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Titre : Notice nécrologique sur J.-F. Soleirol, l'un des membres fondateurs et ancien secrétaire de la Société d'horticulture du département de la Moselle / par M. F.-M. Chabert

Auteur : Chabert, François-Michel (1829-1885). Auteur du texte

Éditeur : (Metz)

Date d'édition : 1863

Sujet : Soleirol, Joseph-François (1781-1863)

Notice du catalogue : Notice de recueil : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39365141f

Relation : Appartient à : Biographies contemporaines

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb302147762

Type : monographie imprimée

Langue : français

Langue : Français

Format : 7 p. ; in-8

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Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5788351q

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-LN27-19042

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 22/03/2010

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NOTICE NÉGROLOGIQUE

SUR J.-F. SOLEIROL,

L'UN DE MEMBRES FONDATEURS ET ANCIEN SECRÉTAIRE DE LA SOCIÉTÉ D'HORTICULTURE DU DEPARTEMENT DE LA MOSELLE,

Par M. F.-M. CHABERT.

MESSIEURS,

Vous m'avez désigné pour accomplir un pieux devoir de confraternité, en répandant quelques fleurs sur la tombe qui a reçu récemment la dépouille mortelle de notre doyen.

Je suis assuré d'être votre interprète en exprimant à la famille de M. Joseph-François SOLEIROL un témoignage de gratitude à la mémoire du savant et de l'homme de bien qui, pendant de longues années, a rempli, avec tant de zèle et de dévouement, les fonctions souvent chargées de Secrétaire de la Société d'horticulture de la Moselle.

Je no rappellerai point ici, Messieurs, les principales phases d'une longue vie toute vouée au culte de la science. Je n'évoquerai donc que quelques souvenirs. D'ailleurs, celte notice nécrologique n'a rien d'officiel. Ce n'est ni un supérieur, ni un subordonné qui vient se soumettre à un cérémonial d'étiquette ; nous ne sommes que des amis qui consacrent à la mémoire d'un vénérable concitoyen un dernier adieu.

Joseph-François SOLEIROL naquit le 13 juillet 1781, à Verdun, où son père commandait une compagnie de mineurs comme chef de brigade d'artillerie. Dès son enfance , il fut envoyé à Metz, qu'il devait choisir pour sa ville d'adoption, et aussitôt confié aux soins du bénédictin dom Bernier qui réunissait la raison à la vertu.

SOLEIROL montra une aptitude particulière à suivre les leçons et les conseils du bon religieux, auquel il témoigna toujours la plus vive reconnaissance. On admirait cet enfant partageant toutes ses journées entre ses études et des distractions qui n'étaient rien moins que d'autres études. Déjà, le sentiment du devoir, que beaucoup


d'entre vous ont vu si fort et si solide dans l'homme fait, avait jeté dans le coeur du jeune homme de profondes racines.

Bernier, qui affectionnaitbeaucoup son élève, le fit recevoir dans un rang élevé à l'Ecole polytechnique.

Inspiré de bonne heure par l'amour du pays, appelé dans les rangs de l'armée, aussitôt qu'il put y prendre place (1802), SOLEIROL gagna, en se distinguant dans les combats, le rang de capitaine. Sa.capacité, son intelligence de la stratégie militaire, lui méritèrent plusieurs missions de confiance. Il servit, comme ingénieur, dans les places de Sarrelouis et de Marseille , enfin aux îles d'Hyères.

En 1808, 1809 el 1810, il fit la campagne d'Espagne dans le 7e corps d'armée, sous les ordres du maréchal Gouvion-Saint-Cyr. Il prit part aux siéges de Girone et de Roses, en Catalogne, et fut chargé par le général Samson de fortifier la ligne de la Fluvia, ensuite d'augmenter la défense de Girone.

De retour dans sa patrie, il fut désigné pour les fonctions d'adjoint à l'Ecole régimentaire de Metz, où il rendit de précieux services.

A cette époque, SOLEIROL donna les quelques instants de loisir qu'il put avoir à la botanique, à la musique et à l'étude de l'histoire. Sur la fin de l'année 1813 , les exigences de la carrière qu'il avait adoptée réclamèrent toute son activité, tout son temps. C'était après la mémorable et désastreuse expédition de Russie. On connaissait ses talents, son expérience, son esprit d'ordre. La défense de Blamont lui fut confiée. Il fut envoyé ensuite à Besançon, où sa coopération était réclamée pour établir les travaux défensifs dont on avait résolu de proléger celte ville importante.

Le 25 juillet 1814, il reçut la décoration de la Légion d'honneur. Celte distinction était la juste récompense due à ses talents éprouvés.

Après la chute de l'Empire, SOLEIROL revint à Metz où il s'était allié à une des familles les plus distinguées du pays, en s'unissant, dès l'année 1807, à demoiselle Sthême do Jubécourt, dans laquelle il avait rencontré une femme d'élite qui faisait le charme et le bonheur de son existence.

L'officier intrépide ne devait plus quitter notre ville. Il fut dès lors attaché en qualité de professeur chargé du cours de construction à l'École d'application de l'artillerie et du génie. Il se montra excellent professeur et fut un examinateur aussi bienveillant qu'impartial. En 1820, il devint chevalier de Saint-Louis, fut promu au grade de chef de bataillon en 1831, et reçut, en 1839, peu de temps avant de prendre sa retraite, la croix d'officier de la Légion d'honneur, après quarante ans de service.

Dès que SOLEIROL avait été rendu aux travaux de la paix, sa


belle intelligence s'était distinguée dans diverses directions où elle a marqué l'empreinte de qualités rarement départies. Les travaux scientifiques s'alliaient en lui à un goût prononcé pour les arts. A l'exemple de l'illustre Bernard Palissy, il disait que l'homme doit compte à la société du talent que la nature lui a donné, et que, de tous les temps, c'est chose juste et raisonnable que chacun s'efforce de multiplier les dons qu'il a reçus de Dieu. Musicien de valeur, compositeur de talent, SOLEIROL dirigea pendant plusieurs années fécondes la Société philharmonique de Metz, et, lorsque cette association eut été dissoute, il persévéra néanmoins à entretenir dans notre ville le goût et l'amour de la belle musique. C'est à celte occasion qu'un juste hommage a été rendu à cet amateur éminent par l'auteur de l'Esquisse historique sur l'École de musique de Metz, succursale du Conservatoire impérial :

« A cette époque ingrate et difficile, où le souvenir récent des luties politiques repoussait encore les échos artistiques du temps passé, écrit M. Mouzin, directeur actuel de l'école, M. SOLEIROL a créé pour l'avenir des ressources incalculables. Il a fondé une bibliothèque qui renferme une quantité innombrable de morceaux de musique classique, de finales d'opéras, d'ouvertures, de messes, de motets, etc. Mais le plus précieux est une collection complète de toutes les symphonies de Haydn, de Mozart et de Beethoven, pour orchestre. II y a là une mine inépuisable pour les institutions actuelles et à venir. N'eût-il fait que cela, M. SOLEIROL aurait acquis des droits incontestables à la reconnaissance des artistes musiciens. Que justice lui soit rendue ! Et puisse ce témoignage de reconnaissance d'un de ses anciens disciples lui faire oublier l'ingratitude momentanée de quelques-uns de ses contemporains! »

SOLEIROL connaissait d'autant mieux la vanité des autres hommes, qu'étant absolument exempt lui-même de cette faiblesse, elle le frappait davantage, et qu'il la voyait de sang-froid ; mais il ne se servait de celte connaissance que pour se. mettre à l'abri des querelles que la vanité des autres lui eût suscitées et pour leur être utile sans les blesser. Quand on lui demandait ses observations, il les proposait d'abord avec simplicité, mais avec franchise. S'il s'apercevait aux réponses que c'était son approbation, et non ses avis, qu'on lui avait demandé, il congédiait avec des formules de politesse (car la simplicité et la franchise sont souvent réduites à en employer). Il haïssait le charlatanisme et pardonnait aux charlatans; une gaieté douce et des plaisanteries sans fiel que sa bonhomie rendait piquantes, assaisonnaient les conversations qu'il avait sur ce sujet.

Par l'urbanité et la distinction de ses manières, SOLEIROL offrait un des modèles, qui deviennent déplus en plus rares, de ce bon ton qui était autrefois l'un des apanages du caractère français dans


la haute société. Il réunissait en lui les qualités qui forment entre les hommes les attachements durables : la bienveillance, qui attire ; la modestie, qui dissimule les services rendus ; la loyauté qui commande l'estime.

SOLEIROL aimait beaucoup à se rapprocher de la nature et à contempler les oeuvres de la création. Son goût pour les plantes et sa vocation pour la botanique s'étaient manifestés presque dès son enfance. Il y était resté constamment fidèle. Aussi se plaisait-il, pendant les belles journées d'été, à faire des herborisations, surtout quand il avait pour compagnons Holandre et Fournel. Il paraît aussi avoir consacré ses loisirs à l'étude de la géologie, dans un but dont l'utilité devait exciter tout l'intérêt de nos agriculteurs et des constructeurs. Il réclama à plusieurs reprises la formation de la carte géologique des déparlements de l'Est , et il chercha la composition des couches calcaires qui constituent le lias ou les terrains de la Moselle dont on extrait la chaux de Metz si justement réputée. A la suite des observations nombreuses qu'il avait recueillies sur cette dernière étude, il assigna le caractère distinctif de la couche qui contient la bonne pierre à chaux, et de celles qui l'avoisinent. On conçoit le prix d'un tel résultat, qui certes a beaucoup contribué au succès d'une exploitation qui n'est pas une des moindres richesses du pays Messin. Il était un des membres les plus zélés de notre Société d'histoire naturelle.

En 1819, il avait eu une part très-active à l'organisation de la Société d'assurance immobilière contre l'incendie dite la Messine , et fut un des hommes qui ont aidé avec le plus de persévérance cette sérieuse et économique institution. Il en conserva longtemps les fonctions d'administrateur-secrétaire.

Pendant les longues années de son professorat à l'Ecole d'application , SOLEIROL avait mis en ordre les études qu'il avait faites dans ses voyages, parmi les monuments d'art et d'utilité publique de la plupart des villes de France, de manière à corroborer les préceptes de sa doctrine, et avait composé les programmes d'une centaine de projets de constructions de tonte espèce sur lesquels le» élèves sous-lieutenants des deux armes s'exerçaient, guidés par les lumières de son expérience. Son ouvrage imprimé sous le titre : Cahier classique sur le Cours de construction à l'usage des élèves de l'École royale de l'Artillerie et du Génie, a eu plusieurs éditions; il est composé de 420 pages et renferme des notions complètes sur tous les genres de constructions, des principes raisonnés sur la nature et la résistance des matériaux, sur la composition et la convenance des bâtiments publics et particuliers, sur les ouvrages d'art et les constructions hydrauliques, sur les qualités indispensables aux fondations sans lesquelles il n'est pas de monument durable et qui font si souvent le désespoir de nos constructeurs les


plus expérimentés, sur la stabilité des voûtes et des murs de soutènement, sur l'exécution pratique des ponts-levis de nos places de guerre, enfin sur l'administration et la conduite des travaux. Un juge très-compétent a dit de ce livre « qu'il n'est pas seulement utile aux élèves de l'École d'application, mais qu'il est tout aussi nécessaire aux officiers du génie que l'Aide-Mémoire du général Gassendi aux officiers d'artillerie. »

Les nouvelles recherches auxquelles SOLEIROL se voua pour compléter son Cours raisonné de constructions, l'attachèrent à étudier certains monuments au point de vue historique. Il fut, dans l'intérêt de ses études, collectionneur de livres, de brochures, de médailles, dont il composa, grâce à des qualités auxquelles on ne savait rien refuser, une bibliothèque et un médaillier d'un grand intérêt. SOLEIROL n'amassait point pour posséder, il ne voulait point placer la lumière sous le boisseau. Il était heureux de communiquer ses recherches. Il n'avait point seulement des livres, il les connaissait et pouvait traiter nombre de questions d'histoire, d'archéologie, de chimie, de physique, de mécanique, de sciences naturelles, ou fournir sur elles des documents et indiquer des sources où l'on pouvait puiser. Les Mémoires de l'Académie de Metz, en particulier, témoignent suffisamment qu'il était un membre laborieux , utile, de cette compagnie savante. L'écrivain, comme le professeur, ne faisait rien à la hâte : il ne voulait rien affirmer qu'il ne justifiât par des titres. Tous ses travaux, dans les fonctions si diverses qu'il remplit, sont marqués au coin du savoir le plus étendu ; ils se recommandent par l'enchaînement des déductions, par les ressources d'une intelligence vaste et ornée.

En 1843, noire Société d'horticulture fut fondée, et depuis lors jusqu'à son décès, SOLEIROL n'a cessé d'en faire partie. C'était donc un ancien parmi vous, Messieurs. Il mérita d'être appelé un brave sur les champs de bataille de Flore et de Pomone ; car c'est lui qui, à compter de 1847, époque où la gerbe restait éparse faute d'un lien sûr, par son dévouement, par son activité, parvint à réchauffer le zèle languissant de ses collègues; sous le titre modeste de secrétaire, c'était lui qui, dans la réalité, était le véritable moteur, la véritable personnification de la Société.

Avant que l'horticulture eût commencé ma liaison avec cet homme excellemment bon, je le connaissais déjà à cause de ses rapports avec ma famille maternelle et de l'amitié qu'il lui avait conservée après la mort de l'un de mes oncles, tué devant l'ennemi, aux environs de Smolensk (Russie), lequel avait été un des condisciples de SOLEIROL à l'École polytechnique. Nous nous occupâmes ensemble d'archéologie et d'horticulture. Nos efforts communs furent réunis, sous le même litre de secrétaires do la Société horticulturale de la Moselle, à partir du mois de janvier 1854, et nous


eûmes la satisfaction de voir couronner de succès plusieurs de nos généreuses tentatives en faveur de la propagation des bonnes méthodes, de l'établissement des Cours d'arboriculture, etc....

Outre la rédaction des procès-verbaux des séances dont SOLEIROL fut chargé en qualité de secrétaire exclusif de 1847 à 1853, il a déposé, dans les archives de la Société d'horticulture de la Moselle, différents rapports sur des visites faites aux principaux jardins potagers et fruitiers des environs de Metz ; plusieurs de ces rapports, semés de considérations utiles, ont été imprimés. Il a laissé également des notes intéressantes sur l'application du pincement aux camélias, sur la culture des chrysanthèmes, et des indications recommandables concernant quelques plantes étrangères, à l'introduction desquelles il a beaucoup aidé , dans les départements de l'est de la France

En 1841 , il avait communiqué au vénérable M. Holandre un recueil de notes historiques et explicatives ayant pour objet la nomenclature des fleurs avec leurs symboles. Nous ignorons la destination qu'a pu recevoir ce travail qui ne contenait pas moins de 108 pages in-folio , d'une écriture assez fine,

Comme membre de la Commission de surveillance du Jardin botanique, SOLEIROL a encore rendu de grands services: il a laborieusement travaillé à la classification' des plantes de la province, et a contribué à faire conserver cet établissement, dont la possession est surtout indispensable à une ville où les sciences sont en honneur.

Il fut même poète et chanta les fleurs, dont il demeura l'amant fidèle , et qui, de tous les temps et pour tous les âges, sont comme la poésie de la nature En effet, ne les trouvons-nous pas mêlées à tous nos souvenirs, et ont-elles jamais manqué à une fête du coeur ?

La santé du respectable vieillard se soutint bonne et égale jusqu'à l'âge de 79 ans. La mort imprévue d'un frère chéri vint malheureusement lui porter un coup fatal. SOLEIROL fut alors obligé de résigner les fonctions de secrétaire de la Société d'horticulture de la Moselle, les dernières qu'il avait voulu conserver et dont, en ma qualité de secrétaire général depuis l'année 1856, j'avais cherché à l'exonérer le plus qu'il avait été en mon pouvoir. Vous vous rappelez, Messieurs, dans quels termes était conçue la démission qu'il vous adressa, et vous avez également présents à la mémoire les remerciements unanimes votés à votre vénérable doyen par votre délibération du 5 janvier 1862.

La figure de SOLEIROL était calme et expressive : elle reflétait les. qualités de son coeur. Son âge avancé et quelques infirmités n'avaient pas altéré l'affabilité qui faisait le fond de son caractère. Dans la retraite, peu d'hommes se sont entourés d'affections sincères plus vives. Vous le savez tous, Messieurs, je no flatte pas; je rends


justice. Vous avez connu l'impartiale indépendance de SOLEIROL , sa fermeté unie à la bienveillance, et son désir de concilier toujours son devoir avec la bonté qui lui était naturelle.

Lors de la dernière visite que je fis à notre vénérable ami, j'eus la preuve que l'horticulture n'avait pas cessé d'être l'objet de ses prédilections les plus chères : il désigna de la main et en souriant quelques-unes des plantes qui embellissaient sa chambre , et dont il ne devait pas voir s'épanouir les boulons déjà formés... Jetant ensuite un regard sur son passé, il se plut à me redire celte phrase simple du vertueux duc de la Rochefoucauld-Liancourt : « La jouissance la plus douce pour l'âme des bons citoyens est le sentiment intime du bien qu'ils font à la société, des services qu'ils rendent à leur patrie. Les éloges ne sont souvent que flatterie de ceux qui les donnent, qu'illusion pour ceux auxquels ils sont adressés. . Mais le senliment intime qu'éprouve celui qui a fait quelque bien est de tous les temps et de tous les moments: il suit le bon citoyen dans toutes les circonstances de sa vie; et, celui-ci, fort de sa vérité, s'élève au dessus des blâmes dont on pourrait dénaturer ses intentions. Il attend l'opinion publique qui, plus ou moins lente, ne peutmanquer de se déclarer pour lui... et est une puissante consolation dans les malheurs dont la vie n'est que trop souvent traversée. »

Ces nobles paroles achèvent de peindre le soldat valeureux , le savant et l'homme de bien que nous avons tous apprécié.

J.-F. SOLEIROL, entouré de la considération générale, s'est endormi avec la conscience de n'avoir jamais failli à aucun devoir, le 5 mars 1863 , dans sa quatre-vingt-deuxième année.

Puissent nos regrets adoucir la légitime douleur du fils dont il était heureux ! . . . Puisse Dieu consoler sa famille par la douce espérance que son digné chef est placé dans une vie meilleure !