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Titre : Le Matin : derniers télégrammes de la nuit

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1939-07-12

Contributeur : Edwards, Alfred (1856-1914). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328123058

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb328123058/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 12 juillet 1939

Description : 1939/07/12 (Numéro 20198).

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k586387x

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 03/07/2008

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La méthode hébertiste renaît

Elle consiste à rendre à l'homme cioilisé un « heureux équilibre » par la pratique des mouvements naturels.

L'EXEMPLE DES CHEMINS DE FER DE L'ETAT

Grimper est un mouvement na} turel que développe l'hébertisme Dès: f le Matin commençait attirer l'attention de ses lecteurs 1 sur les idées de Georges Hébert, déjà appliquées dans 'la 'marine,. an sujet de l'éduca,tion physique. ]-'appelons, à l'occasion d'une sorte de renaissance actuelle du mouvement, quels en étaient et en restent les principes.

I L'hébertisme est une méthode d'éducation naturelle. Il crée

« La santé comme la beauté sont à la portée de tous

avant tout une discipline celle dont notre époque et notre pays ont le plus besoin, la discipline du corps éclairée par celle de l'esprit. En regardant défiler récemment à Montdidier huit cents 1 athlètes apprentis de la S.N. C.F., c'est cet équilibre heureux qui donnait la plus belle impression de force et de con1 fiance.

L'hébertisme. professe, en effet, que les nécessités mêmes de la vie de l'homme, aux prises avec les difficultés du sol, de la nourriture, de l'attaque, de la défense, etc. suffisent à son plein développement physique et même moral. Mais puisque ces conditions ne sont plus celles dé l'homme moderne, spécialement du citadin, de l'employé, de l'ouvrier sédentaire, une méthode est nécessaire pour retrouver un équilibre de vie qui n'aurait jamais dû être quitté. Inutile de préparer séparément différentes disciplines spéciales, disent les hébertistes, quand la santé comme la beauté de l'homme sont à sa portée les mouvements naturels, ceux que la vie primitive imposait à ceux qui la connurent, suffisent marcher, courir, sauter, grimper, porter, etc. Telles sont les conditions que l'homme actuel doit maintenant chercher à retrouver après les avoir perdues. P.-M. Grand.

(Voir la suite en page, 1" col.)

LE DÉCRET LOI SUR L'AMNISTIEA ÉTÉ SIGNÉ HIER AU COURS DU CONSEIL DES MINISTRES

M. GEORGES BONNET a fait un exposé d'ensemble de la situation extérieure.

M. PAUL REYNAUD a donné des informations satisfaisantes sur les souscriptions aux bons d'armement. Les membres du gouvernement se sont réunis hier matin à l'Elysée.

A l'issue du conseil, M. Albert Sarraut, ministre de l'intérieur, a donné à la presse lecture du communiqué suivant

M. Georges Bonnet, ministre des affaires étrangères, a fait un exposé d'ensemble sar la situation extérieure.

L'amnistie

M. Daladier, président du conseil, et M. Marchandeau, garde des sceaux, ont fait signer un décret-loi portant amnistie. Les bons d'armement M. Paul Reynaud, ministre des finances, a donné au conseil des informations satisfaisantes sur les souscriptions aux bons d'armement.

Légion d'honneur M. Marchandeau, garde des sceaux, a fait signer un décretloi portant un contingent de croix de la Légion d'honneur à l'occasion du anniversaire de la Révolution française.

Le conseil a décerné la grand'exoix .de la Légion dïhonnzui M. Louis Lumière, membre de l'Institut. Il a porté son choix pour le grade de grand officier, sue MM. Charles Seignobos, professeur honoraire à la faculté des fettres de l'université de Paris ,Alexis Léger, ambassadeur, secrétaire général du ministère des affaires étrangères Cahen Salvador, président de section au Conseil d'Etat; Marcel Blanchard, professeur à la faculté des lettres de Montpellier.

Plus de déplacements ministériels

Le conseil a décidé que les voyages et déplacements ministériels seraient supprimés jusqu'à à nouvel ordre.

Nous pouvons ajouter à cette note officielle que la décision prise par le conseil de supprimer jusqu'à nouvel ordre les voyages et déplacements ministériels, est motivée par le fait que le chef du gouvernement a considéré qu'un trop grand nombre de discours avaient été déjà prononcés au cours de ces dernières semaines, et* qu'au surplus, l'énorme travail ministériel qui demande à être effectué au cours des quinze jours qui'vont suivre, nécessite la présence à Paris de tous ses collaborateurs.

(Voir en 4' page, le déeret-lot sur l'amnistie.)

De haut en bas: M. Louis Lomière, qui est élevé à la dignité de grand-croix: MM. CHARLES SEIGNOBOS, ALEXIS LÉGER, CAHEN SALVADOR et MARCEL BLANCHARD qui sont éleués à la dignité de grand otlieier

LA DECORATION DE L'HOTEL DE VILLE DE PARIS

Les armes de Paris au centre d'une demi-cocarde aux couleurs françaises au-dessous, on ins- talle des tribunes pour les invités. On sait qu'en présence de M. Albert Lebrun, de M. Daladier et des ministres, de M. Edouard Herriot, sera hissé, aujourd'hui, au pied de la façade de l'Hôtel de Ville, le plus grand drapeau du monde.

PARIS COMMÉMORE LE 150e AN NIVERSAIRE DE LA RÉVOLUTION. M. Albert Lebrun et M. Edouard Daladier présideront aujourd'hui

la cérémonie place de l'Hôtel-de-Ville LES CHEFS MILITAIRES BRITANNIQUES ASSISTERONT VENDREDI A LA REVUE DES TROUPES

**(VOIR NOS INFORMATIONS EN DEU XI EM-E- PAGE)

Les grands chefs noirs, venus à Paris pour assister à la revue militaire, ont consacré une de leurs premières visites dans la capitale au tombeau de Napoléon-Ifr. Ils se sont longuement arrêtés devant le petit chapeau de l'empereur

L'ARMEE ROUGE REFOULEE

EN MONGOLIE

Elle a subi

une écrasante défaite (Voir en Dernière Heure)

Une septuagénaire était morte de froid dans son logis

Accusé du crime de « délaissement », son fils est condamné à un an de prison avec sursis.

(VOIR EN CINQUIEME PAGE)

Sait-on qu'à l'origine de ces caisses d'allocations familiales dont le Matin soulignait, comme il convenait, le magnifique essor il n'y a ni un sociologue, ni un législateur, ni un dirigeant de l'Etat ? C'est un modeste ingénieur de la région grenobloise, M. Emile Romanet, qui en conçut l'idée en pleine guerre. Il convainquit sans difficulté son patron, M. Joya, qu'il était inadmissible qu'un ouvrier sans enfant ou célibataire touchât le même salaire qu'un père de famille ayant trois ou quatre enfants. Et ainsi naquit l'idée de l'allocation familiale.

C'est un autre Français bourgeois, M. Maresche, président de la chambre de commerce de Lorient, qui fonda, en 1918, la première caisse de compensation, groupant plusieurs entreprises afin de mieux répartir la charge entre les employeurs. En même temps, se fondait celle des mécaniciens, chaudronniers et fondeurs de l'Isère, à Grenoble. L'Etat, lui, n'intervint que plus tard, beaucoup plus tard, pour réglementer et coordonner les efforts. On voit par là ce que peut faire en France l'initiative privée et ce que l'on peut obtenir avec la mutualité, tant décriée par nos marxistes. Qu'en tout cas les pères et mères qui apprécient le bénéfice des allocations familiales plus de 2 milliards distribués en 1938 à 1.640.000 familles n'oublient jamais le nom d'Emile Romanet: c'est celui d'un grand et bon citoyen de France.

LES FÊTES DU 14

JUILLET

LE GENERAL DOUMENC ENTRE AU CONSEIL

SUPERIEUR DE LA GUERRI

Le général de division D o umenc est nommé membre du conseil supérieur de la guerre, à compter du 14 novembre 1939, en remplacement du général Pretelat, qui sera placé, à la même date, dans la section de réserve.

Le général de division D o u-

menc prendra rang et appellation de général d'armée à compter du 14 novembre 1939.

UN PARRICIDE CONDAMNE A MORT EN MEURTHE-ET-MOSELLE (VOIR EN 5. PAGE)

UNINCENDIE RAVAGE TOUT UN QUARTIER DE BRIVE-LA-GAILLARDE

Les grenadiers du roi

George VI

Ils arrivent aujourd'hui à Paris avec six tonnes de bagages. Tout est prêt pour les recevoir.

Les magnifiques grenadiers de la garde royale, anglaise qui défileront tambour major en tête entre nos troupes, vendredi matin, arrivent aujourd'hui, à 18 h. 15, venant de Dieppe, à la gare Saint-Lazare. En petite tenue, les officiers gagneront le Cercle militaire dont ils seront les hôtes pendant trois nuits, et des cars transporteront à la caserne du boulevard Bessières, trente sous-officiers, trois cent quatre vingt treize hommes, et. six tonnes de bagages. Car les bonnets à poils de nos amis ne sont pas des couvre-chefs légers ni leurs instruments de musique des mirlitons

(Voir la suite en deuxième page) Cent cinquante avions militaires britanniques volent au dessus de la France (VOIR EN DEUXIEME PAGE) M. Daladier

reçoit l'ambassadeur d'Allemagne

M. Edouard Daladier, président du conseil, a reçu, hier après-midi, le cardinal Verdier, archevêque de Paris-

Il s'est ensuite entretenu avec le comte Von Welczeck, ambassadeur d'Allemagne à Paris.

LIRE eN 8e pags û'AverjTO^e 'eT ALBERT-JEAH

Les flammes ont détruit quatre immeubles et ont allumé des foyers d'incendie en divers endroits.

LA LUTTE CONTRE LE FLEAU EST RENDUE DIFFICILE PAR LE MANQUE D'EAU. Brive-la-Gaillarde, 11 juillet. Téléph. Matin, Un incendie d'une grande violence s'est déclaré, ce soir .vers 20 heures, à l'entreprise de scierie mécanique de M. Lafon. En l'espace de quelques mirrutes, l'immeuble et tout son contenu ont été la proie des flammes. (Voir la suite en 3e page)

LA SECONDE ÉTAPE EN DEUX MORCEAUX DU TOUR DE FRANCE CYCLISTE Contre la montre, Caen-Vire 1er Romain Maes En ligne, de Vire-Rennes 1er Tassin Et un troisième larron FONTENAY qui endosse le maillot jaune

L'arrivée de Tassin à Rennes. En médaillons Maes (à gauche) et Fontenay

(De l'envoyé spécial du « Matin n)

RENNES, 11 juillet. Par téléphone. Après la denn-etape contre la montre de Caen à Vire, sur 64 krns qui éprout;a rudevtent les coureurs et qui pernrit à quatre hommes Romain Maës, le Hollandais Lantbricltts, le Suisse Litschl et le Belge Vervaecke d'affirmer leur valeur au sprint d'ettdurance et de bouleverser l'ordre. du classement général, le maillot jaune passant des épaules de Fournier a celles de Romain Maës on pensait que la seoonde demi-étape de la journée 7te donnerait lieu qua une promenade terminée Jar un sprint.

Il n'en a rien été. La mode évolue. Les sportifs ne s'en plaindront C'est ainst que les nommes de la matinée ont été largement battus l'après-midi sous les coups des attaques menées par l'équipe de l'Ouest dont les membres les plus actifs furent T'assin, Le Moal. Fontenay et Yvan Marie.

Ces quatre Bretons emmenèrent dans leurs roues sept autres courettrs, parmi lesquels les deux as jrat,tçais Cosson et Naisse, deux hommes de l'équipe du Sud-Est vietto .et Galateau et le Belge Disseaux, seul étrattger du peloton de tête.

Ce groupe de onze prit la tête, et il y eut derrière quatre groupes très nets un à .3'40", composté de Sylvain Maës, Marcaillou et Vervaecke le second, à 4 minutes avec Kint et Gallien à 5'45", le troisième emmené par Romain .Maës, qui payait ses efforts magnifiques de la matinée puis plus loin, à 7'15", le dernier, avec Vissers,

Au paradis russe la journée de travail est de neuf heures

Tentative due suicide à la préfecture Arrêté pour un vol de 400.000 francs'de bijoux, un malfaiteur se blesse à coups de canif. Auteur d'un vol de 400.000 francs de bijoux, un repris de justice, qui venait d'être gracié alors que sa dixième condamnation lui avait valu d'être relégué, a tenté de se suicider, hier, quelques minutes après son arrestation par les inspecteurs de la préfecture de police. (Voir la suite en 3, page,)

très mal en point et les deux as française Gianello et Le Grevés. La course se passa tout l'apresmidi entre ces cinq groupes. Elle lut passionnante. Le aroupe.de tete perdit Yvan Marie qui flancha à 20 kilomètres avant l'arrivée et les dix 'eaders arrivèrent ensemble à Rennes.

C'est dans les faubourgs, près du vélodrome, à seutement a nuuiuetrès de la lin que le Breton l'as.sin, qui avait fait merveille donna l'estocade et réussit à s'échapper parvenant à prendre 150 mètres d'avance nour arriver tout seul ait but et gagner l'étape.

Et cest l'autre Breton Fontenay qui fit très bien dans l'étape « con.tre la montre » et qui était dans le groupe de tête l'après-midi qui succède à Fournier, quant au maillot jaune.

(Voir en 6' page, le compte rendu de l'étape-)

Cinquante-sept prévenus de traf ic de stupéfiants en correctionnelle

De gauche à droite, dans le box des détenus René Mathieu. Robert Lord et Robert Neuroutb

Cinquante-sept inculpés jugés dans une même affaire de trafic et de détention de stupéfiants, tel est le bilan des poursuites engagées par le parquet de la Seine dans le procès oui venait hier devant la

Car il faut ajouter aux sept heures légales les deux heures de « présence» obligatoire pour conférences, rapports, leçons de politique, etc.

Au prétendu « paradis des travailleurs la législation sociale est inférieure à la nôtre sur de nombreux points.

Nous l'avons établi déjà par des faits Irréfutables et nous avons souligné la duplicité d'une propagande qui argue de la a semaine de cinq jours en Russie en oubliant de dire qu'elle n'en comporte que six en tout. au lieu de sept en France

C'est vrai, sont obligés d'avouer les admirateurs du régime moscoutaire. Mais vous oubliez de dire que la durée quotidienne du travail v est moindre.

C'est apparemment exack Toutefois, nous allons démoli- j trer que ce n'est au'une appà- rence Il est vrai qu'un arrêté du comité central exécutif du 2 janvier 1929 a axé sept heures la durée du travail. Celleci est même réduite à six heures « pour les employés effec- tuant un travail intellectuel ou de bureau ». Quel singulier mépris pour le travail manuel, que tout le monde reconnaît ici être le plus fatigant La nouvelle aristocratie du fonctionnariat a pris -;i soin d'elle. Mais passons

Tout cela n'est d'ailleurs qu'une simple façade. On oublie de dire que la journée normale est de huit heures pour tous les travaux saisonniers ainsi que dans l'agriculture. Et tout cela est illusoire puisque, depuis l'arrêté du sécréta- riat aes syndicats au 3 avril 1936. toutes les industries peu- vent imposer des heures sup- plémentaires sans aucune des restrictions précédemment prévues jusqu'à, un total annuel de 120 heures, sans pouvoir toutefois dépasser quatre heures -j pour deux jours consécutifs. (Voir la suite en deuxième pagne) Les relations sont reprises entre le rugby britannique et le rugby français

Une bonne nouvelle est arrivée hier a Paris L'International Board qui compreud les représentants des Rugby Unions d'Angleterre. d'Ecosse, d'Irlande et du Pays de Galles fait savoir qu'il a décide de re- commander a ces quatre Unions « de reprendre les relations avec la fédération française de rugby » Tout est donc bien qui tinii bien et l'on peut s'attendre pour la saison prochaine à un France-Ecosse le 1er janvier a Paris et à un France-Galles le 25 mars dundi'Me Pâques) à Paris les matches Angleterre-France et Irlande France étant prévus à Twickenham et Dublin.

LA DISCUSSION DE LA LOI DE NEUTRALITE AMERICAINE EST AJOURNEE

(VOIR EN DERNIERE HEURE)