouinene.
Vous savez combien les malheurs de la guerre avaient été funestes à toutes nos branr ches de richesse publique et certes les forêts avaient soulfert énormément; vous vous figurez aisément les désordres, les envahissements, les dilapidations qui avaient pu se commettre au détriment des forêts de l'Etat. Par conséciuent c'était bien le cas de maintenir le corps des conservateurs des-forêts, de leurs auxiliaires, de leurs agents secondaires dans son intégrité.
Eh bien, voici l'opinion exprimée dans le rapport sur le budget de 1872 par l'honorable
M. de" La Bouillerie, probablement parlant au nom de la commission :- c On peut peut-être supprimer certaines conservations. En tous cas l'on peut réduire le nombre des inspecteurs, des sous-inspecteurs, des gardes et des cantonniers en réduisant le nombre des cantonnements, en diminuant le travail des écritures, en faisant sortir davantage les inspecteurs de leurs bureaux, et en se servant davantage aussi des brigadiers.
Ainsi voilà ce que l'on réserve à l'armée si
utile pour protéger nos forêts.
M. Guichard. On avait vendu des forêts ; il était naturel de réduire le personnel en conséquence M. Corne. Xe génie fiscal est là qui veut des économies, même sur ce point. Loin de moi d'ailleurs la pensée de faire injure à M. de La Bouillerie en disant qu'il est vraiment, dans le rapport que je cite, le représentant officiel de ce génie fiscal.
M le baron de Ravinel. Le ministre des - L .L-- - - 1 -
M le baron ae Ravinel. Le ministre ues finances a combattu cela !
M. Corne. Vous avez entendu M. Cézanne, dans sa discussion, mettre en lumière combienil était important de reboiser nos montagnes.
Que de richesses perdues il y a là! Combien de dangers à prévenir ! Comme il importe de.
ne pas laisser naître les torrents qui corrodent tout, qui enlèvent les terres végétales ! Il semblerait que là-dessus il n'y ait pas d'économies possibles. Eh bien, que vient-on nous dire dans le même rapport? (Bruit.) T-
Messieurs, cette discussion est seneuse. de suis dans le cœur de la question. Je vous l'aï dit : Nous ne prenons pas corps à corps le,
ministère des finances en particulier, mais r.ous attaquons le génie fiscal. Eh bien, voici, ce que je vois en tête dans le document que j'invoque :
« Quelque intéressants que soient les tra..
vaux relatifs à la construction de routes forestières, le reboisement, le regazonnement, leuc avancement sont tels qu'on peut sans inconvénient les ralentir pendant quelques années..
Ces choses-là, lues dans les pays de montagnes ont dù y produire une impression trèstriste. Ralentir le reboisement!.. Sur ce point si salutaire, si important, tout est à faire pour ainsi dire. , , Ce n'est pas tout. L'aliénation elle-mème,
ainsi dire..
Ce n'est pas tout. L'aliénation elle-mome, cette extrémité que M. le ministre repoussa comme une de ces idées qui ne peu-vent plus venir à l'esprit de qui que ce soit, comme un^ fantôme évoqué du passé, vous allez voir qua ce n'est pas un fantôme, mais une réalité.
Le rapporteur passe en revue ce qu'on auraiti à faire relativement aux forêts : « On devra encore examiner, dit-il, s un y a pas à tirer un produit plus considérable des forêts soit par l'abattage des futaies, soit par la rapprochement des coupes. »
Et enfin, sur un autre point de vue : < Lea forêts de l'Etat, plus d'un million d'hectares.* — C'est une erreur, nous sommes tombés au-dessous du million, — «. représentent --- - 1.- .I\i"8
un capital considérable. 11 y a w. une * vasource extraordinaire dont on pourrait tirer, parti par des aliénations successives ; nous ne parlons pas des forêts qui couvrent les montagnes. » — On Veut bien leur fairei grâce. —<[. mais il y a dans la plaine des parties qui pourraient être vendues, et qui,,:' passant entre les mains des particuliers après avoir fait entrer un capital dans les caisses du Trésor lui rapporteraient encore par les im".
pôts dont elles seraient frappées. Cette question mérite d'être étudiée. » te- ---- t
Eh bien, ce document, de quelle lorce n estil pas? Il vous prouve que rien n'est mort de ce vieil esprit qui nous a coûté 385,000 hectares de forêts, qui nous a coûté même 17,000 hectares des dunes boisées, vendues, comme on dit vulgairement, pour un morceau de Paip.
Et puis voilà que, dans les budgets ue 1371 et de 1.872, le même esprit, les même? preoef cupations reviennent. Avons—nous cône « grand tort de chercher a parer à es * -
un a tau aes plaisanteries sur ce point; on * dit : Parce que la direction des forêts Sera sur telle ou telle rive de la. Seine, est-ce que es forêts en seront plus protégées?
Messieurs, il y a dans les choses le côté matériel, et puis il y a l'esprit, il y a l'âme, il y a ce qui fait vivre. et prospérer. Eh bien, c'est l'âme que nous voulons, c'est l'âme que nous voulons voir placée à la tête des forêts. Certainement un ministre de l'agriculture en présence des besoins de combustible et de bois d'oeuvre qui grandissent de jour en jour, en présence des inquiétudes qui assiègent nos populations, prendrait à cœur non-seulement de conserver ce qui existe ; mais pour lui ce serait une chose de religion, de conscience pour ainsi dire. de multiplier encore les plantations et d'utiliser toutes les portions du doEaaine public qui peuvent produire ces bois rtûTTOTI T1D £:1'1 TïfllAc? et xm i iYto lkmiNA>innmAnf
devenus si utiles et qui, malheureusement, sont si longs à croître et à venir au secours de nos besoins.
J'ai donc bien marqué, je pense, le vrai but de notre proposition : c'est d'avoir un homme spécial qui eût à cœur la chose confiée à sa science, à ses soins, qui ait la passion de cette chose, qui ait la passion de l'agriculture, qui ait la passion de la sylviculture. Le salut de nos forêts "est à cette condition.
Oh ! je le sais bien, actuellement, nous avons an directeur des forêts, à qui ne manque ni le savoir spécial, ni la sollicitude. Mais, cette sollicitude, elle est subordonnée, enchaînée, rivée au génie fiscal, dont vous avez entendu tout à l'heuie l'organe, dont vous connaissez les aspirations. (Très-bien ! très-bien ! sur plusieurs bancs.)
Messieurs, je ne veux pas fatiguer davantage l'Assemblée. (Parlez ! parlez 1) Vous voyez que, d'après les plus graves autorités, d'après les hommes de science et de pratique, dont plusieurs ont passé par les plus hauts emplois, d'après d'anciens ministres, ministres parmi lesquels François de Neufehâteau, — celui-là trouvait que c'était une bizarrerie d'annexer les forêts aux finances, — le courant de l'opinion était de considérer comme une chose providentielle, non pas d'arracher à tel ou tel ministre ce lambeau de son ministère, mais de faire qu'une partie si importante de la richesse publique se trouvât enfin pourvue de son véritable tuteur, d'un tuteur qui ne fût pas toujours disposé à regarder d'un œil de convoitise les capitaux qu'il en pouvait faire sortir. (Trèsbien! - Applaudissements sur divers bancs.) M. le président. La parole est à M. de Seubeyrari.
M. le président. La parole est a M. de Seubeyrari.
De divers côtés. A demain t à demain ! — Non ! — Continuons !
M. le président. Je consulte l'Assemblée sur le renvoi de la suite de la discussion à demain !
(L'Assemblée, consultée, prononce le renvoi k 4emain.) M. le président. Voici quel serait l'ordre du jour de demain : * Â deux heures, séance publique ; Scrutin sur la nomination de trois-questeurs fle l'Assemblée nationale ; Suite de l'ordre du jour.
M. de Rémusat, ministre des affaires étrangères. Je demande la parole pour la présentation d'un projet de loi.
M. le président. Vous avez la parole.
M. le ministre des affaires étrangères.
J'ai l'honneur de déposer sur le bureau de l'Assemblée nationale un projet de loi portant approbation d'un traité de commerce et de navigation conclu entre la France et la Belgique.
M. le président. Le projet de loi sera imprimé, distribué et renvoyé à l'examen des bureaux.
M. Fresneau. Je demande que l'impression ne dure pas trois semaines. (Bruit.)
M. de Goulard, ministre de l'intérieur. J'ai l'honneur de déposer sur le bureau de l'As-
semblée un projet de loi tendant à autoriser le département de Loir-et-Cher à élever à 6 p. 100 le taux de l'intérêt d'un emprunt.
M. le président. Le projet de loi sera imprimé, distribué et renvoyé à la commission des intérêts locaux. -
M. Brunet a la parole pour le dépôt d'une proposition. « M. Jean Brunet. Messieurs, j'ai l'honneur de soumettre à l'Assemblée une proposition d'une grande gravité, pour laquelle je réclamerai l'urgence. Je crois que le moment n'est guère favorable pour faire voter l'Assemblée ; si elle le voulait bien, je lui donnerais lecture de ma proposition, dès à présent, et elle se prononcerait demain sur la déclaration d'urgence.
Sur plusieurs bancs. Oui ! oui ! - Lisez !
lisez!
M. Jean Brunet. Voici le texte de ma proposition : « Proposition pour assurer le pouvoir de l'Assemblée nationale ; « En présence des prétentions anarchiques qui menacent de ruiner la France, l'Assemblée nationale, que la patrie a choisie dans un jour de détresse suprême, « Décrète :
-* Art. 1er. - L'Assemblée nationale, se mettant sous la protection de Dieu, renouvelle, à la face du pays, sa résolution de remplir, avec un dévouement énergique, sa mission d'Assemblée souveraine et constituante de France. »
(Très-bien ! sur plusieurs bancs à droite.) « Art. 2.- L'Assemblée ne se dissoudra. »
M. Emmanuel Arago. Jamais ! (Rires sur divers bancs à gauche.) M. Jean Brunet. « qu'après la promulgation des grandes lois organiques, qui assureront la stabilité constitutionnelle de la nation.
« En aucun cas, l'Assemblée ne so retirera avant la nomination des pouvoirs qui devront la remplacer dans sa souveraineté.
« Art. 3. — Tout député s'engagera, en séance publique, à "respecter les droits et les pouvoirs de l'Assemblée souveraine et constituante de France. A défaut de cet engagement, le député sera regardé comme démissionnaire. » (Rires et exclamations diverses t
Je désirerais, je le répète, demander l'urgence pour ma proposition ; mais je dois déclarer que, à l'heure qu'il est. et vu le petit nombre de membres présents, j'hésite à le faire, car une proposition d'une telle importance mériterait d'être présentée et soutenue dans un moment plus favorable ; aussi, je viens réclamer de votre bienveillance de vouloir bien remettre à demain la décision sur l'urgence.
(Mouvements divers.) M. le président. M. Brunet soumettra dans la séance de demain, à l'Assemblée, la question d'urgence. Plusieurs membres à gauche. Aujourd'hui ! Tout de suite!
Voix à droite. A demain !
M. le président. L'Assemblée n'est plus en nombre.
M. Jean Brunet. Il ne faut pas qu'il y ait de surprise dans une question aussi grave.
Mon intention, M. le président peut le certifier, était de présenter cette proposition bien avant cette heure finale de la séance ; c'est à raison de la discussion qui s'est engagée, et sur les conseils de M. le président lui-même, que j'ai attendu jusqu'à ce moment.
Je prie donc l'Assemblée de vouloir bien remettre à demain; je crois qu'il est indispensable qu'elle ne se hâte pas, qu'elle ne se prononce pas aujourd'hui dans un moment où elle me parait ne plus être en nombre.
M. de Tillancourt. C'est en dehors des usages 1 M. de Gavardie. Je demande !a parole.
M. Jean Brunet. L'usage ne fait pas loi.
Vojx nombreuses. A demain 1 à demain l.
M. le prêsidént. La question 6""-- tion d'urgence sur la proposition- prun sera soumise demain à l'IU,,euibl, dar Il n'y a pas d'observation sur * dgpd que j'ai indiqué ? (Non! rion !
L'ordre da jour est ainsi reç;le'h ureS IIloill (La séance est levée .à six e un quart.) 'A~o L d' d jee sJenog Le directeur du servi ce deVAssenvblùnaW» CÉLESTE. U»1"*
MM. Lucien Arbel et le vicomte ~< députés de la Loire, ont dépose ,,r je de l'Assemblée nationale une p8 des/*' bricants d'armes de guerre do istee Etienne et des industriels département de la Loire. Bouchet , t' des' f1j M. Challemel-Lacour, députf$$$^ du-Rhône, a déposé plusieurs ~b~~ par 158 habitants d'Istres,.par' f»?]iajjûaûtS!i Gardanne et par 80 habitants d A-i ■ té Mil M. le baron Vast-Vimeux, Charente-Inférieure, a dépose un M. Ducos de la Haille, propn^ .m • Georges-d'Oléron (Charente-Iniâi ).
- -- fIp.D12..hl'
MM. philippoteaux et Or»1-de Ardennes, ont déposé une petllêtUe eSfjij tants de la ville de Mézières, rev g d0 signatures.. déposé d~ M. Méline, député des Vosges, uiva^'j.
pétitions d'électeurs des comnVJ^sSey.1 «5 Gérardmer, 118 signatures; YOII gnatures ; Saulcy, 82 signatures ; signatures. > é 13 M. Laget, député du Gard, a ~i3~ tions signées par 1,3-81 électeurs des ThoitaSjÍeg de Colognac, Soudargues, Vabre l
Bonnet, Saint-Félix-de-Palheres, S'airit- de la Nefr. Vicq-le-Fescq, Sauve, polyte-Dufort, Lasalle, Sainte-Cro VerfeuiL
MM. Boyer et Laget, députes déposé des pétitions signees par - c0rn^t industriels et propriétaires "eVr-rnes,$ suivantes de ce département : 01 suivantes de ce département Césaire-les-Nimes, Marguerittes, Ve#if(1) Garons, Milhaud, Uehaud, Ber 'gea^éVauvert (costière de Vauvert;?
Jonquières et Saint-Vincent, SaIn ¡:)
onquieres et amt- mee RédissaDI 5 nérac, Bellegarde, Monduel, Janus, JJPa; mières, Aujargues, Cavairon, gaii^'V b.', ubalS, Sal et Solorgues, Aiguesvives, A^LensaC- L^ rent d Aigauze, La n g lad e, Ç Dionisy, Saint-Cosmes, Calviss > p~-~ Parignargues, Meynes, Montpeza ; Po ) R' , .J'l' l Esprit, lioquemaure, Tavel.
SCRUTIN Sur le projet de loi tendant à ouvrir 9 ~MJ de la marine et des colonie «0 200,000 francs sur ï™er¥c6J lioration de l'ordinaire des corps dttr t la marine stationnés en l'rance. 568 Nombre des votants. ¡. 261 Majorité absolue,. 566 Pour l'adoption. 0 Contre * L'Assemblée nationale a adopté.
.jt!f
ONT VOTÉ POURÎ laiS}' AF MM. Abbatucci Adam (Pas-d^ en (Edmond) (Seine). Adnet glo (le comte de 1'). Alexandre ( ( (le -«à Amy. Aneel. Ancelon. An Al1drc }.1' t Amy. Ancel. Ancelon. n~d'-e ('{ quis d"). André (Charente), tft* p Anisson-Duperon. Arago (E'n' 1tJiefd¡lC Arfeuillère. Arnaud ( de dïfret-pr (le Auberjon (d'). Aubrv. Audiffre't'P' duc d'). Audren de Kerdrel- Ail luelle d'). Aymé de la Chevrelièi'e- p Bagneux Lle comte), Da s,
n Bararrte (le baron deY" Barascud.
""fW r, ^m- Marthe (Marcel).. Bastid(RayNi). albie, Baucarae-Leroux. 1 Beau.
^assipp pi aois* d'Azy (le comte). Benoit du Ifs. }erenger, Bergondi. Berlet. Bermond '• l*>nard_ (,Charles) (Ain). Bernard-Dub?1- BonBertauld. Besnard. BeLhmont BiUnwPs^e comte de). Bienvenue. BiSen6ral). Billy. - Blanc (Louis).
S^'ovor i, lride Bourdon. Blonc.ourt. Boduin.
&isl)ôiS8Pw1,- comte de) Boisse. Bompard.
^id L/le u™,»?*» Bondy (le comie de).
Su- ~~e. Bottard. Bottieau. Boucau le co n 'e- Bottard. Bottieau. Boucau Bo",h,-,t (Bouches-du-Rhône). Bouille cotntp Boullier (Loire). Boyer. Bouysîh1, ÛrcW* fBrame (Jules). Brelav. Brelan r„ph* s"Thurin(le comte). Brice (Ille-et^riaine\ p ,Ce (Meurthe-et-Moselle). Brigode Brigo(la
\t"1l111 aino (Jules). Brelav. Breton 1'!• n* -pH,r s"Thurin(le comte). Brice (Ille-et\^> riaine\ p ,ce (Meurthe-et-Moselle). Brigode )• Rriii; r" frisson (Henri) (Seine). Broët.
f disses )Brun (Charles) ( Var). Brunet. Bryas (le comte de) I>»ffet. Buisson (Jules) (Aude).
^issonfc,;^ûe-IniéneureT Buisson (Jules) (Aude)." Caduc Busson-Duviviers.
~rQ¡l L' de La Fayette. Callet. CaLaT^, /<Jek CarbonnierdeMarzac. CaCaJ (pore). Carnot (Sadi). Garré-Ké- flIïl;r Perier. Castellane na marquis cazot astelnau, Cazenove de Pradine ( de ).
pZot- pi, !a!ne' Chabaud-Latour (de). Char,U!t-Lain,,1 - (le général baron de). Chadois (le ^°uel. Hqx Challemel-Lacour, Chamaillard (de).
(le comte de). Champagny (le vicomte l'eyro t). Champvallier (de). Chardon. CharÎ^oq. riinV» Chasseloup-Laubat (le marquis l'and WiatpK Q- Ch!ludordv (le comte de). Chaurand (le baron). Ghavassieu. Cheguillaume.
lliol'!ee' Chesnclong Ghevandier. Choiseul UIQ de). Christophle. Cintré (le comte de).
clapier. p^i udj e (Meurthe-et-Moselle ) Claude r°sges) f (Meurthe-et-Moselle). Claude
""lQPier- Uv). Cllristol)hle. CintI'Ó (le comte de), laPier. Claude (Meurthe-et-Moselle). Claude ges} rr ~erv ~~ent (Léon). Clerc. Clercq (de), Co1¿'bir Colas, Golombet (de). Combarieu (de).
poi'bier p îîtaut- Gorbon. Corne. Cornuler-L jere ® comte de). Costa de Beaurer(te «i.r(luis de). Cotte. Cottin (Paul).
"Celle. crémieux, Grespin. Grussol d'Uzès (duc de) Cu mont (le vicomte Arthur de). Cunit.
h, ^e^ve* Baiiirel. Dampierre (le marquis de). , Daumas. Dauphinot. Daussel.
PIacroix. Delavau. Delille. DeS4- Bp'lni» rDalsol.. Denormandie. Dent (1, aucourt. Desbassayns de RicheOeseittie CDrnte). Desbons. Descat. Deschange.
eseiilioT)» lJJ - Desjardins. Destremx. DezanhOTlJ.Pie Dlesbach (I,e comte de). Dietz-Monin.
lumPierrp L^Ho^oy H'u (l'amiral de). Dorian.
hUay I)r' P ('e sr{!fSt0Dr°uin- Dubois. Duboys-Fresbu.cQrr general). Du Breuil de Saint-Germain.
^ncarr e. DDu Vhaffaut (le comte). Duchâtel (le Duculiig. Dul'aur (Xavier). Dufay.
H^'-our. iv,^main^7' Bupanloup (évêque d'Or-
"ncarre° <1.1). ULl treuil de Saint-Germain.
~t~ rre. Du Vhaffaut (le comte). Duchâtel (le H^'-our. Ducuing. - Duraur (Xavier). Dufay.
.11r D Durnarnay, Dupanloup (évêque d'Orléans).Duparc. Dupin (Félix). Dupont (Allred).
Du portail Dupuy. Duréault. Durtort de Cierac Cot (le). Durieu. Dussaussoy. Duier Hauranne.
r(,uu Eschasseriaux (le baron). EsquiV a Du Venay.
tè,r rey Favre (Jules), Faye. Féligonde (de).
~'- flftFaTier- Ferrouillat. Flaud. Foiliet.
"",OI¡I''CQ .e Vicomte de)- Foubert. Fouquet.
li v frâ Fourichon (l'amiral). Fournier (tlen^banii ,VclleU- (le marauis de). lf"¡nat
JC, Fr.n„i 7 u-|>iauiliai> ^ourmer (tlen^ault 5(u (le marquis de). Eraissinet.
paUly généi'al).
G r,vT- Galloni d'Istria. Gambetta.
1* , Gassèlin de Fresnay. GaLien Arnoult Gaudy, kaulUuer de Rumilly.
Gaulthier de Vaucenay, Gavardie (de), Gavirii.
Gayot. Gent. George (Emile). Gérard. GerGevelot. Gillon. (Paulin). Giraud (Al5S" Uih>" GireifiV/ïr yiîne^G?blet- Godet de la Riboullerie. Gouvion ^}~G^ (le marquis de).
Grandpierre.Grange.Grasset (de). Guiche Greppo.
(les marquis de la) Guînilrd. Guinot. Guiraud (de). Guiter ~mnard. Guinot. Guimud
if auiter. ; vTUinara. Gainot. Guiraud Il '~lter.
CadIam'Ile (Victor). Haussonville (le Ilèvre. 1-loussard. Iluliu. Hum34C 01, de Penan £ ter.
Jamme. Janzê (le J0.Uston. r' 0 amiral). Jocteur-Monrozier CïJ- • Jourda|neUX- Joinnile (le prince de) Jouin.Jordan.Journault. Jozon. Jhigné (le de)- Kéridec (de).
Kéridec (de).
La Bouillene (de). Laboulaye.
l ttp agne, La Gaze (Louis). Lacombe a etle (Oscar de). Lailize. Lafon de SKfcrt (Ale&? fagran-e (le baron A. de).
L~e ri le Lambert de Sainte-Croix.
ER'6F<IOV T amy" Lanel. Langlois. La £ lièr§ {de\ )• LTar^enta^-g (dç}. :(.¡¡¡. ltQche-
Aymon, (le marquis de). La Rochefoucauld vduc de Bisaccia). La Rochetiiulon (le marquis de).
La Roncière Le Noury (vice-amiral baron de).
Larrieu. Laserve. La S.icotière (de). Lassus (baron de). Laurenceau (baron), Laurent-i icnat. Lavergne (Léonce de). Leblond. Lebourgeois. L'Ebi'aly. Lebreton. Lecamus. Le Chatalain. Lefébure. Lefèvre (Henri). LefevrePontalis (Seine-et-Oise), Lefranc (Pierre). Lefranc (Victor). Le Gai La Salle. Legge (comte de). Lenoël (Emile). Lepère. Lepouze. Leroux (Aimé). LeRoyer. Lesperut (baron). Lespinasse. Lestourgie. Leurent. Levêque. Levert.
Lherminier. 'Limairac (de) (Tarn-et-Garonne).
Limayrac (Léopold de) (Lot.) Littre. Lorgeril (vicomte de). Lortal. Loustalot. Louvet. Loysel (général). Lucet. Luro. Lur-Satuces (marquis de). ,.,.., 4. J
- Magne. Magniezi Mahy (tte;. maïue (;U41LtJ de). Malens. MaleviUe (Léon de)., Malézieux.
Mallevergne. Marc - Durraisse. Marcère (de).
Marchand. Marck. Margaine. Marmier (duc de). Martel (Pas-de-Calais). Martell (Charoote).
Martenot. Martin (Charles). Martin (Henri).
Martin (d'Auray). Martin des Palheres (générai). Mathieu-Bodet (Charente). Max-Richard.
Mavaud. Mazerat. Meaux (vicomte de). Melun
(comte de). Mercier. Merveilleux du Vignaux.
Mestreau. MettetaL Michal-Ladichère. Michel.
Millaud. Monier. Monjaret de Kerjégu. Monnéraye (comte de la). Monnet. Monnot-Arbuleur. Montaignac (amiral de). Monteil. Montgolfier (de). Montlaur (le marquis de). - Montr eux. Moreau (Côte-d'Or). Moreau (Ferdinand).
Morin. Mornay (le marquis de). Mortemart (le marquis de). Morvan. Moulin. Murat (le comte Joachim). Murat-Sistrière.
Naquct. Nioclie. Noël-Parfait. Nouaillan (le comte de).
comte de). 0.
Ordinaire fils. Osmoy (d' ).
Pagès-Duport. - Pâlotte. Parent. Parigot.
Paris (Calvados). Paris (Pas-de-'Calais). Partz (le marquis (de). Pascal-Duprat. Patissier.
Felletan. Peltereau-Villeneuve. Pernolet. Perret. Peirier. Perrot. Petau. Peulvé. Peyramont (de). Peyrat. Philippoteaux. Piccon.
l'in. Pioger (de). Piou. Plichon. Plœuc(le marquis de). Pompéry (de). Pontoi-Pontcarré.
(le marquis de). Pory-Papy. Pothuau (l'amiral). Pourtalès (comte de). Pouyer-Querlier.
Pradié. Prax-Paris. - Pressensê (de). Puiberneau (de). fl- lA) A.. • f\rs. morrniic nfii
neau (de).
Quinet (Edgar). Quinsonas (le marquis de).
Rainneville (de). Rambures (de). Rameau.
Rampon (le comte). Rampont. Raoul-Duval.
Rathier. Raudot. Ravinei (de). Rémusat (Paul de). Renaud (Félix). Renaud (Basses-Pyrénées). Rességuier (le comte de). Riant. mcard. Ricot. Rincquesen (de). Riondel. lavaille. Rive (Francisque). Robert (le général).
Rodez-Bénavent (le vicomte de). Roger-Marvaise. Rolland (Charles) (Saône-et-Loire). Rotours (des). Rouher. Rousseau. Rouveure.
Roux (Honoré). - Roy de Louiay. Roys (marquis des). „. ru:
des).
Sacase. Saincthorent (de). Saintenac ( vicomte de). Saint-Malo (de). Saint-Victor (de).
Saisset (amiral). Saisy (Hervé de). Salvandy de)- Salvy. Sansas. Sarrette. Scherer. Scheurer-Kestner. Schœlcher. Sébert, Ségur (comte de). Seignobos. Serph (Gusman). Sers (marquis de). Silva. Simiot. Simon (Jules). Soubeyran (de). Soury-Lavergne. ttaplande (de).
Sugny (de).
Taberlet. Tailhand. Taillefert. Tamisier.
Tardieu. Target. Tarteron (de). Tassm. Temple (général du). Testelin. Théry. Thomas (docteur). Thurel. Tiersot. Tillancouit (de). Tirard. Tocqueville (comte de). Tolain. Tréveneuc (de) (Côtes-du-Nord). Tréveneuc (vicomte de) (Finistère). Tribert. Turquet.
Vacherot. Yalady (de). Valfons (marqui.s de)
Valon ( de), Vandier, Varrov. Vast- Vimeux(ba ron). Vaulchief (de). Vautrain. Yentavon (de) Vente. Vidal. Viennet. V ilfe u. Villain. Vimal-Dessaignes. Vingtain. ViOX Vitalis. Voisin,
S1 Waddingtoril Wallon. Warnier (Alger). Warnier (Marae). Wartelle de Retz. Wilson.
N'ONT PAS PRIS TAUT AU VOTE Comme absents pour le service de la commission relative à l'enquête sur le matériel de guerre : MM. Bastard (le comte de). Toupet des Vi.
gnes. *
M'ONT PAS PRIS PART AU VOTE : MM. Abbadie de Barrau (le comte d'). Aboville (d'). Aclocque. Allemand. Auxais (d').
Babiu-Ghevaye, Bar
Beauvilié (de). Belcastel (de). Bernard (Martin). ; Besson. Bocher. Bonnet. Boullier de BrancheBroglie (duc de). Brun (Lucien).. Caillaux. Car- j quet. Carron (Emile). - Chabrol (de). Chabron (général de). Changarnier (général). Chaper., Chareton (général). Cissey (général de).
Cordier. Courbet-Roulard. Daguenet. Daron. Daru (comte). 'Decazes (baron). Decazes (duc). Delpit. Denfert (colonel). Depeyre. Doré-Graslin. Douhet (comte de).
Duclerc. Dufaure (Jules). Dumon. ErnollL Flaghac (le baron de). Fleuriot (de). Flotard.
Fontaine (de). Fourtou (de). Fresneau. Gaslonde. Germonière (de la). Ginoux de Fermon (le comte). Godin. Gouin. Goulard (de). Gou-
londe. Germonière (de la). Ginoux de rermon (le comte). Godin. Gouin. Goulard (de). Gouvello (de). Grammont (le marquis de). Grévy (Albert). Grévy (Jules). Grivart. Guillemaut (le général). Harcourt (le comte dl). Earcourt (le duc d'). Hespel (le comte d'). Joubert. Jouvenel (le baron de). Juigné (ie comte de). Jullien. Kergorlay (le comte). Kerminguy (levicomte de). Labassetière (de). Labitte. La Borderie (de).
Lacretelle (Henri de). Lallié. Lanfrey. Laprade (de). Larcy (baron de). LeRochejaquelein (marquis de). La Rochette (de). Laurier. Lebas.
Lefèvre-Pontalis (Eure-et-Loir). Legrand (Arthur). Le Lasseux._ Lestapis. Limpeiraai. Ma-
thur). Le Lasseux. Lestapis. Limperani. Magnin. Malartre. Mathieu (Saône-et-Loire). Mathieu de la Redorte (comte). Maurice. Mazeau.
Mazure (le général). Méline. Mérode(de). Nétien.
Passy. Pellissier (général). Picard (Ernest).
Prétavoine. Princeteau. Reymond. Roger du Nord (le comte). Roquemaurel-Saint-Ccrnm (le colonel de). Roussei. Rouvier. Saint-Germain (de). Saint-Marc Girardin. SaintPierre (de) (Calvados). Saint-Pierre (Louis de) (Manche). Savary. Say (Léon). Simon (Fidèle). Talhouët (marquis de). Talion. Teisserenc de Bort. Thiers. Tréville (comte de). V^etillart. Yinols (baron de). Vitet. Vogué (marquis de). Witt (Cornélis de). WolowskL
quis de). Witt (Cornélis de). wolowski.
i ABSENTS PAR CONGÉS : T' l MM. Allenou. Aurelle de Paiadines (le général'd'). Benoit (Meuse). Béthune (le comte de).
Bidard. Bouisson. Bourgeois. , Bozérian.
Buée. Chanzy (général). Corcelle (de). Ducoux. Ducrot (général). Dufournel. Ferry (Jules). Fouler de Relinghe. Glas. GontautBiron (le vicomte dé). Jaubert (le comte). Jordan. Jouvencel (de). Lasteyrie (J. de). Le Imo (général). Lignier. Maleville (marquis de). Mangini. Maure. Méplain. Morel (Jules). Pajot.
Robert (Léon). Robert de Massy. Bolland (Lot).
Rollin. Salneuve. Savoye. Soye. Vinay.
1 M. Charles Bernard (Ain) porté comme absent dans le scrutin sur la proposition de M. Savary déclare qu'il a voté contre.
J ■ - ; —■*
Ordre du jour du jeudi 20 février.
A deux heures, w SÉANCE PUBLIQUE.
Scrutin pour la nomination de trois ques- teurs de l'Assemblée^ Suite de la ire délibération sur le projet de loi présenté par la commission des services administratifs relatif à la réunion du service des forêts au ministère de l'agriculture et du commerce. (1446. — M. le vicomte de Bonald, rapporteur. )
Ire délibération sur : 1° la proposition de M.
E. Talion et plusieurs de ses collègues, relative à l'exercice du droit de pétitions; 2J les propositions de M. Paris et de M. le général Robert, relatives à une modification de l'article 96 du règlement (602-846-785-794-1092. — M. Talion, rapporteur.)
M. Talion, rapporteur.) 3° délibération sur : 1° le projet de loi sur les commissions administratives des établissements de bienfaisance; 2° la proposition da !
MM. Dubois, Claude (Meurthe) et plusieurs de leurs collègues, sur l'organisation des commissions- administratives des hospices et hôpitaux
civils ; 30 la proposition de MM. Dubois, Grandpierre et plusieurs de leurs collègues, sur l orfjaiiîgiV-ioy, dgjf commissions ôdiuiiu^U'alivei
des bureaux de bienfaisance. (393-184-239238-265-906. — M. le comte de Melun, rapporteur.) iro délibération sur le projet de loi tendant à supprimer un titre de président de chambre dans diverses cours d'appel. (1394. — M. Merveilleux du Vignaux, rapporteur.) Discussion sur la prise en considération de la propositiqn de loi de M. Delsol, ayant pour objet de modifier les droits dg l'époux survivant sur la succession de son conjoint prédécédé.
[1158-1218. —M. Delsol, rapporteur.) Discussion du projet de loi pour la formation de trois nouveaux cantons de justice de paix dans le département de Meurthe-et-Meselle.
{1201-1336. — Urgence déclarée. — M. Courbet-Poulard, rapporteur.) 4
Discussion sur la prise en considération de !a proposition de loi de M. Schcelcher et plusieurs de ses collègues, ayant pour objet l'abolition de la peine de mort. (767-907. — M. Ferdinand Boyer, rapporteur.) lre délibération sur la proposition de MM.
Naquet, Bourgeois et plusieurs de leurs collègues, tendant à ce qu'il soit non-wné dans l'Assemblée nationale une commission de quinze membres pour étudier la révision générale de la législation de Fan XI, en ce qui concerne l'enseignement et l'exercice de la médecine et de la pharmacie. (884-995-1.249. — M. de Salvandy, rapporteur.) Discussion sur la prise en considération de la proposition de MM. Labélonye et Journault, relative à la répartition de l'impôt mobilier (638-1189. — M. Francisque Rive, rapporteur.)
Discussion sur la prise en considération de la proposition de MM. Roussel, Jozon et Desjardins, ayant pour objet la révision de la loi du 30 juin 1838 sur les aliénés. (1348-1469. —
M. le comte de Rességuier, rapporteur.) Discussion sur la prise en considération de la proposition de MM. Raoul Duval, Duchatel, Johnston, Anisson-Duperon sur les établissements de prêts sur nantissement au mont depiété (1191-1536.—M. Louis Grivart, rapport.) 1" délibération sur la proposition de MM.
Bottieau, Adnét et plusieurs de leurs collègues, relative aux annonces judiciaires et légales.
[433-521-1255. — M. C. Girerd, rapporteur.) lre délibération sur la proposition de loi d < MM. le duc de Broglie, Paul Bethmont et Léon Say sur la formation des listes électorales municipales. (128-166-416. - M. Desjardins, rapporteur.)
Discussion sur la prise en considération de la proposition de M. Ducuing prescrivant les mesures nécessaires pour arrêter les ravages causés par les insectes nuisibles à l'agriculture.
(867-1154.—M. Gusman Serph, rapporteur.) 26 délibération sur : 1° la proposition de loi de MM. Destremx, Seignobos, le comte Rampon, le duc d'Harcourt, tendant à abroger le décret du 28 octobre 1870, et à modifier les récompenses nationales ; et 2° sur la proposition de M.
Huon de Penanster, ayant pour objet l'abrogation du décret du 28 octobre 1870 sur l'ordre de la Légion d'honneur (454-520-731-7641200). — M. le général Mazure, rapporteur.)
Discussion sur la prise en considération de la proposition de MM. Francisque Rive, Christophle et Mercier, relative aux privilèges des fournisseurs.et ouvriers employés à l'execution des travaux publics. (1401-1563. — M. Adnet, rapporteur.), Discussion sur la prise en considération de la proposition de M. Le Royer et plusieurs de ses collègues, relative à la création d'une faculté de médecine et d'une école supérieure de pharmacie à Lyon. (653-1153. — M. F. Rive, rapporteur.) Discussion sur la prise en considération de !a proposition de M. Foarcand et plusieurs de
ses collègues, relative à la création d'une faculté de médecine et de pharmacie à Bordeaux.
(1103-1174. — M. Ch. Rolland, rapporteur.) Discussion sur la prise en considération de la proposition de M. Gatien-Arnoult et plusieurs de ses collègues, relative à la création d'une faculté de médecine à Toulouse (1208 4299). — M. Levêque, rapporteur.) Discussion sur la prise en considération ae la proposition de M. Lallié et plusieurs de ses collègues, relative à la création d'une faculté de médecine à Nantes (1330-140*. — M. Alfred Dunont. rapporteur.)
,¿, —.rir - - - - -- Discussion sur la prise en considération de la proposition de M. Vente et plusieurs de ses collègues, relative à la création d'une faculté de médecine à Lille (1347-1403). — M. Alfred Dupont, rapporteur.) Discussion du projet de loi ayant pour objet la reconstruction de la colonne de la place Vendôme, et la réparation du monument consacré à la mémoire de Louis XVI. (248-291.
(Urgence déclarée.) — M. Ernoul, rapporteur.)
Les séries de billets à distribuer aujourd'hui pour la séance q,ui suivra celle du 20 février comprendront : Tribunes du 1er rang : Depuis M. Besnard jusques et y compris M. Bozérïan.
Tribunes du 2e rang : Depuis M. de Valady jusques et y compris M. Arago.
Convocations du jeudi 20 février.
Commission relative à l'examen des actes du Gouvernement de la défense nationale, à midi et demi. — Commission. n° 3.
Sous-commission de l'habillement et du campement, à neuf heures et demie. — Commission no 15.
Commission relative à l'examen du projet de loi sur les contributions indirectes, à midi.
— Commission no 6.
Commission relative aux tissus de laine et autres produits de même nature (Proposition de M. E. Flotard.), à une heure un quart. — Local du 2e bureau.
lro sous-commission du budget (exercice 1873, finances), à une heure. — Commission no 18.
Annexe n° 1609.
(Séance du 11 février 1873.) RAPPORT fait au nom de la commission du budget chargée d'examiner le projet de loi ayant pour objet l'améMoration de l'ordinaire des corps de troupes do la marine stationnés en France, paq Ancel, membre de l'Assemblée nationale.
Messieurs, vous avez renvoyé à votre commission du budget de 1873, un projet de loi qui vous a été présenté par le Gouvernement et qui a pour objet d'allouer au ministère de la marine et des colonies un crédit de 200,000 francs, en addition aux prévisions du chapitre 5 du budget de 1873, pour permettre d'améliorer l'ordinaire des corps de troupes de la marine stationnés en France.
A la fin de 1 année dermere, prenant en considération l'accroissement du prix des vivres, vous avez' accordé au département de la guerre un supplément de crédit destiné à augmenter la solde du soldat, de 5 centimes par jour. La demande qui vous est soumise aujourd'hui n'a d'autre but que d'étendre aux militaires des corps de troupes de la marine stationnés en France, la disposition votée en faveur des troupes de l'armée de terre.
Vous savez en effet, messieurs, qu'aux teumes du décret du 31 août 1854, les lois, instruetins, etc.; pelatives aux troupes de larmée de terre sont en principe, applicables aux militaires de tous grades de l'infanterie de la marine. Rien ne paraît donc s'opposer à ce qu'une demande au~,i légitime soit accueille.
Le supplément de 5 centimes par Jniet, d sur l'effeectif réglementaire tenu au (; Jl1/l1'ine detroupes d'infanterie et d'artillerie narine ieo vaut statioBner en France en 1873, «pjrjf éjtç terait qu'une dépense de 197,QOO i*' » sumé devant s'élever à 10,800 ~~S'a~ est bien difficile d'apprécier une ann^ l'av»8 la les circonstances qui jpourront venl* répartition des troupes entre la Fran. et les wj* lonies.
La différence de 3,000 fr. qui1e«jf t '«otre '* somme de 2W,000 fr. dernan(tec Ct è Luirait » somme de 200,000 fr. demandée et ce» résulta'» du chiffre dé l'effectif, 197,000 &vF l'imprévu. Cette, somme de 20,000 1. ne se^18 donc pas exagérée. a J'bOIJI1C~ > En conséquence, votre commission „ a,ûUVer t de vons proposer à l'unanimité d'app rouverle projet de loi dont il s'agit.
PROJET DE LOI d .^0 Art. 1er. Il est ouvert au ministère 1'8 en aMI' et des colonies un crédit de 209,0Wj • > tion aux prévisions du chapitre v (* 1 gS de * marine) du budget de l'exercice # Art. 2.. Il sera pourvu à cette ddtJpef Judit eJer des ressources affectées au budget. 8~ r, cice.
Annexe DO 161* (Séance du 15 février 1°' ■' j0i$ PROJET DE LOI tendant a proro,, .-or la 101 16 septembre 1871, relative a 101k .entê C conseil général de la Seine, P aise, M. Thiers, Président de la Républi'I.
et par M. de Goulard, ministre de i EXPOSÉ DES MOTIFS. 1 loi d,a s aiti Messieurs, lors de la discussion ]a ]oi dj ta août 1871 relative à l'organisation^ 'rec^j butions des conseils généraux, n a)pvajent T%t que des dispositi.ons particulières delval, elit le département de la Seine, et le voi,il t prit l'engagement de présenter un p,r0jet d®M spécial. ée Je iiisee Cette loi spéciale a été, en efret, 10 tembre 1871 ; mais comme le te®Lj nalqO, pour étudier toutes les questions 1 t de chent à l'organisation du depa:r.
Seine, on se borna à remettre Pr0 vigueur les lois précédemment ex!.
à-dire à décider que le conseil Hrai se 6f|[0 da poserait des 80 membres du conseil muBjcipal Paris et de 8 membres élus dans fa, raux des arrondissements do Saini- Q6DÎS e, Sceaux. , i est t11 ail Le caractère provisoire de la ,,,:nfliicat'â
Le caractère provisoire de * W'pÜcat¡¡JJj par l'article 1", qui en limite laPi ,,,,ITn}ieatlâ 31 décembre 1872.. encore 5 ¡ri' L'Assemblée nationale n'ayant paSt elle est';'e, tué sur les diverses propositions 0jj0 est;,dsie relativement à l'organisation ad"I'de notamment à l'égard des IL il Saint-Denis et de Sceaux, le G°uV® ieIît v -est pas aujourd'hui en mesure de pr -oSer définitive. Il est donc gejiia e9 définitive. Il est donc indispensahi ^, v rl0ur ? «a* laisser le service départemental eg souffrance, de proroger le délai ii-*t! ir ja 1° 16 septembre 1871. ;(t8 SUIt.
Tel est l'objet du projet dont le te sul -PROJET DE LOI }0i pij.
Article unique. Les dispositions c à \'gn. soire du 16 septembre 1871, r b,91 oD' sation et aux attributions du eot • , ait e t~ département de la Seine, contins servées jusqu'à ce qu'une loi c9n;tive deinna't<3 tée par l'Assemblée nationale.
Annexe n* IL 'au," (Séance du 11 février '18^ PROPOSITION DE LOI tendant peuple espagnol d'avoir oiitr«|' c3 fles(;Iava"o tu pal de l'esclavage dans ses colonies, P „ié Pa f Hervé de Saisy et pory-Papy,
l'Assemblée nationale. e )1)' Messieurs, considérant que#l rV<îDai?oe,' L P dans la plénitudo je s® dépendance, prépare son initl ,, dépendance, prépare l'affranchit», •c«PflieDt esclaves ; ..coo~t~" Considérant d'autre part, qn en jîJjc son territoire le grand principe de 11, liberl~~ pu, maine, elle accroît sa grançleur oraie e sa prospérité par le triomphe "J* - lr0jt; 5^.4 L'Assemblée nationale,, s'inspuj.ai1at 4f,enl lir L'Assemblée Hationale, s~sP~ de9 .9 ~;, ments d'amitié et de voisinage LIUI iles cla
deux nations, félicite le peuple {leoagii0LjaV?|, entrepris I'oeuvre do l'a olttl( -) Il lie entrepris l'œuvre do l'abolition UIie dans ses colonies et s'associe P1
sympathique à cet acte de j
Annexe n* 4688.
Il,,,! (Béance du 3 février 1873.) <Mto fait au nom de la commission d'enflR tr::J.~ur les chemins de fer et autres voies (,R trnnon^i5 sur diverses pétitions relatives à de tran. sur diverses pétitions revives a d'une ligne directe de Calais à 'SeIllblé e, Par M, Cézanne, membre de l'A31, ,e in. ationale.
Messieurs l
Cêede 8. commission que vous a-,,ez charMnéral rrocéder à une enquête sur le régime [Nrai rSacA.. mins de fer a reçu, dès le début s®s travi ttibre 1o•?lUx., une demande adressée, le 30 déIb¡SSion' , a M. Raudot, président de la com^k.iou na,î hi, Gustave Delahante, tant en son N <jn'V,; ?0m ^e ses associés, MM. Donon et tlrecfe de, Cet relative à la concession d'une ligne recte duoe n palais à MjivspMIo d une ligne lin !.. e , nIais a M:l1'"-p¡o11,,,
,. Un Marseille.
i^ueranw noînb,a re de pétitions particulières ou ^ration assemblées municipales et dépar» (ÇlQefitalpc „ la demande de M. Delai ont *f!?Puyant la demande de M. Delah c<Wïimia»- Pressées ou communiquées ô votre commisssion ou même lui ont été renvoyées bleau cssenlblée nationale. On en trouvera le taL'comme e A au présent rapport.
L'importance de de la concession demandée, les concession demandea, les s qui s'y rattachent, les discusI dont eii1- a ete lobjet dans la presse, cammandaient ; a votre commission de soumettre la » 2?estion H, chemin de fer direct de Calais à ilte aunp. i Phi,ir> ju
"al;;¡W (tu chemin de fer direct de Calais à 'iltft i étude approfondie.
A-ti mom Au moment oÜ M, Delahante adressait à votre commission. i demande mentionnée ci-dessus, les premières de I'avlrit-pro j et n'étaient de l'avant-projet n'étaient v termin: ,e? pièces de cet avant-projet pu êlre remises à votre commission p.ar le S'être doS ravaux publics que trèï-récemje .présent rap" port n'a p~u vatet c'pffPourquoi le .présent rapport n'a pu Votl' e presente plus tôt.
inUtile e COUlmigsion a d'ailleurs pensé qu'il était er un rapport spécial à chacune h!8 P(HiiiRn P,ressées à l'Assemblée nationale pour le meme ohjet, lesod. de ces pétitions deJv ^t natn,neQt suivre celui de la demande cWe suivre celui de la demande
La na yse de la demande en concession.
!r® des ^"de en concession adressée au minisi\Ux publics est datée du 21 novem? a été complétée par une seconde lettre au miuîsu-e, en date du lé décembre, pa-r ri 'eUre décembre à M. Raudot, président comtri..lSSl0n' -Par diverses notes remises à l k1 .Ca*ïitniiel?1?11 ou livrées à la publicité, et enlin Mr les eXplications verbales fournies à la comsion Par M. Delahant,e.
I!¡ttTlif;'es ?es documents, on peut résumer de la 1lere suiv,,,,té' los (lircks des demmdeurs *: ar'ièrp c„!vaFlte les dires des demandeurs : 1° Les f.v,?>rn'ns de fer actuels sont insuffisants, , ^°ur ans la direction du nord au midi ; «,-i r>n!CUrrence seule peut améliorer cette amc-liorer c~ette
ot?u.io peut auiciiurer WLL6 te San une Vl"ne directe de Calais à Marseille, ~()\ir rS~\ da l"Angleterre en Orient sera perdu pour la Iralice et acquis à l'Allemagne.
4° La concession 011 n exiS° ru garantie d'intérêt ni subvemi n exige ni garant.ie d'mt~rêt to ventton; le capital sera en majeure partie f>Pa'niraT,^er- Les intérêts de l'Etat et des » (;onh,^?Xlsta,lt63 ne seront pas attaqués; yeur tratl5 actuelles verront même augmentr lie; h.^onoSeile compagnie réalisera une notayarseiiu de temris sur le parcours de Calais offrira au pulJlic, sou~ le rapdB la au Public sous le rapdu confort et de, la sécurité des perfection-
S à do i ces propositions pourrait donner fc^asïll UnVeiopperaent8i mais, sans en^- détail de toutes les études auxqueldes la commission s'est livrée, il suffira de SSt I» sur chnP ,paux arguments qui ont préiQ. l'èsSur -?hacun de ces points et -qui ont motivé ~o~ n que la commission croit devoir souettre a la sanction de l'Assemblée nationale.
J.f. - De l'insuffisance des chemins de fer :' existants.
t~; ~~1~ sur les chemins de fer Présente fc* degSf hS«1, dlflcrents et qu'il importe de sidérer cso. (î ment : d une Part'les crises excft ^tl<Jri,1elles [oi d'une part, les crises exPar cxcml)le- que celle de part, ie service normal.
C'est UUo l, assez répandue, mais qu'il se.
Wn ^anKert«iir * d entretemr, et que tout esprit d" « DpM' ,dolt s attacher à combattre, trjhfwPPr^sion absolue des crises trtl\hJJ)O\\, es 1 Baar r la multiplication des voies de
Qu'il s'agisse d'une compagnie, d'une administration publique ou do l'universalité des citoyens d'un pays, leur capacité de travail et de production fit ei équilibre forcé avec les normales, habituelles, auxquelles elle doit satisfaire.
Ni la compagnie, ni l'Etat, ni la nation, ne sont assez riches pour tenir en magasin sans emploi pendant plusieurs années des moyens da^^ ou instruments de travait, permettant de faire face tout à coup à des exigences exceptionnelles, sans proportion avec l'état ordinaire, impossibles à prévoir, en un mot, à une crise. nntlfiT1 au11 - -4-1 nation nu-
L'immobilisation ae capital qu'une nation aurait à faire pour se mettre absolument a l'ahri de toute crise commerciaïe, si violante qiae puisse être, serait plus désastreuse que la crise elle même. que la crtse En ce qui concerne la crise de 1871, ses causes sont trop visibles, La guerre a suspendu pendant plusieurs mois la circulation commerciale et créé des transports spéciaux ; de grandes masses d'hommes et de choses ont été violemment déplacées; les voies et les véhicules ont été coupés, brisés, confisqués. Et tout a coup, La paix rouvrant Les écluses, un irrésistihle courant test produit, H fallait, avoo des instruments non en- _a__- ~1,n~n..,. "1.,,,, n. ~a nlace.
core réparès, remetlro l,;lHtq Uv ,",UVvV - -- vider les réservoirs où la marchandise saccumulait depuis plusieurs mois et remplir les magasins ôpuiisé La é crise ètait inévitable : elle a été proportionnée à, la grandeur eM^Ms l'ont fait naitre ; .elle a &1?vi en France, en Suisse, en Belgique; en. Allemigne, en Angleterre, et, dans presque tous les parlements de 1'l~,'urope COOlme dans l'Assemblée nationale de France, ont retenti les plaintes du commerce motivées par de cruelles souff Il faut encore remarquer que la circulation des - -- t. nf")..
iL iatir enuoi-u i-- -- --- marchandises ne dépend pas des soules compa- gnies (le chemin de fet'. 1 r al'riva, rance, insuffi- lorsqu'une récolte abondante en France, insuffisante en Angleterre, détermine un mouvement d'exportation, que la cirrtiiation est entravée et le cas s'e,.rt présenté récemment sur certaines lignes, - par suite' de l'irsÜfll'sa~re, do la voie maritime .ce n'est pas le w,i.gon ou la gare, c'est le navire ou la port qui fait défaut. Dans d'autres circonstances, le manque de cavalerie Pour le ---_,_n~n n,.Mn'It> r.hP.1nin do fer. En ce mo-
camionnage arrêter le cnemm uu lui - ---ment elleore, la pénurie de houille est un embarras permanent pour l'industrie des transports.
Il y aurait donc une grande injustice a rendre les administrations de chemins de fer - qu'elles soient grandes ou petites,qu'elles soient entre los mains rfp l'Etat ou des compagnies - seiues ius ensables des difficultés résultant d'une. crise cxciptionnelle; il serait tout aussi injuste de demander à la compagnie des fiacres de Paris d'en-- - -- _&..t.:",t -. un 1"\tU'nn..
U. lU. \/ULuln"'bu,,- --tretenir toute l'année un matériel et un personnel suffisants pour satisfaire aux besoins exceptionnels du jour de l'an; autant vaudrait demander à la viHe de Paris elle-même de régler la largeurg de, ses riteg, non pas sur l3. Circulation courante, m3.ig en vue des foules qtii se mettent en mouvement aux jours démotion natio- nale.
._i_ j» *R4-A 1/tc r*rïcocï nmnrement dites
nale.
si, laissant de côté les crises proprement dites, qui fournissent il la polémiqua une abondante matière pour leg ainpliricallions* passionnées, sans offrir Ce pon4p.at de raisons sui,iis4-ment déter- minantès, on examine l'état normal des chemins mins français est obligé de nombreuses et prochaines améliorations.
chaines On y remarque tout d'abord un grand nombre de lacunes, c'ost-àrflil'e de régions non desservies, et, en outre, certaines ré«ions desservies incom- plètement; malS ce qui fi'apI1e surtout dans cet 1*.-~.,ri~19% pqt concentrée
pletement il 1I1(U';> - ,-- -- -- examen, c'est que insuffisance est concentree sur certains points qui forment dans l'ensemble du réseau des passages étroits ou défiles, sujets a encombrement et dont l'obstruction so fait sentir au loin sur toutes les lignes attluentes. La crise de 1871 a présenté à ce sujet plus d'un enseignement utile; elle a révélé quelques-uns de ces points particulièrement faibles.
|KSoiîfà'Cc« point e de vuo la ligne actuelle de Calais à Marseille.
- 1. _:"'-,.,
Réseau du Nord. - Il y a, de Calais à Amiens, deux lignes distinctes, l'tine par Boulogne, l'autre par Arras. La circulation sur chacune de ces deux ligues ne dépasse pas, par année, une recette kilométrique brute de 62,000 fr, .ponr la ligne d'Arras qui dessert le bassin houiller francobelge, et de 43,000 fr. pour la ligne de Boulogne qui est exclusivement affectée au trafic de La lais à Paris, Ces chifires témoignent que, sur cette, section, le besoin d'une troisième ligne ne sa fait pas sen-
tir puisqu'une seule ligne pourrait à la rigueurrecevoir la circulation qui se partage actuellement entre les'deux-branches. Les embarras qui se sont produits de ce côté ont eu pour cause immédiate la défeotuosité des gares de Boulogne, Calais, Dunkerque, Amiens. Ce,sont la das rnconvénients locaux qu'on peut amèliorer sans se lan.
cer dans la dépense considérable d une troisième ligne, surtout dans un marnent où la France doit pourvoir à tant de depenses urgentes. Cette inutilité d'une troisième ligne dans ces régions est constatée en ces termes par le conseil gênerai du Pas-de-Calais: .,. , .- "Il -nin-q a. ".--- ..1.-.-,..1,').{'J¡, 0'1 mnin~
Pas-de-Calais : «( La ntesité de la ligne demandée, au moins en ce qui concerne le département, n'apparait pas à la commission. Sur tout son jmrcûurs dans le Pas-de-Calais, cette ligne sw-ait parallèle à celles existantes et ne rendrait pas de services a nos populations. La commission n'est pas dis de prendre cette demande en considération. n (.Compte rendu du conseil général extrait du Courrier du Pas-de-Calais, 9 mars 1872.) D'Amiens à Creil, la recette kilométrique annuelle s'élève à 122.200 fr. ," De Creil à Saint-Denis la recette s'élève a
nuelle s'élève à 122.200 fr.
De Creil à Saint-Denis la recette s'élève a 135,500 fr.
Mais sur cette seconde section, le courant se partage entre deux lignes, l'une par Pontoise.
L'autre par Chantilly.
l' Ainsi, d'Amiens à Paris, ce réseau du Nord se présente avec une circulation beaucoup pLu:'. :letive que de Calais a Amiens; et c'est une se- ment pour sütisfaire à cette activité qu une seconde ligne, demandée depuis longtemps par la compagnie du Nord entre Paris et Amiens, lui a été concédée (Loi du 15 juin 1872.). »
, -L ,.t.-"f-6-.n. rN,a Il'nnA.
été concédée (LOl au 10 juin loi ').
On est do.nc conduit à admettre que, dune part, la circulation étant peu active de Calais à .Amiens et, d'autre part, une' route nouvelle venant d'être décrétée. entre Ai-gieh-R et Paris, il n'y pas urgence il dÔpenser des centaines de millions pour la construction d'une troisième ligne de Calais il Pari2~.
A Paris même, le réseau du Nord offre un de ces points faibles E;ignalé-, ci-de4,6us : la gare de _,. - __,,_ f.11 -
ces points faibles signalés - -- tl-1- ,La Chapello C5t insuffisànle; elle s'encombre, ra- cilement et l'encombrement, se propageant de proche en proche, paralyse le réseau tout entier.
Reporter les ateHers hors de Paris aHn de livrer aux marchadises l'espace qu'ils occupent, établir en dehors à-es fortifications une plii.ssanto gare de triage et de transbordement afin de débarrasser la. gare de La Chapelle de l'encombre- ment du transit; relier plus commodément loq, lignes extérieures avec, le chemin de fer de cein- - - n.:~ "I~. ""intl1rp. exira 1HU';'
ture, envelopper Paris d'une ceinture LWOP .- ros, telles sont les principales mesures toutes lecales et relativement peu dispondieuses qui augmenteront considérablement la capacité de traiiï.
port du réseau du Nord et, l'on peut d-ire,.de tout le réseau français pour. lequel Paris est un lieu de passage obligé et trop sujet il encombrement Le commerce parisien est surtout intéressé à cet mesures, car, dans les moments difficil-es, les gares de Paris sont en ie obstrut-es par une
circulation étrangere à Paris lUUU"-..
L'exécution de ces mesures est subordonnée à l'approbation de l'autorité militaire ; elles entrai- nent en eflBt l'ouverture de nouvelles brèches dans les fortifications ; mais le si~,,e, de Paris a démontré qu'une ouverture de p~u~ ou de moin,,z dans la ligne des remparts importe peu, tandis que la facilité (le, manœuvre dans les gares de chemins de fer est un intérêt militaire, de preimerordre.
---- --- 1- «tf,-.~--- 1.
mier ordre.
Réseau de Paris à la Méditerranée. - \'rO~vOBs il quelles observations peut donner lieu le èhemin fer de Lyon à Marseille. La gare de Bercy parait être en état de suffire aux eXigences du trafic normal : les difficultés qui s'y sont produites en 1871 tenaient au défaut de camionnage p us qu ,a , la gare elle-même. Cette situation farorab e cst due principalement à la création recente d'une immense gare extra murot à. VilleueuveSt-Georges, - ~-~~ct.np~<TM n Saint-Germain-
St-Georges, De Villeneuve-St-Georçes à Saint-Germaindu-Montr-d'Or la circulation se partage entre la Bourgogne et le Bourbonnais.
La recette kilométrique atteint (1869) : Par la Bourgogne. 139.300 fr.
Par le Bourbonnais. 40.300 fr.
Ce. chiffres sont considérables, cependant ils sont loin d approcher de la m des rails, Deux observations suffisent pour justi- lier cette. assertion. De.Saint-Germain-du-Mond'Or, où les deux lignes de la Hourgogllo et du Bourbonnais se réunissent, jusqu'à Lyon il vl qu'un tronc commun; il est clair qu'aucune aos deux branches n'est surchargée puisqu'un tronc
commun sumt à les alimenter toutes deux. Mais Il y a une preuve plus décisive : ce tronc cômmun doit suffire non-seulement an double courant de la Bourgogne et du Bourbonnais, mais encore au courant très-considérable qui, de Lyon se dirige vers Besançon et Mulhouse et que la compagnie fait passer par Saint Germain, Maçon, Dole, etc., parce que le profil de cette ligne est plus favorable que celui de la ligne di- recte de Lyon, Bourg, Polisrnv. etc.
Un voit donc que, sans faire l'énorme dépense d'une troisième ligne de Paris à Lyon, on peut soulager considérablement cette partie du réseau : i- en dédoublant le tronc conmun de Saint-Germain aLyon; 2» en rejetant sur la ligne de Bourg la circulation do Lvnn on Aie
de Bourg la circulation de Lyon en Alsace, qui "St actuellement dirigée par la ligne do Màcon Lyon est, comme Paris, un point obligé et difficile, un détroit sujet à encombrement. Il est probable qu avant peu de grands efforts devront être faits sur ce - point, qui sera certainement objet de l'attention vigilante du ministre des travaux publics.
Au midi de Lyon, la situation est loin d'être aussi favorable que du côté du nord : et l'on peut dire que, sur la route de Lyon à Marseille, la circulation, représentée par une recette kilométrique de lb3,000 fr., n'est pas suffisamment assurée. Cette, insuffisance se révèle par la fréquence des encombrements dans les gares de cette région, et particuiièrement à Marseille, Nîmes, Montpellier, Cette, etc.
Dès que les crises deviennent fréquentes, ce ne sont plus des crises, mais des événements périodiques qu'une administration doit prévoir et quelle peut conjurer. Or, les crises se reproduisent chaque année dans le Languedoc et l'on peut mieux aflirmer que depuis deux ans la crise n'y a pas cessé.
C'est un caractère général de toutes les lignes qui transportent principalement des produits agricoles, d'être soumises à des intermittences violente3 parce que leur trafic dépend de la récolte et des saisons. Telle année, toutes les flottes de la Méditerranée ne suffisent pas à verser à Marseille les blés attendus de la mer Noire; tannée suivante, ce commerce est mort. Pendant plusieurs mois, le vin voyage peu; aux approches
plusieurs mois, ia vin voyage peu; aux approches des vendanges, on s'aperçoit tout à coup qu'il faut vider les caves pour recevoir la récolte nouvelle, et Jes gares sont inondées. Ces deux courants, le blé de la Méditerranée et le vin du Languedoc se rencontrent d'ordinaire dans la même saison; la compagnie qui a la responsabilité de cet immense service est alors débordée et la route unique qui, de Tarascon à Lyon, doit couler ce double courant act AKxfM.x.
la route unique qui, de Tarascon à Lyon, doit écouler ce double courant, est obstruée.
Un coup d œil sur la carte explique aussitôt cette insuffisance. Il n'y a qu'une @ ligne dans la vallée du Rhône; aucune ligne n'est terminée dans le vaste quadrilatère qui s'étend de l'Isère à la Méditerranée et du Rhône aux Alpes. Tandis quel l'Italie a poussé vers la frontière française huit embranchements distincts (1), la France n'a construit vers la frontière des Alpes que deux lignes, l'une par le Mont-Cenis et l'autre par ln
lignes l'une par le Mont-Cenis et l'autre par la Corniche.
Une seule ligne, de Tarascon à Lyon, doit aulourd'hui suffira aux relations de Marseille avec la France presque entière, avec l'Angleterre la Befgique, la Suisse, l'Allemagne, le nord du Piémont, et cette ligne elle-même n'est pas exclusivement consacrée au commerce de Marseille puisqu'elle est occupée en partie par le trafic du Languedoc.
Cette situation réclamé impérieusement une prompte amélioration dont on peut, sans crainte Q erreur, esquisser les traits principaux de la manière suivante : 1° Agrandir considérablement les gares de Montpellier, Nimes, et, en général, les installations de la ligne de Tarascon à Cette, l'une des plus anciennes de France, et qui n'a pas été tenue en rapport avec la développement de la région qu'elle dessert.
2* Cronstruire de Nîmes à Mn, sur la rive droite du Rhône, une ligne en double voie, à larges courbes et a pentes faibles, eu un mot, une ligne de premier ordre indépendante de celle déjà concédée de Nîmes au Pouzin par Alais et capable de débarrasser entièrement la rive gauehe de tout le trafLC du Languedoc. Lorsque cette ligne achevée viendra s'ajouter aux deux lignes déjà existantes de Tarascon à Lyon et d'Alais à Brioude, ainsi qu'à Ifc. ligne que la compagnie du Midi construit actuellement de Béziers a Mont-
(1) Ces embranchements ont pour terminus Vintimille, Coni, Saluces, Pignerol, Bardonnèche, Cirié. Rivarolo. Ivr~éa,, t
pelher vers la nord, il y aura deux lignes indépendantes de Lyon à la mer, et trois lignes inn de Paris à la Méditerranée.
J Reprendre, en la modifiant conformément aux circonstances actuelles, l'idée lancée prématurément, il y a quelques années, d'une seconde entrée à Marseille par un embranchement ayant son terminus dans une gare maritime placée sur les ports eux-mêmes et indépendant du tunnel de ia Nerthe. Cet embranchement permettrait d'atténuer les conséquences désastreuses d'un accident qui obstruerait quelque temps le tunnel de la Nerthe; il ouvrirait une seconde ligne de Marseille à Lyon par la rive droite du Rhône, Pt. rln
seine a Lyon par la rive droite du Rhône, et de Marseille vers le Languedoc et vers Paris (par Brioude). Cet embranchement devrait être construit avec de larges courbes et des pentes douces.
4* Achever sans retard la Egne en construotion de Marseille à Grenoble, qui permettrait d'atteindre Genève sans passer par Lyon, ainsi que les embranchements dont 1 un remontant le bassin de la Durance, traverserait les Alpes au passage facile de t'Echelle, pour se relier à Bardonnèche avec les lignes de la haute Italie; tandis que 1 autre se détachant vers Péruys et remontant la Bléone va aboutir à Digne, chef-lieu du département des Basses-Alpes.
Cette ligne est vivement et justement réclamée par le commerce de Marseille ; elle se recommande par des intérêts stratégiques les plus pressants, parce qu'elle aboutit a Grenoble et à Briançon, deux places de premier ordre, et parce qu'elle seule peut compenser l'effet des nombreuses lignes que l'Italie a construites de l'autre côté des Alpes : elle formerait une nouvelle artère de Marseille vers le Nord et l'Est de la France, la Suisse, ete., et soulagerait encore la ligne actuelle de la rive gauche du Rhône.
L importance stratégique de la ligne de Marseille a Grenoble, avec embranchement sur Briançon et sur Digne, a été signalée en termes pressants à votre commission, par une lettre de M. le ministre de la guerre, en date du 23 août 1872.
Les projets dressés par la compagnie de ParisLyon-Méditerranée pour la section de Marseille a Aix qui forme la tête de la ligne de Marseille à Grenoble et à Briançon, ont donné lieu, de la part du conseil municipal d'Aix et de la part de divers intéressés de Marseille, à des protestations qui ont été portées devant la commission. Sans
entrer ici dans l'examen de cette question de détail, il est permis d'espérer que Je Gouvernement tiendra la main à ce que le tracé de cette section réponde aux grands intérêts qu'elle est appelée à desservir.
5* Enfin, il ne faut épargner aucun sacrifiee pour améliorer, autant que le comportent les circonstances naturelles, la navigation du Rhône et de la Saône c est-à-dire de I la plus belle artère navigable de France, la seule voie qui puisse faire aux voies ferrées de cette région une concurrence efficace.
Cette amélioration des voies navigables comporte la jonction de la Saône à la Marne, afin de créer une nouvelle ligne d'eau du Nord au Midi. (Voir les rapports présentés au nom de la commission par M. Krantz sur les voies navigables des bassins de la Seine, du Rhône et de la Moselle.)
Lorsque cet ensemble de travaux auront été termines, Marseille sera le centre commun d'où quatre lignes distinctes s'élanceront vers l'Ouest (littoral), le Nord (Lyon), le Nord-Est (Grenoble et Suisse, Briançon et Italie), et l'Est (Nice), sans parler de la mer et du Rhône, et remarquez qu'à ce moment le Languedoc, disposant en propre de la ligne de la rive droite du Rhône, la ligne de rive gauche sera exclusivement consacrée au service de Marseille.Quel sera donc le Dort de la Méditerranée qui pourra lutter alors avec l'opulente Marseille?
Mais le projet que l'on propose pour la ligne directe de Calais a Marseille, ne réalise aucune des conditions de ce programme;' il ne dessert pas la rive droite du Rhône, il se borne à doubler la ligne actuelle de la rive gauche sans traverser aucune contrée nouvelle. Le tracé projeté donnera lieu, dans le cours du présent rapport, à un examen détaillé.
Avant de quitter ce chapitre, il est indispensable d arrêter notre attention sur un objet qui ne peut y être omis.
Nous sommes déjà parvenus à cette première conclusion qui n est pas contestée par la compagnie de Paris-Lyon-Méditerranée, à savoir que deux chemins de fer parallèles sont nécessaires dans la vallée du Rhôno : or avant que la nécessilé de cetto seconde ligne du Rhôno se fût imposée à 1 opinion publique, de Dressants intérêts
d'nue sc' réclamaient déjà en lS53 la contrne^J é;,#J cande ligne de Givors à Saint-Etien nt , sur la rive gauche du Gier et Cqec leur ro nombreuses usines de cette vaHee Il pulation ouvrière de 200,000 âmes. tanee Tout le monde sait quc'Ie est li P. l'expl® bassin houiller de Saint-Etienne, don ,c, tation, s'accroissant de lD'o (;ou tan atteint le chiffre total de 4,000,0^, Ly dont plus de 2,000,000 sont consoII1 ve (Mi au Greusot. „ 19
La recette kilométrique de la lign', peut s'estimer à moins de 200 à 2?».^fr., outre, la route qui lui est araiiè-le de 0W par une circulation annuelle de Pl .~,~ tonnes sur chaque kilomètre. dangf~' Dans cette région, plus encore rts 1, Languedoc. les crises de transport^ p* quente3 et exigent une améliorât'0111 plus être retardée. aleS qtll v:onMais, outre les^considérations loc , mii ltres
Mais, outre les*considérations d'autres c» nent d'être brièvement rappQ^e?, 3V sidérations qui se relient plus étr ja c^, 1 objet spécial de ce rapport j1351 jp la col, truction de cette seconde î'g1?®,~ Samt-Etienne. Il est, en effet, rt coan", me nous l'avons déjà remarque.0.:^essaS Lyon offre aux chemins de fer, qL", P arle du Rhône, unissent le nord et France, un passage difficile, un défilé. pollt"'lode Par suite d'incidents commerça op0litiC ou militaires, que le caractère de cetto rOI t?(J!I ville nous oblige à prévoir, on peuv»r eV if craindre qu'à un moment donne nee Jle 501 entre le nord et le midi de la Fra" a le SOItw
terrompue à Lyon. ---- --- retnier C'est donc un intérêt général de pr® „rcînier qui se recommande à notre prevoYéenne lll1e cif' entre Paris et la région médIterran Or, leS nI; di ]eS munication indépendante de Lyon, y » t pp* constances topographiques ne à b;!'' douter que la vallée du Gier. do c°w Etienne, ne soit le passage oblige ae munication. ncl!1sionS Il convient donc d'ajouter aux conc^ihisio*15 il} énoncées ci-dessus la suivante, saV' - j-i„ ; et
- - - - énoncées ci-dessus la suivante, savo da; 6° Construire dans le plus bret 'il fiera P rëg les meilleures conditions de trace/F^yneg,.ieKr.i sible, une seconde ligne partant au 0, preg de Givors, desservant Ja rive g?u r(igeau3C, Il se reliant à Saint-Etienne avec les ïie!lt "er par le bassin de la Loire, se ranima trslî nord et vers l'ouest, de la France.
e al) "w in. — De la concurrence en mttt'¿è1' 'e ad de fer. résente '¡II' La libre concurrence est souvent Pr égoiltéego public comme le plus puissant renie perfections de notre système acjue faits a.cc ¡JSsé de fer. Toutefois, et sans parler des 1» 3geo i du te plis, des engagements pris, en un !ao'': .jons ',
qui pèse lorcément sur noS, de 1 utJe la Ffl'bt1Í tuelles, mais en supposant même qu soit absolument libre de choisir pour ses chemins de e pour ses chemins de fer entre tel ou „ gystefl) la question de la concurrence III fI
mon attentif. L»i Qui ne se souvient de ces deux j yoU''9: compagnies de transport qui, aya-t 11, gIl, à Paris, exploitaient autrefois, simulta tes les grandes routes de France :1 T.ailitt0> ries nationales et les Mess ,,ger'' J'aflit Gaillard? Les actionnaires, les emP son sociale, étaient différents; les eowr ^gpi^ -. ,.lres
faisaient-elles concurrence? Leurs vu' ~~r~ taient aux mêmes heures, relayaie»" x lieux, arrivaient en même temps, P»1vaien w,]fi même tarif; elles ne différaient qu® P n'y it àOOC traits de la peinture extérieure, D ^/ayait pas concurrence, il y avait accord, co nCert, , harmonie, on pourrait presque dir0s0ciflKigto coalition permanente.. de 1Jl~~ 5 do Il en sera forcément, fatalement, ,- .he{jit~,~
Il en sera forcément, fatalemenj' tre deux puissantes compagnies fer, placées côte à côte et des-çllrl"' nt la ,Oéo route. Le fait est si certain que M De jealite 0'$ pas hésité à le reconnaître hu-wc 1118er: sein de la commission. „ of) Répondant à une question de ,M, -Ara,?0' n$ bre de la commission, il s'est eX. e eiJ termes: $ «On ne devrait pas parler de nnco^ S8* matière de chemins de fer; on ne "ai dit a. 116 coups de tarifs, c'est pour cela que j 1)' pos de la ligne de Calais à MarseUW ferais que 10 p. 100 d'abaissemeni^^-^^ s
(1) Ce point mériterait d'être -nagîJLa$ s'agit du tarif légal, toutes les 'c oror, Olfil- (, ', déjà fait des réductions plus con Co 10 p. lOQ
ttrifis nourraient baisser que si les comNnies Dmn,nen elperer de se débarrasser du concurrent En Angleterre. on ne s'est pas fait la guerre ~es. 1" ainsi nous ne ferons pas laisser les tarifs tte lar tiO si nette est absolument cone téorie professée par les maîtres de WScience ip?1îoinicIue- La concurrence a ses Co e't autre phénomène, et la première condition de son existence, c'est qu'il n'y ait pas intérêt et aciiit é a la faire cesser. » Q'une arim- atio.n convie à l'adjudication - 011 ou d'une fourniture de stri en quête d'affaires, il y hC* concurroi ce reelle : les candidats s'ignorant S'ftts l n o«.
OUt1lbreù .Ull., OUvrage ou d'une fourniture de "reux in f ,?ls en quête d'affaire?, il y >i. concurrén e réelle: les candidats s'igaorant kns les aif+ 6S'i n'ayant pu se concertef, calS1' isolérnpnt les chances de l'affaire basées fcm etlrs iirnr. vi il Ls ^larimn- de fabrication, chacun se prérêduit , avec un prix dinérent et le ion avec un prix différent et le mais que l'adjudication soit CIIrrentsIUe!lt renouvelée, en sgrte que les con(ici'rra,i], J facilité de se syndiquer, ou r 10n» sans être fréquente, soit nature que les concurrents restent for«k, tZent Peu n« x et connus les uns des auA Aussitôt le concert s'établit. la concurrence e.
La plupart des compagnies de chemins de fer ont renoncé, pour eette cause, à l'adjudication des fournitures de rails, de locomotives, etc.; elles traitent de gré à gré. Ne voit-ou pas nom8 Prix a-Slmi-liaires se syndiquer et le Yïlil ie? P°ser au public pour certains «hli 6'8 ez totis les marchands rl'un* EfranrlA
'lIle? --" wos les marchands d'une grande ut con La concurence que les économistes représentent à bon droit comme le régime naturel de l'industrie, le régulateur souverain des te^r°grès la °ntraire?, comme la sonrce féconde etr5u' lui' concurrèncp trouve ainsi des limiet Parla lihprtA m-P0S es par la force des choses « Il v a , teme-me laissée aux intérêts.
vh'îi y flûo -- - i. - — - - -
pct 'u Mill, oil l'agent quel Par la. n 't qUI est chargé d'un service, est assuré r la. r ~s, d_être seul en activité., 3 e cas, il est impossible d'empêcher qu'un s établisse avec tout pouvoir Jaxep ja Communauté.
ce ,f estathi r^ervice à6 au gouvernement, soit de soumettre tage dp des conditions raisonnables pour lItQ de tOLIs, soit. de conserver sur lui une têiftC>és
nation telle que les avantages du monopole soient
--' bolu ae conserver sur lui une 3 avantages du monopole soient au 2 n.-.r, Public, Tel est le cas d'un canal, d'une route, d'un chemin de fer..
De même, si ail lieu d'une compagnie de chePt Ys po fer, 11 y en a deux, élablies dans le même rft une ^w, gU® durée de temps, desserôte à côt la même route, ayant tout intétir! ^°Qte ffinimA entendre> , l'entente est cerQe lriêvitabl«.
- rspii;»/ • T ayant, xoui mtetaine, Illé Vltable. a s entendre, l'entente est cerCependant, el n'y a, pas de règle sans - excepcïrat'on 1 M DelahaQte n î t« généraliser cette à coup de tarifs», car ce serait la négation absolue de toute conncurance.
Il ~t d- es cas ()à, même entre deux compagnies che de fer, une concurrence momentanée s'établira. Par exemple, que deux réseaux, tels que celui d'Orléans et celui de l'Ouest desser vant des pa?ti?àid,s^ctes..arrivent au contact à un point particulier tel ^a ^ngers> les deux com.paguillit 'es Pourraient Lh li? riueur se disputer à tarifs le traUc d'Angers à Paris, car des Compagnies serait peu atteinte par ïesSoifUerre locale, et chacune possède assez do nm" A'0 «^mmUfrir:1Wen,I'3 '"teS?Mai3 combien ,e temps faudra-t-it pour que ces deux compagnies s'aperçoivent qu'il est dA IAm> h,fÂ~A.
de régler leur différend par un arbitrage?
Opeut encore citer, comme un temple de W^Çttce ÎSShk. ir' °0ITe un exeraPle de concurence possible, le cas d'une compagnie locale, qui ramifierait ses lignes dans unù région industielle, qui aurait fTdée par des capitaux et des unfluences de la région, en sorte qud les to ate r 18 cette compagnie seraient plutôt roeeu p és de leurs usines et de leurs influences e e klaies, que des actionnaires en quête de dividende.
Une pareille compagnie sera certainement dis0lSln, et Vï ses forces contre un réDftii&i- soutiendra-t-elle quelque seau voisin, o ri m temps ^es, de Con^Ce dont profitera le publie.
Mais ces cas de concurrence sont des exceptions assez rares, hors desquelles il faut revenir à cette conclusion : « on ne se bat pas à coups de tanS.1 La seule concurrence efficace qui puisse êtie opposée aux ehamins cloter est celle des routes de terre pour les petites distances avec de faibles et> Pour K l™ 1 transports, celle des v°ies Vlgllbles intérieures ou maritimes. Encore
faut-il que ces voies concurrentes restent publiques, c'est-a-dire accessibles à chaque carriole, à chaque bateau. 1 Dans ces conditions seulement la concurrenee subsiste ; en effet, les nombreux insdustriels qui exploitent eux-mêmes les transports avec leur équipage et leur famille y trouvent un élément de travail, et, par l'activitér qu'aiguillonne l'inté--.- -Â
rét personnel, -ils se suffisent avec des prix induits. C'est ainsi que, soit dans l'intérieur de la France, soit le long des canaux et des cotes, toute une population de rouliers. de bateliers, de caboteurs tiennent en échec les compagnies de chemins de fer. C'est donc un devoir impérieux pour les représentants du pays de veuier au bon entretien et à l'amélioration des voies navigables, afin d'activer cette concurrence salutaire qui résulte pour les chemins de fer de l'impossibilité d'amener un concert entre des personnes si nombreuses et des instruments de
transport si différents.
Si les chemins de fer de l'Est, de l'Ouest et du Nord 'amènent à Paris la houille allemande, belge et anglaise avec des tarifs kilométriques trèsréduits, ce n'est pas parce qu'ils se font concurrence entre eux, c'est parce qu'ils luttent contre les voies navigables et contre la batellerie individuelle.
De la concurrence en Amérique. — L Amérique, terre classique de la libre concurrence, confirme absolument ces assertions. Plus de 900 compagnies se partagent, dit-on le réseau américain; mais d'immenses, syndicats se sont formés et l'on en pourrait citer qui réunissent plusieurs milliers de kilomètres de chemins de fer, de canaux, ainsi que des houillères importantes, en sorte que la liberté illimitée a conduit, dans ce pays, à des monopoles qui, en France, paraîtraient intolérables.
lérables. - Il s'est produit dans ces derniers temps, en Amérique, un mouvement d'opinion publique trés-vif • en faveur d'une réforme du système suivi jusqu'ici en matières de chemin de fer.
L'Amérique tend à se rapprocher du système francais et, quant aux canaux, elle les considère comme le seul instrument de concurrence aux chemins de fer. Aussi certains Etats s'efforcentils de construire et d'administrer les canaux par eux-mêmes.
Rappelons à ce sujet ce passage de 1 intéressant rapport que notre collègue, M. Legrand, a présente, au nom de notre commissien, sur les canaux des Etats-Unis : , « Les Américains paraissent avoir compris beaucoup mieux que les Anglais combien il importe de laisser les voies navigables dans le domaine commun et-de les soustraire ainsi a des influences rivales que' la loi peut bien déclarer coupables, mais qu'elle est impuissante a attem-
dl On trouvera de nombreux et récents détails sur les chemins de fer américains dans les Chapters of Erie (Boston 1871) de MM. Charles et Henry Adams, publicistes très-autorisés en ces matières : l'un deux est commissaire du Board of Railway de l'Etat de Massachussets. Voir notamment (pages 333 et suivantes) The raxlroad system.
Voici quelques exemples : La compagnie de Pensyivanie commence en
La compagnie de Pensylvanie commence ou 1854 avec 350 kilomètres; en 1869, de fusion en fusion, elle s'est emparée de 7,000 kilomètres, elle possède en outre de nombreux canaux et des districts de bouille tout entiers : elle étend sa domination sur 80,000 milles carrés « territoire équivalant à quatre royaumes d Europe » (p. 386) et cette puissance est sans contrôle, car le cahitr des charges est illusoire, aucune autorité n ayant le souoi de le faire observer. Les prix varient arbitrairement, ils dépassent deux et trois fois le maximum légal.
En 1869, le tarif s'élève entre Chicago et New York de 5 dollars à 40 dollars. - En 1870-71, les mineurs des houillères se mettent en grève; la compagnie de chemins de fer, propriétaire ellemême de mines et voulant empêcher les autres
sociétés minières de céder aux réclamations des ouvriers, K noo-seulement arrête l'extraction dans ses mines, mais, en outre, triple les tarifs de transport pour arrêter la production chez les autres. Il en résulte de la gêne, des souffrances dans le pays, une crise industrielle violente, et. la Pensyivanie parut être en état de guerre civile ».
(Page. 389.) La compagnie attaquée devant les tribunaux et devant la législature « reste maîtresse du champ de bataille P.
Ailleurs (p. 154 et suiv.) on voit une compagnie résultant d'une fusion accomplie, dans des circonstances qui ont ému l'opinion des deux chemins da New-York central et d'Erié, attaquer à main armée une petite compagnie voisine qui
refusait de se ftfsionner. Des trains ennemis lan-i cés l'un vers l'autre, se choquent aux abords d'un tunnel et les partisans des deux compagnies livrent bataille autour des wagons déraillés; la petite compagnie n'échappe à son puissant agresseur qu'en se jetant dans les bras d'une autre voisine assez forte pour la protéger. -
Les auteurs des Oliapters of Erié nous montrent aussi les législatures "des divers Etats et môme tes tribunaux, intervenant à tout propos, et pour de simples détails, dans les affaires de chemins de fer qui sont tiraillées par des décisions contradictoires, et par suite inefficaces; les législateurs consacrant la moitié de leur temps a ces affaires devenues pour eux la source de pro1 - .--
ces affaires devenues pour eux la source ae profits personnels, les compagnies dominant complètement les parlements. «Notre législation en matière de chemins de fer est non-seulement nuisible aux intérêts matériels du pays, mais elle attaque grièvement la moralité de, notre corps politique à l'endroit le plus sensible, — le pouvoir législatif. On peut réformer une administration négligente. ou concessionnaire; il n'y a pas de remède contre la corruption de la législature. Il
mède contre la corruption ae la législature. Il est notoire que plusieurs Etats, et spécialement New York, New Jersey, Pensylvania et Maryland ont été, pendant plusieurs années, subordonnes aux compagnies de chemins de fer. » (P. 418.) Dans leur dernier chapitre, les auteurs améri.
cains peu suspects de centralisme, indiquent comme unique remède l'intervention du pouvoir p.Tféfîiitif: «L» Question n'est pas de savoir si
exécutif: « Lat question n est pas ae savoir si l'Etat doit ou non intervenir, mais quelle sera la forme de cette intervention. » (P. 417.) L'Etat se changera-t-il lui-même de l'exploitation ou recevra-t-il seulement les pouvoirs nécessaires pour exercer un contrôle efficace? MM. Adams rep.oussent la première forme et préconisent la seconde, qui n'est autre au fond que notre système français. Quelques tentatives dans ce sens ont été faites récemment. L'article 11 de la récente constitution de l'Illinois contient notamment cette disposition dont l'élasticité contraste avec la précision que nous cherchons à introduira dans nos loiset règlements. r , ,.
dans nos loiset règlements. r « Il sera fait de temps en temps des lois établissant des maximum raisonnables pour les tarifs de voyageurs et de marchandises. »
En parcourant ce livre, on ne sait ce qui frappe le plus de l'irrégularité des faits rapportes ou da la liberté d'esprit, du sang-froid tranquille avec lequel les auteurs discutent ces faits et les analysent scientiifquement, sans passion et sans aucune de ces violences de langage qui déparent
Ivsent scientiifquement, sans passion et bau* aucune de ces violences de langage qui déparent trop souvent nos publications irançaises. Quel contraste entre les mœurs américaines et les nôtres! Cet esprit méthodique et centralisateur, qui est sans doute chez nous le développement des traditions romaines, fait absolument défaut aux Américains; par contre, ils ont un esprit politicrue que nous pouvons leur envier; ils savent vivre avec des institutions défectueuses; ils n attendent que du temps et de la libre discussion les progrès qu'ils désirent (1).
De la concurrence en Angleterre. — En Angleterre, la libre concurrence a produit des faits analogues : M. Delahante constate que la concurrence n'a pas fait baisser les tarifs anglais; (1) Une partie des faits rapportés ci-dessus ont été racontés dans la Revue des Deux-Mondes par M. H. Blerzy (1" avril 1872). Voyez encore, sur les chemins de fer américains, le rapport de mission de M. l'ingénieur en chef Malezieux. (lm..
primerie nationale, 1872.) é^ crit pri.nci. p a l,ement au Cet important ouvrage,ecrit principalement au point de vue de la construction et des travaux d'art, donne cependant sur 1 exploitation quelques indications qui confirment celles de MM,
ques indications qui confirment celles ae mm.
Adams.
Voici notamment deux passages caractéristui- « Les innombrables compagnies entre lesquelles les chemins se trouvaient d'abord éparpillés ont depuis longtemps commencé à se fusionner pour s'entr'aider et se garantir réciproquement des effets de la concurrence : c'est une voie dans laquelle elles tendent à s'engager chaque jouf davantage avec le concours d'une législation récemment transformée (nage 128).
cemment transformée (page 128).
« Très-peu de lignes donnent des dividendes à leurs actionnaires. Cela tient en partie à la nécessité de compléter et d'améliorer pendant da longues années un premier établissement réalisé il ta hâte et dans des conditions purement provisoires. Mais cela provient aussi de 1 irréflexion avec laquelle ont été entreprises bien des lignes qui, malgré un concert établi aux- dépens du pu-, blic, n'ont à se partager qu un trafic insuffisant.
(page 129). »
.il aurait pu ajouter que, très-souvent elle les a faithausser.
De Londres à Brighton, il y a trois lignes qui se sont syndiquées et qui perçoivent aujourd'hui le même tariPqui était en vigueur il y a vingtcinq ans.
De Londres à Douvres, il y a deux lignes à peu près équivdientes (London-Chatam-Dover et Lonaon-Tunbndge-Dover). Ces deux lignes percoivent actuellement, pour les trains expresse le prix identique de 25 francs, tandis qu'en 1845 la ligne unique percevait 22 fr. 50. No tons en passant que ce tarif de 25 francs, qui équivaut à (Mr. 25 e. par kilomètre, est presque, double de nos tarifs de 1" classe en France.
On peut encore signaler comme une preuve irréfutable des conclusions auxquefles les Anglais ont été conduits par l'expérience de leur système, ce fait que, dans l'Inde, ils ont adopté pour leurs chemins de fer le système francais et même un système plus centraliste encore (1).
Le réseau in-dien se composait au 3t mars de l'année courante de kilomètres exploités. 8.400 kilomètres en construction. 3.909
Soit en totalité 12.300 Qwi se partageaient ainsi : Lignes concédées à des compagnies avec garantie de l'Etat 9.800 kilom.
Lignes appartenant à l'Etat. 2.500
Total pareil 12.300 kilom.
Ainsi les Anglais, après avoir vu fonctionner sous leurs > yeux le système de la liberté absolue, ont adopté pour l'Inde ua système analogue au système français. Tout le monde sait d'ailleurs qu'en Angleterre l'opinion publique récteme une ingérence plus active et plus efficace de l'Etat en matière de chemins de fer.
L'exemple de l'Angleterre est si fréquemment invoqué d'une manière inexacte, qu'il importo de s'v arrêter quelque temns.
Postérieurement.à' la résolution %e l'Assemblée nationale qui a institué aotre commission d'en- quête sur le régime général des chemins de fer, le parlement anglais, par résolution du 28 février 1872, a institué un comité parlementaire, composé de six lords et de six membres des communes pour faire enquête spéciale sur les fusions de compagnies et sur la concurrence en matière ée chemins de fer.
Ce comité, composé d'hommes, considérables, dont trais anciens ministres, vient de publier le résultat de son travail sous la forme d'un « Blue book » de 1084 pages grand format. En tête du volume et suivi de nombreuses dépositions ou annexes, se trouve un rapport dont nous donnons ici le résumé succinct et qui pourrait recevoir le titre suivant suggéré par la première phrase du rapport : Décadence successive de l'idée
le concurrence en Angleterre.
A l'origine des' Concessions, on avait poussé (e3 idées de concurrence jusqu'à supposer que la concurrence s'établirait entre les messagistes, sur la voie dQ fer comme sur les routes de terre, et l'on avait imposé aux compagnies l'obligation de recevoir les wagons et machines de tous les expéditeurs. Dès 1840, un comité parlementaire dont sir Robert Peel faisait partie, déclare en termes énergiques que cette concurrence n'est ni praticable ni désirable (page 4 du rapport), On conserva toutefois l'espoir que la concurrence s'établirait entre compagnies rivales, et d'on concéda des lignes parallèles dans cette intention. Mais en 1844, un comité parlementaire, présidé par M. Gladstone, déclara que plusieurs des concessions faites étaient inutiles, que les tarifs étaient trop élevés, que la concurrence occasionnait plus de tort aux compagnies que de
sasionnait plus de tort aux compagnies que de profit au public, que les pouvoirs du gouvernement devaient être augmentés (page 5).
La conclusion de cette enquête fut l'altritmtion a l'Etat d'une faculté de rachat et la créatioo d'un bureau administratif du chemin de fer. Ce bureau ne dura qu:un an.
En 1845, renonçant à l'idée de la concurrence -des compagnies de chemins de fer entre eMes, le parlement cherche à favoriser la concurrence par les'eanaux.
En 1846 le parlement, saisi de plus de 200 projets de loi de fusions de compagnies entre elles, institua un nouveau comité parlementaire pour chercher quelque moyen d'entretenir la concurrence. Le comité cohelut que les fusions sont inévitables; il réclame la création à nouveau -d'un bureau administratif chargé d'exorcer un
(1) Journal officiel du 2 décembre 1872.
contrôle au nom de l'Etat. Ge bureau a été constitué par acte en parlement.
En 1.853, un comité parlementaire constate que plus de 2,000 milles (3,200 kilom.), dontTa concession demandée légèrement par des spéculateurs entraînerait une dépense de un milliard de francs ont été abandonnes (p. 10).
La même année, un comité présidé par lard Car-dwell, constate l'impossibilité d'empêcher les fusions. Un acte de 1854, rendu sur la proposition du comité, impose aux compagnies cette obligation inscrite depuis 1840 dans tous les cahiers des charges frauçais : Expédïer les marchandises sans tour de faveur; mais les difficultés de la procédure anglaise font de cette loi une lettre morte. Le rapport danne à ce sujet de longs détails (page 13). Un acte de 1865 attribue au Gouvernement, en matière de conventions faites par les compagnies entre elles, certains droits que le Parlement s'était réservés jusque-là.
Une commission rovale instituée en 1865 nour
Une commission royale instituée en 1865 pour étudier le régime général des chemins de fer en Angleterre et à l'étranger publie en 1867 Un long rapport qui ne conduit à aucun résultat pratiq.ue.
Le rapport de 1872 avoue (page 15), que le résultat de toutes ces enquêtes a été nul.
En 1871, le réseau de l'Angleterre et du pays de Galles (17,700 kilomètres), s'est si bien concentré par voie de fusions successives que sept compagnies possèdent les deux tiers de ce réseau. Le North-Eastern, tel qu'il est aujourd'hui, résulte de la fusion de 37 compagnies distinctes et jusqu'à un certain point rivales ; le résultat de cette
qu'à un certain point rivales ; le résultat de cette -fusion a d'ailleurs été de faire baisser les tarifs.
La partie historique du rapport est terminée par ces deux conclusions (page 18) : 1* Il est de plus en plus évident qu'en matière de chemins de fer, la concurrence ne produit pas les mêmes effets que dans le commerce ordinaire et qu'il n'existe aucun moyen d'entretenir cette r:nw.ii.rrf»nr»n
2* Le mouvement de fusion est irrésistible; il ne s'arrêtera que lorsqu'il n'existera plus dans la Grande-Bretagne qu'un petit nombre de grandes compagnies.
Résumant ensuite l'enquête à laquelle il s'est livré lui-même, le comité examine successivement la concurrence aux chemins de fer : 1° par la mer; 2* par les canaux; 3* par les chemins de fer eux-mêmes.
Il conclut ainsi (page 29) : 1* Il y a concurrence effective entre les chemins de" fer et le cabotage, principalement pour les marchandises encombrantes ; 2* Il y a une certaine concurrence entre les chemins de fer et les canaux ; 3* Il y a peu de concurrence entre les chemins de fer sous le rapport des tarifs et l'on ne peut compter que cette faible concurrence dure. Il y a une concurrence considérable sous le rapport des facilités offertes au public.
- Enfin, terminant son œuvre par des recomman-
Enfin, terminant son œuvre par des recommandations adressées au parlement, le comité conclut ainsi (p. 49) : 1* Les fusions n'ont pas produit les maux qu'on avait supposes; 2° La concurrence entre les chemins de fer n'existe que dans une mesure limitée et ne peut être maintenue par voie législative.
Au cours du rapport et dans ses conclusions finales, le comité exprime les regrets ou vœux suivants : (La suite prochainement.) r1 ■ —
Observatoire central de Montsouris.
Situation atmosphérique du 19 février.
Le baromètre demeure très-haut, et sans changement bien sensible, sur l'Angleterre et la France ; il est au contraire bas en Rassie et des vents forts ou assez forts entre ouest et nord soufflent ce matin sur les côtes du Danemark et sur la Baltique.
Sur les côtes d'Angleterre, la Manche, le golfe de Gascogne, le vent est faible et souffle généralement du nord-est. Temps calme sur toute la Méditerranée.
Beau temp6 et brouillard dans un grand nombre de station* de France.
Baromètre, huit heures du Ina lit 206; baisse, 0ram7. — Température 1111 — maxima, 8°3. — Pluie, OoJJJlu.
Le lieutenant Maury dont les Le lieutenant Maury dont l, es tra\'1 1>/ rendu à la science météorologique t jla®** vigation des services inappr,,,, mourir à LexingtOn (Virginie.) * taine Maury était né le 14 janvi® js'oG,^1, le comté de Spott-Sylvania (VirgllU^ei» mille française qui avait énfigre entpS
mille française qui avait éniinré CI,
après la révocation de l'édit de Nan sur la Le Courrier, des Etats-Unis don" ja$ rière scientifique du lieutenan* a les tails suivants : t fat , En 1825, il entra dans la marine.e noro~~ « midshipman » à bord du Bran( ?y w,j,iu, de ramener le général Lafayette el, fr Il
son retour, le jeune Maury fut trf uel nut
sloop de guerre Vincennes, avec .*-1 uel il ® ,!, qu' tour du globe. C'est pendant ce v0 tre années qu'il commença son y^i navigation, publié quelques an!ie^g _luS quand son auteur fut deve jnlu frécate Potomac.. ^rvic? 5l,
frégate Potomac. , cervÍcc :1'1 En 1839, M. Maury se retira dU, :t le lais'!
tif par suite d'un accident <ïu/ &c'va, t le estropié jusqu'à la fin de ses jours,=v et fut 1pli gé de la direction du « Depot ot CI a et (loul, truments. » Travailleur infatlgab e ^., génie de l'organisation, U révéla P _roEapteir génie de l'organisation, il reV', les il!l¡U{'Jclt', à l'Amérique et au monde sn~ leq c0r ressources qu'il était permis de tirertili cOo ~g cf", jusque-là insignifiant, qui lui aVa^j)Servat°r| Tout en jetant les bases du « 1 a cf;; et du « Hydrographie Offfice )), }, * magnifique série de cartes colons-' magnifique série de cartes colon inc,, les vents et les courants océaniqu c3irt çs 1' révélant des lois Phvsiques aupadr. a nt révélant des lois physiques aUP^ nues, ont sauvé du naufrage e5 navires et écoiomisé au corn01® une somme estimée au bas mot à ciiiq
une somme estimée au bas m06 ¡j, .r w de dollars paran. de 13,~; ¡ C'est M. Maury qui .fut I'instioa ir dei férence internationale de Brtlxcllpsl, il en laquelle on doit d'immenses P. âi Of téarelogie. La création du c ,y Washington, qui rend aujourd 1 jesser\ ;:11 lo>5 p deq lot ., I)II~' incontestés, est aussi un ¡nf/I' siques qu'il a été le premier a c de" tl'i 1850, il publia la Géographie phy œuvre qui a été traduite dans P sqne toei.' les langues.
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On lit dans le Times : dtll:¡ii; : !JO rd Sir Bartle Frere et sa suite, ~~i.
ment de la marine royale 1^ - c~ 111¡it arrivés d'Aden à Zanzibar, le Érzee de, ¡¡ri'; dans la soirée, après une cfe q~l~l~I~~ jours. Il Enchantress ne jeta main, le coucher du soleil. Le len eFfere fat 'al' l~ heures, la pavillon de sir BarLled caI1ol1 PL par une salve de quinze coups de Catlgo Glasgow, le Briton et la Oaf^in" 'el!?s le ,tl' Après avoir reeu des visites odemain matin, sir Bartle Frero fsU (agli, res pour présenter à Syed ° poft? ioid Zanzibar, les lettres, dont il S^ la reine d'Angteterre, du due < dU gO Granville, du vice-roi de l'Inde e jil Olll\ neur de Bombay. •t, l'allúral J'Cs' Sir Bartle Frere et sa su de t~ ming et son ctat-major, et les 0,
l se 'é"lr'-nt au consulat anglais, et, de 88 rendir au palais. tes rues étroites vilie iaient. encombrées de spectateurs •% „6Space le permettait; les Arabes Afn 'e8 AfHMlnS Paraissaient émerveillés de profusion inusitée d'uniformes. Des merunaires „ es et persans faisaient la poice î'^iacpm!?,^as , environ de son palais, le SE8 accon,~a "né de SOn frère et de la foule "Prit courtde *sans> reçut l'envoyé de la reine, Prit a Inam et lui souhaita la bienvenue.
w ^iatemon ^ne batterie pla-cée en face du 8 salu-i SIr BarUe Frere par une salve de ,|?.6 CGu 6 canon) à laquelle le Glasgow répondit coup pour coup. Le sultant, suivi de ses «L»
- T l'VUl- 0UP- Le sultan, suivi de ses sanset v C Sori état-major, parcourut toute Igne des Officlers aTlSlais et donna la main à Su d'eu*. '^i conduibit ensuite sir Bartle ^^son^Palais-i Aus il aIS..
nssitôt que lesofûciers eurent pris place, sir Bartle Pl "e-re presenta la lettre de la reine au sultant, on a porta respectueusement à son (« et ensn>successivement celles de lord front, et ensuite successivement celles de 1-0~r(l Granville, sir Ph?)- c d'Arn,,yll, du vice-roi de l'Inde et de sir Phi IIp W odehouse. Aucun-e de ces fie fW °UVrte sur-le-champ ; le sultan k. 50ifia Là la garde de son visir.
, 5i » ra , h lssements circulèrent ensuite,' et l'envoyé de la reine%>„. la rpina ~A~i~
s„ "vovô , q - —~ ^nouieieiii, ensuite, #n f reine d'Angleterre se retira c sorlCOrte, reconduit par le sultan à quelque distance du palai-s. Dans la soirée à quatre heures, le sultan rendit sa visite à sir Bartle Frere à bord de l'Enchantress. Tout avait été pr&éparé pour le recevoir avec la plus grande distinction. tlOl), ,Le ca:not de l'aqiiiral l'amena à bord; toutes les emibarcations de la flotte, ranlh ? es^4'r iso0Zn n L S?Se' lui firent escorte; une le reçut à bord de l'Enchan5'les eii ordinaires furent échangés.
l»/^tan etait accompagné de ses cinq frères tt es arabes f arlbes fa Isant partie de sa cour, tous »„ e ternît Ux et impassibles.
graves, silencieux et impassibles.
ïn sir Bartle Frere débarqua de de bollile heure, et, accompagné du docteur Kirk et de sa suite, reçut une députation de Beanians, de Khojas, et de négociants de la côte orieni di e rinde.
'at \la. urgash, le sultan actuel de Zanzibar, ^ctif QIie remarquable intelligence et très-actif.
-Les dernières nouvelles de Livingstone annoncent qu'il a nouvelles de Livingstol1{) anpour se ren^ q^ltte rW'cn Parfaite santé es Mi[ mois d'août dernier aux ~u Nil.
La presse anglaise. 11 se publie actucllement ™ 1.536 journaux ré~)~ 11 ! Angleterre, Londres, 285, provinces,889; total, 1,174; pays de Galles, 59; Ecosse, 144; Irlande, 140; les îles, 19. Parmis ces journaux On compte, journaux quotidiens: Angleterre, 86; pays de Galles 2; Ecosse, 12; Irlande, 24 ; îles,2.
1.t)"" u.., 1
En 1863, il se publiait dans le Royaume-Uni ~~d~ i~~n dont 72 quotidiens. On voit quelle i ^ensionk k presse anglaise a prise depuis d IX ans Les revues actuellement en cours de publication, y compris les revues trimestrielles, sont au nombre de 630, dont 253 ont un caractère reli8ieux rp- T"1:11>ésliSe d'Angleterre, les Wesleyens, les baptistes, les independants, les catholiques romains et les autres communions chrétiennes. les ai>trp,,,-,
Univirsités allemandes. — Durant l'année commençant à Ta Saint-Michel de 1871 et finissant à la Saint-Michel de 1872, les neuf universités prussiennes, plus l'académie de Munster, ont promu 527 docteurs, dont la majorité, 151, à Berlin. Vient ensuite l'université de Gottingue : 92; Halle, 73; Boun et Greifswald, chacune 57; Breslau, 46; Marbourg, 24; Kiel, 13 ; Kœnigsberg, 8 ; Munster, 6. Le nombre des promotions d'honneur s'est en outre monté à 26, dont 13' à Gœttingue, 4 à Boun, 3 à Marburg, 0 à Berlin et à Greifswald.
Les lettres de Borghesi. — L'épigraphe, depuis uij demi-siècle, a introduit dans les sciences historiques des procédés rigoureux de critique qui ont donné à ces sci-ences un degré plus élevé de certitude; elle leur a, en outre, fourni dès faits nouveaux qui ont comblé d'importantes lacunes; elle a enfin rendu à nombre de faits, altérés par la passion des écrivains, leur véritable physionomie. En un mot, l'épi-graphie a renouvelé l'histoire. Le public, qui ne connaît et n'apprécie que les résultats généraux, doit être mis à même de porter sa reconnaissance sur les hommes éminents qui ont provoqué ce mouvement. u
que ce mouvement.
Parmi eux Bartolomeo Borghesi est l'un des plus considérables. Pour être éparpillée, son œuvre n'en est pas moins immense ; et c'est unhonneur pour la France d'avoir rassemblé ses écrits dans une publication monumentale. La publication n'est pas encore achevée. Elle comptera dix volumes. Huit ont déjà paru. Les trois derniers contiennent le recueil des lettres de Borghesi, relatives à l'épigraphte, qu'on a pu rassembler de partout. Il y en a environ 400..
a environ 400.
Les sept premiers volumes ont été publiés aux frais de la liste civile par une commission instituée en 1860 et composée de MM. Léon Renier, de Rossi, Noël des Vergers, Ernest Desjardins. Le" septième volume allait être dis-
tribué, quand l'incendie, de la bibliothèque du Louvre l'a détruit. L'Académie des inscriptions s'est déclarée disposée à continuer la publica-
tion interrompue. Elle a désigné pour commissaires MM. Léon* Renier et \V. Waddington. Le ministère de l'instruction publique s'est empressé d'offrir à l'Académie les fonds nécessaires pour l'achèvement de l'entreprise.
Borghesi est né en 1781 dans la petite ville de Savignano, placée sur la voie Emilienne, entre Césène et Rimini, en Romagne. Son père
entre Césène et Rimini, en Romagne. bon père avait l'amour de la numismatique; passionné pour l'antiquité, il fit donner à son fils l'éducation la plus savante. Dès l'âge de onze ans, le jeune Bartolomeo écrivait une dissertation numismatique qui a eu les honneurs de l'impression. Après avoir achevé ses études à Bologne, il s'occupa de diplomatique, et déchiffrait à Ravenne les chartes poudreuses de Saint-Vital, lorsqu'il s'aperçut que cette docte poussière et ces caractères effacéti fatiguaient en lui l'organe de la vue. Il revint alors à ses premières études et renonça aux souvenirs du moyen âge pour ne plus s'occuper que des antiquités romaines.
A Rome, où il reçut les leçons de Gaetano Marini(l), M. Borghesi sentit sedévelopper en
(1) (jaotsno Marini était conservateur des archives du Vatican. Son travail lo plus estimé, celui qui lui assigne un rang honorable parmi les énigraphistes modernes, est relatif aux stetes des frères Arvalcs; il date de 1795. M. Ilenzen a, depuis, retrouvé et publié des Iragments nouveaux
lui le goût de l'épigraphie, qui devient bientôt sa passion dominante. Pendant vingt années, il parcourut les villes principales de l'Italie, Turin, Milan, Florence, se liant, par l'attrait d'une passion commune, avec tous les épigraphistes de son époque, recueillant des ma-
graphistes de son époque, recueillant des matériaux, "améliorant les éléments du grand travail qu'il préparait dès lors sur la suite complète des fastes consulaires. En 1821, il fut obligé de quitter Savignano, afin de se soustraire aux poursuites du gouvernement pontificale ; il se retira à Saint-Marin, d'où il n'est guère descendu depuis que pour retourner à Rome, en 1842, comme plénipotentiaire delà
Rome, en 1842, comme plénipotentiaire de la petite république, sa patrie d'adoption, qui lui avait, donné asile et dont il a lait la gloire. M y est mort le 16 avril 1860, à l'âge de quatrevingts ans.' En examinant l'ensemble de ses travaux, on est frappé sinon de leur unité, du moins de la préoccupation constante, toujours la même, qui. s'y montre, c'est la reconstitutions de fas1ej consulaires. Ç'a été le but de toute une vie solitaire, exceptionnellement longue et labo-
rieuse. Le grand ouvrage de Borghesi, qui lui avait coûté cinquante années de travail et qu'il avait laissé manuscrit, est aujourd'hui, grâce à la publication faite en France, dans les mains de tous les savants ; il nous a initiés au mécanisme compliqué et délicat de l'administration romaine ; il a inauguré en quelque sorte l'exégèse historique par les inscriptions, selon l'heureuse expression de M. Ernest Desjardins.
Nous devons rappeler, à la gloire de Borghesi, que personne n'a plus fait que lui pout hâter l'importante entreprise du Corpus une versale inscriptionum lalinarum, que la France devait aborder, et dont l'Allemagne poursuit l'achèvement. En 1843, M. Villemain, ministre de l'instruction publique, avait annoncé l'intention de reprendre, dans ce but, les travaux de Seguier et du Danois Olaüs Kellermann; une commission ad hoc avait été nommée; mais
une commission ad hoc avait été nommée; mais bientôt M. Viilèmain quitta le ministère, et le projet fut abandonné. La Prusse s'en empara et en confia l'exécution à MM. Mommsen, Henzen et de Rossi.
Nous nous contenterons de ces indications sommaires sur l'ensemble de l'ccuvre de Borghesi; nous voulons parler plus spécialement de ses lettres, de leur valeur scientifique et des soins que les éditeurs français ont apportés à les recueillir, à les classer, à les commenter.
Comme nous l'avons dit, leur nombre s'élève à environ quatre .cents; Elles étaient, pour la
à environ quatre cents, Elles etaient, pour la plupart, destinées à la publicité etadressées-soit • à des savants, soit à des compagnies, telles que l'Institut archéologique de Rome, qui les utilisaient pour leurs travaux. Elles sont trèssoignées dans leur rédaction. Ce sont des consultations étudiées sur des sujets difficiles et délicats, et qui, émanant d'un homme aussi autorisé, méritent d'être recueillies et méditées. Il est arrivé plus d'une fois que Borghesi
tées. Il est arrivé plus d'une fois que Borghesi a été exploité par ses clients, qui s'appropriaient ses idées, sans en mentionner la provenance. Le Milanais Labus a publié comme siennes des observations de Borghesi.
Le travail des éditeurs consistait : 1° à choisir, parmi plusieurs lettres relatives au même objet, la plus complète et la plus intéressante; 2° à éliminer des lettres ainsi triées les détails I
do ces Actes, (fui nous donnent des indications précienses pour la chronologie et pour l'histoire intime des Césars.
Lorsque Rome devint chef-liou d un département français, Marini vint habiter Paris. II y vécut isolé, puis retourna à Rome, où il mourut.
intimes et personnels, sans intérêt pour la science, et à en retrancher les redites ; 3° à vérifier les citations et à les rétablir au besoin; to à compléter par des notes les assertions que de nouvelles découvertes ont côrrigées; 50 à provoquer, par tous les moyens en leur pouvoir, la communication des coarespondances éparpillées de Borghesi. On peut dire que les membres de l'ancienne et de la nouvelle commission ont apporté à cette tâche une ardeur, un dévouement, une science au-dessus de tout éloge. Il y avait dans ce travail une partie très-délicate, et qui exigeait les connaissances les plus étendues en épigraphie et les plus variées en érudition.
< On a suivi l'ordre chronologique pour le classement des lettres et on s'aperçoit que l'intérêt va croissant à mesure qu'on avance dans la lecture, soit que le talent et la science de l'auteur éprouvent un progrès constant, soit que les sujets traités deviennent de plus en plus attrayants, à mesure que les découvertes et les constatations se multiplient et s'éclairent réciproquement.
Les premiers correspondants de Borghesi sont presque tous des Italiens, plus tara les communications du savant épigraphiste s'étendent à l'Europe entière. MM. Henzen, Keller-
dent à l'Europe entière. MM. Henzen, Kellermann, de Rossi, Léon Renier, Th. Mommsen ont communiqué avec empressement les lettres qu'il possédaient de Borghesi. M. Visconti a refusé celles qu'il possède en assez grand nombre, dit-on.» Etait-ce pour se réserver l'avantage de les publier lui-même? Etait-ce par crainte de compromettre certaines réputations aujourd'hui florissantes?
Le recueil de ces lettres constitue un monu* ment de premier ordre ; elles marquent en effet, dans l'histoire de la science épigraphique, an progrès incontestable. Jusque là il y avait eu plus d'attrait, de curiosité que de méthode scientifique dans la lecture et le déchiffrement des inscriptions. Borghesi, le premier, les a traitées en documents historiques, avec le soin, le respect et la prudence qu'exigent des documents de cette nature. Il ne s'est pas borné à enseigner les règles précises qui doivent guider
dans le groupement et la lecture des caractères; avant lui, on savait lire les inscriptions.
Mais cela ne suffisait pas. L'essentiel consiste moins dans l'interprétation littérale du texte lapidaire que dans son commentaire.
L'œuvre du véritable épigraphiste, telle que Borghèsi l'a comprise, telle qu'elle est aujourd'hui.comprise partout, à son exemple, réside principalement dans les résultats historiques * obtenus par la comparaison d'un monument, soit avec les monuments similaires, soit avec tes témoignages des écrivains de l'antiquité. Nous avons vu de simples briques, qui portaient une dizaine d'empreintes, dont les indications Ironiques ont été pour M. Léon Renier le Doint de dénart de déductions ricrou-
nier le point de départ de déductions rigoureuses qui l'ont conduit par des chemins détournés, mais sûrs, à des constatations historiques du plus hau.t intérêt. L'une de ces briques, par exemple, nous a renseignés récemment sur l'existence d'une ville galloromaine au premier sièclp de notre ère, sur le rôle joué par une légion dans la révolte qui éclata en Germanie, vers la moitié du second siècle, enfin sur l'organisation militaire de la Gaule$cette époque.
La correspondance de Borghesi est comprise dans l'intervalle qui va de 1813 à 1860. La dernière lettre du recueil fut adressée à M. Léon Renier; l'auteur s'y trouve très-vivement touché de l'honneur que lui avsit l'Académie des ins-
criptions en le nommant membre associé étranger de l'Institut de France. Il était correspondant de l'Académie depuis 1839. ,
,f b Le projet ayant pour objet l'établissement d'un chemin de fer dit de grande communication autour de Paris vient d'être soumis à l'enquête ouverte à la préfecture de la Seine.
Ce projet embrasse une longueur totale de 133,000 mètres. Il met en communication 114 localités.
La ligne ferrée se divise en ouatre sections
comprises : La première, entre Versailles et Pontoise, longue de 36 kilomètres ; La deuxième, entre Pontoise et Noisy-le-Sec, longue de 34 kilomètres ; La troisième, entre Noisy-le-Sec et Ablon, longue de 31 kilomètres; La quatrième, entre Ablon et Versailles, longue de 32 kilomètres. '* Voici, sur le développement de chacune de ces sections, quelques détails topographiques.
De Versailles à Pontoise, le tracé a le parcours le plus Ions des ouatre sections- il fran-
chit la Seine vers Conflans et se dirige sur Pontoise, localité distante de Paris de 29 kilomètres, et qui est une station du chemin de fer du Nord. Elle a une importance commerciale par les grains, les farines et d'autres céréales. Il y a beaucoup de moulins et usines mus par la petite rivière de Viosne. Par l'Oise, cette localité est mise en communication avec les cours d'eau et les canaux les plus importants qui lui ouvrent un débouché à la mer. A la Saint-Martin, il se tient à Pontoise une foire qui est la plus considérable et la plus curieuse de toutes celles des environs de Paris. «
Jba section entre Pontoise et Noisy-le-Sec emprunte une bonne partie du chemin de fer du Nord. Noisy-le-Sec est situé dans le département de la Seine, distant de Paris de 9 kilomètres. C'est, après Pantin, la station un peu importante de la ligne de Paris à Strasbourg. Cette localité est située au pied du coteau sur lequel s elève Romainville. C'est à Noisy-le-Sec que le chemin de fer de l'Est se bifurque. Le bras de gauche se dirige sur Strasbourg, celui de droite veçs Mulhouse. Sa population peut être au plus de 500 habitants.
Entre Noisy-le-Sec et Ablon, le chemin de fer empruntera une petite section de la ligne de l'Est; puis, se dirigeant vers le sud, contournera la presqu'île de la Marne et viendra franchir la Seine vers Villeneuve-Saint-Georges, station de la ligne de Lyon.
Ablon n'est qu'un hameau de près de 400 âmes, distant de Paris de 15 kilomètres et de 2 kilomètres de Villeneuve-Saint-Georges. Il est sur la' ligne de Paris à Corbeil. Il possède des caves renommées, et l'on y voit de fort jolies maisons de campagne.
D'Ablon à Versailles, point de départ du chemin de grande ceinture, le tracé côtoiera le département de la Seine et desservira un grand nombre de localités dans le département de Seine-et-Oise. Son arrivée à - Versailles devra.
se confondre avec celle du chemin de fer de la rive gauche. (Débats.)
v - Le militair- Wochenblatt donne un aperçu détaillé des progrès qu'a fait en 1872 l'unification de l'armée allemande. Voici les résultats sommaires de ces progrès : A l'exemple de celui de Dade, le contingent hessois a été incorporé le 1er janvier 1872 dans l'armée allemande, où il forme la 25° division.
L'administration de ce contingeo «arti® L'administration de ce contii1~en: a [partie dl Prusse et les officiers hessois fort Pl' tie ai corps des officiers prussiens. En , acc(})l1pli~ la nouvelle organisation a aussi e accao) ut dans le courant de 1872. Les t:ouPée dépe, bergeoises forment un corps d arlI1 ~pe"- dant, le 13e. Tout comme en S~ciers tration de l'armée, le corps des officiers dislocation des troupes sont du re6sor royaume. Seulement, en vertu co~' tion avec la Prusse, les instituts ^ilita^ y compris l'état-major, sont co® eSl pf~ La Bavière a adopté la a forniatiol, j*# La Bavière a adopté la a forrn\ est \11" sienne le 1er avril 1872. Son arfl^ pendante quant à l'administration en temps de guerre, elle est s°Ua^ c0j# dement suprême de j,elli erel corps, L'armée bavaroise se divise en e La lOI.
1er (Munich) et le 2e C\iV urzbo.Urg)'blil'3,WirC !
l'empire sur le service mili1®11"8 l' empire sur le ser\' ice Bavière» de facoe 0- , dorénavant tout Allemand ssi le militaire sert dans le pays est militaire sert dans le pays 0 orraire, 10 fin, l'armée bavaroise a adopter,eS règ^V d'exercice prussiens. En Alsa circonscriptions militaires ont e & 3cr la première levée a été opérée- Qaaiitj Prusse, son artillerie a reçu un de \3 ~¡èfI ganisation et la division torritorl.. .,.le dO la wehr de la guerre a été SUP priluée. a
et la Saxe guerre a réorgai11se b",r,(f "a et la Saxe ont aussi réorganise Pinstar de la Prusse, et le n ur 18 vre leur exemple. Il
annonce e — La banque de l'empire russ to • partir du 5/17 février elle baissera te deS trP ses succursales le taux de l'esco tes à 6 1/2 et le taux des prêts a - La Gazelle (russe)" de d'unB détails suivants sur le coulage ? eoo enclume à la fonderie de > p eo avons déjà parlé d'après un telegr
par l'Invalide russe : * oatt à: \13 rllr Cette enclume est destines , doit gg..
gigantesque de 50 tonnes, qUI and ca"# forger les canons en aci-er de b pelai Elle est d'une masse homogène J^e c°_$ 37,000 pouds (1 poud = 16 k1 * dans ces conditions présentait i* 50 ficultés. Il a fallu fondre le nie 5 44 foe neaux et 700 ouvriers ont tra^va i ration pendant 30 heures consee: nOs roD i'" cès du coulage a été compte e pos foo , JUjt$ f ont droit d'être fières d'avoir p qui, sans exagération aucune, pag s reille en Europe, jusqu'à prese t• cfl !
— On mande de San ji vier : ju & dG Nous n'avons rien de nou-veall jtl général Whearton, dans le P. edeo troupes de la Californie, Pa^ c0Jn#L ï t théâtre des hostilités, sous le du celonel Trock-Morton, s ^pf#1
e o lil p 99 ]ai.. de milles de Redding. Une ,,/)rég0*' e^., troupe de Portland, dans il commandement du capital ,artie.13 Grove Greek, ayant fraJciu par ^n,
mauvaise de la route. Le gorive d remplace le général Wheawn, al' à Yreha par la voiture publique. lier, , 0 28 Jan San Francisé. le, Dans la matinée du 25 c0^^taQtier f oe doc, capitaine Jack, est venu a~taq jet
4-,~, ."Ueà rnard établi à l'extrémité du lac 1]Mais ~palé; InalS 11 a. été repoussé avec une perte l'un tué et trois lessés.
Les Peaux-Rouges ont en outre perdu leurs chevaux qUI ont été tous capturés. Les troupes n'ont éprouvé aucune perte. i
La population de la baie de Yankina, au l"0ré»*0n' ®st fort alarmée et craint une .^ia et massacre par les Indiens. Les finies Pf u s e»fants d'Elk city ont été embarqués a ard du steamer Onetta qui les. a ï86 sont Jtok? lieu Sûr. Quant aux hommes, ils se sont établis derrière" des palissades élevées dans les eriviro ns de la ville et s'occupint j u1 blockhaus. Un grand nombre aAilles ont quitté la place pour se réfugier aietiro „ û sûreté dans Benton Convety.
SOMMAIRE DE LA Revue d'Artillerie, (livraison t de février 1873).
h,*re4 1011 des principales artilleries Qe"t rtille-rie anglaise, par le capitaine ~T~~ - II. De la fabrication des arrv,', d'artillerie à l'étranger, par le capitaine Caillet.(2e article.) - III. Le tir vertical avec les bouches à feu rayées de gros calibre. - Obusiers et mortieES rayés, par le S* i2rn- - IV. Note sur le tir des eoflimictt-6 et des obus à balles, exécuté TCS W vdeT,Calai8' par la comman- •Aftïig • - V. Renseignements divers.
fL du ,,!C1ELLK- - I. Renseignements âw.- t~ du .1", u.
dant Mersier. ■"Oi.-ucmcuw divers.
PARTIE OFFICIELLE. - i. Renseignements extraits : du Journal milUairt officiel. - l 1.
dePrincipaux articles (15 ootobre - 24 Rovemi 1872)' T « 2. Extraits des décrets, ar '~L6" etc», au Journel militaire, (15 cét Obre - insérés au Journal militaire ^soffi^ 24 novenibre 1872). - IL DQIti/'e lUS offi,ciels nOIt mserés au Journal miliIV - UT Tableaux d'avancement. al • ^ojotîAj mutations et radiations (1 crIl, '"l.er 1873).
PIl -Alïûnus. XII, : Artmerie anglalse.
Mor-tl.ers rayei.
4 *u-nJ^EUxi]^1E RAPPORT ^Ssion l'instruction PuUique sur une m wteraire eh Macédoine.
,iu r (Suite et fin). - 0) *ihn4ueT\r a IntrOduc-tion des arts.
f!e¡¡q ethniques el géographiques. Plusieurs 5wSe ^iCrr nati0ns' dans UR état de civilisation bien peu avancé, à ce qu'il semble, e. et Ui, souffrant d'un excès de popuessai elit p Our 1 ainsi dire, envoient au dehors la jeunesse, les individus au-dessous de cent ans, est-il dit quelquefois chercher de nouvelles demeures et des terres cultivables. C'est le fils du roi régnant qui est à la tête de migrations accomplies par l'ordre auprès Criûces i,!;' ou sous ses auspices car rI* Qces lui Sont offerts et au départ et ci nt ~e Ya,ge, Pour triompher des ohsWer mis. Leet de la résistance des ib. Le POlit de départ de cet exode, en- loe tribji.;.re^rel'' les contrées que traversent les tribus en marche, celles où elles tendent laet s etabhssent après en avoir exteD- miné la POpulation primitive, ^présentée nomme sauvage et ne connaissant pas le blé, portent des nÕlllS on ne peut plus va-,Iipjz iA.1 111 -
(1) Voir le Journal offiviel du 17 février.
exemple Krajna-la-Zeme, extrema terra, inconnus à l'histoire ou ne paraissant pas avoir le sens qu'on y attache aujourd'hui. -,% Ceci est un point sur lequel il convient de s'arrêter, M. Verkovitch a annoncé que les pestoas en question racontaient Varrivée des Slaves en Europe, et ils les a intitulées en conséquence. Pour lui d'ailleurs, il ne s'agit point de l'entrée sur les terres de l'empire byzantin , au sixième siècle, des hordes serbes et bulgares ; à ses yeux ce sont là des fables inventées par les écrivains grecs, les Slaves ayant toujours occupé les lieux qu'ils habi-
ayant toujours occupé les lieux qu'ils habitent aujourd'hui, et les immigrations fornubes, toujours qualifiés de blancs dva beli Duriava, la mer Noire, cœrno-ta more, et le pays des Arabes ou d'Arabie, Harapwa-ta zeme.
Nous allons voir ce qu'il faut penser de ces dénominations. Celle du Danube ne semblerait devoir donner lieu à aucune difficulté, tant ce fleuve est bien connu des Bulgares, qui pour partie au moins habitent sur ses bords et qui l'ont en effet traversé à une époque quelconque.
De même pour la mer Noire, que leurs tribus en marche vers l'Occident ont dû nécessairement contourner. Toute circonstance manque il est vrai dans les charnts pour indiquer l'Euxin d'une manière précise, et môme une glose que je citerai plus loin, nous avertit expressément
qu'il ne s'agit pas de cette mer, mais d'une autre, située beaucoup plus loin. Serait-ce la Caspienne, par exemple? Rien ne vient à l'appui d'une semblable conjecture. Je ne crois pas même que dans l'expression cœrno-tamore l'adjectif noire soit une épithète constante, analogue au latin cœruleum. Les Bulgares, qui ne sont nullement marins, ne connaissent d'autre éténdue d'eau que la mer Noire, et les montagnards de la Macédoine n'en sont pas tellement rapprochés que, dans leurs traditions et leurs poésies, ils ne se la puissent représenter comme infiniment plus éloignée qu'elle ne l'est en effet. Ce sera. un nom mythique, si l'on veut, mais emprunté par exception à la réalité. La mer Noire, c'est pour eux la mer par excellence.
La position du Danube n'est pas moins in-
La position du Danube n'est pas moins indéterminée, puisque dans certains chants, mil voit les tribus le traverser et s'établir non loin de ses rives, à ce qu'il semble, tandis que dans d'autres, elles continuent leur voyage bien au delà. Citons pour exemple la pesma (195 vers), où le ro-i GuLema (Golem) grand, sur l'avis de ses 90 bans, abandonne la celska zeme, surchargée de population, et passe immédiatement les deux Danubes, d'où il met un an entier à gagner la janska zeme, contrée dite par la glose être au centre de la terre. Qui reconnaîtra quelque chose dans cette géogramant le sujet de certains chants du Rhodope, sont préhistoriques, contemporaines de celles
qui ont amene en iliurope les divers rameaux de laf race indo-européenne, si elles n'y sont antérieures. Or, comme aucun peuple de cette race, les Slaves y compris, n'a conservé d3 tradition, même à l'état le plus vague, sur les circonstances qui ont accompagné sa venue de l'Asie, on voit combien il serait curieux et intéressant de constater l'existeuce, parmi les tribus bulgares, de souvenirs presque précis sur des événements, que la mémoire humaine a laissés partout tomber dans un profond oubli, et dont les langues restent l'unique témoignage. Voyons donc sur quoi s'appuie l'interprétation de la donnée des poésies bulgares traitant de migrations.
Je répèle d'abord que nulle part ne se trouve le nom de Slave, ni aucune circonstance qui
leur soit particulièrement applicable; sana parler du reste, le passage du Danube a été historiquement effectué par d'autres peuples.
Le nom seul de bulgare s'y rencontre une foit et sous une forme un peu altérée, comme nom de personne : Krale Bligarine, comme qui dirait le roi bulgare, et cela dans une pièce ayant pour sujet une guerre d'Alexandre contre la roi des Turcs, pour la possession d'un pays appelé Serenie Zeme. Alexandre lui-même traverse les deux blancs Danubes, occasion où il est avalé par une lamie, qui en défendait le passage, et qui le garde trois mois dans son ventre saus lui faire aucun mal. Le roi Bligari n * v ? j a y .h' xi -1.
ne figure qu'incidemment, à côté de Marvia et d'un certain Bagoje, nom bien slave, de qui Alexandre semble réclamer le service militaire à titre de suzerain, selon les idées du moyen âge. Une glose ajoute que ce personnage « était notre roi ; il nous a conduits dans ce pays-ci, et c'est de lui que nous avons pris le nom de Bill.
gares. » Malheureusement l'époque assignée à ce héros éponyme est un peu tardive -et il se trouve en compagnie bien mêlée.
Les noms géographiques qui reviennent le plus souvent sont le Danube ou les deux Daphie ultra-shakspearienne ? Dans cette même pesma, les jurci sont les habitants de cette cetsha ume, représentés comme les premiers hommes qui aient cultivé la terre, tandis qu'ailleurs ce sont des sauvages, divi padiveni, que les immigrants exterminent.
La contrée ayant un nom précis en apparence, et qui voient le plus souventt dans les chants du Rhodope, qu'ils roulent sur Orfen, Alexandre ou tout autre sujet, est appelée Haraptlta la zeme, à la lettre la terre d'Arabie. Voici ce qu'en dit la 'glose, annoncée tout à l'heure : « Elle était près de la mer Noire, mais non pas do la mer Noire que nous connaissons; cette mer Noire-là était très-loin, et le pays d'Arabie fut peuplé par nos ancêtres, mais ils n'étaient pas noirs comme le sont les Arabes
(ou nègres) d'aujourd'hui. » Les Bulgares seraieat-ils venus par hasard de l'Yémen ou du Soudan? Dans le Levant, arabe signifie un nègre, et les Bulgares connaissent encore moint l'Afrique que l'Arabie proprement dite. Aussi, une tradition en prose, que j'ai traduite ailleurs, essaye d'expliquer cette dénomination par le mot Haro, le haros des Grecs modernes, symbole de la mort et du monde souterrain. Ca n'est donc qu'un trait de merveilleux, ayant son origine dans l'étonnement et l'eflroij qu'inspire aux hommes de race blanche ou jaune la vue de ceux à peau noire, avec leurs traits difformes.
En voilà assez sur cette géographie fantasti-
que, que je laisse à d'autres plus habiles la soin d'élucider. Cependant, pour achever de montrer quels renseignements on pourra être tenté d'y chercher, je citerai encore un seul trait.
D'après une glose, Kosovo pole, la plaine de Kossovo, localité d'Europe bien connue et bien déterminée, qui a été au quatorzième siècle la théâtre du plus grand ou du plus fatal événe.
ment de l'histoire des Slaves méridionaux, événement encore si présent à l'esprit des Serbes, cette localité, dîs-je, est située entre les deux blancs Danubes et le pays d'Arabie l Tout comme Marvio, qui se trouvait à la bataille de Kossovo, est comtcmporain d'Alexandre, ou est dit encore par une glose avoir été roi des Bulgares, « nos aïeux, dans notre ancienne patrie. *
Les noms propres d'hommes, qui sont assez nombreux, ne sont pas plus concluants. Les uns sont slaves, d'autres semblent avoir une
provenance différente. Pazmi les premiers il en est qui sont sans doute symboliques; ainsi un chef d'émigration est appelé Sada, de la racine sad, planter, un autre roi, à qui l'art de l'écriture et de la lecture a été révélé, porte to nom de Tcheta, d'une autre racine signifiant lire et compter.
J'ai dit que ce sujet de l'invention des arts se trouvait le plus souvent mêlé à d'autres ; aussi pour faire connaître par un seul exemple tous ceux qui sont rassemblés dans le titre du présent paragraphe , vais-je donner l'analyse complète d'un morceau, passablement incohérent et qui serait le plus long de tous ceux qui ont été fournis à M. Verkovitch, — il a 2,464 vers, s'il n'en existait une variante en 2,750 vers, laquelle porte dans quelques noms une empreinte musulmane. Le numismate de Serrès l'a intitulée Invention de l'alphabet primitif, et il voudrait nous donner à croire que c'est lux tribus du Périn que le monde est redevable, entre autres, de l'écriture, découverte d'ail-
ble, entre autres, de l'écriture, découverte d'ailleurs, comme chacun sait, sur tant de points à la fois. La pesma attribue à l'écriture une origine divine, cela n'a rien que de naturel, Ici mythe exprimant l'admiration des hommes pour un art reçu du dehors, et qui leur a paru d'abord merveilleux. Dans une autre pesma ui certain stoïan ne reçoit-il pas en présence d'une divinité inférieure, d'une juda, le premic.i troupeau de brebis, et n'apprend-il pas d'elle à traire le lait? Une juda encore donne la flûte à on pâtre et lui révèle ainsi la musique. lumême, comme on l'a vu plus haut, le premier plant de vigne a mé pris dans le jardin du soleil et apporté de là sur la terre, et il y aurait encore plus d'un mythe du même genre à citer. Ce sont d'intéressantes variantes de la légende de Demeter et Triptolème et de tant l'autres, mais qui, pas plus qu'elles, ne peuvent être prises au pied de la lettre.
Suit l'analyse du poëme sur l'origine de l'é:riture»
IV. Rois bulgares. — Dans la. collection de M. Verkovitch il se trouve aussi un certain nombre de pesmas concernant les rois bulgares. Ce peuple est si absolument dépourvu d'annales et de documents historiques, qu'il serait fort à souhaiter que la poésie pât combler cette lacune, même dans la mesure où elle le fait pour les Serbes, lesquels d'ailleurs ne sont pas sans quelques monuments, surtout biographiques, mais où quelques faits généraux viennent se grouper autour de la figure centrale. Jusqu'à présent* on ne pouvait prévoir qu'il en dût être ainsi ; les recueils imprimés de pesmas, comme les manuscrits que j'ai eus entre les mains en Thrace, ne contiennent sur ce sujet rien que de bien insignifiant ; seul, je crois, le nom de Sisman, le dernier
seul, je crois, le nom de Sisman, le dernier roi ou tzar qui succomba, vers 1396, sous l'invasion turque, se rencontre dans quelques pièces, de manière à rappeler la catastrophe finale dont il fut l'une des victimes, et c'est là tout.
Le temps m'a manqué pour examiner, dans les chants du Rhodope, les morceaux de cette catégorie; la table prpvisoire porte des noms dans lesquels on peut reconnaître ceux des rois ou tsars plus anciens, parmi lequels lIaparmi lequels [Ia- tana-cara, corruption d'Asen. La pièce ainsi intitulée est la seule que j'aie lue ; elle est., comme toujours, remplie de merveilleux, mais cette fois, par exception, d'un merveilleux en partie chrétien ; saint Dimitri y joue un rôle de compagnie avec la samovila et le dragon igné. Pourtant, par le fond, elle ést la plus bistoriaue aue i'aie rencontrée; du moins elle
se rapporte assez bien à la vie, telle qu'elle est racontée (peut-être d'après tradition populaire) dans le manuel d'histoire bulgare à l'usage des écoles, du tzar Asen, restaurateur de l'empire bulgaro-valaque en i 186. Prislav, Prislava grada, l'une des anciennes capitales, y. est mentionnée, avec les fondations pieuses du tzar Sime.
Ce sera à M. Vervkovitch, s'il le juge à propos, d'approfondir ce sujet. J'en dirai autant de la
v. Mythologie et du Culte, qu'il appartient^ l'éditeur de faire connaître, lorsqu'il terminera sa publication, par un Index comprenant tous les faits relatifs aux croyances religieuses épars dans les chants du Rhodope. Les morceaux cités dans le cours de ce travail en donnent une idée presque suffisante, mais il ne sera pas hors de propos d'indiquer brièvement ici nonseulement d'après les textes que j'ai pu lire, mais encore d'après les gloses, encore qu'elles ne soient pas toujours concordantes, les divers éléments dont paraissent se composer ces croyances. Je laisse à un plus savant d'apprécier les rapports qu'elles peuvent offrir avec la mythologie slave en général, sur laquelle il n'existe d'ailleurs, je crois, aucun traité satisfaisant.
Dieuxi il v a tout nn panthéon à C!!.I 'Un.; r> ■
Dieux! il y a tout un panthéon, à savoir: Bog ou Gospod, Dieu, le Seigneur ; mais par ce nom est certainement désigné quelquefois Koltda Bog, et peut-être quelque autre encore, de sorte qu'on est à peine de savoir sll faut voir en lui un dieu supérieur au reste. En tout cas lui, comme les autres, s'occupent des affaires humaines. Il s'entretient fréquemment avec les astres personnifiés, à toute une race de serviteurs, et quoiqu'il réside au ciel, possède un palais (serai) sur le mont Hile, Hile ptonina. Serait-ce Beli Bog, le dieu blanc des Russes, par apparition à Coerni (ou Goerna) Bog, le dieu noir, appelé aussi, et c'est une particularité très-caractéristique; Stara Zmeje, le vieux dragon.
i - n. -- -t. «
tique; Stara Zmeje, le vieux dragon.
Koled, Koltda, Bog. Il parait être le principal objet des cultes. 0° Ognen Bog, le dieu du feu ou igné (oglm, agiii, ignis), appelé aussi Jognena Zmeje, le dragon igné). Il présidait aux éclairs et à la foudre, et prêtait sa lumière au soleil.
Inge Bog, il accordait de bonnes récoltes.
Rujen Bog, le dieu de la vigne et des vendanges; grand héros qui protégeait les raisins; on lui apportait des sacrifices à l'époque de la vendange.
Svetna Bog, le dieu de la lumière?
Surila, Surva, Bog, le dieu du soleil.
Survina (Surnila, le mêmc 1) Bog, le dieu de la ganté.
Grœmina, le dieu du tonnerre ? (guramin den, le jour d'e sa fête). — Grumilt, le même?
Bremnik, le dieu protecteur des armées.
Dozditc ou Dozde, Boga, le dieu de la pluie (dcczd).
Zlalna majka, la Mère d'or, qui, sur l'ordre de Dieu, fit le soleil, la lune et les étoiles, dont elle était aussi la protectrice. (Voir aussi plus bas.) J'ai rencontré, enfin, dans deux pesmas, deux sortes de trinités, composées, la première, de Brame, Ura et Survina ; la seconde, de Violeda, Surina et Visnu Boga.
Vis nu n'a absolument rien de commun avec le Vichnou de la trimurti indoue, c'est l'adjectif visni, forme qui se rencontre aussi et qui signifie le Très-Haut. L'épithète est également appliquée à un ange, et le mot visnica marque, selon une glose, le troisième ciel, la partie la plus élevée du ciel
Je suis hors d'état d'expliquer eC Brahllli Brahme, dont la ressemblance a,"Dràloi est assez évidente, et certainement surva a rapport de forme, comme de sen^ glose, avec Sourya, le-soleil hin^o0* une étude plus complète donnera-t-e ^pli» cation de ces termes.
En attendant, voici dans quelle ci ces paraissent ces deux trinités : 'tult£: 1 a intJ La première figure dans une P®sXD^rusa de b Bogdan délivre son frère, le héros Juda Samorila et de Verali ^arVI (juJ personnages de l'histoire légendatf0 dil qe91 torzième siècle.
torzième siècle.
Un faucon dit à Bogdan : • Bogdan, jeune héros, quand jrri^ devant la sombre prison, - quan ceel afeC tira un serpent furieus, — pron°nC® ceci ®,e5 ta bouche : - Brahme, ina, ta bouche : — à mon secours, je venez sans délai à mon secours, une offrirai en sacrifice, - le jour de vache stérile, - le jour deDria(<seau,;'^ blaP froment, — le jour du Surva un p> Invocation qui, prononcée en teimpl et liai fait paraître un vieillard aux chev0, la barbe d'argent, et armé <^un^ dof~ dont il frappe Marko et la Samovi a. JeS 1. des de
dont il frappe Marko et la Samovi • La pièce où se rencontre la seco deo trinités est encore plus étrange dalls SO0 loi, lange de croyances païennes et c ul1 de d par endroits c'est un véritable ixoe eofall morceaux qu'au j ourd'hui encore les Cofoo morceaux qu'aujourd'hui encore vous chantent le jour de la naissant^ Jés^j placée à l'époque où jadis on fêjal r a^ dont elle a emprunté le nom (,ffoleda). p es%$em commence presque comme ces nos le J11OI1 ledtt ! » Koleda et Surina, voyant q jgn#.
est depuis lors jusqu'à nos jours dans j fût à peu prSs complète, encore bien q" DDjJeq possession d'une langue, je veux eUjjea, .~pt f' sert à Jla liturgie, qui ne le cèd^ tre en richesse et en ûexibihte. il a Aollt iI:¡, ..--
son histoire à écrire aux Byzanw^ >eSt», le plus cruel eraiemi. On prêter opt, que ceux-ci, et plus tard le cierge S eC ofl' truit tous les documents d'ong1 lui dofQII' assertion peu croyable si on veu 0" un caractère d'universalité aussi alaireSI sA jours est-il que les poésies POP la pa l' produit de l'activité intellectuelle de il, Pa durant des sièales et unique mon langue moderne, nous offrent Cc- epc ment telle qu'elle est parlée aUJou 0gliey divers dialectes, et à peine avec qu { archaïsmes. A cet égard, aucUr0 jes lLr entre les morceaux où l'on «fliatl - d o ,
entre les morceaux où 1 on trou llatotP' ¡
d'une date certaine, Krali Marko «I"a torp,
siècle) et Asen (douzième si, ècle), et phlS, sacrés à des héros d'une date bi en plo 5 te eulee, comme il semble, à des Il faut donc admettre que les uns et jeS atf
à quelque époque qu'ils aie-nt p ri s Ilai.
à quelque époque qu'ils aient ^.s .ont été remaniés ; tant que la fécolldi te, tique et on pourrait dire la foi, Jle ge goJiJti éteintes, le fond des antiques tra eSse @l subsistait toujours, a dû être sa ^y et remis en œuvre, non sans f graves et s'incorporer en même l^ nlllle # ments d'une autre origine. Il Uly a ,ail, culté, je crois, à supposer que pesmas aient pu être corn?°S a&ttte'',i langue assez différente du Par def elles se sent insensibleilicn t ass] cOtlt5 Je.
j0 c<> £ passant de bouche en bouche .Jtf âges. C'est ce qui adûarrfver sj cf aIicie^ Serbes, dont les chants épiqu^^re Ji^ sujet, viennent seulement dt exéo
-*"e et chez d'autres peuples encore. Je 'Osera-Il l'ter les poésies homériques, mais on *e saura- croire que les ballades sur Robin Bood na exemple, si voisines de l'anglais moderne, naient pas une origine plùs reculée que ce fait ne semblerait l'indiquer fie peuple qui les chantait, avait besoin de les comprenIre et y .es Codifiait suivant ce besoin.
H v ~~s modifiait suivant ce besoin.
it Hies Codifiait suivant ce besoin.
Il y a °Ur^ant toujours quelque chose qui.
résiste •n>assi^atK)n et notamment en ce qui ton "'U IPs eh tg du Rhodope, il font voir un ^siclu forme dans les mots et ippelé T> qui sont l'objet de. ce que j'ai c'est-à-dire des explications ™*iki) que le coHecteur, arrêté dans l'intelligence des Yers, a demandées et obtenues des rhapsodes. Ces ^oses> bien qu'elles ne bordent PR touj-ours entre elles ou même se Prédis» n complètent en bien des points le ~te pn
tolltr¿::V"~ pas toujours entre elles ou même se ^trediso f complètent en bien des points le kxte eQ J ajoutant la connaissance de la tra^ti°Q '101^ pourtant qu'on. ne peut accepter qu'avec réserve, Les termes ainsi commentés sur plusieurs, les cha nteurs ont ^oué i'ejp lBuQrance, peuvent se diviser en mots ord.. Ct en noms propres, de personnes ou de lieux; parmi les uns et les autres distinuer ceux qui s'expliquent toi ie ol
doute ,Otltve et ceux qui proviennent - sans utedW sources, parmi lesquelles le turc 5e doit des Olt Pa.sètre compté. Car, s'il lui a été fait ?es eQiDrnru Par les pesmas, comme par la par ucsi, n Par}' usuelle et Par toutes celles qui sont ^léea <fo 18 emPire osmanli, aucune-glose, IlQe jp, sache ) ne porte sur des mots turcs. C'est Par eux au contraire, que plus d'une rend quelque 'Vocable incompris , comme pofneti, 011 dit « incompris, comme pofneti, farîianinaf8f Sr'YOisins (kumsii)> in> lion
i rîianin«? ? or'Y0isins (kumsii), i7z, lion • 011 une autre Slose, et c'est de 1%ière dont je m'occuperai, car c'est un qUi demanderait trop M détails, le soleil (sonce) s'appelait jadis aflamer, flena famenica, tes formes dans lesquelles on aperce ieen f flamma, qui a au reste son ana~ca.t~ en slave, PLamen> flamme. C'est unoinrend iOn cUrieuse, mais dont je ne saurais Nre c î® la Peut-être que la connaissance de 1,11 a.ngue et des traditions roumaines, don? VaiQ„. n de plus d'une difficulté, car
les -vIii. solution de plus d'une difficulté, car ? ^akoni SOnt le premier peuple que les ga.res -lent rencontré sur leur passage après avoir quitté les bords du Volga, et il d'établit entre eux des reliions qui n'ont pas été Illte-rroxnpuelà depuis lors.
A défaut de doimées plus précises pour réloqd re, d. au moins approximativement, la question de r-, apparent des chants du Rhodope, on croirait peut- que l'esprit qui y domine devra jeter Sur le sujet quelque lumière..Mais cela même 111??1e ne fournit aucun critérium un peu sûr. D'épaisses ténèbres remplissent l'atmosphère intellectuelle et morale des conceptions
dont je m'occupe; le système de c~; qui s'y révèle repose sur la Personnification, souvent même à peine ébauchée, des forces et des phénomènes physiques. Il y a longtemps qu'en Occident nous avons dépassé ce point de vue (la c °^ rie pourtant y a encore des &Ue-limai tribus, dont l'idéal a été S^), rï Sn !8®' et qui, un beau jour, en'()"trailites par un chef habile, s'engagent à brûler ce qu'elles adoraient la veille, n'épousent pas si vite les nouveaux dogmes, il~ h Irldoiinclit pas si facilement leup manière de penser. si facilement leup ple, quique l'élite de ses ancètres ait créé la philosophie spiritualiste, et ainsi influé gran- dement sur la formation des dogmes chrétiens, ~testeHtte Par sa poesie œour ne pas parler de
ses mille superstitions) le peu d'empire que certains de ces dogmes ont pris sur lui. Tout semble prouver aussi que la masse des Bulgares, qu'ils fréquentent l'égfise ou la mesquée, vit à peu près dans le même monde moral qu'il y a huit ou dix siècles ; si leursmœurs se sont adoucies, l'horizon de leurs idées ne s'est pas bèaucoup agrandi. Où on le voit le mieux peut-être, c'est dans les pesmas où des faits pris de la légende chrétienne se sont entés sur un fond païen. Qu'on ïse celle-ci, recuoillie en Thrace :
Le Christ et les Samodivas.
Brille soleil et petite lune !
iriuminez les bois et les montagnes.
Dans les bois, dit-on, il y a Un monastère de saint Elie Et dans le monastère une cellule, Et dans la cellule (est) Marie, Celle qui a enfanté le Christ.
Après qu'elle eut mis le Christ au mond-e.
Elle n'attendit que trois jours Pour faire .sa première çortie, Elle s'appuie sur une pelle d'or, '(Elle va) pour recueillir des langes de soie Afin d'emmaiflotter son enfançon Quand elle s'en fut revenue, Qui trôuva-t-elle auprès do l'enfançon ?
Troia femmes sont assises à la file, Trois femmes, trois Samodivas ; L'une lui cousait une chemise, La seconde lui tressait un Iten, La troisième lui ornait son bonnet.
Un mélange de même sorte existe entre autres, comme je l'ai dit, dans la pesma sur le tzar Asen, tandis que Marko, qui a vécu trois siècles plus tard, est souvent associé exclusivement aux êtres, surnaturels du paganisme.
Ainsi, la religion nouvelle, qui date déjà de mille ans, ne saurait offrir qu'un point de repère très-imparfait pour juger de l'antériorité, même relative des pesmas. Quant à l'influence musulmane, elle a été tout extérieure et ne se trahit que par des noms propres substitués à d'autres dans les' morceaux recueillis de la bouche des Pomares ; ceux-ci n'y ont introduit aucun élément emprunté aux
n'y ont introduit aucun élément emprunté aux doctrines ou aux pratiques de l'islam. Déterminer la période historique à laquelle se rapportent les plus anciens, d'après quelques indices, parmi les chants du Rhodope, c'est ce que je ne me sens pas en mesure de Taire.
Seulement, puisqu'il en' est plusieurs qui ont pour sujet les aventures de rois ou tzars, dont l'histoire a conservé les noms et qui sout pos-
térieurs à l'entrée des Bulgares dans les Etats byzantins, il est permis de supposer provisoirement que tout ou partie tdes autres héros célébrés parla légende poétique seraientdes chefs ayant vécu avant cette époque.
Voilà, monsieur le ministre, ce que j'avais à dire [sur les chants du Rhodope, collection précieuse qui pourrait, j'en suis persuadé, être augmenté presque à l'infini. Lorsqu'elle aura été livrée à l'impression, il sera possible de la juger mieux que je ne l'ai fait et d'une manière définitive. En attendant, pour compléter mon travail sur quelques points et offrir un terme de comparaison avec la poésie des Bulgares de la Macédoine, je joindrai ki, sous forme de « supplément J, un certains nombre de pièces recueillies par moi-même en Thraee et en Bulgarie. Veuillez agréer, monsieur le ministre, l'assurance du respect avec lequel j'ai l'honneur d'être,
1 i|^fc
ACADÉMIE DES SCIENCES MQRALES ET POLITIQUES .}
Séance du samedi 15 février 1873.
PRÉSIDENCE DE M. ODILON BARIlOT M. le secrétaire perpétuel donne lecture d'une lettre de M. Ch. Lucas, accompagnant l'envoi d'une brochure intitulée le Droit de légitime défense dans ? pénalité et dans la guerre, etc., et doNt. M. Lucas fait hommage à
guerre, etc., et dont. M. Lucas fait hommage a l'Académie. Cette lettre renferme quelques explications sur les idées que l'auteur essaye de faire prévaloir dans ce travail et dans d'autres écrits. En ce qui concerne premièrement la civilisation de la guerre, M. Lucas désire qu'on ne se méprenne point sur ba pensée. Il ne demande pas qu'on réglemente les coups de [oa.- non, qu'on enseigne aux hommes l'art de s'entre-tuer correctement, Son vœu est que, par l'arbitrage , on arrive à supprimer la guerre ; mais il n'attend ce résultat que du temps, du progrès de la raison et des mœurs.
progrès de la raison et des mœurs.
Civiliser la guerre, c'est, selon lui, reconnaître comme seule légitime la guerre défensive, et condamner la guerre d'agression et de conquête, seule raison d'être de la première.
Quant à l'abolition de la guerre agressive, M. Lucas pense qu'on y doit tendre par le concours international de la'diplomatie et cfa la science, et par la codification du droit des gens. Il y a une sanction morale qui consiste dans la crainte de la réprobation des contemporains et de la postérité.
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porains et de la postérité.
Ainsi, en 1861, l'intervention officieuse des puissances suffit pour obliger le gouvernement fédéral des Etats-Unis d'Amérique à remettre en liberté deux ambassadeurs confédérés, qui avaient été arrêtés à bord d'un navire anglais.
Il serait même possible de consacrer par une sanction positive le principe que nul peuple, comme nul individu, ne peut se faire justice louj,..
même. La mémorable affaire de YAlabama, et l'apaisement, parle tribunal suprême de F Union américaine, des différends survenus entre les Etats du Massachusets et du Maine, do New York et de Rhode-Island, constituent, à cet égard, d'heureux précédents. Enfin, M. Lucas signale les meetings récemment tenus en Angleterre, et dans l'un desquels un membre du parlement britannique a annoncé qu'il proposerait, dans la prochaine session, une adresse, -.- ---.--~+w'l1"II. 11nC! -1Iif-
rait, dans la prochaine session, une adresse, priant la reine de charger son ministre des afraires étrangères de se mettre en rapport avec les autres puissances pour établir un système permanent d'arbitrage international.
M. Guizot ajoute que M. Gladstone est jusei très-préoccupé de cette question et désireux de voir se réaliser l'institution d'un arbitrage international.
M. le colonel de La Barre Duparcq continue et achève la lecture de son mémoire sur les Maximes militaires de Machiavel. On a vu que le secrétaire florentin accordait une importance prépondérante à l'infanterie, se fondant sur ce que l'infanterie peut aller partout et - triompher
que l'infanterie peut aller partout et triompher aisément de la cavalerie et même de l'artillerie. Il reconnaît cependant l'utilité de celle-ci pour faire des découvertes, parcourir le pays et poursuivre l'ennemi dans sa fuite. Il recommande essentiellement, pour l'infanterie, les exercioes et la marche dégagée à'impedtmcnta.
Il veut qu'une armée nouvelle se plie aux exercices et au travail de la terre comme une armée ancienne, et que tous ceux qui en font partie, y compris les vivandiers, apprennent à
marcher et à combattre, personne ne devant Être inutile un jour de bataille.
I( recommande l'habitude de la précision et de l'ordre dans les manœuvres, et il estime qu'un soldat bien instruit à cet égard est un i vieux soldat, » n'eût-iL jamais vu l'ennemi ; tandis qu'un soldat inhabile, eut-il pris part à vingt combats, n'est jamais qu'une « recrue. »
En fait d'infanterie, Machiavel voulait des lé-
En fait d'infanterie, Machiavel voulait des légions. La légion se composait normalement, selon lui, de 6,000 fantassins et 300 chevaux.
Il divisait son infanterie en dix cohortes, et il y distinguait diverses sortes de combattants, classés d'après leur armement, entre autres les Romains, armés de l'épée et du bouclier, les piquiers et les arquebusiers. Le général Ba-rdin pense que c'est la légion de Machiavel qui a inspiré François Ier, bien que ce prince fractionnât la sienne en bandes suivant le système duodécimal, ayant par légion six bandes de
duodécimal, ayant par légion six bandes do mille hommes chacune, tandis que Machiavel adoptait la division décimale.
M. le colonel de La Barre Duparcq remarque chez Machiavel l'appellation de régiment pour le corps français qui correspond à la légion romaine, à fla phalange grecque, à la brigade suisse. Or, l'institution des régiments remonte au plus au règne de Charles IX, et" Machiavel n'a vu que le premier quart du seizième siècle.
M. de La Barre Duparcq en conclut que le mot existait dans notre pays avant la chose. Machiavel considère l'arquebuse comme une arme devenue très-nécessaire; il emploie les soldats qui la portent comme des troupes légères et leur fait engager le combat; toutefois, il n'a pas d'enthousiasme pour l'arme à fea portative, et ne prévoit pas qu'elle remplacera un jour toutes les autres armes.
* x i— ■— --"r",,",,",4 '4 un jour toutes les autres armes.
M. Guizot interrompt un instant le lecteur pour rappeier qu'à la bataille de Pavie, ce furent les 1,500 arquebusiers amenés par Pes.
chiera. qui mirent en déroute et détruisirent les gen6 d'armes du roi François Ier et amené - rent la défaite de l'armée française.
L'auteur ouvre ici une parenthèse relative au grade de caporal, que Henri Estienne s„tgnale comme nouvellement employé en 157*) tandis qu'il résulte d'un acte officiel du gouvernement de Florence, daté du 28 novembre 1503, que Machiavel fut chargé à cette époque de choisir et de réviser les caporaux des trou-
de choisir et de réviser les caporaux des troupes de la République. Il en nomma de sept à vingt-neuf par bannière, chiffre qui marque la force de chacune de ces divisions, correspondant à peu près à nos compagnies, et pouvant aller jusqu'à 400 hommes. ,J.
L'opinion de Machiavel à l'endroit de la cavalerie n'est pas douteuse : il la relègue au second plan, comme un accessoire, et il attribue les revers militaires de l'Italie à ce que ce pays n'a tenu aucun compte de ses milices à pied, et a mis toute sa confiance dans les troupes à cheval 11 hKmo ano<>; P:~~;). .J_- --
-- MUUpCS tI cheval. 11 nlîme aussi l'institution des compagnies d'ordonnance par le roi Charles VIII.
Une troupe à cheval, mise en désontre par le choc de l'ennemi, ne peut, selon lui, se reformer qu avec beaucoup de peine. Cela devait être vrai de la pesante cavalerie de son temps, assez tenace, mais difficile à remuer.
Il en 'est autrement de notre cavalerie moderne, dont le rôle est souvent de se débander, sauf à se reformer promptement. Machiavel ne semble pas songer, d'ailleurs, que si le cheval n'est pas toujours brave, il est toujours facile de l'exciter, de le griser, et de lui faire accomplir des actions héroïques. Sur les moyens propres à multiplier et à perfectionner dans un Etat es chevaux propres à la cavalerie, Machiavel,
émet des idées qui nous font sourire aujourd'hui.- » •• Il propose, par exemple, de f~ contraindre le possesseur d'un mulet à posséder en même temps un cheval, ou mieux d'obliger ceux qui s'habillent d'étoffes de soie à avoir des chevaux.
1 L'artillerie, au temps de Machiavel, était encore dans l'enfance et fort lourde ; elle tirait avec une extrême lenteur ; ses coups portaient à faux le plus souvent; elle était peu redoutable pour l'infanterie, même à rangs serrés ; elle l'était davantage pour la cavalerie. On avait coutume de la placer au centre, au risque d'être exposé à la. masquer par un mouvement irréfléchi, comme le fit François 1« à Pavie.
Machiavel conseille de laisser l'ennemi s'aveugler lui-même par l'épaisse fumée. de ses canons, au lieu d'aller à sa rencontre au milieu de ces ténèbres. Il propose, d'ailleurs, avec sagacité, de porter l'artillerie sur les flancs de
l'armée, au moins en terrain sûr. Il donne également de sages avis sur la manière d'attaquer et de prendre celle de l'ennemi ; ce qui alors, n'était pas bien malaisé. En somme, Machiavel efson commentateur Algarotti traitent assez dédaigneusement l'artillerie, et le second se range à l'avis de ce capitaine qui s'inclinait en voyant l'ennemi mettre le feu à une pièce, disant qu'un coup de canon méritait une révérence.
Machiavel n'a pas plus deviné l'avenir de l'artillerie que celui des armes à feu portatives.
Il réagit seulement contre l'engouement de
Il réagit seulement contre l'engouement de ses contemporains et de ses compatriotes, encore étourdis des succès que Charles Vlil et Louis XII avaient obtenus contre eux avec leurs canons, et il maintient la supériorité essentielle de l'infanterie, qui est, dans la guerre, le principal, l'artillerie n'étant qu'un accessoire. Il accorde pourtant que l'artillerie est utile pour l'attaque des places fortes, mais non pour leur défense, ou elle fait, selon lui, plus de mal aux assiégés qu'aux assiégeants, à moins que ceux-ci ne s'avancent vers les remparts en désordre et avec tiédeur. M. de La Barre Dupareq pense que Machiavel était dans le vrai en soutenant qu'en rase campagne ainsi que dans l'attaque des places la valeur des troupes devait vaincre malgré l'artillerie; qu'elle a d'autres dangers à redouter, et que la victoire appartient à ceux qui ont de bonnes
victoire appartient à ceux qui ont de bonnes armes et des rangs serrés et profonds. Les « bonnes armes à, selon lui, sont moins l'arbalète et l'arquebuse que la pique, l'épée et le bouclier, c'est-à-dire les armes anciennes.
Machiavel recommande aussi, contre l'artil,le rie, de laisser, dans la ligne de bataille, des intervalles pour le passage des projectiles.
« Règle générale, dit-il, il faut toujours laisser passer ce qu'on ne peut arrêter, ainsi que faisaient les anciens à l'égard des éléphants et des chars armés de faux. » C'était aussi le sentiment du maréchal Keitlo au suj et de la cavalerie. Machiavel avait, d'ailleurs, une confiance entière dans son ordre de bataille, grâce auquel une armée devait renverser du premier choc les troupes ne formant, suivant la coutume de son époque, qu'un seul corps de bataille.
me de son époque, qu'un seul corps de bataille.
Le manque de réserve était, en effet, le grand défaut de la tactique du seizième siècle. Celle de Machiavel n'est pas parfaite non plus, et on peut lui reprocher de ne pas tenir assez de compte des éventualités qui souvent peuvent décider du sort d'une bataille. Toutefois, il recommande avant tout, de prévoir le cas d'une défaite et de choisir d'avance jiii lieu sûr où les troupes puissent se rallier ;
,t 'er le il indique les moyens propres à e^c ralliement, et il cite à ce sUjet An ds capj.
peut citer de même tous les Sfan^j.
peut citer de même tous lei taines, y compris Bonaparte qUi., ie cas plans de campagne, prévoyait tonjolls iecg possible d'un insuccès. Machiavel va Ptel, IciflIl veut que le lieu de ralliement soi nûB.
Il veut que le jVi, seulement qu'on n'y puisse être po rendre mais que l'on conserve la faculLe de "P ferjre l'ofgpnsive. Il réclame ailleurs l'usage pour Je truments de cuivre et - des tambour'as P oar commandement.
M rU T o D~—~ T\. r. -y nrT antre 1C1dafl5
commandement. dan) M. de La Barre Duparcq entre ici dan* quelques détails sur la tactique, les olratar quelques détails sur la tactique, les jja- mes et les ruses de guerre préconises P fides e!
chiavel. Les pièges, les simulacres pe pas 8 parfois assez grossiers, ne ré-puSn^^ 5 j l'auteur du Prince; toutefois, il ®0re de'J prédilection pour les attaques vérita.]eS jai £ f à l'improviste, et dans lesquelles il * qu'il faut être aidé par le pays. , , si
qu'il faut être aidé par le pays.. de se 1 Sur la question de savoir s'il e o n vi© , , je reposer après la victoire, il invoque OY "ffip", !
de Cesarz qui ne s'arrêtait iainaiS, ne P3*' premier avantage. Il recommande derie entreprendre le passage d'une rivière> sou, yeux de l'ennemi : précepte qui se mentaire, et que Napoléon oubjia po^ rtantà'3 bataille d'Essiing, dont le résultat ] 1« - O' afrc
conseil de Machiavel. Lorsque, pour arreterli marche de l'ennemi, on se résout a t coIltrt un endroit difficile à garder, surtou j ou ;
une attaque redoutable, il veut i puisse au moins établir commodeflje e barn!
les forces dont on dispose, et qu'on os ,boret pas à défendre seulement tel ou te J mais qu'on se réserve la faculté de -qc , mais qu'on se un point faculté d'eu > ref en arrière sur un point central d'eu les jjo5 se porter rapidement sur les P menacés. Il ne désapprouve pas la afin q1l ¡ des pays que l'ennemi doit traverser, afili q n'y trouve aucune ressource. Il ne qu'il soit possible, en tenant la caflîpa^ d'éviter une bataille lorsque l'enne® absolument à combattre : en qupi11 selon l'auteur du mémoire, sinon P oUr
époque, au moins pour la nôtre. 'dées reli, En ce qui concerne le rôle des i ense g,,, gieuses dans la guerre, Machiavel P daIlt Bit permis d'attaquer l'ennemi Pe!
est permis d'attaquer l'ennemI, fOIltCO 6 jjurnée que ses idées religieuses jul coel sidérer comme néfaste. Il rappela aUSSi les Macchabées ne craignirent pas de li,;rerDa, taille le jour du sabbat, alors que leurs JOO~I mis les croyaient occupés à sasctin ce j0^ Enfin, il signale le parti que les anel d'armée ont su tirer des croyances ur abte des superstitions de leurs soldats, Pourobte d'eux des efrorts et des sacrifices Mt , e d'eux des efforts et des sacrifices h L'art de la guerre est, dans la Pc"Sd"* , crétaire florentin, la première, la jug cielle occupation d'un prince, d lIn Cnt 5011 teS ce à quoi il doit exercer cons ta'n ,uerit , prit et son corps, en faisant - nia »p?
1 --, (1 el, p prr
prit et son corps, en faisant n1 troupes, en s'adonnant a. la chasse, apjy l ii^ nant à bien connaître son pays, » toire des grands guerriers, el' la niba itan attention, et en choisissant parI51 - It ,, i^ic je dèlo qu'il s'efforce d'imiter. FIe eut qtJe el Prusse ne va pas aussi loin. Il tV lee prince soit également justicier e jj g que, s'il manque de talent ta les conseils de généraux entendus. 11ga ta qu'un roi ne remplit que'la moitié doea ecbo s'il ne s'applique qu'au métier de» dereoi Parmi les autres maximes d.i, dtJ fet, que formulées par Machiavel, 1 teût du moire rapporte celle-ci : « Desso.
~r~ 0 œ pjj, L6t du pain, Toiîà le Ber* de la guerre 1 ^'argent, pour lui, ne vient donc autre J e ligne. Il parlerait sans doute autret aujourd'hui, où l'on ne peut metdes SUr ^l qu'au prix de dépenses énormes tes ar que les grandes puissances sont ofciir,'Que prêtes.
Pour toujouris prêtes.
fortes M qii est des citadelles et des places fortes m adliaveI les juge « utiles ou inutiles dehor e °aS' 1 soit contra les ennemis du les r s, SOit contre ceux du dedans ; mais il Ibantlent le plus souvent pour inutiles, estiHaut a U Un? ^onne armée sans places fortçs Euffit nQr ^^cn(^re un pays, tandis que sans ^Qée ] d6fondrp- un pays, tandis que sans
SUfIlt '1- "11'; fionne armée sans places lortçs Eu^ît I>Q r défendre un pays, tandis que sans ^Qée 1 es Meilleures forteresses ne sont d'auLaureecours, L1 vérité est que, selon le mot de 14urerit Capelloni, c ce sont les hommes qui les ba tt les places, et non les murailles ni invoq S lons, tant gros soient-ils. » Machiavel ^v°quQle souvenir des Spartiates; qui dédaigna- * Us^Se des murailles défensives.
Mais ce n' t là qu'une bravade qui n'a pas pfégerv. T , , qu un~ bravade qUI n'a pas
-- lit eSt là qu'une bravade qui n'a pas ~erve L 'd' 1, pféger. T ac\ édémone des atteintes de l'en- 4rat. V erreur de -Mac' liavel est de aisonner Hen^ r, errecr de Machiavel est de en étaient voie Si les COmbattent& mis. en ;Jeu étaient Sourad *n 80 Ida ts du temps des Scipions ou Il donne d'assez bons préceptes sur 1«8 reS a prendre pour la sûreté et la dé- Citad d es 'Ville s assiégées. S'il n'aime pas les cUadeli6f'' 11 est très-partisan des camps forteète.bl' - comme ceux des Romains, qui J&eut re^aiïC^S p0mm3 ceux des Romains, qui ^^issaen^ ainsi de véritabler, villes- mobiles choisk si bien leurs emplacements que > nA l"nn~ ----- - - - , ,
viUes fl • leurs camps sont devenus des llores "'l.ssantes. Il décrit minutieusement !on d'un camp tel qu'il le conçoit; %isSaGOl?e a cet égard n'est pas plus noueorte a cet egard n'est pas pus n()uytite cro 9 celle de sa légion- C'est encore une ce des Romains. C'est sous l'ind 8 mêmes souvenirs qu'il conseille de ïfavoir pas de généraux permanents, d'emYer les citoyens comme généraux pendant ^guerrp et e les forcer à reprendre, en temps ^Pai* i0Ur profession ordinairo.
ir - profession or d inairR -
p-:' et (le les forcer à reprendre, en temps ^Pai* leur profession ordinaire. - est' selon lui, le métier des jeunes Cris, Pourvu ajoute l'auteur du mémoire, wk Ia d:ms l'exécution ils. j &ignenMa la , dans l'exécution ils. joignent la ^SSÊAMa~ProPos! dans le conseil.
La POhtlque, en plus d'un point,-se rattache > * la guer et c'est ici surtout que les idées de kachiaveiraéritent tin;»,, -
menteat attention : c Là où il n'y a Ile es armêës» dit-il, il ne peut y avoir ^0 - * Ek aiileuT-s ; « Le grand vice ~sre.
es lois.. l~: t , il"l, ~u~r-S a Le grand -vice.
?esrénv 1(ÏUGS faibles, c'est lirresolutwn. JI Pou leUrs encor®" • « Il est aussi dangereux SOier Un prince que ceux qui l'environnent s°leiit trrvn m!s paix que trop amis de la Pierre » el est d'avis qu'un général ^■We n«rîf p01^ pas se laisser séduire par une ^ïreUr m Ste qU'Il voit commettre à son en.
rQi, et qu'il doit y souçonner quelque piège; U a- elute que souvent le désir (Ici ~~g~e t que souvent le désir de vaincre beuglei esprits, qui ne, voient ordinairequp ce qui leur paraît avantageux. Il ss i (îu ll vaut. mieux triomnhep OP son "t.l'lPt'rh -
^seau^- , qui leur Paraît avantageux. Il ^Uemi rï vaut mieux triompher de son tulle Mi Par la faim que Par le fer » et que d- ispiiiie VaUt mieux à la guerre que Fim^^ité !' Tîautre maxime dont la justesse été on trop démontrée est celle-ci: « N'artrop démontrée est celle-ci. « N,ar2e l'ordrpS ^urnultueusemant Je peuplé mettez "cîient m?S V(>t/? défense; que tous ne a ,: et. qu'il reste des cit%'ens dans lès maisons- » Machiavel montre Ikoiriz d de sagesse - lôisqu'il considère les transRition e l'ennemi comme une excellente acqui.0li pour il déclaje avec PDur une armée* ; M aià' ,il d&aüè &~ec de i-S ?Uerre est l'affaire du gouverne) de 1 > et jamais celle des particuliers.
Enfin « l'erreur la plus funeste, dit-il, que puisse commettre un prince, lorsqu'il est attaqué par un ennemi dont les forces sont de beaucoup supérieures aux siennes, est de refuser un accomodement, surtout si cet accommodement lui est offert; car les conditions n'en seront iamais assez dures pour que celui qui les ac-
cepte n'y trouve quelque avantage. Résumant pour terminer ses appré, ciation sur Machiavel, M. de La Barre Duparcq dit que le célèbre publiciste a raison lorsqu'il se prononce en faveur des troupes nationales et de l'infanterie ; il se trompe sur le rôle de 1 artillerie , sur l'ordre de bataille et sur quelques autres détails. Il voit juste généralement lorsqu'il s'inspire de son génie propre. Ses erreurs proviennent surtout des idées et des usages de
proviennent surtout des idées et des usages de son époque, notamment, en ce qui concerne les armes à feu dont il ne prévoyait ni ne désirait le perfectionnement. En tout cas, on le lit et on l'étudié toujours avec fruit, car il fait penser; ce qui est le propre d'un esprit vraiment supérieur.
La séance est levée à deux heures.
ARTHUR MANGIN.
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..0; 17 3i 15 lU Ua 90 89 9;> ~O 05 Peflne, 90 u !)O 80 .dl 9~\ 50 9'1 .005 .., !t p. fin e. ~(' ~O 91 ~tI d25 /, ;: ..O' .,., P^fiap! '9/ 8 1> «0 ?dï 'il « * * en lia.. 911, * P'finp. 32 35 !)26j<N5 ••••• ;••• 50/0 16 «mcr'1,73 « » » » g B gg g | » ■ » •* « •* ••• .• • » •• *■* 8> - » :/•*?<«* £ .?
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d» 1865,4%,rcn)b.50&fr., t.p., j.'fév. I8?iTl .J&l 2a fin et.
• Obligations 1855-186*0,3%, romb.500f.,t.p.,j. sept. 4-»l 2ï) 2!2 7a 412 59 Jjnct 277 •* Iiii et.. : >.
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*" P»finp, ;. •• dlOO 40C0 d5 ,DANQUE DE PARIS ET DES PAYS-BAS àl'OOOfr. cnIhl" ., ", '.,' •••' 1232 31 "! • BANQUE DE PARIS ET DES. PAYS-BAS, à 1,000 fr., 1235 1240 1245 „ 124.. 0. au 2s- ;,Uo .>38 ':n;.\ 2bl»1123^ :f: ». 500 fr. p.,ex-coup. liO 1. • - 7« .3. bb((b b 1'2331232 '*" '"- - 9 50 d-10 P«au 15 •!• !!.t .! d20 I : l$6tî • diO'';!. !■ - ", , ». - cnliq. "";"0"'&95" COMPTOIR D'ESCOMPTE, act. 500 fr., t. p., f. fév. 1873. 590 au 28" 8O.. o' ;.. ,. c' •• ••• •; CIP~ll'DIT AQRIROLE, action -de 500 fr:, * ( 28 d5 GlU 46 i.-" CREDIT AGiRïCOLE, action-de 500 fr:, 200 fr. payés, 117 .0 - < P°M28 -" u5 ■-••• :q6 : ., JOUISS.janv. 1873 : u 0 .*~'*-.<.M.u
• •••. CRÉDIT FONCIER COLONIAL, act. de 500 fr., 250 fr. cnhl 337 .1 pavés, jouiss. octobre 1870 j. —..»• •« ••• •• au n«.!>•• ••• .,; o': l en)<q.gst!' •/Actiondc 500 fr., 250 fr. payés, jo'uiss. Janv. 1873. 8^5 On ci.. 825 825*». 820 82* «•" 'JV 810 1 ..; r:= Obligations de 1000 fr., 3% ^jouiss. nov. 1872., .•••. •• pé fin o. dio j..tfl * , : „ «A Obligations de 5bo fr., 4%, jouiss., d® 44| Â.I 5jt £ ^eJ|nc .•• d20 '.- dl 87 r, .-. et d" 10",4%Jouissahce d- ,. 87 .* ••• — »• 0} • d® 10e»,4%,louissarice, d° 406 2v 5 PMinp. d20 i«. «» T) •' "••• Si s Obligations de 5C0 fr., 3%, jouis., d° 1'J., *d° 10e", 3%, jouissance novembre 1872.. • 79 79 iO ». 425 '1 g y '(' Ohl.,gatJanfrde 500rr".4%"t8ti3'J.nov. 187:" 427 50 i25 «S j Obliptiojis commun1", 3%, j'ouiss. ,,- - 71 rI • 5", 3^4, jouiss. mai nov.,1872 1872 :. 3 3ôl 25 ,.i." •• i.-, ■ 11 fi .!. ] !"" !..■••-ta sf ! Oblig. Communales et Départementales 1872, 71 25 *1 50 rtv. • u fin cî • ••• * * 5 • enliq.. M. • r. à 300 fr., 165 fr. p., jomss.]anvierl873.. 258 75 255**63..» ,1 .t. Pcfinc d5 Sîn -25* fj
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, CBÏBiT iNDUSTRlEi ET COMAIERCIAL, action de - enluf 617 3 500 fr., 125 fr. p., jouissance»nov. 1872 64? 5G 650 au 2~:'" A en liq f CRÉDIT LYONNAIS, act. 500 r., 250 f. payés,j. janv. 73. 705 au" 28-. 707 50 7îC 7- 07 5C *-708 7o
• Peau 28 d5 .• • * Gr. coup. P*anl5 d5 • en lia. ; * I !c5 » CRÉDIT"MqDIuEn (Société de), act. de 500 rr., t. p. 440 438 75 435 432 hO au 437 50 ^437 5C -432 50 W5 «
!!! !.*!'! DÉPOTS ET COMPTES COURANTS (Soc. de), action de - Gr. coup., P"au ?5 d5 445 447 50 dt0
500 fr?2 125fr. payés, jouissance nov. 1872.. 550 -ii * •«• .• •.••• au 2i*. - ••• • ..■ SOCIÉTÉ FINANCIÈRE DE PABIS, action de 500 fr., en 'l'I *" -j9- D y SOCIETE payés, jouiss. octobre 1872 -492 ^50 5C0 •• — #• ». nu Co- B. •• 'J' •
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,. mercc et de l'industrie eu France, action de 500 fr., cnlia. j.. « 592 3 , 250 i'r. payés, jouissance octobre 1Sï2,; , 550 à ». —» «*. au 2t. 590 - ciiÓ o' P*au28 Sa ..<-,. P'aulô • d5 dio J ,., soi s-COMPTOIR du CommeKe et de l'Industrie, action * eiiliq *.■#..«*•* ^82 3 de iUO fr., -125 lr. payés ien au 2 8 -— de 500 fr., 125 lr. payes icn liquid.), jouiss. oct. 1866.*•«. «*«m •• S».••• au <8 •..■ » BAKQLE • FRANCO-AUTRICHIENNE-lWSfGROISB, v anli« ,$5 * ,.<. act. §00 fr., 250 fr. payés, jouissance janvier 1872 , • • •«! •• «• ««• *•• •• 28. I ,#0 ^,.1 »•» i» I • 'ï* I •* 1 ,*• BANQUE FRANCO-ÉGYPTIEVRÎII, actions de 500 fr., ÛD4La.••'I ••• •• •••I I {5v
- 250 fr. payés (cx-coup. n» i), jouiss. 16 mars 1872..- 6ôQ 652 au -o-. 648 75 *. 6ô-» o« *:j, ;
, v P*aa.?8 ,.. "dfO 5 ). : BAKOCE FRANCO-HOLLANDAISE, action de 500 fr., en liq-. dlO •• u 482 5 t:,o fr. p.-i-yés,. jouina)lce rév 1873 >.. «. air28.. <;. c.. ., enliq.. ••• »• •" 4éV BAN QUE* FRANÇAISE BP ITALIENNE, action 500 tr., 250 fr. payés, jouissance jallvier 1812.,. 47C — •«* !«. au!!?.<A - '"lin diO .*'
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,., o.. BANQUE DE L'UNION FRANCO-BELGE,actiotf500T., CnlU.. , •• 0ïi * 250 fr. payés, jouissance juin 1872.•••*••••• #. «. au *8.* ••• .• ••• #• ;
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ORTS j' 19 F~ '1873 (1 PREM.. PLUS PLUS DERNn;~ pJ(I"e0ll'1 BEPO^XS - Mercredi 19 Févrjr er 1873 - - AU COMPTANT ? TERME j IIAUT j liAS «"S?. Der Comptant Lnf. a v ,A i - - - ,,1 , en fil. - 5 7Î , Iq. Iq. p. EMP.. OTTOMAN, Grosses coupures ->60 en Ti«f. - ••• •* .ofy i» l' d" de 1865, 6#, * r. 500 f., t. p., j. janv. 73. '"«^5 36? 50 .1 *;,i #. au 28 370 •$,< f 1. Grossescoupurès ••• en Ircf.. - ow »• „ 2 d. d" 1809, d* do j. oct. 72. 338 75 3.38 337 50 nu'8.. 036 la -. Grosses coupures..;. • Peau28 d20 g .,. f en •' /gj , nÀNQlîE OTTOMANE, act. de 5G0C-, 250 f.p.,i..fanv.73. 6C0 au28. 656 25 6CIi •!. 656 25 657 50.. ,.' ., :::':1 » Grosses coupures V. [-au 28 d20 s ••d}*' .«7$ - p<iaat5 ..dlO -jj » „ > •• 97°.' CIÎKOIT FONCIER D'AorRiciiK. actions de 500 fr., enliff.. ôg7 50 «il *' CillDIT y , 200 fr. payés, jouissait j-anv. 1873 nu28.. 910 rg 75. 97u 977 5 dtO •• , P-ati -.' ••dl" :., .;¡ 1 Grosses coupures P<\iu 15 d20 .1 r.dW ..•*5l ,, CRÉDIT MORILIER ESPAGNOL, actions de 500 fr., todt ; ealiq.. ,■ ¿50" .fJ. payé, jouissancejanv. 1873 450 iG3,.. au 28-. 467 5" 46S .J,(, 465 o. 467 50--• ieO •' Peau 28 .d20 dl° •• ,.' l' Grosses coupurest. P«au~'8 - - .di) .iÕ ,'; ï^au!5 • • •• dlO --d10 ; ]!. •• ■: ;; t l en liq. 7(13 ja •• ,50 SOCIÉTÉ AUTRICHIENNE a.5C0f., „ t. p., j.Janv. 73.. 761 25 nu 2S-. 766 25 65 '.diÓ ¡., ::. ,1 Pcau28 .., d20 diO "- Grosses coupures P* au 28 d.5 ,.;.,
r :P*aui> dso ,. ..dw ••0 I | Piaula d5.- :. 1 jjg î® v , 1 en liq.«• 75O •• t, *• act. BOTÎV. 500 fr-,SC0 flr. pay^s, , J. Jrtnv. 1S73— 750 .3..»• au 28 Grosses coupnres. P«au''8 ..d'10 .•• jjj , , t' enlirl., h.,. i ", -' J .- 'o. IÎADAJ02 (Ciu'!ad-P,ea?h), act. 500fr., t. p.,j. nov.72. ! aC 2«*I o! ''il! "I •: «32 *" < G'ruxAraîE-TA'XEwnounc, actions de 500 fr., tout « en liq 035 50 ", payé (ex-coupon n° 26), jouissance juin 1872 j au ::* •• >' ',' 1 ••• .• •.••• ijj 75 11 LOJîiîARD(sv;D-ArTRicnE), a. 560 fr., t. p.,j. nov.72. 442 50 au 118 18 75 44S 75. 4*0 442 ;¡(}diÕ 4. .,' .:: (ex-coHpon n« 270 1 P«au ?? .}" *
„. Grosses coupures « 'P*aai5 t 45 ^7 S» r en lia-.. ••• *,«•*• 509 , ■' • KORD-OfEST BE L'AUTRICHE, r..r00f.,t.p., j.|anv.?3 : au 2S 507 5'j 'Il -j" *' Grossescoupures. ,. Peau28 ••••• .• ••d'W "«)'' ,,, *' entit. ~~;~. , NORD-ESPAGNOL, actions de500 rPvT.p.,jouiss.:'anv.65 98 75 100 au 2$. •• ..:l 'H. brosses coupures,. peau 28." .dIO .,., •' Vi 3 PAMPELUNE ET BARCELONE (SARAGOSSK A), ac- - ■ s »Cnliff "3 '•« 111 • lions de 500 fr., tout payé, jouissance juillet 18G6 75 au 28.. <15 •• i roRTiGAis (G. royale), a. 500fr., t.-p;, jouiss. janv. 66. 115 116 25 au 28. 116 25 M. !ô 115 .C' Jib ; *;* CHE5HNSDEFERROMAINS, a.500 f., t. p.,/. oct.65. I2G 121 ?5 123 123 75 125. au2^!! 12*1 "!!!! îZ 1! 125 \f- 111 5 ,,1 :'.
ClIEl\HNSDE }"ERROMAINS, a,500 r" t, p. oct,6;). -l~() 1~1 ?512J 1~3 75 125, au ~&., 1'2=, 125 .,.., .., 2.~ 195 ': ■ SARAGOSS.E A MAi)RLD.act.de5Û0fr.,t. p.,/,juiI.G5. i97 5C 200 231 25 2C2:0 2Î375 aS 28i." l'îé 75 2Q5 1*.! i')5 !! 197 C0--: V)i ~~lû 1 25 2C2:0 3 75 au :: I 1 "0P-au28 d5 , , M r- ^aula • .do | ——». —.M——. 1.—— f 4 t ',1
PLUS f: 1 haut. bas.
Fnc ».. iroEtsde Villes , françai. ses „ âniicjis (ville d'), 4%, r. à 100 fr. j. mai IS72. 102 50 bordeaux fviilc de); 3 r. 100 fr.,J, nov. 72. 97
Lille (villede), 3 %, lîsb'0, r. lOOf. J. avril 72- cn Lille (villede;,-3 %, 1863, r. 1C0 f.l. janv. 73. ou - •• Lille (ville de), 4 %, lt'68, r.500f., j.jauv.73 Lvon (v. tic),5%1872, r-SOOf., 330T-p.j.rév/3. ::: :: ::: :: MarstiJJe(v. de)18D2, 5%,r. 10110f-, 1..fui 1.72 Marseille, 18fô, 5 %, r. f.CO fr., jjai. 1872.
Marseillc, «62,5 %, r. 100 tr. J. juil!. 1872.. 37 'i-; ftouhaix et Tourcoing (vrilfs de), obLr. a :,0/.- w R6Ucn(nJ!cdc).5%,r.~250f.,J.iojmt).7~. Rouen (ville de), 5%, r. 1,250f.,J. lojuill.72.
Valeurs françaises (Actions) o Fclcil (Incenc-ic)
&5«uiances tenerales (la Grêle) La l'a¡x,ass, c,/'IIlt.,act,1ùúOrr,,:!50f.p3yés, --- - -*** : : La Patrie, as. c rinc.,i'ex. d"uga^,a.l000f.250f.p issur eOlltre risq, mar;¡lm. (Caisse géa. des). "* *" Paternelle (inèendie)
Nationale (incendie)
(Vigie (Incendie)
issur. c, line. (C. gén^des), act. 1000 f., 200f. p.
Scassurances et co-assuraucés contrel'Ince. je
Union (Incendie),.,.
Phénix (Inc.). -" Orbaine,(Ii,c. act. 50co f.,1(,00 r. p *** * *.
Urbaine (Vie), act. IfiCOf., 2(]0(. p.
Urbaine (Vie), act. lOtO fr., tout payé.
France (IDCendlé),.,.
Trovidence (Incendie). : Annuités d'Aire à la Bassée, j. septembre 1872.
Annuités d'Aire à la Bassée, 5mel ,.,..,.
Annuités d'Arles à Bouc, jouiss. sept. 1872.
Annuités Canal des Ardennes, j. sept. 1872.
Annuités Canal de Ja Somme, j. sepî. 1872.
Annuités Navigation de l'Oise, j. sept. 1872. ••• * Eonsdu Canal desHou:Ie«de la Sarre, j; janv 73 Eons de liquid. du canal St-Martin, 16 janv. 72
Canal de Bourgogne, act. indem., j'. iuin 18;2,
Ci«Kav.Arag.Cinq-Villes,a.500f.,t. p., Quatre canaux, actions de jouiss. juin 1872-..
Canal de jonct. Sambre à l'Oise, j. 15 juill. 72.
Pont, port et gare de Grenelte.
Chemin de fer de l'Est, act. jouiss. mai 1872
-Bliemin de ferdu Midi. act. de jouis., j.janv.73 Chemin de fer du Nord, aCi- jouis. jany. 1873..
Chemin de fer d'Orléans, act. jouiss. oct. 1872.
Chemin de fer de l'Ouest, act. jOU:S3. avril 72.
C. Bordeaux à la Sauve, a. 500 f.250 f. P. ayr-72
Bnouze àlaFerté-Macé,500 t., 375 p. j. jr. 71.
Lyon-Croix-Rousse,a. 500 f., t. p.j. janv. 1873 Epernay. à Romijl%:, act. 500 fr., 250 P. Frévent àGamaches, act.500f., t, p., j.janv.73 Bisorsà Vernon,act. 500fr., t. p., j. juill. 1869
Blus-Montfort, act. 500 f., t. p., j. janv. 1867 Hérault (ch. defer),a.500f., 250 f. p.,j.janv.73 Libourne à Bergerac, a. 5iJ0f.,643t0f. p.j.sep..
Lille àBétJJune, act. 5C0 f., ÎOt^j.jiijJJ. M &4,
Lillea Vaîenfiennes, a. 500 f., t. p., j. juin.72 Luieux à Orbcc, a. 500 f., 2.î0p., j. janv,1R7t.
Lorraine (chemin de fer de la), actions 500 fr llédoc, act. 500 fr., t. p., j. juillet 1870.
Nord-Est fr. (a. decap.),4%,r.500f.,t. p.,r73. 2CC
Nord-Estfr. (a^jle div.),jouissance juillet 1870 Normands (chemins de fer), jouiss. janv. 1873.
OrlcansàChàlons,a.500f.,t.p..jouis.janv.73.
Orl.àRouen(sect N.),a.500f..2'0p.,j.iuil.70.
Orl. àRonen(pcct.S),a.500f?,2'50p,,j. janv.72 Orne (ch. de fer), a. MOf.,t. p.,;. oct. 1872.
Perpignan il Prades, a. 500 f., t. p., j. juil. 72 Picardie et Flandres, a 500 f., 375 f. p.jaav.73.
Pont-de-l'ArcheiiGis,,a.500 f.,t. p.J.juiI70.
St-Elienncà St-Bonnet-le-G.,a.500f.,t.p.,jr73 •' Seine-et-Marne (c. de fer), a. 500 f. t. p. j. jer.72 Tréport, act. 5€0fr.,250lr. p.,j. janv: 1873. ••• •• ••• Versailles (rive gauche), jouiss. 22 août 1872
Vitré à Fougères, acUiOO r" t. p., j. oct.1872..
Vitré à Fougères, t' r ., 2.--) 0 fr. p., i. juillet 1870.
Vosges, act. 500 fr., 250 fr. p.,;. juiHct 1870,
Guilloteaux, Bouron et compagnie
Banque de l'Algérie, jouiss. novembre 1871 73. - - --Comprde l'Agricuit., a. 500 f.,200f.p., j.jr 73.
Banque ch. d'int.local, à500 f.,250f. p., i. j« 72 -i6G
Caisse Béchet, t.ct, 500 fr., jouiss. juil. 1872 Caissegénér. des chem. de fer (ex 3* répart.). 13 17
Caisse Lécuyer, act. 500 f., jouiss. sept. 1872 Crédit rural de Fr., a. 5(K)f., 250 f. p., j. juil. 69 S.-Compt. des Entrep., ex-c. n"10, j. j, 1873. 136 25 .,.
Société Industrielle, a.nOO f-1. p.,j. 31 juil. 1872 Woitessieret0,act.500fr.,250lr.p.,j, fév.73. 521 25 520 Comptoir Naud, a. nôuv., 100 f., t. p. j. juil.71 Docks et Entr. du Havre, a. 1/8000, t. p. mai 72 Entrep. lib. Paris-Lyon-Méd.,a. 500 f., t.p.j.j'fl Halle aux Cuirs, actions 500 fr., tout payé
Hal!eetMarchésdeNaples,».500f.,t.p.,j.déc.72 €0 •• •• Magasins génér. de Bercy, a. del/l'iOCO*, t. p.
Magasins généraux de Horooaux, a. 500 f., t. p.
Marchés (C.gën.).aet.500f.,t.p.,J4anv.l873.
Marchéslempleet St-Hon., a.500f.t.p.,j.oct.72
Compagnie générale des Eaux, j. janv. 1873. ,tt Eaux de la banlieue de Paris, act. 500 fr., t. p.
Eaux de Vichy, a, 1/8000*, t. p., j. sept. 1872.
L'Angevine,act. 500 fr., tout payé, J. juill. 71 Industrielinière(Gomp. de 1'), à500 f. j.oct. 72 .,.
Lin Maberly, a. 500 f., t. p.J. sejtfembre 1872 ]Pont-Remy
C- cent. d'éclairage p,, le gaz, a. 500 f. j. oet. 72.
Gaz Gén. de Paris, a. 500 r,¡ t. p,,j.juiIlet 1872. ", GazdeMarseilIeetMines,à500,r.600f.,j.oct.72 iv5
Gaz de Mulhouse, act. 500 f., t. p., j. 15 oct. 71.
Union des Gaz, act. 250 f.,t. p.,j. août 1872.
Usines à gaz réunies, a. 500 f. t. p., j. 15 janv. 73,603 75 600
Houillères d'Ahun. a. 1/8UC0', j. janvier 1873 L'Arborèse, act. oliO f. tout payé, i. mai 1871 Mines et ehemhisde ferd'Epinac,j.décemb.71 Houillères et ch. ferS'-Eloi, act. 1/6000°, t. p.
Mines Campagnac, actions 1,000 fr., tout paye Mines Carmaux, act. 500 fr., t. p., j. nov.1872 MinesQrand-ComÉe,act. 1/24000",15déc. 1872 »
Mines & ~uelY%, a. de cap., r. a250r" ex-c. 17 l'm .U,",
Mines de Huelva act. de jouisç., ex-COUP* ••''i Il'ines la Loire, jouissance 16 oct. 'ig!2'
Mrnes Montrambert, jouissance 16 w,oct. ,,.; Mines Rives-de-Gier, jouissance 16 oct. •• >f>> | Mines Saint-Etienne, jouissance 16 oct-1 .:. M«»Malfidano, a.5(10f. t. p. (ex-c n* .,' M in es M ock ta-el-Had i d, 5001 r., 400 PMmes MocUa-el-Hadid, 500 fr-, t. p., col, -. '; Mines deMouzata.--" *' ,'* ', Mines de Santander, 15 juin 1872- « Akis (Forgos et fonderies d') ex-C OUPon • •'*' Cail etC" (S. nouv.), a. 500 fr., t. p., f '°: y ', 72
Forges de Châtiilon et Commcntry,J-ls®e]o72. >•' , C'edeFives-Lille, act. TOOfr. t.p.,J-n°7 31 mai*72 H.-Four.,f.,a.deM.etc.def.a.500f.t-P-,3t^„aj72 • * Océan (Chant, état, de 1'), a. 500 .", .., .: , Usines de la Guadeloupe (en liquidation;-» Bateaux-Omnibus, ac!.:)QOfr., t.p.,J,. l3°f' >f, , Navigation intér., a, 500 f. t. p.,jo'i's> , v"7^. ., ,
C^gcii. des Omnibus,act.SOOf.t.p J-J3!1^ ",073.. 650 ,<• 111 70. ,«• ,, Cic gén. des Omnibus, act. de joniss-,!.ojo.
C" lyonnaise <ies Omn-ibus, jouiss.jul1 1 Omnibus de Londres, t. p.. joui9s.avn.., „ 72. ••• ,» C.TouageB.-S.-et-Oise,a. 500 ,, C.TouageConll.,a.5(j0f.jt. p., j-iaIlV
Transporismaritimes a ", ,, Comp. Maritime Valéry, a. 5<J0f. t. P-jJa ¥''72.
Société Chameroy V 1870,' •" •'> Cotons algériens, a. 500f., t. p. J. .: << 72. ^0 •' •• Deui Cirques, a. 200 fr., t, p., j. 5 f^1'•® r i870 ■ Etablissem.Duval,a.500 f., t. p.,). 72. «'•' Sociétég. forestière, a, 500 r" t. p.,I. 150OL-72. :' •*' >' Journalle higaro, a. 500 fr., t. p., J*%JoeréP- **' l' Glaces de Montluçon, en liquidation, >• ,< Glacières de Paris, a, 500 r., t. p., J. ?? VÛ72.• 46\1 .: .,' f' Lits militaires, a,500 fr., t. p., 20 aof.^fl. .•* «' Ports,etc,,Cadrx(G.p.),a.5U0f.,t.P-',n.i4..«• ,, Ra(lineriesnantaises,a.500f.,t. p ig73- ':: Salins du Midi, act. 500 f., t. p., J* 'oV,iiil7l' •*'
Salins
Tabacs (Gi,franç.),a.500f.,250p.i> r it4«r. #•'
Taitlerie dediam., 3..500 f., t, p. ,(en I1q, b'e 18{)8,
Télégraphe sous-marin, t. p.,j. septemb.
Valeurs françaises (ObligrtionS^ ": ,1 Bességesà Alais, 3 %, r. à 500fr., j- °c'73Bordeaux à la Sauve, 3 %, r. à59O t.,J- '!
BriouzeàlaFerié-Macé,3^,r.500f-(J-'JJ .-m. 72* Aîg ', Charentes, 3 %, remb. a 500fr., jou'?- °^, 72.* -* 5# •' J3- •'
Croix-Rousse (Lyon àla), 3 %,r-500[-»J fO Epernay à Romilly, 3 %, r. à 500 fr-j-°hirï fi- il. 271 A > Est, 1852-54-56, 5 %) r. à 650 fp-> J: c, 23 ':' F.M, 3 %, r. à 500fr. (int. gar. Htat), J. ^c, 7f3i- 211 23 *' , , Ardennes,3 %, r.500 f.(int.g. Et.),j- Lt.72-- •' .• 'j Râle (Strasbourg), 1843. r. 1,2.)0 f-J *i ,,", rs.. ■> » EâJe, remb. à 625 fr. (int. g. Etat), J- Ja" nV> 73- .• '1 Dieuze, 3 %, remb. à 500 fr., J. ""U"V* 73.. '*5 .« :,.
Montereau, 5 %, r. à 1,250 fr., J.. J, nv.73.' .?
J. , 7 3 -Frévent à Uamaches, 3%,r.500.f-,J-J .t«72-• Gisors à Vernon, 3 %3 r. 500 f., J- ?cf t GJos-.Vontfoi'(, 3 %t remb- 500 r., J, J 73,.V*
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Qr;pans, SiS,4% 1'.1.2"50 f.,'j. Jan\ 1873. ., '§~ °~~ ;.;; 7, 1 *'Il 7 ., Ollé!' (.la, 5:-. (g. p, Or!.), r, 500' , j, nov .72 ,.1'"
C;'~a' s, a Gh;;.IOr.S, de 1 à 63. OOOi, j:1Il v 7J ~31 50 .On,;, d(108 312, j.j.-,nv.7 '1i -J Uen(s 'J:J~nv*7<* • *25 éan, ~ouen 3 /., r-500*,ïJ-J*- ~"2 ., n>e, 3y rc!»b. h S«v.A ) i3sr y 'V r- ïfinr o 500f.,i. i' 7j fj„58«x«îs '^» (i e 'J' 0ct- 1872 ~It'r. ,18~3,(i. g. Et.), r.1 ,250f.,¡ .1". n.. 9,.ù
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K hit,i°,0nia N/'kl; f. '• ^600h, 8O'
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Emp.v.-roi d>r,]!TvptejS66,ob.livT)..r.5,'0f.j.j*r73 ~!T.. t •• • Emp. Egypt.,7 K,68, j. 15 juiïïetl872 94.. 93 Emp. Haïti (ex-coup. ii°33) •• ••• •• Emp. Hollandais, 2 %,G.F., ]. 22juillet 72 .• •» Emp. Honduras, obi. )ivp.,r. h 300f., j.sept. 72. 9? ?0 î)0
Emp.Hongrois.ob.300f.(unités), j. Janv. 1873. 241 25 238 •• Emp. Hongrois, grossescoupuresj. janv. 1873 Emp. Mexicain, 1865, obI. 5UO fr., j. avril 65.•. •
BonsOtîora.,6 %,r.500 f.,avr.73, i. 31oct.72-. 5(b -
Bons0ttom.,6%.r.500f. oct. 73,j.31oct.72.. 430 25 Emp. Piémont, 49, 4 %,^ouiss. oct. 1872.
Eftip. Piémont, 50, 4 %, gouiss. août 1872.
Emi». Piémont,cert. anglais, 5 %, j. dcc. 1872 Emp. IIomaiH, 5 jouissance 6 déc. 1872. 55;¡ •• •• Emprunt Poulifieal 1860-1864, à : «* • d" OMigations. ; 100 fr.,jouis.ôct, 1872..
do do r 500 fr S7.r d" d" l.QOOfr. do 1866, 5 %,t.oct. 1872. 66 ».
Emp. Busse, 50, 4 'A jouiss. janv. 1873.
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Lnip. litisse, 69 4%, r. 500 f., jouis, nov. 1872. 3<£ » nip. Busst, Dette g. Tumsienne,5%,ob.500r. t. P.,j.jui1.72,' , .,
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Méridionaux(G'*ltai.),a.500 f.,t. p.,'.janv. 73. •; llomains, privil., 6%, r. 500 fr., j. avril 1 Stïtï- 2*5
Banqueter.-d'Esp., a.500 f., 150 p ,j. 15 oct.
1 Créiiitrom. deFrance,a. 500 f.,25l)p., j.oct.7l
Crédit Suisse, a. 500 fr., 150 fr. p., j. oct. 1872. - 39'i 50 390..
Obi. Lombardes, remb. à 500 f.,jouis, janv.1873 -'<>» t' 25^ ,,0 d" (rtouv.)remb.à 500f.,jouis.oct. 1872. «-Vj NordEsp..3% (priorité),r. 500 f.,j. oct. 1872 - 2G8 o. 199
do à fevénu variabte, jouis, octobre 1872. 117 <•. •• Pampelune, 3 %,r. 500 f., jouiss. octobre -1867. - Pamp-elune, 3 %, r, hliO f" jouiss. avril 1872. 140 - Portugais, 3 %, r. 50l) f., jouiss. ]1lillct 1868 Hi;; "t:U
Boinainsa, 3%, r.500 f., jduiss. juill. 1872. i i G 1 ;i9 50 Saragosse, 3 %, r. 500 f., jouiss. janv. 1873 •. • HI] M 137
Bons Lombards, série 3, r. mars 73, i. sept. 72 Bons Lombards, série 6, r. sept.73,]. sept. 72. 5'3 v..
Bons Lombards, série 10, r. mars74, (.sept.72. 513 Bons Lombards, série 1, r. sept. 74, j. sept. 72., 51.) 75 .••
Bons Lombards, r. 1875, jouissance sept. 72- 517 .• C16 25 lions Lombards, r. 1876, jouissance sept. 72
Bons Lombards, r. 1877, jouissance sept. 72. «20
Bons Lombards, r. 1878, jouissance sept. 72 Bons Mérid., 6%, r. 5001. en30ans, j. janv. 73 Créditcom.de France,ob.5%, r.5(j0,j. déa.72 ., Ciéditfonc. Suisse, 5%, r. 500 fr.,j. iiov.1872. 73 M ?8
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of lEtude de M* Benoist, avoué à Montmédy.
** EXTRAIT PRESCRIT PAR L'ARTICLE 770 DU CODE CIVIL.
LE TRIBUNAL
civil de première instance de Montmédv, par juge-
ment en date du huit janvier mil huit cent soixante-treize, enregistré, rendu sur la requête de dame Louise Colson, rentière, demeurant à Stenay, veuve du sieur Jean-Baptiste Guidhe, a donné acte à ladite dame Guiche, de sa demande d'envoi en possession de la succession de «on mari sus-nommé, décédé tailleur d'habits à Stenay, le vingt-sept août mil huit cent soixantedouze, sans laisser aucun héritier connu au degré successible, et, avant de faire droit sur ladite demande, a prescrit l'exécution des formalités de publication voulues par la loi.
Pour extrait, certifié sincère et véritable par l'avoué soussigné. ,
A Montmédy, le quinze janvier mil huit cent soixante-treize. ■ - •, E. Benoist.
Enregistré à Montmédy, le dix-huit janvier mil huit cent soixante-treize, folio, case. Reçu un franc quatre-vingts centimes, décimes compris.
BERTRAND.
ROYAUME DE WURTEMBERG. - LUBW'I&SBURG AVIS AUX HÉRITIERS Dans l'n flaire de succession du nommé "David Friedrich Lenz, de cette ville, son oncle.
Joherra Wilfeelm Ludwig Vcigt, né le 0 juillet 1773, ancien portier, qui habitait en 1843,' avec sa famille Euphémie, rue Montmartre, 29, à Paris, ou en cas de mort, ses descendants sont appelés à l'héritage, conformément à la Ijpi. ►
Les recherches faites jusqu'à présent pour retrouver ces personnes sont restées infructueuses; elles sont donc invitées, en vertu d'une décision, en date du 13 de ce mois, par le présent avis, à faire" parvenir dans un délai d'une année leur déclaration sur l'acceptation de cette succession, en-fournissant la preuve de leur droit ; sinon iJ en sera disposé autrement.
Ludwigsburg, le 14 janvier 1873.
,. , Le tribunal royal, K
BASS. A
Administration générale de l'Assistâmes publique, à. Paris.
Le mercredi 19 mars 1873, à une heure de relevée, Il s^ra procédé publiquement au chef-licii de l'administration de l'Assistance publique, à l'adjudicatiorf sur soumissions cachetées, en un lot, de la fourniture de Sucre raffiné, en pains, nécessaire au service ries hôpitaux pendant le deuxième trimestre 1873.
S'adresser pour prendre connaissance du cahier des charges et examiner le type, au secrétariat, de l'administration, quai do Gesvres, 4, tous les jours non iériés, de 10 heures du matin à 3 heures.
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MM les actionnaires de la Société du Port JXLM. et des Docks de Licata, possesseurs de vipgt'actions au moins, sont convoqués par le conseil d'administration en assemblée générale Ordinaire le 15 mars prochain, à trois heures de après-midi, au siège social,-13, boulevard Haussmann, Paris.
Ordre du jour : Approbation des comptes de 1872, approbation du dividende fixé par le conseil, nomination d'un commissaire-censeur.
BANQUE POPULAIRE ESPAGNOLE Les .porteurs d'obligations sont prévenus que les mille obligations de la série R désignée par le sort au tirage qui a eu lieu le 2 décembre dernier à l'hôtel de ville de Barcelone, seront remboursées à raison.de 500 fr. pour chacune, à partir du 4" mars prochain : A Barcelone, au siège de la société ; A Madrid, à la succursale ; A Paris, à la Banque générale de Crédit, 7, rue Lafayette.
SOCIETE FORESTIERE tSJSC taires. Syndicat des porteurs de titres.—S'adresser à l'Office du Comptant, 1,1 rue St-Georges.
RAFFINERIE DE HONFLEUR MM. les actionnaires de la Raffioorie de Sonneur sont convoqués en assemblée générale extraordinaire le mardi 4 mars prochain, aux termes de l'article 35 des statuts. Tous les propriétaires de cinq actions au moins ont le droit d'assister à cette assemblée.
Ils devront, au préalable, déposer leurs titres « Honfleur, ou à Paris, 22, rue du Quatre-SepLenibre, cinq jours au moins avant celui fixé pour la réunion de l'assemblée.
Ordre dit jour : Rapport de la commission nommée le 12 février 1873;
Communication relative, à l'exécution de la décision votée en assemblée générale extraordinaire, le mercredi 12 février 1873, relative au capital social.
Honfleur, le 15 février 1873.
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