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Titre : Les Chansonniers de Champagne aux XIIe et XIIIe siècles
Éditeur : imp. de P. Regnier (Reims)
Date d'édition : 1850
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb33294702k
Type : monographie imprimée
Langue : français
Langue : Français
Format : In-8°
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Description : Collection numérique : Fonds régional : Champagne-Ardenne
Description : Contient une table des matières
Description : Avec mode texte
Droits : Consultable en ligne
Droits : Public domain
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6138784v
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 8-YE-2212 (9)
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/11/2011
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Mais nous donnerons à chaque chansonnier champenois une page , an souvenir. — Il est des noms que nous laisserons de côté , comme ceux de Guyot de Provins et d'Hubert de Meaux : ils ont d'autres titres littéraires que de tendres couplets. — Il est encore quelques trouvères que nous aurions peut être pu comprendre dans notre publication , si nous n'avions été retenus par la crainte de nous emparer du bien d'autrui. Dès que nos recherches nous le permettront, nous les proclamerons enfants de la Champagne. Qu'on ne croie pas que les biographies , que nous allons esquisser, soient complètes , certaines dans leurs faits et dans leurs dates. Nous sommes loin d'avoir atteint celte précision si désirable, mais si difficile à réaliser. Nos chroniqueurs ne se sont guère occupés des faiseurs de chansons, et cela se conçoit de reste. Des trouvères sans blason , surtout, ils ne disent rien. Nous allons essayer de les venger de l'oubli de l'histoire. En présence des doutes qui nous assiègent, nous avons classé par ordre alphabétique les hommes, dont nous avons cru entrevoir la vie. En voici la suite :
ANGECOURT, PEP.MN d' : — Nous avons à rechercher l'histoire d'un de ces hommes, qui promenèrent de Paris en Flandre, de Champagne en Provence leur existence inquiète ; aussi le lieu de sa naissance n'est-il pas facile à indiquer. Plusieurs pays revendiquent l'honneur de lui avoir donné le jour. On en a fait un Auvergnat, né vers 1172. M. Arthur Dinaux l'admet parmi ses trouvères artésiens (1 > sous prétexte que près d'Arras se trouve un lieu dit Hachecourt et que dans le manuscrit 14-90 du Vatican , dont la copie se trouve à l'arsenal , notre poète serait nommé Perrin d'Hacecourt (2). Ces faits sont exacts : mais dans le même texte on lit aussi Perrin d'Aucicourt (3) , d'Auchicourt (i) , d'Authicourt f5) , et même d'Angicourt (6). Qu'il y ait eu à Hachecourt un châtelain connu des trouvères, on ne peut le nier en présence de ces vers extraits du congé de Baude Fastoul d'Arras (7) :
Congié demanc par connissance
A un chevalier de vaillance ,
Qui lient Hacecourt et Vimi (8).
(O : Trouvères artésiens. 1. vol. in-8*. (8^3, p. 359.
(2) Fol. *G3. — (5) Fol. 94. r°. — (A) Fol. -169. r°. — (5) Fol. 463. r°.
- (6; Fol. 63.
(7) Recueil de Barbazan. T. I, p. V2'à.
(s) Il y a deux communes de Viray, l'une située près d'Arras, l'autre 'oi'ès de Vervins.