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Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir

Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)

Date d'édition : 1924-08-01

Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 01 août 1924

Description : 1924/08/01 (Numéro 17321).

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse

Description : Collection numérique : BIPFPIG15

Description : Collection numérique : BIPFPIG33

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Description : Collection numérique : BIPFPIG37

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6058295

Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2008

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PREMIERE ECLA1RCIE 1 LOHDRES LES DÉLÉGUÉS ALLIÉS RECONNAISSENT QUE LA FORMULE FRANÇAISE D'ARBITRAGE GENERALISE EST LA PLUS SATISFAISANTE QUI AIT ETE PRESENTEE A LA CONFERENCE

̃ ̃̃–̃.̃

L'accord est déjà f ait à la première commission sur la constatation des manquements

Il en est de même à la deuxième commission pour les livraisons en nature

Seul le chapitre des transferts est encore en discussion

'̃ Loiidrt^ul juillet.

La proposition -.oumlse. hier, par M Herriot aux. chefs dos délégations alliées va-t-flle enfin réaliser l'accord que t'en cherche en vain depuis quinze jours ? il serait encure prématuré de l'affirmer, puisqu'il ne peut détlniiivf qu'on séance plénièrc et nui' <;t"'l)i* dernière, n'aui'u lieu vcaiffêmblublemenf. que dnmain. n">'ïi i'-rl pas nioin? vrai que la journée, d'aujourd'hui a été de beaucoup la meilleure de la conférence. Non seulojocnt tous l^s sans exception jusques t't y com- pris M. PhiUip Snowden, dont noua avons dû, à plusieurs reprises, sĩ enaler l'attitude pointilleux?, mais qui. cet a rendu hommage à l'esprit de conciliation do nos représentants) ont reconnu que la formule française d'arbitrage généralisé était la plus satisfaisante qui ait encore été présentée, mais la plus grande partie de cette formule a, en effet, avec quelques retouches de pure forme, été adoptée t'unanimité par le- première et troisième commissions.

Si l'on réfléchit que les texte- actuellement approuvés ont trait, l'un '̃à la constatation des manquements éventuels de l'Allemagne par la Il, IL, dont les prérogatives sont entièrement respectées, et l'autre aux livraisons en nature, qui ont, pour notre pays, une ,grande importance, on se rend compte de l'énorme progrès qui vient d'être accompli.

N'est-ce pas, eu effet, sur cette question de manquements que l'on bataillait, depuis une semaine et demie, à coups de suggestions, dont aucune ne parvenait, à la fois, à apaiser les appréhensions de nos amis anglais et américains, il maintenu intactes-lés clauses du traité et à sauvegarder les droits des gouN'est-ce pas la crainte de voir l'Allemagne recourir, après i925, pour les colorants, et, après 1p30, pour le charbon et les sousproduits, à des manoeuvres presque impossibles à déjouer, pour nous priver de prestations en nature, qui empêchait l'entente de s'établir franchement

Le recours à l'arbitrage a été la formule magique qui a triomphé de toutes les difficultés auxquelles on se heurtait, sans réussir à les résoudre. Elle ne les a vaincues, toutefois et c'est la justification complète de la position prise hier par le président du Conseil et ses collaborateurs que parce qu'ils ont fait la preuve, en allant d'euxmêmes jusqu'au bout des conces,sious possibles, de leur absolue bonne foi et de leur profonde bonne volonté.

Il était, dans ces conditions, extrêmement difficile pour .les délégués britanniques de ne pas répondre à ces efforts de conciliation par un effort égal, et nos amis belges à qui il convient ici de rendre justice y ont puissamment contribué. Lorsque, à propos d'une intervention de 11. Clémentel,

la question brûlante de, la liberté des puissances signataires a failli «Hre remise en discussion lorsque CM. Snowden, cet après-midi, a manifesté l'intention de confier à des personnalités de pays neutres le soin d'arbitrer les divergences de vues que pourrait provoquer la constatation d'un manquement, c'est M. Hymans, en effet, qui a dissipé le nuage. De même, ce soir, •i. la troisième commission, c'est M. Gutt qui a dégage le terrain de la "discussion et trouve la formule fonciliatrice.

Il importait de faire loyalement celte constatation pour répondre a certaines rumeurs qui circulent ici et qui sont aussi fausses que désobligeantes sur l'attitude, à notre rg'ird de nos amis de Belgique.

Ainsi donc, l'acord est fait au siin des commissions sur deux des trois points -essentiels. Peut-être sera-t-il également réalisé cette nuit même sur le troisième, la question des transferts ayant été abordée ce soir, vingt et une heures. il n'est, toutefois, que provisoire, et il serait imprudent, de chanter victoire aranl que la conférence plénière nue l'ait entériné et rendu définitif. S'il y a victoire, d'ailleurs. ce ne sera pas celle de tel ou tel pays, mais celle du bon sens, de l'esprit de conciliation et do la bonne volonté générale.

Il n'en reste pas moins que ter cette eaaterate définitive et qu'elle rendra vraisemblablement possible dès demain la, convocation Lon- dres, par les premier liiinislrcs al- des délègues dit, Reich..

Je ne veux pas terminer cette

S françaises. i accepté il l'unanimité la propo> sition française relative la ̃( j Dons Vo]yès mtdi, les nie chefs de délégations ont tenu une longue conférence dons laquelle M. Hcrriot donna connaissance, à titre privé, du projet franco belge d'évacuation ̃ militaire de la Ruhr par étapes, :jui fut favorablement accueilli. des échanges de vues, au sujet des dettes alliées, commencent la semaine prochaine.

revue des heureux résultats de l'initiative française sans vous signader également l'excellente impression produite par le plan franco-belge d'évacuation militaire de la Ruhr, que le Petit Parisien exposait hier en déta6l. Sur ce point encore, la netteté avec laquelle les deux gouvernement ont fait connaître les étapes suivant lesquelles iIs se proposent d'y procéder, les délais qu'ils ont eux-mêmes fixés, la faculté qu'ils ont laissée à l'Allemagne de les racocoureir en faisant preuve de loyauté et de bon couloir, ont été très favorablement accueillis, non seulement dans les milieux américains, mais aussi dans les sphères militaires anglaises. Sans doute, discutera-t-on sur le délai maximum de deux ans qui il. été prévu mais comme il ne tient qu'à l'Alit mogno de le réduire à quelques mois. eu utilisant, pour le placement dos 1.750 millions de;. marks or d'obligations de chemins de fer et d'obligations industrielles que l'on réclame d'elle, les milliards- de devises qu'elle possède à l'étranger, il paraît peu probable que le gou- vernement britanniques soulève d'insurmontables objections ait maintien, pendant un certains temps, de ses troupes dans la zone de Cologne.

C'est une idée que l'on semble accepter d'autant plus volontiers au War Office que l'on y manifeste l'intention de laisser un corps d'oecltpation sur le Rhin après l'évacuation de la tète de pont de Cologne.

Je crois pouvoir ajouter que l'on examine même actuellement quelle zone les troupes britanniques pour'raient alors occuper. Le War Offlce serait désireux de s'installer alors dans la région de Coblence. Mais, en raison du fait que cela obligerait les importants services que nous y possédons à déménager, les autorités militaires françaises proposent de remettre aux contingents anglais l'occupation de la tête de pont de Kehl, face à Strasbourg, où leurs services de ravitaillement par voie ferrée seraient complètement assurés.

il y a tout lieu de penser qu un accord interviendra prom.ptement sur ce point comte, d'ailleurs, sur la question des cheminots, à qui nous désirons voir laisser la surveillance de nos propres communications sur les chemins de fer de Rhénanie. A. JuUien. M. HUGHES A QUITTE PARIS M. Hughes, qui devait hier accompagner ses collègues à la réception organisée en l'honneur des avocats américains et canadiens à la fondaI,ion Carnegie, décidait brusquement vers midi, après une longue conversation avec M. Myron T. Herrick, ambassadeur des Etats-Unis, de partir pour Bruxelles. Vers deux heures, il arrivait à la gare du Nord en compagnie de l'ambassadeur, de M. Whitehouse, conseiller de l'ambassade, du colonel Bentley Mott, attaché militaire, de Mme Hughes et de son secrétaire particulier.

Le ministre des Affaires étrangères d'Amérique fut reçu par M. de Fouquières, chef du protocole. En attendant le départ du train, M. Hughes, voulut bien nous dire la satisfaction que lui avait procurée son court séjour en France.

Je suis convaincu, poursuitvitil, que notre voyage aura des répercussions heureuses en Amérique. Comme nous lui demandions ce qu'il pensait de la conférence de Londres, il répondit

-;Je suis optimiste j'espère un résultat heureux, les chances de succès sont plus fortes de jour en jour. Un échec serait si dangereux qu'il m'est impossible de l'envisager. A ce moment, NI. René Renoult, garde des Sceaux, et Israël, secréfaire général de la présidence du Conseil, arrivaient. M. Renoult s'entretînt, quelques instants avec Ni. Huahes par le truchement de M. wnitehouse, puis' le train s'ébrania.

Le transfert au Panthéon des cendres de Jaurès est voté par les Chambres Le transfert des cendres de Jaurès au Panthéon a été décidé, hier, par les deux Gha.nbres. qui ont adopté le projet qui leur étuit présenté, au nom du gouvenifeEueiit. pâ> le mituistro de l'Instruction publique.

A la Chambre, aussitôt que le ministre do l'Instruction publique, virement applaudi par les gauches, eut demandé le débat immédiat, le rapporteur, M. Locquin, apporta la chaleureuse adhésion de la commission au projet présenté. Puis, interprète de la corninfesïon des finances, M. Viollette donna ia ·on tour une entière approbation à cet, hommage au grand tribun..

C'est ensuite '!Il. Ca/nls. au nom du parti radical, qui s'associe à l'hommage qui va être rendu à Jaurès. rès, dit-il, n.est pas celui d'un parti, mais celui du pars tout entier.

Le député de TArïègc, vivement applaudi à gauche, loue en Jaurès, l'orateur, le philosophe, io poète, ['homme généreuc,

M. François Albert constate que nulle voix ne s'élève quand il s'agit de rendre hommage à Jaurès. M. LE «FA'ÉRAI. DE S.VIXT-Jl.ST. VôVdon. il y a ta mienne. (Vires protestations il ganche, bruit.)

M. François Albert. Malgré une dissidence,, tout !e mcmde veut honorer un orateur qui a. occupé cette tri&uue avec un éclat dans leduel la louange reste pàuvrç. (Applaudissements à gauche.)

Valeur oratoire, valeur poétique, Jaurès a confondu la poésie et i'éloçxience. Il avait aussi la haute valeur politique et parlementaire. Il avait un désintéressement admirable. (.Applaudissements aauclie.)

Jaurès illuminait de bonté humaine la sévère étude des questions économiques. Un lui se confondaient la supériorité du gonie et la bonté du cœur. (Applaudissements gauche.)

L'amour de la patrie et l'amour du droit s'unissaient en Jaurès.

Au lendemain de la page glorieuse que la France vient d'écrire dans l'histoire, et il laque'îe .Taures, eût été lier de s'associer, la France est heureuse d'affirmer, en rendant hommage au grand orateur, qu'eile déteste la guerre. [Longs applaudissements à gauche.)

NI. P.-E. Flaxdin. Nous nous serions volontiers associés à l'hommage que vous vouiez rendre au grand orateur, si on n'avait pas -mêlé a cet hoimnage celui d'une politique à laquelle nous ne nous sommes jamais associés. Nous nous abstiendrons.

M. Renaud Jean, au nom du groupe communiste, s'élève contre ce qui lui apparaît « comme une opération politique Il lit une déclaration dans laquelle il suppose ce qu'aurait fait Jaurès s'il avait survécu à la guerre. Il soutient que Jaurès eût été d'accord avec Lénine.

A chaque phrase de cette lecture, des rqmeur's s'élèvent aux bancs socialistes. M* Léon Blum s'emploie sans cesse à les réprimer.

M. Renaud Jean conclut

Vous pouvez. porter Jaurès au Panthéon. il est assez grand pour y subir certains contacts. (Vives gauche, bruit.)

M. LÉON Blum. Notre intention était de voter silencieusement. Jo ne veux pas que ce débat se termine sur les paroles de M. Renaud Jean.

Jaurès a été notre maître, notre chef, nous l'aimions, nous le gardions pour nous, mais aujourd'hui nous le livrons à la nation. (Vifs applaudissements à gauehe,)

M. Périn.vri). Je voterai le projet. Je veux rendre hommage il l'homme qui haïssait la guerre et qui est tombé pour ses idées. (Applaudissements à gauche.) M. Ernest Lafont déclare qu'il s'abstiendra en présence de ce qu'il considère comme « une opération politique ».

La proclamation du vote, qui' a réuni 346 voix pour le projet contre été vivement applaudie à gauche.

A la fin de la séance de l'aprèsmidi, sur rapport de M. Labrousse, le Sénat fut saisi du projet. M. François Albert, ministre de l'Instruction publique, tout en se défendant de faire l'éloge du grand tribun, rappela la grandeur de son caractère et la majesté de son élo-

quence.

.Taun>s fut vraiment, dit-il, un de ces grands hommes comme on en rencontre il Un ou deux par génération. Rien ne lui a manqué, ni les attaques, ni la calomnie qui font fait. tomber sous les balles'd'un meurtrier alors qu'il navait pas accompli 'toute aa Nous demandons au Sénat de voter ce projet à li date anniversaire du jour. où il fut assassiné.

Et le projet de toi fut adopté.

LIVRE ET DOLLAR MONTENT La tension des devises étrangères s'accentue. La livre qui, mercredi, terminait a fait hier un nouveau bond. si bien que dans l'aprèsmidi elle atteignait le cours de De son côté, le dollar ne se traitait plus qu'à alors que mercredi on pouvait l'obtenir à 19,92.

A lr heures, la livre cotait 88.35 et le dollar 20.06. ̃

La commission des régions libérées reçoit les pouvoirs d'enquête La Chambre, au début de sa séance de l'après-midi, a accordé tes pouvoirs d'enquête la commission des régions libérées.

AVENUE DES CHÉMPSELYSEES1 DN SIDEGAR ME UN REFUGE L'un des occupants est mort l'autre blessé tin, un sidecar, !ponté par deux personnes, descendait A très vive allure t'avenue dns Champs-Elysées. Comme le v*ihi:W ̃̃̃ïiv?ivaJt à la. hauteur du car iv M;m -igny. 'W fit une teiTÏWo embarùi-e et alla se jeter sur un refuge, au débouché de l'avenue Alexamlre-IH.

Le sidecar capota et ses deux passagers furent violemment praires sur le. sol. Quatre témoins de l'accident MM. Eugène Petit, Claude Ruclain, Charles Avit et Liebenguth se portèrent à leur secours. Tous deux étaient demeurés inanimés. Dix minute? plus tard, ils étaient admïs à l'iiOpiital Beaujon.

On put alors, grâce aux papiers dont ils étaient porteurs, établir leur identité. L'un, M. Robert Marceau, propriétaire du sidecar, était un jeune trombone de vingt-sept ans, faisant partie de l'orchestre de l'Opëra-Comique. et demeurant 40, rue de la Voûte. Son compagnon de route, M. Raphaël Delftos. âgé de quarantequatre ans, musicien également, est cornettiiste à TOpéra-Comique, et habite -11, rue de Maistre. Quoinpi'ïl souffre de nombreuses et graves contusions' et qu'il ait les jambes fracturées, les. -médecins qui le soignent espèrent qu'il en réchappera.

Au contraire, M. Robert Marceau, qui avait été relevé avec une fracture de la base du crâne, n'a survécu que trois heures l'accident. Il est, en effet, décédé- vers une

heure et demie, de l'après-midi, sans avoir repris connaissance. L'enquête ouverte par Ni. Lefebvre, commissaire des Champs-Elysées, a établi que l'accident était imputable à un geste malencontreux de M. Robert Marceau. Celui-ci, à qui' appartenui't le sidecar avait pris place dau, le panier son compagnon, qui. conduisait, allait se présenter l'épreuve du permis de conduite. Soudain, NI. Robert Marceau se leva pour rectifier une erreur de son compagnon. ce qui pV<Si"oqua une embardée du véhicule et le projeta sur le refuge. CRIQUI S'EST FRACTURÉ LA CHEVILLE

SON AUTO AYANT CAPOTÉ II 'a été opéré dans une clinique de Bourges et son état n'inspire pas d'inquiétudes

C'est à- proximité de Lifenièrcs, dans le Cher, que s'est produit l'accident d'automobile dont a été victime, mercredi, le populaire boxeur Eugène Criqui. Celui-ci, accompagné de deux amis, conduisait lui-même sa voilure. Par. suite, de l'éclatement d'un pneu arrière, l'auto capota, soudain. Criqui et l'un de ses amis, NI, Petit, .qui haitile Paris, furent précipités sur la route et. relevés avec de multilples contusions. Le troisième voyageur n'a été que légèrement-blessé.

Après avoir reçu les soins d'un médecin de Lignières, Criqui et M. Petit ont été transportés dans une clinique de Bourges.

Criqui, qui a une cheville fracturée fut opéré aussitôt, L'état des deux blessés n'inspire pas d'inquiétudes.

A LA DERXIERE HEÛRE

La journée des avocats américains et canadiens.

ENCORE UN PONT QUI S'ÉCROULE FAUTE DE REPARATIONS Après celui de Pirmil, le pont suspendu de Cessenon, sur l'Orb, s'effondre au passage d'un camion dont deux des occupants sur trois sont tués Récemment le conseil général de l'Hérault aoait oeté les fonds nécessaires des réparations urgentes

LE PONT DE QESSENO!!

Béziers, 31 juillet {dép. Petit Parts.) Cet après-midi, vers deux .heures, à Cession, près de Bézier>s, un lourd camion ̃ automobile, chargé de sable. traversait- le pont suspendu jeté sur la rivière de l'Orb, lorsque celui-ci se rompit. Le camion et les trois passagers qui s'v trouvaient furent projetés dans la rivière, très profonde à cet. endroit..

Des secours furent aussitôt organisés et le chauffeur Jean Camps, vingt -d>eux aiw, put être retiré au moment où. à bout de forces, il allait se laisser entraîner par le courant. Ii avait la jambes gauche broyée et on dut le faire transporteur aussitôt,

UNE COURSE CYCLISTE S'EST DISPUTEE HIER sur le\ Circuit automobile de Lyon BRUNIER A REMPORTÉ LA VICTOIRE On a parfois reproché à l'Automobile-Club de France d'être trop « eerele » et pas assez sport Voulant sans doute donner tort à ses détracteurs, il a,, cette année, voulu faire

Ernnier

du '-port. sans exagératiou, bien entendu, mais. avec abondance. Et, à son meeting automobile, dont les multiples épreuves se déroulent sur le circuit de Lyon, il a ajout/, une course cycliste qui fut didputéc Revenant de quelques lustres en arrière, l'Automobile-Club a voulu faire revivre tes courses d'autrefois. Gelles dont le retentissement, fut énorme voici quelque vingt a vingtcinq ans, les Bordeaux-Paris, les Pai'is-Roubaix, avec entraînement mécanique^ C'est ainsi que," hier. neuf coureurs, parmi lesquels de^peciahstes de grand renom, coifflno Guignard. Egg,. Brunier, Dub<*N s alignèrent derrière' des motocyclettes sur le circuit de Lyon.

On s'attendait à enra^istrer de belles vitesses.. Il n'en fut rien; et Brunier, qui remporta la victoire, couvrit les 25i kilomètres (11 tours de circuit), à une honnête moyenne d'un peu plus de 33 kilomètres à l'heure.

1 .(En quatrième page, compte rendu de La course.)

LE DÉPUTÉ ALLEMAND HOLLEIN QUI FUT NAGUERE ARRETE EN FRANCE EST EXPULSÉ DE BELGIQUE Bruxelles, 31 juillet (dcp. Bavas.) Suivant la Dernière Heure, la sûreté générale a donné hier des instructions à la gendarmerie pour qu'elle reconduise à la frontière allemande le député communiste Hollein, qui devait donner une série de conférences en Belgique au cours de la Semaine, internationale contre la guerre, organisée par les communistes.

[Le député Hollein est celui-là même qui fut arrêté en France au printemps de 1923 pour avoir tenté de soulever les ouvriers de la Ruhr contre nous.]

l'hôpital de Béziers, où l'amputation fut jugée nécessaire. Les deux autres passagers, étouffés et pressés sous le lourd véhicule, avaient cessé de vivre lorsqu'on les sortit de'l'eau. Ce sont ,or= Conmelius, vingt-sept ans. gendre de l'entrepreneur pour lequel le sable était transporté, et un manœuvre, M. Philippe Blondel, tous deux de Gessenon.

Le pont étaiît en fort. mauvais état. Il avait' été'eonstruit il y a soixantedfcc ans, et.le conseil général -de l'Hérault avait voté dernièrement les fonds destinés à-dés réparations, dont l'urgence vient d'être démontrée par la catastrophe d'aujourd'hui.

L'ACCIDENT DE BDUHGLAREINE A EU SON ÉCHOUA CHAMBRE Le miulslre promet des mesures eiiicaces Saisie d'une demande d'interpellaI tion dc M. Girod. sur l'accident d'aviation de Bourg-la-Reine, la Chambre a prononcé le renvoi la suite, après que le députs du Doubs j eût exposé les raisons de son inter- vention.

Il y a dieux questions à 'élucider, dit-Il. Il y a un, responsabilité militaire en jeu une enquêta est nécessaire et je la ré-i clame. Il ly a aussi une resi^isal'il'té civile. L'aviateur avait déjii plus d'une fois survolé Bourg-la-Reine..L'autorité civile aurait dû, prôcédunimenl, intervenir. Il y a une Interdiction de survoler les 'Cités; il faut la faire respeatw, (,'est la sauvegarde de la vie des citoyens. M. Raynaldy a promis que les enquêtes serout faites et que les mesures utiles interviendront,

(d la deuxième page, le résultat de l'enquête et l'iUat de.s blessés.)

TROUVÉ AU FOND D'UN PRÉCIPICE

Le jeune médecin, disparu depuis une dizaine de jours, avait été victime d'un accident de montagne

Tarbes, 31 juillet '.dép. P>'t. Parisien.) Cet après-midi, vers trois lieures, les guides de Cauterets qui avaient assumé la tache de se mett,re à la recherche du docteur Trégant, de Toulouse, ont vu leurs efforts couronnée de succès.

Malheureusement ils n'ont pu trouver qu'un cadavre. Ce dernier gisait au fond d'un précipice, à l'endroit connu sous le nom. de la Glacière et situé au bas du pic de Peguère.

La tfite du malheureux était affreusement; broyée, ce qui lai=3C supposer que la mort avait dû être instantanée.

UN HOMME INCONNU CONDUIT AL'HOPITAL UNE FEMME BLESSÉE IL DISPARAIT ELLE MEURT

Julia Hozotte

Voir les détails à la page,

VIOLENT INCIDENT A BREST ENTRE ANCIENS CANDIDATS AUX ÉLECTIONS LEGISLATIVES Brest, 31 juillet (dép. Petit Parisien.) La fête des écoles laïques, qui avait lieu au vélodrome, a été marquée par un incident. M. Messager, professeur au lycée, adjoint au maire, prenait place dans la tribune officielle lorsque M. Morucci, professeur à l'école d'industrie, s'avança vers lui pour le saluer.

A ce moment M. Messager s'écria Vous n'êtes pas des nôtres je ne vous serrerai pas la main. Une vive altercation s'ensuivit. A la suite de ces faits M. Morucci a envoyé ses témoins à M. Messager. Candidat' socialiste aux dernières élections législatives, M. Messager avait été combattu par M. Morucci qui figurait sur une liste adverse. LE PROJET SUR LES LOYERS La Chambre renvoie le projet au Sénat en y inscrivant la prorogation de droit de trois mois pour tous les locataires et en l'étendant aux locaux commerciaux et industriels

La Chambre a voté, hier aprèsmidi, le projet sur les loyers modifiant le texte voté la veille par le Sénat. Au nom de la commission, le rapporteur, M. Levasseur, a insisté pour qu'un' large effort de conciliation facilite l'accprd entre les deux assemblées; il a accepté dans son ensemble le texte du Sénat, sous réserve dequélques modifications, notamment en ce qui. concerne les locarJk commerciaux réincorporés au, projet. Les conclusions de la commission ont été approuvées par la Chambre qui, de plus s'est ralliée à un amendement de M. E. Lafont,: appuyé par MM. Betoulle, Bedouce et Puech, qui tend à accorder à tous les locataires unie prorogation de droit d'une durée de trois mois.

LA CHAMBRE RATIFIE LE PROJET D'ATTENTE SUR L'AMNISTIE

VOTÉ PAR LE SÉNAT La Chambre a ratifié, hier, le projet d'amnistie, limité à deux artitviv, 'voté la veille par le Sénat. ï>ans '.<̃ débal, le rapporteur, M. a tout d'abord donné l'adhésion de la commission à ce texte. Puis le gardv des Sceaux. M. René Renoult. rappell*» les efforts qu'il a faits devant te Sénat. pour obtenir le vote total de l'amnistie.

M. Cachin. Vous auriez dû posera quesLio.'i do conflacce.

M. René Benoult. Cela n'aurait pu amen! aucun résultat, la Haute AsPemWéo ne pouvant être saisie du rapport en temps utile.

On se trouve donc en présence d'une usage. Comment eu à non-'V'ni ? Il .s'Inspirera des directives du pvojet et n'est dans un esprit de c! uienoe f:i, Il,1 pardon qu'il appliquera la grAce amnistiante pendant la pi'riuda g' Eu |K:rtieultor, le ¡;tarde de* Uéclaue qu'il va prendre une circulaii-c invitant, les parquets suspendra toutes pùiu'suileH il. l'égard des prévenus visés par le» dispositions que la Chambra a votées et ù user aussi largement que possible de la Ubcrt'i provisoire.

M. A.vDiui BKaTHOX. Le ministre de la Guerre est-il d'accord?

M. S.-h. DtniEssn.. J'ai, hier soir, signé une circulaire analogue.

Le garde des Sceaux conclut en faisant observer qu'en yerLu du texte qu'il demande à l'assemblée de ratilier. la grâce amnistiante pourra fonctionner dès demain.

M. Léon Blum regrette que le Si-nat n'ait pu aboutir au vote total du projet. Il ne s'oppose pas à un yjourneinent qui hc lui semble pas devoir durer plus longtemps qu'un» procédure parlementaire ordinaitrn mais il insiste pour qu ;1 soit faiît t:'i; large usage de la grâc» amnistiante. M. André Bebtîîon. La gràco amnistiante ne peut s'appliquer il certains faits de grève ou à certains faits poli- tiques.

.,NI. René Rexoclt. -Le gouvernement pourra user, dans ce cas, do la grâce simple.

-NI. LÊo.v Blum. La solution que nous offre le Sénat est insuffisante et il serait évidemment possible à la Chambre do reprendre purement et simplement Je texte qu'elle a voté. Mais, dans ce cas, le Sénat partira en vacances sans même l'examiner et, en fin de compte, pratique.ment, le projet intégral d'amnistie ne sera pas voté plus tôt. Par contre, dans l'intervalle, les condamnés ne .bénéficieront pas de la grâce amnistiante. (Vifs applaudissements à gauche.) Ce sera une démonstration dont le plus clair résultat sera de maintenir eh prison trop de malheureux.

L'oratenr demande au gouvernement de déclarer qu'en aucun cas la grâce amnistiante n'apportera le moindre retard au vote définitif du projet et que, sur ce point, le gouvernement engagera sa pleine responsabilité il demande aussi que la réintégration des cheminots se poursuive sans interruption pendant la discussion.

M. Renoult déclare qu'il est d'accord avec M. Léon Blum sur cette façon de procéder.

Le texte réduit voté par le Sénat paraît insuffisant à M. Ernest Lafont. C'est aussi l'opinion de M. André Berthon, dont les critiques l'adresse du gouvernement et de la majorité provoquent de violentes protescations aux bancs socialistes, A l'extrême gauche un échange d'apostrophes très vives s'engage entre socialistes et communiste·. MM. Cachin et Renaudel se lancent réciproquement des invectives. Et M. Compère-More!, dans le bruit intense, reproche à M. Berthon de combattre le cabinet Herriot qui a recu les félicitations de M. Tchitcherine. Enfin M. Berthon conclut en réclamant le vote intégral de l'amnistie.

M. Valière voudrait que. tout au moins, les dispositions reaatives à la réhabilitation des militaires exécutés sans jugement trouvent leur place dans le projet réduit. « Cela ne servirait à rien, fit le garde des Sceaux, puisque la cour de cassation va entrer en vacances. »

L'interpellation de NI. Berthon ayant été jointe au débat sur le projet, on procède au vote sur l'ordre du jour du député communiste de la Seine, « blâmant le gouvernement pour n'avoir pas posé la question de confiance au Sénat ». Cet ordre du jour est repoussé par 320 voix contre 2tî. Un amendement, de M. Ernest La- font. tendant à la reprise pure ot simple par la Chambre du projet complet sur l'amnistie, est également, rejeté par U8 voix contre 3i.

il. Victor Peytral, répondant une question de M. Barbin. déclare .que la réintégration des cheminots s'accomplira malgré le retard du vote dc l'amnistie.

Avant le vote de l'ensemble du projet, M. Renaudel explique qu'à défaut de mieux, il accepte le texte du Sénat et il exprime le regret que la majorité de la Haute Assemblé; oppose de la résistance aux décisions prises par la majorité de :a Chambre.

M. Magilnot déclare qu'avec se? amte il votera le texte adopté par le Sénat.

J'ai dit ici, 11 y a quelques jours, ditril, que nous attendions du Sénat une réforme du projet qui nous permette de le voter..C'est fait et nous approuverons ce texte.' (Exclamations gauche, applaudissements au centre et à droite:) Je souhaite que le gouvernement lise ds la grâce amnistiante aussi libéralement que son prédécesseur. {Vifs applaudisscments au centre et droite.)

Dans lo vote que nous allons émettre, nous serons conséquents aveo nousmêmes; il y en a beaucoup, dans Oette Chambre, qui nP pourraient en dire autant. (Applaudissements au centre et droite.)

M. Beké RESocLT. II n'est pas exact que le Sénat ait répondu au vteu de M. Maginot et de ses amis. Le projet sorti des délibérations de cette Assemblée demeure intact et intangible. (Applaudissements à gauche, vives easclam*tions au centre et droite.)

Prochainement, quaud le Sénat examinera ce projet, la gouvernement soutiendra Iermement devant lui le texte


tvoté par la Chambre. (Apptaudisselnents JI gauche.)

M. Viollette déclare que le gouvernement, précédent n'a pas épuisé les mesures de grâce amnistiante et qu'il 'j'este à compléter son œuvre.

M. Lafarge. Qu'on nous donne les fehilfres des grâces amnistiantes accordées et celles qui restent en instance. (.Applaudissements au centre et à droite, exclamations à gauche.)

Au centre, ou crie les chiffres, les chiffres (Bruit.)

M. Maginot. Eh bienl moi, je vais les donner, les chiffres. Il y avait 30.000 cas do grâce amnistiante h examiner et il n'en reste que 1.700 a régler. (Applaudissements au centre et à droite.)

Ga Chambre ratifie et maitt lovée le projet sur l'amnistie tel qu'il a été Le paiement des dommages de guerre Au groupe interparlementaira des (départements dévastés, M. Hayez. son président, a indiqué, en ce qui (concerne les paiements en espèces, prie le ministre des Réginns libéMes lui a confirmé qu'il effectuerait des paiements en espèces pour le montant de 200 millions par mois pour août et septembre et qu'il prendrait des dispositions pour les mois suivants après entente avec le président du Conseil et le ministre des Finances.

lA SALUBRITE DES HUÎTRES SERA L'OBJET D'UNE ETROITE SURVEILLANCE

La seconde séance de la commisfiion instituée par M. Léon Meyer, pour l'examen des modalités d'application du décret du 31 juillet sur la salubrité des huîtres, s'est tenue au sous-secrétariat d'Etat de la Marine marchande. Assistaient à cette réunion MM. Perreau, sénateur André Hesse, WWliam Bertrand, Cayrel, députés Théodore Tissier, conseiller d'Etat Joubin, friembre de l'Institut, et Hudelo. Après un débat et un examen très ^approfondit, de la question, l'accord s'est fait sur les dispositions suivantes

,1° II a été entendu que, au cas où les intéressés n'accepteraient pas les conclusions des inspecteurs de l'office, en ce qui concerne la situation sanitaire de leurs établissements et les travaux à exécuter, un avis serait demandé il une .commission spéciale, composée d'un représentant de l'office, d'un représentant du conseil départemental d'hygiène, ,de deux délégués des ostréiculteurs désignés, en principe, par les organisations professionnelles et présidée par 'un juge au tribunal civil la décision finale appartenant au sous-secrétaire d'Elat de la Marine marchande

2° Il a été admis que le duplicata du icertificat d'origine salubre à joindre à chaque colis provenant des zones de production pourrait êlre remplacé par une simple étiquette délivrée, estampillée ou timbrée par l'office, et portant le numéro de classement de l'établissement sur la liste de salubrité

3° Il a été, de plus, entendu que le b,ordereau d'expédition serait simplifié, en attendant son remplacement définitif ipar une formule nouvelle de déclaration d'expédition, demandée actuellement eux réseaux de chemins de fer

4* Sur les instances pressantes de MM. Perreau, André Hesse, *.7illi-_m Bertrand et Cayrel et des délégués des ostréiculteurs, les représentants de l'office ont consenti à une réduction de la taxe fixée pour la campagne 1924-1925, à 0 20 par colis, au lieu de 0 23, étant spécifié que le produit de la taxe ne doit servir qu'au remboursement des dépenses exigées pour l'application des dispositions du décret et que ;elle.ci sera diminuée, pour les campagnes à nnpnir, si sou revenu dépasse lesdites dépenses.

LE FILM DU PARC DE VERSAILLES

le metteur en scène, l'opérateur et quatre artistes sont renvoyés devant le tribunal correctionnel pour outrages à la pudeur ou complicité

Sur les réquisitions de M. Falco, Substitut du procureur de la République, M. Fougery, juge d'instruclion à Versailles a rendu hier soir unt; ordonnance de non-lieu en faveur des artistes autrichiens M. Eugène Neufeld, Mmes Marie Bieberhoser femme Mutiner, Marguerite Koschke [femme Schmidt et Mme Aloïna Flecht. Ce magistrat a, d'autre part, signé vne ordonnance de renvoi en police correctionnelle contre MM. Kreisler, tnetteur en scène du film; Flecht, opérateur, ainsi que contre Mlles Yvonne -,il, Hélène Bouchenot- dite Leduc; Lucienne Legrand, dite Maryalis SSchwartz, Lenoir, dite Diana, inculpés d'outrages à la pudeur et de complicité.

L'affaire sera appelée vraisemblablement à l'audience du 7 août, mais des avocats en demanderont vraisemblablement la remise à une date ultérieure. La défense de MM. Kreisler et Flecht sera présentée par (M* Berr, celle de Mlle Diana par par M' Campinchi et celle de Mille Leduc par M° Gabriol Delattri.

LA CIRCULATION A DROITE

SERA MAINTENUE

CERTAINES PORTES DE PARIS A l'occasion des Olympiades, la préfecture de poliee, d'accord avec la direction de l'octroi, avait décidé que la circulation ties voitures se ferait à droite aux portes Maillot, des Ternes, do Villiers et Ohamperret.

Nous apprenons que la direction de l'octroi maintiendra définitivement la circulation à droite à ces différentes portes.

N, 7. Feuilleton du Petit Parisien LA FAUTE DU PÈRE ROMAN INÉDIT

Lucienne la dactylo

En ce moment, elle essayait de se reprendre.

Assise auprès d'une petite table où elle 16'accoudait, la tête dans la main, les yeux fixés devant elle, elle se retrouvait à Saint-Cyr, elle se revoyait à la Pérelle et une angoisse infinie lui faisait le Cœur bien lourd.

Son père. son malheureux père.

Et ces paroles lui revenaient qu'il avait prononcées au cours de leur derpière promenade sur les bords de la Loire N'appelle-t-on pas les fleuves des Chemins qui marchent? OIY irait celui qui !:l'abandonnerait à celui-ci?

Sur le moment, Colette ne pouvait pas comprendre le sens sinistre de cette espèce de boutade.

Elle avait compris depuis.

Il était clair.

Déjà, son père, résolu à se tuer, avait Choisi le genre de son suicide.

Il s'était jeté dans le flenve!

Pourquoi ? Pourquoi avait-il fait cela? La pensée de sa fille ne l'avait donc pas retenu?

Il était rniné? Eh bien? Il avait des Bettes? Après?

S'il avait manifesté un sincère repen- *Zï, l'oncle Richard qui était si bon ne ne lui eût certes pas refusé son aide et il eut recommencé sa vie.

Elle l'y eût aidé de toutes ses forces. Elle aimait le travall; elle s'était assez ennuyée de son oisiveté forcée. N'avaitelle pas prié tout l'heure son oncle de copyright by Jacques Sorel 1924. Tradue- Ition et reproduction interdites pour tous pays.

LE SÉNAT A VOTÉ

LA RÉINTÉGRATION DANS L'ARMÉE DU GÉNÉRAL SARRAIL

Le Sénat a voté hier le projet que, la veille, la Chambre avait adopté, rappelle à l'activité le général Sarrail et l'y maintient sans limite d'âge.

Le générai Bourgeois, rapporteur, après avoir fait un vif éloge du général Sarrail conclut à l'adoption du projet, ajoutant que la même mesure pourrait être appliquer plus tard aux généraux de Laurezac, d'Amade et Henrys.

M. Dumesnil, ministre do la Guerre par intérim. Je remercie M. le général Bourgeois de l'hommage qu'il a rendu au général Sarrail. Le gouvernement ne manquera pas, d'ailleurs, après étude, et si c'est nécessaire, de proposer d'autres .mesure;; pour réparer les erreurs ou les injustices çui auraient pu être commises, soit à l'égard des chefs, soit à l'égard des soldats. (.vplaudissements.)

Mais le colonel Jolie rcgretta que le gouvernement n'eût pas apporté l'avis du conseil supérieur de la guerre l'autorité du général Sarrail en eût été accrue.

M. JOFFE. Le maréchal Joffre a enlevé son commandement au général Sarrail en

M. Clemenceau a rappelé le général Sarrail de Salonique en 1917. J'attends qu'on me prouve qu'ils ont eu tort. Je ne veux jeter la suspicion sur eux. M. DE Jouvenel. Vous préférez la jeter sur Sarrail, le sauveur de Verdun Le ministre répondit

Le conseil supérieur n'est pas l'organisme qualifié pour demander une pareille mesure. Celle-ci doit être un acte du gouvernement. Le hasard a fait que j'appartenais au gouvernement qui a demandé le maintien, dans la première section du cadre de l'état-major, du général Fayolle. C'est dans les mêmes sc.timents qui m'ont alors guidé que le gouvernement actuel demande la réintégration du général Sarrail dans la première section du cadre d'état-major. Le gouvernement place le sentiment national au-dessus de toute autre pensée. Faut-il rappeler ici la lettre ou'écrlvalt M. Clemenceau au général Sarrail quand il le rappela de Salonique pour des raisons qui ne sont nullement la conséséquence des fautes du général Le général Sarrail n'a jamais été frappé d'aucune sanction, nous demandons qu'on le maintienne dans la même situation que tous les généraux qui ont commandé en chef devant l'ennemi. (Applaudissements). La victoire de la France, de toute la France est assez belle, est assez large pour qu'on ne vienne pas la discuter au profit ou au détriment de tel ou tel. La victoire que nous avons remportée est celle de touts l'armée, de tous les chefs et soldats qui ont contribué à la gagner tous. (Applaudissements à gauche.) Après quelques mots de MM. Chaumet et Gourju, en faveur de général Sarrail, Je projet de la loi fut adopté.

JEAN BATEAU, LE COMMERÇANT MESSIN ÉVADÉ DU BAGNE EST GRACIÉ PAR LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBUQUE On se souvient qu'en novembre 1923 était arrêté à Metz un commerçant de cette villle, Jean Hateau, qui, condamné en 1904 par les assises de la Seine, pour négociation de titres dérobés, s'était évadé trois ans plus tard du bagne où il avait été envoyé et. depuis lors, avait honnêtement gagné sa vie. Jean Hateau était fort estimé à Metz, où de nombreux commerçants signèrent une pétitibn en sa faveur. Et il attendait en prison, depuis, neuf mois, que la justice prononçât en sa faveur une parole de pardon.

C'est aujourd'hui chose faite. A.près bien des elTorts qui sont dus à la ténacité de -,NI* Thaon, son jeune et actiif avocat, M. René Renoult, garde des Sceaux, vient de faire signer par -NI. Gaston Doumergue la remise de la peine des travaux forcés en vingt ans d'interdiction de séjour.

Jean Hateau est donc gracié. Le Petit Parisien, qui fut le premi'er à réclamer cette mesure de clémence, ne peut que se louer d'une telle preuve de justice rendue de façon si, éclatante en faveur d'un homme dont les erreurs de jeunesse furent raohetées plus tard par une vite toute d'honnêteté.

L'ÉPILOGUE D'UN ACCIDENT D'AUTO Le chauffeur responsable de la mort de cinq Parisiens les frères Manissalian, Mme Letellier et ses deux enfants, est condamné à trois mois de prison et 300.000 francs de dommages et intérêts

Evre-ux, 31 juillet (dép. Pelit Parisien.) Dans son audience d'aujourd'hui, le tribunal correctionnel a rendu son jugement sur le terrible accident d'automobiles de Chavigny-Bailleul.

On se souvient que le 22 juillet une limousine, conduite par le chauffeur René BèeUe, de Paris, au service de MM. Galbis et Grégoire Manissalian, négociants roumains, et dans laquelle avaient pris place les époux Lalie, renversa, au croisement des routes d'Evreux à Nomincourt, une autre automobile que conduisait M. Louis Letellier, accompagné de son pére, dé sa mère et de sa sœur. Les deux frères Manissalian furent tués ainsi que Mme Lelellier, son ltls !et sa tille. NI. Letellier père et les époux La-lis furent grièvement blessés.

Le chauffeur Bêche, inculpé d'homiride et de blessures par imprudence, a été condamné à trois mois de prison,.300 francs d'amende et 300.000 francs de dommages-intérêts.

lui trouver un emploi au plus tôt et n'avait-elle pas été heureuse que tante Henriette lui répondit

C'est tout trouvé, ma mignonne. Je me sens vraiment fatiguée. Je te mettral au courant de la caisse et tu me seconderas car vraiment c'est une besogne qui devient au-dessus de mes forces. C'était vrai.

Elle s'éptllsait à la peine, la vaillante et douce créature.

Colette, qui ne l'avait pas vue depuis deux ans, avait été frappée du changement qui s'était opéré en elle.

Elle avait vieilli très vite.

Son cœur surtout n'allait pas bien; il avait des caprices, battait trop vite ou trop lentement, et au dîner elle s'était plainte d'avoir la vue troublée par des espèces de mouches volantes.

Je veux que tu te soignes! avait crié l'oncle Richard qui, pourtant, ne la voyait pas telle qu'elle était.

Oui, mon ami, dès que Colette pourra me remplacer tout fait Ce sera bientôt, avait assuré la jeune fille, car je m'y appliquerai de tout mon coeur.

Et elle s'était sentie soulagée.

Elle serait donc bonne à quelque chose; ce ne serait donc pas le pain de la charité qu'elle mangerait

Mlle Antonine, qu'elle avait pu aller embrasser avant de partir, lui avait bien dit

J'al d'assez belles relations a Paris, d'anciennes élèves qui ne m'ont pas oubliée et qui seraient en mesure de vous trouver un emploi avantageux. Usez de moi sans crainte, ma chérie je vous aime comme si vous étiez ma fille.

Colette préférait ne pas quitter les Richard, qui avaient été les premiers à la recueillir.

Comme tante Henriette était affectueuse et délicate!

Quelles bonnes âin«i 1

Comme l'oncle Richard savait bien

LE SÉNAI A VOTÉ

LES CRÉDITS SUPPLÉMENTAIRES, (Le Sénat a voté, hier, les cahiers de crédits supipQéruentailres.

Le rapporteur général, M. Henry Bérenger, dans un exposé d'une clarté et. d'une précision remarquables, dit l'importance de ces crédits.

Leur eu»eiin_>le se chiffre à plus de 400 million?, et tes dépenses qu'il s'agit de solder atteindront le mil'liard au mois d'octobre prochain ef cela avant qu'ait été commencée pour l'exercice 1924 la période classique des crédit,' supplémentaires. M. Bérenger attribue ce surcroît d'engagements de crédits à t'échec du budget Liennal.

Quand la reconduction d'un budget sur l'autre, dtt-il, ne peut empêcher, en cours du second exercice, la création de six milliards d'impôts supplémentaires ni la demande d'un milliard deux cents millions de crédits rectificatifs, on peut conclure ye l'expérience est faite. Votre commission des fiuances réitère, aujourd'hui, sa voionté d'un retour définitif aux règles souveraines de l'unité et de l'annualité budgétaires.

,.Ni. Henry Bérenger. présenta alors la situation de l'exercice 1924. Les dépenses s'élâveront à 30.700 millions approximativement, dont environ 24.700 millions pour le budget ordinaire et 6 milliards pour le budget dit « recouvrable ».

Les recettes s'élèveront à environ 27 milliards, dont 24 milliards d'impôts, directs et indirects, 1.500 millions de produits du domaine et de recettes d'ordre, et 1.500 millions de ressources exceptionnelles.

Entre les 30.700 millions de dépen- ses et les 27 milliards de recettes apparaît donc un déficit probable de 3.700 millions pour l'ensemble de tout l'exercice M. Henry Bérenger'ayantterminé son exposé, la discussion commence. M. Dausset s'inquiète de savoir ce quétaiit devenu le crédit de 15 millions destinés aux victimes des dernières inondations. Les sinistrés- réclament. Et le sénateur de la Seine demande au gouvernement de faire figurer dans le projet de loi qu'il doit déposer à la rentrée les crédits nécessaires pour faire face aux dépenses des sinistrés.

Le ministre des Finances par intérim, M. Raynaldy, donna satisfaction à M. Dausset.

Nous avons hérité, dit-il, d'une situation très lourde. Nous demandons d'abord au Parlement les crédits absolument indispensables et urgents et, plus tord, après une étude très sévère, nous lui présenterons un cahier de crédits non moins indispensables, mais pour lesquels nous pouvons attendre quelques semaines.

En ce qui concerne la question des secours xux victimes des calamités publiques, je «n'engage à faire figurer les crédits néoessaires dans le cahier d'octobre.

A propos du budget de l'Hygiène, M. Millies-Lacroix assura M. Dausset que, dès le début de la prochaine session, le projet relatif il l'emprunt de 300 millions de la Ville de Paris pour les habitations à bon marché serait examiné par.la commission dss finances.

Le gouvernement, d'ailleurs, ajouta M. Justin Godart, ministre de l'Hygiène, sera prêt il ce moment à discuter ce projet.

Il demanda à la commission de rétablir le chiffre de 5 mMlions voté par la Chambre, qu'elle a ramené à •i millions, cela dans l'intérêt des familles nombreuses.

La commission accepta et le crédit de 5 millions fut voté.

Les chapitres du budget de la Guerre, ceux du budget de l'Agrieulture ne soulèvent aucune objection et sqnt adûptés.

Avant le vote sur l'ensemble, M. Faure demanda que l'administration des finances renonçât à percevoir la taxe sur le chiffre d'affaires en ce quB concerne les affaires effectuées par les syndicats agricoles. Les groupements intéressés, dit-il, n'ont pas fait payer cet impôt à leurs adhérents: ils ne possèdent donc pas les fonds nécessaires pour s'acquitter envers le fisc.

Le ministre des Finances répondit La loi actuelle frappe les coopératives de la taxe sur le chiffre d'affaires. Cette loi est susceptible d'interprétation. Certaines catégories de coopératives ont cru qu'elles pouvaient échapper à cette taxe. Le conseil d'Etat leur a donné tort. Le ministre des Finances ne pouvait que faire appliquer l'arrêt du conseil d'Etat. Au cours de la discussion, le Sénat adopta la disposition, déjà votée par la Chambre, sur le maintien du monopole des allumettes.

L'ensemble du projet de loi fut alors adopté.

Séance ce matin, à 10 h. 30, pour examiner le projet de loi sur les loyers, retour de la Chambre. Le fonds de subvention aux départements La Chambre a voté, hier matin, le projet portant répartition du fonds de subvention aux départements. La somme totale des crédits inscrits à ce projet a été portée, à la demande de M. Bonnet de Paillerets, au chiffre de 3.682.000 francs.

tout de suite mériter toute sympathie. Elle ne les avait jamais mieux compris qu'aujourd'hui. En somme, qu'étaitelle pour eux ? Rien, bien qu'ils fappelassent leur nièce. A peine une cousine. D'autre part, et bien que le négociant ne lui en eût rien laissé voir, Colette avait deviné que son père avait mal agi envers son ancien ami.

Aussi, la reconnaissance qu'elle lui portait était-elle infinie.

C'était un brave homme, et un homme de décision.

A Saint-Cyr, il lui avait dit carrément, sans ambages

Mon enfant, ton père t'a donnée k mol. Je te prends et je t'emmène. Que ferais-tu ici? Tu n'es plus chez toi. Que vaut la villa ?. Une soixantaine de mille francs. Ton père doit devoir plus que ra. Je le connais. Il a dû tirer sur la corde jusqu'au moment où ü a senti qu'elle n'avait plus qu'un fil. EU bien! fais un bagage de ce qui t'est personnel que Monique en fasse autant pour elle; je l'emmène aussi. C'est une bonne femme, et puis j'aime sa cuisine. Hier, en recevant la lettre de ton père, je l'ai montrée à mon Henriette Que faut-il faire?.

» Mais c'est tout indiqué, mon ami; Colette ne sera jamais de trop Il notre foyer. Je regrettais tant ta brouille avec ton cousin, car elle me privait d'elle.

> Et la Bretonne ?

Nous ne pouvons pas séparer Colette d'une femme qui lui a pour ainsi d-ra servi de mère depuis des années. Elle trouvera bien à s'occuper ici. voilà, mon enfsnt. Tu vols que nous sommes tous d'accord. D'ailleurs, avec ta tante, je n'ai jamais eu un mor de travers. Je le voudrais que je ne .le pourrais pas. C'est la meilleure des épouses qui soient sur la machine ronde ici, le négociant s'était passé le revers de la main sur les yeux. Il était ému.

L'ACCIDENT D'AVIATION DE BOURG-lA-REINE L'AUTORITË MILITAIRE

CONCLUT A LA RESPONSABILITÉ DU SERGENT RAPIN

L'état des blessés reste stationnaire Les obsèques des victimes auront lieu aux frais de la municipalité

Dès que les premières constatations eurent été faites par des officiers du service de l'aviation, les débris de l'appareil furent enlevés par des mécaniciens militaires. Et tandis que M. Oudart, commissaire de police, assisté de M. Leautier, secrétaire, poursuivrait l'enquête commencée la veille, le capitaine Carrus, chef du camp d'entraînement d'Orly, tentait de son côté d'établir les causes de l'accident.

De nombreux témoins furent entendus au cours de la matinée par les divers enquêteurs.

M'M. Bonnert, Lecorno et Mme Higel, qui furent témoins de l'accident. quoique stationnant en des lieux différents. déclarèrent que depuis une quinzaine de jours le sergent Rapin venait quotidiennement survoler la localité. Il tournait autour de la place Condorcet et, prenant le sens de la Grande-Rue, plongeait il pleins gaz, rasant les toits. L'effet était formidable.

Au moment de l'accident. l'aviateur passait pour la quatrième fois au-dessus du domicile paternel Peu d'instants auparavant il avait répondu de la main aux signes d'amitié que des personnes de connaissance lui adressaient de leur jardin. L'accident devait fatalement arriver, noua déclare un autre témoin. Quand il passait ainsi à vingt mètres des toits la poussière volait autour de nous. Et plus d'un d'entre nous répétait « que ce jeune fou ne vivrait pas vieux ». C'est une malheureuse victime du sert, affirme au contraire le mari de Mme Lebrec, qui fut également blessée. Il avait certainement des ennuis de moteur au moment de l'accident il a voulu pousser les gaz pour reprendre de la vitesse, mais le moteur n'a pas « rendu Ce que voyant il voulut atterrir en se bloquant sur un toit, mais le pylône qu'une aile heurta au passage fit panacher l'appareil.

Une autre blessée, Mme Gandais, qui nous reçoit à son chevet, nous dit qu'en s'écrasant dans la devanture de la teinturerie, le pilote avait eu le sang-froid de couper net l'allumage, évitant ainsi toute explosion ou incendie possible. L'autotorité militaire, par contre, conclut à la responsabilité du sergent Rapin. Le récent ordre de service dont r.ous parlons plus haut interdisait d'évoluer à moins de cinq cents mètres d'altitude au-dessus des agglomérations. Lundi matin, tout comme i ses camarades, Rapin avait apposé ne rien ignorer des instructions données. Il n'en a pourtant pas tenu compte.

L'état de Mme Rapin et de son flls reste stationnaire.

Ajoutons que la municipalité de Bourg-la-Reine a décidé de prendre à sa charge les frais des obsèques des victimes du lamentable accident.

AU CAMP D'ORLY

Près des immenses hangars pour dirigeables au camp d'aviation d'Orly, nous avons pu joindre le capitaine Carus, commandant le D. E. A. du centre militaire.

Le sergent Rapin, dit-il, n'était sous mes ordres que depuis un mois environ habile et excellent pilote, je n'ai toujours eu qu'à m'en louer. Breveté depuis trois ans, Rapn avait servi au d'avi!ation à Chartres et s'était spécialisé là dans les vols de nuit et de reconnaissance. -Le pauvre garçon avait perdu sa jenne femme il y a une quinzaine de jours et, depuis, nous dit un de ses camarades, ill était toujours triste et taciturne, mais encore plus audacieux et casse-cou. Il ne nous faisait plus l'effet d'être le même.

Quant à Marius Niggly, le sergent mécanicien qui t'accompagnait, il était arriivé à Orly en môme temps que son camarade, après avoir fait un stage à Villacoublay. Excellent mécanicien, serviable et bon garçon, il était fort bi'en noté de ses chefs, qui trouvaient constamment en lui un volontai're toujours prêt pour les essais des nouveaux appareils. Souvent triste aussi, car de mémo que Rapin, il avait également perdu sa jeune femme ils y a environ trois mois. alors qu'il n'était marié que depuis décembre dernier. Il habitait une petite villa avec sa belle-mère Mme Fourgeot, sur la route de Mont'lhéry où, sérieux et travailleur, il avait installé un poste de T.S.F. M. Poincaré inaugurera le monument aux morts de Belleyille

Bar-le-Duc, 31 juillet (dép. Havzs.) M. Raymond Poincaré ^résidera le 10 août, à Il heures, la cérémonie d'inauguration du monument aux morts de Bellevillé (Meuse).

Il avait repris

Nous irons voir les Besnon ce soir, il y a longtemps que je n'ai serré la main à mon vieux Nicolas. Je viens, du reste, d'en avertir Maurice. C'est un bon garçon, Maurice. Il n'est pas bête et il serai avec lui et il liquidera la situation de ton père. Le reliquat, je le réglerai, pour que la mémoire de Ducourt sorte nette de cette triste aventure. Ne me remercie pas. Il était mon parent, en somme. Ma femme et moi n'avons pas d'autres héritiers que toi et possédons plus d'argent qu'il ne nous en faut. Allons, voilà qui est entendu. Si tu as des adieux à faire, fais-les. Moi, je vals aller à la police pour faire la déclaration de la disparition de ton père. S! on retrouve son corps après notre départ, nous reviendrons pour que tu lu) rendes les derniers devoirs. Mais. Il allait dire

Mais le retrouvera-t-on, et surtout le reconnaîtra-t-on ?. Il a dû prendre ses précautions.

Il se retint.

C'eût été cruel.

Des adieux à faire ?. Colette ne voulut voir que Mlle Antonine.

La vieille demoiselle pleura longuement avec elle. Puis, après s'être mise il sa disposition

Courage ma pauvre petite, et encore une fois tablez sur moi en tout et pour tout.

Rentrée aux IJIas, la jeune fille surprit Monique en train de boucler la dernière malle.

La Bretonne ne tenait plus en place. Pendant l'absence de Colette, l'on était venu sonner cinq fois des gens qui, ayant entendu parler du suicide de l'ancien percepteur, voulaient savoir s'ils seraient remboursés de ce qui leur était dû et qui s'étaient répandus en invectives.

Mais votre père devait donc à Dieu et à diable, mademoiselle?

Mystérieusement blessée une femme

meurt à l'hôpital

Les premiers résultats de l'enquête permettent de supposer que la malheureuse est tombée sous les coups d'un soupirant éconduit

Eu regagnant leur domicile, vers minuit, trois jeunes gens qui suivaient le quai Jemmapes aperçurent, après avoir dépassé la rue de l'Hôpital-Saint-Louis, un homme cheminant devant eux qui portait dans ses bras une femme paraissant évanouie. L'homme semblait à bout de forces. Comme les trois jeunes gens s'aprochaient, il articula « Vite un taxi. Je viens de trouver cette femme blessée, et il faut la conduire à Saint-Louis. »

Rentrant au garage, un chauffeur vint justement à passer. On installa la jeune femme dans sa voiture. Quelques minutes plus tard le véhicule stoppait devant la porte de l'hôpital. Et cependant que les trois jeunes gens s'empressaient, d'uu côté, à descendre la blessée, l'inconnu, ouvrant l'autre portière, s'esquivait en toute hâte.

L'interne de service qui, quelques instants plus tard, examina la blessée, releva une blessure dans la région du coeur, provenant, sans nui doute, d'un coup de feu.

M. Dorer, commissaire de police, vint bientôt à Saint-Louis, où il tenta d'interroger la jeune femme sur le» circonstances dans lesquelles ell«* avait été blessée. Mais l'état de faiblesse dans lequel elle se trouvait ne lui) permit de répondre que par monosyllabes. Toutefois, le magistrat parvint à comprendre qu'elle n'avait pas attenté à ses jours, mais venait d'être victime d'une agression.Parmi) les quelques paroles intelligibles qu'articula la jeune femme, on distingua, à plusieurs reprises, ce nom Marcel. Et la malheureus'! expira vers deux heures du matit sans qu'on ait pu tirer d'elle d'autres renseignements.

C'était une jeune fille de vingtquatre ans, Mlle Julia Hozotte, appelée plus couramment Louisette. et demeurant 122, quai Jemmapes. Elle travaillait là en qualité de fille de salle dans un débit de l'immeuble et vivait, depuis trote années, avec un employé de commerce.

Malgré d'actives investigations, on n'a pu retrouver l'inconnu qui faussa compagnie aux trois jeunes gens, à la porte de l'hôpital SaintLouis.

Est-ce lui le meurtrier ? ou s'agitil simplement d'un passant qui prit peur ? On ne sait.

Quoi qu'il en soit, la police croit que Mlle Hozotte a été la victime d'un ancien ami qui aura tiré sur elle au cours d'une scène de jalousie. UN QUARTIER EMPESTÉ

PAR DES VAPEURS D'AMMONIAQUE Une fuite s'était produite dans l'appareil frigorifique de l'ancien restaurant Vignon

Une odeur insupportable se répandait soudainement, hier aprèsmidi, aux alentours de la Madeleine. On ne tarda pas il s'apercevoir qu'elle provenait des sous-sols de l'ancien restaurant Vignon, H, boulevard de la Madeleine. Un appareil frigorifique, où se trouvaient encore deux cent cinquante kilos d'ammoniaqua, s'était fissuré, rendant l'atmosphère intolérable à plusieurs centaines de mètres à la ronde.

Les pompiers furent aussitôt prévenus. Ils aérèrent tout d'abord les sous-sols, puis tentèrent d'épuiser l'ammoniaque. Ils ne purent y réussir. Un ingénieur fut appelé, de même que plusieurs ouvriers spécialistes. Ils proposèrent de déverser l'ammoniaque dans les égouts. La préfecture de police s'y opposa, craignant que les émanations aillent incommoder les habitants d'autres quartiers.

Bref, les choses restèrent en l'état toute la nuit, pompiers et ouvriers se tenant à leur porte et se contentant d'aérer le plus possible les locaux proches de l'endroit uù la fuite s'était produite.

LES MANIFESTATIONS COMMUNISTES Pour clôturer la semaine internationale « d'agitation contre la guerre », le parti communiste a décidé d'organiser dimanche soir, sur le territoire de Garches, une manifestation à laquelle assisteront des mutilés, des veuves de guerre et des orphelins allemands. La tribune, annonce le programme, sera entourée de fusils placés la crosse en l'air et d'armes brisés. Un orchestra jouera du Méhul, du Beethoven et du Wagner et tandis que les manifestants défileront, un mutilé allemand et un mutilé français se don..neront l'accolade.

N'importe, elle était contente.

Elle ne quitterait point sa chère maltresse. Ah! M. Richard était la crème des hommes. Pour lui, elle se fût fait couper en quatre.

Enfin, ç'avait été la soirée passée à la Perelle, où les Besnon les avaient retenus il coucher.

Ce n'était pas la place qui leur manquait.

Vous prendrez votre train demain matin bonne heure, avait dit la jardinlère. C'est malsain de voyager la nuit. Après le dîner, Maurice avait emmené Colette dehors, bien que son père eût dit d'nn ton assez sec

Restez donc ici. Colette est h peine couverte et il fait très frais.

Cinq minutes, père.

Et les deux jeunes gens s'étalent longtemps promenés en silence.

Colette était toute a ce deuil inattendu qui la frappait, et Maurice comprenait bien que ce n'était pis l'heure de lui dévoiler le secret de son amour. Il lui avait seulement dit

Nous sommes de vieux amis. Colette. De vieux amis, ça s'écrit. Vous me permettrez bien de vous demander de vos nouvelles ?.

Oui. Maurice. et je vous en donnerai.

_Elle était bien triste.

Malgré tous leurs efforts, les Besnon n'avaient pas réussi il cacher qu'elle était déchue il leurs yeux et qu'ils la rendaient solidaire des folles commises par son père.

Ils étaient soulagés de la voir s'éloigner et n'avaient pas su le cacher. Ils n'étaient pas du monde où l'on sait dissimuler et offrir du poison sous des tienrs.

Paysans ils étaient nés; paysans lis étaient restés.

Peut-être eût-elle dû profiter de ce tête-à-tête pour dire à Maurice Restons-en là. Oublies notre camaraderie.

NOS ÉCHOS

POUR ET CONTRE

Les chansonniers montmartrois reprochent volontiers à notre Académie française d'être une vieille douairière, fermée à tout esprit nouveau. C'est une plaisanterie, qui en vaut une autre. Atlatole France, cependant, est de l'Académie. Paul Bourget est aussi de l'Académie. Il a peut-être des opinions arrêtées, mais n'en défend pas moins sous la Coupole, avec la plus courageuse énergie, les talents les plus neufs et les plus audacieux. René Boylesve, qui a écrit la Leçon d'amour dans un parc, n'est pas, lui non plus, il me semble, un vieillard cacochyme et arriéré.

Enfin, il y a Marcel Prévost. Marcel Prévost, quoique académiden, ne vit pas dans la poussière des temps révolus. Marcel Prévost ne vit point dans une armoire Louis XVI, sous des piles de vieux livres. Son habit vert ne lui a Jamais empêché de se mêler à notre existence moderne, de s'y intéresser passionnément et de s'en faire l'observateur attentif, averti et indulgent. Il se pourrait bien qu'un académicien comme Marcel Prévost fût plus moderne, dans le plein sens du mot, que le meilleur chansonnier montmartrois, vcire que le plus excentrique des amis de M. Jean Cocteau.

M. Marcel Prévost, dans ses Nouvelles lettres à Françoise, étudie le caractère de la jeune fille d'après guerre, et son étude, ma foi, me paraît être d'une singulière clairvoyance. Mais c'est à mon collaborateur et ami Jean Vignaud qu'il appartient de juger ce livre. Je n'ai voulu, moi, qu'y cueillir un tout petit détail étranger à toute question littéraire.

« La jeune f ille moderne, dit Marcel Prévost, ne pratique plus que les sports chers et élégants. » Et l'académicien reproche ainsi, assez sévèrement, à Françoise, d'avoir abandonné presque complètement le sport charmant, léger et facile de la bicyclette.

Là, par exemple, il me semble bien que Marcel Prévost se montre un peu injuste. Comment, en vérité, les jeunes filles pourraient-elles faire de la bicyclette ? Où pourraient-elles, aujourd'hui, f aire de la bicyclette? Sur quelles routes et dans quels pays de rêve Peut-oa faire de la bicyclette sur la voie ferrée Peut-on se jeter à cheval sur une petite tige d'acier au milieu des tanks et des locomotives ?

Dans l'état actuel de la circulation, l'usage de la bicyclette tend à devenir un exercice acrobatique, auprès duquel le trapèze volant n'est qu'un jeu d'enfant. Il faut, à tout moment, flirter avec des bolides et jouer avec des tanks. Il faut, à tout moment, passer entre la mort sans phrase et l'écrabotiillement partiel. Et le passage est toujours étroit. On conviendra que ce n'est pas tout à fait dit tourisme, ni tout à fait dal plaisir. Et on reconnaîtra aussi que Françoise n'a pas tout à fait tort de préf érer les joies pacifiques du tennis aux violentes émotions de la bicyclette. Et pourtant, la bicyclette est un sport exquis. C'est entendu. Et pourtant la bicyclette est un sport sain, élégant, et qui devrait être le plus charmant des sports féminins. C'est encore entendu et Marcel Prévost a raison d'aimer la bicyclette. Mais il a tort de ne pas songer à réclamer pour Françoise et pour tous les citoyens de France le droit et la possibilité de faire de la bicyclette tranquillement, sur de petits chemins ménagés le long des grandes routes sur de petits chemins où les locomotives n'auraient pas accès, ni les cyclecars de bombardement.

MAURICE PRAX.

Aujourd'hui

La flamme du Souvenir sera ranimée par l'Aft-oriation amicaJe des anciens -lèves de l'Institution Saintc-tMarie.

Sénat Séance à 10 h 30 (loyers). Chambre des députés Séance il 11 heures (loyers).

Visite des avocats américains 10 h. 30, r(ceptlon à la Société de législation comparée t6 h., réception il la chambre de commerce américaine.

Réunions Anciens du M« Il. I., h., boulevard Montmartre. Coacerts publics et h., squares Juf.e*-Ferry. des Voïgei et d'Anvers, et ifiaco d'Italie. Sports Cour?es à Vichy.

T. S. F. Oudes étalonnées de la tour EifTel et de Lyn-la Doua. Transmissions par la station des P. T. T. des t'Ils.cours prononcés à la chambre de commerce américaine. Emissions et radlo-conrert de la tour Eiffel. Emissions Radio-I'arta. (Voir au Courrier des amateurs.)

Le ras Taffari a assisté hier une partie de la séance de la Chambre, dans la tribune du président. M. KmnklinBouillon lui a fait ensuite les honneurs du Palais-Bourbun.

On a remarqué aussi, a un moment, la présence, à la séance, 4e M. Loebe, ex-président du Reichstag.

Il vient d'être procédé il des nomina-

Mais elle se sentait sans forces. Au moment de quitter elle s'apercevait de la place qu'il' avait prise dans sa vie et, Infiniment troublée, elle se demandait

C'est plus que de l'amitié qu'il m'inspire serait-ce donc de l'amour? Et elle était toute tremblante.

Pauvre amour qui se révélait a elle dans de si tragiques circonstances amour brisé sur sa tige dans la minute où Il s'épanouissait amour maudit dès son premier sourire

Maurice n'avait pas osé lui prendre le bras.

Ils allaient côte à côte sous les étoiles, le long des allées embaumées Ils étaient d'accord sans le savoir et tout les séparait.

Cela ne pouvait pas se prolonger. Rentrons, avait dit brusquement Colette. J'ai froid.

Et ils étalent retournés.

Comme Ils allaient atteindre la maison, Maurice avait pris les mains de la jeune fille, les lui avait serrées à lui faire presque mai et, d'une voix sourde, étouffée, où Colette avait senti passer une émotion intense:

Ne m'oubliez pas, Colette mot. je ne vous oublierai jamais.

Une onde tiède et délicieuse avait parcouru Colette.

Etait-elle donc aimée ?

Question demeurée sans réponse. Ils étaient rentrés. Le lendemain, au petit jour, Maurice avait accompagné les voyageurs Jusqu'à la gare. A l'Instant des adieux, le jeune homme avait demandé il Richard

Si quelque affaire m'appelait nn jour Paris, me permettriez-vous d'aller vous dire bonjour ?

En voilà une question Mais tant que tu voudras, mon garçon !,Tu sera* toujours le bienvenu i D'abord tu verras que ma maison c'est la maison du bon Dieu.

Lions dans le personnel du Sénat. Ont êt>\ nommés chef du secrétariat général de la questure M. Maurice Aderer chefs de bareau MM. Armagnac, Masse, Sehutï, Amy, Tardifcu et Chartes Simon. Cyrano, le journal satirique hebdomadaire, qm obtient tan si vK succès, donne aujourd'hui une composition de A. Roubifle, des desseins et des caricatures de Gasskjr, Pavis, Avelot, etc., et une revue de l'humour & l'étranger.

Cyrano est an vente dans tous les kiosques et chez tous les marchands de journaux en (France.

UNE RUE DE PARIS PORTERAIT LE NOR DU COLONEL DRIANT

Nous avons signalé, dans un de nos derniers numéros, la découverte au bois de Vacherauville (Meuse), d'un parchemin enfoui le i" mai par le co.lonel Driant. A ce propos, l'ancien secrétaire du glorieux soldat nous écrit, au nom de l'Association des anciens chasseurs de Driant. pour nous annoncer que de sérieux efforts sont en ce moment tentés afin que le nom du colonel Driant soit donné à une rue de Paris-

On ne saurait que s'associer à cette généreuse tentative dont le seul but est de répandre le souvenir du héros qui fut l'ancien député de Nancy.

LES METTES AUX MM imilDES DE -HERBE ET LES SOINS AUX INFIRMIÈRES PENSIONNÉES

Le Parloment a volé les dispositions budgétaires proposécs par M. Bovier-Laplerre, ministre des Pensions, en faveur des grands invalides de guerre et des infirmières pensionnées pour blessures ou maladies

II ressort de ces dispositions que les sllocations spéciales temporaires aux grands invalides résultant de la loi du 30 avril VJ2i, modifiant l'article 138 de la loi de finances du 31 septembre 1921, auront effet rétroactivement a compter du 1" janvier 1924.

D'autre pa-pt, les infirmières pensionnées au titre de la loi du 31 mars 1919 bénéficieront des soins gratuits instituées par l'article 64 de la loi, modifiée par Ia Poi du 21 juillet 1922.

LES MOTEURS SANS SOUPAPES Il nous paratt opportun, à une époque où des discussions aussi fréquentes que passionnées s'élèvent à propos des moteurs avec ou sans soupapes, de préciser brièvement la constitution et te fonctionnement de ces derniers, moins connus en général du grand public.

Dans le moteur « sans soupapes » à quatre temps, le plus couramment employé, les organes de distribution remplaçant les soupapes consistent essentiellement en deux tubes ou chemises concentriques à l'intérieur desquels se meut le piston. Ces chemises sont an;mées d'un mouvement alternatif et percées d'ouvertures appropries dénommées lumières, dont la coïncidence assure à l'instant voulu soit l'aspiration soit l'échappement.

L'emploi de deux chemises fonctionnant en sens Inverse l'une de l'autre permet, malgré la vitesse linéaire relativement faible de chacune d'elles, d'obtenir, en même temps que ds grandes sections, de. remplissage et d'évacuation, la grande rapidité d'ouverture ou de fermeture reconnue indispensable aux moteurs modernes.

Les chemises furent d'abord exécutées en fonte et sont encore telles que, couramment employées par la plupart des constructeurs. Un progrès, toutefois,, s'imposait il fut réalisé par PANHARD,~ dont les chemises en acier brevetées, légères, minces et résistantes, apparurent il y a plus d'un an. Un second pas en avant vient d'être fait par la même maison qui, maintenant, régule les chemises en question, c'est-à-dire recouvre, par un procédé spécial également breveté, l'une de leurs faces de métal anti-friction ce qui diminue sensiblement les frottements et assure une séourilé absolue de fonctionnement. Ce dernier perfectionnement est, d'ailleurs, applicable aux nombreux moteurs PANHARD munis de chemises en acier non régulées.

DRANEM

Une riche nature

t ROMAN ._̃̃̃

Eh bien au revoir, Colette. Bon courage.

Tout bas il lui avait glissé

Ne désespérez pas. Je ne vis que pour vous.

Etait-ce un aveu ?

Ce soir-là, dans sa petite chambre de Paris, Colette s'interrogeait encore à ce snjet

M'aimerait-il et l'aimerais- je

Elle avait ouvert le petit coffret ou était enfermée la photographie de Maurice et l'avait tirée de son sachet.

Elle contempla longuement ces traits qui lui étaient devenus si chers.

Une buée de larmes obscurcit ses prunelles, son coeur se confia, son visage charmant s'inclina.

Oh Maurice. balbutia-t-elle Maurice cher Maurice.

Elle savait, il présent Ou!, elle l'aimait et ü devait l'aimer.

je ne vis que pour vous, avait-il dit. Oui, seulement, voilà, U n'était par seul. Jamais ses parents ne consentiraient il leur bonheur.

Elle était pauvre; elle était marquée de la tare qui allait s'attacher au nom de son père, et elle ne se résoudrai jamais devenir un ferment de discorde entre les membres d'une famille si unie Alors ?.

La photographie lui était tombée des doigts ses bras s'étaient allongés sur la petite table où elle s'accoudait ss tête s'y posa un long sanglot la secoua et elle se prit h pleurer désespérément sur toute la misère de sa destinée.

Elle ne se doutait pas que le principal de son malheur ne lui viendrait pas de la Pérelle, mais de cette maison où elle venait d'être si affectueusement accueillie.

La maison du Bon Dieu, comme disait Richard, renfermait un démon qui. tout de suite, l'avait prise en haine, et qui, de son nom s'appelait

Lucienne la dactylo.

(A suivre.) Jacqots Roll=


LES DEBATS SUR LU FORMULE FIANÇAI URNS LES COMMISSIONS DE LA CONFÉRENCE

(D'UN DE NOS ENVOYÉS SFÊUAIW)

Londres, 31 juillet.

La première et la troisième commissions se sont partagé ce matin l'examen de la formule française dans le cadre de la compétence qui avait été réservé à chacune d'entre elles.

La commission po.litique s'est. en conséquence, occupée de la question des manquements et, après deux séances de cordiales discussions, elle est arrivée à un accord dont il convient de souligner l'importance. Les conclusions unanimes qu'elle vient d'enregistrer et dont les premiers ministres ont été saisis à la fin de l'après-midi donnent aux banquiers les garanties que le monde financier considère comme indispensables et auxquelles les délégations française et belge pouvaient consentir sans porter atteinte aux droits essentiels que leur confère le traité. Il est certain cependant que les formules présentées aux diverses commissions sent étroitement liées et que l'adoption de l'une suppose l'acceptation de fautre.

M. Clémentel l'a fait observer ce matin au début de la séance en mème temps qu'il suggérait un amendement qui a réaffirmé la réserve à inscrire dans les conclusions précédemment adoptées. M. Snowden que vinrent successivement appuyer M. Paul Hymans et M. Logan, exposa qu'il luï paraissait superflu d'apporter une spécification à cette réserve, puisqu'elle visait toutes les éventualités que les délégués français pouvaient envisager Il eût été dangereux de rouvrir à ce propos les vieilles discussions relatives à l'interprétation de l'article 18 du traité qui concerne l'action séparée.

Convaincu par les assurances qui venaient de lui être données que les droits de la France étaient suffisamment garantis, M. Clémentel n'a pas insist.é et a consenti à retirer son amendement.

M. Snowden, de son côté, eût désiré que la commission revint sur ses décisions antérieures prises relativement à la constatation des manquements. Reprenant les propositions rejetées au cours des réunions précédentes, le chancelier de l'Echiquier exprima le vœu que l'agent général des réparations et le représentant des porteurs de titres de l'emprunt fussent également consultés. Il ne se trouva personne pour partager cette manière de voir la présence d'un Américain à la tête du comité d'arbitrage paraissait à tous une suffisante garantie.

La séance de l'après-midi

M. Snowden en convint au début ,le la séance de l'après-midi et renonça à faire prévaloir sa thèse il y revint cependant dans une certaine mesure, en suggérant que. dans le cts nù l'on serait contraint de recourir » un arbitrage, on fit appel à un collège de trois membres, composé de-deux neutres et d'un Américain. C'était présumer avec un peu d'imprudence l'impartialité des neutres. M. Paul Hymans, qui depuis le début de la conférence a eu le mérite de rappeler au moment opportun les idées générales dont il serait, dangereux de négliger la signification, lu fit justement remarquer en proposant une formule qui donnait satisfaction aux voeux de tous les intéressés. Cette formule prévoyait que les arbitres seraient choisis parmi des personnalités « indépendantes et impartiales ». Tout. le monde se rallia d'autant plus facilement au texte du ministre des Affaires étrangères de Belgique, que la commission des réparations restait maîtresse de cette désignation, sous réserve d'un recours au président de la cour de la Haye, dans le cas où elle ne serait pas unanime. C'est une des raisons pour lesquelles la délégation française a pu sous.crire à une résolution qui ne modifiait, d'ailleurs, que fort peu ses propositions du matin, et dans laquelle le respect dû au traité de Versailles et à l'autorité de la commission des réparations trouvaient une nouvelle expression qu'on peut espérer définitive.

Voici le texte de la formule d'arbitrage adopté à l'unanimité cet après-midi et qui se trouve incorporé dans l'accord déjà établi !e 19 juillet dernier

Il, appartient à la 'commission des réparations de statuer sur toutes les dcmandes de constatation de manquement d'une quelconque des obligations prévues. soit à ,la présente partie du présent traité, tel. qu'il fut mis en vigueur le 10 jrenvier 1920 et amendé par la suite suivant la disposition du paragraphe annexe 2, soit au plan des experts tlu 9 avril Toutefois, si la décision de là commisston des réparations, rejetant la demande ou y faisant droit, a été prise la majorité, tout membre ayant partieipé au vote pourra, dans les huit jours dater de ladite décision, faire appel -de celle-ci devant une commission arbitrale de trais membres dont la décision sera sans appel. Les membres de relie comanission seront nommés pour cinq qns et choisis parmi des personnalités indépendantes et impartiales par lu commission des réparotions, statuant à l'unanimité ou, il défaut de cette unanimité, par le président de la cour internationale de justice de la Haye. Le président de ladite commission sera un ritoyen des Etats-Unis. Il sera pourvu aux vacances de la 'meme manière qu'aux premières nominations.

La séance de la première commission de cet après-midi s'est terminéo eur des paroles d'espoir et de concorde prononcées par M. Snowden, qui rendit hommage à l'œuvre de conciliation dont les Français n'ont cessé de faire preuve en vue de faciliter l'application du plan Dawes. J> chancelier de l'Echiquier a indiqué notamment qu'à aes yeux cet accord réalisé sur des bases pratiques et réalistes contribuerait au succès de l'emprunt et au rétablissement économique de l'Europe. Richepierre. LES TRAVAUX

DE LA TROISIÈME COMMISSION Londres., 31 juillet {dép. Petit Paris ) Moins heureuse que la première commission, la troisième commission n'a pas encore terminé sa tâche. C5 soir, à 19 heures, à l'issue de la deuxième séance do la journée, elle

avait simplement abouti à l'adoption, à l'unanimité, après de légères modifications de détails, de la formule française instituant l'arbitrage pour résoudre les conflits qui peuvent s'élever dans le service des livraisons. Le point le plus intéressant de ce nouveau système consiste dans la création d'un comité d'organisation qui aura pour mandat de centraliser les commandes, de prescrire les livraisons et de fixer les modalités d'exécution des services. Cette décision de la troisième commission est venue très heureusement compléter l'accord intervenu à la première et a produit ici la meilleure impression. Il reste encore à fixer les modalités de l'arbitrage en matière des transferts en espèces et à déterminer l'autorité qualiflée pour apporter au plan Dawes les modifications que suppose notamment la création du comité d'organisation du service des livraisons en nature.

Comme la préoccupation d'aboutir vite est générale, il a été décidé que la troisième commission tiendrait une séance cette nuit. Elle s'est réunie, en effet, à vingt et une heure trente et délibère encore à l'heure où je vous téléphone. Parallèlement à ces travaux de commissions, les chefs des délégations ont eu, ce soir, une conférence officieuse à la Chambre des communes sous la présidence de M. Mac Donald ils reprendront leurs conversations demain matin à Downing Street, et c'est au cours de cette séance que, sélon toute probabilité, ils décideront d'adresser au go rvernement allemand l'invitation d'envoyer ses représentants à Londres. Les experts juristes de la conférence se sont également réunis aujourd'hui pour s'entendre sur l'interprétation à donner au protocole prévu dans le rapport élaboré par sir Cecil Hurst et M. Fromageot. Cette interprétation suppose un arbitrage et on a discuté aujourd'hui le choix de la juridiction arbitrale. Les uns voudraient que ce fût la commission des réparations, d'autres préféreraient la Cour de la Haye. Il en est, enfin, qui préconisent la nomination d'arbitres nommément désignés dès à présent pour une période de cinq ans, procédure coûteuse, mais rapide. Selon toute apparence, c'est cette dernière suggestion qui l'emportera.

Séance officieuse de la C. D. R. La commission des réparations :i tenu de son côté, ce matin, à Hyd» Park Hotel, dans le salon de M. Barthou, une séance officieuse au cours de laquelle elle a confirmé, à l'unanimité, la décision qui avait été prise officieusement sous réserve de l'audition de sir John Bradbury ci La commission ctes réparations décide de siéger officiellement ù Londres,, chaque fois' qu'il le faudra, pour traiter les questions de sa compétence que petite soulever la rnise en application du plan Daives. »

Les juristes de la commission d?s réparations -vont donc, dès maintenant, examiner si les décisions prises jusqu'ici par la conférence sont compatibles avec les droits que le traité de paix confère à cet organisme. C'est à cette tâcheque se bornera, pour l'instant, le rôle de la commission des réparations, car il. ne saurait être question pour elle d'entrer en conversation avec les Allemands sur la mise en œuvre du plan des experts tant que les gouverne- menti alliés ne se seront pas défini- tivement accordés sur les détails de l'opération.

La commission des réparations tiendra demain matin, à 11 h. 30, une nouvelle séance dans le cabinet de M. Barthou, mais rien n'a été décidé quant à la date de la prochaine séance plénière de la conférence. Jean Massip.

LA PRESSE ALLEMANDE

CRITIQUE LE PROJET FRANCS Berlin, 31 juillet {dép. P. Parisien.) Le projet de compromis qui, d'après les informations reçues ici de Londres, prévoit une évacuation militaire de la Ruhr par étapes et, au plus tard, en deux ans, d'ici le 1" août 1926, est rejeté catégoriquement par la presse allemande. Le Yorivœrts objecte que la souscription de l'emprunt de huit cents millions dépend de la finance américaine et que c'est la C. D. R. qui décide du placement des obligations industrielles, alors que l'Allemagne ne peut être tenue responsable que de l'émission t'f, du service des intérêts. Au-si', l'organe socialiste constate-t-il que le projet de M. ̃ Hcrrioj est eu opposition avec l'esprit du plan Dawes.

Le Lokal Atiseiger affirme que le cabinet d'Empire se refusera à envisager un tpi arrangement, attendu que les charges qu'implique pour l'Allemagne ie plan des experts doivent avoir pour contre-partie la libération immédiate de la Ruhr. CE QUI REVOTA LA FRANCE DES VERSEMENTS DE L'ALLEMAGNE MARKS OR

La commission des réparations a publié, hier, un tableau indiquant le total des versements effectués par l'Allemagne au compte des réparations. jusqu'au 30 juin 1924 et la répartition de ces sommes entre les diverses puissances créancières. L'Allemagne a versé pour les réparations 5.570.942.000 marks or (dont 1.903.835.000 marks or en espèces 3.298.414.000 e n nature 368.693.000 en biens cédés).

La part de la France s'élève à 1.724.601.000 marks or (dont: 141 millions en espèces 1 milliard 278.532.000 en nature 302 millions 42.000 en biens cédés). Défalcation faite du montant des avances pour le charbon, des frais d'occupation (nora compris ceux de la Ruhr) et des commissions de contrôle, et des bénéfices sur le change qui se montent, pour l'ensemble des alliés, à 3.030.G55.000 marks or, il reste au crédit de la France 101 millions marks or.

LE CONFLIT ENTRE L'ULSTER ET L'ÉTAT LIBRE D'IRLANDE S'EST AGGRAVÉ

Provoqué par la délimitation des frontières, il a fait l'objet d'une importante réunion du cabinet britannique, à laquelle assistaient plusieurs anciens ministres Londres, 31 juillet (dép. P. Parisien.l Pendant que la conférence interalliée poursuit, au Foreign Office, ses laborieux travaux, un problème politique de tout autre ordre vient de se poser subitement à l'attention britannique. Il s'agit de la crise irlandaise ouverte fortuitement depuis quelques mois, mais dissimulée aux yeux du public par la discrétion concertée des représentants de la presse et des pouvoirs publics.. Rappelons brièvement la genèse du conflit.

En 1920, un acte du Parlement britannique consacrait définitivement l'autonomie respective de la partie méridionale de l'Irlande (Etat libre d'Irlande) et de sa partie septentrionale (Ulster). Une clause spéciale du traité stipulait qu'au cas où les deux parties contractantes ne parviendraient pas à se mettre d'accord sur la fixation de la frontière commune, une commission les départagerait. Cette commission deva être composée d'un représentant de l'Etat libre d'Irlande, d un représentant de l'Ulster et d'un président neutre.

Le conflit que l'on avait prévu ne tarda pas à surgir entre le Nord et le Sud de, l'Irlande. Disposé à accepter quelques rectifications do frontière, l'Ulster trouva injustifiées les revendications de l'Etat libre. Après de nombreuses réunions, le cabinet de Londres multiplia ses efforts de conciliation. En présence do ce désaccord, il ne restait au gouvernement britannique qu'à constituer la commission. Sans hésitation l'Etat libre d'Irlande désigna son représentant. 'mais l'Ulster se refusa à choisir le sien. Cette situation anormale se prolongeait depuis plusieurs mois lor.;que, pour y mettre un terme, le cabinet Mac Donald décida de saisir de la question la commission juridique du Conseil privé de la Couronne.

Après un examen approfondi du texte du traité, les juristes consultés viennent de déclarer que la commission de délimitation ne peut sanctionner que si l'Ulster y collabore directement par un représentant dûment désigné.

Le conflit est donc publiquement ouvert et pour en chercher une solution que M Mac Donald a réuni aujourd'hui à la présidence du Conseil non seulement ses propres coltaborateurs, mais tous les membres des cabinets antérieurs qui ont contribué, dans une mesure plus ou moins li:rge, à l'élaboration du traité. C'est ainsi que ver-* dix heures, ce matin, on a vu entrer au n° 10 de Downing Street NI. Austen Chamberlain, lord Birk'enhead, M. Baldwin et M. Lloyd George. La réunion a duré plus de deux heures et, bien qu'elle n'ait pas fait l'objet d'ur communiqué, on croit savoir quels discussion a été particulièrement vive et les avis très partagés.

Dans les' milieux politiques, ce soir, on pense que le cabinet travailliste saisira prochainement les Communes d'un projet de, loi tendant à faire délimiter la frontière irlandaise sans la participation directe dt> l'Ulster. Ce projet rallierait, croit-on, l'unanimité du parti travaiîliste et la. majorité du parti libéral. Il serait, par contre, résolument combattu par tout le parti conservateur qu'appuieraient* certains libéraux dissidents.

Voté aux Communes, ce projet de loi devrait être soumis pour ratification à Îa Chambre des lords et serait incontestablement rejeté par la Haute Assemblée. On se trouverait donc tout à la fois en présence d'une crise irlandaise et d'une crise constitutionnelle britannique. C'est alors que M. Mac Donakl croyant l'heure favorable pour un appel a'u pays demanderait au roi un décret de dissolution des Communes-

LA CHAMBRE DES COMMUNES ENTRERA JEUDI ENVACANCES

Londres, 31 juillet (dép. Havas.) ̃M. Glynes a annoncé que la Chambre s'ajournerait jeudi prochai'n jusqu'à la fin d'octobre.

Le premier ministre a déclaré qu'aucune décision n'a été prilse an sujet de la question de la frontière irlandaise.

L'ACCORD POUR LES CHARBONS EST RENOUVELÉ

entre la M. I. C. U. M. et les industriels Dusseldorf, 31 juillet {dép. Havas.) Les discussions entre la commission des* six, représentant les mines du Konzern de la Ruhr et la M. I. C.U. M., en vue du renouvellement desdits accords, qui viennent il expiration le 31 juillet, se sont poursuivies aujourd'hui. Elles ont abouti à un accord.

M. Mussolini fera aujourd'hui un exposé au conseil des ministres Rome, 31 juillet (dép. Petit Parisien.) Le conseil des ministres se réunira demain matin. Selon l'Epoca, M. Mus.solini y fera un exposé de la situation au point de vue intérieur et extérieur. Le conseil discutera également la proposition de loi tendant à reviser la loi sur la presse.

Le Cabinet grec obtient la confiance Athènes, 31 juillet (dép. Havas.) Le cabinet Sofonlis s'esG présenté devant l'Assemblée nationale. Le président du Conseil a donné lecture ciu programme, du nouveau gouvernement. Tous les chefs de. partis, à l'exception de M. Papanastasiou, ont prononcé des discours favorable au nouveau cabinet. Celui-ci a obtenu la confiance par 181 voix contre et 20 abstentions.

Pékin. M. Karafchan a présents les lettres l'accréditant comme ambassadeur de la République des ;K>vietî.

Bucarest. M. Hiotu, ministres de Roumanie Prague, va être nommé ministre h Tans en remplacement dp M. AuWneseo. démissionnaire.

L'ANNIVERSAIRE

DE LA MORT DE JAURÈS Au cours de la cérémonie qui eut lieu, hier, au Trocadéro, le député allemand Lcebe affirma le droit absolu de la France aux réparations La cérémonie organisée, hier soir, par le parti socialiste (S.F.l.O.) et la C.G.T. pour commémorer le dixième anniversaire do la la mort de Jaurès a obtenu un très grand succès la vaste nef du Trocadéro était bondée. Le délégué du parti socialiste allemand, M. Paul Lobe.. député, ancien président du Reiclistag, s'attacha à rendre hommage au grand socialisas et « au bon Français » Jean Jaurès. Jean Jaurès, déciara-t-il, a aimé passionnément le pays où il était né, et c'est pourquoi il haïssait la guerre. Et dix ans après ce monstrueux fléau, nous demandons s'il est possible d'aimer son pays sans haïr la guerre.

M. Lœbe fit ensuite allusion aux travaux de la conférence de Londres Lorsque demain, dit-il, l'or américain sera venu en Allemagne, nous savons tions. J'ai toujours soutenu le droit absolu de la France aux réparations. Le discours de M. Paul Loebe n'avait provoqué aucun incident, mais l'arrivée à la tribune du représentant du parti socialiste italien, l'or. Turati, député, provoqua une lésère manifestation de quelques fascistes, disséminés dans la salle. Ils furent aussitôt expulsés.

Et M. Turati fut. acclamé, comme les autres représentants étrangers M. Bob Williams, secrétaire de la fédération des transports, délégué du Labour party d'Angleterre M. Vandervelde. député, délégué du parti ouvrier belge, et M. Iouzouki, délégué des socialistes japonais. MM. Léon Blum, député de Paris Léon Jouhaux, secrétaire de la C. G. T.; Paul, .Faupe, député, secrétaire du parti socialiste, avaient auparavant retracé la vie de Jaurès, et le professeur lliguel de Unamuno avait rendu hommage à la mémoire du grand tribun.

M. RUGHES EST ARRIVÉ A BRUXELLES Bruxelles, 31 juillet (dép. Pet. Paris.) M. Hughes, secrétaire d'Elat des Elats-Unte, est arrivé à Bruxelles cet après-midi par le rapide de Paris. Il a été reçu à sa descente de traim par t'ambassadeur des Etats-Unis à Bruxelles, entouré du persounel d3 I l'ambassade, et par les représentants du roi et du ministre des Affaires 'étrangères.

Un diner a été offert en son honneur par l'ambassadeur des EtatsUnis et Mme Phillip. Demain, M. Hughes sera reçu par le roi et dînera au château de Laeken avec les souverains belges et quelques invités. M. RAKOVSKI EST REPARTI POUR LONDRES Moscou, 31 juillet (dép. Havas.) Interviewé par l'agence Rosta, M. Rakovski a fait la déciaration suivante

Le parti travailliste se prononce nettement en faveur d'une garantie de l'emprunt de l'Union des républiques socialistes soviétiques, ainsi que l'atteste le Daily, Herald.

Un revirement sensible s'est produit dans la cité en faveur de l'Union des républiques soviétiques. Parmi les banquiers signataires du fameux mémorandum, plusieurs sont actuellement partisans de l'emprunt et l'appuient d'une manière pratique.

On peut dire avec conviction que le problème des biens- nationalisés sera résoiu d'une façon compatible avec les intérêts de la législation de l'Union des républiques soviétiques.

La reconnaissance par la Franr.e et la Belgique ne se fvra plus attendre longtemps.

M. Rakovski repart aujourd'hui. pour Londres.

Les négociations entre les soviets et le Vatican

Berlir,, 31 juillet (dép. Ho vus.) On annonce que le nonce apostolique, Mgr Pacelli. a eu ces jours-ci, à Bérlin, un long entretien avec Te chef de la délégation soviétique, M. Rodovski. La conversation a porté sur les relations diplomatiques entre le gouvernement soviétique et le Vatican, qui sont actuellement l'objet de pourparlers entre Rome et Moscou.

L'opinion espagnole se préoccupe d'une coopération avec la France pour la pacification du Maroc Madrid, 31 juillet (dép. Petit Paris.) Le général Primo de Rivera parcourt la Galice'et les Àsturies en prononçant des discours destinés à encourager l'essor des gardes civ iques, dites Somatien, et du parti politique constitué sous le nom d'Union patriotique et dont la mission est de poursuivre l'œuvre de régénération entreprise par le directoire.

Le problème marocain constitue toujours la principale préoccupation des dirigeants de l'Espagne. Si aucune précision officielle n'est encore donnée, des renseignements autorisés permettent toutefois d'affirmer que l'Espagne maintiendra pleinement les engagements internationaux établis par les traités. L'éventualité d'une coopération n franco-espagnole est préconisée par les journaux populaires les plus répandus. El Libéral rappelle à ce propos que les milieux officiels français sont tout disposés à faire profiter l'Espagne des fruits de l'expérience que la France a acquise en matière de colonisation africaine.

UN TRAIN DÉRAILLE A NEW- YORK Il y a un mort et soixante blessés New-York, 31 juillet (dép. P. Paris.) Un train a déraillé aujourd'hui, à Woodside (Long Island), à l'heure de la plus grande affluence. On compte un mort et soixante blessés. L'accident fut suivi' d'une panique indescriptible et uu grand nombre de femmes et d'enfants ont été foulés aux pieds. La circulation a été interrompue durant trois heures. Madrid. Cinq personnes, dont un employé d'une droguerie, un pharmacien, un conicommune d'Erandic ont été arrêtées' pour traac do cocaïne et de stupéfiant.

U JOURNEE DES AVOCATS «IC1S ET CANADIENS Nos hôtes dont beaucoup venaient pour la première en France nous disent combien ils ont été impressionnés et charmés par la beauté de notre pays et émus par le fraternel accueil du barreau de Paris

Pour admirer Versailles, son château, ses Trianons, ses « marches de marbre ro·e », ses beaux jardins, où dieux et déesses jouent à cachecache entro les ifs, les avocats américains et canadiens. ont eu un temps délicieux, un temps de demoiselle. Lorsqu'un peu avant onze heures, les autocars arrivent daus la cour du château de Louis XIV, nos hôtes ne sont. pas Jpscendus de voiture qu'ils jettent des cris émerveillés Oh la France murmure une avocate new-yorkaise, qui enlève pour mieux voir, sans doute ses sévères lunettes d'or.

En haut du perron, M. Peraté, conservateur du château, reçoit les délégués, conduits par le bâtonnier Manuel Fourcade, qu'entourent les anciens bâtonniers Chenu et Rousset, et des membres du conseil de l'ordre M* Antony Aubin, Poulquier, Baudeuf Laya.

M° Henri-Robert, souriant, contemple un détail d'architecture, et M* Georges Cauchy court, affairé, du musée à l'orangerie. Cadet du conseil, il a des charges de guide et Cependant, nos amis d'outreAtlantique pénètrent dans le château. Voici, montant allègrement l'escalier de marbre, M. Guthrie, M. Wickersham. l'ancien garde des Sceaux américains, le sénateur-avocat Hamilton Lewis M. Martin, président de la délégation canadienne, MM. Cannon, guntherland, suivis par leur confrère M* Saint-Mieux, maire de Versailles.

Les avocats américains et canadiens sont venus en si grand nombre leurs familles, qui se sont souvent écartées des réceptions offlcielles, ont cette fois tenu à les accompagner qu'il faut faire plusieurs fournées.

Donc, par « fournées » successives, comme dit le guide ils visitent la galerie des Batailles, les grands appartements de la Reine, la galerie des Glaces où les dames réajustent leurs chapéaux les appartements de Louis XIV. On passe ensuite devant les tableaux des guerres d'Afrique, pour terminer par la salle da l'Indépendance.

Dans le parc, les grandes eaux ,iouent. Un rayon de soleil transforme les jets en pluie de diamants. Du parc entrevu, un vent léger apporte une fraîcheur odorante et forestière. C'est un spectacle féerique.

Les délégués ne s'en lassent pas, et. il faut leur rappeler à plusieurs reprises que c'est l'heure de déjeuner.

Une table de sept cents couverts est dressée dans l'orangerie. Sous la statue de Louis XIV, le bâtonnier Manuel Fourcade préside, ayant à sa droite le juge canadien Martin, et à sa gauche M. Suntherland, juge à la Cour Suprême des Etats-Unis. M. Millerand. M. Henry Simon, bâtonnier du barreau de Versailles et M0 Fourcade sont à la table d'honneur.

M. Millerand, M* Fourcade, M* Henri-Robert, M' Salles, tous les membres du conseil de l'ordre, sont à la table d'honneur.

Nous quittons la France avec un coeur nouveau 1

Au dessert, le bâtonnier dans une chaleureuse allocution, évoque le traité- de 1783, qui consacrait, à cette même place, l'Indépendance des Etats-Unis.

Frénétiquement applaudi par toute l'assistance debout, cariant « Vive la France » MI Fourcade remercie les délégués de cette -manifestation de sympathie envers notre pays.

Puis NI. Bayne, à la fois colonel et avocat, assure !a France de l'indissoluble amitié américaine, scellée à jamais par les frères d'armes qui reposent dans la terre de notre patrie. Après lui, MM. Wickersham et Cannon remercient, les avocats français de leur accueil fraternel. Paris nous a émerveillés, nous dit M. Wickersham. Et nous sommes profondément émus de nous voir ainsi fêtés partout. Nous sommes « gagnés ». Nous quitterons votre beau pays avec un cœur nouveau.

Au comité France- Amérique

A dix-sept heures les délégués, retour do Versailles. assistaient à une réception donnée en leur honneur par le comité France-Amérique. Reçus par la vicomtesse de Salignac Fénelon, assistée de Mme dal Piaz et de Mme Saint-René Taillandier, ils entendirent M' Henri-Robert leur souhaiter la bienvenue. M. Frédéric Couder!, le grand avocat américain, devenu Parisien d'élection il n'a pas quitté la capitale pendant toute la guerre lui répondit au nom du barreau des EtatsUnis et M. Fabre Survever au nom des avocats canadiens. Une partie musicale suivit, ces allocutions, nti cours de laquelle se fit entendre M. Plamoudon, de l'Opéra.

A la Dotation Carnegie

Une autre réception avait été organisée, dans la soirée, à la Dotation Carnegie, boulevard Saint-Germain. M. Justin Godart, ministre du Travail et vice-président de la Dotation, recevait les délégués, ayant à ses côtés M. Paul Appell, recteur de l'Académie do Paris, et M. Lichtenberger. Dans l'assistance, très nombreuse, le sénateur Mac Kinley, M. Guthrie, vice-président du barreau américain, le gouverneur Montague, M. et Mme Shefiield, miss Buttler, sœur du président de l'Université de Colombia.

M. Justin Godart, dans un chaleureux discours, rappela l'initiative de M. Carnegie, qui créa partout des centres de propagande pour la paix internationale. Et, après avoir évoqué la mémoire du sénateur d'Estour- nelles de Constant, qui se dévoua avant tant d'ardeur à cette belle tâche, le ministre formula des voeux pour que, l'amitié franco-américaine aidant, la paix du monde ne soit plus jamais troublée.

Répondant à M. Justin Godart, qui fut .longuement applaudi, M. George B. Rosé remercia la Dotation Carnegie de l'accueil chaleureux qu'elle avait fait à ses confrères du barreau et aux représentants de son pays. AU MINISTÈRE DE LA JUSTICE Lp ministre de la Justice et Mme René Renoult avaient offert, à la chancellerie, au nom du gouvernement et en l'honneur de la délégation, un dîner officiel auquel assi taient. tous les membres du cabinet actuellement à Paris.

M. de Selves, président du. Sénat

M. Painlevé, président de la Chantbrc; M. Scirraut, premier président de la cour de cassation, et M. Scherdlin, procureur général, figuraient aux côtés des représentants des barreaux tes juges Sunlherland et liartin, .NI. Wickersham. et enfin, le bâtonnier Fourciide, entouré des membres les plus éminents du barreau de Paris, auxquels s'étaient joints les hauts fonctionnaires de l';i dm ta tel ra1 lion de la justice.

M. René Renoult, dans un discours longuement applaudi, a fait un magnifique éloge de la justice dont sont issus les principes anglo-saxons de la liberté individuelle et comme aussi des sœurs jumelles, la République des Etats-Unis et la Révolution française.

Il a conclu en ces termes

Et c'est cette justice souveraine qui nous dicte un effort dernier. Dans ce vieil hôtel, voué il y a plus de deux siècles, aux « arls de la paix nul instant ne saurait plus qu'aujourd'hui commander de porter nos regards sur les aspects nouveaux que, dans l'ordre international, revêt l'idée de justice. Elle nous apparaît en ce moment comme le dernier espoir des hommes, perdus pendant cinq ans dans les ténèbres de la plus effroyable tourmente que le monde ait jamais connue. C'est pour elle que sont morts des milliers et deq milliers de nos enfants, C'est elle qu'il nous faut partout répandre et instaurer.

La libre entente dqj peup'les, dont la Société des nations constitue la première étape, doit nous conduire à offrir la justice à tous les peuples. Si, par malheur, il nous arrivait d'échouer dans cette tâche, le monde, suivant le mot d'un de nos plus profonds penseurs, « recommencerait un purgatoire de mille ans ». Travaillons donc tous pour la justice. Fraternellement unis dans cette grande entreprise, apportons-y des efforts opiniâtres, et veillons à ne nous laisser distraire par aucune diversion. N'oublions jamais que Rome, "a patrie du droit, nous a légué de. la justice cette dëflnition- immortelle « la justice est une volonté constante et continue de faire rendre à chacun son droit.

Messieurs, je bois à l'idée sublime de la justice, dont je salua en vous les serviteurs passionnés.

M. Guthrie a répondu au nom du barreau américain.

LES ETUDIANTS CANADIENS A PARIS Les étudiants canadiens ont été reçus hier à midi il. l'Association générale des étudiants, 34, rue de la Bûcherie, où un banquet disons plutôt un déjeuner cordial leur était offert. Ils étaient cent cinquaii'e environ. Les étudiantes occupaient d'ailleurs le plus grand nombre dï places, puisqu'elles formaient les deux tiers des convives, pour plus vif agrément des étudiants français. Le repas fut servi dans le bar-restaurant, très artistiquement décoré aux couleurs franco canadiennes. A la table d'honneur avaient pris place MM. Frederick-C. Green, M. Antebi, président de l'A.G-E. Mazza, viceprésident Chosslet, etc. On bavarda en anglais et en français et l'on fit honneur au délicieux menu. Puis, au dessert, M. F.-C. Green se leva et, prenant la parole en anglais, remercia, au nom des étudiants canadiens, leurs amis français de leur si chaleureux accueil.

A son tour, M. Chosslet, au nom du comité de l'A.G.E., dit également en anglais la joie qu'avaient tous les étudiants français à recevoir leurs amis canadiens et souhaita un plus étroit rapprochement intellectuel entre les groupements universitaires des deux pays.

Et l'on but au Canada et à la France.

Le matin, les étudiants canadiens avaient visité la Conciergerie et la Sainte- Chapelle, ces deux vivantes pages d'histoire, dont ils admirèrent i'é'éganec et l'harmonie.

L'après-midi, ils se rendirent à la Sorbonne, puis au musée de CJuny, qu'ils visitèrent sous la conduite dès membres do l'administration du musée et de quelques étudiants français. Puis, pour clôturer dignement cette journée, ils assistèrent, le soir, à une représentation au théâtre national de l'Opéra.

ENCORE LE TRESOR CACHE Des bohémiennes en invoquant les esprits escroquent plusieurs milliers de francs aa cjitivaiear trop crédule

Celui-ci, après avoir remis tout son avoir et cherché dans sa cave, à coups de pioche, la merveilleuse cachette, comprit enfin, mais trop tard, qu'il avait été volé

Gap, 31 juillet (dép. Petit Parisien.) Une nouvelle escroquerie au trésor caché a été commise au Forest-SaintJulien, au préjudice d'un cultivateur, M. Emile Audeoud. cinquante-trois ans. Deux bohémiennes, marchandes de dentelles, se sont présentées chez lui et l'une d'elles, paraissant âgée de quarante-cinq ans, demanda lui parler en particulier. Il accéda à sa requête et, aussitôt, elle lui déclara qu'une âme qui planait dans la maison connaissait une cachette contenant une forte somme en pièces d'or, mais que cette âme avait besoin de prières et qu'une centaine de francs paraissait nécessaire. M. Audeoud remit la somme demandée, et promesse lui-fut faite par les bohémiennes de revenir.

Deux jours après, en effet, elles revenaient et réclamaient quatre mille francs pour continuer leurs prières, M. Audeoud donna !es quatre mille francs.

Deux autres bohémiennes se présentèrent encore et l'une d'elles, disant avoir les mêmes pouvoirs que les premières, extorqua au cultivateur les six mille francs qui lui restaient. AprèN avoir pioché dans les coins de sa cave, M. Audeoud comprit, mais trop tard, qu'il avait été volé et déposa une plainte à la gendarmerie 'mi rpc'ierche les aventurières. SUR LE RHIN, UN REMORQUEUR ARRACHE UNE PASSERELLE Strasbourg, 31 juillet (dép. Pet. Par.) Un remorqueur qui descendait le Rhin, hier soir à la nuit tombante, a accroché et arraché une passerelle placée sous le tablier d'un pont. Des cris provenant vraisemblablement du remorqueur ont été entendus par des promeneurs, mais on ignore s'il y a des victimes à bord car le bateau, dont ou ne connaît pas le nom, a conspué sa route. Près de Mmes, le reu détruit 600 bectare; de Dois,

L'AUTO DE DEUX ARTISTES PARISIENS FAIT UNE CHUTE DE QUATRE MÈTRES Un mort, un blessé

Grenolile, 31 juillet (d. Yetü Paris.) Deux artistes parisiens, M. René nioreau, quarante-six ans, et Mlle Louise Maugendre, vingt et un ans, qui venaient do tourner nn film a Chamonix, se rendaient en automobile à Grenob!e, quand, près d'Albertville, la voiture tomba au bas d'un talus, faisant une chute de quatre mètres.

Mlle Maugendre fut écrasée entra un arbre et une roue de l'automobile. Elie a succombé. M. Moreau n'ai que des blessures peu graves.

Un train de marchandises déraille près de Chalon-sur-Saône

Chalon-s. -Saône, 31 juillet (d. P. P.)' Un train de marchandises venant de Chagny a déraillé près de la gare. de Fontaine-les-Chulon à la suite d'une rupture d'essieu.

Dix wagons chargés de fonte et de barres de fer ont été projetés hors des voies, démolissant en partio un pont, arrachant les arbres le long de la ligne et labourant le ballast et le quai de la gare de Fontaines sui| cinq cents mètres de longueur.

Le mécanicien a pu freiner à temp$ et il n'y a pas eu d'accident de personne. Les dégâts sont très impor-i tants, car les deux voies de Paris et de Lyon sont endommagées. Tous les trains' du P.-L.-M. de la grande ligne) sont détournés.

Le déraillement s'est produit 4 l'endroit même où, lundi soir^ l'express Lyon-Paris tamponna unej locomotive de Chagny, accident auj cours duquel trente-huit voyageur$ furent blessés.

Le déserteur Triquet qm recéle4 l'auto du chauffeur Lescure assassiné à Emmerin

a été arrêté en Belgique Lille, 31 juillet (dép. Fournier.) Le déserteur Alexis Triquet, qui, sur mandat de M. Rejou, juge d'ins-i truction, avait été arrêté le 10 juin! à Bruxelles pour recel de l'automo-i bile du chauffeur Lescure, assassiné le 4«février, à Emmerin, pan Jérémie Dartois et sa complice. Elisa Legrand, s'était, on le .ait* évadé le 21 juin, avec n. complicité de deux policiers belges, au cours

d'une perquisition à son domicile. Il a été arrêté de nouveau lundi. La police belge avait gardé lq secret sur cette arrestation.

Nous savons, d'autre part, qud l'extradition ne sera pas accordée, la justice belge repoussant l'accusation de recel qualiflé, qui impliqué la complicité d'assassinat.

A Alger l'encaisseur d'une banque est assommé et dévalisé

Ses agresseurs lui dérobent sa sacoche,) qui contenait 72.000 francs

Alger, 31 juillet (dé p. Petit Parisien.)'. Un encaisseur de la Banquc d'Algérie, M. Georges Pérez, vingt-quatre ans, a été victime d'une agression! suivie de vol, au moment où il pénétrait dans un couloir de l'impasse' Lézard. L'encaisseur reçut un coup de poing à l'œil droit qui l'étourdiù Quand il eut repris ses sens, sa saco-4 che contenant 72.000 francs avait) disparu.

Saivant les déclarations de M. Pe-* rez, ses agresseurs seraient au nombre de deux.

Les accidents d'aviation A CHALOWS-SUR-MARNE DEUX MORTS Châlons-sur-Marne, 31 juill. (d. P. Paris.) Deux aviateurs, le sergent pilote Moreau et le sergent mitrailleur Ailae, du Il« réRimenl, à Mourmelon-le-GramJ, effectuaient les exercices de tir à la mitrailleuse à proximité de la commune de Cuperly, lorsque l'avion prit feu et tomba en flammes dans un bois, non loin de la iroute de Suippes à Caillons.surMarne.

Les aviateurs furent tués sur lc coup. A BORDEAUX: UN CAPITAINE AVIATEUR EST TUE

Bordeaut, juillet {dép. Haras,)

Un -avion de l'école de Cazeaux s'est écrasé sur les chais à vins de M. Moga, en plein bourg de la Teste-de-Buch (.iii- ronde).

Le capitaine pilote a été tué.

A STRASBOURG UN BLESSE

Slrasbourg, 31 juillet (d. Petit Parisien.)' Parla de Strasbourg pour Prague, hkr à 12 h. 37, l'aviateur Saintz a du atterrir quelques minutes plus tard près du poht de KeliJ, par suite d'une panne de moteur. Le pilote est légèrement blessé l'appareil est complètement détruit.

A la quatrième page

LES COURSES VACANCES Leçons Bîir place ou par Correspondance

ie COMPTABILITÉ, STENO-DACTYLO. LAN8UE8,«tc Préparation par Correspondance PIOIER, 53, Rne de Rivoli, PARIS LES RÀYORS DU SOLEIL PEUVENT RUINER

VOTRE TEINT

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SUR LE CIRCUIT DE LYON J EN ATTENDANT LES GRANDS FRIÏ AUTOMOBILES DUE COURSE CYCLISTE SE DISPUTE

BRUNIER EN EST LE VAINQUEUR

Lyon, 31 juillet.

(DE NOS ENVOYÉS SPÉCIAUX)

L'Automobile-Club de France a incorporé dans son meetiing une course cycliste avec entraîneurs à motocyclettes.

Cette initiative est-elle heureuse On ne saurait l'affirmer. A onze heurc;, ils sont partis neuf ou plus exactement dix-^huit, chaque coureur. donnant la poursuite à un entraîneur. Et depuis, ils tournant, ils tournent On ne sait plus combien de foils ils ont réapparu devant. les tribunes. Véritablement cette course apparaît à tous fastidieuse. Nous n'avons même pas la satisfaction d'enregistrer de performances intéressantes, car, tout à l'heure, lorsque la ronde s'arrêtera, on nous apprendra que le vainqueur, Brunier, dont je ne veux cependant pas dilminuer le mérite, a soutenu la très faible moyenne de 33 kilomètres à ) heure, alors aue, en 1899, un Hure!, entraîné par voiture automobile, il es tr vrai couvtait les 590 kilomètres de Bordeaux-Paris, c'est-à-dire une distance de plus du double, à plus de 36 kilomètres à l'heure.

Pendan'. qu'ils tournent.

Pour rompre la monotonie de cette interminable course, nous sommes allés, cet après-miidi, en visite chez les constructeurs qui, dimanche, aligneront leurs voitures dans le grand prix d'Europe.

Ce fut pour nous, grâce à la Fiat hiiso à notre disposition par M. Losto, une fort agréable promenade. Nous voici tout d'abord aux Récolsur la route de Brignais à Saintticnis-Laval.

Une maison à la française, à demi cachée derrière les frondaisons d'un parc magnifique.

Sur le seuil, on hésite.

C'est là, pourtant, que Fiat a installé son cantonnement.

L'orangerie et deux garages en voilà assez pour loger les quatre voitures do la course et la cinquième de secours. Pour le reste, on dissimule dans des bosquets les camions d'outillage venus de Turin par la route.

Un homme vient à ma rencontre, visage épanoui, mains tendues, l'ingénieur Rossi, directeur du service des courses. Autour des voitures ,,sang-de-boeuf, on s'affaire, avec cette méthode silencieuse qui est de règle à la maison de Turin. Au demeurant, il reste bien peu de choses à faire on a tant travaillé depuis deux semaines.

Un peu plus loin, nous sommes chez Alpha Romeo. Quatre voitures habitent derrière la gare de Brijrriais, dans un hangar à tuiles rouges qui serait pareil à ses trois ou quatre voisins s'il ne se distinguait par un vitrage bleu.

Pour loger ses quatre voitures, Sunbeam, a loué une ferme, dotée d'un hangar et d'un terre-plein. C'est un cottage enfoui dans la verdure à 6 kilomètres d'Orliénas.

Schmid arrivé d'hier est installé dans un hôtel, à Taluyers.

Dclage occupe non loin du circuit une immense ferme, précédée d'une avenue d'arbres. Les quatre voitures peintes en bleu outremer en occupent à l'aise les dépendances.

Mais la palme du pittoresque, sans conteste, revient il Bugatti.

Le panama en bataille, sur un visage haut en couleur, aux pieds ses sandales qui déjà appartiennent à la légende, il me reçoit à l'entrée du camp Volant installé à cinquante mètres du circuit, à trois cents mètres des tribunes.

11 ine montre sa tente, sorte de champignon blanc écrasé sur le gazon. Là, d'un côté, les couchettes des conducteurs, des mécaniciens la couchette du « patron »; de l'autre, l'atelier. Il y a un plancher, l'électricité, l'eau courante et au fond un appareil à douches. Près de la tente, les cuisines avec glacières.

Enfin, à droite, la roulotte où se

loge tout entière la famille du constructeur. Cette maison roulante, qui vient de Strasbourg, derrière un tracteur, constitue une merveille d'ingéniosité et de goût. Une cuisina minuscule, où pourtant rien ne manque, en face une glacière, unie armoire, une salle de bains, puis une grande pièce luxueusement décorée par l'Alsacien Spindler.

Tout auprès, sont les cinq voitu-

res bleu ciel, livrées aux soins conjugués de leurs conducteurs et da leurs mécaniciens.

NEUF COUREURS ONT DISPUTE

LE 6RAND PRIX CYCLISTE

Mais revenons à la course cycliste.

La distance à courir est de onze tours idu circuit, soit 254 kil. 595 mètres.

Les neuf concurrents se rangent près la ligne de départ, tandis que leurs entraineurs vont prendre un départ spécial la sortie du virage des SeptChemins.

Nous voilà transportés à de nombreuses années en arrière, au temps où l'entralnement mécanique était autorisé dans les courses sur route. Que de souvenirs pour les quelques vieux du cycle aujourd'hui disséminés dans le public. Ils revivent le Paris-Roubaix de Bouhours, le Bordeaux-Paris de Huret et les exploits des Fischer, Champion, Cordang, Lesna. Après un faux départ des entraîneurs, le signal est donné cette fols, c'est le bon il est onze heures cinq. Le rapide démarrage de ces neuf hommes est suivi de la prise des pacemakers à hauteur de la passerelle. Un peu de flottement tout d'abord puis on peut noter le départ de Beffarat derrière Oredges, de Léonard. emmené par Vulliamy de Guignard, tiré par Demenou de Bréau par Passérieu, de Esrg par Desvaux, de Billard par Zind, de Dagallier par Lambert, de Duboc par Délaye et de Brunier par Lauthler.

Comme s'il n'attendait que ce e

moment, le soleil sort de la masse de nuages qui le masquait, et le ciel se dégage légèrement. La descente des Esses s'éclaire, et bientôt, sur cet écran verdoyant, se profile la silhouette d'un coureur derrière une moto. C'est un maillot vert, c'est Brunier derrière Laulliier. Tous deux descendent rapidement ayant largement distancé leurs concurrents. Quelques minutes après, le leader passe devant les tribunes, couvrant son premier tour en 33' 46" 2/5. Les autres routiers effectuent les temps suivants Bréau, 36' 17" 4/5 Dnboc et Eg 37' 1" 2/5 Léonard, 37' 58" 4/5 Beffarat 39' 3/5 Guignard, Dagailier, 5G' 3ï" 4/3 Billard, i S. T 57" i15. Cc dernier arrive aux tribunes à pied, portant sa machine il change de roue arrière et repart, alors que Brunier va terminer son deuxième tour, avant encore augmenté son avance. Brunier continue sa marche victorieuse sans incident.

Egg, puis Bréau, abandonnent

Au quatrième tour, Brunier et Bréau,

dans l'ordre, procèdent Beffarat, qui améliore peu à peu sa position devant Duboc et Guignard.

Egg arrive sixième, mais il s'arrête et déclare abandonner.

Pendant le cinquième tour de Brunier, beaucoup plus lent que les précédents (46 minutes), Beffarat a encore repris de son retard, passant Bréau et prenant la deuxième place. Bréau arrive peu après.

Beffarat a enlevé les primes des quatrième et cinquième tours, qu'il couvrit dans le meileur temps.

La course n'est pas précisément passionnante. Les concurrents aux prises tournent de plus en plus lentement la moyenne ne dépasse que peu 36 kilomètres à l'heure nous sommes loin des prévisions beaucoup plus optimistes. Brunier termine son sixième tour en 4 h. 2' 45". Beffarat est toujours deuxième il a perdu un peu de temps à la suite d'une crevaison.

Un nouvel abandon se produit; Bréau, qui souffre des yeux, s'arrête peu après avoir entamé son septième tour; il n'y a plus que sept concurrents en course, que Brunier et Beffarat dominent nettement.

L'ARRIVEE

Les derniers tours n'apportent pas de changement dans le classement. La moto de Lauthier, l'entratueur de Brunier, reste en panne, mais une moto de rechange vient la remplacer et Brunier, courageusement, réussit à conserver son avance sur Beffarat.

Jean Brunier boucle les onze tours kil. 595) en 7 h. 42' 4/5 et s'assure la première place.

A sa descente de machine, Brunier déclare que la course fut extrêmement dure, beaucoup plus pénible que tout autre course sur route. La montée de la côte de Montrond (2 kil. à six pour cent) renouvelée onze fois, nécessite de rudes efforts. Le changement de vitesse dont son vélo était heureusement muni, a sensiblement facilité cette dure besogne aggravée par la chaleur.

LE CLASSEMENT

1. Brunier, couvrant les 254 kil. 595 en 7 h. 42' 4/5 (moyenne horaire de 33 kilomètres 030) Befr3rat (Bordeaux), en i h. 4a' 4/5.

Les commissaires ont décidé, après l'arrivée des deux premiers, d'arrêter la course, les concurrents venant après étant classés selon la position occupée a ce moment. 3. Duboc. couvrant 231 kil. 450 en 7 h. 43' 44" 4/5.

4. Guignard, couvrant 231 kil. 450 en 7 h. 50' f/5.

5. Léonard, couvrant 208 kil. 305 en 8 h. t3' 1/5.

Blilard, couvrant IS3 kil. 160 en 7 h. 47'

7. Dagallier, couvrant 162 kil. en 8 h. 161 55" 3/5.

LE GRAND PRIX DE TOURISME' SE DISPUTE DEMAIN

Les concurrents ont une double épreuve disputer course d'en.durance (départ à minuit); course de vitesse (départ à midi).

Le grand prix de tourisme, qui se dispute demain comprend deux épreuves distinctes à courir successivement 1° Gne épreuve d'endurance dont le départ sera donné à minuit

Une épreuve de vitesse départ à midi.

Pendant l'épreuve d'endurance, avec vitesse moyenne et consommation Imposées, ies concurrents devront allumer leurs phares les éteindre sur un signal au lever du jour relever leurs capotes. rouler trois tours du circuit ainsi les baisser ensuite. Des points de pénalisation seront donnés pour toute faute consfatée arrêt du moteur, mise en marche à H manivelle mauvaise fixation de la capote, panne ou insuffisance d'éclairage. Voici, du reste, par catégories, le détail des obligations imposées aux véhicules, tant dans leur construction que dans les deux épreuves qu'ils devront disputer

Première catégorie. Voiturettes pesant à vide au moins quatre cents kilo», voie minimum un mètre, maximum un mètre vingt, à carrosserie deux places ne dépassant pas de plus d'un mètre l'axe de l'essieu arrière, devant faire l'épreuve d'endurance à cinquante-cinq de moyenne (19 tours, soit 439 k. 755 en lmit heures), avec hait litres d'essence aux cent kilomètres (soit trente-cinq litres dix-huit) et recevant pour l'épreuve de vitesse dix litres d'essence aux cent kilomètres (soit 30 litres

Engaqds. 1. Voisin (Lefèvre); 2. Sénéchal); 3. Arles 1 (Louis Rigal); 4. Mathls 1 (Lams) 5. Sénéchal Il (Léonard) 6. ArifM II (Gabriel); 7. Matin!? II (Bocclri) 8. Ariè3 III (Lataury); 9. Matliis III (de Brémond).

Deuxième catégorie. Voitures légères pesant à vide au moins 1.000 kilos, voie minimum 1 m. 20, maximum 1 m. 35, Il carrosserie 4 places ne dépassant pas de plus d'un mètre vingt-cinq l'axe de l'essieu arrière, devant faire l'épreuve d'endurance à 60 de moyenne (21 tours, soit 486 kil. en 8 h. 6 m.) avec 13 Iitres d'essence (soit 63 litres 18), et recevant pour l'épreuve de vitesse 16 litres d'essence aux cent kilomètres (soit 48 litres 14).

Engagés. Hlgnan 1 (forfait); Il. Ansaldo 1 (Bucciiette); 12. Voisin II (André Morel); 13. Ariès IV (Duray); 14. CotlinDesgouttes I (Laclmrnay); 15. Georges Irat 1 (Rost); 16. La Bulre 1 (Porporato): 17. Blgnan il (forfait): 18. Ansaldo II (Stephen); 19. Ariès V (Flohot); 20. Cottln-Desgouttes Il Delalande) ?i. Georges Irat Il (Douarlnon); S2. La Buire II (Desvaux); 23. Bignan 1It (forfait); 24. Arles VI (Uly)i 25. Cottin-Desgomtes III (Co)as): La Buire III (Szisz); 27. La Buire IV (Garnault).

Troisième catégorie. Voitures pesant à vide au moins 1.400 kilos, vole minimum un mètre quarante, maximum un mètre cinquante, à carrosserie cinq places, ne dépassant pas de plus d'un mètre cinquante l'axe de l'essieu arrière, devant faire l'épreuve d'endurance à soixante-dix de moyenne (25 tours, soit kil. 625 en huit heures seize minutes) avec dix-huit litres d'essence aux cent kilomètres (soit 104 litres 15), et recevant pour l'épreuve de vitesse vingtdeux litres d'essence aux cent kilomètres (soit 66 litres 19).

Distance de l'épreuve de vitesse (commune aux trois catégories): treize tours, soit 300 kil. 885.

Engagés. 28. Artès VII (X.); 29. Vermorel I (X.); 30. Alfa-Roméo 1 (X.); 31. Steyr 1 (Rutzler); 32. Voisin III (Rougler); 33. Peufrcot 1 (André Bollot); 34. Vermorel Il (X.); 35. Alra-Roméo II (X.); 36. Steyd Il (X.): 37. Voisin IV (Plccionl); 38. Peugeot il (Cabaillot); 39. Voisin V (Gaudermen) 40. Peugeot III (Dauvergne). LA VIE SPORTIVE LA FINALE EUAOPENNE DE LA COUPE DAVIS SE JOUERA A EVIAN

Les rencontres pour la finale européenne de la coupe [)avis de tennis qui doivent opposer la France à la Tchécoslovaquie auront lieu à Evian-les-Bains les 3, 4 et 5 août.

LES BOXEURS WALKER ET BENNY LEONARD MATCHERONT A NEW-YORK POUR LE CHAMPIONNAT DU MONDE New-York, 31 juillet (dép. Pet. Paris.) Mickey V'alker défendra son titre de champion du monde des poids welter contre Benny Léonard déjà champion du monde des poids moyens.

Le match aura lieu en quinze rounds à. New-York le 21 août.

LE TOUR DE FRANCE DES AVIONNETTES DROURIN REUSSIT A VOLER

DE MONTELIMAR A NIMES

EN 39 MINUTES 7 SECONDES Nîmes, 31 juillet (de notre encoyé spCc.) Drouhin, seul concurrent restant en course dans le Tour de France des avionnettes, a repris sa randonnée ce matin. A 7 heures, il s'envolait de Montéllmar sur son Farman, se dirigeant vers Nîmes.

Le temps était très beau, avec un peu de vent nord-sud.

Il mit aussitôt le cap sur Nlmes, où il arrivait à 7 h. 39' 7", sans Incident, ayant volé au-dessus de la vallée du Rhône à une altitude moyenne de S00 mètres et de moyenne, réalisant une splendide performance, avec un appareil qui étonne par sa simplicité et sa légèreté.

Il partira de Nîmes samedi matin pour Toulouse où, si le temps est favorable, il espère atterrir en deux heures et demie.

A CLERMONT-FDRRAND CARMIER CAPOTE ET EST ELIMINE

Clermont-Ferrand, 31 juillet (d. P. Paris Le règlement de l'épreuve donnait encore à Carmier la possibilité d'arriver à Jiontélimar avant 6 h. 30. Au petit jour, alors qu'il prenait son envolée, le temps nuageux le força il. retourner à Clermont-Ferrand.

En atterrissant, l'aviateur, que semble poursuivre une malohauce excessive, endommageait enoore une fois son appareil, cassant une roue et abîmant son hélice.

Par cette nouvelle avarie qui l'immobilise, Carmier se trouve dès lors éliminé, n'ayant pu parvenir au terme de la seconde étape dans les délais réglementaires.

DEGAGERA-T-ON LE VIEIL HOTEL DES ARCHEVÊQUES DE SENS M. Léon Riotor a déposé au conseil municipal une proposition relative au dégagement du vieil hôtel des archevêques de Sens, rue du Figuier, qu'il voudrait voir débarrasser des lépreuses masures qui l'enserrent. Pour réaliser autour de l'antique demeure, dont la Ville a fait l'acquisition, un gracieux décor qui constituerait en même temps un réservoir d'air pour ce quartier surpeuplé, il demande qu'on aménage en jardin le marché désaffecté de l'Ave-Maria et qu'on rectifie la rue de l'Ave-Maria par la suppression d'un hôtel meublé situé au numéro 15.

Dans une autre prpoposilion, le conseiller de Saint-Gervais réclame la réalisation de diverses opérations de viabilité, destinées à faciliter la circulation dans la partie du quatrième arrondissement située entre les rues de Rivoli et des Franes-Bourgeois, circulation entravée par l'étranglement des rues, l'étroitesse des passages, l'oociusion des impasses ou voies privées. Pour décongestionner les artères principales de ce quartier, il propose l'achèvement et le classement de la rue du Trésor l'élargissement de la rue Vleille-du-Tempie entre les rues du Roi-de-Sicile -t des Francs-Bourgeois; l'achèvement de l'alignement de la rue des Rosiers avec viabilité jusqu'à la rue des Guillemites par le passage des Singes; la transformation de l'impasse de l'Hôte WArgenson en voie de circulation avec débouché sur une rue adjacente.

I1C.G.T.UM SON COMITÉ NATIONAL LES 19 ET SEPTEMBRE

La commission administrative de la C. G. T., réunie au siège, rue Lafayette, s'est occupée de la situation de certaines unions départementales et de la fédération de l'agriculture. Puis, après avoir examiné l'état du conflit de la verrerie ouvrière d'Albi, elle a décidé de rappeler au conseil d'administration qu'elle attend sa réponse au sujet de la ten-

tative de conciliation proposée la semaine dernière.

La C. A. a ensuite voté un ordre du jour de protestation contre l'opposition du Sénat au projet d'amnistie. La date du prochain comité confédérat national a été fixée aux 19 et 20 septembre. Il sera suivi, le 21, de la manifestation prévue contre la guerre et. le 22, les membres du comité assisteront ;i l'inauguration du monument Pelloutier.

L'ordre du jour comportera entre autres questions la fixation de la date du prochain congrès confédéral, l'organisation syndicale du travail féminin et l'emploi de la main-d'œuvre étrangère. La C. A. et le Comité national étant appelés à s'entretenir de la position à prendre par les groupements ouvriers a l'égard du conseil économique, les déligués ont envisagé quel devrait être l'ordre de la discussion.

CHEZ LES COIFFEURS Le syndicat des coiffeurs a tenu hler soir, à la Bourse qu travail, une assemblée générale. Au cours de la réunlon, les ouvriers ont été informés de la proposition patronale tendant à entreprendre immédiatement des ponrparlers concernant les revendications présentées.

Une délégation été désignée, qui se rendra, aujourd'hui, à la chambre syndicale patronale.

LA NAVIGATION FLUVIALE Uaute-Selne pont de Montercau, t m. 77; pont de Jlelun, 2 m. 92 écluse de Port-àl'Anglals. 2 m. 87.

Basse-Seine': pont de la Tournelle, 0 m. 87 pont Royal, 9 m. 57 pont de Mantes, 3 m. 40 barrage de Bezons, 0 m. 58; écluse de Suresnes. 4 ni. 42 écluse de Mérlcourt, m. 52.

Oixe barrage de Venette, 2 m. Marne écluse de Chaltrert, 2 m. 43 écluse de Cuarenton, 2 m. 35.

PRIS DU ROYAL DE Vichy

A réclamer. 4.000 fr. 1.600 m. G. Planche. Bolide 63 Non partant P. Béraud Albuquenjue.. CI L. Gautier J. Bâtas. L'Hastis Ozard E. Cassaët Néron. «O Guy Clément E. d. Lussy. Val. Orléans. 60 Meunier A. Harduln. Agrlpplne 5SMî Non partant R. Bedel Court Scandai. 58 Non partant A. Bézard Prouilly. 58 Bertal A. Thonet. Eskuaraz. 57 Orancliamp A. P. Dupin.. La Feuillée Il. SSH Part. dout. A. Harduln. Coral Reef. Vatard A. Bezard ilingoval M Liddiard D. Ouestler Olive Bleue. 53% Fortabat La Aochette.. Chrysopal S3% Non partant P. Thomas. Godelurette. Non partant P. Thomas. Annabei 53% Chancelier Faucbery. optlmlst Il. 52 Umaire A. Bézard. Fils de Prix. 48 Non partant D. Decazes. Moneda i&Vi X. Prix DES Jouvenceu-es

6.S50 francs. 1.000 mètres

0. Rastrelli. Phase. 56 Grandchamp M. Balas Lamorlaye. M Krlegelstelu R. Bedel Witelotte 54 J. jennings A. Bézard. Farigoulette. 54 Liddiard M. BouEsac. Parapluie 54 M. Allemand F.stourmel. Labta 64 Swann Estourmel. Erguela Si Non partant Ach. Fould. Rigrhtness 54 H. Semblat Ach. Fould. Célestlne M F. Williams

NOS PRONOSTICS. Prix du Royal Vichy Néron, Valois Orléans. Prix des Jouvencelles Rightness, Parapluie. Prix de la Compagnie /crmière Garlousette, écurie Thomas. Prix des Jouvenceaux Essertaux, Oncle Sam. Steeple-Chase Kenny, Louvette Il,

HIER A LISIEUX. Les résultats. PRIX DU GOUVERNEMENT

Au trot monté, 4.000 francs, 2.200 mètres 1. Wallace (L. Pottter) G 40 50 18 » Il M. V. Cavey P 14 7 9. Vulatne9 (A. Forcinal) 1t 50 6 » Non placés Ut Ml sol V (Gougeon) Petit Cris (G. Pentecôte). Quatre partants. PRIX DU CONSEIL GENERAL

ET DES CHEMINS DE FER

Au trot attelé, francs, 2.800 mètres 1. L'iél (Lcverrlcr) G 19 10 à M. Il. Ballière P 15 7 Il, Usurfrnitler (Labayie) P 17 50 8 » Non Dlacés Scabieuse (R. Deveaux) Unité (E. Picard), Quatre partants. PRIX DE LA SOCIETE DU DEMI-SANG Au trot attelé, francs, 2.800 mètres 1. Sans Géne (Bulhion) O S3 » 10 » a M. R. Loûert 18 a 7 50

PLAGES, VILLES D'EAUX ET CENTRES DE TOURISME LES GRANDES FÊTES DE PLAGES DU PETIT PARISIEN

A BOULOGNE-SUR-MER

La seconde journée des fêtes, organisées par le Petit Parisien, à Boulogne-sur-Mer, a été plus favorisée par le temps. L'ascension du sphérique le Petit Parisien avait attiré 1 sur la place du Franc-Marché une nombreuse assistance, qui suivit avec intérêt les phases du gonflement, rendu difficile par un fort vent du sud-ouest. Le départ, tenté à plusieurs reprises, risqua même de tourner au tragique proJeté contre un arbre, le ballon faillit y rester accroché, mais, grâce à son sangfroid, l'aéronaute averti qu'est M. Vernanchet se dégaâea habilement. Dès que le ballon eut pris de la hauteur, les autos du rallye s'élancèrent à sa poursuite. Une demiheure plus tard, le sphériique atterrissait sans i!ncident Belle-et-Houllefort.

Sur la plage, baigneurs et touristes ne manquèrent pas de distractions, durant toute cette journée les amateurs du tir à la ftéchette, les nageurs qui participaient à la course aux canards et les constructeurs de forts en sable retinrent successivement l'attention. Une abondante düstribution de prix fut la récompense des vainqueurs.

Aujourd'hui à Mers, demain au Tréport De Rrandes fétes de plages organisées par le Petit Parisien, aveo le concours et sous le patronage du comité des fête, auront lieu aujourd'hui à Mers et demain au Tréport (sur la plage, face au casino).

Pour les deux ,journée.s, le programme, qui est le même, ainsi A dix heures: concours de tir aux

fl6ohettes de quatorze à seize heures: courses de ballons carte postale de seize à dix-huit heures: concours de travaux de sable.

De nombreux prix seront attribués aux lauréats. En outre, les concurrents de la course de ballons carte postale participent de droit à la coupe dite « Coupe des plages

LES PETITS MONTMARTROIS VONT PARTIR A LA CAMPAGNE Le départ des colonies scolaires du dix-liuitieme arrondissement pour le département de l'Allier, aura lieu lundi prochain, 4 août, à six heures et demie du matin, à la gare de Lyon,

Cette année, 1.050 enfants bénéficieront pendant quarante-deux jours du placement familial dans cinquante-deux communes de l'arrondissement de la Palisse. Les enfants voyageront par train spécial, sous !a conduite de M. Jean Varenne, conseiller municipal de Montmartre, fondateur de l'oeuvre.

LES DÉCLARATIONS DE MEUBLÉS DOIVENT ÊTRE FAITES

A LA PRÉFECTURE DE POLICE Il a été annoncé que les déclarations prévues par la loi du 22 juillet pour les locations en méublé devaient être effectuées à la préfecture de la Seine. C'est une erreur. Ces déclarations sont reçues !à la préfecture de police, service des garais, 36, quai des Orfèvres, de 9 à 12 heures et de a 18 heures. LE DRAME DE BOULOGNE -SUR -SEINE

Le 2 juin dernirr, 10U, rue au ueneral-Gallieni, à Boulogne-sur-Seine, une querelle éclatait entre Nme CastusV'.elus et son mari, un caoutchoutier ,de quarante-cinq ans, qui avait émis la prétention d'installer son amie au domicile oonjugal. Finalement, l'ouvrier jeta sa femme hors du logement. Furieuse, Mme Csstus-Melus tira, à travers la porte, cinq coups de revolver qui blessèrent mortellement son mari.

Après information de Ni. Ternier, juge d'instruction, la meurtrière fut renvoyée devant la chambre des mises en accusation.

La cour vient, tout en décldant que Mme Castus-Melus comparaîtrait devant le jury parisien, de faire droit à la requête de son défenseur. NI' Lucien Leduc, et d'ordonner sa mise en liberté provisoire.

Pour retrouver sa femme infidèle un Polonais avait volé

En mai dernier arrivait à Paris un couide de Polonais qui s'installait rue des Ros'ers Lui, Salomon Blumenreld, vingt-cinq an» eût vécu tranquille et heureux de son métier de talileur si sa femme, Sonia, sa cadette de cinq ans, n'avait été rapidement éblouie par les Plaisirs de la capitale. Jolie, elle connut des succès faciles et, denilfcrcrae.nt, elle disparut en compagnie d'un ami, non sans avoir pris soln, au préalable, de subtiliser les économies du méluge, un millier de francs environ. Bésespéré de cette fugue, Salomon Blumenfeld résolut de ze mettre a la poursuite de l'infidèle et, comme il était Il la rois sans le sou et sans scrupules, II n'Msita pas à s'emparer des économies d'une compatriote, Mme X. sa voisine, en l'absence de celle-et.

Lesté alors de 1.300 francs, Il se mit Il la recherche do sa femme, et ayant appris quelle se trouvait Il Lille, Il s'y rendit, mais trop tard. La volage épouse était déjà repartie pour Besançon. Il l'y suivit donc mais, là encore, il la manqua.

Assagi alors, et par force, car les 1.300 francs avaient fondu dans ses tribulations. 11 réintégra Paris et avoua son larcin à Mme X. qui porta plainte.

M. Caullet, commissaire de Satnt-Gervats, fit appréhender hier le mari voleur qui a été envoyé au dépôt.

D. Gucstier.. Reine du Eal 54 Meunier G. Planche. Fout Obscure. 54 Vineiguerra Saint-Phalle. Brise. 54 Vettard P. Thoma3. Flamme d'Or. 54 Chancelier P. Thomas. Emmy 54 Rochettl 1er PRIX DE la Compagnie FERMIÈRE

Handicap. 13.000 francs. mètres P. Thomas. Diable a.Corps 64% Chancelier P. Thomas. Vendelx 59 NI Allemand C. Brossette.. Mon Caponnet 57 Non partant Al. Tinel Bateau 56% Non partant K. Salverte. Espérances 54 Merlaut. Duc Decazes. Bière il. Jlord. 54 Non parlant Wattinne Garlousotte. F. Williams .il. Boussac. Jnpln 52 Non partant CI. Darcon. Sllvcr Bow S2 H. Semblnt Ni. Boussac. Gracilité Non partant Duc Decazes. Rakilcle 50 c. Sauwur E. Lauzler. DoroîhyDick. 50 Part. dont. Max. Balas Largentière. 49 Non partant A. Bézard Mwry Mlsch. 40 W. Mauves Saint-Phalle. Sle MHme 48% Théry Wattinne. Eps Non partant E. Lauzier. BallyracX 41! Part dout. D. Guestier.- Gsto ofîWitKj.. 47 Non partant E. Casiaet Le Major Frid. Dubourg Estourmel. Kokou 45 Toche And. Bézard. Sydney 45 l.iddjard M. Bousaac. Cœur à Cœur.. 43 Duffy R. Bedel. Golden Fleece. 43 Non partant Duc Decazes. \faladetta 42 Non partant Rochebouët.. Picotin 41 Partant

2. Robert Bismont (L. Forcinal) 25 50 15 » Non placés U. D. L. (Labayle) Troubadour (Capelle) Toldyne (R.-C. Maillard). Cinq partants.

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Ultra IV (Penguilly) G 47 au vicomte L. de PenguillyP » il 50 2. Daoulas (Donnlo) P 15 • 10 su Non placé» Volontaire IV (Th.-Moret) Varvannes (Adèle). Quatre partants, longueurs, 3 longueurs, 2 longueurs. STEEPLE-CRASE-CROSS-COUNTRY

INTERREGIONAL DE LA SOCIETE SPORTIVE 5.000 francs. l.300 mètres

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COURRIER DES THEATRES Opéra, 8 h" Hlgrolelto, Coppélla.

Comédie-Française, 8 h. 45, la Nuit de mal, la S!<î?ère apprivoisée.

opéra-Comique, 8 h., le Chalet, Lakmé. Galté-Lyrlqne, 8 45, les 28 jours de Clalrette. Châtelet, 8 30, le Tour du monde en 80 Jours. Ambigu, 8 h. 43, le Mystérieux Jtniroy. Renaissance, \) Il,, la Captive.

Gymnase, 8 h. 30, l'Ane de Burtdan. Palais-Royal, 8 h. 30, Embrasser-mot. Marlgny, 0 h., la Petite bonne d'Abraham. Th de l'Athénée, 8 45, la Dame de chambre. Th. Edouard-vu, S Il. 15, le Bonheur de ma femme.

Th. Antoine, 8 h. la Femme de mon ami. Comédie des Champs-Elysées, 9 h., Knock. Grand-Guignol, 8 30, la Nuit de Raspoutine. Capucines, 9 h., Poulette et son poulain. Doux-Masques (Tb. Fontaine). 9 h.. Horrible Volupté.

Déjazet, 8 45, Tlre-an-nanc (Dullac, Darteuil). Eldorado, 9 h., le Filon.

Cluny, 8 h. 45, Nous avons tous fait Ça.. Comcedla, 9 h., Nlnl, tu m'affoles.

Les reprises de ce soir

AU NOUVEL-AMBIGU. A 8 h. 45. prem.ère représentation (reprise) du Uy»térleux Hmmy, pièce en trois actes de MM. Yves M'.rande et Henri Géroule.

AU THEATRE ANTOINE. A 0 heures, première représentation (à ce théâtre) de la Femme de mon ami, comédie en trois actes de MM. Yves Mirande et Henri Géroule.

-o- OPERA. Boris Godonnov, le chefd'œuvre de Houssorgsky, récemment Introduit au répertoire, sera donné de nouveau mercredi prochain 6 courant.

-o- COMEDIE-FRANÇAISE. Mlle Cécile Sore! fera, ce soir. sa rentré» dans la Mêaire apprivoisée.

resco, MM. Razaret et Au(loin seront. lundi prochaln, les interprètes principaux de la Tosca. Le spectacle commencera par Cavallerta Ru.sticana avec Mlles Mauroy, Nette Ferrari. MM. CharlesKy et Goavec. -o- AMBIGU. Tous les soirs, le Mystérieux Jimmy, avec Planehet (Armand Bernard). Dimanche matinée.

o- TH. DE VERDURE DES TUILERIES,Ce soir, la Traviata; demain. !a Totca. SPECTACLES ET CONCERTS Folles-Bergère, 8 30, Coeurs en folle (revue). Olympia, mat. et soir., vedettes et attract. Ambassadeur» (tél. C'est d'un chic Palace? 8 h. a0, Yo t'aime (Raquel Mener) Empire (tel Wagr. Marguerite Deval. Revue de hip. 20 attractions.

nnn^aH Mivni. TnnTA nue (revue).

Casino de Paris, ode revue olymplque. Alhambra, 8 b. 30, Cadlne, Lole et lier. Pie-qul-Chante, 9 h., revue avec Ch. tallot. Perchofr, 9 h., Jeux. n'sais quoi, revue de J. Rieuï (Fursy).

Lune Rousse, 9 Il., Jusqu'à la gauche (rev.). Nouveau-Cirque, clôture annuelle. Réouverture 22 août.

Kursaal, vendredi, samedi, dimanche et lundi, matinée et soirée

Magio-City, tous les jours, grand bal, 2 orch.. Moulin-Rouge, bal 230, 9 h. et toute la nutt. Salle Warrant, demain, a 8 h., grand bal. Taverne Rantasio (16, Fg Montmartre). Réouverture 5 septembre..

Palais Pompéien, ClOture annuelle. Réouverture 6 septembre.,

o- PALACE. Triomphal succès de Ranuel Meller dans ses nouvelles créations et Fe t'aime. revue-opéreu« viennoise 11 grand spectacle 100 artistes, 300 costumes, 32 GIrls. Promenoir. 5 francs.

-o- EMPIHE. Ce soir, nouveau programme Marguerite Denl joue et elianto une revue de Rlp en compagnie de NI. Thlbert et de Mlle Mcrrey les ballets russes avec -les 15 Eltzoff, les Sabras, Acyl et Sidlm, le chansonnier montmartrois Maurice, dans ses oeuvres, les chevaux, les clowns, le sorcier du diable de Rocroy 20 attractions. Demain, matinée a prix rédulls.

ON PART l ON PART

MAIS ON NE PART PAS

sans être allé voir AUX FOLIES-BERGÈRE la nouvelle super-revue de M. L. iemarchand • CŒURS EN FOLIE

Demain Samedi Matinée

EH soirée A 2 H, 1/2 A L ULTITirlA Iris DELYSIA et Alfred Léonid STROGANOFF OLGA LEKAIN

Les CLOWNS POMPOFF, THEDY et EMU LOULOU DAILLY

Colette BETTY TREMOLLO HARRYWELT HELTENS SOWANOS

Lola SERNYS, Lea OMERO, GOLEHS, GRASSI DE 5 à DANSES AU JAZZ Entrée 3 tr. ÉCRANS ET FILMS Max-Llnder, Un berceau d- la neige (Dalton). Marivaux, mat., soir,. la Chute de l'idole. Madeleine-Cinéma, Il., 5 h., 8 h. 30, Olivier Twis: (av, J. Coog-an).

Delta, 8 40, Yanina (Asta Nlelsen). Gmnla-PatQé, l'Aventure d'une nuit. VANINA (Asta Nlelsen) au Ciné DELTA Ce film superbe, et si souvent réclamé en vain, passe au DELTA à partir d'aujouril'hiit vendredl, matinée et soirée, En première partie la Loi du Désert. avec Dustln Farnum et Bessle Love. La tocation pour les quatorze représentations de ce spectacle, unique à Paris, est ouverte de midi à 7 Il, 30 du soir (sept matinées, sept soirées).

N. B. Jamais de films à épisodes au Cinéma du Drttn. Les bébés et les enfants trop Jeunes ne sont admis à aucune représentation.

-o- La main passe. Le « CARILLON Irt délicieux établissement du boulevard Bonne-Nouvelle, va devenir cinéma permanent La direction du Cinéma du DELTA en assurera prochainement l'etploitation. :»»»'»• SALLE MARIVAUX

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COURSES ANGLAISES

Résultat de la Ooodwood Cup. 1. Terestna, 9/1 2. Leornardo, 3/1 3. Keror, 6/1, Il y avait six partants. Gagnée par une encolure. Trois longueurs séparaient le deuxième du troisième.

FAITS DIVERS PARIS

En exécution de mandats de province Suc mandat de; parquets de Ponticy et d'Epernay, la police parisienne a arrêté Eugène Maugan, vingt-quatre ans, infirmier, if, boulevard de Vaugirard, Inculpé de vol et d'abus de confiance, et Jean Joseph, dixhuit ans, manoeuvre, 33 bis, rue Poissonnière, inculpé de vol.

Les agents ont de même arrêté sur mandat d'un 4"!îe du parquet de la Seine. Edntond André, débardeur, sous l'inculpation Un vol.

Une machine explose

Le piston d'une machine, que l'on chauffait en vue d'une réparation, a expiosé, hier matin, Il 9 h. 45, dans iea ateliers do MM. Lévy et Naurdein, photographes, 44, rue Letellier; trois ouvriers ont été légèrement blessés. Ce sont MM. Eueène Ariot, trente ans, 9, rue du Commerce, Antoine Bouyer, dix-huit ans, 33, rue Letellier, et Hector Oamou, quarante-quatre ans. 15, rue JeanJaurc.<<, Il Cboisy-le-Rol. Après pansement Il Necker, ils ont regagné leurs domiciles. Les désespérés

On a retiré de la Seine, au pont de Tolbiac, le cadavre d'une femme paraissant âgée de vingt-cinq ans, aux cheveux châtain foncé, vêtue d'un tailleur et d'un tricot noirs. Le llngs de la désespérée est marqué L. R. A l'institut médico-légal.

M. Jean Louis Turb, cinquante-quatre ans, rue Labrouste, s'est suicidé en se pendant Il l'espagnolette de la fenêtre de sa chambre. Auparavant, le malheureux s'était porte deux coups d'un couteau de poche dans 1a région du coeur.

Exploits de cambrioleurs

Des cambrioleurs ont pénétré, vers quatre heures du matin, dans le café tenu par M. Morand, 44, rue d'Hautevllle. Ils ont emporté des timbres et du Champagne pour environ t.500 francs.

On dérobe M. Evello Montero de Sampelo, Ingénieur brésilien descendu dans un hôtel de la rue Bergère, a.500 francs. Des cambrioleurs se sont introduits dans l'appartement de Mme Marie Rustenholz, 86, boulevard Flandrin, et ont dérobé 500 francs en bllleta de banque et francs de valeurs.

La chambre de Mite Rechotz, domestique, 41, avenue Marceau, a été cambriolée. 1.500 francs ont été dérobés.

Celle de M. Alphonse Fosse, garçon d'hôtel. 16, rue des Acacias, l'a été également. Un portefeuille contensnt francs a disparu.

MM. Auguste et Gaston marttn, 4s, ailée du Château, au Itaincy, et M. Lucien Raymond, 14, avenue Vlctor-Hugo, occupés des travaux dans un immeuble, avenue de la Grande-Armée, avaient rangé leurs vêtements daus une pièce. Un cambrioleur s'y est introduit et a raflé 3.000 francs d'argent et de bijoux.

Les accidents de la rue

M. Léon Aubry, quarante-six ans, charretier, rue du Charolais. est tombé, rue de Sévgné, d'un tombereau dont Il effectuait le déchargement. Grièvement blessé à la tête, .NI. Aubry a été transporté à l'HOtel-Dicu. Le Jeune René Kert, trou ans, a été renversé par un cyclistn dovant son domtcUe, 32, rue Albert. Trousseau.

Une automobtie a renversé, avenue des Gobelins, une fillette. Hayinnnde Tlssier, treize ans, 17, rue Poliveau. Pitié. Mme Drouot, soixante-deux ans, marchande de quatre-saisons, 32, rue de la Cflaclftre a Gentuly, acte renversée, boulpvard Aug-uste-Blanqui, par une automobile Gochin.

La jeune femme tuée avant-hfer soir par un autobus, place Saint-Aty.lré-des-Arts, a faé Identifiée à l'tixtltut médtco-l*«-al. Il s'agit de Mine ScUira-Sciieius, vingt-neuf ans, habitant, rue Totirnefort. Manifestation de sympathie

Les gardiens de la paix du arrondissement se sont réunis hler en une fête Intime, au cours de laquelle ils ont offert un magniBque souvenir au brigadier Drouhin, qui prend sa retraite.

'Un cycliste tué par una auto

Un cycliste, M. Dlartial Larbre, 2gé de dix-huit ans, au service de NI. Combacaut, place de la Bastille, à Paris, est entré en collision, au hameau de la Rosée, à ClayeSouftly, avec l'automobile de M. Mousel, de Mitry-Mory. Le cycliste, entraîné sous la voiture, a eu les deux jambes brisées et il est mort peu après.

Le feu

Un incendie s'est déclaré, à 8 h. 30 du matin, dans le second sous-sol d'un Immeuble, 55, rue de Rivoil. Le feu, qui avait pris naissance dans un tas de charbon, a été éteint après deux heures d'efforts par les pompiers. Dix-huitième arrondissement. M. Henri Marchand, agé de dix-huit ans. qui sauva récemment M. Moïse Fouller, qui s'était jeté dans le canal Saint-Martin, en est à son troisième sauvetage.

SEINE

La petite bonne eut des scrupules Récemment, Mme Paroux, habitant a CréteM, avait engagé une nouveale bonne et, hier, ayant Il faire quelques courses, elle laissa a sa nouvelle domestique une somme de 1.7O0 francs pour payer une traite qu'on devait présenter dans l'après-midi.

Rentrée chez elle, Mme Paroux ne retrouva plus ni sa domestique, ni son argent. Ne connaissant pas le nom de la bonne, la volée n'eut que la ressource d'aller raconter mésaventure à la police.

Mais, dans la soirée, Mine Paroux reçut nn mandat télégraphique lui résumant la moitié de la somme qu'on lui avait dérobée. Un recherchera néanmoins la trop peu scrupulause domestique.

La fête du bois de Vincennes

La fête foraine du bois de Vincennes, organisée chaque année par le groupement des officiers mutilés et la municipalité de Viucennes, aura lieu, du air 31 août, sur l'emplacement habituel de l'esplanade du Donjon.

La journée d'ouverture, le dimanche 3 aotlt, sera présidée par le général Gouraud, gouverneur militaire de Paris, et par M. Jear, Fabry, député de la Seine, ancien ministre des Colonies.

La participation .de l'Ecole de Jolnvl!le et des sapeurs-pompier» de Paris garantit le succès de cette belle manifestation, qui sera clôturée par une reconstitution de duels sous Henri Il et sous Louis XIII.

Les bénéfices sont destinés à la construction d'une maison de retraite pour les ortlciers Invalides de guerre,

Une grande fête de nuit et, le soir, l'illuminatlon du donjon compléteront le pro. programme de cette journée.

Alfortville. Ce soir vendredi, il 21 heures, place de la Mairie, concert publie par l'Harmonle municipale, sous la direction de M. V. Caudmont.

Charenton. On a repêché, dans le canil de .Saint-Maurice, le corps d'une femme paraissant âgée de cinquante ans et ayant séjourné très peu de temps dans l'eau. Voici son signalement tailte, 1 m. cheveux t.-batains grisonnants, yeux gris, nez rectiligne. visage oval, bouche moyenne correctement vêtue d'une jacquette et d'une robe noires, souliers noirs à lacets. à l'oreille gauche, elle portait une boucle d'oreille en or avec une croix do Lorraine. Le corps, qui ne parait avoir subi aucune violence, a été envoyé à l'Institut médicolégal.

acntilly. La Fédération des cantine? maternelles, dont le siège est Il Pari?. rue du Rocher, a ouvert au Kremun-Bicttrc, lui» du Quatorze-Juillet, n" 3 bis, une rantine pour la distribution gratnite et sans enquête do» deux grands repas quotidiens à toute mère qui allaite son enfant et h toute femme reconnue grosse de cinq mois au moins.

Les habitants de Ganlilly sont admises au bénéfice de cos repas.

Lenallois-perret. nue Victor-Hugo, une collision s'est produite entre un tramway et une voiture attelée que conduisait NI. Louis Leeomte, âpé de vingt-trols ans, demenrant rue Hoche, nul a été blessé au pied et transporté Il 1'hopttal Beaujon. Un concert sera donné ce soir, a 5t Deures, au square de l'HOwl-de-Vilie. par l'Harmonie municipale (directeur Jf. Maurice Chnmpeval). Au programme

Le Lllloi5, marche (Leroux); le Songe d'une nuit d'été, ouverture, cor: M. Blry (A. Thomas) Echos d'Espagne, suite symphonlque (G. Balay); Patrie, ouverture (G. Blzet); Gracieuse, fantaisie polka, soltste M. Perochon (E. Koch).

Maisom-Alfort. L'Union nationale des combattants, section de Malsons-Alfort (président M. Bourion, conseiller municipal), organise une excursion familiale en bateauxparisiens A Seine-Port. Se falre inscrire chez M. Clrardot. 79, Grande-Rue.

Le conseil municipal, renouvelant ses délibérations antérieures, a demandé la suppression définitive de la zone des servitudes portées par le fort de charenton. Veuilly-sur-Seine. On a arrêté un Jour- naller, Fernand Croqueter, âgé de trentetrois ans demeurant boulevard Galllenl, a Argenteuii, qui avait attaqué, boulevard de la Saussaie, une sexagénaire, Mme rxmlzo. résidant rue Casimlr-Vinant, à Colombes, et lui avait dérobé son sac à main sous la menace du revolver.

A la sixième page

COURRIER DE LA T. S. F.

BULLETIN COMMERCIAL.

UNE VENTE SENSATIONNELLE

A LA MANUFACTURE DE BEAUVAIS On modernise dans la ville de Jeanne Hachette. A présent que les ouvriers d'art beauvaisiens ont vu aménager leurs ateliers de façon plus pratique et. surtout, plus claire, qu'ils connaissent, enfin, eux aussi, la joie de la semaine anglaise et des vacances annuelles, dont certainement bénéficiera leur inspiration, on vide les greniers de la manufacture nationale ils serviront à agrandir le murée et sa permanente exposition rétrospective où ne cessent d'affluer. les visiteurs pendant la Saison d'artj qui dure annuellement jusqu'à l'au, tomnc.

L'administration des Domaines an-i nonce donc la vente de 400 toiles décoratives de styles Empire, Restauration et Louis-Philippe. qui ont1 servi de modèles pour les nombreux « bouquets de Beauvais » et autres travaux sortis de la manufactur: durant le siècle dernier. Ces cartons, signes Diéterle, Chenavard, Chabal. etc., passeront aux enchères ie 5 août, ù deux heures de l'après-midi.

Avec eux s'en ira tout un bric-à-; brac quasi historique paravents, panneaux, vieux métaux, fauteuils, châssis, armoires et chaises. que les collectionneurs auront l'occasion da rapporter chez eux à des prix probablement assez modestes, en souvenir d'une des plus anciennes institutions d'artisanr.erie de France.

Détail piquant au moment où vont se liquider ces reliques, on met sur le métier une pièce importante d'après Ilaout Dufy, le plus osé et le plus imprévu parmi nos peintres décorateurs. Vanderpyl.

ATTENTION AUX CHAMPIGNONS! 1- .e cueillez et n'accepter aucun champignon, surtout ceux qui ont des lames blanches sous le cbapoau, ou qui ont des lame» rose-rouge et pas de bague autour du pied ou qui sont trop Jounp?, si vous n'avez pas appris Il les bien connaître par les signes de: savattts ou si vous ne pouvez tes faire vérifier par une personne instruite et prudente. N'apprenez à connaître <ru'ua petlt nnmbrc de onamplgnous pour être bien sûr de vous, et déterrez-les toujours avec un outil. Vérlhez-los av?c le plus grand soin, si te bas du pied est en boule ou en cornet ou Jetez-les.

4- ^'achetez, dans les endroits oit Ils ne sont pas vérUlês. que les champignons que vous connaissez bien et n'achetez, dans ceux où Ils le sont, qu'aux marchands du marché et eu boutique qui montrent le bulletin dit jour mémo de ces champignons, signé par l'Inspecteur, ^'achetez Jamais aux gens qui passent.

Vérifiez toujours vous-même, un Il un, par lea signes (les savants, au moment de les les champignons frais, même achetés et Jetez tous ceux que vous ne reconnatssez pas, on sur lesquels vous avez un doute, ou qui sont incomplets, grattés, vieux, véreux, pas fraie, en mauvais état,

6" .Ne mettez à sêt'iwr ou en conserve qn<» des champignons tri*s sains, cueillis on achetés et vérifiés Connue on le recommanda ici. Conservez bien au .ce et à l'abri de* Insectes les champignons séchés.

T» Triez les champignons ou cèpes serq que vous achetez. Jetez tout morceau sale, sentant mauvais mangé des ,-en; ou moi'i. Jetez tout, si vOlls rn trouvez des lames sous le :en achetez peu à la fois.

Cuisez bien les ci)amp.iimons fraie, s^cs ou en conserve mangez-tes le jour même ou vous les avez cueilits. reçus, achetés, mis à tremper ou ouvert la boite mangezen modérément et peu le soir.

Ne mangez des champignons chez les autres, même au restaurant, meme en garntture, que S'ils ont été cueillis ou vériflés, un à un, par une personne prudente et les connaissant par les algnes des savants; 2° ou s'ils ont été achetés au marché ou en boutique, surtout dans les endroits où ils sont vérifiés 3- ou 51 ce sont des champignons secs, bien triés, du commerce ou des conserves de fabriques.

D' Léon A:outay.

UN MAITRE ESCROC Des inspecteurs de la police judiclaire ont arrété, eut abords de la place de la Répitblique, un Hollandais, Jean-Henri Cornetlle de Gée, né le 2 août t891, a Amsterdam, représentant de commerce, sans domicile fixe. Cet individu faisait l'objet d'un jugement eu date du 12 décembre 1019 de la 12- cbamhre correctionnelle le condamnant, par défaut, k trois ans de prison, 50 francs d'amende, pour vol et abus de confiance. L'Inculpé fait, en outre, l'objet de trois plaintes nouvelles pour escroqueries et vols.

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BULLETIN FINANCIER

Bien que les changes aient continué il se tendre, le marché se montre plus hésitant (qu'hier, mémo dans les groupes de l'^ibltrage. quelques allégements de po^iUon pftsent dans certains compartiments. :La JI<Tnt(1ation ne soulève pas de dltllcultéli les taux de reports sont un peu plus cloves J'argent s'obtient en moyenne

VALEURS prfaMwt j ita jour VALEURS VALEURS | prteMwt fc VALEURS d| jw, KAumiPT Au oomptant Ouest 3 anc 287 50 287 75 Goldfields 7950 81 50 FAHgutl 3 Messag. 3 Vi 270 Hartmann 284.. 285.. et comptant 3 %Vmort 07 66 65 Omnibus 303 Huanchaca 350 Banque de France 7500 7400 3 %TamôrU:: l™"}1"»,3, W •lasersfontein 2to Banque d'Algérie. 5145 67 15 66 00 Argentin 1911 Lena G«Jdflelds.. 52 & al 25 Banq. Nat. Crédit 7M 763 4 55 54 95 Brésil 4 1889.. 150 I umcsofl f?° ̃ ̃ ^20.. Banque de Paris 1550 1540 4 1918 <U 01 14 Chine o 1913.. 1230 Malacca !̃*> •• 156 Banque Transat.. 303 Y. 5 t 1830 .'Y. UG 81 20 £OTte unifiée MB 75 269 50 MaltioO. 438 Banq. UnionParis. 1020 1015 6% 1U20 78 20 Exter. Espagnole 225 Mex.can Eagle. 7850 Comp. Algérienne 1255 1263 Bons Tr. 6% 1922. 490 25 italien 3 7250MexicoetOro. 390 Comptoir d'Esc». 995.. 997.. 6% ttv. 1923. 478 50 Nord-Espagne 1" Montecatlni 212.. 211.. Crédit Foncier. 1423 1435 sept.1923. 476 50 475 50 î °"nt ™Iott" • 106 • • *°* •• Crédit Lvonnals.. 1615 160S CréditNat.1919. 409 50 408 Saragosse 1 740 ,jO Mozambique. 4r> CréditMob.Franç. 529.. 530.. 1J20. 41G 601.. 600 North Caucasian. 71.. /O.. Société Générale. 7(i3.. 1921. 479.. 475.. 1871 ••• •• 328 •• Patlang 380.. 3<o.. Rente Foncière.. 3205 1922. 471 50 466.. 403 50 Pékin Syndicale. M t>6.. Snez Canul Marit. 14510.. 14500.. nou.1922. 491 75 402 50 phosphate Const. 4M).. 457.. Parts Fond. 657S -jan.1923. cl 1892 ™£ ̃̃ 192 Phosphates Tunis S&> 583 :Est. 775.. 775.. =lHtalS: tS 455 » 2l^f96. 224.. g §!*££: ïg J 163 SI » §ïïffi.SSSifc & S g «*̃ 1 I=F: 3 S Distribution 912 Elec. Gaz dn Nord l^?- ^43 Tublze pnv 644 b27 €̃• Gén. dElectr. 1473 Electr.-Métallurg. 1239 1250 1921 hb .j. 451 50 Otah 1631 1660 Thomson-Houston 618 621 Malfidano. 424 429 488 492 Au comptant Jorg. Nord et Est 403.. 399 Congo Gds Lacs.. 691 <*» ;• ̃•• lira»». Universelle 530 53u JeV™0"1- 433 433 Belge ch.fer réunis 433 1879. 42d M 430 2m Trenl. du Havre.. 184.. Andalous 1880. 4o7.. 450 144 Courrières. 644.. 655.. Nord-Espagne £ 214.. 211 50 15900.. Lens 449.. 450.. Snragosse H 2.5 245.. ^1r,i0Herac'ee- • 259 Boléo 720.. 707 Briansk ord 101.. 100 50 < 1899 Soc. de Penarroya 1646 1653 Sosnowice 1690 1660 Z 100G 2oO 2a 250 260 Platine 816 811 Est Asiat. danois g 1912 Ifj ̃̃ 142 •• Vieilié Montagne' 1881 1876 fitab. Kuhlmann. 673 676 Banq. Indo-Chine. 4300 4325 1920 11b 364 364 Q^Xm 472 471 Pr.Chim.d'Alais. 1041 ..1055 Aciéries de France 481 0 1922 lib 422 418 25 850 Chargeurs Réunis 477 Longwy 1000 1922nonlib.. 409 Mes. Marit. ordin. 180.. 180.. MicheviUe 6S0 680.. 1923 11b 420 50 424 7a *V2?' LmuJI 365.. Omnibus de Paris 705 709 Chantiers Loire.. 1923 non lib.. 410 410 g" 725 726 gaffin. Say ordin. 2300 2220 f.harbon. Tonkin. 9300 9390 254 MextaSel 1899 150 158 Russe consol. 4 22 10 Béthune 3180 3320 ïï < 1903 272.. 268 Monâco 5040 5040 3% 1891-94 15 20 Carmaux 1995 19H5 O J 1909 148.. 147.. 1- 3% 1896. 14 70 14 80 Maries 535.. 543.. g 1913 3 V, 268.. 266 25 COURS DES CHANGES m 3y,%1894. 15 15 Usines du Rhône. 670 (560 g 1913 360 358 Londres 87 o5 88 39 5%1906. 26 25 30 Agence Havas. 1550 1550 223 223 New-York 20 Ou 4M%1909. 17 50 17 30 Petit Parisien act.. 660.. “«. Allemagne Serbie 1895, parts, 531 537 MARCHE EN BANQUE Argentine Bette Ottom.unii. 53 53 25 C" Ind. des Pétr. 842.. 850.. A terme et au comptant Belgique 90 50 91 10 Ottoman 5% 1914 30 55 31 Sucreries Brésil.. 865 875 Danemark. 321 7o B. Lond. Mexico. 261 Ch. fer Etat 4% 286 285 Bakou 2612 2a60 Espagne 26525 268 B. Nat. Mexique. 5%1919.. 336 339 Caoutchouc 157 156.. Hollande. 758 50 767 50 B. Imper. Ottom. 7aî 782..Tunis.3%1802.. 24150 241 50 Cape Copper 31 30.. Italie. 86.. 86 B. Esp. Rio Plata 109 114 Indo-Chine 1909. 279 280 Chartered. 48 75 48 50 Norvège 271 ••• •• Cr. Fonc. Ëgypt. 2363 2383 Maroc 313 313 Corocoro 33 Roumanie. S 65 8 65 Nit. Railways ord. 991 995 Alnérie 3 Crown Mines. 258 264 50 Suède 533 534 50 Central Mining. 967 982 Tunis 3 1902.. 260 258 Colombia. 405 392 Suisse Rio-Tinto 2982 2982 Panama à lots 174 173 50 Concordia. 428 416..Vienne. 28 25 28 12 Azote 873 Est 3 ancien.. 298 302 DeBeers. 1036 1037 Portugal Lautaro 718.. 728.. Lyon 3% fus. anc. 262.. 262 50 Eastern 62 25 02.. Canada. Sucrer. d'Egypte. 1126.. 1095 Midi 3 anc 270.. 272..EastRand. 54.. 55 75 Prague 59 30 59 80 Naphte 412 407 Nord 3 ancien. 308 305 F.strellas 160 154 50 Pologne Tabacs ottomans. 375 Orléans 3 "i anc. 291 295 Franco Wyoming. 306 305 Finlande

MOUVEMENT DES NAVIRES Longs courriers français

Forlo-Bico, de Colon à Saint-Nazaire, le 26/7. Saint-Jean, Ce Colon, le pour !e Sud-Pacifique. Satnt-Oclave, de la côte d'Afrique au Havre, le 29/7: El-Kgntnra, de Nouméa à Marseille, le 27/7. Arulré-Chénier, de Marseille, le 26/7, p. Beyrouth. yUle<le-Heims, de Marseille, le 23/7 p. Madagascar.

FONDS DE COMMERCE

(lause mal., Dép. Vins, g. Nie, Ioy.780, ïosr. 5 p., 300 p.j.,1 gens sér., facil. Chauve. 65, av. République Papet.-Merc, pi. centre, logé, air. iM, garant. il l'essai, av. Jouas, «15, rue des Archives. Industrie. s. connais, spec, net av. 30.000 rr. Office des Combattants, 27, rue Taltbout. Tabac, Café. Epie-, Usine Meluu, loy. nul, long- ba:l, aIT. 90.000 rr. prouv. par fact., grd jardin, vraie occas,. av. 15.000 fr. Praloox, 50, me de Rivoli. Rar, Bill:. iux., ten. 6 a., gd log.ô p..air. 250 p.J.gar., on trait. av.ftô.0O0.Martln,nég.,130,tg St-Denls. Q ai.d Se prés, ens. av. Et» Vigne. 206, r. Lafayette, iiouleur»- Vernis, Uén. 30.000, bail à vol., bien logé, quo pop., av. 20.000, aide. Taon,67,bdBeaumarclials. «youveautès, Aiesua, bail y a.. ;o>. tr.b. log, 200 il! p.J..av. 15.00Q. Ayrault, néj., 17, r. Cygne (Halles' commerce, i'ai ipli Dépôt Vins gre Ntcolat, à iepr., log. 3. p., bénéf. 70 p. ]., avec 6.000 francs. Bourdel, bd Bonne-Nouvelle (Métro St-Uerus.) Ilot. -Vins, 120 p.j.,lu nuT,rap.li.0OO,b.l0 a.,loy.l.500,av. B 30.000. A. Chamard, v. en gr-, b. Bicn.-Lenoir. D. Vin, paq., q. pop. 3 p. iir. pl'. av. 8.5OU. Vaine. Ep.-Buv. cpt' lut loy. rec. av. 8.0W. Vaine. Ip.-Vins-Cr., s. af.. b. 11, rec. pr. 000, av. 15.000. Vaine. Libr. poste aux. 3 V. b.5U p.J.,l.niil,t enl.av.9.000. Vaine. gâr7~ïrbli. t. ueuT, 4 p,, uryenl, av. îi.ooo. v.~Vâïne. Voir ens. t. 1. jours. Vaine, 37, rue Damrémont. Ijapeteria, Spéc. timbres caoutch.,a)t. sér., h çéd.. \âo fr. trar. p.J.. av. ifl.0<X). Paran. 50, r. Archives. llnictue Epie., Essence7~Huile p. autu, ten. 10 a., atY. l, 1-W. av. ih.diia CI'. Paillard, 24, bd Poissonnière. yté^ïliTAlim. déni. mén. V- ten. Dépôt, loge, So y. J. 5 ifar. 8.000, t'Union Commerciale, 359, r. St- Martin. Baïflïëue Epie. -Fruit., av. Voir Luc, 359, r. Saint-Martin (Porte). Dépôt Vins, allaire escept., tr. bien placé, rue pass., Il aff 100 prouv., il enl. tout comptant av. 4.500. Voir Luc, Î59i rue Saint-Martin (angle Porte St-Martin). Apreuare de suite, maniaque Dépôt de Vins pour ménage ou dame seule, même débutant, assure bénéf, de 70 Il 83 fr. par jour, très bien logé, conditions garanties par acte. Il faut si vraiment ser. 8.000 fr., titre?, B. D. N. acceptés. l'our vlslt. s'adr. Il M. Duclos, 7t, rue de» Petits-Champs. M" Opéra. Cède suite, s. int. sup. Dépflt Vins-Buvette, mtoe av, Voir au fonds vendredi: t6, r. Marcadet Epie. -But. genre crèin. cliamie, port. Paris, b. 15 a., p. de loy., 350 rr. p. J., av. U'.OOO.fr., facilités. Réaii, rue de Rivoli, face M^.tro ChAtelet. ar, Plat du Jour, 6 pensionuaires, b. 10 a., ger.t. iiistaU., loy. 800 fr.,alT. 2Oo fr. p. j- prouv., avec 18.000 fr. Réan, 106, r. de Rivoli, face M» Chfttelet. çërrureriê mécàïïïqïïë", Cycles, Autos, log. 4 p., bail ij à vol., à proxim. autodromc. Sassy, à Arpajon. fkispon. s. qumz. T^ol. dép. Vins-Llq. g. Nie, bières g. marq.. Batignoi. et Bastille, orr. à méu. sér. ou dam sle act. désir, se créer stt. lucr. d' com. a 3.000 p. m*). Inut. être du met., met au cour', 1. 3 p. av. e. Se prés. ens. av. réf. et gar. Bourgoln, Tins, 6, bd St-Denis (ouv. sam. apr.-mldi ft dim. m. j. midi). ACHETEURS SERIEUX

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N° 53. Feuilleton du Petit Parisien du l"-8-102i SS-333 GRAND ROMAN INÉDIT

TROISIÈME PARTIE

LA REVANCHE DE BABYLAS VI (suite)

Précisément, je ne vois réellement pas qui pourrait tirer profit de la mort de ce brave II y a des profits de tout ordre. Un profit n'est pas nécessairement un avantage pécuniaire. Il peut consister dans la disparition d'un obstacle à un dessein.

Il me semble que vous vous laissez beaucoup trop influencer, mon cher ami, par la conversation que je vous ai rapportée. Il serait vraiment excessif qu'un homme fît assassiner le pére d'une jeune fille pour arriver il épouser celle-ci.

Cela ne me paraît pas si extraordinaire. Il y a certainement eu déjà bien des crimes Inspirés par ce motif.

Tout de même, dit Jacquart, un homme du monde, un officier n'agirait pas ainsi. Je crois qu'il faut chercher ailleurs.

Et mol, je crois, au contraire, qu'il faut •wïînuer A chercher dans cette voie. Je vais, à partir d'aujourd'hui, recueillir tous les renseignements possibles sur ce jeune homme. Je terai la même enquête sur ce comte et cette comtesse de Sainte-Hélène, qui s'intéressent si particulièrement à lui. Je ferai surveiller tous Copyright bï Jean Faber Traduction et reproduction tntemtiMi Dnur TOUS pays.

au parquet, et à T 3/4 en cou- lisse.

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ces gens et je ne négligerai pas de faire exercer, en môme temps, une surveillance discrète sur Mme du Ternoy.

Décidément, dit Jacquart, vous lui en voulez à cette pauvre femme. Je continue ;1 la croire fort innocente. Mme de Sainte-Hélène est son amie elle veut lui être agréable. voilà tout.

N'oubliez pas, Jacquart, que cette dams de Sainte-Hélène prête beaucoup à la confusion avec Mme du Ternoy i1 de certains jours, grâce i une fâcheuse identité de costumes. J'en infère qu'il y a entre elles partie liée en d'autres circonstances que celles que vous m'avez dites. J'ajoute que vous semblez perdre de vue les agissements suspects de Mme du Ternoy ellemême.

Qu'est-ce que vous voulez, mon cher ami, dit Jacquart. je ne parviens pas il m'imaginer que la femme charmante, bonne et dévouée ft. son mari que nous connaissons puisse être le monstre de perversité que vous imaginez. Il faut toujours supposer le pire, dit Saint-Léon, de crainte de rester au-dessous de la vérité.

Vous ne me convaincrez pas. D'ailleurs, j'y songe. Dans cette affaire, où, évidemment, il y a des personnages tout il fait noirs, il y a au moins un personnage sympathique. Lequel donc ? dit Saint-Léon.

Mais celui qui vous a fait parvenir la lettre de dénonciation.

Pourquoi ne serait-ce pas Mme du Ternoy ?. Ce fait confirmerait ma thèse: savoir que cette femme ne fait certaines actions que contrainte et forcée.

Encore une fois, Jacquart secoua la tête. Non. dit-Il, je ne crois pas à votre hypothèse.

Je vous l'offrais, dit Saint-Léon, pour satisfaire le penchant que vous avez a innocenter Mme du Ternoy.

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Elle n'a pas besoin d'être innocentée. D'ailleurs, comment auruit-elie fait parvenir cette mystérieuse lettre sur votre bureau ? Cet acte ne peut avoir été accompli que par un familier du bâtiment.

C'est mon avis. Mais ce personnage est certainement à la solde de quelqu'un.

Il est fâcheux pour nous d'être obligés de nous tenir sur le qui-vive dans nos propres bureaux.

C'est fâcheux, mais nécessaire. Nous aviserons ultérieurement aux mesures prendre il ce sujet. Pour l'instant, je vais donner des ordres pour faire exercer les surveillances dont je vous ai parié., Quant au comte de SainteHélène, je vais envoyer un agent recueillir des renseignements sur lui en Espagne. Je veux savoir ce que faisait ce grand seigneur avant de se faire réintégrer dans l'armée françatse Dans les jours qui suivirent, les agents préposés à ces besognes par Saint-Léon surveillèrent, sans Interruption, le comte et la cointesse de Sainte-Hélène, le jeune Sébastien de Beauval, et Mme du Ternoy.

Chaque jour, on rendait compte à Saint-Léon de ces surveillances, mais les rapports qui lui étaient fournis ne lui apprenaient rien d'intéressant.

Certes, le comte de Sainte-Hélène recevait beaucoup de gens de toutes conditions, mais les visites qui lui étaient faites n'avaient, dans sa situation, rien d'anormal. La comtesse de Sainte-Hélène sortait beaucoup, disaient les rapports et voyait presque journellement Mme du Ternoy. Quant au jeune Sébastien de Beauval, il menait grand train, fréquentait les lieux à la mode, avait deux maîtresses et dépensait beaucoup.

En lisant ces pauvretés, Salnt-Léon haussait nerveusement les épaules. Il se moquait de toute cette prose et aurait voulu des faits.

CHRONIQUE JUDICIAIRE UN ACQUITTEMENT

M. Jean Maunoii, de Montreml, (tout nous avions annoncé la mise en prévention pour recel de toiles volées et d'inrractiou à la loi sur le brocantage. a été, du cher de recel, acquitté par la quatorzième chambre qui, pour l'infraction a la loi sur le broesntage, a prononcé contre lui une simple amende de 5 francs.

secrétaire général du conseil d'administration de l'assoclation Coopérative de consommation des employés civils de l'Etat, de la Ville de Paris et du département de la Seine, informe les actionnaires et adhérents que la marche ale la société continuera d'une façon normale, malgré la démission de quatorze adminlstrateurs.

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Un mardi matin, en feuilletant les rapports, Saint-Léon eut un sursaut. Il venait, enfin, d'y trouver quelque chose d'intéressant.

Le rapport disait

« M. du Ternoy a quitté son domicile, en grande tenue, dans l'après-midi de lundi, vers cinq heures du soir. Il est vraisemblable qu'il allait prendre un service de nuit au palais, Mme du Ternoy l'a accompagné jusqu'au seuil de la porte, puis est rentrée chez elle. » Vers neuf heures et demie du soir, un homme enveloppé dans un manteau ample, un chapeau rabattu sur les yeux, a pénétré dans la maison, après avoir frappé à la porte un certain nombre de coups diversement espacées. Lorsque nous avons levé la surveillance, à minuit, comme d'habitude, cet homme n'était pas encore ressorti de la maison, et M. du Ternoy n'était pas rentré. >

Ah ah dit tout haut Saint-Léon, je crois que cette fois je vais apprendre quelque chose. Du Ternoy est certainement de service de semaine au palais. Je ne laisserai à personne d'autre qu'à moi-même le soin d'exercer, ce soir, la surveillance. Il faut que je sache enfin quel est ce mystérieux personnage, et quand le diable y serait, je le saurai Après avoir diné légèrement, Saint-Léon s'était dirigé pédestrement vers la rue Poissonnière et s'était embusqué aux abords du domicile de du Ternoy,

Il était huit heures et demie ia peine, lorsqu'il avait pris sa faction. Celle-ci durait depuis une heure et demie environ sans qu'il eût aperçu le personnage dont il attendait la venue.

Il commençait à maugréer et à craindre que la visite de l'inconnu n'eût pas lieu ce soir-là, quand il vit apparaître, drapé dans un man.teau et le chapeau enfoncé sur les yeux, le personnage qui lui avalt été décrit par son agent.

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Vice-président '.il. Urfer Enutio.

Serrétaire M. Capaccioli Romeo.

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L'homme s'avançait précautionneusement en jetant, à droite et à gauche, des regards inquisiteurs. Il arriva pourtant devant la porte cochère de l'immeuble qu'habitait du Ternoy sans avoir aperçu Satnt-Léon qui avait installé son observatoire dans la porte entrebâillée d'un immeuble situé presque en face. Saint-Léon attendait que l'homme s'engageât sous le porche de la maison de son ami. L'homme s'y engagea.

Il allait bondir pour l'apréhender, lorsque, au moment où Il sortait dans la rue, un autre homme, qui courait, vint brusquement se jeter dans ses jambes.

Deux exclamations se croisèrent

Saint-Léon

Du Ternoy

La surprise de Saint-Léon avait été vive, mais it avait repris instantanément son sangfroid en constatant que son ami paraissait au contraire avoir perdu le sien.

Pour gagner du temps, Il voulut engager la conversation, mais du Ternoy lui posa la main sur le bras et dit d'une voix altérée

Vous êtes mon ami, Saint-Léon ?. En doutez-vous ?

Eh blen ne m'arrêtez pas, j'ai affaire. Mais qu'avez-vous ?

Il faut que je rentre chez moi, Immédiatement. Excusez-mqi.

Saint-Léon le retint par la manche.

Mon ami, dit-il, je ne sais vraiment pas ce que vous avez, mais vous êtes hors de vous. Je suis trop votre ami pour vous laisser seul dans l'état où je vous vois.

Vous voulez me suivre, Saint-Léon ? dit du Ternoy d'un ton saccadé. Eh bien soit, suivez-moi. Vous allez être le témoin de ma justice.

Je vous en prie, mon ami, calmez-vous. Me calmer, ricana du Ternoy d'un ton effrayant, vous n'y pensez pas

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Et regardant Saint-léon dans les yeux, il ajouta

Vous voulez savoir ce que je vais fatre Eh bien 1 je vais vous le dire Je vais tuee l'amant de ma femme

Voyons, mon nmi, vous n'êtes pas dans votre bon sens, dit Saint-Léon, Mme du Ternoy; n'a pas et n'a jamais eu d'amant, j'en suis certain

Excepté celui qui vient d'entrer clte4 moi

Vous vous trompez.

N'on. J'ai été prévenu. Elle l'a reçu cetto nuit. J'ai demandé à quitter mon service pouf venir me rendre compte. Je viens de le voir entier de mes propres yeux.

Mais qui vous dit que c'est un amnnt t demanda Saint-Léon.

Du Ternoy ricana encore. Jamais Saint-Ï^oa n'avait vu une pareille expression sur son visage d'ordinaire paisible.

Vous voudriez me faire croire qu'une femme reçoit à pareille heure, dans sa maison, un homme qui n'est pas son amant Quelle misère Vraiment, vous me prenez ponr un autre

Mais non, mon ami, dit doucement SaitjtLéoaj mais je vous mets en garde contre les conséquences que pourrait comporter votre égarement ou votre erreur.

Laissez-moi ah laissez-moi J'y vais. Je vons accompagne

Ils pénétrèrent sous le porche. Malgré un geste de Saint-Léon qui lui recommandait le calme, du Ternoy sonna fébrilement à trois reprises.

La porte s'ouvrit.

Une femme de chambre parut.

Du Tornoy la bouscula, sans dire un mot s'élança comme un fou dans l'escalier.

Rivé à lui comme son ombre, Saint-Léon le suivit d'un même élan.

(A «iifwe.) Jeab FADO.


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Marconi, parlant à Londres A la réunion ttwu-etlle de la Compagnie des communications maritimes internationales, a déclaré qu'unnouveau progrès était à la veille d'être réalisé dans le domaine du sans fil. par l'installation dans- toutes les parties du monde do nombreuses stations d'émission à grande port-ie. « Il sera dors possible, il ajouté Marconi, h «le» navires marchands de recevoir ilcs con«ci'ts et dei auditions diverses pendant tes plus longues traversé??.'

Ecole supérieure des P. T. T. (longueur d'onde, ni.) K heures. transmission des discouri prononcés à la chambre de commerce américatné a l'occasion de la réception des membres du barreau américain. Discours de M. le ministre de la Justice. et de le président du barreau américain. Tour Eiîtel (longueur d'onde Î.C00 ni.). h. a0 «i.12 h. fi, prévisions mdtéorologlqucs. tO h. 40, tours du coton et du café. 1:' h.. cours du poisson. rt3 tt. 40 et )7h. 10. cours financiers et commerciaux.

ls h. 15, radio-concert avec Mlle Mireille ncnoult, pianiste; M. Michel Vulpesco, du Grand Opéra de Monte-Carlo, et M. André Delacour, homme de letL'opéra et la musique Instrumentale en Italie du seizième au dix-huitième siècle Am/irelli (Ouilio Cacclnl) Lasciatcmi morire du couronnement de J'oppite (Monteverde) lnterno ail idot mio (Marco Antonio Oestl); Tro Giorni gon elle flirta de ü soijno (Mercaiiame) Caro mio 0en (Olordanl). Au piano, Mlle Mireille Renoult.

20 heures et 23 h. 10, prévisions météorologiques. K»dlo-P»rts (longueur d'ondo 1.780 m.) t2 n. 30, «ours commerciaux, informations, concert 1. ouverture des linottes (E. Mathé) 2. chanson de la KsmeraUa (C. de Mesquita) 3. llumornsmie (Dvorat) 4. Blonde amie (Carcel) 5. lladivage de Pierrot (L. Rose); <>. Coquetterie (E. Possard) 7. VEmotii-e, valse caractéristique (Catudl) 8. Madrigal à PMline (R. Boiscnot) 9. Romance (Tsc&aïcowsky) Au Petit Trianon (Ni. Fesse) Il. Dent (préludes, Ctéopdtrc et Salomè (Dnplant) 12. Siré•jmde espagnole (Olazounôw) 13. Vous êtes adotapie {T. hlco) H. Légende écossaise (U. Boisehbt) au Brésil immense (Teddy Moon).

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Broadcasting suisse. Genève (longueur d'onde, 'SI.'IOO m.). t3 h. 43. bulletin météorologique « Mon )village' a célébré ce soir la rcte du août ». par riiHlppe Monnier.

Broaflctstlng anglais, 12 b, concert (Manchesle.-) 13 heures, concert (Londres) 14 Il. 30. heure de In femme (Manchester) 15 heures, concert ((Jlancnester) Il h. 30, concert (Blrming-nam. Eournemouth. \evcast:e. Aberdeen, Glasgow) 16 Il!'ures, concert (Londres), heure de la femme ̃<?içwca5tlo) 17 heures, heure des enfants (Birmiusrlism, Bournemoiitb, Cardiir. Newcastie, Glasgow) 1S heures, heure des enfar.t-s (Londres, Glasgow) H9 Il. concert (Bourne^ioutU. Manchester. Aberideên, Glasgow) 20 Heures, concert (Londres. Birmingham, Newcastie). Toutes les stations transmettront «imullauémeni, s 1!> b. et 22 !).. un bullctin ̃«•information a l'J h., une critUiuc clnéniaiogra(plilquo.

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