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Titre : La Dépêche tunisienne

Éditeur : [s.n.] (Tunis)

Date d'édition : 1897-01-20

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32756164v

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32756164v/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 4558

Description : 20 janvier 1897

Description : 1897/01/20 (Numéro 2406).

Description : Collection numérique : Protectorats et mandat français

Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k579202j

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 17/04/2008

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Service Êppïip de l'Agence Havas et de nos Correspondants particuliers. BOURSE DE TUNIS

Cours du 19 janvier

COURS 1 DÉSIGNATION DES VALEURS COURS

précédent du jour

ACTIONS

4S0 » Banque de Tunisie 413 > 663 » Compagnie du Gaz et des Eaux. 660 i 185 » (jouissance) 150 100 » Crédit Hypothécaire de Tunisie. 100 350 » Société Foncière de Tunisie. 3,0 > 262 60 Société d'Hammam-Lif-Tunis. 260 > 40 » (jouissance) 4) 1F0 » Société Franco-Africaine. 145 > 470 » Société de la Dépêche Tunisietme 4 0 > OBLIGATIONS

500 » Dette Tunisienne. 500 > BOB » Ville de Tunis. 501 > 480 » Banque de Tunisie 475 > 80* » Compagnie du Gaz et des Eaux 50J > B04 C^ des Ports de Tunis, Sousse, Sfax. 50î >

BOURSE DE MARSEILLE (COMMERCE)

Marseille, )9 janvier, 8 h. s.

Cours inchangés, sauf blés durs de Tunisie, 22 75; blés durs Taganrok, 17; café, 127. Le Marché Commercial

Marseille, G h. 55 s. Les blés sont bien soutenus, mais sans affaires.

BOURSE DE PARIS

Paris, 19 janvier, 4 h. ».

COURS COURS

tr~Mmtt DÉSIGNAT10N DES VALEURS di jour RENTES FRANÇAISES

108 50 3 perpétuel, cours d'ouverture. ~9 PO ~M42 cours de clôture. 'Oï6u it;08;i. 3 aniortissable, cours d'ouverture 100 7o i038'! cours de clôlure. {CO 6i> IC6 \15 3 < cours d'ouverture. H6 14 1(\6 15 cours de ciôture. 106 27 RLNTES ÉTRANGÈRES

91 ~7 Italienne, cours de clôture. gl 6:'1 62 50 lis cours de clôture 62 2J J 102 75 Russ~t889 manq. 2'tSO Portugaise manq. 21 50 Turquie il 47 ACTIONS clôtUre de comptant

86g Banque de France. 3670 Jt HO » Crédrt Foncier de Fraai;e 70A » 59:J » Comptoir Nattd'Escomptedb Paris Mi » 78ï » Crédit LY\1l1nals. 786 » F60 » Bau4ae Ottomaue. 60 3ij0 » Bariquti Transatlantique. 360 » eog » Bal1~ue d'Algérie. L95 » 40), » Crédit Foncier et Agricole d'Algérie 4; 3 » 6ô, » Cdmpa'j'nieAtgerienae. (67 » 368 » Compagnie Générale Transatlantique 370 » gH,7 » Suez. M77 » rnanq. Panama. manq. 67 t » Rio-Tinto. 67760 manq. BBne-Gnelma. 7~9 » OBLIGATIONS clôture du comptant

483 » Bône-Gueima. 49ï » MO a DetteTunisienne. 50) » 9K 22) CHANGE SUR LONDRES chèque 25 ï2; i i047S CHANGE SUR L'ITALIE. 1047S

Le Marché Financier

Paris, 4 h. s Dès le début, le démenti officiel donné aux mauvaises nouvelles qui avaient été répandues au sujet de la santé du tzar provoque des rachats, mais les meilleures dispositions durent peu et on fléchit de nouveau; ensuite les affaires sont nulles et la clôture est très calme, avec tendance à l'amélioration.

Les valeurs ottomanes sont soutenues, les valeurs aurifères sont lourdes.

A L'EXPOSITION DE BORDEAUX

Bordeaux, 11 h. 40 m. L'assemblée générale de la Société commerciale de Bordeaux a procédé hier à la distribution des récompenses.

Elle a attribué une médaille de vermeil à M. Moncelon, colon à Bizerte.

LA SANTÉ DU TSAR

Paris, 8 h. 25 m. 11 se confirme que les dépêches alarmantes qui ont été répandues au sujet de la santé du tsar sont inexactes.

Le souverain souffre, de temps à autre, de névralgies, qui proviennent d'une blessure ancienne à la tête, que les fatigues de son récent voyage en Europe ont ravivée, mais son état de santé n'inspire aucune inquiétude à son entourage et aucune opération chirurgicale ne sera tentée.

Du reste, les grands-ducs qui étaient récemment en France ont eu l'occasion de s'expliquer à ce sujet avec divers membres du gouvernement trançais, à qui ils ont donné des explications complètement rassurantes. Paris, 10 h. 40 m. Le Gaulois a interviewé le général russe baron Frederiks sur la prétendue maladie du tsar.

« J'ai vu l'empereur la semaine dernière, a répondu l'attaché militaire russe à Paris. « Je vous autorise formellement à démentir les bruits qui courent sur l'état de sa santé.

u Ces faux bruits n'ont été lancés sur les diverses places que pour provoquer un contre-coup à la Bourse,

« Je vous affirme que la santé du tsar est parfaite. »

LA QUESTION D'ÉGYPTE

Paris, 3 h. 15 s. Le Figaro croit savoir que le baron de Courcel ne présenterait pas avant trois mois ses lettres de rappel, dans l'espoir de pouvoir élucider d'ici- la question d'Egypte.

Le même journal dit que la présence de M. Goluchowski à Berlin est motivée par la question d'Egypte.

Le ministre des affaires étrangères d'Autriche servirait encore, comme à la veille de l'expédition de Dongola, d'intermédiaire entre l'Angleterre et Guillaume, dont lord Salisbury voudrait obtenir l'avis avant d'arrêter la suite à donner à cette expédition.

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NOUVELLES PARLEMENTAIRES

Paris, 9 h.10 m.- Le groupe de l'Union progressiste a nommé une sous-commission chargée d'étudier la question du dégrèvement de l'impôt foncier et d'élaborer la proposition qui sera soumise à la Chambre.

Cette commission est ainsi composée MM. Bastid, Philippon, Rey, Cros, Bonnet, Bozérian, Ducos.

LA CHAMBRE

Paris, 6 h 35 s.

Présidence de M. Brisson

Validation d'élection

On valide l'élection de M. Guillois à Dunkerque.

Demande d'interpellation

M. Basly demande à interpeller le gouvernement sur la réduction, opérée par le préfet du Pas-de-Calais, dans le nombre des visites de sécurité que doivent faire les délégués mineurs dans le bassin houiller. La date de cette interpellation sera ultérieurement fixée, pour permettre au gouvernement de recueillir les renseignements qui lui sont indispensables.

Le régime des sucres

On aborde ladiscussionduprojetdeloisur le régime des sucres.

MM. Lepez et Rose défendent le projet, au nom de l'industrie sucrière et des consommateurs français.

M. Ribot défend également le projet. Il dit que la crise sucrière provient de la concurrence étrangère.

Le remède à cette crise est dans la réduction des frais de fabrication et des frais de transport ainst que dans le développement de l'exportation, qu'il faut encourager au moyen de primes. (Applaudissements). M. Paulin Méry combat le projet, qui fera élever le prix des sucres et diminuera la consommation française.

La suite de la discussion est renvoyée à jeudi et la séance est levée.

Le député musulman

Paris, 7 h. s. M. Grenier, le député musulman, qui était venu à la Chambre au début de la séance, a quitté le Palais Bourbon à quatre heures et est descendu sur la berge de la Seine pour faire ses ablutions. Arrivé au bord du fleuve, M. Grenier a quitté- ses bottes, s'est trempé les pieds et les jambes dans l'eau, puis s'est lavé les bras, le cou et la figure.

Après avoir remis ses bottes sans s'essuyer les pieds, il s'est tourné vers l'Orient, s'est prosterné a plusieurs reprises, a incliné son front sur le sol et a récité ses prières.

Cette séance, qui a duré environ une demi-heure, avait attiré deux mille curieux.

MM. DOUMER ET LE MYRE DE VILERS Paris, 7 h. 40 m. Le Temps, rappelant les récentes paroles de M. Doumer, qui disait qu'il y a tout à faire en Indo Chine, où il y a surtout des marchands de soupe et des marchands d'absinthe exploitant les sol ̃ dats et les fonctionnaires, qu'il faut y attirer des travailleurs pour créer et développer des industries, annonce que M. Le Myre de Vilers, député de la Cochinchine, a télégraphié à M. Doumer pour lui demander des explications, ajoutant que, si les qualifications appliquées aux colons de la Cochinchine par le nouveau gouverneur n'étaient pas retirées, il en aviserait ses électeurs, afin de dégager sa responsabilité.

Paris, 10 h. 15 m. Voici la réponse de M. Doumer à M. Le Myre de Vilers: « Je suis stupéfait de ce que vous me dites.

« J'ai parlé de la Cochinchine et des colons français au banquet de jeudi. J'ai dit le bien que je pensais de notre superbe colonie et de nos compatriotes, dont l'intelligence et l'activité servent si utilement la patrie française. »

LA LÉGION D'HONNEUR

Paris, 8 h. 40 m. Le projet de loi que la Chambre a voté, dans sa séance d'hier, concernant la Légion d'honneur, permettra

au gouvernement de distribuer, à l'avenir, un plus grand nombre de décorations. On sait que la plupart des ministres ont dû renoncer à faire paraître, le 15 janvier, leurs décorations, en raison du nombre trop restreint des croix qui étaient mises à leur disposition.

Dès que le projet adopté hier parla Chambre aura reçu l'approbation du Sénat, c'està-dire dans une dizaine de jours, le cabinet pourra faire les nominations qui avaient été ajournées.

L'EXPÉDITION DU PRINCE HENRI D'ORLÉANS Paris, 9 h. 50 m. Le Gaulois donne le nom des personnes qui accompagneront le prince Henri d'Orléans dans son expédition d Abyssime.

Ce sont MM. Foncins, connu par ses chasses en Afrique, Raoul Legonidec, le comte Aymond de Lucinde et un ingénieur. L'expédition ira jusqu'au cœur de l'Afrique.

La Mère de M. Carnot

Paris, 8 h. 50 m. L'état de Mme Carnot, mère du regretté président, est toujours grave.

Un Fonctionnaire rebelle Paris, 10 h. 30 m. Le Figaro signale un cas singulier.

M. Goujon, commandant du territoire de la Haute Sauja (Congo) est en geurre avec tous ses voisins et surtout avec l'administration supérieure du Congo.

L'écho de ses frasques étant arrivé jusqu'à Brazzaville, puis à Paris, des blâmes sévères et des ordres de rappel ont été envoyés, mais le personnage en question s'en moque et ne veut pas abandonner sa royauté. Il veut qu'on le laisse tranquille.

Du reste, il a déclaré qu'il recevrait à coups de fusil ceux qui viendraient l'ennuyer. On vient cependant de dépêcher au rebelle un autre fonctionnaire du Congo, M, Blon, avec mission de le ramener.

Qu'adviendra-t-il si M. Goujon met ses me naces a exécution.

La Santé de M. de Rémusat Paris, 10 h. m. La santé de M. de Rémusat, sénateur de la Haute-Garonne, s'est fort améliorée.

LES MESURES SANITAIRES Paris, 1 h. s. Au Conseil des ministres qui a eu lieu ce matin, M. Félix Faure a signé un décret complétant, au point de vue du transit, l'interdiction d'importer en France et en Algérie des matières provenant des localités contaminées de l'Inde.

L'impératrice d'Autriche Menton, 7 h. 15 m. L'impératrice d'Au triche est arrivée hier après-midi. Elle a été reçue à la gare par les fonctionnaires.

L'impératrice a répondu gracieusement aux saluts de la foule nombreuse qui se pressait sur son passage.

NAVIRE DISPARU

Fécamp, 1 h. 45 m.- Depuis le 10 décèmbre, date de son départ de Bordeaux, on n'a reçu aucune nouvelle du terre-neuvien Trois-Frères, que l'on croit perdu corps et biens dans les parages de l'île de Sein. Seize marins, tous de Fécamp, étaient à bord.

La population maritime estt vivement affdetée.

Un conscrit remarquable

Paris, 7 h. 55 m. Hier ont commencé à Paris les opérations du tirage au sort de la classe 1896.

A signaler un conscrit pesant 155 kilos et mesurant 1 m 76, qui a été l'objet de la curiosité générale.

Allemagne

Le taux de l'escompte

Berlin, 1 h. 20 s. La Banque de l'Empire a abaissé le taux de l'escompte à 4 0/0.

Espagne

Les affaires de Cuba

Madrid, 10 h. 15 m. Le Heraldo prétend que le gouvernement de Washington aurait refusé de suivre les négociations relatives à la paix à Cuba, alléguant que le moment était passé.

On assure, dans les cercles officiels, que de semblables négociations n'ont jamais existé.

Madrid, midi 45. Une dépèche de la Havane annonce que les insurgés ont fait sauter une canonnière espagnole et que six Espagnols qui étaient sur ce bâtiment ont été tués.

On annonce, d'autre part, que des bandits ont arrêté un train de voyageurs dans la banlieue de la Havane.

La plupart des voyageurs ont été dévalisés.

Dix officiers espagnols ont été cernés dans leur wagon et mis dans l'impossibilité de se défendre. L'un d'eux aurait été fusillé et les autres laissés en liberté.

L'insurrection des Philippines Madrid, 11 h. m. Les opérations marchent bien dans la province de Manille. On attaquera la province de Cavite au commencement de février.

Angleterre

Pour les victimes de Bombay Londres, 8 h. m. La souscription pour les victimes de la peste atteint 1.250.000 francs.

Les fonds continuent à affluer.

Le procès de l'anarchiste Bell

Londres, 8 h. m. Les débats de l'affaire de l'anarchiste Bell ont commencé hier devant les assises.

I1s dureront plusieurs jours.

Autriche -Hongrie

Le départ de l'empereur

Vienne, 9 h. 25 m. On annonce, de source privée, que l'empereur François-Joseph partira le 10 février pour le cap Martin.

Russie

Déplorable méprise

Paris, 9 h. m. On télégraphie de SaintPétersbourg à la Patrie que le tsar, se promenant dans le parc de Tsarkœsélo, aperçut un jardinier et lui fit signe de s'approcher. Comme cet homme se hâtait d'obéir, un garde de la suite de l'empereur, croyant qu'il avait l'intention d'attaquer l'empereur, tira sur le jardinier, qui tomba mort.

Le tsar serait vivement affecté de cet incident.

Dépêches d'Algérie

EXÉCUTION CAPITALE

Alger, midi 30. Ce matin a eu lieu, à la Maison Carrée, près d'Alger, l'exécution d'Egea, sujet espagnol, condamné à mort, le 4 décembre dernier, par la cour d'assises d'Alger, pour meurtre, avec préméditation, commis, le 17 mai précédent, sur la personne de M. Gelabert, entrepreneur à la Maison-Carrée, au moment où celui-ci, à neuf heures du soir, sortait d'un café. Le montage de la guillotine a eu lieu sans incident. A cause de l'heure matinale peu de monde y assistait.

Egea, qui était détenu à Alger, a été transféré à la Maison-Carrée dans une voiture cellulaire escortée d'un peloton de gendarmes.

Il arrive à quatre heures quarante, descend de voiture et, d'un pas ferme, gravit quelques marches qui le conduisent dans la salle des Pas Perdus de la mairie, il doit attendre l'heure de l'exécution.

L'échafaud a été dressé à une trentaine de mètres de l'entrée de la mairie.

A cinq heures trois quarts, le juge de paix, accompagné du maire et d'un greffier, annonce au condamné que son pourvoi a été rejeté et que l'heure de mourir est proche.

Egea conserve son sang-froid. Il répond qu'il savait qu'il allait être exécuté, « mais, dit-il, on ne meurt qu'une fois. »

Il fait diverses déclarations que le greffier consigne sur une feuille de papier, et il les signe d'une main terme. L'interprète espagnol les signe également.

Le condamné se confesse, fume plusIeurs cigarettes, boit deux verres de rhum avec avidité, puis, trouvant le temps long, il demande, en prononçant un juron, ce qu'on attend pour l'exécuter.

A six heures trente-deux, le bourreau et ses aides s'emparent du condamné, qui s'assied lui-même sur le tabouret pour qu'on procède à la toilette. Il cause avec les aides, qui sont étonnés de son énergie et de la fermeté de ses paroles.

La toilette achevée, Il descend les quelques marches de l'escalier d'un pas assuré, mais il baisse les yeux jusqu'au moment il est poussé sur la bascule.

A six heures quarante, justice est faite. Un peloton de gendarmes, un escadron de chasseurs et une compagnie de zouaves formaient le carré autour de la guillotine, pour empêcher la foule, énorme, d'approcher.

Dépêches de Tunisie

ASSASSINAT

Bizerte, 1 h. s. Un indigène tunisien, ayant frappé d'un coup de poignard un de ses compatriotes, s'est réfugié chez un Algérien, qui a facilité sa fuite.

FIN DU SERVICE TÉLÉGRAPHIQUE (Reproduction interdite»

nrnnil un porte-monnaie contenant une certaine rtlnUU soumit;. Le rapporter au bureau du jourual, contre bonne récompense.

AU MORNAG

S'il est en Tunisie une région digne d'attirer l'attention publique, pour la rapidité avec laquelle la colonisation s'y est développée, c'est bien celle du Mornag.

En 1884, aucun Français n'y avait encore pris pied ce beau pays, dont le centre est à 23 kilomètres de Tunis seulement, n'avait alors ni pont, ni route le reliant à la capitale; il était, pour ainsi dire, inabordable.

Cette situation défectueuse n'arrêta cependant pas l'élan de nos colons. Les Marchand, les Terras, les Crété, les Guignard, les Moret, pour ne citer que les plas hardis, n'hésitèrent pas à s'y fixer, à conquérir ce sol entièrement arabe et à y introduire, à l'aide de capitaux intelligemment employés, les méthodes culturales modernes, à y créer de superbes fermes d'élevage, des pépinières et surtout des vignobles qui comptent parmi les plus beaux de la Régence.

Sur une superficie de vingt mille hectares que comprend cette plaine du Mornag, quinze mille sont, à l'heure actuelle, possédés par nos compatriotes, acquis à la colonisation, travaillés par la grande et la petite culture, celle-ci sous l'égide et la protection de celle-là. Un millier d'hectares, plantés en vignes, y produisent, bon an mal an, plus de soixante mille hectolitres d'un vin renommé dont la valeur dépasse un million de francs.

De bonnes routes, parfaitement entretenues, en desservent tous les domaines; des ponts ou des gués, soigneusement aménagés, y donnent accès. Une recette des Postes et Télégraphes, un réseau téléphonique, un Service public de voitures mettent le pays en communication constante avec Tunis. Enfin, une école mixte, une chapelle catholique, un hôtelrestaurant et des débits de tabac assurent à ses habitants les éléments au moins de la vie matérielle, de la vie intellectuelle et de la vie morale.

Voilà l'oeuvre de moins de douze années voilà le résultat de l'énergique initiative de quelques Français et du concours dévoué que leur ont prêté les agents du Protectorat, parmi lesquels il serait injuste de ne pas citer, en première ligne, l'ancien contrôleur de Tunis, M. le commandant Catroux!

Et si tous les vaillants pionniers du Mornag sont ainsi dignes vraiment d'admiration pour l'œuvre commune qu'ils ont accomplie, il en est un, parmi eux, qui nous paraît avoir droit ici à une mention spéciale parce que son œuvre particulière dépasse, en réalité, le cercle des intérêts privés et peut être considérée comme d'utilité générale c'est M. Crété.

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Jeune et brillant officier de chasseurs d'Afrique démissionnaire, M. Maurice Crété vint, en décembre 1884, planter sa tente à Nabch Eddib. Il s'installait là, avec un brave sous officier libéré, de son régiment, comme président d'une Société, composée de jeunes actionnaires, ses amis, et se mettait immédiatement à l'œuvre.

En cinq ans, il plantait 265 hectares de vignes qui, dès 1890, produisaient 4.600 hectolitres de vin et, en 1895, arrivaient au rendement de 14,000 hectolitres. Voilà pour son œuvre d'intérêt privé.

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Elle ne suffisait ni à son activité, ni à son patriot:sme.

Pendant qu'il l'accomplissait, il créait encore, en dehors de sa Société, pour le compte de particuliers ou de jeunes gens qu'il initiait à la viticulture, une demi douzaine de vignobles, une ferme d'élevage, deux belles pépinières qui, pendant dix années, ont assuré les besoins de la Colonie en plantes, arbres et arbustes de toutes variétés.

En même temps qu'il se livrait à ces travaux, qu'il édifiait une petite église, qu'il construisait un hôtel, une école mixte, une distillerie, une usine à plàtre et de nombreux logements pour son personnel, M. Crété organisait enfin une école pratique à l'usage des néo colons.

Cette institution, qu'un esprit malicieux a fait appeler par quelques-uns une école de cadets, rendra certainement, croyonsnous, les plus réels services à nos compatriotes et à la colonisation.

Nul n'ignore, en effet, toutes les difficultés qu'éprouvent, à leurs débuts, sur la terre d'Afrique, les agriculteurs qui viennent de France. Leur ignorance absolue de la langue arabe, de l'administration fiscale, du régime de la propriété,


de la nature du sol et des conditions de l'agriculture, en général, dans ce pays, leur occasionne souvent des déboires et les soumet, tout au moins, à de rudes épreuves car, si la Tunisie offre un vaste champ à l'agriculture et une rémunération assurée des capitaux qu'on lui consacre, chacun sait aussi que les opérations qu'elle nécessite et les méthodes culturales qu'elle exige diffèrent considérablement de celles usitées de l'autre côté de la Méditerranée. C'est pour éviter ces pertes de temps et d'argentet ces tâtonnements ruineux à nos compatriotes que M. Maurice Crété a organisé cette école de stagiaires qu'il dirige avec une autorité, une ténacité et une aptitude incontestables.

Ses élèves sont actuellement au nombre de dix. La plupart sortent de nos écoles d'agriculture et de notre Institut agronomique. Une année de stage à Crétéville et dans lç^ exploitations qui en dépendent doit les mettre en état de diriger une ferme, soit ccmme gérants, soit pour leur propre compte.

Chaque élève est attaché, pendant un mois, à un service dirigé par un contremaître. C'est ainsi que, pendant leurs six premiers mois de stage, tous les élèves sont initiés successivement et pratiquement à la taille de la vigne, aux plantations, aux labours, aux binages, aux fumures et soins contre les maladies qui attaquent la vigne, au chai, aux écuries et soins à donner aux animaux et au matériel, aux notions de comptabilité, aux prix économiques des constructions et des réparations soit aux bàtiments,soit au matériel d'exploitation.

En outre, ils sont tenus de suivre, trois fois par semaine, un cours d'arabe parlé qui leur est professé gratuitement, à l'école mixte de Crétéville, par un professeur de l'Enseignement public. Ils terminent, enfin, leur stage par un séjour de deux mois dans l'une des fermes du voisinage, dont ils prennent la direction sous le patronage de M. Crété. C'est là qu'ils donnent eux-mêmes la mesure de leurs aptitudes et de leur savoir.

Au sortir de cette période ultime, s'ils restent dans le personnel de M. Crété, ils sont appointés sinon, ils peuvent, avec toutes chances de réussir, postuler pour la gérance d'un domaine quelconque, ou créer, pour eux-mêmes, une ex ploitation nouvelle.

Dans ces cas, dans le dernier surtout, les aléas sont plus grands, les conseils et le concours de M. Crété leur sont acquis, tant pour le choix et l'achat des terres que pour leur mise en valeur la plus économique.

Pendant toute la durée de leur stage, les élèves ontseulement àsubvenir à leur entretien encore trouvent-ils à Crétéville pension pour 55 francs par mois, chambre confortable pour 4 francs, et, s'ils ont des chevaux leur appartenant, une écurie commune pour les loger. Bref, toutcompris, ils n'ont à leur charge qu'une dépense moyenne et mensuelle de soixante-quinze francs environ. Bien entendu, M. Crété n'admet et ne conserve dans son école que des élèves donnant des preuves réelles d'aptitudes agricoles et d'une conduite irréprochable.

Telle est, en résumé, l'œuvre de cet officier colon. Elle déborde trop manifestement, comme nous le disions en commençant, le cercle des intérêts pri- < vés, et touche, par trop de côtés, aux intérêts généraux de la colonisation franco-tunisienne, pour que son auteur n'ait pas une place toute particulière, et vraiment unique, parmi les premiers colonisateurs de la Régence.

Dernièrement, notre confrère du Pro tectorat, dans un charmant instantané sur M. Crété, écrivait: son horoscope ? sera nommé chevalier de la Légion d'honneur V année prochaine

Espérons, dans un avenir plus rapproché même que ne l'annonce notre confrère, la réalisation de cet horoscope. Jamais croixd'honneurn'aura récompensé plus de labeurs modestes, plus de tra vail persévérant, ni plus patriotique entreprise.

Feuilleton de LA DÉPÊCHE TUNISIENNE 40

LaVicoiïitesseMarguerite e Par Henri DEMESSE

XXIII

Derrière la boutique il y avait deux petites pièces; l'une servait de chambre à M"e Hermance l'autre, dans laquelle la bouquetière prenait ses repas, était,' en même temps qu'une espèce de salle à manger, une remise, où l'on rangeait les objets utiles au commerce, les caisses hors d'usage, les paniers, etc.

Vers onze heures, et comme toute la besogne du jour élait faite dans la boutique; comme tout éiait en ordre: les -bouquets faits et savamment groupés pour flatter l'œil des passants et pour la vente, llennance s'occupa du déjeuner.

Elle avait dit à Orner. lorsqu'il était revenu de la rue de Crimée, rapportant l'argent des bouquets de noce

Nous déjeunerons à midi juste; soyez exact. Au dessert, je vous réserve une surprise si vous êtes sage.

Ces paroles avaient rendu O.ner perplexe mais vainement il avait inlenogé la jeune fille afin qu'elle s'expliquât tout de suite. Ilermanse avait catégoriquement déclaré qu'elle parlerait en temps et lieu opportuns. Bien bien 1 ne vous fâchez pas. J'attendrai 1. avait dit l'amoureux de la bouquetière.

Là-dessus, il était sorti.

Ne sachant que faire il était allé rôder dans le parc.

Revue de la Presse

FRANCE

Mesure sanitaire. L'Officiel Français publie un décret interdisant l'importation en France des drilles, chiffons, etc venant de Bombay ou de toute autre localité des Indes Anglaises oit la peste aurait été constatée.

Mme Carnot mère. Le Petit Journal dément la nouvelle annoncée par certains journaux et d'après laquelle Mme Carnot, mère du regretté Président de la République, serait mourante à la suite d'une chute dans les escaliers.

Mm0 Carnot n'a été victime d'aucun accident. Sa santé est des meilleures.

Djibouti. La Politique Coloniale annonce que les travaux préliminaires, concernant la jetée de Djibouti et le chemin de fer allant de la mer jusqu'au Harrar, sont actuellement terminés. L'approbation des plans définitifs est imminente. Les travaux commenceront prochainement.

Le Député Musulman. On lit dans ie Temps Le cas de M. Grenier fournit aux nouvellistes une riche matière mais il ne faudrait pas en abuser. « M. Poincaré devait, dit-on, prendre l'initiative de la revision du règlement intérieur de la Chambre pour interdire le burnous, mais la nouvelle était fausse car l'idée de modifier le règlement, à cause de M. Grenier, est vraiment puérile et même un peu comique.

ETRANGER

L'annexion du Bénin. Un correspondant du Daily. Chronicle se prétend autorisé à déclarer que l'annexion du Bénin a l'Angleterre est décidée. Cette nouvelle mérite confirmation.

La question du Bénin. Londres Le Standard insiste sur la nécessité d'éviter de froisser les susceptibilités de la France, mais dit qu'il est indispensable d'empêcher une entente du roi du Bénin avec les autres rois que va combattre la Compagnie du Niger.

Accord franco-italien. Le journal Il Mossaaero annonce que M. Billot, ambassadeur de France a Rome, a reçu des instructions précises pour la conclusion de l'accord commercial franco-italien. Au j our le j our BULLETIN MÉTÉOROLOGIQUE

Sur le continent, la pression conserve sensiblement la même valeur elle est très élevée dans le Nord et tend à baisser sur le golfe de Gascogne.

En Algérie et sur la Méditerranée, le baromètre devient plus uniforme et s'éloigne peu de 760 m/m. Temps probable vent fort ou modéré des régions Ouest.

A Tunis, hier, baromètre à sept heures du matin, 756 m/m 4 ( variation depuis la veille + 1 mlm 4). Temture mimma 5, maxima 14.

On notait hier, à midi, thermomètre Tabàrka, 18 Sousse, 14 Sfax, 12 Gabès, 14 Djerba, 11. SITUATION PARTIOULISRB AUX PORTS

Mer belle à Nemours, Bône, La Calle, Bizerte, Tunis, Sousse, Sfax, Djerba, Toulon; calme à Zarzis; agitée à Alger, Mehdia, Gabès, Marseille, Palerme TUNIS. VARIATIONS ATMOSPÏÏÊRIQUBS.

Heures Barom. ?herm. Et. du ciel Direction Intensité 7 h. m. 756 4 6> b Tr. beau N -E. tr. faible Ih.s. 7S6 > 13 8 Tr. beau N.-E. tr. faible

SiTaïebDjellouli, gouverneur de Sousse et président de la Municipalité de cette ville, vient d'être nommé Grand Officier du Nicham Iftikar.

Toutes- nos félicitations au nouveau promu.

La Compagnie de Navigation Mixte fait actuellement procéder à la complète réfection des navires composant sa flotte, laquelle dessert la ligne postale de l'Algérie et de la Tunisie.

C'est ainsi que l'Isly, le paquebot bien connu des Tunisiens, actuellement en réparation à Marseille, est sur le point déterminerune complète métamorphose. Ce vapeur, dont les machines ont subi d'importantes améliorations, opèrera bientôt ses essais préliminaires de vitesse et de consommation de charbon. A l'arrière se dresse maintenant un superbe fumoir tout acajou et érable; les premières classes sont une merveille de luxe et de bon goût; quant aux secondes, très confortables et très aérée?, elles sont ce qu'il y a de mieux. Le navire sera entièrement éclairé à l'électricité et doté d'installations du dernier genre.

L'Isly, dont la marche sera rapide, sera commandé par l'excellent M. Azibert, capitaine de lre classe de la marine marchande.

A propos du faible débit des sources de Zaghouan alimentant Tunis, on nous pose la question suivante

« De qui dépend la source du DjebelAhmar, près du Bardo, à gauche de la

Assis sur un banc, il se tourneboulait i'es prit pour essayer de comprendre le sens énigmatique des paroles d'Hermance. Quelle surprise lui réservait elle donc? 2 A côté de la pièce qui servait d'arrière boutique, de remise et de salle à manger à la bouquetière, il y avait une cuisine exiguë où la jeune fille faisait sa pot-bouille sur un réchaud à gaz.

Tout brillait dans ce réduit les casseroles, les faïences, les verres, les cuivres; Hermance, entre autres qualités, était propre jusqu'à la minutie.

En un tour de main, elle eut mis en train le déjeu ier.

Ele avait fermé sa boutique pendant dix minutes le temps juste de faire ses provisions dans le quartier.

A midi moins un quart, elle prépara le couvert sur une nappe bien blanche et sentant l'iris; elle sortit de son armoire deux couverts en ruolz que Orner lui avait donnés pour sh fête, histoire de monter son petit ménage; ces couverts tout battant neufs, encore enveloppés dans leur papier de soie, n'avaient jamais servi.

La jeune fille, vive, agile, gracieuse s'extasia devant cette petite table où les porcelaines, les cristaux et l'argenterie resplendissaient enfin, elle paracheva son œuvre en posant au beau milieu de la nappe un bouquet de roses.

Là I ça y est Orner peut venir à présent dit elle en mettant une chaise devant chaque couvert.

Midi sonnèrent.

Orner, toujours ponctuel d'ordinaire, mais qui, en cette occasion, avait voulu ne pas perdre une minute de son bonheur, entra. Je suis exact fit-il.

Il fut aussitôt payé pur un sourire d'ITermance.

Il portait un petit paquet au bout de ses

route de Bizerte, et quel intérêt y a t-il à laisser perdre son eau dans ses conduites en ruine et par la campagne? » Nous avouons n'être pas en mesure immédiate de répondre à cette double question.

Nous présumons, d'ailleurs, qu'elle ne nous est posée que pour être signalée à l'attention de ceux qui peuvent l'examiner directement avec une utilité pratique.

S'il y a réellement là un sérieux appoint pour l'alimentation d'eau deTunis, il nous semble qu'on pourrait se l'assurer sans des frais trop élevés.

La Société de construction des Batignolles vient de mettre en adjudication le premier lot de la ligne de Sousse à Kairouan.

M. Demange, de Sousse, a été déclaré adjudicataire.

Deux nouveaux officiers du Nicham Iftikar auxquels nous sommes heureux d'adresser nos plus cordiales et plus sincères félicitations.

L'un est Me Blanchet, l'excellent avocat qui n'a pas seulement du talent mais, ce qui vaut mille fois mieux, du cœur; ,qu'on ne retrouva pas seulement et toujours avec un nouveau plaisir, au banc de la défense, aux audiences de nos tribunaux mais qu'on est sûr de retrouver aussi, et surtout, partout où il y a une bonne œuvre à faire, une misère à soulager, la main à tendre pour les infortunés de la vie.

Le second est M. Lallemand, un philanthrope et un bienfaisant lui aussi à la boutonnière duquel la rosette verte et rouge est on ne peut mieux placée. La troupe italienne qui jouait au Politeama Tunisino est en ce moment à Sousse, où elle restera pendant une quinzaine de jours avant son retour à Tunis.

M. Béchir Sfar, délégué du Gouvernement à l'Administration des Habous, vient d'avoir la douleur de perdre sa mère. Nous lui adressons l'expression de notre profonde sympathie.

On nous prie d'insérer la note s ivante Les consorts Mazzucchelli sont les seuls et uniques héritiers de feu le commandeur Luigi Polese. En conséquence, tous les doutes émis au sujet de la validité des paiements qui ont été effectués entre les mains des consorts Mazzucchelli, en leur dite qualité, sont et demeurent absolument infondés.

Ce n'est pas, sans doute, par de tels moyens, que les débiteurs de la succession Polese pourront se soustraire à l'action qui a été engagée contre eux. Dans le compte rendu que nous avons publié du renflouement du voilier italien Michèle- Costantino, nous avons omis de dire que c'était M. Appieto, maitre de port de Tabarka, qui avait dirigé les opérations.

M. Appieto est déjà titulaire de deux médailles de sauvetage.

Nous apprenons qu'à la date du 13 courant, le ministre de l'Intérieur a informé les agences sanitaires que des cas de choléra, suivis de décès, ayant été constatés à Plymouth, ce port est considéré comme contaminé et qu'il y a lieu d'appliquer aux navires en provenant les mesures prescrites par le règlement. En Tunisie la juridiction française et la juridiction beylicale, émanation de deux souverainetés distinctes, s'exercent concurremment dans les limites déterminées par les traités internationaux, en appliquant des législations et des règles de procédure différentes. En cédant à la France un attribut esseutiel de souveraineté, le droit de rendre la justice à une partie des habitants de la Régence, le gouvernement du bey, en l'absence de stipulations contraires, a nécessairement admis que la France exercerait ce droit de justice conformément aux principes de notre droit public, d'après lesquels le concours de la force publique et des autorités françaises ne peut être accordé à une sentence

doigls et il le tenait gauchement, comme un homme extrémement embarrassé.

Qu'est-ce que c'est que ça ? demanda la jeune fille,

Ci, mam'zelle, c'est notre dessert 1 Un gâteau que je me suis permis d'apporter pour ma part.

Mettez ça là Asseyez vou je sers La bouquetière apporta une omelette aux herbes dont l'aspect appétissant mit aussitôt l'eau à la bouche d'Omer, que sa promenade et l'émotion avaient creusé.

Les amoureux s'assirent l'un près de l'autre et le repas commença

Après l'omelette, Hermance servit un pâté dont Oner dévora même les miettes. Enfin, la bouquetière apporta un poulet froid qui fut englouti par le jardinier en trois temps et quatre mouvements.

Orner avait une belle fourchette.

Son assiette était si pleine de débris, d'os de carcasse, qu'il sourit.

J'ai dévoré I dit-il. Vraiment, je mourais de faim

Ah 1 vous ne vivriez pas d'amour et d'eau fraîche

Si fait, inan'zlle Hermance, mais, comme on dit, avec un peu de bifteck autour Ou fit honneur au dessert, qui se composait de fromage, de fruits et du gâ'eau apporté par l'amoureux.

Celui ci, à la fin du repas, était écarlate il était au comble de ses vœux il avait royalement déjeuné en tète à tête avec Hermance; bonheur sans pareil, et l'empereur n'était pas son cousin Ah 1 mais non, par exemple Enfin Hermance servit le café dans les verres, car elle n'avait pas de tasses un café brûlant d'où se dégageait un arome qui réjouit l'odorat d'Omer avant de flatter sou palais.

-Vous avez le droit de fumer, dit la bouquetière.

étrangère à la juridiction française contre un Français, que si un tribunal français l'a revêtue de l'exequatur, après l'avoir faite sienne par une revision au fond.

Il importe peu que le litige roule sur des matières dont en Tunisie le tribunal du Chaâra seul puisse connaître, par exemple des questions immobilières entre Européens et indigènes, car les constestations sur les demandes d'exequatur n'empruntent rien à la matière du litige dont a connu la sentence déférée.

'publicité économique

Un des avantages de notre Salle des Dépêches est sa situation au centre de l'avenue de France, au cœur de Tunis. Chaque jour, plus de cinq mille personnes la visitent c'est ce qui explique le succès de la publicité que nous y faisons pour les principales maisons da commerce de notre ville.

A côté de la réclame réservée uniquement aux commerçants, nous avons créé un genre spécial de réclames économiques à la portée de tout le monde.

Sur un tableau placé bien en évidence, nous fixons un carton bristol sur lequel on a, au préalable, écrit en caractères apparents une dffre ou une demande qui, dans une seule journée, est lue par tous nos visiteurs. Avez-vous un appartement à louer. Désirez-vous une cuisinière, une charrette anglaise, une bicyclette? Voulez-vous vend.e un cheval, un meuble? Désirez-vous acheter une propriété, un objet quelconque ? Votre offre ou votre demande est placée sous les yeux du public, movenuant la somme insignifiante de 0 fr. 25 par jour. S'adresser, pour traiter, à notre Salle des Dépêches. RHUM CHA UVE T après chaque repas M. Gervais Courtellemont vient d'adresser à M. Grenier, lé député de Pontarlier, la lettre suivante

MONSIEUR LE DÉPUTÉ,

Les muftis d'Alger ne croient pas, paraît-il, à votre conversion à l'Islam et vous leur faites répondre fort judicieusement, par des journaux locaux que j'ai sous les yeux, qu'ils ont grand tort de se prononcer à votre sujet sans vous connaître.

Vous leur conseillez de suivre plus rigoureusement les préceptes du Coran qui enseignent de « réserver son jugement quand on ne peut l'émettre avec exactitude sur renseignements certains ».

Il est incontestable que la lettre même des versets du Coran ainsi que son esprit défendent, à tout bon musulman, de mettre en doute la sincérité d'une conversion « Dieu seul voit dans le cœur des hommes, lui seul peut apprécier leur sincérité ou reconnaître leur imposture. o

Vos adversaires algériens ont donc tort. Mais, à mon tour, laissez-moi vous dire bien nettement, moi qui ne doute nullement de votre bonne foi, moi qui ai, comme vous, le privilège de connaître à fond pour l'avoir pratiquée la religion de l'Islam, combien vous servez mal la cause que vous voulez défendre.

Vous savez, comme moi, que des millions de bons musulmans s'habillent de redingotes à l'européenne; j'ajouterai, pour ma part, qu'en la ville sainte de l'Islam,à La Mecque, et jusque dans l'enceinte sacrée du Haram, j'ai vu, de mes yeux vu, des milliers de croyants, commerçants et fonctionnaires turcs, faire pieusement leurs prières sous le costume que vous avez rejeté.

Pourquoi alors vous singulariser, vous ridiculiser même à' Paris, par cet inutile costume qui vient jèter comme une espèce de dérision sur la mission que vous voulez accomplir, et qui m'apparaissait si belle? J'ai eu hier la visite d'un de mes bons amis, musulmans d'Alger.

Il sortait de chez vous et m'a dit

« Si j'étais l'ami de M. Grenier, je lui conseillerais d'abandonner ce malheureux costume dont on a trop parlé. Cet accoutrement, qu'il porte fort mal, n'en fait pas un Arabe,et il semble qu'il n'est plus Français.»

Cet Algérien a raison, cent fois raison. Et ne suis-je pas la preuve indiscutable qu'on peut, sans froisser la susceptibilité musulmane, conserver le costume de son pays? Qui a jamais songé,, en pays musulman, à me reprocher ma redingote et mon chapeau ?

Et j'ai conservé de sûrs amis parmi ces gens d'Islam que j'ai toujours défendus, que j'admire, que j'ai essayé de faire aimer en les faisant connaître.

Deux graves erreurs sont aussi à signaler dans vos manifestations et dans vos pratiques religieuses. Je veux parler des ablutions et des prières.

Point ne vous sera besoin de quitter la salle des délibérations du Parlement aux heures de prière. Sachez que, dans tous les pays musulmans et jusque dans la terre sainte de l'Islam, à La Mecque même,on peut réunir et faire ensemble deux et même trois prières.

Rentré chez vous, le soir, vous ferez pieusement les prières que le souci de vos devoirs parlementaires vous aura fait négliger dans la journée, et, en agissant ainsi, tout en soi-

Ah ça, c'est gentil, mam'zelle Hermance, alors, tout de bon, je peux risquer une vieille pipe?

Oui Il faudra bien que je m'y habitue 1 Quand je serai votre femme. j'aimerai mieux vous voir fumer, mais demeurer au logis, plutôt que de vous laisser courir le guilledou sous prétexte de pipe.

Orner regarda sa promise son visage s'épanouit ses yeux brillèrent.

Ainsi, c'est donc bien vrai, mam'zelle Hermance, vous consentirez à devenir ma femme ? 2

La bouquetière, sans répondre à cette question, apporta sur la table une petite bouteille de fine champagne; puis, elle s'assit, et devint très grave.

O.ner bourra sa pipe et l'alluma tout en observant le manège de là jeune fille. J'ai voulu que le déjeuner fut complet, dit Hermance il fallait fêter nos fiançailles.

-Tonnerre de chien I mam'zelle Hermance fit le jardinier très ému tout de bon! vous voulez bien ? '1

Un sanglot monta de son cœur à ses lèvres; il n'acheva pas.

Deux grosses larmes roulèrent sur ses joues basanées.

Hermance. plus émue qu'elle ne voulait le paraître, serra fortement la main du brave garçon qui, sur cette main blanche et potelée, déposa respectueusement un baiser. Oui, je vous aime, m'sieu Omer, et je serai heureuse d'être votre femme, dit la jeune fille. Nous nous connaissons depuis longtemps. Nos parents avaient de l'amitié les uns pour les autres. Nous sommes seuls, à présent.

« Tous les deux, nous sommes actifs, travailleurs, rangés, honnêtes nous serons heureux, j'en suis sûre. Oui, nous nous marierons, el, bientôt. Le temps de remplir

gnant votre salut, vous éviterez de vous exposer au ridicule, et vous cesserez de compromettre la cause très noble à laquelle vous vous êtes attaché.

Ce que je crois devoir vous dire au sujet des prières s'applique encore plus strictement aux ablutions.

En effet, vous devez savoir qu'elles ne sont prescrites qu'au cas où le croyant est dans la nécessité de purifier son corps de certaines souillures, avant de prier Dieu. Réservez donc ces pratiques pour l'intimité de votre logis.

Et si vous avez,comme j'en suis convaincu, l'ardent désir de bien défendre labelle cause de l'Islam, renoncez à ces puérile» manifesfestations extérieures de piété, reprenez votre costume de Français et agissez en véritable député français. Méditez surtout ces deux versets du Coran. de France L'habit ne fait pas le moine, et Qui veut trop prouver ne prouve rien.

Gervais COURTELLEMONT.

NOTES ET CROQUIS Le Résident général de France en Tunisie (Extrait de la Vie Algérienne et Tunisienne) La Tunisie, en conservant son autonomie,a été placée, pour tout ce qui concerne son existence internationale et même intérieure, sous le contrôle du ministre des Affaires étrangères de France nous pouvons même ajouter sous sa direction immédiate. Il en résulte que le représentant de la mère-patrie dans ce pays est désigné parmi les membres du corps diplomatique ou entre, ipso facto, dans la carrière par le fait même du choix dont il est l'objet.

Depuis l'établissement du Protectorat, la Résidence générale a été occupée par trois titulaires, abstraction faite de M. Roustan, qui, au lendemain de la conquête dont il avait été l'agent principal, quittait Tunis pour un poste d'ambassadeur aux Etats-Unis.

Après lui vinrent successivement M. Massicault, ancien préfet du Rhône,dont le séjour à la maison de France fut marqué par les plus importantes réformes; M. Rouvier, aujourd'hui ministre plénipotentiaire à Stockholm, et M. Millet, en fonction depuis la fin de 1894.

M. René Millet était à Stockholm au moment où le Gouvernement français l'appela à la situation qu'il occupe actuellement.

Le choix dont il était l'objet n'était pas dû à un caprice de la politique ou à la faveur d'un personnage en vue. On se rappelait, au quai d'Orsay, qu'après une carrière administrative, rapide sans doute, mais heureusement remplie, dans les diverses administrations de l'agriculture, de l'intérieur, il avait été mêlé, comme chef de cabinet de M. Barthélemy Saint-Hilaire, aux premières négociations diplomatiques qui précédèrent la campagne de Tunisie, et qu'à ce titre il saurait mieux que tout autre mener à bonne fin l'œuvre d'assimilation préparée par ses prédécesseurs.

Prix d'honneur de philosophie au Concours général, licencié ès lettres et en droit, puis successivement attaché à la direction du commerce extérieur et à la section française de l'Exposition de Philadelphie, sous-préfet, secrétaire général de la préfecture de Seine-et-Oise, sousdirecteur aux affaires étrangères et envoyé extraordinaire en Serbie et en Suède, le résident général de France à Tunis joint à des connaissances sérieuses, en matière économique, des qualités de lettré, qui sont fort appréciées des délicats et lui ont créé une place à part dans le personnel dont il fait partie. Libéral sans forfanterie, aimable dans les relations, d'une probité indiscutée et laborieux, il a su, dans un pays où toutes les idées et les convoitises se heurtent, mériter le respect de ceux mêmes dont il contrecarre les projets et l'estime de tous. Depuis son arrivée en Tunisie, il n'a cessé de se mettre au courant des besoins du pays, de le parcourir en tous sens, comprenant que le meilleur moyen de se concilier les populations était de les visiter et de se mettre en contact avec elles, et c'est ainsi qu'en deux années des projets demeurés enfouis dans les dossiers des administrations ont été résolus au grand profit des populations diverses qui exploitent cette belle contrée.

Après avoir passé en revue les diver-

les formalités voulues. Vous avez quelques sous, moi aussi; nous réunirons notre pécule.

Vous quitterez votre emploi, nous louerons un terrain hors Paris et nous nous installerons à notre compte comme horticulteurs-fleuristes. Est-ce dit ? Etes-vous de mon avis ? Voilà le projet que je caresse depuis six mois. J'attendais pour vous en parlerque le moment fût venu.

Ça me va! C'est drôle, allez, j'avais les mêmes projets 1 Oui, nous réussirons, tonnerre Oui, nous serons heureux, je v/>us en donne mon billet, mam'zelle Hermance. Il n'y aura pas mortels plus fortunés que nous sous la calotte des cieux

Seulement. je mets tout ça à une condition.

Je l'accepte d'avance. Je n'ai pas besoin de la connaître. Tout ce que vous faites est bien fait, je m'en rapporte à vous.

Il faut pourtant que vous sachiez.

Allons, parlez alors, puisque vous y tenez. De quoi s'agit-il ? 2

Ecoutez, m'sieu Orner.

Je suis tout ouïes.

Vous connaissez mon histoire. Vous savez que ma pauvre mère qui a bien souffert, la sainte créature. jadis abandonnée par tous, méprisée, sans secours, a trouvé un refuge chez M. de Lormoyse qui était alors lieutenant de vaisseau. Ma mère fut la nourrice de Marguerite de Lormoyse. Tout d'abord, j'avais été placée dans un ouvroir; mais bientôt M" de Lormoyse, qui était une dame charitable, compatissante au pauvre monde, M"0 de Lormoyse voulut que ma mère me prit avec elle, dans la maison. Elle nous éleva donc, dès lors, Marguerite de Lormoyse et moi.

(A suivre.)

»


ses œuvres menées à bien sous l'administration de M. Millet, l'écrivain de La Vie Algérienne et Tunisienne poursuit en ces termes

D'autres projets, ayant pour but de créer des lignes de pénétration aboutissant aux ports de Tunis, de Sousse, de Sfax, sont à l'étude, et il n'est pas douteux que dans quelques années les riches vallées du centre tunisien trouveront un accès rapide et régulier pour les produits de leur sol ou de leur industrie.

Des lois concernant le Crédit Foncier et le régime de la propriété, et assurant la sécurité pour toute la Régence, ont été aussi préparées et complèterontl'ensemble des dispositions que le Résident entend faire servir au développement de la colonisation et aux intérêts de la MèrePatrie. Nous ne devons pas oublier la conclusion du traité franco-italien, à la rédaction duquel M. Millet a trouvé un auxiliaire intelligent et dévoué dans la personne de son suppléant M. Révoil. Ce traité, en mettant un terme à l'inimitié apparente de l'Italie, a donné à notre pays un accroissement d'influence et d'autorité dans la Tunisie tout entière à ce titre, il sera une des meilleures actions des représentants actuels de la France dans la Régence.

Il y aurait peut être, dans cet ensemble de mesures destinées à assurer l'existence propre de la Tunisie, quelques ombres à signaler; mais nous croyons, comme le poète, qu'il faut voir les choses de haut et dans leur ensemble pour les juger sainement et équitablement •. ubi plura nitent

Paucis non offendar maculis.

M. Millet, qui est un humaniste, a été de cet avis et c'est ce qui lui assurera, en dépit de tout et de quelques-uns, une place honorable parmi les fondateurs de notre protectorat africain.

POUR LES^ COLONS Emploi des os à la ferme

Les os constituent des engrais riches, surtout en acide phosphorique, et il est incontestable que l'agriculteur a grand intérêt d'utiliser à l'amélioration de ses terres ceux produits à la ferme ou les déchets d'os qu'il peut acheter bon compte à l'industrie.

A l'état brut, tels qu'ils sortent des ateliers d'équarissage ou qu'ils sont recueillis dans les boucheries et les ménages, les os renferment environ 20 °/. d'acide phosphorique, 5 à 6 d'azote et 4 de carbonate de chaux.

Mais ils ne peuvent être employés ainsi directement ils doivent être préalablement débarrassés des corps gras qui les imprègnent et qui protègentletissu contre les actions dissolvantes du sol. M. Muniz fait justement ressortir, à ce propos, le fait constaté qu'un os non dégraissé n'avait perdu, après avoir séjourné dans le sol pendant une année, que 8 de son poids, tandis qu'un os dégraissé avait, dans les mêmes conditions, perdu 25

Ce dégraissage peut aisément s'opérer à la ferme, de deux façons. Après avoir subi un grossier concassage, les os sont étalés sur la sole d'un four, où on leur fait subir un grillage suffisamment léger pour ne pas perdre d'azote, ou bien on les met dans un récipient rempli d'eau, que l'on fait bouHlir. La graisse et une partie de la gélatine restent en suspension dans l'eau qui devra être utilisée à l'alimentation des porcs, à l'arrosage du fumier, ou jetée dans la fosse à purin.

L'opération du dégraissage, de quelque manière qu'elle soit opérée, facilite considérablement le broyage des os, opération indispensab'e pour les amener à un état de division convenable qui facilite leur incorporation au sol et permet une rapide assimilation par les plantes des principes fertilisants qu'ils renferment.

Le broyage mécanique exige un outillage spécial dont on ne dispose généralement pas à la ferme. Il faut,en effet, obtenir la poudre d'os à un état de finesse suffisant, comparable à celui des scories ou des phosphates naturels, c'est-à-dire renfermant 75 à 80 de poudre passant au tamis n° 100, à mailles de 0""17 d'écartement.

Il n'y a guère que les exploitations munies d'un concasseur où le broyage puisse se faire, et même en repassant au moulin à farine la poudre obtenue, on ne pourra jamais obtenir un degré de mouture suffisant.

Il est donc préférable, à la ferme, d'avoir recours aux procédés chimiques, soit en appliquant la méthode recommandée par le duc de Richmond, soit en Iranformant la matière phosphatée des os en superphosphate. Le premier procédé, couramment suivi en Angleterre, et qui était employé avant la création de l'industrie du superphosphate, consiste à arroser, au préalable, avec 37 litres d'eau, 220 kilos d'os concassés placés dans une cuve en bois. Ce mélange est ensuite versé dans une seconde cuve contenant 70 kilos d'acide suifurique concentré (55 à 60 degrés). Après huit jours de contact, on brasse, avec de la terre ou du noir animal, la masse pâteuse ainsi obtenue, et le tout est envoyé directement aux champs ou incorporé au fumier.

L'opération pour la production du superphosphate est très simple, mais elle exige quelques soins à cause du maniement de l'a cide sulfurique qui est un liquide très corrosif.

Sur une aire imperméable, on répand une couche d'os concassés et on verse dessus, lentement, l'acide sulfurique,en agitant constamment la masse avec une pelle en bois, de façon à obtenir une matière bien homogène. Le poids d'acide suifurique à 55° Baumé à employer est à peu près égal à celui des os à traiter.

La masse ensuite mis en tas durcira promptement et, lorsque la prise sera complète, on devra, avant de la transporter aux champs, la concasser et la broyer avec un pilon en bois.

M. Mûntz, dans son traité des Engrais, conseille également de faire tremper les os dans un cuvier contenant de l'acide chlorydrique étendu, qui dissout les sels minéraux et laisse la matière azotée.

Le mélange ainsi obtenu est incorporé au fumier ou bien, par un bon lavage, on en sépare la matière azotée que l'on fait ensuite consommer par les porcs. Le liquide acide restant est saturé par un lait de chaux ou par du phosphate naturel; le produit obtenu est du phosphate précipité.

Il va sans dire que dans n'importe laquelle de ces opérations, l'agriculteur doit considérer le prix de revient et s'assurer s'il n'est pas trop élevé en comparaison de celui auquel il obtiendrait, rendus à la ferme, les produits commerciaux similaires.

Dans tous les cas,les déchets d'os de l'exploitation ne devront jamais être perdus. On se contentera au besoin de les dégraisser d'abord, les concasser ensuite au maillet si l'on ne peut'autrement, et les envoyer soit au tas de fumier, soit directement aux champs.

Chronique Locale NOS VISITEURS

Grand Hotel. M. et Mm0 Salles, M. Iasinski, Mmcs Tickeil, Poitvin, M. Tallard, M. et MmJ Bishop of Gibraltar, M. le docteur Sangford, Mm» Millard, M. et Mme Baron de Saint- Genest.

DATTES. Colis postaux f° domicile, 3 kil., 4 fr. 50; 5 kil. 6 fr. 50; Mandarines, 5 kil., 5 fr. 75. Dattes et Mandarines. 5 kil., 6 fr. 50. Oranges sanguines, 5 kil. 4 fr 50. -Citrons, 5 kil., 3 fr. 50. A.Bonnknfant, 10, rue d'Italie, Tunis, maison Nadal.

Nouvelles maritimes. -Le mouvement des navires dans le port de Tunis a été, hier,de trois vapeurs et deux voiliers, entrées et sorties comprises.

Aux arrivées l'Asia, de Cagliari, avec 17 tonnts et 17 passagers; VIsaac-Péreire, de Malte, avec 20 tonnes, 29 passagers et 16 chèvres.

Aux départs le Félix- Touache, pour Marseille, avec 191 tonnes, 32 passagers civils et 13 militaires; ce vapeur a à bord 10 flamants en vie destinés au jardin zoologique de Bruxelles le Messaoud, pour Kelibia, avec 17 tonnes diverses marchandises; le Saint- Joseph, pour Tabarka, avec 2 tonnes diverses marchandises.

OCULISTE. M. le docteur CIRINGIONB professeur agrégé à l'Université de Naples pour les maladies des yeux, reçoit rue Zarkoun,n°i. Redressement des yeux louches.

Société Franeaise de Bienfaisance. Le Comité de la Société Française de Bienfaisance a fixé, au dimanche 21 janvier 1897, à neuf heures et demie du matin, salle de la Municipalité, les élections générales annuelles du Bureau et du Comité.

Seront seuls admis à voter les membres de la Société en règle avec la caisse, au 31 décembre 1896.

Pierre LESCOT, Chirurgien-Dentiste place de la Résidence (entrée rue de Rome). Consultations de 9 à il heures et de 2 à 4 heures.

Une agression. Lundi soir, vers les dix heurts, dans la rue Amilcar, au cours d'une discussion emre deux jeunes gens italiens, l'un d'eux le plus grand âgé de vingt ans environ, asséna un formidable coup de canne sur le front à son compatriote. L'agresseur prit aussitôt la fuite; mais il fut rejoint par Me de Guidi, qui le maintint jusqu'à l'arrivée de la police.

Le blessé fut transporté à la Pharmacie Gagliardo, où les premiers soins lui furent donnés.

M. A. GASTAUD, chirurgien-dentiste, professeur de prothèse dentaire, rue d'Italie, 22. BRASSERIE DO PHÉNIX, rue Amilcar, plats Un jour Restaurant à toute heure

Au théâtre municipal, M. Donchet nous gâte, et ses artistes aussi; le premier, par le nombre des pièces nouvellesqu'il nous donne; les seconds, par leur excellente interprétation et le soin qu'ils apportent dans leur jeu. C'est ainsi que demain soir jeudi, nous aurons encore une première et une première à sensation Les deux Gosses, un drame qui tient à Paris sa 440" représentation, et qui fait, en ce moment même,courir et, ajoutons, pleurer, la France entière.

Peu d'œuvres sont plus empognantes que cette œuvre admirablement charpentée, de Pierre Decourcelles'; et rarement, à coup sûr, l'on aura l'occasion de l'entendre à Tunis, aussi magistralement rendue que par la troupe d'élite que nous possédons actuellement.

Demain soir, au théâtre, il y aura donc salle comble.

Appartement à louer (750 francs par au), 7, rue de Belgique, au premier étage, 4 pièces, cuisine et chambre de débarras. S'adresser au Bureau du Journal.

Un lot de pas grand'clioses. Ont été arrêtés

1° Abdesselem ben Hassin, Tunisien, 14 ans, apprenti-cordonnier, demeurant rue du Silo, inculpé de vol d'une montre au préjudice du sieur Salah ben Yaya, épicier, rue de Marseille, n° 2;

2' Ali ben Mohamed Trabelsi, Tunisien, 35 ans, journalier, sans domicile fixe, inculpé de vol de onze verres à café (valeur 2 fr. 50), au préjudice de la Douane;

3° Mohamed ben Taïeb, Tunisien, 16 ans, gargotier, demeurant rue Et-IIadjamine, n°6; Mohamed ben lladj llassen, 21 ans, même profession. et même domicile que le précédent le premier, pour avoir donné un coup de couteau à un chien; le second pour violences légères envers un agent indigène; 4° Brahim ben Mohamed ben Hazima, Tunisien, 30 ans, sans profession ni domicile fixe, inculpé de vol de vêtements au préjudice du sieur Mohamed ben Ali Eddridi, Tunisien, domicilié rue Ben Othman 5° Amor ben Salah ben Souid, Tunisien, 20 ans, demeurant porte Sidi-Abdesselem, pour coups et blessures envers le nommé David ben Abraham, cordonnier, domicilié rue du Pacha, n° 40;

6° Salah ben Mohamed Zlassi, 25 ans, charretier Ahmed ben Mohamed El Ferchichi, 35 ans, journalier, Tunisiens, pour vol d'oranges commis à La Marsa.

LA SUCCURSALE D ESSVÏK.enotoa de la Douane, à Tunis, recommande son très giaiud ttock de Bois du Nord de toutes dimensions, poor Charpente et Menuiserie, Planches d'Autriche, etc., etc. Prix défiant toute concurrence. Dépôt. à Bizerte, Sousse, Béja, Kairouan et Monastir. Portc-mnnnaie trouvé. Un portemonnaie contenant une certaine somme a été trouvé sur la voie publique par le gardien de la paix Moine, lequel l'a déposé au commissariat central, où il est à la disposition de la personne qui l'a perdu.

On demande à louer un appartement (de 600 francs par an), de 4 pièces et cuisine dans quartii r européen ou dans maison arabe avoisinant la forte de France. S'adresser au Bureau du Journal. Etat civil du 19 janvier 1897. Naissances. Arthur-Alfred-Amédée Hey, Italien.

Décès. Européens Giovanni Canino, Italien, 32 ans; Alfoiiso Azzala, Italien, 69 ans.

Musulmans 5 Israélite indigène 1.

Madame J. BOSSY, corsetière, a l'honneur d'informer sa clientèle qu'elle a transféré son domicile, rue d'Espagne, n° 16, au magasin Au Corset d'Or.

Très prochainement ouverture de l'HOTELRESTAURANT CONTINENTAL, rue Al Djazira, it.0 6. Borget et Fouque, propriétaires. Cuisine fançaise, service soigné .Cet établissement est recommande à MM. les Voyageurs et Touristes par sa situation au centre de la ville et des affaires et par son confortable. Prix modérés.

Voir» aux Annonces le Tableau des LOCAUX ET APPUMEMEim k LOUER" M. le docteur Lonis CATAT a l'honneur d'in. former sa clientèle que son domicile, anciennement situé rue d'Angleterre, 11, a été transféré rue EsSadikia, 35, maison Malirat, en face la gare française.

CHRONIQUE RÉGIONALE LA GOULETTE

Mm0 Stiïhr, chirurgien-dentiste, donnera des consultations aujourd'hui, à l'H6tel de France. DJEMMAL

16 janvier. Le dernier marché était très animé. Beaucoup de bétail amené et vendu. Le peu de pluie tombée jusqu'à ce jour en est la cause. L'herbe n'est pas encore sortie en suffisante quantité. Les animaux sont en mauvais état.

La récolte des olives bat son plein. Les transactions concernant ce dernier produit sont fort importantes. Le prix en est élevé jusqu'à ce jour, à la grande joie des indigènes, qui remplissent leur bourse ou liquident les avances qui leur ont été laites.

C'est un va-et-vient continuel de bourricots et de chameaux chargés de couffins remplis de ce riche produit du Sahel Comme quantité, la récolte est bonne; comme qualité, elle laisse à désirer dans la région. Le rendement en huile est faible.

A ce propos, citons l'installation d'une coquette petite usine appartenant à M. Pariente, de Sousse. Elle fonctionne depuis quelques jours. Petit à petit, disparaîtront les massera, moulins à huile arabes. Ces derniers donnant un produit bien inférieur, comme valeur commerciale, à l'huile des usines européennes.

La nouvelle usine de Djemmal est construite d'après les derniers systèmes. Les broyeurs, presses, etc., fonctionnent à merveille. Quand le chemin de fer travers» ra nos champs d'oliviers, notre ville aura tout ce qui lui est nécessaire pour assurer sa prospérité agricole. KAIROUAN

KAIROUAN

16 janvier. Encore une tentative de vol. Dans la nuit du 14 au 15 janvier, vers minuit, les gardiens de nuit ont surpris un indigène, Ahmed ben Ali Djerbi, âgé de vingt ans, Tunisien, arrivé de Sfax depuis quinze jours environ, en train de fracturer la porte du bureau de tabac tenu par M. Cartry, et situé sur la place de Tunis.

Cet indigène se servait, pour commettre son forfait, d'une pelle de cafetier arabe, instrument qui a été suist entre ses mains.

M. Mingpaud, commissaire de police, s'est transporté, le lo au matin, sur les lieux et a commencé son enquête, après avoir incarcéré le voleur. La misère augmente, car la pluie, qui tombe aboulamment partout, ne veut pas nous visiter, aussi les commerçants n'ont qu'à garder ou faire garder avec soin leurs magasins, s'ils veulent éviter d'être volé.

11 circule, dans notre ville, de nombreuses pièces usées et démodées. Les caisses publiques devraient être autorisées à les retirer de la circulation. Ce serait un grand service à rendre au commerce. Qu'en pense Monsieur le Directeur des Finances '? Les indigènes de notre ville ont la malheureuse coutume de transporter à dos de bourricots des marchandises encombrantes de toute sorte, telles que des fardeaux de paille et de broussailles qui obstruent complètement le passage dai s les rues étroites de notre ville et dans les souks. La Municipalité ne pourrait-elle pas tout d'abord interdire le passage des bêtes de somme dans les souks, ainsi que cela se pratique dans nombre de villes de la Hégtnce et défendre ensuite aux chargements encombrants l'accès des rues, après certaines heures du matin, huit heures en hiver, par exemple.

Ne pourrait elle également interdire, d'une manière absolue, le transport à dos de bourricots des poutres, plateaux et planches de longueur, qui peuvent causer des accidents, surtout aux enfants.

M. Condor, conducteur 'des Ponts et Chaussées, vient de rentrer à Kairouan. Nous lui souhaitons la bienvenue.

Dimanche 17 janvier, à midi, la Colonie française tout entière offre un déjeuner à Mmo et M. Galèpe, notre sympathique contrôleur civil qui, par leur bien veillant accueil et leur urbanité, ont su s'attirer l'estime de la population kairouanaise et ramenerle calme dans notre ville autrefois troublée par des divisions irréfléchies et incompréhensibles.

Echos de Partout On commente vivement à Rome le fait que les ambassadeurs (l'Allemagne et d'Autriche se sont abstenus d'assister au service commémoratif de Victor- Emmanuel, tandis que l'ambassadeur de France, M. Billot, était présent.

L'empereur allemand ne laisse pas s'éteindre l'amour qu'il ressent pour les arts. Dernièrement, au Palais-Nouveau de Postdam avait lieu un grand concert que dirigeait le kapelmeister Muck. MaUre Muck faisait manœuvrer son orchestre, de façon si ravis saute, que Sa Majesté, enthousiaste, résolut de décorer le brave maëstro séance tenante. Apportez-moi une croix de l'Aigle rouge, dit Guillaume au comte Eulenbourg, le grand maréchal, je veux la donner à Muck. Le comte répondit qu'il n'y avait malheureusement pas d'Aigle rouge disponible à Potsdam.

Eh bien dit l'empereur, cherchez en un sur la tunique d'un de mes adjudants, Muck a mérité la croix, et il doit l'avoir.

On trouva un adjudant, avec l'Aigle rouge, qui fut détachée, et l'empereur, faisant appele le kapelmeister

Voici, mon cher Muck, lui dit-il ça vous revient. t.

Un mineur du pays de Galles, M. Nathaniel-Richard Thomas, réclame devant les tribunaux anglais la jolie somme de 225 millions de francs, montant des droits qu'il prétend avoir à la possession et à l'exploitation des domaines de Drymna, au nombre desquels figure la superbe propriété de l'ex-dé puté William Wiliians.

Les journaux annoncent que l'affaire dont M. Thomas a saisi les tribunaux donnera lieu à de piquantes révélations et fera connaître une étrange histoire de famille.

Dans un pays comme l'Amérique, où les nouvelles inventions se développent souvent avec une rapidité extraordinaire, on peut t être embarrassé quelquefois par tout ce qui est tombé hors d'usage à la suite de l'application d'une nouvelle invention.

Dans le Connect;cut, il parait, si l'on en croit l'Electrical World, qu'on se trouverait en présence du nombre énorme de 600 omnibus à traction par chevaux inutilisés à la suile du développement des tramways à trolley.

On a songé à en faire alors des maisons transportâmes. Aussitôt, le long de la côte de Long Island, depuis Watch-Hill jusqu'à Laichmont, s'établirent des habitations pour les pêcheurs.

Les demandes affluèrent de toutes paris. A Noiwich s'installait un square entouré de quatre omnibus transformés en habitations. A Block Island, un particulier plaçait bout à bout les anciennes voitures et en faisait une sorte de train fixe formant hô'el avec chambres à coucher, restaurant, parloir, fumoir, etc., etc.

Les gaietésdes enseignes

Un de nos amis, qui voyage en ce moment en Italie, a relevé l'annonce suivante, inscrite sur la porte d'une hôtellerie des environs de Naples Non andate a farvi rubare altrove. Venite qui.

Ce qui veut dire en bon français

« N'allez pas vous faire écorcher ailleurs. Venez ici. »

Voi'à un hôtelier qui a au moins le mérite de la franchise.

Un journal anglais raconte que le navire australien Warrimow, qui vient d'arriver à Victoria (Colombie anglaise), a trouvé en mer un papier jauni par le temps.

Ce document mentionnait en substance que le Mokawk faisait eau et que l'équipage se réfugiait dans les embarcations. II se terminait par ces mots « Dieu ait pitié de nousl John Franklin».

Le Mokawk avait disparu, il y a seize ans, sans que jamais depuis on en eût entendu parler.

Franklin était le nom du maître d'équipage.

Nouveau moyen pour réparer les accrocs des vêtements

En Angleterre, les personnes les plus élégantes ne font aucune difficulté de porter les vêtements raccommodés, parce qu'on y fait usage d'un procédé qui rend le raccommodage tout à fait invisible. Pour cela, on prend une feuille très mince de gutta -percha on l'applique à l'envers sur la déchirure, en rejoignant les côtés séparés et l'on passe un fer chaud sur le tout.

Le gutta percha, qui fond à quarante degrés, se dissout et soude les parties en contact, qui se tiennent parfaitement et solidement rejointes.

Un inventeur américain a imaginé une nouvelle forme d'ascenseur, et son invention a même fonctionné pendant quinze jours, cet été, à Concy, Island, près de New-York. C'est au total une application du trottoir roulant qu'on a vu fonctionner à Chicago en 1893. Imaginez un escalier qui s'élève en ligne droite.

Le long de la rampe, ou de l'une des rampes s'il y en a deux, placez un plan incliné composé de pièces articulées sur lesquelles on peut se tenir debout, quelque chose comme ces manèges qu'un cheval met en mouvement par son poids, qu'il déplace et remonte sans cesse en s'élevant par la marche. En haut et en bas de la rampe, le plan incliné passe sur deux roues dont l'une est motrice.

La rampe aussi est mobile et se meut comme le plan. Au bas de l'escalier, on pose le pied sur le plan en saisissant la rampe, et on se laisse monter. Au haut, on quitte le plan et la rampe.

Le plan incliné est sans fin; c'est comme une large courroie de transmission, et il marche sans interruption. Avec ce système, il faut autant de plans qu'il y a de paliers, et on change le plan pour chaque étage. On s'entretient beaucoup du scandale que ne manquera pas de provoquer la pièce sensationnelle que M. Pierre Denis, dernier confident du général Boulanger, doit faire jouer sur un grand théâtre parisien.

Dans cette pièce, bâtie avec des documents confidentiels que le général Boulanger lui a légués, M. Pierre Denis doit mettre en scène tous ceux qui ont abandonné leur leader, après lui avoir promis leur concours et même mendié sa faveur.

Aussi, le litre primitif de la pièce devait-il être Les Faux Frères, mais, après réflexion, ivl. Denis a décidé qu'clle s'appellerait A la Vie, à la Mort.

Tous les personnages de l'épopée boulangiste figureront dans le scénario, avec des noms à peine changés; les acteurs seront, du reste, chargés de représenter leurs traits. Cette façon de substituer l'incarnation théâ traie aux mémoires écrits, ne manque pas d'originalité.

Des mesures seront prises afin que la censure ne puisse pas intervenir, aussi s'attendon à un bel esclandre.

L'indication de la progression suivie dans l'échange des télégrammes depuis vingt-six ans vient d'être ainsi relevée

En 1870, le pays où l'en expédiait le plus grand nombre de dépêches était la GrandeBretagne (9.350.000) et le plus petit nombre, la Norvège (116.700). En 1896, le pays où l'on envoie encore le moins de dépêches est la Norvège, bien que ce chiffre se soit élevé à 1.619.544.

La Grande Bretagne tient toujours la tête avec 69.608.000 télégrammes; les Etats-Unis n'en ont que 67.380.298. L'Allemagne tient le quatrième-rang avec 31.175.000. Puis viennent l'Autriche (10.835 320), l'Italie (8.322. 925. Quant à la France, en 1895, les dépêches montaient à 32.937.000.

Par rapport à la population, le premier rang est toujours à la Grande-Bretagne avec 1.8 dépêche par habitant. Puis, la Suisse avec 1.2; la France, les Pays Bas et la Belgique avec 0.9.

Spectacles et Concerts FOLIES-BERGÈRE

GÉRARDYS contre BOYER

Hier soir a eu lieu la rencontre annoncée entre le colosse Boyer et le champion du monde Gérardys. Après diverses passes qui n'ont pas duré moins de 30 minutes, maigre des efforts inouis de part et d'autre, il n'y a pas eu de résultat. Mais ce soir, coûte que coûte, il faut en raison des paris engagés qu'il y ait un vainqueur. Quel sera le héros de cette lutte gigantesque entre les deux colosses de bronze nous ne pouvons le pronostiquer, mais cependant la balance a failli par deux fois pencher pour Boyer. Il y a eu des assauts magnifiques, dénotant chez les rivaux un art et des connaissances très approfondies de la vraie lutte, mais, comme nous le disons plus haut, aucun résultat. La soirée sera donc superbe a tous les points de vue, émotionnante et remplie de surprises des plus émouvantes.

NOUVELLES COMMERCIALES

Physionomie

des marchés du 19 janvier

Céréales et légumes secs. Carreau moins bien aj)[)i'uvisioniié, peu d'affaires; les blés fléchissent encure quant aux orges les cours restent stationnaires; peu de légumes secs comme à l'habitude nous notons la vente de 5 parties de blé de 220 » 1.E00 kilos; 13 parties d'orge de 52 à 800 kilos; 2 partiesde fèves; une partie de mais blanc (Daris) et une partie de lin.

Bestiaux. Marché plus calme que la veille, quoique cependant encore assez bien approvisionné, les affaires sont encore nombreuses. Nous notons bœufs amenés 91, vendus 47 dont 33 pour les abattoirs et 14 pour l'exportation veaux amenés 111, vendus 75 entrés aux abattoirs moutons amenés 68, vendus 4 entrés aux abattoirs agneanx amenés 133, veudus 111 entrés aux abattoirs; chèvres amenées 49, vendues 42 entrées aux abattoirs; chevreaux 115, vendus 84 entrés aux abattoirs porcs amenés, vendus et entrés aux abattoirs 17; dromadaires présentés 2 non placés chevaux présentés 15, vendus 5 mulets présentés 5, vendus 2 et ânes amenés 17, vendus 3.

Huiles. Les huiles sont très recherchées et les parties mises en vente sont pincées à des cours très élevés; l'écart à la hausse sur les cours de la veille est de 5 à 6 francs par q/m pour les huiles dites beldi, el de 15 à 16 francs pour les huiles dites darb.el ma. Peaux fraîches. Cours légèrement à la baisse, affaires peu actives.

Peaux sèches. Les peaux de moutons sont plus abondantes et les cours sont fermes quant aux autres espèces, elles restent stalionnaires.

Dattes.- Toujours beaucoup d'affaires traitées, mais cours avec persistance à la baisse.

Marché de Tunis

Mercuriale du 19 janvier Céréales et légumes secs

Blé. 3 6ii kil. de 19 f. 70 à 20 f. 65 le q/m. Orge. 4.166 kil. de 11 f. 65 à 12 f. IX

Fèves. 838 kil rie 13 f. 20 à 13 f. 95.

Lin. 28J kil à 14 f. 40.

Mais blanc (duris). 300 kil. à 10 f. 30.

Bestiaux

Bœufs ou vaches. 47 têtes, de 42 à 180 t.

Taureaux ou veaux. 75 têtes, de 18 f. à 69 f. Béliers ou brebis 4 têtes, de 5 f. à 10 f. 80. Agneaux. 111 têtes, de 4 f. 20 à Ii f.

Boucs ou chèvres. 42 têtes, de 5 f. à 7 f.

Chevreaux 8! têtes, de 3 f. à 5 f.

Porcs. 17 têtes, de 24 f. à 32 f.

Chevaux. 5 têtes, de 20 f. à 100 f.

Mulets 2 têtes, de 62 f. à 153 f.

Anes 3 têtes, de 8 f. à 18 f. 50

Huiles

Huile beldi 2.998 kil., à' 9 f. f. 50 les 100 k. Huilé darb el ma (Sahel). 2.514 k à 94 f. 9) Peaux fraîches

Peaux de bœufs. 850 kil., de 40 à 44 f. les 100 kil. Peaux de moutons.- 358 peaux, de 0 f. 75 à 2 f. 90 l'une Peaux de chèvres. 7i peaux, de 0 f. 60 à 1 f. 55 l'une. Peaux sèches

Peaux de bœufs. 20 kil. de 100 f. à 120 f. le q/m. Peaux de moutons. 150 kil. de 70 f. à 90 f. Peaux de chèvres. 60 kil. de 110 f. à 130 f. Laines en suint

Laines en toisons. 40 kil., de 80 f. à 95 f.

Laines de déchets. 100 kil de 50 f. à 65 f. Laines manufacturées

Laine /îf-'e, 1" qualité. 43 kil de 3 f. 80 à 5 f. le kilo. Laine fW-e 2' qualité. 152 kil. de 2 f. 40 à 3 fr. Laine fardée pour filature. 10 kil. de 2 f. 75 à 4 f. Bois et Charbons

Broussailles, J. charges d'ânes de 0 f. 80 à 0 f. 90 l'une, Bois à brûler. 3 charrettes, de 12 f. à 13 f. 50. Charbons de bois 120 sacs, de 3 f. 25 à 4 f. 50. Dromadaires. 49 charges, de 12 f. à 16 f.

Soie

Sois grège. 60 kil., de 26 à 30 f.

Pommes de terre

Porto-Farina -4.600 kil., de 8 f. à 10 f. les 100 k Dattes

Dattes degla. 750 kil., de 45 f. à 68 f. le q/m. Paille

Paille. 2.5:0 kil., de 3 f. 60 à 3 f. 70

Lait caillé

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~T a

LE Gén&bal Mohamed EL ASFOURI, CHEIKH EL MADINA, fait savoir au public qu'en vertu d'un maroud, rendu par la Section civile de l'Ouzara, en date du 11 j juillet 1896;

Et aux requêtes, poursuites et diligences des héiiti> rs de la nommée Fatma bent Hassine Zaouak, Et à l'encontre de la nommée Fatma beat Ahmed el Majtali,

II sera procédé, à partir du 18 janvier 1897, jusqu'au 29 mars 1897, à la vente aux enchères publiques, dans les bureaux du cheikh El Madina, de l'immeuble dont la désignation suit

UNE MAISON sise rue Beddarif (faubourg BabSouika, ii° 4) Cette maison contient trois pièces, une cuisine et un magasin. La durée des enchères est de soixante-dix jours.

Les enchères définitives auront lieu dans les bureaux du chi-ikh El Madina, le 29 mars 1897, à deux heures de l'après-midi.

Pour plus amples renseignements, s'adresser aux mêmes bureaux.

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Etude de Me A. GUEYDAN, avocat-défenseur près le Tribunal civil de première instance de Tunis, y demeurant, rue d'Angleterre, ruméro 11.

VENTE

AUX ENCHÈRES PUBLIQUES

sur saisie immobilière

des quarante-cinq quarante-huitièmes indivis plus une part indéterminée de trois quarante-huitièmes D'UNE JK

PROPRIÉTÉ

1 1 I~. 1 E T E appelée « Kachebet-Chabane » et «El-Guenouate », sise. dans l'OUTAN- AROUSSA, territoire de Testour, d'une contenance de quatre mille quatre-vingt-sept hectares trente ares (4.087 hect. 30 ar.), immatriculée à la Conservation de la Propriété Foncière de Tunisie, où elle fait l'objet du titre n° 93. L'adjudication aura lieu le MERCREDI DIX FÉVRIER mil huit cent quatre-vingt-dix-sept, à une heure et demie de relevée, à l'audience des criées du Tribunal civil de première instance de Tunis, séant au Palais de Justice de ladite ville, ancien palais Khéreddine.

On fait savoir à tous ceux qu'il appartiendra:

Qu'en exécution et en vertu d'un jugement rendu par le Tribunal civil de Tunis, le huit juin mil huit cent quatre-vingt-seize, et suivant procès-verbal de Me Granjon,huissier à Béja, en date du sept septembre mil huit cent quatre-vingt-seize, visé, transcrit et dénoncé conformément à la loi, Monseigneur Tournier a fait saisir, à rencontre de la Compagnie Domaniale de France, l'immeuble dont la désignation suit; Que par jugement du vingttrois décembre mil huit cent quatre-vingt-seize, le Tribunal a renvoyé la vente (le cet immeuble au dix février mil huit cent quatre-vingt-dix-sept;

Qu'en conséquence, il sera procédé, le mercredi dix février mil huit cent quatre-vingt-dix-sept, à une heure et demie de relevée, à l'audience des criées du Tribunal civil de première instance de Tunis, séant au Palais de Justice de ladite ville, ancien palais Khéreddine, à la vente aux enchères publiques, sur saisie immobilière, au plus offrant et dernier enchérisseur et à l'extinction des feux, en un seul lot, de l'immeuble ciaprès désigné;

Et ce, à la requête de Monseigeur Tournier, chancelier de l'Archevêché de Carthage, demeurant à La Marsa, ayant Me Gueydan pour avocat constitué

En présence ou elle dûment appelée de la Compagnie Domaniale de France, Société anonyme dont le siège social est à Paris, rue d'Athènes, 17, représentée par monsieur Berger.

DÉSIGNATION

de l'immeuble à vendre UNE PROPRIÉTÉ appelée « Kachebet-Chabane et El-Guonouate », sise dans l'Outan-Aroussa, territoire de Testour, d'une contenance de quatremille quatrevingt-sept hectares trente ares (4.087 hect. 30 ar.), consistant en terres labourables, broussailles, six jardins d'oliviers, vingt jardins de cactus et sept maisonnettes en pierres et mortier, disséminées sur l'enchir.

Cette propriété est limitée Au nord-ouest, par une propriété appartenant à l'Etat Tunisien, dont elle est séparée par une crète rocheuse et par un banc de

MISE A PRIX

Outre les charges, clauses et conditions insérées au cahier des charges dressé par Me A. Gueydan pour parvenir à la vente, et déposé au greffe du Tribunal civil de première instance de Tunis, les enchères seront reçues sur la mise à prix de la somme de dix

mille francs, fixée par le poursuivant, m (\f\fi

CI. Fu..

Les frais de poursuite, ceux de vente et la remise proportionnelle en sus.

Fait et rédigé à Tunis, par le défenseur poursuivant, le dix-sept janvier mil huit cent quatre-vingt-dix-sept. Le Défenseur poursuivant,

Pour plus amples renseignements, s'adresser: 1° A l'étude de M' Adrien Gueydan, avocat- défenseur poursuivant, rue d'Angleterre, numéro 11;

Et, pour prendre connaissance du cahier des charges, au greffe du Tribunal civil de première instance de Tunis, où il se trouve déposé.

I RENSEIGNEMENTS GÉNÉRAUX CHEMINS DE FER

Ul, GARES mat. mat. mat. soir soir soir Tunis départ. 6 15 9 15 1115 155 3 15 5 45 > Djebel-Djelloud (arrêt). C 20 9 20 1120 2 » 3 20 5 50

6 Mègrine (arrêt). 0 25 9 25 11 25 2 05 3 25 5 55

10 Maxula-Hadès (halte). (i »3 '̃> 33 11 33 2 13 3 33 6 03 17 Haminam-el-Lit. arrivée. H 45 !) 'i5 11 45 2 25 3 45 6 15

~=.o:=

Kil. GARES mat. mat. soir soir soir soir 17 Hammam-el-Lil départ. 7 r 0 29 1 15 235 5 n 7 2D 10 Maxula-Radès (halte) 7 13 10 42 128 2 48 5 13 7 42 6 Mégrine (arrêt) V 20 10 49 1 35 2 55 5 20 7 49 Djebel-Djelloud (arrêt). 7 25 r) 0 54 1 40 3 » 5 25 7 54

» Tl1ui.ar,.inÜ. 7 30 M_59 I 45 3 05 5 30 7 59

Ligne de Tunis à La Goulette

ALLER MATIN SOIR

ALLER T~ f" T~"T

Tanig dép. » 6 10 7 45 9 20 10 56 11 45 1 45 4 '0 » 6 » 7 05 »

La M ars'à » 6 45 9 55 1130 » 2 20 4 45 » » 7 40 » La Goulette. <wr. » 7 10 8 15 10 20 11 55 12 15 2 46 5 10 n 630806 r MATIN II SOIR

RETOUR

La Goulette dép. 6*0 7 15 8 20 10 25 12 » 1 15 2 50 » 5 15 6 35 »

La Marsa » 6 10 » 8 50 » 12 30 145 » > » 7 05 >

La Marsa » 6 10 » 8 50 r 12 30 1 45 » » e7 05 r

Tunis. ̃ arr » 6 40 7 45 9 2010 55 1 »||2 15 3 20 » 5 45 7 35 > Ligne de Tunis au Bardo

I1FPARTS DE TUNIS 6 h. 45 et 11 h. matin.– 2 h'. 20 et 5 h. soir. Jours ièriés 4 h. s. DEPAlITS DU liARDO 7 h. 02 ut 11 h. 20 matin. 2 h. 40 et 5 h. 20 soir. Jours iûi-ibs 4 h. 20 soir.

(Signé) A. GUEYDAN.

rochers;

Au nord, par Djebel-Fegget-elBerla

Au nord-est, par l'enchir SiMohamed-Errichi. dont elle est séparée sur la plus grande partie par Teniet-Sidi-Khlef;

A l'est, par l'enchir Moukelef, propriété de l'Etat, dont elle est séparée, sur partie, par un chemin, par Djebel-Langar et par Dahir Essied-, et, sur la partie r-de tante, par Oued-Aïn-Essied,OuesEzzitoun et Oued-Remid

Au sud, sur partie, par ledit enchir Moukelef dont elle est séparée par le chemin de Bou-Djelada, et, sur la partie restante, par l'enchir El-Aroussa,qui appartient à l'Etat;

La limite séparative entre ce dernier enchir et Kacliebet-Chàbane est formée par l'oued Lahmar, l'oued Siliana et par TenietAgmata

A l'ouest, sur partie, par ledit enchir El-Aroussa dont elle est séparée par l'oued Merir, et par l'oued Tella, et, sur la partie restante par Ouléd-S:-Aïch,dont elle est séparée par une crête dite Dra-Debona et par l'oued Siliana. Cette propriété a été bornée au moyen de quarante-trois bornes placées comme il suit:

La limite est est formée par les bornes numérotées 49, 50,1, 2,3,4,5 et 6;

La limite sud, par les bornes 6, 7, 8, et 10;

La limite ouest, par les bornes 10,11,11 bis, 1 1 ter, 21 ,22, 23, 24, 25, 2(5,27,28 et 29;

La limite nord-ouest, par les bornes 29,30,31,32,33,31,35,36, 37 et 38;

La limite nord, par les bornes 38 et 39

Et la limite nord-est, par les bornes 39, 40, 4 1 42, 43, 44 45, 4(5, 47, 48 et 49.

Elle est immatriculée à la Conservation de la Propriété Foncière de Tunisie, où elle fait l'objet du titre numéro 93.

NOTA. Cette propriété est grevée, au profit de Monseigneur Tournier, en ce qui concerne les parts appartenant à la partie saisie (quarante-cinq quarante-huitièmes,plus une partie indéterminée dans les trois quarante-huitièmes restant), d'une rente d'enzel annuelle et perpétuelle de vingt-mille francs, nette de tout impôt, pa vaille, en deux fractions égales, le premier janvier et premier juillet de chaque année.

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Suivant acte sens seings privés en date du quatorze janvier mil huit cent qualre-vingt-dix-sept, monsieur Henri Boucheraud cafetier, a vendu à messieurs H et G. de Vétine it Ciu,dera(urant à Tunis, rue d'Espagne, numéro 22, le fonds de commerce qu'il exploite à Tunis, avenue de France, connu sous le nom de Café Glacier.

Faire les oppositions s'il y a lieu,dans la huitaine, entre les mains de messieurs H et G. de Vésine.

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Compagnie Générale Transatlantique

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