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Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir

Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)

Date d'édition : 1922-11-09

Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 126844

Description : 09 novembre 1922

Description : 1922/11/09 (Numéro 16690).

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k605197n

Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 29/09/2008

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Malgré le refus des hauts commissaires les Turcs insistent pour que les troupes alliées évacuent Constantinople,

LES ELEMENTS XÉNOPHOBES SONT LE? MAITRES A ANGORA

Les nouvelles de Constantinople ne sont pas bonnes.

Loin de se calmer, en constatant la résolution unanime des hauts commissaires alliés, les Turcs ont réclamé, une fois de plus, l'évacuation par les forces alliées de la péninsule de Constantinople.

Ceci n'est que le plus marquant des incidents d'hier. Ce qui est peut-être plus grave encore, c'est que, à n'en pouvoir douter, un mouvement de xéno-'phobie, qui n'épargne pas les Français plus que les autres étrangers, s'affirme désormais parmi les Turcs, à Constaniinople comme dans toute l'étendue de ̃l'Anatolie.

A côté des dépêches que nous adresse à ce sujet notre envoyé spécial, M. Robert YauchfT, on lira avec profit la Jettre circonstanciée qu'il nous écrivait de Brousse, il y a quelques jours, lors de sa visite à Mustapha Kemal.

Si pénible qu'il soit pour l'opinion française d'avoir à le constater, les hommes modérés qui avaient jusqu'à présent dominé le gouvernement d'Angora ont été, depuis l'armistice de Moudania, peu à peu débordés par les extrémistes. La popularité dont la France avait bénéficié au lendemain de la victoire s'est muée, sur bien des points, en une active hostilité, qui risque de rendre impossible à nos nationaux le séjour en Turquie. La victoire turque menace de tourner en une entreprise ;,de spoliation dirigée contre tous les Européens.

Rien n'est probablement plus signi|s fieatif, à cet égard, que le sentiment actuel exprimé dans leurs rapports officiels par les représentants de la France à Constantinople le général Pellé, haut commissaire, et le général Charpy, commandant les troupes d'occupation. Jusqu'à une époque toute récente, ils se montrèrent tous deux partisans d'une politique de conciliation. En plein accord avec leurs collègues ailier ils ne cachent plus, désormais, que, en présence de l'accès de folie des nationalistes d'Angora, la seule conduite à tenir est celle de la fermeté. A cet égard il n'y a plus aucun inconvénient à révéler que le général Pelle aurait démissionné, il y a deux jours. si le gouvernement français avait hésité à lui confier les pouvoirs discrétionnaires qu'il demandait pour assurer le maintien de l'ordre.

Dans ces conditions. on ne saurait que répéter que la moindre défaillance pourrait être fatale non seulement à la cause française en Orient, mais aux liens qui unissent encore les trois grands alliés d'Occident-

M. Poincaré a adressé, hier, au gouvernement anglais, par l'intermédiaire de lord Hardinge, une lettre où il fait ressortir la nécessité de hâter la réunion de la conférence de Lausanne, afin de couper court aux complications locales. Cette initiative ne saurait signifier, toutefois, comme le bruit paraît en avoircouru à Londres, que le gouvernement français hésiterait, le cas échéant, à s'associer aux mesures que les provocations turques pourraient rendre inévitables.

Un douloureux et inutile malentendu s'est produit, en septembre dernier, entre la France et l'Angleterre, au sujet de l'occupation de Tchanak. Etant donné la prudence dont fait preuve le nouveau gouvernement britannique, il est permis d'affirmer que pareil malentendu ne se renouvellera plus. Ce qui se joue en ce moment, c'est l'avenir de l'Entente sur le Rhin aussi bien qu'à Constantinople. Ph. M.

LA REPONSE TURQUE Constantinople, 8 novembre (dép. Havas.) Une dépêche du gouvernement d'Angora, reçue ce matin, répond à la note verbale des hauts commissaires alliés.

Le gouvernement d'Angora réitère la demande d'évacuation des troupes alliées de Constantinople et d'éloignement des bâtiments de guerre alliés, en déclarant que leur présence est incompatible avec l'administration kemaliste de Constantinople.

LES KEhIALISTES COUPENT UN CABLE PRES DE TCHANAK

Constantinople, 8 nov. (de not. env. spéc.) Les kemalistes ont coupé le câble Eaetern, près de Tchanak-Bokale. Deux soldate anglais ont été assassinés, hier soir, à Kassim-Paoha.

REFET PACHA REND HOMMAGE

A LA FRANCE

Constantinople,, 8 novembre (dép. Havas.) Refet pacha a visité le lycée de GalataSeraï et Pœuvre de la Goutte de Lait de Stamboul. Il a prononcé, à cette occasion, des discours très cordiaux pour la France. Il a parlé notamment de la dette de reconnaissance contractée par son pays envers la France, et de l'influence de la France sur les idéals des Turcs d'aujourd'hui. LE GENERAL CHARPY CONSIDERE LA SITUATION COMME TRES GRAVE Constantinople, 8 nov. (de not. env. spéc.) Le général Charpy m'a déclaré considérer la situation comme très grave. Les généraux frauçais, anglais et italien ont exprimé à Refet pacha de vives protestations, de commun accord. Les hauts commissaire» ont également exposé unanimement à Hamid bey de mécontentement pro-

fond causé chez les alliés par l'attitude des kemalistes à Coastantinopte.

Les mesures prises par Refet n'ont, néanmoins, pas été rapportées, sauf l'abaissement du tarif douanier pour les denrées alimentaires. L'intransigeance kemaliste ne cesse de croître, Angora étant au pouvoir des extrémistes.

En raison de la demande britannique d'ajournement de la conférence de Lausanne, la délégation turque, présidée par Ismet pacha, attend à Constantinople. Elle se rendra en Suisse par voie de terre. LES CONVERSATIONS SE POURSUIVENT ACTIVEMENT ENTRE PARIS ET LONDRES Lonctres, 8 novembre (dép. Petit Parisien.) Les conversations se poursuivent activement entre Paris et Londres en vue d'arrêter une politique d'action commune dans le contlit oriental. Le comte de SaintAulaire s'est rendu, aujourd'hui, au Fo- reign Office, où il s'est entretenu avec ld sous-secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères des difficultés de la crise actuelle et des péparatifs de la conférence de Lausanne, qui a pour mission de la résoudre pacifiquement.

Je crois savoir que le gouvernament français, tout en persistant à penger qu'il y a grand intérêt à n'en point ajourner la réunion, est disposé à tenir compte des objections de nos alliés britanniques, en consentant à reculer de sept jours la date d3 sa convocation. C'est donc apparemment le 20 novembre qu'elle s'ouvrira.

En ce qui concerne la situation à Constantinople, on assure que les hauts commissaires a'Miés ont déjà pris certaines mesures énengiqueis ét qu'ils sont déterminés à recourir à une action cœrcitive si ies représentants kemalistes ne renoncent pas définitivement à leurs prétentions. Dans une proclamation adressée aux fractions de la population de Constantinople plus spécialement menacée par les Turcs, ils indiquent leur résolution d'assurer sa protection contre toute tentative de yio'lenoe. Jean Massip.

Les Français d'Anatolie sont l'objet de vexations de la part des extrémistes turcs

(Par lettre de notre envoyé spécial) Brousse. novembre 1922.

Brousse était, jusqu'aux derniers événements, un centre d'influence française, tant économique qu'intellectuelle. L'industrie de la soie, qui enrichit toute la région, est presque complètement entre les mains des Français. Au moment de l'évacuation grecque, sur vingt filatures en marche à Brousse, une seule était turque, onze étaient françaises. Aujourd'hui, tous les chrétiens ayant dû fuir. et les dix malheureux Arméniens catholiques qui étaient restés, sur l'invitation du consul de France, pour lui aider à garder la ville contre les pillards et les incendiaires, entre le départ des larecs et l'arrivée des Turcs, ayant été .récemment massacrés, malgré nos protestations, il n'y a plus une' seule ouvrière grecque ou ai*fnéniennc Brousse. Toutes les filatures ont dû fermer leurs portes, sauf six. dont cinq françaises, qui fonctionnent avec des effectifs réduits. La poste f rançaise supprimée

La première chose que firent les autorités kemalistes, en guise de remerciements pour l'activité de l'agent'eonsulaira de France. qui, avec les Français d^ la ville, dont plusieurs, officiers de réserve, avaient à nouveau endossé leur uniforme bleu horizon pour protéger la ville contre les incendiaires, fut de fermer la poste française et de déclarer au consul qu'elles ne reconnaissaient pas ses attributions. J'ai eu le plaisir d'être reçu chez tous les Français de Brousse qui me firent on accueil enthousiaste. Depuis la disparition de la poste française, aucun d'eux n'avait reçu ni lettres ni journaux 1 Nos compatriotes, complètement coupés de la métropole, ignoraient jusqu'à la conférence de Lausanne.

Aussi bien, comme je vais rentrer demain à Constantinople, tous les Français de Brousse font. ce soir, leur courrier, et c'est une véritable valise postale que je vais emporter, bourrée de lettres qui vont rassurer en France parents et amis sur le sort de nos compatriotes de Brousse. Les recettes de la Dette ottomane réduites

Les administrations autonomes de la Régie des tabacs et de la Dette publique sont obligées de verser dans les caisses d'Angora toutes les sommes qui devraient normalement revenir aux créanciers de la Turquie, en particulier à la France. Les employés de la Régie des tabacs, dont beaucoup sont Français, n'ont pas été payés depuis deux mois. Les étrangers viennent de voir leurs traitements diminués de moitié, de manière à obliger le plus grand nombre possible d'entre eux à donner leur démission et à permettre aux députés de la Grande Assemblée de placer leurs protégés dans tous les postes intéressants. Les nouveaux occupants ont supprimé les surveillants de la Régie des tabacs, aussi la contrebande fleurit-elle it nouveau, et le service de la Dette, qui intéresse a un si haut degré les intérêts français, se trouve dans un état précaire, par suite de la diminution de nombreuses rentrées ordinaires et par la suppression des droits sur les vins et alcools, puisque toute l'An a toi ie est maintenant au régime sec. Tous les Français avec lesquels je me suis entretenu avaient connu les kemalistes en 1920, avant l'arrivée des Grecs ils avaient entretenu alors avec eux les meilleurs rapports et les trouvent aujourd'hui méconnaissables.

Boycottage et perquisitions

Un ordre affiché au port de Moudania déclare que, seules, les marchandises accompagnées d'une facture et d'un certifi-

LES TURCS EXAGERENT Sans être encore tout à fait alarmantes, les nouvelles de Turquie commencent à devenir un peu inquiétantes. On a l'impression que le gouvernement d'Angora est débordé par ses éléments nationalistes extrêmes, que la fièvre nationaliste gagne la population turque de Constantinople, ce qui n'est pas sans émouvoir les colonies européennes et les centaines de milliers de Grecs et d'Arméniens qui y résident et qui redoutent pour leurs quartiers le sort de Smyrne. Et ce qui n'est pas fait pour diminuer la panique, le gouverneur turc, installé avec la gendarmerie turque dans cette Thrace que l'armée grecque vient d'évacuer, demande aux alliés l'évacuation de la grande ville.

Avec une intransigeance dont on se demande si elle ne retournera pas complètement les musulmans des Indes et de partout, l'Assemblée d'Angora veut même déposer le sultan, chef religieux de tout l'Islam, suspect d'avoir pactisé avec les étrangers. Sur la rive asiatique des Dardanelles, autour de Tchanak, où les troupes britanniques ont été maintenues, peut-être imprudemment, il y a des rassemblements turcs suspects. Vainqueurs des Grecs, les Turcs ont l'air de commencer à se comporter en vainqueurs de l'ensemble des alliés et d'oublier totalement qu'ils sont parmi les vaincus de la. guerre mondiale.

L'opinion publique française, même dans ses éléments les plus favorables à la Turque, attendait d'elle.et de ses chefs nationalistes responsables une attitude plus correcte après l'effort de conciliation et de pacification que la France a fait depuis un an en leur faveur.

Il semble bien que le moment soit venu aujourd'hui pour les alliés de montrer à Mustapha Kemal un front étroitement uni et de lui tenir un langage énergique.

cat prouvant qu'elles ont été achetées à Constantinople chez un Turc pourront être débarquées. C'est tout simplement ile boycottage du commerce étranger. et comme la France a une influence prépondérante dans ce dernier, c'est elle surtout qui est touchée.

Le chemin de fer français Brousse-Moudania travaille depuis trois semaines pour les autorités militaires kemalMstes sans avoir reçu, jusqu'ici, le moindre bon de transport, ni un sou pour tous les trains expédiés soit dans un sens soit dans l'autre.

A Brousse, sur une simple détation, \i police fait chez les Français et protégés français des visites domiciliaires jusqu'à une heure du matin, et certains Tmrs paraissent croire que l'on est revenu au temps de la grande guerre, et que les Français doivent se soumettre aux mêmes fonmali'tés qu'alors. Ils oublient un peu trop qu'ils ont simplement battu l'armée grecque mais que c'est grâce à la France qu'ils ont pu signer l'armistice de Moudania.

L'enseignement du français

restreint dans les écoles

On pouvait espérer du moins que les missionnaires français qui, depuis si longtemps, font en Orient une œuvre si admirable de propagation de la culture française échapperaient aux difficultés créées à nos nationaux par le xénophobisme d'Angora. Il n'en est rien. L'école des Pères assomptionnistes que je viens de visiter, et où j'ai trouvé plusieurs Pères portant la croix de guerre et la médaille militaire, est admirablement installée au haut de la vilioPillPe complètement pendant la guerre, en 1914, elle comptait déja au lendemain due l'armistice 75 élèves en majorité grecs et arméniens. L'an dernier, elle avait 10 élèves turcs mais, depuis le boycottage des écoles françaises par les autorités d'Angora, elle n'en a plus que trois.

Ici, comme à Koniah, à Zongouldak, à Smyrne, un ordre est venu, imposant à nos écoles de se soumettre à des inspections turques et d'accepter des professeurs turcs enseignant la langue turque, la géographie et l'histoire. A Zongouldak, par exemple, nos missionnaires ont reçu un ordre leur disant « Si vous n'avez pas accepté, au plus tard, le 14 novembre, la nomination de X. choisi par les autorités kémalistes comme professeur de turc, d'histoire et de géographie, votre école sera fermée. » La note turque ajoutait « Vous voudrez bien nous dire la somme prévue ̃& votre budget pour le paiement de ce professeur 1 »

Plutôt que de voir l'histoire et la géographie enseignées par des Turcs, nos missionnaires ont préféré ne pas ouvrir pour le moment leurs écoles. Quand on Fait que les manuels d'histoire turcs ont supprimé les Croisades, on se demande comment serait racontée dans les écoles payées par la France l'histoire de la grande guerre, où les Turcs étaient nos adversaires.

Tombes françaises profanées

Toute l'oeuvre magnifique de propagation de notre langue en Orient risque d'être anéantie par le xénophobisme d'Angora.

Un fait vient eneore d'émouvoir douloureusement nos compatriotes de Brousse. Les Turcs sont entrés dans le cimetière chrétien de Yaoudiler, où se trouvent les tombes françaises et les ont profanées. Les tombes des familles Brotte et Gamet. par exemple, ont été souillées et les pierres tombales brisées par des soldats kemalistes dont en France nous applaudissons les succès Robert Vaucher,

UNINSTANTANÉ

DU MARIAGE DE GUILLAUME II Malgré toutes les précautions prises pour éviter une indiscrétion, un reporter photographe anglais, posté hors du porc de Doorn a pu, Il l'aide d'un appuretl long foyer, prendre de loin ce cliché qui, très agrandi, montre Guillaume Il descendant de sa voiture et pénétrant dans la mazaon où le mariage civil a été célébré. Pour réprimer la spéculation des changes M. Parmentier, directeur du mouvement général des fonds au ministère des FinanMmts. a éfé entendu, à la Chambre, par la commission dite des spéculations sur la proposition de loi déposée récemment par M. Duboin et plusieurs de ses collègues, tendant à réprimer les spéculations sur les changes ainsi qu^à empêcher l'évasion des capitaux.

Au cours d'un échange de vues auquel ont pris part MM. Persil, Louis Marin et Duboin, on a envisagé les mesures à prendre pour empêcher l'évasion des capitaux à l'étranger par l'achat des devises et valeurs étrangères. Il a été notamment question de la création d'un Office central d'achats et de ventes des devises ainsi que des moyens les plus propres à arrêter la spéculation sur les changes. Toutefois, aucune décision n'a encore été prise au cours de cette réunion.

Le baron Avezzana est nommé ambassadeur d'Italie à Paris Le comte Sforza a été mis en disponibilité Rome, 8 novembre (dép. Petit Parisien.) Au cours du conseil des ministres tenu aujourd'hui, M. Mussolini a fait approuver les décisions suivantes

Le comte Sforza, ex-ambassadeur d'Italie à Paris, a été mis en disponibilité, et le baron Avezzana a été nommé à ce poste. Le baron Avozzana a été ministre d'Italie à-Athèties, puis ambassadeur à Washington. On se souvient du rôle qu'il joua dernièrement comme secrétaire général de la conférence économique internationale de Gênes. Il jouit d'une haute renommée dans tous les milieux diplomatiques de Home. Au cours du même conseil, le générai Del Bono, qui fut l'un des trois comman-

dants des troupes fascistes, a été nommé directeur général de la police. En outre, deux nouveaux sous-secrétaires d'Etat ont été nommés l'un à l'aviation militaire, le général Dorchet, et l'autre v l'aviation civile, le commandeur Mercanti.

M. MUSSOLINI SE RENDRAIT

PROCHAINEMENT A LONDRES

Rome, 8 novembre (dép. Petit Parisien.) Dans les milieux politiques le bruit court que M. Mussolini, après, les travaux de la Chambre, se rendrait à Londres. D'autre part, on confirme officiellement que le due Gelasio Caetani est nommé ambassadeur d'Italie à Washington. Les inscrits maritimes^Flârsênir votent la reprise du travail

Marseille, 8 nov. {dép. Petit Pari.çien.), La grève des gens de mer, qui durait depuis près de deux mois, vient de prendre fin. Au cours d'un meeting tenu ce matin salle Lovy, et où tous les syndicats maritimes étaient représentés, la reprise du travail a été décidée pour demain matin à l'unanimité moins quelques voix. L'ordre du jour adopté se termine ainsi Considérant que la position des inscrits peut devenir dangereuse pour les organisations syndicales et pour leurs adhérents que c'est contré elles surtout que la coalition s'est formée et porto ses coups considérant qu'ils doivent tout à ces organisations, que c'est en elles qu'ils placent leurs espérances pour améliorer encore leur sort de travail, qu'ils ont le devoir impérieux d'en assurer le fonctionnement normal, la vitalité vigoureuse et renforcée si possible peur ces motifs, qu'ils considèrent plus importants, que tous les autres, décident à l'unanimité la cessation de leur mouvement. De leur côté, les agents du service général à bord se sont réunis à la Bourse du travail, et au vote secret, par 675 voix contre 300, ont décidé la reprise du travail. Ce résultat a été communiqué aussitôt aux inscrits maritimes.

iniiiiiiiiiiiiiitHiiiiimimiiitiMiiiiiiiimiiiiiHiiiiiiiiiiiiriiiiiiiiimiiiu A LA QUATRIEME PAGE

CE QUE J'AI VU EN RUSSIE Musées et théâtre», par EDOUARD HERaIOT,

La Commémoration de l'Armistice

LES FAITS HISTORIQUES DU 11 NOVEMBRE SERODT COKMENTES DANS LES ECOLES A l'occasion de la commémoration de l'armistice, le ministre de l'Instruction publique vient d'adresser aux recteurs de chaque académie la lettre suivante Vous voudrez bien donner des instructions pour que, soit le Il novembre, au cours des cérémonies organisées dans leur commune, soit pendant la première classe suivante, les professeurs et instituteurs de tous les lycées, collèges et écoles rappellent à leurs élèves les grands faits de la guerre, les grands actes d'héroïsme accomplis par les fils de la France. En même temps, ils ne manqueront pas d'énumérer, devant les enfants, les efforts qui ont été réalisés depuis quatre ans à la Société des nations, en particulier, sur l'initiative de nos représentants.

En exaltant à la fois le patriotisme français et le sentiment de justice tel qu'il s'est affirmé dans toutes les déclarations du gouvernement et de ses délégués à Genève, les professeurs et les martres ne feront que suivre la volonté du Parlement, qui entend à la lois, par la fête du 11 novembre, commémorer la gloire de la Nation et affirmer son idéal.

L'inauguration du monument

de la clairière de Rethondes

Sous la présidence effective du Président de la République et le haut patronage du roi d'Angleterre, du roi des Belges, du président des Etats-Unis, du roi d'Italie, de l'empereur du Japon, du président de la République polonaise, du président de la République portugaise et du président de la République tchécoslovaque en présence de les présidents du Sénat et de la Ghambre, de M. Raymond Poincaré, du maréchal Foch, de l'amiral lord Wester-Wemyss devant les ambassadeurs et ministres plénipotentiaires des nations alliées, devant le maréchal lord Douglas Haig, le général Guillain et le général Albricci, les ministres et sous-secrétaires d'Etat, les maréchaux de France, les présidents des fédérations de mutilés et d'anciens combattants, les représentants des grandes associations nationales, seront inaugurés, le 11 novembre, à 14 heures, le monument de l'Armistice et la clairière de la Victoire.

Le Président de la République, venu en train spécial, à il heures, au carrefour de l'Armistice, sera reçu par M. Binet-Valmer, président de la Ligue des chefs de section. Il passera en revue une compagnie du 54° R. 1. avec drapeau, que lui présentera le colonel, et se dirigera vers le monument du carrefour, où un discours sera prononcé par le maire de Compiègne, Le Président de la République se rendra ensuite à la clairière de la Victoire, en passant, dans l'Avenue triomphale, entre deux haies formées par les grandes associations nationales. Il arrivera, à 14 h. 55, au monument officiel de l'Armistice, qui sera eilcadré par les fédérations de mutilés et d'anciens combattants français et alliés, et prendra place sur 1'unique tribune, -qui lui est réservée, M. Binef-Va!mer remettra le monument au maréchal Foch, qui lui répondra en remetfant. à son tour la clairière et la. dalle historique à la ville de Compiègne. Le maire de Compiègne acceptera le monument, puis M. Poincaré prendra la parole.

Après ces brefs discours, aura lieu le scellement de la dernière pierre. On sait que, sous cette pierre, seront eofermés, dans la dalle, les documents qui portent ries noms de tous les souscripteurs. Le Président de la République reviendra au carrefour de l'Armistice, où aura lieu le départ des automobiles, à 15 h. 45. Il s'arrêtera quelques minutes, à 16 heures, devant le monument aux morts de Compiègne. l'œuvre du sculpteur Maxime Réal de! Sarte. Le train présidentiel arrivera à la gare du -Nord à 17 h. 20.

Une proclamation des mutilés

et anciens combattants

Le Comité d'entente des grandes asso,riations nationales des mutilés et des combattants vient de lancer une proc.lamation qui se termine par cet éloquent appel Français,

Vous qui avez connu l'angoisse des jours sans nouvelles, vous qui avez tremblé pour l'être chéri, vous qui pleurez ceux qui ne sont pas revenus, vous serez avec nous. Cette fête du 11 novembre, que nous avons voulu fête nationale, est avant tout, la vôtre. Parisiens, sur notre demande, le gouvernement de la République nous confle pour ce matin-là les drapeaux glorieux des régiments dissous, drapeaux de l'active, de la réserve ou de la territoriale. Soldats citoyens, redevenus citoyens, nous voulons les porter triomphants à l'Arc de l'Etoile et le* incliner pieusement sur la tombe de notre frère le Soldat inconnu. Le nombre des maires-adjoints doit-il être augmenté à Paris? Aux termes de la loi du 14 avril 1871, « il y a un maire et trois adjoints pour chacun des vingt arrondissements de Paris ».

Depuis, la loi du 9 août 1882 a porté à cinq le nombre des adjoints pour les arrondissements de plus de 120.000 habitants.

Mais cela ne suffit plus et le gouvernement a présenté un projet de loi dont l'article unique est ainsi conçu

Dans les arrondissements municipaux de la Ville de Paris, il sera nommé trois adjoints au moins et cinq ans au plus dans les arrondissements où la population est inférieure à 120.000 habitants et cinq adjoints au moins et sept au plus dans ceux où elle est supérieur à ce chiffre.

Au nom de la commission de l'administration générale de la Chambre. M. Evain, député de la Seine, vient de déposer un rapport qui conclut à l'adoption.

La multiplicité sans cesse croissante des affaires qui exigent l'intervention des adjoints est due plusieurs, causes, explique M. Evain la première, c'est l'accroissement de la population de certains arrondissements (celle-ci augmente plus particulièrement dans la périphérie) la seconde, c'est le développement de certaines lnstitutions liées très étroitement à l'administration municipale qui réclament leur concours: enfin, la troisième, c'est la législation récente.qui leur confie sans cesse de nouvelles attributions dans des questions municipales proprement dites. Le nombre restreint des maires et des adjoints ne leur permet souvent plus d'assurer la bonne marche des services d'une façon rationnelle; car. d'une part, ils sont devenus de véritables administrateurs représentant le préfet à la tête de leur arrondissement; et, d'autre part, ils ont à présider ou à prendre part à de nombreuses commissions et sont chargés de quantité d'enquêtes.

Le but du projet actuel du gouvernement est d'alléger leur tâche, en augmentant de deux le nombre des adjoints dans les arrondissements où le besoin se fait le plus impérieusement sentir.

LA RÉFECTION

des routes de France « Dans cinq ans, si nous n'agissons pas immédiatement, nos routes auront vécu », déclare M. Chaix, vice-président de l' Automobile-Club

Journée des fondrières à Bordeaux. Concours de la plus mauvaise route à Rennes. A quelques jours d'intervalle, la Gironde et la Bretagne viennent de signaler l'état lamentable de leurs routes.

Les usagers, Bretons et Bordelais, l'ont fait avec esprit. Ils se hâtent de rire de leurs misères pour ne pas avoir à en pleurer. Le éril n'en existe pas moins.

II est général. De tous les coins de France nous arrivent des protestations et des plaintes

« Nous ne pouvons plus circuler », écrivent les automobilistes touristes, commerçants, entrepreneurs de transports, médecins, tous ceux qui usent de la route pour leur plaisir ou et c'est le plus grand nombre pour leur travail.

Le roulier, le paysan n'écrit pas mais soyez sûr qu'il se plaint, lui aussi, da ses bêtes qui fatiguent devant son chariot embourbé.

Nous publierons ces protestations et ces plaintes. Il faut que les pouvoirs publics sentent la gravité du mal et l'urgence qu'il y a à lui porter remède.

Aujourd'hui,nous voulons donner,sur la. question, l'opinion autorisée de M. Chaix, vice-président de l'Automobite-Club, qui dirigea l'année dernière les travaux de la conférence internationale de la circulation

routière, où tous les pays du monde étaient représentés, un des hommes, assurément, qui connaissent le mieux les routes de notre pays.

Tout le mal, commence M. Chaix, vient de ce que nos routes n'ont pas été construites pour la circulation intensive qu'elles ont actuellement à subir.

Comme vous le savez, à part quelques très rares exceptions, nous en sommes encore, partout, au régime du macadam. L'antique macadam cailloux, sable et rouleau compresseur.

Ce procédé suffit aux chemins vicinaux su" lesquels passent à intervalles éloignés des véhicules à marche lente.

Il est notoirement insuffisant pour les voies à grand trafic automobiles légères, mais très rapides, lourds camions à bandes pleines, chariots à roues cerclées de fer, tous usent, la route ave* une rapidité qui rend totalement inutiles les efforts désespérés des ponts et chausses pour les maintenir en état.

Une route nationale, macadamisée à nev/, ne résiste pas plus de dix-huit moW eu deux ans à une circulation tant soit peu intense.

Il faut donc trouver un sol capable do résister aux moyens actuels de locomotion et de transport En un mot, il faut une route moderne.

Pour construire cette route idéale, les procédés ne manquent pas tarmacadam, trinitad, bitulithe ou monolastic, on n'a que l'embarras du choix. Le choix peut d'ailleurs être conditionné par le terrain qui constitue le sous-sol et la nature des pressions que la route aura à supporter. La plupart d'entre eux consistent dans le remplacement du macadam désuet par un conglomérat généralement à base de goudron infiniment pius résistant.

Un exemple la route Paris-Trouville en monolastic. Construite en 1913, elle est encore en excellent état (sauf 1.500 ou 1.800 mètres entre Saint-Germain et Chambourcy, où furent effectués les premiers essais ça n'était pas encore au point). Et, cependant, quelle intensité de eir. culation sur cette voie D'abord, les voitures de tourisme puis lea camions très nombreux enfin, les voitures de maraichers, innombrables aux environs de Paris.

Autre exemple d'une route moderne, quoique d'une construction différente Paris-Meaux. Elle date aussi de 1913-1914. Elle a résisté aux charrois de 'La guerre N'est-oe pas tout dire ?

Un plan général de réorganisation Voilà, évidemment, des modèles, l'embryon de ce que doit être notre futur réseau routier.

Inutile d'espérer constituer celui-ci avec les errements en vigueur. Vous les connaissez. l'ingénieur des ponts départemental décide du travail à effectuer, Il opère, dans son département, pour son département. Pas plus loin. Il ignore ce qui se passe à côté. Aucun travail d'ensemble.

Il dispose de crédits, insuffisants d'abord, et qui, pis est, annuels. Tout travail de longue haleine lui est donc interdit. Or, c'est une besogne immense et longue que celle qui est à effectuer.

Pour la mener à bien, un organisme central est indispensable. Organismz qui distribuera le travail dans toute la France et disposera d'un capital suffisant et non des sommes variables accordées par un budget annuel.

Cet organisme, ce serait l'Office national des routes. C'est lui qui entreprendrait, sous sa responsabilité et sur tout le territoire, la reconstruction des routes dites à grand trafic. Celles-ci comprendraient la presque totalité des routes nationales, certaines routes départementales, et enfin quelques chemins de grande communication très fréquentés.

Tout ie réseau serait divisé en secteurs.


La travail à effectuer, dans chaque secteur, Serait confié, par voie d'adjutication, à un industriel qui assurerait la réfeotion moderne de toute \p. route et son entretien pendant dix ou quinze ans.

Le contrôle serait exercé par Io personnel des ponts et chaussées,- c'est dira qu'il- serait rigoureux. L'industriel serait' responsable pécuniairement du travail effectué. Il aurait, en outre, tout intérêt à livrer une routo excellente, qu'il n'aurait donc pas à réparer continuellement. Pour cette besogne immense, il faut des usines, une mair.-d'œuvre spécialisée. Toutes choses qui n'existent actuellement qu'à l'état embryonnaire. Mais la fonction crée l'organe. Le jour où elies seraient certaines d'avoir du travail, les usines pousseraient à vue d'oeil dans chaque secteur. » Où trouver l'argent?

.Mais l'argent, monsieur le président, pour payer ces industriels ?

Nous' pensons que l'Office- national doté d'une autonomie financière et do la persennalit6 civile, pourrait emprunter. dans les conditions où ont été effectués les emprunts des ports. Il faudrait environ deux milliards et demi pour donner au pays le réseau complet de routes à grand trafic qui lui est indispensable. Cette somnie serait gagée par les impôts et les taxes payés par les usagers de la route.

Evidemment, il faudrait que le ministère des Finances nous réserve ces impôts. Ceux-ci pourraient, d'ailleurs, être augmentés. Je suis convaincu que les automobilistes et les cyclistes accepteraient •volontiers une surtaxe, s'ils savaient que celle-ci sera exclusivement consacrée à la réfection de la route. Ils sa.vent trop ce qu'une .voie en mauvais état leur coûte en remplacement de matériel, en réparalions. et en fatigue.

Avec ce capital, continue M. Chaix, 'i'Offlce pourra commander une série de travaux s'échelonnant sur plusieurs années, ce que ne peuvent faire les ingénieurs des ponts.

Dans chaque secteur, l'industriel, avec con usine installée assurera un entretien continuel. Car la route qu'il nous faut, ce r.'est pas le cantonnier dont vous avez, jadis, dressé le portrait, avec sa pelle, sa brouette. et sa pipe, qui peut la construire et l'entretenir.

Dites-vous bien qu'il n'y aura pas de routes modernes sans industrie routière. Cclle-ci est à créer. L'Office national peut permettre il cette industrie de naître et de vivre.

Sans elle donc, sans lui, on restera dans l'ornière, et ce mot, ici, est plus o.i'une image.

La route s'uee, conclut M. Chaix, et terriblement. Le chemin de fer en avait fait •an organe inutile qui se rouillait. L'automobile lui a rendu la vie mais encore faut-il le nourrir. Le macadam est une nourriture insuffisante.

Dans cinq nits, si on n'agit pas immédiatement, nos routes auront vécu. Je quitte le vice-président de l'Automobile-Club sur ces graves paroles. Ajouterai-je que ce n'est pas seulement la vie de ̃nos routes qui est en jeu, mais celle de noire induslrie automobile, celle de l'industrie hôtelière et touristique enfin, la vie commerciale de tous les bourgs et villages, éloignés des voies ferrées et aux- quels l'autobus et le camion ont rendu leur activité d'autrefois? L.-C. Royer. LE RENFLOUEMENT DE LA B.I. C. bous la présidence de !IL Gcorges Leygues. la commission des affaires étrangères a entendu !e rapport de !IL fiuernier sur le projet de loi portant approbation de l'acde l'indemnité des Boxers.

A la suite d'une importante discussion à laqm'He on*, pris part M-M. Aristide Briand. Maurice Haynaud, Henrv Simon. Frey. Ferry, Margaine..Maulion. Raynaldy. Wetterlé. et son président, elle a adopté les conclusions de M. Guernier, favorables à la réorganisation de la Banque industrielle de Chine, de manière à sauvegarder les intérêts' matériels et moraux de la France en Extrême-Orient, et, par la participation du gouvernement chinois au nouvel organisme bancaire, d'assurer entre les deux pays une collaboration industrielle, commerciale et financière.

Le repos dominical des journalistes Continuant son enquête sur la proposition de M. Guiba!. tendant il assurer le bénéfice du repos dominical aux journala commission du travail de la Chambre a entendu MM. Henri de Wendel, secrétaire de la Confédération des travailleurs intellectuels Fraiitz Reichel, Mario Sermet. Schiller. Montorgueil et Bourdon. représentants des grandes associations de journalistes. • LA REFORME* ÉLECTORALE Au • Palais-Bourbon, la commission du suffrage univer.;el a voie la prise en considération de la proposition de loi de M. Caulru. député du Calvados. -tendant à une répartition nouvelles des sièges des députés. Aux termes de cotte proposition, tout département aurait droit à un minimum de trois sièges, tes départements ayant plus de 100.000 habitants auraient droit à autant de sièges supplémentaires qu'ils compteraient de fois cent, mille habitants et par fraction supérieure à cinquante mille habitants..Le nombre des députés serait ainsi réduit de 46.

NI 5.– Feuilleton du Petit Parisien du 9-11-1922 LES SACRIFIÉES GRAND ROMAN D'AMOUR

PREMIÈRE PARTIE

LA LOI D'AMOUR

1 (suite)

Les châtelains d'Auefer

A gauche, accroupis au pied d'une tour gothique isolée de son église dont les vitraux, auxheures dé soleil, reflétaient des éblouissements d'apothéose, les toits de la ville de Redon, écrasés les uns contre les autre?, dressaient leurs sombres silhouettes d'autrefois, parmi lesqueiles se détacitai le rouge vif, hardi, de quelques couvertures en tuiles modernes.

En face, très loin de l'autre côté des marais, parmi l'amphithéâtre d'une campagne fertile et boisée, et ià, des ciochers, des bo-urg.î, des villages, des fermes, aux murs crépis à la chaux, se. détachaient nettement dans la luminosité d'une belle fin de journée printanière et semhlaient, par leur attirance discrète et même un peu mystérieuse, vous convier à leur rendre visite.

Un spectacle de clarté et de vie, qui.formait un contraste si frappant avec l'atmosphère de sévérité dont Luciie était entourée, n'amena pourtant aucune .ueur dans ·on regard, aucun sourire sur ses lèvres.

Cette invitation à la promenade ou plutôt à l'évasion que lui adressait la nature CopjTlg-ht by Jean rt» la I'érlgn* 192S. Traduction et reproduction Interdites pour tous pays.

UN DÉBAT A LA CHAMBRE sur les arsenaux maritimes Un important débat s'est engagé, hier; devant la Chambre* sur le projet de loi tendant à la fixation et à l'affectation des établissements industriels de la marine militaire dans la métropole et l'Afrique Les dispositions contenues dans ce projet ont pour but de réduire l'importance de ces établissements et de supprimer notamment l'arsenal de Ruche-fort elles posent., par voie de conséquence, la question du licenciement et du déplacement d'une parlie du personnel.

DéputG de la Qharente-jinférieure, NI. Lauraine s'élève avec force contre la suppression de l'arsenal de Rochefort. Tous les grands marins attribuent à ce port et à l'outillage de son arsenal une importance- exceptionnelle pour la flotte, comme abri sur le front de- mer de l'Océan. Peut-on priver nos escadres de ce refuge dont nous a dotés la nature ? M. Lauraine ne le pense pas il demande à la Chambre de repousser une solution qui ;lui paraît incompatible avec les garanties qu'exige la défense nationale.

Le programme inscrit dans le projet lésera les droits acquisdes ouvriers des arsenaux. A ce titre, NI. Goude, député du Finistère, le repousse. Diverses solutions ont été envisagées pour atténuer l'effet des licenciement. M. Goude les juge inefficaces et. il signale, notamment, que le transfert des ouvriers d'un arsenal à un autre ne !peut s'accomplir sans léser gravement leurs intérêts.

La réduction des arsenaux 9e justiflet-elle Le député du Finistère répond négativement, en romparant le programme des travaux à exécuter pour la marine et la capacité de travail de ses établissements. Au lieu de conflfr ces travaux aux chantiers privés, il préférerait conserver nos arsenaux dans leur intégralité. M. Emmaxui: Brousse. Dans ces arsenaux, on ne fait rien que gaspiller l'argent des contribuables je leur préfère l'industrie privé». {Applaudissements à droite et au rentre.) >M. Gocde. Tant que le désarmement général ne sera pas réalisé, nous demanderons quc les constructions natales soient faites par l'Etal. {Applaudissements à l'extrême gauche.) Aujourd'hui les quatre cinquièmes seulement do ces constructions vont aux arsenaux. Donc. même en diminuant le programme naval de 0/0, on peut donner de l'ouvrage aux étabnssertienls Je l'Etal en demandant moins ù. l'industrie privée.

Le député du Finistère conclut en demandant à la Chambre. de repousser le passage à la discussion des articles du projet.

C'est également contre le projet que se prononce M. Henri Aiguier. Le député du Yar craint « qu'en anémiant les arsenaux, on affaiblisse dangereusement la défense nationale n. Il ne pense pas que l'industrie privée, en matière de constructions navales et d'artillerie, puisse se substituer aux chantiers et ateliers de l'Etat. Il ne s'agit pas il le souligne ipour une grande part de travaux industriels mais de taches coûteuses qu'impose la défense nationale. notamment pour l'entretien et la surveillance du matériel et des munitions. Enfin. il n'élève contre une mesure qui léserait le.s travailleurs dans leurs droits acquis, sans qu'une compensation suffisante leur soit attribuée.

Ce débat continuera mercredi.

Cet après-midi, suite de la discussion générale du budget.

LE COMITÉ DE L'ARTISANAT FRANÇAIS A LA PRÉSIDENCE DU CONSEIL

M. Cimente!, sénateur, ancien ministre, et NI. Joseph du groupe de défense- des artisanes il la Chambre, ont présenté au président du Conseil le comité de oiivclion de la Confédéra lion générale de farlisanat français et les délégués des chambres de métiers d'Alsace^Lorrainei

Ils ont entretenu M. Poincaré des revendications des artisans: création de chambre de métiers,. crédit artisanal, propriété ornmtTeiJte. autorisation d'utiliser le Uraud Palais pour l'exposition des métiers de 1923.

Un certain nombre de parlementaires s'étaient joints à In délégation.

Le comité a invité le gouvernement à se faire représenter par un ministre aux fêtes qui seront données à Strasbourg le 26 novembre prochain, lors de l'adhésion définitive de l'artisanat alsacien à la Confédération de l'artisanat français.

Il arrête l'amie du commis d'agent de change Roux Sur mandat de \1. (jirard, juge d'instruction. des inspecteurs du 2' district ont arrêté hier Christianc, il, dite de Coucy. âgée de 23 ans. habitant à Passy.

Amie du commis d'asrrnt de change Paul Roux, dont nous annoncions récemment l'arrestation sous l'inculpation d'un détournement de t00.0000 francs de titres, Christiane R. est inculpée de complicité.

Amenée au commissariat du Mail, avant d'être conduite au Palais, la jeune femme a protesté de son Innocence, prétendant qu'elle ignorait la provenance de l'argent avec lequel Roux subvenait à ses fantaisies.

Il est probable qu'elle sera remise sous peu en liberté.

Une jeune femme perd un collier de perles de 300.000 francs

En faisant des courses, hier après-midi, dans le quartier de l'Opéra, une jeune femme, Mme Thérèse Pernod, arrivée récemment des Indes, et descendue dans un grand hôtel du quartier Vendôme, a perdu un collier de quatre-vingtcinq perles, avec fermoir en platine orné de diamants, d'une valeur de 300.000 francs. On enquête.

parut, au contraire, aviver son amertume. et ientement deux larmes, deux grosses larmes de profonde détresse roulèrent sur ses joues.

Tout à coup, un appel d'affectueuse anxiété la fit tressaillir.

Lueile

Vivement, elle se retourna.

Une femme d'une quarantaine d'années, encore belle, mais dont les traits portaient l'empreinte de lonyes souffrances morales, supportées avec l'altière résignation d'une âme sans reproche, lui tendait tendrement les bras

Maman. maman s'écria Lucile en courant se réfugier contre le cœur materne qu'elle sentait battre si puissamment à l'unisson du sien.

La comtesse d'Ambérieu serra son enfant contre sa poitrine. Puis, l'entraînant vers un canapé placé dans la pénombre, elle la fit asseoir près d'elle, et d'une voix aussi tendre que la plus douce des caresses, elle reprit

Tu pleures, ma pauvre chérie Vite, dis-moi ton chagrin.

Lucile eut un geste évasif qui semblait exprimer A quoi bon ?. Puis elle éclata en sanglots.

Mon enfant. reprit madame d'Ambérieu, en attirant sa fille contre sa poitrine. Pourquoi me cacher la vérité ?. Tu vas avoir dix-huit ans. Sans doute ton cœur commence-t-il à s'ouvrir à un sentiment qu'il ne faut pas rougir de coinlier à ta mère ?. Car il ne peut être, j'en suis sûre, que d'une délicatesse parfaite et d'une exquise pureté. Luciie™ tu aimes. n'est-ce pas ?

Comment aimerais-je Comment pourrais-je simer protestait Lucile en soupirant.

Et elle continua, avec une véhémence, une nervosité qui n'étaient pas dans ses habitudes

UN IMMEUBLE S'AFFAISSE RUE DU GAZ

Les habitants sont, pour la plupart, hébergés dans les baraquements

du boulevard Jourdan

Un-immeuble, situé 8, rue du Gaz, s'est affaissé dans la soirée d'hier. Dans cette maison, construite il y of une s'oixantajme d'années, habitent vingt familles d'ouvriers, comptant quatre-vingts personnes; seize d'entre elles occupent un bâtiment de quatre étages qui donne sur ,a rue, quatre logent dans un second bâtiment, au fond d'une petite cour. Le locataire primcipal, v. Trémeaux, est étabü marchand de vins, au rez-de-chaussée. Déjà, il y a deux ans et demi environ, la solidité de 'la maison avaif, donné de sérieuses craintes. Au cours des travaux entrepris alors, en creusant un puits de soutènement, il. quatre mètres de profondeur, les* 'puisatiers avaient rencontré un3 vaste galerie, vestige d'une ancienne carrière. Des piliers en béton avaient été coulés, pour soutenir l'immeuble, mais la galerie était demeurée en l'état.

On devine quel fut l'émoi des locataires quand, hier, ils s'aperçurent que, subitement, dedx profondes excavations, l'une de quatre mètres, l'autre de trois, venaient dese produire dans la cour.

M. Frédérique. commissaire de police du quartier, conseilla aussitôt l'abandon de l'immeuble. Trente personnes furent, par ses soins, hébergée-? au centre d'hospitalisation du boulevard Jourdan. D'autres se réfugièrent chez des parents, «des amis ou des voisins quelques-uns, se refusant à quitter leur domicile, demeuraient dans leur logis. Une femme malade fut conduite Les huit heures dans la céramique M. Albert Peyronnct, ministre dit Travail, vient de convoquer une commission mixte pour élaborer le projet de règlement qui doit cléterminer les modalités d'application de la journée de huit heures dans les industries de la porcelaine, de la faïence et de la poterie d'art ou d'usage domestique. A cette commission étaient représentées les principales organisations patronales et ouvrières intéressées. Toutes les dispositions qui doivent entrer dans le futur règlement ont fait l'objet d'un examen technique approfondi qui a tenu deux longues séances et qui a permis de réaliser un accord cnmplet sur In plupnrt des points, et de donner aux deux parties, stir les autre» points, l'occW sion de confronter et. dans certains cas, de rapprocher leurs points de vue respectifs.

Le ministre a remcrcié les délègues de leur concours en rendant hommage l'esprit de conciliation dont ils avaient fait preuve. Le président de la délégaiion patronale s'est félicité, de son côté, de l'atmosphère dans laquelle s'était poursuivie la discussion avec la délégation ouvrière.

Le banquet de la Fédération républicaine Le banquet organisé par la Fédération républicaine a eu lieu hier sons la présidence de M. Isaac, député, ancien ministre, ancien président de la chambre de commerce de Lvon. Plus de 40 députés y assistaient ainsi que les délégués des chambres de commerce de province, parmi lesquels NI. Chénesson. président de la chambre de commerce d'Orléans. Au dessert, M. Isaac a prononcé une allocution très applaudie.

La défense des travailleurs des établissements de l'Etat Le groupe parlementaire de défense de ces travailleurs, que préside M. Rognon, a reçu les délégués de la Fédération nationale des travailleurs de l'Etat, puis les délégués de la Fédération unitaire.

Les délégués de la Fédération nationale ont demandé la titularisation du personnel civil des établissements de l'Etat, des améliorations de salaires, de nouveaux avantages pour soins médicaux, charges de famille, l'application stricte de la loi sur la journée de huit heures. Les délégnés de la Fédération unitaire ont, à leur tour, demandé pour les salaires la isuppression du régime existant, l'application d'un salaire national avec partie tnobih* et le fonctionnement de commissions paritaires. M. Léon Bourgeois échappe à un accident d'auto Une collision s'est produite, hier matin, ù 10 heures et demie, il l'angle de l'avenue de l'Obser- vatoire et de la rue Derifert-Roehereau. entre un taxi et l'automobile de M. Léon Bourgeois, qui, fort heureusement, s'en tira avec de légères contusions au côté droit.

Quelques instants plus tard, le président du Sénat rassurait -NI. Petit, secrétaire général de la présidence, qui, au nom de >M. Millerand, était, immédiatement venu au Luxembourg prendre de ses nouvelles. Ajoutons que le parquet a chargé Vf. Laroque. juge d'instruction, d'une enquête sur cet accident.

Dans l'aprèe-midl, MM. Seherdlin, procureur de la République Laroque, juge d'instruction Chartron, substitut, et.le docteur Paui se sont rendus auprès du président du Sénat.

LES RETRAITES DES PROFESSEURS Le groupe de l'éducation nationale s'est réuni 11. la Chambre pour entendre 1° un exposé du comité d'entente universitaire, sur la proposition de loi de M. Tranohant, député de la Vienne, tendant douhler lesmaxima prévus par la loi du 9 juin 18T-3 pour les pensions de retraite du corps enseignent 2° et NI. Tranchant, lui-même, auteur de la proposition, sur l'urgence du vote et les moyens à emplr/yer pour aboutir vite. Le groupe a alors décide de.soutenir cette proposition et de presser M. Lugol de déposer son rapport.

SEPT EMPLOYÉS DU GAZ

sont révoqués à la suite de la grève Ainsi que nous le faisions prévoir, sept employés du gaz. considérés comme les meneurs de la grève récente, ont été révoqués hier.

îs'e vivons-nous pas ici toutes deux grisonnières ?

» Mon père n'a-t-il pas, dès ma plus tendre enfance, fait le vide autour de moi, comme il l'avait créé autour de vous ?. » A part ces promenades en voiture aux environs, quelques visites aux malheureux dont nous allons soulager les misères, les offices du dimanche auxquels nous assistons dans ce petit sanctuaire de village, jamais nous ne sortons, jamais nous ne voyons personne. Je n'ai pas une amie de mon âge. Ah 1 maman, maman si vous n'étiez pas là, je demanderais à Dieu de me rappeler à lui et s'il tardait trop à m'exaucer, je crois que j'cif unirais avec la vie 1

Tais-toi, je t'en supplie, s'écriait madame d'Ambérieu avec un accent d'indicible détresse.

Et elle ajouta d'une voix frémissante d'une révolte longtemps contenue, mais cette fois prête à éclater

Cela ne peut pas durer ainsi. Je ne veux pas que tu sois sacrifiée comme je l'ai été moi-môme. Dès ce soir, je parlerai à mon mari.

:-ion, non, pas cela tressaillit Lucile avec un sentiment de subit effroi. Pourquoi, ma bien-aimée?

Parce qu'une explication entre mon père et vous provoquerait encore une de ces scènes effrayantes qui ne réussirait qu'à nous rendre plus odieuse encore notre captivité.

Oui, tu as dit le mot. notre captivité scanda sourdement madame d'Ambérieu.

Et pourtant., reprenait Lucile, je ne demandais qu'à aimer mon père. C'est lui qui n'a pas voulu. Lorsque, toutq petite, je cherchais à l'embrasser, il me repoussait avec agacement, avec dureté. Si je lui apportais des fleurs, il les froissait et les rejetait avec colère. Toujours il me disait

nos échos

CAFËS LITTÉRAIRES

Je rencontrât nïon ami Duricux, le romanciel'. IL portai! sur son visage la plus insolente satisfaction.

Hé qnoi, lui dis-je, avez-vous assassiné un éditeur ? Je vous vois bim allègre. Non pas, répondit-il, non pas. Ma joie n'a point de cause égoïste. Elle dépasse singulièrement ma modeste personnalité. Elle est généreuse, étant collective.

Expliquez-vous

Mali cher ami, je vous. prédis une ,renaissance dans notre littérature. Les genres légers, les dons imaginatifs vont refleurir. Je hochai la tête

Il est certain, dis-je, que tous ces prix ^littéraires Prix Balzac, Goncourt, Vie Heureuse, etc., entretiennent une noble émulation chez nos écrivains et.

Ah Ouatt! Vous êtes naïf, mon cher. Les prix littéraires Pf tt Je suis revenu de bien des choses et de cclle4à surtout. Non: si je tne réjouis en mon âme de vieux gribouilleur, c'est parce que la jeune génération a enfin compris son erreur. Quelle erreur ?

Vous n'avez pas remarqué qu'après la guerre, la dureté des temps aidant, les jeunes artistes s'étaient mis à vivre une existence farouche et solitaire. Oit ne les voyait sortir de chez eux que pour se presser chez les éditeurs ou dans les antichambres des journaux. A peine fréquentaient-ils les parlotes oit des dames d'âge respectable entretiennent, autour de deux douzaines de petits fours rassis, des controverses anodines. Savez-voits d'où cela venait ? le ne m'en doute pas.

Tout simplement de ce que ces jeunes gens avaient perdu l'Iwbit'.tde d'aller au café. Le café littéraire est fin admirable bouil. ton de culture pour le microbe écrivassier. Les grandes époques des lettres françaises s'ordonnent presque toutes autour d'un café c'est Procope pour le romantisme, le Vachette four le symbolisme et le néo-classicisme, le Napolitain pour les naturalistes, Weber pour 'les fantaisistes. Les cabarets montmartrois donné des académiciens à la France. Qu'est Moréas snars les tavernes du Boul'̃Mich? Qu'est Paul Fort sans la Closeraie des Lilas et les auberges du Vennandois? .Tenez pour certain que la. néfaste habitude qu'avaient les auteurs nouveaux de se coucher tût et de boire dit tilleul est responsable de la médiocrité de la production moyenne en ces dernières année.s.

Et vous croyez que cette habitude. Elle disparaît, elle s'évapore. Les jeunes écrivains l'ont an café à Montparnasse il est un restaurant où l'on échange des idées en mangeant les perdreaux dit Quercy; à Montmartre, les bons auteurs de ce temps se réunissent en une brasserie déjà fameuse. Un peu cn retrait du boulevard dont on redoute les promiscuités, une manière de cabaretier-mécène, un Raguenean liquoriste, connaît présentement une vogue énorme. On rencontre chez lui tous les nourrissons derato on de Polymnie, mêlés à des aînés notoires et à tout ce que le Landerneau des lettres désigne de favoris pour la course- Goncourt. Le mmtre de céans a gardé de la grande époque', qu'il connut, des souvenirs abondants et une calvitie socratique..

Ayant dit, mon ami Durieux s'en fut, bondissant et léger, sur le boulevard où le hâtif crépuscule faisait éclore les guirlandes électriques des enseignes et mûrir le fruit lumineux des lampes à arc. Pierre Scize.

Aimables et galants.

La célèbre cantatrice Italienne. signora Gita î-ienart, avait signé un engagement avec un organisateur de concerts de Munich. La première fois qu'ello parut en scène, elle commença par chanter dos airs en allemand qui furent fortement applaudis. Mais quand elle passa à la seconde partie du programme, comprenant des morceaux français et italiens, les étudiants et les braillards firent de l'obstruct:on. Ils ne voulaient, surtout, à aucun prix, entendre les chefs-d'oeuvre de nos compositeurs, interprétés dans la langue originelle. 8ignora Lenart prétendit continuer. Alors, messieurs les étudiants et messieurs les braillards bombardèrent le plateau et la salle de boules puantes, moyen élégant de mettre tout le monde en fuite.

Ce qu'il est nécessaire de rappeler dans la circonstance, c'est que l'artiste a été l'une dés plus actives à répandre en Italie la musique ai:emande.

Aussi la récompense n'a-t-el1e pas tardé Le bureau de tabac qui fait le coin de la rue Keller et de la rue de Charonne a vendu à un fumeur infortuné un paquet de caporal qui pèse exactement vingt-sept grammes. Cependant, ce qu'on ne saurait appeler sans ironie la bande de garantie, portait Scaferlati ordinaire, Ift grammes.

Il y a treize grammes d'évaporés. Juste le ticrs de la marchandise c'est peut-être beaucoup.

D'autant qu'on nous assure que de ps-rellles. évaporations ne sont pas rares. Nous tenons le paquet, intact, à la disposition de l'administration des tabacs.

vous. vous comme à une étrangère. Tout cela me faisait de la peine, beaucoup de peine. Mais je ne voulais pas pleurer devant vous, car je sentais bien que c'eût été vous faire souffrir davantage, et c'était une de mes rares joies quand j'arrivais à essuyer vos larmes et à vous voir sourire. Ma Luciie

Mais aujourd'hui, je suis à bout de forces. j'étouffe dans cette maison sans jeunesse, je meurs de cette vie sans horizon. et j'en arrive à ne plus pouvoir supporter le regard de cet homme qui me hait. Luette

Oui, qui me hait et semble se com- plaire à me martyriser comme il vous a martyrisée vous-même.

Mon enfant 1

Avec une expression douloureuse quis'inspirait du bouleversement, dont son âme était déchirée, mademoiselle d'Ambérieu s'écria

Pourtant. je suis sa fl!le

Oui, oui, tu es sa fille. tu es la mienne. tu es la nôtre. affirma la comtesse en serrant encore plus étroitement son enfant contre sa poitrine.

Alors pourquoi tout cela ?. Oui, pourquoi ?

Madame d'Ambérieu se tut. Son front s'inclinait, lourd de pensées, d'un secret peut-être, d'un de ces secrets terribles qu'une mère n'a pas le droit de confier à son enfant.

Quel drame intime enveloppait ces deux femmes de son atmosphère tragique ? Nul n'avait jamais pu en percer le mystère..

Lorsque, quinze ans auparavant, la nouvelle s'était répandue dans le pays que le comte d'Ambérieu venait demeurer au vieux château d'Aucfer, qu'il avait acheté a un industriel nantais et fait entièrement restaurer par l'un des plus grands architectes de la capitale, tous. du plus grand

Aujourd'hui

Sénat, séance il 15 heures (interpellation de M. Lucien Hubert sur les réparations).

Chambre des députés, »éanc€ Il 13~heures (suite la discussion budgétaire).

Réouverture des cours de la Société scientifique rt'liysrleno alimentaire, 9 hourps, rue Clotilde, 2 (ICI l'Association polytechnique (section du 9e), 2U SU, mairie du B11.

Dîners en l'honneur des ministre canadiens Flclet 'Lapoiote et du sénateur canadien Beanbleu, 20 heure*, rosnité France-Amérique Corclo rommcrcial et industrie, h. aU, boulevard des Italiens, Amis des lettres françaises. Gala au profit de l'OEnvre de l'enseignement catliollyne et français en Carinlliie, 20 h. Su, hôtel Clariclge.

Courses, a Auteull.

Réunions Anciens des 9t', Sftl* m. 1. et H. I. T., 30 Il. 30, boulevard de Strasbourg, 23 ;̃ Anciens combattants des Dardanelles, 2o Il. S), café des Palmiers (gare Saint-Lazare,; Anciens des TTs 1t. 1. et 72e Il 1. T., 2J h. 30, quai du J.ouvre, 14 Anciens du tirai Heur. et liu -mixte, 21 heures, boulevard Saint-Oermaln, Ancien» du 09 cuirassiers, 21 heures, faubourg* iMoittmarIrp 41 Anciens du Il. L, 21 heures, bouleBonne -\ou 35 Anciens dit 30' R. A. C. ldace de la République, 8.

T. S. F. Hodiola-concert a 20 h. 45 et radio-concert de la tour Elirel, il 17 I!. 10 et à 21 b. 30. (Voir les prograanmes au courrier des amateurs de T. S. F., à La cinquipoie page.)

Théâtre» répétition g-énérale au théâtre Albert-1", d première aux Variétés. (Voir au courrier des Cinéma: présentation A la salle Marivaux. (Voir an courrier des théâtres).

:'or. Millcrand a visift hier matin le Salon d'automne, s'arrêtant plus longuement dans la section d'art urbain. MM. Léon Bérard, ministre de l'instruction publique, et Frantz. Jourdain, président du Salon, l'accompagnaient. Ayez de bonnes dents Faites-les soifjner Les Vents pour tons 2, boulevard Consultations fjratuites, de 8 h. 20 h. Eoins, appareil, réparallons, sans douleur. Le mei6teur travait aux meilteurs prix. Cne foule toujours plus considérable n'a cessé d'affluer à l'Exposition de la Mode et de l'Ameublement au PALAIS DE LA NOUVEAUTE, affirmant ainsi tout son Intérêt pour cette expression du plus pur goût français qui a donné une note nouvelle dans l'art de la mode, du mobilier et de la décoration.

C'est demain, vendredi, que sera clôturé, en plein succès, cette célèbre manifestation qui a réalisé pour la production moderne un essor qu'aucune démonslralion de ce genre n'avait encore atteint.

Pour ce dernier jour, l'orchestre de l'Exposition exécutera Marche héroïque (SaintSaëns) Grotte de Fingal (Mendelssohn) 5e Symphonic en Ut mineur (Beethoven) Freischfitz (ouverture) (Weber) Suite pittoresque (Massenet) Suite ballet (Tchaïkosvsky) Tannhwv.ser (ouverture) (Wagner).

Le PALAIS DE LA NOUVEAUTE sera fermé le samedi 11 novembre, a l'occasion de la fête de l'Armislice. II sera ouvert le lundi 13, dès le matin à neuf heures.

Là Compagnie générale des Taxis-Transports (taxis verts bande blanche), dans le but d'assurer au public des voitures confortables et élégantes, conduites par des chauffeurs habiles et courtois, avait dû recourir à la justice pour faire cesser la concurrence déloyale qui lui était faite par des imitateurs de ses couleurs.

La cour d'appel de Paris a confirmé, en date du 2 novembre, le jugement rendu le juin 1922 par la douzième chambre correctionnelle, qui avait condamné comme contrefacteurs divers loueurs de la capitale.Dorénavant la clientèle, aussi bien parisienne que départementale, pourra prendre avec confiance les voitures de cette compagnie, qui, seule, a le droit d'avoir une caisse verte à bande blanche avec le monogramme C. G. T. T. Tout Paris apprit avec grande joie le triomphe du pilote français Maneyrol qui, sur un appareil d'invention et de construlton françuiscts de l'ingénieur Louis Peyret, a battu tous records par un vol dn 3 heures 22 minutes dans le concours d'aviation il voile organisé 'par Je DaUy Mail, à liront Hill ;Snssex). « 'L'Alérion le nom de ce monoplan double k ailea en tandem, sans moteur), qui détient ce remarquable record, va être exposé à une place d'honneur sur la terrasse des Galeries Lafayette. il cûté du monument élevé nu regretté Védrine, il. l'endroit même de son atterrissage. le 19 janvier 1919.

Ainsi deux gloiros françaises seront confonfltiefî dans celte mr.Mifestation. Des démonstra- ̃, lions du mécanisme de l'AIérion » seront faites sur place par les ingénieurs des GaleCotte intelligente initiative des Galeries Lafayelte qui, en même temps, encouragent les efforts des ailes françaises par la fondation d'un nouveau prix de 25.000 francs, ne surprendra pas les Parisiens. Ils viendront en foule admirer J'appareil qui a ramené l'aviation française à sa première place, dans un domaine oit on a pu craindre, un instant, qu'elle pourrait être distancée.

C'eat « Au CliàlfiCt (Etablissements ALLEZ frères) que doivent s'acheter articles de mènage. brosserie, porcelaine, verrerie, lessiveuses, poubelles, quincaillerie, outillage, serrurerie, grilles, marquises, bacs et caisses t1 fleurs, accessoires auHos, chauffe-bains, baignoires, toilettes, lampes, suspensione, pendules, candélabres, cheminées en marbre, galeries, chenets, garde-feu, appareils de chauffage au bois, au charbon, au pétrole, au gnz, à l'électricité, four.neaux de cuisine, réchauds gaz et pélrole, meubles de cuisine, mobiliers complets, lits, literie. Les Etablissements ALLEZ frères fabriquent, dans leur usine modèle d'Ivry-Port, leurs fourneaux de cuisine économiques, si universellement renommés.

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11 11 En v<!nt* F**»* i ne

au plus petit, en avaient témoigné une réellle allégresse.

En effet, si le comte d'Ambérieu, doscendant d'une des plus aristocratiques familles de France, riche d'une fortune de plusieurs millions, membre du Jockey-Club, propriétaire d'une écurie de courses dont les couleurs avaient maintes fois triomphé sur nos grands hippodromes, était une de ces personnalités dites « bien parisiennes », qui ne peuvent que marquer d'un lustre brillant la contrée qu'iio ont choisie pour résidence, la comtesse, dont la beauté avait été souvent célébréc par ira gazettes mondaines, passait pour une vériaable reine de distinction et d'élégance. Aussi, la noblesse locale se réjouissaitelle à la pensée que son existence somnolente et monotone allait être embellie par les réceptions aussi nombreuses que Brillantes auxquelles ne manqueraient pas de la convier les nouveaux châtelains d'Aucfer. Profonde fut la désiUusion générale, lorsqu'on apprit que -le comte d'Ambérieu, après avoir liquidé son écurie de courses, envoyé sa démission à son cercle et vendu son magnifique hôtel de l'avenue du bois due Boulogne, s'enfermait avec sa jeune femme et sa fillette, âgée de trois ans, dans la véritable place forte qu'était son domaine, ne recevant pour foule visite que celle du vieux curé du village de SaintJean-la-Poterie, sa paroisse. et repoussant dédaigneusement toutes les avances directes ou indirecfes qu'avait cru devoir lui faire la société du voisinage.

Cette attitude aussi surprenante qu'inattendue donna lieu à bien des commentaires. Tout d'abord, le bruit courut que lea d'Ambérieu à demi ruinés à la suite de .spéculations malheureuses avaient dû restreindre leur train d'existence.

L'achat par eux de nombreux domaines environnants, le faste de leurs équipagest la générosité princière de leurs dons oppo-

LES VALEURS DU TRÉSOR Si, Vous voulez accroître vos revenue, retrouver votre capital intaat au bout de trois ou cinq ans. vous assurer des disponibilité certaines pour l'avenir,

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Mademoiselle Soria, du Théâtre de l'Athénée, dit: t Un teint d'une fraîcheur naturelle est la supréme beauté de la femme. Il faut l'entretenir avec le Savon Cadum u. L'effet du Savon Cadum t'harmonise avec les fonctions naturelles de la peau, car sa mousse a6ondante dégage les pores de toutes impuretés, adoucit la peau et rend au teint toute sa fraîcheur.

de l'Académie française

Contes sans morale H Ce sont des contes du diable I

Apres cingt-six dures étapes d'une moyenne journalière de 125 kilomètres avec 7.500 kilos de charge transportée, les résultats du concours militaire d'endurance viennent d'2tra publiés au Journal officiel.

Pour la deuxième fois, les camions BENAUiLT^ type « F. li. sont admis bénéficier des primes d'achat et d'entretien (7.500 fr.), accordées par le ministère de la Guerre. Si cette nouvelle preuve de l'excellence des qualités des o;imions" RENAULT n'a surpris personne, c'est que depuis longtemps ces véhicules sont considérés comme étant de tont premier ordre par la cientèle avisée. Les camions RENAULT, ainsi que toutes les fabrications des puissantes usines de Billancourt, sont construites pour assurer les plus longs services aveo le minimum d'entretien qualités extrêmement Importantes, qui constituent une garantie d'économie de tout premier ordre.

f ANISETTE 1 MARIE BBIZABD j Se consomme en famille comme au café

sèrent un démenti formel à cette supposition.

Alors les commérages marchèrent bon train. Les uns déclarèrent que les d'Ambérieu, Parisiens raffinés, aristocrates pleins de morgue, trouvaient indigne d'eux d'entrer en relations avec des petites gens de province.

Les autres affirmèrent bientôt qua M. d'Ambérieu était atteint d'une maladie nerveuse dont on voulait cacher à tous les pénibles manifestations.

Bref, pendant un an ou deux; la surpre- nanlo attitude des châtelains défraya tou.tes les conversations.

Avec le temps, le silence so fit, l'oubli vint; et nul ne fit plus attention à eux, sauf quelques âmes sensibles qui persistèrent iL s'intéresser iL cette jolie fillette que l'on voyait passer, rapidement, en. voiture, toujours avec sa mère ou son institutrice et qui, elle non plus, n'adressait la parole il personne et portait déjà sur' son charmant visage la nostalgie mél.ncolique des joies enfantines dont elle était privée.

Puis, peu à peu, la vague des curiosités ins-atisfaites cessa de déferler contre les murs du château d'Aucfer qui garda jalousement le secret.

Qui donc, en effet, aurait pu deviner la véritable tragédie familiale dont M. d'Ambérieu, sa femme et sa fille étaient les protagonistes

Lui, convaincu de la trahison de sa' femme et de la naissance iiiégitime de la petite Luciie, reculant devant lé meurtre d'abord, devant le scandale ensuite, et prtnonçant le verdict devant lequel la comfesse avait fait le serment de s'incliner, c'est-à-dire l'exil perpétuel dans .celte sorte de forteresse lointaine devenue la prison de trois existences, ie tombeau de tous les espoirs

(A suivre.) JEAN DE LA Périgne.


Lord Curzon parle des réparations

et de la crise orientale Londres, 8 novembre {dép. Petit Parisien.'} Dans te discours qu'il a prononcé cet après-midi, il HhVpI de Canuon street, tian* jii ciié de J.ondi'fs, lord Curzon a fait d'inUVesiante-: tv\ •Mat ion-* ,-ur ['attitude du gouvernement britannique dans la crise orientale de septembre dernier ef, exposé ses vues sur la situation actuelle.

Passant en revue la situation générale actuelle de l'Europe, l'orateur indique que la Grande-Bretagne se trouve dans une situation financière, plus solide que celle des autres nations qui ont (pris part à la guerre, à l'exception des Etats-Unie. Néanmoins. elle est écrasée par un fardeau dim'pôts qui paralysent son industrie et provoquent une crise de chômage sans précédent. La France, chargée d'une lourde dott-e, est déçue en ce qui concerne les réparations. 1/Aliemagne. se trouve dans «ne position sans stabilité et est affaiblie par l'avilissement de sa monnaie. La Russie s'est placée hors du concert des nations civilisées. L'Autriche fut sauvée par les puissances, quand elle était sur le point de succomber. Le proche Orient est- dans un chaos complet que l'on ne peut laisser continuer, .car ce serait, fatal au rétablissement de la paix et de la prospérité.

Après avoir brossé ce tableau peu enchanteur. i-ora Curzon déclare que la reconstitution de l'Europe ne peut se faire que fragment par fragment et par il collaboration étroite des principaux pays. Les relations avec la France

t Considérons d'abord notre grande alliéf; de l'autre côté du détroit reconnaissons que les Français voieut bien des questions sous un angle différent du notre. Il non est pas moins vrai qu'il n'existe pas en Grande-Bretagne un seul homme réfléchi qui n'éprouve du fond du eœur une chaleureuse sympathie pour la France. Qui donc n'admire pas ce peuple si nillant, si bien doué, si stable ? Qui donc n'a pas la conviction que c'est dan* la collaboration continue u. nos deux grands pays que réside la meilleure garantie de leur sécurité, et de leur stabilité, ainsi que pour la paix européenne ? Je crois qu'en dépil de certaines circonstances défavorables. la mfrne conviction prévaut en France, .le me souviens que l'IL Briand il qui je me plaignais de temps à autre du ton un peu vif de la presse parisienne, me répondait toujours

vince et dans les villages de France, vous trouverez que !es sentiments populaires y sont en majorité en faveur de l'Entente. »

> Je crois que n'applique è<ji'lrmi-nt au pepple île, France. Si nous nous .̃ifjujrnns. lex detuv pays en souffriront. Je ne sais pas lequel ci nouf frirait le plus i/î/c tout le monde.

ii Hiiïi- point qui nrn« est commun. e'«-i la .tïrande-Bretagne déaire, c'est éviter une p >liiii le d'aventures. Le chauvinisme est mort en -Angleterre. Nous en Avons assez de la guerre et je croie que le même sentiment domine en iendus J 'te lime qu'il. sont en grande partie le résultat des déceptions qui ont suivi la guerre.

l.'e.cUlcnce. /Il reconnaissance rie cm senti- quel, document écrit nu que n'importe quel pacte sir/né. A roup r»r, j'ai f"it de mon mieux voyés au pouvoir aux prochaines élection* j'aimerais reprendre une il une ces queslions, au sujet desquelles nous manifestons dés divergences de t'ues ou bien sur lesquelles nous ne sommes pas parfaitement d'accord. Ce sont les questions du proche Orient, de* réparations, des dettes interalliées et Tanger avec les Français.

Les réparations

Sur la question des réparations, qui est U iplus épineuse de toutes. il n'est pas douteux qu'après la guerre nous nous sommes tous (bercés de l'illusion que l'on pouvait obtenu' rie^ l'Allemagne plus qu'il n'était possible et qu'il serait facile île l'obtenir. Nous voulons tous que la France recouvre ce qu'elle peut obtenir, et même nous voulons que nos propres droits aux réparations passent l'arriéreplan en comparaison îles siens. Deux années il -̃ nous soyons piu.e près de SH que la ?iiiiiilion olle-mèmo Curzon. qu'il convient d'abord d'examiner ia position et la rapacité financière de l'Allemagne, et c'est affaire aux puissances de mettre

!.a France, cl portée à croire, que nous faisons preuve vis-<ï-i:is de l'Allemagne d'une indulgence imméritée. Je ne pense pas qvç cela soit jilste^ .Vos Bympatlr.es vont naturellement aux pays aux côtés desquels nous avons combattu, plutôt qu'à lu nation qui se. trouvait de t'autre côte des fils de fer barbelés. Mais nous avons toujours estimé que le relèvement économique de l'Allemagne était indispensable à l'Europe et qu'il fallait lui donner une chance de recouvrer son équilibre et sa dignité. C'est pour cette raison que nous avons toujours été disposés ù favoriser son admission dans la Société aes nations, lorsqu'elle en ferait la demande. Je ne voudrais certainement pas aider l'Allemagne se soustraire à de justes obligations. Je ne voudrais pas la favoriser au dépens de notre ancienne alliée. Je conserve l'espoir que nous arriverons il une solution par dès moyens pacifiques et prar la voie d'un accord. Et je crois que tout, effort pour régler lu question des réparations par la force nu yar des mesures arbitraires aboutirait à un insuccès.

il. Sonar Law a tcndu la ranec une main amie. J'espère que notre grande attife la serrera.

Les difficultés du proche Orient

Puis, après avoir marqué que l'attitude Bdo-ptée irar -le parti nationaliste turc, au cours des dernières vingt-quatre heures, constitue un défi aux alliés et un défi à l'Europe, l'orateur ajoute:

Il y a accord absolu entre les trois hauts commissaires et les trois généraux alliés sur tes lieux. Ils nous ont demandé, unanimement hier, de proclamer l'état de siège à Constantinople et de mettre un terme à l'action illégale entreprise par tes kcmalistes. Nous nous sommes mis en rapport immédiat avec nos alliés. ILa France a aussitôt sanctionne l'attitude de son général et de sou haut commissaire et je ne doute pas que l'Italie en fera autant. J'ai confiance que cette unité se maintiendra, Nous ferons, pour notre part, tout ce que nous pourrons il. cet effet. Il i;e nous reste plus qu'à, demander au pays de nous soutenir dans cette politique d'action commune avec nos alliés. Nous sommes tout disposés à faire preuve d'équité et d'esprit de coneitiation mais nous ne nous laisserons pas intimider par tees prétentions keniaiistes.

J'irai probablement, Lausanne, dit pn terminant lord Oirzou..le sus pr<H apprendre en considération i>:s considérations'que peut Turquie se rende compte q.i'il y u nue limite à nos concessions et que nous m; consentirons jamais iL acheter la paix au prix de l'humiliation et du déshonneur.

M. Von Killing est élu président da Conseil bavarois ^iunich. 8 novembre [dép. Radio*

Par 485 voix contre H3, la Diète bavaroise a élu M. Von Killing président du Conseil, en remplacement de M. Von Lerchenfeld, démissionnaire.

Biltao. Par solidarité, avec Ifs as'af-'ins du jférarit de* hauts finur-neaux de Bilbao, dont lu jugement a rommenc-é hier, les syndicaliste* les socialistes et les communiâtes ont décrété la grève.

LE REICH REMET de nouvelles propositions à la commission des réparations L'or de l'emprunt international, qui servirait au rachat des marks papier, ne s'appliquerait qu'aux billets de banque, avec un droit de priorité aux marks se trouvant à l'étranger

Berlin, 8 novembre {dép. Petit Parisien.) Les nouvelles propositions allemandes ont été remises ce soir à la commission des réparations. Elles ont été rédigées au cours d'un conseil de cabinet qui a duré deux heures. Le texte de ces propositions s'appuie sur le rapport des experts, publié d'autre part, dont il adopte les conclusions relat i vement à la nécessite d'une action immédiate en faveur du mark mais cette action dépend de deux conditions 1° réduction de la charge des réparations (par la réduction du total et par l'octroi d'un délai de paiement du reste) 2" concession d'un emprunt étranger. L'offre allemande s'étend sur la constitution d'un consortium financier international et pro, pose un emploi des fonds à provenir de l'emprunt. La note allemande ajoute que, si ces propositions sont prises en considération par la commission, le gouvernement allemand s'engagera à prendre d'énergiques mesures pour la limitation de la dette flottante et l'équilibre du budget. Enfin, la proposition allemande promet une garantie solidaire de la Reichsbank et-la collaboration de cet institut allemand au consortium financier international à constituer. Sans vouloir discuter pius avant une proposition dont nous ne possédons pas le texte in r.rtenso, nous pouvons, à propos de l'emploi des fonds, donner les indications suivantes, qui serviront à caractériser l'opération qui s'annonce. La Gazette de Berlin Jfidi prend soin de nous faire connaitre que « le rachat de marks papier il. effectuer avec l'or de l'emprunt, » pour porter le mark au cours de stabilisation devrait s'appliquer exclusivement aux billets de banque avee un droit de priorité aux marks se trouvant à l'étranger.

Comme on sait que tes spéculateurs américains et anglais détiennent à eux seuls 80 millions de marks papier sur lesquels ils ont perdu des sommes considérables, on voit que .M'M. Jeremia Jenks et Brand. de la banque Lazard Brothers. se préoccupent, surtout, des intérêts de leurs compatriotes détenteurs de marks. 4ïrâee it l'emprunt, ceux-ci récupéreraient en partie leur perte au moyen d'une opération dont la France, par un moratorium et de nouvelles concessions, ferait finalement, les frais.

LE RAPPORT DES EXPERTS FINANCIERS INTERNATIONAUX Berlin, 8 novembre [dép. Petit Parisien. Le rapport technique éiaboré par les experts financiers Keynes, Jeremia Jenks, 'Brand et basset, publié ce soir par l'agence Wolff, est un très long document en deux parties.

La première partie (rapport sur la sta1 bilisation du mark; compte neuf paragraphes exposant

1° La nécessité urgente de stabiliser le mark au prix de concussions des alliés et d'un effort "Henwnd 2° l'impossibilité abeolup de .stabiliser dans les conditions actuelles 3° la nécessité d'exonérer l'Allemagne « pour quelque temps de toute charge résultant du traité et aussi longtemps que les prestation* il attendit; d'elle ne pourront êice fournies par un excédent de la balance commerciale 'prévision, pas avant deux ans 4* l'urgent» d'un règlement du chiffre des réparations 5" l'importante prépondérance pour la stabilisation d'une augmentation de la production allemande et d'un meilleur budget, ainsi que la nécessité de petits crédits pour aider l'Allemagne au cours de se- réformes intérieures le grand emprunt ne peut venir qu'à la fin du moriilorium (V la nécessité d'une meilleure rentrée des impôts allemands et d'une gestion pius économique des administrations /• le fait que la balance commerciale est exagéré*; et faussement passive et la nécessité d'autoriser l'Allemagne à prélever des impôt* sur les productions de luxe et d'obtenir pour eJie .la clause de la nation la plus favorisée- pour les exportations 8" le fait 'lui?, pour tout1 stabilisation de 3.5IM) pour 1 dollar, ia Keichshank -'i, par sa réserve, une converture double de la monnaie papier aët utilement en circulation l'opportunité de fixer à le cours de stabilisation. T.a deuxième partie (voies et moyns de Stabiliser) indique les garanties que l'Allemagne devrait obtenV en échange d'un moratorium de deux ans

at La création il Berlin d'un office monétaire indépendant, la disposition duquel la Banque d'Empiro mettrait une partie de sa réserve d'or

6) L'obligation pour cet office de racheter des marks il un cours fixé

c) La limitation de la dette flottante. La commission des réparations étant d'accord, il faudrait

a'' Que l'Allemagne, invite un consortium financier r international à seconder son action b Qu'elle crée urue réserve de devises c) Qu'elle rétablisse la liberté du commerce de ces devises. Le taux d'escompte de la Reichsbank devrait <Mre relevé.

Le gouvernement allemand est en possession d'un antre rapport de trois banquiers du comité international, qui conclut à l'exonération de paiements en espèces et h la réduction des .paiements en nature. Le syndicat financier international examinera la possibilité de l'émission d'un emprunt de 60 millions de marks or. La chambre de commerce française de Tanger a démissionné

Tanger, 8 novembre {dép. Havq.s.) La chambre de commerce française de Tanger tout entière a démissionné, en protestation contre l'ajournement de l'adju- dication des travaux du port.

LE JAPON DESARME Port-Arthur sera démantelé à dater du 1" décembre

'L'ambassadeur du Japon nous communique la note suivante

«En application des mesures de réduction des forces navales, le cuirassé Kashima et le» croiseurs de bataille Ikoma et Kurama seront désarmés de leurs canons de 12 pouces.

Les principaux bateaux de guerre destinés It être détruits ont déjà. été classés dans la quatrième escadre de réserve, dont la plupart des unités sont 'à la veille d'être démolies. Le Kaga a été conduit à Yokohama, et le Tosn à liure, où ils serviront de bols à des exercices de tir, après quoi ils seront complètement détruits.

Le port de guerre de Port-Arthur sera supprimé à dater du 1" décembre, «-elui de Mayezuru sera déclassé et deviendra une simple base navale en avril

Douze mille officiers et marins seront mis en non-activité ou libérés par suppression d'emploi. Parmi les sept, cents offi- fiers visés par cette mesure figurent plusieurs amiraux. La première liste de mise en non-activité sera publiée le i" décembre. ».

LES ÉLECTIONS AMÉRICAINES

Les derniers résultats connus confirment la victoire

du parti démocrate

On ne eonnait pas encore les résultats complets des élections qui ont eu lieu mardi aux Etats-Unis et qui avaient pour objet de nommer 32 gouverneurs d'Etals, de renouveler un tiers du Sénat, dont membres étaient arrivés à l'expiration de leur mandat et enfin d'élire une nouvelle Chambre des représentants qui compte, on le sait, 435 députés, dont 431 seulement étaient à désigner. Les dépêches de Washington et de New-York laissaient entendre ces johrs derniers que ces élections qui mettent aux prises le parti républicain auquel appartient le président Harding et le parti démocrate qui détint le pouvoir avec le président Wilson, jusqu'en 1920, tout en étant favorables à ce dernier parti, ne modifieraient pas cependant d'une façon très sensible la situation politique, la majorité restant républicaine dans les deux assemblées.

Ces provisions ne se sont pas réalisées. Dans presque tous les Etats, en effet, les démocrates paraissent avoir remporté une victoire retentissante, qui va vraisemblablement rendre très difficile la tâche du président Harding. Si les républicains conservent, au Sénat, une majorité qui ne se trouve réduite que de 4 voix, ils vont être, en revanche, en minorité à la Ghambre des représentante, où ils avaient, dans la précédente assemblée, 165 voix de majorité.

Cette victoire du par'.i démocrate <s*t, de toute évidence, une manifestation contre l'administration du pr^idsLt Harding et les lois dont elle a pris l'initiative loi de prohibition, loi augmentant les tarifs douaniers qui a au pour conséquence de faire montrer très sensiblement le prix de. la vie et, enfin, loi frappant les salaires de l'impbï sur le revenu. Dans les milieux démocrates américains on se montre très enthousiaste et, on va jusqu'à déclarer que le président Harding ne pourra gouverner que très difficilement avec un Sénat républicain et une Chambre démocrate.

LES DERNIERS RESULTATS CONNUS New-York, 8 novembre {ilëp. Havas.) Jusqu'ici, ce sont les républicains qui subissent ,les Pertes les démocrates font tous les gains.

Voici les résultats connus tel aprèsmiidi

Sont à à la Chambre (tes repré-^entanis: 192 républicains démocrates t socialiste 1 indépendant, mais de nombreux résultats manquent encore.

AI. Victor Berger, le socialiste i''lu, appartient à l'Etat de VVisconsin. Hun compense Tée'hec de NI. Meyers Lowloii, qui était le seul socialiste de la Chambre des représentants.

La seule femme appartenant au Congrès, Mlle Alice Hobertson, du parti républicain, a vu son sièga enlevé par un homme- Dans l'I Minois, on avait posé, par voie de référendum, la question de l'admission ou de la prohibition des )>ois<son.s spiPitueuses- Le résultat est de trois contre un. en faveur de la vente des bières et des vins légers. Ln mouvement dans ce sens gagna du terrain dans l'Etat d'Ohio.

En Virginie,- la liste démocrate tout entière a été élue, et le# républicains ont perdu l'unique siège qu'ils possédaient dans cet Etat. Au Tennessee, les républicains sont menacés de perdre cinq sièges sur un total de dix. Le Massachusetts est resté républicain, et le sénateur Lodge et le gouverneur Cox ont été réélus. Il en c-t de même pour l'Etat de Michigan, qui a é:u uu sénateur et un gouverneur républicains.

Dans le, Sud. les républicains n'ont pu entamer le front démocrate. Dans l'Alab.nma et l'Oklahoma, la liste démocrate a été élue tout entière. Au Kentucky les républicains ont perdu trois Par contre, dans le New-Hampshire les républicains sont restés maîtres de la situation. Dans Je Nebraska, M. C. W. Bryan, le frère du célèbre leader démocrate W. Bryan, a été élu au poste de gouverneur. A Chieago, ia liste « mouillée » a obtenu une majorité de 500.000 voix.

LA QUESTION DE %LA PROHIBITION SERAIT REMISE EN DISCUSSION Londres. 8 novembre {dép. Petit Pariaien.) Le correspondant de l'Exchange Telegrapli à Washington souligne que Te succès inattendu des adversaires de'la prohibition aux élections d'hier a eu pour premier réaultat d'amener les leaders de ces groupes d'annoncer que les résultats des élections justifient la remisi' en discussion devant le Congrès de la question des boissons alcooliques.

Les élcctions législatives en Pologne Les résultats des élections législatives qui ont eu lieu en Pologne dimanche dernier ne sont pas encore complètement connus.

Toutefois, les données que l'on possède déjà pour 49 circonscriptions permettent d'affirmer que le parti populiste a subi d'assez fortes perles. Les socialistes ont perdu quelques voix. Les parti, radicaux ont, en revanche gagné quelques sièges. Mais ce qui caractérise ces élections, c'est le succès remporté par le bloc des minorités nationales et, notamment, par les juifs.

Les Ruthènes de Gaiicie orientale ont voté pour la liste du parti ruthène-radical, dont le chef. le professeur Twerdochlib. a été assassiné dernièrement par l'étudiant galicien Fedek. On s'attendait, de ce côté. à des abstentions qui ne se sont pa= produites, malgré les efforts des extrémistes.

D'une façon générale, on peut noter que ia droite l'emporte dans les grandes villes. alors que la gauche et le centre paraissent victorieux dans les centres industriels et ruraux.

Les électeurs ont été nombreux aux urnos et tout sest passé dans un ordre parfait.

A Munich les socialistes annoncent

qi'iin coup de f orce réactionnaire est imminent Berlin. )< novembre .dép. l'élit Purteien.) On annonce, dans les milieux socialistes qu'uu coup de iorce réactionnaire est imminent il Munich. Demain, jour anniversaire de la révolution, les national-socialistes une des nuuveltes appellations des multiples associations réactionnaires clandestines aurait rintenüon d'assaillir la Maison des syndicats et les bureaux de la Mnnchner i'ost. Les cercle socialistes berlinois auraient la preuve d'accords enire la réaction bavaroise et les fascistes ila. liens. mais les jeunes gardPs ouvrières et les < associations d'auto-proteclion socialiste de Franconiu sont prêtes' intervenir,

UN COMBAT ACHARNE

ENTRE LES TROUPES REGULIERES ET LES REPUBLICAINS A DUBLIN Londres, 8 novembre {dép. Petit Parisien.) Ce matin, à 9 h. 30, une bataille meurtrière s'est engagée dans un quartier excentrique de la ville de Dublin. Au moment où les troupes régulières de la caserne Wellington effectuaient des exercices dans la cour qui donne sur la campagne avoisinantp. des insurgés. (le!la rive d'un canal et sur les toits de plusieurs maisons ont ouvert sur elles le feu rle leurs fusils et de leurs mitrailieuses. Le crépitement des balles suffit à donner l'alarme dans loutw la capitale. Les troupes de la caserne de Porto-Bello. située non loin de là, s'empressèrent d'accourir et s'alignèrent en cordon autour de la caserne Wellington pour empêcher la bataille de s'étendre dans Ir, centre de la ville. Bientôt les insurgés se trouvèrent a leur tour pris sous le feu combiné des troupes des deux casernes. Ils refusèrent de se rendre et la lutte devint acharnée. D'après le correspondant du Star à Dubien. des voitures d'ambulance ne cessent de circuler aux alentours de la zone de feu. Les pertes subies des deux côtés sont élevées, mais il est encore difficile de les évaluer. On signalait à midi, trois tués et vingt blessés du côté des réguliers six prisonniers du côte des républicains, mais ces chiffres sont évidemment bien au-des(le la réalité.

M. CLEMENCEAU S'EMBARQUERA SAMEDI POUR l'AMÉRIQUE Le Havre, 8 nov. {dép. Petit Parisien.) M. Clemenceau, accompagné due quelques amis, s'embarquera samedi prochain, 11 novembre, à 13 heures, à bord du transatlantique Par in, à destination de New-York. On sait que M. Clemenceau va faire aux KUfis-Unis une série de conférences. Un avion serait tombé dans la Manche au large de Folkestone

̃Londres, ::¡ novembre! 'dép. Radio.)

Le correspondant du à Folkeslone télégraphie qu'aujourd'hui, il midi, des paysans, qui se trouvaient dans une ferme située sur une haute falaide, it environ trois kilomètres de Folkestone, ont vu un aéroplane tomber à la mer.

Les autorités de Lympnc prévinrent immédiatement à et, un remorqueur fut envoyé sur le lieu où les paysans prétendcient que l'acciden! s'éiait produit. Jusqu'à présent, toutou 'les i Pêht-i'rlies qui ont été opérées n'ont donné aucun résultat.

D'autre part, à l'aérodrome de Groyclon, on déclare que tous les appareils parfis, de Lon.trea pour Paris et viots-vwsa sunl arrivés il lion port.

UNE EXPLOSION PRES DE LILLE fait deux morts et deux blessés Lille, 8 novembre [dép. Pelit Parisien.] Ce matin vers 10 heures, aux ateliers du chemin de fer du i\ord, à Hellemmes, deux ouvriers ajusteur, Bellaux, 2C> ans, et Gaston Laloux, '2j ans, étaieut occupés à oeiltrer une barre de fer la forge, lorsque soudain, une explosion se produisit. Les deux hommes furent horriblement déchiquetés par les éclats, l.'n troisième ouvrier, Robert Beugnet, 38 ans, qui passait il proximité, fut égalemenl atteint et affreusement mutilé. 'Deux des malheureuses victimes, Bellaux et Buufrnot ont succombé à l'hôpital. L'état de Laloux est consiuY;r<eomnie très grave. Une quatrième victime Emile Edet, qui n'avait nlé que légèrement blessé, est soigné à son domicile.

L 'ex-avocat Thévenet arrêté à Lyon Lyon, 8 novembre [dép. Fournie)".)

Le sei vice de la sûreté a arrêté et écroué aujourd'hui a la prison, pour purger une peine correctionnelle de deux mois de prison, ,Jean Thévenet, docteur en droit, avocat rayé du barreau lyonnais et auteur d'une campagne anoordurière de lettres et de placards, dirigée contre la faimilile d'un haut. fonctionnaire du Rhône. Thévenet avait épuisé tous len recuurs de la procédure appel, cassation et commission des gracie.

Les marins vont pouvoir se laver 'individuellement t ne circulaire du ministre de la marine prescrit la délivrance aux bâtiments de la Hotte de cuvettes individuelles destinées au lavage corporel des hommes. OUe réforme supprime le lavage en commun dans les bailles et réalise ainsi une mesure d'hygiène que déjà les marines étrangères ont adoptée.

La C. G. T. ne manifestera pas samedi avec le parti communiste

La commission administrative de la C. G. T. a. au cours de sa dernière réunion, examiné la proposition ttu. parti communiste tendant à l'organisation d'une manifestation commune le 11 novetnbre, en faveur de l'amnistie et de la libération de Marty.

La C. Ci. T., après avoir souligné qu'elle n'a pnint attendu la proposition du parti communiste pour réclamer l'amnistie, a décliné l'invitation.

L'organisation du Conseil d'Etat La commission sénuluriale d'organisation judiciaire a approuvé le rapport de M. BoivinChampeaux sur le projet, modifiant l'organisa!ion du Conseil d'Etal. Le rapporteur conclut à l'adoption du projet tcl qu'il a été déposé sur le nui'eau dit Sénat par Ni. Barthou, alors La situation des receveurs buralistes L'ne délégation du syndicat national des receveurs buralistes a été entendue il. la Chambre par le groupe parlementaire de défense des receveurs buralistes que préside 1t, Bouteille, député de l'Oise. Cn exposé des revendications de la corporation a été fait par -NI. iLéville, secrétaire général.

Au nom du groupe parlementaire, M. Bouteille a déposé une demande d'interpellation sur la situation faite auz receveurs buralistes par de récents décrets.

DERNIERES NOUVELLES SPORTIVES PORCHER ET PRUNIER

SONT CHAMPIONS DE FRANCE DE BOXE Lieux combats pour des titres de champions de France se sont disputas hier, à la salle Wagrani.

En poids mi-moyens. Porcher rencontrait BréLe combat fut rude et g-eixjraîement à S'avantage de Porcher. Cependant, à l sixièïne reprise. Porcher, touché d'un droit vigoureux, fut ébranlé mais iil se reprit bien vite et mit son adversaire knock-out à la 15" .rjpriso par un crochet du droits fi la mâchoire.

En poids moyens, 13:»lz,u- et Prunier étaient opposés. Le combat fut très égal et anlt'mment disputé. A la onzième reprise, sur une sûrie de coups à l'estomac, Balzac mit un genou à et ne put se ro lever au compte de dix seconde*. Prunier fut 'proclamé champion. Battling Siki est hué par la foule

BaltliDg Siki remplissait, durant le dernier match, les fonctions de soigneur de Balzac. Jusqu'à- la fin du combat, il remplit correctement son rôle; mais lorsque son homme eut été mis knock-ouf, it s'en prit à Prunier, le défiant avec force paroles et gestes. Le publie siffU d'alxipd. puis menaça de faire un mauvais parti à Siki, et quatre gardiens de. la paix durent intervenir pour faire remonter le noir dans son ̃̃ coin de âoiirneur puis pour le faire sortir de la salle.

Ce furent quelques instants de beau chirivari.

Mgr Plateau baptisera samedi la cloche de sa chapelle flottante Pamedi prochain, il. 3 heures, quai des Or- fèvres, à bord rte la chapelle flottante Lutéce M)if Plateau, directeur de l'ouvre des mariniers, baptisera une cloche, qui lui fut offerte pal* les habitants d'Houplines, peu avant la déclaration de guerre.

,Celle cloche a une histoire. En août iM-i, Mgr Plateau, qui se trouvait en Belgique, la conila, à Houpllncs, il des amis, qui l'enterrèrent dans leur jardin. Mais. à l'arrivée des Allemands, quelqu'un indiqua à ceux-ci, contre récompense, la cachette. Les Allemands payèrent, mais ils trouvèrent la cachette vide. Le délateur, qui avait prévenu les propriétaires du jardin, avait trouve ce moyeu pour se procurer un peu d'argent et jouer un bon tour aux envahisseurs.

Les amis de Mgr Plateau viennent de lui renvoyer la cloche, qui se nommera La Rescapée ».

Nous avons, au surplus, reçu de Mgr Plateau la lettre suivante:

» .Je vous remercie de l'article paru dans le Petit Parisien sur YEtoile-du-Matin, coulée au pont Saint- Michel. Malheureusement, son renflouement coûtera cher et le bateau Lutëce, destiné à la remplacer, ne nous appartient pas. la souscription n'ayant produit que 5.000 francs. Il s'ensuit que l'oeuvre des mariniers est actuellement sans. bateau, sans chapelle et presque sans ressources. Ceux qui voudraient S'intéresser u nous peuvent s'adresser à notre bureau. 4C, quai des Orfèvres, Paris :i"). «

Un étudiant italien a la tête broyée par un ascenseur

Un horrible accident s'est, produit vers cinq heures et demie du soir, dans un hôtel, 44; rue de Londres, Cn jeune étudiant italien, M. Kanto Lévi, âgé de 1P ans, arrivé depuis peu de Rhodes a Paris. ayant imprudemment ouvert une porte donnent sur la cage de l'a:oenseur de l'immeuble, eut la tête prise sous l'appareil qui continuait sa marche.

Les pompiers furent appelés. Ils durent, à l'aide de cordages et de pinces, soulever l'ascenseur, afin de dégager le cadavTe du malheureux étudiant, qui avait eu le crâne écrasé. l.'ne enquête est ouverte.

Une louche manoeuvre 11 y a quelques mois, M. André Jarmy. commissionnaire en marchandises, ii. rue de Clielfy, s'adressait à M. Mathis, ingénieur mécanicien, 13, rue de l'Ecluse, pour se procurer des capitaux. Ce dernier lui indiqua M. Georges Brochât, :î. rue Le Chapelais. qui promit les capitaux demandes.

.lo vais vous donner 30.000 fr.uics de traites, faites-les accepter par votre mère. ditil au commissionnaire, et je les escompterai ensuite.

.M..larmy fit accepter les traites par sa mère. mais ne revit ni l'argent ni les valeurs. Il déposa, d'accord avec sa. mère. une plainte en abus de confiance contre MM. Mathis et Brochât, et, sur constitution de partie Civile. M. Cluzel, juge d'instruction, fut'charge de l'affaire.

Le magistrat, après avoir pris connaissance du rapport des exoprts, convoquait MN. Ma- this et Brochât à son cabinet. Ces derniers ne s'étant pas présentés ont été arrêtes et écroués il la Santé.

CHEZ LES ÉTUDIANTS sirairf un drapeau offert par la .Nouvelle-Orléans. r.laiid».1, président de TA. puis M. J.afar?ne firononrrretir (les allocutions ti+s applaudies.

In brillant concert termina la 'l'émou; FAITS DIVERS Los tribulations d'un jeune provincial l.e Jeune Albert croquetie. ittté de lf ans et denifui'iinl quai Xlpvins. A Maubeugc, déroba dimanche dernier a sa nicn: nue somme rie 220 francs. quiHa le foyer familial et. en compagnie d'un ami rie rencontre, Robert Fournier, tu ans. récemment évadé du pHlmnage péullcncier do 1.111c, prit le îraln pour Paris. I.ps ayant épuisé leurs dernières ressources, erraient hier matin mit les <piais de la frire (lu '<ord, lorsqu'ils fiireni arrêlés p.ir (les inspecteurs du dixième arrondissement, m. Bcnezech. commissaire à SiUin-Vincent-cle-Faiil. les a envoyés au dépôt. Mais quand on a faim.

Le jeune Lucien Lemer, agA de 12 ans\ né à .'NewYork, était, depuis un an, en pension à Bry-surMarne.

Au cours de la nui! de lundi a mardi, il sauta le mur du pensionnat, ayant formé le projet de venir Uslter Paris. De nuit. par la route, il traîna la capitale et erra toute la Journée d'avant -tuer Il travers les rues.

Sans un sou. mourant de fatigue et de faim, il se décida, minuit, se présenter au poste central de la nlace Voltaire, où on le réconfort^. Conduit au commissariat de la Hoquette. 11 a été réclamé hier soir par le directeur du pensionnat.

Une compagne infidèle

vivait hwt mi cn< .uireur, M. Auguste Urivaule, ruo des Cendrier-,

Pendant une absence de ce dernier. Pantin'* Florent s"einpurn de s. 501) francs anpaiienam a son ami, les dépensa eu achats, de vêtements, et disparut.

Hier, des inspecteurs du '.)̃ district l'ont retrouvée boulevard dus Italiens. Elle été envoyée au dépôt.

Une aventurière,

t ne femme à l'allure distinguée, mais modestement vêtue se présentait, depuis plusieurs mois, .sous les noms (,'udin. ou d'Hélène de Brénionl, chez (les personnes qu'elle savait apparentées à des membres (h: coitseil municipal et riiez de hauts fonctionnaire". Prétendant avoir diritré. pendant la guerre, une ambulance militaire en qualité d'inur- mandes d'argent étaient prises en considération. soupçonneux signalèrent !a quémandense suspect© à 1a police judiciaire qui arrfeta cette renwne, hier, aux abords d'une grande usine du quartier de Javel. C'était, en effet, «une vulgaire aventurière. Hélène Menier, ftaée de ;w an', sans domicile fixe apr-^s interrogatoire liïclenuté, eiio a été envoyée au dépôt.

Les tramways en banlieue

La ï. C. R. 1'. a preipulé un projd eu vue ife rétablissement d'un terminus en boucle, face à la mairie de Montreuil-sous-Bols, pour les lignes n"" A {Moutreuil-Rastille-Louvre) et Si (Montreuilnépublique-Louvre et d'un îitiermédiairt' pourra ligne 121 (VllIeinomule-.Métropolltaln. place JeanJaurès.

Cn exemplaire du dossier <>st déposé à II mairie, a la disposition du public, jusqu'au 1" décembre un registre permettra aux intéressés d'y consigner leurs observations.

Auberiulliers. lrans la nuit d'avant-hier. Michef Hohmer. débarder, 36 ans. 2. rue des Heurleaux, i Aubervilllere, se prenait de querelle avec deux passants qui le rouèrent de coups. Grièvement blesse à la tftto, II a été envoyé i Saint-Loul* Ses agresseurs, Léon Blés. plombier, 25 ans, m, ruo couvreur. Si ans, 109. rue du Vivier, à AuberviUiers, ont été envoyés au dépOt.

Récin-lex-Bruyères. La fanfare La Sirène donnera un grand concert artlstique au Casino de Bêoon, mardi.

Courbevoie. L'agent Caslillard, du commissariat de Couruevoie, rue, Cartault, il Puteaux, venait prendre son service à la Défense, hier, vers 19 heures, u était à bicyclette et sa machine, rur îieurtmï par une aulo conduite par M. Fera, fil, quai d'Orsay. Projeté sur le sol. l'agent a été grièvement contusionné, l-l été transporté à la maison dê>a!lememale de Namerre.

Fontenay-xons-Hois. La société Le Mimosa organise, pour samedi prochain, un bal de nuit Il grand orchestre avec jazz-baud.

Irry-svr-Seine. Un aecident s'est produit hier, Il l'usine dr la T. C. Il. P., rue Piertv-curle En essayant un moteur. M. Fregenr. ans a eu un bras déchiqueté. Etat grave. A l'hôpital do BIcétre.

Les LUas. Hier .soir, a eu lieu une soirée de gala organisée au profit de aa dot des orpïH?iin.< de la guerre de la localité. I.a rénmion était présidé par M. Decros, mitre, assisté rte MM. Adolplw ctiému, député cie là Setne. et fl-emault, président .• la. si>et.hm des tUK-teo* combettants. La musique du SI* d'infanterie prêtait àon concours cette mairfestation.

Montriiutje.. rn récent décret vient de déclarer d'utllité publique l'établissement d'un stade miinlcipiil. réservé au patronage des écoles communales et a l'Amicale des anciens élèves de ces écoles.

VWejuif. Aujourd'hui (jeudi), à fi h. 30. salle des fêtes, malinée littéraire et artistique organisée par Mite de Kerveu, pour tes élèves et les membres des patronages décotes de garçons et de nues, des cantons suburbains du département de la seine.

Pantin. Sans profession ni domicile, Alexandre Stein. ans, trouvé endormi sur les banquettes d'une station de tramways, a été envuyé au dépôt.

Stiinl-Mantlc. La souscription ouverte à SalntMandé pour reconstruction de Ville-en-Tarflenols, sa filleule de guerre, s'élève actuellement a iiiniiiiiniiiniiii •̃̃̃ntiimiiiiiiiiiuiiiiiiiutiiitiimiiiiitiiiiiiiHni A LA QUATRIEME PAGE

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PETITES ANNONCES CLASSÉES. ET NOS 5 | ===== ANNONCES ===== §


CE QUE J'AI VU EN RUSSIE par M. Edouard Herriot

:MUSÉES ET

J'ai viahté, un matin, la gâterie Tretyakov. Entrée payante. Cependant, les saLles sont très fréquentées. Pas un seul tableau, pas un meuble d'art n'a souffert de la Révolution. Cette collection de peinture moderne russe s'est inême accrue dans les dernières années. De jeunes hommes pauvrement vêtus, chaussés do bottes usées, défilent lentement, le catalogue à la main, devant les portraits de Gogol jeune, devant l'impériale image de Catherine. De temps en temps, ils sa groupent par trois ou quatre, commentent à voix basse, mais .,ans discuter. Ils s'égaient des petits tableaux des frères Makov3ki, succession de faits divers, pour noire goût un peu vulgaires ils se penchent sur les scènes de la vie nationale ou de la vie religieuse avec une attention de bons écoliers. Les vieilles légendes comme celle des Rouaalki, des vierges fantômes dont il est questions, je crois, dans les Nuits de mai de Gogol, les portraits mélancoliques de Kramskoï, qui sonna, jadis, la révolte contre fécolo italienne, les épisodes dramatiques paraissent provoquer, de préférence, leur méditation. Certains tableaux, anciens déjà, ont trouvé, près du public révolutionnaire, une faveur marquée. Sous l'influence de Tolstoï, dont il était l'ami, Cay, Français d'origine, a composé une scène où Pilate pose au Christ la question éternelle « Où est la vérité ? » Le maigre Christ, échevelé, en robe d'un rouge sombre, un manteau déchiré sur l'épaule, fixe Pilate avec des yeux noyés, d'un regard chargé de pitié méprisante. Plus loin, le même artiste montre le Christ marchant à la mort entre les deux larrons. 5ul efforts pour traduire la divinisé du personnage le peintre exprime seulement sa souffrance. Jésus, les yeux clos, la bouche crispée, la figure contractée de douleur, étreint son front de ses longues mains décharnées. Les doux brutes qui l'encadrent, tute rasée, tendent vers le supplice prochain des masques de terreur. Ainsi, les peintres de la fin du dix-neuvième siècle cherchaient à russifier la

tradition chrétienne.

Üne exposifion d'art français A Petrograd, le musée do l'Ermitage, fermé pendant la Révolution, a de nouveau ouvert ses portes depuis quelques mois. Il est intact il ne manque dans les vitrines ni un des charmants vases en verre, coloré de Naukratis, ni une statuette de Tanagra. Un reflet de la lumière grecque éclaira, jadis, la nuit scythe. Dans la salle Egyptienne, l'œil d'Osiris fait déjà songer à l'œil de Moscou. Les enfants des écoles circulent par groupes au milieu des splendeurs qui font de- ce musée l'un des plus riches du monde. Au haut du grand escalier, le buste de Voltaire, par Houdon, nous accueille; le retrait de la lèvre supérieure, le plissemcnt des joues, la sévérité lumineuse des yeux mettent une note d'ironie et de malice parmi tant de graves chefs-d'œuvre. L'influtoce de la France sur la Russie du dix-huitième siècle, c'est ici, je pense, que l'on peut le mieux l'apprécier. Buffou et Diderot tiennent compagnie à Voltaire. Mais voici qui est plus surprenant. Dans ce pays qui se trouve, aujourd'hui complètement coupé du nôtre, l'on organise une Exposition d'art français elle doit s'ouvrir dans quelques jours. Les aimables conservateurs du musée m'en font' les honneurs avec le plus touchant empressement. Toute une série de salles; dans l'ancien Palais d'Hiver, lui sont consacrées, depuis la limite du musée lui-môme, où l'on n'a point dégarni la galerie française, jusqu'à la grande salle d'Alexandre I"r. A la suite d'un couloir où sont exposés de Fplendidès Gobelins, voici une émouvante Carte de Poussin, empruntée à la Bibliothèque, tout un salon consacré à Watteau et, en particulier, une Sainte Famille peinte par iui dan*- ia gamme des tons de Rubens; des Lancret un Louis XIV de bronze, des Lernoine, d'immenses Natoire, un Greuze, c-tfiilii dans un. palais des bords de lafiéva, une salle entière à la gloire d'Hubert Robart. Depuis des mois et des mois, on prépare cette exposition charmante. L'homme infiniment distingué qui me la présente, me conte, sous un grand vase rose et noir <j° l'Oural, sous un de ces marbres que l'on appelle des Pierres d'Aigle, tout son chagrin de ne pouvoir montrer à des Français à quel point les souvenirs de leur pays 6ont encore vivants ici.

Et Voltaire continue à sourire. On dirait qu'il médite un conte philosophique « Un jour, des hommes résolus prétendirent changer la face du monde. Ils étaient violents et naïfs tout ensemble. Ils allaient détruire, disaient-ils, tout ce qui porte le nom de maître, supprimer tous les restes d« l'antique esclavage, la peine de mort, la prison. Au vrai, il n'y eut plus qu'un maître, l'Etat. Comme il n'avait point de visage, les travailleurs ne l'apercevaient point ils se disaient heureux. Cependant chaque jour ramenait un peu du passé. La peine de mort était remplacée par la suppression de la vie.. La prison devenait le Temple de l'Amitié Contrainte. »

Mon cher Voltaire, vous n'êtes qu'un 7vieux bourgeois français

Les théâtres

Le peuple a la passion du spectacle. Il y a, dans Moscou, treize théâtres subventionnés, sans compter 1es théâtres libres, qui, d'ailleurs, ont beaucoup de peine a vivre. L'Opéra joue tous tes soirs, sauf le lundi, et, chaque soi", ses 4.000 places sont occupées. Aux premiers temps de la Révolution, l'entrée était gratuite elle se paie aujourd'hui. Dans certaines loges officielles, des ouvriers et étudiants sont admis par groupes les employés de l'Etat bénéficient d'une réduction.

On me fait visiter la scène, les somptueuaes dépendances, l'ancienne arrière-loge de3 ministres, qui a les dimensions d'une salle de bal, l'ancien foyer impérial, où se donnent aujourd'hui des concerts classiques. L'image de Beethoven a remplacé les emblèmes du tsar.

Aujourd'hui, malgré Ce qui reste du blocus, malgré les difficultés de la vie, le Grand Théâtre occupe personne?. dont 78 artistes d'opéra. choristes, 120 musiciens, IjO danseurs nu danseuses. à il ,la représentation de Carmen, dans les décors futuristes de Fedorovski, l'élève de Baskst. Lorsque l'on entre, la toile déjà levée, on reçoit comme un coup en pteiïie poitrine. I.e soleil incendie, devant la haute entrée de l'atelier des cigarières, une place sur laquelle s'ouvrent des ruelles douteuses, d'où montent des eseafliers boiteux, le tout violemment jaune et rouge, d'un rouge éclatant. Et, comme étrangers au drame qui va s'amort»r, les gens vont et viennent, marchands juifs en robo noire, lestes gamins qui jouent, paysans traînant leur charrette. Cette apparente dftspereioa a été réglée avec un art minutieux les groupes, qui <*e lient et se délient, formant autour de l'action principale plusieurs actions secondaires, ont été disposés, avec un souci rigoureux d'harmonie des femmes sont assises ici et là, les mains pleines de fleur3. iL!! plus charmant, c'est encore l'imagination, la fertilité d'invention qui ont inspiré Il.0 choix des costumes, leura formes, neurs couleurs. Costumes très fantaisiste» les soldats espagnols, armés de hft'efcardes,. yêUis de jaune et de rouge, sont

coiffés de hauts chapeaux mexicains et chaussés de bottes russes. Les ehœurs n'entrent point par masses compactes ou selon l'ordinaire défilé ite s'inlilt.rent sur la scène. On sent la volonté de lutter contre toutes les formes convertionueMes d>e là symétrie. Peut-être la Carmen russe, avec ses manières sauvages, ses gestes rudes paraîtrait-elle à notre public un peu bien bolcheviste peut-être, pour notre goût, la mise en scène est-elle chargée de trop de détails on peut eritiquer ce parti pris de tout styliser. Mais quelle vie! 1 Quel mouvement 1 Ce drame qui se débat dans ce cadre ne perd rien de sa vigueur. A la fin du troisième acte, la sal'le que j'ai vue, les autres soirs, si recueillie, mais si calme, manifesle son émotion par d'ardents applaudissements. Pour la dernière scène, le mur des arènes, tout 3anglant de rouge, ouvre ses larges baies et, de nouveau, le soleil flamboie. Le copieux cortège qui délite donne vraiment l'impression de la fête populaire. Carmen porte une merveilleuse robe de drap d'argent, brodée de noir qu'enlacent des rubans couleur de corail. C'est vraiment la fille du peuple, instinctive, violente, insolente de beauté vulgaire et de grâce hardie. Ici, par extraordinaire, le théâtre représente bien une province de l'art. Le ballet

Mais le monopole de ce. théâtre, c'est le ballet « Irez-vous au ballet Avez-vous vu le ballet? » (,-est la question que se posent, aujourd'hui comme avant la Révolution, les Moscovites. Le savant Louis Kéau a prétendu, dans un de ses ouvrages, que l'apparition du ballet russe au vingtième siècle représentait pour l'histoire do fart, un fait aussi considérable que l'invention de l'opéra français au dixhuitième. Détail pittoresque ce ballet, aujourd'hui si national, eut pour créateur un Marseillais, Marius Petipa.

• En fait, il n'y a rien de moins semblable eux sinistres opérations qui s'exécutent sous ce nom dans les oeuvres de notre

répertoire. Le ballet russe, c'est une fête charmante pour les yeux. Sur un thème quelconque (j'ai assisté à la représentation du Lac des Cygnes, de Tchaïkovsky), le musicien a brodé, pendant trois actes, !es variations musicales les plus souples. la, selon les rythmée, des groupes d'êtres jeunes, gracieux, forment ou rompent d'adorables dessins. Qu'on ne parle plus de ̃masses, suivant l'expression si bien justifiée par l'inertie de nos figurations Rien de ces quadrilles qui ont la régularité de parades militaires et de ces ordonnances savantes que la première danseuse couronne par un sourire d'avance escompté point de salut la main sur le cœur. Beuois, Bakst, Golovine ont renouvelé l'art du costume théâtral c'est un enchantement de couleurs, un accord de nuances. Un goût subtil évite les heurts de tons qui nous choquent parfois dans la peinture contemporaine. On obtient des effets délicieux par l'emploi combiné du blanc et de l'or. Cette danseuse, presque une enfant, semble une petite rose blanche quand cette autre ballerine laisse paraître en pleine lumière sa gorge jeune et pure, il semble que du soleil joue sur du marbre nu. dans être aussi brillant que celui de Moscou, le ballet de Petrograd se présente 1 avec le même art, avec le même souci de nouveauté intelligente. A l'Opéra, devant lequel s'échangèrent de si durs combats entre les travailleurs et les marins de la garde, on danse ce soir. Sur la musique du Peer Gynt de Grieg, un livret a été composé. J'admire, comme à Moscou, la décoration et les costumes de Golovin. Le cortège norvégien du deuxième acte, la fête champêtre deviennent un prétexte pour toute une série de fantaisies délicieuses il n'est pas un costume qui n'ait été dessiné avec le plus heureux souci des tons et des nuances le rouge domine, comme toujours, dans ce pays voué à l'écarlate mais, en le mariant au blanc, en le variant, en l'opposant à des tons plus sombres, en utilisant le jeu des rayures, la grâce des dentelles, le flot des rubans, l'artiste obtient des effets qui n'ont plus rien de l'odieuse tradition scénique. Avec l'enchantement de la musique en plus, ce sont des tableaux qui se succèdent les attitudes gardent une mesure charmante. Les lumières, de la nuit à l'aurore, so nuancent comme dans les célèbres Quatre Temps de Claude Lorrain. Je retrouve les mêmes souples attitudes que j'ai, le matin du même jour, admirées sur les décors des cratères grecs de l'Ermitage. Et je songe, en voyant glisser cette jeune fille que le public acclame, au tableau de Lancret, au Premier pas de la Camargo. {A suivre.) E. HERRIOT. LA MUJIQUÉ Un chanteur nègre sur l'affiche d'un concert classique Voilà qui n'est certes pas banal et je crois bien qu'avant ce jour la chose ne s'était jamais produite. Mais grâce à M. Pierné, les habitués des concerts Colonne ont eu la surprise de voir sur l'estrade du Châtelet un su-

perhc noir, répondant au nom de M. Roland Hayès, et de l'entendre, non seulement dans des Chants populaires de son pays, mais même dans de Sémélé de Haendel et dans le chant du concours des Maîtres chanteurs, qu'il chanta avec de très réelles qualités vocales. Les Etudes latines de M. R. Hahn figurent parmi les compositions les plus réussies et les pins prétique» du compositeur si particulièrement cher aux chanteurs et aux cantatrices de partout. Très joliment instrumentées et fort bien dites par son interprète, qu'accompagnait, en soliste, la flûte de M. Blanuuart, le succès ne pouvait en être douteux.

Dans l'immense salle Gaumont, l'Association des grandes auditions, fondée par M. L. Wurmser, donnait son premier samedi musical consacré au Faust de Schumann, qu'on n'a plus entendu à Paris depuis des siècles. L'oeuvre, pour être inégale et rester inférieure, dans l'ensemble, aux chefs-d'œuvre de Berlioz et de Gounod, n'en contient pas moins des parties admirables que les chœurs de M. Quef et l'orchestre de M. Wurmser, sous la très précise direction de ce dernier, ont très heureusement mises en lumière. Les solistes furent aussi très remarqués. Quoi d'étonnant, puisqu'ils s'appellent Mines Cesbron-Viseur, Madeleine Caron, Sanderson, ainsi que MM. Bourdon, Paulet et Narçon.

Chez Lamoureux, après le triomphe de la Symphonie de Franck, l'excellente chanteuse de concerts. Mme M. Grey, s'est fait légitimement applaudir dans trois courtes mélodies religieuses de M. Caplet, simples et expressives, de même que dans un Noël de M. Ravel, et le violon-solo de l'orchestre, M. Quesnot, fit apprécier, une fois de plus, le Rondo cappricioso de Saint-Saëns, sous la belle direction de M. Paray. A la salle Gaveau, deux concerts particuliers attirèrent notre attention cette semaine. Ce fut d'abord celui du chef d'orchestre anglais, M. qui tint à nous faire connaitre plusieurs oeuvres de ses compatriotes. La plus intéressante de ces productions et la plus originale fut sans contredit la Ssite orientale de Holst, jeune compositeur, hélas! tué à la guerre. Le second concert fut celui que donna M. Gretchaninoff, pour l'audition de ses chansons, dont quelques-unes sont tout à fait curieuses et très colorées, mises du reste en relief par la belle voix de Mme Tatiana Makuskina. Fernand Le Borne,

Les 8 heures dans 'eg chemins de fer Un éc6ange de lettres entre M. Le Trocquer et le secrétaire de la Fédération

des cheminots

M. ,Yyes Le Trocquer, ministre des Travaux publics, a reça de M. blontagne, secrétaire géntsral de la Fédération des travailleurs des chemins de fer, une lettre au cours de laquelle M. Montagne déclare notamment

Désireux, avant tout, (le sauvegarder les Intérêts et la dignité professionnelle de nos adhérents, mais résolus également à dénoncer au public l'insécurité qui le menace dans les trinsports, nous avons l'honneur, monsieur le ministre. de vous demander une dernière fois d'ouvrir une discussion entre les réseaux et les organisations syndicales intéressées sur l'applicataon ctes huit heures dans les chemins de fer. Le ministre des Travaux publics a ruépondu, en ces termed, au secrétaire général de la Fédération des travailleurs des dhemins de fer

J'ai l'honneur de vous rappeler que, tant au roui* de l'audience que je vous ai donnée qu'en présence de M. le président du Conseil, il a toujours été entendu qu'en tout état de cause, toute réolamatlon portant sur les mesures prises pour réglementer les heures de travail, en application du décret nouveau, peurrait, d'une part, être soumise aux réseaux par les représentants qualifiés du personnel, et, d'autre part, au ministère des Travaux publics (direction des contrôles du travail) aussi bien par les intéressés ou leurs représentants que par les organisations syndicales légalement constituées. J'estime c,u'une semblable revision des applications de la réglementation nouvelle est de nature à répondre entiérement à la préoccupation qui a dicté votre lettre pour autant qu'il n'est pas question du principe même du décret, Ce principe, d'ailleurs, vous dites vous-même ne plus vouloir le discuter. J'enregistre cette déclaration et je veux croire, monsieur le secrétaire général, que votre lettre n'est dictée que par l'intérêt du bien public; j'en aurais eu la conviction plus assurée si je n'avais eu. malheureusement, la certitude que votre Fédération s'est, au cours d'un meeting récent, jointe ceux qui prônent largement ce qu'on appelle le sabotage perlé ». J'ai entre les mains des circulaires émanant de certains secrétaires de groupements et qu:Us n'avaient pas craint de signer, qui constituent une invitation directe à la désorganisation du trafic des réseaux,

Encore une fois, je le répète, je veux croire qu'il n'y a pas, en ce qui vous eoucerno, un souci analogue de dégager votre responsabilité dans les actes de sabotage, qui, eommè vous le savez, ont été signalés de divers côtés dans ces derniers jours je pense que vous ne

songez réellement qu'à m'aider dans celles partie de nia tâche qui consiste à assurer pàf tous les moyens la plus grande sécurité possible des voyageurs. Je suis prit à examiner les réclamatlons qui me seront adressées avec une attention toute particulière et j'ai la volonté arrêtée de faire respecter le décret dans son esprit, qui est celui de la loi de Tout cela doit vous rassurer. Pour le reste, il est une seconde partie de ma tâche à laquelle je ne faillirai pas davantage c'est de réprimer sans faiblesse les actes de certains qui se croient peut,-être d'habiles propagandistes, mais qui ne'sont et tout le publics sera d'accord avec moi que des.coupables de droit commun.

Un passage de votre lettre fait allusion à l'accident de Ghàtelaudren je ne puis admettre un seul instant que l'application faite par le réseau d'Etat de la réglementation du travail soit mise en avant au sujet de cet accident avec lequel elle n'a absolument rien voir, ainsi que l'enquête le démontre de la façon la plus nette.

Premières Représentations Théâtre DE PARIS. Le Vertige pièce en quatre actes, de M. Charles Méré.

Une aventure, tout d'abord. Cela a été la rencontre, par Henri de Cassel, qui a récemment renoncé à la carrière diplomatique, d'une séduisante jeune femme. Elle s'est donnée à lui, et presque tout de suite, bien qu'en lui restant énigmatique. D'elle-même, elle ne veut rien dire. Ce n'est que par un hasard, qu'il aide un peu, qu'il apprend son nom. Un ami, directeur du cabinet du ministre des Affaires étrangères, à qui Henri s'est confié, et qui est l'homme le mieux renseigné du monde, sait qui elle est: la femme d'un général russe de l'ancien régime. Cet ami invite même le général Mikaïloff et sa femme Natatcha la belle et tendra inconnue de la veille à un souper auquel se trouvera Henri. Celui-ci a alors l'explication de la passion qu'il a inspirée par l'attitude hostile à son égard du général, une sorte de brute que tourmente une féroce jalonsie. Henri ressemble, d'une fa.çru extraordinaire, à un certain lieutenant Dimitrieff qu'aima Natatcha et que Mikaïloff tua dans un accès de fureur. Dans l'élégant Français, c'est l'image du mort qu'avait cherchée celle qui pleure toujours le disparu. Il n'apparait que trop à Henri que Natatcha est une victime. Il doit la défendre contre les violences du général qui, exaspéré par l'ivresse, confond le vivant avec ce Dimitrieff qu'il assassina. Bien qu'il éprouve la déception de n'avoir dû quà cette ressemblance le don que lui fit d'elle-même Natatcha, en un vertige, c'est, maintenant, un grand amour qu'il ressent pour cette jeune femme, dont la vie douloureuse s'est révélée à lui. Il saura bientôt ce qui sera un nouvel aliment à cet amour que l'affection de Natatcha pour Dimitrieff avait été tout idéale. Il est sûr, désonnais, que ce- n'est plus seulement un souvenir qui lie à lui cette pauvre âme angoissée. Il ne rêve plus que d'arracher Natatcha à son bourreau, et il brave Mikaïloff, soupçonneux da présent comme il l'a été du passé. Si la malheureuse refuse de le suivre, c'est pour le préserver de l'inévitable vengeance que tirerait de lui le farouche cosaque; est elle se laisse emmener, loin de Paris, par ce mari abhorré, qui la torture jusqu'à la frapper. C'est un sacrifice

neroiquc quelle fait, pour sauver la vie de l'homme qu'elle chérit.

Mais Henri a découvert sa retraite, dans les environs de Nice. Il est décidé à tout pour délivrer Natatcha de son martyre. Elle-méme, elle est à bout de résignation. Mikaïloff survient. La situation est nette, cette fois. Un duel au revolver est décidé. Le général tire traitreusement sur son adversaire, mais Natatcha avait enlevé les cartouches de l'arme. L'odieux Mikaïloff est tué loyalement par Henri. C'est essentiellement une pièce de théâtre. Elle est conduite avec la progression d'intérêt et la sûreté dramatique coutumières à M. Charles Mère, et le succès n'en a pas été douteux. Dans des rôles .semblant faits pour eux, M. André Brulé et Mme Madeleine Lély ont mené brillamment ces quatre actes, qui donnent à M. Toulout l'occasion d'être pittoresque 'et à M. H. Harment de montrer de la bonhomie.Paul Ginisty.

MODIFIERA-T-ON LA LOI SUR LES LOYERS? UNE PROPOSITION DE M. LEVASSEUR M. Levasseur, député, et un grand nombre de ses collègues, viennent de déposer sur le bureau de la Chambre une proposition de lof ayant pour objet de modifier la loi du 31 mars 1922.

Les modifications proposées portent sur les points suivants

Il Réouverture d'un délai pour les locataires forclos en matière de prorogation

2° Autorisation de demande d'une nouvelle prorogation pour les locataires dont la prorogation sera jugée insuffisante

3° Prorogation de plein droit, jusqu'au premier janvier it certaines catégories de locataire6, non compris dans la loi du 31 mare

4° lnterprétaiion exacte de la prorogation professionnelle

5* Application de la lot aux locataires de toutes catégories.

A noter que cette proposition est indépendante de celle déjà déposée par :\1. Levasseur pour le maintien de la lot de répression pour hausse illicite en matière de loyer, aotuellement en discussion devant la commission de législation civile.

la mine Sainte-Claire, près de Longwy (Meniv the-et-Mo*elle), le manœuvre Barty, qui chargeait des wagonnets atteint par un blot de rainerai pesant plus de kilos. 1r colonne vertébrale brisée, n'a pas tardé il succomber.

Le Salon d'Automne SCULPTURE ET_ARTS APPLIQUÉS Les 'véritables sculpteurs non pas les entrepreneurs de monuments funéraires deviennent de plus en plus rares, non seulement dans ce Salon, mais d'une iaçon générale. Le statuaire a besoin de tant d'éléments coûteux pour réaliser son inspiration immense atelier savamment éclairé, matière première toujours chère, main-d'œuvre indispensable, etc. que, de nos jours. cette carrière devient presque impraticable. Pourtant, Bourdelle ne recule pas devant les travaux qu'on peut à bon escient qualifier de gigantesques, comme sa l'Offrande, en haut de l'escalier de gauche, véritable monument digne d'être érigé au sommet d'une montagne les proportions en sont belles et la ligne générale assez heureuse. Par contre, Joseph Bernard expose une simple tête peu expressive, mais de grand style. Jaime Otero, Espagnol visiblement influencé par ce dernier maitre, nous charme avec une Aube où il y a de l'envolée. mais pas encore assez d'unité technique. Maillol, toujours robuste, présente une Pomone en bronze dont le réalisme stylisé désillusionne au premier abord par son manque de grâce conventionnel mais, après une courte contemplation, ce nu se classe hors de pair par la pureté de sentiment et la force naturelle qu'il exprime. Le buste fort ressemblant de M. RenéJean par Hernandez prouve que ce portraitiste habituel des fauves sait aussi faire sortir les traits humains de son granit.

L'Offrande de Mme Yvonne Serruys, d'une prenante tendresse lyrique, le Torse d'nirain, par Dejean, l'harmonieuse Figure d'athlète pour stade, par Halou, l'effigie du docteur B. par Pimienta, un héron de Mlle Shonnard et l'étrange bois laqué de Zadkine attirent encore, à divers titres, l'attention des connaisseurs. Cependant, personne, parmi les sculpteurs, n'obtiendra sans doute autant de succès que M. François Pompon, le délicieux créateur de tant de figurines de bêtes, toutes plus vivantes les unes que les autres, et dont l'Ours blanc, qui vous accueille au bas des degrés, me semble un chef-d'œuvre d'animalier par l'onduleux de la démarche et l'expression du regard à peine indiqué. La tentative des architectes manque de cohésion. Citons néanmoins, de l'Art urbain, quelques détails fort pittoresques, comme la spirituelle enseigne pour laitier de Mme Reno. l'esquisse de fresque. par Favory, qui orne le vestibule d'un pavillon pour lequel Temporal, l'organisateur de cette section, a établi une jolie

fontaine la coquette "devanture de magasin de M. Eric Bagge et le curieux décor, mi réaliste, mi religieux, de Charles-Henri Besnard pour le presbytère de Saint-Christophe de Javel. Ne parlons qu'en passant du sombre département des cimetières qui, malgré quelques morceaux d'une certaine valeur artistique, fait surtout perser aux rues avoisinant le Pcre-Lachaise ou d'autres nécropoles.

Dans la section d'art religieux se remarquent, parmi peu d'envois imprévus, le Saint Martin de Marchand, d'un profond caractère quasi gothique les énormes frises de George Desvallières, d'une facture tourmentée et de tonalité fangeuse les touchants cantiques en couleur de Pauline Peugnez, le Chemin de Croix de Marret pour l'église Saint-Louis de Vincennes et les cartons, d'une claire piété, de Maurice Denis. A l'entrée de cette galerie mystique on trouve un imposant calvaire en fer forgé de Richard Desvallières, qui nous rappelle les légères arabesques en ferronnerie de Brandt, à la salle II. Etr passant, signalons aussi, parmi les arts appliqués, les céramiques d'Edouard Cazaux, dont nous signalions déjà les mérites à propos d'une exposition à Sèvres, un magnifique vase bleu de Lenoble, les flacons et les bouteilles, d'une note si heureusement moderne, de René Buthaud des verreries toujours raffinées de Marinot et celles, émaillées, de Platon les somptueuses poteries de Massoul, la riche vitrine de Mayodon, les cristaux subtilement éclairés de Lalique, principalement son grand poisson les ingénieuses pâtes de verre de Jean Sala la chaude tapisserie pour fauteuil de Mme Robaglia-Bagès, celles de haute lisse par Flandrin, aux motifs très variés, et un médaillon à l'aiguille de Mme Savreux.

Si, dans les ensembles d'ameublement, on ne découvre rien de bien neuf (est-il vraiment utile de répéter tous les ans ces exhibitions d'intérieurs, visibles en permanence dans tant de grands et petits magasins parisiens ?) on ne peut quand même passer sous silence les soieries de Raoul Dufy qui, sans exagération, nous offrent des modèles uniques dans un coloris également exceptionnel, le salon-bureau à colonnes de Mme Lucie Renaudot, un meuble de haute distinction par Ruhlmann et la cheminée bleue (pour un paquebot) de René Prou. A l'.4rt sporti f, peu de chose. Toutefois, on peut y remarquer les Aigles de Maurice Taquoy, un projet de frise décorative de Rousselin, le plaisant tableau de Lacoste et le portrait, un peu bien rigide, de Mlle Lenglen, notre championne de tennis, par Raymonde Heudebert. Dans la salle du Livre, agencée avec goût, se détachent, dans leurs baguettes dorées, les illustrations à al pointe sèche de Segonzac, pour l'Education sentimentale de Flaubert les lithographies en couleurs de Charles Guérin, qui ornent un livre de Colette les gravures sur bois de Carlègle et celles de Mlle Tirman les images de Naudin, destinées au Nex>eu de Rameau l'intéressant Yillage de Tonchagues, les cadres d'Achille Ouvré, les travaux au burin de Laboureur, pour le Tableau des Grauds Magasins, et tels précieux feuillets, d'une personnalité aiguë, de Boussingault, sans oublier la pathétique série, d'ailleurs déjà connue. i'Albert Besnard Elle.

four terminer, rappelons que le portrait du patriote irlandais Michael Collim (annoncé il y a une quinzaine dans le Petit Parisien) par John Havery, se trouve, pour ainsi dire, caché dans la salle 4 bis, au-dessus d'une élégante mondaine par le même peintre, compatriote du général trnnbé, comme on se le rappelle, le 22 août derniers. Vanderpyl.

Les obsèques de M. Deguise, député de 1 Aisne Les obs.eq-u.-s de M. Déguise, député de l'Aisne, ont été célébrées hier après-midi. La Chambrn des députés était représentée par une délégation, que conduisait M. Jourdain, ancien ministre. Ou remarquait en outre la présence de nombreux sénateurs, parmi lesquels Ni. Doumer. Au Colombarimn du Père-Lachaise, of.i avait lieu l'Incinération, treize discours ont été prononces.

LES HUIT HEURES DANS LE COMMERCE Les représentants des fédérations dv commerçants et d'employés se réuniront ce matln au ministère du Travail. en vue d'un nouvel examen de l'application de la journée de huit heures dans le commoreo! de détail des villes de plus de cent millc habitants.

LES SITUATIONS LES PLUS VARIÉES sont aujourd'hui accessibles à tous. Vous pouvez vous renseigner, sans la moindre dépense, sur la situation qui vous conviendrait le mieux eu consultant les brochures qu'adresse gratult11ment sur demande, l'ECObE UNIVERSELLE, 10, rue Chardin, Paris (16").

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DANS ^/vyv ̃̃̃H

Un comparse du « baron » Reith

est arrêté pour abus da confiance

ta iK'ik'1 judiciaire, sur mandat de M. Cluzel. Jug-e d'instruction, a arrtift Georges Brochât, ans. représentant do commerce, rlte des Abbesses, recherché pour abu, de confiance Brochât n'est pas un inconnu pour la Justice. Il avail é\6 nrrdid, en juillet dernier, pour avoir tenté ifccouler, ruo Snlnt-Donls, rteux bons aa nulle francs provenant du cambriolage du bureau de poste de la rue Vauvenargrues.

M. rtuzel, churg-é de rtnstrucllon de cette affaire. ât laquelle est mêlé le pseudo-baron Reith, avait remis en liberté provisoire Georges Brochât. Mais ce rtcrnlPr, s'étant rendu depuis lors coupable (l'Btins dp ronflan<~f dans la vente de fonds d'tiôlel» a *ô arrêté de nouveau.

Attaque nooturne

M. Arsène Cota'8 .'m-i. comptable, t Impasse de la Cailé. renlrùlt ihei lui, lorsqu'il rut attaqué, qui le rrappèrent brulalement et lui volèrent son F.mi'm- 1.01, u-i. tS mis. demeurant ensemble en garni, ;iW'in!t- ,i:; Maine, ont été arrêtés et envoyés nu ''cnot pur .M. Fresnel. coraïuiîsali'c de police de Plaisance.

Accident ou suicide

emu> du rharron Jwan-Kug+nfi Lignât, 59 uns, 88. «venue Parrnentler. 1,0 raclavrp. qui paraissait Jours dans l'eau, a été transporté la Morgue.

Le iou

vn incendie. qui prit rapidement d'assez sérieu- pareillage électrique, rue du Faubourg-Salnt/Milome. feu été éteint après une heure et demie de travail. Les déifàls s'éleveni a une cinquantaine de mille francs: une vingtaine d'ouvriers vont Aire réduit» au chômage.

Un commencement d'Incendie s'est déclaré. au cours de l'après-midi, dans la cbauUerie d'un ctnônm de la rue Murrndet. quelque-; minutes avant la représentation. Dégâts matériels.

L'imprudence du comptable lui coûte cher M. Pierre Surbet, atré de 30 ans. comptable dans une maison de cummerre de la rue Stendhal, avatt été charge, mardi après-midi, d'encaisser 23.500 francs. En rentrant, Il rencontra. sur les grttnds boulevards. une Jeune femme. en compagnie do laquelle Il eut l'Imprudence d'aller dîner copteusement. La petite fête s'acheva dans un hOie.t des environs de la porte Saint-Denis. Hier matin, p 10 heures. M. Surbet s'éveilla. Sa compagne avait disparu, emportant 4.500 francs.

On la recherche. Mais le comptable ayant avoué avoir dépensé plusieurs centaines de francs prélevés sur la somme qu'il avait encaissée, a été envoyé au dépôt.

Les désespérés

Pour un mobile qu'il s'est refusé à faire connaître, un jeune homme de 23 aus, Aristide Lestrarte. rlnmlcllto 50, rue de Vanillé, s'est Jeté de la fenêtre, lie son logement, situé au premier étage, dam In cour. Relevé avee des blessures à la têts et tiux jambes. M. LeMradn 11 été transporté Il l'hôpital de Vauglrard. Son état est grave. l'a journalier, Victor Castrelx, .35 ans, a tenté de se suicider, vers midi, en se jetant dans In Seine près du pont d'Austerlltz. Retiré du neuve par des mariniers, le désespéré a été transporté à la l'Itié.

s'est pendu dans sa cnamDrc. Keurasihént».

.m. jusenli Corttici', Ait <t de 60 ans, se trouvant Auloiue, Il a succombé saus avoir repris connaisnaissance.

Les accidents de la rue

Le commandant Xavier Pommier, ftjfé rie M ans, attaché au pair d'artillerie do Vincennes, demeul'au! dans cette localité, 36, rue du Bols, a été renverse. hier après-midi, avenue de l'Opéra, par un tiiïl que conduisait le chnntreur Dergin, 10, rue rie Quatrefages. L'ofneier a été transporté à la Charité.

M. Hippolyte Ming, ans. rue Saliit-Brlce," il Reims, a été renversé, hier après-midi, et blessé a la tête, rue de Bivoli, par une automobile que conduisait le chauffeur Pope, 4 bis, boulevard Richard-Lenolr. Hôtel-Dieu.

Un tramway Porte de Vlncnnes-Chnmp de Mars a renversé et grièvcnienl Ll-sc. d.Mis l;i habitant 191, avenue du Gtiiwai-.Uichel-Buot. baim- Antolne.

Effrayés par des enfants qui criaient à tue- tête, deux chevaux, attelés a un camion d'épicerie, s'emballèrent faubourg du Temple, pendant que leur conducteur effectuait une livraison.

Le gardien de la paix Marcel Olzel. du U« arrondissement, après avoir été traîné sur un parcours rie 150 mètres, a réussi a maîtriser les animaux. inirti, r:ie liaiwy, par un tramway de la ligne Par suite du choc. Jean Tesïnl. projeté il bas de son siège, Il route sous les roues de son tombereau. Etat grave. Lariboisière. In Journalier; M. Julien Grey, demeurant M, rue Lacroix, a été re ,i versé, hier après-midi, avenue de Cllcliy par un t.ivl nue conduisait le chauffeur Gastou Tétrelle. Eut jj-rave. jjicliat. Ils voulurent se venger

M. Emile Meyer. 3t ans. chr;r de rabrlcilirui dans une usine de serrurerie, rue Frssart. uvalt, hier malin, congédié deux ouvriers, qui partirent en proférant des menaces.

Ceux-ci, Fernando Gimonezo, ouvrier tôlier, 20 ans, sujet espagnol, domicilié rue Gide, a Levallols-Penet, et Maurice Thomas, an.s. rîin de Paris, Il la Plaine Salnt-Denl?, se dissimulèrent, vers midi, aux abords des ateliers.

truand Meyer parut, ils se ruèrent sur lui, lo blessant grièvement au visage.

Arrêtés, ils ont été envoyés au dépôt par M. Martel, commissaire du Combat.

Ecrasé entre deux tramways

M. Emile iilin, âgé de 30 atts, habitant avenue Lesicur, a Pantin, machiniste d'un tramway se dirigeant sur Aubervilllers, se trouvait en panne hier soir, rue de -Uaubeu.s-e, et se tenait sur la chaussée, lorsqu'il fut serré entre les tampons de sa voiture et un autre tramway qui avançait pour la prendre en remorque.

Transporté a Larlbolslèrc, M. Emile lilin y est mort peu après.

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Trouvé mort dans une baignoire

Un jeono homme porteur d'un reçu d'une société, ïlnaucière, au nom de Jean Lanterer, a été trouvé à Il heures du matin, rue Simart. dans un établissement de baiuï, mort dans une baignoire. Les recherches faites, rue des Halles, adrcs&e Indiquée sur le reçu, n'ont donné aucun résultat. Voie le signalement de l'inconnu 30 ans environ taille t m. brtm: petite moustache brune; cicatrice Il l'extrémité de l'oeil droit. Ses vêtements étaient un inipermiiaiiie kaki, un« veste et un pantalon gris noir et un gilet d'alpaga noir chaussures jaunes.

La mort provient d'asphyxio par Immersion et paraît accidentelle.

Disparition

On signale la disparition, depuis mardi midi. dit jeune Aeué Henry, âgé de neuf ans, dont la mère, malade et alitée, habile iS, rue des Trois-Frère», L'enfant est grand pour son âge il a les cheveux châtains et est vétn dune blou.se noire et colfri d'un poln bleu. Les Inspecteurs du septième district le recherchent.

Maman, j'ai trouvé une belle .poupée! CI Revenant do (.Iwrrthor son petit n-- ̃ <i>> e! vi fillelte Il l'école du quartier, Mme T;i 136, rue SaUtt-Mitrtiu, pénétmH <;

chez sa concierge avant.de Soudain sa IVUeite, qui avait disparu dans le coaInir, revint en courant, porwni en ses bras un superbe bébé.

Mmikih, reg-.ird', j'ai trouvé une belle poupée au :pied lie l'esnai'ier

Et rrtnmpfianie, S'enrant d:nj<j;i!v;'

Et tu sais, elle dit papa-siiaiiiiin

C'étal't tm garçon d'une dizaine de mois. qu'une mère Indigne venait d'abandonner, wt l'on eut toutes les peines du montle le reprendre a la nBette pour le porter an commissariat.

Le qui est vêtu d'un burnous Blanc, d'une liavAtto brodée, coiffé d'un poM, rhsu>sé de Us* de laine blmtçlie et de souliers jaunes a tacets, a été envoyé aux Enfati:» assises pnr M. Bojjov, commlssalre de police.

Une enquête est ou1, e.rie.

Onzième arrr,ndisseme)il. Ln menuisier Italien, Louis Kerretto, 26 au, sans dorntelle, tpd tenait, place Voltaire, des propos Incohérents, en envov fi l'infirmerie spéciale du dépôt.

Nous apprenons que ta malson d'édition J. Ferp.nczl et flls vient de créer une nouvelle collection litt/niro de jeunes, soTis le titre de Collection Colette ot yue dirigera sa fonda-

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Royauté G 81 Expérience.G 69 50 52 50 .P 23 t2 50 P 23 12 «I Mordia P 1S Favo Il 20 b0 il W Gloccinn p I9 60 il Roquelaure P 28 19 60 QuinzeSlilleU ContreUanseG 57 60 23 .P?5 il P 2S LaMirabelIeP 36 1S J.ibours p un sa 50 ValparaiscP 64 50 25.. Dur Cœur..P 36 13 M Chartreuse. 107 35 M tisane G IS'J 63 Châtelaine.. P 14 50 7.. Barka 61 W 6à M Xanthe.P P 13 60 60 Tush P 50 37 W Electïa P

Le fcrult conrt que la Société sportive, dans son programme ile l'aimée prochaine, dnnnera sept courses par réunion sur ses hippodromes d'Englrten, et de M&Uon'-T.arntte. A Eng-hi<!n. eette septième cours* seraft i'épreuve de rrn'finsr nui n <'•'̃•* i-n lieu dans le courant de cette ou.v ̃̃ v un eross-country.

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Aussitôt que l'homme eut, tant bien que mal, pourvu à sa subsistance et assuré sa sécurité, le besoin inné d'un peu de bien-être l'amena à domestiquer le feu. Cependant, 1 faut arriver Il la période moderne pour trouver, dans l'urt de se chauffer, les dispositifs rationnels

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Vundeville. R II. i~>, l'Avocat.

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Ambigu, Enf du miracle. » ;«i. Grillon du foyer.

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Renaissance, 8 Mou homme (M1»» f!.T.al>arcerlW. ̃douard-vn, 9 Une pet I ta main qui se plaie.. Sh. Moqador, ? et Prer (îynt.

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Th. des Arts, 8 h. 30, la Penstonnatre.

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ffh. Cluny. w h.. T'as donc perdu ton manillon ToHes-Dramatiques, IL :m< ̃̃t <-< h. 30. la Morne. Comcedia <Ti, )>d Ci.iln la i'Iain: d'autour. Monl.-Bleu fia.r.Unuai,, '̃ li. Elle est faite pr l'amour Th. des Terne», S ti. 45, nève (le valse (G. Revel) Th. do Montrouge. 8 ai. le Chasseur do Chez Maxim's Th. Populaire, 2 li., Malade imagin™ Avocat Patelin La première et la répétition de ce soir:

Ai 'HlKATftE 1)E,S FAHIETES. A 8 n. 30, preBuièrp représentation de le Illanc Xoir, (̃otné'diff ea (|uatn- atU'S de M. Sui.lia Ouilrv.

AU THKATKK ALBERT I", A 8 h. 30. r^peti4e Ml Pierre Brlaïu-e.

Annabella au Théâtre Femina L« surres «lu'a- remporté, hier, l'opérette de Maurice Magre, aussi lilf-n en matinée, auprès du public de la repetliion générale, qu'en soirée, •uprè* de celui d«' la premiers représentation, est Indescriptible. L'adorable partition de M, Courtes CuvlIl'tT rut fhîilciii-etisfmeiit iteciiolilln, et la plupart des airs Turent blasés a plusieurs reprises. Quant aux interprètes, ils furent, lonifiienient applaudis et rnppelés maintes fols. Félicitons en bloc Mîf. Aimé Slnioii-filrarrt, «trier et nobert Hastl..Mlles Germalnn Webb, Huguette Drxey, eu- dont le talent fit merveille, et louons sat.s reserve la mise en si-èn* de. M. Henry Burguet et •e-s danses ré^fli'es par M. Hatfry Plicer, qui «ont VU enchantement.

-0- THEATRE DE PAUIS. Pour éviter un surfc-nît de fatijfiic au\ artistes, M. Léon Voltcrra Il iiv supprimer la matlne» d'aujourd'hui. Eu lievancho, ii y aura matinée du Vertige, le nouveau Buccés triomphal de Charles Méré. avec André Brûlé et Madeleine Lély, samedi' prochain, anniversaire ùe l'armistice, et dimanche. Ce soir, réception Ou ^ervien de seconde.

-o- PURTE-SAI.NT-MARTI.V i 11. ̃>, Madame, 'Sann-Gtnc. avec Mlle Arni.'uide Cssslve Plerrn Samedi dM diniaiuiie, niitin^e.

-0- PALAIS-liuYAI.. An.i'.iird'lmi et samedi ft novenibre. rnatltu-e à -2 li. ;?y, la Merveilleuse tfO7irne>\ avec Max Dearly.

-o- .Nfil'Vr.l.-AMBIfir. 3O, VKittnnl lin Miracle, a\er ioun- He Grillon tin i'^ifr. Vendredi 1" (reprise; de. Catherine.

'-0- Air TffEATHE MOliAOOfl. Demain, a 3 h 30, Veuxlèmc matinée de concert avec le corn-ours de Boitante exécutants des Concerts LamiUirtiix. A l'occasion des tf-tes de l'armistice, il sera "donné, samedi, a 2 il. une matinée supptémenlaire de perr Gyni, le «rarid succès du moment. -o- BOI'KIKS PABISIESS. Aujourd'hui et saSedl tt novembre, il 2 h. 45, matinée de Didé, avec surlce Chevalier.

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Thkatkf. ;.a journée d'sujoivrd'hul comptera Bans les annales de la belle salle de l'avenue >Icmai«rne. En matinée, a 1:1 h. -S5, Hnrnlel, par Zaccoui en soirée, à 9 b., concert de danses par Mlle lireie Wlesentbal "t Anion Blrtoneyer, premier danseur de l'Opéra de Vienne, accompagnés par leur planiste habituel, M. Wa!ter Flsrher. Au programme In valse du Chevalier à la Rosé et la 1>Sgenrte de Joxepli. de Rlchard Strauss la Mnzurhn Bleue, de Franz Lehar, et les valses de Johann et Joseph Slrmt.ss.

Iiières repre-.«nia!ions du Théâtre Bnlatcatiti tilk. Vendredi, a ->o h. répétition générale publique fle caarliila.

-o- Xujourrt'bui, il h. 45,v matinée ave- lu Mnnic, la célèbre pièce I-caliste. Places 2, 4. 8 francs.

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0- T!IKAT:iU CuMoKiHA. La Plnf/e ri' Amour, UBe 1 xcelieme plftre (taie io.v.-u.spment ioiiéi- Tnir. triomphe avec < hevel dp. t.i.ni., cl MaMtlfliy. La Saison prochaine au Palais d'Hiver de PAU Sou» la haut-1 direction de l'excellent M. A. 8AUGET, elle va débuter te â décembr*' prochain <-i Bera fertile en manifestations artistiques de prrande CTï-v^r^-ure, Pour s'en convaincre, il suf!ït ilf- relever, parmi les nombreux artist.s composant la troupe ted. ula.ie. )•< noms de Mmes Marthe HIRIBERRY, Kary T1SSIET, di OASTARDI, do l'Opéra-Comintte de Bi-iijc.»lle8 BORDÎHO, (!e la 'i.it:é-I-yri(tue le baryton REDON, la ba?=» MOUCHEZ entourés d'une toiAtaiie. d>»o--ll(»TiLs arîi«tft«. AtM FRANZ, de l'Onrtra:

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grandes catégorises, selon la manière dont est brûlé le combustible.

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FRIANT, LAFONT, LAPELTHIE, de. l'Opera-Comique lime Panny HELDY, de l'opéra, viendront donner des représeimiiious. MM. Philippe GAUBERT, ARBOS, Paul PARAY, RHENE-BATON, CT.OCÏ SPINELLi ttirlgeront les principaux i-niieerts c!a-; i<jiH--i. Les rnmpositeurs HAVEL, a'tNDY et RABAUD viendront di riifi-i- ou acccunpavner leurs o-uvi-s.

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Moncey s Si), T'en aa du vice (revue,.

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-u- BOI'FFES CONCERT. Phi-Phi, la célèhre opérette :i actes, aulorlsalion spéciale. Fauteuils, 2 à 5 francs.

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CINEMAS

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Marivaux, 2 h. 30, 8 IL 30, A triwrs l'orale. Madeleine-Ciné, 2 h., 5 h. et 8 h. 3», Maman. Cirque d'Hiv., 2 h. 30. 8 h. M, la Femme du Pharaon. Aubert-Palace, la Femme du Pharaon.

La présentation d'aujourd'hui

A LA BALLE MARIVAUX. A 10 heures, les Films Pfu-iunount présentent /es Erreurs qui «e paient, comédie drainai lune Miinxienr l'Archiduc, \audeville Pnrununtnt Magazine nI) 63.

et dernières du film

y v V que tout Paru a applaudi au Ciné MAX LINDER

Film ERKA Location Bergère 40-M A L'HOTEL DE VILLE li^jwxt'rc-t-nii des pare-boue au: automobiles ? bans une lettre an préfet de police, M. Lwuar(.•hand insiste il nouveau pour mi'on obll?e toutes les r.utomohtles circulant ilans Paris il être munies d<; pare-boue. Le conseiller de Notre-Dame annonce son intention de questionner il ce sujet M. à la prochaine session du conseil municipal. le vient, dï-li'f: sai'l d'un vteu de M. Mariais demandant aux Chambres -Oe repousser toute espèce de cession des monopoles des'tabacs et des allumette? il. l'Industrie privée. Le conseiller de l'&ntinifnale qu<- les bénéfices de la régie des tabacs sont passés i\* 304 millions, en (w*l. a 1 milliard 91 millions en t!>î2, et ceux des allunni-ltes ùe 19 million*, en 18»l, a 67 millions en 1922.

Li-< anciens combattants ayant appartenu à l'artillerie de tranchée et désireux de participer a la cérémonie d'inauguration de Rethonrlts sont priés de se réunir le 11. à 8 h. 30, au c»ré Curseur (face (rare du .Vjrd. angle de la rue de Dunkerqiie et boulevard Denaln), où se tendront les délégués de l-'Unlon de crapouillot».

ne saurait trop recommander de n'employer, comme poêles à marche continue, que des modèles d'excellente fabrication et sanctionnés par un long usage. Il est, en effet, évident que le voisinage d'un foyer incandescent et d'une réserve de charbon neuf réalise des conditions très favorables pour la production et la possibilité d'un dégagement dans la pièce d'oxyde de carbone est de produits de distillation de la houille qui sont nocifs.

Cet inconvénient, qui n'a pas été sans jeter que'que discrédit sur les premiers appareils de chauffage continu, a été fort heureusement éliminé par l'adoption de dispositifs ingénieux, tels que les fermetures à joint de sable, et surtout par un ngencemcnt intérieur tel, que, ou bien les gaz brûlants issus de la masse incandescente ne traversent pas le magasin ,de charbon, et, de ce fait, ne s'y réduisent pas en oxyde de carbone éminemment toxique, ou bien, au contraire, et c'est le cas des poêles dits « fumivores », barhottent pour ainsi dire à travers la masse de charbon, donnant naissance à un mélange très riche en oxvde de carbone et hydroearburef volatils, qu'une admission supplémentaire d'air pur vient ensuite complètement brûler. LES PAT.oniFÈBER. Schématiquement, un foyer puissant, porté à haute température, par circulation de gaz chauds, une batterie de tubes, en tôle ou mieux en fonte, qui gagnent à être munis d'ailettes cette batterie est enfermée dans une chambre de maçonnerie, par le bas de laquelle pénètre de l'air pur et froid, qui se chauffe au contact des tubes et s'accumule à la partie supérieure dite chambre de chaleur de cette chambre partent des conduits de chaleur, faits le plus souvent, de boisseaux en poterie, qui se terminent par une bouche de chaleur dans la pièce à chauffer. Il semble impossible qu'un dispositif aussi simple ne donne pas nécessairement des résultats parfaits, et l'on peut s'étonner de n'en pas voir l'application plus généralisée. Les installations bien établies, en effet, peuvent assurer des services très prolongés sans donner lieu au moindre désagrément. Les mécomptes auxquels de trop nombreuses

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Pour gagner ie gros lot aux tirages du Crédit national, une cuisinière, Mlle ^hospitalier, s'était adresse A une voyante extra-lucide.

Rien de plus facile, assura la voyante vous n'avez qu'à me confier vos titres pour les faire bénir, et vous êtes sûre de votre grns lot. Inutile d'ajouter qu'une fois en possession des titres, la voyante disparut et, jusque ce jour, personne ne l'a revue,

Les titres seuls furent retrouvés. Ils avaient passé entre les mains de ciiiq ou six négociateurs, dont deux, Courtois et Mayfr, Turent condamnés il trois ans et dix-huit mois de prison.

Maye-r ne protesta pas et garda ses trois ans. Courtois, ayant rait appel, a vu sa peine réduite k un. au.

Mais qu'Importe t M1le L'hospitalier avec ses titres, elle a retrouvé l'espoir d'un groa lot. REPENTIR RECOMPENSE

Aîire»i avoir dérobé 12.000 francs à son patron, Adolphe Poporteï s'était réifug-lé en Hollande. Mais, bientôt travaillé par le remords, il revint trouver fon patron, qut je conduisit il la police judiciaire pour que. l'on conslg-nat ses aveux.

Et rette démarche, de repentir lui a valu hier le bém'iflco du sursis, après plaidoirie de M» Delattre. ACCIDENT DE CHASSE

I.e 31 mar? W10. au c<mr? d'une battus dans le nea de la compagnie d'Orléans, avait l'œû droit crev par le plomb d'un autre chasseur, M. Parisot, inanulMnd de fourrais il Melun.

En réparation de cet accident, le tribunal de Me)un avait alloué à M. Gavoll 13.000 francs de dommapes-lntérêts. Hier, après plaklotrt-es de M" Geor- «•es Guilhcnnet et Louis Binoc.hv, la huitième chambre de la cour a porté ces dommag-es-lntérCts a lfc.OOû francs.

TROIS TABLEAUX D'HENERA LE VIEUX M. Carvallo. restaurateur du château et- des.)ardins de Villandry, en Touralne, avait, en juin 19iO, acheté de AI. Bruraier trots table.iux d'Hcnera ie Vieux, représentant des scènes de la vie dc saint Bonaventiire.

Ces tableaux, par suite d'un défaut d'embillatrc, étant arrivés détériorés par la pluie, M. Carvallo, après plaidoiries de M"» Paul Barsy et de Me FrankMennes'on, pour M. Bntnner, a obtenu de la troi6l*i:iie chamtii'e 2?.0CO fra^c de dommages-Intérêts.

BULLETIN FINANCIER

La hausse sensationnelle des devises étrangères, la livre sterling en tète, n'est pas sans occasionner une certaine inquiétude sur le marché, en raison de la répercussion possible sur l'économie générale du pays. La cote continue il faire preuve de fermeté dans son ensemble, mais la clientèle et la spéculation elle-même se montrent aujourd'hui plus réservées. Au parquet, nos rentes sont lourdes, sauf le 3 0/0 les fonds ottomans et russes donnent

COURS DE LA BOURSE DU MERCREDI 8 NOVEMBRE 1922 VALEURS | fmiiwX\ ia jear | VALEURS j | fe [[ VALEURS | ftktimi\ fc ),“ I >fàcMw|| <B |mr PARQUET UaUr(l- ̃•̃ r'10 •• 52° L)0«3%l->m. 310.. 304.. GoldfilldS 65 75 6425 Suerir. «onU. sas r«li3 ancim. su Hirtmuui 215.. 215.. 4 terme et au comptant )., lapiti 375 374 lort 3 intien 323 329 Biuncluci. 89 75 ïanipi* di fnoci 5SU0 56S4 Au comptant OrUans3% anc. su.. 32S Jagerstaitii». 242 60 laïqu d'*l{i!ri«.. 4215 Cimt 3 tue. sa.. 328 Una BoUtsM. 31.. 6anq. kl. Crédit Gio «10 J £!£ï– Âm »ma|. )*4Si D' M9 355 LiaM.o3 413.. B.priï. L(3!i-«*rs. 343.. 342.. î & /»»"•• il 4 Tfansattat.3% 8S3.. ggO.. UHM Camp. llg«ri«n 1226 1240 /? J»"" il ÏJ S^ tmb «liée. m 50 2<M «ontatioi 110 11050 Earapfoir d'Esc.. fi J5»"" S S 89 97 S"?- l"»»»*. 2U2 207 50 lotmt Ellnt 72 50 7050 Foncier.. 1020 1025 L^rlSi-J? 4* m 97 'itafi"t"> Ts,V 48- "̃̃ »«•̃»*». 53 50 75 Crtdrt franai». si 80 S?tfe » 4% o0 m Japw 6 1113. 1112 1445 ftortti butastai. 70.. CrW.Hota.Fra»?. 461 C* htlM' 'J! S^? ^1'- Jatarw l1». 690 50 724 Pékin Wtl.. 4325 SacMé aénérah.. 717.. S! î™ Sarsjissi 1». 640.. Phosphaia Cout. 430.. «mi Caialiarit. 7560 ïîl ÏX, w ÎS 586 5M PlHsptetn lunii. Parts fin*. 3215 3240 fc iT_S ™^ œïï i 366 Race Mines,210 iTM 934.. »S2 •• Sr-£SiS- td •' aV"2 •' »5 •• Tiçamij lerC 12x1 1235 Rente Fonciers.. ïîn 'iio î1 ''«« 2<sl M *"••» thar* Orliant œo «is ÏSw.F2TJh •«« littribution 692 '}. Z £i:: I BS1»^ S S 50 Au comptant ta.Eajdo«ord 3^ 260 Klî^1 228 Bruaj 2235 TUlHBHI-ltolIftSII. KO S3Ô S.J1" H» '•" EkatMÎM. H65 1126 et 430 425 ?.»!« SW W '•'• 40' «5-. Part EracMi. 8055 7700 J«W»t «S 40f, '^j,- 0^0 '̃ 2075 mili». 493 495 Ma 270.. TrlfHar. dti Ultra im 153 t1«,j£ "s45 341 l«l non llk. 4S5 4S5 Chim 417.. gel$$ 649.. ilSî-S 297ti 4j« /187S 456.. 455 «JT 208.. Soi. de P.aarroja ions 2085 M868 475 470 50 liiill. Konta|M. 1400 PliHna 77».. I» Rï"1 268 Colomaia 495.. 495.. Établis. hUmm 535.. 536 £n 8OT"i»m" 3 V832 301> 30* omnium 179-' 474.. Ptanh. do 6afu 863 S!jini sto ?i391 300 50 300 Sitiua Bo«au.. 467.. 472.. Pml.Mii.d«!ais 620 S2*ïï,|iii" tm 7m" S^m SI) •• 3« erfljojljm loituruàPari: «60 C.S I18" *7:> M 470 60 Ctterti.5%1908 760.. hlfin. Sa) ordin. o|% g* ^2 ",0 Q llUS 3W «ou» 3536 hff«.laj«rtor. ÏSÏ Hîo «Sil 2(7 S-"95

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installations de calorifères ont donné lieu il ne faut pas chercher d'autre raison au discrédit réel qui frappe bien à tort le calorifère à air chaud n'ont pas eu d'autre cause que l'ignorance ou la négligence de certains fumistes ou entrepreneurs. CROIX du combustibmî. Le charbon le plus économique n'est pas forcément le meilleur marché au contrainre, le bon marché est souvent cher. Un combustible sera d'autant plus avantageux qu'il produira moins de cendres et moins de fumée. Le consommateur paie les cendres au même prix que le charbon il a donc intérêt d acheter un combustible aussi propre que possible, c'est-à-dire qui laisse Peu de résidu sur la grille.

La fumée a l'inconvénient d'encrasser l'appareil de chauffage et les ustensiles de cuisine. De plus, la fumée noire est formée par de petites parcelles de charbon, qui échappent à la combustion et qui, par conséquent, sont perdues.

Il est donc préférable d'acheter un peu plus cher un charbon contenant peu de cendres et ne fumant Les charbons gras s'agglomèrent en brûlant leur emploi nécessite un piquage fréquent du feu. lls sont, en général, peu avantageux et produisent beaucoup de fumée.

L'état physique du combustible joue un rôle important. II est nécessaire que le charbon soit criblé, c'est-à-dire que les morceaux soient à peu près tous de même dimension. Il sera donc préférable d'éviter les charbons dits tout-venant, contenant des gros morceaux et une proportion assez considérable de poussier.

On peut donc dire que, d'une façon générale, on devra préférer les charbons maigres et criblés, dimensions « tête de moineau » ou noisette ». Le coke est également très à recommander, car il est bon marché, ne fume pas, ne s'agglomère pas en brûlant et-est toujours vendu criblé.

Dans les tout petits foyers, il est préférable d'employer le îjrésillon dans les moyens, le n" 0. Les plus grands consommeront avec avantage le n° 1 et les très grands le n° 2.

construit par

LÀ Il FLAMME BLEUE Ornements nickelés fr-

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Rue £merlan, PÀMS-XV"

LE MERITE AGRICOLE Sont promus au grade de commandeur MM. Auguste Bercy, horticulteur à Nice (AlpesMaritimes) Antoine Berthod, agriculteur à Meylhet (Ilnule-Savoie) Cliarles Bosnoit. directeur de l'école nalionale vétérinaire de Toulouse (Haute-Garonne) L*ouis Blanchier, agriculteur Vitrac-Suint-Vineent (Charente) Paul Bonvart, cttUivateur à Chartres (Etire-etLoir) Albert Garoulle, agriculteur à Rue (Somme) Carrier, directeur général des eaux et, forêts au ministère de l'Agriculture; Michel Chartes, horticulteur à Nîmes (Gard) Paul Coez, agriculteur à Lille (Nord) Joacbim Cupl, agriculteur à Forges-les-Eaux (Seine-Inférieure) Léonce Dariac, inspecteur général de l'agriculture au ministère de l'Agriculture à Paris Auguste Delélis, agriculteur à Sancoins (Cher) Alphonse Desormeaux, publiciste agricole à Clichy (Seine) Emile Devantoy, cultivateur Chevremont (Haut-Rhin) Georges Dubrulle, professeur d'agriculture au collège d'Epernay (Marne) Paul Ferté, agriculteur à Couey-la-Ville (Aisne) Joseph Gaby, vétérinaire il Mohtigny (Dordogne) Jean-Baptiste Gèze, professeur d'agriculture à Montpellier (Hérault) Géopold Jacquet, agriculteur Parthenay (Deux-Sèvres) Edmond Lallemand, vétérinaire il Maubert-Fontaine (Ardennes) Jean Lesuge, directeur de l'agriculture au ministère de l'Agriculture Marcel Loubat, agriculteur à Libourne (Gironde! Henri Maubert, vétérinaire à Saint-Calais (Sarthe) François Noèl, directeur de l'école d'agriculture de Coigny (Manche) Noé Picollet, agriculteur à SaintJean-de-Maurienne (Savoie) Ernest Rivière, agriculteur à Furigny, par Neuville-du-Poitou (Vienne) Eugène Roux, directeur au ministère de l'Agriculture Martial Tnboury. vice-président de la société d'horticulture de la HauteVienne à Couz<ix Léon Champsaur, conservateur des eaux et forêts à Oran (Algérie) Ivan Sof, Ingénieur agronome à Tunis. L'historique du régiment d'Infanterie .tcrritoriale est paru. Les militaires ayant appartenu à ce corps qui désireraient recevoir un exemplaire penvnnt en adresser ia demande au colonel commandant Ift lui!» régiment d'infanterie

des signes de faiblesse. Les banques font assea iKtnne contenance, avec un courant d'affaires plus restreint. Bonne tenue des valeurs d'électricité, des mines métalliques, du Suez et de 1a plupart des valeurs iv change. En la hansse des sud-africaines n'est pas aussi sensible que la tension brutale rie la livre pourrait le faire supposer. Pétroles fermes dans l'ensemble. Caoutchoucs discutés. Groupe russe indécis.

Il est nécessaire également de tenir compte de l'éeartement des barreaux de la grille du foyer. Pour le crésillon, l'écartement des barreaux ne doit pas dépasser 10 millimètres,

Pour un écartement de 10 à 12 millimètres, il est recommandable d'employer le n° 0 ou le n° Au-dessus de 12 millimètres, prendre le n- 1 ou len°2.

Le chauffage au bois, aux combustibles divers, au pétrole, à l'alcool, l'essence, etc.

II existe aujourd'hui des poêles à bois de nombreuses marques, qui assurent avec commodité, un chauffage continu, économique, doux et sain. Des appareils intéressants ont au°si été établis pour brûler la tourbe, la lignite, et divers déchets, comme, par exemple, la sciure de bois.

Chacun connaît aussi les poêles à pétrole, grosses lampes à mèches plates ou rondes, qui, dans bien des circonstances, peuvent rendre de précieux services. Certains se sont acquis une réputation que la concurrence même du gaz n'a pu ébranler, et l'on a pu voir, à la récente Exposition des Combustibles liquides, plusieurs modèles remarquables.

Un mot enfin, sur des appareils sans flamme, dits catalytiques, dans lesquels les vapeurs émises

OBTENTION DE ME VU POUR TOItS PATS Olpit te Marqttn te fabriqua

COURRIER DES T AMATEURS DE ̃ %3 ̃ ï~ CONr.ERT radiol. Programme du concert de ce soir, 20 IL 45 (sur 1.565 mètres de longueur d'onde) Prélude d'Uérodiaile (Mussenetj Rlg-odon de Uardanus (Hameau) Air de Louixe (Gustave Charpentier' piw Mlle Madeleine Boniiard, Ie' prix de chant du Conservatoire, sollati) des Concerts Colonne et I.amoureux .lux Etoiles (Duparc) Nocturne d'Amour (Xavier Lcrouxj Chanson Truie, par Mlle Bonnard (Duparc) Pièce en forme canonique (Th. Dubois).

Radio concert DE LA TOUR EIFFEL (sur 2.600 mèIres de longueur d'onde;. Cet après-midi, il. 17 h. 111. pour le Salon d'automne, avec le concours de Mrni's Magne, cantatrice, et de Laulerle, planiste, et lie M. Roland Cliarmy, violoniste, et ce soir à 21 Il. 30, avec lo concours de Mlle Marie-Louise iiuln- pianiste, MM. Georges Belet, violoniste, et Adrien GauIIre, violoncelliste.

Au nADio-rxuB de Versailles. Le comité de direction du Haciio-Ctub de Versailles o*t aiii?i combosé président, M. Corret vice-président, 'Il. Marron secrétaire, M. Sfmon secrétaire adjoint, M. Grelot tresorlr-r, M. SauWnet trésorier adjoint. ̃M. Thtbaut conseillera, MM. Troncîié et Adriani. Une réunion aura lieu ce soir, h. 30, A l'hôtel de ville, jalle ¥. Pour tous renseigmeanents. s'4dresser à M. Simon, 1, rue du Maréchai-Joffre. Nouvel horaire DE LA tour Eiffel. L'horaire ties émissions dz la toup Eiffel victit d'être iuodilié, on le sait nous l'avons signalé en Indiquant qu'il comportait, par une heureuse innovation, des « moments <x silence » nous le publions dans sa teneur Intégraie, à la demande de nombreux lecleurs.

Heure* Longueurs d'kmission d'onde £:X a 2.30 Météo France Arc 7JO0 à 4.10 Météo Europe, Amé-

̃ riq., Afriq. du Surd. id.

4.15 à 4.30 Service av. la 'Marino

(FlTA,-PtTCyFU'>'4-X'U) Are

6.10 Prévisions agricoles

par restons Téléphonie

7.00 à 7.10 Service av. la Marin

(•PUE. UA).

à 8.10 Silence pendant les

battements de Lyon

lY-N).

à 8.30 Météo France Jielgi-

que.HollandeVSuisgc. Arc IMt

8.3.; i Service avec Praifiio

il 9.00 Silence pendant les

signaux horaires du

Lyon (YCtl.

9.23 Siiriiaiix automatliiues

«Schéma internai"1). Chantante S.«00

9.J8 à Signaux scientifiques:

battent'' musicaux. 1<L

10.05 à 10.14 Météo Europe, Mné-

riq., Afriq. du Sorti. MU

10.K à Transmis"" pr l'Union

Internat, (ondes êta-

lonnées) et correc-

tion des battements

musicaux M.

10. ia A 6ignaux semi-automa-

tiques }d.

UAt Prévisions météorolo-

giqtfes général., pré-

visions des vents sr

les côtes françaises. Téléphonie

à Silence pendant les

signaux horaires de

^iauen (POZ).

rl-t.20 Le mardi de chaque

semaine, silence pen-

dant les signaux de

Tfantes (UA) pour

T'Union radiotélégr.

scifntif. Internation.

U.20 à Météo France, Belg-i-

qne,Hollande,Suisso Arc 7,fl00

16.00 à Cttétéo Europe Ainé-

riq., Afriq. du Nord. tÊk

16,55 il 17.00 Süence pendant les

signaux horaires

d'Jinnapolis (.«s"

17.00 t 17.10 Service av. la Marine

(PUT, FUA).

Prévisions générales

par régions Téléphonie

1R.00 Le f et le 15 de

chaque mois, ondes

étalonnées Arc 5.000 et 7.000

19.20 à 19.30 Météo France, Bélsi-

19.55 k S0.10 Silence pendant les

battements de Bor-

deaux ULY).

21.00 à *l.15 Méréo Europe Amé-

riq., Atriq. du L\ord. Arc "rX)0

2lân Emission raûiotéléph. Téléphonie ii.îS Battem" musicaux. Chantante 2.600 Prévisions int-téorolti-

giques général., pré-

vtslDn des vents sur

les eûtes françaises. Téléphonie

22.10 Correction des batte-

ments musicaux. SI-

Irnaux horaire- semi-

aulnrnalique3 Chantante

A 00.15 Service av..Beyrouth

vUAb; Arc 7.300

Liaison comportant transmission et réception en duplex

00.00 à 5.30

11.30 à -11.50

Service avec Bues- à H.» rett (BUC I) *rC 7lWU il. 16.00

17. fâ W.30

LES prochains concours DE radiotélégraphiste:; de BORD. Les prochains conc-ours de raOiotéiéKraphtstes de bord auront Heu aux dates suivantes Paris, 16 novembre Bordeaux, 27 novembre Salnl-Jfazaire, 7 décembre Boutogne, 2t décembre. Le nouveau pro;ra.;i;rne, pius étendu que l'ancien sur les questions d'éleeirlclté générale, et qui comporte i'étiue des lampes Il trois électrodes et de leurs applications, sera, pour la premiére fols, mls en vigueur.

L«î Inscriptions sont reçues par le service des P. T. T. au service central de T. 8. F., 5, rue Froidevaux.

t'aE evpo«itîon rNTERNATTONAi.E de têlt?raph*e et rie téléphonln saDS fil aura lieu, en avril à Genève. A cette occasion, d«a conférences et concerts à grande distance seront organlsés.

par un combustible volatil, tel que l'essence, sufusent à maintenir l'incandescence d'une masx de substance spéciale poreuse, préalablementchnuffée. René Brocaiid et L. Cuxy-Ravet.

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Voir dans le numéro de cette semaine

LE TOUR DE PARIS PÉDESTRE

LA VICTOIRE FOUDROYANTE DE CRIQUI SUR ROSSI

Vers l'union plus complète de l'art et du sport, par ÉLIE MERCIER. Les Six Jours cyclistes de Gand. Les épreuves et les vedettes de la semaine, par ANDRÉ GLARNER. La Toussaint sportive le football, par GABRIEL HANOT. Le rugby, par R.-W. MAGNANOU. La Coupe de France Red Star-P. C. Roubaix et Olympique-Lucerne. L'entraînement d'hiver sur pistes couvertes, par GÉO ANDRÉ. Magnitique coup de pied de transformation d'un essai en but. Quelques sports qui ne semblent pas réservés aux femmes, par JACQUES CÉZEMBRE. Le sport de l'aviron doit être pratiqué toute l'année, par R. LACOSTE. Le cross de l'Olympique a ouvert la saison de course à travers champs. Le tournoi de tennis de la Toussaint sur courts couverts. Quelques anecdotes sur le sport et les sportifs, par V. DENIS. La traversée de la Manche en canot. Les essais d'un bateau actionné par une hélice aérienne. La réunion du dimanche au Vélodrome d'Hiver. Le match de hockey RacingLloyd's bank. Le match de rugby Stade français-Angoulême, etc., etc.

64 PHOTOGRAPHIES Le Numéro SO centimes

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eeonoaUluM et déptndent de la question financière. L.ulcur. Ml Idées nette.. et hardies, nos de nouveaux principes qui permettent l'équilibre budtfciaire en «Murent la justice fiscale en supprimant la Irudc. Juatloe fluente et Equilibre du Budget

tion socinle et l'avenir du pays liront

UNE POLITIQUE FINANCIÈRE

Un volume 4 fr. 5O Franc0 5 la.

Editi|j™ÇRE^^j'yn^i^Wefeailiï PARI,

Exceptionnellement, les

PETITES ANNONCES CLASSEES paraissent aujourd'hui en page


BULLETIN COMMERCIAL CRIEE DES VI.V\DES AUX HALLES CENTRALES. Arrivages (Kilos»; nœur, veau, mouton, oo.Wi porc, iOAW.

Bœur (U kilo) quart de derrière, 2 à 4 80 quart de devant, 1 :,u il 2 aloyau, 2 à S paleron. 2 à 4. Veau uromieru qualité, 6 i S deuxième qualité. 4 M i 5 90; troisième qualité, 3 Il 4 panstîufsses, 4 il lu Mouton première qualité, 7 Il deuxième qualité, 5 50 il 6 troisième qualité, 4 5 a-:80is, 7 50 Il 12. Porc première qualité, 0 :>o à 7 30 deuxième qualité, 6 6 40 Blet, 6 Il 8 50 poitrine, 5 4 7 60.

MARCHE AUX FOURRAGES. La Chapelle. 8 novembre. apports, 60 djarg-ements. l'aille de lis de seigle, a d'avoiiï?, Il luzerne, a foin, 190 4 240 regain, 2oo à les Mi hottes 'de kilos.

COTONS. te Havre, 8 novembre. Ouverture. La halle de kilos novembre, décembre,janvier, 4M février, 4S3 mars, 480 avril, 478 mai, 475 Juin, Juillet, août, 438 septembre, Wi octobre, 434. Clôture..Novembre, 500 décembre. Jauvivr, isj février, 4W5 mars, 492 avril, 190; mai, 4S6 Juin, Juillet. 476 ïioùt, 470 septembre, 460 octobre, 446. Tendance ferme; vent* 6'ôM.

CAFES. l.n Havre, S novembre. Ouverture. Le sac de klios novembre, décembre, Janvier, février. :?3 75 mars, avril, âl3 7i mai, 75 Juin, 211 Juillet, 208 «ont. septembre, 202 octobre, n. c. Clôture.ovMitbre, J3; décembre, :;i5 janvier. 83s! 50 février, 230 mars, M6 avril, 220 5u mai, iio 75 Juin, 218 Juillet, ̃_̃ aoor, 5o sf ptoiubre, octobre, e Ti'n.lauue ferme le-ue-?, 6:non.

I..U.\i:S. Le Havre, novembre. La balle do 50 d^c-'iiibfe, janvier, février, mars, 770 avrU, 770 mal, 77(i. Tendance soutenue.

MEfAl'X. Londres, novembre. Les t. 016 kilo*. cuivipe comptant, 63 2/6 à 63 5 3 mois, 17/6 il 61 élerTralytiqw, 70 10 il 71. EWIn comptant, 1S0 1'7/6 Il 3 mois, 10 4 anglais, 180 A il 180 Plomb • anglais, 27 élrawer, S6 7/6 Il 7/6. Zinc co.nptant, 3S 3 mois, 36. Antimoine 27 A 2H M. Fer-nl;me KS 10 a

PO1VHES (iaïgron). Le Havre, 8 novembre. Ouverture novembre, 164 décembre, janvier, février. 167 mars, avril, mai, 170 juin. i7l juillet, 17;.

POMMES DE TERHE.– Marché des Innocenta, 8 novembre. On cote aux 100 kilos, aux Halles centrales Hollande commune, 40 il 65 fr. saucisse rougê, 20 i 30 fr. rondes jaiuves Il chair Jaune, 22 sa fr. pommes de terre à chair blanche, 18 il 25 fr. rosa, i 70 fr. nouvelles d'Algérie. 130 il fr. MARCHE LIRHE DU MERCREDI 8 novembre BLES. La tension des changes n'est pas étrangère il la hausse des blés. Dans l'Est, on a pris des e-mg-agemenls jusqu'à 90 fr. rendu Strasbourg ou parité. En blés de Seine-et-Marne, Se'ne-et-Oise, on a payé 83 fr. 50 de Beau-ce, Orléanais, 83 fr. de la Vienne, du Loir-et-Cber, de l'Indre-et-Loire, de l'Indre, S3 rr. et même 83 fr. 50 de la Marne, M fr., du Maine-et-Loire, 82 fr., des Deux-Sèvros, SI rr. sa et 82 fr., du Calvados et do Normandie. 8t fr., du .\ord, 80 81 fr.

FARINES. Suivant marque, les prix évoluent (!e lu* Il 105 fr. départ des minoteries du rayon de Pari*.

SONS. On a traité quelques opérations en linable de 37 a 3S fr. en provenance du rayon de Paris. de. 38 rr. 50 39 fr. en fabrication parisienne. SEIGLES. On a traité des provenances du Loiret et de Champagne Il 57 Xr. de SartSie et Touraine à 5T, rr. 50 de Breiafme A fr. du Limousin à M fr. en. disponible départ.

AVOINES. On a traité comme suit avoines grises de Eeauce, Eure. Brie et analogues. 61 fr. à 6E fr. en disponible départ 61 fr. si) en livrable sur les 3 mois de décembre d'hiver du Poitou et du Centre, 65 a t'6 fr. en disponible départ noires du Centre. 4 62 fr. 50 blanches et jaunes, 62 à 63 fr. en disponible départ. Les Ligowos n'ont i-vuere qu'une valeur nominale de 63 à 64 fr. départ Soine-et-M'irne. Il y a de la demande en semences tonnes il 68 fr. départ.

OHGES. Les provenances du Gatlnais et du Bourbonnais en or?e de malterie s'avancent Jusqu'à 66 fr. en disponible départ celles de Beauee comme celles de Chimpiïne, également en disponible, départ, se traitent a 63 fr. les qualttés de Sartlic, .Mayenne, IUe-eX-Vilalne valent 62 fr. du Poitou et des Charente?, lîf fr. En orges de mouturo, on tient les qualités de Sarthe et Mayenne de à fr. de lircta'ime d<> 52 fr. 50 a fr., en d!=[wnfbln départ. ESriOUR'jEONS.- Les prix sont invariables. On a traité de w il 6t fr. le« provenances de Beance et du liatinais, de fr. OPiles dit Poitou, des Charente? et de la Vernie.

sarrasins. Les provenances du Limousin et d'Auvergne se cèdent a fr. départ Bretagne, fit fr.; Manche et Normandie, 62 fr. en disponible départ. Pour avoir le prix de la marchandise renduc en gare de Paris, il faut ajouter environ a il 6 fr. par quintal. MAIS. Ki) disponible, les maïs de la Plat» sur wagon' Dunkerque se traitant de 67 68 fr. en livrable sur les quatre mois de janvier, fr. BOURSE DE COMMERCE DE PARIS. Cote omcielle établie par les courtiers assermentés. Blé marché réglementé, n. c: marché libre, u.c.; selfrle, i\; avoines noires, 66 66 50 diverses, u. r.: tari;?, n. c.

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N° 47.-Feuilleton du Petit Parisien du 9-11-1922 Haine contre Haine GRAND ROMAN INÉDIT

QUATRIÈME PARTIE

LA MAIN PASSE

V (suite)',

L'honneur de Vittorio Eando

Oui, dit Pierre Ressencourt, amusé du contraste entre les deux attitudes de Vieconti. Mais ce n'est pas pour me féliciter sur mon installation que vous êtes venu, je suppose.

Evidemment, signor 1 Je suis venu, pour une chose grave, très grave 1

« C'est à St-Gloud que j'ai eu votre adresse, et pas sans mal Si j'avais pu obtenir pareillement celle de votre Anglais de l'autre jour.

L'ami dont vous avez éprouvé la générosité.

Oui, signor Mais, je n'ai jamais pu me rappeler son nom.

Sans quoi ?

C'est par lui, naturellement que j'aurais commencé mes visites.

Eh bien puisque vous êtes en visite, comme vous dites, asseyez-vous, je vons prie. et veuillez me dire de quoi il retourne.

Vittorio Eando se carra dans un fauteuil, sans plus de façons, croisa l'une sur l'autre ses deux jambes, se tourna les pouces d'un air satisfait, et déclara tout à trac

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Voilà, signor Il s'agit de mon honneur

¡-Bigre I dit Ressencourt qui n'avait pas oublié les confidences de la Maladetta. à Onéglia, touohant le vol des dix mille lires chez son patron Burghi. Et vous êtes chatouilleux sur le point d'honneur, Vittorio 1

Plus que quiconque assura l'Italien avec emphase, en caressant les bouts flottants de sa cravate Lavallière, épanouie comme une rose tr&nière.

» Je ne suis qu'un pauvre diable, en vérité. Mais ce n'est pas moi qui déshonorerai le nom de mes parents pour un peu d'argent. Ah 1 ça, jamais, 6ignor Il Et voi!à pourquoi mon sang n'a fait qu'un tour, hier matin, quand j'ai reçu, de Marseille, une lettre de mon ami Strofaldi,

Qui ça, Strofaldi ? s'inquiéta Ressencourt.

Un ami d'enfance qui est établi cordonnier là-bas.

Ah 1 j'y suis fit le médecin, en fixant, par une association naturelle d'idées, les extraordinaires chaussures de son interlocuteur. Vittorio, qui suivait son regard, interpréta la pensée confuse du médecin. Oui, signor, l'auteur de ces soulierslà qui sont deux merveilles, fc'est-ce pas? Et que vous a-t-il écrit, votre ami Strotaldi ?

Il m'a appris, pour mon malheur, ce que vous auriez dû m'apprendre, vous et votre Anglais, quand nous avons pris l'apéritif au Grüber, si vous aviez été deux loyaux gentilshommes

» Il m'a envoyé les journaux de là-bas. Je les ai là, dans une poche, signer, tous les articles me concernant, marqués au crayon bleu. où je suis vilipendé, traîné dans la boue, et accusé d'un vol de trois

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millions Trois millions, signer !Vous voyez combien ça représente de lires, avec le change 1

Dame!

Et vous croyez que si j'avais volé trois millions, je travaillerais encore comme je travaille. comme un vrai nègre, signor 1

Voyons le calma Ressencourt. No vous montez pas l'imagination 1. Vous savez, aussi bien que nous, que le voleur des trois millions, c'est l'intendant de lord Ciifton. M. Lebreton, quoi

D'accord I Mais, n'empêche que mon nom est déshonoré et que je vais être renié par mes amis, tous aussi chatouilleux que moi sur le point d'honneur.

Même pour Strofaldi ? demanda la médecin, en souriant.

Tandis que si vous m'aviez instruit de l'infamie qui s'attache à mon nom, cela ne se serait pas passé ainsi, je le jure sur ie nom sans tache de mes parents, et par la madone, signor 1

Bref, où voulez-vous en venir ? coupa court le médecin qui avait hâte de se débarrasser de l'italien.

Vittorio Eando, aveo un grand sérieux, «'accouda au bureau, où tout à l'heure s'était accoudé André Lécuyer, et, l'air détaché, prononça ces paroles certes inattendues.

Si votre Anglais* millionnaire veut bien me fixer une commission honorabie, c'est-à-dire en rapport avec la somme à recouvrer, je me charge, moi, le vrai Visconti, d'escamoter au nez et à la barbe du faux Visconti, les trois millions en question et de les rapporter à son légitime propriétaire

Non, mais. des fois ? s'esclaffa familièrement Ressencourt.

Cela vous surprend, signor? continua, sur le même mode emphatique, Vittorio

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Eando Moi seul suis capable de réussir ce tour de force. et votre monsieur. Wilson. Anderson, je ne peux jamais me rappeler le nom de votre ami.

William Ardisson! précisa le médecin. William Ardisson, si vous voulez. ça m'est égai Votre Ardisson sans Eando, c'est une charrette sans cheval. Il n'ira pas loin, le pauvre homme 1

Vous m'intéressez prodigieusement, Vittorio j 1 fit Ilessencourt.

Et je vais vous intéresser davantage. Ecoutez-moi, vous qui êtes intelligent! » Je suis un honnête homme, et j'ai mon honneur à garder I C'est entendu Mais, d'abord, il faut vivre, n'est-ce pas ?. Et il me semble qu'une petite commission de cent mille francs.

Vous appelez ça une petite commission ?

Au taux de l'argent, par le temps qui icSurt. Mais, laissons de côté la question intérêt. Nous débattrons cela ave? ie principa! intéressé.

» Ce que je veux vous faire toucher du doigt, docteur, c'est l'incapacité totale ois vous vous trouverez, vous et votre Ardisson, même une fois M. Lebreton découvert, ce qui n'est pas fait, pour entrer en possession du magot.

S'emparant, d'une main preste, agile comme la main d'un prestidigitateur, de l'encrier, du porte-plume et du snus-main déposés sur le bureau, il démontra, avec force gestes à l'appui.

Tenez, je suis bon prince. Je vous accorde que vous avez trouvé la retraite cachée de M. Lebreton Voici sa chambre.

Il étala le sous-main pour appuyer sa démonstration. posa l'encrier à gauche et le porte-plume à droite.

Voici son lit, ses meubles. la cheminée. Tout ;fg^«fl, sont des suppositions,

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bien entendu, signor Et vous voilà, vous, William Ardisson et même lord Glifton, le pauvre homme réunis dans cette pièce que je ne connais pas plus que vousl » Vous allez fouiller tous les meubles. remuer ciel et terre, ne pas laisser un seul coin inexploré. Et vous ne trouverez rien, rien. rien l Pas ça 1

Il faisait claquer l'ongle de son pouce entre ses dents.

Et pourtant, poursuivit-il, les trois millions sont entre ces quatre murs. Mais où ?

Voilà Seul, Vittorio Eando, avec le petit instrument que voici, signor. Il sortit de la poche de son gilet un tournevis, et l'exposa au regard de Res- sencourt, comme un bijou de prix à admirer, et ajouta lentement

En trois minutes, signer. une minute par million, foi d'honnête homme Passez, muscade Les fafiots et les valeurs de lord Ciifton sont entre mes mains, ou entre les vôtres, si vous préférez Avez-vous compris ?

J'ai compris, répliqua Ressenccurt, de plus en plus amusé par la façon de l'Italien, qu'il faut que vous soyez un rude honnête homme, Vittorio, pour vous contenter d'une prime de cent mille balles, quand vous avez le pouvoir d'escamoter trente fois la somme

Malheureusement, vous ne connaissez pas plus que moi, ni que William Ardisson, la retraite de Monsieur Lebreton 1 Voilà deux jours que je perds mon temps qui est précieux, à interroger tous les concierges de Montmartre, alentour de son domicile ancien.

Son domicile d'il y a vingt ans ? Oui, signor. Et tous les concierges ont l'air de me regarder comme un phénomène.

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Gardez garde7 se récria Pierre Ressencourt. Vous m'en avez suffisamment dit pour me convaincre de l'utilité do votre collaboration dans la- découverte des trois introuvables millions de lord Ciifton.

(A suivre.) ALBERT Botssière.


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