Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 1 à 4 sur 4

Nombre de pages: 4

Notice complète:

Titre : La Dépêche tunisienne

Éditeur : [s.n.] (Tunis)

Date d'édition : 1896-04-16

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32756164v

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32756164v/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 4558

Description : 16 avril 1896

Description : 1896/04/16 (Numéro 2134).

Description : Collection numérique : Protectorats et mandat français

Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5790531

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 11/04/2008

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 76%.


Son Éppipe de f Agence Havas et de nos Correspondants particuliers.

BOURSE DE MARSEILLE (COMMERCE)

Marseille, 15 avril, 6 h. s.

LOUIS DËSIGNATIO'-S DES MARCHANDISES tUUI!5

récideluts D "SIGNA TIO, DES du jour

mes durs d'Afriqne (à livrer), les tOO k. » 19 !5 Blés durs de Tunisie.. (pris à l'entrepôt) 19 2n !I ta tuze))ed'Afrique. f! 60 13 ho durs Taganrok. 13 fo t9 35 Orges Tunisie. 12 35 !0 E5 Russie. Io 25 13 e Avoines Tunisie. 13 x Il 80 Maïs Tunisie. Il 50 t3 50i Fèves Tunisie. 13 50 g4 g0 Farines blé tendre gruau Berdianskia- ;4 50 13501 extra 0 0 0.- 1350 t950 C 0 S extra. 19 50 it x blé dur gruaii D extra 12 » fi 25 minot D Il 25 Il 23 B D S il 25 15 »Semoules S S F 15 » 13 50 SBD. i3SO 15501 S S S. t5M Peaux de chèvres, Tunis (poids de Il k.)

Il » la douzaine !I » il n Sucres raffinés, double raffin., les 100 k. 4< » 34 2S bruts, blancs, n* 3. 34 i5 45 x Huiles de grignons? Tunisie &5 too u d'olive Tums.surnnes. 100 )0 88 » fines. 88 x !P3 b. Cafés Rio Santos, tn ordinaire 163 60 Peaax de bceufs, Tunis (poids de 4 à 5

90 x kil.leeuir). 90 i04 de moutons, Tunis, écrues. t04 » 100 » Bestiaux, bœufs Afrique 13! » 158 » moutons, Oran (poids mort)- 158 »

Le Marché Commercial

Marseille, 15 avril, 6 h. 30 s.

Les blés sont demandés à 19,25 et offerts à 19,37 1/2.

Marché dur.

BOURSE DE PARIS

Paris, 15 avril, 4 h. s.

cons COUliS

!ri"e»t DÉSIGNATION DES VALEURS <î°JfIt RENTES FRANÇAISES

101 22 j perpétuel, cours d'ouverture }0| 20 101 35 cours de clôture.. 10130 100 30 3 amortissable, cours d'ouverture manq. 100 05 cours de clôture, nian^. 1C6 05 3 1/2 cours d'ouverture. «* 106 25 cours de clôture 10° 05 RENTES ÉTRANGÈRES

84 » Italienne, cours de clôture 639) 61 70 Kspagne-extérieure.cours de clôture oi 60 102 80 Russe 1889 manq.manq. Portugaise manq. 20 t>7 Turque ï0 60 ACTIONS (clôture du comptant)

manq. Banque de France manq. 63 » » Crédit Foncier de France 638 » 570 » » Comptoir Nat' d'Escompte de Paris r.69 » 762 » Crédit Lyonnais. 760 » 569 » Banque Ottomane. 565 » 409 » Banque Transatlantique ̃ maoq. 6îo » Banque d'Algérie. 620 » 410 » Crédit Foncier et Agricole d'Algérie manq. 615 » Compagnie Algérienne 615 » 315 » Compagnie Générale Transatlantique 318 » 3275 » Suez. 3J70 » manq. Panama manq. 46Î » » Rio-Tinto 470 62 715 » Bône-Guelma 719 » 640 » Gaz et Eaux de Tunis 640 » 493 » Banque de Tuuisie 1195 » 450 » Société Foncière de Tunisie. 4K0 » 250 » Société d'Hammam-Lif J50 » OBLIGATIONS (clôture du comptant)

459 » Bône-Guelma 459 » 497 » Dette Tunisienne 497 « 502 » Gaz et Eaux de Tunis. 5u2 » 15 165 CHANGE SUR LONDRES (chèque) 25 17

Le Marché Financier

Paris, 15 avril, 4 h. s.

Le marché reste dans l'expectative et les affaires sont nulles.

Le parquet est ferme, les valeurs témoignent de la faiblesse, le groupe ottoman est de nouveau attaqué, principalement en banque.

Le groupe aurifère, qui débute ferme, sur des avis de Londres, subit ensuite des réalisations.

L'Italien est lourd, sur des dépêches d'Aden faisant pressentir la continuation des hostilités avec Mënèlik.

Informations Financières

Paris, 15 avril, 6 h. s.

Change sur l'Italie: 107 3/4.

A. 1'" OFFICIEL"

Paris, Hi avril, 8 h. 50 m.

M. Jacques, inspecteur des postes et télégraphes à Tunis, est nommé directeur des postes et télégraphes en Tunisie.

Les Importations en franchise Paris, 15 avril, 9 h. m.

Le Journal Officiel publie la situation, au 31 mars 1896, des marchandises tunisiennes admises au bénéfice de la loi du 19 juillet 1890.

LA TOURNÉE EN TUNISIE

Gabès, 14 avril, 10 h. 40 s.

Nous arrivons à Gibès à quatre heures. Sur l'appontement, la musique militaire joue la Marseillaise, tandis que les officiers, les autorités civiles et la municipalité souhai-

tent la bienvenue au ministre, à qui la Colonie fait offrir un bouquet par une fillette. Des milliers d'Arabes escortent le ministre et ses invités jusqu'an contrôle.

La ville est entièrement pavoisée. Partout des arcs de triomphe.

M. Millet reçoit aussit6t la Colonie, qui lui est présentée par M. Destailleur, contrôleur civil, et qui invite le ministre et ses compagnons de route à un punch qui aura lieu ce soir.

La fin de la journée est employée par les excursionnistes à leur installation dans les logements qui ont été mis à leur disposition. Après le dîner, au moment où l'on va se rendre au punch, des clairons sonnent au feu.

En effet, les bâtiments des lits militaires brûlent. L'incendie s'est déclaré sur trois points à la fois. La malveillance est évidente. En quelques minutes, le bataillon d'Afrique est sur les lieux, avec des pompes. Les secours s'organisent promptement.

Au moment où je télégraphie, on est maître du feu.

Le punch a lieu néanmoins. Deux cents personnes environ y prennent part. Toute la Colonie française, les délégués des Colonies étrangères, de nombreux indigènes sont là. M. Payron, conseiller municipal et membre de la Chambre mixte, prononce un discours.

Il remercie M. Millet et ses invités de leur visite à Gabès.

Il demande au ministre la construction d'un wart.

M. Millet répond en assurant le Sud de la sollicitude du Gouvernement, qui va faire ses efforts pour détourner le commerce du Sahara de la Tripolitaine au profit de Gabès. Le ministre promet en outre que la rade sera améliorée.

Puis M. Levasseur, membre de l'Institut, M. Montelins, sous-directeur du musée de Stockholm, et un interprète indigène, prennent successivement la parole.

Cette réunion, qui a été pleine d'entrain, prend fin à dix heures.

Demain, départ de la moitié de la caravane, à cheval, avec le ministre, pour la région de Matmata.

L'autre moitié partira jeudi, en voitures. Vendredi, concentration à Gabès.

LES ÉVÉNEMENTS DU SOUDAN

Paris, 15 avril, 9 h. 15 m.

On assure qu'à la suite des événements du Soudan, des mesures sont prises, dans le Sud algérien, en Tunisie, au Sénégal et à Tombouctou, pour parer aux éventualités d'inscursions des peuplades nomades qui parcourent le centre o'Afrique.

LES AFFAIRES D'EGYPTE

Paris, 15 avril, 8 h. 30 m.

Une dépêche adressée de Bruxelles au Journal dit qu'il se confirme que, dans le récent entretien du roi Léopold avec lord Silisbury, à Nice, une entente a été conclue entre l'Angleterre et l'Etat libre du Congo, en vue d'une action commune contre les Derviches.

LE MINISTÈRE

Paris, 15 avril, 7 h. 45 m.

Suivant le Gaulois, M. Bourgeois renoncerait à se séparer de quelques-uns de ses collègues le ministère se présenterait devant la Chambre tel qu'il est actuellement composé. Ce journal ajoute que M. Bourgeois tient à avoir sa victoire diplomatique concernant le politique extérieure.

L'IMPOT SUR LE REVENU

Paris, 15 avril, 7 h. i5 m.

Outre les conseils généraux déjà cités comme ayant émis un avis au sujet de l'impôt sur le revenu, on annonce que les conseils généraux des Basses-Alpes, de l'Ariège, de la Mayenne, de Cantal, d'Eure et-Loir et de Lot-et-Garonne ont émis des vœux contre le projet du gouvernement concernant l'impôt sur le revenu.

L'AFFAIRE CORNÉLIUS HERZ Paris, 15 avril, 7 h. 15 m.

Le Gaulois croit savoir que Cornélius Hertz sera ju*é chez lui, à Bournemouth, vendredi prochain, en vue de son extradition, le gouvernement anglais étant décidé à en finir avec cette affaire.

C'est sur les instances de M. de Courcel, dit ce même journal, que le gouvernement anglais aurait pris la décision d'agir plus vite.

LE CONGRÈS

pour la propriété littéraire et artistique Paris, lo avril, 1 h. 15 s.

Le Congrès pour la propriété littéraire et artistique s'est réuni ce matin, au ministère des Affdires étrangères.

Seize puissances étaient représentées. M. Bourgeois a prononcé un discours auquel a répondu M. Lardy, ministre de Suisse. La présidence effective a été ofterte, par acclamations, à M. de Freycinet.

Après le règlement de son ordre du jour, le Congrès s'est ajourné à demain,

M, Bourgeois a reçu ensuite à déjeuner tous les membres du Congrès.

Paris, 15 avril, 5 h. 15 s.

Dans le discours d'ouverture qu'il a prononcé à l'ouverture du Congrès pour la protection artistique et littéraire, M. Bourgeois a exposé l'œuvre du Congrès actuel, qui a pour but de donner satisfaction à certaines réclamations des artistes et des littérateurs, de préciser le mode de protection et de favoriser la production indigène en réglementant les importations étrangères.

Paris, 15 avril, 7 h. 45 s.

M, Félix Faure a reçu, cet après-midi, les membres du Congrès pour la protection littéraire etartistique, qui lui ont été présentés par M. Bourgeois.

Au déjeuner qui leur a été offert par le ministre des affaires étrangères M, Lardy, ministre de Suisse, a exprimé, au nom des délégués, des vœux pour la personne du président de la République et pour la prospérité de la nation française.

M. Bourgeois a remercié et a porté un toast à tous les souverains et chefs d'Etat étrangers dont les gouvernements sont représentés an Congrès.

AU VATICAN

Rome, 15 avril, 8 h. m.

Le pape a reçu hier une délégation des pélerins dits d'Aquitaine, conduits par l'évêque de Limoges.

L'évêque a prononcé une allocution dans laquelle il a protesté du dévouement des catholiques français pour la personne du souverain-pontife et il a offert au pape un riche reliquaire de Saint-Martial.

Léon XIII a répondu en français. Il a exprimé sa reconnaissance pour une fidélité dont il n'a jamais douté.

Le pape paraissait en bonne santé. Il est resté debout pendant une bonne partie de l'audience, qui a duré une heure.

LA MÉDAILLE COLONIALE Paris, 15 avril, 3 h. 20 s.

M. Félix Faure a signé un décret aux termes duquel la médaille coloniale est accordée a tout militaire ou marin qui a été ou qui sera cité à l'ordre du jour ou qui sera blessé pour fsits de guerre quelconques dans les colonies françaises ou dans les pays placés sous le protectorat de la France.

A LA TURBIE

Nice, 15 avril, 10 h 15 m.

Le général de Boisdeffre a déjeuné hier avec l'impératrice douairière de Russie. LES SAISIES-ARRÊTS

Paris, 15 avril, 9 h. 15 m.

M. Ricard, garde des sceaux, a adressé aux procureurs généraux une circulaire qui invite les juges de paix à réclamer un certificat constatant que la somme est bien duelorsqu'il y a une saisie-arrêt sur le traitement des employés.

La "Is^eute"

Paris, 15 avril, 6 h. 35 m.

De nouveaux incidents tumultueux se sont produits, dans la soirée d'hier, au cours de la représentation de La Meute au théâtre de la Renaissance.

Italie

Aden, 15 avril, 8 h. 35 m.

On apprend, de source choanne, que le refus des Italiens de faire la paix aux conditions modérées proposées par Ménélik irrite profondément les Abyssins, qui redoublent d'enthousiasme pour tenter une nouvelle campagne à l'automne prochain.

En conséquence, les ras viennent de donner des ordres pour que les réserves soient prêtes à la fin des pluies.

Les prisonniers italiens vont être relégués, jusqu'au delà du Choa, dans la forteresse de Tama, à environ sept cents kilomètres de Massaouah.

Jusqu'à présent, en prévision de la paix, que le négus croyait assurée par suite des promesses du major Salsa, les prisonniers étaient laissés dans le Wag, province située au sud d'Adoua.

Ménélik ne garde dans son camp que quelques officiers supérieurs italiens.

On estime, au Choa, que le nombre total des prisonniers dépasse 3 000.

Ils sont bien traités et occupés aux travaux de construction des forts et des églises, mais la rigueur du climat les a fait beaucoup souffrir et la mortalité va croissant parmi eux, surtout depuis qu'ils sont en marche vers l'intérieur.

Berlin, 15 avril, 6 h. 10 s.

Le correspondant du Berliner Tageblatt à Rome envoie à ce journal de nouveaux détails sur les cruelles épreuves qui ont été infligées aux soldats italiens durant la dernière campagne d'Abyssii7ie.

La retraitedessoldatsbatlus,dit ce journal, n'a été, comme on peut se l'imaginer, qu'une longue suite de souffrances.

Les malheureux fugitifs, lorsqu'ils ne tombaient pas sous les balles et les lances de la

cavalerie des Gallas et des indigènes révoltés, mourraient de faim et de soif. Heureux celui qui pouvait trouver de la viande crue de cheval. Quant à l'eau elle faisait complètement défaut, et les hommes ont été, pendant plusieurs jours, contraints de boire leur propre urine.

Un fait qui caractérise la bureaucratie italienne et qui sera certainement porté à la tribune du parlement, c'est celui-ci: on a osé présenter à un pauvre capitaine blessé, qui arrivait à Naples, et avant même qu'il eût débarqué, la note des dépenses occasionnées par son séjour au lazaret de Massaouah. Allemagne

Berlin, i4 avril, 5 h. 20 s.

Les Dernières Nouvelles de Munich, parlant da la situation générale de l'Europe, telle qu'elle se présente en ce moment, arrivent à cette conclusion que la paix extérieure n'est pas menacée en Europe, bien qu'il ne manque pas de points de froissement entre les diverses puissances.

« La saison critique, dit ce journal en terminant, ou, pour mieux dire, la portion la plus critique de l'année est derrière nous, et diverses circonstances concourent à faire prévoir que le deuxième trim3stre da 1896 sera moins troublé que celui qui vient de s'achever. »

Autriche-Hongrie

Vienne, 15 avril, il h. 20 m.

L'empereur d'Autriche a conféré la Toison d'Or au prince de Hohenlohe.

L'empereur d'Allemagne a conféré l'Aigle Noir à M. Goluchowski.

Vienne, 15 avril, 2 h. 35 s.

Les empereurs Guillaume et François-Joseph, suivis d'un brillant état-major, ont pissé ce matin une revue des troupes de la garnison..

Grèce

Athènes, 15 avril, 3 h. 10 s.

Le roi a distribué ce matin les récompenses aux vainqueurs des Jeux Olympiques. Il était entouré des principaux dignitaires de la cour.

Après la distribution des prix aux vainqueurs, la clôture de la fête a été prononcée. Alsace-Lorraine

Metz, i5 avril, 6 h. 15 m.

La police de Sarrebourg vient de commettre un oubli qui a entraîné mort d'homme. Un individu récemment arrêté pour mendicité a été incarcéré, puis on l'a oublié. Hier, quand on a ouvert la geôle, il était mort da faim.

Huit jours s'étaient écoulés depuis son incarcération.

Tirages financiers Paris, 13 avril 4 h. 35 s.

Aujourd'hui ont eu lieu les tirages ci-après Ville de Paris IS89

Le numéro 350.202 gagne 200.000 francs.

631.525 10.000 741.486 10.000 337.019 10.000 486.812 10.000

Bons à lots de Panama, 1888 Le numéro 100.948 gagne 500.000 francs

611.259 100.000 1.399.505 10.000 1.809.618 10.000 1.121.325 5.000 307.507 5 000

Dépêches de Tunisie Obsèques

Souss 45 avril, midi 30.

Hier, à quatre heures du soir, a eu lieu l'enterrement de M. Nivet, ingénieur de la Société de Construction des Bitignoles. Toute la population européenne a assisté aux obsèques dans le plus profond recueillement.

Suicide

Sfax, 15 avril, midi 5,ï.

M. Claude-Louis Baudissé, natit de Dra guignan, âgé de trente-trois ans, voyageur de commerce, s'est suicidé, à l'aide d'un réchaud de charbon, dans la chambre qu'il occupait à Sfax.

L'inhumation a eu lieu ce matin.

Enfant "brûlé

Sfax, 15 avril, midi 40.

L'enfant Masra ben Mohamed ben Khalifa ben Abdelkader, habitant au douar de Mraas (Metellits), en jouant avec une boite d'allumettes, a mis le feu à ses vêtements et est mort des suites ûe ses blessures.

FIN DU SERVICE TÉLÉGRAPHIQUE (Reproduction interdite)

Le général Larchey, commandant le XIX" corps d'armée, est arrivé mardi soir à Tunis. Le général partira aujourd'hui pour Bizerte.

Il visitera Sousse et Kairouan et terminera sa tournée en Tunisie par la Khroumirie.

LA

SEBAlfiE PARISIENNE

De notre eorrespondant particulier

Paris, 12 avril 1896.

M. de Hohenlohe à Paris. Prouesse de reporter. Le reportage quand même Le Congrès féministe ioV ruational. Plus de bruit que de besogne. Droits et devoirs. La Meute. M. Abel Hermant et le prince de Sagan. Anaïs Fargueil. Le séjour que le prince de Hohenlohe est venu faire à Paris semble avoir pour cause les affaires d'Egypte. Le chancelier allemand aurait eu à ce sujet une entrevue secrète avec le Président du Conseil. Quoi qu'il en soit, le secret a été bien gardé il devait l'être. Mais c'est ici qu'éclate, dans sa pleine splendeur,le zèle des fabricants d'interviews. Il fallait une certaine naïveté pour aller essayer de « prendre une conversation » à M. de Hohenlohe sur le but de ce voyage qu'il faisait incognito. Cette tentative a pourtant été faite, et, plutôt que de rentrer bredouille, voici ce qu'un reporter a publié avec sérénité. Après avoir dit qu'il a rencontré le chancelier de l'Empire allemand au moment où il mettait ses gants pour sortir de son do.micile privé, situé au n° 88 de l'avenue des Champs-Elysées, il rapporte la conversation suivante

« Est-il vrai, Monsieur le Chancelier, que vous soyez venu à Paris pour traiter avec notre ministre des Affaires étrangères ? Monsieur, je n'ai rien à vous dire à ce sujet d'ailleurs, je suis horriblement pressé. Il faut que je sorte. Qu'importent, d'ailleurs, les motifs pour lesquels je suis venu à Paris. Je suis ici pour plusieurs jours encore. A une autre fois au revoir » »)

Voilà, n'est-il pas vrai, une interview du plus puissant intérêt.

Eh bien, les reporters aiment mieux publier des choses de ce genre que de paraître avoir négligé leur sainte mission,qui consiste à importuner de questions indiscrètes tout personnage en vue, que ses affaires ou ses plaisirs amènent à Paris.

Cette importation américaine devrait bien être réexpédiée au pays d'origine.

Je ne pense pas qu'il puisse sortir quelque chose d'utile du Congrès féministe international de 1896. Les dames congressistes ont emprunté au parlementarisme son jargon. Elles ont parlé gravement de nominations de commissions, de position de la question, de prise en considération de la proposition, etc., etc. On y a lu des rapports, on y a prétendu même, de temps en temps, que « le pays jugera. » Ou je me trompe fort, ou le pays juge que ce ne sont point là des occupations féminines. Sans doute la condition sociale de la femme doit être modifiée en quelques points, et les législateurs s'en sont préoccupés, mais les revendications formulées par des femmes, dans des assemblées délibérantes et houleuses comme celles des Congrès, ne peuvent rien produire de bon.

On a vu à ces séances agitées toutes les illustrations du mouvement féministe M"" Pognon, Paule Minck, Léonie Rouzade, Potonié-Pierre, Maria Chéhga, Vincent. Les conditions de la femme dans le mariage et hors du mariage ont été discutées. On a crié plus que discuté, les étudiants socialistes ont fait de l'obstruction. Des Allemandes, des An glaises, des Hollandaises, des liusses ont apporte leur contingent d'arguments,en général spécieux. Dans la séance de vendredi, les femmes ont essayé d'expulser les hommes, dans celle d'hier, on a fait un tapage infernal et les déléguées étrangères ont signé une protestation dans laquelle elles demandent que le public ne soit plus admis aux séances.

II ne faudrait pourtant pas s'attacher exclusivement au côté comique et facilement critiquable du mouvement féministe. La femme devrait avoir des droits que l'on s'obstine trop longtemps à méconnaître. Il est injuste, assurément, qu'elle paie l'impôt ou les dettes comme l'homme, qu'elle soit poursuivie si elle ne le paie pas et qu'elle ne soit investie d'aucundroit civil ni politique. Alexandre Dumas fils, qui fut, toute plaisanterie à part un féministe déterminé, a beaucoup insisté sur ces anomalies.

C'est lui qui disait, notamment, que Jeanne d'Arc ne pourrait pas aller déclarer à la mairie l'enfant de sa voisine, ni voter pour les conseillers municipaux de Domrémy, dans ce beau pays de France qu'elle avait sauvé « Nous nous vantons d'écrivains illustres comme M"6 de Sévigné, M™' de S!aël,M"'Sand, et nous ne leur accordons pas les mêmes droits civils et politiques qu'à leurs cochers. Nous donnons aux jeunes filles la même instruction qu'aux jeunes hommes; nous créons des lycées très coûteux où elles deviennent professeurs et sont chargées de répandre la lumière et la vérité sur toutes les questions historiques, économiques, politiques, scientifiques du monde, et le jour où se présente une occasion, pour elles, de prouver le progrès de leur intelligence, le jour où il y a une élection <m les intérêts du pays, dont elles savent si bien t'histoire, sont engagés, on les prie de rester chez elles, et c'est le portier qui vote! Où est cette fameuse libération de la femme apportée par le christianisme, dont la Vierge Marie fait cependant tous les frais? Vous oubliez, nous disent certains personnages graves, qu'elles sont dispensées du service militaire. Mais elles ne sont pas dispensées de faire des enfants, sans lesquels il n'y


aurait pas de guerres, de les porter pendant neuf mois, de les mettre au monde au milieu de douleurs abominables, de les allaiter, de les veiller, de les élever pendant des années et de souffrir toutes les transes imaginables quand on les prend pour les envoyer à la frontière ou au delà. La femme est une créature agissante et pensante, de même origine et de même forme que l'homme, sauf une petite différence, toute à son avantage d'ailleurs. Nous lui imposons autant de devoirs et, dans certains cas, plus de responsabilités qu'à l'homme. Déclarons la donc civilement et politiquement l'égale de l'homme ». Ces observations, dans lesquelles le paradoxe tient évidemment une certaine place, résument à peu près tout ce qui s'est dit, en moins bons termes, dans le Congrès féministe international de Paris.

#

On a donné à la Renaissance, avec un petit succès, une pièce de M. Abel Hermant, intitulée La Meute, et dans laquelle on a cru reconnaître des personnages réels du monde parisien.

Le prince de Sagan croit s'être reconnu dans le personnage d'un certain marquis de Romancourt,et un duel au pistolet aura lieu, aujourd'hui-même, entre le jeune écrivain et le vieux clubman. M. Abel Hermant, qui a obtenu de vifs succès, grâce à des romans dialogués d'une forme spirituelle très ariginale (La Carrière, le Sceptre), a pour habitude d'emprunter à la réalité les personnages qu'il nous présente. Mais ces personnages sont moins des portraits que des combinaisons de personnalités diverses. Il prend un trait à celui-ci, un fait de la vie de cet autre; il place ses bonshommes au milieu d'une action qui rappelle telle ou telle situation authentique et de cet amalgame il résulte un ensemble piquant. Je ne sais s'il a appliqué ce procédé à La Meute; mais certaines gens ont paru le croire, et le prince de Sagan juge même qu'il a posé de pied en cap sans son aveu.

« Dans cette affaire, il est plus que jamais désirable que les balles soient échangées sans résultat. »

On a enterré hier M'" Fargueil, la comédienne célèbre qui avait débuté à Bordeaux à l'âge de quatre ans,en 1823, dans le Chaperon Rouge, de Boïeldieu. Pendant près de cinquante ans elle tint, dans les théâtres parisiens, une place considérable. Après avoir abandonné la carrière lyrique à la suite d'une affection du larynx, elle créa, avec un talent plein de force et de finesse, des rôles dans des pièces d'Augier, Sardou, Feuillet, Dennery. Elle avait abandonné le théâtre en 1877 et tous les succès dont sa brillante carrière avait été semée ne l'empêchaient pas de reconnaître le vide et le néant de la profession du comédien. Elle écrivit naguère, à ce sujet, une curieuse lettre à M. Alphonse Daudet. Ce fut une femme fort distinguée et d'une intelligence tout à fait exceptionnelle. *•* Revue de la Presse FRANCE

Le voyage de M. Combes. –Dans le Grand Journal, M. Adrien Duvand publie un article très intéressant sur l'Algérie, dans lequel il demande si, du voyage du ministre de l'Instruction publique, sortiront quelques-unes des réformes que la Colonie réclame sans les obtenir jamais. Il faut le souhaiter, dit l'auteur de l'article, mais il est à craindre que cette visite officielle n'ait pas plus de résultats que les précédentes.

« Les bonnes intentions n'ont manqué à aucun des gouvernements qui se sont succédé, à l'égard de l'Algérie. Les systèmes ne font pas défaut; le malheur est que le chemin est trop long de la théorie à la pratique. L'S auteurs des projets, les miuistres, les sénateurs, les députés, ont quelquefois le temps de concevoir ils ont rarement celui d'exécuter.» s

Le discours de Mustapha. Le Figaro constate que toute la presse sérieuse donne à la menace de dissolution, prononcée par M. Combes, ministre de l'Instruction Publique, à Mustapha, sa signification véritable. La question est maintenant agitée à l'Elysée, et on se demande si le Président de la République consentira à signer le décret de dissolution.

L'Evénement, de son côté, demande à M. Bourgeois, Président du Conseil, de se prononcer catégoriquement sur les paroles prononcées parM. Combes. L'orateur de Mustapha parlait-il au nom du Gouvernement ou était-il sous le coup des sons grisants de la nouba que venaient de lui faire entendre les indigènes ? '1

Le prince Louis-Napoléon. L'Evénement dit qu'a l'occasion du couronnement du Tsar, le prince Louis-Napoléon sera nommé général et commandant d'un corps de cavalerie russe.

La Commission du Couronnement a adressé au prince Louis-Napoléon une invitation à assister au couronnement, a titre de membre de la famille souvera'ne.

Les agissements de l'Angleterre LePetit Parisien consacre un article aux agissements de l'Angleterre en Egypte et au Soudan. L'Angleterre envoie ses agents intriguer jusque dans le Sud algérien. Ils excitent contre nous le fanatisme musulman. Le cas de M. Boulanger. Le Voltaire demande pourquoi M. Boulanger, premier président à la Cour des Comptes, ne s'est pas récusé, au Sénat, et ne trouve pas déplacé, quoique fonctionnaire, d'assis-

Feuilleton de la DÉPÊCHE TUNISIENNE

La Demoiselle

de Compagnie

PAR

Xavier DE MONTEPIN

Je vais me trahir, si je ne cache pas mon émotion, pensa-t-elle.

Et avec cette force de volonté qu'elle savait parfois trouver en elle, la pauvre enfant réussit à se donner une apparence de calme. Le vicomte et le baron avançaient toujours. Ils n'avaient pas encore aperçu les deux femmes.

Tout à coup la baronne fit quelques pas en avant, agita son mouchoir et cria

Philippe Philippe!

Les deux cousins tournèrent brusquement la tête du côté d'où venait la voix.

En même temps l'un et l'autre ils reconnurent ]a baronne et la demoiselle de compa goie, mais ils étaient beaucoup trop loin pour constater le changement survenu dansl'apparence de la jeune fille.

Ils agitèrent leurs mouchoirs, ainsi que l'avait fait madame de Garennes, et hâtèrent le pas.

Raoul n'avait d'yeux que pour Geneviève. Dès qu'il fut assez près pour distinguer ses traits, il éprouva une violente surprise et tressaillit.

Mon Dieu. demanda-t-il à Philippe avec épouvante, qu'a donc mademoiselle Geneviève?

Le baron avait fait la même remarque que son cousin.

Je ne sais, répondit-il. Elle est souffrante, sans doute.

ter à l'interpellation Milliard dirigée contre le Cabinet.

Déclaration de l'amiral Wallon. Le Journal des Débats reçoit de Brest la dépêche suivante: « Dans une réunion il a rendu compte à ses électeurs de son mandat, l'amiral Wallon, député de Brest, a approuvé la politique du Cabinet Bourgeois. Il a déclare regrettable le conflit qui divise la Chambre et le Sénat, et il s'est prononce en faveur de la revision».

L'affaire P.card-Destelan. Le Figaro dit que les journaux radicaux ont tort de demander la publication des conclusions de l'enquête sur la plainte du commandant Picard-Destelan contre l'amiral Duperré. Cette publication leur ménagerait des surprises désagréables.

L'entrevue de Venise.- On commence à avoir des détails précis sur la réception des souverains allemands. C'est ainsi que M. Hanson, correspondant du Journal, écrit que l'accueil fait à Guillaume a été gris et iroid comme le temps.

Venise a montré un calme qui touchait presque à l'indifférence. Cependant, les télégrammes relatifs aux événements d'Afrique, les visites aux blessés revenus d'Adoua, avaient flatté l'amour-propre et la sentimentalité des ftaliens.

M. Ranson constate que l'empereur Guillaume n'a pas lieu d'être satisfait. La place Saint-Marc n'était pas entièrement envahie par la foule qui est restée plutôt silencieuse en attendant l'apparition des souverains au balcon. La longue attente avait refroidi l'enthousiasme et la vérité est que l'accueil fait au souverain d'Allemagne a été réservé.

Au diner intime et familier qui a eu lieu au palais, la conversation entre le roi Humbert et l'empereur Guillaume a roulé sur les événements d'Afrique et sur la Sicile et très peu sur un autre sujet. L'Agence Italienne confirme le bruit que l'entrevue de Venise se rattacherait non seulement au renouvellement de la Triple-Alliance, mais au règlement de la question d'Egypte et à l'étude des moyens destinés à obliger l'Angleterre à fixer la date de l'évacuation.

Le journal la Tribuna, au contraire, dénie toute importance à cette entrevue.

Affaires de famille. II semble que la vérité, dit {'Evénement, commence à se faire jour en ce qui concerne l'abstention du ministre de la Guerre aux fêtes de Belfort; il est bien entendu que la maladie deM.Cavaignac n'est pas une raison, car d'innombrables précédents lui permettaient de se faire représenter à cette fête patriotique ce n'est pas non plus sa maladie qui a inspiré l'ordre donné aux officiers de s'abstenir de se rendre en uniforme au banquet. Une note du Jour et une autre de l'Express, de Lyon, expliquent différemment l'absence du ministre et les ordres qui en ont été la conséquence d'après nos deux confreres, l'intervention de l'Allemagne n'y aurait pas été étrangère.

Nous ne voulons pas nous étendre aujourd'hui sur cette délicate question, mais il n'est personne qui ne doive être frappé de la coïncidence de ces faits avec la présence à Paris du chancelier de l'empire d'Allemagne.

Les notes dts s agences et les communiqués officiels attribuent le voyage du prince de Hohenlohe à des affaires de famille et insistent sur le strict incognito qu'il aurait gardé pendant son séjour.

Nous ne savons quelles affaires de famille le chancelier avait a traiter avec lord Dufferin et M. de Motirenheim, mais les graves questions de po'itique internationale qui se sont posées depuis quelque temps donnent uue signification un peu troublante à de simples visiti-s de politesse.

Il ne faudrait donc pas trop s'étonner si Je règlement des affaires de famille du prince de Hohenlohe faisait entrer la question égyptienne dans une phase

nouvelle.

nouvelle. ALGÉRIE

L'affaire des phosphates. Le R veilBônois donne l'information suivante

L'affaire des phosphates vient d'avoir un dénouement assez inattendu.

M. le Juge d'instruction de Constantine s'est déclaré incompétent.

Cette incompétence serait basée sur le fait que les inculpés sont domiciliés à Bône et que le délit de corruption aurait été également commis dans cette ville, fut passé, comme on se le rappelle, le fameux contrat Berlagna-Jacobsen.

Par suite, le ministre de la Justice a renvoyé les inculpés devant M. le Juge d'instruction de Bône, et donne l'ordre de leur adjoindre M. Dominique Berta gna et M. Jacobsen qui ne figuraient pas dans la première instruction.

Ce sont les iaits de corruption révélés parle dossier transmis au Garde des Sceaux par le Parquet de Constantine,qui ont motivé, de la part du ministre de la Justice, cette grave mesure.

Au jour le jour BULLETIN MÉTÉOROLOGIQUE

Les minima se sont sensiblement déplacés vers l'Est. Ils sont ce matin sur la Hussie méridionale. Baisse notable sur la France centrale.

En Algérie et sur la Méditerranée, la pression varie peu elle éprouve une baisse faible et générale. Temps probable vent faible ou modéré des régions Est.

A Tunis, hier, thermomètre minima 6, maxima 16 6 baromètre à sept heures du matin: 761 m/m 6 (variation depuis la veille + t m/m 4.)

SITUATION PARTICULIÈRE AUX PORTS

Mer belle à Sousse; calme à Nemours, Gabès et Zarzis agitée à Alger, Mehdia, Sfax, Djerba, Marseille houleuse à Bône, Bizerte et Toulon grosse à Tunis; tempête à La Calle.

TUNIS. VARIATIONS ATMOSPHÉRIQUES.

Heures Barom. Therm. Et du ciel Directlon Intensité 7 h m. 761,6 9,» as. beau N.-W. tr.calme Ih.s. 761,6 15,6 Nuag. N.-W. fort

121

M. de Challins sentit un frisson lui courir sur sa chair.

Il franchit rapidement la distance qui le séparait de sa tante et de celle qu'il considérait comme sa fiancée, et qui l'accueillit par un sourire où se lisait un immense amour. Sois le bienvenu, mon cher enfant!- ( it la baronne. Votre visite me fait doublement plaisir, car elle égayera certainement notre chère petite convalescente.

Et elle se tourna vers la jeune fille qui paraissait ne se soutenir qu'à grand'peine. -En effet, s'écria Raoul, incapable de maitriser ses inquiétudes et son chagrin, mademoiselle Geneviève semble malade. je la trouve changée.

Oh 1 ce n'est rien, monsieur de Challins, répondit l'enfant avec un nouveau sourire, qu'elle s'efforçait de rendre rassurant, j'ai été souffrante, c'estvrai, mais je vais mieux. beaucoup mieux. Dans quelques jours je serai complètement guérie.

Qu'avait donc mademoiselle? demanda Philippe d'un air de vif et tendre intérêt. Vous vous en êles certainement préoccupée, ma mère.

Après avoir échangé avec son fils un rapide coup d'œil, la baronne répliqua:

Oui, certes mon enfant, je m'en suis préoccupée. •– Dès les premiers symptômes de malaise j'ai appelé le docteur Loubet. Qu'a-t il dit? 9

Que ma chère Geneviève était atteinte d'un commencement de maladie de cœur. Mais c'est dangereux cela I –fit Raoul d'une voix brisée par l'émotion.

Cela aurait été dangereux si le mal n'a- vait point été enrayé à temps, reprit M"* de Garennes. Heureusement, il n'en est pas ainsi. Le médecin a écrit une ordonnance, prescrit une potion, et il espère que dans quelques jours les palpitations anormales auront complètement disparu.

Nos hôtes.

Parmi les hôtes de distinction, auxquels Tunis est heureuse d'offrir la plus cordiale hospitalité, citons

M. Oppert, membre de l'Institut, arrivé mardi soir à Tunis, par le train du BôneGuelma;

M. Roujon, l'excellent Directeur Général des Beaux-Arts, arrivé hier d'Algérie, et de passage à Tunis;

M. Joseph André, directeur du Mouvement Colonial, à Paris.

M. le général Cotton, en tournée d'inspection en Tunisie, qui a trouvé néanmoins quelques instants pour visiter notre Exposition artistique et industrielle, où il s'est moutré très connaisseur en peinture et en objets d'art anciens.

Souhaits de bienvenue à tous ces Messieurs.

La fête de ce soir. A l'Exposition industrielle

Le Tout Tunis mondain et qui s'amuse se rendra certainement ce soir à l'Exposition des arts industriels indigènes, passage Bénévent, près de la brasserie George, où une fête de nuit aura lieu. Cette fête est donnée pour clôturer cette exposition, qui a été visitée par plus de mille personnes.

On nous promet des merveilles et des attractions sans nombre. Au programme concert p;ir les joueurs de rebeb, de tabalet-el-bacha, de thoul et de derbouka. Danse des almées, lutteurs indigènes, etc., etc.

L'Exposition sera illuminée et, sans quitter son local, on pourra visiter le bazar des parfums, des savates, des bijoux, des étoffes, des tissages, des bonneteries, des coiffures, des selleries et des poteries.

Nous engageons tous les étrangers, de passage à Tunis, à assister à cette jolie fête indigène, unique dans son genre, étant donné le genre d'attraction tout spécial.

Prix d'entrée UN franc.

La Caravane des Congressistes

Les journaux de France et d'Algérie publient de nombreux détails sur la caravane des Congressistes qui parcourt en ce moment la Tunisie.

La Dépêche Algérienne examinant, le côté pratique de l'idée de M. Millet, constate qu'avant peu on dira et on répètera presquo partout qu' « il s'est fait, en Tunisie, depuis plusieurs années, d'excellentes choses que l'on ne saurait trop voir et trop comprendre». On saura aussi que là-bas sont accueillis, à bras ouverts, ceux qui sont vraiment « capables de juger cette œuvre sainement, de la raconter, d'exciter les curiosités françaises autour d'un pays prodigieux par l'abondance des ressources qui s'y trouvent, et où tant de besognes fructueuses et belles sont à entreprendre » o Et la Tunisie aura bientôt franchi une nouvelle étape dans la voie du progrès. La tournée en Tunisie

Par suite d'une erreur de transmission télégraphique, nous avons annoncé ces jours derniers, dans nos dépêches, que M. le capitaine Bordier, contrôleur civil de Maktar, était en tournée lors de l'arrivée uans sa circonscription de la caravane résidentielle. C'est inexact. M. le capitaine Bordier est allé saluer le Ministre et recevoir les invités à Zanfour, sur le territoire du Kef, et les a accompagnés jusqu'au delà des limites de son Contrôle, vers Kairouan.

Ministère des Beaux-Arts et Salon Tunisien

L'année dernière, M. Pillet, inspecteur général des Beaux-Arts à Paris, avait obtenu de son Département, une somme de mille francs pour l'achat de tableaux au Salon installé dans le Palais Cohen.

L'Etat fit don de ces achats à l'Institut de Carthage, en vue de la création progressive d'un Musée de peinture à Tunis.

Cette année, le Gouvernement de la République a bien voulu se montrer aussi généreux que l'an passé.

Nous apprenons,en effet,qu'il vient d'ouvrir un crédit de mille francs destiné à l'achat de nouvelles toiles qui resteront également à l'Institut de Carthage en vue du Musée futur. En félicitant l'Institut de Carthage de ce nouveau succès, nous remercions sincèrement le Gouvernement de la Métropole de celtM nouvelle preuve d'intérêt qu'il donne à la Tunisie.

Météorologie.

Voulez voussavoir pourquoi nousavons eu, vers la fin du mois dernier,quelques jours de chaleur exceptionnelle ?

Cette température estivale a eu pour cause un anticyclone, dont le centre se trouvait sur l'Europe centrale et qui faisait souftlersur les pays voisins des vents de sud àsud-est, d'origine continentale.

Le ciel pur ou peu nuageux ne s'est couvert que le 25 mars, c'est-à-dire après cinq jours de température élevée. Dans la soirée du 25,

M. de Challins ne cessait de regarder la jeune fille qui le vit pâlir.

Le docteur a raison, madame. murmura-t-elle pour rassurer Raoul. Je me sens beaucoup mieux aujourd'hui. c'est seulement quand je marche que ie souffre un peu, et cela tient à un reste de faiblesse. Le vicomte s'avança vivement pour tendre son bras à Geneviève et la soutenir. Philippe qui se trouvait plus près d'elle, le devança.

Refuser son appui était impossible Geneviève l'accepta donc en jetant un regard de regret à celui qu'elle aimait.

Raoul fut obligé de donner le bras à sa tante, et les deux couples rentrèrent dans le parc, M. de Garennes marchait en avant avec la jeune malade.

En la voyant se traîner non sans efforts Raoul sentit des larmes couler sur ses joues. Il les essuya furtivement.

Eh bien, mon cher neveu, lui demanda la baronne, où en sont tes affaires ? 2

Force lui fut d'éloigner ses pensées tristes, pour répondre

-Nous sommes dans une bonne voie.Philippe a fait des prodiges de divination. de vrais prodiges. J'ai la ferme confiance qu'avant peu, grâce à lui, nous découvrirons les vrais coupables. ceux qui comptaient me perdre à leur place.

Après déjeuner vous me raconterez cela avec force détails. Je veux connaître par le menu vos recherches. Rien ne saurait m'intéresser davantage et, dites-moi, ce mystérieux docteur Gilbert vous a bien reçus?. Oui, chère tante. Philippe et moi nous n'avons eu qu'à nous louer de lui. On arrivait à l'habitation.

Geneviève était haletante.

En entraht sous le vestibule elle fut con-

une dépression, venant du large, s'est avancée vers nos régions, et le 26, la température est descendue rapidement.

Il ne faudrait pas en conclure que la mécanique céleste se détraque, car il y a soixante ans, en 1836, une vague de chaleur, semblable à celle de la fin mars, fut .observée presque aux mêmes dates.

Pour Madagascar.

M.lecapitaine Perret, qui a dirigé en qualité de chef du Génie, à Bizerte, les importants travaux de construction des batteries de Darel-Coudiat et du Roumadia,. vient de partir pour Madagascar. Il est nommé directeur du Génie à Majunga.

En correctionnelle

M. le Président s'épuise en remontrances vis-à-vis d'un ivrogne endurci qui répond à ses exhortations par un sourire aimable. Comment, s'écrie le président, à votre âge, à cinquante ans passés, vous n'avez pas encore fait choix d'un état ? q

Un état Mais j'en ai un.

Lequel?

L'état d'ivresse.

L'ACTUALITE M. TRICOUPIS

Nos dépêches télégraphiques ont annoncé la mort d'un des principaux hommes d'Etat de la Grèce, M. Tricoupis, qui était venu chercher, à Cannes, au bord de la Méditerranée, un peu de soulagement à la maladie mortelle dont il était atteint.

Charilaos Tricoupis, né à Nauplie en 1832, était fils d'un homme qui avait joué un rôle dans la renaissance politique de la Grèce. Comme tous les jeunes gens de cette époque, il fit ses premières études à Paris. A vingt ans, en 1852, après avoir terminé son droit à Athènes, il entra dans la diplomatie comme attaché à la légation de Londres. Il resta dans ce poste jusqu'en 1863, et le quitta après y avoir rempli les fonctions de chargé d'affaires. Ce séjour, pendant lequel achevèrent de se former ses idées politiques, eut sur M. Tricoupis une influence durable: ses préférences anglaises furent fixées pour la vie, après les négociations, qu'il conduisit pendant sa dernière année de séjour à Londres, et qui aboutirent à la cession des iles Ioniennes à la Grèce, sous le Cabinet Russell-PalmerstonGladstone.

En 1866, M. Tricoupis devint ministre des Affaires Etrangères et conserva ce portefeuille dans plusieurs Cabinets qu'il fut chargé de former, notamment en 1875 et 1879, quand il renversa M. Coumoundouros. Rappelons incidemment que M. Tricoupis, en 1878, s'était laissé aller, en pleine Chambre, à un discours hostile contre la France, dont l'intervention au Congrès de Berlin venait de plaider, contre l'indifférence de certaines puissances et l'hostilité déclarée de l'Angleterre et de la Russie, les revendications de l'hellénisme. La Chambre tout entière protesta contre les paroles de M. Tricoupis par un vote de blâme (1878).

Depuis cette époque, la biographie de M. Tricoupis se confond avec l'histoire parlementaire de la Grèce, et ses dates sont pour ainsi dire les reprises d'un duel avec ses deux adversaires successifs, MM. Coumoundouroo et Delyannis, qu'il remplaça et qui le remplacèrent tour à tour au pouvoir. Le plus marquant, historiquement parlant, des minis"tères formés par M. Tricoupis fut celui de 1886, où il eut à détendre la situation critique amenée par les armements de la Grèce, inquiète des progrès de la Bulgarie, qui venait de s'annexer la Roumélie, sentait le besoin de rétablir à son profit l'équilibre des forces en occupant les parties de l'Epire et de la Thessalie que la conférence de Constantinople ne lui avait pas reconnues.

Malgré l'invitation du Congrès de Berlin, M. Tricoupis céda à la fameuse manifestation platonique de l'escadre européenne devant Dulcigno (Dulcigno far niente disait plaisamment M. de Beust). Son ministère fut un ministère de liquidation et de désarmement.

En 1892, M. Tricoupis revint au pouvoir I par suite de l'espèce de coup d'Etat du roi Georges, congédiant le ministère Delyannis. II prit le portefeuille des finances, la question financière étant déjà aiguë à ce moment et primant toutes les autres. Malgré les mesures qu'il prit énergiquement, réduction de dépenses et impôts nouveaux, il ne put conjurer ledénouement et tomba, pour ne plus se relever cette fois, avec le budget de son pays, qui avait été la principale préoccupation de cet homme d'Etat, moins idéaliste que clairvoyant, Ulysse et non Ajax.

Pour hostile qu'ait été, à un moment donné, à la France, qui pourtant l'avait élevé, M. Tricoupis, les sentiments d'affectueuse estime qui nous unissent à la Colonie grecque de Tunis, ne nous permettaient pas de laisser

trainte de se laisser tomber, suffoquée, sur un siège.

La baronne, son fils et son neveu l'entourèrent.

Vous êtes certainement plus souffrante que vous ne voulez le paraître, Mademoiselle s'écria Raoul.

Non, Monsieur, je vous assure, bégaya Geneviève.

Vous semblez au moment de défaillir. Une simple palpitation. La respiration m'a manqué. Ce n'est rien.

Il faut manger un peu, mon enfant. dit la baronne. Vous n'avez rien pris ce matin. Le déjeuner vous donnera des forces. Il est déjà tard. Allons nous mettre à table.

La jeune fille se releva, et Philippe lui offrant de nouveau son bras la conduisit à la salle à manger il la fit asseoir.

Raoul avait le cœur serré comme dans un étau.

L'élat de sa bien-aimée Geneviève lui inspirait une profonde épouvante.

Peu à peu les palpitations tirent trêve et une teinte rosée se montra sur les joues pâlies de la malade.

Le déjeuner dura longtemps.

Quand il fut achevé, M" de Garennes dit à sa demoiselle de compagnie

Maintenant, mignonne, allez vous reposer et tâchez de dormir. Nous laisserons passer la grande chaleur et nous irons faire un tour en bateau.

Oui, Madame.

Geneviève sortit.

M. de Challins était sur des charbons ardents.

Comment, se disait-il, je ne pourrai pas lui parler seul à seul, ne fût-ce qu'une minute I pas même en cachette pour lui glisser ma lettre! Il faut que je trouve un moyen.

disparaître, sans lui consacrer ces quelques lignes, sa personnalité, l'une des plus considérables, à coup sûr, de la Grèce contemporaine.

Sus aux Bandits

Attentat à Maxula-Radès

Mardi, vers midi, quatre Siciliens, armés de revolvers et de couteaux, ont fait irruption dans le domicile de M. Fleury, sis à Maxula-Radès.

M. Fleury, qui est chef de bureau au Gouvernement tunisien, n'était point rentré chez lui pour "déjeuner. Sa femme et la sœur de celle-ci, jeune fille de seize ans, étaient donc seules à la maison.

Deux ouvriers, qui sont occupés à leur propriété, étaient, en ce moment, à déjeuner.

Les quatre bandits ont immédiatement braqué leurs revolvers sur les deux femmes surprises.

Comme la sœur de M" Fleury essayait de résister, l'un des malfaiteurs l'a saisie à la gorge, l'a jetée à terre et l'y a maintenue violemment sous son genou.

Pendant ce temps, et tandis qu'un des Siciliens tenait M"* Fleury immobile au bout de son arme, et qu'un troisième faisait le guet, le quatrième fouillait tous les meubles de la maison et faisait main basse sur ce qui se trouvait à sa convenance.

Leur sinistre besogne achevée, ces bandits se sont retirés.

L'un d'eux, disent les victimes, est d'une taille très élevée, un autre portait une casquette à poils; les signalements aideront la justice à les reconnaître et à les arrêter. Tout porte à croire également qu'ils étaient, ou avaient été mis, par un complice, qu'il est aisé de découvrir, au courant des habitudes de M. et de M"' Fleury. Ils ne se seraient évidemment pas risqués à venir en plein midi, s'ils n'avaient pas connu l'absence du maître de la maison et la solitude de M"' Fleury à cette heure de la journée.

En tout cas, le bagne les réclame; espérons qu'il ne les attendra pas longtemps. Attentat à Tunis

Le même jour, mardi, mais à Tunis, vers huit heures un quart du soir, boulevard de Paris, les agents Ninas Alexandre, du service des garnis, et Luzi, du 1" arrondissement, effectuaient une ronde. Ils étaient arrivés au passage à niveau, lorsqu'ils rencontrèrent trois Italiens, à l'aspect louche, enveloppés dans leurs manteaux amples, le visage disparaissant sous une énorme casquette.

« Cela ne me paraît pas sentir bon 1 dit l'agent Ninas à son collègue en les apercevant.

Comme ils s'approchaient d& ces individus, l'un d'eux prit soudain la fuite à travers les terrains vagues. L'agent Ninas se mit à sa poursuite en criant halte 1 mais, brusquement, l'homme se retourna, épaula, et tira un coup de fusil chargé à plomb sur le malheureux agent, qui reçut la charge en pleine figure.

Le second agent, cloué sur place, siffla du renfort, pendant que les malfaiteur» prenaient la fuite et délaissaient dans la nuit.

Par un miracle providentiel, les blessures de l'agent Ninas ne sont pas aussi graves qu'on aurait pu le craindre, étant donné que le coup a été tiré à douze mètres environ. Le blessé a été transporté, par son collègue, à la pharmacie Chabert, où les premiers soins lui ont été donnés en attendant l'arrivée du docteur.

Son état, hier, était assez satisfaisant. Le visage est criblé de grains de plomb. Un œil seul est menacé; on espère pourtant le conserver. La partie haute du front a été la plus endommagée, mais la charge a heureusement glissé sur le crâne.

On n'a pu, jusqu'à présent et malgré les plus actives recherches, retrouver la trace des bandits.

C'est le troisième attentat, depuis un mois environ, qui se produit dans ces parages. Tous trois ont eu pour auteurs des Italiens. Pi ime Musicale Gratuite

niaUlOTCC lecteurs de la Dépêche 'tunisienne. Dé-

Pf~NiSTES lecteurs de la DéDêcie7uniaienne.l)é·

r JAIllO I td coupez ce hou et envoyez- le, avec votre

adresse, à M. HAJUS, éditeur à Avesnes-re-Comte (P.-de-C ); vous recevrez giatis et franco un joli morceau de musique pour piano.

LE SALON TUNISIEN (SUITK)

A chaque visite nous constatons quelque nouveauté à l'Exposition artistique du passage Bénévent, et souvent la surprise est agréable. C'est ainsi que nous avons constaté avec plaisir l'arrivée, longtemps attendue, de l'envoi de M" Th. Gérard-Goin,qui ne figure pas au catalogue. On ne croyait pas, en effet, que ces quatre belles peintures, sur porce-

Nous voici entre nous, m ia naronne, parle, mon cher neveu. j'écoute. En entendant le récit de Raoul elle frissonnait.

La pensée des périls affrontés par Philippe avec tant d'audace lui glaçait le sang dans les veines.

Vous savez tout. Que pensez-vous de la situation? demanda M. de Challins en terminant.

Je pense comme toi qu'elle devient excellente. Un peu de patience encore et vous arriverez au but. On va faire un supplément d'enquête?

Certes 1 répliqua Philippe. C'est indispensable.

Mais, reprit M"' de Garennes, si malgré tout on ne parvenait point à découvrir les calomniateurs ? '?

C'est impossible 1

Admettons que cela soit. qu'arriverait-il ? R

Une ordonnance de non-lieu serait rendue en faveur de mon cousin, je n'en doute pas.

Je veux être jugé s'écria Raoul. L'accusation et l'arrestation ont été connues de tout le monde, je veux que la justification le soit aussi.

Je le souhaite comme vous, mais les magistrats n'agissent qu'à leur guise, et si la Chambre des mises en accusation est certaine de votre innocence, elle ne vous enverra point devant le jury, fit l'avocat. Une ordonnance de non-lieu n'équivaut pas à une réhabilitation.

Je suis de votre avis, et cependant, si cette ordonnance est rendue, il faudra, bien vous en contenter, faute de mieux. Philippe avait hâte d'en finir avec ce sujet d'entretien.

(A suivre).


laine, pussent arriver à temps et c'eût été grand dommage, car on ne sait ce qu'il faut admirer davantage de la perfection du dessin ou du fini de l'exécution.

M. Maurice Faure envoie deux grisailles fort bien dessinées et qui renferment de grandes qualités. Ii ne copie personne, et la note originale est bien tenue. Dans sa Femme jaune, il réussit à intéresser le public à un sujet qui n'a cependant rien d'aimable. Nous aimons beaucoup le coloris de son pastel Femme à la Cigarette et son Chandelier, bronze très réussi.

Bien que sa peinture tire une partie de ses effets d'un truc, il y a lieu d'admirer beaucoup les œuvres de M. Grasset, de Paxis. Les empâtements, du plus heureux coloris, sont savamment employés dans Bords de la mer en Bretagne et dans Bord dé la Marne à la Varenne; à noter, ce qui est très intéressant dans son procédé, la délicatesse de ton et l'air qui circule surtout dans ses Etudes. Rien de plus naturel et de plus simple que le tableau de M. Léon Barillot, de Paris: la Toilette avant le marché en Normandie. C'est une scène bien connue et que l'on revoit cependant avec grand plaisir.

Devant la composition de M. Ad.Béchis: V Assiette au grain, on glisse lacilement aux réflexions philosophiques en considérant que c'est partout la même chose.

Mlle Cambiaggio envoie des Rosés et Chaumières bretonnes, que nous préférons beaucoup à son aquarelle.

M. Gustave Chanet, de Paris, possède un talent très délicat et ses peintures Romance et le Repos du peintre sont de bien jolies compositions.

M. le lieutenant Christophe cultive les environs de Tunis et sa Tète de sanglier des Vosges est soigneusement traitée.

Il est diliicile de composer d'une façon plus charmante et d'employer des couleurs plus séduisantes que M. Coquelet-Mereau.de Reims. C'est à tel point que l'on serait tenté de ne pas remarquer d'assez grosses imperfections de dessin.

M"' Coquelet-Mereau a envoyé une collection de miniatures fort bien traitées.

Bien que placée un peu haut, la jolie fantaisie de M. de Couesnougla a été tôt découverte par les amateurs de choses gaies et spirituelles, et ce Coquin de Printemps a été pour nous une juste compensation de celui que nous traversons actuellement. Les deux toiles de M. Dupra y sont enlevées avec le talent qu'on lui connaît. On peut les admirer sans réserve et s'attarder au tini des détails, des ornements, des uniformes, dans lesquels cet artiste excelle. Il faut se féliciter de voir encore des œuvres de cette bonne vieille Ecole française, en présence de la tendance moderne à tomber dans l'impressionnisme, c'est à-dire, presque toujours, dans le lâché et dans le factice.

Nos jeunes artistes tunisiens pourront prendre devant ces deux tableaux une bonne et saine leçon. Nous remarquons, en continuant notre revue, un coussin avec peinture de fleurs de M"' Galtier, qui est également l'auteur d'une grande potiche, couverte de roses.

M. Emmanuel Grammonl, de Paris, n" 146 à 155 fait de la petite peinture très soignée et très exacte de typas de Tunis, de militaires et de chevaux. Les paysages nous plaisent beaucoup moins. Nous avons été très heureux du succès obtenu par nu jeune peintre, que l'on nous dit être d'origine tunisienne M. David Junès, de Marseille. Il nous donne trois œuvres qui font présager pour lui un bel avenir.

Le Raccommodeur de faïence nous a surtout t enchanté par sa vigueur; tous les détails, finement traités, sont bien en valeur et exposés sur un fond avantageux, mais un peu exagéré de teinte. On retro Ive toutes ces qualités dans V Intérieur Breton, mais avec moins d'intensité. Sa Mandolinala, qui plait moins au premier abord et qui étonne un peu, demande cependant à être longuement étudiée, et supporte l'examen sans rien y perdre. Nous sommes certain de retrouver" M. Junès sur les grands champs de bataille et nous sommes certain de ses succès.

Nous arrivons devait un nom bien connu, M. Ch-irles Landelle, de Paris, et si nous en parlons tardivement, c'est que nous étions assuré de trouver toujours, devant sa jolie toile, l'occasion d'une halte un peu prolongée et des forces nouvelles pour continuer cette revue, que le pubiic doit commencer à trouver longue. Aussi bien la Jolie Chevnère et sa Chèvre nous invitent au repos et nous permettent de les admirer sans fatigue. Ou peut le faire, car tout charme dans cette bonne et riche peinture.

Nous n'avons éprouvé aucune émotion devant En vue, de M. Gustave Ory et cependant le sujet choisi par l'artiste est des plus intéressants. Le site est bien choisi et le paysage bien rendu, mais les figures, uniformes et froides, ne communiquent aucune impression au visiteur, et ces visages impassibles ne reilètent aucune anxiété. La composition est bonne et bien groupée, mais tous les gestes sont raides et peu naturels. Le Retour du Pardon, dessin à la plume, est finement dessiné, mais on sent encore quelque chose de trop anguleux chez les personnages. Nous trouvons cet artiste beaucoup mieux inspiré dans son aquarelle, Un bout de causette, qui est charmante.

M. Lucien Mouillard, de Paris, bien connu à Tunis, nous envoie une page d'histoire tunisienne qui intéressera vivement. Le livret dit Euldy Ali et le caïd Keider viennent féliciter Sinane Pacha du victorieux assaut qui l'a rendu maître de Tunis, le 13 septembre 1574 et lui présentent les chefs de l'armée chrétienne prisonniers. Cet épisode est placé dans un décor connu de tous les Tunisiens, qui le retrouveront avec plaisir, le grand escalier des Lions, au Bardo, et toute cette scène est égayée des plus chatoyantes couleurs, auxquelles se prêtent si facilement les vêtements, les étendards, les harnachements et toute la pompe de cette époque. Malheureusement, cette toile est placée un peu trop haut et bien des détails échappent au public, qui auraient certainement mérités d'être appréciés.

Avant de quitter'cette salle de peinture, nous signalerons encore les natures mortes de M"' Pillet, de Paris, et de M1" Mercier, de Reims, Poisson et Cuivre, qui nous ont paru bien traitées, et les deux toiles de M" Elise Prébet, de Nice. Nous sommes re»té très froid devant Tête d'Etude, d'un dessin manière et d'une composition difficile à comprendre malgré un coloris un peu dur, nous préférons beaucoup Présent de Noël, qui renferme quelques qualités de dessin et d'imagination. La Poésie et Fin de la Lutte, de M. Valton, de Paris, sont exécutées d'une main ( très sûre, et cette dernière toile, surtout, re- r présentant l'épilogue d'une scène connue, est < très intéressante. M"' Patry expose un panneau décoratif sur toile. C'est un joli procédé r qui peut rendre de grands services en orne- c

mentation d'intérieur. Nous sommes resté rêveur devant le Serment de la Vengeance, aquarelle gouachée de M. Pani. C'est un peu simple comme facture, mais l'idée était certainement intéressante.

Nous pensions, amis lecteurs, avoir mis votre patience à suffisante contribution et pouvoir terminer aujourd'hui cette nomenclature de nos hôtes du Salon Tunisien, mais nous avions compté sans eux, et il nous reste à vous décrire la plupart des occupants du salon des aquarelles, dessins, crayons, etc. Cela fera l'objet d'un dernier article. Nous ne vous quitterons cependant pas aujourd'hui sans vous avoir parlé des belles choses envoyées par quelques sculpteurs.

Tout d'abord, de M. L. Bertrand, de Paris, Enivrée, plâtre, et En prière, bas-relief plâ- tre, qui sont des œuvres de belle venue, mais surtout, Hérodiade, esquisse en terre cuite dans laquelle le talent de l'artiste se révèle avec intensité.

M. Félix Martin expose un bas-relief très intéressant Hercule étouffant le lion de Némée. C'est enlevé de haute allure.

Citons encore M. Fulconis, d'Alger, qui nous envoie une Odalisque, statuette en marbre, et M. Ilaret, de Tunis, qui expose un tro~ac d'église, destiné à l'église de Chaouat. (A suivre).

Chronique Locale NOS VISITEURS

Grand Hôtel de Paris. M. et Mme Loof, MM. Olanet, Monray, Lame, Le Lasseur de flauzay, Fatques, Gaujard, M. et Mm« Regnault, M. et Mme Blanc, MM. Alfred Ezan, Léopold Lévy, de Laubeypie, Blachère, Hald, Camille Hirtz, M. et Mmo Reboul, M. et Mm* Demolliens, MM. Wiesnegg, Dumas, nigaud et sa famille, M. et M11» Dofaur, Vial, Dyant, M. et Mme Bardot, MM. Aupin, Vinson, Desgréaux.

GRAND CAFÉ DE TUNIS Restaurant â la carte et à prii fixe Tous les lendredii, brandade de morue, «joli et booiliabiiui

La conférence de M. Athos de SanUnluto. Nous rappelons à nos lecteurs que c'est dimanche prochain, 19 avril, que sera donnée, dans la grande salle de la société Juvenes Carthaginis, la conférence démonstrative de M. Athos de San Malato sur l'escrinie.

A ce propos, nous nous faisons un devoir d'expliquer l'attitude, en cette ci constance, des maîtres militaires français, conviés à un assaut par le conférencier Il leur est interdit par les règlements de prendre part à tout a-saut dont l'entrée n'est pas gratuite. Les cartes pour la conférence sont en vente, au prix de 5 francs, à notre Salle des J)é pêches chez M. Catlan, à la Chapellerie Lyonnaise, avenue de France; chez M. Finzi, libraire, rue AI-Djazira.

A VENDRE, pour cause de départ,une CHAMB A COUCHER en noyer ciré Henri II, et une VOLIERE avec oiseaux; s'adresser a M. Jacques MAHZOUK, encaisseur général, 3, rue de Home, chargé de la vente.

Le ventre de Tunis. II a été livré à la consorfimatiot) tunisienne pendant la semaine dernière: 226 boeufs; 201 veaux; 11 béliers; 261 moutons ou chèvres; 2.491 agneaux ou chevreaux et 46 porcs.

L'appétit se maintient, comme l'on voit. "iM Crol.% verte". Nous apprenons que dans le programme des fêtes que cette Société va donner le 26 courant, elle a eu l'heureuse idée de comprendre une bataille de fleurs.

La saison se prête fort bien à la réussite de cette tentative, et nul doute que les propriétaires de voitures ne rivalisent de zèle pour assurer le succès de cette fête donnée dans le but charitable que chacun connaît. AVANCES SUR MARCHANDISES

16, rue d'Autriche, de 8 h. 1/2 à Ji h,

GRANDE CAVE TUNISIENNE, E. Mâlin, 22, rue d'Italie, Tunis. Vin rouge supérieur de Sadi Salem. (Ni âpreté, ni acidité). Echantillons gratuits.

ha distribution de l'eau de Zaghouan. Nous avons dit, ces jours derniers, que, par suite des dernières pluies, le débit des sources de Zaghouan avait quelque peu augmenté et que, sans être absolument batisfaisant et obligeant e'heore à économiser le précieux liquide, sa distribution avait pu néanmoins être rendue plus régulière. Sait-on comment est faite cette distribution aux 2.757 abonnés de la Compagnie 1 Au moyen d'une canalisation de plus de 89 kilomètres de tuyaux en fonte, de diamètres variant de 400 à 40 millimètres.

Sur les 2.757 abonnés, 2.G90 abonnements sont affectés à des usages domestiques, 31 à des usages industriels et 33 aux irrigations. LA SUCCURSALE D'ESSVIK, enclos de la Douane, à Tunis, recommande son très grand stock de Bois du Nord de toutes dimensions, pour Charpente et Menuiserie, Planches d'Autriche, etc., etc. Prix défiant toute concurrence. Dépôts à Bizerte, Sousse, Beja, Kairouan et Monastir TROUVE une montre en argent à remontoir la reclamer à M.Ternaux, mécanicien à la Compagnie Bône-Guelma.

Pierre LESCOT, chirurgien-dentiste, 65, avenue de la Marine. Consultations de 9 h. à midi et de 2 h. à 4 heures.

E,es chaussées. Les rues Ettougourdi, des Plantations et les diverses impasses y aboutissant, ainsi que les rues Sidi-Soltane et impasse Guerradilia, Raz-ed-Derb, Khaloua, et rues avoisinantes, ont vu, depuis peu, leur mauvaise chaussée empierrée transformée en chaussée pavée.

D'autres chantiers sont en pleine activité rue El-Blili, rue Chaffar et impasse Et-Azzabia, dans la partie nord de la ville.

De nouveaux chantiers seront prochainement installés rue des Oies, des Djerbiens, du Jardin, du Rat, El-Madioni et les rues voisines.

On voit que notre Municipalité se multiplie. Il faut lui en savoir gré et ne pas se montrer trop exigeants. Après les gros travaux, l'entretien se fera facilement.

A Tendre eliarrelte anglaise, très jolie, ayant peu roulé: s'adresser au bureau du journal.

LAIT CONDENSÉ NON SUCRE (Voir aux annonces)

~i

Rapt des enfant* Indigène*. Nouveaux détails. II résulte de l'examen médical que les deux enfanls indigènes dont nous avons raconté, hier, la triste odyssée, ont été victimes des plus odieux attentats. Le troisième criminel, malgré les actives recherches dont il est l'objet, n'est pas encoi tombé dans les mains de la police.

Fèies juives. Hier matin, dans la Hara, des sons monotones de Rebab, accompagnés de battements fatigués de tam-tam, retentissaient par les rues.

C'étaient des quêteurs, ramassant, pour les synagogues, les sommes nécessaires aux fêtes prochaines de Rebbi Chamoun.

Ces fêtes, les plus curieuses peut-être, et les plus pittoresques de toutes celles qui mettent à Tunis les tribus d'Israël en allégresse, auront lieu dans une vingtaine de jours. Nous nous proposons de les décrire minutieusement à nos lecteurs.

M. A. GASTAUD. chirurgien-dentiste, professeur de prothèse dentaire, rue d'Italien1 22. Etat-civil du 13>- avril 18!)6. Naissances Thérèse-Marie Pizza, Italienne.

Décès. Européens René Nicolas, Français, 7 mois; Santa Ippolyto, Italienne, 7 jours; Rosa Alia, Italienne, 28 ans.

Musulmans: 6; Israélite indigène 1.

Avis aux Propriétaires MM. les propriétaires qui auraient des locaux vides à louer sont priés de les faire inscrire chez M. Jacques MARZOUK, gérant d'immeubles, 3, rue de Home, qui se charge de les louer dans les vingt-quatre heures.

RHUM CHAUVET après chaque repas. AVIS

Lundi, 20 avril 1896, à 9 heures du matin, aura lieu, dans les bureaux de la Banque de Tunisie, rue Es-Sadikia, n° 3, la location aux enchères publiqaes, de

LA ROTONDE

Etablissement de bains de mer, à La Goulette. Avis et Communications Auditions Frémaux. 14" séance, jeudi 16 avril 1896, à cinq heures très précises du soir, salle de la Société La Valette, 7, rue de la Commission. PROGHAMME

1. Petit trio en ut majeur, pour piano, violon et violoucelle, Mozart;

2. a) La Tombe et la Rosé, lied (1™ audition); h) L'Attente, lied (lre audition) Mme Frémaux, Louis Lacombe

3. a) Chanson arabe (lr« audition), R. de Boisdefîre; b) Allegro de la P" sonate (1«> audition) (1625), Grignon; c) Guitare (Ire auditicn), Lalo;

4. a) Nuits de Juin, lied (lr« audition); b) La Chanson de Barberine, lied (lro audition), Louis Lacombe (Mmo Frémaux)

5. Deux pièces: Cantabile; Humoresque, pour piano, violon et violoncette (l™ audition), Ch. Widor.

Chemins de fer de Bône-Guelma et prolonpements

Ligne de Tunis à Hammam- Lif f

AVIS AU PUBLIC

La Compagnie a l'honneur d'informer le public que l'Ail miuistration supérieure a, en date du 1er avril 1896, homologué, à titre provisoire, pour recevoir son application à partir du 16 avril de la môme année, le tarif spécial P. V. n° a ci-après, qui annule et remplace celui portant le même numéro du 7 février 1895 Transport de sable

en provenance de l'embranchement du kilomètre 11 k. 756 de la ligne de Tunis à Hammam-Lif, à destination de Tunis- Ville ou Tunis-Marine.

Prix de transport par wagon complet de 8.000 kilogrammes ou payant pour ce poids.

Prix par tonne, y compris les frais de gare 0,35 Divers CAPITAUX A PLACrfR sur hypothèque 6, 7et8o/0.

S'adresser au bureau du journal, de 10 à 11 heure s ou de 3 à 4 heures. s. I. Divers terrains A VENDRE sur le boulevard de Carthage et sur les rues adjacentes.

S'adresser au bureau du journal, de 10 à 11 heures ou de 3 à 4 heures, s. I. Musique In 4e Régiment Je Zouaves Programme des morceaux qui seront exécutés le jeudi 16 et dimanche 19 avril 1896, sur la Marine, de quatre heures et demie à cinq heures et demie du soir

1. Liberté (marche) Sousa. 2. Manon Massenet. 3. La vie d'Artiste Strauss. 4. Ballet de Sylvia Delibes. 5. Rondo pour flûte Donjon.

Spectacles^ Concerts Xhtéâtr© Municipal de Tunis Direction: G.-J. DONGHEÏ

Jeudi 16 avril, à huit heures et demie

M"e Gilberte Andrée, première chanteuse d'opérettes Gillette de Narbonne opérette en trois actes, de Chivot et Duru

musique d'Audran

Interprété par Messieurs

Giolito Montclair Faure Séguin l'ont Guéraud et Mesdames

Gilberte Andrée Paies Bertini Viller

A l'élude Le Voyage de Cor billon, opérette en trois actes, et Cavalleria Rusticana, opéra en deux actes.

PRIX DES PLACES Baignoires et loges de 6 places, 21 fr. loges de 4 places, 12 fr. 75 fauteuils, 3 fr.; première galerie, 2 fr.; parquet, 1 fr. SI); parterre, t fr.; deuxième galerie, 75 cent.; militaires fauteuils, 1 fr. 50; première galerie, 1 fr.; parquet, 1 fr.; parterre, 60 cent.; deuxième galerie, 40 cent. En location, Hi cent. en plus par place numérotée. Le bureau de location est ouvert de dix heures à midi et de deux heures à cinq heures.

-E31dorad.o-Oonoert

Succès des DANYL'S, duettistes réalistes.

M"6S Elise COSTE, gommeuse CHANGER, chanteuse légère; LESCAUT, comique BERTHO, chanteuse de genre Maria d'AU, excentrique.

Mlles Carlotta, comique Jeannon, excentrique, et de Nevers, excentrique.

Incessamment, LesRENARD'S, la plus grande excentricité des cirques et concerts de Paris.

Tous les jours, répétition de cinq heures à six heures et demie.

Grand restaurant de jour et de nuit Folies-Bergère

Représentations de W» Lucile Wraïm, étoile parisienne, de l'Olympia et du Casino de Paris. Mlle Lucile WRAIM a débuté dans la carrière artistique dès l'âge de dix-sept ans. Depuis, elle a marché de succès en succès, de triomphes en triomphes. Peu de temps après ses débuts, Théo, la reine de l'opérette, la remarqua et l'engagea dans sa troupe, où elle devint vite un des premiers sujets de comédie et d'opérettes.

Son tempérament artistique la poussant à voyager, elle alla en liussie, à Saint-Pétersbourg, où son succès fut si grand que son imprésario lui fit contracter un engagement pour plusieurs années. Entre temps, le directeur de ['Olympia, de Paris, l'engagea spécialement pour tenir le rôle si fin. si délicat et si difficilede la commère dans la Revue Annuelle. Actuellement, Lucile WRAIM passe son temps entre \'O ympia et Purisiana Concert, de Paris, et les premiers établissements de Saint-Pétersbourg et de Moscou c'est donc une bonne fortune de posséder

quelque temps parmi nous cette artiste d'élite, qui peut être classée sans conteste parmi les premières étoiles de Paris.

M11» Lili VraYm, originale coquette fantaisiste. Triomphe des MEPHiSTOS, les célèbres duettistes

miniatures.

NOUVELLES COMMERCIALES Itlarehé de Ttiiii*

Mercuriale du 15 avril

Céréales et légumes secs

Ble. de 17 f. 3i à 17 f. 81 le q/m.

Orge. 1.400 kit., de 10 f. 69 à 10 f. 85.

Fèves. 6f,0 kil., à 15 f. 71.

Maïs blanc Duris. 720 kil., à 6 f. 87.

Maïs jaune. 8ï6 kif., à U f.

1-ois chiches. 81 kil à f7 f. 93.

Bestiaux

Bœufs ou vaches. 24 tétes, de 72 f. à 138 f. Taureaux ou veaux. 81 tètes, de 10 f. à 43 f. Béliers ou brebis. 44 têtes, de 5 f. à 28 f.

Agneaux. 302 têtes, de 3 f. à 12 f.

Boucs ou chèvres. 52 t3tes, de 4 f. à 40 t.

Chevreaux. 24 tètes, de 2 f. à 8 f.

Pores. 5 têtes à 40 f.

Chevaux. 6 têtes, de 12 f. à 105 f.

Mulets. 4 têtes, de 45 à 200 f.

Anes. 12 têtes, de 10 f. à 112 f.

Huiles

Huile beldi. 4.831 kil. à 67 f. les KO kil.

Huile dar bel ma \Sahel).– 1.398 kil. 500 à H t. les 100 kil. Peaux fraîches

Peaux de bœufs. 600 kilos de 40 f. à 44 les 106 kil Peaux de moutons. 485 peaux, de 1 f. 30 à 2 f. 40 la p. Peaux de chèvres. 120 peaux de 0 f. 6u à 1 f. 30 la p. Peaux sèches

Peaux de bœufs. 5 kilos à 90 f. le q/m.

Peauxde moutons. 30 kil. à 83 f.

Peaux de chèvres. 25 kil. à 120 f.

Laines manufacturées

Laines en toisons. 60 k. à 90 fr.le q/m.

Laines de déchets. 4J kil., à 65 fr. le q/m. Laines filée, v qualité. 13 kil. de 3 f. 80 à 5 f. le kil. Laine filée, 2« qualité. 194 kil. de 2 f. 40 à 3 fr. Lame cardée pour filature. 8 kil., de 2 f. 75 à 4 f. Bois et Charbons

Broussailles. 24 charges d'ânes de 0 f. 90 à 1 f. la cb. Boisa bré/cr.– 14cliarrettes,5.000kil.,de 8 f. à 11 f. la charrette.

Charbons de bois. 251 sacs, 12.530 kil., de 3 f. à 4 f. 25 le sac.

Dromadaires. 39 charges, 5 850 kil. de 9 f. à 13 f. 50 la charge.

Soie

Soie grège. 49 kil. de 26 f. à 32 f. le kilo.

Pommes de terre

Porto-Farina. –3 227 kil. de 13 f. à 15 f. les 100 kil. Dattes

Dattes Degla. 325 kil. de 49 à 58 f. les 100 kil. Dattes a gues. 819 kil., de 27 t. à 30 f.

Paille

Paille d'orge. 900 kil., de 3 f. 91 à 4 f. 10 le q/m. Lait caillé

Lait caillé. 1 2SO lit., de 8 f. à 9 f 50 les 100 lit.

Grands et petits Appartements à louer

S'adresser à M. Jacques MA.RZOUK, encaisseur genéral, rue de Rome, 3, chargé de la gérance de ces immeubles.

M. GIGLIO, pédicure 38, rue Bab-el-Kkadra

a l'honneur d'informer le puhlic qu'il se rendra à domicile, sans

augmentation de prix, pour la guérison radicale des cors aux pieds, œiiS de-perdrix, ongles incarnés, etc., etc.

Il prendra aussi des abonnements à domicile pour l'entretien hygiénique des pieds, à raison de 5 ou 10 francs par mois (ou 8 à 15 francs pour deux personnes ensemble).

Pour plus de facilité, les personnes désirant se faire soigner par M. Giglio pourront laisser leurs adresses à la Salle des Dépêches, avec indication des jours et heures des visites.

~9â1SOll5 PCCOm~BfldCCS

TTOTPr T\n I JTOflnn Table d'hôte à midi et à 7 heu

H N fl |\H Hr res. Oa prend dea pensionHUIlL UU L luiilllj nalres. Rue A.l-Djazlra. BOULANGERIE VIENNOISE A™^A» *>ari.

H1KA\ PAÎ1Ï RIRFT place de la BOURSE

llllfISOLI PA DL RIBET PLACE DE LA HOUftSE cales.

inAIOVll rHUL lUDUI occasions. Instruments auréoles.

8, rueb de IIE:ÇjlisdB~

 la ViliB de Paris *° f^Xo^^u.

À la Villu de Paris No veaulè. d'é, ChapeAUX, Ale-

/l JQ flllU UU ldllÙ lier docouJectoa pour Dumis.-

T).\i ôt rie la fibra ch mol.

RI ANf nat raliste> 16. rue Al-Djazlra, en face le Griud-HôDL81» teldePaiis. Préparation de toutes sor.es d'aul-

OM une femme de chambre

(3N DE6~~NDE unefemmedechambre

Un S'adresser à M. Homberger,

13, rue Zarkouu.

Changement de Domicile La maison de sculpture et dorure Dewanie Sz: Oaillard. est transférée, pour cause d'agrandissement, 7, rue de la Commission.

Au Marché Boutique 17

Boulangerie et Epicerie économigues Un de nos principaux négociants de gros en denrées alimentaires. fournissant l'armée et la marine françaises, a eu l'heureuse idée d'ouvrir, au marché aux légumes, 17, une boutique de vente et un bureau de commandes où tout le monde peut acheter, au détail, le pain de munit on et le pain blanc, les légumes secs, les pommes de terre, les graisses, lard, beurre, etc., qui n'étaient précédemment vendus qu'en gros à ses magasins de Bab-Zira, 123, rue des Teinturiers.

Les colons, les entrepreneurs, les cantines peuvent y donner leurs commandes à des prix très avantageux, et toutes les petites bourses y trouveront des matchandises saines, de qualités ordinaires mais à très bon marché.

C'est, en un mot, l'alimentation économique dont voici les prix de cette semaine

Prix des- denrées

Pain de munition les trois hvres.Fr. 026 rond 2°qu~itë.Ickitog. O2."i Ira qualité.les deux pains longs. 0 30 Pommes de terre.icsdeuxkitog. 02& Harirots. le kilog. 0 30 Lentilles 025 Biz. 0 30 Beurre 290 Lard. 095 Farine tendre 025 Sï-moule extra. 0 30 Graisse. 0 90 Poivre noir. 080 Savon blanc. 0 30 Heu marbre. 0 40 Ficelle (liens de sacs forts). t 50 Cognac.labonteille. 225 Balais de jonc. l'un. 065 txuyèrc. 025 5 Sacs vides. (1 'iO 0

Maison (TEiportaiion I Importation de France 3VIaisoa. de Qros

demaude employé intéressé, actif, pour succursale à Tunis, avec apport ou garanties bons appointements. S'adresser ou écrire au bureau du journal.

jÔl. LOUER pour Ic 1" moharrem

Appartements de 3,4 et 6 pièces DANS UNE MAISON NEUVE

rue de Hollande n' 1O

S'adresser à M. Ii. Valensi, 22, rue de Russie.

PILULES PURGATIVES îii^i

PILULES PURGATIVES ~Í~t~:

aux plantt s de Korbeus Purifie le sang et couvient dans tentes les maladies dépendantes de mauvaises digestions et de paresse intestinale. Dans toutes les bonnes pharmacies Dépôt à Tunis: Pharmacie Centrale de Paris, avenue de France. 2 fr. par la poste.

LES MEILLEURES ET LES PLUS

PERFECTIONNÉES

1

Vente annuelle 900,000

MACHINES

TUNIS. 6, rue d'Italie

A louer joli petit Meublé pour personne seule ou artiste. S'adresser rue des Tanneurs, au magasin de musique.

H Y fi I E N E POUDRE siccative AAl?SWm« GEOFFROY

ae J3, Jf-emmQ j antiseptiqa« et désinfectant*.

Supprime en 2 JOURS Flueurs Blanches, Métrites et t*«* Maladies des Voies Génito-Urinairen. Boite 2 fr. 50 />/)=>« de la REGENCE, Alger, ET Toutes Pu"». Envoi franco contre 2 fr. 75.-Pharmacie Gagliardo, a Tunis. Nomb. Attestations de guérisons.

AU PETIT PARIS 10, rue d'Italie TUNIS

S«M«le Spécialité' de Toiles

Draps coton écru, une place. .FR. 2 95 une place et demie 4 50 deuxplaces. 5 90 Draps toile, une place et demie. 5 50 deux places 6 90 Draps de maîtres, toile blanche, deux pl. 7 90 Le même, toile fine, ourlé à jours. 9 75 Serviettestable, fil 0 55 Nappes six couverts, fil. 2 45 Torchons encadrés. très grands. 0 45 Tabliers toile bleue, poches et bavettes 1 75

FOURNITURES POUR HOTELS, RESTAURANTS ET CAFES

Tapis de table, Couvertures et Rideaux

~~SlSt)~~3tt!t2' ) Spéciaux pour l'Usage intime

et secret de l'HOMIYIE et de la FEMME IWAisoiT^TOLJ^VEmE 234^aubourg Saint-Martin, Paris. Cuntre 30centiines,la Maison envoie discrètement en France et à l'Etranger, son nouveau Catalogue illustré de 220 gravures, ou mieux encore 6 beaux Echantillons elle Catalogue contre 1 franc seulement. ENVOI iiecommandé. 25 centimes r n plus.– Discrétion.

Contre Dyspepsie VIN DI CHASSAING Chasse Pêche-Sports LE SAINT-HUBERT ILLUSTRÉ

LIMOGES Journal mensuel LIMOGES 1 fr. 50 par an

est le seul de ce prix qui insère gratuitement les of.fres et demandes de ses abonnés, leur donne gratui.tement les consultations vétérinaires, de droit, etc., répond à toutes les demandes de renseignements, etc. Vingt pages tous les mois, texte illustré de gravures. Les articles inédits de Rocherolles, Delage, SaintSupéry, G*1 raid, etc sur la chasse, les chiens, la pêche, la médecine vétérinaire, la photographie, le \&tdinage, etc., en font la revue la plus complète et la plus instructive pour un amateur de sports. Pour recevoir gratuitement et franco, un numéro spécimen, il suffit d'adresser sa carte, sous bande (affranchissement UN centime), à M. l'Administrateur du Saint-Hubert illustré, à LIMOGES.

Les abonnements sont reçus sans frais dans les bureaux de la Dépêche Tunisienne, au prix de 1 fr. 50 pour l'année.

PHOTOGRAPHIE C. ALBERT ATELIERS DEPOSE

[MWUMHSSmKYlS ET DE PflOfOGRAVURI 3, rue A-1-Djazira

Mngaslns de Vente de VUES

ETOFFES I.\DI«ÈiVES

BIJOUX, ARMES AKCIEftilES Avenue de France

au fond de la Salle des Dépêches de la Dépéche Tunisienne. Travaux et agrandissements pour MM. les Amalours.

Produits et Fournitures pour la Photographie

TEINTURERIE PARISIENNE L- DA -VIN Fils

USINE A VAPEUR

Rue de Portugal, 23 (rue d'Espagne prolongée)

Tn-rT~r~e;

SUCCUrUAL£ A SOUSSE (MAGASIN GÉNÉRAL) PRIX DEFIANT TOUTE (MIURREMIE

FORGES DE LA PROVIDENCE M A H€'U lEKNE-A C-PONT (Uelgûtne)

Spécialité de Poutrelles eu fer et en acier de toutes di mensiofls, Fers et Aciers marchands, Cornières, Carrés e Rouds, Colonnes en tonte moulées de toute espèce, sni vant croquis, Cbarpenles et Ponts en fer et en acier. La Société se charge, à des prix, furt modérés, do confectionner les Gitages et autres travaux métalliques d'après les plans qui lui seraiout adressés. Elle peut aussi se charger de l'exécution des plans, d'après les dessins de maçonnerie.

Elle fabrique actuellement tous les produits en rer fto- mogune ou acier et a à cœur de soigner tes ordres que veuieût bien lui confier ses clients.

Agent pour la Tunisie J. FOBTI 43, rue des Glacières, TUNIS 5888

Savon «les I*riuce«i du Congo Le plus parfumé des savons de toilette. 5 grands prix, i0 médailles d'or.

Sonl représentant pour la Tunisie AV1CE, à Tunis. Le directeur, gérant E. Lkcorb-Carpkntibr Imprimerie Rapide (Lourfl N1001.AS KT C»)


Etude de Me CHAMPROUX notaire à Bone.

VENTE

par adjudication sur ucmmoN am«ble les é (rangers admis

Le mardi cinq mal mil huit cent quatre-vingtseize, à deux heures de l' après midi, à Bône en l'étude et par le ministère de M' Champroux, notaire, D'UN GRAND

DOMAINE dépendant de la succession de madame veuve Chancel, connu sous le nom de Ferma des Anglais, sis dans la plaine des BeniUrgines, commune de Handon, canton de Morris, arrondissement de Bône, département de Constantine, confrontant d'un côté la mer Méditerranée sur une longueur de trois kilomètres, d'une contenance de mille deux cents hectares environ (1 .200 h.), dont Quarante-cinq hectares (43 h.) de vigne en plein rapport;

Cinq hectares environ (5 h.) de vigne de un an et de l'année courante

Cinq cents hectares (500 h.) de dunes servant d'excellents pâturages

Le surplus en terres labourables et prairies.

Ensemble les constructions y édifiées bâtiments d'habitation et d'exploita' ion, caves, chais, écuries, hangars, puits, réservoir, citerne, noria, cour, jardin et dépendances et les objets, matériel agricole et viticole, vaisselle et matériel vinaire et cheptel, immeubles par destination qui dépendent de ladite propriéte. Locations

Une contenance de neuf cent soixante-cinq (965 h.) est louée i trois fermiers, moyennant un fermage annuel de quinze mille neuf cent vingt francs (i5 920 If.) Le surplus, comprenant le vignoble de cinquante hectares (50 h.), quarante hectares (40 h ) de céréales et cent quarante hectares (140 h.) de prairies, est exploité par les vendeurs.

Mise iprii: 250.000 fr. frais en sus

'S'adresser, pour tous renseignements

A Me Champroux, notaire dépositaire du cahier des charges, Et à monsieur Augier de Maintenon, place d'Hippone. numéro 5, à Bône, pour visiter les lieux. am DAME FRANÇAISE o

demande à faire un ménage. S'adresser au bureau du journal. 086

Dame Française donnerait des

LEÇONS DE PIANO et de FRANÇAIS

Préparation aux examen S'adresser au bureau du journal.

AVÎNDREAEftZa

par lot, le terrain du fondouls au charbon, situé à Tunis, rue du Maroc et de Tripoli.

Pour tous renseignements, s'adresser au Collège Sadiki, rue d( l'Eglise, 55. m 1

La Fièrre Paludéenne Guérie PAMEOTANO MIDT

D'après les travaux duD'Valude et le Rapport du D' DujardinBeaumetz à l'Académie de Médecine, le Pambotano est un médicament inoiïousif qui guérit, sans rechutes, les fiènei intermittente» et paludéennes qui ont résisté au sulfate de quinme et à l'arsenic. Les expériences faites ont démontré que, dans la généralité des cas, un uni naeon de Pambotano suffit pour faire disparaitre des accès qui remontent à plusieurs années. 8, RUE VIVIENNE, PARIS.

Employa d'administi Ioj d spoant de 4 â b heures ar jour, demande tenir une comf t bll tè.

Jeune homme, l*i an •, ayant soa certificats a'etndes prima ros, demanda un p tit empl 1 (*ans in b n\ au S'- dresser à M"" Boston, v9, ;.ven m de la Marine.

j FtEPsTSEIG-T^EIMIEPsrTiS Gr E IST E Ft AU X ]

\AVB<;Aiio\

Arrivée» Départ*

Mnrdi, k 11 benre» uiatip, Teuant de Malte. Il Dimanche, â 8 h. 80 noir, pour Mal.e.

Mercredi. & b haarne matiu, veuaal de Marseille. Il Mercredi, à 3 b. 30 soir pour Marsu. Ile.

i Vendredi, A 5 heures œatin, venant de Sousse. Il Mercredi à 8 h. 30 soir pour Sou «s».

Dimanche, A 6 heures œutm.veuacit de W.,r»el]ie || Samedi, & 3 b. 80 soir, pour Marseille.

Dimanch., à 5 beures COMPAGNIE DE NAVIGATION MIXTE

Arrivées Départs

Samedi, 4 Il hour»» œalia, venant de Marseille. Il Mardi, 4 heures soir, pour Marseille. Lundi, a t h. m., venant Je Djerba, Gabèa, Sfax, I! Dimanche, 4 h s., pour Sonsas, Moca&tii, MehMebdia, Monasilr, Housse. j| dia, Slax, G.ibès, D]erh>>.

i Lundi à ? h. m., vpcant de Malte, Tripoli, Djerba, Gabè' Sfax, Mehdla.Mouasiir et So.:sse.

ârriV66S! Mardi,& mdi, venad dis Gènes, Livo>.rne, P<iipli-s et Cagliarl MahdIa, Monastir et 80.:sae,

Arrivées 1 Vendre-. i, à 6 venant de Gé!Jes, Llvo"rne, Nnplt.g et Cal( iarl et Poutel'aria.

j Vendre.iî, à 6 h m venant de Naples, Palerme, Trapani, Marsala el Pantel'aria.

i\' il Mercredi, à 11 h. m pour Cagllnri, Napleg, Livourne ot Gênes.

Défiâl'lS ] Mercredi, à b. 8 pourSousse. Monastir, Mehdia, Sfax, Gabès, Dierba, Tripoli et Malte. ( Samedi, à h. s., pour P^ntelL.ria, Marsiila, Traponi, Ptilerme et Naples.

«&S.=.?~ 'BT.?––T.

GARES matin soir GARES malin «oir Bizarte dép. 5 80 B Mi Tunis Uép. 6 OS 4 10 tldi-Ahmed 5*8 714 Diedeida 6 61 6 07 Oued-Tind1 arrêt 6 01 7 27 Chaouat .halte 7 01 6 17 Mateur 082 8 08 SHi-Athmane 717 532 1 Un-Rhal(il arrêt 6 65 826 Aïu-Rhelal arrit 7 »7 6 5a 1 Sidi-Athmane. 716 8 48 Mateur 8 10 8 30 Uhiouai » halte 7 SI 9 02 Oued-Tindja arrêt 8 34 ;6 34 D.iH'leîdH 740 9 24 Sidi-Ahined ̃•( 8 61 17 16 TÙiIb arr. 8 34 10 06 Hizerte arr.- 9 09 |7 33

Tu,:ta.arr. 8 94 l0 U6 9 (19 /7 3S

~I~S ~Q~S ~2 81~CS

ras ROUGES ET BLABCS

FERET

Propriétaire du Domairte de Zama Ean de- vie de vin et de marc DÉPÔT A TUNIS 3, rue de Vesoul 1

SERVICE RAPIDE A DOMICILE

MFSSAGERïES FRANÇAISES

DU COMMERCE

Entreprise Jules Guiraud SERVICE D'HIVER

Service quotidien

entre le Kef et Souk-el-Arba Départ du Kef tous les matins à ilh.; arrivée à Souk el-Arba à 4 h. 30 soir.

Départ de Souk-el-Arba pour le Kef à 4 h 15 soir; arrivée au Kef à 8 h. soir.

Service quotidien

entre Souk el Arba et Tabarka Départ de Souk-el-Arba à 6 h. m arrivée à Aïn-Draham à midi. Départ d'Aïn-Dratiam à l h. soir; arrivée à Tabarka à 4 b. 30 soir. Départ de Tabarka à 6 h. matin; arrivée à Aïn-Drahain à 10 h 30 ni. Départ d'Aïn-Draham à H h. 30 matin; arrivée à Souk-el-Arba à 4 h. 30 soir. 8610

AGRICULTEUR FRANÇAS connaissant le commerce du bétail et parlant très bien les langues du pays, demande une place. Très bonne références.

S'adresser au bureau du journal. 442

Manège A. Robin 8, rue de Marseille, 8

Leçons «i'équltatlon Cours collectifs

Hommes de 8 h à9b du malin 2 h. à 3 u du soir.

Dames de 10 h. à 11 heures. Leçons particulières

Location

Dressage et Pension de chevauj Y

L'UNION Compagnie d'Assurances CONTRE L'ITODIË

ET SUR LA VIE HUMAINE fondée en 1828

Représentée a Tunis par M. B HIGN&RD. inspecteur pour la Tunisie et l'Algérie. M, rue Essïidikia, Tunis. o«8

~a~s

m donne an sang

la foroa et la -rigueur. I

L'ANÉMIE, LA DÉBILITÉ i

L'ANEMIE, LA DÉBILITE j

̃ L'ÉPUISEMEXTttlei FIÈVRES j I sont fnérii en prenant ÎO goottei I de notri fer liquide milin et loir sur do mere. Dépense 10 cent. par jour. Anssi est-il prescrit i ̃ arec nuit par ies Médecins. I [ ONUTRODTlDlSSLlSPHARÏÀCnS I et 40, Rue St-Lanare. PARIS.

FlIMi «JTTt IHHfc illMI

067(

A LOUER

Un grand magasin, situé à l'intérieur de la Porle-de-France, occupé actuellement par la Pharmacie du Lion.

Deux autre magas ns, situées entre le Café de l'Univers et la Porte-de-France.

Un café situé rue AI-Djazira en face du palais Koulakia. Pour tous renseignements, s'adresser à M. Mohamed Cessais, rue do laCaslja,souk El-IIalsi n°9 tso A VENDRA

Pour se retirer des affaires une SMHfflEAEAIIliEO et limonade, appareil Hermman Larhapelle, z en bon état et de bon rapport; s'adresser à M. Bernard, Gafsa (Tunisie). b',n

lb

CONSTIPATiON/^S. Guèrison /S^X

par la X<3V^ véritable XW ̃̃y^SS^s laxatif Remède

)antif

jS^SJS&jS'^ ian cerllin> agréable rt Utile à prendre r Paris, 6, aun. Victoria el Pharmacie»

COMPAGNIE GENERALE TRANSATLANTIQUE

COMPAGNIE DE NAVIGATION GÉNÉRALE ITALIENNE

CHEMINS BK fEB

LIGNE DE TUNIS A BIZERTE

LAIT CONDENSÉ "VIKING"

est la perfection du lait condensé S IL est extrêmement riche en crème, qu'il remplace très 2 bien chez les pâtissiers et dans les bonnes cuisines fe t souvent le lait condensé sucré ne peut servir. ( IL remplace absolument, mélangé à trois parties d'eau, i S Ta le lait naturel le plus riche.

n, g, IL possède cet avantage sur le lait sucré qu'étant non 3 !5 sucré, on peut y ajouter à son <joût la quantité de sucre < -al, nécessitée par le besoin.

.Q;)~

St; H Ce lait, provenant des pâturages renommés de la Nor- < •S vège, se vend dans toutes les épiceries.

<| Norvegian Milk Cond C°, Christiania i ;4 Agents FION frères, 12, rue Es-Sadikia, à Tunis, 651 A. A. -♦. -A. A. A. -A. -A. A. A. A. A. A ~&

Le Journal Officiel Tunisien paraît les mardi et samedi. Il publie toutes les annonces légales et judiciaires de la Régence de Tunis, ainsi que les avis concernant les adjudications publiques et les immatriculations.

ABONNEMENT Tunisie Un an, 18 fr.; six mois, 9fr. France et Algérie Un an, 20 fr.; six mois, 10 fr.

On s'abonne à Tunis, 33, rue de Naples, et dans tous les bureaux de poste.

JL. SGARZINI Médecin ^K^mDentiste

connu à Tunis depuis vingt ans comme le vrai spécialiste pour la bouche. II fait le vrai ratelier américain inaltérable dont la mastication est garantie parfaite.

travaux artificiels d'après les derniers perfectionnements. Opérations sans douleur par le nouveau système chlorethyle. RUE DE LA COMMISSION, 4 (à côté de la pharmacie Siuigalia). 401

Dépôt de Marbres bruts et ouvrés

M. Bë~~t~t s ~cn~m

rue de la Commission, n' 8 et rue Al-Djasira, n' 9 Cheminées Baignoires Carrelages Escaliers Monuments

Inscriptions et tous Travaux d'art et de Constructions Prix avantageux Expéditions à l'intérieur On demande des agents à Tunis et dans l'intérieur.

Louis AZC~Z 4~ et Cie

IMPRIMERIE RAPID Rues de Constantine et de Souk-Ahras

̃ J' -J-^T

V*J* &r* g*'j -k-5 £**?

M'~op ~j .n~y~D~ ~tv~~n5r~

FOURNITURES POUR OFFICIERS MINISTÉRIELS IMPRESSIONS EN COULEUR

et en eai^aetôifes arabes, hébreux et grecsPRIX DES PREMIÈRES MAISONS DE PARIS

Domaine P. Polio

CHAUX hydraulique

i Us DÉPÔT:

rue du Portugal Mécaniciens Demandez à M. Louis GOHSSE, 12, avenue de Carthage, Tun\s, les prix-courants des huiles minérales, graisses minérales, déchets de Coton et toutes fournitures pour machines, qu'il a toujours en magasin 8308

NON SUCRE

W~NT~S

VILLA MADELEINE à Hammam- Lif

à louer ou à vendre

S'adresser pour renseignements au bureau du journal et pour, traiter à M. Chenil, carrossier, à

Sousso. cït

INDUSTRIEL S^ÏÏ:

de, asso ié avec apport de 3.001 francs.

S'adresser au bureau du jour-

nal, cj

A VENDRE

JOLI MOBILIER Tf1 cause de départ, riche salle à manger, chène sculpté, chambre à coucher palissandre; salon soie brochée; bureau complet; armoires vaisselle; batterie de cuisine. BIBLIOTHÈQUE CS30f> volumes environ (histoire, géographie, voyages, romans, etc. S'adresser à M. le commandant ROUSSEAU, 29, rue Es-Sadikia, à Tunis. B7i

nt"" T nB TD' h. m., LIGNE DE LA MEDJERDA "J- T"fi, ..dj.I.B"h,

DÉPART DE TUNIS, à 8 h. m., pour La Manouba, Djodeïda, Tebourba, Bordj-Toum, tMedjez-el-Bab,

Oued-Zargua, Béja, Sidi Zeblli, Sonk-el-Kbemis, Ben-Bachlr, Souk el-Arbet, Sidi-Meaklne, Oued-Melii, Scbemtou, rîbardirxiaou «t l'Algerin.

DEPART DE TUNIS, à 6 h. 05 m., pour La Manouba et Djedeïda.

DEPART LE TUNIS, à 4 h. 10 s., pour La Manouba, Djudeïda, Tebourba, Bordj-Toum, Medjea-el-Bab, Oued Z.trgna, Bèja, Sidi-Zthili, Souk-el-Khemis, Beu-Bachir, Souk-el-Arba.

ARRIVEE A TUNIS, i 11 h. 32 m., de Souk-el-Arb Ben Bicbir, Souk-el-Kbemis, Sidl-Zehili, Boja, Oued Zargua, Medjez el Bab, Bnrdj-Toum, Tebourba, Djedeïda, La Manouba.

ARRIVEE A TUNIS, & 8 h. 34 m., do Diedeida et La Munouba.

ARRIVKE A TUNIS, à 10 h. 06 s., d'Algérie, Ghnrdtmaou, Oned-Melir, Schomtou, Sldi- Mesklne, Souk-elArba, Den-Bachir, Souk-el-Khemls, Sldi-Ztliili, Béja, Ouod Zargua, Medjez-el-Bab, Borcj-Toum, Te.bourba, Lijedeldn, La Manouba.

LIGNE DE SOUSSE a KAIHÛUAN

DÉPART» DU SOUSSK tous la» jours, a 7 h. du matin.

DfcPAHTS DE KAIROUAN :t.ou» les Jour», â 7 h. m.

Do» trtluB réguliers de messageries, b-gages et marchandises parllroot de Souisr», les iaudU et jeudis; de Kairouan, les <n«rcr«di8 et BHiuedU, é 8 h. 16 du matin.

LIGNE DE TUNIS A LA GOULETTE

w«^^ i.ii nu–– m b– KaaaÊamuoaœnBBmezmGmÊiiuiiiimBsimuMU 111111111 11 1111 1 iiiniii i<g.-iBBinrwoiB«^awa«r.

ALJ.1Œ -¡-Í'-J:ï- I --¡-_P' ;oir

Tunis dép. » 6 10 7 15 9 » 10 fif> lit?. » 1 45 4 10,6 15 7 au » » »

I-a Marsa 6 4fi .9 36 1130 > » «220440 .755 » La Goulette arr. > 7 10 7 46 11 > 11 66 12 15 » i 46 6 10 6 45 8 20 » | »

j

RETOUR • -T –\ï ̃ "̃̃- ̃*• r ̃ ""̃' j soir

La Goulette dép. & 40 7 15 7 M 10 05 » I j 12 » 1 16 2 50 6 15 6 60 » » » | »

La Mm-sa 6 10 » 8 20 v » » 13 86 1 45 » > 7 UO » > ̃ 1 Tunis arr. (I 40 7 45 H 60 10 36 » » 106 2 1513 20 5 45 7 50 » > »| »

DKPAJKTS DK 'HINIS 7 h. M) et II h. matin. 2 h. et 5 U. soir.

DiPARTS Dtl KAKIifi 8 b 10 et lia 20 matin. 2 b. 46 et 6 b. 20 soir. y.

J. & A.Pavin de Laîarge Société en commandite par actions au capital de 8.800.000 francs BUREAUX à l'extrémité du tramway du nouveau port.

CHAUX HYDRAULIQUE DU TEIL iinients gris et blancs de Lafarge Concessionnaire pour la Tunisie lu Ciment prompt de la Porte le France.

Poudres de liège

et matériaux en liège

Briques en chaux et en ciment; :arreaux; Dalles; Cuviers; Bassins; abreuvoirs en sidero ciment; Tuvaux et demi-Tuyaux de tous dianètres pour conduites d'eau, irrigaions, etc.

S'adresser à M.V.SCIIWICH, ingénieur civil des Mines, Tunis. 5466 Ad" télégraphique Lafarge, TUNIS Pour les ventes au détaii s'aIresser à M. Marius PAUTESTA, t2, rue des Maltais.

JEUNE HOMME a dans la Banque Impériale Ottomane et connaissant bien le français, l'anglais et l'arabe, demande un emploi quelconque. Bonnes références.

S'adresser au bureau du journal. 590 IVabeul-IIôtel A NABEUL

Cet établissement très confortable se recommande à MM. les Touristes et Voyageurs pour sa bonne tenue.

Chambres garnies

Voitures à tous les trains 661

TOURTEAUX SULFURES POUR LA VIGNE de la maison C, A. VERMINCK et C" de Marseille dosages garantis 6 à 7 °/0 d'azote, 2 à 3 °/0 d'acide phosphorique, 1 2 de"potasse.

S'adresser à M. J. BISMUTH, seul représentant,), rue du Portugal, Tunis.

TUNISIENS

Si vous voulez acheter de beaux et véritables bijoux, venez visiter le magasin

des 500.000 BIJOUX Passage Bénévent

Tous les articles or et argent sont marqués en chiffres connus, contrôlés et garantis sur factures.

La maison possède une grande variété de montres or, argent el nickel, qu'elle garanti deux années, et se charge également des réparations d'horlogerie et de bijouterie.

Expéditions dans l'intérieur, achat et échange d'or et d'argent. Ecrire aux 500.000 BIJOUX, passage Bénévent, Tunis. 594

[^ Inolïensif, d'une pureté ab-

I/S.Vb .fi solue, guérit en 48 HEURES

É^mU^mA les écoulements qui exigeaient

autrefois des semaines da imi–

̃J^H^y^PTSnTenfpar le copahu, le cubèbe, Wlw J B B^ky les opiats et les injections.

^^BBÊ^^r Dépôt dans toutes les Pharmacies.

H '1V.L C-~ 1~T

R.- J. nu 11 1 ltt»O\ et «'< successeurs à Avenay-sur-Ay (Marne)

Représentés par M. A. VILLE, avenue de France, Tunis. i3< .A/VIS

Avant de vous engager dans une affaire commerciale, un placemen d'argent, un mariage, une poursuite devant les tribunaux, etc., il es indispensable de vous renseigner sur les antécédents, l'honorabilité, 1; solvabilité des personnes avec lesquelles vous êtes sur le point de trai ̃er ou de poursuivre. Si vous voulez des indications sûres et précises 'ransmises rapidement, adressez vous au PROPAGATEUR, agen ce Roques, 11, rue de Maubeuge, Paris. 3;;

ASTHMEet CATARRHE. 1 GUÉRIS t.r sCIGftRETTES eAQI/\ I au la POUDRE CdrlU, (11'lMtËSSIUNS. TOUX, RHUMES, NÉVUALU1ES ) Tuiitei l'ii' 2 fr.Iiolte. Vente en groi: 2O,r.St-Lazaro, Paris. Exéer la Signature ci-contie sur chaque Cigarette.

NAPHTOL Naphtol dentifrice antiseptique

REMÈDE SOUVERAIN pour les soins de la. bouche

RECOMMANDÉ PAR TOUTE LES FACULTÉS Ot ISHÉOECINE E. BAILLOU, parfumeur

12, rue Esprit-des-Lois, BORDEAUX 500 M. AVICE. à Tnnis, agent pour la Tunisie, Tripoli et Malte.

nis, demau-

MAT1K bOlK II Férifa

MAT1M i| jj SOIR i, Férié»

LIGNE DE TUNIS AU BARDO

M. AVICE, à Tunis, agent pour la Tunisie, la Tripolitaine et Malte.

Les polices de la Compagnie LE MONDE sont acceptées par le Crédit foncier de France. S'adresser pour tous renseignements à M. G. ATTIA, agent général et inspecteur de la Compagnie à Tunis, 25, avenue de Paris. «m

Emile PARIS et O

r UGNE.DE TUNIS A NABEUL il

K11- •! Tunis GARES départ. mat. 6 » mat. mat. sotr 16 soir soir 6 48

Tunis.départ.if' 6 a 835 11 16 216 4 16 646

»i Djebal-Djelloud (arrêt) 6 06 8 40 1120 2 20 4 20 6 60 6 Mègrine(.,rrét) 6 10 8 45 1125 226 425 666

10! Maxula-Radès (halte) 6 18 8 53 1133 333 483* 603

17 Hammam LU i arrivée 6 80 9 05 1145 2 46 4 46 6 16 i,

Hammam f départ. 9 16 a •»!

24 BordJ-Cedria (halte) 931 ï Jt

2. 'l' RordJ-Cèdria (h[,lte). 1 9 Sl 6.7

29 Fondouk D/udid (bifurcation sur Men- lolbOu-Zalia) 9 48 7 04

86 Kiianguet 10 Oi 7 i?

35 nromMtfa. 1001 1. T17

39 firouioalia i Hl 22 7

48 Bou-Ar^oub (a-ret) 10 40 i Ra

60 Bir-bou Rekba ( nu 1 g gX

64 Hummamet 11 28 1 8 44

_77 Nabetil ..arrtc<!>. j n 65 I 9 11

&"• GARES mat. mat. soir soir soir j Mir

KII. GARES mal. B20 11011' sol¡' soir 1 8011'

» Nabaul dépari. 6 -20 S in

13 Hammamet 6 49 ï in 18 Hir bou-Rakba 710 ï sn 29 Bou-Argoob (arrêt) 7 34 ï Su 38 Grojib'lia. g r R 43 Khaoguet 8 14 2 48 Foniouk-Djedid (bifurcation sur Mua- 8 31

54 Bordj-Cédria (halte) 8 58 j 60 Hammam-Llf i arrivée. B 15 e 18 60 j itt part. 7 j J8 115 8 15 6 îfl 68 Maxula-Radès (halte) 7 13 1138 128 «28 1 6 18 6 39 â MêgnuefurLêt) i 7 20 9 40 135 3 :;fi 6 »0 i 6 46 75 DKbai-D.elloud (arrêt) 7 25 9 46 1 4t) U *0 6 26 i «M 71 Tnnlg arrivée. 730' »50! 145 845 Ib 111 630; 666 6B

EMBRANCHEMENT DE IHENZEL-80U-ZELFA

Kii GARES mat.: soir Ril. GAKE8 mat.| soi

» Tonis départ. 8 35,5 45 » Menieï-boa-Zelta départ. 7 45 <n,

17 Uammam-Lif j oj-f «o*«. 9 06 6 16 .9 9 Soliman 809 54*

17 II a 1'1 départ. il Ob 6 lfi, 9 Soliman. 80\1 5 51

9 1(3 6 3~

29 ,ondou,Die*id S » F– "»"" lîSKtîSSS

85 Soliman \V.\ â fo> 7 Z. Hammam-LU J ^7^ g g •« 4S Mental-bou Zella arr,vie. 10 S», i 43 Tunis .arruée. 9 45 M

LE MONDE

C:* Francise d'Assurance snr la Vie et contre l'Incendie SIÈGE SOCIAL PARIS, 16, rue Lepeletier sous le contrôle de l'Etat VIE. Assurances en cas de décès. Mixtes et à terme fixe. Assurances en cas de vie. Rentes viagères immédiates, différées et de survie. Nues propriétés, etc. INCENDIE. -Assurances d'immeubles, fermes, mobiliers, marchandises. Assurances contre la foudre et les ̃ appareils à vapeur. Contre le recours des locataires. Contre les risques locatifs et les risques du voisinage. La Compagnie LE MONDE opère à primes fixes. Elle assure conjointement les propriétaires et les locataires à une prime inférieure à celle applicable à chacun séparément; la Compagnie affranchit de toute responsabilité les familles et les domestiques des assurés.

SEUL DÉPÔT AUTORISE POUR TOUTE LA TUNISIE DYNAMITE NOBEL MÈCHES DE MINEURS

Capsules et tous Accessoires

Adresser toutes les lettres et commandes à M. J.-F. TARGE, Agent général de la Société Générale de Dynamite, avenue de la Marine, Tunis. «7* JACOB ET JOSEF KOHN

Fabricants de Meubles en bois courbé Hors concours à toutes les Expositions

Fournisseurs de la Banque de France, des Compagnies de chemin da fer et de tous les grands établissements.

EXIGER LA MARQUE DE FABRIQUE Expéditions pour l'intérieur

Agent général et dépositaire pour la Tunisie Ch. LEVILLAIN, rue d'Angleterre, n» 1, Tunis. 8639

Avis aux Mères de Famille

p 9 r I II r est lemeillcur aliment pour iMenfantSenDas-âge.

FAR 1 ~decs L f(, 1,,l t; complet n'exigeant que de

r H El I P4 fZ. osll'»iM»«««t te plus complet n'exigeant que de

.£,-> otjée l eau pour sa préparation.

t ET S TI est l'aliment le plus sûr pour faciliter le sevrage. est le seul aliment recommandé par tous le» médecin!. Exiger le nom MJÎSTZ.Ê sur toutes les bottes. w

LAIT CONDENSÉ NESTLE in !,̃! tt i>iiv tien Vache* suisses. T,e )>lns riche en Vrëtne Eiiji-r le ni;! d'oiseaux "trinutes 1< s doltes. Gnoa, A. CHRISTEN, 16, rue Parc-Royal, Paris Se trouve dans toutes les Pharmacies et Grandes Maisons d'Épicerie.

Compagnie Havraise Péninsulaire de Navigation à vapeur Anciennes lignes E. GROSOS

AGENCÉ DE TUNIS

Le vapeur Ville-de-Messine, capitaine Bonrepaux, attendu à Tunis vers le 24 mars, repartira, après ses opérations de débarquement et d'embarquement, pour le Havre et Dunkerque. Pour fret et renseignements, s'adresser à M. FORTUNÉ FABRE Agent général à Tunis. 9398

t des Bateaux à Vapeur du Nord SIÈGE SOCIAL p'ace des Nations, à DUNKERQUE

Service r-égulier bi-mensuel

Pqnr fret, passage et renseignements, s'adresser à l'Agence, passage de Tunis, avenue de France. VAoml, A. MOnTiïLIANi

C o, NAVIGATION MIXTE C'8 TOUACHE

SERVICE l*<i»TtL FRANÇAIS

service régulier a grande vitesse mtre la France et la Tunisie. Transport de passagirs, de dépêches et de marchandise*

ARRIVÉE DE MARSEILLE, tous les samedis matin.

DE LA COTE TUNISIENNE (Tripoli, Djerba,Gi.bès,Sfax,Mehdl», Monastir, Sousse), tous les lundis matin.

DÉPART DE MARSEILLE POUR TUNIS, tous les jeudis à 5 heures du soir. DE TUNIS POUR MARSEILLE, tous les mardis, à 4 h. i)2 du soir. DÉPART DE TUNIS POUR LA COTE TUNISIENNE (Sousse, Sfax, Gabès, Tri. poli, Djerba), tous les dimanches, à 4 h. 1/î du soir.

La Compagnie accepte avec connaissements directs les marchandises à destination de Toulon, Catines, Nice, Bordeaux, La Rochelle, Nantes, Saint-Nazaire, Le Havre, Rouen, Paris, Dunkerque, Anvers, Rotterdam, Amsterdam, Londres, la Chine, la Cochinchine, lanstraiie, la Nouvelle» Calédonie et de tous les points desservis par la Compagnie des Messagerie! Maritimes.

Pour fret et passages, s'adresser aux bureaux de l'Agence, à Tunis, 3, rut ^'Allemagne. L'Agent Principal, J.-B. PÉDBLUPÉ. etu

1 p i 6 30 9 Il 2 46 U 6 15

zol-bou-Zelfa) 8 44 k si j

de Vienne (Autriche)

AGE* CE DE TUNIS

A1ENCK DE TUM3