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Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir

Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)

Date d'édition : 1929-10-15

Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 126844

Description : 15 octobre 1929

Description : 1929/10/15 (Numéro 19222).

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse

Description : Collection numérique : BIPFPIG15

Description : Collection numérique : BIPFPIG33

Description : Collection numérique : BIPFPIG35

Description : Collection numérique : BIPFPIG37

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k607727n

Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 07/11/2008

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le drame de la race Juive

DES GHETTOS D'EUROPE A LA TERRE PROMISE

'EN TRANSYLVANIE IMPRESSIONS D'ORADEA-MARE La hantise du danger et la quiétude du sabbat Satomon a rcgngné les MarmaBen, le rouquin, a bien voulu me suivre. Il a des parents tin peu partout: en Transylvanie, en Bukovine, en Bessarabie, à Varsovie. .l'ai défendu devant lui les raisons de convenance faisant un devoir à chaque homme de rendre quelquefois visite à sa famille. Ben a compris.

Ce n'était pas la première fois que je touchais cette question de parenté juive au-dessus des frontières. Ma poche contenait des lettres de juifs anglais pour des cousins de Berlin, de Varsovie et même de Conslantinople. En épousant le costume européen, le juif de l'Kst épouse l'Europe et l'Amérique.

Nous arrivions à Oradea-Mare. Quand les trains, an lieu de suivit l'horaire, s'amusent à chasser la neige, ils ne se rendent plus compte des dates. Celui-ci avait perdu vingt heures à se livrer à son sport d'hiver. II nous déposait, l'inconscient, à cinq heures du matin, en Transylvanie.

Il ne déposa nulle autre personne, car nous n'étions que tous les deux. Les trains ne trouvent pas toujours des fous à mettre dans leurs compartiments Dire que les gens que nous venons voir sont, à travers les temps, originaires d'un pays chaud

A l'horizon, ni juif, ni Roumain, ni cheval, ni traîneau; seule une lumière au-dessus de la porte de sortie, el, pour nous recevoir, Mitw Ut wnadBiôtce marquant 29*. Nous étions frais

Pas plus que moi Ben ne connaissait Oradea-Mare. On ne savait même pas si la ville était à droite ou à gauche. « Si vos parents sont morts, dis-je à Ben, ce qui après tout est bien possible, que sommes-nous venus faire dans ce glacier? A cette époque, répondit Ben, partout où vivent les juifs, ils vivent sur un glacier. »

(Instantané d'Albert Lundres.)

Je compris tout de suite beaucoup mieux pourquoi Théodore Herzl les voulait envoyer en Palestine. Tenez-vous droit, dis-je à Ben, le froid vous rend bossu, et votre silhouette m'effraye par cette nuit et cette neige! » Le froid n'était pour rien dans la bosse; mais Ben. comme tout bon juif, avait emporté un petit paquet mystérieux. Ne pouvant plus le tenir à la main. il l'avait mis dans son dos. sous son pardessus qui, bien serré, le maintenait.

On partit tout de même devant soi. La marche prouve à l'homme qu'il n'est pas encore changé en stalactite. a Trouvez-moi une place en France, me dit Ben. interrompant le silence blanc; je parle treize langues, et ici il fait si froid que je ne puis même plus ouvrir la bouche! Que voudriez-vous faire ? Aie chauffer au soleil de Paris. .le vous recommanderai dans une agence de voyages comme guide au mont Blanc! Avez-vous des frères, Ben? J'en ai un inscrit comme Polonais et un aulre qui fait son affaire à New-York. Je ne sais s'il se fera Américain. Pourquoi êtes-vous dans les Carpathes, vous? A cause du président Masaryk qui nous a donné la liberté. Est-ce que vous savez où nous allons? Oui, je sens les traces des traîneaux sur la glace. »

On avait bel air tous les deux! surtout le compagnon avec sa bosse au dos. Deux pâles noceurs guettant la première voilure

Une journée si bien commencée ne peut que continuer assez mal. En effet, à peine le jour s'était-il Eôgandu gue. nous avions commis

un vol Orndca-Mare dormait. Aux, portes.de toute maison juive, Aux portes Ut' la rue convint' a drs appartements, un cylindre long comme un doigt, en zinc ou en cuivre, est obliquement vissé dans le bois. Ce cylindre s'appelle mezuza. Je l'avais vu à Londres, à Prague,

Entrant il la synagogue

(Croquis de Rouquayrol)

dans les Marmrirochfis; maintes fois j'avais demandé ce qu'il contenait, et vaguement on m'avait répondu <> Une prière 1) Ren me ilt la même réponse. « Nous allons en dévisser un et vous me lirez ce qu'il a dans le ventre. » Ben protesta. Je lui fis remarquer que nous ne commettrions qu'un méfait de droit commun et non un sacrilège. A ce prix, je fus autorisé à me servir de mon couteau-tournevis. D'ailleurs, il fut convenu que nous replacerions le cylindre à la nuit. Et j'emportai le doigt de zinc. Quoi de plus utile aux voyageurs que les hôteliers ? J'ai pour eux une vénération sans nom. Si l'on pouvait les reconrfaitre dans les rues, je tirerais mon chapeau à tous. Sonnez n'importe où, à six heures du matin, et vous entend.'cz les insultes partir. de la fenêtre. En tombant sur nous, hommes de glace, elles nous eussent cer- tainement onspô quelque, chose. L'hôtelier de Transylvanie nous ouvrit gracieusement sa maison. Cependant il devait être alcoolique. Comme café au lait, il nous apporta un bocal de pêches à l'eaude-vie 1 On s'attabla.

Le cylindre contenait un morceau de papier vingt fois plié. Je détendis la feuille et l'écriture apparut de l'hébreu. C'était le premier petit déjeuner que je faisais avec de l'hébreu et des pêches à l'eau-de-vie Voilà ce que Ben traduisit

Grains, Israël, l'Eternel, notre Dieu, qui est un. Loué soit le nom, la puissance de son royaume par-dessus tout et éternellement.

Et tu dois aimer l'Eternel, ton Dieu. de tout ton cœur, de toute ton âme et de toutes tes forces.

Et ces mots que je t'apprends

aujourd'hui doivent rcîlcr graves dans ton cour.

Et tu dois inculquer ces idées it tes enfants et leur en parler, soit que tu sois assis dans ta maison, sois que tu ailles sur le chemin, que tu te couches ou que tu te lèves.

Et tu dois lier ces paroles à ton poignet comme signe de ce qui est vrai.

Et elles doivent être fixées devant. tes yeux comme sur le ruban de ta pensée.

Et tu dois les écrire sur tes murs de ta maison et sur tes portes. Et tes enfants qui s'amusent sur le sol de ta chambre en seront imprégnés, car l'Eternel a juré à leur père de leur donner ces paroles pour qu'ils puissent durer sur la terre en attendant le ciel.

Toutes les mezuza disent-elles la même chose

Toutes répondit Ben, de peur sans doute que je n'aille en A midi, nous appelions un cocher. Il en vint deux. On prit l'un parce qu'il sut mieux s'y prendre. L'autre lui lança une apostrophe, mais sans colère, plutôt ironiquement. Les deux étaient juifs et parlaient yiddisch, et le malehanceux envoyait à l'autre « Chenaparrf tu es lîoJïrmiin et tu oublies de parler roumain I

(La szette ta deuxième page.) NOUVELLE ÉRUPTION DU MONT PELÉ

Le gouverneur de la Martinique a fait évacuer la population des zones dangereuses

Fort-de-Francc. octobre (dcp. Havas.) Ce matin, vera 4 heures, une éruption volcanique s'est produite au mont Pelé. Elle a été plus forte que celle du f6 septembre. La population de Prêcheur, de Saint-Pierre et de la Morne-Rou^e a été évacuée en partie. Le gouverneur a pris toutes les 'dispositions nécessaires. MORT DE M. NÉPOTY directeur de l'hygiène

On annonce la mort survenue brusquement, de M. Pierre Népoty, conseiller d'Etat, directeur de l'assistance et de l'hygiène publiques au ministère du Travail.

M. Népoty, originaire de Blida, était de cinquante-quatre ans. Licencié en droit, Il appartenait à l'administration centra le depuis mars 1906. Il fut successivement sous préfet d'Epernay, de Corbeil, préfet des Ardennes en août 19i4, directeur du cabinet du ministère de

i Intérieur, en juin 1917, préfet de Loiret-Cher, du Doul.s, et enfin directeur de l'hygiène publique depuis le 1" novembre 1925.

M. Népoty était officier de la Légion d'honneur.

BRACONNIER ET ANARCHISTE UN ITALIEN FAiï FEU

SUR ILiPI

L'AMPUTATION D'UNE JAMBE

Pontuise, H oct. (dép. Petit Parisien). Une rixe éclulait )'autre soir, vers heures, dans la commune de Nodntel, petite localité enclavée dans la forêt de La bataille menaçant de s'uggraver, le g;irde-diat-se Béjot s'en alla il Beaumnnt prévenir l'es gendarmes.

Seul a la caserne se trouvait M. Louis Forgpol. gendarme de quarante-deux ans, dppuis longtemps à Benumnnt. rnarié et père de six enfants. En la compagnie du garde, il' gngna Nointel. Mais à ce moment le calme y était revenu. Le garde-chef de M. Béjot. M. Lejeune, est son collègue, M. Yion, contèrent alors que depuis fin septembre, clmque nuit, un braconnier dévastait les chasips de Ia région. Son identité était connnè. 1! s'agissait d'un Italien, Poiero Gbiaffredo, originaire du Piémont, exerçant de temps à autre la profession de menuisier et qui ne faisait pas mystère de ses opinions anarchistes.

Ce braconnier habitait dans une ruelle isolée une maisonnette située au fond d'un jardin fermé par une grille. Le gendarme et les gardes décidèrent de tendre une embuscade pour tenter de surprendre l'ltnlien à son retour de son expédition nncturne.

Cnmme tous trois arrivaient devant, la maisun, une charge de plomb vint leur frapper les jambes. On avait tiré un coup de fusil de l'intérieur du jardin à travers 1rs barreaux de la grille. Stupéfaits, jes Jrois hommes s'arréIflrent. 'Tandis une lumière s'alluma à une fenêtre, puis s'éleignit.

Un peu imprndcmment, le gendarme traversa le jardin, s'engagea dans la maisonnette et gravit l'escalier. Au moment précis où il ouvrait la porte d'une chambre, il reçut dans le bas de la jambe une charge de chevrotines' tirée à bout portant.

Ghiaffredo venait de faire feu une seconde fois et jurait de massacrer tous ceux qui se présenteraient. Le gendarme. qui avait eu le pied broyé, 6'affaissa. Quelques projectiles atteignirent également le garde Vion à la jambe, Mais sa blessure était légère. Sans s'en soucier, avec son collègue Lejeune. il accourut au secours du gendarme. Tous deux se jetèrent sur l'Italien et parvinrent à le maîtriser. Quelques instants plus tard, .Ni. Forgeot était dirigé sur l'hôpital de Beaumont, où l'on dut lui faire subir l'amputation de la jambe.

Cependant le meurtrier avait été conduit à h gendarmerie où bientôt arrivait le capitaine Blanchard, commandant la section de Pontoise. rejoint peu après par les membres du parquet. Interrogé p<ir Ni. Boyer, juge d'instruction. Ghiaffredo prétendit que, voyant roder trois ombres autour de son jardin, il avait cru à la présence de cambrioleurs et avait tiré, se trouvant en cas de légitime défense

C'est, on le comprend, une explication des,. plus fantaisiste. Etant donné la personnalité, du meuElxjeE, ses opinion*, anarchistes et aussi les propos qu'il avait tenus il y a quelque temps contre les gardes, il n'est pas douteux qu'il y ait préméditation.

Il' été placé sous mandat d'arrêt et serm transféré à la prison de Pontoise. L'état du gendarme blessé semblait hier s'être quelque peu amélioré. Dans l'a près-midi, le colonel Simas, commandant la légion de gendarmerie de Paris, s'est rendu à son chevet pour lui exprimer ses félicitations.

En haut le meurtrier Ghiafiredo en bas sa victime, le gendarme Forgeot.

AUX ASSISES DU TARN j LES VITRIOLEURS DE RABASTENS FONT SALLE COMBLE

Albi, f cet. cle notre env. spéctal.) J/e drame de la route de Toulouse, l'affaire des vitrioleurs de Rabastens, passionne à, ce point l'opinion albigeoise, la curiosité populaire revêt une telle forme l'instant même où vont s'ouvrir les débats que le président des assises, M. le conseiller Laffnn, de la cour d'appel de Toulouse. d'accord avec M. Pujoi, procureur de la Itépublique, a pris d'imporlarrlps mesures afin que. le prétoire ne risque, plus d'être envahi pnr la foule, ainsi qu'M advint il n'y a pas très longtemps

Qu'on se rassure Les Albigeois savent bien que la garde mobile n'est plus commandée par Simon de Montfort. Ce dont on discute avec fièvre dans les cercles, dans les salons judiciaires, dans les cafés distingués, aux ferrasses qu'ensoleille la plus clémente arrière-saison, comme sur ta place, au bas des marches du palais, c'est du « mobile » de la lâche agression laissant Mme Rolland, la malheureuse marchande foraine dont je rappelais hier la torture par le vitriol, plus qu'aux trois quarts aveugle et le masque ravagé.

En effet, il se trouve de Toulouse à Albi un assez grand nombre de citovens enclins à réfléchir, mal dis- posés accepter pour argent comp- tant la version, nous ne dirons tout de même pas officielle du complot ourdi pour l'aire, au tarif de 700 fr., supprimer par le chiffonnier Jourdan (c'est la mort de la malheureuse que les quatre accusés voulaient) Mme

De haut en bas Jourdan, Aubea et Gieues. Rolland pour la cruelle satisfaction de Sylvain Gleizes, l'ami actuel mais las, et d'Aubertdit Aubès »,dit la « Terreur », deux fois déjà condamné à mort par contumace, puis acquitté et réacquitté dans l'affaire. du courrier de Limoux, l'ami de naguère, toujours jaloux. Il n'est pas absurde de penser que c'est assez extraordinaire et que voilà bien de la passion à forme shakespearienne chez un maquisnon-boucher chepalin, meurtrier d'un gendarme de surcroît, et une « terreur » miraculeusement suracquitté.

(La suite à le \ime page.) POUR.. ET CONTRE Dans cette affaire des vitrioleurs du Tarn, qui se juge actuellement à Albi, la victime, qui n'a plus figure humaine, se porte partie civile. Son avocat n'éprouvera nulle peine à lui faire accorder un franc de dommages et intérêts. Ses bourreaux, qui sont sans doute insolvables, supporteront avec sang-froid cette condamnation accessoire et civile.

Mais. en bon droit, mais en sévère et équitable justice, la partie civile devrait pouvoir s'attaquer à d'autres responsables qu'aux quatre inculpés alignés sur le banc des assises.

Il manque, en effet, un accusé une accusée. Il manque une accusée qui, par dérision, va diriger les débats et qui va se poser en accusatrice, et qui va, avec de grands mots et Je nobles paroles, requérir contre les coupables.

II manque, parmi les accusés, la Société même, notre Société, cette Société policée, civilisée, organisée, légalisée et chloroformée au nom de laquelle, demain, le ministère public, solennellement, se dressera.

Si j'étais à la place de la défense et dût la forme, la fôôôrme. en périr c'est à ce ministère public lui-même que je réclamerais des dommages et intérêts considérables, c'est à la Société que je demanderais des comptes.

Sur les quatre accusés qui comparaissent, il y a, en effet, trois bêtes enragées les trois hommes, la femme n'étant qu'une simple voleuse, condamnée seulement quatre fois. Les trois hommes: Jourdan, Gleize et Aubès, dit la a Terreur s, sont des bêtes enragées et depuis longtemps enragées. Notre collaborateur André Salmon nous a fait connaitre hier leurs brillants antécédents des crimes, des meurtres, des attaques à main armée, une condamnation à mort par contumace, trente-six condamnations en correctionnelle et, aux assises, une succession d'acquittements invraisemblables, iniques, provocateurs, monstrueux.

Ainsi, la Société, tout gentiment, a laissé courir par les chemins ces bêtes enragées qui ne pouvaient que mordre. Elle a donné la liberté à trois assassins qui ne pouvaient que recommencer à assassiner. Elle a, si l'on peut dire, protégé ces criminels avérés. Elle est incontestablement leur complice.

Je verrais très bien, à la fin des débats de cette affaire, une scène dans le genre du Client sérieux, du grand Courteline. Le ministère public ayant dûment requis, au- nom de la Société, contre les quatre coupables, serait invité ensuite, toujours au nom de la Société, aller prendre place au banc des accusés pour s'entendre condamner à une peine exem- plaire. On dira Ce n'est pas le ministère public qui acquitte les assassins, c'est le jury, Mais le jury, comme le ministère public, c'est la Société, c'est la collectiyité, c'est la loi, c'est nous..

Le dirigeable anglais R-101 survole Londres

au cours de son premier vol

Le « R-ilH » au-dessus du Parlement

(Transmis par le service têleplioiograplutrue Daily Mail-Petit Parlsienl

Londres, 14 cet. [dép. Petit Parisien.) Le R-101, le plus grand dirigeable du monde, que te ministère de l'Air a fait construire dans ses ateliers de Cardington et qui fut accroché samedi à sa tour d'amarrage, a accompli aujourd'hui son premicr vol A 11 h. 25, ayant à bord un équipage de trente-quatre hommes et quatorze passagers, parmi lesquels le vice-maréchal de l'Air, sir John Higgins, et le colonel Richmond, qui en dressa les plans, l'aéronef a quitté sa base et a pris la direction de Londres, qu'il commençait à survoler à 13 h. 30, escortô de deux avions. Des milliers de spectateurs, accrocbés aux fenêtres ou juchés sur les toits, ont assisté, émerveillés, aux tentes évolutions du dirigeable qui, attaquant la capitale par le nord-ouest, à une altitude de 300 mètres, l'a survolée en direction du sud-est, croissant au-dessus du paiais de Westminstcr, suivant la ligne de la Tamise, passant au-dessus de la Cité, où le trafic avait été' suspendu, et disparaissant dans le nord-est, pour regagner Gardington à iê h. 53. Ce premier vol, simple baptême de

LES INCULPÉS DE L'AFFAIRE GALMOT A NANTES

En haut, à gauche Adrienne Cerni» X essayant de se soustraire à l'objecta. Au centre Joséphine Lamer 2 droite Léopoldine Radical. En bas un autre groupe de détenus,

M. Scapini, député de Paris, va prochainement se marier

M. Scapini député, va prochainement épouser M"» Decqeur. Le voici, avec sa fiancée et leurs chevaux favoris, photographiés dans aux environs d« ïtrii,

l'air, ne comportait aucune éprouve de vitesse, d'attitude ou de niaiin.nivre.Us'est accompli Sans incident. D'autres essais auront lieu incessamment.

De son nez camus il sa nageoire caudate qui forme son gouvernail de direction, l'immense, vaisseau développe selon la tigne d'un requin d'urgent. Et quel requin 220 métros de long sur une hauteur totale de 42 mètres, avec un diamètre maximum do 40 mètres, ce qui représente tinu capacité de 141. Q00 mètres ciiIips. Celle du Graf-Zeppelln n'est, on la sait, que df' mètres cube?.

Mais c'est l'intérieur qu il faut voir. [<a porte d'accès se trouve en dessous, vens fp milieu, et une échelle verticale y conduit. La sensation première est celle qu'un éprouve en entrant dans un grand paquebot moderne, mais elle ne dure pas. Les cioisons sont de toile et non d'acajou l<; cuivre et l'acier ont fait place k l'aluminium et qii.int au parquet, on le sent fléchir un peu sous tes pieds. Tout, jusqu'aux -moindres détails, atteste le souci de ta li'gèivle. Le lest est constitue par de iVau (quinze toffnïes ,:ro8t!- prévues) qui yeut être conduite e» un point quelconque da dirigeable pour le tflaruten'ii: eu équilibre.

Locataires

votre quittance de loyer est-elle justement établie ? Nous avons notre trentième loi sur les loyers Cela prouve qu'aucune disposition lééislative n'a résolu le problème du logement et des loyers. Car il en est de la législation comme de la médecine quand pour une maladie il y a une multiplicité de médicaments, c'est qu'aucun n'est spécifique et radicalement efficace. Chacun, suivant que le terme est payable échu ou à échoir, a eu sa quittance passablement alourdie ou 1 aura au terme prochain. Voyons comment elle doit être établie. La nouvelle loi prévoit une majoration de 150 0/0 du 1" juillet 1929 au 1" juillet el partir de cette date une majnrnlinn de 1:\ o/n sujiplémenliiirt' chaque aiuu'-e jusqu'à à rations sont calculées sur la valeur locative de 19t4. Il est donc de la plus haute importance pour les locataires d'être fixés sur le prix de base de i9U, qui correspond au.derQieç ternie devenu exigSfc** ^vant la


̃P" août 1914. Pour les locataires qui aient dans les lieux avant la guerre, ils n'auront qu'à chercher la quittance un peu jaunie perçue avant les hostilités. Pour les autres, si le propriétaire s'obstine à leur cacher le prix de 1914, ils n'auront qu'à se rendre au bureau de l'enregistrement de leur quartier après avoir obtenu l'autorisation du juge de paix. Nantis du papier de l'enregistrement, il leur suffira de procéder à un rapide calcul pour connaître le montant de la douloureuse. Mais, en plus du principal, il y a les charges. Le. propriétaire est en droit de demander le paiement des charges suivantes

1° Les impôts mi's par la loi à la charge des locataires.

2° Les majorations d'impôts grevant l'immeuble depuis le i" avril et au cours de la prorogation. 3° Les prestations en nature. Citons comme exemples de prestations en nature le chauffage central, le monte-charge, le téléphone, l'eau chaude, etc.

Le calcul de ces charges est tou- jours difficultueux. Aussi la dernière loi, pour simplifier, a-t-elle, comme la lod du 1" avril 1925, proposé aux propriétaires et aux locataires un forfait. Mate, détail à rete- nir, le forfait est établi d'une façon très différente. Le forfait, d'après la loi du 1" avril 1925, était de 15 sur le montant du loyer de 1914 ayant subi) l'augmentation de 100 Sous l'empire de la nouvelle loi, le forfait est de 30 ce qui peut paraître énorme et ne l'est pas, en réalité, car ces 30 sont calculés sur le loyer net de 1914. Ainsi, si le loyer de 1914 était de 1.000 francs, le forfait pour les charges sera de 300 francs.

D'ailleurs, il ne faut pas oublier que le forfait est facultatif et que le locataire ne peut contraindre et la réciproque est vraie le propriétaire à en accepter un. C'est une mesure de clarté et de simplification proposée par la loi, mais qu'elle ne pouvait rendre obligatoire, notamment pour les immeubles à grand confort pourvus du chauffage central, de 1 eau chaude, etc., où le forfait serait insuffisant, et pour des immeubles à petits loyers où le forfait serait excessif à cause de prestations en nature minimes ou inexistantes. Dans la majorité des cas, cependant, le locataire et le propriétaire ont tout intérêt à fixer une bonne fois, d'une façon définitive, le montant des charges.

Que doit-on faire lorsque le propriétaire majore indûment la quittance de loyer ?

D'après l'article 14, le propriétaire est présumé coupable de majoration illicite quand il majore de plus de 10 0/0 le loyer Calculé comme nous l'avons dit (loyer de 1914 augmenté de 150 0/0). Et la loi ne badine pas avec les propriétaires trop exigeants. La première fois, le bailleur peut être condamné à une amende civile qui variera entre le triple et le décuple de la majoration. En cas de récidive, il ira s'assoir. sur le banc d'infamie de la correctionnelle. Les peines prévues sont d'un mois à un an de priison et une amende de 500 à 1.000 francs. Il est vrai que l'oc,troi de circonstances atténuantes (art. 453), ou de la loi de sursis peut empêcher le propriétaire récidiviste d'aller goûter l'air frais des cachots.

Les locataires qui veulent assigner en réduction de loyer doivent déposer une requête faite sur papier -timbré à 3 fr. 60 au greffe de la justice de paix du lieu de l'immeuble si le loyer ne dépasse pas 3.000 fr., et au greffe du tribunal civil .pour les loyers supérieurs. L'action doit être intentée dans le» si* mois de la présentation de la première quittance de loyer majorée d'une façon illicite, ou si le locataire s'est refusé à payer, dans les six mois de la signification du commandement à payer.

Et le tribunal qufl jugera l'action en réduction accordera au locataire, sur sa demande, la prorogation. La loi a eu raison de le spécifier, car nombre de locataires, craignant de recevoir un congé, hésitaient à engager une instance contre leur bailleur. Ils préférai'ent payer trop cher pour ne pas courir le risque d'avoir à coucher sous les ponts. Les voici rassurés ils ont le droit d'exiger le loyer légal et d'obtenir la prorogation légale.

L'article 14, qui vise l'action en réduction, ajoute que le bailleur ne peut s'opposer à l'installation du téléphone, de l'électricité, de l'eau, etc., aux frais du locataire. On ne pouvait donc pas, jusqu'à présent, installer le téléphone sans lautorisation du propriétaire ? Mais non, et cect donnait lieu à des contestations sans nombre.

Vous voici maintenant, lecteurs, renseignés sur vos droits. Prenez un stylo et, chiffres en mains, calculez le montant exact de votre quittance. Faites que la prochai'ne vous soit légère Si elle est exactement établie, alors payez-la et vous serez considéré. Vous serez considéré d'abord par votre conci'erge. Vous serez aussi considéré par votre propriétaire. Kt tout ceci c'est le commencement le plus sûr de la considération publique.

Robert LOEWEL.

12 Feuilleton du Petit Parisien, ROLANDE Hl GRAND ROMAN

•» INÉDIT PAR

GASTON-CH. RICHARD Il' PREMIERE PARTIE CRIME DE PHILIPPE LE GRAVOIS III (suite)

0 Gioventu. Primavera della vita Oh oui 1 dit naïvement Rolande. J'en ai l'eau à la bouche. Vite, Noël, va remettre ces truites au Gabas. rapporte un seau d'eau fraîche, faisons toilette et filons | J'ai faim. frim. faim Noël obéit. Bientôt, dans le seau d'eau glacée, tous deux se lavèrent les mains: Noël., autour du cou, portait un grand mouchoir d'indienne à carreaux noué sur sa chemise à large col rabattu. Il le dénoua, le déplta.

Donne tes mains, ordonna-t-11. Rolande., en riant, tendit ses mains humldes et fraîches, sur lesquelles des pouttolettes d'enu roulaient encore. Il les essuya avec soin, puis les réuni, pencha la tête et nppnyn ses lèvres sur leur paume encore un peu moite. Roluncie avait fait un mouvement pour soustraire ses mains à ce double bniser, mais elle ne l'acheva pas et ferma les Copyright by Gaston-Ch. Richard Trsflucjtton et reproduction interdite* oa toas pays,

LE DRAME DE LA RACE JUIVE luiiiiiiiiiiiittiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiaiiiiiiiiiiiiiiiiiniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiuiiiiiiiiiiiiiiiiiiiHiiiiiiiiii DES GHETTOS D'EUROPE A LA TERRE PROMISE •̃ -̃ » SUITE DE LA PREMIÈRE PAOB -m

NOUS nous mettions à la recherche de la famifle Meiselmann. Aux enseignes des rues les mêmes noms qu'aux enseignes de Whitechnp'l. Ces boutique ;uibl uent être les succursales de celles du quartier de Londres. Pour le peintre, les juifs de ces régions ne valent pas les juifs des Marmaroches. Les papillotes sont plus rares, le cafetan n'est pas de rigueur, la barbe s'est un peu civilisée. On ne les confond cependant pas avec les Roumains, le poil, les yeux, le teint, la manière sont d'une autre race. La misère n'est plus impérative, ce sont de tout petits boutiquiers, de ces cens qui en des temps de monnaie sonore vivraient de pièces de bronze plutôt que de pièces d'argent.

Ben frappa le dos du cocher. On descendit du traîneau. Il avait retrouvé les siens. « Entrons 1 me dit-il. L'enseigne de la boutique portrait Galanterie. Quel commerce Ben m'expliqua que ses parents, issus de Petite-Pologne, s'étaient mal souvenus du mot. Ils avaient voulu écrire: Galanteria, autrement dit: mercerie. Tant mïeux

Nous entrâmes dans la Galanterie.

Les boutiques juives, à peine grandes comme une voiture, ont le principe des immenses magasins. Un y vend de tout et plus de vieux que de neuf. Il me sembla ,que la famille Meiselmann était au complet, car je comptai sept têtes, plus qu'il ne vient de clients dans un jour! Les Meiselmann, non sans être enchantés, parurent émus. Ben me dit a Voyez l'état de leur esprit: ils me demandent s'il arrive un malheur! »

Le pogrome avait passé par ici voilà quatorze mois, II vivait encore dans la mémoire de tous. Meiselmann père, Meiselmann mère, Meiselmann progéniture n'entretinrent Ben que de l'affaire. Je suivis la conversation sur leurs doigts et sur leurs traits. Les Meiselmann rendaient sensibles par la mimique tous les états que leur âme avait connus. D'abord la crainte ils rentraient la poitrine; puis l'angoisse les yeux s'agrandissaient puis l'effroi leurs mains en mouvement s'arrêtaient nettes, comme pétrifiées. Ensuite l'affolement le père s'était levé et courait, éperdu, dans l'étroite arrière-boutique. Puis un moment de détente, la vague pogromiste semblait mourir. Immobiles, les Meiselmann écoutaient. Soudain les glaces se brisent le poing de la mère martelant contre le mur une plaque de tôle ressuscite les coups de marteau dans la vitrine. Et c'est l'irruption des étudiants. Le fils aîné ouvre la porte du fond et mime la fuite de ses deux sœurs. La mère barre cette porte de secours, deux fils se mettent devant la mère. Maintenant les doigts de la mère comptent les assaillants, deux fois dix 1 Mais la peur a de grands yeux, jamais vingt étudiants n'ont pu tenir dans cette boutique Et le père reçoit des coups de cravache là dans le cou, là sur l'omoplate gauche. Et tout le magasin retourné, les chaussures piétinant les casquettes, les pendules brisées. Plus un tiroir n'est à sa place, un vrai tremble.ment de terre!

L'après-midi, le récit recommença dans plus de vingt boutiques, où Meiselmann présenta son cousin Ben. On aurait pu croire que le mascaret était d'hier. N'estce pas parce qu'ils le redoutent pour demain ? Le gouvernement de Bucarest ne comprend pas que les juifs, n'étant pas Roumains, ne peuvent vivre, agir, penser comme des Roumains. Un Etat et une nation sont deux choses très différentes. Les juifs veulent bien faire partie de l'Etat roumain, mais peuvent-ils être de la nation roumaine ? Cela, disent-ils, n'est pas en leur pouvoir. Quel problème Même après les coups de bâton, ils se sentent toujours des juifs!

C'était vendredi. Le sabbat allait commencer. Dans toutes les rues les volets tombaient avec la nuit. Les juifs rentraient chez eux pour mettre un costume de fête. Sans vergogne, je suivis Ben chez le3

yeux sous la caresse chaude des lèvres du jeune homme.

Voilà, princesse dit Noël.

Merci, prince 1 répondit Rolande d'une voix un peu oppressée.

Puis ils se mirent à rire tous deux. Noël, prestement, ramassa les deux seaux de toile, les secoua sur l'herbe. replia les lignes, démonta les gaules et se chargea du tout.

En route dit-il. Passe devant, ma belle Le sentier est trop étroit pour que nous y marchions côte à côte Elle se mit en marche sans lui répondre et allongea le pas sur le chemin rocailleux qu'ourlaient de chaque côté deux lés étroits d'herbe verte. Le Gabas, à sa droite, sautillait parmi les rocs et les pierres et gazouillait une chanson argentine et monotone. Noël la suivait à dix pas. Il l'admirait, svelte et musclée comme une jeune Diane au corps souple, toute en action dans le rythme élégant de sa marche. Elle portait une robe très simple, en grosse flanelle blanche, à jupe ample, un peu serrée à la taille et assez courte, qui laissait à demi voir ses jambes nues hAlées par le soleil, et elle était chaussée d'espadrllles.

Un foulard de soie crème à gros pois rouges, noué en turban, la coiffait avec une grâce plttoresque, une crânerie charmante. Elle allait, légère et joyeuse, dans le soleil doré dont les rayons déclinants l'auréolaient d'une espèce de gloire.

Soudainement, elle tourna la tête vers son cornpagnon et eut un beau sourire heureux, cependant qu'une lueur espiègle dinmnntnit ses yeux.

Tn ne dis rien, Noël ? fit-elle. Non! répondit-il un peu surpris. Je t'admirais et; ne pensais pas k te le dire,'

Meiselmann. On attendit dans la boutique close. Le père et les flls descendirent dans leurs beaux atours. Ils n'avaient pas de chapeau de sabbat à queues do lapins. Un livre de prières était sous leur bras. On sortit. Les rues étaient hantées de juifs allant aux synagogues. De nouvelles saintes thoras avaient remplacé celles de 1927, souillées et brûlées. On entra dans un temple. Le rabbin sur l'almémor lisait déjà les versets de la loi. Quatre autres juifs, entourant le rabbin, suivaient, chacun à son tour, avec une attention profonjément religieuse, le texte du jour sur le Saint Livre. La foi transportait l'assistance. Que l'on était loin, à cette minute, des étudiants, des pogromes et de la Roumanie! Puis chacun regagna sa maison, et Ben la maison des Meiselmann. Pouvais-je quitter Ben ?

On me convia au dîner du sabbat.

L'intérieur n'était pas reconnaissable. Balai et plumeau avaient bien travaillé. L'ordre remplaçait le désordre. Une nappe très blanche recouvrait la table. Deux serviettes voilaient quelque chose. Un chandelier à cinq trous portait cinq bougies. La mère bénit les bougies et les alluma. Debout, la famille attendait l'entrée du

pere. Meiselmann souleva les deux serviettes. Deux pains blancs apparurent. Il les bénit d'un geste de prêtre. Puis il coupa les pains en tranches, distribua les parts et chacun plongea la sienne dans un bol de sel. Le père dit encore une prière, en hébreu. Et l'on s'assit. Les familles juives ne font pas d'économies le vendredi soir ni le samedi. La règle est de beaucoup manger et de boire du vin à la gloire du Seigneur. On servit de la carpe farcie, de la viande exsangue et une montagne de gâteaux à formes inédites. Le père s'excusa de n'avoir plus de vin de Palestine. Oradea-Mare en manquait. Tout le monde semblait très heureux. Le souci de sécurité sommeillait provisoirement au fond de ces cœurs groupés, ce soir, aux pieds du trône de l'Eternel, leur Roi. Aux gâteaux, le père entonna une mélodie, un de ces chants d'Orient déchirants comme un bateau qui part.

On se leva. Mais la famille demeura autour de la table, et de chaque bouche, cette fois, sortit un nouveau chant. Et tous, comme sous le coup d'une intense vie, se mirent à danser sur place. C'était le fameux Majofès. Dieu chantait par la bouche de ses sujets. Il disait « Que tu es belle, que tu es douce dans le contentement, quand tu me parles et que je t'écoute, ô ma race »

Et en Lithuanie, en Ukraine, en Bessarabie, en Bukovine, en Galicie, dans les Marmaroches, chaque semaine, au même jour, à la même heure, Israël, qu'il soit polonais, russe, roumain, hongrois, tchécoslovaque, n'est plus qu'Israël épars, mais toujours un.

(A suivre.) Albert LONDRES.

L'agrandissement

du marché de la Villette Une visite du préfet de la Seine M. Renard, préfet de la Seine, a visité hier matin le marché des abattoirs de la Villette. Il était accompagné des directeurs des affaires municipales et des services d'architecture et de MM. Fiancette, Pinot et Lhenry, conseillers municipaux.

Le préfet, nous a expliqué M. Gaston Pinot, a voulu se rendre compte par lui-même de l'insuffisance des halls de vente dont la chambre syndicale des commerçants en bestiaux réclame depuis longtemps l'agrandissement. Ces halls, en effet, sont faits pour recevoir 4.000 bovins, alors que le marché en accueille lourneHôment en moyenne 6.500. Nombre d'animaux doivent donc rester au dehors exposés à toutes les intempéries. Les bouveries et bergeries devront également être agrandies.

Nous croyons savoir que le conseil municipal va être saisi, après étude, d'un projet destiné à donner satisfaction aux besoins les plus urgents. L'œuvre serait complétée plus tard.

On s'est également occupé, au cours de cette visite, de la création d'un bureau de poste avenue Jean-Jaurès, ce qui donnerait satisfaction aux vœux des commerçants de la Villette et leur éviterait de longs déplacements, surtout lorsque le bureau central du XIX* sera transféré avenue Laumière.

Elle rougit légèrement et se mit à rire avec une gaieté un peu forcée. Si tu te mets à me faire des compliments 1. fit-elle.-

Ce n'est pas un compliment répondit-il d'un ton un peu taquin. Tu fais bien dans le décor et si j'étais peintre je voudrais faire ton portrait telle que tu es là. dans ce beau soir de mal tout en fleurs. J'intitulerais mon oeuvre Deux Jeunesse» et je l'enverrais au Salon.

.Où élis serait retoquée pour cause de banalité 1 dit en riant la jeune flüe.

Il se mit à rire, lui aussi. Et comme le chemin s'élargissait, Il hâta le pas pour se mettre au niveau de Rolande. Quand Il y fut parvenu, Il passa sa main brunie par le soleil sous le beau bras doré de sa cousine, qui à ce contact, eut un léger frisson. Mais il n'eut pas l'air de s'en apercevoir, et tous deux continuèrent leur chemin, côte h côte, silencieux, étreints par une même émotion forte et douce.

Ils parvinrent ainsi jusqu'au coude de la rivière où Noël avait garé sa voiture, à l'abri de trois grands chàtalgniers, dont le feuillage déjà épais formait un dôme de verdure.

Sur le sol, feutré de mousse, de feuilles mortes, de bogues » sèches de châtaignes, Noël eut tôt fait d'étaler une grosse couverture à carreaux et de disposer les coussins de la voiture. Rolande, ouvrant le coffre arrière du cabriolet, en tirait un panier, dont elle sortait des tasses. une bouteille termos, une bouteille de lait, des tartines beurrées, la gnietle aux amendes, des confitures en pot et une botte plate, en étain.

Qu'y a-t-il là-dedans ? flt-elle. m Sans le compartiment du dessus,

Les vitrioleurs devant les jurés du Tarn

SUITE DE G PREMIÈRE PAGE

De quoi s'agira H- W alors ? Mme Rolland, la victime, la beauté plébéienne dont l'eau de feu de Jourdan fit un monstre, pouvait être une brave femme, une honnête foraine au-dessus de ses affaires il n'en est pas moins vraii qu'elle fréquentait un monde pas même douteux et qu'elle choisissait bien mal ses amis. A-t-elle été condamnée par un conseil de guerre de brutes crapuleuses parce qu'elle avait reçu de trop lourdes confidences ? S'agi't-W d'une reddition de comptes épineuse ?

Il doit être permis de dire que le parquet lui-même y a pensé et que le juge d'instruction a dépensé toute sa subtilité pour le savoir. On n'a rien su. Nous n'avons plus qu'à tout attendre de la « grande lumière des débats » ainsi que me le disait ce matin un magistrat, loyal serviteur de la loi, sachant que la noblesse du langage, si l'on en use comme d'un rite, sert à voiler jusqu'à la dernière extrémité les plus amères déconvenues.

Donc, un attentat bien lâche, une victime au visage d'épouvante, des accusés tous gibier de bagne et dont l'un fut deux fois dérobé à M. Deibler et, par là-dessus, du mystère incontestablement, qu'est-ce qui pourrait mi1eux justifier cette ruée de toutes les classes de la société albigeoise se bousculant de la statue du glorieux La Pérouse à cette sublime cathédrale de briques roses et d'un génie médiéval qui fait rêver les peintres cubistes 1

Un frémissement de l'auditoire souligne l'entrée de la cour et du jury, le président Laffon ordonnant aussitôt

Introduisez les accuaAs.

L'entrée du quatuor

Tous les yeux se tournent vers le sinistre quatuor. Comment sont-ils faits ? Aubes d'abord, Aubès qui ne tue nii ne mutiUe de sa main. Le sexagénaire Aubès qui mérita le surnom de la Terreur, tout en se faisant une bonne tête édifiante de caissier infidèle, mais qui trompe son monde, le caissier de comédie qui risque à la pelouse les fonds de réserve de son patron. A le voir, certains admettent aisément qu'Aubès, la Terreur à lunettes et stricte jaquette, ait pu, ainsi qu'on le chuchote, méfait en marge tromper un magistrat jusqu'à briser sa carrière et sa vie.

Sylvain Gleifces à présent. Quarante-huit ans de vie vulgaire sur une face couperosée d'un qui, lui aussi, voudrait contrefaire la dignité. Mais le regard est d'une bien trouble fixité.

Jourdan, le benjamin, vingt-neuf ans. S'il a vraiment attaqué Mme Rolland, c'est Jocrisse assassin. Pour sa maîtresse, la femme Gorce, quarante ans, ce n'est que en blanc, la chemisette, et noir, le tailleur que la plus banale image de la banalité.

L'appel des témoins 1

Micouleau, commissaire de police.

C'est à lui que le fruitier Iglesias dt, avec bien du retard, des révélations capitales.

Veuve Rolland.

Présente répond la voix sans timbre de celle qui, défigurée, a eu aussi la gorge percée par le vitriol.

Ah 1 le pauvre masque Ah 1 la pauvre chose 1

Elle était ci belle disent ceux qui la virent ou à des fêtes villageoises ou dans lee foires.

Allons bon Le pivot de l'accusation serait-il défaillant ? M. Albert Iglesias n'est pas là. Le fruitier à l'ouïe aiguë, qui entendit au café les accusés chuchoter leur abominable projets. A-t-i'l peur, lui qui fut menacé après sa déposition ? Reniet-il son propos accusateur ?

Le commissaire Micauleau. Pardon, monsieur le président, Iglesias a téléphoné à la mobile qu'il était en panne d'auto.

M' Helm. Singulier témoin, qui affirme ainsi ses accointances avec la police I

Le président, En tout cas Il est de fait que nous ne pouvons nous passer de lui.

L'interrogatoire

Il viendra, et sans doute qu'en face de lui Aubès la « Terreur n au masque de petit bourgeois, répétera encore

Je ne suis pour rien dans cette affaire. Ou M. Iglestas se trompe, ou Il est de bien mauvaise foi.

Le président. Quel intérêt aurait à mentir « cet obscur épicier d'un plus obscur village o ?

Un bien bel alexandrin 1

Alitoii Aubès soutient qu'on l'a vu le 1" septembre 1928, jour du complot surpris par Iglesias, à Montandy, à 200 kilomètres de Toulouse. L'acousatitin en doute.

Tandis qu'on interroge ces mauvais drôles, à quoi pense leur victime ? On ne peut pfus rien lire sur ce pauvre visage, tableau brouillé. On ne sait si la malheureuse dort ou si elle est éveillée.

r,uclen Jourdan. Tuer une femme

du jambon, fit Noël. Dans celui du dessous du fromage de Chester.

Mais c'est tout un dîner dit Rolande.

Il est vrai répondit Noël. Si notre balade en voiture nous avait entraînés plus loin que nous ne le sommes, nous eussions eu là de quoi attendre patiemment le dîner.

Mais, comme Il est 5 heures à peine, nous leur ferons tout de même honneur, ô homme de précautions que tu es 1 répliqua la jeune fille tout en disposant le couvert snr la couverture. Elle s'assit, enfin, et ils goûtèrent avec un bel appétit. rorsqu'ils eurent terminé leur dînette, Noël, prestement, remballa le matériel dans le panier. Puis, tirant de sa poche un étui d'écaillé et d'or, il l'ouvrit et le tendit à'Rolande.

Des cigarettes serbes 1 dit-Ho Les meilleures qui soient au monde probablement. Veux-tu en fumer une? Non, merci. répondit-elle. Il y a tant de parfums épars dans l'air que les préfère à l'arome du tabac d'Orient. Ce qui, d'ailleurs, ne t'empêche pas de fumer, toi

Il remit l'étui dans sa poche.

Non dit-Il. Tu as raison, Rolande. Il se leva, réfléchit durant toute une minute d'un air pensif et dit enfin Nous ne sommes qu'à cent pas de notre caverne. Veux-tu venir jusquelà ? Nous rentrerons ensuite en faisant le grand tour.

Oui dit Rolande.

Il la reprit par le bras et tous deux, par le chemin du gave, s'éloijmêrent de la voiture. Us allaient, dans la majesté douce dn beau soir. Et jamais peut-être les vers célèbres

O jeunesse, printemps de la vie! 0 printemps, jeunesse de l'armée^,

pour seulement 700 francs 1 IL faudralt être vraiment assassin de nature. M« Matrice Garçon. A quel prix l'auriez donc vous tait

Pressé de questions, Jocrisse vitrioleur parle de tout et de rieu, semant sur le particulier pour fuir le général, adorateur du détail oiseux qui éloigne de l'essentiel. On dirait d'une méthode pour endormir les foules. Le sage président y mettra le holà.

Il va de soi que Sylvain Gleizes se défend comme un diable d'être complice du crime. La preuve ? Le beau temps l'avait mis de tendre humeur. Après le marché d'Albi, le retour en auto au ralenti était une véritable promenade idyllique.

Gleizes. Mme Rolland avait posé sa jambe sur la mionne 1

A ouïr cette muflerie, la femme au visage effacé a bondi en avant du prétoire.

Mme Rotland. Misérable 1 J'aurais fait ça quand mon flte Pierre était avec nous

C'est si pénible de voir la malheureuse, qui voudrait dévisager le goujat criminel et qui, le regard perdu, se tourne maladroitement d'un autre côté 1

Avant le soir du 5 septembre 1928, le maquignon avait accablé sa maltresse de menaces anonymes assez nettes pour les regretter et chercher à anéantir cette édifiante correspondance. Autre gentillesse il lui macula ou brûla sadiquement ses parures, dont un manteau en crêpe de Chine.

Interrogée enfin, la femme Gorce apparaît la maîtresse très passive, l'esclave stupide de Jourdan le vitrioleur.

A demain là grande journée des témoins.

André Salmon.

LA PARTICIPATION DES SOCIALISTES AU POUVOIR

Montpellier, 14 octobre (d. Petit Parisien.) Rendant compte de son mandat aux électeurs de la commune de Causse et Veyran, M. Barthe s'est déclaré partisan de l'union complète des gauches, seul moven, a-t-il dit, d'empêcher le succès de la politique de concentration le parti socialiste, selon lui, doit prendre ses responsabilités et participer au pouvoir. Cette déclaration de M. Barthe est d'autant plus importante que le député de l'Hérault avait, au scrutin dernier, à Narbonne, soutenu la candidature de M. Léon Blum aux élections législatives. LA MALLE SANGLANTE C'étaient des cheveux et non des poil* de fourrure qui adhéraient aux parois d'osier

Nous avons relaté la découverte, dans la malle sanglante où fut enfermé le cadavre du malheureux Rigaudin, de quelques poils dont on pouvait penser qu'ils provenaient de fourrures transportées dans la malle.

Or l'examen minutieux qui en a été fait a montré qu'il s'agissait non de fourrures, mals de cheveux, sans que l'on ait pu déterminer encore s'ils ont appartenu à la victime ou à l'assassin. AVANT LE CONGRES DE REIMS

M. Herriot prononcera

dimanche un discours politique Lyon, 14 octobre (dép. Petit Partsien.) Un congrès de la fédération radicale et radicale socialiste du Rhône se tiendra dimanche, salle du Donjon. M. Edouard Herriot y fera un exposé de la situation et de la politique du parti.

Paris aura le 1er janvier

des garages de stationnement pour automobiles

Le préfet de la Seine et le préfet de police viennent, d'un commun accord, de saisir les commissions compétentes du consedl municipal d'un projet de création de garages sur la voie publique comportant 1 utillisation de certaines sections de voles et de places sur lesquelles les voitures seraient autorisées à stationner et seravent gardées.

Ce gardiennage, dont le projet a été étudié en même temps que celui de la récente ordonnance réglementant le stationnement des voitures sur la voie publique, fonctionnerait dès la janvier, date à laquelle le nouveau règlement sera mis en vigueur.

Les emplacements seront désignés d'accord avec les commissions compétentes. Certains seront permanente d'autres, créés à l'occasion de réunions spéciales salons, concours, expositions, etc., ne seront que temporaires.

Le temps est redevenu beau La matinée d'hier fut voilée d'un brouillard léger qui, vers il heures, se dissipa complètement. Et le soleil attiédi d'automne régna en martre dans le ciel bleu, jusqu'à la tombée de la nuit. Ce beau temps continuera demain, annonce l'O. N. M. Nous aurons encore des brouillards matinaux, par suite de la faiblesse des vente, qui viennent de l'est. Mais les rayons solaires les dissiperont dès la fin de la matinée et feront régner une température douoe, après des minima assez bas.

UN COUVREUR TOMBE DU SIXIÈME ÉTAGE

SUR LES BOULEVARDS Le plombier-couvreur Robert Bruno vlngtneur ans 3f, rue Ramey, effectuait hier après-midi, vers 16 heures, une réparation au sixième étage f5, boulevard Poissonnière. Ayant perdu l'équilibre, Il glissa sur la pente du toit et vint s'abattre sur le trot toir, où Il tomba sur les jambes. Il a été admis à Lariborsière avec des fractures multiples des membres Inférleurs, et l'on considère son état comme très grave.

ne s'étalent mieux appliquée d plus beau couple ni à plus belle heure. Partout, autour d'eux, le parfum subtil des vignes se mêlait à l'odeur un peu amère des pêchers en fleurs, des pruniers, des aubépines. Toute la terre, dans la vallée du Gabas, odorait comme une serre immense, pleine d'essences subtiles, de secrets arômes, plus grisants qu'un vin généreux.

Ils parvinrent ainsi jusqu'à un monticule qui s'élevait sur le flanc de la rivière. C'était un amas rocheux, que l'on avait longtemps pris pour un tumulus funéraire et que l'on désignait jadis sous le nom de Tombeau-du-Goth. Ce n'était rien pourtant qu'un entassement naturel d'énormes pierres, qui, à leur base, présentaient une ouverture large de deux mètres, profonde de trois, haute d'autant. De là, on embrassait un coup d'oeil splendide.

Le Gabas, en cascade, tombait, tout écumeux, dans un bassin inférieur, d'où ses eaux tourbillonnantes s'échappaient en longs filets d'argent, pour dégringoler en cascatelles dans l'étroit thalweg qui lui servait de lit. De là, on le voyait entre les pentes des causses serpenter à travers le vallon.

Des noyers, des châtaigniers, çà et là, ombrageaient ses rives et enlevaient, avec une puissante noblesse, leurs belles masses sur le fond lumineux du ciel. Là-bas, au fond de l'horizon, c'était la forêt blene, la forêt des hauts pins résineux, dont l'odeur balsamique passait nnrfois dans une risée de brise tiède. Et campé sur la plus haute colline, le château de la Caillasse, enflant les contreforts de ses lignes sévères et de son haut donjon, dominait tout le Noël et Rolande, du seuil du Tombeau-du-Goth, contemplaient ce :vaste et

Le banquet annuel de l'Automobile-Club de l'Ouest

Selon la tradition, l'Automobile-Club de l'Ouest donnait hier, dans les salons de l'hôtel Continental, son déjeuner annuel en l'honneur des lauréats du T Grand Prix d'endurance de 24 heures et du 41 Tournoi de la route.

MM. Singher, Faroua, Coquille, de Rohan prirent successivement la parole pour féliciter, remercier tous ceux qui furent vainqueurs ou collaborateurs à la grande manifestation du Circuit do la Sarthe. Mais l'œuvre de l'A. C. de l'Ouest n'est pas seulement sportive, elle est surtout utilitaire, et l'on sait les travaux de son animateur Georges Durand en faveur de la « route » et les résultats qu'il a obtenus. M. Georges Durand, au cours d'un fort intéressant et documenté discours, dit notamment

L'Automobile-Club de l'Ouest avait organisé l'année derntére entre les ingénieurs routiers un concours de dispositifs de sécurité pour l'aménagement des croisements. Ce concours a réuni cinquante-quatre projets qui, après un minutieux examen, ont permis au jury de sélectionner quelques dtpectivea pour l'aménagement progressif tics carrefours des routes de France. Je me bornerai à en rappeler les prtncipalea recépage dos ùates et cassement des angles, division de la clrculatton aux croisements par l'aménagement de plates-formes et bornes axiales.

Il lut ensuite le palmarès du 4* tournoi de la route, l'A. C. 0. accordant les distinctions suivantes

Rappel de médallle d'or M. de Perceval, Ingénieur en chef des ponts et chaussées M. Maudet, Ingénieur ordinaire des poncs et chaussées (lOîô).

Médaille d'or de 1929: M. Bressot, lngénieur en chef des ponts et chaussées. Médaille d'argent de M. Bigot, Ingénieur du service vicinal a Ecommoy. M. Colson termina la série des discours, ce fut pour féliciter l'AutomobileClub de l'Ouest de l'œuvre considérable accomplie

Avant l'exposé de M. Durand, ü avait été communiqué aux assistants les modifications apportées pour l'année 1930 au règlement du Grand Prix d'endurance de 24 heures.

Désormais, des particuliers pourront s'engager dans l'épreuve. Pour les réparations et ravitaillements au cours de la course, le conducteur pourra recevoir l'aide de son coéquipier présent au ravitaillement.

Pour la conduite des avions M. Lecornu, de l'Académie des sciences, a fait hier, devant cette assemblée, une importante communication sur les récentes inventions de M. William Loth, concernant la navigation aérienne. En recevant par cadre et antenne à bord d'un avion, il est maintenant possible de connaître le côté d'un câble de guidage. Un aérodrome entouré d'une telle ligne slgnalera sa présence à plusieurs dizaines de kilomètres à la ronde et, il l'aide du même procédé, il sera possible de connaître la direction de son centre, le passage de l'extérieur à l'intérieur de l'aérodrome et la hauteur au moment de l'atterrissage. Il devient ainsi facile de s'envoler ou d'atterrir dans un aérodrome ainsi équipé, même la nuit et par temps de brume.

Académie des Sciences L'utilisation de l'énergie des mars Désireux de rectifier les relattons qui ont été données de ses travaux Il Cuba, M. Georges Claude, en une impressionnante série de vues cliKSraatouraphlquss, a fait hier, a l'Académie des sciences, revivre le grand effort accompli pour la réalisation de la psemlèire usine Claude-Boucherot, dite « vapeur d'océan ». Il montra, notamment, comment le mauvais temps anormal de cette année a gené et retardé la construction de !'immense tuyau «le 2.000 mètres de long et de 2 mètres de diamètre, destin6 à ramener l'eau froide du fond de la mer et comment cette précipitation finale causée par l'arrivée d'une longue période de mauvals temps a causé la perte du tuyau complètement termmé au cours de son transport en mer vers l'usine.

A signaler encore la présentation faite par M, Maurice d'oeagne d'un important ouvrage du commandant F. OlUvier, sur la topographie sans topographes, et celle, par NI. Mesnager, d'une note de M. Prot sur le calcul des traverses en béton armée pour chemins de fer. D'après les observations de M. Prot, les surfaces d'appui et la hauteur des traverses en b^ton doivent être augmentées, et cela constitue une disposition qui facilite aussi leur attache a la voie.

commencera prochainement la § publication d'un nouveau ro= man de Frédéric VALADE, = l'auteur de Joli Pinson, des = Jeux de la Vie, des Trois Sept, § oeuvres dont on n'a pas oublié ê le très grand succès. Soleil d'Or s où se montre une autre face i du talent de l'auteur, et qui s joint une action mystérieuse | et dramatique au plus pur des 5 romans d'amour, ne sera pas c moins bien accueilli par nos | lecteurs, et surtout par nos lectrices.

magnifique tableau, que le soir ennobllssait de sa lumière. Ils le connaissaient bien, et chaque ligne leur en était familière, mais jamais plus qu'en ce soir merveilleux il ne leur était apparu si pathétique et si beau 1

Ah 1 comme je souffrirais si jamais notre vieux Brévignacq devait passer entre des mains étrangères 1 dit tout à coup Rolande.

Oui dit pensivement Noël. C'est 1A. le nid cha»d et sur de toute notre lignée. Et pourtant, si notre oncle .Jean-Marc meurt sans enfant à qui léguer son patrimoine et son nom, nul Brévignacq jamais ne dormira plus à l'ombre de ces murailles. Et s'il meurt, à moins d'une entente formelle entre nos mères, Il faudra vendre. Or, de nos jours, l'entretien d'un tel bien coûte une petite fortune et ni ta mère ni la mienne ne pourront pourvoir à une telle dépense, à moins qu'elles n'héritent en même temps la fortune de leur frère. Or, si j'en crois ce que m'a dit Germain, le fils du vieux Jacquinou, Jean-Marc de Brévignacq veut fonder des oeuvres charitables au nom et à la mémoire de sa femme et de ses enfants morts. Dans ce cas-là et à moins que le château ne fasse partie d'un legs spécial il l'un de nous, avec les moyens de l'entretenir.

Il n'acheva pas et se tut tristement. Rolande ne répondit pas. Une rougeur ardente acait brusquement envahi son visage elle savalt bien. elie. quel usiiKe Jean-Marc voulult faire de sa fortune! Elle se souvenait des paroles que. quelques heures auparavant, elle avait échangées avec son oncle. de l'aveu que Jenn-Mnrc avait fait naître sur ses lèvres. Une immense honte J'envahit à la pensée qu'elle disposerait de cette énorme fortune, qu'elle dépouillerait1

NOS ÉCHOS Aujourd'hui

La Hamme du Souvenir sera ranimée par les 326« H. 1. et «• R. 1. T.

Conseil des ministres, Il 9 h. Il l'Elysée, sous la présidence da M. Doumergue. Congrès Boucherie française, 14 h. 30, 8, rue Danton. Semaine de la Banque et de la Bourse, 10 h. et 15 h., 21, rue Cadet. Fédération des chambres syndicales des horlogers, joalllers et bijoutiers. 66, rue de Turblgo.

Expositions Art photographique. 51, rue de Cllchy, T. S. F., rue de l'Untverslté. Œuvres des blesses do l'Meltftr Lachena], li li., Bon Marché. GEu*?» Juliette-Juvin, 66, rue de Rennes. Société Internationale des aquarellistes, 8, rue de Sèze. (ouvres de M. Roger Leblanc, 3, fauboug Saint-Honoré.

Réunions d'anciens combattants S77* R. I. et R. I. T., 20 h. 30, chez Zimmer, place du Châtelet. « La Oiirfa », R. I. et i7' R. I. T., 21 h.. 28, boutevard de Strasbourg.

Inauguration du studio Dslna, id h., salle Pleyel.

Conférences: M. J. Blier « L'hygiène à travers les agea », 20 h. 30, boulevard de Sébastopol. M. Henri Le Celte: « L'éther cst-H pesant ?» 21 h., 3, rue La Vieuville. club du faubourg « Cheveux qongs ou cheveux courts avec défilé de mannequins, 20 h. 30, 39, avenue de Wagram.

Soirée de ]'Union des sociétés d'éducation physique et de préparation eu aervlce mttltaJre, 20 h. 30, Sorbonne.

Dlner Foyer des Arts, 19 h. d5, 45, rue Sainte-Anne.

T. S. F. Concert au poste du Petit Pariettn. Diffusion de la cérémonie organisée a la Sorbonne il l'occasion du départ du premier contingent incorporé sous le régime d'un an (Parts-P. T. T.). Voir au Courrier des amateurs.

NECROLOGIE

Nous apprenons la mort de M. Adrien Guerry, représentant de la Maison Talbot. Ses obsèques auront lieu le jeudi 17 courant, a li heures précises, en l'église Notre-Dame d'Auteuil, o\u l'on se réunira. Prière de considérer le présent avis comme une Invitation.

DEPART POUR LA CHASSE

Avant de vous mettre en route, préparer vous-même votre déjeuner sans déranger personne

D6layez dans une tasse d'eau bouillante le contenu d'un étui-cartouche JOLTA et vous obtiendrez, en moins de deux minutes, une excellente tasse de vrai Chocolat-Menier au lait.

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Une seule diminue le chocolat dont la fabrication officiellement contrôlée vous donne toutes garan.ties, dont le pouvoir énergétique et nourrissant est maximum Mangez d. chocolat

Après les repas l'alcool de menthe RICQLÈS favorise la digestion

le meilleur L'INIMITABLE;

ROBUSTE SONORE

ainsi Noël de la part qui, légitimement, devait lui revenir.

Et pourtant! continua Noël, je voudrais tant, mol aussi, garder Brévignaeq, savoir qu'il demeurera chez nous, à toi ou à moi.

Il s'était tourné vers Rolande il fut surpris de sa rougeur, de son attitude embarrassée, de son expression contrainte. Il crut l'avoir peinée, en évoquant l'heure où la succession de JeanMarc de Brévignacq serait ouverte, car il savait quelle affection sincère et profonde Rolande nourrissait envers son oncle. Nous n'en sommes pas là, heureusement, dit-iJ. Et bien qu Il ne me porte pas dans son coeur, je «orbalte bien sincèrement que notre onrJe guérisse tout à fait. Je souhaiterais, de même. qu'il se remariât et eût des enfants. Il est encore jeune et Il n'y a rien là d'impossible

C'est une bonne et généreuse pensée, loël I dit Rolande. Dieu t'entende et fasse qu'elle s'accomplisse! Je renoncerais bien volontiers, en ce qui me concerne, aux biens de notre oncle si ce renoncement pouvait lui procurer la force et la santé et si ces deux biens inestimables lui permettaient de perpétuer et sa race et son nom.

Je me joins tout à fait à toi dans cette penste, dit Noël d'un accent net et franc. Tu devrais en toucher deux mots à ta mère. Je ferais de même en ce qui concerne la mienne. Il vaut mieux attendre dit Rolande, quoique je lui aie dit aujourd'hui même ce que tu viens de me dire, Noël. Ah Il t'a fait des confidences ? Il m'n dit quelles étaient ses idées au sujet de son héritage. Il veut m'avantagée çonsidérablement à ton détriment- a&WB.),


Au nom de M. Briand

M. Claudel félicite

M. Stimson du succès

des travaux de Washington Washington, 14 octobre (dép. Times-) Le secrétariat d'Etat a fait connaître ce matin que l'Il. Stimson a reçu la visite de M. Claudel, ambassadeur de France, qui lui a remis, au nom de M. Briand, un message de félicitations pour le magnifique succès de la visite de M. Macdonald A Washington.

Jl est certain que cette démarche 1 tres favorablement impressionné M. Stimson et les cercles gouvernementaux américains en général. Il est évident, d'autre 'part, que tous les doutes qui pouvaient encore subsister quant à l'acceptation en temps voulu par la France de l'invitation britannique à la conférence navale de janvier 1930 ont disparu. Il n'est pas possible de dire si cela est dû à la visite de l'Il. Claudel, mais il est clair que l'atmosphère est considérée comme de plus en plus propice aux échanges de vues intergouvernementaux qui doivent avoir lieu sur ie programme de la conférence et sur les difficultés préalables à résoudre. M. MACDONAD

AUX CHUTES DU NIAGARA Niagara Falls, 14 octobre (dép." Times.) .NI. Maedonald et sa suite, partis ce matin à 8 h. 30, de New-York, pur train Spécial, sont arrivés ici où ils doivent passer la nuiit. Demain matin ils franchiront la frontière canadienne et se rendront à Toronto. Ils en repartiront jeudi matin pour Ottawa. Les Premiers britannique et canadien se rencontreront dans le domaine de colui-c», a. Kingsmere.

LONDRES ATTEND TOUJOURS LA REPONSE DE L'ITALIE

DU JAPON ET DE LA FRANCE Londres, 14 octobre (dép. Bavas.) Malgré les bruits répandus dans la ̃presse, l'Italie n'a ni accepté, ni décliné l'invitation de la Grande-Bretagne de participer à une conférence navale. Aucune puissance, sauf l'Amérique, n'a répondu jusqu'à présent.

M. POPOVICI QUITTE

LE MINISTÈRE ROUMAIN Ducarest, octobre {dép. llavas.) M. Minai Popovici. ministre des Finances, a considéré que sa parenté avec le nouveau régent, M. Saratzeano, provoque pour lui une certaine ineompatibilité. Pour ne pas créer au gouvernement de difficulté quelconque, il a prése-.ité sa démission qui a été acceptée. M. Maniu a exprimé ses regrets de se séparer d'un collaborateur précieux. M. Popovici a été le réalisateur de la stabilisation monétaire et a eu un rôle décisif dans le redressement des finances.

L'EX-IMPÊRATRICE ZITA S'INSTALLE EN BELGIQUE Londres, 14 octobre (dép. Petit Parisien.) On mande de Madrid à l'Exchange Telegraph que l'ex-impératrice Zita d'Autriche et ses enfants qui, depuis plusieurs années, vivaient à Gequeitio, petit port espagnol sur le golfe de Biscaye, ont quitté aujourd'hui cette localité pour la Belgique

Le prince Otto, fils de l'ex-souveraine, doit commencer incessamment ses élu:des_ à, l'université de Louvain, et sa famille s'installera dans le voisinage. Le «Prince of Canada»

s'échoue au large de Vancouver Londres, 14 octobre (dép. Petit Paris.) Un message Lloyd fait connaître que le paquebot canadien, le Prince of Canada, surpris par un épais brouillard, s'est échoué dans l'après-midi d'hier sur les rochers du détroit de Juan de Sica, près du port de Victoria (Vancouver). Les 150 passagers qui se trouvaient à bord du navire et les 300 membres de l'équipage ont pu être sauvés par deux remorqueurs accourus sur les lieux de l'accident au reçu d'un appel de détresse.

Les relations diplomatiques entre Londres et Varsovie Londres, 14 octobre (dép. Petit Paris.) Le Foreign Office annonce que George V a approuvé l'élévation de la légation britannique à Varsovie et de la légation polonaise à Londres au rang d'ambassade. Les gouvernements bri- tannique et polonais considèrent que ce changement de statut de leurs représentant8 sera avantageux pour tes deux pays-

Sanglante rencontre au Bengale entre Hindous et musulmans Asansol (Bengale), 14 octobre (d. /lavas.) Des mahométans ont attaqué et lapidé une procession d'Hindous, au cours d'une cérémonie religieuse à DurEapujah.

Il y a eu un tué. Cinq musulmans et six Hindous ont, en outre, été blessés. Les Allemands vont fabriquer cinq ponts pour le port du Havre au compte des réparations Berlin, 14 octobre (dép. Petit Parisien.) La maison Krupp d'Essen et d'autres maisons de construction» métalliques ont reçu de l'administration du port du Havre la commande de cinq ponts qui doivent être posés sur le canal de Tancarville au Havre. Ces ponta serviront de passage au chemin de fer et seront munis d'installations électriques dee tout derniers modèles.

Les constructions seront exécutés au compte des réparations.

UNE AVOCATE DE LONDRES SE PEND

Londres, 14 octobre (dép. Petit Parisien). Miss Burgess, membre du barreau de Londres, âgée de trente-sept ans, s'est pendue hier dans son appartement. La malheureuse s'était enroulée autour du cou une cordelette qu'elle avait préalablement fixée à une solide patère. Au cours de l'enquête post mortem qui s'est tenue aujourd'hui à Londres, il a été indiqué que la désespérée, victime du surmenage, souffrait depuis quelques mois d'une vive neurasthénie. Un verdict de suicide commis dans un accès d'aliénation mentaJe a été rendu par le coroner.

Miss Burgese était la fille unique d'un riche armateur de Duhlin.

La mission parlementaire aa Maroc

Rabat, 14 octobre (dép. Havas.) La mission parlementaire est partie ce matin pour Meknèe. Elle s'est arrêtée à Kénitra où stle a visité le port de Kénitra-Mehédla.

Grave accident ferroviaire en Italie

Six morts, cent blessés

Rume, 14 octobre (dép. llavas.) La Tritmna annonce de Alilan qu'un train de voyageurs a heurté un train de marchandises prés de Campolo. Les paysans accourus ont retiré des décembres six morts. Il y a une centaine de blessés et des contusionnés.

La coalition

des mécontents

redouble l'assaut

contre Tchang Kaï Chek Et pendant ce temps, les arméea en révolte continuent leur ma-cVe, l'une sur Canton, l'autre sur Hankéou ChanghaY f octobre Ulép. Petit Parisien). La censure du' gouvernement chinois sévit sur les télégraphes de sorte que des précisions manquent sur Ies hostilités entre les généraux rebelles et les troupes gouvernementales. On sait seulement qu'une partie de l'armée de Feng Yu Ilsiang, dite « Kuomimtchoun » marche de l'ouest à l'est, le long de la voie ferrée centrale qui traverse la province du Honan et que l'autre partie de la même armée va du nord au sud !e long de la voie ferrée Pèkin-Hank<-ou Tchang Kaï Chek envoba hâtivement •'les renforts vous le nord pour barrer .la route de Hankéou aux troupes de Feng.

La coalition

contre Tchang Kaï Chek

La situation dans le Sud reste incertaine, en raistro des fausses nouvelles qui pullulcnt, mais la guerre va reprendre au Kouangsi dès que la division de fer robelle aura termine sa jonction avec la clique du Kouangsi.

Tchang Kaï Clirk lance des décrels contre les généraux de Feng Yu Hsiang et ceux-ci puhlient un manifeste accusant Tchang Kaï Chek d'avoir instauré un régime lyrannique et de se maintenir au pouvoir par la violence et la corruption, d'avoir peuplé le dernier congrt's du Kuomintan de ses créatures et d'avoir disposé de l'argent des emprunts sans en rendre compte.

Tous les adversaires de Tchang Kat Chek sont unis certains membres de t'aile droite du Kuomintang s'allient avec l'aile gauche réfugiée il Hong-Kong, constituant une sorte de syndicat des politiciens mécontents, qui publie déjà la liste du directoire de sept membres qui doit prendre la direction des affaires en cas de chute du gouvernement actuel. Yen Si Chan et Sun Fo, fils de Sun Yat Son, actuellement ministres, Ugurent sur cette liste.

Nankin envoie de pressants appels à Yen Si Chan, l'invitant il attaquer l'armée de Feng Yu Hsiang, maie Yen répond de manière équivoque. G. Moresthe. LES RUSSES S'EMPARENT

DE DEUX VILLES MANDCHOUES Changhat. 14 octobre (dép. P. Parisien.) Enfin, les troupes soviétiques accentuent leur pression à la frontière de Mandchourie et, prononçant de fortes attaques ont pris deux villes, TungKiang-Hsien et Laha-Sou-Sou. Les troupes rouges ont coulé trois canonnières chinoises transportant des troupes et cinq crn!s hommes auraient péri. UN AU VATICAN Rome, 14 octobre (dép. Havas.) Ce matm, le père Ruelli, curé de la cité vaticane a béni le nouveau garage construit avec le plus grand confort. Ce garage est relié au Vatican par une grande voie.

L'U.R.S.S. approuve

le protocole avec l'Angleterre Londres, 14 octobre (dép. Pettt Parisien.) On annonce ce soir que le gouvernement soviétique vient de faire parvenir au Foreign Office son acceptation formelle du protocole relatit aux négociations récemment engagées entre M. Henderson, secrétaire d'Etat au Foreign Office, et M. Dovgalew6ki, envoyé spécial soviétique. Le protocole ayant actuellement reçu l'approbation des deux gouvernements, on présume que le texte en sera prochainement soumis au pnrlement britannique aux fins de ratification.

UN ATTENTAT, A SOFIA CONTRE DES MACEDONIENS Sofia, 14 octobre (dép. Havas.)

Hier soir, à Sofia, une bombe a été lancée dans un cabaret où se trouvaient rassemblés des Macédoniens. Elle a éclaté, blessant légèrement le propriétaire du café, sans causer d'autre dommage. Les auteurs de l'attentat, au nombre de deux, ont pu prendre la fuite.

On suppose que la bombe a été lancée pour servir d'avertissement aux anciens chefs et les obliger à se rallier à une des fractions du parti macédonien.

Renvoyé pour un motif politique un domestique aidé de son frère poignarde son ancien patron Metz, 14 octobre (dép. Petit Parisien.) ll y a quelque temps, le domestique François Arnoult, vingt ans, domicilié à Hilsprich, avait été congédié par son patron, le cultivateur Jules Britscher, qui lui reprochait son attitude lors des dernières élections municipales.

Accompagné de son frère, le domestique guetta la sortie de son ancien employeur. Quand ce dernier apparut sur le seuil de sa porte, ils se ruèrent tous deux sur lui et Je frappècent de plusieurs coups de couteau. Le cultivateur a succombé au bout de quelques heures, à l'hôpital de Sarreguemines. Les deux meurtriers ont été arrêtée.

Il avait parié qu'il traverserait l'Ille à la nage. Il se noie Rennes, 14 octobre (dép. Petit Parisien.) Ce matin, heures, Clément Chevalier et un de ses amis faisaient le pari de traverser tout habillés et dans les deux sens l'Ille à la nage. Chevalier se mit à l'eau le premier, Il réussit la traversée, mais, au retour, coula à pic, pris de congestion. Malgré trois quarts d'heure de tractions rythmiques il fut impossible de le rappeler la vie. LES RAIDS AÉRIENS MARYSE HILSZ

PARTIRAIT CE MATIN

POUR LE RECORD DE DUREE Si les conditions atmosphériques le permettent, l'aviatrice Maryse Hilsz prendra le départ ce matin, à 7 heures, de l'aérodrome du Bourget, pour tenter de battre le record féminin de durée en circuit fermé pour avions légers. record détenu par Maryse Bastié, avec 26 h, 46, depuis le 29 juillet dernier.

LE « PAYS-DES-SOVIETS » APPROCHE DE NEW-YORK New-York, 14 octohre (dép. Times.) L'avion Pays-des-Soviets est arrivé hier soir à Seattle, venant de Waterfall (Alaska). S'il parvient à atteindre NewYork sans encombre, il compte tenter ensuite le vol transatlantique d'Amérique il Paris et ensuite se rendre à Moscou. UN DRAME DANS UN DEBIT Une discussion provoquée par la jalousie éclatait hier soir, vers 20 h. 30 dans un cféNt de la rue Poplncourt, entre 'un forain, Victor Rldard, âgé de trente-quatre ans et son amie Dora London, quarante-deux ans, marchande des quatre-salsons, vivant ensemble 3. rue Pnplncourl.

Au comble de l'exaspération, Riflard frappa sa compagne de deux coups de couteau au ventre. Celle-ci, dont l'état est très grave, a été transportée à l'hôpital SatntAntoine.

Son meurtrier a été arrêté et mis la disposition de la Justice,

IL N'Y A PAS EU D'AGRESSION Léa Camelin

dans le train de Lyon s'est bâillonnée elle-même Lyon, 14 octobre (dép. Petit Parisien.) L'affaire de l'agression commise contre Mlle Léa Camelin, marchande foraine, dans le train entre Lyon-Perrache et Brottcaux, se termine en coup de théâtre: la prétenduo victime vient d'avouer qu'elle a inventé cette rocambolesque histoire dans tous ses détails 1

Une erreur s'était glissée dans les Contrôles de la gare de Perrache, où aucun billet à demi-tarif ne fut délivré le matin du « drame », alors que Mlle Camelin prétendait en avoir pris un. Elle avait donc menti. D'autre part, plusieurs points de sa déposition avaient paru suspects au commissaire Quilici, qui l'interrogea donc aujourd'hui do façon beaucoup plus méticuleuse. La victime renouvela imperturbablement, tout d'abord. ses premières déclarations, en y ajoutant force détails. M. Quilici la mit en présence de son mensonge. Elle finit par avouer qu'elle avait pns le train avec un billet de la veille et qu'elle avait simulé l'agression.

J'avais l'intention de me suicider, cxpliqua-t-elle, mais je ne voulais pas Que ma famille soit déshonorée. Alors j'ai respiré l'éther, pensant que cela me ferait mourir. Puis je me suis bâillonnée et j'aî attendu, la mort.

M. Quiiiei a fait une perquisition chez Léa Camelin, où il trouva une ceinture giletière semblable à celle qui bâillonnait la prétendue victime et qui lui était restée sur un stock ancien de marchandises.

La trop inventive foraine a été écrouée sous l'inculpation d'outrages à magistrat.

Le voyage de M. Herriot en Europe centrale

Lyon, 14 octobre (dép. Petit Parisien.) Nous avons demandé à M. Herriot quelques impressions sur son voyage en Europe centrale

En Allemagne, nous a-t-il dit, Il importait de détromper les nationalistes après l'exemple du « Zollverein », qui fonda l'unité de l'Allemagne sur l'hégémonie de la Prusse, ils croient que l'idée de M. Briand tend à former la Fédération européenne sur l'hégémonie de la France. Il était bon d'expliquer aussi que cette fédération n'est dirigée ni contre l'Amérique, ce qui serait un remède peut-être pire que le mat; ni contre la Société des nations. Il fallait, passant de l'idée de synthèse à l'idée d'analyse, exposer le programme dans ses détails. Comment nier la possibilité d'une fédération européenne, alors que les industriels ont déjà conçu une série d'accords? Il serait préférable, au point de vue économique, que l'Europe fût régie par l'organisme unique qui étudierait en réunions spéciales les questions les plus importantes, telles que les traftcs postaux routiers, fluviaux, aériens, la radiodiffusion, etc. Au point de vue démocratique, l'intérêt de la fédération est considérable sans elle, les salaires baisseront en Europe, alors qu'ils augmenteront en Amérique, et nous irons vers le chômage.

Il y a aussi la grosse question de l'agriculture, pour laquelle un organisme paneuropéen devra fonctionner comme l'organisme panaméricain. Dans l'ordre intellectuel, ni la France ni l'Europe n'auront rien à y perdre. Lors de la Renaissance, au xvin* siècle et dans la période romantique, la pensée française a t'écondé toute l'Europe la France et l'Europe n'y ont rien perdu, bien au contraire..le crois l'idée de M. Briand tout à fait mûre; elle marque une étape considérable vers la paix.

Un testament prophétique de Jean Galmot

Angoulême, 14 octobre (dép. Radio.) En avril 1928, M. Jean Galmot avait adressé de la Guyane à un ami d'AngoulAme, M. Brothier, un testament où il écrivait notamment

« Si je tombe au cours de cette ba- taille, je désire que ma femme sache que ma dernière pensée a été pour elle, que je n'ai pas passé un jour, une heure, depuis le 30 mars, sans avoir son image en moi.

Je n'ai rien au monde. si ce n'est ma femme, mon pauvre flls malade et ma vieille mère. J'aurais pu vivre heureux auprès de ceux que j'aime, dans mon foyer. Je l'ai quitté pour venir ici tenir le serment que j'ai signé le 15 mars 1924. Plus que ma vie j'aime la liberté plus que tout autre chose au monde j'aime l'âme de mes amis de la Guyane, j'aime leur âme ondoyante, délicate et compliquée, chevaleresque, féline, où J'ai retrouvé mon hérédité de mollesse, Que saie-je ? J'aime la Guyane au point de lui sacrifier ma vie. Je vais sans doute être tué tout à l'heure. Je crois que je serai vengé. Qu'importe, si j'ai rendu la liberté à mon pays 1 »

LES ACCIDENTS DE LA ROUTE Une auto capote un tué

Rouen, octobre (dép. Petit Parisien.) Une camionnette conduite par M. Rohert Fontaine, entrepreneur de peinture à Chatou (Seine-et-Olse), a capoté daïis un virage près de Gournay-enBray une occupante du véhicule. Mme Birkart, quarante ana, de Croissy, a été tuée net Mme Fontaine et son fils ont été légèrement blessés.

En voulant secourir aon chien un automobiliste se fait tuer Meaux, 14 octobre (dép. Petit Parisien.) Venu de Parie, avec une camionnette transportant son mobilier qu'il devait emménager avenue du Jura, à Villeparisis, M. Albert Fourré, trente-six ans, s'était arrêté pour délivrer son chien qui, ayant gl'ussé du haut de la camionnette se trouvait suspendu au bout de sa laisse.

Comme il revenait à sa voiture, M. Fourré fut happé par une auto, dont le conducteur, M. Boussant, ingénieur à Paris, avenue Kléber, le retrouva inanimé sur le pare-choc. Le malheureux eucomba pendant son transport l'hôpital de Meaux.

Une auto heurte une moto

un tué un blessé

Sur la route nationale n° 7, près de Paray y (Seime-et-Oise), une collision s'est produite entre l'automobile de M. Colin, rue de Dunkerque, et une motocyclette montée par deux marins permissionnaires. L'un de ces derniers, Ni. Marius Filstors, fut tué sur le coup. Son camarade, M. Aimé Coursude, grièvement blessé, a été transporté à la Pitié. Collision d'autos deux blessés Meaux, 14 octobre (dép. Petit Parisien.) Au hameau de Doinville, près de Coutevrault, à la jonction de trois routes, l'automobile de M. Cloy, cultivateur à la Houssaye, a violemment heurté celle de Ni. Vuerchoz, industriel à Paris, qui, après avoir fait un tour sur elle-méme. s'est jetée contre un arbre. Mme Vuerchoz, assise près de son mari, a été grièvement contusionnée.

Le charretier Sandoge, assis aux côtés de M. Clot, a été projeté contre le parebrise dont les éclats l'ont blessé au visage.

A Noyelles-sur-Mer (Somme), le cantonnier Marcel Graine est surpris et tué par le train.

Rue Mozart, a Mîtz, M. Klotz est asphyxié par les émanations du calorifère. Sa femme et sa fllle n'en réchappent qu'A

Le congrès des mineurs a terminé ses travaux Marseille, 14 oct. (dép. Petit Parisien). Le congrès, après une séance très longue et bien remplie. a terminé ses travaux.

En premier lieu, Il a discuté le rapport concernant les pouvoirs et les attributions des délégués mineurs. Le vœu formulé vient, en quelque sorte, appuyer la résolution qui fut votée au premier jour du congres, propos de la multiplicité des accidents dans les mines. La loi régissant actuellement l'institution des délégués est jugée nettement insuffisante et si l'assemblée reconnaît que le projet de loi Cadot, en prévoyant, pour les délégués mineurs, le droit de descei dre dans la mine à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit, fait faire un pas à la revendication, elle estime ses dispositions insuffisantes si lesdits délégués n'ont pas l'autorisation de circuler sans accompagnateur ou avec un accompagnateur do leur choix.

Le congrès s'élève en outre contre le décret du conseil d'Etat contestant aux délégués mineurs le droit de se rendre dans les puits pour exercer le contrôle de la loi de huit heures. Enfin, il demande l'extension de l'institution aux ardoisières, aux mines de fer, afin que les mesures de sécurité et d'hygiène y soient respectées.

La journée de huit heures

Après ce qui fut dit par MM. Delattre, Jouhaux et Dumoulin sur le problème charbonnier, le rapporteur, M, Vigne, ne croit pas devoir fournir de longs commentaires, t1n déhat cependant se développe duquel perce surtout le souci des mineurs de ne pas laisser attenter à la loi de huit heures. Le congrès, au surplus, décide dès maintenant le principe d'une manifestation de toute la corporation gui devra se traduire par une suspension du travail et dont le conseil national aura mission de fixer date et durée, pour défendre la journée de huit heures si elle était en péril.

La création d'un organisme national Dans les conclusions adoptées, le congrès prévoit la création d'un organisme national où la Fédération des mineurs serait représentée et dont le rôle et les attributions sont déjà déterminés dans le projet de loi Cadot concernant la politique nationale du charbon. Cet organisme aurait pour mission de connaître la capacité de production des exploitations françaises, ainsi que les besoins de notre pays. Il devrait s'occuper de l'équipement, de l'outillage, des rapports des exploitations minières avec les usines de sous-produits de récupération, ainsi que de leur développement possible. Il aurait enfin à s'intéresser au côté commercial en veillant à l'écoulement rationnel des combustibles. Un rapport spécial de M. Bard touchant 1 application de la législation minière aux différentes branches filiales de l'industrie houillère est renvoyé devant le conseil fédéral pour plus ample examen.

Les retraites

Le rapport sur les retraites, sur lequel la commission éprouva tant de peine à se mettre d'accord, est soumis au congrès sous la forme d'un immense texte traitant de maintes questions de détail. On peut le résumer en une brève formule abaissement de l'âge et relèvement du taux de la retraite. C'est pour la réalisation de ce vœu que les représentants des mineurs devront poursuivre démarches et pourparlers.

L'éternelle question de l'attribution du charbon gratuit aux retraités, qui ramène immanquablement à la tribune de chaque congrès M. Giraud, a reçu l'approbation toute platonique de l'assemblée. C'est qu'aile est, semble-t-il, beaucoup plus diffleil à résoudre qu'il n'y parait.

Quelques, questions d'ordre secondaire sont promptement discutées, puis le mandat des délégués français à l'Internationale minière MM Vigne, Quintin et Panissal, ce dernier en qualité de suppléant, est renouvelé. Avant de se séparer l'assemblée décide que le prochain congrès se tiendra à Saint-Etienne. Suzanne Balitrand.

M, Bonnefous préside à Pontoise le banquet des groupements commerciaux et industriels Le vingt-quatrième congrès de la Confédération des groupements commerciaux et industriels de Seine-et-Oise s'est tenu hier à Pontoise. De nombreuses questions intéressant le monde commercial et industriel furent discutées dans cette assemble, présidée par M. Decuty, maire de Pontoise.

M. Bonnefous présida le banquet qui clôtura le congrès. A la table d'honneur se trouvaient MM. Cornudet et Leredu, sénateurs; Franklin-Bouillon, Cuillaume Battu, Cathala. Henri Haye et Dorman, députés de Seine-et-Oise, entourés de nombreuses personnalités de l'arrondissement. parmi lesqueiles M. Lelong, conseiller général, et le commandant Gallini, représentant le colonel commandant le cuirassiers.

Au dessert, des discours furent prononcés par MM. Allion, président du groupement de Pontoise; Bamberger, représentant M. Mollard. président de la confédération, maladc Adam, qui lut un long rapport sur l'aménagement de la région parisienne; Victor Constant, ancien député; Franklin-Bouillon et Cornudet.

Répondant aux ovations, le ministre du Commerce a indiqué qu'il convenait de s'orienter vers une politique dseale qui n'excéderait pas 10 Jt 12 du revenu des citoyens, comme le souhaitait jadis l'économiste Paul Leroy-Beaulieu. L'impôt représente bien aujourd'hui près de 40 du revenu des contribuables. C'est là une proportion écrasante.

Ce qu'il faut, c'est une politique fiscale qui, chaque année, allège les charges des contribuables et particulièrement des commerçants, suivant un plan méthodique et inlassablement poursuivi. C'est ce à quoi s'attache M. Chéron, après le magnifique redressement opéré par M. Raymond Poincaré.

L'important est que les commerçants et les industriels s entendent pour présenter un ordre de priorité dans l'allégement progressif des impôts que permettra le retour de la France à la pleine santé financière.

Enfin, aux applaudissements des convives, M. Bonnefous remit la croix de chevalier du Mérite agricole j.f. Alexandre Gâteau, conseiller municipal de Pontoise, et les palmes d'ofucier d'académie à MM. Ailion, président du groupement de Pontoise; Cordial', de Saint-Ouen-1'Aumône; Mulot adjoint au maire de Pontoise; Sicot, de l'Amicale laïque, et Louis Vert, publiciste.

Le cadavre d'un convoyeur trouvé sur la voie ferrée Lyon, 14 octobre (dép. Petit Parisien.) Sur la ligne Lyon-Grenoble, près de Lyon, au quartier du Moulin-à-Vent. on a trouvé le cadavre déchiqueté d'un homme qu'on croit être M. Jean Massé, trente-huit ans, convoyeur, demeurant à Grenoble, qui était parti dans un rapide de la gare de Lyon-Perrache, à 20 h. 15. On suppose que le malheureux, se penchant hors du wagon, heurta de la tête la potence des porte-signaux, et qu'il tomba sur la voie.

Mais comme, d'autre part, sa casquette porte une traco de coupure, il est possible que le convoyeur ait été frappé dans le wagon et précipité ensuite sur le ballast,

DANS LA RÉGION PARISIENNE

AISNE

Un congrès de catholiques

Le congrès annuel des catholiques de l'Aisne s'est tenu dimanche à Saint-Quentin, .sous la présidence de Mgr Mennechet, évêque de Soissons. Près de dix mille congressistes se pressaient dans un vaste parc, rue Charles-Picard, ou M. Philippe Hetn-iot, délégué de la fédération nationale parla de la famille française et des dangers dont la menacent certaines politiques et certains projets.

SAINT-QUEMTIN. Au cours d'une cérémonie qui s'est déroulée au Palais d'Eté, M. Couhé, directeur du cabinet du ministre de l'Air, a remis la croix de chevalier de la Légion d'honneur & M. Raymond Delmotte, pilote, membre de l'A6ro-Club de l'Aisne.

EURE-ET-LOIR

Pour la nouvelle-ligne

Paris-Chartres par Gallardon Le conseil municipal de Chartres a émis un vœu demandant la mise en exploitation dans le plus bref délai de la ligne ParisChartres par oailardon et provisoirement l'achèvement et la mise en service de cette ligne entre Chartres et Massy-Palalseau. CHARTRES. Le conseil syndical des Instituteurs et institutrices d'Eure-et-Loir se réunira jeudi prochain, à 10 heures, au Cercle des sociétés, cloître Notre-Dame. COUDRAY-AU-PERCHE. A l'issue de la fête des laboureurs et des ouvriers, M. Mauduit, vice-président du groupe régional de VU. N.C.. a remis un drapeau à la section aes anciens combattants.

DREUX. Les gendarmes ont arrêté dans la rue aux Tanneurs l'ouvrier agricole Pierre Hagard, récemment condamné pour coups et blessures par le tribunal de Dreux.

LUISANT. La Mutualité maternelle tiendra une réunion jeudi, à 15 h. 30, la mairie. Auparavant, à U h, 30, aura lieu la consultation des nourrissons.

OISE

BEAÏÏVAIS. M. Bétolaud, attaché titulaire au Ministère de la Justice, est nommé substitut du procureur de la République près le tribunal de première instance de l'Oise, section de Beauvais.

CLERMONT. La Ligue patriotique des Françaises organise pour samedi et dimanche prochains une vente de charité au profit des œuvres de jeunesse de la paroisse. Cette vente aura lieu salle du patronage des garçons, 5, rue Porte-Nointel

FOUILLEUSE. Surpris en flagrant délit de vol, le journalier Rufnn Coquet, vingt-huit ans, au service de NI. Robert Beauvais, cultivateur, a été arrêté. On a trouvé à son domicile un certain nombre d'objets qu'il avait dérobés à son patron.

GRANDVILLIERS. Pendant une courte absence de Il. Eugrcne Monnier, pensionnaire de l'hospice, son portefeuille, contenant une somme de 1.100 francs, lui fut volé. MARISSEL. Un cycliste, M. François Letniirneur, trente ans, employé au chemin de fer du Nord, a été renversé par l'auto de M. Boussaud, industriel Hermès. Relevé, Inanimé, il a été transporté dans une clinique de Beauvais.

SEINE-ET-MARNE

Noces de diamant

Deux habitants de Fontainebleau, unantmement estimés M. Auguste Bninelet, maratcher, àgé de quatre-vingt-deux ans, et son épouse, née Marie-Louise Grundjon,

demeurant rue des Bleus, ont célébré, hier, leurs noces de diamant.

Reçus a la mairie par M. Sedack. adjoint au maire, lis furent complimentés et reçurent, au nom de la municipalité, une superbe gerbe de fleurs. Les heureux jubilaires, accompagnés de leurs enfants et petits-enfants se sont ensuite rendus à l'église pour recevoir la bénédiction de l'archiprêtre,

Un motocycliste se fend le crâne Sa motocyclette ayant dérapé à un virage près de Salm-Mesures, un jeune homme de vingt et un ans M. Ernest Neveux, maréchal ferrant à Dttleux, a été projeté contre un mur et s'est fracturé le crâne, Il est mort peu après à l'hôpital de Meaux. un de ses camarades qui l'accompagnait n'a été que légèrement contusionné.

SEINE-ET-OISE

Au conseil d'arrondiuement

de Versailles

Réuni Il la préfecture, le conseil d'arrondlssement de Versailles a émis le vœu que soit créée une ligne d'autobus ayant point de départ sur la place du Marché, à Versailles, et Jesaervant Velizy, Jouy-enJosas, les Loges, en passant par le quartier de Porche-Fontaino et de Montrent[. Le conseil a demandé que soit rétablie la sous-préfecture et le tribunal de Mantes. Collision entre une auto et un camion Houle nationale n- 7, Il Vlry-ChâtUlon, l'auto de M. René Delavler, 25, rue PaulBert, à Villejuif, a heurté un camion-auto. Mme Marthe Delzon, trente-huit ans, boulevard Lamoureux, il Vitry-sur-Seine, qui se trouvait auprès de M. Delavier a été grièvement blessée.

A la commission des antiquités La séance trimestrielle de la commission des antiquités et des arts de Seine-et-Olse s'est tenue hier a la préfecture sous la présidence de M. ttalick secrétaire général. L'assemblée a pris note du classement dé.nnitir parmi les monuments historiques de Irelze bâtiments militaires de Versailles ainsi que d'un bureau et d'un fauteuil Louis XV appartenant à la mairie de Llnas. Des voeux ont été émis en faveur du classement des égltses de Cléry-en-Vexin et de Seraincourt et une vive protestation a été formulée contre le projet de l'établissement à Vaux-sur-Seine d'une fabrique d'acide sulfurique qui nuirait à la végétation et à la beauté du site. On a entendu ensuite un certain nombre de communications Intéressantes.

ARGEKTEUIL. Sur les berges de la Seine, près du pont du chemin de fer, on a trouvé, la poitrine trouée d'une balle, le cadavre de M. Robert Ledère, vingt-huit ans, ouvrier d'usine, demeurant 4, route d'Enghfen. L'enquête a établi qu'il s'agissait d'un suicide provoqué par des chagrtns Intimes.

ABLON. Pour la quatrième fois en trois ans, des inconnus ont cambriolé la villa que possède, 57, rue de 1a ttaronnte. M. Louis Bernier, Industriel, 140, rue du Chemin-Vert, à rarfs, Ils ont emporté pour francs d'argenterie.

AULNAY-SOUS- BOIS. Un ouvrier polonais François Stuber, demeurant avenue de Mun, a été blessé à coup de bouteille à la tête et aux bras par un compatriote, Casimir Visslkorsky, qui est en fuite SAINT-GERMAIN-EN-LAYE. On annonce la mort subite de -NI. Mollard, président de la Fédération des unions du commerce et de j'Industrie en Seine-et-Otse.

LE BUREAU

DU CONSEIL MUNICIPAL EN ANGLETERRE

M. d'Andigné, président du conseil municipal; M. Lionel Nastorg, secrétaire du conseil, et M. Bucaille, syndic des conseils municipal et général, se sont rendus Liverpool invités par le lordmaire qui, il y a quelques mois. avait été l'hôte de l'Hbtel de Ville de Paris au retour de son voyage à Givenchy. village détruit par la guerre dont la municipalité de Liverpool a assuré la reconstruction.

A leur arrivée à Londres, ils ont été accueillis et salués par M. Ledoulx, consul de France Liverpool, qui les accompagna dans cette cite.

Les représentants de Paris, après leur séjour à Liverpool. s'arrêteront vingtquatre heures à Londres pour répondre au désir qui leur a été exprimé par le lord-maire de la cité.

Au cours de leur séjour dans la capitale de l'Angleterre, ils seront reçus à dîner par M. de Fleuriau, ambassadeur de France à Londres.

Berthe Beillard et sa fille les meurtrières d'Aigrefeuille acquittées par le jury

Saintes, 14 octobre (dép. Petit Parisien.) La femme Beillard, née Berthe Lecrec, et sa fille Simone ont comparu aujourd'hui devant la cour d'assises de la Charente-Inférieure. Elles avaient tué, le 26 mars, à Aigrefeuille, où elles habitaient, leur mari et père, René Beillard. L'instruction permit d'établir que la victime, un ivrogne, injuriait et menaçait constamment les deux accusées. C'est au cours d'une scène plus violente, et alors que Beillard s'élançait sur sa femme, un couteau à la main, en criant qu'il voulait en finir », que celle-ci, après l'avoir jeté à terre, s'empara d'une hachette et le frappa violemment à la tête. Aux cris poussés par sa mère, la jeune Simone elle a seize ans était elle-même accourue et, armée d'un bâton, avait également frappé son père. Les débats ont tourné essentiellement en faveur des accusées et ont démontré de façon indubitable qu'elles avaient enduré une longue vie de martyres. Aussi M* Debègue a-t-il obtenu du jury le verdict d'acquittement qu'il sollicitait.

Le préfet de Seine-et-Oîse visite les lotissements Hier matin, accompagné de M. Bra3seau, directeur des services économiques à la préfecture, M. Bonnefoy-Slbour a visité les lotissements de la banlieue sud. Il est arrivé vers 8 h. 30 à Paray-viellle-Poste où l'attendaient MM. Moine, sous-préfet de Carbeil, et Mottu, député. Le préfet s'est ensuite rendu à Aihis-Mons, Savigny-surOrge, Draveil, Brunoy. L'après-midi, il a visité Blanc-Mesnll, Aulnay-sous-Bots el Coussalnvillc.

Volet quelle est actuellement la situation des lotissements sur le territoire de ces diverses communes.

A Paray-Vieille-Poste et Athls-Mons, l'ensemble des terrains («présente une superficie d'environ 206 hectares pour 5.500 lots et comprend 10 associations syndicales. La dépense totale d'nménagement dépassera 25 millions, y compris la construction d'un égout collecteur qui reviendra Il environ 6 millions.

Lrs associations syndicales bénéficient, quant à présent, de subventions de l'Etat se montant à 13.2fi7.G43 francs.

A stgnaler que la commune de Paray. qui comprenait 59 habitants en t020, en compte actuellement plus de. 3.000. A Savlgny-surOrge, la superficie couverte par les lotissemenls défectueux est de 301 hectares, répartis en 12 associations syndicales contrôlant 6.796 lots. Ces lotissements ont obtenu de l'Etat 17.197.-iO6 francs de sub.ventlon.

A Dravetl, des groupements doivent être constitués pour assurer l'aménagement des lotissements défectueux. Seule, l'assoclatlon de la Plalne-des-Sables est actuellement au- torlsée pour une superficie de hectares, cnmprenant 73G lois. Les travaux, qui s'élè.vent à francs, doivent être exécutés en quatre ans et ont bénéficié d'une subvention de l'Etat de 2.306.113 francs, A Brunoy. l'association du Parc-des-Bosserons compte 1.200 lots pour 66 hectares. Les travaux nécessiteront une dépense de 3.800.000 franrs. Une subvention de 1.900.000 francs a été accordée par l'Etat

A Blanc-Mesnll, où 1es lotissements sont nombreux et en plein développement, l'association syndicale des Petits-Ponts comprend 18 hectares répartis en 205 lots. francs de travaux sont actuellement adjugés et pour la plupart exécutés.

A Aulnay-sous-Bois, le syndicat' de la Mare-à-la-Justlce, possède 4 hectares 13 ares divisés en 97 lors. Les travaux adjurés s'élèvent francs.

Ennn, à Goussainville, J'ensemble des letissements de la réglon comprend 217 bectares 97 ares groupés en quatre associations. Senle, la Grange-des-,Noues qui comprend 152 hectares et 2.130 lots, a, à ce Jour, déposé son programme d'aménagement, Il nécessitera une dépense lotalp d'envlron 15 millions. Actuellement, 2.331.000 francs de travaux ont été adjugés et sont en cours de réalisation. Les seuls terrassements représentent 40.000 mètres cubes de déblais dont 22.000 transporter en dépôt. Dans l'ensemble du département, 104 associations ont, cette année, procédé à l'adjudication de la première tranche de leurs travaux pour plus de 60 millions de francs. Ajoutons que la caisse départementale d'aménagement des lotissements défectueux a été dotée par délibération du conseil général de deux crédits de 20 minions de francs et, au cours de la dernière sesston, d'un troisième crédit de 30 millions de francs, ce qui porte Il 70 millions le total de ces dotations. Sur ces 70 millions, francs représentent les prêts consentis à ce jour aux associations pour les travaux subventionnés.

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LES CONTES DU PETIT PARISIEN fi de Hervé de PESLOUAN

I M. d'Estock, président du tribunal de IWontreuil, est un grand homme, mince, |aeo, taillé à coups de serpe, vêtu invariablement d'une redingote noire, d'un col empesé et de souliers à tiges dont les lacets présentent plus de noeuds qu'une pelote de laine. Il n'a que deux passions son métier et les pendules. Ce magistrat possède la plus belle collection de pendules connue et son seul regret est de penser que les Allemands ont, en 1S70, emporté dans leurs fourgons un certain nombre d'horloges qu'il ne connaîtra jamais. Pour celles qui restent, il est inutile de tes chercher ailleurs que dans cette propriété où M. d'Estock passe le temps qu'il ne consacre pas à la recherche des coupables et à la protection des affligés. ,Armé d'une pince et d'un tournevis, le président du tribunal répare des balaneèiers, change des ressorts, rétablit un échappement à ancre et se délecte d'entendre dans toutes les pièces de la maison tonner à la fois les vingt-quatre heures a jour, car pas une des pendules de f. d'Estock ne sonne en même temps que mes compagnes.

Au reste il est le grand maitre de eu 1'1' pour cette raison que de Boulogne Béthune et de Saint-Omer à Saint-Paul s un carillon n'existe que l'intègre "magistrat ne le décèle et, soit par persua9;on, soit par menace, ne s'en assure la propriété.

Un jour, M. d'Estock apprit qu'un brocanteur de Montreuil venait d'acheter un cartel Louis XVI de bois doré, en excellent état.

Sans perdre une seconde, le président quitta le prétoire et se dirigea vers la ville haute, décidé à ramener dans son giron l'horloge fugitive sur laquelle il se reconnaissait des droits imprescriptibles. Comme il traversait la place devant le tribunal, M. d'Estock croisa M. Dubois, le grainetier, qui le salua. Brusquement de magistrat héla son interlocuteür I A propos, passez donc demain, vers heures, à mon bureau. J'ai convoqué votre femme, pour ce que vous savez. Bien, monsieur le président. Satisfait, M. d'Estock continua son chemin en soliloquant

Pas de raison qu'il ne marche pas ménage. Je laverai la tête à cette tite femme et.

II arrivait devant la boutique dont il poussa la porte du pied

Lastourmelle est là ?

`Le brocanteur s'avança, vêtu d'une m Ah 1 monsieur le président. vous ez pour la pendule. Elle est bien belle vérité.

Il la montra, dans sa gangue de poussière, mais intacte. Sur le cadran se lisait la signature du fabricant « Caron IL d'Estock s'exclama

Le père de Beaumarchais. Une trouvaille 1.

Ils discutèrent le prix à mi-voix. Puis IJLastourmeUe conclut

H C'est un sacrifice, mais que ne Terais-je pour vous, monsieur le président. Je vous l'enverrai demain. nettoyée. à quelle heure ?

M. d'Sstock réfléchit

Eh bien 1 à 6 heures environ. j'ai un rendez-vous avant. avec. enfin 1 tm rendez-vous oui. à 6 heures. Le brocanteur reprit

C'est que je ne serai pas là. Je vais à une vente. mais je vous enverrai ma soeur avec l'objet. Elle n'est pas de Montreuil, étant de passage après son divorce, mais elle trouvera bien.

II se tourna vers l'arrière-boutique Irène. demain tu iras chez M. le président vers 5 heures. n'est-ce pas. M. d'Estock aperçut vaguement une jeune femme dans la pénombre et entendit la réponse

Oui.- C'est entendu. au tribunal. Puis le magistrat serra la main de Lastourmelle

Au revoir cher ami, demain, sans faute. entre 5 et 6.

Et tout guilleret, M. d'Estock rentra chez lui pour préparer, après mûre réflexion. dans le grand salon, une place d'honneur pour sa trouvaille.

Le lendemain, vers la fin de l'après-midi, la président appela pn huissier

Dites donc. j'attends Dubois et sa iemme, faites-les entrer ici.

Bien, monsieur le président.

L'employé referma la porte, laissant le magistrat enfoncé dans un dossier qu'il étudiait.

Brusquement M. d'Estock eut l'impres»ion qu'il n'était plus seul. Il leva les yeux et considéra une petite femme brune qui le regardait timidement. Très digne le magistrat se leva

Bonjour, madame. vous êtes à l'heure et je vous remercie de vous être rendue à ma convocation. Je m'excuse. Vnus n'avez pas vu l'huissier.

Son .interlocutrice rougit

Euh. Non. monsieur le président. Il n'y avait personne. Je viens pour. Je sais. je sais. Décidément cet huissier n'en fait jamais d'autres. asseyez-vous. vous ne sauriez attendre longtemps. vous avez des livres sur la table, près de vous.

Oui monsieur le président. je Viens.

M. d'Estock l'interrompit, se croisant tes bras

Je vous en prie. je ne peux rien (entendre. C'est irupossible. Cependant permettez-moi de vous dire qu'il y a eu de votre part un mouvement de vivacité, bien excusable certes, mais qui ne devait pas vous entraîner loin de votre foyer. Le regard de la jeune femme se trou-

«S. Feuilleton du Petit Parisien, 15-10-29 LE MYSTÉRIEUX TMo IRA1WIŒS1IT Roman Inédit, par

I VALENTIN WILLIAMS

XXVII (suite)

Le dîner à la Bocca

Tlle allait à petits pas dans la foule. Elle paraissait connattre une bonne moitié du public élégant assemblé autour des t;ibles de « chemin lit fer A chaque Instant des gens s'arrêtaient pour prendre de ses nouvelles. Un roi d'avantguerre, présentement établi dans les affaires, s'inclinait sur sa main en s'informant de sa santé. Un grand-duc qui datait de la même époque, et devait il ees bijoux de famille les douceurs d'une aimable retraite, lui baisait les doigts en faisant cette remarque originale que le soleil de la Blvtera émit délicieux. Un Grec, prêteur d'argent. Installé à la table des vingt mille lonls, l'appelait du geste en montrant près de lut une place vide. Sur son passage, un Latin sinueux, qui portait un camélia blanc à la bontonnière de l'habit et causait, de l'air le plus animé, avec une svelte et charmante silhouette féminine en robe verte, ploya dévotleusement le dos.

Vous, marquls ? dit lady Rachel en lui donnant lu main. Retour d'Egypte ?

Mais elle s'arrêta tout à coup Jeanne Averil s'ûcria-t-«lle. Traduction et reproduction Murants en tous pays.

b1a et elle contempla M. d'Estock avec ahurissement

Mais monsieur. je viens pour. Oui, madame. votre tentative honore votre bonne volonté. quelques instants encore et.

Il montra les papiers épars devant lui. Vous permettez. Un travail urgent à terminer.

Du coin de l'œil il surveilla sa compagne en pensant

Pauvre petite femme. enfin. Brusquement la voix chevrotante monta

Monsieur le président. Je viens pour.

M. d'Estock claqua des doigts

Voyons, mon enfant, un peu de patience. Dans quelques instants votre mari sera là. et.

La jeune femme poussa un cri

Vous dites. quoi ? Vous dites. Sans l'écouter le magistrat se dirigea vers la porte que l'huissier ouvrait. Triomphant. M. d'Estock se tourna vers son interlocutrice

Tenez. le voilà.

Le grainetier Dubois entra, tortillant sa casquette entre ses doigts, l'air gêné. Le président du tribunal sourit Hé bonjour. votre épouse vous attend.

Il entraîna l'arrivant et démasqua la jeune femme

Vous devez être contents de vous revoir.

Brusquement un rire fusa l'inconnue riait à perdre haleine, découvrant des dents éblouissantes et une gorge laiteuse. Le grainetier, les bras ballants, hochait la tête.

Mais monsieur le président. A la fin, la jeune femme hoqueta Je viens pour. pour.

Impatienté M. d'Estock maugréa Hé, je sais, pour une tentative de conciliation, comme il est d'usage, avec votre mari, M. Dubois ici présent. L'inconnue se dressa, toute rose, égrenant son rire dans la pièce maussade. Mais. mais non. pour. pour vous apporter le cartel. Il est là dans le couloir. Voici la facture.

De son gant elle tint un petit papier plié en quatre qu'elle tendit à M. d'Estock qui blêmit et chevrota

C'est invraisemblable. j'avais dit à 6 heures. c'est ridicule ce n'est pas un guignol ici.

La jeune femme riait toujours. Le magistrat gronda

Inadmissible. Tout à l'heure, madame, tout à l'heure. je suis ^n affaires.

La porte se referma interceptant les échos de la joie intempestive manifestée par l'inconnue.

M. d'Estock se retourna vers son client: Pardonnez-moi, cher monsieur. et attendez une seconde. votre femme.- la vraie. ne saurait tarder.

Le grainetier hésita, puis souffla d'une traite, les yeux baissés.

C'est que. Euh. je voudrais vous dire. monsieur le président. ma femme est rentrée à la maison. hier soir. et maintenant c'est moi qui voudrais bien. divorcer.

Hervé de PESLOUAN.

Deux Italiens, voleurs à la tire avaient un faux état civil

Ilt sont reconnus par l'identité judiciaire

Le brigadier Picard et les inspecteurs Lamoureux et Debord, de la voie publique arrêtaient, samedi matin, en flagrant délit de vol il la tire, sur la plateforme j'un autobus, deux Italiens, qu'ils conduisirent devant M. 'iuillaume

Les deux voleurs prétendirent se nom-

Leonardi et Rossini

mer, l'un Giovacchino Boesini, trentesept ans, né à Florence l'autre Giulio Donni, trente-trois ans, natif de Bagnevipoli, tous deux sans domicile fixe. Mais l'examen de leurs mensurations par le service de l'identité judiciaire les fi reconnaître pour deux repris de justice. Rossini et Giueeppe Leonardl, tous deux originaires de Florence et frappés d'un arrêté d'expulsion.

Ramenés, hier matin, à la police judiciaire, ils furent mis en présence d'un plaignant, procureur général en province, qui reconnut en Leonardi l'homme qui l'avait bousculé, le 2 octobre, sur la plateforme d'nn autobus, lui volant un portefeuille contenant 1.500 francs.

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A sa voix, la jeune femme en vert leva les yeux.

KRitchel

Marquis, je vous renvoie, décréta lady Rachel. J'emmène Mrs Averil. Attendez-donc vous allez courir au bar et nous y dénicher, près de la fenêtre, deux bonnes places où nous puissions causer tranquillement. loin de ce tumulte. Et puis, venez dinez chez moi demain. hon, pas demain, aprèsdemain mardi. villa Eglantine, neuf heures. Je demanderai a Mrs Averil de venir. Nous parlerons de l'Egypte. A reverdelo 1

Dans l'instant même où le marquis s'élançait vers le bar, lady Rache) se retourna, quelqu'un soufflait bruyamment à la hauteur de son cou. C'était son ami le Grec trapu et bruu, i! avait l'aspect d'un ancien maître de chiourme. Je vous al gardé une place. flt-il en françals.

Un peu plus tard, lui répondit-elle, Puis elle passa son bras sous le bras de Jeanne et l'en traîna vers le bar. Eh bien d'où tombez-vous ? tul demanda-t-elie sitôt qu'elles furent assises. Quand êtes-vous arrivée ? Où logez-vous ? Et pourquoi n'êtes-vous pas venue me voir ?

Je ne suis arrivée d'Egypte que dimanche, expliqua Jeanne. Je loge à BeiLi-Vista. J'allais vous téiéph^ner. Et comment avez-vous trouvé l'Egypte ?

A souhait. Une lumière merveilleuse.

Avez-vous vu tant soit peu le prince Saï'J Hussein ? Je lui avais envoyé à votre propos un sans-fil. Je sais, chère amie. C'était fort aimable vous et jamais je ne vous ai écrit pour vous remercier!

LA RETRAITE NATIONALE DU COMBATTANT

Le principe d'instituer une retraite d'Etat pour les anciens combattants généralement admis non seulement, tant à la commission des finances de la Chambre qu'à celle du Sénat, niais aussi dans les conseils du gouvernement. Je me plais à rappeler, du reste, que, dès le mois de février dernier, 'e faisais appel, dans les colonnes du Petit Parisien, à un projet d'initiative gouvernementale. En présence du mouvement d'opinion que ceux d'entre nous qui bataillent par la plume et la parole et fe Petit Parisien n'y aura pas le moins contribué ont réussi à susciter sur toute l'étendue du territoire français en faveur de cette revendication morale et matérielle de stricte équité, le gouvernement, si nous sommes bien informés, serait sur le point de prendre, lui aussi, finitiative d'un projet de retraite nationale du combattant, à incorporer dans le budget de 1930. Toutefois, les modalités n'en seraient pas encore tout à fait arrêtées. Le gouvernement serait encore indécis sur la question de l'âge, cinquante ou cinquante-cinq ans, sur le taux de base de la retraite, et aussi! sur la question de la proportionnalité suivant le temps passé au front par le titulaire de la retraite. Ce sont, en effet, des questions complexes et qui méritent attention. Il convient, seulement, que l'attention et la réflexion ne soient pas excessives parmi les fonctionnaires gouvernementaux charges d'élaborer le projet; car, amsii, la retraite nationale risquerait de ne pas être incorporéo encore dans le budget de 1930, ce que refuse de concevoir, non seulement l'unanimité des associations d'anciens combattants, mais aussi l'opinion publique qui se manifeste actuellement, et avec énergie, dans les assemblées municipales et aussi dans les lettres que j'ai reçues.

mes citoyens français, qui ne sont pas a anciens combattants, ont bien voulu m'écrire, en effet, qu'ils approuvaient ma campagne, et partageaient mon point de vue. Ces citoyens, qui se souviennent des heures tragiques de 1916 et 1918, et de la reconnaissance que la collectivité nationale doit aux anciens combattants, m'écrivent avec bon sens et équité, que, maintenant que la situation financière du budget est plus que prospère, et que l'Etat est en mesure de le faire, il apparaît souhaitable d'accorder une retraite nationale décente ü ceux qui ont sauvé le pays, et da faire un geste d'équité, de solidarité et d'apaisement à bien des amertumes, des infirmités, des misères et des tristesses. Puisque tout le monde semble enfin unanime, reste à réaliser la retraite du combattant, en fixant l'Age de base, le taux, le pourcentage, etc. J'ai dit, précédemment, que le gouvernement n'avait que l'embarras du choix dans les diverses propositions de lois déposées. Il est aisé, si l'on veut bien s'en donner immédiatement la peine, d'amalgamer en une seule

ce qun.y a de bon dans les unes et les autres. Bien entendu, il faut laisser ce qu'il y a d'outrancier et de fantaisiste de côté. J'ai exprimé que les 500 francs de rente par an, prévus par le projet de loi Boyer, et que préconisait une grande association de combattants, l'Union fédérale, me semblaient notoirement insuffisants. Je n'ai pas changé d'avis.

J'ai exposé le projet de loi de la Fédération nationale des anciens combattants, 9, rue Dulong, demandant une retraite uniforme d e 1.800 francs, à cinquante ans. Je dois citer également la proposition de loi de M. Andraud, députe, et d'un certain nombre de ses collègues, proposition de loi' qui prévoit que tout titulaire de la carte du combattant bénéficiera, que' que soit son revenu, d'une retraite de 1.500 francs à l'âge de cinquante ans révolus. Cette retraite sera cumulable avec celle des mutuelles-retraites assurées par les versements personnels des anciens combattants. En outre, ladite retraite sera majorée de 100 francs par période ou fraction de période de trois mois passée dans une unité combattante, ou en captivité, au delà de la première. Voici une proposition susceptible de donner satisfaction à ceux de nos lecteurs, et ils sont nombreux, qui nous écrivent, au nom de la pure équité, qu'il serait désirable que ceux qui ont fait cinquante mois de front touchassent davantage que ceux qui n'ont fait que trois mois. Je ne disconviens pas de la valeur de l'argument.

Enfin, M me reste à sig-naler que la Confédération nationale des anciens combattants et victimes de ta guerre, 123, rue de Grenelle, vient. elle aussi, de faire déposer une propositi'on de loi par MM. Camille Planche et Henri Haye, députés. En abrégé, ladite proposition stipule une retraite uniforme de f.200 francs, à l'âge de cinquantecinq ans, pour tout titulaire de la carte du combattant, retraite incessible et insaisissable, cumulable avec celle des versements personnels aux mutuelles. L'article 2 de cette proposition de loi ajoute ceci

« En cas de vieilletse prématurée

Bah répondit placidement Rachel, personne, aujourd'hui, n'écrit plus de lettres, Je crois qu'avec le téléphone et la radiotélégraphie, l'écriture sera bientôt un art perdu. Très séduisant, n'est-ce pas, le prince ?

Savez-vous, JeannIne, que vous ne me semblez pas tout à fait vous-méme? Jolie, oui, autant que d'habitude, mais avec quelque chose de dtfférent. Qu'avezvous donc fait ? Vous êtes-vous beaucoup dépensée en Egypte ?

Suffisamment. Vous connaissez le Caire ?

Dieu merci Mais il va falloir vous reposer, maintenant. Bien que Cannes, en cette saison.

Lady Racbel laissa errer ses yeux sur la ligne d'habits noirs et d'épaules nues qui se voûtaient en haut des grands tabourets, le long du comptoir.

.ne soit guère un lieu de repos. Aussi bien, quel vent vous amène à Cannes ? Vous êtes avec des amis ? Non, seule avec Simmons. Avant d'aller à Paris, j'ai eu l'idée de faire un séjour sur la Riviera, pour m'habituer au changement de climat. J'étais déjà venue A Nice et il Monte-Carlo, jamais à Cannes; j'ai voulu en essayer. Un peu de sang avait coloré ses joues pâles.

Vous ne pouvez pourtant pas rester seule dans un hôtel. Ces énormes baraques sont comme des asiles d'aliénés pendant la saison. Vous devriez venir chez moi.

Vous êtes Infiniment bonne, Rachel. Mais je crois que je m'arrrangerai très bien où je me trouve.

Allons donc

SI, je vous assure. Mes projets, d'ailleurs, sont tellement incertaina 1 Je

ou d'invalidité dûment reconnue et non indemnisée par ailleurs, notamrnenl par les lois du 9 avril 1898. 31 mars 1919 et lois subséquentes. la limite d'âge pour l'entrée en jouissance de la retraite du combattant pourra être ranaenée à cinquante ans. »

L'on sait que la Confédération nationale groupe la plupart des associations d'anciens combattants. Elle a donc dû prendre sérieusement leur pulsation unanime avant d'établir sa proposition de loi. Je me permettrai néanmoins deux critiques au sujet de cet article 2. D'abord il manque de clarté et de précision. Ensuite, en ouvrant à tou: les combattants sans exception la droit à une retraite anticipée, en cas de vieillesse prématurée, par un recours devant des commissions médicales compétentes, que de difficultés, de démarches, de désillusions, d'ennuis ne va-t-il pas procurer aux intéressés 1 Tous les anciens combattants pensionnés ou en instance de pension connaissent de reste les déboires des commissions médicales Ce ne sera pas une économie pour l'Etat, car il lui faudra payer les vacations des médecins ainsi que les indemnités de déplacement. Et, en réalité, la plupart des ayants droit ne seront pas retraités avant cinquante-cinq ans. Alors, à quoi bon ? Encore des démarches, des commissions de réformes et des paperasseries de tous formats Ce n'est pas ce que veulent les anciens combattants, au contraire 1 Il faut établir une proposition unique sur laquelle tout le monde fasse bloc, à cinquante ans ou cinquante-cinq ans, avec ou sans échelons de présence au front et iL un taux, comme c'est le sentiment de la masse de nos lecteurs, quii ne soit pas inférieur à 1.500 francs pour un minimum de trois mois de présence au front. Henry-Gilbert.

Le valet de chambre

disparu avec 600.000 fr. de perles est indentifié

Le valet de chambre qui a disparu avec le collier de perles de 600.000 fr. de Mile Mita Patino, ftlle du ministre de Bolivie à Paris, a été identifié par la police judiciaire. Il s'agit d'un Slave, Nibolal Alps, dit « "Nicolas », né le 12 septembre 1897 a. Riga.

UN REMÈDE EFFICACE Dans toutes les maladies des bronches accompagnées d'oppression et d'essournement, il faut, sans hésiter, avoir recours a ta Poudre Louis Legras, qui a obtenu la plus haute récompense à l'Exposition Universelle de 1900. Ce merveilleux remède calme en moins d'une minute les plus violents a-ccèa d'asthme, catarrhe, oppression. suffocation, essoufflement, et amfme progressivement le soulagement. Prix de la botte i rr. 50 (Impôt compris) dans toutes les pharmacies.

BULLETIN FINANCIER Cours de la Bourse du Lundi 14 Octobre

Le marché après un début ferme n'a pas pu conserver par la suite les plus-values acquises en raison du petit nombre des attaires, Cependant Il y a lieu de considérer que nous sommes à !a veille de la liquidation et que les dégagements qui se sont produits ont été assez facilement absorbés pour laisser encore place aune amélioration des cours sur ;a plupart des valeurs françaises. Les groupes étrangers sont par contre plus irrégulters.

Au parquet, nos rentes sont fermes. Les banques sont Inchangées, sauf le Lyonnais qui progresse 3.170 (+55) et le Foncier qui revient A S. 770 (,' 75). [.ai valeurs

VALEURS Cours Cours VALEURS Cours Cours VALEURS Cours I Court | précèdi I do ]onr VALEURS 1 precM' du Jour | prtcéa, | ia joar PARQUET Société Marseillaise 1225 1226 MARCHE EN BANQUE r A t.rm. et au comptant ion A terme et au comptât Banque de France. Jeumont 834

BanciumV Algérie.. 10900.. J09..O.. Union d'électricité. 1405 Bon» Meilc. «S 71S Banq, Nftt. Crédit. 1740 1TJO Malfldano Caoutchouc SO 280 Banque de Paris.. 3245 S255 Omnibus 886 Chartered 253 60 2S1 Banque Tranaatl 1145 llflO Nord-Sud 480 Coroooro 73 Dana. Union Paris. 2255 2280 Belge en. fer réunis Crown Mine» ?omp«tnie Alger.. 2505 2515 Sosnowtce 2160 Colombia ComPtoir d'E3C. 2020 202Q Banq. Indo-Chine. 13200. Concorda. 180 177 Prédit Foncier. 5845 5770 Foncier colonial. 761 770 i»éd. gén. petr. act 1050 1050 Crédit Lyonnai».. 3115 3170 Longwy 2445 2450 DeBeers 1465 fvéd MoW!ran«- 950 958 Michertlle 242b Eastern 197 Société Générale.. 1848 1847 Alsac. constr. méc. B»m Rand 76 75 77 60 Rente Foncière. 1362 Chât.-Commentry G750 Kkaterine 397 S95 30' nerpétuel 79 Fivcs-LiUe 2150 2145 Fr&nco-Wroming.. S 105 65 106 60 Aciéries Marine. 1715 1750 Coldfteld» 326 4 35 96 40 Denain-Aniin 3S75 Hartmann 95 50 69 B <"» 1920 amortis. 13025 A. Citroën, parts 576 Iïuanchaca 274 277 Snr Mi Foncière. 660 670 Charbon. Tonkln 11010.. 1100r>" Jagenifontein S00 2l:0 Sue. Cimal Marit. 21400.. Bethune 14050.: 14.00 1/fn» Goldttekls. 26 ̃ p»rt« Fondât Carmaux Lianosofl Sôciètt Civile. 30500*. 30!00.. Maries 1405 Malacca 303 Est 1O7Ï 1070 Agence Bavas U51 1475 Malopoiska action! 39S Tyon 1415 14e4 Souv. Galer. rtun 802 MexlcnnEagla. 184 183 50 Midi 1192 5rellsfr and To" 4555 J}"1.00 eI,°.ro lu •• 98 •• Nord 24W C" Suéd.allomettes Montecatinl Orléans 1300 1300 Petit Parisien act. 1750 17t5 MoimtEUtott 93 Métropolitain 1205 1271 parte MofSI1J;i«u« 88 87 25 Distribution 2960 2985 Chem. fer Etat 4 387 50 387 North Caucasian.. 34 32 26 Comp. Gên. Ilect. 3845 3855 5 1919 429 4'tt p»aan» 1045 1045 Thomson-Houeton. 1355 1356 Maroc 4 1914. P"Kln Syndicat» 94 ElecSTde ta Seine. 1050 1015 Algérie 3 410 410 Phosphates Conrt. T. ect. Ga* du Nord 1217 1221 Tunis 3% 1902. 628.. Courrièra '??S ̃• If" •• P."u"n» à tof8. 125.. 126 50 5*n<f Mn" 375 872 Tin, 1557 Est 3 ancien. Sfig 367 Kav Boiin" 407 408 Lyon 3 tu», une. 353 Eussian 011 50 25 aS; & Pen^rroïa. 1280 Midi ancien.. 351 I! ghell 92S 621 pjîtlne M30 1840 Nord 3 ancien.. 871 Spaasky 31 Etâbl KÙblmann. 1311 1324 Orléans S anc. Tabacs d'Orient. 64 Phosphat. d« Gatsa 1087 1077 Ouest ancien. SRI TœiwroK 47 41.. Chargeurs Réunis. 828 822 Brésil 4 1889. 256 Th*™"» 743 Transatlant. ordin. 1075 Chine TranSTaal.. 216 50 216 Voiture, à Part». 3075 8g8 i0 8g7 60 Tublze pht 809 Ralnn. Sty ordln. 2175 Italien 3 J4 88 gg

Kusse consol. 4 10 25 10 45 5%13O6. 960 9 70 871.. Au comptant Dette Ottom. unit. 99 80 483.. 484.

Ottoman 5 1914 98 80 485.. 490 Hydro-Eleo. Franc 267.. Ban«. Nat.Meiique 1892 Bakou 786 Banq. Imp. Ottom. 1580 253 252 50 Bruay 7850 78i.5 Central Mining. 2165 2135 <ll8»9 28i Antur. (les Mine» 660 AK>t« m, 1905 50 400 Brev. étr. Lefcanc. 475 Lautaro 629.. 521 R\ 1910 2 272.. Omnium 281.. 289.. Sucreries d'Eïypte 951 951 11910 3 SteanaRomana. 209 208 Royal Dutchl/10* 4080 S/1012 260 250 GroMiyt priv A. Citroen, actions. 1 1610 1626 3l 1919 483 480 \mer. Foreien Oll. 34 35.. Peugeot, actions..1 805 532 Malopollka part» 26M I 1923 517 61S Oréd. gén. pét.parts 11800.. HâOO..

Au comptant 1924 6 H Est Asiatiq, Danois 7050 7075 U9257%(m*t.) 528 Sumatra 2975 2910

3 amortissable. 8940 87 495 495 Brésil 5 1914 393 3 amorti» 498 498 Colombie 5 l»0« 2S65 2865 105 60 285.. 282 Mexique 5 1899 4 1917 96 45 1892. 31S 50 Monaco 7800 7800 96 40 H 1899 302.. 801.. Le Kétol 5 1920. 130 05 340 Soc. Fin. Paris act. 4900 4800 6 105 105 50 g 191» 184 185 part». 9300 8950 4% 126 1920. 492.. 49050

1927 11180 S 1921 508 608 DES 1828. 103 95 S 1922 494 4M COURS DES CHANGES Bons Tr. 6% 1924. 704 704 fi 1923 libère. 498 497

7%1926 659.. 725.. 725 Londres 90 ™, 7/* il27iAA •• 5B5 5° 1027 583 Xew- York Obllgat. «% 1927. 518.. Belg.. les lOOduc.. 35525 Caisse Anton. 1926 504.. 503 Berlin, les 100 mar. 607 50 607 :'5 1920 540.. 54! S11885 300 50 3Oî Hollande 1024 26 1921 564 331 Italie 183 45 1922 525 627 50 C<190S S5O Roumanie 15 15 15 H J?nT. 1023 551 50 g/l913S Û 865.. SUtMe 492 25 492.. 1924 551.. 289.. 289.. Prague 75 50 75

puis me décider à repartir très vite pour Paris.

Mais, Seigneur dans ma villa, vous seriez entièrement libre, vous y reposeriez vos nerfs loin de tous ces énergumènes. Vous n'Imaginez pas comme il fait bon sous les orangers qui dominent la Bocca. J'ai la plus délicieuse terrasse du monde, avec la vue la plus ensorcelante sur la mer et sur les montagnes de l'Esterel. Vous ne soupçonneriez pas que vous n'y êtes qu'à dix minutes du casino et de ceci. Jeanne hocha-la tête.

Ne croyez pas. Rachel, que je ne sente tout le prix de votre obligeance. Mais j'aurais scrupule de m'infliger à vous, Je ne suis pas, pour l'instant, une compagnie assez plaisante.

Toujours ce gros chagrin au sujet de Marc ?

Jeanne détourna les yeux.

Je n'y pense plus du tout, répondit-elle.

Lady Rachel avait du tact, elle se garda d'Iusister.

J'nime votre robe, Jeannine. Elle est charmante.

Le visage de Jeanne s'éclalra.

Vous trouvez ? C'est un modèle dont j'ai fait l'emplette ce matin à la Croisette, Il n'a eu besoin que de quel· ques retouches. Ma chère amie, je suis littéralement en loques. Rien à me met- tre. Positivement, si je reste ici, j'aurai à m'acheter quelques costumes. Rachel Hannington regarda vers l'entrée.

Mon corsaire grec se demande sans doute ce qu'il m'arrive. Nous devons, de compte à demi, prendre une banque, Avez-vous jamais vu pareille tête de brio gand ? Il est fabuleusement riéhe, beau joueur, et je conviens qu'il sait perdre,

L'encaisseur avait simulé un vol de 200.000 francs IL EST CONFONDU ET ARRETE

Nous avons relaté que, le 4 octobre, un encaisseur nommé Astruc avait été volé de 200.000 francs sur la plate-forme d'un autobus allant de la gare Saint-Lazare à la gare de Lvon.

D'après la déclaration que fit l'encaisseur au receveur de l'autobus, à un gardien de la paix, puis au commissaire de police, on lui avait coupé sa poche de veston

avec un rasoir.

Ju»tin AJtruo Charge d'enquêter sur cette af-

faire, M. Guillaume, commissaire divisionnaire à la police judiciaire, acquit la conviction qu'étant donné l'endroit où cette coupure avait été faite il était impossible que l'encaisseur ne s'en fût pas aperçu pendant l'opération.

Il convoqua donc Astruc hier matin au quai des Orfèvres et lui fit part de ses constatations. L'encaisseur maintint tout d'abord ses dires, puis, perdant pied, finit par faire des aveux complets. Ayant à payer une augmentation de loyer assez forte, déclara-t-il, et la vie devenant do plus en plus chère, j'eus l'idée de détourner ces 200.000 francs. S'étant rendu au domicile de l'encaisseur, M. Guillaume a retrouvé le magot dans la cachette indiquée. MauriceGeorges-Alexandre-Justin Astruc, né à Paris en 1891 et demeurant 24, rue Marcadet, a été envoyé au dépôt.

Un débat au conseil municipal sur la circulation

une lottre qu'il a adressée hier au préfet de police, NI. Georges Lemarchand annonce qu'il soulèvera un débat i da prochaine session du conseil municipal sur les problèmes que soulève la circulation dans le centre de Paris et les mesures qu'il y a lieu de prendre pour y reanédier.

« La question que je désire vous poser, explique M. Lemarchand, loin d'être une critique, aura pour objet tout d'abord de vous féliciter des mesures pratiques que voue avez appliquées jusqu'à ce our, et qui résulteat de l'étude et du labeur constant que vous apportez, en général, dans l'exercice de vos importantes fonctions. Cependant, toute bonne volonté a une limite et, dans cette question spéciale, le but à atteindre déPasse tellement la série des temporisations et des palliatifs qu'il a été possible de réaliser jusqu'3 ce jour qu'il faut, à notre avis, rechercher dans des mesures adéquates la solution d'un problème des plus urgents et des plus difficiles à résoudre.

industrielles ne varient que de quelques points en tendance plutôt ferme signalons ta Distribution il 2.985 • l'Air Liqulde à 2.275 (+45) et Citroen à 726 (+16). Si on en excepte le Suez qui gagne 50 fr. il la plupart des valeurs étrangères perdent un peu de terrain Banque du Mexique mieux à Groupe Ottoman soutenu.

En coulisse, l'activité est très réduite Pétroles Inchangés. Caoutchoucs bien orientés. Sud-Africaines plus discutées De Beers (-5) Crown Mines 395 (–7) fatblesse de la Tublze il 790 (–18). Valeurs franralses sans riianp-cnT'iit.

Ecoutez, Jeanne, si décidément vous refusez mon hospitalité, il faudra, du moins, venir vous rencontrer chez moi avec quelques amis. Ne connalssez-vous personne à Cannes ?

J'ai retrouvé, dans l'après-midi, rue d'Antibes, des gens de Philadelphie. Et il y a cet Italien avec qui je causais tout à l'heure Il était sur l'Aquatic lors de mon voyage. Enfin, je crois qu'en ce moment séjourne à Cannes un certain M. Cradock, qui vient d'Egypte. Fiévreusement, le regard de Jeanne interrogeait le calme visage potelé de Rachel Hannington.

Vous le connaissez, Rachel ? Il appartient, n'est-ce pas, à la famille des Barrasford ?

Je ne sais. Il s'appelle Cradock, David Cradock.

On m'en a parlé, je ne le connais pas personnellement. Je connaissais un peu son frère aîné, Herbert, tué dans les rangs de la garde, sur la Somme. Celui-ci ne s'occuperait 11 pas de fouilles ? C'est bien ce que j'avais cru comprendre. On le dit prodigieux en matière de science arabe. Je crois qu'il était avec les contingents arabes pendant la guerre. Un excentrique, à ce qu'il paraît. J'ignorais qu'il fût à Connes. Mais voilà mon corsaire.

Jeanne n'aperçut pas tout de suite le Grec, mais elle observa q*'4t quelques pas d'elle un homme assis tout seul à une table la regardait fixement. Il était maigre, l'air famélique, en habit râpé et les pommettes lui tendaient In peau romme des lances un vélum au-dessus d'une estrnde. Ses sourcils tombaient en désordre sur ses yeux perçants et noirs, son nez mince et crochu lui donnait le profil d'un oiseau de proie.

Cependant, à travers Jft foute qui

Les plus Jolies Femmes du Monde emploient

La Crème Siamoise de Jour et de Nuit doit son succès à sa propriété de laisser respirer librement les cellules vivantes dont est composé l'épiderme. C'est la seule crème "aérifère" au monde le seul produit qui laisse filtrer l'air, empêche la peau de se faner et protège le visage des intempéries.

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VOTRE SANTE

TIENT A VOTRE ESTOMAC Tous les médecins vous diront que les mauvaises digestions sont la cause d'un grand nombre de maladies et qu'elles entravent la guérison de toutes les autres. En effet, pour que les aliments se traduisent en forces nouvelles de l'économie, pour qu'ils apportent au sang le renouveau quotidien de globules rouges nécessaire pour compenser la déperdition d'énergie journalière, il est indispensable que l'estomac transmette à l'intestin une matière nutritive convenablement « usinée a. Si l'estomao fonctionne mal, s'il digère mal, tout le travail. de réfection de l'organisme, par les aliments ingérés, tn pàtit. Si ce mauvais travail, ce sabotage de l'organisme se renouvelle fréquemment, pire encore, s'il devient habituel, la maladie apparaît et s'installe sous les formes les plus diverses. C'est d'abord l'organe qui fonctionne mal, l'estomac, qui peut être atteint lui-môme par de graves affections gastrites, dyspepsies, gastralgies, dilatations, etc., se manifestant par des aigreurs, renvois, vomissements, indigestions, brûlures, ballonnements, nausées, crampes, vertiges, insomnits, maux de tête, etc. C'est ensuite l'entérite qui s'empare de l'intestin et l'empêche de remplir son rôlo capital. C'est enfin le cortège terrifiant des innombrables maladies qui guettent les organismes délicats, affaiblis ou usés par des dépenses musculaires ou organiques supérieures aux compensations alimentaires. Une thérapeutique de ¡l'estomac s'impose, dès que se manifestent de mauvaises digestions et il serait criminel de n'y pas recourir si gastrite dyspepsie, gastralgie, dilatation ou entérite se sont déjà déclarées. Cette thérapeutique, qui plaît au malade parce qu'elle est simple, pratique et immédiatement efficace, parce qu'elle n'entraîne aucune aversion, c'est le traitement par les cachets ou comprimés des Poudres de Cock. Tous les médecins qui ont essayé les Poudres de Cock dans leur clientèle pour combattre les maladies d'estomac ont toujours connu le succès.

Si vous digérez mal, si vous souffrez de l'estomac, vous devez, sans tarder, vous traiter aux

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encombrait l'intérieur du bar, le partenaire de Rachel Hannington s'approchait en se frottant les mains. Jeanne regarda son bracelet-montre, les aiguilles marquaient midi et demi. Lady Sachel rassembla son attirail.

J'ai promis, dit-elle, d'aller demain chez les Brockway, au Cap d'Ail. Mais je n'oublie pas que vous dînez jeudi avec moi, Jeannine. Je vous enverrai mon auto les cochers de la ville sont si stupides Accompagnez-mol donc, vous me verrez tailler une banque. Là je suis à vous, Thémlstocle. Mais Jeanne s'excusa et, fendant les groupes de l'entrée, envoya le chasseur chercher un taxi pour la ramener à son hôtel.

Elle était à Cannes sans bien savoir pourquoi. Cependant, tandis que son taxi se faufilait dans la cohue de la rue d'Antibes, puis longeait au soleil, flâneusement. la courbe vaste de la Croisette, où les vagues brisaient contre la Réserve leur crête écumeuse, elle se surprenait à épier chez les passants le regard de deux yeux bleus dans un visage hillé.

Les hôtels de Cannes publient une liste hebdomadaire de leurs hôtes. Elle l'acheta et la piocha toute une heure, mais vainement. Elle revint au casino dans l'espoir vague d'y trouver celui qu'elle cherchait son espoir ne se réa·lisa pas. Eût-elle été certaine de ce qu'elle dirait à Cradock en cas de rencontre, elle lui eût écrit, se rappelant qu'à son hôtel du Caire Il avait donné pour Instruction qu'on lui adressât son courrier poste restante. Mais pourraitelle répondre à la question qu'il ne manquerait pas de lui poser encore s'ils se retrouvaient face à facg à'ojo. elle sen-

tait qu'elle ne le pourrait pas. Et elle s'abstint d'écrire.

Elle aurait eu besoin d'une confidente. Epancher son coeur dans le cœur de Rachel Hannington ? Mais Rachel, avec son détachement ironique, était incapable de la comprendre. D'ailleurs à quoi lui serviraient les conseils ? Un principe était en cause, la décision ne relevait que d'elle.

Elle acheta une nouvelle robe pour le dîner de lady Rachel. Elle avait pris en grippe toutes celles qu'elle avait portées en Egypte. Celle-ci était un simple fourreau de georgette blanche, plissé, sans ornement et, partant, très cher. « Madame a l'air d'une jeune mariée lui dit la vendeuse du grand couturier dont le magasin était un coin de la rue de la Paix transplanté pour quelques mois sur la Cote d'Azur. Jeanne sourit amèrement. Elle avait, après la mort de Marc, livré au feu sa robe de noces.

Mais la vendeuse avait raison, Jeanne dut se l'avouer en jetant un dernier coup d'oeil à son miroir avant de descendre pour prendre l'auto qui l'attendait à la porte. La petite robe lui donnait un air de virginale jeunesse. Avec sa souplesse de lignes, ses courts cheveux châtains, ses yeux clairs, elle semblnit à l'instant de ses débuts dans le monde. Elle se rappela sa présentation à la cour de Londres, sa robe de satin blnnc. les plumes dans ses cheveux, la fila des autos dans le Mali par une douce nuit de juin. et Marc, après la cérémonle, l'attendant chez le photographe pour l'emmener souper. Ce souvenir lui donna le frisson. Elle saisit son manteau d'hermine et courut à l'ascenseur. (A suivre) Xbaductiom ni Louis LABAT


L'INDUSTRIE DU PUR SANG

UNE JOURNEE A MA1S0NS-LAFFITE AVEC MAURICE D'OKHUYSEN

Nous sommes revenus à l'établissement de d'Okhuysen. Dans la grande cour, les lads s'affairent, étrille et brosse en main, allant d'un box l'autre. Ils font le pansage des che- vaux qui leur sont spécialement affectés. Ils curent les pieds et graissent les sabots.

D'autres sortent du magasin à fourrage portant les bottes de foin qu'ils délient et se partagent. D'autres encore viennent du concasseur, où l'avoine, aplatie par un moteur élwirique, s'accumule dans le réservoir.

Maurice d'Okhuysen a l'œil à tout. Il me fait faire, entre temps, le tour du propriétaire et me montre les nouveaux box qu'il vient de faire construire de l'autre côté de la route. En tout, il y a là pour un derni-million de bâtisses neuves.

Le pansage est fini, la botte donnée. On entend les chevaux broyer le grain daas les marurnoires. Lads et apprentis se hâtent vers le réfectoire, où la cuisinière a préparé un ragoût substantiel, comme il convient à des estomacs de vingt ans. El après viendra la sieste, dans le dortoir clair et spacieux.

Mais l'heure du repos n'a pas encore sonné pour l'entraîneur, qui va, d'homme de cheval se muer en bureaucrate. Entrons donc dans le bureau où le secrétaire travaille déjà depuis deux heures.

Journaux. Courrier. D'Okhuysen dicte des réponses, vérille des factures.

Puis vient le travail le plus ardu. Bulletin officiel an main, il faut noter les dates des engagements et des t'ort'aits. D'âpre, l.-a enseignements des galops récents, il s'agit de faire courir les pensionnaires au jour où ils seront en condition suffisante et dans la classe qui est la leur. Et, à cause des décharges et des surchargeas encourues de par les sommes gagnées, il convient d'avoir ainsi l'oeil sur la fiche spéciale de chaque cheval. On le voit, la chose n'est pas aussi simple qu'on pourrait le croire. Une erreur, un oubli peuvent coûter cher. au propriétaire.

Il en va des pur sang comme des hommes. Les uns progressent au cours de leur brève carrière et d'aulres régressent. Tel qui a débuté dans les sellings devient un bon cheval de handicap, et le fils d'un derby-wuiner, pour qui on avait souscrit les .plus brillants engagement; finira dans les plus modestes prix à réclamer.

Celui-ci, qui paraibsait taillé en sauteur émérite, ne voudra jamais bien prendre la gymnastique des « balais Au contraire, tel autre que rien ne semblait désigner pour cet emploi fera un excellent steeplechaser.

Tenez, me dit d'Okhuysen, je vais vous étonner. Après le déjeuner, comme je ne vais pas aux courses aujourd'nuii, je vais vous faite voir un début pas ordinaire sur les obstacles. Il s'agit tout bonnement de Motrico.

Motrico, c'est le crack de l'écurie un tout bon cheval qui a gagné plusieurs. grandes épreuves de plat et qui, avec un peu plus de bonheur, aurait pu en gagner de plus grandes encore.

C'est un résultat qui fait doublement honneur à Maurice d'Okhuysen, étant donné que, depuis son plus jeune âge, Motrico est affligé de .« tares aus deux jarrets, tares qui le rendent particulièrement difficile à entraîner.

Il est évident que ces jarrets peu catholiques ne doivent pas prédisposer Motrico à la rude gymnastique des obstacles. Il faut des membres solides pour enlever à un mètre et plus un poids de 400 kilos. Ainsi, nous ne verrons peut-être jamais le fils de Radamès à AuteuW. En le faisant un peu sauter, d'Okhuysen a surtout visé à fortifier ses tendons. On a donc extrait Motrico de son box avec quelques précautions. car ce digue seigneur est quelque peu susceptible et mauvais coucher et on l'a amené dans une pisip clôturée de barrières. Tous les trente mètres, la piste est barrée par des fagots d'une hauteur de quelque quarante centimètres.

On a d'abord fait flairer au chev. 1 l'un de ces fagots. Le tenant toujours en main, on le lui a fait enjamber, puis on l'a lâché dans la piste et d'Okhuysen a claqué son fouet de chaise derrière sa croupe.

Motrico part au galop. Arrivé au premier fagot, il a marqué une légère hésitation. D'un bond, il s'est enlevé, comme s'il s'agissait de sauter une haie d'un mètre. Il retombe de l'autre côté souplement, et continue sa course. Il a compris tout de suite. Maintenant, il galope à pleine allure, franchissant les fagots sans ralentir le train. Le jeu lui plaît visiblemrnt. Il faut se mettre à plusieurs pour l'y arracher et le reconduire à son domicile. Demain, il recommencera avec des fagots plus élevés. C'est ainsi que fon dresse un jumper, un sauteur. Pour occuper les loisirs que

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nous avona jusqu'au repas du soir, me dit d'OMiuysen, nous allons achever la couoiruction de mon nouvel endos. Je vais vous faire connaître un sport nouveau t'eofoncement des piquets. Rien de tel comme culture physique.

Le bougre n a pas menti. Pendant quaraote-huit heures j'en ai gardé des courbatures atroces.

Dans une clairière fraîchement défrichée du parc, nom trouvons

MAUHICE D'OKHDYSEM

l'enclos commencé une piste ovale de quelque 60 mètres de longueur sur 20 de largeur. Tous les trois mètres, un solide pieu, haut de 2 mètres, s'aligne. En reliant ces piquets avec des lattes on aura clôturé cette espèce d'arène. Pour l'instant, il reste à enfoncer une tren.taine de ces petits troncs d'arbre. Désireux de terminer la besogne, d'Okhuysen compte sur son fidèle Beliagamba; en outre, sur moi et sur un autre de ses amis qu'il a racolé en chemin. Trois ou quatre apprentils, réveillés de la sieste, véhiculeront avec une brouette les piquets goudronnés.

Ce n'est rien, pensez-vous, que d'enfoncer un pieu ? Détrompezvous. I! s'agit, perché sur une échelle instable, de frapper avec une masse pesant quelque 30 livres sur une surface de dix centimètres de diamètre. Si vous manquez la cible, vous avez de grandes chances de perdre l'équilibre et d'enfoncer le pieu avec votre nez qui souffrira de la collision.

Abrégeons. Ce fut une rude journée sous un soleil de plomb. Successivement, nous retirions veste, gilet, chemise et maillot. D'Okhuysen, compatissant, nous ranimait d'un petit saumur mousseux dont les lads asséchaient les fonds de bouteille sans vergogne. Sous nos bemelles incertaines, l'échelle vacillait de plus en plus. Enfin, la tâche fut terminée au moment où nous désespérions de voir la fin de ces ignobles piquets.

Voilà la piste tracée, dit le chef de chantier. Reste à voir la qualité des virages.

Et à un lad

Toi, petit, va chercher Chrysis de Savoie avec un bridon.

Chrysis de Savoie est un poulain de trois ans qui donna de belles espérances l'an dernier, au moment de ses débuts. Il en resta là, malheureusement. Son apparence de qualité n'était qu'un effet de sa précocité. Mais, comme il arrive souvent chez les humains, cet animal sans grands moyens est un brave type. Comme on dit communément, c'est un bon garçon, un bon garçon de cheval, doué d'un excellent caractère. L'apprenti qui l'amène a tout bonnement sauté sur son dos, à poil. Il arrive au grand trot. C'est Signoret, l'espoir-jockey de la maison. Au galop 1 crie d'Okhuysen, et passe dans les coins I

Deux vigoureux coups de talon. Chrysis de Savoie part sur la bon pied. Crinière au vent, il galope à main gauche et prend les virages sans la moindre appréhension.

au Dout ae trois ou quatre tours, un autre apprenti vient relayer Signoret. Rien de tel pour faire un acrobate que de monter à poil. C'est ainsi que les petits arbis apprennent leur métier de cavalier entre six et huit ans, aux alentours du douar et sous l'œil paternel.

D'Okhuysen avise un gosse qui lui paraît se dissimuler pour couper à la corvée.

Toi comme les autres, Renard. A ton tour 1

Renard, pour faire voir qu't n'a pas peur, fait du zèle et pousse à fond de train le. pauvre Chrysis qui en a manifestement assez et commence à haleter.

Ça va. Ramène-le à l'écurie. Ces jeux de plein air nous ont menés à 4 heures de l'après-mMii. C'est l'heure du pansage et de la botte vespérale.

C'est l'heure de ta grande tournée des écuries qui sonne pour t'entra!-

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neur. C'est le moment de se rendre compte de la façon dont chaque cheval supporte le travail et réagit. O'Okhuysen pénètre dans chaque box, tour à tour. Il regarde la mangeoire. S'il reste du grain du repas de midi, le cheval est l'objet d'une inspection sérieuse.

C'est au plus ou moins d'appétit que l'on juge du profit que le cheval retire de l'entraînement. Le pur sang qui mange mal doit être mis au repos. On peut toujours attendre une bonne course d'un gros mangeur. L'Arabe l'a dit en un distique fameux au Sahara

Khrer men chabir

Ghrer chaïr

« Au-dessus de l'éperon, il n'y a que l'orge. » Et il ajoute « Le cheval a deux pères, l'étalon et le coffre â grains. »

D'un geste rapide, l'entraîneur tâte les gencives de ses pensionnaires. S'il voit un signe suspect, il examine la dentition.

Mais surtout, il regarde les tendons, ces fragiles tendons du pur sang qui, pour un rien, se brisent et du même coup brisent une carrière qui s'annonçait belle.

L'effort de tendon ne se fait généralement pas en un jour. Il se produit progressivement. C'est pourquoi! il faut, en palpant les membres antérieurs soigneusement, fâcher de déceier les signes difficiles à découvrir du tendon qui commence à céder.

U'est souvent une chaleur anormale on dit que le tendon chauffe. Le repos de deux ou trois jours s'impose. Et c'est aussi la dilatation anormale du cordon vasculaire et l'enflure.

Et il y a encore les affections osseuses. Les deux ans font facilement des a sore-shines ». D'autres ont des suros », de petites excroissances osseuses qu'il ne faut pas laisser se 'développer.

Maurice d'Okhuysen donne des ordres précis. A celui-ci un simple bandage, à cet autre un emplâi.re' astringent. Ici un massage. là une douche ou une fomentation. Et sauf votre respect il n'oublie pas i'inspection très importante des crottins. L'entérite est fréquente chez le cheval à l'entraînement. Pour les intestins délicats, on a préparé des -seaux de mashes: d'appétissantes pâtées tièdes d'avoine, de son. de graines de liin macérées dans ''eau bouillante et additionnées de bicarbonate de soude.

Il y 'a cinquante pensionnaires à voir. La visite dure près de deux heures.

Nous terminons par l'infirmerie. Les malades et les éclopés ne sont pas nombreux quelques deux ans déliicats que les premières fatigues du training ont couchés sur m flanc. deux ou trois vieux chevaux claqués auxquels on a mis le feu et qui attendent patiemment que leurs tendons se recollent.

Certes me dit d'Ukhuysen. Il y a beaucoup de déceptions. Mais c'est tout de même un métier passionnant, assez passionnant pour que l'on ouhlie vite les déboires.

Surtout lorsqu'en une année on touche deux compensations comme Colnmbo et Motrico.

(A suivre.) Henry Thétard. LES CONGRÈS La boucherie

Le douzième congrès de la boucherie fran- çaise, qui englobe 900 syndicats, fédérations et unions des départements français colonies et pays de protectorat, s'est ouvert hier aux Sociétés savantes, rue Danton, sous la présidence de M. Louis Martin, président du syndicat général, assisté de MM. Tblvolle de Lyon, David, de Rouen, Stein, d'Amiens, Marty, de Toulouse, Strub, de Mulhouse vice-présidents Léguille, de Paris, trésorier Renour, du Havre, Ghesquiére, Wattrelos, Blaln, de Marseille, Besson, de Saint-Etienne, secrétaires, et L. Sonnet secrétaire général administratif.

Cent cinquante délégués, représentant une centaine d'organisations, étaient présents. Après avoir entendu la lecture de la correspondance, rassemblée a déslgué NI. David, de Rouen, comme rapporteur général des travaux du congrès.

Deux commissions furent ensuite nommées pour étudier les questions Inscrites à l'ordre du jour taxation de la viande abattement à la base pour les bénéfices commerciaux assurances sociales prophylaxie de la tuberculose des bovidés suppression des octrois, etc.

L'après-midi, au cours de la réunion plénière. des causeries ont été faites par M Louis Rollln, député de la Seine, sur l'œuvre' du Comité extra-parlementaIre de défense du commerce, et par M. Evain, député, membre de la commission des finances, sur les dégrèvements fiscaux, réclamés par l'ensemble des contribuables.

Une femme blesse son mari à coups de hachette

il y a un mois, le journalier Laurent Retrozio, cinquante ans, abandonnait le domicilie conjugal, 44, ave-nue Parmentier, à Fontenay-sous-Bois, et venait s'installer 88, avenue de Montreuil. L'autre soir, il se rendit à son ancien domicile et, profitant de l'absence de sa femme, Marie-Louise, il s'empara de plusieurs objets, notamment d'une hachette. Mais, comme il sortait, il rencontra son épouse. Une violente discussion éclata. Soudain Mme Retrozio s'empara de la hachette et en frappa son mari à la tête Le journalier, par bonheur, ne fut que légèrement blessé. Il a été transporté à Saint-Antoine.

Arrêtée, Mme Retrozio a été mise à la disposition du commissaire de police.

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Il fait feu sur un chien et blesse un enfant

Saint-Jean-d'Angély. 14 oct. (dép. P. P.) Un chasseur demeurant à la Landlère, près de Tonnay-Boutonne, traversait à motocyclette un village. Poursuivi par un chien, il voulut, pour s'en débarrasser, tirer sur lui un coup de fusil. Mais au lieu de l'animal, c'est le jeune Amlot, sept ans, flls d'un douanier de Bordeaux, en vacances, qui reçut le coup. Blessé à la main, au bras et au cou, l'enfant a été transporté à l'hôpital de SalnWean-d'Angély et de là Bordeaux, en vue de J'extraction du projectile qu'il a dans le cou, près de la ccroiidc

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OLIVE AU NOUVEL-AMBIGU

Encore une opérette française Ses deux librettistes, MM. Mouézy-Eon et Fontanes, et ses deux compositeurs, MM. Fred Pearly et Chagnnn, sont. en 'effet, bien de chez nous. Et c'est tant mieux

Un Méridional des plus authentiques, M. Arnaudy, en personnifiera le héros. Srs partenaires seront de qualité. Oyez plutôl leurs noms Jeanine Marese Llly May MM. Florencle, Chnbert, le baryton Lénoiv et l'excellente Mme Darblay, autour desquels évolueront une trentaine de girls et de boys et une ballerlne très acrobatique, Mlle FaDrlzlz, sans oublier J'élite de la troupe enfantine du Châtelet.

Le premier acte se passe il Paris dans une chapellerie le second, sur la plage de Juan-les-Pins. et le troisième dans une somptueuse villa de Celle station balnéaire fort en vogue. Les décors ont été brossé" par MM. Dosha.ves. Numa et Cillarrl. Quant ̃ la mise en scène. les auteurs Insinuent volontiers, à son sujet, qu'elle nous ménages quelques surprises.

-o- AUJOURD'HUI. Nouvel-Ambigu. » h. 30, première de Olive, opérette en trois actes de MM. Mouezy-Eon et Alexandre Fontanès, musique de MM. Fred Pearly et Pierre Chagnon.

-o- COMEDIE-FRANÇAISE. MM. Léon Bernard, Jacques Uullhèlie, Paul Numa, Dorival. Chambreull, de Rlg-oult. Maurice Donneaud, Lucien Dubosq, Le GntT, Marcel Dufresne Mmes Suzanne' Devnyod, Madeleine Renaud, Marie Oeil, Andrée de Chauveron, Jane Faber, Madeleine Ilnrjac, Madeleine Samary, Jeanne Sully, Tailla Fédor et Yvonne Hautln seront, ce soir, les tnterprètes principaux de Paraître

-o- OPERA-C0.MIQUE. L'œuvre nouvelle de M. Charles Levadé. la Peau de chagrin, sera donnée ce soir mardi et après-demain Jeudi, en matinée. avec ses créateurs M. Charles Frlant Mmes Madeleine Slbille et Vera Peeters MM. Félix Vieullle, Roger Bourdln et Tublana.

-o- THEATRE SARAH BERNHARDTJusqu'à dimanche prochain Inclus, la dernière semaine de Ces dames aux chapeaur verts sera donnée avec Falconetli et Louvifrny.

Mardi 22 répétition générale et mercredi première représentation de la Princease lointaine, d'Edmond Rostand

-o- POTINIERE. M. Raoul Audier retient la date du vendredi 25 courant, en soirée, pour' la générale de Lui, pièce en trois actes et cinq tableaux de M. aIIYpcI Savoir. o- TH. COMOEDIA. iVVne petite femme sans chemi.se. -o- TH. DES TERNES. Jysor (OpéraComique) dans les Mousquetaire» an couvent -o- TH. de MONTnOfGE. Marguerite Plerry ds le Trou dans le mnr. Dem, dern. -o- NOUV.-TH. (273 r. VaiiKirard). AuJ. et dem. dern. Mon prince chéri (Fern.-René). -o- C'est aujourd'hui qu'aura lieu au Schausplelhaus de Francfort la première représentation hors de France de Quatorze juillet, de Romain Rolland. -o- Rachel de Ruy chantera avec George d'Arcy sa nouvelle opérette « express Rond-point de Longchamp, des duos célèbres avec Merval Emmanuel Horace Jones Darclnl à l'hôpital Cochin, demain mercredi à 3 heures.

-o- On nous cable tfe Montréal (Canada) que la nouvelle tournée nord-américaine de la Chause-Souris vient de débuter brillamment. La salle était comble. M. Nikita BaUeff et ses artistes ont remporté un brillant succès. Cette tournée, qui ne durera

pas moins de trente-deux semaines, englobera les principales villes des Etats-Unis, y compris Celles de la Californie et de la Floride.

-u- Les journaux suisses signalent le succès de Slinnurhe, nouvelle opérette française qui vient d'ét.re oréée à l'Alhambra de Genève avant d'être donnte Il Paris. Le livret est de NI. Jean Rieux, les couplets de M. René Pujol, et la partition de M. Octave Crémieux.

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o- Parlsys. la célèbre vedette parisienne, remporte un de ses plus brillants succès dans les principales scènes de la revue du CUXCERT MAYOL.

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-o- Adrien Lam.v dans ses chansons nouvei'es remporte uu liiomjjhe au CONCERT -o- Rognonl, ex-.pcnslonnaire de la Comédie-Française, .Tait, ries créations sensationnelles dans la nouvelle revue du CONCERT

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-o- Chez Messalina, étude vécue de F. Noziere, qui passe à It heures au CONCERT W^YOL, défraie actuellement la chronique -o- M. Léon Vollerra nous prie de faire connaître qu'tl a, en même temps que le Casino de Paris, vendu « Le Perroquet ». établissement dont II conservera la direction jusqu'au 22 octobre Inclus, date à laquelle aura lieu une grande soirée de gala d'adieu.

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La valeur économique des fruits

La France métropolitaine et coloniale récolte, certes, beaucoup de fruits, mais pas encore autant qu il le faudrait. Sur 50 millions d'hectares que représente le territoire métropolitain, 7 mJllions à peine so-.it consacrés Il la culture des fruits proprement dits, y compris les vignes, dont les raisine sont généraloment affectés à la production de vin on d'alcool.

La production moyenne en pommes et poires à cidre atteint dans l'ensemble près de 26 millio-.is de quintaux par an, a peine un peu plus qu avant la guerre. Heureusement, les pommes et poires de Uhle ont furieusement progressé de 115.000 tonnée en 1910 contra 300.000 et) 1D28. La recuite des cerises, très variable, a 06cillé entre 18T.800 quintaux en 1913 et 251.000 en 1928, pour arriver cette année à plus de 700.000. La récolte de pêches est montée de 44.000 quhitaux en li)13 à f52.000 en 1U28. Les prunes sont tomhées de quintaux en 1913 à 20.h30 en Grâce, notamment, aux efforts de la Provence (région de Chftteaurcnard, du Var et de la vallée du Rhône), les transports de fruits et légumes se sont élevéa sur le réseau P.-L.-M. de 115.000 tonnes de légumes et de 72.000 tonnes de fruits en 1913 à 316.000 et 229.000 en 1928. Sur le réseau d'Orléans, qui, lui aussi, a beaucoup fait pour activer la production de ces primeurs. le tonnage est passe de 35.000 tonnes avant la guerre à 128.000 en 1928.

Pour l'exportation des fruits En 1928. la France a exporté en Ailemagne 541.000 quintaux de fruits et de légumes au lieu de 333.000 en 1926. Mais si, de ce côté, il y a augmentation, du côté de la Grande-Bretagne Il y a régression. En effet, avant la guerre, nos exportations étaient de 985.000 quintaux. Elles se sont élevées à 1.605-000 en 1924. pour tomber à 315000 en 1928. Tout ce que nous perdons est gagné par l'Afrique australe, le Canada, l'Auetralie, l'Espagne et l'Italie. L'Afrique du Sud, notamment, importe de plus en plus en Grande-Bretagne des fruits qui so-nt emhallés soigneusement et voyagent dans les cales de navires frigoriflquea et remplies de gaz azote pour éviter la fermentation des fruits. Les viticulteurs méridionaux et algériens devraient envoyer à l'étranger, où l'on pratique couramment la cure de raisin, des quantités importantes de leurs récoltes. Or, malgré des progrès chaque année acquis, hien des marchés ne s'ouvrent pas devant nos producteurs parce que, loin de satisfaire le goût des consommateurs qui leur fourniraient des débouchée. ils s'obstinent à ne vas en tenir comnte.

Ainsi, à l'exportation des raisins de table à Londres, en 1922, les consommateurs anglais décernèrent, à tort ou à raison, le premier prix au « vulgaire » aramon. le raisin avec lequel, de temps immémorial, on fahrique le plus de pinard ordinaire. Or, au congrès de la viticulture de Montpellier (1927), les rapporteur chargés d'orienter la production des viticulteurs se sont empressés de recommander pour l'exportation bien des variétés de raisins de table mais pas un n'a siqnulé l'aramon, qui cette raisin préféré des Anglais. Et cela, en vertu de ce principe, cher à beaucoup trop de producteurs français, qui veut que l'acheteur se plie au goût du producteur ce qui est le contraire du bon sens. Résultat le marché norvégien a absorbé en t927 près de 1.500.000 kilos de raisins. Sur ce tonnage, l'Espagne en a fourni 1.288.G90 kilos et la France, 467 kilos. J'ai peyé en 1923, à Knoplo (Finlande), du raisin 15 francs le kilo et, dans les pays baltes, le prix du kilo de raisin est de 30 francs. Prix prohibitifs.

Il y aurait pourtant par là beaucoup à vendre si nos viticulteurs voulaient faire un petit effort.

Le émigrés-exposition des 25-30 octobre montrera la nécessité de produire dans chaque région les fruits d'une même qualité, sélectionnés et correspondant aux goûts des consommateurs éventuels. On y verra lee meilleurs emballages et on y exposera les meilleures méthodes de transport et de vente, afin d'intensifier la production fruitière de la France métropolitaine et coloniale et de relever congru ment la consommation fruitière en France et à l'étranger.

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Au cours d'une réunion intime les musiciens des gardiens de la paix ont également offert un souvenir à leur camarade M. Jean Mangeol, admis à la retraite. Une quSie au prolU de la maison de santé et de l'orpUelinal a produit 100 francs.

Encore des bijftéic perdus

Mme Fogt, 167, rue de l'Université, a signalé la police le vol ou la perte de son collier de perles estimé 10.000 francs. Mme Masse, habitant 15, rue GustaveCourbet, a égalemeut signale a la police qu'elle avait perdu, avenue Nlel, une barrette en platine ornée de initiant valant 30.000 francs,

Les accidents de la rue

Quai de Grenelle, par suite d'un virage trop brusque, un taxi capote. Le chauffeur, M. Georges Muloir, demeurant 3, rue Llnnois, est transporté à tioucicaut.

Boulevard Barbes, .Mme Nulaine, soixantesix ans, habitant 162, rue de la Chapelle, est renversée par un taxi. Laniioisiere. Avenue Jean-Jaurè?, un taxi renverse Mme Marie Yon. habitant 12, rue NeuvePoptncourt. Lariboisière.

Dont acte

M Hoger Aubel 1, rue Ordener, nous prie de préciser qu'il n'a rien de commun avec l'individu portant le même nom et le prénom qui vient d'être arrêté comme complice de l'escroquerie aux faux chèques commise par la bande a « Didi », dont nous avons parlé hier.

Une agression sur un banc

Sommeillant, l'autre solr, sur un banc du boulevard de Ménllinontam. M. Marcel Boulicot, trente-huit ans, 51, rue des Panoyaux, a été frappé d'un coup de couteau au cou par un Inconnu qui lui a pris son portefeuille et s'est enfui. Le blessé a regagné son domicile après pansement à Tenon, et M. Gautter, commissaire du quartier du Père-Laouatse, recherche t'agresseur. Un incendie au Pré-Saint-GervaU Un incendie dont on Ignore encore les causes, s'est déclaré, hier après-midi, dans une resserre de laine et de crin d'une fabrique de literie, 28, rue de Pantin, au PTéSalnt-Gervais. Les dégats s'élèvent a i0.000 francs.

Marie Losage et Louis Chadrot, pris de boisson, causent du scandale dans un cinéma, rue Blomet. Appelé pour les expulser, le gardien de la paix Marcel Giono est blessé par eux. Au dépôt.

Une discussion mettait aux prises M, Joseph Carindt, patron d'un hôtel, 50, rue de Charonne, et son locataire, le manoeuvre Hubert Lehire. Celui-ci, yant lancé sur son adversaire une bouteille qui ne l'atteignit pas, fut mis dehors. Il revint, quelques instants plus tard, armé d'un pistolet automatique. mais, fort heureusement l'arme s'enraya. L'Irascible locataire est au dépôt. Mme Jullette Langenerie, habitant, 155. rite de enaronne, dont nous avons relaté l'accident, a succombé aux suites de ses brûlures.

Une femme Inconnue, âgée d'une cinquantaine d'année, a été victime d'un acctdent, avenue de Châttllon, et admise Cochin dans le coma. La blessée, qui était nu-tete, portait une montre en or et un sac à provisions contenant un portemonnaie avec 52 fr. 50.

Boulevard du Havre, à Colombes, M. Léon Poultier. soixante ans, 1. rue du Parc, à Bols-Colombes, a été renversé par une auto. Relevé avec une fracture du crane, il a été admis à la maison départementale de INanterre.

Pris d'un malaise, un motocycliste, M. Louis Basdevant, 92, rue de Vanves, a fait une chute avenue de Paris Versailles et eet blessé sur diverses parties du corps.

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LA FEMME. L'ENFANT, LE FOYER

LES ROBES-MANTEAUX Tant que le froid ne règne pas, un vrai manteau, chaudement garni de fourrure, semble lourd à porter, surtout dans Paris, ail les endroits surchauffés abondent. Aussi, la robe-manteau est-elle adoptée par beaucoup de femmes, durnnt ces semaines indécises de la demi-saison. La robe-manteau est

infiniment plus légère qu'un manteau véritable, et cependant, taillée e dans un beau lainage, elle est d'une confortable tiédeur. En outre, on la met rapidement, ce qui n'est pas un minre avantage aux yeux des femmes pressées et harcelées que nous sommes presque toutes Enfin, son aspect est d'une extrême correction.

J'ai vu, dans tes col-

lections, de charmants modèles de robes-manteaux. Les plus réussies étaient en drapella, et surtout en drape/la noir. Ce tissu léger, luisant et fin, convient à merveille au genre en question. D'autres, plus simples, plus sportives, empruntaient, à ce beau tweed français qu'est le burraspor, son élégance très sobre.

Voulez-vous avoir, ma-

dame, une robe-manteau de drapella noir ? Elle aura une allure chic si vous l'ornez de découpes, dans le dos et sur les côtés. Qu'elle épouse bien mire ligne, au moins jusqu'au dessous des hanches. Rien de p t u s amincissant que cette façon. Le bas s'étoffera ensuite de godets.

Vous pourre: l'orner

de fourrure, mais très sobrement. N'est-ce pas

1. Gants en chevreau marron doublé de fourrure du même ton. Il. Gants en suède lavable beige avec piqûres de soie plus foncées. Boucles d'émail marron, or et belge. ilt. Ceinture en tissu piqué avec boucle en bois et acier. IV. Ceinture de daim vert. Boucle en galuchat cerclé d'acier. V. Ceinture en chevreau rouge. fermeture composée de carrés d'ébène cerclés d'or.

la raison d'être que de demeurer légère à porter ? Vous pourrez, par exemple, lui ajouter une étroite cravate d'her- 1 mine ou de ragondin, qui suffira à lui donner une jolie note d'élégance. Une autre très agréable version de la robe-manteau, c'est la façon redinnote. Cette façon-là jouit lt'une grande vogue cette année et flatte énormément les silhouettes minces. La roberedingote semble s'ouvrir, le long du devant, sur un panneau rapporté simulant une jupe. Elle s'orne de brefs revers masculins, et, souvent, un frais jabot de lingerie vient lui rendre une exquise féminité.

Ne crojjez pas que la robe-manteau représente un luxe inutile dans votre trousseau d'hiver. Quand le froid deviendra c plus vif, vous pourrez la porter encore, en la réchauffant avec un sous-vêtement de laine. Celui-ci, vous l'exécutera vous-même à peu de frais, avec l'Agnolaine, incomparablement chaude et douce. Les albums des Filatures de la Redoute vous donnent d'innombrables modèles de sous- c vêtements, élégants et pratiques. Recourez-y avant que n'arrivent les frimas i Et quand ceux-ci régneront vraiment, votre robe-manteau l vous servira de robe tout court, sous le monteau authentique FRANCINE.

MA FEMME AVAIT RAISON

le suis l'ésormais convaincu, par d'étonnantes expériences sur ma femme et sur ses amies, que les rides et un teint jaune et fané ne sont pas dus à l'dge ni aux morsures du soleil et des intempéries, mais à la sous-alimentation de la peau. De,s sommités médicales ont démonlré, en outre, que votre peau peut manger grûre à ses militons de pores, elle peut absorber certains atiments spécialement préparés qui sont aussitôt transformés en cellules et tissus vivants. La Crème Tokalon, aliment pour la peau, couleur rose, cantlent, sous la garantie de francs, les éléments nulriti/s extrêmement nourrissants et spéciale/ment préparés, qui, au dire dea grands spécialistes de beauté, sont nécessaire.' d la peau pour qu'elle conserve sa fraîcheur et sa fermeté, sans la moindre ride. Elle revivifiera et rafraîehira votre épiderme d'une façon peine croyable, même en une seule nuit. Elle est ce qu'on connaît de meilleur pour lutter contre la dilatation des pores. Ma femme emploie la Crème Tokalon, aliment pour la peau, couleur rosé, le soir avant de se coucher, et la Crème Tokalon atlment pour la peau couleur blanche, non grasse, le malin. Son teint est merveilleux et je suis extrêmement heureux d'avoir une si jolie /cmme à l'aspect si jeune.

Un fidèle lecteur.

VOULEZ-VOUS.

que votre imperméable dure ?

Ne le repliez pas sur lui-même. Suspendez-le à lair libre, qvand vous le quittez, j'i-ur qu'il serin: m ne le viciiez pas près du feu ni au soleil.

Si vous le noyez taché, nettoyez-le à l'eau pure. Il ne faut, à aucun prix. utiliser la benzine ni le savon pour le nettoyage d'un imperméable.

LES MERITES DU SON

Le son n'est pas seulement utile qu'nux fermières, pour la nourriture dP leurs chères volailles. Il peut rendre bien dea services aux cila<1in"s qui feront .vagement d'en avoir toujours un vêtit paquet en reserve.

Une poignée de son dans l'eau savonneuse nd l'on lavera ses bas de sole empêche ceux-ci de s'éraillcr et allonge leur existence.

Dès les premiers froids, it est prudent d'ajouter du son i l'cau tiède dans laquelle on lave ses main. Te son a'Inucit merveilfeusement et éloigne le danger dis crevasses, si laides et si douloureuses. TAPIS DE CAOUTCHOUC

Ces tapis ont Vaniteei de tapis ordinaires, souples et jolis. Mais la matière dont ils sont faits permet de se servir d'eux pour des très particuliers.

Un lapis de caoutchouc dans la chambre de Bébé sera Infiniment pratique, parce qu'il ouatera le qui, sans craindre d'être 17touillé.

C'est encore un petit carr4 de même matière que l'on posera sur le guéridon d'un malade, pour soutenir potions et tisanes, qui ne risqueront pas de l'abîmer. Et c'est le wérnt; lapis qui mettra dans Dotre salle de bains, mx, peu froide et nue. sa jolie note confortable.

Bon nombre de personnes ne sauraient se passer de laxatifs. Savent-elles qu'il existe un produit de choix, la Manine Valbay, qui s'impose par sa saveur délicieuse et son action douce et régulière, sans douleurs intestinales ? C'est le laxatif idéal des obèses et de tous ceux qui souffrent d'un mauvais fonctionnement de t'inlestin. La grande botte, tailles pharmacies, et franco pharmacie Louchel, Grande-Rw;, Boitlogne-s. -Seine. Echant. gratuit sur demande. Si tes robes habillées allongent, les robesmanteaux, par contre, demeurent assez courtes. Mais elles doivent dissimuler le gtnou.

Polir escorter la robe-manteau, choisistez nn chapeau simple, en feutre, peu ou point garni, afin que l'harmonie règne dans votre ensemble.

St vouç conduisez notre voilure, Madame, adaptez des ganls très épais pour éviter que le contact du volant ne durcisse vos maina et ne les abîme.

Le gant habillé est, le plus souvent, beige on gris clair, même avec un manteau noir.

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VI. Robe en « crêpe tchin-tchin mordoré. Chapeau souple en velours mordoré. Colller d'or. N'il. Manteau en « drapella atrya » marron, fourrure d'ass trakan marron.

QUELQUES COLIFICHETS Ce qui retèoe l'élégance de la robe moderne, très simple durant presque toute la journée, c'est le raffinement des colifichets qui L'accompagnent et la complètent. De sorte qu'en dépit de sa grande simplicité, elle montre plus d'art et de coquetterie que la robe à falbalas de 1900,

mettre une très jolie note sur une manche simple en crépe ou en velours.

Quand il y simplement un revers, celui-ci est, neuf fois sur dix, brocté, au point de Beauvais, de fines guirlandes. Les incrustations de galuchat sont également très chic, méme si le galuchat n'est pas d'une authenticité absolue. Des gants, passons aux ceintures. La plupart des modèles en sont pourvus, cette année. Mais elles sont souvent faites du méme tissu que la robe, se contentant de briller par la boucle, en métal ou en pierreries.

La ceinture de cuir doré, celle de cuir argenté continuent de plaire énormément. Rien de plus joli pour encercler une jeune taille. J'en dirai autant de la cetnture faite de plaquettes de métal doré, mobiles comme le corps d'un serpent. Cependant, sur la robe de lainage, beaucoup de jeunes femmes préfèrent la note sobre d'une ceinture de suède gris ou beige.

Le soir, quand' la taille n'est pas simplement indiquée par un drapé ou par des nervures, elle se ceinture volontiers de lamé d'or ou d'un ruban pâle retenu par une boucle étineetante.

BABETTE RETROUVE PARIS Ce que c'est agréable de retrouver Paris déclare Babette. Je me demande tous tes ans comment je fais pour le quitter 1

Permets-moi de te faire observer, jeune étourneau, réplique son mort, que tous tes ans tu dis la même chose quand tu arrives de la c.am)mgne.

Ça doit prouver que j'ai une nature fidèle et qui s'attache, murmure Babette, que n'embarrasse jamais aucun problème d'ordre psychologique. Du reste, le seul moyen d'être heureux sur terre, c'est de porter en soi une immense faculté d'enthousiasme. Tout me parait toujours nouveau, magnifique, irremplaçable, même toi; oui, plus j'y réfléchis, mAme toi Jusqu'à ce que lu retrouves un autre Jean, je suppose. Mors c'est lui à son tour qui te paraîtra irremplarable.

Idiot, chcr idiot. Comme s'il y avait deux Jean sur terre

Babette, celle réflexion flatteuse estelle absolument désintéressée ou bien cache-t'elle un piège ?.

Oh Jean, je le' jure que je ne veux rien te dentauder, sinon de m'accompagner ehez Bourjois. Figure-toi, mon chéri. que je n'ai plus du tout de cold-cream au citron, nt de poudre « Mon Parfum », ni de Fards Pastels, ni de rouge pour les lèvres. Tu ne ueaz tout de même pas que je devienne laide

Allons chez Bourjois, Babette. PRESERVONS NOS ENFANTS La préparatfon des biberons, leur absorption ensuite présentent les plus grands dangers pour la sanlé de l'enfant, quand ils ne sont pas entourés de toute l'aseptie désirée.

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LE NETTOYAGE DES GANTS DE CHEVREAU GLACE

On tes nettoie soit avec de la benzine, Foit avec de l'essence minérale. Celle-ci est d'ailleurs suffisante dans la plupart des cas.

Plongez uos gants dans un bain du liquide choisi. Fruttez-lei avec soin. Aideztous au besoin d'une velite brosse pour en éclaircir les extrémités, si elles sont fort salies. Puis, rtnce: aans du liquide propre.

Vous ferez sécher parfaitement nos gants si uous tes mettez et les essuyez sur vos nuiins avec un lfnge. Frotlèz-les ensuite avec un chiffon de flanelle.

REGIME DE LA

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Peti ts Conseils

Si vous êtes pratique, Madame, choisissez le gant de suèdt lavable. Afin ile ne pas les déformer, vous mettrez vos gants et plongerez vos mains qantêes dans une cuvette emplie 'Veau savonneuse. Frottez vos mains l'une contre l'autre vivement, jusqu'à ce que les eaux successives s'éclaircissent.

Toute bonne ménagère doit avoir de la Rybigine Tiret, seul produit enlevant les tachés de rouille sans brûler le linge. Vente épiciers, droguistes, bazars. Sachel 0,40. Boites 1,25, 2 et fr. Dépôt. 27,r. Raffet, Paris. La robe-manteau est toujours fi'une couleur sobre, car elle e.il essentiellement deslinée à la ville. On aime pour elle le noir, le bleu marine, le brurl doré, le beige el le gris.

Quand on est mince c'est pour la vie. 4 condition de prendre régulièrement le Thé Mexicain du r lawas, produit entièrement végélal, « pour maigrir sans nuire à la santé»; en vente toutes pharmacies. M. A. Mais st, les jolis colliers de tanlaisie se portent toujours. On voit sans doute moins de perles. Mais le verre, la nacre, le corail, la turquoise, pullulent.

escortée de colifichets sans goût ni odeur.

On ne portait pas,

alors, les admirables gants qui sont aujourd'hui en vogue, mais des gants quelconques, d'une seule teinte, sans une incrustation ni une broderie et qui vous serraient affreusement la main. Aujourrt'hui, nous jouissons dans nos gants d'un confort parfait. Ils sont larges et laissent jouer librement les muscles de notre main, qui n'en paraît que plus menue.

Avec cela, ils sont

fantaisistes e t jolis. Même le gant de sport, avec sa piqûre sellier, s'arrange pour montrer de la personnalité, grâce à une griffe originale, faite de « clubs » de golf, ou éventaillée de minuscules volants d'automobile.

Avec le tailleur, le gant tanné est toujours en vogue, mais plus encore le gant de Suède gris pâlo, à piqûres apparentes. En dépit de sa teinte claire, ce gant est pratique, car on l'entretient facilement-

Le gant habillé est en

chevreau souple ou en suède, avec petit revers ou avec manchette collant presgue à l'avantbras. Cette manchette assez étroite s'orne parfois de fourrure et vient

LE TOUT-PETIT

en hiver, fait une consommation effrénée de laine blanche. Il n'est, de la tête aux pieds, qu'un pelotoii[ d' Agnolaine Car vous n'ignorez pas, jeunes mamans, que l'Agnolaine esl, par excellence, ta laine de Bébé. Elle a été tondue pnur lut sur le dos des petits agneaux et a conservé de celle origine une douceur et

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C'est le violet sombr?, 'lui apparaît dans tontes les collectloni d'hiver. Teinte très seyante, d'ailleurs, et (,*ni est accueütie avec plaisir par les coquettes,

LA FOURRURE.

intervient souvent pour renforcer l'étéganre des robes très habillées. Ainsi, on emploie beaucoup, sur les robes du soir, en taffetas et en faille, une haute bande de fourrure qui ourie et alourdit tes godets de la jupe.

il faut, il une rote-manteau. le complément d'une ftrurrure ptate. On évitera pour elle la fourrure ébouriffée, genre renard, lynx ou loup. Lui conviennent surtout l'astrakan, l'hermine, la loutre, te castor et le ragondin.

il est prudent de ne pas salir beaucoup tes gants de peau. Le mteüx est de les netloyer chaque fois qu'on te.s a mls. Si on les laisse s'encrasser, on rieoue de n'avoir ptus que des ganl3 lernis et fanés. La cure laxative dépurative par tes Grains de Vais est la plus efficace et la plus économique. Tous tes deux jours un grain au repas du soir chasse la bile et purifie te sang.

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L'élection municipale du quartier de la Gare M. Louis Gelis, conseiller municipal, ivait posé une question au préfet de la Seine au sujet de la distribution de nouvelles cartes aux électeurs du quartier de la Gare alors que la liste électorale de l'an dernier est encore valable. Le préfet de la Seine vient de répondre à M. Gelis que cette mesure prise « dans un souci de moralité politique », n'apporte aucun obstacle au droit des élec- ;eurs.

Ceux qui n'auront pas reçu leur nouvelle carte pourront la retirer à la mairie du XIIIe ou encore à leur section de vote s'ils figurent sur les listes électorales. Ils pourront même voter sans carte si leur identité est attestée par deux électeurs de la section.

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Un terrassier meurt électrocuté On procède, actuellement, en gare de Choisy-le-Roi, à la pose de cibles de transmission électrique. Un terrassier, M. Xavier Lymol. vtngrt-cimi ans, demeurant Brétig-ny-sur-Orgc, travaillait proximité de cette Installation, quand un cible conducteur, où passait un courant de 1.500 volts, tomba sur lui. Le malbeureux, foudroyé, a succombé aussitôt.

ACTE DE PROBITÉ Un Jeune garçon de neuf ans, Alix Pène, avait trouvé, non loin du domicile de ses parents, 55, rue de Merlan, il Noisy-lç-Sec, une pochette de toile renfermant francs en billets de banque, qu'une voisine avait laissé tomber par la fenêtre en sesecuuant ses drap3.

L'enfant rapporta sa trouvaille au commissariat, où !a propriétaire du magot vint en reprendre possession.

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Les haut-parleurs à Longchamp La préfecture de la Seine a, nous l'avons dit, refusé son autorisation à la ( demande de la Société d'Encouragement ( qui voulait faire dimanche dernier A 1 Longchamp un essai de haut-parleur ( pour annoncer le résultat des courses. ( Ce refus, basé sur le fait que les haut- parleurs sont interdits à Paris et que, ( par conséquent, on ne voulait pas créer de précédent, n'est peut-être pas définitif.

La demande de la Société d'Encouragement va, en effet, être mise à l'étude et elle pourra être accueillie ultérieu- rement, si la commission du conseil municipal s'y montre favorable. •

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ET

DES

L'hygiène dans les écoles M. Béquet, conseiller municipal, vient de déposer un projet de voeu demandant que les élèves des écoles primaires de la Seine soient dotés d'un gobelet &t d'une brosse à dents individuels dont ils devraient faire usage au moins une fois par jour en présence de l'instituteur ou de l'institutrice.

Un malfaiteur au cinéma M. Georges Certlnals, contrôleur d'un ci. néma, 12, avenue de Clichy, surprenait, nlea après-midi un Individu qui s'était Introduit dans un bureau. Il tenta de l'appréhender. Le malfatteur, sortant de sa poche une lame- ne rasoir, le blessa Il la main. Maîtrisé par, des agents accourus l'inconnu fut conduit au commissariat voisin où il déclara se nommer Danllas Kutron, vingt ans, sujet roiw main. Il a été envoyé au dépôt.

INAUGURATION


8ul*M bien dans et

Journal, en deuxième

page, le vendredi et

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Qu'elle nous serrait le cœur l'histoire de la pauvre petite midinette d'autrefois que l'on nous dépeignait déjeunant sur un banc de

aux Pâtes Lustucru, se nourrir confortablement et économiquement. Sait-on que, pour un franc, on peut, avec ces excellentes pâtes, faire un repas copieux ? Les Pâtes Lustucru, qui contiennent des oeufs, nourrissent mieux que le bifteck. Il est prouvé qu'elles apportent à l'organisme plus de calories. On se passe fort bien de viande avec des pâtes. Et ce n'est pas l'estomac qui songerait à s'en plaindre, lui qui aime les nourritures légères 1 Le secret de la finesse exceptionnelle des Pétea Lusbucru est qu'elles contiennent des œufs drais, mirés, choisis. C'est leur privilège exclusif. Insistez bien toujours pour obtenir cette marque la marque des gourmets. Toute bonne maison peut vous la fournir. Calisson des Pî.te« Instaorn. Jetez vos Pâtea Lustucru dans l'eau bouil-

lante légèrement ealée. Faites cuire & bon feu, de cinq & vingt minutes, selon les sortes (voir sur la boite les Indications concernant les temps de cuisson et bien les respecter). Laissez gonfler sept minutes. Egoutte dane une passoire, pas en fer et possible. Accommodes k votre goût.- Et ce sera sûrement partait

Les végétations des enfants

Les mamans ne s'inquiètent pas assez de voir leurs enfants s'enrhumer fréquemment, toussoter pour un rien, garder la bouoho ouverte pour dormir, s'affaiblir et devenir fiévreux, etc. L'enfant n'est pas fort et on le bourre de fortiflants. Peine perdue les fortitlants sont inutiles, puisque la cause du mal est dans le nez, exactement dans farrière-nez l'enfant est atteint d'une affection très grave, qui laisse après elle des traces ineffaçables et constitue pour l'organisme entier une terrible menace de tous les instants l'enfant a des végétations adénoïdes et ses amygdales eont souvent gonflées, rouges et douloureuses.

Les végétations gênent ou empêchent la respiration nasale qui devient insuffisante. la poitrine s'étrique, la purification du sang par l'oxygène de l'air so fait mal, ce qui provoque des troubles variés lymphatisme, ganglions, faiblesse, teint pâle, pommettes mal développées, déformations diverses de la tlgure et des mâchoires, épaules étroites, intelligence diminuée, aspect hébété, nervosités, frayeurs nocturnes, rêves terrifiants, sommeil qui ne repose pas. A cela s'ajoutent les maux d'yeux, les sinusites, tes otites et

square d'un cornet de frites 1 La midinette d'aujourd'hui connaît

un sort meilleur. Aussi maigre que soit sa bourse, elle peut, grâce

écoulements d'oreilles, les bourdonnements et enfin la surdité, oar les végétations sont la cause première de presque tous les cai de aurdité. Les enfants atteints de végétations sont également des proies faciles pour toutes les maladies infectieuses angine, rougeole, scarlatine, diphtérie, etc~.

Défendez la santé de vos enfants, empèchez-les de vivre et de dormir la bouohe ouverte ne les laissez pas devenir sourds. Il eufflt pour cela de soigner leur nez deux ou trois fois par jour et le soir, au coucher, glissez dans chaque narine gros comme un pois de Nazinette. Ce nouveau et merveilleux baume nasal, composé uniquement d'essences volatiles extraites des plantes, est contenu dans un tube spécial extrêmement pratique. Nazinette arrête la croissance des végétations et fait respirer à pleins poumons. Rien ne peut la remplacer et l'égaler. Une brochure illustrée de trente-deux pages entoure chaque tube et donne des explications très détaillées sur les végétations, les amygdales, les maladies du née et des voies respiratoires et leur traitement par les essences volatiles naturelles.

Végétations

Amygdalite

Nez secs ou bouchés Rhumes de cerveau Catarrhe nasal

Ozène Sinusites

Mardi 15 octobre.

Les relais internationaux. Apres une série d'essais, auxquels il a été procédé depuis aeux an4, avec la collaboration des administraitons des P. T. T. des divers paya les délègues des organismes de la radiodiffusion alletnande, anglaise et belge se sont réunis à Bruxelles.

Cette conférence a étudié les modalltés relatives à l'organisation de relais radiophontques réguliers il effectuer entre les trois pays par les lignes internationales. Du côté des programmes, la conférence a étudié les moyens de perfectionner et de généraliser dès malmenant la pratique de? relais internationaux, alln d'accroître le nombre et la qualité des échanges intellectuels et artistiques entre les paya.

LES PRINCIPALES

EMISSIONS FRANÇAISES

Poste du « PETIT PARISIEN > (329 m.-0 0 kw 500)

20 n. duquel, causerie et informations. 21 heures, concert avec le concours de Mlle Marle-ThôrÈse Gauley, de l'Opéra-Comique dans L'Horison s'éteint dans la rose ptleur (Rimsky-Korsakow); la Flûte enchantée, air de la Reine de la nuit » (MozaTt); les Cloches (Debussy), et de M. André Gaudin, de l'Opéra. Comique, dans Invocation (H. Büsscr); Chanson espagnole (Manuel de Falla) Henry VU!, e Anne, ma blen-atmée (Saint-Saëns).

Ouverture de la Suit de Mal (KtmskyKorsakow) Catalane (H. BOsser), pour alto et orchestre (.NI. Drouet, de la société des concerts du Conservatoire) Adagio de la Quatrième Symphonie en Si bémol (Beethoven) Première danse espagnole de la Vie brève ()1. de Falla) Ballet d'Hârodiade (Masseoet) Tarentelle (Salm-Saêns), pour DOte, clarinette et orchestre (MM. Lavalllotte. Gras) Fest-Marscli (NapravniK). RADIO-PARIS (1.725 m.). 12 h. 30, u Roi d'ïs (Lalo) Mireille (Gounod) le Par. don de Ploermet (Meyerbeer) Gavotte (Bach) Wolsey Wilde (Byrd) Sérénade (Schubert) tes Deux Grenndiers (Schumann) Roméo et Juliette (Gounod) la Valkyrie (Wagner) Symphonie n- 6 (Beethoven) Ariette oubliée Files galantes (Debussy) Lohcngrîn la Valkyrie. 15 h. 45, Sérénade d'automne (Cnamlnade) Sonate (Martini) Canzonetta (E. Plllppucci) Deux nocturnes (Greeourt) Iiiver-Sid» (Rhené-Baton) Air de 6allet (E. Chabrier) Sur le seuil d'une vieille isba (Schersako) Sermoos (Vincent d'Indy) la 18 h. 35, Cala-cala; Met rosés Stances pour violon Benvenuto Cellini (Berlioz) les Steppes de l'Asie centrale (Borodlne); la Berceuse de Jocelyn (B. Godard) le Chine et le Roseau (La Fontaine) A ta fenêtre fleurie, sérénade Adios Muchachos. 20 Ji., chronique littéraire par M. Rsnô Lalou La vie de Molière, de Raman Fernandez. p0 h. 35, le Coeur et la main (Lecocq).

PARIS P. T. T. (447 m.). 12 il. 30, Sabor de Espana (Rioja-Fustl) Mon coeur eat tout près de ton ca·ur (Zimmermann) Quand tu n'es pas la (J. Bos) Mon ami Pierrot (Graf-Zimm-ermanu) la Princesse de la czarda (Kalman); Rien ne vaut les lèvres (Ebllng-er) Siméon Peut-être; la Béguigite; Qui m'aurait dit C'est un petit nid (Eblingaillarde (Goublier).

h., Ouverture de DJamileh (Bizet) Variations sur un thème de Mozart (Beethoven) Sicilienne (Chausson).

20 h. 30, au grand amphithéâtre de la Sorbonn-e, diffusion do la cérémonie organisée a l'occasion du départ du premier contingent incorporé sous le régime de la loi d'un an; la Marseillaise, par la garde républicaine Allocution de M. Henry-Pâte; Discours de M. Painlavé ouverture des Noces de Figaro (Mozart) les vieux refrains des armées françaises Marche des soldats (Robert Bruce) Auprès de ma blonde Compère Guilleri le Joli tambour Premier air de m Marche française (Lulll) fanfan la Tulipe; les Deux Gendarmes la Madelott Sonneries et batteries d'autrefois Marche de Déjanire (Saint-Saëns).

RADIO-TOULUUSE m.). la h., Souffrances d'amour ( Milcof ) Siempre (Blanco); Copacabana (Decarenu); Esta noetie (Dlssepolo) Arrepentida (Ferrazano). Dictlon: l'Ours (Ed. Rostand); l'Alllance (Bataille) Médallte Vertumne (Ricou); la Fleur merveilleuse (Zamacoïs) Cyrano de Berge- roc, tirade du nez (Ed. Rostand).

18 D., danse Itou look. adventages of me, fox (Rodgers) There's somelhtng spanish, fox (Friend); Club Belgrano, tango (Canato); Why, fox (Friend) El poncho dei olvido, tango (Avlles) Uom could anything, fox (GlUespie) El ovido, tango (Canaro). 19 h., quatre fox-trot: Bine haway (Schuster) New-J'ork (Padilla) Louise (Whttlng). 19 h. 30, danse: Parodie de Cavallena rustfcana (Cote) Sweet one, fox (Young) Canaro en Paris, tango (Cardarella) Or ginal stack, fox (Young) Lejania, tan (Canaro) Down hearted t'eues (Austln) Armurado, tango (Matra).

20 h. 15, chansonnettes: Deux rondeaux (Debreville) Light (Housse!) les Soirées de Petrograd (Mllhaud) Un peu d'amour (Slleslus) Réveillez-vous (Whming) Chez nos vedettes (Laverne) Chanson des sirènes Autontne (Honneger).

20 h. 45, The treelt cornered hat (de Falia) Conrurto (Gershwln) Feer Cyut (Orleg) Premtère et detirième Arabesques (Debussy) Csardas (flublay) Aria (d'Ambroslo) la Fille de Madame Angot (Lecocq); la Fille du tambour-major (Offenbach) la Petite Dame du train bleu (Pares et Van Parys).

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LONDRES (358 mètres». DAVENTRY (1.553 m.). 12 b., orgue Rapsodie en do (Statham) Préludes (Kltson) Salomon récitatif et air (Hœndel) Sonate en do dièse mineur (Harwood); Punis angehcus (Franck) Eljes (Alec Rowley) Marche impériale. b. 30, concert.

18 h. 45, le Carnaval de Vienne.

19 h. 45, Mignun (A. Thomas) Intermezzo op. 13 (Arensky) Polonaise op. 12 (Bubeck) Rigoletlo (Verdi) Suite ancienne (adapt. Lacôme) le Sonyo d'une nuit d'été (Mendelssohn) Whe dult cars (Lane Wilson) Tu e8 levé, mon bien-aimé (C. Taylor) fe Tannheeuser (Wajuer) Ballet espagnol (Dosormes)

DAVENTRY EXPEHIMENTAL (479 m.), 18 h., le Songe d'une nuit d'été (Thomas); Menuet (Porpora) Bagatelle (Sammons) Poème hongrois (Lederer); Honte, 30 suite de concert (Blzet); Sur l'eau (Grieg); Have you seen but a whgfe Lillie grow (adapt. Dolmetsh); Pastorale (Veracinl); la Perle du Brésil, entr'acte et rêve (David); Mignon, gavotte (A. Thomas); Scherzo, valse (Hosenbloom) From the Canebrahe (Gardner) Tarentelle (Wleniaw3kl) Seconde rapsodie norvégienne en la (Svendsen) Fantaisies crépusculaires (Dellus). Venez, dtltces de ma vie (Harty); Danses slaves (Dvorak). 19 h., Mélusine (Mendelssohn); Danse de l'écureuil (E. Smith); Dar.se espagnole (de Falla); Madame Butterfly, fantaisie (Pucctni) Chanson triste (Tschaïkowskt) Trois pièces légères, suite (H. Somervlllo). 20 Il., Toccata et fugue en ré mineur (Bach) Intermezzo en la, op. 1t8 n« 2 Intermezzo en do, op. 11U n- 3 (Brahms) Reflets dans l'eau Toccata (Debussy) Danse espagnole (Ravel) Etude en do mineur (Sternberg).

Cinq poèmes de fa mer (Thomas Wood) Sur l'eau salée, suite (Carr) Chansons de la mer (Stantord) Scènes anglaises. 22 h. Nouvelles chansons d'amour (Brahms) Sonate en sol mineur (Pietro Locatelll); Aria (Porpora); l'Héllcon d'Angleterre, cinq chansons: le iierger Chant de Damelus pour sa Diaphenia le Seul prix de l'amour Chant de Wodenfrtde Douce pastorale (E. Walkerl Soir (Vierne). IPÉÏUPSI

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Ses jambes étaient de plomb.

Depuis plus d'un an, j'avais les mem. bres lourds comme du plomb et souffrais de violentes douleurs. J'étais dans l'incapacité de marcher et de travailler, je 1 ne dormais plus et m'affaiblissais chaque jour. Après avoir tout essayé, j'ai fait usage de votre Dépuratif Richelet. Un mois après, j'étais sanvé et pouvais reprendre mes occupations.

M. V. Bas,

ci Vier Bordes, par Argelès-Gazott(H.-P.)