Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 1 à 4 sur 4

Nombre de pages: 4

Notice complète:

Titre : La Presse

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1906-06-28

Contributeur : Girardin, Émile de (1806-1881). Directeur de publication

Contributeur : Laguerre, Georges (1858-1912). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34448033b

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34448033b/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 124274

Description : 28 juin 1906

Description : 1906/06/28 (Numéro 5140).

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6037909

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 08/07/2008

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 69%.


Cl~ssement 0~rciel dU Grand Prix de l'A: F.

'a" '}, c. :>e" c' ,.c' ,9:, n Je ",u "H~a. 'D," .,I,n:X., ".ce" -c;

x

BeTnière Heure M. BARTHOU AU MANS

Le Mans, 27 juin. Au banquet offert à" M. garthou par l'Automobile-Club de France, le 'ainistre a, prononcé un discours, ainsi que SM. Le Chevallier. Sir ,her, président do Mutomobile-Çlub de la Sàrthe, le baron Zuyjen et le marquis de Dion.

M: Barthou a décerné les palmes académi)ues à ,MM. Singher fils, secrétaire général idjoint de l'Automobile-Çlub de la Sarthe,, le 3octeur Moreau, vice-président de l'AutomO>>ile-Club de la Sarthe,- et Moire, adjoint au tnaire du Mans.

Le ministre a pris, à 3 h., à Porit-de-Gennes, le rapide ,de Brest; qui s'est arrêté spéciale^. Tient pour lui à cette station: M. Barthou renjera à Paris, ce soir, à 8 h. 5;

LA GRÈVE DES TERRASSIERS Les terrassiers qui .travaillent à la ligne v ïiétropolitaine 4 viennent à nouveau de se jiettre en grève.

Ils reprochent à l'entrepreneur de ne pas TOuloir leur accorder un supplément de un. ira'nc par jour, en raison de la -nature particulièrement pénible des terrassements qu'ils îfîectuënt en ce moment. ̃

LE PRIX SULLY-PRUDHOfflME La commission instituée pour le prix que londa M. Sully Prudhomme avec partie du montant du prix Nobel vient d'achever l'examen des manucrits.

Cette commission,, on. le sait, se réunit; au: siège de la Société des gens de lettres. Le pré- sident, M: Victor Margueritte, et' le -délègue général, M. Léonce de Larmaiidie, ont.éoudùit; i ces travaux. M. Paul Hubert. est proclamé lauréat. pour: 1906.- Quatre premières mentions sont accor,->

aéês à' Mme Charles Normand, Mme Ar-nsil,:

MM. Cubelier de Beynac et Régis Lamqthe. M. Paul HubeTt, qui reçoit, le prix 1.560 .1 Irancs, a trente ans. Le poème qui lui a'mérité .le prix Sully- prudhomme est extrait des Horizons d'or. ̃̃.

L'AfFAIfiE NOIROT-HUBËRf t :I1 est question, de confier à un magistrat le îoin de' conduire l'enquête que le ministre dés colonies a prescrite dans le butd' établir' d'unelacon dénnitivéles responsabilités qui ont. été: invoquées contre MM. Hubert et Noirot, fonctionnaires de Côte occidentale d'Afrique, accusés d'actes de cruauté envers, les indigènes. ̃'̃• Les enquêtes précédentes, purement administratives, n'ont pas été, en effet, prises en considération. :-̃ LA MORT DE Mmo DE MAHY MarseiQe, 27 juin. Nous annonçons, d'autre part, que le paquebot càlédonien: avait débarqué, ce matin, le cadavre "de Mme de Mahy. Le cercueil a été transporté, cet après-.midi, à la gare Saint-Charles, pour être dirigé sur Paris, où aura lieu l'inhumation.

AUTOUR Dy PARLESIE^T '̃. Un. nouveau groupe

'Une vingtaine de députés de l'opposition,' .> appartenant presque tous à l'ancien groupe aationaliste, se sont réunis sous la convocation de MM. Georges Berry et Biènaimé,' en vue de la constitution d'un nouveau groupe, qui prendra le nom de groupe des républicains démocrates.

Parmi les adhérents; citons MM. -Maurice Barrès, Pugliesi-Cbnti, Ernest Flandin, etc. ̃̃ Demandes ^interpellations .•

.M. Charles- Duniont, député du Jura, a déposé sur le bureau de la' Chambre: une.demande d'interpellation « .sur lés mesurés. '.que le- gouvernement compte prendre ou demandfir. à la conférence internationale projetée pour réprimer .les fraudes sur les valeurs mobi-

lières ». w "̃̃ ̃̃"̃

D'accord avec le ministre des Finances, la. discussion de cette interpellation a été jointe à l'examen du. projet Telatif. aux-contributiohs directes. On sait, d'autre part,- que M.' Mërle,'lëputé socialiste des Hautes-Alpes, a -égale.- ment prévenu M. Poincaré qu'il ̃̃ avait -l'intenîion de l'interpeller sur- -projet d'impôt sur te revenu. Ces deux interpellations seront join-' Ses et seTont discutées en même temps. On annonce également que M. Blanc dépo- sera une demande d'interpellation, au sujet de la mesure qui .frappe M. Bretin, instituteur à Chalon-sur-Saône, 'qui a eu' l'audace, 'aux dernières élections législatives, d'opposer sa candidature à celle/de M; Sarrien.

•:̃• TER R I BLÉv ACÇI-p EUT lin ouvrier est écrasé à Billancourt plusieurs autres sont blessés.

Un affreux accident1 a profondément ému la population ouvrière de Billancourt. M. Prieur, ouvrier dans une grande usine de la rue du Point-du-Jour, était occupé à travailler dans une salle sont rangées des piles d'acier d'un poids considérable. Tout à coup, on entendit un craquement sinistre, une des piles venait de s'écrouler, renveroant M. Prieur et blessant légèrement quelques ouvriers. On accourut aussitôt au secours de la malheureuse victime, mais hélas, trop tard L'infortuné -était •nort

M. Prieur était âgé de trente-neuf ans (1 était marié et père de deux enfants. Une enquête a été ouverte immédiatement par '.e commissaire de police de Boulogne pour Hablir les responsabilités. L

-rf:

"+:

Lee ambitions de M. Clemenceau. Les amertumes de M. Etienne.' Les paroles de M.'Briand.

Les bruits discussion ministérielle dont nous nou3 sommes fait l'écho à différentes reprises se confirment plus en >i plus. 1

Mais ce n'est, plus seulement du départ de M. Poincaré dont il est question aujourd'hui. Hier, en effet, dans lès coulisses de la Chambre, on commentait beaucoup les paroles prononcées par le ministre de la Guerre, à Chinon.ot où' l'on voulait voir /annonce implicite d'une démission prochaine.- ̃̃ -̃. -̃̃ ̃ .-̃'•

Nous ayons,, dlailleurs, publié hier .une ïôngue ^information à ce. sujet. '-•̃ '• Les: raisons de- cette retraite. de. M.; Etiëh-; ae seraient, dit-ôn, les ennuis que lui sùs̃• 'Aent ;le .-ministre ̃ de l'Intérieur qui, dans. espoir de le remplacer rue Saint-Domini-rue, vGontreçarre sans :Cësse les proj ëts, de on; cOllèglië dont toutes les propositions ea.

Conseil des ministres donnent toujours; lieu à de longues discussions- afin de. l'amener a^démissionner. On assure également que le discours prononcé à Roanne, dimanche dernier, par M.. Brian'd n'est pas fait pour ramener l'union parmi les membres du cabinet.

Le ministre de l'Instruction publique à laissé entendre; en parlant des réformes sociales à réaliser, que l'on pourrait se pas-, ser au besoin du concours de certains républicains ̃

Les modérés de la majorité ont vu là une menace à leur égard et ils sont prêts" à relever le gant qui leur a été jeté, dès que l'occasion se présenterai

Mais n'est-ce point ce que désire M. Clemenceau ? Il espère, si jamais un remaniement ministériel. se produisait, avoir ce qui a été l'objet de toute son ambition depuis son élection au Sénat la présidence du Conseil. ̃ ̃̃- ministre de l'Intérieur qui ne doute de rien depuis qu'il a « fait » les élections législatives, croit pouvoir trouver la Chambre une majorité compacte pour accomplir, sans le concours des députés de l'Alliance Démocratique, le .programme des réformes qu'il à esquissé l'autre jour à la tribune. ~ÏI espère même.' pouvoir, le cas échéant, se priver de l'appoint des socialistes sur lesquels, il peut néanmoins compter, soit pour les lois ouvrières, soit pour le rachat des chemins de fer.

M. Clemenceau prépare ses batteries, mais comme il ne veut risquer #a partie qu'à coup sûr, il se peut qu'il attende l'automne .prochain ayant de provoquer la dislocation duministère. :̃.̃_̃ ̃

̃pERW:lp-|Rfg:p-!|^§:CH'£S: c

-–̃̃•̃̃ "\jri gréviculteur

i Lôrient, 27 juin. –Une instruction est puvertezcontre M. Merrheim, de la Confédération du Travail, à la suite de propos te-. nus par lui et considérés comme séditieux. Lès finances. russes :̃̃

Saint-Pétersbourg, 27 juin. ̃ Les recet- ̃tes du Trésor pour les quatre premiers ,mô.is'de l'ànhéë courante sont en augmenta-' tion .61.200.000 roubles par rapport à même période de l'année 1905. £>UJi.t/ tlll II IL J U LLI .-̃- ^l'eèfortTndîviduel ̃La France s'occupe en ce moment beaucoup plus du Circuit de la Sarthe que des .'projets du gouvernement et la lutte qui.va; se dérouler entre" nos constructeurs, lui; semble .plus intéressante que les discussions, sur la "vérification des pouvoirs. -̃- La France n'a pas tort, en saluant les efforts, .individuels dans le développement d'une industrie nouvelle de préférence aux conceptions ramollissantes du socialisme d'Etat. Samedi, à Bordeaux, M. Bonvalot, r.ëxp'loràtëur, qui vient d'abandonner le Parlement parce qu'il n'avait rien d'utile à y faire, "disait que ce qui manquait surtout à notre pays, c'étaient des hommes". d'action et d'initiative. » En Angleterre, non .seulement parce' que l'éducation "est appropriée à cette formation niais encore parce que lès lois favorisent les efforts individuels au liè.u de les entraver ces hommes se comptent par milliërs-et s'en^vonti- d'ans tous les.. coins de la métropole -et sur-tDÙs les chemins du- -monde, dépenser, leur:' énergie; au' grand: profit d'une plus grande- Angleterre. .L'Allemagne, restée longtemps en arrière, cherche, à pas géant, à rattraper, le temps perdu et à distancer sa'rivalé. En France, appesantis ̃ par le mand'ari- nat des examens et par: le 'fonctionnarisme, bous riè songeons guère à déployer -nos. qualités rLat:iir.p.nes f[ui, poui^tant,. ne le ce-' dent en. rien 'à* celles des autres peuples. JSf" "1 pourquoi le lërions-nous ? Qu'un industriel prospère et, immédiatement,- au: lieu de' l'encourager et de le féciliter des richesses qu'il 'aura créées, .un gouvernement fiscal, jaloux et tracassier ne songera qu'à l'arrêter, en route et à le rejeter dans, la médiocrité.Que des- inventeurs et des capitalis:tés tentent quelque chose de nouveau, on apposera tous les obstacles à l'éclosion et l'application de leurs idées..

̃l, înuusiiie ue i auioiuoDinsme a eenappe, comme par miracle, à l'étouffement de l'éteignoir officiel. Grâce à'des énergies individuelles, nous occupons encore le premier rang mondial dans cette spécialité. Et ces énergies ont surgi spontanément de toutes les classes de la société, en dehors des ronds de cuir des administrations- et des pontifes des académies ou des écoles, Hommes du monde entreprenants, contremaîtres intelligents, ouvriers débrouillards, capitalistes audacieux, ce sont des individualités, qu'on aurait qualifiées autrefois de « personnalitéssans mandat », qui, sans encouragement, sans appui officiel, ont fait ces efforts et ont, obtenu ces résultats. Presque toutes les grandes découvertes ont été faites sans la consécration officielle. Pasteur n'avait point reçu de la Faculté le droit de guérir, Curie s'était poussé sans passer par Normale. Dans les lettres, Brunetière manque de grades suffisants et la plupart de nos grands écrivains se sont formés eux-mêmes.

Le génie français est ,un génie de spontanéité et d'indépendance. donnez-lui de l'air et vous verrez ce qu'il sera capable d'enfanter dans le domaine purement intellectuel, comme dans celui des applications industrielles. Nos constructeurs d'automobiles en sont des preuves vivantes et, on s'évadânt du tuyau de drainage dans lequel la formule rigide 'de la Coupe GordonïBennett. vpulait les enserrer,, ils sauront montrer ce que peut produire la libre concurrencé stimulée par la hardiesse d'un tempérament que les émblients.administratifs n'ont pas encore" complètement afeté- nUjÉei; '̃̃•̃ -'3: i^\ ̃ -l-

̃•- -'> ̃'•̃ '̃'̃'̃̃ -̃̃ ÀLGESTB^

~R~~S:

;SUR LI~3 CIRCUIT. 33E'LA SARTHE

GR~ PI~IX D~ ~A: ~C. r

La deuxième journée. Triomphe; die l'industrie ^française, Victoire de Szisz, sur Rèhàùlt, munie de jantes amovibles Michelin. 102 kilom.de moyenne. Belles perfpr- i manèês des Clémënt-Bayard et des Brasier.

.Le Grand Prix de rA.C;F. est. couru. J Destiné, dans l'esprit de .ses créateurs, à remplacer la Coupe Gordon-Beniiett dont. les conditions "n'étaient plus adéquates à l'extension qu'a prise l'automobile dans les différents pays, son premier succès fait bien augurer de ce qu'il deviendra par la suite. T.-

Répondant aux- espoirs qu'avaient, for-' mules tous les sportsmenfrançais, e'est'-une marque nationale qui a triomphé, et- parmi celles qui étaient les mieux quaMfléès. En félicitant, aprës l' arrivée, Szisz, le conducteur vainqueur, son mécanicien, et les constructeurs de la voiture victorieuse, M. Barthou, le sportif ministre des Travaux publics, a voulu avant tout faire ressortir d'une façon quasi officielle la place prépondérante que l'industrie automobile f ran- çaise a su prendre dans le monde. A chaque -manifestation nouyelle,; cette suprématie' s'affirme davantage.- Et la victoire "d'une voiture essentiellement française dans, la, plus -grandiose manifestation automobile, est .-un .nouveaufleuron la; couronne sportive; dont nous nous parons avec fierté et avec joie.

•̃-̃••• (De notre envoyé spécial) .•

'-̃̃; ̃- ̃ L.es départs v- ''̃

Huit heures .trente, matin. Les départs de la seconde journée furent -très pitto- resques et forts intéressants. Les voitures étaient amenées à la ligne de départ tirées par un cheval.

A l'heure fixée, conducteur et mécanicien étaient autorisés à s'approcher de leur véMcule et immédiatement le départ leur était donné. ̃

̃Voici les heures auxquelles le départ réel a été donné aux 17 concurrents ̃̃̃•̃- 1 Renault (Szisz), à 5 h: 45 min. 30 sec.. 2. Bayard-Clément (A Clément), à6H. 11mm. 40 secondes. ̃̃

3. Fiat: (Nazzaro), à G Ji. 26 m. 53 sec. 4. Hotchkiss (Shepeard), à 6 h. 30 m. 45 sec. '5. Brasier (BariUier), à 6 h. 31 m. 48 s. 6. Renault (Richez), à 6 h. 35 m. 47 s. 7. Panhard-Levassor (Heath); à 6 h. 48 min. 12 secondes. -'̃̃'̃

8. Panhard-Levassor (Teste), à 7 h. 1 m. 42 s. ̃9. Fiat:(Lancia), à 7 h. 12 m., 9 s. ̃̃

10. Darracq (Hémery), à 7 h. 25 m. 18 s. ,11-. Gobron (Rigolly), à 7 h. 36 m. 8 s. 12. Mercedes (Mariaux), à 7-'hv 39 m. 31 s. 13. Brasier (Baras), à 7 h. 41 m. 43 s. 14. Lorraine-Diétrich (Duray), à 7 h. 58 min. 48 secondes. :̃• c 15. Brasier (Pierry), à 7 h. 59 m. 5 s.

16. Mercédès (Burton), à 8 li. 7 m. 8 s.. ̃̃̃'̃ 17. Lorràine-Diétrich (Rougier), à 8 h. 15.m.. 55 secondes.

Autour des départs

s -Gn commente beaucoup lés départs des différents concjirrehts. Szisz, le premier parti avec sa Renault, la met en route avec un quart de tour de manivelle.' Puis, au" poste -de ravitaillement, en dix minutes, deux pneus arrières et un .pneu ayant (jantes démontables Michelin) sont changés, et. le plein d'huile et .d'essence est fait. q Les autres voitures firent aussi dé beaux départs/ surtout celle, de Nazzaro.; '• CÏément est -amené pour prendre le" dé-;part à 6 h. 11 m.~40 s. -'̃ il part 6 minutés plus tard, après :s'être ravitaillé.•Nazzaro,' sur Fiât ji6 2, à 6 h. 26 m. 53 s. ilpart 5 minutes plus tard. ;-V

Richez, conduisant la Renault 3, amené à 6 h."35 m. 47' s., se ravitaille et :pârt avec un retard de 28 minutes. 1-~

Shepard (Hotchkiss 3), amené à 6 h. 30 m. 45 s., perd 30 m. à se ravitailler et à =

réparer. ̃ ̃ .•̃

Heath, conducteur- de la Panhard 1,, amené à 6 h. 48 m, 12 s. V'p art a 7 h. 1 m.12 s.~ Barillier, sur Brasier ri» 2, amené à 6 h. 31 m. 47 s., part 14 m.-12 s.- plus tard. Szisz, sur Renault 1, repasse après avoir couvert son premier tour en 1 h. 2 minutes 15 secondes.

9 h. 45 matin. Szisz a passé devant les chronométreurs à une' allure de 148 kilomètres- à l'heure,.

Clément fait son premier tour en 1 h. 3 m. 2 s. il passe à une allure de 124 kilomètres à l'heure. "̃'̃̃

Nazzaro accomplit son premier tour en I h. 2 m. 36 s. Il passe à l'allure de 139 kilomètres 500 à l'heure. Teste, sur le Panhard 3, amené à 7 h. 1 m. 52 s., s'arrête 11 minutes pour se

ravitailler et part.

Lancia, sur Fiat 1, amené à 7 h. 12 m., part 17 minutes plus tard, après s'être ravitaillé.

Burton remplace Jenatzy sur la Merce-

des 1.

Szisz fait son tour en 1 h. 2 m. 43 s. = il passe à une allure de 14C kil. 340 mètres à l'heure.

Barillier couvre le premier tour en 1 h. 13 m. 48 s. Il s'arrête pour se ravitailler. j Heath fait le premier tour en 1 h. 11 minutes 55 s.; il passe à une vitesse de 142 kilomètres 857 à l'heure.

Ridiez fait le premier tour en 1 h. 29 m. il s'arrête pour réparer.

~` Dans les tribunes officielles r

Après avoir fait le tour du Circuit, M. Barthou, ministre des Travaux Publics, est arrivé aux tribunes officielles vers 5 h. £. II était accompagné par MM. Léon Barthou, son frère Landrodie, préfet de la Sarthe Lil'a'z, son chef de' cabinet Goudchaux, représentant, du ministre de l'agriculture Stern, attaché au ministère des Affaires Etrangères, et par -divers autres, personnages. Il a été reçu par MM. Le Çlïè-'yallier et d'EstOurnelles de Constant, sénateurs Boutié, député de la Sarthe, et par les membres de r-Âutomobile^Club :France.. > 'L~ \;i> ̃̃'̃ ,•̃"̃.• La- ctuçhesse de" Mecïclembou'rg.v qui .est -i ^arrivée ce matin, è'intëresse fortement à la

course et prend de nombreuses, photographies. -̃̃

A <Jix heures, elle déjeunera âux'tribunes mêmes, avec plusieurs; membres du conseil d'administration. Un accident

Pendant son premier tour, 11200 mètres après la Fourche, Teste, qui conduisait la Paiihard-Le.yassor n"> 2, a culbuté. On annonce qu'il a la jambe cassée son mécanicien est indemne. ̃

.Ce; "regrettable accident prive l'équipe Pânhard d'unP anité. Souhaitons à Teste un prompt f établissement.;

` Quelques vitesses

Voici, à titre documentaire, quelques vitesses relevées par le chronomètre, lorsque les concurrents passaient devant les tribunes

̃ Szisz, 148 kilomètres 760 à l'heure Heàth, 142 kil: 857 Pierry, 140 kiï. 695 Nazzarp, 139 kil. 564. Rougier, 132 kil, 352.; Le classement par tour

Nous dorii}6hs,çi-après, tour par tour, le classement; des concurrents. Les temps indiqués sont ceux du t.ôur 4, ajouté au temps total de la première journée. ,u PREMIER TOUR

1. Renault (Szisz), en 6 h. 47 m. 45 .s. 2. Bayard-Clément (A. Clément), en 7 h., 14 m. 45' s.; 3.Fiât (Nazzaro), en 7 h.,29 m.ll s.; 4. Brasier (Barillier), en 7 h. 55'm. 31 s.; 5. Panhard-Levassor (Heàth), en 8 h. 17 s. 6. Renault (Richez), en 8"K. 4 m. 38 s.; 7. Hotchkiss (Shepard), en 8 ir. 12-m 22 s.; S: Fiat`{Lâncià), en i ."h. 24 m. '-31 s.; 9. Mercedes. (Mariaux), en 8 h. 39" m. 10 s.; 10. Brasier (Baras), en 9 h. 27 m. 40 s.; 11. Lorraine'-Dietrich (Duray), en 9 h. 27 m. 45 s.; 12. Mercedes (Burton), en^ 9 -h. 28 m. 17 s.; 13. Lorraine-Dietrich (Rougier), en 9 h. 30 m. 42 s. ̃ DEUXIEME TOUR «

1 Renault (Szisz) 7 h. 50 m. 28 s. 2. BayardClément (A. Clément), 8,h. 12 m. 12 s. 3. Fiat (Nazzaro), 8 h. 35 m. 14 s. 4. Renault (Richez), 9 h. 2 m". 36 s. 5. Pànhard-Levàssor (Heath,) 9 h. 10 m. 12 s; 6. Brasier (Barillier), 9 h. 18 ffi. 23 s. 7. Fiat ^(Laricia), 3 h."33 m. 18 "s. 8. Mercedes' (Mariâux)," 9"h.: 46 m. 53 s. 9. Brasier (Pierry), 10 h. 17 m. 52 s. 10. LorraineDiétrich (Duray 10 h. 28 m. 45 s. 11. Mercedes (Burton), 10 h. 50 m. 11 s. 12.. LorraineDietrich (Rougier) 13. Brasier (Baras), 10 h. 50 m. 25 s. .•̃ TROISIEME TOUR

1. Renault (Szisz), 8 h. 58 m. 12 s.; 2. BayardClément (A. Clément), 9 h. 30 m. 47 s. 3. Fiat (Nazzaro), 9 h. 33 m. 53 s. 4. Brasier (Barillier), 10 h..24 m.. 52 s. 5. Panh.ard-Levassor (Heathy.lO il. 33 m. 35 s. 6: Fiat (Lancia), 11 h. 2 m. 18 s. 7. Mercedes (Mariaux), 11 h. 7 :m, 17 :s. 8. Brasier (Pierry) 11 h; 27 m. 39 s: 9. Lorraine-Diétrich (Duray), 11 h. 46 m.. 13 s. 10. Brasier. (Baras), 11 h. 48 m. 16 s. 11: Lorraine-Diétrich (Rougier), 11 h. 59 m. 19 s. 12. Mercédès (Burton), 12 h. 3- m. 8 s. QUATRIÈME TOUR

1. Renault (Szisz), -9- h. 56 m. 1 s.; 2. Fiât (Nazzaro), 10 h. 40 m. Jl.s. 3. Bayard-Clémenj (A- Clément),1 .10 h. 41 m. 34 s.- 4. Brasier (Barillier); 11 h. 43 m. 30' s. ̃̃̃ 5: Panhard-Levassor (Heath); 12: h: 4 m. 2 s. G; Fiat (Lancia),- 12 h. 6 -ni. 19 s; 71-Brasier (Baras), 13 h'. 11 ni.: 35 s; ;-8. Mercedes. (Burton), 13. :ii..14 m. 42's. "i-S/Lorrame-Diétrich (Duray) ,13 h.. 21 m. 54 s. 10. Brasier (Pierry), 13 h. 30. m: '51; s. :,̃̃ ll- M«rcédès (Mariaux), 13 h. 37 m.- 24 s. 12. Lorraine-Diétrich (Rougier)., 14 h. 39 m. 7 s. CINQUIEME TQUR

1. Renault {Szisz), -11 h. 2 m; 13 s. 2. Fiat (Nazzaro), 11 h. 48 ni. 35 s. 3. Bayard-Clërhëiit (A. Clément), 11 h. 49m. 7 s. 4. Brasier: (Barillier), 12: h. 47 m. 38 s. 5. Fiat (Lànciâ), 13 h. 16. m. 8 s. 6. Panhard-Leyassor (Heath), -13 -.h. 23 m. 27 s. 7. Brasier (Baras), 14 h. 13 m. 2 s. 8. Lorraine-Diétrich (Duray), 14 h. -21 m. 58 s. 9: Mercedes (Burton), 14 h. 44 m. 22 s. 10. Brasier (Pierry), 14' h. 51 m. 56 s. 11. Mercedes (Mariaux), 15 h. 27 m. 27 s..

i l LES --ARRIVEES V 1. RENAULT (Szïsz), munie de jantes- amovibles Michelin, en 12 heures 14 minu- tes 7 secondes.

Moyennes à l'heure premier jour, 107 kilomètres 650 second jour, 95 kilo-; mètres 720.

Moyenne générale 101 kilomètres 198 mètres à l'heure.

2. FIAT (Nazzaro), munie de jantes amovibles Michelin, en 12 heures 46 minutes 26 secondes.

3. BAYARD-CLEMENT (A. Clément), sur pneumatiques Dunlop, en 12 heures 49 mi-

nutes 4G secondes.

4. BRASIER (Barillicr), en 13 heures 53 minutes.

5. FIAT (Lancia), munie de jantes amovibles Michelin," en 14 heures 22 minutes 11 secondes.

G. PANHARD-LEVASSOR <Heath), sur pneus Michelin, en 14 heures 47 m. 45 s. 7. BRASIER (Baras), en 15 h. 15 m. 50 s. 8. LORRAINE-DIETRICH (Duray), en

15 h. 26 m. 1 s.

LES VIGUEURS Ils sont deux Renault et Michelin. Ce sont les deux noms qui rappelleront le premier Grand Prix de l'A. G. F.

Ainsi que le laissaient prévoir, non pas seulement les résultats d'hier, mais la marche merveilleuse de régularité de la voiture'Renault que pilotait Szisz, c'est elle qui a gagné le premier Grand Prix de l'A. C. F.

Victorieuse, il y a quelques années, chaque fois qu'elle participait à une course, la marque Renault s'était abstenue; de courir

après le terrible accident qui coûta la- vie

au sympathique 'Marcel Renault dans la première étape de 'Paris-Madrid. Malgré cet arrêt voulu: dans la voie du "triomphe;" les célèbres usines /:ne.resr'taient pas iriaçtives. On peut s'en rendre 'peinante* par les mer .y eilies -de mécaniques-'

fli'i.'elïés. ayâieiit .mises ii, en ligne.. auj.ôûr.

d'hui.Les triomphateurs de Pârià-Berlin;

et Paris-Vienne; viennent d'ajouter jùn nouveau fleuron à ieur^répùtation .çommërcîarle-' Gloire aux Renault 1 r r Les .chifïrësi^ d'ailleurs,, parlent d'euxmêmes: ;la moyenne du Vainqueur, hier, 108 kilomètres à l'heure, constitué le re-: cord à ce jour, et la moyenne générale, qui approche 102 kilomètres, est un nouveau record quasi imbattable, quand on songe que cette vitesse a été soutenue pendant 1,238 kilomètres l

Terminons en regrettant le fâcheux incident qui contraignit Edmond, le second conducteur des Renault," à s'arrêter hier. Ayant perdu, ses lunettes, un éclat de verre;, le blessa à l'oeil. Le règlement interdisant de changer de conducteur au coursde l'épreuve,' Edmond, souffrant le martyre, .dut abandonner. Incident d'autant plus regrettable qu'il prive la maison Renault d'une voiture bien.au point, en excellent état, qui eût été à l'arrivée aujourd'hui.

Mais 'cet hommage étant rendu à la voiture, il ne faut pas oublier qu'elle doit son succès aux jantes démontables Michelin, dont elle était munie.

La Jante amovible Michelin a conquis hier et aujourd'hui âses lettres de grande naturalisation parmi les sportsmen. A la vitesse de 140 kilomètres à l'heure, vitesse atteinte et même quelquefois dépassés par Szisz, aucune enveloppe ne résisterait. Mais, avec la jante amovible Michelin, on change un pneu en 1 minute 30. On peut donc hardiment dire que Michelin est, une -fois de plus, le grand vainqueur. Quant au nouveau pneu Michelin de 135, utilise pour la .première fois en France, il •a,- lui aussi-, fait merveille. Après avoir, gagné la Coupe Gordon-Bénnett l'an dernier, en- Auvergne, Michelin ëBlèvé le Grand Prix de l'A. C. E. ayant conquis entre temps la Targa' Plorio, en Sicile; Coupe d'Or de Milan, etc. De succès, en triomphes, telle semble être la devise duMichelin. .y i Comme la veille, comme toujours, la Bayard-Clément .s'est splendidement com- •: portée. Mais la victoire n'a pas encore voulu, cette fois, sourire au Jeune conducteur. Des incidents de- course, qui ne sont, imputables ni au conducteur, ni à la voiture, ni aux pneus, des incidents comme il en surgit toujours, lui ont fait perdre d'irréparables minutes. Malgré cela, la performance de la Bayard-Clément est une de celles que l'on doit retenir. Sa moyenne générale pour 1238 kilomètres est merveilleuse plus de 96 à l'heure elle prouve surabondamment la réelle qualité des machines sortant des ateliers 'du quai Mi-

chelet.

Montée sur des Dunlop, elle n'a pas connu les retards de pneumatiques. Et cette place d'honneur est un nouveau succès pour le Dunlop. La- Clément seule avait des Dunlop et elle se classe troisième. C'est une victoire morale qui a sa valeur. Arriver premier pour un pneumatique ne démontre pas toujours ses qualités exceptionnelles il faut voir comment il est arrivé. Le Dunlop, lui, n'a pas démérité de la confiance des chauffeurs.

Pas un bandage Danloi> n'a bougé, et l'on peut presque dire que; tels ils sont par-. tis, tels ils sont arrivés.

Quant aux Brasier, elles n'ont pas failli. Toujours vîtes, très vites même, mais régulières malgré tout, elles viennent sur la fin prendre les places d'honneur. Partis à une allure merveilleusement fol- le, Baras, Barilliex et Pierry ont été victimes de leur fallure. Mal secondés par leurs pneus, non munis.de jantes -amovibles, les changements ^d'enveloppe ont. fait ^perdre- beaucoup delemps. -Mais les usines d'Ivry, sont de. taille. à prendre- une revanche que. nous leur: souhaitons prochaine. .-̃ ̃

.Enfin, rei*eliente marque Lprraïne-Diétrich a été- victime la -guigne. Son "favori le favori 'de tous Gabriel à vu sa chaîne sauter par suite Jde l'éclatement de son. antidérapant qui" s'est pris* dans, sa chaîne. Et .Duray et' Rougier, malgré une marche merveilleuse de régularité sont battus parce qu'ils n'avaient pas non. plus dé jantes démontables. '̃̃' ̃

CAPUCHONS ,t^^ 21, rue Daùnou et toques d'auto 88, Ch.-Elysées

ysées

Lia 'liUliiJlïlli tlMIJjItBili DISCOURS DU NOUVEAU PRESIDENT Première cet après-midi à ('assemblée départementale. Le nouveau président; M. Ranson, y a prononcé le discours d'usage qui incombe à ses fonctions. ̃: Après avoir remercié ses collègues de l'honneur qui lui a été fait en l'appelant àdiriger les travaux du Conseil général) M. Ranson espère que bonne besogne sera faivte au cours de "la session ouverte; Puisr il passe en revue les questions qui vont solliciter l'attention de ses collègues; Puis il continue en entïenant ses Collé- gués de l'assainissement de laïSeiné et de la Marne, par l'application*- du "système biologique ou bactérien, qui est en passe" de devenir bientôt un fait accompli: M. Ranson termine en exprimant sa pleine confiance dans la réalisation-prochaine des promesses faites à la démocratie. ̃ LA SEANCE

M. Léopold Bellan fait attribuer différents secours à de nombreuses veuves d'ins- tituteurs. M. Emile Mas3ard iâit'âpprouver diverses dépenses relatives à la maison départementale de Nanterre il demandé notamment l'extension du champ d'épandage. A propos de Nanterre, M. Mithouard demande au rapporteur de cet établissement,'M. Emile Mas3ard, s'il est exact que des faits graves se soient passés dans cette maison départementale. >

Une enquête étant en instance, M. Emile Massard demande à ses collègues d'attendre la fin de celle-ci pour en saisir l'assemblée.

Néanmoins, ajoute-t-il, je me tiens à votre disposition pour, vous donner toutes les explk'cations nécessaires.

Après quelques mots de M.' Laurent, secrétaire général de la préfecture de police, il en est ainsi décidé.

II s'agit d'ailleurs, de faits administratifs, dans lesquels ne sont compromis ni le: directeur.: de î'Etablissernent de Nanterrë ni Jçpersonûëi la préfecture de police»

ALA COUR; DE CASSATION .̃•̃̃ L'AFFAitËlBE|FU$ M. BAUDOUIN PERSISTE

Le procureur générai exalte les vertus f: Dreyfus, mais renouvelle ses attaqué» véhémentes contre les officiers

supérieurs.

̃ II faut vraiment ne savoir que faire de. son temps et de son corps pour assistet aux audiences de la Cour de cassation où ir fait une chaleur sénégaliènne. '̃. x. La valeur du bordereau

L'audience est ̃ ouverte à* midi 15 et la parole est donnée .aussitôt à M. Baudouin: II passe à l'examen technique du sempiternel bordereau rappelle qu'on fut incertain' de la date à laquelle son auteur récrivit. L'extraordinaire procureur ne laisse pas passer l'occasion d'outrager unS fois.de, plus le général Mercier. ̃ C'est ensuite au tour du général Roget de;subir l'assaut du magistrat puis, -M. Hanotaux reçoit sa part d'insinuations 'mal-" C veillantes. Toutes ces attaques pour établir que rien ne permet à la Cour de cassation d'apprécier la valeur des documents du bordereau.

M. Baudouin, pour innocenter son client, se donne une peine énorme.

Quel est l'auteur du bordereau ? Un ar- tilleur, parce que trois dos documents-sur cinq oiit trait à l'artillerie ? Quoi Déterminer l'ar- :ïrie> du traître, parla ̃majorité' des pièces qu'il a dû livrer !Et qui nous dit que, dans les en- vois, précédents, la proportion "ne. tût pas 'in> verse :? Est-ce la preuve' que ces: autres en: vois auront- ëté.; l'œuvre d'un fantassin,- d'un cavalier ?C'est de r enfantillage r "C'est, de la fantaisie également de .dire; ` qu'un officier de Téta±-maj or pouvait seû) se. procùrerees renseignements.

Ensuite, M. Baudouin rappelle que, sur la demande de la Cour de cassation, le mi- nistr.e 'a nommé" unercommission comp oséà des principaux généraux. Ces généraux, leur- conclusion fut que 'plusieurs "officiera d'artillerie avaient pu avoir ces documents énumérés au bordereau.

Dreyfus contre Mercier

Aux déclarations du général Mercier.rela- tives au manuel de tir, il oppose les dénégations de Dreyfus. En un mot, il rénète tout ce qu'a dit, et que nous avons reproduit, le rapporteur. Mpras. Le rappeler une fois de plus semblerait atrocement fastidieux à nos lecteurs.

-Et la conclusion de M. Baudouin ? C'est est-il besoin de le dire ?. que l'accusation n'a rien prouvé contre Dreyfus. Mais elle n'est pas formulée sans une nouvelle attaque contre le général Mercier, que: le procureur accuse d'avoir altéré le sens et falsifié les termes de certains documents. M. Baudouin voit une preuve de l'innocence de Dreyfus dans la dernière phrase du- bordereau, ainsi conçue « Je vais partir en manœuvre. »

Dreyfus n'est pas allé aux manœuvres septembre. On a dit qu'il devait y partir ei que son espoir a été déçu.: Dreyfus a répliqué que cette argumentation contre lui était fausse, car, dès mai, il savait qu'il n'irait pas aux manœuvres. La note sur ce point a été retrouvée au ministère. ̃'

Et le procureur général de s'écrier triom- phalement que Dreyfus n'a donc pu écrire la phrase en question.: .•

Vous voyez donc, .l'échafaudage s'écroule -de" toutes paris. De -toutes les alléga- tions du "général Mercier; du général Roget. du. général Zurlinden, il ne reste que la prouvé de leurs inadmissibles conf usions –.crimi- liëïlèssi 'elles' sont, volontaires, Car 'elles •'tra-- vestissent frauduleusement '-la vérité -'•pour- perdre raàcu-sé: inexcusables- si- elles sont, in-- volontaires, car la moindre "vérification de- :vait les dissiper et, cette vérification, ils n'aVàient pas le :droit de négliger; de" ia faire. Le dossier secret ̃ '•

̃ Pour M. Beaudôuin, c'est Esterhàzy qui a.écrit la phrase .finale il termine gardes imprécations proférées" sur un ton pathétiaue

Quel trait de lumière I quel éclair illumine" la nuit d'un trait brusque et rapide t C'est que: rien ne; prévaut contre la vérité t. Les passions peuvent l'obscurcir, la mauvaiss foi peut la voiler Mais ce n'est que pour peu de temps elle reparaît bientôt dans son énergique nudité et il lui suffit d'un regard- pour dissiper et confondre tous les mensonges. .1 Pendant, une suspension d'audience, qui a lieu à ce moment, le bruit court que "le commandant Cùignet vient d'arriver. La nouvelle est fausse personne, en réalité, n'a vu cet officier ni dans la salle, ni dans = les couloirs. 4 --• •̃"•̃ '• Et M. 'Baudouin, à la reprise, aborde \& question du «dossier secret » dont; dit-il, i< on a. joué avec une habileté perverse n et' 'qu'il s'efforce de tourner en dérision. "Puis, il discute le témoignage capital du coÉàmandah't- Cuignèt' :pas plus que les. autres, cet officier ne trouve grâce devant -• le- procureur général.

I Peu" à 'peji, exalté, hypnotisé, par la. con-. teniplatibn exclusive d'une -idée fixe, il en est -venu à -une véritable manie soupçonneuse, aux 'accusations les: plus, folles contre cëuâ .qui ne partagent pas son sentiment: C'est ainsi que;vous\ l'entënd«z accuser: 'de faux le ministre des affaires" étrangères, le minis- tre des postes, le sous-chëf. de cabinet du mi- 'nïstre de'l'a guerre, lë'ministré de la guerre' accuser- de forfaiture et- 4e trahison votre- Chambre criminelle. 1 Quoi- d'étonnant que, cédant aux sugges- Ç- tions- d'une imagination maladive, si ellt n'est 'profondément perverse, il ait, dans um ` lettre du. juillet 1904, lue à la" Chambre des députés, osé prétendre que le dossier secret a été falsifié pour rendre possible -la revi- sionque nous vous demandons d'ordonner i M. Baudouin, après avoir déclaré que. le dossier était toujours au complet, vilipende de nouveau l'infortuné- Cuignet Cet incident, joint à tous ceux auxquels nous avons déjà fait- allusion, vous donne la mesure de la confiance que mérite le commandant Cuignet, dont la: passion" haineuse, encouragée par une indulgence et par. una. pitié que je me suis permis de trouver excessives, ne recule devant aucune témérité^ Après s'être efforcé de dénier toute autorité et toute valeur aux pièces qui acca. blent Dreyfus, le procureur: s'étend cont plaisamment sur celles 'qui lui semblent

favorables..

Le procureur général discute aussi Ion- gue.iïient les pièces secrètes_ que l'avait ̃. 4èjà .fait M;;Moras dans son..rapport.. :.L'audienûâ est reaxôyéè. à demain midi,


̃̃US QtlMES DE P3SIS

mm beIm-frëms Une discussion, qui s'est terminée d'une' ïaçon ti'agique, s'est produite la nuit dernière; rue Ordener, entré deux beaux-frè- res, que des questions d'intérêt avaient

divisés.

Les deux hommes, animés l'un contre l'autre de la même colère, en' sont venus aux :mainsf ,et l'un d'eux- a été "assez, gritr1 bernent blessé..

Un passant, qui avait voulu intervenir ipour séparer les combattants, a reçu, de lion côté, un coup de couteau et a dû être -.ransporté'à l'hôpital." ̃' C'est vers minuit que ce drame s'est déïoulé. Comment les deux beaux-frères en «ont-ils arrivés à s'entre-tuer ? C'est ce que aous avons désiré connaître, et. voici les A-enseignements-que nous Eivons pu. recueililir au cours de notre enquête.1 M. Charles Grandaud est établi cordoñaier-'rue Marcadet. Il héritait récemment 3'un dé ses parents, qui lui léguait une petite somme à répartir entre sa sœur et lui. La sœur de M. Grandaud est mariée à M. Charles Baud, ferblantier, rue des cioys. ̃ M. Grandaud et son beaù-frère, M. Charles Baud, avaient vécu jusqu'ici dans, la plus parfaite harmonie.

Mais, dès qu'il f-ut question du partage de la somme laissée, les deux beaux-frères ne furent plus d'accord. La question d'intérêt venait de briser leur sympathie. M. Grandaud et ..M. Baud discutèrent âprement, s'injurièrent, se menacèrent, et, finalement, se séparèrent la haine au cœur. Le hasard les ayant mis en présence la nuit dernière, rue Ordèner, une nouvelle discussion se produisit entre eux, discussion qui ne tarda pas à dégénérer en rixe. Au cours de la lutte, Grandaud, au paroxysme de la colère, s'arma d'un1 couteau et en frappa son beau-frère, qui eut le bras traversé de part en part. ̃̃ Cependant, un passant, M. Lècoiituriér, âgé de trente-cinq ans,' qui avait assisté à la rixe, voulut intervenir pour séparer les combattants. Mal lui en prit, car Grandaud, Tetournant sa fureur contre lui, le frappa, de son arme, lui faisant dans le côté droit une profonde blessure. ̃•̃•: Des agents, que les cris de M. Lecou- turier avaient attirés, arrêtèrent aussitôt le meurtrier, qui se laissa désarmer sans opposer la moindre résistance. Y Tandis que ce dernier était conduit au commissariat de police du quartier, les deux blessés étaient transportés dans une pharmacie voisine, les premiers soins leur étaient prodigués. Mais, étant donnée, la gravité de leur état, "on dut les, tr ans- oorter à l'hôpital Lariboisière, où ils sont Actuellement soignés.. ̃ Quànt au '-meurtrier^ après Un interro-, i^atoire sommaire, il a été dirigé sur le IDépôt. •'• "̃'̃.̃ ̃• Jacques Delà nus.

-~s^s<sss\. ̃

ES FAVEIffl 11II REPOS HEBDOMADAIRE

Un appel des patrons coiffeurs

La plus grande animation règne en ce (moment dans diverses corporations (paP.rons et ouvriers), notamment celles des boulangers et des coiffeurs.' De ces derniers, nous recevons la communication suivante que nous demandent de publier le syndicat amical des patrons coiffeurs et la chambre syndical patronale des coiffeurs de Paris, au nom de 3.500 patrons coiffeurs de Paris

« Vendredi prochain viendra devant le Sénat la proposition de loi relative au repos hebdomadaire. ̃ « Par suite dès démarches du syndicat ouvrier et de quelques patrons, qui se font les collaborateurs de M. Lugnet, l'un dès' secrétaires à, la Confédération générale du travail, le Sénat, insuffisamment renseigné, induit en erreur, est sur le point d'accerder le repos hebdomadaire collectif le dimanche, avec dérogations, par exception, pour accorder le repos le lundi .ou le jnardi.

« C'est la fermeture obligatoire le dimanthe C'est la ruine du petit patronat C'est la suppression des extras, si utiles aux ôu;vriers sans travail C'est la perspective, peur les ouvriers actuels, de rester ouvriers toute leur vie, sans espoir de. reprendre une petite maison 1 « Que tous, patrons et ouvriers, protestent donc contre le projet de loi et écrivent immédiatement à M. Prevet, sénateur, Palais du Sénat, Paris (6e), pour demander que les coiffeurs soient inscrits de nouveau à l'article 3, parmi les corporations qui réclament le repos hebdomadaire par roulement et protester contre le repos collectif qui implique forcément la fermeture des salons le dimanche'. »

Chez les boulangers

L'effervescence ne fait que grandir parmi les ouvriers boulangers qui "paraissent plus résolus que jamais à obtenir le repos hebdomadaire.

Voici l'appel que la Chambre syndicale ouvrière adresse à ce sujet àtous ses adhérents en vue d'un grand meeting qui aura lieu demain matin, à la Bourse du Tra-

.vail .••̃

« Camarades, par -votre belle manifestation de jeudi 21 juin, vous avez démontré votre volonté irréductible rie pas vous laisser spolier le droit au travail, le droit à la vie de famille. n Pour imposer le respect de ces droits légitimes, vous avez cris de graves décisions que nous appliquerons avec la der- nière énergie, si le Sénat ne vote pas l'abrogation' immédiate- de l'article: 18 de la ioisur le. repos hebdomadaire. » ̃̃̃ ̃̃: Plusieurs députés assiteront à réunion 3& demain. Il est à craindre que les intéressés ne se mettent en grève si le Sénat ne 3eur donne pas satisfaction.

i NOUVELLES D'EXTRÊME-ORIENT La situation des Chrétiens devient très critique en Chine y

Marseille, 27 juin. Le paquebot « Calé"^donien » courrier du Japon, de la Chine et des Indes est arrivé ce matin, avec 456 passagers. ̃ •̃ ."̃" -"V-' -"̃ A signaler aussi l'arrivée de M, de Mahy, député de la Réunion, qui ramène le corps "xle sa femme dont nous avons signalé la mort à bord du «Djemnah « et dont le corps avait été débarqué à Djibouti. 1. Le courrier apporte de très mauvaises nouvelles de Chine où la situation des chrétiens est devenue excessivement critique. .•̃•.̃̃ Dans le courant du mois de mai, quinze églises des environs de Pékin ont été pillées, et incendiées par les Chinois. Six missionnaires et quarante Chinois qui s'étaient laits catholiques ont été massacrés. Chaque jour voit nouveaux massacres.. i.

»– r- ows/v- ̃ ̃

LES GÔNGRÈS^'

Les agents des. douanes

Le Congrès des agents du service actif Ses douanes s'est réuni, ce matin, salle Ludo, avenue de Clichy, sous la présidence 4e M, Hervé, de Rpuenj assisté dë'MM..FJo-'ras- et LaudaiSi ̃•• ̃̃•̃- ̃•'̃ :-̃̃̃̃̃ Une longue discussiôû s'est tout 4'aï>ord

engagée au sujet de la création d'un organe qui serait plus particulièrement chargé de défendre les Intérêts dn corps -des dpiraniers. Une commission de sept membres a été nommée à cet effet ̃̃•̃̃̃' La question de l'armement et celle du salut militaire a également donné lieu à un grand débat. ̃̃ *'̃• ̃ Une délégation s'est /rendue ensuite au*près du directeur des "douanes, pour demander une prolongation de congé en faveur des délégués, afin qu'ils puissent statuer sur les différentes questions inscrites- encore à l'ordre du jour.

La Fédération des tabacs

Le congrès de la Fédération des tabacs a tenu ce matin sa cinquième séance, sous la présidence de M. Mauduit, de Châteauroux, assisté de MM. Giquel et Girette. Le projet de ̃ résolution suivant a ..été adopté à l'unanimité

« Le congrès, considérant que les moyennes de' confection sont uniques, en ce sens nue l'administration retient sur les salaires d'une partie des ouvriers la prime qu'elle accorde à d'autres, émet le vœu que dans les manufactures elles existent encore, les moyennes de confection soient définitivement abolies et remplacées par des pri- mes -d'économie, comme .-cela, se. pratique- à. Rantin-.étà. Reuilly. ». r Les congressistes se sont ensuite pron onces, pour le' maintien, du droit à 'l'ancienneté pour les femmes employées' à :1a con- fection des cigares.. ̃ .• vi

LÏ3 CiARNET DE L'HYGIÈNE

~~jBLie JL–~ 4ë::

Un quartier menacé. Dans le troisième arrondissement. La variole en perspective. Le: remède

Xe, congrès international de' la tuberculose a" proclame, lors de sa séance de ciôtûre, avec toute" la certitude d'un, dogme, que le, grand facteur la propagation et aussi. çle la, permanence de la tuberculose parriii les habitants des villes était avant tout l'obscurité, l'absence du soleil dans les maisons habitées.

Les éminents savants qui "ont pris la parole au sein de: ce congrès ont. pu discuter sur les moyens de combattre le mal tous -ont-été d'accord-pour reconnaître que sa principale cause devait être attribuée à l'existence de ces maisons insalubres qui, prenant. le jour sur des rues.. tortueuses, ne- sont jamais visitées par. un rayon de soleil, et -dans lesquelles l'ombre perfide accomplit son œuvre néfaste.

Ces- maisons, ne sont,- hélas que. trop nombreuses à Paris. Derrière ses larges avenues .plantées- d'arbres, Paris' .dissimule quantité -de' rues,, d'impasses et de ruelles, vestiges des anciens temps,, le soléîl ne pénètre jamais. ̃

C'est la que s'élèvent de véritables maisons funèbres auxquelles la maladie et la mort viennent frapper périodiquement. La tuberculose, une fois- introduite dans ces maisons, n'en sort-plus et continue, malgré toutes les précautions que l'on peut prendre, à y décimer la population. '̃•̃'̃̃ Grâce aux recherches consciencieuses des docteurs Héricourt et Noir, aux patientes invëstigatioris de M. Paul Juillerat, qui a eu l'ingénieuse idée de créer un casier sanitaire 'des maisons, les rues plus particu- lièremënt atteintes par la tuberculose sont aujourd'hui connues de tous et nettement délimitées. '• •̃ Ces rues peuvent être- réparties en six îlots noirs, où la tuberculose règne à l'état perpétuel.. Un quartier doit, à cet égard appeler plus particulièrement l'attention de nos hygiénistes, c'est le quartier SàinteAvoyë. Les maladies épidémiques, et surtout la variole, y sont plus fréquentes que partout ailleurs..C'est qu'il est, en effet, au pôint.de vue de l'aération,' le plus mal partagé non seulement de tout le troisième arrondissement, mais 'aussi de tout.Par.is/ À différentes reprises, l'actif conseiller municipal du quartier, M. Brénôt, a demandé à l'administration de faire cesser cet état de choses en l'invitant à abattre tous ces foyers de la tuberculose. Mais l'administration a fait la 'sourde oreille.- Nous n'avons pas d'argent a-t-elle répliqué. L'élu du- quartier Sainte-Avoye voudrait faire disparaître les immeubles plus particulièrement contaminés et dans, lesquels la mortalité aura pris des proportions anormales.; Il voudrait également que:.l'on.;eréât de. vastes jéservoirs d'air qui répandront l'air et la lumière dans les quartiers transformés et assainis. Enfin,, l'administration dévra se préoccuper' de l'orientation des voies transformées et la régler de telle sorte que chaque côté de Ja rue puisse, au moins quelcrues. heures.- par jour, recevoir l'action directe dès rayons solaires. ̃̃ ̃ II ne-nous reste.plus qu'à attendre lebon. vouloir de l'administration. Elle fera œuvre salutaire en" faisant table rase de tous ces -lieux-d'infection. Edôuard.SATTLEE.

>A/WV

~x~ y~xx~x~I~~

.'̃̃ Le Monde.

La grande duchesse Vladimir est arrivée à Paris et est descendue à l'hôtel Continental. Après un séjour d'une semaine environ à Paris, la grande duchesse se rendra à Contrexéville, .elle, suivra une cure. o-^ Réunion littéraire hier chez la duchesse de Royan, qui est, comme chacun le sait, l'auteur de nombreuses poésies remarquables. Successivement ont été lues par des interprètes de grand talent des poésies délicieuses de la duchesse de La Roche-Guyon, de Mlle Hélène Vacaresco,. de la duchesse de Rohan, de la baronne de Baye, de Musurusbey;-de M. de Bouehaud, de -M. Dorchaini etc. Remarqué parmi les privilégiés admis à entendre toutes: ces œuvres délicates 1

La princessede Léon, :1a princesse Lucien Wuraf, la baronne de Baye, la duchesse de Là Roche-Guyôn, le prince: de Léon, Mme et Mlle Hélène ,V.acaresço, Mùsurus-bey" et princesse Musurus, la comtesse de. Caraman, M.. Pierre1 de Bouchaud, M. Francis de Crois'set; prince Murât, vicomte René de Montozôn, M;i Dorchainr comtesse de La Rochecantin, comesse.de.Pommerol, M. d'Astbr, le comte de La Rochefoucauld, etc., -.etc. o-^ "Brillante réunion chez la comtesse d'Orio» dans ses salons de la rue. Mozart.

'̃'̃>/̃̃ ;• i'tés- Mariages -` î>a. marquise de Castéja a .donné -un très élégant dîner; en l'honneur dés fiançailles de son fils le comte Francis de Castéjà avec Mlle Gârrison. ̃,̃̃ La'- sœur aînée' de la fiancée est la comtesse. Gaston-Chandon-.de Briailles.

Les deux frères aînés -du comte Francis de Castéja ont épousé l'un Mlle d'Espeuilles, fille du général marquis et de la marquise d'Espeuilles, et l'autre, Mlle de Montebello, fille du comte et -de la comtesse' de Montebello. Le mariage sera célébré lundi prochain 2 juillet. jtà'Ch'arttô;

Ce n'est pas vendredi, mais jeudi 28 juin, de deux heures à six heures, qu'aura lieu la grande kermesse enfantine organisée par Mme a' duchesse d'Uzès, douairière, au Jardin de Paris, mis gracieusement à sa disposition par M. 011er.

Nous donnerons demain le programme détaillé de cette brillante matinée, entièrement consacrée^ l'enfance, et dont l'un des attraits sera le concours de chapeaux d'enfants jugé par les plus grands artistes de Paris Boldini, Cappiello, Caran d'Ache, Abel Faivre, Forain, Helleu, Sem.

Prix d'entrée, pour les grandes personnes, 5 fr. pour les enfanjs, 1 tr., remboursable en- billets de" la loterie autorisée au profit du jPouponnat du Nouzet.. ̃ ̃ ̃ On trouvé des bilïetsatf Gr&tiàiHètèi, à Contineûtel, citez. Rit2, et dans: nPs -bureaux..

̃"• a': '̃'[̃̃'̃ 'p i d^Behteoil. '.}

LES HECOHVMEN DE L'ONDE

iliiëLlilBS;

Nous.: allons, paraît-il, assister; de nouveau, cette année, à l'épreuve sportive qui' consiste à traverser Paris à la;. nage en., descendant la Seine. On se rappelle le succès obtenu, /l'an dernier, par cette tentative cinq cent mille Parisiens- se pressaient sur les rives du fleuve, du pont National au viaduc d'Auteuil, moins il faut'bieh dire– par amourde la natation que pour assister aux ébats d'une jeune Australienne, miss Annette Kellermann, dont lcmaillot collant était, au dire des /amateurs de sports, fort agréable à regarder. ̃'• ̃̃•

Ceux qui organisent, pour. la: fin de juillet, une secondé 'édition de ce spectacle feront bien de s'assurer la collaboration de cette charmante personne, s'ils veulent retrouver le succès de Tan' dernier. 11 est douteux, si la robuste jeune fille ne figure pas -sur 4e programme, qu'ils arrivent à faire accourir un demi-million de Pari- siens sur les rives de la Seine.

V .&̃:̃̃̃:̃ 'Y >r-:z

Nous sommes surpris que l'on ne çarle pas également de là traversée' de là'M.an,che à la nage, vainement tentée, chaque été, par plusieurs nageurs, dont le plus célèbre est Holbein, que la lassitude et le ^découragement contraignirent deux ou trois fois à renoncer; à la lutte .au moment •'où il allait,, enfin, toucher au but. Cette rude épreuve,' qui dénote de.: la part de ceux qui la tentent,, une rare énergie morale alliée à une extraordinaire résistance physique, .a toujours intéressé les hommes de sports.

Les :plus valeureux en prouesses nautiques considèrent, en effet, la traversée de la Manche .comme offrant-, des difficultés presque insurmontables, malgré l'apparente petitesse du- trajet car il faut lutter, contre les vagues, les courants, les vents et la. dérive,, qui doublent au moins le chemin. ̃ •̃

Ce sont précisément ceux qui connais-' sent, pour les avoir éprouvées,' lès' fatigués d'une station un peu "prolongée dans la mer, qui admirent avec le plus d'enthou- siasme la prouesse du hardi nageur, que l'on dut, chaque fois, retirer de l'eau à une faible distance de la' côte."

Pourquoi, alors que l'on s'est tant extasié sur l'énergie de ces hommes, qui entreprirent un long voyage à la' nage, ne parlerions-nous pas un peu de ceux qu'a tentés une autre variété sport nautique le .plongeon ? Et non pas le plongeon vulgaire,, que" pratiquent tous les baigneurs un peu expérimentés, et qui consiste à piquer une tête dans la mer .d'une hauteur: dé- deux ou trois mètres au maximum. Mais le plongeon, audacieux,, constituant ̃ un véritable tour de :.forcë, et tel que ;pëu d'hom- mes osent et peuvent le tenter. ̃"

I. ,vv-ÏV:R:'v- 'y. ;v

Que ̃ dites-vous, par exemple; d'un: saut dans l'eau exécuté d'une hauteur de douze métrés '̃? Ce fut longtemps le record de ce genre d'exercice,, et il fut détenu par un Anglais, M. Çoldwell, qui fut, pour ce fait, proclamé; en 1900,. vainqueur du cham-

pionnat des plongeurs en Angleterre.

Les Anglais, amateurs, comme on sait, de tous les exercices physiques et de toutes les excentricités ou hardiesses sportives, avaient beaucoup admiré l'exploit de leur compatriote, qu'aucun autre, avant lui, n'avait pu accomplir. ̃–

Mais, M. Coldwell a été récemment détrôné de son titre de recordman par un Américain– naturellement qui n'a pas hésité à risquer un plongeon d'une hauteur fantastique de dix-huit mètres. II. le réussit et s'en; tira sain et sauf :–r ce qui, dans cette tentative, est peut-être le détail le plus extraordinaire.

Car 1 nomme assez lou pour ne pas reculer devant une telle chute s'expose aux plus graves-dangers. La grande difficulté,n'est pas de se précipiter les1 bras en avant et le. corps allongé' c'est .de conserver l'équilibre. Si le corps, au lieu de tomber droit comme une flèche, dévie, de. sa position et tombe à plat ou en biais, le choc de l'eau produit, d'une hauteur' si grande, un effet aussi grave qu'une chute, sur la terre ferme.- .>'̃'̃ .̃•̃ ̃-̃

,wv^ ;r '̃̃̃"

Le plongeur risque d'être assommé, suffoqué des lésions internes, provoquant une mort -rapide précédée d'une atroceagonie, sont, également a redouter et le moins qui. puisse lui arriver, c'est encore une rupture de la membrane du tympan, amenant une surdité sans remède. Mais, s'il a bien réussi son plongeon en s'enfonçant perpendiculairement dans mer, notre homme, doit maintenant faire appel à tout son sang-froid.; il est assourdi par cette terrible chute des bourdonnements emplissent, ses oreilles.; :ses yeux voient d'extravagants feux d'artifice. Il lui faut, alors, se redresser et remonter à la surface eh nageant. C'est, paraît-il,: le-' moment qui jsemble le plus: long et le plus angoissant aux: spectateurs, qu'étreint: l'anxiété: de. ne plus voir reparaître qu'un cadavre. .;r de On devine que, pour mériter le titre de recordman du plongeon en hauteur, il est nécessaire, tout d'abord, -de faire bon marché de son existence, et ensuite d'être doue d'un tempérament robuste et audacieux. Aussi sont-ils rares ceux que tente ce titre glorieux.

Plus nombreux sont ceux qui rêvèrent d'attirer l'attention en plongeant d'une façon plus ou moins excentrique. ̃̃=.' II y a -quatre ans, deux Anglais, MM. Napper et Smith, plongèrent ensemble, l'un étant à- cheval sur les épaules de l'autre. ̃'̃ •'̃ '̃̃

̃̃> ^-r^x'-

̃ C'était déjà joli." Un jeune sportsman; italien fit mieux M. Umberto Diamariti,- nremhre du cercle romain tie natation, résolut de plonger à bicyclette il choisit, pour tenter l'expérience, les jetées- fort élevées qui bordent le- Tibre aux environs de Rome. ;c'

Devant une foule, énorme massée -sur les jetées, il se mit en selle, lança sa bicy-1. dette' en pleine vitesse jusqu'au moment où il fut précipité dans le vide. La bicyclette et celui qui la montait; après avoir filé .horizontalement dans l'espace, tombèrent ensuite en décrivant une courte. Au moment d'atteindre; le fleuve, le hardi cycliste abandonna la selle et les pédales homme et machine disparurent séparément dans l'eau, mais on vit bientôt reparaître M. Diâmanti, qui, tenant sa bicyclette d'une main, nageait de l'autre vers 'rive. •' Un autre sportsman italien, M. Talcchi, renouvela l'expérience en plongeant à bicyclette tout habillé, tandis que l'innovateur; de cette fantaisie. ne portait qu'un caleçon de bain. -Bientôt après, deux amateurs de Rome, voulant dépasser en originalité leurs compatriotes, plongèrent en tandem dans le. Tibre. ̃̃̃̃̃̃̃̃ '̃̃- ̃̃ Après avoir étonné les foules, ees exercices, restés des numéros de., cirques, sont devenus' aussi.banals:quele« looping thé loopi» ou ler;<i cercle: de mort ». •Ce sont. d'ailleurs là. autant d'excentri- cités.; qui ne rprouveiit. rien::et peuvent pro-; yoijuér "d'épouvantables accidents»- II .est

vrai que la tentative du nageur Holbein n'est pas â'.nne utilité plus démontrée, et que les exploits accomplis pas miss Annette Kellermann n'ont d'autre mérite que celui appréciable, il est vrai de soumettre au jugement de cinq cent mille Parisiens, curieux d'esthétique féminine, une gracieuse académie- d'Australienne. Paul Mathiex.

M. URBAIN GOHIER PROTESTE M. Urbain Gohier adresse à la « Libre Parole une lettre dans laquelle il- proteste contre le traitement" que "lui et ses co-détenus ont subi de la part du gouvernement, il termine en disant

<(. Nous avons donc été traités commé: le commun des. Apaches. ̃̃̃̃ » Dès le début, ̃ d'ailleurs, nous avions passé au Dépôt, à la Conciergerie, à la fouille nous avons été arrêtés à domicile nous avons voyagé,, à maintes reprises, '-en panier à salade, etc.

» Vous comprenez l'importance de ma rectification.. Je ne veux. pas. laisser, s'établir la légende que je dois une amnistie, une grâce ou une remise quelconque à la bienveillance de .nos, maîtres. car ce n'est pas de la gratitude que j'ai l'intention de leur témoigner. »

Cette dernière phrase est grosse de menaces. Le bruit court déjà que M, Urbain Gohier, mettant à profit les loisirs forcés que lui ont faits nos gouvernants, aurait écrit, durant ses cinq mois de captivité, un livre qui paraîtrait incessamment. II est peu probable que l'ardent- pamphlétaire ait rédigé le panégyrique de ceux qui, après avoir soutenu des théories aussi 'subversives que les siennes, se -sont empressés, une fois au -pouvoir, de le maintenir prisonnier à la Santé, aussi longtemps que la loi le leur permettait..̃̃̃

Lj~OS~MO~

V"" V AUTOMOBILE ET LA «CAROTTE ». On a constaté en: Amérique une augmentation notable dans la consommation du tabac « à mâcher » et un grand commerçant de New-York a pu calculer que l'augmentation va jusqu'à 50 0/0. Il attribue ce fait à l'usage progressif des automobiles, en observant que ceux qui se servent de ce 'magnifique moyen de locomotion n'ont pas la possibilité de fumer des cigares ou des cigarettes.dans leurs courses vertigineuses, parce que la cendre, dispersée par le vent impétueux, pourrait nuire au fumeur ou à d'autres personnes de son entourage. Et pour ne' pas renoncer aux plaisirs que le ton Nicot a procurés à l'humanité, les chauffeurs et, leurs amis se sont donnés au tabac. « à mâcher » et en ont éprouvé, à ce qu'il semble, un vif plaisir.. '•̃ XES FÉTICHES "DU BOi\. JUGÉ irpàraît que le président "Maghaud porte des -fétiches suspendus' à. sa' chaîne de montre, oii le chiffré 13 se répète avec une insistance inquiétante.

Les magistrats nègres se servent aussi de gris-gris pour impressionner leurs crédules justiciables.'

Cette révélation explique bien des choses. Le président Magnaud, aurait-il fait rédiger les jugements" qui Tont rendu célèbre par une somnambule ?^ Cruelle' énigme ̃"•.̃

LA DATE DES VACANCES.

Les vacances des écoles: primaires de la ville" de Paris commenceront, ̃définitive1' ment, cette année, le 20 juillet..

La rentrée aura lieu le 14 septembre. 3Sn ce qui concerne les écoles supérieures, aucune' décision n'a encore .été prise, mais il est probable qu'elles seront assimilées aux collèges, et lycées.

̃ '•: •' 1E BON PROPRIETAIRE.

r On se souvient que'le propriétaire, de la maison située au numéro 25 de l'avenue de Satot-Ouen, M. Thiboût,. en mourant, le 11 avril dernier, fit abandon d'un terme à ses 190 locataires et laissa; en outre, des dons importants aux indigents du quartier. ̃̃̃ ̃̃" ̃̃̃ ̃̃̃̃<: Deux magnifiques couronnes .ont -été' hier apportées sur :sa tombe. L'une,, toute en perles, et. portant sur un large ruban "mauve cette inscription « A notre excellent propriétaire :i>, était 'offerte par les locataires de l'immeuble de l'avenue de SaintOuen, qui étaient tous présents, ainsi que le gérant, M. Klein, et la concierge, Mme Percheson, à: quîreyieht^ paraît-ilj l'initiative, de. la souscription.. L'autre couronne était apportée par les employés d'une société de ̃'retraites qui a. ses bureaux dans le' même immeuble.. ̃

"•'̃ Y- '•'̃ 'SUJETS '.DE CONCOURS. Bruxelles- n'a plus- granii'chose à. nous envier. ̃ •̃ :j' -Cette- année, la donnée imposée aux" côn-; ciïfrehts pour la sculpture du concours de Rome était, -«.Deucàîipn" et Pyrrhaj étant des pierres pqur repeupler le monde. ̃»" "On voit d'ici. la. tête des malheureux artistes, se trouvant en présence de. c.é merveilleux sujet. Et cela fait -songer, "au su- 1- jet légendaire du. concours pour la peinture ̃ « Interpréter le vers de Racine Hippolyte étendu sans forme, et sans ,cou^leur., ». ̃•̃̃.̃•.̃ ̃̃ .̃' <" ̃ ̃'̃̃" i«OT.DE LA FIN.

Un magasin.de literie a. choisi cette enseigne vraiment suggestive

̃ Au Lit.'de-Eer 'j'-7

Articles de tout rep&s.

̃ :̃̃ ̃̃ -FiÛte.

lu jcvnNËE "̃i'if:r:

Le médecin-inspecteur général Gentil a fait mâtin sa visite d'inspection au magasin central du service de santé du quai d'Orsay. ̃Reçu par le médecinvinspecteur, directeur, Strâûssi accompagné du médecin principal Landrieu, de l'officier gestionnaire Provant et des officiers de l'établissement, il a été conduit dans les divers locaux et n'a pas ménagé ses compliments' à l'officier gestionnaire pour la. bonne tenue de l'établissement.

-̃̃ ~)'"H. ̃̃'̃̃•'• ̃•̃;

Le ministre des travaux publics est; paraîtil, dans l'intention de. réintégrer là plupart des facteurs révoqués lors de la récente grevé. A- -cet effet, son cabinet. a établi un; classement de ces sous-agents en quatre catégories, les bons, les moins, bons, les douteux et les maù-. vais. Les deux premières classés seront ehtiê-rement réinstallées avant le 15 août, les douteux avant la fin de l'année, mais les mauvais,, soit 20 à 25 facteurs, «eront « à j amais » -exclus des cadres de l'administration. -A ce "sujet," diverses: contestations se sont élevées; dit-on^ entre M. Bérard et; M. Barthou, -qui n'ont fait -qu'accentuer lés divergences o?.ppinioriB existant .déjà entre le ministre 'et son sbùsJsecrëtâirê d'Etat..

-l f-

'La Société «Les Amis des Monuments », que dirige M. Charles Normandi a organisé pour cet après-midi, à deux, heures, une excursion au champ de-fouilles gallo-romain <le la place du Marché-aux-Fleurs.

•Les. amis des monuments font éié.reçuspar M Georges Villain, président de la: commis- sion des fouilles du Vieux^Paris,; qui a procédé, pour eux, à l'examen de l'importante découverte de monuments gallo-romàuis et monuments du moyen-âge, faits au cours des travaux du Métropolitain.

_li_

Ce" matin"; à neuf heures, en l'église métropolitaine, a été célébré un service commémoïatif de la- mort de Mgr Affre, tué survies bat- ricades, 27 juin 1848.

^-){– ̃ ,f

•L'état-de M. Altier* Serel denieurè^staSiorinaire. Les médecins n'ont pas délivré, ce Ma--

tihy-de hujletjn: de :sàùt&f: ̃?'

mHTMISIE

L'~CTION D~TE

Entrez! Ah c'est vous, madame Loupe. Vous allez bien ?

r Bonjour, monsieur L)im%tri. Voici votre courrier deux lettres, une carte postale illustrée. On peut regarder.? .Je crois bien, madame Loupe. Ça vient de là-bas.

Elle pense à vous. et vous le méritez bien. Un bon petit jeune .homme- comme vous, qu'est toujours occupé à travailler dans les livres, qui ne sort jamais le soir, qui ne boit pas.

–-Madame Loupe., je vais rougir. Ah Si j'avais que des locataires comme vous dans l'hôtel. Aii fait, voulez-vous que je fasse un peu: le ménage ? '̃̃ Ce n'est pas la peine. J'attends mon camarade. ̃•• ̃r Ah oui, 'monsieur Eugène. C'est aussi un bien bon jeune homme. Mais il n'est pas. étudiant comme vous ? Quelle profession qu'il exerce ?

Il est ouvrier sans travail.

A. la bonne heure Au moins ..vous n'êtes pas fier' dans vos relations. –Tenez, on- frappé. Voilà Eugène; Je m'en. vais. Bien le bonsoir. •–Au Tev.oiiy madame' Loupe. "̃•. 'f ̃••-̃

~t' 1.-

"Bonsoir, compagnon.' Bonsoir, Jésus.̃•• r.%r Tu persistes à m'appeler, Jésus, ? Je te dis. que. t'y .ressembles.. -Et puis t'as un nom à coucher ̃.dehors.̃̃•'

Dimitri Vasiiialovitch ? C'est pourtant simple;- ̃ .̃; "̃̃̃̃t. '̃̃•̃ ̃̃̃ '-̃ Oui; Ça va, mon vieux Jésus? Très bien. Pose ton paquet. ̃ C'est rien lourd Figure-toi qu'il ̃"̃ a un animal de. conducteur -d'omnibus qui ronchonnait parce que ça- prenait" trop de place; Tu parles sije.l'ai assis! ̃ ̃- Tu as eu. tort, compagnon, ̃;• •̃̃. C'est vrai, j'aurais lui casser la

fiole.. :•

;*r- Non, compagnon, ;tu aurais..dû lui pardonner. •̃. ;• •:̃- Oui, Jésus. Je connais tes- théories. On sera jamais d'accord là-dessus. i Heureusement, nous avons à parler d'autres affaires. J'ai vu ce matin- Roriianellof. T-̃ =. Eh bien, quoi de neuf ?.

̃ ̃ Tout va bien. Ce'sera prêt pour jeudi, -C'est lui qui fera le coup ? C'est lui qui accomplira la mission., Il a de la chance, compagnon le sort -l'a élu. •̃̃̃̃̃ Comn*erit qu'il fera ? ̃• ̃ A 'cinq heures, il entrera au Crédit^ Moscovite, avec le public, les- clients. ̃ ̃' ̃'̃̃ Les sales capitalistes ̃

NeJes offense pas, compagnon. Il entrera donc, muni de.l'obj et.. Tiens, regarde le plan. Tu vois l'escalier. Il- -montera jusqu'au premier. Là' se trouve le bureau du directeur. ̃

>-• Une crapule d!accaparéur 7 >– Nous devons lui -pardonner, compa-gnon. Le directeur est, toujours là,à. cinq- heures. L'objet sera lancé contre sa porte il- est probable que l'immeuble entier sera détruit. '̃'̃ r– C'est -tout de même terrible.- ̃ En tout1 cas, ^personne n'en; sortira.. Allons, ̃ compagnon, maintenant à nous d'agir. Il ne manque plus que. l'objet c'est à nous de le construire.- J'ai tout le matériel. Etiës produits ? Ils sont là. Tout de même, c'est dur, la propagande par le fait ̃̃

C'est nécessaire, compagnon.

J'ai jamais -bien compris tout ça, mais pourvu qu'il y ait des patrons de moins! Ah ces animaux-là Compagnon,!

C'est bon, je la boucle. Quel type tu -fais ̃̃̃ •" ̃̃'̃" •̃••'̃̃̃ < A l'ouvrage. Tu as lés pommes de pin ? Et des bonnes, mon" poteau. De la- fonte, tout ce qu'il y a de mieux. Et les tubes ? Voilà! Ils .vont juste. Et voici les écrous, et puis le remplissage, tu vois dès clous, de la ferraille. '̃•'̃̃ •̃– Lés clous sont très bons. Ils iront loin. C'est Lobrichard qui me les à recommandés. •̃ -•• ̃̃̃ A Pétersbourg, lors de l'affaire du général Markof f, nous, en avions de pareils. L'un a atteint un istvostchik à cent mètrgs; de là- Ça a lui. clouer le becj. 'l y, •– Assieds-toi là, et prends une pomme. Je verserai- voici le fulminate. ̃' '̃̃ '-̃" Attention à la lampe •̃•̃̃' Ne crains rien, j'ai l'habitude: ̃• Qui, mais pas de blague i-Ç'est uas pour l'affair.e de sauter, maïs, ça- nous, ferrait remarquer, dàné: la', maison.̃ La patronne me" trouve un jeuhé' homme si rangé Si elle -savait ;qûellës: bombes tu fais chez toi-! > -̃̃̃ ̃̃• Tiens bien droit, compagnon. Ce tubeci;est trop grand. -En voici un bon. c Doucement, bon Dieu 'II n'y a pas de danger, pourvu que tu ne penches pas la pomme. Tiens bien, compagnon je vais verser l'acide. Oui, mais prends des précautions.̃•– Ne sois donc pas si nerveux. Là. L'écrou, maintenant. -r- Visse lentement. Oui, maintiens la pomme. La clé. Attention.

Minute 1

Quoi ?

Rien. Je croyais que je lâchais prise. Tu: es calme, toi L'expérience ;?~.

C'est assez vissé.

Non, encore un tour. Serre de toutes tes forces.

Oui, mais pas de secousses.. "̃– Non.

Ça y est.

Encore un peu. Serre bien. C'est fini ?

Pas tout à fait. Tu tiens bon ?- Oui. -T- N'aie donc pas peur 1

Non, non.

C'est la fin. Tu tiens toujours ? Ça glisse

̃ Nous saut. `'

"=- And C».

Coups de Cloche Comment fonctionnent les « serenos » Vous avez raison la création, à Paris, de seienos, ou veilleurs de nuit, réclamée par M. Emile Massard, se fait vivement sentir les Apaches, devenant chaque jour ou plutôt chaque nuit de plus en plus hardis et dantrereux. Ayant habité Madrid, Saragosse et Séville, ̃>e connais le sereno et ses foriclions. Or, le sereno, non seulement veille, la nuit, à la sécurité des habitants, leur ouvre leur porte, guette les incendies possibles, etc., mais il connaît tous les habitants de son « pâté de maisons », à qui il s'est fait présenter si vous' avez un hôte, vous le présentez au sereno, car, si cet hôte rentre seul, la .nuit, il faut qu'il «oit connu du sereno pour rentrer chez son hôte, ou logeur. Donc, quasi-impossibilité de se cacher pour un malfaiteur. ̃ •̃• H faut spécifier que, le sereno est payé par son client le public celui-ci lui alloue, selon sa situation, selon ses moyens," selon ses habitudes de noctambulismë, une indemnité menscelle que le sereno; vient chercher lui-même, à .domicile, chaque mois. •̃ Croyez- yo'us' que lé" iiiîblic -'parisien, "le Loutiquier riche,- 1er négociant important, 'né paieraient pas, avec satisfaction, un yeiUeujfii

aussi utile, aussi pratique, qui peut sauvege/- der sa vie et son bien ?-̃ ̃<.•, -.»

Les avantages de ces veilleurs, qui exîs-^ taient, du reste, en France, avant- la Révolution et même après, sontTsi appréciables, si indispensables à une ville comme Paris et à sa banlieue, que-Ton est étonné -qu'ils n'existent-

ras. '̃;

On est surpris 'que l'ôdilité parisienne n'ait pas.. encore voté..la .création de ce corps dp veilleurs, pour Paris seuls, les commerçants; de l'Opéra, après les pillages de bijouteries qui se renouvelèrent fréquemment l'année dernière, parurent vouloir. tenter créer-,un? institution de ce genre. Puis, comme il arrive, souvent, le danger, passé en apparence, les vols devenus plus rares, les perceurs mu- railles cessant leurs exploits, on ne parla pluç de rien. Un lecieuk de Bercy.

L'utilité des « serenos »

Je vous félicite de votre campagne entreprise au sujet de l'insécurité des Parisiens et en- faveur de l'institution, proposée p.ar M. Emile Massard au Gonseir municipal, de « se» :renos » ou veilleurs de nuit. ̃̃ Je suis absolument d'accord avec vous pour que: de' nouvelles' mesures soient prises du je vous prie de permettre à un" de vos lecteurs^ que ses fonctions obligent au noctambulisme. de vous exposer les -motifs qui, d'après lui: l'ont de Paris une succursale ..de l'ex-forêt du Bondy.

D'abord, la cause première est la trop gran-de liberté laissée çtux « protecteurs » attitré? ries- péripatéticiennes.' Une -loi très sévère- s-ur le « vagabondage "spécial .«'est. nécessaire, Les rues de certains quartiers sont, la nuit, entièrement livrées à la. crapule. Chantant, huiy lant plutôt, des~»eîrâ:ins'obseènes, les apaches insultent les femmes'et les passants. Malheut au noctambule qui .ose riposter. J.'ài vu, .dans certaines rues, des voyous se battre. à coups revolver. II serait. bon, d'augmenter, le service de po* lice dans ces quartiers excentriques.. ;:Dne autre' cause der. altaniies nocturnes est imputable à .la -Cqmpagriie' du Gaz. ̃'̃•' A partir de minuit' heurerinsécuritS commence, heure à laquelle, les boutiquiers' dont les. magasins éclairaient la rue publique. ferment boutique.- heure où l'on a besoin de voir clair la Compagnie du Gaz fait étein.dre un, bec de gàz sur deux d'où obscurité,- complice du crime. •. '•

.J'ai constaté qu'en, ce inoment le gaz estp. ̃partout éteint à deux heures ;.quarante-cinq, alors qu'il fait encore nuit Paris se trouver plongé dans l'obscurité la'pluï complète, pour le plus grand bonheur ties rôdeurs et des cambriolevirs'. ̃ Il serait bqn^îe remédiera cet état de chai-- ses-. Georges" Bagel. Le repos hebdomadaire des coiffeurs L'article paru dans la Presse du 24 courant sous le titre On ne rase plus, au sujet de la campagne menée par la Chambre syndical» des ouvriers coiffeurs en faveur du i«poc> hebdomadaire, n'est pas exact dans toutes sec parties.

-Une. erreur a. été commise," notamment ert -ce -qui concerne la question des « extra » itoutes les maisons du cëntre:et des boulevard? n'emploient. pas d' «"extra1 »" le dimanche. Je' suis dans la même maison ..depuis treize'1 ans d'autres y sont. même depuis trenté-trbir.ans c'est assez dire que nous ne vivons pas aux dépens de la. caisse du syndicat. ̃ v Vn ̃ coiffeur. du boulevard Montmartre, LesFausises Nouvelles de RiissièL!« Agence Havas. »• publie la dépêchai:suivante de Saint-Pétersbourg au sujet -des événements, qui se..seraient produits àî: JirasnoïeTSelo ̃ « Après renseignements pris 'à' des sûur-; ces autorisées^ confirmées par dés vérifica- tions sûres, on' dëméht ̃formellement; les, in* formations c*e.s journaux .étrangers relati-. yes;à-de prétendu es; arrestations de soldats^ ̃à" KrasnoïerSéïo 'et la fermentation quf existerait -parmi les lanciers :de Péterhoff..$

~i;r. ~x~

La saison d'été aux Mathurïns

Les Mathùfi'hs sont ouverts. Mais' oui, Parisiens mes:frères et Parisiennes, mea. sœurs, -la nouvelle est exacte. Réjouissezivous donc Il y a, à Paris, un petit thé'à*; ^tre. coquet et: frais, frais, je vous le juré; r– où un directeur ingénieux. et habile nous: offre un spectacle- -varié autant qu'amusant. Jugez-en plutôt. ̃' ''̃̃-

.Tout d'abord,. Le Clocher d'Anjouville, de M. Marcel Jerbidon, amusante comédie, uk tantinet irrévérencieuse, qui met en -scènedes personnages qu'on sent pris sur le vif. Dans La Pêche à la ligne, M. Dolley fait évoluer des' personnages: bien parisiens j < la demi-mondaine, son ami et. son protecteur". 'La pièce:de M: Dolley contient des: situations originales, traitées avec infini^ 'ment, d'esprit. .Quant au'Bouïoîi de culotte, de M. Le- cpmte-Arnold-c'est;une bien divertissante' fôliie militaire dont les quiproquos sont d'un.: comique irrésistible.

Il me reste -à'peiné -de 'place pour vous parler :d'Injiife grave, un acte: de M. X. .Granier, qui obtient un succès des plus jus-1, tifics. Ces'. pièces sont menées à la V'i'etpirê;- par une remarquable troupe,. dans laquelle se distinguent tout particulièrement 'MM: Saint-Paul, Berry, Staquet, Girard, D. Gar- tigny,, et. Mmes. Giady,: Harnold; Montfort"

et- Dâxgevillei ̃̃̃ '•" •"̃̃̃•̃•

On dit. qu'il nry a plus de Parisiens à Paris t Allez donc, l'un de ces soirs, aux Mathurîris/'e.t vous constaterez de visu que. c'est la un. bruit fallacieux que les villeà; d'eaux font courir. et pour cause.

t|i Vie H^iisfioiiE:

Exposition Forain r

Forain ne s'est pas contenté d'être le pre^ mier caricaturiste de ce temps, et de stigmatiser par- des' traits cruels et brefs les personnages politiques qui nous gouvernent; ïl a encore-voulu être un grand .pein- tre et il y estarrivé nul ne contredira" à ce jugement, de ceux. qui- ont pu voir, chez 13 ernheim jeune, quelques-unes des toiles les plus récentes de ,l' artiste..

Mais.-le pinceau de. Forain est aussi cin- glant, aussi mordant que son crayon. Qu'il dépeigne les coulisses de la danse, les prétoires, les ateliers. d'artistes, les promenoirs" de music-halls, ou les simples apparte- 1- ments bourgeois, sous le masque bonasse, riant, trompeur des. gens, il trouve toujours

pour la flétrir, leur figure véritable,, mé-

pour la, nétrir leur ngure véritable,, mé-

chante, et hideuse. ̃;•

Je cherche à me rappeler dés titres, -mais il faudrait, tout, citer. En- correctionnelle Chez juge d'instruction, La Plaidoirie,. évoquent., des, types d'avocats chafouins, égrillards -ou .grandiloquents, enlevés à la manière 'vigoufeuse de Dàumier. Bousculade et la Tragédie sont des scènes d'un réalisme brutal,, mais savoureux. La pâte est grasse et. solide; sombre et lumineuse à-la fois le jour un peu sinistre" qui enveloppe toutes ces toiles contribue d'ailleurs à, accuser l'a -férocité des visages.r Mais-ayee les ^sujets -plus riants,- Ja: couleur s'éclaircit et s'échauffe: F'oyœr de la danse, -la Danse, Danseuses rosés, par exemple,où-.papillonnent,; vêtues de tissu»-. légers, de. délicie.}i.ses: halïerines, font son^ ^er à Degas et même parfois au grand.

Watteau. :• ̃ ̃

Et il y a. le .portrait de la poétesse du Coeur innombrable sur un fond crépusculaire, un pâle et aristocratique visage de: femme, dont tous les traits disent la fatigue et l'ennui, où seuls vivent deux grands yeux noirs profp'ndément expressifs et. qui semblent loin, très loin à la poursuite d'impossibles chimères.

J'ai parlé de Daumièr,' àe Degas. Mais Forain est avant tout lui-même. Et si la, mérite .de J'artistë se peut m.esurer au nonW bre <Jë types qu'il, créé, For airi doit êtrei considéré parmi Jes;.plus 'grands. V r

ih ̃̃ :v^H£NBi:-QaÉGQiRE.7.:


LE emCVIT DE LA SARTRE

L~ G~~a~i~ z9~,G.

(De noire envoyé spécial)

Circuit de la Sarthe, 27 juin, 6 h. 30 matin. Si l'on avait .peu dormi au Mans dans là nuit du 25 au 26, que dire dé celle d'hier ? Des milliers de spectateurs ont passé, la nuit- à la belle étoile, et, au dire de la. plupart d'entre eux,- ce fut charmant grâce à une température des plus douces. Parmi les 'constructeurs, parmi les conducteurs, les plus Calmes sont énervés, ce 3ui doit pas surprendre quand on songe aux. intérêts qui .-sont en jeu. Comme la veille, la circulation est interdite sur tout le circuit depuis cinq heures. Aussi dès deux heures l'exode commence. Naturellement, c'est le. Mans qui /ournit; le contingent le plus nombreux. Mais lès. autres localités. du circuit, grandes petites, spnt combles, archi-combles. J'avais l'intention de ne quitter le Mans qu'à quatre heures.- Mais, ayant; appris que M. Barthou, ministre des travaux publics, devait arriver dans" la nuit/ ^'e me suis tenu prêt à le suivre.

Bien m'en a pris, car le sportif ministre, arrivé à. deux heures du matin, a. fait immédiatement un tour du Circuit en automobile, et j'ai fait, dans la -45 chevaux Diétrich mise" au service de la Patrie, une ̃jromehade de nuit ravissante. Les 103 kilomètres, du Circuit ont été

te cylinçlr âge après Çonnerrê "̃'̃'

jouverts sans incidents par le ministre et ies suiveurs!'

A quatre heures et demie, nous étions de retour à, Ppnt-de-Gennes. `

Parmi lés notabilités présentes, on discutait âprement les chances des concurrents, glorieux survivants de la première oataille, bataille meurtrière, puisque, sur trente partants, quinze sont irrémédiableflient .vaincus.

Il est juste de reconnaître que certains ont droit à des circonstances atténuantes, que je me propose de développer, loin du champ de bataille. ̃ '̃•

Mais le fait est là.

Les conditions du Grandi Prix de l'A. G. F. étaient dures, très dures même. Et le fait d'être: qualifié pour le second jour, :est une ?ictoi|e quelle que soit la placé, occupée.; Dans quelques instants les concurrents yont prendre possession de leurs .c.pnrsiers, Qu'ils -ont abandonnés- -hier dès l'avivée, sans avoir le droit d'y toucher jusju'au moment du départ. ̃̃ ̃̃

Le ..Parc où elles ont reposé ;-ette nui.t 5tait sérieusement gardé et toutes, reçom- inencèront la longue randonnée en l'état où elles étaient Hierr ':̃̃/̃ Si quelques, réparations sont urgentes, Jlles seront faites après'le départ^onné. Il sn sera,- de même pour. le: plein d'essence, d'huile, d'eau et pour les" changemënis de pneUS. :• .:̃; V- ̃̃ La bataille d'aujourd'hui, si elle est décisive est donc bien indécise et tel qui s'est réservé hier pourrait bien causer des sur.Vises aujourd'hui. ̃ ̃- Mais le temps .passe .et laRenaùlt de. 5zisz doit -partir1" à-5 -heures 45 minùfèsi Allons au départ.

Daniel Gouseu:

L'AUTOMpBILEy

Le Critérium

Par suite d'une dédisipn du. Comité d'organisation du Critéi-xiirh et'. pour répondre

LE THEATRE-

Ce soir '['"

A Parisi'ana :.La D'moiselle de chez M axtnu îolie-parodie de M. Gardel Hervé MM. VillpVXntony, Leprince Mlles Glaire B., Favelly. ^Ôulay. Partie deconcert Esther LeUam, Spiaelly, Resse, Jean Flor, etc.. etc

A l'Olympia, Ùléopâïre. ti&Uet pantomtma vsn trois tableaux Mlles Louise Willy; J.Seale, Marg. Vinrent, Abd-el-Kader. Mary Lagall, etc., etc. Les 3 aaëres, Crày and Macaty, Ce prolesseùf Staw. Bçgàny-'s- troupe, Lima Allright, Déthis. "acrobates.

M. Daniel Riche a lu hier a ses interprètes' sa. pièce en deux a_ctes, Lé. Prétexte. La,,distriiution sera.cellerci '̃̃̃.̃̃ Mmes Mûller, Jeanne R. du Mmil, M. ferens Kolb,' Mme Brisard Dussane, Auiustine MM. G. Berr, Laperche P. Laugier, ie Ternaz Nûma, .André Brisard. Le théâtre Sarah-Bernhardt annonce sur ion affiche les quatre dernières .représenta,ions de l'Aiglon. C'est dans cette salle qu'auront lieu, à partir de la saison prochaine, les ioncerts L,amoureux, chassés du Nouveaufhéâtre par l'installation de Mme Réjànë rue âlanche. ̃̃ ̃-̃-

Le Grand Prix de- Rome

Les concurrents au Prix de Rome de composition musicale ont tiré au sort, hier, le nu- méro d'ordre. pour l'exécution de leurs caniates, qui aura lieu vendredi ;au Conserva,voire, et samedi à l'Institut. Voici le résultat de ce tirage 1. M. Le'Boucher, 2. M. Marsick, 3. M. André Gailhard, 4. M. Mazellièr,' 5. M. Oumas..

Signalons quelques changements d'interprétation la cantate de M. Marsik sera chantée Jiar Mlle Claire Friche, MM. Dufriche et Duiranne celle de M-, Le Boucher, par. Mme MeHot-JouDert, MM. Cornubert et' Jules Tordô. Au moment ou la chaleur met presque tous les théâtres parisiens dans l'obligation d'âfftîher leur clôture annuelle, l'Ambigu, grâce à son admirable ..système de ventilation, voit lous les jours s'augmenter le succès, de Roule-,la-bosse, la jolie- pièce de MM. Jules Mary et Emile Rochard. Depuis que -Barra sf or d's Alhambraa annoncé sa clôture irrévocable pour le samedi 30 juin, un nombreux public s'empresse chaque soir de venir admirer le magniflaue ballet anglais, Harvest Home, dont la vog'ue est si grande. La brillante saison de cette année va se terminer au milieu du succès le plus beau et le plus légitime^ ̃

Où courent-ils, quand vient le soir ?. Au Dircuit. non pas au Circuit fle la Sarih«; mais au circuit de Marigny: Connaissez- vous rien de plus délicieux que cette promenade, ïirculaîte dans les jardins fleuris qui font à Marigny une fraîche ceinture ? La salle, d'ailieurs, n'en conserve pas moins tous ses agréments avec Marigny-Revue.

A l'Ambigu .-• ̃

On demande des ouvreuses. S'adresser de guatre à cinq heures à M..Picart.

Ambassadeurs '•̃̃'

algré le beau temps, les départs pour les villégiatures estivales sont tardifs cette année. On s'en aperçoit surtout aux Ambassadeurs, dont' les terrasses- du -restaurant, aussi bien que les loges du jardin-concert sont occupées chaque soir par un. public des ;plus seiect, prenant un vif plaisir à la revue Et puis tut l applaudissant longuement le comique. Max Dearly; jolie EUenBaxone, la spirituelle Alleais, et toutes les aguichaht^s actua-

z,A v=sE es~oRT=vE

&_̃ A. V g B3 SFOR T H V B

au vœn;cxprimé par un groupe' important de participants et de sportsmen allemands, l'itinéraire du Circuit de régularité a été lé' gèrëment modifié. La, seconde ..étape comprendra, la route Nimègue à Cologne, soit 166 kilomètres environ. La troisième étape franchira la distance qui sépare Cologne de Luxembourg, en passant par Eus- kirden, Prum, Dasburg.

Ce nouvel itinéraire traverse > les pittq-, resques montagnes et 'Vallées de l'Eiffel et se compose entièrement de routes' exceller» tes et d'orientation très aisée.

Le Circuit des Ardennes

La clôture des engagements a droit simple, pour le Circuit des Ardennes, a eu lieu hier. La liste des inscriptions comprend & voitures Panhard et Levassor, 3> Darracq, 4 Mercedes, pilotées par Jenatay, .Mariaux, Salzçr et X. et 1 Corre. La clôture dès engagements à droit double (5,000 francs) est fixée au 25 juillet:'

DOUBLE-PHAETOM OU LIMOUSINE Si vous voyiez un. double phaëton ou, une limousine Panhard eu Renault, adressezvous en toute confiance à la maison Outhenin-Chalandre (Gaëtan de Knyîf. directeur) 4, rué de Chartres, à Neuilly-sur-Seine, dont la scrupuleuse -exactitude peut être contrôlée auprès de ses nombreux sîientr CYCLISME Le Tour de France v-

..Le départ de la première étape ParisLille aura lieu le 4 juillet, à six heures du matin'. En conséquence, une grande fête de nuit, dont nous donnons un aperçu du programme, se déroulera au Vélodrome Buffalo, de six heures'du' soir à six heures du matin. '•'

De 6 heures du soir. à minuit course de six heures pour tandems (prime à la fin de chaque !heure).

2o.Matches de boxe française et anglaise. 3?!De minuit à 6 heures du matin grand bal populaire.

Concours divers, à 2 heures du matin. Mât de cocagne* avec, comme premier prix, une bicyclette. Le 8 juillet à la Municipale

La Commission Sportive fera disputer le 8 juillet à la Piste, municipale du bois de Vincennes, deux épreuves d'amateurs très importantes. ̃ •'• Le Championnat de France, 50 kilomètres", avec entraîneurs humains droit d'engagement, 5 fr. gratuit pour les champions régionaux, qui recevront, en outre, une indemnité de déplacement, à condition qu'ils fassent connaître leur, .désir de participer au championnat.

Eliminatoires, du challenge de vitessé, à courir par équipes de 3 coureurs; engagement, 5 fr.- par équipe. ̃' -Cette équipe qualifiera- l'équipe parisienne devant aller disputer le challenge national à Bordeaux. le 15août. ̃ En dehors de ces deux épreuves, lissera couru une course scratch mille, mètres pour amateurs de deuxième catégorie droit d'engagement-: un franc. Un' handicap- 900 mètres ouvert à tous les amateurs engagement.; un franc. Clôture des engagements ..le 4 juillet à 5 heures du soir. ;v- v :v;:

•̃: ̃-• Vélodrome Bulfalo ̃•:

Le Grand Prix de l'U.V.F. sera couru demain jeudi à neuf heures du soir, à Buffalo. Cette épreuve, l'une dés "plus, .anciennes et des plus suivies des grandes épreuves classiquesifut fondée en 1894 et gagnée pour la première fois par le grand Zimmermann. Depuis elle fut gagnée, par les hommes suivants en 1895 par Bankeiy en 1896 par Morin, en 1897 par DéscKamps, "en 1898 par Deschamps, en 1899 par Thomaselli, en Ï900 par Domann, en 1901 par Cbnnelli, en 1902 par Bourotte, en 1903 par Ellegaard, éh 1904 paï.Rutt.eh 1905 par Poulain. Quel sera le gagnant en 1906 ? Sera-ce Kfarner, qui fait ses adieux la France avec cette épreuve? Sera-ce Poulain ? Sera-ce Friol. 1;

lités que- font: si gaiement défiler le- compère Reschal et sa gente commère Jdiisset. Demain jeudi, matinée à prix réduits avec

la revue..

Georges Bewdin>

a.'Nos:3lMis:

Ceux de nos amis qui auraient besoin d'employés de confiance, ou des places quelconques, ou du travail- à' offrir, sont priés' de -nous; écrire et de ^adresser,

à nous, y -̃; ;v t .̃̃

Avis. Nous n'offrons pas d' emploi et il est inutile de nous écrire: Nous demandons, seulement à nos amis de nous faire des

offres..̃̃: ̃•

ïC~NCER1' CÏ~ILS ÏJeSh.3l-ià9h.'3l4:

Square des Batignollea

Fanfare l'Avant-Garde du XVIIe. Directeur M. Béroux.

Quélus, E. Mcaisé. La' Rieuse, V. Buot. Les Dragons de Villars, Maillart. Si tu voulaisv Bluette V, Turine. Le Lorrain, F. Le-

roux. ̃:

•̃ De 9 à 10 heures `

Square de l'Observatoire

Harnibttie. –Chef M. Dreyfus

Marche romanesque, G. Dreyfus. Zampa, Hérold. Samson et Dalila7"Samt-Saëns, Le Fremérsberg, Kœuriemann.

Place de la Nation

Musique "municipale du XIIe arrondissement. Directeur M. Landry

En liesse, V. Turine. Poupée de Nuremberg, Lignier. ̃– Aubade champêtre, Mullot. Péché mignon, Victor Gentil. Godefroy de. Bouillon, Bléger> ̃

Garrefour Bagnolet-Métro

Union des trompettes du XII°. .Directeur

M. Ghâtéîàin, .;̃}̃

Sonnef trompettes, Causy. Murmure du soir, Gadenne. Le Triomphe de Cypris, Viney. La Vallée d'Ossau, -Gadenne. MosKoya, Badart. ̃̃

A9 heures dusoir

̃ ̃ "j '"Tuifëriëa' ".̃'• -̃>̃

Conservatoire de Mimi Pinson. •– Chorale de. la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest. ̃ Harmonie des chemins de fer de l'Ouest. 1. Gaieté champenoise, Gourdon. 2. Chœur des malades, Gounod Mimi Pinson, poésie, Alfred de Musset Mimi r Pinson, chanson- de Bérat. -3. Le Beau; Danube bleu, yalse chantée, J. Strauss. r--i. Bornéo et Juliette, stances, H. Berlioz Noël des marins, Chaminade. 5. A la' France, hymne, L. Baûdïn. 6. -Noël paysan, Massenet-; Haydée, sicilienne, Aùb'er. 7: Marche du TarinhcEÙsej,. Wagner. –8. Ouest, marche-, Reingârd. •̃

FAIT~I)7~T~RS Le feu. Un incendie s'est déclaré cette nuit, un peu après minuit, dans les magasins à fourrage de M. Loiseau, grainetier, rue d'Asnières, 11, à la Garenné-Côlombes. ̃ •̃̃•'̃' ̃ ̃̃ Les pompiers n'ont pu se rendre maîtres du feu qu'après deux heures de travail. Les magasins ont. été presqu' entièrement détruits et les dégâts sont évalués, à une- vingtaine de mille fr'ahc& -T Pas d'accident de personne a signaler. Agent attaqué par dés apâehës» -f- Le "gardien. de la paix-Lemet~yet dù~2~.arrond'asseojent, 'ayant ^§té a{ta(jyé- .cette nuiti" r^ue

Après le Grand Prix, ces hommes s'atta.queront au record du tour de piste, départ lancé, détenu jeudi dernier par Kramer, en 17" 4/5" (ancien record 18" par Major Tay lor) et si le coûp;id'œil de cette dernière ^épreuve n'a rien de bien attrayant, il faut constater aussi que l'effort de l'homme li- rvré à lui-même est beaucoup plus grand qu'en course ouverte.

Voici le programme des épreuves Course de primes- (6,000 mètres). ̃ Grand Prix de l'U.V.F. (1,000 mètres). Course de 20 kilomètres avec entraîneurs. Tour de piste lancé.

LEÇONS D'AUTOMOBILE ET LOCATION Avis aux personnes qui désirent apprennes en quelques jours à conduire une automobile '̃:̃̃̃ .̃̃̃̃• ̃

L'apprentissage complet peut être fait aa Grand Garage Bout, 5, rue de Berri (ChampsElysées) le mieux installé à cet effet. Téléphone 569-26.

iiarage hors ligne. Location da voitures da Mixe au mois et à la journée. v

COURSE A PIED La grève. Autour des championnats de France. Et la province ?.

Aléa jacta est Paris ne participera pas aux Championnats de France dimanche prochain. Seul, le Stade ne veut, rien entendre et ses coureurs s'aligneront dans les différentes épreuves, sous la férule de Mathieu et Costa. Au fond, ils ne demanderaient pas mieux quo de se solidariser avec leurs camarades du Racing, de Montrouge, etc.. Joli triomphe, en vérité, que celui qu'ils remporteront

« La province est» disent les dirigeants de l'Union. C'est exact, mais Gonder, Malfait, Molinié, Delmas, etc., pour ne pas en citer un plus grand nombre, ne partiront pas.

Je me demande ce qui restera et dans ces conditions, la recette n'encombrera pas, ce me semble, les coffre-forts de la rue de Provence! 1 ̃'̃̃̃̃̃̃ ̃̃̃

Tout le haut gratin des coureurs s'abstient et, je le répète, ils ont raison Après tout, ils payent assez cher ledroit de courir et en ont assez, d'être malmenés, embêtés, 'punis à chaque instant. quand ils ne sont pas encore le dindon de la farce 1 Et voilà qui prouve que désormais il faudra .compter avec eux l'entente dont ils font preuve est digne d'éloges. -.̃ -~r

M '?' :V •̃'H

Et maintenant; que l'on n'aj ourne plus la question d'Athènes assez de la politique Champ-Spitzer plus de suspensions ridicules et vexatoires ;.la culotte noire ou blanche à volonté, etc:, etc. la liberté, en un mot, et aussi. le respect, car les coureurs en sont aussi dignes que leurs dirigeants, ce quexes messieurs ne pensent pas tOU j OUÏS. L'IMPARTIAL; r Les championnats militaires de i'U.S.F.S.A. Les championnats militaires, de ÏUSFSA se courront le 8 juillet, sur le terrain du Stad® Français, à Saint-Cl.oûd. Cette réunion-promet d'être un véritable événement. Le succès prend des proportions auxquelles ne s'attendaient pas les organisateurs euxmêmes. Les engagements affluent de. toutes parts et, à l'heure actuelle', Ils dépassent nombre de trois cents. Pour- peu que le mouvement se continue jusqu'au jour de In clôture, le spectacle ne sera pas "banal à Saint-Cloud, le. 8 juillet.; Nous rappelons que les engagements sont gratuits et d ivent être adressés à TUSFSÀ, M, rue da

Provence.

Les Grands Prix du R.C.F.

Le. Racing Club de France donnera, le 8 juillet prochain, sur la piste de la Gr-jx Gatelan, au Bois de Boulogne, la réunion annuelle dé ses Grands Prix.

Au programme ̃ Prix de Commission, 3,000 m.: (hand).

du Helder, par une bande d'apaches, a tiré un coup de revolver sur l'un d'eux. Celui-ci, malgré sa blessure, à réussi à s'échapper, ainsi que ses camarades qui l'accompagnaient. ̃ L'agent Lemetâyer a été blessé. à la tête, par "ses agresseurs. ̃ Repêchage. On: a retiré de la Seine,, ce matm,huit heures, près du pont Mira-; beau, le corps d'un homme âgé de quarante-cinq ans environ j n'ayant Séjourné que quelques heures dans Teàu. Le corps a été envoyé à la Morgbe, Les rafles. Au cours d'une battue faite, la nuit dernière, dans le 8e'arrondissementJ trente-cinq arrestations ont été opérées. Accident mortel. M. Charles Husson, âgéde vingt-neuf ans, employé comme gardon chez un marchand volailles, 10, rue Montmartre, s'est donné accidentellement, ce matin," en découpant un poulet, un coup de. couteau dans l'aine.

M. Husson est mort pendant qu'on le transportait à l'Hôtëi-Dieu.

AVIS ET COMMUNICATIONS La Société d'échange international des. enfants pour l'étude des langues étrangères, (subventionnée par l'Etat, la Ville de Paris et les chambres'de commeree), 36, boulevard Magenta, confirme que les inscriptions pour l'Angleterre sont closes, mais qu'elle peut encore ré-.devoir des demandes d'échange pour l'Allema-'gne, d'où il lui parvient chaque jour de nouvelles propositions pour la France.

tEStflNlNATURELS -Là fin de. la lune rousse a dissipé les

craintes des propriéiàires cependant, la

craintes des propriétaires cependant, la

température n'est guère favorable au développement de vigne, et le retard déjà occasionné pourrait influer sur la qualité de. la prochaine récolte. Les cours n'ont subi aucune modifica-

tion. -;•̃" •- ̃ ."̃ ̃- ̃

VINS ROUGES

Hérault .j.V. 48 fr. logô Hérault (côtes) 54 B Minervoîs 62 La Magistère (c. de Sistete) 65 CorWères 71 ^-« Gorb.fères (supérieur) 7e Bordeaux-Paius 81 Beaujolais St-Lager nouv. 85 –• Côtes Fronsac vieux (1903). 90 e-. Beaujolais Cerclé supérieur 82 Côtes du Lot vieux 95 r-. Médoe vieux (Vertheuil) 120 ̃̃*̃•' VINS BLANCS VIEUX

Entre-deux-Mers 60 fr. logé Graves 81 1 Saumur 85– Vouvray i 86 v Gérons vieux 115 •– ̃

La pièce de 225 litres environ, francs i idomicile Paris, logement compris. En demi-pièce. S fr. de supplément Pour la pravince, franco gare départ Paris.

Pour la banlieue, 1 fr. 50 de suppléments d le camionnage et .les droits de commune.,

Les fûts vides seront repris à 6 franc3 la

pièce et "5 frarics.la demi-pièce à une i>r* chaioe commande. ̃ Lés commandes sont payables comptant tt devront :êtré adressées è W. Plpet, 1% rufr-dn Croissant., Ecbarîtinôûa IrancQ a i^feàiô contre £5 centime^ ^.=- 3; ™.

Grand 110 m; haies annuel (hand.) Prix de la Ville de Paris interscolaires, 500 m. (scr;) Grand Prix du' Comité, 100' rnètres; (hand.) Grand Prix de Paris, 1,000 m.(scrO Grand steeple-chase du R. CF., -1,200 m.. (hand.); Prix- des Dames, 400 m. (tend.). Pour toutes les' épreuves de la, réunion des 'Grands Prix, les engagements ne se-,ront. reçus qu'accompagnés du droit d'entrée. de 1 franc'par* course. Les envoyer à M. le secrétaire de ..la commission de çoui'tses à pied, 10, chaussée d'Antin, avant le lundi 2 juillet, six, heures du soir.. AUTOMOBILES P LA I N DE LYON O. AMAND, agent exclusif pour Paris et la

Nord delà' France 1

25, avenue de Wagram, Paris. TéL 554-99.

j; f~

Les régates du Bois de Boulogne

Les régates à l'aviron- organisées, annuellement Jpar "le Cercle Nautique de France sur le grand lac. du. Bois de Boulogne auront lieu le dimanche 1er juillet, une heure

précise. .•'•

Le programme comprendra des 'courses en yolettes à un et quatre rameurs de couple pour scolaires débutants juniors et sshiors embarcations fournies par le .Cercle Nautique, avirons fournis par les rameurs engagés.

̃ Des courses en .yoles franches à quatre rameurs de pointe pour scolaires, débutants, juniors et seniors, et une course finale .en; yoles .franches, à. huit rameurs de pointe.

Les Régates d'Henley

Voici la liste officielle des engagements reçus, pour les deux épreuves sensationnelles du meetirig; d'Hénlëy V ̃ Silver Goblets Challenge Cup. J H. F. Bennam-H. M. Goldsmith (Jésus Collège, Cambridge), J. Berësfofd-K. Vernon (Tna>mes RC), J.S. Carter-A. H.- Haies (Leander), A.K. Graham-FS Këlly V(Leander), B. C. JTohh'stone-R. V. Poell (Third T-rinity, Gan>. bridge),.U. Molmans-G. Visser (Sport Nautique de Gand), M. Orban-R. Orban (Club Nautique de Gahd), R. B. EtheringtonSmith-Guy Nickalls (Leander), D. C. R.Stuai-t-A. A. (Londori RC), S. R. Wclls-C. Franklin (Bedford RC). Diamond Challenge Seuils. R.W.Adam (Mercantile R.C., Melbourne), .St..G. Ashe (Thames RC), H. T. Blackstaffe (Vesta RC), Harrison Bourke (Tamar RC), Launceston, Tasraanie, A. H. Gloutte (London RG), capitaine W. H. Dareil (Household Brigade RC),~G. de la Plane (Société Nautique de la Basse-Seine), Miltiades Manno (Pannonia AG),' Budapest), Guy Rixon "(Kingston RC), A. A, Stuart (London R.C.), D. C. R., Stuàrt (Trihity Hall, Cambridge), W.-B. West (West Philadelphia RC); G. W.oodard. Christ Chùrch (Oxford). .̃-•' .v j On remarquera qu'un- Français, Delaplarie, est inscrit pour les Diamond Seuils. C'est la première fois que le. fait sé^produit. ̃ ̃ '̃:̃

Les Bougies, Bobines i ̃ et Magnétos WSEUP0f5T détiennent tous les records du monde de ̃ ̃- •̃- "vitesse. ̃̃ NIEUPORT, 9, rue de> Seine, SURESNES.

r. -'̃ BATATIM: -y

En vue de la traversée de la Mahche Horatio Me1^, le champion de Tîlë de Wight il s'entraîne, â fait dimanche dernier son premier essai.-de longue distance; il à parcouru 20 milles, soit 32 kilomètres» en. 4 h" et demie. Sa température au moment de l'immersion était de 99° 1 F 37» centigr., et en sortant de l'eau, 98° 3 F. 36° 7.

•- E. J; Reddish,: un autre concurrent, annonce qu'il a quitté Cannes oùil s'entraînait- depuis janvier dernier nageant quatre heures consécutives deux fois par semaine, et faisant une moyenne de 1 mille 1/2 2,400 mètres à l'heure. Il «st à l'heure qu'il est

BOURSE DE FAmS J ̃̃;•̃ 'DU ;27 .JUINj.T' :v" v

ATtriTR<; Préc. Dern. 'v"AT1îf-rpç Préc. Dern.

VALEURS clôtur. cours. VALEURS cl6tur« çours,-

cours' 1e16tur= cours-

TEEME ~3 77 9i J TEBHE 231 239

3 è/6. :93'77 93 90 iNordEspag 231 234..

B'de Franc» 3900 3880 Saragosse. 392 394

Bcr'de Paris '1563 15Î.0 Briansk. 411- 413 ·

CwEscomn 655 I Rio-Tinto.. 1659 16&6 Gr.Foncier. 709, Sosnowice, 1370., 1380

C'Lyonriais 1146 1151 rhvpr'*i«* .;•

SocGénér. 646. COSIBTAHT 137D, w UniônP.aris "858 SSi Eaui. 2004.. 2004 Lyon. 1294 12S5 Vichy. 1E00" 1814 Nord. 1782.. 1785 lEdison 814 819;. Orléans. 1370- 1370 IGazCentral 1370 1385- Ouest. 8C5 Bbléo 4175 4000 Gazliouiss.) 337 339 Escombrer" 760 755 Métropolit. 525 525 Krivoï-Bog 1180" 1175.. Omnibus. 1009 1008

Par.Electr. 275 274 i, ENBANQUE Voitures. 241. 243.. Argent. 4 90 80 90 92 Suëz-V. 4biO 4820 Brésil 5% .100 37 Thomson.. 773 776 Brésil 4 91 35 Argent.1900 3S" •• |Mexkj.5% "52 85 52 82 Autricb.4% 99 10 iLots Turcs. 148 75 148 50

Brésil 5 105 65 Balia 634 635

Bulgar.1904 487.; 485 Cap"Coppe« 15d 157. Chinois 4% 95 50 Chartëred.. 35 35 25- Eg.Unifiée. 106 75 106 80 DeBeersord ̃ 434 433 50 Extérieure. 96 70 96 85 East Rand. 98 50 102.. Hongr.4% 96 80 Ferreira. 481.. "483 50 Italiens»/». 105 105 10 Goldfields.. 92.. ''84 Japon. 4%. 33 90 ̃ 93 85 Harpéner.. 1639. Portug.S%. 71 52 71'69 Huanchaca 113 50 114 50 Russ'cons. 78 25 78 35 Kertch 17.. 13 75 .1896 63 75 63-90 Hartmann. 895 903 5% 1906 -89.52 .89 85 Platine 349.. 354..

Serbe 4% 85 60 85 65 RandMines 149 50 152 50

Turc Unifié 96 40 ̃ 9G 55 Robinson.. 202 205 50 BqéMexiq.i 980.. 980 l.Tharsis. 174 50:175.. Bq-Ottonii. 676 076 IViUage. ̃ 96'50 .97 Obligations à lots

V.Parisl865 J48 .546. Comm. 1879 481 479'

1869 «O.. 450.. Cinq»" 1879 100 100 ̃•• 1871 410.. 410.. Fpncièr.1879. "503 503.. Quarts 1871 106 25 106 -25 Comm. 1880 504 50 50150 V.Parisl875 562- 559 FoncièH885 482.. 479.. ̃̃̃ 1876 558 556 50 1 Cinq»» 1885 99 50-^93 50

̃ 1892 380 50 Comm. 1891 400 400

Quarts 1892 WM> 99.. 1892 476.; 47*50 V.Parisl896 38125 381.. Foncièrl895 482 50 479.. Quarts 1896 98 98 50 Comm. 1899 476 475 25 V.Parisi898 «2 50 436. Foncièri903 495 50 495 50 Quarts 1898 !12 110 26 Bons.1887 72 50 73 75 V.Parisl899 42G. 1888 71 25 -72-75 Quarts 1899 107 i. Marseille 77 406 50 405 50 V.Parisl904 4Î7 25 Roubaix. 45.. 45.. "Cinq»" 1904 85 5.0 85 25 XotsPanam 115 115. V.Parisl905 381 V. 380.. Lots Congo 79 50-79 50 Quarts 1905 91-25 92 25 Suez 5 685 684'

Tendance un peu mieux tenue. Les Lits -̃̃̃' .̃̃. Militaires,

Le recul 'de la cote rie s'est pas aeeentuée aujourd'hui, et il n'y -a qu'à s'en fëlieiter en principe. 'Néanmoins, on se demande ce que nous réserve la liquidation de fin juin qui commencera vendredi par >la réponse des primes. ̃ ̃̃' La Compagnie des Lits Militaires convoqué pes actionnaires en assemblée générale annuelle pour le 10 îuillet. L'ordre du jour n'est pas plus corsé que les précédents;: mais une assemblée générale extraordinaire aura' lieu ensuite, de sorte qu'après avoir donné leur approbations aux comptes du dernier exercice, et après avoir fixé le dividende, lgs actionnaires auront à donner des pouvoirs spéciaux à leur Conseil d'administration à 'l'effet d'employer, le cas échéant, tout ou partie du net produit de la réalisation l'actif de la Socié- té à rembourser 500 francs par action, et de faire des répartitions successives complémentaires aux ayants-droit s_ans attendre l'époque de l'ouverture, la liquidatioiu La Compagnie des Lits Militaires .ne pré' nant.fin que le 31 mars: 1907 si elle n'obtient pas.de nouveau -la fourniture de la literiede nos casernes pourra donci une ïois l'autorisation donnée par: les actionriairës, "procéder

à une premier répariition d'actif laÉaédiate-

àAix-les-Bains où il continue son entraînement dans le lac. •̃̃- La"; température" des eaux du làc est de 62° F 16°. 65 centigrades, .c'.est-à-dire. très basse. Il compte arriver à Douvres vers la fin de juin.

I k iJKilVriïSl? Ma^Que Diamant

LA ff IlAlïîj/lI5îjest la reine de la route

1 WELfflFE^ BASQUE ̃-7; Au Fronton Bineau

C'est Claudio, le plus puissant des'.délantéros espagnols, qui sera opposé, aujourd'hui jeudi au vainqueur de •dimanche; dernier, à celui qui a défait successivement les meilleurs pelotaris Chiquito de Cambo, Joséito, et qui s'est affirmé comme le' champion actuel de la pelote basque Urrutia.. ̃ ̃••' •'̃• --̃;̃•- ̃" ',̃̃̃̃- ̃ Urrutia ajoutera-t-il une. nouvelle victoire, à" la liste déjà, longue de ses succès ? Il-devr.a:; alors ;?.e., dépenser follement,, car

la mom~rë defaillariçe de.sa part, la moin-

la moiriilre défaillante- de. sa part, la moin-

dre faute. d'un de. ses é.quipiers sera mise à. profit parte fin et ruse Claudio, qui brûle du désir de vaincre. ̃ La partie se jouera 3' heures et demie les "camps sont ainsi composés

Bleus Urrutia, PVpe, -Chiquito de Tolosa

Rouges Claudio, VergarèsV Marcelo.

Le Challenge Gastinne-Reneîte

Le Challenge Gastinnë-Rehëtte vient de prendre fin par la victoire.de M., le comte Créqui de Montfort, qui est .déclaré champion de 190G avec 342 points contre 340 à M. d'Estainyille. •' .•̃ M. le- capitaine Carnot et M. André Rabèl prenaient égalemeht part à cette intéressante épreuve, comme ayant été classés dans les. quatre, catégories des différents concours. de tir..

CRESSE-AUTOMOBfLES

3545 de Diétrich, double phaêton, ent. latér, 12-16 de "Diétrich, limousine, entrée latérale.. 16-20 de Diétrich, tonneau, baquet pivot. .60 HP Mercedes, tonneau, baquet pivot. 12-16 Boyer, double phaéton, baquet pivot. 18-24 Hotchkiss, superbe carrosserie. 18. HP Panhard, limousine.

12 HP' Delahaye; omnibus.

40 HP Mors, limousine. -•̃̃̃

70 HP Mors, coursé, 2 baquets.

Voiturettes de Dion-Renault, 22, rue Taitbout, téléphone 234-38. ̃'̃

,v/&AWN-TENmi&

:̃• Le Tournoi de Vichy

Une coquette brochure illustrée par Guillaume nous indique que le mercredi 25 juillet et jours -suivants, le Comité des Sports du Gasinp de \[ichy, organise un touriioi dont, voici le programme Championnat de Vichy simple (deux prix), simple pour jdames '{deux prix), doubles pour messieurs (deux prix), doubles mixte (deux prix)- handicaps simple (trois prix), simple pour dames .(deux prix), doubles (deux prix), doubles mixtes (deux. prix). Les prix consistent -pour les- messieurs en un vase en argent, une chaîne de montre en or, un porfe-çigarette vermeil, une épingle de cravate opale.: et" rosés, etc. etc., et pour les dames un collier.. or: -et perlas unes, une bourse en or, deux épingles à chapeau, etc., etc.. Les engagements (5. francs par joueur et par épreuve ou 15 francs pour toutes les épreuves pour les hommes et 10 francs .pour toutes les épreuves pour -les damés),, sont reçus par le secrétaire "du comité, à Vichy (Allier). Clôture le 15 juillet, à midi. Les championnats de France

Voici les résultats des rencontres éliminatoires du championnat de France, première et deuxième séries ;V Première série. Premier tour Ph. Wallet (SSIP) b. 'J. Worth (TCP), w.-o. Tixier (RCF) b. Meny- (RCF), w.-o Germot (TCP) b. 'Millet (RCF) 8-6, 6-0 de Rossius (SSI-P) b. Aymé (TCP), '̃: w-o. Gautier (LTC Nice) b. Poupon

ment ou presque. Mais que. représente tout 'son actif ? C'est ce que personne n'a jamais su. Représerite-.t-il les 2.850 francs que. cotent, actuellement les actions et dans ce cas, comment peut-on admettre qu'il y a deux «.ns, le cours moyen de ces titres ne s'établissait pendant l'année, qu'à 1.772, et que le. Conseil d'ad^ministration n'-ait pas, à ce moment, pris. la parole, .d'une façon ou" de l'autre, pour laisser entendre que de tels coufs.;£ta'iënt, par trop dépréciés f •' '• En tout' cas, il est à présumer qu'à l'assemblée générale du 10 juillet, le' Conseil d'administration se montrera un, peu moins timoré .que.précéiemnient,- et:qu!il dira, à ;ses actionrnaires, ce. qu'ils sont; en droit d'espérer moralement de la liquidation de -la- Compagnie,- puisque cette liquidation est la seule chose à envisager, pour l'instant. Ce renseignement est possible ;.il est même obligatoire. Autrement le Conseil d'administration, connaissaiit.seul la vraie situation, pourrait prêter-le flanc à. de nouvelles critiques. ;'̃ Les Mines d'or sont en tenue plus satisfaisante. En; Banque, l'action du Syndicat Minier est ferme à 132.. ̃ Les achats de rentes de la Caisse. La Caisse a acheté aujourd'hui' 57,700' francs de rentes au comptant.

BOURSE DE BRUXELLES

VALEURS 16 27 VALEURS 26 27

TUEURS '.j^n j. VALEURS :$'

Belge 3 «/ 99. 65. 99 65 Cockerill. 1970 1955 Lots Congo 80 80 Charb.belg..693 75 698 75 MétropoTit. 526 527 NordCharl. 2767 50 2765 Saragosse. 393 i/2 392 Ch" Par. vue 100 28 100 28 Y.-Montag. 899 50 890 Esc";bq'h'. 2 3/4.2 7/8

80URSE- DE LONQRES

VALEURS ^r I VALEURS

J

Consol.2iy2 87-7/8 8713/16 Chartëred.. 1 5/1C 15/16 Eg.Unifiée. 104.3/4 .104 3/4 East Rand. 3 31/32 4 Russe4%89 -78 1/2 78 1/4 Ferreira. 1.9 19 Rio-Tmto.. 65 5/8 63' Goldfields. 3 23/32 .3 3/4 Anaconda.11 7/8..12 Medderfont 4.29/32 ô Tharsis. -6 7/8 6 7/8 Rand Mines 5 31/32 6. DeBeers. | 17 1/4 17 3/16 Rpbinson. 8 8, 8 -̃' ï BOURSE DE ^ERLIM

.VALEURS Ï^Tj'î- VALEURS )"Q

Cons.Pr.3% 88 a -88 10 Laura. 240 90 242 3/8 JEmp:AU3% '88 J) .88.. Gelsen 2t8 U0 2191/4

Crédit. 208 60 208 7/8 Harpéner.. 215 70 210 1/2

̃ Disconto.. 182 40; 183 Gh«Paris8i '81 40 8140Dresdner.. 157 C0 158 J/8 Escl'.bq'il. 3 3/4- 3 3/4' "BOURSE^U MffiERCE DE PâRlF

«"? îiiin Ciôtaw- -Clôture Clôtura Clôtura"

-.xi juia précéd. dujour précêd. du jour SEIGLES AVO NES

Courant. 16.. 16.. 21*70 2175

Juillet. 16 16 ̃ 21 55 21 70

Juillet-août 16 16 21 05 21 25 -i derniers; 16 20 16 50 19 05 19 20

~111111vNi1W W

1 .:̃ BUS FARINES-FLEUR

Courant. 2*15 24 15: 30 40 30 65 Juillet. 24 10 24.30 30 80 31.. Juillet-août 23 95 23 95 30 85 31 i. 4 derniers ,22 35 22 95 30 35 30 45

«•••#»•••««̃ tat.» '.a à. ̃• à.. ̃• •«

LIN I COLZA

Courant. 45 75 45 25 .6150

Juillet. l 45 75 45 50 61 25 6! Jumet-août. ,45 75 45 50 6J 50 6125

fderjxiers ,j 46 25 40 25 .61 50 61 50

-alcools. sncaES

Courant. ,v; 43 43 '.» 25 12 r "25

JuilletUV; 43 V. ̃ M "-2S '-25-: 25'12

JuUlet-août. ,«,. «!.> '55=37 25 25.. 4-derniers. 39 50 39 50 4d'octoi>r9..v.v v. 2687; .26 62:

Ï ~lyHy~l~ .y ya~: ~:` · t~ f.~ ~W ~1! !S ·

(PLC), 6-1, 7-5 Decugis ffTCPV b. Micarfi ,(TCP), 6-3, 6-0 Guillemant (RCF). K Porée '(RCF), 6-3, 6-0 Porte (RCF) b. Canet (TCPV

..w.-o'. -̃•̃'̃̃ ;̃<̃'•'̃ ^T .̃̃:̃̃ :̃̃

'.Deuxième tour Wallet b. Tixier, 6-2, 6-2 â Gerrhot b. de Rossius, 6-4, 6-3 Decugis b. Gau« tier, 6-2, 6-2 Porte b. Guillemant, 4-6, 6-2, 6-1. Demi-finales Germot b. Wallet, 7-5, 6-2 Decugis b. Porte, w.-o. ̃'

.Deuxième série,– Prem. tour Flach. (RCF* b Renard. (TCP), 3-6, 6-4, 6-2 Gault (RCF) b Dexazy:(VS Toulousain), 6-1, 2-6, G-4 Zarich* ̃(RCF) b.Darras (PLC), 6-2, G-â Crivëïli (RCF.; b. Courterle .(.TCP), 2-6; .6-3, 6-2. Moreau (RCFÎ b. Dupont (PLC), 3-6, 64, 6-3.; Soulé (RCF) b. Hertz (RGF), w.o. Renaud (TCP) b.Schut: (USP).6-3, 6-4 i.Blanchet (RCF) b. Cany (SF)r

6-J. 6,-2; ̃̃̃ .̃̃

Deuxième tour Gault b.. Flach, 6-3" 6-3 i Soulé. b. Moreau, 6-0, 6-2 Blancliet î>. R& naud, 6-3, 64.

Demi-finale -Blanchet b..Spulé,- 6-3, 6-2. Les .finales se joueront dimanche prochain

tifilfiiriSCretiïTi;

2 ëfr. par Êléoe, à Forfait :n !ÂHiSE PETIT, 23vChaiîips-Hysëes.' f

~~l y-Î' ~~l

La garden-party du' R.C.Ç.. t

La ̃ ardèn-party annuellement orsanisée pat: le R.C.F. aura lieu le jeudi 12 juillet. Au programme

A 3 heures'. Gymkhana {.sports pittoret/'

ques.).. ••

A 4 hèiires. On dansera: (musique de jiz. ganes). ̃ Les membres du Club prenant part au.gym. kliana devront être en tenue .de lawn-tenàis II. n'y' aura ;pas. de dîners organisés pa# lr Club. ̃̃' '•̃̃ .• La Coupe D.u'bbhnét-- ̃ ̃ ='

La Coupe Dubonnet sera courue à Mantet le 8 juillet. Elle cesse d'être un challenge ei sera définitivement attribuée au gagnant ;` elle est détenue actuellement par l'Antoinette^, à M. Levavasseur; Legru-Vulpès vient de. s'inscrire pour lui disputer -cette coupe. Les bateaux, pour s'inscrire, doivent être munis, du certificat de jauge -de racer:ou de cruiser. L'Helice Club de Paris a renvoyé à une date ultérieure les courses de canots automobiles annoncées pour le 1er" juillet dans le bassin de. Suresnes. -• ̃

A J'U.S.B.J.

L'Union Sportive de la Belle Jardinière a fait sa première excursion annuelle, sur les. bords de la Seine par Mantes, Lisnay, Vetbeuil à Beiiriecourt, charmante prôme- nade en bateau à travers les îles, déjeuner et départ pour Mantes par Bonriières, Rolleboisa et retour pour Paris.

La plus franche gaîté ainsi que le temps superbe ont contribué au succès.de cette belle journée.

La prochaine." excursion est fixée aux .14, 1$ et 16 ..juillet -Angers, Saumur et Tours. Le concours de ballons du Mans

Le concours aéronautique du _ManB, ay««it' lieu la veille du Circuit, avait attiré une aiflu-'ence énorme. Les meilleurs pilotes l'AéroClub'de'Frânce étaient engagés. Le comte df Castillon 'de SaintrVictor comte d'OultremonL- MM. René Gasnier, Tissandier, etc., y prenaient part. Curieuse, coïncidence ces àérps< tats, dont l'incessant progrès de la science fera peufciêtre le sport .de. demain, semblaient planer d'un âir de défi, au-dessus du Circuit, qu& les monstres automobiles, le sport d'aujourd'hui, devaient parcourir le lendemain. Ce concours de périmètre routier était bien une. lutte d'adresse. Le ballon Eole II, que montait' M. René Gasnier et son frère, a accompli une. descente admirable sur la route même de BouIcire à Connerré dans des circonstances très difficiles entre, les fils télégraphiques et une ligne de peupliers.' Il' sera sans cloute le vainqueur- du concours, avec M. Tissandier, qui s* 'aussi atterri sur la route. Le comte de €astillon- ïv atterri h 30 pas de la route. Un accueil enthousiaste a été fait au vainqueur par tous les automobilistes qui suivaient les ballons.

Avis I>'iyêi?'s

fllî'PnPHÏH flIÂT A1ÏÎ1BP»' rue de Chartres

Ullijiûfilll'bllaMflUilhà NeuiUy, près delà, Porte- Maillot, n'achète au comptant d'occasion eue les voitures des marques Panhard-Levaai çor et Renault frères: Fait des échanges trèî. avantageux. Location, au mois ou à la seniafa ne," de bonnes- voitures Panhard 4 cylindres.

Observations sur Je marché

•̃̃ Seigles. Stock, 250 quintaux circulation'.

nulle. ̃̃' -:1-

̃Nominal. .• ̃̃

Avoines. Stock, 48.000,quintaux; circula-' tion, 30.000 quintaux. ̃ Soutenu. Blés et farines.. Stock blés' 17.500 quia taux circulation, 750 quintaux

Soutenu. '̃̃̃̃ ̃'̃" ̃̃' Stdck farines, 23.550 quintaux circulation 4oO quintaux. '̃̃:̃.̃̃̃ Fermes. .•̃ ̃ Alcools. Stock, 12,475 pipes i circulation 2/5 pipes. i ̃ ̃ ̃

Fermes.. /Huile àeMn. –.Stock, S-i.500 quintaux circulation nulle. Lourdes. "̃'••• '"̃' '"̃̃'

Huile 'de colza. ̃̃ Stock, 14.700 quintaux f circulation, 100 quintaux. ̃ Fermes. •>. ̃- Sucrés. Stock, 3.055.069 sacs circulation^' 2.700 sacs. M gg^ucres roux, 22 25 .sucres raffinés, 56. à

56 50:

"Calmes. Etranger soutenu.

BOURSE DO HAVRE, 27 Jnin~ Cafés. Soutenu. ̃ Vente, 2,000; -•'̃

̃ Juin,.4f 75 août, 45 octobre, 45 50 ianvier,' 46 avril, 46 50. J New-York, 26.iuin. Vente, 86.000. '•̃•

Juin, 625 août, 635 octobre, 650

Cotons. Calme. Vente, 800

Juin, 71 37 octobre, 67 75' îaa<

vier; 67 75 avril, 67' 75.

IS?aS 26 juin. juin a°^:

1.023 octobre', 1.025.

Laines. Calme. Vente, 150. Juin, 201 50 août, 202 50 octobre, 203 50 > janvier, ^97;. avril, -191-

COURS DES MÉTAUX

̃• 2d juin 27 juiu

Cui^Lon^t-W:»; ̃« 3/s -|T|7|;

CulvresNew-YorL. iS 5'S 18 5/8.

Zinc Londres 27

Etain f i6 3 4 i76

Plomb i6 7,S I ./·

Fers Glascow.ï^v. 49/12

CQNyQG^TIQNS Conférence d'hygiène infantile

Sous le. patronage de la.Ville.de Paris, K docteur Variot; médecin de l'hôpital des En fants-Malades, fera jeudi, une conférence su: la.« Vulgarisation de l'hygiène infantile côm. ment on doit allaiter, nourrir et soigner lei' bébés ».

La conférence aura lieu, à huit heures et de mie du soir, dans -le piéau de l'école des filles 221 bis, boulevard P-reïre' (XVIle).

Intermèdes symphoniques sous la directiot de M. Emile Chizat.

Association philohiathicfue

La distribution des récompenses de rj#3SO>ciation philomathiqus aura lieu le dimanche l«r juillet, à une heure et demie, dans le grand, amphithéâtre de la Sorbonne.

Œuvre de la tuberculose humaine

̃ M. Sârraut, sous-secrétaire d'Etat à l'Inté' rieur, présidera le banquet annuel de l'CEuvr€ de la tuberculose humaine, qui aura lieu de-, .main; à sept heures du soir, chez Borivalet, boulevard .du Temple. .̃̃̃?" Société de protection des paysages "'̃̃" L'a: prochaine excursion de 1^ Société poûi protection- dîes paysages de France àyra lieu lundi 2-juilïet, dans lès-environs de^Maleshet." bes, aous la conduite de M, Albert JDuval. '̃̃


~)~9~ '~BS~F '~SfMNBS~ 't~aBittNtaa)~ ~)a)tBe~ -<<Mt~ .t~Ma~ -jBmMBM'MZBB~" ~McnM -M~u~t-jjl~ 'tM~~BM~ T'M~–L- 'o~~Li' ~t~mtn 'tmmttL

v- AUTEUSL; ̃'

Huitième jour, -r- Jeudi 28 juin 1906

̃ à deux heures

RESTENT ENGAGES

PRIX DE LA RIVIÈRE

'(STEEPLE-CHASE– A VENDRE AUX ENGHtRES PUBLIQUES) 5,000 fr. Distance 3,500 mètres environ.

mm. kil. P. de Langlade. 5 Saint Gratien. 10000 70J Rodellec du Porzic. 5 Zingara 10000 68 Mme Sâlnson 6 Albi IL. 5000 66 Cte A. de Pracomtal 4 Majesty 10000 64 '£,. Thiébaux 4j Grâce Darling. 5000 62J

faamt Gratien est reste sur sa victoire de Baint-Ouen battant facilëràent Loudéac et Artaban II en leur donnant beaucoup de poids

Zingara est en bonne forme et on ne peut lui tenir rigueur de n'avoir pas pu rendre pnze livres- à Le Belvédère.; ̃'̃̃ Les dernières-courses d'AÏbi II sont médioires

-rlisg gbonaes^cpiipseSiâe fMaiesty remontent

fléjà loin ̃:& '^̃̃'v-ç. Gracè Darling vient de remporter iine^ ^victoire i aisée sur Zingara et Gefion:; ̃: Je désignerai-:

Crace Darling, Saint Gratîen.

̃ '̃̃̃••̃ "̃̃•̃̃̃, -.PRiÈX; BASQUE :V ̃ '•"̃. (steeplè-chAse sÉRrE) ';̃'̃̃ ,J,OpQ ;fr. Distance 3,500 mètres environ. ̃. -Les -jockeys n'ayant pas gagné dix courses recevront 3 kil.: vinfct nonrsp-s 1 u>) 1/?

-MM. ~r -r-- .kn Vte G. de Eontarce.. 4| Aubade 69.V L. Merino 4 Le Sphinx. 69i Comte de Mejorada. 4|Argentine 68 Vte G. de Fontarce.. 4 Grozav 68 E. Gimpel 4 Seipion -II Z. 66i E. de Rothschild. 4 Stradivarius 65 L. Cottin 4 Mea Culpa 65 M. de Waldner i Vanikoro 65 Ch. Liénart 4 Va et Viens.. 65 Baron F. Nivière. 4 Duc d'Azày. 63

B. Chan 4 Mlle de la Tlbchetfe 63

̃Grozav- n'a pas aussi bien couru qu'on aurait pu l'esperer dans le Prix de France l écurie de Fontarce. sera donc probableïnent mieux: représentée par. Aubade, qui est dans une; forme excellente et qui vient ne battre au petit galop Charlotte II dans le Prix de la Gibauderie.

Le Sphinx vient de gagner trois steeples îonsecutifs, sa forme est donc excellente et il î accommode bien du terrain dur

Seipion II vient de gagner dans un bonityle le Prix Betty sur Nochty. Stradivarius n'a pas couru depuis trois semaines après avoir gagné le Prix de la Tamise sur Satanella et Midnight il n'a pas Ste placé derrière Grozav, Monné et Maiestv Mea .Culpa est restée sur une victoire peu probante sur Midnight

Mlle de la Rochette était seconde à SaintOuen entre Portici et Ladislas IV ̃

Je- désignerai

Le Sphynx, Ecurie de Fontarce.

PRIX FIN-PICARD

ïnn™ (COURSE DE HAIES HANDICAP)

10,000 fr. Distance 3,500 mètres environ.

'MM. Içjl Ch. "-Liénart. à KTiiclmack' 72ï Vte G. de. Fontarce.4 Aubade •̃ 71 A. CoWentz 4 Planète 691 Ch. Liénart, 5 Chàrlo'tte II 69 /te G. de Fontarce.. 5 Grand Duc. 65V Rodellec du Porzic. 6 Ruy Blas IV 64 Mme Cl, Procureur. 5 Dilecto 64 Vte G. de Fontarce.: 4 Portici '.̃'̃̃̃'̃• 63* et. Ashmaii:vl6 Bérenger II. 63 Pfizer,: J5 Idéaline m

Kmçlînack qui vient de gagner facilement le Prix Pnde-of-Kildare sur ̃ Moët II et Juliac sera dangereux s'il s'emploie avec .autant de bonne volonté.; •̃̃̃ Aubade est "dans une assez bonne forme pour gagner malgré son poids

Planète est préférable en steeple .̃̃̃•" ^Charlotte' II a très bien couru dans le Prix Pride-of-Kildare finissant tout près de Juliac 2lle commence à trouver sa meilleure forme ̃ Portici vient de battre très facilement a oamt-Ouen Mlle de la Rochette et Ladislas IV ̃ ̃ ̃- Les autres viennent de courir trop médidorement pour qu'on puisse les recommander Je désignerai '•'• Ecurie de Fontarce, Ecurie Liénart.

A ïffAVlilS t/ÉtËSMd La mode a par certains côtés des inattendus qui vous déconcertent, .c'est ainsi que la' finesse" et la fragilité' de certains tissus s'allient à la rudesse. à l'aspect rugueux d'autres étoffes "-epii entrent dans la composition de. la même toilette.

On, choisir a pour un costume, ..une.toile aussi grosse "qu'une toile à sac, on fera la chemisette qui l'accompagnera en batiste Dne,- en linon aussi 'fin qu'un cheveu, on la garnira d'une dentelle précieuse1 et rare. Ce qui revient à dire .que tout se fait, et que si la- diversité des goûts est "grande, le choix des tissus ne l'est pas moins. Ces robes de-grosse toile sans aucune prétention" se font genre tailleur la jupe unie le boléro très élégant, la chemisette sou- vent;:un.e;me.ryeille çlegbùtOn conçon cette ̃élégance quand on songé -que- beaucoup de jeunes femmes prépàre"nt elles-mèiaes ces olpu-sës; laissant seulement" à leur couturière le soin de les assembler.

:En..dehors- "des -.çKeTniëêttés .-en broderie anglaise ou dés toiles, brodées genre pluaietis, nous voyons des chemisettes sur lesquelles les carrés de Luxeuil alternent avec des motifs de Venise et des rectangles de broderie anglaise voilà le travail délicat et précieux auquel se livrent cplles qui sont désireuses de. porter un .modèle riche at original. Sur des fonds en grosse dentelle, en tulle épais, se brodent des fleurs entourées "d'un gros point de feston ces fleurs se font à même: le tissu ou s'inçfustent. Les manches de toutes les chemisettes habillées se font courtes elles devien-"nent même de -plus en plus volumineuses." Elles se recouvrent de~ petits volants de biais, .de valenciennes"' froncées, d'entreleux elles reçoivent; eu nn mot, tous les ornements qui sont -susceptibles de leur-' ionner une allure dégagée. L'allure déga*ée est, du reste, la caractéristique de la mode de cet été..

Les robes Empire, qui dissimulaient la taille, ne se feront, -cette saison, que pour les réceptions ou les garden-parties. C'est ainsi que se voit la robe Empire en mousseline brodée et incrustée dans le bas de

FEUILLETON DE LA PRESSE Du 2S Juinl90G 'J 79 L' Honneur dune Femme ROMAN

Par ALB35HÏ DELVALLÉ

TROISIÈME JPA.R.TIE LE CHATIMENT

V

L'enlèvement

'-̃̃ ̃: ,'̃ ̃ (Su"«) ̃̃̃ ̃ C'est cet homme qui vous conduira, dit-il. J'ai tenu à vous le montrer, pour éviter toute er.reur. Vous, le feconnaîtrez,. monsieur le vicomte ? Qui, oui Je le reconnaîtrai. D'ailleurs, -ayant le moment. décisif, je m'assurerai par moi-même que la, voiture' est bien.au lieu fixé. ̃ -• Reproduction autorisée:; pour les iournâùi ^nt un traité avec la Société ̃; des >fions go j

ietirés:

x.~ s~-tiR~r ~pp~QzrE

PRIX 'DU BELVEDERE t

(course nir iiaii:s; environ..Î t

4,000. fr. Distance 2,800 mètres environ.

MM: "•: ̃̃̃̃:• kn.

E. Fischhof.. 3 Bail 67

E. Fischhof. 3. Feu Ardent 64 Marquis de Tracy. 3 tu an 64 A.Leautey. 3 Matou II 61 M. de Waldner. 3 Pariakez ..• 64 Gaston-Dreyfus 3 Le Signal 64 Mme Cl. Procureur. 3 Royal Visiteur 64

F. Cook 3 Tic Tac II 61

N.-G. KousnetzotY. 3ILe Trébuchet 61

N.-G. Kousnetzofl 3 Le Trébuchel |61

Bail, quoique d'ordre secondaire, me paraît le meilleur du lot; Après lui, j'accorderai une chance à Pariakez dont l'entraînement est en pleine forme.

Je désignerai

Ecurie Fischhoff, Pariakez.

'•; PRIX MARIN

0, (STEEPLE-CHASE SÉRIE)

6,000 fr. Distance 4,000 mètres environ. .s Les Jockeys nlayant pas gagné dix courses recevront 3 1<il.! vine-.t r.miTsns 1 kil 1/2. <,

MM. ̃• Itll.

Rodellëtf du Porzic. 5 Zingara 75}

Vte G. de/Pôntarce.. 5 Roi de Rome 73} Vte G. dé Fontaroe.!>4 Grozav G8 A.'Fauquet-Lemaîtrë 4 Le Vexin 68 Ch; Liéhart 4 Va et Viens 65

"Zingara vient- d'être battue facilement par Le-Belv.êdère

Rpi7de;Rome est bien placé au "poids Le. Vexin rendait seize livres à François -lorsqu'il -finissait derrière lui dans le Trix Aquilon"; ̃-̃•• i ̃̃;̃ Je désignerai .•- Ecurie de Fontarce, Le Vexin.

PRIX SLY-FOX

~,000 fr. (COURSE DE HAIES) environ.

4,000 fr. Distance 2,700 mètres environ.

Les jockeys n'ayant/ pas gagné dix courses recevront 3 kil.: vinet courses. 1 kil. 1/2.

MM, kil.

O. Smets 3|Stéphanette 63

R. Périac. 3 1 Rubrique 63

R'pé c .< 3 Rubrique &l

.Comte: de. Mejorada. 3 .Cidëville 63 Vte G.' de Fontarce.. 3 La Fizetterie. 63 Marquis- de Tracy. 3 Lassa 63 Marquis de Tracy. 3 Thèbes II. 63" Marquis de Tracy. 3 Polenta 63

E.Fischhof. 3 Huelgoat- .•• 63

Gaston-Dreyfus 3 Grosse Mère. 63 ` A. Veil-Picard 3 Tombola .63, L. Nounez 3 Chotina 63 Comte Lair 3 Non Vraiment. 63 E. Balsan.i 3 Fausse Alerte. 63 Marino Clado. 3 Troie .63

Parmi les pouliches ayant déjà couru, on peut -retenir. Stéphanette qui est restée longtemps aux premiers rangs dans le Prix WildMonarch Rubrique,, troisième à Saint-Ouen derrière La Verrière et Portia, mais qui iVa rdû sa place qu'à la disqualification de Tioie qui la précédait d'assez loin Grosse Mère, qui s'est placée .seconde à Auteuil Jeraora Tramontane et Fausse Alerte dont la course de Colombes également derrière Tramontane a paru très bonne.

Dans les débutantes, Cideville, '"ompaarne d'écurie de Mambrino, Huelgoat et Non Vraiment, par leurqualité de plat, peuvent attirer l'attention. Crosse Mère, Troie. S

̃ M,'i'ii'iil:iinïi iiiiiiii:fi cotfeHt

HOSTES ET MRTANTS PROBMtiS

PRIX DE LA RIVIÈRE V

.Saint Gratien. A.:Cartër' Zingara. Bloxidge

̃Albi II. Bourdalê ̃-̃̃-̃ ̃̃ Majesty; M. Adèle ̃ i

Grace Darling. -H.; Holt

PRIX BASQUE

Aubade. A.' Carter 1

Le Sphinx. Holloborie

1 .Argentine Bùrland ̃ Grozav A.-V. 'Chapman Seipion II. G. Sauvai" ̃'̃̃ Stradivarius. F; Monk-: -:̃- .̃̃'

Mèa Culpa. F. Storr Vanikoro Larbey ̃: ,'̃

Va et Viens. Newey ̃̃ Duc d'Azay. X.

Mlle delà Rochette Blakeman

PRIX FIN-PICARD

Knicknack; Newey

Aubade. a.-V. Chapman Planète. R. Sauvai

dentelle d'Irlande ou de motifs de grosse broderie. Le dessous est très ajusté la sveltesse de taille se voit à travers le tissu léger, des bretelles se croisent dans le dos pour se nouer devant, un peu audessous de .la poitrine. A côté des toilettes en mousseline et en linon blanc, se voient aussi, toujours pour les mêmes circonstances les robes Empire en mousseline de soie noire unie ou pékinée de gris ou de blanc. Les volants et les plissés font toute la richesse de la toilette il en faut même beaucoup pour lui donner cet aspect. flou,; tout le charme des robes légères. La gaze pékinéê un peu plus brillante, et ayant plus de maintien que la mousseline de soie se prête fort bien au genre Jmpire, mais n'est pas moins jolie en robe plushabillée. En bleu et crème, rosé et crème avec dans l'allure générale ce qui peut rappeler le genre Louis XVI. Le grand cha- peau noir tout empanaché de plumes d'Autruche est le complément indispensable de la toilette, la voilette se fait moins surtout pendant les groses chaleurs, il importe alors d'avoir un teint irréprochable. A ce sujet, beaucoup de jeunes femmes se désolent parce qu'elles ont le visage envahi par des petites tannes ou points noirs qui les défigurent à celles-là nous indiquerons un remède sûr et facile à employer, l'Anti-Bolbos, de la Parfumerie, exotique, 35, rue du Quatre-Septembre, les débarrassera de cet inconvénient sans occasionner ni rougeur, ni irritation. Si la voilette se fait moins pour la ville, le voile de gaz pour la campagne et les 'bains de mer et .surtout pour l'automobile .est- indispensable. On eh fait de teintes très différentes' assorties au.. costume. Certaines nuances sont plus douces aux yeux un choix judicieux s'impose. '̃'• » .̃- ̃ Suzanne Mai.

PETITE CORRESPONDANCE

N. D. Les écharpes brodées sur tulle blanc se font beaucoup vous pouvez également choisir du crêpe de Chine. '"̃' Pour vos cils et- sourcils, vous obtiendrez la beauté que vous souhaitez en employant la Sève sourcilière de la parfumerie Ninon-, ̃• 31, rue du 4-Septembre, 5 fr.. et 8 fr. franco 5 tr. 50 et 8 fr. 50.

C'est cela Excès de prudence ne nuit Jamais. Vous pouvez vous retirer, La Saute. _Lo subalterne pivota- sur ses talons et s'éclipsa, tandis que son patron, très absorbé, alignait des chiffres sur un carnet. Ce sera cinquante louis, dit-il comme toujours versables moitié. Je sais, je sais, interrompit André. Et, tirant son portefeuille, il s'exécuta sans barguigner. ° Marché conclu ? fit-il. Une dépêche

et.

Deux heures après, homme et voiture attendront vos ordres.

8.8,' ..8,"

Cette conversation avait eu lieu un lundi. Le jeudi suivant, Juliette Chauvin venait de quitter son atelier à., midi, et, par la rue de Courcelles, qu'elle remontait de son petit -pas pressé, gagnait la crémerie du boulevard extérieur, elle .prenait son déjéunec quotidien, quand, presque à l'angle de l'avenue du Parc, elle, fut violemment-heurtée par un jeune homme qui" y enait en: sens inverse le choc avait été si rude ̃ que l'ouvrière ̃ en demeura ̃ une1 seconde;étouï-die. Elle allait poursuivre -sa route; ;quand le rriarâdroit, Iqui était resté devant ;elle en: s'excusan^, lui posa- brùs:queinent. ?a main sui<; la 'pôitriné;.V:Ëllë

b'4 ufpàs io î5«p£s iejçtétieo'arrïèfe 'i

Charlotte II J. CUapmaa Grand" Duc A. Carter

Ruy Blas IV Bloxidge

Dilecto Jaôuen •̃••

Portici X.

Bérenger II G. Sauvai Idêaline E. Flint

PRIX DU BELVÉDÈRE

Bail Hollobone

Feu Ardent X.

Tétuan' Gouttereaud

Matou II Callot

Pariakez. Larbey

Le Signal. R. Sauvai

Royal Visiteur. A. Carter: Tic Tac IL. Louth

Le Trébuchet Seddon

PRIX MARIN

Zingara Bloxidge Roi de Rome A.-V. Chapman Grozav A. Carter

Le Vexin Loynes v Va et Viens Newey PRIX SLY-FOX ,:•

Stéphanette F. Mbnk

Rubrique, Cooper ''•

Cidëville Burland

La Fizelterie A.-V. Çhapmàn Lassa -».«^. Bollobonë Thèbes II Couttereaud Polenta -X. Huelgoat. Hollobone

Grosse Mère. R. Sauvai "•"•̃ Tombola Symôns

Chotina x. Non Vraiment Piersbh Fausse Alerte Seddôri

Troie Parfrement

P R ON OSTICS DE LA P RE S SE te Jockey f sélections de Vigilant) i

Prix Basque. Représentant de Fontarce, Le Sphinx. .̃̃̃̃:̃' Prix Fin-Picard. Aubade, Giuliana. Prix du Belvédère. Crossoptyldn,- Polichinelle II. •̃ ̃ :• :"̃'̃: y-- ̃>̃̃' Prix Marin.– Ecurie de Foniarce, Le Vexin. Prix Sly-Fox. Grosse Mère, Troie.- Auteiiil-Longchamp (sélections da Wap-

Cancej -̃̃̃. ̃"̃••̃, .̃'̃̃

Prix de la Rivière. ̃– Grâce Darling; Ma-

jesty. ̃ ̃ ̃̃

Prix Basque. Aubade, Le Sphinx. Prix Fin-Picard-. ̃•– )Ecurie Liénart, Portici. Prix Marin. Ecurie de Foniarce. ̃ ̃ Prix Sly-Fox: ̃– = Grosse Mère, Fausse Alerte. "̃'̃ ta Patrie -̃̃ .̃-̃ ̃̃ .'••̃ Prix de la Rivière.– Ecurie Thiébaux, Ma-

jesty. ̃ ̃̃-̃̃̃•̃

Prix Basque. Le Sphinx, Le JBcïvêdère.Prix Fin-Picard. Ecurie Liénarl, Porlici. Prix du Belvédère. Çrossoptyion, Polichinelle il: ̃̃̃• Prix Marin. Aubade < Zingara.

Prix; Sly-Fox. Grosse Mère, Troie. La Liberté i

Prix de la Rivière. '–Ecurie Thiébaux, Saint Gratien. Prix Basque. –̃ Ecurie de Fontarce, Le Sphinx. -̃̃̃ •̃ Prix Fin-Picard:- Ecurie, de Fontarce, représentant Liénart.. Prix du 'Belvédère. '-̃ Çrossoptyion, Polichinelle II. ̃ PrixMàrin. *Ecùr. dé-Foniaree, Le Vexin. Prix Sly-Fox. Grosse Mère, /Troie: SIMPLES REMARQUgS

Maisons-Laffitte •̃.

Organdi efc Pergamè ont bien couru dans le prix de PôrtvMarly et: gagneront en société -^modeste. ̃ -̃- ̃ •̃• Janissaire à gagné en ^»evaï-de tenue, il ne restera pas .suj ce^succès^' ̃ ..̃ :̃̃ '̃̃̃. Erin n'a pas voulu s'employer sur le terrain-lduri Ferreirà s'est:.désmtéTessé,e de la lutte pour les placés payant la facilité de la la victoire de Palâfox, dont la forme actuelle devrait lui permettre de gagner d'autres courses.

Dans le prix de Mary, l'inédit GroustiHant a remarquablement débuté Sarcasme, mieux monté, aurait fini beaucoup 'plus près du Vainqueur. :̃-̃̃

Chevaux à noter

Organdi, Pergame, Ferreira, Palafox,. Croustillant, Sarcasme .̃̃

SPEGTACLESJEUi:; IIR

Opéra, 8 h. -Le Cid. Théâtre-Français, 8 h. h- Paraître. Opéra-Comique, 8 h. –Carmen-

Nouveautés, 8 h. 1/2. Le Mari de Loulou. Théâtre Sarah-Bernhardt, 8 h. 1/2. L'Aiglon. Porte-Saint-Martin, 8 h. 1/2. Les Exilés" Ambigu, 8 h. 1/2. RouIe-ta-Bossei Athénée, 8 h. 1/2. Trlplepattê.. Folies-Dramatiques, 8 h^l/2. Le Chopin. PéiazetJgjiri/2. -r.Tlre âfFlânc I

Cluny, 8 h. 1/2. –Deux" pères pour une fille.– Francs-Maçons 1

Th éâtrê'Trïanon (téléphone 433-62). 8 h. 1/2.

Véronique. K Le Grand Guignol (téléphone 228-34), 9 heures. Apres l'Opéra How I became the editor

of an agricultural paper Renseignements,

etc., etc. ~en::igne~:p.,t~'1

CONCERTS &SPECTACLES DIVERS AMBASSADEURS (tél. 244-84).– Et puis Zut Revue Max Dearly Mmes Ellen Baxone, Jousset,' Aiiems MM. Resçhal, "Girier,-1 Ser3" ius; Vasser. Matinées dimanches, iéudis et fêtes. ̃ ̃ ̃ ALYMPIA: Direct. P. Ruez (téléph. 244-68). :V:Tous les soirs, à 8 h. 1/2 i Cléopâtre », ballet-pantomime MUes Louise Willy, J. Sealé, Mare. Vincent, Abd-ehKader. Attractions les 3 Claërcs; .Cray and Macaty. excentriques. -.Mat. jeudis, dimanches et fêtes,, a 2 heures. F"|ÀRIfeiAi,A.DÏr."P.RueV. (tél. 156-70) à 8% «-La P'moisëlle de chéz.Maxini », folieparodie de M. Gardel Hervé': MM. Villot Antohv- Leprince Mlles Claire B. Eavelly Dulay. Elynett. Mat. dim., jeudis et fêtes, à 2 h.y

A.rt^Att^D'ETE (Champs-Elysées) (tél.l3Z-tf)

Vive Paris revue Mmes Dancrey,, Cer-: nay MM. Dranem, Befthier, Moricey. j?NGHIEN. Onzê^iiiïnutês^dë^Paris 152

Ju.tr.ains par jour. Etablissement thermal. Ca-

smo, théâtre, grand concert. ":1

M VRIGNY (Champs-Elysées) (tél. 101-89).

M.angny-Revue (12 tableaux) Mmes Taridl-

Bauge, de Leca. Lise Fleuron, F'rocolo. J d' Aima.; 'MM.. Vilbert, Ferréal,- Sinoel, Thé GibEon's Girls,

l'acolyte d'André de Massqvillo, le Brési.lien Dos Sontos, l'avait pincée au sein avec une telle sauvagerie qu'elle poussa un cri de douleur et se trouva mal.

L'a scène avait été très rapide, et sur cette voie déserte à toute heure, n'avait pas eu de témoins. Au cri de Juliette cependant, quelques rares, passants étaient accourus, ainsi que quelques cochers de la station toute proche. Mais à ce moment une voiture s'arrêta juste devant Ie3 curieux et André de Masseville perçant le groupé d'un air effaré, s'écria Mais je la conniis cette jeune fille C'est mademoiselle Juliette Chauvin. C'est une ouvrière de ma mère Je vais la reconduire chez elle. la pauvre enfant. Que lui est-il arrivé ?

L'auteur de l'accident avait disparu. Une vieille marchande de journaux ex-: pliqua doctérrfent

–iÙri malaise sans- doute. A cet âge ces faiblesses sont fréquentes.

André opina :̃•.• :.̃̃̃ Oui, en effet, elJe a déjà été- priseainsi chez nous. '̃- On. raidà à: hisser- dans la voiture. •̃• La .Saute fouetta :ses chevaux dont il il ralentit ;ràllure>àu premier", tpiirnaht, "et il stoppa; au. "coincé' la rué Cdè GonstantinpT ̃gle oùiidea Rentes %m ayàit ec>ucé au çoùtjt

r ~t ~is'~

Nous: continuons à jouir du beau temps, où. si l'on préfère, à souffrir d'uns température sônégalieniie. L'assistance devient plus clairsemée et cela se comprend du. reste. Les courses ont cependant présenté un bon intérêt de semaine.

Prix de. Cannes. La course ne s'est guère passée qu'entre les trois premiers. Noyelli et Montreux ont mené de conserve bien détachés devant Vive la Classe qui précédait le lot assez bien groupé. Dans les tournants, Vive la Classe, bien montée par le jeune Jacquemin, qui débutait comme jockey, rejoignait les leaders et gagnait assez- facilement d'une demi-longueur.

Prix de Beaulieu.=- Taki perdait, pas mal de longueurs au départ tandis que Mont Salvat prenait le commandement au signal menant assez vite: devant ..Frusquino -et :Sans feouci. L'ordre- ne changeait pas jusqu'au deuxième tour en face ou Frusquino venait au premier rang et prenait l'avantage dans les tournants. Taki revenait de'-la: queue du peloton pour prendre la, deuxième place à Mont Salvat et Léopold qui n'insistaient guère. ̃Prix des Nymphes. Tempête est tombée peu après le départ.- Boussole.- Sylvianne, Donna -Mobile, Philaë,- .Iris et Triboùlette se sont élancés dans cet bïdrè. À l'entrée de la ligne droite, Boussole était débordée par Sylvianne ,et-Phila.ë qui ̃entamaient une '.bonne lutte.. Sylviane. remportait, finalement d'ùnè' encolure sur Philaë. Iris troisième à une longueur devant Trlboulette. ̃̃

Prix des Satyres. Jezraêl et Mirabeau se sont élancés en tête devant Auguste, Jumeaux etjîio .dayor. L'ordre ne subissait aucune modification. Jezraël ayant accentué son avance :aans le tournant. gagnait d'une longueur5 sans lutte sur Mirabeau. Auguste troisième: au même intervalle devant Jumeaux et Rio Mayor ensemble.

Prix Tureo, Trani a mené devant Loudéac, Tabarin et BeUu Mignon. Apres rivière, Trani avait encore le' commandement devant. Tabarin, Loudéac et Beau- Mighon- Xoudeac,: •qui. avait- été repris dans les tournants, revenait très vite dans la ligne droite;et;battait, sans lutte, Moulin. et Trani dans cet

ordre.

Prix Onésime Aguado. Mambrino et Murano ont mené devant Janvier et Copernic II. Dans le dernier tournant, Mambrino, battu rétrogradait, et Murano résistait facilement à une attaque de Copernic II pour l'emporter de deux longueurs. Mambrino, troisième, à; huit longueurs. RESULTATS

PRIX DE CANNES

-(A RÉGLAMER)

2,500 fr. Distance :• 2,100 mètres environ. 1. Vive la Classera M. James Hennessy (A Jacquemin). 2. Montreux (Barat). 3. Novelli (F. Taylor).

Non placés Vaincu (Nicolas), Ch'il (Gonrtoly), Martha (Berthelot), Paillette II (Newey)/ Demi-longueur, demMongùëur. ` > v PRIX DE BEAULIEU

̃ L". r(GENILÉMEÎi-RlbERS)

4,000^ fr. ̃̃– Distance 3,000 mètres, environ. 1. Frûsqùinb, au comte Sampieri (M. beffis)- -4- .2. Taki (M; F. Charron). .3.'L"éopôrdVM L.de Sarret).- ̃ ̃̃̃̃ '• ^Non placés Mont Salvat <M.- AUri61),-Sans Çouci (M, de .Villeneuve). ;< Trois longueurs,- une longueur. `'

.PRIX DES NYMPHES i

̃ '(HANDICAP):

5,000- f r. -Distance 1,600 mètres environ, i. Sylvianne, à M. A. Barlen (Connoly). 2. Philaë. (J; Jennings}. 3. Iris (Lynes).- Non placés Boussole (Màrsom), Ciguë (Berthelot), Donna Mobile (E. Rolfe), Tempête (A. Botten) tombé, Emeraude (F. Taylor), Tfiboulette ;(Newey). Encolure, Une longueur.

PRIX DES SATYRES.

:i ̃ (handicap) ̃̃̃̃ ̃-̃̃̃ 5,000 fr. Distance 2;100. -mètres environ. n -1. Jezraël, à M.' Oppenheim (Marsom). 2. Mirabeau (Taylor). 3. Auguste (E.: Rolfê>.

ÂLHAMBRA, 50, rue de Malte (Tél. 900-10). Tous les soirs, à 8 h. 1/2 HARVEST HOME {Fête de la Moisson), grand ballet-pantomime anglais. Abdullah et.La Superbe Paul Vandy R.-A. Speedwell Adà et "Auguste les sœurs Canna; Mlle Clotilde, M. DjMusto; etc., etc. ^Jeudis^^imanches^e^fêtes matinées à 2 h. JARDIN DE PARIS rchamt)s"-Elysées)TtélèphT 244-86), 8 h.. 1/2.– Spectacle, Concert, Promenade, Cirque.– JDim. et fêtes, matinées à 2 h. MÀTHURINS. 9"hr-"lnjure~grave7^"Le Clocher d'Anjouville. La Pêche à la ligne. Le Bouton de culotte.

iSSMVSc. HïlWk ¥S?Î "Attractions variées

Ë4AGASINS .DOJO, J11 2 à ils heures

MAGASINS ilUffÂIljli 2 à 6 heures

Concert.Buffet .Glacier– Fermés le dimanche.

|>A|npP58, rue Pigalle (tél. 285-10), 9 h. 1/2. -é"

BbVl i IliMarguento Deval, Fursy, Pnnce. J. a Fursy Moy. Blasco. Mevisto aîné. Chez Sandouille révut.

I PO THi A \fty l°0,bd de Cljchy (Métro

~ll~~f~Y~PllBlan he)11B çit65etc.

LlTjrt liil/| 15) 5 PI Blanche). Cock,63 c.

AJ/ARAlUrtÉE^ 8_h.i"a2 h. mat.Anthonin.

ri\ CIGALE (teir407-G0)T"Que" tu dis revue.

IMM. Maurel, Prince. Gabin. Max Morel Mmes G Deslys, G. Boissy, Miss Lawler, Di£vs1^elm_a_y,^ Myriajie.

iVAfTA SIPÎII Ï?Q 7, rue Champollion.

1i111~.U~6~A7~:1'aris-Noctambules »,re·`j

iïOiJ I AJIil)ULLi3 Pans-Noctambules », re-

vue de Marinier et Fallût, jouée par Mme L. Detrême, Marinier R. Marchais, le nain Auguste. MM. Legay, Privas, Lemercier, Mon- toya, Fallot, Mérall.-

IITTLE-PALACE, S h. 3/4. Toujours LuP Son cocher La Galette des Rois'; l'Inven'taire Cloridon, Flisot, successeur: MM. Gouget, Schultz Mmes Siamé, Mérindol, Grandjean, etc. ̃ ̃:

Concerts Rouge, rue de Tournon (tél. 82Ï-20V Tous les soirs, grandes auditions symphoniq.

lîAîîf Ii¥der kl "ïlTTB'3at Jeudi, Samedi

'fflwljSjIli laflAtSii I a et Dimanche..

-NOULIN.,Ia JI et Dimanche.

Matinées dimanches et fête3-à2 heures: H. Màbille,chef d'orchestre.. ̃̃

9 P~~Tt~?-~MT<! ~1.547-39).V.Hyspa.

LE~S S (te1.547-39),Y.Hyspa;

"Lli9.UUA.-l Jl("alll OJ.Ferny.L.BoyerTv.

•Tourtall,LF.Çhezel, Lauff, M"eM.MarteI.Revue., îîâî TiDAÎÎ ïlV'Tous les soirs, quadrilles irtih I /ID/lIllll excentriques.Samedls, ga- la. Dimanches et fêtes, matinée. Entrée, 1 fr.; ̃ dames, 0.50 Apéritif-Concert à cinq heures. /l asino de* Montmartre. Spectacle varié, ii Attractions. T3l.jB, à 4 h. j, apéritif -concert. Cirque Métropole. .Exercices équestres.

f ARDIN D'ACÇLIM ATATIQN.- Ouvert tou»

l~ aona`Concert'euaie, afm8uc.-ortet~

« tes Jours. Concert jeudis, dimanc et tè\$&

par -le parc, .^attendait; en -compaghie de Nitouche. :"Ils montèrent et «'installèrent à côté d'André qui maintenait sut vle visage i de l'ouvrière un mouchoir légèrement imbibé de chloroforme..̃̃̃•.̃••̃-̃̃•̃̃;̃• .̃, Les chevaux repartirent au .grand trot. Eh" bien,- fit le Brésilieii,' ça amarché, hein ? Je vous réponds que je -lui. en ai fait ùii bleu '–•' On verra ça tout à l'heure, dit André. ".i Nitouche éftt.vuîi- geste d'indifférence. Pourquoi pas tout de suite, réplïqui J. dos Soîrtos. Ce serait le moment ou jamais .̃̃- ̃̃ ̃̃-«-•̃ II. faut, donner de beaux /es aux enfants.1 Le fils de M. deMâssèVille ricana Voyons* tu n'y penses pas," "fit-il cyniquement En voiture TEt'morale ? Et il ajouta, gouailleur

D'ailleurs, la petite fête ne. serait pas complète ainsi Il faut qu'elle y mette de la mauvaise volonté et qu'elle sache le nombre de ses amants.

Cependant, Juliette dormait toujours elle ne se réveilla qu'à Adamville, lorsqu'ilà l'eurent transportée dans le chalet, et tout de; suite, malgrë: le toaîaise et les nausées, malgré l'engourdissement causé par le narcotique,, elle eut. conscience du danger qu'elle courait, et comprit^; en reconnaissant' dànsT 'André Ida ̃ MasseyiUe celui au-

Non placés Rio Mayor (A. Botten), .Slect (W. Barkër), Omar, (Connoly), Jumeaux (Fou-

cault). v

Une longueur, une longueur.

PRIX TURCO

(STEEPLE-CHASE HANDICAP GENTLEME.N-BI0EHS) 3,000 fr. Distance 3,800- mètres environ.' 1. Loudéac, à M. E. Balsan (M. Fenwick). -2. Moulin- (M. Deffls). 3. Trani (M. L. de Sarret).

Nonplacés Tabarin (M. de Saint-Sauveur), Beau Mignon (M. de Villeneuve). Encolure, tête. PRIX ONESIME A'GUADO '•

(COURSE DE HAIES) '̃'̃

8,000 fr. –"Distance 3,000 mètres environ. 1. Murano, à M. Ch.- Liénart (Chapman). 2. Copernic II (Hollobone). 3. Mambrino ;Noh placé Janvier (R. Sauvai). ̃

Deux longueurs, huit longueurs.

`,.

X ̃: r, fiàpport du pari mutuel

̃"̃̃ I-Sit. | Pes. Pel.

Courses -wo?f3~ des Unité Unité

Conrsesj, Rou9 des 'Unité I Unlt~'

.• DESBHKVAUX v chev. 1Q. fr ^.fr>. .IVivë Classe. Gagn. 137 50 52,50 I~ C. Plac».- 53 50 24 50 7, part. Montreux. Plaça. 2<T50 .12

̃̃̃.̃̃̃̃̃ Placé.V.

Frusquiho. Gagn. 37 22 50

2«e. :v Placé: 27 :n.

S part, Taki. Placé.. '31 .50 ,9 50 V l-facér) !•̃

Sylvianne. Gagri. 51 29

3-e. .Placé. 25.. 10 50

9 part. Philaë. Placé. 18 10 50

Iris.̃.̃̃̃̃ Placé. 33 10

~Irrs Placé,I'33.. 10.. 50

̃ ̃ Jèzraël. Gaga. 43 50 2150

.<*«.. Placé 24.. 12 50

part. Mirabeau. Placé 19 Î0 50

..ITlac IG

Loudéac. Gaga 1950 11

5«c. :•̃̃̃– Placé. 14 50 50 8

5 part. Moulin Placé. 26 18 50 placé. °.

Mùrano.• Gagri; .70 50 "35..

6'«v. Placé. -20 8 50

4 part. Copernic II Placé. 12 50 6 ̃:̃̃: •̃• Placé.

M. DUNNE, EXPERT, «? CHAUSSEE D'ANTIM Paie le plus cher, bijoux, Hiam. et perles,- quelle que soit la somme. Reconnaissances au Mont-de-Piété 100 0/0 et plus. Rachat facile. AU JOURJLE >J@yR C'est par une victoire que le jeune Jacquemin a fait ses débuts comme jockey. Il montait Vive la Classe, la pouliche de M. James Hennessy, qui a été réclamée après sa course par M.- Eugène Fischhof, 4.001 .francs.

Montreux a é.té réclamé '2.500 francs plus le;montarit du prix par M. J..̃Lieux. Ce- n'est pas, Clyde, ainsi qu'on -l'avait annoncé, mais une autre fille de Childwick, de deux' "ans, .qui à été envoyée au haras à la suite, d'un accident.. Le "deux -ans Petit Père, frère de Petit Frère, à; M. L-Tible;' s'est cassé une jambe hier_ matin à l'exercice. ̃' -•- ̃ Gakleigh remplira son engagement lundi à' Ostende avec la monte de Nash Turner. REGNER, 4, RUE DÉS CAPUCINES paye cher: BIJOUX, DIAMANTS.PERLES, AUTOMOBILES, reconnaissances du Montde-Piété. 100 0/0 et plus, les dégage sans frais, même chez des tiers.

Téléphone 220-35. EntresoL

COMPAGNIE DU CHEMIN' DE FER lÉTRQPOLîïÂlM DEPÂBÎS Société Anonyme ̃̃-̃.̃̃

Au Capital de 75,000,000 de francs 31, avenue de l'Opér~; Parts

MM. les actionnaires sont informés que l'Assemblée générale du 12 mai 1906 a fixé le montant du, dividende de l'exercice 1905 à 19 fr. par action, sous déduction des impôts, soit 18 fr. 24 par action nominative et 17 fr. 07 par action au porteur.

Ce dividende sera payé à partir du 1er juillet ,1906, aux caisses ci:après

A Paris A la Banque de Paris et des Pays-BasAu Comptoir National d'Escompte deParis- Au Crédit Industriel et Commercial; Au Crédit Lyonnais;

A la Société Générale

Et dans leurs Succursales

Chez MM. Bénardet Jaris!owsky,19,r.Scribe. A Biiuxrr.Lts

Gliez MM E.-L.-J.Hmpain, 105, rue de l'Enseignement; A la Banque de Bruxelles;

A la Banque de Paris et des Pays-Bas. A Aï.\liîs A la Banque d'Anvers.

~Ville Ouest -tït~Q et SPIRITUEUX en 6ROS

Ville Ouest f/TOC et SPIRITUEUX en GROS

2 h.de Paris ïllio Maison de 1er ordre existt depuis 60 ans. Prod.net justif.- 20,000 fr. p. an. Bon matériel. Ve.ndeur:-se. retire. Px 42,000 fr.

B'"FEîlFJiaSflflMfflTEE,12

Nora-Est|||iDGERIE et/inOS, 46 a! d'exist. A céder illfjlt bonnet" enflli Client. 5départu Affaires justif. Produit net 30,000 f. Install. de 1er ord. 2 chev., 2 voit. Px à déb. Recommandé.

B'"PEîlTJEâËf.MflHTMèRlE,12

Plage Somme p a TEL-CAFE.18 ch,, salon, salle

4 h. de Paris JKv à m.,cour,jard., bosq.Ecur. Rem., garage d'autos.ouv. toute l'an:Px 18,000. B"PETITJEAHf.M0HTMABÎHE.12 (Ouest) IJOTEL. Maison, de 1" ordre pr. gd a céder H établisse Hippique. Aff. justif. 55 000 Bén. nets 10 à 12,000. TTr.bonne client. Px 30,000. f=PEriIJWf.Mfl!iïMâRTBB.ir

quel elle avait eu -peine à échapper déjà une première fois, à quelle fin elle avait été amenée dans ce guet-apens. Que .vous "ai-je fait ? Que me ypulezvous ? b.a'lbutia-t-elle: éperdue. ."̃ -f-Rien-^ de;, fâcheux, ma belle enfant, ri-' posta; le frère' de Georges en l'enlaçant. ) Rie^n de fâcheux Je; veux. simplement, repreirdre, notre petite conversation de -Pautre jour au. point nous l'avons laissée. Mais d'abord il. faut être: bien sage et se:

laisser, soigner.

Elle se dégagea et se précipitea vers -li porte. mais1 celle-ci était fermée à clef. 'André éclata de rire -̃̃̃̃•̃ ̃, Al) .ah. .Nous sommes- pincée, cette fois On a pris ses précautions. Allons>̃soyons raisonables pourquoi vous sau;ver ;?: Il ;ne faut pas être, méchante avec des gens qui .vous aiment car ces messieurs et moi, nous vous aimons. ̃ ̃ i Elle, regardait, les trois ^misérables, coin- me hébétée et tout à coup elle comprit ce qu'on exigeait d'elle, elle comprit qu'elle était à leur merci, et comme le Bré- silien s'avançait vers elle, elle éclata en aanglots. ̃' '̃̃̃̃'̃ ̃ Oh, monsieur, impfera-tTelle, je vous en supplie, puvrez-moi, -là-isséz-mol: partir. Elle les implorait, tendait tour à tour j vers eux" ses" mains jointes; J. Elle était si jolie;' ainsi implorante, lej î

chevg~ia: dénpué~flottant"ur ses=vépauies,

Calendrier dIesjGourset "̃̃̃ ̃ \'JUIN ̃ V; Jeudi 28. Auteuil. sons-Lafflte (Pîtt Vendredi 29. Mai- Grandmaster). ̃ ̃ JUILLET _'̃̃ ̃"̃

Dimanche 1.– Auteuil ieyille). Bergerac. (Prix d'Essai, Prix La Réolé. Lènde Saint-Sauveur): gué. Redon. La Roche-sur- Yon. Vittel.

Castelsarrasin. Lundi 16. St-Oùen, Amiens. St-Jean- Mardi 17. Eï^hien. ̃.d'Angeley.. Hédé. Vittel.

Flers-de-1'Orne. Jeudi.). MaisonsBéthune. Epinal. Laffitte (Prix de ̃ Pompadoiir. Beauvais). Aix-IesVerrie:Saumu/. Bains.

Lundi 2. St-Cloud. Dimanche'22. SaintLàRoche-sur-Yon. Cloud (Prix TrocaCastelsarrasin. déro). Chalon-sur .Fiers-dë-l'Orne. saône. Nancy. Mardi 3. Çompiègne. Niort. Facture. Mercredi 4. -Colom- •Castillohnès. .:St: bes.. Hilaire-du-Harcouot Jeudi. 5. Maisons- –Douai. –Alençbp. ̃ Làffltte (Prix Fille- Aix-les-Bains. de:l'Air). ̃ Saint-Nazaire. Sameai 7. St-Cloud Lundi 23. St-Ouen. (trot). Amiens.. –Chalon-sur-Saône Dimanche -8. Aii^V– ̃ Niort: Alëhçon. teûir'(Pris;-Aguadoy. Mercredi 25. Aix-les' ^-Chinon,– r Amiens. -Bains.

La Flèche. Rën- Jeudi 26: Maisons nës.-r- Saint-Etienne-- Laïfitte. Poiitivy, ,;de-Montluc. Cas- Vendredi 27. Ppn télsarrasin. -r- Le: tivy.

Merlerault. Cadil- Dimanche 29. Maila.c. Saint-Omer. sons L.alntte (Prix Lundi 9. St-Cloud. Monarque, Prix Ra Rennes. Cadil- gotsky).. Çommer- ̃ lac. cy. Lahgon. •" •Mardi 10. St-Ouen. Vianne.– jLe Havre. Mercredi 11. Colom- Evreux. Moûtbes. lins. –Aix-les-Bains. Jeudi. 12. Maisons- Lundi 30. St-Cloud. Laffitter Langon. Le Samedi 14. St-Clond Havre. Evreux. (Prix Hermit). La -Moulins. '>

Réole. .•̃ Mardi 31. MaisonsDimanche 15. –Mai- Lafntte (Omnium de sons-Latfitte (Prix Deux Ans). jMoũ- du Président de la" -lins.

République)'. Char-'

On demande associé avec 2,000 fr. pour ej. ploiter en commun un système aux course? (Les fonds restent entre les mains de l'inW ressé).Cè système exploité depuis 15 ans donni au bas mpt,l,000 fr. de bénéf. par mois.Prèuve irréfutables dont le contrôle facile no demand', aucunes connaissances spéciales. Ecrire pou;' renseignements à M.Theil,14,r.Franccsur (1S8'

G~S A~ftS D~ ~~ft~

LES ANNALES DU TURF

-).(-̃

indispensable à tout joueur et à tout

spért'shiàii.

Reproduction optique de TOUTES: les performances, -successives de. TOUS, les. chevaux de course.. ̃- PREMIERE ANNEE 1906

Gros volume in-quarto de sss pages

~0l~mPRI_ l~~E

à découper '̃̃ ̃•-

Tout lecteur de.la-ç Presse- » muni di» ce bon-prime' peut sé'procurer dans no 8 bureaux, -12, rue du Croissant;- tE S ANHA- < LES DU TURF, contre deux francs soixsfi. te-qùinie centimes r(au lieu de cinq fr,). f Envoi .à. -domicile en joignant bon de poste pu mandat 3 francs pour Paris s et 3 fr. 60 pour les départements.

B~Së~~aBaB~Mi~~E~asaB!eS'EBS~NESëSSj~iSHSa<M

Toute demande de changement d'adresse doit, être adeompagnés de 50 ceati'jaes en t^rxiîjres-poste.

Mt~WNA! MB~ Tai)!ander!e.Machina'

MHFfniï WUW Taillanderie-Machina

llï/liHMlIllill!/ Rgriooi.-Acéder.centr

d'une petite local., arrond. de Coulommiors cesse le commerce teh." dep. '5â., loy. 350 f Gde boutiq.ay. gren., 4 pièc.cuis.,gren. Mach à percer, à cintrer,1 à; refouler, 2 forges", 3' enclumes, 2 ètaux, meule, outili: et access.div. en b. état. On fait au besoin la serrur. et répa- rations de machines agricoles. Prix 5,000 fr. à'débaL MarcKand. et outill. compris. 2125 LT VPlffS'fS à 3, rue Racfieclioiiai't.

«JdÛWUUJN,d -PARIS-.

 L'OPERA, commerce de luxe, 20,000 f.bénéf.net, pas de connaiss spéç., convient à dame distinf. ̃Pxdem.îO.OOOl'.raoitiûcpt.BerîiJer^i.r.Turbiso,

J; LE LIVRET GHAÎX

Le Llvret-Chaix continental renferme les services de toute J'Luiope et un Guide soiumaire indiquant les curiosités à \ou- dans les principales villes v 1er vol Services français, avec cartes de.' différents reseaux prix 2 hancs _2C \ol. Services franco-intoipanonaux étrrngers, avec carte gêné; aie c'es cncumis d«fer du Continent Prix 2 2 frfncp." Livret spécial pour fa Sutssr. Prix 0 fr 50 Se trpmcnt dans to'ites les ^j.rrs "et à la Librairie Chaix, rue Bergore, 20, Paris. CHEMIN DE FER DU NORD

UN JOUR A LA MER

Tous-lés dimanches, jusqu'au 26 août 1901 U samedi 14 juillet. Fêle Nationale, et le mer- credi 15. août, fêle, de 'V. Assomption.. TRAIN DE PLAISIR A MARCHE RAPIDE et à prix très1 réduits en et 3° classes [Aller et Retour dans la même fournée) SUT

DUNKEFîQUE (Pîàge de malc-Ses-Bains) Au -départ- de Paris,- Saiiït-Denis, Chantilly Creil, Clermont, Amiens, Albert "et AiTa*. Aller. Départ de Paris à 5 heures 30 ma- tin arrivée à Dunkerque a 10 heures /i0 mot Retour.– Départ deDunkerquele même joui a 9 heures soir0; arrivée â Paris à -2 heures 2!

matin:

Prix des billets (aller et retour} de Paris i Dunlœrque 2= classe, 12'fr: 50- Salasse ;8fr. 20 plus 10 centimes pour rlrbit de mii tance pour les sommes supérieures à 10 fr

Lcjlértml LEON COUCHOTr ^afis.-Ire^rJnTërlîrHiûi Pro33s.. lu, r. décroissant. Simart, imn.

:touf le corps frémissant de terreur, que dans' lès yeux ae Nïtbûche", ̃ lui-mêirin, s'alluma une lueur de "désir;

t-: -Mais- nous n'avons "pas Tintention" dt te garder, nia belle, fit-il.. Certainement non; continua André. ne dépend que de toi de t'en aller. Seule ment, -pour cela, -il faut être mignonne. Ils Tëntouraient tous trois. ̃ Elle" bondit au milieu de la- chambre, e'r de toutes ses.forces poussa un;:appél désûs

^péré:•> -̃̃• ̃̃:̃̃

.-̃–? Au secours: Au.i!- Le -second cri s-étôuffa dans sa gorge. Dos Santos Tàyait Saisie, et lui. avait pos^ sa main sur la bouche mais bien que letdeux autres fussent venus à la rescousse. elle résistait vaillamment, vigou.r-euae.ment! avec une rage décuplée par l'imminence du péril, les frappant de ses pieds, de ses poings, les mordant, déchirant leurs habits, les arrachant. Nous n'en viendrons pas à bout, fit André Il faut attendre qu'elle soit plui calme. Nous' allons l'enfermer pour lui donner; le temps de réfléchir Vous verrez que dans une heure, c'est elle "qui "nous tènd'ra'

ses lièvres ..̃ .}/

Elle lui cracha: à-Ia figure. Il ne s'émut

pas^ï'. i '••̃ ̃-̃ .•"̃-̃ ,.• 'l; i-v .-V.' ̃•.

G'-est-déjà un commericément-, fit-il. '•̃ t- Lâches 4 lâclifea-i ̃ ̃- ̃̃-̃

:•= ̃ ̃ ̃ suivre.*