Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 1 à 4 sur 4

Nombre de pages: 4

Notice complète:

Titre : La Dépêche tunisienne

Éditeur : [s.n.] (Tunis)

Date d'édition : 1898-08-28

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32756164v

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32756164v/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 4558

Description : 28 août 1898

Description : 1898/08/28 (Numéro 2981).

Description : Collection numérique : Protectorats et mandat français

Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k579618d

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 24/04/2008

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 80%.


f *N~ MM- ¡J~

tBN NNt 1)tt t!Nrt)t)t) tN

Es B B ~f~ 1F~ jM tt TM~'t! <fW W W~ 'tH~

)o ~N B B s! B B )B-B H R S) B* s! B !B B E! B B BpB B B B B tt'B

JUtt i~J~i~~ A UtâtMi~itiâ~

A.B)ONMBMN!NTS<

M~ 6~ )? t!0!)~U]t!Be M MpOitNM ) Antrea départeme

Cnm.Fit. M* » Unau.F< M Il

Sixmoit. MEO Six raoM. 13* » il

Troitmo'.)! SSO 50 Troit mois. 7

0~ B'tbomme <tMM trats dana tous les bureaux de po~ l j UNION POSTALE, POR'; KM SUS jj

~M e6tMt~<M«t<t << aftMOKc<~ tu?:! j)a~<!6!« d'eetMM u

\PPT fP tp1pfîP!if!)!P

ôCi ïi~ n!l!j!jt (tjM!)~

<<< r~~MMe J?fw<x << <<< <te< Cen'M~<"t~eM(' p~tM<KeM. Derniers télégrammes de la nuit BOURSE DE TUNK'.

Conts 27 ao&t

DESIGNATION DES VALEURS EZU(în* de ACTIONS

m t BmfîEedoTiinIsle. 4M »

705 x C~EanasBis d~ &s.z st dsx Kzax. 708 »

177 Bu –(<o~t68) 4M » 100 s crédit Hypoth~sha do'ran&e. 100 » K!S Société !o't''iai'6 de T~msie. 335 » ~75 x SceMtë&'H~mB.m-L'f-fiicda. ~7B » 4S s ijoniM-mce) <.2B 50 39/ M Sociët~ F!n'c-AMcsiae. 395 » MS e ~odëté da ta Dep~tif î~tMKti.ite. M5 » SociëM des Phosph&tas et dn ChamL' de

635 ferdeSafiis. M7M OBL1GATMNS

M3 x UeHeT~nistaRne. BOt EO 497 M Villedeïnms. 4M 4M Banque do Tunisie. 4M x ECO Compagnie da GM st das EMX. 807 M MO C'' das Ports do TaEis, So~sss, Sfsï. MS !<

BOURSE M !MRSE!LLE (COMMERCE)

Msmteius,27 a:ût, ? h,

~ma!MttX!mtE~EafS!S3BB=~E~ESn'=&'BN=;

~~J DÉSiGHATÏ&KS DNS NARCHAÎfD;S!S

t BM: dnrt &'AM<jjue (t U?M!'), tM !'6f ?. ))A e s

i9 x Blés durs de Tun!sia. ''sin~; i9

M S? tnMUe A'AMqRa. 8X 87

8E 87~ tu~olla u'hhiqz~o. éis &7

!i –d!i)'!tT!g!m]'ok. :t x i3 78 Orges TnmMa. M 7S 40 7S RtiM~ 10 7S

iS x Avoinas Tnn.tstc. 15

M M Maïs Tum~le. 41 60 1B s F~etTaulsie.S 1B » M BFanN6sbMt9mdMgn!!mBS!'diansi<a. t3 »

44 !t M-t!.a o o o.– 44 »

41 e C 0 S sxb'a. M JO

il » U S axhva. 6i »

MB– bM da? gmaa B ËY.tM .ii E2 » 17 mimotD. 17 » M x BDS. M » t7 wSeatoule~ F. S F.? S? » ? S BB. S5 r M » SSS. M » M xpeMX<l8cMvrosTEms(HU~t.tn.. 20 » :1 !5 Smcre< r&!Ëné! doable r~n.<' Bt SS xaM brats,maucs,M°3. MM M M tMtM de [motions Tumsie. 46 Su US » d'oUvaTunl:,saranM. t25 M ~S Mnex. US » 7t CaM Rio-Santos.1" ordinaire. 71 » 100 pMMdeb<BaMtin~(tHt<tM~5kiU)sA)– 100 » 100 de montons Tunis, «crues. 100 Il iOO Bestiaux, bœafsAMqM. 103 » M7 monionxOraB (poids mot'i). 1'7 »

Le Marché Commercial

Marseille, 4 h. 10 s. Le marché des b~es durs est en baisse fand<s q~e ~es b~és tendres sont très soutenus.

t/endu 2.000 qu'nfaMx Tun/e /)~ëne ~vrab~s on août et septembre à 20.50; 4.000 dtfos~âb/es sur /es qMa~'a mois de septembre à 2~ 50; 2.500 sacs d'avoine d'/ran da 47 à 48 Mos d/sponfbf.: de ~4.75 à ~5; ~.000 qM~taux Bône à M 75; 1.500 qufnfaux 7'unfs de ~5 à 75.50; moutons J Cran de 115 à ~7; /)~er bourrue de ~0 â~2;breb!s0aan, /00; bœufs 6,nede 105 à 770; bœu~s Oran ds 700 à 70&; agneaux de 700 à 105.

emporté .'4.050 sacs de bM, 63& sacs d'avo/ne~

BOURSE DE PAR!S

Paris, ï7 août, a h. x.

Su. ( DÉSIGNATION DES VALEURS.

tkü~oV~ DftSIGNATION DES YALEURS ~t ~a!~

RENTKS FRANÇAISES

i03 70 S perp6ttHM, conM d'onvertur~ 103 7S M375 coarsdeclôtTU'c. 10370 <MM a'tm.ortt!!8sMe,coarsd'onveTt~ro iO~M i(,a !t0 COUM d6 Cioh'M.. t0j! 10 t06 30 3 i/2 co~M d'onvertute. i'.i6 t06;t~ cours do clAtsn. i<j6.<j 1 RENTES ÈTRAHGKRES

9t 70 itaUecne, cours de elôtare. M 6 i 4t 7~ Kspagna-8xMnMK),coursflo< c. 41 t<i 97 40 Riisse tHS~) K~ 43 i9 65 Pottngaise so {!:< ï3 47 Turque t;< M HO 40 KgypUenneaniSëe. Huas ACTIONS (cMtnM < cc-aa~krt.

manq. Rasquo de Ft&aca.ie'.o » 68& · Cr)..(!itFoit-t6f Je France. ,s,; » t8885 Compt.oit'KsU d'Escompte daPa~ ~9; » M7 « Cr6<tttLy(M)Mi, b~ »

Sti6 Basque C'~f.'m&Ke. e s

&3t; < BaRquoTHUMatlantiqtM. {~~ manq. SociÉtëMMseMIaisudcDépô~a~i. g.~ » 86 SanqneFMnçMsedol'Afrionedn: gj 67S » BsMaed'AIgërie. 6;;j » manq. Crédit FonciN'et Agricole d'Aif-t M ~st » manq. CompaKniaAi~riecnn. ~~q 36060 Compare GënéraiaTraasstlanUq M s{,i

S7)B Sae: 37~

736 < Rio-'i'into. 7;}~ u 8t0 » Bône-Guetma. u~~q OBUSATKMS ~ctùtnre du c~mptaf'~)

468 fiO Mnti-Gnotma. 469 e 601 60 Dette Tunisienne. M 75 tB !35 CHANGK Sm LONDRES tchAqne ts ï4') 107 CHANCE SUR L'ITALIE '07 » Informations Financières

Paris, 5 h. 30 s. Le marchd es~ ~o<ns ~erme dans son ensefnb'e.

Les rentes ~ranpafses sont &'eR fenues. L'Extérieure ~ch<t /o~emef?~; en dénjenf cependant ~ous /es bru~K de ren?prunt.

Seu~s /ejf ~onds &r8s//t'ens ef porf~a/s sont reonercnés.

t/a/et/rs o~omanes soMten~es; R<o T'~nfo sfa~onnaffe; Oebeersen nou~o~e réac~on; i va/eurs fn/n~res ~rôs oa/~nes.

Directeur E. LEGORE-CARPENTIER

ADMINISTRATION & RÉDACTION 24, avenue de France, TUNIS Dimanche 28 Ac~ ~898– ~) 5 jour–~3 Rabia-et-Tam ~316 29 MUT DÉCOLLATION DE SA)NT JEAN-BAPT)8TE SAiNT MËDËRtC

m S~E~E H!SP&NO-&!HER!M~E Nouveaux embarquements

New-York, 7 h. 40 s. Les transports Colon, Saint-Augustin et San-Francisco, ont qu/tté h/er Sant/a~o avec 4 568 Espa~no/s, dont 8 sont morts au moment de se me~re en route.

Opinion du commerce

Manille, 8 h. 20s. Les commerçants de toutes nat/ona/ftés sont unanimement tavorab/es à /'ocoupat)'on amér/oa/ne.

Quant au rétab//ssemenf de /a souvera/nefd espa~no/e est oons/dérë comme improbable.

La santé publique

Madrid, 8 h. 35 s. Une dépêche offic/e//e de Afan/e d/t que tous /es toncf/onnsfres rés/dant dans /a oap/ta/e sont en bonne santé, ma/s on est sans nouve//e de ceux de prov/noe.

Secours aux affamés

New-York, 8 h. 50 s.– Le prës/dent Mac /</n~ey a envoyé des v/vres aux malheureux à Cuba.

Le ~ënëra/ B/anco a fë/ë~raph/é que les ~mër/oa/ns faisant parité de /'armëe de Max/mo Gomez sont arrhes à /a Havane mourant de ta/m et se p/a/~nant des mauvais tra/tements qu/ /eur ont été mn'ës par /es Cuba/ns

Un million do rations

New-York, 8 h. 55 s. Un vapeur est part/ de Tampa pour La Havane, avec un m/on de rat/ons pour /es md~ènes. Bateau renfloué

New-York, 8 h. 57 s. Le cro/seur Prairie a été ren n'eue et /es troupes qu< se trouva/ent à bord ont été sauvées.

L'opinion des « Novosti n

Saint-Pétersbourg, 9 h. 07 Les Novosti d/sant que /'ëpfsode d'/)u~ust/ prouve mdub/tab/ement /e caracfëre /nternat/ona/ de /a question des Philippines.

Le même journal conse~/e aux EtatsUn/s dd se contenter de Cuba et de Portof!/cc et de /afsser /es Phf/tpp/nes tranqu;es, dans /'mtérêt de /a pa/x ~enéra~e.

Déclaration de M. Sagasta

Madrid, 9 h. 57 s. En sortant du pa /a<s Roya/, M. Sa~asfa a dëc/arë que /e gouver~emefit se préoccupe v/vement de /a situatfon dos troupes qu/ ont cap/fu/é à Man/a.

Le gouvernement examinera d'accord avec /es Etats-L/m's s' doft/es transporter aux ?/es Visayas.

Banquet

La Corogne, 10 h. 05 s. Les o~cfers de .Aiicante ont on~ert un banquet à la presse madrt/éne.

Tous /es otHc/ers ont convenu de /a supér/onte de /'art/er/e amér/oa/ne.

La sftuafton san/ta/re de l'Alicante s'est améliorée.

Démenti

Madrid, 10 h. 07 s. On dément /'authent/c/fë de /a /ettrs de /'am/ra/ Cervera aux journaux amértcatns, dans /aque//e// ta/sa/f /'e/o~e de /a marine amér/ca/ne.

-r_

LE PRÊS!OENÏ DE La REP!JBL!9!JE

Le Havre, 10 h. 28 s. M. F~'x Faure a reçu aujourd'huf /es dé/e~at/ons des ctno/e."s de mar/ne espa~no/s en m/ss/on au Havre.

/t a reçu e~a/ement /o consu/ d'~n~/eterre du Havre et /e consu/ ~ënera/ de France à

Québec.

LES CONSEILS GÉNÉRAUX Chaumont, 5 h. 20 s. Le conse// généra/a ém<s par aoc/amat/on /e voeu su<vant; que /e gouvernement, se souvenant des nob/es et patr/ottques parc/es du m/n~fre de /a guerre, prenne /es mesures nécessa/res pour mettre nn <mmëdfatement à /a campagne nëtas/e entrepr/se a t'osoas/on de /'atfafre Drey/us et qu/ cont/'nue avec una dep/c~ab/e pers/stanca à troub/er /e pays e~ à outrager /'armëe nat/ona/e.

Ch:~ons-sur-Marne, 6 h. 20 a. Le Conse// ~enera/ a adopté un vœu demandant que /'en~a~ement dëcenna/ des fnst/tu" t/fu~eurs so/f réduit à s/x ans; que tout cand/dat à des toncf/ons pub/;ques so/f tenu d'aocomp//r p/us/eurs années sco/a/res dans dos éfab.ssements un/vers/ta/res; et que /a /o/ Fa//oux so/f abrogée.

Saint-Etienne, 7 h. 25 s. Le Conse// général a adopté un vœu /nv/tanf /e couver nement à ta/re cesser /a campagne da d//fantaf/on qu/ se poursu/f actue//ement contre l'armée.

Paris, 6 h. 45 s. Le Temps en commsnfant /es vœux des conset/s généraux re/af<ts à /'a~a/ra Dreyfus, d/t que /e gouvernement ne va pas être peu embarassé, en méd/fant sur /es mesuras éner~/ques que /'or' /u/ demande s; /mpér/eusrment. Les conseus généraux lui aura/eut rendu ser~ce s' //s ava/ent spëc'né que/ques-unes de ces mesures sa/uta/res.

Est-ce b/en vra/ment, /o bon moyen q~o de recommencer una s~ne de procès sentaf/onue/s,dont un seu/ dcpu/s sfx mo/s n'a pas réussi a trouver une so/ut/on.

Gageons par avance que /e m/n/stre s'en parafera. /!près ce/a nous ne voyons actue//emenf p/us que frapper et arrêter les jours sans aucune forme da procès, et sans jugement.

On ne voit pas b/en un mystère répub//ca/n entrant dans cette vo/e même avec la comp/fc/te tac/te des Chambres.

Lons-Ie-Saulnier, 10 h. 37 s. Le conse// ~enëra/ a ém<s /e vœu que /e gouvernement veu/e bien ëtud/er /mpôf sur /e revenu ~/oba/.

M. Trou/ot, m/n/stre a appuyé ce vœu. a élément vote une adresse de të//c/tat/ons à M. Brisson.

Chàteauroux, 10 h. 50 s. Le conse// ~énera/ a ém<s un vœu assurant /e minisfere de /a guerre de ~ous/es brsves Français. La Roche-sur-Yon, 11 h. 45 s. Le censée ~ënëra/ a adopté ce vœu que le gouvernement prenne des mesures nécessaires pour que personne ne puisse porter aitemte à ~'honneur de ~'armëe.

&U E9MSEtL DES M!N!STRES

Paris, 10 h. 09 s. Les m/mstres se rëun/ront mercredi procha/n à re~sée.sous /a prës~dence de M. Fë/fx Faure.

Dans ce conseu sera s<~n6 /e mouvement auquel donnera n'eu /o remplacement do M. Laterr/ére à /a v/oe-prës/dence du conseil d'Etat.

O~S LR LEE!ON D'HS~HEUR

Paris, 10 h. 09. L'état des nominatfons dans /'ordre de /a Lé~'on d'honneur, concernant /e m/n/stèrede/ntërfeur, paraitra probab/ement dema/n à /'o~c/e/. M. Cavaignac à Chàions

Châlons, 10 h. 20 m. M. Cava~nac qu/a assiste h/er au camp de Chapons au t/r des nouve//es ptéces qu'exécutent en ce moment /es &att9!'tes M et 22, sern de retour ce mat/n à Par/s.

LE BRU!X"

Paris, 8 h. 07 m. Les /ournaux d/senf qu'a deux heures du mat/n /e m/n/sfre de la mar/ne n'ava~ encore reçu aucune nouve//e du Bruix.

Paris, 2 h, 10 s. Le m/n/stre de /a mar/ne a repu cette nu/t une dépêche de Saïgon démentant /e bru<t de /a perte du Bruix. Ce cro/seur est à Saison ou f/ restera jusqu'à dimanche.

A L'EXPOSITION DE 1900

Chicago, 8 h. 10 s. La comm;s~'on amér/ca/ne de /'Exposf't/on de ?900 part/ra /e 3 septembre pour /a Franco par /e bateau La Touraine.

La comm<ssfon se propose de fa/re du monument de La/ayetfe un des c~ous de la sect/on amër/ca/ne.

LE CRIME DE MONTREUIL

Paris, 7 h. 45 s. Deb/ander, /'assass/n de ses deux dettes, /!t au juge d'/nstruot/on da cette a/ïa)re /'aveu de son or/me on /'a~rémentant de deta//s qu< font supposer qu'il ne j'ou/t pas de /a p/en/tude de ses tacu/fés.

CATASTROPHE DE LISIEDX

Paris, 11 h. 29 s. Le mm~sfre des travaux pub/cs a demandé au mm/stre de la jus~'ce d'ou~r/r une /ntormat<on coffra la Compa~n/a des cnem/ns de fer de <'0uest pour n'a~o/r pas prévenu, /ors de ~a récente catastrophe de L/s/eux, fmméd/atement les autor/tés admfn/strat~as et ~es ingénieurs duContrô/e.

EXPULSIONS

Larnaca, 8 h. 55 s. Un sapeur a débarqué ~29 Russes du Caucase qu/ ont été ext'/as pour des mof~s religieux.

NOUVELLES MARITIMES

Maiion, 6 h. 30 s. Un transport et deux <orp<eurs tranpa/s sont arrhes venant d'Alger.

La n~fus/gue du sapeur espa~no/ transportant des troupes à Barce/one passant prés du transport tranca/s a joué ~a Marseillaise.

/!ussttof ~a mus/que du nawre tranpp/s a joué r~ymne espagnol.

LRFFtHRE DREYFUS

Ajournement

Parig, 7 h. 25 s. Le censée d'enquête qui doit ju~er /e commandant Esterhazy s'ajournera, dft-on, à une date ultérieure, déstrant entendre comme <émofn Me Tézenas, gu< est absent.

Arrestation de ? Leblois

Paris, 7 h. 35 s. Le &ru<f courut dans /a sofrée qu'a ~a su/te d'une ordonnance de M. Fa&re, Leb~o~s auraff été arrêté; jusque p~us amp/e ~ntormat/on, cette nou~e~e e~t consfdéf'se comme fantaisie.

Réunion du conseil

Paris, 7 h. 40 s. Suçant /a Libre Parole, /e conseil d'enquête se réunira au/'OHrd'hu< à deux heures.

Ce /'ourna~ a/oufe que nt /e commandant E~terhazy n/ même M. Soun~ra'n ne seront <n)/<~sâ oomparaffre et tout porte à crof'ro qu'une deos/on sera pr/se au./ourd'hu/.

Annonces diverses, en 4' paga. FR 40 laUgn Reclames, on 3' page. 80 Faitsdivers 4 Chromquelocate 150 PnMicitedetaiS'pzge. S PnMic:t6deIal"page. B e

A la caserne du Château d'Eau

Paris, 9 h. 35 s. Des ordres ava/ent été données pour que /'on préparât /a sa//e d'honneur de /a caserne du Château d'Eau at!n que /es membres du censée d'enquête puissent cont/nuer /'examen de /'an~a/re Esterhazy.

Ma/s dans la journée, un oontr'ordre a été donné.

Les membres du censée ne se sont donc pas réun/s aujourd'hui.

On suppose que cet a/ournement provient de /'absenee de Me Tezenas, aotue//ement en v/é~/ature hors de Paris.

On /~nore à que//e date /e conso</ se réun/ra à nouveau.

Les articles de M. Jaurès

Paris, 11 h. 07 M. Jaurès, dans la Petite République, s'exerce aujourd'hui de démontrer /a fausseté de /a p/éoe secrète, qu/ consent /e nom de Dreyfus.

montre /'<n)/ra/sem6fance de /'aff/tude attr~uée à Schwarz Koppen et à M. Pamzzardi.

cone/uf que /e faux a ëfë fabr/quë en octobre ou en novembre 7 896, of prouve que dés c( ffe époque, Es~erhazy et /'é~af-ma~'or redouta/enf /'e~et des dëoouverfes ~a~es par M. /e oo/one/ P/'cquarf et /es re/eves poss/b/es des a~achës étrangers.

C'est pour ce/a que /e faux a ëfë fabr/qué. M. Jaurës a/oufs que ce /dux ne ~u~ pasje seu/ ef qu' démontrera tout un système de ~abr/cat/on ~raudu/euse qu/ a tono~onné pendant deux ans.

Réunion du conseil

Paris, 11 h. 20 s. Le conse// d'enquête de /'af?a/re Esterhszy s'est rëunt cet après m/d) à /a caserne du Chateau-d'Fau. Me Tézonas, avocat qut avaft accompagné F-starhpzy, ayant été /nferv/ewé, a déc/aré qu' ne pouvait pas, étant /'avocat d'Estorhazy, déposer comme témo/n, devant /e conse// d'enquête.

a a/outé qu' panse que /e conse// prendra une déc~'on aujourd'hui.

On annonce au pa/a<s de Just/ce, que la comparut/on de M. /e co/one/ P/cquart et de Me Leb/o/s devant /a Cour correct/onne//e, n'aura pas //eu avant /e 20 septembre. Communication d'arrêt

Paris, 11 h. 50 s. Cet aprés-m/d/ Me Menard, avocat de du Paty de C/am, a demandé au procureur de /a f!épub//que, commun/cat/on des arrêts de /a Chambre dos m/ses en accusât/on dans /'an~a/re du Paty contre Esterhazy et dame Pays.

Le procureur de/a Répub//que /'a renvoyé à M. /e procureur ~énëra/.

est abso/ument /nexact que Me Ménard a/t fa/t cette démarche au nom d'un intéressé.

Levée du conseil

Paris. 11 h. 50 s. Les membres du conse// d'enquête const/tué pourju~er /e cas d'Esterhazy, se sont séparés à hu/t heures et quart.

On /~nore s/ /eur décfs/on a été pr/se.

Italie

Zone d'octroi

Rome, 8 h. 40 s. Le censée municipal de Mnan a dëc/dë d'étendre /a zone soumise à l'octroi.

On raconte à Mnan que /essoc<a/;stes~oudrafent prendre prétexte de cette mesure pou" pousser /es ouvriers à manifester. D'autres personnes prétendant que c'est un bru/'t que font cour/r /es conservateurs destreux de ~o/r se mamten/r /'éfat de siège encore pendant que/que ~femps.

Maison écroulée

Foggia, 9 h. 17 s. )/<n~ paysans éfa/en~ ré~u~os pendant un ora~e dans una wef~e ma/son au nn~eu des onafnps.a vcufe qut /es a6r/fa~ s'est ëorou/ëe.

y a eu dix hu/f personnes fuëes.

Nouvel ambassadeur à Londres Rome, 9 h. 35 s. La re<ne ~'cfor/a a a~rés /a ncm/n&~on de M. Rau~s au poste d'ambassadeur d'~a/fe à Londres.

Nomination de M. Reuzis

Rome, 10 h. 35 s. Le décret nommant M. Reuz/s ambassadeur à Londres ne sera publié qu'au retour de /'am/ra/ Canevaro,de Rome, c'est-â-d/re )/ers /e 7 septembre. Espagne

Agitation CarHste! I

Burgos, 8 h. 35 s. Les troupes du distr/ct de Surdos sont prêtes à commencer des marches combfnëes dans les prownoes Basques.

Bandes carlistes

Madrid, 11 h. 30 s. M. Sa~asfa a doc/aré au~ /oHrns//stes qu' n'ex/sfa/t pas de bandes car/f'stes dans /a pdn;nsu/e.

Sénégal

Départ de Samory

Paris 8 h. 20 s. Le Temps d;t que sui~ant /es dermeres nou)/e//es apportées par /e dern/er courr/er, Samory aura<t qu/ttë ses cantonnements dans /a ré~/on s<tuée au sud-est de Kon~ et se serat'f retu~fé dans /'H/nter/and de /a RëpuMque de Liberia.

INSERTIONS

Les manusortts mon ims&r&s me sont pas rendus

O~t rettfffN! cootjo<< <fo <on< ott0fa~< <foft< t! attra <<e <:<f/'e5ss ttM e~e~jota~t

Paris, 9 h. 30 s. Les journaux se ré;ou/ssent de /a fu/te de Ssmory des ré~/ons de /a RépHb//gue de Liberia.

Cepandant on d/t que l'Eclair est sa~e de de se demander st cette tu/te sub/te ne sera/t pas t/ne suprême ruse de guerre desffnée à nous entraîner à sa poursuis, dans une ré~on ou //nous sera/t /mposs/b/e de /e combattre.

Russie

Aux fêtes de Moscou

Saint-Pétersbourg, 9 h. 17 s. Le lieutenant-co/one/ /MoM/<n, attaché m<a~e a /'am&assade de France es~ parft pour Moscou ou </ t~a ass/sfer à ~'nau~uraf/on du monument d'/Ue~andre

Grèce

Envoi de témoins

Athènes, 10 h. 27 s. Le co/one/ Sapoundaki, ex che~ de /'ëfa~ma~or du pr/nce roya/ de Grèce a envoyé ses ~ëmo/ns à /'ex-nt<n/sfre de /a mar/ne, M. Leredés, a cause de propos calomnieux.

M. Lerédès a refuse îoufe renconfro. Saint-Siège

La santé du pape

Rome, 9 h. 20 s. Ma~rë /es &ru<fscon~ra/res qut ont c/rcu/e, /e pape conf/nuo à &ten se porter.

Ma~ré que nous ayons 33 degrés de oha/eur, Léon XIII a accorde aujourd'hui une /on~ue aud/enoe à ~'ambassadeur de Portuga/. `

Soudan

Départ de la division égyptienne Le Caire, 3 h. 40 s. La division égyp<fenne parf/'e de Wadnam/r~@24 courant est arr~ëe /e 26 à Eua/fr à quaranfe mille d'Ondurman.

es~ pro&a&/e qu'une &ata<e aura ~eu /o 3~ aouf.

Si oeffa ëven~ua~~e ne sa produ/f pas, ~'arm~eë~yp~enne seraff devant Ondurman /e 2 septembre.

Le bombardement auquel prendront part far~uer/e de terre et /es quatorze vapeurs qui sont sur le ~eu~e, durera probab/emont un seul jour.

On compte qu'Ondurman sera entre les ma/ns de /'armëe an~/o-e~ypt/enne /o 5 septembre.

Premiers faits d'armes

Wadhamed, 7 h. 25. s. Les oanonmères se sont emparées de /e Jabrebrevan où seront /nsta//és /os approwsfonnements. Londres, 7 h. 20 s. L/ne dépêche do M/adha~ed annonce que /es réfugiés provenant d'O~durmanonfdéo/aréque /o /(na//tat éts;t déc/dé à combattre.

//s oon~rmont qu'un vapeur a été cou/é au cours d'expér/ences de m/nes sous-marines.

Dé~êc~s d~~ér~

Graves incidents

Alger, 8 h. 20 s. De frayes /nc/dents se sont produ/ts ce matin sur /e champ de manœuvres de Mustapha au cours de /a revue passée par /e nouveau co/one/ du 5e ré~<ment de chasseurs d'~tr/que.

/t /a su/te de /a revue et avant /e dén/é les hommes ont rendu à /eur nouveau chef les honneurs d'usage par une marche au ~a/op en co/onne, par pe/otons d/sposés comme su/t douze pe/otons massés dans /e tond du champ de manœuvres.

Les cava/fers s'avanca/ent a une très v/ve a//ure, para//è~ement aux tr/bunes de courses, /orsquo /a monture d'un homme butta sur un repu de terram, enf rainant son cavalier dans sa chute.

veuves par /a pouss/ère très dense qu/ se dé~a~ea/f devant eu~t, /es quatre pe/ofpns suivants, n'ayant pu se rendre compte de la chute de /eur camarade, vinrent s'abattre à /eur tour en une mêlée me~ifr/cab/e. Les chevaux enrayés por /es cns de douleur des hommes désarçonnés s'entuya/enf dans tous /es sens, semant /e désarroi augmenté encore par un /mmense nua~e de poussière.

On sonna /'mméd/atement /e rappe/ et lorsquo /a pouss/ère tuf d/ss/pée on aperçut une frentame de cavau'ers dëmonMs, jetës à terre, qui, c/opm c/opanf se renda/ent à la sonner/o de ra/emonf.

Les secours turent auss/tôt or~an/sës et /es prem/eys so<ns ont été donnés sur p/aco au~r blessés par /e ma~or du ré~ment. Dos vo/tures d'ambu/ance, requ/ses entre temps transporta/ent peu après /es victimes au nombre d'une v/n~ta/ne, à /n/!rmer/e du quart/er.

/) part /e chasseur de 2e c/asse nommé Marte/, qui plus gravement atte<nf a été dir<~é d'ur~enca sur /'hôpfta/ du Day, et deux autres hommes qu/, é~a/ement gr<évemenf contus/onnés, ont été mafntenus à /'mnrmerie, on espère que /es cessés pourront, après que/quss Jours de repos, reprendre /ourserv/oe.

~J:¡¡¡~~

FIN DU 5E~V/CE ?~LEG~PmC!7E (Reproduction interdite)


Chez les Oiseaux Aux petits des oise&ux Dieu donne )a. pâture, mais l'homme donne trop souvent la mort, par un plaisir méchant dont le meurtrier est lui-même victime.

Bien souvent nous avons considéré d'un regard de pitié ces brochettes maigriotes de tout petits oiselets que des indigènes promènent, en toutes saisons, de restaurant en restaurant. Si seulement, nous avions vu là des moineaux, ordinaire falsification des allouettes. Mais non, il y avait des rougesgorges, des fauvettes, des chardonnerets, des roitelets, êtres minuscules qui ne peuvent fournir dans une assiette qu'une piètre bouchée, mais qui voletant, chantant, piaillant dans les bois et dans les champs, y mettent de la vie, de la chanson, de l'attrait.

N'allez pas croire que c'est au nom de ces agréments seuls que nous plaidons leur cause ils ont plus d'utilité encore. Ces petits êtres sont des auxiliaires précieux; indispensables à l'agriculture, dans sa perpétuelle lutte contre les insectes dévoreurs de moissons. De ces oiseaux, les uns poursuivent et happent au vol l'insecte développé et butinant d'autres, en détruisent la race fatale dans l'œuf ou à l'état de larve. Leur rôle est précieux. Un domaine dont ils s'éloignent regrettera bien vite leur ancienne présence.

Cependant, rien ne les protège contre les mille dangers qui les menacent. Impunément, l'indigène insoucieux peut les détruire par centaines pour s'en aller quêter quelques décimes de ce'gibier lamentable.

D'un autre côté, des oiseleurs, naturalistes, marchands de plumes, les font aussi chasser systématiquement et en capturent et tuent de grandes quantités. Aussi, certaines espèces des plus utiles qui, jadis abondaient, deviennentelles de plus en plus rares et disparaîtraient-elles dans un délai peu éloigné, si des mesures protectrices n'étaient pas bientôt décidées et appliquées.

Voici longtemps que nous entendons parler de cette question comme discussion il nous semble que la solution est quelque peu lente à venir.

Partout, cependant, les gouvernements se sont préoccupés de ce problème et ces oiselets ont motivé, l'on ne s'en doute peut- être pas, des pourparlers qui ont abouti à des conventions internationales entre les puissances européennes. Il s'est bien produit certaines divergences au sujet de quelques espèces lorsqu'il s'est agi de la classification des oiseaux utiles, mais pour le plus grand nombre l'entente est formelle, tellement sont évidents les services qu'ils rendent.

Aujourd'hui, en Europe, les oiseaux sont partout classés en trois catégories les espèces utiles dont la chasse n'est jamais autorisée; les espèces nuisibles que l'on peut détruire en tout temps; les oiseaux de chasse qui sont l'objet de règlements spéciaux suivantlespays. En Tunisie, la perdrix seule est visée par un décret qui la protège en raison du rôle important qu'elle joue dans l'alimentation, décret qui d'ailleurs n'empêche point ce gibier d'avoir quadruplé de prix en peu d'années.

Il est nécessaire que, parmi les oiseaux, d'autrss espèces soient protégées et non point seulement pendant une période déterminée mais pendant toute l'année, en raison de leur rôle.

Faut-il citer quelques uns de ceux qui sont le plus digne de notre sollicitude intéressée~

Au premier rang, viennent les insectivores les rouges-gorges, rossignols, gorges-bleues, rouges-queues, traquet, gobe-mouches, roitelets, motteux, grimpeaux, huches et autres de même appétit, tels que les hoche-queue, les pipits, les bergeronnettes qui font disparaître des myriades d'insectes funestes aux récoltes ou gênants pour les hommes. L'engoulevent est digne d'une mention spéciale, lui qui s'attaque aux papillons nocturnes, phalènes de tous genres, dont les chenilles rampantes font tant de mal

F@M~o?! ~e L~! O~PeC~E 7'UW~S/EWME

ï Q Ppinfp~o Mi~fîppiionîtp

LdnmtiMCiM

par Armand LAPOINTE

Oh joie C'était lui lui 1. Alexandre Phasis, son ami, son amant, son fiancé ). tui qu'ette avait pleuré, le croyant mort t. qu'ette cherchait depuis si longtemps et que le hasard plaçait en face d'elle! Quelle surprise quelle émotion à !a fois douce et crueHe

Et elle était contrainte au silence. elle ne pouvait l'appeler, crier, tendre vers lui ses bras, lui dire Je t'nime toujours. et, puisque je t'ai ennn retrouvé, viens. S'iyons heureux! 1

Quel suppiice

Mais ehe comprenait maintenant les paroles de Mxrkus. I! avait dit vra;, cet homme, en signa'ant le danger qu'une investigation trop curieuse du passé pouvait taire courir à elle et à celui qu'ette aimait, et dans son cœur elle le bénissait de lui avoir inculqué ia prudence.

En effet, l'existence d'un faux prince Phasi?, riche, considéré, jouissant d'un état civil qui s'appuyait sur des titres réguliers ceux soustraits jadis au malheureux prince Georges créait, tant que la fraude ne serait pas dévoilée, un périt de tous les instants pour te vrai prince Phasis it fallait se taire, .itfattait ruser et combattre l'imposteur par ses propres armes. Jusque-là aucune joie ne lui était permise.

Sous son épaisse voitette. otte eut un regard attendri pour A!exandre.

Mon Dieu! comme il était changé! Pâle, amaigri, d'une simplicité de costume voisine

auz tendres végétaux. A propos de chenilles, il convient de ne pas oublier les mignonnes fauvettes qui, au printemps, chassent avec ardeur celles des pyrales et des teignes pour rapporter au bout de leur bec ce butin apprécié à la nichée qui piaille. Il ne faut même pas leur en vouloir d'entamer maintes cerises; si elles les becquettent c'est pour aller à l'intérieur chercher la larve de ~o~a~'s c<?ra'S!.

Le pic tambourine de son bec sur l'écorce des arbres, non point pour se donner un plaisir musical mais bien pour pincer les insectes qui courent sur l'aubier.

Il en est même pour qui la Tunisie devrait avoir une particulière vénération ce sont ceux comme le martin Roselin ou le martin triste qui s'attachent spécialement, dans leur anection gastronomique, à la famille des acridiens, à ces sauterelles, à ces criquets si redoutables pour nos agriculteurs.

Les oiseaux peu sympathiques qui appartiennent à la famille des rapaces nocturnes, chouettes, hiboux, chevêches, effraies et autres d'esthétique aussi médiocre., sont, eux, de terribles chasseurs, non seulement d'insectes de toutes tailles, mais encore de mulots, de campagnols et autres ravageurs des champs. Il est des pays où l'étourneau luimême est considéré comme utile et par conséquent ne devant jamais être chassé. Dans notre pays, il a un défaut fort grave celui d'être amateur très friand d'olives. On pourrait donc ici le classer parmi les oiseaux de chasse protégés pour une période de l'année pendant laquelle l'étourneau détruirait des milliers d'insectes, et destructibles durant la saison de chasse qui est précisément celle où cet oiseau cause des dégâts dans les olivettes.

Ceux qu'il faut, au contraire, poursuivre et détruire, tout le monde les connait ce sont les grands ennemis du troupeau, de la basse-cour et du gibier de terre ou d'eau, depuis les aigles du Zaghouan jusqu'aux autours et aux faucons, sans oublier les oiseaux de proie du monde aquatique, grands destructeurs de poissons busards, hérons, et autres butors. Nous ne parlons pas pour ces derniers de tous ceux qui volent, mais seulement de ceux qui ont des ailes.

II est, enfin, un oiseau de petite taille qui a motivé des discussions parfois très animées partout où cette question a été agitée, c'est le moineau. Faut-il le protéger ou faut-il le détruire ? En Tunisie, la difficulté ne se présente pas il faut le détruire, car il représente pour les moissons en train de mûrir le plus terrible des ennemis ou des fléaux à redouter. D'ailleurs le moineau tunisien n'est qu'un cousin lointain de notre pierrot de France. Au lieu de l'effronté de nos pays qui polissonne isolément, ici l'on a aNaire à des bandes de malfaiteurs, à des armées de pillards.

L'on nous a cité des chiffres effrayants 3.040 de ces oiseaux pris dans un seul coup de filet; 30.000 œufs dénichés dans un seul bosquet.

Donc, sus aux moineaux Mais respect et protection administrative aux autres oiselets. Il faut arriver à cette solu tion il faut défendre aux Arabes de capturer ces petites bêtes et de vendre ce triste manger; il faut empêcher les jeunes Siciliens non pas seulement de poursuivre les oisillons utiles avec des frondes et des lance-pierres mais encore avec divers filets très destructeurs que la police rurale connaît bien.

Arriver à ce résultat ne sera pas l'un des moindres services que l'on aura rendus à l'avenir agricole de la Tunisie. ~~M~ d~ jP~ FRANCE

Un programme colonial.- Le Rappel propose à M. T<ou)tiot, ministre des colonies, un programme colonial en tête duquel il place la suppression de la dëputation coloniale et son rempiacement, pour chacune de nos colonies, par une assemblée locale ayant des attributions très larges.

La députation co)oniate, dit notre confrère, est la plaie de nos colonies. Autour de chaque députe s'élèvent des camariHas qui ne sollicitent que des places et des faveurs. Le député est le commissionnaire

de la pauvreté. Comment en était-il arrivé là ? 2 Comment se trouvait-il en compagnie de ces musiciens tziganes ? H ne l'avait pas oubliée sans doute. Il la regrettait, il la cherchait! Quels remords pour Annika qui l'avait cru infidèle 1

Cette pensée l'obsédait.

Pour y mettre un terme, fière, la tête haute, de cette allure de grande dame que nut ne possédait à un plus haut degré, ette traversa iasatte et sortit.

Dans l'allée, des pas résonnèrent derrière elle et ette s'aperçut qu'on la suivait.

Qui? R

Eite l'ignorait. Elle n'osait se retourner. Alors, elle se dirigea vivement vers la chaussée, son coupé était ta.

Elle y monta prestement et, espérant échapper aux curiosités que sa présence à t'hôtet des tziganes avait pu faire naître, elle dit à son cocher d'une voix brève

Au bois 1

Nous verrons bientôt ce qui devait résulter de ce manège et qui la suivait

XIV

Pruchot n'avait pas quitté son poste d'observation, en face de t'hôtet.

H avait vu s'arrêter là la voiture de p)ace qui amenait Annika et une femme en descendre, puis s'introduire dans l'hôtel. Le fait n'avait rien qui put attirer son attention et il lui importait peu de savoir qui était cette femme.

Cependant lorsqu'il la vit sortir, suivie d'Alexandre Phasis, lorsqu'il vit la voiture dans laquelle ette avait repris place, au lieu de rentrer dans Paris, prendre la direction du bois, et le prince la suivre d'abord à pied, puis ensuite dans un iiacre pris à la station voisine, il eut en partie le sentiment de la vérité.

Si c'était l'étrangère du îaubourg, se

qui fait à la fois j'emploie ce mot sans mauvaise pensée chanter et l'administration centrale et l'administration de sa colonie, pour obtenir que ses amis soient pourvus de bonnes sinécures.

Nous avons ainsi dix mille fonctionnaires coloniaux et dans beaucoup de nos colonies les fonctionnaires sont plus nombreux que les colons.

Le Rappel ajoute que ce qu'il dit, il faudrait l'appliquer à l'Algérie ~t à ta Tunisie, aussi bien qu'aux colonies qui dépendent de M. Trouiliot.

La mission Marchand. I/Ec/tO de jF'c)-<s croit savoir que les fonds font totalement défaut au ministère des colonies pour venir désormais en aide à la mission Marchand, et on serait fort embarrassé de désigner déjà maintenant à quel chapitre vont être portées les dépenses occasionnées par te dernier en.voi de nos contingents de relève au Congo.

La même dimculté entrave, d'ailteurs, la poursuite de t'œuvre si heureusement commencée par M. Gentil.

Il est urgent, ajoute ~'Ec/to de Paris, que le magnifique effort de M. Liotard, t'endurance et le courage du capitaine Marchand et de ses compagnons ne risquent point de demeurer stériles.

Puisque tous les crédits se trouvent épuisés, qu'on frappe, en attendant, à ta Caisse Noire qui semble alimenter la coûteuse et inutile expédition qui se préps.re contre Samory.

La t otraite de lord Salisbury. .L~c!<Mf reçoit une dépêche de Londres lui apprenant de source sûre que lord Salisbury, qui est actuetiement à Contrexéville, est absolument décidé à abandonner le pouvoir à sa rentrée en Angleterre, tant à cause de son âge qu'en raison de son état de santé. Il est probable que cette nouvelle sera encore une fois démentie, ajoute le correspondant do ~jEc~ mais vous pouvez néanmoins la considérer comme absolument certaine.

ETRANGER

La patrimoine et l'Eglise. Nous lisons dans ~aM~<x. au sujet de la situation financière dans laquelle Léon XHt laisserait à sa mort le patrimoine du Saint-Siège

Pie IX avait enrichi l'Eglise d'une somme de SO miltions en or; Léon XIII a doublé à peu près ce patrimoine ces sommes se trouvent en dépôt dans tes principales banques de l'Europe. Le Saint-Siège n'a pas do dettes, le pape actuel a amorti cettes qui existaient. Depuis dix ans, le budget du Vatican est en équilibre et montre même, chaque année, un certain surplus.

Les trois jubilés de Léon XIII lui ont procuré un grand nombre de présents de haut prix, on peut estimer à encore SO millions la valeur de ces objets dont la plupart resteront probablement au Vatican. Voici la liste à peu près complète des principaux dons reçus par Léon XIII au cours de son pontificat 28 tiares ornées de pierres précieuses;

319 croix d'or ornées de diamants et pierres précieuses

1.200 caticos en or et en argent;

81 anneaux, dont l'un offert par le Sultan et valant 500.000 fr.

Le plus gros diamant du monde offert par le président du Transvaal est évalué à 20 millions; 16 crosses en or et pierres précieuses:

884 ostensoirs d'or et d'argent;

7 statuettes d'or et d'argent et ua minier d'objets d'art.

Les blés sibériens. Le Mor/ttM~ Pos< a pubtië, au sujet des conséquences que peut avoir la construction du chemin de fer transsibérien sur la production du blé dans le monde, des indications intéressantes.

I) en résulte que la Sibérie pourra fournir un territoire cultivable en blé do 250.000 miites carrés, ou environ 128 millions d'acres, soit quatre fois le territoire emblavé aux Etats-Unis, ou six fois le territoire emhiavé en Russie. En comptant la production au taux très bas de 11 bushels par acre,comme en Russie, un tel territoire produirait 1.400.000 000 de busbets, soit trois fois la production entière des EtatsUnis, quatre fois celle de ia Russie. Si la moitié do cette production peut être exportée par le chemin de fer transsibérien, les marchés du monde, en ce qui concerne le blé, subiront une révolution complète. Les autorités russes prennent, dès maintenant, avec infiniment de prévoyance, les mesures nécessaires pour faciliter, soit par eau, soit par voie ferrée, l'importation des produits sibériens.

Les railways de la Sibérie occidentale viennent d'être reliés a Port-Arkangel, et des tarifs de zone ont été établis à uu taux si modéré qu'ils ne dépassent pas 13 kopecks ou 6 pences 1/2 par busbel pour le trajet de n'importe quel point de la Sibérie occident&)e à Arkangel.

Ce sera donc non seulement l'Asie centrale mais encore l'Europe et la Grande-Bretago surtout qui deviendront les grands consommateurs des blés sibériens, et le rapport conclut en disant que si les blés sibériens peuvent arriver à meilleur marché que tes blés d'Amérique, te sort des Etats-Unis à titre de grand producteur de froment sera, par cela même réglé par les faits.

Le khédive et le sultan. Une dépêche de Constantinople au ,S'<c[Mda)'d dit qu'en réponse à la lettre du khédive le sultan a répondu télégraphiquoment qu'il serait heureux de le recevoir. Le khédive arriverait à Constantmopte au commencement de septembre.

La question chinoise. Le correspondant du Daily jMiM~ à Copenhague dit que dans les cercles diplomatiques on rapporte que sir Charles Scott a réusst dans la miseion spéciale dont il était chargé à Saint-Pétersbourg. H aurait obtenu do la Russie, sans modifier la politique dans la question du chemin de fer chinois, des promesses assez importantes et des concessions. A un autre point t)e vue, c'est la Chine qui aurait payé la note pour tous.

TUNïSÏB

L'exposition tunisienne. Le P)'o<ac<0!'cn' annonce que M. le comte Horric de Beaucaire, premier secrétaire d'ambassade, sous-directeur adjoint à la direction politique du ministère des affaires étran-

dit-il, cette Mingrélienne qui s'était fait appeler Annika chez Marcelle Aubry, princesse Swani dans son hôtel des Champs-Elysées, et que ses voisins désignent sous le nom bizarre de Reine de Nuit Elle en a la taille, l'élégance et la démarche onduleuse ). Une (-, voiture de place. voilée de façon à ne rien laisser voir de ses traits, tout cela indique qu'elle ne veut pas être reconnue, un mystère Que viendrait-el'e faire chez ces musiciens ?. Chercher le vrai prince. qui s'empresse de la suivre, du reste! mais, hier, elle recevait l'autre!

Il fut interrompu dans ces réflexions par un cri nasillard qni venait de la rue de Passy et qui changea subitement le cours de ses idées.

Cband d'habits! Vieux habits à vendre 1

Pruchot eut un sourire satisfait et son regard se porta vers !a droite.

A l'entrée de l'avenue de la Muette, il aperçut deux hommes, l'un qui marchait sur le trottoir et l'autre, quelques pas en arrière, sur la chaussée.

Le premier était Salem, venu a pied jusquela en fumant son cigare; le second était Camuzot, le filant, depuis qu'il avait quitté la rue Saint Florentin, sous l'incarnation d'un marchand d'habits, te type le plus commode à cause de (a vulgarité pour ne point attirer l'attention.

Saiem était entré dans l'hôtel.

Le commissionnaire et 1s marchand d'habits échangèrent un clignement d'yeux. Alors Pfuchot, quittant le candélabre à gaz auquel il s'appuyait, traversa lentement t'avenue et entra daus le bureau de l'hôtel; Camuzot, sur le seuil de l'entrée principale, faisait entendrp, cette fois ~e~~o uoce, son cri. chand d'habits et comme si que!qu'un de l'intérieur, lui eût fait signe ou l'eût appelé, il se giissa vivement dans l'allée et entra, aussi

gères, vient d'être nommé commissaire spécial de la Tunisie à l'Exposition de 1900.

Ze .Ptcfrot contient en première page âne fort joHe gravure de Henri PiUe. La direction s'excuse de ce que ce dessin n'a point de couteur locale. It est cependant de nature à édifier sur les joies que goûtent durant trois mois us bon nombre des fidètes de l'exode tunisien qui vont se terrer dans d'abominab!es bourgades pour que madame puisse, en novembre, à la reprise de son «jour à Tunis, raconter tes éblouissements fantaisistes et tuxueux de* sa viUëgiature dans les stations les plus élégantes.

En deuxième page, M"" Sans-Gêne, âne Tunisienne dëlurëe, divague sur bien des choses et bien des gens avec une pointe de btague dont on ne saurait se fâcher de la part d'une demoiselle, et Pompon allume des atiumettes dans chacune desquelles il y a une petite fusée d'esprit.

~Z~i~epec~e y~ms~me~ SUPPLEMENT tLLUSTRE Efj COULEURS

Le treizième numéro de notre supplément littéraire illustré en couleurs pamit aujourd'hui dimanche. H comprend huit pages de texte, quatorze gravures et sera vendu à Tunis et Tunis-banliene S centimes, à l'extérieur iO centimes.

Voici le sommaire de ce numéro

Partie illustrée

Gravures CM couleurs

t" L'incendie d'Aigues-Mortes soixante-dix personnes entourées do Hammes;

Les loisirs du bataillon de Crète une représentation théâtrale improvisée.

GrseMfes (ir<!M eM MOtf

i" Oune excepcheuno mono)ogno comique, dit par Coqueiin, cadet de la Comédie-Française, par Chartes Leroy

La Semaine amusante, par Henriot;

Sept gravures accompagnant le texte.

Partie littéraire

.R~SMMië c~e se~aiMe; Mes gravures

Au-dessus de l'AMme, par de la Roque. L'Abonnement Funéraire, par Armand Charpentier. La Lutte pour la Vie, par Georges de Lys. Les Zèpres, par Atpbonsa Allais. A la Recherche d'Andrée. Les Singes au Piano. La Mort du Singe, par I. Langtois. FEUILLETON

La Closerie des Ajoncs, par Léon SaziQ.

Quelques conseils sur la pêche. La Mcde. Causerie nnancière. Le Médecin à la maison. Le Carnet de la ménagère. Distractions et Jeux d'esprit. Au jour ie jour BULLETIN MËTËOROLOGIQUE

La zone à 76S°'/°' se déplace lentement vers le Sud, pendant qu'un minimum de 747 =r/°' apparait au nord d~ t'Ecosse.

En A'gehe et sur la Méditerranée, le naromètre accuse une hausse fâibto et générale, 764 en moyenne.

Temps probable vent faible on modéré des régions Est.

SITUATION PARTICULIÈRE AUX PORTS

Mer betle à Nemours.Bône, Bizerte, Tunis, Sousse, Mshdia, Sfax, Toutou et Marseille; calme à Gabès, Djerba, Zarzis, Alger.

A Tunis, hier, baromètre, à sept heures du matin, 765 m/°' (variation depuis la veille -)- i).

Température minima, 18 maxima, 36.

On notait, hier. à neuf heures du matin thermomètre Kairouan, 38; Souk-el-Arba, 37 Sfax, 29. SITUATIONS ATMOSPHÉRIQUES A TUNIS

Heures Barom. Theim. Et,daete!Diract!oB Menait~ 7h.m. 763 < 23 nu~g.ELfaiMe ih.ii. 762. 325 tr.uaag. E. faiMe.

Du 13 au 19 août, parmi les statistiques d'arrivée de bétail, à Marseille, nous relevons le chiNre de cent bœufs provenant de Tunisie. A côté, les envois d'Algérie sont considérables et s'élèvent, pour les bœufs, à six cent quatre-vingt-seize et pour les moutons à cinquante-quatre mille sept cent trente-huit.

Dans les statistiques officielles belges nous trouvons les indications suivantes relatives à l'année 1897 pour le port d'Anvers.

Il y est arrivé 2 navires apportant directement 2.096 tonnes de produits tunisiens et 33 navires qui apportaient 43.500 tonnes, parmi lesquelles il y en avait provenant de Tunisie, mais aussi d'Algérie, d'Egypte et d'Espagne.

Il en est parti 2 navires emportant 2.806 tonnes pour la Tunisie et 25 navires emportant 30.102 tonnes dont une partie pour la Tunisie et le reste pour l'Algérie, l'Egypte, la Grèce et la Turquie.

Nous apprenons que le gouvernement vient d'accorder une subvention annuelle de 240 francs à la Société française de Bienfaisance de Sfax. de récente création, et à qui nous souhaitons de se développer comme le mérite cette institution.

L'incendie que notre service télégra- phique signalait, hier, à Bizerte, a eu bien chez M. Rogane et non Rozane.

lui, dans le bureau qui se ferma aussitôt de l'intérieur d'un tour de clé.

Salem et Markus, dans la grande salle à manger, étaient en face l'un de l'autre. Bonjour, Markus, 6t Salem, s'empressant de prendre la parole; je suis heureux de te revoir, compagnon I

Et moi donc! répliqua le tzigane d'un ton narquois.

C'est un plaisir que je n'espérais plus avoir.

–Plaisir est de trop, mais passons! Dis que tu me croyais mort, ce sera la seule chose vraie; tout le reste est comédie et mensonge. Enfin, me voilà. vivant encore, ce qui te surprend d'une façon désagréable, sans doute. Pourquoi donc?

Mais parce que tu te croyais bien sûr de l'impunité et seul à jouir du produit de l'assassinat des princes Phasis « Markus est mort, te disais-tu, je me suis débarrassé de celui qui était à ia fois le témoin et le com- plice du crime, je n'ai plus rien à redouter et aucun partage à faire. H Eh bien! tu t'es trompé dans tes calculs, mon maître celui que tu croyais viciime de ta traîtrise et de ta lâcheté est toujours vivant et bien armé pour la vengeance.

Salem, en venant chez Markus, s'était préparé aux reproches, aux récriminations, à toutes les violences oe tangage de celui-ci, et il s'était fortement résolu à y demeurer indifférent, en apparence du moins.

Markus est une brute que je materai par le sang froid, avait-il pensé il s'agit simplement de laisser passer sa colère et de lui persuader ensuite que je ne suis pour rien dans sa chute à l'eau; l'intérêt et la cupidité feront le reste.

Et ndele à ce programme, il restait parfaitement calme.

Je ne te comprends pas, Markus, répliqua-t-il sans s'émouvoir. Il y a, à coup sûr,

On a trouvé dans les dragages du port de Sousse un canon en bronze se chargeant par la culasse. Ce canon, qui a 1"* 30 de longueur avec un calibre de 50 millimètres, paraît très ancien et très bien conservé; les godets de la drague ont aussi remonté du fond de la mer cinq gargousses en bronze dont trois sont chargées.

Les dragages ont également mis à jour une tête de jeune empereur romain, un bronze, parfaitement conservée.

Le ~o~r~s du Ce~re annonce que c&s objets ont été remis par M. Abadie, chef f de service de la Compagnie au musée dt; Sousse.

Un arrêté vient de fixer de la façon suivante les allocations auxquelles auront droit les répartiteurs qui se dépla" centpourl'établissementdel état-matricedes prestations à plus de dix kilomètres de leur résidence

TM~e~es

Le kilomètre en chemin de fer. 0' 07 Cheval ou mulet, la demi-journée. 2 50 Voiture, la demi-journée. 6 » Séjour, 2 50 jE'Myop~eMS

Le kilomètre en chemin de fer. 0' 10 Cheval ou mulet, la demi-journée. 2 50 Voiture, la demi-journée. 6 » Séjour, 5 » II ne peut être payé à un répartiteur plus de deux journées de séjour ni de 24 francs de frais de transport.

On sait combien certains indigènes algériens sont devenus des serviteurs dévoués de la France.

Z/O~c! publiait récemment une liste de pensions du ministère de la guerre dans laquelle on pouvait relever les noms de MM. El Hamouli ould Hamou ben Youb, maréchal des logis, cinquante ans de service, pension de 1.100 francs Mohamed ben Ech Chabi, soldat, cinquante et un ans de service, pension de 750 francs Meragha Tahar ben Lounis, soldat, treize ans de service, perte de l'usage d'un membre, pension de 701 francs.

C'est toute une provision d'eau minérale que nous emportons, avec un petit flacon de comp~'M~s de Vt'c/~ Etat. Deux ou trois comprimés dans un verre d'eau ordinaire, et vous aurez aussitôt une excellente eau alcaline gazeuse, aussi agréable qu'économique On sait, d'ailleurs, que ces comprimés sont fabriqués avec le sel Vichy-Etat ou sel naturel extrait à Vichy des sources de l'Etat Célestins, Grande-Grille, et Hôpital. Il est reconnu que le savon blanc La Grappe de Raisin est le meilleur de tous. A L~POSmSNTE BRUXELLES La Tunisie a occupé une belle place à l'Exposition de Bruxelles.

Voici la liste des récompenses obtenues par nos concitoyens

Mptûmes d tmmmemr

MM. Savignon Henri, à Bir-Kassa;

Archevêché de Carthage, à La Marsa. BtptAEnca de tméda!He d'or

MM. Paul Potin, à Potinviiïe

Vicomte deLespinasse-Langeac, à Sfax; Prouvost, à M'rira

Genevay, à Bordj-Habla;

Penet, à Sidi-bouMehet

Léopold Dumont, à Chassart-Tefaha; M" Lagrenée, à Chaouat.

tHptôa&es de médaiUe d ftr~emt M" Lagrenée, à Cbaouat

MM. Prouvost, à M'rira (deux médailles); Eugène Sitbon, au Bardo;

Bokobsa frères, à La Sokra

Ahmed Djemma), à Tunis

Béji el Kammarti, à Tunis;

Crète, à Crétéville (deux médailles);

Houde, à Rdir-SoItane

Gillet, à Bir-ChadH

Genevay, à Bordj-HaMa (2 médailles); Ridel, à Sidi-ben-Arous;

V. Crète, à Bir-Touta

Moïse Sitbon, à Monastir;

Ignacio Rizzo, à Sousse;

Démange frères, à Sousse;

Casella et Debono, à Monastir;

Albert Hababou, à Sfax

Société des huUeries sfaxiennes, à Sfax; E. Caron, à Hammamet;

entre nous, une équivoque qui a besoin de s'expliquer. Ma présence ici, toute volontaire, au lendemain même du jour où j'ai connu ton arrivée à Paris, devrait te prouver que ma conduite avec toi n'a jamais pu justifier ni un reproche ni une menace de vengeance. Markus, resté debout, fit deux pas vers Salem.

Tu mens lui dit-il violemment, tu mens! 1

Salem haussa tes épaules.

Voyons, mon camarade, expliquonsnous, cela vaudra mieux que des injures que toi-même regretteras tout à l'heure. Jamais fit Markus.

A ce moment, te chien lévrier, toujours le museau allonge vers le feu, reieva la tête et se mit à grogner sourdement.

Markus, dans sa colère, le frappa d'un coup de pied.

Le chien se leva, regarda son maître comme s'il eût voulu lui faire un reproche de sa brutalité et, changeant de place, vint se coucher à plat ventre en faoe de* la porte qui communiquait avec le bureau det'hôtet. Là, tes yeux braqués vers cette issue, les oreitios dressées, tes crocs menaçants, i! continuait ses grognements, mais à la muette, c'est-à-dire sans faire entendre aucun son. Ni Markus, ni Salem ne prenaient garde à cette sorte de mimique. C'était une faute) 1 Tu n'es venu ici qu'amené par la crainte, reprit Markus.

«Hier, dans le faubourg Saint Honoré, ayant reconnu ma voix dans ce nom de Satem que je jeiais à ton oreille, tu as été épouvanté d'apprendre ainsi que je n'avais pas trouvé la mort dans les flots de la mer Noire où tu m'avais poussé endormi, et tu t'es empressé de m'écrire pour m'annoncer ta visite. Ah) répliqua Salem, tu t'expliques enfin, et je commence à comprendre tes emportements et tes menaces. Les unes et les autres


MM. Toutée, & Fondouk-Djedid

Barbaroux, à Soliman;

D' Hue, à Sidi-Salem

De Martray, à Souk-ei-Khemis.

BtptAtmea <!e mtédaiitc de bfemze MM. Terras (2 médailles), à Tunis

Virg. Crété, à Bir-Touta;

Penet, à Sidi-ben-Mehel,

GilIet.àBir-Chaldi;

Cohen Boulakia, à Tunis;

Epinat et Novak, & Mehdia;

Henri Berlier, à Sousse;

Maïnetto, à Sousse;

Eiie Habib, à Sousse..

MpïAmes de tMcmtiom hemoraMe MM. L.-E. Pepin (2 mentions), à La Sokra; Albert Duvau, à La Sokra

A.-P. Bokobsa et fils;

Archevêché de Carthage, à La Marsa. G. Medina, à Monastir;

Mohamed ùen Ramdane, à Mehdia;

Gatt et Sons, à Sfax;

G. Pariente, à Djerba.

II.

CONSEIL D~ GUERRE ~iM~t~Mcg du 5~ août 1898. Ministère public M. Burkard, commissaire du gouvernement, rapporteur.

Gobert, Jutes-Victor, soldat à la 1" compagnie de fusiliers de discipline, reconnu coupable d'insuHes envers une sentinelle, a été condamné a la peine de six mois de pnson. Ministère public: M. Vivenot, substitut du commissaire du gouvernement.

Mandin, Armand-Louis-Marie, soldat au 3' batatllon d'Atrique, reconnu coupable de refus d'obéissance, a été condamne à la peine de un an de prison

Maritaz, Jean-~ulep, soldat au 3° bataillon d'Afrique, reconnu coupable de destruction voloataim d'en'ets et refus d'obéissance, a été condamna à la peine de quatre ans de prison.

Défenseur M. Martin, lieutenant au 4' chasseurs d'Afrique.

CORRES~~DÀNCE Nous recevons de M..E. Beau la lettre suivante, dont Mous supprimons toutefois plusieurs passages, qui, p~nr spirituels qu'ils soient, sout trop agressifs contra une tierce per~oase.

MONSIEUR LE DIRECTEUR,

Je viens de lire dans votre numéro d'aujourd'hui un article me visant trop gentiment, ma foi, ponr ne pas vous prier cte vouloir bien rétablir exactement les faiis.

M. Cassar, un de mes parents par alliance, possède à Hammam-Lif, une barque qu'il a mise à la disposition de ma famille. Jeudi matin, je prenais mon bain bien tranquillement et, assez bon nageur, je m'étais éloigné à environ 400 mètres de la plage, faisant la planche, tirant ma coupe ou m'aspergeant la tête de temps à autre, à cause du soleil, quand je vis la barque de M. Cassar venir de mon côté.

Ayant reconnu celui-ci de loin, je l'appelai à deux reprises diiïerentes, mais je ~a~e~K <~Me ~Mt et mon appel n'avait rien de déchirant je lui criai « Ya Cassar, aïa )ao ? ce qui veut dire < Eh Cassar, viens ici a » J'ignorais à ce moment que la barque de M. Cassar dans laquelle je désirais tout simplement prendre place pour aller, avec lui, faire une petite promenade, portait des personnes que mes appels inquiéteraient. Je n'ai pu, en eiïet, m'empêcher d'éclater de rire lorsque la barque s'étant un peu rapprochée de moi, on me cria ds faire la planche, ce qui me fit deviner alors seulement la supposition heureusement erronée de ceux qui accouraient vers moi. Faut-il que pour n'avoir pu accomplir un sauvetage ils aient inspiré un article qui serait de nature faire croire aux électeurs du 3* Collège que leur délégué a~oro.rïMa~y n'est réellement pas sérieux.

Vous m'obligerez beaucoup, monsieur la Directeur, en publiant telle partie de la présente qui vous paraîtra de nature à dissiper la première impression que cet article aura pu produire auprès des personnes qui me connaissent.

Je vous prie de vouloir bien agréer, etc. E.BEAU.

Chroniqno loo~a

~enveMes mafttimes. Le mouvement des navires dans le port de Tunis a été, hier, de 5 vapeurs et 6 voiliers, entrées et sorties comprises.

Aux arrivées le chebek tunisien Messaoud, raïss Ali et Harzallah, de Djerba, avec 9 tonnes poteries; Vî~e-~e-A'a/~es, cap. Pierlandin!, de Sausse, avec 3 tonnes et 13 passa-

ne sont pas fondéeg, et je vais m'en expliquer avec toi.

« Mais auparavant, laisse-moi te dire qu'innocent de faction dont tu m'accuses je ne suis point venu ici par crainte et encore moins à cause de ce nom de Satern que tu aurais, ma dis-tu, jeté à mon oreille. « ILer dans la journée, en euet, je suis allé en voiture au fauoourg Saint-Honoré.maisje ne t'y ai pas vu et n'ai pas entendu qu'on m'y appelât de ce nom de Salem que tu estimes être une menace. Tu conviendras, dans tous les cas, que cette rencontre n'eût point suni à m'apprendre ton adresse. Ce qui est vrai, c'est que, hier soir, je me suis présenté à la réception de l'ambassadeur de Russie, e[ c'est là, à ma grande surprise, j'en conviens, que je t'ai vu au milieu des musiciens tziganes. « C'est là aussi que j'ai su, par un des attachés d'ambassade, où tu demeurais; et bien heureux de cette rencontre qui allait enun me permettre d'apprendre les causes d'une disparition demeurée toujours inexpiicabie pour moi, mon premier soin a été d'accourir vers toi pour te tendre la main et mb libérer d'une dette que je n'avais point oubliée. Voilà la vérité, camarade.

L'aplomb de Sa!em, donnant à ses agissements une explication si plausible, commençait à en imposer à Markus; Salem te comprit et s'empressa de continuer.

Quant à l'abominable accusation que tu formules contre moi.

Oui, parlons-en un peu, l'interrompit Markus, de ce que tu oses appeler mon inexplicable disparition.

Je m'empresse d'y arriver, car sur ce point, je suis sans reproche. Nous filions par une brise vers Poti, j'étais au gouvernail. Tu dormais sur le pont. Bercé par la vague, amolli par cette nuit chaude, et cédant malgré moi à un invincible sommeii.je finis par m'assoupir. Tout à coup je me réveillai, la

gers les voiliers italiens -S'e~ttMo -~o~cesco, cap. de Cesare, de Carrare, avec 161 tonnes marbres, et Glorioso-Cologero, cap. Scala, de Lampedouze et Sousse, avec 4 tonnes. Aux départs le chebek tunisien Richard, pour Djerba, avec 5 tonnes et 9 passagers les voiliers italiens /?e~!Ma-VtMCt~ce et Marta-Ca~Me~a-Z., pour Licata et Mehdia, sur lest la y~e-o~MMStMe, pour Rouen, avec 1.523 tonnes; la Ville-de-Naples, pour Marseille, avec 467 tonnes et 61 passagers; le 7?~Me, pour la côte tunisienne et Tripoli, avec 34 tonnes et 49 passagers; ~e .PrtMe~e~MM~eo, pour Pantellaria, avec 3 tonnes et 93 passagers.

fomn~é rean. Ahmed ben Salah, douanier, se rendait à son poste à deux heures du matin, lorsque, par un faux pas, il tomba à l'eau.

Il allait se noyer, lorsque les agents Tricot et Mohamed ben Abmed, du poste du Port, ayant entendu ses appels, accoururent à temps pour le retirer sain et sauf. Ahmed ben Salah en a été quitte pour la peur et un bain forcé.

MMtet etMbatté Samedi matin, un mulet attelé à une araba chargée de sacs de semoule s'est embatié dans la rue Régulas, près du Concert des J~/eM~-s, et est venu s'abattre contre le mur de la 2?ra;Mert6 du Phénix. On a réussi à relever la pauvre bête, après l'avoir dételée, mais elle devait avoir des lésions intérieures car il lui a été impossible de faire un pas.

La charrette a dû être en menée à bras par les indigènes qui l'accompagnaient.

An t&fKtm. Aujourd'hui dimanche, 28 août, une tête de charité sera donnée, à l'occasion de la fête de saint Augustin, dans la petite église du Kram.

A six heures et demie, messe solennelle en musique

.BeMs~tc~M.9. Weber.

~Me Af<:rM, duo. Paisiello. JMbK DteM e< nMM IoM< Etchevrry. A cinq heures du soir, chant des vêpres suivies de la bénédiction du Saint Sacrement. j?cce Panis, duo, de ZingarelU, chanté par M. l'abbé Leynaud et M. Grasset.

~e jMa~t'o;, trio, de Mercadante, chanté par M' Speranzma Nurri, Virginia Bianchi et Edma Nurri.

ya~MMt e?'~o, duo, de Strino, chanté par M"° Speranzma Nurri et M. Sacco.

Tous ces morceaux seront accompagnés par M"" Demay, Garnier, et MM. Ripetto et Nurri.

Pendant ces deux cérémonies, M. le curé de La Goulette fera une quête au pront des œuvres paroissiales et en particulier de l'orphelinat de Sainte-Olive.

AFz'cs<attom«. La police a arrêté Mohamed ben Salah Tebourb', Tunisien, dix-huit ans, inculpé d'outrages et voies de fait envers agent.

Tir au p!s<Mï<et. Vers deux heures et demie du soir, des coups d'arme à feu se faisaient entendre dans la rue des Djerbiens. Le service de police, arrivé immédiatement sur les lieux, arrêta l'auteur de ces coups, un nommé De Cara Luigi, trente-trois ans, sujet italien. Celui-ci a été trouvé porteur d'un long pistoiet à deux coups, système Lefaucheux, calibre 15, ayant encore un canon chargé et le chien armé.

Ces coups de feu n'ont heureusement atteint personne, mais ils ont occasionné une vraie panique parmi les habitants de cette rue, qui sont presque tous des israélites. Des femmes, parait-il, se sont trouvées mal.

Cet individu aurait agi sous l'influence de l'ivresse. Néanmois, il est noté comme dangereux dans le quartier où il habite.

L'enquête se poursuit et cet individu aura à répondre devant le parquet des faits qui lui sont reprochés.

An fMmeert des Ptcnfs. Le Concert des Fleurs est décidément le seul endroit où l'on puisse, à Tunis, passer une soirée sous les arbres, à entendre une chanson qui ne soit pas stupiae ou grossière. La troupe qui, en ce moment, y donne ses représentations est composée de façon à satisfaire les amateurs les plus difficiles et certes ce témoignage na saurait être donné fréquemment dans les établissements du même genre.

t tM!e pirécts~. En racontant, hier, le sauvetage d'un vieil israélite renversé par un camion, nous avons prêté à notra confrère Massari un rote dans ce petit drame. Il nous prie de dire qu'arrivé au moment où il se terminait, il n'a pu y contribuer. L'ayant vu parmi les premières personnes rassemblées par c&t accident, nous avions cru qu'il se trouvait là dès le début; c'est seulement son xële de reporter qui l'avait amené là dès qu'un fait divers s'y était produit.

A <sM< tes <M<tM<ema? Lahama Antonino, Italien, berger à La Manoubia, près des Abattoirs, a trouvé deux moutons blancs qu'il tient à la disposition de leur propriétaire.

barque talonnait sur les bas fonda; j'avais inconsciemment lâché l'écoute, et, sans direction, abandonnée à eUe-méme, la barque menaçait de sombrer. Je t'appelai aussitôt, je te cherchai des yeux. Point de réponse. j'étais seul à bord. et c'est en vain que, dans la nuit noire, ma voix criait Markus) Mark~sl 1 aucune autre voix ne me répondait.

a Qu'étais-tu devenu? Etait-ce volontairement que tu avais quitté la barque ? Etait ce un accident qui t'avait jeté dans les flots? R L'opacité des ténèbres ne me permettait pas d'approcher du rivage et j'attendis là où j'étais, en évoluant par petites bordée?, un son, un bruit, un appel qui me révélassent ta présence. Rien). Je continuai ma route, espérant que si tu vivais encore, tu me rejoindrais le lendemain à Poti. Je l'y ai attendu. plusieurs jours. inutilement. C'est alors que te croyant mort, je me suis rendu à Batoum pour vendre ma barque et ma maison et ensuite quitter l'Asie. Tu sais quels étaient mes projets).

Oh 1 tu as la langue dorée, je ne l'ignore pas; ton père, un prêcheur aesynagogue, t'a appris à tromper les hommes, mais si crédule et si simple d'esprit que je sois, je ne me laisse pas prend f'e à tes fourberies. En ce cas, dis-moi dans quel but je me serais débarrassé de toi ?

Mais.

Ce n'était paF, à coup sûr, pour ne te point donner ma barque et ma maison, une valeur de quelques écus bien insignifiante à côté du trésor des princes Phasis, dont l'entière propriété m'appartenait.

ut Markus, croyant avoir trouvé un argument sans réplique, tu redoutais peutêtre une trahison 1

De ta part ? Allons done t n'es-tu pas mon complice ? J'ai tué Georges Phasis et l'ai jeté à la mer, c'est vrai; mais toi, tu as poignardé son uts Alexandre et, comme moi,

ttemveMëe par nm <)ramnvf~y Vendredi, vers quatre heure du soir, rue BabSouika, une vieille tunisienne, âgée de quatre-vingts ans, a été renversée par les chevaux d'une voiture des tramways. Dans sa chute, cette femme a été blessée à la cuisse gauche.

VILLA pour 125 francs, à loner au Kram, pour cause de iin de saison, située au bord de la mer, composée de trois pièces, cuisine, débarras, jardin, buanderie, eau de Zaghouan. S'adresser au bureau da journal.

COGNAC Marie BRIZARD ET ROGER LA SUCCURSALE D'ESSVIK, enclos de la Douane, à Tunis, recommande son très grand stock de Bois du Nord de toutes dimensions, pour Charpente et Menuiserie, Planches d'Autriche, etc., etc. Prix défiant toute concurrence. .D<~<!<s à Bizerte, Sousso, Bëja, Kairouan, MonastirA. GASTAUD, chirurgien-dentiste, professeur de prothèse dentaire, 22, rue d'Italie. ABSINTHE PERNOD FILS. Refuser ëner. giquement toutes bouteilles avec étiquettes défraîchies et cachets détériorés dénotant la fraude.

VERMOUTH NOILLY-PRAT. Pour éviter tafracde, ne pa? craindre de se faire déboucher des bouteilles et de comparer.

AVIS. M. Boyoud Célestin, ameublement, rue Es-Sadikia31,a i'honnsurde prévenir sa clientèle et ses fournisseurs que )e nommé Gabriet Berthier ne fait plus partie de son personnel depuis )e 24 courant. MALADIES DES YEUX. Les docteurs Cirinciono etCuénod~Bt repris ensemMe teurs consultations, rue Zarkoun, n" i.

Ch3"oniqm@ m.~Ita,is@ Vt? ~)o~t~Me e< sociale. Le Carola, de la Compagnie Florio Rubattino, a embarqué trois cent trente quatre passagers, qui se rendent en partie de plaisir à Catanp, au grand détriment de la Compagnie Générale Transatlantique, qui perd ainsi sur son service régulier une bonne moitié de ses passagers de villégiatures.

Le major Evans, le nouveau gouverneur de la prison de Carrodioo, est arrivé d'Angleterre pour prendre possession de son poste. Le 13 août, M. le major colonel Sanmut, oniciar de la milice royaie maltaise, est arrivé d'Angleterre avec toute sa famille.

M. 0. E. Cassar, qui appartenait au corps du Junior Army and Navy Stores, vient d'être nommé en Angleterre à un poste plus élevé et il s'est embarqué le 16 courant à bord du vapeur Go//e Taranto, pour se rendre dans la métropole.

Les expériences de fermeture du grand port ont eu lieu ces jours derniers. Les essais ont été insignifiants au point de vue de la grande défense, car ce n'est que pour les torpilleurs ou autres bâtiments de petit tonnage, que ies chaînes de fermeture peuvent servir. La vente des figues de Barbarie a été interdite dans l'intérieur de La Valette. Le gouvernement italien a demandé l'extradition du nommé Filippo Spaletta, sujet Sicilien, qui est inculpé d'un grave délit en Italie. U est en ce moment sous les verrous et on lui a fait subir un minutieux interrogatoire, dirigé par un magistrat maltais, avant de décider son extradition.

Nous avons en ce moment à Malte le marcheur Go!'en Rieny, qui fait à pied le tour du monde et qui, venant de Tripoli, est arrivé ici le 22 août.

Mjj' Pace, archevêque de Malte et Gozo, est de retour de son excursion dans la vallée de Pompéî.

Ce prélat a fait le projet de se rendre à Tunis dans la première quinzaine de septembre pour rendre visite à plusieurs membres de sa famille et a ses amis, fort nombreux, en tête desquels se trouve M. l'abbé Bombard, archiprêtre de la cathédrale, dont il n'a jamais oublié la courtoisie.

Le régiment des cadets de la milice royale maltaise vient d'être licencié par suite du nombre insufEsant de jeunes gens qui devaient en faire partie.

Les travaux pour l'installation de la Iu-mière électrique à la Stiema ont commencé. Le nombre total des morts enterrés jusqu'à ce jour au cimetière public de Malte est de 51.940.

D'après un télégramme expédié de Buxton, où il se trouve en ce moment en villégiature, S. E. le gouverneur de Malte vient d'avoir ta douleur de perdre sa femme, Lady Fremantle.

Un Maltais, M. Filippo Moureal, vient de mourir au Congo où il avait été attaché comme interprète à la personne de M. Stanley.

La Compagnie générale Transatlantique à Malte ne délivre aucun passage pour Tunis, aux musulmans, sans un certificat délivré par !e consulat de France, attestant qu'ils ne proviennent pas de la Mecque.

Cette disposition à été prise à la suite d'une réclamation de la douane de Tunis.

poussé son cadavre dans tes flots. Me livrer à la justice serait en même temps t'y livrer toi-même.

Markds eut un sourire vainqueur.

Si les choses se fussent passées comme tu le dis, c'est possible; heureusement ponr moi et malheureusement pour toi, il en a été autrement.

Tu plaisantes nt Salem, croyant à quelque piège de son ancien complice.

Non.

Quoi s'écria le bandit arménien, tu n'as pas frappé Alexandre Phasis, tu n'as pas jeté son cadavre à la mer? 9

Si fait

Eh bien ? p

Eh bien Atexandre Phasis tenait, paraîtil, extraordinairement à la vie, car il a résisté à tout cela.

H est vivant? 9

Comme toi et moi. et je dois convenir que j'ai aidé considérablement à ce résultat en lui donnant les moyens de quitter la Mingrélie et en assurant son existence depuis ce jour-là jusqu'à aujourd'hui.

Cette révélation était écrasante pour Salem.

I) ne pouvait croire à sa sincérité.

Comment Alexandre Phasis, frappe d'un furieux coup de poignard et ensuite jeté à la mer tom de la côte, avait it pu être sauvé? 2 Comment la victime et l'assassin s'étaint-ils ensuite rencontrés? Tout cela semblait invraisemblable et tenait du prodige.

Tu mens dit à son tour Salem à Markus. Mais au fond, la crainte ie talonnait. Puisque Markus avait pu échapper à ta mort, il n'y avait réellement rien d'impossible à ce que pareille chance fût arrivée au prince Phasis. Il est vrai que Markus n'avait pas, comme l'autre, une trouée de cinq à six pouces de fer dans le corps.

Spectacles et Concerts CASINO D'HAMMAM-LIF. Aujourd'hui dimanche 28 courant, grand festival artistique de jour et de nuit donné au bénéfice de i'bopitat civil français de Tnnis, sous le patronnage de Mgr Tournier.

A trois heures très précises, grande matinée extraordinaire en l'honneur des familles tunisiennes, buttant concert par toute la troupe.

Exceptionnellement, première représentation de Ct~tMO amoMfeM~, comédie en un acte, jouée par le quatuor mondain d'opérettes. A huit heures et demie très précises, soirée de gala avec le concours de Mme Manausy, l'excellente chanteuse légère, la Patti des concerts, les excellents Sambil's, duettistes humoristiques, le désopilant Tourtouro Frémy, Jane Weit, divette parisienne, Sarah Sivry, tajotie et fine diseuse MMe Darmont Paula, Eliane Daugevitte, de la Moche, Renée de Bay, etc.

Première représentation de ~jE'K/M< <~M c/tswtM de /a/ opërette-boun'e en un acte de Darico. ViUemer et Déforme), interprétée par l'excellent quatuor mondain d'opérettes.

Hiuminations féériques et décorations de la salle du casino et du jardin du casino.

A ocza heures précises grand bal de nuit avec l'excellent orchestre du casino, sous t'habite direction de M. Martine.

Dernier train à minuit trente. Entrée matinée 0 fr. SO centimes, soirée 1 franc par personne, don- nant droit au bal, prix d'entrée du bal i franc par personne.

Restaurant de premier ordre, déjeuner, diner, et souper froid à toutes heures. Consommations de premier choix et de premières marques.

N.-B. Le spectacle sera terminé à dix heures trois quarts, pour permettre aux spectateurs de Tunis de rentrer chez eux par te train do onze heures. CASINO DU PALAIS DE KHÉREDDINE. Direction G. Hnmbert. Dimanche 28 août i898 Grande fête do jour et de nuit. avec te Kracieux et biocvoiiiant concours de la Société l'Art Drct~m<t gMe de Tunis et do M°'" Satvator.

Colossal succès !) du battet Moccia, composé de dix personnes.

Pour la première fois an casino de Khéreddine <e .FMSt~er L<M-6t, vaudevitte en un acte, d'Hervé, interprété par ~Ar< Dramatique.

Continuation des briffantes représentations de M' Borsboas, dans son répertoire, et de i'i nimitabte ctown musical et peintre exprès Coveccit! Il Covecci)) Il M°"*RosiaD.)ré,Demurçay,Detivry, de Lestange, Raymonde; MM. Joe!, baryton, etHenris, comique. Orchestre de dix musiciens, sous la direction de MM. Fremanx et LafTage.

Incessamment, nouveaux et importants débats. Dimanche 4 septembre i898, grande fêtj p&tronate de Khéreddine.

~T)ts.–Pour assurer aux visiteurs un service irréprochable au restaurant du casino, ia direction a décidé que deux services de dinors seraient faits. Le public est instamment prié de retenir ses tables à t'avance.

Retour assuré à onze heures et demie et à deux heures du mat'n.

Restaurant de premier ordre. Service à la carte et à prix ûxe.

Bains de mer. Attractions diverses.

Whi~ PPF~mn!~f!60~

NfH~i~ iCH)HuMitutj~ F~Rt~ES ET SEMOULES ~~c~~u~

FARINES ET SEMOULES de Commission, Tunis

rue de la Commiss'on,25 Tun's,

HOTEL DU LOUVRE Sn'd~'pius~c~'e~es~ recommandes de Tunis. Tabte d'hdtes. Oa prend des pensionnaires. Spécialités pour noces et banquets. Prix trosmoderés.

VttM e~ Sp6)e*I~memx

~R~DCT CT P)E 7.Md6 DmemM~,7 7 J-unt-rE.) Et b (enfaceiaSaHedesVcciex) Vms roaga; et blanct, i" quaiit6,de Tucisie et de Fi'MCt Eaax-de-vie SnM de mMC et de vin Spiritasm Spécialité daVins de qQinqHina naturel an MaMaia LiqnenM de marque Eaux minérales diverse: Depût des premierea marques françaises et étrangères. DEPOT DES VINS DE CARTHAGE

Récompense* et Médaillée d'Or

Exposition* de PhiUppeviUe, Bordeaux Jertey

A~VIS

Les créanciers de la société ayant existe entre MM. Canaccini. Vargues et Postel, entrepreneurs de travaux publics à Tunis, sont priés de remettre sans retard leurs factures à M. Tessié, arbitre-expert, rue d'Italie, n° 6, et d'assister a la réunion qui aura Heu chez ledit expert !e jeudi 1"' septembre prochain à neuf heures du matin.

ADMINISTRATION DES HABOUS AV)S

Il est donné avis an pubtic que l'adjudication pour l'enzel de la propriété dite E<-Fea~a, aura lieu à neuf heures du matin, au Divan dn Cbaâra, à Tunis, le 8 septembre 1898.

Contenance approximative cent quarante hectares. Mise à prix 600 francs.

Pour tous renseignements, s'adresser à l'administration des habous.

~&~ JB: saB

Importante Compagnie d'assurances contre l'incendie et les accidents demande des agents et correspondants dans tous les centres de l'Afgërie. Fortes commissions et sérieux avantaRos. Adresser les demandes d'agences à M, Reivoub, tt!~ec<eM~. poste restante, d Alger.

Comme il te plaira! répondit froidement le tzigane.

Les rotes changeaient. C'était à Markus maintenant d'être catme.

J'ajoute, reprit il, qu'il serait absolument inutile et même fort dangereux pour toi de faire sur ton ancien compagnon ou sur Alexandre Phasis, une nouvetle tentative d'assassinat; au surplus, !ui,i! est à l'abri de tes coups; quant à moi, j'ai pris mes précautions.

–He! St impatiemment Salem.qui te dit que je veuille recourir à la violence contre toi on ton protégé ) Votre existence à l'un et à l'autre m'importe peu. De toi je te le répète, je n'ai rien à craindre.

Peut-être) dii: Markus en ricanant, mais tu ne saurais en dire autant des agissements du prince.

En supposant qu'il vive, ce dont je doute, je le mets au défi de justifier de son identité là-bas, en Mingrélie, sa tête est mise à prix; ici, il essaierait vainement de lutter contre moi. J'ai une possession d'état reconnue, constatée, solidement établie, des titres qui en justifient, des relations, des amis dévoués, la richesse; lui, il est gueux, il a pour toute protection, la tienne. C'est si peu de chose, qu'il me suturait d'un mot pour qu'on te conduisît demain & ia frontière. Avoue, camarade, que tous les deux vous n'êtes guère redoatabtes.

I) se peut. si tu disais vrai. mais Alexandre Phasis a mieux que ma protection.

Quelque grande dame paut-être qui i'adore et veille sur lui, dit plaisamment Salem.

camarade, il se pourrait que tu brûlasses).Arrivé ici une demi-heure plus tôt, tu aurais eu la preuve que ta supposition ne s'éloigne pas trop de la vérité.

–Vraiment! J'y aurais rencontré sans

Robes et Manteaux

M"" Louise Bourniquez, 23, rue d'Itatio, prévient sa nombreuse clientèle qu'elle vient de rentrer de France avec tes commandes que ses ciientes ont bien voulu lui faire. Elle se met, dès aujoard'hui, à la disposition de ces dames poar la livraison et leur soumettre les nouvelles créations.

jDetM~~M dans tous les ca/~s V!CHY-OU!MA qui no se vend qu'en bouteilles dont la forme spéciale est la propriété do l'inventeur.

2?a;t<7F~ quand t?OMS ~eW<ÏMC~C~ MM ~MtM~M!K6[ ~ma~Ms V/C//r-0!7~~

et Kow eM re~< sur le verre Se boit pur ou étendu d'eau

M. B. CHARLES, agent dépositaire pour Tunis et toute la Régence, i7, rue d'Espagne.

EXCELLENTE OCCASION A VENDRE, ponr cause de changement de situation, te fonds decommercRde taC/te~tMWe/'t-aMpatsg. rue d'AHemagne, n° 13. Tfès bonne ctisntete. S'y adresser.

mCES~UE~

Voir à la page la mt/'acM~eMSo tM~cc<:oMoupt~M~s aM<tv~M~rteHMes et le rood otM~ST/p/t~t~Me Cos<MM~t.

BELLE CHAMBRE MEUBLEE à toner dans quartier de la rHedeLorr.une,au premier étage, dans famnie tranqui)!e.

S'adresser &u burea.u da jonrnâ!.

TniïTP T'~M~B appartements, viHas, ïnpjt~ff)M

TOUTE LE aPParl.ements, vtllas, ( ~Citj~r

iUUihLAMhh mAm

entrepbts, terrains.

E. BERTHIER, régisseur, 10, rue d'Au!ricba.

® ~1,

QUINQUINA

A.péritif tortique

Préparé par un procède tout spécial, avec des qainquiuas sauvages ')n mfiitnur titre et un via absolument naturel, le POKER-quinquina constitua un apéritif tonique très agreabie au gcùt et eminemmeNt bysiéniqne.

Se trouve dans :oas !.°s cafés et épiceries de la Régence.

Agent genër&I depo&ita.ir~, M. E. do Manca., 18, rue d'Angieterre, Tunis.

53 &MMÈES DE SUCCES

accoot dm idab~

ALCOOL c u 'en

~ntCQLES (La seul Alcool do Menthe véritable) CALME i~tbSOIF~ASSAINITL'EAU DISSIPE tM Maux (!<* cœur, de tête, (t'estomac <M Indigestions, ta Dysenterie, fa Cholèrine PRÉSERVATIF contre les ËPIDËMIES EAU DE TOILETTE ET DENTIFRICE EXQUIS ~.r~e~ ~e MOM DE RtCQLÈS

~'ACHETEZ~

^~ransaronrconsullélenoweaucvlvfoguelltustrA ~3Pali6ttlnaEO~

De laFabriquet'AU RÉGULATEUR.) n H. SARDA, à Besançon (Doubs) MONTnES GARANTIES SUR FACTURE ~)rtMM.7B.i:!i,9afr.–Art;eiitta!i,63,M,Mfr. Jt'iaf;ucmm'AS3.3!i.M.M[.–AeieronT.icteittO,U,M.mf.

'KEGU[,ATEOMCBMNOmËTMaUES:t]'nM!;tdeMM.

~6 lii~é~eurs,Mécaniciens, Kn~pioy~sd'~ehemiit de fer.etc. Acieran.:2.M.M'r.–Ar"<!ntàM,M,'i!i,Sfr.

Chaînes or, argent, double or, nickel

MiMt)~ ~MMSË*i~

BB~~CtEJtK~S~E~ssH~E~~

tntartssabtes, CratWtM, fro«<tt«<t*, <«««.

KBTKNCtasNM~msTW, ïNopcmuMMa~a). wt~

ANDRE, ft-, 6S, r. PttMth. PtKts. a f. tAJt ?<MM H

Seut dépôt à Tunis, ph&rmacie Née, i9, rue <l fi~ie

nf5<Mp nf* < )t )Ujan!M!°*~Mn~

Ba!KS DE L~ mMn!RE Bains & Doushe. Bain simpte 60 cent. Par abonnement 60 caBt. Donehe simpte, 40 cent.; par abotmeuieut, i~ c..M;ue<s, 30 cent.

HOTEL MEUBLE ET PEM!M ESURGEOtSE Mme WILLAUME, 8, avenue de Paris

Cet Mtet, construit et meubte a Men!' avec un goût riche, se recomm&Dde par son confortable, sa cuisine soignéa 6-t ses prix modères.

"CAPITAUX A PLACER" sur hypothèque de jore~ter ordre S'adresser & M. A. Disegni, 4, avenue do France (passage de Tunis). 9M Maison française. LANNELONGUE, exmaitre-taiiieur mitttaire, 't, rue de Rome. Uniformes et livrées en tous genres. Jaquettes et manteaux pour dames, geme tailleur.

La maison n'a pas de succursate.

Le aKrec~Mr~rtMM E. LECORE-C~RPNNTIER 7?Mjor!MefM .Ra~tde (LOUIS NICOLAS ET C'")

doute une duchesse. ou une princesse en visite chez de misérables vagabonds, râcieurs de cordes, quand ils ne sont pas détrousseurs de grands chemins!

Cette injure, dans la bouche de Sa!em, piqua au vif Matkus.

Tu oublies ton ancien métier Voleur et assassin grommeta-t-iL

Et toi, répliqua Satem, que tu l'as fait avec moi, ce métier, et qub tu en as partagé les profits. Mais assez de récriminations. C'est du temps perdu. Je t'apporte 2.000 roubles, c'est ce que j'ai tiré de la vente de ma barque et de ma maison. Comme eues étaient le prix de ton concours, cette somme t'appartient. Avec les intérêts 500 roubles que j'ajoute à la somme principale. Soit, en argent de France, 10.000 francs. Les voici Et en même temps Salem tira de. la poche de son pardessus un ~petit paquet de billets de banque.

Markus s'en empara aussitôt.

N'oublie pas que c'est le prix de ton silence, lui dit Salem.

En face de la justice, c'est convenu. Mais il y a autre chose.

Quoi donc?

La vie d'Alexandre Phasis A combien l'estimes-tu ? '?

Ah! dit Salem en souriant, je retrouve entin le Markus d'autrefois S'i! en est ainsi, jouons franc jeu. Tu afurmes qu'Alexandre Phasia est vivant ? 9

Je t'amrme et je suis prêt à en fournir la preuve.

Et à me livrer le personnage ou plutôt à me vendre sa vie ? q

f<< ttftpre).


W~WVWS~ WTB~tFV~E~ ~B~ TB~~y~~W ~M' ~o I~oino QUINCAILLERIE, FERRONNERIE, ARMES DE CHASSE. jEtJ~~tJ~.aEli~~BLJtEBtttJ~ ~a~ 0& tBE~jEaW %JB~B~ TrUNIS OUTILLAGES, FER, FONTE, ACÏER, etc., @tc.

VEMTE ~OLOm!RE aMa; eKcA~res pM&<Mes

Par devant M. le Vice-Consul de France à. la Résidence de Tunis, il sera procédé, le mardi 30 août courant, à neuf heures précises du matin, à l'Hôtel du Consulat, sis place de La Goulette, à Tunis, à la vente, au plus offrant et dernier enchérisseur,de QUtïRE LOTS DE TERMtNS

situés quartier de l'avenue de Paris, à environ cent cinquante mitres au nord-est de la maison du caïd Eliaou Scemama, chacun d'eux d'une surface de six cent quarante et un mètres quatre-vingt-sept centimètres carrés. Premier lot, bordé par la rue sur le côté est et le côté nord.–Mise à prix 1.900 francs. Deuxième lot, bordé par la rue sur le côté nord. Mise à prix: 1.400 francs.

Troisième lot, bordé par la rue sur les côtés est et sud. Mise à prix 2.000 francs.

Quatrième lot, bordé par la rue sur le côté sud. Mise à prix: 1.500 francs.

Ces terrains sont grevés d'un enzel perpétuel de huit caroubes par mètre.

Les conditions de la vente sont établies par le cahier des charges, déposé en la chancellerie du Consulat où les intéressés peuvent en prendre connaissance, tous les jours, de huit à onze heures, sauf le dimanche.

T(nt~j"'i:i!]<ij~!t!c;-i! Orfèvrerie, JoaiHcria.

mêmc [lUX colcnies,

6, l,e Fonctionnaires,

(lC L't J;r!Íni:{I',d/OiJ$.

GUILLOUX. 20. Hue Scrvient LYON

~UU~ UMUH Préparation aux examens

de )a )iccHce

et du certiGcat ds capacité par M. BEHGE, avof'at, ancien n procureur de la Bopubtique, avenue de Carthage, 18.

On peat s'inscrire des à présent les )cço!js commettront !e i" septembro.

TiNtMi~ie ïmsi8M8 2,)'MO d'A<MMCS

Vente Ach:H EchMge de onze heures à midi et de une heure à deux heures

On demanje timbres tunisiens de toutes vsdeurs et quantifës. Fa~re des oiîres.

Cabinet de M" Marcel VINCENT, avocat, 2, rue d'Angleterre D'un contrat sous seings privés en date du 24 août dernier, il appert que la Société des grandes Brasseries réunies de Maxeville, société anonyme dont le siège social est à Nancy, a acquis de M. Henri Boucherand l'établissement de brasserie-restaurant qu'il exploitait à Tunis, à l'angle des rues Hannon et Amilcar.

En conséquence, les créanciers fournisseurs de M. Boucherand sont invités à produire leurs créances au cabinet de Vincent, avocat, dans la quinzaine à dater du présent avis. 24M

FEREiRAROl Le fEM OtRARS a en te rere 8 honneur d'être t'objetd'cnMpport ftTortMe de !'AcEd6mie de MédeNM de Pans, parce qn'anx propriétés te!eMetfMtMt!taaBh)B(tes bonces préparations terru~inen- sef!, i! joint eeue d'avoir nne action 6eae<!):st iMttive, qui dctruit la eeBttipttton et préserve des htm~rr&o!dM.][l~uér!tt'aB~n:)e,tesa'smpM d'tttotBao tes pMM ooctcars, t'eppeavri!t<!MC!tt 4:: tea~, ies perte* ))tMc!i<t, hiftiEt tes tem~~riimeate ftibtt:, <etoppe !esjM:!6ettU« pâles et d6Ucates et r~uiarise tt traMU mestMt!.

~Mr~ M/!M, <, ~f/f Mr~/f~ M HMe! 8eMm ~Mes BectM~NM et CsMKe6tére Depuis 8 fr. par jour. Arrangement pour famille. Recommandé à MM. les oiEciers. Bains dans l'hoteL Téléphone. Chambre noire pour photographie.

H. TEISSIER, propriota.ire

8L.. ~.r

BBËTC signature, rieD

~T~ SUC SignatUre, rien

rn L < ô d'avance. Ecr. Carsse

~'EscoM~, 10, r. Joubert, PM'is.

~~am!am!!M)BE~stMttaaa~MmmBmtatESM~œ

~G1~~ EI~`~~ ~i~

Id~Bs de T'snis & H&mmam-Liî

X;BC-T'T!~Ma~SM'~XS~ ^'L.u~ soir "'J

Et} SAMS i ma! mKtJ m& mat.! soM noir soi? j SM:' i sotr j ~olr; soir

a i'eü6a.r!a at'2.~ 5 90 8 081 8 Sf>~11 16 2 15 S ,or 4 I5~ b 6E $ r:10 16 il 45

s~

g F*l,gri~e larn5t). G 35 8 2Df 8 f10I11 80? 2 30 8 20~ 4 90 8 18~ 8 I6 10 90 m 12 a

KH< CAMS- ~mat.ismt. maHmat. soir~Mtr< sotr Hoir soir, soir;~ soir

1 Itammairs-L(f. arrxtsa.! 6 68~ 8 45~ 8 Il blp 2 Gi 8 4b 4 61i G 88` 8 88,10 fils ~12 a1

~»~ .w

)~ gil.~ (FkItEB eaat.'snr,r.~ mat mat ~jj Nair ;ots y soir~ xulr soir aoir solr

n N.m~ 6 M! 6 46 8 ~M 29 1 16 S M 6 M 6 tS 9 SO H B

il 16 12 411

17' u~m.'m~:æ.'1:r ~l¡..ul'~¡ 6101 646 42 1,00 581 137 8 ~6 ~~5 il 22 19 52

C=~=~=~=~

D;DI.n, 6 8716 9 r,3 10 59 142 3 3~ "1 u

ac 'ustis'Crr'dafc.i 8 49~ 7 27110 04j11 101 1 58 8 b0: g 4S~ 7 ~ll 9 68,11 881 1 09

L!.cn@ de Tunis & L.a. Ga'alatts

~K~

~M&

Tun;z k~~lgid .v".°"m.aaea. i~ ""m° 7 6 ~I i6rlé "0

TBnt: .615 7C3SMM5Sn~ Si63 .tû7 5M6]6 7 .84010BO

Ls~Msn 9SO 9S611SO M SM3S5 a 660 ..1105

Lo ~aeso.) Il 8 .A a 8 25i_I 80 a Il a 2 b0i8 a a g fi0 a a 11 O6

LaSeulot'5466657S!:9E0~1MlSt5'j !)t .)44~ 640720 730910,1180

T~rxfnr~~Mim?mnB)KM~M~c~s~-t-s~~

RETOnX

La -?om!9tta.<Mp Ë 39 6 60 7 7 37 9 66 M .'M 46 S 2~ 4 06 4 47 6 46 7 30 7 35 9 15 n 35

La Marsa 6 LO 6 16 07 12 9.6i 5 8 2a 5 221 »» 646 616» 30 7 945 35

LaMarsa. 6M616 .807 1!6!!15 ..622 .616 946 a

Tncis.< 6 M 7 32 8 87 M 2t. 106246:60437662 < 64580681010161206

.j. ,r.tTt<.E. s–K3': 'K-l-MEBJta.T"?!ME;i'~M:~ MSH~r~MS~r~JBSXŒt~S'KT~MS~Tm

Trains économiques Tunis-Goulette et vice-versa t DÉPARTS BE LA GOULETTE 6 h. 15 mu'jn. 6 h. M soir.

jt ARRIVEES A TI~KJS B h. 45 matin. 6 h. 40 sotr.

M DEPARTS DE TUNtS 1 h. M et 7 h. 36 soir.

ARRIVEEB A LA GGUr.ETTls 2 h.16 et 8 b. 10 soir

M ARRIVEKeALAGOt]MTTK::b.lBet8b.lOto!r_

AVIS

En vertu d'une ordonnance beyiicale contenue dans les deux grosses de deux marouds rendus exécutoires par Son Altesse, l'un en date du 2 octobre et le second en date du 15 mai 1895, n° du premier maroud 15.785 et le deuxième portant le numéro 12121, ordonnant la mise aux enchères des immeubles ci-dessous, l'humble envers son Dieu Ali el Merabet, caïd de Mahdia et de sa circonscription, met en vente les immeubles ci-'dessous désignés pour dette due par leur propriétaire, le très considérable, le protégé de Dieu Si Ahmed ben Ayach Etteboulbi, au profit du négociant Isaac, fils de Joseph Lévy

La totalité de la maison et du magasin qui lui fait suite situés & l'intérieur du village de Teboutba

La totalité des deux tiers et de la moitié du tiers du verger ayant un puits et situé aux environs du village de Teboulba, au lieu dit Ennoukaria;

La totalité des deux tiers plus )a moitié du tiers de 22 pieds d'oliviers situes dans ladite localité.

La durée des enchères sera de soixante-dix jours à partir du 14 rebia-el-anouar 1316, correspondant au 1" août 1898; elles fini- ront le 24 djoumada-el-aoula 1316, correspondant au 10 octobre 1898.

Elles auront lieu par l'entremise des courtiers Ahmed ben Mohammed Keriem, à Mahdia, Ibrahim ben Ali el Ahmer, à Bekalta,et Ahmed ben Mohammed Ba-youd, à Teboutba.

L'adjudication définitive des .immeubles ci-dessus aura lieu au siège du caïdat de Mahdia, le dernier des jours des enchères, à dix heures du matin. 4E4

Etude de MEYSONNASSE, huissier à Tunis, rue Al-Djazira,31.

~E~TE

PAR AUTORITÉ DE JUSTICE Le jeudi 1" septembre 1898, à huit heures du matin, dans la Salle'des Ventps, sise à Tunis, rue de Danemark, et par le ministère de l'un de messieurs les Commissaires-Priseurs, il sera procédé à la vente aux enchères publiques de

Bu~ëfs, Tau/es, Conso/e, Cha;'ses, ~iss/eMes, Verres, G/aces, Maeh/nes à coudre Singer.

Au comptant, frais en sus.

L'huissier poursuivant,

2446 (Signé) MEYSONNASSE Etude de M° MEYSONNASSE, huissier à Tunis, rue Al-Djazira,.n° 31.

VENTE

PAR AUTORITE DE JUSTICE Le dimanche 4 septembre 1898, à huit heures du matin, dans la Salle des Ventes, sise à Tunis, rue de Danemark, et par le ministère de l'un de messieurs les Commissaires-Priseurs,ii sera procédé à. la vente a.ux enchères publiques de:

Sa~e à ~an~er e~ noyer ciré, Bufeau, Secréfat're, BiM'o~èqMe, ?50 t/o/umes d<vers, Cha/ses, Fauteuils. Au comptant, frais en sus. L'AMtSS)'ef poursuivant,

2446 (Signé) MEYSONNASSE

0

Etude de M" F. SOULET, huissier à Tunis, rue des Maltais, 41. VENTE

PAR AUTORITÉ DE JUSTICE Le mardi 30 août 1898, à huit heures du matin, dans la Salle des Ventes, sise à Tunis, rue de Danemark, il sera procédé à la vente aux enchères puhliques de

Lf'nger/e, Jupes, Corsages, Ta/es d'ore~ers, Serviettes, Eponges, Moucho/rs, Serviettes, Chem/ses, e~c.

Au comptant, frais en sus.

.L'AM'tS!t~' ~OMfSMtCO.M~,

F.SOULET.

Ot~EOTE OH demande a

Bit~RT~ Un demande à

DtZ.tn t E acheter SOO mè-

tres de terrain à bâtir dans !a nouve!)e ville (route de Tunis ou de Mateur). Adresser oS'res et prix & M. H. BOUNIN, avocat à Bizerte. 277

CHEMHN$ M F~

MJL 't<

~DE T~TOTf~TTT' f~T~T~M~FA?

ilaJ~i~JË~JEiAtLa ~J~JiLJ~i.~ i, Ai~i~ GROS ET BËT~SL MatSON F8NBEE EH !8S!

24 et 26, rue d'Italie TUNIS rue d~talio, 24 et 26

A TrTa~rTE* TE'~BF"BST~TE~<S~

AAi~JEt JEa x~iLJ~B~

Denrées co~on/a/es, Conserves a~enfafres /fanpa;ses ef an~/a/ses, t/ns ~ns, Sp/ffft/eux, L/gueMM ~nes de marques.

~rr/va~es par ~ous /es courr/ers de Beurres, Fromages et Cnarc~er;'e. IDei~isLi~d-er le C~a-ta-log~T~s

MEaM'tmmMt)~Bm<tM<t6NB!aMtatn*.tMt~~

FOMDOUK FRANCO-TUN!S!EN

-dar– <a-KBcmtar,jiSHE.'B!BK

S. SCEMAMA, gérant, 23, t-Me d~U~M-, §3 TUNIS Rcm'se; Location, Vente et Achat de chevaux,

voitures et harnais en tous genres

VENTE DE PAILLE ET I''OUFtF<,A.QE

Ate!isrs de SeUerie et Bourrellerie, 57, rue At-Djaxira, à Tunis

r.

nNMEATEUR'TUNls!EN ~BBHaïre des ~dm'B~r~'ons de ~ë~ejsce de TH~'s GUtOE eu COMMERCE, DE L'âGR!CULT!JRE& ûEsTOUR!STES BU'1U~Z passc~e de B~~NCHt: T'UA7~

L'Indicateur Tunisien paraîtra rëgutierement chaque MBëe a ~)f:rMf de ~~99 et formera uu gros votu:~e d'environ 800 pages. L'Indicateur Tunisien sera imprimé à.~f'MprtMerzc JR<:p:'c<e; i! couttendranue parti" po~tiqu3,U!!e partie administrative gëHeraio, des reasei~Deme~ts gënëra.ux, une p~ttie administrative agricoie, commerci~!e, iatiustrieih, bistoriqae et géographique p~r coatrôies. commandements, toca.M~ et tribus.

L'IndicatGur Tunisien pub'iora la !is!e des commerc,m!s et industriels de !a Rë~cnc.e ciasses par profession, a.insi que. fes principales cuirasses des personnes iixëes dans la .~egencû Tunis. L'Indicateur Tunisien fjt'mera use vëriiabie eEC;'c)opëdie~eroui. condenses tous les rensei~uements intéressant ia Tunisie ad- mini'trative. commerciale, agricoi.e et indastrieUe.

L'Indicateur Tunisien est une œMwe a&sohti~eM~ MOMwe~e qus l'on !!e doit pas confondre avec les Annuaires on Guides qui ont paru ou paraissent en Tunisie ou en Algérie.

La publicité da l'Indicateur Tunisien est spécialement recommandé par D~6c/M yMM~eMM à sa clientèle.

Pour la puMicité et tous renseignements, s'adresser à Tunis, passage de B&Q3vent, à côté des bureaux du JbMrKo;< O~CM< TM/nsten..

I ~f~z~b.

m~MM ~jiMM

!M~DLM u mMinM et de ~roHDï

J.-T~- TjE~RA.S Propriétaire

MtidaiUes d'or,Paris t8"9; Tunis 180.! a, rne d At~ctMKgme VINS RQUGES ET BLANCS EAU-DE-V!E

QUINA ZAROUNI au )//n muscat de Zcrount Adresser !es commandes a M. CHIGNARD.gërMt du dépôt.

gs; <&'&&ja&&MA<s~~t<aMTtt <? <stg&

T~ ë & <S <~0a.e. M-~ °M.& <~3:m. ~oS ias~S~~ & ~< 3~§ ~:jS. ~M~ ë M 5. B s !~r-<o.~ t

'~g~ saa~ 3 M

s s a.

~S! Tr~ j~ § ~& ? J

V09H; ®·'A1VD·®·OV~P.~····®m!

FUTS E~ LQm!ON pour !es prochaines vendantes Eu vente un tôt de dennimuids d'occasion.

S'adresser à M. MARTiNIER, 93, avenue de ta .Manne, Tunis. rcESEB~Tsmi jooMf ectMse de dc~ar~

C3Lfë-restaurMt, nv<;c appartements, sot avec tonnelle, cinq cents mètres carre?, avenue de ta Marine, 24. S'y adresser.

~fluis1116Y~11N111~~11i

~m.~S. 3E:

La Compagnie SINGER prévient sa ctienteJte qne M. M~ciam a cesse de faire partie de soa personneL

l7ûPARxA PR f~Tl;dIA :8 h. I6 et Id~M de Tunis, a.~ Bsï'~o

DEPARTS DB fnjNH S h. <6 et 11 b. mutin. 1 h. 15 et 6 h. S') sot:

MiPAKWM DU XAt-iDO ? i' 06 atM b- SO B~Hm. 1 h. 33 e~ 6 h. 50

Ligne de Medjerd& (Tunis-Bône)_

Tnn}B.(f.p<tf~ 8). 606 660 1 <tS )tj}B<;r[a.f.llSe 1

Mt'.noubH. KM 626709 12l!zS:~Dav)vio7.Jl!:59

Djedeida. 8MiKS87M 85 1 M; !t61pSoc)t-A!t!t! !i!49 b9~

Tebour.t.'a S 67~ ? M matin X 16 t iiotr ~<That'dim!a. t 66 matin

Bordj-Touta. tMiCSSt <tff. 9f)2S<:r~. &ou!o'A:'bx. 5BC 616

Medjez-ei-li:tb.. 9SOi7(a 819 f,2 Béja-vilia. 646 06 616 15 roMt-de-Tr.jan 11 X4 910 0'4 soir 19 Y'ont-fi[a-Trs;;ta.. 741mst!!l 7CS 1t

BÈja-viHo. U66 946 0. MeSjsz-el-BRb. 85B 6* SM

Souk-eI-Arba. MM MM Boi'Ei-Tmi!n.j919 6SO 92S

ithardimaon. SOS. soir 10 Tebcnrba. 9M 6121007:!)attnsotr

.Sonk-Ahras. 403 arr. 1 D)edeMa. 1004 034 1038 ft46 667

Sonic-Abras. A 09 arr. ° Djodoida. 1D 04 0 64. 10 28 fl A6 B G7

Duvivior. nK6 Manou'a. I.)30 708 !103 !)17 728

!B()ne.arr-tc<< 725 Tuc!.s.<ïr,-ts<i<ia<.&) 7 SB 11X0 9 M 74B

Tunts. <t~6''f 660 506! Bizerte.4<~f:(: fj20 4SO Manonba. 709 6~ Moteur.j 724 638 DjedeMa. 7M 6!)9Hjed<)Ma. S<6667 Mateur. SOS 72~MaDoaba. 917 72S BiMrte. <t?-Ma 1010 S as!) Tupis.c~-ijoift 9S4 746 Tunis MQnz6l-'bou".S&lf& Nabeul" Soussa

Tunis.<« f't 603 SOS 6 M Soussa.d:~<trt a 6 MM

'l'unis. art' (l 0.9i S DS h G61 I' 6oaaso.dbpart G A 18 18

Hammam-ei-LM. 660 a M 647) EnûdavUla. 703 831 GrombaUa. 761 4M 761 Nabeul. 746 817 Mer.zeI-bou-ZaHa. 803 a' SOI Bir-bou-Rekba. matin 840 409 B'f-bou-Rekba. 839 641 Menzol-boa-ZaUa. 620 t 444 Nabeui. N30 688 &ïombaUa. E36 s 27 67

EntidavUle. MM 74X <trr. lIammam-el-U! 6 M 1029 601

Sousse.arf'ntt IX l! 9 60! ) Tunis. orrt'B~ 733 11 M 643

SouBse:Xalat-Srir&:Kaiï-:>uan-

Sonsse-Ealaà-Srtra-Eaiï'onan

(matin soir matin tmatin matintsoh'

ousBe.ear<! B1U 13 1S 6 Eairoct.corts 6 ? 9SC! aia&-Srira. 699 1341 BIS XalaA-Srirx. K03 11 6H airoaan.o''rtt!<<t !1 3*0 <tr~ SoMse.<rrtc<<! S SI KM} MNmN<Si~mm~'tiJitMNa6!M'<MjAmM)Bns!<t~

LOU)S FOUBERT )-Me Es-A:a, TUNIS C amionna ge

Forrtialit6a en :Douao.c Expéditions pour tous pays par grande e< petite ~t/e~se Correspondants

en France et & l'étranger

Service spécial de dëmena~ciDent M.AGrASII~ DE DEFOT

Mstpri~!? i~p fnn~trnrtif!~

iMn!iidUA Hc uuiiMUHjtiiJu CAaMa; et CtwoM<,

Bft<yMcs. rMt~, CarreaM~ etc. H. BOURREL, eKi!<-e~)o~t);at?-e ReprësentâDt de la Société FREYD!EH. GOUY et C", de Cru&s, bassin du Teil (Ardèche).

Cha.ux ëminemment hydr&utique Ciment PortI~nd de Grapper Entrepôts et bureaux 64, avenue de la Marine. TUNIS.

t f~EME'MT MeuMé ou

L~M~Tnou meubfe

~8 i~I non meuble

à Jouer.

S'&dr. Ca<!ero, av. de Paris.

~matin soir matin! sotrj!soîr!j j~1ipp ~.atir

Hgne de Biz'artc' I~°°.

x:&tin sotr (msUn soir

jmattnsotr sotrt matin soir

R LOUER

joOMr ~5 oc<o&re proc~ftM. Grand magasia avec ëtagères complotes, vitrines en bon peint avec glaces et portes met:dhque' Un appattetBPNt compose de quatre pièces, deux chambres, buanderie, eau de Zaghouau.w.-c. S'&dt'esser, i2, rue (ies Matt~is.

~@M~e~@<Ms$<MMs~e~@~a~c'~@~<s'$@~a~@~ Mctjmam~ez ~a.t'~<:<. le' !:NECTAR-AM!S~ il 9 ph<s ea:~Mtse, ~6t p~Ms Ayy:Mt~Me <~es aMtse~cs NED5!LLFS D'SH DiPLOME D'HO~EUR Q Mm. veave FEREZ et ses û!s, barea.ux et entrepôt 19, rue de Chartres, a. Atger. Représentant-dépositaire pour la Tu- ? msic, M. MOULIN, rae d'Itaiie, ~5, Tunis. ~~M~@~<M'<S~B~S~@~C~e~e~MMQ)'&<S<M5~S'a~ "?~T~N

'v J~LjL pr<~j{Bjt*!e<te'a

~~SF~ ~s ~a~s~. ~F~F~C~ dH ~cyB.

J. REVEYRON

jSM~'eaM ~a~a!Sî'M.' TMe JLm~c<ïy, ~U~V7'S VJBS gars.n.tis aa~;nre~s et exempts de toa.t m61amg'8 da vîm étrangers. Prix dft'ia.nt toate concurrence. Sur deiHa.nde.~BTC'. id'ëcb&hmic'aàdonx'.itH. it7~ 6(3. & DE CHAUFFAGE

MiÂKM~ M ~M, M~LR &~ B~~Mii~a B. RICHARD, A. MIHTTE, successeur

Bureaux ph'.cc de [a g~rc Française Messins me du M~roc (nnciRn fondouk au charbon) TUNtS eo~

'1S~'f~S <B~ T~T~'SR~~

~S~~L~S~ ~M .ait ~S~~MMs~

~nc/enne Ma/son

A.-D. MOBENO FILS ET T~V~ ~Me a'~ BcsaMpOM TU'~7~ Bois du Nord pour cha.rpe!i!e et menuiserie de tontes diraen- ~S' siens. Planches de Tnes'e; Arrivage impoi't&nt en poutres et Madriers en pitchpin PoutreHes à 1 Fers marchands.

F~v ~'Ê~Rf~ ~n~ ~~Hpp~

s~MA U.Ja.aM.M~Ct~ CM ~UM~3 &i';MSC~ J'. FA.02Sr.-ES SA. a.rtiii.oier

F'OM?'KMS(.'Mr de le Bey et Ct~e a!s TMKt3 SS, a.'veinLie de la IMIa-rixie

Entreprise de fêtes pcMiques et privées, vente et iocations d'articles d'itiuminatioas, fusées, pétards, serpentins, so[fi!s, etc., figaras a.H~g(n'iques sur commando, drapeaux et ëcussoas internationa.nx,?. a:eres, ~u'iriaDdcs, etc.

Prta' o'<~a:~ ~OM/e coMCM~feKce

!m!i&Oltml£HGP4~IA~9~6't~1~9~A~ ~1m

~Mttf-~hns ticlï'ïw~ f!e ï~vo ci f!o î~~nn?

iMMié~ttt! ~lidiM~ ? it[iÂ{! et titi Mi)~f

SELLEB)E-BO))MELLER!E FRM~'SE

~yvE-E? 'Rf~TTT'V rnp ~~is~ira TnNï~

V tl..t~~<JAA~ l~mS âirjËùiid, iUnio Harnachement < o se!)es a.nghuses. Cordages de tonte B~tnre, Ventf et achat de harnais d'occasion, Lanternes pour voitures, Cnir crospoHDe pour courr ies mécaniques, grand assortiment de Fouets, Artfcles d'écurie etd< pansage, Brosses, Ktriiies, Couvertures. Pâte pour Seiies angtaises, <. ogueNt Hevid pour Diedi- de chevaux. Cirage, Eac de cntvre. Vernis, 'jt ravaux dans t'mtëhear.

AGRICULTEURS

Avez-vous un bon puits pour grandes irrigations, de n'importe qncite profondeur. Adrcsssz-vons à M. E. Bourgeois, proprieta.ire à Tuuis, bouievxr'i bM-Bsnat, iaventt-ur breveté du AfOM/A~ VENT S. R. D. G. T.

s ~f~Mf~M~n~'

Em ~a~'<tm?3W!e4~J'&.t

Avantages de ce mou)in ne nécessite ïmcuue surveiHat)ce,un enfant peat t'arrê- ter ou le mettre en marche, s'oriente seni, se graisse automatiquement, résiste aux pius grands vents des tempêtes, qui ne derasgent GB r'e:: h) m&rche uornn'e.

VIEUX JOUMAM à. ve:o-c!.r@

S'aKSF<*ss<&jf ~M btiftfCKM <itM joMfma)!.

r~<4~

~r~

0g1~82 p 1 dmun ,ab d:àt C

L~~ ~emuÊ~<-

Mpa.r6 p&r :e 0-' Pan! GAGE Fils, PhanaMien de 1~ Classe g ~B~ MproFr~airet'sceE~icjmcnt, 9, rt/e ~eGrene//e-S'-Gsrmafn,~P/?/5 § L'É!X!R du D' GU~Lt-jÉ est un des médicaments ies pins économiques comme /'<v/y7f/f et. comme /7e,M<a~ c'est le meilleur remède contre toutes tes maladies S occasionnées par la ~c et les S~/fM.

N Depuis plus de quatre-vingts ans, l'ÉL!X)R du D' GUt'-UE est employé avec succès contre les maladies du Fa/e, de la /?a~, du Cew/ Cc~M~ ~&7;m~ des F/~o/'e~ ~c/m~p/MM et PN/?/e<oMM, la C.M6/!fc/s, la Cr~/M ou /?;'f/f!, des maladies de la ~sa et les t~M M!'es~c/ c'est le remède indi.spens&Mf aux personnes fortes, à tempérament sanguin. M peut être administre à la plus tordre enfance et a la plus extrême vieillesse, sans jamais donner lieu a aucune espèce d'accident..Chaque bouteille est accompagnée du 7/-a/a /'N/M f~M C/s/rM, du D~ GLi!L'L!É. Cette' brochure est adressée FRANCO à toute personne qui en fait la demande. Prix en France !a 3cMtoi!ie. e3. !r.; ta f;2 Bo'Jtoiito, E; fr. EïC~

!tf-tJE'.ES f!'KS.'ytAE'S' <tMX!a'TOTt!t~ME AMT:&E,AH!EE)X dM B! SMLt-~ L.j Flacon, ES tr.~tS.CT. Le 1/S. Flacon, .S3 fr.

!i,S~ C'EXTHAtT 0'ÉL!X6R" TCf~QUS AMTtGLAtHEUK DU 0' GUt~.È~ C9~P~ b~ d~ curj~c~n ~~jn.re~ae?~pu~ep/j~ ~c</o a prc'J~re dux fpmfctsetùu~ c~nfj. -0!?acon, 2~

tnnis.d~ftft 840 6t7 iPont-du-Fahs. c:<fp<t! S~< 4~! ~agaoEan. US5 SOS ~Zaghouan.t 6 M! 4:s' Poct-du-Fahs. ~i-f'tB~ !I 29 8 <? TuBis. «f~f S 30 7 S7~ fmatinsoir) !) smattNisotfS

CORR ESPONDANCES. Des services de correspondances, voyaganrs avec begsgts, Ht-istoat S t' Ds !xjnk eI-Arba sur te K er, pour tes prix et cosdttioM vehf !ae S Da Sot.se sar Sfax at &a es et localités intermédiaires; tarifa iencs & ta di~poeition du FuMic !)! S'De~abaaIsnrKetiMa. =Z~ =~. dams tontes les ({ares. )j)

~=~=-~ ~Tj'j~B=~~=,Esr'=~xs~~s~a~ JHj

Arrivées Départs

.DtCt<MeA< A 4 hen es mati venant de Bizorte et DtmcncAe, 4 heures sotr, ponr Malte. MarseUfo. Morere~, m!d! SO, pour Btzerte et Marseille. Jw~'d't, 1 heure sotr. connut de Ma! te. A/ercr< 4 heures soir, pour Max. JMaft.ft, 7 h. !M soil, veDant de MarsotUo. JeKfft, 10 heures matin, pour BJterte. tabarct, ï.a JMercr~ 8 hen'osEOir. venant d'Alger, BouRta, CaUe.Bane.PMUppeviUe.DjidjelU.CoUo.BouDitdiem,Coho,P!!iiippe-.ine,Bûne,'LaC!aie; gie.A~ar. ~t.con

Tabarea ot Btxerto. Saottcft, midi 30, pour MitreeiUe.

V<ndr<cft, 9 heuros soir, venant de Sousse et Sfax.

Arrivéea Départs

.Dtm<Me~<, venant de TripoU,Djerba,&abëN,Sfax, ) Z.Mncft.ponr MarseiHe,a mtdi!0 Mahdia, Monastir et Socsse, a 8 h. 30 du matin. ) S<tM<d<, pour Soussa, Monastir, Mfh'Mtt, Sfat. &tV<ft</f<e~, venant de Marseilie a 3 h. 16 du matin. t bes, Bjerba et Tripoli, t hettret M <oir, Compz.gnia de Navig&tion Générale ïtaJioame

(~KHd<,&7h.m.,venantdeMa!te,Tr)poU,D)erba,Gabès.6fax,Mahdta,Monaattret n<M.

ArrtVëeS 1 'B' venant de Gènes, Livourne, Naptes et CagUarL

t Vencft ~<, a 6 h. m., venant de Naples, Palerme, Trapant, MaMaIe at PanteUarta. ~tfe."c''<cft, 11 h. m., pour Cagitart, Naptac.Uvoarne et (Maos.

Dc&Stftfi A!'<fere~! a 4 h. s. pour Sofihue, Monasttr, Mondia, Sfex, GaM<, Djerb:. TripoU tt Mn!te. { S<t)M<d<, à 6 h. s., pocr PanteMurttt, MaMaia, WMptni, Faterme et Maplaa.

~ri.xmT~.pN~I~Y. Txt^>9'h ~F.'Ni'~IMnla'Anvt.w~~4!NtT@~tl~

4~s"~t9~i'~I~S&EY' ylB~~Wi~"WG£~~i°if~âi~'Y

JBOÎS SE CONSTRUCTION du Nord et de toutes provenances

pour Charpente, Menuiserie, Charronnage g Tt!)LES DE MMSEiLLE. LATTES ET UTEMX i & ~1~'ET r~e de A~s 'n7JV76' LES PLUS GRANDS ENTREPOTS DE TUNIS

.e.

)? Profits Ser~i~es Mo~E s~m

Tuyaux en grès vernisses,

appareils sanitaires, carreaux céramiques, briques réfractaires.

CH.LEVILLAIN. agent gênerai. Expéditions sur toute la Tunisie, esoj. Bureaux rue d'Angleterre Dépôt rue du Portuga) proiotigee.

!'M! n~ ~TR!H~~ ncT~K

sëSMt'i~L uha s LMBeBsE.~M Sh tM!

CHAIR, et C'"

~MCCM~'safe ~c la ~oct< ~es fM~t~res de ~7g<<' i'Vaacinse) Usine & vapear avec fours coniaNts et à f&a coBtina

à TaulierviHe (près Tebourb~)

Embranchement particulier an chemin de fer.

PIatve ponr plâtrerie et maçonnerie plâtre cn~i et orm pon? i i~gricuiture. Tons les ptâtres livrés par ia. Société sont garantis da !qB&!itë supérieure et exempts de tons ëtëments autres que ceux qc)

lem' sont donnes pa:' !a nature. PRIX MODÈRES.

ittreaux et entrepôt geDërst, à Tunis, &venaa de la Msfme, SI~ M&iaoB Ca!osi0. ~sa

:1 PnrnM~ip fpMMico "Ï~ PMPTPSP"

LMiu{!~tu!i tidttj.tdiM M îul'!utij!tit

CONTRE L'INCENDIE SUR LA VIE Le chômage $ Assurances à options réservées

et la perte des loyers Assurances do~es

en rësu[tMt et bourses d'éducation

Assurances spoc'~ mititaires Ach~de~'ues'propriétës

A les Achat de nues propriétés

MP!m: 40 muons cspiTBL: 20 muons M. MAIGNE-FEHMONTËS, directenr de J'agence de Tunis, 9, ~vernie de Ca.rth~e.

et

admis par tentas les Adminisirationa

Tnys.nx, bassins,mangeoires, a.}-mvo:s, anges, cuves eu sidëro-Ctmcïtt~ briqaes de tontes'dimcHSMas, ca.n'ea.ax pour trottoirs, coasoiet do balcons, bornes d'immatriculation fonciers, dalles pour magasins, adductions d'sau, entreprises de travaux en ciment.

PLANS HT DZVIS SONT ENVOYES FRANCO SUR DIMANDM

S'adresser à M. F. THORItAND, rue de Besançon, à Tunis. Adresse télégraphique THORRtNO. Tunis.

Avis aux Consommateurs Maison 6ona/ et ~/s, à Sa<nf-LaHrent-du-Ponf ~/sère~, anCfen médecin du coM~en~de /a Grande-CharfreMse,<nvenfeu." de la Raphaële jaune et de la Gentiane-Quina, des montagnes de /a Grande-Char~reMse.

refusez impitoyablement les bouteiites RajpAttë~e ne portant pas !e nom Bona.) et les bouteilles GeM<MMe ne t'ortant pas imprimée la branche de gentiane. Se méfier des contrefaçons.

Maison Rivoire et Lombard, de Rivoire frères, fondée en i822, à MarseiHe. Spiritueux en tous genres.

Seul représentant-dépositaire de ces deux Maisons pour toute tt Taaisie (Bizerte excepte), M. François DUCHÉ, 12, boulevard de Par'a. Adresser lettres, commandes, télégrammes à cette adresse. CM~Me des Mem Va~Br da IM SJEGE SOCIAL ptac~ dM Nations, & DUNKERQUE

Serv~ca re~Her entre T~JS, jD~XEjB~~ et 2e Nord cLe la. I~ra,nGe

Le vapeur français ViUa-do-Marseilla, partira le 1°*' septembre t838, avec escates à Pbitippeviite, à Atger et a Oran.

Pour fret, passage et rpnseiKnfments, s'adresser à Fagence de !t Compagnie, chez MM. SAVON FHEfiES, 12, rue de HoHande.

â£SEJ~Na4?I., !B~dflRfeY:!f:MC.51f~61EYiG0.1~m710AMfYIT.MrtM67.1lamr

Ttmis Zaghou&n Pont-du-Fahs

matin soir !i !'B.6ta!t6

Comp&gnie Générale TyaB.E&tJ.antique !3

Comp&gnie do Navig&tion Mi~te