'e~t, 0 luJ^Û'ABRESSI- ^aîide a iv, <1Ccorn,Dan^A ^(ingemcnt d'adresse ~itre accompagnée Une bande imprimée ~60 centimes en timbres-poste pour frais impression ,, ?CC0mpagnêes de cette VW >î Considérées comme nulles et
~IE OFFICIELLE.- laY,-^r~ ^cret portant nomi~ctions dans la 81011 d'honneur.
tailles d'honneur pour belles actions, decer- ~par mini "lé' l'intérieur : rapport Wu* texte<fô^0 l'instruction publique ^p, cIuer et à commen8én! C!lûflidate^^agrégation d'histoire 'tlB, pllie en 1879. t) 'II ~0\~r ~0/9.
géllúriLI E, lection au con0 :>8r8iUjOW~MBRE DES DÉPUTÉS. - Compte rendu FORMATIONS 4nnexes. de pétitions. - Ordre *'"» y?'S!'AT'JRE. BEADX-ARTS.
Ilc 'S lr I Ser^ziLE. - Beaux-arts. ~Se8 et -~r -
\~E OFFICIELLE if) V r, 7<y IIOvembr. 1878, ---- \^iet ^'Cv^Proûosv 18 novembre 1878.
Propo sitol du vice-amiral, sénala marine et des colonies, et Por.°nHeUrU conseil de l'ordre de la \iNu^ Qno I en date du 15 du même i^h^8 en les nominations dudit dé°\.eilt8 eri ^formité des lois, décrets 6: Il 58Ueur, sont nommés dans S 4 tt gr d gradde UV 1 ancois-Jacques-Bana%â Prem^re classe de la É'St l9S1?n au Sénégal. 20 ans de 12 a la mer ou aux colonies.
Dévouement pendant l'épidémie de fièvre jaune au Sénégal.
M. Mathis (Michet-Francois), médecin de prem:ère classe de la marine, du service colonial au Sénégal. 19 ans de services, dont 11 à la mer ou aux colonies. Dévouement pendant l'épidémie de fièvre jaune au Sénégal.
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Sur le compte rendu par le ministre de l'intérieur des actes de dévouement qui lui ont été signalés pendant le mois d'octobre 1878 et aux termes d'un rapport approuvé par le Pré.
sident de la République, le 15 novembre, des médailles d'honneur ont été décernées aux personnes ci-après désignées : AISNE M. A. 2e classe. — Dame Wadin, née Bonvignier (Elodie), marinière, domicilié@ à Moite (Nord) ; Tergnier, 29 janvier 1877 : s'est jetée tout habillée dans le canal de Saint-Quentin pour en retirer un homme qui y était tombé accidentellement.
M. A. 2° classe. — Meurice (Honoré-Auguste), soldat au 450 régiment d'infanterie; SaintQuentin, 1875-1876 : a opéré le sauvetage de sept militaires en danger de se noyer.
M. A. 2° classe. — Pouillard (Alphonse), négociant à Guise; Vervins, 3 octobre 1878 : a exposé ses jours en opérant le sauvetage d'une jeune fille sur le point de périr dans le canal de l'Oise.
ALPES (BASSES- ) M. A. 2' classe. — Roman (Joseph), caporal à la compagnie des sapeurs-pompiers de Digne; Courbons, 2 septembre 1878 : a déployé beaucoup de courage et de sang-froid en cherchant à arrêter les progrès d'un violent incendie.
M. A. 2e classe. — Lamy (Firmin), employé à la préfecture des Basses-Alpes; Digne, 19 sep.
tembre 1878 : sauvetage d'un entant tombé dans le canal de l'hospice de cette ville.
ARDÈCHE M. A. 2" classe. — Roche (Clément), âgé de 20 ans, domicilié à Chassagnes; 17 août 1878: s'est dévoué pour porter secours à un vieillard en danger de périr dans la rivière de Chassezac, grossie par des pluies torrentielles.
ARIÉGE M. A. 2" classe. - Maury (Firmin), sabotier à Tarascon (Ariége) ; Tarascon, 8 mai 1878: A couru de grands dangers en arrêtant un taureau furieux qui s'était échappé au milieu de la foule, et menaçait de faire de nombreuses victimes.
AVEYAON M. A. 21 classe. — Condamines (Louis), maître maçon à Réquirta; 19 septembre 1878: s'est particulièrement distingue en combattant les progrès d'un violent incendie. Avait déjà fait preuve de courage et de dévouement dans d'autres circonstances.
BOUCHES-HU-RHONE M. A. 2' classe — Braux (Jean-Jules-DenisHenri), receveur des douanes aux Salins de Giraud (commune d'Arles); Arles-, 11 septembre 1877 : s'est jeté tout habillé dans un canal profond pour en retirer un petite, fille sur le point de se noyer.
M. A. 2" classe. — Roux (Baptistin), agent de police à Aix ; 12 août 1878 : a arrêté deux chevaux emportés attelés à une voiture.
CANTAL M. A. 2' classe. — Domergue (Justih), brigadier de gendarmerie à la compagnie du Cantal ; Ruines, 18 juillet 1878 : a fait preuve de dévouement en cherchant à sauver une enfant qui avait mis ie feu à ses vêtements avec une lampe à pétrole.
M. A. 2* classe. — Gaychet (Jean-Baptiste), caporal-tambour au 92e régiment d'infanterie ; Aurillac, 9 septembre 1878 : a abattu un chien Aurillac, d'hydrophobie qui parcourait les rues atteint de la ville et venait de se jeter sur une personne.
CHARENTE-INFÉRIEURE M. A. 2' classe. — Giraudeau-Massé (René), cultivateur à Saint-Glément-des-Baleines (île de Ré); 1876-1878: belle conduite dans un incendie. S'était précédemment distingué en portant secoursfà deux habitants de cette commune qui étaient sur le point de se noyer.
CORRÈZE M. A. 2e classe. — Barrat (Charles), membre du conseil municipal de Brive; 19 août 1878: a couru de sérieux dangers en se rendant maître d'un militaire subitement atteint de folie furieuse.
M. A. 2" classe. — Reynaud (Jean), adjoint au maire de la commune de Saint-PardouxCorbier; 1863-1878 : s'est dévoué dans plusieurs circonstances, notamment pour arrêter un malfaiteur très-dangereux.
CÔTE-D'OR M. A. lre classe. — Henri (Charles), souschef poudrier à la poudrerie nationale de Vonges; fort du Larmont (du 31 juillet au 13 septembre 1878), a contribué par son dévouement et sa vigilance à assurer le succès des travaux de déblaiement du fort du Larmont, entrepris dans les conditions les plus périlleuses à la suite d'une terrible explosion de dynamite.
M. A. 2° classe. — Garier-Bresson (JeanBaptiste), scieur de long à Selongey; 2 octobre 1878 : sauvetage d'un entant sur le point de périr dans une maison incendiée.
COTES-BU-NORO M. A. 2" classe.'— Gadet (Julien), garçon meunier à Saint-Patry-en-Mégrit; 27 juillet 1878 : s'est jeté tout habillé dans l'étang de Rocherel pour porter secours à deux enfants en danger de se noyer. S'était précédemment distingué dans une circonstance semblable.
DORDOGNE M. A. 2' classe. — Martra (Pierre), tonnelier à Saint-Capraise-de-Lalinde; 27 février 1878 : a sauvé un enfant sur le point de périr dans le canal de Lalinde. S'était déjà distingué en accomplissant deux autres sauvetages.
M. A. 2e classe. — Gardet (Henri), charpentier à Issigeac; Nojals, 18 août 1876 : belle conduite dans un incendie.
M. A. 2e classe. — Bézanger (Jean), cultivateur à Carlux; 5 août 1878 : a réussi à so rendre maître d'un cheval emporté au moment où cet animal allait causer de graves accidents.
EURE M. A. 2e classe. - Boasaard (Hippolyte), sergent-major à la compagnie de sapeurs-pompiers de Verneuil ; 1837-1878 : 41 ans de services. S'est faii remarquer par son dévouement dans un grand nombre de circonstances, notamment le 6 octobre dernier, en portant secours à un jeune homme qui se noyait dans un des fossés de la ville.
EURE-ET-LOIR M. A. 2e classe. — Fortin (Emile)., administrateur de l'usine à gaz, à Dreux ; M. A. 2e classe. — Duroland (Albert), chauf.
feur au même établissement; Dreux, 1er août 1878 : ont prévenu, au péril de leur vie, une explosion qu'un incendie de l'usine rendait imminente et qui, se produisant au milieu de la foule accourue pour combattre les progrès du feu, aurait eu des conséquences terribles.
FINISTÈRE M. A. 2e classe. — Béon (Louis), matelot de 2e classe, breveté do t ra classe à la division de Brest; 24 juillet 1878 : a arrêté deux chevaux emportés.
M. A. 2e classe. — Bodet (Louis), caporal à la compagnie de sapeurs-pompiers de Quimperlé; 1858-1878 : 20 ans de'services;.
M. A. 2e classe. — Coatsaliou (Gustave-Charles), sapeur au même corps ; 1863-1878 : 15 ans de services; v Mention honorable.
Burel (Yves), caporal au même corps ; 18711878: 7 ans de services ; Bernard (Pierrev-Marie-François), caporal au même corps; 1870-1878 : 8 ans de services; Delpeute (Yves-Théodore), sergent au même corps; 1863 1878 : 15 ans de services; Se sont particulièrement distingués lors d'un incendie survenu dans cette ville, le 2 août 1878.
Warlot (Alexandre), 21 maître de la marine en retraite; Brest, 19 août 1878 : a fait preuve de dévouement en portant secours à un enfant tombé dans l'un des bassins du port de commerce.
GARD Mention honorable.
Senouillet (Marius-Antoine), agent d'affaires à Nîmes ; il, septembre 1873 : s'est distingué en cherchant à arrêter un chevai emporté attelé à une voiture sans conducteur.
Gache (Eugène), limonadier à Nîmes; 23 juin 1876 : a fait preuve de dévouement dans plusieurs circonstances, notamment en sauvant un enfant qui se noyait dans un bassin.
GARONNE (HAUTE-) M. A. 2" classe. — Pouyfourcat (Louis), do.
micilié àPointis-de-Rivière ; 2 septembre 1878: n'a pas hésité à se jeter tout habillé dans un endroit très-profond, de la Garonne pour sauver un enfant.
GERS M. A. 2' classe. — Cazautets (Maximilien), cultivateur à Saint-Mont; 21 juillet 1878: a sauvé au péril de sa vie un homme en danger de se noyer daus l'Adour.
HÉRAULT M. A. 2' classe. — Espanet (André), agent de police à Lunel; 18 août 1878 : s'est signalé dans un incendia par sa conduite courageuse et dévouée.
GIRONDE M. A. 21 classe.— Bordes (Edouard), receveur ie la régie du poids public de Bordeaux; 31 août 1878 : a couru de sérieux dangers en maîtrisant un cheval emporté attelé à une charrette.
M. A. 2e classe. — Vernier (Léonce.). âgé de
15 ans 112, mousse à bord de la gabarre le Jeune François, demeurant à Civrac; Bordeaux, 23 septembre 1878 : s'est jeté tout habillé dans la Garonne pour sauver un enfant de 4 ans.
LOIRE M. A. 2" classe. — Dumas (Pierre), domicilié à Roanne ; 1845-1877 : a exposé sa vie dans un très-grand nombre de circonstances pour porter secours à ses semblables.
M. A. 21 classe. — Laurencin (Joseph), cafetier à Roanne ; 21 avril 1877 : a montré beaucoup de courage et de sang-froid en arrêtant un assassin armé d'un revolver.
LOIR-ET-CHER M. A. 2° classe. — Argy (Paul), chaudronnier à Selles-sur-Cher ; 19 octobre 1864, 14 juillet 1873 : s'est distingué en arrêtant un cheval emporté, et en sauvant Ulil jeune homme sur le point de se noyer dans le Cher.
M. A. 2e classe. — Richard (Jean), demeurant à Meslay; 12 août 1877: a retiré du Loir un homme en danger de se noyer.
LOT-ET-GARONNE M. A. 1" classe. — Mercier (Jean), maître de bateau à Villeneuve-sur-Lot; Aiguillon, 21 septembre 1878 : sauvetage d'une petite lille de quatre ans sur le point do périr dans le Lot.
Déjà titulaire de la médaille en argent de 21 classe.
M. A. 2* classe. — Pinèdre (Jean), pêcheur à Saint- Jean-de-Tliurac; 29 août 1878: s'est jeté à l'eau tout habillé pour porter secours à un jeune homme qui se serait infailliblement noyé suns son intervention, j MANCHE M. A. 1" classe. — Legruel (Pierre-François), préposé des douanes en retraite, domicilié Créances; 1874-1876 : S'est distingué pas sa belle conduite dans deux incendies.
Déjà titulaire d'une médaille d'honneur.
MARNE M. A. 2° classe. — Vincent (Pierre-Rose), sergent à la compagnie de sapeurs-pompiers de Châlons, 1857; 23 ans de services : a été grièvement blessé en cherchant à arrêter les progrès d'un violent incendie.
MARNE (HAUTE-) M. A. 2° classe. — Voillemin (Charles), lieutenant de la compagnie de sapeurs-pompiers de Chaumont; 1844-1878 : 34 ans de services. A exposé sa vie dans un grand nombre de sinistres.
MAYENNE M. A. 2e classe. - Allaire (René), instituteur à Congrier: 29 août 1878: a fait preuve de dévouement en travaillant à l'extinction d'un incendie occasionné par la foudre.
MEUSE M. A. il classe. — Comény (Jean-Louis), sergent à la compagnie de sapeurs-pompiers de Verdun; 1845-1878 : 33 ans de services. Belle conduite dans plusieurs incendies. S'est particulièrement distingué lors du bombardement de Verdun en 1870.
MORBIHAN M. A. 2° classe. — Guillouzic (Joseph), maitre serrurier à Auray; 21 avril 1878 : a opéré, dans des conditions périlleuses le sauvetage d'un enfant en danger de se noyer.
NORD M. A. tre classe.—Petitprez (Jules), marchand de chevaux à Vieux-Berquin; 2 mars 1878; M. A. 20 classe. — Warem (Jules), éclusier à Quesnoy-sur-Deule; G octobre 1878: Ont exposé leur vie pour sauver des personnes sur le point de périr. Le sieur Petitprez est est déjà titulaire d'une médaille en argent de 2e classe.
M. A. 2' classe. — Ninite (Victor), sous-officier à la compagnie de sapeurs-pompiers de Fourmies; 22 septembre 1878 : a montré beaucoup de courage et de sang-froid lors de l'incendie d'une importante usine qu'il a préservée d'une destruction complète.
M. A. 21 classe. — Aget (Benjamin-Ernest) domicilié à Dunkerque ; 5 septembre 1878 ;
M. A. 2e classe. n- oveRmfb*re fi is77 ; daDgea rde I* à Staple; 17 novembre 1877, dapger de 1 Sauvetage de perSonae , dans des maisons, incendiées. Oise ) 00 (:s: ugène M. A. !" classe. —
à Montataire; eai, H.A.2-claSse.-.^ ; tave) ; t noéré, a^#%3 septembre 1878 :e el vie, le sauvetage d une ja ri ivière sur 10 point de se noyer g titulaire e rain. Le sieur Aubin es
daille en argent de 2 c dailte en argent de 2' ciasso- ~i~ - (Lo Ul , M. A. 2" classe. - Da~y 1875-181 ¡'Sen" ans, pêcheur à COnlPle,gne, lusicurs pe sauvé d'une mort cer s j Ois 'rJ en danger de se noyer iguS M M. A. 2* classe*. —et * lien), lieutenant de a* 'icc> pompiers de BeauVi^constao'5,e voué dans plusieurs ^îa»s ment dans des incendies. 1 Ulis 8 p~ S.,)r Proinelltili (ver M. A. 2e classe. - 05 1 jour ei M. A. 28 classe. - FroIIlcn 19 ans, J°(9!' François-Joseph)~~ *'f-Z J à Noeux; 3 août 1878: a uitS pr femme, tombée dans un. fres d'eaU. , h 20 mètres et mesuran , ,o0t (G a jy ; Mention honorable. - ■®e déce l'A'L langer à Saint-Orne > langer à Saint-OI1ler; 5go cideolè 7 août 1878: a retiré du C béeS acCI personnes qui y étatent tOIll : ment. ) '1 PYRÉNÉES (^ ) M. A. 2- classe. - Dubarr~.
charron à Lutilhous, 1873-1878 par son courage et son dévo .,.
sieurs circonstances.
PYRÉNÉES l!1"v- (J61i¡JdTsoP~
M. A. 28 classe. - charron à Lutilhous, 1 .^y0ue^ par son courage et son,,,, sieurs circonstances..$< SAO~LOI~~ Mu wliifjt A.. 2e classe. - Lourea belle coP , pentier au Fnaoym; bre desjpi^f,te, •kfun grand nombre ~~Rgipi~~ lors d'un incendie sur grie SEiNË jt 1872, et dans lequel u tu QIl'" - -le*560, le!1' je c parfumeur à Pantin; m jo sa le 1878 : a accompli, au « de saie, tage d'un homme, tombé 1 l'Ourcq. Déjà titulau0 - casse. »gauvilg, ,t1i¡¡et ,
de 2e classe. «vigies! ■
M. A. 1" classe. — ^^sy; 5 0Î débitant de boissons ~S~V~eg, sauvetage de deux personne Maille e J., noyer. Déjà titulaire de t'~t~' de 28 classe. ,go, Pei, M. A. 2" classe. - Costes fefi M. A. 2- dasse.
çois), sous-brigadier a i,oct",,tto juillet 1878 : a courage^ Qjeo'^ pour porter secours MtJrje le bassin de la Villette. t (Jérb4~~ M. A. 2, classe. - ber' ¡il., gusto), marchani S & A eilfaot.
1878: s'est jeté tout M colin (clie rles 1 0 *1 Saint-Martin pour sau iCb^\tA®ïrt M. A.2° classe. - Colin ~iSSilriS£8~ garçon de bureau de 12 janvier 1878 : a sauvé il" lioto se u rait infailliblement P-OYà da la Se jod sa courageuse interven .^cola ,]' Jt, M. A. 2e classe.- Martjj- t la paix à Paris, 1875-1 .j0gep, u M. A. 21 classe. - Idalrot (JO SePb f$rj"l M. A. 28 classe. — la ai;\. à
Napoléon), gardien de 187~ f et juin 1877 et 28 *°n\LicoW*W J j M. A. 2° classe. - Lou" et Ju la paix à Paris ; janvier ,rJ let 187,9 f (bo*ltâe M. A. 2« classe. - Leforconif - aOU 0't ancien conducteur ne la, 7 et 18 ways-sud ; Paris, avril 1° vie,
Ont arrêté, au péril de vie, :' Ont arrêté, au pe - d~es , a~ ttires-~~ <;~' einportàs attelés àdes Pgl M M. A. 2" classe. - 'AW dien de la paix a J- lorS
fait preuve de dàvoil., Ulelltt loi de trophe de la rue Berang ^eS vi ad'de sous les décombres une des I;ictl-085 de plosion.
1 t
/: Cc;ist&ux?\^ier (François), fa~de cristaux à Pantin; 24 janvier 1877 : ~signalé en abattant un chien da Iorte ~ient d'hydrophobie.
2e classe 1 zi letor ) , ouvrier pui~à Paris; 20 Avril 1878 : n'a pas hésité à ~lire descendre , Un -ÎJui-ls profond pour courir deux ouvriers qui y étaient tomb es na pu être rappelé à i!;s:tNFÉRiEuRE elloll Père sénateur, an3, fa't cm, esj0aliesi 20 septemIt preuve du plus courageux ""tHent°a se jotiÏÏ\ mî 0ut habillé à la mer porter secours à quatre personnes que le ~ment n? emÛyées sans«• généreuse interven} qUl se iraient infaillible généreuse intervenl2tt' fils (Etienne) : a ■45>t seccm0^i SOn père dans l'ac, e ce Périlleux sauvetage.
Mentions honorables.
~t <~; !c% : L i.r 1 8 !ll1t P t' S'Iîuî zele e IteS-D,llles: se sont signa- ~ciliés aux petites dévouement dans la ~leur zéle et leur dévouement dans la circonstance (Désiré), contrer4 août 1878: a couru de ~aux dangers Sh(6 S aans la riv AChant à sauver un en.
~tombé - A"h de 1~ Bresle.
lrn°nt (Ursin), maréchal^;sg , Ng. 1 18?7 = s'est distingué ~ttnt eVaux emportés attelés à des Cltsse \t (Joies) , marneur, de''C jJérii dp L olbec, 14 mai 1878 : a • de A t,0lnbé h oVle' le sauvetage d'un «1 mètrPQ Un puits de carrière 'lief ^e, m et res.
6, - ~II' (Jean-Baptiste), : 18184¡ Niven bloret (Jean-Baptiste), IQ br : n'a Pas (Nord); Elbeuf 10 septem- 8a ts, il Se hésité, bien que paralysé *it Svn»\ Ut habillé dans la Seine ¡rd) Sor ~ucun hono 4 ,- ?e^er. marinier à Condé ~à cooéré u Illeme sauvetage.
>:s :e^-°IOboeuf, (Charles), ancien tnt de la :tabœur (Charles), ancien le ~m 'eulan; ;°!l1pagnie de sapenrs-pomServioe<s y fl Meulan, 1846-1877; ♦\l; c°iidn £ : » est distingué par sa n\]a dans Un grand nombre d'inlia Sae. w Sr^&ot HQaf|uier (François-Augusb 8 de Lon e la cOmpagnie de Sap"UrS" ~e fiasse pont; Si 4 ^PagJi?®? (Joseph), sergent-ma~de la e de sapeurs-pompiers du ~q, ~1878: ont fait P~va de courage et de 8leura circonstances. I M rn 6t autre 19 ans de services.
TarH , (Etienne), doà Brassac; classe - £ es (Numa ) , gendarme i'~ re. 187 a ; L«\,lllM^vière' fV a Sont jetés courageusela Point gout pour en retirer un Précéde t de Périr. Le sieur Donnaw' ^côcIptv, "Uûent distingué dans un ~2 e classe (Alphonse), fabrià sémaines a couru de sl«a Portant secours à un en..
Us la 1-; ïlére du Sor- &>» aî- - llvlère du Bor.
âV6cr^ s# uVeta £ r (Jean-Auguste), A}, t d'artillerie; Castres, 14 fIth.( ,CI" ge d Un enfant en danger de iScon' (Louis), fondé de NNf6u6ceu15 particulière de Gaillac; té o.tta été blessé en arrêtant un W" Dnttè Qttel a une voiture et qui w'l r de graves accidents.
TARN-ET-GARONNE M. A. 1" classe. — Sénac (Urbain), adjoint au maire de Saint-Nicolas-de-la-Grave; septembre 1878 : s'est particulièrement distingué par sa belle conduite dans plusieurs incendies.
VAUCLUSE
M. A. 2e classe. — Eyraud (Albert-Auguste), commissaire de police à Pertuis ; juillet et août 1878 : conduite courageuse et dévouée dans deux incendies.
VIENNE (HAUTE-) M. A. 28 classe. — Frémont (Léonard), mégissier à Saint-Junien; 19 juillet 1878: a sauvé, au péril de ses jours, deux personnes en danger de se noyer. S'était déjà distingué dans des circonstances semblables.
M. A. 28 classe. — Mosnier (Louis), sous-lieutenant au 1118 régiment d'infanterie ; Limoges, 13 août 1878 : a arrêté un cheval emporté attelé à un camion.
VOSGES
M. A. 1" classe. — Costain (Charles), capitaine à la compagnie de sapeurs- pompiers de Mirecourt; 1843-1878, 35 ans de services; M. A. lre classe. — Baril (Jean-BaptisteLouis), lieutenant à la compagnie de sapeurspompiers de Mirecourt; 1838-1878 : 40 ans de services ; M. A. 2e classe. — Jeandel (Jean), caporal à la compagnie des sapeurs-pompiers de Mirecourt; 1848-1878; 40 ans de services; Ont fait preuve, en maintes circonstances, d'un courage et d'un dévouement exceptionnels, notamment lors d'un violent incendie survenu le 24 septembre 1878. Le sieur Baril est déjà titulaire de la médaille en argent de 2e classe.
M. A. 2" classe. — Vauthier (Eugène), demeurant à Harol ; 28 juillet 1878 : s'est courageusement jeté dans l'étang de la Pelleuse, profond de 4 mètres, pour en retirer un enfant qui y était tombé accidentellement et dont, malgré tous ses efforts, il n'a pu ramener que le cadavre.
M. A. 2e classe. — Gressier (Alfred), aubergiste à Neuvilliers-sur-Fave; 1877-1878.
M. A. 2e classe. — Guedin (Edouard), sapeur à la compagnie de Deyvillers ; Jeuxey, 5 octobre 1878 ; Se sont particulièrement distingués par leur belle conduite dans plusieurs sinistres.
YONNE M. 0. lre classe. — Le docteur Souplet (Isidore), médecin du bureau de bienfaisance d'Auxerre; 1870-1871 : a fait preuve du plus courageux dévouement pendant la guerre. S'est notamment distingué lors du combat de GrandPuits en prodiguant ses soins aux blessés, qu'il allait chercher jusque sous le feu de l'ennemi.
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Le ministre de l'instruction publique, des cultes et des beaux-arts, Vu les articles 25 et 27 du statut du 27 février 1869, Arrête: Art. 1er. — Les textes à expliquer et à commenter par les candidats à l'agrégation d'histoire et de géographie en 1879, seront tirés au sort parmi les ouvrages ci-après désignés : Diodore de Sicile. — Liv. V ; les 70 premiers chapitres.
Plutarque. — Vie de Numa.
Pline l'Ancien. — Histoire naturelle, liv. III.
— Tite.Live. Liv. IER ; les 43 premiers chapitres (édition Weissenborn, dans la collection Weidmann). Cf les Emendationes liviafis* de Madvig.
Voltaire. — Siècle de Louis XI V, chap. XXXI, XXXII, XXXIII, xxxiv.
Montesquieu. — Esprit des lois, chap. XVII à xxii inclusivement.
Art. 2. — Les sujets de thèse que les candidats auront à soutenir, conformément à l'article 27 du statut susvisé, seront tirés 'au sort entre les questions suivantes : 1. Etudier dans Thucydide et les autres documents de l'antiquité, l'état des institutions d'Athènes à l'époque de la guerre du Péloponèse. — Gouvernement : l'assemblée, le sénat, les archontes, les stratèges, les orateurs, etc. — Charges imposées aux citoyens, et ressources de la République : les revenus, l'armée, la marine, les constructions, le culte, le théâtre, les fêtes. — Condition des personnes : hommes libres, métèques, étrangers, esclaves, clérouques, tributaires.
2. Institutions judiciaires sous Philippe le Bel ; Parlement et Etats généraux ; industrie et commerce sous le même règne.
Consulter particulièrement, outre le Recueil des ordonnances et les Olim : Boutaric. — La France sous Philippe le Bel, in.So, 1861. — Pion, éditeur.
Hervieu. — Recherches sur les premitrs états généraux et les assemblées représentatives pendant la première moitié du quatorzième siècle, dans la Revue de législation, etc., aainée 1873..
1876, Thorin, éditeur.
Bibliothèque de l'école des Chartes, passim.
3. — Industrie, commerce, agriculture, voies de communication pendant le règne de Henri IV. — Lettres et arts durant la même période.
Lettres messives de Henri IV, dans la « Collection des documents inédits. »
OEconomies royales, de Sully.
Poirson. — Histoire du règne de Henri IV, 4 vol.
in-8° ou in-12. — Didier, éditeur.
Paris, le 5 novembre 1878.
A. BARDOUX.
PARTIE NON OFFICIELLE
Versailles, 18 novembre 1878.
Le Gouvernement a reçu cette nuit la nouvelle de l'attentat dirigé contre la vie de S. M.
le roi d'Italie. Le Président de la République s'est empressé d'adresser au roi, par le télégraphe, ses plus sincères félicitations d'avoir échappé à cette odieuse tentative, et le ministre des affaires étrangères a, de son côté, chargé l'ambassadeur de France à Rome de renouveler de vive voix à Sa Majesté ainsi qu'à M. Cairoli l'expression des sentiments de sympathie du Gouvernement français. „
M. Féron a été, élu, le 10 novembre 1878, membre du conseil général du département du Calvados pour le cantonne Villers-Bocage.
Le président de la Chambre des députés racevra le jeudi 21 novembre, à la présidence, à Versailles.
Le ministre des travaux publics et madame de Freycinet recevront le mercredi soir 20 novembre à l'hôtel du ministère, 216, boulevard Saint-Germain.
Le ministre de l'agriculture et du commerce recevra le mercredi 20 novembre, à l'hôtel du ministère, 78, rue de Varennes.
—————.. .——————-—.
Ministère de la guerre.
PROGRAMME d'un concours à ouvrir, le 9 janvier 1819,pour un emploi de professeur de mathématiques à l'école régimentaire du génie à Ârras.
> Un concours sera ouvert, le 9 janvier 1879, devant un jury siégeant au dépôt des fortifications à Paris, rue Saint-Dominique-SaintGermain, no 8, à l'effet de pourvoir à l'emploi de professeur de mathématiques à l'école régimentaire du génie à Arras.
Le programme des conditions à remplir et des connaissances exigées a été arrêté ainsi qu'il suit : 1° Les candidats devront être nés ou naturalisés Français, et êlre âgés de vingt-cinq ans au moins et de trente-cinq ans au plus.
2° Ils devront présenter un certificat de bonne conduite et de moralité, délivré par le maire de leur résidence, et justifier qu'ils ont satisfait à la loi sur le recrutement.
30 On n'admettra au concours que les personnes munies du diplôme de bachelier ès lettres (lre partie) ou de bachelier ès sciences.
4° Les candidats devront répondre aux ques.
tions qui leur eeront faites par les membres du jury d'examen sur les parles suivantes : Savoir : 1° L'arithmétique (programme de la classe de mathématiques spéciales) ; 2° La géométrie (programme de la classe de mathématiques spéciales, avec le complé- ment) ; 3° L'algèbre (programme de la classe de mathématiques spéciales, avec le complément a jusqu'aux logarithmes et à leurs usages » inclus) ; 4° La géométrie descriptive (programmes des classes de mathématiques élémentaires et spé, ciales, auxquels on ajoutera : les applications à la coupe des pierres, à la charpente, aux ombres et à la perspective, et l'application de la méthode des projections cotées à la résolu tion des problèmes sur les droites, les plans et les surfaces courbes); 5° La trigonométrie rectiligne (programme de la classe de mathématiques élémentaires) ; 6° La géométrie analytique à deux dimensions (programme de la classe de mathématiques spéciales) ; 70 La mécanique (programme de la classe de mathématiques élémentaires) ; 8° Les éléments du calcul différentiel et du calcul intégral ; 9° Des notions de physique et de chimie.
10° Enfin, les candidats feront une composition française du genre de celles qui sont le sujet des exercices prescrits par les programmes de la classe de rhétorique dans l'enseignement des lycées.
Le traitement annuel des professeurs de
mathématiques dans les écoles régimentaires du génie est fixé comme il suit, d'après le tarif annexé à la décision présidentielle du 29 juin 1878: Savuir : Avant 10 ans d'exercice. 3.978 Î.5 Après 10 — 4.509 47 Après 15 — 5.002 11 Après 20 — 5.381 05 Les droits à la pension de retraite sont réglés par la loi du 9 juin 1853.
Les demandes des candidats avec les pièces à l'appui devront être adressées diractement au dépôt des fortifications, ou elles seront reçues jusqu'au 31 décembre inclus, terme de rigueur.
Paris, le 30 octobre 1878.
Le ministre de la guerre, Gai BOREL.
-**
SÉNAT
Ordre du jour du jeudi 21 novembre.
A deux heures. — RÉUNION DANS LES BUREMJX Nomination d'une commission pour l'examen du projet de loi portant modification des articles 656 à 672 du code de procédure civile.
(No 403, session 1878.)
A trois heures. — SÉANCE PUBLIQUE Discussion sur la prise en considération de la proposition de loi de M. Jules Favre sur la constitution et l'administration des tutelles des indigents. (Nos 293-406, session 1878. —
M. Taillefer, rapporteur.) Discussion sur la prise en considération de la proposition de loi de M. Joseph Garnier, relative à la refonte des monnaies. (No -1.8, session 1877. — ? 404, session 1878. — M.
Varroy. rapporteur.) lre délibération sur la proposition de loi de MM. Bozérian et Mazeau, ayant pour objet d'affranchir de la formalité du dépôt 'au parquet les bulletins de vote dans toutes les élections. (Nos 19-152-405, session 1878. —
M. Mazeau, rapporteur.)
Les séries de billets à distribuer pour la séance qui suivra celle du 21 novembre comprendront : Galeries. T- Depuis M. le comte de Cornu.
lier-Lucinière, jusques et y compris M. Dubrulle.
Tribunes. — Depuis M. Laurent-Pichat, jusques et y compris M. Perret.
CHAMBRE DES DÉPUTÉS 2* législature. — Session de 1878
Séance du lundi 18 novembre 1878
SOMMAIRE Dépôt, par M. Parent : 1° Du rapport sur le projet de loi portant approbation de la convention de l'union postale universelle;
2° Du rapport sur le P^ent c probation de 1 arra°f change des lettresaye vaieurs dédatC 65 change des lottresd"ior, pays de l'union P'^J de 1 oijfi M.
3" Du rapport sur le projet de cernant ¿l'anit' bation de l'arrangement c conC0 e des mandats de poste entre paysavstré».
postale universelle ; , loi P Vtiofl sr' 4° Du rapport sur le projet de rnllland,atlO da ¡t tion du droit fixe de, recoqi, 01, c!lble aux lettreS circulant a. n' rapport fait au t ritoire français. jeaieo Dépôt, par M. Cherpin,du raDP°rt de la: 78 commission d ir" M. a1 sur la proposition de 101 de m1' l'enseignement second quet snUofe«fl' l'euseignementsecond~ ~, Hapports de MM. soy® .srription r* tions de la i-= cirço d Çs#^flt d" de l'arrondissement dl conscription du Havre. j0 COFISer iption du Halr". arier, Trystram, Tnbert et CÀasl art sur \~qrle'" Dépôt, par M. Brossard, du d-utilxte F de loi portant déclara1 aU puy- chemin de fer de Mende aU de; Excuses et demande de co rapP j#1 Discussion des conclusion dl' r aPo rt de
commission d'enquête élert orale.spar l'éle't, de M. de Fourtou dan3 ,, Ribérac t MM. de Iour deS rapporteur. — Adopti jjxvali® commission d'enqaete, et III ti OUOd~ lection. VL~S Il J PBismESOï DE M- J deoS V»"t La séance est ouvilrte a demie. d8 dtr M. le comte le
l'un des secrétaires, doline Icetere dg ,:: verbal de la séance d'aval M ^e[ s j-, J'al été 1 ofll, M. Victor Hamille., aot pss~~ Journal officiel comme J aJ .)'au scrutin sur l'élp- ctiota de Pontivy. J'étais présen rdatiOa, déclare avoir voté Pour de tion de l'honorable coin tfl je pas da M. le président. P Illy a servations sur le Proce",innié. de Le procès-îerbat est adOP Là" u do Le procès-verbal est M. Parent (Savoie)- tilt;: poser sur le bureau de la Gll rûbre: {o Le rapport fait au ',OJ1l.0t de IOl'ont chargée d'examiner \;0n e, I,i et* chargée d'examiner le da Jijel 'j' approbation de la convenu p.
tale universelle ; 2° Le rapport fait au -goul de sion chargée d'examlller le Pro] et de tant approbation d e llarr alig, ineot nant l'échange des iettr .,..ga\'ec" po~ , - selle: nom • tale 0 of' rées entre pays de 1 w ,a cr# selle ; to^ sion chargée d'examinere J tant approbation de l arr ®ogte il ;e l'échange des mandats el c' l'union postale universel le; 4o Le rapport fait au proje~f~ sion chargée d'examiner r tant réduction du droit fite cjrCul »jiP tion applicable aux let~ rieur du territoire françaIS. pportS S M. le président. UeS ^, M. le distribués. oen r3pP°r i primés et distribués. 7. M. Cherpin. Au no® j'ai 1 dinitiative parlementaIre, P je j* déposer sur le bureau de la dent ¡\ loi, de or port dont les conclusion jtjoB 1 considération de la ro csitio Camille Sée sur l'instructif 5e 0Seo jennes filles. ort sera J' M. le président. Le rapP et distribué. £ 0[ii à* oîfo M. Soye. Meflêieurs., j'ai l'onnnsur de vous r® 1 .itions qui ont eu lieu dtpultJ tion de Dunkerque, depar ¡tSIS 7 millet 1878. , les réso Ces élections ont doOIll3 vants :
dont îe qnart est îfctek '^rerf 8,100. 47.
""•eiù^'imés nnIs à déduire, 47.
fli 8 d Xprimés, 8,055 dont la majorité On e 4,028.
Ont obtenu:
A. Trystram. voix.
2390 :,;/r1 to4ce s, erreurs d'ad.
,e « - 190stra a de M. Trystram, 3,125.
ï°Clamé député comme ~té ? nombre de voix supérieur à la ~érité absolue des suffrages exprimés et au des électeurs inscrits. la ~opérations se sont faites régulièrement.
-Me ifWfli^nî8 au dossier.
sla%es a Partie des asf fait partie des as:wN.Ï?tl0naîité^qi,i811 aux conditions Figées Parla loi.
.ttde atiorialI- te par la ~, o i.
~9e bureau propose en conséquence ~,conclusions du rapport sont adoptées t aQl est admisj ^hîllC0^PteSSdtUr^ l'honneur de e ecticîns qui ont eu i dans le département de onne, arr^dissement de Moisij^ctio ns °Qt donné la» : it
~Garonne, arrondissement de Mois élections ont donné les résultats suii i^en S'*^91, dont le quart est , d!ls desYotal'tg, 14,440.
Etiu 8 bla les nuls à déduire 66.
4 est 17,188 la majorité nt b '\J.
fCS: ajorité ont obtenu: Charbié. 6.976 voix.
:' U 7.386— ,;V«na 4 1 ré a é 4 ^u, Vrié ^bsB nî1 rî0rnJ>lamÔ- dépUté comme Ue des re 1$H voix supérieur à la 0lecte rs inscritst> exprimés et au 0ti 88 Inscrits..
ïni^0û 8ôrteUse û'est jointe au dosert - n'est jointe au dosM. 1al,t satiqf/au aux conditions d'âge nationalité exigées par laioi- ~otre 11e bureau vous Propose en consé- ! lcorio) -son élection.
Itubert es t a ra poet sont adoptées ,; n est a, nus.) PP°Jt sont adoptées to~s Scieurs, un deuxième y*fte^esenter. suis également charl'¡ "'ment er.
H !J ^avrP > circonscription.
q eine-Inférieure, arronVî C'«cti> dtt7 JUillet ont donné les réinac
fIts, H,933, dont le quart est v'fe h
tg, 8 255 es et 'luis à déduire 86.
Est ri et nuls à. déduire, 86.
l, t 8,t69, dont la majorité '~s en\!.
R^'H» I. V "- 5.014 voix.
Il l'ers' 3-132 ,,',II ,.,
.¡~~ 7 X JiHiif.p 7 rfwr a été proclamé député V m^ité aiUn nombre de voix supéj ri dPo Tj°lue des suffrages exprirt es électeurs inscrits.
atati SA EOIT faites régulièrement.
drérieuse n'est jointe au i Vft 4sijiL înVSnieus0 satisfait aux con- \Otre et e nationalité eXigées par la b na^onalité exigées par la 0113 propose en conséXS ®Î élection.
J.," ? rapport sont adoptées erler est admis.)
M. Brossard. J'ai l'honneur de déposer sur le bureau de la Chambre le rapport sur le projet de loi portant déclaration d'utilité publique du chemin de fer de Mende au Puy.
M. le président. Le rapport sera imprimé et distribué.
M. Blandin s'excuse de ne pouvoir assister à la séance d'aujourd'hui ni à celle de demain.
M. Baduel d'Oustrac demande un congé.
La demande est renvoyée à la commission des congés.
L'ordre du jour appelle la discussion des conclusions du rapport de la commission d'enquête électorale sur l'élection de M. de Fourtou dans l'arrondissement de Ribérac (Dordogne).
Je donne la parole à M. de Fourtou.
M. de Fourtou. Messieurs, le débat que soulève la vérification de mon élection met en cause à la fois, vous voudrez bien le reconnaître, et le député de la circonscription de Ribérac et le ministre de l'intérieur du 16 mai ; je pourrais même ajouter, en présence d'une majorité de 6,300 voix, que les conclusions du rapport de la commission s'adressent bien plus directement encore au ministre qu'au candidat élu. C'est cette considération, messieurs, qui me détermine à me présenter ici en ce moment. S'il s'agissait simplement de combattre une invalidation depuis longtemps annoncée, je ne songerais pas à monter aujourd'hui à cette tribune.
J'estime, en effet, qu'on n'a point à défendre une élection trois fois renouvelée, chaque fois appuyée sur des majorités considérables : en 1871, en 1876, en ,1877. Une telle élection est très-supérieure, à mes yeux, à toutes les attaques d'ensemble ou de détail que l'on peut diriger contre elle; et je pense que, pour la briser, il faut, malgré le respect dont on se dit animé pour le suffrage universel, se refuser à tenir compte d'une volonté certaine et d'un libre choix du corps électoral. (Applaudissements à droite.)
Si ce débat n'avait une autre portée, je ne serais donc point à cette tribune, j'attendrais en silence, je ne veux pas dire le jugement, mais la décision dont je dois être l'objet, me félicitant d'ailleurs d'aller enfin, et bien tardivement à mon gré, occuper, au milieu des honorables collègues que vous avez frappés avant moi, la place qui m'appartient et que je tiens à honneur d'avoir dans leurs rangs.
(Nouveaux applaudissements sur les mêmes bancs. )
Mais, par la nature même des choses et malgré les modestes apparences d'une vérification de pouvoirs, par la force irrésistible des faits, cette discussion se généralise et s'élève.
Sans que je l'aie cherché, elle fait reparaître dans la débat toute une époque dont je porte, dont j'entends revendiquer, au plus haut degré, toute ma part de responsabilité. (Assentiment à droite. — Murmures à gauche.) A ce point de vue, j'ai donc tout à la fois le droit et le devoir de m'expliquer devant le pays. Je compte, pour le faire librement, sur l'obligation qui s'impose à vos consciences de savoir entendre la parole d'un adversaire.
Vous n'oublierez pas d'ailleurs qu'après avoir rattaché l'examen de mon élection au rapport de la commission d'enquête, vous me renvoyez de cette enceinte avant que ce rapport ait été déposé. (Très-bien! à droite.) Peut-être il eut été plus juste, plus équitable, plus digne d'une grande Assemblée sûre de son droit, de ne pas ainsi renvoyer celui qui doit être un jour le contradicteur le plus naturel, le plus compétent de votre enquête.
Mais puisque dans vos combinaisons, dans vos calculs, vous en avez jugé autrement. (Trèsbien 1 à droite.) .vous voudrez sans doute d'autant mieux m'écouter que dans vos espérances et vos illusions j'ai, pour la dernière fois, la parole devant vous.
J'ai reçu, messieurs, de la commission d'en-
quête, deux communications : l'une bien prématurée et l'autre bien tardive.
Lorsque les membres de la commission d'en..- quête se transportèrent à Ribérac, je m'y rendis de mon côté ; j'avais l'espérance d'être appelé à débattre, avec le concours des amis qui avaient soutenu ma candidature, les allégations qui seraient portées contre eux eti contre moi.
En arrivant, la commission d enquête me fit savoir qu'elle m'entendrait, si j'en manifestais le désir, avant tout autre déposant.
Cette communication me fut faite par M. le sous-préfet, qui commençait alors, en prêtant le concours le plus actif à la commission d'enquête, à donner un témoignage certain et non équivoque de la neutralité administrative.
(Approbation ironique à droite.)
Il est évident qu'à ce moment je n'avais rien à dire. Mes amis et moi nous étions des accusés vis-à-vis de la commission d'enquête ; il est assez d'usage que l'accusation parle la première; on ne peut lui répondre que lorsqu'on la connaît. Ma réponse é tait donc toute faite d'avance : je ne pouvais pas aller, dans ces conditions, devant la commission, et je me bornais à réserver ce que je considérais comme mon droit d'être appelé en temps utile pour donner les explications et les dénégations que comporterait l'enquête.
Mais, le lendemain, la commission partit.
Elle avait entendu beaucoup de témoinscinquante, si je ne me trompe. Avait-elle songé à me faire appeler pour me communiquer leurs dépositions? Nullement ! Avait-elle songé à faire appeler les personnes qui étaient désignées dans l'enquête ? Nullement ! Avait-elle songé à me permettre ainsi de répondre par une contre-enquête locale à l'enquête qu'elle venait d'organiser? Nullement! Elle partit, et je n'ai entendu parler d'elle que le 4 novembre dernier.
C'est alors que je reçus de l'honorable M. Fîoquet uns lettre dont les termes sont fort précieux à recueillir :
« Versailles, 4 novembre 1878.
« Monsieur, j'ai l'honneur de vous informer que le rapport sur votre élection, dont je suis chargé, conclut à l'invalidation ; la commission d'enquête est prête à vous entendre. (Rires a.
droite.) « Je tiens également à votre disposition le registre des dépositions. » (Rires à droite.) M. Charles Floquet, rapporteur de la corn* mission d'enquête. Au lieu de rire, tâchez de comprendre messieurs !
M. de Fourtou. C'est donc bien entendu, on ne pourra plus le contester : à Ribérac, là où je pouvais répondre, là où mes amis pourraient fournir des explications, on ne me communique rien. Dix mois s'écoulent : on me condamne sans m'avoir entendu, on me signifie ma condamnation, et on me demande si j'ai des explications à fournir !
Un membre à droite. C'est comme cela qu'on a procédé pour tout le monde.
M. de Fourtou. Je dois dire. messieurs, que je ne me suis pas présenté dans de pareilles conditions devant la commission d'enquête; j'ai seulement pris connaissance des dépositions que l'honorable rapporteur a bien voulu mettre à ma disposition.
J-3 , ne me plains pas, d'ailleurs, de pareHs procédés, car je n'ai pas l'intention de discuter longuement et dans tous ses détails l'enquête dont il s'agit ; j'en signalerai seulement les'traits principaux, les traits par lesquels if me sera facile de la caractériser comme elle mérite d'être caractérisée.
Vous n'attendez pas de moi, messieurs, que je me défende, moi le plus officiel des candidats, de l'intervention plus ou moins active d'un sous-préfet dans ma circonscription, ni que je me disculpe d'avoir plus ou moins vivemène surveillé le mouvement électoral.
On sait que l'oppositiou concentre tous ses
efforts dans les circonscriptions où un ministre se présente. Nous l'avons vu naguère à Mirecourt, à Bourges, à Castel-Sarrazin et à Commercy. Eh bien, dans un arrondissement où le Gouvernement, dans ma personne, était constamment attaqué, je me suis défen-du comme j'ai dû le faire dans la mesure de mon droit et dans la limite de mon devoir. (Approbation à droite.) t Vous n'attendez pas non plus que je me défende d'avoir convoqué les maires, les adjoints, les conseillers municipaux, les instituteurs de mon arrondissement, lorsque j'ai eu l'honneur de recevoir M. le maréchal, président de la République. Si je n'avais pas convoqué autour de lui l'arrondissement tout entier, je ne lui aurais pas fait une réception digne de son rang. (Nouvelle approbation à droite.) D'ailleurs, on est singulièrement en désaccord sur les conséquences électorales de ce voyage de M. le président de la République.
Il y a dans l'enquête deux témoignages, deux témoignages comidérables : l'un de M. Junca, l'autre de M. Cellerier. Le premier dit que le voyage de M. le président de la République a valu 2,000 voix au moins au candidat officiel; l'autre, qui est tout aussi énergiquement mon adversaire, dit que ce voyage n'a eu aucune influence sur l'élection. Et je connais quelqu'un qui doit être de l'avis de ce dernier témoin, c'est mon honorable collègue, M. le duc Decazes, qui habite la circonscription contigue à la mienne, et qui a été vaincu au scrutin du 14 octobre, après avoir donné pendant deux jours l'hospitalité au chef, de l'Etat. (Très-bien à droite.) Me défendrai-je aussi des services publics ou privés que j'ai pu depuis dix ans avoir eu l'occasion ou le bonheur de rendre à ma circonscription?
Singulière situation, messieurs, que celle du député conservateur en face de ses adversaires ; s'il n'est pas attentif aux intérêts du pays qu'il représente, on l'accuse de négligence ou d'ingratitude, on soulève contra lui l'opinion ; s'il est attentif à ces intérêts, c'est un corrupteur du suffrage universel et on brise son mandat. (Très-bien ! très-bien! à droite.) Eh bien, pour ma part, je ne me suis jamais ému de ces accusations contradictoires, simultanément portées contre moi, et, dans la limite où j'ai pu le faire, j'ai toujours rendu les services que j'ai pu rendre. Mes adversaires .savent une chose : ils savent que je n'ai jamais tenu compte des hostilités; que je n'ai jamais compté sur la reconnaissance et je pourrais dans cette triste enquête en signaler plus d'un dont j'ai été le bienfaiteur. J'en pourrais signaler aussi qui, ignorant qu'on allait me communiquer l'enquête, me demandaient, il y a quelques jours encore, des services et se présentaient à moi pour m'offrir leur dévouement. (Rires à droite.) Ceux-là, messieurs, croyez-bien que je ne leur en veux pas, je les plains et c'est tout.
(Applaudissements à droite.) Mais du moins, faudrait-il m'adresser à cet égard, des reproches sérieux, et vous allez voir ceux qui me sont faits.
On me reproche tout d'abord des travaux qu'une compagnie de chemins de fer, la compagnie d'Angoulème à Marmande, aurait faits dans l'intérieur de ma circonscription..
Eh bien, messieurs, cette compagnie d'Angoulème à Marmande était concessionnaire du chemin de fer, depuis le 31 décembre 1875, devant le livrer à l'exploitation le 29 décembre 1880. Elle était fort en retard, tellement en retard que, dans le courant de l'année 1877, les sénateurs et les députés de la Dordogne — je pourrais attester ici le témoignage de notre honorable collègue, M. Garrigat — avaient adressé au ministre des travaux publics une demande tendant à la déclaration de déchéance de la compagnie. Le conseil général du Lotet-Garonne avait pris une délibération dans pe sens et le conseil général de la. Dordogne,
au mois d'août 1877, menaçait de prendre cette même délibération.
1 C'est pour l'éviter que la compagnie dont il s'agit avait fait des travaux. Non pas seulement dans l'arrondissement de Ribérac, comme le dit le rapport, mais ainsi que le constatent les rapports de M. l'ingénieur en chef au conseil général de la Dordogne, autant dans l'arrondissement de Marmande que dans celui de Ribérac.
Quant à cette histoire de poteaux indicateurs placés sur les chantiers de cette compagnie, et disant que ce chemin de fer m'était dû, les souvenirs de M. Floquet l'ont singulièrement servi. Il n'y a jamais eu sur les travaux du chemin de fer d'Angoulême à Marmande un seul poteau indicateur portant cette affiche. On a confondu avec un fait qui s'était passé sur un autre chemin de fer, celui de Périgueux à Montmoreau, et, je crois, sur le territoire de l'arrondissement de Périgueux, où, au passage du Maréchal, des ouvriers, inaugurant un chantier et le pavoisant, avaient effectivement mis cette affiche qui, sur ma demande, fut enlevée. (Très-bien ! à droite.) D'ailleurs, permettez-moi de le dire, ce n'était là qu'un hommage qui, j'ose le croire, était légitime.
Ce chemin de Montmoreau à Périgueux, oui, je l'avais demandé, et je l'avais obtenu en 1875 dans la loi du 31 décembre. Est-il donc bien criminel de solliciter pour son arrondissement un chemin de fer? Mais si c'est là un crime, combien de vous l'ont commis ?
Et quel est votre plus grand complice, sinon M. le ministre des travaux publics lui-même.
(Assentiment à droite.) Je pourrais demander à l'honorable M. de Freycinet, l'infatigable ministre des travaux publics, @ je pourrais lui demander s'il est parvenu à tracer son vaste programme sans jamais recevoir les visites des députés de la majorité, .sans jamais leur écrire pour leur annoncer qu'il tenait compte de leurs recommandations, et si jamais un député de la majorité ne s'est servi des lettres qu'il recevait du ministère des travaux publics. Si vous venez déclarer tous à cette tribune qne vous n'avez jamais demandé de chemins de fer, que vous n'en demanderez jamais, et que vous êtes tous indifférents à ce point aux intérêts de vos circonscriptions respectives, ah ! je me déclarerai bien criminel, et je supporterai la condamnation. (Assentiment à droite. — Rumeurs au centre et à gauche.) Après le chemin de fer, vient l'extension du réseau subventionné des chemins vicinaux du département de la Dordogne.
Il est vrai que ce réseau a été augmenté pour le département tout entier, mais il est vrai aussi que la répartition n'a été faite qu'après mon ministère, à la date du 7 décembre dernier, que les communes ont seulement connu à cette date l'extension du réseau du département qui était réclamé depuis de longues années déjà, et je ne crois pas que le 7 décembre dernier cette extension ait pu avoir eu une très grande influence sur les élections du 14 octobre précédent.
Quant à avoir revendiqué pour moi, à l'inauguration du pont de Neuvic, le mérite et l'honneur vis-à-vis de mes [concitoyens de la subvention qui en avait permis la construction, c'est là un fait absolument faux. Ce fait sans doute est rapporté par un témoin, mais si, fidèles au devoir que vous imposai), la justice, si vous aviez entendu d'autres témoins, — et vous pouviez en faire venir un grand nombre, il y en avait cinq cents ce jour-là, — ils vous auraient dit qu'en parlant de cette subvention j'avais rappelé qu'elle avait été refusée une première fois par l'honorable M. Jules Simon ; qu'après ca. refus, j'avais fait connaître à mon collègue du département de la Dordogne, à l'honorable conseiller général du canton, M: Chastenet, qu'il devait venir défendre à Paris les droits méconnus de son canton; que je l'avais présenté au ministère
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et que. j'avais obtenu avec ud oitl'honorable sénateur de la-°nnrd0^'fl velle décision .s.j0 Je V veila décision favorab!'e- * „eier c8jLe j* n'avais-jepasle droit de - P ^fite par fait ? me suis-je attribu j^ue P 0 tel, ; veation qui n'avait pas ete i,t.
Non, messieurs. s diverses q ~il Qiintauxantressub^étions^d^ pu être données, soit aux a de aux églises et presbytère » ^abof ( jnfr aux églises et presbytères~ ~~or~ de secours mutuels, je d'en^0 quer que la commission ration qll #: quer que la comin'sSion peu attentive dans jen Ilerefortune do fait, puisque j'ai cette sin*» c;n(nliier8 une la première subvention q la cofl\$} celle de la maison d ecol M * Cuaaont pour une somme de ^00 date du 18 mai 18/7» augnas^' f, 1876, ainsi qu'en fait fi» rapp°rl d'ail' senté le préfet de la Doy Swûte.) Co ,ejl néral en 1876. (Ah! ah! iuS di~l' leurs, je ne discuterai p cette question.
M. Charles Floquet, rapp c'dît document 1 Clest un doc M. de Fourtou. C est td'/U' inexact.. nri io^-, élaih M. le rapporteur. C es t0| qoi t semble qui nous a été don
embrassant la période du CO eu «VOUS a,,ez Pl 5 eu oie mai jusqu'à novembre. 'a1ez P~!~ M. de Fourtou. vou n fau^- d'examiner s'il était vraI. ou ous sign&bati$ donnez un document, et j .fl vous sl° na|e, sur un point il est faux. l fait droite.) ent oIl M. Gautier. Voilà coIIltn J enquêtes! je ne iúflt M. de Fonrton. en e préoccupe pas davantage , u être 0 toutes les subventions qUI j des P {>|)R soit à des maisons d'ecole> d€soit ont été données c01?j; res, , da de classement»du co seil' ér a la .QeUrs 4 gne; et vous savez bien n il f[lut mes de la loi du 10 août 1 il fa t conseil général. tice" de~
Du reste, je rends cett jnstic0 Q'atte ministres de rinstrur, -tion TJ" ihliqû0 etdeeci tes qui se sont succède, q» g .59 Ç° [0^ Ld> les recommandations des e ', ati Io satisfaction aux légitime^ # conseils généraux ; à chaq lies ar u jours au fur et à mesure qu e ctiOn, M réclamations reçoivent sai Réfaction- , Mais ce que je n'ai jama■ » fait,c®_tdf' # dire dans mes journaux A g a, „ àjj telles et telles faveurs ornées ce -t «jJj' mune; ce que je n'ai jatIlalS, acho d8 , insérer, par exemple, dans 1 ,EGAO i gne, que telle commune « tion sur ma demande, et je sieurs, que ce scrupule soi P goit fWA monde ; je ne crois pas q^ # (A tous les députés de la porité imai - droite.) .je ne crois pas * 0.\1 At' par mon honorable successtu ur an de l'intérieur. , i!histoi^n#v,^ L'intérêt qui s'attache a t {j» ol^6foisfÇ tements ministériels a e1 À attention soit sur le dep j".; soit sur le département 0 jf quelques jours je voyais ceCI nt de t ei; de la préfecture du départ « Sur la demande de M Marcère, la commune de la 5 une, S "II de M. le ministre des je J 4,000 fr. pour i'achèveineD^ 0jte.),, vos et rires approbatifs a drol de t's¡tt¿ tJP: M. de Blarcère, ministre de ii ?
ne suis pas député de 1 g en 1 A' Un membre à droite. Vous ell Oite$ o dans le département du +Arie^ M. le ministre de l'intérieur. Citez do faits !, po J M. de Fourtoa. p J ministre de l'instruction Y M 1 maison d'école de garçons. )) ;
dé -* 41;:; 1>1 arcèrp~ n'est pas candi~dans le ^Qîaïs ment^ Taf rnlOrne. (Ah! ah !
~uche) ! 0 ] ra bi.en reconnaître ~insertion n'était pas inutile pour la de M. Gévelot, qui est candidat ~le même département. N'est ce pa,.q - ',à un ~rignes éclatants de la candudature officielle r™téricnr- 11 n"îa ~ironiques gauche.) le ministre de l'intérieur. Il n'ÿ a ~ours de!;to ectorale OUverte.
XP' arrive aux sociétés de ~ous mutuels.
Oh ! Messieurs, on vous a fait un récit sin~à ce sujet. Je n'en fais pas un reproche puisqu'il ifa fait reproduire un témoignage. On vous a fait Nd j. j^Re, en vous parlant d'une sub.
S?«^ffiée4 w'totih l'r. ,)„„- la société, de set~,t~ Itueis d '3 ~mutuels de Riberac; on vous a dit que ~société, qui est composée de mes adver- ~en Polir lques> avait nJ JJ Si eii ne se menacée de disso, e 1¡[ le ne 80 pas à la récepN^ de!0 a libérai Mahon, lors de ^ue» Pour éviter l'exé~tion. de cette ~passage à Ribérac, que, pour éviter l'exe~de cette menace qui pesait sur elle, elle ih« -nter' et qu'au moi^ de ]arecePtiok n îfVai? dit, - ce sont les rgèriles de 1 dépositio et du rapport, Il
sl.nt de la Répudonne* ces 600 fr, ; et que M.
de 'a P j!i(îue. déférant immékSetiu V e désir J accordé la subveni'^rae r' à la soMsoc, de secours mutuels
~- - .q, :société de secours mutuels Be 1 1 eû t
été très-difficile que les très-cliffxcile que les 5%) et otifiép GS ainsi, par une excelT"(Hir0 c'est du^ o Cette subvention était V, Ires à foite depuis le 29 août précé- d roltp.) 'a réception, soit avant, ~après, ar[é de subvention à l'un des ~res du bureau? Lui ai-je demandé s'il subvention? ou non, le montant de cette ~clare que sur ce point mes souvenirs que 3 5 q«e jamo- ce qu'dy a de bien kVu 8 jouer SS n'a pu me venir à ~e de 1011er CE'hte ,petite comédie dont ~a parlé le chef-a gauche) pour faire ~venir de l'Etat Permettez-moi de * .c'est un ro!e qu'il n'eut pas acKîvep < qui 0nne singulièrement que JShp roite) da lui « y » quelques ?1'«pe si nouveau. (Rires apltl, ~le rapp i,teur< je n'en ai jamais parlé ~ement.
~de Fourtou. lui fasse si aisément Syto I011 ratie Un rôIe qui est tout à fait V5. sdBÀib|ParilQ!ls certain, c'est que la «e8 dela société de secours jrac n a ade s°Uven; dit la vérité sur aucun !, $(Jtlve nlrs l'ont trompé. Jamais il ~té dit que de société de secours mutuels ~ménacée de dissolution. Qui donc aurait ~menace? Et suffit-il à un témoin 91, de qui il tient ce fait de la V^Qin Siï croie.
ly^et tout à l'heure la valeur de 1- e bien d'autres. (Approba¡~Olt tCora.thn !'" On me reproche aussi 0 rie,, Uer des décorations de la ~légion d'honneur de la Il le jour du passage de M. le ~la République ~est- on bien rendu compte du carac~de ce décorations ? S'est-on bien deSm 'îù aient légitimes ou si elles N» e à 1 1lless: • SSui^dl^oS1"3' ^1 y en a eu trois : l'une Pa, Me des plus comidérables du leres» maire et conseiller d' 1) ans!. (Ah ! ah ! à droite); ^UsiRid 'e conseiller général du an, M. Piotay, dont plus SSSau 0ns à parler, doyen des con-
seillers généraux de l'arrondissement, qui a été maire pendant de longues années, médecin distingué, qui s'était honoré par un trèsrare dévouement dans une épidémie de suette miliaire, qui rend chaque jour d'ém^nents services comme président du comice agricole de la Double et que tous les partis, sans exception, honorent et sont venus féliciter de sa décoration. (Très-bien! à droite.) La troisième enfin, ce fut la décoration donnée à un homme qui n'appartient pas à mon parti, à un homme que recommandait depuis dix ans au canton de Montpont le parti républicain, à M, Darche qui avait été capitaine !de mobiles pendant la guerre de 1870, qui s'était distingué dans plus d'un combat sanglant. Eh bien, le maréchal de Mac Mahon lui-même, sur le témoignage du noble et vaillant colonel du régiment, le comte de Nattes a tenu à le décorer. (Applaudissements à droite.) M. Thirion-Montauban. Que pourrait-il y avoir de mal à cela? Quand on a servi son pays ?
M. de Fourtou. La magistrature et les remaniements qui ont été opérés dans la magistrature 1 Mais, y avez-vous bien songé?
On dit dans le rapport que ce sont des mouvements qui ont blessé le sentiment hiérarchique, qui ont manqué à ce point de vue complètement de correction et qui, d'ailleurs, étaient d'autant plus graves qu'ils composaient le tribunal de Ribérac de magistrats exclusivement pris dans la localité. Eh bien, le président qui a été nommé conseiller à la cour de Caen est un ancien professeur de droit trèsdistingué d'Alsace-Lorraine, qui a dû sa carrière en grande partie à l'amitié, à la parenté de l'honorable préfet de police M. Albert Gigot.
(Rires à droite.) Le juge d'instruction qui fat nommé président avait 18 ans de services. Le juge qui fat nommé juge d'instrurtiun avait 19 ans de services, et le magistrat qui a été nommé juge était depuis trois ou quatre ans, si je ne me trompe, juge suppléant.
Quant à leur origine, oh ! je suis absolument irresponsable de ce fait qu'ils sont originaires du pays. Le ministère du 16 mai les y a trouvés ; il ne les y a pas nommés et l'un d'eux, qui complète précisémeut la série des magistrats locaux, a été nommé au mois de mars 1S76, par - M. le garde des sceanx actuel. (Ri-
res sur quelques bancs à droite.) J'arrive maintenant, messieurs, à deux derniers petits faits, parce que j'aborderai ensuite les grands côtés de l'enquête.
On m'accuse d'avoir donné un secours de deux cents francs à un habitant, au sieur Mathé, si je ne me trompe, de la commune de Servanches.
Eh bien, oui, je l'ai su depuis fort peu de temps parce que j'ai vérifié le fait, il a été accordé un secours de 200 fr. à un homme qui se trouvait dans les conditions d'indigence et de dénuement pour obtenir un secours sur les fonds du ministère de l'intérieur. Ce secours serait une corruption électorale. Mais permettez-moi de vous dire que vous avez peu songé à la manière dont il avait été donné; car on avait précisément chargé de le remettre M. le maire de la commune de Servanches, qui est mon ennemi déclaré; on aurait été singulièrement naïf et maladroit de charger M. le maire de Servanches de la communication de ce secours.
Et voyez, messieurs, et c'est par là que je vais terminer l'examen de ces petits faits voyez jusqu'où peut aller, en eette matière, l'esprit d'injustice : il y a la déposition d'un des témoins sur lequel s'appuie énergiquement le rapport, d'un de ces témoins que l'honorable M. Ficquet appelle les représentants de la conscience publique dans le pays; vous verrez ce qu'on en pense dans le canton de Ribérac.
(Rires à droite.) D'après cette déposition, deux militaires auraient reçu chacun un secours de cent francs, et l'on n'explique que par des
considérations politiques ce double secours: Or, voici, messieurs, ce qui s'est passé.
A Ribérac , après la réception officielle, quelques instants avant de partir pour Angoulême, le Maréchal, qui attendait l'heur*» du départ, fut abordé par deux vieux militaires mutilés, médaillés, indigents, avec lesquels il causa avec bonté. Avant de se séparer d'eux, il chargea M. le comte de La Panouze de donner à chacun d'eux un témoignage de sa sympathie. (Très-bien ! à droite.) Voilà le fait que l'on incrimine dans la déposition de ce premier témoin. Mais laissons là toutes ces misères. (Rires ironiques à gauche.) M. Charles Floquet, rapporteur. Il n'en est pas question dans le rapport.
M. de Fourtou. Ah! permettez! il n'en est pas question dans le rapport; mais vous n'abandonnez aucun des faits de l'enquête.
Vous vous appuyez sur cette enquête, et, puisque le rapport s'étaye sur l'enquête, j'ai bien le droit de juger cette enquête. (Très-bien! à
droite.)
Nous verrons d'ailleurs, dans un moment, avec quel soin le rapport met en relief des faits dénaturés qui peuvent servir à la thèse qu'il soutient, et dissimule des faits d'une certitude absolue qui contredisaient complètement ses affirmations ; nous le verrons tout à l'heure et alors, croyez-le bien, je ne me défendrai pas contre la commission d'enquête: je serai son accusateur. (Très-bien 1 très-bien ! et applaudissements à droite. — Eclats de rire et applaudissements ironiques à gauche.) M. Barodet. Nous nous y attendions 1 Vous êtes dans votre rôle.
M. Thirion-Montauban. Oui, c'est son rôle ; il a raison.
M. de Fourtou. Laissons donc, disais-je, laissons là ces misères, et abordons le grand côté de l'enquête et du rapport, et par cet exameij il me sera bien facile de la caractériser. On a dit que j'ai soumis l'arrondissement de Ribérac à une véritable intimidation, à une intimidation violente, telle qu'on ne pouvait pas élever la parole contre moi sans être menacé de la déportation ; que c'était le véritable règne de la terreur, et comme l'image de ces tyrannies antiques dans lesquelles on ne pouvait faire aucun mouvement, aucun geste qui fût de nature à déplaire au tyran.
Voilà ce que vous avez dit.
Eh bien, messieurs, je prouverai d'abord que vous n'avez pas établi les faits d'intimidation, et, soyez-en bien persuadés, j'ai uneprétention plus haute 1 j'ai la prétention de prouver que c'est là une fable tellement ridicule, tellement grossière, que vous n'avez pas eu le droit de la croire, que vous n'avez pas eu le droit de l'affirmer, et que l'ayant affirmée vous avez imprimé à votre œuvre un cachet indélébile qu'on n'oubliera jamais. (Vive approbation à droite. — Rumeurs ironiques à gauche.) Et d'abord vous voudrez bien reconnaître sans doute avec moi qu'il ne suffit pas d'articuler l'existence de l'intimidation ; il faut au moins, pour l'établir, des faits nombreux, précis, graves, concordants. (Interruptions et rires a gauche.) A droite. Attendez !
M. de Fourtou. Eh bien, vous avez dans l'enquête trois catégories de témoins, et ni les uns ni les autres ne suffisent à cette exigence de la preuve.
Dans la première catégorie, il y a ceux qui ne précisent pas du tout.
Dans la seconde, il y a ceux qui précisent un peu.
Dans la troisième, il y a ceux qui précisent tout à fait.
Un membre au centre. Trop !
M. de Fourtou. Oh ! trop, nous verrons, ne vous hâtez pas de juger.
Dans la première catégorie se trouvent les plus nombreux. lis vous disent : De mémoire d'électeurs nous n'avons connu une pareille intimidation. Mais en quoi consistait cette in-
timidation ? Ils n'en savent rien! Qui est-ce qui a fait ces menaces ? Rie n ! Contre qui ces menaces ont- elles été faites? Silence encore de ces témoins ! Ainsi, ils ne savent qu'une chose, qu'il y a eu intimidation; mais comment s'est manifestée cette intimidation? Ils l'ignorent! Et l'un d'eux a une formule qui d'ailleurs ne fut jamais la sienne, c'est l'honorable M. Junqua, c'est celui qui précise le plus, qui dit : On avait fait pénétrer dans la notoriété publique que lui-même et ses deux fils, qui ont à Ribérac une manufacture importante, seraient envoyés à la Nouvelle-Calédonie.
Voilà la déposition la plus précise dans cette première catégorie de témoins, et si je ne craignais pas d'être indiscret, je demanderais à l'honorable rapporteur si c'est M. Junqua qui a dicté cette formule et si cette formule n'est pas plutôt due à la rédaction soit de l'honorable M. Floquei, soit de l'honorable M. SpulJer; dans tous les cas, j'affirme que la formule n'est pas de M. Junqua, je le connais assez pour savoir qu'il n'emploie pas de ces formules.
Dans la seconde catégorie de témoins, il y a ceux qui précisent un peu et qui vous disent : J'ai vu un conseiller municipal menacer un électeur. En quoi consistaient ces menaces ? Rien ! On l'ignore. Puis deux receveurs buralistes viennent dire : On nous a menacés, si nous nous occupions de politique, de nous retirer nos recettes. Le fait est dénié; on n'a pas entendu les personnes par lesquelles ils f.e prétendaient menacés, et d'ailleurs ce qui domine le débat, c'est qu'ils ont gardé leurs recettes et qu'ils ont fait constamment de l'opposition au candidat officiel.
Enfin, il y a deux faits sur l'un desquels il faudrait retenir un instant l'attention de la Chambre. Un monsieur Laugère raconte qu'un individu présumé coupable de colportage illicite, a été dépouillé de ses vêtements et mis à nu par un brigadier de gendarmerie de Mussidan. Que le brigadier de gendarmerie de Mussidan ait exercé son droit de perquisition sur la personne de cet individu, c'est possible; mais, qu'il ait procédé de cette manière, c'est à vérifier, et je me permettrai de demander encore si vous avez cru devoir entendre le brigadier incriminé. Non, vous n'avez pas cru devoir l'entendre. (Exclamations à droite.) Et cependant, quand j'examinerai tout à l'heure le degré de confiance que mérite le témoin Laugère, vous verrez combien il eût été ut;le de contrôler sa déposition.
J'arrive maintenant au grand fait, celui autour duquel on a fait tant de bruit : l'arrestation prétendue arbitraire d'un sieur Argivier, la veilie ou l'avant-veille de l'élection. Le fait, le voici. Il n'est pas dans ma pensée — et il n'a jamais été dans la pensée da personne, — de le dissimuler.
Vous savez, messieurs, quelle fut la dernière manœuvre électorale de l'opposition.
(Ah. ! ah 1 — Hilarité bruyante et prolongée, mêlée d'applaudissements ironiques à gauche et au centre.) Vous savez qu'on déclarait la guerre imminente si les candidats officiels étaient élus ; vous savez que par la plus audacieuse des fausses nouvelles. (Exclamations et applaudissements ironiques à gauche et au centre. —
Vive adhésion à droite), vous savez que par la plus coupable des fausses nouvelles.
(Oui 1 oui ! à droite. - Nouvelles exclamations, à gauche et au centre), on a interprété ainsi le voyage de M. Crispi à travers l'Europe, et qu'on disait qu'il était allé négocier éventuellement l'alliance de l'Allemagne et de l'Italie contre la France. Vous savez qu'il résulte des déclarations ultérieures de M. Crispi lui-même qu'il était allé simplement à Berlin pour trai.
ter de la question d'Orient.
Eh bien, messieurs, cette détestable mise en scène ne suffisait pas, et nous avons vu sur nos départements frontières qu'on annonçait des mouvements de troupes et que sur certaines de nos places publiques on faisait des-
cendre des pleureuses qui venaient. (Protestations à gauche et au centre. —Oui ! oui 1 — Très-bien ! à droite.) Un membre au centre. — C'est le sous-préfet qui raconte cela l M. de Fourtou. qui venaient s'alarmer sur le départ prochain de leurs enfants ou de leurs maris.
A gauche. Où cela s'est-il passé ?
A droite. Partout !
M. de Fourtou. Dans plusieurs villes de la Savoie, notamment.
M. Parent (Savoie). Je le nie formellement !
C'est une erreur.
M. Charles Floquet, rapporteur, à M. de Fourtou. Vous feriez bien de ne pas parler de la Savoie ; nous y reviendrons tout à l'heure !
M. de Fourtou. C'est alors que parut la circulaire de M. le duc de Broglie qui prescrivait de poursuivre tous les fauteurs de ces fausses nouvelles. Or dans ma circonscription on ne manqua pas de recourir à ce moyen., et à la veille ou quelques jours avant l'élection, dans toute la semaine qui l'a précédée, il s'est rencontré dans la commune de Bourgnac un nommé Argivier qui prétendait en effet que voter pour moi c'était voter pour la guerre.
Et d'ailleurs il était depuis longtemps coupable de faits de colportage illicite. (Ah! ah!Rires à gauche.) C'est dans ces conditions que le parquet de Ribérac fut saisi des faits.
Quant à savoir si l'administration a exercé sur l'action publique une influence quelconque.
Un membre au centre, ironiquement. Au contraire !
M. de Fourtou.il suffirait pour être fixé à cet égard de se faire représenter la lettre que M. le sous-préfet écrivait à M. le procureur de la République et qui se terminait ainsi.
Un membre à droite. Elle ne figure pas dans le rapport, celle-là !
M. de Fourtou, lisant. « Je vous serai reconnaissant de vouloir bien me tenir au courant de la suite donnée à cette affaire. » (Exclamations et rires à gauche.) Un membre à gauche. Lisez ce qui précède !
M. de Fourtou. Oh! très-volontiers! Le voici : « Vous aurez à apprécier ce qui doit être fait à propos de la mise en circulation des faux bruits prévus par les circulaires récentes ;de M. le garde des sceaux et de M. le ministre de l'intérieur, et* je vous serai reconnaissant de vouloir bien me tenir au courant de la suite donnée à cette affaire. » (Très-bien 1 très-bien 1 à droite.) Voilà toute la pression de l'administration sur l'action publique ! Vous voyez, messieurs, que cette action était absolument libre dans ses mouvements. (Marques d'assentiment à droite.) M. le procureur de la République crut devoir, à la date du 13 octobre 1877, requérir une information. Le juga d'instruction, déférant à la réquisition du procureur de la République, décerna un mandat d'amener, qui fut mis à exécution dans la journée du 14 octobre, le dimanche.
A gauche, ironiquement. Par hasard? par hasard?
M. de Fourtou. Le prévenu fut interrogé, je crois, à quatre heures du soir.
Un membre à gauche. Quel jour ?
M. de Fourtou. Le dimanche, jour de l'élection, je viens de le dire.
Il fut mis sous mandat de dépôt ; et d'ailleurs, les témoins n'ayant pas été entendus, ses réponses ne pouvaient suffire pour écarter l'inculpation dont il était l'objet. (Rumeurs à gauche.) IL fut mis sous mandat de dépôt. Le lendemain, il fut mis en liberté provisoire. (Exclamations à gauche.) M. Léopold Faye. Aviez-vous entendu les témoins quand vous l'avez arrêté? (Bruit.)
M. de Fourtou. [Rite»et * une ordonnance de n0. et apil, dissements ironiques a fe' a1lChe.) lssements ironiques a ~S~' M. Tirard. Le tour était (. ];0aé !
M. le président.
messieurs ! les faito, de Cli messieurs ! récit de M. de Fourtou. Tel, f sont le8 dec; /aans lfl "Jf- je ne me trompe, je sl* avec ® faits, absolument aacco d~cu~j rable rapporteur. Alors, n , Un membre à gav,cibe. Alors, c 1 pas 1 - J'efrort en M. de Fourtou. Qu^0ad'i^1 JV.J fait pour mettre M. le JUg erJ11ettez" oSÍÚv~ contradiction avec les , contradiction avec les f » ^ang sa ,jj o».
dire qu'il ne peut y avoi■ et■$y qu'une confusion de sou nSée d esee rait pas pu entrer dans la pe dans une alis é t e,-. ;i de bon sens de 18 quelconque, à la cornons aVait déclar
Un membre à gauche. Il a J>:' venait de lire le dossier 1 g| A droite. N'interrompez Past parler dfaitses qut ¡!IJI1eUI M. de Fourton. ~!,II été établis par tous les t '• entendus, par M. Argi-vierlu- niPâ.al 0 par .00: procureur de la RgPie dr<$ constatés dans une ,rrrès-bie même à la commission.
ort6ti ~, M. Charles Floquet, rm a^or^ a ,, demain ! la poss1?
M. de Fourtou. étajj toi loi, confusion dans les s0* ~.,.
M. le procureur de la épUbli<Iae V», î' une lui-même en ntraife'fait3. a une lui-même en sens « fai tg e ayant tout intérêt à attend ., clare à la commission qu le lun , en liberté provisoire a eu
mardi. son 0rd Les faits restent tels q je les ai racontés, et je suis d'accord~ mon honorable rapport® "(Inter «i mon honorable rapporteur., ier.'- ln l' gauche.) Il s'agit de les a P v0Ûs a "a Un membre au centre. u J mille- voix ! Nous errons 1 séfe M. de Fourtou. Nou vde trou$7JI Certes, il vous appartint et le mandat d'amener et gir\ieJ comme il peut m'appartenIr, l'a de » ; ce, trouver indulgente l"or^°^de cfolpo° O$0 présence de deux délits illcoll t,Sta bi e 5 C?o de fausses nouvelles et celui de ~~i licite. (Rumeurs à gaiiche.) totf Un membre. On n'a pas enteil tog M. de Fourtou. Il il Y.
dans ce fait, qu'un exercicerégal, jet. Po du pouvoir judiciaire. I ~tt,'' gauche.) ..:r4l1il10 J} M. le comte de Douvdle 1 scandaleux 1 & l'°r M. de Baudry.d'Assoo_ J> insulte l'orateur ! , e de lIo 1 M. le président. Je réclaille d e 00e 109le silence.. u8 nt rtiî M. de Fourtou. Mais flO*1* >j[ f d' silence. tog et et c'est la seule question Q yiS^ q a l'heure présente, - quant au avoir entre ce fait et e etlt 1 te," moi de vous demander <j f, qu'une arrestation opérée 1 J 1 du10 A gauche. La veilla t la v gi V 8' M. de Fourtou. La veIl e, le pr; (Rires ironiques à gauche.) J'ai eu l'honneur de dire 111 andat,:, v&i , mier, tout à l'heur?, queole niai, avait été décerné la veille.. - _J 0f pti Comment voulez-vous, d setd, éop, tation opérée le samedi sOIr Circodo ter ses effets sur toute u Permettez-moi de dire appJ trô que ce fait a été sans lD, ap
l'élection de la commune a
M. Argivier. (Bruit à SaU' rapport fy Je sais bien que Ph°nora „h[0rapP% chercher à montrer l'influence' do, t$ chercher à montrer i'influf^0 il taepo l'élection, dans la commun t y a soin de constater, dans s
ans cette commune, I ttn C ^1 Un f
oî?Veau' comme si ;.ons!aten;norrnal. Or, les' procès-ver- qll 1 ell 1876 J ai eu, dans ® 30, et qu'en • ^auT2 raon concurrent ?ïgllé de dan r 1 dans la même proportion ~et les situations respectives étant res les mêmes très-bien! à
~le droit de dire que vous n'avez a d'intimidation.
; x%c4. once, les rôles vont changer '0 { he, ir'o Ah i ah i : £ ÏS8?»*« ah, que ■ • îi^u^sWîSStîïï &) Wà&0 de son inexis.
%, jeg a droite. - ProtestatIOns .~t, les Pilas<%ion8 raisonnements du •XinJ et> jeuTi l'inexistence de
a, et ) je le répète, parce que je la pJreuv. iperemptoire, il a de* péremptoire, il a dBs - esprits non prévenus ~ques d'adhésion à droite.) h pareille à celle ■& Prîmes tableau aurait pu se proe-S quelque part, soit NLtestations c 0lt dans des mesures t da.n' SOIt dans des modifications dans le sc^r?trln ,du 14 octobre ? Et ~rencontre nulle part là où ~devraient apparaître fatalément, à suppo.
es prot eXIsté, si je ne les rencontre to testations ni dans les mesures i %ivI?,' ni dans S®8L ^sultats , du scru1 « 3 On été singulièrement dénaturés ^ê £ ?rt- oÏÏg ,herement dénaturés ^Uon , averti» alors l'aurai la preuve .4 étiez averti 8 dl Peu de fondement de que vona £ ?irtiez! (Approbation 'fuyantes i Carnations à gauche > l'y v
i; "Juntes r<A^l V^FHi'Juaiiuu ¡;) .>M''y.V Iltes Carnations à gauche ,,~! (h~»' OUR fi intimidé la France I'1 lentre Applaudissements à Il, *f~ - Ob,
jl Par l d'intimider 1 et. 'le l'avais intimidée, vous t '41'1 b.
~M. JiW ^l'ain Vmi avez esqayé, mais ~n'avez pas réussi, vous n'étiez pas de ~M. Viette. Vous pouviez tout au plus la » it^r°baitio\,f Sauclie.) la Vé®iaet gauche.) Det nt. Veuillez faire silence, '"V o , ^càr »siù Sachez une chose, mest reproche peut m,être fait, ^Voir car peut-être si j'avais Wie». e^t8 >',v°us ne seriez pas ici!
ïKh>« a'anîîS„ auxquels réponK> cetre?)1 E0men ,^ '\,\ e. Ex au centre.) ! ^e>WjUez~vous !
r?.Vtt6 l'es au centre. A l'ordre 1 à t9 V e Ous serez jugé, allez 1 t QSse. Vous ne devriez pas tU^°I1(ÏUe **t, loin de me' reprocher _~n. ( e., Et t.
vous pour l'acte d'ac~gitation.) ~ou je vous déclare que, c'est ~lose dont je ne me console pas, c'est Puissance de faire davanÀ l0^e îe comme le salut t-rv Vi (Èrav dérais comme le salut ~~-. ~s protestations à gauche. )
t4j et>. C'erotestations à gauche.) k', St une honte!
h. 01" Je 116 voudrais cependant r6me) 'Eïpliî,iez" > Ei xpliquezConsPirateur s'explique !
t*1^aM- s'exptique 1 "Ifc c: a* Où serions-nous ?
, I:\Sse. A Cayenne sans doute.
M. de Fonrtou. Je ne voudrais cependant pas me laisser détourner par vos interruptions..
Voix à gauche. Expliquez-vous ! expliquezvous 1 (Agitation.) M. de Baudry-d'Asson. Mangez-le ! ce sera plus vite fait !
M. le président. Faites silence, messieurs !
Vous pourrez répondre.
M. le comte de Douville - Maillefeu.
Que l'orateur s'explique 1 M. de Baudry-d'Asson. C'est trop clair pour vous, !
M. Henri Villain, avec animation. Je demande à mes amis d'écouter. (Bruyantes interruptions à droite.) en silence les explications du criminel.
A droite. A l'ordre t à l'ordre ! (Bruit. —
Agitation prolongée.) M. le baron Boissy d'An glas. Avant de continuer, il faudrait vous expliquer et nous parler du coup d'Etat.
Sur quelques bancs. Très-bien! très-bien!
M. de Fourtou. Est-ce qu'il a jamais été question d'un coup d'Etat?
Voix 4 gauche et au jcentre. Si ! si ! (Agitation.) M. de Fourtou. C'est une calomnie, et vous le savez bien !
M. de Mahy. Qu'était-ce donc, si ce n'était pas un coup d'Etat?
Voix à droite. C'est dans leur imagination ; ils avaient tous peur !
Un membre, du même côté. Monsieur le président, est-ce que vous ne rappellerez pas à l'ordre les interrupteurs ?
M. le président. Je rappellerai à l'ordre ceux qui interrompront.
M. de Fourtou. Je ne voudrais cependant pas, messieurs, me laisser détourner, par vos interruptions, du but que je poursuis.
Je veux démontrer, — et j'indique la thèse que j'entends soutenir, — je veux démontrer que la commission d'enquête — ne l'oubliez pas ! — n'avait pas le droit d'accueillir l'accusation d'intimidation, et je disais : Une intimidation pareille à celle dont on a fait le tableau aurait laissé des traces quelque part, ou dans des protestations, ou dans les mesures administratives, ou dans les résultats du scrutin.
A gauche. Vous avez enlevé les pièces ! Rendez-les !
M. Lelièvre. Oui, vos préfets, comme vous, ont enlevé les pièces !
M. de Fourtou. Eh bien, messieurs, je vais probablement vous surprendre beaucoup en vous disant que dans mon élection il n'y a pas une seule protestation. (Ah ! ah : à droite.) Voilà un arrondissement qui a subi le joug de la plus odieuse pression, et, le lendemain du jour où il recouvre sa liberté, il ne se trouve personne pour protester ! et ces témoins que vous représentez comme les gardiens de la conscience publique, de la dignité et de la liberté électorales, ils ne savent .protester que quand la commission d'enquête arrive dans les murs de la ville de Ribérac ! (Approbation à droite.) Quels sont-ils, 'd'ailleurs? Ils sont; tous membres des comités électoraux de mon concurrent ; mais en dehors d'eux, pas de témoignages.
Comment! vous n'avez pas de protestations; vous n'avez pas de dépositions en dehors de ceux qui se reconnaissaient eux-mêmes les amis, les partisans; les membres des comités électoraux de mon concurrent, et cette absence de protestations d'une part., cette absence de témoignages autres que ceux dont je viens de parler, ne vous avertissent pas que 1 intimidation n'avait pas existé? car, infailliblement, si elle eût existé, elle aurait fait naître des protestations.
Mais si elle a existé, 'il y a bien des mesures administratives qui en porteront la témoignage. Eh bien, dans ma circonscription, pas un maire révoqué, pas un instituteur révoqué, un seul déplacé et envoyé à six kilomètres
de sa résidence; pas un débit de boissons fermé, pas une recette de buraliste retirée à son titulaire ; rien, absolument rien ! (Rumeurs à gauche).
Et cependant les maires hostiles n'ont pas manqué, mon concurrent était maire ; le maire de Servanches n'a pas été inquiété malgré l'opposition qu'il a faite à ma candidature ; le maire de Coutures, M. Amadieu, n'a pas été révoqué malgré son opposition.
Il y a mieux : vous vous rappelez ce témoin alléguant qu'il était de notoriété publique qu'il était menacé lui et ses enfants d'être envoyés à la Nouvelle-Calédonie.
Eh bien, ce témoin a soin de dire dans sa déposition, au début, qu'il était à la fois adjoint au maire de la ville de Ribérac et président du comité républicain. Et où se tenaient les assises des comités républicains? Dans une habitation située en face de la mienne, et le jour même où je me trouvais à Ribérac ! Singulière intimidation que celle qui aboutit de ma part à respecter dans sa situation municipale un adjoint qui est en même temps président du comité républicain, qui tient ses séances en face de mon domicile 1 (Très-bien ! très-bien 1 à droite.) Un membre à droite. On ne fait pas cela aujourd'hui! On n'a pas la même naïveté.
M. de Fourtou. Sans doute, j'ai pu saisir, comme c'était mon devoir, une brochure qui avait été condamnée à Paris ; sans doute, j'ai pu empêcher le colportage dans l'arrondissement de Ribérac, comme dans le reste de la France, des brochures dont il est question dans le rapport, brochures qui nous représ en" taient comme les restaurateurs des privilèges, comme les préparateurs de la guerre, et qui n'étaient autre chose que des réclames électorales au profit des 363, que l'exploitation de l'ignorance populaire par le mensonge et la calomnie. (Réclamations et murmures à gauche.) Un membre à gauche. Et vos circulaires !
M. Viette. Vous n'avez pas osé défendra le Bulletin des communes devant les tribunaux!
M. le président. Monsieur Viette, veuillez ne pas interrompre.
Voix à droite. En place ! en place !
M. le président, s'adressant aux membres qui se tiennent près de la tribune. Veuillez. reprendre vos places, messieurs !
M. de Fourtou. Mais cela a-t-il empêché de circuler dans ma circonscription et la Gironde, et la Petite Gironde, et l'Avenir de la Dordogne, journaux dans lesquels j'étais tous les jours outragé et attaqué? (Rires ironiques à gauche.) Cela a-t-il empêché tons les faux bruits de se répandre? Cela a-t-il empêché qu'on m'ait constamment représenté comme ayant voté l'augmentation de l'impôt du sel, comme voulant encore une augmentation nouvelle de cet l'impôt, comme voulant la centralisation au chef-lieu de canton de toutes les maisons d'école des communes, afin que les enfants n'aillent plus à l'école ? Cela a-t-il empêché tous ces faux bruits ? Non. De telle sorte qu'on se fùt réellement moqué de mes amis, s'ils avaient osé parler d'intimidation, lorsque j'admettais l'hostilité de tous les maires, l'hostilité d'un adjoint qui, dans ma propre ville et à côté de moi, tenait des réunions publiques électorales contre moi. (Très-bien! très-bien I à droite.) Mais quand vous n'aviez ni protestations, ni mesures administratives, où fallait-il donc chercher la trace de l'intimidation ?
&h ! dans les résultats électoraux 1 Eh bien, c'est ici que j'aurai sur ce point à demander compte à l'honorable M. Fioquet de certaines lacunes.
Ce n'est pas pour la première fois que je suis candidat dans l'arrondissement de Ribérac.
En 1871, j'avais 10,493 voix' contre) 3,913 données à M. Marc-Dufraisse, c'est-à-dire une majorité de 6,580 voix. C'est à peu près la majorité que j'ai eue en octobre 1877. -
Ea 1876, j'avais eu 9,008 voix contre 4,787, cest-à-djre une majorité de 4,221 voix. Et si, en 1877, j'ai eu 2,000 voix de plus, il fallait faire remarquer que cps 2,000 voix avaient été obtenues sur le nombre des abstentionnistes qui n'avaient pas vuté en 1876, et que, sur les nouveaux électeurs, mon concurrent avait gagné proportionnellement autant que moi, puisque le nombre des voix en sa faveur s'était élevé de 4,687 à 5,467. II y avait donc là un fait régulier, un fait normal, qui s'expliquait en dehors du fait artificiel de l'intimidation.
Mais, l'honorable M. Floquet a cru devoir se livrer à une étude plus complète, — j'aurais désiré qu'elle le fût tout à fait, — des divers scrutins de l'arrondissement de Ribérac. Il a rappelé que cette situation électorale n'était pas fixe et permanente, puisque, au mois d'octobre 1871, j'avais été battu dans la ville de Ribérac aux élections du conseil général, oubliant de rappeler que j'avais été nommé conseilfer général par 1761 voix au mois de juin 18/0; qu'en 1871, j'avais eu 1861 voix dans le même canton; et qu'enfin, postérieurement, en 1876, j'avais retrouvé cette ancienne majorité dans le canton de Ribérac.
Poursuivant son examen , l'honorable M.
Floquet dit : Mais la preuve que la situation électorale a été dénaturée artificiellement par intimidation, c'est que cela est révélé par les résultats postérieurs au 14 octobre 1877.
Ces résultats postérieurs, quels sont-ils?
Mon frère aurait été battu au conseil général, il n'aurait eu que 70 voix le 4 novembre 1877.
Eh bien, il n'y a qu'un malheur pour le rapport, c'est que mon frère n'était pas candidat.
(Ah ! ah ! à droite.) Et vraiment, M. Floquet pouvait-il l'ignorer? Pouvait-il croire sérieusement que mon frère eût été candidat, lorsau'il n'avait que 70 voix ? Quel est donc l'homme de bon sens qui penserait qu'alors même que mon frère eût subi un échec, il n'aurait eu que 70 voix dans le canton de Ribérac ?
L'honorable M. Floquet continue; il dit ; La situation électorale est révélée par ce fait que, dans le canton de Monpont, un des amis du candidat officiel a été vaincu aux élections du conseil d'arrondissement, le 4 novembre
1877, par un de ses adversaires. - ---. ----w L'honorable rapporteur oublie de dire — c'est un détail, — que le vainqueur s'appuyait beaucoup sur ses relations notoires avec moi pour gagner quelques voix du côié conservateur.
Mais ce que M. Floquet n'a pas dit, c'est que, dans le canton de Mussidan, situé à côté du canton de Montpont, l'honorable M. Piotay vivement attaqué pour avoir soutenu ma candidature, a été réélu à la presque unanimité des suffrages, avec 400 voix de plus que dans les élections précédentes.
M. Je rapporteur a aussi oublié de dire que, dans le canton de Montagrier, un de mes amis avait dépossédé de son siège au conseil d'arrondissement un de mes adversaires ; il a oublié de dire que, dans le canton de SaintAulaye, un nouveau candidat l'honorable M.
Lanauve se présentait en posant nettement la question au corps électoral, puisqu'il lui disait dans sa circulaire : « Vous connaissez mes opinions.
« Le 14 octobre je défendais énergiquempnt la candidature de M. de Fourtou dont j'ai l'honneur d'être l'ami; mon (Joncurrem, au contraire, soutenait hautement M. Claverie.» Et ce nouveau candidat obtenait 1,600 voix contre 605.
M. le rapporteur a surtout oublié de dire que, dans le canton de Verteillac, au cheflieu même de ce canton, où les témoins, M. Ducluzeau et M. Amadieu, soutiennent que la pression a été la plus violente, notamment le 6 janvier la lutte électorale avait été absolument contraire à mes adversaires.
C'était pourtant après le 6 janvier ; alors je m étais plus au pouvoir, je n'étais même plus flans les mêmes conditions qu'au 4 novembre;
l'honorable M. Dufajire était président du conseil, l'honorable M. de Marcère était à l'intérieur, on m'avait envoyé à Ribér c un souspréfet dont j'aurai quelques mots à. vous dire tout à l'heure. Eh bien, malgré cette situation nouvelle, à Verteillac, aux élections municipales, mes amis chassaient du conseil tous les adversaires qu'ils avaient laissé s'y introduire aux élections précédentes.
Enfin, si l'honorable M. Floquet avait bien voulu foire une étude complète de la situation électorale, il aurait vu que dans quatre cantons sur sept, que dans soixante-cinq communes rurales sur soixante-dix-sept, j'ai la presque unanimité dans les conseils municipaux.
Maintenant, je pose une question à l'honorable M. Floquet : Dans une discussion de la nature de celle-ci croit-il avoir le droit de signaler un fait favorable à sa thèse, sans signaler en même temps les faits qui pouvaient y être contraires ?
Un membre à droite. Ça lui est bien égal !
M. de Fourtou. Croit-il avoir le droit de dire qu'un de mes amis a été vaincu d'un côté, quand il ne dit pas qu'un de mas amis est victorieux de l'autre? Croit-il avoir le droit de signaler un succès électoral de ses amis, sans signaler en même temps les succès électoraux des miens à Mussidan, à Verteillac, à SaintAulay, Montagnier et partout ailleurs?
Eh bien, de deux choses l'une : ou votre œuvre est une œuvre de passion, ou elle est une œuvre de justice; si elle est une œuvre de passion, ne demandez confiance à personne; si elle est une œuvre de justic?, dites la vérité tout entière.
A droite. Très-bien ! très-bien !
M. de Fourtou. Ainsi, l'étude des résultats électoraux depuis plus de dix ans, et surtout l'étude des résultats électoraux postérieurs au 14 octobre, aurait dû vous démontrer qu'il y a là une situation électorale permanente, une situation électorale fixe, une situation électorale constante, qu'aucune manœuvre, qu'aucune intimidation n'aura;ent pu artificiellement altérer. Oui ! en rapprochant ces trois faits : absence de protestaiion, absence de toute mesure administrative contre mes adversaires, situation électorale ancienne et toujours identique à elle-même, vous n'aviez pas le droit d'accueillir l'accusation d'intimidation!
M. de Baudry d'Asson. Ils n'y croient pas !
M. de Fourton. Mais vous aviez au moins le devoir de rechercher quel pouvait être le degré de confiance que vous pouviez avoir dans les témoins que vous entendiez ! (Aoprobation à droite.) Si vous aviez exercé ces investigations, peut-être seriez vous arrivés à des résultats qui vous auraient mis singulièrement en défiance.
11 y a d'abord M. Laugère. M. Laugère raconte tout au long dans l'enquête le fait de l'arrestation de M. ArgillUjr, dont nous pariions tout à l'heure. Il termine sa déposition en di.
sant ceci : C'est la première fois que M. de Fourtou a la majorité dans la commune de Bourgnac.
Je prends les procès-verbaux et je constate qu'en 1876, j'ai eu la majorné : 65 voix contre 34 ; de telle sorte que le témoin vous disait une chose absolument contraire à la vérité, cc qui aurait dû singulièrement exciter votre défiance, si vous aviez pris la peine, — ce qui était votre devoir, — de consulter les procès-verbaux des élections précédentes.
M. le rapporteur. La preuve que je les ai consultés, c'est que je n'ai pas rapporté le fait dans mon rapport !
M. de Fourtou. Vous avez le soin d'insinuer que j'ai eu la majorité dans la commune à la suite de ce fait.
M. le rapporteur. Je n'insinue rien, monsieur 1 Quand je parle, j'accuse !
M. de Fourtou. Que votre rapport reproduise ou ne reproduise pas ce fait, peu importe! Ce qu'il importe, c'est de juger les té-
moins, et si vous aviez remarqué ~H laquelle ce témoin était p laquelle il ne pouvait tomber, ~pius qu à côté de cette commune,- ~vous preuve que c'était un témoin 1fil' .V,! ï
léger, tout au mo.n' Et]" JI. Jq,parr. pas le droit, dans le reste du rap~ compte de son témiognage, alors qUi , traire, vous ne de viez u ;::.
certaine défiance. préc.aU « Si vous aviez en , qu'elle vous auwit revele- ct de On disait que des hni[etinsaU avaient distribue des 8 Or vous savez, que c'est là un ~Mfj lequel la chancellerie e rigueurs ; DuSc¡ol maire de ■;, 0[1: contre M. Dussoi, maire de ~1'1 pour ce fait. Que s'est 'q Ultre. r:,,;: pelé en témoignage vingt-quatre de Saint-Médard. Tous sostéalcl
contre M. Dussoi, JllU'~ l p3sse • lie pour ce fait. Que s'est-il passé?
pelé e st.<"~ de Saint-Médard. T<i) g0Ût ye que c'était faux, et pa éta}e avait un grand nombrequi étaient mis personnels et Ie8 * ^ver»air_ du maire incriminé.. tion, il y A la suite de cette instruction il y a~ncel ordonnance de non"!
s'est plus aventuree air ce averti".,,:, Ainsi, vous aviez la un sécond vous10 de la défiance que devaient t L moirages de
Hélas ! vous en aviez bien d'autres~ M. Junca vous a dit teûrS
Ainsi, vous ayiel, - , t \~u.'- de la défiance que devaient moignages de l'enquête.
Hélas ! vous en aviez W®d'a^ii^ M. Junca vous a dit dans sa dispositions j l'on avait menace les instituteurs de s'ils ne se rendaient P 0 vou» , Mil Maréchal; je croisse même que él, duit la déposition de M. cn^tfSVl« Eh bien, je vous le f ® ar#« 'r^'A éte faite cette menace? par ~JaoL ¡II maire lui-même, au d?;»- .p f PrlI?0V!/A» sa déposition. Or ï,illspec,l au<*^% ? | pelé; 11 dIt au'an , e;\erc~(\'lo tion, aucune pression n'a été ex~ institutburs, et — cri --^ garde de vous en acuser, pI'J¡J1i\ 01 aviez eu sur ce pOint noPo oif 'i >l}: la vérité sur ce point important, vous~ posez ) t, n de avoit ," y dit vrai ou s'il n'a pas dit vrai! question vra1, v tions à droite.)
posez pas la quesuun dit "r¡1I' v dit vrai ou s'il na p 1 tions à droite.) ., is yo^3 v Et cependant, il était 'inter^ vjj: 1 terroger, et si vous i a* je |« ~t riez eu la preuve de l'erreur- je ne | dire autre chose - de l'erreur était tombé M. Junca. 1 Les protestations, mesSIe àl^ hie-V
raient abondé. Tenez, tout à l'heure de recevoir une déPeC^ ~, tay, que vous aviez répresenté comme vant les facteurs, comme traitant avec eux qui me télégraphie ce matin: rapport Floquet OlllcLe r angèr^e
rapport Floquet Officiel Lang~ et Laugère ett votre P^Pfté&° f tjJ\
rons inexacts et faux 1 faraU i rons inexac' .s et - faits , chant réunions facteurs. et cb comme sur motif s11^ ,J facteurs. Is Ce n'est pas tout. Pour déguiser de l'enquête, l'honorée mais que ¡MI!
son rapport en disant , dt~' jn' monstrueuses nous ont été dis~ aIres' témoin, M. Goulley, nous daOs se dans la Dordogne, COI®', paiements, en vertu d ^iri0 rtl'!11eOt de : i apportant au préfet du dü}Ja. , 0' tlJ,ot 1 SI dogne un pli cacbete e {e du préfet un autre pli avions pu ouvrir ce pu rj0as0 lations écrasantes nous a lIel16 Je ne m'expliquerai pas' quant à pr~ sur la prétendue nijss faites allusion; je dirai elit l,o sage qui a été lait r^ >PlnîOeI1 s &A bune de lettres confidentle nt dl1 u 1 d'une élection du départ® Are.-\W que et justifia suffisament le mesure~ j'ai eu la droit et le devoir de Prendre. (
mations à gauche.- ViveaP 00
'II Per") vos rancunes et vos ven- ■ '^déna '•Tn,!ns^ qui ont cru pouvoir se ~à nous dans de correspondancss intimes ~ées. toutefois, en ce qui touche - F péci'a ~le dé Partem,, Ilt de la Dordogne, je dirai ,ê Uhl' te fa.usseté que M GouHey ait L sse , oulley ait 'T au reet do ce dépar•«q J ®Q ait rapporté un pli cacheté.
ant une ,ft^,, ^PositiOQ.
~zne. es due à l'ancien prefet de la > anci.en préfet de la diverses à gauche et au centre. C'était VoIei ce qu'il mécrit : j «p. 1 lpetisl 17 novembre 1878.
kJ k onSleur le député .S> de l' , presse te Je rapport de M. Floquet.
,»6 ,^ÏiFrr* mer que cerap- \èteDîent inexact en ce qui touSt phs cachetés entre M. Goul~moi. a
Veuillez Æréer, Inonsieur le député, t IW eux dévouement.
ancien préfet.
pas tout; voici une lettre que m'é ~4 5 onorable M. Goulley lui-même; l" SieUr le d" té irle epu, !;{C°tre ra ort de M. Floquet tr -,ec ion, le devoir de "ne m^u? ce r» PP0rt est inexact au , * suisqa,u] ^rais remplie dans NltÎWJ^is jQ allé il est vrai dans ce ^»c,f1 Porté à M. le préfet ^ig l aucun pli cacheté et je n'en ai .~end8 u'
> h ^uiete et je n'en ai , nds bo * à la vérité et j'écris ~ce en vous adressant cette ~suis avec profond respect, monsieur , r g. JniDle et très-obéissant
ft ]{|| « GOULLEY. »
F « GOULLEY. »
~P ans le rapport qu'il était [ ijfe**. Poneur d un pli cacheté, et 1 porteur d'un autrePu if il û'est point parti porteur tkt4 tté Pas t\ï U% gu'il n'est retourné : iw^1 Cîlchetp la vérité.
'r1;. la déposition faite N'est-ce donc pas p S , ( fiHu^tou. T,, con. M. Goulley eu to Iltrad.letio]' avec lui-même.
f A^ dir»"e ressort pas, en effet, X "0». - „ • V^ï'^oufvon?03 pourrons la lire 1 Posir v avez donné une for~M. Goulley. Eh bien, les témoins dictentk» N' Pas u ce vous qui les écrite d'l kas, Je ne veux pas dire que ÎÇWob1110s ail'Iestir la pensée des té,
t is q û Il peut y avoir des fordan! ®ereuses et involon«h ^yeloPDa f3 caPYeuses, dans les~enveloppe la pensée des témoins.
~ssements à droite.) Dans tous les cas, C'^ïp Bait n'existe pas.
~porteur. Nous verrons cela !
Fourtou. Il faut donc. renoncer ray8térieusement ce pauUs avez présenté sur ~de la Dordogne Non, quand il n'y ~de protestations ; non, quand il avait pas de mesures administratives, H\(N» y K.^ait a,i contraire la preuve a to|ir contraire la preuve :4Q'q~ 06 vis-à-vis des fonc- combattu. (Rires iro1 6 aqacL il y avait une situaV t^fk0ct°bre ?877 qui expliquait le ~octobre 1877 ; non, lorsqu'il y ~une série de t^e t6?m °18nages dont i,inexac~démontrée, vous n'aviez pas le, ~de croire à l'intimidation, et, en Farticui S tout à l'heure quel est le
caractère que vous avez imprimé à vos œuvres en général. Mais j'aurais été coupable si j'avais cherché à intimider mon arrondissement ; j'aurais été coupable de la plus grande maladresse et de la plus grande des ingratitudes ; j'aurais soulevé contre moi mes propres amis en outrageant leur liberté et en méconnaissant leur fidélité. (Applaudissements à droite. —
Exclamations ironiques à gauche et au centre.) Ils sont, croyez-le bien, intelligents et libres ; ils ne peuvent être ni corrompus ni intimidés. Vous savez, d'ailleurs, comment les électeurs de la Dordogne répondent à vos décrets d'invalidation.
A droite. Très-bien ! très-bien ! — Ils vous rééliront !
M. de Fourtou. L'honorable M. Maréchal est là pour l'attester, tout ce qu'il y a de libéral dans la circonscription de Périgueux a voté pour lui, protestant ainsi contre l'outrage fait dans sa personne au suffrage universel. (Vive approbation à droite.) Les électeurs sentiront la nouvelle injure que vous leur faites; ils la sentiront d'autant plus qu'ils sont aujourd'hui singulièrement révoltés de l'intimidation qui se fait dans mon arrondissement, car aujourd'hui l'intimidation existe.
A gauchv et au centre. Non ! non ?
M. de Fourtou. Oui, elle existe !
A droite. Oui 1 oui [ M. de Fourtou. Je vais citer un seul fait pour ne pas prolonger ce débat sur la question de mon élection.
A droite. Parlez ! parlez !
M. de Fourtou. C'était au mois de février dernier; le sous-préfet de Ribérac se rendait au chef-lieu du canton que je représente au conseil général ; les maires étaient convoqués pour le tirage au sort ; avant l'ouverture des opérations idu tirage au sort, un maire, M.
Fayolles-Lussac, maire de Lusignan et suppléant du juge de paix, l'nn das hommes les plus honorables et les plus distingués de l'arrondissement, causait avec un de ses collè.
gues. Or, ce jour-là venait de paraître dans l'Echo de la Dordogne un jugement que M. de Broglie et moi avions obtenu dans notre procès en diffamation contre la petite République française. (Interruptions à gauche.) malgré les dépêches par lesquelles M. Savary avait cherché à exercer une certaine influence sur la conscience des magistrats; M. Fayolles-Lussac disait à un maire, dans une conversation particulière : Vous avez lu ce jugement; nous devons nous féliciter qu'on rende justice à notre compatriote. Le sous-préfet ayant entendu ces simples mots, les à transformés en une manifesta-
tion publique contre le Gouvernement et contre lui, il a dénoncé le maire et a demandé sa révocation, à la fois comme maire et comme suppléant du juge de paix; et il est arrivé que, malgré l'affirmation de tous ceux qui furent interrogés, que la manifestation contre le souspréfet était purement imaginaire ; il est arrivé qu'on a révoqué le maire, qu'on l'a révoqué de ses fonctions de suppléant, et qu'on l'a remplacé par un des dénonciateurs entendus dans la commission d'enquête. (Exclamations à droite.) Un membre à droite. C'est bien honnête !
M. Daguilhon-Pujol. C'est comme à Muret !
M. Cunéo d'Ornano. Voilà l'administration actuelle !
M. Laroche-Joubert. Ils perdront leur République !
M. de Fourtou. L'un de vos témoins, M. Junqua, dit dans l'enquête, qu'on traite le sous-préfet comme un paria. C'est une expression ridicule d'exagération ; mais permettez-moi de dire qu'il est légitime dans un arrondissement de faire sentir à un jeune homme qu'on n'est pas sur le chemin de la considération publique quand on s'attaque, dans un honnête et libre pays, aux personnes les plus recommandables ! (Applaudissements à droite.) Mais laissons l'arrondissement de Ribérac.
Au surplus, j'ai établi ce que je voulais, à savoir la valeur de vos enquêtes électorales et le caractère indélébile.
Un membre à gauche. Encore!
M. de Fourtou. qu'imprimera désormais à vos œuvres en général, à vos autres enquêtes, cet effondrement éclatant de votre enquête locale sur mon élection ! (Applaudissements à droite. — Bruyante hilarité à gauche. )
Il ne faut pas d'ailleurs s'étonner, messieurs, de voir accumulées, depuis un an, dans vos rapports électoraux, tant d'erreurs matérielles, tant de fausses appréciations.
A gauche. Oh ! oh !
M de Fourtou, C'est une conséquence naturelle, inévitable, de la manière dont vos enquêtes s'exécutent, notamment votre grande enquête politique sur led élections du 14 octobre. Oui, la procédure appliquée à cette enquête la condamne à ne jamais être acceptée par les esprits impartiaux comme l'expression de la vérité. (Vif assentiment à droite), à devenir, sans doute, malgré les intentions de ceux qui la dirigent, comme le monument de la plus grande erreur historique qui aura jamais existé. (Hilarité prolongée à gauche. — Vive approbation à droite.) Votre enquête, en effet, porte en elle-même un vice radical ; elle n'est pas publique, elle n'est pas contradictoire, et par là elle manque des garanties essentielles qui doivent environner, dans les témoignages humains, la manifestation de la vérité, et dont la raison écrite, dont la sagesse de toutes les législations protége dans le droit commun jusqu'aux plus infimes intérêts. (Très-bien ! très-bien ! à droite.) Comment fonctionnent donc vos commissions d'enquête? Elles arrivent dans une ville.
Ah ! je reconnais qu'elles annoncent leur arrivée; je le reconnais, mais ce n'est pas là ce qui constitue la publicité des enquêtes, si je ne me trompe. --
Un membre à gauche. Vous ne taisiez pas d'enquête, vous 1 M. Viette. Est-ce que vous êtes venu dist cuter avec ceux que vous opprimiez ?
M. de Fourtou. Vous appelez à vous tous ceux qui ont une passion politique à assouvir.
Et vos commissaires, si ardents qu'on les sup" pose?— et qu'ils sont en effet, je veux bien le croire, — à rechercher la vérité à travers les témoignages et les renseignements confus qu'on leur apporte, peuvent-ils s'éclairer sur le caractère, sur les antécédents, sur la moralité de ces témoins?
M. Barodet. Ne parlez donc pas de cela, mon Dieu ! (Bruits divers. — Applaudisse" ments à gauche. — Voix à droite : A l'ordre t
à l'ordre !) - -- -. - - --H M. le rapporteur. C'est un aveu dépouillS d'artifice !
M. Barodet à M. de Fourtou. Oh! vous comprenez bien ce que je veux dire.
M. le président. Monsieur Barodet, veuil.
lez garder le silence et ne pas interrompre.
M. de Fourtou. Ceux contre lesquels des imputations sont portées sont-ils appelés à les entendre? sont-ils appelés à les contredire?
y a-t-il des confrontations, desquelles vous puissiez faire sortir la vérité ? Voilà ce qui constituerait la publicité, la contradiction.
Pour avoir la publicité et la contradiction, il faudrait communiquer les dépositions à ceux qu'elles intéressent, à ceux contre lesquels elles sont portées. Ah 1 je le sais bien, vous les appelez, comme vous avez fait pour moi, soit les premiers, quand ils ne savent pas quelles sont les incriminations portées contre eux, soit les derniers, quand vous n'êtes plus sur place, quand vous ne pouvez plus faire une contreenquête, quand le rapport est fait, quand la sentence est rendue.
Mais lorsqu'il s'agit des intérêts matériels dont la justice régulière est appelée à connaître, le législateur accumule les précautions contre la mauvaise foi, contre l'ignorance, l'exagération des témoins. Une procédure
compliquée et lente, qui ne saurait l'être trop, révèle aux personnes contre lesquelles les témoignages sont portés, le nom des témoins et les appelle à éclairer la justice sur le degré de confiance dont ces témoignages doivent être entourés.
L'enquête se fait au grand jour, et les personnes intéressées peuvent, par un contrôle permanent, sé prémunir contre les dépositions hostiles, contre les intentions haineuses d'un témoin.
Voilà, dans la justice civile, comment se recueillent les preuves, les témoignages nécessaires pour éclairer la justice.
Dans les affaires criminelles, les précautions ne sont pas moindres. Les dépositions n'ont de valeur morale que lorsqu'elles ont subi toutes les épreuves de la confrontation pu.
blique. Voilà - de quelles garanties dans les affaires de la justice, le législateur a entouré les témoignages des hommes.
Le législateur savait bien de quelles illusions, de quelles passions peuvent être enveloppés les témoignages ; et voilà pourquoi, dans le sanctuaire de la justice, il a accumulé les mesures de prudence et de contrôle pour arriver à la manifestation de la vérité.
Dans une enquête politique, croyez-vous que ces précautions ne soient pas nécessaires ; lorsque les haines, les passions sont plus excitées que partout ailleurs ?
Ah ! vous avez emprunté à la justice une seule de ses formes : le serment. Je ne veux pas examiner la question de savoir si vous en aviez le droit ; mais il y a dans la commission d'éminents jurisconsultes, — l'honorable rapporteur en est une preuve ; — eh bien, est-il bien sûr que la commission d'enquête ait le droit d'imnoser le sermp.nt?
C'est là une usurpation qui n'avait pas d'autre but que d'arriver à une connaissance plus complète de la vérité, je veux bien le croire.
Mais alors, pourquoi ne pas pousser plus loin cette imitation de la justice ? pourquoi ne pas lui emprunter ses autres formalités protectrices et tutélaires? pourquoi ne pas lui emprunter la publicité, la contradiction, la confrontation?
(Très-bien ! très-bien ! à droite.) Faute de l'avoir fait, votre enquête n'aura aucune valeur devant la conscience du pays.
(Exclamations ironiques à gauche et au centre.) M. Barodet. Ne parlez donc pas de conscience!
M. de Fourtou. Et puisque vous avez rattaché mon élection au rapport de la commission d'enquête, je profite de cette circonstance pour protester, non-seulement en mon nom,— cela m'est bien indifférent, — mais au nom de tous ceux qu'elle incriminera, et des 3,600,000 .-électeurs dont elle met en suspicion la sincérité et l'indépendance. (Applaudissements à droite) contre toute autorité légale et toute autorité morale que vous seriez tentés de lui at- tribuer.
* Non, non, votre enquête est vaine pour n'avoir pas été publique, pour n'avoir pas été -contradictoire, pour n'avoir été avec le ser.
ment qu'une image défigurée d'une œuvre de justice. (Très-bien ! à droite.) Mais, dans l'organisation de cette enquête vous n'avez même pas songé à respecter une des traditions parlementaires les plus libérales. Est-ce que les minorités ne doivent pas être représentées dans les questions qui touchent à leur existence? (Interruptions à gauche.) Est-ce qu'elles doivent être absentes quand on discute, dans une sorte d'instruction judiciaire, les pouvoirs de leurs membres ?
Mais de même qu'il serait inique de ne pas représenter les minorités dans les bureaux d'une assemblée, de même il est impossible de refuser leur présence légitime dans les enquêtes qui touchent à leur existence politique.
Nous avons fait autrement, nous, dans les enquêtes sur le 4 septembre. (Exclamations.)
Voix à gauche. Elle est bonne, celle-là ! vous pouvez vous en vanter !
M. Farcy. Vous avez falsifié les dépositions des témoins !
M. de Fourtou. Il y ava.it dans la commission d'enquête M. Duchâtel, M. Bertauld, l'honorable ministre actuel de l'instruction publique, M. Bardoux, et, chose singulière, M. le président de la commission actuelle, M. Albert Grévy.
M. Albert Grévy. L'enquête du 4 septembre n'a jamais été contradictoire, ni publique.
M. Clémenceau. Et vous n'avez jamais osé la discuter à la tribune ! Elle s'est faite à huisclos, vous en aîez eu honte !
M. de Fourtou. Vous n'avez pas voulu pour la conduite de votre enquête, un seul témoin pris dans cette minorité que vous mutiliez sans l'entendre.
M. Henri Villaln. Nous prouverons le contraire 1 M. de Fourtou. Ne vous en prenez donc qu'à vous-mêmes et à votre propre faute si 1 enquête que vous avez faite est dépourvue de toute valeur politique, de toute valeur lé- gale et j'oserai dire morale. (Très-bien ! très- bien ! à droite. — Rumeurs à gauche.)
M. Huon de Penanster. Elle est indigne de 1 Assemblée !
M. de Fourtou. D'ailleurs elle était bien inutile cette enquête, pour apprécier le gouvernement du 16 mai. (Ah! » ah! à gauche.) Est-ce que, pour l'apprécier, vous n'aviez pas des actes publics, des actes patents ? Il ne dissimulait rien.
M. Barodet. Et les papiers enlevés ?
M. de Fourtou. Il était parti d'un principe qu'on peut contester, mais d'un principe qui était loyalement affirmé, celui de la candidature officielle, et il en développait loyalement, publiquement, d'une façon patente, toutes les conséquences normale. (Exclamations à gauche.) A droite. Voilà la vérité !
14. de Fourtou. La Gouvernement, je l'ai défendu l'année dernière à cette tribune. Je ne reviendrai pas aujourd'hui sur ce que j'ai dit alors; mais il y a un élément nouveau dans le débat, c'est l'histoire du 14 décembre, ce sont les faits accomplis depuis cette date, et dont il doit bien sans doute m'être permis de parler aujourd'hui. (Oui 1 oui ! à droite.) On me rendra cette justice, et on la rendra aussi à mes collègues, que, depuis que nous avons quitté le pouvoir, nous n'avons cherché dans aucun débat, dans aucune discussion, à gêner en rien le développement de la politique qui succédait à la nôtre. (Exclamations ironiques à gauche.)
- Nous nous sommes systématiquément abstenus d'intervenir dans vos débats de peur de les envenimer, et de mettre obstacle, de notre côté, à la période de conciliation, d'apaisement. (Rires et exclamations ironiques à gauche et au centre. — Applaudissements à droite. )
Un membre à droite. Et de duperie !
M. de Fourtou.d'apaisement et de prospérité que le pays attendait de vous.
Cette abstention a même été diversement jugée, et nos amis nous l'ont quelquefois reprochée. Je ne leur en veux pas. Nous l'avons observée comme un devoir, attendant d'ailleurs, sans aucune émotion, l'heure de la réparation et de la justice; elle viendra. (Exclamations bruyantes à gauche et au centre.) Un membre à gauche. Vous pouvez y compter.
M. do Fourtou. Mais, puisque nous sommes aujourd'hui personnellement et directement en cause, il doit bien m'être permis de comparer enfin le passé et le présent et de montrer ce que la France a gagné ou perdu à la politique qui a remplacé la nôtre. (Trèsbien ! très.bien t à droite. — Ah 1 ah à gauche.) Plusieurs membres a gauche. Parlez, parlez!
M. de Fourtou. Au fond de toutes vos
.---- a IU~' accusations, qu'y a t -il d'avoir attenté aux h" cito.VeI?® dépendance politique des révocat1,.
- - ades jb et la P tionnaires, par la catl et(• ainsi troublé la conc aInSI troublé la concorde et a nérale. (Très-bieri i à gauche) Eh bien à uoi moment y ent;^ Eh bien, à auel candidatures 0 1iciel!es ~E~ bien ! très-bien a dro" ironiques à gauche.) d9ASSO a> No03
M. de Baudry - o- jpi quelque chose en Vend un -- 'u ;t ,,,,,,r.he. C eS UO
M. de Baudry - quelque chose eu Ven * un Un membre à eS Français que vous faites la de^ iiectf" M. de Fourtou. •••* reSsio®' fonctionnaires, p^s jAoendaac0P plus d'atteintes à 1 in plus d'atteintes à hbetlaspt0fi*,J??.
citoyens et à leur li ertéa Co ode.
terruptions), des divisions plus pr v cruelles dans la société. e A droite. C'est vrai gue'r® Lfl!!
m. de Fourton. *, Ulle glierre née à une partie de la n ptrès-biefl'tfof bien ! à droite), une °?resSioa dge minorités ! (Très"k*e? git®?
sous les brillants gr, îitoi j no , j5; ment industriel a pu donner a, e plaS'.
commerciale une crlS® , plus profonde, plus ~pp!~ à gauche et au centre.
droitA ) ente" drnit.fi p.,,f bi8Û
M. Prax-Paris. il w - pro vente 1 aVonS P l'd. de FourtoU. Oui, nOus rficieUs, (t le principe de la can > M. le comte de :Do inavitf0"^ n'est pas un prinei ay c'est uQ proc éj~IM, n'est pas un principe), c ironiqties J Mais reb 'lard e,z do 1~ rires à gauche. — .L re"èl M. de Fourtou. Mais reba SanS ji se passe depuis un agei|tJp.
Gouvernement écrit a seS ao élcctO f sintéresser de toutes les luttp,5 garder enlre tous les cal, did&togoo tralité rigoureusement resp^ ecjtua e%pS^ tiative et de la spontall éité du corpo ral. Mais ces iustrtictiolig ex clooo t'f l'appui qu'il donne aux uns fait aux autres ? (C es tendez pas de moi, m0SS1 .parg le jeJ.eo plus j » lever - il faudrait.pour p jus ea , -tous les faits qui ?°? bieîlgteAreC°[f5 constante de l'adanoi- tratiofl tions; mais vous voudrez avec moi qu'il existe, poue i~ didature officielle, des Signe: ilie t qu i signes existent, quand ces sy: 51PLO ffieo 0 0 signes existent, q~n'b& 00 contrent il n'est pas possIble 11100,iI') - [)Q,rnetteZ, pio,0 ,)
nés symptumHR ~~j ,„,= sY~~ x!)' signes existent, quand ces sy aie,- oo~eJ' contrent, il n'est pas po,siblo de ~"S ettezi.
M. le présent. st ;1. "lII Fourtou !. (Vives Ge M. de Baudry-dAsS donner betta qui vient'de vous do r.< monsieur le président ! C c'est M. Prax-Paris. u,'' arole qui veut qu'on retire 1 égident. L « c'est lui qui inspire le pré" -dell t (Oo;i M. le président. Je y t o u. (Nouvelles roc.lainatl. o Lib QB* A tou,.. (Nouvelles récla.IJlatl Il C'es'e9 01[1' M. de Baudry-d'A® Jûniief S s h t betta quivient de yoUf- (Bruyantes réclamations , if dre ! à l'ordre!- Appro ,
bancs à droite.) sieUr, L Pe J M. le présiden t. moris icurt derevi
bancs à droite.) n~nd~ e~ ,~~a P~' M. le présiden t Mo flsiellri cevoir et je ne reçoia a mais je dédaigne de vo que votre propos e'vr JJjf (Vifs applaudissements a g ^J M. de Baudry. 1 Vous n'avez pas totijo^r ,v.eS jpter puisque si souveut. ( eS de S ai) vous m'appliquez des me il fligez la-moi, soit, et ce sera veiles interruptions.) , l'ordre .j~ A gauche. A l'ordre! a ae~r vous donc! rM aV , M. de Baudrrd'
séanr*5' quitte précipitant19 JdikIl: f en disant: Je ne ~lm libre Ici : je aî Pl, us qu'à sortir de ,'1 (APPlalCr - qu'à sortir de !» w ments ironiques à grmH Ûft T ûaitr, crois qUI) M- de tra pas a ce moment a une n Sur la discussion de ^"Ctinnn Qi 1 oui i r> ~ction 7est vrai 1 au centre ~che.- Vives protestations à droite.) ~éf "leIJture'
.JÏÏJ. $ a d'oite- li a bien le droit > CN». porc rédamait.
: firent ne réclamait.
qu'on r^clame n leurs' je n'ai Pas accomPlir mon 0u ne i le reniement.
011 n n :,)e ne lai gÔQô connaîtra, pas davan~je ne g en rien dans la liberté la liberté
(~ ¡;n rien dans la liberté V^x.b" 1 Exclamâtinitl0ns à droite.) Qrls. lu ~ax Paris. ne Moquerait plus que ~M. le président. 1 J? Pai r ~aussi loin qu'il est possible d'aller à cette ! eiJ^Di si *>» j- cette v^Saï6?1 Soptqu'il discours devait avoir 8^ seraitdevoir prendre, p~s l serait de mon devoir de le Vlï^r°lceosmî -^«îevaS°?!^011 dovoir de le bro4st a 1roite,) Iroite.) d, e liberté de 'e^Un91 10ite' ou*! Des" \) ■•%^n,entre^ent à voix oui 1 Desi crqidont) e entretient à voix basse avec le 1 devrlait C'est le ministère du Qu cent, F* i n u^«'in dr* COmrnurusl té r6) s'adressant à l'orateur.
k^**.Qna.ntau Bulletin des com- , )et ji 18h i à UCbe et a* cP*e), j'en }% ac^pteehreSP°nsak^lté- • • (Apironiai10 A (Ap.
te îît,s ïi ii bourse- ) Qb usqu a b o <t a boursQ, , ~de Fourtou tau. @ - - Comme j'accepte la ~nsabil tt de tous les actes de mon mmis~maux!
~M. de 1 lIe '!4aillefeu. Pas devant les , î1 Atlez,, Y donc devant les tribuJeu
de j uunc devant les tribu~tou. Les explications de fait JOnn pa.s avocat devant la justice et ,,do4net je no veux pas en\tytar ^evam ^ue je ne veux pas enn'excluent à aucun trK11''?-.- (Rires à gauche.
f ,a %ère à droite.) Elle m'est
1ft(,1~ch TI ^Qp^toii6' Encore un cœur léger i * ~U.lorsque je songe aux qui dépuis si longtemps mettent en $Wla V oent (Bruyantes ~S interr ntre et à gauche;, aux cirKfi ^PrnfiJlnterrom Sent le cours de la jus\\riet annif^és de la Commune.
et applaudissements à droite.) meilleurs, je ne reconnais pas le droit de Bulletin e: communes à un parti 3,Se aui Se le Bulletin de la Répu\WWtvi Par't«U lendemain du 4 sepla. dî, lea instituteurs, et qui 116 10 OUloureuse épreuve de la ~qu'une lo ngue et systématique diffa~It C0111te aPPlaudissements à droiVi ^ïtre ^^ouville-Mainefeu, Dif1 111 {•llb VJ^-ce 5*asse. Diffamation contre il Pas ?
A\f ésà 6^' Messieurs, vous inter> Hn ^sse.' 1 n'est nas Dossible de dis-
~;, n Messieurs, vous interA% b cesse, 11- li'est pas possible de dis't)i, lie I ^Uï*f ,
NX^ciiSi ^'a?-je pas le droit de équiîîUre ofiicielîe en présence S * Sui?^H reproche et qui l'apj(rès*fcien ! à droite.) 1 pas ce d roit, et si, accusé surtout | \ir? ia Ca-ndidature officielle dans et sur tout le territoire de
la France, je ne peux pas on parler, je n'aurais plus qu'à descendre de cette tribune. (Trèsbien! très-bien 1 à droite), mais j'aurais le re.
gret de constater, malgré le libéralisme de M.
le président auquel je rends hommage, que la liberté de la tribune est sur le point, comme les autres, de manquer à mon pays. (Trèsbien ! très-bien ! à droite. — Réclamations et
rires ironiques à gauche.) M. Prax-Paris. C'est très-vrai ! Noua vous le prouverons par la comparaison de notre tribune avec celles des autres parlements. G est la tribune la moins libre de l'Europe. (Bruit.) M. de Fourtou. Je disais donc, messieurs, qu'il y a des symptômes qui révèlent la candidature officielle et. que lorsqu'elle a été ainsi révélée par ces symptômes, on n'a pas besoin de pousser plus loin ces investigations. Lorsqu'on nomme dans une circonscription les amis et les agents d'un candidat, lorsqu'on révoque et qu'on déplace tous ceux qui ne lui sont pas présumés favorables, est-ce qu'il n'y a pas là un candidat, — qu'on l'appelle comme on voudra, si le mot de candidat officiel vous brûle les lèvres, cherchez-en un autre, — est-ce qu'il n'y a pas là un candidat bénéficiant de toutes les préférences, de toutes les affections, et du concours du Gouvernement? (Vives marques d'adhésion à droite.) Etibien cela se fait-il? (Oui! oui ! à droite.) Ecoutez donc les collègues que vous avez invalidés : MM. de Saint-Paul, d'Ayguesvives, Niel, Dutreil.
M. de Saint-Paul écrit à M. le ministre : « Je tiens à vous signaler la déclaration d'un grand nombre de maires constatant que M. le souspréfet les fais appeler chez lui et les menace de toutes ses sévérités en cas de refus de concours; les instituteurs arbitrairement frappés reçoivent des offres de réintégration, à la condition expresse de devenir mes adversaires ; des cantonniers, des gardes, intentionnellement déplaces, sont mis en demeure d'opter entre l'obéissance passive et leurs intérêts.
Je concentre entre mes mains un nombre considérable de ces témoignages accusateurs. »
Et M. d'Ayguesvives, et M. Niel, et M. Dutreil tiennent le même langage.
Un membre à gauche. Tout naturellement 1 M. de Fourtou. Vous dites : « Naturellement? »
Est-ce que je n'ai, pas le droit d'invoquer le témoignage de nos honorables amis, lorsque vous invoquez contre nous le témoignage de tous nos adversaires? (Vive approbation à
droite. )
Et lorsque le sous-secrétairî d Etat de l'intérieur se levait dans cette enceinte pour protester contre la candidature officielle, en même temps, du sein de la minorité se levait un homme dont la parole n'a jamais été suspectée, dont on honore le caractère autant que l'intelligence, l'honorable M. Michaut, qui s'écriait: « On a fait partout de la pression, on a partout révoqué tous mes amis, dans la justice, dans les finances, dans l'instruction publique. (C'est vrai ! — Trèx-bien ! à droite.) M. Berlet. Mais il n'a jamais pu prouver la vérité des faits qu'il articulait. Ce ne sont là nue des allégations sans preuve.
M. le président. Veuillez ne pas inter-
rompre.
M. de Fourtou. N'est-ce pas là faire de la candidature ofûcieUe ?
M. le président. Laissez donc parler ! Le Gouvernement répondra à l'interpellation.
M. de Fourtou. La candidature officielle ?
Plus nous allons, plus elle s'accentue, et aujourd'hui nous la voyons dans tout son développement pour le Sénat.
Dans la Vendée, des circulaires sont adressées par des maires en leur qualité de maires pour recommander l'élection au benat de l'honorable M. Beaussire, et ces circulaires sont signées par M. Mercier, maire de Fontenay-leComte, agissant en cette quahte ; par M. Bar:eau, maire des Sables-d'Olonne, nommé par
le Gouvernement, agissant en cette qualité; par M. Desaix, maire de Luçon, nommé par le Gouvernement.
Sont-ils révoqués? ,
M. de Marcére, ministre de l'entérieur. Ja crois que M. Beaussire n'est pas candidat. (Rires à gauche.) M. de Fourtou. Il a renoncé à l'être sans doute. Mais la circulaire n'est pas moins faue pour recommander sa candidature, et M. de Marcère me permettra de lui demander si les maires de ma circonscription seront autorisés à recommander ma candidature dans la prochaine lutte électorale? (Applaudissements et rires à droite.)
Et à Gourdon. (Interruptions à gauche.) Un membre. Tous les départements y passeront.
r° M. de Fourtou. un honorable sénateur qui présidait autrefois le comité électoral et qui défendait les grands principes de liberté en face de la candidature officielle, l'honorable M. Calmon. (Ah! ah 1 à droite), M. Calraoa tient ce langage, qni a été nié, je le sais.
A gauche. El1 bien, alors?
M. de Fourtou .mais j'ai le procès-verbal de la réunion reproduit par les journaux de M. Calmon.
Voici son langage : « Il n'y aura pas de candidature ofâcieUe ; le Gouvernement républicain est trop honnête. (Rires à droite) pour se livrer aux violences dont l'ordre moral a deux fois donné le triste spectacle; mais pour répondre à certains bruits mensongers que l'on fait courir, js puis affirmer que parmi les membres du ministère, y compris M. Dufaure, dont les sentiments conservateurs ne peuvent être suspectés, il n'est pas un ministre qui, s'il était électeur dans le Lot, ne votât sans héâtation pour MM. Rocques et Delord. »
M le baron Dufour. M. Calmon s'est parmis à la fois un acte de candidature officielle et un Mensonge.
Un membre à gauche. M. Calmon n'est pas ministre!
M. de Fourtou. De deux choses 1 une : ou l'honorable M. Calmon avait le mandat du Gouvernement, ou il ne l'avait pas. S'il no l'avait pas, je ne puis en faire un reproche au Gouvernement ; mais j'ai lo droit de reprocher au parti auquel appartient M. Calmon de faire de la candidature officielle pour son compte, sans être désavoué par le Gouvernement.
(Rumeurs diverses.) M. le président. J'invite l'orateur à se resserrer.
M. de Fourtou. D'ailleurs, — ce sont les dernières preuves que je donnerai, - cette candidature inavouée a coûté à ceux qui la pratiquaient, trop d'actes publics pour qu'il soit possible aujourd'hui d'en nier la réalité et l'énergie.
Vous nous reprochez les révocations de fonctionnaires ; mais quand donc y a-t-il eu plus de fonctionnaires révoqués qu'aujourd'hui. (Interruptions et rires à gauche.)
Un membre à droite, Surtout dans les CIrconscriptions des invalidés !
M. Barodet. Il fallait sans doute laisser en place tous les fonctionnaires que vous aviez nommés' dans l'administration, M. de Fourtou. dans l'administration, dans la justice, dans l'instruction publique
Oh! je ne parle pas des préfets et des souspréfets qui suivent naturellement la fortune des gouvernements qu'ils servent, et qui ne peuvent leur survivre qu'en trahissant leurs anciennes alliances et en apportant au gouvernement nouveau des dévouements suspects.
(Très-bien! très-bien ! à droite.) que ce gouvernement, je veux le croire, n'estime jamais, bien qu'il les récompense quelquefois.
Un mtmbre à droite. 11 ne )es estime pas, assurément!
M. de Fourtou. Je ne parle pas non plus des maires, bien que dans certain département on en ait, à la veille du scrutin, sus-
pendu ou révoqué deux cents à ta fois ; mais des fonctionnaires moins amovibles, les commissaires de police, les juges de paix, les inspecteurs d'académie, les inspecteurs primaires. (Interruptions à gauche.) Un membre à gauche. Vous les aviez gâtés 1 M. de Fourtou. Permettez! J'ai là des chiffres bien significatifs.
Dans la période du 16 mai au 14 décembre, j'avais révoqué 37 commissaires de police ; du 14 décembre au 1er mai, — je n'ai compté qua jusqu'à cette époque, — on en avait déjà révoqué 2901 (Exclamations à droite. — Dénégations à gauche.) M. le comte de Roys. Quel métier leur aviez-vous donc fait faire ?
M. de Fourtou. Beaucoup, sans doute, par suppression d'emploi. C'est la réponse qu'on vent me faire ; mais il y en a 152 révoqués, absolument révoqués.
Et qu'on ne dise pas que c'était pour épurer l'administration des hommes que le gouvernement du 16 mai y avait introduits; car 118 de ces commissaires de police étaient en place antérieurement à la période du 16 mai; 67 avaient été nommés avant le 24 mai 1873, sous M. Thiers, et 57 avaient été nommés sous les divers gouvernements qui lui ont succédé.
En ce qui concerne les juges de paix, M. le duc de Broglie en avait révoqué ou déplacé 106. Au mois de mars dernier on en était déjà.
à 99, et à l'heure qu'il est, il y en a plus de 150.
(Exclamations ironiques à droite.) Pour les inspecteurs d'académie, l'honorable M. Brunet, en sept mois, en avait révoqué ou'déplacé 19; au mois de juin, en six mois, M. Bardoux en avait révoqué 35.
Les inspecteurs primaires, M. Brunet en avait révoque ou déplacé 76 en sept mois ; M.
Dardoux en a déplacé ou révoqué 124. (Exclamations à droite.) Quant aux instituteurs, le chiffra en est innombrable, et la statistique en est difficile à faire ; mais dans un département j'en compte 179, dans un autre 130, et dans un troisième 115.
Descendons encore dans la hiérarchie.
A quelle époque a-t-on vu frapper ainsi les employés de préfecture, de sous-préfecture, les secrétaires de mairie, les appariteurs? Dans la seule circonscription de Château-Chinon, je compte quatre maires de canton sur cinq, le secrétaire de la sous-préfecture, tous les employés de la mairie, les gardes champêtres, le tambour de ville, les deux cantonniers, l'architecte de la ville, le médecin des épidémies.
M. Allain-Targé. C'est vous, monsieur de Fourtou, qui avez compromis ces malheureux !
M. de Fourtou.Donc, jusque dans les fonctions les plus étrangères à la politique, on retrouve ces remaniements électoraux : dans les délégations cantonales. (Exclamations à droite), dans les commissions administratives des hospices, dans les bureaux de bienfaisance.
Dans l'arrondissement de Rambouillet, 33 délégués cantonaux ont été révoqués à la fois; c'est à ce point que des hommes considérables, comme l'honorable M. Fournier, sénateur, et l'honorable M. de Pontevès-Sabran, en viennent à écrire à leur préfet qu'ils refusent de continuer d'ê tre délégués,à cause des révocations qui ont eu lieu.
M. Victor Hamille. Vous pouvez ajouter mon nom aux leurs !
M. de Fourtou. A Moissac, on a révoqué le vétérinaire des épizooties. (Rires à droite.) Dans Vaucluse, on a dissous pour cause politique la commission du phylloxéra. (Nouveaux rires et applaudissements à droite.) Un membre au centre. Il y a des phylloxeras politiques !
IVI. de Fourtou. Et ce qu'il y a de plus grave dans ces révocations, c'est beaucoup plus leur caractère que leur nombre, c'est la mise en pratique d'une singulière doctrine.
Il y a deux catégories de fonctionnaires : les fonctionnaires de l'ordre politique, et ceux qui n'appartiennent pas à l'ordre politique.
Une voix à gauche. Qui appartiennent à l'ordre moral 1 M. de Fourtou. Aux premiers, les gouvernements ont le droit de demander leur concours ; aux seconds, ils ne peuvent demander que l'abstention. (Rires et interruptions à gauche. )
M. le comte de Douville-Maillefeu. Ce n'est pas ce que vous avez fait 1 M. de Fourtou. Toutes les fois que l'on frappe un fonctionnaire de cet ordre, dont les actes sont corrects, on manque au respect de son indépendance politique. (Bruit.) M. le comte de Roys. Il fallait dire cela plus tôt !
M. de Fourtou. on manque au respect de sa liberté de sentiment et d'opinion.
M. Prax-Paris. Et on méconnaît les services rendus !
M. de Fourtou. Eh bien, nous, nous avons révoqué des fonctionnaires pour leurs actes, non pour leurs opinions 1 (Dénégations à gauche et au centre.) M. le comte de Roys. Vous avez révoqué un juge de paix parce qu'il refusait de faire de la propagande électorale.
M. de Fourtou. Vous, messieurs, vous demandez chaque jour que l'on expulse des fonctions publiques ceux qui ne sont pas animés ou que vous ne supposez pas animés des mêmes sentiments politiques que vous. Vous appelez cela, suivant que vous avez plus ou moius de délicatesse de langage : l'épuration, ou l'échenillage de l'administration. (Rires à droite.) Mais, c'est toujours, au fond, la même exclusion systématique de tous ceux, que vous ne supposez pas animés de vos opinions. Le Gou verne ment vous résiste sans doute quelquefois, pas longtemps, car l'obéissance à vos volontés est la loi même de son existence. (Applaudissements à droite.) M. Dufaure, président du conseil, garde des sceaux, mùiistra de la justice. C'est une injure au Gouvernement!
Vous ne devriez pas oublier que nous avons été collègues; c'est une indignité! (Applaudissements. )
M, Louis Le Provost de Launay. Ce que M. Dufaure ne voudrait pas faire, M. Savary le fait ! (Très-bien ! et rires à droite.) M. le président du conseil, à M. de Fourtou. Jamais je ne m'étais permis un mot contre vous depuis que nous avons été collègues.
C'est indigne, ce que vous faites-là ! (Vifs applaudissements et bravos répétés à gauche et au centre. — Réclamations à droite.) Un membre à gauche. C'est la première flétrissure !
M. Cuneo d'Ornano. Nous demandons que M. le président fasse respecter la liberté de la tribune par les ministres !
M. le président. Est-ce que vous trouvez que l'orateur n'a pas eu assez de liberté jusqu'ici?
M. Cuneo d'Ornano. Un ministre n'a pas le droit. (Bruit.) M. le président. Monsieur de Fourtou, je vonsai laissé parler fort longtemps en dehors de la question dont la Chambre est saisie.
(Réclamations à droite), d'abord parce que j'ai voulu vous laisser user jusqu'à l'excès, peutmême jusqu'à l'abus, de la liberté de la tribune, dans une discussion de ce genre;.. (Applaudissements à gauche), et, en deuxième lieu, parce que votre premier discours et surtout le second ayant été remplis d'attaques contre le Gouvernement, j'ai pensé que vous êtes allô trop loin pour que je ne vous laisse pas aller jusqu'au bout, parce que. (Rumeurs à droite.) Je ;dis, messieurs, que ce qui m'a en quelque sorte forcé à laisser M. de Fourtou une telle liberté, c'est qu'il y a eu dans son discours des attaques auxquelles il faut qu'il soit répondu, et que cette réponse serais impossible si la parole était retirée à M. de Fourtou.
(Applaudissements a gauliL'V'est pal
Un membre à droit*- 1 faure personnellement qUi le ministère 1 Vefli"eZ fi M. le présidentmessieurs. ettr2 Je prie M. da Fownurtou terme à ses diblre ssio-as. ,
M. de Fourtou Y cet~,0, ".a." cer de douloureuses g a g ( applaudissements ironiques a centre.) A dr,)ite. Très-bieri di: M. le président. Vo^ attrie* dûli;r M. le président. c'éta>' demande d'interpellat 'èg s0d1 w-' Un membre à droite. \Ldes £ , C'est le renvoyer aux caleljes le Bu::: :" M. Viette: Vous cort.* jaUez 10 Kp" 4 3 0.^,Plusieurs membres it droi" Cofl Plusieurs membres à drolle., sieur de Fourtou! Con geuib• • M. de Fourtou. * s ie;: sellce des attaques dirige cof jei,"
nement dont l'ai fait Aie> j ai finement dont j'ai faIt parue, J e perlOl.
de les repousser et de dire que peut nous les adresser.
A droite. C'est évident, .^nie3' M. de Fourtou. Je tine , le droit de ma défense. , t uoe , Un membre à gaucn • es ".- électorale. r e Lion- Veû -huiliez110 £ M. le président. di3CUsJ, !
pre et laisser achever n°un0usa
M. de Fourtou. On fraadee e été les organisateurs de la A gauche. Oui ! oui! gUe je M. de Fourton. p0U»t tjJ sur ,. r,'1 le droit de dire que, sur ce pO. et 4aec.
faits se retournent coa ja sf& ■ j pas nous précisémentqqu'1 ; damne? Si je fais, autant qu co iqut'" .: ble de le -taire, le c9®p depuis 4" IS de cette nature, jarme»torZ9 c à trouver d'un cote qu atorz col ¡¡Il'" condamnés et de l'autre, ViDe,: anjis. (Interruptions a uc]je.) t jl. rieJ1q,:::.
Un membre à gauche- ^ûatorze.h- DecCL' Vaucluse, et vous avez dec ,;1,' -" Je ':
leneuve! rnëlW' ri M. de Fourtou. J raetuirr ais 0d ]NI. de Fourtou. flgt dire que la statistique Joas Oliit favorable qu'il est perIIllS Olilt 0 in'ai garde d'attaquer éi pub^ ^.; des sceaux, - que id uue départements s'exerce a oûg £ .(>■ départements s'exerce ~ve~ nOs ai çi4, être excessive vis-a-v1 igsante o qu'elle est peut-être ms aUClie.) <■!,'
qu'elle est peut-être vôtres. (Exclamations a ~au , M. Haentj ens , le procès du journal de M. "ni'f.' proces de M. Rogat! Monsieur M. le président. ~~;:l¡Li y' trez pas en conversation -0
M. Haentjens. C'est présid; j'interromps, monsieur ,eSt y-' M. le président, Il'est soulever des incidents.
clamations à droite.) 4= J'en dirai autant de lo^ lteg les M-nt^V.
qui se produisent. fr116';;. ieM pas utiles pour le disco^ ,
elles le sont pour la Chalnbr" Continuez, monsieur de J s Y»^ i M. de Fourtou.
a eu, dans deux arrond p !■
range et celui d'Avignon, t J'ai ble ¡lV>'I.¡ 81 ordonnances de non l'act e^,u-r ; de dire que la vigilance un P , : du ministère public, a ete d: .yo '1-p Dans le iparteme» ® IVvOift ; vois à Blois M. le - ■ gnale au parquet fait e e10011L commise à son ctio!l 6 janvier dernier, et 'eJpar<IûC! i^ P t 0£1 i, pas. On arrive au môme rj. ,,' qua va être prescrite; a » ej i jif"' que va être prescrite; a 0 'et ~~t Vibraye dépose une p^a ^oit de condamnation. J'ai bien le droit
/Vd-p!a^i=sem PU"^C «avait été inv'Sliance est excès:etai, da une part, 11% vigilance est exeps.
laillre, ellfl ftS t insufûsante, j'ai le droit de conclure que la statistique 01 ) s'D'ul" loreint f,""Irable. (Rires, adhéHet8jejjr qui ettt";r"rnoi de vous le "V eUX cependant, ce •^ te ?8s'iQipu S r i , les uns aux autres Xclamiltlons ironiques à eau" Ste„ 6 ^°UviHe - Maillefeu. Trop tro~ rd I~ blali'lefe tiL. Trop n°u.. J des faits qui n'engala C^âbilit? ( £ leurs auteurs, pârtif 8 Rouvcr nements' est-ce que ~gouvernements, es t -ce que partis ne peuvent pas avoir avec eux • et des consciences trop O(tntertu t- long Partis et des gOuvernements peut être ]or Ces 8°uv-1r^npP mems et ces par- ne couvrent pas de leur R P robatio n les coupables 011 cr,inÜJ.:Je, 181 Non, e!; lorsque ~dites tel maire a violé l'urne \SA- C^îm a fraUduleusement altéré le • •
~qu'il fraudileusement altéré l e VMSlsavez bien' puis" ~Targé. Vous le savez bien, puis Y vous avez décoré M. D.crest de V.~eï'iï'® en Je vous réponds : ProuK' Qs tolér<» i p". ? connaissance et t A si vous ne le proul: V ^8 Va MUal's vous avez décoré ^*Wcluse ! Mais vous avez décoré tou. 1 i U. ne e's' SUS ne le Prouvez N Dû mes réPnrrehensibul, es à aucun 1"", , qtle
^0ng je :?^®8tt eftqj^r^enJfz-vous quand je r6i Jour,111 14 juillet 1877, par iS le maire de W8le-«re r lfi~oCt°raIe à 15 jours de prison J'8. il est ® autre jour, le : on ; 1110 maire de la d 011 corfie de nouveau 'tyu* ^d a dé^onoree Ti ! (Applaudis- >• le- ) Vl[ riv.
1 e a'en d)alitres i le Saint-Martin. Qui es'-ce qUI a le e, oto, He f1 ?
~ttuVOUS n'aVGZ donc pas le c'est. e ~t Par i au je terrnine ,-ur ce point, ePareilles accusa- ^Sle dr?rs à gauche); non, vous n'en ~!ca~ , ; i) (Q.j' Pres tout, qu'avez-vous i eût», ce.Ia'-.ïrès.bienià
i^®c0ni St Ce'a ! — Très-Lien ! à
e tom "l faut faire. (Eïclaaa~rai~ sans ce compte une fois fait, N tePour ma part, le juge S~z Ir. Uvelles exclamations à S'&sel5i! liberté électorale; le 44ive''et e St; Ivré à toutes les intimiations ^.Sauche et au centre.) «Mez «^Qiia a hberte pol1tJque : mal® V/Ha £$**qui pensent pas comme W^o^^o0118611'pas comme ilberté de conscience : la liberté de conscience vSVo '°Vverte- • • (Nouvelles vîs a ^Uchp}i 1 assaut est donné au vS Ja, est donné au K Allons d W>ou TncI C'est absurde 1 t. pu tou 3 communes ne poureairi'?der Pour l'éducation des le qilli ! eveilt les maîtres les plus V Un nctlonnairene peut, sans |ot etiVovei. ses enfants dans un éta.
V08ré6an SS enfants dans un étaà }ev (Rumeurs à gau,'v^ \t l^omk droite.) ret/f familles françaises SST ni etrouver pour l'éducation de ce, le,. Igieux populaires..
CtS8au°he A.PPlaudissements à VC ^We^8ieiivPopulaires qui élèvent "es maintes religieuses qui 1 ~~Vo ent de la chwitô chré-
tienne le noble ministère do l'enseignement !
Vous chassez de partout ces maîtres vénérés !.
(Vive approbation à droite. — Réclamations à gauche); vous envoyez contre eux des brigades de la force publique, à Prevenquières, à Lambezellec ; vous les expulsez de leurs maisons, de ces maisons d'asile, de dévouement, de charité, de vertus, de ces maisons d'où se répandent dans les pays qui les environnent toutes sortes de bienfaits. (Protestations à gauche.- Nouvelle approbation à droite.) Est-ce là l'ère de la liberté électorale, de la liberté politique, de la liberté de conscience ?
C'est peut-être l'ère de la conciliation.
(Sourires ironiques à droite), et la conciliation que vous avez promise, voici comment elle est pratiquée : on accepte les délations de tous les citoyens les uns contre les autres. (fnterrupiions à gauche.) M. Tirard. C'est vous qui les avez provoquées i Retirez vos circulaires !
M. Viette prononce quelques mots qui ne parviennent pas jusqu'à la tribune.
M. le président. Veuillez faire silence : il faut ravoir tout entendre. (Vifa applaudissements à gauche et au centre.)
M. de Fourtou. Chaque petit village est divisé en deux camps : d'une part les prétendus amis; de l'autre, les adversaires du régime actuel, et les seconds sont persécutas au profit des premiers. Et ce qu'il y a de plus triste, ce qu'il y a de plus douloureux dans cette situation, c'est que toute force, toute autorité, toute influence viennent non pas d'en haut, mais d'en bas. (Tiès bien t très-bien ! à
droite.) Le Gouvernement, je veux le croire, aimerait à tempérer ces divisions, peut-être vous-mêmes quelquefois — car elles vous em.
barrassent, .- vous aimeriez à les tempérer un peu; mais il s'élève une force qui vous pousse, à laquelle vous ne pouvez résister et qui vient des derniers agents qui tiennent dans leurs mains vos existences politiques; si bien que le pavs est livré sans protection à ces brutales
hostilités qui desoient la plus grande'partie de nos petits centres dépopulation; et ainsi 3,600,000 électeurs français sont opprimés .par 4 millions qui ne sont pas même la moitié de la France électorale tout entière. (Approbation à droite.
— Réclamations diverses à gauche et au centre.) Au moins, en échange de ces épreuves, avez vous apporté au pays la prospérité économique dont il a tant besoin?. (Interruptions à gauche.) Plusieurs membres Parlez de votre élec-
tion 1 A droite. N'interrompez pas !
M. le président. Il est impossible, monsieur de Fourtou, de ne pas vous faire remarquer que la prospérité publique n'a rien à faire dans votre élection. (Exclamations à droite. — Applaudissements à gauche et au centre.) M. Prax-Paris. La prospérité publique a beaucoup à voir dans ce débat !
M. Thirion-Montauban. On a accusé le 16 mai d'avoir arrêté les affaires 1 M. le président. Il y a dans le règlement un article qu'il faut pourtant bien exécuter : a L'orateur doit se renfermer dans la question. e A droite. Il y est 1 M. le président. a S'il s'en écarte, le président l'y rappelle. » (Très-bien ! très-bien !
à gauche et au centre. — Murmures à droite.) M. le président. Il y a, messieurs, des limites à tout.
M. Levert. Pas à la liberté de la défense 1 M. le président. Voi'à une heure que je laisse sans exécution cette prescription du règlement, mais je dis qu'il y a des limites à tout, et je prie l'orateur de vouloir bien ren.
trer dans le sujet.
Certainement, l'orateur qui dit qu'il n'existe maintenant aucune liberté, n'entend pas comprendre la liberté de la tribune. (Sourires approbatifs à gauche et au centre.)
M. de Fourtou. L'année dernière, presque jour pour jour, vous nous reprochiez toutes les souffrances de l'industrie française ; vous exposiez au pays les épreuves qu'il traversait, le commerce arrêté, les affaires abandonnées, les chômages, les grèves, et vous vous retourniez vers nous en disant : Voilà les coupables!
A gauche. Oui ! oui !
M. de Fourtou. Au Sénat, M. Claude (des Vosges) demandait une enquête, il l'obtenait, et de cette enquête devait sortir l t preuve tant désirée que nous étions en effet les coupables.
Le 24 novembre 1877, le ministre de l'intérieur actuel, M. de Marcère montait à la tribune, et, en présence d'un nouveau ministère, en présence de M. Welche, il disait : « N'entendez-vous pas que les ateliers se ferment, que le travail va. chômer. Ce cri de détresse, vous l'entendez, mais vous ne vous en souciez guère apparemment, puisque vous ne voulez pas prendre le seul remède qui puisse faire cesser ses souffrances. Le remède, c'est de rentrer dans le droit, c'est d'obéir à la France » (Très-bien t très-bien ! à gauche et au centre.) « Est-ce que vous voulez, par exemple, que la misère publique vienne frapper jusqu'à vos portes et vous crie le Quoiaque tandem! Est-ce que vous le voulez? Est ce que nous en sommes là? Mais vous n'en sortirez pas autrement. »
C'était dire clairement : Nommpz Ul1 ministère dans lequel je serai ministre de l'intérieur. (Réclamations sur plusieurs bancs à gauche et au centre.) Aussi le programme du 14 décembre rouvrait l'ère de prospérité, et un ministre, diton, un quart d'heure après sa nomination, télégraphiait : « Les affaires reprennent. » (Rires ironiques à droite.) Eh bien, messieurs, le temps a passé sur ces injustices et sur ces illusions. Les souffrances de l'industrie française sont-elles moins cruelles? (Murmures à gauche.) M. Viette. C'est vous qui avez fait la crise, et il est plus facile de faire une crise que de réparer le mal l A droite. Laissez donc parler ! — A l'ordre !
M. Viette. C'est un outrage à la France !
M. le président. Monsieur Viette, je vous rappellerai à l'ordre si vous persistez à interrompre.
M. de Fourtou. Notre commerce a continué à souffrir, nos importations à augmenter, nos exportations à diminuer. (Interruptions à gauche.) Il y a sur l'année 1877 une perte de 600 et quelques millions. (Nouvelles interruptions à gauche. )
A droite. Ne répondez pas aux interruptions.
Continuez ! continuez !
M. de Fourtou. Le chômage, les faillites, l'es grèves.
M. Viette. C'est votre œuvre !
M. de Fourtou. ont continué à désoler le pays.
A gauche. Allons donc l allons donc !
M. de Fourtou. De toutes parts s'élèvent les plaintes les plus vives de l'industrie française, et notre accusateur de l'année dernière, M. Claude, des Vosgas, dans un discours récent, a dit que jamais la crise ne fut plus aiguë ni plus profonde. (Ah 1 ah ! à droite.) Voix à gauche. C'est vous qui en êtes responsable 1 M. Gambetta. Alors il faut rappeler les conspirateurs du mois d'octobre! (Applaudissements à gauche et au centre.) Un membre à droite. Il n'y a que le 5 p. 100 qui marche !
M. de Fonrtou. Je veux être plus juste que vous ne l'avez été pour nous, et je reconnais que la France, depuis quelques années, traverse une épreuve continue et progressive qui n'engage pas plus la responsabilité des hommes du 14 décembre qu'elle n'engageait
antérieurement la nôtre. (Mouvements divers. )
Voix à gauche. C'est ce que nous verrons !
M. de Fourtou. Et alors, pourquoi nous faire ce reproche ? Quaat à moi, je ne veux tirer de cette nouvelle constatation de votre impuissance et de vos erreurs.
M. Tirard. Nous avons fait l'Exposition que vous aviez compromise 1 M. de Fourtou. Je ne veux tirer de cette nouvelle constatation de votre impuissance et de vos erreurs que la preuve de ce double fait : c'est que, avant de prendre le pouvoir, vous n'avez pas dit la vérité au pays, et que, en le reprenant, vous n'avez pas tenu vos promesses.
M. Gambetta Si le pays savait toute la vérité, vous ne seriez pas là !
M. de Fourtou. D'ailleurs, vous ne pourriez pas les tenir. Cet admirable programme du 14 décembre, ce programme drapaisement, de liberté, de conciliation, de prospérité, ce programme excédait visiblement les forces du parti politique qui l'entreprenait et qui aura bientôt succombé à sa tâche.
Pour gouverner efficacement un grand peuple il faut. (Exclamations ironiques à gauche.)
M. de Douville-Maillefeu. Vous direz cela à vos électeurs !
M. de Fourtou. Pour gouverner efficacement, il faut tout au moins représenter quelque chose.
M. Barodet. Vous représentez l'impudence à la tribune! (Violents murmures à droite.) M. de Fourtou. Il faut représenter l'une des deux forces qui président au développement de toutes les choses humaines : la force de mouvement ou la force de résistance ; ou, ce qui vaut mieux, les représenter l'une et l'autre dans la mesure légitime de leur rôle et de leur action réciproque. (Rires ironiques et interruptions à gauche et au centre), entre les revendications et les résistances sociales, entre les appétits qui demandent à être satisfaits
Voix à gauche. Les vôtres !
M. de Fourtou. et les intérêts qui demandent à être sauvegardés; il faut qu'un parti soit nécessairement du côté des uns ou du côté des autres, ou que, du moins, il sache tracer à tous leurs limites respectives. (Nouvelles interruptions à gauche et au centre.) Mais quand un parti politique ne sait ni satisfaire les Dremiers, ni rassurer les seconds; quand, dans la lutte éternelle qui les sépare, il est incessamment ballotté tantôt d'un côté, tantôt de l'autre, ce parti politique ne représente rien, ne dirige rien, ne gouverne rien : c'est le malaise public qui s'accentue, c'est l'anarchie qui règne. (Applaudissements à droite), c'est la dictature révolutionnaire qui approche.
Plusieurs membres à droite. Elle existe
déjà !
M. de Fourtou. Eh bien, messieurs, c'est pour épargner à notre pays cette dernière épreuve.
Un membre à gauche. Vous êtes bien bon !
(Rires et applaudissements à gauche.) M. de Fourtou. que, l'année dernière, M. le Président de la République fit appel à notre concours.
A gauche. Ecoutez ! écoutez t M. de Fourtou. Avait-il tort, avait-il raison? Avons-nons eu tort, avons-nous eu raison de lui prêter, sous notre responsabilité, ce concours.
Lia membre au centre. Vous l'avez trompé !
M. de Fourtou. avec le respect de toutes les lois. (Exclamations bruyantes à gauche et au centre.) M. Lasserre. Avec la violation de toutes les lois !
M. de Fourtou. dans l'action régulière d'un droit prévu et réglementé par la Consti-
tution elle-même ? (Nouvelles exclamations à gauche et au centre.) A droife. Oui 1 oui!
M. de Fourtou. Avons-nous eu tort , avons-nous eu raison? Le temps seul prononcera sur cette question.
A gauche. Le pays a déjà prononcé !
M. de Fourtou. Des invalidations multipliées,—vous voyez, monsieur le président, que je rentre dans le sujet. (Sourires sur divers bancs.)
M. le président. Oui, je vous rends la justice que vous y rentrez enfin, et je vous adresse la prière de n'en plus sortir. (Rires et
applaudissements à gauche et au centre.) M. de Fourtou. Des invalidations multipliées, des enquêtes retentissantes, fatalement condamnées, par les erreurs qu'elles contiennent, à l'impuissance et à la caducité, rien de tout cela ne pourra trancher la question. La solution du problème, croyez-le bien, elle est ailleurs et plus haut.
M. le comte de Donville-Maillefeu, Au Vatican ! (Rires à droite.) M. Prax-Paris. Quelle vieille rengaine!
quel vieux cliché t M. de Fourtou. que dans ces débats qui mettent face à face des victorieux et des vaincus, et d'où, par cela même, l'esprit d'équité Ipeut facilement être banni.
Ces tristes débats.
A gauche et au centre. Oh! oui, bien tristes !
M. de Fourtou. Ces tristes débats, vous savez comme les a jugés un des plus grands organes de la libérale Angleterre : « C'est déjà assez triste ou assez singulier, comme on voudra, de voir des représentants cumuler le pouvoir législatif avec le pouvoir judiciaire, et, sur l'ordre manifeste d'un comité directeur, invalider des élections dont les Auglais réservent l'appréciation à des tribu-
naux indépendants. »
M. de Tillancourt. C'est vous qui avez envoyé cet article à Londres !
M. Léon Gambetta. Le rédacteur de cet article est un anglais du Bulletin des communes ! Vous exportez vos écrivains) Ne dites donc plus que l'exportation diminue !
M. de Fourtou. « Cette vilaine procédure pourrait cependant paraître supportable à la rigueur, si l'on y mettait quelque discrétion dans la pratique; mais point du tout, M. Gambetta ayant dit qu'il fallait quatre cents républicains à la Chambre, on s'arrange de façon à ce qu'il ait son nombre au grand complet, et la majorité trouve que c'est tout naturel.
« La chose est d'autant plus extraordinaire que la moitié souvent, même davantage encore, des représentants qui votent pour les invalidations n'assistent pas aux débats.
(Protestations à gauche.) A droite. C'est vrai t c'est vrai !
M. de Fourtou. «. et qu'ils délèguent par avance leurs pouvoirs à ceux de leurs amis présents à Versailles. Que dirions-nous en Angleterre, d'un juge qui condamnerait un ennemi sans même vouloir l'entendre ?.» Un membre à gauche. Que vient faire dans ce débat l'opinion d'un journaliste anglais ?
M. le président. Si l'auteur de cet article anglais était membre de la Chambre et. faisait ici une si fausse allégation, je le rappelerais à l'ordre. (Applaudissements et bravos à gauche et au centre.) M. de Fourtou. « Le plus étrange de la chose, c'est qu'on signifie la sentence aux accusés avant même l'ouverture des débats pablics. »
M. Clémenceau. Lisez donc ce que le Times disait du 16 mai !
M. de Fourtou. Ea effet, en Angleterre.
Voix diverses à gauche. Restez en France ! —
Retournez à Ribérac. — Ne sortez pas de la Gascogne l — Nous ne sommes pas en Angleterre.
M.'Prax-Paris. Mais, de votre côté, vous en parlez à tout propos de la libre Angleterre 1 M. de Fourtou. En effet, en Angleterre, le
Parlement ne connaît F- g franç,j membres. Les consti [Oy r c" plus d'honneur à nos ont cm qu'on pouvait oîi„ qu'of, 1)()U vait e', ':3 O"lb, délicat et périlleux, Assemblées françaises P. jeu dessus de lereb e,t 0,0 dessus de leur co nt
elles ont cru qu'eus aura1811 t lus .,1 ,: cleur morale pour exercer tous les droitS' Et il fa!Ü 1'8 ':'lS ~,., tous les droits ; et i pjr!ôlIîl!" bien haut que tousse aux coH^ ~x flJ>- narchie ont donne n:.isoa fia, françaises. Ne cra'gupr#;- < l'histoire ne Proclarlle, e)1 P lit" l'histoire ne Pr0cla^^ s. »
invalidations, que us a, s ?
iJp.ro!!é i,. j6 ,51." rlérocré à ces bonne* traCiitiûfls' ■
A gauche. Ea PreSr Len n>eSt dc^rju<er.■ M. de Fourtou. Ge Il 2tit aS tr0U:t', tristes débats que nous P lution du problème qu®} allX év^ J u!On II problème que J' é\'2¡12V,' Aux événements seuls, alig sont plus forts que n ^aïi^ 1^5 si nous nous trompio - pIÍ" lesquels elle courait, W18"' oe »»f s ii/\( lesquels elle couraIt, lorsql" IJOUS , au terme de la pente que V'1' h'¡: la Chambre qui vo^qa c3ntfe'» ) , ?
prinCipeS sociaux COlProUll. S.
principes sociaux c TnDromis* P : ironiques à gauche et 1Wgi je r Peut-être, «P8n0^oic f «s une province de notre veraine, ..ff; parole aujourd hui - ,¡.
s'éclaire-t-il déjà de q e^ue ^aerrsa Quand on déclare la ° vjeiU- fOi , '-s m m P. T)D> .n' £ i
ÇH.H} QLLU caine.-. C nes yn.
M. Gambetta. à 1 sieur! (Applaudisse® , i'0[dr8%.nilv-; A droite. A l'ordre l * ^eur'; M. le président. J» venez de vous servir d,u0fl t;;:, ne d t er jaI)3 ev ne doit pas prononc ',,,¡nC, Cc.:\,: Vous le reconnaîtrez » pas que vous ne vous • r la fyr M. Gambetta. mn s dis prêt à retirer le IIlot, c¡ll ];\ \'L'll' est à la tribune rentrerada, gauCa ( est à la tribune ren ~n~ ;,.
veaux applaudissements ll" Voix diverses à droite. C'ou, J - Quel singulier langage. ,
l'ordre! t le ,,0 l'ordre! C'&s\
M. Cuneo J l'incapacité qui dit ceia.
sousterre: AfP" cs i t,lir^ :'' l^ M. le présidellt.
silence. TI t'au t ail ¡¡l' ,1:;\ I
M. le présider. - silence. t[ faut ail ¡ HI Un membre à droite au'' ~c ., parlementaire t 1Ie pu, ., M. le pré SI [de,,t. J'v justesse et la vérité de1 .P le règlement exige q q tioiV v çon parlementaire. obs^Wîr^çon par emen alre. b5er~a" ,Ji:,: M. Gambetta. nnSieur le r,,/,j.- sûr, est très-fondee, aS ~P~~ as e 0, je conviens que je n al Pd un de >\,,:: parlementaire. Mais ^un bol0fre3 • a la prétention d'être Un tj-
nement, attribue a ses adlle rsaicel, la pensée d'exciter a la rta 0 pousser tous ceux qu (a, foi politique, j'ai caracte .i^gé (~ 1 ,véritable français. ;e ret ire iorot t? .j re tl )' Pour le règlement, Je ceHt]1 ; dissements à gauche et aU d 011 a. e dissements à gauche Quan or ~û~ M. de Fourtou. ¡(>:ln> 'ù'¡;
République tous les DOUi "l'ï1'ptl '1 la plus impolitique. • • ore:!
che.) ,f ipji#' 'f le '1( , M. Gambetta. Et 1 1\ d M' t 1" t l'or) ,., M. de Montalivet ! ,^cj à f: .t Voix à droite. <2;'i M. de Fourtou. ,~ >,,1,' ¡j,,:1') ]-t <}1';..1. ,lc3 ,LI' M. Gambetta. ,i,, M. de Rémusat. \,üUS u 0 CLIo .l étiez-vous un nouveau "en it,) l'in' crétement un parjure g (liU M. le président. 0
K Q® ^ébat. S c'est de prolonger I~ "V en cause.
lV^tas la fin duquel il vous Gambetta.
Pas, rQoIlgillur Gambetta.
KJ>. **ms aurez, si vous 1t@l'ronS 1 JOUr la Kri dans le Sénat, - 'ffron8^candidaf que vous accepteLatrade. Nouc n'accepterons pas les o" lraepterons pas les , , Qliaild on déclare la guerre 4 qui liePe Ilsert pas comme vous.
) QU'avez.vous donc fait pen- , .:'III1bett te, a. v°us "ez l'habitude de la ~»».
de Fourtou. on ®carte au j ourPar Ia plus impoli- , des ingratitudes, Ceux là mêmes aui ont à d (J,o. ,..
''ra'c«i-U marnes qui ont ,\ gtl"C!¡e. Qn'p,,t ^ll\*9a*iche pC,G ^ue cela veut dire?
JHo», ^aUcheô 6st pour lui qu'il dit iNch • °u- c. )
«".(Hécf '0 îJr°oi'amîaT1^i011 inscrit en tête d0naQîat'otH! à 109 la persécution du l Veilles „®auc^e et au centre), (%. Ai. croyances de la na1 le i> Ollttou An sur .!tIge ,OUl'tou fran- *!^tep»IIl0viblès i:rscIa'0ïl ébranle sur Dln pti°ns à la 11lagistratllre franM pi„?? éclairée p\UCi e^' 1ui rend la «Se* ^Partia'* et la plus indépenV'ÎUar?!»1118 à Hr^Ul soit ail monde.
n qUand û S a drOIte. - Rumeurs à sJ%s a ^oriznn ainsi brusquement K!>is, _2°Qs qui ont alarmé jas5iii! '^l'aul J1 ai mon témoin dans ÏC*^; SaÎSes amis de la Ré" ft>^eut'ê quand on fait cela, j'ai le 3Si dictent n ^UQ. l'année dernière V^'on .^e (lpf ! si vaines et notre "~e e. de fondement; j'ai le droit fcC^Î^BWSI 10¡ I~Õ'" fite o le fut à ceux qui les iso qu'il en et J.) , ne suis pas impatient VjC > vJutmets volontiers que la ~ion c'arr û' vOllpe Pour quelque temps.
~viendra Clélrté (Rires a aements la mettront une clarté. ( Rires à gauche.) ~'I.. Q dll ,~que i.~ h
~t~ë~he.) De sais ce que la iance deviendra dans du 5 janvier Si elle est attachée.
~re à la droite. Si VOus ne voulez pas , flli. 9 tour. nous n'enten)*Sté„ Qui m moaleront à la tribune N' dgU» quof L'o rateur a été constam$OR > a été constamcv ï*o 80x1 Sujet soit toujours resté ~~s Olll't * | "toij - si elle est attachée, vous le dites aux institutions qui la ~ment; si elle craint de les tttbr. e 4 aiis °nEu l'avenir, elle •Vv.&dpfr- de l'avenir, elle S^biic9 qui dans le Sénat la qui es t la garantie même i e& dn leur durée. (Exclama~guache et au centre.) lau contraire 8 fsPe-ances se réalisent l lçHne assenit>lée une majorité 31e tïemplacer une majorité ~kb' 1 e terr Il rl' ."te Pro Il terrai errons se rencontrer sur rrain ,}r un terrain dégagé °Prc. pffortq 'd0 toutes sortes d'enikS&r êi C*8' U fis^PuWique conservatrice î; rUr révQ V^D, d lonnaireQue tortira-t-il de n 9 Conflit? Je n'en sais , l'emporte, si és ° 1 Ohi alors nous serons ireg aoh ! alors nous serons fft, fe." Souche et au centre) : ,\!rele il PenIs dont nous entre, pays étaient imaginaires,
que nos craintes étaient illégitimes, nos alarmes chimériques.
Que si, au contraire, la République conservatrice s'effondre dans la République révolutionnaire, oh ! reconnaissez-le à votre tour, nous serons justifiés !.
Au centre, ironiquement. Oui ! oui ! Mais attendez!
M. de Fourtou. Eh bien, messieurs, — et ce sera ma dernière parole, — quoiqu'il arrive, dans ce débat, nous, spectateurs et témoins des luttes qui se préparent, croyez-le bien, notre patriotisme n'hésite pas; sans y croire, sans oser l'espérer, nous faisons des vœux pour que les événements nous condamnent et pour qu'ils épargnent à notre pays.
(Approbation à droite. — Vives interruptions à gauche.) .des maux que nous avons prévus et que nous avons tenté d'empêcher !
(Applaudissements à droite.) Un membre à gauche. C'est l'accusé qui fait la morale à ses iuees !
M. le président. La parole est à M. le président du conseil. (Mouvement d'attention.) M. Dufaure, président du conseil, garde des sceaux, ministre de la justice. Messieurs, depuis le jour où vous avez commencé la vérification
de vos pouvoirs, le Gouvernement s'est imposé la loi de ne prendre aucune part aux discussions qui s'engageaient à ce sujet. Il reconnaissait que la constitution vous donnait exclusivement le droit de vérifier les pouvoirs de vos membres ; que le pouvoir exécutif n'avait aucune action, aucune pression à exercer sur les décisions que vous pouviez prendre Nous n'avions ni à demander l'invalidation d'un collègue que vous croyiez digne par l'assentiment de ses électeurs et par le caractère de son élection, de demeurer parmi vous, ni l'admission d'un collègue qui ne vous paraissait pa3 avoir été régulièrement, loyalement élu. Nous nous sommes donc abstenus.
Je n'avais aucune raison pour ne pas faire la même chose relativement à l'élection de l'honorable préopinant et à dire toute ma pensée : — je le ferai.
Dans ce que je veux dire à la tribune il n'y aura pas un mot qui soit une attaque contre son élection. Elle m'importe peu. Je veux rester fidèle jusqu'au bout — et nous approchons de la fin, — au programme que le ministère s'est tracé. (Approbation à gauche
et au centre.) Je viens donc, messieurs, pour défendre le Gouvernement contre les attaques qu'à la fin de son discours l'honorable préopinant a jugé à propos de lui adresser.
Depuis la séparation des Chambres, les organes de ce parti auquel est attaché l'honorable M. de Fourtou, annonçaient tous les jours que des interpellations seraient adressées au ministère, tantôt pour des violations de loi, tantôt pour des mesures inconstitutionnelles.
Les attaques les plus graves, les plus résolues, les plus menaçmtes étaient annoncées tous les jours. Je me suis rendu religieusement au Sénat, attendant que des demandes d'interpellations se produisissent. (Applaudissements répétés à gauche.) » M. Haentjens. Votre critique de la conduite du Sénat est parfaitement méritée!
(Exclamations à gauche et au centre.) Le Sénat est d'une faiblesse dont rien n'ap-
proche..
M. le président. Monsieur Haentjens, veuillez garder le silence.
M. le président du conseil, à M. Haentjens. Ce que vous dites, monsieur, est d'autant plus cruel pour le Sénat, que vous auriez pu vous-même nous adresser vos interpellations.
M. Cuneo d'Ornano. Vous en aurez une dès demain, si vous le voulez 1 M. le baron Dufour. Quand nous en faisons, on ne nous répond pas M. le président du conseil. Je me rendrai au Sénat avec la même exactitude jusqu'au 5 janvier, et je répondrai à toutes les questions qui seront faites. Je demanderai le
vote du Sénat sur les interpellations qui me seront adressées, et mes collègues le feront avec moi. Aucune de ces menaces ne nous a un moment intimidés. (Très-bien 1 très-bien !
à gauche et au centre.) Mais voilà qu'à défaut des interpellations que l'on nous annonçait dans une autre enceinte, ici, à la fin d'une discussion de vérification de pouvoirs, après que l'honorable orateur s'est défendu lui-même, il juge à propos de jeter un coup d'œil sur l'administration du 14 décembre, d'examiner les onze mois de Gouvernement que nous avons traversés, et de nous trouver. tous les torts que l'opinion publique a reprochés à son ministère ! (Rires et applaudissements à gauche et au centre.) Messieurs, permettez-moi de ne pas être complice de ce détournement absolu de la question que vous avez à résoudre. D'abord, nous ne voulons pas mêler nos actes avec les actes du 16 mai. (Rires approbatifs et applaudissements prolongés sur les mêmes bancs.) M. Prax-Paris. C'est réciproque de la part du 16 mai:
M. le président du conseil. Nous demandons à être jugés séparément et isolément. (Nouveaux rires et applaudissements.)
M. Levert. Le Maréchal entre les deux ! 1 M. Gautier. Oui, le Maréchal au milieu !
M, le président du conseil. Vous avez le droit de nous interpeller quand vous le voudrez, de soumettre notre conduite au jugement de cette Chambre. (Exclamations et rires ironiques à droite ) Un membre à droite. On le connaît d'avance* le jugement. 1 M. Haentjens. J'ai interpellé deux fois : on n'a pas voulu me répondre.
M. le président. Veuillez ne pas interrompre !
M. Haentjens. Monsieur le président, je répondais à une observation. (Rumeurs.) Je répète que j'ai interpellé, deux fois et qu'on n'a pas voulu me répondre. (Rumeurs à gauche.) M. le président. Monsieur Haentjens, je vous prie de garder le silence.
M. le comte de Douville-Maillefeu. Allez chercher les grenadiers de brumaire pour que cela change ! (Bruit.) M. Haentjens. Et, dans mes interpellations, il s'agissait de choses plus importantes encore que la politique 1 M. le président. Monsieur Ilaenfjens ja vous prie encore une fois de ne pas interrompre 1
M. le président du conseil. A quoi bon ces interruptions ? Ca que je dis en ce moment
est la vérité pure et simple, et je vous répète que je vous offre toute satisfaction. Quand vous le voudrez, nous nous expliquerons amplement sur tous les actes de notre ministère.
(Très bien! très-bien !) Un membre à droite. Avec vos amis pour juges !
M. le président du conseil. L'honorable M. de Fourtou, en finissant, a fait un pro.
gramme à 1 adresse des électeurs du 5 janvier.
Nous ne demandons pas mieux que d'être mis en mesure de répondre par des interpellations et de faire notre programme à notre tour. (Interruptions à droite.) Mettez-nous en mesure de le faire à la tribune, ouvertement, largement, grandement ; nous sommes disposés à vous suivre. (Mouvements divers.) Plusieurs membres à droite. Qu'on le valide alors !
M. le président du conseil. Mais ne venez pas, dans une discussion qui ne rous regarde en aucune façon et à laquelle nous voulons rester étrangers, mêler, à la défense de vos actes, des accusations contra le ministère du 14 décembre qui ne peut être en cause pour des élections qui se sont passés avant sa naissance.
Messieurs, je n'entreprendrai pas de répondre à la longue partie du discours qui a voulu
être un acte d'apcusaticm contre le 14 déeembre.
A droite. Eh bien, alors !
M. le président du conseil. Croyez-vous que j'aie besoin de démontrer que nous sommes restés fidèles aux principes que nous avons toujours proclamés?
A droite. Lesquels?
M. le président du conseil. Quant aux élections entachées par la candidature officielle, en a-t-on cité une seule ?. (Réclamations à droite.) A droite. Toutes ! toutes !
Un membre à droite. On vous en a cité une!
M. Cuneo d'Ornaso. Et celte de La Rochelle!
M. le président du conseil. On s'est arrêté à des phrases vagues et générales.
On a parlé.. (Interruptions à droite.) M. Cuneo d'Ot-nano. L'élection de La Rochelle I Un membre à droite. Et celle de Muret, qui n'est pas encore rapportée !
M. la président. Monsieur Cuneo d'Ornano, veuillez garder le silence.
M. Cuneo d'Ornano C'est un fciit !
M. le président. Vous n'avez pas le droit de le produire.
M. Cuneo d'Ornano. Pardon ! on nous a interrogés.
M. le président du conseil. L'honorable M. Cuneo d'Ornano me dit que j'ai fait l'élection de La Rochelle. Je lui répondrai que je ne m'en suis pas mêlé un seul jour. (Interruptions à droite ) Un membre au centre. Vous n'avez pas besoin do le dire! * M. Cuneo d'Ornano prononce quelques mots au milieu, du bruit.
M. le président du conseil. Ah ! hissezmoi vous répondie.
Je ne me suis pas mêlé 1in seul jour de l'élection de La Rochelle. Voici ce qui est arrivé antérieurement aux élections du 14 octobre.
J'étais dans le département de la CharenteInférieure. Je voyais ce qui se passait, je voyais d'ndignes jévocations prononcées contre les maires Jes pjus honorables du département. (Interruption à droite.) Plusieurs membres à droite. Vous les voyez encore aujourd'hui.
M. le président du conseil. Voulez-vous bien me laisser parler ?
M. le président. Vous demandez des explications, laissez jes donner, messieurs.
M. le président du conseil. J'ai écrit avant le 14 décembre une lettre en six lignes dans Jaquelle j'ai exprimé l'indignation que me causait tout ce que je voyais. (Vive approbation et applaudissements au centre et à gauche. — Interruptions à droite.) M. Robert Mitchell. Il faudrait plus de six lignes aujourd'hui.
M. Cuneo d'Ornano. Votre lettre était adressée au candidat.
A gauche. A l'ordre ! à l'ordre !
M. le président. Vous demandez des explications ; attendez donc qu'on vous les donne.
M. le président du conseil. Est-ce ma faute à moi — et je ne m'en plains pas, remarquez-le bien, — si pendant les élections qui ont eu lieu à une époque postérieure, pour caractériser des faits qui s'étaient passés dans mon département, on a imprimé et mis sous les yeux des électeurs ce que ma conscience m'avait dit d'écrire? (Nouveaux applaudissements aux .bancs de la gauche et du centre.) Je remercie l'honorable M. Coneo d'Ornano.
de son interruption. Voilà les moyens officiels que nous employons. (Vive approbation sur les mêmes bancs.) Je n'ai pas besoin de répondre non plus à ce que nous a dit M. de Fourtou sur les révocations de fonctionnaires. Il a dit un mot des juges de paix. Qu'il me permette donc de lui dire que, s'il avait voulu étudiaf la question d'un peu plus près ; si, lui qui aime les en-
quêtes contradictoires. (Rires approbatifs à gauche), il m'avait demandé un seul mot d'explication, je lui aurais montré ce qu'é1 aient la plupart des juges de paix que j'ai été obligé de déplacer ou de révoquer.
Pendant les six mois qui venaient de se passer, d'excellents magistrats que je connaissais, que j'avais nommés trois ans, quatre ans auparavant, avaient été brutalement renvoyés, non pas pour des motifs professionnels, mais uniquement pour des soupçons d'influence politique.
Quand je suis revenu, comment ! j'aurais préféré ces nouveaux venus, que l'on avait nommés à la place de mes vieux et anciens fonctionnaires que je connaissais! (Applaudissements à gauche et au centre. — Interruptions à droite.) Jugez les uns et les autres par les instructions qui leur ont été données.
J'avais toujours recommandé aux juges de paix de s'abstenir complètement de toute immixtion dans les luttes politiques. Voilà le programme qu'ils tenaient de moi, auquel ils étaient attachés. Pendant le 24 mai, pendant le 16 mai, on a fait tout ce qu'on a pn, même par des circulaires imprimées, pour ef.
facer, pour rayer à jamais le programme que je leur avais tracé, (Nouveaux applaudissemonts au centre et à gauche.) M. Dufonr. Vous avez fait de si bons choix !
Vous avez nommé un homme qui est aujourd'hui en cour d'assises pour crime de faux.
(Bruit.) M. le président du conseil. Messieurs, sur les traudes électorales, sur les candidatures ofiaieiles, sur les révocations des fonctionnaires, nous avons été fidèles aux principes que nous avions posés. Quand on voudra entrer dans les détails, nous montrerons jusqu'à l'évidence que les reproches qu'on vient jeter à la tribune sont parfaitement mal fondes.
Et ensuits répondrai-je à ce qu'on nous dit, que nous avons promis la prospérité publique, et que la prospérité publique - n'éclate pas.
(Interruptions à droite.) A droite. Octi ! vous l'avez dit !
M. le président. Veuillez donc faire silence, messieurs. Ce n'est pas tolérab!e ! vous interrompez à chaque phrase M. le président du conseil. Messieurs, nous ne répondons pas. (Ah! ah! à droite.) Ah 1 j'apprends quelque chose à ces messieurs! (Rires approbatifs au centre et à gauche.) Nous ne répondons pas des intempéries des saisons ni des douleurs d'une mauvaise récolte, ni des conséquences terribles d'une grande guerre engagée loin de nous et à laquelle nous avons su rester absolument étrangers. (Applaudissements au centre et à gauche.)
Un membre è droite. Le 16 mai aussi!
M. le président du conseil. Pour tout cela, ce que la sagesse humaine pouvait faire, nous croyons l'avoir fait. (Oh : oh ! à droite); l'intervention qu'un gouvernement doit avoir, nous croyons l'avoir eue. Ce n'est pas à lui de distribuer le soleil et la pluie.
Un membre à droite. Ni au 16 mai.
M. le président du conseil. C'est à lui d'assurer à chacun la liberté de son travail.
(Très-bien! très-bien 1) et, dans les jours mauvais, d'assurer les moyens d'assistance qui permettent de venir au secours des malheureux.
Nous croyons n'avoir manqué à aucun de ces devoirs. Nous ne croyons pas, quoi qu'on en dise, que le pays soit sous le joug de l'intimidation, que la liberté manque aux citoyens; nous atten ions qu'il s'en trouve un qui vienne nous dire que son travail n'est pas libre, qu'il est contraint, qu'il est privé de l'usage de ses bras, et" que, par notre faute, sa famille est dans la nii,,ère. (à dans la misère. (Exclamations à droite.) En tout cela, nous n'avons pas été au-delà, de la puissance d'un gouvernement humain ;
mais nous croyons avoir roololi maiS nous croyons aVOIr remP. r voirs d'un gouvcrnemcntTMltlier.j il est vrai, que tout a M. de Fourtou nous disaIt ao^e ■> y.
lez-vous avoir la force ,„nte2"vjaV Qool gouvernement représen; rne(nenL:¡ est le principe de votre h vais le lui dire. Il y a „A ïUe» a0ïlo>:res J; moi- el rait compris aa&si ben que gauc sentiment et applaud.ssew centre.) , d nOUS, 11", Je comprends qu en die , ws n°'J «aies des puissances gouverner0, c0aipr^" ni la vôtre, ni la mienne. Je rc co y ait des représentants a - ceS ,?!; riale avec toutes ses ~o""Votants Q 8<i prends qu'il y ait des reP. instita traditionnel, avec les ~Sd~ narchiques. Il y en a en refont/11 .{fsemblées et dans la Pre^ priricipe opinions, ils défendent le absolû
n'étaient obligés de fe mettre a a15, L, dehors du gouvernement ils °n il (alerit .le on t r$l,
rais rien à dire. e deell Mais vous, qui me Pa et011 Il dez ce que je représente, - (}.
dire quelle opinion vou= ùe galv8 mations prolongées et û ceI-,tre-) ..riu' H(i dissements à gauche et aVoi ^| dissements à gauche et~~&~ 1 JJ" Oui, messieurs, je le d Ir," "• ,Q^ tion de blesser personne, ( (^ ei~, au contraire : il y a dans noS ha bres coe dans la presse un paru sa*e; approbatifs à gaucho), a 3 _aei it e., approbatifs à gau.dl'\), U(1 no> ment impossible de trout le ,:, programme, qui 6st issa Par le , j" ceux qui le représentent, q oUver neir' obstacles sérieux à tous les go Ciet qui prendront le pouvoir; <5 imp^1'1® Vo t revenaient, au gouvernem j<I' vernement de la Restauration, qiii en u lléP "'1 aujourd'hui au gouvernen artien ques. Voilà le parti auquel rable M. de Fourtuu ! (Applau ..¡ tés à gauche et au centre.) s d-~ ~<{ Quant à nous, messieurs nou di* s rf^ sincèrement ce que nous ej)> tfojjVv sincèrement ce que nous s repr est connu. Nous somme. les" i$l < ^v de ce principe hbéral qUI, depUJ" ¡\5selvb,r: jours trouvé des organes dans 1¡OS fois Bi c flii,k jusqu'en 1851, et ineime, , -', b et3 ,11' (Rires d'assentiment à gau pe j A ces principes libéraux. q le rios ~r , ', ont transmis, nous a vernement républicain, telle q5 (Mr, établie par la Constitution dissements prolongés au centre, et libéf3U;f.
Nous sommes des répub,l,iiçca* ins ^«U dans notre Gouvernement à de , cherons avec la même érier principe de la République et y toutes choses, sur tous te r p0jnts, cipes libéraux iuxquels nolls aVoDs cipes libéraux auxquels nous a) ,jfj notre vie. (Vifs applaudisse àetce^.tfy (M. le président du c0 f aa ( tiibune. Les membres jJe, eDt aup et à gauche se lèvent en rea \$Û\
ploudisse ents et en acclamant or va f dant qu'il retourne à son 9 places) nombre d'entre eux quitte" t venir le féliciter. — Agitationsnn nroloCp M. le président. La FaI r rapporteur. Fio,rt DtI. Charles FIo~ df~n~ sieurs, sous prétexte de ~noo impossible à défendre, l'étectlOIl tribUlle de; M. de Fourtou est monte à cette ^S faire, contre le gouverne^1 ■ ^ain République, - qu'il ne fau• J *' #(* avec l'entreprise électorale du Io 0 ment), — un réquisitoire de 1-aillai oie, bggoo ëorl \tP^!t Le président du conseil de la République est uiorit dit | ^P/ a réfuté tout ce qui avait e. té dit y Fourtou. Je n'ai donc rien a- J M.
0 1 de vue; et au point de vue de ^eCt:i0 ^f j tée par M. de Fourtou de s „0noil 1 1. 0 0 '0 rien non plus à ajouter au rapP. s-
'<'!))} f'
^ien! tre~ aucun, démonstratif. ea 4 a" centre et à gauort &î , avoir annoncé que Soutenir- il a pu tolies plus r>u Sur un ou deux des (le l'enquête, et l'en J Minute tra(^ctoires, il vient apporter une déelle même très signifiante et qui che qu'à un des points les plus inûiffédu débat conl V 6 rapport (Tui n'a ^c, p-' et (^uoi qui n'a 'rtou Ment - et quoi que M.
.:noe en 'von"' dire la Chambre le plein. dire, la Chambre le ^veraino 1nna,ssance de cause une souveraine 'lnpartial"té ! (Applauau centre et à gauche.
1 Fourtou tl ) gaUcho ) déclinatoires.
après 1? iG mai t est monté à dire après le 16 mai, il est venu vous dire ~tain que nous n'avions Pas sa con"-"ftfia^006 a ?mn0m*;/6 par IWn vote qu'elle C* Il ans cette Chambre. (Très1'" Chambre. (Très:ÎSi :itt 11') £ et i^enversé.
:an"Ulen 1) 10 Chambre. (Très:? :iït eû!ie)et\V l a renversé.
«on u de ou plutôt dans ri., p- électorale, M. de •tyrf u'v'i eVant tous: les tribunaux où da Vî19 û«Ueï les diffamations qu'il u Ilet'n des communes contre to■^es (in Paili féPublicain, M. de > la prenait des dechnatoires d'incomau profit dp, 0 agent-.
VSVM gagent..
'owifnj Fourtou est seul resdl"% Cette responsabilité ce jour sera ven• u ; Lorsque ce jour est devant une cour JUdiciaire, par la boucha qu'il
r^ui nouveau para désa~)). parolt, doi,it nous connaistous la parole véridique et qui ne fce se- pas permis de Z T,wir^Hes allégations sans y 41 ou, par l'organe de ~a déclar&é décla" qu il n'était pas respon- de l'imprudence de quelques agents surnes. (Vives exlamations au centre et à ~ile.) et à
-'~tt - "'dations au centre et à to n, Ici '1
3^1'V^t décliner la compétence ha bre et l'autorité mo,S. un'l de ir de Fourtou ne connaît ~!'P~ud~ «i11'11 a composé à S^Ppl^di. ®ernents à gauche.) Il est An de p devant M. le juge d'instrucr • qu'il aurait voulu ÎW er' les rne?tîe8 aux mains, pour notre enquête. Très bien! très-bien! et Sfi C ^eûts nPr' olongés à gauche et au Elat8 Prolongés à gauche et au v?N aident r e d Le bureau auquel a été V* * conciîa U d0 £ sier électoral de M.
loriciu Piment et simplement Ilé de a pris aucune conclusion la validité de i'Aiiecii°n.
La commision d'enquête a fait un rapport ~c à C ut à l'invalidation.
W~ co~ aux voix que les conA^jV \4cotrmi ISj10n d'enquête, lesquel~re r®Pôte tendent à l'invalirlatinn Hfi
;I~ Cti e la Ch ~~r.
\,. 8. c adopte les concluA J* M de fs>on d'enquête. - L'élecXu Sté^'Westaniulée.) Q~' l'~bl' Q ent aldeat- Dsmam, à deux heures, It. Ordre d
~O\\IlCC ic,,r.
m h rt, j' Vee a six heures et demie ) W 'j de 1 u" du service'stênographique m de a Chambre des députés, M CÉLESTIN LAGACHE.
FCJ I GE LEST IN LAGAGHE.
Jfe Sut^?' député de la Ilaute-SaJt le bureau de la Chambre t
des députés, une pétition de MM. Du parc, Grivaz, Replat et Barrai, résidant à Annecy.
M. Gilliot, député de Saône et-Loire, a déposé une pétition de M. Bonnardot, huissier à Orléans.
M. Berlet, député do Meurthe-et-Moselle, a déposé une pétition de 70 ofûcieri en retraite, domiciliés à Nancy.
M. le baron Reille, porté comme n'ayant pas pris part au scrutin sur l'élecnon de M. le comte Albert de Mun, déclare avoir vote « pour la validation » de cette élection.
M. Boulart (Landes), porté comme s'étant abstenu dans le même scrutin, déclare avoir voté « pour la validation » de l'élection de M. le comte Albert de Mun.
M. Mention, porté dans le même scrutin comme ayant voté «pour» l'invalidation de l'élection de M. le comte Albert de Mun, déclare n'avoir pas pris part au vote.
M. Jacques qui. lors du scrutin sur l'élection de M. le comte Albert de Mun, a été porté, par erreur, comme retenu à la commission du budget, ne fait pas partie de cette commission, et délare avoir voté « pour l'invalidation )) de cette élection.
MM. Louis Passy et Laurencon, absents au movotent du vote sur l'élection de M. le comte Albert de Mun, déclarent que, s'ils avaient été présents, ils auraient voté « pour la validation H.
M. Abattu<y;i, porté comme n'ayant pas pris part au vote sur l'élection de M. le comte Albert de Mun, déclare avoir voté « pour la validation ».
Ordre du jour du mardi 19 novembre A deux heures. — SÉANCE PUBLIQUE
Discussion de l'interpellation de M. Cazeaux relative à certains faits imputés au préiet des Hautes-Pyrénées.
Suite de la ire délibération sur 'la proposition de loi de MM. Devès et de Laffitte de Laioannenque, ayant pour objet de mettre à la disposition du ministre de 1 agriculture et du commerce les ressources nécessaires pour rechercher dans les dépariements envahis par le phylloxera les moyens les plus efficaces de défense et de reconstitution des vignobles.
(Nos 505-635-747-799. — MM. Paul Devès et Leconte (Indre), rapporteurs.) i. i •
Discussion : 1° d'une proposition de loi, adoptée par le Sénat, relative aux secours à accorder par le ministre de l'agriculture et du commerce aux propriétaires dont les vignes auront été ravagées par le phylloxéra ; 2° d'une proposition de M. le baron Eschasseriaux et plusieurs de ses collègues, relative à 1 exonération de l'impôt foncier des terrains ravagés par le phylloxéra et replantés en vignes. (Voir Sénat n° 241, session ordinaire de 1876 et no 9 session 1877. — Chambre des députés, nos 28-122-634» — M. Paul Devès, rapporteur.
,. , 1 1
— Urgence déclarée.) Discussion de la proposition de loi de M.
Martin Nadaud, tendant à encourager la tormation d'écoles manuelles d'apprentissage au moyen d'allocations prises sur le budget du conseil municipal et par un crédit de l'Etat.
(Nos 2'85-629. — M. Martin Nadaud, rapporteur. — Urgence déclarée.)
Discussion sur la prise en considération de la proposition de loi de M. le comte de ColbertLaplace et plusieurs- de ses collègues concernant la création d'une caisse destiner à fournir des secours au'X femmes et aux enfants Drivés de leur soutien par le départ des hommes appelés sous les drapeaux. (Ncs 4G3-645.
— M. Pâtissier, rapporteur.) D^russion sur la prise en considération de la proposition de loi de M. Boulart (Cher) et
plusieurs de ses collègues, tendant à accorder aux communes la faculté de s'imposer extraordinairement dans le but de venir en aide aux familles nécessiteuses des soldats de la réserve ou de l'armée territoriale pencdant l'absence de leurs chefs. (Nos 668-82». M. Edouard Marion, rapporteur.) lra délibération sur le projet de loi ayant pour objet le classement de nouvelles routes nationales en Algérie. (Nos 615 872. - Gastn, rapporteur. )
2e délibération sur le projet de loi relatif à la déclaration d'utilité publique et à la concession d'un chemin de fer de Vassy à Doutevant-le-Château (Haute-Marne). (Nos 5t'2.75t.
— M. Danelle-Bernardin, rapporteur.)
Les séries de billets à distribuer mardi 19 novembre pour la séance suivante, comprendront : Galerie. — Depuis M. Roger-Marvaise, jusques et y compris M. Tézenas.
Tribunes. — Depuis M. Clirietoplile (Isidore). jusques et y compris M. Eschasspriaux (René).
Nomination des présidents, secrétairet ei rapporteurs des commissions.
La commission chargée de l'examen: 1° du projet de loi relatif au classement du réseau complémentaire des chemins de fer d'intérêt général (Nos 794-860) ; 20 du projet de loi relatif au classement du réseau complémentaire des chemins de fer d'intérêt général en Algérie (No 861.), a nommé : Président : M. Albert Grévy.
Vice-présidents : MM. Lebaudy et Latrade.
Secrétaires : MM. Hérault et de La Porte.
La commission chargée de l'examen du projet de loi relatif au classement des travaux à exécuter dans les ports maritimes (N° 863.), a nommé : Président : M. Dupouy.
Vice-président : M. Trystram.
Secrétaires : MM. Riotteau et Rouvier.
La commission chargée de l'examen du projet de loi relatif au classement et à l'amélioration des voies navigables (N° 862.), a nomme : Président : M. Pascal Duprat.
Vice-président : M. Cantagrel.
Secrétaires : MM. Marmottan et Eugène Mir.
La commission chargée de l'examen du projet de loi, précédemment adopté par le Sénat, relatif à l'aliénation des valeurs mobilières appartenant aux mineurs ou aux interdits et à la conversion de ces mêmes valeurs en titres au porteur (No 824.), a nommé : Président : M. Rameau.
Secrétaire : M. Drumel.
Le 5e bureau (formation du mois de janviei), a nommé M. Daron membre de la 5e commission d'initiative parlementaire en remplacement de M. Laussedat, décédé.
Convocations du mardi 19 novembre.
Commission du budget, à une heure et demie.
10e bureau (formation du mois d'avril), à une heure et demie. Election de Quimperlé.Oommission no H.
108 bureau, à deux heures. — Vérification de pouvoirs.
Sous-commiFpion du 2e bureau, à midi et demi. Election de l'Ariége. — Local du 2e bureau.
Sous-commission du 98 bureau, à une heure et demie. Election de Valenciennes. — Local du 9e bureau.
Chambre des députés. — Annexe no 830.
(Séance du 28 octobre 1878.) PROJET DE BUDGET rectifié du ministère des travaux publics pour l'exercice 1879, présenté au nom de M- le maréchal de Mac Mahon, duc de Magenta, Président de la République française, par M. de Freycinet, ministre des travaux public?, et par M. Léon Say, ministre des finances. — llenvoyé à la commission du budget.
(Suite. — V. le Journal officiel du 17 novembre.) CHAPITRE XVII. — Entretien des routes forestières de la Corse.
Même crédit que pour 1878, 150,000 fr.
CHAPITRE XVIII. — Navigation intérieure. — Rivières. — Travaux ordinaires. (Entretien et grosses réparations.) Crédit accordé pour 1878. 5.100.000 Crédit demandé pour 1879. 5.000.000 Diminution pour 1879. 100.000 Cette diminution est apparente. Elle résulte de ce que des dépenses de personnel, montant à 628,100 fr., ont été reportées aux chapitres spéciaux de personnel et de secours. Une augmentation de 5*28,100 fr. est demandée pour les
dépenses effectives en travaux. A Les ressources affectées à l'entretien des rivières navigables et flottables sont notablement insuffisantes pour assurer la conservation des ouvrages existants. Le renchérissement du prix de la main d'œuvre et des matériaux n'est pas la seule cause de cette insuffisance ; chaque année, de nouveaux ouvrages s'ajoutent à ceux qui sont à l'état d'entretien.
D'un autre côté, l'allocation de 800,000 fr, attribuée aux grosses réparations et aux travaux neufs des rivières est beaucoup trop modique et il est indispensable de l'accroître pour satisfaire aux besoins signalés.
Enfin, il paraît convenable de confondre dans l'ensemble du présent chapitre les crédits spéciaux affectés aux travaux d'entretien et de grosses réparations de certains fleuves et rivières.
Ces travaux ne présentent pas un caractère spécial qui les distingue nettement des travaux d'entretien, et il est préférable de ne pas maintenir une distinction entre des ressources applicables à des dépenses de même nature, On a, en conséquence, réuni dans le chapitre 18 les crédits généraux et les crédits spéciaux. Le service des bacs seul continuerait, à raison même de son caractère particulier, à faire l'objet d'un crédit spécial, dont il y aurait lieu de porter le montant à 100,000 fr. en raison de son insuffisance actuelle absolue.
Tels sont les motifs de l'augmentation demandée et rigoureusement nécessaire.
Voici le détail des dépenses de personnel reportées à d'autres chapitres : Chap. 5. — Traitements de conducteurs 13.300 Chap. 9. — Traitements d'employes secondaires 194.800 Chap. 10. — Traitements de gardes de navigation, éclusiers, etc 410.000 Chap. 13. — Secours. 10 000 Ensemble 628.100 Ce report profitant au crédit des travaux, le crédit du chapitre 18, au lieu d'être augmenté de 528,100 francs, peut être ramené au chiffre rond de 5,000,000 de francs.
CHAPITRE XIX. — Navigation intérieure. - Canaux- - Travaux ordinaires. (Entretien et grosses réparations.) Crédit accordé pour 1878. 5.100.000 Crédit demandé pour 1879. 4.500.000 Diminution pour 1879 600.000
Cette diminution n'est qu'apparente, attendu que des dépenses de personnel s'élevant ensemblaà 1,131,225 fr., imputés actuellement sur la fonds d'entretien des canaux, seront désormais prélevés sur les chapitres spéciaux de personnel et de secours.
Les considérations exposées au chapitre 18 sont également applicables à l'entretien des canaux, ainsi qu'à la partie du canal de l'Est livrée à la navigation et dont la longueur dépasse 300 kilomètres. En 1879, il faudra pourvoir à l'entretien du canal de Roubaix, dont les travaux sont terminés. Enfin, il entre dans les vues de 1 administration d'arriver, autant que possible, à la suppression des chômages, et cet important résultat, en raison des modifications qu'il faudra apporter au mode d'exécution des travaux, ne s obtiendra pas sans quelques sacrifices de la part de 1 Etat.
- En fait, si l'on tient compte des traitements et secours reportés (voir supra) aux chapitres ciaprès désignés, savoir : Chap. 5. — Traitements de conducteurs 4.800 Chap. 9. — Traitements d'employés secondaires. 151.800 Chap. 10.- Traitements de gardes de navigation, éclusiers. 956.125 Chap. 13. — Secours. 18 500 Ensemble. - 1.131.225
le crédit demandé pour 1879, bien qu'inférieur de. , 600.000 à celui de 1 exercice 1878, comporte en réalité sur ce dernier une augmentation de 53j 205 CHAPITRE xx. — Ports maritimes, phares et fanaux, travaux ordinaires. - (Entretien et grosses réparations.) Crédit accordé pour 1878. 6.100.000 Crédit demande pour 1879 6.000.000 Diminution pour 1879. 100 000
Cette diminution 'J'est qu'apparente, attendu que des frais de personnel, montant ensemble à 655,550 fr., et actuellement payés sur le fonds d'entretien des ports seront désormais imputés sur les chapitres spéciaux de personnel et de secours.
Les ressources font absolument défaut pour combattre d'une manière suffisamment énergique l'état d'envasement des ports et pour exécuter un grand nombre de projets réclamés avec instance par nos populations maritimes, mais qui, n'ayant pas une importance assez grande pour participer aux allocations consacrées aux travaux extraordinaires, sont ajournés faute de crédit.
D'un autre côté, l'important service des phares et du balisage voit s'accroître tous les jours le nombre des ouvrages à l'état d'entretien et l'allocation inscrite au budget de 1878 est aujourd'hui insuffisante pour garantir la conservation de tous les ouvrages qui assurent la sécurité de nos cotes.
Il paraît convenable, comme on l'a fait pour les rivières, de confondre dans l'ensemble du chapitre 20 les crédits spéciaux affectés jusqu'ici aux travaux d'entretien, de dragages et de grosses réparations de certains ports. Cette distinction entre des ressources applicables à des dépenses de même nature ne semble plus avoir sa raison d'être. Toutefois, il convient d'en excepter le service des phares qui, en raison de son caractère particulier, doit continuer à faire l'objet d'un crédit spécial. Il y aurait lieu d'ailleurs d augmenter, comme nous l'avons dit plus haut, la dotation de ce crédit en raison de la mise en activité de nouveaux feux.
En résumé, si l'on tient compte des dépenses de personnel reportées (voir supra) aux chapitres ci-après désignés, savoir : Chap. 9. — Traitements d'employés secondaires. g2 gQQ Chap. 10. — Traitements de gardes de navigation, éclusiers, etc 221.000 Chap. 11. — Traitements de maîtres et gardiens de phares. 339.250 Chap. 13. — secours. 12.500 Ensemble. 655.550
Le crédit demandé Pour i, 1879, b""1878, Cos.
de 100,000 fr. à celui de l «*Jr uDe porte en réalité sur ce (jerai. e, Une tion de 555,550 fr. ns pot l"~: CHAPITRE XXI. - Eludes et bventions p vaux d'irrigation, de M et rage. 250'~ Crédit accordé pour 1878 ïJkmjjpj Crédit demandé pour 1879 Diminutfon pour 1879.,. ron:: Diminution pour cbiffres roo" Une somme de 50,800 fr., soit en ents 50,000 fr., représentant les [0 pfés secondaires payés jusqu Prégeo pitre, a été reportée au ellapitre 9. CHAPITRE XXII. - ~SF~ travaux et exécuter par VOle Cppconcesg e1 péage et au rachat de conc .,siIJns- J ,n-;,
Crédit apporté pour ">îflO^ Crédit demandé pour 18'lu\
Augmentation pour 1879* • • à; ,.
--+ niaS n,: :'
Augmentation pour ervent pl '0;1' Les fonds de ce chapitre n , utéesPa4 ra^' .ventionner des entreprises e s
concession de péage : ils go t c ter les ponts concédés eXtstant brs JI tionales.. aU Il Olobte j Le rachat des ponts a pô ,aeff. S au «g lie»' 'joofleJ t trente, est vivement désire, (1e fra.nC élll/:: une dépense d'environ 8 nid pt auX Mais dans l'intérêt du trésor, 1 Gotfe r8 croit devoir procéder succès- l()tef,|l!
quand les circonstances sont f„v.0rab'e !Id'" S'il manifestait sa réso ution raCi;,À, dé3 dgDes fld*?( -Ô(Iiatement tous les Ponts 10" édé, dàpe' *3 médiatement tous les , des routes nationales, les CO c etito05 0 manqueraient pas d'émettre eS .n(je0ini -5 et manqueraient pas d'émettre d ^0$ gérées pour Je règlement a» si deviendrait dès lors t s- fait ju sible, d'obtenir, comme on Jy jour, le concours des artelits et desair munes intéressés.. î-arimi1113 /ro«'*
sidib, a ontenir, comme t rnentS t;, - jour, le concours des départe^ ^ments c" Jy munes intéressés.
Il parait plus avantageux a llar et (]U racheter les péages au fur et pes et qll propostions lui seront prÇse? de' 'ons DJ.
obtenu des subventions de 1. part de3 dép el obtenu et des communes- Dos instruCLioBs ments et des communes. a 'fets et f.
d'ailleurs été adressées au-,, pre le tS t e Il nieurs des départements clan leS iflv^oa'1" tués les ponts à racheter, P^ iDa J;ii.
tamer des négociations avec an des .Ill s si':;, en ce qui concerne la fixât'13 9611, l':;!
et à demander aux consw'S «gén^tés qu'aux conseils municipaux faire co^ daol servies par ces ponts, de , sont disposés à contribuer a Ja £ AAVetfe>ei d" quel 1e proportion.
.iMj
servies par ces ponts, u», ; |« sont disposés à contribuer a Ja dépeni quelle proportion. rail Le\1I'S, sireSd~ Dans le cas, peu probable ( I1cessiOJ1J1 et l'O$ s'entendrait avec tous les co' ess'o~et ,i~ oû l'on obtien~Irait di dt~p,, Lrtcfga"tlg 8 où l'on obtiendrait des s~X communes des subventions ° nS t l'administration étudierait les lnoyilgf, à l'aide desquels on pourraIt P ble à tement, et par mesure d'ense route oItI général des ponts concédés sur, t y nales. ire), vletl~ Nota. - Le pont de Fours, /mire),B racheté et celui de Bourret (laI fi sera incessamment.
l' 1 d4.,s
CHAPITRE XXIII. - lIJatc1'W 8 '(¡:II , ,. 50:;..-: Crédit accordé pour 1878* Crédit demandé pour y Diminution pour. 1879-• t de'
Diminution pour. 1879 de' 8 st diIJ11
Le crédit alloué pour 1378 «st di®1 sommes suivantes : 3 £1 34.
1° Frais de publication accor lés» ® Jl- tuel, au budget de 1878 •" .11 2° Report au chapitre 6 ,;rsuPr- «rtl déboursés instituées à i'Ecoie ., t tres mineurs d'Alais "J-^isteS Des traitements de deux chi chtJs aU 1™«nfl d'un garçon de laboratoire atta 1.0 bureau d'essais de l'Ecole des » eS
c- 9,1 30 Report au chapitre 7 (voir ^nCipr traitement d'un garde-inines y A0log1' iy attaché au service de la carte ë /;'";UII que *' p uv' Ensemble ail D'autre part, il convient de pf' } oir de 1879, pour mettre à jour la staV^ l'industrie «76-i8^ l'industrie minérale (années 1 1 .-j()J une dépense de s J La diminution est ainsi arnanio
CHAPITRE XXIV. - Subventions payables en an nuités aux compagnies concessionnaires de Crédit 14.262.429 Crédit de accordé pour 9 11.597 798 diminution pour 1879. 2-664'631 Ce chapitre comprend plusieurs allocations Nouvelles inscrites au budget par application les lois de 1875 ;) Portant concessions de chemms le fer. chemins Ces allocatioas Sont les suivantes:
Nord.- Pose des deuxièmes voies sur 'hverses lignes a U réseau ;« 113.982 Est.- Jessains à Eclaron. 85 La Ferté- Gaucher à Sézanne. 8.988 Casteijaloux à ROquefort. 14.375 Il comprend, en outre, diverses augmentations résultant de nouveaux termes semestriels échus, soit sur les subventions g voutiou s~ soit s r les av c es men- données dans les conventions de 1875 portées à l'exercice 1878, jesdits termes semestriels cortver 18 successi- ment, à mesure de leur échéance, en annuités de 5 calculée provisoirement au aux de 5 ;¡ P.
Ces augmentations sont les sui- vantes
NOrd.6 Amiens à l'Ourcq. 27.492 Est.- Revegny à Vouziers, l'Ourcq l'Esternay, Esternay à Remilly, Chale sur- ille à Gray. y a LanSres. 122 .190 Pose des deuxiémes voies sur diverses lignes du réseau. voies snr dl" 273.128 Ouest. - » SaS; » Port-Jérome, briant à Redon, Plouaret à Lannion, Arurentin à Caudebec, sottevast à Cou~laces. 107.815 Nord.-Arras à Eteples et Béthume l'Abbeville. 115.000 Midi- l'u ic 8i' ; Montauban Ax. 194.062 Travaux complémentaires. 115.000 Paris- Lyon- Méditerannée.- F,,nân, On a porté rté dans le même chapitre le montant de l'annuité à payer en 1879, à la com pagnie de PariS'Lyon~Médlt,erranée, en execution d'une 6 convention approuvée par la loi du 4 avril 1878 diverses lignes da sont réseau; cette MO
P* lève à. son réseau; cette
annuité s'élève à 634.000 Total des augmentations 1. 781. 733 D'un autre côté, l'administration, se conforment 4 ® par l'Assemblée nationale lore de la discu SS î ou du budget de 1875, propose au avec le ministre des finances, de raporter au ministère des finances (Service de la dette publique ) les annuités correspondant aux subvention de chemins de fer qui doivent être terminés avant le 1er janvier 1879 ou aux tranches Née^Cbié que les compagnies auront versées en totalité avant cette époque. ,
Loi à Lamballe.
1,4 Ga Yon'Méd" 1.7;)7.810 Paris-Lyon Méditerannée.- Grenoble à gap. 2.295.728 ?C -J t? anchement de Con- 208.997 Nord.-8 Luzarches à la ligne de 208.997 ment de Con183.829 Ce qui lui donne 1111 ediininution de. 4.446.364 La difference entre ce dernier chif- fres et celui des augmentations, ci. 1.781.733 sur l'ensemble chapitre. -
2.664.631
CHAPITRE :)( V Exposition des oeuvres des artistes vivants Même Q des que ?~P~r 1878, 60,000 fr.
Ux d'installation de l'exposition des oeuvres des artistes vivants ont été mis ~cation et malgré les rabais obtenus et ~mies réalisées, les dépenses se sont élevées t) th !tUg r., environ. L'importance de l'exposition augmente chaque année et, pour être en mesure de Pourvoir aux besoins dont on ne peut constater exactement l'étendue qu'après laréc ception des œuvres d'art, il serait bien desirable que le crédit actuel fût porté de ~à 65,000 fr., r,> eu minimuim
CHAPITRE XXVI. - Personnel des bâtiments civils.
Même crédit que pour 1878, 103,600 fr.
CHAPITRE XXVII. — Entretien des bâtiments civils.
Même crédit que pour 1878, 838,600 fr.
Conformément aux observations de la commission du budget de l'exercice 1877, les travaux d'entretien et les menus ouvrages à exécuter dans les édifices ont fait l'objet de soumissions souscrites, avec rabais, par les entrepreneurs et nous veillons à ce que ces rabais soient aussi importants que possible.
Lorsque ces travaux d'entretien devront entraîner une dépense assez considérable, ils soront mis en adjudication, à moins que la nature même de ces travaux et les exigences des services occupant les bâtiments ne s'y opposent.
Nons insistons de nouveau sur l'insuffisance du crédit affecté à l'entretien des bâtiments : nous avions demandé, au budget de 1878, qu'il fût ramené à son ancien chiffre de 950,000 francs et même porté à 1 million de francs. Cette demande n'a pas été accueillie. Nous renouvelons nos observations et nous rappelons qu'il n'est guère possible d'entretenir en bon état de conservation avec le crédit actuel les nombreux et importants édifices ressortissant à notre département. Les rabais obtenus ne compensent pas le prix toujours croissant des matériaux et de la maind'œuvre.
Chaque année, bien que les architectes ne proposent que les travaux strictement nécessaires, l'administration est obligée de réduire leurs propositions dans des proportions considérables; il en résulte que, faute d'un entretien suffisant, on est obligé plus tard de faire des réparations coûteuses et difficiles.
Il serait désirable qu'une augmentation de 100,000 fr., qui permettrait d'améliorer notablement l'entretien des édifices et d'exécuter des travaux qui se trouveut forcément ajournés, faute de rescources suffisantes, pût être accordée sur le chapitre 27. Nous devons ajouter que plusieurs membres de la commission des finances du Sénat, lors de l'examen du budget de 1878, ont exprimé la crainte que le chiffre alloué pour l'entretien des bâtiments civils ne fût trop faible et n'obligeât à recourir, plus tard, à un crédit supplémentaire.
CHAPITRE XXVIII. — Réfections et grosses réparations des bâtiments civils.
Même crédit que pour @ 1878, 885,900 fr.
Sauf les exceptions prévues par l'article 39 du règlement de comptahilité du 18 décembre 1867, toutes les réfections et grosses réparations entreprises dans les bâtiments civils font l'objet d'adjudication.
Les Chambres peuvent être assurées que l'administration ne se départira pas de ce système, qui a pour résultat de produire d'importants rabais sur les prix de la série applicable aux diverses natures de travaux.
CHAPITRE XXIX. -Entretien des palais nationaux.
Crédit accordé pour 1878. 1.025.050 Crédit demandé pour 1879 1 013.550 Diminution pour 1879. 11.500 Cette somme de 11,500 fr. était consacrée à l'entretien annuel du domaine de la Malmoison aujourd'hui aliéné.
Il serait désirable, nous référant à cet égard aux motifs invoqués au chapitre 27, qu'une augmentation de 100,000 fr. fût accordée pour l'entretien des palais nationaux.
CHAPITRE xxx. — Réfections et grosses réparations des palais nationaux.
Même crédit que pour 1878, 450,000 fr.
Les observations présentées au sujet du chapitre 28 s'appliquent également au chapitre 3p.
CHAPITRE XXXI. — Service des régies des palais nationaux.
Même crédit que pour 1878, 495,400 fr.
CHAPITRE XXXII. — Service du mobilier national.
Crédit accordé pour 1878. 322.000 Crédit demandé pour 1879. 283 100 Diminution pour 1879. 38.900 Cette réduction n'est qu'apparente et provient de l'imputation sur le chapitre 1.0 (voir supra), en vertu d'un arrêté ministériel du 30 juillet 1878 qui a réparti la direction des bâtiments civils et palais nationaux en deux divisions ;
1. Da traitements d'employés du mobilier national. 9.000 2° Des traitements des fonctionnaires et employés de la conservation du mobi.
lier passés à la direction des bâtiments civils 27.800 3° D'augmentations de traitements accordées à quelques-uns de ces employés 2-10Q Total 38.900 CHAPITRE XXXIII. - Frais de logement à Versailles du Président de la République.
Même crédit que pour 1S78, 136,400 fr.
CHAPITRE XXXIV. — Frais d'entretien des eaux de Versailles et de Marly.
Même crédit que pour 1878, 350,000 fr.
CHAPITRE XXXV. — Dépenses des exercices périmés non frappés de déchéance.
Mémoire.
CHAPITRE XXXVI. — Dépenses d'exercices clos.
Mémoire.
«
2e SECTION. — Travaux extraordinaires.
CHAPITRE XXXVII. -Lacunes des routes nationales, des routes départementales, des départements annexés et des routes thermales.
Crédit accordé pour 1878 2.000.000 Crédit demandé pour 1879 2.900.000 Augmentation pour 1879. 900.000 L'augmentation de 900,000 fr. est nécessaire pour rendre aux travaux l'activité qu'ils avaient avant la guerre, afin de déterminer dans un délai de sept à huit ans tous les projets actuellement approuvés. Pour établir une comparaison exacte entre les crédits de 1878 et de 1879, il y aurait lieu d'ajouter à ce chiffre de 900,000 fr. une somme de 44,300 fr. dont l'imputation a été faite, conformément aux vœux exprimés par la commission du budget et par la cour des comptes, sur les chapitres spéciaux de personnel, pour traitements de divers agents prélevés jusqu'ici sur la fonds affecté aux lacunes des routes nationales.
Pareille somme de 44,300 francs, en effet (voir supra), a été reportée dans la proportion suivante du chapitre 37 aux chapitres ci-après désignés de la 1" section, savoir :
Chap. 5. — Traitements de conducteurs.. 4.500 Chap. 9. — Traitements d'employés secondaires. 39.800 Ensem. 44.300
Il résulte du dernier état de situation dressé par l'administration qu'au 1er janvier 1878 la longueur des routes nationales et thermales et des routes départementales des départements annexés restant à exécuter est de 747 kilom. 493 (y compris la nouvelle route de Longwy à Pont-àMousson), et que les travaux sont entrepris ou approuvés sur 171 kilom. 828.
La dépense à faire au i" janvier dernier, pour la construction des 747 kilomètres précités, était évaluée approximativement à 22,577,000 fr. Si le Crédit annuel demeurait fixé à 2 millions de francs, il faudrait au moins onze ans pour terminer les travaux prévus jusqu'à ce jour.
Ce délai semble bien long, surtout si l'on considère que les routes encore en lacune sont presque toutes situées dans des régions montagneuses dépourvues de:voies navigables et où les chemins de fer seront forcément très-restreints. Il y aurait donc à la fois intérêt et devoir pour l'Etat à hâter le plus possible l'achèvement de ces routes. On atteindrait beaucoup plus tôt le résultat désiré, en portant le crédit des lacunes de 2 mrilions a 2,900,000 fr., chiffre à peu près semb,able, en tenant compte de la réduction de 44,300 fr. susindiqués, au montant des ressources accordées pour le même objet en 1870. (Le crédit législatif était à cette époque de 3 millions de francs.) Il convient, d'ailleurs, de remarquer que la longueur des routes actuellement en lacune n'est pas invariable. On doit prévoir que le classement de nouvelles routes natienales sera réclamé et prononcé. Les Chambres seront, en effet, prochainement saisies, notamment, d'un projet de loi ayant pour but d'autoriser le prolongement de la route nationale n° 205 dans la partie du département des Basses-Alpes com-
prise entre la limite du département des AlpesMaritimes et Barcelonnette.
Nous devons ajouter que le crédit demande pour 1879 comprend les dépenses relatives aux lacunes des nouvelles routes nationales de la Cofse, précédemment imputées sur un chapitre spécial. b CHAPITRE XXXVIII. -Rectifications des routes nationales et des routes départementales assimilées aux routes nationales.
Crédit accordé pour 1878.,. 1.400.000 Crédit demandé pour 1879. 2.000.000 Augmentation pour 1879. 600.000 Cette augmentation est basée sur les motifs suivants : Au 1er janvier 1878, le nombre des rectifications autorisées par décret était de 147 et leur longueur de 544 kilomètres 126.
La dépense restant à faire à la même époque s'élève à 19,582,700 fr. Elle ne diffère pas sensiblement de l'évaluation donnée au lor janvier 1877 (19,289,400 fr.) On fera remarquer à ce sujet que le nombre, la longueur et la dépense des rectifications varient incessamment. Les entreprises terminées disparaissent de l'état de situation annuel et sont remplacées par de nouvelles. Ces dernières, autorisées par des décrets rendus en 1877, liguèrent dans la situation dressée au lor janvier 1878 pour une somme de 637,500 fr. Il convient de rappeler ici que les ingénieurs de la Corse ont présent'3 un programme de travaux à exécuter pour l'amélioration des routes nationales de ce département. Les rectifications à opérer, indépendamment de celles déjà décrétées, entrent dans ce programme pour 2,337,000 francs. Les propositions des ingénieurs ont été admises en principe par le conseil général des ponts et chaussées, et il y a lieu, en conséquence, d'en tenir compte dès à présent dans les prévisions de dépenses. On peut donc estimer à 22 millions de francs les frais qu'exigeront les rectifications des routes nationales, en comprenant le ciédit de 1,400,000 fr. accordé pour 1878.
Si ce crédit n'était pas augmenté, il faudrait au moins quinze ans pour achever les travaux.
La nécessité de plus en plus grande de rendre moins difficiles et moins coûteux les transports sur les voies de terre impose au Gouvernement le devoir d'exécuter aussi rapidement que possible les rectifications qu'exigent encore les rou
tes nationales.
Le crédit demandé pour 1879 permettrait de donner aux travaux une impulsion telle qu'il serait possible d'arriver à leur fin dans un espace de onze ans.
Il convient de rappeler qu'une somme de 29,000 francs, précédemment imputée sur le chapitre des rectifications des routes nationales a été reportée aux chapitres ci-après désignés de la lre section, savoir : * Chap. 5. — Traitements de conducteurs. 3.000 Chap. 9. — Traitements d'employés secondaires. 26.000 Ensemble 29 000 CHAPITRE XXXIX. — Remboursement d'avances affectées aux travaux de rectification des routes nationales..
Crédit accordé pour 1878. »
Crédit demandé pour 1879. 140.300 Augmentation pour 1879 140.300 Le crédit inscrit à ce nouveau chapitre résuite de l'exécution de la loi du 27 novembre 1875, qui a autorisé l'Etat à accepter du département de l'Ardêche une avance de 1,200,000 fr.
pour l'achèvement de la rectitication de la route nationale n° 103, par la vallée de l'Erieux, ladite avance remboursable en douze annuités.
La somme de 140,300 fr., demandée au budget de l'exercice 1879, est destinée à faire face au payement, en capital et intérêts, de la première annuité, laquelle est exigible en 1879.
CHAPITRE (Mémoire). — Nouvelles routes nationales de la Corse.
inscrit au budget de 1878 sous le n° 36.) Crédit accordé pour 1878 242.100 Crédit demandé pour 1879. »
Diminution pour 1879. 242.100.
La dépense prévue et autorisée pour la construction des nouvelles routes nationales de la Corse classées par la loi du 26 juillet 1839 et
par les décrets des 3 mai 1854, 16 juin 1856 et 18 août 1862 s'élevait à 17,415,800 fr.
Au 1er janvier 1878, il ne restait plus à ouvrir qu'un crédit de 242,100 fr, pour terminer les routes dont il s'agit dans les conditions prévues.
Ce crédit a été accordé, et les travaux de construction pourront être considérés comme achevés au 1er janvier 1879.
Le chapitre spécial à ces travaux, inscrit au budget de 1878 sous le n° 36, doit donc disparaitre du budget de 1879.
On rappelle toutefois que les ingénieurs, ayant signalé le mauvais état des nouvelles routes nationales de la Corse et présenté un programme d'après lequel il faudrait encore dépenser près de 6 millions pour les améliorer, l'administration avait proposé d'ajouter cette somme aux dépenses de premier établissement, qui auraient alors été portées de 17,415,800 fr. à 23 millions environ. Mais la commission du budget n'a pas cru devoir admettre une dépense supplémentaire aussi considérable sans de plus amples justifications. En examinant de nouveau 'le programme des ingénieurs, l'administration a constaté que les travaux d'amélioration à exécuter consistaient principalement en rechargement de chaussées, établissement de fossés pour l'écoulement des eaux, construction de banquettes, adoucissement de pentes, etc. Or ces travaux, évalués à 5,700,0p0 francs, ne paraissent pas pouvoir être aj outés à ceux d'ouverture des routes, et il sera beaucoup plus régulier de les exécuter à l'aide des fonds de deuxième catégorie du chapitre 15, au fur et à mesure de l'approbation des projets réguliers.
Les rectifications, d'ailleurs peu importantes (151,000 fr.), seraient également opérées avec les fonds du chapitre 38, après l'accomplissement des formalités voulues, c'est-à-dire après enquête et déclaration d'utilité publique.
De cette manière, le nouveau réseau des routes nationales de la Corse sera traité comme l'ancien, et les améliorations qu'il nécessitera s'effectueront, dans leur ensemble, au moyen des ressources provenant des chapitres 15, 37, 38 et 41.
Aussi est-ce en tenant compte des besoins signalés qu'on a demandé une notable augmentation sur le chapitre 15.
CHAPITRE XL. — Construction des routes forestières de la Corse.
Même crédit que pour 1878, 150,000 fr.
Une somme de 2,000 fr., représentant des traitements d'agents secondaires et précédemment imputée sur ce chapitre, sera prélevée désormais sur le chapitre 9 de la 1". section.
CHAPITRE XLI. — Construction de ponts.
Même crédit que pour 1878, 2,000,000 de fr.
Une somme de 800 fr., précédemment imputée sur ce chapitre et représentant le traitement d'un agent secondaire sera prélevée dorénavant sur le chapitre 9.
En raison de la suppression de l'ancien chapitre 36, mentionné au chapitre 15, le crédit demandé doit pourvoir à l'avenir aux dépenses à faire pour les ponts sur les routes nationales de la Corse, qui ne figurent plus à un chapitre spé-
cial.
Le tableau inséré aux développements fait connaître la situation de chacune dës entreprises qui ont été autorisées par des décrets et dont /a plupart sont en cours d'exécution. On a porté, dans ce tableau, plusieurs ponts non encore autorisés par décrets, mais- qui le seront avant la fin de 1878.
Les dépenses restant à faire au 1er janvier 1879 pour terminer les ouvrages entrepris ou à entreprendre, défalcation faite des 2 millions de francs alloués en 1878, s'élèvent à 3,405,200 fr.
CHAPITRE (Mémoire). - Amélioration des rivières.
(Inscrit au budget de 1878 sous le n° 39.) Crédit accordé pour 1878. 4.000.000 Crédit demandé pour 1879. » Diminution pour 1879. 4.090.000 (Voir, pour les motifs de cette diminution, les observations consignées à la 3" section. (Dépenses sur ressources extraordinaires), chap. 7.) CHAPITRE XLII. — Remboursement d'avances faites à l'Etat pour l'amélioration des rivières.
Crédit accordé pour 1878. 2.685.000 Crédit demandé pour 1879 1.265.000 Diminution pour 1879. 1.420.000
Cette diminution provient de y rêts à servir au syndicat da ..oir inf été reportés au chapit 1 CHAPITRE (Mémo:re). de navigatton. 1 Il,4\,) J' (Inscrit au budget de 1878 sous le n° 41.) Crédit accordé pou Crédit demande pour U Diminution pour 1879.
(Voir, pour les motifs de la 3„ sec'j^p, g. observations consignées à la 3e section (Dépar r ses sur ressources extraordinalres ), chap. CHAPITRE XLUT. - S 1 faites à l'Etat pour l'amélioration de navigation.
Crédit accordé pour , Crédit demandé pour 1879.
Augmentation pour 1879. el1tOtai~ Cette augmentation est ~cr?~ aux intérêts des .avance l'est qui avaient été p&y jusqu® chapitre 42 (Rivières). Il a service 'errl¡\' rattacher cette dépense aux d'achèV" CHAPITRE (Mémoire), Tra,vat." ariti11les. 1 d'amélioration des ports 111 le #(r (Inscrit au budget de 1878 u3 le « 43; Crédit accordé pour 187 *6^ I Crédit demandé pour 1079.D Diminution pou tÍolIt ii (Voir, pour les motifs de cetta observations consignées à l~ 3" secb3.pitre 9,) sur ressources extraordinaires), chapitre 9.) CHAPITRE XLIV. — Rembousrement d'avan faites à l'Etal pour maritimes.
Crédit accordé pour 1878 ^5, Crédit demandé pour g^g.. > Augmentation pour 1879 des iii Cette différence est Ja COI1SuQ corresP ¡or veaux versements g des engagements de ILaus<ïu pensable de faire face. dftl1.,(e c° I
veaux versements e ffpettlue. des engagements de l'Etat aU. ,
pensable de faire face.
CHAPITRE XLV. — Travaux C .rlI~ inondations.
Crédit accordé pour l^Ilô' M Crédit demandé pour 1879. ^J ■ Diminution Une somme de 9,200 francs précédemment putée surce ce chapitre et représentant des m ments d'employés secondaires, a été reportée chapitre 9 W" une réduction de 10,000 francs.
CHAPITRE XLVI.— Travaux de desséchement d'assainissement, de curage et Yf12'1J98Y.
Crédit accordé pour 1878. - - 1" Crédit demandé pour 18,7 , jjÇ Diminution pour 1879.
Cette diminution n'est quapparente.
présente le ) traitement d un 1a ir * (voir supra) au chapitre {/ J CHAPITRE XLVII. — ^J Crédit accordé pour ••' Crédit demandé pour 18,9.79." ,.' U' Diminution pour 1879. -o))- Une somme de 7,400 fr tée sur ce chapitre et *CPLS a 1 ments d'employés SECONDA EFL ch chapitre 9(1re SECTION),® {S UKFI, une réduction de 8,000 ~~°i~e~g D'après les derniers renseignements IlS'rlcou.
l'administration, l'évaluation ta I" des à faire pour l'établissement des routes agricoles et salicoles s'élève à la somme 3uront e le, dl Sur cette somme, 11,655,000 fr. uront été ployés au 1er JanvIer 1879, ,en épOq¡¡e tt'I dit restant à ouvrir à. la IDorne ép°3 ptJt lie jj 168,000 fr. t~~ Le retard apporté dans l'achèvement des travaux provient de la lenteur av,30 éCe-r.., communes remplissent les engagements qu'el ont pris de livrer à l'ktal res à l'ouverture des susdtes rO !
- Assainissement des marais communaux. marais Sde^(léPJ^l3|. 25.000 1879 ;. : : : : 23.000 Diminution pour 1879. 2.00o '1 ¡ Ille de 1'10 im0 0 franc~ précédemment imte cha P'tre et représentant le traite°n^1î'e a été reportée Sitrna^yé %tin'lr* sectinn^ d'oii en chiffres ronds, 'ij ~H de 2 000 f °1'1 en ciliffre3 ronds, :, ¡'d-l!ret,v ponr iri,igations "!!le crêd' C essechements.
II Pour 1878, 10,000 Ir.
L. - E é E'elution de la arte géologique l-7, France qUe Pour 1878, 80,000 fr.
'i^?^ des ?o^Lp:oi'm %et exploswns de gnsou.
«'ÏS' pS 'L1878 soua 16 ri"50 6is-> t i 50 000 demandé po 1. 000 pour i87g.: ; : ; ; ; ; ; ; ;; 50,;000 ,:!'agit d' DinlinUtion pour iS79,.. - 50.000 ;~';S d-u~ voté en principe, en 1877, ,.., et ratt un. rnernbre de la Chambre des .Y*Attaché au budget de l'exercice
1re) - T l rno'pe), - ravaux de chcrmns c e ~4~crit au r exécut6,8 par L'Etat.
Inscrit au budget de 1878 sous le ne 51.) alloué Our 1878 3.052.810 andé po éJ.
~oir 1 nution P , -
iS 018 '°a "our 1879. 3.052.810 les obs consignées à la 3° secre. recs extraordinaires), ,,, ^Li -S b 'Mit Sl,,b,,ntions pour chemins de fer : l^w rct LocaL *P8 3 274.415 P°Ur 1879 2.996,1[00 Ùbi-, 10n P°Ur 1879 27c>.015 Il Pour 1879. 27è>.Ula h^r^s?nt0 la différence qui dont le dernier es si, v entions dont la qui sont Pour 1 v. P-t- les nouvelles qui sont V^esd'intérêt avx compa- d'intérêt aux compaQfties dpChemi™ de fer.
t detn é POUr 1878 0 ° 000 ^dé^1" 1878. 39.000.000 A Wtn, 1879 40.000.000 ve de On Pour 1879 ••• • 1 •000 •000 (^VV *8^ d" c Pupitre, il convient de faire ^PUX^ctompn < des ».,PO ? es Chambres la situation .~M r,,, d'intérêts et l'impor~,'-6s Ss0uroo qui devront être consaï i4|J W0^m 'Qttieni d?Cft compte.
y' '*®8 0 QKieni *W>Ui £ rtS qui devront être consaCft compte.
1Qtérêts réglées et soldées sont uniquement, relatives 1^0 i»77 sont uniquement relatives tom * 18G5-1870.
*]N ua* t'es, Pour 1871 et 1872, aux Q4 10 d Orléans, du Midi et du Ve Qllf Un chr^> Sont payées en annuités fcSîu cancer I re spécial (53).
t cerrlf3 la compagnie de l'Ouest Î nt n'a. S ce mode de règlement, auiX eût n'a isce rn odeglement. au- ent n'a été effectué et l'Etat doit le «s?^^8-1 a été définitivement i41"la con"fission de vérilication des l r l'a née 187 < la somme de. 8.002.445 - * > a la somme de. 12.528.533 :.,.
fe*'»»,- Total 20.530,978 'iQt^rôts pour l'année d'exV& ?3lit*,3 serLu1 tdéifnitivement réglées avant 7 « 78, et ¡nt délinitivement réglées avant ~.e~im solde est dès aujourd'hui ?%ai? UVement à 2,700,000 ir.
&iiic<is ?'VerL, sommes qui pourraient être îCS 8Qr iVv frcice 1878i il conviendrait gara d i 6 dn i® aQQ('.û d exploitation 1877. Le créK ta (în supplémentaire pour la i:,17 ¡ne b Million , Le cré,'t,l dp illic", s Voté par la loi de tinances N} dpvâit ût des insuffisances réelles de ~h re augmenté de 10 millions de \Vn>ieâ (1 «itérôts afférentes aux anRation .874 et 1875 seront réglées au loitation 1874 et 1875 seront réglées au
Les provisions payées jusqu'ici s'élèvent à 75,500.000 francs, et le solde à imputer sur l'exercice 1879, après examen de la commission de vérification, peut être estimé approximativement à 6,000,000 de francs.
6" Les comptes de 1876 ne seront définitivement réglés qu'en 1879, et le solde sera payable en 1880. Les à-compte payés de 41 millions sont suffisants.
7" Le solde de l'exercice 1877 ne sera arrêté qu'en 1880, 8° Il reste à prévoir sur l'exercice 1879, le payement de provisions aux compagnies pour l'année d'exploitation 1878.
Leurs demandes s'élèvent, en chiffres ronds, à la somme de 50 millions, qui pourra être abais sée à 45 millioIB par le premier travail des commissions de vérification. # D'après les indications 'qui précèdent, Ott on a eu soin de grouper les sommes pouvant être imputées sur les deux exercices 1878 et 1879, on peut établir comme il suit. le compte arriéré et le compte actuel des garanties d intérêt : Sommes payables en 1878. 33.230.978 Sommes payables en 1879. 51.000.000
Des projets de lois spéciaux tendant à 1 ouverture de crédits supplémentaires sur l'exercice cice 1878 et indiquant les ressources restées disponibles par des annulations de crédits sont présentés aux Chambres, afin d'assurer le payement de la première somme.
Le seconde, qui comprend des soldes non encore définitivement arrêtés et des provisions établies sur les demandes formulées par les compagnies et non encore contrôlées, peut être ramenée à 40 millions.
C'est ce crédit qui figure au présent budget ; mais il a paru nécessaire de faire connaître aux Chambres la situation exacte et l'étendue des sacrifices à consentir pour mettre à jour le compte de l'Etat avec les compagnies garanties.
CHAPITRE LUI. — Annuités pour payement aux compagnies de chemins de fer des garanties d'intérêts afférentes aux années d'exploitation un et 187.2.
Crédit accordé pour 1878. 3 000.000 Crédit demandé pour 1879 2 500.000 Diminution nmir 1879. hOO.OOO
..I.JJ¡.,.",,,,,~v,,,,,,,,,, r --..-
Les annuités payables jusqu'à l'expiration des concessions des compagnies de l'Est, d'Orléans, du Rhône au Mont-Cenis et du Midi sont définitivement réglées, et s'élèvent au chiffre de, 2,444,250 fr. 29.
Cette somme doit être augmentée de droits de timbre à rembourser, variables à raison de l'amortissement progressif des obligations.
CHAPITRE LIV. — Edifices publics.
Même créait que pour 1878 : 2.175,000 fr.
Les crédits compris dans ce chapitre-sont destinés à continuer les constructions précédemment approuvées.
La cour de cassation a été installée, à la fin de 1877, dans les locaux du palais ede justice.
Deux des salles d'audience, ainsi que toute i installation des magistrats, sont livrées au service, il ne resta plus à terminer que la troisième salle d'audience, dite la grand'chambre, et ses depen-
dances.
L'évaluation totale de la dépense, portée au budget de 1S78 pour une somme de 7 millions, dont 500,000 fr. pour la grand'chambre, doit être élevé à 7,268,000 fr.
En effet, l'importance exceptionnelle des travaux à exécuter dans cette partie de la cour et les nécessites du service qui se sont révélées aepuis la livraison de la première partie de i édifice ont amené l'architecte à demander le renvoi de son devis primitif, élevé déjà après une première révision de 500,000 fr. à 595,000 fr., pour en opérer le remaniement complet.
Ce nouveau travail, exécuté avec des éléments qui manquaient à l'origine, a eu pour résultat une évaluation montant à 756,679 francs. En présence de cette augmentation importante, 1 administration a soumis le nouveau devis au conseil général des bâtiments civils qui, après avoir fait visiter les travaux sur place par son controlear, a porté la dépense à 768,045 francs, au lieu de 500,000 francs, somme à laquelle les travaux avaient été tout d'abord estimes.
De là la moditication apportée aux évaluations générales.
Un changement de même nature doit être fait pour les travaux des Archives nationales.
Leur évaluation n'est inscrite au budget de
1878 que pour une somme de 900,008 francs, qu'il conviendrait d'élever au chiffre de 1,555,000 francs.
La reconstruction des bâtiments des Archives sur la rue du Chaume (aujourd'hui rue des Archives), a été commencée eu 1876. Dans le principe, il n'était question de reconstruire que le bâtiment réunissant les constructions neuves, sur la rue des Quatre-Fils, aux appartements dits « de la Pnrincise de Soubise, » aujourd'hui occupée par 10 musée sigillographique. Ce bâtiment était en ruines, étayé de toutes parts, et sa démolition avait été commencéo en 1870, pendant
la guerre.
Lorsque le projet de cette reconstruction a été étudié, l'administration a reconnu que les bâtiments étaient à réé lifier non-seulement jusqu'au musée sigillographique, mais qu'il était nécessaire de poursuivre cette opératIOn jusqu'aux tourelles de Clisson, afin de (lonner aux Archives tous les développements et toutes les communications nécessaires et de terminer l'ensemble des travaux à entreprendre sur fétroite rue du U c?st dans cet ordre d'idées que le projet déri.
nitif a été dressé. Le conseil général des bat ments civils l'a approuvé le 25 juin 1875, et le ministre des travaux publics le 2 fevrier 1876. C& projet comprenait : 10 La reconstruction sur l'emplacement de l'ancien bâtiment démoli, CI. 900.000 2° La reconstruction d'une galerie à la suite rejoignant l'ancienne porte de Guise (tourelle de Clisson), ci 653 ■000 Total 1.555.000
La première partie de l'opération v été seule portée jusqu'ici à la colonne des évaluations générales, bien que les travaux soient commencés sur tous les points, et nous demandons qu'au budget de 1879 le chiffre total du devis (1,555,000 francs) soit substitué à celui de 900.000 francs.
Le crédit de 2,175,000 francs prévu au budget de 1879 serait affecté à la continuation des travaux.
Dans tous les édifices compris au chapitre 54, les opérations suivent leur cours régulier-et les différentes Datures d'ouvrages font l'objet et ad- judicaiions publiques.
CHAPITRE Liv bis. - Construction d'une troisième façade au pavillon de Flore (Tuileries).
Même crédit que pour 1878,168,080 fr.
Ces travaux ont été autorisés par une loi spe ciale du 18 mai 1878, qui a ouvert au ministère des travaux publics, sur l'exercice courant, un crédit de 168,080 fr., représentant la moitié de la déoense prévue pour l'ensemble des travaux.
Le crédit demandé doit pourvoir à leur achèvement en 1879.
CHAPITRE LA*. — Construction du nouvel Opéra.
Même crédit que pour 1878, 1,100,000 fr La somme de 1,100,000 fr. serait affectée a payer, jusqu'à concurrence de 1 million de francs, la quatrième annuité fixee par la loi du 28 mars 1874, pour le remboursement des avances de î,90,0o00 fr. faites à l'Etat en vue de l'achèvement du nouvel Opéra.
Les 100,000 fr. formant le complément du crédit seraient spécialement affectés à commencer, en 1879, les travaux d'installation de la bibliothèque et des collections de maquettes, dessina de costumes et de décors, etc., etc-, dans le pavu-* Ion qui était destiné au chef de l'Etat.
La commission du budget a demandé, à p sieurs reprises, que cette partie de l'édifice fût appropiée en vue de cette installation.
CHAPITRE LVI. - Reconstruclion du palais de justice.
Crédit accordé pour 18i8" 65.000 Crédit demandé pour 1879. 117.000 Augmentation pour 1879. 52.000 Le crédit demandé est destiné à payer à la ville de Paris une fraction (le la part afférente a l'Etat dans les dépenses de reconstruction du palais de justice.
D'après les conventions passées avec la ville et approuvées par une loi du 22 décembre 1875, l'Ktat doit payer en six annuités une somme de 396,500 francs à la ville, et la quatrième annuité, qui échoit ea 1879, est fixée à 117,000 francs. Les trois annuités précédentes n'étaient que dl) 65,000 francs.
CHAPITRE LVII. - Construction des bâtiments destinés à l'éaole, supérieure de pharmacie.
Crédit accordé pour 1878 1.000.000 Crédit demandé pour 1879. 900.000 Diminution pour 1879. 100.000 Les travaux de construction de l'école de pharmacie sont portés, dans le budget de 1878, à la colonne des évaluations générales, pour une somme de 3,200,000 fr.
Il a été alloué en 1875. 100.000 — - en 1876. 1. 000.000 — - en 1877 1 000.000 — — en 1878 1 000.000 Total. 3.100.000
Par conséquent, il n'y aurait plus que 100,000 francs de crédit à demander pour l'exercice 1879, et nous en demandons 900,000: en même temps, nous indiquons qu'il conviendrait de porter de 3,200,000 fr. à 4 millions le chiffre de l'évaluation générale.
Voici les causes de cette augmentation de Z300,000 francs
Les travaux avaient été adjugés et ils allaient êlre commencés en 1876, lorsque le périmètre des terrains affectés aux bâtiments de l'école fut modifie par suite de l'adoption, en principe, du projet de construction de la faculté des sciences sur un terrain voisin. Les travaux ont été immédiatement suspendus, et une superficie différente, portée de 15,000 mètres à 16,757 mètres et la modification dans la configuration même du périmètre, nécessitèrent une étude nouvelle des plans des bâtiments de l'éeole. Le projet a donc été remanié, les laboiatoires agrandis, et, de cet ensemble de dispositions reconnues indispensa..bles, il est résulté une augmentation du devis qui, de 3,200,000 francs, a été portée à 4 millions.
Ce projet a été approuvé par M. le ministre de l'instruction publique, des cnltes études beauxarts, par le conseil général des bâtiments civils et par décision ministérielle du 11 janvier 1877.
Le crédit de 900,000 francs demandé pour 1 exercice 1879 serait affecté à l'achèvement des travaux.
CHAPITRE LVIII. — Agrandissement des bâtiments des dépôts d'étalons.
Même crédit que pour 1878, 850,000 fr.
Aux termes de la loi du 19 mai 1874 sur la ré.
organisation du servioe des haras et remontes, le nombre des chevaux dans les dépôts d'étalons est porté de 1,200 à 2,500. Pour recevoir cette augmentation d'effectif, les bâtiments des dépôts doivent être agrandis, et une loi du 22 décembre 1875 a alloué, en [principe, un crédit de 3,500,000 fr. pour 1 exécution de ces travaux.
Lorsque ce chiffre a été inscrit au budget, les projets d agrandissements avaient été dressés à la hâte et insuffisamment étudiés; à cette époque, du reste, il ne s'agissait que d'agrandir les constructions, et le ministère de l'agriculture et du commerce n'avait pas encore décidé la reconstruction des dépôts de Saint-Lô, de Blois d Annecy et de Villeneuve-sur-Lot.
Ces travaux seuls entraîneront une dépense de 3 millions de francs environ, et il reste dix-huit dépôts dans lesquels il est indispensable d'entreprendre des travaux plus ou moins considérables pour les mettre en mesure de recevoir les effectifs fixés par la loi de 1874.
Depuis lors, de nouveaux projets ont été étudiés ; ils ont été approuvés par M. le ministre de l'agriculture et du commerce et par le conseil des bâtiments civils, et le chiffre de l'évaluation s'élève à 7 millions environ.
Dans ce chiffre, nous avons fait entrer le dépôt de Saint-Lô pour 1,600,000 francs seulement le ministre du commerce n'ayant pas encore décidé s'il serait agrandi sur place ou reconstruit sur un autre emplacement. Le chiffre de 1,600 000 francs représente l'agrandissement sur place la construction devant entraîner une dépense 'de 2,600,000 francs.
Nous prévoyons aussi pour 300,000 francs les nouvelles installations à faire dans les anciennes écuries du palais de Compiègne, qui seraient entièrement affectés au dépôt, en déplaçant l'oran.
gerie qui occupa en ce moment une partie de ces bâtiments.
En résumé, il est urgent d'agrandir les dépôts et de remettre en bon état ces établissements dont la plupart étaient dans un état de dégradation qui rendait nécessaires d'importants travaux de réparation, et nous ne pouvons donner une véritable activité à ces opérations avant
d'avoir obtenu l'augmentation de l'évaluation générale.
CHAPITRE (Mémoire). — Restauration de la chapelle du palais de Versailles.
(Inscrit au budget de 1878 sous le n° 60.) Crédit accordé pour 1878 100.000 Crédit demandé pour 1879. »
Diminution pour 1879. 100.000 Les travaux doivent être terminés en 1878.
CHAPITRE LIX. — Construction de nouvelles serres et de nouvelles galeries au muséum d'histoire naturelle.
Crédit accordé pour 1878. 400.000 Crédit demandé pour 1879. t. 800.000 Augmentation pour 1879. 4uu uuo
Cette augmentation est indispensable pour donner aux travaux une plus grande activité.
L'ensemble de ces travaux est évalué à 7 millions, d'après le projet approuvé, et si l'on procédait dar allocations annuelles de 400,000 francs les frais généraux deviendraient considérables et la durée des @ opérations se prolongerait près de dix-huit années, au grand détriment de l'enseignement du Muséum dont tous les services sont en souffrance par suite de l'insuffisance et de l'état de délabrement des galeries affectées aux collections.
Le crédit de 800,000 francs demandé pour 1879 serait affecté à continuer les travaux de construction des galeries de zoologie commencées en 1877et 1878, à l'aide de deux allocations s'élevant ensemble à 800,000 francs.
3e SECTION. — Dépenses sur ressources d'emprunt.
CHAPIRRE il". — Personnel de 'l'administration centrale attaché aux services des travaux extraordinaires.
Crédit demandé pour 1879, 254,800 fr.
L'extension considérable donnée aux travaux et aux études des chemins de fer, des ports et des voies de navigation intérieure entraîne une augmentation dans le personnel de l'Administration centrale où diverses créations sont devenues nécessaires.
En ce qui concerne la navigation, on a dû prendre une mesure spéciale.
Comme on le verra aux développements du budget, le bureau des ports maritimes a été transféré en entier à la 31 section, tandis que le bureau des rivières et canaux est resté inscrit à la première. Il ne serait pas sans inconvénient de scinder en deux parties chacun de ces bureaux entre les travaux ordinairet et les travaux extraordinaires.
CHAPITRE II. — Matériel et dépenses diverses des bureaux de l'administration centrale.
Crédit demandé pour 1879, 112,000 fr.
La plus grosse part de ce crédit s'applique à la location et à l'installation d'une maison (boulevard Saint-Germain), dans laquelle seront transférés les nouveaux services chargés des travaux extraordinaires. Les bâtiments du ministère, occupés en partie par les services du ministère de l'agriculture et du commerce, ne peuvent fournir les locaux nécessaires.
CHAPITRE III. — Ingénieurs des ponts et chaussées, attachés aux services des travaux extraordinaires.
Crédit demandé pour 1879, 738,000 fr.
On fait figurer au présent chapitre les traitements des inspecteurs généraux, ingénieurs en chef et ingénieurs ordinaires spécialement attachés aux travaux extraordinaires.
On y a ajouté les frais de bureau et de tournées des inspecteurs généraux (62,000 fr.) et les frais fixes des ingénieurs (370,000 fr.) Ces derniers chiffres ne s'appliquent pas seulement aux fonctionnaires dont les traitements sont prélevés sur la troisième section; ils s'appliquent encore et pour la plus grosse part au payement des indemnités supplémentaires attribuées aux inspecteurs généraux et aux ingénieurs qui, à leurs services actuels, ajoutent le service des études ou la direction des travaux extraordinaires. Cet accroissement de service entraîne des dépenses de location, de frais de bureau ou de tournées dont il est juste de tenir compte aux fonctionnaires ci-dessus désignés.
Pour les inspecteurs généraux, la somme de 00,000 fr. se décompose comme il suit :
Augmentation des , a -. I" 'v; pecteurs de lr* classe..••• pecteurs de p. classe. ,.", 8à 1,500 fr.. --:g-d0 bureauott Augmentation desj 1 S de tournées pour 19 pv peCteurs , raux de 2e classe.
19à 2,000 ff---v touroéeL Frais de bureau et de ,r inspecteurs de 2° classe pay0r iQteg fj.y, lement sur la 3e section. £
2 à 6,000 fr .., des so CHAPITRE IV. - personnel des aU~ sefC ,.38,000' f, des ponts et c^iaussJ travaux extraordtnaLi res. oo ft, ,,',1 Crédit demandé pour l'{r i , 10 sous-ingénieurs a 3, frals acceS" i Frais de voyage et a y soires Total, ,.
- - Total" t~' eesservi CIIAOTIK V, - PfS0!!! £ &' <^co0€ ponts et chaussées et ,r travaux extraordine" es. m Crédit demandé Pour 18' g 1040,000 Crédit demandé pour 000 fr. rf 42 conducteurs à fr.!■; 83 - de 1 r. classe q-''100 fr, 2: 125 - de 2'classe a r^ff. 18; 125 E de 3' classe &à 1'500 fr. 41 125 - de 48 classe) 1,(1.
Frais de déplacements autres Frais de .déplaOeI1lents frais accessoires , Total. oy ; des einS ** CHAPITRE VI. - Perj attachéJ daires des ponts e^C°Lnussciï f vices des travaux extraor z SOO fr, 1 Crédit demandé pour 187 » > 58!^ 1 150 employés secondaires 6 ~6 150 employés secondaires à 1,200 fr
325 employés secondair jVirés'de 2* 530 jj à 1,200 fr 5sB Ii à i,ooo fr * *.. car 80 employés secondaire s de 3.1855, il 19 employés second.at.res g d 8 19 employés .-- "-"" -~ à600fr 1!"
ttUUl/11 ,1 Frais de changement de Frais de accessoires. •••*' autres frais accessoires. '1' l" T° ffiP.
, , lion des f'I I~ CHAPITRE VII. - ArnellOla J~,'rP:11 Cuédit accordé pour (.$' Crédit demandé pour 1879. - - Ir,' 18 ,f.
Augmentation p"^ A Il convient de faire arquer q 2,7 iw1I1.
mentation n'est en re0! que M soi^ig 1' rf Elle comprend, en effet, u 30 o 0 francs qui figurait au chap^ jtr6 30 tion du budget de 1S78, et la .jp é.
portée en 1879 au chapitre ? ; de justl" d'fO L'augmentation deman nécessité d'imprimer aux ac» .Ji' d'exécution une plus grall e ti~ hâter l'achèvement. t tes Nous citerons notaintn t les^ pour la Loire, le Lot, la maille, la ~O \'l té3rines dO e P", basse Seine. Il estindispe Ii £ .ai)lg 0Vj (p; menter les ressources aP^x ter1? i# dont les travaux doivent, terÇ51 gements pris par l'Etat, e j.ggt, temps que ceux du canal e j 1881. CHAPITRE VIII. - Etab}iss^în dc vujation- |,^ Crédit accordé pour 187,3. - Crédit demandé pour l8 1 Augmentation Pour #''<0^ 4o~?0 -.1 ré8li4ed
Cette augmentation ne| cbapitf 6,750,000 fr. Elle comprend euelM,^ C a 5 tI'tlveU" 3,600,000 fr. qui «garait 1: trot) $0 section du budget de l°/0Vgui urs%
et sec gr 0 traordinaires des canaux el 1 tifie portée en 1879 au chapitre AfW L'augmentation demand velleS ef scription au budget de nOdU calI a 1 de ?
les que le prolongement u caloja1 Marne et la construction te i l'Aisne. De plus, il convient* tic des ressources pour les » t
Har les commissions techni!!fIll'n'strnial es chargées de dresser le nécessaires tant pour *t « rêsean , des voies navigables que 'îj (, Plêtep Ce eaU* voies navigables que '¡ln ,II y Il L,ce réseau.
Ce ùe presser l'achèvement de 'lu tuxl travail^ j en cours d'exécution, tels 15îles carianv \du Berry, de Briare, de .Zo or, la' Marne au Rhin de la haute CHAPITRE IX. - mélwration et achèvement des d ccordé Pour 187g I, etQaQi6nn1879 20.000.000 graelltatio a polir 1879 20.000.000 '%el de f, alre remarquer que cette 8 d t telle de de fll-,,s doit être dimiile. de 6 qnn nnn francs doit être dimii'Ufit la 2-francs qui figurait au
"'re 43"Y I!\j lj 9000- - ,,"Uv;) uua ",.1 c¡ U1UU~0~') francs qui figurait au ,*3. Jouye tra sectIOn du budget de 1878, qui se trouve tr 'l'Isportée en 1879 au chapitre 9 £ Ction; da ftnrlée en 1879 au chapitre 9 pou 1879 no sorte, que le crédit de ,:le au IOn de tt^nn° £$0rte en réalité qu'une iJud 0,000 francs.
rW eûouv<Jî Justifie par l'inscription Sui^deif3 , entreprises, telles que WaL°vnt êtè fnK U,loKne et de Cette, entreui 0 t t6 l'ob,jet de pro j ets de loi soumis ■A ip'bres. De Plus, las trâvaux à la mer ne Ait. S^^ique^i18'les travaux à la mer ne Ste, g^reuse qu'à la condition d'être ~ti~ les noT^l : or, faute de ressources les Ilorabreux - ouvrages en cours i\, ^9 ceuv acfehoration de différents A (fJS^Vonn*, Nantes, des Sables, de Âm ^ice, dne, de Saint-Jean-de-Luz, de dé- Bastia d'Ajaccio, etc., ne }Ilt d'! une extrême lenteur. D'un ''«ûtrt ^sPeim?Ki le balisage de nos côtes teàir en r ?S compléments ; enfin, il Î5cnm °nt l'»r enre des ressources pour urgence aura été reconnue ,trl"au\'es char»Ap ^!ona^es techniques et ad^ces*-;» de dresser le programme ~rc~ ^rce, "Maires pour améliorer les ports
r yvuT ameuorer les poris CHAPITRE X. — Etudes et travaux relatifs agement des eaux.
Sï N(iU 5 feï 1879> 100,600 fr.
Il 5e te br 8 1878 a institué une -;®^Pério. ®^re pour l'étude des ques-
M c0m • nagemont et à l'utilisation Édit d ncessamment commencer ~~?X~ destiné à pourvoir aux nécessiter les études et „ Vernem3 dont elle signalera l'urTIt~1! Got Ivernernp~rit.
llL¥H et travaux des chemins Hlii krXécutés rlPW l'Etat.
dit accordé pour 1878 1'0 000 000 dit de 8.ndé p "1,
: POUr 1879 59.500.000 1011 P°Ur 1879 19.500.000 ,10 f IOn X~!j' en réelle est seulement de lÀ^!!j[r' en de sln do la suppression de l'anwlait 5l d6 a deuxième section, sur leétait Ollvert Pour 1878 un crédit de p0Ur 1878 un crédit de ~~ms u. l'étude et à la construcy~ l'la drJ fer par l'Etat ont fait jusfi Ki»: ) deux chapitres différents 1X70 les nos 51 et 64. Le premier !,S i» aux des chemins de fer par l'Etat sur les fonds du Trésor, et
kVMf4 Hàir 4 ilitat ~,au* oes cnemms uo ici 1 tat 1. SUr les fonds du Trésor, et * de Igles concédées dans les condio ; il comprenait, en outre, \\at' ou g cPour les études de nouÇÏWW 2' U] gPl0n qui concernait les cheiV5 Ifi et 3l d'utilité publique par les 16 et 31 décembre 1875, était intitulé : SSdp.cbeQii 3 de fer décrétés et non con^istinoron' qui pouvait donner lieu S\ft c°Qfuai„ °n'. n'a pas paru devoir être 't i\6 ei 'es auClens chapitres 43 et 51 ont t io nouveau chapitre 11 de la 0 r 8 les développements névfiirconnaître exactement les hiV«Uels \aPPlique le crédit demandé, de faire ICI une observation géné" S^As^u^idêrabl© des études et des <v3ion ^Penses sont imputées sur la ifiijNreg S U budget, a nécessité la créa.
L p^ciaux où figure le persona ) des conducteurs et des em-
ployés secondaires des ponts et chaussées. Mais, en dehors de ce personnel qui rentre dans le cadre permanent, les études et travaux de chemins de fer exécutés par l'Etat exigent le concours d'un personnel temporaire dont 1 importance ne peut être exactement réglée a 1 avance.
Un crédit de 1 million, applicable au payement des traitements ou salaires de ce personnel, est inscrit à un paragraphe du présent chapitre. Des instructions ont été données à MM. les ingénieurs en chef pour que toutes les créations d'emplois temporaires et le taux des salaires soient soumis à Tapprobatiou ministérielle, et que les comptes du personnel soient distincts et permettent un facile contrôle.Le crédit demandé pour 1879 comprend en premier lieu, pour le chemin de fer de Toulouse à Bayonne et plusieurs de ses embranchements, qui sont exécutés par l'Etat dans les conditions de la loi de 1842, une somme de 6,871,000 francs se décomposant de la - manière suivante :
- 1° Participation de l'Etat dans les mu:; u établissement des gares communes de Toulouse de Tarbes et de Bayonne. - D'aprês une transaction intervenue avec la Compagnie # du Midi, et approuvée par décisions ministérielles des 25 lévrier 1876 et 17 aoùt 1877, l'Etat doit payer de ce chef à la compagnie une somme de 2,442,712 ir.
76, avec intérêts à 5 p. 100 à partir du 1"janvier 1876, soit, dans l'hypothèse du payament, au 15 janvier 1879, une somme totale de. 2.819.969 08 20 Part contributive de l'Etat dans les réparations des avaries causées à la ligne de Toulouse à Bayonne par les inondations de 1875, ainsi que dans la construction des ouvrages supplémentaires .dont ces inondations ont démontré la nécessité. — Aux termes d'une transaction approuvée par décision ministérielle du 17 août 1877, la somme à payer de ce chef à la compagnie du midi est de 2,500,000 francs, avec intérêts à 5 p. 100 a partir du 1er juillet 1877, soit, en ,-.. L a i,u,mft4V.Aoû nn nnvft.
irUIlCS, UVt5U liitClCLo - - 1,- --- partir du 1er juillet 1877, soit, en totalité, dans l'hypothèse du paye- 2.692.708 à, ment, au 15 janvier 1879. 2.692.70833 3° Prolongement de la ligne de Toulouse à Bayonne jusqu'à la gare de Toulouse-Matabiau. — D après la décision précitée du 17 août 1877, l'Etat doit payer en 1879 à la compagnie, chargée à forfait de l'exécution de ce prolongement, une somme de 958.240 00 4° Il y a lieu d'ajouter, pour le payement des terrains nécessaires à l'exécution des ouvrages destinés à prévenir le retour des avaries causées par les inondations et pour le bornage de la ligne principale et des embranchements, ainsi que pour divers travaux de parachèvement restés à la charge de l'Etat, 400-000 une somme de. 400 Ensemble. 6,870.9174 Soit, en nombre rond b.s/i.uuu
Pour la ligne de Toulouse à Auch, dont l'infrastructure est également construite par l'Etat, le crédit demandé s'applique à l'exécution de divers travaux de parachèvement.
Afin de poursuivre avec activité les travaux de construction des gares da marchandises de Grenelle et de Gentilly (chemin de fer de ceinture, rive gauche), on propose d allouer, en 1879, un crédit de 1,100,000 fr On demande 1,500,000 fr. pour activer les travaux des lignes d'Annecy à Annemase et de Vichy à Thiers et à Ambert, lignes concédées à la compagnie Paris-Lyon-Méditerrannee, et executées suivant la loi de 1842 Les travaux d'infrastructure se poursuivit sur avances de la compagnie, mais les avances sont réparties sur un trop grand nombre d exercices, et il est nécessaire, pour accélérer la marche des travaux, d'inscrire un crédit directement au budget de
l'E Lat.
On demande, en outre 500,000 francs pour les études définitives et les premiers travaux d infrastructure de la ligne de Crest à Aspres-lès^Veynes, concédée lIa compagnie Pans-LyonMéditerranée dans les conditions de la loi de 1842, et dont les dépenses d infrastructure doivent être imputées directement sur le budget de l'Etat.
On demande, en outre, une somme de 5,879,000 francs pour la pose, sur la ligne de Lérouville * Sedan, d'une seconde voie dont l'établissement est reconnu indispensable. Une convention pré-
parée avec le syndic un m 1.11 ,..V ~,~ gnie concessionnaire, et qui sera incessamment soumise aux Chambres, remet cette ligne aux mains de l'Etat, qui se trouvera ainsi chargée de l'exécution de la deuxième voie.
En ce qui concerne les études et travaux à faire sur les chemins de fer non concédés, nous rappellerons tout d'abord que ces lignes se répartissent entre les différents groupes suivants : I. - Lignes déclarées d'utilité publique.
(a) Loi du 16 décembre 1875 ; Alençon à Domfront; , Couierne à la Ferté-Mace, Pré-en-Paille à Mayenne ; Mayenne à, Fougères ; Mamers à Mortagne; Mortagne àMézidon; Mortagne à Laigle ; • Cane à Dozulê ; Echaufrour à Bernay ; Embranchement sur Orbec.
(6") Loi du 31 décembre 1875 (art 1" et 3) : Compiègne à Soissons; Gondrecourt à Neufchâteau; 'Vendôme à Romorantin ; 'Vendôme à Pont-de-Braye ; Cholet à Ciisson ; Questembert à Ploôrmel ; Fontenav-le-Comte à Benet ; Yieilleville à Bourganeul ; Limoges à Eymoutiers ;J Eymoutiers à Meymac ; Saillat à Bussière-Galant ; Limoges au Dorât ; Saint-Denis au Buisson; Embranchement de Gourdon sur ligne dG Saint-Denis au Buisson ; Montmoreau à Péri gueux ; Avallon à Nuits-sous-Ravi ères ; Châtel-Censoir à Sermizelles; Triguères à Clamecy; Frrminyà Annonay; Embranchement du Pertuiset à Saint-Just; Aubusson à Felletin ; Auxerre à Gien ; Aurillac à Saint Dems-les-Martel.
(c) Lignes classées à l'article 2 de la loi du 31 décembre 1875, et déclarées d'utilité publique par les lois du 3 avril 1878, des 13 et 15 juin 1878 : Chateaubriand à Rennes et à Vitré ; Ploërmel à Caulnes ; Port-de-Piles à Port-Boulet avec embranchement sur le camp de Ruchard; Port-de-Piles à Preuilly; Buzv a Laruns; Port-d'Ysigny à la ligne de Caen à Cherbourg.
Mirecourt à. Chalindrey avec embranchements sur Langres et sur Neufchateau.
(d) Lignes nouvelles déclarées d'utilité publique par la loi du 17 juin 1878.
Ajaccio à Mezzana; Bastia à Corté.
II. — Lignes non encore déclarées d'utilité publique.
(e) Ligne dont la déclaration d'utilité publique est actuellement demandée en remplacement de celle de Dozulé à Deauville, qui figure à la loi du 16 décembre 1875 :
Dives à Deauville.
fA Ligne classée à l'article 2 de la loi du 31 décembre 1875, et dont la déclaration d'utilité publique est actuellement demandée Mende au Puy.
(g) Lignes classées à l'article 2 de la loi du 31 décembre 1875, et dont la déclaration d'utilité publique n'est pas encore demandée et fera successivement l'objet de projets de lois spéciaux : Hirson à Amagne ; Saint-Nazaire il Châteaubriant; Angers à Durtal ; Poitiers au Blanc; Civray au Blanc; Confolens à la ligne précédente, Cahors à Capdenac i ¡ Albi au Vigan ; Carmaux à Rodez ; Perpignan à Arles-sur-Tech; Montauban à Brive ; 1 Vendes à Aurillac. & (li) Ligne dont la déclaration d'utilité publique
sera demandée en remplacement de celle de Nontron à Périgueux; qui figure à la loi du 31 décembre 1875, art. 2 : Nontron à Sarlat par ou près Thiviers et Condat.
(i) Ligne nouvelle classée par la loi du 17 juin 1878: Mezzana à Corto.
Ij) Lignes nouvelles proposées par le projet de loi déposé le 4 juin 1878 : (Voir la nomenclature de ces lignes g A du proj et de loi.) Le crédit de 40 millions ouvert, en 1877, pour les études et travaux de chemins de fer non concédés n'a pas été absorbé. 30,000,000 de francs environ vont être reportés par décret. Le crédit de 40,000.000 de francs ouvert en 1878 ne sera pas absorbé non plus. La somme qui restera disponible peut être évaluée à 12,000,000 de francs, soit ensemble 42,000,000 de francs à reporter au budget de 1879.
Les prévisions de dépenses pour l'exercice 1870 sont les suivantes : Pour les lignes du groupe a. 14.000.000 — groupe b. 54.500.000 — groupe c 7000.000 — groupe d. 1.500.000 — groupe c. 500.000 — groupe 200.000 - groupe g 3.500.000 — groupe h. 250.000 — groupe L. 50.000 — groupe j 3.000.000 84.500.000 En résumé, le chapitre 10 se compose des crédits suivants : Pour travaux exécutés par l'Etat dans les conditions de la loi de 1842 sur les lignes concédées. 10.121.000 Pour la seconde voie de la ligne de Lérouville à Sedail 5.879.000 Pour les études et travaux du réseau non concédé, non compris le réseau des chemins do fer de l'Etat. 84.500.000 | 2e. Frais du personnel temporaire affecté aux études et travaux du chapitre 10. 1.000.000 101.500.000 A déduire le report des exercices antérieurs 42 000.000 Crédit à ouvrir en 1879 an chapitré 2. 59.500.000 CHAPITRE XII. — Subventions aux compagnies concessionnaires de chemins de fer.
Crédit accordé pour 1878. 14.723.182 Crédit demandé pour 1879 4.281.875 Diminution pour 1879. 10.441.307 On a supprimé au budget de 1879 les sommes restant dues aux compagnies rachetées par la loi du 18 mai 1878, les sentences arbitrales ayant stipulé la déduction des subventions non encore encaissées.
On a maintenu la subvention affectée à la ligne de Marmande à Angoulême, quoiqu'un arrêté ministériel du 21 septembre 1878 ait prononcé la déchéance des concessionnaires. Mais ceHp subvention demeure affectée àt la ligne, et, lors de la réadjudication prévue par le cahier des charges, elle sera allouée au nouveau concessionnaire.
On a augmenté le crédit d'une somme de 100,800 fr. représentant les deux termes semestriels, payables en 1879, de la subvention de 300,000 fr. que, par une loi actuellement soumise aux Chambres, on propose d'accorder pour l'établissement du chemin de fer de Vassy à Doulevant-le-Château.
CHAPITRE XIII. — Règlement d'arriérés sur les subventions payables en annuités aux compagnies concessionnaires de chemins de fer.
Crédit demandé pour 1879, 18,000,000 fr.
Des subventions ont été allouées a la compagnie des chemins de fer de Paris-Lyon-Méditerranée, par les conventions du 1" mai 1863 et du 18 juillet 1868, pour la construction des lignes suivantes : Embranchement de Digne. 3,000.000 Embranchement d'Apt. 4.300.000 Ligne de Grenoble à Gap. 50 000 000 Ligne d'Aix à Carnoules 19.000 000 Ligne de Thonon à Saint-Gingolph. 5 800.0M Embranchement d'Albertville. 3 600 000 85.700.000
Usant de la faculté que lui assuraient les conventions, l'Etat a converti l'ensemble des subventions allouées en annuités représentant l'intérêt et l'amortissement de ces subventions au taux de 4 1/2 p. 100, et échelonnéee jusqu'au 1" novembre 1956.
La compagnie Parif-Lyon-Méiiterranée ayant tardé à exécuter les lignes concédées, les premiers termes des subventions ne lui ont pas été versés, et les payements n'ont été faits régulièrement entre ses mains qu'à -partir de 1875 et 1876.
Elle est aujourd'hui créancière de l'Etat pour les termes échus antérieurement au premier versement.
Les sommes dues, de ce chef, à la compagnie Paris-Lyon-Méditerranée s'élèvent, en capital, au chiffre de 17,383,210 fr. 60, qu'il convient d'inscrire au budget de 1879.
La compagnie de l'Ouest a également sur l'Etat une créance due au retard dans le versement d'annuités. Des pourparlers sont engagés avec elle pour le règlement de cette créance. CHAPITRE xiv. — Rachat de lignes de chemins de fer.
Crédit accordé pour 1878 (loi spé.
ciale.) 270.000.000 Crédit demandé pour 1879. 40.000 000 Diminution pour 1879. 230.000.000 Le budget de 1878 a pourvu aux dépenses du rachat des chemins de fer désignés dans la loi du 11 juin 1878; et les sommes qui ne seront pas utilisées avant la fin de l'exercice 1878 snr le créilit ouvert par la loi spéciale (environ 20 millions) seront reportées sur 1879.
L'exercice 1879 n'aura donc .à supporter, en ce qui concerne ces chemins de fer, que des charges éventuelles d'intérêts et quelques dépenses imprévues.
Mais le Gouvernement se dispose à présenter aux Chambres, dès la rentrée, un projet de rachat des concessions de la compagnie de Lille à Valenciennes, comportant une dépense d'environ 13.500,000 fr. Et, au cours de l'année 1879, il déposera d'autres projets qui sont actuellement à l'étude.
Sans préjuger en quoi que ce soit la décision des Chambres, qui restent absolument maîtresses d'autoriser ou de refuser les rachats qui leur seront proposés dans des projets spéciaux, le Gouvernement pense qu'il convient de leur faire connaître dès aujourd hui l'importance dps émissions qu'il leur demandera d'autoriser afin d'arrêter, lors du vote du budget, le chiffre maximum des crédits à ouvrir en 1879 sur les ressources extraordinaires.
CHAPITRE xv. — Remboursement aux compagnies rachetées des frais d'achèvement de lignes et liquidation du compte spécial du séquestre administratif de la Vendée.
Crédit accordé pour 1878. 42.000.000 Crédit demandé pour 1879. 25.000.000 En moins pour 1879. 17.000.000
CHAPITRE XVI. — Travaux d'achèvement par l'Etat des lignes rachetées.
Crédit accordé pour 1878. 18 000.000 Crédit demandé pour 1879. 52.000.000 Augmentation pour 1879. 34.000.000 Indépendamment des dépenses pour travaux proprement dits d'achèvement par l'Etat des lignes rachetées, il y a lieu de demander un crédit de 12 millions de francs pour la pose, sur la ligne d'Orléans à ChiMons, d'une seconde voie dont l'établissement est reconnu indispensable.
CHAPITRE XVII. — Insuffisance éventuelle des produits de l'exploitation provisoire des chemins de fer rachetés par l'Elvt.
Même crédit que pour 1878, 1,000,000 fr.
Le crédit demandé est destiné à combler au besoin les déficits qui pourraieut être occasionnés, dans les produits de l'exploitation des chemins de fer rachetés, par l'ouverture de sections nouvelles, qui seraient, tout d'abord improductives. Mais ii y a lieu d'espérer que par suite des améliorations apportées à l'exploitation de j'ensemble de ces chemins de fer et des économies réalisées, les insuffisances n'atteindront pas le chiffre du crédit demandé.
CHAPITRE XVIII-t'exploitati P/ILV0{ D0*C/'J%'Î,R duits de ,re afj,ni FTpjJ dés plaoés sous Isséq _7O-500,000,oyé< Crédit demandé pour g> a einp Une partie de ce credit, se dtl séque: en Il quidation du compte ^1é, cial du sW tre 1I1l nistratif de 19 nistralif de Bondy et de Lag
Ul;:)&"l (.1.1.1. U.V , M --" l,'; .wïTïRCEs BP* I BUDGET SUR RE&» S -- e d( • t sur*00 1 CHAPITRE ier. — Co$af}ede fer• r,1 | mins de c, 2,~' 1878 2,,' Crédit accordé pour ,.,.-:;, Crédit demande po111 .-I r 187 ," Augmentation po ïetetffy, H Les dépenses réglé ;es Pl)," re%er 339., Les dépenses réglées 0 P de. 2, , sonté!evUàla somtoy[aie de Celles de 1876 atteln ,/., chiffre de tioB de $.», Il ressort une augffic > 1876 sur 1875 de cofls pçt ufl? 'coolrv': Cette augmentation est 0 ,Vl'extension successive des,. ervlcerI'st de surveillance de > «rMhe® miIlSo-7 1878 e ¡,;' plus considérable enc ot c&'y Il n'est pas à supposer cepen reço<lôS croissements des coi»P® née des accroissemen 2*25,00J !&}**?
1876, et on peut Pré'°J. ,jn0 aW nuelle de 75,000 t'l'., solt \lépf> nées 1877, 1878 et 18/0- ■$1>02l raient ainsi portées à -hillre bre rond 2,700,000 }lr , > f6 .alt brerond2,700,CUOtr,ch" ci-dessus. giie 000 Cette augmentât.on, H'ailleUlî ,^0® charge pécuniaire il ^pagnjf j les sommes que les COnlpOgOJes cbMb' , les sommes que les ^flhicrs c & ,l soi- en vertu de leurs can CHAI'ITRE II. - Frais de slil'tJivers.., et établissemen s - ft,
.) 600 Même crédit que pou 1878, i,' Ce crédit se repartit a iDSi qu'11. * (
Canal du Verdon.
Canal de la Sambre a .-Qise.jï Canal de la Sambre a Sambre canalisée I-'" Canal du Midi , Canal latéral à la Gar oïlne-}; ç
Polders de l'Ouest Canal de la BoLirill, /.- Canal de Saint-Martory- j 4 Total égal-jejV, Cette dépense, for, 0'Oed i contrôle des chem:ns, de fliri 1 Cû" charge à l'Etat, pu est le ti'lîe5 co"' recette correspondant» doDL versé dans les caisses du Trôsor r Ï fi
versé dans les caisses ,J: gnies.
—— ¡CES ~O NOMENCLATURE léecil tétt$ y pour lesquels des crédits oif ete « dînaires pourront être nje~ d<~ dinaires pourront être ooVts ctc"~ en conseil d'Etat, api ^eâ 4» prouves en conseil deS xnlnlS j# rogation des Chambres.
U ('ba.JIlbre 't s~ ,1) Une loi votée par le tfC 31 janvier 1878 et soum d .<)< , Sénat a prescrit (art. ^mCnclfL^vertV loi de finances de la nà ogaU KaQt0{ de ? J votés pouvant donner cas de prot JI dits additionnels dans le caS Chambres. des œPcPJ Pour 1879, le min's~~re des ses poli '{ demande que la nomlsn pour lesquels des crfdj»» a £ ^ditio .ug/ être ouverts par /t,,nrogallf d'Etat, dans le cas de p soit fixée de la maniei sUtvatit p ; 1° Entretien et grosses r P s' , nationales; Ç ui6 rt t "Tf 2° Travaux ordinaires jes r caf 3° Travaux ordinaire s,^ 4° Ports maritimes, e.t la ¡11éJJ1 ) Cette nomenclature est 'vrt.) l'exercice 1878. (A stl' | ------ f ï j
bre 8dèPutés - A n° 881.
- Annexe n,, es i ,Er DE Le Il 8 novembre 1873-) 5 IL0l ten 1 t Ii autoriser lft dé par- ànsL'imn'fP0301, extraordiAaiSC^ dépen exlraordinaidépenses du service vicinal, 1 duc d}, e M. le Maréchal de Mac , duc de Magenta, Président de la Répu- '!Iltérieu.r. e, par .M. de Marcère, ministre lieUrs EXPOst DES MOTIFS ï?' "Ppeéd ans r,Si011 de décembre Saîafrg ^s rtes moyencarf^ Vd' le paye-, ens d' assurer 1® Pave-, Qlu®rs employés aux des n},®mins vicinaux de communie i i^ral i8 Il SavOIe a décidé, en prin- ess^es seraient teId Giti cette dépense j-usqu'à concur.
la moitié. c~cur.
pourv & le conseil général 6xercice 1879, il v avait Và une t dépense de 109,000 fr.
acbats d es cantonniers et de 29,000 f.
toit en - réparations urDUVerte t Otatité 138,9000 fr. Cette dépense couverte jusqu'à concurrence de 61,900 fr.
rac ^etées 6r et des Prolul. t es 11, tiraes communaux et des tttei faceetées en argent: il resterait alteindre de 74,000 fr.
d'atteindre °e but rli U moins en partie, le ,ellt 3" demandé que le f,-1i»7nUtQris6 à .'imP°ser extraordiJU l '!l CPTitme8 additionnels au elt de re COntributions directes.
df CSr « Ue^e aur^Sltloa a donné lieu !vactuftiiemitties pour effet d'élever ^68 n ow £ aordinaires de 34, les ne ent, a 38. Or, les charges des Sfands m £ e auSmentées dans a's îUvreuipdï de l'im^fAfl. ne s'y effectue pas N ,]J icuU('S ainsi que le prouve le i LHÏrLP°ursuite (4,59), comparé à la eral8 (,l, 7,9).
é } ^éeetri'Speàsah?SHParis ministre des s'il est indispensable de réduire l'impo- 'é' en abaisser la quotité de 4 cenvivait.
^Urtf!8'9' 3GS'ril3uat,les iraient 41,$4rt ut si 3G les rapproche de la pro.
commune (16 c" 84 raPProche de la proIRbnsUfJl 1 Uhoo Produirait 21,500 fr., ,"'G ql1i Sllnte à cOmbler le déficit si.
l'Wus ^i de subvenir aux K* ~c~~ général ainsi moM do pouvoir recevoir la sancative. one POUvoir recevoir la sane-
|^0J® DE M>I &4t que. - tG ■îV "ty faft SUr le département de la Safait, il. le demande que le conseil ^Poser extraordinaire1<^triK^titopadditionnels au prin«^Cré4afi * l'0ûs 2rr 'reCtes- dont le produit W Ca,e3 S ïi0inEUX «ÔCï0D,li«3.
V'w. ^88 r re-covrée indépendam^e aw a'res dont le maxiJ IOn de la w Par la loi de finantion de a. 01 du 10 aoüt 1871.
G du 10 août 1871.
des dé m ®utés. - Annexe n° 888.
-- ~rJh Ce dt1 i\N%r~Qovembre 1878.) tt~nl (nu. n ^arg^^la 7" commission d'in.\S~~th examiner le projet de i V' fi,, les a. prorogation de la sur'Nts Par uSTa l'octroi de Lons'lt~.r8, le p. Par M- Brossard, député.
'Sr * "! uni "iîal de la ville de \tle Unpdélibération du 20 mai "'n de proroger pour 18'19, la surtaxe de I 1, OliV —
A'~tor~ élibé- i-a-Lion du 20 mai iVv8' 4 ilut0ri«"'Tt- n de proroger pour n r de 1879, la surtaxe de h "'!'l de 18'19, la surtaxe de — U, Pré Il, est composée de MM.
t ~yet Brossard, secré°Ye rl Tier, t, Buyat. Reymond 1 ¡ ~~x, Merlin, Truelle.
0 fr. 30 par hectolitre, établie sur les vins à son octroi.
Les recettes ordinaires de la ville de Lons-leSaunier l'emportent notablement sur les dépenses corrélatives; la moyenne des recettes d'après le relevé des comptes administratifs pendant les années 1874, 1875 et 1876, est de 218,977 fr., tandis que la moyenne des dépenses n'est que de 122,916 fr.; l'excédant des recettes est donc de 96,076 fr. , ,. n - 1.
Il importe, cependant, de dire que les services de l'instruction et de la voirie ne sont pas suffisamment dotés, et réclament", ainsi que la construction d'un marché couvert et d'un abattoir, un supplément d'allocation.
D'un autre côté, la caisse municipale est grevée de deux emprunts contractés pour l'exécution des travaux entrepris au lycée et aux casernes, sur lesquels il reste dû 619,000 fr.; ce passif doit être éteint, d'abord, par les excédants de recettes et, ensuite, par une impositiou extraordinaire de 20 centimes.
Appelé à délibérer sur la partie de l'affaire dont l'examen lui est attribué par la loi du 10 août 1871,1e conseil général du Jura a conclu à l'adoption.
D'après ces diverses considérations, llà maintien de la surtaxe demandé paraît justifié; il aura pour effet de fournir au budget municipal une ressource annuelle qui peut être évaluée à 11.822 fr.
En conséquence, votre commission a l'honneur de vous proposer de donner votre approbation au projet de loi suivant :
PROJET DE LOI Article unique. — Est prorogée, jusqu'au 31 décembre 1883 inclusivement, la surtaxe de 30 centimes par hectolitre de vin, établie à l'octroi de Lons-le-Saiinier (Jura).
Cette surtaxe est indépendante du droit de 1 fr. 20 perçu à titre de taxe principale.
Chambre des députés. — Annexe n° 891.
(Séance du 9 novembre 1878.) RAPPORT fait au nom de la 7" commission d'intérêt local (1) chargée d'examiner le projet de loi ayant pour objet la prorogation d'une surtaxe sur les vins, établie à l'octroi de SaintJulien (Haute-Savoie), par M. Devaux, député.
Messieurs, la commune de Saint-Julien (HauteSavoie) est grevée d'un passif de 180,016 fr. provenant d'un emprunt fait au Crédit foncier et de la construction de divers édifices communaux (hôtel de ville, palais de justice, hôpital, église).
Les ressources de la commune pour pourvoir à l'amortissement de ce passif et au service des intérêts consistent dans l'imposition de 100 centimes extraordinaires jusqu'en 1886, qui se réduiront à 80 centimes au minimum de 1887 à 1915, outre le produit de la surtaxe dont la prorogation est demandée et qui donne 3,030 francs par
année.
Malgré l'énormité des centimes extraordinaires, le budget de l'exercice courant se solde à peine en équilibre, il accuse un déficit de 43 fr. 27. Il serait donc impossible à la commune de Saint-Julien de faire honneur à ses engagements, si elle perdait la recette de 3,030 francs qu'elle trouve dans la surtaxe de 1 fr. 40, établie sur chaque hectolitre de vin.
Cette situation difficile de la commune de Saint-Julien commande l'autorisation de la prorogation de surtaxe qu'elle demande, et votre commission vous propose d'adopter le projet de loi suivant :
PROJET DE LOI Article unique. — Est prorogée jusqu'au 31' décembre 1883 inclusivement, la perception do la surtaxe de 1 fr. 40 par hectolitre de vin, établie à l'octroi de Saint-Julien, département de la Haute-Savoie.
Cette surtaxe est indépendante du droit de 0 fr. 60 perçu à titre do taxe principale.
(1) Cette commission est composée de MM. Laroche-Joubert, président; Brossard, secrétaire: Ducroz, Mayet, Tiersot, Buyat. Reymond (Fran-J cisque), Soye, Devaux, Merlin, Truelle. 1
Chambre des députés. — Annexe n#902.
(Séance du 14 novembre 1878) RAPPORT fait au nom de la commission du budget (1) chargé d'examiner le projet de loi portant ouverture au ministre des finances sur l'exercice 1878, d'un crédit supplémentaire da 800,000 fr., applicable au service des mauufact tures de l'Etat, par M. Wilson, député.
Messieurs, votre commission du budget a été saisie par le Gouvernement d'une demande de 800,000 fr. à ouvrir sur l'exercice 1878, en augmentation du crédit inscrit au chapitre 77 du budget du ministère des finances, Matériel des manufactures de l'Esat.
A l'appui de sa demande, le Gouvernement fait valoir les motifs suivants : Pour donner aux chiffres inscrits au projet de budget des recettes des manufactures de l'Etat un caractère plus complet de certitude, on prend pour base de l'évaluation des divers produits la perception effectuée pendant l'année qui a précédé celle de l'établissement du budget, sans tenir compte des plus-values si probables qu'elles puissent être.
La conséquence de cette méthode est que l'évaluation, admise au budget des recettes pour le produit de l'exploitation du monopole des tabacs, correspond à la dépense nécessaire à la fabrication des matières dont la vente fournira la revenu en question.
Il en résulte également que dans le cas où les prévisions ainsi déterminées viendraient à être dépassées, il y a lieu de pourvoir à l'insuffisance des allocations inscrites au budget par voie de crédit supplémentaire. Conformément à la règle énoncée ci-dessus, la fabrication du tabac a été fixée en 1878 d'après l'importance des fabrications de 1876; mais dans cette même année 1878, la consommation du tabac a pris un nouveau développement et les fabrications de 1878 dépasseront probablement celles de 1877 des quantités ci-après : 1,040,000 kilos, do poudres, rôles, carottes, sea, ferlatis, 76,000 krlos de cigarettes, 380,000 kilos de cigares.
Cet excédant de fabrication occasionnera une dépense d'environ 1,600,000 fr. Dans cette somme (ch.. 77, art. 254) les salaires des manufactures figurent pour 800,000 fr. Le surplus (soit 800,000 francs) se répartit entre les autres paragraphes dudit article, et sera couvert par les diverses allocations du chapitre 77.
Mais quant aux salaires, le Gouvernement a pensé qu il était nécessaire d'y pourvoir au moyea d'un crédit supplémentaire.
Ces raisons ont paru suffisantes à votre commission, qui a l'honneur de vous proposer l'a.
doption du projet de loi dont la teneur suit : PROJET DE LOI Art. 1". — Il est ouvert au minisire des finances, sur l'exercice 1878, un crédit supplémentaire de 800,000 fr. en augmentation du crédit inscrit à la 3e partie : Frais de régie, de perception et d'exploitation des impôts et revenus publics. —
Manufactures de l'Etat. — Chapitre 77 : Matériel.
Art. 2. — Il sera pourvu au crédit supplémentaire ci-dessus au moyea des ressources générales du budget de 1878.
—-«ags».
Département des Deux-Sèvres.
Concours ouvert à Niort pour la nomination à un emploi de professeur d'agriculture.
Une chaire d'agriculture est mise au concours dans le département des Deux-Sèvres et le titulaire entrera en fonctions à partir du 1" janvier 1819.
Les candidats devront se faire inscrire à
(1) Cette commission est composée de MM. Gambetta, président ; Ferry (Jules), Grévy (Albert), vice-présidents; de Mahy, Berlet, Fallières, de Choiseul (Horace), secrétaires; Proust (Antonin), Thomson. Guyot (Rhône), Lïmy (Etienne) Germain, Tirard, Waddington (Richard), La.nglois, Millaud (Edouard), Constans, Roux, Nadaud (Martiu), Goblet, Renault(Léon), Wilson, Varam.
bon, Parent, Farcy, Dréo, Boysset, Martin-Feuillée, Rouvicr, Guichard, Bothmont, Spullor.
la préfecture des Deux-Sèvres (lre division) jusqu'au 30 novembre inclusivement, en joignant à leur demande un extrait de naissance constatant qu'ils sont Français ; un certificat de moralité, dûment légalisé, et les titres et antécédents agricoles qu'ils croiront devoir soumettre à l'appréciation du jury d'examen.
Les épreuves du concours comprendront, savoir :
1° Une composition écrite sur un sujet d'agriculture scientinque ; 20 Des épreuves pratiques portant sur l'appréciation de faits agricoles particuliers et généraux et sur la zootechnie ; 30 Une leçon orale d'une heure au moins après un temps de préparation déterminé par le jury, qui reste libre d'imposer aux candidats toute épreuve complémentaire qu'il jugera nécessaire.
Le titulaire nommé à la suite du concours sera chargé de faire un cours complet d'agriculture à l'école normale primaire de Parthenay et d'organiser successivement des conférences agricoles dans les divers chefs-lieux d'arrondissement et de canton du département.
lie traitement fixe du professeur départemental sera de 3,000 fr., dont 1,500 fr. alloués par le ministere de l'instruction publique et 1,500 fr. par le ministère de l'agriculture et du commerce. Le professeur reçoit, en outre, une somme de 1,500 fr., allouée par le conseil général, à titre de frais de déplacement.
-Les candidats qui auront fait parvenir, avant le 30 novembre, à la préfecture des DeuxSèvres, les pièces indiquées ci-dessus, seront prévenus ultérieurement et directement du jour de l'ouverture du concours.
Aucune demande d'admission ne sera accueillie après le 30 novembre.
Préfecture des Hautes.Pyrénées.
Concours ouvert à Tarbes pour la nomination a un emploi de professeur d'agriculture.
Une chaire d'agriculture est instituée dans le département des Hautes-Pyrénées.
Un concours est ouvert pour la désignation du titulaire de cet emploi, qui devra se trouver en mesure d'entrer en fonctions le 1er janvier 1879.
Les candidats devront se faire inscrire avant le 15 décembre prochain, à la préfecture des Hautes-Pyrénées (Indivision).
Ils produiront, à l'appui de leur demande : 1° Leur acte de naissance établissant qu'ils sont Français, ou naturalisés Français, et qu'ils auront vingt-cinq ans accomplis à l'époque du concours :
2° Un certificat constatant qu'ils ont satisfait à la loi du recrutement ; 30 Une notice accompagnée de certificats permettant de connaître leurs travaux, leurs antécédents agricoles et d'apprécier leur mérite ; 4° Le programme détaillé des cours qu'ils se proposent de faire.
Ce programme, ainsi que les titres de capacité fournis, compteront comme éléments d'appréciation pour une valeur qui sera déterminée par le jury.
La commission d'examen sera composée de membres désignés par le préfet et présidée par M. l'inspecteur [général de l'agriculture de la région.
Les épreuves du concours seront publiques.
Llles comprendront :
1° Une composition écrite sur une ou plusieurs questions d'agriculture et d'horticulture ; 20 Une leçon orale d'une heure au moins, — après deux heures de préparation, — sur une ou plusieurs questions d'agriculture ;' 3° Des épreuves pratiques portant sur l'appréciation de faits agricoles particuliers et généraux, et sur la zootechnie ; — discussions sur différents sujets, —. réponses des candidats aux questions posées par les membres du jury.
Le titulaire nommé à la suite du concours sera chargé de faire un cours complet d'agriculture à l'école normale primaire de Tarbes.
IMevra faire en second lieu, soit au cheflieu du département, soit dans les divers chefslieux d'arrondissement et de canton, des conférences aux cultivateurs.
Le traitement fixe du professeur départemental sera de 3,000 fr.
Le professeur reçoit, en outre, une somme de 1,000 fr., allouée par le conseil général à titre de frais de déplacement.
Les candidats qui auront fait parvenir avant le 15 décembre prochain, à la préfecture des iiautes-Pyrénées, les pièces indiquées ci-dessus, seront prévenus ultérieurement et directement du jour de l'ouverture du concours.
Aucune demande d'admission ne sera accueillie après le 15 décembre prochain.
INFORMATIONS ET FAITS
Versements reçus par la caisse d'épargne de Paris, du mardi 12 au lundi 18 novembre, de 6,053 déposants, ldont 947 nouveaux' 510,005 fr. Remboursements effectués la semaine dernière à 1,569 déposants, dont 234 soldés, 285,785 fr. 31.
Rentes achetées à la demande des déposants pendant la même semaine pour un capital de 62,448 fr. 90.
— La Seine continue à monter.
Voici l'étiage officiel d'aujourd'hui : Pont Royal, 3 m. 87; pont de la Tournelle, 2 m. 73Suresnes (amont), 5 m. 19; aval, 5 m. 05 ; Meulan, 5 m. 89 ; Mantes, 4 m. 55 ; CorbeiJ, 2 m. 16; Melun, 2 m. 66; Montereau, 2 m. 18.
Cet état de choses exige des communes suburbaines les plus grandes mesures de prudence ; aussi M. le général Aymard, gouverneur de Paris, a-t-il mis à la disposition des riverains des soldats qui pourront aider les habitants à déménager en cas d'inondation.
De son côté, M. le préfet de police a fait la traversée de Paris, pour se rendre compte par lui-même des progrès de la hausse. Une surveillance' spéciale est exercée aux quais de débarquement, où les ouvriers sont occupés à retirer les marchandises déposées sur les berges, qui presque toutes sont submergées.
Les bateaux-mouches continuent leur service: la remonte du fleuve est des plus difficiles; les bateaux en longent les rives et montent très-doucement.
En amont et en aval dil x dres dol est plus grand. Grâ £ f le service des ponts et ^068^.
or volants qui avaient été Je ue cirel crue n'ont pas été elllevés; cet tirci a préservé beaucoup de coIIlIJlU dation certaine. talions b Toutes les dépêches dl, stations triques sont communiquei ofûeie municipaliiés trave* e B'es La recrudescence des ea ux1 grande sur les ^ueî!gJre, le ne a de, plusieurs endroits ; ( augmentent à tout mo ja Ris 0 la p,s< Le courant des eau ^trtu •j ment fort qu'un pont a et ée ,~ tion des ponts de la g0ifls nouveau été faite Par AVial]gsées ; der, tration des ponts et eh.. Sées ce" sieurs endroits, notante* ^P< épaves obstruent le passage Geo chef. êcbes, la D'après les dern-eres - déP. lundi.
lflfl s'accentuera Jusqu aUJou 190e'
asui 0 - L'Académ ie des du samedi 16 novembre. d>arcb^ dants : 1° dans la d0 0" Révoit; 20 dans la sectlon Niels-Gade, à CopenW T1 all 'ail fl' j-jF - Aujourd'hui a eu fl& pfj.
théâtre de la Sorbonne, en et .J foule de notabilités lit $ la réouverture des cours sous la présidenCi de 1\1. 0 J l'Institut.
Parmi les 1^ quons MM. professe* „r,^ quons MM. Egger, sert { Wolff, sous-directeur de l,0l)g^ té, maître de conférences a of etc. 'il, L Ils qUI, .t' Le chiffre defi ; incriptio", gl, ,j n'était que de 60, dép'sse valLog Les cours ont lieu à la eU A Aujourd'hui également, 8de s scieD verture des cours de l'école e tiques.'
tiques. 1" — La Société tenu hier, dans le f téres^lj^é Arts-et-Métiers, une f A dans s ,~,,~ inaugurer l'admission des Sauveteurs. Cette g cpe ,d des Sauveteurs. Cette
tre les oeuvres patrio i? Société d'encourageme Après des discours P Jfrj noré Arnould, GiraU à 1~¡JaOl dault de Buffon, on a proCédéj® bJ'! l'" des récompenses ; enSUit, bteS de donné par les artistes xneJIl de It~ terminé la fête. jn
terminé la fête.
et - On mande du ¡Javre, 18 eole bo, 1 c 010 '¡&IV' Le paquebot-poste * rale trapsatlantique ,4,71érîq" 0) Ca il,1 raie transatlantique 1n¿r q "ellSo ¡, lort, lieutenant de vaiSseall, S j York, est arrivé ici hier à del1 tS v - On mande de L~ f Le paquebot Girollal, porta ¡J,' Le paquebot * ap la l'la i duSene~duPrc~ la el l, à detl% beeiçeo 0 rivé ici, hier soir, a 3.24 passagers, 11 groupe 4,3 sacs café.
fait, anglais annoncent que quelques jours, la de 1 araday J à l'Institution royale.
été si fn- qu'ur, savant fran- été désigé P»Tr faire cette leçon.
Mlé Premlère en 1869. Le ~ur», nos dirions « conférencier », reçoit ~ouble Iliédaille , er, bi-onze et en paIa" Seuls, les savants étrangers peuvent pelés à cet honneur. Lecture de y » n'a leu. qUe tous les trois ans.
es, eSt - nature' à intéresser nos
)"'Cieu et chimiste, est 1867. Un m 1:) d 21 juin 1869, à l'effet de prendre des \J'fîa ds monument dessacrer la mémoire du grand savant, ce de Galles presidait. Une somme suf~ayant été réunie par souscription, on a que l'on confierait l'exécution d'une M. Foley, et qu'on décernerait tous une rnùdaille, la médaille de , à un savant etranger, qui gérait de faire une « lecture » à l'Institution
« Lectu re de Faraday » a eté faite en juin M. Dumas; en mai 1872 Par le pro.
Zzar°, d p^Îïïle; en mars 1875, p ann' de Berlin; mbre 1878, par i i ,^vurtz. Ce dernier pour sujet de sa con férence la ques, qui se rattache aux premières de Faraday : « Constitution de la
de faire exPéri-nces magnile télé Oholle, à Londres, dans les de MM. Colman, qui possèdent une orwich, c'est-à-di * lre à 180 kilomètres , en c h iffres ronds. L'usine et le out relié in par un fil télécour Kasb long des autres fils sur ne peut indisticnts; mais, à la suite de S4rr*n®»m ^e?nls' conversation ux points fut nettement entendue; au a Merveille, dans la u1îa'n ?1' à Londres, l'acamé f- Particulier à M. Adams, de M. Edison, qui parlait dans la i Chaqcre fois qu'on ~Iet 1eR d On o entretient du temps et les deux interlocuteurs purent 411 cr le frit qu'il tombait du m et à. 11 5 mille anglaIs de crit "que que M. Edison ? récipient pour son M^lïh *u co'l °« Gouraud que son entendre un simple murmure en se \0l> plèd se ~<~'re ~cipient, et qu'une KiNô .a're est reProduite presque oix employé par les personnes 1 l), Se aIt la remarqae que" SI \>r«pJg! on pourra bientôt X&U Londres, les dé- avoir la peine de se déranger pour e. se déranger pour »lk ù Enseignements que le t j|Q à Rome.
0 eet stationnaire. Les
affluents du Tibre, en deçà d'Orte, sont en décroissance. Mais, à Orte, la crue continue : la dernière dépêche arrivée de cette ville annonce qu'à trois heures le Tibre marquait, à l'étiage, 7 mèt. 40 et que le temps était nuageux.
Pendant toute la journée, on a continué à porter des vivres aux inondés. A quatre heures, les carabiniers ont pénétré dans une vigne sur la voie Flaminia et ont donné du pain à une famille entière, composée de sept personnes qui étaient à jeun depuis hier soir. Les religieux qui desservent la basilique de SaintPaul sont bloqués. Les gardes municipaux leur ont également porté des vivres cette après-midi. Hors la porte Portese, le toit de l'usine appartenant à la société vénitienne de construction s'est effondré. Il n'y a pas eu de victimes.
La Société des chemins de fer romains annonce que les lignes de chemins de fer RomeOrte et Rome-Civita-Vecchia sont rétabl es.
— D'après des communications officielles des autorités postales, les passages des Alpes par le Gothard, le Splugen et le Saint-Bernardin sont littéralement encombrés de neige et impratiquables pour quelque temps : du côté sud du Gothard, les avalanches menacent la route.
Il résulte de cet état de choses que la po.îte aux lettres de Bâle devra, pendant quelques jours, faire le détour par Genève et le MontCenss, Une dépêche adressée à la Greutzpost à Bâle d'Airolo, en date du 15 novembre, annonce à ce journal que la diligence partie ce jour-là du matin d'Airolo a dû y revenir sans avoir pu atteindre l'hospice, malgré sept heures d'efforts ininterrompus. La neige continuait à tomber.
— Le total des accidents survenus durant ces dernières années dans la partie nord du Gothaid se monte à 182 : 35 ouvriers ont été tués sur place, 114 ont été grièvement blessés; 18 de ces derniers sont morts des suites de leurs blessures; 33 n'ont éprouvé que des^blessures légères. Si l'on classe ces accidents d'après leurs causes, on voit que 48 personnes ont été tuées ou blessées par suite d'explosion, et 56 par suite d'éboulements. 47 ont été écrasés, ï2 ont été précipitées d'un étage supérieur dans un autre, etc.
Un éboulement survenu le 14 dans le voisinage du tunnel de Pierre-Pertuis a couvert la voie de pierres roulantes ; la ligne n'a pas été endommagée, mais seulement interrompue momentanément, et la circulation a pu être bieniôt rétablie. (Havais.)
— VOiCi, disent les Débats, de curieuses observations consignées dans le journal de bord d'un navire américain : On a cité comme étant d'une grosseur et d'una hauteur extraordinaires l'eucalyptus d'Australie, le manglier d'Afrique, le dragonnier des Canaries, le calebassier ou baobab, ou pain de singe de la haute Guinée ; mais aucun de ces colosses de la végétation n'égale les gigantesques proportions du figuier monstre qui existe à Albreda.
Aibreda est une petite localité située sur la rive droite du fleuve de Gambie qui, ainsi que le Sénégal, arrose la Sénégambie et ge jette dans l'océan Atlantique. La France avait, il y a un certain nombre d'années, un comptoir à Albreda.
Le figuier phénomène d'Albreua est de la
familie des figuiers d'Europe et d'Asie, c'està-dire des figuiers de Provence, d'Italie et de Smyrne. La hauteur de son tronc est de 15 mètres ; sa circonférence, de 40 mètres !
Les plus beaux cèdres connus ont une circonférence de 8 à 10 mètres. On peut prendre pour sujet de comparaison fie cèdre du labyrinthe du Jardin des Plantés de Paris.
Le tronc du figuier sénégambien est cannelé de telle sorte, qu'il semble composé de plusieurs arbres joints les uns aux autres. Les branches très-touffues forment un abri circulaire de 70 mètres de contour.
Sous cette voûte de verdure que les rayons du soleil équatorial ne peuvent percer, les indigènes se réunissent comme dans une salle commune, et s'y livrent à leurs occupations, à leurs travaux, à leurs jeux.
— Une correspondance du sud de l'Afrique, adressée au Times et datée de Pietermaritzburg, dans le Transvaal, donne sur la peuplade rebelle de Secocoeni et sur les Zoulous d'intéressants détails. Le théâtre de la guerre contre la tribu de Secocoeni présente la configuration d'un triangle irrégulier qui aurait pour base les monts Zoulou et dont les côtes seraient représentés par deux rivières, le Steelport et l'Oliphant.
La contrée est presque inaccessible ; elle est défendue par des fortifications dont la plus importante est la forteresse du Kraal même de Secocoeni. Ou décrit ce lieu comme une montagne escarpée et rugueuse, fortifiée par des « stadts » qui sont formés de rocs écroulés, reliés les uns aux autres par de solides murs de maçonnerie percés de meurtrières.
Il y a plusieurs lignes de ces murailles fortifiées, Quand une des lignes a été forcée, ses défenseurs se retirent derrière celle qui la suit, et chacune de ces lignes est de plus en plus forte jusqu'au sommet de la montagne, où est la forteresse principale. On ne pourrait s'en rendre maître qu'en éprouvant des pertes notables, parce que l'ennemi, en se retirant, fera feu de tous les côtés ; il est du reste armé de fusils Witworth et sait bien s'en servir.
Quant à la peuplade des Zoulous, voici son histoire
Depuis l'époque de Chaka, dont le règne a duré depuis 1810 jusqu'à 1828, les Zoulous ont été regardés comme la tribu mïlilaire par oxcellence du sud de l'Afrique, et actuellement le neveu de Chaka, C?tywayo, possède une armée d'environ 40,0000 hommes, assez régulièrement organisée et passablement équipée.
Cette armée est divisée en régiments dont la force varie de 400 à 2,000 hommes, commandés chacun par un induna ou chef. Tous les hommes deviennent soldats à l'âge de quinze ans et restent au service pendant toute leur vie.. Tous les régiments sont composés d'hommes à peu près du même âge, de nouveaux régiments étant formés de temps en temps de recrues, qui se distinguent des corps de vétérans par la couleur de leurs boucliers. Jusqu'à ces dernières années, un faisceau de légères assegaies, une lourde assegaie pour frapper de près, un bouclier et une sorte de massue formaient les armes du soldat Zoulou.
Maintenant beaucoup de régiments sont armés de carabines qui se chargent par la culasse; ils conservent encore l'assegaie, mais ils ont renoncé au bouclier.
En 1873, une petite manufacture de poudre a éLé établie et un magasin a été construit dans lo principal kraal militaire. Ce magasin
porte le nom de « mainzekanze », ce qui veut dire : « Que l'ennemi vienne, maintenant 1 » Le mariage est interdit au soldat, quoique périodiquement, par ordre du roi, tout un régiment se marie en prenant pour femmes ks filles des soldais appartenant à un autre régiment spécifié. Une fois par an chaque régiment est convoqué pour des exercices qui, diton, consistent principalement à chasser et à danser. Pendant ce temps, les troupes sont cantonnées dans un des vingt kraais militaires qui existent sur différents points du pays et dont le principal est situé près de la jonction des deux branches de FUmvoliei.
Une discipline rigoureuse est entretenue dans farmée ; en toute occasion, la lâcheté est punie de mort. Ce sont les femmes qui sont chargées du commissariat, et elles font de longs voyages à pied, parcourant souvent des distances de 40 à 50 milles par jour pour porter des provisions à l'armée en campagne. Ls Zoulou a un amour inné des combats, et id se croit invincible.
Autrefois, sa tactique était simple ; le régiment s'avançait en ligne, lançait ses assegaies et se précipitant ensuite contre l'ennemi avec l'autre assegaie pl js lourde, il continuait la lutte corps à corps, mais sans doute l'introduction des armes à feu a dû modifier cette tactique. A la différence des Cafres de la colon e du Cap, les Zoulous attaquent de préférence pendant h nuit.
— D après la Chronique commerciale di New York, il a été fait, à l'exposition qui vient d'avoir lieu à Brooklyn, dms les Navy-Yards, des expériences sur une nouvelle découverte, consistant à utiliser le pétrole en guise de combustible. La puissance de calorique obte.
nue serait, paraît-il, énorme, et pour un pr x comparativement minime. Dans les expériences on a constaté une chaleur de 5,000 degrés, qui a fondu le fer cru ou fonte en dix minutes, au lieu de deux heures, et le ve rre en deux heures au lieu de seize..
L'invention consiste dans la manière de préparer et d'employer ce combustible liquide, qui est formé d'un résidu de pétrole et de goudron minéral, mélange qui a un peu la consistance d'un sirop. Le produit en arrivant dans le poèie est mis en contact avec un courant de vapeur surchauffée qui l'atomise et qui en même temps dégage une quantité suf.
fisante d'oxygène au moment de la combustion.
La matière réduite en atomes, se précipite en un jet vigoureux, dans la fournaise dont les briques sont maintenues dans unétat de chauffe à blanc.
A Pittsburg, on va, parait-il, faire de nouveLes expériences sur ce nouveau mode de combustible.
T.» KHI»
Aujourd'hui a eu lieu la distribution des prix à l'Ecole supérieure de pharmacie.
M. Chatin, directeur de l'école, a prononcé le discours suivant :
Messieurs, J.;.~, Vous connaissez le double but de la fête de famille qui nous réunit aujourd'hui, et que, fidèle à ses vieilles coutumes universitaires, notre école n'a cessé, depuis trois siècles, de cé ébrer chaque année.
Eile ne permet pas seulement à nos lauréats de venir recevoir la lég time récompense de leurs efforts et de leurs succès ; elle nous fournit encore l'occasion de jeter un coup d'œil
sur l'état actuel de nos études, d'en signaler les progrès, d'en rechercher les besoins.
Faut-il rappeler que durant de longues, de trop longues années, nous aviogs dû renoncer à cette seconde partis de notre tâche! tout concours était refusé à l'enseignement supérieur qui, relégué dans des demeures indignes de lui, réduit à un budget invraisemblable, ne se soutenait que par le dévouement personnel de ses membres : l'Université de France était traitée en suspecte, je devrais dire en ennemie.
Les temps sont bien changés et s'il fallait en fournir une nouvelle preuve nous la -trouverions dans les importantes modifications que de récents décrets ont apportées à nos études.
Il convenait tout d'abord d'en rendre la durée uniforme, d'effacer d'une législation surannée ces anomalies bizarres qui reconnaissaient des temps variables de préparation pour une carrière dont les exigences seront identiques.
Tel a été le but d'une première mesure par laquelle la scolarité se trouve constamment fixée à trois ans.
Mais il ne suffisait pas de vous ouvrir libéralement les portes de l'école, il fallait vous faire participer à toutes les ressources de l'enseignement moderne dont chaque jour augmente les conquêtes, multiplie les applications : de nombreux labo atoires ont été installés et vous permettent de consacrer à l'étude expérimentale de la chimie, de la toxicologie, de la botanique et de la physique ces années que de semblables travaux feront trouver trop courtes et que plus tard, en dépit des labeurs qu'elles vous auront imposés, en dépit des appréhensions inséparables des jours d'examen, vous vous plairez à évoquer comme de jeunes et lointains souvenirs.
Ces études ne sauraient d'ailleurs être purement spéculatives et dès l'année prochaine vous devrez faire les preuves de l'habileté quo vous aurez acquise, dans l'analyse chimique, dans l'observation mierographique, dans toutes ces questions en un mot que vous serez chaque jour appelés à résoudre, soit dans votre officine, soit au sein des conseils d'hygiène ou devant les tribunaux.
Afin de vous guider dans vos recherches, de vous fournir les moyens de les poursuivre rapidement ft sûrement, on a institué des cours complémentaires, nommé des maîtres de conférences, créé des bourses de voyage et d'étude.
Tandis que les intérêts professionnels seront désormais consacrés et sauvegardés par un sérieux examen de stage, l'accès qui conduit au professorat se trouve facilité par l'établissement d'un diplôme supérieur qui vous permettra de concourir avec les docteurs ès sciences pour les chaires des écoles supérieures et des facultés mixtes: assimilation qui suffit à indiquer la haute valeur du nouveau grade.
Comme s'il fallait que nulle trace ne subsistât du temps passé, notre vieille école s'effon- dre de toutes parts et cette séance est sans doute la dernière que nous devions tenir dans son antique salle des actes. Permettez-moi donc, messieurs, de vous donner rendez-vous pour l'année prochaine au Luxembourg, et préparons-nous à justifier, par de nouveaux succès, les précieux encouragements que ne cessent de nous prodiguer les pouvoirs publics.
Voici la liste des lauréats : lre année. — Pas de 1" prix.
— 2e prix, Garnaud.
Citation, Coignet.
2e année. — 1er prix, Morel.
— Pas de 2e prix.
3' année. — Pas de prix.
Prix Menier. — Pjhier.
Prix Desportes. — Gallard.
Prix Daignet. — 1" prix, Degrauwe; 2e prix, Garécie.
Travaux pratiques.
1re année. — Médailles d'or: Jacquin, C — MédaiUes daree: Bonnet SlC ~rl" — Médailles de bronze: Ste 'i RoUSSea - — Citations : Debains, Garrau 2e année. — Médaille d'or : Morel.
— Médailles d'argent : De n~ M Vifloe (,astoll,j VirIO~U — Citations Lafont, .Alex an Botanique. ~g, Jo111" 3e année. — Médailles pr j. : M** — Médailles d'argent : , cien), Langlois.
— Médailles de bronze , Regnier. Gre — wfZs Cbasta Frobert, Prolier, Chasta Heideureich, tToifl0 lie.
Physique.
3e année. - Médaille d'or : Degrawe.
— Médaille d'argent : Cocardas.
— Médailles de bronze : Lang~ Lespiau. 'ri Revue scùniiftqu?- — Sorntf1*1 (16 novembre 1878) : par 9, La constitution de la ~Hpos', Wurtz. — Le Creusot a i-V/^de, 'Vi selle. - La banqueroute o Hyndman. — Association aDçaiî0,0 je , vancement des sciences- ~~c~~grfS~' Section d'anthropologie Acad sciences de Paris. — Chr0 f Revue politique et littéraire
numéro 20 (16 novembre 4878) La vérité sur le noave emprunt égyptien.
L'action gouvernementale en Angleterre, M. Herbert Spencer. - La mie par ¡; ~Ol' et des écoliers au seizième siècle, par sioef vi~c Drrpeyron. - Causerie littéra & i et impressions, par M * ) .2 litique. — Bulletin.
_tst La 209a livraison de la e et 1 PHIE UNIVERSELLE, la Terre et les vient de paraître à lalibraitie il: 79, boulevard Saint-Ger® p En voici le sommaire : ?JeU ai. -: ,/ 1 Anglesey et le détroit de gellai- leur langue. — Wrexham. jy^ford lyhead. — Caernarvon. - o..it~" Swansea. vrlt' fI Gravures: Pont tubulaire de Brita Col de Llanberis Cartes et plans dans le La Gazdte des tièrement consacrée à l'Exposition contient quatre 6ra7a[îs i^0 chromo-lithographie d'après une (t V siècle, deux planches darI La13LLdele/¡I que et une eau.forte de MM pet1r. M une torchère exposée pa.pa'C' articles sont de MM. Alffed Dar L~ ville. Ed. de Beau mont, *;;,0i*. n j>\A Sédille, H. Darcel, H. Lavoix, |'^ E. Piot et E. Chcsneau- tré ni» « volume de 200 pages, jlu i dq m d'après des objets d'art qlU, ::1 jB position.
central météorologique de France.
, drale au J /3 no'Vembn 1878 tre de la dépression qui depuis deux nue les ventes a la surface de l\Ëuère, reste statIonnaire et se comble Pays-Bas; la USSe du baromètre est Vu « Efitan*- à Dunkerque; elle iltall, .niqles et sur le nord de en s'affaiblissement graduellement. ,.
ression devenant Plus uniforme, rindes vents diminue; mais la situation, moins m auvaise, n'indique pas encore e persistent sur toute la la France : il à Cherbourg, 8 à Brest, 9 à cett tz, 1 à Rochefort ; un nuit , v pluvieux et froid.
Y^xs *ance- !
— Centre de dépression stationnai- sur Pays-Bas, la lit lder 745.
générale, situation moins mauvaise, sUrveiit m&uv&~e, C
Pr^c^enteComme la précédente.
rranée. — Baromètre remonte. Situa* e actuellement, mais toujours à ^oi» ■ nlaiï tou j ours
d nord « encore sur ! Centre de Ina Ba.s — Baromètre un pe 1 tnaie temps va rester froid et (li centre. ^ruo, mme , la pre/ce-Comme nord et
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¡ OInrne N Rome, ^tamiD()Ple- - Centre A X?h,«e comk!l\Sur Pays-Bas. Gros Hèi. i Naples. Fortes plaies 816rs' [jOUr'. Nre 'cto^liolrrj, Christiaum, Bruxelles, V ÍUlúe Utrecht, Observations fançaises nne - Comme pour Manche.
de p "f" (f «rc Ht Samt-ltj*ri, V 17
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SCIENCES, LITTÉRATURE s 3 TÎ A UX-ART s
EXPOSlTlON UNlVERSELLE BEAUX-ARTS École belge : E3. Wauters, Florent Willems, Liévin de Winnc, Joseph Stevens.
L'Exposition universelle aura été bonne pour M. Wauters, car elle lui a fait faire un chemin rapide qu'il aurait été longtemps encore à parcourir peut-être, Il a obtenu sur tons ses compatriotes cette médaille d'honneur que lui disputaient à bon droit les Stevens, les Wiilems, les Verlat, les de Winne et d'autres encore, non moins désignés que lui pour cette faveur. A la vérité, M. Wauters n'en était pas indigne, et il y a de belles et sérieuses qualités dans sa Folie de Hugo Van der Goes. L'histoire de la folie de Van der Goes est racontée d'une facon tres-touchante par M. Alfred Michiels dans le
tome III de son grand ouvrage sur la peinture flamande. Le peintre s'était épris à Gand, sa ville natale, de la fille d'un riche et orgueilleux bourgeois, dont il ne put fléchir les rigueurs. Ce malheur, et peut-être bien aussi l'abus des consolations qu'il chercha dans la bouteille, détermina chez lui un cas de folie furieuse.
On fut obligé de l'enfermer dansrun cloître de Bruxelles. « Le prieur, raconte M.
Alfred Michiels, examina l'artiste, et le croyant sous l'influence d'un malin esprit, comme autrefois Saiil, il pensa devoir employer le remède dont on fit usage pour le prince hébreu. On joua de la musique devant l'insensé, on tâcha de le distraire par des spectacles et de ramener la paix dans son intelligence troublée; mais rien ne dissipa les tet TT.*
LJUUMII- .u.¡.,-. -- -
nèbres qui l'avaient obscurcie. » (Histoife de la peinture flamande, t. III, page 344.) Hugo Van der Goes est généralement présenté par la critique érudite pour un élève des Van Eyck; il appar tient à cette école de Bruges à laquelle nos peintres, lassés du réalisme, du tachisme et du trivialisme, reviendront peut-être un jour. Il y -a deux ans il a passé de l'artiste une œuvre à 1 Iiotei des ventes, que j'ai vue et qui m'a paru fort belle sinon fort authentique, et d'une conservation vraiment extraordinaire.
conservation vraiment extraordinaire.
Mais revenons à M. Wauters et à son tableau. Des enfants de chœur, accompagnes par un guitariste, chantent doucement, à gauche, l'un de ces hymnes sacrés du quinzième siècle qui compmaient toute la musique du temps. Van der Goes est assis, à droite, sur une haute chaise en bois sculpté, les mains croisses sur ses genoux : ses yeux rougis, hagards, dardent sur le spectateur un regard troublé, d'une flamme vacillante, où l'âme se réveille confusément. Le prieur, debout derrière le malade, étu lie sur sa physionomie les effets de l'harmonie et, d'un geste, il modère et dirige la voix des musiciens. Quel-
ques personnages assistent à la scène. La composition du tableau est sobre, claire, excellente. L'exécution en est vigoureuse,
savante, notamment dans la ligure au prieur. Quant au personnage principal, Van der Goes, c'est un bem morceau de peinture historique, d'une facture vaillants : l'expression du visage halluciné est effrayante, sans convulsions; elle reste belle et intelligente, et elle con.rasie d'une façon pittoresque avec celle du prieur, où règne la tranquillité mâle des âmes reposées dans une ferme croyance.
La Folie d' Hugo van der Goes a été 1 un des succès du. Salon de 1-875 ; à celui de 1876, M. Wauters se soutint brillamment avec un portrait en pied de jeune garçon, que nous avons revu avec plaisir à 1 ex- , - -- .3. -- 1.
position universelle; ie veux parler de cet enfant en velours bleu, tenant d'une main un cerceau et de l'autre caressant un lévrier. Le temps en a déjà atténué la dureté originelle, et c'est une des pièces les plus solides de la section. La Belgique nous a également renvoyé une œuvre dn même artiste, .exposée au Salon de 1877, JIarie de Bourgogne implorant des échevins de Gand la grâce de ses conseillers, et un autre épisode de la vie de cette prmcesse : Marie de Bourgogne jurant de respecler les
Marie de Bourgogne jurant ae respecter tes privilèges communaux de Bruxelles. Ce dernier ouvrage décore aujourd'hui le grand escalier de l'hôtel de ville de Bruxelles.
Il est fort remarquable et, comme le précédent, il dénote chez son auteur de riches facultés de conception. La suzeraine est debout, en robe de soie puce et en manteau d'hermine, sous un dais. Elle lève la main droite sur end Bible que lui présente un évêque revêtu d'une chape d'or et tête nue.
D >s jeunes filles soutiennent la traîne de son manteau. A droite, au premier plan, des bourgeois flamands en grands uniformes municipaux du quinzième siècle,
assistent à la prestation du serment, rius loin une dame d'atours sourit aux galanteries d'un page. Toute la partie gauche du tableau est occupée par le clergé, ses divers membres et des enfants de chœur.
Dans les hauteurs de la salle on aperçoit la foule penchée sur une tribune. Dans cet ouvrage ainsi que dans tous ceux que je suis forcé de passer, bien à regret, sous silence, la touche de M. Wauters se montre toujours vibrante et lumineuse dans les gris qu'il manie 'en bon coloriste ; son modelé est ferme et sa forme est toujours éclectique. Quatre toiles encore complètent l'envoi général du peintre et justifient amplement la haute récompense dont le jury a couronné une carrière déjà laborieuse et une noble éducation artistique.
A ces mêmes titres, M. Florent vvnlems aurait également mérité sans doute de la recevoir. Son exposition est considérable et elle ne comprend pas moins de dix tableaux. Les maîtres de 1 école belge sont fort productifs et ils ne perdent point le temps à rêver. Le peintre lui-même quelle que soit soit son autorité, ne saurait exiger que je décrive un à un tous ses ouvrages qui sont d'ailleurs charmants et qui ont encore gagné à être exposés d'ensemble. La so e et le satin sont les divinités auxquelles Florent Willems sacrifie depuis trente ans. Ce serait une erreur de croire que ce culte exclusif ne suffit poirtt à faire un bon peintre. Il est telle robe de satin blanc peinte par Willems qui restera comme un Terburg ou un Netscher, tant elle est merveilleuse de pratique et
inastrieuse de facture. Quelquefois aussi l'hbile artiste s'aventure jusqu'à s'entrepmdre aux velours, aux laines et aux Licarts ; mais c'est l'exception : sa spécilité, c'est le satin, et surtout le satin bine. Souvent, comme dans la Visite, il ly a pour lui d'autre sujet de tableau que 1 contraste de ce satin blanc avec un satin nir; mais du conflit il tire une victoire ersonnelle. J'estime qu'un honnête crique d'art doit y regarder à deux fois vant de s'attaquer à la description d'un ableau de Willems, et qu'il ne faudrait ien moins qu'un Worth pour donner 'idée de la Toilette par exemple. Dans ine chambre à coucher de style seizième siècle, et devant une vieille commode en chêne sculpté, surmontée d'un miroir, une jeune femme essave sa nou-
velle toilette. Cette toilette est composée d'une jupe de satin blanc délicieusement miroitant, que surmonte une casaque de velours rouge, avec son capuchon gris, négligemment jetée sur les épaules ; cette casaque de ligueuse laisse éclater les blancheurs de la poitrine. Une soubrette est en train d'en ajuster les plis décisifs et de lui imprimer le caractère vainqueur. Cette soubrette vaut d'ailleurs sa maîtresse en beauté et en coquetterie : vêtue de laine
noire, une chaîne d'acier lui enserre la taille et balance à ses pieds une aumônière écarlate ; sur le corsage cinabre des brandebourgs s'entrecroisent, rattachés à des boutons d'argent ; le col et la poitrine sont couverts d'une chemisette blanche qu'enferme une fraise ; enfin, un long tablier blanc complète cette toilette beaucoup plus compiquee que celle de la dame même. Au fond, ou entrevoit, sous les rideaux, le lit capitonné, avec sa tenture de vieille tapisserie à figures de saintes ; sur un fauteuil est posé le chapeau à plumes dont la belle cavalière va bientôt se coiifer ; enfin sur un escabeau sculpté, un grand coussin armorié s'étale, pruposant au spectateur l'énigme de son aigle noire bicéphale et de sa couronne royala.
Quelle est cette dame, et où va-t-elle aller? Avec Meissonnier, je vous le dirais sans hésiter; avec Willems, je l'ignore, et sincèrement je ne suis pas de ceux qui tiennent beaucoup à le savoir. Mais à qui la faute? Willems qui m'intéresse faut aux costumes, me laisse froid pour ceux qui les portent, et c'est à cette négligence qu'il doit de n'être qu'un maître de second ordre.
Chose singulière, et qui prouverait bien que cet artiste si doué n'a pas le sentiment de la composition pittoresque, même quand Willems prend sur lui de traiter un sujet, il ne parvient à nous séduire que par le mobilier et les costumes des personnages : la Présentation du futur en est la preuve. Je transcris ici dans leur sincérité mes notes sur ce tableau, ne vou- lant pas que l'artiste m'accuse de composer après coup la sensation directement subie, et qui seule compte en art. Intérieur d'un salon flamand dix-septième siècle, richement meublé. Au centre, table couverte d'un tapis vert-foncé, brodé rose et or. Autour de ce guéridon, deux femmes assises, la mère sur un haut siège à dossier deré, les mains croisées sur la table. Robe de velours noir ouverte sur un gilet montant, ton cramoisi, fermé
par des boutons d'or. La jeune fille assise sur un fauteuil de velours rouge, plus bas que la mère ; costume : robe de velours noir avec un devant de satin rose ; le corsage est fermé au cou sous un vaste col blanc. Tenue modeste, attitude sans expression bien définie. De l'autre côté de la table, un vieux gentilhomme se lève du fauteuil où il était assis et il indique à la mère le jeune fiancé. C'est la présentation.
Le gentilhomme est vêtu d'un pourpoint à manches tombantes en velours noir; les culottes en velours vert, fermées aux genoux ; bas de.soie blancs, souliers de cuir jaune. Le futur salue cérémonieusement, et sans émotion visible ; il est vêtu entièrement de rouge, de la tête aux pieds; grand col brodé Louis XIV. Un jeune valet de chambre en costume gris lui apporte un fauteuil. Près de la jeune fille,
un grand lévrier gris semble le plus ému de tous les acteurs de cette scène un peu froide. Au fond, vaste cheminée et meubles en bois sculpté. Le relevé, certes, est minutieux et ressemble à un inventaire.
Peut-être cependant est-ce là le seul procédé de critique que l'on puisse employer avec des ouvrages de ce genre de mérite purement objectif, et dont le plaisir ne s'adresse qu'aux yeux. Les autres tableaux de Florent Willems sont toas plus ou moins concus et exécutés sur des données équivalentes; mais dans tous aussi les mérites de peinture sont surprenants, presque inimitables, et personne n'a peint, ne peindra et ne peint le satin blanc comme le virtuose belge.
Les portraits exposés par M. Liévin de Winne, un spécialiste sans compromis, sont parmi les morceaux les plus remarqués de la section. L'artiste en expose cinq entre lesquels ceux de M. Emile Breton, de M. Sanford et de M. Laurent ont surtout captivé mon attention. M. Laurent, qui est professeur à l'université de Gand, est représenté assis, vêtu de sa robe professorale, sous laquelle apparaît une croix de commandeur. Sa physionomie pétille d'intelligence sous ses lunettes et M. de Winne a parfaitement saisi le caractère d'autorité bienveillante qui le distingue..
Sur un fond d'une nuance assez incertaine se détache la figure de M. Sanford, un personnage debout, en habit noir et gravement cravatté de blanc, dans cet uniforme ingrat que l'égalité impose à tous les Européens de tout monde et de toute valeur. Le peintre en a sauvé la monotonie en jetant sur les épaules de son modèle un pardessus gris déboutonné dont l'harmonie est d'une grande distinction. La couleur chez M. de Winne est d'une finesse particulière et d'une rare adresse.
L'artiste s'inspire évidemment de la manière blonde et délicate de Van Dyck.
Peut-être l'a-t-il exagérée toutefois dans le portrait du paysagiste Emile Breton.
Notre compatriote est en uniforme de mobile, bleu foncé et collet rouge. Les bras sont croisés sur la poitrine, et le visage présenté de face regarde d'aplomb le spec- tateur. Tout le personnage baigne dans une atmosphère vaporeuse à laquelle on s'accoutume sans doute, mais qui semble d'abord un peu systématique d'effet.
Quant à la ressemblance, elle est frappante. r La renommée d'Alfred Stevens, toute
Pas brlllan te qu'elle SOit, n a un T3111 de son frère Joseph raCed jll peintre d'animau x, de la race et des Troyon. Laur ^HustfLJ, U expositions universelles, fIl de ¡SiS.' ne pouvait manquer à ce, e 1 Dans P a retrouvé son succe» iaq I ( remise, sur une chaise 0et ua accroché un cor de cb^aliaite seS* de chasseur, une nt detf* À- I en bonne mère. litre , de boulc, gues, et voici la £ jeS c- 0/, dresse furieuse, se ne érigSe, 10 crOcs r fié, les oreilles rabatt » ^aUve gf..
fative dés, pareille à quelquebleatl MI' moins terrible. a m y f | Chiens et Chats. Le d'une donnée plus û et jeune griffon aperce]*» t(fl , -- ~,tA cOIl [ elle
d'une donnée vv plus h et jeune griffon apercer ,, iw" une glace, se Préc\P ee <je , j aplatit le museau for t couliquel ecut.
Stevens excelle dans lf * V?ï V en mouvement; ilnestP le ,• qu'il aime les bêtes et à leur * ; constamment. Il collipatil leu y , et à leurs plaisirs C OmIne au 5 s'i.
plices que l'homme le de leur docilité ailllante' es Sa ia t l , 1 e,x Ilci - tes l~.dëoe.
de l'artiste sont fort expllC foirci A l'intérieur d'une ba ra(iue A l'intérieur d'Ull 0, bal côté d'un lit flailq aé 1 ull esca teux où brûle encore un bc 110reolt i graisseux, deux chiensi t taires de 'fantaisie ~y~ taires de fantaisie atk ufla ncflf." leurs exercices; au folid "Il autre sommelle sur la paIlle. formes, If.
expressions, exactitude de, fol,oies.
mouvements, puissance ra# tout est réuni dans cette <* c6]le0 A l'une des plus completeS gU Sie,léeS- EMIIS, 13511eol, EMltfi
_-——-~~-~~ ?• p Bibliographie. - Erisrner, par nn.LMY', sire-Seyssel, 1 vol., Calma o Y teur. (~ M. de Beau sire-Seyssel vie^ dfl raître, à la librairie Caim rvr0$ Co lume intitulé Erismer. Ce sflL appelé, crojons-nous, à u dél^Vf un roman, rempli de pensees et vo 01 Pr vées, plein d'observations gijjcei: A o- iec, rite yr d'un remarquable caractère , f mer est l'homme qui a P"s Pq"1 la our, q111 un faux point d'appui. a$ qui console, qui fortifie, peut ^8 4 est mal placé, devenir la c5,u5e des 0000 mies les plus f»nestf am0o' 18 femme sans cœur et ceI, TT. jjvie'ào , doo e en deux mots, le résume it analyse trop courte ne sa led èlleS idée de l'intérêt que Preseî^AreS, ^eS ment bien suivi des go0 éee, ment bien suivi des caractère les 0iT passion et de désespoir,1
roman, sa philosophie et se d.Itailo1%0 pris sur le vif. a ¡liS aille' A la suite d'Erismer, 1a uesc^ le même volume quatre nou dans Il V Un coup de massue, - Mon en cli ^, 1$< - Une destinée, - 300 pf* et des oo ces petits romans, il y a da e{3fiC- t A Le style en est facile - s~
abonde. L'émotion n'y faIt pa Jaote Il 1.
égards, c'est une lecture co acte 9. faio : i -. Slip J
!l'Iii 1,;----- Alp TUJ C c PT"T PLUS DZIMER l VALIMIRS A.C ~OMP~RANT PLUS CLOTU" —— COURS PïtJS ■ — COURS * HAUT BAS COURS _■ HAUT BAS K| ^ls tS^&rAim T TF> ftANCAJfl - V iCompt. Terme. Ca[va(Ips(lJép),ra.5%,r.1,000 fr.
9 Eure (Dép.), 1874, '5 %, r. l,000fr.
*3 Alais (Villed'), 1877,i'A %,r. 500f..
1;, Amiens (Ville d'), 4%, remb. 100 fr. 105 - enH<[., Béziers (Ville de), 1876,5%, r. 500
j en liq., 76 65 76 70 76 50 36 55 ,., Bordeaux (Ville de), 3%, r. 100fr. 98 P'an - nunkerque ( V~,5%,r:1000f.,615p.
c. d2f
Pofinc. dit 77.. 76 80 d50 : 79, 434, r. 500 f., 92 p. - petine. 77,05 77 d25 LRle (Villede), 1860, 3%, r. 100fr, 102
, p. fln p. dlf 77 4) 77 30 <150 Lille (Ville de), 1863,3%, r. 100 fr. 102. 10150 bu* ,/®- W "■ S?flnp- ••••!" •* •• *■* Lille (Ville de), 18g8,4^%, r.500f. ilnortISSa.bl.. eu va P*finp. - d25 ¥ , Lyon(Ville.de),72,5%,r..500f.,t.p. ••••• 79t '25~5 ~n 7a tns., "'1', :. en "'1 Nmes, 1875,5%, r. 1,000 fr., t-1) - - - - t 0
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or, 1;„ Assurances génér. (incendie), t. p.. ••• u V ""* d° (maritimes), 5000 fr. payés. t- -.
f*• 106 IfiR o- 20 50 ,.. iùk 105 85 &K 105 50 fin et •.. ••• » go (vie), tout payé •• • = • •• • g6n.)(en.!iq.). -" • Assur. marit. (Caisse gén.) (èaliq.).
S S J -g. • 112 7e -n h 5550 * i««n»ai!S ; , î: iij 52 112 72 îiaïk 11.255 - Caisse Paternelle (vi'e), 100 fr. -" -" '* P<aHt. P«1in e. d2f La li'rance (incen<ffe), fUU fi'. payés. ,
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Pi^W.^n'dV'i'nnf::: :: :: 1»02 1 :: ::: :: ::::::: ::: - :: ::: ::: :: ::: :: ::: ::: ::: :: lr £ *" * Urbaine (inc.), a. 5000 fr., 20d £ p- '»• t. ■foi/ «OUD 'dftln^nf" ; Urbaine fvie), a. 1000fr., 200fr. p.
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F K(iz ,". 4cl».l«fiï, 5^188,'aieaî «S»f: ::: -•■:: SS Si. îr :: ::::::: ::: :: ::: :: ::: ::: :: ::: :: ::: •• ••• •• GIenat.desCanaux.agr.,a.500f.,t.p.
QC19 sn Bons de liquld.du CanarSt-Martin. -• - *« cou W ! rto cnim M J- '995 oot; ■ * — *• «uirt llî Canal de Bourgogne, act. indemn.. ~, Ù. Bons de liquid. du Canai St-MaTtin. -" "-
'ch 1 d. coup. de 1000 f. 995 .992 50' 0. Cie nat. des Canaa-..agr.; a. 500 f.,t.p.
Ut. arsî883, coHnripinto«P-ael{)00f. Smf••• - * Canal de la Boiirne, aet. 500fr., t.p. »
K\T,03Vsn D TftÉson ir,» t.#, Quatre-Canaux, act. de jouissance. * •■'ïûnuftés anisssf*8nl889,t.p. i!* * Samûreai'0ise{Canal dej.onct.de la). K. ^r50nr 5 5ê0n5 c 4i3ô5 c if«nn et Suez, act. de jouissance (ex-c.n° 3). G' HO ,.- ïuitfeflni« nn^oA-r» côÂ '* * d° D'élég., act. dejouiss.(sx-c.3). •• -• • ♦ •• Annuités des trois Ponts »»• •' P en , » • K^Uct ,5% (ém.74-7sv 75), r. 500 f. 482 ■ - ?QÎ «3<» »• 530 k-in 533.75 w - 480 fin fln AIÎ e«î t.. Pont, Port et Gare de Grenelle. •• ••• •* —.. Chemin de fer de l'Est, act. dejouiss. 2D2 50
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* , Lyon, '5%, remboursable^ 1,250 fr. 1J90- •_ "~ti~ t- enliq.- ••• -■ Lyon, 1855,3%, rembours.a5()0ft-. 50 356 50 mb' 500 fr., t.p. 630.. 62b-. 620 622 50 au 30. 623 75 62a -• -v 62250 625 Lyon, 1855,3%, rembours. a 500 fr. >a? a0 35l» jQ P. au 31 - - dIO Avignon à Marseille,5%, r.l,25(Mr. - • •• P. au 31 d 5f 1110 Resièges à Alais, 3%, remb.'500fr. 349( ~trent~ ~;AP*au15 Bourbonnais,3%,r.500f.(int.gar.). 3bi ■ -W •• <U ---, 1 J) Dauphiné,3%, r.500f.(int.g.p.Et.). 350 • .toS
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i E Genève (Lyon à), 57,3%, r. 500 fr. 355 „• •• Méditer.,int.25r.625f.(int.gar.). t>s4 jS0
ÉTRANGERS Méditer.,52-55,3%,r,500f.( d» ). 363 -••••• • Paris-Lyon-Médit.,3%(fus.),r.500f. 361 •• ">o/\ /o'' "^««ations, •• enliq Paris-Lyon-Médit.,6G,3%,r.500fr. m 50 354
J « aï«25fr.so u 96 «i 9» 97.. au si).. Rhône-et-Loirc, 4%, remb. 625 fr. 550
,7*15.^ * p*a,^15' I! tyhône-ekLoire,3%,r.500f.(int.g.). —
1 Q. i. "°Zh^^ - 53 i 65 18 en i1# *• ; i'! : Saint-Etienne, 5%, remb. 1,250fr. „•••••- -! VW.-Em.,G2,3%,r.500f.(int.gar.). 352 ..35150r V 4^ mS" ce Ù iMédoc, 3%, remboursable à 500 l'r. 267 50
J*'0,i*/ ( or) riiVf m •*' * i- ! *" */ *M<!doc, Bons C%j remb. à 1,000fr. y • ••••2 r. 50. en qÎ?" Méridionaux français, 3%, r. 500 fr. •• V 1 J' -llbrt" ll lÀk ]?* Xe~ 63 50 en ° b'3j ï\% :::.: p-U ::::: ::: :: <»if I:C\, d» C3 r* or. 25 ki 63 ■ fi52 ï47'A /7i/ au 3 £ 62 co '35 Vi 62 (52 40 40 G0. 25 g* b. 25 2j M(,zi(]on c fDivcS) 3%i rerab,500fr. •• ■ •; t. , a\io;ooob:t::::: .Y~E~ ~000<~-.,., 6i~ .P.anl5 - .dif .<ljU ~,te,1'embonrsabtcàj,25()fr. -. en,b- à 500fr„ t. W. P- 3*0 362 «a-a» 50 au 30-• d5f ;;; ;; ••• •; d0 §SSI»Sâ®ia^: »« » » » ::en iî 337 335 5o ••• , • Normands (Gh» de fer), 3%,f.508fr. 40 J^ettecons""soudée ^û-iC de la Daira ■•- enliq nr]/.anc 335 o' ,. au l~ Nord-Est fr., 3 0A , r.500 f -^ 'ïS It anMtii 40/ remb. 1,950 fr.
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2e émiss., de 63,001 à 108,312. 232
■'i <t !i 387 50 en ^I'5 3°et4eém., de 108,313 à 190,312. 220 2HI ■»„ °bl. r. fiOOfr., t.p. i-- *." "i dio Orl.-Evrenx à Elbeuf, 3%, r. 500 fr. 20i 262 50 Co LIP. de .5 a
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Gro «"• m »so Ouest, 5%,1853, r.1,250f, do :::::: V ssescoupures. o, ; ••• • ••• dIO Ouest, 50A, 185.' ), 1'.1,2riOf. do
V.vp<1 ; ;; OuestU%; remb.500fr:,. do i. ~n4p
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l ^S,5.J^ours. à500fr. 53a 53a •• au la Ouest Algérien, 3%, remb. 500fr.. 275 * 'k 5' r'o r.),coup.de60dol. •• J-® JA5 - ParisiensTram.-Nord,G%,r.400fr. 303
~<' (i, coup. dé 60 do). 1C6 al au la ; p^gnan à Prades, 3%, r. 500 fr.
1 1SG'" coup, de 30 dol. 104 71< 0 Pcrpignan à Prades, 3 Yo, r. ;)00 fI'.
il t' 4* (]MV> 18Gi, coup, de 60 do. 109/6 au 15 d" (a^ec.bon deliquid., sérifl A). 8» Ù. ûo coup. de 30 dol., 110 74 au 1:J. .,. Picardie et Flandres. 3%, r. 500 fr. 2 jO
'H; coup, de 30 dol. 110 /* •• au La Réunion, 3%, remb. 500 t.
109 în! Saint-Eliennc à Saint-Bonnet, .)°/o « 4» « Consoliàê„ 10/0 r,. petites coupures. î?u W» ••• * J,,x Seine-et-Marne, 3%, remb..>00 fr 0 J. 5* Cf °Osoli(]A„, 4îS /« 109 "* ;; ::: LaSeudre, 30/„rembours. 500 fr Ssn,.. a» îifttites co^upures. 1U/ A 'i'iV" Tramways (Gleg.fr«), 6%, r. 500fr.. • •• •• *ia •• ® ân"74 40 74 40 ••• Tramways (sud), 6%, r. 500fr i32 oO 438 •• '!• î<t°77, or,(nég.cb.flxe ,, '*> , ^^0 ,n 7a 74 80 au 3h l", rn 74 60 ••• Tramw.Pans-Versu",G%,v.500,t.p. 19^ • ,^f.Srn J> tout p. ?*§„S „ 212 50 , fi. îi. d? u /4j0 7i 60 pe au la d if 0.50 Tréport, 3%, rembours. GOO fr. :. 21 t 50
0il. -( 1 7,1 UV î4 50 71 60 P- au là dif 0 Tr( ',,port, (0 (000flv d» •• • 7<> *" Vitré à Fougères, 3%, remb.500fr. 240
10000il:, *'^,iil," ••• La Vologne, 5%, rembours. fiOOfr.
T\1 cnirn /, „ 1''0™ 00 fr ) 75 65 75 r. au 30. 75 55 7a 70 ••• 75 55 75 60 «* Vosges, 3%, remboursable 500fr.
* ['• an30 •• -• d1f 75 75 76 05 t50 Wassy àSaiflt-Dizler, 3%,r. 500fr.
0,/»> S; ''f0!e ^fr f'7^ 7fi ™ 7a 7^5 55 •- • • p«au30 70 76 la 15 76 Ç 2a 625 Crédit Colonial, 5%, remb. 500 fr. •• i* If Jt conn"P-.^IWtà^OO fr. e-:cl. 76 35 d50 Crédit Colonial 1865 6%, rJ500 ho fr.1« -. ™ •• -"
COU P. Se50fl" fr.. W' o|,i au ^ssous de 50 fr. Vifili J JG o0 — 7b 78 50 37 èfi P'aulS - d» Crédit Mobilier, remtours. ., f.- C» Franco-AlgAr»", 3%, r. 500 fr. 225 2-'~50 2M jU 50 ••• • 'u enl'iq" Doeks du Havre, 3%, i-emb. 500fr.
J tV1' j obliKQ7/î!an?.e,»^63,r.500f. *.. '• 2'!Jo { 50 14 âu 1Docks de Marseille, 3%, r. 500fr.
Als.r.3-fdi-onsb»/,, tonfcpay<;. îï }3 J Q Halle aux Cuirs, C%, remb. 300 lr.
1d- 5tout 13 20 13 50 au 1 F) h\ 1 d^G*. o/r .5%, tout paye- .enliq.. Halles, etc. deNaples, 6%, r.400fr. •
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^S»«''i87;,r«,t.P. « «» «»-» d« 6%, remboursable à 500 fr..: ::: :: • 4. S cli.fixe 25 f. 20), t.p. „8 3/ 7fi gv 7S 5, R« ea r. 500 fr.
j. û. °blig.de 50Hv. st.
do de lOOliv. st. 73^ 78^ 78 78,4 «in au 1* 1* Industrie linière, 6°/o, remb..,00fr.
t <' <}. de 10J)iiv.st.. Gaz de Bordeaux, 5%, r. à 500 fr. 480 ^0,5o/r /i de 1000 liv. st. d° nouv. 1878, /a ir. pavés. 503 50 503 •• ..<',<). de 50 liv. st Ci- Parisienne du Gaz, ~%, r. 500 fr. ~l 5 ■ - » V"f.R-ch.fixe25f.20),t.p. g* AA '78 ,A M j: ; C!«centr.d'écl.auGaz,5%,r.300fr. 293 75 ,.
Vi- 1 d. 0bli«. rte 50 liv. st.. • 82* ■ C'«ccntr.d,«W.auGaz,5%.r.500rr * d. de 100 liv. st. 82 >4 81 n 8-* enliq. Gaz général de Pans, remb. 300 fr. 274 45 V de 500 liv. et 82 >A 81 82 4 au la-. fr.
de 1000 Hv. st. 82 'A 81 ?i 4 i'au xa Union des Gaz remboursable 250 fr.
t de Hpuillères d'Ahun, remb. 312fr.50. •
t ^ji^d. ,;»i4'A'o'<o/r \néîr..cli.fixe25f.20),t.p. A A *is> :: V ? Mines Basse-Loire, remb. 300 fr. 2t0 .'• ? d. Ub"b'. de 50 'II?, st. • ••• 7'* Mines Grand-Combe, 5%, r.l,250 fr.
Il' * «. de 100 liv. st 72 }S * H™ n fi1i?ff *1 j* 72 « Saint-Eloi (Ilouil. de), 1>« série.
4. 'île 500 liv. st.•• 72 , d* d. 2° serie.
■E Bi ds 10QQ liv. st«. à •• ••J "*''*'Cail et C'«, remboursables à 450 fr. 4!j7 50 c„.
| I i Iîl''ives-1411e,6%,l'-eet2e(im,.ï.450t'. 447 50 415 • "! '• .• •• ••• i. 4-1~75415
p SS, Lundi 18 Novembre 1818 APCOMPTA"1 'g^otcr" îrapl ,,r derme» - 1 Pir.toy Dernier Ctun ™» j cQUB* ?AT O^ €ODK* t ^EbPn» , ATl cosn*fjWr g, Comot. Terme. Liverdun (Forgeswdc), G°" r'3 , ,, :ailî 78 rtjcsf 5 4077 5 ce,/ o, r„e„ mbu aii^pai■ r en 37 ans 84 2'r- « M 2i> gj 9'; apu -A 3tf 84 84 "* Messa'g. (marit.), <6°<>,2 t-'rjJ0jo0f[r. «i )" en lia.- cl» 1866, -5°^ re'h 'II «blig.de 500 fr.. 84 25 84 • i**5 ••• ■ ■■ ■ 839 m qi 83 »? 8! 07 m omnibus, s%, Me#Ir' ïi5 » ':::: : S â, 3: , 3eJP«Lfr- : «r 41a '; .":::" ~SMOfr.. , I~OI):
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t fd° coup.de dp 100 "! !! *'' '!!!!!"!!!.' "! Touage de Conflans»,. vfgj» r'2*^ d® Récépiss. prov. infér. à 250 fr. capital. 7. 's E R- OTTOM^,60,6%,r.500fr.,t.p. 72 f. 6,' 70 130 f" au î? 15 ** Emp. r, Autrich.,lobU,o oUC0flMT'6f S, jËsïaHv. 76 e Td® 1863, 6%, remb 500 fr tn 7^> r !" ■7?o !; 2n5 e 3o45c au 15 d® grosses coupures.70 *" * Oblig. Dom. Aul;nch., fl (arg-• 5!î#./ jsuv. 76 do 1863, 6%, remb. 500 fr., t.p. 82 -"- -"-- --.-.--- Emprunt Autrich (cstaIllP'): a3 .,,:, Dom. Autrie 1(){) fi. (¡¡Cg.) 5 ,,' -t-Tc' f grosses coupures *pn ij„ ilette Autr., 5/o, 1 iM fl.iv}Pd •••
~,.:. do grosses coupures. , en lIq.,. ÏÏfitte Autr., - !. coupures de 5 78 pVn% hÎA EmP•f4^'l844 df » coupures de 25 * ** Belge ( 2 îà - • - - * ■ : .--:,«Â *" * en liq. - Danubwn( J rjnies) "1 *t.)• d» .873,6%, remb 500fr., t.p. 69f 66 „ 68 82 50 au 3«:.!! "! !! Emp. Danu^n(^liyp.r-10®',nnf • , * ° coupures de 5 v-"r-d., d- coupures a«25 » p.an »-» tn ;;; ::: :: 1"à Vf ';:: ::Â'*n - do" Intér. Bons '45). , l' ., Em Intér. Bous de, VALEURS ÉTRANGÈRES & fiïSffifègM i ■■ ?
» eu liq, Hondtl obl' Hongrois, obI. 300 coupures, ",' en iM -: Emp. Hongrois (gr^ ", 500 fr., 300 Tr. payes (ex-coup. action eniia "Il: C I" il! l" t 500 fr., 300 fr. payés (ex-coup, n- 19). «0 465 m 30
en liq.. J' Emp. Piémonta¡s,ccr il ,,"ë' 81 ,,' \fll1l'.7G DANQUE' OTTOMANE, ao. 500 f., 250.(. p. 483 75 478 75 «8 75 «i » S 3" i\i œ « !! 482 56 »^ftf JSBSffe-}» -< :" P au3n d5f d10 Em!,!. Pontlf.60-61, ..!;', do grosses coupures~ 48., 50 au 15 500.. d5f .,. 'CI dlû- Emti L'~,.tif. 1866 ,,0",,' wuV73 FOT,œi,SSS;,«;«: •» (le 500 fr., 200 fi*. payés: 56125 au 3U.. 5(i() - Portugais 11)/7, ~1','fl25y 367S¡;1 (1. grosses eoupures P- ait 30 d5f dIO Portugal s 1877, ,am 78 :• -•sa» r;; ::: :: d5':: ::"2 Cil-,R DL- i%USSiE~ oblig. 1,-e série 5%, Enip. Russel~S67 re~,11. 36150 , cmR DB HUSSIE, oblig. 1". sér¡e 5%, en lifi. -. Einp. Husse 1869,4%, rC'h f).25,1U, , "",' reinb. 500fr., tout payé W 372 E0 375 395 .! jjS0' I.! l- l!! "l V. "IKmp. Tunis.,coup.am (lO^ 2îJ' , en liq H .<;mp: 'l'uni:'!., coup.am r~ (10Jt 270 "", toOt 7S de ob.4eet5esér., 5%, r.500fr.,t.p. 370.. 369.. 37Ô I. 441 25 au 30-..! Emp. Tunis., , ro/75,f-yW'jt" en liq.
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| —
ADMINISTRATION I1PARI11MMJ h (10MBNALB tOIS. DÉCRETS » JURISPRUDENCE 90MSML D'ÉTAT, COUR DE CASSATION, DÉCISIONS ST CIRCULAIRES MINISTÉRIELLES {. ———————
Deuxième édition., revue, corrigée et considérablement augmentée. — Ouvrage honoré de la souscription de M. le Ministre de l'intérieur.
Les Magistrats et Jurisconsultes, chargés de l'application du droit civil ou criminel, sont rarement astreints à s'éloigner de leur résidence judiciaire on professionnelle; ils ont sous la main, dans leur bibliothèque, tous les trésors de la science : les Codes et leurs commentaires, le Bulletin des lois, le Recueil annoté de M. Duver* fier, etc., etc.
Les administrateurs délégués par le pouvoir central ou par le suffrage universel ne jouissent pas tous du même privilège : ainsi les préfets, les sous-préfets, les membres des conseils généraux, des oonseils d'arrondissement, des conseils municipaux, des conseils académiques, les délégués cantonaux, les membres des commissions d'enquête pour l'ouverture des canaux, des che« mins de fer, des routes, etc., etc., le personnel des conseils de révision, les sénateurs, les. députés, etc., etc., dans les discussions si diverses sur l'application des lois administratives, se trouvent presque toujours dans l'impossibilité de se munir des publications spéciales contenant le texte des dispositions législatives ou réglementaires; ces documents sont épars ou sont l'objet
de traités séparés.
Nous avons pensé qu'il serait utile d'offrir aux membres des corps délibérants et aux nombreux fonctionnaires et agents chargés de la mise en œuvra de notre Législation départementale ci communale la collection aussi complète que possibte des Lois et Décrets gui reçoivent l'application la plus usuelle, réunis en un seul volume.
Nous avons cru devoir compléter cette publication par FaddiMon des actes législatifs et judiciaires que tous propriétaires, industriels, administrateurs, etc, ont besoin de connaître, tels que les lois sur le Conseil d'Etat, l'Armea, les Associations syndicales, la Drainage, la Presse, les Réunions publique,3, la Chasse, les Chemins de fer d'intérêt local, les Travaux publics, l'Expropriation, les Sociétés de Secours mutuels, les Dons et Legs religieux et charitables; les Pensions civiles, 1 Affichage, la Comptabilité publique, l'Enseignement, la Zone frontière, la jurisprudence récente du Conseil d'Etat ralative à la loi du 10 août 1871, aux délibérations des conseils généraux, les honneurs et préséances, etc. ;
enfin, comme l'a dit un haut fonctionnaire, nous avons fait le vade mecum des Fonctionnaires et des Membres des Conseils généraux et munici-
paux.
Deux Tables, l'une alphabétique, l'autre chronologique, facilitent les recherches.
L'accueil très-favorable que la publication de la première édition de notre Recueil, rapidement épuisée, a reçu des diverses administratlons centrales et particulièrement dans les conseils généraux , les conseils d'arrondissement et les conseils municipaux, nous a engagé à refondre notre œuvre en y ajoutant les lois, les dispositions réglementaires et les décisions judiciaires nouvelles, pour en accroître la valeur et l'intérêt. eet ouvrage a été honoré de la souscription de M. le ministre de l'intérieur, qui a dans ses attributions l'exécution de la plupart des lois et règlements contenus dans cette 28 édition ; édition « qui peut tenir lieu d'une bibliothèquo de droit administratif et contient plus de 600 documents représentant la valeur de 5 à 6 volumes ordinaires. »
Nous avons, en outre, l'intention de mettre à la disposition du public, en les insérant dans uns livraison spéciale, sous le titre de supplément, les actes législatifs et administratifs qui paraîtront pendant la mise en vente de cette deuxième édition, de manière à tenir cette publication toujours au courant-da la jurisprudence administra.
tive. Déjà le lecteur trouvera, pages 35S ot suivantes, les documents récents publiés au cours de l'impression sous le titre : Partie supplêmentairej
Sn mowl supplément, contenant fil &oe%~ mmtf nouiMM, « tU ttjvuté 4 la toustiiw* dai.
tion; il met çet ouvrage au courant de la juris• prudence actueZl1 (avril 4876).
Un volume grand ir.*IM ci trois colonnes, KVH la nouveau supplément.
PRIX : BKOCHÉ, 18 FR.; RELIÉ, 22 F8..
Sur demande accompagnée d'un mandat-poste adressé à MM. Wiltorshcim «C", 51, quai Voltaire, à Paris, an recevra l'exemplaire broche, franco par la POlte.
en ¡rance et on Algérie - n
TRIBUNAL DE CQUCE DE LA SEllE
DÉPÔT AU GBEFFB Formations, modifications, dissolutions de sociétés: Formations.—May et Hucher, boutons, boul.
de Strasbourg, 16. (Acte M'Gentien, not., 17 oct.) L. et H. Huteau, perles, r. Chapon, 31. (Acte Mc Morel-d'Arleux, not., 30 oct.) Lavalette et C., varechs, etc., r. de la Chapelle, 23 (Acte M* Masson, not., 4 nov.) Ileydt et CI, articles de Paris, boul. Montmartre, 11. (Acte s. s. p., 12 oct.) Modifications. — Soc. nouvelle des forges da la Seine, à Maisons-Alfort. (Proc.-verbaJ, 16 oct ) Dissolutions. — P. et E. Devening, bonneterie, etc., r. des Deux-Ponts, 22. (Acte s. s. p., 17 oct.) H. Thomet et C*, nécessaires, etc., r. Portefoin, 12. (Acte s. s. p., 9 nov ) ** Annulations. — E. Robin et S. Bonis, corn.
miss. en moutons, etc, r. d'Allemagne, 172. (Jug., 16 oct.)
Déclarations de faillites.
Dame Debrouverre, tenant brasserie, r. de Rivoli,65. ci-devant. J. c., M. Ouachée; s. p., M.
Lamoureux.
Gautier, apprêteur et teinturier, r. des DeuxGares, 7, ci-devant. J. c., M. Ouachée; s. p., M. Lamoureux.
Jardy, entrepr. de maçonnerie, à la Varenne-StHilaire, r. des Cèdres. J. c., M. Fortier-Beaulieu ; s. p., M. Chevillot.
Lauer, anc. march. de vins, r. de Montreuil, 65.
J. c., M. Guillotin ; s. p, M. Sauvalle..
Moliéra, mécanicien, r. Bouret, 4. J. c., M. Fortier-Beaulieu; s. p., M. Meillencourt.
Picart, restaurateur à Asnières, boul. de la Seine, 25. J. c-, M. Moinery; @ s. p., M. Battarel.
Dame Porquet, march. d'articles de voyage, faub. Montmartre, 24, ci-devant. J. c., M. Moinery; s. p., M. Hécaen.
C. internationale d'assurances contre l'incendie, dite la Gauloise (en liquidation), r. St-Georges, 22. J. c., MM. Bratbos,; p., Baillière.
Furts, négoc. en tissus et nouveautés, r. da 1 Entrepôt, 32. J. c., M. Guillotin : s. p., M. La..
moureux.
Spectacles du Mardi 19 Novembre, Opéra. — (Mercredi) Polycuctc.
Français. — Le Sphinx.
Opéra-Comique. - Les Ncces de Fernande. ;
Odéon. — Monsieur Chéribois. I Ventadour. — Les Amants de Vérone.
Gymnase. — Froufrou.
Vaudeville. — Montjoye.
Variétés. — La Revue des Variétés.
Palais-Royal. — Les Provinciales à Paris.
Bouffes-Parisiens. — La duchesse de Qérolstoinj Châtclet, — Les Sept Châteaux du Diable.
Historique. — Les Pirates de la Savane.
Galté. - La Grâce de Dieu.
Porte-Saint-Martin. — Le Tour da aonéi.
Ambigu. — La Jeunesse de Louis XIV.
Renaissance. — Le Potit Duc. Folias-Dram. — Les Cloches de Corneville. t Cluny. — Le Vieux Caporal. 8- Théâtre-Français. — Le Gentilhomme-Citoyen.
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LES DROITS XXII LA b) LE CONDAMNÉ DU 6 MARS LES DROITS DE LA PEI^ .c$ m QUESTIONS DU L'AIJNÉE 1867 — 1 vol. 1 i. XXIII XXV CI~~i DU DROIT DE PUNIR LES LETTRES D'UN LOGI 1 873 - 1 fol:/ j ,i_/ Un volume. 1 QUESTIONS DES ANNÉES 1S72 ET
XXIV XXVI .'; PENSÉES ET MAXIMES '1 LA QUESTION D'ARGENf
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C'st2 &'Vril Vl'ler au 17 septembre 187t, 5 vol., 75 fr. — 2e Série. 4 décembre 1871 au 30 mars 1872, 5 vol., 75 tr.
, avril *u 4 aOÙt 1872, 3 vôlume3, 45-fr. — 48 Sene. 11' novembre 1872 au 7 avril 1873, 4 volumes, 60 tri Sèrie. 19 nl au 27 juillet 1873, 2 vol., SO fr.— 66 Série. Enquête parlementaire sur les actes du Gouvernement de la Sèrie u. 4 noveens6 nationale; Rapports. Dépositions. Pièces justificatives. Télégrammes, etc. 7 vol., 105 fr.
^*ie T\ ;re au 31 décembre 1873, 2 volumes, 30 fr. — 811 Série. Du 5 janvier au 28 mars 1874, 2 volumes, 80 tri Du 11 12 rn ai au 5 août 1874, 4 vol., 60 fr. — 409 Série. Du*30 nov. 1874 au 20 mars 1875, 3 vol., 45 fr.
Sèrie Il Inai au 4 août 1875, 4 volumes, 60 fr. — 42* Série. Du 4 novembre 1875 au 8 mars 1876, 4 volumes, 80 tr.
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lU.SIif i I - 11 (Mil II lllïtS — SUITE DES ANNALES DE L'ASSEMBLEE NATIONALE 4r8 Série. Du 8 mars au 12 août 1876. 5 volumes. 75 fr.
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S8 | — Du 8 janvier au 11 juin 1878, 8 volumes (sous presse) 120 fr.
^(MILITAIRES DE 1872-1873-1875 Promulguées au Journal officiel dos 16 août 1872, 7 aoûi 187S et 27 mars 1875.
< ^ojeu s de lois, Rapports, Amendements, Délibérations, Décrets, Annexes, etc., «ta, ** SOMAIRE DU PREMIER VOLUME RECRUTEMENT DES ARMÉES DE terre ET DE MER lS>*eQlXtenso des trois délibérations. — Loi du 27 juillçt 1872. —. Décret relatif au volontariat d'un an. — Décitett latifs aux en gagements volontaires et aux rengagements. — Décrets relatifs aux engagements conditionnels d'un an. —.
eXpijpP .Cative3 du décret du SO novembre 1872, sur les engagements volontaires et les rengagements. — ïnses du décret du 1er décembre 1872, sur les engagements conditionnels d'un an. — Rapport de.la comon présenté par M, la marquis de Chasseloup-baubat. — Texte des-101 amendements déposés à la Tribune. — Loua 20 mars 1818 21 mars 1882, 21 avril 1855, 18r février 1868. — Un sommaire de l'ensemble des matières. - Une ~ble alphabétiqueque des députés ayant pris la parole dans les trois délibérations, et une' Table sommaire.
t SOMMAIRE DU SECOND VOLUME !'N1(^°ftGANlSATION DES ARMÉES ACTIVE ET TERRITORIALE r (~ Inatérlel de guerre. — Emplois réservés aux sous-officiers. — Organisation généraIs de l'Armés a* titution des cadres et effectifs. — Compte rendu in extenso des trois délibérations. — Décrets et Annexes aux des 24 la l et 1873 et 13 mars 1875. — Sommaire de l'ensemble des matières. — Table alphabétique des Députa yant pris 'a Parole sur les trois délibérations. — Une Table sommaire.
volumes gr. 'in- 4 - b,, 3 col~ouries-e imprîmés sur beau paplur. - Prix : b~.roohéS;. 80 fr.; re'Liés, 38 fr, gr in-4* à 3 colonnes, imprimés sur beau papier. — Phi : brochés, 30 fr.; reliés, 38 fr» ",, lit wndw séparément ; U premier, 12 fr. broché 9t 16 fr, reliés k second, te ftt. broché et J8 fr, nlii*
PAR JUGEMENT ~en datt3 du sept noJ U UMVlMl 1 vembre mil huit cent soixante-dix-huit, le tribunal de première instance de Besançon a ordonné une enquête à l'effet de constater l'absence du nommé Félix (Pierre-Frédéric), horloger à Besançon, qui, le 4 août 1867, écrivait de Sandistield (Etats-Unis) à dame Clémence-Louise-Catherine Ilolliget, sa femme, lui annonçant son prochain retour dans sa famille.
Pour extrait certifié conforme, MAIRE.
N* 177.
.ii.J'iDe et Colonies
APPROVISIONNEMENT# Adjudication à Rochefort, le 12 décembre 1878 : 23,000 kilog. d'huile d'olive de 2" qualité pour graissage.
16,200 kilog. de brai gras.
4,500 kilog. de brai sec.
Vêtements de fatigue.
Adjudication à Cherbourg, It 14 décembre 1178: 7,000 kilog. de torons blancs en chanvre.
Adjudication à Guôrigny, le 18 décembre 1878 : 10,600 kilog. d'huile d-olive de 2" qualité pour graissage.
Voir les cahiers des charges au bureau des approvisionnements, à Rochefort, Cherbourg et Guérigny, ainsi qu'à Paris, au ministère ue la marine et des colonies.
N' 178.
Marine et Colonies.
Le public est prévenu que le mercredi 18 décembre 1878, à deux heures de relevée, il sera procédé, au ministère de la marine et des colonies, dans la salle des adjudications, par voie de soumissions cachetées, à l'adjudication d'une fourniture de bois de teak de Moulmein (Inde), de Rangoun (empire Birman), ou de Bangkok (royaume de Siam), à livrer pour le service des construstions navales de l'Etat dans les ports de Cherbourg, Brest, Lorient et Rochefort.
Cette fourniture est divisée en quatre lots, répartis ainsi qu'il suit :
DKPOT PORTS de garantie C" UANTiTÉS A LIVRER Ù à verser de livraisoii. pour soumissionner.
lorIot. — 1,500 stères. Cherbourg.. 15.000 fr.
2e lot. — 1,200 stères. Brest 12.000 3' lot. — t,200 stères. Lorient. 12.000 4° lot. — 1,200 stères. Rochefort. 12.000
Les personnes qui auront l'intention de concourir a cette adjudication pourront prendre connaissance du cahier des conditions particulières au ministère de la marine et des çoloniea (direction du matériel, bureau des approvisionnements généraux), dans les bureaux du commissariat de la marine, à Cherbourg, Brest, Lorient, Rochefort, Toulon, Dunkerque, le Havre, Nantes, Bordeaux et Marseille, ainsi qu'à la chancellerie du consulat général de France à Londres.
Avis essentiel. — Les sôumissions devront être établies sur papier timbré et conformes aux modèles annexés au cahier des charges.
Elles seront renfermées dans une enveloppe cachetée, qui devra contenir aussi : Io Le récépissé du dépôt de garantie de la soumission ; 2,0 La lettre de pouvoirs donnés par le soumissionnaire, dans le cas où il se ferait représenter à l'adjudication ; Les soumissions seront remises sur le bureau, en séance publique.
Les soumissionnaires no seront admis à faire le dépôt de leurs soumissions que pendant l'intervalle des quinze minutes qui suivront l'heure indiquée pour l'ouverture de la séance.
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