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Titre : La Presse

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1914-05-18

Contributeur : Girardin, Émile de (1806-1881). Directeur de publication

Contributeur : Laguerre, Georges (1858-1912). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34448033b

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34448033b/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 124274

Description : 18 mai 1914

Description : 1914/05/18 (Numéro 7953).

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k597847m

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 31/01/2011

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Un déjeuner officiel et la Légation de Danemarch

LEROÏ& LA REINE ASSISTENT

en compagnie du Président de laa République

A UNE BRILLANTE RÉUNION A LONGCHAMP

Levé <Le bonne heure, le roi. Christian X,

qui ,avait nullement l'air fatigué de la

lourde journée d'hier, a pris

en compagnie do son secrétaire' particu-

lier de son courrier.

Apres un rapide déjeuner le souverain a

rejoint la reine Alexandrin© dans ses ap-

partements.,

A dix heures et quart, M. Armand Fal-

lières, ancien président .de la République,

est venu rendre visite au roi et à la reine.

L'entrevue fut des plus cordiales.

Le baron Ito, ministre du Japon, a dé-

posé sa carte.

A onze heures, le prince Roland Bona-

parte et sa fille, ;la princesse Georges de

Grèce, ont été reçus à leur tour par les

souverains.

A 11 h. 10, la grande duchesse de Meck-

lembaurg, mère de la reine, est arrivée au

ministère des Affaires Etrangères.

Elle s'est entretenue .avec les souverains

jusqu'à 11 h. 1i2. A midi moins 20 le. gé-

néral d-Àmaid© et le contre-amiral Moréau,

attachés à la personne du roi, sont arrivés

-au quai d'Orsay, pour l'accompagner rue

Emile-Deschanel.. ̃

Le Déjeuner la Légation

A midi moins le quart, un piquet de gar-.

des a pied vint so ranger dans la coup-'

.d'honneur du ualais.

Un .bref commandement retentit. Les

soldats portent les armes. Le tambour bat.

Les souverains danois font leur apparition

au haut du perron.

La reine- porte une toilette de soie blan-

che trecouiverte d'une tunique de-dentelle

'blanche. Elle est coiffée d'un chapeau noir

orné d'un piquet de paradis.

Le roi est er. petite tenue, avec le bonnet

de .police.

A midi, les souverains arrivent chez le

ministre de Danemark pour le déjeuner.

Ils y ont été reçus par M. Ëngeteted, et

M. de Schested, qui les ont conduits au

premier étage, dans les salons merveilleu-

sement décorés de plantes vertes, d'orchi-

dées et d'hortensias, où les attendaient M..

Gaston Doumergue, président du conseil,

ministre des affaires étrangères, ainsi que:

les autres personnes invitées au déjeuner

que Leurs Majestés allaient offrir au pré-

sident de la République et à Mme Ray-

mond Poincaré.

Quelques minutes plus tard; arrivaient

à leur toux M. et Mme Poincaré que S. E.

M. Bernhoff a de même accueillis au seuil

de l'appartement et a menés en présence

âes souverains.

Le roi a offert le bras à Mme Poincaré

et, suivi du président de la République qjii

'donnait le bras à la reine, et des autres

convives, a passé dans la salle a manger..

Un magnifique surtout garni de fleurs

rares ornait la table.

S. M. Christian X placé au centre, en

face de la reine, avait à sa droite Mme

Poincaré et à' sa gauche Mme Antonin Du-

bost.

S. M. la reine Alexandrine avait à sa

droite le président de la République et à

sa gauche, le président du Sénat.

Les autres convives étaient le président

de la Chambre et Mme Paul Deschanel, le

conseiller- et Mme Engelsted, le général

cl'Amade, le contre-amiral Moreau, Mlle de

Grevenkcp-Castenkiold, Mlle de Schested,

S. E. le baron Scavenius, ministre des

affaires étrangères, le général Beaudemou-

lin, S. E. M. Bernhoff, le baron Rothe, le

colonel KaTiffmann, le capitaine de vais-

seau de Grove, le capitaine de frégate Cold,

le capitaine d'infanterie Kall, M. de Sches-

ted, etc. etc.

.Le menu était ainsi composé

Le déjeuner était terminé à une heure

et demie.

Aucun toast n'a été porté.

Le roi et la reine se sont entretenus très

aimablement avec tous leurs convives, en

p'renant le café dans un salon voisin:. Puis

le président de la République et Mme Poin-

caré ont pris congé et sont rentrés à l'Ely-

sée, suivis des personnes qui ne faisaient

pas partie de la suite des souverains.

Après le départ du président (Le la Ré-

publique pour l'Elysée, le roi Christian X

et la reine Alexandrin© sont retournés au

ministère des affaires étrangères.

Le départ pour Longchamp

C'es.t là que le président de la Républi-

que et Mme Poincaré sont allés les prendre

pour les conduire à Longchamp, où les

avaient précédés M. le conseiller et Mme

Engersted, S. E. M. Bernhoff, Mlle de Gre-

venkop-C'asfcnkiold, Mlle de Schisted,

S. Ex. le baron Scavenius, le contre-amiral

-Moi-eau, le baron. Rothe, le colonel Kauff-

mann, le capitaine de vaisseau, Grove, le

fianterie Kall, M. de Schested, M. de Mar-

gerie, directeur du cabinet du ministre des

affairas étrangères, M. Willi.am Martin,

M. de Fo.uiqudères, directeur et sous-direc-

-terji- du protocole.

La présence des' souverains ajoutait un

attrait à cette- brillante réunion sportive

sur notre magnifique hippodrome, et les

Parisiens se sont portés nombreux sur lé

passage de Christian X et dé la reine

Alexandrine, qu'ils ont salués d'acclama-

tians chaleureuses.

C'est à deux heirres que les voitures roya-

les, attelées à la Daumont, précédées du

piqiuie-ur' Deoaux, ont quitté le ministère

dies affaires étrangères pour. se rendre à

Longchamp.

S. M. Christian X et le président de la

République étaient dans l'a première.

S. M. la reine Alexandrine, Mme Poica-

ré, le général d'Amade et le général Beau-

damoulin dans la seconda

Le roi était en petite tenue de général

danois, tunique noire, bonnet de police

bleu à glands d'or, culotte bleue à bandes

M. Poincaré était on redingote et cha-

peau haut de fourme;

Par le point -Àleandire-lil, l'aveime Nico-

les Champs-Elysées, l'avenue du

Bois, la route de Suresraes, l'allée de Long-

champ et la route des Tribunes, le comtège

royal, et présidentiel gagne le champ de

Par cette belle journée printaaiière, une

fouie plus considéraM'e esaoore que celle

qui avait accueilli le roi et la reine le jour

due leur entrée dans la capitale était mas-

sée sur tout le parcours, attendant nos

'hôtes royaux à qui elle a prodigué les té-

moignages de sa respectueuse sympathie.

La reine Alexandïiné paraissait raivie de

la ehale^urieïuee ovation de la population

parisienne, à laquelle elle répondrait en

s'inclinant gracieusement et ce fut le mê-

me accueil jusqu'à Longchamp, où Leurs

Majestés sont arrivées à deux heuïies et

L'Arrivée

« Vive le Roi Vive la Reine. » et les

cris se "prolongent en une acclamation gé-

nérale. -Les dieux daumonts traversant la

haie de gardes municipaux qui rendent

les honneurs militaires, font leur entrée

aju milieu dies hourras et des bravos. Les

souverains saJuient et paraissent très tou-

chés de l'aocuieil si vdbtrant que leur fait

le public du pesage.

.Le rai et, la -sont reçus au seuil

diù; pawilloîi présidentiel par MM. les.mém-"

bres dir comité de la Société d'Éncdurage-

fiertés à,-]a reine, .AlcKandrinie et\à Mme

Poincaré et le coœtège gagne le devant de

la tribune ani milieu "des applaudissements^

La.- reine de Danemark portait une toi-

lette de dentelle blanche sur les épau-

les était drapée, une cape de satin noir

ornée d'un col blanc. Elle était coiffée

d'un chapeau noir orné. de plumes noires

Mme Poincaré partait une robe de mous-

solin,3 Champagne garnie de vieilles den-

telles Elle était revêtue d'nn manteau am-

bré et coiffée d'un chapeau nègro recou-

vert d'épis et de rosés..

La loge présidentielle toute garnie de

plantes vertes et de fleurs présentait un

magnifique coup d'oeil.

Reconnu dans l'assistance

M. Gastonn Douiner-gu©, président dü Cor.

seil le président du Sénat et Mme Antoïuai

Duibost, le présidenjt de la Chambre et, Mriië

Paul Deschanel, S. E. le baron Scavénius,

miîiistïe des Affaires étran.gères de D̃ane^

mark S.E. M. Bernlio-ft, ministre de Diane-

mark à Paris M. le conseiller et Mme En-

gelsted ̃; Mlle de Mlle

de Schested M. William Martin, directeiur

du protocole de Fouiquàêres, sous-direc-

teur du protocole; ram-bassti'd&ur d'Angleterre

et Lady Feod Bertàe l'amibassadeur d'Italie

et Mm© Tittcnd l'ambassadeur d'Allemagne

et Mine la baronne de Schœn l'ambassadeur

d' Autriche-Hongrie et Mme la comtesse Szec-

sen. de Ténierin l'ambassadeur d'Espagne et

la marquise de yUia-Urtnitia l'ambassadeur

de Russie et Miq?"e Iswolsky l'ambassadeur

de Belgique et -Mme la baronne Guillaume;

le préfet de la Seine et Mme Delanney le

préfet de police et Mme Heniiion M. de. Mar-

gerie M. Chassai gnie-Go$no>n, p-résddiSint du

Cunseil municipal ̃; M. Maurice Quentin, pré-

sident du Conseil général, etc..

De hant en bas, les tribunes sont rem-

plies de tout ce que Paris ^renferme d'élé-

gances et de célébrités mondaines ci spor-

tives. .̃ V

Le Roi au Paddock

Le roi et M. Poincaré, ̃ accompagnés des

membres du comité sont venus dans l'en-

ceinte des balances, au paddock, où ils

cnt complimenté propriétaires

de leurs victoires puis ant circulé quelques

instants dans le pesage et ont rejoint la

tribune officielle. Le départ de l'hippci-.

drome. s'est effectué avec le même céré-

niionia.l que celui de et c'est au

milieu des mêmes acclamations que le cor-

tège royal et présidentiel a quitté le champ

.de courses.

Le Retour

Le cortège s'est reformé pour le retour à

Paris dans le même ordre que pour l'arri-

vée à Longchamp. Mfais la foule avait

encore augmenté dans le Bois de Boulo-

gne et massée sur le passage du roi et de

la reine, elle leur a fait une nouvelle ova-

tion et leur a témeigné une dernière fois

ses sentiments de sympathie.

A cinq heures un quart les souverains

danois descendaient de voiture devant le

perron du palais du, quai d'Orsay où, quel-

ques instants après, dans les somptueux

salons dw rez-de-chaussée, M. Gaston Doto-

mergue, président du canseil, ministre des

affaires étrangères, aura l'honnxur da re-

cevoir à sa table, le roi Christian X et la;

reine AlexandTine d'e Danemark.

Toutes les phases du séjour en Franco

des souverains danois sont visibles aur

Kinéma Gab-Ka, 27, boulevard des Italiens.

La Journée de demain

Les monarques, accompagnés du prési-

dent de la, République et de Mme Poinca-ré,

quitteront Paris deniain, à .9 h. 30, pour

Versailles par train spécial (garé des In-

valides).

De Versailles, ils se rendront en voi-

tures attelées en poste' au camp de Sa-

tory, par l'avenue de Sceaux et la rue de

Sceaux.

A 10 h. 15, ils assisteront à une prise

d'amies qui comprend trois parties une

revue, un dénié et une mahceuivre1.

Au retour, les, souverains visiteront le

château de Versailles. Un déjeuner leur

se£a servi dans la galerie des Batailles.

Avant de gagner la gare de la rive gauche,

ils feront, en voiture, une promenade dans

le parc.

Ils seront de retour à Paris à 3 h. 30.

La représentation de l'Opéra

Le soir, après avoir dîné dans l'intimité,

aù ministère des Affaires étrangères, ils

assisteront à une repré&aatation de 1 Opé-

ra, qui, selon le désir manifesté par tes

souverains, ne sera pas une représenta-

tion de gala.

Ajoutons que les voitures des personnes

se rendant au théâtre de l'Opéra ne pour-

ront y accéder que par la rue Auber, dans

laquelle elles devront s'engager, soit à l'an-"

gle de la rue Tronchet, soit par le boule-

Vard Haussmann et la partie due la rue

Scribe située derrière l'Opéra.

Il leur est r.eoammandé d'éviter la rue de

la ^Paix, l'avenue de l'Opéra, la rue du

Quatre-Septembre si les grands boulevards

entre la rue Taitbout et la Madeleine..

Un Ingénieur Portugais

ASSASSINE PAR UN DÈCHARCEUR

Lisbonne, 16 mai. M. Santos Viexas3

ingénieur de la Compagnie des chemins de ]

fetr, sortant de la station de Santa-Apolo-

nia, a été grièvement ble-jsé d'un coup de

feu par un déchargeur de la Compagnie,

nommé Manuel Ramos. Cet employé avait

demande une élévation d'emploi qui ne

put lui être accordée il avait reçu toute-

fois une augméntation de salaire. Il a été

arrêté.

Voir en deuxième page g^

L'Election de$ Déléguas sénatoriaux

L' Assassinat 'j^ ̃

Le Glorieux fait d'armes

SUR LA VICTOIRE DU GENERAL GOURAUD

Nous avons donné sur la prise de Taxa,

les détails qui nous sont parvenus paa' dé-

pêchers et le récit officiel communiqué par

le gouvernement.

Voici que nous parvient de Souk-el-Arba

de Tissa, en date du 1G mai, la physiono-

mie générale du combat du 12 mai, qui

portera dans T-histoire le nom de combat

de la montagne des Tsoul.

L'opérataoïi avait été jugée indispensable

par le général Gouraud pour dégager lâ rou-

te de Taza. Les guioçe tribus ïsoul s'étaient

nassemJîlées sur trois crêtes parallèle'5 de

300, 600 et 1,200 mètres en face du camp du

général Go.uiaud.

Le général Gouraïuict décida de porter son

effort maximoian sur l'assaut de cet escalier

gigantesque où des moi-lders de Tsoul attenr

daâent, prêts à l'attaque.

A quatre he.Tiires du matin, l'ordre de mar-

chia était doneé et les troupes gravissaient

sii3.n,cJeusteimen.t le p-remàer échelon. Le groupe

Deiavaud, à droite, s'engageait dans un ter-

rain de difflc-ultés. Aju centre, le co-

̃ lonel Bulleux, à gsyMJlie 'le lieutenant-coloinel

Girodioini, gra vissai eut aHègrçament le premier

contrefort. A 5 h. 45, des coups de feu sa-

luaient l'arrwee des spahis du commandant

Devaniey, ̃ à rextrême-gaucihe, dans un vil-

lage.

L'artillerie, en position ai-rière, bombardait

les maisons, qui étaient bientôt évacuées, par

l'ennemi.

Après un 'rude combat, l'ennemi recule, dé-

grinaolant les ravins situés. emfcne la première

et la deuxième arête, poursuivi par aos t«)u-

pes, qui s'élancent à l'assaut de la 'deuxième

crête, haute de 600 mètres. Nos troupes s'ins-

tallent sur une .sorts de table, vaste plateau

dominant les faites de la -deuxième -crête. Une

canonnade nourrie des six sections d'artillerie

de mojiitag-ne et d'une section de 75 aiirose

d'un© pluie de fer l'ennemi en fuite, qui gra-

vit péniblement le versant de la troisième

crête.

Le général Goiuireuixl pouvait alors faire ren-

•trer ses troupes cependant, afin d'affirmer

d'une façon éclatante notre supériorité sur

Tenmemi, il ordonna de continuer la marche

en avant. L'ennemi était embusqué derrière

les -rochers de la crête, derrière lesquels se

trouvait le .ravin abrupt.

Abordant un des premiers la crête, le lieur

.tenant-co-loniel Girodoh tombe, la jambe M-

sée. En se portant à son «< cours, le capitaine

des spahis tombe, également blessé.

Mais, à ce moment, notre extrême-gauche

subissait une vigoureuse contre-attaque des

contingents Senadja, que repoussèrent la lé-

gion montée est la troupe du liewtenant-colo-

nel Gi-roûon. Un légionnaire tombait morted-

lemenit frappé en se portant au secours du

lieuitenant-colonel Gùodon.

A l'extrême-droite, le lieutenant-colonel de

la Vaudi, à cause des difficultés du, terrain,

progressait lentement les zouaves se fai-

saient particulièrement remarquer dans un

-combat très dur. La dernière crête e5t alors

enlevée à la baïonnette, et l'action se pocta

plue particulièrement sur un piton à droite;

dernier reïuig© de l'ennemi. Les Tsoul s'en-

fuient par toutes les orges abruptes, sous le

feu de nos- -mitrailleuses. Leur déroute est

complète.

Bulletin du our

NOS TROUPIERS-

Nos troupiers d'AMquo viennent une

fois die :¡plus de donner la mesure de leu.r

endurance, de leur entrain et de leur cou-

rage. Cette campagne de Taza; encore

qu'elle ait été courte et qu'elle n'ait coûté

que peu de vies humaines, préciBëment à

cause de sa rapidité, est un modèle qui

montre ce que .peuvent faire des hommes

bien choisis et bien conduits elle fait au-

tant d'honneur aux soldats qu'aux chefs et

elle est un indice de la bonne prépairatlion

qui existe dans notre année.

Ce n'est point par un vulgaire sentiment.

de chaurvinisme, portant excusable et

même respectable, que nous sommes heu-

Teux de faire cette constatation, c'est parce

,que des exploits .pareils sont de nature à

inspirer à oeux qui voudraient nous atta-

̃quer de très salutaires réflexions et d'e ga-

rantir solidement une paix que nous vou-.

Ions bien armée pour qu'elle soit assurée.

Le bon entraînement de nos troupes, la

solircté de nos cadres, la force de nos ef-

fectifs, voilà les meilleurs arguments de

(pacifisme ̃•et, sd l'on s'éfcjnne d'une chose,

c'est' de voir les socialistes vouloio.- affaiblir

cette force, diminuer cet entraînement, re-

duire cette solidité, eux qui prétendent

avoir cmnme devise « Guerre à la

Oui, « guerre à la gueirre mais pour

que la guerre puisse être évitée, il importe

que personne ne soit tenté de nous la faire

à n^us qui n'avons la volonté, ni le désir,

ni la' possibilité de la faire aux autres peu-

ples civilisés.

Nos soldats, avec la loi. de trois ans,

lourde pour tous, utile à tours, sont des

argents par excellence de pacification. Nous

pouvons les montrer avec fierté aux rois q-ui

passent, mais nous poiivons nous' appuyer

sur eux avec confiance, certain qu'ils ne

manqueront pas à la, France, si la France

ne manque pas à son armée.

Et beaucoup de gens, qui regrettent les

«t deux ans. )', quand ils réfléchiront en

.eux-mêmes, trouveront sans doute que ces

raisons sont la raison même:

ALCESTE.

.Un dangereux Malfaiteur

COURSE D'AVIRON.'

̃céder, sur mandat d'a.rrêit- du oonaul à;

Alexandrie, à rarréstai-ion du nommé

gon Marius. Langon serait le chef {le la

'bande des fondeuars de coffres-forts qui,

cambriola ces temps derniers une bijoux

terie du Caire, emportant des bijoux pour

plus d]un million de francs. Langon qui

sè cacliait depuis quelques -jours à Mar-

seille, a été mis à la disposition du. par-

quet. Au moment de son arrestajtion, il était

porteur de divers bijoux.

UN VEILLEUR DE HUIT

attaqué à coups de revolver

à la gare de La Chapelle-Marchandises

Un nouvel attentat qui rappelle celui

dont vient d'être victime le garde-sémi-

phore de Pierrefitte," a été commis cette i.uit

à la gare de la Chapelle-Marchandises.

Vers trois heures et demie du matin, M.

Louis Lhomme, domicilié 26, avenue de Pa-

ris, à la Plaine-Saint-Denis, employé à la

Compagnie du Nord, était assis dans la

guérite du veilleur de nuit, lorsque quatre

détonations retentirent.

M. Lhomme ouiviït la porte et aperçut

plusieurs individus qui, armés de revol-

ver, faisaient feu dans sa direction.

L'alarme fut rapidement donnée et l'on'

.se mit. à la recherche; dés mystérieux agres-

seurs. Mais ce fut sans succès. Profitant de

l'obscurité, ils -avaient, réussi à prendre Ia

f uite.

Les. inspecteurs dru, septième district ont

été envoyés, paraît- il, sur les lieux de l'a-

̃gression, mais ils n'ont pu faire de consta-

talions utiles et ce n'est que demain qu©

l'on interrogera ̃ les employés d'octroi qui

de service cette nuit, seuls, pourront don-

ner des indications sérieuses.

Dans les. divers services où^ nous avons

demandé des renseignements on s'est mon-

tré'ignorant de cette affaires; les magistrats,

nous a-t-on affirmé, n'ont pas encore été

prévenus.

Trois Accidents d'aviation

Un mort, un blessé

Darmstadt, 17 mai. La Coupe du Prin-

ce-Henri, la plus grande épreuve aérienne.,

qui met. aux (prises les aviateurs alle-

mands, a été marquée ce matin par un

grave accident.

25 appareils étaient partis de Darmstadt,

à (quatre heures, en présence -du prinee

Henri de Prusse et du grande-duc die." Hess©.

Tous .les avions ayant pris leur vol, l'un

d'eux,, pilote par le lieutenant Wanz, ac-

compagné d'un passager,: M. Mueller, tom-

ba, non loin de Carlsruhe. L'explosion du

moteur eniflamma l'aéroplane qui flamba

comsaie une torche. Les paysans, accourus,

dégagèrent le cadavre carbonisé de M.

Mueller et prodiguèrent des soins iur lieu-

tenant Wanz, grièvement blessé,

Un autre blessé

mai. Au

cours de la Coupe du prince Henri, le lieu-

tenant Kolbe, revenant par les airs de Co-

logne à Francfort, a fait une chute à

Hechtshieim, près de la Mayence, probable-

ment à la suite d'une explosion.

L'aviateur est mdemne mais le lieute-

nant, Rohie, qu'il avait à bord comme

passage observateur, a été grièvement

blessé. (Havas.)

Quatre appareils brisés

Verdun, 17 mai. En voulant atterrir

sur le champ d'aviation de Verdun, le cà-

poral aviateur Fink, n'ayant pu arrêter à

temps, son moteur, s'engouffra dans un

hangar resté ouvert, une vitesse de 100

kilomètres à l'heure. Son appareil endom-

magea gravement trois aéroplanes qui y

étaient remisés.

L'appareil de Fitnk fut littéralement pul-

vérisé. Le pilote s'en est tiré, indemne.

(Agence Fournier.) ̃̃̃̃•

Un soldai ,noyé.- Des mariniers ont r'*iré

de la Seiaie, à Epinay, le cada.vre d'un jeune

homme' vêtu, d'effets militaires provenant du

24e régiment d'infanterie, et portawt le matri^

cule U. S4284. Le corps, quà paraît avoir long-

temps séjourné dans l'eau, a été transporté à

la Morgue par les soins du commiesaire de

police de Sadnt-Denis-Nord, qui a ouvert une

enquête.

m\h le repas ON mm de bénédictins

Nouvel Accident à la Verrerie ouvrière

Aibi ,17 mai. Une certaine efferves-

cence se manifesté à la verrerie ouvriire.

Le conseil syndical se réunit ce soir pour

statuer sur le renvoi de l'ouvrier Castello

qui quitta son travail avant d'avoir accom-

pli les huit heures réglemenitaires de pTé-

Ce renvoi a été, décidé par le nouveau

dàrecteùr, .M. Gidel, "qtii avait notifié un-

ayis prohibant l'alcool: et spécifiant la né-

Dernières péripéties de la lutte

(On trouvera en troisième page, rubriqrJ

sportive,, les premiers résultats de la grani

de bataille). Voici les derniers 1:enseigne.

ments

Orléans, 17 mai. Une foule considéra-

ble se presse au contrôle d'Orléans (465 k.

de Bordeaux, à 137 kil. de Paris), pour at-

tendre le passage des « Bordeaux^Paris

Comme toujours, c'est le dévoué Harry qui

assume l'organisâtion.

Ce n',est qu'à midi 37, soit avec une heure

quarante-siept minutes de retard sur l'ho-

raire, que. le peloton de tête arrive à toute-

allure, il comprend Lu-guet, Passerieu,

Vanhouwaert, Masson, Cru.ppelandt, Go-'

-divier, Faiber, Trousselier, Rossius, Emile

Gecmget, Salmon, Thys, Dernan, Mottiat,

Spiessems, Kirchhaan et Munro.

Alavoine, blessé, s'arrête à Orléans où;

Lapize qui s'était arrêté à Mer vient le

rejoindre vers une heure trente. Ces deux

coureurs ne continuent pas la course.

Abandon de Passerieu

Huesghem passe au contrôle d'Orléans,

12 h. 59; Spieasens, à 1 h. 10 Haa-quet,

à 1 h. ;=Deloffiie, 1 h. 13 ;̃ Munro, à

1 h. 21.

-Passé'rJieu revient air contrôle après un«

chute et annonce qiu'il. abandonne.

Les derniers kilomètres

Depuis Limeurs (548 kil. de Bordeà.ùx,

44 ¡'.il. de Paris) c'est entre une véritable

ajrmée do cyclistes que les héros .du vingt-

qus.trièmé- ̃ Bordeaiux-Paris sé frayent dif-

file-ment un passage. A Bue, où se dérou-

1e le grand match d'aviation Le- eux-

Àudiemars il y a une foule considérable.

A Veirsiail-îes, le service d'ordre assuré do.

façon remaaiquable par M. CaJmettes, com-

missaire spécial, a beaucoup de peine à

Les braves routiers sont fêtés et jus-

qu'au: Parc des Princes, les applaudisse-

ments ne leur sont pas ménagés.

La de Parts

Le Comité des Régates Intemaisonales de

Paris a remporté aujoiurd'liud un, très beau

succès avec sa Traversée do Paris à l'aviron,

qu'il organisait pcnj.r la troisième fais, Le dé-

part a été donné 2 h. 30, en présence d'une

îoittLe énorme. L'aririvée, jugée au pont Mira-

beau, s'est produite dans l'ordre suivant

Quatre rameurs

1. Société Nautique de la Marne Creronitz,

-Fleutiaux, Bellen, Rustam barreur, P-oicf

.(maillot oerelé bleu et blanc), en 40 m.. 8 s.

2: Société Nautique de la Haute-Seine Bis-

son, Cadot frères, P. Martin. barreur, Alberl

(maillot cerclé rouge et bianc), en. 40 m. 33 a

3. Cercle Nautique de Melun Belliier, Lu-

cotte, Desai-nt, Sèlmont' barreur, Andr^

(maillot bianc barré rouge), en 40 ni. 58 s.

4. Club Nautique de Paris Lepaipe, Chan-

vière, Longhais, Dic-hamp barreur, Canap'

ville (maillot bleu foncé bordé twtee), en

41 m. 28 s.

Hvit rameurs

1. Société Nautique de. la Marne Briday,

Vilboie, P. Charles, Dearoaii'becque, Hinda-

miaui, Etacluaea'U;, Puth, Wiehr baireur,

Soulié, en 36 m. 12 s.

2. Société Naùtiiïue. de la. Haute-Seine

Masrqud-gnoh frères, R. Albert, Lafai-ge, Le-

awy, Demang-eot, Jaillet, :Vangendt barreur,

Pugnetti. .̃ ̃"̃

3. Rowing Club de Paris M., de Molènes,

.Cogniez, -Gordin©, Loahler,- -Burckel, Roger

Paul, Humiert, Huigard barreur, Demeure.

A l'issiue de l'-arrivée,' il été procédé la

distiributi-cin des prix.,

AU PARC »ILS PRIKCE8

En attendant les Bordeaux-Paris

Un public fort nombreux assistait ce`!

après-midi à la grande réunion donnée à

l'occasion de l'arrivée des concurrents de la

course Bordeaux-Paris. Voici les lésuitats

COURSE SCRATCH (700 mètres internatio-

nale).. Les séries sont gagnées par Cnris^

tophe, Rettioh, Shilling, Didier, Gennain.

Finale (1333 mètres) 1. Rettich, en 2 m.

39 s. 2/5, 2. Shilltng, 3. Hedspath.

MATCH DE VITESSE. Première man-

cne (1333 mètres) 1. Pouchois, en 2 m. 21

s., 2. Comè's à une longueur, 3. Maretti.

BRASSARD DE MOTOS. Première man-

chie (3 kil.) 1. MoTeau, en 1 m. 56 s. 4/5,

Colin, à 5 mètres.

Deuxième manche (6 kil.) 1. Moréau, éa

i m. 4 s. 115, 2. Colin à 5.mètres.

COURSE POURSUITE A L'AUSTRALIEN-

NE. 10 kilomètres 1. Berthet, en 14 m.

13 s. 2/5, 2. Népoty, à 250 mètres, 3. Rettieh.:

A l'U. A. Intergadzarts

Bonne ̃ réunion- ce matin à Arcûeil. Voici'

les résultats 1 ̃

100 mètres handicap. Finale 1. Vidal

(3), Pinardy (7), 3. AUiot (3), 4. Gruau (0).

Temps 12 s. 20 Partants.

1500 mètres Jmnidioap. 1. Henry

(scratch), Pierret (30), 3. Henry M. (20), i:

Richard (100), 5. Préjeau (100). Temps 4 m.

45 s. 18 partants. Jolie lutte à l'arrivée. Les

trois premiers en un mètre.

600 mètres handicap. Finale 1. Olivart

(3), 2. All-iot (3), 3. TailhaTdat (5), 4. Fréjeau

(5). Temps 7 s. 2/5.

Poids 1. Dubus, 9 m. 20, 2. François, 8 m:

30, 3. Pinardy J., 8 m. 15.

Officiels MM. Solomiac, Ferré, Bubûs,

François' A.

Voir en quatrième page les derniers résultats,

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